te HT 9.9/1. . BULLETIN GÉNÉRAL ET UNIVERSEL DES ANNONCES ET DES NOUVELLES SCIENTIFIQUES; DÉDIÉ AUX SAVANS DE TOUS LES PAYS, ET À LA LIBRAIRIE NATIONALE ET ÉTRANGERE : PUBLIE SOUS LA DIRECTION DE M. LE Br. DE FÉRUSSAC, OFFICIER SUPÉRIEUR AU CORPS ROYAL D'ÉTAT-MAJOR, CHEVALIER DE SAINT-LOUIS ET DE LA LÉGION-D'HONNEUR , MEMBRE DE PLUSIEURS SOCIÉTÉS SAVANTES NATIONALES OU ÉTRANGÈRES. TOME QUATRIÈME. A PARIS, AU BUREAU DU BULLETIN RUE DE L'ABBAYE, N°. 3. 1023. ? AVIS. Les tables générales pour la première année du Bulletin seront envoyées sous peu à MM. les Souscripteurs, et termineront ce volume. BÜLLETIN GÉNÉRAL ET UNIVERSEL DES ANNONCES ET DES NOUVELLES SCIENTIFIQUES. AS LAS ALBERT VAS AAA IDE VAN LUS LA EL BEA RUD LAS 8 DUR LAURE LA ALL ALALEE EUR PREMIÈRE SECTION. ANNONCES DESOUVRAGES, EXTRAITS DES JOURNAUX ET NOUVELLES SCIENTIFIQUES. OUVRAGES ENCYCLOPÉDIQUES. 1. INDICATION sommaIRE des ouvrages scientifiques, publiés en arménien dans différentes contrées de l'Europe et de l'Asie. 1°. Géographie abrégée, ancienne et moderne, par M. Ixn- JIDJIAN , vol. in-8. Venise, 1791. 20. Géographie abrégée de Moïse de Khorene , auteur du Be, siècle, publiée plusieurs fois à Amsterdam, à Marseille, à Venise, à Londres et ailleurs. 3°. Description géographique des quatre parties du monde, par MM. Akowrz, INvsipsian et autres savans, membres de lAcadémie arménienne de Saint -Lazare de Venise, en 16 vol. in-8., accompagnées de beaucoup de plans, de vues, et de cartes géographiques. La publication de cet ouvrage a .com- mencé dans la même ville en 1802. Mais on n’en a imprimé en- core que 11 vol.; savoir : un sur la géographie historique, mathé- matique, physique et politique en général; un sur toute l’Afri- que; un sur toute l'Amérique; six sur toute l’Europe ; un sur l'Arménie moderne, et un sur les Indes orientales. Le reste des volumes à paraitre renfermera les détails des autres contrées de l'Asie; et il y aura dans le nombre, un volume destiné unique- ment à faire connaître la géographie ancienne de l'Arménie. Les renseignemens qu’on trouve dans les volumes sur l’Europe, l'Afrique et l’Amérique, sont puisés généralement dans les au- Tome IV. 1 2 Ouvrages leurs européens , excepté pourtant les documens relatifs aux colonies et aux établissemens commerciaux et littéraires des Arméniens en Europe et en Afrique. Mais les faits et les ma- tériaux contepus dans les volumes sur l'Asie sont tirés pour la plupart des écrivains orientaux, ou des renseignemens recueillis par les Arméniens répandus dans les régions asiatiques. 4°. Traité historique, géographique et statistique de l'Ar- ménie, par Caamir, vol. in-8. Madras, 1772. 5°. Trésor des notices, ou Instruction sur la morale, les mœurs, les usages des peuples; sur les sciences physiques, la géographie en général, et particulièrement sur la géographie de l'Arménie; par Nazrax, patriarche des Arméniens, vol. in-4. Constantinople, 1758. 60. Les Séjours délicieux de Byzance, ou Description physique et historique du Bosphore, écrite en vers et en prose; par Ixo- JIDJIAN, vol. in-12. Venise, 1794. n°. Description géographique et historique de la mer Notre et des pays environnans, avec des détails sur les antiquités et les inscriptions trouvées dans les villes voisines de cette mer, accompagnée d’une grande carte gravée en arméuien et en turc, vol. in-8. Venise, 1819. 80. Arithmétique universelle, par AGHAMALIAN, Vol.,gr.in-8. Venise, 1781. 9°. Arithmétique abrégée pour l'usage des enfans, vol. in-8., impr. plusieurs fois à Venise. 100, Arithmétique commerciale, vol. in-12. Madras , 1778. 110. Géométrie, contenant la Longimétrie, la Planimétrie et la Stéréométrie; par M.Brox1an, vol.gr. in-8.av.pl. Venise, 1794. 12°, Trigonométrie planimétrique et sphérique; par M. Bro- nIAN, vol. in-4. avec pl. Venise, 1810. 13°. Géométrie pratique, vol. in-4. avec beaucoup de pl. Ve- nise, 1817. 14°. Perspective linéaire et pratique, vol. in-4., et des pl. à part, in-folio. Venise, 1819. 15°. L'Art de la Navigation et les Logarithmes, par M. OcnouLoux1aN ; vol. in-4. av. beaucoup de pl. Venise, 1809. 16°. Les Dessins coloriés des pavillons des puissances de l'Eu- rope, de l'Asie et de l'Afrique; vol. in-12. Venise, 1813. 17°. Explication des poids et mesures anciens , usités chez les Arméniens ; par M. AucHER , vol. in-8. Venise, 1821. 4 encyclopédiques. 3 18°. Trésor des mesures, ou Instruction sur les poids et me- sures des différens peuples; vol. in-12. Amsterdam, 1699. 19°. Matière médicale ; par M. OcHOULOURHIAN, per in-5. Venise, 1806. 200, La Thérapeutique , ou l'Art de guérir, divisé en deux parties, dont l’une contient la médecine théorique et pratique, l’autre est un abrégé de dictionnaire de toutes les sciences mé- dicales; par M. Respe, médecin du prince d'Égypte, vol. II, in-8. Venise, 1822. 21°. Histoire des Oiseaux , av. fig.; par M. Samsariax , vol. in-8. Venise, 181. 2°. Histoire de l'Éléphant , av. fig., vol. in-12. /dem. 23°. Histoire des Singes, av.fig., in-12. Zdem. 24°. Histoire de Fiatentior et de l'usage du Ballon volant, in-18. Venise, 1785. 25°. Calendrier perpétuel pour l'usage des Arméniens ; par AscuÉvran, vol. in-4. Venise, 1782. 26°. Calendrier universel, civil et religieux, vol. gr. in-8. Venise , 1818. 7°. Calendrier arménien, azarier et romain, avec les mé- thodes pour connaître les phases de la lune et les révolutions annuelles du soleil ; vol. in-18. Venise, 1685. 280. Calendrier arménien, azarien, romain, hébreu et turc, avec les indications des changemens périodiques, pendant les cycles lunaires et solaires ; par Luc de VananrE£ , vol. in-18. Amsterdam , 1698. 29°. Description des corps célestes , en vers et en prose; par J. n'Ezenca , auteur du 14€. siècle , imprimé à Nakdjovan en Russie , en 1792; vol. petit in-4. 30°. Introduction aux sciences , ou Instruction sommaire sur les connaissances physiques et morales ; par Luc de Vananre, vol. in-12. Amsterdam , 1699. 31°. Encyclopédie pour La jeunesse, en vers et en prose, avec planches; par M. Pesecmecutan, vol. in-8. Venise, 1815. 32°. Instructions des enfans, ou les Élémens de toutes les sciences, vol. IV, in-8. Venise, 1818. 33°. Spectacle de la nature , ou Contemplation sur les êtres ; par M. Snépanran, vol. in-8. Venise, 1810. 34°. Météorologie annuelle de Byzance, où Almanach phy- sique, civil et HS pour l’usige des Arméniens de 4 Mathématiques Constantinople. Chaque année, on en imprime à Venise un vol. in-12., avéc figures. 35°, Alnanach de poche pour l'usage de tous les Arméniens; s'imprime tous les ans à Venise et à Constantinople. 36°. Éphémérides perpétuelles, impr. plusieurs fois à Venise. 370. La Chronique complète d'Eusèbe de Césarée, en armé- nienet en latin; publiée par M. J. B. Aucuer, vol. II, in-4. Venise, 1818. 38. Mappemonde (Grande); gravée à Amsterdam en 169. 39°. Mappemonde (Petite); publiée à Venise en 1749. 40°. Mappemonde carrée; Venise, 1784. &xo, Carte géographique de l'Arménie ancienne et moderne. Venise, 1791. 420. Carte du méme pays sur une grande dimension. Venise, 1778. 43°. Carte de la Terre-Sainte. Venise, 1746. &4°. Carte de chacune des quatre parties du Monde, Venise, 1786 et 1787- 45°. Carte de l'empire ottoman. Venise, 1787. 46°. Carte de la mer Noire , des pays environnans et de la Romélie. Venise, 1791. 47°. Carte du Bosphore, ou du canal de Constantinople. Venise, 1791: 48°. Carte de la mer de Marmara. Venise , 1805. h9°. Carte de l'Arménie ancienne ; publiée à Venise, 1784. Dans le nombre de ces cartes, celles de l’Arménie, de la mer Noire, du Bosphore et de la mer de Marmara, offrent des détails ou des rectifications que les cartes exécutées en langues euro- péennes ne présentent point. Des journaux littéraires et commerciaux se publient aussi pé- riodiquement à Venise et à Astrakan. CIRB1ED. ———" MATHÉMATIQUES ÉLÉMENTAIRES. >. Unenreesrzicustes beim Kopf-und Tafelrechnen, etc., ou connaissances les plus indispens:bles pour calculer de tête et avec des tables , 2°. éd. corrigée et aug., in-8, 3 fr. Prix, 2 gr. ou 10 kr. Ulm ; Eberneschen. Cet ouvrage, à l'usage des écoles, a eu beaucoup de succès, les règles y sont exposées avec clarté et simplicité. célementaires. 5 3. TRAITÉ D'ARITHMÉTIQUE, suivi d’une exposition des prin- cipes fondamentaux de l'algèbre avec leur application à l’a- rithmétique et au commerce; par M. QuerreT, chef d’in- sutution. Prix, 4 fr. bo c.Paris; Tourneux. Cet ouvrage, en s'appuyant sur les principes et la méthode élémentaire de Bezout, dont il conserve le texte en plusieurs endroits, l’a beaucoup amélioré, et y a fait des additions consi- dérables qui ne sont pas la partie la moins étendue ni la moins recommandable de l'ouvrage. Ro. 4. NOUVELLE THÉORIE DU CALCUL DES INTÉRÈTS simples et composés, des annuités , des rentes et des placemens viagers, suivie d’un grand nombre de tables pour opérer ces sortes de calculs par années, mois et semaines, sur diverstaux, depuis un quart jusqu’à dix pour cent, et pour toutes les époques, etc. ; par J.-J. GREIMILLIET , auteur du Cours complet d’ Analyses arithmétiques, x vol. gr. in-8. de 340 p. Paris ; l'auteur, rue Carème-Prenant, faub. du Temple, n. 18; Cretté; Brunot-Labbe. Les calculs d'intérêts composés se présentent très-fréquem- ment; et comme la longueur et la difficulté de ces sortes d’opé- rations les mettent hors de la portée d’un grand nombre de per- sonnes, il était utile de faire un ouvrage où les principes qui servent à la résolution des questions de ce genre fussent exposés avec clarté et d’une manière élémentaire : c’est ce qu'a fait M. Greimilliet. Son traité est rédigé avec soin et sera fort utile, non-seulement comme livre d'enseignement, mais encore par les tables qu’il y a jointes, où les calculs d'intérêts se trouvent tout faits. — L'auteur a surtout eu en vue un mode de placement peu usité en France, parce qu’on n’en connaît pas assez les avan- ages, tant pour les prèteurs que pour les emprunteurs. Les an- nuités sont des rentes tellement combinées, qu'à chaque paiement d'arrérages, on donne en méine temps un à-compte sur le ca- pital, en sorte qu'après un temps fixé d'avance, l’emprunteur se trouve complétement libéré : la somme qu'il a payée à cha- que terme était constamment la ième, plus forte, il est vrai, ques'il n'eût acquitté que le paiement des simples intérêts échus ; mais après le délai assigné, le prêteur se trouve avoir recu en à comptes successifs le montant du capital engagé, et il ne lui est plus rien dû. M. Greñmilliet a fort bien analysé ce genre d'opération, et les tables qu'il a composées donnent à vue la 6 Mathématiques élémentaires. quotité de l’annuité à payer pour un capital quelconque et au délai fixé. Cet ouvrage sera fort utile, et on doit en recommander l'usage aux personnes qui font la banque et à celles qui, pro- jetant des entreprises commerciales, sont obligées d'emprunter pour suffire aux besoins de leurs spéculations. FRANCOEUR. 5. TRAITÉ DE PERSPECTIVE LINÉAIRE à l'usage des artistes, comprenant la perspective des ombres linéaires et celles des réflexions produites par l’eau et les miroirs plans; précédé des notions de géométrie nécessaires pour l'intelligence des opérations ; par Cu. Cnoquer, in-4. de 23 feuilles, avec 28 pl. Prix, 10 fr. Paris; 1823; Aimé André. L'ouvrage que nous annoncons manquait à la science de la perspective. Ceux offerts jusqu'à ce jour au public étaient incomplets, ou nécessitaient, pour leur intelligence, des connais- sances trop étendues en géométrie, et que beaucoup d'artistes ne possèdent pas. Le but de l’auteur a été d’écarter les difficultés scientifiques d’un des meilleurs ouvrages sûr ce sujet, celui de M. Lavit, auquel il reconnait avoir fait plusieurs emprunts. L'ouvrage, tel qu'il est présenté, peut être facilement entendu dans tous ses points, au moyen des notions de géométrie élé- mentaire que M. Choquet a eu soin de placer dans son premier chapitre, et qui suffisent pour l'intelligence des démonstrations et la pratique des opérations contenues dans les suivans. — Il donne ensuite des définitions préliminaires, et l'exposition des principes qui servent de base à la science de la perspective.— Dans son deuxième chapitre, il enseigne à choisir convenable- ment la distance d’où on suppose que les objets sont vus; point qui, quelquefois trop négligé par les artistes, fait manquer les compositions les plus heureuses. — Le troisième chapitre, qui forme la partie la plus étendue de l'ouvrage, comprend la pratique de la perspective, pour les figures tracées sur des plans horizontaux et verticaux, et pour les corps élevés verticalement. L'auteur y traite des lignes dont les perspectives sont dirigées à des points accidentels, partie que n'avaient point traitée ceux qui ont écrit sur ce sujet pour les artistes. —La perspective des objets inclinés fait l’objet du quatrième chap., qui contient aussi des considérations sur les moyens d'opérer avec facilité sur un tableau d’une étendue déterminée, et que l’on ne peut pro- longer.—Le cinquième chap. se compose de quelques questions Mathématiques transcendantes. 7 relatives à la ligne droite et au plan, qui peuvent être considérées comme une introduction à la perspective des ombres et à celle des réflexions produites par l’eau et les miroirs plans, traitée avec beaucoup de détails dans les sixième et septième chapitres. —Le complément des méthodes non entièrement développées dans le cours de l'ouvrage, et la solution de quelques problèmes qui nécessitent la connaissance des propriétés des courbes du se- cond degré, terminent ce traité.—La clarté et la manière simple avec lesquelles M. Choquet présente à ses lecteurs les règles de la perspective font désirer la prochaine mise au jour du traité dans lequel il se-propose de donner les règles pour les perspec- tives des théâtres, pour celles qui doivent être tracées dans les voûtes , et pour les anamorphoses. 6. M. Burc, lieutenant d'artillerie du royaume de Prusse, a recu de l'empereur de Russie une bague précieuse enrichie de diamans, après l'envoi de son ouvrage, intitulé, Die geome- trische Zeichenkunst (le Dessin géométrique), qu'il a publié d’après le désir du prince Aucuste de Prusse, pour les écoles d'artillerie du royaume, et qui est enrichi de gravures exécu- tées avec soin sous son inspection immédiate, ( Leipz. lit. Zeit. mars 1823, p.619.) RE MATHÉMATIQUES TRANSCENDANTES. 7- ANNALES DE MATHÉMATIQUES pures et appliquées , par M. Ger- GONNE , 10.14, n.3. Sept. 1823. La majeure partie de cette livraison est consacrée à un mé- moire, dans lequel M. Peclet, professeur de physique à Mar- seille, se propose d'établir qu'une équation entre trois coor- données et un nombre quelconque de paramètres variables, exprime toujours une porlion limitée ou illimitée de l'espace. L'auteur enseigne à la fois à trouver les limites de l’espace qu'exprime une telle équation, et à trouver l'équation qui exprime un espace donné; en faisant remarquer que le dernier de ces deux problèmes est indéterminé. M. Gergonne, dans des notes, rappelle qu'il a déjà dit autre part, qu'un espace déterminé pouvait être très-simplement exprimé par une iné- galité. L'exemple le plus simple qu’il en donne est celui de l’iné- galité 4 Æy34+ 2?<7r2, qui appartient évidemment à tout l’in- 8 Mathématiques térieur d’une sphère, dont le rayon est 7, Nous ne savons pas, au surplus, jusqu’à quel point M. Peclet peut être fondé à con- fondre dans une même interprétation géométrique les équations qui ne renferment qu'un seul paramètre et celles qui en ren- ferment plusieurs; il nous paraît, en effet, que ces dernières expriment plusieurs fois le même espace; ce qui mérite d'être distingué. — Dans une dernière note, M. Gergonne donne l'idée d'une géométrie qui est encore à créer, et dans laquelle au lieu de supposer l'étendue homogène, comme on le fait com- munément, On supposerait qu'une certaine propriété (la densité par exemple ) y varie d’un point à l'autre, suivant une loi déter- minée. Appelant ainsi d la densité du point (x, y, z), une équation de la forme 9 —F (x, 7, z) exprimerait généralement la densité d’un certain espace en ses &ifférens points;eton en pourrait dire autant de la température ou de toute autre propriété phy- sique. Nous observons à notre tour qu'on pourrait faire plus encore , et qu’en introduisant le temps £ sous le signe de fonc- tion, l'équation —F(x,7, z,t) deviendrait propre à ex- primer comment une certaine propriété physique de chaque point d’un espace donné varie avec le temps. — Dans un second article de la même livraison, M. W. H. Talbot, de la Société philosophique de Cambridge, s'occupe de la sommation de quelques séries de fonctions circulaires, et relève, à ce sujet, quelques inadvertances de calcul qui étaient échappées à M. Quer- ret, dans une précédente livraison. B. 8. Beysr1E-samMLuwc , lorvohl zur gemeinen Algebra als auch zur differential-und integral rechnung, Collection d’exem- ples, tant de l'algèbre ordinaire que du calcul différentiel et intégral; par A. Bürsa, publié par J. G. C. KIFSEWELTER. ire, partie, contenant les problemes. 