BULLETIN DD MUSÉUM NATIONAL D HISTOIRE NATURELLE 2* Série. - Tome XXI RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM N° 1. — Janvier 1949 MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57, RUE CUVIER PARI6-V REGLEMENT Le Bulletin du Muséum est réservé à la publication des travaux faits dans les Laboratoires ou à l’aide des Collections du Muséum national d’ Histoire naturelle. Le nombre des fascicules sera de 6 par an. Chaque auteur ne pourra fournir plus d’une 1/2 feuille (8 pages d’im- pression) par fascicule et plus de 2 feuilles (32 pages) pour l’année. Les auteurs sont par conséquent priés dans leur intérêt de fournir des manus- crits aussi courts que possible et de grouper les illustrations de manière à occuper la place minima. Les clichés des figures accompagnant les communications sont à la charge des auteurs ; ils doivent être remis en même temps que le manuscrit, avant la séance ; faute de quoi la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remanie- ments ou par l’état des manuscrits seront à la charge des auteurs. Il ne sera envoyé qu 'une seule épreuve aux auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai, l’article sera ajourné à un numéro ultérieur. Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles. Ils sont priés d’inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part supplé- mentaires qu’ils pourraient désirer (à leurs frais). Les auteurs désirant faire des communications sont priés d’en adresser directement, la liste au Directeur huit jours pleins avant la date de la séance. TIRAGES A PART Les auteurs ont droit à 25 tirés à part de leurs travaux. Ils peuvent en outre s’en procurer à leurs frais 25 supplémentaires, aux conditions suivantes : / Nouveaux prix pour les tirages à part et à partir du Fascicule n° 1 de 1949 ) 25 ex. 50 ex. 4 pages 57 fr. 50 74 fr. 50 8 pages .. .. 65 fr. 75 89 fr. 75 Ces prix s:entendent pour des extraits tirés en même temps que le numéro, brochés avec agrafes et couverture non imprimée. Les commandes dépassant 50 exemplaires ne pourront être acceptées que par autorisation spéciale et à des prix supérieurs à ceux qui sont mentionnés sur le tarif ci-dessus. Les auteurs qui voudraient avoir de véritables tirages à part brochés au fil, ce qui nécessite une remise sous presse, supporteront les frais de ce travail supplémentaire et sont priés d’indiquer leur désir sur les épreuves. Les demandes doivent toujours être faites avant le tirage du numéro correspondant. PRIX DE l’abonnement ANNUEL : France : 1200 fr. — Étranger : 1600 fr. (Mandat au nom de l’Agent comptable du Muséum) Compte chèques postaux : 124-03 Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série. — Tome XXI RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM ANNÉE 1949 MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57, RUE CUVIER P A RIS - V BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1949. — N° 1. 370e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 27 janvier 1949 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR E. FISCHER DONS D’OUVRAGES Yeates (G. K.). Bird Haunts in Northern Britain, 175 p., 119 pi., dont 4 color. (Faber et Faber Ltd., édit., Londres, 1948). G. K. Yeates est, selon l’expression anglaise, un « field-ornithologist » réputé, — et non pas seulement en Angleterre, — pour la qualité hors pair de ses photographies d’oiseaux prises sur le vif. L’ouvrage qu’il présente ici est un exposé très vivant et instructif, mais qui n’exclut pas néanmoins la poésie des paysages parcourus, de son expérience de la vie avienne dans le Nord de la Grande-Bretagne : Ecosse, Iles Shetlands, etc... Chacun des chapitres est consacré à l’un des districts visités à la recherche des lieux de ponte des Oiseaux, dont, comme de juste, les espèces aquatiques et limicoles, si abondantes en cette région, ont avant tout ses préférences. L’excellente et abondante illustration photographique, tant en noir qu’en couleurs, permet au lec- teur de se familiariser avec bon nombre de ces espèces : Plongeons, Ster- coraires, Courlis, Pluviers, Phalaropes, etc... Une étude détaillée de l’avi- faune des Shetlands termine le volume, fort agréablement conçu et pré- senté dans son ensemble. (J.' Berlioz). Didier (Dr R.) et Boudarel (A.). L’art de la taxidermie au xxe siècle, 300 p., 57 fig., 49 pl. (P. Lechevalier, édit., Paris, 2e tirage 1948, in Encyclopédie biologique, vol. XXX). Résumé des techniques modernes de naturalisation des animaux mises au point et utilisées au Muséum national d’Histoire naturelle. Cet ouvrage, avant tout pratique, est un guide indispensable pour les voyageurs, les chasseurs et les amateurs, leur permettant de conserver les dépouilles des animaux qu’ils sont appelés à rencontrer au cours de leurs recherches. LISTE DES CORRESPONDANTS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE NOMMÉS EN 1948 Mf.trod (Georges), présenté par M. le Professeur R. , Heim. M. Georges Metrod, Professeur honoraire, à Champagnole (Jura), apporte depuis de nombreuses années une collaboration dévouée et béné- vole au Laboratoire de Cryptogamie par l’envoi de matériaux mycolo- giques à la détermination desquels il prête sa compétence très appréciée de spécialiste des AgaricacéS. Il a bien voulu se charger par ailleurs de rédiger le volume de la Flore mycologique malgache concernant le genre Mycena. Il est un des rédacteurs les plus assidus à la Revue de Mycololgie. Il me serait très agréable de lui témoigner, par le titre de Correspondant du Muséum, la gratitude de la Chaire de Cryptogamie. (R. Heim). Ghesquiere (Jean), présenté par MM. les Professeurs P. Vays- sière, R. Jeannel, et A. Guillaumin. M. Jean Ghesquiere, 87, avenue du Castel, à Bruxelles, ayant fait carrière au Congo Belge, s’est occupé d’Entomologie économique colo- niale et de Botanique coloniale. En Botanique, il a plus spécialement étudié, dans les Herbiers du Muséum, les familles des Annonacées et des Légumineuses et parmi celles-ci les espèces du g. Cassia dont il a publié notamment une notice mono- graphique sur les espèces madécasses. Les résultats de ses recherches botaniques ont été publiés dans le Bulletin du Muséum, la Revue de Bota- nique appliquée, la Revue de Zoologie et de Botanique africaine (Bruxelles), le Bulletin du Jardin botanique de l'Etat (Bruxelles), la Revue Scientifique de Bruxelles et les C. R. de la Société de Biologie. En Entomologie coloniale, son activité s’est portée sur l’étude de nom- breux groupes d’insectes nuisibles aux plantes de grande culture. En ce qui concerne les collections du Muséum, il a étudié les Charançons du g. Ulomascus et travaille actuellement à une révision du g. Coelaenome- nodera, Hispides nuisibles aux palmiers africains. Mais sa principale acti- vité est l’étude des Microhyménoptères parasites, dont le rôle est si impor- tant dans la lutte biologique contre les ravageurs des cultures. Les col- lections Giraud et Marchal, les F.ncyrtides de l’Afrique du Nord, de — 7 l’A. O. F. et de Madagascar, dont le matériel est conservé aux Labo- ratoires d’Entomologie agricole coloniale, d’Entomologie du Muséum et d’Entomologie agricole de l’Institut Pasteur, feront l’objet de Mémoires qui seront présentés à ces Institutions. Ces collections, accompagnées de nombreuses observations biologiques en général inédites, sont d’une importance économique indéniable et méritent une étude approfondie. M. Giiesquière est l’auteur de plus de 120 Mémoires et Notices sur la Botanique et l’Entomologie de l’Afrique. (P. Vayssière). Bernier (Julien), présenté par MM. les Professeurs A. Guillaumin et H. Humbert. M. Julien Bernier, continue la tradition de son père et de son grand- père Alphonse Bernier, Médecin-botaniste à la Réunion et à Madagas- car et de son bisaïeul Claude Richard, botaniste-jardinier au Sénégal et à la Réunion; a fait parvenir au Muséum des échantillons de Conifères de la Nouvelle-Calédonie tant à l’état de splendides échantillons d’herbier que de pièces fixées pour l’étude anatomique et cytologique sans parler d’un important herbier d’autres Phanérogamës comprenant un certain nombre d’espèces nouvelles. (A. Guillaumin). Adam (J.), présenté par M. le Professeur A. Guillaumin. - M. J. Adam, Chef délégué du Service des Eaux et Forêts au Sénégal, s’efforce, par des envois de graines répétés, de reconstituer les collections de plantes utiles des Colonies du Muséum détruites par le froid, faisant parvenir des semences en abondance et dans les meilleures conditions. (A. Guillaumin). Sandoz (E. M.), présenté par M. le Professeur A. Guillaumin. M. E. M. Sandoz, 171, boulevard du Montparnasse, à Paris, Sculpteur animalier de talent et comme tel, correspondant de l’Institut en même temps qu’industriel, s’est montré un généreux bienfaiteur du Service de Culture, en contribuant à la création du Jardin alpin. Ne cesse d’aider à son développement. (A. Guillaumin). Bertrand (André), présenté par M. le Professeur A. Guillaumin. M. André Bertrand, 4, place Pierre Semart, à Nogent-sur-Marne, Président de la Société française des Amateurs de Cactées, comme tel éditeur de la belle publication « Cactus », amateur passionné de plantes grasses dont il possède une riche collection qu’il soigne lui-même, a enrichi, à plusieurs reprises, les collections du Muséum. (A. Guillaumin). — 8 Milon (Ph.), présenté par M. le Professeur J. Mili.ot. M. le Colonel Ph. Milon, Ornithologiste amateur de haute valeur, est en outre un grand ami de notre maison. En Indochine, où il a séjourné plusieurs années, puis à Madagascar où il se trouve encore actuellement, il a fait sur les Oiseaux un très grand nombre d’observations inédites, retrouvé des espèces fort rares et parfois non encore signalées localement, recueilli des documents très variés et réuni en particulier un riche ensemble de peaux, de nids et d’œufs dont une partie est venue enrichir les collections du Muséum. On lui doit enfin les premiers baguages faits à Madagascar. Le Colonel Milon prépare une mise au point générale de la faune ornithologique malgache destinée à compléter le grand Traité de M. Gran- didier. (J. M illot). Viguier (Pierre), présenté par MM. les Professeurs H. Heim, Por- tères et P. Vayssière. M. Pierre Viguier, Ingénieur en Chef des Services de l’Agriculture aux Colonies, Ingénieur agricole (Grignon) et Ingénieur d’Agronomie coloniale (Nogent-sur-Marne), actuellement Directeur général de l’Office du Niger à Ségou (Soudan français). Depuis 1932 a collaboré étroitement avec le Laboratoire d’Agronomie coloniale du Muséum national d’Histoire naturelle en y expédiant de nombreux échantillons de céréales africaines (Riz, Sorghos) et autres documents d’herbiers, fiches de renseignements sur les plantes utiles du. Soudan français. Son activité en ce domaine a permis au Muséum d’éclair- cir certains problèmes d’Agrobotanique et en particulier celui de l’origine des Riz de l’W. -Africain. Il est l’auteur d’études importantes sur l’Agriculture du Soudan (agrobotanique, système de culture, Economie agricole, Riziculture) publiées localement ou dans la Revue dé Botanique appliquée et d’agri- culture tropicale du Prof. Aug. Chevalier. (R. Heim). Sauvel (R.), présenté par MM. les Professeurs E. Bourdelle et Acli. Urbain. M. le Dr R. Sauvel, Vétérinaire en Chef des colonies, s’est vivement intéressé pendant vingt ans de séjour en Indochine au titre de ses fonctions à la Faune sauvage et particulièrement aux Bovins de la Forêt cambod- gienne. Il a rassemblé une importante documentation matérielle et pho- tographique sur le Kouprey et a fait don au Muséum d’un spécimen vivant de cette espèce. (E. Bourdelle). Seyrig (Henri), présenté par M. le Professeur P. Rivet. M. Henri Seyrig, ancien élève de l’École Normale Supérieure et pen- sionnaire de l’École d’Athènes, travaille au Moyen Orient depuis vingt- — 9 — cinq ans. Il dirige actuellement l’Institut Français d’Archéologie, où des savants poursuivent d’importantes recherches sur le passé de ces régions si riches en vestiges depuis l’époque préhistorique jusqu’à l’époque des Croisades. C’est à M. Seyrig en particulier que nous devons les belles fouilles de Palmyre. Pendant la guerre, M. Seyrig fut un de\ceUx qui dénoncèrent avec mesure et efficacité les erreurs et les fautes des autorités françaises de Syrie. Il s’exila et vint à New-York où il fut chargé par la France libre d’une vaste enquête culturelle en Amérique du Sud, puis des importantes fonctions de Conseiller Culturel aux Etats-Unis. M. Seyrig s’intéresse à toutes les branches de la science de l’Homme et a fait don au Musée de l’Homme de très importantes et précieuses col- lections d’archéologie et d’ethnographie américaines. (P. Rivet). TRAVAUX FAITS DANS LES LABORATOIRES DU MUSÉUM NATIONAL d’hISTOIRE NATURELLE PENDANT L’ANNÉE 1948 Anatomie comparée. J. Millot. — Faits nouveaux concernant les Archaea (Aranéides). Mém. Inst. Scien. Madag., I, fasc. 1, Série A, .14 p., 3 fig. — L’Institut Scientifique de Madagascar. C. R. Ac. Sc. Col., séance du 21 nov., p. 703-719, VII. — La Recherche Scientifique à Madagascar. Rev. Mad. Volume de l’Expo- sition 1947. — Le palpe 3 de Thomisops sulcalus Simon (Aranéide Thomiside). Bull. Mus., 2e sér., t. XIX, n° 4, p. 314-317, fig. — Contribution à l’étude des Ixodidés de Madagascar, sur une variété de Iiaemuphysalis Hoodi. Parasitisme humain par un Boophilus. Bull. Soc. Path., p. 384-399, 2 fig., t. XLI, n° 56. M. Friant, Sous-Directeur. — Sur l’interprétation du sillon intrapariétal du cerveau humain. Journ. belge Neurol. Psych., n° 9, sept. 1947. — Le cerveau du Cenletes, Insectivore malgache. C. R. Mssoc. Anato- mistes, Paris, 31, mars-2 avr. 1947. — L’ Echinops, insectivore malgache, Rev. Zooh Bot. ajric., vol. XL, fasc. 2, 6 nov. 1947. — Le genre Echinops existe-t-il ? Bull. Soc. zool. France, 9 juin 1947. — Sur la morphologie des piquants chez les Ericulinae, Insectivores malgaches. Ibid., 9 juin 1947. — La question du « Petit Chat des Cavernes » ( Felis minuta Schm.). Bull. Musée roy. Hist. nat. Belgique, t. XXIV, n° 10, avr. 1948. — La morphologie originelle des incisives, son importance en systéma- tique chez les Musaraignes ( Soricidae ) d’Europe. Rev. Stomatol., t. 49, n°s 2-3, 1948. - — Le Splénial, sillon fondamental de la face interne du néopallium. Congr. Méd. alién. neurolog. France et Pays de langue française. Niort, 21-26 juil. 1947. — Les Œufs des Rolliers. Rev. Zool. Bot. africaines, t. XL, vol. 4, 20 mars 1948. — Interprétation de la dentition jugale des Marsupiaux. C. R. Acad. Sci., 1er déc. 1947. — Sur la morphologie de l’os pubis chez les Oiseaux. Ibid., 19 jan- vier 1948. — Sur l’origine des Chevaux (Equus Cahallus L.) du Pléistocène d’Eur- rope. Ibid., 16 févr. 1948. 11 — Sur les affinités du Plohis et l’interprétation du groupe avien des Stéganopodes. Bull. Muséum, 2e sér., t. XX, n° 2, 1948. — Sur les affinités de quelques groupes d’Oiseaux aquatiques. C. R. Acad. Sri., 8 mars 1948. — Interprétation du cerveau de 1 ’Oreodon. Ibid., 18 oct. 1948. Bourgin (P.). — Observations écologiques dans la forêt du Grand- Orient (1 carte). L’Entomologiste, t. IY, n° 2, p. 68-74. — Sur Cetonia carthami s. sp. aurataeformis Curti et sa répartition géo- graphique (Col. Scarabaeidae) . Bull. Soc. Ent. Fr., t. LUI, n° 3, p. 47-48. Bolonyi (F.). — Contribution à la connaissance du nerf glossopharyngien chez les Primates. Bull. Mus., 2e sér., t. XX, n° 2, p. 136-146, 5 fig. Ethnologie des Hommes actuels et- des Hommes fossiles (Musée de l’Homme). P. Rivet, Professeur. — La langue guaru. Journ. Soc. Améric., Paris, t. XXXVI, p. 137-138, 1947 (1948). — Les Indiens Malibu. Journ. Soc. Améric., Paris, t. XXXVI, p. 139-144, 1947 (1948). A l’Unesco. L’Institut de Hylea amazonia. Bourgogne républic., Dijon, 5 sept. 1948. L’Institut de l’Hylea amazonienne. L’Education Nationale, Paris, n° 22, p. 8-9, 1948. — Organisation d’un Musée d’Ethnologie. Muséum, t. I, n° 1-2, p. 68-70, 112-113, 1948. — et O. Rodriguez. — Un apôtre bolivien : Carlo Felipe Beltran. Actes XXVIIIe Congr. Internat. Américain, Paris, p. 657-695, 1948. J. Soustelle, Sous-Directeur. — Observations sur le symbolisme du nombre cinq chez les anciens Mexicains. Actes XXVIIIe Congr. Internat. Américain , Paris, p. 495-503, 1948. A. Leroi-Gourhan, Délégué dans les fonctions de Sous-Directeur. — La caverne des Furtins et les problèmes de la stratigraphie du Qua- ternaire en Maçonnais. Etudes Rhodan., vol. XXII, p. 238-253, 1947. - — Ethnologie et Géographie. Rev. de Géogr. Humaine et Ethnol., Paris, n° 1, p. 14-19, janv.-mars 1948. — Les étapes de la colonisation sibérienne. Chemins du Monde, n° V, p. 105-111, juil. 1948. — Esquisse d’une classification craniologique des F.skimo. Actes XXVIIIe Congr. Internat. American, Paris, p. 19-42, 1948. M. Bouteiller, Assistant. — Du chaman au panseur de secret. Actes XXVIIIe Congr. Internat. American., Paris, p. 237-245, 1948. II. Schaeffner, Assistant. — Poids et Proverbes en Côte d’ivoire et en Côte de l’Or. Musée Vivant, Paris, n° 36-37, p. 33, nov. 1948. R. Falck, Assistant. — Technique de présentation des vitrines du Musée de l’Homme. Muséum, t. T, n° 1-2, p. 70-75, 114-115, 1948. 12 — G. Soustelue, Assistant. — Les noms de famille Nahua dans la région de Tequilla, Vera-Cruz. Actes XXVIIIe Congr. Internat. Américan, Paris, p. 321-326, 1948. F. Girard, Assistant. — Modèle et enseignes des tatoueurs marquisiens. Rev. Scientij., Paris, 85e an., p. 806-811, 1947. R. Hartweg, Assistant. — Les variations cuspidaires de la première molaire inférieure et leur signification phylogénétique dans les popidations américaines. (Étude comparative avec les populations des autres continents). Actes XXVIIIe Congr. Internat. Américan., Paris, p. 3-18, 1948. — Les variations endocriniennes et le déterminisme des caractères mor- phologiques des races humaines. Rev. Sci. médic., Paris, nov. 1948. P. Le Scour, Déléguée dans les fonctions d’Assistant. — C. R. de l’ouvrage du Prof. Izikowitz : « Fastening the soûl » some religions traits among the Lamets (French Indochina). Gôteborg Hôgskolas Arsskrift XLVII, 1941. Rev. Géogr. Humaine et Ethnol., Paris, n° 2, p. 126-127, avr.-juin 1948. H. Lehmann, Délégué dans les fonctions d’Assistant. — Résultat d’un voyage de prospection archéologique sur les Côtes du Pacifique (Nord de l’Etat de Guerrero et Sud de l’Etat de Michoacan). Actes XXVIII0 Congr. Internat. Américan., Paris, p. 423-439, 1948. J. Faublée, Délégué dans les fonctions d’Assistant. — A Madagascar : les villages Bara, site .migrations, évolutions. Rev. Géogr. Humaine et Ethnol., Paris, n° 1, janv.-mars, p. 36-53. M. de Lestrange, Aide-Technique. — A propos d’empreintes d’Eskimo. Contribution à l’étude des plis palmaires. Actes XXVIIIe Congr. Internat. American., Paris, p. 43-53, 1948. — Coniagui. Ligue marit. colon., Paris, 241 p., 1948. P. Marquer, Aide-Technique. — Classification et techniques de la déformation crânienne en Amérique Précolombienne (crânes des collections du Laboratoire d’ Anthropologie du Muséum Nat. d’Hist. Nat.). Actes XXVIIIe Congr. Internat. American., Paris, p. 55-61, 1948. J. Laude, Aide-Technique. — Danse et vie quotidienne en Afrique Noire, et en pays blancs. Musée Vivant, Paris, n° 36-37, p. 49-51, nov. 1948. G. Rouget, Aide-Technique. — La conque comme signe de migrations océaniennes en Amérique. Actes XXV IIIe Congr. Internat. Ame- rican., Paris, p. 297-305, 1948. — Musiques pygmées et nègres d’Afrique Equatoriale Française. Edit. Boite Musique, Paris, 4 p., 1948. J. Mauduit, Aide-Technique. — Nouvelles statuettes paléolithiques en Sibérie. Bull. Soc. prêhist. franç., Paris, p. 66, 1948. Cl. Lévi-Strauss, Maître de Recherches au C. N. R. S. — The Nambi- cuara. Handbook of South American Indians. Washington, t. III, p. 361-369, 1948. — Tribes of the right bank of the Guapore River. Ibid., t. 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Ibid., n° 6, p. 568-573, 1 fig. — Considérations sur une flore ligneuse fossile récoltée dans le Sahara central. C. R. Soc. Geol. Fr., séance du 22 nov. 1948, n° 14. — • et R. Furon. — Présentation d’un Stromatolithe découvert par M. Dalloni entre le Hoggar et la Tibesti. Ibid., séance du 12 avr. 1948, n° 7, p. 145. C. Ginieis, Assistant. — Sur une propagation expérimentale des liquides dans les tissus végétaux. Rev. Gén. Bot., t. 55, n° 654, p. 201-228, 11 fig., 19 tabl., juin 1948. 23 — Phanérogamie. H. Humbert, Professeur. — Notulae systematicae, t. XIII, fasc. 3, p. 163- 254, 1948. — Au sujet des récoltes de Scott Elliot à Madagascar. Ibid., p. 163. — Supplément à la Flore Générale de V Indochine (collaborateur princi- pal : F. Gagnepain), t. I, fasc. VI, 1948. — Une espèce nouvelle ornementale de Cordia ( C . Mairei Humb.) du Sud-Ouest de Madagascar. Vol. jub. R. Maire, 49. — La dégradation des sols à Madagascar. Mém. Inst. Scient. Madag. 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Sur une remarquable Vacciniée du Canada naturalisée dans un coin de Normandie. Bull. Soc. Linn. Normandie, 1948, 2 p. L’agriculture et son évolution dans la France d’Outremer. La Qualité Française, mai-juin 1948, p. 101-104. La Protection de la Nature au Congo belge. Brocb. in-4°, 17 p. Paris, 1948 (Publication de l’Académie des Sciences). Réception de M. le Prof. Roger Heim à l’Académie des Sciences colo- niales. C. R. Acad. Sc. Coloniales, p. 233-244, mai 1948. et Angladette. — Le Riz. Coll. Que Sais-Je ?, un vol. in-12, 128 p., Presses Universitaires de France, Paris, 1948. Travaux de M. Aug. Chevalier, parus dans la Revue Internationale de Botanique appliquée et d’ Agriculture tropicale, t. XXVIII, 1948. L’origine de l’Olivier cultivé et ses variations, p. 1-25. (Rectification et additions à la présente Note, p. 174). Points de vue nouveaux sur les sols d’Afrique tropicale, sur leur dégra- dation et leur conservation. Origine et extension des latérites et des carapaces ferrugineuses. Lutte contre la stérilisation des sols africains, p. 49-66, 126-140. Note présentée à la Conférence africaine des Sols (Goma, Congo Belge, 8-15 nov. 1948), 30 p. Les espèces africaines du genre Annona comme plantes à fruits et les Annona américains introduits en Afrique, p. 74-79. Les Cuscutes et leur répartition dans le monde, p. 85-87. Biogéographie et Ecologie de la forêt dense ombrophile de la Côte d’ivoire, p. 101-115. Note présentée à la Conférence africaine des Sols (Goma, Congo Belge, 8-15 jiov. 1948), 17 p. Le genre Holarrhena et sa distribution géographique, p. 115-120- Les Aubépines à fruits comestibles et un curieux hybride intéressant à cultiver, p. 140-143. Quelques plantes de couverture existant déjà ou à répandre en Afrique Occidentale, p. 144-150. L’utilité des Splxaignes en Afrique tropicale, p. 150-151. Sur quelques arbres et arbustes d’Afrique tropicale à patrie incertaine, p. 160-167. Sur la présence du magnésium et du potassium dans l’eau de pluie- et sur la capture des poussières minérales de l’atmosphère par les arbres, p. 170-172. La mise en valeur du Liberia et les études agro-botaniques, p. 184-186. Systématique des Cotonniers cultivés ou ayant été cultivés ancienne- ment en Afrique tropicale, p. 228-240. Nouvelles recherches sur l’Arbre à beurre du Soudan Butyrospermum parkii, p. 241-257. L’Orange « Roi de Siam » et les Oranges vertes d’Indochine, p. 257-259- La culture du Soja en Afrique Occidentale, p. 259-260. Déclin de la forêt du Mont Goudah (Somalie franç.), p. 260-261. 45 — La notion île microclimat et celle de micronésols en Agriculture, [>. 261-2G3. — Les besoins du monde en coton et la nécessité d’étendre la culture du Cotonnier en Afrique et dans d’autres pays liés à la France p. 270-273. — La situation des plantations d'Hévéa dans le monde de 1939 à 1948, p. 297-316. — Les cartes de végétation naturelle et les cartes agricoles de territoires cultivés ou subissant l’action de l’homme, p. 328-334. — Plantes crassulascentes de l’Ouest-africain (Opuntias et Euphorbes) , p. 344-351. — Un arbre remarquable de la forêt de la Côte d’ivoire : Assidora proble malica, p. 352-353. — L’huile de Caiaué (Elaeis melanococea), p. 360. — Nouvelles plantes à caoutchouc du Brésil, p. 364. — Les Lianes à caoutchouc de l’Afrique tropicale, p. 399-421. — Sur les prétendus Landolphia’s d’Amérique tropicale, p. 453-456. — L’Herbe de Job, sa culture et son utilité, p. 457-458. — Une Orchidée nuisible aux Caféiers et aux Cacaoyers cultivés à la Côte d’ivoire, p. 463-464. — Une plante oléagineuse africaine ( Tetracarpidium conophorum Hutch. et Dalziel), p. 465-466. — Plantes fourragères à cultiver dans les pays tropicaux, p. 489-500. — Genèse et origine géographique des Arachides cultivées et possibilités de leur amélioration, p. 512-519. — Le problème de l’amélioration de l’agriculture paysanne en Afrique tropicale, p. 552-556. — Caféiers hybrides de Cojjea congensis et C. canephora, p. 556-557. 1 — Slrophantus pharmaceutiques, p. 558-560. — Le Maros (ou marum) des Anciens, p. 560-561. — La maladie de Sigatoka des Bananiers, p. 561. — , Rossin- et Coi.eno. t — Culture mécanique de l’Arachide au Tanga- niyka, p. 485-488. 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Pr 2501 Annual review of physiology. — - Stanford, 1939 — In-8°. 1 (1939) — • Pr 2500 47 — Archives des sciences physiologiques (Centré national de la recherche scientifique). • — - Paris, 1947 — In-8°. 1 (1947) — Pr 2250 C Bacteriological reoiews. — Baltimore, 1937 — In-8°. 2 (1938) — (inc.). Pr 2300 Behaviour .An international journal of comparative ethology. — Leiden, 1947 — ». In-8°. 1 (1947) part 2 — .". Pr 2304 Bibliographia biotheoretica... — Leiden, 1938 — s-. In-8°. [1] 1925-29 (1938) -h- Pr 2305 Bois et forêts des tropiques. — Paris, 1947 — *■. In-4°. N° 1 — Pr 1664 Boletin del Instituto espanol oceanografia. — Madrid, 1948 — 9-. In-8°. N° 1 (1948) — »- Pr 977 C Brittonia. A sériés of botanical papers. Pub. by (lie New York botanical garden. — New York, 1931 In-4°. Vol. 1 (1931-35), 2 (1936- 38) Pr 765 E Bulletin agricole du Congo belge. — Landbouwkundig... — Bruxelles, 1910 -K-. In-8°. 1 (1910) — *- (inc.) 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Pr 1564 C Mémoires de l’Institut scientifique de Madagascar. — Paris, 1948 — > . Gr. in^S0. — Série A : Biologie animale. 1 (1948) ... Pr 1634 — Série B : Biologie végétale; 1 (1948) . Pr 1634 A Miscroscopie. Organe de la Société française de microscopie théorique et appliquée. — Paris, 1948 — ». In-8°. 1 (1948) — s-. Pr 2334 Ministerio de agricultura de la naciôn. Direccion general de laboratorios e investigaciones. Instituto de botanica. Publicaciôn técnica. — Buenos Aires. In-8°. N. S. n° 2 (1946), 4 (1947) — ». . Pr 2315 Muséum rerum naturalium rejkjavikensis. — Nàttùrugripasafnid... Acta naturalia islandiea. — Reykjavik, 1946 — ». In-8°. 1 (1946) — ». Pr 2330 Nattürugripasafnid i Revkjavik. Fuglamerkingar... àr (The Muséum of • natural history, Reykjavik. The Bird-ringing scheme’s... year). — Reykjavik.' In-1 2. 5-8 (1936/39) Pr 2331 Le Naturaliste canadien... Publication de l’Université Laval. — Québec, 1868 -s-. In-8°. 67 (1940) — » Pr 2318 N aturwissenschaftliche Monographien (Ungarisches naturwissenschaftliches Muséum). ■ — Budapest, 1945 • — ». In-4°. 1 (1945J-5 (1946). Pr 671 B The Ostrich (South African ornithological society). — Durban, puis : Pretoria, 1930 — ». In-8». 1 (1930) — » (inc.) Pr 2324 Physiologia comparata et oecologia, an international journal of compa- rative physiologv and ecology. — La Haye, 1948 — ». In-4°. 1 (1948) — *- .V Pr 5053 — 49 — Physiological reviews (American physiological society). — Baltimore, 1921 In-8«. 28 (1948) . . . .' '..... Pr 742 A Phylopathology. — Ithaca, puis Lancaster, 1911 — In-8°. 28 (1938) — ► (inc.) Pr 2307 Plant and soit... — La Haye, 1948 — In-8°. 1 (1948) — Pr 2326 Plant physiology (American societv of plant phvsiologists). — Lan- caster, 1926 In-8°. 23 (1948) — Pr 2325 TIpupodo — 3nanue... [Connaissance de la nature. Publication de la Société bulgare des sciences naturelles]. — Sofia, 1938 — >. In-8°. 1 (1938/39) Pr 1872 A Proceedines of the Eei/ptian academii of sciences. — Cairo, 1945 (1946) — In-4°. 1 (1945) -h* Pr 2049 Pro Natura. Organe de l’Union internationale provisoire pour la pro- tection de la nature. — Bâle, 1948 — In-4°. 1 (1948). Pr 5146 Publications of the University of California at Los Angeles in biological sciences. — Berkeley, In-8°. Vol. 1, n° 8 (1937) — . Pr 2179 A Quarlerly review of biology. — Baltimore, 1926 — In-8°. 13 (1938) — Pr 2306 Revista del Instituto etnologico nacional. — Bogota. In-8°. Vol. 2, n° 2 (1946) Pr 2337 Revista argentina de zoogeografia. — Buenos Aires, 1941 — s-, In-4°. Vol. 2 (1942J-5 (1945) Pr 5198 La Revue de géographie humaine et d’ethnologie. — Paris, 1948 — Gr. in-8°. 1 (1948) — *• ' Pr 5054 Rivières et forêts. — Paris, 1947 — ■>. In-4°. N° 1 (avr. 1 947) -9 (mars 1948) Pr 1665 The Salmon and trout magazine. — London, 1910 — a-, In-4°. n° 90 (1938) — *■ Pr 1666 Sbornik... — Acta Musei nationalis Pragae. B (Hist. naturalis). — Praha, 1938 — In-8°. 1 (1 938) -3 (1947) Pr 1167 B Dus Schriftlum der Bodenkultur... — Communications bibliographiques concernant l’agriculture, la sylviculture, le génie rural et les indus- tries alimentaires. (Hochschule für Bodenkultur). — Wien, 1948 — a-. In-8°. 1 (1948) Pr 2336 Soil science. — Baltimore, 1916 — a-. In-8°. Vol. 5, n° 1 (1918), 53 (1942), 57 (1944), 59 (1945), 62 (1946) Pr 2308 Université indochinoise. Notes et travaux de l’Ecole supérieure des sciences. — - Hanoï, 1942 — ’. In-4°. N° 1 (1942J-3 (1944). Pr 5117 Vegetatio. Acta geobotanica (Association internationale de phytosociologie) • — Den Haag, 1948 In-4°. 1 (1948) — » . Pr 5118 Vesmir. — Praha, 1871 — In-4°. 1947/48 — a- Pr 5052 Wiadomosci muzeum ziemi (Polish geological magazine). — Warszawa. In-8°. 3 (1947) Pr 1342 Suites nouvellement inscrites en 1948. Boker (Dr. Hans). Einführung in die vergleichende biologische Anatomie der Wirbeltiere. — Jena, 1935 — ’. In-8°, fig. Bd. 1, 2. . S 5879 Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. 4 Bünning (E.) , Mothes (K.), Wettstein (F. von). Lehrbuch der Pflanzen- physiologie. — Berlin. In-8°, fig. 2. Die Physiologie des Wachstums und der Bewegungen. 1939 S 5878 Eickstedt (E. von). Rassenkunde und Rassengeschichte der Menschheit. 2. Aufl. — Stuttgart, 1937 — In-4°, fig. Bd. 1 Lief. 1-11. S 5068 Enzyklopàdie der Erdkunde... hrsg. v. Oscar Kende... — Leipzig und Wien, 1925 — In-8°, fig., pl., cartes [Lief. 1, 19-31] . . S 5069 Escherich (Karl). Die Forstinsekten Mitteleuropas. — Berlin, 1914 — »•. In-8°, fig., pl., Bd. 2, 3 S 5066 Flore des environs immédiats de Montpellier. — Paris, 1947 — *. In-8°, fig., pl., carte dépl. T. 1, 2 S 5882 Handbuch der Biologie, hrsg. v. L. von Bertalanfîy... — Potsdam, 1942 — In-4°, fig., pl. Bd. 1 H. 1-4 ; Bd. 4 H.l ; Bd. 6 H. 1, 2 ; Bd. 7 H. 1. S 1812 Handbuch der biologischen Arbeitsmethoden... hrsg. v. E. Abderhalden. — Berlin, Wien, 1920 — >. Gr. in-8°, fig., pl. Lief. 281-447 (inc.) S 5063 Handbuch der Palâozoologie... hrsg. v. O. H. Schindewolf. — Berlin, 1938 — In-8°. Bd. 6 (inc.) S 5064 Handbuch der Yererbungswissenschaft, hrsg. v. E. Baur & M. Hartmann. — Berlin, 1927 In-4°, fig. Bd. 2, E, H S 5067 Inventaire du fonds chinois de la bibliothèque de l’École française d’ex- trême-orient. — Hanoï, In-4°. T. 2, fasc. 2, t. 3, fasc. 1.. . S 5070 Methodik der wissenschaftlichen Biologie... hrsg. v. T. Peterfi... — Ber- lin, 1928 — In-8°. Bd. 1, 2 S 5065 Muséum national d’histoire naturelle. Laboratoire de cryptogamie. Catalogues des collections vivantes, herbiers et documents. — Paris, 1948 — In-8°, pl. N® 1 S 5881 CeaepHaa Mohbojiuh... [Severnaia Mongolia (Académie des sciences de l’U.R.S.S. Commission pour l’étude scientifique de la République de Mongolie)]. — Leningrad, 1926 — s-. In-4°, fig., cartes, 1, 2, 3. S 5880. 51 COMMUNICATIONS Note sur une espèce de Trociiilidé, Chlorostilbon aureoventris L ier, et d’Orb. Par J. Berlioz. La révision de la collection des spécimens montés de Trochi- lidés appartenant au Muséum de Paris m’a permis de retrouver quatre oiseaux étiquetés « types » de Bourcier, dont l’identité et l’origine ont fait l’objet de controverses entre les spécialistes atta- chés à l’étude de ce groupe. Il s’agit de ces spécimens de Chlorostilbon désignés sous le nom de « Trochilus Phaeton Bourcier et Mulsant », dont trois, bien adultes, portent en outre l’étrange indication de provenance suivante : « Venézuéla, Mr. Beauperthuy », alors que le quatrième, $ immature, porte l’indication beaucoup plus rationnelle : « Brésil, acquis en 1837 ». Or il est parfaitement avéré que tous quatre, par leurs proportions et par leur parure cépha- lique lumineuse (discernable même chez l’immature), appartiennent sans conteste possible à une même race de Colibri, qui est précisé- ment cette race de forte taille du groupe Chlorost. aureoventris vivant dans le Sud du Brésil, en Uruguay et en Argentine dans le bassin du Parana, et qui, très discutée par tous les auteurs, a été désignée généralement sous le nom d ’egregius, par Berle- psch et Ihering 1885, par Hartert 1900, par E. Simon 1921, et renommée plus récemment (1937) C. a. Berlepschi par O. Pinto (le véritable egregius Heine 1863 étant, selon C. Hellmayr, assi- milable au Chlor. Pucherani (B. et M.) typique, de Rio-de- Janeiro). Tout d’abord, il est évident que l’indication « Venézuéla » portée sur trois de nos oiseaux, — au sujet de laquelle on peut s’étonner qu’aucun auteur ayant vu ces « types » n’ait jamais fait une allusion quelconque, — est des plus fantaisiste, les Chlorostilbon du Véné- zuéla étant, on le sait maintenant, très différents de ceux-là : elle ne peut provenir que d’une erreur d’inadvertance déjà fort ancienne, ainsi qu’en attestent les mots écrits sous le pied de ces spécimens montés (écriture attribuée par certains à Bourcier lui-même), d’après lesquels ces oiseaux semblent avoir été confondus, sans aucune raison apparente, avec d’autres inscrits dans les registres administratifs du Muséum comme envoyés en 1842 de Cumana Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. (Venézuéla) par Mr. Beauperthiy (parmi lesquels figurent des Chlorostilbon authentiquement vénézuéliens). Mais, par ailleurs, il faut bien remarquer que l’aspect des trois oiseaux en question s’accorde parfaitement avec la description originale du Trochilus Phaeton publiée par Bourcier et Mut- sant ( Revue zoologique, sept. 1848, p. 273) et d’autre part que ceux-ci, dans cette description, ont laissé intentionnellement en suspens l’indication de provenance de leur « espèce » nouvelle : on'peut donc conjecturer très logiquement que, ces spécimens ayant certainement été examinés par eux, c’est précisément parce qu’ils ont soupçonné déjà l’inexactitude de l’origine indiquée sur les trois adultes tout au moins (origine tout à fait en opposition avec celle attribuée à l’immature) qu’ils se sont refusé à indiquer une provenance quelconque dans leur description. Quoi qu’il en soit, s’il n’est effectivement pas possible d’affirmer que l’un de ces quatre spécimens soit authentiquement le « type » de l’Oiseau décrit par Bourcier et Mulsant (... à supposer d’ailleurs qu’il y en eût un, car on était beaucoup moins pointilleux à leur époque que maintenant, quant à la désignation d’un spécimen-type justifiant une description d’espèce nouvelle), il n’y a par contre aucune raison valable pour rejeter dans la synonymie ou dans l’oubli ce nom de « Trochilus Phaeton », qui, contrairement à l’asser- tion d’IfELLMAYR, n’est pas compatible avec le Chlor. aureoventris typique, et qui, tant par la description originale très suffisamment explicite que par l’existence de ces spécimens typiques, désigne sans ambiguité possible la race de Colibri ci-dessus mentionnée, à laquelle je le restitue selon la loi de priorité. Dans le genre si complexe lui-même, car si homogène, des Chlo- rosti'lhon, l’espèce Chl. aureoventris Lafr. et d’Orb., qui est essen- tiellement caractérisée par le bec entièrement rouge et spongieux et par les rectrices de couleur noir-bleu uniforme (chez le $), occupe toute la partie méridionale de l’aire d’extension de ce type géné- rique, c’est-à-dire depuis la Bolivie et les états N.-E. du Brésil (Ceara, Piauhy, etc.) jusqu’à La Plata. Mais elle présente des variations morphologiques locales très sensibles, qui, selon le cas général pour les espèces à habitat continu dans les zones tropicales basses, sont assez difficiles à concrétiser en sous-espèces nettement définissables, du fait de l’existence de nombreux intermédiaires. Néanmoins, ayant pu examiner comparativement près d’une centaine de spécimens de cette espèce, en provenance des localités les plus variées, je crois possible de grouper ces populations locales autour de trois types principaux aisément différenciés, paimi les- — 53 — quels la valeur des races secondaires reste évidemment plus dis- cutable : 1° Dans la partie occidentale de son habitat, l’espèce se présente avec une taille relativement forte et, chez le mâle adulte, avec une teinte générale très lumineuse sur le dessous du corps et nette- ment bicolore, vert-bleuâtre sur la gorge et la poitrine, doré plus ou moins cuivreux sur l’abdomen et les flancs, mais avec le dessus de la tête seulement un peu métallisé, assez peu brillant. A ce type de coloration, auquel se rattache la forme-type de l’espèce, Chl. aur. aureoventris Lafr. et d’Orb., peuvent être rapportées toutes les populations des régions préandines en Bolivie orientale (depuis Santa Cruz de la Sierra environ) et en Argentine du Nord, celles de la région du Chaco et celles du Matto-Grosso occidental, dans le Brésil. Toutefois les plus méridionales de ces populations (région de Tucuman) paraissent en moyenne détaillé légèrement inférieure, avec un bec plus court, et peuvent justifier peut-être le nom sub- spécifique de tucumanus, qui leur a été attribué par E. Simon. — Spécimens examinés : 8 0 — Remarques sur l’évolution numérique DES PAPILLES GÉNITALES ET DE L'ORGANE DE CLAPARÈDE CHEZ LES HyDRACARIENS. Par F. Grandjean. La multiplication des organes, c’est-à-dire le remplacement d’un organe par plusieurs organes du même type, est une des manifes- tations générales de l’évolution progressive 1. Quoique fréquente et souvent forte elle peut aussi être rare ou nulle. Tout dépend de l’organe et du phylum. Une sorte d’organe étant donnée, il faut chercher, pour trouver des exemples de sa multiplication, un phy- lum favorable. Si les organes sont des poils c’est ordinairement très facile. Si ce sont des papilles génitales, organes particuliers aux Acariens actinochitineux, le choix est beaucoup plus limité. Les seuls cas connus de leur multiplication appartiennent à des Hydra cariens et à des Halacariens. Les Hydracarologues ont constaté depuis longtemps la multi- plication des papilles et ils l’ont bien étudiée, mais principalement, semble-t-il, au point de vue descriptif et taxinomique. Mon but est ici de la placer davantage dans le cadre de l’évolution et de rap- peler qu’elle est en rapport avec la multiplication de l’organe de Claparède. Mon exposé ne prétend pas être complet. Il est inspiré, en ce qui concerne les idées générales, par la notion d’ortho- et d’anorthotaxie, et, en ce qui concerne les faits, par la lecture de plusieurs publications sur les Hydracariens. Celle qui m’a le plus servi est le gros ouvrage de Viets (6). Ces publications m’ont ren- seigné assez bien sur les papilles génitales, des adultes, assez médio- crement sur celles des nymphes, et d’une manière très insuffisante sur l’organe de Claparède. J’ignore dans quelle mesure d’autres publications, parmi celles que je n’ai pu lire, auraient comblé ces lacunes. L’organe de Claparède, d’une part, les papilles génitales, de l’autre, sont des organes homéotypes qui ne coexistent jamais sur un individu. Ils se succèdent sans interruption dans l’ontogenèse, le premier sur les prélarves et les larves, les seconds sur les nymphes 1. Progressive quant aux nombres. Bien entendu la progression numérique peut entraîner, et entraîne même presque toujours, si elle est très considérable, la régression des structures. Dans ce travail, je parle seulement des nombres et de J’organotaxie. Je ne fais allusion à la structure qu’incidemment. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. — 76 — et les adultes. Ils ont entre eux une évidente analogie et ils évo- luent dans le même sens. J’ai parlé de ce sujet dans divers travaux et notamment dans un travail récent sur l’organe de Claparède (3. p. 70 à 73). Si les papilles génitales sont supprimées l’organe de Claparède l’est aussi. A cette corrélation numérique régressive une corrélation numérique progressive correspond-elle, et à quoi la reconnaîtra-t-on ? A ce que les papilles génitales d’un adulte seront très nombreuses toutes les fois que la larve, dans la même espèce, aura plus d’une paire d’organes de Claparède. C’est la seule règle. Elle affirme la corrélation et utilise en même temps la loi générale de progressivité ontogénétique dans la multiplication des organes 1. La règle est à sens unique. Rien n’empêche une larve, quand même son adulte serait très riche en papilles, de n’avoir qu’un organe de Claparède,, de chaque côté. Terminologie. — Les Ilydraearologues emploient, pour désigner les stases et certains organes, une terminologie particulière. Je ne vois aucune raison de m’y conformer (1, p. 148). Il suffit de dire que les Hydracariens, comme les Trombidions et les Erythroïdes, ont 3 calvptostases, la prélarvaire, la protonymphale et la trito- nymphale, et qu’ils ont 3 stases actives, la larvaire, la deutonym- phale et l’adulte. Le mot jiymphe, employé seul, signifiera nymphe active, c’est-à-dire deutonymphe. J appelle organe de Claparède ce que les auteurs de langue alle- mande appellent ou ont appelé « Urstigma», « Urtrachee », « Urpore», « Pore », « Drüsenpore », « Drüsenmündung », « Bruststiel ». Avant 1940 j’ai employé, pour désigner cet organe, divers noms, comme (< appendice », « glande », « papille », verrue » ou « organe larvaire », et aussi « verrue coxale ». J’appelle papilles génitales ou verrues génitales (autrefois « ven- touses » ou « organes tactiles génitaux ») ce que les auteurs de langue allemande appellent « Genitalnàpfe », « Genitaldrüsen », « Genital- taster », etc. . Caractères normaux, ou primitifs. — Chez tous les Actino- ehitinosi il est normal qu’un adulte, ou une tritonymphe, de chaque côté, ait 3 papilles génitales, qu’une deutonymphe en ait 2 et qu’une 1 . Le plus souvent cette progressivité est rapide. Progressivité ontogénétique signifie qu’à chaque stase active, à partir de celle à laquelle le phénomène multiplicateur a commencé, le nombre des organes est plus grand qu’à la stase précédente. Dans des cas exceptionnels ce nombre est constant et la multiplication a produit d’un seul coup tout son effet (multiplication stationnaire). Dans d’autres il n’augmente pas à chacune des stases, bien qu’il augmente au total (multiplication partiellement station- naire). Je n’ai jamais constaté qu’il diminue. Plus exactement, je n’ai jamais constaté la disparition ultérieure, au cours d'une ontogénie, d’un des organes secondaires appor- tés par la multiplication. 77 — protonymphe en ait une. Une larve ou une prélarve ont normalement, ■de chaque côté, un organe de Claparède. Ces caractères peuvent aussi être appelés primitifs parce qu’on n’en connaît pas de plus primitifs. La distribution des organes, bien entendu, est ortho- taxique. Si l’on en juge par les stases actives 1, le comportement normal est très commun chez les Hydracariens. On le rencontre, par exemple, dans les genres Frontipoda , Hygrobates, Lebertia, Limnesia, Mideop- sis, Sperchon, Thyas. Réduction numérique des papilles génitales. — Lorsque l’évolution des papilles est numériquement régressive, le cas habi- tuel pour un Prostigmata , groupe d’ Actinochitinosi auquel appar- tiennent les Hydracariens, est la suppression de la papille la plus faible, celle qui normalement se forme à la stase tritonymphale. Avant cette stase rien n’est changé. Ensuite il y a seulement, de -chaque côté, 2 papilles génitales. Ce cas existe aussi chez les Hydracariens, du moins en ce qui -concerne les adultes, mais il est rare ( Oxus oblongus, Pilolebertia quadripora, Tetramegapus quadruporus) . Je n’ai pas trouvé de renseignements sur les nymphes. Augmentation numérique des papilles génitales. — L’aug- mentation numérique, ou multiplication, est au contraire extrême- ment répandue, à tous les degrés, et elle affecte la plupart des familles. Appelons n le nombre des papilles, de chaque côté. Ce nombre est alors plus grand que 3 chez un adulte, ou plus grand que 2 chez une nymphe. Il peut y avoir pléthotaxie, cosmiotaxie ou orthotaxie (4, p. 10 et 11). Voici quelques-uns des genres pléthotaxiques : Arrenurus, Diplo- ■dontus, Eylais, Feltria, Hydrachna, Limnochares, Neumania, Pier - 1. Qu’il s’agisse du comportement normal ou des comportements dont je parle ensuite (la réduction et la Aiultiplication) je suis obligé en général, faute de renseigne- ments assez complets, de faire abstraction des calyptostases. Voici néanmoins ce que l’on peut dire à leur sujet. D’abord il est extrêmement curieux que ces stases, malgré leur inhibition énorme, aient gardé les papilles (« teleiophan organ » de la tritonymphe, « nymphophan organ » de la protonymphe) et l’organe de Claparède (« urpore » de la prélarve). Ont-elles gardé toujours ces organes, numériquement, comme l’auraient fait, si l’inhibition n’avait pas eu lieu, les stases actives correspondantes ? Il ne m’a pas été possible de le savoir car les auteurs ne décrivent les calyptostases que rare- ment et sans beaucoup de précision. Nous voyons cependant, par divers exemples, que le phénomène multiplicateur, quand il est assez puissant pour avoir touché les stases immatures actives, dans une espèce, a touché aussi les calyptostases. Les papilles et l’organe de Claparède, dans tous les comportements, sont des organes très « forts » devant l’inhibition calyptostatique. Ils sont au même rang à ce point de vue «t ce rang est l’un des premiers. Remarquons ce nouveau rapprochement, par la résistance à l’inhibition, entre les papilles et l’organe de Claparède. Il ne s’applique pas aux seuls Hydracariens. On l’observe aussi, au même degré, chez les autres j\. ctinoch itinosi. — 78 — sigia, Piona. Les verrues génitales, très nombreuses, sont distri- buées sans ordre dans une aire le plus souvent définie 1, quelquefois indéterminée. Le nombre n varie d’un individu à l’autre et il n’est pas toujours le même à droite et à gauche. A mesure qu’il devient plus grand la taille des papilles diminue. La pulvérisation est poussée très loin, si loin même, dans certains cas, qu’elle échappe à l’obser- vation courante. Quand l’adulte est pléthotaxique la nymphe peut l’être aussi, ou être orthotaxique. Dans le premier cas son nombre n, quoique plus petit que celui de l’adulte, est grand, beaucoup plus grand que 2 ( Arrenurus , Hydrachna, Limnochares, etc...). Dans le deuxième son nombre n est à peine plus grand que 2, comme chez Partnunia steinmanni {n — 3, n = 4) et Protzia invalvaris (n — 3), ou même seulement égal à 2 ( Diplodontus , une partie de Neumania). Si n est égal à 2 cela signifie, naturellement, que le phénomène multiplicateur ne s’est pas encore fait sentir au niveau deutonymphal. La cosmiotaxie est beaucoup moins commune que la pléthotaxie. Sur les figures de l’ouvrage de Viets je n’en ai même vu que 2 cas, tous deux du type linéaire. Des papilles génitales au nombre d’une douzaine, de chaque côté, sont alignées assez bien chez certaines espèces d ’Aturus, mal ou très mal chez d’autres. Dans le genre Atractides il y a 6 papilles de chaque côté, en file régulière. Pour ces deux genres le nombre n de la nymphe est normal ( n = 2), au moins chez certaines espèces (Aturns scaber, Atractides anomalus). La distribution spatiale des organes, en cosmiotaxie, dépend sur- tout des conditions aux limites. La boîte rectangulaire du schéma que j’ai donné récemment, à propos des rapports évolutifs entre l’ortho-, la plétho- et la cosmiotaxie (4, p. 12, fig. C), oblige les billes (les organes) à former des rangées parallèles à ses bords. Les rangées sont par conséquent rectilignes. Si les bords sont tout à fait quelconques aucune cosmiotaxie apparente ne correspond, en géné- ral, à la densité maxima. Or les surfaces dans lesquelles se multi- plient les papilles, chez les Hydracariens, ont des contours qui ne sont pas géométriquement simples. L’orthotaxie avec n plus grand que 3 est réalisée chez les adultes dans des cas nombreux et variés qu’il est facile de grouper, comme l’ont fait les’Hydracarologues, en séries d’espèces, ou de sous-genres, ou de genres apparentés, n partant de 3 dans ces séries et augmentant d’une unité, de deux unités, etc... Quand n devient grand la plé- thotaxie se substitue à l’orthotaxie. Exemples : Limnesia ( n = 3), T etralimnesia ( n = 4), Limnesiopsis ( n grand). 1. L’emplacement normal (sous les volets génitaux, dans la cavité prégénitale) est toujours abandonné lorsque la multiplication est considérable. Les papilles génitales sont alors implantées dans la peau ventrale, quelquefois même sur lotit le corps (Eylais). — 79 — Megapus ( n = 3) 1, Octomegapus (n = 4), Polymegapus ( n = grand). Hygrobates (n = 3), Tetrabates ( n = 4), Dekabates (n = 5), Dode- cabates (n — 6), Rivobates ( n = grand). Hydryphantes ( n = 3), Octohydryphantes (n = 4), Polyhydry- phantes (n = 5 chez P. thoni, n = 6 chez P. drôscheri, n — 7 chez P. flexuosus). Quelquefois n part d’une valeur plus grande que 3 : Pentatax (n — 5), Hexatax ( n = 6), JJnionicola [n grand). Ces petites orthogenèses très évidentes ont le mérite de nous montrer d’abord des orthotaxies secondaires qui diffèrent peu de l’orthotaxie primitive, puis des étapes entre l’orthotaxie et l’anor- thotaxie, c’est-à-dire des anorthotaxies commençantes. On peut se poser à leur propos, et la résoudre quelquefois, une question importante qui est de savoir quelle est celle des papilles normales qui se multiplie la première. Dans la série Hydryphantes il est clair que c’est la plus postérieure (6, p. 134 à 137, fig. 125 et 128 à 131). Quand cette papille est doublée, triplée ou quadruplée elle est remplacée par une file linéaire de papilles. Quand elle est quintuplée (P. flexuosus) la fde se rompt. Si la multiplication s’accentuait les autres papilles seraient multipliées à leur tour. Chez Panisellus on voit bien aussi que les papilles postérieures se sont multipliées davantage que l’antérieure. Dans le développement normal des papilles, lorsqu’il n’y a pas multiplication, les 3 paires ont-elles apparu l’une derrière l’autre, de telle sorte que l’antérieure soit toujours la plus forte (la plus précoce) et la postérieure la plus faible (la plus tardive) ? Je le crois, sans en être sûr, d’après les observations que j’ai faites jusqu’ici chez des Oribates. S’il en était ainsi nous pourrions dire, au moins dans certains cas, que le phénomène multiplicateur, agissant sur le groupe des papilles, a frappé d’abord les plus faibles. J’ai signalé pour d’autres organes, chez d’autres Acariens, des cas semblables. Il serait intéressant de savoir si ces cas révèlent ou non un compor- tement habituel, une règle, de la multiplication des organes. Multiplication de l’organe de Claparède. — L’organe de Claparède évolue numériquement dans le même sens que les papilles génitales, mais beaucoup moins vite. Sa multiplication, pour une espèce quelconque, n’est donc pas une conséquence nécessaire de celle des papilles. Néanmoins, puisque les Hydracariens sont le seul groupe d’animaux chez qui le nombre des papilles puisse être énorme, nous devons logiquement supposer qu’il est, de beaucoup, — * 1. Tetramegapus (n = 2), déjà cité, allonge la série dans l’autre sens. — 80 — celui qui a le plus de chances d’avoir vu se réaliser quelquefois, à la stase larvaire ou prélarvaire, la multiplication de l’organe de Claparède. En effet, des Hydracarologues ont signalé qu’il peut y avoir plu- sieurs paires d’ « urporen » au « schadonoderme » (5, p. 202). Pour Limnochares il est certain que la larve, de chaque côté, a 2 organes de Claparède contigus. J’ai constaté moi-même, sur une larve d’Hydraearien non déterminée, le doublement de cet organe (2, p. 399 et 400, fig. 3 B, 3 C). Les observations sont nettes. Elles démontrent la corrélation numérique. On peut leur reprocher d’être peu nombreuses. Serait-ce parce que la multiplication de l’organe de Claparède est très rare ? Peut-être. J’incline cependant à croire qu’on en trouverait facile- ment d’autres exemples si on les cherchait. Il va de soi que les genres les plus indiqués, pour cette recherche, sont ceux dont les papilles génitales, non seulement sont mutlipliées d’une manière considé- rable chez les adultes, mais le sont déjà fortement chez les nymphes. Un tel travail n’a sans doute pas été fait parce qu'il manquait d’idée directrice 1. S’assurer de la corrélation aurait été un stimulant. Le cas d’Hydrovolzia. — D’après des auteurs comme Walter et Viets aucune papille génitale n’existerait dans le genre Hydro- volzia. S’agit-il de régression numérique ? Cela n’aurait rien d’ex- traordinaire, à condition que la larve et la prélarve, dans le même genre, fussent dépourvues d’organe de Claparède. Walter cependant (7, p. 4), chez une espèce d’ Hydrovolzia, signale que le « schadonoderme » (la prélarve) a une rangée d’ « ur- poren » au nombre de 14, et que la larve a le même nombre de « drüsenporen ». Les « urporen » et les « driisenporen » sont des organes de Claparède à des stases différentes. Dans un autre travail (8, p. 182) le même auteur nous dit que l’un des caractères les plus importants de la larve, dans le genre Hydrovolzia , est l’absence du grand « pore » qui existe habituellement, de chaque côté, entre les épimères antérieures (ce grand « pore » est l’organe de Claparède à l’état normal, primitif) et son remplacement par une rangée de « napfartiger Gebilde » au bord antérieur des épimères II. Il ajoute que le schadonoderme a aussi ces « napfartiger Gebilde » en même nombre. Viets (6, p. 492), pour Hydrovolzia , parle aussi de larves ayant une rangée de « Drüsenporen » à la place de l’organe unique habituel. Ces observations ne s’accordent pas du tout avec l’absence des papilles génitales, car le genre Hydrovolzia, d’après elles, nous 1. Je n’ai pas vu mentionner la corrélation dans les publications que j’ai lues, mais je répète ici que je ne prétends pas avoi* pris connaissance de tous les travaux des Hydracarologues. — 81 — montrerait un record de la multiplication, tandis que, d’après l’ab- sence de papilles, il serait le cas extrême, chez les Hydracariens, de la réduction. Je ne vois qu’un moyen d’expliquer la contradiction, qui est de dire que la multiplication des papilles génitales, chez l’adulte d ’ Iiydrovolzia, a été si intense qu’elle a réduit les papilles à des vestiges minuscules qui n’ont pas été observés, qui sont peut-être inobservables, ou même nuis. La disparition totale est admissible. Ce serait la phase finale de la multiplication pulvérisante. Qualifions de destructrice la multiplication, quand cette phase est atteinte. Le plus probable est que les vestiges ne sont pas^tout à fait nuis, de sorte que des observations nouvelles s’imposent. Si ces observations ne donnaient rien à la stase adulte il faudrait s’atta- quer aux nymphes, en descendant jusqu’à la protonymphe, ou nymphoderme, c’est-à-dire examiner le « teleiophan organ », les papilles de la nymphe active, et le « nymphophan organ ». A mesure que l’on descend, la multiplication ne peut que s’atténuer et les papilles, pulvérisées moins finement, voient augmenter leurs chances de devenir reconnaissables. Si les papilles ne le devenaient pas, du moins le type d’organes qu’elles représentent le devient-il sûrement, sous la forme d’organes de Claparède, car je ne vois aucun motif de mettre en doute les observations, relatées plus haut, sur la larve et la prélarve d ’Hydro- volzia. Pour d’autres organes, dans d’autres phylums, on peut concevoir des difficultés. La multiplication destructrice, si elle est absolue, c’est-à-dire si elle a fait disparaître l’organe à toutes les stases, reproduit les caractères du cas opposé, celui d’une suppression directe à partir de la condition primitive. Si elle n’est que tardive, c’est-à-dire si elle a laissé subsister l’organe aux premières stases, il peut arriver, à condition qu’elle n’ait pas augmenté le nombre des organes à ces stases, qu’elle reproduise assez bien le cas d’une ontogenèse régressive du type ordinaire. Dans les deux hypothèses une sorte d’évolution serait déguisée en une autre. Cela ne doit pas arriver souvent. D’ailleurs nous ne serions pas désarmés. La comparaison à des cas apparentés nous permettrait vraisemblable- ment de découvrir la supercherie. Résumé. — Dans l’état de nos connaissances les Hydracariens (avec les Halacariens) sont les seuls animaux qui aient réalisé la multiplication des papilles génitales. Corrélativement, c’est parmi eux que l’on trouve les seuls exemples de multiplication de l’organe de Claparède. L’organe de Claparède et les papilles constituent un groupe d’organes que l’on peut traiter, au point de vue de son évolution numérique, comme s’il était homogène, c’est-à-dire formé d’une seule espèce d’organes. Ce groupe a un comportement tout à fait normal et la multiplication Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. ' r' 6 82 — n’y aérien de particulier, sinon de s’être produite à des degrés extrêmement divers, non seulement dans l’ensemble des Hydracariens, mais à l’intérieur de certaines familles, et même de certains genres. Des passages nombreux et incontestables, très intéressants au double point de vue de la priorité et de l’organotaxie, existent entre ces degrés. Quand la multiplication est très faible, si elle n’ajoute qu’un organe, ou un petit nombre, 2 ou 3 par exemple, dfe chaque côté, elle est ortho- taxique. Quand elle est plus forte on a des cas dé pléthotaxie commen- çante. Ensuite on passe à la pléthotaxie franchement accusée. La cosmio- taxie est exceptionnelle. Dans les cas extrêmes les organes sont si mul- tipliés à la stase adulte, et si minuscules, que leur origine est difficile à reconnaître. Ils sont dispersés dans toute la peau ou du moins dans une grande surface qui a débordé très largement le territoire génital. Toutes les fois que le nombre final des organes est très grand la crois- sance phylogénétique de ce nombre, aux niveaux successifs de l’onto- genèse, est d’autant plus rapide que le niveau est plus élevé. Elle peut n’avoir pas encore commencé à une stase inférieure alors qu elle est déjà considérable à la stase adulte de la même espèce. La larve d’un adulte qui a de très nombreuses papilles peut n’avoir qu’un seul organe de Claparède, de chaque côté. Elle peut aussi en avoir plusieurs. Si une larve a plusieurs organes de Claparède, de chaque côté, il est au contraire certain que son adulte a de très nombreuses papilles. Hydrovolzia est à étudier plus complètement, à toutes les stases. C’est un cas extrême de multiplication plutôt qu’un cas extrême de réduction. Laboratoire de Zoologie du Muséum. ' Travaux cités. 1. Grandjean (F:). — Sur l’ontogénie des Acariens (Comptes rendus Ac. Sciences, t. 206, p. 146 à 150, 1938). 2. Id. — Observations sur les Acariens (5e série) (Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, 2e série, t. 11, p. 394 à 401, 1939). 3. Id. — Au sujet de l’organe de Claparède, des eupathidies multiples et des taenidies mandibulaires chez les Acariens actinochitineux (Arch. Sciences phys. et nat. Genève, 5e période, t. 28, p. 63 à 87, 1946). 4. Id. — Sur la distribution spatiale des organes d’un groupe homéotype (Comptes rendus Ac. Sciences, t. 227, p. 10 à 13, 1948). 5. Lundblad (O.). — Die Hydracarinen Schwedens. I. ( Zool . Bidrag Uppsala, t. 11, p. 185 à" 536, 1927). 6. Viets (K.). — Wassermilben oder Hydracarina, in. Da hl, T ierwelt Deutschlands, 31. Teil, fasc. VII, 574 p., Iena, 1936). 7. Walter (C.). — Die Bedeutung der Apodermata in der Epimorphose der Hydracarina (Festschr. zur Feier des 60. Geburtstages von F. Zschokke, n° 24, Basel, 1921). 8. Id. — Die Hydracarinen der Alpengewâsser ( Denkschr . Schweizer. Naturf. Ges., t. 58, p. 60 à 151, 1922). — 83 — Hydracariens nouveaux des Pyrénées. flre Note). Par C. Angelier. La faune hydracarienne des Pyrénées est peu connue ; dans le but de l’étudier, nous nous sommes rendus à deux reprises (août 1947 et 1948) au Laboratoire Arago, à Banyuls-sur-mer. Nous ayons pu ainsi explorer méthodiquement la rivière du Tech et un certain nombre de ruisseaux des Pyrénées-Orientales. Parmi les espèces recueillies, beaucoup -sont nouvelles pour la faune française, quelques-unes pour la Science. Nous en publierons progressivement la description. Hydrovolzia vietsi n. sp. Nous dédions cette espèce au Dr. K. Viets, de Brême. Elle appartient à un genre représenté actuellement par 3 espèces extrêmement rares r H. placophora Monti (Allemagne, France, Italie, Roumanie, Suède, Suisse), H. cancellata Walter (France, Suisse), II. oscencis Viets (Espagne). Le seul individu en notre possession est une femelle. Par ses dimensions, la forme et la disposition des plaques dorsales, l’aspect du palpe, elle se rapproche d’H. oscensis ; c’est en la com- parant à cette espèce que nous la décrirons. Coloration rouge brique. Longueur dorsale : 835 g (848 g) 1 ; largeur maxima : 610 p (554 p). La forme est donc d’un ovale plus élargi que chez l’espèce de Viets. L’épiderme est finement strié. Les yeux sont situés dans une dépression latérale de la plaque pré-dorsale ; ils sont distants de 120 p. Les soies antenniformes sont séparées par une distance de 60 p. La plaque pré-dorsale a une longueur de 204 p (181 p) et une largeur de 295 p (338 p) ; elle est finement poreuse et présente un pore glandulaire aux 2 angles postérieurs. La plaque dorsale mesure 505 p (578 p) de long, 238 p (264 p) de large. Ses pores sont plus grossiers que ceux de la plaque pré-dorsale. Les angles antérieurs présentent chacun un pore glandulaire accompagné d’une soie ; 3 paires de soies isolées sont insérées le long des bords latéraux. Elle est entourée, sauf dans la partie postérieure, d’une bande de chitine plus ou moins distincte, qui s’élargit de chaque côté en 2 plaques allongées et poreuses. Entre cette bande et les 1. Les chiffres entre parenthèses se rapportent à H. oscensis Viets. