2’ Série, Tome 34 Numéro 1 Année 1962 BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL / D’HISTOIRE NATURELLE PARIS MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57, Rue Cuvier, 5e Publication bimestrielle Paru le 30 Juin 1962. SOMMAIRE Pages Liste des Correspondants du Muséum nommés en 1961 . 5 Travaux faits dans les laboratoires du Muséum pendant Vannée 1961 . 7 Communications : G. Pasteur et R. Paulian. Diagnose d’un Lézard apode de Madagascar : Pygomeles petteri n. sp. (Scincidae) . 66 M. L. Bauchot et M. Blanc. Sur deux espèces de Labridae (Poissons Téléostéens Perciformes) des côtes occidentales d’Afrique . 67 P. A. Remy. Contribution à la connaissance do la microfaune endogée de l’Italie nord- orientale . 72 M. Dechancé. Remarques sur les premiers stades larvaires de plusieurs espèces indo¬ pacifiques du genre Dardanus (Crustacés Décapodes Pagurides) . 82 A. Guillaumin. Plantes nouvelles, rares ou critiques des serres du Muséum (Des¬ cription d’une Orchidée nouvelle de Birmanie) . 95 H. Rose. Floraisons les plus intéressantes observées dans les serres du Muséum pendant l’année 1961 . 96 D. E. Russell. Essai de reconstitution de la vie paléocène au Mont de Berru . 101 R. Abrard. Le Cénomanien dans les forages entre le Barangeon et le Loing antérieur. 107 Bull. Mus. Hist. nat., Paris, 34, n° 1, 1962, pp. 1-116. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série. — Tome 34 RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM ANNÉE 1962 PARIS MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57, Rue Cuvier, 5e BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1962. — N° 1. 448e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 18 JANVIER 1962 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR M. VACHON LISTE UES COBRESPONDANTS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE NOMMÉS EN 1961 Kiener (André), présenté par MM. les Professeurs J. Guibé, J. Millot, J. -P. Lehman et A. Aubréville. M. André Kiener, Inspecteur principal des Eaux et Forêts de la F. O. M., Chef de la Division « Pêches et Pisciculture » du Centre Technique Forestier Tropical (Section de Madagascar), fréquente depuis plusieurs années au cours de ses congés le Laboratoire des Reptiles et Poissons où il étudie le matériel ichthyologique qu’il y a adressé. Ce matériel qui représente plusieurs centaines d’individus a puissamment contribué à l’enrichissement de nos collections eu poissons des eaux douces de la Grande Ile. M. Kiener, qui prépare un ouvrage sur la Pêche et la Pisciculture à Madagascar, a recueilli de nombreuses obser¬ vations biologiques dont il a fait profiter la documentation de notre Labora¬ toire. Il a rapporté également au Professeur Lehman divers nodules renfermant des Poissons fossiles ainsi que des plantes vivantes et des graines qui ont été confiées à M. Rose. M. Kiener est l’auteur de divers travaux intéressant la Pêche et l’Ichthyo- logie malgache. Geslin (Dr L.), présenté par M. le Professeur J. -P. Lehman. Le Dr Geslin, trésorier de la Société de Géographie et d’Archéologie de la Province d’Oran, est, depuis plusieurs années, en relation avec le Muséum 1 6 auquel il a fait parvenir à diverses reprises des documents scientifiques. En ce qui concerne la paléontologie notamment, il a procuré, outre des Invertébrés fossiles d’Algérie, des Poissons du Sahélien des environs d’Oran. A ce point de vue, il exerce sur les gisements situés à l’Est de la ville, et qui sont exploités intensivement en carrière, une surveillance efficace qui permet de préserver de la destruction certains documents intéressants. Le titre de Correspondant du Muséum lui conférera, pour continuer cette action, un prestige non négligeable. Jancovic (Mme Colette), présentée par MM. les Professeurs J. Millot et H.-V. Vallois. Mme Colette Jancovic, belle-sœur du Professeur Leroi-Gourhan, de la Sorbonne, est une des bienfaitrices du Musée de l’Homme. Habitant la You¬ goslavie, elle s’occupe depuis bon nombre d’années de reconstituer un ensemble aussi complet que possible de l’ethnographie de ce pays à l’intention du Musée de l’Homme. Revenant chaque été en France, elle nous apporte chaque fois de très inté¬ ressants objets. Au cours de la seule année 1955, elle put, avec le concours du gouvernement yougoslave, faire expédier au Musée jusqu’à 1875 pièces. Parlant couramment le serbe, Mme Jancovic a pu en outre recueillir sur place une documentation de grande qualité qui ajoute encore beaucoup à la valeur de ses dons. Il est rare de rencontrer une personne travaillant avec autant de dévouement et de désintéressement à l’enrichissement de nos col¬ lections nationales. Condé (Bruno), présenté par MM. les Professeurs P. Remy et M. Vachon. M. Bruno Condé, Maître de Conférences de Zoologie à la Faculté des Sciences de Nancy, se consacre principalement, depuis quinze ans, à l’étude de certains groupes de micro-Arthropodes obscuricoles (Palpigrades, Pénicillates, Pro- toures, Campodéidés) très négligés jusqu’à présent parce que d’étude difficile, et dont il est devenu un spécialiste de renommée internationale. Il en a décrit de très nombreuses formes et s’est intéressé à la biologie de certaines d’entre elles. Depuis le début de ses recherches, il est en relation avec le Muséum, en particulier avec les Laboratoires de Zoologie (Vers et Arthro¬ podes), d’ Entomologie et d’ Écologie générale, dont il a étudié et enrichi les collections. TRAVAUX FAITS DANS LES LABORATOIRES ET ACCROISSEMENT DES COLLECTIONS DU MUSÉUM NATIONAL d’hISTOIRE NATURELLE PENDANT L’ANNÉE 1961. SOMMAIRE Laboratoires : Anatomie comparée . 8 Ethnologie des Hommes actuels et des Hommes fossiles (Musée de l’Homme) . 8 Zoologie : Mammifères et Oiseaux . 14 Éthologie des Animaux Sauvages . 17 Laboratoire d’Acarologie (École Pratique des Hautes Études) . 18 Zoologie : Reptiles et Poissons . 19 Entomologie . 20 Entomologie agricole tropicale . 25 Zoologie : Arthropodes . 26 Malacologie . 29 Zoologie : Vers . 30 Laboratoire d’Helminthologie et Parasitologie comparée (Éc. Prat. des Hautes Études) . 32 Pêches Outre-Mer . 33 Physiologie générale . 34 Paléontologie . 35 Laboratoire de Paléontologie (Éc. Prat. des Hautes Études) . 37 Laboratoire de Micropaléontologie (Éc. Prat. des Hautes Études) . 37 Phanérogamie . 38 Centre national de Floristique du C.N.R.S . 43 Laboratoire du Muséum à Biarritz . 44 Cryptogamie . 44 Service des Cultures . 48 Biologie végétale appliquée . 49 Laboratoire de Palynologie (Éc. Prat. des Hautes Études) . 50 Agronomie tropicale . 51 Écologie générale . 52 Géologie . 53 Minéralogie . 55 Physique appliquée . 56 Océanographie physique . 58 Chimie appliquée aux corps organisés . 58 Bibliothèque Centrale. — Périodiques inscrits en 1961 . 60 — 8 — Anatomie comparée. J. Anthony, Sous-Directeur. — Cours d’Anatomie dentaire comparée, 120 p., 74 fig., Herman édit., Paris, 1961. — Le Professeur Edouard Bourdelle (1876-1960). Notice nécrologique. Rev. Fr. Odonto-Stomat., n° 8, p. 1 308, 1961. — Morphologie encéphalique et moulages endocràniens. Traité de Paléonto¬ logie dirigé par le Professeur J. Piveteau. Masson édit., Paris, pp. 398- 415, 6 fig., 1961. — Notice de Titres et Travaux scientifiques. Cl. Hermant, édit., Paris, 1961. P. Bourgin, Assistant. — Analyses d’ouvrages : — Atlas des Coléoptères de France, Belgique, Suisse par L. Auber. L’Ento¬ mologiste, 16, 5-6, 1960-1961, p. 117. — Les Parasites des Cultures par le Dr Poutiers. Ibid., 17, 1-2, p. 26. • — The Moths of the British Isles par R. South. Ibid., 17, 6, p. 124. — Etude analytique et critique des travaux récents sur les Carabiques de la Faune de France par R. Dajoz. Ibid., 6, p. 124. — Catalogue des Carabiques de la Faune de France par B. Boradona et G. Colas. Ibid., 17, 6, p. 125. R. Saban, Assistant. — Incertae sedis. Carpolestidae Simpson 1935 in J. Pive¬ teau, Traité de Paléontologie, 1961, t. 6, fasc. 1, pp. 638-640, 1 fig. J. Lessertisseur, Assistant. — La Paléontologie et les trois images de l’An¬ thropogenèse. Bull, du S.I.G. du B.R.G.M., 13, n° 51, pp. 6-10, bibl. - — Analyse de P. Le Gallic : « Biologie quantique ». Mammalia, 25, n° 4, pp. 580-581. — F. -K. Jouffroy et P. Vassal. — Musculature de la main et du pied du Paresseux Aï (Bradypus tridactylus L.). Folia clinica et biologica (Sao Paulo), 31, n° 1, 12 p., 10 fig., bibl. F. -K. Jouffroy, Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Caractères adap¬ tatifs dans les proportions des membres chez les lémurs fossiles. C.R.Ac.Sc., 251, pp. 2756-2757, bibl. — Remarques d’anatomie comparée à propos du faisceau scapulaire du del¬ toïde et du petit rond chez les Insectivores et les Prosimiens. Ibid., 252, pp. 3873-3875, 3 fig., bibl. Chr. Guth. — La région temporale des Édentés. Impr. Jeanne d’Arc édit., Le Puy (Haute-Loire), 191 p., 144 fig., 10 PL h. t., 1961. Ethnologie des Hommes actuels et des Hommes fossiles. (Musée de l’Homme). J. Millot, Professeur. — Le Nigérian Muséum de Lagos. Objets et Mondes Revue du Musée de l'Homme, Paris, 1, fasc. 2, 1961, pp. 3-16, 15 fig. — De Pointe-Noire au Pays tsogo. Ibid., fasc. 3-4, pp. 65-80, 19 fig. — et Y. Laplaze ( Mlle) . — Les lampes malgaches anciennes (fanaovan-jiro). Ibid., pp. 3-20, 16 fig. H. V. Vallois, Professeur Honoraire. — Les races humaines, 5e éd. française. 1 vol. de 128 p., 11 fig., Paris, Presses Universitaires de France, 1960. — 9 — — Préface à G. Beltrami « La bipédie, féminisation de l’appareil génital ». Marseille médical , 97, 1960 (1961), 2 p. — Vital statistics in prehistoric population as determined from archaeological data. In : The application of quantitative methods in Archaeology (R. Heizer et S. Cook, éd.), Viking Fund Publications in Anthropology, 28, 1960 (1961), pp. 186-222. — Le crâne humain magdalénien au Mas d’Azil. L' Anthropologie, 65, 1961, n°s q_2, pp. 21-45, 7 fig. — L’origine de l’Homme, état actuel de la question. Concours médical, 83, n° 39, 1961, pp. 4745-4751, et n° 40, pp. 4907-4914, 7 fig. — Publication de L’ Anthropologie, 64, 1960 (1961), 1 vol. de 620 p. avec nom¬ breuses figures et planches. P. Champion, Sous-Directeur. — Le legs Claudius Côte au Musée de l’Homme. Musées et Collections publiques de France et de la Communauté, Paris, n. s., n° 26, janv.-mars 1961, pp. 13-16, 3 illust. - — VIe Congrès International des Sciences Anthropologiques et Ethnologiques. Science et Nature, Paris, n° 44, mars-avril 1961, pp. 41-42. R. G essain, Sous-Directeur. — Mission au Sénégal. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, Paris, 1, fasc. 2, 1961, pp. 53-58. — et H. Lhote. — • Contribution à l’anthropologie des Ouarglé (population noire d’une oasis saharienne). Bull, et Mém. Soc. Anthrop. Paris, 19e Série, 2, 1961, pp. 238-270. H. Lehmann, Sous-Directeur. — Costumes maya d’aujourd’hui. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, Paris, 1, fasc. 1, 1961, pp. 3-32. — L’art précolombien. Paris, Charles Massin édit., 1960 (1961), 76 p. P. Le Scour (MUe), Chef de travaux. — Le Yeti au Musée de l’Homme. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, Paris, 1, fasc. 1, 1961, pp. 43- 46, 4 fig. — Objets nouveaux au Département d’Asie. Ibid., fasc. 2, pp. 33-36, 2 fig. — Une donation de la République de Corée. Ibid., pp. 37-40, 2 fig. P. Reichlen (Mme), Assistante. — La déformation de la tête au moyen d’appa¬ reils de type « vuita-nete » au Pérou et en Malaisie. Travaux Institut français études andines, Paris-Lima, 8, 1961, pp. 59-82. — et H. Reichlen. — Les « tejos » à Moche et à Cajamarca. Contribution à l’étude des jeux au Pérou. Ibid., pp. 53-58. M.-L. Pasquino (Mme), Assistante. — Le Carnaval de Binche. Jardin des Arts, Paris, n° 76, 1961, pp. 34-39, 14 photos. — Acquisitions récentes du Département d’Europe. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, Paris, 1, fasc. 1, 1961, pp. 47-50, 2 photos. F. Girard (Mlle), Assistante. — La nouvelle salle d’Indonésie. Ibid., pp. 51- 54, 2 photos. — Acquisitions nouvelles du Département d’Océanie. Ibid., fasc. 2, pp. 41- 48, 4 photos. R. Hartweg, Assistant. — Bibliographie de Biologie générale et de Physio¬ logie des Invertébrés. Bull. Signalétique du C.N.R.S., Paris, 16, vol. XXI, n°s 11-12, I960 (1961), pp. 4485-4578 ; vol. XXII, n° 1, 1961, pp. 1-73, n° 2, pp. 199-249, n° 4, pp. 327-364 et pp. 443-496, n° 5, pp. 599-658, — 10 — n° 6, pp. 775-831, nos 7 et 8, pp. 951-1004, n° 9, pp. 1109-1163, n° 10, pp. 251-1324. — Les acquisitions récentes du Laboratoire d’Anthropologie. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, Paris, 1, fasc. 2, 1961, pp. 31-32. — La vie secrète des Pygmées. Edit, du Temps, Paris, 1961, 1 vol., 118 p., 2 cartes, 8 pl. couleurs. — Les squelettes des Sites sans céramique de la côte du Pérou. IL Etude des¬ criptive de documents nouveaux (fouilles de Cabezas Largas, Site 104 AL-I) J. Soc. Amer., Paris, 50, 1961, pp. 150-175, 3 fig. M. Gessain (de Lestrange, Mme), Assistante. — Migrations Coniagui au Séné¬ gal. Cahiers Etudes Afric., Paris, n° 3, 1960 (1961), oct., p. 157. — La littérature orale des Coniagui (République de Guinée). Recherches afric. Rép. de Guinée, juil.-sept., 1961, n° 3, pp. 29-37. — — Les dermatoglyphes digitaux de 3 897 habitants de Brazzaville (Rép. Cen¬ trafricaine). Bull, et Mém. Soc. Anthrop. Paris, 11e Série, 2, 1961, pp. 360-381. G. Rouget, Assistant (détaché au C.N.R.S.). — La musique des Sociétés secrètes en Afrique Occidentale. Rev. Franç. Musicologie, Paris, 46, 1960 (1961), pp. 114-115. — Ethnomusicologie, musique d’Afrique Noire, musique malgache, musique pygmée. Encyclopédie de la Musique, Fasquelle, 1961. — Abraham Moles. Les musiques expérimentales. Compte rendu in : L' Homme, 1, 1, 1961, pp. 140-142. — Jaap Kunst. Compte rendu in : Rev. Franç. Musicologie, Paris, 45, 1960 (1961), pp. 116-117. M. de Fontanès-Damascos (Roussel Mme), Assistante. — Le Carnaval en Europe. Jardin des Arts, Paris, n° 76, 1961, pp. 10-21, 29 photos. — Séjour d’études en Pologne. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, Paris, 1, fasc. 3-4, 1961, pp. 81-86, 6 photos. — C. R. : Vidossi Guiseppo. Saggi e scritti minori di folklore, Torino, 1960, XXXVIII, 544 p. in : Bull. Bibliothèques de France, 6e année, n° 6, 1961, n° 1022. — C. R. : Mezzanotte-Leydi. — Marionette e Burattini, Milano, 1958, in : Rev. Arts et Trad. Popul., Paris, VIIe année, nos 4-4, p. 342. — - C. R. : La Revista di Etnografia, in : Rev. Psychol. des Peuples, Caen-Le Havre, 1961, 16e année, n° 2, pp. 210-212. J. Delange (Mme), Assistante. — Les sculptures de l’Afrique Noire. Introduc¬ tion, notices, bibliographie. Catalogue de l’ Exposition, Musée des Beaux- Arts, Pau, déc. 1961-janv. 1962), pp. 5-53. S. Arnette (Mlle), Assistante. — Les mégalithes en France. Concours médical, Paris, 83e année, 1961, n° 3, pp. 387-393, 4 fig., et n° 4, pp. 533-536, 6 fig. — Vase de Fontbouïsse. Objets et Mondes, la Revue du Musée de l’Homme, Paris, 1, fasc. 1, 1961, pp. 57-58, 1 fig. Y. Laplaze (Mlle), Assistante et J. Millot. — Voir J. Millot. P. Marquer (Mlle), Aide technique principal (détachée au C.N.R.S.). — Note sur deux empreintes de pieds humains trouvés dans la République Cen¬ trafricaine. J. Soc. Afric., Paris, 30, fasc. 1, 1960 (1961), pp. 7-14. — Deux missions anthropologiques au Pays basque. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, Paris, 1, fasc. 2, 1961, pp. 59-62. — 11 — — et M.-C. Chamla (Mme). — L’évolution des caractères morphologiques en fonction de l’âge chez 2 089 Français de 20 à 91 ans. Bull, et Mém. Soc. Anthrop. Paris, Paris, 2, XIe Série, 1961, 78 p., 21 fig. — — Recherches sur l’évolution de la morphologie humaine après la puberté. C.R. Séances Acad. Sc. 252, 9 janv. 1961, pp. 318-320. — — Stature et niveau économique en France. L’Anthropologie, Paris, 65, nos 3-4, 1961, pp. 277-280, 2 fig. L. Pales, Directeur de Recherches au C.N.R.S. — Le pied dans les races humaines. Les Mélanésiens de la Nouvelle-Calédonie et des îles Loyalty comparés aux Français, Malgaches, Mélano-Africains, Vietmaniens. Etude sur le vivant (avec Cl. Chippaux et FI. Pineau). J. Soc. Océan., Paris, 16, 1960 (1961), pp. 45-90, 18 fig. dont 5 pl. h. t. (1 en couleurs). — Quatre pièces osseuses anormales ou pathologiques du Magdalénien du Mas d’Azil, in : Grotte du Mas d’Azil (Ariège). Une nouvelle galerie magdalénienne, par M. et St. J. Pequart. Annales de Paléontologie, 46, 1960 (1961), pp. 191-194, fig. H. Kelley, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Rifaces acheuléens de forme foliacée. Bull. Soc. Préhist. Franç., Paris, 57, 1960 (1961), nOB 7-8, pp. 480- 492, 8 fig. — Les grandes pièces arquées du Magdalénien. Ibid., nos 9-10, pp. 592-606, 8 fig. J. P. Lebeuf, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Le rôle de l’ethnographie et la coordination des Sciences humaines outre-mer. L’Expansion de la Recherche Scientifique, Actes du Colloque d’Abidjan, Dakar-Paris, 1960 (1961), pp. 329-330. — L’habitation des Fali, montagnards du Cameroun septentrional, Paris, Hachette, 1961, 608 p., fig., pl., photos. — Le Centre tchadien pour les Sciences humaines. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, 1, fasc. .3-4, pp. 91-93 ; 4 fig. H. Lhote, Maître de Recherches au C.N.R.S. — • Mission Lhote au Tassili-n- Ajjer. Trav. Inst. Rech. Sahariennes, 29, 1960 (1961), pp. 203-212. - — Au sujet de l’arbre du Ténéré. Bull. Liaison Saharienne, n° 41, mars 1961, pp. 49-54, 2 photos. — Gravures et inscriptions rupestres de Tehi-n-tratimt. (Ahaggar-Sahara Central). Ibid., n° 42, juin 1961, pp. 113-121, 50 fig. — Le crocodile du Tassili. Ibid., n° 43, sept. 1961, pp. 268-285, 3 photos, 1 cro¬ quis, 1 carte. — L’épopée du Ténéré. 1 vol. in-8. Paris, Gallimard, 1961, 194 p., 9 cartes. — Nouvelles statuettes néolithiques du Sahara. Objets et Mondes, Revue du Musée de l'Homme, 1961, 1, fasc. 3-4, pp. 21-32, 7 fig. R. d’Harcourt, Maître de Recherches honoraire. — Amérique précolombienne, in : « Histoire de l’Art 1 », Encyclopédie de la Pléiade, 1961, pp. 1639- 1740, 31 fig. — - Préface à une présentation de pièces en céramique appartenant au Musée de Sèvres (vases précolombiens du Pérou). Cahiers du Musée de Sèvres, n° 24, 1961. H. Reichlen, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — A propos de découvertes d'urnes en pierre dans les Andes de Pomabamba (Ancash). Trav. Inst. Franç. Etudes Andines, Paris-Lima, 8, 1961, pp. 111-116, 1 pl. — Nécrologie. Rebecca Carrion C. de Girard. J. Soc. Améric., Paris, n. s., 49, 1960 (1961), pp. 116-117. 12 — — Vues nouvelles sur les civilisations précolombiennes du Pérou. Cahiers Institut Hautes Etudes Amérique Latine, Paris, n° 2, 1961, pp. 39-56, 6 pl. — Objets en bois sculpté du Bas-Amazone. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, 1, fasc. 2, 1961, pp. 17-30. E. Lot-Falck (Mme), Chargée de Recherches au C.N.R.S. — Littératures sibé¬ riennes, eskimo et paléo-arctiques. Histoire Générale des Littératures, (Quillet), 1961, pp. 683-695 et 784-786. — A propos d’un tambour de chaman toungouse. L’Homme, Paris, n° 2, mai- août 1961, pp. 23-50. — Enrichissement du Département des Terres Arctiques. Objets et Mondes, Revue du Musée de l’Homme, 1, fasc. 2, 1961, pp. 49-52. M. Palau Marti (Mlle), Chargée de Recherches au C.N.R.S. — « Ogo » et « Binu- kedine ». Quelques considérations sur les cultes Tébé-Nommo et de Binu chez les Dogon (République Soudanaise). Rev. Hist. des Religions, Paris, 158, 1960 (1961), pp. 181-194. — Oba sô, Oba kô sô (le roi s’est pendu, le roi ne s’est pas pendu). Bull. Bureau d’Ethnologie, Port-au-Prince, n° 23-25, 1960 (1961), pp. 56-64. — Le mariage au Dahomey. La situation actuelle vue d’après un cas particu¬ lier. Rev. Faculté Ethnologie d’Haïti, Port-au-Prince, n° 4, 1961, pp. 20-30. M.-C. Chamla (Mme), Chargée de Recherches au C.N.R.S. — Table générale des Bulletins et Mémoires de la Société d’Anthropologie de Paris, séries V à X (1900-1959). Bull, et Mém. Soc. Anthrop. Paris, Paris, XIe sér., 2, 1961, 3 p. — et P. Marquer (Mlle). — Voir P. Marquer. A. Chapman (Mme), Chargée de Recherches au C.N.R.S. : — Mythologie et éthique chez les Jicaques. L’Homme, Paris, 1, 1961, pp. 95-101. P. Biberson, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Le cadre paléographique de la préhistoire du Maroc atlantique. Publications du Service des Anti¬ quités du Maroc, fasc. 16, 1961, 235 p., 18 fig., 58 pl. — Le paléolithique inférieur du Maroc atlantique. Ibid., fasc. 17, 544 p., 52 fig., 194 pl. M. Doré (Mlle), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Bibliographie améri- caniste. J. Soc. Améric., Paris, n. s., 49, 1960 (1961), pp. 135-274. G. Csermak, Attaché de Recherches au C.N.R.S. — Les formes de vie euro¬ péennes. Essai de classification ethno-sociologique. Bull. Acad. Intern. Sciences et Lettres, Paris, n° 4, 1960 (1961), pp. 37-38. J. Forest (Mlle), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — In Acayetl (les pipes aztèques). Concours médical, Paris, n° 37, 16 sept. 1961, pp. 4531-4538. C. Baudez, Attaché de Recherches au C.N.R.S. et M. Coe. — The zoned bichrome period in Northwestern Costa Rica. American Antiquity, 26, n° 4, avril 1961, pp. 505-515. C. Jest, Attaché de Recherches au C.N.R.S. — A technical note on the Tibetan Method of Block carving. Man, 61, 1961, pp. 83-85, 3 fig. R. Doize (Mlle). — La cachette de l’Age du Bronze de Chamery (Marne). C.R. Congrès Soc. Préhist. Franç., Reims, 1959 (1961), pp. 516-524, pl. G. de Beauchêne. — Enclume, poignards et épées de l’Age du Bronze. Objets et Mondes, Revue du Musée de l'Homme, Paris, 1, fasc. 1, 1961, pp. 58- 61, 2 fig. — Bibliographie africaniste. J. Soc. Afric., Paris, 30, fasc. 2, 1960 (1961), pp. 233-242. 13 R. Heyum (Mlle). — Table générale et index analytique des tomes I à XV du Journal de la Société des Océanistes. J. Soc. Océanistes, Paris, 16, 1960 (1961), pp. 191-238. — et P. O’Reilly. — Bibliographie de l’Océanie 1959. Ibid,., pp. 143-189. J. Galarza. — Liste-catalogue des sources pour l’étude de l’Ethnologie dans l’ancien Mexique (Mayas exceptés) au Musée de l’Homme. J. Soc. Améric., Paris, n. s., 49, 1960 (1961), pp. 69-113. S. Thierry (Mme). — Madagascar. Coll. « Petite Planète », n° 28, Paris, Édi¬ tions du Seuil, 1961, 189 p. illustr., carte h. t. E. de Dampierre, Sous-Directeur d’Études à l’École Pratique des Hautes Études. — Note sur « Culture » et « Civilisation ». Comparative Studies in Society and History, 3, 1961, pp. 328-340. — Autour du Toynbee. L’Histoire et ses interprétations, Critique, 17, n° 175, 1961, p. 1085. A. Leroi-Gourhan, Professeur à la Sorbonne. — L’Histoire sans texte. In : Encyclopédie de la Pléiade, v. 11. L’histoire et ses méthodes, recherche, conservation et critique des témoignages, Paris, Gallimard, 1961, pp. 217-249. — Archéologie préhistorique. Ibid., pp. 1207-1222. — Préhistoire. Ibid., Histoire de l’Art, 1, pp. 3-92, flg. — Préhistoire et archéologie soviétiques. Cahiers du Monde russe et soviétique, 2, Paris, avril-juin 1961, pp. 262-272. Principales collections reçues. a) Pièces de collection : Département d’ Anthropologie : Un lot d’ossements néolithiques provenant du Département de l’Aisne (don M. Rolland) ; un lot d’ossements du dolmen de Persan (S. et O.) (don M. Lamarre) ; un squelette d’Indien de la Louisiane (don M. Butler). Département de Préhistoire : Un lot de poetries du Bronze final de Suisse et cent-dix pièces provenant de fouilles à Eygalières (B. du Rhône) (don P. Coiffard) ; cent soixante et onze pièces provenant de fouilles à Ver¬ rières (S. et O.) (don Daniel) ; dix-neuf pièces provenant de Léopold- ville (don Charpentier) ; une série du paléolithique inférieur du Sahara nigérien (don A. Bonnet) ; un lot de poteries du Tchad (don Y. Cop- pens) ; quatre cent soixante pièces provenant d’un village de Belgique (don C. Bornez) ; un biface foliacé acheuléen de l’Aisne (don Becker) ; une hache-marteau perforée de la Mayenne (don G. Devereux) ; deux pièces provenant du Tchad (achat). Département de l’Afrique Blanche et Levant : Bijoux et éléments technologiques du Sahara oriental (don Potier) ; importante collection de vêtements et broderies anciennes d’Algérie (don Crouzet) ; poterie et vannerie du Liban (don Cresswel). Département de l’Afrique Noire : Deux casques vannerie et cauris du Gabon (achat) ; vingt-deux armes d’Afrique centrale (don Mouchon) ; sept objets yoruba du Nigeria (don J. Millot) ; trente neuf pièces éthio¬ piennes (don Ambassade d’Éthiopie) ; onze objets Baluba du Congo (don Fromols) ; soixante-deux pièces Bassari du Sénégal oriental (mis¬ sion M. et R. Gessain) ; une statuette Bamoun du Cameroun (achat). Une cinquantaine d’objets congolais et gabonais, surtout vili et tsogo — 14 — (don J. Millot) ; une cinquantaine d’objets congolais, instruments de musique principalement (don Institut d’ Etudes Centrafricaines). Département d'Océanie : Dix-neuf objets d’ethnographie indonésienne (achat) ; vingt-et-une pièces de Nouvelle-Guinée (don Gouvernement australien) ; quatre-vingt-douze objets de la Nouvelle-Guinée (achat) ; trois cent trente-sept objets provenant de Mélanésie (don Ganay-van den Broek). Département d'Amérique : Cent objets d’ethnographie et cent soixante-dix objets d’archéologie du Mexique (don G. Stresser-Péan) ; treize pièces archéologiques du Pérou (don II. Reichlen) ; vingt-sept objets d’ethno¬ graphie et treize objets d’archéologie de Guyane française (don S. Vianès et G. Charpentier) ; un costume bolivien (achat) ; cent quatre-vingt- dix pièces archéologiques du Chili (don R. P. Lepaige) ; quatre objets du Nicaragua (achat) ; deux pièces de folklore mexicain (don Mlle Chita de la Calle). Département de Madagascar : Une cinquantaine d’objets ethnographiques ou historiques variés : cotte de mailles d’argent du roi Radama I ; boîte à lettres en argent de la reine Ranavalona II ; objets de fouilles de Mahi- laka et de Vohemar (don J. Millot). Département d'Asie : Deux cents objets tibétains du Népal (mission C. Jest) ; deux cents pièces ethnographiques du Rajasthan-Inde (mission J. Mil¬ lot) ; sept objets coréens (don Ambassade République Coréenne). Département d'Europe : Un costume de femme finnoise du xne siècle (don Union des Dames du Kalevala-Finlande) ; quatre vingt-dix pièces de Pologne (mission Mme de Fontanès-Roussel) ; cinquante-cinq objets yougos¬ laves (don Mme C. Jankovic) ; vingt-deux pièces de Grèce (don P. Adam) ; cinq objets d’U.R.S.S. (achat). b) Photographies : Cinquante épreuves du Mexique (don Stresser-Péan) ; dix-sept épreuves d’Iran (don Korteweg) ; une collection de stéréo 6 X 13 d’Indochine (don Robequain) ; une collection de 50 kodachromes du Nigeria et une de 300 kodachromes du Rajasthan (don J. Millot). c) Films : « Touareg » de Mahuzier et Liiote ; « Sous les masques noirs » et « Au pays dogon » de M. Griaule — 35 m/m, noir et blanc — « Golden Gloves » de Groux et Brault — 16 m/m, noir et blanc — (dons). « Moro-Naba » de J. Rough et « Massa du Logone » et « Gourouna, ber¬ gers sacrés » d’I. de Garine — 16 m/m couleurs (dépôts). Zoologie : Mammifères et Oiseaux. J. Berlioz, Professeur. — Notice nécrologique : E. Bourdelle. Bull. Soc. orn. France , 1961, pp. i-iii. — Notes ornithologiques de voyage en Afrique du Sud. L'Ois, et Rev. fr. Orn.. 31, 1961, pp. 30-51. — Le polymorphisme mutationnel chez les Ardéidés de l’Ancien Monde. C. R. Soc. Biogéogr., n° 329, 1961, pp. 3-7. J. Dorst, Sous-Directeur. — Le rôle du scientifique dans la conservation de la nature. Experientia, 17, 1961, pp. 1-4. — 15 — — Capture d’un Puffin des Anglais ( Puffinus p. puffinus ) en Seine-et-Marne. L’Ois, et Rev. fr. Orn., 31, 1961, pp. 73-75. — The fate of Wildlife in the Galapagos Islands. Oryx, 6, 1961. pp. 53-59, 2 pl. , — L’étude des migrations d’oiseaux. Sciences, n° 13, 1961. pp. 39-56, 15 fig., — L’orientation lointaine chez les Oiseaux. Rev. Questions scientif., 5e série, 22, 1961. pp. 367-390, — Les grandes divisions biologiques du Pérou. Cahiers Inst. Hautes Etudes Amer. Latine, n° 2, 1961. pp. 27-37, — Problèmes de conservation aux îles Galapagos, 3e Session, Comité Consult. Rech. Zone Trop. Humide, UNESCO, 1961. Unesco NS /HT /1 05, pp. 1-4. — The future of scienlific studies in the Galapagos. Proc. lOf/i Pacific Science Congress. Spécial Symposium : Galapagos Islands : A unique area for scienlific investigations, 1961. — Ecology and management of wild grazing animais in temperate zones. Sum- marv of discussions. Terre et Vie, pp. 354-358, 1961. — Etude d’une collection d’oiseaux rapportée de la vallée de Sandia, Pérou méridional. Bull. Mus. Ilist. Nat., Paris, 33, 1961 (1962), pp. 563-570. — Ochrona przyrody we Francji. Przyroda Polska, n03 11-12, 1961, pp. 21-22, 4 fig. — Le congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature, Varsovie-Cracovie, 15-24, juin 1960. Mammalia, 25, 1961, pp. 121-122. — La conférence d’Arusha sur la « Conservation de la Nature et de ses Res¬ sources dans les états africains modernes ». Ibid., 1961, pp. 572-573. — Paysages et végétaux des hauts plateaux péruviens. Médica, n° 18, 1961, pp. 21-29, 9 fig. — La Viscache. Science et Nature, n° 48, 1961, pp. 23-27, 6 fig. — La conférence d’Arusha et la conservation de la nature en Afrique. Ibid., pp. 35-38, 4 fig. — Fue Darwin a riscoprire le Galapagos per la scienza. Le Vie del Mondo, 23, n° 8, 1961, pp. 789-798, 11 fig. — Un test de l’Evolution, les Pinsons de Darwin. Le Monde et la Vie, n° 99, 1961, pp. 51 et 74, 2 fig. — Un laboratoire moderne pour des bêtes anachroniques. Courrier de V Unesco, 14, sept. 1961, pp. 28-32, 6 fig. — Introduction. In : Le monde des oiseaux. Paris (Hachette), 1961. — Traduction de : E. von Lehmann. Allongement adaptatif de la rangée des incisives chez quelques antilopes. Mammalia, 25, 1961, pp. 472-475. — et L. Hoffmann. L’importance des Biotopes aquatiques d’Afrique dans les migrations des oiseaux d’eau d’Europe et d’Asie. Colloque CCTA/UICN sur la conservation de la nature et de ses ressources dans les états afri¬ cains modernes. Arusha, Tanganyika, sept. 1961. Cons. Nat., 41, pp. 1-5. Fr. Petter, Sous-Directeur. — Eléments d’une révision des lièvres européens et asiatiques du sous-genre Lepus. Zeitsch. f. Saügetierk., 26, 1961, pp. 30-40. — « Colloque International sur l’Evolution des Mammifères inférieurs et non spécialisés », Mammalia, 25, 1961, p. 123. — Répartition géographique et Ecologie des Rongeurs désertiques (du Sahara occidental à l’Iran oriental). Ibid., 1961, n° spécial, 222 pp., 93 fig. — Affinités des genres Spalax et Brachyuromys (Rongeurs, Cricétidés). Ibid., pp. 485-498. — 16 — — Les Lérots des Iles Baléares et de l’Ouest de la Région méditerranéenne (Rongeurs, Myoxidae). Colloques Internationaux du C.N.R.S., Paris, 1961, pp. 97-102. — et G. Randrianasolo. — Répartition des Rongeurs sauvages dans l’Ouest de Madagascar. Arch. Inst. Pasteur de Madagascar, 29, 1961, pp. 95-98. Chr. Jouanin, Assistant. — Premières émissions en France de timbres-poste à sujets ornithologiques. Science et Nature, n° 43, 1961, p. 41. — Oiseaux (Textes et déterminations) in : Les Animaux du Monde entier. Album encyclopédique de timbres-poste, éditions A. Y., 1961. P. Pfeffer, Attaché de recherches au C.N.R.S. — Étude d’une collection d’oiseaux de Bornéo. L’Ois, et Rev. fr. Orn., 31, 1961, pp. 9-29. — Étude d’une collection d’oiseaux de Côte d’ivoire. Bull. Mus. Ilist. Nat. Paris, 33, 1961, n° 4, pp. 357-368 et n° 5 (1962), pp. 451-461. — - La destruction des richesses naturelles en Côte d’ivoire. Science et Nature, n° 45, 1961, pp. 3-8, 6 fig. — L’écologie du Sanglier en Asie Centrale, d’après les recherches d’A. A. Sloudsky. Terre et Vie, 1961, pp. 368-372. — Changements observés dans le peuplement animal des régions naturelles de l’U. R. S. S. du xme siècle à nos jours. Ibid., 1961, pp. 446-455, 2 fig. R.-D. Etchecopar, Directeur du C.R.M.M.O. — A propos de l’invasion de Loxia. L’Ois, et Rev. fr. Orn., 1961, p. 75. — Emberiza melanocephala et Emberiza brunniceps sont-ils conspécifiques ? Ibid., 1961, pp. 158-159. — Nouveaux oiseaux pour Ouessant. Ibid., 1961, pp. 253-254. — Enregistrements Ornithologiques. Ibid., 1961, pp. 352-354. — L’Exposition le « Timbre et l’Oiseau ». Bull. Soc. Orn. Fr., 1961, pp. ni et iv. — Mission du Banc d’Arguin. Ibid., 1961, p. xxii. — Le Gibier, richesse naturelle. Rustica, 1961, p. 1358. — Réserves françaises d’oiseaux de mer et de marais. Publication de l’Union Nat. des Féd. de Chass. côtiers, 1961, 96 p., 41 fig., 17 cartes. — Où en sont les recherches sur les migrations ? Saint-Hubert, 1961, p. 230. — Baguage et Timbres. Rev. Nat. de la Chasse, 1961, p. 31. M. H. Julien, Assistant, détaché au C.R.M.M.O. — La Protection de la Nature en Bretagne. Science et Nature, n° 44, mars-avril 1961, pp. 27-32, 7 fig. — Le Cap Sizun (Finistère). In : Réserves Françaises d'Oiseaux de mer et de marais, 1961, pp. 32-36, 3 fig. — Stages de baguage à Ouessant en 1960. Bull. Soc. Orn. Fr., 1960, pp. xxii- XXIII. — Les Oiseaux de la Réserve (du Cap Sizun). Penn ar Bed, Bull. Soc. pour l’Étude et la Protec. de la Nature en Bretagne, n° 24, 1961, pp. 18-26, 7 illus. de Paul Barruel, 1 ph., 1 pl. couleur hors texte de P. Barruel. — Activités de la station et des stages ornithologiques d’Ouessant en 1960. Ibid., pp. 98-101. — et Jean Bonnin. — La Réserve Naturelle du Cap Sizun. Ibid., 1961, pp. 1-5, 3 fig. — R. Lami, O. le Faucheux et A. Lucas. — Nouvelles des Réserves et de la Protection de la Nature, Penn ar Bed , n° 23, (1961), 1960, pp. 241-247, 3 fig. Fr. Roux, Assistant au C.R.M.M.O. — Bulletin du Centre de Recherches sur les Migrations des Mammifères et des Oiseaux, n° 12, 1958 (1961), 36 p. — 17 — — Acrocephalus paludicola en migration postnuptiale dans le Morbihan. Penn ar Bed, 26, 1961, p. 103. — Observations sur la migration prénuptiale de la Mouette de Sabine, Xema sabini , dans les eaux côtières de l’Afrique nord-occidentale. Alauda, 29, 1961, pp. 161-164. — Sea-bird ringing in Mauretania. The Ring, 1961, pp. 3-4. Fr. de Beaufort, Attaché. — Le Chat sauvage. Science et Nature, n° 46, 1961, pp. 20-25, 7 fig. Collections reçues : Une importante collection de Mammifères et d’Oiseaux du Pérou (Mission J. Dorst) ; — une importante collection de Mammifères et d’Oiseaux de Guyane française (Mission Chauvancy) ; — une col¬ lection de Rongeurs du Kénya, don du Professeur Bourlière ; — une collection de Rongeurs de Californie, don du Professeur Bourlière ; — une collection de Mammifères et d’Oiseaux du Vietnam, don du Doc¬ teur-Vétérinaire Ngoc ; — un couple d ' Afropavo congensis, don du Musée de Tervuren. Ethologie des animaux sauvages. Jacques Nouvel, Professeur, Jean Rinjard, Sous-Directeur, et Marie-Antoi¬ nette Pasquier, Assistante. — Rapport sur la mortalité et la natalité enregistrées au Parc Zoologique pendant l’année 1960. Bull. Mus. Hist. Nat., 33, 1961 (1962), pp. 549-562. — Guy Chauvier et Louis Strazielle, Assistants. — Effectif et natalité enregistrés à la Ménagerie du Jardin des Plantes pendant l’année 1959. Ibid., 33, 1961, pp. 63-78. — Louis Strazielle et Guy Chauvier. — Rapport sur la mortalité et la nata¬ lité enregistrées à la Ménagerie du Jardin des Plantes pendant l’année 1960. Ibid., 33, 1961, pp. 241-258. — et Marie-Antoinette Pasquier. — Elevage des Okapis au Parc Zoologique de Paris. Communication à l’Union Internationale de Directeurs de Jardins Zoologiques, Rome, sept. 1961. — et Pierre Ciarpaglini, Assistant. — Nidation, incubation et élevage de Flamants au Parc Zoologique de Paris. Communication à l’Union Inter¬ nationale de Directeurs de Jardins Zoologiques, Rome, sept. 1961. — et Marc André, Directeur E.P.H.E. — Présence de Pneumonyssus oude- mansi B. et S. (Acarien parasite endopulmonaire) chez un chimpanzé mâle du Parc Zoologique de Paris. Communication au Congrès de Patho¬ logie Vétérinaire des Animaux de Jardins Zoologiques, Cologne, 1961. — et Henri Saez, Attaché de Recherche au C.N.R.S. — Recherche systéma¬ tique des Aspergillus fumigatus dans l’appareil respiratoire des oiseaux morts au Parc Zoologique de Paris. Communication au Congrès de Pathologie Vétérinaire des Animaux de Jardins Zoologiques, Cologne, 1961. - Un cas de Candidose pulmonaire du Ragondin (Myopotamus coypus Molina) et autres mycoses observées au Parc Zoologique de Paris en 1960. Bull. Mus. Hist. Nat., 33, 1961, pp. 346-347. Henri Saez, Attaché de recherche au C.N.R.S. — Champignons isolés du pou¬ mon de quelques mammifères sauvages morts en captivité. Parasito - logia, Rome, 11, 1960, pp. 353-358. — 18 — — — Un champignon souvent isolé dans les prélèvements d’origine animale : Aspergillus candidus Link. Bull. Mus. Hist. Nat., 33, 1961, pp. 341-345. — — Quelques cas d’aspergillose aviaire observés au Parc Zoologique de Paris : le Parasite et l’Hôte. Ann. Parasit. hum. et comp., 26, 1961, pp. 154-165. — — Recherche sur la flore levuriforme intestinale de l’enfant sain. Revue Mycologie, 26, 1961, pp. 34-39. Paul J. C. Rotii. — Aperçu sur la pathogénie et le traitement du Cancer. Rev. Path. gêner., 61, 1961, p. 1185. — Action d’un œstrogène : la di-hydro-folliculine sur la tumorisation de cer¬ tains animaux de laboratoire en fonction de la modification de l’équi¬ libre acidobasique du régime. (1er Colloque européen d’Endocrinologie, Barcelone, mai 1961). — et J. Verne. — Action du phénylpropionate de nor-androsténolone (P. R. N. A.) dans la tumorisation expérimentale. (Ass. franç. pour l’étude du Cancer, décembre 1961). Laboratoire d’Acarologie de l’Ecole pratique des Hautes Études M. André, Directeur. — Observation sur Hirstielle insignis (Berlese). Acaro- logia, 3, fasc. 2, pp. 159-164, 3 fig. — Thrombidion adulte nouveau ( Euthrombidium asiaticum ) de Mongolie cen¬ trale, Ibid., pp. 165-168, 7 fig. — Nouvelle forme de Podothrombium (P. diversum n. sp.) d’Amérique du Sud. Ibid., pp. 169-171, 6 fig. — Les Ecrevisses françaises, 293 pages, 80 figures, P. Lechevalier édit., Paris. — Deux nouvelles formes de Microthrombidium récoltées en Patagonie. Acaro- logia, 3, fasc. 3, pp. 291-293, 8 fig. — Nouvelle espèce d ’ Enemothrombium ( E . longipes ) d’Amérique du Sud. Ibid ., pp. 294-296, 5 fig. — Description d’une nouvelle espèce du genre Scaptognathus, recueillie en Méditerranée ( Scaptognathus sabularius n. sp.). Ibid., pp. 297-302, 4 fig. — Publication de la revue Acarologia, 3, 671 pages. — et J. Lelièvre-Farjon. — Centrothrombidium delamarei n. sp. (Thrombi¬ dion : Johnstonianidae) de Patagonie. Acarologia, 3, fasc. 1, pp. 21-23, 6 fig. F. Grand jean, Membre de l’Institut. — Les Plasmobatidae n. fam. (Oribates). Ibid., pp. 96-129, 7 fig. — Nouvelles observations sur les Oribates (lre série). Ibid., fasc. 2, pp. 206-231. — Les Amerobelbidae (Oribates). lre partie. Ibid., fasc. 3, pp. 303-343, 13 fig. — Perlohmannia Coifjaiti n. sp. (Oribate). Ibid., fasc. 4, pp. 604-619, 3 fig. — • Considérations numériques sur les poils génitaux des Oribates. Ibid., pp. 620-636. C. Athias-Henriot. — Physallolaelaps ampulliger Berl. et Gamasodes cabylus n. sp. (Parasitiformes : Laelaptidae, Parasitidae). Ibid., fasc. 3, pp. 256- 264, 4 fig. — Mésostigmates (Urop. excl.) édaphique méditerranéens (Acaromorpha, Anac- tinotrichida). — (Collect. Prof. H. Franz et C. Athias-Henriot). lre série. Ibid., fasc. 4, pp. 381-509, 382 fig. — 19 — — Pygmephorus dominguezi, nouveau Pyémotide algérien (Acariformes, Tar- sonemini). Ibid., pp. 571-574, 5 flg. J. Gaud. — Six genres nouveaux de Sarcoptiformes plumicoles (Analgesoidea). Ibid., fasc. 1, pp. 78-95, 7 fig. — et J. Mouchet. — Deux genres nouveaux de Sarcoptiformes plumicoles. Un nouveau critère dans la systématique des Analgesoidea. Ibid., fasc. 4, pp. 591-598, 3 fig. A. Fain. — Notes sur quelques Rhinonyssidés (Mesostigmata). Ibid., pp. 510- 521, 16 fig. F. Monniot. — Simognathus andrei, nouvelle espèce d’Halacarien récoltée en Méditerranée. Ibid., pp. 585-590, 3 fig. Zoologie : Reptiles et Poissons. J. Guibé, Professeur. — A propos du Serpent minute. La Vie des Bêtes, n° 29, décembre 1960, p. 11. — Cheval-marin ou Cheval-chenille : l’Hippocampe. Ibid., n° 32, mars 1961, p. 10. — Le Hareng. Ibid., n° 36, juillet 1961, pp. 24-25. — et Mme M. L. Bauchot. — Addendum au Catalogue des types de Poissons du Muséum National d’Ilistoire Naturelle. Famille des Scaridés. Bull. Mus. Hist. Nat., 2e sér., 33, n° 3, 1961, p. 259. • — et M. Lamotte. — Deux espèces nouvelles de Batraciens de l’Ouest afri¬ cain appartenant au genre Plirynobatrachus : Ph. guineensis n. sp. et Ph. alticola n. sp. Ibid., n° 6, 1961 (1962), pp. 571-576. Mme M. L. Bauchot, Sous-Directeur et R. Bauchot. — Les Crénilabres des côtes atlantiques françaises (Téléostéens-Labridés). Ibid., n° 1, 1961, pp. 84-97, fig. — et M. Blanc. — Catalogue des types de Scombroidei (Poissons Téléostéens Perciformes) des collections du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. Ibid., n° 4, 1961, pp. 369-379. — — Poissons marins de l’Est Atlantique Tropical. I. Labroidei (Téléostéens Perciformes). Atlantide Reports, n° 6, 1961, pp. 43-64, fig. - - Poissons marins de l’Est Atlantique Tropical. IL Percoidei (Téléostéens Perciformes). lie partie. Ibid., pp. 65-100, fig. M. Blanc, Sous-Directeur. — Catalogue des types de Poissons d’eau douce africaine entrés en collection de 1950 à 1960. Bull. Mus. Hist. Nat., 2e sér., 33, n° 3, 1961, pp. 260-275. — Poissons récoltés par le Dr J. Isel au cours de la 8e Expédition Antarctique Française en Terre Adélie (1957-1959). Ibid., n° 4, pp. 380-383. — Les Poissons des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Mém. I.R.S.M. , sér. F., IV, 1961, pp. 109-159, 51 fig. J. Arnoult, Assistant. — Premières observations en captivité sur un Poisson de la famille des Polypleridae : Polypterus senegalus senegalus (Cuvier). Comportement sexuel et ponte provoquée. Bull. Mus. Hist. Nat., 2e sér., 33, n» 4 1961 pp. 390-395 fig. - — Les Animaux du Monde entier (Poissons Reptiles). Encyclopédie phyla- télique. Édit. A. V. Paris 1961. F. d’Aubenton Assistant. — Morphologie du crâne de Cromeria nilotica occi- — 20 — dentalis Daget 1954. Bull. I.F.A.N. sér. A 23, n° 1, 1961, pp. 131-164, flgs. Y. Le Danois (Mlle), Chargée de Recherches au C.N.R.S. — Remarques sur les Poissons Orbiculates du sous-ordre des Ostracioniformes. Mém. Mus. Hist. Nat., N. S., sér. A, Zool., 19, fasc. 2, 1961, pp. 207-338, 57 fig. — Remarques sur l’ostéologie et la myologie d’un Poisson de l’ordre des Jugu¬ laires : Batrachus didaclylus (Bloch-Schneider). Bull. I.F.A.N., sér. 2, 23, n° 3, 1961, pp. 806-854, 31 figs. — Catalogue des types des Poissons Orbiculates des collections du Muséum National d’ Histoire Naturelle. I. — Familles des Ostracionidae, Araca- nidae, Canthigasteridae et Xenopteridae. Bull. Mus. Hist. Nat., 2e sér., 33, n° 3, 1961, pp. 276-281. J. Spillmann, Attaché de Recherches au C.N.R.S. — Sur la systématique de Telestes soufia Risso (2e note). Ibid., 32, n° 5, 1960 (1961), pp. 411-414. — Observations sur la variation d’une petite espèce de poisson de la famille des Cyprinidae : Spirlinus bipunctatus (Bloch). Ibid., 33, n° 2, 1961, pp. 161-168. — Sur un petit poisson de la famille des Cyprinidae (Leucaspius delineatus Heckel) existant dans les étangs de Verzy près de Reims (Marne). Note présentée au Congrès de l’AFAS, Reims, juillet 1961. — A propos d’un type de Cuvier et Valenciennes : Cobitis amnicola, Poisson de la famille des Cobitidae. Bull. Mus. Hist. Nat., 2e sér., 33, n° 6, 1961 (1962), pp. 587-588. J. Daget, Correspondant du Muséum. — Un Poisson nouveau de Côte d’ivoire : Citharinus eburneensis n. sp. ( Citharinidae ). Ibid., n° 5, 1961 (1962), pp. 485-486. — et M. Rossignol. — Sur un Poisson bathypélagique nouveau du Golfe de Guinée : Aslhronesthes blanci n. sp. Ibid., n° 3, pp. 282-284, fig. - Uraspis cadenali n. sp. ( Carangidae ) et Xesurus biafraensis n. sp. ( Acan - thuridae). Poissons Perciformes nouveaux du Golfe de Guinée. Ibid., n° 5 (1962), pp. 479-484, fig. J. Blache, Correspondant du Muséum et M. Rossignol. — Sur le statut spé¬ cifique de deux Poissons pélagiques du Golfe de Guinée : Anchoviella guineensis n. sp. (Clupeiformes, Engraulidae ) et Atherina lopeziana n. sp. (Mugiliformes, Atherinidae). Ibid., n° 3, pp. 285-293, figs. M. Rossignol et J. Blache. • — Sur un Poisson Stromateidae nouveau du Golfe de Guinée : Psenes benardi n. sp. Ibid., n° 4, pp. 384-286, fig. Entomologie. R. Jeannel, Professeur honoraire. — Un Bythinopsis nouveau de Minorque. Col. Pselaph. Faune cavernicole et endogée de l’île de Minorque. Mission II. Coiffait et P. Strinati 1958. Biospeologica LXXX, Arch. zool. exp. gén., 99, n° 3, pp. 289-292. — Un Staphylinide noüveau du Maroc. Bull. Soc. Sc. nat. et phys. Maroc, 39, 3e et 4e trim., 1959, pp. 205-211. — Révision des Psélaphides Malgaches. Bull. Acad. Malgache, nouv. sér., 36, 1959 (1960), pp. 31-216. — Psélaphides du versant oriental du Ruwenzori, recueillis par M.G.E.O. Evans. Rev. Zool. Bot. Afr., 62, 3-4, 1961, pp. 261-268. — 21 — — Sur quelques Trechisibus des environs de Punta Arenas (Col. Trech.) Rev. fr. Ent., 28, n° 1, 1961, pp. 5-7. — Un Catops nouveau d’Espagne. Ibid., n° 2, 1961, pp. 59-60. — Sur les Psélaphides de Ceylan. Bull. Brit. Mus. Nat. Hist. Entomology, 10, n° 10, London, 1961, pp. 423-456. — Psélaphides du Ruwenzori. Exploration du Parc National Albert, 2e sér., fasc. 12 (2), pp. 7-64. — Sur la validité d’un nom de genre. Bull, et Ann. Soc. Roy. Ent. Bêla., 97, 1961, v-vi. - — Le peuplement de la Corse et de la Sardaigne. In « Le peuplement des Iles Méditerranéennes et le problème de l’insularité ». Colloques internatio¬ naux du C.N.R.S., Banyuls-sur-Mer, 21-27. 9.1959, 1961, pp. 35-39. — Le foisonnement de certaines lignées dans les Iles, pp. 291-294. (Voir réf. ci-dessus). — La Gondvvanie et le peuplement de l’Afrique. Musée Royal de l’Afrique cen¬ trale. Annales sér. in-8°, Sciences zoologiques, n° 102, 1961, 161 p. — Un Carabique nouveau de l’ Ile de la Trinidad dans l’Océan Atlantique. Rev. fr. Ent., 28, n° 4, pp. 199-202. L. Chopard, Professeur honoraire. — Les secrets de l’art architectural des Termites. La Nature, Science Progrès, n° 3309, janv. 1961, pp. 22-31, 11 fig. — Un nouveau langage découvert chez les Insectes. Ibid., p. 34. — Pourquoi les oiseaux se frottent-ils avec des fourmis. Ibid., n° 3310, fév. 1961, pp. 58-60, 3 fig. — Un papillon migrateur marqué par une bombe atomique. Ibid., n° 3313, mai 1961, pp. 208-209, 1 fig. - — Des araignées pondent et élèvent leurs jeunes dans des coquilles d’escargot. Ibid., n° 3315, juil. 1961, p. 283. — Les Blattes et leurs parasites sont un danger pour l’homme. Ibid., n° 3317, sept. 1961, pp. 368-374, 12 fig. — - L’avion au service de l’entomologie. Ibid., n° 3376, nov. 1961, p. 483. — L’élevage des larves à température élevée peut changer le sexe de certains moustiques. Ibid., n° 3377, déc. 1961, p. 542. — Contribution à l’étude de la faune d’Aghanistan. 35. Gryllides. Eos, 36, 1960, pp. 389-401, 7 fig. - — Les divisions du genre Gryllus basées sur l’étude de l’appareil copulateur (Orth. Gryllidae). Ibid., 37, pp. 267-287, pl. II-XIV. Jean Bourgogne, Sous-Directeur. — Une Psychide nouvelle de l’Afrique Orientale [Lep.]. Bull. Soc. ent. France, 65, 1960, pp. 218-220. — La lampe de chasse à manchon incandescent. Alexanor, 1, 1960, pp. 239-242. — Euphydryas intermedia dans les Hautes-Alpes [Nymphalidae] . Ibid., 1, 1960, pp. 253-254. — Une Psychide d’Afrique peu connue, Acanthopsyche sierricola White. Bull. I.F.A.N., 23, série A (2), 1961, pp. 485-492. - — • Une Psychide nouvelle du Tanganyika [Lep. Psychidae], Bull. Soc. ent. France, 66, 1961, pp. 108-111. — Une espèce nouvelle du genre Fumea Haw. [Lep. Psychidae \. Alexanor, 2, 1961, pp. 73-80. — et A. Fayard. Captures intéressantes [Noctuidae\. Ibid., 2, 1961, p. 108. 2 — 22 — A. Villiers, Sous-Directeur. — Révision des Coléoptères Languriides africains. Ann. Mus. Roy. Afr. Centrale, Sc. Zool., 98, 1961, 385 p., 836 fig. — A propos d’une série de Polyarthron récoltée au Sahara par F. Pierre [Col. Cerambycidae Prioninae). Bull. Inst. Fr. Afr. Noire, 23, sér. A, 1961, pp. 61-82, 22 fig. — Les Réduviides de Madagascar. XIII, Révision du genre Pygolampis. Rev. Fr. Ent., 28, 1961, pp. 41-49, 20 fig. — Une nouvelle Phytoecia paléarctique : Helladia iranica, n. sp. L’Entomolo¬ giste, 16, 1960 (1961), n° 5-6, pp. 99-102, 1 fig. — Les Réduviides de Madagascar. XIV. Deux nouveaux genres de Stenopo- dinae. Bull. Soc. Ent. Fr., 65, 1960, 1961, pp. 309-312, 9 fig. — Exploration du Parc National de la Garamba. Mission H. de Saeger. Fasc. 22 Languriidae ( Coleoptera Clavicornia) . Bruxelles, 1961, 71 p., 2 tabl., 95 fig. — Sur le genre Monocladum Pic [Cerambycidae Prioninae Prionini). Bull. Inst. Fr. Afr. Noire, 23, sér. A, 1961, pp. 445-451, 19 fig. — Coléoptères Eubriidae africains récoltés par M. H. Bertrand. Ibid., 23, série A, 1961, pp. 438-444, 11 fig. — A propos de Cantharides. Notes Africaines, 1961, n° 89, pp. 31-32. — Trois nouveaux Reduviidae Tribelocephalinae africains. Rev. Zool. Bot. Afr., 63, 1961, pp. 131-136, 13 fig. — Descriptions et localisations de Reduviidae Emesinae africains. Ibid., 63, 1961, n° 1-2, pp. 33-65, 62 fig. — Les Réduviides de Madagascar. XVIII. Oncocephalinae. Tableau des genres et descriptions de nouvelles espèces. Rev. Fr. Ent., 28, 1961, fasc. 3, pp. 181-187, 4 fig. — Les Réduviides de Madagascar. XV. Nouveaux genres, nouvelles espèces. Bull. Mus. Hist. Nat., 2e sér., 33, 1961, n° 2, pp. 171-175. — Charmeurs de Serpents africains. Science et Nature, n° 46, 1961, pp. 15-19, 8 fig. — Deux nouveaux Reduviidae Harpaclorinae du Congo. Rev. Zool. Bot. Afr., 68, 1961, n° 3-4, pp. 258-261, 1 fig. — Les Réduviides de Madagascar. XVII. Oncocephalinae. Description du nou¬ veau genre Renaudicoris et de nouvelles espèces [Hem. Reduviidae). Bull. Soc. Ent. Fr., 66, 1961, pp. 186-190, 3 fig. — Révision du genre Polididus et notes synonymiques [Hemiptera Reduviidae). Bull. Inst. Fr. Afr. Noire, 23, sér. A, n° 3, 1961, pp. 800-805, 1 fig. — Exploration du Parc National Albert. Deuxième série. Fasc. 12 (4). Lan¬ guriidae (Coleoptera Clavicornia). Bruxelles, 1961, pp. 71-79. — Les Réduviides de Madagascar. XVI. Oncocephalinae. Sept nouveaux genres, huit nouvelles espèces. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2e sér., 33, 1961, n° 3, pp. 299-310, 6 fig. — Révision du genre Anacanthiocnemis Reuter (Hem. Reduviidae). Bull. Inst. Fr. Afr. Noire, 23, sér. A, n° 4, 1961, pp. 1212-1228, 39 fig. — Les Tortues palustres de l’Ouest africain. Science et Nature, n° 47, 1961, pp. 17-20, 6 fig. — et M. Chûjo. — Nature and Life in Southeast Asia 21, Family Ceramby¬ cidae, subfam. Cerambycinae. Fauna and Flora Research Society, Kyoto, 1961, 1, pp. 341-348, 8 photos. — Publication du Bulletin de l’Institut Français d’Afrique noire, t. 33, 1276 p. 23 — — Publication du Mémoire de l’Institut Français d’Afrique noire, n° 62, 1961, 380 p. — Publication de l 'Initiation africaine, n° 14, fasc. IV, 214 p. — Publication de la Revue Française d’ Entomologie, t. 28, 259 p. G. Colas, Chef de travaux. - — Notes sur quelques Coléoptères d’Islande récoltés par L. Berland. Rev. fr. d'Ent., 28, fasc. 2. — Deux Carabus (Coléopt.) nouveaux de l’Himalaya. Ibid., 38, fasc. 3. — Les Carabes (Coléopt.) canariens. Coll, intern. du C.N.R.S. Le peuplement des îles méditerranéennes et le problème de l’insularité, 1961. P. Viette, Assistant. — Les Épipyropides de Madagascar (Lépidoptères para¬ sites). Lambillionea, Bruxelles, 60, 1960, pp. 41-46, 2 fig. — Les Y ponomeutidae de la Faune de France (Lépidoptères). L’Entomologiste, 16, 1960, pp. 102-106. — Notes on Some Synonymous or Preoccupied Names in the Lepidoptera. The Entomologist, 94, pp. 38-39. — Les différentes parties et éditions du Catalogue des Lépidoptères d’Alsace de H. de Peyerimhofî. Alexanor, 2, pp. 5-7. - — Descriptions préliminaires de nouvelles espèces de Noctuelles de Mada¬ gascar, IV (Lep. Noctuidae). Bull. Soc. ent. France, 66, pp. 42-54. - — Les Lépidoptères Rhopalocères de Madagascar : Biogéographie et réparti¬ tion. Bull. Soc. zool. France, 85, 1960, pp. 353-360. — Contribution à l’étude des Hepialidae (34e note) [Lep.). Découverte de la famille en Nouvelle-Calédonie. Bull. Soc. ent. France, 66, pp. 106-108, 1 fig. — Les Parnassius apollo (Linné) des Vosges et de l’Alsace (Lep. Papilionidae). Ibid., 66, pp. 113-121. - — Les Noctuidae Hyblaeinae de Madagascar (Lep.). Bull. mens. Soc. Linn. Lyon, 30, pp. 191-194. — Les Cirrhochrista de Madagascar et des Comores (Lep. Pyraustidae). Rev. franç. Ent., 28, pp. 188-193, 7 fig., 1 carte. — Réflexions sur l’organisation d’une collection nationale des Insectes. L’ En¬ tomologiste, 17, pp. 65-74. - — Contribution à l’étude des Hepialidae (35e note). Espèces sud-américaines nouvelles ou peu connues du Muséum de Munich. Opusc. Zool., Munich, n° 55, pp. 1-7, 6 fig. — et G. Behnabdi. — Une nouvelle sous-espèce de Parnassius mnemosyne (L.) (Lepidoptera Papilionidae). Rev. franç. Ent-, 28, pp. 54-56, 2 fig. - Que représentent Zygaena pennina Rambur (1886), Z. eudaemon Mabille et Z. mauritanica Mabille (1885) ? (Lep. Zygaenidae). Bull. mens. Soc. Linn. Lyon, 30, pp. 140-145. S. Kelner-Pillault (Mlle), Assistante. — Ecologie et répartition géogra¬ phique d ' Enoicyla pusilla Burm. [Trichopt. Limnophilidae ]. Compte rendu XIe Congrès International d’Entomologie, Vienne, 1960 pp. 500- 504, 1 carte. II. Bertrand, Directeur du laboratoire d’Entomologie aquatique de l’Ecole Pratique des Hautes Études. — Captures et élevages de larves de Coléop¬ tères aquatiques (18e note). Bull. Soc. ent. Fr., 66, 1961, pp. 16-21, 9 fig. — Contribution à l’étude des premiers états des Coléoptères aquatiques de la région éthiopienne. Bull. I.F.A.N., 23, sér. A, n° 1, 1961, pp. 716-738, fig. 1-10. — 24 G. Bernardi, Chargé de recherches au C.N.R.S. — Le polymorphisme de deux espèces jumelles du genre Dixeia Talbot [Lep. Pieridae]. Bull. I.F.A.N., 23, A, pp. 496-505, 4 fig. — Une nouvelle espèce d’ Aporia Hübner (Lep. Pieridae) Rev. fr. d’Entom., 28, pp. 90-92, 4 fig. — Note sur deux espèces jumelles du genre Aporia Hübner [Lep. Pieridae]. Bull. Soc. ent. France, 65, pp. 221-228, 17 fig. — Note synonymique sur les Pieridae [Lep.]. Bull. Soc. ent. France, 66, pp. 111-112. — Biogéographie et spéciation des Lépidoptères Rhopalocères des îles médi¬ terranéennes. Colloq. intern. C.N.R.S., 94, pp. 181-215, 5 fig. — Biogéographie et spéciation des Pieridae de Madagascar et de Socotra. Colloq. intern. C.N.R.S., 94, pp. 273-281. — - Détermination, répartition et éthologie de quelques Rhopalocères fran¬ çais. I, genre Strymonidia Tutt [Lep. Lycaenidae], Alexanor, 1, pp. 226- 231, 13 fig. — • et Viette (P.). — Une nouvelle sous-espèce de Parnassius mnemosyne [Lep. Papilionidae]. Rev. fr. d’Entom., 28, pp. 54-56, 2 fig. - - (P.). — Que représentent Zygaena pennina Rambur (1866), Z. eudaemon Mabille (1885) et Z. mauritanica Mabille (1885) ? [Lep. Zygaenidae). Bull, mens. Soc. Linn. Lyon, 30, pp. 140-145. H. de Lesse, Chargé de recherches au C.N.R.S. — Boloria napaea Hoffmsg retrouvé dans les Pyrénées-Orientales. Alexanor, 1, 1960, pp. 231-233. — Cohabitation en Espagne A’ Agrodiaetus Ripartii Frey. et A. Fabressei Obth. (Lep. Lycaenidae). Rev. fr. d'Ent., 28, 1, 1961, pp. 50-53. — Les hybrides naturels entre Lysandra coridon Poda et L. bellargus Rott. Alexanor, 2, 1961, pp. 22-30. — Variations géographiques des caractères externes chez les espèces autrefois réunies sous le nom A’ Agrodiaetus Ripartii Frey. (Lep. Lycaenidae). Rev. fr. d'Ent., 28, 2, 1961, pp. 93-100. — Les nombres de chromosomes chez Agrodiaetus dolus Hb. et les espèces voisines. Alexanor, 2, 1961, pp. 57-63. — Signification supraspécifique des formules chromosomiques chez les Lépi¬ doptères. Bull. Soc. ent. France, 66, 1961, pp. 71-83. C. Herbulot, Attaché. — Sur deux Lépidoptères dont la survie est précaire dans les Ardennes françaises. Bull. Soc. Hist. nat. Ardennes, 49, 1960, pp. 61-62. — Lépidoptères Geometridae capturés par P. Dardenne dans le département des Ardennes. Ibid., 50, pp. 58-60. — Captures de Geometridae faites par P. Dardenne dans le département de l’Yonne. Alexanor, 2, pp. 19-21. — Nouveaux Xenimpia d’Afrique orientale, des Comores et de Madagascar (Lep. Geometridae). Bull. mens. Soc. Linn. Lyon, 30, pp. 145-147. H. de Toulgoët, Attaché. — Description d’Arctiides malgaches nouvelles {Lep.) (13e note). Bull. Soc. ent. France, 66, pp. 39-42, 1 pl. phot. li.-t., 5 fig. — La chasse de nuit sur les fleurs. Alexanor , 2, pp. 2-4. Léonidas Tsacas, Chargé de recherches au C.N.R.S. — Sur la validité de Neo- mochtherus analis Macq. [Dipt. Asilidae]. Rev. Fr. Ent., 28, 1961, fasc. 3, pp. 194-198, 4 fig. 25 — Entomologie agricole tropicale. P. Vayssière, Professeur. — Le Muséum National d’Histoire Naturelle et la Recherche Agronomique de 1848 à 1914 (1). C. R. Acad. Agric. France, 11 janvier 1961, pp. 35-37. — L’Entomologiste Agricole. Bull. Soc. Zool. France, 85, 1960, n° 4, p. 302. — La Recherche agronomique au Muséum d’Histoire Naturelle de 1848 à 1914. J. Agric. Trop, et Bot. Appl., 7, déc. 1960, n° 12, pp. 605-614. — L’Éthiopie pays d’origine du Caféier d’Arabie. Revue Café, Cacao, thé, vol. Y, n° 2, avril-juin 1961, pp. 77-81. J. Carayon, Sous-Directeur. — Valeur systématique des voies ectodermiques de l’appareil génital femelle chez les Hémiptères Nabidae. Bull. Mus. Hist. Nat., Paris, 2e sér., 33, n° 2, 1961, pp. 183-196, 12 fig. — Quelques remarques sur les Hémiptères-Hétéroptères : leur importance comme insectes auxiliaires et les possibilités de leur utilisation dans la lutte biologique. Entomophaga, 6 (2), pp. 133-143, 2 photos. — Titres et Travaux scientifiques. Un fascicule ronéotypé. 33 p., Paris, juin 1961. — Liste des Insectes et autres Arthropodes nuisibles aux principales plantes cultivées en Afrique Tropicale et dans la région malgache. Un fasc. ronéotypé. 22 p. édit. ESAAT, Nogent-sur-Marne, 1961. J. R. Steffan, Assistant. — Comportement de T Hybothorax graffi Ratz., Chal- cidide parasite de Fourmilions. C. R. Acad. Sci., 252, 1961, n° 3, pp. 460-462. — Description d’une nouvelle espèce de Nikanoria Nik. et remarques sur l’identité du « Bruchophagus sativae Ashm. » (Hym. Eurytomidae) . Bull. Mus. Hist. nat., 2e sér., 33, 1961, pp. 197-201, 3 fig. — Comportement de Lasiochalcidia igiliensis Ms., Chalcidide parasite de Four¬ milions. C. R. Acad. Sci., 253, 1961, n° 21, pp. 2401-2403, 2 figs. R. Pujol, Assistant. — La Chaire d’Entomologie Agricole Tropicale du Muséum. Feuille d’ Information Soc. des Amis du M.N.H.N., III, 1961, pp. 10-11. — Les Cochenilles. Medica, n° 16, mai-juin 1961, pp. 27-32, 7 photos. - — et P. Jauffret. — Monographie du Charaxes jasius L. (Lépidoptère Nym- phalidae). Science et Nature, n° 47, sept.-oct. 1961, 15 p., 17 photos. — Insectes peu connus nuisibles aux Caféiers en Afrique tropicale. Café, Cacao, Thé, Paris, 5, n° 4, nov.-déc. 1961, pp. 242-251, 7 fig., 7 photos. P. C. Rougeot, Sous-Directeur à titre personnel. — L’importance économique des Lépidoptères Attacidae Duponchel en Afrique tropicale. J. Agric. trop. Bot. appl., 7, n° 9-10, sept.-oct. 1960, pp. 451-454. — Limenitis populi L. varie-t-il localement en France ? Alexanor, Fasc. 1, 2, 1961, pp. 8-10. — Remarques sur la répartition géographique et la biologie de quelques Lépi¬ doptères Attacides. C. R. somm. séances Soc. Biogéogr., 332-334, 1961, pp. 35-38. E. M. Lavabre, Maître de Recherche. — Premières constatations sur la lutte contre le Stephanoderes hampei en Basse Côte d’ivoire. Publ. I.F.C.C., ronéot., 25 p., février 1961. — Un nouveau Miride Boxiopsis madagascariensis parasite des Cacaoyers en Côte d’ivoire. Café, Cacao, Thé, juillet-sept. 1961, n° 3, pp. 170-171. - 26 — L’organisation de la lutte anticapside dans les plantations de cacaoyers au Togo. Public. I.F.C.C., ronéot., juillet 1961. — Les test capsides dans l’organisation de la lutte phytosanitaire en Côte d’ivoire. Cocoa conférence Londres, C. R. du C. C. A., sept. 1961, pp. 108-111. — Protection des cultures de caféiers, cacaoyers et autres plantes perennes tropicales. 1 Vol., 268 p., Jouve édit. — Recherches biologiques et écologiques sur le scolyte des rameaux de caféiers. Bull. I.F.C.C., n° 2, 134 p. Ph. Bruneau de Miré, Attaché de Recherches au CNRS. — Mission épidé¬ miologique au Nord Tchad. Arts et Métiers Graphiques, Paris, 1961 (Collaboration à l’ouvrage de J. A. Rioux pour les Tabanides et Oes- trides). — Le Trichus fulvus Dej. (Col. Car.) des Côtes de la Manche. Revue Française d' Entomologie, 18, fasc. 4, pp. 203-211. J. Lhoste, Attaché. — Compatibilité des charges minérales et de l’heptachlore. C. R. IVe Congrès International de lutte contre les ennemis des plantes, 2, pp. 1193-1198. — Organes odoriférants des mâles de Ceratitis capitata W. Bull. Soc. Entom. France, 65, pp. 206-210. - — L’ester diméthylacrylique du 4-6 dinitro-2-sec. butyl phénol, un nouvel acaricide. C. R. Acad. Agr. France, Séance du 11 janvier 1961, pp. 48-55. — Etat actuel du désherbage chimique en culture betteravière. Industries Alimentaires et Agricoles. — Sur l’efficacité du Sévin dans la lutte contre les tordeuses de la grappe. Progrès Agricole et Viticole : n° 6 et 7, 1961, pp. 171-173. — Insectes et insecticides, ressources alimentaires, santé et nature. Protection de la Nature, 17 (16), pp. 166-171. — Les pyréthrines et la protection des arachides stockées. Revue Française des Corps Gras, 6 juin 1961. — Les attractifs et leurs applications. SPAN. — Le traitement des semences. Produits et matériel. Conférence Congrès Nat. des Semences, 12-13-14 juin 1961. — Le Dapacryl, un acaricide nouveau. — Un nouveau Scydmaenidae (Coleoptera) des Iles Glorieuses. Naturaliste Malgache, pp. 77-79. — Inventaire des Appareils Français pour l’Épandage des Pesticides. Edit. ORSTOM, 531 p., 280 fig. — Aspects écologiques de la lutte dirigée soit contre les insectes indigènes soit contre des insectes importés. Symposium IUCN. Varsovie, 15-24 juil¬ let 1961. Zoologie : Arthropodes. M. Vachon, Professeur. — Quelques remarques sur Hemibuthus crassimanus (Pocock, 1900), Scorpion ( Buthidae ) de l’Inde. Bull. Soc. Zool. Fr., 85, n° 2-3, 1960, pp. 241-5, 6 fig. — 27 — — A propos du Scorpion des Palmeraies borkouanes : Leiurus quinquestriatus (H. et E., 1829). Mission épidémiologique au nord Tchad. Prohuza, 91, 1961, pp. 27-30, 1 fig. — Remarques sur les Pseudoscorpions de Madère, des Açores et des Canaries (1er note). Bull. Mus. Hist. nat., 2e sér., 33, n° 1, 1961, pp. 98-104, 6 fig. M. André, Sous-Directeur. — Voir : Laboratoire d’Acarologie de l’École Pra¬ tique des Hautes Études (p. 18). J. Forest, Sous-Directeur. — Pagurides de l’Afrique occidentale. Atlantide Reports, 6, 1961, pp. 203-250, fig. 1-19. — Texte français du Code International de Nomenclature Zoologique adopté par le XVe Congrès International de Zoologie. Londres, 1961, pp. i-xviii, 1-176. — Publication du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, 32, 1961. — et E. Fischer-Piette. — Nouveaux progrès du Cirripède austral Elminius modestus Darwin sur les côtes atlantiques françaises et ibériques. Crus- taceana, 2, 4, pp. 293-299, 1 carte, 1 pl. h.-t. — et D. Guinot. — Crustacés Décapodes Brachyoures de Tahiti et des Tua¬ motu. Exp. franç. Récifs coralliens Nouvelle-Calédonie, vol. prélim., pp. i-xi, 1-195, fig. 1-178, 18 pl. h.-t., 7 cartes. D. Guinot-Dumortier, Assistante. — Les espèces indo-pacifiques du genre Globopilumnus (Crustac.ea Brachyura Xanthidae). Mém. Inst. Sc. Mada¬ gascar, 1959 (1961), sér. F, 3, pp. 97-119, fig. 1-14. — Crabes ; Crevettes et Langoustes ne sont pas toujours silencieux. La Nature, 1961, n° 3310, pp. 82-89, 16 fig. — et B. Dumortier. — Description d’un appareil stridulatoire dans le genre Cyclocs de Haan (Crustacea, Brachyura, Oxystomata, Calappidae). Bull. Mus. Hist. nat., 2e sér., 32, n° 6, 1960 (1961), pp. 558-561, fig. 1-4. D. Guinot. — Caractères et affinités de Macropipus australis sp. nov., Crustacé Décapode Bracliyoure nouveau de la côte sud-ouest africaine. Bull. Inst. Roy. Sc. nat. Belgique, 1961, 37, n° 26, pp. 1-12, fig. 1-7, pl. 1-2. — et J. Forest. — Voir J. Forest. J. -Fr. Jézéquel, Assistant. — Description des protonymphes de Liphistius malayanus Abraham, 1923 (Orthognathe Liphistiomorphe). Bull. Mus. Hist. nat., 2e sér., 32, n° 6, 1960 (1961), pp. 549-552. — A propos du nombre de stades post-embryonnaires chez les Theraphosidae (Orthognathes Mvgalomorphes) . Ibid., 33, n° 2, 1961, pp. 202-207. Ed. Dresco et J. -F. Jézéquel. — Voir Ed. Dresco. M. Dechancé, Attachée au C.N.R.S. — Sur la morphologie externe des larves de Pagurides. I. Catapaguroïdes timidus (Roux). Crustaceana, 2, 1, 1961, pp. 53-67, 16 fig. — Nombre et caractères des stades larvaires dans le genre Dardanus (Crustacé Décapode Paguride). C. R. Acad. Sc., 253, 1961, pp. 529-531. J.-M. Démangé, Attaché au C.N.R.S. — Faune cavernicole et endogée de l’île de Minorque. Mission H. Coiffait et P. Strinati (1958). Biospeologia LXXX, Arch. Zool. exp. gén., 1960, pp. 276-288, 7 fig. — Un nouveau Lithobius cavernicole de Roumanie. Ann. Spéléo., 16, 2, 1961, pp. 179-182, 2 fig. — Sur un important rassemblement de Schizophyllum sabulosum (L.) . Cah. nat. Bull. Nat. Paris, 16, 1960, pp. 89-91. — Matériaux pour servir à une révision des Harpagophoridae (Myriapodes, — 28 Diplopodes). Mém. Mus. Ilist. nat., sér. A, Zool., 24, 1961, pp. 1-274, 386 fig. B. Condé et J. M. Démangé. — Deux nouvelles espèces espagnoles du genre Gervaisia. Ann. Spéléo., 16, 2, 1961, pp. 183-191, 33 fig. J. Denis, Correspondant du Muséum. — Notes d’Aranéologie marocaine. VIII. Un Barychélide nouveau du Maroc. Bull. Soc. Sc. nat. Maroc, 39, 1959 (1960), pp. 185-189, 2 fig. — Faune cavernicole et endogée de l’île de Minorque. Mission H. Coiffait et P. Strinali (1958). 