Tome XXVII 2e Série JANVIER 1955 SOMMAIRE Pages Liste des Correspondants nommés en 1954 . 5 Travaux faits dans les Laboratoires pendant l’année 1951 . 8 Communications : A. Vandel. Sur le statut systématique de Porcellio succinctus B.-L . 71 G. Cherbonnier. Holothuries récoltées en Océanie française par G. Ranson, en 1952 . 77 A. Guillaumin et H. Rose. Floraisons les plus intéressantes observées dans les serres du Muséum pendant l’année 1954 . 83 A. Cavaco. Notes sur la flore du Dundo (Angola). III . 91 Cl. Ch. Mathon. Recherches sur le développement des Céréales : lre note : les méthodes . 93 R. Hoffstetter. Un Mégalonychidé (Édenté Gravigrade) fossile de Saint- Domingue (Ile d’Haïti) . 100 Ed. Boureau et M. Veillet-Bartoszevvska. Étude paléoxylologique des couches mésozoïques de France (1) : Sur un Prolopodocarpoxylon Feu- gueuri n. s.p., du Cénomanien angevin . 105 BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE \ . . > k':-> / . ' ■ 1,'/' Ai * v . . •' 7. , BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série. — Tome XXVII RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM ANNÉE 1955 PARIS MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57, Rue Cuvier, 5e BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1955. — N° 1. 406e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 6 JANVIER 1955 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR A. GUILLAUMIN LISTE DES CORRESPONDANTS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE NOMMÉS EN 1954 Broche (J.), présenté par MM. les Professeurs Ach. Urbain et L. Chopard. M. J. Broche, licencié ès sciences, Ingénieur des Mines à Cayenne, a fait parvenir, depuis deux ans, de nombreux envois d’animaux de Guyane au Vivarium et à la Ménagerie. Le Vivarium a reçu des Mygales, des Insectes, des Batraciens, en particulier le grand Bufo murinus, des petits Singes et des Paresseux Aï. Parmi les envois adressés à la Ména¬ gerie, on peut signaler des Singes Saimiris, des Sajous, un Atèle, des Oiseaux et Reptiles, des Chats sauvages, des Marsupiaux divers, etc... Ces dons répétés paraissent justifier la nomination de M. Broche comme Correspondant du Muséum. (Ach. Urbain.) Hénin (Stéphane), présenté par M. le Professeur J. Orcel. M. Stéphane Hénin est Directeur de recherches à l’Institut National Agronomique et Directeur du laboratoire des sols. Son œuvre scientifique est très importante. Elle apporte de nombreuses données nouvelles à la science du sol et des vues très originales sur ses méthodes. Elle concerne principalement la physique du sol et la pédologie. Les recherches de M. Hénin sur l’interprétation des profils géologiques — 6 — l’ont conduit à étudier la définition des minéraux des argiles et à effectuer leur synthèse à partir de leurs constituants en solution dans des condi¬ tions voisines de celles qui régnent dans le milieu naturel. Ces recherches expérimentales sont poursuivies au laboratoire de Miné¬ ralogie du Muséum avec la collaboration de Mlle Caillère, et cette colla¬ boration qui dure depuis 1938 est extrêmement fructueuse à la fois pour les pédologues et les minéralogistes ; elle a abouti à la publication d’une cinquantaine de notes et mémoires. D’autre part, M. Hénin a effectué de nombreuses missions à l’Etranger et dans l’Union française et a rapporté pour nos collections d’intéressantes séries de minéraux. Il a acquis une grosse notoriété dans les milieux de la science du sol. La haute valeur de ses travaux, sa fidélité à notre Eta¬ blissement, l’activité féconde qu’il y déploie, me paraissent justifier pleinement la proposition que je fais de le nommer Correspondant du Muséum. (J. Orcel .) Agafonoff (Valérien), présenté par M. le Professeur J. Orcel. Ancien professeur à l’Université de Tauride, émigré en France en 1921, M. Valérien Agafonoff est un pédologue dont l’œuvre est universelle¬ ment connue. Travaillant au Laboratoire de Géographie Physique de la Sorbonne et surtout au Laboratoire de Minéralogie du Muséum, V. Agafonoff a été l’animateur des recherches pédologiques en France. Il a publié, d’après ses recherches personnelles, les deux premières cartes pédologiques de la France (en 1928 et en 1933). Parmi ses nombreux travaux sur les sols de France et des territoires d’outre-mer, il faut attirer l’attention sur deux importants mémoires devenus classiques : « Les sols de France au point de vue pédologique » et les « Sols-types de Tunisie » (avec la première carte pédologique de cette contrée). Les premiers travaux (1900) de M. Agafonoff, avant qu’il se consacre à la pédologie sous l’impulsion du grand pédologue russe Dokoutchaieff, portent sur la cristallographie, et son travail sur l’absorption de la lumière par les cristaux et sur leur pléochroisme dans la partie ultra-violette du spectre, méritent toujours de retenir l’attention, car ils renferment des données expérimentales et des idées tout à fait originales pour l’époque. L’abondante collection d’échantillons de sols ayant servi aux recherches de M. Agafonoff a été donnée par lui au Muséum. En raison de son grand âge (il a 91 ans), M. Agafonoff a interrompu son activité au laboratoire et sur le terrain, mais dans sa retraite de Nice, il se tient au courant des travaux récents dans divers domaines des sciences de la Terre. M. Agafonoff fait souvent allusion à la gratitude qu’il doit à notre hospitalité, mais je crois qu’il a dr.oit, en retour, à notre admiration recon¬ naissante, pour le désintéressement avec lequel il a travaillé pendant près de trente ans au progrès de la pédologie française. Le titre de Correspondant du Muséum sera pour lui une marque d’amitié à laquelle il sera très sensible. (J. Orcel.) 7 Robyns (Walter), présenté par MM. les Professeurs R. Heim, H. Humbert et A. Guillaumin. M. Walter Robyns, Directeur du Jardin Botanique de l’État à Bruxelles, Professeur à l’Université de Louvain, est une personnalité marquante de la science en Belgique, et l’un des meilleurs spécialistes de la flore afri¬ caine. Ses travaux sur la végétation du Congo belge, particulièrement sur celle des remarquables parcs nationaux que nos amis de Belgique ont livrés comme modèles à l’attention des autres pays, ont apporté une contribution fondamentale à nos connaissances sur lés végétaux supérieurs de l’Afrique Centrale. M. Robyns dirige, d’autre part, avec une activité inlassable les desti¬ nées d’un des grands jardins botaniques du monde. Ajoutons encore qu’il participe avec autorité à de nombreuses commissions et discussions internationales s’appliquant notamment à l’organisation des Jardins Botaniques et à la Protection de la Nature. A de multiples reprises, il a témoigné sa sympathie à notre Etablissement par des envois et des échanges, et il vient de confier à plusieurs mycologues français la res¬ ponsabilité d’une partie de la publication de la flore mycologique du Congo belge. Pour toutes ces raisons, nous sommes heureux de lui manifester la gratitude de notre Maison en le nommant Correspondant du Muséum National d’ Histoire Naturelle. (R. Heim.) TRAVAUX FAITS DANS LES LABORATOIRES ET ACCROISSEMENT DES COLLECTIONS DU MUSÉUM NATIONAL d’hISTOIRE NATURELLE PENDANT L’ANNÉE 1954. Anatomie comparée. J. Millot, Professeur. — Les Nouveaux Coelacanthes. La Nature, n° 3228, pp. 121-124, 1954. — Le Troisième Coelacanthe. Naturaliste Malgache, Premier Supplé¬ ment, 26 p., 50 pl., 1954. — New Facts About Coelacanths. Nature, London, LXXIV, pp. 426- 428, 1954. M. Friant, Sous-Directeur. — Quelques caractères d’évolution de l’Ours des Cavernes. Ann. Soc. roy. zool. Belgique, 83, 1952. — Sur la morphologie des molaires et la position systématique des Rongeurs du groupe des Otomyinae. Id., 1952. — Une Faune du Quaternaire ancien en France méditerranéenne (Sète, Hérault). Ann. Soc. g éol. Nord, 1953. — Les dents des Mammifères les plus anciens, les Microlestidae. Rev. de Stomatologie. 55, 1954. — Le développement du cerveau chez un Singe, le Semnopithèque [Semnopithecus priamus Blyth) et les caractéristiques du déve¬ loppement cérébral des Semnopithecidae. Ann. Soc. roy. zool. Belgique. 84, 1953. — Le cerveau du Lamantin (Manatus inunguis Natt.). V iertelj ahrsschrift Naturf. Gesell. Zürich, 99, 1954. — A propos du Sciuromys Cayluxi Scchl., Rongeur des Phosphorites du Quercy. C. B. Acad. Sciences Paris. 16 nov. 1953. — A propos d’un Batracien fossile, le Prodiscoglossus Vertaizoni Friant. Cahiers géol. Thoiry, 1953. — Le cerveau d’un fœtus de Rongeur (Hydrochoerus capyhara Erxl., Cabiai). C. R. Acad. Sciences Paris. 9 déc. 1953. - — Les caractéristiques fondamentales du cerveau des Ongulés (Ungu- lata) périssodactyles et artiodactyles. Id., 25 janv. 1954. — Les Oiseaux préhistoriques de la dernière période glaciaire, en Europe occidentale. Cahiers géol. Thoiry, 1954. — Sur la Faune des gisements pléistocènes d’Œtrange (Grand-Duché de Luxembourg). Id., 1954. — 9 — — Sur la formule prémolaire des Primates et de l’Homme. Actualités odontostomatol., 1953. • — Sur la forme du cerveau de l’Éléphant [Loxodonta africana Blum.) au cours de la vie prénatale. C. R. Acad. Sciences Paris. 5 avril 1954. — A propos du pallium cérébral des Carnivores arctoïdes et du Pota- motherium fossile, en particulier. Id., 5 juillet 1954. — Le cerveau d’un Rongeur, le Cabiai ( Hydrochoerus capybara Erxl.). Acta anatomica. 21, 1954. — Sur la morphologie cérébrale des Semnopithèques, Singes de l’Asie méridionale. Eighth Pacific Sci. Congr. and Fourth Far-Eastern Prehistory Congress, 16-28 nov. 1953. — Les principales caractéristiques du cerveau des Ordres actuels d’Ongu- lés ( Ungulata sensu lato ) : Proboscidea, Hyracoidea, Perissodactyla, Artiodactyla. C. R. Acad. Sciences Paris. 18 oct. 1954. J. Anthony, Assistant. — La signification des mouvements de l’os maxillaire chez les Vipéridés lors de la morsure. C. R. Acad. Sc., Paris, CCXXXVIII, 1248-1249, 14 juin 1954. — et J. Mit. lot. — Tubes rostraux et tubes nasaux de Latimeria (Coela- canthidae). C. R. Acad. Sc., Paris, CCXXXIX, pp. 1241-1243, 1954. R. Saban, Assistant. — Phylogénie des Insectivores, Rull. Mus. nat. Hist. nat., XXXVI, 419-432, 1954. Ethnologie des Hommes actuels et des Hommes fossiles. (Musée de l’Homme). H. V. Vallois, Professeur. — Lecciones de Paleontologia humana. Cours professé à l’Université de Barcelone. 1 fasc. ronéotypé de 36 p., 15 fig. Public. Fac. Sciences. Barcelone, 1953. — Préface à N. Kossovitch : Anthropologie et groupes sanguins des populations du Maroc. 1 vol., Masson, Paris, 1953. — Notice nécrologique sur M. Georges Schaeffer. Rull. Acad. Nat. Médec., n«s 5-6, 1954, pp. 87-90. — La capacité crânienne chez les Primates supérieurs et le « Rubicon cérébral ». C. R. des séances de l’Acad. des Sciences, t. 238, pp. 1349- 1351, n» 12, 1 fig. ■ — • L’Homme de Fontéchevade et les Praesapiens. Actes du IVe Congrès Intern. des Sciences Anthrop. et Ethnol., t. 1, Vienne, 1952 (paru en 1954), pp. 103-104. — Los Pigmeos Bakâ. Memorias de la Real Acad, de Ciencias y Artes de Barcelona, vol. 31, n° 14, 1954, pp. 387-394, 2 pl. — Notes sur les ossements humains de la grotte du Kef-el-Ayab, Tunisie. Lybica, t. 1, 1953, pp. 306-308. — Évolution humaine et odontologie. Revue française d’ O donto- Stoma¬ tologie, t. 1, n° 5, mai 1954, pp. 617-624. — 10 - — Neanderthals and Praesapiens, The Huxley Memorial Lecture 1954. The Journ. of the Royal Anthropological Institute, vol. 84, part. II, 1954, pp. 1-20, 6 fig. — Fossile Menschen (Traduo. allemande du livre de Boule et Vallois : Les Hommes Fossiles). 1 vol. de xx-480 p. avec un appendice de 299 fig. ; Kunst und Wissenschaft Yerlag, Baden-Baden, 1954. P. Rivet, Professeur honoraire. — Cités mayas. 1 vol., 194 p., 197 illustr. 10 pl. en couleur, 2 cartes, 5 plans. (Coll. « Les hauts lieux de l’his¬ toire », n° 4), A. Guillot éd., Paris, 1954. — Mexique précolombien. Photographies de Gisèle Freund. 1 vol., 8 p., 80 pl., Coll, des Ides photographiques, n° 8, édit. Ides et Calendes, Neuchatel-Paris, 1954. — Retour des Philippines. Preuves, Paris, 4e ann., juillet 1954, pp. 55-57. — Al Regreso de Filipinas. Imago Mundi. Buenos Aires, n° 4, juin 1954, pp. 78-81. - — Retorno de las Filipinas. Cuadernos Americanos, Mexico, 13e ann., vol. LXXVI, juillet-août 1954, pp. 228-232. — La radio et les hommes. Bulletin intérieur de la Radio-Télévision française, Paris, 7e année, n° 8, août-sept.-oct. 1954, pp. 14-17. L. Pales, Sous-Directeur. — Le pied des Mélanésiens en Nouvelle-Calé¬ donie et îles Loyalty. Étude sur le vivant. Eight Pacific Science Congress of the Pacific Science Association and the Fourth Far- Easthern Prehistory Congress, Philippines, 16-18 nov. 1953. Abstracts of Papers, pp. 535-536 (paru en 1954). - — Les empreintes des pieds humains de la « Tana délia Basura » (Toirano). Rev. d’ Études Ligures, XXe ann., 1954, n° 1, pp. 1-12, 2 fig. — La Sicklémie (Sickle-Cell Trait) en Afrique Occidentale, vue de Dakar. Primeiro Coloquio de Hematologia Africana (Lisboa, oct. 1951), pp. 123-156, 2 fig., 13 tabl., Lisbonne, 1953 (paru en 1954). — et P. Wernert. — Une mandibule pathologique de grand bovidé du loess d’Achenheim (Bas-Rhin). Ann. de Paléontol., t. 39, 1953, pp. 21-26, 2 pl. h. t. (paru en 1954). — et le Professeur M. Servigne. — Analyse chimique par voie spectrogra- phique de prélèvements et gisements salifères d’A.O.F., 1 fasc., 48 p., 7 tabl., 9 pl. h. t., édit. Orana, Dakar, 1954. — et Mlle F. Girard. — L’ancienne Société néo-calédonienne, in : L’Expo¬ sition au Musée de la France d’Outre-Mer, 11 déc. 1953-12 févr. 1954. L’Opinion Économique et Financière, 1954, n° 18, Nouvelle-Calé¬ donie, France du Pacifique. Commémoration du Centenaire, p. 10, 3 fig. — et MUe M. Tassin de Saînt-Pereuse. — Les caractères anthropo¬ logiques des populations de l’A.O.F. (adultes masculins). Actes du IVe Congrès des Sc. Anthrop. et Ethnol., Vienne, 1952, t. 1, Anthropologica, pp. 323-324 (Résumé des communications) (paru en 1954). - Raciologie comparative des populations de l’Afrique Occidentale. — V. — Stature, Indice cormique, Indice céphalique. Bull, et — 11 — Mém. Soc. Anthrop. de Paris, t. IY, 10e sér., faso. 3-4, 1953 (paru en 1954), pp. 185-497, 4 pl. h. t. polychromes, et aux É dit. de la Mission Anthropologique de l’A.O.F., Paris, 1954. - Raciologie comparative des populations de l’Afrique Occidentale. — Y bis. — Cartes de répartition de la Stature, de l’Indice cormique et de l’Indice céphalique en Afrique Occidentale. Cartes de syn¬ thèse de ces caractères. 6 cartes en noir, 2 polychromes. Édit. Mission Anthropologique de l’A.O.F., Paris, 1954 (ouvrage publié avec le concours du C.N.R.S.). P. Reichlen (Mme), Assistante. — Les Anciennes civilisations du Pérou. Les Cahiers de Neuilly, pp. 137-144, Paris, oct. 1954. M. Bouteiller (MUe), Assistante, en position de détachement. — Le Tatouage : technique et valeur sociale ou magico-religieuse dans quelques sociétée d’Indochine (Laos, Siam, Birmanie, Cambodge). Bull, et Mém. de la Société d’ Anthrop. de Paris, t. 4, 10e série, 1953, pp. 515-534, 3 fig. (paru en 1954). — Le défunt dans les Sociétés Indiennes de l’Amérique du Nord. L’Ethno¬ graphie. Organe de la Soc. d’Ethnogr. de Paris. Nouv. série, n° 48, 1953, pp. 24-40, pl., photos (paru en 1954). — Analyses critiques d’ouvrages ethnographiques et sociologiques, in : L’Anthropologie (Mouvement scientifique), t. 57, fasc. 5-6, 1953 (paru en mars 1954), pp. 548 et 558-559, Ibid., t. 58, 1954, pp. 133- 134 et 143-145, 326, 330, 334, 342. — Rédaction de la rubrique Ethnologie dans le Bull, analytique de philosophie du C.N.R.S., vol. VIII, 1954, pp. 345-354 et 825-839. D. Schaeffner (Mme Patjlme), Assistante. — La Notion de parenté dans les sociétés africaines. Cahiers internat, de Sociol., XV, 8, 1953, pp. 150-173. - — Carved figures from the White Nile in the Musée de l’Homme, Man, LIII, 1953, pp. 113-114. — Les Gens du riz. Kissi de Haute-Guinée Française. Coll. « Recherches en Sciences humaines ». Plon, 1954, 236 p., 30 ill., 11 croquis, 1 carte. — et Lifchitz, D. — Les noms individuels chez les Dogons (Soudan Français). Mélanges ethnologiques. Mém. de l’ I.F.A.N., 23, 1953, pp. 307-358. R. Hartweg, Assistant. — L’évolution des idées et l’avènement de la conception biologique de l’Homme. Revue des Sciences Médicales, Paris, 1954, n° 7, pp. 25-33, 7 fig. — Domaines et Méthodes des Sciences Humaines. Revue des Sciences Médicales, Paris, 1954, n° 8, pp. 13-32, 4 fig. — Le cerveau de l’Homme de Neanderthal. Perspectives médicales, Paris, mai 1954, pp. 3-4, 3 fig. — L’ « Atlanthropus mauritanicus ». Perspectives médicales, Paris, 25 oct. 1954, pp. 3-4, 3 fig. — Situation anthropologique des Pygmées, in : Noël Baillif : « Les Danseurs de Dieu (Chez les Pygmées de la Sangha) », Paris, 1954, Hachette, pp. 261-267. — 12 — — et B. Flornoy. — Notes anthropologiques sur les Indiens Iawa (Amazonie péruvienne). (5e Mission B. Flornoy), 1952, Journ. de la Soc. des Américanistes, Paris, 1954, t. 43, pp. 151-154, 1 pl. h. t. M. F. Girard (Mlle), Assistante. — Les riches collections Néo-Calédo¬ niennes du Musée de l’Homme. Journ. de la Soc. des Océanistes, t. IX, n° 9, déc. 1953, Paris, pp. 302-306 (paru en 1954). — L’importance sociale et religieuse des cérémonies exécutées pour les Malanggan sculptés de Nouvelle-Irlande. L'Anthropologie, t. 58, n° 3-4, Paris, 1954, pp. 241-267, 6 flg. — Sculpture de l’Océanie, in : Le Musée imaginaire de la Sculpture mondiale. Des bas-reliefs aux grottes sacrées, d’A. Malraux, 1 vol., pp. 504-506, N. R. F., Galerie de la Pléiade, Paris, 1954. — Importance sociale et religieuse des Malanggan en Nouvelle-Irlande. Eigth Pacific Science Congress of the Pacific Science Association, Quezon City, Philippines, 1953, Abstracts of papers, pp. 537-538 (paru en 1954). — et L. Pai.es. — L’ancienne société néo-calédonienne, in : L’Exposition au Musée de la France d’Outre-Mer, 11 déc. 1953-12 févr. 1954, L’opinion Économique et Financière, 1954, n° 18 : Nouvelle-Calé¬ donie, France du Pacifique. Commémoration du Centenaire, p. 10, 3 fig. P. Le Scour (Mue), Assistante. — Note sur les arbalètes indochinoises des collections du Musée de l’Homme. Eighth Pacific Sciences Congress of the Pacific Science Association and the Fourth Far- Eastern Prehistory Congress. Published by the Organizing Commit- tee, Quezon City, Philippines, 1953, Abstracts of papers, p. 481. H. Lehmann, Assistant. — Rapport d’Henri Lehmann sur ses travaux archéologiques au Guatémala pendant l’année 1953. Journ. Soc. des Américanistes, Paris, t. 43, 1954, p. 238. M. de Lestrange (Mlle), Assistante. — Le Musée de l’Homme. Le Con¬ cours Médical, Paris, 3 juil. 1954, 76e ann., n° 27, pp. 2769-2771, 3 fig. • — • Les collections anthropologiques et préhistoriques du Musée de l’Homme. Ibid., 16 oct. 1954, n° 42, pp. 3839-3840, 1 fig. — Mères et enfants en Afrique noire. Ibid., 20 nov. 1954, n° 47, pp. 4367- 4370, 3 fig. — Jeunesse guinéenne. Revue des Sciences Médicales, Paris, 1954, n° 7, pp. 3-9, 6 fig. — Le cycle de Gueledye dans la littérature orale des Fulakunda de la Guinée Française. Revue des Sciences Médicales, Paris, 1954, n° 9, pp. 19-26, 3 fig. — • Vitesse et rythmes de travail en Afrique Noire. La Santé de l’Homme, Lyon, mai-juin 1954, p. 76 et 95, 1 fig. — - Dermatoglyphes digitaux et palmaires de 47 Indiens du Brésil. Bull, et Mèm. de la Soc. d’Anthrop. de Paris, 1954, t. 5, Xe sér., pp. 85-86. — Notes concernant l’histoire des Coniagui-Bassari et en particulier l’occupation de leur pays par les Français d’après des notes iné- 13 dites de Bernard Maupoil et publiées sous son nom. Bull, de V Inst. Franç. d'Afrique Noire, Dakar, juil.-oct. 1954, n° 3-4, pp. 378-389. G. Rouget, Assistant. — Notes d’ethnographie musicale. Domaine musi¬ cal, n° 1, mai 1954, pp. 102-106. — Musique d’Afrique Occidentale. Contrepoint, Paris, 1953, 7 fig. P. Marquer (Mlle), Technicien adjoint. — Les artistes paléolithiques. Revue des Sciences Médicales, Paris, 1954, n° 7, pp. 11-23, 8 fig. — Chez les Esquimaux. Revue des Sciences Médicales, Paris, 1954, n° 9, pp. 3-9, 4 fig. J. Mauduit, Aide de Laboratoire spécialisé. — 40.000 ans d’art moderne, 1 vol., 240 p., 51 pl., Plon éd., Paris, 1954. J. Delange (Mme), Aide de Laboratoire, et G. Balandier. — La biblio¬ graphie de l’Anthropologie socio-culturelle. Les instruments biblio¬ graphiques dans le domaine de l’Anthropologie et de la Psycho¬ logie sociale. Chapitre i, pp. 3-20. Comité Internat, pour la Documen¬ tation des Sciences Sociales, déc. 1953. A. Schaeffner, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Bibliographie des travaux d’André Tessier. Revue de musicologie, n° 107-108, déc. 1953, pp. 150-166. — Les Rites de circoncision en pays Kissi (Haute-Guinée française). Études guinéennes, n° 12, 1953, pp. 3-56, 2 pl. — C. R. discographique. Arts et Traditions Populaires, n° 1, janv.-mars 1953, pp. 84-85. — C. R. de Th. Seder, Old world overtones in the New World, Some parallels with North American Indian musical instruments. L'An¬ thropologie, t. 58, n° 1-2, 1954, pp. 142-143. H. Kelley, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Contribution à l’étude de la technique de la taille levalloisienne. Bull. Soc. Préhist. Franç., t. LI, n° 3, 1954, pp. 149-169, 13 fig. — Burins levalloisiens. Ibid., n° 9-10, 1954, pp. 419-428, 6 fig. — et l’Abbé H. Breuil. — Le Paléolithique ancien. Ibid., Bulletin spécial du Cinquantenaire, Les grandes Civilisations préhistoriques de la France, t. LI, n° 8, nov. 1954, pp. 9-26. R. d’Harcourt, Maître de Recherches honoraire au C.N.R.S. — L’assis¬ tance technique des Nations Unies aux Indiens des Andes. Journ. de la Soc. des Américanistes, Paris, t. 43, 1954, pp. 230-232. - — Une broderie sur filet de Nazca, Pérou. Bull, de la Soc. suisse des Amé¬ ricanistes, Genève, t. 8, 1954, pp. 1-3. — Les formes du tambour à membranes dans l’ancien Pérou. Journ. de la Soc. des Américanistes, Paris, t. 43, 1954, pp. 145-149. H. Lhote, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Libysche Felsbilder, de Rhotert, C. R. Bull. IF AN, t. XV, n° 4, oot. 1953, pp. 1731-1734. — Le vêtement dans les gravures et les peintures rupestres du Sahara. Tropiques, déc. 1953, pp. 15-23. — Note sur l’origine des lames d’épée des Touaregs. Notes africaines, IFAN, n° 61, janv. 1954, pp. 9-12. — 14 — - L’expédition de Cornélius Balbus au Sahara en 19 av. J.-C., d’après le texte de Pline. Revue Africaine, t. XCVIII, n° 438-439, 1er et 2e sem. 1954, pp. 41-83. — Gravures et peintures rupestres de Ouhet (Tefedest septentrionale). Trav. Inst. Rech. Sahar., t. XI, lre sem., 1954, pp. 129-137. — Les Touaregs Tademekket. Tropiques, août-sept. 1954, pp. 26-30. — Les peintures rupestres de Tit (Ahaggar). L’Anthropologie, t. 58, n° 3-4, 1954, pp. 268-274. — et Th. Monod. — Une nouvelle édition française de l’ouvrage de Léon l’Africain. Notes Africaines, IFAN, n° 61, janv. 1954, pp. 30-31. — et l’Abbé Breuil. - — Les roches peintes de Tassili-Ajjer. 1 vol. in-4°, Paris, Arts et Métiers Graphiques. J.-P. Lebeuf, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — La Sociologie, base de l’éducation sanitaire, Organisation Mondiale de la Santé, Études et Problèmes, n° 7, déc. 1953 (paru en 1954). — Sociology as a basis for health Education, Spécial Features, 7 déc. 1953- Ibid.. — Labrets et greniers des Fali (Nord-Cameroun). Bull. IFAN, t. 15, juill. 1953 (1954), pp. 1321-1328. — Centres urbains d’Afrique Équatoriale Française. Africa, t. 23, n° 4, oct. 1953 (1954), pp. 285-297. H. Reichlen, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Découverte de tombes Tiahuanaco dans la région de Cuzco. Journ. Soc. Améric., Paris, t. 43, 1954, pp. 221-223. — Fouilles archéologiques du Dr Strong à Nazca, Pérou. Journ. Soc. Améric., Paris, t. 43, 1954, pp. 223-225. — Fouilles du Dr Ubbelchde. Doering sur la côte Nord du Pérou. Journ. Soc. Améric., Paris, t. 43, 1954, p. 225. — L’Archéologie au Pérou. Journ. Soc. Améric., Paris, t. 43, 1954, p. 234. — Les Sculpteurs précolombiens du Pérou et de la Bolivie, in : Les Sculpteurs célèbres. Paris, Ed. Mazenet, 1954. — Les collections américaines du Musée d’Angers. Journ. Soc. Améric., Paris, t. 43, 1954, pp. 161-171. G. Stresser-Pean, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Les Nahuas du sud de la Fluasteca et l’ancienne extension méridionale des Huastèques. Revista mexicana de estudios antropologicos. Mexico, t. 13, n° 2-3, 1952-1953, pp. 287-290. — Les Indiens Huastèques. Ibid., pp. 213-234. J. Rouch, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Les Songhaï, 1 vol. Presses Universitaires de France, Paris, 1954. J. Leschi (Mme), Chargée de Recherches au C.N.R.S. — Forme du crâne et capacité crânienne. Variations compensatrices des trois diamètres crâniens. L’ Anthropologie, t. 58, n° 1-2, 1954, pp. 29-61, 12 fig. — Utilisation du coefficient de variation dans l’interprétation de cer¬ taines données biologiques. C. R. de V Acad, des Sciences, t. 238,. pp. 278-280, janv. 1954. — 15 — — Stabilité relative de la capacité crânienne, caractère de premier ordre dans l’évolution du genre Homo. Ibid., t. 238, n° 13, pp. 1447-1448. — De l’utilisation de l’indice calvario-cérébral de Manouvrier. Ibid., t. 239, n° 21, pp. 1427-1429. G. Soustelle (Mme), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Cités Maya, par Paul Rivet. Journ. Soc. Améric., Paris, t. 43, 1954, pp. 239-240. E. Lot-Falck (Mme), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — La notion de propriété et les esprits-maîtres en Sibérie. Revue de l’Hist. des Religions, t. 144, oct.-déc. 1953, pp. 172-197 (paru en 1954). H. Balfet (Mlle), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Problèmes relatifs à la position sociale de la potière. C. R. sommaires des séances de V Inst. Franç. d’Anthrop., janv. à déc. 1952, Paris, 1954, pp. 20-22. M. Palaü-Marti (Mlle), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Biblio¬ graphie africaniste. Journ. Soc. Ajrican., t. 23, Paris, 1953 (paru en 1954), pp. 147-212. S. de Felice (Mlle), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Recherches sur l’anthropologie des Françaises. Thèse de Doctorat d’Univer- sité, 1954, 362 p., 105 flg., 5 pl. — Recherches sur l’anthropologie des Françaises. C. R. de l’Acad. des Sciences, t. 239, 15 nov. 1954. — - Comparaison des Françaises avec quelques autres populations fémi¬ nines blanches pour les mesures du corps. Ibid., t. 239, 20 déc. 1954. J. Tubiana, Attaché de Recherches au C.N.R.S. — Les noms de parenté en amharique. C. R. du Groupe linguistique d’ Études Chamito- Sémitiques, 6, 1953, pp. 48-53. — Éthiopiens. Kemant (Kerker) : a) Prière hebdomadaire (fragments) ; b) Musique de bergers (Notice et disque). Coll, universelle de musique populaire enregistrée établie par C. Brailoiu. Unesco- Archives internationales de musique populaire de Genève. A. Masson-Detourbet (Mme Lebeuf), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Croyances relatives à l’organisation politique du royaume Lagouané (Nord-Cameroun). Journ. Soc. Afric., t. 23, 1953 (paru en 1954), pp. 7-34. J. Emperaire, Attaché de Recherches au C.N.R.S. — La disparition des derniers Fuégiens. Diogène, n° 8, 1954. S. Lussagnet (MUe), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Bibliogra¬ phie américaniste. Journ. Soc. Améric., Paris, t. 43, 1954, pp. 249-250. D. Champault (Mme), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — La nais¬ sance à Tabelbala (Sahara algéro-marocain) . Journ. Soc. Afric., t. 23, 1953, pp. 87-101. D. Ferembach (Mlle), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Contri¬ bution à l’étude de la craniotrigonométrie. L’angle central de Klaatsch. L’Anthropologie, t. 58, n° 1-2, 1954, pp. 62-73, 2 fig. — Note sur une mandibule présumée du Magdalénien, III. Bull, et Mém. Soc. d’Anthrop. de Paris, 10e sér., t. 5, 1954, pp. 25-33, 2 fig. — 16 — V. Pâques (Mme), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Les Bambara, 1 vol., Presses Universit. de France, Paris, 1954. — La processione di Viggiano. La Lapa, 1 et 2, Rieti, 1954. M.-M. Piquet (Mlle), Stagiaire de Recherches au C.N.R.S. — Essai de standardisation de la mesure de la taille assis. Bull, et Mém. de la Soc. d'Anthr. de Paris, 1954, t. V, 10e sér., pp. 57-74, 3 fig., 4 tabl. R. Cabannes (Mlle), Stagiaire de Recherches au C.N.R.S. — Restes humains du volcan Denise. Diplôme d’ Études Supérieures, 1954, 50 p., 16 fig. S. Dreyfus-Roche (Mme), Technicienne au C.N.R.S. — - Édition de Riemann, Dictionnaire des grands musiciens et leurs œuvres. Payot, Paris, 1954, 230 p. R. Gessain (Dr). — La tache pigmentaire congénitale chez les Eskimo d’Angmassalik. Journ. Soc. Améric., Paris, 1953 (paru en 1954), nouv. sér., t. XLII, pp. 301-332, 15 fig. — Les Indiens Tepehuas de Huehuetla. Revista mexicana de Estudios Antropologicos, Mexico, 1952-1953, n° 2-3. Huastecos, Totonacos y sus vecinos, pp. 187-211. A. Leroi-Gourhan (Professeur). — Influence de la denture sur la face osseuse et la base du crâne. Rev. franç. d'odonto-stomatologie, Paris, 1954, pp. 47-61, fig. — Origine et diffusion de la connaissance scientifique. Structure et évo¬ lution des techniques, Paris, 1953, n° 33-34, pp. 1-19. — Équilibre mécanique de la face normale et anormale. Annales d’odonto¬ stomatologie, Lyon, déc. 1954, 13 p., fig. — La préhistoire. Histoire de France (ouvrage collectif sous la direction de Marcel Reinhard). Paris, Larousse, 1954, pp. 51-65, fig., cartes. G. Olivier (Professeur agrégé). • — • Anthropologie de la clavicule ; V. La clavicule des Mélanésiens. Bull, et Mém. Soc. d’Anthrop. de Paris, 10e sér., t. 4, 1953, pp. 553-561. — Anthropologie de la clavicule ; VI. La clavicule des Mélano-Africains. Ibid., t. 5, 1954, pp. 35-46. - — Anthropologie de la clavicule ; VII. La clavicule des Japonais. Ibid., t. 5, 1954, pp. 47-56. Collections reçues. a) Pièces de collection : Département d’Afrique blanche : soixante-quinze objets du Tibesti (don de M. G. Moberg) ; une corbeille en filigrane d’argent du Yémen (don de Mme la Générale Ribollet) ; objets d’ethnographie du Sud-Oranais (Mission de Mme D. Champault). Département d’Afrique noire : treize objets d’art (don) et une sculpture de Cynocéphale de Côte d’ivoire (dépôt) (M. A. Lefèvre) ; quatre- vingt-quinze objets d’Angola (don M. Mercier) ; dix-huit armes du Gabon (don de M. Folleville) ; quatorze objets d’Éthiopie (don M. Boyer) ; douze objets du Dahomey (don M. G. Condo- minas) ; trois objets ashanti (don M. Robinson) ; trois objets — 17 du Soudan (don M. Vérité) ; deux objets Côte d’ivoire et Nigeria (don M. Leiris) ; un objet du Cameroun (don M. Binet) ; un siège sénoufo (don M. Martinez) ; un objet d’A.E.F. (don M. Cartelle) ; un objet de Nigeria (don M. Beier). Département d’Amérique : cinquante-six objets du Mexique (don Mme H. Maspero) ; quarante-quatre objets du Venezuela (don M. Grelier) ; quarante objets des Guarani (don Mme Lancelot- Dickily) ; quatre-vingt-deux objets d’archéologie du Guatémala (don anonyme). Département d' Anthropologie : quinze crânes péruviens anciens et échan¬ tillons de cheveux de momies péruviennes (don Mme Reichlen) ; sept crânes péruviens anciens (don M. B. Flornoy) ; moulage de crâne n° 1 de Saccopastore (don M. le Prof. Sergi) ; moulage d’une main de Boschiman (don M. le Prof. Drennan) ; un crâne de guanche (don M. le Consul Revelli). Département des Arctiques : quarante-trois bilboquets eskimo du Groen¬ land (don du Dr Gessain). Département d’Asie : dix objets cambodgiens (don M. Bitard) ; quatre armes vietnamiennes (don M. Boyer) ; deux objets Lushei (don M. Furst) ; deux peintures birmanes (don M. Bouvier). Département d’ Ethnomusicologie : quatre instruments de musique de Java (don Mme Djemil-Anik). Département d’Europe : Costume macédonien complet (achat) ; trois costumes grecs (don de l’Association pour la diffusion de l’art populaire grec) ; un costume macédonien (don du Ministère grec de l’Information) ; importante série d’objets d’art populaire hon¬ grois récent (Institut hongrois de Paris) ; deux costumes de femmes néerlandaises (échange avec l’Institut Royal des Tropiques d’Ams¬ terdam). Département de Muséologie et d’iconographie : vingt et un relevés des pein¬ tures de Lascaux par M. Thaon (don M. l’Abbé Breuil). Département d’Océanie : une hache néo-calédonienne (don Mlle de Per¬ san). Département de Préhistoire : Nombreuses acquisitions, dont : Environ cinq mi'le pièces des fouilles Bourrinet et Darpeix à Tabaterie, La Forge et Teyjat (don Mmes Darpeix, Beau, Mary et Rie) ; moulage des Vénus d’Angles-sur-Anglin (don Mlle S. de Saint- Mathurin et Miss D. Garrod) ; art mobilier de Laugerie-Basse (dépôt de la Société Préhistorique Française) ; trois bas-reliefs sur pierre de Laussel (dépôt des héritiers du Dr Lalanne) ; neuf- cent-quarante-neuf pièces du Capsien de Tunisie (don Dr Gobert) ; sept-cents pièces paléolithiques et néolithiques du Sahara algéro- marocain (mission de M. B. Ciiampault) ; cinq-cent-soixante-neuf pièces néolithiques d’Algérie (don de l’Amiral R. Boris) ; un rognon gravé présumé azilien (don M. l’Abbé H. Breuil). Département de Technologie Comparée : trente-huit objets, matériel et échantillons de la fabrication d’un galochier (don du C.F.R.E.) ; trois poteries du Bas-Rhin (don M. C. Jest). Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. 2 — 18 b) Photographies et clichés : Photographies et projections en couleurs de Hongrie (don de l’Institut hongrois de Paris ; deux-cents photographies d’Europe centrale (don M. J. B. de La Faille) ; vingt photographies de Yougoslavie (don de Mme Jankovic) ; cinquante d’objets africains (échange Musée de Stockholm) ; cent-soixante dix épreuves du Yémen (don Mme le Dr Fayein) ; cent-soixante du Yémen (don Mmcs la Générale Ribollet, Dr Lansoy ; Drs Husson, Autran) ; cent d’A.O.F. (Dr L. Pales) ; soixante-dix du Pakistan (M. Bernot) ; quarante-cinq d’A.E.F. (M. Gronier) ; quarante de Laponie (M. Borveau) ; quarante divers (M. Aubert de La Rue) ; Dépôt de deux-cents dispositives sur l’archéologie préhistorique (M. l’Abbé H. Breuil). c) Disques : Disques et ouvrages de Hongrie (don de l’Institut hongrois de Paris) ; treize disques de musique populaire (don M. Brailoiu) ; dix-sept disques d’A.O.F. (don de Africa-Yox) ; cinq disques Indiens Nava- jos (don Peabody Muséum) ; cinq microsillons divers (achat), etc... Copie de bandes magnétiques (dons et dépôts). Zoologie : Mammifères et Oiseaux. J. Berlioz, Professeur. — Les Trochilidés du genre Heliothrix Boié. L’Ois, et Rev. fr. Orn., 1954, p. 96. — Note sur un spécimen d’Hapaloptila castanea (Verr.). Ibid., p. 151. — Étude d’une nouvelle collection d’Oiseaux du Gabon. Bull. Mus., 1954, p. 64. — Étude d’une petite collection d’Oiseaux de Côte d’ivoire. Ibid., p. 657. — Les Hirondelles de nos pays (illustré). Science et Vie, mai 1954, p. 393. — - La Perdrix chukar. Plaisir de la Chasse, juillet-août 1954, p. 23. — Rapport sur la protection des Oiseaux sauvages dans les îles françaises de l’Océanie. Proc. Pacif. Sc. Congr., 4, 1954, p. 679. • — et P. Rougeot. — « Au monde passionnant des Oiseaux » (illustré). Éditions Bias (pour la jeunesse), 1954, 120 p. E. Bourdelle, Professeur honoraire. — Les Anatidés de France et leurs migrations. « La Chasse des Canards en France », nouvelles éditions de la « Toison d’Or », Paris, 1954, pp. 29-46. — Les Équidés d’Afrique (étude zoologique, in : Le grand livre de la faune africaine et de sa chasse, par Fr. Edmond-Blanc), Genève, 1954, pp. 144-150. — — Le service des recherches sur les migrations des Oiseaux en France. Plaisir de la Chasse, mars 1954, p. 17. — Les vétérinaires et le Muséum National d’Histoire Naturelle. Vété¬ rinaires, mai-juin 1954, pp. 3-4. — et Ch. Bennejeant. — • A la recherche d’une terminologie morpho- — 19 — logique rationnelle en Odontologie. Bull, et Mém. Soc. anthr. Paris, t. Y, fasc. 1 et 2, 1954, pp. 13-24. J. Dorst, Sous-Directeur. — Précisions sur un Rhinolophidé rare du Tonkin. Mammalia, XVIII, 1954, pp. 212-215. — Décisions de nomenclature au Congrès intern. de Zoologie de Copen¬ hague. Ibid., pp. 219-220. — G. H. H. Tate, 1894-1953. Ibid., p. 222. • — La longévité des Chiroptères. Ibid., pp. 231-236. — Le Pélican à lunettes aux Nouvelles-Hébrides. L’Oiseau et R.F.O., XXIV, 1954, pp. 149-151. — Le Guacharo, oiseau des ténèbres. La Terre et la Vie, 1954, pp. 138-142. — Les outils des oiseaux. Naturalia, n° 5, févr. 1954, pp. 6-11. — L’élevage des jeunes chez les oiseaux. Ibid., n° 10, juillet 1954, pp. 18-22. • — Les colibris du désert. Ibid., n° 11, août 1954, pp. 6-10. — Cailles et Roi des Cailles. Plaisir de la Chasse, n° 26, sept. 1954, pp. 23-24. — - Traduction de : H. et.E. Kahmann. — La Musaraigne de Corse. Mam¬ malia, XVIII, 1954, pp. 129-158. - — Traduction de : G. G. Simpson. — - Tendances actuelles de la systéma¬ tique des Mammifères. Ibid., 1954. — et Chr. Jouanin, Assistant. — Découverte d’un Francolin nouveau propre à la Somalie française. C. R. Congr. Int. Orn. Bâle, 1954. — — Précisions sur la position systématique et l’habitat de Francolinus ochropectus. L’Oiseau et R.F.O., XXIV, 1954, pp. 161-170. - Des Sarcelles aux Lacs Ounianga. Ibid., 1954, pp. 211-212. - La protection des migrateurs aux phares de Gatteville et de Fréhel. Bull. Soc. Orn. France, 1953, XV-XVII (paru en 1954). — et G. Pasteur. — Notes ornithologiques prises au cours d’un voyage dans le Sud-Marocain. L’Oiseau et R. F. O., XXIV, 1954. - Les Cochevis (Galerida) du Maroc (Oiseaux, Alaiididés). Bull. Soc. Sc. Nat. Phys. Maroc., 1954. Chr. Jouanin, Assistant. — Les Oiseaux à Guano. Naturalia, n° 13, sept. 1954. — Visite au refuge de la Pointe d’Arçay (Vendée). Bull. Société Orni¬ thologique Fr., 1954, pp. 26-28. — et P. Paulian. — - Migrateurs continentaux dans les îles Nouvelle- Amsterdam et Kerguelen. L’Ois, et R.F.O., 1954, pp. 136-142. Fr. Petter, Assistant. — La systématique des formes de la souris, d’après E. et H. Schwarz. Mammalia, 1954, n° 1, pp. 124-126. — Nouvelle note biologique sur le Hérisson du désert. Mammalia, 1954, n° 2, p. 220. — Remarques biologiques sur des rats épineux du genre Acomys. Répar¬ tition au Sahara. Mammalia, 1954, n° 4, pp. 389-396. — Méthode rapide de conservation des cadavres de petits Mammifères sur les lieux de collecte. Mammalia, 1954, n° 4, pp. 422-423. — 20 — — Un Rat du Sahara. Science et Nature, 1954, n° 6, pp. 25-27. — - Le Castor. Naturalia, 1954, N° 5, p. 40. — L’Écureuil. Naturalia, 1954, n° 6, p. 15. — Enquête sur les rongeurs désertiques. Bulletin de liaison Saharienne, 1954, n° 16, pp. 9-10. R. D. Etchecopar, Chef du C.R.M.M.O. (Centre de Recherches sur les Migrations des Mammifères et des Oiseaux). — Problèmes et mys¬ tères du parasitisme chez les Oiseaux. Naturalia, mai 1954, p. 12. — La notion de « Réserve » et son évolution. Naturalia, sept. 1954, p. 2. — et J. Prévost. — Données oologiques sur l’avifaune de Terre-Adélie. L’Oiseau et Rev. Franç. d'Orn., 1954, p. 227. R. Didier (Dr), Associé du Muséum. — Étude systématique de l’os pénien des Mammifères (suite). Famille des Muridés. Mammalia, 1954, XVII, 3, pp. 237-256. J. P. Legouix, F. Petter et A. Wisner. — Étude de l’audition chez des Mammifères à bulles tympaniques hypertrophiées. Mammalia, 1954, n° 3, pp. 262-274. R. Malbrant, Associé du Muséum. — Contribution à l’étude des Oiseaux du Rorkou-Ennedi-Tibesti. L’Ois, et Rev. fr. Orn., 1954, p. 1. A. Wisner, J. P. Legouix et F. Petter. — Étude histologique de l’oreille d’un rongeur à bulles hypertrophiées : Meriones crassus. Mammalia, 1954, n° 4, pp. 371-374. Collections reçues. — - Une importante collection d’Oiseaux de Californie, acquise par échange du Los Angeles County Muséum, Los Angeles (U.S.A.) ; une collection dé Rongeurs d’Algérie, rapportée par M. Fr. Petter, Assistant au laboratoire ; une collection d’Oiseaux du Gabon, don de M. P. Rougeot, Correspondant du Muséum ; une collection d’Oiseaux du Tchad, don du Dr Vétér. P. Rece¬ veur ; une collection de Mammifères de Corse, don du Prof. H. Kah- mann (de Munich) ; une collection d’Oiseaux des îles Kerguelen et Nouvelle-Amsterdam, don de M. Patrice Paulian ; une col¬ lection d’Oiseaux des Antilles françaises, don du Père R. Pinchon, Correspondant du Muséum ; une collection d’Oiseaux de Côte d’ivoire, don de M. J. Brunel ; une collection de Mammifères d’Afrique du Nord, don du prof. Heim de Balsac ; une collection de Mammifères et d’Oiseaux du Maroc, rapportée par M. Jean Dorst, Sous-Directeur du laboratoire ; une collection d’Oiseaux du Pérou, don de M. Fr. Edmond-Blanc. Éthologie des Animaux sauvages. Ach. Urbain, Professeur. — Biologie de l’Oryctérope. Ann. Musée Congo. Tervuren, in-4°, Zool., I, 1954, p. 101. — J. Nouvel, Sous-Directeur, P. Bullier, Sous-Directeur, et J. Rin- jard, Assistant. — Rapport sur la mortalité et la natalité enre- — 21 — gistrées au Parc Zoologique du Bois de Vincennes pendant l’année 1953. Bull. Muséum, 2e sér., t. XXVI, n° 2, 1954, p. 171. — et J. Nouvel. — Infestations parasitaires mortelles observées sur des manchots récemment importés des Kerguelen. Bull. Muséum, 2e sér., t. XXVI, n» 2, 1954, p. 188. - Conceptions actuelles sur le Typhus des carnassiers de ménagerie. Bull. Acad. Vit., t. XXVII, mai 1954, p. 245. - On Keeping Wild Animais in Zoos. Endeavour, vol. XIII, n° 52, oct. 1954, p. 184. - et M. Bazin. — • Nouveaux cas de Leucopénie infectieuse des Félins sauvages. Bull. Acad. Vêt., t. XXVII, mai 1954, p. 241. — et P. L. Dekeyser, Assistant. — Les Girafes. Le grand Livre de la faune Africaine et de sa chasse. Union Européenne d’Édition, Monaco (Godefroy-Schmid et René Rester, édit.), 1954, p. 151. - L’okapi. Le Grand Livre de la faune Africaine et de sa chasse. Union Européenne d’Édition, Monaco (Godefroy-Schmid et René Rester, édit.), 1954, p. 155. — et Paul C. J. Roth, Attaché de recherches au C.N.R.S. — L’Ana¬ phylaxie chez les grenouilles, les Tritons et les Couleuvres à collier. Bull. Muséum, 2e sér., 25, n° 6, 1953, p. 551. — et P. L. Dekeyser. — Le Gorille. Naturalia, 1953, p. 17. J. Nouvel, Sous-Directeur. — Spirochétoses des animaux sauvages (lre partie). Mammalia, t. 18, 1954, p. 112 et (2e partie). 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XVI (série A), n° 2, 1954, pp. 513-523, 32 fig. — 28 — — Exploration du Parc National de l’Upemba. Mission G. F. de Witte en collaboration avec W. Adam, A. Janssens, L. Van Meal et R. Yerheyen (1946-1949). Fasc. 18, H enicocephalidae et Reduviidae (Hemiptera), Bruxelles, 1954, p. 54, 17 fig. — Notes d’Entomologie ouest africaines. V. Nouveaux Hémiptères Redu¬ viidae. Ann. Mus. Roy. Congo Belge (nouv. sér.), Sc. Zool., vol. 1, 1954, pp. 560-563, 3 fig. — Hémiptères récoltés au Simandou (Guinée française), par M. Lamotte. Bull. Inst. Fr. Afr. Noire, t. XVI (sér. A), 1954, n° 3, pp. 913-916. — et P. L. Dëkeyser. — Essai sur le peuplement zoologique terrestre de l’Ouest africain. Bull. Inst. Fr. Afr. Noire, t. XVI (sér. A), 1954, n° 3, pp. 957-970. — Troisième conférence internationale. Protection de la faune et de la flore en Afrique. Causes de l’appauvrissement et de l’altération du capital faune et flore. Bruxelles (1954), pp. 241-243. — Op. cit. Problèmes de la conservation. Bruxelles (1954), pp. 275-279. — Op. cit. Problèmes de contrôle. Bruxelles (1954), pp. 343-345. — Op. cit. Problèmes de recherches. Bruxelles (1954), pp. 363-366. — La Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba (fasc. II). Coléoptères Erotylides Languriinae. Mèm. Inst. Fr. Afr. Noire, n° 40, 1954, pp. 161-163. — La Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba (fasc. II). Coléoptères Endomychides. Mém. Inst. Fr. Afr. Noire, n° 40, 1954, pp. 165-168, 8 fig. — La collection de Serpents de P IF AN (acquisition 1953). Bull. Inst. Fr. Afr. Noire, t. XVI (sér. A), 1954, n° 4, pp. 1234-1247, 2 phot. J. de Muizon, Correspondant. — Coleoptera : Brenthidae. Expédition to South-West Arabia, 1954, vol. 1, pp. 325-331, 2 fig., 1 planche photo. Cl. Herbulot, Attaché. — Un Larentiinae (Lepid. Geometridae ) nouveau pour la France : Coenotephria ibericata Stgr. Bull. Soc. Linn. Lyon, 23e année, pp. 65-67. — Une intéressante acquisition pour la faune française : Scopula rubellata Stgr. (Lép. Geometridae). L. c., pp. 181-182. — Lépidoptères nouveaux pour le département des Ardennes. Bull. Soc. Hist. nat. Ardennes, 43, p. 77. — Nouveaux Geometridae malgaches. Mém. Inst, scient. Madagascar , sér. E, 5, pp. 82-123, 38 fig., 2 pl. G. Bernardi, Attaché. — Note sur la variation géographique de l’ar¬ mure génitale mâle de Dixeia doxo God. (Lep. Pieridae). Rev. franç. Entom., 21, pp. 122-124, 8 fig. — Révision des Pierinae de la faune malgache (Lep. Pieridae). Mém. Inst, scient. Madagascar, série E, 5, pp. 239-375, 141 fig., 4 pl. G. Ruter, Correspondant. — La réserve naturelle intégrale du Mont Nimba, fasc. IL Coléoptères Cétonides. Mém. Inst. fr. Afr. Noire, n° 40, pp. 213-232, 13 fig. Cl. Legros, Attaché. — La réserve naturelle intégrale du Mont Nimba,. — 29 — fasc. II. Coléoptères Hydrocanthares. Mérn. Inst. fr. Afr. Noire, n° 40, pp. 265-280. H. de Toulgoet. — Pullulation ou Phototropisme ? Note sur Triphaena fimbria L. (Lep. Noctuidae). L’Entomol., 9 (1953), pp. 117-118. — Contribution à l’étude des Eilema paléarctiques (4e note). Qu’est-ce qu ’Eilema sordidula Rbr ? (Lep. Lithosiidae) . Bull. Soc. ent. France, 59, pp. 36-39. — Descriptions i’Arctiidae nouveaux de Madagascar. Mém. Inst. Scient. Madagascar, sér. E, 4 (1953), pp. 345-359, 11 fig., 1 pl. — Arctiides nouveaux de Madagascar et de l’île Maurice. Mém. Inst. Scient. Madagascar, sér. E, 5, pp. 169-217, 27 fig., 2 pl. A. Roudier. — Étude des Acalles et Echinodera (Col. Curculionidae) des Iles Canaries et plus particulièrement du matériel recueilli par le Dr Hakan Lindberg au cours des années 1947 à 1950. Soc. Scient. Fennica, Comm. Biolog., XIY, 6, pp. 1-16 (1954). Coléoptères phytophages recueillis par F. Pierre dans le Sahara algérien de 1947 à 1952. Rev. fr. d'Ent., XXI, 52-64 (1954). — Curculionides du Sous et du Maroc sud-occidental (Col.). Bull. Soc. ent. Fr., 59, 34-36 (1954). — Coléoptères de Sierra Nevada « Curculionidae ». Arch. Inst, de Acli- mataciôn, Alméria, II, 123-138 (1954). — Coléoptères Curculionides nouveaux ou peu connus (Espagne, Iles Raléares, Iles Canaries) (lre note). Bull. Soc. ent. Fr., 59, 83-88 (1954). — Coléoptères Curculionides nouveaux ou peu connus (Espagne, Iles Raléares) (2e note). Ibid., 98-102 (1954). Paul Dispons. — Observations sur les Emesinae d’Afrique du Nord. Revue franç. Entomol., XXI, 1954, pp. 144-146, 6 fig. Edouard Wagner. — Un nouveau Miride du Sud de la France. Revue franç. Entomol., XXI, 1954, pp. 219-223, 10 fig. Jean Wisniewski. — Le Morphocarabus monilis F., ses formes et ses races montagnardes. Revue franç. Entomol., XXI, 1954, pp. 15-23, 1 carte. — Morphologie alaire et élytrale du Cymindis humeralis Fourcroy. Revue franç. Entomol., XXI, 1954, pp. 205-213, 5 fig. Collections reçues. — Un lot de Coléoptères des Canaries, don du Dr Lind¬ berg. — Collection de Coléoptères Elatérides de M. Mouchet. — Lépidoptères Hétérocères de Madagascar, don de M. Decary. — - Lépidoptères de Tunisie, de M. Chnéour. — Collection de Lépidoptères Hesperiidae paléarctiques de M. J. Picard. — Un lot de Lépidoptères d’Afrique tropicale, don de M. H. de ToulgoRt. — Ün lot de Coléoptères Hydrocanthares, comprenant de nom¬ breux types et paratypes, don du Dr Guignot. — Plusieurs envois d’insectes du Rrésil par M. C. M. de Biezanko. — Coléoptères des îles du Cap Vert, principalement paratypes de Wollaston (acquis de M. J. Clermont). — 30 — Zoologie (Vers et Crustacés). L. Fage, Professeur, Membre de l’Institut. — Notice nécrologique sur René Legendre. La Nature, n° 3227, p. 81. — Le Plancton source de nourriture. Biol. Médic., vol. XLIII, n° 2, p. 1. — Remarques sur la distribution géographique des Pédipalpes Ambly- pyges africains, accompagnées de la description d’une espèce nou¬ velle de Madagascar : Charinus madagascariensis nov. sp. Ann. Mus. Congo Tervuren, 1, 1954, — Les Amphipodes pélagiques du genre Rhabdosoma. C. R. Acad. Sciences, t. 239, p. 661. — et J. Brouardel. — Variation de la teneur en Oxygène de l’Eau au proche voisinage des sédiments. Deep-Sea Research, vol. 1, p. 86. M. André, Sous-Directeur. — Présence du Thrombicula deliensis (Walch) en Cochinchine. Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, 2e sér., XXVI, pp. 93-94. — Acariens parasites accidentels de l’appareil respiratoire de l’Homme. La Nature, n° 3227,' pp. 102-104, 10 fig. — - Sur la découverte, en Indochine, du Thrombicula (T.) wichmanni Oud., adulte. Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, 2e sér., XXVI, pp. 95-99. — - Le Crabe chinois. Naturalia, n° 8, pp. 6-11, 3 fig., 2 pl. col. — Sur quelques Thrombidions des Nouvelles-Hébrides. Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, 2e sér., XXVI, pp. 194-199, 19 fig. — Description d’une nouvelle larve d’ Ascoschôngastia (Acarien) parasite de Rats en Indochine. Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, 2e sér., XXVI, pp. 200-203, 5 fig. — Présence du Crabe chinois (Eriocheir sinensis H. M.-Edw.) dans l’es¬ tuaire de la Gironde. C. R. Acad. Sciences, CCXXXVIII, pp. 1918- 1919. — Brevipalpus geisenheyneri (Rübsaamen), Acarien parasite des arbres fruitiers. Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, 2e sér., XXVI, pp. 326- 333, 5 fig. — Tétranyque nouveau, parasite de Cassia siamea Lam. et Grewia mollis Juss., à Dakar. Bull. Inst. Franc.. Afr. Noire, XVI, pp. 859-861, 5 fig. — Présence de VEriocheir sinensis H. M.-Edw. sur la côte Atlantique sud française. Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, 2e sér., XXVI, pp. 342-344. — L’Écrevisse. Naturalia, n° 9, pp. 11-13, 3 fig. — Le Crabe chinois dans la Gironde. La Nature, n° 3231, p. 275, 1 photo. — Un nouveau Thrombidion recueilli au Maroc. Dinothrombium (Doli- chothrombium) Grandjeani n. sp. Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, 2* sér., XXVI, p. 476-479, 9 fig. — 31 — — A propos du Crabe chinois. Naturalia, n° 12, p. 27. — Sur la présence, en France, du Brevipalpus geisenheyneri (Rüb.). Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, 2e sér., XXVI, p. 480-481. - — Sur les migrations du Crabe chinois (Eriocheir sinensis H. M.-Edw.). C. B. Som. Soc. Biogéographie, p. 32. — La Sangsue médicinale. Naturalia, n° 13, pp. 21-22, 5 fig. - — Capture du Crabe chinois ( Eriocheir sinensis H. M.-Edw.) dans la Loire. Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, 2e sér., XXVI, p. 581. ■ — La Langouste. Natuialia, n° 16, pp. 34-38, 3 fig. M. Vachon, Assistant, Maître de Recherches C.N.R.S. — Quelques réflexions sur la répartition, actuelle et passée, des Onychophores ou Péripates. C. R. Soc. Biogéogr., n° 257, pp. 6-12, 2 cartes, 1953. — Remarques morphologiques et anatomiques sur les Pseudoscorpions (Arachnides) appartenant au genre Pseudoblothrus Beier. Bull. Mus. nat. Hist. nat., t. 26, n° 2, pp. 212-9, 13 fig., 1954. — Nouvelles captures de Pseudoscorpions transportés par les Insectes. Ibid., n° 6, 4 p. — — Remarques sur les ennemis des Scorpions, à propos de la présence des restes de Scorpions dans l’estomac de la Chouette, Athene noctua. Oiseau et R.F.O., t. 24, pp. 171-4, 1954. — Remarques sur un Pseudoscorpion vivant dans les ruches d’ Abeilles au Congo Belge : Ellingsenius hendrickxi n. sp. Ann. Mus. Congo Tervuren, Zool. I : Miscell. H. Schouteden, pp. 284-7, 1 fig., 1954. — F. Joly, A. Poueyto, Ph. Guinet, Ch. Sauvage, J. B. Panouse et A. Reymond. — Les Hammadas sud-marocaines. Trav. Inst. Sc. Chérifien, sér. gén. n° 22 ; Scorpions, pp. 187-8, 1954. — Contribution à l’étude du peuplement de la Mauritanie : Pseudo¬ scorpions. Bull. IFAN, Dakar, t. 16, n° 4, pp. 1022-30, 11 fig., 1954. — Répartition actuelle et ancienne des Onychophores ou Péripates. Rev. gén. Sc., t. 61, n° 9-10, pp. 300-8, 2 fig., 1954. — et Merio Pavan. — Sur l’existence d’une substance fluorescente dans le tégument des Scorpions. C. R. Acad. Sc., t. 236, 1954. J. Forest, Assistant. — • Crustacés Décapodes Marcheurs des îles de Tahiti et des Tuamotu. I. Paguridea (suite). Bull. Mus. nat. Hist. nat., Paris, 2e sér., t. XXVI, pp. 71-79, 10 fig. — Crustacés Décapodes, in : Revue bibliographique de l’Hydrobiologie française (1940-1950). Ann. St. centr. Hydrobiol. appl., 1953, fasc. h. sér., pp. 95-97. - — Les Paguristes des côtes occidentales et méridionales d’Afrique. Ann. South. Ajr. Mus., X, 41, n° 4, pp. 159-213, 70 fig., 1 pl. h. t. — Crustacés Décapodes Marcheurs des îles de Tahiti et des Tuamotu. — IL Scyllaridea. Bull. Mus. nat. Hist. nat., Paris, 2e sér., t. XXVI, pp. 345-352, 3 fig. — Sur un Pagure littoral nouveau de la Martinique, Paguristes cadenati sp. nov. Ibid., pp. 353-357, 3 fig. ■ — Sur les premiers stades post-larvaires d’un Pagure, Dardanus pecti- natus (Ortmann). C. R. Acad. Sc., t. 239, pp. 000-000, fig. J — 32 — Traduction de : K. G. Mc Keown, Vie et Mœurs des Araignées d’Aus¬ tralie, Payot, Paris. F. Grandjean, Membre de l’Institut. — Observations sur les Oribates (28e sér.). Bull. Mus. nat. Hist. nat., Paris, 2e sér., XXVI, p. 204. — Essai de classification des Oribates (Acariens). Bull. Soc. Zool. France, t. LXXVIII, p. 421. — Étude sur les Palaeacaroïdes (Acariens, Oribates). Mém. Mus. nat. Hist. nat., Paris, t. VII, sér. A, Zool., fasc. 3. — Observations sur les Oribates (29e sér.). Bull. Mus. nat. Hist. nat., Paris, 2e sér., t. XXVI, p. 334. — Observations sur les Oribates (30e sér.). Bull. Mus. nat. Hist. nat., Paris, 2e sér., t. XXVI, p. 482. - — Les Enarthronota (Acariens). Ann. Sc. nat. Zool., 11e sér., XVI, 1954. J. Denis, Attaché au Muséum. — Araignées recueillies à Ténérife (Iles Canaries). Bull. Inst. R. Sc. Belgique, XXIX, n° 39, 1953, pp. 1-8. — Une Araignée du genre Spermophora en Vendée. Entom., IX, 1953, p. 87. — Quelques captures d’Araignées pyrénéennes. Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, LXXXVIII, 1953, pp. 259-266. — Araignées recueillies par P. Rémy du Sud-Algérien au Hoggar. Bull. Soc. Zool. France, LXXXVIII, 1953, pp. 311-324. — Araignées des environs d’Espingo (Haute-Garonne). Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, LXXXIX, 1954, pp. 137-156. — - Notes d’Aranéologie marocaine. III. Quelques Araignées du Massif de l’Ayachi avec une étude sur les Textrix du Maroc. Rev. franç. Entom., XXI, 1954, pp. 132-144. — et L. di Caporiacco. — Descrizione di tre specie di Aracnidi dell’Isola di zannone. Boll. Zool., XX, 1953, pp. 59-63. — Les Araignées de Camargue. La Terre et la Vie, n° 1, 1954, pp. 85-94. Ed. Dresco, Attaché au Muséum. — - Description d’une Araignée caver¬ nicole nouvelle du genre Paraleptoneta. Notes Biospéologiques, IX, 1954, p. 15. — • Sur le genre Gyas (Opiliones). Bull. Mus. nat. Hist. nat., Paris, 2e sér., t. XXVI, p. 85. ■Collections reçues. ■ — 1 lot Araignées du Maroc (J. Denis) ; 1 lot Araignées de l’Air (Institut Français d’Afrique Noire) ; 1 lot de Crustacés Euphausiacés de Monaco (H. Nouvel) ; 1 lot de Crustacés • — Araignées — Isopodes non dét. des Iles Kerguelen (Aubert de la Rue) ; 1 lot Isopodes de Venise (G. Soika) ; 1 lot Opilions de Côte d’ivoire, Guinée, Sénégal (Institut Français d’Afrique Noire). Malacologie. E. Fischer-Piette, Professeur et P. -H. Fischer. — Contribution à la faune malacologique marine de la région d’Arcachon. Journ. Conchyl., vol. XCIV, 1954, n» 3, p. 115. . — 33 — G. Ranson, Sous-Directeur. — Observations sur les Planorbidae afri¬ cains. Bull. Soc. pathologie exotique, 1954, t. 46, n° 5, p. 783. — Observations sur l’eau lactescente du lagon de l’ile d’Anaa (Tuamotu). C.R.A.S., 1954, t. 238, pp. 2330-2331. — Note sur Cypraea cicercula Linné 1758. Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, t. XXVI, 2e sér., n° 5, p. 612. - — - Les eaux apparemment vertes, mais en réalité lactescentes du lagon de l’île d’Anaa (Tuamotu). Bull. Labor. marit. Dinard, 1954, fasc. 40, p. 26. — et Alves, Berry, Hübendick, Le Roux, Mandahl-Barth. — L’identification et la classification des Mollusques vecteurs de la bilharziose (Afrique équatoriale et Afrique du Sud). Organisation mondiale de la Santé, série de rapports techniques, n° 90, 1954. A. Franc, Sous-Directeur. — Révision des Neritidae d’eau douce et d’eau saumâtre de Nouvelle-Calédonie. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 1954, t. XXVI, 2e sér., n° 2, p. 231. — Révision des Ellobiidae (Pulmonés basommatophores) de l’archipel néo-calédonien. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 1954, t. XXVI, 2e sér., n° 3, p. 363 et n° 4, p. 515. G. Cherbonnier, Assistant. — Complément à l’étude des Holothuries de l’Afrique du Sud (2e et dernière note). Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 2e sér., 1954, t. XXVI, n° 1, pp. 117-123, fig. 1-3. — Note préliminaire sur les Holothuries de la Mer Rouge. Bull. Mus. nat. Hist. nat., 1954, 2e sér., t. XXVI, n° 2, pp. 252-260. — - Les Holothuries de la Mer Rouge. Ann. Inst. Océanogr., 1954, vol. 30, n° 1, pp. 129-183, pl. 22-49. — Holothuries récoltées en Océanie française par G. Ranson en 1952. lre note. Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, 2e sér., t. XXVI, n° 6, p. 685. — Les Echinodermes. Éditions Arc-en-Ciel, 1954, 128 p., fig. Mme a Tixier-Durivault, Chargé de recherches au C.N.R.S. - — - Les Octocoralliaires d’Afrique du Sud (I. Alcyonacea). Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, t. XXVI, n° 1, p. 124 ; n° 2, p. 261 ; n° 3, p. 385 ; n° 4, p. 526. — Les Octocoralliaires d’Afrique du Sud (IL Gorgonacea. III. Pennatu- lacea). Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, t. XXVI, n° 5, p. 624. — Sur quelques Alcyoniidae de la Mer Rouge. Ann. Inst. Océanogr., 1954, t. XXX, fasc. 1, pp. 121-128. J. M. Gaillard, Préparateur à l’École Pratique des Hautes Études. ■ — Révision des espèces des côtes de France du genre Gibbula Risso (Mollusque Prosobranche). Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, t. XXV, n° 6, p. 584 ; t. XXVI, n» 2, p. 238 ; n° 3, p. 370. — Note sur le genre Curvella Chaper et ses espèces d’Afrique occidentale. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 2, p. 56. — Liste des Cerithidae recueillis en 1913 à Cuba par E. de Boury. Journ. Conchyl., 1954, vol. XCIV, n» 3, p. 102. — Gastéropodes recueillis aux Iles Kerguelen et Heard par MM. Angot, Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. 3 — 34 — Arétas, Aubert de la Rüe, Brown et Paulian. Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, t. XXVI, n° 4, p. 519. — Lamellibranches recueillis aux Iles Kerguelen et Heard par MM. Angot, Arétas, Aubert de la Rüe, Brown et Paulian. Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, t. XXVI, n° 5, p. 620. — Missions du Bâtiment polaire « Commandant Charcot ». Récoltes faites en Terre Adélie (1950) par P. Tchernia. III. Mollusques. Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, t. XXVI, n° 6, p. 678. , MUe G. N at a r\ — Sur la croissance de Paçacentrotus lividus Lmk. et de Psammechinus miliaris Gmelin. Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, t. XXVI, n° 2, p. 244. — Les Ophiothrix fragilis (Echinodermes) de Roscofî. Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 1954, t. XXVI, n° 5, p. 632. Mme A. Pruvot-Fol. — Étude d’une petite collection d’Opisthobranches d’Océanie française. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 1, p. 3. - — Mollusques opisthobranches (Faune de France, Office central de faunistique), 1954, n° 58, 460 p., 173 fig. 1 pl. P. -H. Fischer. — Habitat de Helcion pellucidus. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 1, p. 39. — Examen en lumière de Wood du test de quelques Céphalopodes fos¬ siles. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 2, p. 49. — Mode de cristallisation du calcaire dans les couches internes des coquilles d’Unionidés. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 2, p. 54. — Mesures de p II relatives à la glande purpurigène. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 2, p. 69. — Sur la protoconque de Natica nitida. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 3, p. 97. — Tumeur fibreuse chez un Pleurobranche. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 3, p. 99. — Observations d’écologie littorale en Mozambique. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 3, p. 118. A. Brunei et P. -H. Fischer. — Sur la dégradation des composés d’ori¬ gine purique chez les Mollusques. Bull. Labor. maril. Dinard, 1954, fasc. 40, p. 32. II. Beiletante. — Catalogue des Cymatiidae du Muséum National d’Histoire naturelle de Paris. Journ. de Conchyl., 1954, vol. XCIV, n° 2, p. 70 ; n° 3, p. 85. Anatomie comparée des végétaux vivants et fossiles. A. Loubièhe, Professeur. — Considérations générales sur les Téniopté- ridées, paraissant propres à la végétation de la période Anthra- colithique. Bull. Soc. Linn. de Lyon, n° 4, p. 84, 1954. Ed. Boureau, Sous-Directeur. — Anatomie végétale ; L’appareil végé¬ tatif des Phanérogames. Préface du Professeur Roger Heim. Tome Ier, pp. vu 330, 176 fig., 7 pl. h. t., 1954. — 35 — Étude paléoxylologique du Sahara (XX). Sur un Annonoxylon eden- gense n. sp. des couches post-éocènes du Sud-Ouest de l’Adrar Tiguirirt (Sahara soudanais). Bull. Mus. nat. Hist. nat., XXVI (2), pp. 286-291, 1 pl. h. t., 1954. — Étude paléoxylologique de l’Éocène français (I). Sur la présence du Leguminoxylon Menchikoffii Boureau, dans le Bartonien de Cour- celles-de-Touraine (Indre-et-Loire). Ibid., XXVI (3), pp. 439-443, 1 pl. h. t., 1954. — Sur certaines espèces homoxylées, à ponctuations aréolées scalariformes, des flores vivantes et fossiles du mésozoïque de Nouvelle-Calé¬ donie. Abstracts of papers of the Eighth Pacific Science Congress of the Pacific Science Association, pp. 191-193, 1953. — Paléobotanique, in Histoire de la Botanique en France, pp. 331-343, fig. 53 et 4 phot. — Découverte du genre Homoxylon Sahni, dans les terrains secondaires de Nouvelle-Calédonie. Mém. Mus. nat. Hist. nat., sér. C, Sciences de la Terre, t. III, fasc. 2, pp. 129-143, 5 fig. in texte, pl. I à V, 12 fig., 1954. — Sur le Palmoidopteris Lapparenti n. gen., n. sp., stipe minéralisé à structure conservée, découvert par A. F. de Lappabent, dans les couches albiennes de Tunisie. Ibid., t. III, fasc. 3, pp. 145-158, fig. du texte 6 et 7, pl. VI à VIII, fig. 13-31 (19 photomicr.). — Sur la présence d’une flore carbonifère dans F Air (Sahara central). Bull. Soc. Géol. Fr. (6), III, pp. 293-298, 1 fig., 1 pl. h. t. — Sur les structures affines ou convergentes du Palmoidopteris Lappa¬ renti Boureau (Albien) et des Monocotylédones actuelles. Rapports et communications du VIIIe Congrès international de Botanique, V, pp. 191-193, 1954. — Sur certaines espèces homoxylées vivantes et fossiles, à ponctuations aréolées scalariformes delà Nouvelle-Calédonie. Ibid., V, pp. 231- 232, 1954. — Sur quelques plantes fossiles du Territoire du Tchad et du Nord- Cameroun. Bull. Sera, des Mines, Territoire du Cameroun, I (1), pp. 121-132, 1 pl. h. t., 1933. — Vestiges des Flores disparues. Naturalia, 6, pp. 2-6, 4 fig., 1954. — La Dendrochronologie. Ibid., 9, pp. 2-5, 1954. — Paysages carbonifères. Ibid., 4, pp. 23-27, 1954. Ch. Ginieis, Assistant. — La répartition actuelle des Palmiers et son explication écologique : Le genre Phoenix L. C. R. Soc. Biogéogr., n° 266, pp. 6-10, 1 carte, 1954. — Le Palmier, arbre-providence. Naturalia, 11, pp. 23-28, 1 fig., 1954. Collections reçues. — Végétaux vivants : Inflorescence de Washingtonia filifera (Th. Monod), Graines de Palmiers du Jardin Botanique de Rio-de- Janeiro (A. Pereira Duarte) ; Végétaux fossiles : J. M. Freulon (Frontière Saharo-Lybienne, Bois du Messak) ; E. Saurin (Indochine) ; Lelubre (Devonien du Fezzan) ; Dalloni (grès de Nubie, Ennedi) ; Lavocat (Madagascar) ; Feugueur 36 (Cénomanien de Durtal) ; de Lapparent et Joulia (Carbonifère de l’Aïr) ; LefrAnc (Fezzan) ; Menchikoff (Beni-Abbès) ; Phi¬ lippe Renault (Fezzan). Phanérogajjie. H. Humbert, Professeur, Membre de l’Institut. - — Flore de Madagascar et des Comores. Fam. 66-69 et 147-151 : Chénopodiacées, Amaran- thacées, Nyctaginacées, Phytolaccacées (A. Cavaco) ; Lythraeées, Sonneratiacées, Lécythidacées (H. Perrier de la Bâthie), Rhizopho- racées (J. Arènes) ; Combrétacées (H. Perrier de la Bâthie), 267 p., 48 pl., 1954. — et R. Capuron. — Découverte d’une Chloranthacée à Madagascar : Ascarinopsis Coursi gen. nov., sp. nov. C. R. Acad. Sri., 20 déc. 1954. — et J. Leandri. — Cinquante ans de recherches botaniques à Mada¬ gascar. Bull. Acad. Malgache, 1954, pp. 33-43. - Marcel Pichon, 1921-1954. Bull. Muséum, 1954 (séance du 7 oct.), pp. 569-571. Mme Tardieu-Blot, Sous-Directeur. — Ptéridophytes (Fougères et plantes alliées). Cryptogamia, 1954, 1 vol. 106 p., 26 pl., 43 fig. — Les Fougères des Kerguelen et d’Amsterdam rapportées par M. Aubert de la Rüe. Mém. Inst. Sc. Mad., sér. B, 1954, t. V, p. 59, pl. 12-15. — Le rôle de la France dans l’étude de la botanique Indochinoise. Eighth Pacific Congress, Abstracts and papers, 1954, p. 203. — Les T ectarioideae de Madagascar et des Comores, avec description d’un genre nouveau, : Pseudotectaria. Not. Syst., 1954, t. XV, fasc. I, pp. 86-90, 1 pl. — Sur quelques Dryopteris de la Réunion. Not. Syst., 1954, t. XV, fasc. I, pp. 90-92. — Sur les Ctenitis du groupe crinita de Madagascar et des Mascareignes. Not. Syst. (1954), t. XV, fasc. L pp. 77-85, 2 pl. — Un Marsilea nouveau d’Afrique occidentale française Not. Syst. (1954), t. XV. fasc. I, pp. 85-86. J. Leandri, Sous-Directeur. ■ — • Sur la distribution et les affinités des Thyméléacées de l’Indochine orientale. C. R. du 8e Congrès scien¬ tifique du Pacifique, Quezon (Philippines), pp. 72 et 198-199, 1953 (1954). — Une mission botanique à Madagascar. Bull, du Mus., XXV, 1953, pp. 599-604. F. Pellegrin, Sous-Directeur honoraire. — Les « Gombé » du Cameroun (Didelotia Le touzeyi Pellegr.). Bull. Soc. bot. France, 100, 1953, pp. 266-267 (paru en 1954). — Aporrhiza (Sapindacées) du Gabon. Bull. Soc. bot. France, 101, 1954, pp. 138-139. — Un siècle de Société Botanique de France. A propos du Centenaire. Supp. Bull. Soc. bot. Fr., 101, 1954, pp. 17-47. — 37 — R. Benoist, Sous-Directeur honoraire. — - Les espèces du genre Eusiphon (Acanthacées-Ruelliées) . Notul. Syst. XV, 1954, pp. 5-6. f F. Gagnepain, Sous-Directeur honoraire. — « Tardiella » genre anna¬ mite nouveau de Canellacées. Ibid., pp. 32-33. — Fantômes et revenants. Ibid., pp. 34-35. — Mise au point. Ibid., pp. 35-36. — Un Clematis nouveau pour la flore du Tonkin. Ibid., pp. 36-37. P. Jovet, Assistant. — La Flore de Sèvres et de Meudon d’après Cornuti (1635) et Tournefort (1698, 1727). Soc. Sc. nat. Seine-et-Oise, in Union Soc. fr. d’Hist. nat., n° 16, janv. 1954, pp. 11-21. — Influence de l’écobuage sur la Flore des Pâturages basques. Congr. de Saint-Jean-Pied-de-Port et Oloron Sainte-Marie 1952. Ann. Fédér. Pyrén. d’Écon. Montagnarde, 1952, t. XVIII, 1er fasc., paru en 1954 (Toulouse), pp. 23-94, 1 dessin, 13 photos, 5 tabl. — Landes et Pays Basque occidental. Notice phytogéographique pour l’excursion 1-13. 