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. — 84 bords latéraux, 3 autres paires de plaques, la paire antérieure étant très développée. L’organe maxillaire mesure 245 p (215 p), sa hauteur est de 158 p (145 p) ; longueur du rostre : 127 p (87 p). Longueur de la mandi- bule : 225 p (195 p) ; onglet : 50 p ; hauteur maxima : 45 p. Le palpe est court et se rapproche de celui d’Hydrovolzia oscensis, par le nombre et la disposition des soies. Le 2e article porte 2 courtes soies pennées ; il en est de même du 3e. Dimensions du palpe, en p : PI PII PIII PIV PV Long, dorsale 19 88 70 113 42 Long, ventrale 19 40 77 85 42 Haut, dorso-ventrale 60 65 62 42 18 Longueur dorsale du palpe chez H. oscensis :PI:12p;PII:83p; PIII : 02 p ; PIV : 96 p ; PV : 46 p. Les épimères ne recouvrent qu’une faible partie de la surface ventrale. Les 2 premiers groupes ont une longueur de 235 p et sont largement séparés sur la ligne médiane. Les 2 autres sont réduits à une bande étroite, longue de 287 p, qui dépasse légèrement les bords latéraux du corps. L’organe génital est situé à la base des premiers groupes d’épi- mères. Il mesure 90 p de long et 52 p de large. Chaque plaque porte 3 soies fortes à la base, dont une est fixée près du bord antérieur. Les cupules génitales sont absentes comme chez les autres espèces du genre ; par contre, on retrouve les 4 corps globuleux internes décrits par Monti chez H. placophora. Les 2 plaques situées au-dessous de l’organe génital ont la même structure que les plaques dorsales; la lre englobe le pore excréteur. Latéralement, on trouve 3 paires de petites plaques percées d’un pore et pourvues d’une soie. Près du bord postérieur, 2 pores glandulaires, qui ne sont pas signalés chez les autres espèces. Les pattes sont fortes, mais plus courtes que le corps ; elles mesurent : lre paire : 485 p ; 2e p. : 510 p ; 3e p. : 600 p. ; 4e p. : 630 p. Toutes sont pourvues d’épines nombreuses au voisinage des articu- lations des articles et se terminent par 2 griffes puissantes, sans griffes accessoires. Le 6e article des 2 premières paires porte quel- ques longues et fines soies qui entourent les griffes ; le même article des 3e et 4e paires porte 3 soies terminées en pinceau, 2 soies pennées, en forme d’épée et quelques épines. Provenance. — Débouché d’un p tit affluent de la rive gauche — .85 du Tech, entre Teeh-sur-Tech et Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orien- tales), en amont de l’usine hydroélectrique du Pas-du-Loup. Altitude : 300 m. Mousses d’une cascade. Température : 18°, ll-vm-1948. Hydrodroma motasi n. sp. Nous sommes heureux de dédier cette espèce à notre ancien maître et ami le Prof. C. Motas, de Bucarest. Elle est très proche à' Hydrodroma despiciens Müller, par la forme du palpe et des épimères : mais celle-ci est une espèce d’eau stagnante, atteignant jusqu’à 2 mm. 5, à pattes pourvues de soies natatoires longues et nombreuses, tandis qu’ Hydrodroma motasi est une espèce d’eau courante, beaucoup plus petite, et à soies natatoires courtes et rares. Mâle. — Longueur : 1080 p ; largeur : 800 p. Coloration variant du jaune clair au jaune-brun suivant l’âge des individus. Contour d’un large ovale, excavé entre les soies antenniformes. Epiderme mou, recouvert de papilles. Les yeux, sans capsules, sont placés latéralement, la paire antériéure à la limite du bord frontal, la paire postérieure plus en arrière. Les soies antenniformes sont courtes. Sur la face dorsale, 4 rangées de pores glandulaires accompagnés chacun d’une soie. Longueur de l’organe maxillaire : 200 p ; rostre court, atteignant à peine 80 p. Longueur de la mandibule : 250 p ; hauteur maxima : 39 p ; l’onglet, très recourbé, mesure 60 p Le palpe est court. Le 2e article porte 3 soies pennées sur la face externe, 1 soie pennée sur la face interne, et 2 soies sur le bord extenseur, la plus distale étant lisse, l’autre pennée. Le 3e article porte 2 soies lisses, très longues. Le 4e est dépourvu de soies, et son bord extenseur est sinueux ; l’extrémité est bifide. Le 5e s’articule sur la face ventrale du 4e et forme pince avec celui-ci ; il est aussi bifide à l’extrémité et porte une fine soie sur le bord fléchisseur. Dimensions du palpe, en tj. : v pi PII PIII P IV PY Long, dorsale 50 75 162 60 Long, ventrale 50 45 — 140 — Haut, dorso-ventrale 40 65 60 40 13 Les épimères sont disposés en 4 groupes et ne recouvrent pas la moitié antérieure de la surface ventrale. Longueur : 460 p ; largeur maxima : 570 jx. Chaque groupe, très étroit à la base, s’élargit extérieurement. Le bord postérieur des groupes d’épimères 3 et 4 porte un crochet chitineux près de la base d’insertion de la 4e paire Fig. 1 à 4. — Hydrovolzia vietsi n. sp. Ç. = 1 : face dorsale’£2 :[face®ventrale ; 3 r'palpe ; 4 : mandibule.. Fig. 5 à 11. — Hydrodroma motasi n. sp. 5 à 10 ; 5 : épimères et organe génital 6 : organe maxillaire et palpe ; 7 : extrémité du palpe ; 8 : mandibule ; 9 : extrémité de la 4e paire de pattes ; 10 : support chitineux du pénis. — Ç — 11 : épimères| et organe génital. de pattes. Les bords des épimères sont recouverts de nombreuses soies. Entre les groupes d’épimères antérieurs et postérieurs se trouve uhe paire de pores glandulaires accompagnés chacun d’une soie. Une autre paire se trouve vers le milieu du bord interne du 4e épimère. L’aire génitale comprend 2 plaques longues de 155 p et larges de 68 p. Ces plaques portent chacune 35 cupules, et, sur le bord interne, plusieurs rangées de fines soies. Elles' sont très rapprochées à chaque extrémité, mais non réunies. Longueur du support chitineux du pénis : 160 p. Le pore excréteur est entouré d’un anneau chitineux ; il, est à 300 p du bord postérieur du corps. Dimensions des pattes : lre paire : 750 p ; 2e p. : 820 p ; 3e p. : 900 p ; 4e p. : 1120 p. Toutes sont couvertes de nombreuses épines et se terminent par des griffes puissantes. La 3e paire porte 2 soies natatoires à l’extrémité du 4e article ; la 4e paire porte 6 soies à l’extrémité du 4e article et 3 à l’extrémité du 5e. Femelle. — Coloration jaune-brun. Longueur : 1220 p, chez la Ç ovigère que nous avons choisi pour type. Les caractères de la face dorsale sont identiques à ceux du Dimensions du palpe, en p : pi PII PIII P IV PV Long, dorsale 60 75 | 175 65 Long, ventrale 60 45 — 150 65 Haut, dorso-ventrale 40 65 60 41 13 L’aire génitale est plus rapprochée des épimères postérieurs que chez le Chaque plaque est longue de 205 p et large de 65 p, et porte 46 cupules. Sur le bord interne, les soies sont moins nombreuses que chez le <$. Le pore excréteur est situé à 360 p du bord postérieur du corps. Dimensions des pattes : lre paire : 750 p ; 2e p. : 865 p ; 3e p. : 935 p ; 4e p. : 1290 p. Cette $ portait 3 œufs d’un diamètre de 153 p. 3 autres Ç ovigères portaient l’une 3 œufs, les 2 autres 4 œufs. Ce nombre d’œufs res- treint confirme bien qu’il s’agit d’une espèce d’eau courante. Provenance. — Cette espèce est commune sur le Tech (Pyrénées- Orientales), entre Le Boulou et l’embouchure. Près de Palau-del-Vidre ; altitude : 20 m. environ ; température : 26°. 14-vin-1947. 1 cJ, 8 $. Près du Boulou ; altitude : 70 m. environ ; temp. : 26°, 19-viii-1947v 1 fig. 17. Nouvelle-Calédonie 3. — Fidji 4. — Iles Marquises : Hiva Oa. 2. G. heliopa 5 Lower, 1900, Proc. Linn. Soc. New South Wales, 25, p. 417. Fidji 4. — Samoa. gen. 8 Thyrsostoma Meyrick, 1907. Thyrsostoma Meyrick, 1907, Bombay Nat. Hist. Soc., 17, p. 736. 1. Ailes antérieures avec trois bandes transversales obscures 2. T. triphona — Ailes antérieures blanchâtres ne possédant pas trois bandes trans- versales obscures 1. T. nepkelochtlta 1. T. nephelochtha Meyrick, 1927, Ins. of Samoa, Lepid., 2, p. 79. Samoa : Upolu, IV, VI, XI, XII. 2. T. Iripliona Meyrick, 1927, /. c., p. 79. Samoa : Upolu, X. gen. 9 Thiotricha Meyrick, 1886. Thiotricha Meyrick, 1886, Trans. New Zeal. Inst., 18, p. 164. 1. Dessus de la tête blanc argent ou blanc brillant 2 — Dessus de la tête gris ocre 5. T. crypsichlora 1. Risbec, 1942, Observations sur les Insectes des plantations en Nouvelle- Calédonie, Paris. 2. Anson, 1926, Report l)y the Cotton Specialist, Rep. Dep. Agric. Fiji. 3. Rjsbec, 1942, /. c. 4. Lever, 1944, Bull. Entom. Res., 35, p. 372. 5. Busck (1939, Proc. U. S. Nat. Mus., 25) a montré par l’étude des genitalia que operculella Z. devait entrer dans le genre Gnorimoschema Rusck. Operculella Z. étant le type du genre Plithorimaea Meyr. ; celui-ci, par suite des lois de la nomenclature tombe en synonymie. D’autre part, dans le même travail Busck démembre le genre Pthorimaea Meyr. Aussi, afin de faciliter la détermination, nous mettrons, suivant Lever (1944, l. c.) dans le même genre operculella Z. et heliopa Lower ; mais il est possible que l’examen des genitalia montre que ces deux espèces ne sont pas cogénériques. Les deux espèces parasitent le tabac. — 102 — 2. Frange des ai’es postérieures ayant à l’apex deux taches ou bandes noirâtres 3 — Frange des ailes postérieures blanche 2. T. slrophiacma 3. Ailes antérieures de couleur fondamentale blanc brillant 4 — Ailes antérieures de couleur fondamentale jaunâtre avec une tache orange au cinquième de la côte 1. T. oxyopis 4. Ailes antérieures saupoudrées de gris ocre le long de la côte 4. T. anarpastis — - Ailes antérieures avec la côte non saupoudrées de gris ocre 3. T. symphoracma 1. T. oxyopis Meyrick, 1927, Ins. of Samoa, Lepid., 2, p. 80. Samoa : Upolu, IX, XI.' 2. T. slrophiacma Meyrick, 1927, l. c., p. 80 Samoa : Upolu, III 3. T. symphoracma Meyrick, 1927, l. c., p. 81. Samoa : Upolu, VI. 4. T. anarpastis Meyrick, 1927, l. c., p. 81. Samoa : Upolu, X à XII. 5. T. crypsichlora Meyrick, 1927, l. c., p. 81. Samoa : Upolu, XI. gen. 10 Idiophantis Meyrick, 1904. Idiophantis Meyrick, 1904, Proc. Linn. Soc. New South Wales, 29, p. 298. 1. Thorax blanc ocre, teinté de gris 1. I. disparata — Thorax gris violet 2. I. callicarpa 1. I. disparata Meyrick, 1923, Exot. Microl., 3, p. 24. Fidji : Labasa, IX. 2. I. callicarpa Meyrick, 1927, Ins. of Samoa, Lepid. 2, p. 82. Samoa : Upolu, VI. gen, 11 Atasthalistis Meyrick, 1886. Atasthalistis Meyrick, 1886, Trans. Entom. Soc. London, p. 279. Une seule espèce A. hieropla Meyrick, 1919, Exot. Microl., 2, p. 235. Fidji : Notava, IV. gen. 12 Eustalodes Meyrick, 1927. Eustalodes Meyrick, 1927, Ins. of Samoa, Lepid., 2, p. 82. Une seule espèce E. oenosema Meyrick, 1927, l. c., p. 82. Samoa : Upolu, VI. gen. 13 Anarsia Zeller, 1839. Anarsia Zeller, 1839, Isis, p. 190. Une seule espèce A. anthracaula Meyrick, 1929, Exot. Microl., 3, p. 512. Nouvelles-Hébrides : Efate, VII. gen. 14 Chelaria Haworth, 1828. Chelaria Haworth, 1828, Lepid., Brit., 4, p. 526. 1. Ailes postérieures n’ayant pas une frange de poils écailles en dessous de la côte, avant le milieu. 2 — Ailes postérieures ayant une frange de poils écailles au-dessous de la côte, avant le milieu et de couleur gris bleu clair 1. Ch. brachyrrhiza — 103 — 2. Ailes postérieures à frange grise, teintée d’ocre. 3. Ch. trachymorpha — Ailes postérieures à frange uniformément grise 3 3. Tête ocre blanchâtre 2. Ch. tephroplintha. . — Tête gris foncé 4. Ch. mycetinopa 1. Ch. brachyrrhiza Meyrick, 1921, Exot. Microl., 2, p. 431. Fidji: Lau- toka, V. 2. Ch. tephroplintha Meyrick, 1923, Exot. Microl., 3, p. 30. Fidji : Labasa, VIII. 3. Ch. mycetinopa Meyrick, 1934, Exot. Microl., 4, p. 451. Fidji : Vuni- dawa, III. 4. Ch. trachymorpha Meyrick, 1927, Ins. -of Samoa, Lépid., 2, p. 83. Samoa : Upolu, IV. gen. 15 Brachyacma Meyrick, 1886. Brachyacma Meyrick, 1886, Trans. Entom. Soc. London, p. 278. Une seule espèce B. epiochra Meyrick, 1886, l. c., p. 279. Fidji. gen. 16 Dichomeris Hübner, 1818. Dichomeris Hübner, 1818, Sammlng Exot. Schmett., I, p. 25. Une seule espèce D. resignata Meyrick, 1929, Exot. Microl., 3, p. 510. Nouvelles-Hébrides : Espiritu Santo, VIII. gen. 17 Rhadinophylla Turner, 1919. Rhadinophylla Turner, 1919, Proc. Roy. Soc. Queensland, 31, p. 166. ' Une seule espèce Rh. siderosema Turner, 1919, l. c., p. 166. Fidji. gen. 18 Pachnistis Meyrick, 1907. Pachnistis Meyrick, 1907, Journ. Bombay Nat. Hist., 17, p. 737. Une seule espèce P. banausopa Meyrick, 1929, Exot. Microl., 3, p. 526. Nouvelles-Hébrides : Espiritu Santo et Efate, VII. gen. 19 Stoeberhinus Butler, 1881. Stoeberhinus Butler, 1881, Ann. Mag. Nat. Hist. (5), 7, p. 402. Une seule espèce St. testacea Butler, 1881, l. c., p. 402. Nouvelles- Hébrides. — Fidji. — Samoa : Upolu ; Tutuila, IV à VII. — Iles de la Société : Tahiti, Raiatea, V. — Marquises : Nuka Hiva, Hiva Oa, Fatu Hiva, Tahuata, I. — Iles Australes : Rurutu, Rapa. — Toua- motous : Napuka, II. — Galapagos. Apparemment, existant dans tous les archipels du Pacifique. gen. 20 Autosticha Meyrick, 1886 Autosticha Meyrick, 1886, Trans. Entom. Soc. London, p. 281. 1. Ailes antérieures de couleur fondamentale ocre pâle 2 — Ailes antérieures de couleur fondamentale brun ocre plus ou moins foncé ; les ailes postérieures sont grises avec des poils subdorsaux formant une longue touffe blanc ocre 3. A. solita — 104 — 2. Ailes antérieures ayant un point noir basal à la côte. . 1. A. pelodes — Ailes antérieures n’ayant pas de point noir basal à la côte 2. A. demias 1. A. pelodes Meyriek, 1883, Entom. Month. Magaz., 20, p. 34. Nouvelles-Hébrides. — Marquises : Nuka Hiva, Tahuata, I. — - Iles Australes : Rapa, IV. 2. A. demias Meyriek, 1886, Trans. Entom. Soc. London, p. 281. Fidji. 3. A. solita Meyriek, 1923, Exot. Micro]., 3, p. 45. Fidji : Labasa, Lautoka, XII à II. Laboratoire d’Enlomologie du Muséum. 105 L'HERBfaR du Frère Joseph Louis au Muséum. Par René Gombault. Si sur le plateau syrien la végétation prend tardivement sa livrée d’hiver (pas avant décembre), le printemps ne s’y montre pas plus hâtif et les possibilités d’herborisation ne commencent guère qu’avec mars. Le 13 de ce même mois Je l’année 1927, j’utilisais mon repos dominical en parcourant les champs qui avoisinent les faubourgs d’Alep, à la recherche du Colchicum fasciculctre, de 1 ’Anemone coronaria, de la Viola pentadactyla et des iris les plus précoces, lorsque mon attention fut attirée par deux ecclésiastiques qui arpentaient comme moi la plaine, se baissaient, se relevaient, bref se livraient à une gymnastique que je connaissais bien. Existait-il dans la métro- pole de la Syrie du Nord d’autres botanistes amateurs, alors que je m’y croyais seul ? Il valait la peine de s’en assurer. Je m’approchai des deux promeneurs, et après avoir reconnu aux intonations de leurs voix qu’il s’agissait de compatriotes, j’engageai la conversation. C’est ainsi que je fis la connaissance du frère Louis, sans me douter que j’allais sceller avec lui une amitié qui devait durer près de vingt ans... si toutefois l’on peut dire que la mort mette fin à une amitié. Un front haut, mais empreint de ténacité, un regard assuré, des yeux limpides d’un bleu clair, qui livraient une âme droite, sensible et ingénue au sens le plus favorable du mot ; une voix douce, une parole facile et précise ; une attitude modeste sans timidité ; une barbe châtain foncé bien fournie, mais qui ne dissimulait pas com- plètement un sourire plus souvent désabusé que malicieux : tel me parut mon nouveau camarade d’herborisation, car nous ne nous quittâmes plus de ],’ après-midi. Entre naturalistes les sujets de conversation ne manquent pas. J’eus bientôt appris qu’il était professeur au Collège des. F. F. Maristes ; qu’il résidait depuis trois ans à Alep ; qu’il s’était occupé de géologie, de malacologie et de préhistoire ; mais que ses collections avaient disparu pendant la guerre ; enfin qu’il s’inté- ressait depuis peu à la botanique, à laquelle il essayait d’initier son jeune compagnon. Comme moi il se trouvait dépourvu de tout ouvrage relatif à la flore syrienne. Boissier et Post, dont les tirages étaient épuisés, restaient introuvables. La flore de Bou- i.oumoy et la deuxième édition de la flore de Post n’avaient pas encore paru. Bulletin dû Muséum, 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. Nous mîmes en commun nos incompétences ainsi que les bribes de connaissances pêchées à droite et à gauche et nous nous quittâmes à la tombée du jour avec promesses de prochaines rencontres. De fait, toutes les fois que nous étions libres simultanément, et les jours de repos ne manquent pas dans un pays' où l’on chôme successivement les fêtes latines, les fêtes orthodoxes, celles de l’Islam et celles d’Israël, nous combinâmes des randonnées que facilitait la Ford dont je disposais. Le F. Louis, se fiant à son excellente mémoire, jetait ses récoltes au fumier après les avoir étudiées. Après quelques herborisations ' faites en commun il dut cependant reconnaître qu’il était parfois malaisé de distinguer certaines espèces sans éléments de compa- raison et je n’eus pas de peine à le persuader qu’il était bien difficile d’aborder l’étude d’une flore nouvelle sans conserver d’échantillons. Il se rangea à mes raisons et c’est ainsi que prit naissance l’herbier dont l’ Institut des F. F. Maristes vient de faire au Muséum une donation qui motive ces quelques lignes biographiques. L’herbier du F. Louis, qui compte 116 liasses pesant environ 350 kilos, a été récolté au Liban, dans la région de Damas, un peu dans l’Anti-Liban, aux Alaouites, dans l’Amanus, au bord de l’Euphrate entre Meskène et Résafa et surtout dans la périphérie d’Alep. A peine en avons-nous commencé le dépouillement qu’il nous a déjà fourni trois espèces nouvelles pour la science, deux espèces et un genre nouveaux pour la Syrie, et plusieurs autres déjà connues, mais dont le Muséum ne possédait pas encore d’échan- tillons. Bien que de vieille souche auvergnate les hasards de la vie firent naître à Durtal, petit canton de l’Anjou, Claude Auguste Bravard, le 18 février 1884 x, mais sa jeunesse s’écoula à Beurrières dans le Puy-de-Dôme. Il était le seul fils d’une famille de quatre enfants. Son penchant pour la vie religieuse se dessina vers l’âge de 12 ans et à 15 ans, le 11 avril 1899, il prenait l’habit religieux dans l’Institut des Petits Frères de Marie. Sa formation achevée, il débuta comme professeur et surveillant au Collège de la Sainte-Famille, au Caire, où il resta six ans et commença une collection de pierres et d’insectes qui le suivit à "Djebail, lorsqu’il fut transféré dans cette localité du Liban. C’est là que le trouva la guerre de 1914. Mobilisé en France, il fut classé à deux reprises dans la catégorie des « inaptes à faire campagne », en raison de sa maigreur extrême qui ne laissait pas supposer la capacité de résistance d’un corps qu’animait la flamme ardente du patriotisme et du dévouement. 1. Nous remercions le F. Isidore Karam des précisions qu’il a bien voulu nou& fournir sur le curriculum vitae de son défunt collaborateur et ami. Le Frère Joseph Louis. Faisant fi de son inaptitude physique officielle, il s’engagea comme volontaire pour les Dardanelles ; puis prit part à la campagne qui suivit sur le Vardar, à Monastir, etc... Cité à l’ordre du Régiment le 2 février 1916, blessé d’un coup de lance au côté au combat de Florina, le 19 septembre 1916 ; cité à l’ordre de sa division le 5 octobre 1916, il était sergent-major et titulaire de la croix de guerre et de la médaille militaire lorsqu’il fut envoyé en congé illimité le 12 mars 1919 après 3 ans, 8 mois et 17 jours de présence au front. Il suivit alors à Grugliasco, en Italie, les exercices du second noviciat, puis reprit le chemin du Liban. De retour à Djebail il se vit confier la direction de l’établissement où il démontra ses qualités d’organisateur en relevant les ruines causées par quatre années d’abandon. Depuis lors et sauf pendant les vingt et quelques mois où une grave maladie des yeux le contraignit à un repos relatif, il fut toujours sur la brèche comme professeur ou administrateur des écoles des F. F. Maristes en Syrie. La compétence dont il fit preuve dans ces diverses fonctions lui valurent le 23 mai 1925 les palmes d’officier d’Académie. En 1922 il était à Alep ; en 1928 à Damas. En 1939 il fut renvoyé à Alep pour prendre la direction de l’important collège Champagnat dont nonobstant les difficultés de tous ordres, issues de la guerre, il réussit à maintenir la marche ascendante et qui, en 1945, ne comp- tait guère moins de 800 élèves. C’était pour l’influence française un bastion trop en évidence pour ne pas susciter de tenaces jalousies. F. Louis eut à soutenir une lutte fort dure pour empêcher l’armée britannique d’occuper son établissement de préférence à d’autres locaux disponibles dans la ville. Il y réussit ; mais son triomphe fut de courte durée. Les événe- ments de mai-juin 1945 sonnèrent à la fois le glas de la tutelle de la France et du collège Champagnat où se réfugièrent toutes les familles françaises d’Alep menacées par l’insurrection. Ce précaire asile eut à subir une attaque de gendarmes syriens et de bédouins armés. Les assaillants furent repoussés ; mais le gouvernement syrien en prit texte pour refuser systématiquement, depuis lors, la réou- verture des classes. Le F. Louis s’usa moralement et physiquement dans une lutte sans espoir pour l’obtenir ; en même temps qu’il devait redoubler d’efforts pour assurer la subsistance d’un persQnnel désormais trop nombreux. Ce qu’il dut intimement souffrir on peut le deviner entre les lignes qu’il m’adressait le 3 octobre 1945 : Vous savez dans quelle situation nous sommes. Les Français sont à peu près prisonniers : des familles n’ont pas quitté la maison des Sœurs Franciscaines depuis le mois de mai ; il leur est interdit de sortir en ville. Il en est de même des soldats qui nous restent : eux aussi ne peuvent sortir des barbelés que pour certains services... que d’humiliation jusqu’à ce jour... Aux Français dont vous avez connu autrefois la situation il ne reste plus rien... Dans la rue qui peut dire « Bonjour Monsieur » — - « Par- don Madame » ? Ce sont des crimes graves et des personnes ont été rodées de coups, menacées du couteau ou du revolver. Pour moi j’ai continué à sortir depuis le début de la révolte, même lorsque des coups de feu étaient tirés dans la rue et grâce à mon habit rien de mal ne m’est arrivé jusqu’à ce jour... A la fin du mois de juillet, je suis allé au Liban et mon séjour a été bien court : une semaine. J’en ai profité pour monter jusqu’aux Cèdres, jusqu’au Makmel. Quelle joie d’être au Liban, sur les plus hautes cimes. Finie cette préoccupation d’être attaqué, insulté, roué de coups peut-être : c’est le bleu lumineux des grandes hauteurs, la brise qui monte de la mer, l’air frais avant le lever du soleil ; ce sont les grands cèdres lançant dans l’espace leurs branches puissantes comme des troncs d’arbres géants. Vers le milieu du jour, sous leur ombre, c’est le repos ; c’est la chanson douce et mystérieuse du vent qui passe dans leur fine ramure. Tout en faisant, près des champs de neige, ma cueillette dans les vastes étendues de Vicia canescens, j’ai pensé, à vous et à notre ami Thiébaut ; j’ai pensé au temps où ensemble nous faisions nos excursions botaniques... Ce temps est déjà bien loin et cependant il m’a semblé, quoique seul sur ces hautes cimes ou sur les pentes vertigineuses, que vous étiez là et qu’ensemble nous récoltions les mêmes plantes. Tout à ce moment est oublié. Alep lointaine, ses rues remplies par la foule menaçante, agitée, les coups de fusil, les grenades. A cette heure, seul en face de la nature : le souvenir des amis, le ciel immense sans nuage, les montagnes éblouis- santes de lumière, les pentes presque verticales, le cirque verdoyant de Bcharré, de Diman, de Ehden, et à mes pieds le petit bois de cèdres... C’est un rêve ? Non, une réalité bienfaisante. Si cette page ouvre des échappées sur les patriotiques souffrances de notre ami, elle dévoile une autre face de son caractère : son amour de la nature sans lequel il n’est pas de vrai naturaliste. De sa sympathie, pour le monde végétal voici encore un échantillon extrait d’une lettre du 31 juillet 1939 : Je suis rentré à Alep en passant par Slenfé ; j’ai pu ainsi faire deux excursions dans les montagnes des Alaouites, explorer quelques sommets et même le versant oriental surplombant les marais de l’Oronte. Ce ver- sant oriental est couvert de forêts presque impénétrables ; les parois sont souvent verticales sur des centaines de mètres. Mais quelle joie lorsqu’on parvient à se glisser sur quelques corniches étroites et, qu’agrippé à une roche déchiquetée, l’on jette un regard sur l’abîme que recouvre un vaste tapis de branches vertes descendant en une courbe de plus de 1.000 mètres jusqu’aux vastes marais de l’Oronte. Aux dires des Alaouites, cette région abrite des animaux sauvages : lynx, hyènes, loups, ours, etc... Bien qu’aux abords de Slenfé j’aie entendu plusieurs fois, la nuit, les cris lugubres de ces bêtes, je n’ai rencontré dans la forêt aucun de ces animaux ; mais les anfractuosités des rochers m’ont livré quelques plantes qui me paraissent intéressantes. 109 A ce dernier cri on reconnaîtra le botaniste ! Aussi ne fût-ce peut-être pas un des moindres sacrifices que lui imposèrent les tragiques événements de 1945 que l’obligation de renoncer à la chasse aux plantes. Dans une lettre du 2 sep- tembre 1946, la dernière hélas ! que j’aie reçue, il m’avouait que les excursions botaniques étaient pour lui à peu près impossibles depuis un an. ^ A ce moment il ne lui restait guère plus d’un trimestre à vivre. Humilié dans sa fierté de Français, affecté dans ses sympathies et ses amitiés syriennes ; miné par le désespoir de voir sombrer ce collège auquel il avait donné tant de lui-même, il ne se soutenait plus qu’à force d’énergie. Une réflexion faite le 4 décembre donna cependant à penser qu’il sentait lui-même qu’un rien pouvait désor- mais l’abattre. Ge fut en effet un accès de paludisme, sans gravité intrinsèque, qui détermina sa fin. Il s’éteignit le dimanche 8 décembre 1946, au milieu de la consternation de ses professeurs, de ce qui restait d’autorités françaises, de la population chrétienne d’Alep et de ses anciens élèves. Ceux-ci, reconnaissant ce qu’ils devaient au « père de la jeunesse alépine », comme ils l’appelaient, tinrent à porter eux-mêmes son cercueil. Ses funérailles furent, comme le dit un notable de la cité, « un triomphe : le triomphe de l’humilité ». Il est, en pays d’Islam, où les bières sont portées à bras jusqu’au cimetière, une coutume qui choquerait peut-être un peu nos concep- tions occidentales de l’ordre à faire régner dans un cortège, mais qui n’est pas sans beauté : tout passant peut, en dernier et fraternel hommage au disparu, s’introduire entre les brancards et les porter quelques instants sur ses épaules. Si générale était l’estime inspirée par F. Louis qu’on vit plusieurs musulmans relayer ses porteurs. Après avoir esquissé la carrière de l’homme, il nous reste à parler du naturaliste. Nous avons déjà noté qu’il en possédait l’une des qualités éminentes : l’amour de la nature ; mais il en avait d’autres : l’absence d’idées préconçues, la résistance physique, la patience, le flair, l’ordre, la méthode et surtout le don d’observation. De ce dernier il avait fourni un exemple notoire pendant la campagne de Macédoine. Faisant halte près d’une tranchée attaquée le matin même par l’annemi et où plusieurs braves, mortellement frappées, avaient été hâtivement inhumés, le sergent Bravard s’avisa que le sol d’une des tombes se soulevait régulièrement par intervalles. Il la fît ouvrir. Le prétendu mort, couvert d’une toile de tente, était sans connaissance mais respirait lentement et péniblement. Il fut ranimé et un mois plus tard l’enterré vivant remerciait avec effusion son sauveur. Comme nous l’avons déjà dit, le F. Louis avait des aperçus sur — 110 plusieurs brànches des sciences naturelles : minéraux, fossiles, coquilles, préhistoire, insectes, l’avaient successivement attiré et continuaient à l’intéresser concurremment avec la botanique. A notre connaissance il avait correspondu avec le Dr René Maire et avec P. Pallary à qui il fournissait des échantillons. Pourquoi n’a-t-il rien publié lui-même, et s’est-il borné, avec une rare abnégation et une inlassable complaisance, à faire profiter ses amis et ses correspondants des résultats de ses recherches et de ses observations ? A cela plusieurs motifs : d’abord un excès de modestie, ensuite l’absence de loisirs jointe à une impérieuse conception du devoir. Toujours surchargé de besognes le F. Louis n’aurait pas sacrifié un instant de ce qu’il devait ou croyait devoir à ses obligations religieuses ou professionnelles pour les consacrer à des études qu’il considérait comme un délassement. Nous l’avons vu refuser de nous accompagner en excursion, bien qu’autorisé par ses supérieurs, parce qu’il estimait que son absence pouvait apporter quelque trouble dans la bonne marche de la maison, ou donner à tel ou tel de ses collègues un surcroît de travail. Enfin il manquait d’outils, n’ayant à sa disposition aucun des ouvrages essentiels pour chacune des branches qui l’intéressaient. Pour ce qui concerne la botanique, j’ai déjà signalé que lors de notre conjonction nous ne possédions ni l’un ni l’autre aucune flore du proche Orient- Notre ami Tiiiébaut, avant que j’aie réussi à l’appeler auprès de moi à Beyrouth, s’était avisé avec une gen- tillesse et une patience méritoires, de dépouiller dans Boissier tout ce qui avait trait à la Syrie et au Liban pour en constituer une petite flore manuscrite, qui depuis a servi de base à celle qui est en cours de publication. Il m’en adressait les fragments au fur et à mesure de sa confection et je les communiquais à F. Louis, qui en prenait copie. Je ne crois pas qu’il ait jamais eu d’autre ouvrage à sa disposition. S’il n’a pas enrichi la littérature, il a fait mieux en laissant à ses nombreux élèves et à tous ceux qui l’ont connu, le souvenir d’une vie de travail et de dévouement, d’un éducateur émérite, d’un cœur à la fois tendre et intrépide ; bref d’un religieux qui a fait, au Levant, honneur au nom français. La nomenclature gardera cependant quelques traces de son passage, ' ses correspondants lui ayant dédié quelques-unes des espèces que son flair lui avait fait découvrir, nonobstant la pénurie de ses moyens d’investigation. Nous ne prétendons pas en donner une liste complète. Voici celles que nous connaissons. — 111 — Malacologie. Hyalinia Louisi Pallary l. Bulimnius Louisi Pallary 1. Ena (Pene) Louisi (Pallary) Germain1. Xerotropis Bravardi Pallary 2 3. Chondrula Louisi Pallary 2. Clausilia Louisi Pallary 2. « Botanique. Sedum Louisii (Thiébaut et Gombault) Froderstrom 8. Astragalus Louisii Thiébaut 4. Cirsium Louisii Thiébaut 4. Salix Louisii A. Camus et R. Gombault 5. Euphorbia Louisii Thiébaut 6 *. I Laboratoire de Phanérogamie du Muséum. 1. Paul Pallary. Première addition à la faune malacologique de la Syrie, Mém. Inst. Egypte , t. XII. 2. Paul Pallary. Deuxième addition à la faune malacologique de la Syrie, Mém. Inst. Egypte , t. XXXIX. 3. Bull. Soc. Sci., Lettr. Arts Bayonne. Niie Sér., n°. 13, janv.-juin 1934, p. 93. 4. J. Thiébaut. 3e note sur quelques plantes de la flore libano-syrienne. Bull. Soc. Bot. Fr., t. 84, 1937, p. 696-698. 5. A. Camus et R. Gombault. Sur quelques saules de la Syrie et du Liban. Bull. Soc. Bot. Fr., t. 89, 1942, p. 24. 6. J. Thiébaut. 4e note sur quelques plantes de la flore libano-syrienne. Bull. Soc . Bot. Fr., t. 95, 1948, p. 17. — 112 COXTRIBUTIOX A LA FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉDOXIE. xci. — Plaxtes récoltées par le Pr. Buchholz. Par A. Guillaumin. Professeur au Muséum. M. John T. Buccholz, professeur de Botanique à l’Université d’Urbana (Illinois) au cours d’un séjour de huit mois en Nouvelle- Calédonie pour une étude spéciale des Conifères, a récolté un cer- tain nombre d’autres plantes dont il a bien voulu me confier la détermination en même temps qu’il les offrait au Muséum de Paris. Ci-après la liste. ★ ¥ * Tetracera scandens Dânik. Village de la tribu de Bangou près de la Tontouta (1533). Hibbertia Baudouinii Brong. et Gris ? (1577). H. Brongnartii Gilg. — Versant E. du Mont Dore, route de Plum (1626). Dumbéa (1130),' Dumbéa nord (1180) ; vallée de la Thy (1246 1/2) [récolté par Bernier] ; Montagne des Sources (1276;. H. lucida Schltr. — - Dumbéa nord (1254). II. Pancheri Briq. — Plaine des Lacs : bassin de la Rivière des Pirogues (1341) ; Plaine des Lacs : route de Yaté, km. 22 (1498). H. pulchella Schltr. — Plaine des Lacs : scierie Lucien (1710) ; mine Stefîan à 8 km. de la baie de Pourina (1742). H. Virotii Guillaum. — - Plateau de la Montagne des Sources : entre le pic Buse et le Sanatorium projeté (1211). Zygogynum Vieiïlardii. — - Plateau de la Montagne des Sources (1213, 1256). Xylopia Pancheri Baill. — - Ile des Pins : Mont N’ga (1652). Pedicellaria pentaphylla Sckrank. — Anse Vata (1581). Agation Deplanchei Brong. et Gris ex Guillaum. — Dumbéa nord (1188). Hybanthus calédoniens Cretz. — Ile des Pins : Ouro (1672). — — form. serratifolia Guillaum. — Plaine des Lacs : bassin de la Rivière des Pirogues (1565). Portulaca oleracea L. — Ile des Pins, sur le rivage (1674). Montrouziera sphaeroidea Anse Vata (1782) ; Panch. ex PI. et Tr. — Dumbéa (1163). M. verticillata PI. et Tr. — Mine Steffan, à 8 km. de la baie de Pourina (1746). Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. — 113 — Garcinia amplexicaulis Vieill. ex Pierre. — Dumbéa nord (1172) ; plateau de la Montagne des Sources 1259) ; Plaine des Lacs : route de Yaté, km. 22 (1423). Calophyllum caledonicum Vieill. ex PI. et Tr. — Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai (1383). Microsemma ovata Guillaum. — Dumbéa Nord (1480). Sida rhombifolia L. - — lie des Pins (1634). Abutilon auritum G. Don. — - Nouméa (1027 1/2). Hibiscus Rosa-sinensis L. — Chute de la Boghen (1327 1/2). Melochia odorata L. f. — Près du village indigène de la tribu de Katricoin, Sentier de la chute de la Boghen à la Table Unio (1289). Solmsia calophylla Baill. — Plaine des Lacs : route de Yaté près du km. 22 (1430). Elaeocarpus alaternoides Brong. et Gris. — Versant Est du Mont- Dore (1620). E. persicaefolius Brong et Gris. — Vallée de la Dumbéa, près de Koé (1070). Dubouzetia campanulata Panch. ex Brong. et Gris. — Bassin supé- rieur de la Rivière des Pirogues le long de la route de Yaté (1563) ; versant E. du Mont Dore, le long de la route de Plum (1624) ; mine Stefïan à 8 km. de la baie de Pourina (1749). Hugonia Penicillanthemum Baill. ex Panch. et Seb. — Plaine des Lacs : route de Yaté à 3 km. du km. 22 (1426). Tribulus cistoides L. — - Anse Vata (1780). *Oxalis violacea L. l. — - Propriété Pannetier entre la Boghen et la Table Unio (1316). * Calodendron capense Thunb. — Plante de l’Afrique australe et orientale certainement cultivée (1436). Boronella crassifolia Guillaum. — - Vallée de la Kouié, le long de la route allant à la Montagne des Sources (993 a). Fagara Le Ratii Guillaum. — - Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai : mine de chrome (1703). Acronychia laévis Forst. — Rives de la Thy, au N. de Saint-Louis (1616) ; île des Pins, près de la Mission (1664). Citrus macroptera Montr. — Probablement au Sud de la Table Unio (1245). [Récolté par Pannetier]. C. medica L. — 15 km. à l’Est de Thio (1040). Pterocelastrus marginatus Baill. — Dumbéa nord (1769). Sphenostemon pachycladum Baill. — Montagne des Sources : sentier près du Sanatorium projeté (1257). Le fruit des 2 seules espèces de ce genre était encore inconnu ; bien qu’il soit ici encore jeune, on peut dire qu’il paraît être dru- 1. Les espèces marquées du signe * sont nouvelles pour la Nouvelle-Calédonie. Bulletin du Muséum , 2e série, t. NXI, n° 1, 1949. 8 114 — pacé, peu charnu, presque cylindrique (2 cm. X environ 0,5 cm.), à 2 graines très allongées, pendant du sommet de 2 loges. Aglaia eleagnoides Benth. — Anse Vata (1402, 1403). Sarcanthidion sarmentosum Baill. — Yaté (1502). Alphitonia neo-càledonica Guillaum. — Dumbéa nord (1766, 1177) ; route de Plum, près du Mont-Dore (1006). Guioa microsepala Radlk. : — Entre Farino et la Table Unio (1531 h). Guioa villosa Radlk. — Dumbéa 1 1/2 km. au-dessus de Koé (1072) ; Haute-Dumbéa (1158) ; rives de la Thy, au nord de Saint- Louis (1615) ; forêt Pannetier entre la Boghen et la Table Unio (1314). Storthocalyx Pancheri Radlk. — Mine Stefïan près de la baie de Pourina (1738). Loxodiscus coriaceus Hook.f. — - Dumbéa nord (1175). Schinus terebinthifolius Raddi. — - Anse Vata (1398). Arthroclianthus Deplanchei Hochr. — - Ile des Pins : Mont N’ga (1655). Desmodium adscendens Sw. — Ile des Pins : Mont N’ga (1653). D. hererophyllum DC. — Sentier de la chute de la Boghen à la Table Unio (1393). Erythrina fusca Lour. — Route de Nouméa au Mont-Dore, près de Robinson, avant Saint-Louis (1042). Castanospermum australe A. Cunn. — Ile des Pins, Vao, près de la Mission (1661). Phaseolus semierectus L. — N. de Nouméa, près du Normandy (1416). Caesalpinia sepiaria Roxb. — Près de Saint-Louis (1043). Storckiella Pancheri Baill. — Plaine des Lacs : bassin des affluents de la rivière des Pirogues avant celui de la Yaté (1337). Cassia laevigata Willd. — - Sentier de la chute de la Boghen près de son extrémité septentrionale (1327). C. occidentalis L. — Route de la Tontouta au village de la tribu de Bangou (1535). Delonix regia Rafin. — Anse Vata (1405 1/2) et commun à Nouméa. Albizzia callistemon Guillaum. et Beauvis. var. tenuispica Guillaum. — ■ Goro : près de la mine de fer des Japonais (1678) ; Yaté (1503). A. granulosa Benth. — Sentier de la chute de la Boghen. à la Table Unio au village de la tribu de Katricoin (1288). A. Lebbek Benth. — Anse Vata (1404 1/2). Acacia simplicifolia Druce. — Anse Vata (1580). A. spirorbis Labill. — « Faux Gaine ». — Dumbéa (1409) ; Ile des Pins (1640). Serianthes calycina Benth. — Yaté (1495). 115 — Rubus rosaefolius Sm. — Entre la Boghen et la Table Unio : forêt Pannetier (1307) ; vallée de la Thy (1335). Argophyllum laxum Schltr. — Dumbéa nord (1182) ; Dumbéa au nord de Koé (1486). A. montanum Schltr. — Plaine des Lacs : bassin des affluents de la Rivière des Pirogues avant celui de la Yaté (1338) ; affluent de la Haute- Rivière des Pirogues (1550). A. ellipticum Labill. — var. obovatum Guillaum. ? — Plaine des Lacs : Rivière des Pirogues (1712). CocLia nilida Schltr. couvert de Cassytha filiformis L. — - Dumbéa nord (1776) ; Fin de la route en dessous de la mine Steffan à 8 km. de la baie de Pourina (1744). Pancheria alaternoides Brong. et Gris. — Plaine des Lacs : bassin des affluents de la Rivière des Pirogues avant celui de la Yaté (1339). P. elegans Brong. et Gris. — Dumbéa nord (1765) ; Dumbéa près de Koé (1142). • P. elegans Brong. et Gris ?. — Route de Plum au S. -O. du Mont- Dore (1004). P. Engleriana Schltr. — Sentier du Sommet du Mont-Mou (1106, 1460). P. insignis Schltr. — Sentier du sommet du Mont-Mou (1459). P. robusta Guillaum. — Sentier du plateau de la Montagne des Sources (1217, 1272). Geissois Balansae Brong. et Gris ex Guillaum — Entre Farino et la Table Unio (1522). G. hirsuta Brong. et Bris. — Rives de la Thy (1614). G. intermedia Brong. et Gris. — Plaine des Lacs : route de Yaté dans la vallée de la rivière des Pirogues (1548). G. pruinosa Brong. et Gris. — Dumbéa nord (1-170). Bois odorant. Spiraeanthemum pubescens Pampan. — Plaine des Lacs : route de Yaté près de la Rivière des Lacs (1713). S. rubescens Bak.f. — - Plaine des Lacs : Haute- Vallée de la Rivière des Pirogues, le long de la route de Yaté (1549) ; Mine Steffan à 8 km. de la baie de Pourina (1755). Cunonia atrorubens Schltr. — Sommet du Mont-Mou (1461). C. Balansae Brong. et Gris. — Route du plateau de la Montagne des Sources (1190). C. macrophylla Brong. et Gris. — Plateau de la Montagne des Sources (1216). — Observé aussi au Mont-Mou. C. purpurea Brong. et Gris. — Dumbéa nord (1141) ; route du Mont-Dore vers Plum avant d’avoir franchi le ruisseau (996) ; Plaine des Lacs : bassin de la Rivière des Pirogues (1342). Drosera neo-caledonica Hamet. — ■ Dumbéa nord (1779) ; pentes du Mont-Dore, le long de la route de Plum (1008) ; baie de Pourina (1733). — 116 Crossotylis grandiflora Brong. et Gris. — Vallée de la Thy (1234, 1234 a). Terminalia Cattapa L. — Ile Ouen (1679). T. sp. ? Grand arbre, feuilles densément groupées à l’extrémité des rameaux, minces, ovales (5x9 cm. X 1,7-3, 5 cm.), arrondies au sommet, en coin à la base, portées par un pétiole de 1 cm. environ, à poils apprimés sur le pétiole et la côte en-dessus et en-dessous, parsemées de poils sur le limbe en-dessus et en-dessous. Fruit de 3 cm. X 2,5 cm. entouré d’une aile large de 3-4 mm., à noyau irré- gulièrement anguleux, 2 angles correspondant à l’angle correspon- dant à l’aile, 1 d’un côté, généralement 2 de l’autre. Dumbéa : cour de M. Jajard (1071). Baeckea virgata Andr. — Dumbéa (1251) ; route de Plum, près du Mont-Dore (1005). Callistemon gnidioides Guillaum. — 10 km. au sud de Thio (1024). Melaleuca Brongniartii Dânik. — Plaine des Lacs : à l’endroit où la route parallèle à un petit cours d’eau du système de la Rivière des Pirogues croise une voie ferrée (1343). M. gnidioides Brong. et Gris. — Plaine des Lacs : route' de Yaté, km. 22 (1467, 1469). [Récolté par Moenadji 1], M. Leucadendron L. — Croisement des routes de Nouméa, près du Normandy (1412); Mont Coffin : propriété Vivall (1401). Tristania glauca Panch. ex-Brong. et Gris. — Baie de Pourina (1734) ; Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai : Mine de chrome (1695). Moorea artensis Montr. — - Plaine des Lacs : route de Yaté : km. 22 (1424, 1561). ' M. buxifolia Guillaum. — - Baie de Prony, chute de la rivière du Carénage (1724). Metrosideros démontrons Tison. — Mont Humboldt (1568 1/2). [Récolté par Chevalier 2 et Moenadji. M. Engleriana Schltr. var. microphylla Schltr. ' — - Mont Hum- boldt (1576). [Récolté par Chevalier et Moenadji], M. operculata Labill. — ■ Rives de la Thy, au N. de Saint-Louis (1617) ; Plaine des Lacs : bords de la Rivière des Lacs, près de la mine Anna-Madeleine (1727). M. operculata form. Francii Guillaum. — - Mont-Mou (1116). Xanthostemon aurantiacum Heck. — - Plaine des Lacs : km. 22, près de la Rivière Blanche (1556) ; Plaine des Lacs, près du km. 22, près du pont de la Rivière des Lacs (1718) ; baie de Pourina, sentier de la mine Steffan (1736). 1. Préparateur javanais de M. Buchholz. 2. Luc Chevalier, préparateur au Musée néo-calédonien. — 117 — X. sp. (§ Bullata). — Dumbéa nord (1764). Remarquable par ses feuilles non bullées, ovales (jusqu’à 12 cm. X 5,5 cm.) courtement en coin à la base, généralement émarginées au sommet, à'-veines formant un fin réseau très dense, peu distinct des 8-10 paires de nervures ptortées par un pétiole de 1 cm., ses étamines 25 environ, son ovaire glabre presque libre, à 4 loges. Myrtus emarginatus Panch. ex Brong. et Gris. — Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai : sentier de la mine de chrome ( 1693) ; route entre la laverie de la mine de chrome et la baie de Prony (1725). M. nekouana Guillaum. — A mi-chemin entre Farino et la Table Unio (1524). M. rufo-punctatus Panch. ex Brong. et Gris. — Haute-Dumbéa (1135) ; Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai (1694) ; baie de Pourina : sentier de la mine Stefïan (1735). Psidium Guajava L. — Dumbéa nord (1407). Eugenia bullata Panch. ex Guillaum. — Entre la Boghen et la Table Unio : forêt Pannetier (1300). E. crucigera Dànik. — Forêt Pannetier entre la Boghen et la Table Unio (1324). E. oraria Guillaum. — Anse Vata (1420) ; Port Goro à l’ouest de la mine (1673). E. pronyerisis Guillaum. — Plaine des Lacs : km. 22, embarca- dère de la mine de nickel ou de chrome (1558). Syzygium austro-caledonicum Guillaum. — Dumbéa nord (1181, 1253). . S. Jambolanum DC. — Dumbéa nord (1772), « J amlonguier ». S. Pancheri Brong. et Gris. — ■ Environ de Thio (1033). S. patens Panch. ex Brong. et Gris. — Dumbéa nord (1136) ; route de Nouméa au Mont-Dore (995). S. wagapense Brong. et Gris. — Ile des Pins : forêt derrière la Mission (1663). Jambosa vulgaris DC. — Dumbéa (1073). Caryophyllus multipetalus Guillaum. — Dumbéa nord (1761). Piliocalyx Baudouinii Brong. et Gris. — Est de l’embouchure de la Yaté (1501) ; île des Pins : près Ouro (1668). Barringtonia integrifolia Brong. et Gris. — Rives de la Thy, au nord de la Mission de Saint-Louis (1241, 1241 a). Melastoma denticulata Labill. — Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai, Haute Rivière Blanche (1368). Jussiaea suffruticosa L. — Entre la Boghen et la Table Unio : propriété Pannetier (1315). Homalium kanalense Briq. — Plaine des Lacs : entre la scierie Lucien et le km. 22 ou route de la mine Anna-Madeleine à la baie de Prony (1707 1/2). Tetragonia expansa Murr. — Anse Vata (1783 1/2). Myodocarpus fraxinifolius Brong. et Gris. — Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai (1702) : près des sources des affluents de la Rivière des Pirogues (1547). M. involucratus Dub. et Yig. — Plateau de la Montagne des Sources (1336). Meryta oxylena Baill. — Vallée de la Thy, au N. -O. de Saint-Louis (1232). Tieghemopanax nigrescens R. Vig. — - Mine Steffan, à 8 km. de la baie de Pourina (1751). T. Pancheri R. Vig. — Plaine des Lacs : route de Yaté entre le pont de la Rivière des Lacs et la descente à Yaté (1497) ; mine Steffan à 8 km. de la baie de Pourina (1752a). T. pulchellus R. Vig. — Plaine des Lacs : près de la source d’une branche de la Rivière des Pirogues (1546). T. &imabaefolius R. Vig. — Plateau de la Montagne des Sources (1273) ; mine Steffan, à 8 km. de la baie de Pourina (1752). Bikkia campanulata Guillâum. — Sentier du plateau de la Mon- tagne des Sources (1227). B. Pancheri Guillâum. — Ile des Pins : Ouro (1659). Lindenia vitiensis Seem. — Village de la tribu de Katricoin entre la chute de la Boghen et la Table Unio (1290). lxora montana Schltr. ? — Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai (1346). [Récolté par Bernier], Guettarda trimera Guillâum. — Plaine des Lacs : source de la Rivière des Pirogues, près de la Scierie Lucien (1711). Gardénia Auhryi Vieill. — Baie de Prony, entre l’embouchure de la Rivière du Carénage et de la Rivière Bleue (1720 1/2) ; Plaine des Lacs : source de la Rivière des Pirogues à la scierie Lucien (1345). Plectronia odorata Hillb. — - Ile des Pins : Mont N’ga (1654). Randia ngoyensis Hutch. et S. Moore. — Rives de la Thy, au -Nord de Saint-Louis (1237) ; Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai, Haute-Rivière Blanche (1369). Coelospermum Billardieri Dânik. — Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai, sentier de la mine (1692) ; Plaine des Lacs, route de Yaté, plusieurs km. au N. du km. 22 (1427). [Récolté par Moenadji] ; Mine Steffan, à 8 km. de la baie de Pourina (1748). Psychotria Deplanchei Guillâum. — Plaine des Lacs ; forêt du Mois de Mai (1363). P. Le Ratii Guillâum. — Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai, ruisseau vers la source de la Rivière Blanche (1379). P. microglossa Guillâum. — Plaine des Lacs : forêt du Mois de Mai (1362). P. oleoides Schltr. — Plateau de la Montagne des Sources (1258). — 119 P. rupicola Schltr. — Route de la Sunshine montain (1174) ; Dumbéa nord (1187). P. semperflorens Panch. — Pic Buse (1269). Nortnandia neo-caledonica Hook.f. — Dumbéa nord (1174) ; Mont-Mou (1107) ; Sentier du Plateau de la Montagne des Sources (1265) ; Route de Plum, près du Mont-Dore (1007) ; au N. de Nouméa vers Saint-Louis et le Mont-Dore (1034 1/2) ; Premières Montagnes le long dü sentier allant à la route de la mine Steffan (1739) ; commen- cement de la route de la mine Stefïan à la baie de Pourina (1753). Spermacocce verticillata L. — Ile Ouen (1681). Pterocaulon cylindrostachyum C. B. Clarke. — Pentes O. du Mont-Dore (1046). * Rudbeckia grandiflora C. C. Gmel. — Plaine des Lacs : route de Yaté, km. 22 (1471). [Récolté par Moenadji], Wedelia aristata Less. — Route du versant S. du Mont-Dore (1053). W. uniflora S. Mcore. — - Anse Vata (1783). Synedreïla nodiflora Gaertn. — Ile des Pins (1635). Emilia sonchifolia DC. — Embouchure de la Yaté (1515). Spilanthes Acmella L. — - Route au N. de Nouméa, non loin du Normandy (1414). *Scaevola angustifolia Guillaum. sp. nov. Envahi par Cassytha filiformis L. Frutex ramis validis, teretibus, foliorum axillis dense albo ciliatis exceptis glabris. Folia valde conferta, lineari-lanceolata (10-13 cm. X 0,5-1 cm.), apice acuta, in petiolum angustata, coriacea, marginibus récurais. Inflo- rescentiae cymosae, pauciflorae, usque ad 20 cm. longae, pedunculo nudo, 5-12 cm. longo, glabro, ramis ad apicem brevioribus, majoribus 1,5 cm. longis, minute puberulis, bracteis lanceolatis, circa 1,5 cm. longis, foliis similibus, bracteolis usque ad 1 cm. longis, similibus, calycis lobi acuti, lubo distincte breviores, ut tubum extra aillosi, corolla extra pilis aliquis in lobis sparsis exceptis glaberrima, tubus cylindrico-infundibuliformis, 7 mm. longue, intus basi lanuginosus, apice lineis 5 longitudinalibus lobis altei'- nantibus exceptis glaber, lobi crassi, 5 mm. longi, extra sparsissime pilosi, intus glabri, alae latae, glaberrimae, loborum apicem attjngenles, stàminum filamenta filiformia, 3 mm. longa, anlherae 1 mm. longae, Stylus teres, corollae tubo aequilongus, indusium complanatum, brevissime cilio- latum. Au nord de Nouméa (1039). — Du même groupe que S. Beckii Zahlbr. mais distinct par ses feuilles très étroites et ses bractées et bractéoles lancéolées et non elliptiques ou obovales. S. Beckii Zahlbr. — Mont-Mou (1100) ; Haute-Dumbéa (1134) ; Grande route du Mont-Dore, au N. du Mont-Dore (1012). S. frutescens Krause. — Goro, port de la mine des Japonais (1675) ; île Ouen (1680). S. montana Labill. — N. de Nouméa près du Normandy (1408) ; Mont-Dore (1011). 120 — Répartition géographique des Eryngium. ii. — Nouveau Mondé. Par J.-M. Turmel. A. — Amérique du Nord Les études de géographie botanique faites surtout aux U. S. A. ont montré rapidement une opposition entre la flore des Etats de l’Ouest et celle des Etats de l’Est ; c’est, ainsi que la révision des Ombellifères des Etats-Unis par Coulter et Rose en 1888 souligne cette dualité pour la majorité des genres de cette famille. Ces auteurs admettaient alors 22 espèces d 'Eryngium ét plaçaient ce genre au second rang par ordre d’importance dans la famille des Ombellifères aux Etats-Unis. Le tableau suivant, tiré de ce travail, résume ces faits : Genre Espèces vivant aux U. S. A. Espèces intro- duites Espèces vivant à l’Est Espèces vivant à l’Ouest Espèces communes aux deux régions Nombre d’espèces Eryngium 22 0 10 9 3 150 Angelica 16 0 4 12 0 30 Peucedanum .... 43 0 0 43 0 100 Sanicula 10 0 1 9 0 13 Les trois espèces communes aux deux domaines ne sont en réalité que rshnorce d’un troisième groupe A' Eryngium qui possède de nombreuses affinités avec les espèces américaines centrales. a) Zone atlantique. C’est sur ces espèces que nous possédons le plus grand nombre de renseignements à l’heure actuelle : elles sont au nombre de 12, savoir : les E. aquaticum, aromaticum, Baldwinii, integrifolium , floridanum, Mettaueri, prostratum, Ravenellii, virginianum, vir- gatum, virginianum var. praealtum et aquaticum var. synchaetum. Le£ aires de répartition de ces espèces sont peu différentes les unes des autres et se localisent dans le domaine de la Floride de la Région néo-intertropicale, ainsi que, pour certaines espèces, dans Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. — 121 — les domaines les plus méridionaux de la Région holarctique amé- ricaine. Deux de ces espèces ont un endémisme très localisé, ce sont les E. floridanum et Mettaueri (carte n° 7) qui vivent en Floride, le premier près de Tampa, le second aux environs de Newport. Trois autres espèces ont également une aire assez restreinte : VE. aromaticum en Floride, l’JS. Ravenellii dans le Nord de la'Floride et les plaines basses de Géorgie et de la Caroline du Sud ; enfin VE. praealtum en Géorgie et dans la Caroline (carte n° 7). 122 — Les autres espèces localisées au moins entre le Mississipi et la Floride (E. Baldwinii) remontent le cours di^ Mississipi (E. pros- tratum) ou vivent dans les territoires bas à l’Est des Appalaches, (E. integrifolium, virgaturn, virginianum (cartes nos 7 et 8). Enfin YE. aquaticum est commun sur tout le territoire, tant dans les pays côtiers que dans les états du Centre. C’est lui qui reporte la limite d’extension des espèces atlantiques au Nord jus- qu’aflx grands lacs èt la vallée du Saint-Laurent et à l’Ouest dans les états du Minnesota, de l’Iowa, du Kansas et de l’Oklahoma ; cette espèce appartient donc presque entièrement à la Région holarc- tique. b) Zone pacifique. Le nombre des espèces de ce territoire est légèrement plus grand que celui des espèces de l’Est, on en compte 14 qui sont les E. alismi- folium, aristulatum, armatum, articulatum, elongatum, expansum, Harmsieanum, Jepsonii, longistylum, minimum, oblanceolatum. / — 123 — Parishii, pedolatum et Vaseyi. A part deux espèces les E. articu- latum et petiolatum (carte n° 9) toutes les autres possèdent une aire de répartition très restreinte. Seul VE. articulatum pénètre à l’intérieur du continent puisqu’on le trouve dans l’état de l’Idaho ; les autres espèces sont au contraire arrêtées par les hautes chaînes de la Sierra Nevada, elles se localisent soit sur toute la côte Ouest (E. petiolatum) , soit en de petites aires, plus ou moins restreintes, au Nord de la Californie et au Sud de l’Orégon (E. alismifolium et E. aristulatum), en Californie centrale (E. minimum, E. Jepsonii, E. elongatum, E. armatum, E. Vaseyi ). Enfin, à notre connaissance, on ne rencontre sur les territoires de la basse Californie uniquement que VE. Parishii (carte n° 9). i En ce qui concerne les autres espèces, trop peu de renseignements sont connus pour que l’on puisse en établir les aires exactes. On peut affirmer seulement qu’elles habitent toutes entre la côte et les chaînes de montagne qui s’étendent dans l’état de Californie et ainsi correspondent toutes au domaine pacifique de la Région holarc- tique américaine. c) Zone centrale. Enfin un dernier ensemble d’espèces vit uniquement dans les territoires du centre (zone' des prairies et des arbres à feuilles caduques) ; tels sont les E. compactum, diffusum, Hookeri, Leaven- worthii et sparganifolium, ainsi que les E. Lemmonii, nasturtii folium, phyteumae, Wrightii qui vivent également au Mexique (cartes 124 nos 10 et 11). On remarquera les deux espèces E. diffusuni et E. Lea- venwoTthii qui ont une localisation quelque peu étendue : elles- vivent dans le Nord du Texas, dans le territoire indien, l’Oklahoma, le Kansas, le Missouri, principalement le long des grandes vallées des fleuve Arkansas-, de la Rivière canadienne et de la Rivièro Rouge. R. — Amérique Centrale. Les paragraphes précédents montrent que les Eryngium d’Amé- rique du Nord sont répartis en trois zones ; la zone centrale n’est dans le fond, pour la majorité de ses espèces, que l’amorce de la zone Nord de l’Amériqua centrale. a) Zone Nord. Les espèces exclusivement localisées dans les territoires du Nord (Sonora, Chihuahua, Coahuila) sont assez peu nombreuses, ce sont les sept E. Deppeanum, Goldmanii, gramineum, madrense, mediumr Pringlei, puberulentum (carte n° 11). Il y faut ajouter les E. Lem- monii, phyteuinae, et sparganifolium qui se trouvent également dans les territoires de TArizona, du Nouveau Mexique et du Texas sur la rive Nord du Rio Grande. — 125 — Les E. naslurtiifolium et Wrightii enfin se rencontrent aussi dans ces territoires, localisés du Texas à la province d’Oaxaca. Les sept premières espèces sont toutes situées en des endroits très restreints sur les hauts plateaux secs de l’intérieur ainsi que sur les chaînes bordières Est et Ouest : aussi doivent-elles être consi- dérées comme des endémiques locales. b) Zone centrale. a.) Le deuxième territoire à considérer est l’ensemble des hauts plateaux formant le cœur même du Mexique, hauts plateaux étagés de 2.000 à 2.500 m. environ et profondément entaillées par deux vallées""qui descendent vers le Pacifique (Rio grande de Santiago avec le lac Chapalal et vallée de Mexico). C’est là où poussent de très nombreux Eryngium ; il est vrai que dans bien des cas certaines espèces sont très voisines les unes des autres et, à la fois, leur nombre et leurs faibles caractères distinctifs font penser à une pulvérisation actuelle du genre. Pour les hauts plateaux proprement dits, dans les états voisins de Mexico, on cite 31 espèces (carte n° 12) : les E. Beecheyanum, Bonplandii, bromeliae folium, carlinae, Cervantesii, columnare, como- sum, cymosum, crassisquamosum, cryptanthum, Endlichii, Hemsleya- num, leptopodum, longifolium, longispinum, mexicanum, Nelsonii, Painteri, Palmeri, parpusii, pilularioides, proteiflorum, ranunculoides , Rosei, scaposum, Schaffneri, Seatoni, Seleri, serratum, stenolobum, — 126 Watsonii ; toutes ces espèces, ayant le plus souvent une aire très restreinte, sont adaptées au climat des hauts plateaux mexicains, territoire que l’on range par suite de ses conditions climatiques locales dans la Région holarctique. Dix-huit espèces sont aussi localisées dans la chaîne bordière Sud des Territoires d’Oaxaca et de Guerrera (Sierra Madré del Sur) ; ce sont les E. Altamiranoi, alternatum , bromeliaefolium, commuta- tum, confusum, Galeottii, gracile, grande, involucratum, Loeserianum, longirameum monocephalum, montanum, paucisquamosum, pecti- natum, proteiflorum, puberulentum et spiculosum (carte n° 12). Les E. Ghiesbreghtii, longipetiolatum et reptans correspondent eux aussi à ces territoires, mais se retrouvent davantage vers le Sud avec les E. affine et costaricense (Guatemala). Contrairement aux espèces des hauts plateaux, ces dernières, quoique poussant dans des endroits très proches des précédents, appartiennent au domaine panamien de la Région néo-intertropicale. j3) Tout en restant dans la zone centrale, non plus sur les hauts plateaux, mais dans les plaines basses, il faut citer les E. globosum et Schiedeanum ; le premier vit à Tepico sur la côte Ouest et le deuxième dans la plaine alluviale de Vera-Cruz. C. — Amérique du Sud. Comme pour l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale, il faut considérer plusieurs aires de répartition : la zone du Nord-Ouest (Colombie et Equateur), la zone Sud et Sud-Est brésilienne, à laquelle on rattache les espèces des Andes boliviennes, des pampas et du centre et la zone chilienne. a) Zone colombienne. Cette zone qui a beaucoup d’affinités avec la zone Sud de l’Amé- rique centrale possède seulement cinq espèces endémiques : les E. Humboldtii, humile, Moritzii, stellatum et Weberbaueri (carte n° 13). b) Zone brésilienne. Ce sont dans ces territoires, principalement dans ceux des pro- vinces côtières que se rencontre le plus grand nombre d’espèces. Il faut tout d’abord citer 6 espèces qui occupent les plus vastes territoires. En premier lieu, VE. ebracteatum qui se trouve depuis la Colombie jusque dans les pampas argentines. Les E. Delarocheanum ét elegans viennent ensuite ayant une aire beaucoup moins étendue, même en y joignant celles de leurs variétés (carte n° 13). Les E. eury- cephalum et floribundum poussent en Bolivie et sur les territoires du Matto-grosso, de Goyaz, de Minas Geraes, de Rio-de- Janeiro, — 127 — de Sao-Paulo, de Parana, de Sa Catharina, du Rio grande do Sul et de l’Urugay. Les E. Delarocheanum , ebracteatum et serra vivent également au Paraguay et on trouve en Bolivie VE. eurycephalum avec les E. Delarocheanum ebracteatum et elegans. A côté de ces espèces à aire étendue, l’énorme majorité des autres Eryngium se limite aux territoires d’un petit nombre de provinces. Dans les états de Goyaz, Minas Geraes et Rio de Janeiro se trouvent les E. camporum, farinosum, hemisphericum, junceum, marginatum et scirpinum. L ’E. junceum, grâce à ses variétés est également pré- sent dans les états de Sao-Paulo, Parana, Paraguay et Matto-grosso. Les E. aloifolium, canaliculatum, fluminense, Glaziovianum, Gou- lartii, Koehneanum, leptophyllum, Malmeanum, Pohlianum et zos- terifolium sont localisés principalement dans les territoires de Minas Geraes, Rio de Janeiro et Sa Catharina. Enfin on retrouve tout d’abord des espèces ayant une extension assez vaste : VE. sanguisorba dans l’Uruguay, l’Entrerios, le Para- guay, le Rio Grande, Sa Catharina, Sao-Paulo et Minas Geraes ; 128 YE. pandanifolium ne se trouve pas dans Sa Catharina ni dans Sao-Paulo, mais remonte par contre jusque dans la province de Goyaz ; les E. pristis et Regnellii se rencontrent dans le Rio grande do Sul jusque dans Minas Geraes et également dans le Paraguay et Goyaz. Puis, présentes dans un petit nombre de provinces seulement, on peut encore citer les E. Chamissonis, ciliatum, Decaisnecinum, Hassleri, ombrophilum, Schwàckeanum et scirpinum. Une mention spéciale est due à P JS. nudicaule qui, principalement localisé dans les provinces autour de l’Uruguay, remonte également dans la zone andine de la Bolivie. Enfin, toujours dans cette zone brésilienne, un certain nombre d’espèces vivent dans les parages de 1 Uruguay et du Paraguay, ce sont : les E. megapotamicum, stenophyllum, Urbanianum dans le Rio grande do Sul, les E. horridum, plantaginifolium et luzuli- — 129 joliurn dans le Rio Grande do Sul et l’Entrerios respectivement à Cordoba et Missiones. Les E. nudum et chubutense vivent dans la Sierra de Tandil (cap Corrientes) et en haute Patagonie. Les E. agavifolium, Lorentzii et panniculatum se trouvent aux environs de Cordoba au pied des Andes. Les E. eburneum, eriophorum et Lassauxii existent dans le Rio Grande, l’Uruguay et remontent plus ou moins sur le Parana. Les E. coronatum, eehinatum, Ekmanii et flaccidum suivent le cours du Parana depuis le Rio de la Plata jusque dans le Paraguay et Missiones. Uniquement localisés dans le Paraguay, on trouve les E. Balansae, goyazense , Hassleri, multi capitatum, paraguariense et Rojasii. Toutes ces espèces sont ainsi situées dans la Région néo-intertropicale. En Rolivie enfin dans la zone andine Est se rencontrent les E. andi- colum et glossophyllum qui sont à la limite des Régions intertropicale et andine (carte n° 14). c) Zone chilienne. La Région andine chilienne comprend 10 espèces qui s’étagent depuis les environs du 40e degré de latitude Sud jusque vers le tropique du Capricorne. Vers le 40e degré, on trouve les E. Cardosii, depressum, humifusum, polyrrhizum , pseudojunceum et sparganioides et vers le 30e degré, les E. anomalum, coquimbanum, macranthùm et pulchellum (carte n° 14). Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. 9 130 Se rattachant à la Région chilienne, on cite les espèces de Juan- Fernandpz E. bupleuroïdes , sarcophyllum et inaccesum uniquement localisées dans ces îles et même spéciales à chacune d’elles, plantes, du moins pour les deux premières, arbustives s’opposant radicale- ment aux autres espèces des territoires voisins. D. — Pacifique. Enfin alors que de nombreuses Hydrocotyles se rencontrent en Polynésie et en Micronésie, le genre Eryngium apparaît seulement en Nouvelle-Zélande (îles Nord et Sud) et sur les côtes Sud et Est de l’Australie avec une localisation correspondant à la Région australienne. Quatre espèces seulement vivent sur ces territoires, ce sont : les E. expansum, plantagineum, rostratum et vesiculosum. E E. rostratum se rencontre également dans la zone andine • les E. expansum et plantagineum sont des endémiques locales ; VE. vesiculosum par contre a une aire de répartition assez étendue à la fois sur T Aus- tralie et la Nouvelle-Zélande (carte n° 15). L’on signalera enfin pour mémoire VE. foetidum présent sur toutes les côtes tropicales et qui semble bien devoir cette répartition étendue à une cause anthropozoogène (cultures) : Fernando-Po, Guyane, Antilles, Panama, péninsule malaise, Indo-Chine, Tonkin ; sa patrie originelle devant être les Antilles. Conclusion. • 0 De cette étude 1, où je viens de passer en revue les aires de toutes les espèces du genre, il résulte tout d’abord que trois grands groupe- ments sont à considérer : l’aire européo-méditerranéenne, l’aire américaine et l’aire australienne Dans ces trois territoires l’on trouve des espèces à répartition très vaste et d’autres à localisation stricte. C’est dans l’aire européo-méditerranéenne que l’on trouve le plus d’espèces à très vaste répartition (4 espèces) alors que les Amériques et l’Australie ne possèdent que deux espèces ayant une aire sensiblement égale aux précédentes. En conséquence il faut considérer les territoires européens comme ayant en moyenne plus d’espèces anciennes, puisque celles-ci sont caractérisées par des aires vastes et continues (Gaussen, 1933). Quant aux autres espèces moins largement réparties, elles sont de deux types ; les unes ayant une aire encore notable (ex. bassin 1. Cf. Bull. Mus. Paris, 2e sér., t. XX, p. 395- 1948. — 131 — occidental de la Méditerranée), les autres ayant une localisation beaucoup plus restreinte (endémiques locales). De ces deux caté- gories la première est beaucoup mieux représentée dans l’Ancien Monde que la deuxième, l’Espagne et l’Asie mineure étant seules à posséder des endémiques locales très strictes et encore en petit nombre (4-5). Sur les territoires américains, si les espèces sont beaucoup plus nombreuses, elles ont par contre une répartition bien moins étendue et le nombre des espèces, à aire très petite, des endémiques locales, est considérable (plus d’une quarantaine au Mexique). Cette multi- plicité d’espèces à aire très réduite se retrouve également en Amérique du Sud quoique légèrement moins accentuée. Il faut signaler cependant que dans l’Amérique du Nord orientale les espèces endémiques ont une, répartition assez étendue. Quant à la Région australienne, elle ne comprend que très peu d’espèces à large répartition. La connaissance des aires de répartition des Eryngium semble n’avoir que très peu servi aux auteurs pour leurs essais de phylogénie du genre. Decaisnë, Moebius et Wolff seuls ont cherché là quelques raisons aux dissemblances si importantes qui régnent entre les deux grands groupes d’espèces méditerranéennes et américaines. Doit-on considérer les espèces très localisées comme de vieilles espèces en voie de disparition ou au contraire comme des espèces nouvellement formées ?... la géographie ne peut l’indiquer ainsi ; seule une étude géographique des 4. V z 3. Lignes latérales : 3 zénithales, 1 nadirale. S 109 ; entre la ligne zénithale synaxonale et l’epaxonale 17. La ligne latérale hypaxonale est incomplète et n’a qu’une longueur de 57 mm., représentant les 143 millièmes de la longueur étalon. Cette ligne débute immédiatement en arrière de Faire splanchnique ; elle s’étend sur 25 écailles ; son extrémité postérieure est prolongée par un diverticule qui, obliquement incliné en direction dorsale et en direction caudale, s’étend sur 6 écailles. En centièmes de la longueur étalon : tête 18 ; hauteur 23. En cen- tièmes de la longueur de la tête : œil 9 ; interoculaire 6 ; museau 42 ; distance postoculaire 50 ; uroptérygie 30. Le processus préoral n’atteint pas l’aplomb du tube narial inhalant. L’extrémité caudale du maxillaire se trouve au-dessous du bord postérieur de l’œil fixe. La narine exhalante s’ouvre dans la moitié antérieure de l’espace interoculaire. Marché de Dakar. J. Cadenat legit, 30.4.1945. Cynoglossus cadenati Chabanaud. Cynoglossus cadenati. Chabanaud 1947, Bull. Mus. Nat. Hist. nat., (2) 19, p. 441. D 111-115. A 82-88. C (8-9) 10. D + A + C 201-211. V n 4. V z 0. Lignes latérales : 2 zénithales, 0 nadirale. S 75-78 ; entre les deux lignes latérales 11-12. En centièmes de la longueur étalon : tête 18-19 ; hauteur 22-23. En centièmes de la longueur de la tête : œil 10-12 ; interoculaire 4-5 ; museau 35-38 ; distance postoculaire 47-55 ; uroptérygie 34-42 1. Ainsi nommé, à cause de la ressemblance avec C. lagoensis, engendrée par la présence de 3 lignes latérales zénithales. — 206 — Le museau est plus ou moins proéminent et son profil rostral plus ou moins largement arrondi. Le processus préoral atteint tout au plus l’aplomb du tube narial inhalant. L’œil migrateur dépasse du tiers ou de la moitié de son propre diamètre l’aplomb du bord antérieur de l’œil fixe. Le tube narial inhalant est court et n’atteint pas l’œil fixe, encore que son extrémité distale se trouve ordinairement à faible distance de cet œil. La narine exhalante s’ouvre dans la moitié antérieure de l’espace interoculaire. Cons- tamment placée au-dessous de l’œil fixe, l’extrémité caudale du maxillaire n’atteint généralement pas l’aplomb du bord postérieur de cet œil. L’uroptérygie s’effile en angle aigu. Toutes les écailles zénithales sont cténoïdes, y compris les pleurogrammiques ; les pores des canaux sensoriels sont simples. Les écailles nadirales sont cycloïdes. Cette espèce se subdivise en deux sous-espèces. Cynoglossus cadenati eadenati Chabanaud, subsp. typica. Museau très proéminent, à profil semi-elliptique. Le maxillaire n’atteint pas l’aplomb du bord postérieur de l’œil fixe. En centièmes de la longueur de la tête : museau 36 à 38 ; distance postoculaire 47 à 52. D 112-115. A 86-88. C (9) 10. D + A + C 209-211. S 76-78 : entre les deux lignes latérales 11-12. En eau formolée, la face zéni- thale est d’un gris jaunâtre assez clair, uniforme ; la face nadirale est blanche. Dimensions maximales observées : longueur totale 159 mm. ; longueur étalon 149 mm. ; longueur de la tète 29 mm. Holotype (J et 2 paratypes q et $. Sénégal : Rufisque. J. CaiÎe- nat legit, 1947. Muséum National d’ Histoire naturelle, n° 1949-20. Cynoglossus cadenati honoris x, subsp. nova. Holotype Ç. Muséum National d’ Histoire naturelle, n° 1949-21. Longueur totale 121 mm. Longueur étalon 113 mm. Longueur de la tête 20 mm. D 111. A 82. C 8. D + A + C 201. V n 4. V z 0. S 75 ; entre les deux lignes latérales 12. En centièmes de la longueur étalon : tête 18 ; hauteur 23. En centièmes de la longueur de la tête : œil 12 ; interoculaire 5 ; museau 35 ; distance postoculaire 55 ; uroptérygie 40. Le museau est médiocrement proéminent et son profil dessine un demi-cercle. Le processus préoral est très court et son apex n’atteint pas l’aplomb du tube narial inhalant. L’extrémité caudale du maxillaire se trouve à l’aplomb du bord postérieur de l’œil fixe. En alcool, la face zénithale est d’un brun marron assez foncé, varié de quelques marbrures plus claires ; la face nadirale est blanchâtre (presque incolore). 