2€. partie, contenant les solutions. In-8. Prix, 2 th. Leipsick; Kôchly. Cet ouvrage est la continuation du livre intitulé : der Selbst lehrende algebrist, ou l'albrégiste s'instruisant lui-même, du mème auteur, Bünsa, dont la 2. éd. a paru à Berlin, en 18902. 9. Mémoire pour servir de complément à la théorie des maxi- ma et des minima, et de développemens à celle des lignes courbes algébriques et transcendantes, par M. Rocne, cap. d'artillerie de la marine; lu à l’Institut le 8 sept. 1825. transcendantes. 9 L'auteur de ce mémoire considère principalement les cas où la règle générale donnée par la détermination des #7axima etrminima se trouve en défaut, ce qui arrive lorsque pour une valeur d’une variable, quelques-uns des cocfficiens différentiels de la fonction qui en dépend deviennent infinis et rendent ainsi illusoire la série de Taylor employée pour exprimer l’accroissement ou le décrois- sement de cette fonction , d'après celui de la variable. Il fait ob- server qu'en représentant par une courbe la relation qui existe entre une fonction y prise pour ordonnée, et la variable x consi- dérée comme abscisse, les cas d'exception qui répondert au maxt- mum Où au r#2inimum de l’ordonnée se rapportent à des points singuliers où la courbe ne suit plus la loi de continuité. Il existe trois espèces de ces points, savoir : 1°. /es points coupés ; 2°. les points anguleux ; 3°. les points de rebroussement; et l’auteur désigne les maxima et minima qui leur sont relatifs par maxi- ma et minima singuliers de la 1"°., de la 2e. et de La 3°. espèce; ces points, surtout ceux de la 1°. et de la 3°. espèce, étant or- dinairement des #axima et des minima relatifs considérés par rapport aux points immédiatement voisins, l’auteur, pour rendre l’anomalie plus saillante, considère principalement les cas où ces marina et minima sont absolus par rapport à tous les points de la courbe. Joignant toujours les considérations analytiques aux con- sidérations géométriques, il donne divers exemples de ces /raxima et minima singuliers dans les fonctions et les courbes logarithini- ques, dans les fonctions et les courbes transcendantes circulaires, dans l'équation desquelles entre l'expression de l’are dont la varia- ble représente le sinus et le cosinus, et dans les courbes algébriques. L'auteur présenteensuite une théorie nouvelle des points singuliers des courbes, qu'il divise en points continus ou du premier genre, et en points déscontinus ou du second genre ; les premiers sont ceux où la courbe n’éprouve aucune interruption de continuité : ce sont les points d’inflexion et les points multiples, auxquels l’auteur réunit les points conjugués ; les seconds sont ceux où la courbe se trouve arrétée dans son cours dans le sens de la tan- gente : ce sont les points de rebroussement, les points anguleux, et les points coupés. Ils résultent de l’évanouissement d’une fonction susceptible de devenir imaginaire. L'auteur considère ensuite les points et les droits limites des courbes; il présente une théorie nouvelle des lignes asymptotiques, comprenant les asymplotes et les droites qui leur sont parallèles; et les axes 10 Maihématiques transcendantes. asymptotiques qui sont, comme les asymptotes, les limites des droites qui rencontrent une courbe ou branche de courbe, mais qui ne s’en approchent jamais, et peuvent être considérés comme des parallèles à des asymptotes situées à l'infini. La considération de ceslignes, dont il donne la théorie analytique et géométrique, sert à reconnaitre les cas des maxima et minima absolus de la seconde et de la troisième espèce; la développée de l’Ayperbole en offre un exemple. L'auteur présente à ce sujet une théorie nouvelle des développées des courbes, et il l'applique princi- palement aux développées des sections coniques. Cette théorie consiste à ramener l'équation de la développée, dont v et u sont l'abscisse et l'ordonnée à une équation de la forme p v—u —Fp, A ‘ ec: NI : p étant le coefficient différentiel _ et Fune fonction quelconque. av Cette équation donne, par la différentiation, la suivante, v —Fp; F p étant la fonction dérivée ou le coefficient différentiel de Fp. L'équation de la développée, qui résulte de l'élimination dep entre ces deux équations, donne des résultats assez simples pour les sections coniques ; pour les courbes de degrés plus élevés, quoi- que l'élimination ne soit guère praticable, la courbe peut être discutée d’une manière simple et élégante par le système de ces deux équations; l’auteur en fait l'application à la développée de la 1°°. parabole cubique, qui présente tout à la fois une asymptote et deux points de rebroussement, qui sont des #aæxtma et minima singuliers de l'abscisse et de l’ordonnée. — La con- sidération de ces maæima et mirima a conduit l’auteur à quelques théorèmes analytiques sur les équations algébriques et transcendantes, et à la détermination des cas où les racines de ces équations deviennent imaginaires. Il en déduit une méthode générale pour trouver les marina et minima et les points dis- continus des courbes, qui simplifie dans beaucoup de cas la recherche de ces points. Par ces diverses considérations, il a établi des règles pour la détermination des points de rebrousse - ment de La seconde espèce dans les courbes exprimées par des équations non-résolues entre l’abscisse et l'ordonnée, et en même temps pour celle des points de rebroussement doubles , et des points multiples où la courbe n’a qu'une seule tangente. L'au- teur a ajouté à son mémoire un appendice sur la détermination des points réguliers des courbes, nommant ainsi les points où la courbure est circulaire ou régulière, et qui se rapportent à des Machines et Constructions. IL maxinma où minima du rayon de courbure et à des points de rebroussrment de la développée. 10. AnNorTarTions aux élémens de mécanique et d’hydraulique, du prof. VenruroLt1; par le prof. Anr. Borvonr. Milan; impr. de P. E. Giusti. Ces annotations ont principalement pour but de donner des démonstrations plus simples des formules de mécanique et d'hy- draulique, en les dégageant de la considération de l'infini; c’est d3 M Ë d'x dy az ) TS la densité variable d’une masse A7, limitée par les coordon- nées x, y et z. Il démontre aussi d’une manière satisfaisante le théorème d’hydraulique de Venturoli, 6 110, savoir : que si le trinôme udx + vdy + wdz est une différentielle exacte, il sera tel pendant tout le temps du mouvement. Il démontre pareillement , d’une manière élégante et rigoureuse, par le calcul des fonctions dérivées, les équations du mouvement linéaire, la formule de la quantité d’eau, celle de ia hauteur moyenne, de la pression qu’éprouve un tube cylindrique dans lequel coule de l'eau, et les formules qui expriment les résistances qu'opposent quelques solides réguliers contre un courant d’eau. ( Giorn. di Jisic. JUIN, 1923. p. 239.) Ro. ainsi qu'il démontre l'équation ( MACHINES ET CONSTRUCTIONS. 11. TRAITÉ DE MÉCANIQUE INDUSTRIELLE ,; Ou exposé de la mé- canique déduite de l’expérience et de l'observation, prinei- palement à l'usage des manufacturiers et des artistes; par M. Curisrian, directeur du Conservatoire royal des arts et métiers. Tome IT, in-4. de 500 pag., avec un atlas de 27 pl. doubles. Paris; Bachelier, Gœury, lib. des ponts-et-chaussées. On a annoncé dans ce recueil le 1°. tome de cet ouvrage. Le 2°. tome contient la fin du 1er. livre, c’est-à-dire la suite des moteurs en général, et tout le 2°. livre qui traite des moyens de transmettre le mouvement du moteur afin de le rendre dis- ponible. — Les trois 127$, chap. de ce vol. contiennent la suite de l’air considéré comme moteur. L'auteur y a consigné l'ana- lye des travaux de Borda, de Smeaton et de Coulomb. — La 12 Machines théorie physique et mécanique de la vapeur, considérée comme moteur, la théorie de sa formation et de son introduction dans le cylindre d’une machineà vapeur, sont traitées avec beaucoup de détail dans les 19 chap. suiv. Toute cette matière, en général, peut être facilement entendue parles constructeurs et les ma- nufacturiers; il nous a paru qu'on n'avait rien omis de ce qui pouvait les intéresser. L'auteur ajoute aux expériences de Dalton, sar la force de la vapeur à différentes températures , celles qu'il a faites pour déterminer cette même tension jusqu'a 161 degrés centigrades. L'auteur annonce qu'il a fait aussi des expériences qui confirment les résultats donnés par M. Clément, sur la den- sité de la vapeur. Il cherche à se rendre compte des lois ,trou- vées pour cette densité, ainsi que de l'application de la loi de Ma- riotte à la vapeur isolée. Mais nous n'avons pas vu que ses rai- sonremens fussent concluans. On trouve aussi des expériences que l’auteur a faites pour vérifier la loi donnée par Wolff, sur le rapportentre la tension et la dilatation d’une vapeur qui con. serve la même température. M. Christian doute avec raison de cette loi, quoique ses expériences n'aient pas donné des résultats qui s'en éloignent beaucoup.— On trouve dans le chapitre 43 des expériences faites par M. Christian, pour comparer les quantités de vapeur sortant d’une chaudière à différentes ten- sions, et par différens orifices pendant le même temps, le foyer étant entretenu dans le mème état. Ces expériences prouvent que dans les limites où on les a faites, un foyer donné vaporise avec une même chaudière le même poids d’eau dans un temps donné , quelle que soit d’ailleurs la tension de cette vapeur pro- duite, laquelle varie avec la facilité qu’on donne à la vapeur de s'échapper. Dans le chapitre suivant l'auteur rapporte d'autres expériences faites aussi par lui pour déterminer l'influence de la longueur et de la nature des tuyaux sur la température de la vapeur qui en sort comparée à celle de la chaudière; elles s’é- tendent à peu de cas, et ne paraissent pas susceptibles de con- séquences bien générales. Le chapitre 4> contient un résumé en vingt-cinq articles detoutes les propriétés physiques dela vapeur. Quelques-unes peuvent encore être contestées; cependant, on peut dire qu'elles seront généralement admises jusqu’à preuve du contraire. Les chapitres suivans sont consacrés à l'examen des foyers et des chaudières. Il est à regreter, que M. Christian n'ait pas retardé de quelque temps la publication de cette et Constructions. 15 partie de son travail; car les résultats qu’on annonce sur les chau- dières de Perkins paraissent être en contradiction avec quelques préceptes que donne l’auteur. M. Christian a fait des expériences pour déterminer la puissance mécanique qu’on peut retirer de la vapeur; l’auteur ayant trouvé que la force employée seulement au mouvement, et conséquemment perdue pour le travail, était indépendante de la tension de la vapeur, ce qui est très- naturel, admet que cette force est proportionnelle à l’étendne du piston, ce qu'il n’est pas toujours permis de supposer. L'in- tention qu'a eue l’auteur d'éviter tout calcul et toutes notions empruntées à la mécanique rationnelle , l'empèche de traiter ces questions d’une manière entièrement satisfaisante pour les per- sonnes habituées à la marche analytique. On trouve néanmoins des notions utiles pour la pratique dans les chapitres qui trai- tent de la puissance mécanique de la vapeur et des différens moyens de retirer cette puissance. Nous pensons qu’on ne doit pas regarder tout ce qu’on y a admis comme assez bien prouvé pour faire renoncer à étudier de nouveau la vapeur considérée comme moteur. L'auteur termine le livre par une discussion sur les avantages ct les inconvéniens des machines à haute et à basse pression, et par une histoire des machines à vapeur. La partie du second livre qui termine ce volume est consacrée à l'examen des mécanismes en usage pour opérer des transformations de mouvement; c’est la deuxième division de l'ouvrage. On trouve à la fin du volume une légende très-détaillée des planches de l'atlas : elles contiennent 1°. les systèmes pour recueillir la puissance mécanique du vent; 2°. différentes machines à wa- peur avec les détails de leurs élémens ; 30. différens exemples de transformations de mouvement. Ces planches ne laissent rien à désirer sous aucun rapport. G. C. 12. MACHINE A BRISER LES PIERRES. (Zond. jour. SEDE 21923, pag. 151.) On vient d'inventer une machine mue par la vapeur pour briser les pierres employées à la construction des routes. Elle con= siste en deux cylindres cannelés placés l’un à côté de l’autre sur un plan horizontal, et tournant chacun en sens contraire. Les pierres , placées dans une trémie au-dessus et tombant par leur propre poids, sont écrasées entre les deux cylindres; une de ces machines, de la force d’un cheval, peut briser un toniweau 14 Machines de cailloux en six ou huit minutes. — Depuis long-temps, des machines de ce genre ont été employées en France pour écraser la pierre à plâtre; si nous ne nous trompons , M. Bosc est le pre- mier qui les ait proposées. B. 13. DESCRIPTION D'UN MOULIN a vis, inventé par feu Oliv. Évaws, de Philadelphie. (Teck. Repos., septembre 1823,p.151.) Ce moulin est destiné à briser ou réduire en morceaux le plâtre ou autre semblable matière dure, afin de pouvoir le mettre en poudre avec les moulins ordinaires. Cette machine est très- importante dans les lieux où on a adopté le plâtre comme engrais, surtout depuis qu’on à reconnu que la cuisson de cette substance en détériore la qualité, quand elle est destinée à l'a- griculture. Ce moulin peut étre aussi employé avantageusement pour écraser le plâtre cuit.—La machine se compose d’une bande de fer ou d’acier de à à six pouces de large et d’un pouce et demi d'épaisseur , tournée en spirale pour former une espèce de vis à large pas. Cette vis est placée horizontalement au fond d’une trémie qui est terminée inférieurement et sous la vis, par des barres de fer formant grille, contre lesquelles les morceaux de plâtre introduits dans la trémie, et poussés par la vis, viennent se briser. À un des bouts de l’axe de la vis est un fort volant, et à l’autre une manivelle; un homme peut avec cette machine écraser 4,000 livres de plâtre par heure. M. 14. M. Barnes, de Cornwall dansles États-Unis d'Amérique, est parvenu à couper le fer et l'acier le plus dur avec un simple disque de fer doux. Pour cela, il a pris un morceau de tôle de fer doux, en a fait une platine circulaire de quelques pouces de diamètre , l’a monté sur un axe et lui a imprimé un mouvement très-rapide; en approchant de sa circonférence l'acier le plus dur, il a été coupé immédiatement; le cristal de roche a éprouvé le même effet en peu de minutes. { Tech. rep., septembre 1823, pag. 160.) C'est à peu près de la même manière que les Chinois coupent les pier- res d’aimant. Leur machine est décrite et dessinée dans les Hé- motres du P. Lecomte. M. 15. LAMPE PERFECTIONNÉE par S. Parren (Patente.) (Repertory of arts , août 1823; p.135 , et Quart. journ. of sc. 1823, n°. 29, pag. 143. Le but de l’auteur de cette lampe est de diminuer autant que et Constructions. 15 possible l’ombre que projette le réservoir circulaire de l'huile, et il y parvient par la direction qu’il donne aux parois de ce réservoir, et par un petit réflecteur qu'il piace sur la cheminée de verre. — Ce perfectionnement n’est pas nouveau en France ; nous possédons plusieurs lampes faites sur ce principe, et qui remplissent parfaitement leur objet. M. IGNoOTICE SUR UN MÉTIER À FILER LE COTON ; Mis en action par des souris. ( Bibli. univ., août 1823, P. 324.) Le moulin dont il s’agit est construit sur le même principe que celui des maisans de force, que les détenus font mouvoir en marchant. Les souris que M. Hatton à imaginé de mettre en œuvre filent, tordent , pelotonnent cent à cent dix fils par jour , échantillon du commerce. Elles parcourent un espace qui correspond à trois lieues et demie, et donnent un bénéfice annuel net de 6 shellings chaque. Le fabricant se propose de louer un bâtiment capable de recevoir dix mille de ces métiers qui lui donneront, d’après cette base, un profit de 57,000 fr. par an. B.S. 17. Nouverze MAacniNE À LAVER, par J. Smivm. ( Patente. ) (London Journ., sept. 1823, p.116.) Cet appareil se compose d’un coffre de bois ou de cuivre , dans lequel se meut , à l’aide d’une manivelle , Un Cylindre dont la circonférence est formée par des barres de bois ; c’est dans ce cylindre qu'on introduit le linge, après avoir été préalable- ment mouillé ou essangé. À la partie supérieure du coffre est placé un tube de cuivre , percé d’un grand nombre de trous , et qui communique par deux robinets , d'abord à un réservoir qui laisse écouler, sous forme de pluie , une solution de potasse, qui est reçue sur le linge qu’on agite en tournant la manivelle du cylindre; ensuite, quand le linge est bien imprégné de l’alcali , on ouvre l’autre robinet qui laisse introduire de la vapeur d'eau bouillante, qui, par sa chaleur, détermine la combinaison de l'alcali avec les graisses ou autres matières solubles par cet agent; après avoir agité le cylindre pendant quelque temps, on ouvre le premier robinet, qui amène de l’eau. Elle lave le linge et emporte les impuretés. M. 18. À New-York , au mois de juin dernier , l'élargissement d'une rue rendait nécessaire la démolition d’une maison à 3 éta- ges, de 25 pieds de large et 45 pieds de profondeur, bâtie en 16 Topographie, Géodésie. brique. M. Siméon Brown entreprit de reculer cette maison des 21 pieds nécessaires à l'alignement de la nouvelle rue, sans la démolir ni rien déranger de son ameublement. Cette maison , dont le poids fut estimée 350 tonneaux , fut placée sur des chan- tiers , et poussée avec des crics jusqu’à la place qu'elle devait occuper. La dépense de ce transport fut du cinquième du prix de la maison. ( Phil. mag., août 1823, p. 157.) M. 19. Descriprion d'un nouveau plan d’une route souterraine sous la Tamise; par M. Bauxez. (Phil. mag., août 1823, p.179.) On désirait depuis long-temps établir entre les rives opposées de la Tamise une communication facile, spacieuse, qui ne gênàt pas la navigation. M. Brunel, ingénieur francais, a conçu un ; nouveau plan pour ouvrir le sol au-dessous du lit de la rivière et déboucher à Rotherhithe. Déjà, en 1809, ce projet avait été mis à exécution, et la route souterraine était parvenue aux + de sa longueur , quand un éboulement de sable mouvant fit abandonner les travaux. M. Brunel a proposé, pour éviter les obstacles qu’on avait rencontrés, de faire travailler les ouvriers sous de forts cadres de bois mobiles , qui les garantiraient de tous côtés des éboulemens, et qu’on avancerait par partie , à me- sure du travail des mineurs : pendant ce temps, la construction des murs et des voûtes devrait s’exécuter et suivre pied à pied le progrès des fouilles.