8e Congr. Intern. Bot. Paris-Nice, 1954 (Paris, Sedes), 37 p., 3 fig., 3 cartes (du Serv. de la Carte de Végét.). — - Paris. Sa flore spontanée. Sa végétation, in fasc. II (Paris), 8e Cong. Intern. Bot. Paris-Nice, 1954 (Paris, Sedes, éd.) , 39 p., 2 fig., 1 carte (Serv. de la Carte de la Végétation). — Direction de la publication des textes des « Notices botaniques et itiné¬ raires commentés » publiés à l’occasion du 8e Congr. Intern. Bot. Paris-Nice, 1954, soit 44 notices, Sedes, éd., Paris. — La Falaise basque. Sa végétation ligneuse. Ann. Ec. Nat. Agricult. Montpellier. Numéro spécial dédié au Prof. G. Kuhnholtz-Lordat, 1954, t. XXIX, fasc. III et IV, 13 p., 15 fig. (en 4 pl.). — et Gérard Aymonin. — Flore et Phytogéographie de la France, in Histoire de. la Botanique en France (dir. Davy de Virville), pp. 243- 268, 2 fig., 2 pl. (8 portraits). 8e Congr. Intern. Bot., Paris-Nice, 1954 (Sedes, éd., Paris). — et Jean-Marie Rouet. — Guizotia abyssinien (L.) Cassini en France. Bull. Soc. Bot. Fr., 1954, n° 101, pp. 33-34. J. Arènes, Assistant. — L’opinion des Biogéographes français sur les frontières biogéographiques en Indo-Malaisie. Sth Pacif. Sc. Congr. (1953), pp. 160-161. — Rhizophoracées in H. Humbert. Flore de Madagascar et des Comores, 150, 42 p., 10 pl., 1954. — Observations chorologiques sur les Malpighiacées océaniennes. C. R. Som. Sé. Soc. Biogéogr., 258, pp. 14-20, 1953. — Un Acridocarpus nouveau de Madagascar. Notul. Syst., XV, I, pp. 4-5, 1954. — Rhizophoraceae madagascarienses novae. Notul. Syst., XV, I, pp. 1-4, 1954. — Les Composées-Cynarocéphales de Belgique. Bull. Jard. Bot. Etat, Bruxelles, XXIV, fasc. 4, pp. 241-327, 1954. — Malpighiaceae malesianae novae. Reinwardtia, III, 1, pp. 67-74, 1954. — et Ph. Guinier. — A propos des Picea fossiles du Massif Central français. C. R. Som. Sé. Soc. Biogéogr., 263, pp. 51-52 (1953). — et G. Depape. — Sur une flore burdigalienne à Lygodium Gaudini Heer et à Myricacées des îles Baléares (Majorque). C. R. Ac. Sc., 238, pp. 1450-1452, 1954. — C. Arambourg et G. Depape. — Contribution à l’étude des flores fossiles quaternaires de. l’Afrique du Nord. Arch. Mus. nat. Hist. nat., 7e sér., II, 85 p., 5 fig., 6 pl., 1953. f M. Pichon, Assistant. — Remarques sur quelques propositions pour le Congrès de Paris. Taxon, III, 1954, p. 140. — Monographie des Landolphiées. Mém. Inst. Fr. d’Afrique noire, n° 35, Dakar, 1953, 437 p., 21 pl., 36 cartes. — Classification des Apocynacées. XXXVII. Une espèce nouvelle du genre Hunteria. Bull. Jard. Bot. de V État, Bruxelles, XXIII, 1953, pp. 391-393. — Classification des Apocynacées. XXXVIII. Révision du genre Onci- notis Benth. Ibid., t. XXIV, 1954, pp. 9-36. — Un genre nouveau d’Asclépiadacées de la Côte d’ivoire. Bull. Soc. Bot. de Fr., 101, 1954, pp. 246-247. — Un Tabernanthe (Apocynacées) nouveau de l’Angola. Bull. Mus., XXV, 1953, pp. 637-640. N. Dumaz-le-Grand, Assistante. — Contribution à l’étude des Légu¬ mineuses de Madagascar (suite). V. Trois espèces nouvelles de Mundulea (Papilionées). Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, pp. 267- 269. — Une espèce nouvelle de Baudouinia (Césalpiniées). Ibid., pp. 269-270. H. Perrier de la Bâthie, Directeur honoraire de Recherches du C.N.R.S., Correspondant de l’Institut. — Lythracées, Sonnera- tiacées, Lécythidacées, in H. Humbert. Flore de Madagascar et des Comores, 41 p., 6 pl., 1954. — Combrétacées. Ibid., 84 p., 20 pl., 1954. — La Mangrove (Palétuviers) de Madagascar. Biologie et utilité. Rev. Bot. Appl., n° 373-374, 1953, pp. 581-583. A. Camus, Attachée du Muséum, Chargée de recherches du C.N.R.S. — Eragrostis nouveaux de Madagascar. Bull. Soc. bot. Fr., 100 (déc. 1953), pp. 353-355. — Poecilostachys, Oplismenus et Brachiaria nouveaux de Madagascar, in Le Natural. malgache, V, 2 (1953), pp. 145-148. — Acroceras, Brachiaria et Setaria nouveaux de Madagascar, in Bull. Soc. bot. Fr., 101 (1954), 28. — Graminées nouvelles du Mont Loma (Sierra Leone), in Journ. Agric. trop, et Bot. appl., I, mai-juin 1954, p. 210. — Les Chênes, t. III (en 2 volumes). Monogr. du genre Quercus s. -g. Euquercus sect. Protobalanus et Erythrobalanus. Monogr. du genre Lithocarpus et Addenda. Lechevalier, éditeur, 1314 p. (1953-1954). — Étude du genre « Redfieldia » Vasey, américain et malgache, in Notul. Syst., XV, f. 1 (1954), pp. 7-10. — Les genres de Graminées endémiques malgaches. 8e Congr. Int. Bot., Bapp. et Comm., IV, pp. 115-116, 1954. — 39 — A. Cavaco, Chargé de Recherches. — Chénopodiacées, Amaranthacées, Nyctaginacées, Phytolaccacées, in H. Humbert. Flore de Mada¬ gascar et des Comores, 100 p., 11 pl., 1954. — Note sur les Nyctaginacées de Madagascar. Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, pp. 296-298. — Les Chénopodiacées de Madagascar. Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, pp. 323-326. — Note sur les Celosia (Amaranthacées) de Madagascar. Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, pp. 342-343. — Synopsis des Amaranthacées de Madagascar et des Comores. Bull. Mus., XXV, 1953, pp. 629-636. — - Drypetes Vilhenae (Euphorbiacées), espèce nouvelle de l’Angola. Bull. Mus., XXVI, 1954, pp. 284-285. - — Notes sur la flore du Dundo (Angola). Ibid., pp. -703-704. — - Sur le genre Phanerodiscus gen. nov. (Olacacées) de Madagascar. Notul. Syst., XV, 1954, pp. 10-14, 1 fig. — Le genre Lasiodiscus (Rhamnacées) en Angola ; une variété nouvelle du Lasiodiscus usambarensis Engl., in Bol. Soc. Brot., XXVIII (1954), pp. 177-179. — L’Anatomie du bois et l’Identification des Rois. In Portugaliae Acta Biologica, IV, 1954, pp. 253-317. R. Virot, Attaché de Recherches. — Le problème de la Protection de la Nature en Nouvelle-Calédonie. Congrès international de Botanique 1954, Paris. — Rapports et communications, sect. 25 § 4, pp. 142-144. — Aperçu de l’organisation phytosociologique en Nouvelle-Calédonie. Congrès international de Botanique 1954, Paris. Rapports et com¬ munications, sect. 7, § III, pp. 189-190. — A propos du Framboisier en forêt de Fontainebleau. Bull. Assoc. des Naturalistes de la vallée du Loing et massif de Fontainebleau. XXX- 8-9, Août-Sept. 1954, pp. 79-81. — Introduction à l’étude de la végétation du Périgord méridional (Bas- Périgord). II. Cahiers des Naturalistes. Bull, des Naturalistes Pari¬ siens, n. s. 9, fasc. 2, 1954, pp. 25-40. — L 'Orchis sambucina L. aux environs de Nemours (S.-et-M.). Cahiers des Naturalistes. Bull, des Naturalistes Parisiens, n. s. 9, fasc. 4, 1954, pp. 79-82. Cl. Ch. Mathon, Attaché de Recherches. — L’Ecologie du développement des céréales. Etude critique des techniques d’analyse stadiale. Troisième note : les modifications temporaires échelonnées de la période d’éclairement quotidien. Bull. Soc. bot. Fr., 100, pp. 308- 312, schémas, 1953. — L’Écologie du développement des Aegilops (Graminées), 2e partie : l’analyse stadiale précisée. Seconde note : Le groupe « ovata ». Bull. Muséum, 2e sér., XXVI, I, 1954, pp. 152-162, 2 fig. — Tératologie et morphologie expérimentales sur la base de la modi¬ fication des conditions écologiques habituelles du développement. Seconde note. Bull. Soc. bot. Fr., 1954, pp. 1-2, 19-24, 2 schémas. — 40 - — Notes critiques à propos d’une brève étude de la végétation en Forêt de Chaux (Jura). Bull. Soc. Hist. Nat. Doubs, 56, 1952, pp. 49-70 et Ann. Scient. Univers. Besançon, 9, Botanique. — L’Écologie du développement des Aegilops (Graminées). A propos de la systématique des Aegilops. Bull. Muséum, 2e sér., XXVI, 3, 1954, pp. 407-412, 1 pl. — Théorie stadiale et Phytogéographie. C. R. Sommaires séances Soc. Biogéographie, 29-4-54, 19-21, n° 266-269, janv.-avr. 1954. C. Sironval, F. Lanza et M. Stroun. — La théorie stadiale du déve¬ loppement. L’écologie des processus stadiaux et son importance en Biologie végétale et en Agronomie. 8e Congr. Int. de Bot., 1954, Rapp. et Comm., 11-12, pp. 351-356. A. Guillaumin, Professeur au Muséum. • — Résultats scientifiques de la mission franco-suisse de botanique en Nouvelle-Calédonie (1950- 51), Flacourtiacées. Bull. Mus., XXV, 1953, pp. 505-508. — Essai d’identification de planches de plantes de Nouvelle-Calédonie. Notulae Syst., XV, 1954, pp. 37-41. — et R. Virot. — Contributions à la flore de la Nouvelle-Calédonie. CIL Plantes récoltées par M. R. Virot. Mém. Mus., IV, I, 1953, pp. 1-82, 21 fig. H. Jacques-Félix. — Note sur les Graminées d’Afrique tropicale. Le genre Schizachyrium. Rev. Bot. Appl., n° 371-372, 1953, pp. 423-448, 20 fig. R. P. Ch. Tisserant et R. Sillans. - — Matériaux pour la flore de l’Ou- bangui-Chari (Pittosporacées). Notulae Syst., XV, 1954, pp. 92-93. - Flacourtiacées, ibid., pp. 93-103. R. Sillans. — Tisserantodendron Walkeri Sillans, Bignoniacée nouvelle du Gabon. Bull. Soc. bot. de Fr., 100, 1953, pp. 281-282. — Heimodendron (Méliacées), genre nouveau du Centre africain. Bull. Soc. bot. de Fr., 100, 1953, pp. 262-265, 1 pl. — Matériaux pour la Flore de l’Oubangui-Chari (Araliacées). Bull. Mus., XXVI, 1954, pp. 149-151. — et D. Normand. — Sur le fruit et la structure du bois de N éochevalie- rodendron Steplianii. Rev. Bot. Appl., n° 373-374, 1953, pp. 565-570. H. Stehlé, Correspondant du Muséum. — Composées nouvelles ou rares des Antilles françaises (14e contribution). Notulae Syst., XV, 1954, pp. 62-77. A. Lemée. — Flore de la Guyane française, vol. III, Paris, 1953, 655 p., 1 pl. R. Gombault. — Notules sur la flore de la Syrie et du Liban. Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, pp. 328-334. J. Adam. • — Sur la végétation supportée par les sols hydromorphes noirs du bas-fond de la réserve forestière de Bandia (Thiès), Sénégal. Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, pp. 351-353. — Évolution progressive de la végétation forestière des sables littoraux (Presqu’île du Cap Vert). 8e Congrès Int. Bot., Rapp. et Comm., XIII, pp. 60-61. — 41 — G. Cufodontis. — Ueber die Pittosporum. Arten von Madagaskar. Notulae Syst., XV, 1954, pp. 14-32. P. Chouard, Professeur à la Sorbonne. — Une espèce nouvelle de Ranun- culus aux Pyrénées : R. Le Brunii sp. nov. Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, pp. 359-361, 1 fig. A. Lawalrée. — Stellaria nemorum L. subsp. glochidosperma Murb., en France et en Espagne. Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, pp. 270- 272. A. Chevalier, Professeur honoraire au Muséum, Membre de l’Institut. — Sur deux nouvelles formes de Fougères des environs de Dom- front (Orne). Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, pp. 336-339, 2 pl. Ch. d’Alleizette. — Orchis elata ssp. munbyana G. Camus des marais de la Rassauta, près Fort-de-l’Eau (Alger). Bull. Soc. Bot. de Fr., 101, 1954, pp. 114-117. J. do Amaral Franco. — Identification du Quercus lusitanica Lam. 8e Congr. Int. Bot., Rapp. et Comm., IV, 1954, p. 116. J. de Carvalho e Vasconcellos et J. do Amaral Franco. — Les Chênes du Portugal. 8e Congr. Int. Bot. Rapp. et Comm., VI, 1954, p. 116. F. Ehrendorfer. — Phylogeny and evolutionary meehanisms in Lepto- Galium. 8e Congr. Int. Bot., Rapp. et Comm., IV, 1954, pp. 82-84. Raymond-Hamet. — Sur F Elattospermum longepetiolatum Solereder. Bull. Soc. Bot. de Fr., 100, 1953, p. 304. P. Becquerel. — L’ontogénie des Phanérogames établie par l’anatomie dynamique nous montre-t-elle qu’elles sont constituées par un agencement de télomes modifiés au cours de la phylogénèse? Bull. Mus., XXVI, 1954, pp. 534-536. R. Martinez-Crovetto. — Proposais 147, 152 to the 8th Intern. Bot. Congress. Taxon, III, 1954, p. 133. ■ — - Sur les organes femelles de quelques espèces du genre Apodanthera (Cucurbitacées). Notulae Syst., XV, 1954, pp. 41-43. — Espècies nuevas o criticas del genero Apodanthera (Cucurbitaceae) . Ibid., pp. 44-47. — Synopsis des Cucurbitacées de l’Uruguay. Ibid., pp. 47-55. — Sur une espèce du genre Echinocystis qui doit changer de nom. Ibid., p. 56. — Deux nouveaux genres de Cucurbitacées de l’Amérique du Sud. Ibid., pp. 56-62, 2 fig. L. Duplessis. — L’association végétale stratigraphique. Quelques-uns de ses faciès. Bulletin Union Sociétés françaises Histoire Naturelle, n° 14, juillet 1953, pp. 55-60. — Collaboration à la préparation et la rédaction du Livret guide. I-XV. Région parisienne, publié à l’occasion du 8e Congrès International de Botanique, 1954. G. Aymonin. — - Paris-Nice par les Alpes (Touristique et Botanique). Notice publiée à l’occasion du 8e Congrès International de Bota¬ nique (Paris-Nice), 1954 (Sedes, éd., Paris), 32 p., 3 cartes -j- une fig. — 42 — Principales acquisitions nouvelles : Échantillons reçus en échange ou en don : 23.735. — Doubles préparés pour échange : environ 50.000. — Spécimens en attente de montage ou d’intercalation : environ 150.000. Entrées : Plantes de l’Oubangui-Chari (station centrale de Bou- koko) : 230 ; plantes du Canada (Instituts botaniques de Montréal et d’Ottawa) : 656 ; plantes de la République Dominicaine données par l’Arnold Arboretum : 219 ; plantes d’Indochine récoltées par Tsang et données par l’Arnold Arboretum : 2.643 ; plantes de Madagascar : Institut de Recherche scientifique, Tananarive : 1.000 ; M. Bosser : 313 ; service des Eaux et Forêts : 4.398 ; service des Réserves naturelles : 5.000 ; plantes de la péninsule malaise reçues des herbiers de Kew et Singapore : 413 ; plantes d’Afrique tropicale reçues de l’Herbier de Kew : 301 ; plantes de l’Orégon (collection A. Cronquist) offertes par le New York Botanical Garden : 627 ; plantes de Bornéo (don du même établissement) : 3.000 ; plantes de Java (don de l’Herbarium Bogoriense : 468 ; plantes du Congo belge (don du Jardin botanique de l’Etat, Bruxelles) : 605 ; plantes de Colombie récoltées par M. J. Cuatre- casas : 1.000 ; plantes de San Salvador (don de l’Herbier de Ber¬ keley (Californie) : 350 ; plantes (Fougères) des îles du Pacifique (même donateur) : 238 ; plantes de la mission franco-suisse en Nouvelle-Calédonie (Baumann, Prof. Guillaumin, Hurlimann) : 1.350 ; plantes du Congo (M. Koechlin, I. E. C., Brazzaville) : 558 ; et plusieurs autres collections intéressantes. Cryptogamie. Roger Heim, Professeur, Membre de l’Institut. — Quelques Ascomycètes remarquables. II. Le genre Ascopolyporus en Amérique centrale. Bull. Soc. Myc. Fr., LXIX, 4, pp. 417-424, pl. Y, 1954. — Sur trois Chanterelles américaines. Rev. de Mycol., XIX, I, pp. 47-56, 3 fig., 1 pl. hors texte, 1954. — Notules mycologiques sur la flore française. N° 5-7. Rev. de Mycol., XIX, I, pp. 107-116. N° 8, Ibid., XIX, 2, pp. 175-178, 1954. — Termiti e funghi. Le Vie del Mondo, n° 2, pp. 201-213, 14 pl., 1954. — L’association végétale : concept artificiel ou réalité vivante ? Natu- ralia, pp. 2-5, 2 pl., mai 1954. — Le Professeur Gabriel Bertrand. Triangle, I, 6, pp. 125-127, Bâle, mars 1954. — La science devant le déclin de l’esprit. Discours inaugural au 8e Con¬ grès International de Botanique, Paris, 1954. (in part, in Figaro Littéraire, 10 juillet 1954). — Préface à Paul Ramain : Mycogastronomie. Association des Biblio¬ philes gastronomes, pp. 7-10, Paris, 1954. — Préface à A. Davy' de Virville : Histoire de la Botanique française. S.E.D.E.S., Paris, 1954, pp. 5-7. — 43 — — Préface à Ed. Boureau : Anatomie végétale, I, pp. v-vii, Coll. Euclide, Presses Universitaires, Paris, 1954. — Avant-Propos à Science et Nature, I, 1-2, p. 2. — L’Homme et la Plante, Ibid., 4, VII-VIII, p. 2. — Le salon du Champignon, Ibid., 5, IX-X, p. 2. — Les Amanites mortelles, Ibid., 5, IX-X, pp. 13-18, 9 pl., 1954. — Chronique scientifique du Figaro Littéraire, janv.-déc. 1954. — Revue de Mycologie et son Supplément Colonial, XIX, 1954. Robert Lami, Sous-Directeur. — Une station normande de Laminaria ochroleuca de la Pylaie. Rev. Algologique, N. Sér., I, p. 44, 1954. — Phyllogigas grandijolia à la Terre Adélie. Ibid., p. 45. — et P. Bourrelly, Assistant. — Revue Algologique, N. Sér., I. Pierre Bourrelly, Assistant. — Revue bibliographique de l’hydrobio- logie française (1940-1950) : algues d’eau douce. Ann. Stat. cenlr. Ilydrob. appl., pp. 59-69, 1953. — Les Sulfobactéries, 1. Rev. algol., N. S., I, 1, pp. 29-41, 1954. — Cloniophora plumosa en Nouvelle-Calédonie. Rev. algol., N. S., I, 1, pp. 43-44. — Excursion phycologique en Auvergne, 1-17. Not. Bot. et Itinér. comm., VIIIe Congr. Intern. Bot., pp. 1-16, 4 cartes, 1954. — Savoie, Jura, Dombes, Phycologie d’eau douce, III-2. Not. Bot. et Itinér. comm., VIIIe Congr. Intern. Bot., pp. 17-32, 6 cartes, 1954. — Phylogénie et systématique des Chlorophycées. C. R. VIIIe Congr. Intern. Bot., Paris, Sect. 17, pp. 117-118, 1 tabl., 1954, - — Initiation pratique à la systématique des algues d’eau douce, IV. Bull. Microscop. appl., 4, 5-6, pp. 47-61, 4 pl., 1954. — et Mme P. Gayral. — Quelques algues d’eau douce de l’extrême Sud tunisien : Cyanophycées. Bull. Soc. Bot. Fr., 99, 79e session extraor¬ dinaire, pp. 26-28, 1 fig., 1953. - Un groupement d’algues rhéophiles dans un oued du Grand Atlas. A.F.A.S., 70e Congrès, Tunisie, 3 pp. Suzanne Jovet-Ast (Mme), Assistant. — L’intérêt de l’étude des spores pour les théories de l’évolution chez les Bryophytes. Rapports et Communications , Section 16, VIIIe Congrès Intern. Bot., pp. 248- 250, 1954. — Le genre Colura, Hépatiques, Lejeuneaceae, Diplasiae. Rev. Bryol. et Lichénol., XXIII, 1-2, pp. 1-22, 2 pl. de fig., 7 cartes, 1954. — La section de Bryologie au VIIIe Congrès Intern. Bot. Rev. Bryol. et Lichénol., XXIII, 3-4, pp. 328-330, 1954. Jacqueline Nicot (Mme), Assistant. — Remarques sur la microflore fongique de quelques sols de grande culture en Afrique tropicale et à Madagascar. Rev. Mycol., 18, Suppl, colon. n° 2, pp. 88-93, 1953. — Quelques moisissures des substances alimentaires. Catalogue des col¬ lections vivantes du Muséum National d’ Histoire Naturelle, VI, La Mycothèque, 3e suppl. : Micromycètes, agents d’altération bio¬ logique, pp. 24-29, 1953. 44 — — Inventaire de la micro flore des terres à caféiers en Côte d’ivoire, in Contributions à l’étude du caféier en Côte d’ivoire. Section technique d’agriculture tropicale. Bull. Scientif., n° 5, Contrib., n° 14, pp. 287-291, 1954. — Le monde méconnu des moisissures. Science et Nature, n° 5, pp. 27-31, 1954. — et Pierre Fusey, Attaché. — ■ Champignons destructeurs des maté¬ riaux. Catalogue des collections vivantes du Muséum National d’Histoire Naturelle, VI, la Mycothèque, 3e suppl., pp. 30-35, 1953. Marcelle Le Gal (Mme), Chargée de recherches du C.N.R.S. — Révision de la position taxonomique du genre Trichophaea Boudier et ses conséquences du point de vue phylogénétique. Proceedings Seventh Intern. Bot. Congress, pp. 394-395, Uppsala, 1953. — Compte rendu des travaux de la commission de nomenclature (rap¬ ports, procès-verbaux et pièce annexe). Suppl, au Bull, trimestriel de la Soc. Myc. Fr., LXX, 1, 1954. Charalambos Zambettakis, Chargé de recherches du C.N.R.S. — Clés dichotomiques des genres et espèces de Phaeodidymae de la famille des Sphaeropsidaceae. Ann. Instit. Phytopathologique Benaki, VII, 2, pp. 112-166, 3 fig., Athènes, (1953), 1954. — L’apoplexie des pommes de terre, une maladie grave signalée pour la première fois à Thèbes en Grèce. Nea Agrotiki Epitheorisis, 8, pp. 408-413, 1 fig., 1954. Emile Manguin, Chargé de recherches du C.N.R.S. — Contribution à la connaissance biologique des boues lacustres : Lac Pavin (Puy- de-Dôme). Ann. École Nat. Eaux et Forêts, XIV, 1, pp. 1-19, 3 pl., 1954. — Diatomées marines provenant de l’île Heard. Rev. algol., N. S., I, pp. 14-21, 1 pl., 1 fig., 1954. Claude Moreau, Chargé de recherches de l’O.R.S.T.O.M. — Le problème de la protection des agrumes dans les transports et en entrepôts. Fruits, IX, 2, pp. 51-59, 9 fig., 1954. — Les maladies parasitaires des principales cultures coloniales. Revue Bibliographique, XII. Rev. de Mycol., XVIII, Suppl, colon. n° 2, pp. 114-126, 1953. — Id., XIII. Rev. de Mycol., XIX, Suppl, colon., n° 1, pp. 28-43, 1954. — Micromycètes africains, III. Rev. de Mycol., XVIII, Suppl, colon. n° 2, pp. 111-113, 1 fig., 1953. — Pollution de l’atmosphère d’entrepôts de fruits et désinfection par brouillard fongicide. La Mycothèque, VI, 3e suppl., pp. 36-40, 5 fig., 1954. — Comment lutter contre les maladies des plantes cultivées dans les territoires d’outre-mer. France d' Outre-mer, n° 299, pp. 38-40, 1954. — De plus en plus l’homme domestique les Champignons. Sciences et Vie, n° 436, pp. 33-38, 10 fig., 1954. — Les Champignons agents de maladies des plantes. Science et Nature, n° 5, pp. 33-37, 8 fig., 1954. — 45 — et Mireille Moreau (Mme), Assistant à l’École Pratique des Hautes Études. — Nouvelles observations sur le dépérissement des Érables. Bull. Soc. Linn. Normandie, 9e sér., VII, pp. 66-67, 1951-1953. - Un important développement de la forme ascosporée de l’Oïdium du Chêne en Normandie eiî 1952. Bail. Soc. Linn. Normandie, 9« sér., VII, pp. 67-68, 1951-1953. - Étude morphologique de Gibberella xylarioides (Stey.) Heim et Sacoas. In Contributions à l’étude du Caféier en Côte d’ivoire. Bull. Scient., Sect. techn. Agric. trop., n° 5, pp. 349-359, fig. 87-89, 1954. — • — - Les parasites végétaux du Caféier signalés en Afrique. Pyréno- mycètes. In Contributions à l’étude du Caféier en Côte d’ivoire. Bull. Scient., Sect. techn. Agric. trop., n° 5, pp. 402-436, fig. 105-126, 1954. - Champignons comestibles. Science et Nature, n° 5, pp. 9-12, 1954. — et H. Parriat. — Un Champignon ascomycète bryophile : Lizonia emperigonia f. Baldinii sur Oligotrichum aligerum. Bev. Bryol. et Lichénol., 23, 1-2, p. 215, 1954. Micheline Jacques-Felix (Mme), Attachée de recherches au C.N.R.S. — Autobasidiomycètes. Maladies à rhizomorphes, à crins, à filaments, à croûtes, à toiles, etc. Contributions à l’étude du Caféier en Côte d’ivoire. Agronomie tropicale. Bull. Scientif., n° 5, pp. 443-452, 1954. — et Gilberte Legrand (MUe). — Influence du milieu de culture sur l’activité oxydasique du Mycélium et des rhizomorphes A’Armilla- riella mellea. C. B. Ac. Sc., 239, pp. 1404-1406, 1954. Valia Allorge (Mme). — Bevue Bryologique et Lichénologique, t. XXIII, fasc. 1-2 et 3-4, 1954. Raymond Gaume, Attaché au Muséum. — Deux Mousses submonta¬ gnardes aux environs de Sens (Yonne). Le Monde des Plantes, p. 4, 1953. — Les éléments de la flore bryologique de Rretagne, II. Mousses (suite). Rev. 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Bot., Paris-Nice, pp. 219-234, 1954. — Deux points de la systématique des Chlorophycées. VIIIe Congrès Intern. Bot., Rapports et Communications, Section 17, pp. 91-93, 1954. — Champignons étranges. Naturalia, n° 12, pp. 33-38, 1954. — La Truffe. N aturalia, n° 15, pp. 9-15, 1954. - — Les Champignons au microscope. Science et Nature, n° 5, pp. 19-26, 1954. Robert Potier de la Varde, Correspondant du Muséum. — Petite contribution à la Bryologie de Fernando Po. Bull. Inst.fr. Afrique Noire, XV, 2, p. 483, 1954. — Découverte du genre Gymnostomiella en Mauritanie. Ibid., XV, 4, p. 1386, 1954. — Fissidens nobreganus Luis, et P. de la V., spec. nov. Broteria, XXII, 4, 1954. — Notes de systématique. Rev. Bryol. et Lichénol., XXIII, pp. 23-24, 1954. — Orthodontium gracile existe toujours à Bannalec. Ibid., p. 214, 1954. — Oligotrichum africanum P. de la V., spec. nov. Bull. Jard. Bot. 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III) Espèces nouvelles, critiques ou rares de Pleurotacées, Marasmiacées et Tricholomacées. Bull. Soc. Natur. Oyonnax, 8, pp. 73-131, 12 fig., 1954. Paul Cuynet, Correspondant du Muséum. — Une herborisation bryo- logique au Pilât. Bull. Soc. Linn. Lyon, 9, 1954. Henri Fernier, Phytopathologiste des Services de l’Agriculture d’Outre- Mer. — Un Bombardia nouveau sur Manioc. Remarques sur l’ana¬ tomie de la paroi périthéciale de quelques Bombardia et la diffé¬ renciation des ascospores chez les Sordariacées. Rev. de Mycol., XIX, Suppl, colon. n° 1, pp. 1-19, 6 fig., 1954. — 47 — Jean Blum. — Russules rares ou nouvelles. Bull. Soc. Myc. Fr., LXIX, pp. 429-450, 1953. Halina Bobr-Tylingo (Mme). — Phytophthora palmivora Butler, Mildiou du Cacaoyer, Chancre de l’ Hévéa. Rev. de Mycol., XIX, Suppl, colon. n° 1, fiche phytopathol. trop., n° 12, 8 p., 2 fig., 1954. — — Deux Mucorinées de Madagascar. Rev. de Mycol., XIX, Suppl, colon. n° 1, pp. 20-27, 4 fig., 1954. 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Le Gallo ; Musci japonici, 96 spécimens, séries 6 et 8 ; Bryophytes du Chili et de Patagonie déterminés par Th. Herzog, 50 spécimens ; H. Roger, Muscinées du massif de Langbiang, 100 spécimens ; S. Jovet-Ast, Mousses et Hépatiques du Maroc, 300 spécimens ; C. Guinet, Mousses du Maroc, 20 spéci¬ mens ; F. Vaillant, Muscinées du Haut-Atlas marocain, 30 spéci¬ mens. Lichens : Lichens de France récoltés par E. Dahl, 200 spécimens. Algues d’eau douce : Blanc, d’AuBENTON, Soudan ; Angot, Kerguelen ; Th. Monod, Mauritanie ; Mme Gayral, Corse ; Univer¬ sité de Coimbra : Portugal ; J. Feldmann et M. Chadefaud, Côte d’ivoire ; Excursions du VIIIe Congrès International de Botanique : Auvergne, Savoie, Jura. Champignons : P. Couret, 65 spécimens, Mission Franco-Véné¬ zuélienne du Haut-Orénoque ; Exsiccata : Herb. Crypt. Ind. Orient., New Dehli, n° 1-50 ; M. Bosser, Madagascar ; R. Dadant, Côte d’ivoire ; Myriangiales Selecti Exsiccati, fasc. 10 ; Roger Heim : Ile Luzon (Philippines) ; M. et Cl. Moreau, Alpes-Mari¬ times ; Fungi exsiccati suecici, ceiit. 22 et 23 ; Muséum National, Budapest, Hongrie 500 specimens. — 48 — Laboratoire Maritime de Dinard. M. Abeloos. — Sur la régénération des Sabelles. Bull. Labor. marit. Dinard, 40, p. 1-3, 1954. L. Arvy. — Contribution à l’étude de la neuro-sécrétion chez les Anné- lides polychètes sédentaires. Bull. Labor. marit. Dinard, 40, p. 15-24, 5 fig., 1 pl., 1954. J. Augier et M. L. Rubat du Mérac. — Recherches préliminaires sur le chimisme glucidique de Codium dichotomum (Huds.) Setchell. Bull. Labor. marit. Dinard, 40, p. 24-27, 1954. L. et C. Rerthois. — Étude de la sédimentation dans l’estuaire de la Rance. Bull. Labor. marit. Dinard, 40, p. 4-15, 4 fig., 1954. A. Franc. — Variations constatées dans la faune des Mollusques de la Raie de Saint-Malo. Bull. Labor. marit. Dinard, 40, p. 38-42, 1954. J. M. Gaillard. — Révision des espèces des côtes de France du genre Gibbula (Risso), (Mollusques Prosobranches). Bull. Mus. Nat. Hist. 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XXVI, n° 2, pp. 276-83 et n° 3, pp. 396-403, 1954. — Étude botanique et agronomique des Légumineuses autochtones et exotiques des genres Canavalia, Clitoria et Crotalaria. Rev. Intern. Bot. Appl. Agric. Trop., n° 373-4, pp. 490-517, 1954. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° t, 1955. 4 — 50 — ■ — Quelques notes sur la botanique et l’écologie végétale dans l’archipel des Caraïbes. Journ. Agric. Trop, et Bot. Appl., pp. 71-110, 1954. — Corrélations entre les formations sylvatiques intertropicales africaines, antillaises et américaines. 8e Congrès Internat. Bot., section 7-8, pp. 192-3, 1954. — L’Humus et la matière organique, l’évolution de la connaissance pédo¬ logique aux Antilles françaises, l’érosion et la conservation du patri¬ moine départemental. Centre de Recherches Agronomiques, Etude n° 24, Basse-Terre, mars 1954. — L’amélioration des sols cultivés aux Antilles françaises. Id., mars 1954. — Objectif et plan du travail pour notations et analyses sur cannes à sucre aux Antilles françaises. Id., avril 1954. ■ — Les Loranthacées des Antilles françaises. Étude écologique et taxi¬ nomique (15e contribution). Mém. Soc. Bot. Fr., pp. 12-33, 1954. — Les Cryptogames des Saintes (Antilles françaises) (19e contribution). Ibid., pp. 34-39, 1954. — et M. Stehlé. — Révision, classification et affinités des Lycopodes, Psilotes et Sélaginelles des Antilles françaises (21e contribution). Ibid., pp. 39-48, 1954. A. Bertrand, Correspondant du Muséum. — Observations sur le compor¬ tement en culture de quelques Lewisia. Plantes de Montagne, n° 11, pp. 171-2, 1954. Mme M. Van Campo-Duplan. — Considérations générales sur les carac¬ tères des pollens et des spores et sur leur diagnose. Bull. Soc. Bot. Fr., 401, n° 5-6, pp. 250-81, 1954. — La Palynologie en France. Botaniska noliser, Hefte 2, pp. 83-9, 1954. — Palynologie. Histoire de la Botanique en France, 8e Congrès Intern. de Bot., pp. 345-347, Paris-Nice, 1954. Cl. Ch. Mathon. — • L’écologie du développement des Aegilops (Grami¬ nées). 2e partie : l’analyse stadiale précisée. Seconde note : Le groupe « ouata ». Bull. Mus., 2e sér., XXVI, n° 1, pp. 152-162, 2 fig., 1954. — L’écologie du développement des Aegilops (Graminées). A propos de la systématique des Aegilops. Ibid., n° 3, pp. 407-12, 1 pl., 1954. - — Théorie stadiale et Phytogéographie. C. R. Sommaires séances Soc. Biogéographie, n° 266-269, pp. 19-21, 1954. — L’écologie du développement des Céréales. Étude critique des techniques d’analyse stadiale. Troisième note : les modifications temporaires échelonnées de la période d’éclairement quotidien. Bull. Soc. Bot. Fr., 100, pp. 308-312, 5 schémas, 1953. — Tératologie et morphologie expérimentales sur la base de la modifi¬ cation des conditions écologiques habituelles du développement. Seconde note. Ibid., pp. 19-24, 2 schémas, 1954. — La « greffe » embryonnaire des Graminées. Troisième note. Une tech¬ nique d’étude de la physiologie du développement. Bull. Soc. Linn. Lyon, n° 1, pp. 5-8, 1954. — et M. Stroun. — Croissance et développement. Cahier des naturalistes, nouv. sér., 9, 3, pp. 59-66, 3 fig., 1954. — 51 - Les blés branchus. Essai Mitchourinien, 36 p., 5 fig., La Terre , 1954. — C. Sironval, F. Lanza et M. Stroun. — La théorie stadiale du déve¬ loppement. L’écologie des processus stadiaux et son importance en Biologie végétile et en Agronomie. 8e Congrès lntern. de Botan., sections 11 et 12, pp. 351-356, Paris-Nice, juillet 1954. — - Recherches méthodologiques sur le développement de diverses varié¬ tés de Triticum turgidum compositum (Blé Poulard branchu). Bull. Mus., 2» sér., XXVI, 1954. — Recherches sur le développement des céréales. Première note : les méthodes. Ibid., 1954. Collections reçues : 3.405 espèces de graines et 675 plantes vivantes en provenance de 130 correspondants ou Jardins botaniques. ÉTAT NUMÉRIQUE DES PLANTES VIVANTES ET GRAINES D’ESPÈCES RARES OU NOUVELLES REÇUES PAR LE SERVICE DE CULTURE EN 1954. Donateurs Plantes vivantes Graines Observations Origines Pr. Millot . 13 Madagascar C.R.S.T . 129 Sud Viêt-Nam Orchidées et autres Pr Humbert . 11 Pyrénées M. Marnier . 181 (Kalanchoe divers) . . 112 Plantes de serres diverses M. Diolé . 1 Cupressus Dupreziana Sud Algérien M. Rose Henri . 16 Plantes d’Allemagne Plantes de serres M. Pellerin . 11 4 Australie M. Lecoufle Marcel . 4 11 Plantes de serres M. Callé . 6 Fougères, A.O.F. IF AN . 10 A.O.F. IF AN . 13 Orchidées, Cameroun M. Ihm (Jardin botanique Friburg-in-Brisgau) . . . 92 7 Plantes de serres M. Pierre Renard . 16 Costa Rica M. Schnell à Caen . 28 28 A.O.F. M. Pujol . . . 't R. P. Bérhaut . 10 M. William Schubert .... 16 Ingolstadt s. Donau (Plantes grasses) — 52 — Donateurs Plantes j vivantes ! Graines, Observations Origines Pr Rauh . 13 Tillandsia Pérou (par l’intermédiaire M. Marnier) . de 26 Orchidées Pérou En mars 1954, a été installée une nouvelle Roseraie devant la Galerie de Minéralogie présentant au public 336 types horticoles de Roses anciennes et récentes. Paléontologie. C. Arambouhg, Professeur. — Supplément à la Notice sur les Travaux scientifiques. Sennac, Paris, 35 p., 18 fig., 1 tableau, 1954. — et R. Hoffstetter. — Découverte, en Afrique du Nord, de restes humains du Paléolithique inférieur. C.R.A.S., Paris, t. 239, pp. 73- 74. 1954. — L’Hominien fossile de Ternifine (Algérie). C.R.A.S., Paris, t. 239, pp. 893-895, 1954. — L’Atlanthrope de Ternifine, un chaînon, complémentaire de l’ascen¬ dance humaine, fabriquait des bifaces chelléens. La Nature, Paris, n° 3235, pp. 401-404, 8 fig., 1954. — Les « Plages soulevées » du Quaternaire. Quaternaria, Roma, t. 1, pp. 55-60, 2 fig., 1954. — La Faune à Hipparion de l’Oued el Hamman (Algérie). C. R. 19e session Congr. géol. intern., Alger, 1952, fasc. 21, pp. 295-302, 1954. — Résultats des fouilles du gisement pléistocène de Ternifine (Algérie). C. S. Soc. Géol., Paris, n° 16, pp. 406-407, 1954. — J. Arene et G. Depape. — Contribution à l’étude des Flores fossiles quaternaires de l’Afrique du Nord. Arch. Muséum Nat. Hist. Nat., Paris (7), II, 85 p., 5 fig., 6 pl., 1954. J. Roger, Sous-Directeur. — Revue de quelques travaux paléobotaniques récents publiés en U.R.S.S. Annales C.E.D.P., Paris, n° 6, 50 p., 1954. — L’organisation de la documentation palynologique en France. Bota- niska Notiser, Lund, H. 2, pp. 85-87, 1954. — Le gisement villafranchien de Senèze (Haute-Loire). Bull. Muséum Nat. Hist. Nat., Paris (2), t. 26, n° 2, pp. 292-295, carte, 1954. J. Signeux, Assistante. — Notices Paleoichthyologiques (suite). — IV. Leptotrachelus nouveau du Sénonien de Sahel Alma (Liban). — V. Cas d’Ovoviviparité chez un Rhinobate fossile. Bull. Muséum Nat. Hist. Nat., Paris (2), t. 26. R. Lavocat, Préparateur aux Hautes-Études. — Sur diverses découvertes récentes de gisements de vertébrés africains, et leurs consé- — 53 — quences géologiques. C. R. S. Soc. Géol. Fr., Paris, n° 14, pp. 284- 286. — et A. Gorodiski. — - Première découverte de Mammifères dans le Tertiaire (Lutétien) du Sénégal. Id., n° 16, pp. 315-317. — K. Karpoff et S. Rouaix. — • Sur le Crétacé continental et ses gise¬ ments de Vertébrés entre le plateau d’Asselar et la frontière algéro- soudanaise. Id., n° 1, pp. 11-14. — Possibilité et nécessité d’une classification unique pour les Mammi¬ fères fossiles et actuels. Cong. Géol. Intern., C. R. XIXe Sess., Alger, 1952, U.P.I., fasc. XIX, 1954, pp. 23-24. — Sur l’importance des phénomènes de parallélisme dans l’Évolution. Cong. Géol. Intern., C. R. XIXe Sess., Alger, 1952, U.P.I., fasc. XIX, 1954, pp. 125-129. R. Hoffstetter, Maître de Recherches du C.N.R.S. — Phylogénie des Édentés Xénarthres. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., Paris (2), XXVI, n» 3, pp. 433-438, 1 fig., 1954. — Les Gravigrades cuirassés du Déséadien de Patagonie (Note préli¬ minaire). Mammalia, 18, n° 2, pp. 159-169, 3 fig., 1954. — Présence d’un Saurien Hélodermatidé dans la faune fossile des Phos- phorites du Quercy. C.R.A.S., Paris, t. 239, pp. 1826-1827, 1954. — Sur la position systématique de Necrosaurus, Saurien de l’Éocène européen. C.R.S. Soc. Géol. Fr., n° 16, pp. 422-424, 1954. — Le peuplement mammalien et les connexions continentales de l’Amé¬ rique du Sud au Tertiaire. C. R. Soc. Biogéog. (séance du 21 oct. 1954), n» 272, p. 50-53. — Évolution de la composition faunique mammalienne en Amérique du Sud, au cours du Cénozoïque. C. R. S. Soc. Biogéogr., Paris, n° 274, pp. 73-78, 1 fig., 1954. — Les Mammifères fossiles de l’Amérique du Sud et la Biogéographie. Rev. Gén. Sc., Paris, t. 51, n° 11-12, pp. 348-378, 3 fig., 1 tabl., 1954. — Les Gravigrades (Édentés Xénarthrés) des Cavernes de Lagoa Santa (Minas Gérais, Brésil). Ann. Sc. Nat., Zool. (11), t. XVI, pp. 741-764, 4 fig., 1954. — Moluscos subfosiles de los estanques de sal de Salinas (Pen. de Santa ' Elena, Ecuador). Comparaciôn con la fauna actual del Ecuador. Bol. Inf. Cient. Nac., Quito, t. VII, n° 62, pp. 20-47, fig. 1, 2 ; n° 63, pp. 137-170, fig. 3-9 ; ne 64, pp. 303-333, fig. 10-16 ; n» 65, pp. 399-426, fig. 17-19. P. de Saint-Seine, Maître de Recherches du C.N.R.S. — Les Poissons des schistes bitumineux de l’étage de Stanley ville (Congo Belge). C. R. Som. Soc. Géol. Fr. (nov. 1954). — Poissons fossiles de la Cuvette Congolaise. C.R.S. Soc. Géol. Fr., Paris, n° 16, pp. 343-345. J Sornay, Chargé de Recherches du C.N.R.S. — Ammonites nouvelles du Crétacé de la Région des Monts du Mellègue (Constantine). Publ. Serv. Carte Géol. 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France, n° 239, t. LI, pp. 145- 159, 3 fig., 1 carte. Acquisitions du Laboratoire pour Vannée 1954. — Moulages divers obtenus par échanges des Musées de Lyon, Copenhague, Bâle, Londres, Berkeley, Nairobi, Utrecht, Rabat. Échantillons paléontologiques : collection de Vertébrés, Atlanthropus mauritanicus, Elephas, Hippopotamus, Girafpdae, Cervidae, Equus, Carnivores, Rongeurs, Insectivores, Reptiles, Oiseaux, etc., pro¬ venant de Palikao (Oran) (fouilles de MM. Arambourg et Hoffstetter), Mammifères provenant de l’Aïn Boucherit (Cons- tantine) (fouilles de MM. Arambourg et Hoffstetter). Dinosau- riens de Madagascar (fouilles de M. l’abbé Lavocat). — 55 — Pêches et Productions coloniales d’origine animale. Tli. Monod, Professeur. — Contribution à l’étude du peuplement de la Mauritanie : Poissons d’eau douce (2e note). Bull. I.F.A.N., 1954, XYI, série A, n° 1, pp. 295-299. — Eurydice de la faune interstitielle littorale. Vie et Milieu, 1953, IV, fasc. 2, pp. 277-280, 6 fig. — Sur un premier essai d’utilisation scientifique du bathyscaphe FNRS, III. C. R. Acad. Sci., 17 mai 1954, t. 238, n° 20, pp. 1951-1953. — Sur deux Madréporaires ouest-africains. Ann. Mus. Congo belge, Tervuren, Zool. I, 1954, Miscellanea Zoologica H. Schouteden, pp. 222-230, 10 fig., 1 pl. — Sur une larve de Gnathiidé (Praniza milloti nov. sp.) parasite du Coela¬ canthe. Mém. Inst. Sci. Madagascar, 1954, série A, IX. — Aperçu sur la faune littorale et néritique des Brachyures de la Côte Occidentale d’Afrique. C. R. Ve Conf. Intern. Afric. Ouest (Abidjan, déc. 1953 ) (résumé), 1954, p. 55. — Notes morphologiques et biogéographiques sur les Scaridés (Poissons Téléostéens). C. R. Ve Conf. Intern. Afric, Ouest (Abidjan, déc. 1953) (résumé), 1954, pp. 56-57. — La protection de la faune marine. In : Le grand livre de la mer et des poissons. Union Europ. Edit., Monaco, 1954, I, pp. 319-327, 8 fig. P. 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Abrard, Professeur, Anne Faure-Muret et Paul Fallût. — Obser¬ vations nouvelles sur le Nummulitique des abords du massif de l’Argentera-Mercantour. C. R. Ac. Sc., t. 238, pp. 421-423, 1954. — Les formes de passage dans le rameau phylétique Nummulites atacicus Leymerie-JV. aturicus Joly et Leymerie. C. R. som. S. G. F., pp. 145-147, 1954. — La répartition des Nummulites cordelées. Ibid., p. 133. — Les alluvions modernes de l’Yonne d’Auxerre à Appoigny. Géologie et Hydrogéologie. Bull. Mus. Hist. Nat., pp. 296-299, 1954. — Rapport sur l’attribution du Prix Yiquesnel à M. Robert Soyer. C. R. som. S.G.F., pp. 216-219, 1954. — La limite de l’Éocène et de l’Oligocène dans le Bassin de Paris. Réponse à M. G. Denizot. Bull. Mus. Hist. Nat., pp. 564-568, 1954. R. Furon, Sous-Directeur. — Inventaire des minéraux et des roches de l’Afrique occidentale. Mém. Mus. Hist. Nat. (sér. C. Sc. de la Terre), 1954, t. 4, fasc. 2, pp. 177-291. — Les gisements de fer et de cuivre de la Mauritanie. Rev. gén. 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Géographia, pp. 13-16, juin 1954. — Les problèmes de l’érosion du sol en Afrique. Rev. do Gabinete de Estudos ultramarinos, n° 9-10, 23 p., Lisbonne, 1953 (1954). — Les charbons du plateau iranien. Science et Nature, n° 2, pp. 17-20, 1954. — Richesses minérales du Sud-Est asiatique. Géographia, n° 35, pp. 37-41, 1954. — Des pierres et des fossiles qui ont une histoire. Naturalia, pp. 28-32, 4 fig., oet. 1954. — Le gypse de Montmartre. Naturalia, n° 14, pp. 14-19, 4 fig., 1954. — Les pierres de Paris. Naturalia, n° 13, pp. 11-15, 3 fig., 1954. — et L. F. Rosset. — Le Jurassique au Nord du Plateau iranien. G. R. Ac. Sc., t. 239, pp. 296-298, 1954. — Observations sur la Note de M. Radier concernant le Détroit souda¬ nais. B.S.G.F. (6), III, p. 695, 1953 (1954). — Sur les relations intercontinentales de la Gondwanie et les coupures post-hercyniennes de la Téthys. C. R. Soc. Biogéogr., pp. 40-41, 1954. — Biogéographie et Paléogéographie (Rôle des éléments géographiques permanents). Rev. gén. Sc., t. 61, pp. 158-169, 1954 (Résumé dans C. R. Soc. Biogéogr., n° 267, pp. 10-12, 1954). — Evolution régressive dirigée ? Rev. gén. Sc., t. 61, p. 133, 1954. — La vulgarisation scientifique : à propos d’un livre de M. Senet. Rev. gén. Sc., t. 61, pp. 195-196, 1954. — La vie de la Terre (1). Géographia, pp. 2-6, novembre 1954 ; et La vie de la Terre (2 et fin), Géographia, pp. 2-5, décembre 1954. — Présentation d’une troisième maquette de la Carte structurale de l’Afrique. C. R. som. S.G.F., pp. 277-279, 1954. R. Soyer, Assistant. — - Le forage du Sanatorium, de Franconville, à Saint-Martin-du-Tertre (S.-et-O.). Bull. Mus. Hist. Nat., (2), t. XXVI, n° 1, pp. 163-168, 1954. — Le rôle des Sciences géologiques en Technique sanitaire. (Diplôme supérieur de Technique sanitaire). 1 br. polycopiée, 35 p., juin 1954. — Remerciements pour l’attribution du Prix Viquesnel. C. R. som. S.G.F., n» 10, p. 219, 31 mai 1954. — La profession de géologue et les carrières géologiques. Bull. S. A. G. A., n° 7, pp. 3-5, oct. 1954. P. Balavoine, Collaborateur technique du Centre National de la Recherche Scientifique. — Sur la présence du genre Trochiliopora dans le Sénonien du Bassin de Paris et Description de Trochiliopora Caffini nov. sp. B.S.G.F. (6), III, pp. 579-581, pl. XVII, 1953 (1954). — - Contribution à l’étude des Bryozoaires du Bartonien du Bassin de Paris. C. R. som. S. G. F., pp. 255-256, 21 juin 1954. E. Aubert de la Rüe, Associé du Muséum. — Reconnaissance géolo¬ gique de la Guyane méridionale (1948-1949-1950), 127 p., XXII pl. hors texte, 1 carte au 1 /500.000e. O.R.S.O.M., Paris. — L’essor minier du Nord-Est du Brésil. La Chron. Mines colon., pp. 176- 184, n° 217-218, juillet-août 1954. — 58 — Mlle Girard d’Albissin, Boursière de recherches au C.N.R.S. et Feu- gueur (La.). — Présence du calcaire de Sannois à Vaux-sur-Seine (S.-et-O.). C. R. som. S.G.F., pp. 254-255, 1 fig., 1954. L. Feugueur, Attaché au Bureau de Recherches Géologiques et Géo¬ physiques et Y. Le Calvez. - — • Les Foraminifères du « Niveau d’Hérouval » à Hérouval (Oise). B.S.G.F. (6), t. III, pp. 503-508, 1953. — et P. Jodot. — Le passage du Lutétien au Bartonien à Montagny- en-Vexin (Oise). Présence d’un calcaire lacustre à faune bato- nienne subordonné aux couches à Potamides lapidum. B.S.G.F. (6), III, pp. 933-940, 1953. Collections reçues. — Collection R. Furon. Roches et fossiles du Portugal. Cataloguée sous le n° 54-1 ; E. Aubert de la Rüe. Roches et miné¬ raux du Brésil, n° 54-2. Minéralogie. J. Orcel, Professeur. — - Considérations générales sur les rapports entre la Minéralogie et les autres Sciences. Bull. Soc. franç. Miner, et Crist., t. 77, 1954, pp. 45-69 (Livre jubilaire du 75e anniversaire de la Société'. — Essai sur le concept d’espèce et les classifications en Minéralogie et Pétrographie. Ibid., pp. 397-432. — La Métallogénie. Ibid., pp. 573-597. — A. Lacroix (Notice biographique). Nouv. Arch. du Mus. d’Hist. Nat., 7e sér., t. II, 1953, pp. vii-xxvii. S. Caillère (Mlle), Sous-Directeur. — L’analyse thermique différentielle. Publications du laboratoire de Pédologie de Birmandreis, mai 1954. - — - et F. Kraut. — Considérations sur la genèse des minerais de fer lorrains. C. R. 19e Congrès Géologique International, Alger, 1952. - - Les gisements de fer du bassin lorrain, Mém. Mus., nouv. sér., sér. C, t. IV, fasc. 1, 1954, 175 p. - - Étude minéralogique des minerais de manganèse de la région de Franceville, A.E.F. C. R. 79e Congrès Soc. Savantes. Alger, 1954, pp. 121-126. — • — Transformation de quelques minéraux manganésifères sous l’ac¬ tion de la chaleur. Résumé des communications, 3e Congrès Intern. Cristal. Paris, 1954, p. 53. — - — - Comportement thermique de quelques minéraux manganésifères (oxydes et manganates). C. R. Acad. Sc., t. 239, 1954, pp. 286-287. — et S. Hénin. — Composition chimique des phyllites des minerais de fer. (Bul. Groupe français des argiles). ■ - Évolution artificielle d’un mica glauconie au contact d’une solu¬ tion de chlorure de magnésium. C. R. 79e Congrès Soc. Sav. Alger, 1954, pp. 117-120. - - et J. Esquevin. — Synthèses à basse température de phyllites ferrifères. C. R. Acad. Sc., t. 237, 1953, pp. 1424-1426. — 59 - - Transformation expérimentale de certaines chlorites ferrifères en nontronite. Résumé com. du 3e Congrès Int. Crist., Paris, 1954, p. 73. - Synthèses de quelques phyllites nickélifères. C. R. Acad. Sc., t. 239, 1954, p. 1535. - Synthèses à basse température de quelques silicates et oxydes. Rul. Soc. fr. Mine, et Crist., 1954. - et Birot. — Étude expérimentale du mécanisme de la désagré¬ gation de quelques roches éruptives et métamorphiques. C. R. Congrès Int. de la Sc. du Sol, Léopoldville, 1954. — — ■ et A. Oberlin-Mathieu-Sicaud. — - Étude au microscope élec¬ tronique de quelques silicates phylliteux à basse température. Résumé. Com. 3e Congrès Int. Crist., Paris, 1954, p. 73. - — et M. Guitard. — Sur la présence d’une chlorite chromifère à Py, dans les Pyrénées. Rul. Soc. fr. Min. et Crist., t. 77, 1954, pp. 1170-1172. — et M. Foex. — Essais de traitement de la serpentine en vue d’obtenir un produit à haute teneur en forstérite. C. R. Acad. Sc., t. 238, 1954, pp. 351-353. J. Prouvost, Assistant. — Réactions par frittage de l’Argent et du Fer sur quelques minéraux sulfurés. C. R. Acad., t. 239, p. 715. E. Jeremine, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Sur une nouvelle chute de météorite. C. R. Acad. Sc., 1953, t. 237, pp. 1740-1742. — Sur certains schistes métamorphiques à minéraux alumineux au contact du granité de Rostrenen. Bull. Soc. Fr. Min. et Crist., 1954, t. 77, pp. 538-544. Pellas P., Attaché de Recherches au C.N.R.S. • — Sur la formation de l’état métamicte dans le zircon. Bul. Soc. fr. Min. Crist., t. 77, pp. 447-460.» - — ■ Sur une fergusonite anisotrope de Naegi (Japon). Idem, pp. 461-473. Sandrea A., Attaché de Recherches au C.N.R.S. et Mme Christophe- Miciiel-Lévy. — La hogbomite de Frain (Tchécoslovaquie). Bull. Soc. Fr. Min. Crist., 1953, t. 76, p. 430. - — J. Cotello-Neiva et A. Rimsky. — Sur une gahnite stannifère du Portugal. Bull. Soc. Fr. Min., 1954, t. 77, p. 68. Collections reçues : Au cours de l’année 1954 il est entré dans la collection générale une intéressante série de minéraux d’Afrique du Nord. Parmi ceux-ci, on peut citer un gros cristal de béryl de 100 kgs de Angarf sud près de Tazenakht (Maroc) donné par la Société des Mines de Zenaga, ainsi qu’un bel échantillon de tapiolite, offert par le Service des Mines de Rabat. A signaler également, provenant du Maroc, des vanadinites, cérusites et bary tines cristallisées de la mine de Mibladen, recueillies par M. F. Ivraut au cours d’une mission en 1954 ainsi que des wul- fénites de la région de Tazenakht. D’Algérie, Mlle S. Caillère et M. S. Hénin, ont rapporté du gîte — 60 — d’halloysite du Djebel Debar une série d’arséniates : scorodite et jarosite. La collection de minerais a été complétée par de nouveaux échantillons provenant des mines de fer de Lorraine. Ont été incor¬ porés également dans cette collection des minerais de wolfram du Cantal et des échantillons des gites arsenicaux de la région d’ Aval- Ion. Tous ces matériaux ont été étudiés au microscope en sections polies, par Mlle S. Caillère, MM. F. Kraut et J. Prouvost. La vaste collection des types lithologiques a encore été enrichie par des séries de roches provenant de Bretagne et du Portugal. Elles ont été étudiées par Mme E. Jérémine et M. A. Sandréa. Enfin signalons l’entrée dans la collection de météorites de diffé¬ rentes chondrites, l’une tombée à Betrechie, près de Bavai (Nord), l’autre à Saint-Michel, en Finlande. Physique Appliquée. Y. Le Grand, Professeur. — Au sujet de la densité optique du pourpre rétinien. Annales d’Optique Oculaire, t. 3, p. 20, 1954. — Travaux récents sur les facteurs physiques, physiologiques et psycho¬ logiques de la vision des détails. Journal de Psychologie, t. 47, p. 69, 1954. — Perception et reproduction des couleurs. Bulletin du Centre d'infor¬ mation de la couleur, n° 6, p. 6, 1954. — Spécifications et tolérances dans les réalisations colorées. Ibid., n° 7, p. 11, 1954. — Physiologie de l’Eclairage. Hygiène et Industries, nouv. sér., fasc. 2, p. 21, 1954. — Le problème de l’éblouissement. Lux, t. 22, p. 94, 1954. — Lumière et vision animale. C. R. des Journées de V Éclairage de Dijon, publiés par l’Association Française des Eclairagistes, p. 96, 1953. — Les journées de l’Eclairage de Monaco. Annales d’Oculistique, t. 187, p. 952, 1954. — L’appareil visuel chez les animaux. L’Opticien Lunetier, n° 18, p. 18,. 1954. — L’œil humain. Ibid., n° 19, p. 14, 1954. — La formation des images dans l’œil. Ibid., n° 20, p. 17. — L’accommodation. Ibid., n° 21, p. 13, 1954. — Les amétropies. Ibid., n° 22, p. 14, 1954. — Les verres correcteurs. Ibid., n° 23, p. 11, 1954. — L’inexistence des aires de fusion de Panum. Atti délia Fondazione G. Ronchi, t. 8, p. 423, 1953. — La théorie de l’espace visuel de Luneburgh. Ibid., t. 9, p. 44, 1954.. — Le mécanisme de la vision binoculaire. Ibid., t. 9, p. 137, 1954. — Bases physiques de l’excitation sensorielle. Cahiers de Physique,. n° 46, p. 17, 1953. — Jean Becquerel. Ibid., n° 48, p. 1, 1954. — 61 — — René Legendre. Bulletin de l’Institut Océanographique, n° 1044, 29 p., 1954. — Problèmes de l’Océanographie moderne. Conférences Polytechniciennes, 20e série, 7 p., 1953. — La vision binoculaire. La Nature, n° 3226, p. 47, 1954. - — - Le problème du relief au cinéma. Ibid., n° 3227, p. 106, 1954. — Pourquoi ne voit-on pas à l’envers ? Science et Nature, n° 1, p. 21, 1954. — L’œil de la mouche. Naturalia, n° 12, p. 22, 1954. — La Science et l’Opinion publique. La Nef, nouv. sér., 11e année, cahier n° 6, p. 77, 1954. — et J. Lenoble. — L’absorption du cristallin dans l’infrarouge. Revue d'Optique, t. 32, p. 641, 1953. — — Couleur du ciel crépusculaire au zénith. C. R. Ac. Sc., t. 238, p. 2435, 1954. - Le tapis de l’œil du Coelacanthe. Bull, du Muséum, t. 26, p. 460, 1954. — J. LeNOBLE et B. Saint-Guily. — Étude de la pénétration de l’ultra¬ violet dans la mer. Annales de Géophysique, t. 10, p. 59, 1954. A. I van o ff, Sous-Directeur. — • Au sujet de l’éclairage sous-marin arti¬ ficiel. Revue d’Optique, t. 33, p. 369, 1954. — A few suggestions on Submarine Photography. The Skin Diver, n° 3, p. 8, 1954. - — Les prises de vues sous-marines. Science et Nature, n° 3, p. 3, 1954. — Le fond de la mer, nouvelle conquête de la photographie. Panorama, n° 6, p. 38, 1954. — et C. Bouhdy. — Au sujet de l’existence d’une convergence binocu¬ laire nocturne. C. R. Ac. Sc., t. 238, p. 1537, 1954. R. Crouzy, Assistant. • — Rayons X et Sciences Naturelles. Science et Nature, n° 3, p. 11, 1954. P. Becquerel, Attaché au Muséum, Correspondant de l’Institut. — Recherches nouvelles sur la structure colloïdale ultramicrosco- pique du cytoplasme vivant. C. R. Ac. Sc., t. 238, p. 185, 1954. — La théorie du télome est-elle conforme à la constitution et à l’évolu¬ tion des plantes vasculaires ? Ibid., p. 312, 1954. — L’ontogénie des Fougères actuelles démontre-t-elle que celles-ci ont été constituées de télomes modifiés au cours de leur évolution ? Ibid., p. 430, 1954. — L’ontogénie des phanérogames, établie par l’anatomie dynamique, nous montre-t-elle que celles-ci ont été formées par des agence¬ ments de télomes modifiés au cours de leur phylogénèse ? Bull. Muséum, t. 26, p. 534, 1954. — La physiologie des graines. Bull. Soc. Bot. Fr., 2 juin 1954. — Le mécanisme de la congélation cellulaire aux confins du zéro absolu. Rapports et Communications du 8e Congrès Intern. de Botanique, Section 11, p. 269, 1954. — La structure colloïdale ultramiscroscopique du cytoplasme de la cellule de l’épiderme de l’Allium Cepa. Ibid., section 9, p. 40, 1954. — 62 — — La théorie du télome basée sur le Rynia n’est pas conforme à la cons¬ titution et à l’évolution des plantes vasculaires. Ibid,., section 5, p. 141, 1954. — - La vie latente aux confins du zéro absolu. Larousse mensuel, n° 438, p. 35, 1954. J. Lenoble, Attachée de Recherches du C.N.R.S. — Remarque sur le rôle des diffusions multiples dans la luminance du ciel. C. R. Ac. Sc., t. 239, p. 409, 1954. — Contribution à l’étude du rayonnement ultraviolet solaire, de sa diffusion dans l’atmosphère et de sa pénétration dans la mer. Annales de Géophysique, t. 10, pp. 117 et 187, 1954. — Note sur la luminance du ciel nocturne. Cahiers de Physique, n° 49, p. 67, 1954. J. Chanu, Attaché de Recherches du C.N.R.S. — Potentiels de diffusion dans les électrolytes. Journal de Chimie physique, t. 51, p. 390, 1954. B. Saint-Guily. — Sur le niveau moyen de la côte atlantique de l’Amé¬ rique du Nord. C. R. Ac. Sc., t. 239, p. 506, 1954. — Sur la détermination de l’indice de réfraction et de la densité de l’eau de mer par interférométrie. Bull. Inst. Océanog., n° 1041, 16 p., 1954. — Note au sujet de la seiche de l’anse de Saint-Roch à Antibes. Bull. d' Information du Comité cent. d’Océanog. et d’études des côtes, t. 6, p. 289, 1954. Chimie appliquée aux Corps organiques. Ch. Sannié, Professeur. — La recherche scientifique du criminel. 1 vol. 124 p. Armand Colin, édit., Paris, 1954. — Eloge funèbre du Professeur Michel Polonovski. (Séance du 9 nov. 1954 de la Société de Pathologie Comparée). — et J. J. Panouse. — Sur le mécanisme de l’action des codéhydrases. I. Réaction des composés carbonylés avec les o. dihydropyridines N-substituées. Bull. Soc. Chim. Biol., t. XXXVI, pp. 237-246, 1954. IL Structure des o. dihydropyridines substituées en position 3 dans le noyau. Ibid., pp. 247-252, 1954. — et S. Vertalier. — Sur quelques dérivés 1-3 disubstitués du naphta- lène. I. Naphtonitriles monosubstitués et nitronaphtylhydra- zines. Bull. Soc. Chim. France, nov. 1954, pp. 234-238, 1954. II. Naphtorésorcine. Ibid., pp. 238-240, 1954. — S. Heitz, H. Lapin et P. Barchewitz. — Recherches sur les sapo- génines à noyau stérolique. IV. Les génines d’agaves et de yuccas cultivés en France. Analyse chromatographique et spectres infra¬ rouges. Bull. Soc. Chim. Biol., t. XXXVI, pp. 227-236, 1954. M. Frèrejacque, Sous-Directeur. • — Chimie et digitaliques. Thérapie , t. 8, n° 2, p. 183, 1953. — et M. Durgeat. — Poisons digitaliques des graines de jute. C.R. Acad. Sc., t. 238, pp. 507-509, 1954. 63 Y. Plouvier. — Sur la recherche des itols et des hétérosides du Gui, Viscum album L. (Loranthacée). C. R. Acad. Sc., t. 237, p. 1761, 1954. — - Sur la composition hétérosidique de quelques Fraxinus (Oléacées). C. R. Acad. Sc., t. 238, p. 1835, 1954. — Relations entre la répartition de quelques itols et hétérosides et la systématique chez quelques groupes botaniques.. 8e Congrès Intern. de Botanique, Paris, section 14, p. 28, 1954. — Sur la présence de pinitol chez les Caryopliyllacées et quelques plantes de familles voisines. C. R. Acad. Sc., t. 239, p. 1678, 1954. R. Dupekox. — Les glucides dr s graines oléagineuses. Leur rôle au cours de la germination. Rev. Gen. Bot., t. 61, p. 261, 1954. — Communication au Congrès International de Rotanique, Paris, juillet 1954 : Influence du froid sur le métabolisme au cours de la germination. — Métabolisme du stachyose et du rafiinose chez les Crucifères. C. R. Acad. Sc., t. 239, pp. 1410-1412, 1954. A. Resplandy. — Chromatographie sur papier d’alcaloïdes par des solutions d’électrolytes. C. R. Acad. Sc., t. 238, pp. 2527-2529, 1954. — Mise en évidence de relations de structure dans la chromatographie sur papier d’alcaloïdes réalisée par des solutions d’électrolytes. C. R. Acad. Sc., t. 239, pp. 496-498, 195V I. P. Varsiiney. — Étude de l’influence d’une nouvelle saponine A’Al- bizzia lebbek Benth, sur la germination et la croissance des graines de pois chiche (Cicer arietinum, Linn) et d’orge (Hordeum vulgare, Linn). Bull. Soc. Chim. Biol., t. 35, n° 8, 1953. — La saponine et la sapogénine du péricarpe des fruits A'Albizzia lebbek Benth. Ire partie. L’isolement d’une nouvelle sapogénine, l’Al- bizziagénin:. Bull. Soc. Chim. France, pp. 301-303, 1953. — - Étude chimique de l’huile de la graine A’Albizzia Lebbek Benth. Bull. Soc. Chim. France, pp. 739-741, 1954. — - The saponins from Indian plants (Albizzia lebbek Benth). Thèse Ph. D. Degree in Chemistry, 1 vol. 134 p. Muslim University Aligarh. India, 1954. Physiologie générale. M. Fontaine, Professeur. ■ — Équilibre hydro-minéral et quelques par¬ ticularités de sa régulation chez les Vertébrés. Arch. des Sc. Phy- siol., 1954, 7, pp. C 55 à C 78. — Du déterminisme physiologique des migrations. Biol. Rev., 1954, 29, n° 4, pp. 390-418. — et J. Hatey. — Teneur en acide ascorbique de l’interrénal des Pois¬ sons (Sélaciens et Téléostéens). Bull. Inst. Océanogr., n° 1037, pp. 1-7, 1954. - Recherches sur l’interrénal antérieur des Téléostéens. J. de Phy- siol., 1954, 46, pp. 364-365. — 64 — — — Sur la teneur en 17 hydroxy-corticostéroïdes du plasma de Saumon (Salmo salar L.). C. R. Ac. Sc., 1954, 239, pp. 319-321. J. Leloup, Assistant et O. Berg. — Sur la présence d’acides aminés iodés (monoiodotyrosine, diiodotyrosine et thyroxine) dans l’en- dostyle de l’Ammocoete. C. R. Ac. Sc., 1954, 238, pp. 1069-1071. R. Andjus, F. Lachiver et M. Olivereau. — Fonctionnement thyroïdien chez le Rat en léthargie hypothermique. C. R. Ac. Sc., 1954, 238, pp. 838-840. Y. A. Fontaine. — Pouvoir thyréotrope comparé des hypophyses de quelques Vertébrés. C. R. Ac. Sc., 1954, 239, p. 1684. J. Hatey. — Recherches sur le contrôle hypophysaire de l’interrénal antérieur d’un Poisson Téléostéen : l’Anguille ( Anguilla anguilla L.). Variation de l’acide ascorbique de l’interrénal antérieur consécu¬ tive à l’hypophysectomie. C. R. Soc. Biol,, 1954, 148, p. 231. — Recherches sur le contrôle hypophysaire de l’interrénal antérieur d’un Poisson Téléostéen, l’Anguille ( Anguilla anguilla L.). Varia¬ tion de l’acide ascorbique de l’interrénal antérieur après injection d’hormone corticotrope. C. R. Soc. Biol., 1954, 148, p. 324. — Sur l’extraction de substances à activité gluconéogénétique du type cortico-surrénalien du plasma de Saumon ( Salmo salar L.). Arch. intern. Physiol., 1954, 62, pp. 313-321. F. Lachiver. — Étude du microdosage de l’iode par la méthode cata¬ lytique. Thèse Ingénieur Docteur, Faculté des Sciences, Paris, 1954. J. Lesciii. — L’utilisation du coefficient de variation dans l’interprétation de certaines données biologiques. C. R. Ac. des Sc., 1954, 238, pp. 278-280. — Action d’un régime riche en chlorure de sodium sur le poids des glandes surrénales du Rat blanc en période de croissance. C. R. Ac. Sc., 1954, 239, pp. 720-721. M. Olivereau. — Hypophyse et glande thyroïde chez les Poissons. Étude histophysiologique de quelques corrélations endocriniennes, en par¬ ticulier chez Salmo salar L. Année biol., 1954, 30, pp. 63-80. — et Herlant. — Étude histologique de l’hypophyse de Coecobarbus Geertsir Blgr. Bull. Classe des Sc., Ac. Roy. Belg., 1954, 5e sér., 40, pp. 50-57. Entomologie Agricole coloniale. P. Vayssière, Professeur. — Sur les parasites de T Hévéa et de V Elaeis en Malaisie. 8f/i Pacific Science Congress of the Pacific Science Association, 1953. Quezon City, Philippines, Abstracts of papers, pp. 21-22. — Les dangers de la lutte chimique pour les insectes indifférents ou utiles. 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Pujol : (Guinée) Insectes nuisibles aux cultures tropicales et leurs dégâts ; Nombreux Orthop¬ tères, Coléoptères, Lépidoptères, Diptères, Hémiptères nuisibles ; de Gerin et Divaret (Cameroun) : Lépidoptères, Hémiptères nuisibles aux cultures tropicales; de Vinsot (Côte d’ivoire) : Charançon de la noix de Kola et dégâts ; de Guilbert (Oubangui) : Lépidoptères divers ; de Divers : Nombreux insectes nuisibles aux bois et aux denrées alimentaires. Agronomie coloniale. Jean F. Leroy, Sous-Directeur. — La vie et l’œuvre du Professeur Aug. Chevalier. Jour. Agric. Trop, et Bot. Appl., n° 1-4, pp. 3-7. — Anatomie et Classification chez les Phanérogames. 8e Congrès Inter¬ national de Botanique, Rapports et Communications, Sec. 4, pp. 44-5. — La fleur angiospermienne du point de vue morphologique. Ibid., Sect. 8, pp. 276-7. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. 5 — 66 — — Un grand botaniste-explorateur Victor Jacquemont (1801-1832). Ibid., Sect. 26, pp. 182-3. — Dans l’Himalaya en 1830 avec V. Jacquemont. Science et Nature, n° 4, 1954, pp. 7-10. — L’appareil végétatif des Phanérogames. Jour. Agric. Trop, et Bot. Appl., n° 5-6, pp. 224-7. — Sur deux Amentifères remarquables de la flore asiatico-pacifique et pacifique. Eight Pacific Science Congress. Abstracts of papers , suppl., I (1953), pp. 41-2. — L’Olivier et l’Afrique romaine. Journ. Agric. Trop, et Bot. Appl., n° 10-12, pp. 487-9. Hubert Gillet, Assistant. — Le Sahara, vaste réseau végétal. Jour. Agric. Trop, et Bot. Appl., n° 10-12, pp. 485-6. — Le cacao dans nos territoires d’Outre-Mer : travaux récents concer¬ nant la culture, les maladies, la production, le traitement et le transport des fèves. Ibid., pp. 489-91. — Compte rendu d’une mission botanique et agronomique en zone aride africaine (Sahara et Tchad). Octobre 1953 à juin 1954, dact., remis à l’U.N.E.S.C.O. Roger Sillans, Attaché de Recherches au C.N.R.S. — Étude préliminaire sur la végétation du Haut-Oubangui et du Haut-Chari. Bull. Inst. Fr. Afrique Noire, 16, série A, 1954, pp. 637-773. — Matériaux pour la flore de l’Oubangui-Chari (Araliacées). Bull. Mus. Hist. Nat., 26, 1954, pp. 149-151. Auguste Chevalier, Professeur honoraire, Membre de l’Institut. — Rapports de quelques végétaux des cinq Archipels de Macaro- nésie avec la flore des territoires ouest-africains et avec la région méditerranéenne. C. R. Soc. Biogéogr., 1954, n° 270, 4 p. Muséologie. Franck Rourdier, Chef-adjoint. — Curieux cas de persistance cultuelle (pierre à cupules de Décines-Isère). Bull. Soc. Préhist. Fr., t. 49, 1952, p. 638. — Pliocène et Quaternaire dans le Bassin du Rhône. Résumé de leurs subdivisions. Géologica Bavarica, n° 19, décembre 1953, München, pp. 114-132, 3 fig., bibliogr., résumé en allemand. — Remarques sur les faunes froides du Quaternaire français antérieures au Würm. C. R. sommaire Soc. Géol. de France, 1954, n° 4, pp. 76-80. — Guide Général du Jardin des Plantes, 32 p., 35 fig., 2 plans, Paris, 1954. — Quelques vues récentes sur le Quaternaire et la Préhistoire prises au 4e Congrès de l’INQUA. Bull. Soc. Préhist. Française, t. 41, 1954, pp. 173-182, pl. hors texte. — et Henry de Lumley. - — Existence d’une industrie proto-Azilienne contemporaine du Renne en Dauphiné. Bull. Soc. Préhist. Fran¬ çaise, t. 50, 1954, pp. 307-309, 1 fig. — 67 — — Découvertes et travaux dans la VIIIe Circonscription des Antiquités Préhistoriques en 1953-54. Gallia, t. 12, 1954, fasc. I, pp. 101-102. — Introduction au Guide de l’Exposition « Imtges de Fleurs », supplé¬ ment à Science et Nature, 1954, juillet et août, n° 4. Georges Tendron-, Assistant. — La photographie et le graphisme. Bureau 52, 7e année, n° 66, mars 1952, pp. 374-377. — - Nouvelles techniques d’enregistrement photographique des réactions des enfants au cinéma. Revue de filinologie, n° 13, avril-juin 1953. — Photographie et Sciences Naturelles. Science et Nature, n° 1, janv.- févr. 1954, pp. 27-29. , — Commentaires photographiques : Les Charbons de l’Iran. Science et Nature, n° 2, mars-avril 1954, p. 31. — Photomacrographie. Science et Nature, n° 3, mai-juin 1954, pp. 30-31. — Le Cinéma : « Désert Vivant ». Science et Nature, n° 6, nov.-déc., p. 30- — et M. Déribèré. — Etude Photographique en Céramique et en Ver¬ rerie. L’Industrie Céramique, n° 430, avril 1952, pp. 90-92. Jacques Faublée, Assistant. — Madagascar. Découverte d’inscriptions rupestres. Encyclopédie mensuelle d’Outre-Mer, mai 1954, pp. 167- 168. — et Marcelle Faublée. — Le costume à Madagascar, hier et aujour¬ d’hui. Tropiques (Le vêtement dans l’Union Française), déc. 1953, pp. 66-73. — — Madagascar. Les Vezo, piroguiers du Sud-Ouest. Encyclopédie mensuelle d’Outre-Mer, juil. 1954, pp. 244-246. Marcel Jacquot, Assistant. — Corrélations entre proportions cépha¬ liques et cérébrales chez les Urodèles (Vue d’ensemble et théorie générale). Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., n° 3, 2e sér., t. XXVI, 1954. J. M. Remy, Assistant. — Décapode nouveau de la série du Lualaba au Congo Belge. Rev. Zool. Bot. Afr., Bruxelles, vol. 49, fasc. 1, 2, pp. 81-83, 1 fig., 1954. — Contribution à l’étude de la terrasse marine de la Pointe Kudevele (Congo). Rev. Zool. Bot. Afr., Bruxelles, vol. 49, fasc. 1-2, pp. 24-26, 2 fig., 1954. — Le musée des Sciences de la Terre. C. R. XIXe Sess. Congrès Géol. Inter., Alger, Sect. 13, fasc. 14, pp. 243-247, 1954. — et Tessier F. — Décapodes nouveaux de la partie ouest du Sénégal. Bull. Soc. Géol. France. Paris, sér. 6, vol. 4, pp. 285-291, 1 fig., pl. 11, 1954. Robert, P. Charles, Délégué dans les fonctions d’Assistaiit. — Essai sur l’humanité préhistorique. Evolution des espèces. Multiplica¬ tion et différenciation des races. Bull. Muséum Hist. Nat. Mar¬ seille, t. 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Nat. Phys. Math. (n. sér.), t. XX, 1953, pp. 183-86, 1 fig. Bibliothèque centrale. • — - Communication en 1954 de 6.750 ouvrages, non compris les ouvrages de référence. — Prêt de 9.320 ouvrages aux laboratoires du Muséum, à l’Université, au C.N.R.S. et à divers organismes. — Inscription de 1.705 ouvrages et brochures (dans ce chiffre ne sont pas compris les dépouillements de périodiques). — Inscription de 841 documents iconographiques. • — Inscription de 44 périodiques nouveaux dont la liste suit : Périodiques nouvellement inscrits en 1954. Acta. Actualidad cientifico tecnica argentina. - — Buenos-Aires, 1951 — In-8°. 1 (1951) -> . x Pr 1755 Acta parasitologica polonica. — Warszawa, 1953 — In-8°. 1 (1953) — >. Pr 5436 Acta scientia sinica (Academia sinicaj. — Peking, 1952 In-8°. 1 (1952), n» 2^ . Pr. 1967 D Annales du Musée royal du Congo belge. Nouvelle série in-4°. Sciences zoologiques. — Tervuren, 1954 — >. In-4°. 1 (1954) — -> Pr 699 D Annali di geofisica. Rivista dell’Istituto nazionale di geofisica. — Roma, 1948 In-8°. 1 (1948) -> . Pr 2452 Berge der Welt. — Zurich, Bern, 1946 — >. In-8°. 1 (1946) — 6 (1951). Pr 3317 Boletin del lnstituto de ciencias naturales (Universidad central del Ecua¬ dor). — Quito, 1952 — In-4°. 