1. En mémoire du chalutier britannique « Maid iïonour », la traduction latine (officioriim cornes) du nom de ce vapeur étant impraticable en un seul vocable. — 207 — Au large de la côte de Sierra Leone, J. Cadenat legit, à bord du chalutier « Maid Honour ». Cynoglossus lagoensis Regan. Cynoglossus lagoensis. Regan, 1915, Ann. Mag. Nat Hist., (8) 15, p. 129. D 120-134. A 92-105. C 10-12. T> + A + C 225-249. V n 4. V z 0-2. Lignes latérales : 3 zénithales ; 1 nadirale. S 86-92 ; entre la ligne synaxonale et l’epaxonale 12 (13). En centièmes de la longueur étalon : tête 20-22 ; hauteur 23-25. En centièmes de la longueur de la tète : œil 8-9 ; interoculaire 3-5 ; museau 32-40 ; distance postoculaire circa 50 ; uroptérygie 33-36. Le profil rostral est largement arrondi. Le processus préoral' n’atteint pas l’aplomb du tube narial inhalant. Les yeux sont assez petits et largement séparés l’un de l’autre ; l’œil migrateur ne dépasse l’œil fixe que du tiers environ de son propre diamètre. Le tube narial inhalant s’érige en avant de l’aplomb du bord antérieur de l’œil migrateur. Ce tube narial est très court ; couché en arrière, c’est tout au plus si son extrémité distale atteint le milieu de la distance comprise entre sa base et l’œil fixe. La narine exhalante s’ouvre dans la moitié antérieure de l’espace interoculaire. Le maxillaire s’étend à plus ou moins grande distance en arrière de l’œil fixe. L’uroptérygie se termine en angle plus ou moins aigu. Sur la face zénithale, les écailles non pleurogrammiques sont cycloïdes sur environ la moitié antérieure de la longueur étalon et deviennent cténoïdes sur la moitié postérieure ; toutes les écailles pleurogrammiques sont cycloïdes ; les pores des canaux sensoriels sont diverticulés. Toutes les écailles nadirales sont cycloïdes. En alcool, la face zénithale est d’un brun jaunâtre assez clair, avec les nageoires plus foncées. La face nadirale est blanchâtre. La présente description est rédigée d’après quatre spécimens, qui tous appartiennent à la collection du British Muséum (Natural History), savoir : Lectotype Ç. Longueur totale 397 mm. Longueur étalon 360 mm. Longueur de la tête 81 mm. B. M. 1914. 11. 2. 72. Lagos. Lectoparatype Ç. Longueur totale 390 mm. Longueur étalon 361 mm. Longueur de la tête 81 mm. B. M. 1914. 11. 2. 71. Lagos. Spécimen Ç. Longueur totale 512 mm. Longueur étalon 477 mm. Longueur de la tête 100 mm. B. M. 1935. 5. 11. 228. Angola. « Discovery ». Spécimen <$. Longueur totale ?. Longueur étalon 419 mm. Longueur de la tête 86 mm. B. M. 1935. 5. 11. 229. Angola. « Discovery ». 208 — IV. — Critique de la classification proposée. A. — Cynoglossus senegalensis, espèce composite ? Telle qu’elle vient d’être opérée, la réunion sous un même nom spécifique de C. senegalensis et de C. goreensis résulte de l’échec auquel ont abouti tous mes efforts en vue de la mise en évidence d’un critérium discriminatif entre ces deux espèces supposées distinctes. Il s’en faut toutefois que le bien-fondé de cette réunion soit dûment établi. Examen fait de 56 individus, l’espèce conçue comme unique se montre affectée, en ce qui concerne ses rayons • notoptérygiens (D), ses rayons proctoptérygiens (A) et ses écailles (S), d’une variabilité numérique dont l’amplitude1 apparaît considé- rable. Si grande qu’elle soit, pareille amplitude de variabilité n’est cependant pas sans autre exemple dans la famille des Cynoglossidae, non plus que dans celle des Soleidae, à ne considérer du moins que des espèces chez lesquelles la moyenne de ces valeurs numériques est elle-même fort élevée. A cet égard, la comparaison entre C. sene- galensis et 2 Soleidae, Solea solea (L.) et Pegusa lascaris (Risso) 2, donne les résultats suivants : Cynoglossus senegalensis. 56 observations. D 118-134. Amplitude 16. A 93-110. » 17. S 94-149. » 55. Solea solea. I Pegusa lascaris. 178 observations. | 119 observations. D 63-95. Amplitude 32. j D 65-90. Amplitude 25. A 48-79. » 31. A 53-75. » 22. S ? » ? | S 93-140. » 47. Sous réserve d’une altération possible des données comparatives et qui résulterait de la différence quantitative des observations, 1. Pour le calcul de l’indice a, ainsi que pour le calcul de l’amplitude de la varia- bilité'numérique des rayons et des écailles, voirBERTiN (L.), Recherches bionomiques, biométriques et systématiques sur les Epinoches, p. 76 et seq. Ann. Inst. Océan., (n. s.) 2, 1925, p. 1-204. 2. Chabaxaud, Observation sur la taxonomie, la morphologie et la bionomie des Soléidés du genre Pegusa (Ann. Inst. Océan., (n. s.) 7, 1929, p. 215-261). La notation individuelle des nombres I) et A se trouve aux p. 242-244. La somme des observations s’élève à 119 et(non à 121, ainsi que l’indique le texte, car les 2 spécimens n0B 54 et 55 ont été reconnus ultérieurement comme appartenant à une espèce différente, Pegusa iriophthalmus (Bleeker). * — 209 — l’amplitude de la variabilité de S. senegalensis apparaît plus faible que celle de Solea solea et de Pegusa lascaris, pour le nombre des rayons D et A, mais plus forte que celle de Pegusa lascaris, pour le nombre S des écailles 1. Toutefois, compte tenu de la prédominance quantitative des observations dont les deux Soléidés ont fait l’objet, ces différences ne sont pas considérables et l’on peut admettre que, d’une façon générale, l’amplitude de la variabilité numérique des écailles est très supérieure à celle des rayons. (A suivre). 1. La plupart des observations relatives à Solea solea ont été faites à une date déjà ancienne. Celles qui ont trait au nombre des écailles demanderaient à être revi- sées ; du moins n’offrent-elles pas une sécurité qui permette d’en faire état dans le présent travail. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 2, 1949. — 210 Note sur le type du Gnathophyllum tridens nobili, 1906 ( Crustacés , Décapodes) Par L. B. Holthuis. (Leiden) En 1940, Armstrong, dans son article sur quelques Carides des îles Bermudes, donnait une révision du genre Gnathophyllum Latr. Il énumérait sept espèces de ce genre, y compris le Gnathophyllum tridens Nobili. Armstrong distinguait cette dernière espèce de la plupart des autres Gnathophyllum par la forme du rostre, qui est tridenté. Dans ses descriptions Nobili (1906, 1907) accordait aussi à ce caractère une grande importance ; en outre l’auteur italien remarquait que la forme du telson du Gnathophyllum tridens est totalement différente de celle des autres espèces par la présence de trois épines latérales. Nobili (1907) donnait une figure du rostre, mais ne figurait pas le telson. Il me semblait très désirable d’exa- miner le spécimen type du Gnathophyllum tridens afin de pouvoir étudier la forme exacte du telson. En même temps j’espérais trouver d’autres caractères que ceux mentionnés par Nobili et Armstrong pour différencier le Gnathophyllum tridens des autres espèces de Gnathophyllum. En effet le type est le seul spécimen à présent attribué à l’espèce de Nobili celle-ci n’ayant pas été retrouvée depuis 1907. La description de ce spécimen et mes conclusions concernant son identité sont données ici-dessous. Il m’est agréable d’exprimer ici ma sincère gratitude à M. le Prof. Dr. Marc André, du Muséum National d’Histoire Naturelle, qui a eu l’amabilité de mettre à ma disposition le spécimen type de Gnathophyllum tridens Nobili, appartenant aux collections du Muséum de Paris. Gnathophyllum tridens Nobili. Gnathophyllum tridens Nobili, 1906, p. 259 ; Nobili, 1907, p. 365, pl. I, fig. 4; De Man, 1920, j>p. 187, 188, 189; Armstrong, 1940, p. 7. Matériel examiné : Rikitéa, îles Touamotou, récif externe ; 1905 ; coll. G. Seurat. — 1 femelle non-ovigère, 16 mm. Description : Le rostre est court et droit, il n’atteint pas l’extré- mité du premier segment du pédoncule antennulaire et est dépassé par les yeux. Le bord supérieur du rostre porte trois dents : la proxi- male est située en avant de la limite postérieure de l’orbite. Les Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 2, 1949. — 211 — deux dents distales sont beaucoup plus petites que la dent proxi- male. Le rostre ne porte aucune dent ventrale. L’extrémité distale du rostre est obtuse et d’une forme assez irrégulière, donnant l’im- pression d’être rompue et régénérée après. La carapace est lisse et munie seulement d’une épine antennaire. Cette épine est située sur le bord antérieur de la carapace, au-dessous de l’angle orbitaire inférieur, qui est prolongé en avant en forme de lobe obtus. L’angle antérolatéral de la carapace est arrondi et prolongé un peu en avant. L’abdomen est lisse, les épimères des quatre premiers segments sont largement arrondis. L’épimère du cinquième segment se ter- mine par une pointe obtuse. Le sixième segment est 1 1/2 fois aussi long que le cinquième, tandis que le telson est deux fois aussi long que le cinquième segment. La surface dorsale du telson est 'munie de deux paires d’épines latérales et trois paires d’épines postérieures. La paire proximale des épines latérales est située un peu en arrière du milieu du bord latéral du telson. La distance entre les deux paires d’épines latérales est un peu plus grande que celle entre la paire dis- tale et le bord postérieur du telson ; en effet le bord postérieur est légèrement dépassé par la pointe des épines latérales de la paire distale. La paire externe des épines postérieures du telson a environ la même longueur que les épines latérales distales. Les épines posté- rieures intermédiaires sont beaucoup plus longues. Les épines médianes sont munies de soies et sont de même longueur que les épines externes. Les yeux sont bien développés.. La cornée est munie d’une élé- vation tuberculiforme de couleur noire. Un ocellus est présent. Des antennules, la droite manque et la gauche est mutilée. Le segment basal du pédoncule antennulaire est très large. Le stylo- eérite est grand et aigu, atteignant à peu près la base du second segment du pédoncule. Le bord latéral du segment basal est arqué et se termine en avant par une épine distincte. Cette épine atteint presque l’extrémité du deuxième segment du pédoncule antennu- laire, et dépasse un peu la partie latérale du bord antérieur du seg- ment basal, qui est distinctement convexe. Les deux segments distaux du pédoncule sont très courts et étroits. Des deux flagelles, l’inférieur et la partie distale du supérieur manquent. Le scaphocérite est 1,8 fois plus long que large, il dépasse le pédoncule antennulaire. Le bord externe est convexe dans la partie basale, concave dans la moitié distale. La dent au bout du bord externe est courbée à l’intérieur et elle est dépassée par la lamelle du scaphocérite. L’antennule et l’antenne ressemblent beaucoup aux figures données par Armstrong (1940, fîg. 4 A, B) pour ces mêmes organes du Gnathophyllum americanum Guérin. Les pièces buccales sont éloignées en partie par Nobili. La mandi- bule, la maxillule (en partie), le premier (en partie), second et troi- — 212 Fig. 1. — Gnathophyllum tridens Nobili, holotype : a , vue latérale de la partie antérieure de l’animal. — b, vue dorsale de la région céphalique. — c , vue dorsale du telson et de l’uropode gauche. — d, premier péreiopode. — e, second péreiopode. — /, doigts du second péreiopode. — g, troisième péreiopode. — h, dactyle du troi- sième péreiopode. a, X 7. — b-e, g, X 10. — /, h, X 28. — 213 sième maxillipèdes sont figurés par Nobili dans son travail de 1907 (pi. 1, fig. 4 e, 4 d, 4 c, 4 b et 4 a respectivement). Ces pièces buccales ne diffèrent pas de celles du Gnathophyllum americanum Guérin. Le premier péreiopode dépasse le scaphocérite par la moitié du carpe environ. Les doigts mesurent 3/5 de la longueur de la paume. Le carpe est 1,5 fois plus long que la main et il est de même longueur que le mérus. Le deuxième péreiopode de la gauche et celui de la droite sont de forme identique. Ils dépassent le scaphocérite avec la moitié du carpe. La paume est un peu plus de deux fois aussi longue que les doigts. Le dactyle est muni de deux dents dans la partie proximale du tranchant. Le tranchant du doigt immobile aussi est muni de deux dents distinctes. Ces dents du doigt immobile sont situées un peu proximal des dents du dactyle. Quelques denti- cules sont visibles en arrière de la dent proximale du doigt immobile. La main est lisse et nue, à l’exception de quelques soies éparses dans la partie distale des doigts. Le carpe mesure 2/3 de la longueur de la paume. L’ischion, le mérus et le carpe sont environ de même longueur. Le troisième péreiopode dépasse le scaphocérite avec la moitié du propode. Le dactyle est distinctement bifide ; la dent accessoire est assez large. Le propode est quatre fois aussi long que le dactyle, deux fois aussi long que le carpe et plus long que le mérus. Les péreiopodes des quatrième et cinquième paires sont d’une forme senjblable à celle de la troisième paire. Les pléopodes sont du type normal. Les uropodes possèdent une forme ovale et ils sont plus longs que le telson. Le bord extérieur de l’exopodite se termine par une dent, qui porte à son côté intérieur une épine mobile. Coloration : Nobili (1907, p. 365) remarquait que la carapace de Gnathophyllum tridens est munie de sept bandes transversales de couleur brune, et qu’il y a quatorze bandes brunes sur l’abdomen. Cette coloration aussi est figurée par lui. Quelques vestiges indis- tincts de cette coloration sont visibles encore sur le type. En outre on peut discerner aux péreiopodes 2 à 5, des bandes coloriées, qui ne sont pas décrites par Nobili : le deuxième péreiopode possède une bande assez large dans le milieu de la paume, les trois autres péreiopodes ont des bandes plus étroites dans la partie proximale du propode et dans le milieu du mérus. Remarques : Nobili (1906, 1907) signalait les caractères suivants pour distinguer son Gnathophyllum tridens de Gn. americanum Guérin : 1. Le rostre est tridenté (G. americanum a le rostre avec 5 ou 6 dents). 2. Le telson porte trois paires d’épines latérales (deux paires seulement chez G. americanum). 3. Le premier péreiopode dépasse le scaphocérite avec tout le carpe à peu près (avec la main seulement chez G. americanum). — 214 — Comme je l’ai déjà mentionné ci-dessus il me semble très probable que la forme du rostre est anormale. Sa brièveté et la forme irré- gulière de son extrémité distale peuvent être dues à ce que la pointe du rostre a été rompue et régénérée ensuite. Dans le matériel du Gnathophyllum americanum examiné par moi, le rostre portait 4 à 6 dents dorsales. C’est pour ces raisons que je ne peux attacher aucune importance au caractère du rostre mentionné par Nobili. Quant à la deuxième différence énumérée par Nobili, il m’est impossible de trouver aucune différence entre la forme du telson du type de Gnathophyllum tridens et celle du G. americanum. Il est évident que la troisième paire latérale du telson mentionnée par Nobili n’est que la paire externe des épines postérieures. Finalement la différence que Nobili supposait dans la forme des péreiopodes n’existe pas non plus. J’ai examiné des spécimens du G. americanum qui avaient les premiers péreiopodes aussi longs que dans le type de G. tridens. Le type de Gnathophyllum tridens ressemble au Gnathophyllum americanum en tous points, la forme du rostre excepté, et il m’est impossible de considérer le Gnathophyllum tridens comme une espèce différente du G. americanum. A mon avis le G. tridens n’est qu’un synonyme du G. americanum. Rijltsmuseum van Natuurlijke Historié, Leiden (Hollande) et Laboratoire de Zoologie du Muséum. Bibliographie. Armstrong (J. C.) , 1940. — New Species of Caridea from the Bermudas. Amer. Mus. Novit., n. 1096, pp. 1-10, fig. 1-4. Man (J. G. de), 1920. - — Families Pasiphaeidae, Stylodactvlidae, Hoplo- phoridae, Nematocarcinidae, Thalassocaridae, Pandalidae, Psali- dopodidae, Gnathophyllidae, Processidae, Glyphocrangonidae and Crangonidae. The Decapoda of the Siboga Expédition. Part IV. Siboga Exped., mon. 39a 3, pp. 1-318, pl. 1-25. Nobili (G.), 1906. — Diagnoses préliminaires de Crustacés, Décapodes et Isopodes nouveaux recueillis par M. le Dr G. Seurat aux îles Touamotou. Bull. Mus. Hisl. nat. Paris, vol. 12, pp. 256-270. — 1907. — Ricerche sui Crostacei délia Polinesia. Decapodi, Stoma- topodi, Anisopodi e Isopodi. Mem. Acad. Sci. Torino, sér. 2, vol. 57> pp. 351-430, pl. 1-3. — 215 Copépodes des Pyrénées Par Y. François. La faune des Copépodes des Pyrénées n’est connue que d’une manière très fragmentaire. De Güekne et Richard signalent trois espèces (1 Diaptomus et 2 Cyclops ) récoltés dans les Hautes-Pyré- nées. Plus récemment Monard étudie quelques lacs et étangs du massif de Carlitte (région des sources de la Têt) et mentionne 1 Diap- tomus, 6 Cyclops, 7 Iiarpacticoïdes. Le travail de Roy, enfin, porte sur du matériel récolté par Chouahd dans le Massif de Néouvieille (3 Diaptomus, 5 Cyclops ). M. Henri Bertrand, Chef du laboratoire d’Entomologie à la Station Centrale d’ Hydrobiologie appliquée, nous a remis quelques échantillons de plancton récoltés en juillet 1948, au cours d’excur- sions dans les régions de Cauterets et de Gavarnie. Les sept pièces d’eau (lacs et étangs) d’où provient ce matériel n’avaient pas été explorées par les auteurs précédents. Elles se répartissent en deux groupes et nous les passerons successivement en revue 1. A. - — - Région de la Rrèche de la Radète. (Environ 4 km. du Vignemale). Lac de la Radète. — Altitude 2.340 m. — Superficie = 6,9 ha. Profondeur faible. T = 17°. Eucyclops serrulatus (Fischer) (= Cyclops agilis). Petit laquet au-dessus du Lac de la Badète. — Altitude 2.400 m. Diacyclops bisetosus (Rehberg). Lac d’Arratilhe. - — Altitude .2.250 m. — Superficie 4,33 ha. Profondeur 12 m. T = 13°. Diaptomus sp. (Copepodites). Lac de Cuyen Bieilh. — Altitude 2.400 m. T = 7°. Eucyclops speratus (Lilljeborg) (= Cyclops agilis speratus). Accompagné du cladocère Chydorus sphaericus O. F. Müller, extrêmement commun dans toutes les eaux douces. B. — Région du Mont-Perdu et du Port de Gavarnie. Lac glacé du Mont-Perdu (en territoire espagnol). — Altitude 2.500 m. T = 8°, pH = 5. 1. Les renseignements sur la température et le pH, toujours mesurés vers le milieu de la journée, nous ont été communiqués par H. Bertrand. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 2, 1949. — 216 — Cyclops strenuus Fischer. Lac de Luhos. — Altitude 2.215 m. — Superficie 2,64 ha. Profondeur 6 m. T = 15°, pH = 5. Mixodiaptomus laciniatus (Lilljeborg). Eucyclops serrulatus (Fischer) (= Cyclops agilis). Marais de Luhos. — Altitude 2.100 m. T = 25°, pH = 6. Cyclops strenuus Fischer. Accompagné du Cladocère Eurycercus lamellatus O. F. Müller (1 exemplaire). La plupart des espèces mentionnées ici avaient déjà été signalées dans la région pyrénéenne. Fig. 1. — Diacyclops bisetosus , (Rehberg). — La Badète. a = p\ ; b = p IV, 3e article de l’endopodite [ex = épine externe) ; c = pVI Mixodiaptomus laciniatus pour les Diaptomidae et Cyclos strenuus pour les Cyclopidae sont les espèces les plus abondamment répandues. Si C. strenuus est très ubiquiste, D. laciniatus a une répartition assez spéciale. Son aire est discontinue et comprend d’une part une zone Nord-Européenne (Norvège, Suède, .Côte mourmane) ; d’autre part les montagnes du Sud-Ouest de l’Europe (Forêt Noire, Alpes Suisses, Massif Central, Pyrénées, Atlas Marocain). Diacyclops bisetosus n’avait pas encore été trouvé dans les Pyrénées. C’est une espèce eurytherme et largement euryhaline : Thienemann le signale dans une eau à près de 50 0/00 de salinité. Il est répandu, mais pas très commun car, comme l’a montré Roy (1932 b), il supporte mal la concurrence des autres espèces. Bibliographie. 1920. Bürckhardt (G.). — Zooplankton aus spanisclien gebirgseen. I Ein Zoogeographisch wertvoller neuer Diaptomus (D. castaneti n. sp.). Z. Hydrol. Aarau, I, 123-35, 17 fig. 1892. Guerke (J. de) et Bichard (J.). — Sur la faune pélagique de quel- ques lacs des Hautes-Pyrénées. Assoc. Fr. Avarie. Sci., 21e Session. Pau. 1931-33. Gurney (B.). — British fresh-water Copepoda. 3 vol., Ray Society. Londres. 1928. Mokard (A.). — Note sur la faune de quelques lacs des Pyrénées. Bull. Soc. Zool. Fr., LUI, 243-61. 1931. Roy (J.). — Copépodes et Cladocères de là région pyrénéenne. Bull. Soc. Zool. Fr., LVI, 543-6, 3 fig. 1932 a. Roy (J.). — Copépodes de la région pyrénéenne. Idem. LVII, 158-9, 1 fig. 1932 b. Roy (J.). — Copépodes et cladocères de l’Ouest de la France. Thèses Sciences. Paris. 224 pp. 1912. Thienemann (A.). — Notiz über das Yorkommen von Cyclops bisetosus, Rehb. in salinen-Wasser. Arch. Hydrob. Plankt. Stutt- gart, VII, 677-8. Laboratoire de Zoologie du Muséum et Station centrale d' Hydrobiologie appliquée des Eaux et Forêts. — 218 — Palpigrades de Corse Par Paul Remy. Les Palpigrades ne sont pas très rares en Corse : en y cherchant des Symphyles et Pauropodes du 23 juillet au 4 septembre 1942, j’ai rencontré fortuitement une cinquantaine de Koenenia dont je me suis dessaisi avant de les avoir étudiées (Remy 1948). En chassant les micro-Myriapodes sur l’île du 8 août au 25 sep- tembre 1948, j’ai trouvé 57 nouveaux représentants du genre : 11 seulement de ces derniers — ceux dont les volets génitaux ont acquis leur aspect définitif — ont pu être déterminés jusqu’à pré- sent ; les 46 autres — des jeunes à divers stades seront classés ultérieurement. Les spécimens déterminés se répartissent entre 2 espèces : Koenenia mirabilis Grassi et Koenenia Berlesei Silvestri. 1. — Koenenia mirabilis. Ponte-Leccia, bosquet à 1.500 m. au N.-N.-O. de la gare, entre la route de Calvi et la rivière, altitude 200 m., 1 S de 1 mm. Castiglione, jardin sur la rive gauche du ruisseau Terrigola, ait. 550 m., 1 $ ratatinée. Boni- facio, jardin au fond de la calanque de la Catena, ait. 5 m., 1 $ de 1 mm. Cette espèce a été rencontrée maintes fois en pleine nature dans la région méditerranéenne (Europe méridionale, Liban, Tunisie, Algérie) et aussi dans des serres à Lyon et à Paris ; elle vit également à Madagascar, où j’en ai capturé 18 spécimens dont 7 adultes, ceux-ci tous du sexe $, à Tananarive (jardin du Prof. Ch. Lambertos, dans le quartier d’Isoraka) et dans la banlieue de cette ville (serres de Tsimbazaza, parc de l’Institut Pasteur, jardins de la Station agricole de Nanisana) en août et novembre 1947. Chez la $, la région distale du 1er volet génital est divisée en 2 lobes par une échancrure médiane largement ouverte et peu profonde, chaque lobe étant lui-même subdivisé en lobules irré- guliers, non pointus. Ce volet porte 16 soies sternales disposées sur 4 rangées de 4 (2 submédianes o1; 2 latérales a2, insérées sur les som- mets d’un trapèze dont la petite base est en avant de l’autre) ; à la 2e rangée (la lre est la plus antérieure), les a1 sont égales aux 3/4 des a2 et nettement plus courtes (3/5 à 7/10) quë l’écartement des ax ; à la 3e rangée, les ax sont égales aux 7/10 des a2 et égales Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 2, 1949. 219 — ou très légèrement supérieures à l’écartement des ax qui est lui-même sensiblement plus petit (3/7 à 4/7) que l’écartement des a1 de la 2e rangée ; à la 4e rangée, les eq et a2 sont relativement courtes, les a2 égales à la moitié environ des a2 de la 3e rangée. Le 2e volet génital est divisé par une échancrure médiane en 2 lobes triangulaires portant chacun 3 soies : une proximale a, insérée face sternale, près du bord externe, 2 subapicales b et c, insérées face tergale. La Ç de Bonifacio porte 2 rangées de soies sternales sur la région antérieure du prosoma : une antérieure de 5, une postérieure de 6 ; je n’ai pu compter ces soies sur le spécimen de Castiglione. Chez ces 2 Ç, il y a 4 poils excréteurs sur le 4e segment opisthosomien, 6 sur le 6e et 8 soies sur le dernier. Les $ de K. mirabilis sont rarissimes. Silvestri (1905) dit en avoir rencontré 2 en Italie, dans les Pouilles : un près de Molfetta, Fig. 1. — Koenenia mirabilis Grassi ad. — 1, organe frontal médian, face tergale, d’une $ de Maison-Carrée près d’Alger ; 2, ibid. d’un S de Cazilhac (Hérault) ; 3, organe latéral droit du prosoma, face tergale, du même ; 4, un poil excréteur du 4e segment opisthosomien de la $ de Bonifacio ; 5, 1er volet génital, face sternale, de la même : alf a2, soies de la 2e rangée ; 6, région distale de la moitié droite du 2e volet génital, face sternale, du de Cazilhac. Pubescence des organes non repré- sentée. — 1 à 4, X 660 ; 5 et 6, X 350. l’autre près de San Vito dei Normanni, mais nous verrons tout à l’heure que ces animaux doivent être en réalité des K. Berlesei. Condé (1948) a étudié un $ provenant du Roussillon (près de la fontaine Jassal, aux environs de Banyuls-sur-Mer) ; il en a décrit très soigneusement l’armature génitale, au niveau de laquelle il a découvert 2 paires de glandes annexes, et pense que ce spécimen est un de K. mirabilis. Il est infiniment probable que cette attri- bution est correcte, car toutes les Koenenia qu’on a trouvées hors des grottes en France méridionale, notamment dans le Roussillon — 220 — et on les compte par dizaines 1 — appartiennent à cette espèce ; de plus, je viens de m’en assurer, ce <$ présente en commun avec la $ de K. mirabilis divers caractères morphologiques, notamment la présence de 8 soies au dernier segment opisthosomien. L’individu étudié par Condé peut donc être considéré comme le premier $ connu de K. mirabilis. J’ai rencontré 2 autres $ de l’espèce dans le Midi de la France : un à Avignon, l’autre à Cazilhac, Hérault (Remy 1948) 2. J’en ai signalé un autre encore d’Algérie (Tizi-Ouzou) (Remy 1948), mais ce dernier doit être, nous le verrons plus loin, un de K. Berlesei. Le (J que je viens de trouver en Corse a une armature génitale identique à celle du de Banyuls ; il porte, comme celui-ci et comme le de Cazilhac, 8 soies sur le dernier segment opisthosomien; je n’ai pu compter ces soies sur le $ d’Avignon, qui est très dété- rioré ; chez le £ de Corse comme chez celui de Banyuls, la soie raide du 3e cotibia de la lre patte est insérée au milieu de la partie bien chitinisée de la face sternale. 2. - — - Koenenia Berlesei. Près de Canapajolo (10 km. au N.-E. d’Ajaccio), sur la rive gauche du bras occidental de la Gravona, ait. 30 m., 1 -‘d mm. lata, 1 mm. crassas, subinde in strobilis immaturis incurvato, in adultis plus minusve paten- tibus. Mt. Humboldt, forming a forest belt of scattered trees that are conspicuous in rising above the angiosperm forest, at élévations between 1300 and 1.450 m. ; also isolated trees or small colonies, on other high mountain crests. No. 1571 type collection (photo nat. size) 3 cônes divided, part (a) in Herb. U. of 111., (b) in Herb. Mus. Paris, and (c) in Herb. Arnold Arboretum. Plateau de la Montagne des Sources near Pic du Rocher No. 1206 at 980 m. ; Mt. Mou No. 1686, at 1.000 m., may represent a variety of form. Araucaria biramulata Buchholz sp. nov. (Sect. Eutacta). Arbor ad 16 m. alta, truncis demum 70-80 cm. diametro, corona taxa rotundata. Cortice griseo, horizontaliter zonato. Ramis 4-5 verticillatis, Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 2, 1949. — 280 — ramulis foliosis ad ramorum apicem corymbose disposais. Ramulis irregulari ratione in sérié duplici secus ramos orientibus, demurn 30-40 cm. longis, 12 mm. (foliis inclusis)' crassis. Foliis spiraliler impositis, crassis, ad strobilos ovato-lanceolatis , 8-9 mm. longis, 4-6 mm. latis, carinatis, nilidis, patentibus, basi laie decurrentibus. Foliis in pedunculis strobilorum foemi- neorum majoribus. Foliis lotis stomatibus utrinque insignitis. Foliis in ramis inferis sat crassis patentibusque, 4,5-6 mm. longis, 2-3 mm. latis, magis distantibus ramulis sat gracilibus fultis 2 mm. diamelro crassis. Strobilis masculinis 6-7 cm. longis, 1,5-2 cm. crassis in apice ramulorum fultis, basi bracteis conferte imbricatis insignitis. Microsporophyllis 8-9 mm. longis, spalhulatis, apice libero duro triangulari acuto, sporangiis 7-8 elon- gatis e margine inferiore apicis triangularis orientibus ca. 3,5 mm. longis, pedunculis ca. 4-5 mm. longis. Strobilo foemineo ovoideo 10 cm. Ion go, 9 cm. crasso, imposito ramis lateralibus crassis nempe pedunculis 5-8 cm. longis. Squamis late cuneatis ad suborbiculatis apice duro incrassato, utrinque ad medium valde dilatatis, marginibus valde dilatatis ca. 8 mm. vel ultra inter alias squamas procutis totis ca. 22 mm. latis 30 mm. longis ( apice incluso in summa 35-40 mm. longis). Ligula triangulari delicata, margine apiceque acuto denticulata, parte centrali cum squamae confluente. Strobili ob squamarum apices rigidos habilu spinascente. Strobili rachide plus minusve cylindrice clavato 10 mm. diametro, 12 mm. vel ultra in parle quam magis dilatala, apice obtuse rolundato. Plaine des Lacs : Forêt du Mois de Mai, above mine excavations 400 m. No. 1691, type collection, Herb. U. of 111. ; Herb. Mus. Paris. ; duplicates distributed elsewhere. No. 1357 foliage of lower branches only. The species name refers to the characteristic twice-branched character of the végétative twigs. Araucaria Bernieri Buçhholz sp. nov. (Sect. Eutacta). Arbor ingeris trunco ad basin ad 60-80 cm. crasso, demum ad 35 m. alta, habitu anguste cylindrica corona conferta vasijormis interdum inclinata. Ramis ad 4-6 regulariter verticillatis. Corona in speciminibus immaluris ad 7 m. altis conice rotundata. Foliis adultis ramulorum ad strobilos foemineos parvis crassis rigidis, subcarinatis , patentibus, 3 1/2 mm. longis, 2 mm. latis, spiraliter dispositis ramulos ad ca. 2 mm. crassos in toto obtegentibus. Ramulis in sérié duplici e ramis majoribus utrinque ortis. Foliis plantularum seminalium 10-16 cm. altarum subulatis, 8-10 mm. longis, h-angulis, verti- caliterque applanatis, patentibus (apice permodice inflexis). Foliis arborum versus inflexum citius angustatis, 3-4 mm. longis, bene discretis, haud arcte imbricatis. Strobilis masculinis apice ramulorum impositis cylindricis 7-9 cm. longis ca. 8 mm. crassis maturis albo- glaucis . Microsporophyllis 3 1/2-4 mm. longis, oblique peltatis pedunculis 2,5-3 mm. longis in rachidem angulo- fere recto confluentibus, parte peltata dura crassa, apice libero late obtuso, microsporangia 4-6 ab 2-2 1/2 mm. longa inferiore margine ferente. Strobilis foemineis cylindrico-ovoideis ad 10 cm. longis, maturis ad 8 cm. crassis, raro singulis, saepius 2-3 vel 3-7 aggregatis ad ramorum majorum apices indumento albicante cereo glaucis (strobilis immaluris saepius obovoideis 281 — vel piriformibus). Squamae obovato-cuneatae circa 30 mm. longae (subulato apice excluso, 5-6 mm. longo), 25-28 mm. latae (marginibus valde' delicatis ca. 10-12 mm. inclusis). Convexa externe incrassata sicutque transverse carinata, parti seminali dilatata. Ligula ovata-triangularis, gracilis, apice brunneo, bene adpressa, parti cenlrali squama cum confluenti. Southern New Caledonia, Plaine des Lacs at headwaters branch of Riviere des Pirogues, Valley of Poueta Kouié near Pic Casse-Cou and Pic Busse. No. 1562 type in Herb. U. of 111. : parts in Herb Mus. Paris, and elsewhere. No. 1562 A, lower regenerated branches, 1562 B. 1688, juvénile foliage, small tree 2-3 m. tall ; 1562 S, small seedling. (Ail from Lucien sawmill, headwaters of river des Pirogues). No. 1061, seedling 1/2 m. high near Pic Busse. Bernier s. n., presuma- bly from near Lucien sawmill, male cônes, immature female cônes and other fragments collected in August, 1947. Dedicated to the Bernier family. Julien Bernier was the first Conservator of the New Caledonian Muséum in Nouméa. His schollary contributions were contained chiefly in a book : Etude sur les Dialectes Néo-Calédoniens, Australiens et autres, pp. 210, Nouméa, 1899. However he contributed very substantially to the botany of the island by his employment of Cribs as botanical collector during 1898-1905. His son J. Bernier, born in New Caledonia, now a citizen of Metropolitan France, whom I met while he was visiting New Caledonia in 1947, had collected earlier some- what fragmentary specimens of this Araucaria. He brought this entity to my attention insisting that he believed this tree to differ from. A. Balan- sae, the nearest related species. With this opinion I came to agréé after having collected typical speci- mens of Araucaria Balansae and the other known species of Araucaria. The clustered white cônes of this tree, as it may be seen along the road to Montagne des Sources near Pic Busse and Pic Casse Cou had corne to my notice during my first week in New Caledonia, but at this site the trees are too large and tall to be climbed. Only the seedling No. 1061 was collected. Acmopyle alba Buchholz sp. nov. Arbor dioica, adulta 4-5 m. vel ultra alta, trunco 8 cm. vel ultra diametro, corlice sublaevi, dilute brunneo, 2 mm. crasso, griseo variegato, ligno albi- cante. Foliis verticoliter complanaiis, ramo spiraliter imposilis at habit u pecti- naiis. Foliis adultis laeviter obliquis, supra pallide viridibus, subtus per- glaucis subalbidis, ratione varia amphistomaticis ; fade inféra stomalibus in seriebus 30-40 Confertis, margine exstomalifero angusto, interdum zona nuda ad costam, stomatibus in fade supera sparsis foliorum plurimum. Rarnis sexualibus foliis praeditis nec ultra 7-20 mm. longis, 1-2 mm. lotis, ramo ramulis sexualibus cylindricis coronato 1,5-2 mm diametro, 1-2 cm. longis ; ramulis sexualibus squamis a, cutis adpressis spiraliter impositis, verlicaliier haud applanatis insignitis, apice strolibos masculinos vel foe- mineos / erent ibus . Foliis in ramis asexualibus arboribusque juvenilibus valde longioribus, ad 25 mm. longis, saepius aulem 2,5 mm. lalis, bene utrinque — 282 — falcatis, apicibus aculis incurvis. Strobilis masculinis albido-glaucis, cylin- dricis, 20-28 mm. longis, 3-3,5 mm. crassis, ramulis sexualibus e ramis lateralibus ortis fultis (strobilis masculinis in hac sperie duplo quam in A. Pancheri longioribus ac latioribus). Microsporophyllis spiraliter impo- silis, apiculo hastatim sublus dilatato, supra acuto, basi dilatatis sporangia elongata ferentibus, dehiscentia cum pedicello parallela. Strobilis foemineis apice ramulis cylindricis sexualibus fultis, 12-18 mm. longis, squamis steri- libus 7-9 confluentibus in receptacuclum carnosum, squama apicali feriili ovulo 1 insignata. Semine subsphaerico ad 11 mm. diametro, micropylo subterminali, epimatio cum seminis legumento caruoso confluente. Plaine des Lacs, Forêt du Mois de Mai, on slopes at élévations 150-300 m. No. 1704 type in Herb. U. of 111. ; Herb. Mus. Paris. ; duplicates elsewhere. Nos. 1698, 1698 L, 1354, 1388 intermediate or juvénile foliage of small trees, detached pollen cônes ; 1388 a seedling. Dacrydium Guillauminii Buchholz sp. nov. Arbuscula 1,5 m. vei ultra alta, irunco basi incrassato. Cortice saiurale brunneo vel subnigro, 3-4 mm. crasso lenticellis numerosis validis confertis asperato. Ramis conferte iterum ramosis coronam corymbosam formantibus 35-40 cm. diametro. Ramis undique orientibus e rarni majiore ca. 2 cm. dia- metro, vetustioribus declduis longitudinem 20-25 cm. assecutis. Ramis undique foliosis Piceae sp. simulantibus foliis ramorum truncique 9-12 annis persistentius vel ultra ; ramis minoribus 3, 5-4, 5 mm. crassis, foliorum basibus incrassatis onusiis. Foliis subulalis, arcuatis, in vivo subterelibus at siccis plus minusve angulatis, sulcis 4 : 2 superioribus, reliquis inferio- ribus secus costam uirinque impositis, uno quoque stomalum seriebus aliquot insignito, pungentibus, spiraliter impositis 13-17 mm. longis, ad 1 mm. latis e basi incrassata, annos multos persisientibus. Strobilis masculinis subi erminalibus sessilibus 12 mm. vel ultra longis, 4 mm. crassis ; microspo- rophyllis numerosis ratione spirali rachide gracili 7 mm. longo impositis. Microsporophyllis breviter pedunculatis, foliis similibus apice laminari linearique, foliis similibus sed minoribus (ca. 5 mm. longis ), magis pun- gentibus basinque versus marginibus laevissime erosis, ad basim lateraliter sporangiis duobus insignatis. Strobilis foemineis habitu ramulos brèves latérales sessiles subterminales in mentem vocantibus ex apice ramorum ventustiorum. Strobili axi ca. 3 mm. longo totidemque fere crasso, squamas ca. 20 erectas spirali ratione dispositas ferenle. Squamis planis, late trian- gularibus ad basim ceteroque subulatis, pungentibus 10-13 mm. longis, 0,5 mm. supra base dilitata latis. Squamis 3-5 e superis fertilibus, latere adaxiali ovulo oblique lageniformi insignatis, tégument o apice dilatato, labio infero ad micropylem spectante quam magis. Nucello integumento bene circumdato ; ovulo epimatio e tribus lateribus involucrato, margine haud eroso neque lobalo al cucullato. Semine mature ignoto. Plaine des Lacs : On banks of Rivière des Lacs near mine Anna- Madeleine. No. 1278 type in Herb. U. Of 111., parts in Ilerb. Mus. Paris., duplicates distributed elsewhere. — 283 — Prof. A. Guillaumin has contributed part of this description having to do with the male cônes. I am happy to dedicate this species to him. Libocedrus Chevalieri Buchholz sp. nov. Arbuscula ad 2-5 m. alla, habitu fruticoso, coma rotundala, Irunco ad 10 cm. diametro, ramis toto vestito, cortice salurate badio, 2-4 mm. crasso, longitudinaliter rimoso, exfoliante. Ramis cortice laevi saturate badio infra exfoliante, ad ramulos alrocinereo, ramulis foliorum basibus vestitis apice bene foliatis. Ramulis frondiformibus compositis ramos coronantibus Foliis in arbore adulta opposite decussatis, b-serialis subrhombice tetragonis marginalibus paulo quam facialibus latioribus ; foliis marginalibus 3,5 mm. longis, laie triangularibus complicatis, facialibus triangularibus , acutis, ad 3 mm. longis, apice ad 2 mm. liberis ; foliis omnibus amphislomaticis. Ramulis ultimis a ramo majore centrali sérié alterna orientibus. Strobilis masculinis 8-10 mm. longis ca. 4 mm. latis apice ramulorum ultimorum simplicium impositis. Microsporophyllis i-sporangiis, 16-18 opposite decus- satis late ovatis, cuspidate acutis, extus convexis, intus concavis, marginibus denticulatis peltalim impositis. Strobilis foemineis ad 16 mm. longis (aculeis inclusis), ramulis lateralibus impositis, jugo squamarum fertilium cunea- tarum 12 mm. longo, 6-7 mm. lato efformato, aculeo gracili cylindrico 6-8 mm. longo. Ovulis basi squamae impositis. J.ugo squamarum altero oblanceolato, 9-10 mm. longo 2-3 mm. lato ; jugo tertio quartove in folia transeunte. Semine erecto lageniformi vel fusiformi 7 mm. longo, 2-4 mm. crasso base squamae fertilis lateraliter imposito, alis una parva, reliqua majori praedito. Western slopes of Mt. Humboldt 1.450-1.550 m. No. 1567, spéci- mens with male and female cônes (collected by Luc Chevalier), type in Herb. U. of 111. ; parts of collection in Herb. Mus. Paris. ; with duplicates elsewhere •; No. 1567 s, seedlings and small planst ; also photo nat, size • of type collection L Schlechter 15,333 Herb. Mus. Paris, (only a small segment of twig seen) represents part of a stérile juvénile specimen collected at 1.400 m. In reporting on this collection, Schlechter inadvertently transcribed the name as L. neocaledonicus where he must hâve inten- intended to Write the name of the only known species : L. austro- caledonicus Brongn. & Gris, which had been collected by Balansa on the eastern slopes of Mt. Humboldt at 1.100 m. He gave no description. The name L. neocaledonicus Schlechter is therefore nomen nudum. As a synonym it belongs under this new species. Dedicated to Mr. Luc Chevalier, conservator of the New Caledonian Muséum in Nouméa. He was born in New Caledonia Oct. 25, 1922, educated in the Brothers’schools and graduated from College La Pérouse with the lirst baccalaureate in Dec. 1941. He enlisted as a private in the Volunteer French Colonial Army in 1942, was promoted to chief sargent 1. Trouvé pour la première fois par Virot en 1940, n° 422 [A. Gtriiji.AUMivj. — 284 — and mustered ont in 1946. He has climbed many of the highest peaks in New Caledonia including Mt. Panié. Mr. Chevalier was leader of an expédition to Mt. Humboldt which I organized and promot ed in Dec. 1947. In company with two natives Marengo and Victor of Tribu Bangou as guides, he and my helper Moenadji,. a Javanese, reached the summit of Mt. Humboldt on December 27-28, 1947 in a successful approach from Mt. Vulcain. This trail made across very rugged ridges has no springs and required 28 liters of water carried over a 20 km. trail to a campsite at 1.300 m. on a 2 day trip. While others had previously climbed Mt. Humboldt from the west by two different routes, this was the first successful ascent using a trail from the end of the road to 600 m. at mine Gallini on Mt. Vulcain. Podocarpus Comptonii Buchholz sp. nov. (Sect. Polypodiopsis). Arbor dioica ad 10-12 m. alta , trunco ad 80 cm. vel ultra diamelro deorsum parcius, seorsum conferte ramosa. Cortice brunneo , demum griseo, longitu- dinaliter rimoso , 1 cm. vel ultra crasso in ramis junioribus fuscocinereo vel viridi. Ramis erectis vel adscendentibus, junioribus opposite ramulosis, adultioribus dissitis. Alabastris nudis, squamis carentibus , foliis minimis involucratis . Foliis opposite decussatis, b-seriatis , lanceolatis, oblusis, 7-15 mm. longis, 2-5 mm. latis, siccis 1/2 mm. crassis, sessilibus, decurren- tibus, Costa singula pro more occulta ; foliis amphistomaticis stomatibus in facie supera quam in inféra magis numerosis. Costa in foliis coctis translu- cidis factis perspicua, minus quam 1/4 latitudinis laminarum adultarum ; in foliis juvenilibus arctiore minus quam 1/6 laminae latitudinis. Strobilis masculinis apicalibus, in ramulis lateralibus, sessilibus , ovoideis, 5-6 mm. longis, 3 mm. diamelro. M icrosporophyllis sporangia 2 sub apice triangulari excurvato ferentibus, polline 1-alato. Strobilis foemineis apicalibus ramis lateralibus fultis bracteis 3-4 parvis oppositis sterilibus axi ca. 10 mm. longo impositis, bracteis superis inaequalibus, squama summa ovulo singulo- anatropo adaxiali insignita, altéra sterili angusliore ; receptaculo parvo 4-5 mm. longo, 2 mm. crasso ; semine breviter pyriformi-obovideove epimatio carnoso circumdato, 25 mm, longo, 18-20 mm. crasso, maturo rubro ; nuce 20-22 mm. longa 16 mm. crassa, rostro incrassato in carinas latérales abeunte,. recto vel interdum lateraliter curvato. Difïert a P. miniori, arbore alta, adultis foliis tenuoribus, disti— choris quam 4 seriatis ; costa in folio minus quam 1/4 latitudinis laminarum adultarum ; semine ovoideo-magis quam . conice pyri- formi ; ligno pallido fusco magis quam fulvo. In mountains at élévations up to 1.300 m. Mt. Mou No. 1684,. ( type in Herb. U. of 111., duplicates in Herb. Mus. Paris, and elsewhere ; Nos. 1085, 1449, Mt. Mou ; Mt. Humboldt. No. 1697 (seed kernels and seedlings). Specimens by Compton Nos. 306, 1524,. 1587 in Herb. Brit. Mus. not seen, presumed to be this species. Podocarpus palustris Buchholz sp. nov. (sect. Polypodiopsis).. Arbuscula dioica, enana, amphibia, ad 2-3 m. alta, trunco ad basim 35-50 cm. incrassato ; ramis numerosis, adscendentibus. Cortice brunneo vel' alrocinereo. Ramis juvenilibus oppositis, adultis dissitis. Foliis opposite ■ decussatis , adscendentibus , 4 -seriatis, ovali-ellipticis, obtusis, plerumque 8-16 mm. longis, 3-5 mm. latis, siccis ca. 1 mm. crassis, Costa singula haud obvia révéra, folii dimidio lata. Stomatibus in facie utraque folii, subtus duplo quam supra numerosioribus . Strobilis masculinis 3-5 aggregatis, pedunculis bracteatis 1-1 1/2 mm. longis fultis, adultis 5-6 mm. longis, 2 1/2-3 mm. latis. Sporophyllis ca. 30 imbricatis, microsporangis abaxia- libus 2, apice late hastatis, polline 2 alato, dehiscentia longitudinali. Strobilis joemineis apice ramorum lateralium fultis, axi squamis numéro vario 2 jugis decorato, squama suprema tantum ovulo uncio insignita, ovulo magno, anatropo ; axi 4-6 mm. longo, squamis in seriebus verticalibus 4 1/2-1 mm. •longis 0,3-0, 5 mm. latis ; receptaculo parvo, 2 mm. tantum longo ; ovulo ovoideo oblique reflexo, minute cristato. Semine 15-18 mm. longo, 12-14 mm. lato, epimatio non rubro sed griseo ; nuculae rostro brevius latius conico recurvato. Species a P. minori differt ad quem proxima est caudicibus deorsum magnis, ligno albicante ( 0,3 tantum denso), seminibus crassioribus bre- vioribusque bene reflexis, bracteis ad strobili peduculum minoribus, recep- taculo 2 mm. tantum longo, nuculae rostro breviori, latius conico, recurvato. Foliis pro more ratione longitudinis latioribus, siccis marginibus minus crassis, ramulis hornotinis deciduis, foliolis 2-6 mm. longis, 1-3 mm. latis vestitis. Growing in water of small lakes or widened streams, tribu- tary to Yate river or along wet banks of streams, Plaine des Lacs, also near Prony Bay. No. 1421, Plaine des Lacs : 22 km. Station, type collection with seeds, Herb. U. of 111. and part in Herb. Mus. Paris. ; 1347, 1348 with male cônes, 1474 photograph, same place. Franc 207 ser A, Prony (Herb. U. of Calif .). Podoearpus sylvestris Buchholz sp. nov. (Sect. Eupodocarpus). Arbor dioica, 15-18 m. alta trunco ultra 1 m. crasso. Cortice rubrobrunneo longitudinaliter rimoso, ca. 1 cm. crasso, aetate griseo. Ramulis gracillimis, subverticillatim dispositis, 1,5-2 mm. diametro. Alabastris apicalibus sphaericis ovoideisve, solitariis ternatisve, squamis adpresse imbricatis, gra- cilibus, subcarinatis, ovatis apiculatis obtusisve. Foliis 5-8 cm. longis, 7- 9 mm. crassis, spiraliter dispositis ad ramulorum apices confertioribus, in ramis ultimis arborum majorum lineari-lanceolatis sursurn dilatatis apice obtuse rotundatis, subtus in petiolum breve abeuntibus, laete nitideque viridibus, subtus pallidioribus haud nitidis, stomatibus in facie inféra tantum obviis. Ductis resiniferis 3 infra vasi phloemate, Foliis in speciminibus immaturis vel minoribus ad 16 cm. longis, 15 mm. latis. Strobilis mascu- linis pro more sessilibus in pedunculo ca. 1 mm. longo ternatis, cylindricis, 8- 16 mm. longis, 2-2,5 mm. crassis, squamulis 7-9 imbricatis deorsum cir- cumdatis. Microsporophyllis spiraliter impositis, apiculo scarioso obtuse, sporangiis 2 abaxialibus, dehiscentia longitudinali ; polline bialato, 24-28 p longis, 45-50 p latis. Strobilis foemineis axillaribus, pedunculo 4-8 mm. longo, strobilo ipso e squamis 2 inaequalibus coalescentibus receptaculum efformanlibus, 6-7 mm. longo, squama supera tantum ovulum anatropum 286 — gerente, bracteis binis 2 caducis. Semine elongato, ca. 13 mm. longo 8-9 mm. crasso, crista minuta vel nutta. Scattered in intermediate angiosperm forests of Southern New Caledonia at élévations of 300-400 m. ; on Plaine des Lacs at 160-300 m. No. 1696 type collection with seeds in Herb. of U. of 111. and Herb. Mus. Paris, with duplicates distributed elsewhere, Plaine des Lacs : Forêt du Mois de Mai ; 1351 male specimens with pollen cônes still in buds ; 1352 with seeds ; 1360, 1372 foliage of juvénile specimens ail from same locality. Dernier (in Aug. 1947) same locality. Baie des Pirogues. White 2118 Herb. Arn. Arboretum and Mus. Paris. Forest on slopes north of St.. Louis. No. 1233, stérile. Mt. Canala, Compton, 1273, Herb. Brit. Mus. Département de Botanique, Université d’Illinois (Urbana) U. S. A. et Laboratoire de Culture du Muséum. — 287 — Sphaignes récoltées aux Tourbières du Plateau du Russey (Doubs). Par R. M. Joignerez. Les tourbières du plateau du Russey sont situées sur les marnes néocomiennes, dans le sillon synclinal qui s’étend sur vingt kilo- mètres environ, des Fins à Charquemont, suivant une direction N. E.-S. W., ou bien dans les combes oxfordiennes du Mémont et de Saint- Julien. Seules les premières : tourbières du Bizot (com- munes du Rélieu, du Rizot, de Noël-Cerneux, de la Chenalotte), du Narbief, des Guinots sont étudiées ici. Leur altitude varie entre 863-879 m. aux Guinots, et 879-903 m. au Rélieu. Ces tourbières, les plus étendues du Jura français après celles de Pontarliers sont bien connues des phanérogamistes, mais semblent ignorées des bryologues. En effet, la Société d’ Histoire Naturelle du Doubs a publié en 1943 un Catalogue 1 très complet sur les Sphaignes connues jusqu’alors en Franche-Comté. Cet ouvrage cite un nombre important de localités, mais ne mentionne qu’une seule fois la région du Russey. Je n’ai pas trouvé, dans l’Herbier de France du Muséum National de Paris, d’échantillons de sphaignes provenant de ces tourbières. La documentation sur les sphaignes du Jura offre donc là une lacune. Pour cette raison, la récolte et l’étude d’une assez grande quantité de sphaignes (quelque 150 échan- tillons) ont paru nécessaires. Mme Jovet a eu l’amabilité de vérifier toutes les déterminations, de guider les recherches dans l’herbier et d’étudier les échantillons difficiles. Voici la liste des espèces trouvées : SecxiON Cymbifolia Lindb. Sphagnum Cymbifolium Ehrh. — Dans trois stations humides : les Guinots, sous des Rouleaux — le Bizot, dans une partie déboisée — le Narbief, où cette sphaigne forme un ilôt détaché de la tour- bière principale, sous des Epicéas. J’ai remarqué que, dans certains échantillons, les cellules du hyaloderme possèdent 5-7 pores. 1. Histoire Naturelle du Jura et de la Vallée de la Saône, publiée par la Société d’ Histoire Naturelle du Doubs. — Les Plantes Cryptogames cellulaires 2 a. Catalogue descriptif et raisonné des Sphaignes de la Franche-Comté et Zones Limitrophes, par Louis Hillier. Besançon, Imprimerie de l’Est, 1943, 84 pp. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XÜXI, n° 2, 1949. — 288 — Sphagnum papillosum Lindb. — Un seul échantillon a été recueilli au Narbief, sur une motte de sphaignes bordant une flaque. Sphagnum subbicolor Hampe. — Un seul exemplaire trouvé au Bizot, dans une partie de tourbière plate, assez mouillée, sous des Bouleaux. Après avoir indiqué son existence dans le Jura suisse, au Chasseron (1.350 m.) Hillier écrit « peut-être existe-t-il sur le versant français de la chaîne, dans les nombreuses tourbières du Jura central par exemple » (1943, p. 21). Sphagnum magellanicum Brid. (S. medium Limpr.). — Abondant dans toutes les tourbières, dans des stations plus sèches que les «spèces précédentes ; en général, bombements de la tourbière sous les Pins à crochets, ou sommet des mottes pour les parties non boisées. Section Acutifolia Ehrh. Sphagnum fimbriatum Wils. — Dans la partie boisée de la tour- bière des Guinots située à l’Est de la route allant à Fournet-Blan- uheroche, au bord d’un fossé de drainage, à 868 m. d’altitude. Hillier (1943, p. 38) écrit à son sujet : « manque au Jura proprement dit », et cite les localités suivantes : Haute-Saône : vallée de Miélin (850 m.), la Mer (500 m.) (Renauld), Fortey-les-Lure (Coppey) ; •Jura : forêt de la Serre (Blind). Dismier 1 indique que S. fimbriatum devient très rare dès la région sylvatique moyenne. Les échantillons de l’Herbier de France du Muséum ont été collectés dans la plaine, nu aux faibles altitudes (Nord, environs de Paris...), sauf un spéci- men qui porte la mention « Ardennes », mais sans précisions. La tourbière des Guinots paraît donc, pour S. fimbriatum, une localité relativement élevée ; elle reste cependant une station favorable, puisque l’échantillon recueilli le 24 mars 1948 était fructifié. Sphagnum Russowii Warnst. — Bord de la Seigne des Guinots, à peu de distance de la ferme de ce nom, sous des Bouleaux et des Vaccinium uliginosum L. ; le Narbief, au pied d’un Epicéa surplom- bant un fossé marécageux, sur le bord Nord de la tourbière. Hillier (1943, p. 40) pensait que cette sphaigne était méconnue dans le Jura français. Peut-être a-t-il raison, mais bien qu’elle soit réputée fréquente dès la zone sylvatique moyenne (Dismier, 1927, p. 18), je la considère jusqu’alors comme rare dans la région que j’ai étudiée puisque parmi mes récoltes, je n’en ai trouvé que deux échantillons. Sphagnum fuscum Von Klinggr. — Dans la partie boisée de la tourbière du Bizot, sur le replat d’une grosse motte (1 m. 50 de long, 0 m. 80 de large, 0 m. 60 de haut) de sphaignes diverses. Assez 1. G. Dismier. — Flore des Sphaignes de France, extr. des Arch. de Botanique , t. I, Mém. n° 1, 1927, p. 17. 289 — semblable au S. rubellum par la forme de ses feuilles caulinaires, l’échantillon récolté s’en distingue nettement par son aspect très particulier, plus grêle, et sa couleur brun fauve. Cette espèce est assez répandue dans le Jura, mais rare pour le plateau du Russey. Sphagnum plumulosum Rôll. (5. subnitens Russ. Warnst.). — N’est représenté, dans les récoltes, que par un petit échantillon provenant de la partie boisée de la tourbière du Narbief. Il est rare dans le Jura, où il existe seulement dans l’Ain, marais de Hauteville (Girod), et dans le Doubs (tourbière de Longues-Seignes (Villard) (Hillier, 1943, p. 46). D’après une carte publiée par P. Chouard1, cette tourbière de Longues-Seignes correspondrait aux régions tour- beuses situées entre le Russey et le Narbief. Donc la localité donnée ici serait peut-être la même que celle de Villard. Sphagnum rubellum Wils. — Partout, dans les parties boisées des tourbières, ou sur le sommet des mottes des parties non boisées. Sphagnum acutijolium Ehrh. — Partout, nombreux spécimens. Sphagnum quinquefarium Warnst. — Associé au S. acutijolium ; prairie tourbeuse au Rizot ; replat entre deux mottes au Narbief. Les feuilles caulinaires de cette espèce peuvent être larges et très surbaissées, et les cellules du hyaloderme possèdent assez souvent un grand pore. Ces deux caractères contribuent à le distinguer du S. acutijolium. La disposition des feuilles raméales sur cinq rangs n’est pas toujours très visible. La station dans les parties plates des tourbières n’est pas habituelle à cette plante qui croît plus volontiers sur les pentes déclives mouillées, même rocheuses. Rare pour le Jura, cette plante serait nouvelle pour le Doubs. Section Cuspidata Ehrh. Sphagnum cuspidatum Ehrh. — Le Narbief, immergé dans les mares séparant les mottes, ou remplissant les fosses autrefois exploi- tées. L’un des deux échantillons se rapporte à la var. falcatum Russ. Sphagnum fallax Von Klinggr. — Tourbière du Bizot, immergé dans une petite mare, et au bord d’un bois de Bouleaux très humide. Signalé par Hillier (1943, p. 34) seulement à là grande tourbière du Sempé près Montessaux, Haute-Saône, il serait nouveau pour le Jura français. Il est possible que, en raison de sa ressemblance avec S. cuspidatum, il soit souvent passé inaperçu 2. 1. P. Chouard. — Documents cartographiques sur les tourbières actuelles et pré- historiques en France. Comptes-rendus Congr. internat. Géographie. Paris, 1931. Travaux de la section III. Biogéographie. 2. R. M. Joignerez, M^e Jovet-Ast. — Rev. Bryologique, t. XVIII, fasc. 1-2. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 2, 1949. 19 — 290 — Sphagnum recurvum var. Amblyphyllum Russ. — Tourbières du Bizot, du Narbief, des Guinots, abondant dans les endroits mouillés. Sphagnum recurvum Pal. de Beauv. — Dans une mare, sur la partie plate de la tourbière, et dans un creux d’une partie déboisée en vue de l’exploitation, au Bizot. D’autres échantillons, peu carac- téristiques, plutôt intermédiaires entre cette espèce et la précédente par la forme de leurs feuilles caulinaires, ont été récoltés au Narbief et aux Guinots. Sphagnum molluscum Bruch. — Assez fréquent à la tourbière du Narbief. Il se rencontre sous forme de petits brins, ou de court gazon serré, souvent associés à S. acutifolium, au centre des touffes d , Eriophorum vaginatum L. premières colonisatrices de la tourbe imse à nu par l’exploitation. Section Subsecunda Schliep. Sphagnum subsecundum (Nees) Limpr. — Tourbière du Bizot, au bord du premier ruisseau tributaire du ruisseau des Seignes, et sur la rive de ce dernier ; le Narbief, d’une part sur le revers d’une motte, presque à la surface de l’eau, d’autre part, immergé dans une mare ; les Guinots, sous des Bouleaux, dans un endroit assez humide. En résumé, les tourbières du plateau du Russey possèdent jusqu’à maintenant dix-sept espèces de sphaignes. A ma connaissance, cinq d’entre elles ne sont pas signalées dans le Doubs, ou même dans le Jura français : S. subbicolor Hampe , S, fallax Yon KJinggr. S. fimbriatum Wiîs. S. Russowii Warnst. S. quinquefarium Warnst. Les douze autres font partie des vingt espèces citées par Hiluer pour les différentes tourbières du Doubs. Elles se répartissent de la façon suivante : 1° S. magellanicum et S. acutifolium, présents dans plus de la moitié des relevés, se groupent fréquemment pour former des monticules volumineux, ou des mottes plus modestes. 2° Dans plus d’un tiers des relevés : 5. rubellum, souvent associé avec S. magel- lanicum, plus rarement avec S. magellanicum- S. acutifolium ; S. amblyphyllum, à la base des bosses formées par les précédents, ou dans les creux plus humides de celles-ci. 3° S. molluscum, moins important au double point de vue abondance, et surtout recouvre- ment. 4° Toutes les autres espèces qui existent seulement dans quel- ques relevés. Ces espèces ne sont pas également réparties dans les différentes tourbières. D’après les relevés faits jusqu’à cette date, la tourbière du Bizot est la plus riche : onze espèces sur dix-sept, dont S. subbi- — 291 — color, S. quinquefarium, S. fallax, S. fuscum. Celle du Narbief vient ensuite, avec neuf espèces, parmi lesquelles S. quinquefarium et S. Russowii. Enfin celle des Guinots compte sept espèces, mais elle a été moins parcourue que les autres, et on peut espérer que des espèces intéressantes s’ajouteront aux S. fimbriatum et Russowii. D’autres recherches indiqueront la répartition de ces sphaignes, leur mode de groupement d’une façon plus détaillée, et leur écologie. Les tourbières du Mémont, et de Saint- Julien, qui renferment sans aucun doute des espèces intéressantes, feront l’objet d’un travail ultérieur. Laboratoire de Cryptogamie du Muséum. 292 — Rôle des Aviculopectinidae dans la morphogénèse DES DySODONTES MÉSOZOÏQUES. Par Henri et Geneviève Termier. Caractères généraux des Aviculopectinidae. En 1906 Etheridge (1) créait une famille pour certains genres paléozoïques d ’Aviculacea pectiniforrnes. Les Aviculopectinidae avaient une couche interne nacrée et une large aréa ligamentaire pourvue d’un résilifère médian en forme de triangle, ces deux caractères les plaçant auprès des Aviculidae. Mais leur musculature se rapprochait davantage de celle des Pectinidae par l’existence d’un seul muscle (postérieur) inséré au voisinage du centre des valves : les deux familles ne se distinguent à ce point de vue que par quelques détails. Ce caractère permet de ranger les Aviculo- pectinidae parmi les Monomyaires, comme les Pectinidae, les Limi- dae, les Spondylidae et les Ostreidae. En 1937, Norman D. Newell (2), révisant les Peclinacea du Pennsylvanien et du Permien du Kansas, reconnaît 3 sous-familles à’ Aviculopectinidae : les Aviculopectininae, pectiniforrnes et à fixation byssale, les Pseudomonotinae, qui ont des oreillettes peu distinctes et sont fixés par la valve droite, et les Streblochondriinae dont l’oreillette antérieure est très développée, tandis que la postérieure reste petite. Cet auteur donne (p. 43, fig. 17) une phylogénie hypo- thétique des divers genres de ces sous-familles et de leurs voisins immédiats. Les caractères hybrides des Aviculopectinidae devaient entraîner les paléontologistes à y voir l’une des « plaques tournantes » de l’histoire des Lamellibranches Anisomyaires. C’est l’impression que l’on retire de la lecture d’un ouvrage comme celui de Félix Bernard [3, p. 557] qui les considère comme un « type de transition entre les Aviculidés et les Pectinidés », puis (p. 565) comme les ancêtres des Limidés. Il ne serait donc pas exact de placer comme l’a fait Hind (4) le genre Aviculopecten purement et simplement dans la famille des Pectinidae. Origine des Pectinidae. Reprenant des constatations faites par de Koninck (6) et par Frech (7), Norman D. Newell a pu tirer de ses observations sur les caractères internes et externes de 17 genres, lesquelles sont poussées Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 2, 1949. — 293 — à une extrême minutie, des hypothèses sur les relations phylogéné- tiques détaillées de ces genres entre eux et avec les Pectinidae. Pour soutenir une fdiation qui lui paraît probable, il invoque deux arguments : d’une part la ressemblance extérieure de la forme et de l’ornementation, ainsi que la disposition musculaire, d’autre part l’évolution, prise sur le vif, du ligament cardinal. Nous ajouterons que dans une discussion d’ordre phylogénétique on peut ne pas tenir compte de la texture de la couche interne, nacrée chez les Aviculopectinidae, porcelanée chez les Pectinidae, car une telle dualité existe au sein de plusieurs autres familles de Lamellibranches et aussi chez les Gastéropodes. Evolution du ligament. Les Aviculacea les plus primitifs possèdent une aréa externe où vient s’appliquer un ligament principalement fibreux avec seule- ment un liseré externe de ligament lamellaire. C’est le cas des jeunes Liopteria, Ptychodesma, Pseudaviculopecten. Un ligament de ce type se rencontre encore chez Pterinopecten et Lyriopecten où il est disposé en chevrons comme dans le genre Area. Chez les Aviculidae, tels que Pinctada (= Meleagrina, fig. 1), l’aréa ligamentaire occupe encore tout le bord cardinal, mais une fossette triangulaire, ou résilifère, oblique à partir du crochet, témoigne de la différenciation du ligament en 3 parties : un rési- lium fibreux et calcifié dans la fossette centrale et un ligament lamellaire distribué symétriquement de chaque côté. Cette dispo- sition est celle d’Aviculopeclen et de Pseudomonotis. Chez les Pectinidae (fig. 2), un liseré de ligament lamellaire obso- lète souligne la commissure cardinale, tandis que le résilifère occupé par le ligament élastique forme un cuilleron triangulaire interne. Ce ligament interne ne joue plus le même rôle mécanique que les ligaments externes cités ci-dessus mais Norman D. Newell croit avoir trouvé un terme de passage entre le type Aviculopecten et le type Pecten dans le genre Limopsis qui possède un résilium fibreux et calcifié de part et d’autre duquel le ligament lamellaire s’ame- nuise, ne restant important qu’en bordure du résilifère. Terminons la série en ajoutant que, chez les Spondylidae et les Plicatulidae, le résilium seul subsiste, interne, au milieu de la charnière (fig. 3). Origine des Ostreidae. Certains zoologistes considèrent les Ostreidae comme des Avi- culidae d’un ordre supérieur (6 bis, p. 92). Cependant, l’origine de cette famille reste obscure. Pour H. Douvillé (7 bis) elle est peut- être chez les Limidae. L’une des hypothèses les plus séduisantes a été émise en 1888 par Jackson (7), qui, faisant descendre les — 294 Ostreidae des Aviculidae, trouva dans le sillon limitant le lobe postérieur des valves de Gryphaea et d ’Exogyra un homologue de celui de certains Aviculidae. Un tel sillon se rencontre aussi chez l’aviculopectinidé Pseudomonotis. Mais N. D. Newell estime cet argument insuffisant pour prouver une parenté directe entre Aoicu- hdae et Ostreidae. Cet auteur, sans nier la grande ressemblance existant entre les formes et les ligaments de Gryphaea et de Pseudo- monotis tient pour contraire à la filiation supposée le fait que les Aviculidae, les A viculopectenidae et les Pectinidae, lorsqu’ils sont fixés par une valve le sont par la valve droite, tandis que les Ostreidae Fig. 1, Charnière de la valve droite de Pinctada (Aviculidés) ; 2, Charnière de la valve droite de Chlamys (Pectinidés) ; 3, Charnière de la valve droite de Spondylus fSpondylidés) ; 4, Charnière de Pseudomonotis (Aviculopectinidés). R : résilifère, L : ligament. le sont par la valve gauche. Cependant le Dr L. R. Cox a bien voulu nous communiquer par lettre les résultats de sa grande compétence concernant les formes triasiques rapportées aux Ostreidae. Nous résumons ici ses observations, encore inédites. Les espèces envisa- gées, réunies dans le genre Enantiostreon Bittner semblent indi- quer des relations avec les Plicatulidae, et peut-être même une communauté d’origine pour les deux familles ; ce sont des Huîtres plissées, fixées tantôt par la valve droite (E. spondyloides, E. multi- costata, O. haidingeriana) , tantôt par la valve gauche (O. montis- caprilis ), tantôt peut-être même par l’une ou l’autre valve ( E. crista- difformis). Ces arguments parlent en faveur d’un passage, qui se serait réalisé durant les temps triasiques, entre la fixation droite 295 — et la fixation gauche, et nous paraissent supprimer l’opposition qui semblait jusqu’à ce jour s’élever entre Aviculacea et Ostreidae. Rappelons que, pour la plupart des paléontologistes, les Chamidés et les Rudistes ont été fixés les uns par la valve droite, les autres par la valve gauche. La forme ostréenne. Nous venons de dire qu’il y avait des Aviculoïdes et des Pecti- noïdes fixés par une valve. Ces formes offrent souvent alors un aspect ostréen qui a pu surprendre les géologues. On en connaît chez les Fig. 5-6, Pachypteria Gevini H. G. Termier, valve droite ; fig. 5 vue externe mon-, trant l’ornementation lamelleuse et la large surface de fixation ; fig. 6, vue interne montrant l’ornementation de l’empreinte du muscle postérieur ; 7-8, Jeunes de Pachypteria Gevini ; 9. Charnière de la valve droite de Pachypteria. — 296 — Pectinidés, à partir du Jurassique (Hinnites, Prohinnites, Velccta). et ils doivent être considérés comme des convergences (8) provo- quées peut-être par l’influence de biotopes particuliers. Parmi les Aviculopectinidae, la fixation droite est l’une des prin- cipales caractéristiques des Pseudomonotinae. Le genre Pseudo- monotis, connu au Pennsylvanien et au Permien, a une coquille offrant encore des traces d’échancrure byssale et une ornemen- tation rayonnante comme Aviculopecten. La fixation de la valve droite, qui est générale à l’âge adulte, apparaît souvent très tôt au cours du développement. L’aréa ligamentaire est pourvue d’un résilifère comme Aviculopecten (fig. 4). Dans l’ancien Continent, il nous semble que les Pseudomonotinae sont représentés beaucoup plus tôt dans la série stratigraphique par le genre Pachypteria de Koninck, genre connu dans le Frasnien de Belgique (P. ostreiformis Mailleux), dans le Viséen de Belgique et de Grande-Bretagne (P. nobilissima de Koninck) et découvert récemment par P. Gevin (9) dans le Viséen supérieur du Sahara Mauritanien. Les échantillons de la dernière forme, qui appar- tiennent à une nouvelle espèce, P. Gevini nobis 1 atteignent une assez grande taille (fig. 5 à 8) et peuvent être superficiellement con- fondus avec certaines Huîtres de la Hammada crétacée quand ils ne sont pas recueillis en place, associés à des espèces carbonifères. Les auteurs ont été certainement déroutés par l’aspect de ce genre puisque de Koninck, après l’avoir décrit sous le nom à'Ostrea, le place dans les Aviculidae, Hind dans les Ostreidae, Fischer, Zittel et Mailleux, avec doute, dans les Spondylidae. L’ornementation rayonnante n’est conservée chez Pachypteria qu’au fond de l’empreinte du muscle postérieur (fig. 6) et dans le jeune âge (fig. 7-8) : l’adulte possède un test épais, dont les aspects divers sont produits par les lamelles d’une couche qui présente un seul type de texture. Une surface de fixation est parfois visible (fig. 5) du côté umbonal de la valve droite : ses dimensions varient de 0 au tiers de la surface de cette valve. Le ligament paraît dépourvu de résilifère (fig. 9) et donc être d’un type plus simple que celui de Pseudomonotis ; il occupe toute la largeur du bord cardinal et passe sans interrumption à la surface du sinus antérieur byssal. Nous avons pu étudier une valve gauche très renflée comme celle d’une Gryphaea ou d’une Pycnodonta (fig. 10-11), provenant du même gisement saharien, qui possède des caractères identiques à ceux de l’espèce type (côtes radiaires au fond de l’empreinte mus- culaire, sinus antérieur) ; cette valve a l’intérêt d’offrir au-dessous de la région umbonale une dépression qui semble avoir servi à la 1. Décrite dans un ouvrage en cours d’impression : Paléontologie Marocaine, tome II (Actualités Scientifiques , Hermann, éd.). — 297 fixation (fig. 11). On peut en conclure que, si Pachypteria était généralement fixé par sa valve droite comme les autres Aviculoïdès, ce genre pouvait présenter aussi des formes peut-être tératologiques fixées par la valve gauche comme les Huîtres. Evolution du ligament. De ce qui précède nous pouvons conclure que l’évolution liga- mentaire tracée par Newell doit avoir été un phénomène général Fig. 10-11, Valve gauche renflée de Pachypteria Gevini ; fig. 10, vue externe mon- trant la surface de fixation ; fig. 11, vue interne montrant l’empreinte muscu- laire ; 12, Charnière de la valve gauche d ’Ostrea (Ostréidés). R. résilifère ; L. Ligament résiduel. parmi les Aviculoïdès et plus particulièrement dans la famille des Aviculopectinidae. Le type primitif, qui n’est plus guère représenté à partir du Carbonifère, a de fortes chances de se rencontrer dans les genres gothlandiens et dévoniens, à la base de toutes les sous- familles. L’apparition du résilifère précéda et favorisa sans doute l’internisation et la réduction du ligament, caractères qui condition- nèrent la différenciation des familles plus récentes telles que les Pectinidae, les Spondylidae et les Ostreidae. 