2. Quelques Araignées de Minorque. Arch. Zool. ex p. gen., 99, 1960, pp. 235-243, 3 fig. — Araignées du Capcir et du Donnezan. Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, 96, 1961, pp. 113-128, fig. 1-6. — Description d’une Araignée nouvelle des Pyrénées-Orientales. Vie et Milieu , 12, 1961, pp. 353-355, 1 fig. Ed. Dresco, Attaché. — I ragni dell’Ossola. Ossolana, Anno III, n° 4, 1961, pp. 28-32, 2 fig. — et J. -F. Jézéquel. — Attribution d’un rang spécifique à Leptyphantes zimmermanni Bertkau, 1890, s. sp., spiniger E. Simon, 1929 (Araneae, Linyphiinae). Bull. Mus. Hist. nat., 2e sér., 33, n° 1, 1961, pp. 105-109, 6 fig. F. Grandjean, membre de l’Institut, Associé du Muséum. — Voir M. André. A. Vandel, membre de l’Institut, Associé du Muséum. — Isopodes terrestres. 1er partie. Faune cle France, il0 64, Paris, 1960, 416 p., 205 fig. • — Les espèces d ’Androniscus Verhoeff, 1908 appartenant au sous-genre Den- tigeroniscus Arcangeli 1940 (Crustacés) Isopodes terrestres. Ann. Spél. 15, 1960, pp. 553-584, 11 fig. — Les Isopodes terrestres de l’île de Minorque. — In Faune cavernicole et endogée de l’île de Minorque. Miss. H. Coiffait et P. Strinati (1958). Biospeol., 80, Arch. Zool. exp. gén., 99, 1960, pp. 249-265, 5 fig. — Les Isopodes terrestres de l’archipel Madérien. — Mém. Mus. Hist. nat. Paris, sér. A, Zool., 22, fasc. 1, pp. 1-155, 54 fig., 31-xn-1960. J. -B. Panouse, Correspondant du Muséum. — Un nouveau Solifuge saharien Othoes saharae (Galeodidae). Bull. Soc. Sc. nat. Phys. Maroc, 39, 3-4, 1959 (1960), pp. 175-184. — Note complémentaire sur la variation des caractères utilisés dans la taxo¬ nomie des Solifuges. Id., 40, 2, 1960 (1961), pp. 121-129. C. Jubertiiie, Attaché de recherches au C.N.B.S. — Les phases du dévelop¬ pement embryonnaire et leurs relations avec la température et l’humi¬ dité chez un Opilion palpatores. C. R. Acad. Sc., 252, pp. 2142-2144. — Structure des glandes odorantes et modalités d’utilisation de leur sécré¬ tion chez deux Opilions Cyphophthalmes. Bull. Soc. Zool. Fr., 86, 1, pp. 106-116. — Contribution à l’étude des Opilions Cyphophthalmes (Arachnides) du Por¬ tugal : description de Odontosiro lusitanicus gen. n. sp. n. Bull. Mus. nat. Hist. nat., 2e sér., 33, 5, pp. 512-519. L. Dresco-Derouet, Chargée de recherches au C.N.B.S. — Le métabolisme respiratoire des Scorpions. I. Existence d'un rythme nycthéméral de la consommation d’oxygène. Ibid., 32, n° 6, 1960 (1961), pp. 553-557, 3 fig. — 29 — Collections reçues : Myriapodes : env. Saint-Martin-Vésubie (A. M.) (Bernardi) ; Madagascar (Legendre) ; Madagascar (H. Bertrand). Arachnides : Scorpions : Madagascar (Legendre) ; Saint-Martin-Vésubie (A. M.) (Bernardi) ; Catllar (Pyr. Ort.) (Dalzon) ; Madagascar (H. Ber¬ trand) ; Pseudoscorpions : France (J. Bonnefoy) ; Madagascar (Legen¬ dre) ; Autriche, Yougoslavie (C. Juberthie) ; Pellegries (Gironde) (J. Magne) ; Madagascar (H. Bertrand) ; France (L. Bigot). Soli- fuges : Beni-Abbès (Algérie) (J. B. Panouse) ; Iran (J. B. Panouse). Araignées : Nouvelle-Calédonie (L. Berland) ; Saint-Martin-Vésubie (A. M.) (Bernardi) ; France-Espagne (J. Denis) ; Pellegries (Gironde) (J. Magne) ; Madagascar (Bertrand). Crustacés : Madagascar (Crosnier) ; Ariège (A. Vandel) ; Madagascar (A. Humes) ; Walton Beach Floride (M. W. et M. J. Wells) ; Mada¬ gascar (H. Bertrand). Malacologie. E. Fisciier-Piette, Professeur. — Rapana bezoar L. sur la côte turque de la Mer Noire. Hidrobiologi, sér. b, 5, fasc. 1-2, Istamboul, décembre 1960, — Sur l’écologie de la non-vésiculisation de Fucus vesiculosus. Rev. gen. bot.. 68, 1961, pp. 302 à 316. — et R. Duperier. — Situation des Fucacées de la côte basque en 1960. Bull. C.E.R.S., Biarritz, 3, 1961, pp. 401-419. — et J. Forest. — Nouveaux progrès du Cirripède austral Elminius modestus sur les côtes atlantiques françaises et ibériques. Crustaceana , 2, 1961, pp. 293-299. — et J.-M. Gaillard. — Etudes sur les variations de Littorina saxalilis. III. Comparaison des points abrités, au long des côtes françaises et ibériques. Bull. Soc. Zool., 86, 1961, pp. 163-172. — J.-M. Gaillard et Mlle C. Jouin. — Études sur les variations de Littorina saxatilis. IV. Comparaison des points battus, au long des côtes euro¬ péennes. A. Côtes ibériques. Ibid., 2-3, pp. 320-328, 1961. G. Ranson, Sous-Directeur. — Biologie des Coraux. I. Ce que mangent les Coraux et comment ils capturent leur nourriture. Cahiers du Pacifique, n° 3, juin 1961. — Sur la lutte contre les moustiques à l’île d’Oléron (conséquences pour l’Os¬ tréiculture). Le Littoral de la Charente maritime, n° 904, 30 sept. 1961. — La biologie de Crassostrea angulata et les problèmes ostréicoles dans la région de Marennes-Oléron en 1961 (sous forme d’entretiens). Le Litto¬ ral de la Charente maritime, n° 906, 14 octobre 1961 ; n° 907, 21 oct. 1961 ; n° 908, 28 oct. 1961. A. Tixier-Durivault, Sous-Directeur. — Les Octocoralliaires du golfe de Guinée et des îles du Cap Vert. ( Alcyonacea , Pennalulacea) . Ann. Inst. Océanogr., Camp. Calypso, 5, 1961, pp. 237-262, 21 fig. — Sur un nouvel Alcyonaire : Parerythropodium bosphorense. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2e sér., 33, n° 3, 1961, pp. 322-325. — Crassophyllum cristatum N. Gen. et N. Sp., type d’un genre de Pteroedidae (Pennatulacea). Ibid., n° 4, 1961, pp. 428-433. 30 — G. Cherbonnier, Chef de Travaux. — Holothuries récoltées par A. Gallardo dans la baie de Nha-Trang (Sud Viêt-Nam). Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2e sér., 32, n° 5, 1960, pp. 425-435, fïg. 1-6 ; 33, n° 1, 1961, pp. 132-136, fig. 7. — Sur la présence, en Mer Noire, de Stereoderma kirschbergi (Heller). Public. Inst. Rech. Hydrobiologiques Fac. Sci. Univ. d’ Istanbul, sér. B, 5, 1-2, 1960, pp. 52-53. B. Salvat, Préparateur-licencié. — Récoltes malacologiques de M. R. Battis- tini sur les plages soulevées de Madagascar. Bull. Mus. Hist. Nat., 2e sér., 33, n° 5, 8 p. B. S. Kisch. — Les Mollusques décrits par de Folin, à part les Caecidae et Chemnitzidae avec catalogue. Journ. de Conchyl., 100, 1960, pp. 137-162. J. G. J. Kuiper. — Révision des Pisidies portugais de la collection Locard. Ibid., pp. 97-106. — Étude critique de Pisidium landeroini Germain, P. giraudi Bourguignat et P. hermosum Bourguignat. Journ. de Conchyl., 101, 2, 1961, pp. 87-97. G. Lecointre et G. Ranson. — Ostrea ofjreti Kilian 1889, du Miocène circum- méditerranéen. Bull. Soc. Géol. de France, 7e sér., 3, 1961. Résumé dans C. B. Sommaires des Séances Soc. Géol. de France, 1961, fasc. 7, séance du 19 juin 1961, p. 204. Collections reçues : Mollusques terrestres des provinces de Bergame et de Bres¬ cia, don de M. E. Berlinghieri, Milan. — Mollusques de l’île de Pâques et du Chili, don de M. l’Ingénieur Sergio Carvajal, Paris. — Type et Paratype de Ornithoteuthis volatilis antillarum Adams de la Guadeloupe, don de l’Institut Français d’Afrique Noire. — Paratype de Berthelinia belvederica, Opisthobranche bivalve, don de Mme Myra Keen, Stan¬ ford University. — Mollusques terrestres de Roumanie, échange avec M. le Prof. Macarovici, Jassy. — Mollusques du rivage iranien de la Caspienne, don de M. Leroux, Laboratoire des Pêches du Muséum. — Type de Octopus dollfusi Robson, don du laboratoire des pêches du Muséum. — Mollusques d’Afrique du Sud, échange avec Mme H. Bos- well, Johannesburg. — Mollusques de Cyrénaïque, achat à M. Brandt, Allemagne. — Trochidae quaternaires, don du Service géologique néer¬ landais. — Mollusques marins de la Mer Noire, don de M. Chevalier, Paris. — Mollusques marins de Nouvelle-Calédonie, don de M. Hau- d Rico u rt, Paris. — Mollusques terrestres d’Océanie et du Cameroun, don de M. Chevalier. — Mollusques marins de Californie, don de M. J. Q. Burch, Los Angeles. — Mollusques terrestres et d’eau douce d’Afrique du Sud et de Madagascar et du Congo Belge, don de M. H. Ber¬ trand, Paris. Zoologie : Vers. Alain G. Chabaud, Professeur. — Phénomènes d’insularité chez quelques Helminthes de Madagascar. Colloques internat. CNRS, 94 [Le peuple¬ ment des îles méditerranéennes et le problème de l’insularité, Banyuls- sur-mer, 21-27 sept. 1959], 1961, pp. 255-260. — et B. Czaplinski. — Le Nématode parasite de Mouettes, Paracuaria macdo- naldi Rao 1951, est une forme de passage entre H abronematinae et Acuariinae. Cah. Biol, mar., Roscofj, 2, 1961, pp. 67-70, fig. A-F. — 31 — — — Paracuaria macdonaldi Rao 1951 — forma przejsciowa miedzy Habro- nematinae i Acuariinae. Wiadomosci Parazytologiczne, Polsk. Towarz. Parazytol., 7, Nr 2 (Suppl.), 1961, pp. 211-212 (Résumé anglais). — et C. Desportes. — Deux Trichostrongyloides parasites de Musaraignes à Richelieu (Indre et Loire). Ann. Parasitol. hum. et comp., 36, n° 3 (Trentenaire Sta. exp. Parasitol. Richelieu), 1961, pp. 402-408, fig. 139-142. - — et W. Frank. — Nouvelle Pilaire parasite des artères de VHeloderma sus- pectum Cope : Macdonaldius andersoni n. sp. (Nématodes Onchocerci- dae). — Ibid., 36, n° 1, 1961, pp. 127-133, fig. 1-2. — — Description de la microfîlaire de Macdonaldius oschei (Note addition¬ nelle). — Ibid., 36, n° 1, 1961, pp. 133-134, 1 fig. - Nouvelle Pilaire parasite des artères de Pythons : Macdonaldius oschei n. sp. (Nématodes, Onchocercidae) . — Zeitschr. f. Parasit., 20, 5. H., 1961, pp. 434-439, fig. 1-2. — et A. J. Petter. — Évolution et valeur systématique des papilles cloacales chez les Nématodes Phasmidiens, parasites de Vertébrés. — C. R. Acad. Set'., 252, 1961, pp. 1684-1686. — — Remarques sur l’évolution des papilles cloacales chez les Nématodes Phasmidiens parasites de Vertébrés. Parassitologia, 3, 1961, pp. 51-70, fig. 1-51. — — Nématodes du genre Acuaria de la Faune de France. Ann. Parasitol. hum. et comp., 36, n° 3 (Trentenaire Sta. exp. Parasitol. Richelieu), 1961, pp. 409-424, fig. 143-147. - Les Nématodes parasites de Lémuriens malgaches. IL Un nouvel Oxyure : Lemuricola contagiosus. Mem. Inst. sc. Madagascar, sér. A, 13, 1961, pp. 127-132, fig. 1-2. — R. C. Anderson et E. R. Erygoo. — Cinq pilaires de Reptiles malgaches. Ibid., sér. A, 13, 1961, pp. 103-126, fig. 1-11. — E. R. Brygoo et A. J. Petter. — Les Nematodes parasites de Lémuriens malgaches. IV. Description de deux nouveaux genres et observations sur Protofilaria furcata Chandler. Bull. Mus. nat. Hist. Nat., 2e s., 33, n° 5, 1961 (1962), pp. 532-544, fig. 1-5. — A. J. Petter et E. R. Brygoo. — Trois Nématodes parasites de Héris¬ sons malgaches. Bull. Soc. zool. Fr., 86, n° 1, 1961, pp. 38-51, fig. 1-5. - et Y. J. Golvan. — Les Nématodes parasites de Lémuriens malgaches. III. Collection récoltée par M. et Mme Francis Petter. — Ann. Para¬ sitol. hum. et comp., 36, n° 1, 1961, pp. 113-126, fig. 1-4. Claude Dupuis, Sous-Directeur. — [Hétéroptères hôtes de Phasiinae et Pha- siinae parasites d’ Hétéroptères observés à Richelieu, Indre et Loire] in Station expérimentale de Parasitologie de Richelieu (Indre et Loire), contribution à la faune parasitaire régionale [rédacteur R. Ph. Doll- fus]. Ibid., 36, n° 3 (Trentenaire Sta. exp. Parasitol. Richelieu), pp. 253- 256, 330-333. — Titres et travaux scientifiques de Claude Dupuis. — Deuxième supplément. 1 brochure h. c., 21 X 27 cm, polycopié, 4 + 4 pp. — Essai monographique sur les Phasiinae (Diptères Tacliinaires parasites d’Hétéroptères). Thèse Doctorat ès-Sciences, Paris, sér. A, n° 3791 (n° d’ordre 4642) ( sous presse). Annie J. Petter, Attachée de Recherches. — Redescription et analyse critique de quelques espèces d’Oxyures parasites du caecum de la Tortue grecque (Testudo graeca L.). Diversité des structures céphaliques. — Ann. Para¬ sitol. hum. et comp., 36, n° 4, 1961, pp. 648-671, fig. 1-10. — 32 — Laboratoire d’Helminthologie et Parasitologie comparée de l’Ecole Pratique des Hautes Études. Robert Ph. Dollfus, Directeur Honoraire. — Transformation de Dihemiste - phanus lydiae (M. Stossich, 1896) A. Looss 1901 en Stenocollum fragile (Edwin Linton 1900) J. Stafford 1904, par macération. Ann. Parasitol. hum. et comp., 35, n° 4, 1960 (1961), pp. 528-537, fig. 1-5. — Critique de récentes innovations apportées à la classification des Accacoe- liidae (Trematoda-Digenea). Observations sur des métacercaires de cette famille. Ibid., 35, n° 4, 1960 (1961), pp. 648-671, fig. 1-4. — Sur Hemiurus commuais T. Odhner 1905 ( Trematoda Digenea, Hemiuridae). Ibid., 35, n° 5-6, 1960 (1961), pp. 704-712, fig. 1-5. — Station expérimentale de Parasitologie de Richelieu (Indre-et-Loire). Con¬ tribution à la faune parasitaire régionale. Introduction. Liste des para¬ sites par hôtes. Liste des parasites par ordre systématique (avec colla¬ borateurs). Liste des publications (avec collaborateurs). — Sur les variations individuelles de Brachylaema arcuata (F. Dujardin 1845). — Sur Distoma mentulatum Rudolphi, Distom aarrectum F. Dujardin et « Dis- toma clavigerum » sensu F. Dujardin, non Rudolphi. — Un Anomotaenia à pores génitaux unilatéraux chez Tringa ochropus L. 1758. — Sur Taenia tenuicollis Rudolphi 1819 et son cystique. — Paranoplocephala de Microtinae. — Index alphabétique des hôtes. Index alphabétique des parasites. — • Ibid., 36, n° 3 (Trentenaire Sta. exp. Parasitol. Richelieu), pp. 169-451, fig. 1-151. — Miscellanea Helminthologica Maroccana. XXXII. Nématode du genre Rictularia chez un Apodemus du Moyen-Atlas. Arch. Inst. Pasteur Maroc, 6, cahier 1, 1960, pp. 5-25, fig. 1-3. — Cystique d’un nouveau Taenia, de la cavité péritonéale d’un Ctenomys (Rodentia) de l’Uruguay. Arch. Soc. Biol. Montevideo, 25, 1960, pp. 47- 51, fig. 1-6, photogr. A. — [Remerciements à la Société polonaise de Parasitologie pour sa nomination de Membre d’Honneur] — Wiadomosci Parazytologiczne, Polsk. Totvarz. Parazytol., 7, n° 4-6, 1961, pp. 958-959 + portrait h.-t. — Jean-Marie Boby et Pierre Laurent. — Sur une Xiphidiocercaire parasi¬ tant Limnaea truncatula (O. F. Müller) en Haute-Savoie et s’enkystant dans des larves de moustiques. Bull. Soc. zool. Fr., 85, n° 5-6, pp. 331- 347, fig. 1-14 + i-k. Alain G. Chabaud, Directeur. — V. ci-dessus. Claude Dupuis, Chef de Travaux. — Y. ci-dessus. Le van Hoa. — Synonymie des genres Amplicaecum Baylis 1920 et Orneoas- caris Skrjabin 1916. Ann. Parasitol. hum. et comp., 35, n° 5-6, 1960 (1961), pp. 760-761. — Redescription de quelques Capillaria peu connus récoltés à Richelieu (Indre- et-Loire). Ibid., 35, n° 4, 1960 (1961), pp. 594-606, fig. 1-4. — Étude d’un nouveau Physaloptère du rat, trouvé au Viêt-Nam. Ibid., 36, n° 4, 1961, pp. 672-676, fig. 1. — 33 — — Nématodes parasites. In Mission G. F. de Witte au Parc de l’Upemba, Bruxelles (Diplôme de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, soutenu le 27 janvier 1961 ; sous presse). Pèches Outre-Mer. Th. Monod, Professeur. — Sur un Isopode Asellote du genre Bagatus recueilli sur un Poisson du Sénégal, Crustaceana, 2, Part 1, 1961, pp. 68-77, 36 fig. — Brevoortia Gill 1801 et Ethmalosa Regan 1917, Bull. I.F.A.N., 23, sér. A, n° 2, avril 1961, pp. 506-547, 67 fig. - — Note sur quelques cartes anciennes de Sào Tomé, Congr. Internat. Hist. dos Descobrimentos 1960, Actas, 2, 1961, pp. 277-298, 2 fig., 1 tabl. h.-t. — Majàbat al-Kubra (Supplément), Bull. I.F.A.N. , 23, sér. A, n° 3, juil. 1961, pp. 591-637, 15 fig. — La Science et l’Homme au seuil du désert in : Science and the Future of Mankind, Den Haag, 1961, pp. 197-201. — et G. Palausi. — Sur des manifestations fissurales de laves à néphéline au Sud du lac Faguibine (Mali), Bull. I.F.A.N., 23, sér. A, n° 2, avril 1961, pp. 251-282, 3 fig., pl. I-IX. P. Budkkr, Sous-Directeur. — Les Migrations des Grands Cétacés. C. R. Soinm. des Séances de la Société de Biogéographie, sept. 1961, n° 329-330-331, pp. 21-24, fig. — Face aux Requins. L’ Aventure Sous-Marine, juin-juillet 1961, n° 33, n. s., éd. europ., pp. 130-132, fig. Ch. Roux, Assistant. — A propos d’un poisson de la famille des Labridés de la côte occidentale d’Afrique : Coris atlantica Günther 1862. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 33, 2e sér., n° 4, 1961, pp. 387-390, tabl., réf. — Rapport sommaire sur une mission en Iran. Ibid., pp. 294-295. — Quelques aspects de la faune de la Mer Caspienne. C. B. Soc. Biogéogr., 1961, n° 333, pp. 51-53. — et Noguier. — Mission en Iran. Rapport, 1961, 40 p., annexes, phot. Y. Plessis, Assistant. — Écologie de l’Estran rocheux du Calvados : étude des biocénoses et recherches expérimentales (Thèse). Ann. Inst. Océanogr. Monaco, 1961, n. s., 38, fasc. 3, pp. 233-324, 8 fig., bibl. (résumé en anglais). — Dispositif pour dosage de l’oxygène dissous dans de l’eau de mer ou dans l’eau douce. C.N.R.S., 1961, 3 p., 1 fig. — et Fontaine (Y. A.). — Réalisation en laboratoire d’une communauté complexe d’eau douce. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2e sér., 33, n° 2, 1961, pp. 236-239, 2 fig. E. Postel, Chef du Service d’Océanographie Biologique de l’ORSTOM. — Les langoustes des marchés français. Science et Nature, Paris, n° 43, 1961, pp. 18-29, 13 fig. — Fertilité et production végétale des océans. Ibid., n° 48, 1961, pp. 14-23, 7 fig. — Morue d’hier et d’aujourd’hui. N aturalia, Paris, n° 90, 1961, pp. 29-37, 7 fig. — P. Fourmanoir et P. Guézé. — Sur quelques thons ( sensu lato ) de la — 34 — Réunion, en collection au Laboratoire des Pêches Outre-Mer. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., Paris, 2e s., 32, n° 5, 1960 (1961), pp. 392-395. - et P. Roux. — Méfiant et méphitique : le Zorille. La Vie des Bêtes, Paris, n° 37, 1961, pp. 23-25, 2 fig. Physiologie générale. M. Fontaine, Professeur. — - Le Milieu intérieur. Encyclopédie française. IV. La Vie, 1961, pp. 241-248. — L’Équilibre osmotique chez les Animaux aquatiques. Ibid., pp. 350-555. — L’Anguille européenne succombe-t-elle sans se reproduire ? C. R. Acad. Sci., 252, 1961, pp. 2656-2657. — L’Océanographe contemporain. Sa mission humaine. Conférence ronéotypée. — Action d’un extrait antéhypophysaire tyréostimulant sur la maturation des ovaires de l’Anguille femelle. C. R. Acad. Sci., 252, 1961, pp. 3365-3367. — Les ressources des océans et des mers au service de l’homme. J. Sciences médicales de Lille, n° 10, 1961, pp. 393-410. — Action des eaux courantes sur certains aspects de la physiologie des Téléos- téens. Verh. Internat. Verein. Limnol., 14, 1961, pp. 400-403. — et G. Berthelier. — Teneur en azote aminé du sang et du plasma du Sau¬ mon ( Salmo salar L.) à diverses étapes de son cycle vital. Bull. Centre Etudes et Rech. Sci. de Biarritz, 3, 1961, pp. 383-390. — et M. Chauvel. — Évaluation du pouvoir gonadotrope de l’hypophyse des Poissons Téléostéens et en particulier du Salmo salar L. à diverses étapes de son développement et de ses migrations. C. R. Acad. Sci., 252, 1961, pp. 822-824. J. Leloup, Assistant. — Variations spécifiques de la liaison de la thyroxine avec les protéines du plasma chez les Poissons. J. Physiol., 53, 1961, pp. 403-405. Y. A. Fontaine, Assistant et A. Aeberhardt. — Étude de la contamination d’une biocoenose artificielle d’eau douce par le cérium radioactif. C. R. Acad. Sci., 252, 1961, pp. 3151-3153. — J. Daget et Ch. Roux. — Certaines différences qualitatives d’activité thyréotrope existant entre les hypophyses de Téléostéens d’une part, de Dipneuste et de Mammifères d’autre part, ont-elles une signification adaptative ou phylogénétique ? Bull. Soc. Zool. France. L. Dhesco-Derouet. — Le métabolisme respiratoire des Scorpions. I. Exis¬ tence d’un rythme mycthéméral de la consommation d’oxygène. Bull. Mus. nat. Hist. nat., 2e sér., 32, n° 6, 1960 (1961), pp. 553-557. J. Leloup-Hatey. — Rôle de l’agitation musculaire dans le déterminisme de l’hypercorticostéroïdémie observée chez la Carpe ( Cyprinus carpio L.) après un passage direct de l’eau douce à une solution saline équilibrée isotonique à l’eau de mer. C. R. Soc. Biol., n° 2, 155, 1961, p. 241. - Influence de l’hypophyse sur le taux des corticostéroïdes du plasma de l’Anguille Anguilla anguilla L. J. Physiol., 53, 1961, 405-406. M. Olivereau. — Maturation sexuelle de l’Anguille mâle en eau douce. C. R. Acad. Sci., 252, 1961, pp. 3660-3662. — Corpuscules de Stannius et reproduction chez l’Anguille mâle. Ibid., 253, 1961, pp. 541-543. — 35 — P. Palayer. — Action de l’Épiphysectomie sur le poids du rein chez la Truite ( Salmo gairdnerii Rich.). Bull. Centre Rech. Et. Sci. Biarritz, 1961, 3, pp. 391-398. L. Arvy, M. Fontaine et M. Gabe. — Contribution à l’histophysiologie du complexe hypothalamo-hypophysaire des Téléostéens. Colloque de Bio¬ physique, Journées médicales de Bordeaux (oct. 1958). Éd. Soc. Édi¬ tion Enseign4 Sup. Paris, 1961, pp. 97-107. L. Cédard et T. Nomura. — Dosage fluorimétrique après chromatographie de partage des œstrogènes dans le sang de certains Téléostéens. Bull. Inst. Océanogr., n° 1196, 1961, 8 p., 2 tabl. — M. Fontaine et T. Nomura. — Sur la teneur en œstrogènes du sang de Saumon adulte ( Salmo salar L.) en eau douce. C. R. Acad. Sci., 252, 1961, pp. 2656-2657. Paléontologie. C. Arambourg, Professeur honoraire. — Précisions nouvelles sur Libytherium maurusium Pomel, Giraffidé du Villafranchien d’Afrique. Bull. Soc. Géol. Fr., 7eme sér., 2, 1960, pp. 888-894, 4 fig., 1 pl., 1 tabl. — Titres et travaux de 1956 à 1961. Imprimerie Priester, 4 p. — Prolibytherium magnieri, un Velléricorne nouveau du Burdigalien de Libye (note préliminaire). C. R. S. Soc. Géol. France, n° 3, 1961, pp. 61-62, 1 fig. — Note préliminaire sur quelques Vertébrés nouveaux du Burdigalien de Libye. C. R. S. Soc. Géol. France, n° 4, pp. 107-108, 1 fig. — La Genèse de l’Humanité (6e édition) 1961. Que Sais-Je ? Presses Univer¬ sitaires, Paris. — - et P. Magnier. — Gisements de Vertébrés dans le bassin tertiaire de Syrte (Libye). C. R. Acad. Sc., 252, n° 8, 1961, pp. 1181-1183. J. P. Lehman, Professeur. — Répartition des Therapsida, pp. 59-69 ; Cyno- dontia, pp. 140-191, Thérocéphales, pp. 224-245 ; Bauriamorphes, pp. 246-270 ; Dromasauria, pp. 283-286 ; Dicynodontia, pp. 287-351, 1961. Dans J. Piveteau : Traité de Paléontologie, t. VI, vol. 1, Mas¬ son édit. J. Sornay, Sous-Directeur. — Le Barrémien et l’Aptien du Nord-Ouest de Viviers-sur-Rhône (Ardèche). Bull. Carte Géol. France, 57, n° 261, 1960, pp. 123-125. — Ammonites et Inocérames de Vonso (Bas-Congo). Ann. Mus. Roy. Afrique Centrale, Sc. Géol., Bruxelles, n° 38, 1961, pp. 43-52, 2 pl. — J. Auboin, J. H. Brunn, P. Celet, etc. — Le Crétacé supérieur en Grèce. Bull. Soc. Géol. Fr., 2, 1960, pp. 452-469, 2 fig. L. Ginsburg, Sous-Directeur. — La faune des Carnivores miocènes de Sansan (Gers). Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., N. S., Sér. C, 9, 1961, 290 p., 72 fig., 16 pl. en noir, 4 pl. en couleur. — Plantigradie et digitigradie chez les Carnivores fissipèdes. Mammalia, 25, 1961, n° 1, 21 p., 6 fig. — Découverte de Pliopithecus antiquus Bl. dans le falun savignéen de Noyant- sous-le-Lude (Maine-et-Loire). C. R. Acad. Sci., 252, 1961, pp. 585-587, 1 fig. — 36 — — Un nouveau Tritylodonle du Trias supérieur du Basutoland (Afrique du Sud). Ibid., pp. 3853-3854, 1 fïg. — et Y. Coppens. — Les gisements de Mammifères fossiles d’Afrique. Dans J. Piveteau : Traité de Paléontologie, t. VI, vol. 1, pp. 496-498, Mas¬ son Édit. R. Hoffstetter, Directeur de Recherches au C.N.R.S. — Description d’un squelette de Planops (Gravigrade du Miocène de Patagonie). Mammalia, 25, n° 1, 1961, pp. 57-96, 12 fig. — Amérique du Sud. Échelle stratigraphique fondée sur les faunes mamma- liennes locales, 1961. Traité de Paléontologie (Dir. J. Piveteau) ;6, 1, pp. 492-495, 1 carte. — Nouveaux restes d'un Serpent Boïdé (Madtsoia madagascariensis nov. sp.) dans le Crétacé supérieur de Madagascar. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat. (2), 33, n° 2, 1961, pp. 152-160, 3 fig. — Nouvelles récoltes de Serpents fossiles dans l’Éocène supérieur du Désert Libyque. Ibid., n° 3, pp. 326-331, 1 fig. E. Buge, Chargé de Recherches. — Smittina lecointrei, nouveau nom pour Smit- tina bassleri Canu et Lecointre 1930 non Cipolla 1929 (Bryozoa Chei- lostomata). C. R. S. Soc. Géol. Fr., n° 7, 1961, p. 200. S. Freneix (Mme), Chargée de Recherches. — Étude complémentaire des Lamel¬ libranches du Crétacé supérieur de Nouvelle-Calédonie. Sc. de la Terre, 6 (1958), 1960, n° 1-2, pp. 5-56, 1 fig., 3 pl. D. Mongin (Mlle), Chargée de Recherches. — « Unio valdensis » Mantell, from the wealden beds of England, its taxonomie position and geographical distribution. Proc. Malacol. Soc. Londres, part. 6, 1961, 34 ( sous presse ). Ph. Brébion, Attaché de Recherches. — Étude du Miocène supérieur (Rédo- nien) de l’Ouest de la France, ses rapports avec le Miocène nordique. Meyniana, 10, 1961, pp. 104-112, Kiel. Y. Coppens, Attaché de Recherches. — Découverte d’un Australopithéciné dans le Villafranchien du Tchad. C. R. Acad. Sc., 252, 1961, pp. 3851-3852. R. Gabis (Mme), Attachée de Recherches. — Os des membres de Dolichopi- thecus, Singe fossile du Pliocène du Roussillon 1961. Ibid., pp. 1368-1370. D. Heyler, Attaché de Recherches. — Gorgonopsia. Dans J. Piveteau : Traité de paléontologie, vol. VI, fasc. 1, pp. 88-139. H. Lardeux, Attaché de Recherches, J. Pillet, P. Semenoff Tian- Chansky. — Sur l’extension orientale du Frasnien dans le synclinal d’Ancenis. C. R. S. Soc. Géol. Fr., 1961, n° 4, p. 411. J. Roman, Attaché de Recherches. — Echinides ( Clypeaster , Scutella, Schi- zaster) de l’Helvétien du bassin de Karaman (Turquie). Bull, of the Mine¬ rai Research and Exploration Instit. of Turkey, 1960, n° 55, pp. 64-96, 1 fig., 8 pl. S. Wenz (MUe), Attachée de Recherches. — Réduction du préopercule chez Dapedius. C. R. Acad. Sc., 252, 1961, pp. 1371-1373. J. Brunet, Stagiaire de Recherches. — Les Oiseaux de l’Éocène supérieur du Bassin de Paris. Thèse 3e cycle. C. Coudron (Mlle). — Étude de quelques Vertébrés du Gour-Laoud. Diplôme d’Etudes Supérieures. M. H. Le Goff (Mlle). — Contribution à l’étude de quelques Mésosaures. Diplôme d’Etudes Supérieures. N. Tabaste (Mlle). — Étude de quelques restes de Poissons du Crétacé Saha¬ rien. Diplôme d’Etudes Supérieures. — 37 — C. Vehgnaud (Mlle) . — Les Amphibiens fossiles de Beni-Mellal. Diplôme d’Etudes Supérieures. J. C. Fischer, Travailleur libre. — Sur l’apparition des Ceritellidae au Char- mouthien avec la proposition d’un genre nouveau, Proceritella 1961. Journ. Conchyol. 101, 1961, pp. 135-154. Laboratoire de Paléontologie de l’Ecole Pratique des Hautes Études. R. Lavocat, Directeur. — Sur l’application de la cybernétique aux théories de l’Évolution. C.R. Acad. Sci., 253, 1961, pp. 3022-3023. Laboratoire de Micropaléontologie de l’École Pratique des Hautes Études. G. Deflandre, Directeur de Recherches au C.N.R.S., Directeur. — Sur la présence de Parvicorbicula n. g. socialis (Meunier) dans le plancton de l’ Antarctique (Terre Adélie). Revue algologique, n° 3, 1960, pp. 183-188, 1 pl. — Catalogue des Taxons introduits dans la Systématique. Multicop. Lab. Micropaléont. E.P.H.E., 1961, pp. i-ii et 1-58. — et E. Aubert de la Rue. — Sur un calcaire à micro-organismes enclavé dans un basalte du Val Studer, Archipel de Kerguelen. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2eme sér., 33, n° 1, 1961, pp. 123-127 (avec E. Aubert de la Rüe). — et M. Deflandre-Rigaud (Mme), Directeur Adjoint. — Nomenclature et Systématique des Hystrichosphères (sens. lat.). Observations et recti¬ fications. Multicop. Lab. Micropaléont. E.P.H.E., pp. 1-14, 11 fig. M. Deflandre-Rigaud (Mme). — Contribution à la connaissance des sclérites d’Holothurides fossiles. Thèse Doct. Univ. Paris, 1961. Multicop. Lab. Micropaléont. E.P.H.E., pp. i-v, pp. 1-135, 149 fig., 5 pl. — — Observations sur les Radiolaires fossiles. Les moules internes et leur systématique. Multicop. Lab. Micropaléont. E.P.H.E., pp. 1-10, 1 pl. Collections reçues : Végétaux : Filicales : couches de Molteno (Morija, Basutoland ; Don Fabre). Invertébrés : Madréporaires fossiles (Don Alloiteau) ; collection Tombeck de Madréporaires fossiles (Crétacé de la Haute-Marne) ; Madréporaires du Néogène méditerranéen et Madréporaires actuels et fossiles de l’Océan Pacifique (Don Chevalier). Trilobites, Astéries et Crinoïdes des Schistes dévoniens de Bundenbach (Allemagne) ; Moulages d’échantillons types d’Ammonites décrites par Fontannes et Mazenot (Don Institut de Géo¬ logie de Lyon) ; Inoceramus nov. sp. du Valanginien de Tréminis (Isère ; Don G. Declerck) ; Ammonite géante du Valanginien des Basses-Alpes et Huîtres de l’Helvétien du Vallès Penédès, Espagne (Don Ginsburg) ; Ammonites du Kimméridgien des Hautes-Alpes (Don Mahé) ; Inocé- rames du Sénonien de l’URSS et Ammonites du Crétacé inférieur de l’URSS (Don Bogdanov). Vertébrés : Acquisition de deux spécimens de Drepanaspis ; Poissons et Stégo- céphales du Trias de Madagascar (Don Lehman et Beltan) ; Holos- 3 — 38 — téens du Jurassique de Normandie (Don Wenz) ; Acquisition de deux spécimens de Pachypleurosaurus ; Moulages de Mésosaures (Don Cromp- ton| ; crâne de Lystrosaurus (Don Lehman) ; Traces de pas permiennes (Don Heyler) ; Crocodilien du Crétacé supérieur de Saint-Estève-Jan- son (B.-du-Rhône) ; modèles agrandis de mâchoires de Mammifères secondaires provenant du Musée américain d’Histoire Naturelle ; Mam¬ mifères oligocènes de Saint-Gérand-Le-Puy (Allier) ; Mammifères aqui- taniens (Cetina) et pontiens d’Espagne (Poracuello, Nombrevilla) ; Mammifères miocènes de Baigneaux, Chilleurs-aux-Bois, Artenay, Beau- gency, Pontigné, Noyant-sous-le-Lude, Chavaignes, Hommes, Cléré-les- Pins ; Bison priscus de La I’erté-Alais (Don Ginsburg) ; Mammifères villafranchiens du Tchad (Don Coppens) ; Mammifères quaternaires de Rancho La Brea (Don Université de Berkeley) ; Moulage d’Oreopithecus acquis au Musée de Bâle. Phanérogamie. A. Aubréville, Professeur. — Etude écologique des principales formations végétales du Brésil et contribution à la connaissance des forêts de l’Ama¬ zonie Brésilienne. 1 vol., Nogent-sur-Seine, 1961, 265 p. — Notes sur les Sapotacées africaines et sud-américaines. Adansonia, N. S., Paris, 1-1, 1961, pp. 6-38, 10 pl. — Complément à la Flore forestière de la Côte d’ivoire. Ibid., 1961, p. 93. — Le potentiel des forêts tropicales dans l’économie mondiale du bois d’œuvre (feuillus). Bois et Forêts des Trop., Nogent, 76, 1961, pp. 3-13, 5 fig. — Prospections en chambre. LXIV. « Synecology and silviculture in Ghana » de C. J. Taylor. Ibid., 76, 1961, pp. 55-61, 2 fig. — LXV. Etudes écologiques sur la forêt dense humide du Surinam (Schulz, Lindeman, Moolenaar). Ibid., 77, pp. 61-64. — Flore du Gabon. I. Sapotacées par A. Aubréville, 1961, 162 p., 20 pl., 1 carte, 2 h.-t. ; IL Sterculiacées, par N. Halle, 1961, 150 p., 26 pl., 1 carte. — Notes sur des Poutériées américaines. Adansonia, Paris, N. S., 1-2, 1961, pp. 150-191, 9 pl. — De la nécessité de fixer une nomenclature synthétique des formations végé¬ tales tropicales avant d’entreprendre la cartographie de la végétation tropicale. Coll, intern. CNRS, XCYII, Toulouse, 1961, pp. 37-47. H. Humbert, Professeur honoraire, Membre de l’Institut. — Flore de Mada¬ gascar et des Comores. 110. Dichapétalacées (par B. Descoings), 38 p., 5 pl., 1961. — Travaux du Laboratoire de la Jaysinia, 2, 1961, 96 p., 3 pl., 21 fig. — Projet de carte de végétation de Madagascar au 1/1.000.000. Coll, intern. C.N.R.S., XCVII, Toulouse, 1961, pp. 49-60, 2 cartes, 20 diagr., 1 carte h.-t. — Histoire de l’exploration botanique à Madagascar. Bull. A.E.T.F.A.T., Coimbra, 12, 1961, 10 p. — et G. Aymonin. • — Jean Arènes, 1898-1960. Bull. Soc. Bot. Fr., 107, 7-8, 1960, pp. 300-306. M. L. Tardieu-Blot (Mme), Sous-Directeur. — Sur les Dracontomelum d’Indo¬ chine. Adansonia, N. S., Paris, 1-1, 1961, pp. 55-58, 1 pl. 39 — — — Sur les Gluta, Swintonia, Melanorrhoea indochinoises. Ibid., fasc. 2, 1961, pp. 192-197, 1 pl. - Anacardiaceae nouvelles d’Indochine. Ibid., 1961, pp. 198-207, 2 pl. J. Léandri, Sous-Directeur. — Progrès récents dans les recherches floristiques à Madagascar. Mém. Soc. Broter., 13, Coimbra, 1958, pp. 79-85. — Jean Arènes, 1898-1960. C. R. somm. séances Soc. Biogéogr., Paris, 323, 1960, pp. 29-30. — Missions botaniques à Madagascar en 1960. Bull. Mus., Paris, 2e sér., 33, 3, 1961, pp. 336-340. — Rapport pour l’attribution du Prix Gandoger en 1960. Bull. Soc. Bot. Fr., Paris, 107, 9, 1961, p. 353. f J. Arènes, Assistant. — Les Dombeya des îles Mascareignes. Mém. Inst. Scient. Madag., Tananarive, sér. B., 9, 1959, pp. 189-216, 12 pl. h.-t. M. Keraudren (MUe), Assistante. — A propos des formations xérophiles du Sud de Madagascar. C. R. Soc. Biogéogr., 327, 1961, pp. 84-85. — Sur la nomenclature d’une sous-tribu de Cucurbitacées. Bull. Soc. Bot. Fr., 107, 1961, pp. 348-349. — Quelques aspects des formations xérophiles du Sud de la République mal¬ gache. Ibid., 108, 1961, pp. 73-79, 3 profils. — Au pays des arbres serpents. Science et Nature, 45, 1961, 8 p., 6 photos. — Le genre Kedrostis Médik. (Cucurbitacées) à Madagascar. Bull. Soc. Bot. Fr., 108, 1961, pp. 241-242. — Voir : A. Guillaumin. G. Aymonin, Assistant (sous les drapeaux). — Sur la présence, dans les terres cultivées et incultes, des espèces adventices. Bull. Serv. Carte Phytog., C.N.R.S., B, 5 (2), 1960, pp. 197-254. (En collaboration avec une équipe de chercheurs sous la direction de A. L. Guyot). — Quelques Thyméléacées de rocailles montagnardes : Les Daphnés de la sous-section Cneorum. Plantes de Montagne. Bull. Soc. Amat. Jard. Alpins, 38, 1961, pp. 129-136, 4 fig., 1 photo. — Coupe Botanique des Cévennes à la Cerdagne. Not. de l’Exc. École Nor¬ male Sup. Sc. Paris, E.N.S. Paris (Polyc.), 1961, 41 p., 3 pl., fig. — Analyse : Aubréville, Étude écologique des principales formations végé¬ tales du Brésil. C. R. Somm. Séances Soc. Biogéogr., 328, 1961, pp. 92-93. — Analyse : Aubréville, Étude écologique des principales formations végé¬ tales du Brésil. Bull. Soc. Bot. Fr., 108, 3-4, 1961, pp. 179-181. — Analyse : R. Virot, La végétation Canaque. Année Biologique, 37, 1961, p. 100. — et P. Le Brun. Androsace elongala L., curieuse espèce de la flore française. Bull. Soc. Bot. Fr. Paris, 108, 1961, pp. 237-240. — et R. Virot, A propos de la répartition des xérophytes épineux périmé- diterranéens. C. R. Soc. Biogéogr., 331, 1961, pp. 24-31, 2 cartes. - Quelques remarques à propos de deux Ophrys critiques dans les Grands Causses. Cah. Nat. Bull. Nat. Par., N. S., 16 (3), 1960, pp. 57-67, 1 fig. — Voir H. Humbert. N. Halle, Assistant. — Un séchoir à gaz butane pour la préparation des her¬ biers. Journ. d'Agric. Trop, et de Bot. Appliquée, 8, 1-3, 1961, pp. 70- 71, 1 fig. — Flore du Gabon : n° 2. Sterculiacées, 1961, 150 p., 1 carte et 28 pl. dessinées par l’auteur. — 40 — — Les Physacanthus (Acanthacées) du Muséum de Paris : Physacanthus lucer- narius , espèce nouvelle du Gabon. Adansonia, N. S., 1-2, 1961, pp. 343- 346, 1 pl. — Voir S. Balle. A. Le Thomas (Mme), Assistante. — Etude anatomique du rhizome et du pétiole des Hyménophyllacées d’Afrique occidentale et de Madagascar. Dipl. Et. Sup., Rennes, 1961, 68 p., 13 pl. h.-t. — Sur l’aire du genre Davallia (Ptéridophytes) à Madagascar. Adansonia, N. S., Paris, 1-2, 1961, pp. 347-349, 1 carte. A. Guillaumin, Professeur honoraire (chaire de Culture). — Contributions à la Flore de la Nouvelle-Calédonie. CXVIII. Plantes de collecteurs divers. Bull. Mus Hist. Nat., Paris, 2e sér., 33, 1961, pp. 114-116. — Les Palmiers de la Nouvelles-Calédonie. Journ. Agric. Trop, et Bot. Appl., 1961, pp. 56-64. — et M. Keraudren (Mlle). — De nouvelles Cucurbitacées succulentes de Madagascar. Cactus, Paris, 71, 1961, pp. 123-125, 3 fig. A. Camus (Mlle), Associée du Muséum. — Sur quelques Graminées de Mada¬ gascar. I. Le genre H umbertochloa. IL Description de Panicoideae mal¬ gache. Bull. Soc. Bot. Fr., 108, 3-4, 1961, pp. 158-163. — Albert Lemée (1872-1961). Adansonia, N. S., 1-2, 1961, pp. 145-149, 1 port. R. Decaky, Associé du Muséum, Membre de l’Académie des Sciences d’Outre- Mer. — Deux anciennes destructions volontaires de plantes malgaches. Bull. Mus., 2e sér., 32, 4, 1961, pp. 445-447. A. Cavaco, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Quelques Amaranthacées de l’Afrique portugaise. Bolet. Soc. Broter. Coimbra, 2e sér., 34, 1960, pp. 5-15. A. Lourteig (Mlle), Maître de Recherches au C.N.R.S., Professeur à l’Université de Buenos-Aires. — Distribution géographique des Mayacacées. C. R. somm. séanc. Soc. Biogéogr., 323, 1960, pp. 31-35, 3 cartes. — Hermano Alain, la flora de Cuba, sus principales caracteristicas, su origen probable. Ibid., pp. 60-62. — Ivan M. Johnston. Bol. Soc. Argent. Bot., 8, 1961, pp. 221-222. — Thaddaeus Haenke. Leben und Wirken eines Forschers. (Kuhnel). Ibid., 9, 1961, pp. 441-442. — Ranuneulaceas, in D. Legrand, Flora Uruguaya, 6, fam., 1961, pp. 1-10. — El Museo de Historia natural de Paris, Institucion real, nacional e inter- nacional. Rev. Fac. Sci., Cordoba, 23, 1961. — Cleistogamia en una especie sudamericana de Oxalis. Bol. Soc. Argent. Bol., 10, 1961. R. Virot, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Contribution à la connaissance floristique de l’Aubrac et de la Margeride. Cah. Nat. Bull. Nat Par., N. S., 17, 1961, n° 2, pp. 49-64. — et G. Aymonin, Assistant. — Quelques remarques à propos de deux Ophrys critiques récoltés dans les Grands Causses. Cah. Nat. Bull. Nat. Par., N. S., 16, 1960, n° 3, pp. 57-67, 1 fig. — • — A propos de la végétation des xérophytes épineux périméditerranéens. C. R. somm. séanc. Soc. Biogéogr., N. S., 331, 1961, pp. 24-31. J. Vidal, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Plantes utiles du Laos (Mono- cotylédones) . Journ. Agric. Trop. Bot. Appl., Paris, 7 (9-10), 1960, pp. 417-440, pl. V-X ; 7 (11), 1960, pp. 560-587, pl. XI-XVI. 41 - — Le genre Euthemis Jack ( Ochnaceae ) au Cambodge. Adansonia, N. S., Paris, 1 (1), 1961, pp. 59-6CK — Application au Laos de deux méthodes bioclimatiques. C. R. somm. séanc. Soc. Biogéogr., Paris, 38 (332-334), 1961, pp. 53-64, 1 pl. graph., 4 tabl. — et Bui Ngoc Sanh (Mme), Stagiaire de Recherches au C.N.R.S. — Une espèce nouvelle d ’Anisophyllea (Rhizophoraceae). Bull. Soc. Bot. Fr., 108, (1-2), 1961, pp. 72-73, 1 pl. phot. — — Le genre Anisophyllea (Rhizophoraceae) au Vietnam Sud. Adansonia , N. S., Paris, 1 (1), 1961, pp. 61-64, 1 pl. fig. P. Cour, Biologiste adjoint au Service de Floristique du C.N.R.S. — Identi¬ fication de quelques plantes critiques de la flore de l’Archipel des Ker¬ guelen. Bull. Mus. nat. Hist. nat., 2e sér., 33, 1961, 2, pp. 221-223. R. Capuron, Inspecteur des Eaux et Forêts, Service des Recherches forestières Madagascar. — Contributions à l’étude de la flore forestière de Mada¬ gascar. III. Sur quelques plantes ayant contribué au peuplement de Madagascar. Adansonia, N. S., Paris, 1-1, 1961, pp. 65-92, 7 pl. R. Letouzey, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Notes sur les Scytopé- talacées (Révision des Scytopétalacées de l’Herbier de Paris). Ibid., pp. 106-142, 4 pl., 1 fig. P. Pinto-Escobar, Attaché de Recherches au C.N.R.S. — Tipos de la colec- cion Triana en Herbario nacional Colombiano. Bol. Soc. Argentina Bot., Buenos-Aires, 8 (2), 1960, pp. 90-111. J. F. Leroy, Sous-Directeur du Laboratoire d’Agronomie. — Cofjeae novae madagascarienses. Journ. Agr. Trop, et Bot. Appl., 7, 1-3, 1961, pp. 1-20, 8 pl. h.-t. — Sur les trois caféiers endémiques de l’Archipel des Mascareignes. Ibid., 1961, pp. 21-29, 4 pl. h.-t. A. de Cugnac, Professeur à la Sorbonne. — A propos du « Brome des Ardennes », Bromus arduennensis Dumortier = Bromus bromoideus (Lejeune) Cré- pin. Rectification et validation du nom de deux variétés nouvelles obtenues expérimentalement. Bull. Soc. Bot. Fr., 108, 3-4, 1961, pp. 163- 165, 1 fig. F. Halle, Assistant à la Sorbonne. — Contribution à l’étude biologique et taxonomique des Mussaendeae (Rubiacées) d’Afrique tropicale. Adan¬ sonia, N. S., Paris, 1961, 1-2, pp. 266-298, 13 pl. S. Balle (Mlle), Maître de Conférences à l’Université libre de Bruxelles et N. Halle, Assistant au Laboratoire. — Les Loranthacées de la Côte d’ivoire. Adansonia, N. S., Paris, 1961, 1-1, pp. 208-265, 12 pl., fig. et cartes. W. Rauh, Professeur à l’Université de Heidelberg. — Nouvelles Didiéréacées de Madagascar. Ibid., pp. 39-54, 7 pl. — Weitere Untersuchungen an Didiereaceen 1. Teil. Sitzungsber. Heidelb* Ak. Wiss., 1961, 7, 118 p., 70 fig. H. R. Oppenheimer, Professeur à l’Université hébraïque, Rehovot. — Essai d’une révision des Trèfles de la Palestine. Bull. Soc. Bot. Fr., 1-2, 108, 1961, pp. 47-71, 1 pl. J. Bosser, Directeur de Recherches de l’ORSTOM, I.R.S.M., Tananarive. — Note sur le Rhynchospora africana H. Cherm. Natur. Malg., Tananarive,. 12, 1-2, 1959, pp. 31-32. — Découverte d’un Trèfle endémique à Madagascar. Ibid., pp. 33-36, 1 fig- — Voir J. Toilliez-Genoud (Mme). — 42 — J. Toilliez-Genoud (Mme) et J. Bosser. - — Contribution à l’étude des Orchi- daceae de Madagascar. IV. Sur un Angraecum et un Cynorchis nouveaux. Adansonia, N. S., 1-1, 1961, pp. 100-105, 2 pl. J. Koechlin, Chef de Travaux à la Fac. Sc. Paris. — Graminées nouvelles du Gabon. Bull. Soc. Bot. Fr., Paris, 108, 1961, pp. 243-244. B. Descoings, Chargé de Recherches de l’I.E.C. (ORSTOM). — Note sur les Vacciniacées de l’herbier de l’IRSM. — Natur. Malg., 11, 1959, 1-2, pp. 47-52, 2 pl. — Révision des Leea de Madagascar. Mém. Inst. Sc. Madag., Tananarive, sér. B., 9, 1959, pp. 1-33, 6 pl., 4 cartes. — Révision des Dichapetalum de Madagascar. Ibid., pp. 63-121, 19 fig. — Dichapétalacées in H. Humbert, Flore de Madagascar et des Comores, fam. 110, 1961, 38 p., 5 pl. — Notes taxonomiques et descriptives sur quelques Asclépiadées Cynanchées (Asclépiadacées) aphylles de Madagascar. Adansonia, N. S., 1-2, 1961, pp. 299-342, 5 pl., 2 fig. L. Aké Assi, Ingénieur d’Agriculture de la Côte d’ivoire. — Deux espèces nouvelles de Côte d’ivoire. Bull. Jard. Bot. Et., Bruxelles, 30, 1, 1960, pp. 15-18. — Quatre espèces nouvelles de Côte d’ivoire. Ibid., 30, 4, 1960, pp. 397-404. — Contribution à l’étude floristique de la Côte d’ivoire et des territoires limi¬ trophes. Thèse. Paris, 1961, 289 p., 10 pl. et 1 carte h.-t. — Une variété nouvelle de Papayer en Côte d’ivoire. Bull. Jard. Bot. Et., Bruxelles, 31, 3, 1961, pp. 307-309, 1 fig. — Une Passifloracée et deux Rubiacées nouvelles de Côte d’ivoire. Ibid., pp. 311-318, 3 pl. — et E. Adjanohoun. — Sur l’existence de deux Composées nouvelles pour la Côte d’ivoire. Bull. Soc. Bot. Fr., Paris, 107, 1960, pp. 212-219. H. D. Schotsman (Mlle), Attachée de Recherches du C.N.R.S. — Note sur le Callitriche antarctica Engelm. Bull. Mus. Paris, 2e sér., 33, 2, 1961, pp. 224-227. B. C. Stone, Smithsonian Institution, Washington. — Studies in the Hawaiian Rulaceae, III : On the New Caledonian species of Pelea and a misun- derstood species of Platydesma. Adansonia, N. S., Paris, 1-1, 1961, pp. 94-99, 1 pl., 1 fig. Principales acquisitions nouvelles. — Plantes d’Afrique reçues de Kew, Uni¬ versité d’Alger, Pretoria, I.F.A.N., Dakar (M. Adam), Strasbourg (M. Jae- ger), Congo (M. Petit), Londres, British Muséum ; Service des Eaux et Forêts de Bangui, RCA; Service des Eaux et Forêts de Yaoundé (Cameroun) ; Brazzaville : 9 086 parts. Plantes de Madagascar reçues des Réserves naturelles (M. Saboureau), de M. Bosser, de M. Leandri : 5 282 parts. Plantes d’Amérique reçues de ; Missouri Botanical Garden, Buenos Aires, Cordoba (Mme Rosa Skolnik), Tucuman, Montréal, Rio de Janeiro, Lima (Pérou), Ottawa, Gray Herbarium, British Muséum, Chapel Hill, Bruxelles, Smithsonian Institution : 1 697 parts. Plantes d’Asie reçues de : Kew (Royal Botanic Gardens), Saigon, Bangkok, Londres (British Muséum) : 292 parts. Plantes d’Europe reçues de : Institut botanique de Sofia, Jardin Bota¬ nique « Les Cèdres » à Saint-Jean-Cap-Ferrat, Copenhague : 207 parts. — 43 — Plantes d’Océanie reçues de : Singapour, Australie (M. Mac Kee), Bogor, Smithsonian Institution : 1 388 parts. Total : 17 952 parts. Total des plantes prêtées : 4 518 ; envoyées en échange : 22 607 ; reçues en échange ou en don : 17 952 ; empruntées pour les recherches faites au Laboratoire : 1 083. Botanistes avant effectué des séjours réguliers au Laboratoire : Français : 82 ; Étrangers : 78. Visiteurs reçus pour expertises, consultations d’herbiers, ouvrages (non compris les demandes courantes de petits renseignements) : 226. Centre National de Floristique du C.N.R.S. P. Jovet, Directeur de Recherches au C.N.R.S., Directeur. — « Le Parasitisme chez les Plantes » Christmann Charles, Paris 1960 in Année Biologique LXIVe année, 3e sér., 36, fasc. 7-12, juillet-déc. 1960, pp. 552-554. — « The Genus Datura » Avery, Satina, Rietsema, N. York 1959, in Année Biologique LXIVe année, 3e sér., 36, fasc. 7-12, juil.-déc. 1960, pp. 560-564. — « Die Evolution der Angiospermen » Dr. Takhtajan, Iéna 1959, in Année Biologique, janv-fév. 1961, 3e sér., 37, fasc. 1-2, p. 74. — Congrès de la Fédération Pyrénéenne d’ Économie Montagnarde (Biarritz, 23-26 sept. 1960). Revue Générale des Sciences, 67, n° 11-12, 1960, pp. 323-325. — C. R. Ass. G.le de la Féd. Fr. des Soc. Sc. Nat. Ibid., 68, janv.-fév. 1961, n° 1-2, pp. 6-7. — Quatrième Congrès International des Algues marines. Biarritz, 18-24 sept. 1961. Science et Nature, n° 48, nov.-déc. 1961, p. 45. — P. Cour et J. P. Lebrun. — Les Taxa nouveaux pour des plantes fran¬ çaises (en polycopie). H. Schotsman, Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Les Callitriches de France (en polycopie). — Contribution à l’étude des Callitriche du Canton de Neuchâtel. Bull. Soc. N euchâteloise des Sc. nat., 84, 1961, pp. 89-101. — Races chromosomiques chez Callitriche stagnalis Scop. et Callitriche obtu- sangula Legall. Bull. Soc. bot. Suisse, 71, 1961, pp. 5-17. — Note sur le Callitriche antarctica Engelm. Bull. Mus. Hist. nat., 2e sér., 33, n° 2, 1961, pp. 224-227. — Notes on some portuguese species of Callitriche. Bol. Soc. Broter., 35 (2e sér.) pp. 95-127, t. I-II. J. P. Lebrun, Stagiaire de Recherches au C.N.R.S. — Liste préliminaire des Ptéridophytes de la Flore française (en polycopie). P. Cour, Biologiste adjoint (C.N.R.S.). — Identification de quelques plantes critiques de la Flore de l’Archipel des Kerguelen. Bull. Mus., Paris, 2e sér., 33, n° 2, 1961, pp. 221-223. — Le Genre Selaginella (en polycopie). P. André, Travailleur libre. — Sur l’appareil pilifère des akènes de quelques Composées. Bull. Soc. Bot. Fr., 108, n° 3-4, 1961, pp. 126-129. H. Bouby, Travailleur libre. — Observations sur les Utricularia de la Forêt de Fontainebleau. Bull. Ass. Nat. de la Val. du Loing et du Massif de Fontainebleau, 37, n° 7-8 (juil.-août 1961), pp. 72-74. — 44 — Y. Almoyner (MUe), Travailleur libre. — Diplôme d’Études Supérieures ; Étude d’une Chênaie-Frênaie près de Montabé (Vallée de Chevreuse), soutenance 17 juin 1961. 82 p. polycopiées + 20 planches dessins et cartes + 5 pagesflist.e de Plantes) + 9 pages de 18 photographies. Laboratoire du Muséum a Biarritz. Publications parues dans le Bulletin du Centre d'Etudes et de Recherches scientifiques de Biarritz : Tome 3, fasc. 2, 2e semestre 1960. J. Jallu. — Cyperus rotundus près de l’embouchure de l’Adour, pp. 179-180- P. Cour. — Cyperus esculentus L., C. rotundus L. et C. rotundus var. brevi. bracteatus Legr. Caractères discriminatifs et distribution géographique, pp. 181-192. Tome 3, fasc. 3, 1er trimestre 1961. M. Fontaine et Mme Berthelier. — Teneur en azote aminé du sang du plasma du Saumon ( Salmo salar L.) à diverses étapes de son cycle vital, pp. 383-390. E. Fischer-Piette et R. Dupérier. — Situation des Fucacées de la Côte Basque en 1960, pp. 403-419. Cryptogamie. Roger Heim, Professeur, Membre de l’Institut. — Notes systématiques sur les Champignons du Perche. III. Chanterelles, Craterelle et Bolet nouveaux. Rev. de Mycol., 25, 3-4, 1960, pp. 224-235, 5 fig. — La Psilocybine en Psychiatrie, et au-delà (A propos de la thèse de Mlle Anne- Marie Quétin). Ibid., 26, 1, 1961, pp. 42-60. — Équilibre de la nature et déséquilibre du monde. Imprimerie Bière, Bor¬ deaux, 1961, 22 p. — L’homme contre la nature. Conférence faite à la Ligue Urbaine et Rurale (1960). Le Mans, 1961, 4 p. — La station expérimentale du Muséum à la Maboké (République Centrafri¬ caine). Science et Nature, 43, 1961, 6 p., 7 phot. - — • La crise actuelle des musées d’Histoire naturelle. De l’accumulation de pièces mortes aux reconstitutions d’un monde en activité. L’ expansion de la Recherche scientifique, 10, 1961, pp. 8-11. — Le 10e Congrès Scientifique International du Pacifique. C. R. Acad. Sc., 253, 1961, pp. 1639-1641. — Introduction au colloque « Chimie et physico-chimie des principes immé¬ diats tirés des Algues ». Colloque international, n° 103 du C.N.R.S., Dinard, 1961, pp. 11-15. — Avant-propos à J. Forest et D. Guinot, Crustacés décapodes brachyoures de Tahiti et des Tuamotu. Éditions de la Fondation Singer-Polignac, Paris, 1961, pp. ix-xi. — Avant-propos, 16e semaine du Laboratoire, 5-11 juin 1961, 2 p., ronéot. — 45 — Préface à Album Encyclopédique de Timbres Postes ; les Animaux du Monde entier. Editions A. V., Paris, 1961. — et G. Stresser-Pean. — Nouvelles récoltes d’Agarics hallucinogènes en pays totonaque. Rev. de Mycol., 26, 3, 1961, pp. 173-179. — Revue de Mycologie, t. XXV, 1961. — Le Figaro Littéraire, chroniques scientifiques, 1961. Robert Lami, Sous-Directeur honoraire. — Sur la fréquence, en 1960, de quelques algues dans la région malouine. Bull. Lob. Marit., Dinard, 46, 1960, pp. 130-131. ■ — • Une poussée exceptionnelle de Clathres dans un jardin de Dinard. Penn ar Bed, 24, 1961, pp. 29-30. — Le Dauphin de Risso, Grampus griseus, au Cap Fréhel. Ibid., 26, 1961, p. 102. — Les petites réserves côtières . du Golfe de Saint-Malo. Réserves françaises d’oiseaux de mer et de marais. Paris, 1961, pp. 17-22. — et P. Bourrelly. — Revue Algologique, V, 1960. — et R. Heim. — Bulletin du Laboratoire Maritime de Dinard, 46, 1961. Pierre Bourrelly, Sous-Directeur. — Maurice-Augustin Gomont (1839-1909), in Gomont, Monographie des Oscillariées, réimpression photographique, 1961. — Les genres Bicoeca, Codomonas, Calycomonas et Codonomonas. Rev. Algol., 5, 3, 1960, pp. 212-213. — La structure fine des Flagelles et la classification des Algues. Rev. Gén. de Bot., 68, 1961, pp. 332-336, 22 fig. — - Algues d’eau douce de la République de Côte d’ivoire. Bull. I.F.A.N.i 23, sér. A, n° 2, 1961, pp. 283-374, 24 pl. — La structure du plaste dans le genre Cylindrocapsa Reinsch. Osterr. Bot. Zeitsch., 108, 3, 1961, pp. 314-317, 7 fig. — Quelques algues d’eau douce de la région de Konakry. Bull. Res. Courte. Israël, sect. D, Rot., 10, D, 1961, pp. 9-14, 17 fig. — Quelques algues rares ou nouvelles du Lac de Grand Lieu. Rev. Algol., 6, 1, 1961, pp. 57-67, 1 pl. Suzanne Jovet-Ast (Mme), Sous- Directeur. — Colura du Sud-Vietnam. (Récoltes de Pierre Tixier). Rev. Bryol. et Lichénol., 30, 1-2, 1961, pp. 5-12, 73 fig. Mireille Moreau (Mme), Assistante. — Une altération des Artichauts. Bull. Res. Counc. Israël, Sect. D, Rot., 10, 1961, pp. 219-222, 2 fig. — Activité fongicide comparée de corps isomères : examen de quelques dérivés chlorés des crésols. C. R. Acad. Sc., 253, 15, 1961, pp. 1611-1612. — et Claude Moreau. — Voir Claude Moreau. Marcelle Le Gal (Mme), Maître de Recherches au C.N.R.S. — Les Discomy- cètes de l’Herbier Crouan (2e série). Annales des Sc. Nat. (Botanique et Biologie végétale), 12em0 sér., 1, 3, 1960, pp. 441-467, 8 pl. de 42 fig. Claude Moreau, Maître de Recherches au C.N.R.S. — La moisissure grise des oranges. Fruits et primeurs Afr. Nord, 30, 311, 1960, p. 135. — Pollution fongique de l’atmosphère et altérations des denrées alimentaires. Froid Inform., 54, 1961, pp. 7-9. Rev. embouteillage, 12, 52, 1961, pp. 43- 44, 2 fig. Maroc-Fruits, 71, 1961, pp. 1-6 ; 75, 1961, pp. 4-6. — Comparaison des pouvoirs fongicides de quelques dérivés minéraux et orga¬ niques du Bore. Bull. Res. Counc. Israël, Sect. D, Bot., 10, 1961, pp. 211- 218, 5 graph. — 46 — — et Mireille Moreau. — Pourritures brunes des agrumes en entrepôts liées à l’état sanitaire des plantations. Fruits, 15, 11, 1960, pp. 478-480, 5 fig. Maroc-Fruits, 73, 1961, p. 4. - Inhibition de la croissance du Fusarium oxysporum Schl. par divers fongicides organiques. Rev. de Mycol., 25, 5, 1960, pp. 306-309, 2 diagr. - Quelques altérations des gousses de Vanille à Madagascar. Rev. de Mycol., 26, 2, 1961, pp. 129-130. — — Moisissures des plantules fourragères cultivées en germoirs et premières observations sur la pollution fongique d’une ferme d’élevage. C. R. Acad. Agric. Fr., 47, 11, 1961, pp. 554-557. — — La pollution des stations de conditionnement d’agrumes. Ses origines, son incidence sur les accidents de transport et la conservation des fruits. Fruits, 16, 8, 1961, pp. 387-397, 12 fig. Jacqueline Nicot (Mme), Maître de recherches au C.N.R.S. — Un Pénicillium intéressant des sables littoraux au Liban. Bull. Res. Counc. Israël, Sect. D, Bot., 10, 1961, pp. 231-235. — et D. Longis. — Structure des spores et organisation des périthèces de deux Thielavia du sol. C. R. Acad. Sc., 253, 1961, pp. 304-306. — et C. Olivry. — Contribution à l’étude du genre Myrothecium Tode. I. Les espèces à spores striées. Rev. Gén. Bot., 68, 1961, pp. 672-685. Valia Allorge (Mme), Chargée de recherches au C.N.R.S. — Robert-André- Léopold Potier de la Varde (4-4-1878, 19-4-1961). Notice nécrologique. Rev. Bryol. et Lichénol., 30, 1-2, 1961, pp. 141-144, 1 phot. — Revue Bryologique et Lichénologique, 30, 1-2, 1961. Raymond Gaume, Chargé de recherches au C.N.R.S. — Excursions botaniques dans la région parisienne. XIV. Les monts de Vernou et de Rubrette (S.-et-M.). Cahiers des Nat., Bull. N. P., n. sér., 16, 1960 (1961), pp. 83-84. — Au sujet de l’appauvrissement rapide de la végétation spontanée aux envi¬ rons de Paris. Le Monde des Plantes, 55, 330, 1961, pp. 4-7. — Remarques sur Eurhynchium Zetterstedtii Stôrm. Rev. Bryol. et Lichénol., 30, 1961, pp. 1-4. — Deux Muscinées nouvelles pour la Forêt d’Argonne : Frullania fragilifolia Tayl. et Platygyrium repens Br. Eur. Ibid., 30, 1961, pp. 110-112. Françoise Ardré (Mlle), Attachée de recherches au C.N.R.S. — Algues du Portugal : liste préliminaire. Rev. Gén. de Bot., 68, 1961, 443-446, 1 carte. — et P. Gayral (Mme). — Quelques Grateloupia de l’Atlantique et du Paci¬ fique. Rev. Algol., 6, I, 1961, pp. 38-48, 11 fig., 3 pl. Françoise Flieder (Mme), Attachée de recherches au C.N.R.S. — Etude de la résistance biologique des procédés de renforcement des documents gra¬ phiques. C. R. Conférence de Rome, I.I.C., 1961, pp. 129-134. — Lutte contre les moisissures des matériaux constitutifs des documents graphiques ; procédés employés en France. C. R. Conférence de Rome, I.I.C., 1961, pp. 134-140. — Valeur comparée de trois méthodes de vieillissement artificiel des papiers. Comité de l’ICOM, Barcelone, 1961, ronéotypé. — Étude des blanchiments des taches des papiers anciens. Comité de l’ICOM, Barcelone, 1961, ronéotypé. — et Jean Boissonnat. — Étude des propriétés fongicides de l’oxyde d’éthy¬ lène. Bull. Inf. path. des doc. et leur protect. aux Archives Nat., 1961, pp. 61-67. — 47 — Hélène Bischler (Mme), Attachée de recherches au C.N.R.S. et C.E.B. Bon- ner. — Le genre Microlejeunea Steph. (Hepaticae) en Amérique du Sud. Actes Soc. Helvét. Sc. Nat., 140, 1961, pp. 124-126. — et H. A. Miller. — Studies in Lejeuneaceae. II. The transition subgenus- genus, of Spruce’s segregates of Lejeunea. Nova Hedwigia, 3, 2-3, 1961, pp. 351-359. Emile Manguin, Chargé de recherches au C.N.R.S. — Contribution à la flore diatomique de l’Alaska : Lou Karluk, espèces critiques et nouvelles. Rev. algol., 5, 4, 1961, pp. 265-288, 6 pl. — — Contribution à la connaissance du phytoplancton à Diatomées des parages de Saint-Malo. Bull. Lab. Marit. Dinard, 46, 1961, pp. 116- 126, 7 pl. Marie-Louise Priou (Mlle), Attachée de recherches au C.N.R.S. — Sur les synapses de Bornetia secundiflora (J. Ag.) Thuret. C. R. Acad. Sc., 252, 6, 1961, pp. 921-923, 2 fig. J. Bertrand (Mlle), Attachée de recherches au C.N.R.S. — Recherches sur les ornementations sporales et la sporogenèse chez quelques espèces des genres Boletellus et Strobilomyces (Basidiomycètes). 96 p. ronéot., 35 pl., 1961 (thèse 3e cycle). Patrick Joly, Attaché de recherches au C.N.R.S. — Micromycètes récoltés en Tchécoslovaquie au cours de la 11e Session Européenne de Mycologie. Bull. Soc. Myc. Fr., 77, 1, 1961, pp. 68-76. — Le genre Sphaerodothis Shear. Bull. Res. Council Israël, Sect. D, Bot., 10, 1961, pp. 187-193. — Espèces nouvelles ou intéressantes de la flore des Bananes. Rev. de Mycol., 26, 2, 1961, pp. 89-99. — Les flores de dégradation des Bananes. Ibid., 26, 2, 1961, pp. 101-117. — Un Champignon étrange : la Truffe. Rustica, 15, 1961, p. 517. — Les poisons des Champignons. Ibid., 19, 1961, p. 650. — Les Chanterelles. Ibid., 24, 1961, p. 819. i — Champignons aux formes étranges : les Pezizes. Ibid., 29, 1961, p. 1019. — Les Champignons des forêts de feuillus. Ibid., 37, 1961, p. 1306. — L’automne, saison des Champignons. Ibid., 38, 1961, p. 1321. — Les Champignons des bois de résineux. Ibid., 43, 1961, p. 1510. — Les Polypores. Ibid., 47, 1961, pp. 1654-1655. — Champignons : formes et couleurs (adaptation française de « Mushrooms » de H. Kleijn). Horizons de France, 1961, 143 p., 94 phot. Marius Ciiadefaud, Associé du Muséum et D. Longis. — Sur les ascospores d’un Pyrénomycète du genre Thielavia et ses caractères palynologiques. C. R. Acad. Sc., 252, 1961, pp. 1495-1497. — et E. Strikmann (Mlle). — Recherches sur les asques et les périthèces des Nectria et réflexions sur l’évolution des Ascomycètes. Rev. Gén. de Bot., 68, 811, 1961, pp. 725-770, 7 pl. h.-t. Claude Déclert, Phytopathologiste à l’O.R.S.T.O.M. — Une technique de détection des agents de pourridié : la bûchette-piège. Son application à l’étude du Leptoporus lignosus (Kl.) Heim. Rev. de Mycol., 26, 2, 1961, pp. 119-127, 1 graph., 1 pl. h.-t. — Une mise au point sur les pourridiés de l’Hévéa. Ibid., 26, 2, 1961, pp. 131-133. — 48 — Claude Boisson, Phytopathologiste à l’O.R.S.T.O.M. — L’anthracnose du Caféier. Rev. de Mycol., 25, 5, 1960, pp. 263-292, 4 graph. Alice Mintz (Mme). — Étude des possibilités de survie de 1 ’Aspergillus Man- g ini, à la température de l’Azote liquide, en fonction de la concentra¬ tion en sucre du milieu de culture. Mèm. Dipl. Et. Sup., Fac. Sc. Paris, 1960, 79 p. ronéot., 23 fig. Josette Vieillard. — - Étude des échanges gazeux respiratoires de 1 ’Asper¬ gillus Mangini en relation avec sa nutrition carbonée. Mém. Dipl. Et. Sup., Fac. Sc. Lille, 1961, 46 p. ronéot. Collections reçues. — Algues : Cyanophycées et plancton des Alpes suisses, P. Boürrelly ; Plancton de Suède, Almestrand ; Algues marines des U. S. A., Papenfuss ; Algues marines d’Australie et de Nouvelle-Zélande, M. Denizot. Champignons : divers, herbier de Budapest, G. Bohus et M. Babos ; 2 spé¬ cimens, Prof. Lowe ; un spécimen, Prof. Palmer ; 232 Champignons et Lichens, Mme I. Tavares ; 240 Champignons du Mexique, R. Heim et R. Cailleux ; 15 Champignons de Nouvelle-Calédonie, R. Heim ; 80 Champignons de la République Centrafricaine, R. Heim. Bryophytes : 100 spécimens du Viêt-Nam, P. Tixier ; 50 spécimens des Alpes-Maritimes, Dr E. Debon ; 150 spécimens des Indes, Ph. Guinet ; 500 spécimens, R. P. Le Gallo, Antilles ; Herbier R. Potier de la Varde, environ 150.000 spécimens. Service des Cultures. Victor Chaudun, assistant. — Le Plaqueminier de Chine. Jardins de France, n° 2, pp. 56-60, pl. ■ — Les Genêts au jardin de rocailles. Plantes de Montagne, n° 39, pp. 147-154, 1961, 10 dess. — Les Lysichitum, Ibid., p. 186, 1961, 1 photo. Henri Rose, assistant, chef des serres. — Jardins miniatures. Rustica, n° 15, p. 491, 3 photos. — Fleurissez vos fenêtres. Ibid., n° 18, p. 598, 2 ph. — Lis, fleur royale. Ibid., n° 25, p. 854, 1 ph. — Sansieviera, plante idéale. Ibid., n° 29, p. 1006, 1 ph. — Fougères pour appartements. Ibid., n° 34, p. 1191, 2 ph. — Floraisons les plus intéressantes observées dans les serres du Muséum pen¬ dant l’année 1960. Bull du Muséum, 2e sér., 33, pp. 117-122. Jean Weill, assistant, chef des cultures botaniques de plein air. — Le Cèdre du Liban. Sciences et Nature, n° 44, mars-avril 1960, pp. 21-26. — Sur la présence du Spiranthes sestivalis dans les cultures d’Orchidées. Bull. de liaison des Jardins Botaniques, n° 5, avril 1961. 49 — Espèces de plantes rares et nouvelles REÇUES PAR LE SERVICE DES CULTURES PENDANT l’aNNEE 1961. Correspondants Plantes vivantes Graines Origines et observations Mackee . 10 18 Orchidées de Nouvelle-Calédo- De Sigaldi . 3 4 nie. Orchidées du Viêt-Nam. Tixier à Dalat . 32 — et pl. diverses du I.R.S.M. à Tananarive . 52 Viêt-Nam. Plantes malgaches. De Leerens à La Haye . 1 Du Kilimandjaro. Mason, St James Kind Angle¬ terre . 156 Orchidées. Kerguelen à Rouen . 25 130 Plantes de Nouvelle-Zélande Pr Withner, Brooklyn College. 36 et plantes grasses. Orchidées. Jardin Botanique de Cagliari. 41 Opuntia et plantes diverses. Mlle Fhieberg . 45 Orchidées et Broméliacées du Marcel Lecouffle, orchido- phile . 13 Pérou. Orchidées et divers. Mlle Heklova . 53 81 Plantes alpines. Julien Marnier . 140 Plantes diverses. Doinet, Glain-les-Liège . 27 Cactées. Pr Mentzer . 1 Solanum Commersonii. Hallé . 1 Côte d’ivoire. Total . 479 234 En 1961, le Service des serres a reçu de divers correspondants en graines ou en plantes vivantes : 2 128 espèces parmi lesquelles 15 en première intro¬ duction européenne et 8 espèces inédites et nouvelles. Le Jardin alpin s’est enrichi de 36 espèces rares. Biologie végétale appliquée. A. Guillaumin, Professeur honoraire de culture. — Contributions à la flore de la Nouvelle-Calédonie. CXVII. Plantes de collecteurs divers. Bull. Mus. Hist. Nat., Paris, 2e sér., 33, n° 1, 1961, pp. 114-116. — Plantes nouvelles rares ou critiques des serres du Muséum. (Notules sur quelques Orchidées d’Indochine. XXVI, XXVII). Ibid., 1961, pp. 332- 333, 434-435. — Les Palmiers de la Nouvelle-Calédonie. J. Agric. Trop, et Bot. Appl., 8, n° 1-2-3, 1961, pp. 56-64. — Le Congrès de l’I.O.S. à Barcelone. Cactus, n° 72, 1961, pp. 139-140, fig. — Les Cucurbitacées charnues de Madagascar. Bull. Hort., (Liège), 16, n° 12, 1961, p. 338. — 50 — et M. Keraudren (Mlle), Assistante. — De nouvelles Cucurbitacées succu¬ lentes de Madagascar. Cactus , n° 71, 1961, pp. 123-125, 3 fig. J.-L. Hamel, Professeur. — Les chromosomes somatiques de Cunonia capen- sis L. Bull. Mus. Hist. Nat., Paris, 2e sér., 33, n° 5, 1961 (1962), pp. 545-546. J.-M. Turmel, Sous-Directeur. — Bilan d’eau des halophytes. I. Teneurs en eau. Ibid., 33, n° 6, 1961 (1962), pp. 620-630, 2 tabl., 3 fig. Ch. Fuchs, Assistant. — Ontogénèse de la feuille. I. Morphologie de la feuille du Lupinus albus L. étudiée par une méthode de ponctuation des pri- mordium. Ibid., 33, n° 4, 1961, pp. 436-445, 3 graph., 12 fig. C. Guervin, Travailleur libre. — Contribution à l’étude cyto-taxinomique des Sapindacées et caryologie des Mélianthacées et des Didiéreacées. Rev. Cyt. et Biol. Vég et., 23, n° 1, 1961, pp. 49-86. • — ■ Étude caryo-taxinomique de quatre Sapindacées. Bull. Mus. Hist. Nat., Paris, 2e sér., 33, n° 6, 1961 (1962), pp. 616-619. J. Dereuddre, Travailleur libre. — Cytologie et plus particulièrement caryo¬ logie de l’embryon de pois au cours de la maturation et de la germina¬ tion de la graine. Diplôme d’Etudes Supérieures, Paris, 1961. Laboratoire de Palynologie de l’École Pratique des Hautes Études. M. van Campo (Mme), Directeur, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Méca¬ nique aperturale. Grana Palynologica, 2, n° 3, pp. 93-97, 2 fig. Pollen et Spores, 3, n° 1 et 2, 1961. — et G. Aymonin. — L’analyse pollinique et la notion de refuge (Le problème de la flore et de la végétation dans les Cévennes méridionales INQUA 6° Congress, Abstracts of Papers — Supplément, Poland, 1961, pp. 7-9. — et J. Bouchud. — Flore accompagnant le squelette d’un enfant mousté- rien découvert au Roc de Marsall, commune de Buge (Dordogne). Étude de la faune du gisement. C. R. Acad. Sci. 254, 1961, pp. 897-899. — et Ph. Guinet. — Les pollens composés. L’exemple des Mimosacées. Pollen et Spores, 3, n° 2, 1961, pp. 201-218. — et N. Planchais. — Références bibliographiques. Pollen et Spores, 3, 1961, n° 1, pp. 165-186, 352 réf. ; n° 2, pp. 393-419. B. Aytug. — • Étude des pollens du genre Cèdre ( Cedrus Link). Pollen et Spores, 3, n° 2, 1961, pp. 47-54, 1 pl. H. Elhaï. — Éléments d’interprétation du relief entre la Dives et la Seine (Normandie). Bull. Ass. Géog. Français, 299-300, mai-juin 1961, n° 143- 157, 1 fig., 1 diag., 1 pl. ph. — et A. Rudel. — Flore pollinique des Cinérites du Lac Chambon. C. R. Acad. Sci., 253, 1961, pp. 2093-2095. J. Ueno. • — Palynological notes on Podocarpaceae. Acta Phytotax. Geobot., 18, n° 7, 1960, pp. 198-207, 3 fig. F. Heydacker. — Étude morphologique et systématique du pollen des Cis- taceae. Diplôme d’Etudes Supérieures, 1960, Paris. N. Planchais. — Analyse pollinique et tentative d’étude de la chênaie d’une tourbière de l’Orléanais et d’un marais des Charentes. Diplôme d’Etudes Supérieures, 1960, Paris. 