— Cette.galerie souterraine doit avoir près de 1,100 pi. de long, 34 pi. de large , et 18 pi. 6 po. de haut. TOPOGRAPHIE, GÉODÉSIE. 20. CORRECTIONS À FAIRE au grand are de méridien , compris entre les 8° 9’ 38”, 39 et les 18° 3° 23", 64 de lat. pour le rap- porter à l’étalon du parlement, par le lieut.-col. W. LamBron. ( Phülos. Transac., 1823, p.27.) M. Lambton a employé aux grandes opérations trigonométri- ques qu’il a exécutées dans l'Inde ( Voy. le n°. 569 du tom. II du Bulletin) deux mesures de longueur différentes, savoir ; une verge de laiton, et une chaîne ajustée à 52° de température sur un étalon de Ramsden.Mais, comme le gouvernement a adopté pour étalon universel de comparaison avec les mesures du continent, celui de Bird, qui date de 1760, M. Lambton a trouvé, d'après les expérien- Astronomie et Cosmographie. IF ces du cap. Kater, que la verge de laiton excédait l’étalon du par- lement de 0,000018 de sa propre longueur , tandis que sa chaine, au contraire, était plus courte de 0,00007. Ces résultats introduits dans les calculs de l’ellipsoïde terrestre, ont donné l’ellipticité — 553; le rayon équatorial=—6972915,8 Fath; l'axe de rotation — 6950442 Fath; le degré équatorial — 60850,17 Fath; le tr. degré de latitude — 60461,2 Fath; et la longueur du méridien elliptique = 21871024 Fath. 11 résulte ainsi des opératigns de M. Lambton que la 10000000€. partie du quart du méridien — 39, 3677 po. angl., à 62° de tempér.; longueur plus courte de 0,0032 po. que le mètre francais ramené à la même tempér. B. 21. Monèe DE TopPocrarmir. ( Lond. Journ. of arts, août 1823, p. 91.) On fait voir en ce moment dansles 4delphi, à Londres, un plan en relief de la Terre-Sainte; la surface du pays avec les dif- férentes élévations, fleuves, villes, et autres lieux remarquables, sont, dit-on, marquées avec beaucoup d’exactitude, et occupent une surface de 160 pieds carrés ; le modèle a été peint et verni de manière à représenter la nature: les différentes routes faites par les Israélites et autres mentionnées dans l'Écriture-Sainte, sont tracées avec une exactitude apparente, et le tout présente un tableau agréable et vraiment intéressant de ce pays. D ——— ASTRONOMIE, COSMOGRAPHIE,. 22. NEW THEORY OF THE HEAVENLY MOTIONSs, etc. Nouvelle Théorie des mouvemens célestes, d’où résulte que les princi- pes de Newton n'existent pas, et que s'ils existaient, ils n’expliqueraient pas les phénomènes; par l’auteur d’un Traité sur les verbes anglais, etc. ; 1822. L'auteur anonyme de cet opuscule met en scène deux interlo- cuteurs, dont l’un, Mulamen , expose la nouvelle théorie, tan- dis que l'autre, Callacles , se charge des objections et finit par être convaincu de la vérité du système qu’on lui propose. Ce n'est pas l’effet que Mullamen a produit sur mon esprit, et je me serais volontiers chargé d’un bon nombre d’objections plus em- barrassantes que celles dont il surmonte les difficultés. Il renou- velle, dans ses trois dialogues , le système d’Épicure sur les atomes , tout en s’indignant contre les matérialistes. Il établit que lors de la création de l’univers, les choses n'étaient pas tel- ToxE IV. 2 18 Astronomie les que nous les voyons, et que les forces où causes secondaires les ont amenées à l’état où elles sont aujourd'hui. Il nie le vide Newtonien, et suppose un éther qui, répandu entre tous les as- tres, roule en tourbillon et les entraine, C'est à cette cause qu'est dû le système général des mouvemens célestes. — Selon lau- teur, le poids n’est pas dù à une force centrale, mais est causé par une pression qui agit de haut en bas, et est l'effet de la rotation terrestre. Les corps célestes flottent au-dessus de l'éther, parce qu'ils ont une immense vitesse qui les rend plus légers que ce fluide, ete. — Nous ne suivrons pas Mullamen dans ses expli- cations du mouvement elliptique des planètes , de leur accéléra- tion au périhélie, des lois de la chute des graves , etc.; comme aussi nous ne formerons aucune objection contre un système qui , n'étant pas, comme l'attraction , fortifié de l'épreuve diffi- cile des calculs, ne pourra jamais supporter un examen sérieux. Il est pourtant curieux de voir le parti que l’auteur a tiré de ses idées, et l’adresse avec laquelle il y ramène des faits qui n’en semblent pas susceptibles. Cet ouvrage est le fruit des loisirs d’un homme d'esprit, qu’une imagination vive a entrainé dans une carrière de laquelle son goût et ses études semblaient devoir l'éloigner. FRANCOEUR. 23. NouvELzLE MÉTHODE POUR RÉDUIRE LES DISTANCES APPA- RENTES de la lune au soleil ou aux étoiles en distances vraies..; par Giraupr, professeur à Gênes. Le calcul des distances vraies de la lune au soleil ou à une étoile est de la plus haute importance en navigation, puisque c’est sur ce calcul qu'est fondée le plus souvent la détermination de la longitude en mer. La formule de Borda, fondée sur les théories de la trigonométrie sphérique , est assez composée pour paraître d’un usage difficile aux personnes qui ne sont pas versées dans les calculs logarithmiques, et elle expose à des erreurs graves où la vie et la fortune des hommes sont souvent intéressées, Les tables de M. Giraudi sont fort exactes, et d'un usage commode. Comme on est exposé en mer à répéter très-souvent ces sortes d'opérations, il peut y avoir de l'avantage à se servir de tables conçues dans un bon esprit , et qui sont propres à accélérer les calculs. Il faut pourtant avouer que les marins qui sont exercés à l’usage de la formule de Borda, trouveront toujours plus exact et plus prompt de se servir des tables de logarithmes, et de les et Cosmographie. 19 appliquer directement à cette formule, que de se servir des nou- velles tables de M. Giraud. FRANcCOEUR. 24. Sur L'ORBITE bE VEsra ; par un correspondant. ( PAilos. magaz. and Jourr., mars 1823 ,p. 101.) Ce correspondant s’étant amusé à calculer le lieu de esta pour diverses époques , comprises entre le commencement d’a- vril et la fin de juillèt 1822, d’après les tables de Daussy {Con- naissance des temps, pour 1820 ), dans le but de faire quelques observations sur le méridien , trouva dans le Zode’s ÆEphemeris ( les Éphémérides de podes pour 1824, que ses calculs diffé- raient considérablement de ceux donnés par l’auteur pour cer- tains jours des mêmes mois: cette anomalie fut attribuée par M. Groombridge à l'inexactitude des tables de Daussy, donnant, d'après les dernières observations, une longitude moyenne moindre de près de 20’; mais l’auteur ayant calculé le lieu de la même planète d’après le Bode’s Jahrbuch ( Annales de Bode), pour 1825, y a trouvé que la véritable longitude de Vesta , pour le 15 juin, avait été de 264° 38° 53", l'opposition ayant eu lieu ce jour-là à 221 53° 29", 5 au méridien de Paris, longitude qui ne diffère que de 1° 18/,ren plus de celle donnée par les tables de Daussy; la latitude héliocentrique denanrnaie 3, ne différait que de d' , 1 en moins de celle donnée par les mêmes tables. Ayant calculé la position de la planète pour ladite épo- que, en prenant les argumens des tables pour le 16 juin, à 10h 53" 29" 5, cette époque répondant à minuit , selon les tables du professeur Ænche, il a trouvé un résultat à peu près semblable au sien, ce qui ne parait pas s’accorder avec l'erreur de 20 attribuée aux tables de Daussy. R. 25. QUART DE CERCLE ASTRONOMIQUE; perfectionnemens de R. Bexron Roxrx. (Patente.) ( Repert. of arts, juin 1823 ; p.6, avec pl.) Ces perfectionnemens consistent dans l'emploi, 1°. d’un pi- gnon à crémaillère , en place de la vis tangente; ce qui met à même d'observer en moins de temps et avec plus de certitude que par aucun autre moyen connu ou employé jusqu'ici ; 2°, d’un mécanisme dont il donne la description et indique l'usage et qu'il appelle ur directeur, par le moyen duquel on Lou, obtenir un horizon artificiel plus efficace et plus certain qu'aucun de ceux dont on s’est servi jusqu’à ce jour. Ro. 20 Physique. 26. L'empereur d'Autriche, voulant donner une marque de sa haute protection à l'Observatoire de Vienne , vient d'y fon- der quatre nouvelles bourses , dont deux de 300 florins, desti- nées pour y recevoir des élèves de mathématiques transcendantes; et deux de 400 , qui pourront être portées jusqu’à 600, pour des élèves d'astronomie. S. M. a daigné, en outre , ordonner l'impression et la publication des Annales de FObservatoire , aux frais de la couronne ; et c’est de ces Annales mêmes que cette nouvelle est extraite. ( Leipsick lit. Zeit., mai 1823, p. 961.) PHYSIQUE. 27. RESEARCHES ABOUT ATMOSPHERIC PHÆNOMENA, Ou Recher- ches sur les phénomènes atmosphériques ; par Tomas Forsrer, membre de la Société astronomique de Londres, 3e, édi- tion , corrigée et augmentée, avec gravures, et le calen- drier de la nature ; in-8. avec 6 pl. Londres ; 1823; Harding, Mavor et Lepard. L'auteur a ajouté à cette 3°. édition un grand nombre d'observations nouvelles , et a mis en appendice un Journal d'histoire naturelle, afin que le lecteur, comparant le calendrier de la nature avec le temps , à Londres, puisse arriver à une notion plus parfaite du climat particulier de cette partie de la Grande-Bretagne.— Les recherches du docteur Forster sont ar- rangées de la manière suivante : — Cnar. I°r, de la théorie de M. Howard, sur l’origine et les modifications des nua- ges. — Car. II. Observations ultérieures sur les particularités que présentent les nuages. Dans la 19°. section de ce chapi- tre, on donne des définitions particulières des phénomènes lumineux qui résultent de la réflexion et de la réfraction de la lumière par les nuages, et que l’on appelle commu- nément 2alos, arcs-en-ciel, parélies et parasélènes.—Cuar. IT. De certaines ascensions qui paraissent avoir lieu spontanément dans l'atmosphère; et que l'on appelle étoiles tombantes , météores, etc. Dans ce chapitre , on traite aussi d’une manière succincte des aérolithes. — Cnar. IV. Des indications des fu- turs changemens du temps. Pronostics qui se déduisent des animaux , ceux qu'on tire de l’observation des habitudes des plantes, de l'aspect des cieux, etc., influence du soleil et de la lune; proverbes relatifs aux saisons , etc. — Car. V. De Physique. 21 Linfluence des particularités du temps sur les fonctions des corps organisés.—Cuar. VI. Quelques particularités concernant des vents. — Car. VII. De l'électricité atmosphérique. De Yé- clair et de la foudre; de l’aurore boréale; autres phénomènes électriques de l'atmosphère. — Cuar. VIIT. Recherches ultérieu- res sur les particularités du temps. — Cuar. IX. Quelques ob- servations variées sur la température et la pression de l'at- mosphère.— Cuar. X. De diverses idées superstitieuses qui pa- raissent avoir eu leur origine dans l’observation de certains phénomènes météorologiques. — Æppendice contenant des ob- servations sur le régime, relativement à l'influence des ma- ladies qui proviennent de l’atmosphère. Citations d’auteurs sur la météorologie. Relations d’expériences faites avec des ballons pour déterminer le nombre des divers courans de vents soufflant en même temps à différentes latitudes. Plan d’un journal météorologique. Supplément. Calendrier de Flore, de Faune et de Pomone, comparé avec le journal du temps; extrait d’un journal latin relatant les observations de 17 années, faites par l’auteur , d’abord à Clapton , dans le comté de Midie- sex; puis à Zunbridgewells dans le comté de Kent; et enfin à Hartivell , dans le comté de Sussex. £xplicat. des planches. R. 28. UN MÉTÉORE EXTRAORDINAIRE , par sa violence, la rapi- dité de sa marche et l’étendue de ses ravages , vient de porter l’effroi et la désolation dans plusieurs communes de l'arrondissement de Dreux et de Mantes. Le 26 août, vers trois heures de l'après-midi, la chaleur vive et subite de l’atmosphère détermine un orage , qui se dirige du sud-ouest sur le fillage de Boncourt (canton d’Anet); il se manifeste, non loin de cet endroit, une trombe remarquable par son étendue, dont la large base est appuyée sur le sol, et dont le sommet se perd dans la nue; elle est formée d’une vapeur épaisse et noirâtre, au inilieu de laquelle on apercoit souvent des flammes dans plusieurs directions. Marchant avec l'orage , et suivant le haut des vallons, ou franchissant les montagnes, elle déra- cine ou brise, dans l’espace d’un demi- myriamètre (une lieue), sept ou huit cents arbres de diverses grandeurs, et vient fondre avec impétuosité sur le village de Marchefroy, dont la moitié des maisons sont détruites en un instant. Les 22 Physique. murailles ébranlées jusque dans leurs fondemens s’écroulent de tous côtés, les toits enlevés se rompent, et des débris sont entrainés à une demi-lieue de là par l'impulsion irré- sistible du torrent aérien.—Quelques-uns des habitans qui restent dans les villages sont écrasés ou blessés par la chute des maisons; ceux qui sont occupés aux travaux champètres(c’est heureusement le plus grand nombre) sont renversés ou enlevés par le tourbil- lon qui entraine aussi les gerbes, confond les récoltes , ter- rasse ou tue les animaux. Des grélons, presque aussi gros que le poing, des pierres et d’autres corps étrangers, lan- cés avec force par cet ouragan impétueux et terrible , attei- gnent quelques individus auxquels ils font de graves contu- sions. — Des voitures pesamment chargées, sont mises en piè- ces, et ce qu’elles contiennent entièrement dispersé ; des es- sieux qui peuvent supporter le poids de huit ou dix milliers sont rompus, et des roues de la plus grande dimension , se trouvent éloignées à deux ou trois cents pas du lieu où elles sont atteintes. Nous vimes même, après ces accidens, une de ces voitures , qui avait été lancée, presque dans son entier, au-dessus d’une tuilerie abattue à sa base, et dont quelques matériaux avaient été portés à une distance considérable. — Un clocher, plusieurs hameaux, diverses maisons isolées , des murailles neuves , sont renversés ; d’autres villages con- sidérablement endommagés , lorsqu'ils se trouvent dans la di- riction de la trombe , laquelle a environ cent toises de diamètre à sa partie inférieure, si on en juge par les effets désas- treux et malheureusement trop durables qu’elle laisse sur son passage. — Nous espérons que les personnes qui s'intéressent vivement au sort des malheureux viendront au secours de ceux auxquels nous prodiguons nos soins. La plupart, privés des moyens d’existence , luttent contre la misère , malgré la sol- licitude d'une famille estimable et généreuse dont les ressour- ces ne peuvent suffire au soulagement de tant d’infortunés. Signé, FourcauzT, D.M.P. ( Journal des Débats, 30 août 1823.) 29. DESCRIPTION DE QUELQUES RÉFLEXIONS et réfractions atmo- sphériques remarquables observées dans les mers du Groën- land; par Wizz. Scoresex junior. ( 7rans. of tie. Soc. of Edinb., t. 1x, 1823 , p: 299.) Les phénomènes dont il s’agit dans ce mémoire , sont analo- Physique. 23 gues à ceux connus sou le nom de fata morzana. L'aspect qu'of- fraient, dans ces circonstances , soit les vaisseaux à la mer, soit la côte orientale du Groënland, est représenté dans deux gravures qui indiquent aussi le jouretle lieu del’observation.C.M. 30. ExPÉRIENCES SUR LA VITESSE DU s0N faites à Madras ,; dans les Indes-Orient., par J. Goznincmam (Philos. trans. 