1 Le ligament des Ostreidae (fig. 12) est interne, constitué par un résilium élastique de part et d’autre duquel le ligament lamellaire devient épidermique. Ce type est donc assez comparable à celui — 298 — de Limopsis. On connaît cependant des cas moins simples, celui de Pernostrea, où il y a plusieurs fossettes ligamentaires, disposition qui, mimant les Perna, forme voisine des Aviculidae, paraît d’après Oria (10), se produire même sous forme de variations individuelles dans le genre Liostrea. Quelques mots sur V ontogénie des Ostreidae. Il n’est plus à la mode de faire appel à l’ontogénie pour reconsti- tuer la phylogénie des groupes. Cependant, après l’exposé des élé- ments versés au dossier de l’origine des Ostreidae, il semble néces- saire de parler un peu du développement des individus. Les Ostreidae sont l’un des groupes les mieux connus parmi les Lamellibranches grâce aux beaux travaux de Huxley, Jackson, Munier-Chalmas, Félix Bernard et G. Ranson. Ce dernier auteur (11) a montré que les charnières embryonnaires des divers genres sont déjà bien différenciées tant par la forme, le nombre et la disposition des crénelures primordiales que par la position du ligament par rapport au plateau cardinal. Munier-Chalmas et Félix Bernard ont été frappés par l’existence de ce stade dentelé que l’on observe d’ailleurs chez les adultes de certains Lamelli- branches et ils l’ont assimilé à une charnière taxodonte. Or, il semble que l’on ait appelé de ce nom toutes les charnières à dents nombreuses et subégales, sans égard aux origines diverses de ces dents. On sait par exemple que la charnière taxodonte des Arcidae est de formation secondaire. Il est également curieux que, chez Gervilleia , des dents apparaissent qui miment celles de Pterinea. Rappelons seulement que les formes paléozoïques rangées dans le groupe des Cryptodontes (Praecardiidae, Antipleuridae) souvent rapprochées des Aviculidae, et qui, d’après H. Douvillé (12) avaient probablement aussi un mode de vie byssifère, présentaient à l’état adulte une charnière denticulée dont les crénelures inté- ressent toute l’épaisseur de la coquille. Il est aussi fort intéressant, à notre avis, de noter qu’un stade de fixation byssale se manifeste au cours de l’embryogénie des Ostréidés, et que, d’après les indi- cations de G. Ranson, c’est le contenu de la glande byssale qui sert à la première soudure de la coquille au substratum. Un tel stade peut être considéré comme un souvenir phylogénétique qui garde l’utilité d’assurer le succès de la fixation directe et définitive. Conclusions. Les biologistes qui ont étudié les lois de l’évolution nous apprennent que la succession des stades ontogéniques est souvent modifiée par des phénomènes hétérochroniques (13). Si la fixation byssale apparaît chez les Huîtres qui possèdent encore leur charnière — 299 — embryonnaire, c’est vraisemblablement la preuve que les Ostreidae sont apparentés aux familles byssifères parmi lesquelles il faut ranger Aviculidae, Aviculopectinidae et Pectinidae. Or, chez celles-ci, les seules formes connues qui soient antérieures aux Huîtres et qui présentent des caractères ostréens sont les Pseudomonotinae : la ressemblance avec une huître est même frappante chez Pachypteria. Les seuls caractères différenciant vraiment les Ostreidae des Aviculopectinidae consistent dans l’ornementation externe et dans la fixation par la valve gauche. Or, on connaît maintenant d’une part des Huîtres triasiques fixées par la valve droite, d’autre part un échantillon de Pachypteria fixé par sa valve gauche. Ceci est à rapprocher d’un phénomène de mutation bien connu et qui a pour exemples banaux les sénestres de Gastéropodes ; ces formes, énan- tiomorphes des individus normaux, sont généralement très rares ; dans certains genres au contraire on rencontre un nombre égal de sénestres et de dextres ; enfin il y a des genres et des espèces sénestres où les formes «dextres sont des raretés. Les faits rapportés dans les pages précédentes donnent à penser que les Aviculopectinidae, qui descendent certainement des Avicu- lidae, ont évolué à la fois vers les Pectinidae et vers les Ostreidae. Laboratoire de Paléontologie du Muséum. Références. N. B. — Une bibliographie très complète des Aviculopectinidés se trouve dans l’ouvrage de Norman D. Newell. 1. R. Etherioge Jr. and W. S. Sun. N. S. Wales Geol. Surv. Mem., 5, pp. 1-39, 1906. • — 2. Norman D. Newell. State Geological Survey of Kansas, 10, 1937. — • 3. Félix Bernard. Éléments de Paléontolo- gie. Paris, 1895. — 3 bis. Félix Bernard. B. S. G. F., 3e sér., t. XXIV, pp. 445-448. 1896. — 4. Wheelton Hind. Paleont. Soc., 1896-1905. — 5. L. G. de Koninck. Ann. Mus. Roy. Hist. Nat. Belgique, II, 1885. — 6. F. Frech. Abh. z. geol. Speciallcarte von Preussen und der Thüringisch-Staaten. 1891. — 6 bis. Lameere. Précis de Zoologie. Publ. Inst. Zool. Torley-Rousseau, 2e éd. — 7. Jackson. Proc. Boston Soc. Nat. Hist., XXIII, 1888. — 7 bis. II. Douvillé. B. S. G. F., 4e sér., t. X, pp. 634-646. 1910. — 8. C. Dechaseaux. C. R. S. S. G. F., 947, 15, p. 317. — 9. P. Gevin. C. R. S. S. G. F., 1947, 12, p. 243. — 10. M. Oria. Bull. Soc. Linn. Normandie, 8e sér., Y, 1932. — 11. G. Ranson. B. S. G. F., 5, XII, p. 161, 1942. — 12. H. Douvillé. B. S. G. F., 4, XII, p. 419, 1912. — 13. G. et H. Termier. Paléontologie marocaine. I. Géné- ralités sur les Invertébrés fossiles. Actualités Scientifiques, 1947. — 300 — Contributions a l'étude des Brachiopodes Spiriferidae. i. — Exposé d'une nouvelle méthode d'étude de la MORPHOLOGIE EXTERNE DES SPIRIFERIDAE A SINUS PLISSÉ. Par G. Gatinaud. 4. — Echelons d’apparition et de bifurcation. Je commence l’exposé de ma méthode par la description d’un mode de représentation qui me paraît plus attrayant que les for- mules de Bancroft et qui en tout cas permet les opérations dont je parlerai plus loin. Le niveau auquel apparaît une côte est appelé' son échelon d’apparition et numéroté en partant du crochet : ainsi dans l’échantillon de Lamarck les côtes primaires apparaissent à l’échelon 1, la côte médiane à l’échelon 2, les côtes al à l’échelon 3, etc... On dresse un tableau des échelons d’apparition des côtes chez tous les individus étudiés et pour chaque côte on détermine son échelon moyen d’apparition qui est la moyenne arithmétique à une demi-unité près de ses échelons ; certains échelons moyens, désignés par la lettre ê suivie de la notation de la côte ou de la paire de côtes, entreront dans les calculs qui seront faits ultérieurement.. Si une côte manque chez une partie des individus on lui attribue un échelon d’apparition imaginaire obtenu par une extrapolation prudente en supposant que cette côte serait apparue si l’animal avait continué Sa croissance. Les échantillons de Tenticospirifer canaliferus étudiés donnent le tableau suivant où les échelons extrapolés sont en italique : I d 1 h | m alrf a\g bld *>lg j bld b‘2g b3d 63g a\gt A i i 2 3 3 5 4 8 7 9 9 6 B i i 6 4 5 3 2 7 5 8 7 9 C i i 2 4 3 5 3 7 6 8 8 8 ê i i 3 y* 3 Vi 4 54 3 7% 6 8 8 i 3% 3 % 3% 6 H • ' 8 " 7 Vt , * En ce qui concerne les échelons moyens d’apparition, différentes- espèces donnent les résultats suivants : Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 2, 1949. — 301 — ê(bi ) M‘2) ê ( 63 ) « ( 44 ) ■Sinospiri/er sinensis Grabau. 3 Yt 6 8 — subextensus Martelli .... 3 5 Yt 7 Çyrtospirifer archiaciformis Grabau 4 7 8 y. — whitneyi Hall 5 v y2 10 — disjunctus Sowerby 3 y2 6 8 y2 — — subarchiaci Martelli. . . . 4 6 y2 io y2 13 Yt — pekinensis Grabau 3 y2 6 8 Yt 11 — martellii Grabau 3 5 y2 8 Yt 10 Yt — pellizzarii Grabau 3 y2 fi 9 11 — pellizzariformis Grabau . . 3 5 6 Yt — lonsdalii Murchison 3 5 y2 8 10 — verneuili Murchison 3 5 y2 8 Yt 10 Tenticospirifer tenticulum de Verneuil 3 y2 7 10 Yt — gortani Pellizzari 4 8 ii % — gortanioides Grabau 3 y2 fi y2 10 — hayasakai Grabau 3 y2 6 9 - — subhayasakai Grabau. . . . 3 5 y2 9 Hunanospirifer wangi Tien. . 4 7 y2 10 y2 Cyrtiopsis davidsoni Grabau. 4 6 8 Yt — intermedia Grabau 3 y2 7 10 y2 — Iransversa Grabau 3 y2 5 Yt 8 Yt — graciosa Grabau 4 7 o y2 — ypiriferoides Grabau 4 7 10 Spirifer gamma Semikhatova 3 4 5 Yt Centrospirifer chaoi Grabau. 2 y2 4 y2 6 y2 8 Yt — heterosinosus Grabau .... 2 y2 4 y2 . ^ 9 Yt Nous voyons qu’en règle générale les échelons moyens des diffé- rentes paires de côtes primitives des secteurs latéraux constituent approximativement une suite arithmétique. Ce caractère n’a rien de nécessaire dans le secteur médian comme le prouvent les chiffres suivants : ê ( al ) ê ( a2) ) ê ( a3 ) Cyrtospirijer whitneyi Hall 2 4 y2 9 Yt — subarchiaci Martelli . . . , 3 6 13 — • pekinensis Grabau . . . 3 5 Yt 11 Yt Tenticospirifer gortani Pellizzari.... 3 4 y2 9 Cyrtiopsis davidsoni Grabau • • 2 Yt 4 8 Nous avons à considérer maintenant l’échelon de bifurcation d’une côte, qui est le niveau auquel la côte se bifurque ; cet échelon est rapporté non pas à l’origine du sinus, mais à l’échelon d’appa- rition de la côte qui est alors noté comme échelon 1, de sorte que l’on a : échelon de bifurcation de la côte = échelon d’apparition de la bifurcation — échelon d’apparition de la côte -)- 1. Ce qui est sur- tout intéressant à considérer, c’est l’échelon moyen de bifurcation, — 302 — désigné par la lettre grecquè e suivie de la notation de la côte, et qui est évidemment égal à la différence des échelons moyens d’appa- rition de la bifurcation et de la côte augmentée d’une unité. Ainsi chez Tenticospirifer canaliferus : e (alg) = ê (algx) — ê (alg) +1= 7 ü - 3 ü + 1 = 5 L’échelon moyen d’apparition des côtes primaires étant en géné- ral 1, on a en règle générale : s (I) = ê (la;). 5. — Comptabilité des côtes des secteurs du sinus. Cette comptabilité est le point de départ de ma méthode de dis- crimination des genres, car elle permet déjà de distinguer des genres, ou à l’intérieur d’un genre des sous-genres ou des sections. A Fig. 2. — Modes de bifurcation des côtes chez les Spiriferidae. A : bifurcation ordinaire ou dichotomie ; B : bifurcation incipiente. On opère ainsi : on compte dans le secteur médian le nombre oc des côtes primitives, le nombre a.x de bifurcations, c’est-à-dire l’aug- mentation du nombre de côtes par suite de ces bifurcations, le nombre u.y de côtes intercalaires et le nombre total de côtes A qui est évidemment égal à la somme : a -f- tx.x ai/. Je ferai remarquer que je réunis sous la rubrique olx les bifurcations ordinaires x et les bifurcations incipientes (terme employé par Grabau) z que j’ai oublié de mentionner dans le paragraphe 2. Ces bifurcations z se distinguent des bifurcations x comme le montre la figure 2 : tandis que dans la bifurcation a; il y a manifestement scission de la primitive et séparation de deux branches souvent égales, dans la bifurcation z, à la primitive qui ne subit pas de modifications sen- sibles s’accole, pour ainsi dire, une côte naissante plus étroite que la primitive et qui s’élargit assez vite ; il est à noter que la bifurca- tion incipiente est le seul mode de multiplication des côtes chez les DalmaneUacea ; cette assimilation d’une bifurcation z à une bifurcation x se justifie par le fait que souvent une bifurcation z 303 — est symétrique d’une bifurcation x ou dans un autre individu son homologue. De même je réunis sous la rubrique x y les côtes secon- daires y et les tertiaires n. Dans les deux secteurs latéraux on compte de même le nombre fl de primitives, le nombre px de bifurcations, le nombre Py d’inter- calations et le nombre total B = p -(- px -f- fl»/. Ensuite on compte dans tout le sinus le nombre S de primaires et de primitives, le nombre Sx de bifurcations, le nombre Sy d’inter- calations et le nombre total A = S + Sx -f- Sy. Il est évident que dans les espèces uniplissées : S = p — 1 ; dans les espèces triplissées : S = oc — (— p — 2 ; dans les espèces dupli- plissées on a eh général : x — 1 et par conséquent : S = (1 + 3. Le nombre Sx s’obtient en ajoutant à la somme xx -)- px le nombre de bifurcations des primaires. Enfin Sy — xy Py. Nous aurons encore à considérer le nombre total T des côtes des ailes, ainsi que la somme E = T -f- A et la différence Z = T — A. Nous avons donc pour Tenticospirifer canaliferus le tableau sui- vant : a ax ay A ? P* Pt li 8 Sx 3r A r E Z A... 3 i 0 4 3 0 0 3 8 i 0 9 35 44 26 B. . . 3 0 0 3 6 0 0 6 11 0 0 11 35 46 24 G. . . 3 0 0 3 6 0 0 3 8 0 0 8 26 34 18 D . . . 3 0 0 3 3 0 0 3 8 0 0 8 31 39 23 moyennes : 12 1 0 13 15 0 0 15 35 1 0 36 127 163 91 — . • — - . — . « • • — . — ' • — « — — ■ — 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 Les moyennes intéressantes à considérer sont celles des a que je désigne par le signe Sm, celle des (S que je désigne par [B»*, celle des B désignée par Bm, celle des S désignée par Sm, celle des A désignée par Am, celle des T désignée par Tm, celle des E désignée par Effi et celle des Z désignée par ZTO. Sont surtout intéressants les rapports : Pm bm b?» Am Ew 9 a 5 9 9 % 9 ^ y • &-m P m O m m J’ai pu m’assurer par la considération des échantillons de Sinospi- rifer subexterizus Martelli étudiés par Grabau que les rapports B A — et -jr— sont pratiquement indépendants de l’âge des individus, Pm Om d’où un critère pour s’assurer que des échantillons que l’on considère comme les jeunes d’une espèce donnée le sont bien en effet. Les autres rapports dépendent quelque peu de l’âge des individus, mais, pourvu que l’on ait affaire exclusivement ou surtout à des adultes, les — 304 . Pot §m . Pot . , . , rapports — , — et surtout — et — ont une valeur systématique. OCot OLm OC m il est intéressant. s\ , . 1 ot -)~ An louant au rapport — - qui a pour valeur — — — - Zot * OT Am car il est égal à 1, quand A = 0, c’est-à-dire quand le sinus est lisse ; g donc si une espèce a un — élevé, on doit la tenir pour évoluée ; Lni si — est bas, assez voisin de 1, on peut considérer qu’on a affaire m ii une espèce ou archaïque ou régressée ou néoténique. Nous pouvons sur ces données comparer Tenticospirifer canaliferus et ses alliés T. hayasakai Grabau et T. subhayasakai Grabau -avec le génotype T. tenticulum de Verneuil et un autre Tenti- ■cospirifer incontestable : T. supervilis Tien et avec Hunanospirifer ninghsiangensis Tien et H. wangi Tien. Nous avons le tableau suivant : J i 9 t> 1 vm ; 1 j am V>m Mm v-m . .... v-m J | *m Vrn Em Zot | T. tenticulum : ■3,5 1 4,5 1 5,75 1 1,29 1 1 ,28 |l ,64 [lO 13,5 2,86|l,35 3,86|40 53,5 26,5 2,02 T. supervilis : 4 |4 4,83 |l 1,21 1,21 10 12 2,5 1,2 |3 48 59,3 36,7 1,62 T. hayasakai : 5,7 1 5,4 1 7,1 |0, 95 1,31 1,25 13,1 15,6 2,3 1,21 1 2,74 133 48,6 17,4 2,79 T. subhayasakai 4 |5 1 6,43 [ 1 ,25 |l ,29 |l ,61 11 14,71 ! 2,75 |l ,34 3,68 1 34,6 149,3 |l9,9 ] 2,48 T. canaliferus 3 3,75 3,75 1 1,25 |l 1,25 .8,75 9 2,82 S 1,03 3 31 ,8 1 40,8 1 22,8 ] 1 ,79 H. ninghsiangensis : 3 1 4,67 1 0,67 1 1 ,56 1 1 ,43 2,22|9,67 14,33 3,22 |l, 48 4,78 | H. wangi : 2,6 ! 3,8 1 5 1,46 1,32 1,92 8,4 12,8 3,23 1,52 4,92 36 45 27 1,67 Nous voyons par ce tableau que Spirifer canaliferus et ses alliés ont plus d’affinités avec les Tenticospirifer qu’avec les Hunaospirifer. E m Nous voyons aussi que Tenticospirifer canaliferus a un — bien plus Ai m — 305 — bas que ceux de ses alliés, ce qui me donne à penser que cette espèce est néoténique. 6. — Indices d’apparition et de bifurcation. Ainsi cette comptabilité des côtes du sinus permet la discrimina- tion des genres Tenticospirifer et Hunanospirifer, mais elle ne permet pas celle des genres Sinospirifer et Cyrtospirifer. Il m’a fallu faire appel à un nouveau critère : les indices d’apparition. J’appelle indice d’apparition des côtes 61 la variable i (61) = P»Xé (61) é(m) -f- ê (al) -f- ê (61) Je considère également l’indice d’apparition des côtes 62 : i (62) X e (62) ê(m) -f- ê (al) + ê (61) Ces 2 indices ont une valeur systématique. J’ai remarqué en effet que dans un même groupe la moyenne (5m et les échelons moyens ê (61) et ê (62) varient en sens inverse, ce qui est compréhensible, car c’est presque une vérité de La Palisse que dans un groupe donné le nombre de côtes d’un secteur est d’autant plus petit que ces côtes sont plus tardives. L’application de ce nouveau critère aux espèces de Tenticospirifer et de Hunanospirifer étudiées ci-dessus donne le tableau suivant : i (M) i (62) T. lenticulum 1,31 2,63 T. supervilis 1,12 1,92 T. hayasakai 1,22 2,09 T. subhayasakai . . . 1,36 2,5 T. canaliferus 1,25 2,32 H. ninghsiangensis 1,56 3,37 H. wangi 1,45 2,71 Ici encore Spirifer canaliferus et ses alliés sont désignés comme des Tenticospirifer, toutefois avec moins de rigueur que par la comptabilité des côtes du sinus. Nous avons maintenant à considérer les indices de bifurcation. J’appelle indice de bifurcation d’une côte le quotient de par o m l’échelon moyen de bifurcation de la côte considérée. Ainsi les primaires, la médiane et les côtes 61 sont' repectivement comme indices de bifurcation : y (1) A m A m 7(T);2/(m)=ÏH ■,ym A m §m E (61) * Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 2, 1949. 20 — 306 — y (1) a des valeurs qui se groupent autour des valeurs 0,16 (# 0,07 x 2); 0,32 (# 0,07 x 5) ; 0,55 (# 0,07 X 8); 0,71 (# 0,07 X 10) ; 1 (# 0)07 X 14). Les y (m) se groupent autour des valeurs 0,32 (#0,07 X 5) ; 0,43 (#0,07 X 6) ; 0,7 (= 0,07 X 10). Les y ( 61 ) se groupent autour des valeurs 0,21 (= 0,07 X 3) ; 0,34 (# 0,07 X 5) ; 0,49 (= 0,07 X 7) ; 1,2 (# 0,07 X 17). Les indices de bifurcation semblent donc être des quantités discrètes comme les masses moléculaires des protéines et les nombres de chro- mosomes des noyaux et sont par conséquent à retenir comme caractères spécifiques. En tout cas cette qualité de quantités dis- crètes des indices de bifurcation me paraît assez importante pour que je publie ultérieurement une note spéciale sur ce sujet dans laquelle je montrerai dans le jeu des bifurcations un déterminisme tel qu’une côte ou une paire de côtes déterminée ne peut pas bifur- quer à n’importe quel échelon. 7. — Contre-indices d’apparition. J’ai montré l’intérêt des indices d’apparition ; mais outre qu’il faut, de toute évidence avoir affaire surtout à des adultes, puisque g augmente avec l’âge, il s’est présenté une difficulté relativement à Cyrtospirifer lonsdali Murchison, espèce dans laquelle Grabau distingue 3 mutations qu’il appelle u,

- — 3) Lit de coquillages et petits galets polymorphes anguleux,, qu'il ’ ne- faut pas confondre avec les galets très arrondis, assez- bien calibrés- remaniés du Cuisien transgressif. Turbinolia sulcata — Lunulites urceolata — Turritella carinijéra — V enericardia planicosta, etc. 0 m. ÎO 2) Sable blond, assez grossier, quartzeux, grain anguleux, assez ferrugi- neux, stratification oblique 1 m. 50 1) Sable blond (identique à 2) stratification festonnée spéciale que j’aï retrouvé ailleurs au sommet du cuisien (faciès fluviatile). sur. 2 m. III. — Coupes géologiques de quelques forages. Banthelu (Seine-et-Oise) : feuille 47 Evreux N.-E. Maître de l’Œuvre : Distillerie de Plessis-le-Veneur. Entrepreneur:: Chartiez & Fils. Profondeur : 125 m. K® Prof. mètres Épais. mètres Nature de la couche 5 0,30 0,30 Remblai. 4 47 46,70 Lutétien (inférieur et supérieur). Alternance de calcaire en bancs tendres et durs. 3 60 13,00 Cuisien. Sables du Soissonnais gras et durs alternés,, très fins à la base. 2. 70,50 10,50 Sparnacien (argile plastique et Falun à Cyrènes.. Argile plastique (rouge, bleue et noire). 1 125 54,50 Post-Crétacé et Séonien. Craie à silex avec passages durs. i 47 Chaussy N.-E. (Seine-et-Oise) : Château du Couvent, feuille Evreux Maître de l’Œuvre : M. Cartin. Entrepreneur : Brochot & Cle„ Profondeur : 75 m. 56. 1873. N® Prof. mètres Épais. mètres Nature de la couche 7 7,00 7,00 Lutétien inférieur. Calcaire grossier. 6 17,95 10,95 Cuisien (Sables de Cuise). Sables glauconieux. 5 18,10 0,15 Cuisien (Sables et galets de Sinceny). Cailloux roulés. 4 20,40 2,30 Sparnacien (Falun à Cyrènes). Marnes à huîtres et nombreux coquillages. 3 29,19 8,79 Sparnacien (Argile plastique). Argile plastique à lignite et verte compacte- 2 33,34 4,15 Post-Crétacé. Marne blanche crayeuse alternant avec marne- jaune et dure. — 327 — 1 75,36 42,22 Sénonien. Marne, craie et silex noirs. CoNFLANS Sainte-Ho 'No ri n e (Seine-et-Oise) : feuille 48 Paris N.-O. Maître de- l’Œuvre : Établissement L. T. T. Entrepreneur : Bro- cbot, 1922. Profondeur : 97 m. N° Prof. Épais. Nature de la couche mètres mètres 12 12,85 21,85 Puits maçonné (caillasses du Lutétien en affleurement). 11 28,50 6,65 Lutétien inférieur. Calcaire en plaquettes et marne argileuse à la base. 10 29,85 1,35 Cuisien (Sables de Cuise et Sinceny). Argile verte sableuse. 9 40,50 10,65 Sable verdâtre. 8 62,00 21,50 Sable fin gris. Sparnacien supérieur (Sables du Soissonnais). 7 64,20 2,20 Sable argileux passant à un sable ligniteux. 6 65,00 0,80 Sparnacien inférieur (argile plastique). Argile grise plastique. 5 71,85 6,85 Argile jaune, plastique, panachée à la base. 4 75,30 3,45 Post Crétacé. Marne blanche très compacte et dure. 3 77,30 2,00 Marne jaune avec petits rognons calcaires. 2 80,05 2,75 Marne crayeuse mélangée de silex. 1 97,00 16,95 Sénonien. Craie blanche, quelques silex. Monneville (2) (Oise) : feuille 32 Beauvais S.-O. Maître de l'Œuvre : commune. Entrepreneur : Sté Parisienne pour l’Industrie. 1946-47. Profondeur : 93 m. 60. Alt. : + 150 m. 50. coord. Lamb. : x = 573,3 — y = 167,7. N» Prof. Épais. Nature de la couche mètres mètres 6 19,30 19,30 Bartonien. Sable jaune avec quelques lits de grès et quel- ques fossiles (niveau fossilifère à la base dans un sable argileux — zone du Mont Saint- Martin qu’on retrouve à la côte 104, chemin de la Villetertre. 5 60,00 40,70 Lutétien supérieur et inférieur. Alternances de calcaire en plaquettes, puis blanc très épais (zone IV) et calcaire glau- conieux vers la base, l’ensemble est fossi- lifère. 4 88,00 28,00 Cuisien (Sables de Cuise). Sable quartzeux, fin, micacé, vert et jaune alternant avec grès en rognons ou en bancs. 328 — 3 90,00 2,00 Cuisien (Sables de Sinceny). Sable vert argileux (très coloré). o 91,00 1,00 Sable jaune avec petits galets noirâtres arrondis. 1 93,60 2,60 Sparnacien (Falun à Cyrènes). Argile sableuse grisâtre à nombreuses coquilles brisées (Cyrènes). On remarquera que le eontact du Bartonien-Lutétien est connu en affleurement à la côte 104 du chemin de la Villetertre ; l'altitude du même contact au puits se trouve portée à -|- 131 m., alors que les deux points sont à 1.800 m. l’un de l’autre environ. Pontoise (Seine-et-Oise) : Jardin de la Ville, feuille 48 Paris N. -O. Maître de l’Œuvre : la commune. Entrepreneur ; Brochot, 1930-31. N° Prof. Épais. Nature de la couche mètres mètres • 7 9,90 9,90 Terrains rapportés. 6 43,06 33,16 Lutétien inférieur et supérieur. Alternances de calcaire en bancs, plaquettes, etc... 5 77,48 34,42 Cuisien et Sparnacien sup. (Sables du Soison- nais). Sables verts, jaunâtres argileux ou non. 4 81,05 3,57 Sparnacien supérieur (Argile plastique). Sable fossilifère et argile grise avec coquillages. 3 94,05 13,00 Sparnacien inférieur (Argile plastique). Argile plastique bleue, grise, jaune ou rouge. 2 98,39 4,34 Post-Crétacé. Argile blanche, crayeuse ou grise avec silex. 1 105,10 6,71 Sénonien. Craie alternant avec silex. PUISEUX (Seine-et-Oise) : feuille de Paris 48 N.-O. Maître de l’Œuvre : Distillerie Thomassin. Entrepreneur : Bro- chot & Cle, 1922. Alt. -f- 100. Profondeur : 130 m. N° Prof. mètres Épais. mètres Nature de la couche 13 8,18 8,18 Avant-puits. 12 10,60 2,42 Bartonien (Caleaire de Saint-Ouen) . Alternances de marne en bancs et calcaire en plaquettes. 11 22,61 12,01 Bartonien (Sables d’Auvers.). Alternance de grès et sable en épaisseur irré- gulière. , 10 59,18 36,57 Lutétien (inférieur et supérieur). Bancs de calcaire épais ou marne en plaquettes. Cuisien-Sparnacien (Sables). 9 64,94 5,76 Sable jaune argileux et un peu de coquillages. 329 - 8 72,70 7,76 Grès rouge et agglomération de coquillages. 7 83,55 10,85 Sables du Soissonnais (Sparnacien). Sparnacien (Falun à Cyrènes). 6 87,05 3,50 Argile noire, lignite et coquillages en grande quantité. 5 88,60 1,55 Argile, coquillages, pyrites. Sparnacien (Argile plastique). 4 96,15 7,55 Argile plastique panachée rouge et jaune. Post-Crétacé. 3 100,33 4,18 Argile et rognons de calcaire grossier, traces de marne. 2 100,80 0,47 Silex jaunes, durs à percer. Sénonien. 1 130,00 29,20 Craie avec silex noirs en grande quantité. Us jSeine-et-Oise) : feuille de Paris 48 N. -O. Maître de l’Œuvre : M. Duelos. Entrepreneur : Brochot &.Cle, 1906. Alt. : 62 m. Profondeur : 59 m. 10. N» Prof. mètres Épais. mètres Nature de la couche 9 21,25 21,25 Puits maçonné. Cuisien (Sables de Cuise). 8 35,21 13,96 Sables jaunâtre très fins. Sparnacien supérieur (Sables du Soissonnais). 7 39,20 3,99 Sables gris fer un pbu gras. Sparnacien supérieur (Falun à Cyrènes). « 45.00 5,80 Argile compacte gris blanche, coquillière. Sparnacien inférieur (Argile plastique). 5 47,20 2,20 Argile panachée. 4 49,95 2,75 Argile jaunâtre à cailloux. Post-Crétacé. 3 53,50 3,55 Argile crayeuse dure. Sénonien. 2 56,10 2,60 Craie dure. 1 59,10 3,00 Craie blanche tendre. 0 63,72 4,62 Craie dure à percer avec quelques rognons de silex. Le sommet du Cuisien se trouve vers -f- 52 (gare d’Us), ce qui fait pour cet étage 25 m. d’épaisseur environ. IV. — Coupe de la falaise dans la région de Dieppe. La falaise de Varengeville près de l’église montre la succession suivante de haut en bas : 14) Lit de cailloux (silex) très roulés, noirâtres, type marin de Sinceny, et cailloux éclatés, patine jaunâtre type fluviatile. Ces cailloux sont noyés dans un sable quartzeux 1 m. 330 13) Argile sableuse à la base, compacte au sommet 2 m. 12) Sable jaunâtre fin sans fossile avec passage de grès ferrugineux et filets d’argile irréguliers 15 m. env. 11) Argile sableuse pétrie d’ Huîtres 1 m. 50 1 0) Argile bleue-noire sans fossiles . 0 m. 30 9) Argile bleue-noire pétrie de coquilles 0 m. 50 8) Sable jaune (débris de coquilles) 0 m. 50 7) Argile sableuse fossilifère 1 m.-l m. 50 6) Alternance de lignite compact (3 bancs de 0 m. 30 et 0 m. 50) et d’argile noirâtre 2 à 3 m. . . 5) Argile bleue plastique 1 m. 1) Calcaire compact, grain grossier, gris (travertineux en lames minces avec tubulures (mousses ?). Lacune de visibilité peu importante (1 ir .-2 m.). 3) Sable très blanc, quartzeux et silex de la craie peu remaniés souvent transformé en grès....; 3 m. env. 2) Craie altérée, jaunâtre, argileuse 0 m. 10-1 m. 1) Craie blanche à silex (falaises). Interprétation : Thanétien (3) et calcaire de Mortemer (4), Argile plastique du Sparnacien (5 à 11), Sables du Sparnacien supérieur (12-13), Alluvions, Pliocène ou Pleistocène avec éléments des Sables de Sinceny (14). Y. — Conclusions. a) Les marnes post-crétacées des environs de Limay ne résultent pas d’une altération des calcaires montie.ns ; alors qu’on n’y retrouve aucun vestige montien, les oursins et les foraminifères remaniés et encroûtés de la craie sont nombreux. D’autre part, ces dépôts qui résultent du démantèlement et de l’érosion de la craie blanche sont stratifiés, ce qui empêche de les considérer comme le produit d’une simple altération de la craie par dissolution. Ils ont du se former sur les continents alors que la mer déposait les calcaires dans les parties déprimées de la craie. Ces marnes sont donc montiennes, elles représentent le faciès conti- nental du calcaire marin de Meulan et littoral de Vigny et se retrou- vent plus au Nord sous les sables du Thanétien, à Fay-les-Étangs (P. Lemoine 1937). b) L’épaisseur de l’argile plastique est à Banthelu (anticlinal de Vigny) de 10 m. 50 à Us (synclinal de la Scie) 10 m. 75 et à Chaussy (synclinal d’Arthies) 11 m. Les épaisseurs relevées par De Boury, G. Dollfus et G. Ramond ne correspondent qu’à une partie des argiles plastiques ayant glissé sur le flanc des vallées sous la pres- sion des sédiments qui les surmontent. Sa puissance n’est donc pas liée aux ondulations de la craie contrairement à ce que pensait P. Lemoine. 331 — c) L’épaisseur des sables supérieurs du Sparnacien est plus variable. Elle passe de 3 à 5 m. dans le Vexin et vers Pontoise- Conflans-Sainte-Honorine, les forages les ont traversés sur 20 m. environ, ces sables se sont accumulés dans les dépressions de l’argile plastiqué. Ils continuent vers le N. -O., les dépôts de la fosse dite de « Saint-Denis », mais ils se terminent en golfe et ne s’étendent pas au delà de Pontoise-Conflans-Sainte-Honorine. Les galets de Sin- ceny ravinent ces sables à Guitrancourt, ce qui permet de les sépa- rer des sables de Cuise. d) La faune de Sarron (Oise) (Sparnacien supérieur) retrouvée à Dieppe par L. et J. Morellet 1934 correspond à peu près au falun à Cyrènes du Yexin. Dans ces localités, cette assise est recouverte par les sables jaunes ravinés eux-mêmes par les galets de Sinceny. Ceux-ci sont très épais dans leur localité type, alors qu’ils ne sont représentés dans le Vexin que par un lit peu épais. Il faut donc admettre qu’ici le Sparnacien a continué à se déposer sous forme de sables jaunes dans les dépressions de l’argile plastique, pendant que la transgression cuisienne commençait à déposer plus au Nord les sables de Sinceny. Ceux-ci n’auraient atteint la région parisienne qu’un peu plus tard en déposant dans tout le Vexin un lit de galets peu épais mais constant. Je rattache donc les sables jaunes des environs de Dieppe au Spar- nacien comme le pensaient G. F. Dollfus et H. Parent et je con- sidère les galets roulés comme appartenant à l’assise de Sinceny, tout en admettant que ces galets peuvent se trouver localement remaniés dans des cailloutis vaguement fluviatiles, pliocènes ou pleistocènes. La faune de Sarron montre la grande analogie et une certaine continuité entre la Vallée de l’Oise et Dieppe. Notons la présence de nombreux lits fossilifères et ligniteux dans le Sparnacien inférieur de Dieppe, alors que pendant cette période il ne se déposait dans le Vexin, que des argiles sans fossile. C’est toujours un peu plus tard que sont apparus, dans le Vexin, les lignites et l’horizon fossilifère : Falun à Cyrena cuneiformis Fer ou banc à Ostrea bellovacina Lk. Laboratoire de Géologie du Musèuht. Bibliographie. Bourcart J. et Soyer R. Sur la terminaison et la tectonique du méandre d’Achères. B. S. G. F. (5), t. 15, 1945, p. 127. Boury (de). Sur l’extension des Sables de Cuise et du Calcaire de Saint- Ouen aux environs de Magny. B. S. G. F. (3), t. XII, 1884, p. 673. Dollfus G. F. Description et classification dépôts tertiaires des environs de Dieppe. An. Soc. G. Nord, t. IV, 1877, p. 19. — 332 — — Le calcaire montien de Meulan (Seine-et-Oise). C. R. Somm. SGF.t 1930, p. 130. Feugüëur L. Etude du Cuisien dans les Vexins français et normand. B. S. G. F. (5), t. 17, 1947, p. 543. — Observations à propos de la note de M. R. Abrard : la lacune entre la craie et le calcaire pisolithique à Meudon. C. R. Somm. S GF, 1948, p. 313. Hebeht Edm. Observations sur l’argile plastique et les assises qui l’ac- compagnent dans la partie méridionale du bassin de Paris et sur les relations avec les couches tertiaires du Nord. B. S. G. F., 1853-54, p. 418. Lemoine P. et Pinard A. Sur la coupe de l’Eocène inférieur à Guitran- court (S.-et-O.). B. S. G. F., 1921-22, p. 142. Lemoine (P.). Géologie de l’IIe de France, le Vexin Français. Mém,. Mus . Hist. Nat., t. Y, fasc. II, 1937. Morellet L. Etude du tertiaire de la carrière des « Quatre Vents » près de Dieppe. B. S. G. F. (4), 5. 6, 1906, p. 84. Morellet L. et J. Présomptions en faveur du London Clay dans la région de Dieppe. C. R. Somm. S GF, 1939, p. 208. Parent H. Note sur les terrains tertiaires du Pays de Caux. An. S. G. Nord, t. XXII, 1894, pp. 6-11. Ramond G. et Dollfus G. F. Profil géologique du chemin de Fer de Mantes à Argenteuil. B. S. G. F. (3), t. XIX, 1891, p. 10. Soyer R. Recherches sur l’extension du Montien dans le Dassin de Paris. B. S. C. G. F., n° 213, t. 44, 1943, pp. 769-871, 2 cartes. Whitaber. On the clifî sections of the Tertiary beds west of Dieppe. Quarterly journ., 1871, p. 263. Le Gérant : Marc André. ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. 30-7*1919 SOMMAIRE Pages Actes administratifs ; -. 177 Communications : Ach. Urbain, J. Nouvel, P. Bullier et J. Rinjard. Rapport sur la mortalité et la natalité enregistrées^au Parc Zoologique du Bois de Vincennes pendant l’année 1948 178 J. Chaux et P. W. Fang. Catalogue des Siluroidei d’Indochine de la collection du Laboratoire des Pêches coloniales au Muséum, avec la description de six espèces nouvelles 194 P. Chabanaud. Révision des Cynoglossidae (s. str.) de l’Atlantique oriental (suite) 202 L. B. Holthu s. Note sur le type du Gnathophyllum tridens Nobili, 1906 (Crust. Décap.) 210 Y. François. Copépodes des Pyrénées 215 P. Remy. Palpigrades de Corse 218 F. Grandjean. Sur le genre Hydrozetes Berl. (Acariens) 224 M. André. Une forme mexicaine nouvelle de Thrombidion 232 M. André. Phénomène tératologique chez un Thrombidion, Microthrombidium sucidum C. L. Koch 234 J. Carayon. Description d’un Schizopterinae africain, Pinochius africanus N. g., n. sp., et remarques sur les Hémiptères Cryptostemmatidae 239 Cl. Dupuis. Notes synonymiques et systématiques sur les Phasiinae (Diptères Larvaevoridae ) 243 G. Ranson. Note sur trois espèces lamarckiennes d’Ostréidés 248 G. Cherbonnier. Note préliminaire sur quelques Holothuries rapportées par le Navire-Ecole Belge « Mercator » 255 A. Guillaumin. Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie. XCI. — Plantes récoltées par le Pr Buchholz (suite) 258 M. Pichon. Classification des Apocynacées : XXVII, détermination des graines de Plumérioïdées et de Cerbéroïdées 266 M. Pichon. Les affinités du genre Eucorymbia (Apocynacées) 270 A. Cavaco. Sur le genre Grossera (Euphorbiacées) 272 J. T. Buchholz. Additions to the Coniferous Flora of New Caledonia 279 R. M. Joignerez. Sphaignes récoltées aux tourbières du plateau du Russey (Doubs) 287 H. et G. Termier. Rôle des Aviculopectinidae dans la morphogenèse des Dyso- dontes Mésozoïques 292 G. Gatinaud. Contribution à l’étude des Brachiopodes Spiriferidae. I. — Exposé d’une nouvelle méthode d’étude de la morphologie externe des Spiri- feridae à sinus plissé 300 G. Dunand. Au sujet du genre Gypsina (Foraminifère) 308 G. Mennessier. Note préliminaire sur les niveaux à Rudistes coniaciens des massifs d’Uchaux et de la Cèze 311 Ed. Boureau. Étude paléoxylologique du Sahara (III). — Présence du Fico- xylon cretaceum Schenk dans la Flore fossile de El Mraîti (Sahara Sou- danais) 316 L. Feugueur. Sur l’Éocène inférieur au N.-O. du Bassin de Paris et aux envi- rons de Dieppe 321 EDITIONS DU MUSÉUM NATION /VL D’HISTOIRE NATURELLE 36, RUE GEOFFROY-S AI NT-HILAIRE, PARIS Ve Archives du Muséum, national d’FIistoire naturelle (commencées en 1802 comme Annales du Muséum national d’ Histoire naturelle ). (Un vol. par an, 300 fr.). Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle (commencé en 1895). (Un vol. par an, abonnement annuel France, 1200 fr., Étranger, 1600 fr.). Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle, nouvelle série com- mencée en 1936. (Sans périodicité fixe ; un vol. 230 fr.). Publications du Muséum national d'Histoire naturelle. (Sans périodicité fixe ; paraît depuis 1933). Index Seminum Horti pariensis. (Laboratoire de Culture ; paraît depuis 1822 ; échange). Noiulæ Systematicæ. (Directeur M. H. Humbert, Laboratoire de Phanéro- gamie ; paraît depuis 1909 ; abonnement au volume, France, 90 fr. ; Étranger, 150 fr.). , Revue française d’ Entomologie. (Directeur M. le Dr R. Jeannel, Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; abonnement annuel France, 90 fr., Étranger, 150 fr.). Bulletin du Laboratoire maritime du Muséum national d'Histoire naturelle à Dinard. (Directeur M. E. Fischer-Piette, Laboratoire maritime de Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan ; paraît depuis 1928 ; prix variable par fascicule). Bulletin du Musée de l'Homme. (Place du Trocadéro ; paraît depuis 1931 ; prix du numéro : 5 fr. ; adressé gratuitement aux Membres de la Société des Amis du Musée de l’Homme : Cotisation annuelle, 30 fr.). Recueil des travaux du Laboratoire de Physique végétale. (Laboratoire de Chimie ; Section de Physique végétale ; paraît depuis 1927 ; échange). Travaux du Laboratoire d’Entomologie. (Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; échange). Revue de Botanique appliquée et d' Agriculture coloniale. Directeur : M. A. Chevalier, Laboratoire d’Agronomie coloniale ; paraît depuis 1921. Revue Algologique. (Directeur M. R. Lami, Laboratoire de Crypto- gamie ; paraît depuis 1924 ; abonnement France, 200 fr., Étranger, 260 fr.). Revue Bryologique et Lichénologique. (Directeur Mme Allorge, Laboratoire de Cryptogamie ; paraît depuis 1874 ; abonnement France, 200 fr., Étranger, 300 fr.). Revue de Mycologie (anciennement Annales de Cryptogamie exotique). (Directeur M. Roger Heim. Paraît depuis 1928 ; abonnement France et territoires d’ Outre-Mer, 500 fr., Étranger, 800 fr.). Mammalia, Morphologie, Biologie, Systématique des Mammifères, (Directeur M. Ed. Bourdelle ; paraît depuis 1936 ; 50 fr. ; Étranger, 55 fr.). ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. 30-7-1949 BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série. — Tome XXI RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM N° 3. — Mai 1949 MUSËUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57, RUE CUVIER " PARIS-V" REGLEMENT Le Bulletin du Muséum, est réservé à la publication des travaux faits dans les Laboratoires ou à l’aide des Collections du Muséum national d’Histoire naturelle. Le nombre des fascicules sera de 6 par an. Chaque auteur ne pourra fournir plus d’une 1/2 feuille (8 pages d’im- pression) par fascicule et plus de 2 feuilles (32 pages) pour l’année. Les auteurs sont par conséquent priés dans leur intérêt de fournir des manus- crits aussi courts que possible et de grouper les illustrations de manière à occuper la place minima. Les clichés des figures accompagnant les communications sont à la charge des auteurs ; ils doivent être remis en même temps que le manuscrit, avant la séance ; faute de quoi la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remanie- ments ou par l’état des manuscrits seront à la charge des auteurs. Il ne sera envoyé qu’une seule épreuve aux auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai, l’article sera ajourné à un numéro ultérieur. Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles. Ils sont priés d’inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part supplé- mentaires qu’ils pourraient désirer (à leurs frais). Les auteurs désirant faire des communications sont priés d’en adresser directement la liste au Directeur huit jours pleins avant la date de la séance. TIRAGES A PART Les auteurs ont droit à 25 tirés à part de leurs travaux. Ils peuvent en outre s’en procurer à leurs frais 25 supplémentaires, aux conditions suivantes : (Nouveaux prix pour les tirages à part et à partir du Fascicule n° 1 de 1949) 25 ex. 50 ex. 4 pages 57 fr. 50 74 fr. 50 8 pages 65 fr. 75 89 fr. 75 Ces prix s’entendent pour des extraits tirés en même temps que le numéro, brochés avec agrafes et couverture non imprimée. Les commandes dépassant 50 exemplaires ne pourront être acceptées que par autorisation spéciale et à des prix supérieurs à ceux qui sont mentionnés sur le tarif ci-dessus. Les auteurs qui voudraient avoir de véritables tirages à part brochés au fil, ce qui nécessite une remise sous presse, supporteront les frais de ce travail supplémentaire et sont priés d’indiquer leur désir sur les épreuves. Les demandes doivent toujours être faites avant le tirage du numéro correspondant. PRIX DE l’abonnement ANNUEL : France : 1200 fr. — Étranger : 1600 fr. (Mandat au nom de l’Agent comptable du Muséum) Compte chèques postaux : 124-03 Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1949. — N° 3. 372e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 19 mai 1949 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR E. FISCHER ACTES ADMINISTRATIFS M. le Professeur E. Farai., Administrateur du Collège de France, est nommé Membre du Conseil Supérieur du Muséum (Arrêté ministériel du 31-1-1949). M. le Professeur R. Jeannel est nommé Assesseur au Directeur du Muséum pour l’année 1949 (Arrêté ministériel du 4-2-1949). M. J. Rerlioz est nommé Professeur de la Chaire de Zoologie (Mammi- fères et Oiseaux) (Arrêté ministériel du 25-4-1949). M. le Professeur Becquerel, Membre de l’Institut, est nommé Profes- seur honoraire au Muséum (Arrêté ministériel du 4-1-1949). M. J. Soustelle, Sous-Directeur de Laboratoire, obtient un congé d’inactivité d’un an (Arrêté ministériel du 7-2-1949). M. Lévi-Strauss est nommé Sous-Directeur de Laboratoire (Arrêté ministériel du 23-3-1 949) . M. Cl. Delamare Debouttéville est titularisé dans les fonctions d’Assistant à dater du 1-1-1948 (Arrêté ministériel du 31-1-1949). M. Cl. Delamare Deboutteville est nommé Chargé des fonctions de Chef de travaux au Laboratoire Arago à Banyuls-sur-Mer (A. m. du 23-2-1949). Sont titularisés dans les fonctions d’Assistant : Mme Mimeur et Mlle Du- maz Le Grand (A. m. du 17-3-1949) ; MM. Mathis (A. m. •' + 6 + 5 + 0,57 + 0,48 + 2 + 1,2 + 0,21 + 0,05 + 9 + 8,5 + 0,9 + 0,46 + 3 + 3,5 + 0,33 + 0,33 0 0 0 0 — 2 — 2 — 0,29 — 0,25 — 4 — 4 ' —0,47 — 0,33 Nous voyons que les modules de bifurcation sont négatifs chez les Hunanospirifer, tandis qu’ils sont positifs ou nuis chez les Tentico- spirifer. 9. — Quotients d’apparition. J’appelle quotient d’apparition d’une côte le quotient de la différence des échelons moyens d’apparition de cette côte et de la première bifucation par la somme de ces mêmes échelons moyens. Ainsi, la médiane a pour quotient d’apparition : q (m) ê (mx) — ê (m) ê (mx) -f- ê (m) On a de même : et : q (mx) — q ( \x ) = ê (mxx) — ê (mx) ê (mxx) -f- ê (mx) ê (\xx) — ê (\x) ê (\xx) -f- ê (la:) Chez les formes à sinus uniplissé q (mx) se confond avec q (la:). L’application aux espèces qui nous occupent donne les chiffres suivants, avec, comme pour les modules de bifurcation, des valeurs corrigées : q( m) q(mx) q(Ix) Tenticospirifer tenticulum . . 0,31 0,31 0,1 0,1 » supervilis . . . 0,13 0,13 0,11 0,11 0,11 0,11 » hayasakai.... 0,07 0,07 0,1 0,05 » subhayasakai 0,24 0,27 0,08 0,07 0,14 0,14 » canaliferus . . 0,39 0,48 Hunanospirifer ninghsian- gensis 0,29 0,29 0,17 0,15 » wangi 0,41 0,41 0,25 0,27 0,19 0,14 Ces variables, à part q 'mx), ne sont pas significatives par elles- mêmes, mais elles servent au calcul des suivantes. 410 — 10. — - Perquotients d’apparition et de bifurcation. En effet le perquotient d’apparition d’une côte est le quotient de son quotient d’apparition par l’indice d’apparition des côtes bl. Ainsi, la médiane a pour perquotient d’apparition : P ( m ) g (m) i (bl) De même le perquotient de bifurcation d’une côte est le quotient du quotient d’apparition de sa première bifurcation par l’indice de bifurcation de la dite côte. Ainsi la médiane a pour perquotient d’apparition : n (ni) q (rnx) y (m) et les primaires : 7T (I) =• g ( ïx ) y (I) Chez les formes à sinus uniplissé n ( m ) se confond avec tv (I). L’application aux espèces qui nous occupent donne les chiffres suivants avec, comme ci-dessus des valeurs corrigées : pi- n) i=( m) 7i(l) Tenticospiri/er tmticulum .... 0,24 0,24 0,71 0,71 » supervilis .... 0,12 0,13 0,28 0,20 0,79 0,79 » hayasakai 0,00 0,00 0,77 0,71 » subhayasakai. . 0,18 0,18 0,27 0,25 0,82 1 » canalijerus . . . 0,31 0,38 Hunanospirifer ninghsiangen- sis 0,19 0,19 0,08 0,71 » wangi 0,28 0,28 0,74 0,77 0,95 1 IcÇpas de discrimination possible par le p (m) et le 7t (I). Quant au 7t (m) l’unique donnée du genre Hunanospirifer ne peut être retenue, car la différence qui existe entre le 7t (m) de II. wangi et ceux de T supervilis et de T. hayasakai est de l'ordre de celle qui existe entre les 7i (m) de deux espèces d’un même sous-genre du genre Theodossia. 11. Indices logarithmiques d’apparition. Nous avons enfin à considérer des variables que je n’ai pas citées au début de cet article, les ayant trouvées entre temps, et que j’appelle, faute de mieux, indices logarithmiques d’apparition et quotient logarithmique d’apparition. J’appelle indice logarithmique simple d’apparition des côtes du — 411 sinus le produit du contre-indice total par le logarithme de la somme multipliée par 100 du perquotient d’apparition de la médiane et du perquotient de bifurcation des primaires : X = cit x log. 100 [p (m) + 7i (I)] J’appelle indice logarithmique composé d’apparition le produit du logarithme de l’indice logarithmique simple par le logarithme de , E 1 intéressant rapport — Zi X' log X X log. E Z L’application aux espèces qui nous occupent donne les chiffres sui vants avec, comme ci-dessus, des valeur: 5 corrigées : X' X Tenticospirifer tenticulum 91 91 0,61 0,61 » supervilis 138 138 0,45 0,45 » haysakai 83 81 0,86 0,86 » subhayasakai ... . 76 79 0,73 0,74 Hunanospirifer ninghsiangensis. — — — — » wangi 79 80 0,42 0,42 Ces chiffres sont obtenus en prenant log 100 [p (m) + - (I)] avec 5 décimales et les autres logarithmes avec 2 décimales seule- ment. Nous voyons que si les Tenticospirifer typiques ne se dis- tinguent pas de Ilunanospirifer wangï, T. hayasakai et T. subhaya- sakai forment un groupe à part, ce qui paraîtra encore mieux ci- après. 12. — Quotient logarirhmique d’apparition. J’appelle quotient logarithmique d’apparition de la médiane le quotient du logarithme de 100 fois le perquotient de bifurcation E par le logarithme du rapport — lu X ( m ) = log 100 tc (m) l°g- f . Chez- les formes à sinus uniplissé x. (m) devient x (I)- L’application aux espèces qui nous occupent donne les chiffres ci-dessous obtenus en prenant les logarithmes avec deux décimales seulement et pour lesquels je donne comme ci-dessus les valeurs corrigées. Pour bien mettre en évidence la valeur systématique de l’indice logarithmique composé et du quotient logarithmique, je donne en outre les résultats fournis par Tenticospirifer vilis vilis — 412 Grabau, forme voisine de T. supervilis et par T. gortani Pellizzari, T. gortanioides Grabau et T. orbelianus Abich, espèces formant un groupe ne se distinguant de celui de T. canaliferus que par des côtes plus fines. V x(m) Tenticosp irifer tenticulum 0,61 0,61 » i ’ilis vilis 0,53 0,54 5,04 4,96 » supervilis . 0,45 0,45 6,9 6,71 » gortani 0,88 0,88 2,61 2,61 » gortanioides 0,88 0,89 2,45 2,36 » orbelianus 0,63 0,64 » hayasakai 0,86 0,86 » subhayasakai .... 0,73 0,74 3,67 3,59 Hunanospirifer wangi 0,42 0,42 8,5 8.59 Nous voyons que Hunanospirifer wangi à un y ( m ) supérieur à ceux des Tentocospirifer et que les groupes de T. orbelianus et de T. canaliferus forment un grand groupe caractérisé par un fort X' et un faible X (m). 13_ — Essai de systématique. A l’aide de cette masse de critères de valeurs sans doute inégales nous pouvons établir une systématique encore fragmentaire. Dans ce tableau où ne sont mentionnées que les espèces dont le sinus est bien connu, je désigne par le signe (Gr) les espèces étudiées par Grabau, par (H) l’espèce étudiée par Huang, par (T) les espèces étudiées par Tien, par (S) les espèces étudiées par Semikhatova et par (Ga) celles étudiées par moi-même. Ces dernières études seront publiées ultérieurement. I. Formes uniplissées. — Ce sont toutes des formes étudiées par Grabeau ou par moi sur des photographies de Grabau. J’en donnerai simplement le tableau suivant : r Z q(I: *) X.(l) Centrospirifer chaoi Grab 42,3 1,49 0,06 0,06 9,59 9,59 Centrospirifer heterosinosus Gr. . 42 1,71 0,29 0,29 9,04 9,3 Schizospirijer latistriatus Frech. Indospirifer , cf. padaukpinen- 32 1,91 0,5 0,5 7,21 7,18 sis Reed 23 1,24 Indospirifer p. maoerkchua- nensis Grab 21,4 1,36 Indospirifer changuliensis Gr. 12, 1,25 Plectospirifer heimi Grab.... 17 1,52 Plectos p irifer heimi a Grab. . . 20,4 1,58 413 — Je crois que ce tableau est suffisamment éloquent et qu’il est inutile d’insister. Ces 4 genres ont par ailleurs des caractères externes bien tranchés. II. Fermes triplissées. A. Genre Sinospirifer Grabau 1931. G. T. Spirifer chinensis mut. y Grab. 1923 (= Spirifer (Sinospirifer) sinensis Grab. 1931). Area basse, large et plus ou moins arquée ; septum médian ven- tral ; 62 ) m « L1 à L3 ; 63 ) m : L1 ; 62 ) a2 : H1 à H2 ; 63 ) al : L2 à L3 ; ? : 1,34 à 1,46 ; ^ : 3,05 à 3.37 ; i (61) : 1,21 à 1,3 ; i (62) : 2,08 à 2,38 ; cit : 54 à 63 ; modules de bifurcation négatifs ou nuis ; p (m) : 0,17 à 0,22 [0,19 à 0,23] ; q ( mx ) : 0,09 à 0,11 [0,09 à 0,1] ; x (m) : 7,7 à 7,79 [7,8 à 8], Espèces : (Gr) (T) sinensis Grab. ; (Gr) (T) subextensus Grab. B. Genre Cyrtospirifer Nalivkin 1918. G. T. : Spirifer verneuüi Murchison 1840. Area basse ou moyenne, large et plus ou moins arquée ; pas de septum médian ventral ; q (mx) : 0,04 à 0,19 [0,04 à 0,2]. 1. Sous-genre Grabauispirifer nov. subg. G. T. Spirifer ( Sino- spirifer) archiaciformis Grab. 1931. Valve dorsale plus ou moins .B A subhémicirculaire ou subrectangulaire ; - : 0. 78 à 1,46 ; - : 2,33 à a a 3,69 ; i (61) : 0,73 à 1,21 ; i (62) : 1,26 à 1.82 ; cit : 67 à 93 ; jV : + 0,21 a + 0,44 [+ 0,03 à + 0,33] ; p (m) : 0.06 à 0,17 [0,06 à 0,17] ; 7r (I) : 0,44 à 0,67 [0,43 à 0,57] ; X: 130 à 135 [125 à 130] ; X' : 0,4 à 0,45 [0,4 à 0,44] ; q (mx) : 0,07 [0,07] ; X (m) : 5, 86 à 6.37 (5,86 à 6,37], a) Section Grabauispirifer s. s. Bourrelet aplati ou déprimé en son milieu ; i (61) : 0,73 à 0,95 ; i (62) : 1,26 à 1,82. a) sous-section Grabauispirifer s. s. 62 ) m : L3 à Ml ; 63 ) m : L1 ; 62 ) a2 : L1 à Ml ; - : 0,78 à 1,15 ; - : 2,33 à 2,62 ; i (61) : 0,84 a a à 0,95 ; i (62) 1,44 à 1,82 ; cit : 67 à 73 ; (V : + 0,21 à + 0,44 (+ 0,03 à + 0,18], Laloratoire de Paléontologie du Muséum. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 3, 1949. 27 — 414 Étude paléoxylologique du Sahara (iv). Présence du Quercoxylon Gevinii n. sp. au sud de Tindouf [SAHARA OCCIDENTAL). Par Edouard Boureau. Sous-Directeur au Muséum. Le bois dont il s’agit dans la présente note appartient à la collec- tion Gevin. Il a été récolté au sud de Tindouf, à 2 km. au Sud de la balise 145 de la piste allant de Tindouf à Fort-Trinquet. L’échan- tillon est bien conservé. FAGACEÆ Quercoxylon Gevinii n. sp. (PI. I, fig. 1 et 2). Collection Gevin, n° 4. I. Etude anatomique : Bois hétéroxylé d’ Angiosperme. 1. Vaisseaux : On distingue difficilement les couches annuelles d’accroissement, très peu marquées. A un faible grossissement, on distingue cependant des zones où les vaisseaux sont plus condensés que dans d’autres où ils sont plus rares, ainsi que des régions où ils sont plus petits, ce qui crée dans la lame mince transversale un certain zonage dû à ces bandes concentriques inégalement distantes. Dans la coupe transversale (PI. I, fig. 1) les vaisseaux apparaissent surtout isolés mais souvent, ils sont groupés en files radiales de 2 et plus rarement de 3,4 jusqu’à 9 vaisseaux. Ils sont arrondis, et présentent des angles droits lorsqu’ils sont groupés. Les cloisons communes sont placées en direction tangentielle ; on trouve même des arrangements étoilés. Leur taille est variable. Ils sont groupés par bandes radiales de largeur inégale limitées par les larges rayons ligneux. Dans la coupe transversale, on peut observer : 1° des vaisseaux isolés. Ils sont rarement circulaires, mais au contraire, allongés radialement. On peut mesurer les axes suivants : 35 p X 52 p ; 52 p x 52 p ; 52 p x 105 p ; 70 p x 105 p ; 70 p x 227 p ; 122 p x 210 p ; 157 p x 210 p. Les vaisseaux sériés peuvent ère aplatis tangentiellement. Ils sont groupés en nombre variable. En désignant par Z, la largeur Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 3, 1949. — 415 tangentielle maximum de la série, L, sa longueur radiale et par X la longueur radiale moyenne d’un vaisseau, on peut mesurer, pour : 2° des vaisseaux groupés en séries de 2 .• a. — 1 = 140 p L = 315 p X = 157 p 5 b. — 1 = 157 p L = 280 p X = 140 p c. — 1 = 192 p L = 332 p X = 166 p d. — 1 = 175 p L = 402 p X = 201 p 3° des vaisseaux groupés en séries de 3. a. — 1 = 175 p L = 437 p X = 145 p 6 b. — 1 = 157 p L = 437 p X = 145 p 6 e. — 1 = 192 p L = 542 p X = 180 p 6 4° des vaisseaux groupés en séries de 4. 1 = 175 p L = 700 p X = 175 p 5° des vaisseaux groupés en séries de 5. a. — 1 = 157 p L = 455 p X = 91 p b. — 1 =' 157 p L = 717 p X = 143 p 4 6° des vaisseaux groupés en séries de 9. 1 = 210 p L = 1.400 p X =' 175 p On compte 238 vaisseaux dans un champ microscopique de 26 mm2, ce qui donne une densité de 9,15 au mm2. Ils sont donc rares. Tous ces éléments conducteurs sont remplis de thylles. Il n’y a pas de zone poreuse. La paroi des vaisseaux est pourvue de nom- breuses ponctuations aréolées d’un diamètre de 5 p. On peut en compter environ 15 sur la face tangentielle d’un vaisseau de 140 p. Ils sont séparés par des intervalles de 5 p environ. 2. Parenchyme ligneux — Dans une coupe transversale, le paren- chyme ligneux apparaît sous la forme de cellules dispersées, isodia- mét ’iques, de diamètre 25 p quelquefois disposées en courtes files unicellulaires circummédullaires plus ou moins interrompues par les rayons. Par rapport aux fibres voisines, le parenchyme occupe environ 30 % de la surface (sans tenir compte de la surface occupée par les grands rayons). , 3. Fibres ligneuses. ■ — Les fibres sont disposées en séries radiales. Dans la coupe transversale, elles apparaissent isodiamétriques, de diamètre 17 p. En coupe longitudinale tangentielle (PI. I, fig. 2) elles montrent un trajet capricieux enchevêtré. Elles sont étroites, à paroi peu épaisse. Elles sont pourvues d,e petites ponctuations aréolées de diamètre 5 p environ, disposées en une ou deux files sur la face tangentielle de la fibre. 4. Rayons du bois. — - Les rayons ligneux sont de deux sortes : les petits rayons unisériés et les grands rayons plurisériés. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 3, 1949. 27’ — 416 A. Petits rayons : Ils sont hétérogènes, de taille inégale, et de dis- position irrégulière, presque toujours unisériés. Us sont allongés et rectilignes de largeur moyenne 35 p et de hauteur variable 210 p en moyenne. Ils peuvent être bisériés sur une partie de leur trajet. Ils sont formés de cellules qui apparaissent de forme différente dans la coupe' tangentielle : quelquefois isodiamétrique ou quelquefois très allongée verticalement (27 p X 27 p ; 16 p X 44 p). Il est difficile d’indiquer un nombre de rayons au mm2 tangentiel hori- zontal, en raison des différences de forme et des différents types de rayons qui se trouvent mélangés. B. Grands rayons. — En fait, il existe toutes les transitions entre les petits rayons unisériés simples que nous venons de décrire et qui sont très répandus, et les grands rayons plurisériés séparés les uns des autres quelquefois par une seule fibre au trajet sinueux. On doit les considérer comme des rayons composés (aggregate rays). Ces grands rayons atteignent parfois des dimensions importantes (hauteur, 2.275 p ; largeur, 122 p) bien qu’il soit difficile de les mesurer toujours exactement en raison de leur complexité. Us appa- raissent en réalité comme un seul rayon plurisérié que fragmentent les fibres verticales au cours de leur trajet sinueux. II. Affinités. — Dadswell (H. E.) et Record (S. J.) ont fourni 1 une révision des bois actuels pourvus de grands rayons analogues à ceux qui caractérisent notre échantillon fossile. Cette liste comprend un ensemble de 34 ordres basé sur la classification de Hutchinson, avec 48 familles. Les auteurs donnent en outre une clef pour la déter- mination de ces bois vivants. Son utilisation fait appel aux carac- tères suivant : 1, Bois pourvu de véritables vaisseaux ; 3 à structure normale ; 5, à rayons formés par l’agrégation de rayons étroits, pas de larges rayons « solides » ; 6, perforations simples ; 7, vaisseaux , sans spirales ; 8, fibres ligneuses à ponctuation aréolées. Elle aboutit à la famille des Fagaceüe (in part), qui convient par- faitement à notre échantillon. Cette famille comprend les genre Fagus, Nothofagus, Castanea, Castanopsis, Pasania et Quercus. Dans tous ces genres, le parenchyme ligneux disposé en ligne uni- sériée est, comme dans notre échantillon, très net. 1. Comparaison avec Fagus et Nothofagus. — Notre échantillon a de grands pores, contrairement à ces deux genres où ils sont très petits. Par contre leur disposition est la même : ils sont pareillement accolés en files radiales. Pour cette raison, notre échantillon s’appa- rente bien au N othofagoxylon scalariforme Gothan du tertiaire de 1. Dadswell H. E. et Record S. J., 1936. Identification of woods with conspicuous rays .Trop, woods, 48, 1936, pp. 1-30. Bulletin du Muséum PI. I Planche I. — Quercoxylon Gevinii Ed. Boureau. Fig. 1. — Portion de lame mince transversale. Fig. 2. — Portion de lame mince longitudinale tangentielle. 1 CI. Ed. Boureau 300 u 500 417 — l’Ile Seymour (x) et de Patagonie (1 2(. Mais les rayons sont très diffé- rents dans la coupe tangentielle. Les rayons sont très petits dans Nothofagus. Dans Fagus, ils sont du type Platanus plutôt que du type Quercus, c’est-à-dire qu’ils sont larges et peu élevés. Les fibres ligneuses de Nothofagus ont des ponctuations petites, simples et faiblement aréolées, contrairement à celles de notre échantillon qui sont nettement aérolés. 2. Comparaison avec Castanea. — Comme Nothofagus, Castanea a des rayons très petits, unisériés ou bisériés (C. vulgaris L.). On y observe une zone poreuse. 3. Comparaison avec Castanopsis, Pasania et Quercus. — Le plan de notre échantillon se rapproche considérablement de celui de ces espèces. Castanopsis ( C . tribuloïdes ; cf, Lecomte, 1926 s, pl. X) possède, comme notre échantillon, deux sortes de rayons de nature compa- rable : les uns petits et unisériés, les autres plus ou moins compact ou agrégés. Il ne diffère que par la disposition des vaisseaux de la coupe transversale qui montrent des couches d’accroissement assez nettes. C’est surtout au genre Pasania (P. dealbata Œrst ; cf. Lecomte 3 4, 1926, pl. XI) que notre échantillon est comparable à tous points de vue. Il n’en diffère que par l’état isolé des vaisseaux de la coupe trans- versale, alors que dans le bois saharien ils sont groupés par accole- ment, comme dans Nothofagus. On observe la même disposition des rayons, du parenchyme et des fibres. Les Quercus à feuilles persistantes sont également très comparables par leur plan ligneux. Ils ont des rayons très fins, habituellement de deux dimensions différentes ; les plus grands sont « solides » ou comme dans le bois saharien, interrompus par des assises fibreuses. Notre échantillon diffère beaucoup, par la coupe transversale, des bois de certains Castanopsis, Pasania, Quercus, à zones poreuses, dans le bois initial. Les Quercus à zones poreuses se rencontrent à l’état vivant soit dans les régions tempérées soit en Afrique du Nord, ou à l’état fossile, en Egypte, comme de Quercoxylon retzianum Krau- sel de l’Oligocène de Mokattam. 4. Comparaison avec l’Alnus glutinosa (Betulaceæ). — Là encore, le plan ligneux est comparable : même disposition des vaisseaux, 1. Gothan V. — Die fossilen Hôlzer von der Seymour und Snow Hill Insel. Wissensch. Ergebnisse d. Schwed. Südpolar Exped., 1901-03, III, 8, 1908. 2. Krausel R. — Beitrage zur Kenntnis der fossilen Flora Süd-Amerikas. I. Fossile Hôlzer aus Patagonien. — Arkiv for Botanik, Bd 19, n° 9, 1-36, 4 pl., 1925. 3. Lecomte J. — Les bois de ilndo-Chine, 1926. Agence économique de l’Indo-Chine. 4. Krausel R. — Ergebnisse der Forschungsreisen Prof. E. Stromers in den Wüsten Agyptens, IV Die fossilen Floren Agypytens. Abhandl. Bayer. Akadem. der Wissens.f Math.-Naturw. Abt.f n. F., Heft, 47, 1939. — 418 — rayons de même nature. Par contre une différence essentielle réside dans le parenchyme ligneux, peu distinct et la rareté des grands rayons, très rapprochés dans notre échantillon. En outre, notre échantillon semble avoir des vaisseaux pourvus de perforations exclusivement simples, comme les grands vaisseaux des Fagacese et contrairement à ceux des Betulaceæ où elles sont multiples (scala- riformes). 