1 (1952) . Pr 2247 B Britannica book of the year. — London, In-4°. 1952 —>.... Pr 1742 British (The) journal o[ animal behaviour. — London, 1953 — In-8°. 1 (1953) -> . Pr 2451 Bulletin du Service géologique et géophysique de la R. P. de Serbie. — Beograd, 1932 In-8». 5 (1937) . Pr 2641 — 69 — Bulletin of the hydrographie office. — ■ Tokyo, 1917 — >. In-8°. 11 (1952) — Pr 2637 Bulletin of the Research council of Israël. — Jérusalem, 1951 — >. In-8°. 1 (1951-52) . Pr 2640 Centre africain d'application de statistique agricole (F.A.O.) [Cours et conférences]. — Rome, 1953 — In-4° ronéo. 1 (1953) — Pr 1648 Commission du Bassin de la Seine. Cahier. — Paris, 1941 — >. In-4°. 1 (1941) -s* . Pr 1803 M Conférence internationale pour la protection de la faune et de la flore Afri¬ caines. 3. — Bukaou, 1953. Comptes rendus . Pr 5429 Conférence of veterinary représentatives of Far Eastern mernber govern- ments of U. N. R. R. A. — Sydney, 1945. Proceedings. . . Pr 5422 Congrès international de phytopharmacie. 1. — Heverlee, 1946. Pr 5423 Congrès international du paludisme. 2. — Alger, 1930. Comptes rendus. Pr 5396 Courrier (Le) horticole. — Bruxelles, 1939 — In-4°. 7 (1945) — • 15 (1953) [lac.] . Pr 1756 Eesti nsr teaduste akadeemia toimetised. — Tallinn, 1952 — In-8°. 1 (1952) -> . Pr 5793 Excerpta medica. Section 3 : Endocrinology. ■ — Amsterdam, 1947 — In-8. 1 (1947) . Pr 5434 Fédération des Sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l’Ile- de-France. Mémoires. — - Paris, 1949 — >. In-8°. 1 (1949) — Pr 2635 Géologie appliquée et prospection minière. Bulletin de l’Association des ingénieurs géologues de l’Université de Nancy. — Nancy, 1948 — In-8°. 1 (1948) -> . Pr 2642 Grana palynologica N. S. — Stockholm, 1954 In-8°. 1 (1954) — >. Pr 2644 Hikobia. Journal of the Hiroshima botanical club. — • Hiroshima, 1950 — >. In-8°. 1 (1950-52) . . . Pr 3307 Insectes sociaux. — Paris, 1954 — In-8°. 1 (1954) — > . Pr 2639 Institut des pêches maritimes du Maroc. Bulletin. — Casablanca, 1953 In-4°. 1 (1953) -> . Pr 1567 Instituto tropical de investi gaciones cientificas (Universidad de El Salvador). — • Anuario. 1951 — >. In-8°. 2 (1952) . Pr 2453 — Comunicaciones. 1952 — >. In-8°. 1 (1952) — >. ... Pr 2453 A International seaweed symposium. 1. — Edinburgh, 1952. Proceedings. Pr 5427 Journal für Hirnforschung. — Berlin, 1954 — In-4°. 1 (1954). Pr 5361 Methods of biochemical analysis (David Glick). — New York, 1954 — In-8°. 1 (1954) . Pr 2530 MiupouojioaiHHUÜ... — [Journal de microbiologie (Académie des Sciences de la R. S. R. d’Ukraine. Institut de microbiologie P. K. Zabolotniy)] . — - Kiev, 1934 In-8°. 14 (1952). Pr 1885 L Murrelet (The). — Seattle (Wah.), 1920 In-8°. 11 (1930) Pr 2454 — 70 Nova thalassia (Istituto di biologia marina per l’Adriatico) . — Yenezia, 1948 -». In-4°. 1 (1948-51) (lac.) . Pr 2449 A Offentliche wissenschaftliche Bibliothek zu Berlin. — Berlin, Leipzig. In-8°. — Neuerwerbungen. Naturwissenschaftlich-technische Lite- ratur. 1952 -». 1 (1952) -» . Pr 1394 — Bibliographische Mitteilungen. 1953 — ». 1 (1953) — ». Pr 1394 A Office de la recherche scientifique et technique outre-mer. Bulletin signa- létique d’ entomologie médicale et vétérinaire. — Paris, 1953 — ». In-f° ronéo. 1 (1953) -» . Pr 5181 D IlajieoHmoji03UHecKoe... ■ — [Colloque paléontologique sur le paléo¬ zoïque (Académie des Sciences de l’U. R. S. S. Instituts de paléon- totolgie et de géologie)] [I] — Moscou, 1951. [Matériaux]. Pr 5426 0U3UOAO3UHeCKUü... — [Journal physiologique de VU. R. S. S.]. — Moscou, Leningrad, 1917 — ». In-8°. 50 (1954) —».... Pr 5792 Plantes de montagne. Bulletin de la société des amateurs de jardins alpins. — Paris, 1952 In-8°. 1 (1952) -» . Pr 2636 Revue libérale (La). — Paris, 1953 — ». In-8°. 4 [1953), 6 (1954) — ». Pr 3325 Science et nature. — Bagneux, 1954 — ». In-4°. 1 (1954) — ». . Pr 1568 Societas botanicorum Poloniae. — Fragmenta floristica et geobotanica. — Krakow, 1953— >. In-8°. 1 (1953) -> . Pr 1095 A — Acta agrobotanica. — Warswawa, 1953—». In-8°. 1 (1953) — Pr 1095 D — Monographiae botanicae. — Warswawa, 1953 — ». In-8°. 1 (1953) . . Pr 1095 E University oj Kansas publications. Muséum of natural history. — Law¬ rence, 1946 -». In-8°. 5 (1951-53) [lac.]-» . Pr 670 E Wild life. — Melbourne. In-8°. 14 (1951-52) -» . Pr 3330 — 71 — COMMUNICATIONS Sur le statut systématique de Porcellio succinctus B.-L. Par A. Vandel. Associé du Muséum. J’avais déjà eu l’occasion d’évoquer, à deux reprises (Vandel, 1951 ; 1954) les caractères si particuliers d’un groupe de Porcellions remarquables en raison de leur très grande taille, de leurs couleurs vives et contrastées, et de leur étroite localisation en quelques régions du Levant espagnol. Dollfus (1892) qui avait eu l’occasion d’étu¬ dier ces magnifiques Cloportes les avait groupés autour du Por¬ cellio succinctus B.-L. Ils se répartissent en quatre espèces : succinctus Budde-Lund, de la province de Murcie ; bolivari Dollfus, de la province d’Alicante (avec la sous-espèce nicklesi Dollfus, de la province de Valence) ; expansus Dollfus, et haasi Arcangeli, toutes deux de la province de Tarragone. Mais, par un malheureux hasard, le chef de file de ce groupement, Porcellio succinctus Budde-Lund, était resté jusqu’ici complètement méconnu. La responsabilité de cet oubli revient tout d’abord à Budde-Lund lui-même qui, en même temps qu’il décrivait cette nouvelle espèce, jetait le doute sur sa validité, en écrivant (1885, p. 304) : « Haec species P. violaceo valde affinis videtur, et forsitan solum varietas hujus speciei est ». Arcangeli (1924, p. 18) n’hésite pas à assifniler complètement P. oiolaceus B.-L. à P. succinctus B.-L. Cette affirmation n’est d’ailleurs qu’en partie inexacte, car les exemplaires de Catalogne décrits par Arcangeli (1924, 1925) sous le nom de P. succinctus correspondent, en fait, à P. oiolaceus B.-L. (mais non au P. succinctus de Budde-Lund). J’avais moi-même (Vandel, 1951, p. 140) adopté la synonymie proposée par Arcan- geli. En fait, cette assimilation est inexacte, erreur excusable d’ailleurs, en raison de la pénurie de documents relatifs à P. succinctus, docu¬ ments qui se réduisent à la diagnose latine de Budde-Lund, et à une médiocre figure de Dollfus (1892, p. 171). L’examen des types permet de lever tous les doutes. Les types récoltés à Carthagène par Eugène Simon, et décrits parBuDDE-LuND, ont été intégrés à la Collection Dollfus qui appartient aujourd’hui Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. Cette collection renferme un mâle de P. succinctus, et une demi-douzaine de femelles en assez bon état. On ne saurait douter qu’ils appartiennent à une unité systématique autonome et bien distincte de P. çiolaceus B.-L. J’avais, par ailleurs, signalé dans une note précédente (Vandel, 1954), la capture au Sanctuaire de Fuensanta, aux environs de Mur¬ cie, d’une femelle appartenant à un grand Porcellion que je rappro¬ chais, avec quelque hésitation, de P. bolwari Dollfus. Or, cet exem¬ plaire est semblable, en tous points, aux Porcellions de Cartha- gène, et appartient donc à P. succinctus. Fig. 1. — Porcellio succinctus B.-L. ; céphalon et premier péréionite d’une femelle typique de Carthagène. Afin de prévenir de nouvelles confusions, je redonne une des¬ cription des types de P. succinctus, accompagnée de deux figures (fig. 1 et 2). Taille : 25 X 13 mm. Coloration : prrtie médiane d’un gris d’acier ; une ceinture blanche (d’où le nom de succinctus ) entoure le corps. Le lobe céphalique médian est pigmenté ou incolore, suivant les individus ; les lobes céphaliques latéraux sont pigmentés du côté interne, blancs du côté externe (fig. 1). Les antennes sont blanches à l’exception du second article du flagelle. Les pleuripémères et les néopleurons sont blancs ; le telson, les basis et les endopodites des uropodes sont pigmentés, mais les exopodites sont blancs (fig. 2). Enfin, la région médiane des tergites impairs (I, III, V et VII) est occupée par une large tache blanche ; la tache V est plus ou moins dédoublée ; on observe, chez quelques individus, des taches réduites sur les tergites II et IV. Le pléon est dépourvu de taches. 73 Granulations. — La face dorsale du corps est couverte de granulations fines et serrées ; elles sont spinescentes sur le vertex, obtuses et mousses sur les tergites péréiaux ; elles sont rares ou absentes sur les pleurépi- mères. La rangée postérieure de granulations est portée par une crête saillante, bien marquée sur les tergites antérieurs, atténuée sur les ter¬ gites postérieurs. Chaque pléonite porte une rangée médiane et une rangée F ig. 2. — Porcellio succinctus B.-L. ; telson, uropodes et exopodite du premier pléopode d’un mâle typique de Carthagène. postérieure de fines granulations. La base du telson est ornée de quelques granulations. Céphalon (fig. 1). — Le lobe médian est bas, très large par rapport à sa hauteur ; il est, suivant les individus, ou largement arrondi ou tronqué a son bord antérieur. Les lobes latéraux sont triangulaires ; leur côté interne est oblique, leur côté externe, droit. Une petite pointe occupe le milieu du front. I — 74 — Péréion. — Les pleurépimères sont grands, inclinés vers le bas par rapport au plan des tergit.es. Le bord postérieur des premiers segments est légèrement concave, mais non sinué (fig. 1). Pléon. — Néopleurons allongés, en forme de faucille. Telson (fig. 2). — Base et pointe nettement individualisées ; la pointe atteint l’extrémité des endopodites des uropodes. Antenne (fig. 1). — Dents des articles 2 et 3 bien développées ; premier article du»flagelle trois fois plus long que le second. Caractères sexuels mâles. — - a) Uropodes (fig. 2) : gladiolés, beaucoup plus longs que les appendices correspondants de la femelle. b) Péréiopode VII : ? ; ces appendices manquent dans l’unique exem¬ plaire mâle de la Collection Dollfus. c) Premier pléopode : exopodite (fig. 2) à pointe courte. Affinités. — P. succinctus est certainement très voisin de P. boli- vari Dollfus. Si l’on ne disposait que d’exemplaires de petite taille de ces deux Porcellions, on n’hésiterait guère à les ranger dans la même unité spécifique. Mais, les différences s’accentuent en fonc¬ tion de l’augmentation de la taille ; et, si l’on examine des individus de la plus grande taille (24-25 mm.), la dissemblance des deux types apparaît clairement. Ces deux Porcellions réagissent donc, chacun de façon spécifique, à l’augmentation de la taille, ce qui conduit à les tenir pour les représentants d’unités systématiques distinctes. bolivari succinctus Lobe cépha- échancré (simplement tron- largement arrondi ou tron- lique mé¬ dian qué chez les petits indi¬ vidus). qué Pleurépi- très large, étalé horizonta- moins large, tombant plus mère I lement ; sa pointe anté¬ rieure largement arron¬ die, formant un angle presque droit. ou moins obliquement ; sa pointe antérieure plus étroite, formant un angle aigu Sculpture du très forte, les tubercules de moins forte, constituée de pleurépi- mère I la région postérieure for¬ mant des épines sail¬ lantes (obtuses chez les individus de petite taille) tubercules mousses Pointe du telson très étroite et très longue (plus courte et plus large chez les petits individus) de forme triangulaire Coloration à peu près uniforme fortement contrastée 75 — Le Tableau ci-devant signale les principaux caractères qui per¬ mettent de distinguer ces deux espèces. Par ailleurs, P. succinctus se rapproche également de P. expansus Dollfus ; le type de coloration est remarquablement semblable dans tes deux espèces ; mais la forme si particulière de la dent formée par l’article 3 de l’antenne, signalée et figurée par Dollfus {1892, p. 174) et Vandel (1951, pp. 145-146) suffit à elle seule à distinguer P. expansus de tous les autres Porcellions espagnols. Parallélismes d’ Évolution. — Par leur grande taille, leurs couleurs vives et contrastées, leurs lobes céphaliques considérables, leurs pleurépimères très larges et étalés, leurs néopleurons falciformes, les grands Porcellions du Levant espagnol qui se groupent autour de P. succinctus, ne sont point sans rappeler les Porcellionides quinquetrachéates appartenant au genre Trachelipus Budde-Lund et au sous-genre Megepimerio Verhoefï ; ce sous-genre comprend trois espèces propres à la Transylvanie et étroitement localisées : trilobatus (Stein), varei (Radu) et racovitzai (Radu). Les parallélismes d’évolution que l’on relève dans les deux lignées phylétiques des Porcellionides bi- et quinquetrachéates est justi¬ ciable d’une explication fort simple. Les Porcellio ont trouvé dans le Levant espagnol, les Megepimerio, en Transylvanie, des conditions éminemment favorables à leur développement qui leur ont permis d’acquérir des dimensions considérables. Cette grande taille a permis à certains caractères faisant partie du stock héréditaire des Por¬ cellionides de se manifester, alors qu’ils ne peuvent s’extérioriser chez les formes de taille petite ou moyenne (telles que Porcellio violaceus B.-L., ou les Trachelipus sensu stricto). Ce n’est qu’au delà d’une taille limite qui est atteinte par quelques espèces seulement, que ces dispositions peuvent apparaître. Cette explication se fonde sur les mêmes principes que l’interprétation qui a été donnée de l’apparition des cornes dans les différentes lignées de Titanothères, apparition qui est fonction de la taille atteinte par les représentants de chaque phylum (Osborn, 1929 ; Hersch, 1934). Il n’est pas non plus douteux que le type de coloration qui est réalisé chez P. succinctus, et qui comporte une bande périphérique dépigmentée, dessinant une « ceinture » autour du corps, réponde à un « pattern » inscrit dans le patrimoine porcellionidien. Ce type de coloration se manifeste, en effet, chez des Porcellions apparte¬ nant à plusieurs lignées phylétiques distinctes, mais possédant géné¬ ralement une grande taille. Tels sont : Dans le groupe laevis : olivieri Audouin ( albolimbatus Verhoefï). Dans le groupe hofjmannseggi : flavocinctus B.-L. Dans le groupe monticola : succinctus B.-L. ; haasi Arcangeli. — 76 — Dans le groupe flavomarginatus, la plupart des espèces, et, en particulier : flavomarginatus Lucas ; albomarginatus Vogl. Dans le groupe obsoletus : obsoletus libanicus Vandel. Dans le groupe marginalis : marginalis B.-L. BIBLIOGRAPHIE Arcangeli (A.). — 1924. Contributo alla conoscenza degli Isopodi délia Catalogna. — Trabaj. d. Mus. d. Cienc. Natural. Barcelona. IV, 29 p., 5 pl. Arcangeli (A.). — 1925. Isopodi terrestri délia Spagna settentrionale ed orientale, raccolti dal Dr. F. Haas negli anni 1914-1919. — Abhandl. Senckenberg. Naturf. Gesell., XXXIX, pp. 131-137, pl. 5. Budde-Lund (G.). — 1885. Crustacea Isopoda Terrestria per Familias et Généra et Species descripta. — Hauniae, 319 p. Dollfus (A.). — • 1892. Catalogue raisonné des Isopodes terrestres d’Es¬ pagne (Espèces signalées jusqu’à ce jour et description d’espèces nouvelles). — Anal. d. Soc. Espan. d. Hist. Natur. (2), I (XXI), pp. 161-190, 13 fîg. Hersch (A. H.). — 1934. Evolutionary relative growth in the Titano- theres. — Americ. Natur., LXVIII, pp. 537-561, 5 fîg. Osborn (H. F.). — 1929. The Titanotheres of Ancient Wyoming, Dakota and Nebraska. — Monogr. U. S. Geol. Surv., n° 55, 2 vol. Vandel (A.). — 1951. Le genre « Porcellio » (Crustacés ; Isopodes ; Onis- coidea). — Évolution et Systématique. — Mém. Mus. Hist. Nat. Paris. N. S. Sér. A. Zool., III, pp. 81-192, 40 fîg., 8 tabl. Vandel (A.). — 1954. Le Statut systématique de trois Porcellions de l’Espagne orientale (Crustacés ; Isopodes terrestres). — Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, 2e sér., XXVI, pp. 491-495, 1 fîg. — 11 — Holothuries récoltées en Océanie française PAR G. RANSON, EN 1952. Par Gustave Cherbonnier. (2e note) Genre Halodeima Pearson, 1914. Halodeima atra (Jaeger). Holothuria atra Jaeger, 1833, p. 22 ; Panning, 1935, p. 30, flg. 22 (synonymie complète). Halodeima atra Panning, 1944, p. 61, fig. 29 ; Cherbonnier, 1951, p. 14> pl. II, fig. 11-14. Tahiti, 14 exemplaires ; Hikueru, 12 exemplaires. Tous les exemplaires sont noirs et de tailles diverses. Il n’existe aucune anomalie, tant du point de vue morphologique qu’anato¬ mique, ainsi qu’en ce qui concerne les spiculés. Répartition géographique : Mer Rouge, Océan Indien, Océan Pacifique. Halodeima cinerascens (Brandt). Stichopus ( Gymnochirota) cinerascens Brandt, 1835, p. 51. Holothuria cinerascens Panning, 1935, p. 37, fig. 32 (synonymie com¬ plète) . Halodeima cinerascens Cherbonnier, 1951, p. 16, pl. II, fig. 15-19. Tahiti, 22 exemplaires. Tous les échantillons ont le trivium marron plus ou moins rou¬ geâtre, le bivium brun avec des papilles rougeâtres. Répartition géographique : espèce commune dans la Mer Rouge, l’Océan Indien et le Pacifique. Halodeima flavo-maculata (Setnper). Fig. 1, a-m ; fig. 2, n-q. Holothuria flavo-maculata Semper, 1868, p. 87, 277, pl. XXX, fig. 26 ; Lampert, 1885, p. 80 ; Thécl, 1885, p. 210 ; Sluiter, 1895, p. 77 ; Panning, 1928, p. 231, fig. 32-34; Schmidt, 1930, p. 465; Panning, 1935, p. 42, fig. 35. Holothuria fusco-cœrulea Théel, 1886, p. 211 ; Sluiter, 1895, p. 77. Tahiti, 1 exemplaire. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. — 78 — L’unique échantillon mesure environ 160 mm. de longueur sur 35 mm. de diamètre. Le tégument est mince, rugueux, ayant le toucher d’une feuille de papier d’émeri très fin ; il est entièrement Fig. 1. — Halodeima flavo-maculata (Semper). 1 : X 2 environ ; m : échelle 1 ; autres figures : échelle 2. bleu sombre, sur lequel tranchent les papilles dorsales et les pieds ventraux jaune vif. Bouche terminale. Trente et un tentacules à tige violet clair, à disque jaune canari ; deux de ces tentacules sont plus petits que les autres. Une couronne de petites papilles cercle l’extrémité cépha- — 79 lique de l’animal, à environ un centimètre de la base des tentacules. Pieds ventraux et papilles dorsales rares et dispersées sur tout le corps. Couronne calcaire bien calcifiée, à larges radiales, à courtes interradiales triangulaires J). Longues ampoules tentaculaires, par¬ tiellement violacées. Deux vésicules de Poli, situées côte-à-côte, l’une de 30 mm., l’autre de 65 mm. de long. Canaux hydrophores nombreux, répartis de chaque côté du mésentère dorsal : douze à droite, vingt-quatre à gauche ; ils sont tous très courts et terminés par un madréporite cordiforme. Poumon gauche atteignant la lon¬ gueur du corps, granulé de brun, portant de chaque côté d’un gros tronc principal de longues ramifications feuillues ; poumon droit très atrophié, n’ayatit que 30 mm. de long, avec des ramifications identiques à celles du poumon gauche. Muscles longitudinaux très larges et épais. Gonades formées de nombreux tubes très fins, six à huit fois ramifiés. Pas de tubes de Cuvier. Grand cloaque violacé. Anus terminal, entouré de cinq groupes de trois papilles chacun. Grosse papille génitale située entre les deux tentacules dorsaux médians. Spiculés. — Les tourelles du tégument sont dépourvues de disque basal ; elles sont à quatre piliers, terminés par une couronne d’une vingtaine de denticulations (a, b, c, d, e ) ; vue de dessus, cette cou¬ ronne, toujours percée en son centre, porte des denticulations petites ou assez grandes (g). Certaines de ces tourelles sont moins élancées et leur couronne est souvent très irrégulière (/, g). Vue de dessous, la base des tourelles se présente comme un losange à angles arrondis (/). Il n’existe pas d’autres corpuscules calcaires que ces tourelles dans le tégument, aussi bien ventral que dorsal. Les pieds ventraux ont leur ventouse soutenue par un très grand disque calcaire portant parfois un fort réseau secondaire. Leurs parois sont renforcées par des bâtonnets granuleux (h), atteignant souvent une grande taille (o), et des plaques à bord dentelé et por¬ tant quelques épines ( q ). Les papilles dorsales possèdent un très petit disque calcaire à très larges mailles, et leurs parois sont sou¬ tenues par des bâtonnets et des plaques identiques à ceux des pieds ventraux. Les parois des papilles entourant l’anus ont des bâton¬ nets droits à bord fortement denté et dont la surface est hérissée de très fortes épines ( k ), ainsi que des plaques très tourmentées (p) pouvant atteindre 400 p, de longueur et revêtir les formes les plus diverses. Les bâtonnets des tentacules sont grands, très épineux, droits ( n ) ou incurvés ( m ) ; ils ont parfois d’assez grands trous aux extrémités. Répartition géographique : Batavia, Iles Samoa, Tahiti. Rapports et différences. L’exemplaire de Semper, récolté aux Iles Samoa, a vingt tenta- — 80 — cules, cinq vésicules de Poli, huit canaux hydrophores à gauche et deux à droite. Le tégument est bleu noir, les tentacules bleus à disque jaunâtre. Les pieds et les papilles sont jaunes. L’exemplaire que Théel a étudié sous le nom de Holothuria fusco- Ftg. 2. — Halodeima flavo-maculata (Semper). n : échelle 1 ; o, p, q : échelle 2. cœrulea provient de Tahiti. Mieux décrit que celui de Semper, il semble être absolument semblable, sauf que le nombre des ten¬ tacules est de vingt-neuf. Le tégument est bleu noir, les tentacules jaunâtres, les pieds et les papilles brun jaunâtre. La base des ten¬ tacules est cerclée de papilles, l’anus entouré de cinq groupes de — 81 — papilles. Le disque calcaire des pieds ventraux est très grand alors que celui des papilles dorsales est rudimentaire. Il n’a que trois canaux hydrophores et deux vésicules de Poli. Les spiculés de l’espèce de Semper et ceux de l’espèce de Théel sont identiques. Théel avoue d’ailleurs qu’il a séparé son espèce de Holothuria flavo-maculata, uniquement d’après le nombre des tentacules. Mon échantillon de Tahiti correspond exactement à la description de Théel pour II. fusco-cœrulea, sauf qu’il a trente et un tentacules au lieu de vingt-neuf : même coloration, mêmes caractéristiques morphologiques et anatomiques, mêmes spiculés et, aussi, même origine. Il est probable que Semper s’est trompé en dénombrant les tentacules mais, même si son échantillon n’en a que vingt, ce n’est pas une raison suffisante pour séparer H. fusco-cœrulea de II. flavo- maculata. Halodeima edulis (Lesson). Holothuria edulis Lesson, 1830, p. 125, pl. 46, fig. 2 ; Panning, 1935, p. 43, fig. 36 (synonymie complète) ; Ohshima, 1935, p. 144 ; Domantay, 1936, p. 12, pl. I, fig. 1-2. Halodeima edulis Cherbonnier, 1951, p. 399, fig. 3 ; Panning, 1944, p. 65, fig. 32. Tahiti, 1 grand exemplaire. Le trivium est gris clair, le bivium gris fumé avec de petites papilles noires cerclées de blanc jaunâtre. Anatomie et spiculés identiques au type de Lesson. Répartition géographique : Mer Rouge, Océan Indien et Océan Pacifique. Genre Holothuria Linné, 1758. Holothuria leucospilota (Brandt). Stichopus ( Gymnochirota) leucospilota Brandt, 1835, p. 51; Clark, 1938, p. 522. Holothuria vagabunda Selenka, 1867, p. 343, pl. 19, fig. 75-76 ; Panning, 1935, p. 67, fig. 45 (synonymie complète) ; Ohshima, 1935, p. 144 ; Pan¬ ning, 1944, p. 66, fig. 33. Tahiti, 5 exemplaires ; Hikueru, 7 exemplaires. Les exemplaires de Tahiti sont petits, puisque leur taille varie de 30 à 50 mm. Ceux de Hikueru atteignent jusqu’à 120 mm. de long ; ils sont brun chocolat sur le dos, gris clair sur le ventre. Répartition géographique : Mer Rouge, Océan Indien, Océan Pacifique. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. 6 82 — Holothuria hilla Lesson. Hobthuria hilla Lesson, 1830, p. 226, pl. 79 ; Cherbonnier, 1951, p. 532, fig. 1. Holothuria monacaria Théel, 1886, p. 172, pl, VIII, fig. 10. Tahiti, 32 exemplaires ; Hikueru, 41 exemplaires. Tous les échantillons sont absolument conformes à la descrip¬ tion de Lesson et au type ; ils ont notamment tout le corps cerclé de bandes plus sombres, au nombre de trois à cinq, et les pieds ventraux, peu nombreux, présentent, chez les petits exemplaires, une sériation radiaire très nette. Répartition géographique : Mer Rouge, Océan Indien, Océan Pacifique. (A suivre.) Laboratoire de Malacologie du Muséum. 83 Floraisons les plus intéressantes OBSERVÉES DANS LES SERRES DU MUSÉUM PENDANT L'ANNÉE 1954. Par A. Guillaumin et H. Rose L Dicotylédones. Acalypha X morfontanensis Chantrier (Hamiltoniana X margi- nata). Adromischus maculatus Lem. — Poellnitzianus Werd. — trigynus Y. Poelln. Æschynantlius Evrardii Pelleg. Annam : Djiring ( C.R.S.T. , n° 21, f. 183), lre introduction. Les feuilles charnues présentent sur les bords des glandes noires régulièrement espacées ; le calice cam- panulé n’est pas glabre mais couvert de poils glanduleux bruns analogues à ceux de l’extérieur de la corolle. A. G. — Hosseusii Pellg. ? Viêt-Nam (C.R.S.T., n° 7-S 4, f. 191, 1953), lre introduction. La corolle présente des poils à l’extérieur alors que Y Æ. Hosseusii Pellg. = Æ. macrocalyx Hosseus non C. B. Clarke en serait dépourvu. Les feuilles ne présentent pas de glandes noires sur le bord. A. G. Aloinopsis Jamesii L. Bolus. Altamiranoa Incarum Rose. Andrographis echioides Nees. Asteracantha longifolia Nees. Aylostera pseudodeminuta Backbg. Bégonia crispipila Elmer. — • dichroa Sprague. — X Credneri Hort. Haage et Schmidt 1890 — B. X gigantea Nonin 2. — isoptera Dryand. — macrophylla Dryand. — martabanica A.DC. Annam : Dalat : Chutes d’Ankala (C.R.S.T., 1. Les floraisons ayant figuré sur les listes précédentes ne sont pas répétées, sauf lorsqu’il s’agit de plantes d’importation directe. 2. Pour l’histoire de cette plante voir l’article de J. Gérome ( Journ . Soc. nat. Hort . France , 4e sér., XXV, p. 280, 1924). Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. — 84 — î. 1, 1954). Correspond à la description bien que la tige ne dépasse pas 2 cm. de longueur. Très semblable à l’échantillon de l’Hima- laya oriental ( Griffith 2598) non cité dans la Flora of british India, mais non à celui du Siam (Keer, 26.811). A. G. — Poggei Warb. — Popenoei Standley. — pubescens Ridley. Brasilocactus Hasselbergii Backbg. ex Schafï. Caralluma Buchardtü N. E. Br. Crassula perfossa Lam. non DC. Afrique du Sud : Port Elisabeth et environs ( Humbert , Mitchell et Long, f. 327, 1933). Crossandra undulaefolia Salisb. Cyanastrum cordifolium Oliver. Desmodium gyrans DC. Dischidia bengalensis. — Collyris Wall. ? — purpurea Merrill. Duvalia polita NE. Br. Euphorbia horrida Boiss. — Leandriana Boit. Ficus Cooperi Hort. ex Regel. Frailea castanea Backbg. — cataphracta Dams. — gracillima Britt. et Rose. — - Schilinzkyana Britt. et Rose. Gymnocalycium Bruckii Backbg. X Helioselenius Maynardii Rowley ( Selenicereus grandiflorus Britt. et Rose X Heliocereus speciosus Britt. et Rose). Hemigraphis drimophila Diels. Huernia campanulata R. Br. — macrocarpa Schweinf. et K. Schum. — - macrocarpa Berger var. Penzigii White et Sloane. Kalanchoe Figueredoi Croizat. — lateritia Engl. — Manginii R. Ham. et Perr. de la Bât. • — - proliféra R. Hamet. - — - pumila Bak. — Quartiniana A. Rich. — serrata Mannoni et Boit. Kleinia repens Haw. Lepismium radicans Vôchting. Lobivia allegraiana Backbg. — Binghamiana Backbg. — 85 — Lobivia leucorodon Backbg. — Mangei Backbg. — pectiniata Backbg. — pseudocachensis Backbg. — rebutioides Backbg. — Wegheiana Backbg. Notocactus Hasselbergeri Berger. — tabularis Berger. Macropiper excelseum Miq. Malvaviscus Conzattii Greenman. Mamillaria Fischeri Pfeiff. — — haitiensis Rose. — microthele Muehl. — nivea Wendl. — pusilla Sweet var. texensis (Engelm.). — Zeilmanniana Bôd. Notonia abyssinica A. Rich. Kenya : Nayrobi (Guy Babault, f. 166, 1949). Opuntia mojavensis Engelm. Oxalis Ortgiesii Regel. Passiflora suberosa L. Pentas lanceolata K. Schum. var. alba Hort. Peperomia hederaefolia Hort. — resedaeflora Ed. André. Phyllocactus pumilus Va'upel. X Pragochamaecereus Sternii ( Chamaecereus Silvestrii Britt. et Rose X Pragochamaecereus praguensis Fric). Rebutia chrysacantha Backbg. • — - dasyphrisa Werd. — xanthocarpa Backbg. var. coerulescens Backbg. Rhipsalis anceps Web. — elliptica Lindberg. — megalantha Lôfgreen. Schizacentron elegans Meissn. Schwabea ciliaris Nees. Selenicereus Urbanianus Britt. et Rose. Guadeloupe ( Guillaumin , 1951). Stomatium alboroseum L. Bolus. Strombocactus pseudo-macrohele Backbg. — pseudo-macrohele Backbg. var. setosus Backbg. Tubiflora virgata T. Anders. Xylosma longifolium Clos. — 86 — Monocotylédones. Æechmea dichlamydea Bak. Aerangis citrata Schltr. Madagascar ( Boiteau , f. 72, 1946), région d’Ambrasita (donné par Lecoufle, f. 223, 1953). Agave falcata Engelm. (= A. paucifolia Tod. '). Aerides odorata Loud. Aloe laetevirens Link. — madecassa Perr. de la Bât. var. lutea Guillaum. var. nov. Mada¬ gascar ( Perrier de la Bathie, f. 221, 1928) 1 2. Ancistrrorhynchus clandestinus Schltr. Guinée ' fse : Foulaya (. I.F.A.C. ), n° 26, f. 10, 1950. Aneilema sinicum Lindl. Tanganyka ou South Rhodesia (Mission de Béarn, Alger-Le Cap, 1952-1953, n° 24, f. 144, 1953). Angraecum bilobum Lindl. Guinée fse : Foulaya ( I.F.A.C . Merle, 1952 ?) (déjà fleuri en 1953). — distichum Lindl. Le n° 32, par ses petites feuilles (5 mm. X 3 mm.) ressemble tout à fait à Angraecum emarginatum Schltr. = A. im- bricatum Lindl. = Limodorum imbricatum Sw. mais les fleurs sont isolées. Le n° 31 a des feuilles plus grandes (15 mm. X 8 mm.) mais d’autres échantillons vivants provenant du Sénégal (Schnell, f. 183, 1954) ont des feuilles intermédiaires (10 mm. X 5 mm.). Il semble qu’il y ait eu confusion entre A. distichum et A. emar¬ ginatum, puisque Rolfe (Fl. trop. Afr., VII, p. 175) identifie Limodorum imbricatum à Mystacidium distichum Benth. = Angraecum distichum Lindl. A. G. — Magdalenae Schltr. et Perr. de la Bât. Anoetochilus sikkimensis King et Pantl. Anthurium fastuosum Hort. ex Gentil. — gracile Engl. — — Hoffmannii Schott. — pentaphyllum G. Don. — radicans C. Koch et Haage. Arachnanthe Cathcartii Benth. Arenga Engleri Becc. X Biltanthus Beucheri Hort. Rochrs (Bilbergia nutans H. Wendl. X Cryptanthus Beuckeri E. Morr.). Brassia Lawrenciana Lindl. var. longissima Reichb. f. (donné par Lecoufle, f. 174, 1952, n° E). Bulbophyllum tenuicaule Lindl. Guinée fse : Ziama (Adam, 1 E). 1. Signalé sous ce nom en 1938. 2. aculeis roseis, bracteis vix coloratis, pedicellis 2 an longis, alabastris basi auran- tiacis apice viridibus , florum perianthio citrino nervis viridibus. A. G. — 87 — Bulbophyllutn tortisepalum Guillaum. sp. nov. L Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 10/S M, f. 150, 1953). Burmannia disticha L, Annam : Dalat ( C.R.S.T. , n° 159/Sig., f. 158, 1954). Cattelya Forbesii Lindl. Brésil : Saô Paulo ( Bénard , f. 163, 1951) ? Les descriptions et les figures indiquent les sépales et les pétales comme vert jaunâtre ou jaune verdâtre ; ici ils sont franchement jaunes comme la tache de la partie antérieure du labelle. — Schilleriana Lindl. et Reichb. f. Cirrhopetalum longiflorum Schltr. Madagascar (Pr. Millot, n° 12, f. 183, 1949). Cleisostoma dichroantha Gagnep. Annam : Hauts-plateaux (C.R.S.T., n° 16/S M., f. 156, 1953) ; Dalat : Arbre broyé (C.R.S.T., n° 9, Lambert, leg., f. 183, 1952). lre introduction. Coelogyne corymbosa Lindl. — - Eberhardtii Gagnep. Annam : Dalat : arbre broyé (C.R.S.T., n° 19, f. 183, 1952, de Sigaldi et Len leg.). lre introduction. Crinum distichum Herb. Guinée fse : Conakry ( I.F.A.C . ; f. 170, 1949, Chapeau). — podophyllum Bak. Tanganyka en South Rhodesia ( Mission de Béarn), Alger-Le Cap, 1952-1953, f. 157, 1953, n° 25). Suivant Baker (Fl. trop. Afr., VII), C. podophyllum Bak. aurait les spathes de l’inflorescence lancéolées tandis que le C. giganteum Andr. les aurait ovales, mais il rapporte à cette dernière la planche 617 de F Illustration horticole (sub. C. vanillodorum Weler) qui montre des spathes nettement lancéolées. Culcasia scandens Beauv. Cymbidium lancifolium Hook. Cypripedium X Aglaon Sanders (Hitchinsiae X Earl of Tankerville). Cyrtorchis Chailluana Schltr. Cameroun : Nyrombé (Merle, f. 179, 1953) . Dendrobium amoenum Wall. — anceps Sw. Annam : Dalat (C.R.S.T., Dendrobium n° 1, f. 158, 1954) . — bellatulum Rolfe. Annam : Dalat : arbre broyé (C.R.S.T., n° 13, f. 183, 1952). — Cathcartii Hook f. Indochine : Route de Saigon à Dalat, entre les km. 140 et 141 (C.R.S.T., n° 96/T. S., f. 138, 1953, Dau leg.). — chrysotoxum Lindl. var. Delacouri Gagnep. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 132/Sig., f. 108, 1954). — Coelogyne Reichb. f. — crassinode Bens. et Reichb. f. 1. Voir Bull. Mus., 2e sér., XXVI, p. 537, 1954. — 88 — Dendrobium Devonianum Paxt. Cette espèce qui existe au Tonkin (cfr. Fl. Indochine, VI, p. 221) et aussi au Siam suivant Veitch [Man. Orch. PL, Dendrob., p. 39) a les sépales blancs un peu rosés ainsi que les pétales, ceux-ci étant violets à l’extrémité avec le labelle présentant sur le disque 2 larges taches orangées à la base, une ligne violette longitudinale et, de chaque côté, de courtes lignes transversales violettes et au sommet une plage violette. ■ — Draconis Reichb. f. Annam : Dalat ( C.R.S.T. , n° 291/Lên, f. 210, 1953) . — Gibsonii Paxt. — lituiflorum Reichb. f. — Nathalienis Reichb. f. var. Annam : Fimnon (C.R.S.T., n° 278/Lên, f. 199, 1953, Mme de Sigaldi leg.) A Sud Viêt-Nam : station expérimentale de Trang- bam près de Bien-Hoa (C.R.S.T., n° 8/ST., f. 58, 1954) 1 2. — Pierardii Roxb. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° Lên 279, Mme de Sigaldi et Lefèvre leg., f. 199, 1953). Fleurs blanches à labelle jaune primevère marginé de blanc. — revolutum Lindl. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 315/Lên, f. 108, 1954) . — rigens Reichb. f., n° 441/Bot. 136, 1954. — tetraedre Lindl. Annam : Dalat : Kréau (C.R.S.T., n° 25, f. 183, 1952) . — Cobbianum Reichb. f. Epidendrum vitellinum Lindl. Eria confusa Hook f. Annam : Dalat (C.R.S.T ., n° 286/Lên, f. 210, 1953) . — Eberhardtii Gagnep. Annam : Dalat : Arbre broyé (C.R.S.T., n° 8, f. 183, 1952, Lambert leg.). lre introduction. — langbianensis Gagnep. var. major, Guillaum. var. nov. 3. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 3, leg. de Sigaldi et Len., f. 183, 1952). - — ■ muscicola Lindl. Annam : Dalat : forêt de Klang yang (C.R.S.T., n° 119/T. S-, f. 182, 1953). — pulverulenta Guillaum. sp. nov. 4. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 30, f. 183, 1952). — tomenlosa Hook. f. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 23/S.M., f. 1954) . Haworthia attenuata Haw. var. deltoidea Farden. - Haw. var. O’Danoghuena Fard. — bilineata Bak. — Blackbeardiana V. Poelln. 1. Cfr. I. c., p. 132. 2. Cfr. I. c., p. 540. 3. Cfr. I. c., p. 538. 4. Voir l. c., p. 691. — 89 — Iiaworthia Greenii Bak. — integra V. Poelln. — linifolia Marloth. — Revendettii Uitew. — setata Haw. Hymenocallis littoralis Salisb. X Laeliocattleia Priarn Holford ( Cattelya Harrisoniana X Laelio- Cattleya callistoglossa) . Luisia teretifolia Gaud. ( C.R.S.T. , n° 285/Lên, f. 210, 1953). Microstylis commelynaefolia Zoll. Nerine flexunsa Herb. Oberonia dalatensis Gagnep. Annam : Dalat : Arbre broyé ( C.R.S.T n° 10, f. 183, 1952, Lambert leg.). lre introduction. — integerrima Guillaum. sp. nov. x. Annam : Dalat ( C.R.S.T . n° 159/ Sig., f. 158, 1954). Oncidium ascendens Lindl. Costa-Rica (donné par M. Lecoufle ). Palisota Schweinfurthii C. B. Clarke. Philodendron elegans Krause. — longilaminatum Schott. Pholidota imbricata Lindl. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 169/Sig., f. 180, 1954). Phymatidium tillandsioides Rodrig. Pitcairnia saxicola L. B. Smith 1 2. Pleione praecox D. Don. Pleurothallis vittata Lindl. Podochilus microphyllus Lindl. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 2/Atha , f. 45, 1954). Polystachia cultfiformis Lindl. Madagascar : probablement région d’Ambrosita (donné par Lecoufle sans indication de fiche mais, en réalité, f. 223, 1953). — - tessellata Lindl. Cameroun : Nyrombé (Mercier, n° 3, f. 179, 1953). Sépales brunâtre, pétales et labelle légèrement rosés, sauf la verrue farineuse du labelle. Raphidorynchus Moloneyi Finet. Guinée fse : Foulaya (I.F.A.C., f. 180, 1949). Saccolabium calceolare Lindl. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 1/S.M., f. 156, 1953). — Eberhardtii Finet. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 287/Lên, f. 210, 1953). lre introduction. — pollens Cathcart = D. trichomum Reichb.f. Sansevieria arborescens Cornu. 1. Cfr. I. c., p. 692. 2. Avait déjà fleuri en 1952. — 90 — Sarcopodium annamense Guillaum. Sp. nov. 1. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 12, f. 183, 1952, Lên. leg.). Setcrasea striata Hort. Telipogon andicola Reichb. f. Pérou : vallée de Quincemil, 2.800 m. (Rauh, 103). Tridactyle tridentata Schltr. Guinée fse : Foulaya (I.F.A.C., n° 3, f. 109, 1952). Uncifera Maxilla-Leonis Guillaum. Annam : Dalat ( C.R.S.T. , n° 288/Lên, f. 210, 1953). lre introduction. Vanda Parishii Reichb. f. Annam : Col de Prenn (C.R.S.T., n° 152/ Sig, f. 144, 1954). — Parishii Reichb. f. var. Marriottiana Reichb. f. Annam : Dalat (C.R.S.T., n° 1/S.L., f. 108, 1954). — Stangeana Reichb. f. 1. Voir l. c., p. 693. — 91 — Notes sur la flore du Dundo (Angola). III. Par A. Cavaco. En révisant les V erbenacées de l’Herbier « Diamang », récoltées par M. Gossweiler au Dundo, nous avons trouvé un exemplaire qui ne se distingue du Vitex rufa A. Chev. que par la couleur non Tougeâtre des poils qui recouvrent la plante entière, ceux-ci étant plus courts. Par ailleurs, les pédicelles floraux de notre plante sont un peu plus robustes. De telles différences entre des individus de la même espèce ne sont pas rares ; c’est le cas de Y Achyranthes aspera L., qui présente des formes à tiges rougeâtres ou rosées à côté d’autres à tiges verdâtres, pour n’en citer qu’un seul exemple. Le Prof. Chevalier n’ayant pas donné une description de son espèce, en voici une : Vitex rufa A. Chev., nomen nudum, Expi. Bot. Afr. Occ. Franç., I (1920), 507 ; Hutch. & Dalz., in Fl. W. Trop. Afr., II (1931), 276, in clavi ; Aubrév. in Fl. Forest. Soudano-Guin. (1950), 502, sine descr. lat. Frutex; ramulis, foliorum dorso et inflorescentia lana rufa tomentosis; foliis petiolatis 3-5-foliolatis, foliolis obovato-cuneatis acuminatis brevissime petiolatis integerrimis coriaceis supra glabris subtus tomentosis 8-16 cm. longis 4-9 cm. latis ; cymis axillaribus dichotomis longe pedunculatis brac- teolatis, calyce campanulato brevi 5-dentato tomentoso, corollae tubo calycem excedente lobis obovatis. Fructus ignotus (fil. in alabastro). Type : Chevalier 19712, in Herb. Mus. Paris. L’échantillon- type a été récolté en Côte-d’Ivoire. D’autres échan¬ tillons ont été récoltés dans l’Oubangui-Chari, en Afrique Centrale. Notre échantillon a été récolté en Angola, et son étiquette porte les indications suivantes : Angola, Lunda, Dundo, bordure dû fleuve Luachimo, 7 août 1949, Gossweiler 14269. Cette espèce n’avait pas encore été signalée jusqu’à ce jour dans le territoire portugais d’ANGOLA. Parmi les Clerodendron de l’Herbier « Diamang », nous avons trouvé un échantillon d’un arbuste sarmenteux que nous avons rattaché au Clerodendron scandens Beauv. à titre de variété. Clerodendron scandens Beauv., Fl. Owar., Il (1808), 6, t. 62, var. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. 92 — gossweileri Cavaco, nov. — A var. scandens differt : foliis supra et subtus tomentosis, calyce tomentoso, corollae tubo vix calyce duplo longiore, staminibus breviores. Angola : Lunda, Dundo, route du Tourisme, 4 juin 1948, Goss- weiler 14040. L’étiquette porte les indications suivantes : « Woody climber of 5 m. height ; calyx white ; upper lip of corolla carminé. Skirting the gallery woods. » Laboratoire de Phanérogamie du Muséum. — 93 — Recherches sur le développement des Céréales : PREMIÈRE NOTE : LES MÉTHODES. Par Cl. Ch. Mathon. Nous étudions depuis quelques années de nombreuses sortes de céréales du point de vue de leurs exigences stadiales. Les méthodes que nous utilisons à cet effet sont d’une relative simplicité. Nous les décrirons dans la présente note en les illustrant par l’exemple de l’Orge « Bonte » (lignée en provenance du Centre National des Recherches Agronomiques, Station de Versailles). Le thermostade est la première période ou plus exactement le premier stade du développement de la plante. Il est caractérisé par des exigences particulières de la plante vis-à-vis du milieu. Ces exigences particulières concernent essentiellement les conditions de température. Lorsque la plante a assimilé les conditions de température — parmi les autres conditions du milieu — nécessaires à l’accomplissement de son thermostade, elle présente alors, et alors seulement, de nou¬ velles exigences précises, différentes de celles caractérisant le pre¬ mier stade. Ces nouvelles exigences particulières, intéressant essen¬ tiellement la durée du jour, caractérisent le photostade. La plante ne peut accomplir son photostade que lorsqu’elle a d’abord accompli son thermostade. C’est-à-dire qu’elle ne peut se développer entièrement - — - en donnant à ce mot le sens d’accomplir les différents processus acheminant chaque point de croissance vers la formation des organes sexuels — que lorsqu’elle a trouvé dans le milieu, successivement, les conditions nécessaires à l’accomplisse¬ ment de chacun de ces stades. Chez les Blés, Orges, Seigles, Avoines, Aegilops, etc., le thermostade semble pouvoir s’accomplir entièrement dans le plantule dont la croissance a lieu de manière très ralentie, par suite d’une simple imbibition de la graine par de l’eau. C’est-à-dire que le point de croissance du plantule trouve déjà en lui même et dans l’albumen les substances propres à assurer l’accomplissement de son thermostade. Il n’en va pas de même chez toutes les plantes. En règle générale, dans nos contrées, les plantes à thermostade froid — c’est-à-dire nécessitant des températures de l’ordre de Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. — 94 — 0°-3°/6° pour l'accomplissement de leur thermostade — sont des plantes dites d’hiver parce qu’elles doivent être semées avant ou pendant l’hiver pour porter leurs fruits. Le semis estival 1. Le semis estival, en mai-juin, permet de distinguer rapidement des sortes qui n’exigent pas nécessairement des températures basses pour accomplir rapidement leur thermostade. Ce sont des plantes dites de printemps. En effet, le semis, lorsque la température est suffisamment élevée, ne permet pas pratiquement l’accomplissement du processus ther- mostadial quand celui-ci exige, pour son accomplissement rapide, de basses températures. Le semis estiVal ne peut cependant pas permettre d’affirmer que les plantes n’ayant pas épié sont nécessairement des plantes à thermostade froid. Les plantes n’ayant pas épié pouvant être à thermostade froid, mais aussi chaud, tiède ou à exigences peu rigou¬ reuses — pour les conditions de l’expérience — et nécessiter, par exemple, un temps très long pour accomplir leur thermostade et ne plus rencontrer ensuite, dans l’expérience, les conditions de durée du jour nécessaires à l’acComplissement de leur photostade. L’Orge « Bonte » (liordeum vulgare hexastichum) est une Orge d’hiver. En effet, semée en avril, et à fortiori, en juin, elle ne donne que de rares et chétifs épis ou n’épie que l’année suivante, à moins qu’elle n’ait été détruite par les gelées, les parasites ou divers pré¬ dateurs. Cette première indication permet de penser que l’Orge « Bonte » est une Orge à thermostade froid. Les semis échelonnés. Les indications fournies par le semis estival sont précisées par les semis échelonnés dans les conditions naturelles une année durant. (Voir sur le graphique la courbe « témoins »). Ces semis échelonnés indiquent de plus que l’Orge « Bonte » est une plante à photostade de jour long, c’est-à-dire qu’elle épie plus rapidement en jour long. Cette indication est confirmée par les semis échelonnés en jour continu (jour naturel -j- éclairage d’appoint nocturne à raison d’une lampe à incandescence de 60 watts par mètre carré et à 1 m. du sol). Sur le graphique, la courbe des épiaisons en jour continu, non figurée, se situerait à peu près parallèlement à la courbe des 1. Dans les conditions de la région parisienne. 95 — épiaisons en jour naturel, à 5-12 jours à gauche de cette dernière. On complète une telle étude par les semis échelonnés en jour naturel et en jour continu de semences ayant subi divers traitements Graphique. Les « coordonnées » sont à un demi-droit. L’une d’elles, 1’ « ordonnée », est en fait la courbe des dates de semis. Son échelle est donc à 1 X y 2 de l’échelle des abscisses. La seconde courbe (courbe a témoin ») est la courbe des dates d’épiaison. Le trait plein correspond à une épiaison régulière, le pointillé à une épiaison sporadique et irrégulière. Les courbes « 2 sem. frigo » et « 4-6 sem. frigo » sont les courbes des dates d’épiaison, dans les conditions naturelles, des plantes issues de graines ayant subi avant le semis un traitement au frigorifère, respectivement de 2 semaines et de 4 ou 6 semaines, après trempage. Ces dernières courbes indiquent nettement que le processus thermostadial chez l’Orge « Bonte » nécessite, au moins pour son accomplissement rapide, des basses tempé¬ ratures (0°-3°/6°) durant 4 semaines. au froid préalables après trempage. (Voir sur le graphique les courbes a frigo »). On trouvera des exemples d’interprétation des semis échelonnés 96 — chez les Aegilops dans le Bulletin du Muséum (1952) et chez les Céréales proprement dites dans le Bulletin de la Société Botanique de France (1952). La méthode « Pivnovski-Mathon » qui permet de préciser la durée et les conditions du photostade, et pour une part du thermostade, que nous avons également utilisée est décrite dans le Bulletin de la Société Botanique de France (1953) auquel nous renvoyons. Détermination plus précise du thermostade. Une détermination plus précise de la durée du thermostade dans des conditions données consiste à afîectuer un semis simultané, à une période où l’on n’a pas à craindre des nuits fraîches (mi-juin), de semences ayant subi 0 à n jours de frigorifère après trempage. Voici l’exemple d’une telle détermination chez l’Orge « Bonte ». On a semé le 12-vi-54, à raison de 20 graines par variante (10 graines par pot de 20 cm. de diamètre), des semences ayant subi de 0 à 32 jours de frigorifère après trempage. L’examen du tableau 1 montre que le temps optimal minimum de vernalisation, pour les conditions de l’expérience, correspondant à une épiaison rapide et régulière, est de l’ordre de 28 à 26 jours de traitement préalable au froid (0°-3o/6°). Les épiaisons sporadiques et irrégulières. Les épiaisons sporadiques et irrégulières qui se produisent parfois, dans les semis tardifs par exemple, semblent montrer que les condi¬ tions microclimatiques, et les exigences individuelles, peuvent être différentes et permettent parfois, tant bien que mal, péniblement et lentement, un développement complet dans des conditions globales défavorables. Il s’agit généralement d’un développement freiné, ralenti (abou¬ tissant assez souvent à des modifications de structure de l’inflo¬ rescence). C’est ce que l’on peut constater sur le graphique précédent et dans l’expérience suivante, illustrée par un tableau la résumant. Ce tableau concerne un semis d’Orge « Bonte » effectué le 11-5-54, lorsque les nuits peuvent encore être un peu fraîches au début du développement. Un semis plus tardif donnerait un pourcentage d’épiaison bien plus faible ou même nul pour les variantes issues de semences ayant été insuffisamment traitées au frigo. Ce semis comporte 19 variantes issues de la même lignée, mais pro¬ venant de graines récoltées sur des plantes ayant vécu dans des conditions différentes. Le semis a été effectué en pots de 20 cm. de diamètre à raison de 4 pots par variante, sauf dans la variante — 97 — n° 14. Parfois, les semences provenaient du même épi (n° 14-16-18). Les premières épiaisons se sont produites à la fin de la première semaine de septembre, c’est-à-dire environ 4 mois après le semis. Tableau 1 1 2 3 4 5 6 7 8 s 10 ii 12 1 ' 32 e e e e e e e 14 21 2 31 e e e e e e e 10 17 3 30 e e e e e e e 10 16 4 29 e e e e e e 8 10 5 28 e e e e e e e e 23 31 6 27 e e e e e e 6 11 7 26 e e e e e e e 13 16 8 25 e e e e 1 2 9 24 e e e e e e 2 2 10 1 23 e e e e e e 2 3 11 | 22 0 0 12 i 21 0 0 13 20 e e e e 0 3 14 i 19 e e e 0 6 15 ! 17 0 0 16 16 0 0 17 15 e 0 1 18 14 0 0 19 13 0 0 20 12 0 0 21 11 e ■ e e 0 1 22 10 0 0 23 9 0 0 24 8 0 0 25 i 7 0 0 26 6 0 0 27 5 0 0 28 4 0 0 29 3 0 0 30 2 0 0 31 1 0 0 T 0 i 0 0 Légende du tableau. — En tête des colonnes : 1. Numéro d’identification des variantes ; 2. Durée en jours du traitement au frigo après trempage ; de 3 à 10, dates des relevés ( e = épiaison) ; 3 (2-vm-54) ; 4 (5-viii-54) ; 5 (13-viii-54) ; 6 (21-viii-54) ; 7 (2-ix-54) ; 8 (7-ix-54) ; 9 (20-ix-54) ; 10 (12-X-54) ; 11. Épis mûrs au 19-XI-54 ; 12. Nombre total d’épis par variante au 19-xi-54. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. 7 — 98 — Le développement des rares plantes ayant épié a duré à peine un peu plus longtemps que chez les plantes semées en fin d’hiver. Mais pour les épiaisons plus massives, le retard atteint 1 et 2 mois, et les épiaisons restent toujours sporadiques et irrégulières. Ces faits donnent à penser que si l’Orge « Bonte » accomplit plus rapidement son thermostade à basse température et son photostade en jour long, elle doit être susceptible d’accomplir l’un et l’autre, mais plus lentement, dans des conditions différentes. Il en est de même à des degrés divers et dans certaines limites chez nombre de céréales. Tableau 2 Origine des semences Nombre d’épis au : 24-XI-54 1 2 3 4 5 6 X X X ■g . J ◄ t> © (M a a a CO O H 1 N 0 viii-52 40 M 0 0 0 2 1 1 1 4 2 L 0 viii-52 40 ± 0 0 0 0 0 0 0 0 3 N 0 viii-52 40 NM 1 2 6 3 2 7 1 13 4 N 0 3-ix-52 40 M 0 0 2 2 0 3 1 6 5 N 0 l-xi-52 40 ± 0 1 2 i 1 0 2 4 6 L 0 29-xii-52 40 M 0 1 1 4 0 3 9 7 7 L 0 29-xii-52 40 NM 0 0 2 2 1 2 1 6 8 L 0 18-IH-53 40 M 1 1 ? 1 6 3 2 12 9 N 0 2-iv-53 40 M 0 1 2 1 1 1 2 5 10 N 0 14-iv-53 40 M 0 0 1 1 0 3 0 4 11 N 0 14-iv-53 40 NM 0 0 0 1 1 1 1 4 12 N 12 14-iv-53 40 ? 0 1 1 1 5 2 0 8 13 N 26 28-iv-53 40 M 1 1 2 3 0 1 2 6 14 N 14 12-V-53 10 M 0 0 0 3 0 X X 3 15 N 30 28-V-53 40 M 0 0 0 0 1 1 0 2 16 N 30 28-V-53 31 ± 0 1 2 2 1 2 1 6 17 N 42 9-vi-53 40 M 1 3 3 1 5 2 1 9 18 N 27 7-vu-53 36 M 0 2 2 1 1 2 0 4 19 N 27 7-vu-53 37 NM 0 1 4 2 1 3 1 7 Légende du tableau. — En tête des colonnes : 1. Numéro d identification des variantes ; de 2 à 5, conditions de culture des semenciers (Fo) ; 2. Durée d’éclairement : L = jour continu (jour naturel + éclairage d’appoint nocturne) ; N = jour naturel ; 3. Durée en jours du traitement au réfrigérateur des semences préalablement trempées (0°-3°/6°) ; 4. Date du semis ; 5. Nombre de semences par variante ; 6. État des sémences : M = mûres ; + = plus ou moins mûres ; NM = non mûres. — 99 — Remarque importante. Les indications données dans la présente note à propos de l’Orge « Bonte » et celles qui seront données dans les communications ulté¬ rieures sur le développement des céréales sont relatives aux condi¬ tions dans lesquelles et par lesquelles nous avons expérimenté. C’est seulement par rapport aux conditions de nos recherches qu’elles ont un sens. Il nous paraît utile de le préciser afin d’éluder dès à présent cer¬ taines contradictions apparentes que l’on peut relever dans les assertions de différents auteurs. Laboratoire de Culture du Muséum. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. 7. — 100 Un Mêgalonychidé (Édenté Gravigrade) fossile de Saint-Domingue (Ile d'Haiti). Par Robert Hoffstetter. Au Pléistocène, et peut-être jusqu’au début de l’Holocène, les Grandes Antilles ont hébergé un certain nombre de Gravigrades, appartenant à la famille des Mégalonychidés, mais représentés par des genres spéciaux. Il faut interpréter ceux-ci comme l’aboutisse¬ ment d’une différenciation locale, à partir d’animaux sud-améri¬ cains, amenés dans les îles par transport passif à une date non précisée, qui se situe vraisemblablement au Miocène ou au Pliocène. L’île de Cuba a fourni les restes de Megalocnus Leidy 1868 (= Myomorphus Pomel 1868), représenté par M . rodens Leidy 1868 1 — cubensis (Pomel 1868) ; cette espèce, assez lourde, est surtout connue par sa mandibule ; un schéma du crâne a été publié par W. B. Scott (1937, fig. 396-397) ; en outre, W. D. Matthew (1918) a donné les photographies de deux squelettes entiers, sans que l’étude ostéo- logique détaillée ait été faite. D’autres formes cubaines plus petites ont été placées par Matthew dans trois genres définis en 1919 et 1931, mais dont les espèces, nommées seulement en 1931, ne sont pas encore figurées ; ce sont Microcnus (M. gliriformis), Miocnus (M. antillensis) et Mesocnus (M. browni, M. torrei). De Porto-Rico, H. E. Anthony a décrit en 1916 le genre Acra- tocnus, fondé sur A. odontrigonus ; en 1918, il a distingué une espèce un peu plus forte, sous le nom de A. major. La présence de Gravigrades fossiles dans l’île d’Haïti a été signalée pour la première fois en 1922 par G. S. Miller, qui a rapporté avec doutes au genre Megalocnus quelques vertèbres trouvées dans les cavernes de Saint-Michel (Rép. d’Haïti). En 1929, un maté¬ riel meilleur conduit Miller à établir la présence, dans le même gisement, de deux formes distinctes : 1° L’une, assez lourde, a reçu le nom de Parocnus serus. L’animal est représenté par un fémur sans épiphyse, un fragment de tibia, et Miller lui rapporte avec réserves un calcanéum et un astragale. Sa taille et ses proportions rappellent Megalocnus, et l’on peut s’éton¬ ner que Miller n’ait pas au moins effectué une comparaison avec 1. C’est à tort que Trouessart attribue l’espèce à Fernandez de Castro (1865), qui n’a proposé aucun nom pour elle. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. 101 — le dernier genre. Celui-ci n’est pas suffisamment illustré pour qu’une étude comparée puisse être faite d’après les figures ; mais le Dr C. de Fig. 1. — Acratocnus cf. cornes Miller, branche mandibulaire droite, baie de Samana,. X 2/3. A, face externe ; B, face occlusale ; C , face interne ; D , coupes des alvéoles, perpen¬ diculairement à leurs axes respectifs. Paula Couto, qui a vu le squelette de Megalocnus, me confirme, dans une lettre du 27 août 1954, que Parocnus Miller est synonyme, au moins en partie, de Megalocnus Leidy. Jusqu’à preuve du con- — 102 — traire on peut maintenir une séparation spécifique entre la forme de Cuba et celle d’Haïti, en désignant cette dernière sous le nom de Megalocnus serus (Miller). 2° Une autre forme, de taille modeste, à membres grêles, est représentée dans le matériel de Saint-Michel par les parties proxi¬ males du fémur et du tibia, un atlas, auxquels s’ajoutent quelques dents et os courts non figurés, et peut-être aussi des fragments crâniens. L’ensemble rappelle les Acratocnus portoricains, mais des différences dans la morphologie du fémur conduisent Miller à ne le rattacher qu’avec doute au dernier genre, sous le nom de Acratocnus^ ?) cornes. Une pièce inédite (fig. 1), conservée au Laboratoire de Paléon¬ tologie du Muséum (n° 1881-28), apporte d’utiles compléments aux observations précédentes. Elle a été récoltée par M. Pinart dans une grotte de la baie de Samana (Ile d’Haïti). Elle provient donc de la partie orientale de l’île, et représente le premier Gravigrade fossile récolté sur territoire dominicain. Il s’agit d’une branche mandibulaire droite, dont les dents sont tombées. La pointe symphysaire est un peu ébréchée et la branche montante est brisée. La pièce est néanmoins suffisante pour montrer d’étroites relations avec le genre Acratocnus. Un peu plus puissante que la plus forte des deux espèces portoricaines, elle s’accorde avec celles-ci par ses traits morphologiques essentiels. La forme générale est tout à fait semblable. La symphyse est incomplète, mais paraît avoir été plutôt courte. Le canal dentaire débouche en avant par deux trous men- tonniers, dont l’antéro-inférieur est le plus gros. Comme chez tous les Gravigrades, ce même canal émet une branche postéro-externe, qui s’ouvre sur le flanc de la mandibule, près du bord antérieur de la branche montante ; ce foramen de sortie occupe une position élevée, plus même que chez A. odontrigonus ; sa forme écrasée, étirée verticalement, s’accorde mieux avec cette dernière espèce qu’avec A. major. Les quatre alvéoles dentaires occupent une longueur de 73 mm. et présentent la même disposition que chez les espèces portoricaines. Celui de la caniniforme, à section subtriangulaire, forme une saillie prononcée vers l’extérieur ; les diamètres de la cavité, mesurés perpendiculairement à l’axe, atteignent 12,4 dans le sens antéro¬ postérieur et 9,4 dans le sens transversal. Un diastème de 21 mm. sépare ce premier alvéole des trois suivants. Ceux-ci, étroitement contigus, occupent 39 mm. Les cavités indiquent des dents élargies, comprimées d’avant en arrière ; chacune portait un sillon antérieur ; la dernière présentait en outre un léger sillon sur son flanc externe. Les diamètres transversaux des trois alvéoles sont, respectivement, 15,2, 14,7 et 13. — 103 Cette pièce tend à démontrer qu’un véritable Acratocnus a habité l’île d’Haïti au Pléistocène. Pour des raisons géographiques, il est permis de penser que la forme dominicaine est la même que celle qu’a décrite Miller à l’Ouest de l’île ; mais cette supposition demande à être confirmée par la découverte de pièces homologues dans les deux gisements. Je désignerai donc la mandibule de la baie de Samana sous le nom de Acratocnus ci. cornes Miller. Il convient de remarquer ici que, en ce qui concerne la faune cubaine, Matthew a reconnu une étroite ressemblance entre son Miocnus et Acratocnus. Le Dr C. de Paula Couto, qui a pu observer le matériel non figuré de Matthew, me fait savoir (lettre du 27 août 1954) qu’en effet Miocnus doit être admis comme un syno¬ nyme de Acratocnus, mais que l’espèce A. antillensis (Matthew) est différente des formes connues ailleurs. Il apparaît donc que le genre Acratocnus aurait habité les trois grandes îles des Antilles, avec des formes propres à chacune de celles-ci. Dans l’état actuel de nos connaissances, et compte tenu des classi¬ fications proposées par G. G. Simpson (1945), les Mégalonychidés fossiles des Antilles se présentent comme suit : Cuba Haïti Porto-Rico M. rodens M. serus M. gliriformis A. antillensis A. cornes A. odontrigonus A. major M. browni M. torrei On remarquera que Cuba apparaît comme un centre de diversi¬ fication du groupe, à partir duquel semble s’être effectué le peu¬ plement des autres îles. Des quatre genres cubains, deux ont atteint Haïti, tandis qu’un seul est retrouvé à Porto-Rico. Laboratoire de Paléontologie du Muséum. Megalocninae Megalocnus (incl. Parocnus ) Microcnus Ortotheriinae Acratocnus (incl. Miocnus) Mesocnus BIBLIOGRAPHIE Anthony (H. E.) , 1916. — Preliminary report on fossil mammals from Porto Rico,... Ann. New York Ac. Sc., t. 27, pp. 193-203, pl. VII- XIV. Anthony (H. E.), 1918. — The indigenous land mammals of Porto Rico, Jiving and extinct. Mem. Amer. Mus. Nat. Hist., vol. 2, pp. 331-435, pl. 55-75. — 104 — Fernandez de Castro (M.) , 1865. — De la existencia de grandes Mami- feros fôsiles en la isla de Cuba. La Habana, in-8°, 31 p., pl. Leidy (J.), 1868. — Notice on some vertebrate remains from the West Indian Islands. Proc. Ac. Nat. Sc. Philad., vol. 20, pp. 178-180. Matthew (W. D.), 1918. — Skeletons of Cuban ground slothin the Havana and American Muséums. Amer. Mus. Journ., vol. 18, pp. 312-313, 1 pl. Matthew (W. D.), 1919. — Recent discoveries of fossil Yertebrates in the West Indies... Proc. Amer. Phil. Soc., vol. 58, pp. 161-181. 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Veillet-Bartoszewska. Le bois fossile, qui fait l’objet de cette note, a été découvert à Montigné (Maine-et-Loire), dans une carrière d’argile cénomanienne, gris-bleu, exploitée, pour la briqueterie, par l’Usine des « Produits céramiques de l’Anjou » de Durtal L Extrait, grâce à l’obligeance du propriétaire de la carrière, il fut transporté à Paris, par les soins du Bureau de Recherches Géologiques, Géophysiques et Minières. Le tronc principal, écrasé, a acquis une section transversale elliptique, d’axes 0 m. 30 X 0 m. 45. La longueur totale du tronc et des branches qui subsistaient, atteignait environ 15 m. Après son extraction, cet arbre s’est rapidement altéré par dessication, ce qui n’a pas permis de le conserver, comme on pouvait l’espérer. Des fragments du tronc ont été donnés au Muséum, pour étude, par M. Feugueur que nous sommes heureux de remercier ici. Ce tronc, parfaitement combustible, est en grande partie lignitifié et a pu faire l’objet, dans les régions favorables, de coupes au rasoir ordinaire, montrant des structures assez bien conservées. D’autres parties, déjà houillifiées, ne gardaient plus aucune organisation cellulaire observable. PODOCARPACEAE Protopodocarpoxylon Feugueuri n. sp. (fîg. 1 et 2) I. — Étude anatomique. Bois homoxylé de Conifère ; sans canaux sécréteur résinifères. A. — Coupes transversales. Les zones d’accroissement ne sont pas visibles et la distinction entre le bois final et le bois initial est impossible. 1. Feuille d’Angers, 106, N-E. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 1, 1955. — 106 — Fig. 1. — Protopodocarpoxylon Feugueuri n. sp. A. — Portion de coupe transversale. B à F. — Portions de trachéides avec leurs ponctuations radiales : B. — Ponctuation -type, la plus fréquemment représentée. C et D. — Ponctuations légèrement espacées, groupées en chaînes plus ou moins longues. Remarquer l’altération du lumen. E. — Cas très rare de ponctuations bisériées opposées, presque circulaires. Remarquer la courte chaîne de 3 ponctuations. F. — Cas de ponctuations alternées très allongées (voir texte). G et H. — Aspect des champs de croisement avec leurs ponctuations podocarpoïdes. I et J. — Portions de coupes tangentielles montrant les rayons ligneux. — 107 — Les trachéides sont disposées en files radiales, séparées par des rayons ligneux, en groupes de 2 à 8 files. Elles alternent d’une file à l’autre. Elles peuvent être plus ou moins hexagonales (fig. 1 A) ou presque quadrangulaires. Elles sont, soit isodiamétriques, soit aplaties, soit allongées dans le sens radial. Leurs dimensions sont les suivantes (diamètre tangentiel X diamètre radial) : Trachéides isodiamétriques : de 18 à 25 (x de diamètre. Trachéides aplaties dans le sens radial : de 28 X 15 p. à 40 X 28 jx. Trachéides allong. dans le sens radial : de 12 X 22 jx à 25 X 34 |x. La double épaisseur des parois, remarquablement constante, est de 6 [x. Les trachéides sont séparées par des méats triangulaires, peu déve¬ loppés. B. — Coupes longitudinales radiales. 1) Les ponctuations de la paroi radiale des trachéides sont, en règle générale, unisériées, contiguës et de forme presque quadran- gulaire (fig. 1 B), soit isodiamétriques de diamètre 15 p, soit légère¬ ment écrasées dans l’un ou l’autre sens (fig. 1 C et D) : diamètre vertical diamètre radial 17 p 14 p 13 p -- — , ou , ou meme — — pour une sene 15 p 17 p 22 p ^ de ponctuations très écrasées. Les ponctuations sont parfois circulaires (diamètre : 16 p), con¬ tiguës ou nettement espacées (fig. 1 C). Le lumen, circulaire (diamètre : 5 p), prend souvent un aspect de fuseau plus ou moins contourné (fig. 1 B, C, D), par suite d’alté¬ rations qui font apparaître la structure intime de l’aréole. Chez Protopodocarpoxylon Teixeirae Boureau, existe une ornementation analogue qui rappelle l’aspect des pores allongés et obliques décrits par Pool chez Araucaria Cookii ; Lignier signale également l’aspect de large fente oblique présenté fréquemment par le lumen, ordinai¬ rement circulaire, des ponctuations radiales chez Protopodocar¬ poxylon blevillense (Lignier) Eckhold. De très rares cas de ponctuations bisériées ont été observés sur le grand nombre de coupes étudiées ; elles sont soit opposées (fig. 1 E), soit alternées (fig. 1 F). La figure (1 F) qui représente des ponctua¬ tions apparemment alternées, montre d’ailleurs probablement, une trachéide dont on verrait une arête et les deux faces adjacentes, portant chacune une file de ponctuations unisériées. Ces ponctuations unisériées sont groupées en chaînes plus ou moins longues, laissant entre elles, par places, les parois des trachéides sans ponctuations. 2) Les cellules couchées des rayons ont leurs parois horizontales 108 — et tangentielles minces et lisses. Elles ont de 20 à 30 p, de hauteur et 100 à 150 p, de longueur. 3) Les ponctuations des champs de croisement (fig. 1 G et H) sont au nombre de 2 à 4, disposées sans ordre apparent, ou parfois en 2 rangées de 2. Ce sont des fentes étroites elliptiques à tendance nettement verticale, entourées d’une aréole circulaire, généralement peu visible, de 4 à 5 p de diamètre. Dans les champs plus ou moins Fig. 2. — Graphiques représentant la variation du nombre d’étages dans les rayons de Protopodocarpoxylon Feugueuri n. sp. (trait mixte), par comparaison avec celle de Protopodocarpoxylon bleviüense (Lignier) Eckhold (trait continu) et celle de Protopodocarpoxylon Rochii Boureau (en ponctué), n = nombre d’étages, N = nombre de rayons. altérés, le lumen des ponctuations est allongé en fente sinueuse montrant la structure intime de l’aréole et dépassant de beaucoup celle-ci, qui disparaît le plus souvent. C. - — - Coupes longitudinales tangentielles. 1) Les rayons sont tous unisériés et relativement denses : on en compte 26 au millimètre carré tangentiel. Ils sont peu élevés, le nombre des cellules varie de 1 à 8 ; il va — 109 rarement jusqu’à 11. Le plus souvent, les rayons ont une hauteur de 4 cellules. Pour 100 rayons, le nombre d’étages se répartit de la façon suivante (fig. 2). Nombre d’étages (n) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Nombre de rayons (N) : 0 9 23 30 18 12 3 2 1 0 1 Les cellules des rayons sont à section rectangulaire, celles des extrémités étant triangulaires (fig. 1 I et J). La hauteur d’un étage varie de 25 p. à 28 p. et sa largeur de 15 p à 18 p pour les cellules du milieu des rayons. 2) Aucune ponctuation n’est visible sur la paroi tangentielle des trachéides. 