1823,p.96.) Ces expériences ont été faites à l’observatoire de Madras, sur le son produit par l'explosion du canon du fort Saint- Georges et du mont Saint.Thomas , qui tirent matin et soir au 1e et au coucher du soleil ; l'observatoire est placé entre ces deux ca- nons ; sa distance au fort étant environ la moitié de sa distance au mont. On s’est servi pour lesdites expériences de chronomè- tres faisant 100 battemens en 4o secondes ou 5 battemens en deux secondes, afin d'obtenir plus d’exactitude dans les cal- culs des fractions de la seconde ; trois observateurs observaient à la fois la lumière du canon et comptaient les battemens ; jusqu’à ce qu'ils entendissent le coup, et les écrivaient séparément sur un morceau de papier; c’est ainsi que toutes les expériences ont été faites ; la position des canons relativement à l'observatoire était très-favorable , l’un étant dans la direction des moussons de nord-est, et l’autre des moussons de sud-ouest. — Ces expériences répétées chaque jour , et enregistrées avec les observations relatives à l’état de l'atmosphère et à la direc- tion du vent, ont donné lieu à la formation de onze tables spécifiant les résultats obtenus : la première table contient l'observation moyenne journalière du canon du mont avec la direction du vent ; la deuxième table, la même observation par un temps calme ; la troisième, l'observation moyenne de 3 jours, par un vent Et sud-est ; la quatrième , la même observa- tion par un vent de rh la cinquième , la même, par un vent d'ouest - sud-ouest, ou nord - ouest; la sixième , la septième, la huitième , la neuvième et la die ; les mêmes ex- périences que les tables précédentes avec le canon du fort; la table onzième présente la vitesse moyenne du son pour chäque mois, à l'observatoire de Madras. Les résultats de ces expériences, qui diffèrent fort peu de ceux de la théorie , ont donné une vi- tesse moyenne de 11421., 18 par seconde, avec le canon du mont, et de 1132 l., 14 avec le canon du fort, Mais l’auteur remarque 24 Physique. que les expériences avec le canon du fort n’ont pas été faites toute l’année, et que leur résultat moyen est parfaitement d’ac- cord avec celui du canon du mont, pris dans le même espace de temps. CHPPELOS 31, SUR LES VIBRATIONS DES CORDES SONORES. (Journ. of sc. juillet 1823, p. 374.) L'auteur de cette notice rapporte le théorème suivant, qui doit lever tous les doutes que l’on a eus jusqu’à ce jour sur la théorie des sons harmoniques: si deux cordes sonores À et B sont tellement placées que les vibrations de l’une se communi- quent à l’autre au moyen de l’air, comme dans tous les instru- mens à cordes, et si À vibre un nombre 77 de fois, tandis que B vibre un nombre »?, »? et #7 étant deux nombres premiers entre eux; si À, par exemple, est mise en mouvement, l’action de l'air divisera B en 2 parties dont chacune vibrera » fois, tandis que À vibrera une seule, Ce théorème est la base de la théorie des sons harmoniques; elle a été déduite d’une propriété démontrée par Lagrange, dans la 6e. section de la Mécanique analytique, savoir : qu’une corde vibrante est susceptible d’être divisée en un nombre quelconque de parties égales, dont cha- cune vibre comme si elle était isolée. Ce qu’il y a de singulier cependant, c'est que tandis que M. Lagrange avait, par cette démonstration , la preuve de la fausseté de la théorie harmonique établie par Rameau, il inaginait une hypothèse pour en expli- quer les résultats. Ro. 32. MANUEL D'OPTIQUE EXPÉRIMENTALE, à l'usage des artistes et des physiciens; 2 vol. in-12, obl. avec 40 pl., par Ch. Bour- crois, de la Société royale académique des sciences. Prix : 7 fr. 5o c., fig. en noir; et 18 fr., fig. coloriées. Paris; l’au- teur, place Dauphine, n. 24; et Bachelier. Le nombre et la nouveauté des expériences de M. Bourgeois, toutes plus ou moins susceptibles de vérification et d'examen, ainsi que la multitude des résultats qu’elles peuvent présenter, ne nous ontpas permis d'en entretenir plus tôt noslecteurs. Il nous serait même encore assez difficile aujourd’hui de leur faire con- naitre cet ouvrage autrement que par les conséquences que son auteur a tirées des faits décrits dans l'ouvrage, expériences dont Physique. 25 le détail ne peut être bien entendu qu'avec le secours des figures. — Voici les principales conséquences que l’auteur déduit de ces expériences : 10. Les couleurs réfléchies et transmises, ainsi que celles qui sont données par la réfraction, suivent toutes, dans leurs combinaisons entre elles, des lois identiques; le résultat le plus remarquable de ces combinaisons est l'achromatisme que produit constamment le mélange, dans de justes proportions , des trois couleurs, jaune, rouge et bleue. Cet achromatisme est le terme le plus parfait de toutes les combinaisons possibles, et en même temps la clef de toutes leurs variétes et des lois qui les régissent. 2°. Il n’y a que six espèces différentes de couleurs, dont trois seulement sont élémentaires, savoir : le jaune, le rouge etle bleu; et trois composées, qui sont l’orangé, le vert et le violet, dont toutes les autres sont des variétés. 30. La diffraction de la lumière est le principe générateur de toutes les couleurs tant ré- fléchies que transmises et prismatiques. 4°. Les couleurs, quelles qwelles soient, ne sont ni différemment réfrangibles, ni dif- féremment réflexibles. 5°. Outre les couleurs qui sont ostensibles dans le spectre solaire, tous les points physiques de sa surface en contiennent encore, à l’état latent, de toutes les autres espèces. Go. Les couleurs prismatiques sont assujetties à une loi de rota- tion dont le centre est placé sur le jaune, qui, en même temps, est l’axe du faisceau réfracté, et le lieu de la réfraction moyenne. 7°. Enfin les couleurs de l’arc-en-ciel n’appartiennent point à la réfraction, mais à la diffraction de la lumière. CMP. 32. Sur L'ÉTAT DE L'ÉLECTRICITÉ développée pendant les actions chimiques, et sur la mesure de ces dernières au moyen des ef- fets électriques qui en résultent ; par M. BECQUEREL. Quand on plonge inégalement les deux bouts d’un fil métal- lique dans un acide capable de l’attaquer, il se manifeste un courant électrique dont la direction est du bout le plus attaqué à celui qui l’est moins. M. Becquerel a mis à profit cette propriété pour construire des tableaux qui indiquent l'énergie avec la- quelle les diverses substances agissent sur les acides. Il prend deux fils de platine qui aboutissent l’un et l’autre dans deux pe- tites capsules remplies de mercure qui communiquent elles- mêmes avec les extrémités du fil du galvanomètre; il fixe à chaque bout une substance susceptible d’être attaquée par un acide dans lequel il les plonge d’une manière sunultanée, mais 20 Chimie. inégale; le courant électrique se développe et se dirige de celle qui à éprouvé la plus forte action de l'acide, à celle qui a subi la plus faible. En essayant ainsi la potase , la soude, etc., il a trouvé que ces substances doivent être classées dans l’ordre suivant, par rapport à l’acide nitrique à 360 : potasse, soude, zinc, cuivre, fer. L'immersion dans l'acide hydrochlorique ou sulfurique , étendu de la moitié de son poids d’eau , donne à peu près le même ré- sultat. — Le zinc etle cuivre, plongés en même temps dans un acide, et mis en communication par l'intermédiaire d’une dis- solution alcaline, donnent lieu à un courant qui va du zinc au cuivre, et qui devient sensible à une aiguille aimantée suspen- due à un fil de cocon. L'auteur conclat de ce fait que, dans la pile voltaïque, il y a toujours deux effets, celui des métaux et celui que produit l'acide. Ces deux effets , qui sont dans le même sens, s'ajoutent et concourent au même but. M. Becquerel a cherché à déterminer le rapport des actions chimiques de deux acides sur la même base : il prend encore deux petits vases de platine qui contiennent des acides différens, et communiquent ensemble par le moyen d'une lame de même métal sur laquelle ils sont po- sés. Il plonge également et en même temps, dans chacun d’eux, des fragmens d’une substance, fixés au bout des fils de platine qui communiquent eux-mêmes avec des capsules pleines de mer- cure ; la direction du courant indique où l’action chimique a eu plus d'énergie. L'auteur est parvenu à cet égard aux résultats sui- vans : — Bases : cuivre, zinc, fer. Acides : hydrochl., nitrique, sulfurique. B.S. CHIMIE. 34. Grunpriss per CHEMIE, etc. Système de chimie d’après son état le plus moderne, surtout sous le rapport technolo- gique; par Charles Kanmarscn, prof. suppléant de techno- logie à l’école polytechnique de Vienne, avec 2 pl. gr. in-8. Prix : 2 thir. Vienne ; 1823. Cet ouvrage écrit pour les gens du monde, nerenferme que des notions fort succinctes. L'auteur a cherché à répandre parmi eux les procédés des arts, les découvertes les plus marquantes. Il a cherché en un mot à faire qu'une partie de la société ne restät pas étrangère aux succès que l’autre obtient. Un catalogue des ouvrages qui traitent de chimie pure et appliquée, des planches bien faites, concourent au but qu'il s’est proposé. B.S, Chimie. 27 35. Nore sur la propriété que possèdent quelques métaux de faciliter la combinaison des fluides élastiques; par MM. Du- LONG et THÉNARD. Lorsqu'on place à la distance de deux millimètres de l’ou- verture par laquelle le gaz s’échappe de la lampe à gaz hydro- gène, un morceau d’éponge de platine, celle-ci devient incan- descente, et le gaz hydrogène une fois enflammé continue de brüler comme s’il eût été allume par l’étincelle.— M. Dobcreiner est l’auteur de cette belle expérience que MM. Dulong et Thé- nard ont trouvée parfaitement exacte. Ils ont, à celte occasion 5 entrepris quelques essais que leur note a pour objet de faire connaître. — Il était évident, d’après l’expérience de M. Dobe- reincr, qu’en plongeant un morceau de l’éponge de platine dans un mélange de deux parties d'hydrogène et d’une partie d’oxi- gène, il devait y avoir détonation; c’est ce que l'expérience a confirmé. — L’éponge de platine calcinée fortement ne devient point incandescente, mais elle produit la combinaison des deux az, sans élévation de température. — La porosité de l'éponge n'est point une condition esssentielle du phénomène, car des feuilles très-minces de platine produisent le même effet. Mais ces feuilles roulées et suspendues dans un mélange détonant ne le font point détoner; cet effet n’a lieu que par une feuille chiffo- née comme une bourre de fusil. — Quelques autres métaux jouis- sent de la même propriété que le platine. Le palladium en masse spangieuse agit comme lui; l'iridium s’échauffe fortement en produisant de l’eau ; le cobalt et le nickel en masse déterminent l’union de l’oxigène et de l'hydrogène à 300 °, et le rhodium, à 240 °; les feuilles d’or et d'argent à un degré voisin de l’ébul- lition du mercure. — Ils ont en outre constaté, 10. que l'éponge de platine à froid forme de l’eau et de l’ammoniaque avec le gaz nitreux et l'hydrogène; 2». qu'elle agit aussi sur un mélange d’hy- drogène et de protoxide d'azote; 30. qu’elle opère la combinaison de l’oxide de carbone et de l’oxigène; 4°. enfin que par l'éponge du platine, le gaz oléfiant mélé d’oxigène, est transformé com- Piétement en cau et en acide carbonique. L. 36. Nore sur l'influence d’une forte pression dans la dissolution des corps, par M. CLémenr. (Ann. de chim. et dephys., août 1823, p. 410.) 21 Ce Je , . * . De l'acide acétique concentré et soumis à une pression de 28 Chimie. 1100 atmosphères s'est divisé en deux parties , l'une composée de cristaux qui se sont maintenus assez long-temps, et l’autre de vinaigre faible et à l’état liquide. Une émulsion opaque d'huile de bergamote et d’alcohol ; exposée à la mème pression, est devenue parfaitement transparente. Ainsi, la pression influe sur la solubilité des corps, qu’elle contrarie ou favorise tour à tour.B.S. 37. ExPÉRIENCES À UNE HAUTE PRESSION avec quelques sub- stances, par M. CacnranD pe LA Tour. ( 4nn. de chim. et de phys., juillet 1823, p. 267.) De l’eau et un peu de sulfure de carbone soumis dans un tube de verre à l’action de la chaleur , ont présenté un aspect laiteux, transparent, verdâtre, puis à peu près noir. Le sulfure était devenu plus léger que l’eau, sur laquelle il a surnagé long-temps avant de se réduire en vapeur. Soustraits à l’action du feu, ces liquides ont peu après perdu ces teintes étrangères , et ont repris leur premier état, à l’exception d’une nuance verdâtre que l’eau a conservée. Quelques cristaux de chlorate de potasse ont altéré ces résui- tats. L’eau est devenue d’un beau jaune citron, a développé une effervescence qui a bientôt été suivie de la formation d’un globule d'apparence huileuse, qui a conservé sa liquidité après le refroi- dissement du tube. Une plus hante température a fait disparaitre Ja teinte jaune, et déterminé la formation subite d’un petit glo- bule de soufre liquide. A une chaleur plus forte, ce globule pre- nait la couleur, la transparence d’un rubis , et reprenait la consis- tance du soufre quand il n’éprouvait plus l'influence du feu. B.S. 38. DÉCOUVERTE DE LA PRÉSENCE DE L'10DE dans les eaux de quelques salines. { Repertorium fur die Pharmacie, tom. 14, 1823, p.276,et Magaz.fur die Pharm.de Hænle, août 1823.) M. Fuchs, de Landshut, a reconnu cette substance dans l’eau mère de la saline de Hall en Tyrol. Cette saline est une de celles où l’on amène de l’eau douce pour dissoudre les particules de sel disséminées dans l'argile, et où l’on évapore ensuite l’eau salée, provenant de cette opération. L'amidon mis dans cette eau mère avec addition d’un peu d'acide nitrique s’est coloré en bleu foncé. Il est bon de remarquer que le sel gemme de la même mine n’a offert aucun indice diode; on n'y trouve point non plus, comme dans l’eau-mère, de la magnésie et de la soude non combinée. Il parait , d’après cela, que les sels fossiles d’un Chimie. 29 méme terrain offrent des différences dans leur composition. M. Buchner, en présence duquel ont été répétées les expérien- ces dont nous venons de parler, estime que ces substances, et notamment l’iode, appartiennent exclusivement au sel à tex- ture fibreuse. — Ce n’est pas seulement à Hall que l'iode s’est trouvée; M. Kruger l’a observée également dans l’eau mère de la saline de Sultz, dans le pays de Mecklembourg-Schwerin, qui provient d'une source salée. Il à pris de cette eau mère, passa- blement concentrée, et ayant, à la température de 8° + du ther- mom. de Réaumur, une pesanteur spécifiqie de 1,192.1I1 y a joint environ trois pour cent d’acide nitrique, de la pesanteur spécifique de 1,171, à 10° R., et ayant versé ce mélange sur une colle d’amidon fraîchement préparée, l'amidon a pris une belle couleur bleue. — Les journaux scientifiques d'Italie nous ont appris qu'un apothicaire de Voghera , nommé Angelini, a dé- couvert aussi, au moyen de l’amidon, que les eaux de la saline de Sales en Piémont, située dans les environs de la ville qu'il habite, contiennent également de l’iode. C. M. 39. Mémoire sur la composition chimique du Borax brut du Levant, par J. B. Canors1o. ( Memorie di Torino, to. XXVI. } Le Borax du Bengale, renferme outre le sous-borate de soude, de la silice , du carbonate de chaux, du borate de silice et chaux, et un peu de peroxide de fer; il contient environ o,11 de ma- tières insolubles, tandis que celui de l'Inde n’en renferme que 0,01, qui sont un peu de silice, de carbonate de chanx et peut- étre de carbonate silico-calcaire. G. DE €. ho. Sur LE TITANE, par M. H. Rose. ( 4nr. de chim. et de phys., août 1823, p.353.) Après un grand nombre d'essais pour obtenir l’oxide pur de titane, l’auteur s’arrète au procédé suivant : Il dissout la com- binaison d'oxide de titane et de potasse dans l'acide hydrochlo- rique, il précipite l’oxide par l’ammoniaque, et fait digérer le précipité qui est un mélange d’oxides de fer et de titane avec de l’hydrosulfure d’ammoniaque; le fer se change en sulfure qui est décomposé par de l’acide hydrochlorique étendu, et l'oxide de titane se dépose à l’état de pureté : l'auteur ne parle pas d’un procédé qui a été décrit en 1814 dans les Annales de chimie, vol. 89 , p. 312, et qui consiste à décomposer la dis- solution impure de titane par l'acide oxalique; on obtient un 30 Chimie. magma blanc que lon peut laver avecfacilité et qui ne retient pas de fer; car on a pour résidu de la calcination de cette combinai- son un oxide parfaitement blanc, et qui a toutes les propriétés de son oxide pur. L'auteur , considérant que son oxide pur rou- git le papier de tournesol, et qu'il joue le rôle d'acide par sa . combinaison avec les alealis, lui donne le nom d'acide titanique. Il fait connaître la composition des titanates acides et neutres de soude et de potasse, et il conclut de ses expériences que dans les titanates neutres l’oxigène de l'acide est à celui de la base comme 2: 1, et que la capacité de saturation de l’acide titanique est 16,98. -- Dans le 3°. paragraphe de son mémoire, il examine les combinaisons de l'acide titanique, et affirme qu'il n’existe aucune combinaison où l’oxide de titane puisse être considéré comme base. Il donne l'analyse des combinaisons de l'acide ti- tanique avec les acides sulfurique, arsenique, phosphorique, oxalique, tartarique et silicique. -— L'auteur rend compte de ses essais pour combiner le titane avec le soufre. Il n’a pu obtenir de résultat qu’en faisant passer du carbure de soufre à travers de l'acide titanique rougi dans un tube de porcelaine. Le sulfure de titane est d’un vert foncé; il prend, lorsqu'on le touche avec un corps dur, un éclat métallique semblable à celui du cuivre jaune. Chauffé au contact de l'air, il s'allume, brûle avec une flamme de soufre , et est changé en acide titanique : l’acide ni- trique le décompose. Pour analyser le sulfure, il a eu recours à la combustion sur une lame de platine placée au-dessus d’une lampe à esprit-de-vin. 1,017 gr. de sulfure lui ont donné 0,767 gr. d’acide titanique, d’où il conclut qu'un atome de soufre, par la combustion, est remplacé par un atome d’oxigène, et que par conséquent l'acide titanique est formé de 66,05 de titane, ct de 33,95 d'oxigène, et le sulfure de titane de 49,17 de titane, et de 50,83 de soufre. — Le fer, le zinc et l’étain produisent dans les dissolutions de titane un précipité bleu qui devient blanc, même dans les vaisseaux fermés, si on en ôte le métal précipitant et si l’on verse dans la dissolution de l’'ammoniaque ou de la potasse; pendant que le précipité bleu devient blanc, l’auteur a observé qu’il se dégageait de l'hydrogène, et ce fait lui semble prouver que l’oxide bleu décompose l’eau, décomposition qui doit être attribuée à l'affinité de lacide tita- nique pour les alcalis. — L'auteur termine son mémoire par une remarque sur l'analogie qui existe entre le peroxide d'étain et Chimie. l'acide titanique. Ces deux corps sont des acides faibles à la tem- pérature ordinaire ; tous deux, par leur fusion avec les carbonates alcalins, en font dégager un poids d’acide carbonique, dont la quantité d’oxigère est égale à celle qui se trouve dans les acides QI L employés : tous deux, rougis au feu, sont insolubles dans les acides les plus forts. -- Suivant M. Berzélius , le peroxide d’étain a quatre atomes d’oxigène; d'après la capacité de saturation de l’acide titanique , il doit avoir deux ou quatre atomes d'oxigène. Ainsi, si lon admet quatre atomes pour l'acide titanique, un atome de titane pèserait 578,20, en prenant le nombre de 100 pour le poids de l'atome d’oxigène. JL. 41. Procépé pour obtenir le sulfate de Rhnbarbarine, par Naxr. ( Bibl. univ., Juillet 1823, p. 232.) L'auteur pulvérise six onces de rhubarbe de Chine (X/eum pal- matum LL. );il les fait bouillir pendant deux heures dans huit li- vres d’eau commune aiguisée de quatre drachmes d'acide sulfu- rique, filtre à la flanelle, soumet le résidu au pressoir, le fait bouillir encore dans six onces d’eau acidulée par deux drachmes du même acide, presse et filtre de nouveau. Les décoctions trai- tées par la chaux donnent un précipité qui, desséché et macéré dans de l’alcohol à 36°, abandonne sa partie soluble. C’est cette partie, qu'on obtient par la distillation, qui compose le sulfate dont il s’agit. Il est rouge-brun, parsemé de points brillans; sa saveur est piquante et stiptique, son odeur est celle de la rhu- barbe en nature. Il est soluble dans l’eau. B.S. 42. MÉMOIRE SUR LE LAIT DE L’ARBREDE LA VACHE ( Palo de leche ou de vaca ); par MM. BoussiNcauLT et Marrano pe Rivero. ( Ann. de phys. et chim., juin, p. 219.) M. de Humboldt avait fait quelques expériences sur le lait du €urica, arbre différent de celui qui fait le sujet de ce mémoire.— Celait jouit des mêmes propriétés physiques que celni de l'arbre L'eau le dis- de ja vache, seulement il est un peu plus visqueux. sout en toutes proportions; les acides ne le caillent pas; l'ammo- niaque le rend plus liquide sans le précipiter; l’alcoholle coagule légèrement ; il bout à 100°, à o" 729 de pression; évaporé, l se couvre d’une pellicule, donne ensuite un extrait analogue àla Jrangipane, et puis de gouttelettes d'huile dans laquelle nage de la fibrine :il exhale ensuite une odeur de viande frite dans la graisse. 32 Géologie. — Le lait végétal rougit le tournesol; il s’aigrit lorsqu'on l’aban- donne à lui-même, dégage de l’acide carbonique, et donne un sel ammoniacal : un peu d'acide empèche la putréfaction. — Ce lait renferme de la cire, de la fibrine, un peu de sucre, un sel ma- gnésien , de l’eau, de la silice, de la chaux, du phosphate de chaux , et de la magnésie. Il ne contient pas de caoutchouc. G. De C. 43. NoTE EN RÉPONSE à un article de M. BerTutiEer, sur la théorie des mortiers, par M. Vicar ( Ann. de phys. et de chim. mai 1823, p. 69.) Dans cette note, M. Vicat rappelle les principales expérien- ces sur lesquelles il s'était appuyé pour expliquer la solidification des mortiers et bétons , et cherche à prouver qu’il y a véritable- ment action chimique entre la chaux et les substances siliceuses et alumineuses qui entrent dans la composition des mortiers. G. DE C. —s2——— GÉOLOGIE. h4. GESCHICHTE DER DURCH UBERLIEFERUNG NACHGEWIESENEN natürlichen Veranderungen der Erdoberfläche. Recherches sur les changemens de la surface de la terre, dont les preuves se trouvent dans les documens historiques, et sur l'usage qu'on peut faire de la connaissance de ces changemens pour parve- nir à celle des révolutions que la terre a dû subir dans les temps antérieurs à l’histoire; par M. Vox Horr. Gotha ; 1822. Ouvrage qui a remporté le prix proposé par la Société royale des sciences de Goettingue, en 1818. 17e. partie. En donnant en francais le titre de cet ouvrage, nous avons rappelé les termes du programme de la Société de Goettingue, parce qu'ils nous ont paru propres à faire mieux juger du but que l’auteur a dù se proposer. La partie que nous avons sous les yeux, et qui forme un volume in-8. de 490 pages, n’embrasse qu'une portion de ce vaste sujet. Il n’y est question que des chan- gemens qui ont eu lieu dans l’étendue respective des terres et des mers pendant les temps historiques. Le 1‘. chapitre concerne l'extension de la surface de la mer ; le 2°., les invasions d’une mer sur une autre, par la rupture de l’espace qui les séparait, et la formation de nouveaux détroits; le 3°., la disparition réelle ou prétendue de quelques iles; le 4°., l'extension de la surface des Géologie. 33 terres ; le be. enfin, l'examen des questions relatives à l’exhausse- ment où à l’abaissement du niveau de la mer. Sur les différens points qui sont traités dans ce volume, l’auteur à rapporté tous les témoignages qu'ilatrouvés dans les écrits des anciens et des mo- dernes; et le soin avec lequel illes a cités et appréciés, fait de son ouvrage une collection très-précieuse pour l'histoire authenti- que de notre globe, et une excellente introduction à la géologie, qui en est l’histoire hypothétique. C. M. 45. Sur La FoRMaTION des bancs de craie, et sur la structure des Bélemnites; par Tnomas AzLan. (Transact. of the R. Soc. of Edinb. , to. IX, 1823, p. 392.) Ce’ qui a donné lieu à une nouvelle hypothèse imaginée par l'auteur sur la formation des silex dans la craie, et de la craie elle-même, c’est la singulière disposition des Béleminites qu’on trouve quelquefois dans le creux des silex que renferme la craie du nord de l'Irlande. Cette disposition consiste dans des filamens siliceux d’une ténuité extrême qu'on apercoit allant de la be- lemnite à la partie intérieure du silex, lorsqu'on a dissous, au moyen d’un acide affaibli, la matière calcaire dans laquelle ces filamens sont engagés. Les deux planches qui représentent ces singuliers accidens méritent d’être examinées attentivement, soit qu’on adopte ou non les conséquences que M. Allan croit pou- voir en tirer ; il suffit de dire ici que son système se compose de celui de M. Daubuisson sur la formation des silex de la craie, et de celui du Dr. Hutton sur la fusion ignée de la craie sous une grande pression au-moyen d’une forte chaleur. CM: 46. ExTRAïT D'UNE LETTRE de Vienne, du 3 août 1823. M. Le comte l'rumer, membre du conseil des mines d’Au- triche , s’est rendu aux mines d’Ydria, pour la recherche du vif-argent, qui diminue beaucoup depuis quelque temps. — M. Paul Partsch, l’un des savans de Vienne les plus instruits en hisioire naturelle et en géologie, a recu l’ordre des états de Varchiduché d'Autriche sous l’'Ens d'étudier la géognosie des pays suivans : la Moravie, la Hongrie, la Styrie, l'Autriche au- dessus de l’Ens et la Bohème, ainsi que les districts avoisinans , et d'en drésser une description et une carte géognostiques. Il lui est accordé 3 années pour ce travail, et il est probable qu’il lui en faudra une 4°. pour les nivellemens et les dessins des profils, à cause de l'importance scientifique des contrées qui sont l’objet Tome IV. 3 34 Géologie. de sa mission, principalement le grand bassin de Vienne, situé entre les Alpes, les Karpathes, les Sudètes et les montagnes de la Bohème. EF: 47. SroriA DE’ FENOMENI DEL VESUVIO, avvenuti negli anni 1821, 1822 e parte del 1823, etc. Histoire des phénomènes du Vésuve, pendant les années 1821, 1822, et partie de 1823; accompagnée d'observations et d'expériences; par J. Moxri- ceci , Secret. perpétuel de l'Acad. roy. des sciences de Na- ples, et N. Covezzt, de l’Institut royal d'encouragement ; lue à l'Académie royale des sciences. In-8. de x1x et 210 pag. ; av.4 pl. lithogr. Naples ; fév. 1823; cabinet bibliogr. ettypogr. La forme générale de cet ouvrage est à peu près celle d’un journal, c'est-à-dire que les faits y sont rapportés dans l’ordre naturel et successif où ils ont été receuillis. Si l’on juge des suc- cès que M. Monticelli doit obtenir par la suite, d’après ceux qu'il a obtenus dans cette carrière déjà depuis nombre d’an- nées , on est fondé à présumer qu’il occupera le premier rang parmi les nombreux historiens de ce volcan célèbre, qui, nous le répéterons toujours ; est en quelque sorte un archétype volca- nique. Ce savant avait préludé au nouvel ouvrage que nous an- noncons par la description des éruptions de 1813 et de 1817. Dernièrement il a publié en français, conjointement avec M. Covelli, des Observations et Expériences faites au Vésuve , pendant une partie des années 1821 et 1822. ( Voy. to. 2 du Zulletin , n°. 876.) La 1re. section de l'ouvrage qui nous oc- cupe actuellement est , à très-peu près, la répétition en italien de ce dernier travail. La nouvelle éruption du mois d'octobre der- nier, non-seulement lune des plus considérables que lon ait vues depuis celle si célèbre de 1794, mais même , à ce qu'il pa- raît, l’une des plus grandes qui aient jamais eu lieu ( Vory. le ne. 859 du même vol. du Bulletin ), ayant offert aux auteurs le champ le plus vaste pour de nouvelles expériences et de nou- velles observations, les a engagés à reprendre et à tripler ce tra-- vail, en y ajoutant deux sections, une préface, une table des matières, et des figures.— Les plus notables des faits principaux de cet ouvrage ont été cités par les auteurs eux-mêmes, dans la préface. Tels sont ceux de la formation des pisolithes terreuses , parmi la lave pulvérulente ; de l’éjection particulière et oblique d'un sable fin, comme ils l'appellent, ou de ce qu'on nomme vul- Géologie. 35 gairement cendres volcaniques ; qui a même produit de petits courans très-singuliers , et ayant de loin toute l'apparence d'é- coulemens d’eau chaude ; celui d’autres courans formés uni- quement de matières beaucoup plus volumineuses et disparates, mais également incohérentes : l'examen, fait avec un intérêt par- ticulier et tout nouveau , des intermittences ou relàches, et des accès partiels des éruptions, ce que les auteurs comparent aux pa- roxysmes des maladies violentes ; l’observation positive de l’acide sulfureux et du soufre lui-même dans les laves qui ont cessé de couler ; celle de l’acidé carbonique dans les fumeroles des laves, avant qu’elles soient entièrement éteintes , et surtout d’un déga- gement considérable de cet acide à la suite des grandes érup- tions , ce qui donne lieu aux mofettes nombreuses et redouta- bles qui se manifestent çà et là autour du pied de la montagne. Ce fait est si remarquable et si important, que le célèbre M. Davy a pensé même qu'on y pourrait découvrir l'origine des diverses roches calcaires, qui contiennent dans leur masse ou leurs cavi- tés des substances volcaniques. On remarquera aussi parmi les produits du Vésuve nouvellement reconnus, les sulfates et les chlorures de manganèse qui y figurent au nombre de sublimés salins-métalliques , et qu'on ne connaissait point jusqu'alors dans le règne minéral. Cet ouvrage offre encore plusieurs remarques concernant la diversité de température qu’exigent les différentes vapeurs volcaniques, pour passer à l’état solide, ete. On a contesté la véracité des récits de Pline le jeune sur la trop célèbre érup- tion qui occasiona la mort de son encle; et MM. Monticelli et Covelliprouvent, en comparant plusieurs passages de cette re- lation avec les effets qu’ils ont eux-mêmes observés, qu’on doit lui accorder toute confiance. Ils ont vu aussi le dernier cône s’é- crouler et disparaître en partie comme celui qui, d’après la de- scription de Strabon , existait avant cette affreuse catastrophe de l'an 79. — La 17e. section est intitulée : État du Vésuve depuis l’éruption de 1820 et 1821 , Jusqu'au commencement d'octobre 1822, avec observations et expériences. Elle offre quelques dif- férences vers la fin avec le 1er. travail publié, et un article de plus dans lequel est exposé l’état du volcan, depuis le 11 mai 1522 jusqu'au commencement d'octobre. — La 2e. section pré- sente le Journal de l'éruption d'octobre 1822. Les auteurs par- lent d’abord de l’état de l'atmosphère pendant le printemps, l'été et l'automne qui ont précédé cette éruption; état qui s’est fait 56 Creoiogte. remarquer par une grande sécheresse. Ils mentionnent quelques mouvemens du volcan, précurseurs de l'éruption; et ils arrivent ($ 45 et suiv.) à la description des phénomènes observés dans les journées du 21 oct. au 11 nov.; ce qui forme tout le laps de temps dans lequel sont compris les divers paroxysmes et les premières suites de cette éruption. Des éclairs en zigzag com- mencèrent à paraître le 22 sur les deux heures de l’après-midi, naissant non du pi? ni du grand nuage de fumée qui en déri- vait, mais dans la partie de l'atmosphère située entre deux, et qui n’était occupée que par des cendres. Ces éclairs ne sont d’ail- leurs accompagnés d'aucune détonation. Ce phénomène élec- trique s’accroissait et se multipliait dans un temps où la violence de l’éruption diminuait; et c'était au bord des nuages de cendres, et non au milieu d’un paroxysme, qu’il se manifestait. Plus tard encore, on vit les éclairs partir non-seulement des nuages poudreux ou de l'air, mais aus:i de la terre, et traverser même les chemins. Nos auteurs ont reconnu, par des expériences très- simples, mais très-décisives , que Îles cendres volantes étaient électrisées fortement et vitreusement. On vitencore des déchar- ges électriques sortir alors du sommet de la montagne. Les cen- dres, d’abord grises, puis brunâtres , devinrent rougeûtres, et cependant leur électricité était la même. La chute de ces cendres rousses fut très-abondante , et se répandit fort au loin, en cau- sant une grande obscurité. Outre cela, l’on sentait, et même à Naples, une forte odeur d'acide hydrochlorique et d’hydrochlo- rate de fer, sans qu’il fût possible d'ailleurs de découvrir cet acide dans les cendres éprouvées le jour mème. Le pér a offert une variété et une mutabilité remarquables de couleurs que les auteurs attribuent aux réfractions produites dans les différens courans d'air qu'il traversait. À la suite d’une abondante pluie d’eau mélée de cendres, le tronc de ce pin, déjà bien affaibli d’ailleurs, ne présentait plus, au lieu de sa colonne cylindrique, qu'une suite de globes grands et petits ; ce que les auteurs at- tribuent encore, pour une grande partie , à l’affaiblissement de l'attraction électrique de l’air. L'éruption venant à sa fin, on vit le monit attirer à lui tous les nuages de l’atmosphère, et il s'en- suivit d’épouvantables averses d’eau qui roulait sur ses flancs sous forme de torrens emportant avec eux des quantités consi- dérables de matières incohérentes qui dévastèrent la campagne environnante. Des pisolithes , les unes, et ce sont les plus Géologie. | 37 grosses , tombent toutes formées; les autres se forment sur Ja cendre qui couvre le terrain, au moyen de la pluie fine. — Sec- tion 3e. Observations et expériences faites durant l’éruption d'octobre 1822. Cette section est la plus considérable , la plus intéressante, la plus riche en choses nouvelles. Voici les titres de ses principales divisions : Art. I. Périodes de maximum et de minimum de violence qu'a présentés cette éruption. C’est ici qu'est présenté en détail le fait des paroxysmes qui paraissent sujets à cette loi générale , que leur violence est en raison inverse de leur durée. Le plus court et le plus terrible est au milieu de lérup- tion ; les plus faibles et les plus longs, au commencement et à la fin. — Art. IL. État du cratère et du grand cône, le 16 novem- bre 1822. — Description du cône et du cratére actuel, L’Atrio se remplissant de plus en plus, le Vésuve proprement dit et le Somma tendent à se réunir. Le cratère en question avait son orbe très-étroit, avec une corne fort haute, et d’après cela pres- que inaccessible. Les auteurs ont donné à ce sujet un relevé des observations faites sur la hauteur du Vésuve, depuis l’année 1749 jusqu’en 1822. — Ârt. III: Examen des substances qui se sont manifestées pendant l'éruption. Elles sont divisées en 5 classes : 17°. solides incohérentes, 2:. liquides, 3°. volatiles, 4°. gazeuses , 5°. impondérables. Chacune de ces classes