5. Conclusion. ■ — Nous attachons une grande importance dia- gnostique à la nature des grands rayons ( aggregate rays ) en estimant que notre échantillon fossile se rapproche surtout, pour ce caractère,, des genres Pasania et Quercus. La ressemblance de forme avec les vaisseaux (en coupe transversale) des Nothofagoxylon est d’une importance secondaire à notre avis. C’est pourquoi nous donnons le nom de genre de Quercoxylon pour ce bois apparenté de façon bien nette aux Fagaceæ. Il nécessite en outre une appellation spécifique particulière. Nous le désignons sous le nom de Quercoxylon Gevinii Ed. Boureau, en hommage à son collecteur. III. Diagnose. — Quercoxylon Gevinii Ed. Boureau. — Bois héréroxylé d’ Angiosperme dépourvu de zone poreuse. Zones annuelles peu marquées. Vaisseaux surfout isolés, ou groupés en files radiales de 2 vaisseaux accolés, plus rarement de 3. jusqu’à 9. Densité : 9 au mm2. Vaisseaux pourvus de thylles. Parenchyme ligneux dispersé. Fibres ligneuses verticales au trajet tourmenté, pourvues de ponctuations aréolées. Rayons de deux sortes : les uns unisériés, homogènes, de taille inégale et les autres plurisériés et très élevés , fragmentés par des fibres sinueuses. IV. Age. — Probablement, continental terminal post-éocène. I.aboratoire d’ Anatomie comparée des Végétaux vivants et fossiles du Muséum. Le Gérant : Marc André. ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. 30-9-1949 SOMMAIRE Pages Actes administratifs 333 Communications : J. Berlioz. Note sur une collection d’Oiseaux du Gabon 337 J. Chaux et P. W. Fang. Catalogue des Siluroidei d’Indochine de la collec- tion du Laboratoire des Pêches coloniales au Muséum, avec la description de six espèces nouvelles 342 P. Chabanaud. Révision des Cynoghssidæ (s. str.) de l’Atlantique oriental (suite et fin) 347 M. André. Nouvelle forme larvaire de Thrombidion ( Isolhrombium oparbellæ n. g., n. sp.) parasite d’un Solifuge 354 C. Angelier. Hydracariens nouveaux des Pyrénées (2e note) 358 F. Grand jean. Observation et conservation des très petits Arthropodes.... 363 Cl. Ch. Mathon. Suite au catalogue de la flore des Basses-Alpes, particulière- ment sur la rive droite de la Durance (4e partie) 371 M. Pichon. Classification des Apocynacées : XXIX, le genre Neokeithia 375 A. Guillaumin. Contribution à la Flore de la Nouvelles-Calédonie. XCI. — . Plantes récoltées par le Pr. Buchholz 378 J. Nicot et J. Chevaugeon. Comparaison des méthodes d’isolement de la micro flore fongique du 3ol. Etude d’un terreau des serres du Muséum. ... 384 M. Pichon. Trois projets d’articles additionnels aux règles de la nomenclature botanique 393 G. Mennessier. Description d’un Rudiste de l’Attique : Mitrocaprina beotica Munier-Chalmas sp. (Plagiojftiychus beoticus Munier-Chalmas) 395 A. G. Duval. Application des rayons X à l’étude des structures internes des Echinides actuels et fossiles et en particulier, à titre d’exemple, à quelques espèces du genre Scuiella Lamarck 1816 399 G. Gatinaud. Contributions à l’étude des Brachiopodes Spiriferidæ. — I. Exposé d’une nouvelle méthode d’étude de la morphologie externe des Spiriferidæ à sinus plissé (suite et fin) .... 408 E. Boureau. Etude paléoxylologique du Sahara (IV). — Présence du Quer- coxylon Gevinii n. sp. au sud de Tindouf (Sahara occidental) 414 EDITIONS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 36, HUE GEOFFROY- SAINT-HILAIRE, PARIS Ve Archives du Muséum national d'flistoire naturelle (commencées en 1802 comme Annales du Muséum national d'Histoire naturelle). (Un vol. par an, 300 fr.). Bulletin du Muséum national d’Histoire naturelle (commencé en 1895). (Un vol. par an, abonnement annuel France, 1200 fr., Étranger, 1600 fr.). Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle, nouvelle série com- mencée en 1936. (Sans périodicité fixe ; un vol. 230 fr.). Publications du Muséum national d’Histoire naturelle. (Sans périodicité fixe ; paraît depuis 1933). Index Seminum Horti pariensis. (Laboratoire de Culture ; paraît depuis 1822 ; échange). Notulæ Systematicæ. (Directeur M. H. Humbert, Laboratoire de Phanéro- gamie ; paraît depuis 1909 ; abonnement au volume, France, 90 fr. ; Étranger, 150 fr.). Revue française d’ Entomologie. (Directeur M, le Dr R. Jeannel, Laboratoire d’EntOmologie ; paraît depuis 1934 ; abonnement annuel France, 90 fr., Étranger, 150 fr.). Bulletin du Laboratoire maritime du Muséum national d’Histoire naturelle à Dinard. (Directeur M. E. Fischer-Piette, Laboratoire maritime de Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan ; paraît depuis 1928 ; prix variable par fascicule). Bulletin du Musée de l’Homme. (Place du Trocadéro ; paraît depuis 1931 ; prix du numéro : 5 fr. ; adressé gratuitement aux Membres de la Société des Amis du Musée de l’Homme : Cotisation annuelle, 30 fr.). Recueil des travaux du Laboratoire de Physique végétale. (Laboratoire de Chimie ; Section de Physique végétale ; paraît depuis 1927 ; échange). Travaux du Laboratoire d’ Entomologie. (Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; échange). Revue de Botanique appliquée et d’ Agriculture coloniale. Directeur : M. A. Chevalier, Laboratoire d’Agronomie coloniale ; paraît depuis 1921. Revue Algologique. (Directeur M. R. Lami, Laboratoire de Crypto- gamie ; paraît depuis 1924 ; abonnement France, 200 fr., Étranger, 260 fr.). Revue Bryologique et Lichènologique. (Directeur Mme Allorge, Laboratoire de Cryptogamie ; paraît depuis 1874 ; abonnement France, 200 fr., Étranger, 300 fr.). Revue de Mycologie (anciennement Annales de Cryptogamie exotique). (Directeur M. Roger Heim. Paraît depuis 1928 ; abonnement France et territoires d’Outre-Mer, 500 fr., Étranger, 800 fr.). Msmmalia, Morphologie, Biologie, Systématique des Mammifères, (Directeur M. Ed. Bourdelle ; paraît depuis 1936 ; 50 fr. ; Étranger, 55 fr.). ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. 30-9-1949 BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série. — Tome XXI RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM N° 4. — Juin 1949 MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57, RUE CUVIER PARIS-V* ' REGLEMENT Le Bulletin du Muséum est réservé à la publication des travaux faits dans les Laboratoires ou à l’aide des Collections du Muséum national d’Histoire naturelle. Le nombre des fascicules sera de 6 par an. Chaque auteur ne pourra fournir plus d’une 1/2 feuille (8 pages d’im- pression) par fascicule et plus de 2 feuilles (32 pages) pour l’année. Les auteurs sont par conséquent priés dans leur intérêt de fournir des manus- crits aussi courts que possible et de grouper les illustrations de manière à occuper la place minima. Les clichés des figures accompagnant les communications sont à la charge des auteurs ; ils doivent être remis en même temps que le manuscrit, avant la séance ; faute de quoi la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remanie- ments ou par l’état des manuscrits seront à la charge des auteurs. Il ne sera envoyé qu’une seule épreuve aux auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai, l’article sera ajourné à un numéro ultérieur. Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles. Ils sont priés d’inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part supplé- mentaires qu’ils pourraient désirer (à leurs frais). Les auteurs désirant faire des communications sont priés d’en adresser directement la liste au Directeur huit jours pleins avant la date de la séance. TIRAGES A PART Les auteurs ont droit à 25 tirés à part de leurs travaux. Ils peuvent en outre s’en procurer à leurs frais 25 supplémentaires, aux conditions suivantes : (Nouveaux prix pour les tirages à part et à partir du Fascicule n° 1 de 1949 ) 25 ex. 50 ex. 4 pages 57 fr. 50 74 fr. 50 8 pages 65 fr. 75 89 fr. 75 Ces prix s’entendent pour des extraits tirés en même temps que le numéro, brochés avec agrafes et couverture non imprimée. Les commandes dépassant 50 exemplaires ne pourront être acceptées que par autorisation spéciale et à des prix supérieurs à ceux qui sont mentionnés sur le tarif ci-dessus. Les auteurs qui voudraient avoir de véritables tirages à part brochés au fil, ce qui nécessite une remise sous presse, supporteront les frais de ce travail supplémentaire et sont priés d’indiquer leur désir sur les épreuves. Les demandes doivent toujours être faites avant le tirage du numéro correspondant. • PRIX DE l’abonnement ANNUEL : France : 1200 fr. — Étranger : 1600 fr. (Mandat au nom de l’Agent comptable du Muséum) Compte chèques postaux : 124-03 Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1949. — N® 4. 373e -RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 23 juin 1949 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR Ed, FISCHER DONS D’OUVRAGES Neal (E.). The Badger, in New Naturalist Monographs, 173 p., 1 phot. col., 29 phot. noir, 12 cartes et dessins (Collins édit. Londres, 1948). Ce volume, qui inaugure les News Naturalist Monographs, renferme une documentation aussi complète que possible sur la biologie du Blaireau. L’auteur a pu suivre, durant plusieurs années, le comportement d’un certain nombre de ces Mammifères qui habitaient un petit bois voisin de son domicile. Ses observations, prises sur le vif, lui ont permis de contrôler un certain nombre de faits jusqu’ici mal connus ou plus ou moins contro- versés. Il décrit en détail le régime alimentaire, les réactions sensorielles (odorat, vision, audition), l’accouplement, la reproduction et la vie familiale chez les représentants de cette espèce. La distribution du Blaireau dans les Iles Britanniques fait l’objet d’une carte de répartition minutieuse- ment dressée. Cet ouvrage illustré d’excellentes photographies est d’une lecture attrayante et mérite le meilleur accueil de la part des mamma- logistes. Mac Ginitif. (G.-E. et N.). Natural History of Marine Animais, 473 p., 282 figs. (Mc Graw-Hill Book Cle, édit., New-York, 1949). Ouvrage précieux pour les jeunes naturalistes désirant s’initier à la Biologie des animaux marins. Dans chaque groupe zoologique les auteurs ont choisi des exemples types parmi les espèces les plus caractéristiques. L’excellente et abondante illustration permet au lecteur de se familiariser avec de nombreuses espèces. Le texte, clair et facile, s’adresse à tous les amateurs d’IIistoire naturelle. Bulletin dti Muséum, 2e série, t. XXI, n° 4, 1949. 28 ( INFORMATION 7e Congrès 1 nlernational de Botanique. Le 7e Congrès International de Botanique aura lieu à Stokholm, du 12 au 20 juillet 1950. Une première excursion aura lieu, avant la session (le 27 juin) et une seconde, immédiatement après le Congrès, jusqu’au 9 août. Un programme sur l’organisation du Congrès, et comprenant éga- lement les plans des excursions, peut être obtenu sur demande au Secrétariat général : Dr Ewert Aberg, Uppsala 7, Suède. — 421 COMMUNICATIONS Un VlVERRlNÉ NOUVEAU D'AFRIQUE OCCIDENTALE : PSEUDOGENETTA VlLUERSI (GEX. ET SE. NOV.). Par P. L. Dekeyser. Au cours d’un travail antérieur sur la faune de la Casamance (1) nous avions mentionné sous le nom de Genetta (?) un petit carnivore qui, dès cette époque, nous avait paru assez particulier. Ne dispo- sant alors que d’un spécimen unique, nous nous étions contenté de décrire l’animal sans lui donner de rang systématique. Or, en septembre 1948, au cours d’une brève tournée dans la région du Niombato (Sénégal) non loin de la frontière de Gambie, A. Villiers a pu recueillir cinq nouveaux exemplaires de ce Viverriné. Rappelons tout d’abord que les Viverrinés africains sont repré- sentés par les cinq genres suivants : Civettictis Pocock, Genetta Gray, Nandinia Gray, Poiana Gray et Osbornictis J. A. Allen. A l’exception d 'Osbornictis, congolais, tous ces genres ont des représentants dans l’Ouest africain. Nous ferons immédiatement abstraction, dans nos comparaisons de Civettictis , manifestement trop différent des Viverrinés de la Gasamance et du Niombato auxquels nous convenons dès à présent de donner le nom de Pseudo genetta Villiersu Matériel étudié : 1. — ; dans les régions les plus favorables à leur développement la moyenne atteint 36 %0. En ce qui concerne les Coraux de demi-profondeur, les renseigne- ment sont moins nombreux et moins précis. Nous savons cependant qu’entre 180 et 360 mètres la température est la même dans les trois régions suivantes du globe : Antilles, Iles Hawaï et Indes Néerlan- daises : elle varie de 10° à 20°. Sur les côtes européennes et africaines, les Coraux vivant sur le bord du plateau continental se développent dans des eaux dont la température semble être aux environs de 10°. La salinité entre 200 et 1.000 mètres sur la côte Est de l’Atlantique est de 34/35 %0. Ce chiffre est le même d’ailleurs pour la même profondeur dans l’Océan Indien et l’Océan Pacifique. Ainsi, Pycnodonta cochiear semble être une espèce d’eau à salinité élevée mais de moyenne température. P. hyotis et P. numisma sont des espèces d’eau à salinité et température élevées. Jusqu’à cette date, P. cochiear n’a été signalé que sur les côtes européenne et africaine de l’Atlantique et en Méditerranée ; puis par Hirase (1930) sur la côte du Japon. Sur la côte africaine sa limite Sud semblait être les Iles du Cap Vert. Cependant Odhner (1923) a signalé l’espèce au large du Cap Infantea en Afrique du Sud et avec un point d’interrogation, du Cap. J’ai vu les échantillons que M. Odhner m’a aimablement communiqués. Celui du cap Infantea est bien un P. cochiear , celui du Cap est un O. margari- tacea Lmk. Mais j’ai récemment examiné les principales collections d’Ostréidés d’Europe et d’Amérique et j’ai pu constater que P. cochiear peuple l’Atlantique depuis l’Irlande jusqu’au cap des Aiguilles en Afrique du Sud ainsi que les Antilles. On le trouve dans le Pacifique occi- dental et central mais pas sur la côte américaine du Pacifique. Je ne serais pas étonné qu’il existât dans la région des Galapagos. 449 — Mais, fait assez curieux, il ne semble pas exister du tout dans l’Océan Indien. Sa présence dans l’Atlantique oriental et le Pacifique occidental pose le même problème que la présence de Gryphxa angulata au Portugal et au Japon ( G. gigas). Cependant avec P. cochlear nous sommes en présence, d’une espèce qui s’aventure en profondeur et son cosmopolitisme est moins extraordinaire. On pourrait admettre qu’au début du Quaternaire il ait pu passer des Antilles dans le Pacifique par l’Amérique centrale. Mais on le trouverait sur la côte Pacifique de l’Amérique centrale. D’autre part cela ne prouve pas qu’il aurait pu atteindre de là, la côte asiatique. Si P. musashiana (Yokoyama), du Quaternaire du Japon est bien la même espèce, comme le pensent Yokoyama et divers auteurs japonais, cela montrerait que la présence de P. cochlear sur la côte asiatique, remonte assez loin dans le temps. Le transport par bateaux est difficile à invoquer dans ce cas. En effet, nous sommes en présence d’une espèce de demi-profondeur, ne vivant ni sur la côte ni en surface en haute mer ; elle ne peut donc pas se fixer sur la coque des navires. Voyons pour conclure quelques faits précis de sa répartition géo- graphique. D’après Jeffreys èette espèce remonterait jusqu’en Islande ; le Lighting l’aurait draguée au Nord des Hébrides et des Féroë, entre 238 et 970 mètres ; le Porcupine l’a récoltée à l’Ouest et au Sud de l’Irlande, entre 155 et 1.321 mètres puis de Falmouth à Gibraltar entre 37 et 1.263 mètres ; Y Hirondelle du Prince de Monaco l’a recueillie entre 160 et 240 mètres et le Caudan entre 180 et 400 mètres dans le golfe de Gascogne ; le marquis de Folin la signale entre 65 et 148 mètres dans la fosse du cap Breton ; Jeffreys et A. M. Nor- man l’ont recueillie sur le câble télégraphique relevé entre l’Angle- terre et le Portugal en 1875, à des profondeurs variant de 163 à 375 mètres ; Y Hirondelle l’a trouvée aux Açores par 1.287 mètres de profondeur. Voici les lieux et les chiffres donnés par Locard en 1898 dans son travail sur les « Mollusques testacés » du Travailleur et du Talisman : 555 m, au large de Marseille ; 530 m à l’ouest du Maroc ; 680 m au Nord de l’Espagne ; 99 m dans le golfe de Cadix ; 120 m à l’Ouest du Maroc ; 183 m, La Rocagna (Canaries) ; 130 m, 102 m et 1.139 m à l’Ouest du Soudan ; 252 m La Praja (Saint-Vincent) ; 75 m Porto- Grande (cap Vert) ; 633 m, Mer des Sargasses ; 80 m, Canal Horta à Pico (Açores). Au laboratoire de Malacologie nous avons des échantillons récoltés au large du bassin d’Arcachon sur un banc d’Avicules (de Boury, 1911) ; puis de jeunes échantillons fixés sur Xenophora, récoltés par Y Alceste en 1883, par 100 m de profondeur sur la côte de Gambie. Nous avons également quelques exemplaires récoltés parle Président - — 450 — Th. Tissier en 1936 (station 698, 145-120 m), près du cap Vert sur le fond de pèche des Mamelles ; puis quelques autres dragués par le Vanneau (St. X, 1923, 110 m) au large du Maroc. M. Letaconnoux de l’Office des Pêches de La Rochelle nous en a expédié il y a peu de temps quelques beaux exemplaires vivants récoltés par le chalutier Poitou de La Rochelle au S.-E. du banc de la grande Sole par 300-350 m de profondeur. Enfin M. le Professeur Day de Cape Town nous en a adressé, tout récemment un paquet dragué par 34°24’ S. et 18°41’ E. à une profondeur de 106 mètres sur le banc des Aiguilles (Agulhas Bank) en Afrique du Sud. Day dit : « They appear to be very common at this point ». Entre la Gambie et le cap des Aiguilles il y a un h valus qui sera vraisemblablement éliminé par la Mission belge travaillant depuis un an sur la côte africaine du Congo au Cap. En Méditerranée on l’a signalée aux îles Baléares, sur les côtes de France, d’Italie, de Sicile, de Corse, d’Algérie, dans l’Adriatique, en Morée et dans la mer Egée ; le Porcupine l’a récoltée au cap de Gata entré 53 et 128 mètres et sur les côtes d’Afrique entre 48 et 168 mètres de profondeur. Milne Edwards (1861) la signale dans la zone du Corail rouge (100-150 m.) de la côte tunisienne, mais aussi par des fonds de 2.000 mètres où elle était fixée à des câbles sous-marins. Douvillé (1936) note qu’elle a été draguée au large de Banyuls par 250 m fixée sur un polypier, Lophophelia proliféra. Dans la collection du British Muséum à Londres on trouve des échantillons récoltés « ofî N.-W. corner of Puerto Rico 400-449 fa- thoms (700 à 800 m) on cable sloamship Henry Holmes of West India and Panama Telegraph C° ». Dans celle, très riche, du Muséum de Washington, il existe un ' nombre important d’exemplaires récoltés sur les côtes de Floride (64 m, ■ 109 m). Du Japon, Hirase le signale de Sagami (Misaki) où elle a été récoltée à 25-26 m. de profondeur seulement. Baker et Spicer (1930) l’ont décrite sous le nom d ’Ostrea Hira- ndi 1 ; ils l’ont récoltée sur la côte Nord de Hondo (Japon) par 110 m. de profondeur. Dans la collection du Muséum dé Cambridge il s’en trouve quel- ques exemplaires provenant du Japon, en particulier de la Baie de Kagoshima (91 m.). 1. L’exemplaire « type » m’a été aimablement adressé en communication pendant mon séjour à Washington. J’en remercie vivement M. L. M. Huey, Directeur du Muséum de San Diego qui, antérieurement, avait beaucoup fait pour me documenter à cet égard. 451 — Au Muséum de Washington j’en ai vu un grand nombre prove- nant du Japon, de la mer de Chine méridionale (au large des Iles Pratas entre autres), des Philippines, de Bornéo et des Iles Havaï. P. hyotis vit dans les trois océans, Pacifique, Indien et Atlantique. Elle vit à des profondeurs de 0 à GO mètres dans la zone des récifs coralliens et sur les fonds à Huîtres perlières. Dans la zone de batte- ment des marées, on la trouve fixée sur les rochers où elle est à la limite supérieure de son aire verticale. Dans l’Océan Pacifique elle est abondante depuis la Nouvelle- Zélande jusqu’au Japon ; on la trouve aussi .sur la côte américaine depuis le golfe de Californie (où elle est très abondante) jusqu’à Panama. Savii.le-Kent (1892) l’appelle par erreur O. crista-galli et note : « L’espèce est essentiellement une forme d’eaux salées et est limitée dans sa distribution, aux Tropiques. Elle croît abondamment parmi les Récifs de Coraux du détroit de Torrès et le système de la Grande Barrière, soit èonstamment immergée, soit exposée aux influences atmosphériques lors des grandes marées d’équinoxe ». Dufo H. (1840) note à son sujet : « adhère sur les Madrépores dans les fonds de vase à la profondeur de 3 à 5 mètres aux Iles Séchelles ». Dans l’Océan Indien on la trouve presque partout en assez grande abondance. Dans la Mer Rouge également. Pour l’Atlantique, d’où elle est mal connue je donnerai quelques détails. — Muséum de Paris : Guadeloupe, Iles du Cap Vert, Tamara (Ile de Los), Sénégal, Iles de la Magdelaine, Sénégal (Adanson : Vétan et Bajet). — Ecole des Mines de Paris : Guadeloupe. . — Musée de Bruxelles : Iles du cap Vert ; Plage de Ham (Dakar) ; plage de Dakar; Lobito (Angola).' — Musée de Copenhague : S*-Croix (Antilles) , Angola. — Musée de Leiden : Curaçao ; Iles du cap Vert. — • Monaco : Iles du cap Vert. — Musée d’Amsterdam : Santa-Crux (West Indie). — British Muséum, Londres : Sainte-Hélène, Iles du cap Vert. — Musée de Cambridge, : Bahamas, La Havane (Cuba) (318 m.). — Musée de Washington : Trinidad, Floride, Sainte-Hélène. — Académie des Sciences de Philadelphie : Guadeloupe, Floride (en particulier le type de O. Thomasi Mc. Lean) (90 m. de profondeur). On peut se rendre compte ainsi que cette espèce est bien repré- sentée dans l’Océan Atlantique. Toutefois elle n’y présente qu’une taille médiocre. Dans les deux autres océans elle peut présenter de Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 4, 1949. 30 grandes dimensions et atteindre le poids élevé de 5 kgs (exemplaire du Muséum de Paris). Aux Iles Hawaii, elle paraît ne plus exister. Cependant on la trouve dans les Récifs soulevés, quaternaires ( Ostrea kamehameha Pilsbry). J’ai vu à Philadelphie les échantillons étudiés par Pilshry. Il s’agit bien de P. hyotis. Ainsi nous assistons là à une disparition locale d’une espèce à la suite du soulèvement des Récifs côtiers. Il semblé bien d’ailleurs qu’il en soit de même pour une seconde espèce : Gryphæa cucullata (Born) : on ne l’y retrouve plus que dans le quaternaire (appelée Oslrea retusa Pease). Nous avons vu que P. cochlear ne vit pas dans l’océan Indien. P. numisma, elle, ne se trouve pas dans l’Océan Atlantique. Elle ne prospère que dans l’Océan Pacifique et l’Océan Indien. Dans ce dernier on la trouve partout ; dans la Mer Rouge également. Dans le Pacifique on la rencontre sur les côtes occidentales, asiatiques, et jusqu’au centre de cet océan, aux Iles Hawaii et Palmyra. Elle est totalement absente des côtes de l’Amérique centrale. Laboratoire de Malacologie du Muséum . BIBLIOGRAPHIE 1840. Dufo. Ann. Soc. Nat., Zool., t. XIV. 1861. Milne Edwards. Ann. Sc. Nat., Zool., t. XV. 1892. Saville-Kent. Great Barrier Reef of Australia. 1898. Locard. Mollusques testacés, II, Expéditions Sc. Travailleur et Talisman. 1911. Boury de). Feuille Jeunes Naturalistes, n° 488. » 1923. Odhner. Gôteborgs Kungl. Vatensk. O. Vitterh. Samh. Handl., F. 4, XXVI, 7. 1930. Hirase. Japanese Journ. Zool., vol. III. 1936. Douville. C. R. A. S., 203. 1939. Ranson, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., t. XI. 1940. Ranson. Id., t. XII. 1941. Ranson. Id/., t. XIII, n° 1 et n° 2. Contribution a la Flore de la Nouvelle-Calédonie, xcii. — Plantes récoltées par m. J. Bernier 1 (complément). Par A. Guillaumin. PROFESSEUR AU MUSÉUM. J’ai donné {Bull. Mus. 2e sér. XX, p. 279, 1948) la liste des plantes récoltées par J. Bernieb et parvenues au Muséum en janvier 1948 2 malheureusement bon nombre d’étiquettes avaient été complète- ment détruites par des moisissures ou les nos avaient disparu. La collection que Bernier avait déposée au Musée néocalédonien de Nouméa lui a permis de reconstituer la plupart des étiquettes et de remplacer certains échantillons détruits. C’est ce complément qui est donné ci-après en y ajoutant la liste des espèces de Conifères reçues depuis soit en échantillons d’herbier soit en matériaux fixés dans le mélange formol, alcool, acide acétique. / I Garcinia Ilennecartil Pierre ? - — Arbuste de 1 m. au maximum ; St Louis : vallée de la Thy, + 300 m. (79). Dysoxylum ! macranthum C. DC. - — Arbre de ± 10 m. Plaine des Lacs : forêt Lucien et Pérignon, -f- 150 m. (214). Guioa ! fusca Radlk ? — (64). Acacia simplifolia Druce — Arbre de i5m. Plage de Magenta : forêt du littoral, (99). Eugenia oraria Guillaum. — Arbre de 3 m. Plage de Magenta : forêt du littoral, (93). 1. M. Julien Bernier est le fils de Julien Bernier, conservateur du 2e musée néo- calédonien de Nouméa * qui de 1898 jusqu’à sa mort en 1903 fit récolter par le forçat libéré Léon Cribs, alors préparateur de ce musée, des plantes de la Nouvelle-Calédonie (près de 2.000 n°). Ce Bernier était le fils d’Alphonse Bernier, médecin botaniste à la Réunion, où il travailla les Orchidées, les Fougères et les Cryptogames en collaboration avec Claude Richard et qui voyagea à Madagascar entre 1830 et 1840 pour éclaircir la légende de l’arbre anthropophage du sud de Madagascar. 11 épousa vers 1840, la fille de Claude Richard (1793-1869), botaniste-jardinier du gouvernement, qui se distingua nu Sénégal de 1816 à 1829 notamment par la fondation du jardin de Richard-Toll ** en 1816 et, à pàrtir de 1829, à la Réunion, comme directeur du jardin botanique de Saint-Denis. * le premier avait été créé par Pancher entre 1858 et 1869. ** à 75 kms de Saint-Louis. 2. La plante signalée p. 290 sous le nom de Callitris sulcata Schltr. (n° 118) est, en jréalité C. neo-caledonica Dümmer. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 4, 1949. 454 Myodocarpus sp. — Tige arborescente, ± 2 m., rarement à 2 bran- ches, Montagnes des Sources, 700-900, (61). Psychotria cfr. oleoides Schltr. — Arbrisseau de 50 cm. au maximum très rabougri, aux rameaux tourmentés, Montagne des Sources, 700-900 m. P. rupicola Schltr. — Arbuste 2-3 m. Montagne des Sources, ± 750 m., (21). Isotoma longiflorci Presl. — Dumbéa : Plaine Assen, sur la rive droite de la Couvélée, ± 100 m. Symplocos arborea Brong. et Gris, (54). Marsdenia ericoides Schltr. — Petite tige arborescente de ± 50 cm.). Montagne des Sources, 750-900 m., (56). Fagraea Schlechteri Gilg et Ben. — sans étiquette. Oxera neriifolia Beauvis. subsp. cordifolia Dub. (72 pro parte) [et non 71. Lilsea Deplanchei Guillaum. — Arbre de ± et 50 cm. de diamètre), berges de la Thy dans son cours moyen (88). Piper sp., probablement P. austro-caledonicum C. DC. — Mouéo (40). Ficus austro-caledonica Bur. — (86-87) vulgo « Figuier sauvage », « F. canaque ». Geitonoplesium cymosum A. Cunn. form. angustifolium (C. Koch) — Plage de Magenta : forêt du littoral (94). Greslania circinnata Bal. — (46). Dianella ! revoluta R. Br. ? — ; (39). Agathis lanceolata Warb. — (75). Araucaria Cunninghamii Ait. — Nouméa : square Oîry (1 indi- vidu), Jardin Savoie (1 individu), Jardin Johnston (2 individus) ; Tonghoué : Jardin Paul Dittensinger (1 individu), (95) ; Nouméa : square Orly (2 individus) ; île des Pins : Mission Catholique (2 indi- vidus) (1 bis). A. Cookii R. Br. ? ou Dacrydium Balansae Brong et Gris ? forme de jeunesse ? — - Arbre de ± 6 m. St-Louis : Mission catholique (12) -r arbre de ± 3 m., Port Despointes, zone maritime (13). II Hachettea austro-caledonica Baill. — Haute Ouinné. Dacrydium araucarioides Brong. et Gris — Plaine des Lacs : plateau des Dacrydium, Guépyville, ± 150 m. (316), scierie Lucien et Pérignon ± 150 m. (317-318), région de la mine Anna Madeleine (en solution, sans n°), Haute Ouinné ± 750 m. (319), ± 800 m. (320) ; M. Doré (en solution sans n°). D. Balansae Brong-et-Gris — Dumbéa : vallée de la Couvélée, — 455 ± 300 m. (302, 303), route du Mt Dzumac (en solution sans n°) ; Plaine des Lacs : rivière des Lacs : Rivière bleue ± 150 m. (304), Haute Yaté : forêt Walker, ± 300 m. (305, 306, 307, 308), forêt du mois de mai (309). D. Guillauminii Buchh. — Plaine des Lacs : mine Anna Madeleine, ± 250 m. (323, 324, 325, 326). D. lycopodioides Brong. et Gris — Mt Mou, ± 1.000 m. (891) ; Haute Ouinné, ± 750 m (289, 290). D. taxoides Brong. et Gris — - Hte Coulée, Mt Mou (en solution (sans n°), Montagnes des Sources : Pic des Conifères, campement Bernier, ± 1050 m. (293, 295, 296, 297) ; Plaine des Lacs : Rivière Bleue, creek des Japonais, ± 200 m. (301 pro parte), Hte Yaté, -f- 200 m (en solution sans n°). Podocarpus Comptonii Buchh. — Montagne des sources : Pic des Conifères, Campement Bernier 900-1.000 m. (271) ; Plaine des Lacs : Hte Yaté : forêt Walker ± 200 m. (269) ; berges de la Rivière des Lacs ; village de la scierie Anna Madeleine (246) ; berges d’un creek (sans n°) ; Cascade de N’goro, ± 50 m. (248), radier de la rivière des Lacs, ± 100 m (250), berges de la Rivière des Lacs, village de la mine Anna Madeleine (249) ; Hte Ouinné, ± 750 m. ("67, 268) Mt Mou (en solution sans n°). P. distichus Buchh. — Col d’Amieu ± 800 m. (298), récolté par Simon h P. gnidoides Carr. — Mt Dore, ± 750 m. (260, 261, 262, 263, 264). P. idioblastus Buchh. — Plaine des Lacs : forêt du Mois de mai, gorges du contrat Walker, ± 250 m. (300), Rivière bleue : creek des Japonais, ± 200 m. (301 pro parte) ; Hte Ouinné, ± 750 m (299) ; Montagne des Sources : du campement Bernier, ± 900 m. au Pic des Conifères, '± 1.050 m. (294) ; Hte Coulée (en solution sans n°) ; Mt Mou (en solution sans n°). P. longefoliolatus Pilger - — Mt Mou, 900-1000 m. (275) ; rivière des Pirogues : forêt Varin ± 100 m. (313) ; Plaine des Lacs : Hte Yaté : forêt du Mois de Mai, ± 200 m. (272, 274), mine de chrome du Mois de Mai, ± 300 m. (314) ; île des Pins : Pic N’géa, ± 250 m. (311, 312). P. minor Parlât. — Prony : Baie des requins (Carénage) : berges de la rivière des Kaoris ± 30 m. (247). P. Novae-Caledoniae Vieill. — Difmbéa nord : route Werquin ± 100 (282, 284, 286, 287, 288) ; Prony : baie du Carénage : Rivière des Kaoris (285) ; Plaine des Lacs : Rivière Bleue ± 200 m. (310), route de Yaté : radier de la rivière des Lacs, ± 150 m. (283). P. palustris Buchh. — Plaine des Lacs : roure de Yaté : radier de 1. Forestier à la Hte Niégropo. — 456 Guépyville ou radier du km. 22, ± 150 m. et radier de la rivière des Lacs (245, 251). P. sylvestris Buchh. — Hte Ouinné ± 750 m. (265-266) ; Plaine des Lacs : Hte Yaté : Forêt du Mois de Mai ± 200 m. (273, 315), Mine de chrome du Mois de Mai ± 300 m. (314). P. usta Brong. et Gris — Hte Ouinné =b 800 m. (252). P. Vieillardii Parlât. — Dumbéa nord, ± 100 m. (253), ± 200 m. (257) ; Dumbéa nord et berges de la Yaté (255) ; berges de la Yaté ± 150 m. (256, 258), berges de la Yaté ; passerelle Pérignon ± 150 m. (254) ; Hte Ouinné (259) ; col d’Amieu (en solution, sans n°). Acmopyle alba Buchh. — Plaine des Lacs : Hte Yaté : forêt du Mois de Mai ± 250 m. (277, 279, 321) ; forêts du Mois de Mai et Walker (276). A. Pancheri Pilger — Mt Mou, ± 1.000 m. (278). Plaine des Lacs : Hte Yaté : forêt du Mois de Mai ± 250 m. (280, 281) Mt Mou (en solution sans n°). Araucaria Balansae Brong. et Gris — Montagne des Sources ± 1.500 m. (342) ; Plaine des Lacs : rive droite de la Hte rivière des Pirogues : forêt Varin ± 400 m. (339), forêt Walker ± 200 m. (338) p Hte Ouinné db 600 m. (341), ± 750 m. (340). A. Bernieri Buchh. — Plaine des Lacs : Forêt Lucien et Pérignon ± 150 m. (331, 332, 333, 334), Hte Yaté : rive droite de la Rivière bleue, zb 200 m. (336) ; route de la Montagne des Sources : Hte rivière du Casse cou, ± 500 m. (335). A. biramulata Buchh. — Plaine des Lacs : mine de chrome du Mois de Mai, zb 400 m. (362, 363, 364). A. Cookii R. Br. — Nouméa : Jardin du Gouvernement (346, 349), Cimetière (en solution sans n°) ; St Louis : Mission catholique (347) ; Plum : col de la vallée des Pirogues (348) ; Canala : village de Cel- lima zb 100 m. (343, 344) ; Nakéty : Plage de St Paul (345) ; Houaïlou propriété Brunelet (en solution sans n°) ; île des Puis : Kuto (en solution sans n°). A. Cunninghamii Sweet — Nouméa : square Olry. — ? Nouméa : square Olry (377) : île des Pins ! Vao (377). « Paraît stérile chez les individus rencontrés dans les jardins de Nouméa » (378). A. humboldtensis Buchh. — Montagne des Sources : Pic des Coni- fères, ± 1.050 m. (350, 351) ; Hte Ouinné, ± 750 m. (352). A. Muelleri Brong. et Gris - — Pentes S. E. ? de la montagne des Sources, c’est-à-dire en haute rivière Blanche (367) ; Montagne des' Sources, ± 800-1.000 m. (365, 366). A. Rulei Lindl. — Dumbéa Nord : Pic de la mine Werquin, ± 900- 100 m. (358, 359, 360, 361). Agathis lanceolata Warb. — Dumbéa Nord (en solution sans n°) ; St Louis : Mission catholique (328) ; Plaine des Lacs : forêt Lucien — 457 — et Pérignon (327, 329) Hte Ouin.né (en solution sans n°) Canala : plantation Dianon Poukouyeux ± 100 m. (31 pro parte). A. ovata Warb. — Dumbéa Nord : crêtes de la mine Werquin, ± 700 m. (330). Libocedrus austro-caledonicus Brong. et Gris. — Montagne des Sources ± 1.000 (en solution sans n°) ; Hte Yaté : rivière bleue, ± 200 m. (353). L. Yateer.sis Guillaum. sp. nov. Arbor monoica, circa 8 m. alta, ligno specialiter fragante, trunco circa 30 cm. diametiente, valde recto, usque ad 6 m. denudato, ramis haud tortuosis, circa 1,50 m. longis, tertia suprema parte erectis, rare ramosis, squamis cruciatim oppositis, ovatis, adnatis, apice libéré aequilonge acuminatis, ramulis opposite distichis, foliis junioribus erectis, adultis patulis, decussatim oppositis, mediis 2-3 mm. longis vix brevioribus et acutioribus quam lateralia 3-4 mm. longa paulum arcuata lateraliter stomatifera, omnibus acutis, dorso convexis. Ameuta ramulis intermediis et superioribus terminalia, 3-4 mm. longa, 4-angularia ; squamis 16-20 deeussatis, 1 mm. longis, late triangularibus, apice acuminatis, intus concavis, basi rotundatis, staminibus 4 longitudinaliter dehiscentibus feren- tibus. Strobilus in ramulo basilari abbreviato circa 1 cm. longo, ovoideus, squamis foliis similibus obtecto, apice braçteis longio- ribus (5 mm.) angustioribus, pungentibus transeuntibus, valvis 2 sterilibus, 7 mm. longis, lanceolatis dorso rugosis medioque longe (8 mm.) lineari subulato-pungentibus, 2 fertilibus superioribus, 1 cm. longis, lanceolato-oblongis, dorso rugosis medioque longe (11-12 cm.) lineari subulato pungentibus, apice obtusis. Semine 2,1 cm. longa, ala laterali. Rive droite de la Rivière Bleue (Hte Yaté), altitude 200 m. environ sans n° et n™ 354, 354 1, 354 2, 355, 356, 357. Des notes de Bernier (in herb.) on tire les renseignements complé- mentaires suivants : Bois fibreux plus huileux que résineux, exha- lant un parfum de guimauve ; branches atteignant un développe- ment de 2 m. environ, les inférieures horizontales avec leur dernier quart dressé, les supérieures dressées à environ 30° du tronc ; rameaux généralement à l’extrémité des branches, rameuses ; feuilles plates sur les basses branches, ± dressées sur celles du som- met, larges de 15 mm. environ chez les formes juvéniles, de 10 mm. chez les adultes, feuilles des formes juvéniles hautes de 8 mm.-l cm. ressemblant à celles du L. austro-caledonicus, les latérales étant plus développées (± 5 mm.) que les centrales dont la supérieure est bien apparente tandis que l’in férieure est très peu visible et donnant au ramule un aspect serreté, tandis que les feuilles des formes adultes étroitement imbriquées donnent au ramule un aspect « natté ». — 458 — Se distingue du L. austro-caledonicus Brong. et Gris par ses feuilles médianes aigües, à peine différentes des latérales. Neocallitropsis araucarioides Florin — Plaine des Lacs : route de Yaté, radier de la Rivière des Lacs (322) ; Montagne des Sources (en solution sans n°). Les espèces suivantes sont uniquement cultivées dans les jardins : Thuya orientalis L. ■ — - Nouméa et banlieue : jardins privés en général (375) ; Fonwhary : tombe d’I. Pancher (368). Se rencontre aussi aû cimetière de la Foa. * Cupressus guadalupensis S. Wats. — Nouméa et banlieue : jardins privés en général (376); vallée des Colons: jardin d’agrément de M. Ohlen, introduit de Sydney vers 1937 (370) ? * C. pisifera Koch ferm. — Nouméa : vallée des Colons : jardin d’agrément de M. Ohlen, introduit de Sydney vers 1937 (373). * . C. sempervirens L. — Nouméa : Vallée des Colons : jardin d’agré- ment de M. Ohlen, introduit de Sydney vers 1937 (371, 372). * Juniperus bermudiana L. — Nouméa : Vallée des colons : jardin d’agrément de M. Ohlen, introduit de Sydney vers 1937 (374). J. bermudiana L. forme très jeune ? — Nouméa : Vallée des Colons : jardin d’agrément de M. Ohlen, introduit de Sydney vers 1937 (369). xciii. — Plantes récoltées par M. Sarlin. M. P. Sarlin, chef du service des forêts en Nouvelle-Calédonie, a bien voulu me faire parvenir une petite collection d’échantillons d’herbier se rapportant à des arbres ; malheureusement bon nombre d’échantillons étant incomplets ne permettaient pas toujours une détermination certaine et rarement le lieu des récoltes est précisé. Montrouziera cauliflora, Planch. (17) Iîoup Garcinia neglecta Vell. (50) Feuille aigre Hibiscus tiliaceus L. (2) Bourao Thespesia populnea Cav. (32) Bois de rose Eloeocarpus persicaefolius Brong. et Gris (8) Cerisier Melia Azedarach L. (39) Lilas de Perse Aglaia eleagnoides Benth. (13) Ilex Sebertii Panch. et Seb. ? (46) Goaya Cupanopsis ? (43, 48) Chêne tigré Harpullia austro-caledonica Radkl. ? Chêne blanc Euroschinus Vieillardii Engl. (26) Térébenthine Tamarindus indien L. (51) Tamarinier Acacia simplicifolia Druce (3), Martaoin, Acacia bord de mer A. spirorbis Labill. (53) Faux gaiac Albizzia granulosa Benth. (29) Acacia 459 S erianlhes calycina Benth. (30 p.p.) Acacia faye-faye Geissois hirsuta Brong. et Gris (15) G. sp. (23) Faux tamanou Eucalyptus astringens Maiden selon Sarlin (33, 34) Syzygium lateriflorum Brong. et Gris (96) S. macranthum Brong. et Gris (16) Faux jamelonnier S. Pancheri Brong. et Gris ? Caryophyllus xanthostemifolius Guil- aum. ? (41) Hêtre (49) Goaya à petites feuilles Eugenia Vieillardii Brong. et Gris (46 bis). Jambosa pseudo-malaccensis Vieil], ex Brong. et Gris (31) Pommier canaque Schefflera Nono Baill. ? (1) Ralia Gardénia Oudiepe 4 ieill. (20) Arbre à cire Morinda citrifolia L. (56). Dracophyllum sp. (4) Consiste en une grosse tige (1,5 cm. de dia- mètre) terminée par un bouquet de feuilles atteignant 20 cm. X 1,5 cm à la base et de petits rameaux grêles .(1-2 cm. de diam. insérés au-dessous et terminés par des feuilles de 7 cm. X 0,7 cm. ou même plus petites (4 cm. X 0,3 cm.). Rapanea asymmetrica Miq. ? (47) Hêtre noir Cerberiopsis Candelabrum Vieill. ex Panch. et Seb. (42) Candélabre Fagraea Schlechteri Gilg et Ben. (11) Bois pétrole ou à tabous Couthovia neo- calédonien Gilg et Ben. (24) Graine blanche Solanum auriculatum Ait. (5) Faux tabac Cryptocarya macrocarpa Guillaum. (6) Moustiquaire Hernandia cordigera Vieill. (19) Bois bleu Kermadecia sinuata Brong. et Gris (55) Hêtre Grevillea rubiginosa Brong. et Gris (54) Brosse ci dents Macaranga Vedeliana Müll.-Arg. (52) Bourao bord de la mer Neoguillauminia Cleopatra Croiz. (27) Noyer Ficus edulis Bur. var. ovata Bur. (12) Figuier sauvage F. Proteus Bur. (7, 28) Figuier Casuarina Cunninghamiana Miq. (10) Bois de fer Cupressus guadalupensis S. Wats. (40 pro parte) Cyprès C. sempervirens L. (40 pro parte) Araucaria Cookii R. Br. (38, 38 bis) Pin colonnaire Agathis lanceolata Panch. (35) Kaori, (36) 36 bis) Kaori rouge , {37, 37 bis). Kaori blanc Podocarpus longifoliolatus Pilger (22) Faux buis Austrotaxus spicata Compton. Farino (21) Faux Kaori — 460 — xciv. — Nouvelles récoltes de M. Catala. M. Catala continuant son exploration des îlots de la Nouvelle- Calédonie a visité l’îlot Tilguit, en face de Hienghène et y a récolté : Calophyllum Inophyllum L. (77) Hibiscus tiliaceus L. var. glaber Matsum. = ? var. concolor Gagnep. (92). Echantillon sans fleur paraissant correspondre à cette variété asiatique, pas encore signalée en Nouvelle-Calédonie. Micromelum minutum Seem. (89) Colubrina asiatica Brong. (87) Abrus precatorius L. (99) Phaseolus luteus Bl. (96) Acacia simplicifolia Druce (98) Bandia sp. (78, 86) Wedelia aristata Less. (79) Planchonella viridis Pierre (85) Ochrosia oppositifolia K. Schum. O. sp. (80) Hernandia ovigera L, (95) Celtis paniculata Planch. (94) Dianella ? (93) Davallia pyxidata Cav. (97) P oly podium Phymatodes L. (91) P. punctatum L. (81) De plus à l’Ilôt Signal, déjà visité, il a trouvé : Didiscus Cussonei Guillaum. et Beauvis (102) Spinifex hirsutus Labill. (103) à l'Ile aux Canards : * Arundo madagascariensis Kunth ? (105) à l’Anse Vata : Cucumis Melo L. var. agrestis Ndn. (106) Amarantus gracilis' Desf. (107) et à Hienghène : Freycinetia graminifolia Sohms (100) Eh décembre 1948, M. Catala herborisa dans la région de Tiaré (Port Laguerre) et en rapporta les plantes suivantes : Abutilon graveoleris W. et Arn. (114) Thespesia populnea Cav. — (108, 128) Meliadelpha oceanica Radlk. (126) Semecarpus atra Vieill. (121) Derris trifolia Lour. (110, 117) Rhizophora mucronata L. (137) Bruguiera eriopetala W. et Arit. (118) Moorea artensis Montr. (133) Thieghernopanax sp., forme de jeunesse (139) Planchonella Pancheri Pierre (132) Mata fasciculosa F. Muell. ex Hiern. (122) M. ruminata Hiern. (119) Jasminum sp. (120) Melodinus celastroides Baill. ? (140) Cerbera Manghas L. - — (111, 113). Datura Metel L. — (134) Nicotiana suaveolens Lehm. (115) Pseuderanthemum incisum R. Ben. — (131) Myoporum tenuifolium Forst. (129) Avicennia oflîcinalis L. (127) Wickstroemia viridiflora Meissn. (124, 125) Phyllanthus simplex Retz. (130) Excoecaria Agallocha L. — (135, 138) Malaisia tortuosa Blanco (109) Ficus edulis Bur. (112) F. Proteus Bur. (116) Cudrania javanensis Trécul (123) Les formations du n aires de la plage de la Nouvelle (Aude). Par J.-M. Turmel. C’est au cours d’un trop bref séjour sur les côtes languedociennes que j’ai vu sur la plage Nord de La Nouvelle des dunes mobiles analogues à des barkhanes, formation fréquente des déserts sableux. La plage de La Nouvelle établie- sur le cordon littoral qui sépare l’étang de Sigean de la mer est coupée en deux par le canal. Dans sa partie Sud les formations purement sableuses sont très étroites (quelques dizaines de mètres) et constituent uniquement la plage. Cette plage est accotée à une petite dune de un mètre à peine de haut et de deux-trois mètres de large qui la sépare des formations lagu- naires très humides (engane) se trouvant immédiatement derrière. La petite dune est peuplée de psammophiles ( Euplwrbia peplis, Agropyrum junceum, Psamma arenaria, Limoniastrum monopetalum, Diotis maritima, Helichrysum Staechas, Matthiola sinuata etc...), les marais étant surtout colonisés par des Salicornes (S. fruticosa) Juncus maritimus, Schoenus nigricans, divers Statice... La partie Nord possède au contraire des étendues sableuses beau- coup plus importantes qui ont environ 5-600 mètres de large, au moins auprès de La Nouvelle, comme le montrent d’ailleurs les cartes géologiques. Ces parties sableuses recouvertes du côté de l’ étang d’une végétation nettement psammophile, sont séparées de la partie voisine de la mer par une petite digue de deux-trois mètres de haut et par un fossé qui draine les eaux saumâtres ; la partie la plus proche de la mer est au contraire presque nue et formée par une grande surface sub-horizontale sur laquelle se trouvent de petites dunes mobiles. Ce soubassement est formé de sable de couleur jaune brun parsemé de loin en loin de pierres étrangères à l’apport normal de la mer ; cette surface nue est colonisée d’une manière lâche par des touffes plus ou moins grosses d’Atriplex, un pied tous les dix-quinze mètres environ. De couleur foncée, ce soubassement est constitué par un sable compact formant une croûte épaisse et feuilletée qui craque sous les pas ; le durcissement de cette première couche est dû surtout à la quantité de sel qui provoque des efflorescences blanches (alcali blanc) caractéristiques de ces types de sol (solontchaks). Des mesures ■de salinité montrent des teneurs extrêmement différentes en surface Bulletin du Muséum, 2° série, t. XXI, n° 4, 1049. — 463 — et en profondeur : la teneur est seulement de 0,6 % par défaut en profondeur (une dizaine de centimètres) et de 14,6 % pour la pellicule superficielle (le premier centimètre). Au point de vue granulo- métrique, le tamisage à sec montre que le inaximum est, pour les deux sables, (croûte superficielle et profondeur), retenu au tamis de 160 (0,16 mm.) ; le sable de profondeur ayant plus de particules de gros diamètre que le sable superficiel, les sables fins étant d’autre par plus abondants dans le sable de surface, ce qu’indique le tableau suivant : Numéros des tamis et grosseur des particules en millimètres. 2 10 60 I 100 160 250 300 + 11,9 2,08 0,29 0,16 0,099 0,058 0,005 cailloux gravier sables grossiers Sables fins 1 a b 1 C . . Soubas- i sement , Surface. . . 1 0 0 10,29 31,29 44,85 ' 7,24 3,35 1,9 Profondeur 0 0 1 15,45 40,07 43,16 0,8 0,4 Barkhane 0 0 4,6 40,8 54,4 0,14 ■i Les dunes qui sont comme posées sur cette surface formaient, pendant l’été 1948, une longue bande sableuse de couleur claire de plus d’un kilomètre, le long même du rivage laissant ainsi en arrière d’elles une très grande surface nue. L’examen, attentif de cette bande de dunes montre tout d’abord la très grande mobilité des sables et la répartition sur toute sa lon- gueur d’une même forme initiale de dunes (d’où certains auteurs croient pouvoir faire dériver tous les autres types). En effet j’ai constaté que cette crête était composée d’un très grand nombre de « dunes en croissant » accolées plus ou moins par leurs bords latéraux. Certaines de ces dunes étant plus nettement séparées de leurs voisines, on pouvait alors remarquer leur forme typique en croissant avec leurs pointes parfaitement symétriques et très effilées. Le corps central est composé de deux grandes pentes l’une convexe, en pente faible tournée du côté de la terre et l’autre au contraire concave, en pente rapide du côté de la mer. La taille de ces croissants est très variable : les plus hauts ont environ trois-quatre mètres de haut à leur point culminant et à la base sept-huit mètres de large sur plus d’une dizaine de mètres de longueur. Mais aucune régularité n’existe dans les positions puisque de petites dunes peuvent se trouver — 464 intercalées entre des grandes. Si aucune régularité n’existe donc quant à la position par ordre de taille, il n’en est pas de même pour leur orientation : tous leurs sommets sont alignés formant ainsi la longue crête dont j’ai parlé précédemment et d’autre part il existe un parallélisme rigoureux entre les grands axes de toutes ces petites dunes primaires, orientés tous NW-SE... On peut donc ainsi sans aucune hésitation identifier ces petites dunes aux barkhanes qui se trouvent dans les déserts sableux. Au point de vue de leur salinité, on constate une teneur très faible 0,6 % par excès des chlorures en surface, ce qui permet de penser que le régime hydrique est très différent dans ces dunes et dans le soubassement. La granulométrie de ces dunes ressemble beaucoup à celle du soubassement comme on peut le voir dans la dernière ligne du tableau précédent. Naturellement, sur ces barkhanes, aucune végétation n’est possible et en conséquence elles sont com- plètement nues. D’autres mesures de granulométrie faites dans différentes parties de cette plage donnent très sensiblement les mêmes pourcentages pour les mêmes grosseurs des particules ; aussi peut on dire que le stock de sable pour cet le plage est très homogène et doit provenir d’une origine commune quoiqu’il forme maintenant trois types très différents de formation dunaires : une plage de formation typique, les barkhanes et le socle salé de la partie Nord de cette plage. En ce qui concerne les chlorures, on retrouve aussi pour d’autres parties de ces formations sableuses la teneur moyenne de 0,6 % trouvée précédemment ; en effet dans la partie sud les petits amon- cellements de sable autour des Atriplex Halimus ont cette même teneur ; enfin c’est également 0,6 % de chlorures que l’on retrouve en profondeur dans l’engane qui est juste derrière la petite dune, la surface ayant une forte teneur (8,2 %) comme la partie superficielle du socle sableux de la plage Nord de La Nouvelle. Pour expliquer ces faits, on peut penser que c’est d’une même source* sensiblement toujours de même degré de salure, que le sel provient, probablement d’une même nappe aquifère, mais que, suivant les accidents du terrain, la circulation de l’eau ne se fait pas de la même façon. Dans les terrains en pente (plage) il y a écoulement et alors les sables ont quelque soit leur profondeur, même teneur en sel ; au contraire dans les stations en cuvette (marais) où à faible dénivellation (socle sableux) le régime hydrique n’est pas le même : les parties supérieures des sables possédant peu ou pas d’écoulement, le départ de l’eau se fait uniquement par évaporation qui, dans ces régions, surtout l’été, est intense ; la circulation a lieu alors de bas en haut et, en conséquence, il y a grande accumulation de sel dans les couches superficielles. Cela est d’ailleurs confirmé par la répartition des fines particule — 465 dans les couches du sol ; l’on a vu en effet (cf. tableau) que les parti- cules très fines sont surtout localisées en surface, que leur présence est notablement plus faible en profondeur et qu’inversement c’est pour les couches de profondeur que les particules de grosse taille sont les plus abondantes. La présence de dunes en croissant sur les côtes françaises est une chose assez peu fréquente pour que je puisse ici en donner une explication. L’on sait en effet que ces dunes ne se trouvent ordinaires ment que dans les déserts, posées sur un sol uni n’offrant qu’une très faible résistance au frottement et subissant des vents dirigés sensi- blement toujours dans le même sens. Ces conditions sont sur la plage de La Nouvelle assez bien réalisées. En effet quoique le soubassement soit sableux et de même composition granulométrique que la dune la haute teneur en sel de sa couche superficielle provoque une croûte, comme je l’ai déjà dit, qui ne subit que peu l’action érosive du vent ; alors que les étendues de sable non salées sont, elles, au contraire extrêmement remaniées par les vents et de ce fait même ne peuvent aucunement servir à une telle formation. Ce socle bien ferme et sans obstacle aux vents, puisque sans végétation ni accidents de quelque sorte que ce soit, peut donc permettre sur lui l’installation des barkhanes. D’autre part, dans cette région, les vents ont deux directions importantes : les vents d’Est et de Nord-ouest ; en toute saison les vents de N. W. (vents de terre secs ou tramontane) sont dé beaucoup les plus importants, mais c’est surtout au printemps qu’ils prédo- minent, alors qu’ils sont les plus faibles en automne ; pour les vents d’Est ou maritimes et humides, en toutes saisons toujours plus faibles que les vents de NW., ils ont leur prédominance en automne et leur minimum au printemps ; cette alternance permet d’expliquer comme suit la vie annuelle de ces dunes. D’après ce que j’ai pu savoir sur place, ces dunes n’existeraient pas en hiver, se formeraient au prin- temps et disparaîtraient en automne. Le rythme des vents que j’ai rappelé à l’instant expliquerait donc cette vie : les dunes se forme- raient grâce à la tramontane prédominante au printemps, ce qui est confirmé par leur orientation, la concavité du croissant étant tourné vers la mer, c’est-à-dire vers le SE. ; elles seraient stables pendant l’été où les vents sont assez faibles et seraient détruites par les vents de mer fréquents en automne. Enfin c’est au dépens du sable accu- mulé sur la partie couverte par la végétation près de la lagune, pen- dant l’automne et l’hiver que se formeraient ces dunes mobiles, ce qui explique l’identité granulométrique de tous les sables pris dans ce pays : le sable des barkhanes n’étant pas plus usé qu’un autre. Ces dépôts se faisant dans des conditions identiques ou presque à celles des déserts, il est donc normal que le dépôt éolien ainsi formé prenne la même allure et que l’on retrouve donc ici de telles formations. 466 — Ces dunes ne se trouvent pas chaque année forcément toujours au même endroit ; tantôt ces barkhanes se localisent soit dans la partie du socle la plus éloignée de la mer ou bien dans sa partie centrale, soit même comme c’était le cas pendant l’été 1948, tout à fait au bord de la mer, les cornes de ces dunes étant même un peu détruites par les vagues. Il arrive aussi parfois, qu’au lieu d’une seule ligne de barkhanes, ce qui est le cas le plus fréquent à La Nouvelle, il s’en forme plu- sieurs ; cette dernière formation n’est pas rare à la plage de Gruissan, paraît-il. Naturellement dans tous les cas, ces dunes sont toujours orientées de la même façon, la partie en pente douce étant tournée du côté de la terre. J’ai cru qu’il était intéressant de signaler ces formations qui ne sont ni fréquentées ni très connues dans nos régions. Laboratoire de Culture du Muséum. L. Conill. — Végétation de la Salanque et des Corbières orientales Roussillonnaises. Bull. Soc. agricole, Scient., et litt. des Pyrénées orientales, 57e vol., 1933, pp. 189-260. Kuhnoltz-Lordat G. — - Les dunes du Golfe du Lion. Paris, 1923. Lalou C. — Sur la granulométrie de quelques sables dunaires. Rev. Géogr. phys. et Géol. dyn., 1939, t. XII, fasc. I, pp. 165-75. Laurent G. — Les terres salées du Roussillon. Gap, 1932. Martonne (de). — Traité de Géographie physique. Paris, 1909. — La France physique. Géogr. univer., t. VI, lre part., 1942. — 467 Les glandes nodales des Apocynacées et leurs MODIFICATIONS. Par M. Pichon. Chez la plupart des genres d’ Apocynacées, les feuilles sont toutes ou presque toutes opposées-décussées ou verticillées et les nœuds des jeunes rameaux sont munis d’appendices. Ces appendices sont de deux catégories qui généralement se superposent : stipulâmes et glandulaires. Appareil stipulaire. Les feuilles de chaque paire ou de chaque verticille sont reliées entre elles par des lignes stipulâmes, formées d’un étroit rebord membraneux qui joint la base des pétioles. Ces lignes stipulâmes ne sont d’ordinaire bien visibles que sur les rameaux très jeunes, encore herbacés, et disparaissent plus ou moins rapidement quand le rameau s’épaissit et se lignifie. Les feuilles opposées ou verticillées démunies de lignes stipulâmes même sur les rameaux très jeunes sont des exceptions rarissimes 1. Dans les quelques genres où les feuilles sont toutes ou pour la plupart spiralées 2 et aussi sur les feuilles isolées qui se trouvent incidemment dans les genres à feuilles normalement opposées ou verticillées, les lignes stipulaires manquent ou sont très indistinctes, sauf dans les genres Lepinia. et Lepiniopsis où elles sont développées en un rebord qui embrasse un large secteur du rameau. Chez certains genres 3, le rebord formé par les lignes stipulaires n’est pas uniformément étroit, mais se développe en appendices plus ou moins grands, en nombre variable, insérés par conséquent entre les pétioles et dénommés pour cette raison stipules interpétiolaires. 1. Aspidosperma § Pungentia, Micro plumer ia, Haplophyton, Skytanthus hancorniae- folius, Cameraria angustifolia et Stipecoma. Cette liste et toutes les suivantes sont complètes et limitatives et le caractère dont elles indiquent la répartition est stable sauf indication contraire ; elles peuvent donc être utilisées par les systématiciens. A noter que Cameraria latifolia est la seule Cerbéroïdée qui soit pourvue de lignes stipu- laires nettes. 2. Bisquamaria, Aspidosperma (sauf § Pungentia), Geissospermum, Cufodontia, Rhazya, Amsonia, Mortoniella, Plumeria, Himatanthus, Lepinia, Lepiniopsis, Vallesia, Skytanthus acutus, Cerberiopsis, Cerbcra, Thevetia, Ahovai, Pachypodium, Adenium et Poacynum. 3. Strempeliopsis, Odontadenia spp. et Perictenia. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 4, 1949. 31 — 468 — Chez d’autres genres 1, il existe au contraire des stipules intra- pétiolaires, une par pétiole, et dont chacune se présente sous la forme d’une écaille située à l’aisselle de la feuille et en dehors du bourgeon axillaire. Les lignes stipulâmes ne joignent plus alors la base des pétioles, mais la base des stipules intrapétiolaires 2. Ce fait sur- prenant s’explique aisément par l’étude des genres 3 dont certaines espèces seulement sont pourvues de stipules intrapétiolaires. Chez quelques-unes d’entre elles, ces stipules sont libres de toute adhé- rence avec la feuille. Chez d’autres, elles sont adnées dorsalement au pétiole sur une hauteur plus ou moins grande, pour se réduire parfois à un minuscule rebord qui limite, à la base de la génératrice ven- trale du pétiole, une petite dépression axillaire. Chez les espèces dépourvues de stipules intrapétiolaires, le rebord a disparu mais la dépression subsiste, plus ou moins nette, et l’on peut alors supposer qu’il existe des stipules intrapétiolaires « virtuelles », entièrement adnées au pétiole et par conséquent invisibles. Cette hypothèse, qui peut être étendue à tous les genres démunis de stipules intrapétio- laires, explique pourquoi les lignes stipulaires joignent en ce cas la hase des pétioles et non plus des appendices intrapétiolaires diffé- renciés. Appareil glandulaire. A l’aisselle des pétioles ou, lorsqu’elles existent, des stipules intrapétiolaires, et également le long des lignes stipulaires ou à l’intérieur du rebord qui les constitue, on trouve presque toujours de petites écailles glanduleuses, en nombre variable, parfois innom- brables et pouvant alors se trouver disposées en plusieurs rangées. Ce sont les glandes nodales, dont la fréquence chez les Apocynacées a été mise en lumière par Valeton (1, pp. 226-229). Certains auteurs considèrent ces glandes comme d’essence stipulaire. Tel n’est pas notre avis, car : 1° il existe, nous venons de le voir, un appareil sti- pulaire véritable, qui ne se confond pas avec les glandes ; 2° ces glandes existent dans certains genres 4 totalement dépourvus d’ap- pareil stipulaire proprement dit ; 3° inversement, certains genres à appareil stipulaire bien développé n’ont pas de glandes nodales 5. ) 1. Cowma, Macoubea, Plectaneia, Alstonia spp., Diplorhynchus, Tlienardia, Alafia, et toutes les Tabernémontanées sauf les suivantes : Rejoua, Tabernaemontana spp., Tabernanthe , Schizozygia, Stemmadenia spp. et Voacanga spp. 2. Il est fréquent que les stipules intrapétiolaires ne soient pas plus hautes que le rebord interstipulaire ; l’ensemble forme alors une sorte d'ochrea à bord entier. 3. Alstonia, Tabernaemontana, Stemmadenia et Voacanga. 4. Rhazya, Amsonia, Haplophyton, certains Himatanthus Sucuuba, Vallesia, Pachy- podium, Adenium, Poacynum et les Cerbéroïdées. 5. Melodinus spp., Clitandra spp., Carpodinus spp., Hunteria spp., Pleiocarpa spp., ]\ eokeithia, Dyera, Strempeliopsis, Plectaneia, Rhabdadenia, Cycladenia, Baisseay Motandra et Oncinotis, les glandes nodales étant cependant remplacées par des glandes 469 — Nous croyons donc devoir considérer les glandes foliaires des Apoey- nacées comme formant un appareil sui generis, sans équivalent dans la plupart des autres familles. Modifications des glandes nodales : I. Glandes sufraaxillaires. Dans les genres Mesechites et T intinnabularia et chez la plupart •des espèces des genres Mandevilla et Forsteronia, on note la présence de dents ou d’écailles glanduleuses à la face supérieure du limbe des feuilles, soit tout le long de la nervure médiane, soit seulement à la hase, à la limite du pétiole et du limbe. Bien que la position en soit très différente, ces émergences paraissent être de même nature que les glandes nodales. En effet, on trouve ailleurs des intermédiaires : 1° Chez beaucoup d ’Alstonia et de Diplorhynchus, les glandes foliaires, au lieu de rester strictement nodales, envahissent la dépres- sion axillaire du pétiole, puis, abandonnant la concavité, ne se main- tiennent que sur le bord de cette dépression ; 2° Chez 8 autres genres 1, les glandes montent plus haut et s’étagent le long du pétiole proprement dit 2, atteignant parfois la limite du limbe ; chez trois de ces genres 3, il n’y a plus de glandes nodales, et les choses se passent comme si toutes les glandes avaient quitté le nœud pour émigrer vers le pétiole ; chez les autres, au contraire, une partie des glandes se retrouve au nœud, les glandes s’organisant alors en deux caté- gories nettement séparées, nodales et pétiolaires. Ces deux mêmes catégories existent également dans les genres Mesechites, Tinlin- nabularia, Mandevilla et Forsteronia, où les glandes supérieures, insérées ici sur le limbe, paraissent être homologues des glandes pétiolaires des genres précédents. On peut donner aux glandes pétiolaires et laminales le nom collectif de glandes supraaxillaires, et à l’ensemble des glandes nodales et supraaxillaires le nom de glandes foliaires. Toutes ces glandes sont de même nature ; seule en varie la position. pétiolaires chez les trois derniers genres (sauf chez Baissea ogowensis). Outre tous ces genres qui ont un appareil stipulaire sans glandes, les genres suivants n’ont ni glandes ni appareil stipulaire : Bisrfuamaria, Aspidosperma, Geissospetmum, Cufùdontia, Microplumeria , Morioniella, Plumeria, Himatanthus (sauf certains H. Sucuuba ) et Stipecoma. 1. Rauvolfia sect. Amerovolfla, Isonema, Nerium, Christya, Aladenia, Baissea (sauf B. ogowensis) , Moiandra et Oncinotis. 2. Il n’en reste cependant qu’un étage unique chez certains Baissea (vers la base du pétiole) et chez les Oncinotis (vers le sommet du pétiole).. 3. Baissea , Motandra et Oncinotis. — 470 — II. Aiguillons des « Pachypodium » Le genre Pachypodium, répandu à Madagascar et en Afrique aus- trale, comprend des arbres et des arbrisseaux à tronc ou souche fortement renflé et à rameaux épaissis. Les feuilles, spiralées le long des rameaux, sont caduques et apparemment dépourvues de glandes. A la base de chacune d’entre elles se trouvent des aiguillons persis- tants, normalement au nombre de 2 ou 3 : deux latéraux, toujours bien développés, et un postérieur (adaxial, donc axillaire), générale- ment plus court et pouvant manquer. Cà et là se rencontrent parfois quelques aiguillons surnuméraires, plus petits. Après la chute des feuilles, l’ensemble de ces aiguillons confère aux Pachypodium un aspect tout à fait particulier. Que représentent ces aiguillons ? Pour Perrier de la Bathie (4, p. 298, nota 3), ce sont des feuilles transformées, chaque groupe étant assimilable à un rameau court. La comparaison des Pachypodium aux Adenium montre que ce sont au contraire des glandes nodales modifiées. Réputés voisins des Pachypodium 1, les Adenium, qui habitent l’Afrique tropicale et australe et l’Arabie, ont exactement le même port (même tronc obèse, mêmes rameaux renflés, mêmes feuilles spiralées et caduques), mais sans aiguillons. A la place exacte de ces derniers, on trouve des écailles glanduleuses, en nombre variable, généralement étroites et pointues, parfois subulées. Ces écailles sont ordinairement caduques ; mais, sur certains échantillons, elles persistent assez longtemps après la chute des feuilles et s’indurent à la manière de petits aiguillons. L’homologie est évidente, d’une part entre ces écailles et les glandes nodales si répandues chez les Apocynacées, et d’autre part entre ces mêmes écailles et les aiguillons des Pachy- podium. III. Ecailles calycinales. Fréquente chez les Apocynacées est la présence de petites écailles glanduleuses insérées entre le calice et la corolle. Ces écailles sont tantôt isolées, tantôt groupées ; elles peuvent être alternisépales, épisépales (médianes), ou uniformément réparties sur tout le pour- tour du calice. Quelle en est la nature ? Elle est staminodiale suivant une première hypothèse émise par Woo'dson en 1930 (2, pp. 17-19 et fig. 2 et 3). Woodson étudie des fleurs doubles et des fleurs anormales de Nerium. Sur les fleurs doubles, il constate qu’en dehors de la corolle dont, souvent, les 1. A tort, semble- t-il. La fleur et la graine sont très différentes, et nous croyons qu’il y a là convergence et non parenté réelle. — 471 — pièces deviennent libres et onguiculées, apparaissent plusieurs cycles de pièces surnuméraires libres, de plus en plus petites vers l’exté- rieur ; les pièces surnuméraires internes, les plus grandes, ont en tous points l’apparence de pétales et portent ventralement des appendices identiques aux pièces de la couronne ; les pièces externes sont minus- cules et analogues aux écailles glanduleuses insérées au pied de la face interne des sépales. Par ailleurs, sur certaines fleurs anormales, les étamines deviennent pétaloïdes, se soudent en pseudo-corolle et perdent en partie leurs anthères ; celles-ci sont alors remplacées par des ligules identiques aux pièces de la couronne, montrant l’homo- logie de ces organes. Et Woodson de conclure (2, p. 23) : « It will be perceived that the stamens, corolla-lobes, and supernumerary petals are believed to be homologous. It is also believed that in the single flowers the supernumerary petals are represented by the sqüamellae. In other words, the squemellae are held to represent staminodia ». Huit ans plus tard, Woodson lui-même abandonne cette hypo- thèse (5, p. 149), malheureusement sans donner les raisons de cet abandon. Il n’en manque pas cependant, et voici les principales : 1° S’il apparaît, dans certains cas tératologiques, des intermédiaires entre étamines et pétales, c’est l’indice non pas de la nature stami- nodiale des pétales, mais bien plutôt de la nature foliaire commune aux étamines et aux pétales (Qui donc, prétextant que chez certains Sempervivum il y a des intermédiaires entre étamines et carpelles, s’aviserait d’attribuer aux carpelles une valeur staminodiale ?) ; 2° D’après les*-dessins que donne Woodson (2, fig. 3), il n’y a pas d’intermédiaires véritables entre pétales et écailles calycinales : contrairement à ces dernières, toutes les pièces dessinées sont ongui- culées, même les plus petites qui ne portent pas de ligule mais restent cependant marquées d’une flexion brusque ou d’un étrangle- ment (2, fig. 3, pièces désignées par I-m) ; 3° L’auteur écrit (2, p. 21) que les écailles calycinales sont innervées par des cordons issus des faisceaux de la corolle, mais se charge de montrer le contraire par un dessin (2, pl. 2, fig. 3) où le cordon de l’écaille est représenté issu des faisceaux du calice ; 4° Chez la plante étudiée ( Nerium ), les écailles sont insérées sur le réceptacle, entre le calice et la corolle ; mais chez beaucoup de Carissées -Pleiocarpinae et de Tabernémontanées, les écailles sont portées par les sépales eux-mêmes, parfois ( Voacanga ) à plusieurs mm. au-dessus de la base du calice dont elles sont alors une dépendance manifeste. La théorie staminodiale des écailles calycinales est donc insou- tenable. En 1938, Woodson (5, p. 148) émet une seconde hypothèse 1, 1. Déjà pressentie, mais non clairement exprimée, par Valeton (1, p. 229, nota 1). — 472 — suivant laquelle les écailles calyeinales sont aux sépales ce que les glandes nodales (qu’il appelle stipules) sont aux feuilles. Cette théorie est certainement la bonne. L’auteur souligne que les positions rela- tives de ces organes sont les mêmes dans les deux cas. On peut ajouter : 1° que chez certaines espèces, les bractées, qui sont en somme des intermédiaires entre feuilles végétatives et pièces florales, sont munies d’écailles glanduleuses axillaires 1, tout comme les feuilles et les sépales ; 2° que les écailles insérées à la face interne des sépales, et non à la base même du calice, peuvent être considérées comme homologues des glandes supraaxillaires des feuilles. Ouvrons une parenthèse pour souligner combien instables, et par conséquent dangereux pour le systématicien, sont souvent les caractères tirés des glandes du calice. Woodson en use largement dans dans sa classification des Echitoïdées d’Amérique (3, pp. 624-625), où les groupes de genres sont définis par l’absence ou la position de ces écailles. Or des analyses multiples nous ont révélé que, dans plusieurs genres à écailles dites épisépales, les écailles s’étendent fréquemment à tout le pourtour du calice ( Ecliites , Temnadenia, Rhodocalyx) ; qu’ ailleurs, elles sont épisépales là où elles devraient être alternisépàles (Forsteronia Gardneri ) ; qu’elles peuvent même être à la fois épisépales et alternisépales dans un même calice ( Près - tonia mucronata ) ; qu’ enfin elles manquent bien souvent où elles devraient exister (certaines espèces de Mandeoilla, Forsteronia, Secondatia, Codonechites et Neobracea). Ce ne sont là, il est vrai, que des exceptions ; mais cette instabilité se retrouve, et beaucoup plus marquée, dans certains groupes de l’ancien continent, comme nous le montrerons bientôt dans un mémoire sur les Echitoïdées. Mieux vaut donc n’utiliser les caractères des écailles calyeinales qu’avec la plus grande circonspection. Conclusions. En résumé, les glandes foliaires, qu’elles soient nodales (axillaires ou interpétiolaires) ou supraaxillaires (pétiolaires ou laminales), les aiguillons des Pachypodium et les écailles des'calices et des bractées ne sont que des formes diverses d’un même appareil glandulaire. Les glandes nodales sont presque toujours en nombre indéfini et de position instable (axillaires ou interpétiolaires). Les glandes supra- axillaires sont parfois disposées à un niveau précis, sur un étage unique. Les aiguillons des Pachypodium ont une position bien définie et sont presque, toujours réduits à 2 ou 3 par feuille, ce nombre lui- mêrtie étant spécifique chez toutes les espèces malgaches du genre. 