51 — Agronomie Tropicale. Roland Portères, Directeur. — Riz subspontanés et Riz sauvages en El Sal¬ vador (Amérique Centrale). J. Agric. Trop, et Bot. Appl., 7, n° 9-10, pp. 441-447. — L’Ethnobotanique : place, objet, méthode, philosophie. Ibid., 8, n° 4-5, pp. 102-110. Jean F. Leroy, Sous-Directeur. — Structure du Rois et classification. Bull. ( Mém .) Soc. Bot. France, pp. 20-29, 2 pl. — Sur un Caféier sauvage du Ghana, le Coflea Brenanii J. F. Ler. J. Agric. Trop, et Bot. Appl., 7, pp. 713-714. — Sur un faux Caféier du Cameroun et du Ghana, le Calycosiphonia macroch- lamys (K. Schum.) J. F. Ler. Ibid., 7, pp. 709-712. — Les faux Caféiers du genre Argocoflea (Pierre) Lebrun. Ibid., 8, n° 1-3, pp. 65-70. — Coffea novae madagascariensis. Ibid., 8, n° 1-3, pp. 1-20, 8 pl. h.-t. — Sur les trois Caféiers endémiques de l’Archipel des Mascareignes. Ibid., 8, n° 1-3, pp. 21-29, 4 pl. h.-t. — Sur deux Caféiers remarquables de la forêt sèche du Sud-Ouest de Mada¬ gascar [Coflea Humbertii J. F. Ler. et C. Capuronii J. F. Ler.). C. R. Acad. Sci. Paris, 252, pp. 2285-2287, 4 fig. — Un deuxième Aphananthe (Ulmacée) du Mexique. J. Agric. Trop, et Bot. Appl., 8, n° 1-3, pp. 72-74. — Un Traité sur les Plantes Vasculaires. Ibid., 7, pp. 591-595. — Histoire Générale des Sciences, tome III, La Science contemporaine. Pre¬ mière partie, le xixe siècle, Presses Universitaires de France, Paris. Chap. I : Théorie cellulaire. Cytologie. Histologie (en coll. avec M. Caullery), pp. 395-400. » III : La Botanique, pp. 426-442. » IV : Sexualité et reproduction chez les végétaux, pp. 536-541. » V : Physiologie végétale, pp. 451-468. » VI : Les Origines de la Génétique (en coll. avec M. Caullery), pp. 550-555. Hubert Gillet, Assistant. — Mares d’hivernage. Science et Nature, n° 45, mai-juin, pp. 23-29. — Flore sahélienne tchadienne : un essai d’analyse biogéographique. C. R. sommaire des séances de la Soc. de Biogéogr., n° 330, février, pp. 7-21. - — Compte-rendu d’une mission sur un emplacement proposé pour le Ranch du Kanem. J. Agric. Trop, et Bot. Appl., 8, n° 8-9, pp. 000-000. — Le Ranch du Kanem. Ibid., 8, n° 00, pp. 00-00. Ph. Bruneau de Mire et P. Quézel. — Remarques taxonomiques et biogéo¬ graphiques sur la flore des montagnes de la lisière méridionale du Sahara et plus spécialement du Tibesti et du djebel Marra. Ibid., 8, n° 4-5, pp. 110-133. H. Jacques-Félix. — Observations sur la variabilité morphologique de Coix Lacryma-Jobi. Ibid., 8, n° 1-3, pp. 44-56. — Caractères des prairies d’altitude en Afrique occidentale. Ibid., 8, n° 6-7, pp. 229-235. J. Rousseau. — Le champ de l’ethnobotanique. Ibid., 8, n° 4-5, pp. 93-101. Écologie générale. Paul A. Remy, Professeur. — Palpigrades de Madagascar. II. Mém. Inst, scient. Madag., A, 13, 1959 (déc. 1960), pp. 33-66, 16 fig. — Faune cavernicole et endogée de l’île de Minorque. Mission H. Coiffait et P. Strinati (1958). 5. Pauropodes et Palpigrades. Arch. Zool. exp., 99, 1961, pp. 267-272, 1 fig. (Biospeologica LXXX). — Pauropodes d’Italie. Bull. Soc. ent. Fr., 65, 1960 (1961), pp. 294-300, 2 fig. — Pauropodes de la région de Pondichéry (Inde). Mém. Soc. nation. Sc. nat. et math. Cherbourg, 48, 1961, pp. 1-24, 10 fig. — Stations de Symphyles et de Pauropodes ; description d’une espèce nouvelle d ’Allopauropus. Bull. Soc. lorr. Sc., 1, 1961, pp. 81-99, 2 fig. — Les Palpigrades de Ceylan et leur écologie. Rev. fr. Ent., 28, 1961, pp. 112- 119, 7 fig. — Mission H. Coiffait en Grèce (mars-avril 1959). Pauropoda. Ann. Spéléol., 16, 1961, pp. 175-178, 1 fig. — On the soil microfaune of the Hawaiian Islands. Proc. Haw. ent. Soc., 17, 1961, pp. 441-442. — Sur la microfaune du sol de Grande-Bretagne. I. Pauropodes. Ann. Mag. nat. Hist., 13e sér., 4, 1961, pp. 149-153, 1 fig. — • Sur l’écologie des Schizomides (Arachn. Uropyges) de mes récoltes, avec description de trois Sc/lizomiB nouveaux, capturés par J. van der Drift au Surinam. Bull. Mus. Hist. nat., Paris, 2e sér., 33, 1961, pp. 406-414 et 500-551. André Reymond, Sous-Directeur. — Protection de la nature en pays densé¬ ment peuplés. Bull. Inst, agronom. et Stat. Rech. Gembloux, H. sér., 3, 1960 (1961), pp. 1512-1519. J.-P. Barry, Assistant détaché à la Faculté des Sciences de Saigon. — Con¬ tribution à la Phytogéographie du Massif de la Vanoise. Rev. gén. Bot., 67, 1960, 44 p. — L’équilibre agro-sylvo-pastoral d’une commune du Massif de l’Aigoual (Camprieu). Bull. Soc. langued. géogr., 1960. — Destruction de la forêt au Sud-Vietnam. Science et Nature, 40, 1960, pp. 1-3. — J. Boulbet, Phung Trung Ngan et H. Weiss. — Introduction à l’étude de la forêt dense du Sud-Vietnam. Le massif de la Boucle de la Da’Dong. Ann. Fac. Sc. Saigon, 1960, pp. 239-260. — et Phung Trung Ngan. — Introduction à l’étude de la végétation des sables littoraux du centre Vietnam. I. Autoécologie de quelques espèces psammophiles remarquables. II. Deux aspects de la désertification. Ann. Fac. Sc. Saigon, 1960, pp. 261-278. — Contribution à l’étude de la végétation de la région de Nîmes (Gard). (Th. Doct. Sc. nat.). L'Année Biologique, 36, 1960 (1961), n° 7-12, pp. 309-550. J. J. Petter, Assistant. — Locomotion chez Cheirogaleus médius (Lemuridae) . Film scientifique et texte édités par 1’ « Institut für den wissenschaftli- chen Film », Gôttingen, Allemagne. Forschungsfilm, 3, n° 6, pp. 384 et 4, n° 1, p. 77 et p. 85. — Comportement de défense de Lepilemur mustelinus (Lemuridae). Ibid. — - et Françoise Letellier (Mlle). — Note sur un Lepilemur en captivité au Vivarium du Jardin des Plantes de Paris. Mammalia, 25, 1961, pp. 571-572. 53 — Claudine Peureux (Mme), Assistante. — Mise en évidence des vaisseaux san¬ guins superficiels d’Oligochètes par la coloration à la benzidine. Dipl. Et. Sup. Sc. nat. Nancy, déc. 1960, 28 p. dactyl., 36 fig. Hubert Saint Girons, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Évolution des différentes catégories cellulaires de l’adénohypophyse chez Vipera aspis (L.) , au cours de la croissance embryonnaire et post-embryonnaire. C. R. Soc. Biol., 155, 1961, pp. 1207-1210. — Marie-Charlotte Saint Girons, M. Martoja, R. Agid et M. Gabe. — Modi¬ fications des glandes endocrines et glycorégulation chez le Lérot (Elio- mys quercinus L.) hibernant, au réveil. C. R. Acad. Sc., 255, 1961, pp. 2259-2261. Marie-Charlotte Saint Girons, Chargée de Recherches au C.N.R.S. — Le dimorphisme sexuel sanguin chez Salamandra salamandra quadrivirgata. C. R. Soc. Biol., 155, n° 7 (sous presse). Guy Vannier, Stagiaire de Recherches du C.N.R.S. — Observations sur la bio¬ logie de quelques Chrysopides (Névroptères, Planipennes). Bull. Mus. Hist. nat., Paris, 2e sér., 33, 1961, pp. 396-405. B. Condé, Maître de Conférences à la Faculté des Sciences de Nancy. — Un extraordinaire Protoure malgache (Eosentomon squamigerum n. sp.). Ibid., 32, 1960 (1961), pp. 422-424, 1 fig. — Un Protoure nouveau à distribution indo-madécasse ( Acerentulus breviun- guis n. sp.). Ibid., 33, 1961, pp. 318-321, 1 fig. — Sur la microfaune du sol de Grande-Bretagne. II. Diploures Campodéidés. Ann. Mag. nat. Ilist., 13e sér., 4, 1961, pp. 149 et 153-154. — Protoures Protentomonidés de la région malgache. Bull. Mus. Hist. nat., Paris, 2<= sér., 33, 1961, pp. 415-420, 1 fig. Françoise George (Mlle). — Étude du rythme d’activité de quelques Araignées et Opilions de Lorraine. Dipl. Et. sup. Sc. nat. Nancy, nov. 1961, 32 p. dactyl., 27 fig. Marie Songeur (Mlle). — Ostracodes du psammon marin de la région du Croisic. Vie et Milieu, 12, 1961, pp. 375-377. Géologie. R. Abrard, Professeur. — Sur le Bathonien saumâtre. A propos d’une note de M. J. C. Fischer sur le Bathonien de l’Indre. C. R. som. S. G. F., 1961, p. 82. — et R. Soyer. — Échantillons de sondages entrés dans les collections du Ser¬ vice de Géologie entre 1956 et 1960 (3e Liste). Bull. Mus. nat. Hist. nat., 2e sér., 33, 1961, pp. 446-447. R. Furon, Sous-Directeur. — Allocution présidentielle. C. R. som. S. G. F., 1961, pp. 5-6. — Les Ressources minérales de l’Afrique. 2e édition, mise à jour, 1 vol. in-8, 284 pages, 34 cartes et diagrammes, Payot, éditeur. — Préface à Gordon Childe. Le mouvement de l’Histoire (Arthaud), 1961, pp. 7-12. — La nature contre l’Homme. Faim et Soif, 1961, n° 40, pp. 17-18. — Le sous-sol de la région parisienne. Paris, une taupinière de 1 000 hectares. Les Nouvelles Littéraires, 8 juin 1961, pp. 1 et 7. 4 — 54 — Origine et évolution de la Vie au Précambrien. Revue des idées et des faits. Rev. gén. Sc., 1961, n° 3-4, pp. 83-101. — Histoire des Sciences de la Terre, in Histoire générale des Sciences (Presses Univ.), 1961, t. 3 (xixe siècle), La Géologie, pp. 371-392. La Préhistoire, pp. 556-566. — Une nouvelle (?) Théorie géologique : l’expansion du Globe terrestre. Rev. gén. Sc., 1961, 68, n° 5-6, pp. 129-131. — L’Évolution de la production minière en Afrique. Europe-Outre mer, 1961, n° 382, pp. 17-22. R. Soyer, Assistant. — Les zones gypseuses antéludiennes préservées de l’Ile- de-France. Bull. Soc. Géol. France, 7e sér., 1960, 2, pp. 145-151, 2 fig. — O. Horon et Cl. Megnien. — Note sur les fontaines salées de Saint-Père- sous-Vézelay. L'Echo de Saint-Pierre-d’ Auxerre, n° 30, nov.-déc. 1960, pp. 34-37. — Le Ludien fossilifère du Ruel (Seine-et-Oise). Cah. Natur., (N. S.), 16, 1960, pp. 82-83. — et L. Feugueur. — Le contrôle géologique des souterrains de la région Ouest de la S.N.C.F. Le Monde Souterrain, vol. V, (26), n° 122, nov.- déc. 1960, pp. 165-170. — Prolongement de la ligne n° 13 de la Porte de Saint-Ouen au Carrefour Pleyel à Saint-Denis, profil en long et coupes géologiques, hauteur l/200e, longueurs 1/1. 000e, longueur : 3 001, 86 m. Publ. Serv. Techniques des Travaux Neufs et du Métropolitain. — Contribution à la Malacologie de la Mésopotamie (Irak). Cah. Natur. (N. S.), 17, n° 3, 1961, pp. 65-68. — et R. Abrard. — Voir R. Abrard. P. Balavoine, Collaborateur technique du C.N.R.S. — La faune de Bryo¬ zoaires pontiléviens du Renauleau près Brigné (Maine-et-Loire). Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2e sér., 33, n° 1, 1961, pp. 109-113. E. Aubert de la Rüe, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Sur un calcaire à microorganismes enclavé dans un basalte du Val Studer, Archipel de Kerguelen (en collaboration avec G. Deflandre). Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2e sér., 33, n° 1, 1961, pp. 123-127. — Projet d’enquête sur les ressources naturelles du Sud du Chili. UNESCO, Mission reports, 1 fasc., 1960, 36 p., 28 fig. L. Feugueur, Attaché au Bureau de Recherches Géologiques et Minières (B.R.G.M.). — Étude d’un éboulement dans le bief à silex sous la voie ferrée à Foucart-Alvimare (Seine-Maritime). Bull. Soc. Géol. France, 7e sér., 2, 1960, pp. 831-833. — et R. Soyer. — Contrôle géologique des tunnels de la région de l’Ouest. Rev. gén. Chemins de b er, avril 1960. Cl. Ligny. — Le Gypse. Résumé d’une conférence faite à la S.A.G.A. (Amphith. de Minéralogie), le 5 mars 1960. Bull. S.A.G.A., n° 18-19, juin-déc. 1960, pp. 4-16. G. Pelletier. — Le Stampien du Mont-Valérien, à Suresnes (Seine). Ibid., P. 17. Collections reçues. — Roches du Bushveld (Afrique du Sud). Don de M. Menil- let (Collection 61-1). — Roches et fossiles du Portugal recueillis par M. R. Furon (Collection 54-1, suite). — 55 Minéralogie. M. J. Orcel, Professeur. — Les vues générales d’Alexandre de Humboldt, son amitié pour le Muséum. In « Hommage rendu par la Société des amé- ricanistes à la mémoire d’Alexandre de Humboldt à l’occasion du cen¬ tenaire de sa mort ». — Archives du Muséum, 7e sér., 7, 1960, pp. XVII-XXVII. — Quelques aspects chimiques de l’étude des météorites et leur signification. — Bull. Soc. Chimique de France, janvier 1961, pp. 159-172. — Physionomie actuelle de la géochimie. — Symposium de géochimie, 1er tome. XXe Congr. Géol. Internat, de Mexico, 1956, pp. xi-xv. Paru en 1959. — Avant-propos aux œuvres complètes de Bernard Palissy. Nouveau tirage de l’édition Paul Antoine Cap. Albert Blanchard, édit., 1961. — Un humaniste méconnu : Bernard Palissy. « La Pensée », n° 96, mars- avril 1961, pp. 42-51. — Les sciences minéralogiques, in Histoire générale des Sciences, t. III. La science contemporaine, lre partie, xixe siècle. — Caractères optiques des cristaux in « La Technique de l’Ingénieur, vol. Mesures et Contrôles. R. 3380-1 à R. 3380-16. — Histoire des recherches microscopiques en Minéralogie et Pétrographie aux xviue et xixe siècles. Le microscope polarisant. 85e Congrès des Sociétés savantes. Section des Sciences, Chambéry, 1960, pp. 541-582. — Vues d’ensemble sur les problèmes de la genèse des argiles et des minéraux argileux. Rapport de conclusion du colloque du C.N.R.S. sur la genèse et la synthèse des minéraux argileux. — Paris, 3-6 juillet 1961, C. R. du colloque, n° 105. — S. Caillère (Mlle) et M. A. Sandrea. — Les filons à quartz et chlorite de la côte nord de la Bretagne. — C. R. Congrès des soc. savantes, Mont¬ pellier, 1961, pp. 373-378. S. Caillère, Sous-Directeur et S. Hénin. — Vue d’ensemble sur le problème de la synthèse des minéraux phylliteux à basse température. C. R. Col¬ loque C.N.R.S., n° 105, Paris, juillet 1961. - Préparation d’hydroxydes mixtes d’alumine et de fer. — C. R. Acad. Sci. 252, 1961, pp. 690-691. — et F. Kraut. — Sur la composition minéralogique quantitative du minerai de fer de Soumont (Calvados). Ann. Mines, fasc. IX, 1961, pp. 708-719. — et Th. Pobeguin. — Sur quelques échantillons de bauxites de l’Hérault. C. R. Congr. Soc. Sav. Montpellier, 1961, pp. 409-416. - Sur les minéraux ferrifères des bauxites. C. R. Acad. Sci., 253, 1961, pp. 288-290. — — Boehmite et diaspore ferrifères dans une bauxite de Péreille (Ariège). Ibid., 254, 1961, pp. 137-139. J. Prouvost, Assistant. — Remarques sur la cristallisation du trisulfure d’an¬ timoine. Ibid., 252, 1961, p. 1037. — Etude à l’aide de la microsonde de Castaing de la transformation de la chalcopyrite par frittage avec l’argent. C. R. Congr. Soc. Sav., 1961, pp. 421-424. — Variations de la composition de la chalcopyrite soumise à un apport de fer, d’argent ou d’étain. Bull. Soc. Fr. Min. Crist. (sous presse). — 56 — D. Fauquier, Assistant. — Étude de la répartition des éléments dans les nio- botantalates à l’aide d’un procédé d’analyse ponctuelle basé sur l’emploi des sondes électroniques. C. R. Acad. Sri., 252, 1961, p. 3283. E. Jérémine (Mme), Maître de Recherches au C.N.R.S. et M. Christophe (Mme). Un nouveau gisement de narsarsukite. Bull. Soc. Fr. Min. Crist., 84, pp. 191-194. — et M. R. Gèze. — Nature pétrographique des laves des Causses et du Bas- Languedoc. C. R. Acad. Sri., 252, 1961, p. 692. M. Christophe (Mme), Maître de Recherches au C.N.R.S. — Reproduction artificielle de quelques minéraux riches en zirconium (zircon, eudialyte, catapléite, elpidite). Comparaison avec leurs conditions naturelles de formation. Bull. Soc. Fr. Min. Crist. 84, 1961, pp. 265-269. — Remarques sur l’épididymite. Ibid., 84, 1961, p. 320. — Quelques notes sur la saphirine. C. R. Congr. Soc. Sav., 1961, pp. 383-385. P. Renaud, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Présentation de phénomènes d’homothétie dans la dilîraction des électrons. Bull. Soc. Fr. Min. Crist., 00, 1961, Communication orale. — Centenaire des leçons de Pasteur sur les dissymétries (évolution de cette notion au cours du siècle écoulé. C. R. Congr. Soc. Sav. Montpellier, 1961, pp. 345-355. — La méthode de transformation fractionnée fournit une localisation des causes dont on ne connaît pas les effets. C. R. Congr. A. F. A. S. Reims, 1961. — Incrément paramétrique d’un système expérimental (prémices d’une théorie des collections. C. R. Acad. Sri., 253, 1961, pp. 1915-1917. V. Frolov, Maître de Recherches au C.N.R.S. — — Auf Witterungsperioden beruhende langfristige Vohersagen. — Colloque sur les prévisions hydro¬ logiques, Rudapest, 1961, 3 pages. — La phase de la composante annuelle des éléments climatiques aux hautes altitudes. Sciences, 1961, pp. 63-70. A. Sandrea, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Sur les pegmatites sodoli- thiques de la Guyane française. C. R. Acad. Sri., 252, 1961, p. 3299. Physique appliquée. Y. Le Grand, Professeur. — Vue d’ensemble sur les schémas psychophysiques, dans : Mechanisms of Colour Discrimination, Londres, Pergamon Press, 1960, pp. 233-241. — La couleur dans la vie et dans l’éclairage. Bull. Groupe SE Soc. fr. Electric., Lyon, 3, n° 33, 1960, pp. 3-7. — Au sujet du danger éventuel de l’infrarouge pour la vision, dans : Vortràge und Diskussionen der Diskussiontagung, Essen, 1960, II Band, 5 p. — The Physiological Basis of Polychromatism, J. of Photographie Science, Londres, 9, n° 2, 1961, pp. 5-6. — Le théorie des seuils. Année Thérapeut. et clin, en ophtalm., Paris, 11, 1960, pp. 13-18. — Vision et signalisation maritime. Rev. d’Opt., Paris, 40, n° 2, 1961, pp. 79-80. — La colorimétrie et ses applications industrielles. L’industrie nationale, Paris, n° 4, 1961, pp. 93-98, 3 fig. 57 — — Effets physiologiques de la couleur ; application spéciale au cas des écoles. Cahiers Centre Scient, et Techn. Bâtiment , Paris, n° 50, juin 1961, pp. 7-10. — L’œil et les instruments d’optique. Technica, Lyon, 29, n° 261, 1961, pp. 18- 23, 7 fig. — Vision des couleurs. Publ. A 267 du Palais de la Découverte , 28 p., 6 fig. — Au sujet de la définition et de la mesure de la diffusion. Symposium on Radiant Energy in the Sea, Helsinki (Monographie n° 10, Union géodé- sique et géophysique internationale, Paris), 1961, pp. 9-11. A. Ivanoff, Sous-Directeur. — Essai d’hydrologie optique entre Nice et la Corse. Rapports et Procès-Verbaux Réunions CIESMM, Paris, 15, fasc. 3, 1960, p. 327. — Quelques résultats concernant les propriétés diffusantes des eaux de mer. Symposium on Radiant Energy in the Sea, Helsinki (Monographie n° 10, Union géodésique et géophysique internationale, Paris), 1961, pp. 45- 51, 7 fig. — Measurement at sea of water samples. lOth Pacific Science Congress, Hono- lulu, 1961 ; abstracts of symposium papers, p. 163. — N. Jerlov et T. Waterman. — A comparative study of irradiance, beam transmittance and scattering in the sea near Bermuda. Limnology and Oceanography, 6, n° 2, 1961, pp. 129-148, 17 fig., 15 tables. R. Crouzy, Assistant. — Sur la limite absolue imposée par les fluctuations quantiques au seuil différentiel de luminance. C. R. Acad. Sci., Paris, 253, 1961, pp. 559-561, 1 fig. J. Chanu, Chargé de Recherches du C.N.R.S. et L. Mousselin (Mlle). — Coeffi¬ cient Soret des solutions aqueuses de bromure de potassium à 25° C. Ibid., 252, 1961, pp. 855-857, 1 fig. Th. Pobeguin, Maître de Recherches du C.N.R.S. et S. Caillère. — Sur les minéraux ferrifères des bauxites. Ibid., 253, 1961, pp. 288-290. — Sur les propriétés de quelques carbonates, sulfates et nitrates alcalino- terreux simples et anhydres. 85e Congrès Soc. Savantes, Paris, 1960, pp. 277-281, 2 fig. R. Bonnet, Chargé de Recherches du C.N.R.S. et P. Cochet. — L’esthésie cornéenne, sa mesure clinique, ses variations physiologiques et patho¬ logiques. La Clinique ophtalmologique, Paris, 1960, n° 4, 27 p., 7 fig. J. Lenoble, Attachée au Laboratoire. — Sur le régime lumineux dans un milieu diffusant éclairé par une source ponctuelle. C. R. Acad. Sci., Paris, 250, 1960, pp. 3147-3149. — Applications de la méthode des harmoniques sphériques au cas de la diffu¬ sion anisotrope. Ibid., 252, 1961, pp. 2087-2089. — Application de la méthode des harmoniques sphériques à l’étude de l’état de polarisation du rayonnement diffus. Ibid., 252, 1961, pp. 3562-3564. F. Parra. — Le congrès international de la couleur de Düsseldorf. Science et Nature, Paris, n° 46, 1961, p. 26 et 41. — Quelques aspects de la couleur. Santé publique, Paris, n° 213, 1961. G. Bertrand. — Conferências de Colorimetria, Instituto de Oleos, Rio de Janeiro, août, 1961. — et F. Blottiau. — Répercussion des erreurs spectrophotométriques sur les calculs colorimétriques. Rev. d’Opt., 39, 1960, pp. 209-223, 13 fig., 2 tabl. — R. Pagès, M. Cohu, P. Lemaigre-V oreatx et E. Barthès. — Débat sur le rendu des couleurs dans l’éclairage. Bull. S.F.E., 8eme sér., 2, n° 19, juillet 1961, pp. 387-401, 2 fig., 2 tableaux. — 58 — Océanographie physique. H. Lacombe, Professeur. — Rapport de la Section d’Océanographie Physique. C. R. du Com. Nation. Franç. Géodésie et Géophysique, 1960, pp. 135- 146. Bibl. — Mesures en Océanographie, in « Techniques de l’ Ingénieur », R. 4260, pp. 1-6. — La houle et les vagues. Annuaire du Bureau des Longitudes pour 1962, pp. 575-597. — Mesures de courant à 1 000 m de profondeur à l’ouest de la côte espagnole. Cahiers Océanogr., 13, 1, pp. 9-13. — Contribution à l’étude du régime du détroit de Gibraltar. I. Étude dyna¬ mique. Ibid., 13, 2, pp. 73-107. — Une science en expansion : l’Océanographie. Revue Maritime, n° 182, nov. 1961, pp. 1457-1461. — et C. Richez (Mme), Assistante. — Contribution à l’étude du régime du détroit de Gibraltar. IL Étude hydrologique. Cahiers Océanogr., 13, 5, pp. 276-291. P. Tchernia, Sous-Directeur. — Compte rendu succint d’une campagne d’ob¬ servations hydrologiques exécutée en Méditerranée Occidentale à bord du R/V « Atlantis » en février-mars 1961. Ibid., 13, 5, pp. 301-306. B. Saint-Guily, Maître de Recherches du C.N.R.S. — Sur la diffusion turbu¬ lente verticale devant Monaco. Bull. Inst. Océan., n° 1193, p. 6. — Quelques solutions simples du problème d’Ekman illustrant l’intensifica . tion ouest des courants océaniques. C. R. Ac. Sci., 252, pp. 1051-1053- — Quelques études océanographiques présentées à l’Assemblée d’Helsinki. La Houille Blanche, n° A, 1961. Chimie appliquée aux corps organisés. C. Mentzer, Professeur. — Sur une classification biogénétique des Constituants Organiques d’Origine Végétale. Bull. Soc. Chim. Fr., 1960, 6, p. 1270. — Données récentes sur les substances œstrogènes d’origine végétale. Méde¬ cine et Laboratoire. Evolution, Paris, 10, n° 91, 1960, pp. 289-294. — Sur quelques constituants non volatils des essences végétales. La France et ses Parfums, 3, n° 16, 1960, pp. 40-47. - — Méthodes de dégradation de l’hétérocycle indolique et leurs applications analytiques. Mises au point de Chim. Anal, pure et appl. et d'anal, bro- motologique, Paris, 9e sér., 1961, pp. 109-125. — Le concept d’ « antagonisme par analogie structurale » et son application à la Chimie Thérapeutique. Bull. Soc. Pharm. Strasbourg, 4, n° 1, 1961, pp. 5-18. — - et D. Molho. — Analogie structurale et Hypoprothrombinémiants. Actua¬ lités Pharmaceutiques, Lyon, 5, 1961, pp. 197-204. — et S. Heitz (Mme). — Sur une nouvelle application de la méthode de « méthy¬ lation sélective » à la synthèse de la diméthyl-5. 7 apigénine. C. R. Ac. Sci., 252, 1961, pp. 4214-4216. — et M. Faidutti. — Sur quelques analogues structuraux de peptides naturels. Bull. Soc. Chim. Fr., 1961, p. 858. — M. Faidutti et J. Chopin. — Réduction des dianilidoesters par Li AIH4. Bull. Soc. Chim. Fr., 1961, p. 349. M. Frèrejacque, Sous-Directeur Honoraire. — - Caractéristique du groupe¬ ment (R4) (R2) C = CH COO-R3 dans un composé organique. Appli¬ cation aux corps du groupe digitalique. C. R. Ac. Sci., 252, 1961, pp. 788-789. D. Molho, Sous-Directeur. — Voir C. Mentzer. — L. Fontaine et M. Belleville (Mme). Propriétés cholérétiques de quelques anticoagulants hypoprothrombinémiants. Ibid., pp. 336-338. — Condensation des bases de Mannich phénoliques avec les dérivés à H mobile. 1 Nouvelle synthèse d’ (arylalkyl)-3 hydroxy-4 coumarines. Bull. Soc. Chim. Fr., Paris, 1961, pp. 1417-23. — et M. C. Gerphagnon (Mlle). — Condensation des bases de Mannich phé¬ noliques avec les dérivés à hydrogène mobile. II Spiro-33’, bis (benzo-5, 6 dihydro-3, 4 coumarine). Ibid., pp. 1424-1428. A. Resplandy, Assistant. — Synthèse de la méthoxy-4-paracotoïne, pyrone isolée du bois de rose. C. R. Ac. Sci., 253, 1961, pp. 1064-1065. — I. La Chromatographie. Encyclopédie des Sciences et Techniques (LIDIS, Édit.), Paris, 1, 1961, pp. 160-165. — II. Electrophorèse. Id., pp. 165-171. V. Plouvier, Maître de Recherches au C.N.R.S. — Sur les hétérosides de l’Hor- tensia des jardins, Hydrangea macrophylla DC, var. Hortensia Reha (Saxifragacées). C. R. Ac. Sci., 252, 1961, pp. 312-314. — Sur la recherche des acides quinique et shikimique de la bergérine et des hétérosides chez quelques Hamamélidacées. Ibid., pp. 599-601. — Les Antimétabolites. Encyclopédie des Sciences et Techniques (LIDIS, Édit.), Paris, 1, 1961, pp. 153-159. J. Massicot, Chargé de Recherches au C.N.R.S. — Nouvelles données sur la caractérisation et le dosage par chromatographie sur papier des alca¬ loïdes dérivés de la pipéridine. Bull. Soc. Chim. Fr., 1959, pp. 1825-1828. — Biosynthèse des alcaloïdes dans les plantules de Pavot. Annales Pharmac. Fr., 29, 1961, pp. 44-52. S. Heitz (Mme), Chargée de Recherches au C.N.R.S. — Voir C. Mentzer. M. C. Gerphagnon, (Mlle) Attachée de Recherches au C.N.R.S. — Voir D. Molho. M. R. de Mahéas, Chercheur libre. — Structure des alcools triterpéniques isolés de Jacquinia armillaris Jacq. C. R. Ac. Sci., 252, 1961, pp. 805-807. B. Kirkiacharian, Chercheur libre et M. Zara. — — Étude d’un nouvel ana¬ bolisant : la Norethandrolone. L' Hôpital, Paris, octobre 1961. Thèses. M. Chadenson (Mlle), Assistante. — I. Contribution à l’étude des transposi¬ tions des composés Ilavoniques. II. Applications de la diffraction des Rayons X à l’étude de la structure des protéines. Lyon, 8 juillet 1961. G. Schwachhofer, Attaché de Recherches au C.N.R.S. — I. Synthèse de dérivés a-disubstitués de la Mescaline. II. Application de la spectro¬ métrie de masse à la détermination de structure en chimie organique. Lyon, 7 juillet 1961. — 60 — M. C. Gerphagnon (Mlle), Attachée de Recherches au C.N.R.S. — I. Nouvelles synthèses de coumarines non substituées en position 4. II. Chromato¬ graphie en phase gazeuse aux hautes températures. Lyon, 21 oct. 1961. M. R. de Mahéas. — I. Étude des Constituants triterpéniques de Jacquinia armillaris Jacq. II. Réaction de Vilsmeier et A. Haack. Paris, 18 nov. 1961. Diplôme d'Etldes Supérieures de Sciences Physiques. M. F, Pénard (M116). — I) Isolement et étude préliminaire de la structure d’une nouvelle substance isolée à partir du bois d ’Intsia bijuga. — II) Proposition donnée par la Faculté : Les semi-conducteurs. Appli¬ cations en Chimie Organique. Paris, 8 juin 1961. Bibliothèque centrale. — - Communications en 1961 de 11 498 ouvrages, non compris les ouvrages de référence. — Inscriptions de 2 132 ouvrages et brochures (dans ce chiffre ne sont pas compris les dépouillements de périodiques). — Inscriptions de 293 documents iconographiques. — Inscriptions de 85 périodiques nouvellement entrés dont la liste suit : Acta faunistica entomologica Musei nationalis Pragae. — Prague. 1 (1956) -> . Pr 1167 E Acta morphologica neerlando-scandinavica. — Utrecht. 1 (1956) ■ > Pr 2491 Az A grartudomanyi egyetem mezogazdasagtudomanyi karanak kôzle- menyei. Bulletin of faculty for agricultural sciences of agrarian university. — Godollo. 1958 . Pr 2484 Suite de l’Amateur de papillons, Revue française de lépidoptérologie. — Paris. 1 (1922) — 16 (1957) . Pr 1322 Ameghiniana, revista de la asociacion paleontologica argentina. — Buenos-Aires. 1. (1957) — > . Pr 2519 Annales de biologie animale, biochimie, biophysique. — Paris. 1 (1961) . Pr 2097 F Annales de génétique. Paris. 1 (1958) — >• . Pr 2512 Annales de l’abeille. (Institut national de la recherche agrono¬ mique). — Paris. 1 (1958) . Pr 915 H Annuaire des membres de V Association générale des conservateurs de musées et collections publiques de France et de la Commu¬ nauté. — Paris. 1960 . Pr 1983 A Archives internationales d'histoire des sciences. — Paris. 1 (1947) — y Pr 2532 Atas da sociedade de biologia do Rio de Janeiro. — Rio de Janeiro. 1959 -> . Pr 2493 Bibliographe of soll science, fertilizers and general agronomy. — Har- penden. 1947-1950 . Pr 2505 Boletim do Instituto de liistoria natural. — Curitiba . Pr 2529 — Botanica 1 (1959) — > — Geologia 1 (1958) — Zoologia 1 (1957) -» — 61 Boletin de geologia. Publicacion official de la facultad de ingeniera de petroleos de la universidad industrial de Santander. — Bucaramanga. 1958 — > . Boletin del servicio de plagas forestales. — Madrid. 1 (1958) — >. . . . Books on zoology, including natural history, physiology, geneties. — Carbondale. 1958 — > . Botanica marina. Revue internationale pour l’étude et l’exploita¬ tion des algues marines. — Hambourg. 1 (1959) — > . Bulletin de l’Académie vétérinaire de France. — Paris, Alfort. 1961 — > Bulletin du centre d' information de la recherche d’histoire de France. — Paris. 1 (1953) -> . Bulletin of entomological research. — London. 1940-41 — > . Bulletin of the American association of petroleum geologists. — Tulsa. 1960 -> . Bulletin trimestriel de la société du chien de berger allemand. — Mar¬ seille. 1959 — > . Canadian journal of geneties and cytology. — Ottawa. 1 (1959) — >. . Centro de estudos zoologicos. Avulso. — Rio de Janeiro. 1959->. . . Chasse au vol. Bulletin de l’association nationale des fauconniers et autoursiers français et belges. — Paris, 1960 — > . Courrier (Le) de la nature. — Paris. 1961 — > . Deutsche entomolo gische Zeitschrift IRIS. — Dresde. 42 (1928) — • 49 (1936) . Eesti geograafia seltsi aaslaraamat. — Tallinn. 1959 — > . Endocrinology. — Springfield. 1960 — > . Entomolo gist’ s (The) record and journal of variation. — • London. 1 (1890) -> . Folia quaternaria. (Polska Akademia Nauk). — Krakow. 1 (1960) — > General and comparative endocrinology. — New York, London. 1 (1961 . Godisnik na Upravlenieto za geolozki prouevanija. Otdel A. • — Sofia. 1959 -> . lowa geological survey. Water supply bulletin. ■ — Iowa City. 1 (1942) -> . lzvestija akademii nauk Azerbajdzanskoj SSR. Informations de l’Aca¬ démie des sciences de la RSS d’Azerbaidjan. Série des sciences biologiques et agricoles. — Bakou. 1958 —>■ . Janus, revue internationale de l’histoire des sciences, de la médecine, de la pharmacie et de la technique. — Leiden. 1960 — >.... Journal (Le) des orchidées. — Gand. 1 (1890) — > 7 (1896) . Journal of cellular and comparative physiology. — Philadelphia. 1957 . Journal (The) of protozoology. — New York. 1961 — > . Journal of reproduction and fertility. — Oxford. 1 (1960) — > . Journal (The) of scientific research of the Banaras Hindu Univer- sity. — Varanasi. 1956 — > . Journal of theoretical biology. — London, New York. 1 (1961) — >. . Lambillionea, revue mensuelle de l’union des entomologistes belges. — Bruxelles. 1926-1939 . . Limnology and oceanography. — Baltimore. 1 (1956) —> . Pr 2531 Pr 2828 Pr 5645 D Pr 2473 Pr 2228 Pr 2559 Pr 2490 Pr 2509 Pr 2480 Pr 2534 Pr 3452 A Pr 1552 A Pr 256 I Pr 68a Pr 5793 G Pr 2470 Pr 3555 Pr 2550 Pr 2517 Pr 2527 Pr 615 D Pr 2474 B Pr 2487 Pr 4161 Pr 2506 Pr 2499 Pr 2495 Pr 2510 Pr 2488 Pr 2478 Pr 2496 62 — Lutra. Bulletin de la société pour l’étude et la protection des mammi¬ fères. — Gouda. 1 (1957) — »- . Pr 2494 Milu. W issenschaftliche und kulturelle Mitteilungen aus dem Tier- park. — Berlin. 1 (1960) — > . Pr 2492 Mitteilungsblatt in Zusammenarbeit mit den Museen in Windlioek und Swakopmund. — Windhoek. 1 (1960) — > . Pr 1902 A Moksliniai pranesimai. (Lietuvos TSR mokslu akademija geologijos ir geografijos institutas. — Vilnius. 1 (1955) -5- . Pr 2485 Monographien der Wildsaügetiere. — Jena. 1959 — >• . Pr 2477 Monspeliensis Hippocrates, revue de la société montpelliéraine d’his¬ toire de la médecine. — Montpellier. 1958 — > . Pr 2840 N achrichtenblatt der Bayerischen Entomologen, herausgegeben von der Münchner entomologischen Gesellschaft. — München. 1959- 60 -»- . Pr 654 A Natur og Muséum. Populaer videnskabelige smaskrifter udgivet af naturhistorisk Muséum. — Aarhus. 1 (1951-52) — > . Pr 2827 Natural history magazine (British Muséum of Natural history). — London. 1 (1927) — 5 (1936) . Pr 5059 F Nature and life in Southeast Asia. — Kyoto. 1 (1961) — >■ . Pr 2554 Neues Jahrbuch fur Géologie und Palàontologie. Monatshefte. — Stuttgart. 1950 -> . Pr 120 A2 Neues Jahrbuch fur Minéralogie. Monatshefte. — Stuttgart. 1950— > Pr 120 A2 Nouvelle (La) revue des oiseaux. — - Paris. 1961 — > . Pr 5084 A Objets et mondes, la revue du Musée de l'homme. — Paris. 1 (1961) -> Pr 2839 Ost Europa Naturwissenschaft. — Stuttgart. 1 (1957-58) — > . Pr 2472 Ozeano graphie. (Deutsches Hydrographisches Institut). — Ham- burg. 1960 -> . Pr 2434 A Physiologia Bohemoslovenica (Academia scientiarum bohemoslove- nica). — Prague. (1960) — s- . Pr 296 L Phytochemistry , an international journal of plant biochemistry . — Oxford. 1 (1961) . Pr 2558 Publications of the Muséum, Michigan State university. Cultural sériés. — East Lansing. 1 (1961) . Pr 5949 A Radiation botany. — London, Oxford. 1 (1961) — > . Pr 2537 Recherches agronomiques. — Québec. 1 (1947) —> . Pr 2523 Recueil de médecine vétérinaire. — Paris, Alfort. 1961 —> . Pr 4744 Revista de biologia tropical (Universidad de Costa Rica). — San José. (1959)-»- . Pr 2481 Revista de la facultad de agronomia ( Universidad central de Venezuela. Facultad de agronomia). — Maracay. (1957-60) . Pr 5941 A Russian game reports, biology of furbearers (translated from the Russian). — • Ottawa. 1 (1957) — > . Pr 2479 Sarsia (Universitetet i Bergen). — Bergen, Oslo. 1 (1961) ->.... Pr 593 C Studia U niversitatis « Lovanium ». Faculté d’agronomie. — Léopold- ville. 1 (1961) . Pr 5924 A Symposia genetica, organo del centro di genetica di Pavia. — Pavia. 1 (1951) . Pr 2524 Lier (Dos). Internationale Tierilluslrierte. — Stuttgart und Bern. 1960 -> . Pr 2842 63 — Tinea. — Tokyo. 1 (1953) — > . Pr 2471 Travaux du laboratoire de géologie de la faculté des sciences de Gre¬ noble. Mémoires. — Grenoble. 1 (1960) — > . Pr 724 A Trees. Journal of the men of the trees. — London. 17 (1953) — > 19 (1956) . Pr 2483 Tropical abstracts. — Amsterdam (1958) — > . Pr 2511 Trudy Instituta Okeanologii (Akademija nauk SSSR). — - Moscou. 1954 (lacunes) — > . Pr 362 bis B Vertebrata hungarica Musei hislorico-naturalis hungarici. — Buda¬ pest. 1959 — > . Pr 671 E Vision research. — Oxford. 1 (1961) — y . Pr 2536 Voprosy istorii estestvoznanij a i tekhniki. — Moscou. 1 (1956) — > . . Pr 2507 Zeitschrift fur Geschichte der N aturwissenschaften. Technik und Medi- zin. — Berlin. 1 (1960) — . Pr 2538 Zeitschrift für Saugetierkunde. — Berlin. 1 (1926) — > . Pr 2498 Zentralblatt für Géologie und Palàontologie. — Stuttgart. 1950 -> . Pr 120 bis 1 et 2 Teil I : Allgemeine und Angewandte Géologie einschlieblich Lager- stâtengeologie, régionale Géologie. Teil II : Historische Géologie, Palàontologie. Zentralblatt für Minéralogie. — Stuttgart. 1950 — > . Pr 1201-2 Teil I : Kristallographie, Minéralogie. Teil II : Gesteinskunde, technische Minéralogie, Geochemie und Lagerstâttenkunde. Travaux parus en 1961 dans les Éditions du Muséum SANS PÉRIODICITÉ FIXE. — Dans les Archives du Muséum, 7e série : Tome 7. — 1960, xxxiv-134 p. Lehmann (H.). — Quelques aspects du caractère universel de l’œuvre d’Alexandre de Humboldt, pp. ix-xv, portr. Orcel (J.). — Les vues générales d’Alexandre de Humboldt, pp. xvii-xxvii, portr. Miranda (J.). — Les indiens mexicains vus par Humboldt, pp. xxix- xxxiv. Hollande (A.) et Enjumet (M.) . — Cytologie, évolution et systé¬ matique des Sphaéroidés (Radiolaires), pp. 1-134, 64 pl. — - Dans les Mémoires du Muséum, nouvelle série : A. Zoologie : Tome 19, fasc. 2. — Y. Le Danois. Remarques sur les poissons orbiculates du sous-ordre des ostracioniformes, pp. 207-338. Tome 22, fasc. 1. — A. Vandel. Les Isopodes terrestres de l’Archipel madé- rien, pp. 1-156, fig. Tome 22, fasc. 2. — P. Rébillard. Révision systématique des Lépidoptères nymphalides du genre Agrias, pp. 157-254, pl. Tome 23. — - E. Séguy. Diptères syrphides de l’Europe occidentale, pp. 1-248, fig. Tome 24. — J. M. Démangé. Matériaux pour servir à une révision des harpâ- gophoridae (Myriapodes-Diplopodes), pp. 1-274, fig. — 64 — B. Botanique : Tome 11, fasc. 2. — R. Schnell. Le problème des homologies phytogéogra- phiques entre l’Afrique et l’Amérique tropicales, pp. 137-242, 22 pl. , fig. C. Sciences de la terre : Tome 9. — • L. Ginsburg. La Faune des carnivores miocènes de Sansan (Gers), pp. 1-190, 20 pl., fig. Ouvrages offerts a la Bibliothèque Centrale du Muséum en 1961. Archbold (R.) et Rand (A. L.). New Guinea expédition. — New-York, 1948. Aubréville (A.). Etude écologique des principales formations végétales du Brésil et contribution à la formation des forêts de l’Amazonie brési¬ lienne. — Nogent-sur-Marne, 1961. Boulet (J.). La Galerie des monstres. — Paris, 1961. Cailleux (A.). Guide de travaux pratiques de géologie. S.P.C.N. Tome IL Minéraux et roches du Muséum national d’histoire naturelle. — Paris, 1960. Casteras (R. de). A temps perdu. — Abbeville, 1961. Cent mille ans de vie quotidienne. — Paris, 1960. Cinquante ans de progrès scientifique, 1907-1956. — (Milano), s. d. Crickmay (C. H.). The Older Devonian faunas of the Northwest territories. — - Calgary, 1960. Cruls (G.). Hiléia amazonica. — Sao-Paulo, Rio de Janeiro, 1944. Decary (R.). Les voyages du chirurgien Aviné à l’ Ile de France et dans la mer des Indes au début du xixe siècle. — Paris, 1961. L’Écriture. — Paris, 1961. Erhart (H.). Les Aspects de la terre végétale. — Strasbourg, 1935. Ehize (E.). Diccionario comentado Mapuche-Espanol. — Buenos Aires, 1960. Furon (R.). Les Ressources minérales de l’Afrique. — Paris, 1961. Gayral (P.). Algues de la côte atlantique. — Rabat, 1958. Guggisberg (C. A. W.). Simba. Vie et mœurs du lion. — Paris, 1961. Humbert (H.). Flore de Madagascar et des Comores (Plantes vasculaires). 189e famille. Composées. — Paris, 1960. Humboldt et Bonpland. Exploration de l’Orénoque, 1799-1800. — Paris, 1961. Inventaire des moyens de recherche scientifique du Nord et du Pas-de-Calais. — Lille, 1960. Kahane (E.). Teilhard de Chardin. — Paris, 1960. Libro Homenaje ol Dr Eduardo Caballero y Caballero. — Mexico, 1960. Oyama (K.), Mizuno (A.), Sakamoto (T.). Illustrated handbook of japanese paleogene Molluscs. — S. 1., 1960. Painter (A.). Tous les coloris. — Paris, 1936. Palissy (B.) . Œuvres complètes. Avant-propos de Mr J. Orcel. — Paris, 1961. Pomey (J. B.). De l’adret à l’ubac. — Paris, 1961. Poulain (R.) et Jacquelin (L.). Vignes et vins de France. — - Paris, 1960. Prévet (F.). Morale et métier. La Recherche scientifique. — Paris (s. d.). Prévost (J.). Écologie du manchot empereur. — Paris, 1961. 65 — Prime (C. T.). Lords and Ladies. — London, I960. Rostand (J.). L’Évolution. — Paris, 1960. Scott (P.). The Eye of the wind. An autobiography. — London, 1961. Sparrow (F. K.). Aquatic phycomycetes. — Ann Arbor, 1960. Spillmann (C.). Poissons d’eau douce. — Paris, 1961. (Faune de France, n° 65). Taylor (W. R.). Marine algae of the eastern tropical and subtropical coasts of the America. — Ann Arbor, 1960. Tergit (G.). Flowers through the âges. — London, 1961. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 1, 1962 p. 66. COMMUNICATIONS DIAGNOSE D'UN LÉZARD APODE DE MADAGASCAR : PYGOMELES PETTERI N. SP. (SCINCIDAE) Par G. PASTEUR et R. PAULIAN Lors de sa mission de 1960 à Madagascar, notre ami le mammalo- giste F. Petter a recueilli, dans le nord-ouest de l’île, des Sauriens apodes. Il a bien voulu nous en confier l’étude. Il s’agit de Scincidés que nous rapportons au genre Pygomeles Grandidier, 1867. Nous les définissons brièvement comme suit : Pygomeles petteri n. sp. Diagnose : Ce Scincidé se distingue principalement des deux espèces déjà connues du genre par les caractères morphologiques suivants : 1) Absence complète de membres ; 2) Écailles plus grandes ; 18 rangées longitudinales seulement autour du tronc ; 3) Ouverture de l’oreille entièrement dissimulée par les écailles ; 4) Frontale courte, en contact avec deux supraoculaires seulement. La pigmentation est semblable à celle de Pygomeles braconnieri Grand. Hypodigme : 2 spécimens. Holotype : n° 8955, coll. Muséum Paris. Terra typica : « dans le sable qui est le lieu d’élection du terrier de Macrotarsomys ingens F. Petter (1959), sur certaines pentes de la forêt de l’Ankarafantsika, dans les environs immédiats de la station forestière d’Ampijora » (F. Petter, in litt.). Paratype : n° 9.60 P, de la collection Bons-Girot-Pasteur. Une description plus détaillée de ce Pygomeles de grande taille sera publiée par la suite, avec quelques remarques sur les caractères du genre et leur évolution. Laboratoire de Biologie générale , Faculté des Sciences de Rabat. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 1, 1962 pp. 67-71. SUR DEUX ESPÈCES DE LABRIDAE ( POISSONS TÉLÉOSTÉENS PERCIFORMES) DES COTES OCCIDENTALES D'AFRIQUE Par M. L. BAUCHOT et M. BLANC La description incomplète et imparfaite que Bowdich fit en 1825 de deux espèces de Labridae des Iles du Cap- Vert, Labrus iagonensis et Diastodon speciosus, a entraîné toute une série de confusions et d’erreurs. Les multiples interprétations que l’on donna des descriptions de Bow¬ dich et la méconnaissance des types firent identifier ses espèces succes¬ sivement à l’une ou l’autre de trois nouvelles espèces : Labrus scrofa Cuvier- Valenciennes, 1839, Crenilabrus caninus Lowe, 1837 (1841) et Cossyphus tredecimspinosus Günther, 1862. Dans le travail de Fowler 1936, la confusion est extrême, et les auteurs récents, sans plus de critique, adoptèrent ses conclusions. Un examen minutieux des descriptions originales, des dessins qui les accompagnent, et des types existants, nous a permis de préciser le sta¬ tut de ces cinq espèces et d’établir les listes synonymiques des deux que nous retenons. — En 1825, Bowdich décrit deux espèces nouvelles, l’une qu’il range dans le genre Labrus : L. iagonensis, et l’autre pour laquelle il crée le nouveau genre Diastodon : D. speciosus. Nous donnons intégralement la description originale de ces deux espèces. Les figures qui les accompagnent n’ont pu être reproduites, en raison de la mauvaise qualité de l’impression originale. « Labrus iagonensis Bowdich, 1825. Excurs. Madeira, p. 234, fig. 47. Four large teeth project from the front of the upper jaw, behind which is a row en velours ; the lower jaw has a single row of small, sharp, and regular teeth ; the dorsal fin has 25 rays, the pectoral 18, the ventral 8, the anal 14, and the caudal 12 ; the preoperculum is radiated, and the operculum deeply scalloped ; the whole fish is of a brilliant red. Found at Porta Praya and in the Gambia. » « Diastodon speciosus Bowdich, 1825, Excurs. Madeira, p. 238, fig. 41. The genus which I hâve called Diastodon Speciosus, Bowd., fig. 41, has 4 strong irregular teeth very wide apart in each jaw ; the opercula are entire ; the dorsal fin has 12 spines and 8 rays ; the pectoral 17 rays, the anal 3 spines and 10 rays, the ventral 1 strong spine and 4 rays, and the caudal 17 rays ; the latéral line is not visible ; the whole fish is of a rose-colour, with shades of violet, which give it a very beautiful appearance. St. Jago. » 68 — Dans l’Histoire Naturelle des Poissons, 1839, XIII, p. 100, Cuvier et Valenciennes citent Labrus iagonensis d’après la seule description de Bowdich ; ils doutent de l’exactitude des 8 rayons de la ventrale, et également du rang de dents en velours, « ce qui pourrait ne pas con¬ venir à un labre ». Cependant ajoutent-ils « la figure ne laisse aucun doute sur le genre auquel nous rapportons cette espèce, et elle doit être voisine de notre Labrus suillus ». Ce même nom de Labrus iagonensis se retrouve dans des listes de Poissons des régions de Madère, du Cap-Vert et des Canaries, établies par Duméril 1858, Capello 1871, Osorio 1890, 1898. Rochebrune 1883 et Metzelaar 1919 le citent également sous le nom de Labrus mixtus. — Troschel, en 1866, décrit deux Labridae des Iles du Cap-Vert -qu’il rapporte à l’espèce Cossyphus tredecimspinosus Günther 1862. Bien que l’on ne connaisse pas l’origine de l’espèce de Giinther et que sa dorsale épineuse comporte 13 rayons — ce qui est vraisemblablement une anomalie — Trosciiel soupçonne qu’il s’agit du Labrus iagonensis de Bowdich, aussi décrit-il ses deux exemplaires sous le nom de Cossy¬ phus jagonensis. — Steindachner 1882, trouvant la description et le dessin de Bow¬ dich trop imparfaits, n’adopte pas la synonymie établie par Troschel. Il redonne, en la complétant, la description du Cossyphus tredecimspi¬ nosus Giinther et l’accompagne d’un excellent dessin. Les principaux caractères numériques sont : D. : XII-XIII-10, A. : 1 1 1-12, L. lat. : 33-34. Bowdich n’a pas distingué dans la formule radiaire de Labrus iago¬ nensis les rayons épineux des rayons mous, mais le nombre global qu’il indique — 24 — ne peut pas s’appliquer à l’espèce de Günther. De même, pour la ligne latérale, il ne donne aucune indication, mais son dessin, quoique simpliste, montre des écailles petites, et la ligne laté¬ rale est représentée par 56 petits traits. Pour ces raisons et celles invoquées par Steindachner, nous pen¬ sons que Cossyphus tredecimspinosus Günther n’est pas Labrus iago¬ nensis Bowdich. Ce doute fut certainement partagé par la plupart des auteurs — Roche- brune, Osorio, Metzelaar, etc... — qui retinrent l’espèce Cossyphus tredecimspinosus Günther. — Fowler le premier, en 1936, reprend la synonymie établie par Troschel et donne pour illustrer l’espèce de Bowdich, rangée alors dans le genre Bodianus, le dessin de Cossyphus tredecimspinosus Günther in Steindachner, 1882. A la suite de Fowler, quelques auteurs récents adoptèrent le nom Bodianus iagonensis ; on le retrouve dans Cadenat 1950, Roux 1957, PoSTEL 1959, PoLL 1959. 69 Seul Poll en 1949 maintenait le nom spécifique donné par Günther pour deux exemplaires capturés près des côtes d’Angola. — C’est pourtant sous le nom de Diastodon speciosus Bowdich que Cadenat, en 1937, décrivait cette même espèce. Il nous semble en effet que ce soit bien de cette deuxième espèce de Bowdich qu’il faille rapprocher le Cossyphus tredecimspinosus Günther. Sans doute, en raison du caractère incomplet de la description, Cuvier et Valenciennes n’avaient-ils pas retenu cette espèce, et il faut attendre Roule 1919 pour qu’elle soit mentionnée de nouveau. Roule décrit sous ce nom un individu de grande taille — 480 mm de longueur totale — capturé au Sud-Ouest de l’ Ile Santa Luzia (Cap- Vert). La description de Roule est très complète et accompagnée d’une planche en couleurs. La formule qu’il indique pour les nageoires dorsale et anale est la sui¬ vante : D : XI-10, A : III-12 ; le nombre d’écailles de la ligne latérale est 35. Roule explique la légère différence du nombre de rayons mous (10 au lieu de 8, 12 au lieu de 10) par la disposition du dernier de ces rayons qui se divise en trois branches à une faible distance de son origine et peut compter pour 1 ou 3. L’ensemble des caractères morphologiques indiqués par Roule nous conduisent à mettre en synonymie Diastodon speciosus Bowdich et Cossy¬ phus tredecimspinosus Günther. Les descriptions des deux espèces men¬ tionnent d’ailleurs des taches violettes caractéristiques, l’une à l’aplomb de la fin de la dorsale épineuse, l’autre sur la région dorsale du pédon¬ cule caudal. Les rayons marginaux de la caudale, également teintés de violet, sont prolongés en pointe. Les pelviennes peuvent présenter un rayon externe allongé, atteignant presque l’anus. La synonymie complète de l’espèce Diastodon speciosus est la sui¬ vante : Diastodon speciosus Bowdich 1825, Excurs. Madeira, p. 238, fig. 41. Roule 1919, Res. Camp. Sci. Monaco, LII, p. 55, pl. IV, fig. 1. Cadenat 1937, Rev. Trav. Off. Pêch. Mar., X, fasc. 4, p. 501, fig. 41. Collins 1954, Açoreana, 5, fasc. 2, p. 25. Albuquerque 1954-56, Port. Act. Biol., (B), 5, p. 767, fig. 327. Postel 1959, Bull. Soc. Sci. Bret., XXXIV, fasc. 1 et 2, p. 160. Cossyphus tredecimspinosus Günther 1862, Cat. Fish., IV, p. 107. Steindachner 1882, Denkschr. Akad. Wiss. Wien, XLIV, p. 44, pl. VI, fig. 1, la. Rochebrune 1883, Faun. Senegambie, p. 103. Osorio 1898, Jorn. Sci. Math. Phys. Nat. Acad. Lisboa V, p. 198. Osorio 1911, Mém. Mus. Bocc., p. 70. Metzelaar 1919, Rapp. Kolonie, Curaçao, p. 260. Cossyphus jagonensis Troschel 1866, Archiv. Naturg., I, p. 229. Cossyphus sp. Capello 1871, Jorn. Sci. Math. Phys. Nat., Acad. Lisboa, p. 282. 5 70 Harpe tredecimspinosus Jordan 1887, U. S. Comm. Fisli. and Fish XV, p. 630. ? Cossyphus scrofa Hilgendorf, 1888, Arch. Naturg., 54, p. 210. Bodianus iagonensis Fowler 1936, Bull. Am. Mus. Nat. Hist., LXX, II, p. 972, fig. 400. Cadenat 1950, luit. Afr., III, p. 253 et 317. Cadenat 1953, Bull. IFAN, XV, 3, p. 1057. Roux 1957, O.R.S.T.O.M., p. 205, fig. 67. Poil 1959, Exp. Océan. Belg., Vol. IV, fasc. 3 B, p. 24, fig. 7. Postel 1959, Bull Soc. Sci. Bret., XXXIV, fasc. 1 et 2, p. 160. Bodianus tredecimspinosus Irvine, 1947, Fish and Fish. Gold Coast., p. 177, fig. 98. Poil 1949, Mém. Inst. Roy. Sci. Nat. Belg., 2e sér., fasc. 3, p. 239. — C’est en raison de la synonymie établie par Roule 1919, pour Diastodon speciosus, qu’il s’en est suivi une autre série d’erreurs. En effet, Roulf. identifie l’espèce de Bowdich à Labrus scrofa Cuvier- Valen¬ ciennes et à Crenilabrus caninus Lowe. Labrus scrofa fut décrite par Cuvier et Valenciennes 1839, dans l’Histoire Naturelle des Poissons, XIII, p. 93, pour deux exemplaires originaires l’un du Cap-Vert, l'autre de Madère. La taille des écailles et leur nombre sur la ligne latérale ne sont pas mentionnés dans le texte, mais les deux types figurent dans nos collections. Il s’agit de deux exem¬ plaires séchés, montés sur socle ; leur état de conservation est moyen, mais on peut néanmoins compter les écailles. Il y en a 47 sur la ligne latérale, chez les deux spécimens. Le nombre des écailles, leur taille et le profil général du corps font rejeter le rapprochement établi par Roule en 1919. Dix ans plus tard, Roule remarque des différences entre l’espèce de Bowdich et celle de Cuvier-Valenciennes et Lowe ; il présume que ces différences — pro¬ fil, coloration et expansions caudales — sont d’ordre sexuel. Il est éton¬ nant qu’il n’ait pas noté le nombre et la taille des écailles. Labrus scrofa Cuvier-Valenciennes est une espèce valable, bien définie. Crenilabrus caninus, décrite par Lowe 1837 (publiée en 1841), doit lui être identifiée ; Lowe est le premier à avoir décrit de façon détaillée la coloration de l’espèce : • — tache noire sur les 3 ou 4 premiers rayons de la dorsale épineuse, — bande violette sur la tète, allant d’un œil à l’autre, — tache plus ou moins estompée s’élevant sur les flancs à partir de l’origine de l’anale, — membranes interradiaires médianes de la caudale noir foncé. C’est le type même de coloration que nous avions décrit pour l’espèce que nous avons appelée Pseudolepidaplois pfaffi et que nous avions crue nouvelle (Bauchot et Blanc 1961, Atlantide Report, n° 6, p. 53, fig. 4). Une trop grande confiance dans les listes synonymiques, établies par Fowler et reprises par ses successeurs, nous avait fait écarter cette pos- — 71 — sibilité, et c’est à un de nos collègues, le Dr G. Krefft de Hambourg, que nous devons d’avoir eu l’attention attirée par ce problème. La synonymie entre Labrus scrofa Cuvier- Valenciennes et Crenilabrus caninus Lowe n’est contestée par personne. C’est peut-être de ces deux espèces qu’il faudrait rapprocher Labrus iagonensis de Bowdich, mais en raison des imprécisions mentionnées plus haut nous préférons la ranger parmi les espèces douteuses. Le seul problème qui se pose est alors celui de savoir à quel genre rap¬ porter l’espèce décrite Labrus scrofa Cuvier- Valenciennes. Le choix est très difficile : elle ne rentre en effet dans aucune définition des genres de Labridae. Ce n’est ni un Cossyphus, ni un Lepidaplois : la taille et le nombre des écailles sont très différents. Ce n’est pas un Trochocopus, car contrairement à ce qu’écrivait Gün- ther 1862, Cat. Fish., IV, p. 506, la base de la partie molle de la nageoire dorsale est engainée d’écailles. Ce caractère se vérifie sur tous les exem¬ plaires que nous avons examinés. Ce n’est pas un Semicossyphus, car il possède une canine postérieure très nette. Aussi, nous préférons, en attendant une meilleure redéfinition des genres de Labridae, maintenir le nom générique de Pseudolepidaplois. La synonymie de l’espèce Pseudolepidaplois scrofa est la suivante : Labrus scrofa Cuvier et Valenciennes, 1839, Hist. Nat. Poiss., XIII, p. 93. Valenciennes 1844, Hist. Nat. Canaries, II, p. 63. Duméril 1858, Arch. Mus., X, p. 263. Steindachner 1865, Sitzs. Akad. Wiss., Wien, LI (1), p. 402. Crenilabrus caninus Lowe 1837 (1841), Trans. Zool. Soc., London, II, p. 186. Collins, 1954, Açoreana, 5, fasc. 2, p. 25. Cossyphus scrofa Günther 1862, Cat. Fish, IV, p. 111. Rochebrune 1883, Faun. Senegambie, p. 103. Metzelaar 1919, Rapp. Ivolonie Curaçao, p. 261. Trochocopus scrofa Günther 1862, Cat. Fish, IV, p. 506. Steindachner 1868, Sitzs. Akad. Wiss., Wien, LVII (1), p. 999, pl. III, fig. 2. Vinciguerra 1890, Lo Spallanzani, Roma, XIX (2), p. 481. Vinciguerra 1892, Atti Soc. Ital. Sci. Nat., XXXIV, p. 326. Lepidaplois scrofa Jordan 1887 (1891), U. S. Comm. Fish. and Fish, XV, p. 631. Diastodon scrofa Jordan et Evermann 1896, Fish. North Midd. Amer., Il, p. 1573. Jordan et Gunn 1898, Proc. Acad. Nat. Sci. Philadelphia, p. 343. Roule 1929, Bull. Inst. Océan., n° 526. Pseudolepidaplois pfaffi Bauchot et Blanc 1961, Atlant. Rep., n° 6, p. 54, fig. 4. Nous ne donnons aucune bibliographie, toutes les références étant citées dans les listes synonymiques. Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Poissons ). BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 1, 1962 pp. 72-81. CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA MICROFAUNE ENDOGÉE DE L'ITALIE NORD-ORIENTALE Par f Paul A. REMY I Des récoltes de micro-endogés faites par F. Di Castri aux environs de Recoaro (Vénétie), m’ont été aimablement transmises par M. le Pro¬ fesseur G. Marcuzzi, de l’Université de Padoue ; elles comptent 13 Pau- ropodes que j’ai répartis entre 6 espèces, dont une, qui appartient au genre Hemipauropus, est nouvelle. Fam. Pauropidae. Stylopauropus (5.) neglectus n. sp. 3 ql, ait. 500 m, II. 1960, 1 ind. à 6 pp. A Cette espèce, qui a été confondue jusqu’à présent avec S. (S.) pubes- cens Hansen, est répandue en Europe méridionale ; voir plus loin sa description et la liste de ses stations. Allopauropus (A.) brevisetus Silvestri. 3 B, X. 1959, 3 ind. : 1 à 6 pp., 1 à 5 pp., 1 st. ? — 3 B, VI. 1959, 1 ind. à 9 pp. Ç. — 3 C, X. 1959, 1 ind. à 9 pp. (J. — 3 ql., X. 1959, 1 ind. à 8 pp. Europe : France méridionale y compris la Corse, Suisse (Tessin méri¬ dional), Italie péninsulaire (de la Toscane aux environs de Naples), Her¬ zégovine, Transylvanie, Valachie, Dobrogea, Bulgarie, Corfou. Amé¬ rique du Nord : Floride. A. ( Decapauropus ) gracilis Hansen. 1° F. typ. : 3 B, III. 1959, 1 ind. à 8 pp. ($. ■ — 3 C, VIII. 1959, 1 ind. à 8 pp. sexe ?. — 2° Var. sabau- dianus Remy, 3 B, VI. 1959, 1 ind. à 8 pp. sexe ? F. type : Europe y compris Madère, Afrique du Nord 1 2, la Réunion, Amérique du Nord. Var. sabaudianus : Europe, Afrique du Nord, Amé¬ rique du Nord. 1. Abréviations. — Alt. = altitude; ind. à ... pp. = individu à ... paires de pattes loco¬ motrices ; sexe ?, st ? = sexe, stade non reconnus ; tr. = trichobothries. Les sigles ont été affectés par le collecteur à ses stations. Les élevures cuticulaires n’ont été représentées qu’aux styles et aux tiges submédianes des plaques anales. 2. C’est par erreur que je l’ai mentionné d’Afrique du Sud dans Bull. Soc. Sc. Nancy, 19, 1960, p. 16, Arch. Inst, gr.-duc. Luxembourg, n. s., 26, 1959 (1960), p. 207, Bull. Soc. ent. Fr., 65, 1960 (1961), p. 298 et Ann. Mag. nat. Hist., (13) 4, 1961, p. 153. 73 Hemipauropus venetorurn n. sp. NIC, III. 1959, 1 ind. à 9 pp. long de 0,50 mm. Tête. — Poils tergaux clavif ormes : le rostral = 24 ; à la 1er rangée, ai = a2 = 34, eq ax = 22, aq a2 = 36 ; à la 2e, cq = 40, a2 = 45, cq ax = 53, eq a2 = 43 ; à la 3e, ax = a2 = 35, cq eq — 25, cq a2 = 44 ; à la 4e, eq = a2 = 40, eq eq = eq er2 = 50. Antennes. — Tous les poils de la hampe sont claviformes, sauf les poils r et u de l’article IV, qui sont subcylindriques, très grêles. Le rameau Fig. 1. — Hemipauropus venetorurn n. sp. <$ à 9 pp. — 1. Poils céphaliques tergaux : a, poil rostral ; b à e, poils ax (b de la lre rangée, c de la 2e, d de la 3e, e de la 4e). — 2. Antenne droite, face subtergale. — 3. Région apicale du flagelle antennaire F 2. — 4. Ibid, de F 3. — 5. Pénis gauche, face antérieure. — 6. Poil a2 du 6e tergite troncal. — 7. Portion du tergum pygidial (a3 n’est pas à plat). — 8. Portion du sternum pygidial. tergal, environ 3 fois aussi long que large, est égal aux 3/7 de' son fla¬ gelle F j et plus court (4/5) que le rameau sternal. Celui-ci, environ 3 fois aussi long que large et environ 2 fois aussi long que son poil sternal, qui est grêle, subcylindrique, annelé, est égal à son flagelle antérieur F2 à l’antenne droite, et plus court que celui-ci (5/6) à l’antenne gauche ; ce flagelle est égal à la 1/2 du flagelle postérieur F3 à l’antenne droite et aux 3/5 de F 3 à l’autre ; ainsi, F3 est un peu plus long (15/14) que Fx ; F2 est terminé par un champignon, F1 et F2 par une formation — 74 — subovoïde, amincie vers l’apex 1 ; la largeur de son globule est égale à la 1/2 de la longueur totale de l’organe et aux 3/4 de la largeur du rameau tergal. Tronc. — Il y a 2 rangées transversales do 4 poils au tergite I, 2 de 6 aux tergites II à V et 1 de 4 au tergite VI ; tous ees poils, y compris les a2, du tergite VI, sont claviformes. Les triehobothries III sont légè¬ rement amincies vers le bulbe, effilées vers l’apex sans que la région apicale devienne extrêmement ténue ; leur pubescence est relativement courte, assez raide, un peu oblique, simple. Poil coxal et poil trochan- térien des p. IX sont bifurqués, les 2 rameaux étant bien développés ; au tarse de ees p., le poil proximal est subfalciforme, égal au 1/8 environ de la longueur de l’article. Pénis environ 1 fois 3/4 aussi longs que larges. Pygidium. — Tergum présentant un lobe médio-postérieur très peu proéminent. Soies a1 et a2 claviformes, arquées vers le plan sagittal ; les cq, courtes, claviformes, très épaisses, sont égales à un peu plus de la 1/2 (8/15) de leur écartement et aux 4/5 des a2 ; celles-ci sont bana- niformes et plus minces que les ax ; les a3, mal vues, sont très arquées vers le plan sagittal, plus longues que les a2 ; celles-ci sont plus près des cq que des a3, l’intervalle a2 a3 étant plus court (20/33) que l’intervalle cq a2 qui est très légèrement plus long (11/10) que l’écartement des a1. Styles très mal vus. Sternum. Les soies bl sont égales aux 4/5 de leur écartement qui est le double de celui des soies pygidiales cq ; elles sont épaissies progres¬ sivement à partir de la base, s’amincissent ensuite progressivement vers l’apex pour s’épaissir à nouveau, le diamètre de ce second épaississement étant un peu moins grand que celui du premier ; l’apex est mousse ; je n’ai pu observé de soies b2 ni de soies b3 2. Plaque anale mal vue, rap¬ pelant celle des autres H. Affinités. — C’est de mon H. jamaicensis de la Jamaïque que la nou¬ velle espèce semble se rapprocher le plus : la chétotaxie du tergum pygi- dial est semblable chez l’une et l’autre forme ; on distinguera ces deux II. l’un de l’autre en relevant les caractères suivants : 1° aux antennes, le rameau sternal est égal à la 1/2 de son flagelle F3 chez H. oenetorum, au 1/3 environ de F3 (31/87) chez H. j. ; 2° les triehobothries III sont moins rapidement et moins fortement effilées chez celui-ci que chez l’autre ; 3° au pygidium, l’écartement des soies b, est égal à 2 fois 1/2 1. Dans la description du type de mon Hemipauropus angolanus ( Publ . Cuit. Cornp. Diam. Angola , 24, 1955, p. 131, § Antennes, 6e ligne, lire F2 au lieu de FA. 2. La présence de soies pygidiales bs n’a été mentionnée que chez une seule des 12 espèces décrites d 'Hemipauropus : mon H. ajricanus de Côte d’ivoire (Rèmy,. A lèm. Mus. nation. Hist. nat., 27, 1948, pp. 142-1,44, fig. 22) ; je viens d’observer ces soies chez le type de mon II. Vuillaumei, également de Côte d’ivoire, où elles sont égales au 1/3 de leur écartement. Si elles manquent vraiment chez d’autres espèces, on pourrait établir une coupure intra- générique pour séparer les formes qui en ont do. celles qui n’en ont pas ; il serait difficile de nommer ces coupures, car nous ne savons pas si l’espèce type du genre : II. leptoproctus Sil- vestri d’Italie (Portici), qui ne nous est connu que par la description qu’en a donnée Sil- vestri [in Berlese, Ac. Myr. Scorp. hue. It. rep., fasc. 96, n° 4, 1902), en possède ou en est dépourvu! j • : .1. IL* . ..Te*-. — 75 — celui des ax chez H. /., à 2 fois celui des 3 à 8 pp. (£, 9> sexe ?), 4 st ?. Silvestri (in Berlese, Ac. Myr. Scorp. in It. rep., 1902, fasc. 96, n° 7) a signalé S. pubescens de Portici (environs de Naples), tout en recon¬ naissant que ses exemplaires ne sont pas identiques aux types de Mar¬ burg, mais sans très bien préciser en quoi ils diffèrent de ceux-ci. La fig. 1 publiée par Silvestri montre que chez les individus de Portici, le 1er tergite troncal porte 4 + 4, et non pas 4+6 poils, ces animaux ne sont donc pas des S. pubescens ; ce ne sont pas non plus des Donze- lotauropus, car les seules soies que l’auteur signale sur le sternum pygi- dial des représentants alors connus du g. Stylopauropus ( op . cit., fasc. 95, n° 5) sont les soies postérieures bx ; ce sont très probablement des S. neglectus ; leur plaque anale (fig. 4) ressemble d’ailleurs beaucoup plus à celle de neglectus qu’à celle de pubescens. J’ai dit en 1945 (Mém. Mus. nation. Hist. nat., 21, p. 125) que chez — 81 — certains spécimens corses de S. que j’avais qualifiés de pubescens, l’ou¬ verture de l’échancrure médio-postérieure de la plaque anale est limitée par une paire de forts processus pointus, dirigés vers l’arrière, et j’ai représenté dans ce travail, fîg. 1, C, une plaque anale de ce genre. Je viens d’examiner à nouveau quelques-uns de ces spécimens corses : ce ne sont pas des pubescens (ce que montre notamment la chétotaxie de leur 1er ter- gite troncal qui porte 2 rangées de 4 poils) ; je les place parmi les S. neglec- tus, mais peut-être faudra-t-il instituer pour eux un nouveau taxon. Possèdent aussi une plaque anale de ce type 3 ind. à 9 pp. (2 <§, 1 $) que j’ai placés plus haut parmi les neglectus d’Italie. Laboratoire d’ Écologie générale du Muséum. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 1, 1962, pp. 82-94. REMARQUES SUR LES PREMIERS STADES LARVAIRES DE PLUSIEURS ESPÈCES INDOPACIFIQUES DU GENRE DARD ANUS ( Crustacés Décapodes Pagurides). Par Michèle DECHANCÉ Une étude préliminaire sur le développement des Dardanus de la côte occidentale d’Afrique a montré l’existence probable de huit stades lar¬ vaires au moins chez certaines espèces A La découverte dans des col¬ lections de plancton d’origines diverses de zoés que nous avons attri¬ buées à des Dardanus apporte quelques données nouvelles sur le déve¬ loppement de ce genre. La présente note a pour objet l’étude comparée des premiers stades chez des espèces indopacifiques ; nous avons pu relever entre les larves des différences spécifiques qui semblent carac¬ téristiques du degré d’évolution des espèces à l’intérieur du genre ou de genres très voisins. La majeure partie du matériel étudié provient du plancton de la col¬ lection Dawydoff, récemment remise au Muséum d’ Histoire Naturelle par Mme Dawydoff ; toute cette collection est d’origine indochinoise, mais les localités et les dates de récoltes ne sont pas précisées. Quelques zoés proviennent en outre du plancton récolté par Dantan en Mer Rouge en 1923 et 1924. Le genre Dardanus est représenté dans les mers asiatiques par une quinzaine d’espèces et seule la mise en élevage de femelles ovigères suivie de l’éclosion des larves permettrait l’identification spécifique de notre matériel. Ceci ne peut être actuellement envisagé, mais, grâce à de bons caractères morphologiques, nous avons pu séparer plusieurs espèces, dont 5 ou 6 sont voisines et étroitement apparentées à Dardanus arrosor ; trois autres espèces présentent des caractères particuliers ; nous les avons provisoirement placées dans le genre Dardanus, car elles lui sont mani¬ festement apparentées et constituent une série qui aboutit aux zoés du type de Dardanus arrosor. Dans la description qui suit, nous les dési¬ gnons sous les noms de Dardanus ? 1, Dardanus ? 2 et Dardanus ? 3, cette dernière étant morphologiquement la plus proche de Dardanus 1. C.lï. Acad. Sci., 1961, 253, pp. 529-531. — 83 — arrosor ; nous examinerons plus loin les possibilités de les rattacher à un ou même deux autres genres. Après avoir exposé les caractères communs définissant le genre Dar- danus sensu lato, nous décrirons les larves de ces trois espèces en les comparant à celles de Dardanus arrosor et en montrant l'évolution qui les rapproche de ces dernières ; nous indiquerons ensuite les caractères propres aux zoés du groupe de D. arrosor. Cette étude est limitée à la comparaison des stades I pour la majo¬ rité des espèces : en effet nous ne possédons d’autres stades que pour Dardanus P 3 (Stade II) et pour Dardanus arrosor (Stades II, III, IV, VI, VII). Caractères généraux des zoés du genre Dardanus sensu lato. Taille variant suivant les espèces de 2,0 à 3,3 mm. Le rostre est grand ; il dépasse largement l’extrémité des antennes et des antennules et se termine en pointe effilée. Fig. 1. — Aspect de la cuticule chez Dardanus ? 