est examinée séparément en détail, ainsi que leurs divers modes et époques d'apparition. Les cendres ont été portées jusqu’à 10 milles de distance dans presque toutes les directions. Les strates qui en sont résultés , et aussi ceux formés d’autres malières incohérentes diverses, sont étudiés sous divers aspects, et l’on voit qu'ils diffèrent beau- coup de ceux formés par les alluvions. Où parle encore des ef- fets de ces pluies de cendres sur des êtres organisés. C’est à l’ar- ticle des substances liquides qu'il est question des courans de laves. L'eau joue un grand rôle, mécaniquement et chimique- ment, parmi les substances vo'atiles. Parmi les gazeuses , l’acide hydrochlorique s’est dégagé à toutes les époques et à toutes les températures. — Art. IV. Des courans de lave incohérente; V. des courans de cendres; VI. des aggrégats formés de ces ma- tières; VII. des mofettes produites par l'acide carbonique; VI. de l’obsidienne, genre de lave rare au Vésuve. Dans l’art. IX , ils donnent le Catalogue des produits de l’éruption d’oc- tobre 1822; dans l'article X, le détail des procédés chimiques qu'ils-ont suivis dans leurs Essais analytiques sur Les substances 33 Géologie. de cette dernière éruption; XIL, deux tableaux où sont exposées les Observations météorologiques faites pendant les mois entiers d’oct. et de nov. 1822 , à l'observatoire de Naples, éloïgné d’en- viron 8 milles du Vésuve. Enfin, l’article XII offre le Résumé des faits Les plus notables observés dans le cours de La dernière éruption ,et depuis. Les figures représentent 1°.le Vésuve vu du chemin de l’Ermitage, près du front de la dernière lave au-des- sus de Résina , peu de jours avant l’éruption d'octobre 1822; 2°. cette éruption observée du même lieu à 8 heures du soir; Do: le volcan vu de Bosco-tre-Case; 4°. un dessin de son cratère , fait sur le lieu le 16 nov. 1822. M. G. 48. SUR UNE FORÈT SOUS-MARINE de Ja rive méridionale du Frith de Tay, en Écosse; avec des observations sur les pré- tendues forêts de cette espèce de la côte de Lincolnshire , de Mountsbay , d'Orkney, etc.; par J. FLeminc. (Transact. of the R. Soc. of Edinb., to.1X, p. 419-) L'auteur explique fort naturellement l'existence de ce qu’on a nommé ümproprement une forét sous-marine, et qui m'est en réalité qu'un dépôt tourbeux, par l'existence d’un lac voisin de la mer qui se sera converti peu à peu en marais à tourbe, et dont la barrière qui le séparait de la mer, aura été détruite. Les bancs de tourbe, en s’affaissant, se sont trouvés au niveau des basses marées. Ils peuvent contenir des arbres , s’il en a cru dans l’an- cien marais; et il peut arriver aussi quelquefois que ce qu'on prend pour du bois ne füt autre chose que les racines ou le bas des tiges de certaines plantes aquatiques. C. M. 49. M. Horsfeld, dans le tome VIII des Mémoires de Bata- via , dit que, lors d’une grande éruption du volcan de Ælute, la brise ordinaire de la mousson transporta jusqu’à Batavia, et plus Join encore dans l’ouest, une grande quantité de ce qu'on est con. venu de nommer cendre volcanique. C'était de l’albumine extrème- ment divisée , qui, étant humectée, acquérait de la viscosité , de la ductilité, en un mot toutes les qualités d’une excellente argile à potier. Il ajoute que les orfèvres indigènes font aussi. avec ces cendres, des moules pour les ouvrages les plus délicats de leur profession. C. M. bo. VoLcaN DE Java. Nous avons parlé de l’activité singulière des volcans dans les mois de septembre, d'octobre et de décembre de l’année passée. < Le Zoologie. 59 Ceux de Java ont encore coutume de s'agiter au mois de dé- cembre. — À Xadou on a ressenti, le 27 décembre, un tremble- ment de terre, à la suite duquel il y eut une éruption volcanique du mont Mérapie, qui a incendié quatre villages et en a englouti deux. Les habitans ont eu le temps de se sauver, et il n’a péri que quinze personnes. — Il s’est fait aussi quelques éruptions du volcan Bromo, mais qui n’ont point causé de dommages. ( Mouv. Ann. des voyages, mai 1823 ,p. 283.) Br. GEOGNOSTISCHES GEMALDE VON BnRasiLiEn. Tableau géo- gnostique du Brésil; par W. »'Escawece; in-8., 64 p., av. une carte. Weimar ; 1822. Quelques personnes se sont laissé prévenir contre l’auteur, par le début un peu emphatique de son livre ( p. 2); mais de ce qu'il s’est écarté des formules ordinaires de la modestie, ce n’est point une raison pour conclure qu'il a mal observé. Nous pou- vons assurer qu'on ne trouvera nulle part un tableau plus exact de l’ensemble du Brésil; et si ce tableau a paru un peu vague dans certaines parties, il ne faut accuser que le cadre étroit dans lequel l’auteur a malheureusement cru devoir se resserrer. Il fait connaître deux formations nouvelles qu'il a découvertes dans la capitainerie des mines l’{tabirite et l’Itacolumite, et il termine son intéressant et utile opusecule par un chapitre sur les diamans , dont il paraît s’être occupé d’une manière spéciale, pendant son séjour au Brésil. Auc. DE S.-Hir. —6—— ZOOLOGIE. 52. Zooroc1caL Jourvar. Journal de zoologie. Tel est le titre d’un nouveau recueil périodique annoncé à Londres, et qui doit pa- raitre tousles trois mois (guarterly), à partir du 1er. janv. 1824. Ce journal comprendra des pièces originales, des traductions des principaux mémoires étrangers, des nolices de faits nouveaux et remarquables ayant quelques rapports avec la zoologie. Des planches coloriées accompagneront chaque numéro , lorsqu'elles seront nécessaires à l'intelligence du texte; il sera publié sous la direction de F. Bezz., Esq.F. L:S.; Y. G. Cuicoren, Esq. F.R. et F. L.S.; J. ne Care Sowersy, Esq.F.L.S.;et G.B.Sowerey, F. 1. S.— La classification, l'anatomie comparée, la chimie annvwale, la palæontographie , la nomenclature ; les analyses 4) Zoologie. d'ouvrages nouveaux, les travaux des sociétés savantes, etc., formeront les divisions principales de ce recueil, auquel on sou- scrit chez M. Philippset chez G. B. Sowerby. Le prix de chaque numéro sera de 10 sh. F. 53. Narurazisr’s Rerosirory, ete.; par M.E. Doxavan.(Voy.' les n°5. précédens du Zulletin.) Nos, 13 et 14. Ces deux numéros nous étant parvenus après le n°. 15 annoncé dans ie Bulletin du mois d'août, nous nous empressons de les faire connaître. — Le N°. 13 offre 1°. Papilio (Wymphales) Marica; et Papilio ( Festivi) Enothrea de Fabricius, belles espéces, toutes deux de l'Afrique; 2°. la Voluta episcopalis Linné; 30. le Gbula albirostris de Latham , oiseau rare de la Guinée. — Le N°.14 renferme , 1e.les Papilio Cipris et Amalia de Fabri- cius; 2°. le Trochus conchyliophorus Linné; 30. le Lanius cayanus , Linné; Tityra cinerea de Vieillot. — Cet ouvrage offre un intérêt particulier aux entomologistes par les figures des belles espèces de papillons décrites par Fabricius, dans la collec- tion de Banks, dont M. Donavan a eu la libre disposition, et dont il a dessiné la plupart des espèces rares et précieuses. F. 54. Zoococicar 1LLUSTRATIONS, etc. Illustrations zoologiques, etc.; par M. W. Swainsox. N°5. 34 et 35 ( vol. IIT). ( Voy. le n°. $-- du tom. II du Bulletin.) 77 - Le N°. 34 offre les espèces suivantes : Sylvia annulosa var. £, nouvel oïseau de la Nouvelle-Hollande.— Bulimus citrénus. 3 variétés de cette espèce bien connue, déjà figurées vingt fois. — Anodon crassus, nouvelle et belle coquille indiquée comme étant de l'Amérique du sud. Ramphastos ambiguus, très-bel oïseau, donné comme étant non décrit et du Brésil. — Pteroglossus viridis (Ramphastos viridis de Linné et deGmelin).—On trouve dans le N°.35 : Malurus africanus (Motacilla africara, Gmelin); Unio fragilis, espèce intéressante, envoyée à l’auteur par le prof. Rafinesque , et qui habite le nord de l'Amérique septen- trionale. Sans doute c'est la même que l'Unio fragilis décrit par M. Rafinesque, dans sa Monographie des Bivalves de l'Ohio. Ampullaria reflexa , décrite par M. Swainson, dans le PAil. Mag. de Tilloch, vol. 61, p. 377.(Foy.le Bulletin, to. IL, n°.621.) Cette coquille ne nous paraît qu'une variété d'une autre am- pullaire. En général , M. Swainson paraît porté à multiplier Zoologie. 41 les espèces, et particulièrement dans le genre Ampullaire la plu- part de ses espèces ne sont que des variétés les unes des autres. Il faut avoir sous les yeux une nombreuse collection, riche en in- dividus des mêmes iocalités, pour ne pas tomber dans cette er- reur, et comparer soigneusement ces divers individus et les espècesentreelles. — Tanagra canicapilla, nouvel oiseau des Indes occidentales. — Anodon elongatus, nouvelle et curieuse espèce de l'Amérique du sud. F. 55. Suprrémexr à l’histoire naturelle du Seriema (Dicholophus cristatus IL ÿ; par le prince M. de Wien-Neuwiep. { Nova acta Acad, Leop.Carol. Vol.11, p. 323-350, avec une pl.) On devait à M. Geoffroy un mémoire fort curieux sur ls Di- cholophus cristatus ; mais il était permis d'espérer encore des voyageurs qui visiteraient le Brésil quelques détails sur l'histoire de cet oiseau. Un savant ornithologiste, M. le prince de Neuwied, vient de la compléter, en publiant la notice que nous annoncons. Après avoir reconnu le nom de Seriema que nous avons déjà rétabli dans apercu de notre voyage, il ajoute à la description du Dicholophus les traits quilui manquaient encore, et donne sur les habitudes de cet échassier des détails aussi in- téressans que vrais. Auc. DE St.-His. 56. SuiTE DE LA DESCRIPTION DE VINGT-UNE ESPÈCES DE POIS- sons rapportées par MM.Quoy et Garmarp.(Voyez le n°. 409 du to. IIT du Pulletin.) ” 8°. Curimate Gilbert. Curimata Gübert. N.— Caract. essent. Curimata, edentulus, maxili& superiore longiore; pinnä dorsali radiis decem; macul& nigrä ad caudam.—Dimensions. Diamètre vertical, 14 li. diam, longit., 3 po. 2 li. ; nageoire caudale, 10 li. — Patrie. Les eaux douces du Brésit, dans la capitainerie de Rio-de-Janeiro. — Dédié à la mémoire de M. Gilbert, chi- rur. de la marine roy., mort de la fièvre jaune. 9°. Hydrocyn Faucille. Æydrocynus Falcatus. N. — Salmo Falcatus. Bloch., p. 305. — Mal figuré. — Osmére faucille. Lacép., tom. 5, p. 237.— Caract. essent. Hydrocynus bimacu- latus ,pinné ani trigentiradiis atque falcatt. — Dinens. Diam. vert., 13 li.; diam. longit., 4 po.; nageoire caudale , 1 po. — Patrie. Brésil. 10°. Saurus gris. Saurus cinereus. N. — Caract. essent. Sau- 42 Zoologie. rus, orbitis emarginatis ; pinnd ant radüs decem ; plurimis maculis transversalibus. — Dünens. Diam vert., 11 li; diam. long. , > po.;nageoire caudale, 11 li.—Patrie. Les iles Sandwich. 11°. Pimélode Quélen. Pimelodus Quelen. N. — Caract. es- sent. Pimelodus , pinnd dorsalé inermi ; posticä adipos& pro- lixä ; cirris senis ; duobus maxillaribus longissünis ; plurimus transversis lineis ; caud& bifidä. — I] diffère du Silure clartas, Encyclop. méthod., pl. 63, fig. 251, par l'absence du fort ai- guillon dentelé de la première nageoire dorsale.— Patrie. Rio-de- Janeiro. — Dédié à M. l'abbé de Quélen, aumônier de l’Urante. 12°. Bagre barbu. Bagrus barbatus. N. — Pimelode barbu de Lacép. Méächoiran des matelots français. — Caract. essent. Ba- grus, pinnà dorsi prümé ossiculorum octo ; cirris labialibus sex; caudæ lobo superiort elongato. Commerson. — Dimens. Les plus grands que nous ayons vus avaient de 12 à 15 po. de long. — Patrie. Rio-de-la-Plata. 13°. Flétan à longs filets. Hypoglossus macropterus. N. — Caract. essent. Hypoglossus, corpore oblongo ; capite lewt ; pinn& supertore pectorali, in radios longissimos quatuor dest- rente; maculis fuscis suprä. — Dimens. Diam. vert. 2 po 6h. ; diam. long., 7 po; nageoire caudale, 11 li.— Patrie. Rawak et Vaigiou , iles des Papous. 14°, Anguille marbrée. Anguilla variata. N. — Caract. es- sent. Anguilla corpore nigricante variegato ; maxill& inferiore longiore ; tubulis duobus rostro ; viginti radis pirnæ pectoralr. Dimens. Long., 18 po.—Patrie. Rawak et Vaigiou, îles des Papous. 15°. Ophisure long museau. Ophisurus longtrostratus. N.— Caract. essent. Ophisurus, rostro acuminato ; dentibus magnis , recurvis; corpore supräfusco, subtüs argenteo.— Dimens. Long. 3 pi. — Patrie. Rawak et Vaigiou, iles des Papous. 16°. Labre Arago. Zabrus Arago. N. — Caract. essent. La- brus, corpore toto viridi; cristä null& capiti ; pürnis dorsalibus et ani macularum aurearum tribus ordénibus ; caud& rotunda. __ Dimens. Diam. vert., 9 li.; diam. longit., 3 po. 9 li.; nageoire caudale , 9 i.— Patrie. Les iles des Papous. Dédié à M. Arago, dessinateur de l'expédition. 170.Rason Delécluse. Novacula Delécluse. N.—Caract.essent. Novacula rosea; spinis pinnæ dorsali novem ; duobus punctis cœruleis ad lineam lateralem; caud& subrotundä. — Dimens. Diam. vert., 1 po. 5 li.; dim. long. 5 po.; nageoire caudale, 10 li. Zoologie. 45 — Patrie. Owhyhée, iles Sandwich. — Dédié à la mémoire de M. Deléclnse , chirurg. de la marine roy., mort dela fièvre jaune. 18°. Diacope Calvet. Diacope Calvet. N. — Caract. essent. Diacope, corpore rubro aurato ; pinnä dorsali radis quinque et viginti ; undecim pinnæ ani; caud& æquali. — Dinens. Diam. vert., 2 po.; diam. longit., 4 po. 7 lig.; nag. caud., 9 lig. — Pacte) Rade de Coupang, île de Timor.— Dédié à la mémoire de M. Calvet, chirurg. dela marine roy., mort de la fièvre jaune. 19°. Serran Boursin. Serranus Boursin. N. Caract.essent, Ser- ranus cœruleus feré niger ; pinnis omnibus et caud& , etiam nüm basi, luteis ; duodecim vel quindecim punctis cyaneo colore, — Dimens. Diam. vert., 2 po. 6 lig.; diam. longit,, 5 po. 9 lig.; nag. caudale, 11 lig. — Patrie. Rade de St.-Paul, île de Bourbon. Dédié à la mémoire de M. Boursin, chirurg. de la marine roy., mort de la fièvre jaune. 200, Baudroie géographique. Lophius geographicus. N.— Ca- ract. essent. Lophius , fronte unicorni ; corpore subflavo maculis nigricantibus distincio ; caud& rotundé tribus vittis notatä.—Di- mens. Diam. vert., 1 po.; diam. longit., 2 po. 9 lig.;nag. caudale, 8 lig. — Patrie. Sous la ligne, auprès de la Nouvelle-Guinée. 210, Caranx six-bandes. Caranx sex-fasciatus. N.— Caract. essent. Caranx flavo-viridis ; fasciis transversalibus subviridibus sex ; lineis lateralibus duabus. — Dimens. Diam. vert. 10 lig.; diam. longit., 1 po. 10 lig. ; nag. caudale, 10 lig. — Patrie. Les iles des Papous. M. Gaimard a présenté en même temps à la Société les gra- vures parfaitement exécutées de tous les poissons qui viennent d’être signalés. 57. THE GENERA OF RECENT AND FOSSIL SHELLS, elC.; par M. J. Sowersy. Nos. XVI, XVIL. ( Voy. le no. 141 du to. 2 du Bulletin, etc.) Le N°, XVI contient les genres et espèces suivantes : Unio ova- lis, Montagu , ambiguus, Sow. ( cette espèce est la Castalia am- bisua de M. de Tiarek que M. Sowerby réunit avec nous au genre Unio ); glabraius et brevialis, Lam. ; alatus, Say. — Co- nus antediluvianus , foss.; grandis, nobilis, Ter pas Nussatella, australis, Lam., duplicatus, N. Sp. du cab. de M. le D'. Goodall. Dormitor , fos. de Barton; bullatus. — Hyria Symatophora, corrugata, — Calceola sandalina.—Le n°. XVII offre Arodon 44 Zoologie. alatus, N. Sp. superbe espèce qui paraît avoir l'épaisseur des Unio, anatinus. — Lima glacialis, squamosa, Lam., bul/ata Chemm., Loscombii Leach. (fragilis, Mont.) — Cyprea Mau- ritiana, cylindrica, elegans, Gervillië N. Sp.:ces deux derniers fossiles : Wappa, pustulata, Madagascariensis. — Nucula lan- ceolata, Pella, Lam., tellinoïdes, N. Sp.; fluviatilis (cest la D. rostrata de Lam. que M. Sowerby, sur ce qu’en dit Schrôt- ter , croit fluviatile), rostrata , Mont. , oblonga, Sow. foss. ( lanceolata du Min. Conch., to. 180.); margaritacea, foss., pectinata et Cobboldie Min. Conch., t. 192 et 180 ; deux es- pèces aussi fossiles. F. 58. SuR QUELQUES COQUILLES PRÉCIEUSES rapportées de l’Afri- que par M. Curzraun.( Acad. des sciences. ) Le voyage de M. Cailliaud en Égypte,en Nubie et en Éthiopie, ne sera pas seulement d’un grand intérèt pour la géographie et les antiquités ; les sciences naturelles, la géologie, en retireront des résultats précieux. Ce zélé voyageur avait annoncé à son re- tour qu'il avait trouvé des huîtres dans le Nil bleu, à partir de la première cataracte. Cette nouvelle avait vivement piqué la cu- riosité des géologues et des naturalistes. La caisse qui les con- tenait étant arrivée , M. de Férussac, auquel ces coquilles ont été remises, vient de lire à leur sujet une note à l’Académie des sciences. Elles sont d’une grande taille, d'une nacre brillante et argentée; feuilletées, munies d’un talon comme les huïtres ; comme elles, vivant groupées les unes sur les autres ou attachées aux rochers ; enfin, présentant l’aspect extérieur des huîtres, avec lesquelles il n’est pas étonnant qu'on les ait confondues. Elles n’en sont distinguées que par la forme du ligament, et par les deux impressions musculaires dont leurs vaives sont pourvues. M. de Férussac a reconnu que ces coquillesappartiennent au genre Éthérie de M. de Lamarck, genre composé de quatre espèces très-rares et fort precieuses, et que l’on croyait habiter les pro- fondeurs de l'Océan. (Ces 4 espèces doivent se réduire à 2, d’après les observations de M. de Férussac.) Les habitans re- cueillent celle qu'a rapportée M. Cailliaud, sur les bords du Nil bleu, et sur ceux de ses affluens, pour en couvrir leurs tombeaux; et il est étonnant que Bruce et Burkharht n’en aient pas fait men- tion. Les paiens de l'Éthiopie en mangent l’animal.Le genre Éthérie doit être ajouté aux genres de Mollusques bivalves qui habitent Zoologie. 