1. Ce caractère, sauf dans le genre Hirnatanthus, ne parait pas être générique, ni même toujours absolument spécifique. Il est particulièrement répandu dans les genres Rauvolfia, Alyxia et Tabernaemontana. — 473 — Enfin les écailles calycinales ont généralement une position assez fixe,, à quelques anomalies près, et, si le nombre en est rarement déterminé avec précision, il est du moins compris entre des limites assez stables. Autrement dit, les diverses transformations des glandes nodales s’accompagnent en général d’une double tendance à la stabilisation : 1° en nombre ; 2° en position. Une dernière conclusion s’impose, d’ordre systématique. Prenant les écailles calycinales pour des staminodes, et constatant leur fré- quence chez les Echitoïdées et leur rareté chez les Plumérioïdées, Woodson (2, pp. 9-10) avait été amené à intervertir complètement l’ordre des sous-familles et des tribus chez les Apocynacées. Les Echitoïdées se trouvaient notamment placées en tête de la famille, la fréquence des écailles les faisant passer pour pléiostémones, caractère primitif. La théorie staminodiale des écailles étant aban- donnée, tout ce système s’effondre, et les Echitoïdées sont de nou- veau à rejeter au dernier rang, conformément à leurs caractères très spéciaux (anthères caudées et à rétin.acle, graines aigrettées), indices d’une évolution extrêmement poussée. Laboratoire de Phanêrogamie du Muséum. Index bibliographique. 1. T. Valeton : Les Ochrosia du Jardin Botanique de Buitenzorg ; in Ann. Jardin Botanique Buitenzorg, XII (1895), pp. 223-237. 2. R. E. Woodson : Studies in the Apocynaceae. I, A critical study.of the Apocynoideae (with spécial reference to the genus Apocynum) ; in Ann. Missouri Botanical Garden, XVII (1930), pp. 1-212. 3. R. E. Woodson : Studies in the Apocynaceae. IV, The American généra of Echitoideae (lst part) ; ibid., XX (1933), pp. 605-790. 4. H. Perrier de la Bathie : Les Pachypodium de Madagascar ; in Bull. Soc. Botaniqu * France, LXXXI (1934), pp. 297-318. 5. R. E. Woodson : The vascular anatomy and comparative morphology of apocynaceous flowers ; in Bull. Torrey Botanical Club, LXV (1938), pp. 135-166. — 474 — Suite au Catalogue de la Flore des Basses-Alpes, PARTICULIÈREMENT SUR LA RlVE DROITE DE LA DURANCE K (3‘ PARTIE) Par Cl. Ch. Mathon. CONIFÈRES Biota (Thuya) orientalis Endl. : planté au Grava (Cl. Ch. M.). Cedrus atlantica. Contadour : planté au ravin du Brusquet, lati- tude du Paon (Cl. Ch. M.). Cupressus sempervirens L. Cimetières : Banon, etc... (Cl. Ch. M.). Juniperus alpina Clus. Lure (Legré). Crête centrale - de Lure ; Coutras ; Col Saint- Vincent ; Contadour ; etc... (Cl. Ch. M.). J. eommunis L. Lure avec Arceuthobium ; Revest S*-M. (Legré). Partout de Yalbelle à Valaurie, présente fréquemment le port nana (Cl. Ch. M.). J. Oxycedrus L. De Pierrerue au Revest S^M. avec Arceuthobium (Legré). Zone méridionale de Lure où il est peu commun : Jas du Tyran, Le Graba, Chênaie d’Yeuse de la gare de Peipin, N. de Moutte à Saint-Etienne. Ab. à Ganagobie (Cl. Ch. M.). Larix Europæa D. C. (Méleze). Plantations du Grand Vallon de Valbelle ; sous les ruines du Jas Pelegrine ; etc... probablement introduit (Cl. Ch. M.). Picea excelsa Link. (Epicéa). Hubac du Col Saint- Vincent ; plan- tations à Villesèche et à Valbelle (Cl. Ch. M.). Pinus Austriaca Hôss. (Pin noir). Planté partout : Valbelle (1.000 ha.), Contadour, etc..., attaqué par Taumetopæa (Cnetho- campa) Pityocampa Schiff. (Cl. Ch. M.). P. Halepensis Mill. Ganagobie, tout autour du plateau (Cl. Ch. M.). P. maritima Lamk. (= P. Pinaster Soland.). Planté aux Graves du Contadour où il se resème spontanément, et sur le plateau du Revest du Bion ; touché par Taumetopæa (Cl. Ch. M.). P. montana Duroi. Planté ; un arbre au Grand Tay peut être subspontané 2 (Cl. Ch. M.). P. silvestris L. Lure (Legré). Variété des Alpes méridionales n aiguilles courtes 3, partout à Lure où il a pris — depuis 50 ans — 1. Voir la lre et 2e partie dans les précédents numéros du Bulletin du Muséum. 2. Voir C. Mathon, Bull. Soc. Bot. Fr., p. 390, note 1, 1946. 3. Communication verbale de M. Guinier que je remercie très respectueusement. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 4, 1949. — 475 — une grande extension, et partout ravagé par la chenille procession- naire T. pityocampa. Revest S*-M. : Défens ! (Cl. Ch. M.). LILIACÉES — COLCHICACÉES Colchicum autumnale L. Revest S*-M. (Legré). AC çà et là dans l’W. de Lure : Chouscles-Glaude, Ravin du Carlet, Les Omergues, Long-Terme, Bois du Crac, Péouilloue, etc... (Cl. Ch. M.). LILIACÉES — ASPHOD ELOID É ES (ou ALLIACÉES) Allium carinatum L. Lure (Legré). W. de Lure (Cl. Ch. M.). Al. flacum L. Lure (Legré). De la crête de la Charance au Jam- hard ; cote 1258 à Peipin (Cl. Ch. M.). Al. moschatum L. Lavandaie à Aspic de Saint-Etienne-les-Orgues (Cl. Ch. M.). Al. narcissiflorum Vill. Lure (Legré). Eboulis près de la côte 1653 à l’W. du point culminant de Lure (CI. Ch. M.). Al. oleraceum L. W. de Lure : lavandaies naturelles et cultivées (Cl. Ch. M.). Al. sphærocephalum L. Lure (Legré). Lavandaies naturelles et cultivées à l’W. de Lure (Cl. Ch. M.). Anthericum Liliago L. Lure ; Revest S*-M. : Défens (Legré). Ravin des Terres du Roux du Contadour ; Cerveau (Cl. Ch. M.). Anth. ramosum L. Lure ; Pierrerue (Legré). Aphyllanthes monspeliensis L. Lure ; Revest S4-M. (Legré). Lavan- daies à Thymus vulgaris, zone moyenne et inférieure de la Chênaie Manche, Valbelle, Paresoux, Peipin, Ganagobie, etc... Gisement de Barrémien inférieur de Valaurie de Villesèche — 1.200 m. — ; versant S. de la côte 1265 à la Roche-Giron — - 1.200 m. 1 (Cl. Ch. M.). Asphodelus sp. Lure (Legré). Fritillaria delphinensis Gr. Lure (Legré). Gagea arvensis R. et S. Prairies au Paon et aux Tinettes (Cl. Ch. M.). G. Liottardi Schult. Lure (Legré). G. stenopetala Fries. Lure (Legré). Lilium Martagon L. Lure ; Pierrerue ; Revest S^-M. : Défens (Legré). Fagetum au N.-E. du Négron (Cl. Ch. M.). Muscari comosum Mill. Revest S^M. : Défens (Legré). Lavandaies naturelles et cultivées dans l’W. de Lure : Contadour. Buxaie- Thymaie au Grava ; etc... (Cl. Ch. M.). M. racemosum L. Lavandaies au Contadour (Cl. Ch. M.). Ornithogalum tenuijolium Guss. Lure (Legré). Cerveau ; Buxaie- t. Voir Ch. Ch. Mathon, in Bull, du Muséum., 1946 et 1948. — 476 — Thymaie au Grava ; pelouse à Anthyllis montana vers la côte 1653 à l’W. du point culminant de Lure ; Centranthetum du Grand- Travers (Cl. Ch. M.). 0. umbellatum L. Contadour (Cl. Ch. M.). Tulipa australis Link. (= T. Celsiana Vent, in Red. ou D. C.). Lure (Legré). Brachypodictum pinnati à la naissance de la Combe de la Sapée de Cruis ; pas de la Graille ; éboulis de la côte 1827 (Cl. Ch. M.). LILIACÉES — ASPARAGINÉES Asparagus acutifolius L. Ganagobie ; Lurs (Cl. Ch. M.). A. tenuifolius Lmk. Pierrerue (Legré). Convallaria maialis L. Lure (Legré). Paris quadrifolia L. Lure (Legré). Polygonatum bulgare Desf. Lure ; Revest S*-M. (Legré). Grand- Collet (Cl. Ch. M.). Pol. verticillatum Ail. Lure (Legré). Hêtraie-Sapée à l’hubac du pas de la Graille (Cl. Ch. M.). DIOSCORÉES Tamus communis L. Revest S*-M. (Legré). IRIDÉES Crocus vernus Ail. Lure (Legré). Cr. versicolor Ker. Revest S*-M. : Défens (Legré). Brachypodietum pinnati à Gavarie et aux Terres du Roux (Contadour). Lavandaie à Aspic au N. du Malaga (Cl. Ch. M.). Gladiolus communis L. Revest S*-M. (Legré). Iris chamaeiris entre la côte 1258 et la côte 1137 en Bordure de la falaise dominant Valbelle (Peipin), Falaise des Jalinons (Cl. Ch. M.). AMARYLLIDÉES Narcissus juncifolius Req. Niozelles (Legré). N. poeticus L. Lure ; Revest Sl-M. : Défens (Legré). Prairies à la Péouilloue et aux Daniels (Cl. Ch. M.). ORCHIDÉES Aceras anthropophora R. Br. Niozelles (Legré). Cephalanthrea pallens Rich. (= C. grandiflora ). Lure ; Revest S4-M. : Défens (Legré). Chênaies blanches et hêtraies partout à Lure (Cl. Ch. M.). — 477 C. rubra Rich. Lure ; Revest St-M. : Défens (Legré). Chênaies blanches à Lure — moins C que l’espèce précédente — ; Hêtraie de Long-Terme (Cl. Ch. M.). Cœloglossum viride (L.) Hartm. (= Orchis viridis Crantz). Lure (Legré). . Coralliorrhiza innata R. Br. Hêtraie de Gavarie où il a été recueilli en 1944, n’a pas été retrouvé depuis (Cl. Ch. M.). Epipactis atro-purpurea Raf. Lure ; Revést St-M. '(Legré). Chê- naies blanches à Lure : bois de la Coste, etc... Lavandaie naturelle à l’W. du Jonquet, à Villesèche. Hubac du Pas de Redortiers (Cl. Ch. M.). E. latifolia Ail. Lure; Revest St-M. (Legré). Hêtraies à Lure : hubac du Pas de Redortiers, Long-Terme, combe de la Sapée de Cruis (Cl. Ch. M.). E. latifolia Ail. var. B. viridiflora Rchb. Lure (Legré). E. microphylla (Ehrh.) Swartz. Lure (Legré). - E. palustris (L.) Crantz. Revest Sl-M. (Legré) Gymnadenia conopsea (L.) R. Br. Lure ; Pierrerue ; Revest S*-M. (Legré). Grand-Collet (Cl. Ch. M.). G. odoratissima Rich. Pierrerue ; Revest St-M. : Défens (Legré). Limodorum abortivum Sw. Revest Sl-M. : Défens (Legré). Listera ovata R. Br. Pierrerue (Legré). Plantation de pins noirs de Valbelle ; Hêtraie centrale de l’adret de Lure (Cl. Ch. M.). Loroglossum hircinum (L.) Rich. La Merve ; W. du Jonquet (Cl. Ch. M.). Neottia nidus avis Rich. Lure ; Pierrerue ; Revest St-M. (Legré). Hêtraies de Lure depuis celles de Gavarie et du Carlet (Cl. Ch. M.)’ Ophrys araneifera Huds. Niozelles (Legré) et var. viridiflora — ? — • Pierrerue (Legré). Oph. fuciflora (Crantz) Haller. (— Oph. arachnites). Pierrerue (Legré). Thymaie-Buxaie du Grava (Cl. Ch. M.). Oph. muscifera Huds. Pierrerue ; Revest St-M. et Défens (Legré). Oph. Scolopax Cav. Lure ; Revest St-M. (Legré). Orchis fragrans Poil. Revest St-M. (Legré). Or. maculata L. Plantations de Pins noirs de Valbelle ; Pinède de Sylvestre à l’adret de la partie centrale de Lure (Cl. Ch. M.). Or. mascula L. Pierrerue (Legré). Contadour (Cl. Ch. M.). Or. militaris L. Contadour ; Jarjayes (Cl. Ch. M.), Or. Morio L. Contadour (Cl. Ch. M.). Or. pollens L. Lure; Revest St-M. (Legré). Or. Provincialis Balbis. Pierrerue ; Revest St-M. ; Lure (Legré). Or. purpurea Huds. Lure ; Revest St-M. et Défens ; Pierrerue ; Niozelles (Legré). Contadour ; Pont du Brusquet (Revest du Bion) ; Pas de Redortiers ; La Péouilloue ; Jarjayes, etc... (CI. Ch. M.). Or. sambucina L. Lure {fl. rouges et jaunes — Legré). Brachy 478 podieturn pinnati de la partie centrale de Lure ; Téïsséire du Conta- dour (CI. Ch. M.). Or. tridentata Scop. Lure ; Revest St-M. : Défens (Legré). Or. ustulatci L. Lure ; Pierrerue ; Revest S^M. : Défens (Legré). Platanthera bifolia (L.) Rich. Lure ; Pierrerue ; Revest S*-M. : Défens (Legré). N. du refuge de Lure (Cl. Ch. M.). PI. -mofitana Schm. Revest Sl-M. et Défens (Legré). S . , ' AROIDlES Arum sp. Haie aux Omergues (Cl. Ch. M.). TYPHACÉES / Typha latifolia L. s. lat. Rive du Jabron dans le défilé de Paresoux (Cl. Ch. M.). JONCÉES Juncus diffus'us Hoppe (J. efïusus X J. glaucus). Lure (Legré). J. lamprocarpus Ehrh. Lure (Legré), J. ‘silvaticus Reichard. Lure ? (Legré) ; entre Le Joncas et Le Tondu, au bord du ruisseau qui traverse la chênaie (Cl. Ch. M.). Luzula campestris D. C. Lure (Legré) ; Callunaie de La Merve ; Mesobrometum des Fraches du Contadour ; Teïsséire du Contadour ; crête centrale de Lure ; lande acide boisée de L’Ouvary ; etc... (Cl. Ch. M.). L. multiflora Lej. Lure (Legré). L. nivea D. C. Lure ; Revest S*-M. (Legré) ; hêtraie haute de Lure : Pas de la Graille, Morteiron, etc... (Cl. Ch. M.). L. pediformis D. C, Lure (Legré). L. silvatica Gaud. Lure (Legré) ; hêtraie de l’hubac du Pas de la Graille (Cl. Ch. M.). L. sudetica D. C. Lure (Legré) ; Cerveau (Cl. Ch. M.). CYPÉRACÉES Carex Halleriana Asso. Lure ; Niozelles ; Pierrerue (Legré) ; lavandaies et chênaies blanches : Contadour, Redortiers, Peipin, Le Grava, Le Malaga, etc... mais pas tellement fréquent (Cl. Ch. M.). Carex humilis Leyss. Lure (Legré), Revest S* Martin (Cl. Ch. M.). C. lepidocarpa 1 Tâusch. Rive du Jabron dans le défilé de Pare- soux. (Cl. Ch. M.). 1. Que P. Jovet, qui a si souvent abandonné son travail en cours, pour faciliter ma tâche et me guider, soit ici remercié à l’occasion de ce Carex embarrassant qu’il a bien voulu déterminer. — 479 C. montana L. Lure ; Revest St-M. : Défens (Legré). C. muricata (L) Huds. Lure (Legré) ; jas en ruine au Sud de Long-Terme (Cl. Ch. M.). C. Œderi Ehrh. Pierrerue (Legré). C. paludosa Good. Pierrerue (Legré). C. panicea L. Pierrerue, Revest St-M. (Legré). C. praecox Jacq. Lure (Legré). C. sempervirens Vill. Lure (Legré). C. tomentosa L. Pierrerue (Legré). C. vulpina L. Lure (Legré). Cyperus flavescens L. Pierrerue (Legré). Cyp. fuscus L. Luré (Legré). Scirpus compressus L. Pierrerue (Legré). GRAMINÉES Aegylops ovata L. Les Bons Enfants ; Banon ; Ongles ; Saint- Etienne ; Valaurie de Villesèche ; L’Hospitalet (Cl. Ch. M.). Æ. triuncialis L. Lure ? (Legré) ; Banon ; Saumane ; Les Capellans (Cl. Ch. M.). Agropyrum caninum R. S. Lure (Legré). A. glaucum R. S. Lure (Legré) ; Terriers de renards dans la chê- naie blanche de Gavarie ; lavandaie cultivée à La Roche Giron ; chemin du Vieux La Roche Giron ; chemin de Villesèche au Coï ; bord de la route dans le défilé de Paresoux ; route de Villesèche au Revest du Bion ; L’Hospitalet ; Valbelle ; etc... (Cl. Ch. M.).. A. Pouzolzi G. G. var. bêta latronum Rouy 1. Lavandaie des Plus Basses Graves du Contadour (Cl. Ch. M.). Agrostis alba L. Lure ; Pierrerue (et var. bêta gigantea-, Legré) ; commun à l’W. de Lure : Sarothamnaies, pelouses, châtaigneraies, landes acides, etc... (Cl. Ch. M.). A. canina L. Lure (Legré) ; callunaie de La Merve ; Brachypo- dietum pinnati sous la côte 1827 ; lande acide boisée de L’Ouvarv (Cl. Ch. M.). A. Spica verdi L. Lure (Legré). A. vulgaris With. Lure (Legré) ; Coutras ; Deschampsietum- flexuosi sec de Long-Terme ; pelouses des Fraches du Contadour ; lande boisée acide de L’Ouvary (Cl. Ch. M,). Aira capillaris Hôst (= A. elegans Gaud.). Callunnaie de La Merve, d’Ongles (Cl. Ch. M.). A. caryophyllea L. Lure ; Revest St-M. (Legré). Andropogon Ischaemum L. Lure (Legré) ; Valbelle ; Chateauneuf- 1. Que soit remerciée MUe Camus qui a bien voulu nommer cette variété. — 480 — Miravail ; Malleïougasse ; Cruis ; Saint-Etienne ; Les Chabannes ; Le Grava ; Papeterie Güntz, etc... (Cl. Ch. M.). Anthoxanthum odoratum L. Lure (Legré) ; landes et lavandaies acides, prairies, etc..., à Lure (Cl. Ch. M.). Arrhenatherum elatius M. et K. Lure (Legré) ; commun : prairies, lavandaies, etc... (avec les var. uniflorus et uniaristatus) (Cl. Ch. M.). Arundo Phragmites L. Saint-Pancrace ; rives du Jabron dans le défdé de Paresoux, etc... (Cl. Ch. M.). Avenu bromoides Gouan. Partie Sud orientale de Lure (Cl. Ch. M.). A. montana Vill. Lure (Legré). A. pratensis L. Lure ; Revest St-M. (Legré). Assez commun, sur- tout dans la partie occidentale de Lure (Cl. Ch. M.). A. pubescens L. Prairie aux Graves du Contadour ; gazon du Cer- veau (Cl. Ch. M.). A. sesquitertia L. (= A. amethystina D. G.).- Lure (Legré). A. setacea Vill. Lure (Legré) ; crête principale de Lure dans sa partie centrale (Cl. Ch. M.). A. versicolor Vill. (— A. Seheuzeri Ail.). Lure (Legré). Brachypodium distachyon R. et S. Thymaie post-culturale à Ongles (Cl. Ch. M.). Br. phoenicoides Lmk. Chateauneuf-Miravail ; Valbelle ; Pare- soux ; Cruis ; Maillefougasse (Cl. Ch. M.). Br. pinnatum P. B. Très commun à Lure (Cl. Ch. M. ; Legré). Br. ramosum R. et S. Ganagobie (Cl. Ch. M.). Br. silvaticum R. et S. Revest S*-M. (Legré). Briza media L. Lure (Legré) ; çà et là dans les pelouses et les lavan- daies (Cl. Ch. M.). Bromus arvensis L. Lure (Legré). Br. asper L. fd. De Pierrerue au Revest S*-M. (Legré). Br. erectus Huds. Très commun à Lure (et var. pubescens-, Legré ; Cl. Ch. M.) ; Revest S*-M. : Défens (Legré ; Cl. Ch. M.). Br, mollis L. Prairies entretenues au Contadour ; pelouse au Cerveau — côte 1394 — (Cl. Ch. M.). Br. squarrosus L. Lure (Legré} ; lavandaies cultivées : Tinettes, Contadour, Long-Terme, etc...,; lavandaie à Aspic de Saint-Etienne ; Cerveau (Cl. Ch. M.). Br. sterïlis L. Lavandaie cultivée aux Tinettes ; coupe de hêtre au Paon ; sarothamnaie pâturée des Graves du Contadour -, moisson aux Martins (Cl. Ch. M.). Calamagrostis (Lasiagrostis) argentea Lmk. Lure (Legré) ; éboulis surtout dans l’E. et l’W. de Lure : Contadour, La Roche Giron, Les Bons Enfants, défilé de Paresoux, etc,,, et çà et là (Cl. Ch, M.). Calamagrostis varia (Sçhrad.) Hôst (= C. montana D. C,). Lure (Legré) ; crête de Lure entre la côte 1827 et le Pas de la Graille (CL Ch. M.). — 481 — Cynodon Dactylon Rich. Défilé de Paresoux (Cl. Ch. M.). Cynosurus cristatus L. Chemin à La Merve (Cl. Ch. M.). Dactylis glomerata L. Revest S^M. et Défens (Legré) ; Cl. Ch. M.) ; pelouses et prairies à Lure : Valbelle, Contadour, etc... ; ombrages çà et là (Cl. Ch. M.). Danthonia decumbens D. C. Revest S*-M. (Legré). D. provincialis D. C. Revest S4-M. et Défens (Legré). Deschampsia flexuosa Gris. Lure (Legré) ; Landes et pelouses acides de Lure : Roustourons, Fraches du Contadour, pelouse à Brachypodium pinnatum et mosaïque à callune de la partie élevée et centrale, côte 1352, etc... (Cl. Ch. M.). Desch. media R. et Sch. Lure (Legré) ; Deschampsietum mediae des Paulons, du Revest St-M.-Montlaux-Saint-Etienne ; lavandaie au Grand Collet, à La Merve, à Valaurie de Villesèche ; marnes valanginiennes à Planta go serpentina aux Omergues (Cl. Ch. M.). Echinaria capitata Desf. Lure (Legré) ; lavandaie cultivée du Trait (Cl. Ch. M.). Eragrostis megastachya Lk. Pierrerue (Legré). Festuca arundinacea Schreb. (= F. Fenas Lag.). Rives du Jabron : défilé de Paresoux et entre le Pont Gournias et la Papeterie Güntz (Cl. Ch. M.). F. duriuscula L. Lure ; Revest S*-M. (Legré). F. duriuscula L. var. hirsuta G. G. Revest S4-M. (Legré). F. glauca Lamk. (= F. ovina L. ssp. eu-ovina Hack. var. glauca (Lamk.) Link. sub. var. eu-glauca S*- Y. L Lavandaies naturelles L’Hermitte, Long-Terme, Coustons ; pelouses : Fraches du Conta- dour, Péouilloue, Grange de La Roche Giron ; lavandaie retournée aux Martins ; hubac de La Charance ; Sarothamnaie des Graves du Contadour (Cl. Ch. M.). Festuca heterophylla Lmk. Lure ! ; Revest S*-M. : Défens ? (Legré). F. interrupta G. G. Marnes à Valbelle (Cl. Ch. M.). Revest S*-M. (= ?, F. arundinacea Schreb. var. interrupta Loret in Legré). F. levis Hack. (= F. ovina L. ssp. laevis Hack. var. marginata Hack. sub-var. eu-marginata S4-Y x). Lavandaie naturelle des Plus Passes Graves du Contadour (Cl. Ch. M.). F. nevadensis Hack., (= F. rubra L. ssp. nevadensis Hack. var. Hackelii R. Lit. et Maire1). Lavandaie cultivée à Long-Terme {Cl. Ch. M.). F. ovina L. var. alpina. Lure (Legré). (A suivre). Laboratoire de Phanérogamie du Muséum. 1. Déterminations dues à Fobligeance du Prof» R. de Litardière que je remercie -vivement. 482 — Études Caryologiques sur les Fagales : III. LE GENRE QUERCUS K Par M1Ie M. L. de Poucques. Les recherches caryologiques concernant le genre -Quercus, sont relativement récentes et pas toujours concordantes. Elles ont sur- tout en vue le dénombrement des chromosomes, soit dans les divi- sions somatiques des extrémités radiculaires, soit le plus souvent, dans les divisions des cellules mères du pollen. C’est à Cosens (1912) que l’on doit lés premières recherches sur ce sujet. Il attribue au Quercus coccinea, la constitution 2 n = 8. Mais les recherches ultérieures n’ont pas confirmé le nombre trouvé par cet auteur. Longtemps après Wetzel (1929) dans son étude sur les chromo- somes des Fagacées, donne 11 comme garniture haploïde de diffé- rentes espèces de Quercus. La même année (1929) Ghimpu attribue n = 12 à 5 espèces de Quercus ainsi que Hoeg, à Q. Robur et Q. sessiliflora. Jaretzki (1930) utilisant les mêmes préparations qui ont servi à l’étude de Wetzel parvient à établir que le nombre haploïde de ces espèces n’est pas 11 mais 12 et il confirme ce chiffre pour d’autres espèces de Quercus. Les recherches de Friesner (1930) et Aufderheide (1931) sont en désaccord avec les assertions précédentes : ils attribuent en effet 6 comme nombre haploïde à plusieurs espèces de Quercus. Mais Tieschler (1931) attribue ce chiffre à une confusion entre la métaphase et l’anaphase. Ce point de vue est confirmé par Mrs Sax (1930) qui trouve une garniture haploïde de 12 pour plusieurs des espèces étudiées par Friesner. Duffield (1940) trouve également 12 pour Q. ilicifolia. Les auteurs précédents ont eu surtout pour préoccupation de déterminer le nombre de chromosomes chez différentes espèces sans s’occuper de leur morphologie. En 1937, Natividade étudie la morphologie de 12 espèces de Quercus (toutes à 12 chromosomes) et compare entre elles les différentes plaques métaphasiques. I. Études caryologiques sur les Fagales. I. Le genre Alnus. — Bull. Muséum , 2e série, t. XXI, n° 1, 1949. II. Le genre Betula. — Bull. Soc. Sc. Nancy , n. s., t. 8, n° 1, 1949, p. 1. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 4, 1949. — 483 — A part cette dernière indication concernant plus spécialement la morphologie des chromosomes, nous ne connaissons pas d’études faites sur la structure du noyau dans ce, genre. C’est à cela surtout que nous nous sommes attachée en comparant entre elles les 5 espèces suivantes : Quercus Suber, L. » ilicifolia, W. » pedunculata, Ehrh. » sessiliflora, Smith. » Toza, Bosc. Nous avons utilisé pour cette étude des extrémités radiculaires fixées au liquide de Navaschine et colorées par l’hématoxyline fer- rique ou selon la réaction nucléale de Feulgen. Bien que présentant quelques différences de détail, l’évolution du noyau au cours de la mitose est la même dans ces différentes espèces. Le noyau dé Quercus Suber, coloré suivant la. réaction de Feulgen, est de taille moyenne, ayant un diamètre de 7 à 8 |t. Sphérique ou étiré, il possède un nucléole central assez volumineux de 3 p., vert après post-coloration au vert lumière, avec une vacuole cen traie plus claire nettement visible. Un petit satellite nucléolaire, vert également, lui est attenant. La caryolymphe apparaît colorée en rose, mais sur ce fond presque homogène tranche un granulum très fin comme poussiéreux, sur- tout condensé à la périphérie du noyau ; quelques chromocentres petits et plus colorés, s’en détachent. Nous sommes en présence d’un noyau de forme intermédiaire entre ceux du type granuleux et ceux du type homogène, mais très proche de ces derniers. Durant la prophase les granules grossissent et se trouvent situés en files sur des filaments qui apparaissent progressivement et dont une extrémité est souvent plus chromatique que l’autre, jusqu’à l’obtention du chromosome définitif. A ce stade, il n,’ y a plus trace de la coloration rose de l’enchylème, mais au contraire une colo- ration verte homogène correspondant sans doute à la « fonte » partielle ou totale du nucléole. C’est dans cette masse nucléolaire verte qui leur sert de milieu ambiant que les chromosomes se déplacent et évoluent durant la métaphase, l’anaphase et le début de la télophase, jusqu’au moment où les nouveaux petits nucléoles se sont reformés et que les chromosomes-fils se sont déchromati- nisés en se déroulant dans tout le noyau. Natividade, dans son étude de Q. Suber, observe, en plus du satellite nucléolaire que nous avons mentionné et qu’il appelle « gemmule nucléolaire ou micronucléole », « 1 ou 2 corpuscules colorés d’une manière intense et de dimensions très réduites... reliés au réseau nucléaire... ils correspondraient évidemment aux satel- Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 4, 1949. 32 484 r\!Js Noyaux intecphasiques et métaphases de : Figures 1 et 2. — Quercus Suber. » 3 et 4. — Quercus ilicifolia. » 5 et 6. •*— Quercus pedunculata. » 7 et 8. — Quercus sessiliflora. » 9 et 10. — Quercus Toza. — 485 — lites « des chromosomes nucléolaires. Il admet en effet avec d’autres auteurs, que les chromosomes satellitifères se forment à partir du nucléole. Nous n’avons jamais observé ces fins corpuscules sur le nucléole et nous ne pouvons nous ranger à cette interprétation, bien que nous pensions que le nucléole ait un rôle certain à jouer dans la mitose, peut-être un rôle mécanique équilibrateur. C’est sensiblement le même aspect de noyau intermédiaire que l’on observe dans les espèces suivantes, mais en s’éloignant davan- tage du type homogène. La taille des noyaux décroît progressivement avec 7 p. chez ceux de Q. ilicifolia, 6 à 8 p pour ceux de Q. sessiliflora, 5 à 6 p chez ceux de Q. pedunculata, Q. Toza ayant le plus petit avec un diamètre moyen de 4 à 5 p. Les nucléoles chez les autres espèces, sont plus petits que celui observé dans le noyau de Q. suber, ayant 2 p ou moins de 2 p, et tous porteurs d’un satellite. Celui de Q. Toza paraît plus volumineux que les autres étant donné le faible taille du noyau. Le fond nucléaire apparaît très finement granuleux dans les noyaux de Q. pedunculata et Q. ilicifolia, mais avec des chromocentres plus nombreux et plus petits que ceux rencontrés dans Q. Suber. Avec Q. sessiliflora on observe un noyau assez granuleux avec de petits chromocentres dont 2 ou 3 seulement sont plus gros. Enfin, les noyaux de Q. Toza offrent une structure grossièrement granuleuse donnant i’impression d’un réticulum. Ceci est d’autant plus marquant que le noyau est plus petit. Partant donc d’un noyau très proche du type euchromocentrique on aboutit en cette dernière espèce à une structure granulo-réticulée. L’examen du nombre des chromosomes en métaphase fait l’objet du tableau suivant : Quercus Suber 2 n = 24 Giiimpu 1929 — Jaretzki 1930 Natividade 1937. » ilicifolia 2 n = 24 Duffield 1940. )) pedunculata 2 n = 24 )) sessiliflora 2 n = 24 Hoeg 1929, Jaretzki 1930, Natividade 1937. )) Toza 2 n = 24 Vignoli 1933, Natividade 1937. Le genre Quercus offre donc une grande homogénéité du nombre chromosomique, ce chiffre de 24 étant le même pour d’autres espèces encore, observées par ces différents auteurs. L’étude de la morphologie des chromosomes somatiques révèle également l’existence d’une uniformité caryotypique absolue. La plupart des chromosomes sont courbes avec les extrémités stapulées. Le plus grand nombre présente des constrictions médianes, quelques- uns ont cette constriction sub-terminale ; chez Q. Suber, Q. pedun- 32* — 486 — culata, Q. ilicijolia, nous avons pu observer 1 ou 2 chromosomes satellitifères. En général, tous ces chromosomes sont assez épais, ceux de Q. ilicifolia seraient les plus longs et les plus fins. JEn résumé, le genre Quercus présentant des espèces fort dissem- blables du point de vue de la morphologie externe, se révèle très uniforme dans ses caractères caryologiques : même nombre diploïde de 24 chromosomes, sensiblement caryogramme identique, struc- ture de :noyau intermédiaire de chromatioité plutôt faible, passant graduellement d’une forme voisine des noyaux homogènes euchro- mocentriques à un noyau presque granulo-réticulé chez Q. Toza . Encore ces légères différences .morphologiques de structure nucléaire sont celles moins sensibles que ©elles que nous avions observées dans les noyaux de différentes espèces des genres Alnus ou Betula. Institut de Botanique de la Faculté des Sciences de 'Nancy et Laboratoire de Culture du Muséum. Bibliographie. Atjfderheide, H., 1931. — Chromosome Numbers in Fagus grandifolia and Quercus virginiana. Butler Univ. Botan. Stud., 2, 45-52. Cosens, A., 1912. A Contribution to the Morphology and Biology df Insect Galls, Trans. Carmd. Inst., 9, 297-381. Duffield, J. W., 1940. Amer. J. Bot., 27, 787. Fiuesner, R., 1930. Chromosome Numbers in Ten Species of Quercus , with some Remarks on the Contributions of Gytology to Taxonomy. Butler Univ. Bot. Stud., 1-5-7, 77-103. Ghimpd, -V.., 1929. Sur les Chromosomes de quelques Chênes. Rev. Bol. Apjtl. Agric. Trop., 19, .176-179. — 1930. Recherches Cytologiques sur les Genres Hordeum, Acacia, Medicago, Vitis et Quercus. Arch. Anat. Micr., 26, 135-249. Hoeg, E., 1929. On Mellem'formerne mellen Quercus Robur, L. og Q. sessi- liflora, Martyn. Ebenda, 40, 411-427. Jaretzky, R., 1930. Zur Zytologie der Fagales. Planta, 10-1, 120-137. Mwtividadje, J. V,, 1937. Recherches cytologiques sur quelques espèces et hybrides du .genre 'Quercus. Sep. Bol. Soc. Brot., 12, 2e série, 21-84. Sax, H. J. (Mrs), 1930. -Chromosomes Number in Quercus. Journ. Arn. Arb., 11, 220-223. Tischler, G., 1931. Pfanzliche Chromosomen-Zahlen. Tab. Biol. Pers., 7, 109-226. Wetzel, G., '1929. Chromosomenstudien bei denTagàles. Botan. Arch. , 25, 257-283. I — 487 — Contributions a l’étude des Brachiopodes Spiriferidae i. — Exposé d'une nouvelle méthode d'étude de la mor- phologie EXTERNE DES SPIRIFERIDAE A SINUS PLISSÉ (FIN). Par G. Gatinaud. « (I) = 0,44 [0,43] ; x (m). : 6,37 [6,37]. Espèces : (Gr) archiaciformis Grabau ; (Ga) archiaci Murchison ; (Ga) calcaratus Sowerby. P — ■ sous-section Iubagraspirifer nov. subs. Génotype : Spirifer ( Sinospirifer ) wangleighi Grabau 1931. b2) m : H2 ; b2)a2 : M2 ; Bm/am : 1,46 ; Am/am : 3,69 ; i (bl) : 0,73 ; i (b2) : 1, 26 ; cit : 93 ; k (I) : 0,53 [0,57]. Espèce : (Gr) wangleighi Grabau. b — Section Iugrabaspirifer nov. s. Génotype : Spirifera whitneyi Hall 1859. Bourrelet arrondi ; b2) m : M2 ; 63)m : L1 ; 62)a2 : L2 ; Bm/ ocm : 0,91 ; Am/am : 3,09 ; i (61) : 1,21 ; i (62) : 1,82 ; cit : 73 ; (jl' : -j— 0,35 [+ 0,33] ; 7t (I) : 0,67 [0,5] ; x (m) : 5,86 [5,86]. Espèce : (Gr) Ga) whitneyi Hall. 2 — sous-genre Eurytatospirifer nov. subg. Génotype : Spirifer disjunctus Sowerby 1840. Valve dorsale trapéziforme très transverse; Bm/am : 1,43; Am /“m : 3,57 ; i (bl) ■. 1,4 ;1 (62) : 2,4 ; cit : 73 ; y.’ : + 0,33' [+ 0,11] ; p ( m ) : 0,09 [0,11] ; tc (I) : 1,06 [1,07] ; X : 150 [151] ; V : 0,39 [0,39] ; q H : 0,08 [0,1] ; y. ( m ) : 7,33 [8,11]. Espèee : (Gr) (Ga) disjunctus Sowerby 3 — Sous-genre Cyrtospirifer s. s. Valve dorsale plus ou moins trapéziiorme ;, Bm/am : 2 à 2,71 ; Am/am : 4 à 5,16 ; i (61) : 1,2 à 1,65 ; i (62) : 2,14 à 2,84 ; cit : 37 à 6^ ; p (m) : 0,09 à 0, 26 [0,09 à 0,26] ; X : 68 à 119 [68 à 121] ; X' : 0,41 à 1,02 [0,42 à 1,02], a — section Martellispirifer nov. s. Génotype : Spirifer verneuili var. subarchiaei Martelli, 1902. Aréa passablement haute ; 62) m : M3 à H1 ; 63) m : Ml à M2; p.' : + 0,52 à + 0,68 [+ 0,5 à + 0,64] ; p (m) : 0,09 à 0,12 [0,09* à •0,13] ; n (I) : 0,64 à 0,93 [0,64 à 1] ; X' : 0,65 à 1,02 [0,65 à 1,02]; q ( mx ) : 0,04 à 0,09 [0,04 à 0,11] ^ x (m) ■ 2,02.44 [2,1 à 3,94].. ot — sous-section Martellispirifer s-, s. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 4, 1949. 488 — 62) m : H1 ; 62)a2 : L2 à Ml ; 63)a2 : L1 à L3 ; cit : 37 à 44 ; X : 71 à 89 [73 à 90] ; X' : 0,86 à 1,02 [0,86 à 1,02]. Espèces : (Gr) subarchiaci Martelli ; (Gr) pekinensis Grabau. P — sous-section Mirtellaspirifer nov. subs. Génotype : Spirijer (Sinospirifer) martellii Grabau 1931. 62) m : M3 ; 62)a2 : H2 ; 63)a2 : M2 ; cit : 59 ; X : 110 [110] ; X' : 0,65 [0,65], Espèce : (Gr) (Ga) martellii Grabau. 6 — section Cyrtospirifer s. str. Aréa plutôt basse ; 62)m : L1 à Ml ; 63)m : L1 à L3 ; 62)u2 : H2 à H3 ; 63)o2 : Ml à H1 ; p' : — 0 17 à -f 0 35 [— 0 17 à + 0 27] ; p (m) : 0,1 à 0,26 [0,13 à 0,26] , X' r 0,42 à 0,59 [0,42 à 0,59] , q (mx) : 0,08 à 0,19 [0,08 à 0,2] ; x (m) : 5,59 à 7,85 [5,78 à 8,3], oc — sous-scction Cyrtospirifer a. str, cit : 57 à 62 ; p (m) : 01 à 0,14 [0,13 à 0,17] ; n (I) : 0,69 à 0,94 [0,71 à 0,93] ; X : 115 à 119 [115 à 121]. Espèces : (Ga) verneuili Murchison ; (Gr) lonsdali Murchison. P — sous-section Yrctospirifer nov. subs. Génotype : Spirijer ( Sinospirifer ) pellizzarii Grabau 1931. cit : 39 à 51 ; p (m) : 0,tS à 0,26 [0,2 à 0,26] ; rt (I) : 0,38 [0,36] ; X : 68 [68], Espèces: (Gr) (Ga) pellizzarii Grabau; (Gr) pellizziriformis Grabau. C. — Genre Deothossia nov. g. Génotype : Spirijer ( Sinospirifer ) anossofioides Grabau 1931. Aréa basse, étroite et peu arquée, bourrelet proéminent ; côtes arrondies. Bm/am : 1 à 3 ; Am/am : 5 à 9 ; i (61) : 0,84 à 1,12 ; i (62) : 2,72 ; cit : 57 ; p' : — 0,9 à — 0,92 [— 0,91 à — 0,92] ; p (m) : 0,29 à 0,51 [0,29 à 0,51] ; tt (I) : 0,36 à 0,98 [0,38 à 0,93] ; X : 120 [119] ; X : 0,67 [0,67] ; q (mx) : 0,27 à 0,29 [0,27 à 0,29] ; x(m).: 5 à 11,5 [4,97 à 11,5], (Les chiffres isolés sont exclusivement ceux de D. anossofioides). Espèces : (Gr) anossofioides Grabau ; (Gr) vicarii Pellizzari. D — Genre Theodossia Nalivkin 1925. Génotype : Spirijer anossofi de Verneuil 1845. Aréa basse et étroite ; bourrelet à peine marqué ; côtes aplaties ; Bm/am : 3,33 à 5,67 ; Am/am : 6 à 13,75 ; i (61) : 0,6 à 1,5 ; i (62) t 1,55 à 3,22 ; cit : 35 à 101 ; P (m) : 0,18 à 0,39 [0,18 à 0,39] ; tt (I) 0,33 à 0,78 [0,36 à 0,93] ; X : 168 à 172 [172 à 175], 1 — • sous-genre Platyspirifer Grabau 1931. Génotype : Schizophoria paronai Martelli 1902. Aréa peu arquée ; valves égales ou subégales ; p.' : — 0,75 à — — 489 — 1,06 [ — 0,92 à — 1,06] ; Xf : 0,65 [0,65] ; q ( mx ) : 0,29 à 0,49 [0,29 à 0,51] ; X (m) : 4,31 à 5,52 [4,33 à 5,55], Espèces : (Gr) paronai Martelli ; (Gr) subparonai Grabau. 2 — sous-genre Theodossia s. str. Aréa très arquée ; valve ventrale plus épaisse que la valve dorsale ; p' : — 0,24 à — 0,61 [— 0,45 à — 0,48] ; X' : 0,4 à 0,43 [0,42 à 0,43] ; q (mx) : 0,17 à 0,23 [0,2 à 0,23] ; x (m) : 7,37 à 10,56 [7,68 à 10,61], Espèces : (Ga) anossofi de Verneuil ; (Ga) hungerfordi Hall. E — Genre Tenticospirifer Tien 1938. Génotype : Spirifer tenticulum de Verneuil 1845. Aréa haute, large et droite ou peu arquée ; plaque cardinale soudée au septum médian dorsal ; 52)m : L1 à H3 ; Bm/am : 0,58 à 1,64 ; Am/am : 1,92 à 4 ; i (51) : 0,52 à 1,36 ; cit : 38 à 113 ; modules de bifurcation positifs ou nuis ; p (m) : 0,06 à 0,31 [0,06 à 0,39] ; (I) : 0,56 à 1,13 [0,57 à 1,07] ; X : 76 à 166 [79 à 166] ; q (mx) : 0,04 à 0,11 [0,04 à 0.11]. 1 — Sous-genre Tenticospirifer s. str. Bourrelet arrondi ; côtes contigües ou presque contigües ; b3)m : El ; 52)a2 : M3 à H3 ; i (52) : 1,05 à 2,63 ; X' : 0,45 à 0,73 )[0,45 à 0,73] ; q (mx) : 0,11 [0,11] ; x (m) : 5,04 à 6,9 [4,96 à 6,71], Espèces : (T) tenticulum de Verneuil ; (Gr) (T) vilis vilis Grabau ; (Gr) (T) vïlis kwangsiensis Tien ; (Gr) (T) supervilis Tien ; (Gr) triplisinosus Grabau ; (Gr) gosseleti Grabau ; (Ga) nov. sp. ; (T) hsikuangshanensis Tien. 2 — sous-genre Lamarckispirifer nov. subg. Génotype : Spirifer (Sinoépirifer) hctyasakai Grabau 1931. Bourrelet en général aplati ou déprimé en son milieu ; côtes plus ou moins espacées ; 53)m : L1 à L3 ; 52)a2 : L1 à M3 ; i (52) : 2,06 à 2,51 ; X' : 0,63 à 0,88 [0,64 à 0,89] ; q (mx) : 0,04 à 0,08 [0,04 à 0,07] ; X (m) : 2,45 à 3,67 [2,36 à 3,59], Espèces : (Gr) gortanii Pellizzari ; (Gr) gortanioides Grabau ; (Ga) orbelianus Abich ; (Gr) hayasakai Grabau ; (Ga) canaliferus (Valen- ciennes) Lamarck ; (Gr) subhayasakai Grabau. F Genre Hunanospirifer Tien 1938. Génotype : II. wangi Tien 1938. Aréa haute, large et droite ou peu arquée ; plaque cardinale bien individualisée et présentant sur sa face externe une dépression médiane à section semi-circulaire ; b2)m : L1 ; b3)m : L1 ; Bm/am : 1,92 à 2,22 ; Am/am : 4,78 à 4,92 ; i (51) : 1,45 à 1,56 ; i (52) : 2,71 à 3,37 ; cit : 38 ; modules de bifurcation négatifs ; p (m) : 0,19 à 0,28 [0,19 à 0,28] ; TT (I) : 0,68 à 0,95 [0,71 à 1] ; X : 79 [80] ; X' : 0,42 [0,42] ; q (mx) : 0,25 [0,27] ; x (m) : 8,5‘[8,59]. Espèces : (T) ninghsiangensis Tien ; (T) (Ga) wangi Tien. i 490 G. — Genre Cyrtiopsis Grabau 1925. Génotype : C. davidsoni Grabau ±925* Aréa haute et étroite ; modules de bifurcation positifs ; X' : 0,61 à 1,05 [0,61 à 1,06] ; q ( mx ) : 0,06 à 0,19 [0,06 à 0,18] ; x (ni) : 2,03 à* 5 [2,08 à 5,03], 1 — sous-genre Cyrtiopsis s. s. Plaques dentales divergentes sur toute leur longueur ; Bm /am : 1,27 à 2,06 ; Am /otjn : 3,71 à 4,17 ; i ( 61 ) : 1,41 à 2,31 ; p ( m ) : 0,08’ à 0,16 [0,09 à 0,18] ; X' : 0,66 à 0,92.[0,66 à 0,92] ; / (m) : 3 à 5 [3,07 à 5,03], a — section Cyrtiopsis s. s. Aréa très arquée ; 62)m ; M3 à H3 ; 63)m : L3 à H1 ; b2)a2 : L1 à Ml ; 63)a2 : L1 n L2 ; i (61) : 1,41 à 1,81 : i (62) : 2,12 à 2,94 ; cit : 45 à 47 ; p' : + 0,14 [+ 0,15] ;*(!): 0,67 à 0,82 [0,79 à 0,93] ; X : 86 [89] ; X' : 0,66 [0,66] ; X H : 4,76 [4,88], Espèces : (Gr) davidsoni Grabau ; (Gr) (T) murchisoniana de Koninck. b. — section Alphacyrtiopsis nov. s. Génotype : Cyrtiopsis murchisoniana mut. barrauxensis Grabau. 1931. Aréa peu arquée1 ; b2)m : M3 ; 63)m : L2 ; b2)a2 : L2 ; b3)a2 : L2 ; i (ht)-: 1,47 à 1,61 ; i (62) : 2,32 à 2,67 ; cit : 53 à 58 ; p' : + 0,4 à + 0,6. [+ 0,47 à + 0,55] ; n- (I) : 0,62 à 0,71 [0,62 à 0,79] ; X : 101 à 107 [103 à 107] ; X' : 0 71 à 0,92 [0,71 à 0,92] ; * (m) : 3-à 3,37 [3,07 à 3,29], Espèces : (Gr) barrauxensis Grabau ; (Gr) shensiensis Grabau. c — section Betneyrtiopsis nov. s. Génotype : Cyrtiopsis kayseri Grabau 1931. Aréa peu arquée ; 62)m : L1 ; 63)m : L1 ; 62)a2 : Ml ; 63)a2 : Ml : i (61) : 2,31 ; i (62) : 3,69 ; cit. : 34 ; p' : + 0,1 [+ 0,09] ;; tt (I) : 1,19 [1,29] ; X : + 72 [+ 73] X' : 0,67 [0,67] ; X (m) : 5 [5,03], Espèce : (Gr) kayseri Grabau. d — - Section Paracyrtiopsis nov. s. Génotype : Cyrtiopsis spirbferoides Grabau 1931.. Forme pédogénétique (aréa large) ; aréa peu arquée ; b2)m : Ml : 63)m :. L3 ; 62)o2.) : M3 ; 63)a2 : Ml ; i (61) : 1,52 ; i (62) : 2,67 : cit : 32 ; p' i + 0,55 [+ 0,45] ;.tt (I) : 0,86 [0,86] ; X : 63 [63] ; X' : 0,79. [0,79] ;:X(m.): 3,14 [3,2], Espèce : (Gr) spiriferoides Grabau. 2 — Sous-genre Grabauicyrtiopsis nov. subg. Génotype : Cyrtiopsis graciosa, Grabau 1925. Plaques dentales d’abord divergentes, puis parallèles ; aréa peu arquée ; b2)m : Ml ; 63)m : El ; BPi/am : 2,21 ; Am/am : 5,32 ; i (61) : — 491 — 1.28 ; i (62) : 2,24 ; ci* : 44 ; p' : + 0,29 [+ 0,25] ; p (in) : 0,23 [0,24] ; tt (I) : 0,92 [1,14] ; X : 91 [94] ; X' : 0,57 [0,57] ; X («) : 4,61 [4,51] . Espèce : (Gr) graciosa Grabau. 3 — Sous- genre Sinoeyrtiopsis nov. subg. Génotype : Cyrtiopsis transversa Grabau 1925. Plaques dentales successivement divergentes, parallèles et con- vergentes ; aréa peu arquée ; grosses côtes ; b2)m : H1 ; 63) in ; M2 à M3 ; 62)«2 : Ml à H2 ; 63)«2 : Ml à H 2 ; Bm/am : 2,23 à 2,67 ; Am /am : 4,5 à 4,87 ; i (61) : 1,27 à 1,32 ; i (62) : 2,54 à 2,65 ; cit : 30 à 36 ; : + 0,7 à + 0,81 [+ 0,7 à 0,71] ; p (m) : 0,04 à 0,1 [0,04 à 0,12] ; tt (1) : 0,8 à 0,93 [0,93 à 1] ; X : 59 à .72 [61 à 72].; X' : 0,93 à 1,05 [0,93 à 1,06] ; X M : 2,03 [2,08], Espèces : (Gr) transversa Grabau ; Gr intermedia Grabau. IM — Formes dupliplissées. Ici en. dehors des données de notre méthode je donne de chacun des 4 genres étudiés la définition qu’en donne Fredericks en ajou- tant que Choristites a plus d’affinités avec Theodossia et Spiriferella qu’avec Spirifer. A — Genre Spirifer Sowerby 1814-1818. Génotype : Anomites striatus Martin 1809. Apparatus apicalis intermedius ; costatae ; Bm/am : 0 à 5 ; A m/am : 4 à 9 ; i (61) : 0 à 1,36 ; i (62) : 0 à 1,82 ; oit : 26 à 58 ; modules de bifurcation en général négatifs; p (m) : 0,35 à 0,57 [0,35 à 0,6] ; te (I) : 0,33 à 0,81 [0,31 à 0,79] ; X : 75* 115 [76 -à 114] ; X' : 0,49 à 0,6 [0,49 à 0,6], Espèces : (S) pseudotri gonalis Semikhatova ; (S) pseudotri gonalis furcatus Semikhatova.; (8) multicostalus Schwetzow ; (S) alï. multi- costatus; (S) parablsulcatus Semikhatova ; (S)serpuchoviensis Semikha- tova ; (S) tarussaensis Semikhatova ; (S) sanjtchevae Semikhatova ; (S) grôberi Schwetzow ; (S) gamma Semikhatova ; (S) botscharo- vensis Semikhatova ; (S) botscharovensis robustus Semikhatova ; (S) kievkaensis Semikhatova. B — Genre Neospirifer Fredericks 4919. Génotype ; Spirifer fasciger Keyserling 1846. Apparatus apicalis intermedius ; plicatocostOtaie ; i (61) : 0,6 à'0,95 ; i (62) : 1,06 à 1,47 ; tc (I) : 0,54 à 0,58 [0,57], 1 — Section Alphaneospirifer nov. s. Génotype : Spirifer màhaensis Huang 1938. Bm/am : '1 ; Am/am : 3,38 ; cit : 62 ; p! : — 0’55 [— 0,55] ; p [m) 0,79 [0,79] ; X : 132 [132] ; X' : 0,53 [0,53], Espèce : (M) màhaensis Huang. 2 — Section Betaneospirifer nov. s. Génotype : Spirifer moosakhailensis Davidson 1862. — 492 — cit : 118 (seul caractère distinctif fourni par l’unique échantillon étudié par Grabaü). Espèce : (Gr) moosakhailensis Davidson. C — Genre Choristites Fischer de Waldheim 1825. Génotype ; C. mosquensis Fischer 1825. Apparatus apicalis intermedius ; costatae ; forma conjuncta ; Bm/am : 0,67 à 8 ; Am/am : 2,2 à 11 ; i (61) : 0,52 à 1,43 ; i (62) : 0,83 à 2,71 ; modules de bifurcation en général négatifs ; p (m) : 0,08 à 0,83 [0,08 à 0,84], 1 — Section Alphachoristites nov. s. Génotype : Choristites bisulcatiformis Semikhatova 1941. 1 (61) : 0,52 à 1,2 ; oit : 31 à 107. Espèces : (S) bisulcatiformis Semikhatova ; (S) bisulcatiformis bifurcatus Semikhatova ; (S) bisulcatiformis rotundatus Semikha- tova ; (S) urtaayryensis Semikhatova ; (S) yanghukovensis crassi- costatus Semikhatova ; (S) yanghukovensis bashkiricus Semikha- tova ; (S) transversus Semikhatova ; (S) yakhiaensis Semikhatova ; (S) sp. A. Semikhatova 1941 ; (S) obrotundus Semikhatova ; (S) andygensis Semikhatova ; (S) fascilatus Semikhatova. 2 — Section Beta choristites nov. s. Génotype : Choristites kschemyschensis Semikhatova 1941. Côtes fortement arrondies ; i (61) : 1,12 à 1,43 ; cit : 23 à 34. Espèces : (S) kschemyschensis Semikhatova ; (S) lebedevi laticostatus Semikhatova ; (S) uralicus asiaticus Fredericks. D — Genre Spiriferella Tschernyschew 1902. Génotype : Spirifer saranae de Verneuil 1845. Apparatus apicalis completus ; plicato-fimbriato-costato-striatae ; forma conjuncta ; Bm / am : 2 à 6 ; Am / am : 6 à 12 ; i (61) : 0,25 à 1,15 ; i (62) : 0,44 à 2,09 ; cit : 29 à 88 ; p' : — 0,35 à + 0,11 [ — 0,29 à + 0,11] ; p (m) : 0,42 à 0,68 [0,42 à 0,7] ; tt (I) : 0,59 à 0,69 [0,57 à 0,71] ; X : 70 à 127 [71 à 127] ; X' : 0,57 à 0,67 [0,57 à 0,67] ; q (mx) ; 0,1 à 0,2 [0,1 à 0,2] ; x (m) : 4,24 à 7,04 [4,21 à 7,33]. Espèces : (Gr) draschei simplex Grabau ; (Gr) draschei mongolien Grabau ; (Gr) draschei Toula 1875 (= salteri Tschernyschew, 1902) ; (Gr) draschei wimanni Grabau ; (Gr) rajah Salter ; (Gr) saranae de Verneuil ; (Gr) persaranae Grabau. Nous voyons par ce relevé très fragmentaire et assez peu cohérent la tâche importante qu’il reste à accomplir. D’autant que du fait du mauvais état des échantillons étudiés par Grabau ou par moi on connaît encore mal les espèces suivantes : Tenticospirifer ( Lamarcki - pirifer) subgortani Grabau ; et 4 espèces inédites du genre Cyrtiopsis. Sans compter que les résultats concernant certaines espèces telles que Tenticospirifer ( Lamarckispirifer ) orbelianus Abich ne sont pas certains., Laboratoire de Paléontologie du Muséum. — 493 — Note sue une roche de la Cote des Somalis. Par A. Lacroix 1 f PROFESSEUR AU MUSÉUM Parmi les roches recueillies par M. Edgard Aubert de La Rüe dans la partie méridionale de la côte des Somalis (Région d’As- sama) dans la vallée de Dagoîn, mon attention a été portée sur les deux types de roches qui font l’objet de cette note. D’après les indications d’ Aubert de La Rüe, ils proviennent de dykes traversant les grès crétacés. L’une des roches est à gros éléments et rappelle par son aspect certaines anorthosites. Elle est d’un blanc laiteux, essentiellement feldspathique, formée de cristaux mesurant de 1 à 2 cm sur 2 à 3 cm ; leurs clivages sont brillants et nets. Us sont enchevêtrés, laissant entre eux de très petits intervalles, à contours rectilignes, remplis par une matière noire compacte, tranchant sur le blanc des feldspaths, leur surface ne dépasse pas 0,5 à 1 cm. Les feldspaths présentent la macle de l’albite, à bandes alter- nativement très larges et minces. Ils sont parcourus de cassures et de fissures assez nombreuses remplies par des produits d’altération (calcite et analcime). Néanmoins, il est possible d’en extraire des portions assez fraîches, en réduisant les feldspaths en poudre et en les traitant par les liqueurs lourdes. Ces opérations ont. prouvé qu’il s’agit là d’un labrador, ce qui a été contrôlé par l’analyse chimique. Aucun autre minéral n’a été observé accompagnant ces plagioclases. Intervalles. — Il n’en est plus de même pour la composition des intervalles, on y voit des plagioclases, de l’augite, de la magnétite et une chlorite jaune verdâtre, optiquement négative. Les plagioclases moins calciques que le labrador se présentent sous forme de longues baguettes cristallitiques empilées par places en faisceaux et mélangées à l’augite ; cette dernière incolore en lames minces est épigénisée parfois en calcite, colorée par des produits rouges d’altération. La magnétite assez abondante est intéressante, elle forme des baguettes cristallitiques, terminées quelquefois par un pointement 1. Décédé le 16 mars 1948- Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 4, 1949. — 494 octaédrique, ou bieii des grains, le plus souvent alignés sous forme de bâtonnets tronçonnés ; les individus sans orientation sont plu& rares. La deuxième roche est à grain moyen ; elle est riche en cristaux automorphes des plagioclases bien distincts, ayant exceptionnelle- ment 1 cm de plus grande dimension, mais plus petite dans la plu- part des cas. Aplatis suivant g1, à contours rectilignes distribués d’une façon régulière au milieu d’une pâte noirâtre, ils sont remplis de séricite et de calcite. En lames minces on voit que l’amphibole verdâtre, fibro-lamel- laire forme des cristaux isolés ou entoure l’augite. L’augite n’est pas en baguettes, mais en plages irrégulières ; elle est maclée, possède une forte dispersion et par son angle des axes optiques ne dépassant pas 30°, se rapproche de la pigeonite. L’amphibole est par places en voie de transformation en chlorite. La magnétite est abondante sous la forme d’octaèdres, grillagés d’une façon curieuse. Le fond de la roche est formé d’une matière jaune verdâtre en grandes plages qui font penser à une chlorite remplaçant un verre. Il renferme de nombreuses baguettes hexagonales d’apatite et des grains de calcite. Le 2e type est trop altéré pour qu’il ait été utile d’en faire l’ana- lyse. La composition chimique du 1er type est la suivante (M. F. Raoult). SiO2 51,46 Or 7,23 A1203 26,40 Ab 36,54 Fe203 0,59 An 46,43 FeO 2,35 . Ne 1,21 MnO 0,04 C 0,51 MeO CaO 0,73 9,76 Mg'SiO4.- 1,26 Na20 4,61 Fe2Si04 2,04 K20 1,22 Ma 0,93 TiO2 0,60 Ilm 1,22 P205 0,06 Calcite 0,70. H20 Ht 2,00 An % ... 56 H20 0,13 Sb 5,4 CO2 0,29 100,24 Les paramètres sont : I. 5. ’4. 4(5). Par ses paramètres et sa composition chimique la roche à gros cristaux de labrador est identique aux labradorites de Norvège ou du Minnesota. La différence consiste dans la teneur plus élevée en FeO. Il est évident que le FeO provient de la lave qui injecte les 495 — intervalles et qui a la composition minéralogique d’une andésite. La roche altérée est probablement une microdiorite. Etant donné qu’aucune lave n’a été observée dans la région, il reste à supposer que Fanorthosite a été imprégnée par la microdiorite et cette der- nière a cristallisé très rapidement dans les étroites fissures sous formé d’une lave andésitique. Le Gérant : Marc André. i v ABBEVILLE. IMPRIMERIE P. PAILLART. 20-10-1949 I SOMMAIRE Pages Actes administratifs 419 9 Communications : P. L. Dekeyser. Un Viverriné nouveau d’Afrique occidentale : Pseudogenetta Villiersi (gen. et sp. nov.) . . . 421 Ch. D. Radford. A révision of the fur Mites Myobiidae (Acarina) (suite) 425 P. Fauvel. Deux Polychètes nouvelles de Dakar. Terebella aberrans et Pecti- naria Souriei n. sp 430 L. Germain. Contribution à la faune malacologique de l’Afrique Equatoriale. . 435 G. Ranson. Note sur la répartition géographique des Ostréidés du genre Pijc- nodonta F. de W 447 A. Guillaumin. Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie. XCII, Plantes récoltées par M. J. Bernicr (complément) et XCIII, Plantes récoltées par M. Sarlin 453 J. M. Turmel. Les formations dunaires de la plage de La Nouvelle (Aude) 462 M. Pichon. Les glandes nodales des Apocynacées et leurs modifications 467 Cl. Ch. Mathon. Suite au Catalogue de la Flore des Basses- Alpes, particulière- ment sur la rive droite de la Durance (3e partie) 474 M. L. de Poucques. Etudes caryologiques sur les Fagales : III. Le genre Quercus. 482 G. Gatinaud. Contributions à l’étude des Brachiopodes Spiriferidae. I. Exposé d’une nouvelle méthode d’étude de la morphologie externe des Spiriferidae à sinus plissé (fin) 487 LacROix (A.). Note sur une roche de la Côte des Somalis 493 EDITIONS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 36, RUE GEOFFROY* S AI NT-HILAIRE, PARIS Ve Archives du Muséum national d’ Histoire naturelle (commencées en 1802 comme Annales du Muséum national d’Histoire naturelle). (Un vol. par an, 300 fr.). Bulletin du Muséum national d’Histoire naturelle (commencé en 1895). (Un vol. par an, abonnement annuel France, 1200 fr., Étranger, 1600 fr.). Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle, nouvelle série com- mencée en 1936. (Sans périodicité fixe ; un vol. 230 fr.). Publications du Muséum national d’Histoire naturelle. (Sans périodicité fixe ; paraît depuis 1933). Index Seminum Ilorti pariensis. (Laboratoire de Culture ; paraît depuis 1822 ; échange). Nolulæ Systematicæ. (Directeur M. H. Humbert, Laboratoire de Phanéro- gamie ; paraît depuis 1909 ; abonnement au volume, France, 90 fr. ; Étranger, 150 fr.). Revue française d’ Entomologie. (Directeur M. le Dr R. Jeannel, Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; abonnement annuel France, 90 fr., Étranger, 150 fr.). Bulletin du Laboratoire maritime du Muséum national d’Histoire naturelle à Dinard. (Directeur M. E. Fischer-Piette, Laboratoire maritime de • Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan paraît depuis 1928 ; prix variable par fascicule). Bulletin du Musée de l’Homme. (Place du Trocadéro ; paraît depuis 1931 ; prix du numéro : 5 fr. ; adressé gratuitement aux Membres de la Société des Amis du Musée de l’Homme : Cotisation annuelle, 30 fr.). Recueil des travaux du Laboratoire de Physique végétale. (Laboratoire de Chimie ; Section de Physique végétale ; paraît depuis 1927 ; échange). Travaux du Laboratoire d’ Entomologie. (Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; échange). Revue de Botanique appliquée et d’ Agriculture coloniale. Directeur : M. A. Chevalier, Laboratoire d’Agronomie coloniale ; paraît depuis 1921. Revue Algologique. (Directeur M. R. Lami, Laboratoire de Crypto- gamie ; paraît depuis 1924 ; abonnement France, 200 fr., Étranger, 260 fr.). Revue Bryologique et Lichénologique. (Directeur Mme Allorge, Laboratoire de Cryptogamie ; paraît depuis 1874 ; abonnement France, 200 fr., Étranger, 300 fr.). Revue de Mycologie (anciennement Annales de Cryptogamie exotique). (Directeur M. Roger Heim. Paraît depuis 1928 ; abonnement France et territoires d’Outre-Mer, 500 fr., Étranger, 800 fr.). Mammalia, Morphologie, Biologie, Systématique des Mammifères, (Directeur M. Èd. Bourdelle ; paraît depuis 1936 ; 50 fr. j Étranger, 55 fr.). ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. 20-10-1949 BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série. — Tome XXI RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM N° 5. — Octobre 1949 MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57, RUE CUVIER P ARIS-V* REGLEMENT Le Bulletin du Muséum est réservé à la publication des travaux faits dans les Laboratoires ou à l’aide des Collections du Muséum national d’Histoire naturelle. Le nombre des fascicules sera de 6 par an. Chaque auteur ne pourra fournir plus d’une 1/2 feuille (8 pages d’im- pression) par fascicule et plus de 2 feuilles (32 pages) pour l’année. Les auteurs sont par conséquent priés dans leur intérêt de fournir des manus- crits aussi courts que possible et de grouper les illustrations de manière à occuper la place minima. Les clichés des figures accompagnant les communications sont à la charge des auteurs ; ils doivent être remis en même temps que le manuscrit, avant la séance ; faute de quoi la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remanie- ments ou par l’état des manuscrits seront à la charge des auteurs. Il ne sera envoyé qu’une seule épreuve aux auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai, l’article sera ajourné à un numéro ultérieur. Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles. Ils sont priés d’inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part supplé- mentaires qu’ils pourraient désirer (à leurs frais). Les auteurs désirant faire des communications sont priés d’en adresser directement la liste au Directeur huit jours pleins avant la date de la séance. TIRAGES A PART Les auteurs ont droit à 25 tirés à part de leurs travaux. Ils peuvent en outre s’en procurer à leurs frais 25 supplémentaires, aux conditions suivantes : (Nouveaux prix pour les tirages à part et à partir du Fascicule n° 1 de 1949) 25 ex. 50 ex. 4 pages 57 fr. 50 74 fr. 50 8 pages 65 .fr. 75 89 fr. 75 Ces prix s’entendent pour des extraits tirés en même temps que le numéro, brochés avec agrafes et couverture non imprimée. Les commandes dépassant 50 exemplaires ne pourront être acceptées que par autorisation spéciale et à des prix supérieurs à ceux qui sont mentionnés sur le tarif ci-dessus. Les auteurs qui voudraient avoir de véritables tirages à part brochés au fil, ce qui nécessite une remise sous presse, supporteront les frais de ce travail supplémentaire et sont priés d’indiquer leur désir sur les épreuves. Les demandes doivent toujours être faites avant le tirage du numéro correspondant. PRIX DE l’abonnement ANNUEL : France : 1200 fr. — Étranger : 1600 fr. (Mandat au nom de l’Agent comptable du Muséum) Compte chèques postaux : 124-03 Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1949. — N° 5 374e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 27 OCTOBRE 1949 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR L. BERTIN ACTES ADMINISTRATIFS M. Y. Le Grand est nommé Professeur au Muséum (Arrêté ministériel du 17 juillet 1949). M. le Professeur P. Rivet est admis à faire valoir ses droits à la retraite (Arrêté ministériel du 5 mai 1949). M. Dorst est chargé des fonctions de Sous-Directeur de Laboratoire (Arrêté ministériel du 10 septembre 1949). M. L. Ciiopard, Sous-Directeur, est admis à faire valoir ses droits à la retraite (Arrêté ministériel du 22 juillet 1949). M. Lapeyronie, Assistant, est détaché auprès du Ministère de l’Agri- culture (Arrêté ministériel du 11 juillet 1949). La démission de M. Doucet, Assistant, est acceptée (Arrêté ministériel du 10 septembre 1949). MM. François (Arrêté ministériel du 20 juillet 1949) et Barets (Arrêté ministériel du 10 septembre 1949) sont titularisés dans les fonctions d’Assistant. Sont nommés Assistants stagiaires : MM. Forest (Arrêté ministériel du 17 juin 1949), Prouvost (Arrêté ministériel du 2 août 1949), Dekeyser et Jouanin (Arrêté ministériel du 10 septembre 1949). M. A. Boüdarel, Assistant, est admis à faire valoir ses droits à la retraite (Arrêté ministériel du 9 mai 1949). Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 5, 1919, 33 498 Mlle pAc aud est nommée Secrétaire d’Administration (Arrêté minis- tériel du 17 juin 1949). M. Barennes est nommé Commis d’Administration (Arrêté minis- tériel du 3 octobre 1949). Mme Mimeur est titularisée dans les fonctions d’Employée aux écri- tures (Arrêté ministériel du 10 septembre 1949). Mme Jaboulay est nommée Employée aux écritures stagiaire (Arrêté ministériel du 25 juin 1949). M. Chauvancy est titularisé dans les fonctions de taxidermiste (Arrêté ministériel du 10 septembre 1949). Sont titularisés dans les fonctions d’Agent-technique : MM. Bour- dessol (Arrêté ministériel du 8 juillet 1949) et Hascouet (Arrêté ministériel du 10 septembre 1949). M. Deslignères est nommé Agent-technique stagiaire (Arrêté minis- tériel du 25 juin 1949). M. Layac est nommé Agent-technique stagiaire (Arrêté ministériel du 17 juin 1949). Mme Triebel est nommée Aide-technique (Arrêté ministériel du 20 mai 1949). Sont nommés Agents du cadre complémentaire de service, à compter du 1er juillet 1949 (Arrêté ministériel du 7 septembre 1949) : MM. Bon- net, Canet, Deloume, Gaussuin, Le Fur et Romano. M. Montigny est nommé Garçon de laboratoire stagiaire (Arrêté ministériel du 17 juin 1949). Sont nommés Garçons de Laboratoire : MM. Foulon (Arrêté minis- tériel du 31 mai 1949) et Heroux (Arrêté ministériel du 10 septembre 1949). Mlle Heklova est nommée Jardinier auxiliaire permanent (Arrêté ministériel du 24 juin 1949). Sont nommés Jardiniers auxiliaires permanents stagiaires (Arrêté ministériel du 4 juillet 1949) : MM. Semblât, Laborde et Lamber- dière. M. Bellot est nommé Gardien de galeries titulaire (Arrêté ministériel du 24 juin 1949). Mme Le Perff est nommée Gardien de galeries stagiaire (Arrêté minis- tériel du 17 juin 1949). M. Cardon, Gardien de galeries est admis à faire valoir ses droits à la retraite (Arrêté ministériel du 7 septembre 1949). M. Bourdier est titularisé dans les fonctions de Chef de service adjoint du service de la Muséologie (Arrêté ministériel du 16 juin 1949). DISTINCTIONS HONORIFIQUES M. le Professeur A. Loubière est promu Officier de la Légion d’honneur. M. R. Fosse, Membre de l’Institut, Professeur honoraire, est promu Officier de la Légion d’honneur. 499 — ■ Sont nommés Chevaliers du Mérite Agricole : MM. R. Furon, Sous-Directeur de Laboratoire ; Villmann, Agent- technique et Planchard, Garçon de laboratoire. Sont nommés Officiers de l’Instruction publique : Mme Delmas et M. Falck, Assistants; M. Ferteux, Taxidermiste et Mlle Patiiier, Aide-technique. Sont nommés Officiers d’ Académie : MMme* Reichlen et Soustelle, MM. Bourgogne et Bourrelly, Assistants ; Mlle Madier, Bibliothécaire ; Mlle Brin, Aide-technique et M. Goubert, Préparateur-naturaliste. DONS D’OUVRAGES Howard (Eliot). Territory in Bird Life, 224 pp., 11 pl. n. (Collins, édit., Londres, 1948). Cet ouvrage, présenté une première fois au public en 1920, avait paru un précurseur. Sous l’égide de deux biologistes bien connus et ardents à soutenir leurs théories scholastiques, Julian Huxley et James Fisher, cette nouvelle édition montre à quel point les idées d’Eliot Howard sur l’importance de l’instinct de territorialité dans la vie des Oiseaux n’ont rien perdu de leur actualité. Sans doute une étude plus détaillée et plus objective des faits pourrait apporter quelques éléments de dis- cussion à ce thème original, mais un peu élusif. Il n’en reste pas moins vrai que cet instinct, en étroite relation avec les autres phénomènes connexes de la reproduction (combativité, chant, déplacements saison- niers, etc.), est mis en valeur avec maîtrise et habileté dans ce livre, fruit de longues années d’observations sur le vif. Ajoutons que l’ouvrage est par ailleurs agréablement illustré de dessins, peut-être un peu trop conven- tionnellement appropriés aux idées de l’auteur. (J. Berlioz ). — 500 — COMMUNICATIONS Compte-rendu sommaire d'une mission en Afrique ÉQUATORIALE FRANÇAISE. Par Ch. Roux. Le regretté Gouverneur Bayardelle avait, en 1946, demandé l’envoi d’un chargé de mission pour l’étude des pêches, en vue de leur développement, sur les côtes de l’A. E. F. Je fus désigné à cet effet par le Directeur du Laboratoire des Pêches Coloniales du Muséum. Je quittai la France dans le courant du mois de décembre 1946. Je fis escale à Dakar, où je rencontrai M. Cadenat, Directeur du Laboratoire de Biologie marine de Gorée. Puis je partis à Lagos, en Nigeria britannique, où je pris contact avec les officiers de la section des Pêches du Département de l’Agriculture. Le 29 janvier 1947, j’arrivai à Brazzaville, et j’allai me mettre à la disposition de M. le Gouverneur Général. Je fus mis en rapport avec l’Institut d’Etudes Centrafricaines nouvellement créé. Cet organisme se chargea de pourvoir à mes besoins pendant mon séjour en A. E. F. Dès que cela fut possible, je partis dans la région de Pointe Noire, sur les bords du lac Cayo à Loango et sur les rives du Bas Koudou. Ce fut ensuite la lagune Mbanio, Mayumba, et la Nyanga, ce fleuve dont la largeur varie avant Mongo-Nyanga, de 500 mètres à 4 mètres sans que pour cela le courant devienne plus rapide, car à l’endroit le plus resserré, la profondeur atteint une cinquantaine de mètres. Je parcourus par la suite l’Ogooué, de Lambaréné à Port Gentil, puis les lagunes de Fernan Vaz et d’Iguéla, et en fin d’année, les parages de Libreville et la baie de la Mondah. Au cours de l’année 1948 je restreignis mes déplacements aux régions de Pointe Noire, de Port Gentil et Fernan Yaz. Ces lieux offrent en effet les conditions les plus favorables à la pêche, tant par les conditions économiques que par la faune aquatique. Pointe Noire est actuellement le port le mieux outillé de l’Afrique Equatoriale. Il y existe une usine pour la fabrication de la glace avec des chambres froides, et d’excellents ateliers mécaniques. De Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 5, 1949. 