3) Le parenchyme ligneux vertical semble totalement absent. II. — Affinités. Les plans ligneux fossiles, présentant sur la paroi radiale de leurs trachéides, des ponctuations aréolées araucarioïdes ou d’un type mixte, peuvent être rassemblés dans les genres suivants (Krausel, 1949) : 1) Araucarioxylon Kraus, 2) Xenoxylon Gothan, 3) Proto- podocarpoxylon Eckhold, 4) Protocupressinoxylon Eckhold, 5) Prolophyllocladoxylon Krausel, 6) Araucariopitys Jeffrey, 7) Planoxylon Stopes, 8) Palaeopiceoxylon Krausel, 9) Pmoxylon Knowlton, 10) Protopinuxylon Eckhold, 11) Protojuniperoxylon Eckhold, 12) Arctoxylon Krausel, 13) Brachyoxylon Jeffrey. L’absence, dans notre échantillon, de toute trace de canal sécré¬ teur normal ou traumatique, élimine les genres 8, 9, 10, 12 et 13. L’absence de larges oopores, dans les champs, élimine les genres 2, 5, et 10. L’absence de ponctuations abiétinéennes, sur les parois horizon¬ tales et tangentielles des cellules couchées, élimine les genres 6, 7, 8, 9 et 10. L’absence de ponctuations junipéroïdes, sur les parois tangen¬ tielles des cellules couchées, élimine le genre 11. Les ponctuations de champ ne sont, ni petites et nombreuses, comme dans Araucarioxylon , ni cupressoïdes, comme dans les genres 4 et 11, mais sont nettement podocarpoïdes, ce qui nous conduit à classer cet échantillon dans le genre Protopodocarpoxylon Eckhold. Ce genre est caractérisé par des ponctuations radiales de type mixte, des ponctuations de champ petites à lumen oblique à ten¬ dance verticale, des cellules couchées à parois horizontales et ver¬ ticales lisses, et l’absence de canaux sécréteurs normaux ou trau¬ matiques. On connaît actuellement quatre espèces certaines de Protopo — 110 — docarpoxylon, toutes du Crétacé inférieur ou moyen d’Europe ou d’Afrique : Protopodocarpoxylon blevillense (Lig, nier) Eckhold, du Gault de Bléville (Normandie) ; Protopodocarpoxylon bedfordense (Stores) Krâusel de l’Aptien des Greensands (Bedfordshire) ; Protopodocarpoxylon Teixeirae Boureau du Crétacé inférieur de Cadriceira au Portugal et du Maroc ; Protopodocarpoxylon Rochii Boureau du Crétacé de Lagon (Territoire du Tchad) et du Hoggar Oriental. Le tableau ci- joint rassemble les comparaisons faites sur ces quatre espèces et montre que notre échantillon se rapproche surtout de Protopodocarpoxylon blevillense, mais en diffère pourtant par des caractères importants : absence de zones annuelles, taille des tra- chéides et épaisseur de leurs parois et surtout nombre de ponctua¬ tions dans les champs de croisement et aspect des ponctuations radiales groupées en courtes chaînes, laissant nue une grande partie de la paroi (comme chez Protopodocarpoxylon bedfordense), tandis que chez Protopodocarpoxylon blevillense, elles sont, plus ou moins espacées, sur toute la longueur des trachéides. L’échantillon de Montigné est donc une espèce voisine de Proto podocarpoxylon blevillense mais néanmoins bien distincte ; nous pro posons de lui donner le nom de Protopodocarpoxylon Feugueuri, en hommage à son collecteur, M. Feugueur, Ingénieur-Géologue, attaché au Laboratoire de Géologie du Muséum, et Chef de service des Travaux Publics, du Bureau de Recherches Géologiques, Géo¬ physiques et Minières. III. — - Diagnose. Protopodocarpoxylon Feugueuri n. sp. Boureau et Veillet-Bartoszewska. Bois homoxylé de résineux. Zones annuelles indifférenciées. Pas de canaux sécréteurs. Pas de parenchyme ligneux. Ponctuations radiales aréolées des trachéides généralement unisériées, contiguës et groupées en courtes chaînes ; de forme quadrangulaire, isodiamétriques ou bien un peu aplaties, dans l’un ou l’autre sens ; très rarement bisériées, alter¬ nées ou opposées. Ponctuations de champ en fente étroite, oblique, à tendance verticale, à aréole circulaire ; 1 à 4 ponctuations par champ. Cellules couchées à parois minces et lisses. Rayons unisériés de 2 à 11 étages, le plus souvent 4 ; densité des rayons : 26 au mm2. Clef de détermination des Protopodocarpoxylon. 1. — Ponctuations radiales généralement unisériées . 2 — Ponctuations radiales fréquemment bisériées . 4 2. — Une ponctuation par champ ; ponctuations radiales en chaînes — 111 — courtes . P. bedfordense (Stopes) Krusâel — Plusieurs ponctuations par champ . . . 3 3. — Pas plus de 4 ponctuations par champ ; pas de zones annuelles ; ponctuations radiales en chaînes courtes. . . P. Feugueuri n. sp. — Jusqu’à 12 ponctuations par champ ; zones annuelles nettes. P. blevillense (Lignier) Eckhold 4. — De 2 à 4 ponctuations par champ ; zones annuelles nettes ; paren¬ chyme ligneux présent . P. Rochii Boureau — Plus de 4 ponctuations par champ ; pas de zones annuelles ; pas de parenchyme ligneux observé . P. Teixeirae Boureau IV. — Age géologique des Protopodocarpoxylon. L’échantillon décrit ici est bien daté : dans cette région en effet, le Crétacé moyen est transgressif sur le Bajocien et parfois même sur le Primaire du Massif Armoricain. On ne connaît aucune forma¬ tion entre le Bajocien calcaire bien daté, et les « Sables du Maine », qui représentent le Cénomanien moyen : c’est la partie profonde de ces sables qui contient parfois cette couche d’argile gris-bleu à la base de laquelle a été trouvé le Protopodocarpoxylon Feugueuri, à Montigné. Ce bois est donc certainement de la base du Céno¬ manien moyen. Le Protopodocarpoxylon blevillense avait été découvert à un niveau un peu inférieur, dans le Gault du Cap de La Hève ; et le Protopodo¬ carpoxylon bedfordense provenait de l’Aptien des Lower Greensands, près de Woburn (Bedfordshire). Le Protopodocarpoxylon Teixeirae du Portugal est bien daté éga¬ lement, car on a recueilli dans les mêmes couches, mais à un niveau inférieur, Weichselia reticulata, caractéristique du Néocomien et Trigonia caudata qui monte jusque dans l’Aptien ; d’autre part cette couche est placée entre un Portlandien à faciès d’estuaire et des grès continentaux albiens et aptiens ; son âge néocomien est donc très probable et il faut vraisemblablement attribuer le même âge aux spécimens recueillis par M. G. Choubert, dans l’épaisse série de grès rouges du Haut- Atlas Marocain qui passe en bas au Batho- nien et en haut au Cénomanien. Le Protopodocarpoxylon Rochii n’a pas pu être daté avec précision à Lagon (Territoire du Tchad) où il a été découvert dans une for¬ mation de cailloutis et sables discordants sur le sol granitique et gneissique. La ressemblance de ces couches avec une formation mieux datée du Nigéria a permis à MM. Ed. Boureau et Ed. Roch de les considérer comme mésocrétacées, ce qui est fort plausible, puisque nous voyons que tous les Protopodocarpoxylon actuelle¬ ment décrits et bien datés sont du Crétacé inférieur ou moyen. Tableau *1. Étude comparée des espèces du genre Protopodocarpoxylon Eckhold. Proto podocarpoxylon blevillense (Lignier) Eckhold Protopodocar poxylon bedfordense (Stopes) Krâusel Protopodocarpoxylon T eixeirae Boureau Protopodocarpoxylon Rochii Boureau Protopodocarpoxylon Feugueuri n. sp. Age et Origine Gault de Bléville (Norman¬ die) Lower Greensands (Ap¬ tien) de Woburn (Bed- fordshire) Néocomien Gadriceira (Portugal) Mésocrétacé Lagon (Territoire du Tchad) Cénomanien Durtal (Maine-et-Loire) Coupe transversale zones annuelles nettes oui oui non oui non trachéides presque circulaires 40 à 50 g X 30 à 60 fi arrondies 15 X 20 p, à 20 X 28 p. quadrangulaires ou hexa¬ gonales arrondies, de 33 X 28 p, à 60 X 60 p. quadrangulaires arrondies isodiamétriques de 54 à 81 (X écrasées de 12 X 22 fi à 40 X 28 fi ou isodiamé¬ triques de 18 à 25 (x parois épaisses : 15 à 20 fx épaisses 15 à 20 fx 20 p. 6 ;x méats oui oui — oui oui Coupe radiale A) Ponctuations radiales de type mixte unisériées, circulaires, espa¬ cées ou contiguës parfois bisériées alternes rarement opposées unisériées, circulaires ou un peu aplaties, conti¬ guës et disposées en courtes chaînes unisériées ou bisériées unisériées ou bisériées surtout unisériées, conti¬ guës quadrangulaires, disposées en chaînes parfois circulaires, un peu espacées dimensions 16 à 18 [X 16 x 18fxà20 x 20 fx bois initial 24 à 28 [X bois final 17 fx 17 X 15 fx à 14 x 17 (x jusqu’à 13 X 22 fx — cir¬ culaires 15 fx lumen circulaire, parfois en fente oblique — circulaire, souvent altéré en fente oblique circulaire circulaire, souvent altéré en fente oblique B) Cellules couchées parois épaisses et lisses les tangentielles parfois perforées parois épaisses et lisses parois horizontales minces et lisses les tangentielles épaissies parois horizontales minces et lisses les tangentielles souvent résineuses parois minces et lisses. dimensions — — 25 à 30 fx X 50 à 90 (x 25 à 30 (x X 180 à 240 jx 20 à 30 fi X 100 à 150 fx C) Ponctuations des champs jusqu’à 12 par champ 1 par champ 2 à 4 fdes obliques de 2 à 4 ponct. 1 à 2 rangs de 2 à 4 ponc¬ tuations 1 à 4 par champ dimensions aréole circulaire : 5 p. aréole circulaire aréole circulaire : 5 p. aréole circulaire : 5 p. aréole circulaire : 4 fx lumen fente oblique à tendance verticale, souvent agran¬ di par altération ovale large fente oblique. fente oblique à tendance verticale, souvent agran¬ di par altération fente oblique à tendance verticale, souvent agran¬ di par altération Coupe tangentielle A) Parenchyme ligneux absent présent, dispersé dans le bois absent présent absent B) Rayons médullaires unisériés unisériés unisériés unisériés unisériés densité 42 au mm2 — 10 au mm2 10 au mm2 26 au mm2 nombre d’étages làl0(19),leplus souvent : 2 le plus souvent : 2 à 4 1 à 18, le plus souvent : 3 1 à 23, le plus souvent : 4 2 à 11, le plus souvent : 4 largeur d’un rayon 13 à 16 [x — 25 à 30 fx 18 à 22 p. 15 à 18 fx hauteur d’un étage 21 (x — 25 à 30 fx 25 à 30 fx 20 à 30 fx V. — Conclusion : Signification du genre Protopodocarpoxylon. Le genre Protopodocarpoxylon Eckhold désigne, pour nous, un groupe d’espèces à ponctuations radiales mixtes, par opposition au genre Podocarpoxylon Gothan, où l’on doit ranger des plans ligneux fossiles à ponctuations radiales circulaires espacées ( Podo¬ carpoxylon aegyptiacum Krausel). Ces deux genres désignent des plans ligneux fossiles différents, ayant en commun, dans les champs, des ponctuations podocarpoïdes. Il est cependant à remarquer que le genre actuel Podocarpus renferme des plans ligneux à ponctuations radiales tantôt mixtes et tantôt espacées. Comme les ponctuations radiales mixtes caractérisent presque toujours des espèces de conifères jurassiques du crétacées, il est nécessaire, au moins provisoirement, de rassembler ces types fossiles mixtes dans un groupe distinct. Il est vraisemblable que le type mixte, encore représenté dans la tige et surtout dans la racine de quelques espèces actuelles, avait un caractère beaucoup plus arau- carioïde et une répartition beaucoup plus étendue dans les diffé¬ rentes parties des plantes mésozoïques. Le mode exact de régression, progressive ou brusque, peut-être suivant les phylums, de ce type archaïque de ponctuations radiales, au cours des temps géologiques, demande, pour être précisé, de nouvelles découvertes d’échantillons fossiles, appartenant a des branches évolutives différentes. Il est, en particulier, nécessaire de prospecter les couches tertiaires, et de décrire minutieusement de nouveaux plans ligneux de cette époque. Laboratoire d’ Anatomie comparée des Végétaux vivants et fossiles du Muséum. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE Boureau (Ed.). — 1949. — Dadoxylon (Araucarioxylon) Teixeirae n. sp., bois fossile du Jurassique supérieur portugais. Comunicaç. d. ser- viços g eol. d. Portugal, t. 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Grambast (L.). — 1952. — Sur la signification des structures générali¬ sées chez les Conifères et la valeur des Protopinacées en tant que groupe. C. R. S. Acad. Sc., t. 235, pp. 1533-35. Krausel (R.). — 1949. — Die fossilen Koniferen-Holzer. II. Teil, Kri- tische Untersuchungen zur diagnostik lebender und fossiler Koni- feren-Hôlzer. Palaeontographica, Bd. LXXXIX, Abt. B., pp. 83- 203, Stuttgart, 1949. Lignier (O.). — 1907. — Végétaux fossiles de Normandie, IV, Bois divers (lre série). Trav. du Laborat. de Bot. de la Fac. Sc. de Caen, 1907. Pool (D. J. W.). — 1929. — On the anatomy of Arauoarian wood. Rec. des Trav. Bot. Neerl., 25, p. 484. Stores (M. C.). — 1915. — Catalogue of the mesozoïc plants in the Brit. Muséum (Nat. Hist.). The Cretaceous Flora. Pt. II. Lower green- sands (Aptian) plants in the Britain. London, 1915, 223-228. Le Gérant : Marc André. ABBEVILLE. MPRIMERIE F. PAILLART. 11-4-1955. ERRATUM In P. Ghabanaid, Notules Ichthyologiques (suite). Bull. Mus. 2e s., XXYI, 1954, p. 466, 22e ligne : au lieu de « cornu », lire « crochu ». RÈGLEMENT Le Bulletin du Muséum est réservé à la publication des travaux faits dans les Laboratoires ou à l’aide des Collections du Muséum national d’Hisloire naturelle. Le nombre des fascicules sera de 6 par an. Chaque auteur ne pourra fournir plus d’une 1/2 feuille (8 pages d’im¬ pression) par fascicule et plus de 2 feuilles (32 pages) pour l’année. Les auteurs sont par conséquent priés dans leur intérêt de fournir des manus¬ crits aussi courts que possible et de grouper les illustrations de manière à occuper la place minima. Les clichés des figures accompagnant les communications sont à la charge des auteurs ; ils doivent être remis en même temps que le manuscrit, avant la séance ; faute de quoi la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remanie¬ ments ou par l’état des manuscrits seront à la charge des auteurs. Il ne sera envoyé qu’une seule épreuve aux auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai, l’article sera ajourné à un numéro ultérieur. Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles. Ils sont priés d’incrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part supplé¬ mentaires qu’ils pourraient désirer (à leurs frais). Les auteurs désirant faire des communications sont priés d’en adresser directement la liste au Directeur huit jours pleins avant la date de la séance. TIRAGES A PART Los auteurs ont droit à 25 tirés à part de leurs travaux. Ils peuvent en outre s’en procurer à leur frais 25 supplémentaires, aux conditions suivantes : 25 ex. 50 ex. 4 pages . 57 fr. 50 74 fr. 50 8 pages . 65 fr. 75 89 fr. 75 Ces prix s’entendent pour des extraits tirés en même temps que le numéro, brochés avec agrafes et couverture non imprimée. Les commandes dépassant 50 exemplaires ne pourront être acceptées que par autorisation spéciale et à des prix supérieurs à ceux qui sont mentionnés sur le tarif ci-dessus. Les auteurs qui voudraient avoir de véritables tirages à part brochés au fil, ce qui nécessite une remise sous presse, supporteront les frais de ce travail supplémentaire et sont priés d’indiquer leur désir sur les épreuves. Les demandes doivent toujours être faites avant le tirage du numéro correspondant. PRIX DE L ABONNEMENT ANNUEL : France : 1.500 fr. — Étranger : 2.200 fr. (Mandat au nom de l’Agent comptable du Muséum) Compte chèques postaux : 124-03. Paris. ÉDITIONS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 36, RUE GEOFFROY-SAINT- HILAIRE, PARIS Ve Archives du Muséum national d’ Histoire naturelle (commencées en 1802 comme Annales du Muséum national d'Histoire naturelle). Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle (commencé en 1895). (Un vol. par an, abonnement annuel France, 1500 fr., Etranger, 2200 fr.). Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle, nouvelle série com¬ mencée en 1936. (Sans périodicité). Publications du Muséum national d’Histoire naturelle. (Sans périodicité fixe ; paraît depuis 1933). Index Seminum Horti parisiensis. (Laboratoire de Culture ; paraît depuis 1822 ; échange). Notulæ Syslemalicæ. (Directeur, M. H. Humbert, Laboratoire de Phanéro- gamie ; paraît depuis 1909 ; abonnement au volume, France, 600 fr. ; Etranger, 900 fr.). Revue jrançaise d' Entomologie. (Directeur M. le Dr R. Jeannel, Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934). Bulletin du Laboratoire maritime du Muséum national d’Histoire naturelle à Dinard. (Laboratoire maritime de Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan ; paraît depuis 1928 ; prix variable par fascicule). Bulletin du Musée de l'Homme. (Place du Trocadéro ; paraît depuis 1931 ; adressé gratuitement aux Membres de la Société des Amis du Musée de l’Homme). Recueil des travaux du Laboratoire de physique végétale. (Laboratoire de Chimie; Section de Physique végétale; paraît depuis 1927 ; échange). Travaux du Laboratoire d’Entomologie. (Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; échange). Journal d’ Agriculture tropicale et de Botanique appliquée (remplace la Revue de Botanique appliquée et d' Agriculture coloniale depuis le 1-1-1954). Laboratoire d’Entomologie agricole coloniale. Abonnement, France, 1.500 fr., Etranger, 2.000 fr. Revue Algologique. (Directeurs MM. R. Lami et P. Bourrelly, Labora¬ toire de Cryptogamie ; paraît depuis 1924 ; Nouvelle série à partir du 1er janvier 1954, abonnement, France, 1.000 fr., Etranger 1.200 fr.). Revue Bryologique et Lichénologique. (Directeur Mme Y. Allorge, Laboratoire de Cryptogamie; paraît depuis 1874; abonnement, France, 1.500 fr., Etranger, 2.000 fr.). Revue de Mycologie (anciennement Annales de Cryptogamie exotique). (Directeur M. Roger Heim, Laboratoire de Cryptogamie. Paraît depuis 1928 ; abonnement France et territoires d’Outre-Mer, 1400 fr., Etranger, 2000 fr. Mammalia, Morphologie, Biologie, Systématique des Mammifères, (Direc¬ teur M. Ed. Bourdelle ; paraît depuis 1936 ; 1000 fr. ; Étranger, 1400 fr.). ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. - 11-4*1955. Tome XXVII 2“ Série MARS 1955 SOMMAIRE Pages Communications : Ach. Urbain, J. Nouvel, P. Bullier et J. Rinjard. Rapport sur la mortalité et la natalité enregistrées au Parc Zoologique du Bois de Vincennes pendant l’année 1954 . 117 G. Cherbonnier. Holothuries récoltées en Océanie française par G. Ranson, en 1952 . 135 A. Guillaumin. Plantes nouvelles, rares ou critiques des serres du Muséum (Notules sur quelques Orchidées d’Indochine, X) . 142 Cl. Ch. Mathon. Recherches sur le développement des céréales. Seconde note : Les Blés . 145 J. T. Buchholz. Conifères récoltées en Nouvelle-Calédonie . 151 J. Roger. Quelques remarques sur la dynamique des populations et la paléon¬ tologie . 153 J. M. Remy. Pagurus bathonicus nov. sp. et Graptocarcinus texanus Roemer. Crustacés Décapodes du secondaire de la France . 160 E. Dartevelle et J. Roger. Platyodon klinghardti (J. Bôhm, 1919) Lamelli- branclie du Miocène d’Afrique occidentale . 164 R. Abrard. Contribution à l’étude hydrogéologique du Bassin de Paris. Qua¬ trième supplément . 170 R. Soyer. Ligne N° XIII du Chemin de fer Métropolitain prolongée de la Porte de Saint-Ouen au Carrefour Pleyel à Saint-Denis (Notice géologique) . 179 Actes administratifs . 183 BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1955. — N° 2. 407e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 3 mars 1955 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR A. GUILLAUMIN Rapport sur la mortalité et la natalité ENREGISTRÉES AU PARC ZOOLOGIQUE DU BOIS DE VlNCENNES PENDANT L’ANNÉE 1954. Par Ach. Urbain, J. Nouvel, P. Bullier et J. Rinjard. A. — MORTALITÉ I. — Mammifères. L’effectif, qui était de 536 têtes le 1er janvier 1954, atteint le chiffre de 554 le 31 décembre. Pendant l’année 1954 nous avons perdu : 57 mammifères adultes acclimatés, 11 sujets récemment importés (sur un total de 54), 13 sujets nés au Parc et âgés de 10 jours à 6 mois (dont 2 nés en 1953 et 11 en 1954) et 59 sujets mort-nés ou nouveau-nés âgés de moins de 10 jours, soit un total de 140. Ces chiffres sont comparables à la moyenne des 10 années précé¬ dentes. La répartition de cette mortalité par catégorie et par mois est donnée dans le tableau ci-dessous : Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. 8 118 — Tableau I Jant. Ftir. Mars Ami 1 Juil. Août Sep!. Od. Sov. Déc. 1 Animaux acclimatés. 10 B i 1 4 6 2 Animaux récemment importés . 1 1 i — — 2 4 — — 1 Jeunes (de 10 jours à 6 mois) . 1 — — — 2 1 — 4 1 3 1 — Nouveau-nés et mort- nés . 3 5 5 7 4 7 1 2 3 9 4 9 Totaux . 15 12 13 13 9 13 10 11 8 18 8 10 La moyenne mensuelle, calculée sur 12 années, indique que la mortalité hivernale des adultes (décembre, janvier, février, mars) est supérieure d’environ un tiers à celle de la même catégorie d’ani¬ maux pendant les huit autres mois de l’année. Voici la liste, établie par ordre zoologique, des mammifères morts en 1954, à l’exception des mort-nés et des nouveau-nés âgés de moins de 10 jours qui, pour rendre l’interprétation de ce rapport plus aisée, ne seront signalés que dans l’étude de la natalité. Cette mortalité infantile ne relève, en effet, qu’ exceptionnellement de facteurs virulents, microbiens ou parasitaires et doit être, le plus souvent, attribuée à des faits relatifs au comportement ou à des sub-carences alimentaires. Une brève mention des causes de mort de chaque sujet est ajoutée à cette liste. Ordre des Primates. Famille des Anthropoïdés . 3 Chimpanzés — Pan troglodytes (L.) — parmi lesquels un sujet mâle, adulte, importé de l’Institut Pasteur de Kindia le 5 juillet 1953, qui, depuis son arrivée, a présenté des crises entéritiques répétées. Il succombe à l’une de celles-ci après un an et 4 mois de séjour sans que son autopsie permette de préciser l’étiologie de cette entérite chronique ; une.femelle, entrée en 1948, meurt après quelques heures d’agonie le 27 mars : l’autopsie montre un utérus gravide contenant un foetus de 355 gr. La cause de la mort semble être une intoxication gravidique ; un troisième sujet, importé depuis 2 mois d’A. O. F., succombe à une hépatite. — 119 — Famille des Hylobatidés. 1 Gibbon à favoris blanc — Hylobates concolor leucogenis (Ogilby) — meurt de strongyloïdose 5 mois après son arrivée d’Indochine. Cette infestation parasitaire a vraisemblablement été contractée sur «l’île des singes» occupée pendant l’été par des Chimpanzés parasités. Famille des Papioïdés. 5 Babouins — Papio papio (Desm.) — dont une femelle gravide victime de congestion méningée, un mâle adulte, atteint d’une arthrite incurable de la hanche, qui doit être sacrifié et 3 jeunes sujets blessés par les adultes de la troupe. Famille des Cercopithècidés. 2 Magots — Macaca sylvanus (L.) — respectivement âgés de 5 et de 10 mois, dont les lésions nous font soupçonner une infection à leptospires. Des inoculations au cobaye, permettent d’isoler une souche de Leptospira canicola, identifiée à l’Institut Pasteur1. Cette infection est vraisemblablement due à la présence de rats dans l’enclos de ces singes. 1 Mangabey enfumé — Cercocebus aethiops (Schreber) — hémiplégique incurable, qui fut sacrifié. Ordre des Carnivores. Famille des Canidés. 3 Renards — Vulpes vulpes (L.) — victimes de traumatismes divers, imputables au grand nombre d’animaux vivant ensemble dans un espace restreint. Famille des Félidés. 1 Lion — Panthera leo (L.) — présente, à l’autopsie, une pleuropneumonie tuberculeuse associée à une entérite chronique. 1 Tigre — - Panthera tigris (L.) — est atteint d’hépatite et de néphrite chroniques. 1 Panthère noire — Panthera pardus (L.) — variété mélanique — pré¬ sente, pendant quelques jours, des crises épileptiformes de plus en plus fréquentes qui aboutissent à la mort. L’autopsie met en évi¬ dence un distome des sinus orbitaires, identifié à Achillurbainia nouveli R. Ph. Dollfus — 1939, que nous avions déjà isolé d’une lésion périoculaire d’un animal de même espèce 2. 1. Identification faite par Mme Kolochine-Eber que nous tenons à remercier ici. 2. Nous remercions ici R. Ph. Dollfus qui a bien voulu contrôler cette identification. - 120 — 1 Guépard — Acinonyx jubatus (Schreber) — atteint d’hépatite et de colite chroniques, meurt dans un état cachectique. Sans pouvoir préciser l’étiologie de cette hépatite, nous attirons l’attention sur la fréquence de ces lésions dans cette espèce. Famille des Ursidés. 1 Oursbaribal — Euarctos americanus (Pallas) — victime d’une hémorragie péritonéale au niveau d’une réaction cicatricielle du parenchyme hépatique. 1 Ours des cocotiers — Helarctos malayanus (Rallies) — , entré au Parc il y a 20 ans, est atteint de paraplégie sénile et doit être abattu. Ordre des Pinnipèdes. Famille des Phocidès. 3 Phoques — Phoca vitulina L. — dont 2 sujets morts à un mois et demi d’intervalle avec des lésions de polyadénite d’origine indéterminée, et un troisième qui meurt cachectique 2 mois après son arrivée. 2 Eléphants de mer — Mirounga leonina (L.) — dont nous avons, ici même, relaté l’histoire h Famille des Otariidés. 1 Otarie — Zalophus californianus (Lesson) — , née au Parc en juin 1953, qui ne se nourrit pas encore seule 10 mois plus tard. Ce comporte¬ ment anormal, conséquence du milieu artificiel où se trouve ce sujet, nous oblige à le saisir chaque jour pour l’alimerter de force. Cette technique qui réussit dans l’acclimatement des jeunes phoques, a eu, dans ce cas, pour conséquence une déchirure du diaphragme pro¬ voquant une hémorragie pleuro-péritonéale mortelle. Ordre des Ongulés. Sous-ordre des Artiodactyles. Famille des Suidés. 4 Sangliers d’Indochine — Porcula salviana Hodg. — dont 3 sont abattus pour tuberculose ; le diagnostic ayant été posé par intra-dermo- tuberculination, à la suite de la mort du quatrième sujet, dont l’au¬ topsie avait révélé l’infection. 1 Phacochère — Phacochoerus aethiopicus Pallas — qui succombe, au mois de janvier, à une congestion généralisée probablement due au froid. 1. BuU. Muséum 1954, 26, 655. — 121 — 3 Pécaris — Dicotyles tajacu L. — dont 2 sujets, entrés au Parc 7 et 16 ans plus tôt, qui succombent l’un à une entérite aiguë et l’autre à une pleurésie. Le troisième étant un jeune sujet âgé d’un mois. Famille des Bovidés. 3 Bufflesses de l’ Inde — Bubalus bubalis (L.) — dont une, importée d’ Indo¬ chine en 1937, succombe à une myocardite chronique, une autre à une indigestion sèche du feuillet, alors que la troisième, gestante, doit être abattue à la suite d’une rétroversion de l’utérus. 9 Chèvres naines du Sénégal — (espèce domestique), parmi lesquelles on relève trois affections circulatoires (myocardite, péricardite, throm¬ bose de l’aorte postérieure) et une entérite chronique observés sur des sujets âgés. Un sujet adulte est victime d’une fracture du fémur, un autre d’une dystocie et un jeune sujet de 7 mois succombe à une congestion pulmonaire. Enfin, 3 jeunes sujets meurent dans un état cachectique. 2 Mouflons de Corse — Ovis musimon (Pallas) — dont un sujet mâle, âgé d’un an, qui succombe à une infection gangréneuse d’origine traumatique, et un jeune qui meurt cachectique à l’âge de 5 mois. 2 Mouflons à manchettes — Ammotragus lervia (Pallas) — l’un, né au Parc en 1948 ,est atteint de tuberculose généralisée, l’autre, âgé de 5 mois, fait une chute mortelle. 1 Nylgaut — ■ Boselaphus tragocamelus (Pallas) — succombe à une fracture. 1 Antilope chevaline — Hippotragus equinus (Is. Geoffroy) — maigre et parasitée lors de son importation en août 1954, meurt le 12 décembre. Son cadavre présente des lésions rappelant la « heart-water ». 1 Addax — Addax nasomaculatus (Blainville) — vivant au Parc depuis 1935, succombe à une myocardite chronique. 1 Redunca — Bedunca redunca (Pallas) — succombe, 2 jours après son arrivée d’A. O. F., à une congestion pulmonaire et à une entérite aiguë. 3 Gazelles de l’Inde — Antilope cervicapra Pallas — parmi lesquelles on note 2 morts accidentelles (fractures multiples) et une troisième due à une sinusite gangréneuse d’origine péri-dentaire. 1 Céphalophe à flancs roux — Cephalophus rufilatm (Gray) — victime d’une pleurésie. 1 Céphalophe de Grimm — - Sylvicapra grimmia (L.) — victime d’un trau¬ matisme de la région abdominale. 1 Ourébie — Ourebia ourebi (Zimm.) — qui meurt cachectique. Famille des Giraffidés. 1 Girafe — Giraffa camelopardalis (L.) - — née au Parc et âgée de 45 jours, meurt accidentellement (fracture du crâne). Famille des Camélidés. 1 Chameau — Camelus bactrianus L. — né au Parc en 1935, meurt au cours d’une intervention chirurgicale (ablation d’une tumeur). — 122 — 1 Dromadaire — Camelus dromedarius L. — meurt à l’âge de 3 mois. 1 Lama — Lama g lama glama L. — âgé et atteint d’une volumineuse tumeur des maxillaires inférieurs, doit être abattu. Famille des Cervidés. 1 Cerf de France — Cervus elpahus L. — âgé et atteint d’une ostéo-arthrite incurable du carpe, doit être sacrifié. 4 Chevreuils — Capreolus capreolus (L.) — récemment capturés dans le but d’étudier les conditions de vie, encore très mal connues, de ces ani¬ maux en captivité. Une femelle adulte meurt, 8 jours après son arrivée, d’une myocardite aiguë : nous pensons qu’elle avait été « forcée » lors de sa capture. Une deuxième femelle succombe, peu après, à une péritonite due à la présence de 2 foetus morts dans l’utérus : c’est vraisemblablement, là encore, une conséquence de la capture. Deux animaux plus jeunes survivent plus longtemps ; ce sont : une femelle qui meurt, cachectique, quelques semaines après avoir mis bas et un mâle qui s’amaigrit progressivement et meurt, lui aussi, en état de cachexie avancée. Il résulte de ces faits, que, de même que pour les espèces exotiques, il importe, en ce qui concerne les chevreuils, de capturer des sujets jeunes, âgés, si possible, de moins d’un an. 2 Daims — Dama dama (L.) — dont un mâle cachectique âgé de 10 mois et une femelle victime d’une dystocie. 1 Cerf axis — Axis axis (Erxleb) — âgé, atteint de pleuropneumonie exsudative. 1 Cerf pseudaxis — Sika hortulorum Swinhoë — - âgé, atteint d’entérite chronique. 2 Cerfs rusa — Rusa unicolor Kerr. — dont l’un succombe à une infection tuberculeuse généralisée et l’autre, à une invagination intestinale. 1 Cerf Wapiti — Cervus canadensis Erxleb — tué à l’âge de 4 mois par un mâle adulte. 2 Cerfs des Marais — • Hydropotes inermis Swinhoë — qui s’évadent de leur parc : le mâle se fracture l’articulation métacarpo-phalangienne, et la femelle gravide, bientôt reprise, succombe à une fatigue car¬ diaque (« forçage »). Ordre des Marsupiaux. Famille des Macropodidés. 2 Wallabies de Bennett — Macropus ruficollis bennetti (Wat.) — qui sont respectivement atteints de congestion du foie et de nécrose dentaire. Observations sur les causes de la mortalité. 1° Maladies à virus : aucun cas de maladie à virus n’a été identifié cette année. — 123 — 2° Maladies microbiennes : une septicémie à Welchia perfringens a été signalée sur 2 éléphants de mer. Des infections gangréneuses ont causé la mort d’un mouflon de Corse et d’une gazelle de l’Inde. Un cas de nécrose du maxillaire, au niveau des prémolaires infé¬ rieures, a été signalé sur un wallabie de Bennett. 3° La tuberculose a sévi cette année dans deux foyers principaux : sangliers d’Indochine et mouflons à manchettes d’une part, cerfs rusa d’autre part. Cette infection est de nouveau réapparue à la fauverie sur un lion. 4° Les maladies parasitaires, ayant déterminé la mort, sont heu¬ reusement rares : Strongyloïdes stercoralis a causé la mort d’un gibbon — Leptospira canicola a été isolé de 2 magots ; — Achillurbainia nouveli a provoqué la mort d’une panthère noire qui, pendant son séjour au Parc, avait hébergé Notoedres cati. 5° Les maladies de la nutrition et les cachexies : concernent presque exclusivement des jeunes sujets, nés dans des groupes importants, qui s’alimentent et se développent insuffisamment. Le cas des chevreuils fait exception : ceux-ci, capturés adultes, ne s’accou¬ tument ni à l’alimentation que nous leur présentons, ni aux autres conditions de la captivité et maigrissent progressivement jusqu’à leur mort. 6° Les affections des divers organes, détaillées dans le tableau ci- joint, n’appellent aucune remarque. 7° Enfin, les traumatismes et accidents divers qui occupent, encore cette année, la première place parmi les causes de mortalité des mammifères, sont dus, soit à des combats (babouins, mouflons de Corse, céphalophe de Grimm, wapiti, renards...), soit à des accidents de capture (otarie, cerf des Marais), soit à des fractures imputables à l’instinct de fuite, déclenché par des causes diverses (nylgaut, mouflon à manchettes, gazelles de l’Inde ; jeune girafe et cerfs des marais). Tableau II Lésions anatomoto-pathologiques 1 Nombre de cas. 0 5 7 3 12 1 . Certains animaux, porteurs de lésions multiples, figurent sous plusieurs rubriques. — 124 — Lésions anatomoto-pathologiques Nombre de cas. Affections ( i 12 de l’appareil < 5 digestif | 2 Affections de l’appareil j respiratoire 2 3 4 5 de l’appareil < 2 3 Affections de l’appareil j urinaire Affections ) 1 ) 2 de l’appareil j 2 génital Affections . . 1 ) ^ . 2 du système j nerveux Maladies j Congestion méningée . 1 1 générales Affections de 1 l’appareil locomoteur (d’origine non trauma- 1 19 6 2 43 16 II. — Oiseaux. L’effectif qui était de 713 têtes au 1er janvier 1954, atteint 771 têtes le 31 décembre. Le nombre des morts, pendant l’année 1954 est de 69 sujets adultes acclimatés, 21 sujets récemment incorporés aux collections sur un total de 76, 11 sujets âgés de 1 à 6 mois, tous nés en 1954 à l’exception d’un seul né en 1953 et 52 sujets nouvellement éclos, soit un total de 153 têtes. La répartition mensuelle de la mortalité est indiquée dans le tableau ci-dessous. 125 - Tableau III Janv. Févr. Mars Avril lai Juin Juil. Août Sept. Ocl. Not. Déc. Animaux acclimatés. 8 15 4 2 3 4 4 2 13 5 Animaux récemment importés . 11 3 2 — — — — 1 2 2 — — Jeunes de 1 à 6 mois. — — B B H B 2 2 2 1 — Sujets nouvellement éclos . — — — 9 19 9 13 — 1 1 — — Totaux . 19 18 7 13 24 13 17 7 9 7 14 5- Voici la liste, établie par ordre zoologique, des oiseaux morts pendant l’année, à l’exception des sujets âgés de moins d’un mois qui, pour les mêmes raisons que celles exposées au sujet des mammi¬ fères, ne seront signalés que dans le chapitre traitant de la natalité- Ordre des Struthioniformes. Famille des Struthionidés. 2 Autruches — Struthio camelus L. — présentent, à l’autopsie, des lésions hépatiques et intestinales que nous avons étudiées ailleurs 1 et qui nous ont paru être la conséquence d’un déséquilibre alimentaire que nous avons, pour l’instant, corrigé en distribuant à ces oiseaux: des fragments de corne de pied de cheval, dont ils sont avides. L’une de ces autruches présentait, en outre, lors de sa mort, quelques- lésions d’aspergillose bronchique. Famille des Casuariidés. 2 Emeux — Dromicëius Novae-Hollandiae (Latham) — meurent acci¬ dentellement. Ordre des Sphenisciformes. Famille des Sphéniscidés. 8 Manchots royaux — Aptenodytes patagonica J. F. Miller — et 6 Manchots- papous — Pygoscelis papaa (Forster) — meurent, quelques jours- 1. Recueil de Mêd. Vètêr. 1952, 128, 416. — 126 — après leur arrivée des Iles Kerguélen, avec des lésions que nous avons déjà signalées ici même 1. 1 Manchot de Humboldt - — Spheniscus humboldti Meyen — né au Parc, meurt d’aspergillose à 4 mois. 1 Manchot du Cap — Spheniscus demersus (L.) — se noie, 5 mois après sa naissance, sous la surface partiellement gelée de son bassin. Ordre des Pélécaniformes. Famille des Pélécanidés. 1 Pélican d’Amérique — Pelecanus occidentalis Linné — atteint de péri¬ cardite. Ordre des Ciconiiformes. Famille des Ardéidés. 4 Hérons cendrés — Ardea cinerea L. • — dont 2 succombent à des fractures des membres, le troisième à une péritonite et le dernier à une entérite chronique. 7 Hérons garde-bœufs — Bubulcus ibis (L.) — dont 6 sont victimes de la vague de froid qui a sévi au début de février et le septième d’un abcès du poumon. 1 Bihoreau — Nycticorax nycticorax (L.) — meurt de tuberculose du foie. Famille des Threskiornithidés. 2 Ibis chauves — Geronticus eremita (L.) — atteints, l’un d’entérite aiguë, l’autre de nécrose du foie. Famille des Ciconiidés. 3 Cigognes blanches — Ciconia ciconia (L.) — parmi lesquelles une adulte victime d’un accident de capture dans la grande volière et 2 sujets, âgés de 2 mois, qui se développent mal et qui succombent l’un à une entérite et l’autre à une hémorragie péripulmonaire. Famille des Phénicoptéridés . 1 Flamant du Chili — Phoenicopterus chilensis Molina — atteint d’enté¬ rite chronique. 4 Flamants rouges' — Phoenicopterus ruber L. — dont 2 meurent dans les jours qui suivent leur importation et 2 autres quelques semaines plus tard, après avoir présenté de volumineuses arthrites de l’arti¬ culation tarsienne. i . Bull. Muséum , 1954, 26, 188, Ordre des Ansériformes. Famille des Anatidés. 2 Cygnes muets — Cygnus olor (Gmelin) - — dont un mortellement blessé par un autre cygne et un jeune sujet tué par un Chimpanzé, dont il s’était imprudemment approché. 2 Cygnes noirs — Chenopsis atrata (Latham) — dont le premier est atteint de polyarthrite des membres inférieurs et le second victime d’un traumatisme mortel. 1 Oie céréopse — Cereopsis Novae-Hollandiae (Lath.) — jeune, est mor¬ tellement blessée par un cerf-cochon. 3 Oies bleus des neiges — Chen coerulescens (L.) . ■ — sont tuées par un renard étranger au Parc ; cet animal, venu de l’extérieur, a manifesté sa présence une première fois le 1er novembre ; des battues et des pièges n’ont permis de s’en emparer que le 25 février 1955. 3 Oies d’Égypte — Alopochen aegyptiaca (L.) — dont l’une est également tuée par le renard, alors que les 2 autres succombent à des lésions du myocarde. 1 Oie de Guinée — Cygnopsis cygnoïd (L.) — vivant au Parc depuis 1935, présente des lésions de sénilité. 2 Bernarches nonnettes — - Branta leucopsis (Bechst.) — victimes l’une d’une déchirure du foie . t l’autre d’un traumatisme du crâne. 2 Bernaches de Magellan — Chloephaga magellanica (Gmelin) — récem¬ ment importées, meurent l’une de péricardite et l’autre de pleuro¬ pneumonie. 1 Cane sauvage — Anas platyrhynchos L. — est tuée à l’époque des pariades. 1 Sarcelle d’hiver- — Anas crecca L. —, entrée en 1941, atteinte de sclérose du foie. 3 Dendrocygnes veufs — Dendrocygna oiduata (L.) — meurent au moment des grands froids, en février. 1 Dendrocygne fauve — Dendrocygna bicolor (Vieillot) — , âgé de 2 mois, est tué au cours d’une capture. 1 Dendrocygne à bec rouge — Dendrocygna autumnalis (L.) — atteint de polyarthrite. Ordre des Galliformes. Famille des Phasianidés. 8 Paons ordinaires — Pavo cristatus L. — parmi lesquels 2 cas de tuber¬ culose, une sclérose du foie, une myocardite, un cadavre cachectique sans lésion apparente. 2 sujets tués par le renard et un dernier, âgé de 5 mois, victime d’une fracture. 1 Paon blanc — Pavo cristatus L., var. alba — , âgé de 2 mois, atteint de syngamose trachéale. — 128 - 4 Faisans argentés — Gennaeus nycthemerus (L.) — , dont 3 adultes tués par le renard, et un jeune de 4 mois mort d’entérite. 1 Faisan doré — Chrysolophus pictus (L.) — qui se noie à 5 mois. Famille des Méléagridés. 3 Dindons sauvages — Meleagris gallopavo L. — présentent, à l’autopsie, des lésions du cœur. Ordre des Gruiformes. Famille des Gruidés. 3 Grues couronnées — Balearica pavonina (L.) — , dont 2 sujets atteints d’entérite et de myocardite chroniques, et une troisième qui meurt 10 jours après son importation. 2 Grues de Numidie — Anthropoïdes virgo (L.) — sont tuées et partielle¬ ment dévorées par le renard. Famille des Rallidés. 6 Poules sultanes de Madagascar — Porphirio madagascariensis (Latham) — parmi lesquelles on relève 2 cas de tuberculose hépatique, une péricardite, un cas de polyarthrite, un état cachectique inexpliqué et une plaie de la région cervicale. 1 Poule d’eau — Gallinula chloropus (L.) — atteinte d’hépatite chronique. Ordre des Charadriiformes. Famille des Laridés. 2 Mouettes rieuses — Larus ridibundus L. — présentent des accidents congestifs. Ordre des Coujmhiformes. Famille des Columbidés. 1 Goura de Victoria — Goura Victoria Fraser — , entré au Parc en 1939, est atteint de myocardite. 1 Tourterelle à collier — Streptopelia decaocto (Friv.) — non autopsiée. Ordre des Falconiformes. Famille des Falconidés. 1 Buse variable — Buteo buteo (L.) — mortellement blessée par les autres. — 129 — Ordre des Psittaciformes. Famille des Psittacidés. A Ara chloroptère — Ara chloroptera G. R. Gray. — vivant au Parc depuis 1934, meurt cachectique, avec des lésions d’hépatite chronique. 1 Perroquet amazone — Amazona amazonica (L.) — succombe à une hémorragie hépatique d’origine traumatique (combat). Observations sur les causes de la mortalité. 1° Nous n’avons identifié cette année, ni maladie à virus, ni maladie microbienne. 2° La tuberculose a été observée sur un bihoreau de la grande volière, sur 3 paons ordinaires, et sur 2 poules sultanes de Mada¬ gascar. 3° Les maladies parasitaires, identifiées cette année, sont nom¬ breuses en raison des cas d’aspergillose relevés sur les manchots des Iles Kerguelen, qui viennent s’ajouter à ceux d’autres animaux et à la syngamose trachéale observée sur un jeune paon blanc. 4° Les traumatismes et accidents divers atteignent cette année un chiffre particulièrement élevé, car, en dehors des causes, habituelle¬ ment signalées (combats, captures. ..), 9 de nos oiseaux sont morts pendant la vague de froid de février et 10 ont été victimes d’un renard venu de l’extérieur. Le tableau ci-dessous exprime la répartition de ces différentes causes de mort. Tableau IV Lésions anatomo-pathologiques 1 Nombre de cas. Maladies à virus . Maladies microbiennes (sauf tuberculose) . Tuberculose . Maladies parasitaires . Affections ) Intestin . -de l’appareil > Foie . digestif. J Péritoine . Affections de l’appareil respiratoire. (Poumon) Affections 1 Myocarde . «de l’appareil > Péricarde . . . circulatoire ' Artères . 0 0 5 17 7 8 1 3 7 6 2 1. Certains animaux, porteurs de lésions multiples, figurent sous plusieurs rubriques. — 130 — Lésions anatomo-pathologiques Nombre de cas. Maladies ( c gtj généralisée . i generales ( & & Affections de l’appareil locomoteur (d’origine non trauma- 5 37 3 Causes indéterminées (adultes) . 1 52 B. — LONGÉVITÉ Dans le tableau ci-après, nous signalons quelques durées de séjour de Mammifères et d’Oiseaux au Parc Zoologique, et, dans la mesure où leur âge était connu à l’entrée, la longévité de ces animaux en captivité. (Tableau V.J C. — NATALITÉ Le nombre des mammifères nés au Parc pendant l’année 1954 est de 172, parmi lesquels nous avons à déplorer 15 sujets mort- nés, 44 sujets morts avant l’âge de 10 jours et 11 avant l’âge de 6 mois, ce qui nous laisse 102 sujets vivants au 31 décembre. Chez les oiseaux, nous avons constaté 169 éclosions ; malheu¬ reusement, 62 jeunes sont morts avant l’âge de 6 mois. Il nous reste donc 107 sujets vivants au 31 décembre. La répartition mensuelle de ces naissances est exprimée dans le tableau ci-dessous. Tableau VI Janv. Férr. Mars Avril liai Juin Juil. Août Sept. Oct. Bot. Dte. Mammifères . 4 8 31 23 12 6 12 9 22 8 17 Oiseaux . — — 1 31 78 25 23 7 1 3 — — Nous exprimons ces faits sans commentaire dans les tableaux VII et VIII : Désignation des animaux. Jaguar ( Panthera unca (L.) ) . Puma ( Puma concolor (L.)) . . Ours des cocotiers ( Helarctos malayanus (Ratifies)). Zèbre de Grévy ( Equus grevyi Oustalet) . Pécari (Dicotyles tajacu L.) . . . Buffle de l’Inde (Bubalus bubalis (L.)) . Addax ( Addax nasomaculatus (Blainville) ) . Chameau ( Camelus bactrianus L.) . Vigogne (Lama glama vicugia (Molina)) . Nandou (Rhea americana (L.)) . Ibis sacré (Threskiornis aethiopica (Latham)) Ibis rouge ( Guara rubra (L.)) . Flamant rose (Phoenicopterus antiquorum Tem.) . . Cygne sauvage ( Cygnus cygnus (L.)) . Cygne de Bewick ( Cygnus bewickii Yarrel) . Cygne coscobora (Coscobora coscobora (Molina)) . . Oie à front blanc (Anser albifrons (Scopoli) ) . Oie de Guinée (Cygnopsis cygnoid (L.)) . Oie à tête barrée (Eulabeia indica (Lath.)) . Oie armée de Gambie ( Plectropterus gambensis (L.)) Sarcelle d’hiver (Anas crecca L.) . Perdrix du Maroc ( Alectoris barbara (Bonn.)) Hocco à bec de rasoir (Mitu tomentosa (Spix)) Grue blanche asiatique (Grus leucogeranus Pallas) Grue couronnée (Balearica pavonina (L.)) . Goura couronné ( Goura cristata (Pallas)) . Goura de Victoria (Goura Victoria (Fraser)) . Tableau V Date Date Durée Age Age d’entrée. de sortie. du séjour. à l’entrée. à la sortie, 1935 10-4-53 18 ans 1941 25-2-52 11 ans 1938 29-5-54 16 ans 1937 21-7-52 15 ans 1936 23-4-54 18 ans 1937 20-5-54 17 ans 2 ans 19 ans 1935 15-3-54 19 ans 2 ans 21 ans 1935 13-9-54 19 ans né au Parc 19 ans 1937 1-11-54 16 ans 1939 24-5-52 13 ans 1935 24-10-52 17 ans 1935 13-3-53 18 ans 1933 28-7-53 20 ans 1942 13-12-53 11 ans né au Parc 11 ans 1939 17-12-52 13 ans 1938 6-4-53 15 ans 1939 6-10-52 13 ans 1935 7-2-52 19 ans 1934 16-7-53 19 ans 1939 10-8-52 13 ans 1941 9-6-54 13 ans 1937 11-1-52 15 ans 11-1934 1-3-52 18 ans 1936 18-11-52 16 ans 4-1939 28-1-54 15 ans 8-1939 21-2-53 14 ans 8-1939 21-10-54 15 ans — 132 — Tableau VII Mammifères. Désignation Nés Mort-nés Morts av. le 10e j. Morts av. lage de 6 mois Vivants au 31-12-54 Hylobates concolor leucogenis (Ogilby) . 1 _ i _ _ Papio papio (Desm.) . 18 — 5 2 ii Macaca sylvanus (L.) . 2 — 1 — i Canis lupus L . 1 _ 1 — — Canis aureus L . 4 — 1 — 3 Panthera leo, (L.) . 7 1 6 — — Panthera tigris, (L.) . 2 — 2 — — Panthera pardus, (L.) . 4 — 2 — 2 Thalarctos maritimus, (Desm.) . 4 — 3 — 1 Ursus thibetanus, (F. Cuvier.) . 2 — 2 — . — Sus scrofa, L . . . 7 — — — 7 Dicotyles tajacu, L . 2 — — 1 1 Bubalus bubalis, (L.) . 3 1 1 — 1 Syncerus caffer aequinoctialis (Blyth.) . 1 — — — 1 Poephagus grunniens (L.) . 1 — — — 1 Chèvres naines (espèce domestique)... 17 2 4 2 9 •Ovis musimon (Pallas) . 19 — ! 1 1 17 Ammotragus lervia (Pallas) . 4 i — 1 2 Boselaphus tragocamelus (Pallas) . 12 — 2 — 10 Adenota cob (Erxleb.) . 1 — — — 1 ■ Kobus defassa (Rupp.) . 2 i — — 1 Limnotragus spekei, Sclater . 1 — — — 1 Tragelaphus scriptus (Pallas) . 1 — 1 — — Antilope cervicapra Pallas . 10 — 3 1 6 Giraffa camelopardalis L . 1 — — 1 — Camelus dromedarius L . 2 — — 1 1 Lama glama glama L . 3 — — — 3 Lama glama huanacus (Molina) . 1 — — — 1 Cervus elaphus L . 4 — 1 — 3 Dama dama L . 9 i 1 — 7 Capreolus capreolus (L.) . 2 — 2 — — Axis axis (Erxleb.) . 6 i — — 5 Sika hortulorum, Swinhoë . 4 3 — — 1 Rusa unicolor, Kerr . 3 1 1 — 1 Cervus eldi, Cuthrie . 4 — 3 — 1 Cervus canadensis, Erxleb . 1 — — 1 — Hyelaphus porcinus (Zimm.) . 5 3 — — 2 Macropus rufkollis bennetti (Wat.)... 1 1 Désignation fco R te o- 5' P ti t£> CW CI to Dromiceïus N ovae-Hollandiae (Lath.) Spheniscus demersus (L.) . Spheniscus humboldti Meyen . Ciconia ciconia (L.) . Cygnus cygnus (L.) . Cygnus olor (Gmelin) . Chenopsis atrata (Lath.) . Cereopsis Novae-Hollandiae (Lath.) . . Iiranta canadensis (L.) . Branta leucopsis (Bechst.) . Anas platyrhynchos L . Aix sponsa (L.) . Dendronessa galericulata (L.) . Tadorna tadorna (L.) . Dendrocygna bicolor (Vieillot) . Gennaeus nycthemerus (L.) . Chrysolophus pictus (L.) . Pavo cristatus L. var. alba . Pavo cristatus L . Meleagris g allopavo L . Grus antigone (L.) . Larus argentatus Pontop . 7'ableau VI II Oiseaux. Éclos Morts pendant . le premier mois Morts avant l’âge de 6 mois Vivants au 31-12-54 i i _ _ i — — i i — i — 3 — 2 i 8 3 — 5 7 1 1 5 3 2 — 1 4 1 1 2 9 2 — 7 8 2 — 6 67 11 — 56 9 8 — 1 8 8 — — 2 1 — 1 8 5 1 2 9 2 1 6 10 — 1 9 4 1 1 2 1 — 1 — 3 3 — — 1 1 — — 2 — — 2 — 134 — En résumé : Nous constatons que la mortalité des mammifères est comparable à celle des années précédentes, alors que celle des oiseaux est légèrement supérieure. Dans la première de ces catégories, nous signalons plus particu¬ lièrement la leptospirose des magots, l’infection anaérobie des éléphants de mer, et la cachexie d’acclimatement des chevreuils. Dans la seconde catégorie, une importance particulière doit être attribuée à la pathologie de l’autruche, à celle des manchots récem¬ ment importés et enfin à l’action du froid et à l’intrusion d’un renard. Ces deux dernières causes étant celles qui accroissent, cette année, le nombre des morts. Dans un chapitre spécial, nous signalons les durées de séjour de quelques spécimens, qui sont comprises entre 13 et 20 ans. Enfin, en ce qui concerne la natalité, nous signalons des naissances de singes, l’élevage de deux jeunes panthères et d’un ours blanc, celles de nombreux mouflons de Corse, dont plusieurs ont été mis à la disposition du Service des Chasses en vue du repeuplement de cer¬ taines régions. Parmi les oiseaux, nous signalons la naissance de manchots (du Cap et de Humboldt), de cigognes, de différentes espèces de cygnes, d’oies et de faisans. La natalité est cette année, aussi bien pour les mammifères que pour les oiseaux, plus importante que les années précédentes. — 135 — Holothuries récoltées en Océanie française PAR G. RANS0N, EN 1952. Par Gustave Cherbonnier. (3e note) Holothuria fusco-cinerea Jaeger (fig. 1, a-p ; fig. 2, q-ij) Holothuria fusco-cinerea Jaeger, 1833, p. 22 ; Panning, 1944, p. 72, fig. 39. Holothuria curiosa Ludwig, 1875, p. 34, pl. 7, fig. 29 ; Panning, 1936, p. 4, fig. 107 (synonymie complète). Tahiti, 4 exemplaires. Le plus grand échantillon mesure 150 mm. de long sur 30 mm. de diamètre. Fortement contracté, il est en forme de cylindre. Le ventre est gris fumé, parsemé de jaune. Le dos est couvert de grandes plaques brun chocolat, entrecoupées de taches jaunâtres ou grises. Les autres exemplaires mesurent respectivement 110, 90 et 60 mm. de long. Ils sont bien moins contractés. Leur coloration est iden¬ tique à celle du précédent, sauf que le dos est parcouru par cinq larges bandes longitudinales brun chocolat. Pieds ventraux peu nombreux, gros et courts, cylindriques. Leur tige est blanchâtre, leur ventouse jaune clair soutenue par un disque calcaire à fort réseau secondaire ; la base est cerclée d’un mince ruban brun chocolat et entourée, ensuite, d’un grand disque grisâtre. Ces pieds sont répartis sans ordre sur tout le trivium, chez le grand exemplaire, mais disposés suivant douze à seize rangs longitudinaux peu marqués chez les autres échantillons. Il existe aussi de nombreuses très petites papilles difficilement visibles, réparties sur tout le corps ; on compte environ dix petites papilles pour un pied. Papilles dorsales peu nombreuses, longues, coniques, sans ven¬ touse ni disque calcaire. Comme les pieds ventraux, la base des papilles dorsales est cerclée de brun chocolat, mais le disque sur lequel elles reposent est gris cendré. Elles sont disposées selon des rangs longitudinaux irréguliers et peu apparents. Entre ces papilles existent en très grand nombre de très petites papilles sem¬ blables à celles du trivium. Bulletin du Muséum , 2e série t. XXVII, n° 2, 1955. — 136 — Bouche terminale. Seulement dix-sept tentacules jaunâtres ou presque blancs, de taille moyenne. Couronne calcaire bien calcifiée, à larges radiales aux extrémités antérieures arrondies, à interra¬ diales triangulaires ( k ). Longues ampoules tentaculaires. Une vésicule de Poli de 20 à 36 mm. de long. Un canal hydrophore digi- tiforme, de 10 à 12 mm. Muscles longitudinaux larges et épais. Poumons très longs et très ramifiés. Enormes tubes de Cuvier, — 137 annelés. Anus terminal, noirâtre sur près de 1 cm. de hauteur ; il est entouré de cinq groupes de trois petites papilles d’inégale gran¬ deur, la plus grande juste au bord du cercle noir, les deux autres à l’intérieur de ce cercle mais assez loin de l’orifice anal. Spiculés. Les spiculés du tégument se composent de boutons et de tourelles. Dans le tégument ventral, les boutons les plus courants sont 138 — petits, irréguliers, à deux ou quatre trous ( l , m, o) ; il y en a d’autres plus grands, à bord ondulé, percés de 6-10 trous ( p ). Les tourelles sont très variées ; certaines ont un disque très petit, percé de 6-12 trous, et qui porte au centre soit des nodules (h) soit une courte flèche terminée par une longue pointe (/) ; d’autres, au disque très irrégulier, ont une flèche contournée à quatre piliers terminés soit en pointe mousse (a) soit par des pointes triangulaires très courtes (c) ou par de longues digitations (b) ; certaines tourelles ont quatre piliers en arceaux, surmontés d’une petite couronne noduleuse ( d , /, n) ou, au contraire, une flèche sans forme bien définie (e) ; enfin, des tourelles à grand disque plus régulier (g, i), dont la flèche, à quatre piliers, est haute (u, v, x, y) ; ces dernières formes se trou¬ vent surtout dans les pieds ventraux. La paroi de ceux-ci est aussi soutenue par des bâtonnets (t) et des plaques (s) très réticulées.. Le tégument dorsal possède des boutons identiques à ceux du tégument ventral, avec, en plus, des boutons portant quelques nodules. Les tourelles sont identiques à celles que nous venons de décrire, mais il en existe aussi, surtout dans les grandes papilles, qui ont un très grand disque et une très haute flèche terminée par une couronne, percée en son centre, et portant de courtes apophyses latérales et verticales (r). Les bâtonnets des tentacules, non percés aux extrémités, sont très épineux ( q ). Rapports et différences. L’espèce créée par Jaeger, en 1833, a été réétudiée par Semper, en 1868 ; ce dernier a pu comparer ses échantillons, provenant de Bohol, des Iles Samoa et des Célèbes avec le type de Jaeger, récolté aux Célèbes, et les a trouvés absolument semblables au type. Il signale notamment la présence, dans les parois des pieds et des papilles, des grandes tourelles à plusieurs traverses, que Théel devait retrouver plus tard dans un exemplaire des Iles Fidji. En 1875, Ludwig nomme H. curiosa une Holothurie récoltée à Bowen. Or, tous les spiculés de cette nouvelle espèce sont semblables à ceux de H. fusco-cinerea, sauf les grandes tourelles et les larges boutons des pieds et des papilles. Je pense, comme Théel, que ceux-ci ont échappé à Ludwig, et que H. curiosa est bien synonyme de H. fusco-cinerea. Répartition géographique. Ceylan, Célèbes, Philippines, Japon, Tahiti, Samoa, Détroit de Torrès, Australie. Holothuria fusco-rubra Théel. Holothuria fusco-rubra Théel, 1886, p. 182, pl. VII, fig. 2 ; Cherbonnier, 1951, p. 32, pl. XI, fig. 11-18, pl. XII, fig. 1-12, 14. — 139 — Holothuria ( Holothuria ) curiosa var. jusco-rubra Panning, 1935, p. 5, lig. 108 (synonymie complète). Tahiti, un exemplaire. L’unique exemplaire mesure 62 mm. de long. Le ventre est marron très foncé, avec des pieds à tige jaunâtre, à disque marron clair au centre brun. Le dos est brunâtre, tâcheté de blanc jaunâtre, avec des traces d’étroites bandes transversales brun chocolat. Les tentacules sont jaune foncé. Répartition géographique. Iles Sandwich, Nouvelle- Irlande, Tahiti. Holothuria pertinax Ludwig. (Fig. 3, a. Holothuria pertinax Ludwig, 1875, p. 24, pl. 7, fig. 50 ; Théel, 1886, p. 208 ; Lampert, 1885, p. 81 ; Sluiter, 1887, p. 186, pl. 1, fig. 1-2 ; Pan¬ ning, 1935, p. 75, fig. 57. Tahiti, un exemplaire. Cette Holothurie est de petite taille, ne mesurant que 67 mm. de long sur 20 mm. de plus grand diamètre ; elle est en forme de concombre, plus amincie à l’anus qu’à la partie antérieure. Le tégu¬ ment est épais, lisse, uniformément jaunâtre sauf l’aire orale qui est violacée. Pieds ventraux disposés en deux rangs selon les radius, jaunâtres, longs, cylindriques, terminés par une large ventouse soutenue par un très grand disque à larges mailles ; il y a quelques pieds plus petits dispersés sur les interradius. Pieds dorsaux petits, ayant une ventouse soutenue par un disque réduit ; ils semblent, eux-aussi, disposés sur deux rangs selon les radius, mais l’état de contraction du corps de l’animal ne permet pas de l’affirmer. Bouche terminale, entourée de vingt petits tentacules à tronc jaune, à extrémité brun-rouge. Couronne calcaire bien calcifiée, d’une forme très spéciale (3, g), à peu près semblable à celle figurée par Ludwig. Une grosse vésicule de Poli, violacée dans sa partie terminale. Un canal hydrophore de 8 mm. de long, à madréporite très peu calcifié. Muscles longitudinaux très larges et épais. Vési¬ cules pédieuses exceptionnellement développées. Gonades formées de très gros tubes biramifiés à partir de leur milieu et bourrés d’œufs. Poumons atteignant presque la longueur du corps, portant de longs filaments chargés de très courtes vésicules brunâtres. Grand cloaque. Anus terminal béant. Spiculés. Les spiculés du tégument ventral et du tégument dorsal sont identiques et très caractéristiques de l’espèce. Ce sont uni¬ quement des tourelles à disque basal percé en son centre d’un large trou et portant de fortes digitations latérales (3, a, b, c, d, e ) ; ce — 140 — disque est souvent plus ou moins irrégulier (3, /, /') ou mal formé ; la flèche est basse (3, h, i). La paroi des pieds est soutenue par de très petits bâtonnets droits (3, k). Les bâtonnets des tentacules sont peu nombreux et, eux-aussi, très petits (3, l). Répartition géographique. Iles Samoa, Tahiti. Fig. 3. — Holothuria pertinax Ludwig. Holothuria impatiens Forskal. Holothuria impatiens Forskaal, 1775, pp. 121-129, pl. 39, fig. B ; Pan- ning, 1935, p. 86, fig. 32 et 1944, p. 70, fig. 37 (synonymie complète) ; Cherbonnier, 1951, p. 29, pl. IX, fig. 8-9 ; Tortonese, 1953-1954, p. 28- Tahiti, quinze exemplaires. Un petit exemplaire de 40 mm. de long, est marron foncé sur le ventre, le dos ayant des bandes brun chocolat. Cinq exemplaires ne dépassent pas 12 mm. de long. La taille des autres varie de 100 à 185 mm. Répartition géographique. Méditerranée, Mer Rouge, Océan Indien, Océan Pacifique. (à suivre). Laboratoire de Malacologie du Muséum. 142 — Plantes nouvelles, rases ou critiques des serres du Muséum. (Notules sur quelques Orchidées d’Indochine, x). Par A. Guillaumin. PROFESSEUR AU MUSÉUM. 199. — Saccolabium albo-lineatum Teijsm. et Binn. — Laos : plateau des Boloven ( Tixier f. 18, 1955). Pas encore signalé au Laos. 192. ■ — S. calceolare Lindl. — Annam : Dalat (C. R. S. T., n° 179, f. 42, 1955). Déjà reçu de cette région. 200. — Dendrobium Nathalienis Reichb. f. var minor de Sigaldi in litt. var nov. Foliis pro portione minoribus (1 cm. longis) et crassio- ribus j floribus 2-plo minoribus. Annam : région de Dalat, Chutes de Gougat, au Trou du Diable (C. R. S. T., n° 182/Sig., f. 65, 1955). Les fleurs jaune pâle à tache plus foncée près du sinus apical du labelle ont la même organisation que celles du type mais sont au moins 2 fois plus petites ce qui correspond à l’échantillon Kerr 0292 du Siam. 201. — Dendrobium parcoides Guillaum. sp. nov. Caulis gracilis (3-4 mm diam.), supra basin leviter incrassata (7 mm diam., 40-50 cm. longa, supra ramosa. Folia linearia (3-6 cm X 0,4-0, 7 cm), acuta, tenuia, citissime caduca. Flores apice vel ad apicem solitares vel bini, virides limbo flavescente et flavo transiente, pedicello ovarioque gracilibus, sepalis dorsali ovalo, (4 mm X 3 mm), obtuse rotundato, 1- nervio, lateralibus ovatis (6 mm X 3 mm), obtusis, petalis spathulatis (3 mm X 1,5 mm), rotundato-truncatis, labello ungue lineari (5 mm X 3 mm), limbo transverse elleptico, ungue latiore, 2 1/2- plo breviore, apice leviter emarginato, mento rotundato, 2 mm longo, incurvo, columna 5 mm longa, 3 mm lata, apice filiformi, stetidiis acutis, anthera operculo conico, obtuso 1,5 mm alto. Annam : Dalat (C. R. S. T. n° 147. Sig, f. 108, 1954). Voisin de D. parcum Reichb. f. du Tenasserim et du Siam mais feuilles aigües et non obliquement obtuses, petales spatulés, pas de ponctuations rouges sur le labelle dont l’onglet n’est pas dilaté de la base au sommet mais de largeur égale sur toute sa longueur et stéli- diés non arrondies. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. — 143 — 202. — Coelogyne nigro-furfuracea Guillaum. sp. nov. Pseudobulbi maximi, globosi. Folia magna, lanceolata ( ultra 40 cm X 6 cm), apice basique acuta, petiolo..., scapus basi pseudobulbi oriens, bre¬ viter hisutus, basi..., bracteis traingularibus (8 mm X 3 mm), apice caudatim acuminatis, 5-nerviis, utroque pagina breviter hirsutis ; flores circa 12, succedanei, pedicello ovarioque 2,5 cm longis, luteis, breviter hirsutis, facie superiore ad basin nigro-furfuraceis, sepalis superiore anguste elliptico (15 mm X 4 mm), 7-nervio, extra piloso, lateralibus oblique triangularibus, 15 mm longis, basi 5 mm latis, 7-nerviis, extra pilosis, petalis lineari- filiformibus sed apice leviter spathulatis, 17 mm longis, 1- nerviis, ut sepalis vinosis, nervis atro purpureis et apice luteis, labello atro purpureo, integro, fere lineari, apice rotundato et levissime dilatato (14 mm X 3 mm), haud xirnato, columna obtuse alata. Annam : Dalat : Mauline, 1.600 m (C. R. S. T., n° 141 / Sig., f. 3, 1954 ; f. 42, 1955. Rentre dans la série Succedanae de Pfitzer et Krânzlin ( Pflan - zenreich, IV, 50, II, B, 7, p. 21) ; à rapprocher de C. longifolia Lindl., remarquable par les poils aplatis noirs qui ornent en dessus le pédicelle vers sa base. 150. — Bulbophyllum semiterelifolium Gagnep. Annam : Dalat (C. R. S. T., n° 185 /Sig., Frère Paul leg. f. 165, 1955). Déjà reçu de cette localité. Plantes d’indochine autres que i.es orchidées. 203. — Urostachys obovalifolius Hert. — Nord Viet Nam (C. R. S. T., n° 295/Lên, f. 3 ; 1954) « Rôu rôrig » = Barbe de dragon. 204. — Dischidia Rafflesiana Wall. — Annam : Dalat (C. R. S. T., n° 290/Lên, f. 210, 1953). Signalé au Siam, en Cochinchine mais pas encore en Annam. 205. — Hoya obovalis Dcne. — Annam : entre Dalat et Djiring, non loin du Oquhum, forêt claire (C. R. S. T., n° 284/Lên, f. 210, 1953). Signalé au Siam, en Cochinchine et au Laos mais pas encore en Annam. 206. — Aeschynanthus Evrardii Pellgr. — Annam : Dalat (C. R. S. T., n° 21, f. 183, 1954) ; AE Hosseusii Pellgr. ? — Annam : Dalat (C. R. S. T., n° 7/S 4, f. 191, 1953). La première de ces espèces avait été découverte à Dalat mais la seconde n’était connue que du Siam. 207. — Bégonia martabanica A. DC. — Annam : Chutes d’Ankala (C. R. S. T. f. 1, 1954). Correspond à la description quoique la tige ne dépasse pas 2 cm. de longueur ; très semblable à l’échan- — 144 tillon de Griffith 2.598 (non cité dans la Flora of British India)f de TEast Hilnalaya, mais non à celui de Kerr 26.811, du Siam. 208. — Burmannia disticha L. — Annam : Dalat [C. B. S. T., n° 156/ Sig., f. 158, 1954). 209. — Myrmecodia tuberosa Bl. — Annam : région de Dak son (Banthuomot) et de Blao (C. R. S. T.) — Pas signalé dans la Flore de l’ Indochine III. 210. — Hydnophytum formicarium Jack. — Annam : Dalat (C. R~ S. T., f. 158 et 180, 1954). — Signalé en Cochinchine et au Siam. 211. — Kalanchoe laciniata DC. — Annam : Dalat ( C . R. S. T.,. f. 42, 1955). Recherches sur le développement des céréales. Seconde note ■. Les Blés. Par Cl. Ch. Mathon. Nous avons décrit dans une précédente communication 1 les méthodes que nous utilisons pour l’analyse des conditions écologiques du développe¬ ment. Le présent travail est consacré à l’exposé des résultats que nous avons obtenus par ces méthodes chez les Blés, et qui permettent de se faire une idée d’ensemble sur le développement de ceux-ci dans la Région pari¬ sienne. Cette note ne prétend pas être exhaustive. Pour les raisons que nous avons indiquées dans la précédente communication déjà citée, c’est seule¬ ment par rapport aux conditions de nos investigations qu’il conviendra de rapporter nos conclusions. Origine des semences : Etablissements Vilmorin, abbréviation : Vilmorin. École Nationale d’ Agriculture de Montpellier, abbréviation : Montpellier. Institut National de la Recherche. Agronomique, station de Versailles, abbréviation : Versailles. Institut agronomique de Wageningen, abbréviation : Hollande. Office de la Recherche Scientifique d’Outre-mer, abbréviation : Orsom. BLÉS DU PREMIER GROUPE (Einkorn ; n = 7 chromosomes ; génome A). Triticum monococcum L. var. flavescens Kôrn. (Versailles). Epie dans l’année en semis estival (août) dans les conditions naturelles sous jour continu (jour naturel + éclairage d’appoint nocturne) mais n’épie pas dans l’année pour les mêmes conditions seulement en jour naturel. Donc Thermostade plutôt chaud et Photostade de jour long. Triticum monococcum L. var. vulgare Kôrn. (Versailles). Epie dans l’année en semis estival (août) dans les conditions naturelles sous jour continu (jour naturel -|- éclairage d’appoint nocturne) mais n’épie pas dans l’année pour les mêmes conditions seulement en jour naturel. Donc Thermostade plutôt chaud et Photostade du jour long. Le semis estival dans les conditions naturelles donne à l’épiaison, 1. Bull. Muséum, 1953. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. — 146 — l’année suivante, des modifications de l’inflorescence (bractées papyracées enserrant l’entre-nœud basal, très allongé, de l’épi ; fasciations). BLÉS DU DEUXIÈME GROUPE (Emmer ; n = 14 chromo¬ somes ; génomes AG). Triticum timophéevi Zhuk. (Versailles). Epie dans l’année en semis estival (août) dans les conditions natu¬ relles ne jour continu (jour naturel -j- éclairage d’appoint nocturne), n’épie pas dans l’année dans les mêmes conditions seulement en jour naturel. (Voir graphique). Réagit légèrement, mais seulement en fin de saison, et pour un traitement de 4 semaines et plus, par une faible avance à l’épiaison, à la suite d’un traitement au froid des semences préalablement trempées. Un traitement de 2 semaines paraît pratiquement ineffi¬ cace. Donc Thermostade plutôt chaud et Photostade de jour long. BLÉS DU DEUXIÈME GROUPE (Emmer ; n = 14 chromo¬ somes ; génomes AB). Triticum polonicum L. var. compactum Link. (Versailles). Epie dans l’année (début août) en semis pré-estival (mi-mai) dans les conditions naturelles. Réagit par une avance à l’épiaison sous jour continu. Donc Thermostade plutôt chaud et Photos¬ tade DE JOUR LONG. Triticum polonicum L. var. Royti el Tafila (Versailles). Epie dans l’année (mi-juillet) en semis pré-estival (mi-mai) dans les conditions naturelles. Réagit par une avance à l’épiaison sous jour continu. Donc Thermostade plutôt chaud et Photostade de jour LONG. Triticum dicoccum Schübl. var. atratum Kôrn. (Versailles). Epie dans l’année (août) en semis pré-estival (mi-mai) dans les conditions naturelles. Réagit par une avance à l’épiaison en jour continu. Donc Thermostade plutôt chaud et Photostade de jour LONG. Triticum dicoccum Schübl. var. inerme Kôrn (Versailles). Epie dans Tannée en semis estival (août) sous jour continu (jour naturel + éclairage d’appoint nocturne) dans les conditions natu¬ relles. N’épie pas dans l’année pour les mêmes conditions mais seulement en jour naturel. Donc Thermostade plutôt chaud et Photostade de jour long. — 147 — Triticum dicoccum Schübl. var. liguliforme Kôrn. (Versailles). Epie dans l’année (fin juillet) en semis pré-estival (fin-mai) dans; les conditions naturelles. Réagit par une avance à l’épiaison sous jour continu. Donc Thermostade plutôt chaud et Photostade de jour long. Triticum persicum Vav. var. atraminum (Versailles). Epie dans l’année en semis estival (août) dans les conditions natu¬ relles sous jour continu (jour naturel -j- éclairage d’appoint nocturne). Mais n’épie pas dans l’année pour les mêmes conditions seulement en jour naturel. Donc Thermostade plutôt chaud et Photostade de jour long. Triticum persicum Vav. var. rubiginosum (Versailles). Epie dans l’année (fin juillet) en semis pré-estival (fin-mai) dans les conditions naturelles. Réagit par une avance à l’épiaison sous jour continu. Donc Thermostade plutôt chaud et Photos¬ tade DE JOUR LONG. Triticum dicoccoides Kôrn. var. spontaneumvillosum Perc. (Ver¬ sailles). N’épie pas dans l’année en semis estival (mi-août) dans les condi¬ tions du jour naturel ou en jour continu. Mais épie dans l’année (mi-juin) en semis pré-estival (mi-mai) dans les conditions naturelles. Forte avance à l’épiaison en jour continu. Donc Thermostade PLUTOT CHAUD (OU TiÈDe) et PhOTOSTADE DE JOUR LONG PLUTOT RIGOUREUX. Inflorescence modifiée à la base (tendance à l’allongement de T entre-nœud basal et à la substitution d’une « feuille » aberrante à l’épillet basal) dans les semis estivaux (épiaison l’année suivante). Triticum durum Desf. 1 var. Médéa d’Orange. Epie dans l’année en semis estival (août) dans les conditions naturelles en jour continu (jour naturel -)- éclairage d’appoint nocturne) mais n’épie pas dans l’année pour les mêmes conditions seulement en jour naturel. (Voir graphique). Paraît plus précoce dans les semis estivaux que les variétés Chili 931 (Orsom), Xérès (Orsom), Lénadide de Missolonghi (Orsom). Réagit légèrement à un traitement au froid (1 à 3 semaines) des semences préalablement trempées par une faible avance (au plus une semaine) à l’épiaison. Réagit par une épiaison différée lors de la mise en jour court momentanée durant le photostade. 