2 : a, portion de la carapace, b, bord latéral du rostre. La carapace est relativement courte, elle n’atteint pas le milieu du premier segment abdominal ; elle est dépourvue d’épines et ses bords postérieurs sont arrondis ; on observe une petite carène médiane à la base du rostre, entre les yeux (qui sont sessiles au stade I). Les segments abdominaux sont renflés et bien individualisés ; il existe deux petites expansions latérales sur la face dorsale du deuxième seg¬ ment, et généralement une paire d’épines latérales sur le cinquième seg¬ ment. Le bord postérieur du telson est convexe, avec une échancrure médiane prononcée, il porte les six paires d’épines habituelles au stade I. La surface de la cuticule (rostre, carapace, segments abdominaux et telson) n’est pas lisse ; cette cuticule semble composée d’écailles imbri- — 84 — quées, dont le bord antérieur est ornée de 1, 2 ou 3 très petites épines, toujours orientées vers l’avant (fîg. 1 a) ; la présence de ces épines donne aux bords latéraux du rostre (fîg. 1 b), à un fort grossissement, un aspect denticulé et c’est sans doute ce qui a permis à Bâte (1888) d’écrire que le rostre de son Oodeopus gibbosus — en fait une larve de Dardanus au stade V — était denticulé. Cet aspect écailleux de la cuticule n’a jusqu’à présent été observé dans aucun autre genre de Paguride. L’endopodite de l’antennule est représenté par une longue soie plu¬ meuse insérée au 1 / 10e distal de la longueur totale de l’appendice. Fig. 2. — Région postérieure de l’abdomen : a, Dardanus P 1, b, Dardanus P 2, stades I. L’endopodite de l’antenne se termine par 3 soies, dont deux longues et plumeuses, terminales, et une troisième, simple, plus petite, subter¬ minale. L’écaille porte 10 soies sur son bord interne ; l’épine distale ter¬ minale du bord externe manque chez les zoés du groupe arrosor (fîg. 3). Le nombre d’articles du palpe maxillulaire (fig. 4) est variable (de un à trois) ainsi que le nombre et la disposition des groupes de soies sur le palpe maxillaire (fig. 5). L’angle interne proximal du basipodite du premier maxillipède porte un lobe recourbé vers l’avant, se terminant par une soie plus ou moins importante (fig. 6) ; un lobe similaire, mais plus petit, se trouve sur le coxopodite du même appendice chez Dardanus ? 1, Dardanus ? 2 et Dar¬ danus ? 3 (fig. 6 o, b et c). 86 — Description comparative de Dardanus P 1, Dardanus P 2, Dardanus P 3 et Dardanus arrosor. Matériel examiné : les trois premières espèces proviennent de la col¬ lection Dawydoff et sont donc indochinoises : Dardanus PI: 8 spécimens, stade I, 3,3 mm environ. Dardanus ? 2 : 4 » » , 3,4 mm » Dardanus ? 3 : 19 » » , 2,5 mm » » : 2 » » II, 3,2 mm » Les stades I de Dardanus arrosor, également présents dans la collec¬ tion Dawydoff, ont été récoltés en abondance dans le plancton côtier de Banyuls-sur-Mer, ou obtenus par éclosion. Ils mesurent de 2,7 à 3,2 mm. Deux stades II, probablement de cette espèce, de 3,7 et 4,1 mm, ont été trouvés dans le plancton des croisières de la « Calypso » en Afrique occidentale. La forme du rostre et de la carapace est semblable chez les 3 espèces et chez Dardanus arrosor. Les épines latérales du cinquième segment abdominal sont larges et terminales chez Dardanus P 1 (fig. 2 a), un peu moins développées chez Dardanus P 2 (fig. 2 b) ; elles sont plus étroites et tendent à devenir sub¬ terminales chez Dardanus P 3 (fig. 2 c). Chez Dardanus arrosor (fig. 2 d ), elles sont sub-terminales, insérées au 1 /6e distal de la longueur du seg¬ ment. L’aspect du telson est assez différent dans les deux groupes : 1. Chez Dardanus ? 1, Dardanus P 2 et Dardanus ? 3, la jonction des bords latéraux du sixième segment abdominal et du telson (non séparés) est arrondie ; la face dorsale du telson est plane ; entre les insertions des épines du bord postérieur, les indentations sont peu marquées ; la paire de soies fines, habituelle chez les larves d’Anomoures entre la pre¬ mière et la deuxième paire d’épines, et qui représente des épines vesti- gales, est encore relativement développée. 2. Chez Dardanus arrosor, les bords latéraux du sixième segment abdo¬ minal et du telson sont droits et forment un angle net ; la face dorsale du telson est épaissie dans sa partie médiane, suivant deux carènes lon¬ gitudinales divergentes partant des bords latéraux de la région antérieure vers l’insertion de la quatrième paire d’épines ; il existe des indentations profondes entre les insertions des épines du bord postérieur ; la paire d’épines vestigiales est réduite à une paire de très fines soies, insérées tout près de la deuxième paire d’épines. L’aspect écailleux de la cuticule est plus marqué chez Dardanus P 1 : les écailles sont plus grosses et recouvrent toute la dorsale du telson ; alors que dans les deux autres espèces la face dorsale du telson est presque lisse ; chez Dardanus arrosor, les écailles sont moins nettes, et la surface du telson est également lisse. — 87 Appendices. — Nous ne mentionnerons ici que les appendices dont la structure est différente dans les deux groupes. Antennes (fig. 3). — • L’écaille antennaire se termine par une épine chez Dardanus P 1, Dardanus P 2 et Dardanus ? 3 ; cependant, cette épine est longue chez Dardanus P 1 (fig. 3 a) : environ le sixième de la longueur totale de l’écaille ; elle est courte chez Dardanus ? 2 (fig. 3 b) ; chez Dar¬ danus P 3, très réduite au stade I (fig. 3 c), elle est absente au stade II (fig. 3 c’). Chez Dardanus arrosor, il n’y a pas d’épine terminale au stade I (3 d) et au stade II (fig. 3 d’) le bord externe commence à se garnir de soies. Fig. 3. — Partie terminale de l’écaille antennaire ; les soies longues n’ont pas été figurées pour mieux laisser voir l’épine terminale : a, Dardanus ? 1, b, Dardanus ? 2, c , Dardanus ? 3, d, Dardanus arrosor, stades I ; c’, Dardanus P 3, d' , Dardanus arrosor, stades II. Maxillule (fig. 4). — Le palpe est composé de trois articles chez Dar¬ danus P 1 (fig. 4 à) et Dardanus ? 2 (fig. 4 b) ; chez Dardanus P 3 le stade I (fig. 4 c) présente deux articles, qui sont fusionnés au stade II (fig. 4 c’), une forte constriction marquant cependant encore l’articulation. Chez Dardanus arrosor il n’y a généralement qu’un seul article, mais il arrive que chez certains spécimens le palpe d’une des maxillules soit encore segmenté en 2 articles, ou porte une ébauche de segmentation. Dans toutes les autres espèces du groupe arrosor, la seule trace de segmenta¬ tion existante est la présence d’une fine soie à la moitié environ du bord — 88 — interne du palpe ; cette soie existe toujours également chez Dardanus arrosor. Maxille (fig. 5). — Le palpe est toujours unisegmenté ; chez Darda¬ nus P 1 (fig. 5 a), il porte sur son bord interne 3 groupes de 3, 1, et 3 soies, indiquant sa segmentation primitive en 3 articles. Chez Dardanus ? 2 (fig. 5 b), on observe 3 groupes de 2, 1 et 2 soies ; chez Dardanus ? 3 Fig. 4. — Palpe de la maxillule : a, Dardanus ? 1, b, Dardanus ? 2, c, Dardanus ? 3, d, Dardanus arrosor, stades I ; c’, Dardanus ? 3, stade II. (fig. 5 c), il n’y a plus que 2 groupes de soies : 2 soies terminales et 2 soies au milieu du bord interne, mais ces 2 soies sont encore insérées sur deux lobes séparés ; la disposition des soies est la même au stade II (fig. 5 c’). Chez Dardanus arrosor enfin (fig. 5 d), on a deux groupes de soies comme chez Dardanus ? 3, mais les deux soies du bord interne sont insérées côte à côte. Premier maxillipède (fig. 6). — On observe un lobe basal recourbé vers l’avant sur le basipodite chez toutes les espèces ; un lobe plus petit — 89 — se retrouve sur le coxopodite chez Dardanus ? 1, Dardanus ? 2 et Darda- nus ? 3 seulement. Chez Dardanus ? 1 (fig. 6 a), les deux lobes se ter¬ minent par une forte soie barbelée; chez Dardanus? 2 (fig. 6 b), seul le lobe du basipodite porte une soie barbelée, celle du coxopodite est courte et simple ; chez Dardanus ? 3, les soies des deux lobes sont courtes et simples. Chez Dardanus arrosor, la soie du basipodite est très petite, tandis que le lobe coxopodial a entièrement disparu. Fig- 5. — Palpe de la maxille : a, Dardanus P 1, by Dardanus P 2, c, Dardanus P 3, dt Dardanus arrosor , stades I ; c’, Dardanus P 3, stade II. Caractères des zoés du groupe de Dardanus arrosor. Les zoés du groupe de Dardanus arrosor, trouvées en assez grand nombre dans le plancton de la collection Dawydoff (4 ou 5 espèces) et dans celui de Mer Rouge (3 espèces) possèdent toutes en commun avec Dardanus arrosor les caractères indiqués à propos de cette espèce dans la description précédente, que nous allons résumer : — les épines latérales sur le cinquième segment abdominal sont sub¬ terminales, sauf chez une espèce de Mer Rouge où ces épines manquent (fig- 8) ; — la face dorsale du telson est épaissie dans sa partie médiane, ses 90 bords latéraux sont droits et il existe de profondes indentations entre les insertions des épines du bord postérieur ; — il n’y a pas d'épine terminale sur l’écaille antennaire ; — le palpe de la maxillule est unisegmenté ; — le palpe de la maxille porte deux groupes de deux soies ; — le lobe basipodial du premier maxillipède est terminé par une très courte soie, et il n’y a pas de lobe sur le coxopodite. Fig. 6. — Région inférieure du basipodite, et coxopodite, du premier maxillipède : a , Dar- danus PI, b, Dardanus P 2, c, Dardanus P 3, d} Dardanus arrosor, stades I ; c\ Dardanus P 3 , stade II. Si l’on tient compte du grand nombre d’espèces de Dardanus présentes dans la région considérée et des variations individuelles probables, ainsi que de l’impossibilité actuelle d’identifier spécifiquement aucune de ces larves (sauf celles de Dardanus arrosor), il nous paraît inutile de donner ici une description de chaque espèce reconnue ; nous nous bornerons à indiquer les caractères qui permettent de les séparer ; ce sont : — la taille (de 2,0 à 3,2 mm) ; — la longueur relative du rostre ; — la dimension relative des épines latérales du cinquième segment abdominal ; — la longueur relative des épines postérieures du telson, l’angle formé par ses bords latéraux et le rapport largeur/longueur du telson et du sixième segment abdominal réunis. Tableau I Caractères Dardanus P 1 stade I Dardanus ? 2 stade I Dardanus P 3 Dardanus arrosor et espèces voisines stades I et II stade I stade II Épines latérales du 5e segment abdominal Devienne: nt progressivement pli is courtes, plus < étroites et sub-terminales Épines vestigiales du telson Deviennent de plus en plus réduites Épine terminale de l’écaille antennaire longue, égale au 1/6 du total de l’écaille courte très courte 1 absente absente Palpe maxillulaire 3 articles 3 articles 3 articles 2 articles 1 article Palpe maxillaire 3 groupes de 3, 2 et 1 soies 3 groupes de 2, 1 et 2 soies 3 groupes de 2, 1 et 1 soies 2 groupes de 2 et 2 soies Lobe basipodial du 1er maxillipède terminé par une forte soie barbelée terminé par une soie barbelée terminé par une soie simple terminé par une très petite soie simple Lobe coxopodial du 1er maxillipède portant une soie barbelée portant une soie simple courte portant une soie simple courte lobe absent. — 92 Il nous paraît particulièrement intéressant de noter les différences dans la longueur des épines latérales du cinquième segment abdominal, qui se présente comme un caractère évolutif : elles sont relativement longues chez Dardanus arrosor (fig. 2 d ), plus courtes chez plusieurs autres espèces, très petites chez une espèce indochinoise (fig. 7), enfin totalement disparues chez la plus petite des espèces, de Mer Rouge (fig. 8). En conclusion, si les deux premières espèces, Dardanus ? 1 et Dar¬ danus ? 2, apparaissent comme assez éloignées des espèces du groupe Fig. 7. — Région postérieure de l’abdomen chez une espèce d’Indochine. Fig. 8. — Id., chez une espèce de Mer Rouge. arrosor, Dardanus ? 3 représente une forme intermédiaire; son stade II, où l’écaille antennaire est dépourvue d’épine terminale et où le palpe maxillulaire n’a qu’un seul article, ne présente aucune différence fonda¬ mentale avec le même stade chez Dardanus arrosor. Les différences entre Dardanus P 1, Dardanus ? 2, Dardanus ? 3, et celles du groupe de Dardanus arrosor sont résumées dans le tableau I. Position systématique de Dardanus ? 1, Dardanus ? 2 et Dardanus P 3 Nous connaissons la morphologie des larves d’un certain nombre de genres de Diogeninae ( Calcinus , Clibanarius, Dardanus, Diogenes, Pagu- ristes ) : ces larves présentent d’un genre à l’autre une grande diversité et différent par un ensemble de caractères bien apparents, tels que la forme et l’ornementation du rostre, de la carapace, des segments abdo¬ minaux et du telson ; il est manifeste que, par ces caractères, Dardanus P 1, Dardanus ? 2 et Dardanus ? 3 sont apparentés au genre Dardanus. 93 — Cependant, dans la plupart des cas, notre connaissance est limitée à une seule espèce du genre, à l’intérieur duquel nous ignorons la nature et l’amplitude des variations spécifiques. On peut donc se demander si les caractères par lesquels se distinguent les larves désignées ici sous le nom de Dardanus ? 1, Dardanus ? 2 et Dardanus ? 3, et celles des Dar- danus indiscutables, ont ou non une valeur générique ; c’est le cas pour l’épine de l’écaille antennaire, la segmentation du palpe des maxilles et le lobe armé du coxopodite du premier maxillipède. Les présentes observations laissent supposer que les espèces dont les larves sont étudiées ici constituent une série évolutive ; il est intéressant de revenir sur les caractères sur lesquels portent cette évolution : on con¬ sidère généralement que la présence de trois articles au palpe maxillu- laire et celle de trois groupes de soies sur celui des maxilles sont des caractères primitifs ; si on admet que l’évolution se traduit par une réduc¬ tion du nombre des articles et du nombre des soies sur les palpes maxil¬ laires, on doit noter les variations concomitantes telles que la réduction progressive des épines latérales du cinquième segment abdominal, la réduction et la disparition de l’épine de l’écaille antennaire et celles du lobe coxopodial du premier maxillipède. Sur la position systématique des larves constituant la série Dardanus ? 1 — > Dardanus arrosor, on peut formuler trois hypothèses : 1. — Les zoés décrites ici sous le nom de Dardanus ? 1, Dardanus ? 2 et Dardanus ? 3 appartiennent toutes trois à des espèces primitives du genre Dardanus, ou 2. — Dardanus ? 1 et Dardanus 2, qui sont très proches l’une de l’autre, appartiennent à un genre distinct, Dardanus ? 3 étant un vrai Dardanus, ou 3. - — Dardanus ? 1 et Dardanus ? 2 d’une part, Dardanus ? 3 d’autre part, appartiennent à des genres distincts, moins évolués que Dardanus. Dans les deux dernières hypothèses, à quel genre connu pourraient être rattachées ces zoés ? Dans la région indopacifique, on connaît les Diogeninae suivants : Aniculus, Calcinus, Cancellus, Clibanarius, Dar¬ danus, Diogenes, Paguristes, Paguropsis et Trizopagurus. Les zoés A’ Aniculus, Cancellus, Paguropsis et Trizopagurus sont incon¬ nues. D’après la morphologie des adultes, Cancellus (chez lequel d’ailleurs un développement direct a été signalé pour au moins deux espèces), Paguropsis et Trizopagurus présentent peu d’affinités avec Dardanus. Restent les Aniculus, apparentés aux Dardanus, et possédant des caractères primitifs. Mais une seule espèce, Aniculus aniculus, vit dans la région considérée, alors que nous avons noté les affinités entre Dar¬ danus ? 1 et Dardanus ? 2 et leur appartenance probable à un même genre ; pour les rattacher à Aniculus, il faudrait donc supposer l’existence d’une deuxième espèce indopacifique qui serait encore inconnue ; ceci est douteux, car il s’agirait d’une espèce de grande taille, vivant dans des eaux peu profondes, et ceci dans une région où beaucoup de Pagures ont été récoltés. Aniculus aniculus est largement répandu sur la côte indochinoise, et — 94 les zoés Dcirdanus P 3, qui étaient abondantes dans le plancton de la col¬ lection Dawydoff, pourraient lui appartenir. Mais dans ce cas l’identité de Dardanus P 1 et de Dardanus P 2 resterait à établir. Les larves décrites dans la présente note ne sont pas les seules dont la position systématique précise est impossible à déterminer ; si la plu¬ part des zoés de Diogeninae de la collection Dawydoff ont pu être géné¬ riquement identifiées, plusieurs d’entre elles, possédant les caractéris¬ tiques de ce groupe, n’ont pu être rattachées à aucun genre connu ; il faut envisager leur identification à Aniculus, Trizopagurus, Paguropsis ou même à des genres de Pylochelidae, groupe hétérogène, dont les rap¬ ports exacts avec les Paguridae n’ont pas encore été établis. L’identification spécifique ne peut se faire avec certitude que par obtention de zoés provenant de femelles préalablement déterminées, mais dans le cas présent il est' déjà fort intéressant de noter l’existence d’une série évolutive qui part de la zoé que nous avons appelée Dar¬ danus P 1 et qui aboutit à Dardanus arrosor. Lorsque ces larves pourront être identifiées avec précision, on possédera des données précieuses sur la phylogénie du genre Dardanus, dont les nombreuses espèces peuvent déjà être séparées en plusieurs groupes, et sur ses rapports avec les genres voisins. Laboratoire de Zoologie (Arthropodes) du Muséum. BIBLIOGRAPHIE Bâte (C. S.), 1888. — Report on the Crustacea Macrura collected by H. M. S. Challenger during the years 1873-76. Rep. Voy. Challenger, Zool., 24 : 882, pi. CXLIII. Issel (R.), 1910. — Ricerche intorno alla biologia ed alla morphologia dei Crostacei decapodi. Parte I : Studi sui Paguridi. Arch. Zool. Napoli, 4 : 333-397, 3 pl. Boraschi (L.) , 1921. — Osservazione sulle larve dei Crostacei Brachiuri e Ano- muri. Mem R. Comp. talassogr. ital., 87 : 1-32. Bourdillon-Casanova (L.), 1960. — Le méroplancton du golfe de Marseille : les larves de Crustacés Décapodes. Rec. Trav. Stat. mar. Endoume, 30, n° 18. Pire (R. B.) et Williamson (D. I.), 1960. — Larvae of Decapod Crustacea of the families Diogenidae and Paguridae from the bay of Naples. Publ. Staz. Zool. Napoli, 31, n° 3 : 493-552. Dechancé (M.) , 1961. — - Nombre et caractères des stades larvaires dans le genre Dardanus (Crustacé Décapode Paguride). C. R. Acad. Sci., 253 : 529-531. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 1, 1962 p. 95. PLANTES NOUVELLES RARES OU CRITIQUES DES SERRES DU MUSÉUM (Description d’une Orchidée nouvelle de Birmanie). Par A. GUILLAUMIN 436. - — Bulbophyllum Mackeeanum Guillaum. sp. nov. Pseudobulbis dense aggregatis, globoso depressis, 1,5 cm diam. : foliis tem- pore florali 0. Inflorescentia patula, 7 cm longa, 3a suprema parte dense spicata, scapo gracillimo fere capillari, rubro tincto, vagina 1, triangulari, membra- nacea, 5 mm longa, bracteis triangulare ovatis, ovario aequilongis, viridibus, floribus sessilibus, purpureis, sepalo superiore, petalis labelloque intensius, sepalo superiore ovato, 3 mm longo, lateralibus ovatis, lanceolatis, 4 mm longis, marginibus interioribus basi excepta connatis, concavis, labellum occultantibus, petalis acute triangularibus, 1 mm longis, labello linguiformi, vix 2 mm longo, pede 1 mm longe articulato, columna 1 mm longa, apice anguste appendiculato, stelidiis elongatis, acutis, polliniis 4. Birmanie : roches calcaires de Taunggyi 1 550 m, H-i-1958 (Mackee 6184), f. 214, 1958. La floraison en l’absence de feuilles rappelle B. polyrrhizum Lindl., probablement du Népal et du Sikkim mais l’inflorescence n’est pas dressée et les pétales et la colonne sont différents. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 1, 1962 pp. 96-100. FLORAISONS LES PLUS INTÉRESSANTES OBSERVÉES DANS LES SERRES DU MUSÉUM PENDANT U ANNÉE 1961 1 Par H. ROSE Dicotylédones. Acanthocalycium violaceum (Werd.) Backbg. Adromischus caryophyllaceus (Burm. f.) Lem. Barnadesia grandiflora Hort. Bégonia Cooperi C. DC. B. glabra Aublet var. cordifolia C. DC. B. longibarbata Brade Cereus Nelsonii Weingt. Ceropegia serpentina E. A. Bruce Cheiranthus scoparius Brouss. Corynocarpus laevigatus Forst. Crassula lanuginosa Haw. C. marginalis Sol. Cynanchum compactum Choux Dorstenia Volkensii Eng. Euphorbia ankarensis Boiteau. — Madagascar (Millot, f. 112, 1950). lre introduction. E. atropurpurea Brouss. E. cylindraeflolia Marnier-Lapostolle et Rauh 2. — Madagascar (Leroy, f. 274, 1958). lre introduction. E. Gatbergensis N. E. Br. E. X. Ingezalahiana Ursch et Léandri (Arnoult, f. 302, 1960). lre intro¬ duction. E. Mangokyensis Denis (Arnoult, f. 302, 1960). lre introduction. E. Millii Des Moulin var. imperatae Ursch et Léandri. E. pugniformis Boiss. E. X. soanieranensis Ursch et Léandri (Arnoult, f. 302, 1960). lre intro¬ duction. Glottiphyllum depressum (Haw.) N. E. Br. G. difforme (Haw.) N. E. Br. 1. Les floraisons ayant figuré sur les listes précédentes (depuis 1920) ne sont pas répétées, sauf s’il s’agit d’importation directe. 2. Kakteen und andere Sukkulenten, Jahrgang 12, 1961, Heft 5, Seite 66-70. 97 — G. linguiforme (L.) N. E. Br. G. Marlothii Schwant. Haloragis Colensoi Skottsb. Hereroa granulata (N. E. Br.) Dtr. et Schwant. Horridocactus F roehlichianus (K. Sch.) Backbg. Impatiens niamniamensis Gilg. Karimbolea verrucosa Desc. — Madagascar (Leroy, f. 274, 1958). lre introduction. Lobivia aurea (Br. et B.) Backbg. L. pseudocachensis Backbg. Malacocarpus erinaceus (Lem.) Rümpl. M. Sellowii (Link et Otto) K. Sch. Mamillaria elongata DC. var. rufocrossea K. Sch. M. Herrerae Werd. M. imbricata Wegner M. longicoma (Br. et R.) Berg. M. Scheidweileriana Dietr. Mediolobivia sarathroïdes (Werd.) Backbg. Nananthus orpenii (N. E. Br.) L. Bol. Notocactus pampeanus (Speg.) Berg. Notonia Descoingii Humbert. — Madagascar : Ankilimadinika (Mon- tagnac, f. 191, 1957). Ophiorrhiza Mungos L. Othonna capensis L. H. Bailey Parodia columnaris Card. Pedilanthus aphyllus Boiss. Pélargonium Bowkeri Harv. Plectranthus comosus Sims. P. purpuratus Harv. Pseudolobivia leucorhodanta (Backbg.) Backbg. Psychotria cornuta Hiern. P. Maingayi Hook., f. Rebutia calliantha Wessn. R. Marsoneri Werd. R. Steinmannii Br. et R. R. oiolaciflora Backbg. Sedum allantoïdes Rose Senecio citriformis Rowley S. macroglossus DC. Solenostemon monostachys (Beauv.) Briq. Starchytapheta australis Moldenke Tinnea Sacleuxii Spreng. Monocotylédon es. Acampe Renschiana Reichb. f. Aframomum sanguineum K. Schum. — Ile Principe (Rose 1956). lre introduction. — 98 — Ancistrorhynchus clandestinus (Lindl.) Schltr. Côte d’ivoire (Lecoufle, n° 4, f. 213, 1957). Angraecum angustipetalum RencLle. — Cameroun (Rose, n° 40 R, f. 207, 1956). A. calceolus Thou. A. gracilipes Rolfe Aascochilus annamensis Guillaum. sp. nov. 1. — Annam : Blao (Tixier, n° 12/60 pro parte, f. 217, 1960). A. pusillus Guillaum. sp. nov. — ■ Annam : Blao (Tixier, n° 12/60 pro parte, f. 217, 1960). Bulbophyllum barbigerum Lindl. — Côte d’ivoire (Merle, n° 206, f. 356, 1959). B. Buntingii Ilendle. — Guinée : Sérédou (Pujol, f. 215, 1958). lere introduction. B. congolanum Schltr. — Guinée (I.F.A.C., n° 10, f. 10, 1950). lre intro¬ duction. B. distans Lindl. — Cameroun (Rose, n° 41, f. 207, 1956). B. flaaidum Lindl. B. gibbosum Lindl. B. lupulinum Lindl. — Cameroun (Rose, n° 41, f. 207, 1956). B. Mackeeanum Guillaum. sp. nov. 2. — Birmanie : Taunggyi (MacKee, n° 6184, f. 212, 1958). B. oxypterum (Lindl.) Reichb. f. — Ile Annobon (Rose, n° 170, f. 257, 1956). B. porphyroglossum Kraenzl. - — Cameroun : Nyombé (Merle, n° 57, f. 154, 1956). B. tentaculigerum Reichb. f. — Cameroun : Nyombé (Rose, n° 49, f. 207, 1956). B. Winckleri Schltr. — Cameroun : Nyombé (Merle, n° 12, f. 188, 1953). lere introduction. Chrysoglossum erraticum Hook. f. — Annam : maris de Geugah (Tixier, n° 19/60, f. 239, 1960). Chysis aurea Lindl. Cleisostoma Sigaldiensis Guillaum. — Viêt-nam : Dalat (Tixier, n° 6, f. 206, 1957). C. thomatoglossa Guillaum. sp. nov. 3. — - Annam : Krong Pha (de Sigaldi, n° 351/Sig., f. 279, 1960. — Tixier, n° 18/61, f. 55, 1961). Coelogyne lactea Reichb. f. — Laos : Vientiane (Tixier, n° 6, f. 203, 1955). Crinum fimbriatulum Bak. Cymbidium Devonianum Paxt. — Annam : Dalat (Tixier, n° 27, f. 259, 1957). Cypripedium glaucophyllum Master. Cyrtorchis arcuata (Lindl.) Schtr. subsp. variabilis Summerh. Dasylirion acrotrichum Zucc. 1. Bulletin du Muséum , 2e série, 33, p. 333. 2. Cf. Infra, p. 000. 3. Cf. Bull. Mus., 2e série, 33, p. 333. 99 — Dendrobium intricatum Gagnep. — Annam : Dalat (Tixier, n° 10 bis/ 61, f. 55, 1961). lere introduction. D. Jocosum Reichb. f. — Nouvelle-Calédonie (MacKee, n° 8239, f. 42, 1961). lre introduction. D. latifolium Lindl. Dendrochilum saccolabium Kraenzl. Diaphananthe rutila (Reichb. f.) Summerh. — Côte d’ivoire (Lecoufle, n° 1, f. 213, 1957). Dietes végéta N. E. Br. Epidendrum campylostalyx Reiclib. f. E. ellipticum R. Grah. Eria clausa King et Pantl. — Annam : Dalat, rocher du Da Pampei (Tixier, n° 10/60, f. 217, 1960). E. confusa Hook. f. — Annam : Dalat (Tixier, n° 13, f. 148, 1958). Eulophia cucullata (Sw.) Steud. — Sénégal (Toulgouet, f. 4, 1960). Eulophidium Sandersianum (Reichb. f.) Summerh. — Cameroun : Nyombé (Merle, n° 34, f. 140, 1955). Guzmannia vittata Mez. Heliconia psittacorum L. Lachenalia liliflora Jacq. Liparis dalatensis Guillaum. sp. nov. 1. — Viêt-nam : Dalat (Tixier, n° 16/59, f. 352, 1959). L. Tixieri Guillaum. sp. nov. 1. — Viêt-nam : Dalat (Tixier, n° 17/59, f. 352, 1959). L. violaceo-nervosa Guillaum. sp. nov. L — Viêt-nam : Dalat (Tixier, n° 13/59, f. 258, 1959). Lockhartia micrantha Reichb. f. Maxillaria cucullata Lindl. M. luteo-alba Lindl. M. variabilis (Lindl.) Batem. var. media Hort. Mormolyca ringens (Lindl.) Schltr. Oncidium auriferum Reichb. f. O. incurvum Barker Ornithocephalus gladiatus Hook. - — Guyane française : Crique Gabrielle (Hoock, f. 150, 1958). Platythyra Haeckeliana N. E. Br. Pleione Pricei Rolfe Pleurothallis Hitchcockii Ames P. pansamalae Schltr. Polystachia puberula Lindl. — Côte d’ivoire : Adiopodoumé (Boyer, n° 2, f. 166, 1957). Saccolabium dasypogon Lindl. Sarcanthus fallax Guillaum. sp. nov. 2. — Annam : Djiring (C.R.S.T., n° 209/Sig. pro parte, f. 138, 1955). Scaphosepalum octhodes Pfitz. 1. Cf. Bull. Mus., 2e série, 33, n° 4, p. 434. 2. Cf. Bull. Mus., 2e série, 33, p. 334. — 100 — Scaphyglottis cuneata Schltr. Setcreasea purpurea Boom. S. striata Hort. Tradescantia pexata H. E. Moor. Vanda Watsonii Rolfe — Annam : Nhatrang (de Sigaldi, n° 337, 1 230, 1960). Wilmattea minutiflora Br. et R. Zeuxine leucochila Schltr. — Annam : Dalat, bas fonds de Tournoum (Tixier, n° 47/60, f. 247, 1960). BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 1, 1962 pp. 101-106. ESSAI DE RECONSTITUTION DE LA VIE PALÉOCÈNE AU MONT DE BERRU Par Donald E. RUSSELL Descendue assez bas pendant une courte période de la fin du Crétacé, la température mondiale commença à s’élever au début du Tertiaire pour atteindre un maximum à l’Éocène tardif. C’est une époque où la température était déjà proche de ce maximum — c’est-à-dire la fin du Paléocène, vieille de plus de 50 millions d’années — que nous avons choisie pour visiter la région de Reims. Nous commençons notre voyage au milieu d'un bras de la mer tha- nétienne, en un lieu correspondant au Soissonnais actuel. Derrière nous, à l’ouest, la mer est rafraîchie par des courants venus du nord, mais, vers la rive est, les eaux deviennent progressivement moins profondes et plus chaudes. L’absence complète de faunes pélagiques à Globigerina et Globorotalia montre que cette baie n’avait que des communications limitées avec le large. En ce point, la mer, d’une profondeur déjà à peine supérieure à 15 mètres, est en cours de régression vers l’ouest. L’insuffisance de nos connaissances nous empêche de fixer avec pré¬ cision la ligne de rivage vers l’extrémité est de la baie. Au voisinage du Mont de Châlons et de Châlons-sur-Vesle, un fleuve par ailleurs invi¬ sible a rendu les eaux saumâtres. Peut-être une flore lacustre nous appa¬ raît-elle en ce point à travers le brouillard des temps géologiques. Conti¬ nuant vers l’est, la mer prend maintenant un caractère lagunaire. En atteignant la région de Reims, la côte commence à se dessiner plus nette¬ ment en face de nous. Le pays est bas et l’air y vibre dans la chaleur du jour ; au loin se détachent des collines arrondies et couvertes de buissons épars ou de paquets d’arbres d’aspect méditerranéen (Myrtes, etc.). Mais là où l’eau est abondante, c’est-à-dire le long des rivières et autour de petits lacs sporadiquement distribués au voisinage de la côte, les Saules, les Peupliers, les Aunes et les Ormes se mêlent à des plantes plus sèches : Lierres, et même Lauriers et Sassafras, pour former de petits bois touffus. Plusieurs espèces de Fougères abondent aux endroits humides, et quelques Palmiers sont présents de place en place. La température est celle d’un climat tropical à précipitations rares ou modérées. Des étangs superficiels, signalés par le scintillement de leurs dépôts gypseux, sont séparés aussi bien de la mer que des fleuves par des bandes sableuses inconstantes. Un fleuve provenant de Berru serpente 7 — 102 — paresseusement vers nous et se jette dans la lagune en repoussant son delta vers Cernay-lès-Reims. Nous nous occuperons essentiellement des animaux vivant sur les berges de cette rivière et à son embouchure. La forme très largement dominante, aussi bien dans le fleuve qu’au milieu des hautes plantes qui bordaient ses rives, était un Reptile aqua¬ tique, Simoedosaurus . La tête de cet animal évoquait un peu celle d’un Gavial actuel ; comme chez celui-ci le museau était étroit et allongé, et armé de dents grêles et pointues ; mais les yeux étaient plus petits, et le crâne s’élargissait à l’arrière et se divisait là en deux vastes lobes. Le genre Simoedosaurus était représenté probablement par deux espèces : l’une petite et trapue comme certains Crocodiles modernes, l’autre plus grande mais plus légère ; celle-ci atteignait près de quatre mètres de longueur dont, bien entendu, la queue formait une grande partie. • - 1 - 1 » t , .km O 10 20 30 40 50 La Région de Cernay-lès-Reims. Des Crocodiles étaient également présents, mais en bien moins grand nombre que les Simoédosaures. La plupart étaient petits ; seuls quelques individus exceptionnels atteignaient une longueur de deux mètres et demi. De nombreuses Tortues vaquaient tranquillement à leurs affaires au milieu de Reptiles carnivores impressionnants. Elles se nourrissaient des petites plantes qui poussaient le long de la rivière ou, éventuelle¬ ment, profitaient des restes du festin des Crocodiles. La plus abon dante de ces Tortues de rivière était une espèce de grandeur moyenne, soit environ 35 cm de long. L'ne forme plus petite, ne dépassant guère 15 cm, existait aussi mais était moins commune. C’est sur la terre ferme que vivait un troisième membre du groupe, plus grand, dont l’aspect rappelait celui des célèbres Tortues des Iles Galapagos. Il n’est pas sûr qu’elles en présentaient la taille gigantesque, mais la lon¬ gueur de leur carapace atteignait au moins 55 cm. Les autres Reptiles vivant près de la rivière de Berru appartenaient au groupe des Lézards. Le plus fréquent était Necrosaurus, avec une longueur d’environ 40 cm. Plusieurs autres espèces étaient aussi repré¬ sentées, quoique plus rares. Assez curieusement, les serpents semblent avoir été absents de la région. 103 — Les moins abondants de tous les Vertébrés étaient les Batraciens parmi lesquels on ne connaît qu'un Anoure et un Urodèle. En ce qui concerne les Poissons, on doit remarquer que, dans le fleuve de Berru, une espèce dominait toutes les autres. Il s’agit d’Amia, Pois¬ son d’eau douce, typique, dont les descendants habitent aujourd’hui les rivières d’Amérique du Nord. On n’a, en revanche, trouvé aucun Bro¬ chet. Dans le delta les Requins abondaient, accompagnés occasionnel¬ lement de Raies. Des Oiseaux de toutes tailles peuplent les bois voisins de l’embouchure de la rivière, mais on sait peu de choses à leur sujet. Habituellement les os d’Oiseaux se fossilisent mal. Toutefois, autant qu’on puisse le savoir, la population avienne de cette époque différait beaucoup de toutes celles qui vivent actuellement. L’une des plus étranges visions de cette scène est due à la présence de trois ou quatre grands Oiseaux incapables de voler, et dont la hauteur s’échelonnait d’un à deux mètres. Etant donné que, de nos jours, la plupart des Oiseaux qui restent au sol sont des formes de pays découverts, il est vraisemblable que ces animaux ne visitaient que rarement les bords du fleuve. Ils ne vivaient certainement que dans les zones de l’intérieur parsemées d’arbres plus rares et éloignées aussi bien du cours des rivières que des lacs côtiers. 11 faut signaler, cependant, que ces Oiseaux géants, à bec gros et rapace, représentaient la menace la plus dangereuse, après les Crocodiles et les Simoédosaures, pour les autres animaux de la région. Ils étaient, de loin, les plus carnivores de toutes les formes terrestres. Parmi les Mammifères, le plus grand était Arctocyon. Contrairement à ce que semblent impliquer les composants grecs de son nom, cet ani¬ mal n’avait rien à voir ni avec les Chiens ni avec les Ours, bien qu’il ait pu ressembler superficiellement à ces derniers. Il faut se représenter Arctocyon comme un Mammifère primitif, peu spécialisé. La bête pleine¬ ment adulte atteignait à peu près 45 cm à l’épaule ; le corps, assez long, était supporté par des membres courts et massifs, et terminé par une queue longue et épaisse. L’étrangeté de son aspect était encore accrue par sa démarche complètement plantigrade. Bien que le crâne d’ Arcto¬ cyon dépasse d’un tiers celui du Loup, son cerveau n’était que moitié aussi gros. Un tel animal offre un contraste frappant avec les Mammi¬ fères modernes, plus intelligents et d’organisation souvent très évoluée. Contrairement à une opinion répandue autrefois, il semble maintenant n’y avoir aucune raison de supposer qu Arctocyon était aquatique ou même habile nageur. Ses premiers doigts, quelque peu opposables, laissent plutôt penser qu’il était semi-arboricole. Afin de déterminer ce dont Arctocyon se nourrissait, et par suite com¬ ment il vivait, il nous faut examiner sa denture. Ses grandes canines surprennent par la dominance des inférieures sur les supérieures, en lon¬ gueur et en robustesse. La situation inverse de celle du Machairodonte est ainsi réalisée ; on imagine mal la signification d’une telle spécialisa¬ tion. Les prémolaires coupantes, et les molaires aplaties à la manière des molaires de l’Ours, témoignent d’un régime omnivore. En effet, bien qn' Arctocyon ait été considéré pendant plus d’un siècle comme un car- — 104 — nivore, la validité de cette supposition apparaît douteuse. On peut même tenir pour certain qu’un animal aussi primitif et généralisé qu Arctocyon ne pouvait avoir que des goûts alimentaires eux aussi très généraux. Puisque la famille des Arctocyonidés est maintenant regardée par cer¬ tains comme proche de la souche de la lignée Condylarthre — tout à fait distincte de la lignée Créodonte-Carnivore — , on peut soulever la ques¬ tion : s’agissait-il d’un ancien Ongulé à tendance carnivore ? En fait, il est très vraisemblable que ce groupe de base se préoccupait fort peu de notre classification en « carnivores » et « herbivores », et mangeait tout ce qui se présentait, pourvu qu’il puisse se le procurer sans trop de peine, le consommer sans difficulté excessive, et y trouver un plaisir suffisant. Ses grandes canines devaient plutôt lui servir pour se battre que pour maintenir un régime carnivore. Une forme parente d ’Arctocyon, assez semblable mais plus petite, était Arctocyonidés. Deux espèces en existaient au voisinage de la rivière de Berru, l’une légèrement plus grande que l’autre, mais toutes deux assez rares. Les canines de ce genre étaient de taille moins impressionnante et ses dents étaient même plus plates et moins suggestives d’un régime carnivore que celles d 'Arctocyon. Le seul vrai Carnivore à jeter quelque trouble sur cette scène dans l’ensemble pacifique, était Dissacus. Créodonte rare, de taille intermé¬ diaire entre Arctocyonidés et Arctocyon, il errait solitaire et menaçant, comme quelques-uns des grands félins actuels. Dissacus avait pourtant un régime plus diversifié que ces derniers ; il hantait parfois, pour un repas de Tortues ou de Mollusques d’eau douce, la partie littorale et peu profonde du fleuve. L’abondance des Herbivores dans la faune indique probablement qu’il s’agissait d’animaux grégaires. On pouvait voir les troupeaux du Con¬ dylarthre Pleuraspidotherium brouter dans les paysages plus-découverts de l’intérieur, et les bandes d’un petit Prosimien, Plesiadapis, faisaient des intrusions dans leur habitat, sans trop s’éloigner, pourtant, de l’abri des zones boisées. Tous les deux venaient fréquemment au fleuve. Les premiers auteurs ignorant la supériorité numérique de Plesia¬ dapis avaient désigné les sédiments où ces animaux peuvent maintenant être exhumés en tant que fossiles, comme les « couches à Pleuraspido¬ therium ». Le fait qu’on trouve Plesiadapis plus fréquemment dans le gisement que Pleuraspidotherium vient probablement de ce qu’il vivait plus près du fleuve, et par suite y tombait plus souvent ou mourait sur ses bords. Devant certainement être classé parmi les Primates, tout en gardant des affinités lointaines et très douteuses avec toute forme vivante, Ple¬ siadapis existait dans la région en si grand nombre qu’il est difficilè de le considérer comme un animal exclusivement arboricole. En effet, on peut admettre comme axiome paléontologique que les formes arbori¬ coles se fossilisent rarement. Les Plesiadapis étaient petits (environ 45 cm de long, sans compter la queue), et pullulaient dans les buissons. Leur denture, semblable à celle des Rongeurs, leur servait à se procurer une nourriture aussi variée — 105 — que celle de ce groupe. Des griffes fortes et pointues, rappelant un peu celles d’ Arctocyon, leur permettaient d’échapper au danger en escaladant les arbres, mais il est peu probable qu’ils y passaient la plupart de leur temps. Le Condylarthre Pleuraspidotherium, d’autre part, était sans conteste un Ongulé équipé pour une vie presque exclusivement herbivore. Ses molaires sélénodontes, évoquant celles d’un Rhinocéros miniature ou d’un Hyracoïde, convenaient manifestement au broyage des plantes. On ne doit pas, cependant, s’imaginer Pleuraspidotherium comme paissant soit dans les plaines herbeuses soit dans les prés. L’herbe, en tant qu’élé- ment dominant de la flore, ne devait apparaître que 30 millions d'années plus tard. Pleuraspidotherium, et beaucoup de ses contemporains, appré¬ ciaient les feuilles des arbustes et les plantes plus petites sans se rendre compte de cette absence. Cet animal atteignait un peu plus de 50 cm de long, queue exclue. On peut supposer que Pleuraspidotherium, à l’exemple d’un genre voisin d’Amérique du Nord, avait des pattes courtes et plantigrades, et était légèrement macrocéphalique. La fréquence de ses dents de lait dans les gisements dépasse de beaucoup celle des Plesiadapis, par ailleurs tout aussi nombreux. Cette particularité provient, soit de ce que les dents de lait du premier étaient remplacées plus tard au cours de la vie, soit de ce que le taux de mortalité des jeunes y était beaucoup plus élevé. Orthaspidotherium, qui vivait dans la même région, était un parent proche, mais plus petit, de Pleuraspidotherium. Il était assez abondant, mais beaucoup moins que son grand cousin. Il vivait de façon très com¬ parable à ce dernier. Le rôdeur rare et étrange qu’était Tricuspiodon faisait des apparitions occasionnelles à Berru ; de grandeur voisine de celle d ’ Arctocyon, il était le plus grand des Condylarthres. Les affinités de cette créature mal con¬ nue restent encore assez imprécises. Bien que d’organisation nullement comparable, Dissacus et Tricuspiodon avaient en commun leur rareté et leur mode de vie solitaire. Il est possible, évidemment, que ces formes aient été plus abondantes dans les hauts pays de l’intérieur. Comme on pouvait s’y attendre, les Condylarthres représentent de loin la plus grande partie de la faune mammalienne et montrent une diversité comparable à l’épanouissement des Artiodactyles d’aujourd’hui. Un nouveau membre du groupe a été découvert au cours des fouilles récentes entreprises au Mont de Berru. Celui-ci n’est connu que par des dents relativement peu nombreuses et des mâchoires incomplètes. 11 avait une longueur d’environ 20 cm ; assez rare, cet animal petit et timide n’était que rarement visible le long du fleuve. Cependant, ce Condylarthre avait de nombreux compagnons de même grandeur et de mêmes mœurs retirées, dont les plus curieux étaient certainement les Multitubereulés. Plusieurs espèces de ces animaux, de longueur échelonnée de 7 à 16 cm, habitaient la région. Ces créatures étaient les ultimes représentants d’un groupe ancien et bien distinct de Mammifères qui avait existé pendant les 70 derniers millions d’années du Secondaire et du Paléocène ; elles occupaient une niche écologique — 106 — qui sera plus tard remplie par les Rongeurs. Leur denture préfigurait d’ailleurs à de nombreux égards celle des Rongeurs, mais elle était carac¬ térisée par une dernière prémolaire très développée et tranchante. Jus¬ qu’à maintenant, on n’en a récolté que relativement peu ; il n’en faut pas nécessairement conclure que ces animaux étaient effectivement rares dans la région. Il se pourrait que, étant petites et fragiles, les dents aient été brisées ou négligées lors des fouilles antérieures. Cinq ou six espèces de minuscules Insectivores se faufilaient à travers les racines des arbres et des plantes. Un contemporain de cette faune, habitué de la région, aurait probablement été capable de distinguer les différentes espèces. Mais, aujourd’hui, avec seulement des dentures incom¬ plètes, toutes assez semblables, et aucun autre élément du squelette, il est difficile de les séparer ; leur position systématique elle-même reste sujette à fluctuation. La plus petite espèce de ces animaux primitifs — de la taille d’une souris — est peut-être même un Marsupial. Un des plus petits Primates connus était de grandeur comparable et se tenait aussi à l’abri des regards et du danger. Reprenons les grandes lignes du tableau que nous venons de brosser. De tous les Oiseaux et Reptiles qui contribuèrent si largement à donner son cachet et son activité à l’époque cernaysienne, seuls les Tortues et les Crocodiles persistent de nos jours pratiquement inchangés. Aucun des bizarres représentants de la faune avienne n’a sans doute longtemps survécu après la fin du Paléocène, et le Simoédosaure, qui dominait par la grandeur et le nombre au Mont de Berru, n’était qu’un survivant du Crétacé, d’ailleurs destiné à disparaître dès l’Éocène. Chez les Mammifères, un animal de grandeur moyenne pour l’époque aurait atteint les dimensions d’un gros lapin. Aucun des grands Ongulés qui allaient caractériser l’époque suivante : Palaeotherium, Coryphodon et Lophiodon, n’était encore présent. Même les grandes formes paléo¬ cènes connues ailleurs (Pantodontes, etc.) manquent ici. Des Carnivores spécialisés on ne peut que souligner l’absence presque totale. Le mode de vie omnivore prédominait d’une façon générale, sans exclure pourtant quelques spécialisations herbivores et insectivores. Le développement intellectuel mammalien, bien qu’ayant progressé fort au delà du stade reptilien, n’était encore ici qu’à un niveau rudi¬ mentaire. Il faut souligner qu’aucun des genres trouvés au Mont de Berru n’a directement donné naissance aux Mammifères modernes. Ces ancêtres sont à rechercher parmi les cousins, occasionnellement très proches, des formes cernaysiennes. Finalement, ces créatures lourdes, à l’esprit lent, représentent le der¬ nier degré de l’évolution des Mammifères secondaires. C’est avec le com¬ mencement de l’Éocène que les processus, à accélération croissante, de l’évolution mammalienne deviendront évidents. C’est donc une image d’un monde archaïque que nous a donnée la reconstitution du théâtre du Mont du Berru à la fin du Paléocène — ■ dernier regard vers la vie primitive qui régnait avant que notre monde de Mammifères modernes n’ait commencé à se former. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 1, 1962 pp. 107-116. LE CÉNOMANIEN DANS LES FORAGES ENTRE LE BARANGEON ET LE LOING ANTÉRIEUR Par René ABRARD Le Cénomanien de la région de Vierzon est au-dessus des sables de la Puisaye, vraisemblablement albiens pour leur plus grande partie [2, pp. 140-141] , constitué de bas en haut par les assises suivantes : 1) argiles noires ou grises ; 2) sables de Vierzon ; 3) marnes à Ostracées. 1) Les argiles noires ou grises, parfois accompagnées d’ocre, qui sur¬ montent les sables de la Puisaye, représentent la terminaison en biseau vers le SW, des formations marno-calcaires et argilo-sableuses, qui, en Puisaye, occupent la place de la craie glauconieuse cénomanienne infé¬ rieure, correspondant à la zone à Acanthoceras Mantelli. Vers le NW, ces argiles noires et grises passent à des argiles sableuses, équivalent latéral de l’assise à Orbitolina concava et aux sables du Maine qui la surmontent. 2) Les sables de Vierzon représentent la partie inférieure de la zone à Acanthoceras rhotomagense et correspondent aux sables du Perche. Il est probable qu’à leur base, ils empiètent sur les sables du Maine. 3) Les marnes à Ostracées, grises parfois verdâtres et plus ou moins argileuses forment la deuxième partie de la zone à A. rhotomagense. Au contraire des sables de la Puisaye qui ont leur puissance maxi¬ male vers le NE, à l’E de la Loire et voient leur importance décroître très vite vers le SW, en direction de Vierzon, les formations 1) et 2) s’amenuisent de la région de Vierzon vers le NE où elles ne traversent pas le fleuve. En passant sur la rive droite, en effet, au-dessus des sables de la Pui¬ saye, très développés, le Cénomanien montre une assise argilo-sableuse, normalement verte à Pecten asper, surmontée par une importante série de marnes blanchâtres et de marno-calcaires devenant plus ou moins crayeux, tendance qui se manifestait déjà dans le prolongement de l’as¬ sise 1) vers le NE, sur la rive gauche de la Loire, en se rapprochant du fleuve. Ces marnes, marno-calcaires et calcaires crayeux, avec localement bancs plus durs exploités autrefois pour la construction, compris entre les sables de la Puisaye et la craie turonienne, représentent la craie céno¬ manienne. Le passage des faciès berrichons à ceux de la Puisaye, acheminement — 108 — vers la craie cénomanienne du centre du Bassin de Paris, se fait entre le Barangeon et le ru de Moutiers ou Loing antérieur. Plusieurs forages pour recherche d’eau potable, implantés sur l’argile à silex et conduits plus ou moins loin dans le Cénomanien, publiés antérieurement [1, 4], auraient dû permettre de suivre en profondeur ces changements de faciès. Ce sont, du SW vers le NE, ceux de Henrichemont, Aubigny- sur-Nère I, Blancafort, dans le Cher, Châtillon-sur-Loire, dans le Loiret, Saint-Fargeau, dans l’Yonne. Cependant, quelquefois basée seulement sur des coupes établies en langage de foreurs, leur interprétation est plus ou moins sujette à caution. La réalisation en 1960-1961, de deux autres forages, l’un à Aubigny-sur-Nère, l’autre à la Chapelle-d’Angil- lon, a permis par l’examen sur place et au Laboratoire, des carottes de sondage, la découverte de fossiles, assignant leur attribution exacte aux couches représentant, dans le premier la craie glauconieuse céno¬ manienne et dans le second, les marnes à Ostracées. Il en résulte qu’il est nécessaire de reconsidérer et de modifier la plupart des interpréta¬ tions antérieures, en prenant pour base les coupes de ces deux forages- pilotes. Nous donnerons également la coupe du forage de Barlieu, restée inédite. Henrichemont. — Forage réalisé en 1933-1934 par E. Lippmann, pour la commune. Cote 280 environ. Argile 1 Tuf rouge et gros silex.... . de 0,00 à 13,00 sur 13,00 à silex 2 Silex et argile rouge . 13,00 28,30 15,30 49,00 m f 3 Silex et argile jaune . 28,30 49,00 20,70 [ 4 Marnes grises et plaquettes cal- Marnes à caires . .de 49,00 à 66,30 sur 17,30 Ostracées 1 5 Calcaire bleu . 66,30 70,15 3,85 32,70 m 1 6 Argile bleuâtre . 70,15 72,60 2,45 1 7 Argile verdâtre sableuse. . . . 72,60 81,70 9,10 Sables de l 8 Sable argileux verdâtre. . . . 81,70 85,65 3,85 Vierzon ) 9 Argile verte et sable ténu. 85,55 91,00 5,45 sur 13,30 m ( 10 Sable vert argileux . 91,00 95,00 4,00 La Chapelle d’Angillon. — Forage inédit effectué en 1961 par Piquet à Romorantin pour l’alimentation en eau potable de la com¬ mune. Cote 203 m. i Terre végétale . de 0,00 à 0,60 sur 0,60 Argile à \ 2 Argile sans impuretés . 0,60 3,50 2,90 14,40 m 1 3 Argile à silex . 3,50 9,00 5,50 Turonien 6 m j 4 ( Craie turonienne de tendre à plus dure . 9,00 15,00 6,00 Marnes à l 5 Marne grise verdâtre . 15,00 21,00 6,00 Ostracées 6 Marne grise à Ostracées . 21,00 24,50 3,50 30,30 m f 7 Marne grise à jaunâtre . 24,50 45,30 20,80 Sables de ( 8 Sable gréseux aggloméré fauve. 45,30 53,00 7,70 Yierzon 15,70 m ) 9 Sable peu gras à gris foncé gras légèrement micacé . 53,00 61,00 8,00 — 109 — Craie cénoma¬ nienne inférieure 41,10 m Sables de la Puisaye sur 1,90 m 10 Marne grise de teinte variable plus ou moins grasse . 61,00 100,00 39,00 11 Marne devenant verdâtre et plus sableuse . 100,00 108,10 8,10 12 Grès gris très dur. Lignite et marcasite . 108,10 110,00 1,90 Les marnes à Ostracées 6 renferment de nombreux exemplaires de Pycnodonta cf. vesiculosa Sow. Les sables de Vierzon, sous leur aspect normal siliceux de couleur fauve ou jaunâtre, se sont montrés aquifères : 50 m3h en 1961. Aubigny-sur-Nère. — Premier forage réalisé en 1932-1933 pour la commune. Cote 195. 1 Terre végétale . de 0,00 à 1,00 sur 1,00 Argile j 2 Argile et gros graviers intercalés à silex < 1 d’argile à silex . 1,00 24,00 23,00 25,10 m ( 1 3 Argile et graviers ténus . 24,00 26,10 2,10 Turonien ( ; 4 Craie blanche, humide, dislo- 16,40 m J quée . 26,10 42,50 16,40 Marnes à ( Ostracées 30,75 m / 5 ) 6 1 Marne grise . Marne grise et blanche, silex noirs . 42.50 57.50 57,50 59,00 15,00 1,50 7 Marne grise . 59,00 73,25 14,25 Sables de j Vierzon 13,45 m 1 ! 8 Sables gris verts, gras, micacés. 73,25 86,70 13,45 Craie 1 cénoma- 1 \ 9 Grès gris micacé, fossilifère, nienne J ) glauconieux . 86,70 90,00 3,30 inférieure 10 Marne grise micacée . 90,00 100,00 10,00 sur 13,30 m L’assise 9 a fourni une Plicatule incomplète identique à celles du forage IL II s’agit donc indubitablement de la partie haute de la craie cénomanienne et non des sables de la Puisaye, interprétation antérieure [1, 4, p. 245], Le « grès » de la couche 9 est en fait, un calcaire identique à celui de l’assise 8 du forage II, le contact avec les sables de Vierzon se faisant sensiblement à la même cote ; cependant, le parallélisme avec la coupe de ce forage, distant seulement de 160 m est imparfait, ce qui semble dû à un fonçage de I au rotary avec malaxage des échantillons. Aubigny-sur-Nère. — Forage II réalisé en 1960-61 pour fournir un complément d’eau potable à la commune. Inédit. Cote 194. Argile à silex 20,00 m Turonien 14,50 m 1 Terre végétale . . . de 0,00 à 1,00 sur 1,00 2 Argile à silex . . . 1,00 22,00 21,00 3 Craie blanche . . 22,00 36,50 14,50 — 110 — Marnes à Ostracées 36,50 m Sables de Vierzon 16,00 m Craie cénoma¬ nienne inférieure 56,80 m Sables de la Puisaye sur 7,20 m / 4 Marne grise . 36,50 73,00 36,50 1 5 Sables verts très argileux très peu micacés . 73,00 81,30 8,30 1 6 Grès compact . 81,30 82,20 0,90 j 7 Sables verts très argileux très peu micacés avec rognons gré¬ seux à la base . 82,20 89,00 6,80 1 8 Calcaire très compact . 89,00 90,15 1,15 9 Marne grise . 90,15 92,20 2,05 10 Calcaire très compact . 92,20 93,30 1,10 11 Marne grise . 93,30 94,10 0,80 12 Calcaire compact . 94,10 98,20 4,10 1 13 Marne grise . 98,20 99,20 1,00 1 14 Calcaire très compact . 99,20 104,20 5,00 j 15 Marne grise . 104,20 105,30 1,10 1 16 Calcaire très compact . 105,30 105,60 0,30 \ 17 Marne grise . 105,60 107,20 1,60 j 18 Calcaire très compact . 107,20 110,80 3,60 j 19 Marne grise . 110,80 112,00 1,20 | 20 Alternances de bancs de cal¬ caires compacts et de marnes grises . 112,00 138,50 26,50 21 Marne noire sableuse ébouleuse. 138,50 141,15 2,65 22 Marne verte avec gravillon. . . 141,15 143,50 2,35 \ 23 Marne verte avec sable . 143,50 145,80 2,30 * 24 1 Grès compact en bancs irrégu¬ liers . 145,80 153,00 7,20 Débit : 70 m3 h à la profondeur de 112 m et de 105 m3 à 153 m. Les marnes grises qui, de 89 m à 138,50 m alternent avec des bancs de calcaire compact également gris — porté en grès très dur sur le carnet du foreur — se sont montrées fossilifères entre 89 et 105 m, soit dans les couches 9, 11, 13 et 15, où nous avons recueilli un exemplaire de Hypho- plites falcatus Mantei.l et de nombreux Lamellibranches, notamment des Plicatules. Mrae Freneix qui a bien voulu, ce dont nous la remer¬ cions vivement, déterminer et étudier cette faunule au Laboratoire de Paléontologie du Muséum en donne l’analyse suivante : Ech. n° 1 : Plicatula radiola Lamarck var. afïin. Plicatula cotteaui Peron, Céno¬ manien de Saint-Fargeau (1887, Notes pour servir à l’histoire du Terrain de craie, p. 171, pl. II, fig. 4). D’après Peron, PL cotteaui est une espèce voisine de Pl. radiola Lamarck ; cette dernière est mise en synonymie avec Pl. inflata Sowerby par Woods. L’espèce d’Aubigny paraît intermédiaire entre Pl. radiola Lamarck (in d’Orbigny) et Pl. cotteaui car les côtes sont plus larges que celles de Pl. radiola et elles ont des épaississements transversaux comme celles 111 — de PI. cotteaui cependant moins saillants, elles sont moins larges et moins arrondies que celles de PL cotteaui. Elle diffère également de PI. radiola par la taille plus petite, la forme moins incurvée postérieurement, par la valve gauche qui n’est pas con¬ cave mais plate, par les intervalles intercostaux moins larges. PI. cotteaui présente ces mêmes différences par rapport à PI. radiola , les unes moins accentuées, les autres plus accentuées. Ech. n° 2 : Limatula subaequilateralis d’Orbigny du Cénomanien de la Sarthe, de l’Upper Greensand d’Angleterre. L’exemplaire est de très petite taille, plus convexe que les formes typiques, la répartition des côtes est plus dissymétrique. Ceci est peut- être dû à la déformation du moule interne. Ech. n° 3 : Cucullaea (?) sp. Ce moule interne rappelle Cucullaea subnana Pictet et Roux des Grès verts des environs de Genève. Ech. n° 4 : Cucullaea cf. cenomanensis d’Orbigny : Cénomanien du Mans, (moule interne). Ech. n° 5 : Inoceramus sp. La présence de H. falcatus, indique de la manière la plus indiscutable le Cénomanien, sous un faciès insolite correspondant à la craie glauco- nieuse à Acanthoceras Mantelli, les sables de Vierzon et les marnes à Ostracées représentant la craie de Rouen à Acanthoceras rhotomagense. Les assises marno-sableuses inférieures 21 à 23 avaient été placées dans les sables de la Puisaye, mais il est possible qu’elles correspondent à la glauconie à Pecten asper, surtout développée en Puisaye sur la rive droite de la Loire. L’assise 24 est formée d’un sable siliceux assez gros¬ sier agglutiné en un grès très cohérent en bancs irréguliers. Barlieu. — Forage inédit pour l’alimentation en eau potable de la commune ; x = 622,25 cote 285. y = 277,10 Argile à silex 51,00 m 1 Terre végétale, argile rouge et silex . de 0,00 à 4,50 sur 4,50 2 Argile rouge et silex . 4,50 10,00 5,50 3 Silex noirs avec peu d’argile. . . 10,00 11,00 1,00 4 Silex noirs broyés . 11,00 18,50 7,50 5 Silex noirs, peu d’argile . 18,50 27,00 8,50 6 Argile crayeuse et silex noirs. . 27,00 30,50 3,50 7 Argile crayeuse blanche . 30,50 39,00 8,50 8 Silex noirs et argile grisâtre. . . 39,00 43,00 4,00 9 Argile et silex broyés . 43,00 52,00 9,00 112 — Marnes à Ostracées 27,00 m Craie Cénoma¬ nienne 66,00 m Sables de la Puisaye sur 16,00 m 10 Marne grise . 52,00 64,50 12,50 11 Marne grise . 64,50 68,00 3,50 12 Marne grise et très nombreux silex noirs . 68,00 78,50 10,50 13 Marne grise collante avec quel- ques silex noirs . 78,50 79,00 0,50 14 Marne argileuse grise collante . . 79,00 120,00 41,00 15 Marne grise sableuse . 120,00 126,00 6,00 16 Sables verts un peu argileux. . 126,00 127,50 1,50 17 Silex roulés verdâtres . 127,50 130,00 2,50 18 Sables glauconieux verts . 130,00 133,00 3,00 19 Sables siliceux ferrugineux. . . . 133,00 135,00 2,00 20 Sables siliceux ténus avec grès. 135,00 141,00 6,00 21 Argile marneuse compacte ver- dâtre . 141,00 143,00 2,00 22 Argile sableuse verdâtre . 143,00 145,00 2,00 23 Sables siliceux avec intercala- tions de bancs de grès à 146 et 147 m . 145,00 150,00 5,00 24 Sables siliceux blanc-jaunâtre . . 150,00 159,00 9,00 25 Argile verte compacte . 159,00 161,00 2,00 Débit 15 m3 h. Ns 93 m. Nd. 114,50 m. Les couches 18 à 20 de sables verts et siliceux ferrugineux, semblent représenter un pseudopode de la partie inferieure des sables de Vierzon. Des faits de ce genre sont signalés plus au S dans la légende de la feuille de Gien au 80.000e. Coupe aimablement communiquée par le Service du Génie Rural à Bourges. Interprétation révisée. Blancafort. — Forage de la commune réalisé en 1950, par les Fils de Lefèvre Frères, de Quiévrechain, à la cote 180 environ. Argile à silex 14,00 m Turonien 8,60 m Marnes à Ostracées 27,90 m Craie Cénoma¬ nienne 94,00 m Sables de la Puisaye sur 15,50 m 1 Conglomérat résiduaire à grands éléments de silex . de 0,00 à 11,80 sur 11,80 1 2 Glaise blanche sèche avec cail- loux . 11,80 14,00 2,20 3 Craie avec silex vers le haut. . . 14,00 20,80 6,80 ) 4 Marne grise, puis marne blanche / avec silex . 20,80 22,60 1,80 S / 5 Marnes à Ostracées . 22,60 50,50 27,90 6 Calcaires gris avec passages mar- neux et silex . 50,50 81,75 31,25 / 7 Marnes grisâtres au sommet, glauconieuses à la base . 81,75 144,50 62,75 ( 8 Sables de la Puisaye, ligniteux j à la base avec plaquettes gré- ( seuses et marcasite . 144,50 160,00 15,50 Châtillon-sur-Loire. — Forage réalisé en 1934 par E. Lippmann pour le compte des Etablissements Poylecot. Cote 135. 113 Argile à silex 52,40 m Turonien 38,20 m Craie Cénoma¬ nienne 83,10 m Sables de la Puisaye sur 1,70 m 1 Avant-puits . 0,00 à 26,60 sur 26,60 2 Marne blanche et silex . 26,60 79,00 52,40 3 Craie blanche dureté diverse . . 79,00 117,20 38,20 4 Craie avec silex . 117,20 139,60 22,40 5 Craie grise plus dure sans silex. 139,60 190,90 51,30 6 Argile gris-verdâtre . 190,90 191,90 1,00 7 Argile verte . 191,90 193,30 1,40 8 Argile grise . 193,30 194,20 0,90 9 Argile verte sableuse . 194,20 200,30 6,10 10 Sable gris . 200,30 201,10 0,80 11 Sable vert argileux . 201,10 202,00 0,90 Les assises 6 à 9 semblent correspondre aux couches glauconieuses à Pecten asper de la base de la craie cénomanienne en Puisaye. Saint-Fargeau. — Forage réalisé en 1833 par Degousée pour le compte du Marquis de Boisgelin, au château de Saint-Fargeau. Cote 245. Argile à / silex et ’ 1 1 Puits maçonné dans le Turo- Turonien nien . de 0,00 à 22,30 sur 22,30 22,30 m ( ' 2 Vases marneuses . 22,30 26,60 4,30 3 Marnes blanches . 26,60 27,90 1,30 4 Marnes jaunes . 27,90 31,20 3,30 5 Silex très durs . 31,20 32,00 0,80 6 Marnes . 32,00 35,30 3,30 7 Marnes avec silex . 35,30 36,40 1,10 Craie 8 Marnes compactes avec silex. . 36,40 38,70 2,30 Cénoma- 9 Marnes . 38,70 45,70 7,00 nienne 1 10 Marnes blanches avec silex .... 45,70 59,40 13,70 67,80 m 11 Calcaire . 59,40 61,70 2,30 12 Alternances de marnes et cal- caires . 51,70 64,90 3,20 13 Argiles vertes . 64,90 69,50 4,60 14 Marnes argileuses vertes . 69,50 83,40 13,90 15 Argiles bleues . 83,40 89,60 6,20 1 16 Argiles jaunes avec cailloux. . . 89,60 90,10 0,50 ( 17 Sables et grès friables ferrugi- Sables de \ l neux en plaquettes . 90,10 125,10 35,00 la Puisaye < ’ 18 Argiles bleues et vertes mêlées 55,90 m | 1 de sables ferrugineux . 125,10 139,60 14,50 f 19 Sables argileux verts . 139,60 146,00 6,40 Argile de | Myennes < j 20 Argiles assez compactes bleues. 146,00 168,70 22,70 22,70 m 1 1 l 21 Argiles avec sables verts . 168,70 177,90 9,20 Sables 1 l 22 Argiles avec sables gris quart- verts 1 zeux . 177,90 180,10 2,20 27,40 m I 1 23 Argiles vertes avec sables verts. 180,10 184,40 4,30 24 Sables verts . 184,40 186,10 1,70 114 Fig. 1. — Schéma des changements de faciès du Cénomanien suivant une ligne brisée de Vierzon à Saint-Fargeau. — 1 : Sables de la Puisaye. — 2 : Marnes vertes ; Pecten asper sur la rive droite de la Loire. — 3 a Marnes noires ou grises ; 3 b : Alternances de bancs calcaires et de marnes grises à Hyphoplites falcatus ; 3 c : calcaires marneux et crayeux et marnes crayeuses. — 4 : Sables de Vierzon. — 5 : Marnes à Ostracées. — 115 - Aptien 11,10 m • Barrémien Sables et argiles panachés 6,10 m I 25 Argiles très compactes bleues . . \ 26 Argiles sablonneuses avec py¬ rites . f27 Argile brune très compacte. . . . 28 Argiles très sablonneuses bleues. I 29 Marnes calcaires de couleurs va- Îriées . de 30 Marnes calcaires rouges et vio¬ lettes . 31 Marnes calcaires sablonneuses.. \ 32 Sables quartzeux très fluides . . 186,10 186,40 0,30 186,40 189,70 3,30 189,70 191,80 2,10 191,80 197,20 5,40 197,20 à 198,80 sur 1,60 198,80 201,00 2,20 201,00 202,70 1,70 202,70 203,30 0,60 Forage antérieurement publié [4, p. 649] dont l'interprétation est assez. ardue. Il est en effet déconcertant de ne rencontrer que moins de 56 m de sables de la Puisaye dans une région où il est classiquement admis que la formation est épaisse de 150 m. Il semble cependant que les couches vertes sous-jacentes à l’assise 17, représentent la base glauconieuse à Pecten asper, de la craie cénomanienne, et que, d’autre part, l’argile com¬ pacte 20, épaisse de plus de 22 m, correspond à l’ai’gile de Myennes. Il est possible que 15 et 16 représentent le Vraconnien. L’attribution à l’Aptien des argiles 25 à 28 est assez satisfaisante il semble possible d’admettre que la formation est représentée à Saint- Fargeau, mais elle est très près de sa limite en direction de la Loire. Les assises sous-jacentes correspondent très vraisemblablement aux sables et- argiles panachés barrémiens très développés sur la rive gauche du fleuve. Les forages situés entre Vierzon et Saint-Fargeau, permettent de suivre du Berry à la Puisaye, les changements de faciès des assises correspondant à la craie cénomanienne, lesquelles passent, du SW vers le NE, des for¬ mations sableuses et marneuses, liées au Maine et au Perche, aux marno- calcaires et aux marnes crayeuses qui, vers le Nord, conduiront à la craie cénomanienne représentant les zones à Acanthoceras Mantelli et A. rho- tomagense. Les argiles grises ou noirâtres des environs de Vierzon, qui forment la base des assises correspondant à la craie cénomanienne inférieure, deviennent plus épaisses vers le NE et se chargent progressivement de bancs calcaires, pour présenter à Aubigny-sur-Nère, sur 49,50 m, une alternance régulière de bancs calcaires et de marnes grises caractérisée par Hyphoplites falcatus et appartenant donc à la zone à Acanthoceras Mantelli. La lithologie marno-calcaire se développe sur 94,00 m à Blan- cafort, où il est probable que dans sa partie haute, elle mord sur la zone à A. rliotomagense. La tendance marno-calcareo-crayeuse se développe de plus en plus vers le haut, pour envahir toute la partie de l’étage com¬ prise entre les sables de la Puisaye et la craie turonienne, soit le Céno¬ manien proprement dit sus-jacent au Vraconnien. A la base des calcaires marneux et des marnes crayeuses, subsiste normalement une marne glauconieuse à Pecten asper, semblant correspondre au prolongement des- marnes sableuses vertes superposées aux sables de la Puisaye sur la rive gauche de la Loire. Entre ces marnes et les sables de la Puisaye, sont,. 116 — sur la rive droite de la Loire, interposées des marnes ou de la gaize, cor¬ respondant au Vraconnien, qu’il n’a pas été possible de repérer dans les forages. Sur la rive droite, au-dessus de l’assise de base, le Cénomanien est entièrement sous forme de marnes et de marno-calcaires blanchâtres à tendance crayeuse, rencontrés par le forage de Saint-Fargeau et actuel¬ lement visibles à l’affleurement dans d’anciennes marnières à gauche de la route de Saint-Fargeau à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Les sables de Vierzon s’amenuisent très vite du SW vers le NE : épais de plus de 45 m à Vierzon, ils ne se rencontrent que sur 13,30 m à Hen- richemont, 15,70 m à la Chapelle d’Angillon, 16,00 m à Aubigny-sur- Nère. Ils n’atteignent pas la Loire et ne se montrent pas à Barlieu et à Blancafort. Il est à noter que ces sables, qui représentent le prolonge¬ ment vers le SE, des sables du Perche et probablement à leur base, de la partie haute des sables du Maine, voient leurs caractères se modifier. Fauves et siliceux à Vierzon et à la Chapelle d’Angillon, ils deviennent verts et argileux dès Henriehemont et se présentent à Aubigny-sur-Nère sous la forme d’une marne sableuse verte qui les a fait confondre avec les marnes à Ostracées. Ils passent latéralement à des assises marno-calcaires, lesquelles, limitées à la zone à Acanthoceras Mantelli et Hyphoplites falcatus, à Aubigny-sur-Nère, s’étendent progressivement vers le haut, aux assises représentant la craie de Rouen à Acanthoceras rhotomagense, pour la représenter entièrement sur la rive droite de la Loire. Les marnes à Ostracées s’amenuisent également du Barangeon vers la Loire : plus de 50 m à Vierzon, 32,70 m. à Henriehemont, 30,30 m. à la Chapelle d’Angillon, 27,00 m. à Barlieu. Elles subsistent encore à Blan¬ cafort et passent au N à une craie très marneuse qui les remplace à Ch⬠tillon-sur-Loire. Plus au S, elles s’étendent jusqu’à la Loire mais ne se rencontrent plus sur la rive droite du fleuve. BIBLIOGRAPHIE 1. Abrard (R.), 1933. — Forages de Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) et d’Aubigny-sur-Nère (Cher). Bull. Mus. Nat. Hist. Naturelle, (2), t. V, n° 7, p. 90. 