501 — plus, Pointe Noire est la tête de ligne du chemin de fer Congo-Océan Les produits d’une pêcherie peuvent s’écouler facilement par cette voie, vers Brazzaville, et vers Dolisie d’où part la route de Libreville. Les lieux de pêche sont à proximité de Pointe Noire sur des fonds sablo-vaseux. Mayumba offre de plus grandes difficultés : la population y est faible et ce n’est presque plus qu’un nom sur la carte. La route qui part de l’extrémité Nord de la lagune est en mauvais état et assez rude, mais en réunissant cette voie et celle qui part du sud de la lagune vers Pointe Noire, on aurait un débouché intéressant des alentours de Mouïla et Franceville vers la mer. Port Gentil est admirablement placé au sortir du delta de l’Ogooué qui permet des communications par eau jusqu’à Ndjolé. Par là peuvent être ravitaillés la plupart des chantiers miniers et fores- tiers du Gabon. La région des lagunes d’Iguéla et de Fernan-Vaz a aussi son débouché à Port Gentil. Cette ville possède un atelier naval de réparations appartenant à la Compagnie des Chargeurs Réunis. Actuellement on procède à l’installation de l’électricité, et le problème de l’eau, longtemps difficile à Port Gentil, est en voie de recevoir sa solution. Libreville, de son côté, offre également l’intérêt d’une voie vers l’intérieur du pays et de la proximité de lieux de pêche. Les instal- lations mécaniques sont actuellement moins bonnes qu’à Port Gentil et Pointe Noire. La pêche sur la bande côtière de l’A. E. F. présente deux aspects : la pêche en lagunes et estuaires et la pêche en mer proprement dite. La pêche en lagunes et estuaires est la plus pratiquée. Les pirogues, même celles employées en mer, sont des embarcations de type fluvial. La pêche en mer trouve des adeptes à Pointe Noire, Mayumba, Port Gentil et Libreville. Des pêcheurs originaires du Dahomey et de Gold Coast s’ins- tallent peu à peu le long de la côte d’A. E. F. ; on en voit à la Pointe Denis, face à Libreville, et au Cap Lopez. Les engins de pêche sont soit indigènes (nasses, pièges, lignes), soit d’importation européenne (épervier, senne et trémail). Le fil à pêche pour les lignes et la fabrication des filets a fait cruel- lement défaut ces dernières années On a tenté l’utilisation des fibres locales : lianes, ramie, sisal, ananas, fibres de Ficus. Les résultats sont en général peu encourageants. Les pirogues posent également un problème : pour obtenir cer- taines grandes pirogues, il faut passer commande parfois 2 ans à l’avance. De plus les pirogues étant monoxyles, les arbres conve- nables pour la fabrication se raréfient à proximité des centres. Ce problème a attiré l’attention du service des Eaux et Forêts et dans l’avenir la solution devra sans doute être cherchée dans la — 502 — construction d’une embarcation dont le maniement puisse se rap- procher de celui de la pirogue, et en tout cas, de forme plus marine que celle employée jusqu’ici. On pourrait peut-être s’inspirer des pirogues des Popo. La pêche présente un rythme saisonnier très net : la saison sèche, de juin à octobre et la saison humide, de novembre à mai. La majeure partie des poissons vient pondre vers le début de la saison humide. Ainsi les Lutjanidae, les Elopidae, les Clupeidae ; cés derniers ont leur maximum de concentration aux mois de janvier et février. Les mensurations effectuées jusqu’ici n’ont pas encore donné de résultat net. La saison sèche qui marque un rafraîchissement des eaux pro- voque l’apparition de Sciaenidae, des grandes raies Mpbula et des Cétacés : les Mégaptères. La chasse aux Cétacés qui avait été entreprise au Gabon après un voyage d’études du Professeur G ru v kl en 1909, avait continué jusque vers 1935. Depuis les Cétacés ont été laissés en paix. La chasse au Mégaptère reprend cette année au Cap Lopez. Les résultats des expéditions précédentes laissent entrevoir une campagne fructueuse. Les Mégaptères arrivent à la hauteur du Gabon vers le début du mois de juin, et à partir d’octobre, repartent vers le sud. J’en ai aperçu à plusieurs reprises des individus isolés ou des bandes parfois très près de la côte. La faune ichthyologique des côtes d’A. E. F. offre une grosse majorité d’espèces pélagiques. La famille la mieux représentée est sans conteste celle des Carangidae qui comprend 17 espèces, puis viennent les Clupeidae et les Sciaenidae. Le faciès d’eau saumâtre — estuaires et lagunes — est surtout marqué par la présence des Mugilidae et des Elopidae. Le Tarpon vient frayer dans les lagunes ; on le rencontre surtout d’octobre à mars. Les poissons rencontrés à la fois en eau salée et presque douce sont assez nombreux : Pristidae, Dasyatidae, Elopidae, Sphyrae- nidae, Polynemidae, Lutjanidae, Pomadasyidae. Les mollusques sont également fort répandus sur la côte de TA. E. F. Us font l’objet d’une exploitation assez importante à Pointe Noire. Les huîtres sont expédiées parfois dans l’intérieur du pays. Mais on n’utilise encore que des gisements naturels. Une tentative a été faite à Libreville au siècle dernier pour l’élevage des huîtres de palétuviers, mais n’a pas eu de suite. Les collections de poissons, de mollusques et d’autres animaux marins que j’ai rapportées à mon retour d’A. E. F. sont actuellement à l’étude au Laboratoire des Pêches Coloniales. Vers la fin de Tannée dernière s’est installée à Pointe Noire la — 503 première pêcherie dotée d’un chalutier. J’ai effectué ffe nombreuses sorties à bord ; les résultats sont prometteurs. La pêche aux arts tournants, telle la Bolinche, est à préconiser étant donné l’abondance du « poisson flottant ». La pêche aux Requins peut aussi être envisagée. Le poisson de mer frais peut fournir les marchés locaux et quel- ques villes de l’intérieur ; mais la plus grande partie des pêches devra être traitée par séchage — salage — fumage. Sans avoir la richesse du banc d’Arguin, la côte de l’A. E. F. offre cependant des ressources qu’il faut se garder de négliger. Au cours de mes déplacements, j’ai eu l’occasion d’explorer quelques grottes au Gabon et dans la vallée du Niari. J’ai recueilli quelques échantillons de leur faune ; j’ai eu également la possibilité de m’intéresser quelque peu à la préhistoire remarquable de Brazza- ville et des abords du Niari. Qu’il me soit permis, en terminant, d’adresser mes remerciements à tous ceux, administrateurs et colons, qui m’ont aidé dans ma tâche et qui m’ont fait profiter de leur connaissance des régions que j’ai parcourues. Je citerai en particulier M. Perreve, au Trésor de Port Gentil — M. Delaporte, exploitant forestier — M. Colchen, agent forestier — M. Raillan, et M. Cotonnec, directeurs de pêcheries. J’ai eu aussi le plaisir de rencontrer à la mission Ste Anne du Fernan Vaz, M. l’abbé Walker qui, depuis longtemps, a contribué à la connaissance de la Flore du Gabon par l’envoi de plantes au Muséum. J’exprime également toute ma reconnaissance à M. l’Administrateur Trezenem qui me reçut à mon arrivée à Brazzaville et à M le Pro- fesseur Trochain, Directeur de l’Institut d’Etudes Centrafricaines, où-je fus toujours aimablement hébergé. Laboratoire des Pêches et Productions Coloniales d’origine animale du Muséum. — 504 — Sur une infection streptococcique constatée sur des Ragondins (Myopotamus coypus Molina). Par Achille Urbain et Geneviève Piette. Au cours de l’année 1948, il nous a été permis de constater dans un petit élevage de Ragondins ( Myopotamus coypus Molina) une épidémie d’allure septicémique. Ces rongeurs succombaient en quel- ques jours après avoir présenté de l’inappétence, de la somnolence accompagnées parfois d’essoufflement et de diarrhée. Huit animaux sur douze furent atteints et succombèrent à cette maladie. A l’autopsie on constatait une congestion intense des poumons et souvent de la masse intestinale, la rate était généralement hyper- trophiée et un certain nombre de ganglions mésentériques présen- taient des taches hémorragiques. Les frottis de pulpe splénique ont montré de rares cocci Gram positif réunis par 2 ou 3 éléments. La mise en culture du sang du cœur et de la moelle d’os long a donné, dans tous les cas, une culture de streptocoque. Ce germe était par- ticulièrement virulent, la culture en bouillon-sérum de 24 heures, tuait, par voie sous-cutanée, la souris à 1/100.000° de c. c., et le cobaye à 0,1 c. c., par la voie intra-péritonéale. Cette virulence a baissé très rapidement. Au bout d’un mois, la culture de ce strep- tocoque en bouillon-sérum était sans action sur le cobaye, elle ne tuait la souris qu’à la dose de 0,5 c. c., par la voie sous-cutanée. Son étude bactériologique : morphologique, culturale et bio- chimique, a montré tous les caractères habituels du streptocoque pyogène. Ce germe était hémolytique, la culture en bouillon-sérum de 24 heures provoquait en 4 heures à 37°, l’hémolyse des hématies de cobaye, de cheval et de mouton (0,1 c.c. de culture dans 1 c.c. de l’émulsion en eau physiologique à 5 p. 100 de globules rouges étudiés). Dès que le diagnostic fut posé, il fut donné aux animaux survi- vants du Rubiazol dans les aliments ; sur 4 animaux traités, 4 sur- vécurent. Cette courte relation montre donc que dans des conditions indé- terminées, le Ragondin est susceptible d’être infecté par le strep- tocoque. Elle apporte une nouvelle contribution à la sensibilité de ce rongeur à diverses infections comme l’a déjà signalé l’un d’entre nous 1. Laboratoire cï Ethnologie des Animaux sauvages du Muséum. 1. Ach. Urbain. Étude bactériologique de la septicémie du Ragondin (Myopotamus coypus Molina). C. R. Soc. Biol., 1937, t. 55, p. 952. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 5, 1949. ( — 505 AlJ SUJET DE L’APPARITION DE LA LUXATION DES AILERONS CHEZ DES BERNACHES DU CANADA (BrANTA CANADENSIS L.). Par P. Bullier. Depuis bientôt six ans, il nous est permis d’observer tous les ans au Parc Zoologique du Bois de Yincennes des luxations des ailerons chez des Bernaches du Canada ( Branta canadensis L.). Ces luxations sont tantôt unilatérales, tantôt bilatérales ; elles apparaissent chaque année, avec une régularité remarquable, sur certains sujets dès qu’ils atteignent l’âge de quatre mois. Les ani- maux présentent alors une déviation latérale de l’extrémité des ailes ou ailerons. Ces ailerons sont formés par le deuxième doigt de la main de l’oiseau qui supporte les rémiges. Au lieu d’être disposés dans un plan vertical parallèle au plan de symétrie de l’animal, ils se dirigent vers l’extérieur horizontalement par un basculement de haut en bas qui provoque une luxation au niveau de l’articulation carpo-métacarpienne. Tous les animaux nés au Parc Zoologique ont été obtenus par incubation naturelle et sont entourés de soins particuliers. Devant une pareille anomalie, et devant sa fréquence, nous avons été natu- rellement amenés à chercher une explication de ce phénomène curieux. Nous avons parcouru la littérature vétérinaire pour con- naître les théories émises au sujet du mécanisme de sa formation. Aucune de ces théories ne nous a donné satisfaction. Nous signalerons en premier lieu la théorie de Sausseau, cet auteur a bien observé ce phénomène sur les animaux domestiques : les Oies de Toulouse, chez lesquelles cette anomalie est fréquente. Pour cet auteur la luxation des ailerons serait due à un relâche- ment d’un ligament tendineux. Il ajoute que cette déviation frappe surtout les gros sujets, ceux qui ont une grande aptitude à l’engraisse- ment. Si cette théorie a quelque valeur pour les sujets de basse-cour dont la principale spéculation est l’engraissement, elle n’explique pas pourquoi cette anomalie se rencontre chez des oiseaux sauvages qui n’ont absolument aucune aptitude à engraisser. Or, voici d’après un auteur allemand, Heinrich Dathe (2), la liste des oiseaux sauvages chez lesquels cette anomalie a déjà été rencontrée : ' Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 5, 1949. — 506 — Canard sauvage Canard de Barbarie Oie à front blanc Oie cendrée Oie cygnoïde Oie du Canada Bernache de Magellan Oie du Chili Oie céréopse Cygne muet Cygne noir Foulque commune ou Judelle. . Ibis à face noire Cigogne blanche Paon ordinaire Pintade Bernache nonette Anas plalyrhynchos L. Cairina moschata L; Amer albijrons (Scopoli). Anser amer L. Cygnopsis cygnoïdes L. Branla canademis L. Chloëphaga magellanica (Gm.). Chloëphaga inornata (King). Cereopsis novae hollandiae Latham. Cygnus olor (Gm.). Chenopis atrata (Lath.). Fulica atra atra L. Theristicus melanopis (Gm.). Ciconia ciconia (L.). Pavo cristatus L. Meleagris gallopavo L. Branla leucopsis (Bechst.). D’après Heinroth (3) elle surviendrait encore sur quantité d’autres canards et même la grande Outarde Otis tarda L., aurait une prédisposition à cette anomalie. Pour lui, ce serait le manque de mouvements qui serait responsable de l’apparition de la luxation. Les jeunes oiseaux, écrit-il, se reposent beaucoup, les extrémités de leurs ailes appuient au sol et les lourds rémiges qui leur poussent aux extrémités des ailes favorisent le basculement des ailerons vers l’extérieur. Cette théorie non plus n’est pas satisfaisante, car au même âge tous les oiseaux d’une même nichée, ayant les plumes au même stade d’évolution devraient avoir tous des basculements des ailerons. Luhmann (4) montre que contrairement à ce qu’avance Heinroth, la torsion est déjà solidement établie avant que la croissance des plumes soit assez développée pour que leur poids favorise cette luxation. Heinrich Dathe (2) pense que la luxation des ailerons serait tout simplement un accident d’incubation. Or dans les observations qu’il rapporte, les pannes d’incubatrices artificielles ne provoque- raient de luxations des ailerons que dans des proportions très faibles de 7 % à 17 % seulement. Mais tous les œufs par arrêt de la source de chaleur, étant soumis à une baisse de température uniforme, devraient tous donner des poussins présentant la même anomalie. H. Dathe croit qu’il y a une prédisposition à la luxation ; c’est aussi l’avis de Peters (5) qui a observé cette luxation sur les cygnes de l’Alster à Hambourg ainsi que Bodenstein (6). A notre point de vue, la luxation des ailerons, tant chez les volailles domestiques que chez les oiseaux sauvages, nous semble être un caractère transmissible comme le faisaient déjà pressentir Sausseau, H. Dathe, Peters et Bodenstein. Elle s’inscrirait — 507 d’emblée dans le patrimoine héréditaire des animaux. Ce serait une mutation. Nous avons pensé qu’elle pourrait être liée au sexe. Plusieurs faits nous le font supposer, dans le troupeau d’oies du Parc Zoologique où la consanguinité est très étroite, nous notons avec une grande fréquence l’apparition de ce phénomène, tous accidents d’incubation étant mis à part, nous avons pu craindre de ne plus avoir que des produits à ailes luxées. Ce qui a pu nous faire croire à un caractère lié au sexe, c’est qu’à plusieurs reprises nous avons remarqué que les caractères du père passaient aux femelles et les caractères des femelles passaient aux descendants mâles. Pour affirmer cette thèse il faudrait analyser minutieusement le patrimoine héréditaire des géniteurs. Nous avons eu des diffi- cultés dans l’identification des animaux qui perdent leurs bagues assez souvent et également du fait que nos géniteurs se trouvaient trop âgés. Nous ferons remarquer en outre, que tous les éleveurs se sont rendu compte du caractère héréditaire de cette anomalie ; tous les animaux qui portent en effet cette déformation sont sys- tématiquement écartés par eux de la reproduction. C’est le but de la sélection. Dans la nature elle se fait d’elle-même, elle est impitoyable surtout sur les animaux sauvages. La raison d’être des oiseaux sauvages est d’avoir deux ailes en parfait état de vol. Dans les Parcs Zoologiques, cette anomalie n’a pas le même inconvénient que pour l’éleveur. Les oiseaux de Parc sont présentés au public dans de grands enclos en pseudo-liberté dans le cadre de la nature, ils sont tous éjointés par amputation du deuxième doigt, ce qui les déséquilibre au moment où ils prennent leur vol. Cette opération les prive ainsi de l’aileron luxé et le pouce garni de quelques plumes masque la cicatrice. L’aspect extérieur des animaux n’en est nullement déparé. Chez des espèces rares une consanguinité trop étroite n’est donc pas à craindre, puisque cette anomalie, dissimulée par l’éjointage, ne déprécie pas les oiseaux qui en sont atteints. En résumé, aucune théorie n’a jusqu’ici été exposée d’une façon indiscutable pour expliquer cette curieuse luxation des ailerons qui paraît cependant être héréditaire. Laboratoire d’Ethnologie des Animaux sauvages du Muséum. Bibliographie. 1. — Sausseau (M.) . La déviation de l’aileron chez l’oie de Toulouse. Bull. Acad. Vét. France, n° 5, pp. 336-339 (1932). 2. — Heinroth (O. u. M.). Die Vôgel Mitteleuropas, Livre 3. Berlin- Lichterfeld, 1924-1928. 3. — Datiie (M.). Beobachtungen und Gedanken über die Kipllüg- - 508 lichkeit. Der Zoologische Garten, Livre 15, 4e cahier, 1943, pp. 148-1 . 4: — Luhmann (M.). Beobachtungen über die Drehflugelmiszbildung bei Haùsgânsen. Zool. Anz., pp. 58-60. 1936. 5. — Peters (N.). Uber Beobachtùngen an den Hambürger Alstersch- wânen ( Cygnus olor Gm.) in den Jahren 1931 bis 1935. 6. — Bodenstein (G.). Eine intéressante Ganse Kreùzüng. Ornith- Monatsber., 50, pp. 170-171. 1942. 7. — Peters (N.) . 10 Jahre Brutstatistik ùnd Entwisklùng der hambürger Alsterschwâne. Abh. a. d. Geb. d. Naturw. Heraùsgegeb. v. Naturw. Ver. Hamburg., 23, I, pp. 28-29. 1931. V — 509 — Une Grenouille nouvelle, Rana (Ptychadena) retro- PUNCTATA, DU Mt NlMBA (MATÉRIAUX DE LA MISSION M. Lamotte en Haute Guinée Française). Par F. Angel. Au cours d’une étude des espèces du genre Rana recueillies au Mont Nimba en 1942 et 1946 et rapportées au Muséum d’histoire Nationale par M. Lamotte, nous avons trouvé 5 exemplaires qui nous paraissent représenter une forme inédite pour laquelle nous proposons le nom de R. retropunctata. Ces animaux ont été capturés dans les localités suivantes : Gouéla, Ziela, Bié, Plateau de Zouguepo, toutes quatre comprises dans un rayon d’une dizaine de kilomètres. L’étude détaillée des autres espèces de Rana du Mont Nimba sera publiée ultérieurement. Rana (Ptychadena) retropunctata nov. sp. Dents vomériennes bien développées, formant deux séries séparées l’une de l’autre, situées entre les choanes, leur extrémité externe touchant le bord antérieur de ces derniers. Tête un peu plus longue que large. Museau tronqué, plutôt arrondi que pointu, dépassant modérément la bouche en avant, représentant une fois 1/4 à une fois 1 /2 le diamètre de l’œil. Narines situées à mi-distance de l’œil et du bout du museau, dis- tantes l’une de l’autre d’une longueur égale aux 4 /5e du diamètre de l’œil. Ce dernier est plus grand que la largeur inter-orbitaire. Tympan bien dis- tinct, égalant les 3 /5e ou les 2 /3 du diamètre de l’œil et séparé de celui-ci par la moitié de son propre diamètre. Doigts, gonflés à l’extrémité mais sans disque, de longueur modérée, les premier, deuxième et quatrième de même longueur, le troisième aussi long que le diamètre orbitaire. Quand le membre antérieur est rabattu en avant la base des doigts se trouve au niveau du museau. Membres postérieurs plutôt trapus ; couchés le long du corps, l’arti- culation tibio-tarsienne atteint un point entre l’œil et la narine chez la $, la narine chez le totale du corps des hémélytres scutellaire i II III SS 8,55 6,17 . 6,70 1,11 4,54 5,88 5,43 $ç 10,23 7,45 8,40 1,18 4,40 5,81 5,26 Coloration dans l’ensemble vive et assez bariolée avec une opposition marquée entre les parties sombres et les parties claires. Tête en majeure partie noire en dessus, ainsi qu’une large bande médiane Sur le front, le clypeus et le pourtour des yeux, le reste jaune vif à orangé ; rostre, jaune à apex bruni; antennes brun noir à l’exception de la base du premier article, qui est jaune. Pronotum rouge orangé presque en totalité chez les $?, avec une large bande medio-longitudinale noirâtre chez la plupart des SS ; cette bande noire, variable, se réduit chez les et quelques SS à une tâche sombre au milieu des bords antérieur et postérieur du pro- notum. Pleures et sternites thoraciques, hanches I et II jaune orangé ; métapleures plus ou moins brunies surtout chez les SS ; hanches III brun noir comme la presque totalité des pattes III, qui présentent seule- ment des tâches claires variables vers le milieu des fémurs et des tibias ; pattes I et II jaunes, parfois avec des bandes brunes. Hémélytres brun noir brillant sauf leur base occupée par une bande oblique orangée sur le clavus et plus ou moins blanchâtre sur la corie ; embolium jaune assez clair surtout postérieurement ; cuneus et nervure de la membrane brun rouge ; membrane mate, enfumée sauf un croissant clair apical, qui paraît très constant. Ailes postérieures enfumées, leur base orangé clair. Scutel- lum brun noir, plus clair sur l’arête médiane et le mucron apical ; épine scutellaire jaune clair, plus foncée dans sa moitié apicale. Abdomen brun brillant sur la face dorsale, le sternite II et la moitié apicale de la face ventrale brun clair brillant ; sternites abdominaux III à V en entier et milieu des sternites VI et VII d’un jaune vert très pâle par suite de l’absence de pigments dans les téguments à ce niveau ; l’ensemble forme à la base de l’abdomen une région claire qui tranche fortement sur la coloration foncée du reste de l’abdomen. Chez les imagos immatures, les parties normalement brunes de l’abdo- men ne sont encore pigmentées qu’en rouge orangé. Cet Helopeltis fut capturé pour la première fois en décembre 1947 par M. L. Gerin, Directeur-adjoint et Entomologiste de la Station du Quinquina de Dschang. H. gerini, dédié à celui qui l’a découvert, paraît jusqu’ici abondant — en saison sèche du moins — mais fort localisé, puisqu’on le rencontre uniquement à Quinquina- Station, plantation de Quinquinas, située à 15 km. de Dschang (Cameroun), en forêt dense et vers 1.500 m. d’altitude. Au premier abord, H. gerini paraît fort proche d ’H. orophila Ghesquière (forme typique), espèce jusqu’ici cantonnée sur les Quinquinas cultivés en altitude au Kivu ; la comparaison de nom- breux spécimens montre cependant que les deux espèces sont bien 564 — distinctes par plusieurs caractères* dont les principaux sont résumés ci-après : H. orophila. — moyennes des long, totales 0 Leprieur ; Iles du Salut, herba longe repens, ad mare, avril 1854, Sagot ; Iles du Salut, ad mare, folia subglauca, planta subfistulosa, juin 1854, Sagot 270. Paspalum serpentinum Hochst. — S. 1. 1838, 1847, Leprieur ; Gourdonville, grande savane, 20 oct. 1914, Benoist 1668 ; Kourou, 15. juillet 1914, Benoist 1689. Paspalum arenarium Schrad. — S. 1. L. C. Richard ; s. 1. 1850 — 597 — Leprieur ; Mana, hurai prostrata, laete virens, crescit in arenosis, mai 1856, Sagot 914 ; Mana 1857, Sagot 914 ; Cayenne, février 1859, Sagot. L’exemplaire de Richard a les feuilles poilues en dessus et ciliées sur les bords, les autres échantillons ont des feuilles à peu près glabres et ciliées sur les bords, tous ont la seconde glume finement pubescente. Paspalum decumbens Sw. — S. 1. Lenormand ; in arvis aprieis, solo udo, culmus erectus, spica levissime inflexa, L. C. Richard ; Cayenne (collecteur ?) ; s. 1. 1834 Leprieur 3 ; s. 1., bon fourrage, 1838 Leprieur ; s. 1. 1847, 1850 Leprieur ; Charvein, cultures, 22 déc. 1913, Renoist 424. Paspalum paniculatum L. — S. 1. 1834, Leprieur 21, 441 ; La Mana à Terre Rouge, nov. 1856, Sagot 1024. Paspalum maritimum Trin. — Iles du Salut, herba 3-pedalis, foliis sublacteo-virentibus, sublatioribus, mai-juin 1854, Sagot 669 ; Kourou, juin 1854, Sagot ; Maroni, aux bords de la mer, déc. 1856 Sagot ; Cayenne, au canal 1859, Rouquié in herb. Sagot 1333 ; Kourou, 13 juillet 1914, Benoist 1486. Paspalum nutans Lamarck. — S. 1. 1850 Leprieur. , Paspalum multicaule Poiret. — S. 1. 1834 Leprieur 399 ; s. 1. 1850 Leprieur ; Cayenne, savanes, mars 1859, Sagot 1341. Paspalum parviflorum Rhodé. — Cayenne (collecteur ?) ; s. 1. 1840, 1847, 1850 Leprieur ; s. 1. Poiteau, Lenormand ; Cayenne, Leblond ; Cayenne, in arvis, ad vias, L. C. Richard. Paspalum orbiculatum Poiret. — Cayenne 1819, Perrottet ; Cayenne, in arvis udis, solo argilloso, diffusa, procumbens, folia rigescentia, L. C. Richard ; s. 1. 1840, 1850 Leprieur ; Mana, gramen minimum, juillet 1855, Sagot 676 ; Mana, mai 1856, Sagot 676 ; Maroni, au saut d’Armina, sur les roches du saut, sept. 1857, Sagot 1126 ; Maroni, île Portai 1857, Sagot 676 ; Mana, 1858, Sagot 676 ; Maroni supérieur, croît entre les fissures des roches, 1877 Crevaux ; s. 1. bon fourrage, diverses espèces de petits oiseaux recherchent les semences, herbier de l’Exposition coloniale de 1869 n° 112. Paspalum conjugatum Berg. — Cayenne in pascuis, in graminosis sylvularum ad rivos, fossas, locis udis, L. C. Richard ; Mana 1823-24, Leschenault ; s. 1. 1834, Leprieur 4, 414 ; Cayenne 1835, Leprieur ; s. 1. 1840, 1850 Leprieur; s. 1. 1855 Mélinon ; Iles du Salut, herba tenera amaene virens, mai 1854, Sagot 628 ; Iles du Salut, herba caespitoSa, tenera, laete virens, avril 1854, Sagot ; Cayenne, Sagot ; Acarouany 1857, Sagot 668 ; Cayenne 1857-59, Le Guillou in herb. Sagot ; s. 1. 1902, Geay 3353, 3355, 3358 ; Charvein, cultures, 22 déc. 1913, Benoist 425 ; Saint Jean du Maroni, tiges rampantes sur le sol, 13 juin 1914, Benoist 1289. — 598 — Paspalum vireatum L. — S. I., nom vernaculaire : camalona gauchi. Vaillant 82. Paspalum melanospermum Desv. — Cayenne 1792 Leblond 88 ; in viis herbidis sylvarum, L. C. Richard ; s. 1. 1834 Leprieur 20, 22 s. 1. 1840 Leprieur 266 ; s. 1. 1850 Leprieur ; Iles du Salut, juin 1854, Sagot 274 ; Mana, savanes, in humidis, mai 1855, Sagot Graminée n° 38 ; Armina, au saut du Maroni, sept. 1857, Sagot 1125 ; Mana in savannis humidis, févr. 1858, Sagot 674 ; rivière de Kourou, savanes, mars 1877, Crevaux ; Cayenne mars 1859, Sagot 1342 ; s. 1. 1902 Geay 3326 ; Charvein, 21 déc. 1913, Benoist 409 ; Kourou 7 juillet 1914, Benoist 1382. Paspalum pulchellum Kunth. — S. 1., 1840, 1847 Leprieur ; s. 1. 1902 Geay 3350 ; Gourdonville, Grande savane 17 oct. 1914, Benoist 1659 ; même localité 20 oct. 1914, Benoist 1670. Paspalum densum Poiret. — S. 1. 1834 Leprieur 23 ; Mahury 1858, Rouquié in herb. Sagot ; Gourdonville, Savane Matiti, 12 oct. 1914, Benoist 1640. Paspalum millegrana Schrad. — In collibus, rupibus maritimis apricis insulae Cayennae, L. C. Richard ; in fossis inundatis paludosis praedii Beauregard, culmus erectus 4-pedaIis, L. C. Richard ; s. 1, 1834 Leprieur 433 ; Cayenne 1859, Sagot 1343 ; Mahury in humidis saisis, planta 3-5 pedalis, cespite denso erecto, mars 1859, Sagot 1343 ; Cayenne 1857-59, Le Guillou ; Ile de Cayenne, 1872, Huet 69 ; Cayenne, Soubirou. Paspalum pilosum Lamarck. — S. L, L. C. Richard ; s. L, 1834 Leprieur 5, 209, 367. Paspalum arundinaceum Poiret. — In ripis vel aggeribus grami- nosis rivorum : Crique Fouillée, etc... L. C. Richard ; s. 1. 1834 Leprieur 2 ; s. 1. 1838, 1840, 1847 Leprieur ; Mahury, in limosis saisis, spicae vircntes, mars 1859, Sagot 1344 ; Cayenne 1859,. Sagot 1344 ; Ile de Cayenne 1872, Huet 73. Panicum geminatum Forsk. — In fossis aquosis suburbanis Cayennae, L. C. Richard ; Mana, bon fourrage, Mélinon ; s. 1. 1875, Mélinon ; Mana, Sagot 664. Panicum purpurascens Raddi (= P. barbinode Trin.). — Aca- rouany, herba omnium pecoribus optima, incredibili vigore secta rursus caules emittit novas, in locis subhumidis aut paludosis crescere gaudet, 4-6 pedalis, nom vernaculaire : Herbe de Para, juillet 1854, Sagot, Graminée n° 27 ; Acarouany, cultivé, n. v. : Herbe de Para, 1857, Sagot 660 ; rivière de Kourou, mars 1875, Crevaux. Panicum fasciculatum Sw. — Cayenne, Leblond 48, 73 ; s. 1. 1834 Leprieur 213 ; s. 1. 1838, 1850 Leprieur ; Iles du Salut, flores primum lutei, dein fusco-brunnei, mars 1854, Sagot 9 ; Cayenne 1859,. Sagot 657 ; rivière de Kourou, savanes, mars 1877, Crevaux. — 599 — Panicum cayennense Lamarck. — S. 1. Poiteau ; s. 1. 1834 Leprieur 28 ; s. 1. 1840 Leprieur ; Cayenne 1856-58 Le Guillou in herb. Sagot ; Cayenne 1859, Sagot 1392 ; Ile de Cayenne 1872 Huet 76. Panicum maximum Jacq. — Cayenne, Martin ; in Cayenna cultum, e Guinea allatum, pabulum jumentorum, L. C. Richard ; s. 1. 1838 Leprieur ; Kourou, juin 1854, Sagot ; Acarouany, herba pecoribus optima, 4-pedalis, Herbe de Guinée vulgo vocatur, juillet 1854, Sagot 659 ; Ile de Cayenne 1872, Huet 21. Panicum caricoides Nees. — In planitiebus Montsinéri, oct. 1830 Leprieur ; s. 1. 1834 Leprieur 32, 437. Panicum milleflorum Hitchc et Chase. — Saint Jean dii Maroni, 26 avril 1914, Benoist 1136. Panicum pilosum Sw. — S. 1. 1792 Leblond 72 ; s. 1. 1834 Leprieur 16, 446, 448 ; s. 1. 1838 Leprieur ; Cayenne 1835 Leprieur ; s. 1. 1842 Mélinon 401 ; Mana 1854 Mélinon 14 ; Maroni, herbe des fonds sableux et frais, fleurit en mai, 1876 Mélinon 25 ; Acarouany, 2-3-pedalis, sept. 1854, Sagot 658 ; Acarouany, mars 1856, Sagot 658 ; Cayenne 1857, Mélinon in herb. Sagot ; Mahury 1858, Rouquié in herb. Sagot ; Acarouany 1858, Sagot 658 ; Ouanary, nom indigène : rasier courant, 1900 Geay 918 ; Ile de Cayenne 1872, Huet 95 ; près Cayenne, mars 1897, Soubirou ; s. 1. 1902 Geay 3354 ; Char- vein 10 déc. 1913 Benoist 322 ; Crique Jacques, Wachenheim 35. Panicum laxum Sw. — Cayenne 1792 Leblond 64 ; s. 1. 1792 Leblond 72 ; s. 1. Poiteau ; in fossis aquosis, stagnis Cayennae L. C. Richard ; s. 1. 1834 Leprieur 12, 13, 14, 405, 412, 452 ; s. 1. 1850 Leprieur ; Mana 1854 Mélinon 14 ; Mana savanes humides, mai 1855, Sagot Graminée n° 41 ; Mana, herba 3-5-pedalis, in humidis, juillet 1855, Sagot 692 ; Mana, avril 1858, Sagot 1161 Acarouany, herba tenella, 3-pedalis, in cultis olim nunc derelictis, juillet 1855, Sagot Graminée n° 44 ; Ile de Cayenne 1872, Huet 48 ; Charvein 21 déc. 1913, Benoist 402. Panicum stoloniferum Poiret. — S. 1. Poiteau ; Cayenne Martin -r s. 1. 1834 Leprieur 8 ; Acarouany, mars 1856, Sagot 667 ; Acarouany, bois, janv.-févr. 1855, Sagot, Graminée n° 48 ; Acarouany, in silvis, 1857, Sagot 667 ; Charvein, 12 janv. 1914, Benoist 594. Panicum frondescens Meyer. — Acarouany, 3-5-pedalis, févr. 1855, Sagot 689 ; Acarouany, planta 2-3-pedalis, folia subtus fréquenter rubentia, avril 1856, Sagot 689 ; Saint Jean du Maroni, Graminée atteignant 1 mètre de haut, forêt, terrain très humide, 2 mars 1914, Benoist 861. Panicum guianense Hitche. — ■ Maroni, village tapouie, juillet 1857, Sagot. Laboratoire de Phanérogamie du Muséum. — 600 Classification des Apocynacées .■ xxx, Position systématique du genre Dyera. Par M. Pichon. En construisant notre classification des Alstoniées, nous n’avions pu fixer la position systématique du genre Dyera , faute d’en avoir vu les fruits et les graines (2, pp. 181 et 191). Nous avons eu récem- ment la bonne fortune de trouver dans l’herbier, à une place qui n’était pas la sienne, un matériel complet de D. costulata (Miq.) Hook.f. Bien que les graines analysées aient toutes été trouvées stériles, l’empreinte de ce qui aurait pu être l’embrÿon se trouvait marqué dans l’albumen, de sorte que nous possédons maintenant toutes les données nécessaires à l’étude des affinités du genre. Voici une description du fruit et de la graine conforme à celles du mémoire d’ensemble (2) : Bifollicule ; méricarpes libres, 18-35 X 2-3,2 cm., médiocrement com- primés latéralement, non toruleux, multicostulés en long ; placentas mar- ginaux, accrescents en lames contiguës presque aussi larges que la loge et séminifères sur leur bord. Graines funiculées, aplaties dorsiventrale- ment et parallèlement aux côtés des carpelles, imbriquées de bas en haut, glabres, munies d’une aile orbiculaire très large en haut et en bas et étroite sur les côtés ; corps principal de 22-35 X 15-25 mm. Funicule court, deltoïde, s’insérant sur le placenta au niveau du corps même de la graine et J; ad né au placenta dans sa partie proximale. Hile ponctiforme, facial. Testa assez épais sur le corps principal, finement scrobiculé, tubercule sur les deux faces du corps principal. Albumen très mince, tendre. Embryon axial ; cotylédons symétriques, non auriculés, 2 fois plus longs et 4 fois plus larges que la radicule. Les caractères imprimés en italiques sont nouveaux pour la tribu des Alstoniées et doivent figurer dans la « liste des genres excep- tionnels » (2, pp. 186-188). On voit, par cette diagnose, que les graines de Dyera réunissent des caractères épars chez les autres Alstoniées. Elles sont grandes, largement ailées et brièvement funiculées comme chez les Aspidosper- matinae. Elles sont ailées sur tout le pourtour et contiennent un embryon à cotylédons non auriculés comme chez les Craspidosper- minae. Par l’aile très développée aux extrémités et très étroite sur les côtés, elles se rapprochent des graines de Plectaneiinae. Par le testa tubereuîé et l’aile à lobe basal souvent fendu en deux, elles Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 5, 1949. — 601 — rappellent celles des Alstoniinae. Un tel mélange, s’il ne permet guère de démêler les affinités réelles de la plante, montre du moins combien le genre est isolé. On sait que les caractères de la fleur confirment cet isolement, notamment la structure si particulière de l’anthère, dont toute la moitié supérieure est massive et stérile. Les caractères du fruit viennent corroborer ce point de vue. La placentation est d’un type inconnu jusqu’ici da^is la tribu, bien qu’assez proche du type Aistonia. Nous avions méconnu ce dernier dans notre mémoire d’ensemble, et nous devons le décrire avant le type Dyera. Chez les Alstoniinae, les placentas ne sont pas « marginaux et indifférenciés », comme nous l’avions écrit antérieurement (1, pp. 295 et suivantes). Ils sont au contraire développés chacun en une lame marginale qui fait saillie à l’intérieur de la loge jusqu’à près de 12 3 4 Fig. 1-3. — Coupes transversales de méricarpes, schématisées, montrant la disposition des graines caractéristique des genres ou groupes de genres ; 1, Alstoniinae sauf Winchia ; 2, Winchia ; 3, Dyerinae. Fig. 4. — Graine entière de Dyera costulata (Miq.) Hook. f., face ventrale, avec son funicule, X 2/3 (aile sup. à dr., aile inf. à g.). la moitié de la largeur de celle-ci (fîg. 1 et 2). Les deux lames sont contiguës et accolées avant la déhiscence. A la déhiscence, elles se décollent l’une de l’autre, restant attachées chacune à une des lèvres du méricarpe. Les graines sont insérées sur la face libre de chaque lame, à peu près à mi-largeur de celle-ci, et non au bord. Les fig. 1 et 2 données ici sont destinées à remplacer les figures fausses données précédemment (2, pl. XV, fig. 15 et 16). Chez Dyera également, les placentas fructifères sont développés en lames marginales 1 proéminentes dans la loge, contiguës, acco- lées avant maturité puis se séparant l’une de l’autre à la déhiscence sans se détacher des lèvres du follicule. Mais ici, les lames sont beaucoup plus larges et cloisonnent la loge presque complètement (fig. 3). Elles sont sémi ifères non pas sur une face, mais sur le bord, et par l’intermédiaire d’un funicule réfléchi très dilaté dans sa partie proximale et plus ou moins soudé à la lame elle-même en cet endroit. La fig. 3 schématise ce nouveau type de placentation. En conclusion, il est manifeste que le genre Dyera, d’affinités 1. Consolidées par une forte armature de fibres. — 602 — multiples et de structure- bien particulière, doit être détaché des Craspîdosperminae et constituer à lui seul une nouvelle sous-tribu d’Alstoniées, dont voici la diagnose : Subtrib. A'. Dyerinae. Arbres à rameaux se lignifiant de bonne heure. Bractées persistantes. Tube de la corolle à parois non épaissies à la base ; lobes auriculés à la base du bord recouvert. Anthères stériles et massives dans toute la moitié supérieure. Ovaire adhérent aux 2/3. Clavoncule tronquée à la base, sans collerette. Graines glabres, aplaties dorsiventralement, à aile orbicu- laire beaucoup plus développée vers les extrémités. Cotylédons non auri- culés ; radicule dans l’axe des eotylédons l. Dans la clef artificielle des Plumérioïdées par la graine, qui a été donnée il y a quelque temps (3), les Dyerinae s’intercaleront dans le groupe II, sous le n° 8, de la manière suivante : 9. Corps principal petit (4,5-10 X 1,7-4 mm.), sans tubercules. A. Testa à surface finement granuleuse Skytantheae. A. Testa à surface finement scrobiculée Alstonieae-craspidosperminae. 9’. Corps principal grand (22-35 X 15-25 mm.), grossièrement tuber- culé Alstonieae-Dyerinae. Laboratoire de Phanérogamie du Muséum. Index Bibliographique. 1. — Pichon (M.). Classification des Apocynacées : IV, Genre Alstonia et genres voisins ; in Bull. Mus., 2e sér., XIX (1947), pp. 294-301. 2. — Pichon (M.). Classification des Apocynacées : IX, Bauvolfiées, Alstoniées, Allamandées et Tabernêmontanoïdées ; in Mém. Mus., n. sér., XXVII (1948), pp. 153-251. 3. — Pichon (M.). Classification des Apocynacées : XXVII, Détermi- nation des graines de Plumérioïdées et de Cerbéroïdées ; in Bull. Mus., 2e sér., XXI (1949), pp. 266-269. 1. La diagnose de la sous-tribu des Craspîdosperminae se précise désormais sur les points suivants : « Ovaire presque supère. Clavoncule toujours ornée d’une collerettë. Graines à aile orbiculaire uniforme ». 603 Sur une Mauve géante du groupe Malva sylvestris ADVENTICE AU JARDIN DES PLANTES DE PARIS. Par Aug. Chevalier. PROFESSEUR HONORAIRE AU MUSÉUM. Depuis quelques années nous observons sur des terrains incultes dépendant du Muséum et avoisinant la nouvelle Orangerie, une Mauve remarquable par sa grande taille, la glabréité de ses feuilles très grandes, et par ses fleurs très colorées, d’un rose vif avec des raies d’un pourpre foncé sur chaque pétale. Un exemplaire de cette plante est apparu spontanément dans notre petit jardin expérimental et nous l’avons ainsi observé de près 1. Il est de taille géante et s’élève à près de 3 m. de haut. Ses branches bien qu’étalées-dressées et donnant à la plante un port pyramidal, couvrent une superficie d’environ 2 m2. Les exemplaires qui vivent sur les mauvaises terres avoisinant l’Orangerie sont de taille plus réduite : néanmoins leur tige principale dressée s’élève encore de 0 m. 80 à 1 m. 50. Nous avons eu la curiosité de rechercher si cette plante n’avait pas été décrite par les anciens botanistes et nous l’avons trouvée mentionnée dans l’Encyclopédie de Lamarck sous le nom de M. glabra Lamarck Ms in Desrousseaux, Dict. Encycl., III, 432 (1789) 2. La diagnose correspond bien à notre plante. Elle est indiquée comme d’origine inconnue mais cultivée au Jardin de Paris. Elle se maintient .donc adventice au Jardin et dans les environs, depuis environ 170 ans. En voici les caractères princi- paux : Plante de grande taille, dressée, à port pyramidal, glabre à l’exception des pétioles un peu hérissés. Limbe très grand (les feuilles de 10 à 20 cm. de diam. ne sont pas rares), très glabre, largement ovale, à 5 lobes pro- fonds, le médian plus long, arrondis-obtus, tous profondément incisés- dentés. Fleurs fasciculées, grandes (corolle épanouie de 2 cm. 5 à 3 cm. 1. Sur le même terrain vague vivait il y a quelques années comme adventice un Œnothera que nous avions mis en culture. Il s’est révélé distinct de Œ. biennis, de Œ. suaveolens, du vrai Œ. lamarckiana Séringe, signalé au Jardin des Plantes en 1796, et de la plante mutante de H. De Vries, nommée aujourd’hui Œ. neolamarckiana Davis = Œ. biennis race vrieseana Léveillé (pro parte). Nous venons de le décrire sous le nom de Œ. lutetiana ( C . R. Acad. Sc ., 229, 1949, p. 93). 2. Desrousseaux fut avec Poiret le continuateur de l’Encyclopédie après que Lamarck, surchargé de travail, ne put plus, à partir du tome III, qu’en surveiller la publication. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXI, n° 5, 1949. — 604 — ^ 1^ 2 V< ~ 3 ■> thyrsoidea (fixateur de Navashin, même colorant), permet de décrire les chromosomes pour une seule espèce, E. macrantha par exemple, et d’appliquer cette description aux deux autres. Tous les chromosomes ont sensiblement une largeur de 0,3 p. Ceux de la paire la plus longue mesurent 1,7 p et possèdent deux bras inégaux ; le plus long est lui-même formé de deux segments que l’on distingue très nettement quand la différenciation est poussée (ce qui est le cas pour la figure 1). Les chromosomes d’une paire moins grande (1,45 p environ) présentent une même inégalité des bras. Deux autres couples, apparemment de même longueur (1,40 p), diffèrent par la position du centromère, presque médiane chez l’un, excentrique chez le second. Trois autres encore d’une taille décrois- sante ont un bras beaucoup plus court que l’autre. Les cinq derniers sont sans doute formés de chromosomes isobrachiaux dont les plus petits ont à peu près 0,8 p. La ressemblance observée pour les idiogrammes de ces trois plantes confirme les relations étroites qui existent entre Escallonia rubra et E. macrantha qu’ExGLER met à côté l’une de l’autre (espèces 12 et' 13) dans sa monographie (loc. cit.) et qu’il envisage même, en 1930, de rassembler en une seule espèce, le second n’étant — 751 — peut-être qu’une variété du premier, et permet sans doute d’assigner une place à E. thyrsoidea. En effet, celui-ci n’entre pas dans une des divisions prévues pour le genre par Engleb, qui constate seulement ses affinités pour E. revoluta Pers. (espèce 15) et pour E. arguta Presl. (espèce 22). Or ces 2 espèces et surtout E. revoluta sont proches des deux premières 1. Laboratoire de Culture du Muséum. 1. A la suite d’une erreur matérielle dans la première note [Bull. Mus. Paris, 2e sér., XX, 1948) il convient d’intercaler la phrase omise suivante, p. 200, 10e ligne : (1,5 jx). « Une autre se différencie aisément par la présence d’un satellite ». Les deux dernières... 752 Notes préliminaires a l'étude caryologiqve des Saxi- FRA GAGÉES. — IV. LES CHROMOSOMES DE SIX ESPÈCES APPARTENANT A LA TRIBU DES ASTILBINÉES. Par J. L. Hamel. Les trois genres Astilbe Buch.-Hamilt., Rodgersia A. Gray, Astil- boides Engl, sont rassemblés par Engler (die Pflanzenfamilien, 2e édit., 1930, p. 113 sq.) dans la sous-tribu Astilbinées, la première de la tribu Saxifragées de la sous-famille Saxifragoidées. Ils sont groupés dans la tribu Saxifragées par S. E. Dandy (Kew Bull., 1927, p. 110 sq.), qui ne distingue pas pour eux une sous-tribu parti- culière. Les espèces qu’ils renferment sont, à quelques exceptions près pour les Astilbe, toutes asiatiques. Il en est ainsi pour les six espèces étudiées ici et qui sont les suivantes : Astilbe Davidii (Franchet) Henry (Engler pense qu’il s’agit seulement d’une sous-espèce d’A. chinensis Maxim.) (Mandchourie, Mongolie). Astilbe rivularis Ham. (Himalaya). Rodgersia podophylla A. Gray, distinct des six autres espèces signalées par Engler pour le genre par ses folioles lobées (Meso, Nippon, Corée). Rodgersia pinnata Franchet (Yunnan). Rodgersia sambucifolia Hemsl. (Yunnan). Ces deux espèces sont carac- térisées par leurs folioles généralement pennées. Astilboides tabularis (Hemsl.). Engl. (Chine du Nord), la seule espèce du genre. Le genre Astilbe a déjà été étudié du point de vue de la caryologie. Schoennagel (Chromosomenzahl and Phylogénie der Saxifraga- ceen (Engl.) — Bot. Jahrbüch., LXIV, 1931, 266-308) et Skovsted (Cytological studies in the tribe Saxifragaceae — Dansk bot. Ark., VIII, 1934, n° 5) ont trouvé sept paires de chromosomes, lors de la réduction chromatique dans les cellules-mères du grain de pollen, pour A. japonica (Morr. et Decne) A. Gray. A. Davidii présente dans les cellules en division de ses méristèmes radiculaires 14 chromo- somes très facilement discernables après le fixateur 2 BE de La Cour et celui de Flemming sans acide acétique ; il est moins facile de les distinguer après le liquide de Navashin qui les gonfle et les tasse les uns contre les autres. Deux paires nettement reconnaissables sont plus grandes que les cinq autres : les chromosomes de la pre- mière (a) possèdent deux bras dissemblables et mesurent environ Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 6, 1949. — 753 — 2,2 p ; ceux de la seconde (b) plus courts (1,8 p.) sont presque isobra- chiaux. Les chromosomes des cinq derniers couples ont des bras sensiblement égaux et se reconnaissent deux par deux par leurs dimensions, c, d, e et / qui ont la même taille, et g, les plus petites (0,9 p) (fig. 1, fixateur de La Cour (2 BE) ; coloration au violet cristal). Astilbe rivularis est tétraploide (fig. 2) (même fixateur, même colorant). Il possède 28 chromosomes somatiques que l’on peut grouper par doubles paires apparemment semblables. Sans doute peut-on penser, si l’on s’en tient au seul aspect des chromosomes, qu’il y a, à l’origine de cette espèce, un phénomène d’auto-poly- ploidie. Un examen attentif permet de découvrir, comme l’on pou- vait- s’y attendre d’après la répartition géographique, que le stock chromosomique de base n’est pas celui d’^4. Davidii. En effet si les plus grands chromosomes (a) et ceux des paires les plus courtes (d, e , /, g) ont sensiblement même aspect et même taille dans les deux espèces, les chromosomes (b) et (c) sont différents bien qu’ils aient la même longueur respective pour ces deux Astilbe. Chez À. Davidii les chromosomes (b) et (c) paraissent isobrachiaux ; chez A. rivularis leurs centromères nettement excentriques séparent un grand et un petit bras. Cette dissemblance caryologique se lie peut-être à des caractères morphologiques importants. Engler, en effet, sépare nettement les deux espèces ; il place la première dans un groupe de plantes caractérisées par la présence de pétales et la seconde dans un groupe où les pétales font habituellement défaut. Skovsted (loc. cit.) a compté 15 bivalents pour Rodgersia podo- phylla à la métaphase I lors de la meiose dans les cellules mères du pollen. Il écrit à leur sujet : « Three of the chromosomes figured appear bigger than the rest because three bivalents are forming rings (two chiasmas), while the bivalents in the remaining 12 chro- mosomes are forming rods (one chiasma). The number of rods and rings differ, however from cell to cell. » Sans doute peut-on penser après l’examen des 30 chromosomes somatiques que ces « rings » sont formés par les chromosomes les plus longs au nombre de six paires. Parmi ceux-ci d’ailleurs trois couples sont nettement plus grands que les autres et peuvent avoir normalement deux chiasmas lors de la réduction chromatique. Il n’a pas été possible jusqu’à présent de vérifier l’exactitude de cette hypothèse. Il est assez facile dans les plaques équatoriales somatiques, telles que celle dessinée ici (fig. 4, même fixateur, même colorant), d’apparier la plupart des divers chromosomes. Ceux d’une paire (a) mesurant 3,4 p et ont la forme d’un Y dont les deux branches sont inégales ; ceux des deux paires suivantes ont, semble-t-il, même longueur (2,8 p) mais se distinguent par la place du centromère qui est sensiblement médiane pour la paire (b) et située assez près d’une extrémité pour l’autre (c). On — 754 — 755 — reconnaît ensuite une paire ( d ) dont les chromosomes possèdent des bras presque égaux (2,2 (x) ; il en est de même pour les deux autres plus petites (e : 1,9 p. et g : 1,6 p). Une autre est formée de chromo- somes vraisemblablement très dissymétriques (/, environ 1,8 p). Vient ensuite toute une série de chromosomes (7 paires) ayant tous à peu près même grandeur et dont l’aspect est celui d’un petit bâton plus ou moins courbé suivant sans doute la position du centromère. On remarque enfin une dernière paire (o) dont les chromosomes, les plus courts, en forme de bâtonnet, ont une longueur de 1,1 p. Les plaques équatoriales somatiques des deux autres Rodgersia sont le plus souvent illisibles en raison du nombre élevé des chro- mosomes qu’elles contiennent. Pourtant chez R. pinnata, il a été possible d’en compter avec certitude quelques-unes : on trouve alors 60 chromosomes et dans les cas les plus favorables (fig. 7, fixateur de Flemming sans acide acétique et coloration au violet cristal) on peut distinguer les doubles paires caractéristiques. C’est ainsi qu’on reconnaît les 4 chromosomes des couples homologues de ceux décrits pour l’espèce précédente : a, b, c, d, e, g, o ; ceci permet de supposer qu’il s’agit ici également d’une espèce tétraploide dont les stocks chromosomiques sont très voisins, si du moins l’on en juge d’après leurs caractères morphologiques. Lors de la réduction chro- matique dans les cellules du pollen, il se forme chez R. pinnata (fig. 5, fixateur de Navashin, coloration au violet cristal) comme chez R. sambucifolia (fig. 6, même fixateur et colorant) 30 bivalents de forme habituellement arrondie. A ce stade, les deux espèces ne peuvent se distinguer. On retrouve chez toutes deux des différences dans la taille des divers bivalents, différences correspondant à celles que l’on observe chez les chromosomes somatiques. C’est ainsi que l’on peut admettre que les deux gros bivalents représentent les deux paires (a), que les quatre autres légèrement moins gros sont formés par les chromosomes (b) et (c) et ainsi de suite jusqu’aux plus petits (o). Il est très remarquable que ces deux espèces voisines par leurs feuilles composées-pennées possèdent des équipements chromo- somiques voisins par leur forme et leur nombre. En même temps, elles se séparent, ainsi sans doute que R. aesculijolia Batalin, dont aucune plaque équatoriale n’a été, jusqu’à maintenant, lisible telle- ment les chromosomes nombreux y sont serrés, de R. podophylla , ce qui confirme les idées d’ENGLER. Engler crée pour Rodgersia tabularis Hemsl. le genre nouveau Astilboides car, par le nombre de ses pièces florales (4 sépales au lieu de 5 ; 4 pétales et non 7,2 ou 0 ; 6 à 8 étamines, jamais 10) et par la morphologie de ses feuilles de base, il se distingue des autres Rogdersia. L’étude caryologique justifie pleinement cette façon de penser. En effet les chromosomes de cette espèce sont différents de ceux — 756 — des autres Astilbinées par leur épaisseur moyenne qui est d’environ 0,5 p alors que dans les genres Astilbe et Rodgersia elle atteint habi- tuellement 0,3 p. Schoennagel (loc. cit.) avait compté, lors de la réduction chromatique, environ 18 bivalents. L’examen des mitoses somatiques révèlent qu’il y a en fait 34 chromosomes, dont l’idio- gramme s’établit assez facilement. Toutefois il convient de remarquer que la longueur des chromosomes varie nettement avec le fixateur utilisé alors que leur largeur ne semble pas modifiée : c’est ainsi, par exemple, que ceux de la paire la plus grande mesurent après le liquide 2 BE de La Cour environ 4,7 p et seulement 3,4 p après celui de Navashin. Mais ils présentent toujours leurs deux bras légèrement asymétriques. Ceux des trois paires suivantes paraissent avoir à peu près même taille (3,4 p dans le cas de la figure 3 ; fixateur de La Cour (2 BE) ; coloration au violet cristal) mais se reconnais- sent deux à deux par la position de leur centromère : médiane pour l’une, submédiane pour une seconde, nettement latérale pour une troisième. Ceux des deux autres couples, apparemment de même grandeur (2,8 p), ont leurs bras légèrement inégaux. Ceux des neuf dernières paires ont l’aspect de bâtonnets plus ou moins incurvés dont la longueur varie entre 2,5 p et 1,1 p. Ainsi, pour la sous-tribu des Astilbinées, l’étude des chromosomes, en confirmant les résultats apportés par la morphologie, précise la valeur des trois genres Astilbe , Rodgersia, Astilboides. Laboratoire de Culture du Muséum. — 757 — L’Algothèque du Muséum : Notules algologiques 1-2. Par Pierre Bourrelly. 1. Scenedesmus Heimii nov. sp. (fig. 1.) Nous cultivons depuis de nombreuses années deux souches de Scenedesmus (souches n° 71 et 71) isolées d’une mare tourbeuse de Rambouillet. Comme nous l’indiquions dans le Catalogue de l’Algothèque (1948) il s’agit d’une espèce nouvelle que nous avons retrouvée dans le Sphagnetum flottant du lac Obersee de Lunz-am-See, (Pré-Alpes autrichiennes). Les cénobes sont d’ordinaire formés par 2 ou 4 cellules (très rarement 8) qui adhèrent entre elles sur presque toute leur longueur. Les cellules médianes sont cylindriques, légèrement fusiformes ; leurs sommets, un peu coniques, se terminent par une courte épine plus ou moins oblique. Les cellules externes sont fortement gibbeuses vers l’extérieur, leur côté interne est légèrement concave. Les 4 cellules (du cénobe à 4 cellules) portent sur une face seulement un aiguillon médian court (atteignant ou dépassant légèrement la demi- longueur cellulaire). Les cellules externes sont de plus, pourvues à chaque pôle d’un aiguillon un peu plus long (il n’atteint pourtant jamais la longueur de la cellule) et légèrement divergent. En outre leur pôle est orné, comme celui des cellules médianes, d’une courte opine oblique. Enfin, les cellules terminales, portent, sur la face dépourvue d’aiguillons médians, une série marginale régulière de fines et courtes épines (de 12 à 15). La vue apicale montre en général une légère torsion du cénobe provenant de la dyssymétrie des cel- lules qui sont à section trapézoïdale : de ce fait le cénobe présente un côté concave, celui qui n’a pas d’aiguillon médian, et un côté convexe montrant aiguillon médian divergent et aiguillon polaire. La vue latérale (profil) est fusiforme, irrégulière, le côté portant l’aiguillon médian légèrement saillant. Les cénobes à 2 cellules, sont constitués, comme les figures le montrent, par 2 cellules externes avec lignes marginales d’épines. Cette nov. sp. se rapproche par la forme de ses cellules du groupe Sc. J avis Chod., S. breviaculeatus Chod. et surtout de Sc. pseudasy - metricus Deflandre (Bull. Soc. franç. Mierosc. 2, 1933, p. 22). Cette dernière espèce se sépare facilement de Sc. Heimii par les cellules intermédiaires à pôle conique et l’absence de séries d’épines margi- Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 6, 1949. — 758 — nales. En culture Sc. Heimii est assez constant : les cénobes jeunes montrent aux cellules externes une gibbosité médiane très marquée, les cénobes adultes ou vieillissants sont de plus forte taille, les cellules se gonflent et s’arrondissent. Les aiguillons polaire médians sont immuables : par contre les petites épines polaires des cellules internes sont sujettes à variation. Les lignes d’épines marginales sont remarquablement constantes. Il y a un pyrénoïde par cellule et le chloroplaste pariétal présente la forme et l’aspect de celui de Fig. 1. — Scenedesmus Heimii nov. sp. a) cénobe : vue frontale avant, montrant les aiguillons médians. b) vue frontale par l’autre face montrant les épines marginales. c) cénobe : vue de profil. d ) jeune cénobe. e) cénobe en vue apicale. / et g) deux cénobes bicellulaires en vues frontales avant et arrière. tous les Scenedesmus. Les dimensions vont de 9(i X 3 p à 16 p X 5 p. Aucune gaine gélatineuse n’entoure les cénobes. Nous n’avons pas observé de tendance à la désarticulation des colonies. Cette espèce est liée au milieu acide des tourbières à spKaignes comme d’ailleurs Sc. pseudasymetricus Défi. 2. Carteria inversa (Korsch.) Bour. nov. comb. (fig. 2). Dans le catalogue de l’Algothèque la souche n° 34 est portée sous le nom de Carteria inversa, combinaison nouvelle synonyme de Carteria crucifera var. inversa Korsch. Quatre caractères confèrent à Carteria crucifera Korsch. son auto- nomie systématique. 1° sa forme cylindro-ovoïde à base largement arrondie. 2° sa papille saillante formée par 2 plans se coupant à angle droit et isolant ainsi chacun des fouets. 3° la striation du chromatophore. — 759 — 4° le chromatophore en cylindre pariétal présentant une plaque médiane perpendiculaire portant 1 pyrénoïde central. La section optique du chromatophore forme un H et le pyrénoïde est situé sur le milieu de la barre transversale du H, tandis que le noyau est basal. Carteria crucifera v. inversa telle qu’elle est représentée par Korscijikoff dans les Eugleninae (Kiew, 1938) ne diffère du type que par son chromatophore en coupe avec pyrénoïde basal et noyau médian. Fig. 2. — Carteria inversa nov. Comb. a , b) jeunes cellules. c) jeune cellule à pyrénoïde non médian. d et e) cellule adulte. /) papille vue par le dessus. g) division. Puisque la taxonomie des Carteria est fondée sur la forme du chro- matophore : Cart. crucifera appartient donc au groupe (ou au sous- genre) Pseudagloé tandis que la var. inversa doit se placer dans les Eucarteria. Une telle différence permet donc de séparer complète- ment ces 2 Carteria et d’élever la var. inversa au rang d’espèce. Dans nos cultures C. inversa présente une certain polymorphisme bien visible sur nos figures : Les cellules jeûnes sont presque sphé- riques (14 p X 16 p) ou nettement ellipsoïdales. Elles sont munies de 4 fouets atteignant la longueur du corps. Ces fouets sortent d’une papille très saillante constituée par 2 pla- Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 6, 1949, 50 760 — quettes demi-circulaires se coupant à angle droit. Les fouets sortent de chacun de ces angles. Le chromatophore est en coupe, à base fortement épaissie (pièce basale atteignant la moitié de la hauteur de la cellule chez les formes jeunes) et portant au milieu un gros pyrénoïde. Le noyau est médian, situé au quart ou au 1/3 antérieur de la cellule, au-dessus du pyrénoïde ; 2 vacuoles contractiles à l’apex, et un stigma arrondi, en cupule placé un peu au-dessus du noyau complète cette Carteria. Enfin le chromatophore est finement strié longitudinalement. Les cellules adultes perdent leur forme subsphérique, deviennent ovoïdes, à base large : elles atteignent : 28 p. X 17 (r. La multiplica- tion se fait par production de 4 cellules filles. En culture, taille et forme des cellules sont assez variables. La striation du chromatophore est un caractère peu visible et très fugace. Par contre la forme si particulière de la papille, la position du noyau, la forme du chromatophore, la longueur des fouets, la place du stigma sont absolument constants. Quelques fois mais rarement le pyrénoïde devient légèrement latéral et la cellule pré- sente alors une dyssymétrie dorsoventrale peu marquée. L’espèce en culture provient d’une eau acide de la forêt de Ram- bouillet. Sa papille a contours semi-circulaire diffère un peu de celle de l’espèce de Korschikoff qui est en trapèze isocèle à angles arrondis. Ce caractère de détail nous semble insuffisant pour créer une forme ou une variété nouvelle. Comme le remarque Korschikoff : Carteria crucifera (et donc C. inversa) se rapproche de Carteria Olivieri G. S. West. Cette dernière espèce, a des fouets beaucoup plus longs. Ses autres carac- tères étant mal connus et les figures très schématiques, il nous est impossible de la prendre en considération. Laboratoire de Cryptogamie du Muséum. — 761 — Remarques sur Clypeaster rangianus Desmoulins 1835 (= Cl, micropetalus H. L. Clark 1925) (Echinides). Par A. G. Duval. Dans le cadre des travaux et des recherches que nous nous étions proposés lors d’une précédente note parue au Bulletin du Muséum (1949, t. XXI, n° 3) nous présentons aujourd’hui quelques remar- ques sur le développement de l’endosquelette d’une espèce déjà décrite par Desmoulins en 1835, puis décrite à nouveau par H. L. Clark en 1925, qui, étudiant de nombreuses formes vivantes de Clypeastridae, à la suite d’importantes récoltes, lui avait donné un autre nom spécifique. Grâce au matériel et aux ressources du Centre d’études et de docu mentation paléontologiques nous avons pu observer plusieurs échantillons de Clypeaster micropetalus H. L. Clark qui proviennent - des côtes de la Sierra Leone, en face de Freetown. Ayant réalisé plusieurs radiographies de ces échantillons, nous avons tenté dans la figure qui est jointe à cette note d’effectuer la synthèse des ren- seignerr e.its fournis par les différentes épeuves radiographiques. Ces dernières, en effet, avaient été prises en faisant varier la dureté des rayons afin de rendre visible le maximum de détails de structure interne et de rendre plus sûre leur interprétation. L’on doit se rendre compte que l’image totale obtenue sur une radiographie est évidem- ment la superposition de plusieurs images, chacune d’entre-elles correspondant à chacun des plans traversés par les rayons, plans qui se projettent sur l’épreuve avec plus ou moins de netteté. L’épais- seur de l’objet, l’intensité du rayonnement, sa dureté, la transpa- rence aux rayons des substances internes, sont autant de facteurs qui interviennent dans la formation de l’image définitive. On connaît l’importance que prend dans le genre Clypeaster le squelette interne, qui est constitué par un ensemble de cloisons et de piliers s’étendant verticalement de la face dorsale à la face ventrale du test. Plusieurs auteurs ont cherché déjà à tirer de son étude des caractères bien définis pouvant servir dans la classification des nombreuses espèces. Comme le fait remarquer très justement Koehler dans son étude des Echinides du Musée indien à Cal- cutta, on peut considérer d’une part les caractères des piliers cal- caires et, d’autre part, les .relations des piliers avec -les organes internes. L’extension de l’endosquelette conditionne forcément le Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 6, 1949. 762 — développement des organes internes, en particulier de l’appareil digestif qui occupe en général un volume important. Chez un grand nombre d’espèces de Clypéastres, les piliers occupent une position périphérique et forment le long des bords du test une bande plus ou moins large qui rétrécit la cavité générale : ce sont les piliers mar- ginaux, tandis que les piliers centraux se rencontrent surtout dans les interradius. Or, on peut observer plusieurs types dans la dispo- sition et l’épaisseur de ces piliers marginaux : un premier type est représenté par Clypeaster reticulatus Linné 1758, qui peut servir à définir la section Rhaphidoclypus A. Agassiz 1863 ; dans cet exemple les cloisons marginales sont très réduites, même entièrement absentes et l’intestin occupe la marge elle-même, donnant extérieurement un bord en bourrelet laganiforme ; dans les types suivants, nous trou- verons les cloisons marginales bien développées, mais avec des diffé- rences assez nettes ; le second type est offert par Clypeaster rosaceus Linné 1758, les piliers de l’endosquelette forment par coalescence une paroi interne presque complète, simulant un. second test inté- rieur au premier ; le troisième type est Clypeaster annandalei Koehler 1922 (Section Leptoclypus Koehler 1922) ; les piliers sont peu nom- breux, isolés, minces, fragiles, mais forment tout de même une bor- dure marginale et l’intestin se trouve situé en deçà de celle-ci vers le centre. Un quatrième type est 1 v Clypeaster amplificatus Koehler 1922 (section Coronanthus Lambert 1914), dans cet exemple le déve- loppement de l’endosquelette est considérable, il montre une bor- dure marginale constituée par dix à douze cloisons concentriques disposées avec régularité surtout dans les régions radiales, elles sont assez minces, mais très serrées, elles restent distinctes, quoique nombreuses et rapprochées, ce qui caractérise dans ce type le déve- loppement de l’endosquelette. Un cinquième type est représenté par le Clypeaster humilis Leske 1778 (section Stolonoclypus A. Agassiz 1863), c’est l’exemple le plus fréquent, et c’est d’ailleurs la section qui renferme le plus d’espèces vivantes. Le squelette interne bien développé ne devient cependant jamais compact, il consiste en piliers isolés, en cloisons radiaires, d’épaisseur moyenne, qui ne se trouvent jamais très serrés, et demeurent par conséquent distincts. Enfin, nous terminerons par le Clypeaster rangianus Desmoulins 1835 (= Cl. micropetalus H. L. Clark 1925), qui représente un sixième type, en. même temps que celui de la section Bunactis Pomel. Le squelette interne devient très compact, les piliers sont coales- cents, formant des cloisons et des parois épaisses, souvent peu dis- tinctes ou du moins difficilement, comme on peut s'en rendre compte sur la figure que nous reproduisons d’après les radiographies qui ont été réalisées. Sur cette figure, l’on voit la marge très large, les piliers et les cloisons devenus épais semblent confluer ; en S sont indiqués les sillons ambulacraires, qui se trouvent du côté ventral, on peut — 763 — constater qu’à la hauteur des ambulacres, les cloisons sont régulières, parallèles, concentriques, tandis qu’au niveau des interambulacres marqués I, elles deviennent irrégulières, s’enchevêtrant avec des cloisons à direction radiale. En deçà de la marge vers l’intérieur, Çlypcaster rangianus Desmoulins 1835 (= Cl. micropetalus H. L. Clark (1925). Figure représentant l’endosquelette exécutée d’après des épreuves radiographiques. I. Interambulacre ; S. sillon ambulacraire ; Int. intestin; A. R. anse récurrente ^de l’intestin qui accompagne l’anse directe ; R. rectum ; p. aires pétaloïdes (zones porifères) ; 1. pièces de la lanterne. très visible, l’emplacement de l’intestin (Int.) dont l’anse directe fait presque un tour complet, tandis qu’à la droite de la figure l’em- placement beaucoup plus large (A. R.) est dû à l’anse récurrente qui reste côte à côte avec la première anse intestinale jusqu’à l’inter- radius postérieur où elle change de direction pour former le rectum (marqué R, à côté de I) jusqu’à l’anus. En p, nous avons indiqué les 764 — zones porifères des aires pétaloïdes qui se projettent sur le fond plus ou moins nettement ; en l ce sont les pièces de la lanterne qui se sont trouvées déplacées, comme dans la plupart des échantillons conservés. La région centrale claire est surtout occupée par les glandes sexuelles, qui ont ainsi un espace assez réduit. Dans l’ensemble on peut se rendre compte que l’endosquelette de cette espèce est caractérisé surtout par sa grande compacité. Je crois intéressant d’ajouter quelques mots sur la synonymie de Clypeaster rangianus Desmoulins 1835 ; en dehors de l’équivalence avec Clypeaster mi.cropetalus H. L. Clark 1925 ou Cadenat 1945, l’on doit signaler que Gray, comme il est d’ailleurs arrivé à L. Agassiz, a réemployé pour désigner une espèce le même nom qu’il avait attribué quelques années auparavant à une espèce toute différente. C’est ainsi que le Clypeaster subdepressus Gray 1825 est différent du Clypeaster subdepressus Gray 1855. Le premier, celui de 1825, est demeuré le Clypeaster subdepressus Gray, qui appartient à la section Stolonoclypus, bien différent de l’espèce qui fait l’objet de cet article ; par contre il résulte des travaux du grand savant Mortensen que le Clypeaster subdepressus Gray 1855 est l’équivalent du Clypeaster rangianus Desmoulins 1835 ; du Cl. rangianus Lamarck 1840, du Cl. rangianus L. Agassiz et Desor 1847. Lab oratoire de Paléontologie du Muséum. BIBLIOGRAPHIE Koehler. Echinoderma of the Indian Muséum. Part IX. Echinoidea II. Clypeastridés et Cassidulidés. Calcutta, décembre 1922. Mortensen. A Monograph of the Echinoidea. IV-2. Clypeastroida. Copenhagen 1948. Cadenat. Liste des Echinodermes récoltés pendant la 5e croisière du navire Président-Théodore-Tissier. Revue Trav. Office des Pêches Mari- times. Paris, XI, 1938. Cadenat. Note complémentaire. Office Scientifique et Technique des Pêches maritimes. Paris, XIII, 1945. Clark (H. L.). Cat. rec. Sea-Urchiris British Muséum, 1925. Desmoulins. Etudes sur les Echinides, 1835-1837. Gray. An attempt to divide the Echinida, or Sea Eggs, into natural families. Ann. Philosophy, X, 1825. Lambert et Thiéry. Essai de nomenclature raisonnée des Echinides. Chaumont, 1914-1925. Gray. Catalogue of the recent Echinida or Sea Eggs in the collection of the British Muséum, 1855. Gray. On the généra distinguishable in Echinus. Proc. zool. Soc. London, III, 1835. Gray. Arrangement of families of Echinida. Proc. zool. Soc. London, 1855. 