45 les eaux douces, ainsi que M. Sowerby l'avait soupconné. M. Cail- liaud a trouvé dans le Nil une belle espèce d'fridine, laquelle diffère très-peu de l’espèce connue, coquille qui, comme l’on sait, est aussi fort rare et fort recherchée. M. de Férussac a donné à l'Éthérie le nom de Cailliaud et à YIridine celui de Nilotica. bg. DESGRIPTION DE SEPT NOUVEAUX COQUILLAGES terrestres et flu- viatiles d'Angleterre, avec des observatioi.s sur plusieurs au- tres espèces, et une liste de ceux qui ont été trouvés dans le comté de Suffolk;par le Rev. Revecr SaepparD, F. L. S. (Trans. Linn., vol. x1v, part. 1, p. 148.) Le catal. des Testacés de la Grande-Bretagne, par Maton et Rackett, inséré dans les Transact. de la Soc. Linnéenne, tom.8, portant spécialement sur les comtés occidentaux et intérieurs , le rév. Sheppard a été engagé par là à présenter à la Soc. Linn. le résultat de ses observations sur les coquilles terrestres et flu- viatiles du comié de Suffolk et d’une partie du comté d’Essex. 11 donne d’abord un tableau des espèces de ce rer. comté, au nombre de 70, rangées suivant le système linnéen, mais en indiquant les genres de Draparnaud et de M. de Lamarck aux- quels ellés se rapportent. On remarque dans ce catalogue plu- sieurs noms inconnus; ce sont ceux des nouvelles espèces dont l’auteur s’est proposé de donner là description. Nous regrettons de ne pas connaitre ces coquilles, afin de les rapporter à notre synomymie, et nous nous bornerons à les indiquer nominative- ment en y ajoutant quelques réflexions. N°. 2. Tellina stagni- cola, ne parait pas distincte du Cyclas calyculata; 4. T. Hens- lowana, voisine du Cyclas amnica ; 7. Mytilus Macula, très-voi- sin de l’aratinus; 16. Turbo Leachit parait tre une petite Paludine; 24. Turbo Offtonensis ; semble être un petit Pupa ou un Vertigo; 35. Hélix Draparnaudi, planorbe très-voisin de l'albus, 35.Hélix Sornershamiensis paraît être une hélice très-dis- tincte, dit l'auteur; elle ressemble au PI. a/bus pour la forme ; bo. Hélix ÆXérb ; je présume que cette hélix est la même que celle trouvée il y a quelques temps par M. Bean de Scarborough, et que j'ai nommée Lean ; elle est voisine du Rupestris. Plusieurs remarques intéressantes sont présentées par M. Sheppard sur des espèces connues. F. 6o. MÉmoirr. sur L'ORGANISATION d’une espèce de mollusque 46 Zoologie. nu de la famille des limacinés; par M. H. D. de BLaIN vite. (Journ. de phys. et de chim., avril 1823 , p. 175.) Le mollnsque dont il s’agit dans ce mémoire est le Faginulus Taunaisii, genre nouveau du Brésil , institué par M. de Férus- sac, pour une belle espèce de ce pays qui lui a été envoyée par M. Taunay. M. de Blainville ayant bien voulu se charger d'en faire l'anatomie pour l'Histoire des Mollusques que publie M. de Férussac, ct dans laquelle elle est imprimée, accompagnée d’une superbe planche qui en représente les détails, M. de Blainville donne aujourd’hui ce beau travail à part, afin de répandre da- vantage encore la connaissance de ce singulier animal. Cette ana- tomie très-détaillée est précédée d’une description zoologique étendue. L'organisation de ce genre remarquable offre des par- ticularités bien distinctes de celles de nos limaces d'Europe; elle est analogue à celle de l'Onchidie de Buchanan et de la Véro- nicelle de M. de Blainville. Destinées à résister au climat brüälant des parties les plus chaudes des deux continens, les limaces de ces contrées sont conformées sur un plan particulier: une cui- rasse générale couvre leur corps, lestentacules sont simplement contractiles; devant s’abriter sous terre pour se garantir de la sécheresse, l’orifice respiratoire est porté à l'extrémité du corps, enfin les organes de la génération sont séparés et distants. Cet important travail n’étant pas susceptible d'analyse, à cause des détails nombreux et curieux dont il se compose, nous nous bor- nons à le signaler. F; Gr. Mémoire suR L'ACHLYSIE, nouveau genre d’Arachnides trachéennes; par M. J. V. Aupouin. ( Mémoires de la Soc. d'hist. nat. de Paris, to. 1, p. 98.) M. Audouin, qui se livre spécialement à des recherches ana- tomiques et physiologiques sur les animaux, et particulièrement sur ceux que l’on désigne sous le nom d’énvertébrés, avait con- servé dans l'alcohol des Dytiques pour servir à ses travaux, quand au bout de quelques mois le hasard lui fit découvrir sur l'abdomen d’un Dytique ( Dytiscus marginalis L. ), au-dessous des ailes, deux petits êtres parasites très-singuliers et parfaite- ment semblables. La longueur totale de l’animal est de 6 milli- mètres, et la plus grande largeur de 3 ‘. Considéré d’une ma- nière générale , il est ovoide, et figure assez bien une cornue dont la panse serait allongée, et dontle col très-court, fermé et ar- Zoologie. 47 rondi, serait abruptement recourbé sur cette panse, de manière à laisser entre elle et lui un intervalle ou une sorte d’échancrure étroite et profonde. —-Sa couleur dominante est le jaune orangé, disposé par zones irrégulières et transversales sur la région du dos, s'étendant sur celle du ventre, et confondu sur les côtés avec une couleur jaune citron qui se prolonge supérieurement entre les bandes orangées dont il vient d’être parlé. Ces couleurs vives donnent à l'animal un aspect gracieux, en même temps que sa forme lui prête quelque chose de bizarre. Si à ces carac- tères on ajoute qu'il n’existe ni tête, ni yeux, ni antennes, ni thorax, ni division du corps en anneaux, ni anus, ni ouvertures pour la respiration; qu'il y a bien, il est vrai, un sucoir et des pates; mais que leur ténuité est telle, qu'il faut un microscope pour les apercevoir : si, disons-nous, on ajoute ces caractères aux précédens, on aura déjà une idée assez exacte de cet animal parasite. — Il présente plusieurs particularités très-remar- quables, et entre autres celle-ci : il est fixé au Dytique au moyen de son sucoir; mais ce sucoir, situé dans l’échancrure profonde dont il a été parlé, est d’une petitesse excessive, et ne saurait en dépasser les bords inférieurs. Il résulte de là que si l'animal était posé de champ, c’est-à-dire sur le ventre, à la ma- nière de tous ces insectes, son bec ne pourrait rester fixé au dy- tique. Il est obligé , pour obvier à cette disposition défavorable, de se coucher sur l’un ou l’autré flanc; ceux-ci étant très-com- primés permettent au sucoir de les déborder, en s’inclinant soit à droite, soit à gauche, pour atteindre, par son extrémité libre et aiguë, l'abdomen du Dytique auquel il adhère très-fortement. — M. Audouin n’a pas négligé l’anatomie de cet être curieux :; mais ellelui a fourni fort peu de données certaines. Quoi qu’il en soit, la connaissance des parties externes peut bien suffire pour fournir de très-bons caractères zoologiques. L'auteur a reconnu que cet animal était nouveau ; qu'il appartenait plutôt à la classe des Arachnides qu'à tout autre groupe, et qu'il devait être TAp- porté à l’ordre des Trachéennes et à la deuxième tribu des Holè- tres, désignée sous le nom d’Acarides. En prenant en considéra- tion le nombre des pates, il le range auprès des genres Caris leptus, Astoma de Tatreille, et Scypete de Leach; il a de plus un grand nombre de caractères qui autorisent à en faire un genre nouveau qui prendra place à côté des Leptes, et qui portera le nom d'Achlysia (Achlysie). Ses caractères sont : séx pates de 43 Zoologie. six articles ; le premier très-étendu, quadrilatère ; les suivans , développés à peu prés uniformément, situés , ainsi que le siphon, dans une échancrure antérieure et profonde du corps. M. Au- douin présente, à l'occasion de l’Achlysie, des considérations sur les animaux parasites en général. Son Mémoire est accompagné de plusieurs bonnes figures. An. B. G2. Sxsremariscue BrscureiBunG der Bekannten Europäischen zwey-flügelingen Insecten. Description systématique des in- sectes Dyptères d'Europe; par J. W. Mxicex. In-8., to. IT, av. 11 pl. Ham; Schultz; 1822. L'ouvrage aura 5 vol. Ce vol. contient les familles Empidiæ, Tachidromiæ, Inflatæ, Stratiomydæ et Syrphici. Le vol. suivant et dernier comprendra les Dolichopodes , Canopsariæ , Museides et Eproboseidea. (Journ. gén. de lit. étr., mai 1823, p. 129.) 63. Panzer’s DEUTSCHLAND’S INSECTEN, ou Insectes d’Alle- magne; par Panzer. Livr. 110°., av. 24 pl. coloriées dans un étui. Prix : 6 fr. Go ce. Paris ; Treuttel et Wurtz. 64. Ovservarions relatives au genre de vers intestinaux ap- pelé Amphistoma; par M. A. H. L. Wesrrums. ( Jsis, 4e. ca- hier, 1523, p. 390.) Cet article renferme la description de 20 espèces de ce genre déterminées par l'auteur, outre 5 autres qu'il regarde comme en- core douteuses. Il reconnaît les obligations qu'il a eues pour ce travail au Dr. Bremser de Vienne, qui lui a permis de consulter à loisir la riche collection de vers intestinaux qu'il a formée dans le Muséum de l’empereur d'Autriche. La plupart des es- pèces du genre Amphistoma se trouvent dans des oiseaux. Les figures jointes à ce mémoire , sont celles de l’4. /ongicolle et de l'A. tenuicolle. Le 17. se trouve dans la Mouette rieuse, Za- rus ridibundus. Le 2°. dans l’Aigle, Falco rufus. C. M. G5. Hasrorme pes Zoopnyres; par J. C. Esrer : continuée par le Dr. GozpFuss, Prof. de botanique à Bonn, membre de plusieurs sociétés savantes ; et par J. V. F. Lamouroux, cor- respondant de l'Académie royale des sciences de Paris , Prof. d'histoire naturelle à l'Académie de Caen, membre de plu- sieurs sociélés savantes. Cet onvrage a été suspendu pendant plusieurs années ; les au- Leurs qui le continuent ne négligeront rien pour satisfaireles natu- . Zoologie. 49 ralistes auxquels il est destiné. Il renfermera la descriplion et la figure de tous les polypiers cités par les auteurs anciens et mo- dernes, et de toutes les espèces que l’on pourra se procurer ; le nombre de ces dernières, qui existe dansles collections, est pres- que aussi considérable que celui des espèces connues. MM. G. et L.s’occuperont également des polypiers fossiles, aussi répandus dans les terrains de dépôt que les testacés, et plus intéressans à connaître que les débris des mollusques, à cause de leur fixité. Les coquilles nagent dans le sein des mers; elles jouissent de la faculté locomotive : les polypiers , au contraire, croissent, vivent et meurent dans le même lieu , et, sous ce rapport, ils peuvent fournir aux géologues des notionsprécieuses pour reconnaître, par l'identité des espèces, les terrains contemporains ou appartenant au même système de formation , et qui, au premier apercu, pa- raissent très-différens les uns des autres.—Aucun ouvrage ne peut remplacer celui d'Esper, à cause du nombre des figures qu’il renferme : l’on pourrait désirer peut-être une nomenclature plus soignée et un peu plus d’exactitude dans ce qui a été publié par Esper ; les nouveaux auteurs connaissant ces défauts auront soin de les éviter. — Esper a publié 15 livr. pour les 3 premiers vol. ; 10 livr. pour les 17. et 2°. vol. du supplément. Les premières livr. complètent le 1 © et 2e. vol.; mais le texte du 3°. manque pour les genres linnéens , tels que Flustre, Sertulaire , Coralline, Vorticelle. — Le 17. vol. du supplément est complet; le texte du 2e, ne va que jusqu’à la lettre F ; de sorte qu'il reste encoré à dé- crire les polypiers fossiles, et à ajouter les nouvelles découvertes, — La continuation entreprise par MM. Goldfuhs el Lamouroux contiendra d’abord le texte du 3°. vol., auquel on ajoutera des planches nouvelles pour les espèces omises dans l'ouvrage. — Viendra ensuite le 2e. vol. du supplément, consacré aux espèces inédites. — La publication du 3°. et du 4°. vol. du supplément , avec un tableau systématique de tout l'ouvrage, dépendra de l'accueil du public. — On peut se procurer l'Histoire des Zoo- phytes, par Esper, à Paris, chez Treuttel et NVRtE et Barrois ainé; à Londres, chez Bohr. Tome IV. A 50 Botanique. —e———— BOTANIQUE. 66. NouvEelLE MÉTHODE calculée sur celle de TourNEroRT, d’après laquelle sont rangées les plantes de l'École de phar- macie de Paris; par M. Gurarr, Prof. à l’École de pharmacie de Paris. In-8. de 3 f., et un tableau imp. Paris; 1823; chez le concierge de l'École de pharmacie. 6. OBSERVATIONS BOTANIQUES; par Dumonrier. 1 vol. de 116 p+ Tournay; 15923. L'auteur, dans son 1'r. chapitre, fixe l'attention des botanistes sur quelques caractères qui peuvent leur avoir échappé, tels que l'existence d'une capsule qui s’ouvre par le sommet dans le Cam- panula Erinus, celle d'un calice simplement {4-denté dans l’Oro- banche ramosa, d'un calice 5-partite et non 5-fide dans quel- ques Putmonaires, ete. Peut-être pensera-t-on qu'il n’est pas bien nécessaire d’attacher des noms nouveaux à de telles diffé rences; mais si l’on oublie, comme cela est possible, ceux que propose M. Dumortier, nous ne doutons point qne ses observa- tions ne restent consignées dans les archives de la science. Le 2e. chapitre présente les Lases d’un système symétrique et ana- lytique des végétaux divisés par l’auteur en Staminacie, Polli- nacie et Fluidacie. La Staminacie, qui comprend les Phanéro- games des auteurs, se subdivise en Dicorticalie et Corticalie , et celle-ci enfin en /ulacie, Thalamitegmie, Fructitegmie et Nudi- tegmie. La série des familles termine ce chapitre. On sera peut- ètre surpris d'y trouver le Buracia de l’auteur àa côté de son Sanguisorbia , etle Tütkymalia 44 familles plus loin; le Nytaginia entre le Z’alériania et le Jastonidia; le Tithymalia auprès du Nopolia; le Polygalia avant l’Acanthinia , ete. Quelquesrappro- chemens heureux et qu’il nous est permis de comprendre, tels que celui que l'auteur fait du ZLinacia et de l'Oxidalia, nous font espérer que, lorsqu'il aura détaillé les observations sur lesquelles il fonde les rapports que nous ne saurions saisir aujourd'hui, nous n’aurons également qu’à y applaudir. L'espace nous manque pour le suivre dans les détails qu'il donne sur la Pollinacte et la Fluidacie, et nous nous contenterons d’une courte cilation pour donner une idée de sa méthode. « Lesanimaux rayonnés sont aux mollusques ce que les fluidacées sont aux pollinacées, et les ver- Botanique. Br tébrées occupent la méme place que les staminacées. Bien plus, cette dernière classe se divise de part et d’autre en êtres à sque- jette couvert et intérieur, et à squelette nu et extérieur, » Auc. DE ST. Hrr. 68. HonTus cANTABRIGIENSIS, Or Catalogue of plants, etc. Ca- talogue des plantes indigènes et exotiques cultivées dans le jardin batanique de Cambridge; par feu James Dowx. ro. édit. , aug. de notes par J. Laxnzex. In-8., 10 sh. 6 d. Lon- dres; 1823; Rivington. 69. TRE BOTANICAL REGISTER, elC., par SYDeNnat Énwanns, Nes. C et CI, juin et juillet 1823. Nous avons tardé à donner l'analyse de ces cahiers du Zota- nical register, le texte n’en ayant paru, par suite de maladie de l'éditeur, qu'avec le n°. CIIT. La même cause nous fait remettre à extraire les n°, CII et CHILI, dont le texte n’a pas encore pu être publié. Les n°. C et CI contiennent les figures et les des- criptions des plantes suivantes: — 711. Phylica capttata Thunb. — 712. Lonicera flexuosa Thunb. Willd, Spec. — 713. Marica cærulea, espèce nouvelle du Brésil, voisine du Marica Northiana, mais dont on ne trouve dans le Botanical register qu'une des- cription très-courte. — 714. Amaryllis belladonna, B. pallida. Amaryliis pallida, Red. Liliac, 479. — 715. Pancratium austra- lasicum , espèce nouvelle de la Nouvelle-Hollande , près le port Jackson, voisine du P. Æ4mboinense. — 7516. Tabernæmontana laurifolia , Nid. — 717. Scabiosa Webbiana. Cette espèce, dédiée à M. Barker Webb, qui a fait un voyage très-intéressant dans l’Asie-Mineure, à été trouvée par ce naturaliste sur le mont Ida; elle se rapproche surtout du Scabiosa tormentosa, Cav. — M. Don, auquel on en doit la description, propose de for- mer un sous-genre particulier dans les Scabieuses renfermant cette espèce et quelques autres, sous le nom d'Astérocéphalus, sous- genre qui correspond en partie au genre du même nom établi par Lagasca. 718. Tropæoluri Peregrinum, Willd.— 719. Amaryllis maranensis, espèce voisine de l’À4. equestris, venant du Maranhao au Brésil. — 720. Calanthe veratrifolia, R. Br. Limodorum veratrifolium, Wild. Le genre Calanthe a été séparé par Rob. Brown des Limodorum et des Bletta, dansle Bot. reg, no. bb. L'espèce que nous indiquons iei est. décrite avec le plus grand soin. — 921. Acacia Lambertiana, Don, Mss., espèce origi- 52 Botanique. naire du Mexique.— 722 Brachystelma tuberosum , R. Br. Sta- pelia tuberosa, Meerb. Ic., t. 54, fig. 1. Ce nouveau genre, décrit par M. Brown dans Curtis's botarnical Magazine, n°. 2343, est caractérisé ainsi : Coro!la campanulata, sinubus angu- latis ; columna inclusa. Corona monophytlla, quinquefide, lobis antheris oppositis, dorso simplicibus. Antheræ absque mem- branä apiculari. Massæ pollinis erectæ, bast insertæ. V'espèce citée ci-dessus croît au cap de Bonne-Espérance. — 723, Cal- . ceolaria corymbosa, Ruiz. et Pav. — 524. Amaryllis candida , Lyndley Mss., espèce nouvelle originaire du Pérou. As. B. 70. CURTISS BOTANICAL MAGAZINE, €tc., par Joux Sims. N°. 