1. Pour l’étude du développement des Blés dur3, on pourra se rapporter aux tra¬ vaux de M. STROUN.qui ont été poursuivis dans des conditions analogues et avec des¬ méthodes analogues à celles signalées dans le présent mémoire. 148 — Donc Thermostade plutôt chaud (ou Tiède) et Photostade de jour long. La mise en œuvre de la méthode Pivnovski-Mathon simple permet de préciser que pour un semis début mai, le photos¬ tade débute après le 15e jour pour se terminer vers le 56e jour, à dater Blé dur « Médéa d'Orange ». Représentation graphique des épiaisons des semis échelonnés, dans les conditions naturelles et en jour continu (jour naturel + éclairage d’appoint nocturne). Sur l’axe des abscisses, les dates d’épiaison ; en « ordonnée » à 45°, la courbe des dates de semis (échelle 1 y/ 2 de l’unité de l’échelle de l’axe des abscisses). n = épiaison dans les conditions naturelles ; ./. c. = épiaison en jour continu. Les deux courbes situées sous l’axe des abscisses représentent : l’une — en trait appuyé — la durée du jour naturel, l’autre — en trait fin — la température moyenne. du semis. (Voir Cl. Ch. M., Bull. Soc. Bot. Fr., pp. 308-312, 1953). Obtention de tiges ramifiées dans les semis estivaux épiant dans l’année. Triticum durum Desf. var. hordeiforme Kôrn. (Versailles), Chili 931 (Orsom), Lénadide de Missolonghi (Orsom), Médéa (Orsom), 149 — Blé dur « Mêdèa d'Orange ». Détermination de la durée du photostade par la « Méthode normale Pivnovski-Mathon ». Sur les axes des coordonnées, la date, à la même échelle. Sur Taxe des abscisses, les épiaisons ; en ordonnée, les mises en jour court de deux semaines en deux semaines pour deux semaines. Les carrés en escalier situent la période de jour court pour chaque variante. Les symboles A à E correspondent à l’état du primordia de l’inflorescence lors de la mise en jour court et lors du retour en jour naturel (Voir Bull. Muséum, 1953, p. 425 ; 1954, p. 160 ; Bull. Soc. bot. Fr., 1953, p. 310). La ligne brisée en trait gras est la ligne d’épiaison. Le trait tireté t correspond à l’épiaison témoin dans les conditions naturelles ; le trait tireté t’ correspondrait à l’épiaison théorique si la durée d’éclairement influait de façon égale et correspondante durant tout le développement. Le semis a lieu le 5 mai et le développement dans les conditions naturelles a lieu pen¬ dant la période où sur le graphique représentant les épiaisons des semis échelonnés, la courbe des épiaisons est sensiblement parallèle à la courbe des semis, c’est-à-dire pendant la période où les conditions générales pour l’accomplissement du développe¬ ment sont relativement identiques, eu égard aux exigences de la plante. Blé Poulard branchu. « Feuille » aberrante à la base de l’épi obtenue l’année suivante dans un semis pré? estival. — bQ = normal ; bx = forme modifiée. Bulletin du Muséum} 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. 10 — 150 Battandier (Orsom), Xérès (Orsom), Naples (Orsom), etc... appa¬ raissent comme des plantes à Thermostade plutôt chaud et à Photostade de jour long. Triticum turgidum L. form. compositum (origines diverses et var. div.). Voir Bulletin du Muséum, 1954. Certaines sortes sont à thermos¬ tade plutôt froid, d’autres à thermostade plutôt chaud ou tiède ou à exigences peu rigoureuses. Photostade de jour long. Dans les semis estivaux, formation, l’année suivante d’une « feuille » aberrante se superposant ou se substituant à l’épillet basal. La plus ou moins grande rapidité de l’accomplissement du photostade détermine une structure non-ramifîée ou ramifiée de l’épi. Triticum turgidum L. form. simplex. La var. Taganrock (Versailles), semée début juin dans les condi¬ tions naturelles n’a pas épié dans l’année. Réagit par une avance à l’épiaison sous jour continu. Donc ( peut-être Thermostade plutôt froid) Photostade de jour long. Laboratoire de Culture du Muséum. — 151 — Conifères récoltées en Nouvelle-Calédonie Par J. T. Buchholz f En donnant (Bull. Mus., 2e sér. XXI, p. 279, 1949) la description d’espèces nouvelles de Conifères récoltées par lui en Nouvelle- Calédonie, le Professeur Buchholz annonçait qu’il publierait ulté¬ rieurement l’énumération des autres Conifères récoltées par lui. Son décès inopiné ne lui ayant pas permis de le faire, il n’est peut-être pas sans intérêt de relever la liste des spécimens déterminés par lui et déposés à l’Herbier du Muséum de Paris et à l’Institut français d’Océanie à Nouméa, la collection complète étant à l’herbier de l’Université d’Urbana (A. Guillaumin). Austrotaxus spicata Compton-Forêt Pannetier à mi-chemin entre Farino et la Table Unio (1519). Dacrydium araucarioides Brongn. et Gris-Montagne des Sources, à l’E du Pic Buse (1059, 1194, 1215) ; route de Yaté, à 1 km. du km. 22 (1428) ; près du km. 22 (1466). D. Balansae Brong. et Gris — Forêt du Mois de mai (1381) ; sommet du Mt Vulcan, au-dessus de la mine Gallini (1574, 1699) ; vallée de la Kouaoua à l’E. de la Table Unio (1601) h D. lijcopodioides Brong. et Gris — Mt Mou (1083). D. taxoides Brong et Gris — Plateau de la Montagne des Sources (1198, 1203, 1204, 1218) ; près du pic du Rocher (1205, 12055) ; forêt du Mois de mai (1390) ; Mt Mou (1084, 1447, 1585, 1586, 1766). Podocarpus Comptonii Buchh. — Plateau de la Montagne des Sources (1222) ; Plaine des Lacs, près de la Concession Walker (1350) ; forêt du Mois de mai (1359, 1359 a) ; Mt Humboldt (1578). P. ferruginoides Compton. — - Mt Mou (1788) ; Mt Humboldt (1572, 1573). P. gnidioides Carr. var. caespitosus Carr. — Mt Dore (1432, 1433, 1435), Mt Humboldt (1575). P. longefoliolatus Pilger — Mt Mou (1098, 1446, 1584, 1584 a). P. rninor Parlât. — Rivière des Lacs (1729). P. Novae-Caledoniae Vieill. ex Brong. et Gris-Pont sur un affluent de la Rivière des Pirogues, près du croisement de la route de Yaté, à quelques miles avant le km. 22 (1340) ; bords de la Dumbéa N. 1. Le n° 1605 récolté à Nouméa, dans la propriété Johnson, déterminé Cryptomeria japonica D. Don par Buchholz, me paraît appartenir à cette espèce (A. G.). Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. — 152 — 2 km. avant Koé (1139, 1255), près du vieux chemin de la mine (1477), au-dessus de Koé (1137). P. palustris Buchh. — Rivière des Lacs au km. 22 (1705). P. sylvestris Buchh. - — - Forêt de la Thy au N. de St Louis (1607). P. Vieillardii Parlât. — Dumbéa N. près du chemin de l’ancienne mine (1146), près du confluent de la Dumbéa avec un affluent au N. de Koé (1140) ; bords de la Rivière blanche au croisement du chemin du Km. 22 au Pic du Rocher (1349, 1425, 1465, 1553, 1708). Acmopyle Pancheri Pilger-Mt Mou (1451, 1587, 1587 s, 1593 s, 1790). Agathis lanceolata Warb. — Vallée de la Thy au N. de St Louis (1242, 1609, 1609») ; Pic du Casse-Cou (1224, 1224 a). A. ovata Warb. — Forêt du Mois de mai (1356, 1700, 1707) : bords de la Rivière blanche à mi-chemin entre le Km. 22 et la con¬ cession Walker (1377). A. sp. — Cultivé près de St Louis (1082) ; forêt Pannetier dans les Mts. de la Boghen (1313 A) ; Table Unio (1604). Araucaria Balansae Brong. et Gris. — Vallée de la Thy au N. de St Louis (1608, 1608 a). A Bidwillii Hook. — Ile des Pins : Vao (1660). A. Bernieri Buchh. — Haute Rivière des Pirogues : scierie Lucien (1394, 1604) ; sans localité (1374). A. columnaris Hook. — • Cimetière de Nouméa (1089) ; N. E. de la Baie de Yaté (1306a) ; ile des Pins : Vao (1629, 1629e, 1664, 1666). A. excelsa R. Br. — Katiramona sur la route de Nouméa à la Dumbéa (1242 L). A. montana Brong. et Gris. — Table Unio, près du Mé Ouli (1603). A. Muelleri Brong. et Gris. — Vallée de la Dumbéa (1192, 1207, 1208) ; crête au-dessus de la mine Stelïens au S. W. de la baie de Pourina (1758). A. Rulei Brong. et Gris. — Mt Mou (1457, 1591 a, 1592). Callitris neo-caledonica Dümmer. — - Mt Humboldt (1569, 1569 a, 1569 b). C. sulcala Schltr. — Dumbéa (1147, 1165, 1189, 1481). Neocallitropsis araucarioides Florin. — Plateau de la Montagne des Sources, près du Pic Buse (1508, 1268) ; pont de la Rivière des Lacs (1715, 17 15 s) ; Mine Anna-Madeleine (1717 1/2); Rivière du Carénage (1723, 1723 s). Libocedrus austro-caledonicus Brong. et Gris. — Montagne des Sources, sentier du Pic du Rocher (1195). Thuya orientalis L. — Nouméa : Jardin Johnson (1696). Cupressus arizonica Greene. — Nouméa : jardin du Gouverneur (1627). Laboratoire de Culture du Muséum. 153 — Quelques remarques sur la dynamique des populations ET LA PALÉONTOLOGIE. Par J. Roger. La paléontologie prend surtout en considération l’individu, en raison du rôle essentiel qui lui est imposé par son histoire et par les nécessités. En effet, destinée 1 à fournir les « médailles » datant les époques révolues, il suffit d’un exemplaire dénommé pour être fixé, en vertu du postulat du fossile dit « caractéristique ». Cette pre¬ mière remarque s’applique surtout à la paléontologie des Inver¬ tébrés 2. Quand, se souvenant de sa vocation biologique, la paléontologie devient « anatomie comparée des êtres fossiles », il y a déjà un pro¬ grès. Là ce sont surtout les Vertébrés qui sont l’objet d’études. Il faut d’ailleurs reconnaître que souvent encore l’individu isolé est seul pris en considération. (Pensons au temps que demande la « dis¬ section » d’un seul spécimen de Vertébrés inférieur fossile ! Cette remarque n’est évidemment pas un reproche, bien au contraire). En arrivant aux notions de variabilité de la forme des fossiles - — donc de statistique, en parlant de leur développement ontogé- nique, apparaissent les considérations de groupes, d’ensembles d’in¬ dividus, en un mot de « populations ». Quand un paléontologiste parle de « migrations » de faunes, il lui est difficile — semble-t-il — de ne pas penser également « popula¬ tions » en mouvement. Et cependant sur quoi base-t-on, dans l’état présent des recherches, la reconstitution des migrations ? Sur quel¬ ques unités individuelles, fragmentaires bien souvent. Cependant, la reconstitution d’un arbre phylogénétique, suivant les orientations des études depuis un demi siècle au moins, ne devrait-elle pas être, au fond, la figuration des résultats de multiples études sur des mouvements de « populations ». Comme le fait remarquer, en subs¬ tance, un jeune paléontologiste (KuRTEN-1954a), le temps où la paléontologie évolutive consiste seulement à donner des arbres phylogéniques et à établir des « lois » et « principes » de l’évolution 1. On pourrait dire « condamnée », sans pour cela méconnaître la réalité et l’utilité du lien entre science des fossiles et sciences de la Terre. 2. On est sans cesse obligé de séparer « paléontologie des Vertébrés » et « paléon¬ tologie des Invertébrés ». L’état de ces deiix branches de la paléontologie est très diffé¬ rent. Il conviendrait d’ailleurs de noter aussi les particularités et la multiplicité de la « paléobotanique » et de la micropaléontologie. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. — 154 — est définitivement dépassé ; de nouvelles voies d’étude se présentent. Dans cette considération des populations, actuelles et fossiles, on peut voir un des chemins nouveaux de développement des travaux sur l’évolution. En même temps que des études sur les « populations » fossiles apparaissent, nous voyons parallèlement une tendance à appro¬ fondir la notion d’associations fossiles. La preuve en est dans la multiplication des termes : thanatocénose, taphocénose, orycto- cénose L D’ailleurs ces deux tendances modernes de la paléontologie ne peuvent s’ignorer. En effet, de même que l’étude des individus de groupes divers d’un gisement conduit à les considérer en rapport avec leur milieu, donc à reconstituer celui-ci, on ne peut concevoir l’étude des populations en dehors des conditions environnantes. En ce sens, la question soulevée dans le titre de cette note est donc complémentaire et dépendante de la taphonomie 1 2. Cependant dans la série des intégrations de plus en plus larges elle est nettement au- dessus. En effet, si nous prenons dans un gisement donné l’ensemble des individus d’une espèce donnée accessibles à l’étude, en vue d’établir la structure de la population, nous devons d’abord connaître les conditions de formation du gisement, car par là nous pourrons com¬ prendre les modifications subies par la dite population. Cependant nous devrons pour approfondir la question, envisager une série de populations locales de la même espèce, provenant de gisements divers. Dans cette voie nouvelle la paléontologie a, évidemment, ten¬ dance à faire d’abord appel aux résultats obtenus dans l’étude des populations actuelles. Remarquons déjà que le nombre des publi¬ cations des biologistes est considérable et que des données s’accu¬ mulent. Cependant il ne semble pas encore s’en dégager de lois géné¬ rales bien précises. Pour l’établissement de ces lois deux méthodes sont employées, sous une forme plus ou moins exclusives : la méthode inductive basée sur des observations des groupes vivants, la méthode déductive, essentiellement à base mathématique. Les paléonto¬ logistes peuvent aussi trouver des renseignements dans les données publiées par les zoologistes sur certains groupes particuliers. Mal¬ heureusement les travaux jusqu’ici ont porté essentiellement sur les Insectes, les Oiseaux, c’est-à-dire des classes relativement peu repré- 1. L’ensemble des animaux morts, dans un milieu donné, constitue la thanatocénose (Wasmund). Les cadavres non enfouis, rassemblés dans un lieu de sédimentation, forment une taphocénose (Efremov). Les fossiles récoltés dans un gisement dans son état actuel constituent l’oryctocénose (Efremov). 2. Termes dus à Efremov (1950). — 155 — sentées en paléontologie. Au contraire les Brachiopodes, les Mol¬ lusques, n’ont donné lieu qu’à fort peu de travaux. Les données ou les généralisations obtenues dans l’étude des êtres actuels sont certes précieuses, mais les populations fossiles doivent surtout être considérées dans leur cadre géologique propre. Cela est imposé par cette remarque fondamentale d’un philosophe moderne (Cahn, 1933) : « L’influence du temps négligeable pour la grande majorité des systèmes physico-chimiques est primordiale pour les systèmes du monde vivant ». Cette nécessité de considérer en elles- mêmes les populations fossiles est également imposée par la remarque suivante. Nous avons en elles les résultats du jeu des facteurs de l’évolution ; c’est-à-dire que par là nous pouvons toucher le méca¬ nisme même de l’évolution directement dans son propre domaine. La paléontologie occupe là, comme en beaucoup d’autres points, une position particulière, par rapport à la néontologie. Ainsi, dans la définition d’une espèce nous pouvons, en zoologie, désigner un individu comme holotype sans risque considérable de défigurer la signification de cette espèce. En paléontologie s’installe la notion d’hypodigme 1. De même les études statistiques en paléontologie revêtent un sens spécial. En somme dans un ensemble de fossiles nous trouvons réunis toute une série de petits phénomènes que la nature actuelle nous montre séparés. Nous avons un « télescopage » dans l’espace auquel s’ajoute un « télescopage » dans le temps. De ce phénomène peut résulter une mise en évidence plus nette de lois générales, mais il peut aussi se produire une sélection systéma¬ tique des phénomènes élémentaires, d’où des notions faussées. Nous retrouvons ainsi la grande question de l’actualisme, question fondamentale de méthodologie. Cependant dans la pratique les conditions d’étude en paléon¬ tologie sont spéciales au moins en deux points. D’abord, comme nous l’avons montré, il faut connaître les causes de la formation des gisements. De plus les récoltes ne se présentent pas de la même façon chez les Vertébrés et les Invertébrés. Pour ces derniers surtout, des récoltes nouvelles sont souvent nécessaires, car la majorité des collections anciennes ne donnent pas les indications suffisantes sur les gisements et ne fournissent pas les individus en quantités assez grandes. Pour terminer ce préambule retenons deux remarques récentes concordantes de deux savants : « L’évolution est une question de dynamique des populations », dit l’un (Tessier) ; l’autre, parlant des modes principaux de l’origine des espèces déclare : « La structure des populations y joue un rôle essentiel », (Wright, 1949). D’ailleurs, 1. Simpson G. G. — 1940. Désigne l’ensemble des spécimens étudiés par l’auteur pour en créer une espèce, sous-espèce ou variété nouvelles. — 156 — bien avant, Robson et Richards avaient dit : « Evolution does not proceed by the transformation of single organisms, but by mass changes of population ». Nous savons fort bien, par exemple, que les biologistes ont mis en évidence depuis longtemps déjà la part de la densité et de la structure des populations dans l’exercice de la sélection. Voyons maintenant les opérations à réaliser dans une étude de dynamique des populations chez les fossiles. L’établissement des tables de survie et des courbes suppose l’in¬ dication de l’âge, du nombre des survivants au début de chaque intervalle d’âge ( Ix ), du nombre des décès dans chaque intervalle (dx), du taux correspondant de- mortalité ( qx ) et des chances de survie (ex), ce qui suppose un calcul de l’âge moyen (Deevey, 1947). Sans entrer dans les détails indiquons simplement qu’à partir de ces tables de survie on construit des courbes permettant d’effectuer des comparaisons entre groupes systématiques même éloignés. D’ailleurs les études de dynamique des populations ont d’abord été poursuivies chez les humains, puis, beaucoup plus tard on les a étendues à des groupes d’animaux divers, soit par élevage, soit à l’état sauvage. Remarquons que ce sont principalement, pour les Invertébrés, des groupes peu fréquents parmi les fossiles qui ont été l’objet de tels travaux (Insectes, Oiseaux, etc...). Par exemple les Mollusques, les Brachiopodes, les Foraminifères, ont été à peu près totalement négligés par les biologistes. Pour les fossiles les études se donnant comme objet la dynamique des populations sont fort peu nombreuses 1, mais beaucoup de tra¬ vaux de biométrie fournissent les données nécessaires. Tout travail de ce genre nécessite donc un échantillonnage suffi¬ samment abondant (30 à 40 individus au moins) et homogène. Sa signification doit être établie. S’il s’agit d’une hécatombe massive (comme cela semble être le cas pour beaucoup de gisements de Mammifères), nous sommes dans le cas d’un recensement de popu¬ lation, c’est-à-dire que les fréquences trouvées représentent des valeurs de Ix. Au contraire s’il s’agit d’une mortalité normale les fréquences trouvées correspondent aux valeurs de dx. Enfin, la questioh fondamentale est celle de l’établissement de l’âge individuel des spécimens. C’est d’ailleurs celle-ci que nous voulons essentielle¬ ment examiner ici, de façon générale. Comme remarque préalable notons que le paléontologiste n’est pas, en ce domaine, irrémédiablement et considérablement désa¬ vantagé par rapport au zoologiste. En effet dans les études de popu- 1. Kurtén (1953, 1954, 1954 a) est l’auteur qui a développé le plus complètement, et le premier, la notion de dynamique des populations en paléontologie. — 157 — lations actuelles il arrive bien souvent que l’âge ne puisse pas être- établi directement b Le plus souvent on tente de fixer l’âge des individus en années,, mais l’établissement de groupes basés sur n’importe quel autre cri¬ tère peut aussi convenir. Les méthodes indirectes de détermination d’âge sont basées sur des phénomènes de croissance. Nous les passerons rapidement en revue. On peut admettre qu’une loi générale empirique de croissance s’applique au groupe considéré. J’ai procédé ainsi dans un petit travail sur des Brachiopodes, en prenant comme principe que la croissance des dimensions suivait la courbe dite « logistique »,. (Roger J., 1942). En partant du principe de la croissance allométrique on peut reconnaître des phases (Abeloos), ou étapes (Tessier), qui fournissent un moyen d’appréciation de l’âge des fossiles. Des études nombreuses, sur les Crustacés actuels notamment, ne semblent pas avoir reçu d’applications bien poussées chez les fossiles. D’importants travaux consacrés aux Vertébrés fossiles tiennent compte de ces phénomènes de croissance (Gray, 1946 ; Olson et Miller, 1951). Sous une forme plus ou moins simplifiée ce même principe a été appliqué aux Mol¬ lusques (Haskin, 1954). La courbe de variabilité d’une dimension, si on prend une amplitude de classe assez faible peut donner plu¬ sieurs sommets, chacun d’eux correspondant à une année 1 2. Une méthode particulièrement précise s’applique aux animaux qui subissent des mues, en nombre déterminé. Une utilisation remarquable en a été faite pour des Ostracodes fossiles (Spjeldnaes, 1951). Les Foraminifères à loges multiples donnent aussi une possibilité pratique pour l’établissement de catégories d’âge (Livental, 1952). Chez les Mammifères l’ordre de sortie des dents et, pour certains, leur degré d’usure, par comparaison avec les représentants actuels des mêmes groupes, fournissent un moyen sûr et souvent utilisé pour la détermination de l’âge des fossiles. Les parties dures des organismes portent souvent l’émpreinte des stades successifs ou des variations annuelles, ou saisonnières, dans la vitesse de croissance. Ces « stries » de croissance sont particulière¬ ment nettes chez les Lamellibranches (où elles ont fait l’objet de 1. Dans les cas des sociétés humaines, des élevages et des animaux bagués, les âges sont connus directement, mais chacun d’eux présente des inconvénients et notamment des déviations par rapport aux conditions naturelles. 2. Les travaux se rapportant aux Gastropodes et surtout Lamellibranches actuels sont relativement nombreux, mais ils sont publiés dans des périodiques d’accès sou¬ vent difficile. En effet ils sont consacrés principalement à des Mollusques comestibles et les résultats sont consignés dans les périodiques des pêcheries ou dans des rapports plus ou moins inédits. Nous donnerons cette bibliographie dans un article ultérieur. — 158 nombreuses études) et les Gastropodes (où elles ont été beaucoup plus négligées). On les observe également chez les Barchiopodes, sans qu’on semble y avoir consacré beaucoup de travaux. Chez les Oursins on peut compter des anneaux de croissance sur les génitales d ’Echinus esculentus (Moore, 1935), et sur les plaques de Clypeastres (Durham, 1951 ; Zoeke, 1952). On sait très bien que les écailles, les otolites et rayons des nageoires chez les Poissons, permettent aussi une détermination de l’âge (Perlmutter, 1954, Boyko, 1946). Nous avons appliqué les notions générales énoncées ci-dessus à des lots importants de fossiles et elles sont en cours d’étude pour d’autre, notamment des Brachiopodes et des Lamellibranches. Une première étude, portant sur un échantillon d’environ 600 individus de Brachiopodes de l’espèce « Rhynchonella » vespertilio (Sowerby) nous a montré que pour être méthodique et complet, un tel travail devait comporter les quatre opérations suivantes : 1° Analyser la variabilité, suivant les procédés classiques de bio¬ métrie, afin d’établir l’homogénéité de l’échantillon et de déter¬ miner les caractéristiques moyennes de la population ; 2° étudier la croissance, par plusieurs méthodes si possible ; 3° établissement des catégories d’âges et structure de l’échan¬ tillon ; 4° comparaison avec d’autres échantillons provenant de niveaux et de localités différentes. De telles études exigent une collaboration de plusieurs chercheurs et seront publiées dans un certain nombre de notes. Il m’a paru cependant intéressant de donner en préalable cette vue d’ensemble et ce court exposé méthodologique. BIBLIOGRAPHIE Boyro E. G. — 1946. Détermination de l’âge des Poissons d’après l’exa¬ men de sections des rayons de nageoires. Dokl. Akad. Nauk. SSSR, t. 53, n° 5, pp. 483-4. Cahn T. — 1933. Les phénomènes biologiques dans le cadre des sciences exactes. Paris. Hermann Cie. Act. Sc., n° 64, 20 p. Deevey E. S. Jr. — 1947. Life tables for natural populations of animais Quart. Rev. Biol., t. 22, pp. 283-314, 9 fig. Durham J. W. — 1951. Mode of growth in some Echinoides. Bull. Geol. Soc. Amer. t. 62, n° 12, pt 2 (abstract), p. 1434. Efremov I. A. — 1950. Taphonomie et annales géologiques (en russe). Trav. Inst. Paléont. Acad. Sci. URSS., t. 24, n° 1, pp. 3-178, 45 fig., 4 pl. (Trad. C. E. D. P.). Gray S. W. — 1946. Relative growth in a phyletic sériés. Amer. J. Sci. t. 244, pp. 792-807, 4 fig. 159 — Haskin H. H. — 1954. Age détermination in Molluscs. Tram. New-York Acad. Sci. (II), t. 16, n° 6, pp. 300-4, 7 fig. Kurtén B. — 1953. On the variation and populations dynamics of fossils and recent malnmals populations. Acta Zool. fennica, t. 76, pp. 1-122, 37 fig. Id. — - 1954. Population dynamics — A new method in paleontology. J. Paleont., t. 28, n° 3, pp. 286-92, 3 fig. Id. ■ — 1954 a. Population dynamics and évolution. Evolution, t. 8, n° 1, pp. 75-81, 3 fig. Livental V. E. — 1952. La signification pratique de la courbe de morta¬ lité pour l’étude des fossiles (en russe). D. A. N., t. 87, n° 3, pp. 479- 81, 4 fig. (Trad. C. E. D. P., n° 630). Moore H. B. — 1935. A comparison of the biology of Echinus esculentus in different habitats. Part II. J. mar. biol. Ass. (N. S.), t. 20, pp. 109- 28. Olson E. C., Miller B. L. — 1951. Relative growth in paleontological studies. J. Paleont., t. 25, pp. 212-23, 2 fig. Perlmutter A. — 1954. Age détermination of fish. Trans. New-York Acad. Sci. (II), t. 16, n° 6, pp. 305-11, 2 fig. Robson G. C., Richard O. W. — 1936. The variation of animais in Nature. London. N. Y. Toronto. Longmanns Green Co., 425 p., 30 fig., 2 pi. Roger J. — 1942. Étude des variations des caractères avec l’âge chez les fossiles. Bull. Soc. linn. Lyon, t. 11, n° 8, pp. 124-8, 5 fig. Simpson G. G. — 1940. Types in modem taxonomy. Amer. J. Sci., t. 238, pp. 413-631. Spjeldnaes N. — - 1951. Ontogeny of Beyrichia jonesi Boll. J. Paleont., t. 25, pp. 745-55, 3 fig., 2 pli Wright S. — 1949. Population structure in évolution. Proc. amer. phil. Soc., t. 93, n° 6, pp. 471-8. Zoeke M. — 1952. Sur la croissance du squelette des Clypeastres fossiles. C. R. Acad. Sci. Paris, t. 234, n° 20, pp. 1999-2002, fig. Laboratoire de Paléontologie du Muséum. — 160 — Pagurus bathonicus nov. SP. et Graptocarcinus texanus Roemer. Crustacés Décapodes du secondaire de la France. Par J. M. Remy. Pagurus bathonicus nov. sp. ( Paguridae ). Fig. 1-2-3. Matériel étudié : Holotype, PI gauche, propodite. Collection : Muséum de Paris. Niveau : Pierre de Ranville, Bathonien sup. Loca lité : Ranville (Calvados). Propodite subtrapézoidal. Au bord supérieur, L = 0,9 cm. Au bord inférieur, doigt fixe compris L = 1,5 cm. H = 0,9 cm. Bord supérieur convexe et bord inférieur droit, bord antérieur et bord postérieur légèrement obliques, convergents vers le haut. La section affecte la forme d’une lentille bi-convexe un peu plus renflée dans la partie inférieure que dans la partie supérieure. La face externe du propodite est couverte de gros tubercules (diamètre = 0,8 mm.) déprimés dans leur zone centrale, il s’agit d’embases de poils ; à côté des gros tubercules, on observe de petits tubercules déprimés ou, lorsqu’ils sont très petits, sans dépression centrale. La face interne dépourvue de test, montre, sur le moule, des protubérances qui permettent de lui supposer une ornementation semblable. Ces éléments d’ornementation sont répartis de façon dense et sans ordre apparent. L’articulation carpe-propode se fait suivant un axe parallèle au plan sagittal. L’articulation propode-dactyle s’effectue suivant le plan de symétrie du propodite. On peut supposer un dactyle massif et obtu. Le doigt fixe, court, présente dans sa partie terminale une brusque rupture de pente ; la zone broyeuse porte des stries transversales. P. bathonicus differt de P. granosimanus (Sti.mi»son) et de Petro- chirus priscus (Brocchi) par un doigt fixe plus fin et des tubercules plus importants. Il differt de P. travisensis Stenzel par l’absence de crête sur le bord supérieur droit du propodite, de Paguristes ouatchitensis Rathbun par le bord supérieur droit et sinueux. Il ne paraît pas possible de confondre P. bathonicus avec les autres Pagu¬ ridae. Remarque : Le reste décrit est représenté par le seul propodite de P. 1. Ce cas est général pour les Paguridae fossiles, avec, toutefois, la pré- Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVI I, n° 2, 1955. — 161 — sence éventuelle du doigt mobile. La classification des Paguridae fossiles est donc basée sur les caractères des pereiopodes seuls et principalement sur ceux des deux derniers articles de P. 1. Les genres ont été créés en comparant chaque pince fossile à la pince d’une espèce actuelle dont on a adopté le genre. On a ainsi défini, Fig. 1-3 Pagurus bathonicus nov. sp. ; I-P. 1 gauche, propodite face externe X 4,5 ; 2. Coupe d’un tubercule ; 3. Schéma des rapports d’orientation entre l’axe d’arti¬ culation Carpe-Propode (trait-plein) et le plan sagittal du corps (trait mixte). Fig. 4. Graptocarcinus texanus Hoemer. XI,- 3. pour les formes fossiles, les genres Dardanus Paulson, Eupagurus Brandt, Paguristes Dana, Pagurus Fauricius, Pétrochirus Stimp- son. Par la suite, on a rangé les espèces nouvelles, suivant la ressem¬ blance, dans chaun des genres ainsi établis. Pour les espèces secon¬ daires, des genres uniquement paléontologiques ont été créés. Ce dernier cas mis à part, l’état très fragmentaire des restes et le pro¬ cédé employé pour l’établissement de la classification paléonto- logique, conduit à faire quelques restrictions sur la valeur de celle-ci. En effet, l’étude des faunes actuelles, en particulier Forf.st 1952 — 162 — p. 1-40, montre que des espèces, différant suffisamment pour établir une coupure générique, par la forme du tergum, en particulier du bord frontal, la topographie des régions, la forme et l’orientation des sternites et des pléonites, les divers appendices et même la formule branchiale, présentent des convergences fréquentes dans les caractères superficiels et en particulier dans la forme et l’orne¬ mentation des chélipèdes et des autres péréiopodes. A l’opposé, deux espèces génériquement semblables montreront des variations importantes dans la disposition et la forme des chélipèdes lorsque,, par exemple, elles habitent des coquilles à ouverture large et étroire. La présence de phénomènes d’adaptation et de convergence rend ainsi tout à fait illusoire la classification paléontologique établie,, fondamentalement, au niveau de genre, sur des caractères suscep¬ tibles de variations. Il semble cependant que l’étude zoologique, basée sur les caractères externes et internes, soit assez avancée pour prévoir qu’il sera possible de faire apparaître quelques genres, mais surtout des groupes de genres où les caractères des chélipèdes (dimension rela¬ tive des deux chélipèdes, section, forme, orientation du plan d’arti¬ culation carpopodite-propodite et propodite-dactylopodite, éven¬ tuellement ornementation) soient associés aux caractères systéma¬ tiquement significatifs. Il sera alors possible d’établir une classifi¬ cation approchée, mais valable, des différentes espèces fossiles. En attendant, dans l’état actuel des choses, il est nécessaire d’adopter pour les Paguridae fossiles la solution admise pour les Callianassidae,. où le genre Callianassa groupait toute la famille des C., avant que l’étude des formes actuelles ait permis la division en trois genres. Graptocarcinus texanus Roemer, 1887 ( Dynoménidae ). Fig. 4. 1887 Roemer F. A., p. 173, text fig. 1911 Whitney F. L., pp. 27-28, pl. 13, figs. 1, 2 (non 3). 1913 Whitney F. L., p. 27, pl. 13, fig. 2. 1935 Rathbun M. J., p. 41, pl. 10, fig. 13-15. 1944 Stenzel H. B. p. 550, pl. 93, figs. 1, 2. Matériel étudié : deux tergums en bon état. Musée de Cherbourg- Moulage : Collection Muséum de Paris. Niveau : Craie à Baculites,. Maestrichtien. Localité : Fresville (Manche). Carapace ovoïde et arquée. L = 3,6 cm. 1 = 4,2 cm. La face dorsale est séparée de la face ventrale par un léger bourrelet granu¬ leux. Front pointu divisé par un sillon médian. Cavités orbitaires larges et ovales. Bords latéro-antérieurs légèrement arqués, formant un — 163 — léger angle avec le bord latéro-postérieur qui est plus droit. Bord postérieur concave. Régions peu distinctes : Deux lobes épigastriques. Le sillon frontal médian se divise postérieurement en deux branches et dessine ainsi la pointe du lobe mésogastrique, un sillon postérieur d’un tracé compliqué limite ce lobe, deux sillons « en virgule » séparent les lobes urogastriques et cardiaque, ce dernier forme une légère pro¬ tubérance bordée postérieurement par un sillon vague (caractère non apparent sur les restes précédemment décrit). Toute la surface tergale est recouverte de granulations denses uniformément répar¬ ties. Répartition : G. texanus, ainsi que tout le genre G., était jusqu’à présent uniquement connu du Cénomanien inférieur du Texas (U. S. A.). La forme normande élargit donc, singulièrement, la répartition stratigraphique et géographique. BIBLIOGRAPHIE Forest J. 1952. Contributions à la révision des Crustacés Paguridae. I — Le genre Trizopagurus. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat. Paris, N. S. ser. A. Zool. t. 5, fasc. 1. Rathbun M. J., 1935. Fossil Crustacea of the Atlantic and Gulf Coastal Plain. Geol. Soc. Amer. Spec., Paper. 2. Roemer F. A., 1887. Graptocarcinus texanus, ein Brachyure aus der oberen Kreide von Texas. N. Jahrb. /. Min. vol. 1. Stenzel H. B., 1944. A new Cretaceous Crab, Graptocarcinus muiri, from Mexico. Journ. Paleont. vol. 18, n° 6. Whitney F. L., 1911. Fauna of the Buda Limestone. Univ. Texas Bull.y 184 Sci. ser. 18. — 1913. Fauna of the Buda Limestone. Texas Acad. Sci. Trans., vol. 12, pt. 1. PLATYODON KLINGHARDTI (J. Boum, 1919). Lamellibranciie du Miocène d’Afrique occidentale. Par E. Dartevelle et J. Roger. Nous croyons utile de réhabiliter cette espèce d’Afrique occiden¬ tale qui a été confondue, à diverses reprises avec Raeta schweinfurthi décrite de l’Eocène d’Égypte (Fayoum) h II ne s’agit d’ailleurs pas d’une simple modification d’étiquette, mais de changement entraî¬ nant des conclusions stratigraphiques d’une certaine importance. Parlons d’abord de Raeta schweinfurthi (Mayer-Eymar), puisque cette forme est mieux connue. Récoltée par le Dr. G. Schweinfurth 2, dans les marnes rouges des coteaux de la rive gauche du Lac Rirket el Quéroum, cette espèce fut placée par Mayer-Eymar (1887, pp. 320-22, pl. XI, fig. 6) dans le genre nouveau Lovellia, ce qui s’avérait inutile, car le genre Raeta, avec pour génotype R. canaliculata (Say), lui est antérieur et con¬ vient pour cette espèce égyptienne 3. Ce classement générique est d’ailleurs adopté par Oppenheim (1906, pp. 190-1, fig. 17 ; pl. 19, fig. 1-la), qui signale l’espèce dans l’Eocène d’Égypte, mais au Nord du Lac, cette fois. Cuvillier (1930, p. 274) précise la position strati- graphique de l’espèce, comme étant de l’Eocène supérieur (« Barto- nien »), alors que Mayer-Eymar l’attribuait au « Parisien ». Sans redonner une description de cette forme, rappelons seulement qu’il s’agit d’une coquille transverse (54 mm. de hauteur et 66 mm. de longueur), peu renflée, inéquilatérale, allongée obliquement du côté antérieur, à crochets étroitement saillants ; la charnière montre un cuilleron peu développé et non dressé, une dent antérieure lamel- leuse parallèle au bord de la coquille, une postérieure lamelliforme également, mais oblique ; le test était mince, orné de côtes concen¬ triques s’atténuant vers les bords. Rossi (1942, p. 174, pl. II, fig. 3) a signalé cette espèce en Tripoli- taine. En dehors d’Afrique du Nord, elle est indiquée aussi dans le Ter¬ tiaire d’Afrique occidentale. Tout d’abord en Nigeria, où R. Bullen-Newton (1919, pp. 79- 84, pl. I, fig. 1-11 ; 1922, p. 96, pl. X) en fait le génotype du genre 1. Un travail sur les faunes du Miocène d’Angola reviendra sur cette question. 2. Explorateur célèbre en même temps qu’excellent naturaliste. 3. Thiele J., 1934, p. 902. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. 165 — nouveau Raetomya, de la famille nouvelle des Raetomyidae. D’après les figurations nous doutons un peu de l’identification de ce fossile avec celui d’Afrique du Nord, la coquille et les crochets sont notam¬ ment plus renflés. F. Tessier (1952, p. 350, pl. XXIX, fig. 7-9) décrit des exem¬ plaires récoltées par F. Jacquet et lui-même en diverses localités du Sénégal. Ils paraissent bien conformes au type d’Egypte (dimen¬ sions : 54 mm. sur 40 mm.) et se trouveraient dans des niveaux allant de l’Yprésien au Lutétien inférieur. Au Sénégal l’espèce apparaîtrait donc plus tôt qu’en Egypte. Enfin un spécimen de l’Eocène du Cameroun nous â été commu¬ niqué par M. Hourcq. Voyons maintenant les fossiles d’Afrique occidentale rapportés indûment à Raeta schweinfurthi et provenant des régions plus méri¬ dionales : Cabinda, Angola et Sud-Ouest africain. De cette dernière région, Bôiim (1926, p. 62, pl. XXXII, (fig. l-la-2-2a) décrit Mya schweinfurthi (M.-E.). Il semble s’agir d’une confusion, car Bôhn (1919, p. 73) avait donné à cette espèce le nom de Mya klinghardti n. sp., mais, lors de sa communication, Oppenheim souleva l’idée d’une identité avec Raeta schweinfurthi (1919, pp. 78-9). K. E. Caster (1938, pp. 73-4, pl. III, fig. 4 ; pl. VI, fig. 1-4) identifie également à « Raetomya schweinfurthi » des fossiles recueillis dans les « couches de Quimbriz », dans le Nord de l’Angola. Caster se servait de cet argument pour attribuer les couches de Quimbriz à l’Eocène supérieure. L’un de nous (E. Dartevelle, 1952, p. 37) a déjà démontré que cette détermination -stratigraphique était erronée. En réalité, Lahiosa [Raeta) schweinfurthi est un Mactridae et les formes décrites par Bôhm et par Caster, indépendamment, n’ont rien de commun avec cette espèce. En effet l’altération du sommet d’une des coquilles décrite par Bôhm (1926, pl. XXXII, fig. 1-la), permet de voir un fort cuilleron dressé à la valve gauche. (Cette particularité avait même conduit Bôiim à attribuer l’espèce au genre Mya). En outre des radiographies effectuées au Centre d’Études et de Documentation Paléontologiques du Muséum de Paris, sur un des exemplaires de l’Angola, ont permis de déceler ce cuilleron fort et redressé. D’ailleurs la coquille atteint une taille plus grande (120 mm. sur 80 mm., d’après Caster), elle est plus convexe (épaisseur jusqu’à 65 mm), elle est fortement baillante aux deux extrémités et les crochets opisthogyres également, sont beaucoup plus globuleux, très renflés. L’ornementation consiste en côtes arrondies, beaucoup moins régulières, séparées par des intervalles souvent sub-égaux, mais parfois sur des coquilles jeunes ils sont plus larges et montrent des Stries intercalaires moins fortes que les côtes. Quoique du même Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. 11 166 — type, cette ornementation est bien distincte de celle de Labiosa schweinfurthi. Le nom de klinghardti proposé par Bôhn (1919) est donc valable et doit être retenu. Si ce fossile se situe sans difficulté dans les Myidae, son attri¬ bution générique s’avère plus délicate. Les formes du genre Mya ont souvent un test épais et ne montrent pas une ornementation régulière à la surface externe des valves. Le genre Raetomya de Bullen- Nevvton ne saurait être adopté car, si la forme de Nigeria est peut- être différente de Labiosa schweinfurthi, elle est bien distincte également de klinghardti. De même, les genres Laternula (Bolten) Rôding 1798 (= Anatina (Lamarck) Bosc 1816) (Thiele, 1934, p. 942, fig. 839) et Tugonia (Thiele, 1934, p. 927) ne peuvent con¬ venir. Par contre, Platyodon Conrad (1837), avec pour génotype P. can- cellatus (Say) {Mya) (Thiele, 1934, p. 928), convient bien, ce dont nous avons pu nous convaincre par comparaison avec des spécimens actuels. Sous le nom de Glycymeris loandensis n. sp. Keller (1934, p. 229, pl. V, fig. 3o-3 b) a décrit trois moules internes provenant de Catete et de Luanda et qui semblent s’éloigner du genre Panope Ménard de la Groye, 1807 (= Glycymeris Lamarck, 1799, non Da Costa, 1778), (Thiele, 1934, p. 924). Ils semblent devoir être rapportés à P. klinghardti. Enfin, la curieuse forme décrite par Von Ihering (1902, p. 134, pl. XIX, fig. 3-4), du Tertiaire d’Amérique du Sud, sous le nom de Neoinoceramus ameghinoi, pourrait appartenir également au genre Platyodon. N’avant pas de connaissance de la charnière, et ne jugeant que sur des figures, nous ne présentons qu’à titre d’hypothèse ce rap¬ prochement. Il nous reste à fixer la position stratigraphique de Platyodon klinghardti. En Angola, ce I.amellibranche se trouve dans les « cou¬ ches de Quimbriz », qui elles-mêmes reposent sur les « couches de Quimzao ». Caster indique lui-même ce fait d’après les levés des géologues américains (1938, p. 56). Dans cette dernière formation l’un de nous (E. D.) a recueilli Hemipristis serra L. Agassiz, en place. L’âge miocène des couches de Quimbriz ne fait donc pas de doute. Nous ajouterons que divers arguments paléontologiques, sur les¬ quels nous ne saurions nous étendre ici, ont montré que le Miocène du Congo et de l’Angola représentait le Burdigalien. Dans le cadre d’une révision des Nautiloidae du Tertiaire d’Afrique occidentale, Miller a décrit, en provenance des « couches de Quim¬ briz », Aturia luculoensis n. sp. (1951, p. 73, pl. XXXI, fig. 4-9), dont il souligne les affinités miocènes. De plus il suggère que Aturia aturi Bast. indiqué par Douville (1933, p. 72, pl. III, fig. 1) du — 167 — Miocène de Chipupa, près de Dombe Grande, pourrait appartenir à la même espèce. Platyodon klinghardti est en réalité répandu depuis l’enclave de Cabinda jusque dans le Sud de l’Angola. Le premier d’entre-nous en a recueilli des moules ou empreintes plus ou moins fragmentaires à Landana (falaise) 1, au Cap Malembe et à Cabinda même (galets échoués provenant de récifs côtiers), pour l’enclave elle-même ; dans les falaises de Luanda et de Samba, à Subida, près de Moçamedes, dans le Damba Coroca et au Cabo Negro, pour le Sud- Angola. En ajoutant à cela les exemplaires du Sud de Luanda qui nous ont été adressés pour étude par le Paleontological Research Institute et ceux, déjà cités, de Caster et de Keller, on voit que dans tout le Miocène (Burdigalien) de l’Angola, aussi bien dans les couches infé¬ rieures (Cabinda, Nord Angola, région de Luanda), que dans les supérieures (région de Luanda, Sud Angola), notre espèce existe 2. Plus au Sud, dans le Sud-Ouest africain (Bogenfels), les travaux de Bôhm, en l’absence de récoltes personnelles, permettent certaines conclusions. Bôhm et Weissermel (1913) attribuaient les gisements fossilifères dq Bogenfels au Burdigalien. Le premier changea d’avis à la suite de la remarque d’OppENHEiM, tendant à rapporter Mya klinghardti à Raeta schweinjurthi ; il attribua alors l’ensemble de sa faune à l’Eocène. Parmi ces fossiles Aturia lotzi Bôhm (Miller, 1951, p. 72, pl. XXX, fig. 162) est voisin de A. luculoensis, et, malgré l’opinion de Gagel (1927, p. 481), nous le considérons comme Miocène. Il est impossible de faire une révision de cette faune sans posséder les matériaux. Cependant il s’y trouve incontestablement des élé¬ ments éocènes, notamment parmi les Poissons, comme Cylindra- canthus rectus (L. Agassiz), associés à des formes miocènes, comme Platyodon klinghardti. A titre d’hypothèse on peut admettre que cette faune a été récoltée à la base du Burdigalien et que les éléments éocènes y sont à l’état remanié. Précisément on observe une situation identique dans l’enclave de Cabinda, où l’un de nous (E. D.) a remarqué que l’état de conservation de certains fossiles, les Poissons surtout, indiquait un remaniement d’espèces éocènes dans les couches du Burdigalien inférieur. Pour le gisement de Bololo (Bas-Fleuve, Congo Belge), malgré 1. Certaines de ces empreintes avaient été prises primitivement pour des Crassatelle's par E. Dartevelle, d’où le nom de « couches à Crassatelles » donné à cet horizon fossili¬ fère à la base du Miocène (E. Dartevelle, 1934, p. 257). 2. Au Congo belge le Miocène représenté par des argiles, argilites et sables, formant la partie supérieure du Burdigalien, avec indices d’émersion au sommet, n’est pas fossi¬ lifère. Le gisement de Bololo contient des fossiles, mais les éléments miocènes et éocènes y sont remaniés dans le Quaternaire. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. 11. — 168 — l’apparence, les conditions sont différentes. Là en effet les fossiles miocènes sont de conservation aussi défectueuse que ceux de l’Eo- cène, l’ensemble étant remanié dans le Quaternaire. BIBLIOGRAPHIE Bôhm J. et Weissermel W. ■ — 1913. Ueber tertiâre Yersteinerungen im den Bogenfelser Diamantfelden. Beitr. geol. Forsch. dtsch. Schutzg.,. n° 5, pp. 59-111, pl. 8-14 et 7 fig. text. Id. — 1919. Mya klinghardti nov. spec., aus der tertiâren diamantenfuh- renden Strandterrasse bei Bogenfels in Sudwestafrika. Z. dtsch. geol. Ges. t. 71, Monatsber., n° 7-8, p. 78. Id. — 1926. Ueber tertiâre Versteinerungen von den Bogenfelser Diamant- feldern XIX. In : E. Kaiser. Die Diamentenwüste Sud-West-Afrika Bd. II, pp. 55-87, pl. 31-4 et pl. A, B, 4 fig.-text. ( Mya schwein- furlhi : pp. 62-3, pl. 32, l-la-2-2a). Caster K. E. — 1938. Macroscopie Fauna of the Quimbriz (Eocène) for¬ mation on the Luculo river, Angola, with an appendix on Aniphiope neuparthi from the miocene beds at Bom Jésus, Angola, by the same author and a description of he Cephalopoda of the Quimbriz for¬ mation by A. K. Miller. Commun. Serv. Geol. Portugal, t. XX, pp. 53-96, 10 pl. ( Raetomya schweinjurthi : pp. 25-6, pl. VI et III,. %• Q. Cuvillier J. — 1930. Révision du Nummulitique égyptien. Mém. Inst.. Egypte, t. XYI, pp. 1-372, pl. I-XXY, carte hors 4-texte, 23 fîg.-texte. Dartevelle E. — 1934. Note préliminaire sur la géologie de la région côtière du Congo. Bull. Classe Sci. Acad. r. Belgique (5), t. XX, n° 3, pp. 253-7 (1 carte). Id. — 1952. Echinides fossiles du Congo belge et de l’Angola. I. Intro¬ duction historique et stratigraphique. Ann. Mus. r. Congo belge. Série in-8°, Sci. Géol., t. XII, pp. 1-21, 23 fig.-texte. Douville H. — 1933. Contribution à la géologie de l’Angola. Le Ter¬ tiaire deLoanda. Description des espèces. 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Il traverse 4 m. 50 d’alluvions caillouteuses à éléments empruntés surtout au calcaire du Barrois et atteint le substratum d’argiles du Gault albiennes. Diamètre 2 m. environ. Hauteurs d’eau : 2 m. 20 en 1941, 0 m. 80 en novembre 1954. Débits : 75 m3 h. en 1941, 7 m3 h. en novembre 1954. Un deuxième puits a été creusé à une distance de 80 m. en 1954. Il traverse 4 m. 50 d’alluvions et pénètre de 0 m. 20 dans les argiles du Gault. Débit : 35 m3 h. en septembre 1954, 15 m3 h. en novembre de la même année. Ces abaissements considérables des hauteurs d’eau et des débits est consécutive à une série d’années sèches. L’Aube coule directement sur les argiles du Gault et ne peut réalimenter la nappe alluviale qui provient des coteaux et qui peut se déverser dans le cours d’eau. Champignol-lez-Mondeville. — Forage du Clos Blanchard près de la limite N de l’agglomération, à droite de la route de Bar-sur- Aube, pour alimentation de la commune. Cote 240 m. environ ; pro¬ fondeur, 15 m. Creusé dans le Séquanien supérieur, correspondant à la partie inférieure du calcaire à Astartes. Débit 30 m3 h. en 1954, exceptionnel dans cette assise en dehors des vallées, et semblant correspondre à un drainage vers la vallée du Landion. Eau non potable : excès de fer, lm mgr. 6 par litre, Escherichia coli et germes satellites. Plusieurs petites exsurgences également contaminées. Habitations 1. Voir Bull. Muséum Nat. Hist. Naturelle, 2e sér., t. XXV, pp. 236-244, 1953. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. — 171 sur calcaires fissurés non filtrants à l’amont des émergences et du forage. Chaource. — Puits pour l’alimentation de la commune creusé dans la vallée du Croc du Gué, à 1.200 m. à l’amont de l’agglomé¬ ration, sur la rive droite et à une cinquantaine de mètres de ce ruisseau intermittent, à l’altitude 154 m. 38. Alluvions modernes Portlandien inférieur ( Terre végétale . < Gravier terreux . ( Gravillon . I Calcaire jaune . 1 Marne blanche . \ Calcaire blanc . I Calcaire bleu . / Marne . . . . (' Calcaire bleu . Calcaire blanc et bleu Calcaire bleu . Fond du puits . à 0,00 sur 1,00 1,00 1,50 2,50 0,50 3,00 3,10 6,10 0,20 6,30 3,70 10,00 1,00 11,00 0,05 11,05 0,95 12,00 0,50 12,50 6,50 19,00 Circulations dans les fissures du calcaire du Barrois, entre 6 et 11 m. avec 5 m3 h. en 1953, et à 12 m. 50 avec 2 m3 5, au-dessus d’assises de calcaire bleu plus compact et moins fissuré. Une galerie de 40 m. de longueur sur 2 m. de hauteur a été exécutée en direction du rû en prenant pour toit, à 12 m., le calcaire blanc et bleu. N. s. à 5 m. 77. Débit 12 m3 h. en 1953. Le calcaire bleu de la base est encore portlandien ainsi que l’atteste un exemplaire jeune de Gravesia gigas Zieten. Chassericourt. — Forage exécuté en 1953-1954 à 2 km 5 au NE de Chavanges, pour le Syndicat de la Voire, à la cote 120 m. environ. Terre végétale et limon. . Alluvions modernes . Craie cénomanienne . Cénomanien Marnes de ( Marne blanc-bleuâtre . Brienne ( Marne grise compacte . 97 m. 00 ) Albien. Argi- ) les du Gault 1 Argile gris-noirâtre . 74 m. 00 ) Sable vert très ténu, compact, argileux, micacé au sommet . , . Argile sâbleuse, gris-verdâtre, compacte Sable vert, très ténu, argileux, compact. Sable vert et blanc compact, argile noire Sable grisâtre, compact... . Albien Sables verts 34 m. 00 à 0,00 sur 0,50 0,50 1,50 2,00 15,00 17,00 8,50 25,50 88,50 114,00 74,00 188,00 6,00 194,00 2,00 196,00 10,00 206,00 2,00 208,00 2,00 — 172 — I Sable verdâtre argileux et pyriteux, Albien Sables verts 34 m. 00 1 plus ou moins gréseux . 210,00 2,00 ) Sable blanc-verdâtre, non argileux, \ assez ténu, aquifère . 1 Sable gris-verdâtre, plus ou moins argi- 212,00 2,00 ( leux et pyriteux, gréseux . 214,00 8,00 Aptien ? Argiles à ( Argile sableuse gris-noirâtre . 222,00 3,60 Plicatules ( F ond du forage . 225,60 Bédoulien J Foré en 1953 jusqu’à 186 m., ce captage ne fournissait que 3 m3 h. Repris en 1954 et conduit jusqu’à l’Aptien, il avait un n. s. à 12 m. au-dessous du sol, s’abaissant en n. d. à 96 m. pour un débit de 14,2 m3 h. L’épaisseur des Sables verts paraît anormale ; il ne semble cepen¬ dant pas que l’on puisse attribuer à l’Aptien les sables de base. Chessy-les-Prés. — Puits pour l’alimentation des communes de Chessy et de Davrey, au SE de Chessy, à la cote 128 m. environ. Terre végétale . à 0,00 sur 0,50 Alluvions anciennes . . 0,50 4,50 Argile gris-noir à Plicatula placunea ... . 5,00 15,50 ^ptien \ Argile noirâtre à Exogyra aquila . 20,50 3,00 . „ . _ j Calcaire gris-noirâtre dur, à petits fos- 19 m' 00 ' siles . 23,50 0,50 Barrémien ( Sables panachés . 24,00 2,00 supérieur /Fond du puits . 26,00 Nappe aquifère en charge dans les sables panachés barrémiens. Débit 22 m3 h. en 1953. Eau avec excès de fer et d’un degré hydrotimétrique moyen compris entre 30 et 36°. Cette minéralisation peut être attribuée à l’altération en sulfate de calcium et sels de fer, de la marcasite que renferment les argiles aptiennes et au fait que les sables barrémiens sont plus ou moins ferrugineux avec nodules de limonite à leur partie supérieure. Les Croûtes. — - Puits à l’E de l’agglomération creusé en 1952, pour l’alimentation de la commune, vers la cote 123 m. Alluvions anciennes . à 0,00 sur 3,50 Aptien I Argile gris-noir à Plicatules .... 3,50 13,50 sur 1 6 m. 50 ( Argile grise à Exogyra aquila. . . 17,00 3,00 Barrémien supérieur ( Sables panachés . i Fond du puits . » 20,00 26,00 6,00 Débit 5 m3 h. dans les sables barrémiens. Eau très minéralisée, d’un degré hydrotimétrique élevé (72°) d’un pli acide (6,4) et très — 173 — chargée en fer : 12 mmgr. par litre aux analyses des 5 et 12 février 1954 ; 4 mmgr. 8 par litre le 6 décembre 1954. Comme pour le puits de Chessy (voir plus haut), cette minéralisation s’explique par la composition des assises traversées par le puits. Piney. — Puits pour l’alimentation d’un Syndicat de communes exécuté en 1954 au N de Brantigny, dans un petit vallonnement de direction NE-SW, à l’altitude 125 environ. Profond de 27 m., il traverse la base de la craie cénomanienne et pénètre dans les marnes de Brienne bleuâtres. Complété par 60 m. de galeries (35 m. vers le NW, 25 m. vers le SE) qui recoupent perpendiculairement le thalweg, creusées dans les marnes de Brienne et entamant au toit leur contact avec la craie cénomanienne, il n’a fourni que 40 m3 par jour, ce qui correspond à peu près au débit des sources de Brantigny, alimentées par les mêmes circulations de réseau fissuré. Hauteur d’eau de 14 m. dans le puits. Le faible débit obtenu ne peut surprendre, étant donné le péri¬ mètre d’alimentation peu étendu et le fait que le contact entre la craie cénomanienne et les marnes de Brienne est suspendu au-dessus de la vallée de l’Auzon. A une cote plus basse, une belle source de la même zone aquifère, s’observe à la ferme de Rachizi, propriété de M. Patenôtre, sénateur-maire de Piney, le débit étant de 4 à 5 litres à la seconde. L’exsurgence se produit au contact de la craie et des marnes. Rouilly-les-Sacey. — Forage pour un Syndicat de communes exécuté en 1938 à la cote 155 m. Turonien Craie turonienne . 15,00 Cénomanien 110 m. ) Craie céromanienne . j Marnes de Brienne, argiles grises . . 15,00 . 45,00 30,00 80,00 Albien Gault | Argile gris-noir et noire . . 125,00 45,00 Albien Sables verts | Argile sableuse verte . . 170,00 15,00 Aptien supérieur ? ) Argile brune . \ Fond du forage . . 185,00 . 195,00 10,00 En 1954, n. s. à 7 m. 50 de profondeur ; n. d. à 9 m. pour un débit de 24 m3 h. Salon. — Puits dans la craie emschérienne à l’amont très proche de Salon, pour l’alimentation de la commune et de celle de Champ- fleury, à la cote 102 m. environ. Profondeur 19 m. ; eau à 15 m., débit 115 m3 h. en 1954, fourni par des courants diaclasiens dépen¬ dant du vallon sec, qui drainent vers la rivière des Auges les eaux percolées à travers les plateaux de craie boisés qui entourent Salon. — 174 — A noter qu’un puits de 40 m. de profondeur creusé dans la craie au moulin de Salon, à la cote 132 environ, n’a pas fourni de débit, ce qui montre une fois de plus, l’inexistence d’un plan hydro¬ statique général et la localisation des circulations dans la craie. Vailly. — Puits communal dans la craie au NE de l’agglomération au lieudit « la Voie des Bois». Creusé il y a une quarantaine d’années, le puits avait alors une profondeur de 25 m., et sans galeries, don¬ nait 8 à 12 m3 h. En 1936, il a, par suite d’une importante dimi¬ nution du débit, été approfondi jusqu’à 39 m. 10, avec galeries dont le radier est à 36 m. 50, perpendiculaires au thalweg du vallonnement (21 m. vers le N. 25 m. vers le S). Le débit étant devenu nul, le puits a été approfondi au début de 1954, jusqu’à 46 m. 60, ne recoupant vers 43 m. qu’une fissure donnant 1 m3 par jour environ, vers le contact de la craie blanche et d’une craie gris-bleuâtre, toutes deux sans silex. Il est probable que le changement de faciès observé entre 41 et 43 m. correspond au passage de la craie turonienne à la craie cénomanienne plus sèche et plus compacte. L’exécution d’une galerie de 30 m. de longueur, perpendiculaire au thalweg, vers 43 m. de profondeur, à la limite des deux craies, a été préconisée. A 29 m. 60 du puits, elle a recoupé une diaclase aquifère d’un débit de 10 m3 h. beaucoup plus que suffisant pour alimenter la commune. Elle constitue une direction de drainage vers la vallée de la Seine, des eaux percolées à travers les craies sénonienne inférieure et turonienne sur les hauteurs boisées qui au NE dominent la commune. Nièvre. Nevers. — - Batterie de cinq puits exécutés par la S. A. D. E. en 1949 dans les alluvions modernes de la Loire, sur la rive gauche du fleuve, au SE de la ville, pour son alimentation, près de l’usine des Eaux. Voici la coupe de l’un de ces puits à l’altitude 174 m. Alluvions modernes 10 m. I Alluvions sableuses à petits éléments. . . ^ Sable grossier . 7 m. d’épaisseur 3 m. Lias supérieur j Argile bleuâtre compacte, sur 4 m. Diamètre des puits 2 m. 50. Ils comportent sur 3 m. 50 de hauteur, 400 barbacanes de 0 m. 10 de section, inclinées à 45°, ce qui donne 3,5 m2 de surface captante par puits. N. s. à 3 m. au-dessous du sol et n.d. à 6 m. pour un débit de 80 à 90 m3 h. L’eau est assez chargée en manganèse, la proportion de sous- 175 — oxydes solubles étant de 0 mmgr. 15 à 2 mmgr. par litre, suivant le débit demandé au puits. L’eau n’est de ce fait pas prise au fond, le manganèse étant considéré comme provenant des coteaux et du substratum qui paraît être le Lias supérieur. Oise. Compïègne. — Puits dans la craie à Bélemnitelles pour l’alimen¬ tation de la Ville, exécutés en 1949 au Nord de la route de Choisy- au-Bac, à l’altitude 32 m. environ. Puits n° 1. Diamètre 2 m. 50 ; profondeur 13 m. ; n. s. à 7 m. 50 ; n.d. à la même profondeur à 300 m3 h. en 1949. Puits n° 2. Diamètre 3 m. ; profondeur 25 m. ; débit 800 m3 h. en 1949. Ces puits rencontrent dans la craie de très importantes dia- clases aquifères dépendant probablement de la vallée de l’Aisne. On constate que la proximité de l’anticlinal de Gamaches ne nuit pas au débit du réseau aquifère de la craie. Laigneville. — Forage pour l’alimentation de la commune exécuté en 1953 au lieudit « sous le Bois », au N du bourg, à la hau¬ teur de Sailleville, à la cote 45 m. environ. Terre végétale . . . . . à 0,00 sur 2,00 Cuisien ^ sur 20 m. ^ Argile sableuse . 2,00 4,00 j Sable et argile avec coquilles . Sable verdâtre . 6,00 13,00 7,00 9,00 Sable gris . . . . . 22,00 5,00- e ■ 1 bparnacien 34 m. j i Sable et argile avec coquilles . J Argile ligniteuse . . . . . _ 27,00 32,00 5,00 15,00 1 Argile noirâtre . 47,00 4,00 Argile avec coquilles . 51,00 5,00 Thanétien 1 Sable . 56,00 8,00 25 m. ) Sable argileux . 64,00 17,00 Craie blanche . . 81,00 68,00' Fond du forage . 149,00 Débit en 1953, 45 m3 h. ; l’eau provient des sables de Bracheux sous l’argile noire de la base du Sparnacien. Un forage exécuté dans la vallée de la Brèche, à la cote 40 environ, a rencontré des conditions anormales, la craie n’ayant pas été atteinte à une profondeur de 105 m. 1 Un deuxième forage dans la vallée en 1953 corrobore cette constatation et a également été un échec, n’ayant fourni qu’une quantité d’eau à peu près nulle. 1. R. Abrard. — Les points bas de la Craie dans les vallées du Thérain et de la. Brèche (Oise). CR. Ac. Sc., t. 211, pp. 108-110, 1940. — 176 — Seine-et-Marne. Roissy-en-Brie. — Forages de la Société Française de Distri¬ bution d’Eau exécutés par la S. A. D. E., en 1929, à la limite est de l’agglomération à la cote 114. Deux forages ; le n° 1 donne la coupe suivante : Calcaire de Brie 9 m. Marnes supragyp- seuses 25 nç. 50 Calcaire de Champigny ( Argile et cailloux. . . ' Argile blanchâtre et jaune et rognons ( de calcaire. . . I Marnes vertes . / Marnes blanches . ' Marnes verdâtres . / f Calcaire de Champigny, avec marnes < dans sa partie supérieure, dur et sili- ( ceux à la base . Fond du forage . à 0,00 sur 3,50 3,50 5,50 9,00 8,50 17,50 6,25 23,75 10,75 34,50 26,20 60,70 Diamètre, 400 mm. au fond. N.s. à 53 m. de profondeur en 1929 et à 54 m. 55 en 1953. Débits respectifs 35 et 25 m3 h., fournis par le calcaire de Champigny. Le forage n° 2, situé à 5 m. du premier, donne une coupe pratiquement identique jusqu’à 61 m. N.s. à 53 m. 25 en 1929, débit 18 m3 h., abaissé à 11 m3 h. en 1953. Appro¬ fondi jusqu’à 71 m. sans augmentation de débit, il paraît avoir atteint le début du Bartonien inférieur. Au point de vue stratigraphique, il convient de noter la présence, au-dessus du calcaire de Champigny, de la série complète des marnes supragypseuses, les marnes verdâtres de la base correspondant aux marnes bleues, l’épaisseur des marnes blanches de Pantin et des marnes vertes du Sannoisien inférieur correspondant à la moyenne b Un puits en cours d’ exécution en février 1955, à 65 m. des forages montre les marnes supragypseuses de base franchement bleues. A 58 m. de profondeur avec 2 m. de hauteur d’eau dans le calcaire de Champigny, il fallait un pompage à 120 m3 h pour l’assécher. Après un approfondissement à 58 m. 20 le débit limite de 250 m3 h. a été fourni par le puits. A la base des marnes bleues, à 30 m. une zone aquifère de mauvaise qualité a été rencontrée. Sois y-s u r- École. — Puits pour la commune par Morin et Pérault, à 35 m. environ au Nord-Est de la Mairie, à la cote 80 environ. Creusé dans le calcaire de Champigny jusqu’à une marne gris- 1. R. Abrard. Limite supérieure du calcaire de Champigny. C. R. som. S. G. F., pp. 388-390, 1954. — 177 — -verdâtre qui semble en constituer le substratum. Profondeur 12 m. 50. Eau atteinte à 9 m. 80. Abaissement du plan d’eau de 0 m. 28 à 20 m3 h. ; pointe à 40 m3 h. en octobre 1954. Eau venant par plusieurs diaclases. Analyse par le Laboratoire Départemental en novembre 1954 : eau de composition chimique et bactériologique très satisfaisante. pH, 7,2 ; degré hydrotimétrique total 28°. Pas de B. coli, ni de germes satellites. Seiïse-et-Oise. Bois d’Arcy. — Puits filtrant dans le lotissement exécuté pour la Société Française de Distribution d’Eau, par Huillet et fils, en 1954, à la cote 175 m. environ. Terre végétale Argiles à meulières de ( Argile Beauce. 5 m. 70 ^ Argile et meulière . Sables de Fontaine¬ bleau 50 m. 20 / Sable argileux . . 1 Sable jaune . Sable blanc compact . . . Sable blanc . Sable rouge argileux . . . . Sable rouge . Sable blanchâtre . Sable jaunâtre . Sable argileux . . Sable moins argileux . . . Sable blanc . . | Sable très blanc . \ Sable devenant argileux Huîtres ? ( Sable très arSileuX Marnes j -vertes san- > Argile verte . noisiennes ' F ond du puits . . . . à 0,00 sur 0,60 0,60 1,70 2,30 4,00 6,30 12,30 18,60 2,20 20,80 7,90 28,70 3,30 32,00 3,70 35,70 6,00 41,70 2,40 44,10 2,60 46,70 1,45 48,15 1,70 49,85 2,15 52,00 0,60 52,60 3.90 56,50 1,00 57,50 0,40 57,90 Un avant-puits de 31 m. 60 est prolongé par un système compor¬ tant trois filtres Cuau, dont les bases sont respectivement aux profondeurs de 45 m. 50, 51 m. 50 et 55 m. 70. Débit : 30 h. à 25 m3 h. L’eau remonte jusqu’à 32 m., pratiquement jusqu’à l’avant-puits. Buchelay. — Puits pour la commune par Huillet et Fils. Cote <60 environ. — 178 — Argile ( à silex < 6 m. 30 [ Craie i santonienne < sur 25 m. 70 / Terre végétale, argile et silex . Argile avec silex de grande taille . . . Sable gréseux avec silex . Craie blanche avec rognons de silex . . . . Craie gréseuse à silex . Craie gréseuse . Craie à silex . I Craie dolomitique a silex avec lentilles comacienne } „ . „ l de sables dolomitiques nuents . sur 12 m. 50 i ^ Fond du puits . à 0,00 sur 3,00 3,00 2,00 5,00 1,30 6,30 11, 9S 18,25 2,75 21,00 3,00 24,00 8,00 32,00 12,50 44,50 Avant-puits de 40 m. prolongé par un tube en amiante-ciment avec gravillon annulaire. Zone aquifère dans la craie dolomitique sableuse. N. s. à 39 m. 50 ; n.d. à 41 m. 37, pour un débit de 44 m3 h. et à 41 m. 98, à 54 m3 h., en octobre 1954. Champcueii.. — Puits pour l’alimentation d’un Syndicat de com¬ munes, par Huillet et Fils, au Sud de l’agglomération, à l’altitude 80 environ. Terre végétale argileuse à 0,00 sur 2,00 Sables de Fontaine¬ bleau sur 8 m. 40 Meulières de Brie 10 m. 40 Marnes vertes 12 m. 10 Marnes blanches Sable argileux avec rognons Sable argileux . . Grès . . Grès et sable . . Sable argileux et grès . Meulière de Brie . Marne sableuse . Marne verte dure . Marne brune . Calcaire . : . \ ) j Marne et calcaire . . . . Marne verte avec bancs de calcaire de 0 m. 20 à 0 m. 30 . . Marne blanche avec bancs calcaires .... à Travertin de Champigny ■ Calcaire travertin de Champigny Fond du puits 2,00 2,00 4,00 2,00 6,00 0,60 6,60 1,70 8,30 2,10 10,40 3,30 13,70 2,20 15,90 4,20 20,10 0,30 20,40 0,40 20,80 sur 0,60 21,40 11,50 32,90 5,70 38,60 6,20 44,80 Diamètre 1 m. 50. 1° nappe peu abondante, dans les meulières d& Brie, de 12 m. à 20 m. 40. 