765 — Comparaison entre les faunes des bassins a lignites CÉNOMANIENS DU SUD-EST DE LA FRANCE. Par Guy Mennessier. Au Cénomanien, le S.-E. de la France était occupé par doux golfes, séparés par l’isthme de la Basse-Durance, qui s’appuyait d’une part au Massif Central et d’autre part aux Maures. Au N de cet isthme, s’ouvrant à l’E sur la mer alpine, s’étendait le golfe rhodanien, terminé, dans sa partie occidentale par les lagunes à lignite du Bassin d’Uchaux. De l’autre coté de l’isthme durancien, le golfe de la Basse- Provence s’avançait jusqu’aux environs de Toulon, où se déposaient également des sédiments ligniteux. Les faunes des bassins ligniteux d’Uchaux et du Revest près de Toulon, ont fait l’objet d’une étude déjà ancienne de Repelin (11). Disposant de matériaux nouveaux, je crois utile de préciser les rap- ports et les différences de ces faunes. A. — Les bassins ligniteux d’uchaux et du revest. Le bassin d’Uchaux s’étend surtout dans le département du Gard, sur la rive droite du Rhône. Celui du Revest est localisé au N. de Toulon. Plusieurs gisements fossilifères étaient inconnus de Repelin dans le bassin d’Uchaux. Il s’agit de ceux d’Orsan, de Laudun que l’on doit à F. Roman et de celui de St. Julien-de-Peyrolas, découvert récemment par M. Sornay. En ce qui concerne la stratigraphie de ces gisements, je renvoie à la description du Bassin d’Uchaux par Hébert et Toucas (8), à l’étude de M. P. Pruvost pour la région de St. Paulet (10) à la thèse de ailles Fabre pour les gisements du Toulonnais (7). Les couches à lignites du Gard appartiennent au Cémonanien moyen. Celles de Mondragon dans le Vaucluse sont contemporaines des couches supérieures du Gard. (Les Cyrènes provenant de cette localité se trouvent à un niveau inférieur, au sommet des Grès Inférieurs de Mondragon. Ce complexe ligniteux a servi de types au faciès Paulétien de E. Dumas (6), équivalent de l’étage Gardonien de H. Coquand (2). Les lignites du Revest paraissent se placer au même niveau, peut- être aussi en partie au sommet du Cénomanien inférieur. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 6, 1949. Espèces communes + + OSTREA lignitarum Coquand. + + OSTREA flabcllala ik. + + + + CORBULA Zürcheri Repelin. + + + -j- TEREBRALIA Vasseuri Rep. sp. + + + ? GLAUCONIA nov. sp. (gr. Cuveti Rep). + + GLAUCONIA tourrisensis Rep. nov. var. + + •<1 05 05 Genres communs + + 1 OSTREA vardonensis Coq. 1 + 0. eumenides Coq. ? + + + CYRENA proboscidea Rep. CYRENA Cureli Rep. + + + C. nov. sp. C. globulosa Rep. + + 1 + C. nov. sp. + ' C. nov. sp. + + C. cenomancnsis Rep. sp. + C. ? connauxensis Rep. sp. _L _L CORBULA ovoidea Rep. + LUCINA nov. sp. LUCINA Gdudryi Rep. + + C USPIDARIA sp. CUSPIDARIA Mauryi Rep. + -L TEREBRALIA sp. TEREBRALIA alî. Requicni d’Orb. + POTAMIDES ? telonensis Rep. + P. ? tenuigranulalus Rep. + P. ? rcvestensis Rep. + GLAUCONIA Matheroni Rep. + P G. Cureli Rep. + G. Dumortieri Rep. + + + G. gibbosa Rep. i + NERITINA sp. iNERITINA cenomancnsis Rep. + / Genres différents 1 1 1 1 I 1 GERVJLLEIA Renauxi Math. . 1 + | p ! ANOMIA nov. sp. CYPRIN A Michael is Rep. + SPHAERIUM gardonense Rep. ■JANIRA quinquecostata d'Orb. 4- + J. alpina d’Orb. ? _1_ i DOSINIA numismalis Rep. + + + 1 PYRGULIFERA Munieri Rep. '-j- • + P. nov. sp. i + “T + + \aMPULLOPSIS Faujasi de S. . TURRITELLA eleganlissima Rep. -f + + T. Fournieri Rep. + \M ELAN IA sulcorugata Cossm. + AM PU LU N A Cureli Rep. + + + TURBO Cureli Rep. | + <1 05 — 768 B. — Observations sur la répartition des glauconies dans le BASSIN d’uCHAUX. Le tableau suivant donne la répartition des ' différentes espèces dans les deux bassins. J’y ai omis les formes d’eau douce, celles-ci étant d’ailleurs fort rares et consistant surtout en de rares Unio qui se récoltent à St. Paulet-de-Caisson et à Laudun (Gard). Le tableau montre la présence de nombreuses Glauconies dans le département du Gard à Laudun, à St. Paulet-de-Caisson, à St. Julien- de-Peyrolas et en d’autres points, contrairement à ce que pensait Repelin (11). Ce qui fait que le « faciès de bordure du Plateau Central caractérisé par la présence d’une faune d’eau douce et l’absence de glauconies » qui règne en Dordogne, n’existe pas dans le Gard, même dans les gisements les plus occidentaux. La répartition des fossiles dans le Gard permet de distinguer des bandes N-S grossière- ment parallèles, de plus en plus saumâtres vers le Massif Central ; ces bandes étant onduleuses et semblant épouser le tracé de plis déjà amorcés au Cénomanien, comme l’a montré M. P. PruVost à St. Paulet-de-Caisson (10). Les influences marines se traduisant par l’absence de lignites au centre du synclinal de la Basse-Ardèche, mise en évidence par cet auteur, sont confirmées par la présence de Glauconies, à St. Julien-de-Peyrolas, à l’amorce occidentale de ce synclinal. D’ailleurs en cette localité, les fossiles se récoltent dans des grès dépourvus de lignites et passant latéralement au faciès Paulé- tien. — Ainsi, dans les synclinaux, il semble possible de mettre en évidence une influence marine plus importante, que sur les anti- clinaux. On peut grossièrement distinguer deux bandes : l’une où dominent les Glauconies, l’autre les Térébralies et les Cyrènes avec encore des Glauconies. Mais nulle part ne se rencontrent des espèces d’eau douce en quelque abondance. Le petit Bassin du Revest ne permet pas de telles distinctions. Cependant, le gisement de Turben paraît surtout marin, et les deux autres saumâtres. C. — Comparaison des faunes. Il est surtout intéressant de comparer les formes particulièrement saumâtres, plutôt que les espèces marines que l’on peut récolter avec elles et qui dépendent surtout de l’importance de l’influence marine. Certaines qui se trouvent dans le bassin du Revest sont absentes dans le Paulétien du bassin d’Uchaux, mais se rencontrent plus à l’E dans des grès du même âge, à Montfaucon (Gard) ou à Orange (Vaucluse). On notera cependant l’absence de Turritelle dans le Cénomanien du Gard et du Vaucluse. Elles y apparaissent — 769 — toutefois à son extrême sommet à Verfeuil, mais ce sont des espèces qui semblent identiques à celles qui vont prospérer dans les grès angoumiens de Boncavail, dans le Massif d’Uchaux (13). Parmi les formes saumâtres, il faut noter l’absence du genre Melania dans le bassin d’Uchaux, où il est remplacé par le genre Hantkenia ( Pyrgulifera ). Exceptés ceux-ci, les mêmes genres se rencontrent en général dans les deux bassins. Les espèces com- munes, bien que peu nombreuses, sont généralement représentées par de très nombreux individus. En plus de deux Huîtres ( Ostrea lignitarum Coq., O. flabellata Lk., il s’agit, de Glauconia tourri- sensis Rep. (représentée dans le bassin. d’Uchaux par une variété et une espèce voisine : G. Matheroni Rep.), d’une Glauconie inédite, de T erebralia Vasseuri Rep. sp., et de Corbula Zürcheri Rep. Ces deux dernières espèces existent aussi en Dordogne. Devant ces relations faunistiques unissant le Bassin d’Uchaux à celui du Revest, on peut se demander si des liaisons directes n’auraient pas existé entre les golfes rhodanien et provençal, au travers de l’isthme de la Basse-Provence, suivant un système de lagunes, peut-être fort temporaires. J’ai d’ailleurs montré une ana- logie telle entre les faunes de Rudistes du Sénonien inférieur du Massif d’Uchaux et de Provence, pour que des liaisons puissent être tenues pour certaines au Coniacien et au Santonien. En conclusion on retiendra que, le « faciès de bordure du Plateau Central » n’existe pas dans le Gard. En outre les liaisons entre les bassins d’Uchaux et du Revest sont plus étroites que celles indiquées par Repelin et incitent à chercher une communication directe entre ces bassins, au travers de l’isthme durancien. ( A suivre ) Laboratoire de Paléontologie du Muséum. l — 770 — La microfaune ludienne du V exin français. Par R. Soyer. La microfaune du Ludien du Bassin de Paris n’a pas été signalée, et il n’existe dans la bibliographie aucune référence relative aux microrganismes de cet étage. Seules les Algues ont fait l’objet des recherches de L. et J. Morellet x, qui ont décrit deux Dasyclada- cées provenant du gisement du Vouast. Le fait est d’autant plus surprenant que l’on trouve dans les gisements du Vexin français de nombreux Foraminifères de grande taille, généralement bien conservés. En révisant les échantillons du Ludien du Vexin de la collection du Laboratoire de Géologie, nous avons constaté que les organismes de petite taille abondent dans les sédiments tantôt arénacés, tantôt marneux, de la zone à Pholadomya ludensis : Foraminifères, Ostra- codes, Algues calcaires. C’est principalement à l’intérieur des coquilles des grands Gastéropodes que les' tests ont été conservés, notamment à Chavençon, Le Quoniam, le Ruel. Au Vouast toute- fois, s’ils y sont plus abondants que dans le sable, ils sont aussi très nombreux dans celui-ci. Nos observations ont porté sur quatre gisements : 1° Le Vouast. — Couche à Cérithes nos 3 et 4 de la coupe de J. Raspail 2. 2° Chevançon. — Assise supérieure marno-sableuse de l’ancienne tranchée de chemin de fer. 3° Le Quoniam. — Niveaux marno-sableux de la zone à Ph. ludensis. 4° Le Ruel. — Marnes à Pholadomya ludensis. A la suite d’un examen sommaire de cette microfaune, effectué en collaboration avec M. P. Marie pour les Foraminifères, et Mlle Lucquiaud pour les Ostracodes, nous pouvons tirer déjà quelques conclusions préliminaires. C’est au Vouast que la microfaune montre le meilleur état de conservation. Les Foraminifères, nombreux et variés, appartiennent aux genres : Biloculina, Triloculina, Quinqueloculina Bulimina, Spirolina, Peneroplis. Peu d’exemplaires sont roulés. Les Ostra- 1. L. et J. Morellet. — Mém. Soc. Géol. France Paléontologie , n° 58 1922. 2. J. Raspail. — Feuille Jeunes Naturalistes (1Y) 10/7/1909 p. 165. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 6, 1949. codes présentent des formes d’eau douce (Cypridae) , et marines (Cytherinae, Loxoconchinae), bien conservées. Nous avons retrouvé en assez grande abondance les deux Algues : Acicularia paraula Morellet, et Clypeina cf. Pezanti Morellet, découverte par ces auteurs. A Chevençon, la fréquence des individus est déjà moins grande, mais leur conservation encor très bonne : les Miliolides prédo- minent parmi les Foraminifères, et les Spiroloculines sont également fréquentes. Les Ostracodes, aussi abondants qu’au Vouast, com- prennent comme dans cette station des Cypridae dulcicoles et des Cytheridae marins ( Cytherideinae et Cytherinae ). A Ruel, la faune est moins abondante, mais renferme encore des Miliolides de grande taille et en bon état. Les Ostracodes seraient surtout marins (Bairdinae). Au Quoniam, par contre, la microfaune, pauvre, est mal conservée : les tests sont roulés et érodés. Les genres Quinqueloculinae et Tri- loculina prédominent, et les Ostracodes, marins, comprennent des Cytherideinae et des Bairdinae. La plupart des éléments de cette microfaune appartiennent à des organismes marins : Foraminifères et Cytheridae. La présence de Cypridae dulcicoles, en bon état et peu roulés, indique la proximité du continent, ce que soulignait déjà la présence de Mollusques continentaux dans les couches à Cérithes du Vouast. Il est égale- ment remarquable de voir la faune se raréfier et s’altérer d’Ouest en Est. Enfin l’étude de ces microfaunules sera susceptible d’apporter quelques éléments nouveaux dans la question des rapports paléou- tologiques du Bartonien et du Ludion du Bassin de Paris. Laboratoire de Géologie du Muséum. — 772 — Note sur la faune lutétienne de Villers-sur-le-Roule ET DE VENABLES (EURE). Par Pierre Balavoine. Le calcaire grossier a été signalé par Passy (10), à Villers et à Venables en 1874. Cotteau (7) et R. Abrard (1) signalent à Venables, Echinocyamus inflatus Defr. Les environs de Vernon ont été surtout étudiés par G. F. Dollfus qui ne mentionne pas ces deux gisements dans son Mémoire (8) et par R. Abrard (1). J’ai visité les gisements d’Emainville, de Saint-Aubin-sur-Gail- lon, de l’ancienne colonie des Douaires, et de Vieux-Villez, tous abandonnés et envahis par la végétation. Il ne reste plus de visibles, qu’une seule carrière en activité à Villers-sur-le-Roule (à 4 kms au nord de Gaillon), et une tranchée de route à Venables. Ces deux gisements font l’objet de la présente note. 1° Les gisements fossilifères. a) Carrière de Villers-sur-le-Roule (à 400 m au sud de l’église). Coupe relevée au fond et à l’ouest de la carrière : 8. Terre végétale. 7. Calcaire interstratifié peu cohérent, formé de débris de Bryozoaires et milioles 2 m 6. Calcaire siliceux très dur à Potamides lapidum 2 m 5. Calcaire dur en bancs interstratifiés cohérent à milioles avec O. complanalus, Kionidella dactylus, Nautilus au sommet. 4 m 4. Calcaire dur, compact à pisolithes et Fabularia discolithes. 1 m 3. Blocs de « bancs à Verraihs », noyés dans un sable jaune, légèrement argileux, dolomitique, très fossilifère, avec O. complanalus, Rotalia trochidiformis, Fabularia disco- lithes, Kionidella dactylus 2 m 50 2. Calcaire siliceux, glauconieux, en banc, à statification entre- croisée avec poches fossilifères à Bryozoaires, N. pla- nulatus, et A h’colina Bosci remaniées, dents de squales, discordant sur le Cuisien 3 m 1. Sable gris, quartzeux fin (Cuisien), visible sur 1 m Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 6, 1949. 773 — b) Tranchée de la route des Andelys à Venables (200 m. au sud de Venables). 3. Terre végétale avec blocs de calcaire meuliérisé. 2. Banc de calcaire sableux irrégulier en plaquettes avec Bryo- zoaires et Echinocyamus 0 m 10 1. Sable jaune presque exclusivement formé de débris de Bryo- zoaires 1 m 20 II. — Liste des fossiles récoltés : Algues calcaires : Nullipora granulosa Mich. (Villers, 3, 5 x) (9), Ovulites margaritacea Lmk (Villers, 3), Neomeris sp. (Villers, 3), Larvaria limbata Defr. (Villers, 3). Foraminifères : (détermination de Mme Y. Le Calvez et M. Pierre Marie) Nummulites planulatus Lmk (Villiers, 2), remaniée. Orbitolites complanatus Lmk (Villers, 3, 4, 5) Fabularia discolithes Defr. (Villers 3, 4, 5), Miliolidae divers (Villers, 2, 3, 4, 5, 7, jVena blés), Rotalia trochidiformis d’Orb. (Villers, 2, 3, 5, Venables) Gyroidinella magna Le Calvez (Villers, 2, 3, Venables) Cibicides robustus Le Calvez (Villers, 3) Valvulina pupa d’Orb. (Villers, 3) Clavulina corrugata Défr. (Villers, 3) Alveolina Bosci Defr. (Vil- lers, 3, 5) Alveolina oblonga d’Orb (Villers, 2), remaniée. . D’après Pierre Marie et Mme Y. Le Calvez, les Rotalia vivent fixées sur les algues par leur pseudopodes. Les Valvulina y sont complètement fixées. Ce sont des formes très littorales ainsi que les Fabularia et grandes milioles. Le « Banc à Verrains » est un sable à Rotalia trochidiformis d’Orb., Fabularia discolithes Defr., et Valvulina pupa d’Orb. Ces trois espèces constituent 50 % de la roche. Polypiers : Turbinolia sulcata Lmk (Villers, 3) Sphenotrochus cris- pus Lmk (Villers, 3) Astraea sp. (Villers, 3). Echinodermes : Astropecten poritoides Desm. (Villers, 2, 3, Venables) Scutellina obovata Ag. (Villers, 3) Echinocyamus inflatus Defr. (Villers, 3, 5, Venables) Lenita patellaris Leske (Villers, 3, Venables), Radioles, plaques et pièces anatomiques diverses d’echi- nides) (Villers, 2, 3, Venables). Bryozoaires : Ac.anthodesia Savartii Aud. (Villers, 2) Membrani- pora tubulina Canu (Villers, 2, 3, (C.) Venables) Tremopora Levin- seni Canu (Villers, 2) Heterocella fragilis Defr. (Villers, 3) Farcimia bituberculata Canu (Villers, 3) Onychocella angulosa Reuss (Villers, 2, Venables), Onychocella dimorpha Canu • (Villers, 2) Smittipora fragilis d’Orb. (Villers, 3) Smittipora cellaroides Canu (Villers, 2) Lunulites sp. (Villers, 2) Pyripora confluens Reuss (Villers, 2) 1. Les numéros renvoient à ceux (les coupes. — 774 Rhagasostoma firnia Reuss (Villers, 2) Rhagasostonia prominens Canu (Villers, 3) Cribrilina subpunctata Canu (Villers, 2), Tubucella mamillaris M.-E. (Villers (C.), 2, 3, Venables (C.)) Hippoporina cribrovicellosci Canu (Villers, 3) Hippoporina crenatula Canu (Vil- lers, 2, Venables) Peristomella coccinea Abd. (Villers, 2) Peristomella alifera Reuss (Villers, 2) Porella variabilis Canu (Viilers, 2, 3) Kio- nidella dactylus d’Ohb. (Villers, 3, 5 (C.), Venables) Stichoporina Réussi Stocklz. (Villers, 2, Venables (C.)) Crisia sp. (Villers, 3) Discoparsa excentrica Lmk (Villers, 2) Radiotubigera pileolus Reuss (Villers, 2, 3) Entalophora proboscidea M.-E. (Villers, 2, 3, Venables) Entalophora macrostoma M.-E. (Villers, 2, 3 (C.)) Reptotubigera Lerichei Canu (Villers, 3) Hornera sp. (Villers, 3) Idmonea Milneana d’Orb. (Villers, 2, 3) Idmonea coronopus Defr. (Villers, 2, 3, 5, Venables) Lichenopora grignonensis M.-E. (Villers, 2, 3 (C.)) Liche- nopora Defranciana Mich. (Villers, 2, 3, 5, Venables) Reticulipora plicata Canu (Villers, 2) Ceriopora Ordonezi Canu (Villers, 2). Ce sont les Bryozoaires qui forment l’ensemble le plus riche de la faune de Villers ; ils sont représentés dans leur majorité par des formes libres. Les espèces encroûtantes sont rares. Les Cyclostomes sont l’élément prédominant. D’après Canu (4), Membranipora tubulina, très commun dans la couche 2, est une forme qui devait vivre attachée aux algues. Kionidella dactylus est également une forme libre intéressante ; Canu (4) la signale à Parnes, Chaussy et Orglandes ; J. Roger et E. Buge (2), l’ont recueilli en abondance à Gourbesville (Manche) ; elle est également commune à Villers ; elle existe, mais plus rare à Saint-Just, à 5 kms au N. de Vernon (Coll. Soyer) et à Chambray, toujours associée à O. complanatus. On ne l’a pas signalée vers le sud du Bassin de Paris. Lichenopora grignonensis et defranciana sont des formes libres qui devaient vivre attachées aux algues par leur pédoncule ; on peut en récolter de nombreux spécimens dans le « banc à Verrains » où ils sont bien conservés. Ainsi que les Foraminifères, les Bryozoaires les plus abondants sont des formes littorales. On remarquera également la présence de Reticulipora plicata et de Ceriopora Ordonezi, genres considérés comme très rares dans le Bassin de Paris. Brachiopodes : Terebratula sp. (Villers, 2) T erebratulina Putoni Baudon (Villers, 2, 3, Venables) Cistella puncticulata Desh. (Villers, 2, 3) Cistella cf. D eshayesi Von Schl. (Villers, 2, 3). Vers : Dilrupa strangulata Desh. (Villers, 3) Spirorbis, 3, sp. (Villers, 2, 3) Serpula plusieurs sp. (Villers, 2, 3) Pomatoceros sp. (Villers, 3). Les vers marins sont représentés par une variété de formes qui — 775 — souligne bien le caractère littoral du gisement, attesté d’ailleurs dans les couches supérieures par l’intercalation d’un banc à Potamides entre deux couches marines. Crustacés : débris de pinces (Villers, 3, Venables C.)). Mollusques : Petits lamellibranches et gastéropodes indéter- minables. Cerithium giganteum Lmk (Villers, 3), Ostrea sp. (Villers, 2, 3, Venables) Nautilus sp. au sommet de la couche 5 de Villers. Poissons : Otodus et Lamma (Villers, 2). III. — Interprétation des faciès. Le gisement de Chambray (Pacy-sur-Eure) montre un faciès littoral calcaire à Rotalia trochidiformis ; celui d’Ecos, un faciès •calcaire à F. discolithes. Le gisement de Villers montre un faciès littoral particulier où R. trochidiformis et F. discolithes constituent la plus grande partie de la roche, tantôt calcaire, tantôt sableux, où elles se trouvent en proportions égales. Laboratoire de Géologie du M usêum. BIBLIOGRAPHIE 1. Abrard (R.). Le Lutétien du Bassin de Paris ; essai de monographie stratigraphique, 388 p., 5 pl. Angers, 1925. 2. Buge ( E.) . Catalogue des Bryozoaires du Bassin de Paris figurés par Canu. Bull. Mus. Nat. Hist. nat. (2), t. XVIII, nos 4-5, p. 366- 371 et p. 428-439 ; 1946. 3. Le Calvez (Y.). Révision des Foraminifères lutétiens1 du Bassin de Paris. I. Miliolidae, Mém. Cart. Géol., 45 p., 4 pl., 1947 ; IL Rota- lidae, etc. (à l’impression). 4. Canu (F.). Bryozoaires des terrains tertiaires des environs de Paris. Ann. Paléont., 164 p., 18 pl. 1909-1911. 5. Chancourtois. Compte-rendu de l’excursion de Vernon. Bull. Soc. Géol. Fr. (3), t. VI, p. 697, 1878. 6. Chédeville (J.). Géologie et Paléontologie des environs de Pacy- sur-Eure. Bull. Soc. Et. Sc. Nat. d’Elbeuf, 48 p., 1897. 7. Cotteau (G.). Paléont. Fr. Terrains tertiaires ; I, Echinidés éocènes, 2 vol. 692 + 789 p., 2 vol., 384 pl. Paris, 1885-1894. 8. Dollfus (G.-F.). Observations géologiques faites aux environs de Louviers, Vernon, Pacy-sur-Eure. Mém. Soc. Lin. Normandie, t. XIX, 48 p., 1897. 9. Michelin. Iconographi e zoophytologique, Paris, 1841-1847. 10. Passy (A.). Description géologique du département de l’Eure, 289 p., 1874. 11. Terquem (O.). Les Foraminifères de l’Eocène des environs de Paris, Mém. Soc. Géol. Fr. (3), t. II, 193 p., 20 pl., 1882. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 6, 1949. 51 776 Étude paléoxylologique du Sahara (vi). — Sur une FORME NOUVELLE DE STERCULIOXYLON (NlCOLIA) AEGYPTIA- CUM (UNGER) KrAUSEL, DES COUCHES POST-ÉOCÈNES DU Tibesti. Par Edouard Boureau. Le bois fossile dont il s’agit dans la présente note a été récolté dans le Serir Tibesti par M. Lelubre, dans des couches considérées comme étant postérieures à l’Eocène moyen. Le gisement est situé à 122 km. au S.-E. de Ouaou en Namous. L’échantillon se présente sous l’aspect d’un bloc silicifié cunéi- forme prismatique à base triangulaire (base, 3 cm. ; hauteur, 4 cm.) et de hauteur 7 cm. L’échantillon montre des cercles annuels peu marqués de diamètre maximum 10 cm. Dans la partie intérieure du tronc initial, il est de couleur brun rouge foncé avec quelques flammes jaunes alors que dans la partie concentrique extérieure, il est rose clair. La structure est bien conservée. Sterculiaceae. Sterculioxylon (Nicolia) ægyptiacum (Unger) Krausel, forme a, n. f. (figures 1 et 2 du texte et pl. I, fig. 1 et 2). Collection Lelubre n° 1. I. Etude anatomique. Bois hétéroxylé d’ Angiosperme. Les zones d’accroissement ne sont pas marquées de façon régulière. La fin de la période de croissance est indiquée par des bandes plus ou moins étroites de cellules parenchymateuses disposées en direction tangentielle ( pm , fig. 1) et inégalement distantes. A. Vaisseaux. (X, fig. 1 et 2). Dans un champ microscopique de 2 mm2 9, on compte de 6 à 9 vais- seaux, soit une moyenne de 2 à 3 vaisseaux au mm2. Us sont donc rares. Ils sont répartis uniformément et pour la plupart isolés, soit Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXI, n° 6, 1949. — 777 — régulièrement circulaires, soit elliptiques, le plus grand axe étant toujours placé en direction radiale. On mesure les axes : 137 p X 137 p ; 148 p x 148 p ; 165 p x 150 p. Ils peuvent être groupés par files radiales de 2, 3, 4 ou 5 et même exceptionnellement 6;. Mensurations : — trois vaisseaux accolés et aplatis, en file radiale : Dimensions radiales successives : 137, p 5 ; 55 p ; 82 p. Largeur tangentielle commune : 165 p. — six vaisseaux accolés et aplatis. Dimensions radiales successives : 137 p, 93 p, 27 p, 38 p, 27 p, 71 p ; largeur tangentielle commune : 165 p. Fia. 1. Dans de telles séries, les vaisseaux extrêmes sont de forme trian- gulaire arrondie, les autres sont aplatis, avec la grande dimension placée en direction tangentielle. Encore plus rarement, les séries vasculaires ont une disposition subétoilée. Les vaisseaux peuvent avoir un contenu sombre. Nous avons observé quelques terminaisons de vaisseaux en queue d’aronde, à contenu oléo-résineux, visibles en coupe transversale (ar., fig. 2) analogues aux « dovetailings » mis en évidence par Bancroft dans le Dipteroearpoxylon afrieanum L La cloison terminale des vaisseaux, légèrement oblique est uni- perforée. La longueur des éléments vasculaires observés en coupe longitu- dinale est variable pour une même file et d’une file à l’autre : — file de vaisseaux de diamètre radial 140 p -, longueur verticale des éléments successifs : 184 p, 262 p. 1. Bancroft H., 1935. Some fossil Dicotyledonous woods from Mount-Elgon, East-Africa. Am. J. Bot., 22, 1935, cf. p. 167, fig. le. 778 — — file de vaisseaux de diamètre radial 210 jx : longueur verticale des éléments successifs : 280 (x, 350 [x, 174 [x. La paroi latérale des vaisseaux est couverte de ponctuations qui apparaissent simples dans l’échantillon, circulaires, de diamètre maximum 8 fx, disposées en cercles d’environ 20 ponctuations sur la paroi observable dans une lame mince tangentielle. Ces ponctuations ont pu être initialement aréolées et ce caractère a pu disparaître au cours de la fossilisation. Fig. 2. B. Canaux sécréteurs. Les canaux sont placés en cercles concentriques (es, fig. 1) dans un parenchyme circummédullaire. Ils sont nombreux, généralement de petites dimensions, disposés en files tangentielles. On les observe soit intacts, soit remplacés par une lacune limitée par un tissu en voie de résorption. Ils sont à peu près isodiamétriques. Les diamètres successifs suivants ont été observés : 87, p. 5 ; 122, [x 5 ; 44 jx ; 52 [x ; 52 [x ; 52 g. ; 52 |x et 105 |x (deux canaux disposés en série radiale) ; une très grande lacune ; 80 p. ; 70 fx ; 105 jx ; 105 [x ; 70 [x. Certaines bandes de parenchyme en ont un nombre beaucoup plus faible que d’autres et en sont quelquefois entièrement dépourvues. Il s’agit de canaux secréteurs d’origine traumatique. Les cellules sécrétrices sont parfois nettement visibles, au nombre de 12 pour un canal de 82 [x de diamètre. Chaque cellule sécrétrice mesure environ 11 [x X 16 jx. Le contenu des cellules sécrétrices est très noir. C. Rayons ligneux (R. M., fig. 1 et 2). Les cellules des rayons observées tant en lame mince transversale qu’en lame mince tangentielle, ont toutes un contenu noir. Lames minces transversales : Les rayons ont un trajet rectiligne sauf au voisinage des vaisseaux qu’ils contournent par des inflexions plus ou moins accentuées. Lames minces tangentielles : Les rayons sont plurisériés et sub- homogénes. Les cellules couchées polygonales qui les constituent ont des dimensions différentes. Les rayons sont fusiformes mais peuvent avoir les extrémités tronquées obliquement, quelquefois assez brusquement. Bulletin du Muséum PI. / — 779 — On observe : — des rayons unisériés (très rares), formés de 3 à 8 cellules quelquefois fort allongées verticalement. — des rayons à la fois unisériés sur une partie de leur hauteur et bisériés sur une autre partie. — des rayons entièrement bisériés. Les cellules couchées appa- raissent quadrangulaires et celles des extrémités, triangulaires ou plus rarement rectangulaires et très allongées. - — des rayons intermédiaires entre les rayons 2 — et 3 — sériés. — des rayons 3— et 4 — sériés qui semblent caractéristiques de l’échantillon et que l’on rencontre le plus souvent. — des rayons 5 — sériés. La disposition et la forme particulières de certains rayons (pl. I, fxg. 2) permet de les assembler avec d’autres rayons voisins dont ils ne sont souvent séparés que par une seule épaisseur de fibres. Chacun, observé séparément, semble ne pas avoir l’aspect fusi- forme habituel des rayons ligneux, mais on le retrouve en rappro- chant plusieurs rayons ainsi isolés par les fibres verticales qui le traversent avec un trajet plus ou moins sinueux. Les mensurations qui suivent portent sur des groupes isolés de cellules couchées et non sur l’ensemble du rayon reconstitué : Rayon 1 : largeur maximum : 71 p ; Nombre de séries : surtout 3, rarement 1 et 2 ; Hauteur du rayon : 230 p ; Nombre total de cellules couchées : 39 ; Dimensions les plus fréquentes observées dans les cellules de la coupe tangentielle :16 p. X 16 p, 27 p X 27 p. Rayon 2 : largeur maximum : 60 p ; Séries : surtout 1 et 3, rarement 2 ; Hauteur du rayon : 473 p; Nombre total de cellules : 38. Dimensions courantes : 27 p X 27 p, 11 p X 44 p (terminale). Rayon 3 : largeur : 16 p 5 ; Sér. : 1 ; Hauteur : 225 p ; Nb. cell. : 8 ; Dimensions : 22 p X 16 p 5, 38 p 5 X 11 p (terminale). Rayon 4 : larg. : 82 p 5 ; Sér. : 3, surtout 4, rarement 1 et 2 ; Hauteur : 396 p : N = 52 ; Dim. : 28 p X 28 p, 11 p X 40 p (terminale). Examinées dans les lames minces transversales, les cellules cou- chées des rayons ont une longueur de 22 p, 27 p 5, 44 p, 49 p 5 et 66 p (mesurées dans les files unisériées des cellules terminales des rayons) et de 70 p, à 83 p (au niveau de la partie trisériée des rayons). Observées en lames minces radiales, les cellules terminales peuvent apparaître presque carrées (49 p 5 X 44 p) alors que celles qui cons- tituent la partie renflée du rayon sont beaucoup plus nettement couchées en direction radiale (66 p X 22 p). L’épaisseur de la paroi des cellules couchées est d’environ 2 p. Bien que d’une grande utilité dans la description des échantillons, ces mensurations très précises ont une importance diagnostique limitée car elles sont souvent en rapport avec l’âge de l’arbre, l’emplacement du niveau observé et les conditions extérieures de — 780 — son développement. Elles montrent néanmoins la légère hétéro- généité des rayons ligneux de cette espèce. Il n’y a aucune trace d’arrangement étagé. D. Parenchyme ligneux. Le parenchyme ligneux est rare. Il est rassemblé en plages qui accompagnent les vaisseaux (parenchyme circumvasculaire : pv, fig. 1) ; le plus souvent sur une triple assise cellulaire dans la partie radiale voisine et sur une épaisseur plus grande dans la partie tangentielle (parenchyme circumvasculaire aliforme). Ce paren- chyme dépasse rarement l’intervalle des deux rayons voisins tan- gents au vaisseau. Ces plages de parenchyme circumvasculaire sont rarement confluentes. On constaté également la présence de bandes tangentielles très isolées de parenchyme circummédullaire, épaisses de 5 cellules en moyenne (pm, fig. 1) et dans certains cas, pourvues de nombreux canaux sécréteurs de faible dimension. Les cellules parenchymateuses ont une paroi plus mince et une taille plus grande que celles des fibres. Elles sont d’autant plus grandes qu’on s’approche davantage du vaisseau. Le parenchyme n’est nullement étagé. E. Fibres. Dans les lames minces transversales, elles sont arrondies et dis- posées en files radiales. On compte, entre les rayons de 1 à 15 files radiales de fibres. En coupe transversale, elles apparaissent à peu près circulaires et de diamètre inégal, de 4 p. à 22 p. Elles sont cependant souvent aplaties, la plus grande dimension se trouvant dans le sens tangentiel (16, p. 5 X 6 p.) notamment lorsqu’elles sont, dans l’échantillon, placées dans un plan horizontal voisin de celui des cellules terminales d’un rayon ligneux. F. Sécrétions. De nombreux éléments cellulaires ont un contenu noir oléo- résineux : toutes les cellules couchées des rayons, certains vaisseaux, les cellules parenchymateuses, les cellules sécrétrices des canaux sécréteurs. IL Affinités et répartition paléogéographique de l’espèce. Le trait anatomique le plus caractéristique dans ce bois fossile, est la présence de canaux sécréteurs verticaux. Samuel J. Record 1 a donné à deux reprises, en 1925 et en 1936, 1. Record, S. J. 1925. — Occurence of intercellular canals in Dicotyledonous woods. — Trop. Woods, 4, dcc. 1925, pp. 17-20. — 1936. — Classifications of various anatomical features of Dicotyledonous woods. — Trop. Woods, 47, sept. 1936, pp. 12-27. — 781 — la liste des familles dont les représentants actuels possèdent un tel caractère. Ces familles sont rassemblés en deux groupes. Le premier concerne les espèces à canaux sécréteurs verticaux à présence normale. 11. Cornaceae (1 genre). 2. Dipterocarpaceae (sous-famille des Dipterocarpoideae). 3. Leguminoseae (8 genres). 4. Simarubaceae (1 genre). Le second groupe contient les familles à canaux sécréteurs verti- caux d’origine traumatique, c’est-à-dire les canaux sécréteurs qui s’élargissent parfois sensiblement au détriment des tissus voisins par gommose. On doit considérer cette formation pathologique de la gomme comme une sorte d’exagération d’un phénomène physiolo- gique normal. Le second groupe comprend les familles suivantes : 4. Amygdalaeeae (3 genres). 2. Bombacaceae (6 g.). 3. Boraginaceae (1 g.). 4. Combretaceae (1 g.). 5. Elaegnaceae (1 g.). 6. Elaeocarpaceae (2 g.). 7. Hamamelidaceae (2 g.). S. Lecythidaceae (2 g.). 9. Leguminoseae (7 g.). 10. Malvaccae (2 g.). 11. Meliaceae (2 g.). 12. Moringaceae (1 g.). 13. Myrtaceae (3 g.). 14. Proteaceae (3 g.). 15. Rutaceae (6 g.). 16. Sapindaceae (1 g.). 17. Simarubaceae (2 g.). 18. Sterculiaceae (5 g.). 19. Vochysiaceae (2 g.). Il est très vraisemblable que notre échantillon fossile qui possède des canaux sécréteurs d’origine traumatique dans certaines bandes de parenchyme circummédullaire, appartient à l’une des familles de ce second groupe. Par son plan ligneux d’ensemble, notamment la répartition du parenchyme dans les coupes transversales, la nature et la disposition des rayons ligneux dans les coupes tangentielles, on peut éliminer un bon nombre de ces familles, de sorte que les genres qui se rap- prochent vraiment de notre échantillon, appartiennent en fin de compte, aux familles suivantes : Leguminoseae, Malvaceae et Ster- culiaceae. ' Famille des Leguminosae. Le plan ligneux de notre échantillon s’apparente fortement à celui de certaines espèces de cette famille. Mais il en diffère de façon capitale par le fait que les bois comparables de cette farqille sont pourvus de canaux sécréteurs verticaux, non pas traumatiques mais normaux. C’est surtout les Caesalpiniae que l’on peut rapprocher, en — 782 — particulier les genres Sindora et Detarium. Lecomte 1 donne des figurations de Sindora cochinchinensis H. Br. (pl. XIX) et Moll et Janssonius 2 (fig. 163, p. 143) en donnent une autre de S. suma- trana. Elles sont l’une et l’autre très voisines. Les Sindora sont géographiquement répartis en Indo-Malaisie, mais le Sindora Klei- neana existe néanmoins dans la forêt primitive du Gabon. Ces bois, très comparables, ne diffèrent que par les canaux sécréteurs en séries tangentielles, en faible nombre et à présence normale, ce qui est contraire à ce qu’on observe dans notre échantillon. En se basant sur les figurations données par Perrot et Gérard 3 4 (pl. VI et Y II), on pourrait penser que les bois de Detarium ont une coupe tangentielle voisine alors que la coupe transversale est très différente (. D . senegalense, D. microcarpa). Cependant, l’examen direct de bois de Detarium obligeamment communiqués par M. Normand, le distingué spécialiste des bois tropicaux, nous a permis de constater une ressemblance d’ensemble certaine, notamment pour deux échan- tillons de D. senegalense, l’un du Soudan, et un autre de la Côte d’ivoire [= Detarium Heudelotanum Baill. (le Dank des Ouolofs)]. Mais comme précédemment l’assimilation serait complète si les canaux sécréteurs avaient la même origine pathologique que dans notre échantillon. Famille des Malvaceae. Les deux genres signalés par S. J. Record sont les genres Hibiscus et Thespesia de la tribu des Hibisceae (ou Gossypieae). Leurs bois sont caractérisés [Webber, 1934] 4 par de grandes cavités ana- logues à celles qui furent signalées dans les Gossypium ( Gossypol cavities). Notre échantillon diffère de ces espèces pour cette raison, ainsi que par la structure étagée de leurs rayons. Famille des Sterculiacées . Notre échantillon s’apparente de façon satisfaisante à certains échantillons fossiles rassemblés dans le genre Nicolia Unger : Nicolia aegyptiaca Unger, Nicolia giarabubensis Chiarugi. Unger qui a créé le genre a établi en 1866 une comparaison avec la famille des Sterculiacées, et Schuster (1910) a confirmé la validité de cette comparaison. 1. Lecomte H. 1925. — Les bois de l’Indochine. Agence économique de l’Indo- chine. 2. Moll J. W. et Janssonius H. H. 1914. — Mikrographie des Holzes. 2er Bd. Calyciflorae. 3. Perrot Em, et Gérard G. 1907. — Recherches sur les bois de différentes espèces de Légumineuses africaines. Travaux du Laboratoire de Matière médicale de V Ecole supérieure de Pharmacie de Paris, t. V, pp. 1-155, pl.^VI-IX. 4. Webber I. E. 1934. — ; Systematic anatomy of the woods of the Malvacae. Trop. Woods, 38, juin 1934, pp. 1-36. 783 — Ch att aw a y (1937) 1 a montré que les rayons des Sterculiacées sont généralement hétérogènes et assez épais et qu’ils se morcellent en direction axifuge. Notre espèce fossile qui montre des rayons ligneux d’aspect fusiforme et divisés, semble également avoir subi un morcellement axifuge de ses rayons. D’après Schuster on peut comparer les rayons de Nicolia segyp- tiacci avec ceux du Sterculia lateritia du Cameroun et d’après Chia- rugi, la comparaison est possible avec St. urceolata, St. javanica et St. macrophylla. Si on se reporte au travail de Moll et Janssonius, on constate toutefois que ces trois dernières espèces ont des rayons beaucoup plus larges que ceux du Nicolia ægyptiaca. Il est néanmoins très vraisemblable que cette espèce appartienne à la famille des Sterculiacées et cela justifie la nouvelle appellation de Krausel qui remplace le nom de genre de Nicolia par le nom de genre Sterculioxylon Krausel, pour ces bois fossiles, en raison de leurs affinités avec le genre Sterculia. Le Sterculioxylon ( Nicolia ) ægyptiacum (Unger) Krausel se sépare assez nettement du Sterculioxylon ( Nicolia ) giarabubense (Chiarugi) Krausel par le nombre de séries dans les rayons médullaires. Alors que le second a des rayons de 1 — ,à 3 — sériés, surtout, le premier montre un nombre de séries allant de 1 — (rares) à 6 et 7 — , avec un maximum pour 4 et 5. Notre échantillon se rapproche donc davantage du St. ægyptiacum. Les aspects anatomiques que l’on groupe sous ce nom d’espèces, sont assez variés. On a admis qu’eile résultait d’une influence de milieux différents sur une même espèce ou bien qu’il s’agissait d’une espèce collective. ' A notre avis il semble bien qu’il s’agisse surtout d’une espèce collective, groupant des espèces linnéennes différentes, bien qu’on ne puisse nier l’influence du milieu sur certaines espèces quelque- fois très plastiques. Il est donc nécessaire de faire la révision des échantillons décrits sous cette appellation pour comparer les figura- tions qui ont été fournies avec notre spécimen. Le Sterculioxylon ægyptiacum, signalé en de nombreux gisements africains, possède une vaste distribution géographique. Sa présence a été indiquée : — sur la côte occidentale d’Afrique, dans le Rio de Oro, près de Ilassi Aïssa 2. — en Tunisie méridionale, à Aïn Cherichira et Bled-Douara 3. 1. Chattaway M. M. 1937. — The wood anatomy of the family Stereuliaceae. — Phil. Trans. Roy. Soc. London, ser. B-Biol. Sc., n° 554, vol. 228, pp. 313-366, nov. 1937. 2. Schuster J. 1910. — Uber Nicolien und Nicolien Ahnliche Hôlzer. — Kungl. svenska Vetensk Handl. Bd 45, n° 6, pp. 1-18, pl. 1-3. 3. Thomas P. 1893. — Description de quelques fossiles nouveaux ou critiques des lerrains tertiaires ou secondaires de la Tunisie. Végétaux fossiles, pp. 1-4. Explor _ scient. Tunisie. Paris. — 784 — en Libye, à Giarabub h - — dans la Basse Egypte, dans la vallée du Nil, près du Caire, dans la petite et la grande forêt pétrifiée, à Mokattam, sur le Gebel Ahmar, dans l’Ouadi Dugla et l’Ouadi Giaffara. — Sur la bordure orientale du désert de Libye, à Moghara, dans l’Ouadi Faregh, entre Fayoum et Baharie, au N. de Birket el Que- rum, dans la vallée du Natrun, à Garet Moluk. - — Dans le désert de Libye, dans la haute Egypte, sur les grès de Nubie à l’Est de l’Oasis de Regenfeld et à Regenfeld. — Dans le Fezzan oriental à Uau el Chebir. — - En Abyssinie, à Wadla, Woro-Haimano près de Magdala 1 2. — En Somalie, à Daban, et dans la basse vallée du Darror 3. Selon Krausel 4 5, la répartition verticale de cette espèce va avec certitude de l’Oligocène inférieur au Miocène inférieur. Des gise- ments incertains font néanmoins penser qu’elle peut exister dans les couches plus anciennes de l’Eocène supérieur et plus récentes du Pliocène supérieur ou même du Quaternaire. En dehors de l’Afrique, cette espèce a été signalée en Belgique par F. Stockmans 5 et Y. Willière (1936). L’espèce décrite sous le nom de Nicolia ægyptiaca par Unger et figurée en 1859 6 7 est basée sur un échantillon du Caire. Les rayons ligneux sont 1 — , 2 — et 3 — sériés au maximum, alors que dans notre échantillon, ils peuvent être encore 4 — et 5 — sériés. Le Nicolia ægyptiaca figuré en 1866 par Unger 7 est basé sur un échantillon d’Abyssinie (Woro-Haimano). D’après les dessins que donne cet auteur, il est difficile de connaître avec certitude l’extension relative du parenchyme juxtavasculaire et des fibres ligneuses (Unger, 1866, pp. 289-296, pl. I, fig. 1-7). Si on se reporte aux coupes de Nicolia ægyptiaca provenant d’Egypte et conservées au Muséum sous les nos 8665 (46) et 8666 (47) dans la Collection Unger, on constate de grandes analogies avec notre spécimen. En voici quelques caractéristiques : 1. Chiarugi A. 1929. — Legni fossili (di Giarabub). Dans Resultati scientifici délia Missione alla Oasi di Giarabub, Parte III : La Paleontologia, pp. 397-430, pl. XLV- XLVJI, R. Società Geographica Italiana , Roma. 2. Unger F. 1866. — Notiz über fossile Holzer aus Abyssinien. — Sitzungsb. kaiserl. Akad. Wiss., Math.-Naturw. cl., LIV Bd, lste Abth., pp. 289-297, 2 fig., 1 pl. 3. Chiarugi A. 1933. — Legni fossili délia Somalia Italiana. — Paleont. Ital., vol. XXXII, suppl. 1, pp. 97-167, 48 fig., pl. IX-XXII. 4. Krausel R. 1939. — Ergebnisse der Forschungsrciscn Prof. E. Stromers in den Wüstens Agyptens. IV. Die fossilen Floren Agyptens. — Abliandl. der Bayerischert Akad. Wiss., Math.-Naturw. Abt,. N. F., Heft 47, 1939, pp. 1-40, 33 fig., pl. 1-23. 5. Stockmans F. et Willière Y. 1936. — Notes sur des bois fossiles récoltés en Belgique. V. Nicolia ægyptiaca Unger. — But. Mus. roy. Hist. nat. Belgique, t. XII, n° 33, pp. 1-5, 3 fig. 6. Unger F. 1859. — Der versteinerte Wald bei Cairo und einige andere Lager ver- kieselten Ilolzes in Aegypten. — Sitzber. Akad. Wiss. Wien , XXXIII, pp. 209-232, pl. I-III. 7. Unger F. 1866. — Loc. cit. — 785 — Echantillon Unger-8665-45 : Pas de canaux traumatiques nettement visibles dans les bandes de parenchyme circummedul- laire, distantes de 4 mm. 75 en moyenne ; de 4 à 7 vaisseaux au mm2 ; séries des rayons de 1 à 4 ; mêmes tissus secréteurs ; Parenchyme juxta vasculaire aliforme peu développé rarement confluent (très comparable à notre échantillon). — Echantillon U nger-8666-47 : Parenchyme circummédullaire très peu marqué ; de 7 à 9 vaisseaux au mm2 ; séries des rayons de 1 à 4 ; mêmes tissus secréteurs ; Parenchyme juxtavasculaire peu développé (de 3 à 4 assises cellulaires), aliforme, confluent de façon plus accentuée que précédemment (probablement en raison du plus grand nombre de vaisseaux au mm2). En 1870, Carrutheus 1 figure un spécimen également récolté au Caire. Son aspect rappelle davantage notre échantillon par ses rayons plus larges qui atteignent 4 séries au maximum. Schenk (1883) 2 donne plusieurs dessins pour des échantillons de la forêt pétrifiée du Caire qu’il considère comme devant être rap- portés au Nicolia ægyptiaca Unger. Le parenchyme est peu déve- loppé au voisinage des vaisseaux (Schenk, 1883, pl. III, fig. 9), comme dans notre échantillon. Par contre, les rayons médullaires sont plus larges (jusqu’à 6 séries) et ils possèdent une hauteur parti- culièrement grande que nous n’avons jamais constatée dans notre échantillon (Schenk, 1883, pl. III, fig. 7 et pl. IV, fig. 11). En 1884, Hofmann 3 signale deux espèces nouvelles : Nicolia Wiedemanni Hfm et Nicolia minor Hfm, d’après des échantillons des environs du Caire. Les différents auteurs qui ont repris ces espèces s’accordent avec juste raison à faire tomber N. Wiedemanni en synonymie avec N. ægyptiaca, alors que N. minor serait plutôt un bois fossile de Rutacée du genre Evodioxylon. Le N. Wiedemanni Hfm possède, comme notre échantillon, des rayons 1 — à 5 — sériés (Hofmann, 1884, pl. III, fig. 1). Schuster (1910) 4 figure un certain nombre de spécimens attri- bués à Nicolia ægyptiaca Unger. Notre échantillon saharien se rapproche nettement de ceux que donne cet auteur comme pro- venant de la petite et de la grande Forêt pétrifiée du Caire (Schus- ter, 1910, p. 5-8 ; pl. 2, fig. 9, 11 ; pl. ‘3, fig. 14). Ces échantillons présentent le même plan ligneux avec un parenchyme peu développé (Schuster, fig. 9 et 14) et une disposition voisine des rayons ligneux 1. Carruthers W. 1870. — On the petrified forest near Cairo. — Geological Maga- zine, VII, pp. 306-310, pl. XIV. 2. Schenk A. 1883. — Fossile Hôlzer. Dans : Zittel K. A. Beotrage zur Géologie und Paléontologie der Libyschen Wüste und der Angrenzeden Gebieten, von Aegyp- ten, etc., Paleontographica, Bd 30, 2, Abt. I, p. 1-19, pl. I-V, Kassel, 1883. 3. Hofmann H., 1884. — Verkjeselte Hôlzer aus Argypten. — Zeitschr. für Natur- wiss. Halle, XXXVII, pp. 484-486, pl. III, fig. 1-3. 4. Schuster J. 1910. — Loc. cit. — 786 — qui, cependant, n’ont, au maximum, que des rayons 4 — - sériés (Schuster, fig. 11). Ajoutons toutefois, que par la largeur des rayons observés en coupe transversale, notre échantillon s’apparente à celui de la figure 9, plutôt qu’à celui de la figure 14. Par ailleurs, le spécimen de Ouadi Giafïara (Schuster, pl. 3, fig. 15) est très diffé- rent en raison du développement accentué de son parenchyme juxtavasculaire aliforme dépassant largement les rayons placés de chaque côté des vaisseaux avec une tendance bien marquée à la confluence d’une plage à l’autre, qui aboutit à la formation de bandes tangentielles régulières. L’échantillon étudié par Chiarugi et provenant de la basse vallée du Darror, en Somalie septentrionale, bien que rapportés par leur auteur à Nicolia ægyptiaca Unger sont très différents de notre échantillon par la répartition du parenchyme ligneux. [Chia- rugi, 1933, pl. XVII (XII), fig. 1 a et 16], Celui-ci est extrêmement développé et il est à notre avis difficile d’attribuer cette abondance uniquement aux conditions particulières du milieu, ce qui entraîne donc la nécessité d’une désignation particulière. Les diverses figurations que Krausel (1939, pl. 18, fig. 3 à 6 j pl. 19, fig. 1 à 7 ; pl. 20, fig. 1 à 3) donne dans son important mémoire, rappellent notre échantillon d’assez près, bien que les confluences des groupes parenchymateux semblent dans l’ensemble, plus accen- tuées, notamment si on se reporte à la figure 23, page 82, donnée par cet auteur. Le Sterculioxylon ( Nicolia ) ægyptiacum (Unger) Krausel présente dans sa topographie ligneuse, des variations appréciables. Ces varia- tions, particulièrement marquées dans la structure des rayons médullaires peuvent être dues au fait qu’il s’agit d’une Sterculiacée. Dans cette famille les modifications d’aspect subies au cours du développement des rayons sont bien connues depuis les travaux de Chattaway. Mais il est probable qu’il s’agisse également d’une espèce collective, ce qui apparaît si on observe le développement atteint par le parenchyme juxta-vasculaire dans les différents échan- tillons. Les limites précises des espèces nouvelles que l’on pourrait créer à partir de cette espèce collective sont difficiles à établir. Nous pensons cependant qu’on ne peut continuer à rassembler sous une même appellation tous les échantillons qui ont été décrits sans leur donner des désignations différentes. Sans vouloir créer des espèces nouvelles, on peut distinguer au moins deux formes extrêmes dans cette espèce : 1° la Forme oc. Elle est caractérisée par un développement peu accentué du parenchyme ligneux. Cette forme est basée sur l’échan- 1. Chiarugi A. 1933. — Loc. cit. 2. Krausel R. 1939. — Loc. cit. — 787 — tillon du Tibesti que nous venons de décrire et sur les échantillons 8665-46 et 8667-47 d’Egypte de la Collection Unger. Les échantil- lons décrits par Krausel semblent appartenir à cette forme. Diagnose de la forme a. : Sterculioxylon (Nicolia) .ægyptiacum (Unger) Krausel, forme a, n. f. — Plan ligneux de l'espèce. Parenchyme jilxtavas- culaire disposé en plages peu étendues, aliformes, rarement confluentes. 2° la Forme p. Elle est caractérisée par un abondant paren- chyme juxtavasculaire et eircummédullaire. Cette variété est basée sur l’échantillon de la basse vallée du Darror décrit par Chiarugi (1933). Nous rapportons également à cette forme, l’échantillon de "Ouadi Giaffara décrit par Schuster en 1910 (Schuster, 1910, pl. 3, fig. 15). Diagnose de la forme p. : Sterculioylon (Nicolia) ægyptiacum (Unger) Krausel, forme p, n. f. — Plan ligneux de l’espèce. Parenchyme juxtavas- culaire aliforme, disposé en plages confluentes, souvent très étendues, cons- tituant des bandes parenchymateuses circummedullaires très rapprochées III. — Age et origine. Couches continentales terminales post-éocènes du Tibesti. Laboratoire d’ Anatomie comparée des Végétaux vivants et fossiles du Muséum. 788 — TABLE DES MATIÈRES du Tome XXI. — 28 Série. Pages ACTES ADMINISTRATIFS 177, 333, 419, 497 Liste des Correspondants nommés en 1948 6 Travaux faits dans les Laboratoires pendant Tannée 1948 10 COMMUNICATIONS : André (M.). Une nouvelle espèce de Thrombidion ( Sty golhrombium) recueillie, en France, dans un cours d’eau phraétique 67 — Sur le Microthrombidium (Enemothrombium) Kervillei M. André. ... 72 — Une forme mexicaine nouvelle de Thrombidion 232 — Phénomène tératologique chez un Thrombidion, Microthrombidium sucidum C. L. Koch 234 — Nouvelle forme larvaire de Thrombidion ( Isothrombium oparbellae n. g., n. sp.) parasite d’un Solifuge 354 — Sur une nouvelle forme larvaire de Schôngastia (Ac arien) parasite d’un Caméléon malgache 537 — Un Thrombidion ( Podothrombium macrocarpun Berl. var. rneridionalis Ber!.) peu connu et nouveau pour la Faune française 540 — Les Stygothrombium (Acariens) de la Faune française 680 — L’appareil respiratoire chez les Stygothrombium (Acariens) 690 Angel (F.). Contribution à l’étude du Typhleotris madagascariensis, Poisson aveugle, cavernicole, du Sud-Ouest de Madagascar 56 — Une Grenouille nouvelle, Rana ( Ptychadena) rétro punctata, du M4 Nimba (Matériaux de la Mission M. Lamotte en Haute Guinée Française).. 509 Angelier (C.). Ilydracariens nouveaux des Pyrénées (lre note) 83 — Id. (2e note) 358 — Id. (3e note) : Aturus barbatulus Viets, 1936, nouveau pour la faune française 697 Angelier (E.). Diagnoses sommaires d’Hydracariens phréaticoles nouveaux. 88 Balavoine (P.). Note sur la faune lutétienne de Villers-sur-le-Roule et de Venables (Eure) 772 Benoist (R.). Contribution à la connaissance de la Flore de la Guyane française (suite) 593 Berlioz (J.). Note sur une espèce de Trochilidé, Chlorostilbon aureoventris Lafr. et d’Orb 51 — Note sur une collection d’Oiseaux du Gabon 337 Bougis (P.). Caractères distinctifs des deux espèces du genre Mullus : M. surmuletus L. et M. barbatus L 522 Boureau (Ed.). Etude paléoxylologique du Sahara (III). — Présence du Ficoxylon cretaceum Schenk dans la Flore fossile de El Mraîti (Sahara Soudanais) 316 — Etude paléoxylologique du Sahara (IV). — Présence du Quercoxylon Gevinii n. sp. au sud de Tindouf (Sahara occidental) 414 — Id. (V). — Sur le Dombeyoxylon Monodii n. sp. Sterculiacée fossile des environs de Tindouf et de l’Azaouad 639 — 789 — — Id. (VI). — Sur une forme nouvelle de Sterculioxylon (Nicolia) aegyptia- cum (Unger) Krausel, des couches post-éocènes du Tibesti 776 Bourrelly (P.). Euglena oxyuris Schmarda et formes affines 612 — L’Algothèque du Muséum : Notes algologiques 1-2 757 Ëughholz (J.-T.). Additions to tlie Coniferous Flora of New Caledonia 279 Buge (E.). Solution de problèmes bryozoologiques à l’aide des Rayons X. . 160 Bullier (P.). Au sujet de l’apparition de la luxation des ailerons chez des Ber- naches du Canada ( Branla canadensis L.) 505 Cadenat (J.). Description de quatre Téléostéens nouveaux de la Côte occi- dentale d’Afrique 663 Calas (P.). Note préliminaire à une révision des Rissoinidae du Redonien.. 164 Callamand (O.). Aptitude de l’Anguille ( Anguilla anguilla L.) à former des antitoxines. — Rapports possibles avec les mystères de sa reproduction. 512 Carayon (J.). Description d’un Schizopterinae africain, Pinochius africanus n. g., n. sp. et remarques sur les Hémiptères Cryptostemmatidae . . . . 239 — Helopeltis (Hem. Miridae) nouveaux nuisibles aux Quinquinas en Afrique française 558 — ■ Observations sur la biologie des Hémiptères microphysides 710 Cavaco (A.). Sur le genre Grossera (Euphorbiacées) 272 Chabanaud (P.). Révision des Cynoglossidae (s. str.) de l’Atlantique oriental. 60, 347 — Révision des Cynoglossidae (s. str.) de l’Atlantique oriental (suite). 202 — Les Cynoglossus de l’Atlantique 516 — Notules ichthyologiques (suite) 672 Ciiadefaud (M.) et Feldmann (J.). Sur une Coceolithophoracée des bacs de l’Aquarium de la Station Biologique de Roscoff 617 Chaudonneret (J.) et Angelier (C.). Un nouvel Hydracarien phréaticole. . 542 Ciiaux (J.) et Fang (P. W.). Catalogue des Siluroidei d’Indochine de la collec- tion du Laboratoire des Pèches coloniales du Muséum, avec la des- cription de six espèces nouvelles 194, 342 Cheng (C. T.). Note sur les Poissons des eaux douces du Yunnan (Chine), des collections du Muséum 526 Cherbonnier (G.). Note préliminaire sur quelques Holothuries rapportées par le Navire-Ecole belge Mercator 255 — Note sur une Holothurie dendrochirote de Dakar : Cucumaria Souriei n. sp 580 — Note sur une Holothurie nouvelle des côtes du Sénégal : Hemioedema goreensis n. sp 585 Note sur une Holothurie dendrochirote des côtes de Mauritanie : Cucu- maria mauritanica Herouard 717 Chevalier (A.). Sur une Mauve géante du groupe Malva sylvestris adventice au Jardin des Plantes de Paris 603 Condé (B.). Description préliminaire d’un Campodéidé cavernicole du pays basque espagnol .... 569 Daget (J.). Note préliminaire sur les affinités phylogénétiques des Polyptéridés. 532 Dekeyser (P.-L.). Un Viverriné nouveau d’Afrique occidentale : Pseudogenetta Villiersi (gen. et sp. nov.) 421 Dresco (Ed.). Opilions capturés en Corse et description d’une espèce nouvelle. 676 Dunand (G.). Au sujet du genre Gypsina (Foraminifère) 308 Dupuis (CL). Notes synonymiques et systématiques sur les Phasiinae (Diptères Larvaevoridae ) 333, 553 Du val (A.-G.). Application des Rayons X à l’étude des structures internes des Echinides actuels et fossiles et en particulier, à titre d’exemple, à quel- ques espèces du genre Scutella Lamarck 1816 399 — Remarques sur Cli/peaster rangianus Desmoulins 1835 (= Cl. micro- petalus KL L. Clark 1925) [Echinides] .... : 761 — 790 — Fauvel (P.). Deux Polychètes nouvelles de Dakar. Terebella aberrans et Pecti- naria Souriei n. sp 430 Feugueur (L.).-Sur l’Eocène inférieur au N.-O. du Bassin de Paris et aux ' environs de Dieppe 321 François (Y.). Copépodes des Pyrénées 215 Gagnepain (F.). Orchidacées nouvelles d’Indochine 737 Gatinaud (G.). Contribution à l’étude des Brachiopodes Spiriferidae. I, Exposé d’une nouvelle méthode d’étude de la morphologie externe des Spiri- feridae à sinus plissé 153, 300, 408, 487 Germain (L.). Contribution à la faune malacologiquc de l’Afrique Equatoriale. 435 Ghesquière (J.). Le type du Stictomischus phytomyzae Ashmead (Ms), (Hym. 444 Chaleidoidea Pteromalidae) 566 •Gombault (R.). L’herbier du Frère Joseph Louis au Muséum 105 Grandjean (F.). Remarques sur l’évolution numérique des papilles génitales et de l’organe de Claparède chez les Hydracaricns 75 — Sur le genre Hydrozetes Berl. (Acariens) 224 — Observation et conservation de très petits Arthropodes 363 — Observations sur les Oribates (19e série) 545 Guillaumin (A.). Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie. XCI, Plantes récoltées par le P. Buchholz 112, 258, 378 — Id., XCII, Plantes récoltées par M. J. Bernier (complément) et XCIII, Plantes récoltées par M. Sarlin 453 — Plantes nouvelles, rares ou critiques des serres du Muséum 722 Hamel (J.). Notes préliminaires à l’étude caryologique des Saxifragacées. III. Les chromosomes somatiques de trois représentants du genre Escallonia Mutis 749 — Jd. IV. Les chromosomes de six espèces appartenant à la tribu des Astilbinées 752 IIociireutiner (B. P. G.). Malvacées de Madagascar et taxonomie de cette famille 733 Holthuis (L. B.). Note sur le type du Gnathophyllum tridens Nobili, 1906 (Crust. Décap.) 210 Joignerez (R. M.). Sphaignes récoltées aux tourbières du plateau du Russev (Doubs) 287 Lacroix (A.). Note sur une roche de la Côte des Somalis 493 Le Grand (Y.). La tradition des Becquerel. Leçon inaugurale du cours de Physique appliquée aux Sciences naturelles, prononcée le 8 novembre 1949 64^ Lenoble (A.) et Manguin (E.). Les Diatomées fossiles des sources thermales de Ranomafana (Antsirabé, Madagascar) [suite] 169 Leroy (J. -F.). Contribution à l’étude des Monochlamydées : Documents nou- veaux sur des plantes de Madagascar, de Sumatra et de Colombie. . . . 725 .Mathon (Cl. Ch.). Suite au catalogue de la Flore des Basses-Alpes, particu- lièrement sur la rive, droite de la Durance (2e partie) [Labiées, suite ] .... 132 — Id. (4e partie) 371 — Id. (3e partie) 474 ,590 Mennessier (G.). Notes préliminaires sur les niveaux à Rudistes coniaciens des massifs d’Uchaux et de la Cèze 311 — Comparaison entre les faunes des bassins à lignites cénomaniens du Sud-Est de la France 765 — Description d’un Rudiste de l’Attique : Mitrocaprina beotica Munier- Chalmas sp. (Plagioptychus beoticus Munier-Chalmas) 395 — Comparaison entre les faunes des bassins à lignites cénomaniens du Sud- Est de la France 765 Nicot (J.) et Chevaugeon (J.). Comparaison des méthodes d’isolement de la microflorc fongique du sol. Etude d’un terreau des serres du Muséum. 384 Perrier de la Bathie (H.). Révision des Ilalorrhagacées de Madagascar. . . . 744 — 791 — Pichon (P.). Classification des Apocynacées : XXVI, détermination des échan- tillons fleuris de Plumérioïdées 140 — Id. : XXVII, détermination des graines de Plumérioïdées et de Cerbé- roïdées 266 — Id. : XXIX, le genre Neokeithia. 375 — Les affinités du genre Eucorymbia (Apocynacées) 270 — Trois projets d’articles additionnels aux règles de la nomenclature botanique 393 Pichon (M.). Les glandes nodales des Apocynacées et leurs modifications.. 467 — Classification des Apocynacées : XXX, position systématique du genre Dyera.., 600 P oucques (M.-L. de). Etudes caryologiques sur les Fagales : I, le genre Alnus. 147 — Id. : III. Le genre Quercus. . .' 482 Radford (Ch. D.). A révision of the fur mites Myobiidae ( Acarina) [suite]. 91, 425, 692 Ranson (G.). Note sur trois espèces lamarckiennes d’Ostréidés 248 — Note sur la répartition géographique des Ostréidés du genre Pycnodonta F. de W 447 — Quelques observations sur la biologie de Gryphaea angulata Lmk 574 Remy (P.). Palpigrades de Corse 218 Roux (Ch.). Compte rendu sommaire d’une mission en Afrique Equatoriale Française 500 Signeux (J.). Notes paléoichthyologiques 633 Sosa-Bourdouil (C.). Sur le chimisme des graines de Datura tétraploïdes. . . . 174 Soyer (R.). L’artésianisme des eaux du Lutétien dans le Synclinal de la Seine (2e note) 622 — La microfaunc ludienne du Vexin français 770 Stehlé (H.). Euphorbiacées nouvelles des Antilles françaises et leurs affinités géographiques (12e contribution) 605 Termier (H. et G.). Rôle des Aviculopectinidae dans la morphogenèse des Dysodontes Mésozoïques 292 Turmel (J.-M.). Répartition géographique des Eryngium. II, Nouveau Monde. 120 — Les formations dunaires de la plage de La Nouvelle (Aude) 462 Urbain (Ach.), Nouvel (J.), BiTllier (P.) et Rinjard (J.). — Rapport sur la mortalité et la natalité enregistrées au Parc Zoologique du Bois de Vin- cennes pendant l’année 1948 178 Urbain (Ach.) et Piette (G.). Sur une infection streptococcique constatée sur des Ragondins ( Myopotamus coypus Molina) 504 Viette (P.). Les Lépidoptères Gelechiidae du Pacifique Sud 98 Villiers (A.). Les Reduviidae malgaches. VI. Piratinae Formes nouvelles.. 707 — Types d’Arthropodes déposés en 1949 au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris par l’Institut Français d’Afrique Noire de Dakar (2e liste) 700 Le Gérant : Marc André. ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. 28-2-1950 SOMMAIRE Pag«« Y. Le Grand. La tradition des Becquerel. Leçon inaugurale du cours de Physique Appliquée aux Sciences naturelles, prononcée le 8 novembre 1949. 648 Communications : J. Cadenat. Description de quatre Téléostéens nouveaux delà Cote Occidentale d’Afrique 663 P. Chabanaud. Notules Ichthyologiques (suite) 672 Ed. Dresco. Opilions capturés en Corse et description d’une espèce nouvelle. . 676 M. André. Les Stygothrombium (Acariens) de la Faune française 680 M. André. L’appareil respiratoire chez les Stygothrombium (Acariens) 690 Ch. D. Radford. A Révision of the fur Mites Myobiidae (Acarina) (suite).. 692 C. Angelier. Hydracariens nouveaux des Pyrénées (3e note) : Aturus barbatulus Viets, 1936, nouveau pour la faune française 697 A. Villiers. Types d’Arthropodes déposés en 1949 au Muséum national d’His- toire naturelle de Paris par l’Institut Français d’Afrique Noire de Dakar (2e liste) 700 A. Villiers. Les Reduviidae malgaches. VI. Piratinae. Formes nouvelles .... 707 J. Carayon. Observations sur la biologie des Hémiptères microphysides 710 G. Cherbonnier. Note sur une Holothurie dendrochirote des côtes de Mauri- tanie : Cucumaria mauritanica Hérouard 717 A. Guillaumin. Plantes nouvelles, rares ou critiques des serres du Muséum. . 722 J.-F. Leroy. Contribution à l’étude des Monochlamydées : Documents nou- veaux sur des plantes de Madagascar, de Sumatra et de Colombie 725 B. P. G. Hochreutiner. Malvacées de Madagascar et taxanomie de cette famille. 733 F. Gagnepain. Orchidacées nouvelles d’Indochine 737 H. Perrier de La Bathie. Révision des Halorrhagacées de Madagascar 744 J. Hamel. Notes préliminaires à l’étude caryologique des Saxifragacées. III. — Les chromosomes somatiques de trois représentants du genre Escallonia Mutis 749 J. Hamel. Id. IV. Les chromosomes de six. espèces appartenant à la tribu des Astilbinées 752 P. Bourrelly. L’Algothèque du Muséum : Notules algologiques 1-2 757 A.-G. Duval. Remarques sur Clypeaster rangianus Desraoulins 1833 (= Cl. micropetalus 761 G. Mennessier. Comparaison entre les faunes des bassins à lignites cénoma- niens du sud-est de la France 765 R. Soyer. La microfaune ludienne du Vexin français 770 P. Balavoine. Note sur la faune lutétienne de Villers-sur-le- Roule et de Venable (Eure) 772 Ed. Boureau. Etude paléoxylologique du Sahara (VI). — Sur une forme nou- velle de Sterculioxylon ( Nicolia ) aegyptiacum (Unger) Krausel, des couches post-éocènes du Tibesti 776 Table des matières du tome XXI 788 N EDITIONS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 36, RUE GEOFFRO Y-SAINT-HILAIRE, PARIS Ve Archives du Muséum national d'Histoire naturelle (commencées en 1802 comme Annales du Muséum national d’Histoire naturelle). Ne paraît plus depuis 1938 (Le volume : 1500 fr.) Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle (commencé en 1895). (Un vol. par an, abonnement annuel France,1200 fr., Étranger, 1600 fr.). Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle, nouvelle série com- mencée en 1936. (Sans périodicité fixe ; un vol. 800 fr.). Publications du Muséum national d’Histoire naturelle. (Sans périodicité fixe ; paraît depuis 1933 ; prix du fascicule : 300 fr.). Index Seminum Horti pariensis. (Laboratoire de Culture ; paraît depuis 1822 ; échange). Notulæ Systematicæ. (Directeur M. H. Humbert, Laboratoire de Phanéro- gamie ; paraît depuis 1909 ; abonnement au volume, France, 600 fr. ; Étranger, 900 fr.). Revue française d’ Entomologie. (Directeur M. le Dr R. Jeannel, Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; abonnement annuel France, 500 fr., Étranger, 600 fr.). Bulletin du Laboratoire maritime du Muséum national d'Histoire naturelle à Dinard. (Directeur M. E. Fischer-Piette, Laboratoire maritime de Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan ; paraît depuis 1928 ; prix variable par fascicule). Bulletin du Musée de l’Homme. (Place du Trocadéro ; paraît depuis 1931 ; prix du numéro : 5 fr. ; adressé gratuitement aux Membres de la Société des Amis du Musée de l’Homme : Cotisation annuelle, 30 fr.). Recueil des travaux du Laboratoire de Physique végétale. (Laboratoire de Chimie ; Section de Physique végétale ; paraît depuis 1927 ; échange). Travaux du Laboratoire d’Entomologie. (Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; échange). Revue de Botanique appliquée et d’ Agriculture coloniale. Directeur : M. A. Chevalier, Laboratoire d’Agronomie coloniale ; paraît depuis 1921. Abonnement annuel : 1000 fr. Revue Algologique. (Directeur M. R. Lami, Laboratoire de Crypto- gamie ; paraît depuis 1924 ; abonnement France, 400 fr., Étranger, 600 fr.). Revue Bryologique et Lichénologique. (Directeur Mme Allorge, Laboratoire de Cryptogamie ; paraît depuis 1874 ; abonnement France, 600 fr., Étranger, 900 fr.). Revue de Mycologie (anciennement Annales de Cryptogamie exotique). (Directeur M. Roger Heim, Laboratoire de Cryptogamie. Paraît depuis 1928 ; abonnement France et territoires d’Outre-Mer, 500 fr., Étran- ger, 800 fr.). Mammalia, Morphologie, Biologie, Systématique des Mammifères, (Directeur M. Ed. Bourdelle ; paraît depuis 1936 ; 500 fr. ; Étranger, 900 fr.). ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. 28-2-1950