1 bis — 1946. — Aperçu hydrogéologique sur le département du Cher. Ibid., (2), t. XVIII, p. 217. 2. — 1950. — Géologie Régionale du Bassin de Paris. Payot, éd. 3. — 1953. — Contribution à l’étude hydrogéologique du Bassin de Paris. Troisième supplément. Bull. Mus. Nat. Hist. Naturelle, (2), t. XXV, n° 2, p. 236. 4. Lemoine (P.), Humery (R.) et Soyer (R.), 1939. — Les Forages profonds du Bassin de Paris. La nappe artésienne des Sables Verts. Mém. Mus. Nat. Hist. Naturelle, Nouvelle série, t. XI. Le Gérant : Jacques Forest. ABBEVILLE, - IMPRIMERIE F. PAILLART (ü. 8365). - 30-6-1962. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE Le Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle paraît depuis 1895. Chaque tome, grand in-8°, est annuel et comprend actuellement 6 fascicules. Les articles sont constitués par les communications présentées aux réunions des naturalistes du Muséum ; ce sont uniquement des travaux originaux rela¬ tifs aux diverses branches des sciences naturelles. Le premier fascicule de chaque année contient en outre la liste des travaux publiés et des collections reçues dans les laboratoires du Muséum. Le Bulletin peut être obtenu par achat ou échange en s’adressant à la Bibliothèque cen¬ trale du Muséum national d’Histoire naturelle, 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris, 5e (Compte de Chèques Postaux, Paris, 9062-62). Prix de l’abonnement annuel : Pour la France. .Y . 15 NF. Pour l’Étranger . 22 NF. Les années anciennes peuvent également être achetées ou échangées ï lre série : T. 1 à 34, 1895-1928. 2e série (en cours) : T. 1 à 33, 1929-1961. Instructions pour les auteurs. Les auteurs qui désirent présenter des communications sont priés d’en adresser directement la liste au Directeur du Muséum huit jours pleins avant la date de la séance. Les textes doivent être dactylographiés avec doubles interlignes, d’un seul côté, sur des feuilles séparées. Ils doivent être remis au président de la réu¬ nion après présentation de la communication. Les clichés des figures dans le texte ne doivent pas dépasser les dimensions suivantes : 10,8 cm X 17,8 cm ; ils sont fournis par les auteurs et déposés en même temps que les manuscrits. Les illustrations en planches hors-texte ne doivent pas mesurer plus de 11,5 cm X 18,5 cm ; ces planches, également à la charge des auteurs, sont à envoyer directement à l’imprimeur, après entente avec la rédaction du Bulletin. Chaque auteur ne pourra publier plus de 12 pages imprimées par fascicule et plus de 48 pages pour l’année. Il ne sera envoyé qu’une seule épreuve aux auteurs qui sont priés de les retourner, dans les quatre jours, à M. Jacques Forest, laboratoire de Zoo¬ logie, 61, rue de Buffon. Passé ce délai, l’article sera ajourné au numéro sui¬ vant. Tirés a part. Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles. Ils peuvent s’en pro¬ curer à leur frais 25 ou 50 exemplaires supplémentaires aux conditions ci-après : 25 ex. 50 ex. 2-4 pages . 1,70 NF. 2,10 NF. 6-8 pages . 2 NF. 2,45 NF. 10-12 pages . 2,20 NF. 3,55 NF. Ces prix s’entendent pour des extraits tirés en même temps que le numéro, brochés avec - agrafes et couverture imprimée. Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remaniements ou par l’état des manuscrits seront à la charge des auteurs. Les auteurs sont priés de remplir le bon de commande joint aux épreuves, afin qu'il soit possible de leur faire parvenir tirés à part et clichés, et de facturer, s’il y a lieu, les frais supplémentaires. ÉDITIONS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE En vente à la Bibliothèque centrale du Muséum, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire, Paris-5®. Annuaire du Muséum national d’ Histoire naturelle (paraît depuis 1939). Archives du Muséum national d' Histoire naturelle (paraissent depuis 1802. In-4°, sans périodicité). Bulletin du Muséum national d’Histoire naturelle (paraît depuis 1895 ; 6 numéros par an ; abonnement, France, 20 NF, Étranger, 27 NF). Grands naturalistes français (paraissent depuis 1952. Sans périodicité). Mémoires du Muséum national d’Hisloire naturelle (paraissent depuis 1936. Depuis 1950, nouvelle série en 3 (puis 4) parties : A, Zoologie ; B, Bota¬ nique ; C, Sciences de la terre ; D. Sciences physico-chimiques. Sans périodicité). Notes et Mémoires sur le Moyen-Orient (paraissent depuis 1933. In-4°, sans périodicité). Publications du Muséum national d’Histoire naturelle (paraissent depuis 1933. Sans périodicité). PUBLICATIONS DES LABORATOIRES DU MUSÉUM Bulletin du Laboratoire maritime de Dinard (Ille-et-Vilaine). Depuis 1928; prix variable par fascicule. Mammalia. Morphologie, Biologie, Systématique des Mammifères. Directeur : M. J. Dorst, Laboratoire de Zoologie des Mammifères, 55, rue Bufîon, Paris-5e ; depuis 1936 ; trimestriel ; abonnement, France, 25 NF, Étranger, 30 NF. Revue française d’ Entomologie. Directeur ; M. R. Jeannel, Laboratoire d’ Entomologie, 45 bis, rue Buffon, Paris-5e, depuis 1934 ; trimes¬ triel ; abonnement, France, 20 NF, Étranger, 30 NF. Index Seminum Horti parisiensis. Service des Cultures, 61, rue Bufîon, Paris-5e ; depuis 1882 ; échange. Journal d' Agriculture tropicale et de Botanique appliquée, suite de Revue internationale de Botanique appliquée et d’ Agriculture coloniale depuis 1954. Laboratoire d’Entomologie agricole coloniale, 57, rue Cuvier, Paris-5e ; abonnement, France, 28 NF, Étranger, 33 NF. Adansonia (suite aux Notulae Systematicae) . Directeurs : MM. A. Aubré- ville et H. Humbert, Laboratoire de Phanérogamie, 16, rue Buffon, Paris-5® ; sans périodicité ; abonnement, France, 30 NF ; Étranger, 40 NF. Revue Algologique. Directeur : M. R. Lami, Laboratoire de Cryptogamie, 12, rue Buffon, Paris-5®, depuis 1924 ; abonnement, France, 20 NF, Étranger, 25 NF. Revue Bryologique et Lichénologique. Directeur : Mm® V. Allorge, Labo¬ ratoire de Cryptogamie ; depuis 1874 ; abonnement, France, 22 NF, Étranger, 28 NF. Revue de Mycologie. Directeur : M. Roger Heim, Laboratoire de Crypto¬ gamie ; depuis 1928 ; abonnement, France et territoires d’Outre-Mer, 18 NF, Étranger, 23 NF. ABBEVILLE. - IMPRIMERIE F. PAILLART (d. 8365). - 30-6-1962. 2’ Série, Tome 34 Numéro 2 Année 1962 Paru le 25 Juillet 1962 . SOMMAIRE Fages Communications : J. Nouvel. L’orientation actuelle de l’éthologie des animaux sauvages. Leçon inau¬ gurale du Cours d’Éthologie des Animaux Sauvages prononcée au Muséum le 22 mars 1961 . 117 J. Berlioz. Étude d’une collection d’Oiseaux de Guyane française . 131 R. Roux-Estève. Sur une collection de serpents du Nord Cameroun rapportée par M. A. Stauch . 144 R. Hoffstetter. Observations sur les ostéodermes et la classification des Anguidés actuels et fossiles (Reptiles, Sauriens) . 149 E. Postel. Myripristis ( Ilolotrachys ) guezei , Poisson téléostéen nouveau de l’ Ile de la Réunion . 158 A. Stauch et M. Blanc. Découverte d’un Poisson Téléostéen Pleuronectiforme dans le bassin de la Haute-Bénoué (Nord Cameroun) . 163 A. Stauch et M. Blanc. Description d’un Sélacien Rajiforme des eaux douces du Nord Cameroun : Potamotrygon garouaensis n. sp . 166 J. Richard. Trématodes d’Oiseaux de Madagascar. Note 1 . 172 W. Jesionek-Szymanska. Contribution à l’étude du genre Orbignyana Ebray, 1860. (Echinida, Disasteridac) . 184 R. Abrard et R. Soyer. Deux gîtes fossilifères stampiens découverts par forages dans la région parisienne . 188 Bull. Mus. Hist. nat., Paris, 34, n° 2, 1962, pp. 117-191. BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1962. - N» 2 449e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 15 mars 1962 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR J. BERLIOZ COMMUNICATIONS U ORIENTATION ACTUELLE DE UÉTHOLOGIE DES ANIMAUX SAUVAGES Leçon inaugurale du cours d'Ethologie des Animaux Sauvages prononcée au Muséum le 22 mars 1961. Par Jacques NOUVEL Le Muséum commémorait le Tricentenaire de sa fondation lorsque j’y fus nommé assistant stagiaire en juin 1935. Cette circonstance me fit rapidement connaître le long et glorieux passé de notre Institution dont les traditions déterminent aujourd’hui le plan et la matière de cette leçon. J’aurai donc l’agréable devoir d’exprimer d’abord ma reconnaissance à ceux qui m’ont désigné pour occuper cette Chaire, puis d’évoquer les circonstances, les faits et les hommes auxquels je dois d’avoir mérité cet honneur. Je m’efforcerai, ensuite, de rechercher dans l’histoire de l’Éthologie, les éléments qui en ont déterminé l’évolution pour essayer, dans une vue prospective, d’en prévoir l’orientation future. Dans une forme analogue, je vous exposerai ensuite le passé, l’état actuel et dans la mesure du possible, le rôle et l’avenir des importantes collections zoologiques vivantes confiées à ma garde. — 118 Mes Chers Collègues, Celui qui saurait avec quel soin, chacun d’entre vous dans le calme de son cabinet d’abord, puis à l’Assemblée dans une séance minutieusement préparée ensuite, examine la valeur scientifique et la personnalité d’un futur professeur, sans omettre d’estimer ces menus détails qui permettent de prévoir l’adaptation caractérielle de l’homme à la vocation de la Chaire qui va lui être confiée, serait confondu par l’hommage qu’exprime votre vote. C’est pénétré d’une telle confusion que je vous adresse aujour¬ d’hui mes remerciements. Monsieur le Directeur, Une coutume, en honneur à la Faculté de Médecine, veut qu'un remer¬ ciement soit plus spécialement adressé à celui qui, désigné par ses col¬ lègues, oriente leurs activités communes. Cet usage me permet de vous remercier de m’avoir fait connaître cer¬ tains aspects sociaux du comportement humain que la haute autorité de mon Maître et plus encore la confiance qu’il me témoignait m’avaient incité à négliger. Les longs entretiens que vous avez bien voulu m’accorder m’ont per¬ mis d’apprécier l’ensemble exceptionnel de qualités dont votre esprit est doué et la méthode avec laquelle vous les mettez sans relâche au service de notre grande Maison. Chers Maîtres, Présenté par le Muséum un futur Professeur doit encore solliciter l’agrément de l’Académie des Sciences ; mais au lieu d’une épreuve, ce devoir fut pour moi l’occasion d’un riche enseignement, e’est pourquoi les remerciements que je formule aujourd’hui à votre adresse concernent, plus que la seule expression de votre vote, les bénéfiques entretiens que m’ont accordés les plus éminents membres de votre savante compagnie. Persuadé qu’un homme n’est fait que de la matière dont il s’est trouvé doté à sa naissance, matière plus ou moins profondément modelée par les émotions et les chocs éprouvés au cours de sa formation, c’est en vous contant quelques-unes de celles-ci que je vais essayer de me présenter à vous. Mon père, Directeur d’une importante usine de produits chimiques me fit, bien avant l’âge, connaître l’atmosphère des laboratoires, celle des ateliers et celle des chantiers de construction. J’avais parfois l’autorisation de l’accompagner. En veston, en blouse blanche ou même en bleu de travail, il s’entretenait avec des visiteurs, avec ses ingénieurs ou avec les plus modestes de ses collaborateurs, employant des mots dont le sens, trop souvent, m’était inconnu. — 119 — Ces souvenirs m’ont laissé l'image d’un homme dont les vues générales étaient solidement appuyées sur l’étude du détail des faits et dont l’au¬ torité résultait d’un souci constant de connaître les besoins et les ten¬ dances des hommes. A la fin de l’hiver 1917, j’étais avec les camarades de ma classe, en rang, le long du cours Dajot à Brest, un petit drapeau français dans la main droite et les couleurs américaines dans la gauche. Nous attendions le passage du Président Wilson, nous avions pour instructions d’agiter ces emblèmes et de crier des vivats lorsque passerait la voiture prési¬ dentielle. La température était encore froide et le ciel gris et bas descendait jusqu’à nous en une imperceptible pluie fine et pénétrante propre à cette région. Au moment où mes camarades pleins d’enthousiasme obéissaient aux ordres reçus, je fis un pas en arrière pour regarder la scène... mais l’image d’une autre cérémonie se substitua à la réalité, c’était celle d’un autre cortège, funèbre celui-là, dans lequel je suivais un cercueil recou¬ vert des couleurs nationales... J’ai gardé de ce jour une certaine hésitation à partager les joies et les peines collectives et le besoin lorsqu’une émotion me pénètre de faire un pas en arrière pour tenter d’en connaître les origines et d’en appré¬ cier la légitimité. Un peu plus tard, j’eus la chance d’avoir pour Professeur de lettres, au Lycée de Nantes, un ancien normalien, Jean-Paul Beneteau qui, mobilisé dès sa sortie de l’école, avait laissé en Champagne quelque chose de lui-même. Officier de la Légion d’Honneur, il restait simple, direct et souhaitait être l’ami de ses élèves. L’enseignement du programme n’était pour lui qu’un moyen de former des hommes. Dégager pour nous les processus de la pensée de Cicéron, de Plaute, de Descartes ou de Voltaire, la méthode et la précision de Boileau, les interréactions des génies du Grand Siècle étaient la matière de son enseignement. Il détruisit un jour violemment devant nous, sans les noter, une liasse de dissertations dont le sujet « Votre avenir », nous avait peu enthou¬ siasmés ; « un trop grand nombre d’entre elles », dit-il (c’était en 1925) expriment le souci dominant d’atteindre « une bonne situation pour gagner beaucoup d’argent ». Après ce geste volontairement théâtral, il nous révéla dans une émouvante leçon qui nous parut improvisée, quoique faite d’exemples pris dans l’histoire et la littérature, la valeur essentielle d’un idéal en tant que mobile d’une action efficace et féconde. L’année suivante, j’eus l’avantage d’aborder la philosophie sous la direction d’un homme de même trempe que certains d’entre vous ont probablement connu plus tard en qualité d’inspecteur général du Minis¬ tère de l’Education Nationale, le Professeur Pimienta. Il enseignait à ses élèves de mathématiques élémentaires la morale et la logique et pensait que la première devait obéir aux règles de la seconde. Ainsi, comparant la loi du talion et la morale chrétienne, qui non seulement prescrit le pardon mais recommande encore de tendre la joue droite lorsque la gauche vient d’être frappée, il aimait à rappeler que Dieu lui-même avait prévu l’enfer... et à nous montrer qu’au cours de — 120 — la vie il pouvait être prudent de ne pas oublier cet exemple, et d’at¬ tendre l’expression de sincères regrets avant d’accorder le pardon. Érudition, esprit, et parfois paradoxe émaillaient cet enseignement dont la ligne générale s’associait à la devise de Montaigne. A ces figures, je dois ajouter celle d’un oncle, homme droit et sec, qui exerçait la médecine vétérinaire dans le bocage breton. Ses clients, moins pressants pendant les moissons, lui permettaient de délaisser sa voiture et de faire quelques visites à bicyclette ou à pied en compagnie de ses neveux. Le travail accompli, nous revenions flanant le long des chemins creux et des talus ou à travers bois ou encore en parcourant les prés humides qui bordent les rivières ; nous observions alors avec lui les animaux, les plantes et les cultures. Puis de fines pinces, un compte- fils et la flore de Gaston Bonnier sortaient de sa poche et, assis sur ces pyramides tronquées de pierres que brisaient encore à la mailloche les cantonniers de l’époque, nous comptions les étamines et les carpelles. Il se peut que j’ai trouvé là le goût des sciences naturelles, mais j’ai aussi conservé de ces longues excursions le souvenir d’une rigueur qui s’appliquait autant à la méthode scientifique qu’au sens du devoir. Mais le portrait est encore incomplet et je dois pour l’achever évoquer le souvenir de quelques Maîtres de l’Enseignement supérieur. Tout d’abord celui du Professeur Clément Bressou : clair, net et souvent schématique, c’est en exécutant à chaque leçon d’innombrables dessins à la craie de couleur qu’il enseignait l’anatomie à l’amphithéâtre de l’École Vétérinaire d’Alfort. Sur les tables de dissection, il exigeait de nous la même clarté pour laquelle nous finissions, bon gré mal gré, par montrer un goût évident. Je n’évoquerai pas ici tous ses collègues quoique de chacun j’ai con¬ servé quelque chose. L’un parmi les derniers, le Professeur Jean Verge était admiré par tous ses étudiants pour la qualité de son élocution ; il savait, en quelques phrases claires, dont la structure logique se dégageait spontanément des détails incidents, cependant précisés, nous faire appréhender aisément en quelques minutes des sujets longuement exposés dans nos manuels. Je lui avouerai aujourd’hui que certains jours j’ai porté plus d’atten¬ tion à la forme du discours qu’à sa matière quoique les deux aient tou¬ jours été par lui fort intimement liés. Mais la chance que j’ai eue et que j’évoquais au début de cette leçon fut de connaître Achille Urbain. Né le 9 mai 1884 de parents lorrains, il fut élève du Lycée d’Angou- lême, puis de l’École Vétérinaire de Lyon dont il sortit second. Vétérinaire militaire, il subit d’abord la formation traditionnelle de l’École de Cavalerie de Saumur que j’ai aussi connue et qui le marqua profondément. Nommé ensuite dans divers régiments de cavalerie ou d’artillerie, il délaisse l’existence émaillée de mondanités des villes de garnison de cette époque pour parfaire sa formation scientifique à la faculté de Clermont-Ferrand. Licencié en 1912, il devient préparateur du Professeur Dubard, au laboratoire de botanique de cette faculté, puis Docteur ès Sciences en 1920 et, fidèle à sa ligne de conduite, il — 121 — recherche, dans l’armée même, une activité scientifique qu’il trouve au Laboratoire Militaire de Recherches Vétérinaires sous les ordres de Brocq-Rousseu. En 1930, il quitte l’armée et travaille à l’Institut Pasteur de Paris dans le laboratoire du Professeur Besredka, dont il s’éloigne pour rem¬ placer Mouquet à la sous-direction de la Ménagerie du Jardin des Plantes alors dirigée par notre très regretté collègue Bourdelle. C’est en collaboration avec celui-ci et sous l’autorité du Professeur Paul Lemoine, Directeur du Muséum, qu’il élabore après l’Exposition Coloniale de 1931, le Parc Zoologique actuel, dont la construction et l’achèvement furent réalisés sous son contrôle. En 1933, il fut nommé Professeur d’Éthologie des Animaux Sauvages au Muséum et Directeur du Parc Zoologique que chacun considérait déjà quelque peu comme son œuvre. En 1940, l’Assemblée des Professeurs le choisit comme Directeur. Il conserve malgré leur poids ces deux tâches pendant dix ans dans le cli¬ mat particulièrement oppressant d’une période où il fallait à la fois savoir s’informer, savoir agir et convaincre, sans pouvoir librement s’exprimer. Membre de l’Académie de Médecine, de l’Académie Vétérinaire et de nombreuses sociétés savantes tant françaises qu’étrangères, il ne limite son activité que contraint par un implacable mal dont sa volonté et son énergie freinèrent l’évolution sans malheureusement réussir à l’enrayer. Grand, droit, le regard incisif et franc, Achille Urbain était l’expres¬ sion même de son caractère, une rare intuition propre aux êtres sen¬ sibles lui permettait une estimation rapide des situations qu’un jugement prompt et sûr confirmait aussitôt. Confiant dans la qualité de son ana¬ lyse, il se traçait un programme dont il abordait sans délai l’exécution qu’il poursuivait jusqu’à son terme. De telles qualités lui conféraient une ferme autorité pouvant parfois paraître brutale à ses familiers, mais toujours tempérée par une géné¬ rosité exceptionnelle qui trouvait elle aussi ses sources dans sa sensi¬ bilité. Le Doyen René Fabre a dit de lui que « Naturellement bon et bien¬ veillant, il ne connaissait ni la haine ni l’envie, mais que son strict senti¬ ment du devoir ne lui permettait de tolérer ni faiblesse, ni hésitation dans l’accomplissement de sa tâche ». Vingt années d’étroite collaboration et de confiance réciproque ont certainement marqué plus profondément que je ne saurais l’exprimer et la structure de ma pensée, et de multiples aspects de mon comporte¬ ment déjà préparés à recevoir cette empreinte, c’est pourquoi je ne peux me défendre d’une profonde émotion en évoquant ici la mémoire de celui qui symbolise pour moi tout ce que le mot de Maître peut exprimer de sympathie, d’admiration et de déférence et qui, au cours de l’une de ces conversations devenues plus libres depuis sa retraite, me confia qu’il me considérait comme son fils spirituel. — 122 — Le mot Éthologie ou « Considérations sur les mœurs » a été retrouvé dans les écrits de Posidonios, philosophe et voyageur grec qui fut l’un des maîtres de Cicéron au dernier siècle avant l’Ere Chrétienne. Il y désigne la description et l’analyse des vertus humaines. Bien longtemps après, Stuart Mill reprend ce mot pour nommer une science ayant pour objet l’étude des comportements individuels, sociaux et nationaux des hommes qui, selon lui, ne seraient déterminés que par le caractère de chacun. Remarquons en passant que cette analyse des caractères entreprise par un économiste (et souvent abordée sous d’autres noms par de nom¬ breux philosophes et théologiens) ne semble pas gratuite et que son but est probablement celui même qui animait les alchimistes dans leurs recherches d’un procédé de synthèse de l’or : Le désir de dominer, Ce désir s’empare très souvent de la pensée des jeunes garçons qui, lorsque les circonstances ne leur permettent pas de l’extérioriser au milieu de leurs camarades, en font l’objet de rêveries imaginatives. C’est aussi ce désir qui détermine la structure hiérarchique des sociétés animales. Et c’est encore lui qui est le mobile caché de la plupart des remous qui font l’histoire des sociétés humaines. Il constitue un passionnant sujet d’Éthologie comparée. Pour revenir à l’histoire de cette science, je rappellerai que, dès 1836, un enseignement de « Psychologie des animaux » fut envisagé au Muséum, le projet, agréé par le Ministère de l’Instruction publique, prévoyait que cette chaire serait confiée à Frédéric Cuvier. Mais le 20 décembre de cette même année, l’Assemblée des Professeurs, à la demande d’Etienne Geoffroy-Saint-Hilaire, s’opposa à cette création, préférant pour le même titulaire une chaire de « Zoologie Générale ». Ce fut finalement une chaire de « Physiologie Comparée » qui lui fut attribuée un an plus tard par une ordonnance royale en date du 27 décembre 1837. Le mot Éthologie ne fut réellement introduit dans les sciences natu¬ relles que plus tard en 1854 par Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire fils, et successeur d’Étienne, mais il ne figure que dans la table des matières d’un ouvrage que sa mort prématurée, en 1861, ne lui laissa pas le temps d’achever. Le chapitre de l’Éthologie devait traiter « des manifestations vitales extérieures des êtres organisés » : — Mœurs ; — Conservation de l’individu et de l’espèce, recherche de la nourri¬ ture ; • — Habitat, déplacements accidentels, migrations irrégulières ou pério¬ diques ; — 123 — — Associations temporaires ou permanentes, nidification ; — Education, modification des habitudes, permanence des instincts acquis. Ce projet laissait prévoir l’application ultérieure aux végétaux des résul¬ tats fournis par l’étude du monde animal, conception surprenante pour nous d’une éthologie végétale qui n’est plus aujourd’hui compatible avec le sens que nous attachons à ce mot. Peu après, en 1869, Haeckel, zoologiste allemand, créa l’Ecologie, ou « considération sur la maison », c’est-à-dire sur l’environnement de l’ani¬ mal. Plus favorisé qu’Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire, Haeckel put poursuivre sa tâche. Mais bientôt en butte aux nombreuses et souvent imprévisibles difficultés qui jalonnent la route de ceux qui désirent observer les animaux dans leur milieu, il renonça à l’étude de ceux-ci pour entamer celle des végétaux plus régulièrement accessibles. Au cours de ces travaux, il passa progressivement de l’étude générale du milieu à celle des facteurs susceptibles de modifier l’organisme vivant, puis, de là, à l’analyse de ces modifications elles-mêmes cherchant à démontrer par l’expérience les rapports de causalité que l’observation permettait de pressentir. Les résultats acquis par Haeckel constituèrent bientôt une masse importante de connaissances, sources d’applications pratiques dont béné¬ ficièrent l’agriculture, l’horticulture, la sylviculture et plus généralement toutes les techniques d’exploitation du sol par l’intermédiaire du monde végétal. Pendant ce temps, l’Éthologie conçue par Isidore Geoffroy-Saint- Hilaire restait en sommeil en face de multiples difficultés telles que l’extrême mobilité des animaux, difficilement observables de façon suivie, le développement d’une tendance anthropomorphique qui, négligeant la rigueur expérimentale, conduisait à une littérature plus affective que scientifique, l’emprise de la métaphysique et plus encore l’absence de but défini et d’utilité immédiate. Les choses en étaient là lorsqu’ en 1931 le Maréchal Lyautey créa un parc zoologique dans le cadre de l’Exposition Coloniale. Le succès de cet établissement ranima le projet conçu près d’un siècle plus tôt par Frédéric Cuvier et détermina la fondation d’une Chaire « d’Étlio- logie des Animaux Sauvages », dont le premier titulaire fut Achille Urbain de qui je vous ai, il y a quelques instants, rappelé la carrière et esquissé le portrait. Quelques années après, en 1955, une Chaire d’ Écologie fut également créée dans notre Maison, confiée d'abord à Georges Kuhnholtz-Lor- dat, elle est aujourd’hui placée sous la direction de notre collègue Paul Rémy dont nous estimons tous la vaste érudition, la grande valeur et la haute autorité dans ce domaine. Ainsi, comme au temps d’Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire et d’HAEC- kf.l, Éthologie et Écologie se retrouvent aujourd’hui côte à côte. Mais le domaine de ces sciences s’est considérablement accru, et une ligne de démarcation s’est peu à peu établie entre elles. — 124 — En 1947, la Société de Biogéographie organisait un colloque au cours duquel les différents aspects de l’Ecologie furent minutieusement exa¬ minés et le domaine de l’Ethologie plus sommairement tracé. En 1955, un second colloque, international celui-là, vit ses comptes rendus publiés dans 1’ « Année Biologique ». De ces deux réunions au cours desquelles des Maîtres éminents expo¬ sèrent leurs conceptions, il semble résulter que ces sciences couvrent toutes deux l’étude des relations des êtres vivants avec leurs milieux. Mais alors que l’une d’elles, l’Écologie, s’intéresse particulièrement à l’étude du milieu et à celle des réactions anatomo-physiologiques, qu’il provoque sur les organismes qui y vivent, l’autre, l’Éthologie, a pour objet l’analyse du comportement animal, c’est-à-dire des réactions phy¬ siologiques et motrices généralement provoquées elles aussi par certains facteurs du milieu. On pourrait être tenté, conformément à l’histoire, d’orienter l’Écologie vers le règne végétal et de laisser à l’Éthologie l’ensemble du règne ani¬ mal duquel elle ne saurait s’écarter, mais ce serait actuellement une erreur. On pourrait aussi, tendre à faire de l’Éthologie une discipline pure¬ ment philosophique n’ayant de relations qu’avec la psychologie et qui abandonnerait l’étude des réactions organiques, ainsi que celle des tro¬ pismes et des réflexes pour n’avoir à connaître que des instincts et de l’intelligence... Ce serait, je pense, une erreur plus grave encore. En effet, une telle voie est sans issue, car l’instinct et l’intelligence ne sont pas plus que l’âme et l’esprit, que le courage ou la peur, des objets que l’on puisse soumettre à l’analyse scientifique, ce ne sont, pour l’instant que des vocables qui couvrent l’ignorance dans laquelle nous sommes de l’intimité des phénomènes qu’ils désignent et classent cependant clairement à nos yeux. Il suffit d’ailleurs de chercher une définition pré¬ cise de l’un de ces mots pour voir aussitôt s’estomper les frontières du domaine qu’ils semblent parfaitement définir. Pour mieux circonscrire le domaine de l’Éthologie, une rapide explo¬ ration du monde animal me paraît nécessaire. Les RH IZOPODES, dont l’amibe est l’exemple le plus familier, sont des êtres monocellulaires, pourvus d’une simple membrane cytoplas¬ mique et qui ne présentent qu’une irritabilité générale assurant leur adaptation au milieu externe : ils sont sensibles aux agents chimiques, au contact, à la lumière et à la température. L’amibe répond à ces stimuli par l’extériorisation d’un pseudopode qui lui permet de se déplacer soit vers le stimulus, soit dans un sens opposé. Cette réponse correspond à la définition du tropisme. Mais l’amibe fait déjà apparaître une curieuse propriété de la matière animale qui est la modification de ses réponses, c’est-à-dire probable¬ ment de son état interne pendant un certain temps après une excitation. Les INFUSOIRES mieux organisés que les Rhizopodes puisqu’ils disposent de cils et parfois de pigments photosensibles localisés, ont des réactions plus variées mais qui restent du domaine des tropismes. Les SPONGIAIRES, les plus simples des Métazoaires, pouvaient jus- — 125 qu’à ces dernières années nous laisser supposer la possibilité d’une trans¬ mission par contiguité cellulaire des réactions provoquées. Mais les récents travaux de Mlle O. Tuzet ont démontré la présence dans ces organismes d’un réseau de cellules nerveuses qui permet de concevoir le mécanisme des réactions observées sans qu’il soit nécessaire de recourir à cette hypothèse incertaine. Il faut atteindre les COELENTÉRÉS pour déceler une liaison anato¬ mique entre des cellules réceptrices et des organes moteurs anatomi¬ quement différenciés. Cette structure s’accompagne de comportements coordonnés dont la diversité s’accroît comme il est possible de l’ob¬ server lorsqu’on excite convenablement les ocelles, les statocystes ou les- tentacules d’une méduse. Nous sommes déjà en présence de Réactions réflexes puisque le contact d’un tentacule avec une proie provoque le déplacement des lèvres vers celle-ci qu’elles absorbent. Une structure et un mécanisme analogues se retrouvent chez les ECHINODERMES dont seule l’organisation nerveuse justifie qu’ils soient nommés à ce point de notre exposé. Certaines expériences nous confirment chez eux l’existence, déjà observée à l’état rudimentaire chez: l’amibe, d’une modification de la réaction organique pendant un certain temps après l’excitation. Ainsi, le bras d’une étoile de mer atteint par un contact, un rayon lumineux ou un excitant chimique, se comportera et réagira différemment des autres pendant un certain temps. Cette- sorte de brève mémoire physiologique qui est probablement, ici encore,, de nature protoplasmique et ne permet pas encore de conditionner des¬ réflexes. Il faut disposer de l’organisation anatomique des VERS dont le sys¬ tème nerveux comporte outre les chaînes ventrales conductrices, des ganglions cérébroïdes, pour observer le conditionnement du comporte¬ ment obtenu par Yerkes, en soumettant des vers de terre à l’épreuve du choix dans un traditionnel appareil en T. Avant d’avancer plus dans l’échelle zoologique nous pouvons donc considérer : — Les tropismes, comme des réactions protoplasmiques ; — Les réflexes simples, comme liés à la conduction nerveuse • ■ — Et les réflexes conditionnés, comme associés à la présence de centres- nerveux plus ou moins complexes, seuls organes capables de conserver pen¬ dant un temps prolongé la trace des stimuli perçus. Mais une grande confusion règne encore dans ce domaine où la ter¬ minologie actuellement en vigueur n’a pas atteint cette précision : ainsi lorsqu’un papillon se dirige vers la lumière ou une abeille vers l’odeur ou la couleur d’une fleur, parle-t-on souvent encore de tropisme et cepen¬ dant nul n’ignore que la sensation perçue par une cellule ou un organe spécialisé est transmise à un centre nerveux qui commande les organes- moteurs. C’est donc de réflexe et non de tropisme qu’il convient à notre avis de parler dans ce cas. Les MOLLUSQUES, doués d’une organisation nerveuse plus difîé- — 126 — renciée que celle des vers surtout au point de vue sensoriel, ont un com¬ portement plus varié dont les manifestations restent cependant dans le cadre des réflexes susceptibles d’être conditionnés. Chez les ARTHROPODES, de nouveaux perfectionnements anato¬ miques apparaissent, un véritable cerveau est constitué, secondé dans son rôle par un collier œsophagien et une chaîne nerveuse centrale pour¬ vue de ganglions disposés par paire. Le nombre et la spécialisation des cellules sensibles, groupées ou non en organes, se sont considérablement accrus : Antennes, yeux plus ou moins complexes, poils tactiles, cellules chimio-sensibles et, enfin par¬ fois cellules chordotonales aptes à la perception de vibrations dont la fréquence est de l’ordre de celle des sons perceptibles par l’oreille humaine. Il apparaît normal dans ces conditions d’observer une grande variété de comportements s’associant en conduites complexes, généralement dési¬ gnées sous le nom d’instincts. Si notre esprit peut être encore satisfait par les hypothèses de Fabre et les conceptions de Bergson considérant l’instinct comme une entité, comme une force capable, indépendamment de tout autre facteur, de provoquer une action ou d’induire un comportement, je pense qu’un expérimentateur a plus de chances de conduire ses travaux dans une voie féconde s’il s’inspire des recherches de Rabaud et de Von Frisch qui considèrent l’instinct comme un enchaînement d’actes réflexes. Le conditionnement de nouveaux comportements, relativement aisé chez de nombreux insectes, ou une intervention sur l’un des éléments anatomiques de l’arc réflexe fournissant des résultats expérimentaux susceptibles d’éclairer le sujet. Le problème de l’instinct ou si l’on préfère des comportements ins¬ tinctifs se résout pour ceux qui adoptent cette ligne de recherches à l’ana¬ lyse du mécanisme neuro-physiologique qui détermine le conditionne¬ ment d’un réflexe, et à la démonstration non encore réalisée quoique plusieurs fois tentée de l’hérédité de ce conditionnement. 11 ne nous est pas possible d’évoquer ici l’analyse du comportement social des insectes, particulièrement étudié en France par Grasse, nous remarquerons seulement que le comportement prédéterminé de chaque individu, l’astreint en quelque sorte à une discipline rigoureuse à laquelle il ne peut échapper que si intervient en lui une modification organique, qui peut altérer d’ailleurs aussi bien sa morphologie que son comporte¬ ment. Dans le monde des vertébrés, l’importance de la segmentation trans¬ versale du corps s’atténue et l’axe nerveux longitudinal est plus directe¬ ment placé sous la dépendance du cerveau, d’autre part, les cellules sen¬ sorielles sont pour la plupart groupées en organes spécialisés et localisés, dispositions nouvelles qui influencent le comportement. Mais les réflexes persistent dans ce groupe et ils peuvent être conditionnés. Cependant au lieu de s’intégrer en conduite d’ensemble, au déroule¬ ment invariable, comme chez les insectes, leur enchaînement moins strict est constamment exposé à l’influence d’éventuels stimuli actuels — 127 dont l’efficacité révèle une action coordinatrice et de contrôle, d’origine cérébrale. Un autre témoignage du rôle prépondérant du cerveau chez les ver¬ tébrés est la faculté qui se développe progressivement, des poissons aux reptiles, puis de ceux-ci aux oiseaux et aux mammifères, de modifier leur comportement à l’aide des traces laissées par des stimuli et des réponses passés. Cette véritable mémoire n’est plus ici protoplasmique et de courte durée comme chez les rhizopodes ou les échinodermes, mais d’origine cérébrale, cérébelleuse ou ganglionnaire, en tous cas essentiellement ner¬ veuse et par la même d’une persistance beaucoup plus longue. Nous évoquions il y a quelques instants la « discipline » organique inviolable des sociétés d’insectes. Il est aisé de comprendre que le rôle modulateur du cerveau, surtout évident chez les vertébrés supérieurs donnera à leur groupement sociaux une structure toute différente. La dominante sociale y est conquise ou par la force physique ou par les qualités psychiques : principalement par la mémoire cl: la faculté d’association et elle peut à chaque instant être remise en cause. Ainsi s’il existe encore chez les mammifères des comportements à l’as¬ pect purement instinctif tels que la recherche de la mamelle et la succion chez le nouveau-né, le développement de la faculté d’apprentissage et l’établissement d’habitudes apportent un élément nouveau à l’ensemble du comportement et domineront celui-ci jusqu’à ce qu’apparaissent les premières manifestations de ce que nous appelons l’intelligence. Lorsqu’au cours d’une épreuve d’apprentissage on note chaque jour soit le temps mis par le sujet pour atteindre le but, soit le nombre d’er¬ reurs commises, on observe que la valeur de ces variables diminue pro¬ gressivement et l’on peut .considérer que l’apprentissage est achevé lorsque le temps est devenu invariable et que le nombre d’erreurs est sensiblement nul. Mais avec certains sujets la courbe ainsi tracée pré¬ sente une solution de continuité traduisant un brusque raccourcisse¬ ment du temps ou une diminution soudaine du nombre des erreurs. On peut en conclure que la solution du problème a été appréhendée par un mécanisme différent de celui de l’apprentissage que les éthologues s’accordent pour être la manifestation première de l’intelligence et qui serait une association réalisée, soit entre deux faits présents, soit entre un fait actuel et la trace laissée dans le cerveau par un fait passé. Ce long exposé nous conduit à cette notion de l’intérêt dominant que l’écologie porte aux réactions anatomo-physiologiques induites par les facteurs du milieu, alors que l’Ethologie ne se développe que parallè¬ lement à l’organisation générale du système nerveux dont les niveaux successifs de perfectionnement correspondent à des modifications essen¬ tielles dans la nature du comportement. Pour achever cet exposé zoologique il conviendrait de faire une place à Y Homo sapiens. Certains spécimens de cette espèce possèdent à un très haut degré cette faculté d’association que nous avons rencontrée — 128 — à l’état rudimentaire chez les vertébrés les plus évolués et de la notion de concomitance ils passent à celle de causalité. Leur mémoire, en outre, au lieu de n’accepter d’impressions que d’images complètes et réelles se montre capable d’enregistrer celles qui sont évoquées devant elles par les symboles du langage écrit ou parlé. Cela permet aux nouvelles générations, tout au moins en matière scientifique et technique, d’aborder l’investigation expérimentale au point précis où l’ont conduit celles qui les ont précédés. Dans le monde animal au contraire chaque génération repart sensi¬ blement du même point de la connaissance et doit attendre que des circonstances fortuites lui permettent d’enrichir celle-ci par l’expérience individuelle. Cet exposé schématique permet de concevoir une définition plus rigou¬ reuse des termes actuellement en usage en Éthologie, c’est-à-dire dans l’exposé du comportement et la recherche de son déterminisme. Il nous permet aussi de prévoir dans quelle mesure l’analyse du comportement animal pourra nous éclairer sur la nature des mécanismes du compor¬ tement humain par un processus parallèle à celui qui a permis à la physio-pathologie animale d’atteindre des résultats transposables en physio-pathologie humaine. Tel me semble devoir être le but qu’il convient de proposer à l’Étho¬ logie des animaux sauvages. Les tentatives faites par l’homme pour capturer des animaux sau¬ vages et les maintenir vivants sous sa domination ont laissé des traces dans les plus anciennes civilisations et la recherche de leurs origines s’égare dans l’imprécision des temps préhistoriques. Je ne retracerai pas ici 1’ « Histoire des Ménageries » parfaitement décrite par le Dr Loisel 1, mais seulement et rapidement celle des col¬ lections zoologiques vivantes du Muséum. C’est en 1791 que Bernardin de Saint-Pierre, alors Intendant du Jardin des Plantes, expose dans un remarquable mémoire, l’intérêt qu’il attachait à la création dans cet Établissement d’une ménagerie, comprise comme une collection zoologique vivante permanente et devant faciliter l’étude des différents aspects de la vie animale qui échappaient aux cabinets d’histoire naturelle. Le seul effet de ce texte fut d’obtenir que soit évoqué dans un cha¬ pitre annexé aux Règlements du Muséum rédigés en 1793, le principe de la création, dans un avenir indéfini, d’une Ménagerie destinée à l’étude scientifique des mœurs des diverses classes d’animaux et à l’acclimata¬ tion des espèces utiles. Des circonstances, en apparence fortuites, devaient déterminer la réa¬ lisation rapide de ee projet : une ordonnance du Procureur général de la 1. H. Laurens, Éditeur, Paris, 1912, 3 volumes. — 129 — Commune de Paris en date du 15 Brumaire de l’an II eut pour effet de diriger sur le Muséum toutes les ménageries foraines de la \ ille. Dépourvu des moyens indispensables à l’entretien de ces animaux, et incertain de l’assentiment de ses collègues, Geoffroy Saint-Hilaire décida cependant de les accueillir et de subvenir lui-même à leurs besoins... jusqu’à ce qu’un décret rendu, près d’un an plus tard, le 11 décembre 1794 par la Convention institua la Ménagerie et lui assura des ressources. Nous avons donc à Paris, avec la Ménagerie du Jardin des Plantes, le plus ancien établissement public de cette nature, à l’exception peut- être de ce qui reste de la Ménagerie impériale de Schonbrunn autour de laquelle s’est, développé le Jardin Zoologique actuel de la ville de Vienne. Un plan général de constructions fut arrêté en 1802 par l’architecte Molinos. Il fallut trente ans pour le réaliser. Dans l’ordre d’exécution fut construit tout d’abord de 1802 à 1812 le bâtiment destiné à loger les grands ongulés désigné actuellement sous le nom de « Rotonde », et dont la conception en forme de croix de la Légion d’ Honneur devait flatter l’Empereur qui venait de créer cet ordre. En 1805, on creusa les fosses aux Ours. De 1818 à 1821 on bâtit la fauverie aujourd’hui disparue. En 1820, on édifia la grande volière ; en 1825, la fauconnerie ; en 1827, la faisanderie ; de 1835 à 1837, la singerie aujourd’hui recons¬ truite. De 1870 à 1874 on édifia le bâtiment des Reptiles et des Poissons (herpetarium et aquarium) ; en 1881, on construisit une nouvelle fai¬ sanderie, l’ancienne étant devenue tout à fait insuffisante. Notons aussi que la grande volière fut heureusement refaite d’autorité, mais contrairement à toutes les règles administratives en 1888, par Alphonse Milne-Edwards, alors Directeur de la Ménagerie, qui dut même avancer l’argent nécessaire, afin d’éviter au Muséum la honte d’une situation lamentable, pendant la durée de l’Exposition internatio¬ nale de 1889. Enfin, en 1926, la souscription Pasteur permit l’édification du viva¬ rium. En 1931 le Maréchal Lyautey projeta de créer un parc zoologique dans le cadre de l’Exposition coloniale. Le Muséum pressenti se récusa, l’entreprise sans commune mesure avec ses moyens matériels lui parut hors du cercle de ses activités, mais un étranger, technicien éprouvé en ce domaine, accepta le risque. Le succès de sa réalisation fut tel qu’à la fermeture de l’Exposition un mouvement d’opinion demanda et obtint la survie de cette organisation provisoire et c’est à Paul Lemoine, à Édouard Bourdelle et à Achille Urbain au Muséum, à Paul Fleurot, à Robert Marzloff et Demorlaine à la Ville de Paris que nous devons la réalisation du Parc Zoologique actuel inauguré trois ans plus tard en 1934. Ce nouveau Parc Zoologique et l’ancienne Ménagerie du Jardin des Plantes semblables par leurs aspects scientifiques, techniques, éduca¬ tifs et même populaires, présentent d’importantes différences dans leurs structures administratives, ce qui, pendant longtemps s’est traduit par 130 — une regrettable inégalité de la qualité de leurs collections et de la manière de les présenter. Aujourd’hui encore, malgré quatre ans d’efforts, il reste beaucoup à faire pour rendre à la Ménagerie du Jardin des Plantes la glorieuse réputation qu’elle avait autrefois. A l’étranger où se créent, se maintiennent et se développent d’excel¬ lentes collections zoologiques, on peut observer les structures les plus diverses dont j’ai décrit ailleurs les principaux types. Sur le plan scientifique les collections vivantes sont parties d’un idéal purement systématique consistant à présenter un animal au-dessous d’un écriteau portant ses noms vulgaires et scientifiques et indiquant sa répartition géographique. Aujourd’hui on recherche l’évocation du biotope par l'expression des caractères de l’habitat et la possibilité d’observer les principaux éléments du comportement physio-pathologique et psychologique. Demain et ce mouvement se dessine déjà, des espaces beaucoup plus vastes seront souhaités pour se rapprocher encore, en captivité, du milieu et du comportement naturel sans atteindre cependant la struc¬ ture plus ample encore des réserves naturelles. Sur le plan administratif, il y a du pour et du contre dans toutes for¬ mules, mais l’on peut reconnaître que les innombrables difficultés qui jalonnent l’histoire de la Ménagerie du Jardin des Plantes et qui du pre¬ mier rang en Europe lui ont fait pendant un temps connaître le dernier, sont la conséquence d’une conception aujourd’hui périmée qui impose à ce service publie astreint à une activité permanente une réglementa¬ tion établie pour des laboratoires de recherches. De plus une structure hiérarchique sûre, mais complexe et lente, con¬ fie le soin de prendre certaines décisions à des hommes de grande valeur certes, mais trop lointains et trop absorbés par d’autres tâches pour être parfaitement avertis des exigences de la vie quotidienne du service. Le Parc Zoologique soumis à des règles différentes voit aussi certaines activités limitées par des raisons analogues mais dans une bien moindre mesure, et si son évolution peut poser des problèmes, son entretien au moins peut être régulièrement assuré. Mais ce sujet n’est pas nouveau et déjà le 16 juin 1954, dans l’enceinte même du Parc Zoologique, M. Gaston Berger, alors Directeur général de l’Enseignement supérieur, dont la récente disparition nous a fort éprouvés, constatait qu’il y a deux conceptions fort différentes de l’ad¬ ministration « Il y a l’administration qui inhibe et l’administration qui « promeut, celle qui dresse des barrières devant toutes les initiatives « nouvelles et qui s’oppose à tout ce qui n’est pas prévu par la régle- « monta ti on antérieure, et celle qui suscite les initiatives, encourage les « hésitants et réveille ceux qui s’endorment ». Et puisqu’il est coutume d’émettre un vœu en ces circonstances, c’est celui de voir bientôt appliquer cette seconde forme de l’administration aux collections zoologiques vivantes du Muséum que je formulerai aujour¬ d’hui. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 2, 1962 pp. 131-143. ÉTUDE D'UNE COLLECTION D'OISEAUX DE GUYANE FRANÇAISE Par M. J. BERLIOZ La Guyane française et tout spécialement F « île » de Cayenne ont. été, historiquement parlant, l’un des premiers comptoirs de l’Amérique du Sud d’où les naturalistes du xvme siècle aient pu recevoir quelque documentation sur la riche avifaune de ce continent. Aussi cette loca¬ lité est-elle restée la « terra typica » pour un grand nombre d’espèces, dont quelques-unes lui appartiennent en propre et dont beaucoup d’autres ont été retrouvées par la suite en d’autres parties du même continent, mais souvent sous forme de sous-espèces différentes. A ee double point de vue, il était particulièrement intéressant pour le Muséum de Paris, dont la documentation ornithologique concernant cette région de l’Amérique du Sud était encore assez incomplète, d’y envoyer un naturaliste pour y effectuer des collections scientifiques de Mammifères et d’Oiseaux, et M. R. Chauvancy, Chef taxidermiste, à qui est échue cette mission, s'en est acquitté fort bien, en rapportant une documentation qui, pour avoir été entièrement réunie par lui-même en un bref laps de temps (août-octobre 1961), ne comporte pas moins de 120 espèces d’Oiseaux, dont une au moins paraît tout à fait inédite. C’est cette collection d’Oiseaux qui fait l’objet de la présente étude. Les spécimens qui la composent ont été collectés les uns dans F « île » de Cayenne, les autres en différentes localités du bassin du Maroni. Comme on peut le présumer aisément, l’ensemble présente tous les carac¬ tères biologiques essentiels d’une faune de grande forêt. Ardeiformes. Pilherodius pileatus (Bodd.) ; 2 imm., Maripasoula (Haut-Maroni), 30 août. Ces deux spécimens, qui montrent encore des traces de duvet, prouvent donc d’une part que l’espèce — d’ailleurs largement répan¬ due en Amérique du Sud, mais nulle part abondante — niche dans la région, d’autre part que le premier plumage juvénile est absolu¬ ment semblable à celui de l’adulte (blanc avec la calotte noire), con¬ trairement au cas de tant d’autres Ardéidés. Anseriformes. Nomonyx doininicus (L.) ; (JÇ subad., sur le Maroni, près de Saint-Lau¬ rent, 21 août. — 132 — Charadriiformes. •Catoptrophorus semip. semipalmatus (Gm.) ; ad., Haut-Maroni, 20 sep¬ tembre. Tringa melanoleuca (Gm.) ; £ ad., Grand saut de i’Itany (Haut-Maroni), 20 septembre. Urolia minutilla (Vieill.) ; $ ad., Cayenne, au bord de la mer, 18 août. Ces trois Oiseaux appartiennent à des espèces migratrices bien connues, nichant en Amérique du Nord. Ralliformes. Laterallus vir. viridis (Müll.) ; (J ad., Cayenne, 12 août. Eurypyga hel. helias (Pall.) ; $ ad., Grande Ouaqui (Haut-Maroni), 10 septembre. Psophia crep. crepitans L. ; ad., Grand saut de l’Itany, 20 septembre. Ces trois espèces, bien connues, ont une vaste dispersion en Amé¬ rique du Sud. Galliformes. Crax alector L. ; ad., Grande Ouaqui (Haut-Maroni), 9 septembre. Penelope marail (Müll.) ; 3 ad., Grande Ouaqui, 10 septembre ; Grand saut de l’Itany, 23 septembre. Ce beau Gallinacé de forêt, aux allures de Faisan, est une espèce anciennement connue, mais typique de ce que l’on peut dénommer la « région guyanaise », c’est-à-dire les territoires s’étendant du Vené- zuéla oriental jusqu’aux bouches de l’Amazone. Ortalis motmot motmot (L.) ; Ç ad., Saut Macaque (rivière Ouaqui), 8 septembre. Avec une dispersion un peu plus étendue, cette espèce reste carac¬ téristique de la même région que la précédente. CoLUMBIFORMES. •Columbigallina passerina griseola (Spix) ; 2 Ç ad., Cayenne, 4 et 10 août. Leptoptila ruf. rufaxilla (Rich. et Bern.) ; Ç ad., Maripasoula, 5 sep¬ tembre. Accipitriformes. Daptrius am. americanus (Bodd.) ; $ ad., embouchure de l’Inini, près Maripasoula, 29 août. « Yeux rouges. Contenu stomacal : insectes, dont une chenille d’At- tacide ». — 133 — Le régime alimentaire, insectivore, de ce Rapace, pourtant d’assez forte taille, mérite d’être souligné. Rupornis magn. magnirostris (Gm.) ; $ ad., route des Hattes (Mana), 20 août. « Contenu stomacal : un petit rongeur et un lézard ». Harpia harpyia (L.) ; 3 ad., riv. Ouaqui, 8 septembre. Ce puissant et redoutable Rapace, caractéristique des régions fores¬ tières néotropicales, paraît être assez fréquent en Guyane. PsiTTACIFORMES. Ara macao (L.) ; ad., Grand Soula, 1er octobre. Ara ararauna (L.) ; $ ad., rivière Marouini, 3 octobre. Brotogerys chrys. chrysopterus (L.) ; ad., Maripasoula, 5 septembre. Cette petite Perruche représente la sous-espèce guyanaise typique d’une espèce largement répandue en Basse-Amazonie. Amazona dufr. dufresniana (Shaw.) ; ^ et un ad., Cayenne, 27-28 juillet. Cet Oiseau, tout à fait typique de la région, paraît avoir un habi¬ tat restreint aux trois Guyanes. Les classifications actuelles lui asso¬ cient spécifiquement une autre forme d’Amazone, assez différente, Am. rhodocorytha (Salv.), propre aux régions côtières orientales du Brésil : le large hiatus séparant ces deux habitats justifie les notables divergences d’aspect qui existent entre ces deux soi-disant sous-espèces. Deroptyus acc. accipitrinus (L.) ; ad., Grand saut de l’Itany, 18- 19 septembre. Ce Perroquet, connu depuis longtemps de Guyane sous le nom de « Papegai », est largement répandu en Basse-Amazonie, sans se mon¬ trer nulle part, semble-t-il, abondant. CUCULIFORMES. Piaya cay. cayana (L.) ; çJÇ ad., Cayenne, 8 août ; Ç ad., env. de Saint- Laurent, 21 août. Piaya min. minuta (Vieill.) ; Ç ad., Grand saut de l’Itany, 20 septembre. Tapera næa. næaia (L.) ; ad., Cayenne, 11 août. •Crotophaga ani L. ; $ ad., Cayenne, 12 août. Piciformes. V eniliornis pass. passermus (L.) ; ad., Cayenne, 2 août. Celeus el. elegans (Müll.) ; $ ad., Grand saut de l’Itany, 25 septembre. Par les détails de sa coloration, entre autres par les taches claires de la région dorsale, ce spécimen correspond bien à ce que C. H. Hell- mayr ( Nov . Zool., 1906, p. 39) et tous les auteurs ultérieurs consi¬ dèrent comme la sous-espèce nominale de l’espèce, typique de Cayenne. 9 — 134 — Mais, par comparaison avec la petite série de spécimens du Muséum de Paris, je doute néanmoins de la constance différentielle de ces- caractères quant à la discrimination des sous-espèces, telle qu’elle est envisagée par ces auteurs : en particulier, les spécimens de Guyane française tout comme ceux de Guyane anglaise présentent visiblement une certaine variabilité individuelle, tant dans l’intensité de la colo¬ ration que dans la présence ou non de taches claires sur le dos, qui ne corrobore guère les données théoriques de ces auteurs. Celeus torq. torquatus (Bodd.) ; 2 ad., Grand saut de l’Itany, 25 sep¬ tembre. Campephilus mel. melanoleucus (Gm.) ; Ç ad., Maripasoula, 5 septembre. « Yeux jaunes » (note du collecteur). Campephilus rubr. rubricollis (Bodd.) ; 2 ad., Dégrad-Roche, 16 sep¬ tembre, et Grand saut de l’Itany, 18 septembre. « Yeux jaunes ». Picumnus exilis Buffoni Lafr. ; Ç ad., Maripasoula, 6 septembre. Capito nig. niger (Müll.) ; ad., Cayenne, 2 août. Rliarnphastos tucanus L. ; 2 ÇÇ ad., Cayenne, 27 juillet. Les deux spécimens ne diffèrent du $ que par leur bec un peui moins volumineux. Cette espèce de Toucan est typique de la région guyanaise, du Venézuéla à l’Amazone. Rhamphastos vit. vitellinus Licht. ; çJÇ ad., Cayenne, 27 juillet. Comme chez l’espèce précédente, la Ç ne se distingue ici du $ que par son bec moins volumineux. Pteroglossus aracari atricollis (Müll.) ; 2 ÇÇ ad., environs de Saint-Lau¬ rent, 21 août ; <$ imm., Maripasoula, 31 août. De cette espèce, on distingue généralement deux sous-espèces assez, bien caractérisées : l’une, nominale, au Sud de l’Amazone, l’autre au Nord de ce fleuve. Mais les auteurs en ont singulièrement compliqué la nomenclature : celle adoptée ici est celle la plus récemment admise dans les ouvrages récents. Bucco tect. tectus (Bodd.) ; $ ad., Maripasoula, 6 septembre. Monasa atra (Bodd.) ; ad., Maripasoula, 31 et 29 août. C’est l’espèce du genre qui représente celui-ci dans la région guya¬ naise ; les trois autres se trouvent répandues diversement dans les- autres régions forestières néotropicales. Chelidoptera ten. tenebrosa (Pall.) ; $ ad., Grand saut de l’Itany, 20 août ; 2 ad., Ouaqui, 10 septembre. Urogalba dea dea (L.) ; ad., Maripasoula, 30 août. Brachygalba lug. lugubris (Sw.) ; ad., rivière Ouaqui, 10 et 9 sep¬ tembre. Trogoniformes. Trogon coll. collaris Vieill. ; $ ad., Grand saut de l’Itany, 23 septembre. Trogon strig. strigilatus L. ; $ imm., env. de Saint-Laurent, 22 août ; Ç ad., Maripasoula, 6 septembre. Trochiliformes. Glaucis hirs. hirsuta (Gm.) ; 2 un ad., Maripasoula, 31 août ; un pull., Cayenne, 3 août. Les poussins de Colibris sont rares en collection. Celui-ci, identi¬ fiable à la couleur de ses rectrices naissantes et dont l’état des ailes indique qu’il n’avait certainement pas quitté encore le nid, présente un bec relativement assez court, noirâtre, et les plumes du devant du corps sont également noirâtres avec des bordures rousses, l’arrière- corps montrant déjà les couleurs de l’adulte. Phaethornis malaris (Nordm.) ; $ ad., Cayenne, 9 août. Parmi le genre si complexe des Phaethornis, dont les espèces ont souvent une vaste distribution, il est curieux de noter que la forme malaris n’a jamais été rencontrée ailleurs qu’à Cayenne. Campylopterus larg. largipennis (Bodd.) ; $ ad. et imm., Cayenne, 8 et 7 août ; 2 çjçj imm., Ç ad., Maripasoula, 31 août. Florisuga mell. mellivora (L.) ; $ ad., Maripasoula, 31 août. Antliracothorax nigr. nigricollis (Vieill.) ; ad., env. de Saint-Laurent, 22 août ; <$ ad., Grand saut de l’Itany, 25 septembre ; 4 çjcj, 3 ÇÇ ad., Maripasoula, 31 août et 2 septembre. Cette série de spécimens, tous parfaitement adultes, semble bien suggérer que cette espèce, si largement répandue en Amérique tropi¬ cale, était aussi la plus abondante, tout au moins dans le bassin du Maroni, lors du séjour de R. Chauvancy. On possède la certitude que les fluctuations saisonnières dans la densité locale de beaucoup de populations de Trochilidés sont très marquées en certains pays d’Amérique du Sud, et c’est le cas en Guyane. Mais il reste quand même difficile d’expliquer l’assertion de C. E. IIf.llmayr en 1929 ( Field Mus. Nat. Hist., Zool., vol. XII, 1929, p. 388, note 1) : « ... en Guyane française, où Anthr. nigricollis reste à découvrir » ! Or l’espèce a, depuis longtemps, déjà été trouvée en ce pays : il ne serait pour¬ tant pas impossible que, durant ces dernières décennies, elle y ait développé un accroissement sensible de sa population, comme elle semble le faire d’ailleurs en d’autres parties de son habitat, — se manifestant partout comme une espèce robuste et dominatrice parmi les autres Colibris. Chrysolampis mosquitus (L.) ; (J ad., Cayenne, 10 août. Discosura longicauda (Gm.) ; $ ad., Cayenne, 7 août. — 136 — Chlorestes notatus (Reich.) ; 2 ad., env. de Saint-Laurent, 21 et 22 août. Chlorostilbon brev. brevicaudatus Gould ; (JÇ ad., Cayenne, 2 et 4 août. La désignation spécifique « prasinus Less. » usitée par certains auteurs pour cette espèce guyanaise bien connue me paraît toujours très discutable, et je préfère, à l’instar de Simon (Hist. nat. Troch., 1921), le nom donné par Gould, qui est le plus ancien à ne donner prise à aucune confusion. Thalurania furc. furcata (Gm.) ; 3 ad., Maripasoula et rivière Oua- qui, 21 et 31 août ; 8 septembre. Hylocharis sapphirina (Gm.) ; 2 ad. et imm., Cayenne, 7 août ; (J imm., 2 ÇÇ, env. de Saint-Laurent, 21, 22 et 28 septembre. Chez cette espèce, comme d’ailleurs chez beaucoup d’autres Tro- chilidés, le plumage féminin paraît assez mal défini : les deux spé¬ cimens ÇÇ cités ici, peut-être immatures, ont le dessous du corps blanchâtre, avec à peine quelque indice de métallisation, et le bec presque entièrement noirâtre. Les âgées sont sans doute plus ou moins andromorphes. Agyrtrina leuc. leucogaster (Gm.) ; £ ad., route des Hattes, 20 août. Topaza p. pella (L.) ; $ ad. (en mue), Grand Soula, 29 septembre. Heliothrix aur. aurita (Gm.) ; $ ad., Maripasoula, 31 août ; $ ad., Grand saut de l’Itany, 25 septembre. Cette série de Trochilidés, réunie en un laps de temps de deux nrnis à peine, comporte, on le voit, des individus à tous les stades de déve¬ loppement et, parallèlement, des adultes les uns en plumage parfait, d’autres, assez nombreux, en pleine mue. On peut en conclure que le cycle vital pour ces Oiseaux reste quelque peu irrégulier et même variable, tant en ce qui concerne la nidification qu’en ce qui concerne la mue. CoRACIADIFORMES. Ceryle torq. torquata (L.) ; 2 $$ ad., Maripasoula, 31 août et 5 septembre ; Ç imm., Saut Macaque, 11 septembre. La livrée de la jeune Ç mérite d’être notée : tout l’abdomen et les sous-caudales sont d’un roux chatain vif comme chez l’adulte, carac¬ tère qui confirme le sexe (chez le le bas-ventre et les sous-caudales sont blancs) ; mais le large collier jugulaire gris est très fortement teinté de roux, et les parties supérieures du corps et des ailes sont abondamment marquées de petites taches blanches (deux caractères de coloration plutôt masculins) ; enfin, le dessus de la tête est d’aspect très foncé, en raison de la largeur des stries noires, et le bec a la man¬ dibule inférieure largement jaune encore à la base. Ce plumage juvénile se montre donc ici non pas semblable à celui de la Ç adulte (contrai¬ rement à des conceptions théoriques trop généralisées), mais comme un mélange des caractères des deux sexes, qui se stabilisent de façon — 137 divergente par la suite (ce spécimen, immature, a déjà, à peu de choses près, la taille et toute l’apparence d’un adulte). Passeriformes. — Formicariidés. Les Formicariidés constituent un vaste groupe de Passereaux Tra- chéophones, particulièrement bien représenté parmi l’avifaune fores¬ tière des basses altitudes du continent américain tropical : c’est le cas de la Guyane. Thamnomanes cæsius glaucus Cab. ; rJÇ ad., Maripasoula, 29 août. Espèce de très vaste dispersion dans toute la région « brésilienne » à l’Est des Andes. La sous-espèce glaucus en est le représentant en Amazonie, au Nord du fleuve, de la Colombie en Guyane. Myrmotherula sur. surinamensis (Gm.) ; $ ad., Grand saut de l’Itany, 21 septembre. Myrmotherula guttata (Vieill.) ; Ç ad., riv. Ouaqui, 10 septembre. Myrmotherula ax. axïllaris (Vieill.) ; ad., Maripasoula, 29 août. M icrorhopias quixensis microsticta (Berl.) ; ad., Maripasoula, 29 août. Tandis que l’espèce est largement répandue dans toute la région tropicale, du Mexique au Brésil, et différenciée en plusieurs sous-espèces souvent bien caractérisées, il peut paraître surprenant que l’une de celles-ci, à laquelle appartient précisément notre spécimen, ne soit connue encore avec certitude que de Guyane française : la ténuité relative des taches blanches des ailes et l’étendue au contraire de celles de la queue, sur le fond noir de jais du plumage, en sont les caractères différentiels les plus marquants. F ormicivora gr. grisea (Bodd.) ; 4 2 $$ ad., Cayenne, 2, 3 et 8 août. Hypocnemis cant. cantator (Bodd.) ; <$, 2 ÇÇ ad., Maripasoula, 29 août ; Ç ad., Grand saut de l’Itany, 25 septembre. Percnostola ruf. rufifrons (Gm.) ; ? $ ad., Cayenne 7 août ; 2 ? juv. (ou ÇÇ ?), riv. Ouaqui, 10 septembre. « ad. : yeux rouges ; bec noir ; pattes gris-bleu. » (Note du collecteur). Chez cette espèce, dont les deux sexes sont assez différents d’aspect, deux spécimens étiquetés (J par le collecteur ont tout à fait l’apparence de $$ adultes. Myrmeciza ferr. ferruginea (Müll.) ; <$ ad., Grand saut de l’Itany, 25 sep¬ tembre. Pithys alh. albifrons (Gm.) ; un juv., riv. Ouaqui, 10 septembre. Ce spécimen, jeune, ne présente aucun des attributs céphaliques si caractéristiques de l’adulte : la tête est entièrement grise, plus foncée en dessus ; les pattes sont brun clair, mais l’arrière corps et la queue roux vif sont déjà ceux de l’adulte. Gymnopithys ruf. ruflgula (Bodd.) ; ad., riv. Ouaqui, 10 septembre. Grallaria var. varia (Bodd.) ; Ç ad., Grand saut de l’Itany, 23 septembre. 138 — Dendrocolaptidés. Xiphorhynchus pard. pardalotus (Vieill.) ; Ç ad., Maripasoula, 29 août. Furnariidés. Synallaxis guj. gujanensis (Gm.) ; un ad., Cayenne, 8 août ; Ç ad., Grand saut de l’Itany, 20 septembre. Philydor er. erythrocercus (Pelz.) ; $ ad., Maripasoula, 29 août. Tyrannidés. Cette famille, la plus considérable numériquement parmi toutes celles particulières au Nouveau Monde, est assez bien représentée dans cette collection, qui comporte une espèce encore, semble-t-il, tout à fait inédite. Tyrannus melancholicus (Licht.) ; $ ad. (en mue), Cayenne, 7 août. Megarhynchus pit. pitangua (L.) ; çj ? imm., Cayenne, 3 août. Ce spécimen est, en apparence, adulte, mais encore dépourvu de tache vivement colorée sur la tête. Myiozetetes cay. cayanensis (L.) ; imm. (en mue), Grand saut de l’Itany, 25 septembre. Comme chez l’Oiseau précédent, ce spécimen se trouve encore dépourvu de la tache céphalique vivement colorée qui caractérise le plumage d’adulte. Myiarchus fer. ferox (Gm.) ; Ç ad., Grand saut de l’Itany, 23 septembre. Myiochanes albogularis n. sp. ; ad., Maripasoula, 5 septembre. Taille réduite et forme grêle. Plumage uniformément et presque entièrement gris-ardoisé foncé, passant au noirâtre sur les pennes, ainsi que sur le dessus de la tête, dont les plumes sont un peu allongées, formant un court cimier. Bas-ventre et sous-caudales de la même cou¬ leur grise. Menton et gorge blanc pur, formant une grande tache très apparente, mais de contour mal délimité. Bec à mandibule supérieure noirâtre, à mandibule inférieure très pâle. Pattes noires. Queue assez allongée, à rectrices égales. Long. tôt. : env. 116 mm ; aile : 58 mm ; queue : 58 mm ; culm. : 10 mm ; tarse : 9 mm. Cet Oiseau possède tous les caractères de structure et de coloration du genre Myiochanes, en particulier la brièveté et la gracilité des pattes. Mais c’en est une forme diminutive, plus réduite encore que le M. cinereus (Spix), qui paraît être pourtant son plus proche parent et possède la même formule alaire (M. cinereus, espèce largement répandue en région néotropicale, est représenté en Guyane par la sous-espèce M. c. surinamensis). Outre ses proportions générales plus faibles, notre Oiseau se distingue encore au premier coup d’œil de — 139 — tous ses voisins par la tache blanche de la gorge qui tranche seule sur le reste, foncé, du plumage. Ce petit Oiseau, si sombre d’aspect, est sans doute un strict habitant de la grande forêt, — ce qui explique qu’il ait pu passer si longtemps inconnu. Tolmomyias poliocephalus Sclateri (Hellm.) ; Ç ad., Maripasoula, 31 août. Tolmomyias sulphurescens Cherriei (Hart, et Goods.) ; $ ad. (en mue), Grand saut de l’Itany, 25 septembre. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente, mais s’en distingue néanmoins assez aisément non seulement par ses proportions plus fortes, mais aussi par la couleur de la mandibule inférieure, entière¬ ment pâle chez sulphurescens, en grande partie gris de plomb chez poliocephalus. Todirostrum cin. cinereum (L.) ; un subad., Maripasoula, 31 août. ■Colopteryx galeatus (Bodd.) ; 2 ? ad., Cayenne, 7 et 9 août. Ces spécimens, bien que ne portant pas originellement de détermi¬ nation précise de sexe, offrent ostensiblement la formule alaire des de cette espèce, si caractérisée par la réduction des trois rémiges les plus externes par rapport aux autres. Elænia ? chiriquensis alhivertex Pelz. ; un juv., Cayenne, 29 juillet. L’identification des diverses espèces du genre Elænia reste toujours assez délicate, même lorsqu’il s’agit d’adultes ; a fortiori, ce spécimen jeune, partiellement en mue, n’offre que des caractères un peu ambigus, peu compatibles avec une détermination précise. Elænia Gaim. Gaimardi (D’Orb.) ; çJÇ ad., Grand saut de l’ftany, 23 et 21 septembre ; un juv. Cayenne, 2 août. Les adultes, avec leur large tache blanc jaunâtre sur le vertex et leur abdomen très jaune, sont typiques de l’espèce. Je leur associe le spécimen jeune, qui possède un aspect très semblable, mais avec des couleurs moins pures et sans trace de tache claire sur la tête. ■Camptostoma obsoletum napæurn (Ridgw.) ; 2 ÇÇ ad., Maripasoula, 31 août et Dégrad-Roche, 15 septembre. Mionectes ol. oleagineus (Licht.) ; <$ ad., Grand saut de l’Itany, 26 sep¬ tembre ; Ç ad., Maripasoula, 5 septembre. Pipridés. Pipra er. erythrocephala (L.) ; $ ad., route des Hattes, 20 août. Pipra aur. auréola (L.) ; ? $ juv., Cayenne, 12 août. Ce spécimen, sans détermination originelle de sexe, est encore en livrée très terne de $, mais avec des traces de jaune et de rouge vifs sur la poitrine et la gorge, indice probable de masculinité. Chiroxiphia par. pareola (L.) ; 2 ad., Cayenne, 10 août. ■Chiroxiphia ? sp. ; « $ », Cayenne, 2 août. Cet Oiseau offre un aspect si ambigu, pour ne pas dire anormal, qu’il m’apparaît impossible actuellement de lui attribuer une identi- — 140 — fication précise : l’aspect très terne du plumage, la constitution si parti¬ culière des ailes, la couleur très pâle des pattes, la structure du bec et tous les caractères généraux le désignent vraisemblablement comme un Chiroxiphia Ç. Ses proportions sont légèrement plus fortes que celles des Ch. pareola précédents ; mais surtout, détail exception¬ nel, tout le plumage offre, tant sur les parties dorsales que sur les parties ventrales, sur les ailes et sur la queue, des traces irrégulières d’une teinte rougeâtre, particulièrement accentuée sur la tête et la gorge. S’agit-il d’une Ç très âgée ou anormale de l’espèce précédente ? En tout cas, je n’ai pu trouver ni dans les collections du Muséum de Paris, ni dans celles, beaucoup plus riches, du British Muséum de Londres, aucun spécimen rappelant les particularités de celui-ci. Manacus man. manacus (L.) ; 2 ad., Cayenne, 2 août ; $ ad., riv. Ouaqui, 8 septembre ; ad., Grand saut de l’Itany, 18 septembre. Cotingidés. Cotinga cayana (L.) ; $ ad., Maripasoula, 5 septembre. Rhytipterna simplex (Licht.) ; çj, 2 ad., Maripasoula, 4 et 6 septembre. La prétendue sous-espèce Frederici (Bangs et Pen.), à laquelle, selon certains auteurs, se rapporteraient les populations guyanaises de l’espèce ne paraît pas suffisamment constante pour que le nom soit maintenu. Lipaugus cineraceus (Yieill.) (= Lathria cinerea auct. plur.) ; 2 ÇÇ ad., Maripasoula, 29 août, et Grand saut de l’Itany, 25 septembre. Par son plumage très terne et uniforme, cette espèce ressemble éton¬ namment à la précédente ; mais elle est de taille plus forte et surtout ne possède pas le singulier caractère de la podothèque propre au genre Rhytipterna. Pour toutes deux, la nomenclature a été quelque peu embrouillée par la littérature. Pachyrhamphus polychropterus tristis (Kaup) ; rjÇ ad., Cayenne, 8 août. Troglodytidés. Thryothorus cor. coraya (Gm.) ; £ imm., Cayenne, 10 août. Sylviidés. Polioptila pl. plumbea (Gm.) ; 2 $$ ad., env. de Saint-Laurent, 22 août, et Maripasoula, 6 septembre. Cœrebidés. Chlorophanes sp. spiza (L.) ; 2 rj'rj, 2 ÇÇ ad., env. de Saint-Laurent, 21 et 22 août. Cyanerpes cyan. cyaneus (L.) ; 3 ? ad., l’un en parfait plumage, un en plumage de transition, un ? en plumage d’éclipse, environs de Saint- — 141 — Laurent, 22 août ; 2 33 ad., en parfait plumage, Grand saut de l’Itany,. 25 septembre. Cet Oiseau, bien connu sous le nom de « Guit-guit », est aussi connu,, en captivité, pour présenter, chez les 33 adultes, une phase de « plu¬ mage d’éclipse », assez semblable à celui des ÇÇ, sauf par les ailes et la queue, qui restent constamment bien différentes. Pour les Oiseaux tenus en cage, en Europe tout au moins, cette phase d’éclipse se situe toujours en automne (vers septembre-novembre), mais avec une durée très variable individuellement et selon un processus qui n’a jamais été bien élucidé. Or cette particularité biologique, encore imparfaite¬ ment connue en captivité, reste tout à fait mystérieuse et même dou¬ teuse à l’état sauvage. Il est d’autant plus intéressant de trouver dans cette collection, récoltés le même jour et au même endroit, trois 33 dont chacun présente un stade de plumage différent des autres, l’un d’eux se montrant soit en plumage d’éclipse soit en fin de livrée juvé¬ nile, avec toutes les apparences d’un adulte. On peut en conclure en tout cas que, s’il y a là véritablement « plumage d’éclipse », celui-ci n’apparaît pas avec la régularité saisonnière et la simultanéité chez tous les individus, que l’on croit avoir observées chez les spécimens maintenus dans les conditions artificielles de la captivité. Comme on l’a noté chez certains Nectariniidés paléo-tropicaux (en Afrique et en Inde), il se pourrait fort bien que ce « Guit-guit », si largement répandu dans la région néotropicale, présentât des varia¬ tions notables de ces particularités biologiques selon les différentes parties de son vaste habitat. Cyanerpes cœr. cœruleus (L.) ; 2 33 ad -, 2 33 imm. (en transition), Ç ad. et Ç ? imm., Cayenne, 7 et 9 août ; 2 33 ad-, env. de Saint-Laurent, 22 août. Cette espèce, avec des caractères morphologiques bien différents de ceux de la précédente, diffère aussi biologiquement de celle-ci en ce qu’elle ne paraît pas présenter de plumage d’éclipse chez le 3; même en captivité. Cette série de spécimens, comparée à la précédente, le confirme : en effet, les 33 en plumage de transition ont les ailes et la queue encore en partie vertes (couleur des ÇÇ et des jeunes), mais, avec les pattes jaunes de l’adulte, tandis que les ÇÇ se distinguent de ces 33 a plumage imparfait par leurs pattes gris foncé ou bru¬ nâtres. On peut noter que ces deux espèces, si ostensiblement congéné- riques, diffèrent pourtant grandement par leurs caractères de « pat¬ tern » comme par leurs caractères biologiques, tout en partageant à peu près le même vaste habitat, un peu moins étendu pourtant vers- le Nord et vers le Sud pour cœruleus que pour cyaneus. Dacnis cay. cayana (L.) ; 2 33 a(l-> Cayenne, 3 août, et Maripasoula,, 31 août « 3 juv. » et Ç ad., 21 et 22 août, env. de Saint-Laurent. Le spécimen étiqueté « 3 juv. ” a toutes les apparences de la Ç,. avec des proportions seulement un peu plus fortes. Cœreba flaveola minima (Bp.) ; 3 a 211 mm, près de la rivière Benoué dans les zones inondées. D : 17 ; V : 201 ; SC : 39 ; V/SC : 5,15. Coll. Mus. : 1962-4. Distribution : dans les zones forestières, de la Guinée au Gabon et à l’Est dans l’Ituri. Mehelya crossi (Boulenger). Simocephalus crossii Boulenger, 1895, Ann. Mag. Nat. Hist., 16, p. 33. 1 sp., (J, 490 mm, Mokolo, montagne de Margui Wandala (marais de haute montagne). I) : 17 ; V : 221 ; SC : 59 ; V/SC : 3,76. Coll. Mus. : 1962-5. Distribution : Espèce connue du Ghana, du Dahomey et du Nigéria, n’avait pas encore été récoltée au Cameroun. Meizodon coronatus (Schlegel). Calamaria coronata Schlegel, 1834, Phys. Serp., 11, p. 46. 1 sp., $, 472 mm, Benoué. D : 19 ; V : 193 ; SC : queue cassée. Coll. Mus. : 1962-6. Distribution : du Sénégal à l’Ouganda. Prosymna meleagris laurenti Loveridge. P. meleagris laurenti Loveridge, 1958, Bull. Mus. Comp. Zool., 119, p. 141. 4 sp., 2 (315-123 mm), 2 Ç (176-144 mm), Mokolo, montagne de Margui Wandala. D : 15 ; V : 165-165 ( $ 1961 304 Boembe 140 136 15 30 Lemniscomys striatus L. T + C Q O P $ 1961 315 Lidj. 120 80 19 26 3 » 316 )) 105 105 12 25 3 » 317 )) 110 115 14 29 3 » 318 )) 128 92 13 ? » 319 Boe. (115) (138) (17) 28 Les rats rayés ont été essentiellement capturés dans des zones ouvertes, souvent au voisinage des habitations, et toujours dans des terrains sablon¬ neux ou meubles où ils creusent leurs terriers. Ils semblent avoir une activité diurne : il n’est pas rare d’en « lever » devant soi, hors des terriers, dans les herbes. Hybomys univittatus Peters. T + C Q O $ 1961 320 Zangha 135 111 17 ? » 321 » 148 80 13 3 » 322 » 140 115 16 » 323 » 140 112 17 197 T + C Q O P 3 )) 324 )) 132 115 15 3 )) 325 )) 140 122 16 » 326 )) 140 118 17 3 » 327 » 130 110 15 9 )) 328 )) 140 125 17 3 )) 329 )) 130 103 18 32 3 )) 330 )) 135 120 17 j )) 331 » 112 90 14 3 )) 332 » 130 110 15 31 3 )) 333 )) 140 110 17 31 3 )) 334 Lidjombo 130 115 15 3 )> 335 » 145 112 17 3 )) 336 » 130 117 18 3 )) 337 Bayanga 103 123 19 3 » 338 Zangha 138 113 17 32 9 » 339 Bayanga 140 15 30 ail. 2 p 9 )) 340 » 125 110 19 3 )) 341 » 128 121 14 3 )) 342 » 140 90 17 3 » 343 » 120 111 14 j )) 344 » 100 84 13 Les Hybomys univittatus sont dans ces régions, tant en grande forêt qu’en forêt secondaire et dans les friches, les rongeurs les plus nombreux. Ils n’ont pas été rencontrés dans la Léfini (Plateaux Batékés). Ils ont une activité diurne. Rattus rattus L. T + C Q O P 3 1961 393 Bay. 155 192 23 i ? » 394 )) 130 148 22 30 i » 395 )) 108 108 18 j » 396 )) 103 123 19 d j » 397 )) 95 112 20 25,5 9 » 398 Lidj. 170 175 21 34 9 » 399 » 180 210 23 3 » 400 )) 155 176 21 9 » 401 )) 160 194 20 35 9 » 402 )) 195 220 23 9 » 403 )) 170 215 24 9 » 404 )) 165 188 20 » 405 » 125 144 20 9 » 406 )) 130 148 20 30 9 » 407 )) 125 140 18 30 3 » 408 )) 160 195 22 35 9 » 409 )) 165 174 20 j » 410 )) 105 110 20 Les Rattus rattus se répartissent en deux groupes. Tous les spécimens à ventre noir proviennent de Bayanga. Tous les spécimens à ventre blanc proviennent de Lidjombo. — 198 — Praomys morio Trouessart. T + C Q O P 3 1961 371 Bay. 125 145 15 24 3 » 372 )) 110 145 15 24 3 » 373 )) 115 145 15 9 » 374 Zangha 120 148 15 3 » 375 Lidjombo 105 144 22 9 » 376 » 115 127 18 22 3 » 377 » 125 140 20 » 378 » 95 118 16 9 » 379 Boembe 120 119 14 3 » 380 » 120 140 15 25 Les Praomys ont été trouvés dans les biotopes les plus divers : : depuis la grande forêt jusqu’à la savane dégradée. Tous semblent devoir être rapportés, compte-tenu des conclusions de Heim de Balsac et Lamotte (1958), à l’espèce Praomys morio Trouessart. Les faces inférieures sont uniformément grises et la taille est assez homogène. Hylomyscus aeta Thomas. T + C Q O P 9 1961 302 Bayanga 95 123 28 Mastomys natalensis A. Smith. T + ' C Q O P 9 1961 386 Boembe 115 102 18 23 j » 387 » 98 75 13 22 j » 388 » 105 93 14 3 » 389 » 115 95 12 23 3 » 390 » 100 100 15 23 3 » 391 » 125 111 15 25 9 » 392 » 110 90 15 23 Mastomys erythroleucus Temminck. T + C Q O P 9 1961 381 Boembe 155 115 14 23 9 )) 382 » 140 105 14 24 3 )) 383 » 145 120 16 26 3 » 384 » 130 115 15 27 9 )) 385 » 135 115 16 25 )) » 140 115 15 crâne seulement Les Mastomys capturés proviennent exclusivement de la région très ouverte de la Lefini où ils vivent naturellement en commensaux de l’homme dans les cases. Nous distinguons deux groupes : l’un est rapporté à Mas¬ tomys erythroleucus avec des spécimens de grande taille, l’autre comprend des animaux de taille inférieure sans doute référables à Mastomys natalen- sis A. Smith. — 199 — Stochomys longicaudatus (Tullberg). T + C Q O P j 1961 345 Lidj. 113 154 17 7 )) 346 )) 120 181 18 28 )) 347 » 133 182 22 7 )) 348 )) 140 217 20 3 )) 349 )) 125 183 16 9 )) 350 )) 140 206 20 $ )) 351 )) 148 205 18 29 9 )) 352 » 145 204 22 3 )) 353 )) 155 213 20 3 » 354 )) 135 13 31 3 )) 355 » 150 204 20 33 3 )) 356 )) 135 165 29 9 )) 357 )) 150 204 20 31 7 )) 358 » 157 230 17 » » 145 216 18 Ces forts rongeurs au pelage parsemé de longs poils raides et noirs sur le dos proviennent exclusivement de la plantation de Lidjombo où ils étaient très facilement capturés dans les magasins de stockage et de triage du café. Nous n’en avons pas rencontré en grande forêt ni dans les villages indi¬ gènes. Ils auraient pu être introduits au cours des transports fluviaux avec des cargaisons de marchandises venant soit du nord soit du sud. Malacomys longipes Milne Ed\\ards T + G Q O 3 1961 305 Lidjombo 175 183 23 Lophuromys sikapusi Temminck. T + C () O P ? ail. 1961 303 Lidjombo 110 60 14 20 Cricetomys gambianus Waterhouse. T + C Q O 3 1961 Lidjombo 365 430 45 ? » » 370 360 50 P 40 P Ces deux rats de Gambie ont été capturés en forêt. L’étude des con¬ tenus stomacaux a permis d’identifier des fourmis du genre Paltothyreus. Laboratoire de Zoologie ( Mammifères et Oiseaux) Muséum National d’ Histoire Naturelle, Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 3, 1962 pp. 200-201. NOTE SUR UNE ESPÈCE AFRICAINE D'ALCÉDINIDÉ, LE MYIOCEYX LECONTEI (CAS SI N) Par J. BERLIOZ Ainsi que P. Pfeffer l’a relaté brièvement dans un tout récent travail sur des Oiseaux de Côte d’ivoire [Bull. Mus. Iiist. Nat., 1961, p. 367), le Professeur M. Lamotte a rapporté de l’une de ses missions au Mont Nimba (Haute-Guinée), en 1956, deux spécimens d’une espèce d’Oiseau particulièrement rare, le Myioceyx Lecontei (Cass.), dont il a bien voulu faire don au Muséum. Ces deux spécimens, bien adultes, constituent donc avec le spécimen, Ç immature, rapporté par Pfeffer lui-même de « Marna, Côte d’ivoire », tout ce que l’on connaît jusqu’à présent avec certitude de l’existence de cet Oiseau en Afrique occidentale, à l’ouest du Ghana (= Côte de l’Or). Rappelons tout d’abord que le M. Lecontei, ce petit Alcédinidé d’Afrique équatoriale, la plus petite espèce de toute la famille des Martins-Pêcheurs, doit précisément à sa taille si exiguë (comparable à celle d’un Roitelet) ainsi qu’à son habitat strictement cantonné aux régions de forêt dense, de passer si souvent inaperçu. De ce fait aussi, le nombre de ses dépouilles connues en collections et dans les musées se montre relativement faible, et le Muséum de Paris n’en possédait jusqu’ici qu’un exemplaire, prove¬ nant du Cameroun. L’habitat pourtant de l’espèce est très vaste, et, maintenant que sa présence a été, comme il vient d’être dit, indéniablement établie dans l’important massif forestier d’Afrique occidentale, on peut admettre qu’elle existe dans toute l’immense zone forestière africaine qui s’étend depuis la Sierra Léone à l’ouest jusqu’au delà des Grands Lacs de l’Est africain, confirmant une fois de plus la remarquable homogénéité faunique du continent éthiopien. Le premier spécimen connu (Cassin 1856) fut un jeune, provenant du Gabon. Un an plus tard, G. Hartlaub (Syst. Orn. Westafr., 1857) décri¬ vit l’adulte sous le nom de « Ispidina ruficeps » (p. 262), en ajoutant d’ail¬ leurs assez curieusement en synonymie possible 1’ « Ispidina nitida Kaup », qu’il mentionne (p. 36) de Sierra Léone. Plus tard, B. Sharpe, au British Muséum, en recevait un seul spécimen, adulte, en provenance de Fantee, Côte de l’Or. Je ne sais pas si d’autres captures ont été faites depuis lors en cette dernière région ; mais selon D. Bannerman (Birds Trop. West Afr., 1933), l’espèce y est encore considérée comme extrêmement rare. Elle est par contre plus abondante, semble-t-il, dans le Cameroun méridional — 201 — et dans tout le bassin forestier du Congo, sans être pourtant nulle part commune (sec. J. Chapin, Birds Belg. Congo, vol. II, 1939). G. L. Bâtes, naturaliste qui séjourna assez longtemps dans le Cameroun méridional et y récolta quelques spécimens, ainsi même que des œufs, a résumé ( The Ibis, 1911, p. 514) ce que l’on pouvait connaître des séquen¬ ces du plumage selon l’âge chez cet Oiseau. La présente note apporte sur ce sujet quelques précisions complémentaires, en comparaison surtout de ce que l’on observe chez Ispidina picta (Bodd.), autre petite espèce, beaucoup plus abondamment répandue dans toute l’Afrique tropicale et qui présente avec celle-ci de grandes analogies, tout au moins dans le jeune âge. Au stade adulte en effet, les deux Oiseaux se différencient nettement, malgré leur système de coloration à peu près identique : taille encore plus réduite chez M. Lecontei que chez I. picta ; bec rouge vif chez les deux,, mais plus long, plus déprimé et curieusement tronqué à l’extrémité chez Lecontei ; tête roux vif teinté de lilas chez ce dernier avec un simple bandeau frontal noir-bleu ; tête barrée noir et bleu vif chez picta, avec seuls les côtés et la nuque roux lilacé. Les jeunes se ressemblent bien davantage. D’ailleurs I. picta ne paraît pas présenter, lui, à proprement parler, une livrée juvénile distincte : deux spécimens jeunes de la collection du Muséum, provenant l’un de l’Oubangui-Chari (en septembre 1902), l’autre du Dahomey (15 jan¬ vier 1910), ont l’un et l’autre, avec un bec court, noirâtre à pointe claire (caractère infaillible de juvénilité), déjà toute la pattern caractéristique et même les tonalités brillantes du plumage d’adulte. Chez M. Lecontei au contraire, le spécimen Ç rapporté par pfeffer de Côte d’ivoire (2 décembre 1959) montre, conformément aux données de Bâtes, un plumage juvénile différent du plumage d’adulte et rappelant celui d ’/. picta, avec des teintes seulement beaucoup plus ternes : tête noirâtre vaguement tachetée de bleuâtre et d’un peu de roux, la couleur rousse prédominant sur les côtés et à la nuque, le bandeau frontal noir déjà vaguement perceptible ; parties supérieures noirâtres avec des taches bleues ; parties inférieures d’un roux moins pur que chez picta, teinté de noirâtre sur les joues et les côtés du jabot. Le bec pourtant se montre déjà un peu plus déprimé que chez picta, mais également pointu, noirâtre avec la mandibule inférieure passant au rougeâtre. Étant donné la rapidité relative avec laquelle les Alcédinidés en général acquièrent leur aspect d’adulte, et l’homœomorphisme sexuel chez les deux espèces à l’état adulte, on peut considérer les trois spécimens juvé¬ niles mentionnés ici comme marquant respectivement des stades de développement à peu de chose près identiques. On ne peut manquer de remarquer en ce cas que I. picta paraît bien représenter le type primordial de ce groupe de « Martins-chasseurs » pygmées (en fait, ces petits Oiseaux ne sont qu’insectivores et ne manifestent aucune attirance pour l’eau libre, contrairement aux vrais « Martins-pêcheurs ») et que les caractères qui différencient surtout M. Lecontei adulte : couleur rousse du dessus de la tête, bec très allongé, déprimé, à troncature apicale marquée de la mandicule supérieure, sont des caractères secondairement acquis. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 3, 1962 pp. 202-227. CATALOGUE DES TYPES DE POISSONS DE LA FAMILLE DES CICHLIDAE EN COLLECTION A U MUSÉUM NA TIONAL D'HISTOIRE NATURELLE Par M. BLANC Les Cichlidae sont des poissons d’eau douce ou saumâtre qui vivent en Amérique Centrale, en Amérique du Sud, en Afrique, en Syrie, à Mada¬ gascar, aux Indes et à Ceylan. Le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris en possède une très belle collection qui a été constituée peu à peu, d’abord sous le nom de « Chromidae », puis sous celui de « Cichlidae », par les envois et les dons d’illustres récolteurs tels que Bocourt (Amérique Centrale), de Brazza (Mission de l’Ouest Africain), Castelnau (Amérique du Sud), Chaffanjon (bassin de l’Orénoque) Geay (Guyane), Dr. Jobert (bassin de l’Amazone), et bien d’autres encore. Dans cette collection figurent de nombreux exemplaires types d’es¬ pèces ou de sous-espèces nouvelles. Citons parmi les plus anciens ceux de Geoffroy Saint Hilaire, Cuvier-Valenciennes, A. Dumeril, Cas¬ telnau et Sauvage. Mais il en existe aussi de plus récents tels que ceux de J. Pellegrin et ceux, tout à fait récents, de J. Daget. Enfin, signalons que des échanges de syntypes et de paratypes ont été réalisés à plusieurs époques, avec des Musées étrangers, notamment avec le British Muséum et avec le Musée Royal de Tervuren, ce qui explique l’existence dans cette collection d’un certain nombre de types de Bou- lenger, de ReGan, de Trewavas et de Poll. Nous donnons ci-dessous le catalogue des types de Cichlidae classés par ordre alphabétique, avec la référence bibliographique de la description originale, la provenance, le mode de conservation et les dimensions (L. S. : longueur standard ; L. T. : longueur totale). Etant donné la complexité de cette famille, il est souvent difficile de préciser le nom qui est actuellement donné à l’espèce lorsque celle-ci est tombée en synonymie. Devant les avis partagés des auteurs modernes nous avons décidé, exceptionnellement pour cette famille, de ne pas indiquer le statut actuel des espèces. Acanthochromis seminudus Vaillant 1886, Rev. Sci, 3e s., t. XII, II, p. 18. 86-442 à 86-445 — Syntypes. — - Nganchou (Congo). Mission de l’Ouest africain (M. de Brazza). 4 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 5,2, 6,5, 7,7, 7,8 mm. L. T. : 7, 8,5, 10,4, 10,5 mm. 203 — Acara geayi Pellegrin 1902, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 417. 01-441 à 01-444 — Syntypes. — Rivière Camopi (Guyane Française). Geay. 8 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 29, 30, 34, 41, 46, 49, 57, 64 mm. L. T. : 40, 41, 45, 54, 59, 61, 78, 85 mm. Apistogramma pertense bitaeniata Pellegrin 1936, Bull. Soc. Acclim., LXXXIII, p. 56. 35-34 et 35-35. — Syntypes de la sous-espèce. — Rio Madeira (Rrésil). Fumerand. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 33, 38 mm. L. T. : 45, 50 mm. Astatoreochromis Alluaudi Pellegrin 1904, Thèses, Addenda, p. 349. 04-137 à 04-139 — Syntypes. — Espèce type du genre Astatoreochromis. — Raie de Kavirondo (Lac Victoria). Alluaud. 3 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 122, 115, 95 mm. L. T. : 154, 142, 117 mm. Astatotilapia astatodon nigroïdes Pellegrin 1928, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 85, fig. 3. 27-325 — Holotype de la sous-espèce. — Lac Kivu. Babault. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 64 mm. L. T. : 79 mm. Astatotilapia Ellenbergeri Pellegrin 1920, Bull. Soc. Zool. Fr., XLY, p. 150. 20-93 — Holotype. • — Léalui (Ht. Zambèze). Ellenberger. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 80 mm. L. T. : 106 mm. Astatotilapia Jeanneli Pellegrin 1912, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 313. 12-262 et 12-263 — Syntypes. — Port-Florence (Afrique Orientale Anglaise). Alluaud et Jeannel. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 72, 67 mm. L. T. : 91, 83 mm. Astatotilapia nigrescens Pellegrin 1909, Bull. Soc. Zool. Fr., 34, p. 157. 09-508 — Holotype. — Baie de Kavirondo (Lac Victoria). Alluaud. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 70 mm. L. T. : 87 mm. — 204 — Astatotilapia Roberti Pellegrin 1912, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 312. 12-265 - — Holotype. — Port-Florence (Afrique Orientale Anglaise). Alluaud et Jeannel. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 91 mm. L. T. : 112 mm. Astronotus ocellatus zébra Pellegrin 1904, Thèse, p. 147. 02-46 — Holotype de la sous-espèce. — Santarem (Brésil). Jobert. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 195 mm. L. T. : 250 mm. Aulonocara rostrata Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 116. 37-238 — Syntype. — Vua (Lac Nyassa). Don du Bristish Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 121 mm. L. T. : 153 mm. Chromichthys elongatus Guichenot, in Duméril 1859, Archives Muséum, X, p. 257, pl. XXII, fig. 3. A. 1111 — Holotype. — Espèce type du genre Chromichthys. — Gabon. Aubry-Lecomte. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 78 mm. L. T. : 95 mm. Chromidotilapia kingsleyae Boulenger 1898, Pr. Zool. Soc. London, p. 151, pl. XIX, fig. 2. 98-124 — Syntype. — Gabon. Don du Bristish Muséum (23 juin 1898). 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 80 mm. L. T. : 105 mm. Chromis brasiliensis Quoy et Gaimard 1824, Voyage « Uranie », Zool. Poissons, p. 286. A. 9503 — Holotype. — Rio de Janeiro. Quoy et Gaimard (Expédition de Freycinet). 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 102 mm. L. T. : 138 mm. Chromis fusco-maculatus Guichenot, in Ramon de la Sagra, 1853, Hist. Cuba, Poissons, p. 78, pl. 2, fig. 3. A. 9482 — Holotype. — Cuba. Ramon de la Sagra. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 119 mm. L. T. : 151 mm. — 205 — Chromis magdalenae Lortet 1883, Arch. Mus. Hist. Nat. Lyon, III, p. 146, pl. IX, fig. 2. 83- 1139 — Holotype. — Lac de Tibériade. Don du Musée de Lyon. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 132 mm. L. T. : 163 mm. Chromis tholloni Sauvage 1884, Bull. Soc. Zool. Fr., 9, p. 196, pl. V, fig. 1. 84- 294 et 295 — Syntypes. — Franceville (Haut-Ogooué). Schwébisch et Thollon. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 125, 137 mm. L. T. : 160, 175 mm. 84-298 — Syntype. — Franceville (Haut-Ogooué). Schwébisch et Thollon. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 140 mm. L. T. : 180 mm. Chromys appendiculata Castelnau 1885, Anim. noua. ou rares Am. Sud, Poissons, p. 15, pl. VII, fig. 3. A. 9483 — Holotype. — Ucayale (Pérou). Castelnau. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 131 mm. L. T. : 178 mm. Chromys oblonga Castelnau 1885, Anim. noua, ou rares Am. Sud, Poissons, p. 14. A. 9485 — Holotype. — Tocantin, province de Goyaz. Castelnau. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 94 mm. L. T. : 122 mm. Chromys ohscura Castelnau 1885, Anim. noua, ou rares Am. Sud, Poissons, p. 14, pl. VI, fig. 3. A. 9511 — Syntypes. — Rio Paragassu, province de Bahia (Brésil). Castelnau. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 109, 119 mm. L. T. : 140, 155 mm. Chromys proxima Castelnau 1885, Anim. nouv. ou rares Am. Sud, Poissons, p. 14, pl. VII, fig. 1. A. 9510 — Syntypes. — Lac de l’Ucayale (Pérou). Castelnau. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 143, 167 mm. L. T. : 177, 206 mm. 206 — Chromys ucayalensis Castelnau 1885, Anim. nouv. ou rares Am. Sud, Poissons, p. 15, pl. VI, fig. 2. A. 9487 — Holotype. — Sarayacu (Pérou). Castelnau. 1 exemplaire en alcool. L. S. : 165 mm. L. T. : ? (caudale abimée). Chromys unimaculata Castelnau 1885, Anim. nouv. ou rares Am. Sud, Poissons, p. 13, pl. VII, fig. 2. A. 9506 — Holotype. — Eaux douces de Rio Janeiro. Castelnau. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 126 mm. L. T. : 166 mm. Chromys uniocellata Castelnau 1885, Anim. nouv. ou rares Am. Sud, Poissons, p. 15, pl. VI, fig. 1. A. 9481 — Syntypes. — Rio Ucayale, mission de Sarayacu (Pérou). Castelnau. 2 exemplaires en alcool. L. S. : 53, 134 mm. L. T. : 70, ? Chromys unipunctata Castelnau 1885, Anim. nouv. ou rares Am. Sud, Poissons, p. 13, pl. VIII, fig. 2. A. 9505 — Syntypes. — Rio Paragassu, province de Bahia (Brésil). Castelnau. 3 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 65, 72, 73 mm. L. T. : 89, 95, 97 mm. Cichla argus Valenciennes, in Humboldt 1833, Observ. Zool., II, p. 169. A. 1042 — Holotype. — Brésil. Don du Musée de Lisbonne. 1 exemplaire sec, monté. L. S. : 320 mm. L. T. : 380 mm. Cichlasoma spinosissimum immaculata Pellegrin 1904, Thèse, p. 189. 9846 — Syntypes de la sous-espèce. — Rio Polochic. Bocourt. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 75, 83 mm. L. T. : 101, 110 mm. Corematodus taeniatus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 108. 37-228 — Syntype. — Bar to Knudzi (Lac Nyassa). Don du Bristish Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 130 mm. L. T. : 162 mm. 207 — Crenicichla brasiliensis fasciata Pellegrin 1904, Thèse, p. 347, fig. 42 (3)_ 02-95 — Holotype de la sous-espèce. — Marajo (Brésil). Jobert. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 216 mm. L. T. : 255 mm. Crenicichla Geayi Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 123. 98- 47 — Holotype. — Venezuela. Geay. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 131 mm. L. T. : 165 mm. Crenicichla johanna car sev ennemis Pellegrin 1905, Bull. Mus. Nat. Hist . Nat., 30, p. 168. 99- 113 — Holotype de la sous-espèce. - — ■ Carsevenne (Guyane). Geay. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 172 mm. L. T. : 212 mm. Crenicichla marmorata Pellegrin 1905, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 30, p. 167. A. 9496 — Holotype. — Holotype de la sous-espèce Crenicichla brasi¬ liensis marmorata Pellegrin 1904, Thèse, p. 347, lig. 42 (4). — - Amazone. Ancien Cabinet du Roi. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 270 mm. L. T. : 327 mm. Crenicichla multispinosa Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 124. A. 9542 - — Syntypes. - — Cayenne (Guyane française). Mélinon. 3 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 132, 136, 184 mm. L. T. : 164, 166, 224 mm. A. 9497 — Syntypes. — Cayenne (Guyane française). Mélinon. 3 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 100, 167, 219 mm. L. T. : 124, 205, 264 mm. Crenicichla saxatilis albopunctata Pellegrin 1904, Thèse, p. 338. 4083 — Syntype de la sous-espèce. — Surinam. Levaillant. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 170 mm. L. T. : 202 mm. A. 9498 — Syntypes de la sous-espèce. — Guyane anglaise. Schom- BURGK. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 140, 149 mm. L. T. : 173, 190 mm. — 208 — 98- 59 — Syntype de la sous-espèce. — Guyane française. Geay. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 145 mm. L. T. : 182 mm. A. 9502 — Syntype de la sous-espèce. — Guyane française. Mélinon. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 188 mm. L. T. : 242 mm. Crenicichla Vaillanti Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 124. 4050 — Syntype. — Eaux douces de La Mana (Guyane française). Leschenault et Doumerc. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 125 mm. L. T. : 156 mm. 2993 — Syntype. — - Essequibo (Guyane anglaise). Bailly. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 120 mm. L. T. : 150 mm. Cyatochromis obliquidens Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 77, fig. 3. 37-154 et 155 — Syn types. — Espèce type du genre Cyatochromis. — Vua (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 90, 95 mm. L. T. : 113, 117 mm. Cycla lacustris Castelnau 1855, Anim. nouv. ou rares Ann. Sud, Poissons, p. 19, pi. VIII, fig. 3. A. 9501 — — Syntypes. — Dique, étang près de Bahia (Brésil). Cas¬ telnau. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 124, 68 mm. L. T. : 152, 86 mm. Cycla toucounaraï Castelnau 1885, Anim. nouv. ou rares Am. Sud, Poissons, p. 17, pl. X, fig. 1. A. 9490 — • Syntypes. — Amazone. Castelnau. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 230, 282 mm. L. T. : 290, 345 mm. Ectodus foae Vaillant 1899, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 221. 99- 161 — Holotype. — Sud du Lac Tanganyika. Foa. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 63 mm. L. T. : 81 mm. Le même animal a dû servir à Pellegrin pour décrire le genre Ophthal- motilapia (Pellegrin 1904, Thèse, p. 309). 209 — Eretmodus cyanostictus Boulenger 1898, Tr. Zool. Soc., XV, p. 16, pl. III, fig. 5. 98-704 — Syntype. — Espèce type du genre Eretmodus. — Lac Tanga- nyika. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 50 mm. L. T. : 62 mm. Etroplus coruchi Cuvier- Valenciennes 1830, Hist. Nat. Poissons, V, p. 491, pl. 136. 8482 — Syntypes. — Malié (Malabar). Bélanger. 5 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 49, 52, 52, 54, 58 mm. L. T. : 59, 70, 70, 72, 77 mm. 8483 — Syntypes. — Malabar. Dussumier. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 55, 69 mm. L. T. : 71, 91 mm. Etroplus meleagris Cuvier- Valenciennes 1830, Hist. Nat. Poissons, V, p. 486. 8510 — Syntypes. — Malabar. Dussumier. 4 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 44, 45, 49, 51 mm. L. T. : 59, 60, 64, 67 mm. (non marqués « types » dans les registres, mais pourtant cités dans la description originale). 8511 — Syntypes. — Malabar. Dussumier. 2 exemplaires en alccol, bon état. L. S. : 40, 45 mm. L. T. : 52, 60 mm. A. 1029 — Syntype. — Pondichéry. Leschenault. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 144 mm. L. T. : 190 mm. 8512 - — - Syntype. — - Malabar. Dussumier. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 145 mm. L. T. : 190 mm. A. 8122 — Syntype. — Pondichéry. Leschenault. 1 exemplaire sec, monté. L. S. : 145 mm. L. T. : 180 mm. A. 8123 — Syntype. — Pondichéry. Leschenault. 1 exemplaire sec, monté. L. S. : 135 mm. L. T. : 165 mm. 14 — 210 — Geophagus camopiensis Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Ilist. Nat., p. 123. 01-456 à 01-459 — Syntypes. — Rivière Camopi (Guyane française). Geay. 4 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 44, 45, 45, 84 mm. L. T. : 55, 56, 57, 108 mm. Geophagus pellegrini Regan 1912, Ann. Mag. Nat. Hist., sér. 8, vol. 9, p. 505. 12-61 — • Syntype. — Pado Rio San Juan (S. W. Colombie). Palmer — Don du Rritish Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 53 mm. L. T. : 73 mm. Haplochromis astatodon Regan 1921, Ann. Mag. Nat. Hist., sér. 9, vol. 8, p. 637. 23-65 — Syntype. — Lac Kivu. Don du Rritish Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 72 mm. L. T. : 92 mm. Haplochromis cyaneus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 107. 37-222 et 223 — Syntypes. — Monkey Bay (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 105, 110 mm. L. T. : 130, 140 mm. Haplochromis fenestratus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 91. 37-168 — Syntype. — Nord du Lac Nyassa. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 91 mm. L. T. : 112 mm. Haplochromis heterodon Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 102. 37-204 — Syntype. ■ — - Monkey Bay (Lac Nyassa). Don du Bristish Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 80 mm. L. T. : 104 mm. Haplochromis incola Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 96, fig. 8. 37-186 — Syntype. — Lac Nyassa. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 124 mm. L. T. : 153 mm. — 211 — Haplochromis labridens Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 94. 37-179 — Syntype. — Sud du Lac Nyassa. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 110 mm. L. T. : 138 mm. Haplochromis longimanus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 108. 37-226 — Syntype.- — Bar to Fort Maguire (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 111 mm. L. T. : 138 mm. Haplochromis marginatus marginatus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 91. 37-170 — Syntype de la sous-espèce. — Sud du Lac Nyassa. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 120 mm. L. T. : 147 mm. Haplochromis marginatus vuae Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 92. 37-171 — Syntype de la sous-espèce. — • Vua (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 112 mm. L. T. : 140 mm. Haplochromis nitidus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 105. 37-215 — Syntype. — Vua (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 94 mm. L. T. : 125 mm. Haplochromis oculatus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 100. 37-197 — Syntype. - — Monkey Bay (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 182 mm. L. T. : 225 mm. Haplochromis purpurans Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 93. 37-175 — - Syntype. • — - Mwaya (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 132 mm. L. T. : 168 mm. — 212 — Haplochromis serenus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 93. 37-176 • — Syntype. — Vua (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 159 mm. L. T. : 198 mm. Haplochromis tetraspilus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 103. 37-205 et 206 — Syntypes. — Monkey Bay (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 3 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 74, 98, 115 mm. L. T. : 94, 119, 142 mm. Haplochromis triaenodon Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 91. 37-167 - — Syntype. — Bar to Fort-Maguire (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 107 mm. L. T. : 131 mm. Hemichromis Bloyetti Sauvage 1883, Bull. Soc. Philom., 7, sér. 7, p. 159. A. 6513 — - Syntypes. — - Kandoa (Afrique orientale). Bloyet. 5 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 64, 64, 71, 72, 74 mm. L. T. : 83, 83, 90, 92, 95 mm. Hemichromis fasciatus violacea Pellegrin 1922, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 269. 22-7 — Holotype de la sous-espèce. — Sénégal. Soing. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 200 mm. L. T. : 260 mm. Hemichromis Guentheri Sauvage 1882, Bull. Soc. Zool. Fr., 7, p. 317, pl. V, fig. 1. A. 4421 — Holotype. — Efirou, rivière Cania (Assinie). Chaper. 1 spécimen en alcool, bon état. L. S. : 106 mm. L. T. : 141 mm. A. 4422 — Paratype. — Efirou, rivière Cania (Assinie). Chaper. 1 spécimen en alcool, bon état. L. S. : 62 mm. L. T. : 80 mm. Hemichromis Letourneuxi Sauvage 1880, Bull. Soc. Philom., 7, sér. 4, p. 212. A. 5250 — - Syntypes. — Lac Mareotis (Égypte). Letourneux. 3 exemplaires (nombre non mentionné dans la description origi¬ nale) en alcool, bon état. L. S. : 48, 50, 53 mm. L. T. : 57, 63, 67 mm. — 213 — Hemichromis Rollandi Sauvage 1881, Bull. Soc. Philom., 7, sér. 5, p. 103. A. 3794 — Syntypes. — Zibans (Province de Constantine). G. Rol¬ land. 4 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 32, 34, 34, 35 mm. L. T. : 40, 41, 42, 45 mm. Hemichromis saharae Sauvage 1880, Bull. Soc. Philom., 7, sér. 4, p. 226. A. 2618 — Holotype. — • Sahara, près de Touggourt. G. Rolland. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 50 mm. L. T. : 62 mm. Hemichromis schwehischi Sauvage 1884, Bull. Soc. Zool. Fr., 9, p. 198, pl. V, fig. 2. 84-292 — Holotype. — - Franceville (Haut-Ogooué). Schwébisch — Mission de Brazza. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 260 mm. L. T. : 335 mm. Hemitilapia materfamilias Pellegrin 1912, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 313. 12-278 à 12-281 — Syntypes. — Baie de Kavirondo, Port-Florence (Lac Victoria). Alluaud et Jeannel. 4 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 92, 95, 97, 107 mm. L. T. : 116, 117, 120, 135 mm. Héros (Cichlasoma) heterodontus Vaillant et Pellegrin 1902, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2, p. 86. A. 9528 — Syntypes. — Isthme de Tehuantepec (Mexique). Sumi- chrast. 3 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 78, 89, 94 mm. L. T. : 102, 115, 126 mm. Héros istlanus Jordan et Snyder 1899, Bull. U. S. Fish. Comm., p. 144. 01-236 — Paratype. — Rio Istla. Morelos (Mexique). Université Leland Stanford Junior. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 101 mm. L. T. : 134 mm. Héros (Cichlasoma) labridens Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 122. 89-19 et 89-20 — Syntypes. — Huazteca Potosina (Mexique). Dugès. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 180, 154 mm. L. T. : 222, 196 mm. — 214 — Héros mento Vaillant et Pellegrin 1902, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2, p. 88. 94-283 à 94-286 — Syntypes. — Rio Negro (Mexique). Bocourt et Méhédin. 4 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 80, 90, 108, 141 mm. L. T. : 100, 112, 135, 183 mm. Héros (Cichlasoma) spinosissimus Vaillant et Pellegrin 1902, Bull. Mus. Nat. Ilist. Nat., 2, p. 87. A. 352 — Syntypes. — Rio Polochic (Guatemala). Bocourt. 4 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 58, 59, 69, 74 mm. L. T. : 77, 78, 95, 100 mm. J ulidochromis ornatus Boulenger 1898, Tr. Zool. Soc., XV, p. 12, pl. II, fig. 4. 98-701 - — Syntype — Espèce type du genre J ulidochromis . ■ — Lac Tanganyika. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 58 mm. L. T. : 70 mm. Labrochromis polli Daget 1952, Bull. I.F.A.N, XIV, n° 1, p. 226, fig. 1. 57-104 — Holotype. — Espèce type du genre Labrochromis. — Markala (Soudan). Daget, 24-4-51. 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 58 mm. L. T. : 70 mm. 60-483 — Paratypes. — - Markala, passe à poissons (Soudan). Daget, 30-8-50. 2 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 34, 41 mm. L. T. : 40, 50 mm. 60-484 — Paratype. — Diafarabé (Soudan). Daget, 8-4-50. 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 61,5 mm. L. T. : 75 mm. 60-485 — Paratypes. — Markala (Soudan). Daget, 24-4-51. 86 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 8 à 58 mm. L. T. : 9 à 67 mm. Lamprologus calliurus Boulenger 1906, Tr. Zool. Soc. London, XVII (VI), p. 560, pl. XXV, fig. 5. 06-7 — Syntype. — Tembwi (Lac Tanganyika). Coll. W. A. Cunning- ton - — Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 44 mm. L. T. : 52 mm. — 215 — Lamprologus furcifer Boulenger 1898, Tr. Zool. Soc. London, XV, p. 9, pl. II, fig. 1. 98-697 — - Syntype. — Lac Tanganyika. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 66 mm. L. T. : 88 mm. Lamprologus mocquardi Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 221. 95-65 et 95-66 — Syntypes. — Haut-Oubangui. Viancin. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 42, 48 mm. L. T. : 54, 62 mm. Lamprologus moorii Boulenger 1898, Tr. Zool. Soc. London, XV, p. 8, pl. I, fig. 4. 98-696 — Syntype. — Lac Tanganyika. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 58 mm. L. T. : 73 mm. Lamprologus pleur omaculatus Trewavas et Poil 1952, Bull. Inst. Boy. Sci. Nat. Belg., XXVIII, 50, p. 13, fig. 5. 62-245 — Paratype. — Lac Tanganyika, station 278, Usumbura, 6-5-47. M. Poll. Don du Musée de Tervuren (114.292). 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 85 mm. L. T. : 102 mm. Lamprologus sexfasciatus Trewavas et Poll 1952, Bull. Inst. Roy. Sci. Nat. Belg., XXVIII, 50, p. 7, fig. 3. 62-247 — Paratype. — Lac Tanganyika, station 219, baie de M’Tossi, 2-4-47. M. Poll. Don du Musée de Tervuren (114.278). 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 104 mm. L. T. : 128 mm. Leptolamprologus monogramma Pellegrin 1927, Rev. Zool. Afr., XV, 1, p. 55. 26-348 — Syntype. — Espèce type du genre Leptolamprologus. — Tschi- kapa (Congo belge). Schouteden (mission 1920-22). Don du Musée de Tervuren (11-12-26). 1 exemplaire (sur les 3 décrits) en alcool, bon état. L. S. : 30 mm. L. T. : 37 mm. Lethrinops furcifer Trewavas 1931, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 149. 37-246 — Syntype. — Karouga (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 132 mm. L. T. : 178 mm. — 216 Lethrinops laticeps Trewavas 1931, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 150. 37-248 — Syntype. — Vua (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 218 mm. L. T. : 275 mm. Lethrinops lituris Trewavas 1931, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 139. 37-241 — Syntype. — Nwaya (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 101 mm. L. T. : 130 mm. Lethrinops microstoma Trewavas 1931, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 141. 37-242 — Syntype. — Vua (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 102 mm. L. T. : 108 mm. Lethrinops variahilis Trewavas 1931, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 139. 37-239 et 240 — Syntypes. — Sud du Lac Nyassa. Don du British Muséum. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 64, 95 mm. L. T. : 82, 120 mm. Melanochromis vermivorus Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 79 (d’après clé de détermination). 37-156 — Syntype. — Nkudzi (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 70 mm. L. T. : 85 mm. Neetroplus Bocourti Vaillant et Pellegrin 1902, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2, p. 85. 94-241 — Holotype. — Lac Isabal (Guatemala). Bocourt. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 140 mm. L. T. : 190 mm. Paratilapia aurita Boulenger 1901, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 2. 03-167 — Syntype. — Msambu (Lac Tanganyika). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 81 mm. L. T. : 100 mm. Paratilapia Bleekeri Sauvage 1882, Bull. Soc. Philom., 7, sér. 6, p. 174. A. 4195 — Syntypes. — Tananarive. Grandidier. 3 exemplaires en alcool. L. S. : 85, 92, 93 mm. L. T. : ?, 109, 112 mm. 217 — A. 4196 — • Syntype. — Tananarive. Grandidier. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 115 mm. L. T. : 141 mm. Paratilapia calliura Boulenger 1901, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 2. 03-168 — Syntype. — - Kalambo (Lac Tanganyika). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 85 mm. L. T. : 104 mm. Paratilapia dorsalis Pellegrin 1902, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 419. 00-202 — Holotype. • — Brazzaville (Congo). Degeorgis. 1 exemplaire en alcool. L. S. : 60 mm. L. T. : ? (caudale abimée). Paratilapia leptosoma Boulenger 1898, Tr. Zool. Soc. London, XV, p. 14,. pl. III, fig. 4. 98-699 — Syntype. — Lac Tanganyika. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 68 mm. L. T. : 84 mm. Paratilapia maculipinna Pellegrin 1912, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 311. 12-258 — Holotype. — Port-Florence (Lac Victoria). Alluaud et Jeannel. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 122 mm. L. T. : 153 mm. Paratilapia multidens Pellegrin 1900, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 98. 90-35 — Holotype. — Congo. Thollon. 1 exemplaire en alcool. L. S. : 165 mm. L. T. : 195 mm. (?) Paratilapia nigrofasciata Pellegrin 1900, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat.r p. 353. 86-452 et 86-453 — Syntypes. — Nganchou (Congo). Mission de l’Ouest Africain. (M. de Brazza). 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 62, 70 mm. L. T. : 80, 93 mm. Paratilapia prognatha Pellegrin 1905, Mém. Soc. Zool. Fr., 17, p. 181,. pl. 16, fig. 4. 04-141 à 04-143 — Syntypes. - — • Baie de Kavirondo (Lac Victoria). Alluaud. 3 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 130, 131, 140 mm. L. T. : 160, 161, 169 mm. — 218 — 04-146 et 147 — Syntypes. — Baie de Kavirondo (Lac Victoria). Alluaud. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 70, 75 mm. L. T. : 86, 92 mm. Paratilapia ventralis Boulenger 1898, Tr. Zool. Soc. London, XV, p. 13, pl. III, fig. 3. 98-698 — Syntype. — Lac Tanganyika. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 72 mm. L. T. : 98 mm. Paratilapia victoriana Pellegrin 1905, Mém. Soc. Zool. Fr., 17, p. 182, pl. XVI, fig. 3. 04-148 — - Holotype. — Baie de Kavirondo (Lac Victoria). Alluaud. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 120 mm. L. T. : 150 mm. Paratilapia vittata Boulenger 1901, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 1. 03-166 — Syntype. — Lac Kivu. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 80 mm. L. T. : 98 mm. Paratilapia vittata nigroïdes Pellegrin 1935, Rev. Zool. Bot. Afr., 27, 3, p. 384. 35-102 — Syntype de la sous-espèce. — Lac Kivu. Babault. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 86 mm. L. T. : 106 mm. 35-172 — Syntype de la sous-espèce. — Lac Kivu. Babault. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 210 mm. L. T. : 225 mm. Paretroplus Kieneri Arnoult 1960, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 32, 4, p. 305, 1 fig. 60-580 — Holotype. — Lac Kinkony (N. O. de Madagascar). Kiener. 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 120 mm. L. T. : 172 mm. 60-581 — Paratype. — Lac Kinkony (N. O. de Madagascar). Kiener. 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 120 mm. L. T. : 168 mm. (les trois autres exemplaires existant dans le même bocal ont été déposés après par l’auteur, sous le même numéro, mais ne sont pas des paratypes). — 219 — Paretroplus Petiti Pellegrin 1929, Bull. Soc. Zool. Fr., LIV, p. 253. 28- 282 — Holotype. — Rivière de Maintimaso (Province de Majunga, Madagascar). Petit. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 81 mm. L. T. : 111 mm. Pelmatochromis dimidiatus Pellegrin 1900, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 99. 92-120 — Syntype. - — - Banghi (Congo). Dybowski. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 46 mm. L. T. : 60 mm. 92-121 — Syntypes. — Banghi (Congo). Dybowski. 3 exemplaires jeunes en alcool, bon état. L. S. : 26, 26, 29 mm. L. T. : 35, 36, 38 mm. Pelmatochromis genisquamulatus Pellegrin 1914, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 27. 13-315 à 13-318 — Syntypes. — Léalin (Haut-Zambèze). Ellenberger. 4 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 60, 68, 81, 95 mm. L. T. : 76, 85, 102, 118 mm. Pelmatochromis Iiaugi Pellegrin 1919, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 103. 19-9 - — Holotype. — Ngomo (Ogooué). Haug. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 110 mm. L. T. : 140 mm. Pelmatochromis krihensis calliptera Pellegrin 1929, Bull. Soc. Zool. Fr., LIV, p. 368. 29- 138 — Holotype de la sous-espèce. — Ruisseau Grand Batanga (Cameroun). Monod. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 48 mm. L. T. : 60 mm. Pelmatochromis lepidurus Pellegrin 1900, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 275. 86-450 — Holotype. — Nganchou (Congo). Mission de l’Ouest Africain (M. de Brazza). 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 167 mm. L. T. : 210 mm. 86-451 — Paratype. — Holotype de la sous-espèce lepidura Pellegrin 1904 (Thèse p. 241). — Nganchou (Congo). Mission de l’Ouest Africain (M. de Brazza). 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 148 mm. L. T. : 194 mm. — 220 — Pelmatochromis melanostigma Boulenger 1906, Tr. Zool. Soc. London , XVII, p. 567, pl. XXXIX, fig. 1. 06-11 — Syntype. — Niamkolo (Lac Tanganyika). Coll. W. A. Cun- nington — Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 95 mm. L. T. : 126 mm. Pelmatochromis Regani Pellegrin 1906, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 471. 06-229 — Holotype. — Ngomo (Ogooué). Haug. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 127 mm. L. T. : 162 mm. Petrochromis famula Trewavas et Matthes 1960, Rev. Zool. Bot. Afr., LXI, 3/4, pp. 349-357, fig. 1 et 2. 62-243 - — Paratype. — Luhanga, lac Tanganyika, 3-12-58. H. Mat¬ thes (I.B.S.A.C.). Don du Musée de Tervuren (126.217) 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 90 mm. L. T. : 110 mm. Petrochromis polyodon Boulenger 1858, Tr. Zool. Soc. London, XV, p. 20, pl. VI, fig. 1. 98-702 — Syntype. — Espèce type du genre Petrochromis. ■ — - Lac Tanganyika. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 69 mm. L. T. : 85 mm. Petrotilapia tridentiger Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 76. 37-152 — Syntype. — - Espèce-type du genre Petrotilapia. — Monkey Bay (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 100 mm. L. T. : 125 mm. Plataxoïdes dumerilii Castelnau 1855, Anim. nouv. ou rares Am. Sud , Poissons, p. 21, fig. XI, p. 3. A. 254 - — Holotype. — Espèce type du genre Plataxoïdes. ■ — Para. Cas¬ telnau. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 48 mm. L. T. : 70 mm. Pterophyllum altum Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 125. 87-571 à 574 — Syntypes. — Atabapo (Orénoque). Chaffanjon. 4 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 63, 66, 68, 75 mm. L. T. : 104, 105, 122, 146 mm. — 221 — 87-579 — • Syntypes. — Atabapo (Orénoque). Chaffanjon. 5 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 59, 61, 61, 64, 65 mm. L. T. : 97, 106, 95, 110, 129 mm. 87-580 — Syntypes. — Atabapo (Orénoque). Chaffanjon. 5 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 42, 50, 51, 55, 62 mm. L. T. : 70, 86, 81, 85, 122 mm. Pterophyllum Eimeckei Ahl 1928, Zoolog. Anzeiger., Bd. LXXVI, 7/10, p. 251, 1 fig. 29-12 — Syntype. — Bouches du Rio Negro (Amazone). Don du Musée de Berlin (9 avril 1929). 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 55 mm. L. T. : 83 mm. Pseudotropheus tropheops gracilior Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 75. 37-150 — Syntype de la sous-espèce. — Deep Bay (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 85 mm. L. T. : 107 mm. Ptychochromis grandidieri Sauvage 1882, Bull. Soc. Philom., 7, sér. 6, p. 174. A. 310 — Syntype. — Madagascar. Lantz et Humblot. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 132 mm. L. T. : 178 mm. A. 4147 — • Syntype. — Madagascar. Grandidier. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 121 mm. L. T. : 160 mm. Ptychochromis madagascariensis Sauvage 1891, Hist. Madagascar, Poissons, p. 442, pl. XLIII, fig. 4 et pl. XLIV, A, fig. 6 et 6a. A. 7896 — Syntypes. — Madagascar. Goudot. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 109, 140 mm. L. T. : 152, 198 mm. Simochromis habaulti Pellegrin 1927, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 500. 27-318 — - Holotype. — Ouvira (Lac Tanganyika). Babault. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 60 mm. L. T. : 75 mm. — 222 — SymphysocLon discus aequifasciata Pellegrin 1904, Thèse, p. 214. 02-130 — Syntype de la sous-espèce. — Santarem (Brésil). Jobert. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 110 mm. L. T. : 145 mm. 02-134 et 135 — Syntypes de la sous-espèce. — Teffé (Brésil). Jobert. 2 exemplaires en alcool. L. S. : 90 mm., 125 mm. L. T. : 120 mm., ? Telmatochromis caninus Poil 1942, Rev. Zool. Bot. Afr., XXXVI, 4, p. 353. 62-250 — Paratype. — Lac Tanganyika, Nyanza, 1937. A. Lestrade. Don du Musée de Tervuren (54.706). 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 78 mm. L. T. : 98 mm. Tilapia afjînis A. Duméril 1859, Archives Muséum, X, p. 255. 4418 — - Syntypes. — Sénégal. Heudelot. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 113, 115 mm. L. T. : 140, 143 mm. Tilapia bilineata Pellegrin 1900, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 276. 86-455 — Holotype. — Diélé (Congo). Mission de l’Ouest Africain (M. de Brazza). 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 153 mm. L. T. : 180 mm. 86-456 — Paratype. — Diélé (Congo). Mission de l’Oest Africain (M. de Brazza). 1 exemplaire jeune en alcool, bon état. L. S. : 90 mm. L. T. : 110 mm. Tilapia borkuana Pellegrin 1919, Bull. Soc. Zool. Fr., 44, p. 150. 19-19 à 19-25 et 27 à 29 — Syntypes. — Ounianga Sérir (Borkou). Lt.-Colonel Tilho. 10 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 55 à 130 mm. L. T. : 71 à 162 mm. Tilapia boulangeri Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 121. 86-461 — Holotype. — Nganchou (Congo). Mission de l’Ouest Africain. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 165 mm. L. T. : 207 mm. — 223 Tilapia crassa Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 120. 86-448 — Holotype. — Diélé de l’Alima (Congo). Mission de l’Ouest: Africain. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 140 mm. L. T. : 169 mm. Tilapia Giardi Pellegrin 1903, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 121. A. 2754 — Holotype. — Zambèze. Holub. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 60 mm. L. T. : 76 mm. Tilapia Guiarti Pellegrin 1905, Mém. Soc. Zool. Fr., 17, p. 184, pl. XVI, fig. 1. 04-150 — Holotype. — Baie de Kavirondo (Lac Victoria). Alluaud. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 115 mm. L. T. : 141 mm. Tilapia Haugi Pellegrin 1911, Bull. Soc. Philom., 10, 3, p. 274, fig. 08-255 — Syntype. — Ngomo (Ogooué). E. Haug. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 208 mm. L. T. : 265 mm. (L’autre exemplaire cité dans la description sous le n° 08-256 a été donné au British Muséum en 1909). Tilapia heudelotii A. Duméril 1859, Archives Muséum, X, p. 254. A. 9371 — Holotype. — Sénégal. Heudelot. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 99 mm. L. T. : 120 mm. Tilapia lateralis A. Duméril 1859, Archives Muséum, X, p. 253. A. 9370 — Holotype. — Sénégal. Jubelin. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 125 mm. L. T. : 167 mm. Tilapia lemassoni Blache et Miton 1960, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., 2e s.T t. 32, n° 3, p. 217. 59.222 — Syntypes. — Mare de Mbélé, au nord de Ouaza, Logone inférieur (Cameroun, district Nord). Blache, Miton et Stauch — 20-4-58. 2 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 95, 100 mm. L. T. : 125, 132 mm. — 224 — Tilapia macrocentra A. Duméril 1859, Archives Muséum , X, p. 256. A. 9373 — Holotype. — Sénégal. Jubelin. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 250 mm. L. T. : 310 mm. Tilapia meeki Pellegrin 1911, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 185. 11-53 et 11-54 — Syntypes. — Lagune de Grand Bassam (Côte d’ivoire). Gruvel. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 100, 137 mm. L. T. : 129, 176 mm. Tilapia melanopleura A. Duméril 1859, Archives Muséum, X, p. 252, pl. XXII, fig. 1, la. A. 9328 — Holotype. ■ — Sénéral. Jubelin. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 120 mm. L. T. : 154 mm. Tilapia monodi Daget 1954, Mémoires IF AN, n° j6, p. 344, fig. 132. 54-6 - — Holotype. — Diafarabé (Soudan). Mission M. Blanc — F. d’Aubenton (1954). 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 205 mm. L. T. : 255 mm. 60-490 — Paratypes. — Diafarabé (Soudan). Daget — 1-12-51. 6 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 85, 88, 89, 89, 90, 95 mm. L. T. : 110, 116, 115, 116, 119, 125 mm. Tilapia multifasciata macrostoma Pellegrin 1941, Bull. Soc. Zool. Fr., LXVI, p. 189. 41-80 — Holotype de la sous-espèce. — Campagne du « Sylvana » — - Station 88 (Plage de Bulama - — Guinée Portugaise). Mission de Polignac-Gain (février-juin 1913). 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 182 mm. L. T. : 234 mm. Tilapia ngomoensis Pellegrin 1913, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 274. 08-257 — Holotype. — Ngomo (Ogooué). Haug. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 139 mm. L. T. : 187 mm. Tilapia nigripinnis Guichenot, in Duméril 1859, Archives Muséum, X, p. 254, pl. XXII, fig. 2, 2a. A. 9396 — Syntypes. — Gabon. Aubry-Lecomte. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 69, 70 mm. L. T. : 92, 93 mm. — 225 — Tilapia occidentalis Daget, Mém. I.F.A.N. (sous presse). 59- 110 — Syntypes. — Gaoual (Guinée). Daget — 9-1-59. 4 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 72, 79, 80, 81 mm. L. T. : 95, 105, 107, 107 mm. 60- 491 — Syntypes. — Environs de Dubréka (Guinée). Daget — 1-1-59. 2 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 81, 83 mm. L. T. : 110, 112 mm. Tilapia Perrieri Pellegrin 1909, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 158. 09-509 et 09-510 — - Syntypes. — - Baie de Kavirondo (Lac Victoria). Alluaud. 2 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 54, 60 mm. L. T. : 67, 72 mm. Tilapia pleuromelas A. Duméril 1859, Archives Muséum, X, p. 253. A. 9329 — Holotype. — Sénégal. Jubelin. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 170 mm. L. T. : 230 mm. Tilapia pleurotaenia Boulenger 1901, Ann. Mag. Nat. Hist., (7), VII, p. 4. 03-173 — Syntype. — Nord du Lac Tanganyika. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 74 mm. L. T. : 91 mm. Tilapia polycentra A. Duméril 1859, Archives Muséum, X, p. 254. A. 9372. — Holotype. — Gorée (Sénégal). Rang. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 83 mm. L. T. : 105 mm. Tilapia Rangii A. Duméril 1859, Archives Muséum, X, p. 255. A. 9374 — Holotype. — Gorée (Sénégal). Rang. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 86 mm. L. T. : 106 mm. Tilapia rheophila Daget, Mém. I.F.A.N. (sous presse). 59- 106 — Syntypes — Moyen Konkouré (Guinée). Daget — 14-2-58. 5 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 54, 57, 62, 67, 76 mm. L. T. : 71, 74, 79, 87, 99 mm. 60- 488 — Syntypes. — Grandes Chutes sur le Samou, affluent du Kon¬ kouré (Guinée). Daget — 3-1-59. 3 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 39, 43, 76 mm. L. T. : 51, 56, 101 mm. 15 — 226 60-489 — Syntypes. — Koliagbé (Guinée). Daget — 11-2-58. 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 74 mm. L. T. : 95 mm. Tilapia Stanley i uniformis Pellegrin 1909, Bull. Soc. Zool. Fr., p. 159. 09-511 à 09-517 — Syntypes de la sous-espèce. — Baie de Kavirondo (Lac Victoria). Alluaud. 7 exemplaires en alcool, bon état. L. S. : 50, 55, 58, 60, 60, 61, 64 mm. L. T. : 63, 68, 73, 74, 75, 76, 79 mm. Tilapia sexfasciata Pellegrin 1900, Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., p. 277 . 95-24 — Holotype. — Chiré (Afrique Centrale). Foa. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 141 mm. L. T. : 177 mm. Trematocara caparti Poil 1948, Bull. Mus. Boy. Hist. Nat. Belg., XXIV, 26, p. 21, fig. 14 et 15. 62-252 — Paratype. — Lac Tanganyika, station 321, devant Karema, 29-5-47. M. Poll. Don du Musée de Tervuren (111.026). 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 48 mm. L. T. : 60 mm. Trematocara unimaculatum Boulenger 1901, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 3. 03-170 — Syntype. — Usambura (Lac Tanganyika). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 85 mm. L. T. : 105 mm. Trematocranus microstoma Trewavas 1935, Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, p. 114, fig. 13 B. 37-236 — Syntype. — Espèce type du genre Trematocranus. — Deep Bay (Lac Nyassa). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 150 mm. L. T. : 185 mm. Tropheus moorii Boulenger 1898, Tr. Zool. Soc., XV, p. 18, pl. V, fig. 2. 98-700— Syntype. — Espèce type du genre Tropheus. ■ — Lac Tanga¬ nyika. Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 67 mm. L. T. : 85 mm. — 227 — Tylochromis jentinki sudanensis Daget 1954, Mémoires I.F.A.N., n° 36, p. 333, fig. 128. 24-175 — Holotype. — - Déterminé Pelmatochromis intermedius Bou- lenger par Pellegrin. — Dioumanana, cercle de Siguiri (Guinée). Thomas. 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. . 143 mm. L. T. : 178 mm. 60-477 — Paratypes. — Diafarabé (Soudan). Daget — 28-3-51. 3 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 125, 133, 138 mm. L. T. : 155, 170, 172 mm. 60-478 — Paratypes. — Markala (Soudan). Daget — 23-4-51. 3 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 102, 106, 115 mm. L. T. : 125, 132, 143 mm. 60-479 — Paratypes. — Kokry (Soudan). Daget — 20-10-49. 7 exemplaires en alcool, très bon état. L. S. : 29 à 42 mm. L. T. : 37 à 54 mm. 60-480 — - Paratype. — Diafarabé (Soudan). Daget — 22-4-50. 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 120 mm. L. T. : 150 mm. Xenotilapia caudafasciata Poil 1951, Bull. Inst. Roy. Sc. Nat. Belg., XXVII, 30, p. 9, fig. 6. 62-248 — Paratype. — Lac Tanganyika, station 109, baie de Moba, 5-2-47. Don du Musée de Tervuren (109.774). 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 102 mm. L. T. : 132 mm. Xenotilapia longispinis longispinis Poil 1951, Bull. Inst. Roy. Sc. Nat. Belg., XXVII, 29, p. 5, fig. 1. 62-246 — Paratype. — Lac Tanganyika, station 88, à 10-15 km au large de l’embouchure de la rivière Malagarazi, 25-1-47. M. Poll. Don du Musée de Tervuren (109.710). 1 exemplaire en alcool, très bon état. L. S. : 102 mm. L. T. : 140 mm. Xenotilapia ornatipinnis Boulenger 1901, Ann. Mag. Nat. Hist., VII, p. 3. 03-171 — Syntype. — Kibwesi (Lac Tanganyika). Don du British Muséum. 1 exemplaire en alcool, bon état. L. S. : 77 mm. L. T. : 100 mm. Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Poissons). BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 3, 1962 pp. 228-238. POISSONS ANTARCTIQUES RÉCOLTÉS AU COURS DE LA ONZIÈME EXPÉDITION FRANÇAISE EN TERRE ADÉLIE (1960-1962) ( Expéditions Polaires Françaises. Missions Paul-Emile Victor ) Par J. C. HUREAU Introduction. Les seuls poissons des côtes de Terre Adélie en collection au Muséum National d’Histoire Naturelle avaient été rapportés par les Dr. J. Sapin- Jaloustre, J. Cendron et J. Isel au cours des précédentes expéditions françaises en Terre Adélie. Ces échantillons, étudiés par M. Blanc (1952, 1961), étaient très peu nombreux et notre collection vient les compléter heureusement. . Nos récoltes ont été faites durant une période de 13 mois, de janvier 1961 à février 1962, en 23 stations situées dans l’archipel de Pointe Géologie et en quelques stations faites le long de la côte de Terre Adélie (Cap Bien¬ venue, Cap Jules, Rocher Mathieu). Cette étude porte sur 538 spécimens appartenant à 6 espèces de Noto- theniidae et Bathydraconidae. 