2° nappe, de 20 m. 40 à 28 m. 00, peu abon¬ dante, 3° nappe dans le calcaire de Champigny : n.s. à 39 m. 10. Débit, 105 m3 h. en 1953. L’obtention d’un débit important dans le tiers supérieur du cal¬ caire de Champigny est probablement en relation avec la proximité du prolongement du synclinal de la Risle. - 179 — Ligne n° xiii du Chemin de fer Métropolitain prolongée de la Porte de Saint-Ouen au Carrefour Pleyel a Saint-Denis (Notice géologique). Par R. Soyer. Les travaux du prolongement de la Ligne N° XIII ont été effectués de 1941 à 1948, avec interruption de 1943 à 1945. Sa longueur atteint 3.001 m. 86. Le souterrain emprunte le sous-sol de l’avenue de la Porte de St Ouen à Paris, l’avenue Gabriel Péri (R. D. III), la place de la République et le boulevard Jean Jaurès à Saint-Ouen, le boule¬ vard Anatole France et le Carrefour Pleyel à Saint-Denis. Quoique peu profonde — le radier des plus bas ouvrages n’étant nulle part à plus de 15 m de la surface — elle a rencontré une série d’assises étendue et de composition lithologique variée qui toutefois n’ont pas suscité de difficultés particulières pour l’exécution des travaux. Un puits de reconnaissance foncé en février 1941, place de la Répu¬ blique, dont le détail figure dans les coupes annexées au profil géologique, avait fourni d’utiles indications à ce sujet. Le souterrain a traversé successivement : a) les éboulis de coteaux. b) la base de la série du Gypse pseudomorphosée : Marnes à Lucina inornata, 3° Masse et Marnes à Pholadomya ludensis. c) les Sables de Monceau et la base de la caillasse résiduaire de la 4° Masse pseudomorphosée. d ) le Calcaire de Saint-Ouen. e) les Sables de Reauchamp. Entre l’origine et la villa A. France (Pt kil. 2.222) les couches en place sont très proches du sol et les remblais ne dépassent pas 1 m de hauteur, mais à partir de ce point s’amorce une ancienne valléa dont le thalweg a été reconnu dans la station : Carrefour Pleyel. En ce point, les remblais atteignent 5 m. Ils diminuent ensuite rapidement et retombent à 1 m d’épaisseur à la fin de la ligne. Un lit de terre végétale enterrée sous les remblais a été rencontré dans les puits et les ouvrages, entre les pts kil. 2.160 et 2.600. Dans la moitié sud de la station Carrefour Pleyel, la terre végétale recouvre un lit d’alluvions anciennes composé de sable jaune fin à silex noirs, occupant le fond du thalweg signalé ci-dessus. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 2, 1955. — 180 — Eboulis de coteaux. — - Les éboulis recouvrent le Ludien inférieur entre l’origine et l’avenue du Capitaine Glarner. Ils sont surtout composés d’argiles verdâtres à nodules calcaires cariés provenant des Marnes vertes sannoisiennes. On les retrouve ensuite dans quel¬ ques poches isolées pénétrant dans les assises ludiennes juqu’au Pt kil. 0,500 qui limite leur extension. Ludien inférieur. — • Les Marnes à Lucines constituent l’horizon le plus élevé, sous forme de marnes calcareuses blanchâtres et jaunâtres, avec bancs de caillasses caverneuses correspondant à des bancs de gypse saccharoïde pseudomorphosés. La 3e Masse est constituée - — lorsqu’elle n’a pas été déformée par des torsions ou des effondrements, — par des bancs calcareux massifs ayant conservé le grain et l’éclat des gypses saccharoïdes, alternant avec des marnes argileuses. Les Marnes à Pholadomyes, dépourvues de fossiles, sont caractérisées par un cordon central de nodules cariés correspondant aux gypses cristallisés en sphères des séries non altérées par les substitutions. Le Ludien occupe entièrement le souterrain, depuis la porte de St Ouen jusqu’au Pt kil. 0,100, et partiellement jusqu’aux abords de la rue Garibaldi (Pt kil. 0,875). Il réapparaît du Pt kil. 2.180 sous le boulevard A. France, au carrefour Pleyel où un mouvement de remontée des couches le reporte au-dessus des ouvrages. 4° Masse et Sables de Monceau. — La 4e Masse, irrégulière, com¬ prend des caillasses scoriacées et des calcaires cristallins séparés par des marnes argileuses noires et des marnes blanchâtres calca¬ reuses. Sa puissance maximum ne dépasse pas 0 m 80. Les Sables de Monceau sont peu épais à l’origine, mais leur puis¬ sance s’accroît peu à peu vers le nord, et ils dépassent 2 m à la fin de la ligne. Ce sont des sables blanc-grisâtres, bruns et verdâtres, souvent argileux, alternant avec des niveaux gréseux ou calcareux, et des marnes argileuses feuilletées. Ils ne se sont pas montrés fossi¬ lifères sur le tracé de la ligne. Calcaire de Saint-Ouen. — La série marno-calcaire constituant cet horizon est la plus importante que la ligne ait rencontrée. Elle apparaît au radier du souterrain vers le Pt kil. 0.110 et augmente peu à peu d’épaisseur pour disparaître entre les pts kil. 0,550 et 0,620, sous l’influence d’une inflexion très marquée des assises. Mais elle augmente ensuite progressivement d’épaisseur et occupe le souterrain en totalité ou en partie jusqu’au pt kil. 2.290, où la dépression tectonique du Carrefour Pleyel abaisse fortement la série bartonienne. Mais le relèvement qui s’opère à partir de cette station l’amène rapidement à la voûte des ouvrages qui l’occupent en totalité à partir du Pt kil. 2.725. Marneux et calcaro-marneux au sommet sur 5 m, les travertins — 181 — et bancs calcaires durs prédominent dans la moitié inférieure. Les bancs d’argile sépiolitique (Magnésites) y sont fréquents, surtout dans la moitié inférieure. Ils renferment rarement des Bithinelles. C’est surtout dans la seconde moitié de la ligne, à partir de la Mairie de Saint-Ouen où les assises sont plus régulières et moins altérées, que des niveaux fossilifères à Limrnaea longiscata, Planorbis goniobasis et Dissostoma mumia ont été reconnus. Ils ne sont d’ail¬ leurs pas très fréquents. On notera la présence d’une marne brune à D. mumia dans la station « Mairie de Saint-Ouen » et d’un banc de calcaire siliceux à Bithinelles vers la rue de Paris, à Saint- Denis- L’horizon de Saint-Ouen dépasse rarement 10 m d’épaisseur. Il présente parfois des bancs tabulaires de silex noirs, des lits de Calcite cristallisée, rougeâtre, plus ou moins désagrégée (Pseud c- morphose de Gypse). Soulignons enfin la découverte, vers le Pt kil. 2.000, à la base de la galerie d’avancement, d’un banc d’une trentaine de mètres de longueur constitué par de remarquables pseu- domorphoses de cristaux de Gypse lamellaire en Silice. Ce banc, épais de 20 cm, présentait exactement l’aspect des lits de cristaux de la 2e Masse du Gypse (I, pl. 2, fig. 1). Niveau de Mortefontaine. — Il est parfois caractérisé (Pt kiL 1.244) par un grès calcareux fossilifère à Avicula Defrancei intégré dans la base du Calcaire de Saint-Ouen, et reposant sur un groupe de couches marno-calcaires appartenant au niveau de Ducy, d’en¬ viron 80 cm d’épaisseur. Sables de Beauchamp. — Les Sables de Beauchamp occupent la partie inférieure du souterrain entre les Pts kil. 1.000 et 2.100. Ils ont été atteints, à la fin de la ligne, par les puisards prolongeant les puits de service. Seule la partie supérieure des sables, dont la puis¬ sance atteint 11 m, a été observée. Elle se compose de sables gris,, verts et bleutés parfois argileux, de bancs de grès siliceux compacts et d’argiles verdâtres. Tectonique. — Les assises ont subi des déformations complexes, surtout dans la section comprise entre l’origine et la station « Mairie de Saint-Ouen ». Si l’allure générale du tracé est conditionnée par des mouvements verticaux du sol, les déformations locales cons¬ tatées sont de même nature que celles qui affectent les assises ludien- nes et bartoniennes sur le passage du synclinal de la Seine entre Epinay et Villemonble, imputables à des tassements, des mouve¬ ments de bascule et des déformations consécutives à la dissolution, en profondeur, de niveaux gypseux autrefois présents dans ces assises et ultérieurement dissous ou pseudomorphosés. Les failles signalées sur le profil ont sans doute la même origine, mais peut-être faut-il excepter la double faille de la rue Pasteur, à St Ouen, qui paraît située dans le prolongement de la faille observée dans la station. « Yalliers » sur la ligne N° 3 à Levallois-Perret (2). — 182 Le contact des Sables de Monceau et du Calcaire de Saint-Ouen •constitue un bon repère pour figurer l’allure tectonique des assises sur le profil de la ligne 13 prolongée. Il s’opère à -f- 35,30 à l’origine et s’y maintient sur 500 m pour s’abaisser à 23,30 au droit de la rue Edouard Vaillant, et remonter 100 m plus loin, à -)- 29,25. Le contact s’élève ensuite lentement, et le Calcaire de Saint-Ouen affleure sous les remblais, entre la rue des Rosiers et la rue .Jean, à -f- 31,50. Il s’établit ensuite entre 33 et 35 m jusqu’à l’origine du boulevard Anatole France à Saint-Denis, où s’amorce la vallée tectonique qui le déprime à -}- 22,30 au droit de la rue du Dr Finot, et localement même vers le pignon sud de la station « Carrefour Pleyel » à + 15, sous l’influence d’un pli local étroit mais très accusé. Le relèvement ultérieur des couches déjà signalé, s’opère ensuite, et au pignon terminal le contact se relève à -f- 31,40. Eaux souterraines. — La nappe générale se tient, soit à la base du Calcaire de Saint-Ouen, soit dans le Calcaire de Ducy, soit dans les Sables de Beaucbamp. Le plan d’eau établi à -f- 24,95 vers la rue Jean est à -f- 22,35 rue Diderot, -f- 23,74 à la Mairie de Saint-Ouen. La courbe pièzométrique retrouve une hauteur de flèche maximum à -(- 24 au pt. kil. 1.701,75 (limite des deux lots de travaux), pour s’abaisser à 23,45 rue du Dr Basset, et à 21,53 à la fin de la ligne. Les débits n’ont jamais été importants et n’ont pas gêné sensiblement les travaux. Cette notice de la Ligne N° XIII dont le profil géologique et les coupes annexes seront édités par les soins du Service Technique des Travaux Neufs et du Métropolitain, clôt la série des publications géologiques relatives aux 14 lignes constituant le réseau actuel du Chemin de fer Métropolitain. Je prie MM. Bardout, Ingénieur Général Chef du Service, Martelli et Klerlain, Ingénieurs en Chef, Vieillard-Baron et Courtas, Ingénieurs divisionnaires STVP, chargés de l’exécution des travaux de cette ligne, ainsi que leurs collaborateurs MM. Fontaine, Marchal et Neveu, Ingé¬ nieurs TP., d’agréer l’expression de mes vifs remerciements pour toutes les facilités qu’ils m’ont accordées et pour leur bienveillante et cordiale collaboration. Laboratoire de Géologie du Muséum. BIBLIOGRAPHIE 1 Soyer R. — - Géologie de Paris — 1 vol. in-4°, Mém. Serv. Cte Géolog. de la France, 1953, 610 p., 6 pl. 5 ctes. 2 Soyer R. — - Prolongement de la Ligne N° 3 de la porte Champerret au pont de Levallois-Perret. Profil en long géologique. Préf. de la Seine — S. T. du Métropolitain, Paris, 1938. ACTES ADMINISTRATIFS M. le Professeur Ch. Sannié est nommé Assesseur au Directeur pour l’année 1955. (Arrêté ministériel du 3-II-1955). M. le Professeur R. Portères obtient un congé de longue durée de 6 mois, à compter du 5 sept. 1954. (Arrêté ministériel du 9-XI-1954). M. Kersaint est nommé sous-Directeur de laboratoire à la Chaire de Chimie. (Décret ministériel du 23-xi-1954). M. R. Lamy est nommé sous-Directeur de laboratoire honoraire. (Arrêté ministériel du 29-xn-1954). M. P. Rourrelly est nommé sous-Directeur de laboratoire à la Chaire de Cryptogamie, à compter du l-xn-1954. (Arrêté ministériel du 3-ii- 1955). M. M. Denizot est nommé Assistant stagiaire au laboratoire de Crypto¬ gamie. (Arrêté ministériel du 3-n-1955). M. F. Lomont, Aide technique principal est admis à la retraite, à comp¬ ter du 31-xn-1954. (Arrêté ministériel du 8-XI-1954). M. N. Vuillet, Aide technique, est admis à la retraite, à compter du 1-1-1955. (Arrêté ministériel du 8-xi-1954). M. F. Malgras, Commis, est admis à la retraite, à compter du 21--X-1954. (Arrêté ministériel du 13-ix-1954). La démission de M®e M. Bory, Employée aux écritures, est acceptée. (Arrêté ministériel du 3-H-1955). Mme R. Edrei obtient un congé d’un an pour charges de famille. (Arrêté ministériel du 30-xi-1954). Mme C. Person est nommée Gardien de galerie titulaire. (Arrêté minis¬ tériel du 15-X-1954). DISTINCTIONS HONORIFIQUES M. le Dr. Léon Pales, sous-Directeur au Musée de l’Homme, est promu Officier de la Légion d’honneur, par Décret du 23 octobre 1954. MUe Marie-Louise Pasquier, Assistante au Parc Zoologique est promue Officier du Mérite agricole par Décret du 31 décembre 1954. MM. Théophine Hillion et Camille Vedie, Aides techniques au Parc Zoologique, sont nommés Chevaliers du Mérite agricole. Le Gérant : Marc André. ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. 10-6-1955. COLÉOPTÈRES DE PROVENCE par Henri Caillol. Les deux derniers volumes (IV et V, 1.200 pages) du Catalogue des Coléoptères de Provence par Henri Caillol viennent d’être publiés. Cet ouvrage magistral sur la faune de notre Pays est maintenant com¬ plet. Des milliers d’observations biologiques accompagnent les noms des espèces et constituent une mine extraordinaire de documents scienti¬ fiques. L’ouvrage complet, qui comporte 5 volumes (2.894 pages), est vendu 10.000 francs. Les tomes IV et V se vendent ensemble au prix de 6.000 francs au Comité d’ Encouragement aux Recherches d* Entomologie appliquée, 57, rue Cuvier, Paris-5e (C. C. P. : Paris, 1842-07). RÈGLEMENT Le Bulletin du Muséum est réservé à la publication des travaux faits dans les Laboratoires ou à l’aide des Collections du Muséum national d’Hisloire naturelle. Le nombre des fascicules sera de 6 par an. Chaque auteur ne pourra fournir plus d’une 1/2 feuille (8 pages d’im¬ pression) par fascicule et plus de 2 feuilles (32 pages) pour l’année. Les auteurs sont par conséquent priés dans leur intérêt de fournir des manus¬ crits aussi courts que possible et de grouper les illustrations de manière à occuper la place minima. Les clichés des figures accompagnant les communications sont à la charge des auteurs ; ils doivent être remis en même temps que le manuscrit, avant la séance ; faute de quoi la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remanie¬ ments ou par l’état des manuscrits seront à la charge des auteurs. Il ne sera envoyé qu’une seule épreuve aux auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai, l’article sera ajourné à un numéro ultérieur. Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles. Ils sont priés d’incrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part supplé¬ mentaires qu’ils pourraient désirer (à leurs frais). Les auteurs désirant faire des communications sont priés d’en adresser directement la liste au Directeur huit jours pleins avant la date de la séance. TIRAGES A PART Les auteurs ont droit à 25 tirés à part de leurs travaux. Ils peuvent en outre s’en procurer à leur frais 25 supplémentaires, aux conditions suivantes : 25 ex. 50 ex. 4 pages . 57 fr. 50 74 fr. 50 8 pages . 65 fr. 75 89 fr. 75 Ces prix s’entendent pour dés extraits tirés en même temps que le numéro, brochés avec agrafes et couverture non imprimée. Les commandes dépassant 50 exemplaires ne pourront être acceptées que par autorisation spéciale et à des prix supérieurs à ceux qui sont mentionnés sur le tarif ci-dessus. Les auteurs qui voudraient avoir de véritables tirages à part brochés au fil, ce qui nécessite une remise sous presse, supporteront les frais de ce travail supplémentaire et sont priés d’indiquer leur désir sur les épreuves. Les demandes doivent toujours être faites avant le tirage du numéro correspondant. PRIX DE l’abonnement ANNUEL : France : 1.500 fr. — Étranger : 2.200 fr. (Mandat au nom de l’Agent comptable du Muséum) Compte chèques postaux : 124-03. Paris. ÉDITIONS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 36, RUE GEOFFROY-SAINT-HILAIRE, PARIS Ve Archives du Muséum national d' Histoire naturelle (commencées en 1802 comme Annales du Muséum national d’Hisloire naturelle ). Bulletin du Muséum national d’Histoire naturelle (commencé en 1895). (Un vol. par an, abonnement annuel France, 1500 fr., Etranger, 2200 fr.). Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle, nouvelle série com¬ mencée en 1936. (Sans périodicité). Publications du Muséum national d’Hisloire naturelle. (Sans périodicité fixe ; paraît depuis 1933). Index Seminum Horti parisiensis. (Laboratoire de Culture ; paraît depuis 1822 ; échange). Noiulæ Systemalicæ. (Directeur, M. H. Humbert, Laboratoire de Phanéro- gamie ; paraît depuis 1909 ; abonnement au volume, France, 600 fr. ; Etranger, 900 fr.). Revue française d’ Entomologie. (Directeur M. le Dr R. Jeannel, Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934). Bulletin du Laboratoire maritime du Muséum national d'Histoire naturelle à Dinard. (Laboratoire maritime de Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan ; paraît depuis 1928 ; prix variable par fascicule). Bulletin du Musée de l’Homme. (Place du Trocadéro ; paraît depuis 1931 ; adressé gratuitement aux Membres de la Société des Amis du Musée de l’Homme). Recueil des travaux du Laboratoire de physique végétale. (Laboratoire de Chimie; Section de Physique végétale; paraît depuis 1927 ; échange). Travaux du Laboratoire d’Entomologie. (Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; échange). Journal d' Agriculture tropicale et de Botanique appliquée (remplace la Revue de Botanique appliquée et d’ Agriculture coloniale depuis le 1-1-1954). Laboratoire d’Entomologie agricole coloniale. Abonnement, France, 1.500 fr., Etranger, 2.000 fr. Revue Algologique. (Directeurs MM. R. Lami et P. Bourrelly, Labora¬ toire de Cryptogamie ; paraît depuis 1924 ; Nouvelle série à partir du 1er janvier 1954, abonnement, France, 1.000 fr., Etranger 1.200 fr.). Revue Bryologique et Lichénologique. (Directeur Mme V. Allorge, Laboratoire de Cryptogamie ; paraît depuis 1874 ; abonnement, France, 1.500 fr., Etranger, 2.000 fr.). Revue de Mycologie (anciennement Annales de Cryptogamie exotique). (Directeur M. Roger Heim, Laboratoire de Cryptogamie. Paraît depuis 1928 ; abonnement France et territoires d’Oütre-Mer, 1400 -fr., Etranger, 2000 fr. Mammalia, Morphologie, Biologie, Systématique des Mammifères, (Direc¬ teur M. Ed. Bourdolle ; paraît depuis 1936 ; 1000 fr. ; Étranger, 1400 fr.). ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. - 10-6-1955. Tome XXVII 2° Série MAI 1955 SOMMAIRE Pages Communications : J. Berlioz. Étude d’une collection d’Oiseaux du Gabon . 185 M. Blanc, F. d’Aubenton et Y. Plessis. Note préliminaire sur l’enkystement de Protoptcrus annectens (Owen 1839) . 193 Th. Monod. Sur un nouveau Corophium constructeur de masses spongiomorphes aux Philippines . 196 J. Denis. Notes d’Aranéologie marocaine. IV. Araignées recueillies à Ifranc par M. L. Chopard . 207 F. Grandjean, Observations sur les Oribates (32e série) . 212 G. Ranson. Observations préliminaires sur quelques Planorbes américains. . 220 J. L. Hamel. Matériaux pour l’étude caryo-taxynomique des Saxifragacées. II. — Un Ribes naturellement polyploïde . 226 A. Guillaumin. Plantes nouvelles, rares ou critiques des serres du Muséum. (Notules sur quelques Orchidées d’Indochine, XI) . 232 Cl. Ch. Mathon. Recherches sur le développement des Céréales. 3e note : Les Blés du Troisième Groupe . 236 Cl. Ch. Mathon. Recherches sur le développement des Céréales. 4e note : Seigle, Avoines . 241 Ph. Brébion. Turritélla (Haustator) doukantensis, nouvelle espèce de Gastéro- pode du Paléocène du Dahomey . 244 Ed. Boureau. Étude paléoxylologique du Sahara (XXI) : Sur un Terminalio- xylon edengense n. sp., de la pente sud de Edeng, au Sud-Ouest de l’Adrar Tiguirirt (Sahara Soudanais) . 247 R. Lavocat. Sur une portion de mandibule de Théropode provenant du Crétacé supérieur de Madagascar . 256 J. Sornay. Nautile fossile à coquille anormale . 260 R. Furon. Notules de voyage sur le quaternaire de Tunisie . 262 P. Balavoine. Faluns helvétiens à Bryozoaires de la Bufïeaumoine (Maine- et-Loire) . 266 Ph. Brébion. Quelques observations sur les gisements de faluns helvétiens d’Anjou . ; . . 273 P. Calas. Quelques observations sur le gisement bartonien d’Ézanville (Sablière du Bois Bleu . 278 BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1955. — N° 3. 408e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 5 mai 1955 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR A. GUILLAUMIN COMMUNICATIONS Étude d’une collection D'Oiseaux du Gabon Par M. J. Berlioz, PROFESSEUR AU MUSÉUM M. P. Rougeot, correspondant du Muséum, poursuivant avec le même zèle et le même succès ses recherches ornithologiques au Gabon, vient d’envoyer au Muséum, de la région de Libreville, à laquelle il est maintenant affecté, une nouvelle collection, riche, comme les précédentes, en captures intéressantes. Aussi, en le félicitant et le remerciant de son activité scientifique, dont ses fonctions administratives ne favorisent malheureusement pas toujours le déploiement, je présente ici bien volontiers l'étude de cette collection. Tous ces spécimens ont été récoltés au cours du deuxième semestre 1954 et au début 1955, aux abords même ou dans le district de Libreville, c’est-à-dire en région côtière basse, dans un biotope général de grande forêt, comportant aussi une partie plus décou¬ verte : la savane d’Owendo. 1° Non-Passeres. Charadrius Forbesi (Shell.), ad., Owendo, février 1955. L’apparence de ce spécimen diffère assez notablement des des¬ criptions classiquement données pour cet Oiseau. Comparé à douze Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 3, 1955. 12 — 186 — autres spécimens de la collection du Muséum, provenant tant de Haute que de Basse-Guinée, celui-ci marque une mélanisation très nette : les deux bandes transversales du jabot sont d’un noir franc et non brunes, et cette teinte noirâtre envahit la tête, les côtés du cou et même la nuque, accentuant ainsi la précision du menton blanc et de la bande blanche circum-nuchale. En outre sa taille est un peu plus forte. — Il s’agit sans doute d’un individu très adulte, en plumage frais ; mais il est possible aussi que les populations locales de cette espèce, apparemment migratrices intertropicales, présentent des différenciations encore imprécisées subspécifique- ment. Tringa glareola L., ad., Libreville, 31 octobre 1954. Capella media (Lath.), ad., Owendo, 12 février 1955, « dans une dépression marécageuse de la savane, — visitant les déjections d’un troupeau de vaches ». Cette espèce, la « Bécassine double » des chasseurs européens, passait pour être un hivernant rare en Afrique occidentale. Elle est, ainsi que la précédente, un migrateur bien connu, nichant dans les pays du Nord, et, selon M. Bougeot, assez abondante à Owendo. Turnix nana (Sund.), $ Ç ad. (un œuf en formation), Owendo, 24 octobre 1954. Selon le cas général chez les Oiseaux de ce genre, la Ç se montre ici plus forte et plus colorée que le <§. Aviceda cuculoides ? Batesi (Swann), $ imm., Bihélé, en forêt sombre, 20 décembre 1954. « Dans l’estomac : sauterelles vertes. Était menacé par deux Drongos. » Ce Rapace, aux serres faibles, est encore peu connu et ses varia- toins subspécifiques éventuelles sont controversées. Le spécimen cité ici est en plumage de transition, en partie très usé : dessus gris- ardoisé foncé mêlé de traces brunes de la livrée juvénile ; dessous blanc mêlé de plumes grises sur la gorge, avec des barres transver¬ sales rousses peu nombreuses et seulement sur les flancs et la poi¬ trine ; quelques liserés roussâtres sur les ailes, indice d’immaturité. Centropus Gr. Grilli Hartl., <§ et un ad., Owendo, 4 décembre 1954. « Espèce assez fréquente en cet endroit, surtout dans les dépres¬ sions humides, où la végétation est plus haute. » La date de capture de ces deux Coucals semble confirmer une fois de plus l’opinion généralement admise que cette espèce, appa¬ remment migratrice, ne fréquente guère le Gabon qu’en saison humide. Tricholoema fl. flavipunctatum J. et E. Yerr., Ç ad., Libreville, août 1954. — 187 — Buccanodon Duchaillui (Cassin), ad., route du Cap Esterias, 20 juin 1954. Pogoniulus subs. subsulphureus (Fras.), ad., route de Kango, juin 1954 ; Ç ad., Sibang, octobre 1954. Pogoniulus scolopaceus flavisquamatus (J. et E. Verr.), ad., route de Kango, 13 juin 1954. Apaloderma narina brachyurum Chapin, $ ad., route de Kango, km. 35, 14 septembre 1954 (« dans l’estomac : débris d’Orthop- tères ») ; Ç imm., août 1954. Ces deux spécimens ont été obtenus dans l’étage inférieur de la grande forêt. Caprimulgus Foss. Fossei Hartl., $ ad., Libreville, août 1954. 2° Passeres. Hirundinidés. Riparia cincta (Bodd.), ? subsp., ad., Owendo, lin Octobre 1954. Ce spécimen se montre, par sa coloration et par sa longueur d’aile (113 mill.), tout à fait semblable à deux autres provenant aussi de la côte gabonaise (Port-Gentil, Coll. P. Rougeot, en juin 1945) et à un troisième provenant de Brazzaville (coll. R. Malbrant, 10 décembre 1937), dans la collection du Muséum. Ces Oiseaux présentent donc le minimum de taille (aile : 113- 114 mill.) connu pour cette espèce, répandue dans presque toute l’Afrique tropicale jusqu’au Cap et dont les variations subspéci¬ fiques, ainsi que sans doute les habitudes migratoires pour cer¬ taines populations locales, sont encore fort insuffisamment éluci¬ dées. Les détails donnés sur les fluctuations de cette espèce en Afrique du Sud, localité type (voir : Stark et Sclater, Birds of South Africa, vol. II, 1901) sont curieux. Personnellement je n’en connais que les spécimens du Muséum de Paris, six d’entre eux appartenant à la race de grande taille propre au Nord-Est de l’Afrique, R. c. Erlangeri Rchw. (trois d’Abyssinie et trois de Somalie [mission Revoil] : aile 132-137 mill.), et les autres de la région Gabon-Congo. Muscicapidés. Alseonax olivascens (Cassin), Ç ad., route de Kango, km. 35, en forêt. « Dans l’estomac : débris d’Orthoptères et de petits Coléoptères noirs ». Ce Gobe-mouches doit sans doute sa très grande rareté, — il n’est connu que par quelques exemplaires collectés sporadiquement dans la forêt équatoriale africaine, — au moins en partie à son aspect très effacé et à son mode de vie secret. Assez différent d’aspect — 188 — des deux autres espèces suivantes, il se montre en quelque sorte intermédiaire génériquement aux Alseonax et aux Muscicapa : mais les différences entre ces deux types génériques sont elles-mêmes assez peu tranchées pour qu’il ne soit pas utile de maintenir cette espèce dans un troisième, comme le suggèrent quelques auteurs. Alseonax epulatus (Cass.), 2 $$ ad., route de Kango, km. 35, 16 juil¬ let ; Akok, août 1954 (en grande forêt). Alseonax Seth-Smithi (Van Som.) (= Als. flavipes , auct. plur.), 2 $Ç ad., Akok, 27 août et 22 novembre 1954. Erythrocercus M. Maccalli (Cass.), 3 <$<$, 1 $ ad., route de Kango, km. 35, 1er août, 15 septembre, 10 octobre 1954. Ce petit Gobe-mouches, qui figure ici pour la première fois dans les collections du Muséum, se différencie nettement parmi toute la famille des Muscicapidés et cette petite série ne révèle guère de variation individuelle sensible. Selon le collecteur, il vit et se déplace volontiers en groupe parmi les arbustes, en grande forêt. Trochocercus nitens nitens Cass., ad., route de Kango, km. 35, en forêt, 20 novembre et septembre 1954. Tchitrea ruf. rufocinerea Cab., q ad., Akok, décembre ; ? Ç ad., Libreville, 20 août 1954. T urdidés. Neocossyphus p. poensis (Strickl.), 2 ad., N’Tchoua, 28 juillet et août 1954. « Dans l’estomac : presque uniquement des fourmis brunes ». Alethe cast. castanea (Cass.), $ ad., route de Kango, 16 juillet et août 1954, en forêt. « Dans l’estomac : fourmis noires ». Stiphrornis erijthrothorax gabonensis Sharpe, ad., O’Veng, 27 juillet 1954. Ce spécimen se montre tout à fait typique de cette race côtière : gabonensis du Rouge-gorge africain. Syloiidés. Camaroptera chl. cliloronota Rchw., 3 ad., route de Kango, km. 31, juillet 1954. Cisticola anonyma (Müll.'j, Ç ad., N’Toum, 14 octobre 195 . Timaliidés. Malacocincla fulv. fulvescens (Cass.), ad., N’Tchoua, 28 juillet 1954, en grande forêt. Malacocincla Cleaveri Batesi (Sharpe), $ ad., route de N’Toum, km. 35, 8 août 1954, en forêt épaisse. « Trouvé à terre, dans un lit de ruisseau, et en petit groupe. » 189 — Malacocinela ruf. rufipennis (Sharpe), 1 ad., Ç ad., $ imm., environs de Libreville, 6 août 1954. « A terre, dans le sous-bois ». Le spécimen immature se fait remarquer par sa mandibule infé¬ rieur plus pâle, jaunâtre, et par la présence de quelques taches rachi¬ diennes pâles sur les petites couvertures des ailes. Cette espèce et la précédente se ressemblent beaucoup par la taille, la silhouette et la coloration générale. Mais la couleur du vertex, brune chez rufipennis, noire chez Cleaveri, ainsi que celle des pattes, gris-bleuâtre chez rufipennis, rosée chez Cleaveri (discer¬ nable même sur des pattes desséchées), permettent de les distinguer aisément. Pycnonotidés. Les Passereaux de cette famille sont toujours abondamment diversifiés dans les forêts gabonaises. Il convient ici d’attirer une fois de plus l’attention sur les Criniger qui, sous l’aspect de Crin, calurus, paraissent représenter deux espèces distinctes, bien que très voisines. Bleda syndactyla ogowensis Neum., <$ ad., Cap Esterias, août 1954. « En forêt, près de terre. » Bleda eximia notata (Cass.), ad., parc de Sibang, 27 juin 1954. « Parmi des buissons épais. Dans l’estomac : fourmis. » Les observations notées par M. Rougeot concernant cet Oiseau confirment toutes les données antérieures des auteurs concernant le régime alimentaire et la vie volontiers humicole de ces Bulbuls du genre Bleda. Criniger cldoronotus (Cass.), ad., environs de Libreville, août 1954. Criniger (? Swainsoni) Bannermani Gyld., (JÇ et un ad., route de Kango, km. 34, 20 juillet et 1er août 1934. Ces trois spécimens de Bulbuls, du type Cr. calurus, appartien¬ nent de toute évidence à la série caractérisée simultanément par la gracilité relative du bec et le plus grand développement des doigts Ces caractères différentiels, qui ont été déjà discutés dans un travail antérieur [Bull. Mus., 1954, p. 68), m’ont été confirmés par l’étude comparative que j’ai pu faire, grâce à l’obligeance de notre collègue M. J. D. Macdonald, de la longue série de spécimens existant au British Muséum de Londres : il y a, parmi tous ces Oiseaux assimilés à Cr. calurus, deux séries distinctes caractérisées par les proportions relatives inversées du bec et des doigts. Aussi je crois devoir me rallier à l'opinion de Gyldenstolpe (1. c.), à savoir que ces deux séries représentent bien deux espèces distinctes, coexistant au moins dans une grande partie de leur habitat forestier : Cr. calurus (Cass.), à bec plus fort et doigts plus faibles, et ? Cr. Swainsoni (Neum.), à bec plus faible et doigts plus forts. Mais, n’ayant pu comparer les — 190 types de ces différentes formes, je fais toute réserve sur la nomen¬ clature à adopter et mentionne ici nos spécimens sous le nom dont la description paraît le mieux adaptée à leurs caractères morpholo¬ giques. Phyllastrephus icterinus (Bp.), £ ad., Cap Esterias, 20 juin 1954, en grande forêt. Baeopogon clamans (Sjôst.), ad., route de Kango, 25 juillet 1954. Andropadus lat. latirostris Strickl., $ ad., Libreville, octobre 1954. Andropadus cura. curairostris Cass., ad., route de Kango, km. 35, août 1954. « En forêt, dans un grand arbre, mélangé à une troupe composite comprenant des Anthreptes Fraseri, des Erythrocercus, etc. » Laniidés. Laniarius leucorhynchus (Hartl.), $ ad., Akok, 22 juin 1954, dans des fourrés épais. N ectariniidés. Cyanomitra olivacea Ragazzii (Salv.), ad., Libreville et environs, en forêt, 13 juin et août 1954. Anthreptes Fraseri cameroonensis Bann., £ ad., route de Kango, km. 30, 20 juillet 1954 (« au milieu d’une petite troupe homo¬ gène, visitant les arbustes avec des cris perçants ») ; ad. (« dans l’estomac : insectes »), ad., environs de Libreville, en forêt, août 1954. Anthreptes collaris hypodilus (Jard.), ad., Libreville, 13 juin 1954. Ploceidés. Malimbus mal. malimbicus (Daud.), $ ad., Akok, en forêt, août 1954. Malimbus nit. nitens (Gray), ad., route de Kango, km. 35, en forêt, août 1954. Chez cette espèce, les deux sexes sont apparemment tout à fait semblables. Malimbus Racheliae (Cassin), ad., route d’Akok, en forêt, 16 juillet, 2 août 1954. Ce Tisserin, si caractéristique des régions basses du Sud-Came¬ roun et du Gabon, où il passe d’ailleurs pour rare et confiné à la grande forêt, me paraît inséparable spécifiquement du Mal. scutatus (Cass.), qui le remplace en Haute-Guinée. Les deux Oiseaux sont en effet tout à fait semblables, sexe à sexe, sauf par la taille, un peu plus faible chez Racheliae, et par la couleur des plages vives du plumage, rouges chez scutatus, mi-rouges, mi-jaunes chez Racheliae. — 191 Or on sait combien, chez les Oiseaux en général et les Ploceidés en particulier, ce remplacement du rouge et du jaune (couleurs pigmen¬ taires de nature chimique sans doute très voisine) dans le plumage est fréquent et d’importance secondaire. Par contre la prétendue coexistence des deux formes en Nigeria et au Cameroun (où vit d’ailleurs une sous-espèce un peu diffé¬ renciée de M. scutatus) paraît reposer sur des assertions insuffisam¬ ment contrôlées, et le dernier en date des ouvrages sur l’avifaune camerounaise (A. I. Good, The Birds of French Cameroon, 1953) donne au contraire des précisions de répartition, d’après lesquelles leurs habitats respectifs ne se pénétreraient pas, la zone de contact s’établissant dans les régions côtières du Sud-Cameroun. Ploceus ? collaris Vieill., $ imm., Libreville, août 1954. Ce spécimen, qui ne porte que quelques traces du plumage d'adulte, ne permet donc pas d’élucider la question, toujours litigieuse, des rapports d’habitat des deux espèces voisines : collaris et cucullatus. Spermophaga hoematina pustulata (Voigt), Ç ad., Akok, 27 août 1954. Nigrita bicolor? saturatior Rchw., rJÇÇ ad., Akok, Libreville, en forêt et sur la lisière, septembre et octobre 1954 (« dans l’estomac : pulpe A' Elaeis »). En raison de leur coloration très foncée, ces trois spécimens doi¬ vent être rapprochés de la race saturptior, décrite de l’Ouganda, mais dont je ne connais qu’un seul spécimen topotypique (au British Muséum). Mais il est certain que, contrairement aux assertions des traités classiques, ils ne peuvent être confondus subspéeifiquement avec les individus de même espèce du Cameroun ( N. bic. brunnes- cens). J’ai pu comparer, tant dans les collections du Muséum de Paris que dans celles du British Muséum, d’assez nombreux spécimens du Cameroun et d’autres de Haute-Guinée, et nos trois spécimens gabonais présentent, sexe à sexe, une pigmentation bien plus intense, plus foncée même (et d’un gris moins pur en dessus) que chez la racç typique de Haute-Guinée. L’espèce toutefois est réputée assez rare et son étude en série, nécessaire à la discrimination des sous-espèces, laisse encore à désirer, ainsi que le rappelle D. Bannerman dans son ouvrage « Birds of trop. West Africa », 7, 1949, p. 260 : sans doute, par leurs variations pigmentaires, ces sous-espèces se montreront- elles plus « écologiques » que strictement « géographiques », comme il arrive souvent chez les Oiseaux d’Afrique. En tout cas, au point de vue de leur régime alimentaire, ces Nigrita paraissent avoir un goût prononcé pour la pulpe des fruits d’ Elaeis et la remarque de M. Rougeot sur le contenu stomacal d’un de ses spécimens confirme à ce sujet celles que Bâtés avait pu faire sur les mêmes Oiseaux au Cameroun. — 192 Orti/gospiza atricollis gabonensis Lynes, ad., Owendo, 15 février 1955. Ces deux spécimens apportent une addition intéressante au peu de connaissances que l’on possède sur cette sous-espèce gabonaise de l’Astrild-Caille, considérée comme très rare et d’ailleurs bien différenciée subspécifiquement. D. Bannermak (l. c., p. 298) ainsi que R. Malbrant et A. Maclatchy (Faune de l’Équateur africain français, t. I, p. 418, 1949) ont déjà souligné le nombre extrêmement réduit de spécimens que l’on en connaît : le Muséum de Paris en possède un, présumé Ç, aimablement donné par ces derniers auteurs. Grâce aux deux spécimens de M. Rougeot, tout récemment collec¬ tés, il est possible de donner des précisions sur la couleur du bec : chez le les deux mandibules sont visiblement d’un rouge-rosé vif uniforme ; chez la $, elles sont d’un brun-corne, avec le culmen très foncé. Sturnidés. Lamprocolius purpureiceps J. et E. Verr., ad., Akok, octobre 1954. Ce bel Oiseau reste très caractéristique de la zone forestière de « Basse-Guinée ». — 193 Note préliminaire sur venkystement DE PROTOPTERUS ANNECTENS (ÛWEN 1839; Par Maurice Blanc, François d’Aübenton et Yves Plessis. Ayant effectué une mission hydrobiologique de six mois (mission M. Blanc- F. d’Aubenton, avril-septembre 1954) dans la vallée du Moyen-Niger, entre Bamako et Tombouctou (Soudan français), deux d’entre nous ont rapporté à Paris, par avion, outre un lot de poissons vivants destinés à l’Aquarium du Musée Permanent de la France d’ Outre-Mer, un jeune exemplaire de Protopterus annectens à l’intention de l’aquarium du Laboratoire des Pêches Coloniales du Muséum. Le Protopterus annectens vit dans des régions où alternent une saison humide et une saison sèche et possède la curieuse faculté de passer la saison sèche hors de l’eau, enkysté dans une sorte de cocon constitué de mucus durci, au fond d’un trou creusé dans la vase, respirant alors l’oxygène de l’air à l’aide de sa vessie natatoire faisant office de poumon. L’exemplaire que nous avons rapporté, a été ramassé à l’état de cocon, fin juin 1954, au moment des labours de rizières, par des cultivateurs bambara de la région de Diafarabé, et placé par nos soins dans une caissette remplie de sable. Nous avons commencé l’hydratation progressive du sable dans les premiers jours de sep¬ tembre et la sortie du cocon s’est effectuée le 14 septembre, au cours du voyage de retour. L’animal est donc resté à sec environ un mois et demi de plus que dans la nature, sans aucun inconvénient. Dès son arrivée au Laboratoire des Pêches Coloniales, le Pro- toptère a été installé dans un bac de 25 litres, chauffé à 28-30°, éclairé par une lampe de 60 watts et nourri à l’aide de vers de vase, de petits poissons, de mollusques et surtout de viande de boucherie. Adapté à son nouveau domaine au bout de deux ou trois jours, l’animal a vécu tout à fait normalement dans ces conditions pendant plus de cinq mois. Mais, vers le 20 février 1955, à peu près à l’époque où les Protoptères s’enkystent dans la plaine de Diafarabé aban¬ donnée par les eaux, l’aspect et le comportement de notre Protoptère se sont brusquement modifiés. L’animal, d’ordinaire toujours affamé, se mit à refuser toute nourriture, tandis que son teint devenait vitreux, que ses nageoires se pigmentaient de rouge et que la ter¬ minaison en pointe de sa nageoire caudale disparaissait. Sa princi- Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 3, 1955. — 194 — pale occupation devint d’explorer le fond de l’aquarium, de labourer la petite quantité de sable qui s’y trouvait et de chercher à fouir en avalant le sable par la bouche et en le rejetant par les fentes oper- culaires. Nous avons alors pris une grande cuve de verre, de forme haute, que nous avons remplie avec de la terre assez meuble surmontée d’une faible épaisseur d’eau, et nous avons placé le tout dans une grande étuve d’élevage à porte vitrée. Le Protoptère transféré dans ce nouveau logement, le 2 mars 1955, continua d’abord à manifester ses velléités de fouilles, mais sans cependant s’enfouir. Ce n’est que lorsque nous eûmes siphoné complètement l’eau de la cuve cjue nous pûmes voir l’animal se décider brusquement et se mettre à creuser en décrivant un mouvement hélicoïdal avec son corps. Mais la hauteur de terre étant trop faible par rapport à la taille de l’animal, celui-ci vint buter contre le fond de la cuve sans pouvoir se retourner pour s’enterrer complètement. Nous décidâmes alors de remettre l’animal dans son aquarium habituel rempli d’eau et de préparer un plus grand volume de terre. Il fallut faire vite car cette tentative d’en¬ fouissement avait déclenché chez notre animal des réactions physio¬ logiques irréversibles et celui-ci était en train de se noyer lorsque nous le reprîmes pour le deuxième essai. Cette fois, la hauteur de terre était suffisante, dès que l’eau fut siphonée, nous vîmes l’animal creuser à nouveau et s’enterrer complètement après avoir décrit un tour et demi sur lui-même. L’extrémité du museau resta un certain temps au ras du sol, puis l’animal s’enfonça plus profondé¬ ment lorsque la terre commença à s’assécher en surface et disparut définitivement à nos regards. Cette expérience est déjà intéressante en ce sens qu’elle nous a permis de voir les modifications d’aspect et de comportement présentées par l’animal avant l’enkystement et d’observer la façon dont il se comporte pour creuser le sol et s’enterrer. Il nous reste maintenant à patienter un certain temps, puis à provoquer la sortie de l’animal en réhydratant progressivement son habitat. Bien entendu, nous avons pesé le sujet et effectué quelques mensurations avant l’enkystement, de façon à avoir une idée des pertes subies par lui pendant cette période de vie ralentie. Ce n’est pas la première fois qu'un Protoptère en captivité s’en¬ kyste au Muséum ; une note de A. Duméril datant de 1866 1 signale déjà le même événement, mais il s’agissait d’un phénomène subi et non réalisé expérimentalement; de plus l’enkystement s’était accompli sans aucun témoin et l’auteur ne put que constater la disparition des animaux qui moururent d’ailleurs dans leur cocon. 1. Duméril (A.). — Observations sur les Lépidosirénidés ( Protopterus annectens Owen) qui ont vécu à la Ménagerie des Reptiles du Muséum National d’Histoire Naturelle et y ont formé leur cocon. C. R. Acad. Sci., Paris, 1866, 62, pp. 97-100. — 195 — Une autre espèce de Protoptère, le Protopterus dolloï, qui vit dans une région où il dispose d’eau en quantité suffisante toute l’année, ne s’enkyste jamais. Ceci permettrait de penser que le déterminisme de l’enkystement peut être dû simplement à l’action du milieu. Or le fait que notre Protopterus annectens ait brusquement changé d’aspect, cessé de se nourrir et cherché à fouir le sol à l’époque même où dans la nature il aurait dû s’enkyster, alors que dans son aquarium les conditions restaient celles dont il s’était contenté pendant plus de cinq mois, semblent prouver l’existence d’un déter¬ minisme interne. Celui-ci est cependant insuffisant pour provoquer à lui seul l’enfouissement complet, car l’animal, bien qu’ayant acquis un comportement fouisseur, ne se décide à s’enterrer réellement que lorsqu’il n’y a plus d’eau à sa disposition. Laboratoire des Pêches et Productions Coloniales d'origine animale du Muséum. — 196 — Sur un nouveau Corophium CONSTRUCTEUR DE MASSES SPON GIOMORPHES aux Philippines Par Th. Monod, PROFESSEUR AU MUSÉUM Mr. José S. Domantay a publié en 1953 ( Philippine Fisheries, Manila, p. 153-156, 2 figs.) une note intitulée « A New Species of Askeletal Sponge, Oscarella malabonensis , Destructive to Oysters under Cultivation Around The Dagatdagatan Salt-water Fishery Experimental Station Malabon, Rizal » dans laquelle il décrit (p. 154-156) une espèce nouvelle d’Éponge sans spiculés. L’objet qui se nomme localement taing kalabao, ou « bouse de Buffle », désignation absolument appropriée, est « an encrusting form with irregular lamellate or tubular bodies fused together from the proximal part with the distal ends free » ; il constituerait « appa- rently a colony or an association of numerous simple tubular sponges United together ». Ayant eu l’occasion de me rendre à Manille et d’y rencontrer M. Domantay, j’ai prié ce dernier de bien vouloir me procurer un topotype d Oscarella malabonensis, que je souhaitais pouvoir soumettre à un spécialiste des Éponges. M. Domantay, avec une grande obligeance dont je tiens à le remercier ici, m’a remis un échan¬ tillon topotypique, récolté à Dagatdagatan (Malabon-Navotas, Rizal Province, Luzon) le 23 novembre 1953. M. Claude Lévi, spécialiste des Éponges, a bien voulu examiner cet échantillon et me signaler qu’il ne contenait rien qui puisse le concerner ; il ne s’agissait pas en effet d’une Éponge mais d’un feutrage de tubes d’Amphipodes, du genre Corophium. Il est d’ailleurs facile en dilacérant les tubes d’y retrouver fréquemment, in situ, leur constructeur. M. Domantay dont j’avais attiré l’attention sur le problème posé par T Oscarella malabonensis a reconnu lui-même la véritable nature de cet objet auquel il s’apprête à consacrer un article intitulé 4 _ 1>5 1>5 _ 1>8 Longueur du tibia Longueur de la tête - T, - 1.1 — 1.2 1.0 — 1,1 Largeur de la tête Longueur de la tête - - ? - - 1,9 — 2,0 2,1 — 2,7 Longueur du museau Pt. bibroni Hallowell et Pt. mascareniensis D. et B. étant les deux seules espèces connues antérieurement à Pt. superciliaris Günther celle-ci apparaît donc comme parfaitement valable et il nous paraît souhaitable d’en donner une description détaillée qui en permette la reconnaissance. Description. — Aspect général élancé. Tête plus longue que large: rapport compris entre 1,11 et 1,29. Museau obtusément pointu ; sa longueur est comprise de 1,09 à 1,22 dans la distance du bord posté¬ rieur du tympan à l’extrémité du museau. Narines un peu plus proches de l’extrémité du museau que de l’œil, surtout chez les femelles ; le rapport museau/œil- narine varie de 1,5 à 1,7 chez les femelles et de 2,1 à 2,3 chez les mâles. Doigts 1,2 et 4 sensiblement égaux, le 3 à peine plus long que le museau. Pattes postérieures allongées, l’articulation tibio-tarsienne dépasse l’extrémité du museau. Fémur plus court que le tibia, celui-ci long et assez étroit, sa largeur étant comprise de 3,4 à 4,3 dans sa longueur ; cette dernière de 1,41 à 1,58 dans la longueur du corps. Orteils modérément allongés, le III un peu plus court que le V, le IV 366 à peine plus court que le tibia ; le rapport longueur du tibia/longueur orteil IV varie de 1,67 à 2,02. Pas de tubercule métatarsien externe. Palmure laissant libre 1 phalange à l’orteil 1, 2 du côté interne et 1 du côté externe à l’orteil II, 2 1/4 du côté interne et 1 du côté externe de l’orteil III, 2 à l’orteil IV et 0 à l’orteil V. (Fig.) Peau lisse garnie de plis glandulaires assez irréguliers, parfois interrompus. Les flancs sont souvent granuleux chez les grands individus. Les mâles possèdent deux sacs externes s’ouvrant par deux fentes rectilignes sur les côtés de la gorge et se terminant en dedans de la racine du bras ; la distance séparant ces deux fentes est nettement plus longue que le museau et comprise moins de deux fois dans la longueur de la tête (celle-ci prise à partir du bord postérieur du tympan) ; le rapport de ces longueurs est de 1,60 à 1,83. Coloration en alcool. Teinte brun-olivâtre avec des taches irrégu¬ lières sur le dos, très variables. Il peut exister une bande médio- dorsale claire, non rétrécie en arrière, ou une fine ligne blanche verté¬ brale. Face inférieure blanchâtre, souvent nuagée de sombre sous le menton, la gorge et la face interne des tibia, surtout chez les femelles. Face antérieure des cuisses avec une bande longitudinale foncée ; face supérieure avec des barres transversales et face postérieure marquée de lignes longitudinales claires parfois fragmentées en taches plus ou moins régulières. Le tibia est strié de barres transversales parfois indistinctes ; il présente souvent une fine ligne blanche, qui peut se prolonger sur la cuisse. Longueur du corps ; jusqu’à 560 mm chez les femelles, 440 mm chez les mâles. Affinités. — La comparaison de Pt. superciliaris Günther avec les autres espèces de la région qui présentent également une palmure étendue ne permet aucun rapprochement. Pt. gribinguiensis Angel s’en distingue facilement par sa palmure beaucoup plus étendue, atteignant l’extrémité de tous les orteils sauf au IV, et par le grand développement de ses pattes postérieures. Pt. longirostris Peters, avec ses plis dorsaux à peine marqués et sa coloration dorsale presque uniforme, ne saurait non plus être confondu avec super- ciliaris 1. Il en est de même de Pt. aequiplicata Werner 1, qui se reconnaît immédiatement à ses plis dorsaux nombreux, fragmentés et à sa tête courte et large. Pt. maccarthyensis L. G. Anderson enfin, se distingue par ses pattes postérieures courtes et trapues, par l’exis¬ tence d’un tubercule métatarsien externe et la présence de tuber¬ cules surnuméraires alignés sur la face plantaire des métatarsiens IV. Laboratoire de Zoologie ( Reptiles et Poissons) du Muséum et Institut de Zoologie, Faculté des Sciences de Lille. 1. Bull. Mus. nat. Hist. nat. Paris, (2), XXVI, n° 3, pp. 318-321, 1954. — 367 TRAVAUX CITÉS Boulenger. — 1882, Catal., p. 52. Boulenger. — 1900, Proc. Zool. Soc. London , p. 438. Günther. — 1858, Catal., pp. 17 et 32, fig. Hallowell. — - 1844, Proc. Acad. Nat. Sc. Philadelphia, II, 1, p. 249. Peters. — 1863, Monatsb. Berl. Acad., XXVIII, p. 78. Peters. — 1881, S. B. nat. Fr., p. 162. Peters. — 1882, Reise in Mossamb., p. 149. 368 — Sur cinq espèces du genre Symphurus, DONT TROIS SONT INÉDITES. Par Paul Chabanaud. Les cinq espèces du genre Symphurus, étudiées dans le présent mémoire, appartiennent à la faune du complexe Indo-Pacifique tropical ; elles ont ceci de commun entre elles que l’ornementation pigmentaire de leur face zénithale consiste en des marbrures brun rougeâtre, se détachant sur un fond clair, de teinte crème (en alcool). Au surplus, la face nadirale de la tête est occupée en grande partie, principalement l’aire nasale, par des papilles épidermiques, men¬ tionnées par Norman chez l’une d’entre elles 1 ; ces papilles épider¬ miques existent également sur la face zénithale, mais en quantité moindre. Parmi ces 5 espèces, il en est 3 qui sont inédites. 1. Symphurus seychellensis, nova species. D 100. A 83. C 12. Vn 4. S 115. En centièmes de la longueur étalon : tête 18 ; hauteur 33. En centièmes de la longueur de la tête : œil 7. L’extrémité caudale du maxillaire est placée un peu en arrière de l’œil fixe. Réduites, en avant des yeux, à un pointillé brun rougeâtre, les marbrures tendent à dessiner des lignes longitudinales sur les autres parties de la face zénithale. Formule rhachiméristique : a 9 [3 + 6] + c 42 = t 51. Holotype (J. Longueur totale 85 mm. Longueur étalon 78 mm. Longueur de la tête 15 mm. British Muséum, n° 1935. 10. 6. 11. Sey¬ chelles. 2. Symphurus undatus Gilbert. Symphurus undalus. Gilbert, Bull. U. S. Fish. Comm., 23, 1903(1905), p. 690, tab. 98. Symphurus marmoratus (paratype non décrit). Fowler, Proc. Acad. Nat. Sci. Philadelphia, 85, 1933, p. 349. D 99-102. A 88-89. C (13) 14. S 112-125. En centièmes de la lon¬ gueur étalon : 18-20 ; hauteur i 30. En centièmes de la longueur de la tête : longueur de la tête : œil 11-12. L’extrémité caudale du maxillaire est placée au-dessous du milieu de l’œil fixe. L’ornementa- 1. John Murray Exped., Scient. Rep., 7, 1, Fishes, 1939, p. 106. Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. — 369 — tion pigmentaire de la face zénithale est analogue à celle de S. sey- chellensis, mais les marbrures sont plus grossières et leur distribution est uniforme. Holotype (sexe ?). U. S. National Muséum, n° 51619. Longueur totale 105 mm. (fide Gilbert). Longueur étalon 99 mm. Formule rhachiméristique : a 9 [3 -p 6[ -p c 46 = t 55. Archipel des Hawaï, île Oahu. Paratype Ç. Natural History Muséum of Stanford University, n° 8630. Longueur totale 80 mm. Longueur étalon 70 mm. Formule rhachiméristique : a 9 [3 -p 6] -p c 47 = t 56. Même localité. Paratype non décrit de S. marmoratus. U. S. National Muséum, n° 93208. Longueur totale ? Longueur étalon 79 mm. Formule rhachiméristique : a 9 [3 -p 6] -p c 48 = t 57. Archipel des Philip¬ pines, île Tulayan. 3. Symphurus sayademalhensis, nova species. Symphurus woodmasoni. Regan, Trans. Linn. Soc. London, Zool., 12, 1908, p. 235. D 100-101. A 87-88. C (11) 12. S Jp 100- En centièmes de la lon¬ gueur étalon : tête 17-18 ; hauteur 26-28. En centièmes de la longueur de la tête : œil 10-11. L’extrémité caudale du maxillaire est placée au-dessous de l’œil fixe. La distribution des papilles épidermiques et l’ornementation pigmentaire sont analogues à ce qui existe sous ce rapport chez S. undatus. Holotype Longueur totale ? Longueur étalon 101 mm. Lon¬ gueur de la tête : 18,5 mm. Formule rhachiméristique : a 9 [3 -p 6] -p c 45 = t 54. British Muséum, n° 1908. 3. 25. 158. Banc Saya de Malha. Paratype <$. Longueur totale 125 mm. Longueur étalon 115 mm. Longueur de la tête 19 mm. Formule rhachiméristique : a 9 [3 -p 6] -p c 45 = t 54. British Muséum, n° 1908. 3. 23. 157. Même localité. 4. Symphurus maldivensis, nova species. Symphurus undatus. Norman, John Murray Exped. 1933-1934, Scient. Rep. 7, 1, Fishes, 1939, p. 106. D 102 + ? A 95. C 6 -p ?. S ± 130. En centièmes de la longueur étalon : tête 17 ; hauteur < 26. En centièmes de la longueur de la tête : œil 10. L’extrémité caudale du maxillaire est placée au- dessous de la moitié postérieure de l’œil fixe. La face zénithale est ornée d’une infinité de macules brun marron, généralement discrètes mais dont un certain nombre se réunissent entre elles et forment des marbrures. — 370 — Atélétype 1 Longueur totale ?). Longueur étalon ^ 106 mm. Longueur de là tête 20 mm. Hauteur 28 mm. British Muséum, n° 1939. 5. 24. 1815. Formule rhachiméristique : a 9 [3 + 6] + c. 49, = t 58. Maldive area, st. 153, 256-293 m. Le type unique de S. maldivensis est malheureusement incomplet : l’œil fixe est détruit, il manque un petit nombre des derniers rayons notoptérygiens, enfin l’uroptérygie est monstrueuse (les épuraux et les hypuraux sont contournés et l’on ne peut compter que 6 lépi- dotriches). Cependant, étroitement apparenté à S. undatus et à S. sayademalhensis, S. maldivensis diffère de ces 2 espèces par le nombre notablement plus élevé de ses rayons proctoptérygiens : 95, au lieu de 87 à 89. 5. Symphurus marmoratus Fowler. Fowler, Proc. Acad. Nat. Sci. Philadelphia, 85, 1933, p. 349, efï. 102 2. D 118. A 105. C 14, S 131. En centièmes de la longueur étalon : longueur de la tête 15 ; hauteur < 23. En centièmes de la longueur de la tête : œil 12. L’extrémité caudale du maxillaire est placée au- dessous de la moitié antérieure de l’œil fixe. Holotype (sexe ?). 1J. S. National Muséum, n° 93092. Longueur totale ? Longueur étalon 88 mm. Longueur de la tête 13,5 mm. Hauteur 22,7 mm. Formule rhachiméristique : « 9 [3 — (— 6] — f- c 55 = t 64. Philippines : cap Lassa. Laboratoire des Pêches et Productions coloniales d’origine animale du Muséum. 1. Type incomplet (ixtsXt|<;, incomplet ; tutox;, type). 2. Cette figure est inexacte ; le 1er rayon notoptérygien est placé beaucoup trop loin en avant de l’œil migrateur, disposition incompatible avec l’anatomie des Sym¬ phurus. I Remarques préliminaires sur la faune des scorpions du Soudan Oriental. 1 Par Max Vachon, PROFESSEUR AU MUSÉUM. Au cours de nos Études sur les Scorpions ( Publications Institut Pasteur d’Algérie, 1952) nous avons révisé la faune marocaine, algé¬ rienne, tunisienne et saharienne, et établi que cette faune constitue un ensemble cohérent de genres et d’espèces appartenant à un vaste territoire. Ce territoire « saharo-sindien » va de Dakar à l’Inde occi¬ dentale et sa frontière, en Afrique occidentale française, est bien délimitée et va de Dakar au Tchad. Faute de matériaux, nous n’avons pu, vers l’Est, préciser la position et l’existence même de cette fron¬ tière et, surtout, connaître la répartition des Scorpions dans l’im¬ portante zone que représente la haute vallée du Nil ainsi que les massifs abyssins. Une importante collection, provenant de multiples stations et due à de nombreux chercheurs, nous a été envoyée par Mr. le Dr, D. J. Lewis, à cette époque Médical Entomologist of Gesira Research Farm de Wad Medani et qui, lui-même, a récolté de nombreux spécimens, ainsi que le Conservateur du Musée d’Histoire naturelle du Gouvernement soudanais. Nous leur exprimons, ainsi qu’aux très nombreux autres collecteurs, toute notre gratitude. L’examen que nous poursuivons actuellement de ce matériel (il comprend plus de 200 exemplaires) ne nous permet pas de donner, dès maintenant, la liste détaillée des espèces et des stations. Nous y reviendrons ultérieurement dans le travail définitif. Néanmoins, notre travail est suffisamment avancé pour que nous puissions, déjà, tirer quelques conclusions sur la composition et les affinités des Scorpions du Soudan oriental. Composition de la faune soudanaise orientale. Mr. le Dr. D. J. Lewis, d’après les travaux publiés sur ce sujet, a pu relever au Soudan la présence de 25 espèces dont 20 seulement de certaines. Ces espèces, selon la nomenclature que nous avons établie à la suite de nos Études sur les Scorpions, se classent en 2 familles et 13 genres : les Scorpionidae avec le genre Pandinus (et peut-être le genre Scorpio), la famille des Buthidae avec les genres 1. Jusqu’alors dénommé Soudan anglo-égyptien. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. — 372 — Androctonus, Buthacus, Buthothus, Buthus, Compsobuthus, Leiurus, Nanobuthus, Orthochirus, Parabuthus, Uroplectes (et peut-être le genre Babycurus). Les spécimens que nous avons examinés se répartissent dans les 2 familles en question et, puisque les stations de capture se situent dans les diverses régions du Soudan, peuvent nous donner une image très suffisante de l’ensemble de la faune. Nous avons, dans cette importante collection, retrouvé tous les genres que nous venons de citer sauf Orthochirus, Buthus et Nanobuthus. Nous pou¬ vons de plus affirmer, pour les avoir examiner que dans cette région du Soudan les genres Scorpio ( Scorpionidae ) et Babycurus ( Buthidae ) sont effectivement représentés 1. Enfin, un spécimen de Mvolo (province d’Équatoria) est un Butheoloides. ■ En résumé, compte tenu des travaux de nos prédécesseurs et après étude des collections qui nous ont été confiées, on peut admettre que la faune des Scorpions du Soudan oriental comporte 14 genres dont 12 de la famille des Buthidae : Androctonus, Babycurus, Butheo¬ loides, Buthacus, Buthotus, Buthus, Compsobuthus, Leiurus, Nano¬ buthus, Orthochirus, Parabuthus, Uroplectes et deux de la famille des Scorpionidae : Pandinus et Scorpio. Répartition et affinités de la faune soudanaise orientale. Parmi les conclusions que nous avons tirées de nos Études sur les Scorpions, c’est-à-dire en fait sur les Scorpions de l’Afrique occi¬ dentale septentrionale, la plus importante à notre avis, est celle qui a trait à la composition de la faune saharo-sindienne. En effet, tant au nord qu’au sud d’une ligne allant de Dakar au Tchad existent deux faunes, deux ensembles de genres et d’espèces qui ne se mélangent pas : une véritable frontière existe. C’est ce qui nous a amené à concevoir, biogéographiquement, la présence de deux domaines superposés en latitude, l’un septentrional : le domaine saharo-sindien et l’autre, méridional, le domaine éthiopien propre¬ ment dit. Or, parmi les 14 genres qui composent la faune du Soudan orientan, 9 sont typiquement saharo-sindiens : Androctonus, Butha¬ cus, Butheoloides, Buthus, Compsobuthus, Leiurus, Nanobuthus Orthochirus, Scorpio et cinq seulement appartiennent au domaine éthiopien : Babycurus, Buthothus 2, Parabuthus, Uroplectes et Pan¬ dinus. 1. Nous regrettons, dans tout ce matériel, l’absence de Nanobuthus (fort rares) et de Buthus afin de pouvoir en effectuer une étude détaillée. Par contre, nous pouvons signaler, dès maintenant, qu’une forme, très voisine d’un Buthus, existe dans le djebel Meidob, au nord d’El Fâcher, province de Darfur. Cette forme, par certains de ses caractères extrêmement particuliers, ne peut être placée dans le genre Buthus. 2. Le genre Buthothus est très complexe et se compose de deux ensembles de formes, les unes saharo-sindiennes et les autres éthiopiennes. Les Buthothus soudanais sont nettement éthiopiens. \ — 373 — Une conclusion s’impose donc : la faune du Soudan oriental est un complexe de formes saharo-sindiennes et éthiopiennes avec, cependant, une forte majorité de saharo-sindiennes. Cette région est donc un véritable carrefour biogéographique, une région tampon, intermédiaire où viennent en contact et s' interpénètrent les formes caractéristiques de deux domaines si tranchés en Afrique septentrionale occidentale. Nous développerons, dans notre travail définitif, les conclusions que nous espérons tirer d’une étude détaillée des diverses espèces, de leur répartition précise, de leur écologie, voulant à l’aide de ces renseignements d’ordre biogéographique déterminer les causes, les limites et l’extension vers le nord de la faune éthiopienne en un domaine typiquement (ou tout au moins théoriquement) saharo-sindien. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. 24 — 374 Observations sur v anatomie de Gyraulus costulatüs (Krauss), (Planorbe d'Afrique). Par Gilbert Ranson. En 1848, Krauss a décrit pour la première fois, sous le nom de Planorbis costulatus un petit Planorbe d’Afrique du Sud provenant de « Umgani-Valley, Natal ». La description originale de la coquille du type est la suivante : « P. testa depressa, pallide cornea, tenui, pellucida, oblique costulalo striata, anfractibus 4 planiusculis, celeriter crescentibus , ultimo carinalo, supra convexiusculo , subtus subpiano, 1/3 totius diametri paulum superante : apertura peroblique, transversim oblongo-subcordata ; peristomate ad mar- ginem superiorem prominente, arcuato. Diam. 2,8. Alt. 0,6 lin. ». En 1875, Jickeli en signale une variété d’Abyssinie (Province d’Hamacen près Mekerka, le Toquor. Il donne deux figures 22 et 23, taf. VII pour cette espèce. L’exemplaire de la figure 22 semble bien être un PI. costulatus, mais l’exemplaire ile la figure 23 est certaine¬ ment d’une autre espèce. Bourguignat en 1883 n’a pas admis cette identification de Jickeli et a nommé Caillaudia angulata l’exemplaire de la figure 22 a-c, puis Planorbis aethiopicus celui de la figure 23 a-c. En 1869 Martens a signalé de Ailet en Erythrée, sous le nom de Planorbis stelzneri un Planorbe qui semble bien être le PI. costu¬ latus. Pilsbry et Bequaert en 1927 signalent cette espèce de la rivière Kisanga, un affluent du Kafubo, près d’Elisabethville. En 1837, J. de Charpentier a créé le sous-genre Gyraulus, considéré présentement comme un genre auquel est rapportée l’es¬ pèce que j’étudie ici. Le genre Gyraulus présente les caractères ana¬ tomiques essentiels suivants : un canal prostatique, un canal sper¬ matique ; les digitations de la prostate sont simples, non digitées ; le pénis possède un stylet et le canal du pénis se termine latéralement à l’extrémité distale. Le genre Anisus présente également ces caractères ; les deux genres diffèrent par leurs coquilles : chez Gyraulus la coquille pré¬ sente peu de tours s’accroissant rapidement en diamètre ; chez Anisus la coquille présente beaucoup de tours mais le diamètre du dernier tour n’est jamais beaucoup plus grand que celui du précédent. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. — 375 — Le genre Gyraulus a pratiquement une dispersion mondiale. En 1954 Mandahl-Barth, a attiré l’attention sur sa large distri¬ bution en Afrique : Afrique du Sud : Zululand, Natal, Transvaal, Lourenço Marques ; Afrique tropicale : Kenya, Uganda, Abyssinie, Congo-Belge, Sierra Leone. Ses propres investigations lui ont permis de le trouver dans le Lac Kyogo à Bugondo, dans la rivière Nawanga aux chutes de Simba ^Victoria Nile), Bujagali et Jinja, dans l’un des Fig. 1. — Vue d’ensemble de l’appareil génital, sans la vésicule séminale ni la glande hermaphrodite, u : utérus ; v : vagin ; prèp. : prépuce ; pèn. : pénis ; c. d. : canal déférent ; p.c. : poche copulatrice ; gl. nid. : glande nidamentaire ; pr. : prostate ; c. sp. : canal spermatique ; ov. : oviducte ; carr. : carrefour ; c. herm. : canal herma¬ phrodite ; gl. alb. : glande à albumine. lacs de cratère à Fort Portai, dans le Mpanga près du Lac George et dans la rivière Nyashishi dans le Nord du territoire du Tanga- nyika. Il a été trouvé aussi dans le Lac Edouard. Mais cet auteur se basant sur des variantes dans les caractères des coquilles décrit deux races différentes de la forme typique. A mon avis ce ne sont que des variantes individuelles et non des races géographiques. Dans un même lot d’une même localité j’ai trouvé les variations dont parle l’auteur ; les coquilles sont plus ou moins carénées. Il n’y a pas lieu de nommer des variations individuelles. Le Dr. Gaud en 1950, en a récolté dix exemplaires à Batangafo et Boali, en Afrique équatoriale française. Il me les a confiés pour — 376 — étude. A cette époque j’ai hésité pour leur donner un nom. J’ai fait alors des démarches pour obtenir des échantillons d’Afrique du Sud. Je voulais comparer non seulement les coquilles mais aussi les appa¬ reils génitaux. Mlle de Mederios, assistante du Professeur Azevedo de Lisbonne, actuellement au Laboratoire de Malacologie pour se perfectionner dans l’étude des Mollusques vecteurs de bilharziose, m’a communiqué un lot d’échantillons provenant du Mozambique, Fig. 2. — A et B : Prostates de deux exemplaires pour montrer les variations indivi¬ duelles. C : coupe transversale dans la prostate et le canal spermatique, c. d. : canal déférent ; c. pr. : canal prostatique ; c. sp. : canal spermatique ; prost. : prostate. province Sul do Save. L’occasion m’était donnée de faire les compa¬ raisons souhaitées. Je dois dire encore que dans le lot en question les coquilles présentent des variantes individuelles du dernier tour qui est plus ou moins caréné. J’ai constaté que les échantillons du Dr. Gaud ne différaient en rien de ceux du Mozambique. Il s’agit bien de Gyraulus costulatus I Krauss). J’ai longtemps hésité parce que d’une manière générale les espèces d’un même genre de Mollusques ne sont pas si largement distri¬ buées quand des barrières naturelles s’opposent à leur dispersion. B /b" fMY penyf cML. c&.affr. C ^ D * tlrwg? tomiv5 Fig. 3. — A : Le pénis dans son fourreau, avec la base du prépuce, prép. : prépuce ; pap. : papille ; sty. : stylet ; sph. : sphincter ; c. d. : canal déférent. B : o. m. : orifice mâle ; prép. : prépuce ; f. du pén. : fourreau du pénis ; c. d. : canal déférent. C r figure montrant comment l’utérus (u) et la poche copulatrice (p. c.) aboutissent au vagin (v.). D : le carrefour où aboutissent l’oviducte (ot\), la glande à albumine (gl. alb.), le canal hermaphrodite (c. h.) et le canal spermatique (c. sp.). E : glande her¬ maphrodite (gl. h.) avec le canal hermaphrodite (c. h.) et la vésicule séminale (v. s .)