472 d’entre eux ont été mis en collection et rapportés en France. Je remercie particulièrement P. E. Victor et le Capitaine Pedersen, Commandant du Magga Dan, pour l’aide qu’ils m’ont apportée pendant la campagne d’été. Je remercie également mes camarades d’hivernage C. Chastel, B. Duboys de Lavigerie et M. Fritsch qui n’ont jamais hésité à m’apporter leur aide pour faire mes récoltes. Description des stations de pêche. L’archipel de Pointe Géologie, situé sur le bord de la côte de Terre Adélie, par 66°40’ de latitude sud et 140°01’ de longitude est, est cons¬ titué par un ensemble de 8 îles principales situées à l’ouest de la langue glaciaire de l’Astrolabe et à 300 mètres environ au nord de la côte du continent antarctique. L’archipel occupe une superficie d’environ 4 km2. Les profondeurs marines entre les îles sont faibles et varient de 0 à 60 mètres Toutes nos récoltes ont été faites entre ces deux profondeurs, — 229 — sauf quelques pêches faites par 100 mètres de fond au voisinage de l’As¬ trolabe. Les fonds sont formés par des éboulis rocheux d’origine morainique et sont recouverts d’un épais tapis algal qui abrite une faune benthique Fig. 1. — Archipel de Pointe Géologie. Les pointillés correspondent aux « rivières » dans la glace de mer, à travers lesquelles les récoltes étaient faites en hiver. Les numéros indiquent les points de pêche. d’une richesse exceptionnelle : tous les groupes d’invertébrés benthiques y sont représentés, principalement : Echinodermes, Crustacés, Mollusques, Polychètes, Némertes, Cnidaires, Bryozoaires et Spongiaires. Quelques rares zones sont recouvertes de vase provenant de la décomposition des algues sus-jacentes (st. n° 15). La température des eaux est relativement constante au cours de l’année : — 230 — maximum atteint au voisinage du fond en janvier : — 0,90° C, minimum atteint en juillet : — 2,05° C. De mars à décembre, la glace de mer envahit tout l’archipel mais des cassures ou « rivières » persistent constamment dans certaines zones (voir fig. 1). Nous avons pu faire des récoltes régulières à travers ces « rivières ». Méthodes de pêche. Nous disposions d’une embarcation qui, en été, nous a permis de poser de petites palangres mais leur rendement était faible. En été, nous avons surtout utilisé des nasses (tambours de 1 m de long et 40 cm de diamètre) dont les deux entrées de dimensions variables nous ont permis de récolter des spécimens de tailles diverses. Des dragages (dragues Charcot rectangulaires de 50 X 25 cm tirées par un câble de nylon de 8 mm) sur les fonds vaseux en décomposition nous ont donné de jeunes individus de Trematomus bernachii et tous nos exemplaires de Trematomus newnesi. En hiver, nous avons surtout employé des lignes munies de 10 hameçons de tailles diverses. Les nasses, en hiver, n’ont pu être utilisées qu’à partir de septembre, époque à laquelle les « rivières » sont devenues suffisamment larges. Un essai de pêche au trémail donna peu de résultats mais nous a permis de constater que tous les poissons de l’archipel sont des poissons benthiques ne s’élevant pas à plus de 30 centimètres au-dessus du fond. Description des espèces. Pour l’étude des espèces nous avons adopté les abréviations suivantes : D : nageoire dorsale, les chiffres romains indiquant le nombre de rayons de la lere dorsale, les chiffres arabes le nombre de rayons de la 2eme dorsale. A : nageoire anale. P : nageoire pectorale. Lt : longueur totale. Ls : longueur standard. T : longueur de la tête. E.I. : espace interorbitaire. Nototheniidae. Notothenia neglecta , Nybelin (voir fig. 2). 185 exemplaires dont 95 mâles et 90 femelles (Lt : 170 à 470 mm, Ls : 145 à 405 mm). Espace interorbitaire compris 3 à 4,8 fois dans la longueur de la tête. Tête comprise 2,7 à 3,5 fois dans la longueur standard. — 231 — Formule radiaire : D : III- VI, 37-41. A : 28-32. P : 17-19. Le dessus du crâne est dépourvu d’écailles et le corps est recouvert d’écailles cycloïdes. Coloration du poisson vivant : Les immatures ont un corps rouge vermillon éclatant, les flancs portant des bandes verticales rouge plus clair. Le ventre est jaune orangé ou jaune d’or. Le dessus de la tête porte une large tache noire, une autre tache noire se situe en avant de la première dorsale. La plaque operculaire porte 4 taches noires allongées. Les nageoires sont rouge vermillon comme le corps. Cette brillante coloration disparaît à la maturité sexuelle, mais per¬ siste un peu plus longtemps chez les mâles que chez les femelles. Les individus mâtures ont un corps de coloration variable, brun plus ou moins foncé avec de nombreuses taches, brun clair, noires ou verdâtres. Le ventre est jaune clair, devenant jaune vert ou vert avec l’âge. Les nageoires dorsales et anales portent des bandes sombres. La plaque oper¬ culaire porte les taches déjà présentes chez l’immâture. Remarques : Le nombre élevé de l’échantillon de cette espèce dont nous disposons, nous permet d’affirmer qu’il s’agit bien de Notothenia neglecta, Nybelin, espèce différente de Notothenia coriiceps, Richardson. N. neglecta , selon O. Nybelin, serait spécifique de la zone antarctique tandis que N. corii¬ ceps serait subantarctique (zone Kerguelen-Macquarie). Les différences entre les deux espèces sont assez faibles et ne se constatent que sur un ensemble d’individus : N. neglecta possède une formule radiaire légèrement différente de N. coriiceps. — 232 — Formule radiaire de N. coriiceps (selon Nybelin) : D2 : 35-38. A : 26-30. P : 17-18. M. Blanc (1961) a soulevé le problème mais les échantillons dont il disposait n’étaient pas assez importants pour permettre une conclusion. Trematomus bernacchii, Boulenger (voir fïg. 3) 203 exemplaires dont 140 femelles et 63 mâles (Lt : 110 à 278 mm, Ls : 102 à 244 mm). Espace interorbitaire compris 5,3 à 8,2 fois dans la longueur de la tète. Tête comprise 3,0 à 3,5 fois dans la longueur standard. Formule radiaire : D : IV-VI, 34-39. A : 31-35. P : 22-26. Cette formule est légèrement différente de celle donnée par Norman (1938). Le dessus du crâne est écailleux mais l’espace interorbitaire est nu (ou avec juste une série d’écailles médianes). Tout le corps est recouvert d’écailles cténoïdes. Coloration du poisson vivant : Corps de teinte générale ocre-rose, les flancs portant des bandes ou taches verticales fauves et noires. Les nageoires dorsale et anale sont brun-ocre. Les nageoires pectorales sont brunes et portent une multitude de points claires. La base des pectorales porte 3 taches vertes allongées, présentes chez tous les individus immâtures et mâtures. Les écailles rela¬ tivement grandes ont un bord très marqué, ce qui donne aux flancs un aspect strié bien visible. La coloration, terne toute l’année, devient éclatante au moment de la reproduction en octobre, novembre. — 233 — Remarques : Le cycle sexuel de cette espèce est en avance de deux mois sur le cycle des autres espèces de l’archipel, toutes les espèces vivant cependant exacte¬ ment dans les mêmes conditions écologiques. De plus Trematomus ber- nacchii est remarquable par le fait que son repos sexuel est très bref : novembre et début décembre, la croissance des ovules chez les femelles, se faisant très régulièrement de fin décembre à octobre, date à laquelle le rapport gonadosomatique chez les femelles atteint une valeur très- élevée (17 à 20). Trematomus hansoni, Boulenger (voir (fig. 4). 137 exemplaires dont 31 femelles et 106 mâles (Lt : 173 à 352 mm, Ls : 150 à 303 mm). Fig. 4. — Trematomus hansoni Boulonger. Espace interorbitaire compris 5,3 à 7,7 fois dans la longueur de la tête. Tête comprise 3, 1 à 3,6 fois dans la longueur standard. La longueur du museau est supérieure ou égale au diamètre oculaire. Nombre de branchiospines sur l’arc antérieur : 14 à 19. Formule radiaire : D : V-VII, 28-32. A : 33-36. P : 28-32. Le nombre de rayons aux nageoires pectorales est en moyenne plus élevé que celui donné dans la diagnose de Boulenger. Ceci a été déjà constaté par J. P. Gosse (1961) sur des échantillons provenant de la baie Léopold III (70°18’S. et 24°13’E.) Les nageoires pectorales sont arrondies. Le dessus du crâne et l’espace interorbitaire sont écailleux : les écailles sont en général cténoïdes mais peuvent être cycloïdes. 234 — Coloration du poisson vivant : Corps gris clair uniforme -f- verdâtre, les flancs au niveau du milieu de l’anale portent une zone noirâtre. Ventre gris argenté avec des reflets bleuâtres. Tête brune sur la partie supérieure et les joues, gris bleu à la partie inférieure. Nageoires dorsale et anale à rayons verts et membrane grise. Caudale à rayons foncés avec membrane claire et des bandes verti¬ cales vert foncé. Pectorales arrondies à rayons vert clair et membrane claire ; 4 à 5 bandes noires verticales ornent la partie antérieure des pecto¬ rales. Fig. 5. — Squelette de la ceinture pectorale de Notothenia neglecta (A), Trematomus hansoni (B) et des 8 spécimens « anormaux » de Trematomus hansoni (C). F : foramen. S : scapula. H : hypocoracoïde. N : nageoire pectorale. Remarques : L’étude de Trematomus hansoni nous a amené à poser un problème de systématique : en effet les genres Trematomus et Notothenia sont très voisins et ne se distinguent que par un caractère ostéologique de la cein¬ ture scapulaire (voir fîg. 5) : chez Notothenia le foramen est compris entre la scapula et l’hypocoracoïde, tandis que chez Trematomus le foramen est entièrement percé dans la scapula. Or, nous avons récolté 8 exemplaires (n° 264, 282, 284, 285, 286, 287, 315, 399) possédant tous les caractères morphologiques (nombre de rayons aux nageoires, mensurations, écailles, branchiospines, coloration) et étholo- giques (maturité sexuelle, profondeur de l’habitat) de Trematomus hansoni, mais dont la ceinture scapulaire est typique du genre Notothenia. Ceci rejoint le problème posé par Pappenheim (1912) qui avait créé l’espèce nouvelle Notothenia lepidorhinus, espèce reprise sous le nom de Trematomus hansoni par Regan (1913) et Norman (1938). 235 — Ces 8 exemplaires, à notre avis, ne constituent pas une nouvelle espèce, mais appartiennent à l’espèce Trematomus hansoni. Ceci met en doute la solidité du caractère ostéologique de la ceinture scapulaire pour dis¬ tinguer les deux genres Notothenia et Trematomus. Ce problème néces¬ siterait des études sur d’autres espèces appartenant à ces deux genres. Trematomus borchgrevinki, Boulenger. 1 exemplaire mâle capturé dans une masse le 22 décembre 1961 par 10 mètres de fond. Lt : 276 mm Tête : 63,5 mm Pectorale : 56 mm Ls : 233 mm Espace interorbitaire : Hauteur du corps : 20,25 mm 53,25 mm Formule radiaire : D : V, 34. A : 31. P : 24. Coloration du poisson vivant : Coloration gris clair, corps couvert d’éeailles cyeloïdes ou faiblement cténoïdes, très petites. Cette espèce considérée comme non benthique (Miller R. G., 1961) a cependant été capturée dans une nasse posée sur le fond. Trematomus newnesi , Boulenger. 9 exemplaires, tous capturés à la station n° 15 ou aux Caps Jules et Bienvenue, par dragage sur des fonds vaseux variant de 10 à 20 mètres. (Lt : 52,5 à 129 mm, Ls : 44 à 110 mm). ^ , V VI VII VIII 34 35 36 37 38 Formule radiaire : D : Q 6 2 '3 2 3 0 1 _ 32 33 34 35 : 2 2 3 2 p . 24 25 ' 7 2 Espace interorbitaire compris 3,4 à 4,1 fois dans la longueur de la tête. Tête comprise 3,2 à 3,9 fois dans la longueur standard. Le dessus du crâne est nu mais les jours et les opercules sont écailleux, les écailles sont faiblement cténoïdes et très labiles. Coloration du poisson vivant : Corps brun clair avec les flancs couverts de points brun foncé ou de mar¬ brures brunes. Ventre blanc argenté. — 236 — Bathy draconidae . Gymnodraco acuticeps, Boulenger (voir fig. 6). 3 exemplaires femelles ont été capturés à la ligne aux mois de mai, juillet et octobre. n° Lt Ls T E.I. D A P Diamètre ovulaire 145 360 320 112 15,5 29 25 24 2,00 mm 205 291 255 92,5 13 28 24 22 1,90 mm 295 265 233 84,5 12 27 24 23 0,45 mm Le corps du poisson est entièrement dépourvu d’écailles et ne possède qu’une seule dorsale. 20 cm i - 1 Fig. 6. — Gymnodraco acuticeps Boulenger. Coloration du poisson vivant : Dos et flancs gris plus ou moins foncé portant des taches verdâtres ou jaune vert. Ventre blanc. Dorsale et anale gris clair, caudale gris clair portant de petites taches vertes. Remarques : Presque tous les poissons que nous avons récoltés, quelle que soit l’espèce, hébergeaient de nombreux parasites dans leur cavité viscérale, mais les trois exemplaires de Gymnodraco acuticeps étaient remarquable¬ ment parasités par des centaines de petits Nématodes fixés sur et dans le tube digestif et le foie. D’après la taille des ovules, la ponte peut être située entre juillet et octobre. — 237 — Remarques biologiques. Nous avons pu observer complètement les cycles sexuels des trois premières espèces décrites ci-dessus. Trematomus bernacchii se reproduit en fin octobre, début novembre ; Notothenia neglecta pond fin décembre et Trematomus hansoni début janvier. Chez les femelles des deux espèces de Trematomus, le rapport gonado- somatique atteint une valeur très élevée au moment de la ponte : environ 17 à 20. Au contraire, chez Notothenia neglecta, ce même rapport au moment de la ponte reste assez faible : 2,5 à 3,5. Les œufs pondus sont très gros chez les Trematomus : 3 à 3,5 mm, ils sont plus petits chez Notothenia : 1,5 mm. Tous ces œufs sont démersaux et les pontes sont fixées à des algues. Nous avons également prélevé les contenus stomacaux qui nous ont permis de constater que toutes ces espèces sont omnivores et très voraces : algues, vers, mollusques, crustacés, petits poissons. Notre collection de poissons est la première de cette importance à avoir été rapportée des côtes de Terre Adélie. Trois espèces y sont signalées pour la première fois : Trematomus hansoni, Trematomus borchgrevinki et Gymnodraco acuticeps. Par contre nous n’avons pas retrouvé Trema¬ tomus nicolaï (Boulenger) qui est présent dans la collection rapportée par le Dr. J. Sapin-Jaloustre de Port-Martin. Nous n’avons pas retrouvé non plus Trematomus centronotus et Trema¬ tomus loennbergii signalés par Waite (1916) et capturés en 1913 dans Commonwealth Bay pendant l’expédition australienne de Mawson. Lors de cette même expédition, Pagetopsis macropterus, de la curieuse famille des Chaenichthyidae , avait été signalé. Nous n’avons pas capturé ces trois espèces, probablement parce que ce sont des espèces d’eaux profondes (profondeurs supérieures à 250 mètres). Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Poissons) du Muséum. BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE Andriashev, A. P. — 1958. Ichthyofaune. Degré de connaissance de l’ichthyo- faune et but des recherches. Travaux de l’expédition antarctique complexe de l’Académie des sciences de VU. R. S. S. Description de l’expédition n° 1 à bord du D/E « OB » 1955-1956. Moscou 1958. Andriashev, A. P. — 1958. Ichthyological investigations of the Soviet Antarctic expédition and some problems of the zoogeorgraphy in the Antarctic. Bull, of the Soviet Ant. exp., n° 3, pp. 63-66. Barsukov, V. V. et Permitin, Y. E. — 1960. Deuxième expédition maritime sur le D. E. Ob 1956-57. Recherches ichthyologiques. Expédition antarc¬ tique soviétique 1960. Blanc, M. — - 1952. Poissons rapportés par le Dr. Jean Sapin-Jaloustre de l’expédition antarctique française 49-51 en Terre Adélie. Bull. Mus. Nat. Hist. nat., 2e sér., 24 (3), pp. 251-253. — 238 — Blanc, M. — 1961. Les Poissons des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Mémoires Inst. Scient. Madagascar, sér. F, t. IV, 1961. Blanc, M. — 1961. Poissons récoltés par le Dr. J. Isel au cours de la 8e expé¬ dition antarctique française en Terre Adélie (1957-59). Bull. Mus. Nai. Hist. Nat., 2e sér. t. 33, n° 4, 1961. Boulenger, G. A. — 1902. Report on the collections of natural history made in the antarctic régions during the voyage of the Southern Cross. Pisces, London British Muséum, pp. 174-189. Gosse, J. P. — 1961. Poissons antarctiques récoltés par l’expédition belge Iris 1961. Inst. Roy. Sci. Nat. de Belgique, t. 37, n° 29. Gunther, A. — 1880. Report on the shore fishes. Rep. on Scient. Results of the Voy. of. H.M.S. Challenger, 1873-76, Zool. 1 (6). Miller, R. G. — 1961. Notothenioid fishes from Cape Hallet and Ross sea, Antartica. New Zeal. J. Sci.., 4, n° 3. Norman, J. R. — 1938. Coat fishes : The Antarctic Zone (part 3). Discovery Reports, 18, pp. 1-105). Nybelin, O. — 1947. Antarctic fishes, scientific results of the Norvegian Antarc¬ tic Exp. 1927-28. Del Norske Videnskaps. Akademi l Oslo, vol. 2. Nybelin, O. — 1951. Subantarctic and antarctic fishes. Publ. Christensens Hvalfanstmuseum, 18, pp. 1-32. Pappenheim, P. — 1912. Die Fische der Deutschen Südpolar Exp. 1901-1903 1. Die Fische der Antarktis und Subantarktis, Duetsche Südpolar Exp., XIII, Zool, V. Regan, C. T. — 1913. The Antarctic fishes of the Scottish National Antarc. Exped. Transactions of the Royal Society of Edeinburgh, vol. XLIX. Roule, L., Angel, F., et Despax, R. — 1913. Poissons, in : Deuxième expé¬ dition antarctique française de J. Charcot (1908-1910). Paris, Masson, 1913. Vaillant, L. — 1907. Poissons de l’expédition antarctique française (1903- 1905). Paris, Masson. Waite, E. R. — 1916. Fishes. Australasian Antarctic Expédition 1911-1914, Scient, reports, ser. C, Vol. III, part I. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2‘ Série — Tome 34 — N» 3, 1962 pp. 239-246. NOTES SUR LES ERIGONIDES. XXI. Brachycerasphora, nouveau genre nord-africain. Par Jacques DENIS L’occasion m’a été récemment donnée d’étudier une petite collection d’Erigonides nord-africains que m’a communiquée l’University Muséum d’Oxford ; il s’y trouvait un couple provenant de Cyrénaïque dont le mâle m’a paru proche de Typhochraestus parvicornis Simon, du moins à en juger d’après la description que n’accompagne aucune figure ; cependant les caractères accessoires de la femelle ne correspondent pas à ceux du genre Typhochraestus. Celui-ci fait en effet partie de la dizaine de genres paléarctiques qui offrent la particularité d’avoir les tibias des trois pre¬ mières paires armés de 2 épines supères, le tibia IV n’en portant qu’une seule ; toutefois ce caractère discriminatif perd toute valeur chez les mâles dont la chétotaxie est très instable, les tibias antérieurs pouvant être mutiques et le tibia III ne présenter qu’une épine, mais le céphalo¬ thorax des mâles typiques est déformé en un lobe bas limité par de pro¬ fonds sillons latéraux. Or tous les tibias de la femelle du couple en question sont armés d’une seule épine supère et le céphalothorax du mâle, dépourvu de sillons, ne présente pas de lobe tandis que Faire oculaire porte un petit appendice unciforme. Ces différences, jointes à la structure du bulbe mâle,, justifient une séparation générique. On peut ajouter que les tarses sont relativement plus courts et que le trichobothrie des métatarses antérieurs est plus proche de la base de l’article que chez les Typhochraestus , diffé¬ rences dont l’importance serait mineure si elles existaient seules. D’autre part, à l’examen des Typhochraestus parvicornis Simon et con¬ venus Simon, conservés dans les collections du Muséum, je me suis con¬ vaincu que leur attribution générique était erronée et qu’ils devaient être rapprochés de l’espèce précédente. Il y a là un groupe de trois espèces étroitement apparentées pour lesquelles aucun des genres actuellement décrits ne semble convenable ; aussi je propose pour les recevoir un nou¬ veau genre Brachycerasphora (ppayûç, court ; xspaa-cpôpoç, cornu) ; il est préférable de lui donner pour type une des espèces dont les deux sexes sont connus et je choisis Br. monocerotum n. sp. en raison de son meilleur état de fraîcheur. Brachycerasphora nov. gen. — Céphalothorax habituellement large, peu atténué en avant, les yeux occupant toute la largeur du front. Yeux postérieurs en ligne sensiblement droite, les médians plus rap¬ prochés l’un de l’autre que des latéraux, au moins séparés de leur dia- — 240 mètre (Ç), beaucoup plus chez le mâle. Trapèze oculaire beaucoup plus étroit en avant qu’en arrière, au plus aussi haut que large en arrière. Sternum aussi large que long ou presque, se terminant entre les hanches IV en pointe large, plus ou moins carrément tronquée. Marge supérieure des chélicères armée de 5 dents aiguës, une série de quatre croissant de la première à la quatrième et une cinquième plus petite et plus isolée. Marge inférieure garnie de 3 petites dents assez espacées. Bord externe présentant des stries nettes chez le mâle, rudimentaires chez la femelle. Pattes 4. 1.2. 3, peu différentes de longueur sauf la paire III, T4 : T4 < 1,110, les métatarses presque aussi longs que les tibias, les tarses beaucoup plus courts que les métatarses surtout à la paire IV. Une épine supère sur tous les tibias, longue chez la femelle, épaisse et très courte, parfois manquante au moins aux premières paires chez le mâle, assez éloignée de la base de l’article à la paire IV, eT, > 0,275. Trichobothrie des métatarses antérieurs situé aux environs du tiers basal ou un peu au-delà, tèM4 < 0,400 ; pas de trichobothrie au méta¬ tarse IV. Griffes tarsales supérieures peu courbées, ne présentant qu’une longue dent fine vers le milieu de leur concavité (fig. 16). Céphalothorax du mâle présentant entre les yeux médians postérieurs un petit appendice plus ou moins développé. Br. parvicornis (Simon, 1884) ( sub Typhochraestus), Arachn. Fr., V (3), p. 588. Egypte : le Mex près Alexandrie, 1 £ (Mus. n° 5. 254). Peu de chose à ajouter à la description générale, mais des figures sont indispensables pour permettre de reconnaître l’espèce sans risque d’erreur. Celles du céphalothorax (fig. 1-2) se suffisent à elles-mêmes ; à noter un faible indice céphalique, Ic = 1,250. En ce qui concerne le tibia de la patte-mâchoire (fig. 3-4) une petite apophyse apicale digitiforme est plus prononcée que ne le laisserait supposer la description de Simon ; d’autre part il existe vers le milieu du bord oblique externe un fort denticule auquel Simon n’a fait aucune allusion. Les yeux sont petits ; l’intervalle des médians postérieurs n’atteint pas tout à fait un diamètre et demi, leur intervalle aux latéraux dépasse nettement 2 diamètres. Le trapèze oculaire est beaucoup plus étroit en avant qu’en arrière et à peine moins haut que large en arrière : B : b = 1,500 ; H : B = 0,917. Les deux pattes de la paire IV sont amputées aux patellas ; je n’ai pu voir aucune trace d’épines sur les tibias des trois premières paires. Les articles sont allongés : (L : D)t4 = 10,286 ; (L : DjMj = 12,750 ; (L : D)TX = 8,615. Les tarses sont nettement plus courts que les métatarses qui sont eux- mêmes presque aussi longs que les tibias : Mj : t4 = 1,417 ; Tj : Mx = 1,100. — 241 Trichobothrie des métatarses antérieurs implanté un peu avant le tiers basal de l’article, = 0,320. Brachycerasphora parvicornis (Simon), Cf. — Fig. 1, profil du céphalothorax. — Fig. 2, céphalo¬ thorax vu en dessus — Fig. 3, tibia et patella de la patte-mâchoire gauche vus en dessus. riG. 4, patte-machoire vue de profil par la face externe. 16 — 242 — Br. convexa (Simon, 1884) ( sub Typhochraestus), Arachn. Fr., V (3), p. 589. Algérie : Bordj-Medjez entre Msila et Bordj-bou-Areridj, Sétif, 2^1? (Mus. n° 5.552). chucerasphora convexa (Simon). - Fig. 5, profil du céphalothorax du mâle. - Fig 6, bia et patella de la patte-mâchoire gauche du mâle vus en dessus. — Fig 7, patte- lâchoire du mâle vue de profil par la lace externe. — Fig. 8, profil du céphalothorax de la ;melle. — Fig. 9, épigyne. Les deux mâles sont de taille légèrement différente, mais en tout cas inférieure à celle que donne la description originale : céphal. 0,90 et 243 — 0,93 mm. ; long. tôt. 2 et 2.12 mm. Les différences avec l’espèce précédente ont été bien indiquées par Simon ; toutefois le tubercule de la région céphalique se réduit à une faible excroissance peu saillante (fig. 5) et le bord antéro-externe du tibia de la patte-mâchoire ne présente pas de denticule net (fig. 6) ; la structure du bulbe est très semblable (fig. 7). Les yeux postérieurs sont plus petits, l’intervalle des médians étant égal à 2,333 diamètres, l’intervalle des médians aux latéraux à 3 dia¬ mètres ; mais les caractéristiques du trapèze oculaire sont analogues : B : b = 1,444 ; H : B = 1. Allongement des pattes : (L : D)tx = 10,500 ; (L : D)MX = 13,777 ; (L : D)TX = 10 ; (L: D)t4= 11,428 ; (L : D)M4 = 14,400 ; (L : D)T4 = 11,692. Longueur relative des articles : T4 : T1 = 1,086 ; Mj : t4 = 1,476 ; T4 : Mx = 1,129 ; M4 : t4 = 1,800 ; T4 : M4 = 1,055. Chétotaxie : épines courtes et épaisses, eT1 = 0,186 et 0,214 ; (1 : D)T4 = 0,320 et 0,286 ; eT4 = 0,292 et 0,303 ; (1 : D)T4 = 0,750 et 0,460. Trichobothrie des métatarses antérieurs : tbM1 = 0,339. La femelle est demeurée inédite ; en voici la description : Céphal. 0,81 mm. ; long. tôt. 2,15 mm. Coloration du mâle, l’abdomen assez abondamment et longuement pileux. Céphalothorax large, Ie = 1,176, peu atténué en avant, son profil peu convexe (fig. 8) et peu élevé, le bandeau vertical. Yeux plus gros que chez le mâle, les postérieurs disposés en ligne légère¬ ment récurvée, les médians séparés de leur diamètre, leur intervalle aux latéraux égal à 1,250 diamètre. Trapèze oculaire aussi haut que large en arrière, beaucoup plus étroit en avant qu’en arrière, B : b = 1,500. Bandeau à peine moins haut que l’aire oculaire, Bd : H = 0,917. Sternum presque aussi large que long, Is = 1,080, se terminant en arrière en large pointe carrément tronquée séparant les hanches IV de leur diamètre. Allongement des pattes : (L : D)t4 = 10 ; (L : D)MX = 10,666 ; (L : D)TX = 8,770 ; (L : D)t4 = 10 ; (L : D)M4 = 12,444 ; (L : D)T4 = 11,273. Longueur relative des articles : T4 : Tx = 1,088 ; Mx : t4 = 1,412 ; Tx : Mj = 1,188 ; M4 : t4 = 1,625 ; T4 : M4 = 1,107. Chétotaxie : épines tibiales fines et longues, eT1 = 0,193; (1 : D)TX = 1,615 ; eT4 = 0,306 ; (1 : D)T4 = 2,182. — 244 — Trichobothrie des métatarses antérieurs, tbM1 = 0,313. Epigyne fig. 9. Br. monocerotum n. sp. Cyrénaïque : Bakur, sur l’escarpement au-dessus de Toera, 1 <$ (holo- type) 1 $ (allotype), 25-1-1960, sous les pierres d’un monticule calcaire couvert de végétation (Mus. Oxford n° 2.057). (J. Céphal. 0,75 mm. ; long. tôt. 1,65 mm. ; Ç. Céphal. 0,78 mm. ; long, tôt. 1,70 mm. Céphalothorax, sternum et pattes jaune orangé assez vif, le sternum étroitement obscurci vers la marge sans ligne nette. Patte-mâchoire et chélicères jaunâtres, le tibia et le tarse de la patte-mâchoire rembrunis chez le mâle. Abdomen ovoïde allongé, très noir surtout chez le mâle. (J. Céphalothorax assez carrément tronqué en avant, large, Ie = 1,218 ; peu convexe dans la partie céphalique, le bandeau vertical ; présentant juste en avant des yeux médians postérieurs un appendice en bourgeon allongé portant une épine courbe et aiguë (fig. 10-11). Yeux médians postérieurs séparés du double de leur diamètre, leur intervalle aux latéraux égal à 2,333 diamètres. Trapèze oculaire : B : b = 1,714 ; II : B = 0,917. Allongement des pattes : (L : D)tj = 10,571 ; (L : D)Mt = 14 ; (L : D)T4 = 10,666 ; (L : D)t4 = 10,666 ; (L : D)M4 = 18 ; (L : D)T4 = 12,182. Longueur relative des articles : T4 : T, = 1,047 ; M4 : tj = 1,514 ; Tj : M, = 1,143 ; M4 : t4 = 1,969 ; T4 = M4 = 1,063. Epines tibiales très courtes et difficiles à voir : eTj = 0,232; (1 : D)T4 = 0,222 ; eT4 = 0,343 ; (1 : D)T4 = 0,250. Trichobothrie des métatarses antérieurs situé nettement au-delà du tiers basal de l’article, tbMx = 0,388. Tibia de la patte-mâchoire (fig. 12) prolongé au-dessus du tarse en large palette, sans apophyse nette, présentant au bord externe dans la moitié basale deux longs crins plus robustes que les autres. Bulbe fig. 13. Ç. Céphalothorax (fig. 14) peu convexe, le bandeau vertical ; moins large que chez le mâle, Ic = 1,333. Yeux médians postérieurs séparés de leur diamètre, leur intervalle aux latéraux égal à 1,250 diamètre. Trapèze oculaire : B : b = 1,500 ; H : B = 0,833. Hauteur du bandeau égale à la largeur du trapèze oculaire en arrière. Allongement des pattes : (L : D)t4 = 9 ; (L : D)t4 = 9,428 ; (L : D)Mj = 12 ; (L : D)T4 = 8,285 ; (L : D)M4 = 14,250 ; (L : D)T4 = 10,666. — 245 — Longueur relative des articles : T ■ T = 1 10e! • Mx : t4 = 1,500 ; 1 T4 : M4 = 1,074 ; M4 : t4 = 1,727 ; T4 : M4 = 1,123. 15 Brachycerasphora monocerotum n. sp. — Fig. 10, profil du céphalothorax du mâle. — Fig. 11, appendice céphalique plus grossi. — Fig. 12, tibia et patella de la patte-mâchoire gauche du mâle vus en dessus. — Fig. 13, patte-mâchoire du mâle vue de profil par la face externe. — Fig. 14, profil du céphalothorax de la femelle. — Fig. 15, épigyne. — Fig. 16, griffes des pattes ambulatoires. Epines tibiales moins fines que chez l’espèce précédente : eT4 = 0,155 ; (1:D)T4= 1,285; eT4 = 0,328 ; (1 : D)T4 = 1,500. — 246 — Trichobothrie des métatarses antérieurs situé au-delà du tiers basal de l’article, tb = 0,352. Epigyne fig. 15. Cette espèce se distingue à première vue des deux autres espèces du genre par sa coloration plus claire et beaucoup plus vive ; l’appendice céphalique du mâle est plus développé ; on peut noter aussi que le tricho¬ bothrie des métatarses antérieurs et l’épine du tibia IV sont plus distants de la base des articles. Laboratoire de Zoologie ( Arthropodes ) du Muséum. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 3, 1962 pp. 247-254. DÉVELOPPEMENT POSTEMBRYONNAIRE COMPARÉ DES PÉNICILLATES ( MYRIAPODES ) Par B. CONDÉ Les Pénicillates (= Psélaphognathes auct .) forment un petit groupe de Myriapodes très isolés, alliant des structures hautement spécialisées à des caractères archaïques. Ils présentent la condition diplopode qui correspond, selon Ravoux (1959), à l’état fondamental des Myriapodes, mais leurs rapports avec les Diplopodes Chilognathes sont encore mal établis. Heathcote (1889) les croyait issus d’un ancêtre commun aux Diplopodes et Chilopodes ; Attems (1926) et Verhoeff (1926) les consi¬ dèrent comme les plus primitifs des Diplopodes actuels, tandis que Man- ton (1956) conclut de ses recherches sur la structure et la locomotion de ces animaux, qu’ils forment l’un des ordres les plus spécialisés de Diplo¬ podes. Seifert (1960) enfin, dans une étude détaillée de l’embryogénie chez Polyxenus lagurus L., met en évidence de nombreuses affinités avec les Onychophores, les Symphyles, les Pauropodes et certains Aptérygotes, plutôt qu’avec les Chilognathes. Notre connaissance des stades postembryonnaires est fondée principale¬ ment sur l’étude de l’espèce paléarctique la plus répandue, P. lagurus L. La plus jeune larve active émerge du stade pupoïde qui correspond à une prélarve et ne quitte pas les enveloppes de l’œuf. Des 8 stades libres unani¬ mement reconnus, les 3 premiers et le dernier ont un nombre impair de pattes (3, 4, 5, 13), les 4 intermédiaires en présentent un nombre pair (6, 8, 10, 12). La découverte des bourgeons externes des pattes (Condé 1959), analogues à ceux des jeunes Glomeris par exemple, apporte la preuve formelle qu’il n’existe pas d’autres stades, porteurs de 7, 9 ou 11 paires par exemple ; en effet, les 3 premiers stades et l’avant dernier ont une seule paire de bourgeons, les 3 stades intermédiaires en possédant 2 paires. Les individus des deux premiers stades ont le même nombre de tergites, soit 5 (collaire, 3 troncaux, telsonien) ; il apparaît ensuite un nouveau tergite troncal à chacune des 6 mues suivantes, soit en définitive 11 ter¬ gites (collaire, 9 troncaux, telsonien). Le dernier tergite troncal de l’adulte recouvre un segment apode, au dessous et un peu en arrière duquel est le segment anal, représenté par 2 grandes valves semi-circulaires ; chez les immatures, le segment apode porte non loin de son bord postérieur, les bourgeons - — 1 ou 2 paires — mentionnés plus haut, bien visibles de part et d’autre des valves anales. Ce mode de développement s’applique à presque tous les Polyxenoidea, 248 à ceci près que les bourgeons externes des pattes font place à des forma¬ tions internes chez certains genres de Polyxénidés et chez tous les Lopho- proctidés. Cette substitution semble liée à l’évolution du phylum ; chez les Polyxénidés examinés, elle coïncide avec l’accolement des deux pinceaux Fig. 1. — Phryssonotus capensis Silv., individu à 10 pp. (stade VI), de sexe non reconnu, de Storms river mouth, central Cape Province. VII, VIII = tergites troncaux ; 6, 7 = para- tergites portant les 6e et 7e panaches latéraux ; 9, 10 = sternites correspondants aux 2 der¬ nières pp. ; 11, 12 = bourgeons des pattes. telsoniens dans le plan de symétrie (pinceau en apparence unique), dispo¬ sition qui est réalisée chez tous les Lophoproctidés. Marquet et Condé (1950) ont proposé de dédoubler le stade VII à 10 tergites et 12 paires de pattes (VII b) pour y recevoir les exemplaires de leur Alloproctus madecassus ayant le même nombre de tergites, mais — 249 — 11 paires de pattes seulement (VII a). Ce dédoublement est en réalité sans objet, car il est établi maintenant que les 2 combinaisons s’excluent l’une l’autre et qu’un représentant d’une espèce donnée ne peut donc réaliser Fig. 2. — Phryssonotus capensis Silv., $ à 14 pp. (stade VIII) de Umhlali, Natal- IX, X = tergites troncaux ; 8, 9 = paratergites portant les 8e et 9e panaches latéraux ; 13, 14 = sternites correspondants aux 2 dernières pp. ; 15, 16 = bourgeons des pattes. qu’une seule d’entre elles. Chez A. madecassus, il n’existe en effet que 7 stades, le dernier à 11 paires de pattes étant l’adulte et correspondant ainsi à l’individu à 13 paires des autres espèces. Cette contraction du développement explique l’apparition d’un nombre impair de pattes, — 250 — inconnu dans la série normale. Inversement, dans le développement étalé des Synxenoidea (cf. ci-dessous), le stade VIII, inclus dans la série des Fig. 3. — Phryssonotus capensis Silv., $ à 16 pp. (stade IX) d’Estcourt, Natal. X, XI =?= tergites troncaux ; 8, 9, 10 = paratergites portant les 8e, 9e et 10e panaches latéraux ; 14, 15, 16 = sternites correspondants aux 3 dernières pp. ; 17 = bourgeon de la dernière patte. 6 stades intermédiaires, possède 14 paires de pattes au lieu de 13 comme le stade VIII terminal de presque tous les Polyxenoidea. Une troisième modalité caractérise le développement des Synxenoidea qui sont, à certains égards, les Pénicillates les plus primitifs. Les premiers — 251 — états sont encore inconnus, mais les individus à 8 tergites et 8 paires de pattes correspondent parfaitement au stade V des Polyxenoidea. Ce stade est suivi de 5 autres, que j’ai eus sous les yeux chez Phryssonotus capensis Silvestri 1 au cours desquels l’animal acquiert successivement 10, 12, 14, 16 et 17 paires de pattes. La présence de bourgeons externes, beaucoup plus longs et volumineux que ceux des Polyxénidés (Condé, 1959), permet d’affirmer qu’il n’existé aucun stade intermédiaire pourvu d’un nombre impair de pattes. Les immatures de Phryssonotus hystrix Attems, décrits par cet auteur (1928, p. 195) avec 10 segments et 11 paires de pattes, en possédaient certainement 12 en réalité. Les pattes des 16e et 17e paires, profondément modifiées et terminées par une palette, sont utilisées par l’animal pour exécuter de petits sauts ; leurs bourgeons, subcylindriques et arrondis à l’apex, sont également bien différents de ceux des pattes précédentes ; nous désignerons ces pattes spécialisées et leur bourgeons par le sigle s. Fig. 4. — Phryssonotus capensis Silv., tergites telsoniens. A. $ à 16 pp. (stade IX) de Storms river mouth, Central Cape Province. — B. <$ adulte (stade X) d’Estcourt, Natal, e = écailles ; t = plage latérale de trichomes. Du Ve au IXe stade (avant dernier), le nombre des tergites s’accroît régulièrement d’une unité à chaque mue (9, 10, 11, 12 tergites), en même temps que l’animal acquiert 2 nouvelles paires de pattes (10, 12, 14, 15 -f- 1 s paires) et forme 2 paires de bourgeons ou une seule dans le cas de la dernière mue (2, 2, 1 + 1 s, 1 s paires). Le passage du IXe au Xe stade (adulte) s’effectue sans augmentation du nombre des tergites, par le développement des pattes de la 17e paire qui s’articulent, comme celles de la paire précédente, sur un complexe impair résultant de la fusion de l’article basilaire (subcoxa) de chaque patte avec le sternite (coxosternite). Cette dernière paire vient se placer sous le XIe tergite, immédiatement en avant des valves anales. En outre, le ter- 1. Les représentants de cette belle espèce m’ont été communiqués pour la plupart par le Dr. R. F. Lawrence, de Pietermaritzburg, qui les a récoltés au Natal (Umhlali, Estcourt, Port Shepstone) et dans les territoires du Cap (Qolova river mouth, Storms river mouth). Je lui exprime ici mes plus sincères remerciements. — 252 — gite telsonien acquiert des écailles pour la première fois ; celles-ci, iden¬ tiques à celles des tergites troncaux, forment une rangée transverse de 18-25 éléments vers le tiers antérieur du sclérite. Le tableau ci-dessous résume ces observations et permet une compa¬ raison des 3 modalités de développement. Stades i Il III IV V VI VII ad. 1 VIII ad. 2 IX X ad. 3 Nombre total de tergites . 5 5 6 7 8 9 10 11 12 12 Nombre de panaches paratergaux. . Paires de pattes : 3 3 4 5 6 7 8 9 10 10 1. Lophoproctidés pro part. . . . 3 4 5 6 8 10 11 2. Lophoproctidés pro part. . . . Polyxénidés . 3 4 5 6 8 10 12 13 3. Synxénidés . non observés 8 10 12 14 15 + la 15 + 2s Paires de bourgeons externes : Polyxénidés pro part . i 1 1 2 2 2 1 Synxénidés . non observés 2 o 1 + ls ls Le développement des Synxenoidea, conforme à celui des Polyxenoidea jusqu’au stade IX, présente donc à ce niveau une remarquable déviation qui prive l’adulte du segment apode préanal des autres Pénicillates. Il est possible que cette anomalie soit liée à l’apparition des pattes spécia¬ lisées, inconnues chez les autres représentants du groupe. Ce sont en effet les pattes de la 15e paire qui sont comparables à celles de la dernière paire (13e ou 11e) des Polyxenoidea. Les 2 paires supplémentaires témoignent d’un processus d’étroite spécialisation qui s’accompagne d’une modifi¬ cation importante de la segmentation. On ignore toutefois s’il a jamais existé des Pénicillates à 17 paires de pattes marcheuses qui auraient possédé les 13 tergites réglementaires 1. Cette singularité du développement des Synxenoidea est à l’origine d’une méprise. En 1923, Silvestri attribue correctement 12 tergites aux adultes ( collo , segmentis 11 et valvulis analibus ) ; il note en outre que le tergite telsonien est privé ou pourvu d’une rangée d’écailles, mais ne précise pas que ces phanères sont l’apanage exclusif des adultes 2. En 1948, dans un tableau synoptique des genres de Pénicillates, le même auteur accorde 13 tergites (collo et segmentis 12) aux Synxenoidea et 11 (collo et segmentis 10) aux Polyxenoidea, ce qui serait logique si les premiers suivaient jusqu’au bout le processus de croissance des seconds. Nous savons maintenant qu’il n’en est rien, toutefois j’avais adopté jusqu’ici le dénombrement récent, mais inexact, de Silvestri. L’origine de cette erreur me semble être la suivante : on sait que les tergites troncaux portent des écailles à tous les stades, tandis que le tergite 1. Hf.ctor (1935) a bien mentionné des spécimens néo-zélandais pourvus de 20 paires de pattes, mais il s’agit sans aucun doute d’une erreur d’observation ainsi que je l’ai déjà indiqué ailleurs. 2. Une $ à 16 pp. d’un Phryssonotus sp., du Queensland méridional (Mountain Creek, S of Buderim, rain forest, leaf mould, 4-ix-53, E. N. Marks), est dépourvue d’écailles telsonienncs comme celle de P. capensis. 253 — Fig. 5. — Phryssonotus capensis Silv., $ adulte (stade X) d’Umhlali, Natal. X, XI = ter- gites troncaux ; 9, 10 = paratergites portant les 9e et 10e panaches latéraux ; 15, 16, 17 = sternites correspondants aux 3 dernières pp. 254 telsonien n’en acquiert qu’au dernier (Xe). Lorsque l’on compte les tergites à un faible grossissement, il est commode de prendre les rangées d’écailles comme repères. L’adulte ayant un rang d’écailles de plus que le stade IX, on est porté à lui attribuer un tergite supplémentaire en prenant la portion écailleuse du telson pour un nouveau sclérite. On pourrait d’ailleurs sup¬ poser que les écailles en question appartiennent bien au tergite manquant, soudé au telson dès sa formation, mais l’hypothèse est gratuite et peu vraisemblable. Faculté des Sciences de Nancy, Zoologie approfondie. BIBLIOGRAPHIE 1926. Attems (C.). — Diplopoda, in : Kühenlhal, Handb. Zool., IV, 1, Berlin. 1928. Attems (C.) . — The Myriopoda of South Africa. Ann. S. Afr. Mus., 26, 431 p. 1959. Condé (B.). — Diplopoda : Penicillata, in : South African Animal Life. Results of the Lund Vniversity Expédition in 1950-1951, 6, pp. 12-23, Almquist et Wiksells, Uppsala. 1889. Heathcote (F. G.). — On some points of the anatomy of Polyxenus lagurus Quai. Journ. micr. Sci., 30, pp. 97-106. 1935. Hector (C. M.). — Note on the Occurrence in New Zeland of the Myriapod Polyxenus. Trans. and Proc. Roy. Soc. N. Zealand, 64, pp. 249-250. 1956. Manton (S. M.). — The évolution of arthropodan locomotry mechanisms. — Part 5. The structure, habits and évolution of the Pselaphognatha [Diplopoda). Journ. Linn. Soc. Zool., 43, pp. 153-187). 1950. Marquet (Mlle M. L.) et Condé (B.). — Contribution à la connaissance des Diplopodes Pénicillates d’Afrique et de la région madécasse. Mém. Inst. sci. Madagascar, S. A., 4, pp. 113-134. 1959. Ravoüx (Ph.). — Etudes sur la segmentation des Symphyles basées sur la morphologie définitive et la postembryogénèse, suivies de considérations sur la segmentation des autres Myriopodes. Thèse Sciences nat., Dijon. 1960. Seifert (G.). — Die Entwicklung von Polyxenus lagurus L. (Diplopoda, Pselaphognatha). Zool. Jahr., Abt. Anat., 78, pp. 258-312. 1923. Silvestri (F.). — - Notizia délia presenza del genere Synxenus (Myrio¬ poda Diplopoda) in Catalogna e descrizione di quattro specie. Treb. Mus. Cièn. nat. Barcelona, 4, 5, pp. 5-15. 1948. Silvestri (F.). — Tavola sinottica dei generi dei Diplopoda Penicillata. Boll. Lab. Ent. agr. Portici, 8, pp. 214-220. 1926. Verhoeff (K. W.). — Diplopoda, in : Bronn’s Klassen u. Ordnungen des Tierreichs, 5, 2, Leipzig. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N» 3, 1962 pp. 255-261. UNE NOUVELLE ESPÈCE DE LEPTODIUS ( BRACHYURA-XANTHIDAE ) DU VIET-NAM Par R. SERÈNE De nombreux auteurs, à la suite cI’Odhner (1925), unissent et mettent en synonymie Leptodius A. Milne Edwards avec Xantho Leach. Toutes, les espèces indo-pacifiques de Leptodius sont de ce fait rapportées par eux à Xantho au sens d’ODHNER (1925) ; ce dernier considère le caractère différentiel entre Leptodius et Xantho de l’extrémité des doigts des chéli- pèdes creusés en cuiller (en sabot) dans le premier et en pointe dans le second comme ne justifiant pas une séparation au niveau générique. A. Milne Edwards (1873, p. 221) définit Leptodius pour grouper les espèces de Chlorodius de la subdivision 2 de Dana (1852), prenant Chlo- rodius exaratus (H. Milne Edwards 1834) comme espèce type du genre, mais dans sa diagnose du genre ne parle pas du caractère des extrémités des doigts des chélipèdes. La question des relations entre Leptodius et Xantho est à reconsidérer. Forest et Guinot (1961) écrivent que si « la coupure Xantho- Leptodius est artificielle... le groupe qui résulte de la réunion des deux genres est hétérogène, à l’intérieur devront être établies d’autres coupures génériques... l’examen des pléopodes mâles montre qu’il existe plusieurs types tout à fait différents. » Ils soulignent en parti* culier la parenté du pléopode de Xantho nudipes A. Milne Edwards 1873 (voir Forest et Guinot 1961, fig. 47 a, b) avec ceux de : Leptodius voeltzkowi, voir Monod (1938, fig. 17 C-E). Leptodius crassimanus, voir Forest et Guinot, (1961, fig. 48 a, b). Xantho distinguendus, voir Forest et Guinot (1961, fig. 46 a-c). Les deux espèces nudipes A. Milne Edwards et distinguendus avec les extrémités des doigts des chélipèdes de type Xantho ont un pléopode de même type que les deux espèces voeltzkowi et crassimanus avec les extré¬ mités des doigts des chélipèdes de type Leptodius. Ces auteurs pensent que la forme (le type) du pléopode mâle peut fournir un caractère essentiel pour la révision et le reclassement dans des- coupures génériques nouvelles de toutes les espèces rapportées à Xantho au sens d’ODHNER (1925). Dans cette perspective, je distingue parmi les pléopodes mâles des espèces du genre dont le dessin est publié à ce jour 3 formes différentes : Forme A. — La languette terminale est en gouttière courte sans expan¬ sions en forme de champignon sur ses bords. Le bord interne de la partie — 256 — .subdistale se prolonge en une seconde languette plus étroite, plus aciculée que la terminale et qui se loge dans la partie creuse (en gouttière) de cette dernière. La partie subdistale est garnie de soies lisses en faible crochet, assez nombreuses, assez longues et pas très larges. C’est la forme des pléopodes de X. nudipes A. Milne Edwards et distinguendus, de L. crassi- manus et voeltzkowi, dont l’uniformité est signalée par Forest et Guinot (1961) ; le pléopode de quinquedentatus figuré par Buitendijk (1960, fig. 9 g, h, i) se rattache à cette forme, bien que sa languette terminale soit comparativement plus développée et plus large ; mais ses bords sont «ans trace d’expansions en forme de champignon. Forme B. ■ — La languette terminale est en gouttière généralement plus développée, bien que selon les espèces elle soit plus ou moins longue, plus ou moins large, plus ou moins courbée par rapport à l’axe longi¬ tudinal de la partie subdistale. Un des bords de la languette est toujours garni d’expansions en forme de champignon plus ou moins nombreuses. La partie subdistale est garnie de fortes soies en crochet généralement peu nombreuses, épaisses, fortement courbées ; le bord interne de cette partie subdistale ne se prolonge pas en une seconde languette à l’intérieur de la gouttière formée par la languette distale. C’est la forme des pléo¬ podes de : Leptodius exaratus, cf. Forest et Guinot (1961, fig. 54 a, b) Leptodius waialuanus, cf. Forest et Guinot (1961, fig. 53 a, b) Leptodius gracilis, cf. Forest et Guinot (1961, fig. 58, a, b) Leptodius leptodon, cf. Forest et Guinot (1961, fig. 59, a, b) Leptodius nudipes, (Dana) cf. Forest et Guinot (1961, fig. 52, q, b) Leptodius sanguineus, cf. Forest et Guinot (1961, fig. 50 a, b) Xantho denticulata, cf. Forest et Guinot (1961, fig. 51). Toutefois la languette terminale présente une différenciation très marquée entre les espèces ; elle est longue sur exaratus et waialuanus, encore plus chez leptodon, beaucoup plus courte sur sanguineus, gracilis, denticulata, et n’est plus qu’un mince crochet recourbé sur nudipes (Dana). Le pléopode de nigromaculatus nov. sp. appartient à cette forme, que l’on peut considérer comme générique de Leptodius s. restricto, puisque c’est celle de exaratus, choisi par A. Milne Edwards comme espèce type de Leptodius. Forme C. — La languette terminale est élargie en spatule et de longues soies plumeuses remplacent les soies en crochet de la partie subdistale. C’est la forme du pléopode de cavipes, figuré par Forest et Guinot (1961, fig. 49 a, b) ; elle correspond à celle des pléopodes des espèces de Zozy- modes et en particulier de : Z. xanthoides, voir Forest et Guinot (1961, fig. 37 a, b) Z. pumilus, voir Forest et Guinot (1961, fig. 36 a, b) Z. biunguis, voir Forest et Guinot (1961, fig. 38 a). Sur le pléopode de biunguis la languette est obsolète. Par ailleurs, plusieurs caractères de L. cavipes (Dana), en particulier celui des carènes 257 — doubles des pattes ambulatoires, concordent avec ceux du genre Zozy- modes ; l’espèce doit à mon avis être transférée du genre Leptodius au genre Zozymodes. Stimpson (1907) écrit que Chlorodius cavipes Dana « approche des Acteodes par sa forme et constitue un maillon de liaison entre les Chlorodinae et les Zozyminae ». C’est déjà une indication de la situation aberrante de cavipes dans Chlorodius et de ses relations avec Zosimus et Zosimodes ; le pléopode la confirme. Leptodius nigromaculatus nov. sp. Diagnose. — D’après E. 43.314, mâle 17,5 X 12 mm. — - La carapace est peu convexe, ovalaire transverse avec le bord frontal presque droit. L’angle orbital externe faible est séparé de la première dent antéro¬ latérale par une concavité. Les quatre dents antéro-latérales sont faibles ; les deux antérieures, surtout la première, presque indistinctes, les deux postérieures avec une légère pointe émoussée ; la séparation entre les dents indiquée par un faible sinus linéaire, comme si les dents s’étaient élargies à leur base jusqu’à ce que les bords de l’une rejoignent ceux des voisines. La surface dorsale de la carapace presque plane a ses régions à peine indi¬ quées et sans relief marqué ; les sillons de l’aire gastrique sont les plus nets. La surface est finement granulaire, chagrinée, les granules devenant plus forts près des bords antéro-latéraux. Les chélipèdes inégaux, mais pas très fortement, avec un revêtement granulaire à la surface supéro- externe du carpe et du propode ; les doigts avec l’extrémité fortement élargie en cuiller. Le pléopode 1 mâle avec une longue languette terminale en gouttière ; un des bords de cette languette porte sur le tiers proximal des expansions en forme de champignon, qui plus loin deviennent à extré¬ mité simple, plus ou moins courbes et en pointe ; l’autre bord avec des petites épines ; la région subdistale avec de grosses soies en crochet à la partie interne et immédiatement en arrière de la languette terminale. Matériel. — Le type (E. 34.314) est un mâle de 15,7 X 12 mm, récolté dans la baie de Nhatrang (Viet Nam) sous les pierres dans la zone de balancement des marées. A l’état frais, la carapace était d’une couleur gris blanchâtre avec quelques ponctuations noires éparses, plus nettes sur les régions postéro-latérales, et deux grandes taches noires : l’une sur la région antéro-gastrique, l’autre plus petite sur la région intestinale. Ces taches persistent, mais sont légèrement moins foncées sur le spécimen après 3 ans dans l’alcool. Deux autres spécimens (E. 42.087 et 34.969) sont aussi rapportés à l’espèce bien que présentant avec le type quelques différences qui ne paraissent pas justifier la définition d’une espèce distincte. E. 42.087, mâle de 17 X 11,8 mm, se sépare du type par : 1) les pents antérolatérales mieux marquées, les deux postérieures encore plus que les deux antérieures. — - 2) le relief plus accentué des régions ; les aréoles sont bienmarquées sur les régions post-frontale et antéro-latérales ; le bord orbi¬ tal supérieur est en bourrelet plus saillant. — 3) le bord antérieur du front 17 259 — est plus droit. — 4) la granulation un peu plus forte : sur la carapace elle est disposée sur les mêmes régions et donne le même aspect chagriné ; sur la face supéro-externe du carpe des chélipèdes des rugosités granulaires forment des stries obliques plus ou moins distinctes tandis que sur le type elles forment une ébauche de réticulation. — 5) La paume du grand chéli- pède est comparativement plus haute ; sa hauteur dépasse largement la longueur du bord supérieur, alors que sur le type (et aussi sur E. 34.969) cette hauteur est sensiblement égale à cette longueur. L’hétérochélie est plus accentuée. — 6) Sur les deux chélipèdes les dents des bords opposés sont moins marquées et l’espace séparant les doigts, quand leurs extré¬ mités se touchent, est moins large. — 7) le pléopode 1 du mâle est très légèrement différent. E. 34.969, mâle de 15 X 11 mm, est par sa carapace plus proche du spé¬ cimen précédent que du type ; mais la taille de la paume du grand chéli- pède est comme sur le type, tandis que les dents des doigts sont comme sur E. 42.087. Ces deux spécimens, conservés dans l’alcool, ne présentent aucune trace de coloration ; mais E. 34.969 sur une photographie prise peu de temps après sa récolte présente une coloration marquée et différente de celle du type. De grandes marbrures noires dessinent sur un fond claij des taches de contour très irrégulier, disposées symétriquement sur la face dorsale de la carapace, les chélipèdes et les pattes ambulatoires. On dis¬ tingue : a) deux grandes taches sur l’axe médian : une antérieure sur la partie antérieure de la région gastrique et allant presque jusqu’au bord frontal, une postérieure sur la région intestinale avec un large point clair en son milieu. — b) une tache encore plus grande sur chacune des régions hépatiques et antéro-branchiales. — c) des taches plus petites, dont 2 paires sur 3 M, une sur 2 R, une sur 3 R, d’autres sur les carpe et pro- pode des chélipèdes. Sur les pattes ambulatoires, le mérus est clair avec quelques taches noires diffuses, le carpe et le propode entièrement noirs, sauf la partie distale du propode qui est blanche comme le dactyle. Cette coloration correspond à peu près à celle donnée par Stimpson (1907, p. 54) pour son Chlorodius exaratus var. pictus. Il écrit : couleur jaunâtre tachetée (clouded), les taches d’une couleur allant du vert olivâtre au brun sur le dos de la carapace et au rouge sur les pattes. Par ailleurs, nigromaculatus correspond assez bien à la description que Stimpson (1907) donne de cette var. pictus : « Surface de la carapace lisse posté¬ rieurement ; les aréoles peu proéminentes sauf près des bords antéro¬ latéraux. Les dents latérales, larges, triangulaires, pas très prolongées... etc... » Il est cependant très difficile d’affirmer l’identité de mes spécimens avec la var. de Stimpson, et la perte des types de Stimpson rend toute vérification impossible. Les différences de certains caractères morphologiques et de coloration signalées entre E. 42.087, 34.969 et 43.314 laissent spécialement un léger doute sur l’appartenance de 42.087 à l’espèce. Ce spécimen, très faiblement plus petit que 43.314, devrait normalement posséder une paume de ché- lipède semblable ou moins haute : elle est beaucoup plus haute. L’efface- — 260 — ment relatif des dents sur les doigts de 42.087 et 34.969 ne saurait être un effet du vieillissement. Faut-il l’attribuer à l’âge du test dans la période d’intermue ? et supposer que les dents sont plus saillantes sur les spécimens récoltés au début de la période d’intermue ? Si c’était le cas de 43.314, pourquoi les dents antéro-latérales seraient-elles plus effacées sur ce spécimen alors que celles des doigts sont plus saillantes ? Par ailleurs les pléopodes des 3 spécimens présentent entre eux de légères différences : elles sont à peine sensibles entre ceux de 34.969 et de 43.314, plus avec ceux de 42.087 ; mais certaines de ces différences semblent résulter de déformations dues aux effets du montage entre lame et lamelle. Il est possible d’autre part que même les pléopodes présentent dans une même espèce de légères différences individuelles. Il y a dans les collections du Muséum de Paris deux spécimens du Tonkin déterminés « Chlorodes exaratus » que Forest et Guinot ont consi¬ dérés comme n’appartenant pas réellement à cette espèce mais à une espèce vraisemblablement nouvelle ; ils correspondent à nigromaculatus, en particulier par les caractères de la carapace, des chélipèdes et du pléo- pode 1 du mâle. Si nigromaculatus est bien défini par la diagnose d’après E. 43. 314 et par la forme de son pléopode 1 mâle nettement différent de celui des autres espèces de Leptodius figuré à ce jour, l’espèce semble présenter de notables variations, dont on ne pourra se faire une idée exacte que par l’examen de plus nombreux spécimens. Les variations des espèces de Leptodius sont d’ailleurs un fait général et mal analysé encore. Par exemple : si on se réfère à la littérature, les 3 espèces sanguineus, exaratus, gracilis présentent de telles variations de certains caractères qu’il est parfois difficile de rapporter certains spécimens à l’une plutôt qu’à l’autre de ces espèces. Stimpson (1907) définit 9 variétés à’ exaratus, réduisant sanguineus au rang de variété A’ exaratus ; s’il laisse gracilis comme espèce distincte, il écrit « qu’elle n’est peut-être qu’une variété lisse de exaratus ». Il pense toutefois que de futures observations permettront sans doute « la reconnaissance de caractères constants défi¬ nissant des espèces vraies dans ce qu’il ne considère encore que comme des variétés ». Il est possible que waialuanus Rathbun 1906 soit la var. latus Stimpson ; australis Ward 1939, la var. rugosus Stimpson ; leptodon Forest et Guinot 1961, la var. acutidens ou la var. cupulifer Stimpson, nigromaculatus nov. sp., la var. pictus Stimpson. Barnard (1950) note qu’en l’absence du caractère spécifique du pléo¬ pode 1 mâle, les variétés de Stimpson ne peuvent être identifiées par référence à leur description seule. Il souligne donc, avec l’impossibilité d’adopter la nomenclature de Stimpson, l’importance du pléopode 1 comme caractère spécifique. Buitendijk (1960), puis Forest et Guinot (1961) apportent une con¬ tribution essentielle à la systématique des espèces de Leptodius en publiant le pléopode de nombreuses espèces. La définition de L. nigromaculatus se réfère plus spécialement aux travaux de ces auteurs. Buitendijk (1960), qui examine un très nombreux matériel, donne souvent le pléopode de plusieurs spécimens de la même espèce présentant — 261 — entre eux de légères différences. Pour exaratus par exemple, elle figure (fig. 9, k, l, m) 3 pléopodes présentant entre eux des variations dans la longueur de la languette distale, la disposition et la taille des grosses soies unciformes de la région subdistale. Forest et Guinot (1961), s’ils ne figurent le pléopode que d’un spécimen à’ exaratus, indiquent en note que ce pléopode présente selon les spécimens « quelques variations dans la longueur du lobe apical » ; mais « il ne semble pas, écrivent-ils, qu’il existe d’autres différences morphologiques corrélatives ». D. Guinot et J. Forest me signalent que cette remarque correspond aux observations faites sur des spécimens du Muséum qu’ils ont considérés comme de véritables exaratus. Par son pléopode, nigromaculatus est surtout voisin de leptodon, dont il se sépare par de nombreux caractères de la carapace : 1) l’angle orbitaire externe est très effacé alors qu’il est sur leptodon en dent saillante, séparée de la première dent antéro-latérale par une forte dépression triangulaire ; sur nigromaculatus il n’y a qu’une faible concavité. — 2) les dents antéro¬ latérales 1 et 2 sont très effacées alors qu’elles sont bien marquées sur leptodon. Laboratoire de Zoologie (Arthropodes) du Muséum. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N» 3, 1962 pp. 262-263. PLANTES NOUVELLES RARES OU CRITIQUES DES SERRES DU MUSÉUM. (Notules sur quelques Orchidées d’Indochine, xxviii) Par A. GUILLAUMIN 202. — Coelogyne nigro-furfuracea Guillaum. — Annam : acheté au marché de Dalat (Tixier, Calanthe, n° 75, f. 279, 1958). 437. — C. lactea Reichb. f. — Annam : Dalat (Tixier, Coelogyne n° 6, f. 203, 1956). Espèce de Birmanie pas encore signalée en Indochine. Pfitzer ( Pflan - zenreich IV, 50, II, B, 7, p. 46) la considère seulement comme une varitété de C. Huettneriana Reichb. f. 438. — • Dendrobium pseudo-intricatum Guillaum. sp. nov. Caulis cylindricus, basi gracilis (2 mm diam.), ad apicem sensim crassior ( 5 mm) ; foliis lanceolatis ( 6-7 cm X 1,5 cm), apice leviler inaequaliter aculissimis, tenuibus, nervis haud conspicuis. Racemi latérales in caulibus foliatis vel defoliatis, 2- flori, peduncolo 0,5 cm longo, bracteis scarioso-membranaceis , ovato-truncatis , pedicello ovarioque 1,5 cm longis, floribus albis leviter luteolis, labello palli- disme roseo, sepalis superiore ovato, acuto, 1 cm longo, 3-nervio, lateralibus ovatis, acutis, in mentum acutum longe ( 1,3 cm) decurrentibus, 3-nerviis, petalis similibus, 3- 5 nerviis, labello 1,5 cm longo, minutissime denticulato et supra lanuginose nigro penicillato. Annam : Blao (Tixier n° 10 bis/ 61 f. 55, 1961). Aspect de D. intricatum Gagnep, mais à labelle présentant en dessus, vers l’extrémité, une touffe de poils ondulés et non un repli convexe sans poils. Reçu seulement en échantillon sec mais pas en plante vivante. 439. — Taeniophyllum vietnamense Tixier et Guillaum. sp. nov. Epiphytica, aphylla, acaulis, radicibus complanatis, viridibus, ( 5 — 10 mm X 3 — 4 mm) ; scapo racemoso, 2 cm longo, bracteis triangularibus, 1 mm longis, flore 5 mm longo, fere cleistogama, sepalis petalisque similibus, ovato-lanceolatis ( 2 mm X 0,90 mm), luteo viridibus, labello eburneo, 1,5 mm longo, circa 1 mm lato, apice carnose cucullato, calcare pendulo, scrotiformi, columna 0,8 mm longa, operculo galeato, purpureo 2-maculato, polliniis 2. Viêt-nam : environs de Dink-Quan, forêt inondable, floraison début de mars. (Tixier n° 20/62, f. 139, 1962). 263 Plantes autres que des Orchidées. 440. — Nepenthes anamensis Macfarl. — Annam : environs de Dalat, 1.400 m., sur un talus de route dans une pinède de Pinus Khasyana (Plessis f. 2, 1962). Urne atteignant 4-5 cm de longueur, en dehors jaune paille puis jaune paille dans la moitié inférieure, rose foncé dans la moitié supérieure et sur l’opercule, enfin rose sur toute la surface. Introduit du Lang bian par Micholitz chez Sander en 1905. C’est la même espèce dont le Muséum avait déjà reçu des graines qui n’avaient pas germé. (C.R.S.T., de Silgaldi, f. 174 bis, 1955). 395. — N. Thorelii H. Lee. — Annam : Dalat (Tixier, f. 244, 1957). Urne rose carmin en dehors, blanc jaunâtre piqueté de rouge à l’intérieur. 441. — Toxocarpus villosus Dcne. — Annam : Suoi Dau (de Sigaldi, n° 352/Sig.). Petite liane à fleur jaune d’or, tige et dessous des feuilles duveteux, couleur brune, du latex. Le Gérant : Jacques Forest. ABBEVILLE. - IMPRIMERIE F. PAILLART. (ü. 8496) - 15-10-1962. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE Le Bulletin du Muséum national d’ Histoire naturelle paraît depuis 1895. Chaque tome, grand in-8°, est annuel et comprend actuellement 6 fascicules. Les articles sont constitués par les communications présentées aux réunions des naturalistes du Muséum ; ce sont uniquement des travaux originaux rela¬ tifs aux diverses branches des sciences naturelles. Le premier fascicule de chaque année contient en outre la liste des travaux publiés et des collections reçues dans les laboratoires du Muséum. Le Bulletin peut être obtenu par achat ou échange en s’adressant à la Bibliothèque cen¬ trale du Muséum national d’Histoire naturelle, 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris, 5® {Compte de Chèques Postaux, Paris, 9062-62). Prix de l’abonnement annuel : Pour la France. . . 15 NF. Pour l’Étranger . . . 22 NF. Les années anciennes peuvent également ctre achetées ou échangées : 1™ série : T. 1 à 34, 1895-1928. 2e série {en cours) : T. 1 à 33, 1929-1961. Instructions pour les auteurs. Les auteurs qui désirent présenter des communications sont priés d’en adresser directement la liste au Directeur du Muséum huit jours pleins avant la date de la séance. Les textes doivent être dactylographiés avec doubles interlignes, d’un seul côté, sur des feuilles séparées. Us doivent être remis au président de la réu¬ nion après présentation de la communication. Les clichés des figures dans le texte ne doivent pas dépasser les dimensions suivantes : 10,8 cm X 17,8 cm ; ils sont fournis par les auteurs et déposés en même temps que les manuscrits. Les illustrations en planches hors-texte ne doivent pas mesurer plus de 11,5 cm X 18,5 cm ; ces planches, également à la charge des auteurs, sont à envoyer directement à l’imprimeur, après entente avec la rédaction du Bulletin. Chaque auteur ne pourra publier plus de 12 pages imprimées par fascicule et plus de 48 pages pour l’année. Il ne sera envoyé qu 'une seule épreuve aux auteurs qui sont priés de les retourner, dans les quatre jours, à M. Jacques Forest, laboratoire de Zoo¬ logie, 61, rue de Bufîon. Passé ce délai, l’article sera ajourné au numéro sui¬ vant. Tirés a part. Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles. Ils peuvent s’en pro¬ curer à leur frais 25 ou 50 exemplaires supplémentaires aux conditions ci-après : 25 ex. 50 ex. 2-4 pages . 1,70 NF. 2,10 NF. 6-8 pages . 2 N F. 2,45 NF. 10-12 pages . 2,20 NF. 3,55 NF. Ces prix s’entendent pour des extraits tirés en même temps que le numéro, brochés avec agrafes et couverture imprimée. Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remaniements ou par l’état des manuscrits seront à la charge des auteurs. Les auteurs sont priés de remplir le bon de commande joint aux épreuves, afin qu’il soit possible de leur faire parvenir tirés à part et clichés, et de facturer, s’il y a lieu, les frais supplémentaires. ÉDITIONS DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE En vente à la Bibliothèque centrale du Muséum, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire, Paris-5e. Annuaire du Muséum, national d'Histoire naturelle (paraît depuis 1939). Archives du Muséum national d'Histoire naturelle (paraissent depuis 1802. In-4°, sans périodicité). Bulletin du Muséum national d’Histoire naturelle (paraît depuis 1895 ; 6 numéros par an ; abonnement, France, 20 NF, Étranger, 27 NF). Grands naturalistes français (paraissent depuis 1952. Sans périodicité). Mémoires du Muséum national d’Histoire naturelle (paraissent depuis 1936. Depuis 1950, nouvelle série en 3 (puis 4) parties : A, Zoologie ; B, Bota¬ nique ; C, Sciences de la terre ; D. Sciences physico-chimiques. Sans périodicité). Notes et Mémoires sur le Moyen-Orient (paraissent depuis 1933. In-4°, sans périodicité). Publications du Muséum national d’Histoire naturelle (paraissent depuis 1933. Sans périodicité). PUBLICATIONS DES LABORATOIRES DU MUSÉUM Bulletin du Laboratoire maritime de Dinard (Ille-et-Vilaine). Depuis 1928 ; prix variable par fascicule. Mammalia. Morphologie, Biologie, Systématique des Mammifères. Directeur : M. J. Dorst, Laboratoire de Zoologie des Mammifères, 55, rue Buffon, Paris-5e ; depuis 1936 ; trimestriel; abonnement, France, 25 NF, Étranger, 30 NF. Revue française d’ Entomologie. Directeur : M. R. Jeannel, Laboratoire d’ Entomologie, 45 bis, rue Buffon, Paris-5e, depuis 1934 ; trimes¬ triel ; abonnement, France, 20 NF, Étranger, 30 NF. Index Seminum Horti parisiensis. Service des Cultures, 61, rue Buffon, Paris-5e ; depuis 1882 ; échange. Journal d’ Agriculture tropicale et de Botanique appliquée, suite de Revue internationale de Botanique appliquée et d’ Agriculture coloniale depuis 1954. Laboratoire d’Entomologie agricole coloniale, 57, rue Cuvier, Paris-5e ; abonnement, France, 28 NF, Étranger, 33 NF. Adansonia (suite aux Notulae Systematicae ). Directeurs : MM. A. Aubré- ville et H. Humbert, Laboratoire de Phanérogamie, 16, rue Buffon, Paris-5e ; sans périodicité ; abonnement, France, 30 NF ; Étranger, 40 NF. * Revue Algologique. Directeur : M. R. Lami, Laboratoire de Cryptogamie, 12, rue Buffon, Paris-5e, depuis 1924 ; abonnement, France, 20 NF, Étranger, 25 NF. Revue Bryologique et Lichénologique. Directeur : Mme V. Allorge, Labo¬ ratoire de Cryptogamie ; depuis 1874 ; abonnement, France, 22 NF, Étranger, 28 NF. Revue de Mycologie. Directeur : M. Roger Heim, Laboratoire de Crypto¬ gamie ; depuis 1928 ; abonnement, France et territoires d’Outre-Mer, 18 NF, Étranger, 23 NF. ABBEVILLE. - IMPRIMERIE F. PAILLART (d. 8496). - 15-10-1962. 2° Série, Tome 34 Numéro 4 Année 1962 Paru le 10 Décembre 1962 . SOMMAIRE Pages Communications : M. L. Bauchot. Description d’un nouveau Bathypterois méditerranéen (Poisson clu- péiforme Bathypteroidae ). Affinités et remarques sur plusieurs espèces du genre. . . . 265 C. Juberthie. Étude des Opilions Cyphophthalmes Stylocellinae du Portugal. Descrip¬ tion de Paramiopsalis ramulosus gen. n., sp. n . 267 L. Juberthie- J upeau . Description d’une espèce nouvelle de Symphyle d’Italie : Scutigerella tusca n. sp . 276 L. Le Guelte. Sur l’élevage et la croissance de l’araignée Zilla X notata (Araignées Argiopidae) . 280 M. Dechancé et J. Forest. Sur Anapagurus bicorniger A. Milne Edwards et E. L. Bou¬ vier et A. petiti sp. nov. (Crustacea Decapoda Paguridae) . 293 M. Masson et Cl. Delamare Deboutteville. Étude sur les Crustacés Branchioures d’Europe. I. Redescription d’Argulus giordanii Brian de la lagune de Venise . 308 R. Repelin. Sur la présence de Periphyllopsis braueri en Atlantique Sud (Scyphoméduse Periphyllidae) . 321 J. C. Fischer. Parallelodontidae, Arcidae et Limopsidae du Bathonien de Luc (Calvados). 322 E. Aubert de la Rüe. L’énigme géologique du Mont Campbell (Archipel de Ker¬ guelen) . 333 Actes administratifs . 336 Distinctions honorifiques . 338 Bull. Mus. Hist. nat., Paris, 34, n° 4, 1962, pp. 265-338. BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ANNÉE 1962. — N° 4 451e RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM 21 juin 1962 PRÉSIDENCE DE M. LE PROFESSEUR J. BERLIOZ COMMUNICATIONS DESCRIPTION D'UN NOUVEAU BATHYPTEROIS MÉDITERRANÉEN {POISSON CLUPÉIFORME BATHYPTEROIDAE) AFFINITÉS ET REMARQUES SUR PLUSIEURS ESPÈCES DU GENRE Note préliminaire. Par M. L. BAUCHOT. Les exemplaires du genre Bathypterois Günther 1888, capturés en Médi¬ terranée, ont tous été rapportés à l’espèce Bathypterois dubius Vaillant 1888, décrite pour des spécimens originaires de l’ Atlantique-Est. La capture d’un nouvel exemplaire de Bathypterois, à Rosas, sur la côte espagnole catalane, en juin 1961, m’a conduite à revoir l’ensemble des exemplaires méditerranéens et à les comparer à B. dubius. — Une étude quantitative de l’espèce B. dubius Vaillant, 1888, réa¬ lisée sur l’ensemble des syntypes de nos collections, a permis de constater que cette espèce atlantique est homotypique et parfaitement définie. — Un seul exemplaire méditerranéen, originaire de Messine, étiqueté comme Bathypterois longipes mais rapporté plus tard à B. dubius par Pardi, suivant l’opinion de Tortonèse, est bien en réalité un B. dubius. — Les autres Bathypterois méditerranéens, soit 8 spécimens dont 3 sont mentionnés dans la littérature, appartiennent à une espèce nouvelle Bathypterois mediterraneus. Un spécimen capturé au large des côtes 18 266 — algériennes peut être considéré comme une forme géographique : Bathypterois mediterraneus algeriensis. Cette espèce nouvelle a pour holotype désigné l’exemplaire de Rosas (N° 62-561 MNHN) ; elle est décrite en détail dans l’exposé complet de cette étude actuellement sous presse. Ses caractéristiques essentielles sont les suivantes : D : 15 A : 8-9 Pect. : II. 1 + 8-9 Vent. : 2 — 6 Ligne latérale : 54-57 Vertèbres : 54-55. L’échancrure caudale est présente. L’anale débute sous la fin de la Dorsale ou immédiatement en arrière. La tête est contenue moins de 5 fois dans la longueur standard. Afin de préciser la position systématique de l’espèce nouvelle médi¬ terranéenne, j’ai fait une révision partielle des espèces du genre Bathyp¬ terois sous-genre Bathypterois. L’examen de plusieurs spécimens-types et l’établissement d’une clé synoptique de l’ensemble m’a permis plusieurs remarques importantes : 1. — B. mediterraneus présente des affinités d’une part avec l’espèce B. duhius Vaillant, d’autre part avec les espèces du « groupe » Bathyp¬ terois atricolor Alcock — en particulier Bathypterois atricolor phenax Parr et Bathypterois ventralis Garman. 2. • — Bathypterois pectoralis Garman 1899, mis en synonymie avec B. duhius par Parr 1928, doit être réhabilitée. Ces deux espèces diffèrent par le nombre de vertèbres (54-56 contre 59-61), et par la formule des ventrales à 8 rayons chez B. duhius et 9 chez B. pectoralis. Trois caractères métriques permettent également de distinguer ces deux espèces ; ils concernent la position relative des nageoires anale et dorsale, la position des nageoires ventrales, la longueur relative de la tête et de la mâchoire. B. pectoralis présente des relations étroites avec B. atricolor phenax et B. ventralis. 3. — L’espèce Bathypterois longifilis Günther 1878 a été rangée par tous les auteurs parmi les espèces sans échancrure caudale. Or les deux exemplaires syntypes de l’espèce présentent une échancrure. B. longifdis présente des affinités avec B. duhius (nombre vertébral, écailles de la ligne latérale) et se distingue très nettement de Bathypterois higelowi dont G. Mead (1958) l’avait rapproché (formule radiaire des pectorales, nombre d’écailles de la ligne latérale, nombre vertébral, échancrure caudale). 4. — Les espèces Bathypterois longipes et Bathypterois longicauda Günther 1878 ont été maintenues en synonymie. Par la position reculée de leur nageoire dorsale, et le chevauchement des nageoires dorsale et nale, elles s’opposent à toutes les autres espèces du sous-genre. Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Poissons) du Muséum. BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 4, 1962, pp. 267-275. ÉTUDE DES OPILIONS CYPHOPHTHALMES STYLOCELLINAE DU PORTUGAL Description de Paramiopsalis ramulosus gen. n., sp. n. Par C. JUBERTHIE. Dans une première étude du matériel récolté au Portugal en avril 1960 par M. H. Coiffait, j’ai décrit un genre nouveau et une espèce nouvelle d’Opilions Cyphophthalmes Sironinae : Odontosiro lusitanicus. Dans cette seconde et dernière étude de ce matériel, je décris un genre nouveau renfermant une seule espèce, nouvelle, intéressante notamment par les caractères sexuels secondaires portés par les (J et par le fait qu’elle repré¬ sente le premier Stylocellinae connu en Europe. Stylocellinae. Paramiopsalis g. n. Hanches I seules mobiles. Yeux absents. Sternum absent. Ligne médio- longitudinale absente. Bord antérieur du prosoma tronqué. Bord postérieur de l’abdomen arrondi chez les $ et tronqué et sinueux chez les 2). Si nous comparons cette paire de pattes natatoires, nous voyons que le rapprochement possible avec celle d’Argulus giordanii est la présence sur le basis d’une vésicule séminale secondaire (v. sml) d’un pont de chitine (r. bs.) et d’un lobe couvert de papilles (p. bs.). La dernière paire d’appendices thoraciques est plus simple. Seul le basis, tout comme chez Argulus giordanii, présente quelques différencia¬ tions. Dorsalement, on reconnaît une proéminence chitinisée (fig. 12, A, plj) en forme de bonnet phrygien à la base de l’exopodite, se prolon¬ geant contre l’exopodite qu’elle emboutit au niveau d’une formation très faible, correspondant à pl2. Au centre du basis, nous observons une seconde proéminence dont le rebord de chitine est creusé de canaux (fig. 12, A, pl3) et qui porte quelques papilles internes. Un réseau de chi¬ tine coupe le basis selon sa diagonale (fig. 12, B, r. bs.). Considérations générales sur les différences sexuelles des pattes. Les descriptions que nous venons de faire sont particulièrement instruc¬ tives. A l’intérieur d’un prétendu genre, nous venons de décrire, pour deux espèces bien déterminées, puisqu’il s’agissait de matériel typique, des structures totalement irréductibles les unes aux autres ; à tel point que toute base échappe pour mener à bien une interprétation quelque peu valable. Ce fait est dû probablement à ce que nos deux espèces sont fort éloi¬ gnées l’une de l’autre ; l’une est d’ailleurs marine, l’autre certainement d’origine continentale par son type même de biologie. Il y aura lieu de redécrire toutes les espèces connues, ce que nous ferons dans les notes suivantes. On s’apercevra sans doute que les formes diffèrent beaucoup les unes des autres et nous aurons certainement dans les pattes des <$,. d’excellents critères taxonomiques. Il est bien dommage que l’on ne connaisse actuellement rien du rôle des formations situées sur les pattes des <$. Il est très probable que ces organes sont chargés, avant l’accou¬ plement, et servent à acheminer les produits sexuels vers la femelle. En ce cas, il faudrait savoir comment cela peut se faire. Tout porte à croire à un comportement complexe analogue à ceux que l’on connaît chez beaucoup d’ Arachnides et d’insectes du sol. Il peut paraître étrange qu’aucun effort sérieux n’ait été fait jusqu’à — 395 — ce jour pour utiliser des caractères aussi nets. Seul, Cuénot semblait avoir compris nettement l’intérêt que l’on y trouverait un jour, bien Fig. 13. — Argulus arcassonensis. — A. Maxillipcde, face ventrale. B. Maxillipède, face dorsale. que ses propres descriptions soient restées très imprécises. Elles étaient d’une remarquable clairvoyance, si l’on tient compte de l’époque à laquelle il travaillait. — 396 — BIBLIOGRAPHIE Aravelo (C.) , 1921. — Un nuevo Argulus espaiïol. Bol. Soc. Esp. Hist. Nat., 21, pp. 108-110, text-fig. Brehm (Y.), 1927. — Ordnung der Crustacea Entomostraca Branchiura. Handbuch der Zoologie gegrundet von Dr. Willy Kukenthal, tome III, pp. 497-502, fig. 455-462. Brian (A.), 1959. — Descrizione di un nuovo Argulus (Copepodo branchiuro delle Laguna di Yenezia). Calman (W. T.), 1909. — Crustacea. Order II Branchiura. A treatise on Zoology, Part VII, Appendiculata, 3e fascicule, chapitre iv, pp. 95-101, fig. 54-56. Cuénot (L.), 1912. — Contribution à la faune d’Arcachon. VI. Argulides. Description à' Argulus arcassonensis , nov. sp. Arcachon, Soc. Sci. Stat. Zool. 14, pp. 117-127, pl. I et II. Debaisieux (P.), 1953. — Histologie et Histogénèse chez Argulus foliaceus L. La Cellule, 55, pp. 243-290, 4 pl., 3 fig. Grobben (K.), 1908. — Beitrâge zur Kenntnis des Baues und der systemati- schen Stellung der Arguliden Wien. Sitzber. Ak. I V iss. 117, Abt 1, pp. 191- 233, 3 pl. Gurney (R.), 1948. — The British species of fish-louse of the genus Argulus. Proc. Zool. Soc. London, 118, pp. 553-558. Hirschmann (H.) et Partsch (K.), 1954. — Die Karpfenlaus (Uberarbeitung von Argulus pellucidus Wagler). Mikrokosmos, 43, 10, pp. 217-223, fig. 1-20. Kaestner (A.), 1959. — - Unterklasse Branchiura, Fischlaüse. Lehrbuch der Speziellen Zoologie, Teil I, Wirbellose, pp. 789-795, fig. 735-741. Leigh Sharpe (W. H.), 1933. — Argulus rolhschildi, n. sp. A parasitic Bran- chiurid of Abramis brama. Parasitology, Cambridge, 24, pp. 552-557, 5 fig. Martin (M. F.), 1932. — On the morphology and classification of Argulus (Crustacea). Proc. Zool. Soc. London, pp. 771-806, 5 pl., 19 text-fig. Meehan (O. L.), 1940. — A review of the parasitic Crustacea of the genus Argulus in the collections of the U. S. National Muséum. Proc. U. S. nat. Mus., 88, pp. 459-522, 47 fig. Nettovich (L. v.), 1900. — Neue Beitrâge zur Kenntnis der Arguliden. Arb. Inst. Wien., XIII, pp. 1-32, pl. I et II. Riggio (G.), 1904-1905. — Contributo alla Carcinologia del Mediterraneo, I Nota sopra alquanti Crostacei del Mare di Messina. Naturalista Sicil. Palermo, 17, pl. 3-5. Ringuelet (R.), 1948. — Argulides del Museo de la Plata. Rev. Mus. La Plata, N. S. Zool., 5, pp. 297-347, fig., pp. 281-296, fig. Thiele (J.), 1904. — Beitrâge zur morphologie der Arguliden. Mt Mus. Berlin II, Heft 4, pp. 1-51, pl. VI-IX. Wagler ( E.) , 1935. — Die deutschen Karpfenlaus. Zool. Anz., Leipzig, 110, pp. 1-10, 3 fig. Wilson (C. B.), 1902. — North American parasitic Copepods of the family Argulidae with a bibliography of the group and a systematic review of ail known species. Proc. U. S. Nat. Mus., XXV, pp. 635-742, pl. VIII- XXVII. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 5, 1962 pp. 397-403. DESCRIPTION DE CRASSICAUDA ANTHONYI N. SP., NÉMATODE PARASITE RÉNAL DE MESOPLODON MIRUS TRUE Par Alain G. CHABAUD. En février 1951 un spécimen de Mesoplodon mirus True (Odontocète- ’Ziphiide) s’est échoué à Anglet (Basses-Pyrénées) et des Crassicauda ont été trouvés dans les reins. En mai 1962 un second spécimen de cette même espèce s’est échoué dans la même région, à proximité de Biarritz et, grâce à l’obligeance de nos collègues J. Anthony et R. Saban, nous avons eu l’occasion de récolter dans un rein un second lot de Crassicauda. Le premier lot de parasites est signalé par G. Mousset et R. Duperier (1956) par ce paragraphe : « Seuls les reins étaient bourrés de nématodes déjà reconnus par le Professeur Dolfuss parmi les parasites de Ziphius cavirostris, décrit par Paul Arné en 1936 : ce sont des Crassicauda boopis H. A. Bayle 1920 ». Cette phrase peut laisser croire que C. boopis Baylis 1920 est parasite de Mesoplodon. En fait, le matériel original a été retrouvé et ne comprend que des fragments (dont une extrémité postérieure mâle et 2 extrémités postérieures femelles) ; la détermination spécifique n’a pu être faite, et R. Ph. Dollfus n’a indiqué sur les étiquettes que la détermination générique. Un nouvel examen nous a montré qu’il ne s’agit pas de C. boopis (les spiculés sont bien visibles), mais d’une autre espèce, identique à celle du lot recueilli plus récemment. Nous prendrons donc ce second lot, plus abondant et mieux conservé, comme matériel type. Les extrémités postérieures sont nombreuses, et nous disposons d’une extrémité antérieure de chaque sexe. Description. L’espèce est très proche de Crassicauda giliakiana Skrjabin et Andreewa 1934, et sa localisation dans le rein est identique. Le mâle, par exemple, se présente de la façon suivante : a) La partie antérieure est logée à la périphérie de l’organe dans les renculi ; elle est longue d’environ 10 cm et très contournée sur elle-même. — 398 — Le corps se dilate rapidement en arrière de la tête et le diamètre atteint 2,1 mm. b) La partie cervicale s’engage dans un conduit excréteur, son dia¬ mètre s’abaisse brusquement à 1,25 mm. La longueur de cette partie n’a pu être déterminée avec certitude ; elle dépasse certainement 5 cm. Fig. 1. — Crassicauda anthonyi, mâle. — A : œsophage musculaire ; B : tête, vue apicale ; C : région caudale, vue latérale. c) Lorsque le conduit excréteur s’ouvre dans un calice, le corps se dilate progressivement et sa largeur est de 1,5 mm. Cette zone longue d’environ 80 cm, parcourt librement les ramifications du bassinet, plus ou moins enroulée avec les corps d’autres spécimens. d) L’extrémité postérieure s’élargit brusquement jusqu’à 2,2 mm de diamètre. Cette zone terminale longue d’à peine 1 cm fait un tour de spire qui est habituellement enroulé autour de la région vulvaire d’une femelle. La longueur totale du mâle est donc d’environ 1 mètre. La Ion- 399 — gueur de la femelle n’a pu être déterminée. Des fragments qui n’intéressent que la zone moyenne, atteignent 1,30 m et la longueur totale est peut- être en réalité considérable. Les largeurs sont d’environ 4,5 mm dans la région céphalique (longue approximativement de 20 cm), de 2,5 mm dans la région cervicale, de 3,5 mm dans la région moyenne et de 4 mm dans la région postérieure — (la région vulvaire formant un étrangle¬ ment, large seulement de 1,3 mm). Fig. 2. — Crassicauda anthonyi, mâle. — A : spiculés, vue ventrale ; B : région cloacale, vue ventrale ; C : id. sur un autre spécimen ; D : extrémité antérieure, vue latérale. Tête conique aiguë, séparée du corps par une collerette cuticulaire, moins marquée que celle des Physaloptères, située à 130 p de l’apex. Bouche ovalaire, allongée dorso-ventralement et comprimée sur l’axe latéral comme celle des Spirura. Forte dent latérale, assez aiguë et sail¬ lante en avant, de chaque côté de la bouche. Quatre grosses papilles submédianes et 2 fortes amphides, situées sur un léger bourrelet dessi¬ nant approximativement un carré en arrière de la région buccale. Pharynx grand, bien chitinoïde, comprimé sur l’axe latéral, sans ren¬ flement fusiforme au niveau des papilles céphaliques. Œsophage mus- — 400 — culaire étroit — Œsophage glandulaire très large et très long. Diérides grosses, symétriques, au niveau de l’extrémité antérieure de l’œsophage. Anneau nerveux juste en arrière des diérides. Pore excréteur au même niveau. Canal excréteur et glande excrétrice très allongés — (490 p chez le mâle). Cuticule striée transversalement, sans ailes latérales. La cavité générale apparaît comme presque entièrement vide car les tubes génitaux et l’intestin décrivent peu de circonvolutions et ont un diamètre infime en comparaison de celui du corps. Mâle : les principales mensurations sont les suivantes : longueurs du pharynx, de l’œsophage musculaire et de l’œsophage glandulaire 290 p, 3,5 mm, et 46 mm — • Diérides, pore excréteur et anneau nerveux respec¬ tivement à 340 p, 400 p, et 430 p de l’apex. La région cloacale est soulevée en un disque ventral fortement saillant. En arrière la queue est brusquement amoindrie et de forme arrondie. Les spiculés, bien qu’ extrêmement petits (135 p) sont fortement chi- tinoïdes. Les papilles au nombre de 9 ou 10 paires sont asymétriques et variable d’un spécimen à l’autre (fîg. 2 B-C). On peut distinguer un groupe antérieur formé de grosses papilles situées sur le disque saillant péricloacal ou à sa périphérie et un groupe posté¬ rieur avec des papilles peu nombreuses (2-3 paires) de petite taille, et situées sur le tiers postérieur de la queue. Femelle : les principales mensurations sont les suivantes : pharynx, œsophage musculaire et œsophage glandulaire longs respectivement de 240 p, 2,75 mm et 50 mm. Diérides, pore excréteur et anneau nerveux respectivement à 380 p, 420 p et 470 p de l’apex. Comme il est de règle dans le genre, la vulve s’ouvre au fond d’un étranglement qui délimite une boule postérieure avec un mucron terminal arrondi, l’anus étant à environ 500 p du pôle postérieur. La masse postérieure est souvent presque sphérique comme chez C. giliakiana, mais sa forme varie ; elle peut s’allonger longitudinalement et prendre l’allure de C. boopis. Le vagina vera semble long de 550 p mais sa limite est imprécise et il n’y a pas de sphincter bien différencié. L’ovéjecteur se divise en 2 branches à 800 p de la vulve, et chacune des branches conserve des parois musculaires épaisses sur une longueur de plusieurs centimètres. Œufs à coque épaisse, embryonnés, longs de 50 p et larges de 34 p. Discussion. Beaucoup d’espèces décrites dans le genre Crassicauda peuvent être éliminées car elles n’ont pas de spiculés bien chitinoïdes. Ce sont : C. boopis Baylis 1920, C. bennetti Spaul 1926, C. grampicola Johnston et Mawson 1941, C. fuelleborni (Hoeppli et Hsi'i 1929) et C. sp. Joyeux et Baer 1931. Deux espèces ne sont connues que par les femelles : C. magna Johnston et Mawson 1939 et C. pacifica Margolis et Pike 1955. Elles sont de grande — 401 — taille et ont toutes les deux un pharynx et un œsophage beaucoup plus courts que ceux de nos spécimens. ('. crassicauda (Creplin 1829) peut également être éliminé car les spi¬ culés sont relativement grands et inégaux. Il reste donc une seule espèce proche de notre matériel : C. giliakana Skrjabin et Andreewa 1934, décrit chez Delphinapterus leucas Pall. et signalé également chez deux Ziphiidés : Hyperoodon ampullatus (in Delia- mure 1955) et Ziphius cavirostris Cuvier (Lopez-Neyra 1958). En dehors des dimensions qui sont très différentes (mâle long d’environ 100 cm au lieu de 35,5 cm) notre forme est difficile à différencier de l’excel¬ lente description originale donnée pour C. giliakana. Fig. 3. — Crassicauda anthonyi, femelle. — A : spécimen avec extrémité postérieure arrondie, vue ventrale ; B : spécimen avec extrémité postérieure allongée, vue latérale ; C : œuf ; D : début de l’ovéjecteur. Nous pouvons relever cependant les éléments suivants : a) Existence d’une collerette cuticulaire péricéphalique bien marquée sur deux spécimens examinés. b) Pas de renflement fusiforme pharyngien. c) Dernières papilles caudales situées sur le tiers postérieur de la queue, et non en position terminale. d) Région péricloacale soulevée en une forte saillie circulaire. e ) Œufs plus arrondis (50 p X 34 p au lieu de 54 p X 30 p). En revanche si l’on considère la redescription partielle et les figures données par Lopez-Neyra (1958) pour l’espèce parasite de Ziphius qu’il assimile à C. giliakiana, on peut constater que les dernières papilles caudales sont situées sur le tiers postérieur de la queue, que la région péricloacale est enflée et que les œufs sont arrondis. La longueur du corps « hasta 380 mm » chez le mâle et « hasta 570 mm » chez la femelle 402 — pourraient se rapporter à giliakiana, mais cette notion a peu de valeur, car il est vraisemblable que l’auteur n’avait à sa disposition que des fragments. Nous croyons donc que l’espèce de Lopez-Neyra est iden¬ tique à la nôtre. En conclusion, il nous semble difficile d’assimiler notre espèce à C. gilia¬ kiana. La différence de taille est considérable, et un certain nombre de caractères ne coïncident pas exactement. Nous préférons donc, à titre provisoire, considérer le parasite de Mesoplodon comme espèce nouvelle, et proposons le nom de Crassicauda anthonyi, en cordial hommage à notre collègue Jean Anthony, Professeur d’anatomie comparée au Muséum, à qui nous devons ce Nématode. L’espèce étudiée par Lopez-Neyra paraît pouvoir être attribuée à C. anthonyi et non à C. giliakiana. Nous n’avons pas pu consulter la thèse de Goubanov (1952) citée par Deliamure, qui est peut-être à l’origine de la référence signalant C. giliakiana chez Hyperoodon ampullatus. L’hôte étant un Ziphiidae et non un Delphinoidea, il serait intéressant de vérifier sur ce matériel les éléments qui nous paraissent pouvoir permettre la séparation des deux espèces. Résumé. Description de Crassicauda anthonyi n. sp. trouvé à deux reprises en France chez le Ziphiidé Mesoplodon mirus. L’espèce est très proche de C. giliakiana Skrjabin et Andreeva 1934. Nous pensons qu’elle peut en être séparée par sa taille, l’existence d’une collerette péricéphalique, la forme du pharynx, la situation des papilles cloacales postérieures, la forme de la région péricloaeale et l’aspect arrondi des œufs. C. gilia¬ kiana sensu Lopez-Neyra 1958, parasite de Ziphius cavirostris nous semble devoir être rapporté à C. anthonyi. Laboratoire de Zoologie (Vers) du Muséum National d’ Histoire Naturelle. BIBLIOGRAPHIE Baylis (H. A.), 1920. — Observations on the genus Crassicauda. Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 9, V, pp. 410-419, fig. 1-6. Deliamure (S. L.), 1955. — Helmintofaune des Mammifères marins à la lumière de leurs écologies et phylogénies. Publ. Acad. Sc. U. R. S. S., Moscou, 517 pp., 240 fig. Hoeppli (R.) und Hsu (H. F.), in Hoeppli, Hsu und Wu, 1929. — Helmintho- logische beitrage aus Fukien und Chakiang. Arch. fur Schiffs und Tro- penhyg., Bd. 33, pp. 5-43 + 12 pl. Johnston (T. H.) and Mawson (P. M.), 1939. — Internai parasites of the Pigmy Sperm Whale. Rec. South Aust. Mus., VI, pp. 263-274, fig. 1-16. Joyeux (C.) et Baer (J. G.), 1931. — Sur la présence du Nématode Crassicauda crassicauda (Creplin 1829) chez un Dauphin des côtes de la France. Bull. Soc. Path. Exot., XXIV, pp. 198-203. — 403 — Uopez-Neyra (C. R.), 1958. — Sobre unos vermes parasitos obtenidos en el Ziphius cavirostris Cuvier (Cetaceo ; Denticeto) varado en Alméria, en especial de Crassicauda giliakiana (Spiruroidea ; Tetrameridae). Rev. Iberica Parasit., XVIII, pp. 13-18, fig. 1-4. Margolis (L.) and Pike (G. C.), 1955. — Some helininth parasites of Canadian Pacific Whales. J. Fish. Res. Bd. Canada , XII, pp. 97-120, fig. 1-12. Mousset (G.) et Duperier (R.), 1956. — Note sur le Mesoplodon miras Bull, du C.E.R.S., Biarritz, I, pp. 33-39, fig. 1-6. Skrjabin (K. I.) et Andreewa (N. K.), 1934. — Un nouveau Nématode Cras¬ sicauda giliakiana n. sp., trouvé dans les reins de Delphinoptera leucos. Ann. Parasit., XII, pp. 15-28, fig. 1-13. Spaul (E. A.), 1926. — Crassicauda bennetti sp. n., a new nematode parasite from the bottle-nosed whale (Hyperoodon) Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 9, XVII, pp. 581-585. 27 BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 5, 1962 pp. 404-407. SUR DES INTRODUCTIONS IMPRUDENTES D'ANIMAUX AUX MASCAREIGNES ET A MADAGASCAR Par Raymond DECARY. Associé du Muséum. On sait combien les introductions volontaires d’animaux ou de végé¬ taux risquent, quand elles ne sont pas faites à bon escient, de provoquer la rupture des équilibres de la nature. Madagascar et surtout les îles Mascareignes (îles Maurice et de la Réunion) offrent des exemples de méfaits résultant d’acclimatations animales qui, sans avoir donné, comme dans certains autres pays, des résultats catastrophiques, ne s’en sont pas moins révélées plus nuisibles qu’utiles. Les études de J. Berlioz notamment *, ont montré pour la Réunion et l’ensemble des Mascareignes la forte proportion d’oiseaux introduits. Il semble qu’on puisse recon¬ naître, pour l’avifaune de ces iles, comme trois strates successives : la faune ancienne, dont les formes sont maintenant détruites, une faune endémique subsistant aujourd’hui, la faune actuelle composée d’un mélange d’endémiques avec un pourcentage étonnamment fort d’espèces introduites par l’homme et dont certaines s’avérèrent plus ou moins nuisibles. Déjà l’astronome Le Gentil, qui séjourna à l’île de France en 1770, mentionnait « les oiseaux » parmi les « fléaux » du pays. Il écrivait : « Les oiseaux y sont aussi très nombreux ; c’est une espèce de tarin, grand destructeur ; il vient du Cap de Ronne Espérance d’où on l’a apporté, dans la dernière guerre, à l’isle de France, par curiosité et pour faire des présens aux dames (quoique cet oiseau, qui est une espèce de serin, jaune et gris, n’ait rien de curieux), mais c’est un des plus funestes présens qu’on ait faits à l’isle ; on y en a aussi apporté de Java et de Chine, con¬ nus sous le nom de calfats et de moineaux de Chine. Ces oiseaux avoient multiplié, en 1765, à un point incroyable ; ils tomboient par bandes de deux à trois cents sur un champ d’avoine ou de blé, et l’avoient en peu de temps abimé sans ressource » 1 2. Le premier de ces oiseaux est le Serinus mozambicus Mull., qui vit par petites bandes de six à douze individus et est également naturalisé à Bourbon. S’il est apprécié comme oiseau d’ornement et comme chan- 1. Jacques Berlioz. « Oiseaux de la Réunion. » Faune de l'Empire français , Paris, 1946. 2. Le Gentil. Voyage dans les mers de l'Inde à l'occasion du passage de Vénus sur le disque du soleil, 1781, t. II, p. 676. — 405 — teur, c’est par contre un grand destructeur de céréales, et il serait devenu dangereux en cas de développement de ces cultures dans ces îles. Le Calfat ou Padda oryzivora Lin. a été introduit de l’Inde à Bourbon et Maurice ; c’est aussi un ennemi des céréales, mais qui ne s’est pas beaucoup multiplié. Pollen a signalé autrefois qu’il en avait vu des nids dans la façade de l’Hôtel de ville de Saint Denis, au voisinage de ceux du moineau domestique, Passer domesticus Lin., lui aussi introduit et devenu assez commun. Le Calfat ne s’est pas maintenu ; il est possible qu’il ait disparu lors des mesures de destructions systématiques rela¬ tées plus loin. Une troisième espèce venue aux Mascareignes comme oiseau de volière et qui se révéla nuisible est le Serinus canicollis Swains. ou Serin du Cap, originaire de l’Afrique du Sud, et qui ne se rencontre plus qu’à Bourbon ; il vivait également autrefois aussi à Maurice, mais en a disparu à la suite du cyclone de 1892. Ce Passereau, connu sous le nom de Moutardier, en raison des graines de moutarde sauvage dont il est friand, est com¬ mun jusqu’à l’altitude de 800 mètres ; son chant est court mais agréable. Un peu plus petit que le Verdier d’Europe, il se rapproche du serin domestique. C’est un terrible ennemi de l’agriculture et surtout des céréales ; on a signalé autrefois, à la plaine des Palmistes, un champ de blé dont pas un épi n’avait échappé à ce pillard L Originaire également d’Afrique australe, le Ploceus spilonotus Vigors, de la Réunion et de Maurice, et dont l’introduction ne remonterait guère qu’au début de ce siècle, est aussi un dangereux granivore vivant en colonies nombreuses, aux nids caractéristiques. En 1951, des primes étaient accordées pour sa destruction 1 2. L ’Acridotheres tristis Lin., Martin triste ou Merle des Philippines fut introduit à la Réunion en 1755, de la côte de Coromandel, par le gou¬ verneur Desforges-Boucher et l’intendant Poivre, dans le but de détruire les sauterelles que l’on regardait alors elles-mêmes comme impor¬ tées de Madagascar. Maillard le considérait comme « le sauveur de l’agriculture » 3. Mais il fallut, en fait, deux introductions successives, beaucoup d’habitants, voyant ces nouveaux oiseaux fouiller les terres retournées, ayant cru d’abord qu’ils s’attaquaient aux semences et les ayant détruits 4. Une première importation de la Réunion à Madagascar eut lieu vers la fin du xvme siècle ; puis, sur le conseil d’Alfred Grandidier, une nouvelle introduction fut opérée vers 1875 sur la côte orientale de la Grande Ile, en vue de la lutte contre les sauterelles et autres insectes. En 1885, l’oiseau était devenu commun entre Tamatave et la Pointe à Larrée ; son aire s’étend aujourd’hui de Maroantsetra au nord jusqu’à Farafangana au sud. Mais il ne monte pas vers l’intérieur qui subit sur¬ tout les ravages des acridiens ; en altitude, il ne semble pas dépasser 1. A. Roussin, Album de Vile de la Réunion. Saint Denis, 1883, t. IV, p. 171. 2. Ph. Milon, « Notes sur l’avifaune actuelle de l’île de la Réunion ». La Terre et la Vie, 1951, n° 3, p. 145. 3. Maillard, Notes sur Vile de la Réunion. Paris, 1863, t. I, p. 174. 4. L’espèce existe aussi à Maurice et aux Seychelles. — 406 — une centaine de mètres, et l’endroit le plus élevé où il a été observé est la localité de Mouneyres, à l’altitude de 76 mètres 1. Finalement, le but poursuivi a en grande partie échoué. Ajoutons que le Martin se nourrit non seulement d’insectes, mais aussi de baies, de fruits mûrs, raisin, dattes, letchis, et qu’il s’attaque même parfois aux jeunes nichées d’oiseaux. Quant au Foudia madagascariensis Lin., véritable calamité pour les rizières malgaches, connu aussi sous le nom de Cardinal, et répandu également aux Mascareignes, il semble difficile de préciser si son intro¬ duction dans ces dernières îles résulte du fait de l’homme. Le danger que représentaient les apports inopportuns d’oiseaux fut reconnu de bonne heure, et dès l’année 1771, une sage ordonnance obli¬ geait les habitants à fournir par an un certain nombre de têtes d’oiseaux nuisibles (et aussi de queues de rats) ; elle prévoyait que le nombre d’animaux à détruire par chaque habitant était proportionné au nombre de ses esclaves, lesquels auraient à se livrer à la chasse 2. Elle fut plus tard confirmée et développée par l’ordonnance du 9 décembre 1820 3. Le nouveau texte interdisait l’introduction dans la colonie de toute espèce d’oiseau destructeur de graines. Tout oiseau de cette nature, conservé en cage, devait être tué. L’article 3 précisait : « Les oiseaux dont la destruction est ordonnée sont principalement les calfats, les cardinaux, les tarins, les bengalis, et en général tous ceux que la configuration de leur bec désigne comme se nourrissant de graines ». Il était payé « 5 centimes ou 2 sous du pays » pour deux têtes ou œufs d’oiseaux (ou pour deux queues de rats). Les maires étaient chargés de tenir la comptabilité nécessaire. Étaient par contre expressément exclus de ces dispositions les martins, les tourterelles et les tec-tec ( Saxicola torquata Lin.) qui n’étaient pas reconnus comme granivores. Ces quelques faits mettent l’accent sur la prudence indispensable aux introductions de ce genre ; les groupements naturels sont en équilibre et des opérations faites sans méthode ni compétence risquent de conduire à l’opposé du but poursuivi. Ces introductions irraisonnées ne concernent d’ailleurs pas uniquement les oiseaux. Les deux exemples suivants, relatifs, eux aussi, aux Masca¬ reignes et à Madagascar, s’appliquent aux Batraciens. Bufo melanostictus Schu. Cet animal, dont la répartition normale 1. Ph. Milon, a Sur la distribution du Martin à Madagascar ». Le Naturaliste malgache, t. III, 1951, p. 67. 2. Il est intéressant de noter que, exactement cent ans auparavant, le 5 mai 1671, l’amiral de la Haye s’efforçait de protéger les débris encore existant de l’ancienne faune locale. Ayant réuni les habitants, « il leur défendit la chasse, afin de mieux vaquer au labourage et semailles, pour fuir l’oisiveté ». Il se montra à ce sujet d’une rigueur extrême. Souchu de Rennefort écrit : « Trois Français y ayant esté pris, il les fit tirer au billet ; un gentilhomme sur qui le sort tomba, fut attaché à un arbre, et les fuzeliers, sur l’ordre de M. de la Haye, ayant tiré leurs coups en l’air pour lui donner seulement la peur, il fut trouvé fort malade quand on le détacha sans avoir esté frappé, et mourut peu de temps après » ( Histoire des Indes orientales, Paris, 1688, p. 384). Voir aussi sur le même sujet : H. Froidevaux. « Textes historiques inédits ou peu connus relatifs aux Tortues de terre de l’île Bourbon ». Bull Mus. Hist. nat., 1899, n° 5, p. 214. 3. Delabarre de Nanteuil. Législation de Vile Bourbon. Paris, 1844, t. I, p. 40. — 407 — s’étend du sud de la Chine à l’Inde et à l’Indonésie, a été introduit à l’île Maurice où il a été signalé par Mertens en 1934 h En 1937, je le retrouvais à Saint Denis de la Réunion, où il vit en quantités considé¬ rables dans les fossés à eau courante qui sillonnent la ville. Sans doute y fut-il apporté volontairement dans un but de destruction d’insectes, mais il est devenu sinon nuisible, du moins tout à fait désagréable par suite des concerts bruyants auxquels il se livre la nuit. Son introduction à Madagascar n’est nullement souhaitable. Rana tigrina Daudin. Autre Batracien, récemment signalé par J. Guibé dans la région de Majunga 1 2. Il s’agit d’une espèce répandue dans toute l’Asie méridionale et dont le corps peut atteindre 16 centimètre de long. Cette bête très vorace s’attaque aussi bien aux poissons qu’aux lézards et même aux petits oiseaux. Son cri est très bruyant. Elle a certaine¬ ment été amenée sur un boutre venu de l’Inde, et l’on peut craindre que, à l’égal du crapaud de Saint Denis, elle ne devienne fort désagréable si elle se multiplie exagérément. 1. Mertf.ns. Zoologica ; Die In sel- Reptilien. Stuttgart, 1 93'» . 2. J. Guibé. « Au sujet de l’introduction de Rana tigrina tigrina à Madagascar ». Le Natu¬ raliste malgache, t. V, 1953, p. 141. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 5, 1962 pp. 408-411. PLANTES NOUVELLES , RARES, OU CRITIQUES DES SERRES DU MUSÉUM (Notules sur quelques Orchidées d’Indochine, xxix) Par A. GUILLAUMIN. 445. — Microstylis venosa J. Sm. — Annam : région de Dalat (Tixier n° 45/60 f. 247, 1960). Fleurs vert jaunâtre sauf une tache pourpre à la base du labelle alors que, dans le type, le labelle est pourpre veiné de jaune. Trouvé à Bornéo, en Coehinchine et au Cambodge mais n’avait pas encore été signalé en Annam. 400. — Dendrobium intricatum Gagnep. — Annam : Bao Loc, forêt dense, (Tixier n° 3/62, f. 139, 1962). Les fleurs atteignent 3 cm et sont très remarquables par leur long éperon pointu, régulièrement courbé en avant. 446. — D nhatragense Gagnep. — Annam : région de Dalat (Tixier n° 54 f. 223, 1958). Fleurs blanches très légèrement rosées, labelle finement rayé de rose foncé, jaune vers la base. 265. — D. parciflorum Reichb. f. ex lundi. — Annam : région de Dalat (Tixier n° 57). 447. — D. pisibulbum Guillaum. sp. nov. Pseudobulbis globosis (6 mm diam.) vel ovoideis (10 mm X 5 mm), laevibus, dense approximatis ; foliis 2, coriaceis, sessilibus, ovatis (15 mm X 5 mm), basi apiceque rotundatis, supra concavis , subtus convexis ; flore 1, horizontali, pedicello ovarioque 5-10 mm longis, sepalis superiore triangulari, 5 mm longo, lateralibus apice late triangularibus, longe decur- rentibus et mentum 7-10 mm longum formantibus, albis 5-roseo nerviis, petalis sepalo superiore similibus sed leviter brevioribus et roseo 1-nerviis, labello luteolo ad apicem aurantiace 1-rnaculato, ligulato, a basi angusta sensim dilatato, apice truncato et minutissime denticulato. Annam : Krong Pha (Tixier n° 14/61, f. 55, 1961). 448. — D. Tixieri Guillaum. sp. nov. Circa 10 cm alta, caule cylindrico, leviter fractiflexo ; foliis oblongis (2-4 cm X 1-1,3 cm), apice valde maequaliter acutis, basi cuneatis, obs¬ cure 13-15 nerviis. Flores oppositiflori, singuli vel 2-3, 1,5 cm lati, sepalis albo-viridibus, superiore ovato (5 mm X 3 mm), breviter acuminato, 3-nervio, lateralibus similibus sed 5-nervis, leviter recurvis, petalis albo-viridibus, 409 — sepalo superiore similibus sed leviter angustioribus, labello albo mtus ad faucem viridi et brunneo punctulato, patulo, undulato, 3-lobo, lobis latera- libus rotundatis, involulis , medio transverse elliptico, apice emarginato, margine leviter undulato , basin versus prominenter 3-costato, mento brevi (2 mm), scrotiformi. Annam : Pot-Gol (Tixieh n° 12/62, f. 139, 1962). La fleur ressemble tout à fait à celle de D. revolutum Lindl. sauf que le menton est arrondi à l’extrémité avec un sillon médian au lieu d’être étroitement conique mais les feuilles sont différentes et plus espacées. 138. — Luisia teretifolia Gaud. — Annam : Blao (Tixier n° 5-60, f. 217, 1960). Fleur vert jaunâtre à labelle fortement marbré de pourpre noir, colonne verte. 449. — - Sarcanthus pallidus Lindl. — Annam : Nhatrang (de Sigaldi n° 333/Sig. ; f. 230, 1960, Nguyen tin Nhan leg.). Plante indienne qui n’avait encore été signalée dans la presqu’ile indo¬ chinoise qu’au Siam. 450. — Saccolabium dasypogon Lindl. — Annam : Dink-Quan, 250 m, (Tixier ii° 44/60, f. 247, 1960). Plante de l’Inde pas encore signalée en Indochine. 451. — S. oberonioides Guillaum. sp. nov. Acaulis, foliis circa 3, elliptico linearibus (,35-9 cm X 1,5 cm), ad apicem attenuatis , medio supra leviter canaliculatis , subtus leviter cari- natis, sat pallide viridibus. lnflorescentia lateralis, 1-3 flora, pedonculo 2 cm longo, atro rubro, dense breviter nigre spinoso piloso, bracteis parvis, triangularibus, viridibus, extra spinoso pilosis, pedicello viridi, glabro, 5 mm longo, sepalis superiore ovato, 4 mm longo, 3-nervio, lateralibus leviter latioribus et acutioribus, petalis lanceolatis, sepalis aequilongis, 1-nerviis, ut sepalis ochraceis rubro tinctis, labello albo lobis lateralibus roseo tinctis exceptis, 5 mm longo, 3-lobo, lobis lateralibus linearibus, medio triangu- lari, marginibus intus plicatis, apice truncato apiculatoque, calcare cylin- drico, horizontali, 2 mm longo, columna elongata, antherae operculo convexo, acute producto, polliniis 2, caudiculo recto, anguste triangulari, glan- dula rninima, fere inconspicua, ovario pedicello indistincto, calcare vix longiore. Annam : Pot-Gol (Tixier n° 12/62, f. 139, 1962). Remarquable par ses feuilles et son port qui ressemblent à ceux d’un Oberonia et par les petits poils épineux du pédoncule de l’inflorescence. 427. — Taeniophyllum perpusillum Guillaum. et Tixier. — Annam : Manline (Tixier n° 26/61, f. 264, 1961). Fleurs jaunes à l’état frais. 551. — Cleisostoma dichroantha Gagnep. var. teurnamense Tixier var. nov. A typo diffèrt habitu erectiore, statura parva, labello brevi. Annam : environs de Dalat (Tixier n° 10/59, f. 352, 1959). — 410 — 552. — C. ancorifera Guillaumin, sp. nov. Epiphytica, 5 cm alta, foliis distichis, ovatis (3,5 cm X 1,5 cm), sessi- libus, apice minutissime inaequaliter 2-lobis, atro viridibus. Inflorescentiae axillares, 4-5 cm longue, pedunculo gracillimo sed apice incrassato, vagi- nibus 1-2, minutis, triangularibus, bracteis minutis, triangularibus, flo- ribus 5-6, succedaneis, breviter racemosis, fere umbellatis, luteis, labello tenuissime roseo venoso, columna rosea, anthera alba, pedicello 3 mm longo, sepalis superiore lanceolato (5 mm X 2 mm), 3-nervio, lateralibus late ovatis, aequilongis, 3 mm latis, apice rotundatis, basi mentun brevissimum formantibus, 5-nerviis, petalis spathulatis, sepalis aequilongis, 1,5 mm latis, 3-nerviis, labello 3 mm longo, lobis lateralibus 2, falciformibus, involutis, terminali lamina déficiente, sacco fere quadrato, ungue basin versus breviter fllamentoso, supra minute 1-verrucoso, sacci ore intus minute 1-verrucoso extra ancora minuta, leviter prominente ornato, columma brevi (1,5 mm), cylindrica, antherae operculo globoso, aequilongo, polli- niis 2, globosis, fasciolae medio insertis. Annam : Dalat fréquent dans les forêts denses et forêts d’Ericacées (Tixier n° 6/59, f. 258, 1959). Très remarquable par le manque de lobe terminal au labelle. 350. • — Bulbophyllum hirtum Lindl. in Wall. — Annam : région de Dalat (de Sigaldi n° 355 fcts/Sig., f. 11, 1960. 402. — Cirropetalum insulsum Gagnep. — Annam : Blao (Tixier n° 5/59, f. 258, 1959). J’avais {Bull. Mus. 2e sér., XXXII, p. 117, 1960) déterminé cette plante comme C. touranense Gagnep. ; elle en diffère par ses pseudobulbes bruns, ses feuilles plus épaisses, d’un vert plus sombre en dessus, rou¬ geâtres en dessous, à fleurs moins nombreuses et moins condensées, blanc un peu jaunâtre marbré de pourpre à labelle entièrement pourpre fonçé, à pétales aigus, légèrement denticulés sur les bords caractère que Gagne- pain n’indique pas dans sa diagnose [Bull. Mus. 2e sér., XXII, p. 403, 1950) mais figure dans un dessin inédit. 381. • — C. touranense Gagnep. — Annam : Blao (Tixier n° 13/60, f. 217, 1960) Pseudobulbes verts, feuilles assez minces vert clair, fleur jaune d’or sauf du pourpre vers la base de la lame du labelle et de son onglet. Gagnepain {Fl. Indochine, V, p. 294) dit que la fleur est rouge jaunâtre mais le collecteur a noté qu’elle était jaune bouton d’or. 237. — Acanthehippium striatum Lindl. — Annam : Dalat (Tixier n° 26/59, f. 352, 1959). Fleur jaune très pâle légèrement rayé de pourpre vers l’extrémité des sépales et des pétales, lame médiane du labelle jaune, bordée de pourpre en avant, à 3 nervure saillantes. Semblable à la plante provenant de l’Annam : Dalat (C. R. S. T. n° 226/ Sig., f. 162, 1955) à fleurs blanches ou jaunâtre rayées de pourpre à labelle jaune ou jaunâtre rayé de pourpre. Correspond, quant à la forme du menton droit et arrondi à la planche de Ixing et Pantling {Ann. Jard. — 411 — bot. Calcutta VIII pl. 155) tandis que la planche 33 du volume V montre un menton courbe et aigu. C’est à'cette dernière planche que correspond dans l’herbier du Muséum de Paris l’échantillon, provenant du Tonkin : massif du Tarn Dao, vers 1.100 m, forêt (Petelot 5416) étiqueté A. stria¬ tum. 453. — Aerides odoratum Lour. var. Micholitzii (Rolfe) Guillaum. comb. nov. U Aerides Micholitzii Rolfe, présenté à l’Exposition d’Horti- culture de Londres le 31 mai 1904 n’est connue que par un nom, l'Orchid Review XII, p. 181 indiquant toutefois qu’il est allié à Ae. odoratum, que son éperon est plus court et qu’il a la fleur rose pourpre brillant. Je ne crois pas pouvoir le considérer comme une espèce distincte mais seulement comme une variété de l 'Ae. odoratum caractérisé par son coloris. Annam : région de Krong Pha à 60 km à l’E. de Dalat, 100 m, petite forêt de feuillus très ensoleillée et très sèche pendant une partie de l’année. (Grillet n° 141, f. 201, 1956). 454. — Ae. odoratum Lour. var. pallidum Guillaum. var. nov. Fleur rose très pâle à peine plus foncé vers l’extrémité des pétales et à la base du lobe médian du labelle. Annam : bas du Col de Rellevue, à 150 m, sur un petit chemin en bordure de la réserve, petite forêt galerie dans une forêt sèche de Diptero- carpus (de Sigaldi n° 348/Sig. f. 279, 1960, de Sigaldi et Rerlioz leg.). A rapprocher de la plante signalée [Bull. Mus. 2e sér., XXXII, p. 368) qui a la fleur rose pâle sans tache violette mais pointillé de rose plus foncé vers les lobes latéraux du labelle. 354. — • Phajus maculatus Lindl. in Wall. — Annam : Dalat (Tixier n° 23/59, f. 352, 1959). La plante (Poilane n° 24624, f. 231, 1935) provenant de l’Annam : Djiring, 1 100-1 200 m, ayant fleuri dans les serres du Muséum en 1937, avait aussi des feuilles non tachetées de blanc. L’onglet du labelle est parcouru par 3 lignes saillantes bordés de brun. Plantes du Mali. 442. — Caralluma Dalzielii N. E. Br. — Mali : région de Bandiagara (Laferhère f. 252, 1962). 443. — C. Decaisneana N. E. Br. — Mali : région de Mopti (Laferhère f. 252, 1962). 444. — • C. tumbuctensis N. E. Br. — Mali : région de Tombouctou (Laferrère f. 252, 1962). BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 2e Série — Tome 34 — N° 5, 1962 pp. 412-426. OBSERVATIONS HYDROLOGIQUES EN TERRE ADÉLIE DE JANVIER 1961 A JANVIER 1962 ( Expéditions Polaires Françaises, Missions P. E. Victor ) Par J. C. BUREAU. Introduction. Cette note regroupe toutes les observations hydrologiques recueillies en Terre Adélie dans l’Archipel de Pointe Géologie du 16 janvier 1961 au 8 janvier 1962. Les résultats ont été obtenus en deux stations, l’une, la station 1, située entre les îles Lamarck et Buffon (140°01'25" E., 66°39'55" S.) sur un fond de 30 mètres ; l’autre, la station 2, située au centre de la zone limitée par l’île Claude Bernard, l’île Lamarck et le glacier de l’Astrolabe (140°02' E., 66°39'50" S.) sur un fond de 60 mètres (voir fig. 1). Les résultats sont assez restreints car ces deux stations n’ont pu être étudiées complètement que pendant la période estivale. En hiver, seule la station 2 a pu être utilisée mais uniquement en surface, à 0 et 5 m de profondeur. Avant de donner les résultats des observations, nous indiquerons quelques données climatiques générales qui nous ont été obligeamment communiquées par la station météorologique de la base Dumont d’Urville. Puis nous ferons un rapide schéma de l’évolution de la glace de mer au cours de l’année 1961. Méthodes utilisées. En été, nous disposions d’une petite embarcation équipée d’un treuil d’hydrologie et des prélèvements aux profondeurs standards ont pu être faits régulièrement aux stations 1 et 2, au moyen de bouteilles à renver¬ sement Mécabolier et de thermomètres à renversement Richter. Les prélèvements pour analyse de l’oxygène dissous étaient faits suivant la méthode de Winckler. En hiver, nos essais d’utilisation des bouteilles à renversement ont été infructueux, l’eau gelant à l’intérieur des bouteilles. Aussi nous avons utilisé une bouteille rudimentaire constituée par un cylindre métal¬ lique percé de deux ouvertures : l’une, à la partie inférieure de la bouteille — 413 était munie d’une soupape, l’autre à la partie supérieure était très petite, 2 mm de diamètre environ. L’eau entrait par l’ouverture inférieure lors de la descente de la bouteille, l’air s’échappant par l’ouverture supérieure. A la remontée, la soupape se fermait et l’eau restait prisonnière. Ce type de bouteille n’a pu être utilisé qu’en surface (niveau inférieur de la glace Fig. 1. — Archipel de Pointe Géologie. Les lignes pointillées marquent les limites des prin- cipales débâcles successives. Ligne 1 : 7 juillet ; ligne 2 : 19 novembre ; ligne 3 : 21 novembre. de mer) et à 5 mètres de profondeur. La température de surface, en hiver, était prise au moyen d’un thermomètre à renversement. Seule la station 2 a pu être utilisée pendant l’hiver : une cassure dans la glace de mer s’est maintenue en permanence à cet endroit. Par contre, dès le mois de mars un iceberg s’est installé à l’emplacement de la station 1 et n’en est parti qu’en décembre. Les échantillons d’eau, prélevés dans de petites canettes en verre, 414 ont été analysés sur place, en Terre Adélie, par la méthode de dosage chimique des salinités de Knudsen. En hiver les canettes étaient trans¬ portées au chaud, sous les vêtements pour éviter le gel de l’eau. Les prélèvements pour dosage d’oxygène n’ont pu être faits que jusqu’au mois de mars, à 5 et 25 mètres pour la station 1, à 5 et 50 mètres pour la station 2. Quelques mesures de pH de l’eau de mer ont été faites, par détermina¬ tion du potentiel d’oxydo-réduction, au moyen d’un pH-mètre Beck- mann. Données climatiques. Les données climatiques dans l’Archipel de Pointe Géologie, à la base Dumont d’Urville, pour l’année 1961, sont résumées dans le tableau n° I. L’éclairement solaire, évalué en heures et minutes, est compté entre l’heure du lever et l’heure du coucher du soleil ; trois valeurs ont été prises chaque mois (les 1er, 10 et 20 de chaque mois) et la moyenne mensuelle a été calculée à partir de ces trois valeurs. En ce qui concerne les températures, la moyenne mensuelle a été établie d’après les moyennes journalières, elles-mêmes calculées à partir des 8 températures relevées chaque jour toutes les 3 heures sous abri. Quant au vents, les jours de blizzard sont définis par une visibilité égale ou inférieure à 100 m, accompagnée d’un vent d’une vitesse égale ou supérieure à 27 mètres par seconde (environ 100 km par heure). Les deux dernières colonnes à droite indiquent le nombre de jours, chaque mois, où des vents de vitesse supérieure ou égale à 27 mètres par seconde (environ 100 km/heure) et à 13 mètres par seconde (environ 50 km/heure) ont été enregistrés. Évolution de la glace de mer en 1961. Dès la mi-février les premiers pan-cakes apparaissent mais sont géné¬ ralement chassés par le vent, sauf en certains emplacements calmes et protégés (crique située entre les Monts Cervin et Joli). Le 8 mars, la mer se recouvre d’une fine pellicule de glace, rapidement détruite et chassée par le vent. La première véritable glace de mer se forme dans la journée du 10 mars et en fin d’après-midi, son épaisseur atteint environ 6 centimètres. Ce jour-là a marqué la fin des sorties en mer avec l’embarcation. Quelque jours de calme ont permis à la glace de s’épaissir mais le 15 mars une tempête entraîne une débâcle totale. Dans la nuit du 17 au 18 mars la glace se reforme dans la zone située au sud-est de l’ Ile des Pétrels et des Iles Bufîon et Claude Bernard. Au nord et à l’ouest de l’ Ile des Pétrels, il faut attendre le 6 avril pour voir se former une jeune couche de glace. Le 7 avril au sud de l'Ile dos Pétrels, la glace mesure 15 centimètres d’épaisseur et le 12 avril elle Tableau I Données climatiques de Terre Adélie Archipel de Pointe Géologie Ile des Petrels (Année 1961). Éclairem1 solaire Températures (° C) Vents (m /s) moyenne mensuelle maximum le plus haut minimum le plus bas moyenne mensuelle vitesse maximum atteinte moyenne mensuelle jours de blizzard vents ^ 27 m/s vents > 13 m/s Janvier . 21,40 + 03,1 — 08,3 — 01,57 43 8,50 0 8 23 Février . 16,40 + 01,3 — 13,2 — 04,97 56 11,17 5 14 27 Mars . 13,10 — 01,0 — 20,3 - 08,15 59 13,90 4 19 31 Avril . 9,35 — 04,0 - 21,6 — 12,07 55 9,72 1 11 27 Mai . 5,45 — 04,4 — 26,4 - 13,38 65 16,77 8 21 30 Juin . 1,30 — 04,5 — 25,5 — 15,42 51 11,00 3 18 27 Juillet . 2,15 + 03,2 — 33,0 — 16,61 54 7,10 3 13 23 Août . 6,40 — 08,6 — 28,4 - 16,22 47 9,70 6 18 28 Septembre . 10,20 — 05,3 — 26,4 — 16,82 48 9,90 6 14 27 Octobre . 14,10 — 02,0 — 28,5 — 13,46 56 12,30 7 15 29 Novembre . 18,10 — 01,0 — 15,0 — 08,01 38 9,10 2 6 26 Décembre . 22,30 + 01,8 — 9,1 — 03,80 46 10,10 3 10 30 — 416 atteint 40 centimètres à l’emplacement de la colonie de Manchots Empe¬ reurs entre les Iles Alexis Carrel et Rostand. Le 24 avril une débâcle partielle se produit au nord de File des Pétrels. Au sud de l’Ile des Pétrels, la glace semble maintenant très solide (50 centimètres d’épaisseur le 11 mai au nord de l’Ile Rostand), mais dans la nuit du 17 au 18 mai une débâcle totale fait apparaître la mer libre tout autour de l’Ile des Pétrels. Seule une mince bande de glace (200 mètres de large environ) reste attachée le long des côtes sud-est des Iles A. Carrel, J. Rostand et Lamarck. Pendant une douzaine de jours, la mer reste entièrement libre dans l’Archipel. Ce n’est que le 3 juin que la glace commence à se reformer, forma¬ tion très rapide puisque le 7 juin elle atteint 25 centimètres d’épaisseur en divers points de l’archipel. Le 7 juillet une nouvelle débâcle se produit à 300 mètres au nord-ouest de l’Ile des Pétrels, le long d’une cassure très franche, à paroi verticale. L’épaisseur de la glace, mesurée le lendemain atteignait 80 centimètres au bord de la mer libre, le long de cette cassure. Le même jour l’épaisseur mesurée entre l’Ile Rostand et le glacier de l’Astrolabe montre une couche uniforme de 90 centimètres. Après s’être rapidement reformée, la glace subit une nouvelle débâcle à 4 kilomètres au nord de l’archipel, le 8 août. Le 10 août nous faisons une série de mesures d’épaisseur : Dans l’archipel autour de l’Ile des Pétrels, la glace mesure 150 centimètres d’épaisseur. A 2 kilomètres au nord de l’archipel, la couche atteint 100 cen¬ timètres mesurés le long de la paroi verticale de la cassure marquant la limite avec la mer libre. Le 19 août, toute la zone située au sud-est de l’Ile Cl. Rernard (la sta¬ tion 2 en particulier) est complètement pourrie : une épaisse couche de neige, isolant la glace de l’air extérieur, a permis la fonte de la glace. Le 2 septembre, nous rencontrons des zones de glace pourrie à 3 kilo¬ mètres au nord de File des Pétrels. Ces zones étaient également marquées par l’accumulation d’une épaisse couche de neige. Vers le 15 septembre, le vent ayant chassé toute la neige, la glace de mer redevient très solide, cependant les cassures (« rivières ») sont très larges, certaines atteignant 10 mètres de largeur, et ne sont recouvertes que par quelques centimètres de glace (5 à 15 centimètres). Dans le courant d’octobre, de nombreuses zones de glace pourrie font leur apparition. Ceci semble être en étroite relation avec un réchauffe¬ ment de la température extérieure ( — 5° C) et un réchauffement de la température de l’eau de mer (voir plus loin). Après les tempêtes des 21 et 22 octobre, la mer libre de glaces apparaît à l’horizon vers le nord. Le 15 novembre, une grande étendue de mer libre est aperçue à 7 kilo¬ mètres au nord de l’Archipel. A l’intérieur de ce dernier, les fissures dans la glace deviennent de plus en plus nombreuses, tandis que l’épaisseur de la glace diminue progressivement (130 centimètres le 9 octobre, ,100 cen¬ timètres le 15 novembre). — 417 Après une tempête de deux jours, le 19 novembre, la débâcle est totale au nord d’une ligne passant par la pointe du glacier de l’Astrolabe, par les îles Cl. Bernard et Pétrels, et par les ilôts à l’ouest des Pétrels. Entre ces ilôts et l’île du Gouverneur, la glace est partie en dessinant une large baie assez profonde en direction du continent. Le 21 novembre, la glace de mer ne reste plus qu’au sud-est de l’île des Pétrels dans la zone dont voici les limites : glacier de l’Astrolabe, île Lamarek, île Buffon, Mont Bose, ilôt du Marégraphe, île Alexis Carrel et Nunatak du Bon Docteur. Le 7 décembre, la glace ne persiste qu’à l’emplacement de la colonie de Manchots Empereurs et en une bande étroite entre l’île des Pétrels et l’île Rostand. Le 31 décembre, enfin, la mer est entièrement libre de toute glace. Hydrologie dans l’archipel de Pointe Géologie. Températures de l’eau. Toutes les températures enregistrées aux stations 1 et 2 sont indiquées dans les tableaux II et III. Les températures (de même que les prélève¬ ments d’eau pour détermination de la salinité) appelées températures de surface (0 m) sont en réalité mesurées en été à 50 centimètres sous la surface et en hiver à quelques centimètres sous le niveau inférieur de la glace de mer. La fig. 2 représente la température de surface à la station 2 au cours de l’année 1961. En été (janvier et février), la température de surface est comprise entre — 0,5° G et — 1° C. Au voisinage du fond, la température se main¬ tient autour de — 1° C à la station 1 comme à la station 2. En hiver (juin à septembre), la température de surface reste à peu près constante aux environs de — 1,80° C. Pendant la première période intermédiaire (mars à mai) la température subit une chute brutale entraînant la formation très rapide de la glace de mer. La mi-mai a été marquée par une brusque élévation de la tempé¬ rature de l’eau, en relation avec une débâcle totale de la glace de mer. Pendant la seconde période intermédiaire (octobre à décembre), la température de l’eau monte très progressivement et au moment de la débâcle de la glace, l’eau est aux environs de — 1,60° C. Salinités de Veau. Les résultats obtenus, après dosage des échantillons d’eau récoltés, sont groupés dans les tableaux II et III, d’une part pour la station 1, d’autre part pour la station 2. La fig. 3 représente les variations de la salinité de l’eau en surface à la station 2. La fig. 4 représente ces mêmes variations à 5 mètres de profondeur. Sur les figures nous avons inscrit les faits marquants de l’évolution de la glace de mer. — 418 — L’observation des résultats appelle plusieurs remarques : — • Pendant l’été, à chaque station complète, on peut constater la présence de deux anomalies presque constantes dans la superposition des densités, l’une à 10-Ou 15 mètres de profondeur suivant la date, l’autre au voisinage du fond (25 m pour la station 1, 50 m pom la station 2). — La salinité augmente brusquement le 8 mars, au moment de la formation de la glace de mer. Cette augmentation est très forte en surface, faible à 5 mètres de profondeur, nulle plus profondément. — La salinité en hiver, en surface et à 5 mètres, montre des valeurs plus basses qu’en été (34,25 °/00 contre 34,55 °/00). Ce fait a déjà été signalé par J. S. Runt en 1960 d’après des mesures faites à Mawson (base Austra lienne, 67°36' S et 62°53' E) et nous a été confirmé récemment par W. L. Tressler d’après des mesures faites à Mac Murdo Sound (base Américaine, 77°51' S et 166°38' E). — Certaines valeurs de la salinité (marquées d’un astérique dans les tableaux) sont anormales. Les dosages ont été répétés plusieurs fois. Seule la valeur anormalement élevée de l’échantillon 25 mètres du 6 mai 1961 peut être expliquée : l’eau a gelé dans la bouteille à renversement dès sa sortie à l’air ambiant. Mais les autres valeurs anormalement basses doivent être considérées comme réelles. J. S. Bunt signale des faits sem¬ blables. — Enfin, il faut faire remarquer qu’à la fin de l’hiver et au printemps (août, septembre, octobre) les variations de la salinité sont très grandes, surtout en surface. A la même époque la glace de mer était alternative¬ ment pourrie et très dure. J. S. Bunt 1 a mis en évidence à Mawson un phénomène analogue de très grandes variations de la salinité pendant la même période. Nous avons déterminé la salinité de quelques échantillons de glace de mer : celle-ci variait de 5,99 à 9,96 °/00. Il est donc bien évident que la fonte et le regel alternés de la glace de mer doit entraîner de très grandes variations dans la salinité des eaux de surface. 1. Bunt J. S., 1960. — « Oceanography, Ilydrology. Introductory sludies : hydrology and plankton », Mawson, June 1956-February 1957. Anare Reports, sériés B, vol. III. 419 Tableau II : Station 1. Date Profondeur en mètres Température Cl S °/oo <7t 16-1-61 . 0 — 0,50 19,24 34,76 27,95 5 — 0,90 19,18 34,65 27-88 10 — 1,00 19,25 34,78 27,99 15 — 1,00 19,31 34,88 28,07 20 — 1,00 19,32 34,90 28,09 25 — 0,90 19,19 34,67 * 27,90 22-1-61 . 0 — 0,90 19,08 34,47 27,74 5 — 0,60 19,05 34,42 27,68 10 — 0,60 19,04 34,40 27,67 15 — 0,70 19,03 34,38 27,66 20 — 0,80 19,05 34,42 27,68 25 — 1,00 19,06 34,43 27,71 29-1-61 . 0 0,00 18,97 34,27 27,54 5 — 1,10 19,01 34,34 27,64 10 — 1,00 19,00 34,33 27,62 15 — 0,90 19,02 34,36 27,65 20 — 1,00 19,05 34,42 27,69 25 — 1,00 19,03 34,38 27,67 17-2-61 . 0 — 1,00 18,92 34,18 27,51 5 — 1,00 18,98 34,29 27,59 10 — 0,95 19,00 34,33 27,62 15 — 0,90 18,97 34,27 27,58 20 — 0,95 18,95 34,23 27,55 25 — 1,00 18,98 34,29 27,59 26-2-61 . 0 — 1,00 18,93 34,20 27,52 5 — 1,16 18,93 34,20 27,53 10 — 1,32 18,96 34,25 27,57 15 — 1,32 18,94 34,22 27,54 20 — 1,37 18,93 34,20 27,53 25 — 1,42 18,93 34,20 27,53 8-3-61 . 0 — 1,60 18,91 34,16 27,51 5 — 1,60 18,77 33,91 27,30 10 — 1,51 18,64 33,68 * 27,11 15 — 1,55 18,73 33,84 27,24 20 — 1,60 18,71 33,80 27,21 25 — 1,65 18,46 33,35 * 26,85 28 420 Tableau III : Station 2. Date Profondeur en mètres Température Cl »/„„ C 0/ ° / 00 <7t 16-1-61 . 0 — 0,40 19,25 34,78 27,97 5 — 0,90 19,22 34,72 27,94 1Ü — 1,00 19,26 34,79 28,00 15 — 1,00 19,20 34,69 * 27,91 20 — 1,00 19,21 34,70 27,93 30 — 1,00 19,28 34,83 28,03 50 — 0,90 19,28 34,83 28,03 22-1-61 . 0 — 0,50 19,03 34,38 27,65 5 — 0,75 19,06 34,43 27,70 10 — 0,85 19,03 34,38 27,67 15 — 0,90 19,01 34,34 27,64 20 — 1,00 19,02 34,36 27,65 : 30 — 1,00 19,06 34,43 27,71 50 — 1,00 19,02 34,36 * 27,65 29-1-61 . 0 18,97 34,27 27,54 5 — 1,00 18,99 34,31 27,61 10 — 1,00 19,00 34,33 27,62 15 — 0,90 19,01 34,34 27,64 20 — 0,90 19,04 34,40 27,68 30 — 0,90 19,02 34,36 27,65 50 — 1,00 19,03 34,38 27,67 17-2-61 . 0 — 1,00 18,93 34,20 27,52 5 — 0,90 18,94 34,22 27,53 10 — 0,90 18,96 34,25 27,56 15 — 0,90 18,96 34,25 27,56 20 — 0,90 18,97 34,27 27,58 30 — 0,90 18,98 34,29 27,59 50 — 0,90 18,95 34,23 * 27,55 26-2-61 . 0 — 1,00 18,90 34,14 27,46 5 — 1,16 18,92 34,18 27,51 10 — 1,27 18,94 34,22 27,54 15 — 1,32 18,92 34,18 27,52 20 — 1,27 18,93 34,20 27,53 30 — 1,32 18,93 34,20 27,53 50 — 1,37 18,94 34,22 27,54 8-3-61 . 0 — 1,70 19,02 34,36 27,67 5 — 1,60 18,94 34,22 27,55 10 — 1,55 18,94 34,22 27,54 15 — 1,60 18,93 34,20 27,54 20 — 1,55 18,69 33,77 * 27,18 30 — 1,65 18,91 34,16 27,51 50 — 1,81 18,92 34,18 27,53 421 Tableau III (suite) : Station 2. Date Profond1, en mètres Température ri «/ U'1 <00 S 9/00 Les synthèses de la yangonine, publiées ultérieurement (7) font toutes appel à une méthylation de la yangono-lactone à l’aide du diazométhane. Or, il se trouve que cette méthylation provoque la formation de deux isomères, une y pyrone (X) qui permit à Borsche d’attribuer la structure (VI) à la yangonine, et une oc pyrone (XI) dont les propriétés chimiques sont différentes ainsi que leurs caractères spectraux : — 486 — (X) (XI) L’a pyrone réagit avec les diénophiles et la y pyrone manifeste des propriétés basiques. Les fréquences des groupes carbonyle sont également différentes et la yangonine présente une bande à 1720 cm-1 tandis que la i]/ yangonine a une fréquence à 1669 cm-1, ce qui est en accord avec ce que l’on sait des valeurs respectives de vibration du C = O pour les a pyrones et y pyrones. Cet exemple montre la facilité avec laquelle il est possible d’attribuer une structure erronée, même lorsque la synthèse du produit a été achevée. Dans le cas de là Dalbergine, c’est la synthèse du composé qui a permis de rectifier une structure qui s’est avérée fausse. Ce composé, extrait du cœur de bois de Dalbergia sisso en 1955 par deux Indiens (9) avait été présenté comme un dérivé (XII) de la phényl-3-esculétine. (Xin