► — 378 — Les conditions précises nécessitées par le développement d’une espèce donnée ne sont d’ailleurs pas toujours exactement renouvelées dans d’autres régions plus ou moins éloignées. Mais il existe des espèces qui se satisfont de conditions moins strictes et qui peuvent prospérer entre des limites plus larges. Ces espèces ont une plus vaste répar¬ tition et le genre ou la famille auxquels elles appartiennent ont ten¬ dance à avoir une dispersion mondiale. Or précisément le genre Gyraulus a une répartition mondiale. Il ne faut donc pas s’étonner que les espèces de ce genre aient une plus vaste dispersion que celles d’autres genres de Planorbidae. Dans les dessins ci-contre 1, je figure les éléments essentiels de l’appareil génital de Gyraulus costulatus ^Krauss). Ils sont assez explicites pour me dispenser d’une longue description. Le seul intérêt serait de les comparer avec les mêmes éléments d’une autre espèce de Gyraulus. Malheureusement nous n’en avons pas encore la possi¬ bilité en ce qui concerne l’Afrique. Si nous comparons la prostate de cette espèce avec celles décrites et figurées par Baker pour des espèces d’Europe et d’Amérique nous constatons que les digitations sont toutes bien parfaitement individualisées chez ces dernières espèces, aboutissant à un canal spécial de diamètre uniforme. Chez Gyraulus costulatus, ces digita¬ tions sont très irrégulières ; elles ne sont pas bien individualisées de telle sorte que pour certaines on pourrait croire qu’il s’agit d’une digi¬ tation se subdivisant à l’extrémité. Il existe bien un canal prosta¬ tique, mais par moments sa lumière est une assez vaste cavité. Il y a là une particularité assez curieuse car, à cet égard, toutes les espèces décrites par Baker se ressemblent parfaitement. D’un échantillon à l’autre, j’ai constaté quelques variantes dans la forme et le nombre des digitations chez Gyraulus costulatus ; mais dans l’ensemble la postate reste bien du même type. Le canal spermatique individualisé est accolé au canal prostatique et si on peut les séparer très nettement, ce n’est tout de même pas sans difficultés. Laboratoire de Malacologie du Muséum . BIBLIOGRAPHIE Charpentier. — Catalogue. Mollusques terrestres et fluviatiles de Suisse. Neue Denkschr. Allg. Schweiz. Ges. Naturw. I, 1837. Krauss. — Die Südafrikanischen Mollusken, 1848. Martens. — Malakoz. Blatter, XVI, 1869. 1. Je fais les dessins à la chambre claire et Mademoiselle J. Parétias les reproduit au trait. Jickeli. — Fauna der Land und Süsswasser Mollusken Nord-Ost Afrika’s. Nova Acta Aacad. Caes. Leop. Carol. Germ. nat. curios., 37, 1875. Bourgdignat. — Histoire malacologique de l’Abyssinie. Ann. Sc. Nat. Zool., XV, 1883, p. 129. Pilsbry et Bequaert. - — - The aquatio Mollusks of the Belgian Congo... Bull. Amer. Mus. Nat. IJist., vol. LUI, 1927. Baker. — The Molluscan Family Planorbidae, 1945. Mandahl-Barth. — The freshwater Mollusks of Uganda and adjacent Territories. Ann. Mus. Roy. Congo Belge, Tervuren (Belgique), Sc. Zool., vol. 32, 1954. 380 Holothuries récoltées en Océanie française PAR G. RANSON, EN 1952. Par Gustave Cherbonnier. (5e et dernière note) Ordre APODA Brandt, 1835. Famille Synaptidae Ostergren, 1898. Genre Synapta Eschscholtz, 1829. Synapta oceanica /Lesson). Holothuria oceanica Lesson, 1830, p. 99, pl. 35. Synapta oceanica Heding, 1928, p. 117, fig. 2, 11-12, fig. 3, 1, 6-8 ; Heding 1929, p. 140, flg. 1, fxg. 2, 1-7 ; Heding, 1931, p. 639. Tahiti, 20 exemplaires et de nombreux fragments. Genre Euapta Ostergren, 1898. Euapta tahitiensis nov. sp. Gig. 1, a-k). Tahiti, 1 exemplaire, Type. L’unique exemplaire, qui ne possède plus la partie anale, mesure 70 mm. de long et 8 mm. de diamètre à l’extrémité céphalique ; le corps va ensuite en s’amincissant progressivement pour ne plus atteindre que 4 mm de diamètre à la partie sectionnée. Le tégument est mince, rugueux ; le bivium est gris annelé de marron, le trivium est uniformément blanc jaunâtre. Quinze petits tentacules, portant de 13 à 15 paires de digitations unies par une membrane sur moitié de leur longueur ; il existe deux taches oculaires rouge foncé à la base orale de chaque tentacule. On dénombre une trentaine de longues vésicules de Poli et un seul petit canal hydrophore /fig. 1, /’). Il n’y a pas de couronne cartila¬ gineuse ; la couronne calcaire, blanche, bien calcifiée, est formée de cinq radiales perforées pour le passage des nerfs, et de dix interra¬ diales à extrémité antérieure triangulaire /fig. 1, g) ; toutes ces pièces sont réunies d’une façon très lâche et non soudées entre elles. L’in¬ testin forme une large boucle qui, compte-tenu de la partie man¬ quante de l’animal, peut être située vers le milieu du corps. De nom- Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. — 381 — breuses urnes ciliées ffig. 1, /) sont groupées par 6-10, uniquement sur les mésentères, jamais sur la paroi du corps. Je n’ai pas trouvé de gonades. Fig. 1. — Euapta tahitiensis nov. sp. — /. / : éch. 1 ; d : éch. 3 ; g : éch. 2 ram. ; aulrcs figs. : éch. 2. Spiculés. Les plaques anchorales du tégument oral sont de trois tailles ; de très petites, presque carrées, avec une partie basilaire réduite, et qui mesurent de 115 à 130 p. de largeur sur 125 à 145 p, de hauteur — 382 — ffig. 1, e) ; de moyennes, ayant de 125 à 135 [x de largeur sur 150 à 160 [i, de hauteur, plus ovoides, à partie basilaire plus prononcée (fig. 1, à) ; enfin, des plaques de plus grande taille, ayant de 150 à 155 (x de largeur sur 180 à 190 jx de hauteur, à partie basilaire bien différenciée (fig. 1, h). Toutes ces plaques possèdent un trou central et six trous périphériques dentés ; la partie basilaire est percée de deux grands trous latéraux et de un à trois trous terminaux, le tout surmonté d’un pont non dentelé (fig. 1, k). Les ancres, en revanche, sont toutes à peu près de même taille ; leur sommet porte de trois à cinq dents centrales, et la base de la manivelle a six digitations forte¬ ment dentelées et épineuses (fig. 1, b). De nombreuses rosettes (fig. 1, d ) sont dispersées dans tout le tégument. Les plaques anchorales du tégument médian sont plus allongées et d’une taille uniforme (fig. 1, i). Les ancres sont identiques à celles du tégument oral. Les tentacules sont renforcés par de courts bâtonnets granuleux à extrémités non perforées mais très épineuses (fig. 1, c), et par des rosettes semblables à celles du tégument. Il n’y a pas de bâtonnets mais seulement des rosettes dans le disque oral. Rapports et différences. Cette nouvelle espèce est assez voisine de Euapta godeffroyi (Semper). Mais cette dernière a une couronne calcaire verte bien diffé¬ rente de celle de E. tahitiensis ; de plus, elle possède 2 à 3 canaux hydrophores, les plaques anchorales sont de forme irrégulière et l’on trouve des bâtonnets dans le disque oral ; enfin, la taille des ancres, des plaques et des bâtonnets est nettement plus grande. L’autre espèce connue du Pacifique, Euapta magna Heding, est bien diffé¬ rente. Les digitations des tentacules ne sont pas unies par une mem¬ brane ; la couronne calcaire, verte, est bien différente de celle de E. tahitiensis ; les plaques anchorales sont ovoides, plus allongées, plus grandes, et les trous ne portent pas de fortes denticulations. Les bâtonnets des tentacules sont ramifiés et il y a des bâtonnets, longs et grêles, dans le disque oral. Genre Ophedosoma Fisher, 1907. Opheodesoma australiensis Heding. (Fig. 2, a-q). Opheodesoma australiensis Heding, 1931, p. 640, fig. 1, 1-11. Tahiti, 15 exemplaires et quelques fragments. Les échantillons mesurent de 25 à 40 cm. de long ; tous sont dépourvus de partie anale ; l’extrémité céphalique est très large 384 — et le corps va en s’amincissant progressivement. Le tégument est mince, rugueux, attachant fortement aux doigts. Ventre jaunâtre avec larges raies transversales marron clair ; dos marron foncé à brunâtre, avec également de larges bandes transversales marron clair ou jaunâtres. Le nombre des tentacules varie de 13 à 15, selon les exemplaires. Ces tentacules portent de 25 à 40 paires de digitations unies par une membrane sur un quart de la hauteur, à partir de la base. Couronne cartilagineuse peu marquée. Couronne calcaire verte, toujours composée de 13 pièces : 5 radiales et 8 interradiales (fig. 2, q ). Un très grand nombre de vésicules de Poli. Une centaine de très petits canaux hydrôphores. Gonades formées de longs tubes 2-3 fois ramifiés. Urnes ciliées très petites (fig. 2, i), disposées en lignes nombreuses sur les mésentères et réunies par un « stolon ». Spiçules. Les ancres et les plaques anchorales sont sensiblement de même taille, quelle que soit la région du -corps. Les ancres mesurent de 210 à 225 p entre les deux pointes des bras, et 320 à 350 p de hau¬ teur ; le sommet porte de 4 à 8 dents centrales et la base de la mani¬ velle de 6 à 8 digitations plus ou moins épineuses (fig. 2, g, l). Les plaques sont trapues et mesurent de 200 à 220 p de large sur 240 à 260 p de hauteur (fig. 2, a, d) ; la partie basilaire est très variable, mais toujours bien différenciée (fig. 2, e, /, /). Les tentacules sont bourrés de rosettes disposées en amas (fig. 2, h) ; on trouve aussi de très rares bâtonnets, pas plus de deux ou trois par tentacule, assez courts, à extrémités noduleuses (fig. 2, m, n ) souvent ramifiées (fig. 2, o). Les bâtonnets du disque oral sont bien plus longs que ceux des tentacules, très noduleux aux extrémités (fig. 2, k, p ) ; les rosettes sont identiques à celles des tentacules. Rapports et différences. Mes exemplaires sont presque semblables à ceux de Heding, récoltés à Bowen (Australie) : mêmes spiculés, aussi grand nombre de vésicules de Poli et de canaux hydrophores. Ils n’en différent que par quelques détails de la couronne calcaire et par le nombre des tentacules, qui n’est pas constant chez les exemplaires de Tahiti. Laboratoire de Malacologie du Muséum. BIBLIOGRAPHIE COMMUNE AUX CINQ NOTES Brandt, T. Fr., 1835. Prodomus descriptionis animalium ab. H. Mer- tensio in orbis terrarum circumnavigatione observatorum, fasc. 1 , Petropoli, pp. 42-61, 73-75. 385 — Cherbonnier, G., 1951. Holothuries. Mém. Inst. Roy. Sc. Nat. Belgique , 2e sér., fasc. 41, Bruxelles, pp. 1-65, pl. I-XXVIII. — 1952. Les Holothuries de Quoy et Gaimard. Ibid., fasc. 44, pp. 1-50, fig. 1-16, pl. I-III. Clark, H. L., 1938. Echinoderms from Australia. An Account of collections made in 1929 and 1932. Mem. Mus. Comp. Zoo . Harvard Coll., vol. 55, pp. 1-596, fig. 1-64, pl. I-XXVIII. Domantay, J. S., 1936. The ecological distribution of the Echinoderms Fauna of the Puerto Galera Marine Biological Station. Nat. appl. Sci. Bul . Manila, vol. 5, pp. 385-403, 7 pl. Forskal, P., 1775. Descriptiones animalium quae initinere oriental! observavit. P. Forskaal ; post mortem auctoris edidit C. Niebuhr. Hauniae. Heding, S. G., 1928. Synaptidae. Papers from Dr. Th. 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Kjusu Vniv., vol. 6, pp. 139-155, 11 fig. Panning, A., 1928. Echinoderma. III. Holothurioidea I (Fam. Holo- thuriidae). In : Michaelsen, W., Beitrâge zur Kennt. Meeresf., Bd. 3, lief 5. — 1931-1936. Die Gattung Holothuria. Mitt. Zoo . Staat. Zool. Mus. Hamburg, vol. 44, teil 1, 1931, pp. 91-138, fig. 1-21, 1 carte ; vol. 45, 1935, teil 2, pp. 24-50, fig. 22-44, 3 cartes, teil 3, p. 65-84, fig. 45-71 et teil 4, pp. 85-107, fig. 72-102 ; vol. 46, 1936, teil 5, pp. 1-18, fig. 103-121. — 1944. Die Trepangfisherei. Mitt. Hamburg Zool. Mus. Inst. Hamburg, vol. 49, pp. 2-76, fig. 1-40. Quoy et Gaimard, 1833. Voyage de découvertes de l’Astrolabe de 1826 à 1829. Zoologie, Holothuries. Vol. IV, Paris, pp. 108-138, pl. VI- VIII. Schmidt, W. J., 1930. Die Skelettstücke der Stachelhaüter als bio- kristalle. Zoo . Jahrb. Abtlg. allg. Zool. Phys., vol. 47. 386 — Selenka, E., 1867. Beitrâge zur Anatomie und Systematik der Holothu- rien. Zeitsch. Wissensch. Zool., vol. XVII, Leipzig, pp. 291-374, pl. 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PROFESSEUR HONORAIRE DE LA FACULTÉ DES SCIENCES D’ALGER. M. G. Ranson, sous-Directeur du laboratoire de Malacologie du Muséum, m’a transmis, aux fins d’analyse, une petite collection de plankton. Ce matériel fut recueilli par lui-même à Nha-Trang (Viêt- Nam), au cours d’une récente mission en Extrême-Orient. Il a été récolté dans la Baie de Cauda, entre l’Institut Océano¬ graphique et les îles de Hon Lon, Hon Mieu, Hon Tarn et Hon Mot L La profondeur des eaux y varie entre 15 et 20 mètres ; leur tempé¬ rature entre 22 et 25°, aux dates où les pêches furent effectuées : décembre 1953 et janvier 1954 ; toujours entre 9 heures et midi. J’ai eu à examiner un certain nombre d’échantillons fixés au formol, extrêmement riches en diatomées, et en bon état de conser¬ vation. Le groupe des Copépodes pélagiques plus spécialement de ma com¬ pétence, a été le plus soigneusement étudié. Pour les autres, je signale seulement les types les plus caractéristiques ou ceux qui m’ont le plus frappé. Diatomacae. Ce groupe est représenté par une extraordinaire abondance de formes et d’individus, dont l’étude ferait certainement la joie d’un spécialiste. Voici la liste de quelques for nu Asterionella japonica Cl. Asterolampra marylandica Ehb. Bacteriastrum est représenté par des espèces variées. Biddulphia mobiliensis Bailey. B. sinensis. Chaetoceras densum Cl. que j’ai cru reconnaître. C. curvisetum Cl. C. tetrasticum Cl. et divers autres. Corethron sp. Coscinodiscus gigas Ëhrb. C. oculos iridis. Eucampia sp. Guinardia flaccida Castr. 1. Deux rivières importantes y déversent leurs eaux. Celle de Nhatrang et celle de Cua Be, donnant aux eaux de la Baie, à la Faune et à la Flore, des caractères très particuliers. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. 1 388 Hemiaulus sp. Nitzchia sp. Rhizosolenia alata Btw. R. calcar avis Schultze. R. imbricata Btw. R. setigera Btw. R. Stolterfothii Perag. Thalassiothrix sp. Lieux de récolte du plancton dans la baie de Canda. Dinoflagellata. Ceratium volans et diverses espèces du même groupe. C. candelabrum Ehrb. C. furca Duj. C. fusus Duj. C. gravidum Gourret. C. reticulatum Ehrb. et d’autres. Dinophysis (plusieurs espèces). Goniaulax polygramma Stein. Diplopsalis lenticula Bergh. Peridinium divergeas Ehrb. P. globulus Stein. P. oceanicum Vanhôfïen. Phalacroma sp. Podolampas bipes Stein. P. palmipes Stein. Pyrophacus horologium Stein. — 389 SlLICOFEAGELLATA. Diclyocha fibula Ehrb. Distephanus spéculum Ehrb. Cystoflagellata. JSoctiluca miliaris Surir. Rhizopoda. Globigerina bulloides d’Orbigny. Acanthometron sp. Amphilonche sp. Amphorella sp. Codonella sp. Cyttarocylis sp. Radiolaria. Collozoum sp. ClLIATA. Dictyocysta templum. Tintinnus divers. Undella sp. CoELENTERATA. Méduses d’Hydraires variées : Gérionides, Cuboméduses, etc. Larves d’Actiniaires. Diphyes. Abylopsis telragona. Chelophyes appendiculatus. Halistemma. Ctenophora. Hormiphora. Beroe. Pleurobrachia pileus. Chetognatha. Sagitta inflata Grassi. S. bispida Conant — S. jerox Doncaster. (Je dois la détermination de ces espèces à Mlle M. Hamon chef de travaux à la Faculté des Sciences d’Alger, qui s’est chargée de l’étude systématique de tous les Chétognathes de Nha Trang). Plusieurs autres formes de ce matériel, seront signalées ultérieure¬ ment. Annelida. Sagitella Kovalevskii. phères de Néréidiens. Trocho- Tomopteridés. phores variées, dont celles d’un Larves de Térébelliens, d'Her- Chétoptère. mione. Nectochètes, Chétos- liulletin du Muséum, 2° série, t. XXVII, n° 5, 1955. 25 — 390 — Mollusca. Pteropoda. Cavolinia uncinata Rang. Creseis acicula Les. Diacria trispinosa Lesueur. C. Chierchiae Boas. Limacina sp. Heteropoda. Atlanta sp. Larves. Véligères de Gastéropodes, de Lamellibranches ; Echinospira. Très jeune Céphalopode. Echinodermata. Plutei très rares ; la plupart d’Ophiurides. Bryozoa. Cyphonautes. Phoronidea. Une larve Actinotroque à la métamorphose. Vermes. Quelques jeunes Planaires indéterminables ; Une métacercaire d’Hémiu- ride ; Une très jeune larve de Nématode. En dehors des formes que nous avons signalées ci-dessus, nous avons rencontré divers échantillons si contractés et si déformés qu’il nous est impossible de dire leur nature zoologique exacte. Avons nous affaire à des adultes, des larves ou des débris ? Aucune réponse précise et valable, ne peut être donnée à ces questions. Crustacea. Evadne. Cladocera. Ostracoda. Paraconchoetia et plusieurs genres d’Ostracodes benthiques. Copepoda. Calanidae. Canthocalanus pauper Giesbrecht. Undinula vulgaris Dana. Nannocalanus minor Claus. U. Darwini Lubbock. — 391 — Eucalanidae. Eucalanus attenuatus Dana. E. sub-crassus Giesb. E. elongatus Dana. Rhincalanus cornutus Dana. E. monachus Giesb. Paracalanidae. Paracalanus aculeatus Giesb. Acrocalanus gibber Giesb. P. parvus Claus. A. longicornis Giesb. P. dubia Sewell. A . gracilis Giesb. P. serratipes Sewell. Pseudocalanidae. Clausocalanus arcuicornis Dana. Calocalanus pavo Dana. C. furcatus Brady. Euchaetidae. Euchaeta marina Prestandrea. E. consimilis Farran. E. concinna Dana. (E. consimilis n’est sans doute qu’une forme de E. concinna). T emoridae. Temore turbinata Dana. T. stylifera Dana. Centropagidae. Centropages furcatus Dana. C. Orsinii Giesb. Arietellidae. Phyllopus impar Farran. Candacidae. Candacia simplex Giesb. C. Bradyi Thompson et Scott. Pontellidae. Pontella spinipes Giesb. L. acuta Dana. Pontellopsis regalis Dana. L. Krôyeri Brady. P. strenuus Dana. Calanopia elliptica Dana. P. Herdmanni Thompson et Scott. C. Thompsoni Scott. Labidocera minuta Giesb. Acartiidae. Acartia amboinensis Cari. Tortanus brevipes Scott. A. bispinosa Cari. T. barbatus Giesb. A. spinicauda Giesb. Corynura denticulata Giesb. A. erythrea Giesb. C. recticauda Giesb. — 392 — Oithonidae. Oithona nana Giesb. O. rigida Giesbr. O. plumifera Baird. O. similis Claus. EctinosomicLae. Microsetella rosea Dana ; M. norvegica Boeck. Macrosetellidae. Macrosetella gracilis Dana. Tachydiidae. Euterpina acutifrons Dana. Clytemnestridae. Clytemnestra rostrata Brady ; C. scutellata Dana. Oncaeidae. Oncaea conifera Giesb. 0. minuta Giesb. O. media Giesb. O. venusta Philippi. O. mediterranea Claus. Copilia mirabilis Dana. Sapphirinidae. Corycaeidae. Corycaeus gracilicaudatus Giesb. C. robustus Giesb. C. oblusus Giesb. C. crassiusculus Dana. C. ovalis Claus. Monstrillidae. / Monstrilla longicornis J. Thompson C. rigidum J. C. Thompson = Cymbasoma longispinosum Bourne. (Haemocera Danae Malaquin). En dehors des Copépodes pélagiques dont nous venons de donner une longue liste, le groupe des Copepoda est encore représenté dans nos récoltes par un petit nombre d’Harpacticoides benthiques. Nous avons pu reconnaître les genres : Amphiascus, Ilarpacticus, Thisbe, Métis, etc. Amphipoda. Phronima sp. ; Hyperina sp. Quelques individus appartenant à des espèces benthiques. 393 — IsOPODA. Rares individus d’espèces vivant sur le fond. Larves de Crustacés. Nauplii variés, dont certains de Cirrhipèdes et d ’Eucalanus ; Zoés et Métazoés de Porcellanes, de Brachyoures divers, d’Ethusa ; Mégalopes de Crabes ; Elaphocaris, Mastigopus, Furcifer de Sergestides et de Luciférinés ; Larves ériehtoides, Alima de Stomatopodes ; Larves de Galathéides ; Jeunes Crevettes ; Larves micronisciennes de Bopyriens. Tunicata. Oikopleüra longicauda Yogt. Stegosoma magnum Langherhans. O. fusiformis Fol. Fritillaria pellucida Busch. O. cophocerca Gegenbaur. Vertebrata. Œufs et alevins de Poissons. Epibiontes. De nombreux Copépodes appartenant aux genres les plus divers ( Undi - nula, Eucalanus, Temora, Centropages, Euchaeta, Temora, Calanopia, Candacia, Acartia, etc.) avaient fixés sur leur corps, des Acinétiens qu’on a pu rapporter aux genres Ephelota, Acineta et Paracineta. On a observé aussi, au hasard des dissections, et surtout sur les soies caudales et la base des pattes, des kystes de Phytoflagellés, d’infusoires ciliés Apostomes. Quelques exemplaires d’Undinula et de Clausocalanus, étaient infestés par des Ellobiopsis. Sur Acartia , on a vu des Microniscus fixés sur le côté du corps. Le matériel pélagique que nous venons d’analyser ici, représente un plankton côtier typique, avec mélange de formes de haute mer et de larves d’espèces benthiques littorales, surtout de Crustacés. Il est remarquable par la variété des formes et surtout l’extraordinaire quantité des Diatomées qu’il contient. 394 — Plantes nouvelles, rares ou critiques des Serres du Muséum. (Notules sur quelques Orchidées d'Indochine xii). Par A. Guillaumin. PROFESSEUR AU MUSÉUM 224. — Vanda pumila Hook. f. Annam : Pongour, épiphyte sur les feuillus [C. R. S. T. n° 230/Sig. = 39 E P, 1 Frères Exupère et Paul leg., f. 166, 1955). Espèce du Bohtan et du Sikkim pas encore signalée en Indo-Chine. La couleur correspond à la planche de King et Pantling sauf que le fond du labelle est jaune clair. 225. — V. Watsonii Rolfe. Annam : Dalat : près des chutes de Prem (C. R. S. T. n° 9/E P, f. 138, 1955). La description dans la Flore d’ Indochine V p. 521 est faite, faute d’échantillon, d’après Rolfe ; sur la plante vivante, elle peut être complétée ainsi : feuilles cylindriques, canaliculées au dessus, longues de 9 cm envi¬ ron, épaisses de 2 mm, sépales et pétales blanc très légèrement rosé, labelle à lobes latéraux dressés, linéaires (6 mm X 3 mm), 2-fides au sommet, bordés et pointillés de brun rouge, le médian largement ovale, velu en dessus, lacinié sur les bords, blanc jaunâtre ponctué de brun rouge, éperon conique, droit, pendant, jaune. Cette espèce introduite par Sander and sons en 1905, avait été trouvée par Micholitz dans les montagnes de l’Annam et, ultérieure¬ ment, par Boden-Kloss mais sans précision de localité. 226. — - Coelogyne psectrantha Gagnep. Annam : Lang bian, 2.163 m, (C. R. S. T. n° 207/Sig., f. 138, 1955) Périanthe blanc pur, labelle blanc pur sauf à la base, du brun jaune passant au jaune vers l’extrémité, les papilles filiformes de la brosse étant jaunes. Première introduction ; semble jusqu’ici, localisé en Annam. 227. — Ornithochilus fuscus Wall. Annam : Dalat [C. R. S. T. n° 10/E P = n° 55/Chx2, f. 138, 1955) 1. Frères Exupère et Paul, des Écoles chrétiennes, de l’école d’Adran. 2. Champsaloix, conservateur des Eaux et Forêts à Dalat. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. 395 — Plante à géotropisme négatif ; fleurs très odorantes, au milieu du lobe médian à rayures violacées, existe une crête élevée, courbée en griffe en arrière, de teinte violette, bords du stigmate velus. N’avait encore été signalé, pour la presqu’île indochinoise, qu’en Cochinchine. 228. — Otochilus alba Wall. Annam : Lang bian ( C . R. S. T. n° 214/Sig., f. 138, 1955). N’avait encore été signalé, dans la presqu’île indochinoise, qu’au Siam. 229. — Eulophia Regnieri Guillaum. nom. nov. = Cyrtopera Regnieri Reichb. f. — Annam : Dalat (C. R. S. T. n° 217/Sig., f. 149, 1955). Connu seulement par une courte diagnose ( Gard . Chron. 1886/11, p. 294) et par une planche en couleurs sans description ( Orchido - phile, 1886, p. 322), cette espèce qui aurait été trouvée en Cochin¬ chine : île de Phu Quoc ( Godefroy ) et au Siam : environs de Bangkok ( Régnier ) ne figure pas dans la Flore d’ Indochine VI. La description peut être complétée de la façon suivante : Pseu¬ dobulbes souterrains, en chapelet, irréguliers (4 cm X 3 cm), aplatis en dessus, convexes en dessous. Inflorescence avant les feuilles, grappe assez grêle (4 mm. diam.), fleurs peu nombreuses, sépales lancéolés (1,5 cm X 0,5 cm), à 7 nervures, jaunes un peu verdâtres, pétales aussi longs mais un peu plus larges, blancs avec du jaune à l’extrémité, labelle oblong (1,5 cm X 1 cm), ondulé sur les bords et à lobes latéraux indistincts, jaune verdâtre, un peu orangé suivant une bande médiane longitudinale, à 9 nervures rendant la base cannelée, éperon conique, long de 5 mm, un peu courbé en avant. 230. — Dendrobium crystallinum Reichb. f. var. ochroleucum Guil¬ laum. — Annam : Dalat (C. R. S. T., de Sigaldi sans n°, f. 149, 1955). J’ai décrit cette variété [Bull. Mus. 2e sér., XII, p. 354, 1940) postérieurement à la publication de la Flore d’ Indochine VI sur une plante du Darlac ; elle existerait aussi dans la province de Quang tri si on se réfère à l’aquarelle 54 d’Eberhardt. La description du type dans la Flore d' Indochine, VI, p. 203, n’indique pas que la lame du labelle est courtement veloutée en dessus. 231. — D. porphyrophyllum Guillaum. sp. nov. Caules circa 6 cm longi, compressi, foliis atropurpureis, usque ad apicem imbricatis, valde compressis, ovatis (9 mm X 5 mm). Flos terminalis, minutissimus (3 mm latus), singulus, luteo viridis atro purpereo striatus, sepalis superiore lanceolato, 1,5 mm longo, lateralibus oblique ovatis (2,5 mm X 1,2 mm), 4-nerviis, petalis linearibus, sepalo superiore aequilongis, 1-nerviis, labello 2 mm longo, e basi unguiculata transverse elliptico, 2 mm longo, integro, apice inflexo, basi 5-nervio, supra Unguia apice truncata et leviter emarginata, minutissime puberula praedito. Annam : Dalat (de Sigaldi donné par Vau, f. 79, 1955). Remarquable, dans la section Holophylla, par ses feuilles rouges et sa fleur isolée, terminale, minuscule, à labelle entier pourvu d’une courte languette. 174. — D. rigens Reichb. f. Annam : Djiring : Bross deum, forêt galerie de la Da dum, (C. R. S. T., n° 208/Sig., f. 138, 1955). Dans la Flore d’ Indochine VI, p. 237, les fleurs sont décrites comme rouges bien que Geoffroy, pour l’échantillon du Cambodge, les ait dites blanc rosé ; ici elles sont jaune verdâtre pointillé de rouge sur les 2/3 inférieurs du labelle et la colonne. 175. — • D. secundum Lindl. in Wall. Annam : région de Lang hanh (C. R. S. T. n° 225/Sig., Lên leg., f. 153, 1955). La plante reçue antérieurement (n° 273/Bot., f. 124, 1954) avait les fleurs roses à labelle jaune, celle-ci les a violettes à labelle orangé à l’extrémité. 232. — D. stenoglossum Gagnep. Annam : forêt de feuillus aux environs de Dalat (C. R. S. T. n° 232/ Sig., de Sigaldi leg., f. 166, 1955). N’avait encore été trouvé qu’une fois, précisément à Dalat, Sépales et pétales réfléchis, jaunâtres, labelle à lobe terminal bilobé orange, reste du labelle violet avec ligne centrale blanche ainsi que les bords des lobes latéraux. 128. — Thelasis pygmea Lindl. Annam : Dalat (C. R. S. T. n° 216/Sig., f. 149, 1955). Avait déjà été envoyée de la route de Saigon à Dalat. 233. — Calanthe angusta Lindl. Annam : Dalat (C. R. S. T. n° 406/Lên., f. 150, 1954). 234. C. angusta Lindl. var. Masperoae Guillaum. mss. in herb. Mus. Paris. Pétales glabres alors que les sépales sont courtement veloutés en dehors (ce qui n’est pas indiqué dans la Flore d’ Indochine VI, p. 391), tronqués avec de petites proémiences au milieu et sur les côtes, les saillies grumeuses jaunes au sommet sont peu régulière¬ ment groupés sur 3 rangs, l’éperon atteint 3 cm de la longueur et est courtement velu de poils courts épars 1. Cambodge : Monts Bokor (Mme Porée-Maspéro f. 199, 1948. 235. — - Ærides falcatum Lindl. in Paxt. Laos : Mahaxay (Tvxier n° 1, donné par Eichhorn, f. 139, 1955) 1. A typo differt petalis apice truncalis et calcare longiore. — 397 — Saccolabium albo-lineatum Teijsm et Binn. Cambodge : Monts Bokor (Mme Porée-Maspéro, Orchidée n° 2 f. 172, 1950) ; Laos : ancienne station agricole des Boloven ( Tixier , donné par Eichhorn, f. 18, 1955) ; Annam : route de Saïgon à Dalat, Km 133 (C. R. S. T., n° 93/T S, Don leg.). 236. — Eria pholidotoides Gagnep. Annam : Dalat (C. R. S. T. n° 118/T S, f. 153, 1955). Fleur orange à labelle taché de noir en dessus ; la description (Fl. Indochine VI, p. 345) fait mention du tomentum des bractées, des sépales et des pétales mais ne précise pas que les poils sont groupés en touffes et omet de signaler que la face supérieure du labelle et la colonne sont courtement veloutés. 237. • — Acanthehippium striatum Lindl. Annam : Gougah (C. R. S. T. n° 226/Sig., f. 162, 1955). Fleurs blanches rayées longitudinalement de pourpre, labelle jaune ou jaunâtre selon l’ensoleillement, rayé de pourpre,. Seule Y A. sylhetense Lindl. avait été signalé dans la péninsule indo¬ chinoise, au Siam. 238. — Microstylis dalatensis Guillaum. sp. nov. Herba ciroa 30 cm alta, caule in pseudobulbis foliorum vaginibus late dilatatis obtecto. Folia circa 5-nervosa, plicata, limbo' ovato (10-17 cm X 4-6 cm), apice acutissimo, basi in petiolum basi late (usque ad 3 cm) vagina- tum subito contracto. Scapus strictus, 36 cm longue, flores parvi (3 mm), lutescentes basi purpurei, bracteis linerari-filiformibus, 6 mm longis, ovario pedicelloque longioribus, sepalis superiore elliptico, 2 m longo, lateralibus ovatis, obtuse rotundatis, 3 nerviis, petalis linearibus, sepalis leviter longio¬ ribus, 1 • — nerviis, labelleo ovato, 1 mm longo, basi foveolato auriculis semi orbicularibus, lobo medio auriculis bene distincto et 2-plo breviore, rhom- biformi, apice acuto, columna brevi, anthera orbiculari, pollinibus 4, per parea arcte contiguis, clavatis. Annam : Dalat (C. R. S. T., n° 38/E P, f. 162, 1955). Parmi les 11 espèces signalées dans la Flore d’ Indochine VI, p. 165 se range à côté de M. sutepensis Rolfe ex Downie et M. Thorelii Finet mais re labelle est très différent. 239. — Sarcanthus dalatensis Guillaum. sp. nov. Epiphytica, caule 10 cm longo, foliis distichis, crassissimis supra profunde in V excavatis, subtus rotundatis, 5 cm logis, 0,5 cm crassis, apice rotundatis, basi sessilibus, alro viridibus purpureo marmoratis. lnflorescentia adapicem axillaris, 3-4 cm longa, vaginibus minimis, truncatis, bracteis minimis, ovato-rotundatis, floribus malvaceis, 1 cm latis, pedicello ovarioque 1 cm longis, sepalis superiore ovato (5 mm X 3 mm), apice rotundato, lateralibus aequilongis fere rhomboideis, apice attenuatis, 3-nerviis, petalis spatkulatis, aequilongis, 1-nerviis, labello 5 mm longo, linguiformi, crasso, lobis late- ralibus rotundatis, parum distinctis, terminali ovato, calcare fere cylindrico, pendulo, 5 mm longo, postice callo papilloso, medio sulcato, obstructo, columna brevi (4 mm), rostello pendulo valde longo, antherae operculo longe triangulari, pollinibus 2, globosis, caudiculo longissimo, basi sensim atte- nuato, glandula fere inconspicua. Annam : station de Lang hang, forêt secondaire de feuillus, (C. R. S. T. n° 224/Sig., K’ Brie leg., f. 162, 1955). Appartient à la section Stereochilus en raison de son rostellum très long ainsi que la bandelette des pollinies. 240. — Liparis acuminata Hook. f. Annam : Dalat (C. R. S. T. n° 35/E. P. = 223/Sig., Frère Paul leg., f. 162, 1955). — 399 — Observations morphologiques et anatomiques SUR LES GRAINES DE PALMIERS : i). Les graines du genre Washingtonia. Par Christian Ginieis. La vérification, voire même, dans bien des cas, la détermination des graines qu’il reçoit d’un jardin botanique est, pour le chercheur, un travail préliminaire indispensable. En ce qui concerne les Palmiers, notamment, nous nous sommes souvent trouvé en présence, soit de graines très différentes dont le seul point commun étai tde posséder le même nom, soit de graines absolument semblables, mais portant des noms différents. Les plan- tules étaient à ce point identiques, que leur étude morphologique ne pouvait fournir, pour leur détermination, aucun renseignement valable. Les Palmiers présentent, en effet un petit nombre de types de plantules et les caractères spécifiques apparaissent seulement à un stade avancé du développement. La détermination des Palmiers, basée sur les caractères morpho¬ logiques, anatomiques et histologiques de la graine serait donc une œuvre fort utile. Il s’agit d’un travail de longue haleine dont la pré¬ sente note, consacrée à l’étude des graines du genre Washingtonia, ne constitue qu’un premier pas. Les graines du genre WASHINGTONIA H. Wendl. Les graines de Washingtonia que l’on reçoit habituellement sont nues ; parfois, elles sont encore enfermées dans leur fruit. Celui-ci est marron foncé ou noir brillant, il a la taille d’une semence de soja ; à l’intérieur, se trouve une graine unique. Le genre Pritchardia, confondu parfois avec Washingtonia possède un fruit sphérique de la taille d’une baie de genièvre à celle d’un pois, à pédoncule régulière¬ ment cylindrique dont la longueur est au moins égale au rayon du fruit. Nous nous proposons d’étudier seulement les graines de Wa¬ shingtonia ; celles de Pritchardia feront l’objet d’une note ultérieure. I. — Washingtonia filifera H. Wendl. A. — Caractères morphologiques. a) Dimensions et forme. (Fig. I et II). La graine est elliptique, elle possède un raphé bien marqué, situé dorsalement ; son grand Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. 400 — axe, (D) dont la direction coïncide avec celle du raphé mesure généralement de 6,7 mm à 7,1 mm, (70 %) ; on ne rencontre qu’ exceptionnellement des graines ayant une taille inférieure à 6 mm ou supérieure à 7,5 mm. Le petit axe, (d) perpendiculaire à D a une dimension moins variable encore : les deux valeurs extrêmes sont 4,8 mm à 5,8 mm et surtout, la valeur moyenne : 5,3 mm à 5,6 mm est celle de plus de 80 % des graines de cette espèce. La dimension dorsoventrale, ( d ’) mesurée du raphé au point diamé¬ tralement opposé est comprise entre 4 mm et 4,9 mm mais les valeurs de 4,3 mm à 4,7 mm groupent les 3/4 des graines. Les formes des différentes graines de Palmiers étant très voisines les unes des autres, il ne nous a pas semblé pratique de les désigner par des noms de figures géométriques car tous les termes de passage existent entre chacune de ces formes fondamentales, il est beaucoup plus éloquent d’exprimer les relations entre les trois dimensions sous la forme de rapports tels que A d D qui désigne l’allongement de la graine et « = — qui représente l’aplatissement. Ces rapports sont encore plus constants que les valeurs de D, detd’, ils permettent ainsi d’avoir une notion plus exacte et plus précise de la forme de la graine. Pour Washingtonia fdifera, les valeurs de ces quotients sont res¬ pectivement : pour A : I, 23 à I, 27 (les valeurs extrêmes : I, 17 et 1,40 ne sont que rarement atteintes) et pour a : I, 21 à I, 25 ; la marge de variation autour de cette valeur moyenne est faible ; il est exceptionnel de rencontrer des graines pour lesquelles a est inférieur à I, 16 ou supérieur à I, 30. b) Ornementation et couleur du tégument — (Fig. II). La surface de la graine est lisse et brillante ; les seuls accidents que l’on puisse relever sont une saillie circulaire très faiblement marquée, corres¬ pondant à l’embryon, à l’une des extrémités du grand axe et une cicatrice dorsale résultant de la soudure du tégument de la graine avec le funicule. La nervation est peu apparente et seulement indi¬ quée par 2 ou 3 lignes latérales courbes allant du raphé à la face ventrale, elles ne sont ni ramifiées, ni anastomosées. La coloration fondamentale de la graine est uniforme en raison de l’absence de marbrure elle est « terre d’Ombre brûlée » (304-2 ou 3) *, la région du micropyle a la teinte « ocre de Mars » v316-4) *. Il existe dans la partie dorsale de la graine une tache irradiée marron, (314-1)* à l’intérieur de laquelle, le raphé pénètre sous la forme d’une ligne élargie de même teinte que la couleur fondamentale du tégument. * Les chiffres donnés à la suite du nom de la couleur renvoient aux planches du « Répertoire des couleurs » de René Oberthur et Henri Dauthenay, Paris, 1905. — 401 — B. — Caractères anatomiques. a) Les téguments et l’albumen. — La protection de la graine est assurée par un tégument d’épaisseur variable suivant la région considérée, mince, moins de 100 (x, sur la face ventrale, il va, s’épais¬ sissant progressivement jusqu’aux deux pôles de la graine (Fig. IV), puis, d’une façon plus brusque au niveau du raphé suivant lequel il dépasse souvent 200. u, (Fig. V, d). Une coupe perpendiculaire à l’axe D et intéressant le raphé, (Fig. V, d) montre, de l’extérieur vers l’intérieur 3 régions distinctes : les deux premières appartiennent au tégument externe, ( t.e ., Fig. V, d) la troisième au tégument interne, (t.i., Fig. V, d). Le tégument externe présente d’abord 2 ou 3 assises de cellules très aplaties tangentiellement, les cellules les plus externes sont même presque complètement obturées et ne se manifestent que sous la forme de stries plus ou moins accentuées noyées dans une cuticule épaisse. Sans transition, succèdent à ces cellules de petite taille, de grandes cellules à parois épaissies, à angles très arrondis, parfois sphériques dont l’ensemble forme les 3/4 de l’épaisseur du tégument ; ce tissu est parcouru par les faisceaux fibreux et fibro- vasculaires du raphé et des nervures, que la coupe rencontre transversalement et oblique¬ ment, (v. Fig. V, d). La partie interne du tégument externe est cons¬ tituée par une assise unique de cellules de taille plus réduite à con¬ tour anguleux, à parois beaucoup plus minces, allongées perpendi¬ culairement à la surface de l’albumen. Le tégument interne est formé aussi d’une assise unique de cellules en forme de trapèze et toutes de même taille. Le tégument de la face ventrale et celui des régions polaires de la graine, (t.e. et t.i., Fig. IV), diffèrent du précé¬ dent, par une seule assise de cellules externes, 4 assises de cellules moyennes (au lieu de 8), la plus interne étant formée de cellules arrondies, comme celles de la région du raphé, mais, de taille sensi¬ blement plus faible, les faisceaux vasculaires y sont rares et très réduits ; le tégument interne ne montre pas de cellules car celles-ci sont écrasées et remplacées par une membrane anhiste. Le tégument est partout fortement lignifié et toutes ses cellules sont intensément colorables par le vert à l’iode certaines d’entr’elles sont subérisées, elles sont fortement adhérentes à l’albumen dont il est impossible de les détacher. Le seul point où les téguments se séparent facilement de l’albumen est la région du micropyle : un espace vide sépare en effet, à cet endroit, la base du cotylédon et le tégument. Certaines cellules de la partie moyenne du tégument de W. filifera renferment des tannins. L’Albumen, (b, Fig. IV, et c, Fig. V) a une consistance cornée, une couleur opalescente ; il est constitué par un volumineux massif de cellules dont les parois vont en s’épaississant de 2 a à 25 [i de la — 403 — périphérie vers le centre. Les cellules du pourtour sont allongées perpendiculairement à la surface de la graine. Dans la région des pôles, elles sont arrondies et souvent sinueuses, disposées en lignes courbes, orientées vers les deux foyers de l’ellipse. Ges cellules sont beaucoup moins allongées dans la partie de l’albumen située sous le tégument ventral de la graine et deviennent finalement isodia- métriques et très régulières dans la région sous-jacente au raphé. En atteignant le centre de la graine, les cellules deviennent de plus en plus régulières, de plus en plus géométriques et prennent, au centre une forme tétradécaedrique ayant, en section, 6 faces de contact avec les cellules voisines. Les parois s’épaississent insensiblement de la périphérie vers le centre la lumière des cellules se réduit ainsi jusqu’à moins de 20 [X, (b, Fig. IV). Les cinq ou six assises cellulaires externes de l’albumen sont, totalement dépourvues de perforations, (Fig. IV, a et V, d ) celles-ci apparaissent progressivement en s’approchant du centre de la graine, elles sont de plus en plus nombreuses, jusqu’à 8 ou 9 par cellule, leur diamètre s’accroît de 2 jx à 10 [X, leur profondeur de 5 (X à 15 [X, (Fig. IV, b et V, c). b) L’Embryon. : — L’embryon est situé à l’un des pôles de la graine à la pointe du raphé ; dans tous les cas semblables, nous dirons qu’il est en position polaire ; il est orienté horizontalement, mesure 2,3 mm de long et 1 mm de diamètre, son allongement est 2,3 ; il est absolument droit, (Fig. III) sa forme est cylindro-conique, (Fig. VI, e1 et e3), la base présente, en son centre une légère saillie circulaire correspondant à la radicule, (Fig. VI, e3, r). Le cotylédon, qui constitue la majeure partie de la masse de l’embryon est entouré d’un épiderme continu, formé de cellules cylindriques, allongées Légendes des figures I à VI. Fig. I. Courbes de fréquence de D, (à gauche) ; de d, (au centre ;) de d\ (à droite). — Fig. II. Morphologie externe de la graine, (lire la figure à l’aide du schéma placé à sa droite : 1, flanc gauche ; D : face dorsale ; 2 : flanc droit ; V : face ventrale ; p : pôle embryonnaire ; p’ : pôle opposé ; c : coupe longitudinale. — Fig. III. Coupe de la graine permettant de situer les figures suivantes, a et b renvoient aux lettres correspondantes de la figure IV ; c et d à celles de la figure V et e à celles de la figure VI. m : micropyle. — Fig. IV. Coupe suivant l’axe pointillé ab de la figure III. a : structure observée dans la région superficielle de l’albumen ; t.e. : tégument externe ; t.i. : tégument interne ; e : albumen ; b : structure observée dans la région profonde de l’albumen ; p. : perforation ; la partie encadrée est figurée à un grossisse¬ ment plus fort au-dessus du dessin b. — Fig. V. Coupe suivant l’axe pointillé cd de la figure III ; c : structure observée dans la région profonde de l’albumen ; d : structure des téguments et de la partie superficielle de l’albumen, mêmes légendes que dans la figure IV a ; v : faisceau vasculaire d’une nervure du tégument. — Fig. VI Coupes longitudinales de l’embryon ; ex : menée perpendiculairement au plan delà figure III ; e8 : pratiquée dans le plan de la figure III ; c : cotylédon ; g : gemmule ; r : radicule ; p : procambium ; r.g. : axe radicule-gemmule ; x.y. : plan du nœud cotylédonaire ; e2 : Gemmule isolée. — fx : lre feuille ; f2 : 2e feuille ; /3 : 3e feuille ; e4 : partie isolée et grossie de e3. — 404 — perpendiculairement à la surface de l’organe dans la moitié infé¬ rieure ; au-dessus, à ce type de cellules, s’en substitue progressive¬ ment, mais assez rapidement un autre, formé d’éléments aplatis tangentiellement ou à section carrée. La graine étant placée, raphé au-dessus, un plan horizontal passant par l’axe qui unit le sommet du cône embryonnaire à la saillie de la base, définit une moitié ventrale au-dessous et une moitié dorsale au-dessus. L’ensemble gemmule-radicule est situé entièrement dans la moitié dorsale du cotylédon, (Fig. VI, e3) ; la radicule est encore adhérente aux tissus du cotylédon alors que la gemmule en est séparée par une fente de 25 p environ de largeur tapissée par l’épiderme interne du cotylé¬ don ; entre les deux épidermes cotylédonaires, des files cellulaires parallèles les unes aux autres, allant de la base au sommet du cotylédon constituent l’essentiel de cet organe. Ces cellules sont de taille identique, arrondies, séparées par des méats qui confluent souvent en des lacunes étroites et allongées parallèlement aux files cellulaires ; au sein de ce parenchyme fondamental, sont diffé¬ renciées des files de cellules procambiales qui partent de la région sous-jacente à la gemmule et se dirigent vers le sommet du cône en s’écartant de l’axe de celui-ci, pour prendre au sommet une position sous-épidermique, (e1 et e3, Fig. VI) ; en même temps, elles se ramifient, mais ne s’anastomosent pas. Les cellules procambiales sont allongées suivant la direction des travées, leur longueur est 30 p à 35 p, leur largeur ne dépasse guère 5 p. L’axe gemmule-radicule est légèrement courbe, il est incliné à 45° environ sur l’axe du cône cotylédonaire, (e3, Fig. VI). La gem¬ mule présente deux jeunes feuilles nettement visibles et l’ébauche d’une troisième feuille possédant déjà un massif procambial unique alors que la deuxième feuille en présente trois : L2 M2 L2 et la pre¬ mière feuille, cinq : nq Lt Mj Lx mt, (e2, Fig. VI). IL — Washingtonia robusta H. Wendl. A. • — Caractères morphologiques, (Fig. VII). a) Dimensions et forme. — Les graines de cette espèce sont nette¬ ment moins allongées que celles de Washingtonia filifera ; cette différence porte non pas sur la largeur de la graine, qui est comprise dans les mêmes limites que dans l’espèce précédente, mais sur la valeur de D qui est comprise seulement entre 6 mm et 6,5 mm. Il en résulte que A ne dépasse pas I, 24 ; sa valeur moyenne est comprise entre I, 14 et I, 20. Dans certains cas, la graine est presque circu¬ laire : 1,08. La dimension d’ est voisine de celle de W. filifera ; l’aplatissement dorso-ventral est à peine plus marqué que dans cette dernière espèce, mais la graine est légèrement déprimée dans la région du raphé. 9 — 405 — b) Ornementation et couleur du tégument. — Les téguments sont lisses, sans nervures visibles, la couleur fondamentale est marron, (341-4) ou brun carroube, (342-4) donc beaucoup plus foncée que dans l’espèce précédente ; le raphé est plus clair, marron, (341-1). B. — Caractères anatomiques. a) Les téguments et l’albumen. Les téguments de la graine de W. robusta diffèrent de ceux de W. filifera par les caractères sui¬ vants : 1°. L’assise la plus externe, (1, Fig. IX) est formée de cellules nettement distinctes. 2°. Immédiatement au-dessous on observe un hypoderme sclérifié à ornementation réticulée ; les éléments qui le constituent sont des hydrocytes, (2, Fig. IX et Fig. X). 3°. La pré¬ sence de cellules allongées tangentiellement à parois peu épaissies, mais fortement lignifiées, laissant entr’ elles des méats réduits, vers la profondeur ces cellules deviennent isodiamétriques, très arrondies, leur paroi est beaucoup moins épaisse et peu lignifiée, les méats deviennent très abondants, (3, Fig. IX). 4°. Des tissus précédents, on voit partir obliquement vers le tégument interne des files cellulaires composées d’éléments à parois minces et très peu lignifiées, (4, Fig. IX), ce tissu présente des cellules à tannins isolées ou groupées en files par 2 à 5, ( t , Fig. IX). 5°. Dans la région du raphé seulement, 5 à 7 assises cellulaires sont disposées les unes par rap¬ port aux autres comme les éléments d’un tissu subéreux, (5, Fig. IX). L’albumen diffère seulement de celui de W. filifera par la présence de perforations même dans l’assise la plus externe, (Fig. XI) et par la grande quantité d’huile qu’il renferme. b) L’Embryon. L’embryon est situé légèrement au-dessous du pôle de la graine, son orientation est faiblement oblique, il est pres¬ que droit, mais avec une très légère dépression ventrale ; sa longueur est 1,9 mm, son diamètre : 0,9 mm, son allongement : 2,1, cet embryon est donc plus trapu que celui de W. filifera, (Fig. VIII). Il est parvenu au même point de différenciation que celui de W. filifera et renferme le même nombre de cordons procambiaux, iden¬ tiquement disposés. III. - — Washingtonia sonorae S. Wats. A. — Caractères morphologiques, (Fig. XIV). a) Dimensions et forme. Les graines de cette espèce sont plus petites que celles des deux espèces précédentes : D varie de 5 mm à 6,4 mm avec 5,5 mm à 5,8 mm pour valeur moyenne ; d varie de 4 mm à 5,2 mm avec 4,3 mm à 4,7 mm pour moyenne. L’allonge¬ ment de la graine est le même que dans le cas de W. filifera mais, l’aplatissement est beaucoup moins marqué que dans les deux espèces précédentes : 1,14 ; il est dorso-ventral. Bulletin du Muséum , 2e série, l. XXVII, n° 5, 1955. 26 WASHINGTONIA SONORA^ S.Wat,. Washingtonia robusta H. Wendl. Fig. VII. Morphologie externe de la graine. Mêmes légendes que pour Fig. II. — Fig. VIII. Coupe longitudinale de la graine : e : embryon ; m : micropyle. — Fig. IX. Coupe longitudinale du tégument suivant le raphé : les chiffres renvoient aux expli¬ cations données dans le texte, v : vaisseaux tégumentaires ; t : cellules tannifères. — Fig. X. Hydrocyte, ou cellule du tissu de transfusion ; p : perforations. — Fig. XI. Cellules sous-tégumentaires de l’albumen ; noter la présence de perforations même dans l’assise la plus externe de ces cellules. — Fig. XII. Coupe d’une cellule de la partie centrale de l’albumen suivant la direction perpendiculaire à l’axe D. — Fig. XIII. Mêmes légendes que pour e3, Fig. VI. Washingtonia sonorae S. Wats. Fig. XIV. Morphologie externe de la graine : mêmes légendes que pour les fig. II et VII. — Fig. XV. Coupe longitudinale de la graine ; e : embryon ; m : micropyle. — Fig. XVI. Cellule de l’albumen montrant des perforations nombreuses et relative¬ ment petites. — Fig. XVII. Coupe longitudinale de l’embryon : r.g. : axe radicule- gemmule. x.y. : plan du nœud cotylédonaire. 407 — b) Ornementation et couleur du tégument. Il existe, comme chez W. filifera, deux ou trois paires de nervures qui partent du raphé, passent sur les deux flancs de la graine et aboutissent à la région ventrale. Il n’y a pas de marbrures, la couleur est donc uniforme, les nervures ont une teinte peu différente de l’ensemble de la graine ; celle-ci est intermédiaire entre celle de W. robusta et celle de W. filifera, mais se rapproche plus de la première que de la seconde : 341-1 ; le raphé est souvent de teinte plus foncée : 341-4. B. — Caractères anatomiques. a) Les téguments et l’albumen. La structure des téguments diffère peu de celle de l’espèce précédente. Les cellules de l’albumen présentent dans la partie centrale de ce tissu, un grand nombre de perforations de diamètre inférieur à celles de W. filifera et W. robusta et égal à 5 [X environ. b) L’Embryon. L’embryon est polaire, horizontal ou très faible¬ ment incliné vers le bas, il est de forme nettement conique, avec une légère dépression dorsale. L’axe radicule-gemmule est courbe, il est incliné à 50° sur l’axe du cotylédon. La hauteur du cône embryon¬ naire est 1,7 mm, son diamètre, dans la partie la plus large : 0,8 mm ; l’allongement est 2,1. Conclusion. — Essai d’une détermination basée sur la morphologie et l’anatomie des graines. Le genre Whashingtonia constitue un ensemble homogène : les trois espèces étudiées ont des graines légèrement allongées, faible¬ ment ou moyennement aplaties elles ne sont cependant jamais sphériques. Le raphé mis à part, elles ont une ornementation à peine visible, si ce n’est la présence de deux ou trois paires de nervures allant du raphé à la face ventrale de la graine. L’embryon occupe, à l’un des pôles, un point situé à l’extrémité de la ligne du raphé parfois, il est en position légèrement ventrale par rapport à l’axe d’allongement de la graine. Un certain nombre de caractères varient d’une espèce à l’autre à l’intérieur du genre : la taille absolue de la graine, le rapport des dimensions définissant l’allongement et l’apla¬ tissement, l’orientation et la forme de l’embryon, la structure des téguments de la graine et celle de l’albumen. Aucun de ces caractères, pris séparément ne permettrait de dire à quelle espèce on a à faire ; en revanche, nous croyons pouvoir affirmer que si tous les caractères ci-dessus concordent pour une graine donnée on a de grandes chances d’arriver à une détermination exacte. N. B. — Une bibliographie sommaire sera donnée dans la note suivante. Laboratoire d’ Anatomie Comparée des Végétaux vivants et fossiles du Muséum. — 408 — Sur le génotype de Glyptodon Owen. Par Robert Hoffstetter. Il est classiquement admis que le genre Glyptodon Owen date de 1838 et que son génotype est Gl. clavipes Owen 1839. Cependant, le genre et l’espèce ont été créés dans des conditions exceptionnellement confuses, qui s’expliquent par le fait que Owen a d’abord cru que tous les Glyptodontes du Pléistocène sud-américain appartenaient à une même espèce, alors qu’on y distingue aujour¬ d’hui une dizaine de genres. Il en résulte qu’une étude critique des publications d’OwEN pourrait entraîner la remise en question de points fondamentaux concernant la nomenclature des formes les plus classiques. Déjà Ameghino (1889, p. 780) remarquait, à propos de Gl. clavipes : « La suerte de esta especie, en las descripciones, ha sido verdaderamente desgraciada, y la confusion que reina a su respecto constituye un laberinto del que casi no es posible salir sin destruir la mayor parte de lo que sobre ella se ha publicado ». Encore l’auteur argentin se préoccupait-il seulement de la définition très imparfaite de l’espèce. En fait, le problème est beaucoup plus grave, si l’on considère le matériel sur lequel a d’abord été fondé le genre, avant la désignation de l’espèce. Pour la discussion qui va suivre, il aurait été nécessaire d’examiner tout le matériel critique, qui faisait partie des collections du College of Surgeons de Londres. Le Dr A. Hopwood, à qui je me suis adressé dans ce dessein, m’informe que, malheureusement, toutes ces pièces ont été détruites par bombardement au cours de la dernière guerre. Il s’ensuit que l’on ne peut tabler que sur les figures incluses dans les publications, que je présenterai chronologiquement. Les faits et leur interprétation. 1° En 1838, W. Parish est informé de la découverte, près du rio Matanza (20 milles au S de Buenos Ayres), des restes d’un grand animal cuirassé. La relation est accompagnée d’un dessin schéma¬ tique de l’animal fossile, et aussi d’une dent trilobée attribuée au même individu. L’ensemble, examiné par R. Owen, fait l’objet d’une courte note, insérée dans l’ouvrage de Parish sur Buenos Ayres, qui était alors en cours d’impression (1838, p. 178 b-e et planche en frontispice). Owen y propose le nom de Glyptodon pour « the genus typified by this animal », mais sans dénomination spécifique. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. — 409 — Le seul matériel examiné directement par Owen pour fonder son genre est donc la dent, déposée au College of Surgeons (n° 516 du cat. Owen 1845, inclus dans le n° 3589 du cat. Flower 1884), figurée par Parish (1838, pl. front, fig. 2-3), par Owen (1841, pl. 10, fig. 1-2) et ici-même (fig. 1 B). Or, comme il apparaît dans notre figure, cette pièce concorde d’une façon satisfaisante avec celles de Panochthus 1 ; elle diffère d’une façon très significative des dents de Glyptodon (au sens classique des auteurs) par le dessin simple de la crête d’ostéo- dentine, qui ne présente pas de ramifications secondaires. Fig. 1. — Comparaison de dents de Glyptodontes X 3/4 : A. Panochthus tuberculatus (Owen) ; B. type de « Glyptodon » Owen 1838 ; C. Glyptodon elongatus Burmeister ; D. Glyptodon asper Burmeister. Les flèches indiquent la direction de l’avant de la dent. (B, d’après Owen; A, C , D , d’après Burmeister). Le schéma de l’animal complet (Parish 1838, pl. front, fig. 1) représente évidemment un Glyptodontidé. Mais il est par trop mala¬ droit pour apporter une base valable concernant les caractères géné¬ riques du fossile : la carapace est représentée comme une cuirasse uniforme, portant de curieux lobes latéraux, sans que soient figurées les plaques constitutives et leur ornementation (la position du bombement principal de-la carapace au tiers antérieur suggérerait un Panochthus, si l’on pouvait se fier à un tel dessin) ; la queue est figurée comme un toit indivis, sans anneaux ni tubercules (s’agit-il d’un étui caudal dont la partie inférieure aurait été détruite ?), 1. Le contour de la surface d’abrasion s’accorde au mieux avec la 3e dent supé¬ rieure gauche et avec la 3e dent inférieure droite de Panochthus tuberculatus. Cependant, il pourrait s’agir d’une dent plus postérieure, si l’on tient compte de la courbure de la pièce et aussi de la bifurcation d’une des branches d’ostéodentine ; une telle bifurcation, mais plus marquée, se manifeste chez Panochthus, dans les dents supérieures 5 à 7 (lobe postéro-interne) et dans les inférieures 4 à 8 (lobe antéro-interne). — 410 — sous lequel pendent d’énormes os-chevrons ; les pattes ont été entièrement imaginées (« feet added conjecturally ») ; enfin le dessin de la tête est évidemment inexact dans ses détails. D’après la dent figurée, il semble bien qu’on ait affaire à l’animal classiquement connu sous le nom de Panochthus. Cependant, on ne peut exclure la possibilité que le squelette complet ait été celui d’un Glyptodon (au sens classique) et qu’une dent isolée de Panochthus, trouvée dans la même fouille, ait été attribuée au même individu et envoyée en Angleterre. 2° Owen (1841, pp. 85-86) déclare expressément que c’est seule¬ ment après avoir proposé le genre Glyptodon pour le fossile du rio Matanza qu’il s’est convaincu que d’autres pièces d’Argentine, remises antérieurement par W. Parish au College of Surgeons, devaient appartenir à la même espèce. Il s’agit des restes de deux individus (voir Parish 1838, pp. 174-176), provenant de la région du rio Salado (95 milles au S de Buenos Ayres, voir carte Clift 1835, pl. 43). De l’un, provenant de Las Averias (N du rio Salado), il n’aurait été récolté qu’une partie de la carapace (un fragment a été figuré, mais non décrit ni nommé, par Clift 1835, pl. 46) et un mauvais morceau de bassin, qui ne semble pas avoir été envoyé à Londres. L’autre individu, découvert à Villanueva (S du rio Salado), a fourni notamment (voir Owen 1841, p. 84) : une partie de mandi¬ bule avec 3 alvéoles (n° 517 cat. Owen = n° 3587 cat. Flower), divers os des membres (n° 518-540 cat. Owen = n° 3590-3591 cat. Flower ; les pièces du membre postérieur ont été figurées par Owen 1841, pl. 10, fig. 3, pl. 11-12, pl. 13, fig. 4-5), et quelques fragments de carapace (ce sont probablement les n° 551-552 du cat. Owen = 3602 du cat. Flower, dont 3 pièces ont été figurées par Owen 1845, pl. IV, fig. 1-5). Des moulages de ces os ont été envoyés dès la récep¬ tion des pièces à divers Musées (quelques-uns sont encore conservés au Muséum de Paris), et ont été attribués à un grand Tatou par Laurillard et par Pentland. Les trois exemplaires (rio Matanza, Las Averias, Villanueva) ont servi de cotypes à Owen pour fonder l’espèce Glyptodon clavipes (évidemment nommée d’après les caractères du pied de l’individu de Villanueva), dans un mémoire lu le 23 mars 1839 devant la Geolo- gical Society, et publié en 1841 dans les Transactions ; mais un résumé paraissait dès 1839 dans les Proceedings of the Geological Society et dans les Annales des Sciences Naturelles. Remarquons ici que les pièces trouvées aux environs du rio Salado appartiennent bien au genre Glyptodon, tel qu’il a été compris par les auteurs, mais non à Glyptodon Owen 1838. 3° Entre temps, des Glyptodontidés trouvés en Uruguay par Sellow sont décrits par Weiss 1830 et par D’Alton 1834-35, et 411 — Owen admet qu’il s’agit encore de Gl. clavipes. En réalité (voir Paula Couto 1948, 1954), ces restes comprennent un fragment de tube caudal de Panochthus et diverses pièces qui appartiennent au genre Chlamydotherium Bronn 1838 nec Lund 1839 (= Boreostracon Simpson 1929) et à l’espèce sello(w)i Lund 1840 (= subelevatus Nodot 1857 = sellowi Paula Couto 1948). 4° Le catalogue des collections du College of Surgeons, établi par Owen (1845), comporte une reconstitution de Glyptodon clavipes (pi. I et II), dont les éléments sont empruntés à des individus divers appartenant à des genres distincts. La carapace est figurée d’après une cuirasse achetée postérieurement (n° 541 cat. Owen = n° 3584 cat. Flower) et provenant des pampas de Buenos Ayres ; le détail des plaques est évidemment traité d’une manière très schématique, et l’on remarquera en particulier l’étrange régularité des figures centrales des plaques sur toute l’étendue de la carapace ; il est néan¬ moins certain qu’il s’agit bien d’un Glyptodon au sens classique. La tête osseuse, incomplète, dont le détail apparaît pl. III du catalogue Owen, correspondrait au même individu d’après Flower. Le bou¬ clier céphalique et la mandibule sont tirés du schéma de l’individu du rio Matanza [Panochthus ?). La patte postérieure est celle de l’exemplaire de Villanueva. L’antérieure est schématisée d’après les pièces récoltées par Sellow en Uruguay [Chlamydotherium). Enfin la queue, comme l’a démontré Ameghino, est celle d’un Sclero- calyptus. Comme pour ajouter à la confusion, dans les deux catalogues d’OwEN et de Flower, toutes les pièces de la collection Parish sont indiquées comme provenant du rio Matanza, en contradiction avec les indications antérieures de Parish, de Clift et d’OwEN lui- même. Discussion. Si, comme il a été fait jusqu’ici, on admet le genre Glyptodon Owen 1838, fondé sur l’individu du rio Matanza, il faut reconnaître que ce nom désigne en réalité le genre connu classiquement comme Panochthus Burmeister 1866, ce dernier nom devant alors tomber en synonymie. Par contre, les animaux classiquement désignés comme Glyptodon devraient recevoir le nom de Schistopleurum Nodot 1855. Il n’est pas besoin de souligner les inconvénients d’un tel boulever¬ sement de la nomenclature, qui reviendrait à modifier totalement la signification de noms utilisés depuis plus d’un siècle. Cependant, en toute rigueur, on peut admettre qu’en vertu du principe de la nomenclature binominale, le genre n’existe qu’à partir du moment où est nommée et définie l’espèce qui constitue le géno¬ type. Dans le cas présent, l’espèce clavipes a été créée en 1839 — 412 — (Owen 1839 a, p. 112 ; 1839 b, p. 162) sur les 3 cotypes provenant du rio Matanza, de Villanueva et de Las Averias. La seule solution rationnelle pour sortir de la confusion consiste donc à désigner comme lectotype de l’espèce l’individu de Villanueva, dont le pied a d’ailleurs justifié l’appellation spécifique L Cette proposition revient 1° à déclarer nul le genre Glyptodon Owen 1838 ; 2° à accepter le genre Glyptodon Owen 1839, avec comme génotype Gl. clavipes Owen 1839, fondé sur l’individu de Villanueva. Il semble que les règles de nomenclature actuellement en vigueur (voir Richter 1952) suffisent à légitimer la solution proposée ici. Si cependant cela s’avérait nécessaire, la Commission de Nomen¬ clature pourrait être sollicitée en vue de statuer dans le même sens. Laboratoire de Paléontologie du Muséum. BIBLIOGRAPHIE Ameghino (F.), 1889. — Contribuciôn al conocimiento de los Mamiferos fôsiles de la Repiiblica Argentina. Act. Acad. Cienc. Côrdoba, t. 6, xxxii + 1027 p., atlas de 98 pl., Buenos Aires. Clift (W.), 1835. — Some Account of the Remains of the Mégathérium... Trans. Geol. Soc. 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Owen (R.), 1845. — Descriptive and illustred Catalogue of the fossil organic Remains of Mammrlia and Aves contained in the Muséum 1. Remarquons ici que Flower (1884) a proposé comme lectotype de Gl. clavipes la carapace n° 541 d’Owen = n° 3584 de Flower. Mais cette proposition est irrecevable car ce matériel n’a été mentionné et figuré qu’à partir de 1845, c’est-à-dire 6 ans après la création de l’espèce. La pièce est d’ailleurs mal figurée, et il convient de souligner ici la fragilité des « caractères spécifiques » tirés du dessin évidemment schématisé de cette carapace, et attribués à Gl. clavipes. — 413 — of the Royal College of Surgeons of England, in-4°, vii -j- 391 p., 10 pl., London (Taylor). Parish (W.), 1838 (quelques exemplaires portent 1839). — Buenos Ayres, and the provinces of the Rio de la Plata..., in-8°, xxx -f- 416 p., pl. et cartes, London (J. Murray). Paula Couto (C. de), 1948. — Sobre os vertebrados fosseis da colleçào Sellow do Uruguai. Bol. Min. Agric., Div. Geol. Min., n° 125, pp. 1- 14, 8 pl., Rio de Janeiro. Paula Couto (C. de), 1954. — Sobre um Glyptodonte do Uruguai e um Tatu fôssil do Brasil. Min. Agric., Dep. Nac. Prod. Min., Div. Geol. Min., Notas prel. Est., n° 80, 10 p., Rio de Janeiro. Richter (R.), 1952. — Die Illegitimitàt bilder-loser Arten und Gattungen in der Paléontologie. Senckenbergia, Bd. 33, Nr 1/3, pp. 75-77. Weiss (C. S.), 1830. — Über das südliche Ende des Gebirgszuges von Brasilien in der Provinz S. Pedro do Sul und der Banda oriental oder dem Staate von Monte Video ; nach den Sammlungen des Herrn Fr. Sellow. Abh. Kon. Akad. Wiss. (5), Bd. 13 (Jahre 1827), pp. 217-293, pl. I-V, Berlin. — 414 — Au SUJET DE DEUX TURRITELLA (GASTROPODA) FOSSILES : T. (HaüSTATOR) SLANSKYI SP. NOV. ET T. (HAUSTATOR) FORGEMOLLI C'OQ. Par Ph. Brébion. I. Turritella (Haustator) slanskyi, nouvelle espèce de Gastéropode de l’Eocène inférieur du Dahomey. Provenance. — Matériel provenant du Calcaire de Bapodji à l’Ouest de Bopa dans le Dahomey et communiqué par M. Slansky 1. Matériel. — Un moule externe permettant d’observer tous les détails de l’ornementation. Age. ■ — Il semble que le calcaire soit d’âge Paléocène, mais il ne serait pas impossible qu’il soit un peu plus récent. Description. — La coquille mesure 6 cm de longueur. Les tours sont plans, leur hauteur représente les 4/5 de la largeur. L’ornemen¬ tation comprend : une carène postérieure, large, de profil arrondi, au contact de la suture ; deux petits cordons qui divisent le reste du tour en 3 parties à peu près égales. Chaque intervalle comprend un filet médian. A la loupe on observe de nombreux filets très fins Les stries d’accroissement ne sont pas visibles. La région de l’ou¬ verture n’est pas conservée. Comparaisons. — Chez T. marocana Moret de l’Eocène marocain (Moret : 1938, p. 34, pl. VII, fig. 34), la carène est beaucoup plus forte et les cordons spiraux bien plus développés. T. trivigiana Vinassa de Regny de l’Eocène supérieur italien (Vinassa de Regny 1897, p. 189, pl. VII, fig. 22-25) et du Lutétien (probable) du Maroc (Moret, 1938, p. 14, pl. IV, fig. 1-4 ; Salvan 1954, p. 126, pl. VIII, fig. 15-16) possède une carène tranchante et beaucoup plus développée. Chez T. doukantensis nob. du Paléocène du Dahomey (Brébion 1955, p. 244 fig.), la carène, étendue sur près du tiers du tour, présente un flanc antérieur presque normal à l’axe de la coquille et un flanc postérieur beaucoup plus étendu et très oblique ; de plus l’ornementation spirale y est plus forte. T. delettrei Coq. De l’Eocène inférieur d’Algérie (Coquand 1862, 1. J’adresse tous mes remerciements à M. Slansky pour la communication du matériel et je me fais un plaisir de lui dédier l’espèce. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. — 415 p. 266, pi. XXX, fig. 1-2) et de l’Eocène inférieur et moyen du Maroc (Moret 1938, p. 46, pl. VII, fig. 9-10 Salvan ; 1954, p. 125, fig. 52) a une carène postérieure à bord mousse comme celle de notre espèce mais plus développée, de plus elle est dépourvue d’ornementation spirale. Enfin T. turgissima Vinassa de Regny de l’Eocène supérieur d’Italie (Vinassa de Regny 1897, p. 189, fig. 26-27) possède une carène plus forte et à flancs dissymétriques dont la disposition est inverse de celle de notre T. doukantensis. Remarque. — L’existence d’une carène postérieure place cette espèce dans le groupe de T. praecincta Conrad (Cossmann 1915, p. 115, pl. VII, fig. 13) répandu en Amérique du Nord, Afrique du Nord, Afrique occidentale et Italie (Eocène). a. b. Turritella ( Haustator ) slanskyi nov. sp. Fig. a. — Holotype (gr. nat.). Fig. b. — Détail d’un tour (X 2). II.' — Un bon fossile du Crétacé terminal : Turritella ( Haustator ) forgemolli Coq. 1862. — Turritella forgemolli, Coquand, p. 265, pl. XXX, fig. 3. 1897. — Nerinea quettentis, Noetling, p. 57, pl. XIV, fig. 12, 12 a, 13. 1902. — Turritella forgemolli Coq., Quaas, p. 247, pl. XXV, fig. 38-40. 1904. — Turritella morgani, Dou ville, p. 332, pl. XLVII, fig. 1-14 (pars olim. ?) 1906. — Turritella forgemolli Coq., Krumbeck, p. 114, pl. IX, fig. 4 a, b. 416 — 1912. — Turritella forgemolli Coq., Pervinquière, t. II, p. 42, pl. III, fig. 1-5. 1913. — Turritella forgemolli Coq., De Stéfani : vol. XIX, p. 293, pl. XXVII, fig. 11-14. P1929. — Turitella sp., Rennie, p. 41, pl. IV, fig. 14. P1935. — Turritella sp., Furon, p. 67, pl. VI, fig. 4. 1946. - — Turritella forgemolli Coq., Guaitani, pl. III, fig. 12. 1948. — Turitella morgani Douvillé, Delpey, p. 25, pl. V, fig. 6. Cette espèce caractéristique a été souvent étudiée. J’en redonne les caractères essentiels. Les tours sont plans avec parfois une dépression médio-postérieure ; il existe un large bourrelet suturai. Les stries d’accroissement, très sinueuses, sont particulièrement marquées sur le bourrelet. L’ornementation spirale est variable, ce qui donne un aspect polymorphe à cette espèce ; les formes jeunes possèdent des filets bien nets, en nombre variable, qui s’atténuent peu à peu et même disparaissent chez les échantillons de grande taille. Cette Turritelle est localisée dans le Maestrichtien-Danien dont elle est un bon fossile stratigraphique en raison de sa vaste répar¬ tition géographique. Elle a été signalée sous des noms divers en Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc) dans le moyen Orient (Iran, Beloutchis- tan) à Madagascar et peut être en Angola. Je l’ai observée dans des fragments de dalles à Turritelles pro¬ venant du Soudan saharien et communiqués par M. Radier. Dans ces mêmes dalles Perebaskine à décrit une forme nouvelle qu’il appelle T. trempina Carez v. sudanensis ; je ne pense pas que ce soit l’espèce que j’ai pu examiner. (Perebaskine, 1932, p. 109, fig. 11, pl. V, fig. 5). Enfin en étudiant des collections de la S. E. R. P., j’ai pu cons¬ tater l’existence de cette espèce au Cameroun (Petite Dibombé et Safa). Laboratoire de Paléontologie du Muséum. BIBLIOGRAPHIE 1862. — Coquard H. — Géologie et Paléontologie de la région Sud de la Province de Constantine — Marseille. 1897. - — Noetling F. — - Fauna of the upper Cretaceous (Maestrichtien) beds of the Mari-Hills — Palaeort Indica, sér. 16, vol. I, part. 3. 1897. — Vinassa de Regny. - — Synopsis dei molluschi terziari delle Alpi Venete — Palaeont. Ital., vol. III. 1902. — Quaas A. — Beitrag zur Kenntnis der obersten Kreidebildungen der libyschen Wüste (Overwegi-Schichten und Blâttertone) — Palàontographica 30-11. — 417 — 1904. — Douville H. — Mission scientifique en Perse par J. 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La fente d’entrée de 0,2 mm. de largeur est faite avec deux lames de rasoir de façon à donner une surface plate. On a fait des trous d’un cm. de diamètre dans quelques feuilles de caoutchouc destinées à être posées sur une lamelle de quartz ; elles forment ainsi une cuvette d’une profondeur variable suivant le nombre et les épaisseurs de caoutchouc choisies. L’animal tué, un cristallin disséqué immédiatement est placé dans une de ces cuvettes. La profondeur est réglée pour être un peu moindre que celle du cristallin. La cuvette est remplie d’une solution de Ringer et fermée par une lamelle couvre-objet en verre. Cet ensemble est posé contre la fente d’entrée, la lamelle couvre- objet contre la fente (voir fig. 1) et maintenue en place avec de la pâte à modeler (pour faciliter la mise en place on peut enlever la fenêtre du spectromètre). Le cristallin, légèrement aplati, se trouve alors dans un milieu physiologique et n’est séparé de la fente que par l’épaisseur de la lamelle couvre-objet (0,18 mm.). Il est placé de façon à couvrir à peu près la moitié de la fente d’entrée. Le spectre formé sur la plaque photographique est donc divisé en deux parties ; l’une formée par la lumière qui passe à travers le cristallin et l’autre par la lumière qui passe à travers une solution de Ringer de même épaisseur. La lumière vient d’une surface de papier blanc placée obliquement devant la fente d’entrée. Le papier qui est éclairé par une lampe à mercure, agit pour le spectromètre comme une source de lumière très étendue et presque uniforme (fig. 2). La pose peut être réglée, soit en mettant des diaphragmes dans le système optique du- spectromètre, soit en changeant le temps de pose. En déplaçant la plaque photographique on peut prendre 8 spectres de poses différentes sur la même plaque. Les mesures Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. 419 — sur les plaques sont faites avec un microphotomètre de la maison Kipp et Zonen. Analyse de la Méthode. — Supposons une source de lumière plane uniforme SS (fig. 3) infiniment étendue et parfaitement diffusante. Le flux quittant un plan XX (dans notre expérience la fente d’entrée est effectivement dans un tel plan) parallèle à cette source est exac¬ tement le même que celui qui quitte la source elle-même. Si on met Fig. 1. — Le cristallin sphérique de l’anguille en place devant la fente d’entrée du spectromètre : a) Coupe verticale ; b) Coupe perspective perpendiculaire à la fente. un objet réfringent, mais non absorbant, entre ces deux plans (SS et XX) la distribution du flux quittant XX reste la même. Sinon la répartition de la lumière dans le plan XX ne serait plus uniforme et on obtiendrait des points où le flux serait plus grand que celui de la source elle-même. On peut montrer que cela est incom¬ patible avec la seconde loi de thermodynamique. Dans le cas de notre expérience la source n’est pas infiniment étendue mais on ne s’occupe que des rayons de lumière contenus dans l’angle d’ouverture du spectromètre et l’approximation est certainement assez bonne pour la majeure partie du diamètre du cristallin. — 420 — La méthode est très simple à appliquer et on obtient côte à côte le spectre de la lumière qui a traversé le cristallin et le spectre de comparaison dont la lumière a traversé une égale épaisseur de solu¬ tion de Ringer (voir fig. PI, P2, P3). Cette méthode donne une idée de l’absorption du cristallin non seulement pour un trajet à travers la région centrale du cristallin f ^ Lampe à a mercure Fig. 2. — L’éclairement du spectromètre. Le cristallin se trouve devant la fente d’entrée. (Sur la figure, la lampe à mercure a été rapprochée de la surface diffu¬ sante). mais aussi pour ses parties périphériques. Cela est important car les résultats donnés ci-dessous pour le cristallin de la grenouille montrent qu’on ne peut pas prévoir l’absorption de la périphérie d’un cristallin si on ne connaît que ses dimensions et l’absorption à travers son centre. S S Objet _ réfringent^^ Lumière diFFusante X X Fig: 3 Fig. 3. — Absorption du cristallin de Rana esculenta et à’ Anguilla vulgaris. Avec cette méthode on a un peu d’incertitude pour la mesure de l’épaisseur de cristallin traversée par la lumière. La lumière quit¬ tant le cristallin et entrant dans l’angle d’ouverture du spectro¬ mètre est presque perpendiculaire au plan de la fente d’entrée, c’est-à-dire dans la direction 00' l'fig. 4). On peut voir que la lumière qui émerge en un point P du cristallin dans la direction PR parcourt toujours un trajet PM plus long que le trajet PN qu’elle Longueur 313 d ' onde ■^Sm m - _ ■ FfffflIMÉiTi iWÊBt-t- 1 _________ ttartsaH mÊÊmÊÊÊtmKtmtÊÊÊÊÊÊimimmÊÊiimÊÊiÊÊi^gtKmÊ _ _ s _ - _ . . . . . I \ 421 — suivrait si le cristallin avait le même indice de réfraction que le milieu qui le baigne. [Le cristallin étant constitué par des couches d’indice différent, le trajet PM est en réalité courbe et par consé¬ quent encore plus long que celui qui est représenté sur la figure 4], Si par exemple la lumière suit le trajet indiqué dans la fig. 4, la lumière quittant le cristallin parallèlement à l’axe 00' et à une distance de cet axe égale à 0,7 r (r était le rayon du cristallin) a traversé une épaisseur de 1,6 r au lieu de 1,4 r. En tous cas l’effet est très peu important près de l’axe où on a fait les mesures pré¬ cises. I K Fig. 4. — Trajet de la lumière à travers le cristallin de l’anguille. En vérité le trajet PM dans le cristallin est probablement plus long parce que courbe. Résultats : chez Anguilla vulgaris. - Les mesures étaient faites sur les cristallins de 3 anguilles argentées. Un exemplaire des pho¬ tographies des spectres utilisés pour ces mesures est montré (fig. PI et P2). On peut voir que le cristallin est très transparent pour les longueurs d’onde supérieures à 365 mp. et que l’absorption qui s’accroît très lentement entre 365 m;r et 313 mjx, augmente ensuite si vite qu’un côté de la raie 313 mp. est beaucoup plus absorbé que l’autre. Ces photographies montrent que la lumière qui traverse les parties périphériques du cristallin dont l’épaisseur est moindre est moins fortement absorbée. D’autres photographies faites avec le noyau du cristallin tout seul montrent que ses propriétés d’ab¬ sorption sont sensiblement les mêmes que celles du cristallin entier (voir fig. PI, P2). Bulletin du Muséum , 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. 27 — 422 — Ce sont les résultats auxquels on pouvait s’attendre en admettant que les différentes parties qui constituent le cristallin ont les mêmes propriétés au point de vue absorption. Mais en fait le cristallin de l’Anguille présente une structure très hétérogène avec un noyau très dur d’un indice de réfraction très élevé entouré d’une écorce molle. La figure 5 montre les courbes d’absorption des 3 cristallins d’anguille. Ces mesures d’absoprtion correspondent au centre du cristallin. Fig. 5. — Courbes d’absorption des cristallins d’ Anguilla vulgaris. Chez Rana esculenta. — Les mesures étaient faites sur les cris¬ tallins de 3 Rana esculenta. Des exemplaires de photographies utilisés pour ces mesures sont montrés sur les fig. PI et P3. On peut voir que tout le cristallin est peu absorbant pour les longueurs d’onde supérieures à 400 mp et absorbe très fortement le proche ultraviolet de longueur d’onde inférieure à 313 mp. Entre ces deux longueurs d’onde il y a un résultat imprévu : c’est que l’ab¬ sorption à travers le centre du cristallin est beaucoup moins forte qu’à travers les parties périphériques où cependant le trajet de la lumière dans le cristallin est plus court (voir la raie 365 mp sur la — 423 — fig. P3). Le cristallin de Rana esculenta, qui paraît de structure assez uniforme, montre donc de grandes différences au point de vue de l’absorption entre ses parties extérieures et ses parties centrales. Des photographies faites seulement avec une partie centrale du cristallin montrent que celle-ci est plus transparente au proche ultraviolet que la partie extérieure. La fig. 6 montre les courbes d’absorption des 3 cristallins de Rana esculenta. Ces mesures d’absorption correspondent au centre du cristallin. Expériences de Contrôle. — On aurait pu craindre que par suite de réflexion successive entre le cristallin et la lamelle couvre-objet, des rayons parasites n’ayant pas traversé le cristallin viennent se superposer sur le spectre correspondant au cristallin. Pour s’assurer qu’il n’en est pas ainsi, on a fait l’expérience sui¬ vante : un cristallin a été enduit de peinture noire sur une partie d’une de ses faces et cette face a été mise contre la fente (voir fig. 7). Les spectres obtenus dans ces conditions (voir fig. PI, P2) montrent que pour aucune longueur d’onde il n’y a chevauchement de la lumière autour de cette tache noire. L’image donnée de la fente Bulletin du Muséum, 28 série, t. XXVII, n° 5, 1955. 27. — 424 — sur la photographie est très nette, la distribution verticale (c’est-à- dire perpendiculaire à la dispersion de la lumière) sur l’image cor¬ respond donc bien à la répartition de la lumière sortant de la surface postérieure (contre la fente) du cristallin. Discussion. — ■ On a déjà discuté ailleurs (Denton E. J. 1955) le fait que les grandes différences d’absorption des cristallins peuvent être des adaptations de la vision aux mœurs. Fig. 7. — Une tache noire sur un cristallin semblable à celle utilisée pour l’expérience de contrôle (voir fig. 1 et P2 E). Chez Rana esculenta. — La partie centrale du cristallin, c’est-à-dire la partie la plus vieille, est aussi la plus transparente. C’est le con¬ traire de ce qu’on trouve pour le cristallin humain (Skoji Y. 1923), (Kohler A. et Tobgy A. F. 1928). Il faut supposer que le cris¬ tallin du têtard est, comme celui de Y Anguilla vulgaris, très trans¬ parent au proche ultraviolet et que les couches externes du cris¬ tallin qui s’ajoutent plus tard sont plus absorbants. Chez Anguilla vulgaris. — Par sa structure le cristallin d’ Anguilla vulgaris est très proche de celui d’un autre poisson : Chloropthalmus Agassizii ; il a un noyau très dur presque pierreux et une écorce molle. Malgré ces ressemblances morphologiques et mécanique, Chloropthalmus Agassizii possède un cristallin dont le noyau et l’écorce sont tous deux très absorbants pour toute longueur d’onde inférieure à 440 mu, tandis que chez Anguilla vulgaris, le noyau et l’écorce sont tous deux transparents jusqu’aux environs de 310 mp.. — 425 — Il semble donc probable que les différences d’absorption viennent surtout des substances renfermées dans la structure protéique plutôt que de cette structure elle-même. Sommaire. — On donne une méthode pour mesurer le spectre d’absorption de petits cristallins. Cette méthode fournit en même temps des mesures d’absorption correspondant aux différentes zones du cristallin. Le cristallin d’ Anguilla vulgaris est très transparent pour le proche ultraviolet de longueur d’onde supérieure à 313 mp. La limite de transparence est très nette et change peu avec les différences d’épais¬ seur du cristallin qu’on trouve chez les anguilles argentées. S’il y a une différence d’absorption des constituants entre le noyau et l’écorce du cristallin, elle est très petite bien que ces deux parties soient de structure très différentes. Le cristallin de Rana esculenta qui paraît d’une structure assez uniforme montre des différences d’absorption entre ses parties périphérique et centrale. Pour les longueurs d’onde supérieures à 400 mp les deux parties transmettent presque toute la lumière ; pour les longueurs d’onde inférieures à 313 mp, elles transmettent moins que 1/1000 de la lumière ; entre ces deux longueurs d’onde on a montré une hétéro¬ généité du cristallin qui vient du fait que les parties centrales qui sont plus vieilles sont plus transparentes à ces longueurs d’onde que les parties périphériques. Je tiens à remercier l’ Université d’Aberden et le Carnegie Trust pour les Universités d’ Écosse qui m’ont donné la possibilité de venir en France et de poursuivre mes recherches au Laboratoire du Professeur Yves Le Grand à qui j’exprime toute ma reconnaissance pour son aimable hospitalité et l’intérêt qu’il a bien voulu prendre à mon travail. Je remercie également Mlle Jacqueline Lenoble qui m’a beaucoup aidé. BIBLIOGRAPHIE Arhuga (A.). — Bull. Soc. Ophtal. France, pp. 727-734. 1952. Denton (E. J.). — Recherches sur l’absorption de la lumière par le cris¬ tallin des poissons. Bull. Musée Océanogr. Monaco (pas encore publié). Kôhler (A.) et Tobgy (A. F.). — Arch. Augenheilk., 99 (1928), 263-280. Nordmann (Jean). — Biologie du cristallin. Masson et Cle, Paris. 1954. Shoji (Y.). — Ann. Ocul., 160 (1923), 356-379. 426 Teneur en eau, air et particules solides DANS LES SABLES ET LES TANGUES DE LA CÔTE OUEST du Cotentin. Par J.-M. Turmel. La végétation phanérogamique maritime de la côte Ouest du Cotentin et ses relations avec quelques facteurs écologiques ont déjà été étudiés par plusieurs auteurs : R. Meslin, J. Jacquet, G. Lemée, J.-M. Turmel... J’envisagerai ici principalement les variations de la teneur en air des sols des dunes et des formations plus ou moins souvent exondées par la mer à l’intérieur des estuaires. Ces mesures ont été effectuées en différents points de la côte depuis Granville jusqu’à Carteret (Manche) entre le 4 et le 11 avril 1955. La teneur en air des sols est un facteur très important pour la vie des plantes ; malheureusement trop peu étudié en synécologie malgré les recommandations de Braun-Blanquet et de son école. J’ai suivi ici la technique mise au point par R. Siegrist et diffusée en France par H. Meier (S. I. G. M. A. N° 9, 1931) ; j’ai en même temps prélevé des échantillons destinés à la détermination de la teneur en eau par la méthode classique (pourcentages exprimés en fonction du poids). Ce faisant, il est possible de connaître le pour¬ centage de la teneur en eau en fonction du volume et d’en déduire le pourcentage en volume des particules solides. Ce type de pour¬ centage rapporté au volume est très rarement donné, mais comme le dit Krammer, semble cependant de beaucoup le plus logique ; en effet c’est le volume d’eau existant par unité de volume qui est intéressant pour le développement des êtres vivants et non pas le rapport du poids d’eau au poids de terre. Je donnerai également dans cet article quelques mesures de capacité minima en eau des sols étudiés, obtenues suivant la tech¬ nique de Heinrich qui renseigne utilement sur la granulométrie des sols étudiés. A. — Associations des dunes. Cinq types de stations ont été examinés correspondant aux cinq groupements bien caractéristiques des dunes mobiles et des dunes fixées. Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 5, 1955. — 427 — a) Dunes mobiles. 1. Pour la zone à Agropyrum junceum, où l’ensablement annuel est d’environ 40 cm, le sol étant formé de sable presque pur, la teneur en eau est très faible (Moy. : 2,9 % en poids ; en volume 5,2 ; de 4,7 à 5,7) ; le volume en air est assez élevé 42,4 % en moyenne (8 mesures de 38 à 44,5), le volume des particules solides donne donc en moyenne 55,3 % (de 54,3 à 56,3 %) 1. 2. Pour la zone à Psamma arenaria, où l’ensablement ne dépasse pas 20 cm par an et où l’humidité est de 3,2 % en poids, soit 5,3 % en volume, la moyenne des teneurs en air indique une très faible différence avec la zone à Agropyrum (40,8 % — 6 mesures), tout en ayant les mêmes extrêmes de variation (37,4 à 44,5) ; il résulte de là que le pourcentage en matières solides se trouve légèrement plus fort (56,1 % en volume). La capacité minima en eau pour ce type de sol présente une valeur très faible (8,2 %) dénotant un sable grossier sans matière organique. b) Dunes fixées. 3. Les pelouses hautes plus ou moins horizontales des dunes fixées, qui ne subissent que peu ou pas d’ensablement (annuelle¬ ment moins de 5 cm) sont encore formées de sables grossiers mais contiennent également de fines particules organiques qui retiennent fortement l’eau ; aussi peut-on y déceler d’assez fortes teneurs en eau, 11,8 %, ce qui correspond à un pourcentage en volume de 18,4 %. La teneur en air a une valeur comprise entre celles des deux zones précédentes ; elle est due probablement au chevelu des nombreuses racines qui se trouvent dans ces sols ( Festuca dumetorum) (Moy. : 41,3; de 35 à 45,2). Il en résulte une valeur nettement plus faible pour la teneur en matières solides (Moy. : 43 % ; de 45,5 à 40,6). La valeur de la capacité minima en eau confirme que dans ce sable grossier se trouvent des particules fines (humus) qui retiennent fortement l’eau (24,0). 4-5. Dans les deux autres types de stations, fond de panne et pentes exposées au Sud les résultats font apparaître toujours la même teneur en air (40 % en moyenne) et environ 53 % en volume de matières minérales. La teneur en eau est par contre très diffé¬ rente d’une station à l’autre, la face Sud étant évidemment très sèche 2,7 % alors que le fond de panne possède encore 5,7 % en poids, ce qui donne respectivement en volume 4,1 et 9,4 %. J’ai résumé, dans le tableau suivant, les résultats obtenus pour tous ces types de stations ; j’y ai ajouté les valeurs trouvées dans les 1. Les moyennes des pourcentages des teneurs en air étant faites sur un beaucoup plus grand nombre d’expériences que celles qui correspondent aux teneurs en eau et volume des particules, il ne peut donc être question de retrouver exactement la somme de 100 en additionnant ces trois moyennes. 428 — stations des cordons dunaires des marais qui se rattachent entière¬ ment aux dunes quoique leur localisation soit au milieu des marais. % eau % eau % au % sol Capacité poids vol. vol. vol. miniroa Agropyrum . 2,9 5,2 42,4 55,3 — Psamma . 3,2 5,3 40,8 56,1 8,2 Face Sud . 2,7 4,1 41 54,9 — Fond de panne . 5,7 9,4 39,8 52,1 — Pelouse fixée . 11,8 18,4 41,3 43,0 24,0 Cordons dunaires . 4,5 8,2 38,2 53,7 8,2 Ces diverses valeurs très voisines dans leur ensemble montrent donc l’homogénéité qui existe dans les sols des stations de dunes. Seules les pelouses hautes horizontales des dunes fixées qui évoluent lentement vers le climax de la région accusent des différences quel¬ que peu sensibles par rapport aux autres stations ; ce sont en effet ces stations et elles seules qui possèdent un tapis végétal très dense. B. — Associations des estuaires. C’est surtout la dénivellation par rapport au niveau des hautes mers qui importe pour l’implantation et le développement des asso¬ ciations maritimes des estuaires ; au milieu des estuaires, dans la partie la plus basse recouverte par toutes les marées hautes, même celles de morte-eau, on trouve la « slikke » sans végétation phanéro- gamique sauf parfois sur ses bords (association à Salicornia et Spartina). Au-dessus de la slikke, séparée d’elle, soit par un petit glacis, soit par une falaise abrupte, on trouve le « schorre » où l’on ne reconnaît qu’une seule association malgré les nombreux faciès que l’on peut y voir ( Glyceria , Obione ). Au-dessus encore se loca¬ lisent les associations liées soit aux faciès sableux (associations à Statice et à Franckenia), soit à un faciès riche en eau douce (associa¬ tion à Juncus maritimus ). 1. La slikke : Cinq mesures ont été faites dans les quatre marais d’Agon, Blainville, Lessay et Portbail, à la limite entre le schorre et la slikke, tantôt sur le rebord de la falaise du schorre, tantôt sur la — 429 partie en pente douce ; les résultats des mesures de la teneur en air sont très cohérents et très bas (Moy. : 7,3 ; de 7 à 8,4). Une mesure de teneur en eau a donné 21,9 % par rapport au poids ce qui corres¬ pond à un pourcentage de 42,1 en volume laissant donc 49,5 % du volume pour les particules solides. La valeur moyenne de la capacité minima en eau de ces sols est assez élevée, 37,2, et indique donc d’assez fortes teneurs en particules fines. 2. Le Schorre : Dans la zone de Glyceria-Obione j’ai effectué 34 mesures de teneur en eau ; leur moyenne donne 16,4 % avec des valeurs extrêmes variant de 7,7 % à 30,3 % réparties comme l’in¬ dique le tableau suivant : Pourcentage en volume de la teneur en air. . . 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 — 28 29 30 31 Nombre de mesures. . . 1 5 3 5 1 4 2 1 4 2 0 3 0 0 2 1 0 Les stations qui ont des pourcentages élevés de 18, 29 et 30 % (Six stations) correspondent à des faciès sableux dus les uns à la proximité des stations à Statice et à Franckenia, les autres à un ensablement accidentel provenant de dunes mobiles très proches. La teneur en eau est toujours très élevée (33,2 % comme moyenne de 18 mesures, par rapport au poids), ce qui donne 52,3 % du volume occupé par l’eau, ne laissant donc que 33,7 % du volume pour les particules solides. Il semble bien après cette première étude que l’on ne puisse lier la variation (de 7 à 16 %) de cette teneur en air avec les divers faciès de cette association. Cependant on peut remarquer que, par suite de l’époque où ces mesures ont été faites, seule la moitié de cette zone était recouverte par les hautes mers et que seules les stations qui ont été recouvertes par les flots ont des valeurs de leur teneur en air en dessous de 11 %. Il faut cependant signaler que même dans ces stations, tout le sol n’est pas humecté par l’eau et que uniquement 4 ou 5 cm sont parfaitement imbibés ainsi que l’indiquent les résultats ci-après : Dans un faciès à Obione les 4 premiers centimètres ont une teneur en eau de 48,5 % et vers les 10 cm on ne trouve seulement que 35,9 % en poids ; dans uné touffe de Glyceria les résultats sont sensiblement analogues (48,1 et 39,3 % en poids respectivement en surface et et en profondeur). La capacité minima en eau est en moyenne 42,8 pour 25 mesures, toutes les valeurs étant élevées et indiquant un fort pourcentage en limons et argiles. C’est dans la partie haute de cette zone, dans le havre de Lessay que se localise Artemisia maritima. Dans cette station on trouvait — 430 comme pourcentage 30,2 % en poids pour la teneur en eau, soit 50,6 % en volume ; 12,7 % pour la teneur en air et 36,7 % pour le volume des particules solides ; la capacité minima en eau (38,7 %) correspond sensiblement à la valeur moyenne trouvée pour 25 de ces stations. 3. Zone à Statice : Au-dessus de cette zone à Glyceria et Obione se place la zone à Statice qui fait transition avec le faciès très sableux des cordons dunaires ou des plages sableuses des estuaires. Sur les sept mesures de teneur en air, trois faites dans les havre de Port- baie ont des valeurs très basses (8,5 %) et une relativement haute teneur en eau (32, 3% en poids — 47,5 % en volume). Il reste donc un volume de 44,5 % pour les particules solides. Ces mesures corres¬ pondent à un niveau assez bas comme l’atteste la présence de Glyceria ; la capacité minima en eau est très forte pour ces trois stations (61,1 %) dénotant encore ici une teneur importante en particules fines. Au contraire dans les havres de Blainville et d’Agon (4 mesures) les valeurs de la teneur en air sont beaucoup plus fortes (Moy. : 20,1 %) et les teneurs en eau plus faibles (10,9 % en poids — - 19,3 % en volume) ; la capacité minima en eau étant moitié plus faible, 29,1 % indiquant ainsi un fort pourcentage de particules sableuses. 4. Zone de Franckenia : La zone à Statice est terminée à sa partie supérieure par un petit niveau où pousse Franckenia laevis. Cette plante ne vit que dans un sol à teneur en air beaucoup plus forte (Moy. : 30,5 ; de 27,5 à 32,5) ; la teneur en eau (12, 9 % en poids ; 20,8 % en volume) correspond sensiblement à celle de la zone supérieure à Statice ; le volume restant pour les particules solides est de 46,7 % ; mais la capacité en eau est encore plus basse (Moy. : 15,3) et se rapproche ainsi de celle qui est caractéristique de la zone sableuse. 5. Flèches de sables : Au-dessus, soit sur le sommet de petites flèches de sable, soit sur la plage au pied des dunes, on trouve une végétation psammophile : Plantago coronopus, Saxifraga tridactylites, Mibora verna, Erodium circularium, Barbula ruralis, Trifolium minus, Sedum acre, Festuca Dumetorum, Draba verna, Agropyrum junceum. Les teneurs en air sont très voisines de celles des dunes (Moy. : 38,2 ; de 37 à 39,5) . Les teneurs en eau en volume sont très faibles (Moy. : 4,5 % en poids ; 8,2 % en volume) ; il en résulte un volume pour les particules solides de 53,7 qui correspond à celui trouvé pour les dunes. La capacité minima en eau (8,3) est presque iden¬ tique à celle des dunes mobiles et précise donc que ces sols ont même granulométrie. 6. Zone à Juncus : Elle correspond, au niveau des sourcettes d’eau douce qui sourdent sur ces plages sablo-vaseuses. Les mesures — 431 que j’ai pu faire dans les havres de Brehal, Tourville, Agon, Lessay et Portbail montrent une très petite teneur en air (6,7 % de moyenne ; de 5 à 8,4, cette dernière prise étant cependant composée mi-partie tangue et sable) ; les teneurs en eau sont toujours très élevées (31,8 % en poids ; 49,6 % en volume) et peuvent même aller jusqu’à 67,6 % ! Ces très hautes teneurs en eau correspondent aux pour¬ centages en eau qui restent dans ces sols après le ressuyage (52, 8 % en moyenne). Le volume restant pour les particules solides est en moyenne de 45 % mais est très variable d’un sol à l’autre de 24 % à 63,5 %). J’ai rassemblé dans le tableau suivant les données relatives aux stations plus ou moins tangueuses des estuaires : % eau poids % eau vol. % air vol. % sol vol. Capacité minima Spartina . 21,9 42,1 7,3 49,5 37,2 Glyceria-Obione . 33,2 52,3 16,4 33,7 42,8 32,3 47,5 8,5 44,5 61,1 10,9 19,3 20,1 57,9 29,1 Franckenia . 12,9 20,8 30,5 46,7 15,3 Juncus . 31,8 49,8 6,7 44,9 52,8 Ces premiers résultats relatifs aux teneurs en eau, air et particules solides permettent de montrer l’homogénéité des sables dans les diverses parties des dunes soit mobiles soit fixées ce qui confirme les résultats que les études de granulométrie m’avaient déjà montré 11949). Dans les marais le mélange de sable et d’éléments fins en quantités très variables crée des milieux assez différents les uns des autres qui de ce fait possèdent un tapis végétal fort varié. Laboratoire de Culture du Muséum. Le Gérant : Marc André. ABBEVILLE. - IMPRIMERIE F. PAILLART. - 12-30-1955 RÈGLEMENT Le Bulletin du Muséum est réservé à la publication des travaux faits dans les Laboratoires ou à l’aide des Collections du Muséum national d’Histoire naturelle. Le nombre des fascicules sera de 6 par an. Chaque auteur ne pourra fournir plus d’une 1/2 feuille (8 pages d’im¬ pression) par fascicule et plus de 2 feuilles (32 pages) pour l’année. Les auteurs sont par conséquent priés dans leur intérêt de fournir des manus¬ crits aussi courts que possible et de grouper les illustrations de manière à occuper la place minima. Les clichés des figures accompagnant les communications sont à la charge des auteurs ; ils doivent être remis en même temps que le manuscrit, avant la séance ; faute de quoi la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remanie¬ ments ou par l’état des manuscrits seront à la charge des auteurs. Il ne sera envoyé qu’une seule épreuve aux auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai, l’article sera ajourné à un numéro ultérieur. . Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles. Ils sont priés d’incrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part supplé¬ mentaires qu’ils pourraient désirer (à leurs frais). Les auteurs désirant faire des communications sont priés d’en adresser directement la liste au Directeur huit jours pleins avant la date de la séance. TIRAGES A PART Les auteurs ont droit à 25 tirés à part de leurs travaux. Ils peuvent en outre s’en procurer à leur frais 25 supplémentaires, aux conditions suivantes : 25 ex. 50 ex. 4 pages . 57 fr. 50 74 fr. 50 8 pages . 65 fr. 75 89 fr. 75 Ces prix s’entendent pour des extraits tirés en même temps que le numéro, brochés avec agrafes et couverture non imprimée. Les commandes dépassant 50 exemplaires ne pourront être acceptées que par autorisation spéciale et à des prix supérieurs à ceux qui sont mentionnés sur le tarif ci-dessus. Les auteurs qui voudraient avoir de véritables tirages à part brochés au fil, ce qui nécessite une remise sous presse, supporteront les frais de ce travail supplémentaire et sont priés d’indiquer leur désir sur les épreuves. Les demandes doivent toujours être faites avant le tirage du numéro correspondant. PRIX DE l’abonnement ANNUEL : France : 1.500 fr. — Étranger : 2.200 fr. (Mandat au nom de l’Agent comptable dû Muséum) Compte chèques postaux : 124-03. Paris. ÉDITIONS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 36, RUE GEOFFROY-SAINT-HILAIRE, PARIS Ve Archives du Muséum national d’Histoire naturelle (commencées en 1802 comme Annales du Muséum national d'Histoire naturelle). Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle (commencé en 1895) (Un vol. par an, abonnement annuel France, 1500 fr., Etranger, 2200 fr.) Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle, nouvelle série com¬ mencée en 1936. (Sans périodicité). Publications du Muséum national d’Histoire naturelle. (Sans périodicité fixe; paraît depuis 1933). Index Seminum Horti parisiensis. (Laboratoire de Culture ; paraît depuis 1822 ; échange). Notulæ Systematicæ. (Directeur, M. H. Humbert, Laboratoire de Phanéro- gamie ; paraît depuis 1909 ; abonnement au volume, France, 600 fr. ; Etranger, 900 fr.). Revue française d’ Entomologie. (Directeur M. le Dr R. Jeannel, Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934). Bulletin du Laboratoire maritime du Muséum national d’ H istoire naturelle à Dinard. (Laboratoire maritime de Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan ; paraît depuis 1928 ; prix variable par fascicule). Bulletin du Musée de l’Homme. (Place du Trocadéro ; paraît depuis 1931 ; adressé gratuitement aux Membres de la Société des Amis du Musée de l’Homme). Recueil des travaux du Laboratoire de physique végétale. (Laboratoire de Chimie ; Section de Physique végétale ; paraît depuis 1927 ; échange). Travaux du Laboratoire d’ Entomologie. (Laboratoire d’Entomologie ; paraît depuis 1934 ; échange). Journal d’ Agriculture tropicale et de Botanique appliquée (remplace la Revue de Botanique appliquée et d’ Agriculture coloniale depuis le 1-1-1954). Laboratoire d’Entomologie agricole coloniale. Abonnement, France, 1.500 fr., Etranger, 2.000 fr. Revue Algologique. (Directeurs MM. R. Lami et P. Bourrelly, Labora¬ toire de Cryptogamie; paraît depuis 1924; Nouvelle série à partir du 1er janvier 1954, abonnement, France, 1.000 fr., Etranger 1.200 fr.). Revue Bryologique et Lichénologique. (Directeur Mme Y. Allorge, Laboratoire de Cryptogamie; paraît depuis 1874; abonnement, France, 1.500 fr., Etranger, 2.000 fr.). Revue de Mycologie (anciennement Annales de Cryptogamie exotique). (Directeur M. Roger Heim, Laboratoire de Cryptogamie. Paraît depuis 1928 ; abonnement France et territoires d’Outre-Mer, 1400 fr., Etranger, 2000 fr. Mammalia, Morphologie, Biologie, Systématique des Mammifères, (Direc¬ teur M. Ed. Bourdelle ; paraît depuis 1936 ; 1000 fr. ; Étranger, 1400 fr.). ABBEVILLE. IMPRIMERIE F. PAILLART. - 30-12-1955. Tome XXVII 2° Série DÉCEMBRE 1955 SOMMAIRE Pages Communications : P. Bordet. Traces de Yéti dans PHimalaya . 433 J. Berlioz. Note sur un cas inédit de mélanisme chez les Rapaces . 440 J. Guibé et AI. Lamotte. Un nouveau Ranidc d’Afrique occidentale : Rana (Ptychadaena) tournieri n. sp . 442 P. Chabanaud. Rectifications afférentes à la nomenclature et à la systématique des Pleuronectiformes du sous-ordre des Solcoidei . 447 J. -AI. Démangé. Complément à la description de Lithobius Duboscqui var. exarmatus Brôl. (Alyriapodes Chilopodes) . . 453 G. Ranson et Mlle L. de AIedeiros. Observations sur l’anatomie de Planorbis planorbis (Linné) . 454 A. Pruvot-Fol (Mme). Les Arminiadae ( Pleur ophyllidiadae ou Diphyllidiadae) des anciens auteurs . 462 A. Guillaumin. Contributions à la flore de la Nouvelle-Calédonie. CIX. Plantes récoltées par AI. AlacKee (suite) . 469 C. Ginieis. Observations morphologiques et anatomiques sur les graines do Palmiers : IL Pritchardia pacifica Seem et Wcndl . 477 R. Hoffstetter. Remarques sur la classification et la phylogénie des Alasto- dontes sud-américains . 484 Ed. Boureau. Étude paléoxylologique du Sahara (XXII) : sur un Cycadeomyelon Chevalieri n. sp., récolté dans lo Continental intercalaire de Timimoun (Sahara Central) . * 492 R. Abrard. Contribution à l’Étude hydrogéologique du Bassin de Paris. Cin¬ quième supplément . 500 Table des matières du tome XXVII . 513 BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1955. — N° 6. 411e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 1er DÉCEMBRE 1955 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR A. GUILLAUMIN COMMUNICATIONS Traces de Yéti dans v Himalaya Par P. Bordet. C’est à titre de géologue, envoyé en mission par le Centre National de la Recherche Scientifique, que j’ai accompagné en 1954 et 1955, les deux expéditions françaises au Makalu, organisées par la Fédé¬ ration française de la Montagne, avec le concours du Club Alpin Français ; mais c’est le hasard, ainsi qu’on va le voir, qui m’a mis en présence de traces de Yéti que je ne recherchais nullement. Le 6 mai 1955, l’ascension du Makalu entrait dans sa phase ter¬ minale. Les alpinistes solidement installés au camp III (6.300 m.) se préparaient à atteindre le col du Makalu (7.400 m.). Il était évident que la conquête du sommet serait bientôt réalisée — ou ne le serait jamais. En fait, les cordées parvinrent au sommet, comme on le sait, les 15, 16 et 17 mai. D’accord avec le chef de l’expédition J. Franco, je comptais rentrer par Kathmandu, pour étudier la Géologie de cette partie du Népal ; j’avais en perspective un long mois de marche qu’il fallait terminer avant l’arrivée de la mousson. Il était temps que je quitte l’expédition. M. Latreille, géologue lui aussi, se préparait à en faire autant. Il était entendu qu’il passerait par les cols du Hungu, pour atteindre directement la Solo Khumbu et sa capitale Namché Bazar — itinéraire que j’avais déjà suivi en 1954. Pour Bulletin du Muséum, 2e série, t. XXVII, n° 6, 1955. 28 — 434 — moi, je comptais rejoindre Kharikhola sur la Dudh Kosi, où nous avions rendez-vous, par un itinéraire dont parlaient les sherpas, itinéraire qui passait par la vallée de l’Arun, la région de Dingla, puis toute une série de cols aux noms barbares, mais qu’il n’avait pas été possible de situer exactement sur les cartes. J’avais donc devant moi quinze jours au moins de marche dans l’inconnu. De toutes manières, pour sortir de la vallée du Barun, où nous nous trouvions, il fallait traverser les cols du Barun, point de pas¬ sage obligatoire de la piste se rendant à Sédoa, premier village au sortir de la haute montagne. Il y a trois cols, échelonnés à une heure de marche l’un de l’autre, entre 4.100 et 4.200 m. d’altitude. Des lacs se trouvent dans les cirques glaciaires qui les séparent. Le 7 mai, je quittai le camp I (5.300 m.), où je me trouvais, au pied du Makalu. J’étais accompagné par Ang-Bao, sherpa de Darjeeling et par quelques porteurs transportant vivres et bagages. Nous passons la nuit du 7 au 8 au camp de base (4.700 m.) et je change de porteurs. Mon groupe comprend désormais sept hommes dont quatre sherpas de Solo Khumbu qui rentrent chez eux après avoir essayé, sans succès, de franchir les cols du Hungu (6.000 m.), trop dangereux pour eux. Le 9, nous sommes à Yanlé (3.800 m.). Le 10, nous descendons le Barun jusqu’au départ de la piste montant vers les cols du Barun. Là, un de mes porteurs arrive tremblant de fièvre, avec une forte crise de paludisme. Je lui donne des médicaments, mais le reste de l’étape doit être écourté ; nous montons seulement jusqu’à une cabane située à mi-hauteur du col. Pendant la montée, nous croisons le « postman » qui apporte le courrier de Jogbani, terminus du che¬ min de fer, à 250 km. au Sud. Il est accompagné pour cette étape par un jeune homme, car il craint de s’engager seul sur cette partie de l’itinéraire « à cause du Yéti » 1. Il nous dit que les cols sont fortement enneigés et qu’il a éprouvé des difficultés pour les franchir. Le lendemain 11, nous reprenons la montée et trouvons en effet la neige à 150 m. en dessous du premier col, juste à la limite de la forêt de rhododendrons. C’est la neige d’hiver qui n’a pas encore fondu. Elle est profonde et mouillée et il est pénible d’y marcher, car on enfonce beaucoup et on glisse. Les traces du postman et de son compagnon y sont bien visibles. J’arrive au col avec Ang Bao, devançant les porteurs et nous nous arrêtons ; je prends quelques photos. Nous remarquons alors une trace qui coupe le col en travers, d’Est en Ouest. Après un rapide examen : « C’est le Yéti, me dit Ang Bao ; viens, ne restons pas ici ». Et il s’engage rapidement dans la descente. A vrai dire, poussé par la curiosité, j’étais peu pressé de l’accompagner. J’examine les 1. Désigné aussi dans la littérature sous le nom « d’abominable homme des neiges ». — 435 — traces : elles sont toutes fraîches, autant sinon plus que celles du postman ; celui-ci d’ailleurs ne nous les a pas signalées et elles sont probablement postérieures à son passage ; elles doivent donc dater d’hier soir ou de ce matin et le soleil n’a pas eu le temps de les déformer. Cette rencontre ne me surprend qu’à demi, car, lors de la montée, le gros de l’expédition avait déjà vu des traces de Yéti au même endroit, mais elles étaient vieilles et presque effacées. Je suis les traces en direction de l’Est, à flanc de coteau sur une pente assez raide (25 à 30°) semée de gros blocs de roches. Les empreintes de deux pieds sont bien visibles, enfoncées de 10 à 15 cm. dans la neige. L’animal a glissé à plusieurs reprises — comme moi du reste qui ai pourtant un piolet — ses traces sont alors élargies et dédoublées. A un moment (là ou j’ai pris la photo : bas de la pl. II) il est arrivé en haut d’un petit mur de roches de 1,50 m. de haut ; en bas, il y a des fougères sèches qui percent la neige. Il a sauté directement et continué ; pas traces de ses pattes de devant. Moi, je dois profiter d’une fissure située vers la droite pour descendre. Deux cent mètres plus loin, les traces se mettent à monter, puis tournent franchement sur la gauche et abordent la pente de front. Je les vois disparaître 200 m. plus haut, derrière des rochers, dans une pente de plus en plus raide. Je suis alors à 1 km. 500 du col. Des nuages qui montaient de l’Ouest ont rempli le cirque et brusquement je suis en plein brouil¬ lard. Je décide de revenir : la visibilité est réduite à quelques mètres et de toute évidence, la trace se poursuit fort loin, toujours sem¬ blable, mais dans des conditions de plus en plus difficiles. D’ailleurs je n’ai qu’une médiocre envie de me trouver seul, tout à coup, face à face avec leur auteur. Quant à mes porteurs, ils ont disparu. Je descends donc dans la pente, passe à côté du lac et rejoins la piste : pas de traces de porteurs. J’appelle, ils me répondent et je finis par les trouver rassemblés autour d’un feu que, disent-ils, ils ont allumé pour me faire du thé. Piètre explication : c’est la seule fois de toute l’expédition qu’ils m’aient montré une telle sollicitude. Je crois bien plutôt qu’ils voulaient éviter une éventuelle visite du Yéti en faisant de la fumée. Nous repartons. J’avais remarqué une autre trace de l’autre côté du lac. Je quitte à nouveau mes porteurs et rejoins cette trace ; mais elle est plus ancienne. Les empreintes des pieds se réduisent à une suite de dépressions dans la neige. Il n’y a rien à en tirer. Je n’insiste pas et rejoins mes gens une demi-heure plus tard, en plein brouillard, après avoir passé le deuxième col. Nous croisons peu après une troisième trace : ce n’est plus celle d’un Yéti, mais d’un gros quadrupède, sans doute du genre Baral. Deux heures après, nous descendons les pentes du troisième col et quittons enfin la neige. Mes porteurs sont tout heureux d’en avoir — 436 — fini avec elle... et avec le Yéti. Ils se croient déjà rentrés chez eux. Il y a pourtant encore dix jours de marche en perspective sur des pistes inconnues, mais le plus dur est fait. J’ai donc suivi la piste du Yéti sur plus d’un kilomètre et vu près de 3.000 empreintes. Celles-ci se présentent toutes de la même manière. Il s’agit de la trace profonde d’un pied ayant une certaine ressemblance avec le pied humain. La plante du pied est grossière¬ ment elliptique et arrondie en dessous. Devant elle se trouvent les empreintes à peu près circulaires de quatre doigts (et non pas cinq), le premier vers l’intérieur est plus gros que les autres et peut être légèrement en retrait, les trois autres sont disposés sur le pourtour antérieur de la plante du pied et très près de celle-ci. Ces doigts sont beaucoup plus gros que des orteils humains. Il n’y a pas de traces de griffes. Ce que l’on pourrait prendre pour tel sur les photos, correspond à des traces faites par les doigts au moment où l’animal a retiré son pied du trou que celui-ci avait creusé dans la neige. Dans les meilleures traces, il existait encore de petits septa de neige entre les traces des doigts, ce qui montre que ceux-ci ne sont pas tout à fait jointifs au cours de la marche. La longueur de l’empreinte est d’environ vingt centimètres (le couteau visible sur la photo, PI. I, mesure 19 cm.). L’animal marche avec les pieds parallèles mais légèrement écartés. La longueur des pas était de l’ordre de cinquante centimètres, légèrement inférieure à celle des miens sur ce terrain glissant. D’ailleurs, la marche paraissait hésitante, l’animal n’était manifeste¬ ment pas pressé et nullement inquiet. Le fait d’avoir croisé la trace des hommes ne l’avait pas ému. Il n’y avait aucune trace de queue. La deuxième trace que j’ai vue était celle d’un animal descendant vers le lac, sans doute pour y boire. Les empreintes étaient rigou¬ reusement alignées et les pas, beaucoup plus longs, devaient attein¬ dre un mètre. Cette trace se perdait dans une partie du lac ou la neige avait fondu depuis. Quoiqu’il en soit, toutes ces traces sont celles d’un animal bipède, et qui, même lorsque les conditions sont difficiles, n’éprouve pas le besoin de se servir de ses membres antérieurs. Que penser de ces traces ? Puisque les sherpas désignent l’animal qui les a faites sous le nom de Yéti, il me paraît commode de conserver ce terme qui ne préjuge pas de sa nature exacte. — 437 — Les traces que j’ai vues sont-elles attribuables au même animal que d’autres traces signalées sous le même nom par d’autres auteurs ? Autrement dit, existe-t-il une ou plusieurs sortes de Yéti ? Il faut d’abord remarquer qu’il y a dans cette région des ours ; les sherpas en connaissent au moins deux espèces différentes ; ordinairement, ils ne confondent pas leurs traces avec celles du Yéti qu’ils décrivent plutôt comme un singe. Mais il est probable, pour ne pas dire certain, que des confusions se sont cependant produites : soit que le terme de Yéti ait une signification générique en plus de sa signification propre, soit du fait d’européens qui connaissaient mal les traces, ou même du fait d’indigènes, surtout depuis que ceux-ci savent qu’elles intéressent les Européens. En effet, les descriptions en sont très variées. Pourtant, la trace de Yéti photographiée par E. Shipton en 1951 présente une incontestable analogie avec celles que j’ai vues : même forme générale, même nombre de doigts : 4 et non pas 5 (l’hypothèse de la fusion de l’index et du médius proposée par G. Dyhrenfurth ne semble pas s’imposer). Elle s’en différencie cependant par des dimensions beaucoup plus grandes et la position du pouce beaucoup plus en retrait. On peut donc penser à une variation suivant la taille de l’animal et peut-être même à un dimorphisme sexuel. — Quelle est la répartition des traces de Yéti ? La littérature classique cite une quinzaine d’européens qui ont vu des traces de Yéti. Les points extrêmes des découvertes sont : vers l’Ouest le Karakoram (glacier de Biafo, H. W. Tilman 1937), vers l’Est, le Sikkim (Zemu Gap, J. Hunt, 1937 ; A. N. Tombazi 1925 qui avait vu un Yéti vivant). Mais on a peu circulé à l’Est de ce pays. - — Quelle créance peut-on accorder aux faits rapportés par les sherpas ? Il faut être extrêmement prudent pour deux raisons. D’abord, le Yéti est considéré par eux comme un animal mystérieux, dont la simple vue porte malheur. Ce qu’ils en rapportent peut donc tou¬ jours être teinté de mythologie ou influencé par l’iconographie tibétaine dont on connaît la débordante imagination. Ensuite, pour des raisons soit d’orgueil personnel, soit plus bassement intéressées, ils peuvent avoir tendance à enjoliver leurs histoires, ou à attribuer au Yéti des histoires qui ne le concernent pas ; parfois, leur sourire en dit long sur la véracité qu’ils attribuent à ce qu’ils racontent. Ceci dit, il est incontestable qu’ils considèrent le Yéti comme un animal habitant leur pays ; ils connaissent les endroits où il vit, ses habitudes, ses divers cris auxquels ils attribuent une signification précise. Lorsqu’en 1954, j’ai traversé les cols du Hungu, mes por¬ teurs m’ont affirmé, un matin, avoir entendu pendant la nuit le cri du Yéti ; pour moi, j’avais pris un somnifère (nous étions à 5.600 m. — 438 au pied sud de l’Ambu Lapcha) et je n’ai malheureusement rien, entendu. Enfin, fait curieux, la carte indienne de l’Himalaya désigne la région de l’Everest sous le nom de Mahalangur Himal (La mon¬ tagne des grands singes). Or aucun singe n’y est connu ; cette déno¬ mination fait peut-être allusion au Yéti, qui en serait un hôte caracté¬ ristique aux yeux des habitants. — Alors, pourquoi n’a-t-on jamais vu de Yéti ? En deux occasions des Européens semblent bien s’être trouvés, en présence de Yétis (A. N. Tombazi en 1925, A. Thorberg et J. Frostis en 1948). Mais ces rencontres restent tout à fait excep¬ tionnelles. Il y a je pense à cela trois raisons. 1° On l’a cherché trop haut : le fait que des traces aient été vues à plusieurs reprises au col du Barun, semble indiquer qu’il vit nor¬ malement à la partie supérieure de la forêt, vers 4.000 ou 4.500 m. ; c’est du reste l’avis des sherpas qui signalent sa présence habituelle encore beaucoup plus bas, par exemple dans le ravin situé en dessous du monastère de Thyangboché, non loin de Namché Bazar, vers 3.500 m. d’altitude. Il en sortirait parfois l’hiver pour venir rôder autour des habitations où l’on relèverait sa trace le matin. Il monte parfois beaucoup plus haut, au cours de ses déplacements : Il paraît en effet avoir l’humeur voyageuse ; mais, souvent, ce doit être pour rechercher de l’eau, car la forêt en est d’habitude totalement privée ; c’est un grave souci pour les expéditions qui la traversent. 2° On a demandé aux sherpas d’aider à le découvrir ; c’était là un mauvais moyen ; car certainement beaucoup d’entre eux, à qui il inspire une terreur panique, souhaitaient vivement ne pas le ren¬ contrer. 3° Enfin, il ne faut pas oublier les dimensions de la chaîne hima- layenne et la facilité avec laquelle un animal agile et qui paraît lucifuge par nature, peut échapper à ceux qui le cherchent, dans un pays particulièrement tourmenté, et à une altitude où l’Européen voit déjà ses moyens physiques diminués. La largeur de la zone forestière dans laquelle il peut se cacher atteint en moyenne 25 à 30 km. et l’homme ne la traverse que par un nombre très réduit de pistes dont il est souvent impossible de s’écarter, fût-ce de quel¬ ques mètres. — Que peut-on alors penser du Yéti ? Je rapporterai seulement l’avis de MM. Berlioz et Arambourg, Professeurs de Mammalogie et de Paléontologie au Muséum d’His- toire Naturelle, que j’ai consultés à ce sujet et à qui j’ai montré mes photographies. On ne connaît actuellement aucun animal qui pré¬ sente de telles empreintes, ni aucun animal qui soit strictement bipède comme celui dont il s’agit. . . 51,65 5,85 Calcaire . . 57,50 12,00 Marne jaunâtre . 69,50 2,40 Marne jaune . 71,90 2,10 Marne verte . 74,00 16,50 Marne avec cailloux . 90,50 6,00 Marne avec beaucoup de cailloux. . . . 96,50 6,50 Fond du forage . 103,00 Débit 15 m3 h. à 103 m. Eau satisfaisante au point de vue bacté¬ riologique, mais très chargée en sulfates avec 1.276,2 mmgr. par litre — 505 — et un degré hydrotimétrique de 130 d’après une analyse en date du 10 décembre 1930, effectuée par le Laboratoire du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France. Le forage a été rebouché jusqu’à 72 m., mais la minéralisation de l’eau s’est maintenue ; de ce fait, le forage n’a jamais été utilisé. Diaclases soufflantes dans le calcaire de Champigny lorsque la pression barométrique est en baisse, comme à Pontault-Combault. Au point de vue stratigraphique, il faut constater, comme à Roissy-en-Brie, la série complète des marnes supragypseuses, au- dessus du calcaire de Champigny, dont l’épaisseur semble montrer qu’il englobe la troisième masse du gypse. Le passage au calcaire de Saint-Ouen s’amorce au fond du forage. Saclas. — Puits filtrant pour l’alimentation de la commune, exécuté par Huillet et fils en 1953. Altitude 94 m. environ. Terre végétale . à 0,00 sur 0,50 Sable blanc ténu . 0,50 1,50 Grès en banc . 2,00 0,60 Sable blanc plus ténu au sommet . 2,60 10,90 Sable blanc avec particules noires . . . 13,50 2,50 Sable rouge avec rognons calcaires . . . 16,00 1,20 Sable rougeâtre . 17,20 1,40 Sable blanc très ténu . 18,60 6,30 Sable gris . 24,90 0,30 Sable plus argileux avec galets de silex . . ... 25,20 1,60 Sable grisâtre . 26,80 3,40 Sable blanc avec coquillages . . , . 30,20 3,80 Sable ténu devenant calcaire à la base . 34,00 2,00 Fond du puits . 36,00 Le captage comporte un avant-puits de 2 m. de diamètre et de 10 m. de profondeur, prolongé par un forage filtrant de 450 mm. de diamètre, entouré sur toute sa hauteur de garnitures filtrantes avec deux filtres Cuau, l’un à 25 m., l’autre au fond. Les sables sont très aquifères, sur 25 m. 40. N. s. à 9 m. 90 ; n. d. à 32 m. 42 lors de mesures de débit de 48 h. à 70 m3 h. le 7 juillet 1953. Cette coupe des sables de Fontainebleau moyens et inférieurs complète par le bas celle des sables à galets de Saclas, qui a été donnée par Mlle H. Alimen 1 ; il semble hors de doute que le banc de grès rencontré entre 2 m. et 2 m. 60, correspond à la couche n° 2 de la coupe en question. Elle est intéressante en ce qu’elle montre deux autres assises de sables à galets. Saint-Rémy-l’ Honoré. — Puits filtrant exécuté en 1936 par Loreau pour l’alimentation de la commune, au lieudit « le Long du Bois » à la cote 175 m. 1. H. Alimen. Étude sur le Stampien du Bassin de Paris. Mèm. Soc. Géol. France , N. série, t. XIV, n° 31, 1936, voir p. 86. — 506 — Terre végétale . . . à 0,00 sur 0,50 Argiles à meulières de Beauce . 0,50 5,75 Sables de Fontainebleau . . 6,25 42,75 Fond du puits . 49,00 Avant-puits de 41 m. 50 de profondeur et de 1 m. 20 de diamètre, prolongé par un forage filtrant système Loreau, de 1 m. 08 de dia¬ mètre. N. s. à 41 m. 50 ; n. d. à 39 m. 50 pour un débit de 6 m3 h. Ce débit s’est maintenu, mais depuis 1950 se sont produites des venues de sable dont il est résulté un afîouillement qui a produit un affaisse¬ ment du fond de l’avant-puits. Le Gaz de France qui est concession¬ naire du Syndicat des Yvelines dont fait partie la commune, a décidé l’exécution d’un autre puits. Survilliers. — - Forage de la Cartoucherie Française, exécuté au Guépelle par Huillet et fils en 1946-1947. Altitude 120 environ. Bartonien : : Sable jaune. S. de Beauchamp . . . à 0,00 sur 12,00 ( Marne et calcaire . .. 12,00 4,00 Lutétien ) Calcaire dur . 16,00 12,00 32 m.' ) Calcaire fossilifère . 28,00 10,00 ( Calcaire dur . 38,00 6,00 Cuisien : Sables de Cuise . 44,00 7,00 Sparnacien ( sur 10 m. 50 | Sable noir ligniteux . . . 51,00 3,00 j Argile noire compacte, très dure . . . Lentille de grès très dur . 54,00 . .. 61,50 7,50 F ond du forage . . . 61,50 Avant-puits de 1 m. 50 de diamètre, profond de 36 m. 50, prolongé par un forage de 0 m. 300 avec filtre Cuau. N. s. à 38 m. Débit : 3 m3 800 h. ; n. d. stabilisé en 1947, à 51 m. 30 après 6 h. de pompage. Depuis, le débit a diminué 1. Villeron. I. — Forage de la Sucrerie. Altitude 121 m. Bartonien : Sable de Beauchamp . sur 9,00 Lutétien : Calcaire grossier . . 9,00 32,00 Cuisien j j Sable cuisien et peut-être en partie | Sparnacien . . 41,00 19,00 ( Argile . sur 2,00 Sparnacien ) Sable . . 62,00 9,00 sur 18 m. j Argile . . 71,00 3,00 { Sable vert . . 74,00 4,00 Fond du forage . . 78,00 lre nappe dans les sables compris entre 41 et 60 m. ; 2e nappe dans les sables entre 62 et 71 m. Débit 50 m3 h. 1. Voir autres forages et bibliographie dans BuU. Mus. Hist. Nat., t. XXV, pp. 243- 244, 1953. — 507 — Le début de la coupe est interprété, les renseignements fournis en 1951 par le Service des Ponts et Chaussées de Luzarches et à lui remis par la Sucrerie, indiquent le Calcaire grossier de 0 à 41 m., ce qui est une erreur manifeste. II. — Puits pour l’alimentation de la commune par Huillet et fils, à la cote 120 environ. Terre végétale . à 0,00 sur 4,00 l Marne et calcaire . 4,00 1,70 Argile . 5,70 0,30 5 m. 00 ( ' Marne et calcaire . 6,00 3,00 Sable et grès . 9,00 1,00 Bartonien | i Sable, grès et calcaire . 10,00 3,80 Sables de 1 Sable argileux . 13,80 2,00 Beauchamp 1 Calcaire gréseux . 15,80 2,20 17 m. 30 | Calcaire marneux . 18,00 1,20 ! Lutétien ( Sable . Caillasses : calcaires gréseux et mar- 19,20 7,10 sur neux avec intercalation de marnes . 26,30 6,70 31 m. 20 ( Calcaire grossier . Fond du puits . 33,00 57,50 24,50 Deux galeries d’un développement total de 22 m. 40 (11 m. 05 et 11 m. 35) ont été exécutées dans le Calcaire grossier avec leur radier à 48 m. 50 de profondeur environ. N. s. à 39 m. 70. Débit 1 m3 600 h. Yonne. Avrolles. — Puits de recherche creusés à 65 m. environ de l’Ar- mançon, sur la rive droite, à la hauteur de l’écluse de Duchy, dans les alluvions modernes graveleuses et caillouteuses avec lentilles de sables à petits éléments. Altitude 105 m. environ. Le premier, à l’amont, a rencontré sous 3 m. d’alluvions un banc de grès albien formant leur substratum. Le deuxième à quelques mètres a atteint ce même banc à 3 m. 80. Débit 40 m3 h. en octobre 1954, fourni par les alluvions. Le banc de grès gris foncé forme le fond de l’Armançon à la hau¬ teur des puits ; il semble se terminer assez brusquerftent en produisant un rapide dans le cours d’eau. Joigny. — Recherches dans les alluvions anciennes sur la rive droite de l’Yonne, au lieudit « le Bas de la Madeleine » à l’altitude 80 m. environ, pour l’alimentation de Joigny. Une première fouille dans une petite ballastière, conduite jusqu’au contact avec le subs- — 508 — tratum de craie turonienne, a fourni 40 m3 h., le plan d’eau se stabi¬ lisant après un abaissement de quelques centimètres. Une deuxième fouille, à 28 m. de la première, a traversé 5 m. d’alluvions sableuses et caillouteuses avant d’atteindre le substratum de craie turonienne ; au début d’octobre 1954, des pompages effectués 10 heures par jour pendant cinq jours consécutifs, à 133 m3 h. abaissaient le plan d’eau statique de 0 m. 53 à 0 m. 56. Dans la fouille de la sablière, il y avait un abaissement de 0 m. 18. L’eau provient de circulations diacla- siennes de la craie turonienne descendant à contrepehte de la forêt d’Othe et pénétrant dans les alluvions. Des recherches effectuées dans la plaine d’alluvions récentes sur la rive gauche de l’Yonne, ont rencontré une eau maintenue en charge par des alluvions de surface tourbeuses, avec un débit maximum de 25 m3 h., ce qui semble dû à la faible épaisseur des alluvions. Vincelles. — Puits pour l’alimentation de la commune, sur la rive gauche de l’Yonne, au lieudit « la Chaumière », à la cote 110 m. environ. Profondeur 5 m. 10 ; 2 m. d’alluvions modernes, 3 m. 10 dans les calcaires séquaniens fissurés et très aquifères. Diamètre 1 m. 80. Débit 100 m3 h. en septembre 1954. Eau de qualité satis¬ faisante, sans germes nocifs. Voisines. — I. Puits dans le vallon à l’amont de l’agglomération au lieudit « les Communes », à la cote 133 environ. Entièrement creusé dans la craie blanche campanienne à Bélemnitelles ; il avait vers 1938 un débit de 180 m3 h. (mesuré au limnigraphe) pour unp profondeur de 14 m. 40, fourni par une importante circulation dia- clasienne. Approfondi jusqu’à 18 m. en 1951 avec galerie à 17 m. ; augmentation sensible du débit. Le puits n’est pas utilisé, la com¬ mune devant être rattachée au Syndicat de la région E de Sens. IL — - Le captage du Syndicat E de Sens consiste en une galerie longitudinale de 750 m. de longueur environ, creusée sous la base du flanc gauche du vallon ; il est alimenté principalement par trois venues d’eau latérales provenant de ce flanc gauche et en rapport avec le vallon qui aboutit à l’amont des fermes des Rigolets, et correspondant à un drainage vers le vallon principal, des eaux percolées sur les hauteurs du Bois des Seyrmes. La galerie haute de 2 m. sur une largeur de 1 m. est limitée vers l’aval par un barrage qui ne laisse passer que la quantité d’eau utile, de manière à ne pas modifier l’équilibre hydrostatique de la région. Le puits de barrage, rapproché du chemin GC n° 40, est profond de 6 m. 70 ; huit autres puits jalonnent la galerie, celui d’amont étant à 750 m. environ du puits des Communes dont il est question en I. Un débit supérieur à 400 m3 h. a été constaté en 1951 au débouché de la galerie d’où l’eau s’écoule par gravité. Ainsi qu’il a été dit, — 509 — ne sera prise que la quantité d’eau nécessaire à l’alimentation du Syndicat de communes. Ce captage en craie à Bélemnitelles utilise un excellent exemple d’un réseau de circulations diaclasiennes sous des vallons secs pro¬ longeant vers l’amont un réseau hydrographique de surface, et montrant un courant principal alimenté par des apports latéraux très limités dans l’espace. L’eau des trois venues latérales des Rigolets, la plus sujette à contamination par les fermes, analysée par le Service de Contrôle des Eaux de la Ville de Paris sur prélèvements effectués en avril 1951, a été indiquée comme étant de qualité satisfaisante, sans B. coli ni germes suspects ; elle sera néanmoins stérilisée pour parer à toute contamination momentanée résultant du caractère non filtrant de la craie et d’un amont avec plusieurs fermes. DONS D’OUVRAGES Réaumur (M. de). Histoire des Scarabés (Mise en ordre et Notes par P. Lesne et F. Picard), 340 p., 21 pl., in Encyclopédie Ento- mologique, XXXII, 1955. Lechevalier édit., Paris. L’Histoire des Scarabés par M. de Réaumur est paru également sous le titre « Mémoire pour servir à l’Histoire des Insectes », t. VII, 2e partie. Cet ouvrage, resté inédit depuis près de deux siècles, résulte des recherches faites dans les papiers de Réaumur conservés dans les Archives de l’Aca¬ démie des Sciences. Les manuscrits étaient assez hétérogènes et le grand mérite de Lesne et Picard fut de mettre en ordre : 1° des brouillons de la main de Réaumur, surchargés de ratures, comprenant une partie de ce volume, et des notes détachées constituant des matériaux pour de futurs mémoires sur les mœurs des Scarabés ; 2° une copie du premier mémoire paraissant préparée en vue de l’impression, datant du vivant de l’auteur et œuvre du copiste habituel de Réaumur ; 3° une copie des mémoires 2, 3, 4, 5 et 6, d’une écriture très difficile à déchiffrer et ne pou¬ vant être utilisée directement pour l’impression. Ce dernier manuscrit était postérieur à la mort de l’auteur. Le 1er mémoire traite « De ces Insectes en général ; de leurs fourreaux ; de leurs ailes, et de la manière dont ils plient celles-ci pour les cacher sous les fourreaux, et comment ils les déplient ». Le 2e « Des différentes parties qu’offre à nos yeux l’extérieur des Scarabés, excepté les ailes et les fourreaux ». Le 3e « Des différentes classes sous lesquelles les . Scarabés peuvent être rangés et des caractères qu’on peut prendre pour distinguer les genres de chacune de leurs classes et les espèces de chaque genre ». Ce mémoire est consacré aux grandes lignes de la classification des Coléop¬ tères. Le 4e « Des différentes sortes de vers sous la forme desquels les Sca¬ rabés des différentes classes et différents genres prennent leur accroisse¬ ment ». Le 5e « Des classes et des genres subordonnés ou secondaires dans lesquels on peut distribuer les Scarabés ». Le 6e « De la transformation des vers de Scarabés en nymphes et de celle de leurs nymphes en Scarabés ». Le manuscrit de ce 6e mémoire ne comprenait, en réalité, que lieux pages et demie du copiste des mémoires précédents. Lesne et Picard y ont joint tout ce qu’ils ont trouvé de notes détachées sur la biologie des Scarabés. Ces notes, toutes de la main même de Réaumur, paraissent avoir été écrites au jour le jour pour servir de matériaux aux chapitres sur les mœurs des Scarabés. Le 7e « Des différentes espèces d’insectes contre les¬ quelles on a à défendre les collections d’oiseaux, et toutes celles du règne animal ». Cette 7e et dernière partie, dont le manuscrit de la main de — 511 — Réaumur, était intitulé 7e mémoire, devait vraisemblablement faire partie d’un ouvrage sur les Oiseaux ou sur les collections d’Oiseaux, et non du tome VII de l’Histoire des Insectes. L’Histoire des Scarabés termine le tome VII des Mémoires pour servir à l’Histoire des Insectes de Réaumur. Caullery (M.). Les Papiers laissés par de Réaumur et le tome VII des Mémoires pour servir à l’Iïistoire des Insectes, 63 p., in Ency¬ clopédie Entomologique, Suppl, au t. XXXII, 1955. Lechevalier édit., Paris. Cet opuscule constitue une « Introduction du tome VII des Mémoires pour servir à l’histoire des Insectes ». Afin de rendre un hommage mérité à la mémoire de l’illustre naturaliste, M. Caullery suggéra à Lesne et Picard de publier le septième volume de Réaumur. Il rédigea l’introduction à cet ouvrage, attirant ainsi à nouveau l’attention sur les papiers de Réaumur, conservés, depuis sa mort, en 1757, à Paris, dans les Archives de l’Académie des Sciences. Les documents reproduits dans ce fascicule nous démontrent que Réaumur était, de son vivant, le centre de la vie scientifique de son temps dans le domaine de l'histoire naturelle et de la physique ; que l’autorité qu’il y exerçait était saine, féconde et créatrice, orientée vers la nature réelle qu’il déchiffrait, non vers une érudition stérile ou une grandiloquence vaine. M. Caullery publie ici, intégralement, le testament de Réaumur et donne un aperçu de la procédure à laquelle il donna lieu. L’auteur passe en revue les papiers de Réaumur comprenant de nombreuses notes résu¬ mant des observations faites au jour le jour, soit sur des sujets nouveaux, soit sur des questions traitées dans des mémoires antérieurs et sur lesquels il projetait de publier des compléments. La présente publication met en lumière, sous tous ses aspects, la per¬ sonnalité de Réaumur. P.-C.-J. Roth. Les métamorphoses des Batraciens, in Les heures scientifiques, 98 p., 51 fig. Dunod, édit., Paris, 1955. Dans cet ouvrage P.-C.-J. Roth consacre huit pages à la métamor¬ phose naturelle chez les Batraciens. La suite du volume traite de la méta¬ morphose expérimentale et l’auteur nous fait pénétrer dans le secret fasci¬ nant des hormones, avec ses jeux d’interactions, de stimulations, de freinage, toute son organisation à la fois robuste et fragile, elle-même dominée par les grandes lois physico-chimiques. Œuvre scientifique, mais accessible à tous les lecteurs cultivés, l’ouvrage de Roth, illustré de nom¬ breuses figures qui aident encore à la compréhension du texte, entraîne le lecteur dans un monde ouvert à tous ceux qui aiment l’observation de la vie animale. — 512 — PRÉSENTATION D’OUVRAGE A. E. Pritchard et E. W. Baker. A Révision of the Spider Mite. Family Tetranychidae. The Pacific Coast Entomological Society édit., San Francisco, Cal., 1955, 472 p., 391 fig., 1 pl. col. De nombreux travaux ont déjà été publiés sur ces petits Arthropodes répartis dans le monde entier. Cependant aucune monographie n’avait encore été établie et l’étude des Tétranyques exigeait donc l’acquisition d’une importante série de publications dont plusieurs épuisées ou difficile¬ ment accessibles. Pritchard et Baker, éminents spécialistes de ce groupe d’Acariens, ont entrepris depuis plusieurs années une révision critique de toutes les espèces décrites par les auteurs anciens ou modernes. De nombreux Tétranyques n’étaient connus que par le