440, septembre 1823. # Ce numéro ne renferme aucune espèce nouvelle, mais plu- sieurs qui n’avaient pas encore été figurées; comme elles n’offrent rien de remarquable, nous allons seulement les énumérer. — 2427. Magnolia acuminata,W\ld.— 24 28. Ixora rosea,Wallich. in Roxb. FL. ind. 1, p. 398. — 2429. Vütis riparia, Mich. flor., à p. 231. — 2/30. Pyrus amelanchier, Wild. — 2431. Æry- thrina caffra, Wild. — 2432. Arum italicum, Wild. An. B. 71. DiGiTALIUM MONOGRAPHIA, sistens historiam botanicam ge- neris, tabulis omnium specierum hactenüs cognitarum illustra- tam, ut plurimüm confectis ad icones F. Bauer penes G. Carr- Lex, curà J. Lindley.Fol. cum 28 tab. æn. cum fig. color. 61. 6 sh. Londini; 1623. 72. Izzusrrarion de la famille naturelle des MELASTOMACÉES ; par Davin Dow. ( Zrans. of the W'ernerian Society, vol.1v, part. 2, p. 276.) Après avoir indiqué les caractères généraux de cette famille, et la nécessité d'établir quelques coupes dans les espèces nom- breuses , rapportées à tort, suivant lui, aux genres Rhexta et Melastoma , l'auteur propose de diviser cette famille en dix-huit genres, la plupart nouveaux. Il fonde le premier carac- tère qui lui sert à partager Îles Melastomacées en deux sec- tions , sur la forme de l'embryon , courbé dans les uns et droit dans d’autres , l'égalité ou l'inégalité des étamines , la forme des anthères , leur mode de déhiscence par un ou deux pores, la forme et la persistance du calice ; enfin , la nature et le nombre des loges de l'ovaire, sont les caractères qui lui servent à éta- , Botanique. » 53 blir les genres que mous allons citer, l'étendue de ce Bulletin ne nous permettant pas d'en rapporter les caractères. — $ 1. Sem na simplici gyro cochleata, apice umbilico magno concavo no- tata, embryc arcuatus semint conformis ; cotyledones inæquales, superiore duplo crassiore. — 1. MeLcasroma, L. — 2.Os5Ecria, | L.-_ 3.PreromA, Don. — 4. Dirzosrecium, Don.— 5. RuHEx1a. L.R. Br. — 6. ArTarosremma, Pav. mss. — 7. Acioris, Don.— -8. Microzicra, Don.—$ 2. Semina ovoidea, vel oblonga, urn- bilico laterali sæpius crasso , convexo aucta ; embryo rectus se- mini conformis ; cotyledones subæquales.— 9. Tococa, Aubl. — 10. CLipemiA, Don. —11. CREMANIUM, Don. — 12. CENTRONIA, Don. —13. Mrconra, Re. et P.—14.Cowosrecta, Don.—15. Cui- TONIA, Don. — AxineEa, R.et P.— 17. MerraNa, Swartz. — 18. Brakea, Lin. {Valdesia, R.et P.)— M. Don a décrit ou cité les espèces qui appartiennent à chacun de ces genres y un grand nombre sont inédites et proviennent des collections de Pavon ; plusieurs sont originaires du Brésil. A. B. 73. Moxocrapute ps Merasroma et autres genres voisins; par HowsoLpr et Bonrcawp, dern. livraison. Paris; 1823 ; Gide fils. Tout le monde a admiré le magnifique ouvrage que MM. de Humboldt et Bonpland ont consacré a la famille des Melastomées. La livr. qui vient de paraître termine le 2e. volume, et comprend 5 espèces très-singulières de Rhexia, que M. Auguste de St.- Hilaire a recueillies au Brésil. Lui-même en a fait la description sur les lieux; M. Turpin les a dessinées avec le talent qu'on lui connait, et qui chaque jour se perfectionne davantage; enfin, M. Eunth a joint aux figures des analyses exécutées avec ce soin et cette fidélité par lesquels il s’est si souvent distingué dans ce genre de travail. Les planches de cette livraison peuvent être considérées comme des modèles pour l'exactitude du trait, la vérité des couleurs et Pélégance avec laquelle a été rendu le port de chaque plante. Les 5 espèces sont caractérisées par M. Auguste de St.-Hilaire de la manière suivante : 1°. Rhexia taxifolia, pu- bescens, 8-andra ; caule suffruticoso ; foliis subsessilibus, oblon- go-ovatis, marginiun revolutione linearibus, basi cordatis, ener- vis ; floribus solitariis, axillaribus ; pedunculo basi bracteato ; calice 5-dentato ,\campanulato. 2°.R.espora, caule suffruticoso; Joliis sessilibus , cordatis, integerrimis, enerviis, glabris ; floribus axillaribus, solitariis ; calice campanulato , 5-dentato. 3°. R.sco- F . 54 Botanique: paria, decandra, glaberrima ; caulibus suffruticosis, ramosissi- mis ; rarnis fastigiatis ; foliis parvis, sessilibus, subulatis ; flori- bus solitariis, terminalibus; calice turbinato, 5-dentato,dentibus longis distantibus. 4o. R. adamantium, 10-andra, glanduloso-pi- losa; caule procumbente , ramoso ; ramis erectiusculis ; foliis: breviter petiolatis, lanceolatis, piloso-ciliatis ; floribus termina- libus, racemoso-corymbosis. 5°. R. Hilariana { non donné par M. de Humboldit ), caule suffruticoso , 4-angulari; foliis subses- silibus, lanceolato-linearibus ; paniculis términalibus, subpauct- Jloris; calice tubuloso-campanulato, breviter b-fido, laciniis subcordatis acuminatis. 54. Descriprion DEs CnamProNoNSs comesTires de la Grande- Bretagne, avec des observations; par KayYE GREVIELE ( Trax- sact. ofthe Wernerian Society, vol. IV, p. 339.) Ce Mémoire ne présente que la description d’espèces bien con- nues et employées comme comestibles dans tous les pays , quoi- que d’une manière variable, suivant les provinces; il parait même que la plupart de ces espèces ne sont pas en usage en An- gleterre, où on ne mange qu'un très-petit nombre de champi- gnons; mais M. Grewille a décrit les espèces réconnues comme comestibles, afin de mettre les personnes qui les trouveront à même de les reconnaitre; ces espèces sont les suivantes : —7uber cibarium. — T.rinoschatum. — T. album. — Amanñita cæsarea (A. Aurantiaca, Pefs.). — Agaricus procerus. — A. campestris — A. edulis.— A.oreades, Fries ( A. pseudo.-mouceron, Bull.). — A.odorus , Bull. 4. eburneus, Bull.— 4. ulmarius , Bull. — A. ostreatus, Pers. (A. dimidiatus, Bull. ). — 4. violaceus, Fries. — 4. piperatus, Pers. — 4. acris , Pers.— 4. deliciosus, Linn. — Cantharellus cibarius , Fries. — Boletus edulis, Bull. — B. scaber. Bull. — Fistulina hepatica , Fries (F. buglossoi- des, Bull.). — Hydnum repandum, Bull. — Clavaria coralloï- des, Linn. — C!. cinerea, Bull. — Morchella esculenta, Pers. — Helvella mitra, Linn. — H. leucophæa, Pers. An. B. -5. Deursczanns Moose, etc. Mousses d'Allemagne, où Herbier portatif pour les excursions botaniques ; publié par H. Chris- tian Funcer. x vol. in-8°. Prix : 80 fr. Baireuth; 1820. Cet ouvrage, quoique publié déja depuis deux ans, est si peu connu en France, qu'il nous paraît mériter d’être mentionné; il EUR EE Ve Botanique. 55 ëst composé de deux parties réunies dans un même carton in-8°. La première est un cahier imprimé de 70 pages, renfermant les caractères de toutes les espèces de mousses d'Allemagne, d’après lés ouvrages les plus récens de Schwægrichen, Bridel, Horns- chuch, Weber et Mobr, etc. Le nombre de ces espèces est d'environ 430. La seconde partie est une collection d’échantil- lons de toutes les espèces que l'auteur a pu se procurer; elles sont au nombre de 360; lés échantillons de chaque espèce sont peu nombreux, mais en général en très-bon état et arrangés avec le plus grand soin ; chaque feuille renferme le plus grand nom- bre d'espèces possible, distribuées avec beaucoup d'ordre et collées dans des casses avec les noms lithographiés au-dessous. L'auteur à laissé en blanc les casses des espèces qu'il n’a pas pu se procurer ; elles sont au nombre d'environ 70. Toutes les espè- ces se trouvent ainsi rangées sur 57 planches in-8., et rendent cet ouvrage l’un des plus agréables et des plus eommodes de ce genre. La méthode adoptée par l’auteur est celle de la plupart des botanistes allemands, fondée uniquement sur le péristome et sur la disposition des fleurs mâles, sans avoir égard à la forme de la coiffe. Les déterminations paraissent faites avec soin ; outre les espèces déja décrites, dont un grand nombre sont très-rares ou peu connues , on en trouve quelques-unes nouvelles ; ce sont les suivantes : Anæctangiumn hornschuchianum. — Tetraphis re- panñda.— Grimmia conferta. — Hypnum aquaticum. — Hyp- num sericeum. —Hyprum petrophilum. — Polytrichum pallidi - setum. An. B. 76. Nova GENERA ET SPECIES PLANTARUM, quas collegerunt BonrLanD et Humsozpr,auct. C. S. Kunru, fase. XX V. Ânnoncer aux botanistes une nouvelle livraison du Vova Ge- nera, C’est leur promettre une longue suite d’espèces nouvelles, des rapprochemens heureux, tout ce qui caractérise, en un mot, un excellent ouvrage. L'auteur passe des Portulacées ( famille des Malpighiées) aux Ficoïdes, etde celles-ci aux Hygrobiées. Ces der- nières le conduisent naturellement aux Onagraires, puis aux Com- brétacées ; viennent ensuite les Loasées, et enfin la livr. se ter- mine par les Mélastomées. Les nouveaux genres Fouquiera et Bronnia , voisins des Portulacées , et le genre Xlaprothia , qui appartientaux Zoasées, enrichissent ce cahier. L'auteur y fait voir aussi que le Périquita n’est autre chose qu'une ZLoasée, et après 56 Botanique. Lu avoir prouvé, dans une note savante, combien se croisaient les caractères des Eugenia et des Myrtus, il prend le parti de réu- nir ces deux genres. Nous ne pourrons nous empêcher encore d'attirer l’attention des carpologistes sur l'analyse de son Jussiæa salicifolia , dont la graine leur montrera deux loges distinctes. — Tous ceux qui s'occupent de la science des végétaux pui- seront des lumières dans cet ouvrage;mais c’est principalement aux jeunes botanistes qu'il est utile @” en recommander l'étude. Il leur i inspirera le goût d’un style pur et élégant, l'éloignement du néologisme, celui des divisions et des subdivisions inutiles , le respect pour la nomenclature établie; enfin ce livre leur pré- sentera, pour les descriptions d'espèces , un des plus parfaits mo- dèles qui ait paru jusqu'à nos jours. AUG. DE S.-Hix. DESCRIPTION DES NOUVEAUX GENRES de la Flore du Brésil, cités dans le 1°T. mémoire sur le Gynobase ; par M. Auc. DE Sr.-Hizaire. ( Acad. des sciences et Soc. philom. ) Nous ne citeronsicique les principaux caractères de ces genres, indiquant par des points les lacunes que nous laissons dans les descriptions del’auteur.—Almeidea. Calyx minimus,5-partitus… Petala 5, hypogyna... spathulata, æqualia. St.5 , kypogyna, cum petalis alternantia ; filamenta complanata, supra medium barba- ta... Nectariumcupulæforme... Stylus... Ovarium. usque ad axim centralem 5-partitum, 5-loc.; loculis 2-spermis ; ovula axilia, superius ascendens , inferius suspensum. Cocca 1-2... 1-sper- ma... 2-valvia ; endocarpio.… solubili…. mucilago vix ulla inter ne UAdrum. Embryo curvatus : cotyledones magneæ corru- gatæ....unû exteriore, alteram involvente ; radicula… in cotyle- donem interiorem prona cum eadem involutä& umbilicumque fere attingens. ( Famille des Rutacées, tribu des Cuspariées.) — Spi- ranthera. Calyx brevis, cupulæformis, profunde 5-dentatus.… Pet. 5, kypogyna, longa, linearia, angusta, in unguem latiuscu- lum attenuata, subfalcata. Stam.5, hypogyna, cum petalis alter- nantia; filamenta filiformia ; antheræ lineares.…. post apertio- nemfloris spiraliter revolutæ. Nectarium.…. synophorum cingers. Ovartum profunde 5-lobum.…. cum gynophoro subcontinuum , 5 loc. ; loculis 2-spermis ; ovula axilia, absque placentä pecu- liari, superius ascendens, inferius suspensum. (Famille des Ru- tacées, tribu des Rutacées proprement dites; voisin du Dicta- mus et du Calodendron.) — Camarea. Calyx 5-partitus vel 5- tb. 2. Mineralogie. 9g Jidus, basi gltanduloesus… Pet. 5... unguiculata, patula, subinæ- qualia. Stam. 6... 3 filamentis fere usque ad apicem coalitis ; antheris dorso affixis, subrotundis…. 3 basi subconatä, quo- rum intermedium fertile et Lateralia sterilia ; mascul& petalot- deä, contortuplicaté , antherarum vicem gerente. Sblus… re- ceptaculo brevi subconico insidens,lobis interpositus. Stigma ter- minale. Ovarium 3-coccum; coccis basi receptaculo hinc affixis, disténctissimis, approzimatis, 1-spermis..… Coeca 3... indehis- centia, 1-sperma, rotundo-ovata, irregularta, dorso cristata, la- teribus cristato-rugosa. Semen 1. Perisp. o. Embryo rectus, um- bilico parallelus; radicula supera ; cotyledones inferæ, lineares. 78. IcoNEs PLANTaRUuM sponte China nascentium & bibliothecà Braaminà excerptæ. Fol., cum 30 tab. Æn. col. 3 1. 3 sh. Lon- dini; 1823; Bohte. 79. FLora MED1CA, ossia catalogo delle piante medicinali. Flore médicale, ou catalogue alphabétique et raisonné des plantes usuelles. In-8., avec fig. Tom. b, cah. 10; 2. lire. Milan ; 1823 ; Destefanis. RE MINÉRALOGIE. 80. TRAITÉ DE MINÉRALOCIE, par M. l’abbé Haüy, etc. 2e. édit., t. 1v; in-8°. de 38 f., et atlas in-4°. de 17 pl. et 7 f. de texte. Prix , 1h fr. Paris; 1822; Bachelier. Ce quatrième volume, qui termine l’ouvrage , comprend la suite de la description des espèces minérales du genre fer, au nombre de quinze, et les descriptions de celles qui se rappor- tent aux genres étain, zinc , bismuth, cobalt, arsenic, manga- nèse, antimoine, urane , molybdène, titane, scheelin, tellure , tantale et cérium. Elles forment les deux tiers du volume ; le reste est consacré, 1°. à l’histoire des substances combustibles non-métalliques , telles que le soufre, le diamant, l’anithracite et le mellite; à la suite desquels sont placés, par appendice, sous le nom de substances phytogènes, le bitume, la houille, le jayet et le succin; 2°. à l’examen des substances dont la nature n'est pas encore assez connue pour permettre de leur assigner des places dans la méthode; et 3°. enfin , à l’exposition des prin- cipes qui ont guidé M. Haüy dans la nouvelle distribution mé- thodique des roches, dont il offre ici le tableau. Le nom de l’au- 58 Minéralogie. teur de ce beau travail dispense d’en faire l'éloge; hélas ! pourquoi faut-il que nous ayons à en déplorer la perte ! — L'ou- vrage est terminé par une table alphabétique des matieres traitées dans les quatre volumes qui composent le Traité. — L’atlas, indépendamment des 120 pl. qui comprennent la série des figures de cristaux observés etmesurés par M. Hauüy, renfer- me , 1°. la distribution méthodique des minéraux par classes , ordres, genres et espèces (au nombre d’environ 200 , non- compris les substances dont la classification est encore incertai- ne ; 2°. L'exposition des termes employés pour la description des cristaux ou leur nomenclature ; et 3°. enfin les tableaux des me- eures d’angles des cristaux , disposés suivant l’ordre des espèces auxquelles ils se rapportent. Lucas. 8r. GruNbzücE einer Geschichte der MixkraLoce1E. Plan d’une histoire de la Minéralogie ; par le doct. J.-Fréd.-H. Scawañe, sur-intendant ecclésiastique à Neustadt-sur-l’'Orla. Neustadt; 1822 ; 46 p.in-8. (Morceau tiré des Mém. de la Soc. minér. de Jéna , et imprimé à part.) L'auteur considère trois âges dans la science qui est l’objet de son essai. — Dans le premier de ces âges, les minéraux ne sem- blèrent dignes d'attention qu’autant qu'ils frappaient les sens, par leur dureté, leur pesanteur, mais surtout par leur éclat et leurs couleurs. C’est à peu près encore ainsi que pense le vul- gaire. — Une division aussi bornée , aussi superficielle ne pou- vait contenter l’esprit investigateur d’Aristote ; il sentit la néces- sité d’une 1re. division générale, et il la tira de la nature même des minéraux , suivant qu’ils étaient, ou divisibles sous le mar- teau, ou malléables. Il nomma les premiers ouvre, et les autres perzheurz. Au lieu d'étendre cette idée philosophique, Théo- phraste son disciple chercha ses divisions dans l'usage et la va- leur vénale des minéraux, manière de voir qui caractérise le se- cond âge, lequel a duré près de 2,000 ans.—Seulement Dioscoride proposa une classification, moins bonne encore, en minéraux tirés de la mer, et minéraux tirés de la terre; classification qui fut adoptée par Pline, et qu’un moderne (Bockenhofer, en 1677)a amplifiée en y ajoutant les pierres tombées de l’atmosphère et celles qu’on trouve dans les animaux. — Le seul Avicenne tenta, : pendant ces siècles de ténèbres, de répandre quelque clarté sur la minéralogie {vers l'an 1036), en ajoutant aux pierres et aux Minéralogie. 59 métaux les substances sulfureuses et les sels qu’Albert le Grand, deux siècles plus tard , s’'avisa de réunir sous le nom commun de Minéralia media. — Tel fat l’état de cette science jusqu'a l’année 1346. À cette époque Gecrge Agricola en reprit le véri- table fil, coupé depuis Théophraste, et avec lui commença le 2°. âge, que M. Schwabenomme l’âge de la raison. — Dans le même temps naquit le goût des collections , et ce goût avait fait de tels progrès pendant le 17°. siècle, que £irkels fut en état de publier en 1727 une Muséographie minéralogique, à laquelle Wallerius donna un supplément. — La minéralogie se propageant des ca- binets dans les montagnes, les mines et les carrières , on vit nai- tre la géographie minéralogique qui fournit à la géognosie d’a- bondans matériaux. — Le besoin d’une bonne méthode de clas- sification, fondée sur la composition intime des minéraux , n€ tarda pas à se faire sentir pour dénommer et ordonner tout ce qui avait été reconnu en ce genre dans la nature. Ce fut versle milieu du siècle dernier qu’on s’occupa des bases à donner à cette méthôde, les uns accordant la préférence à l’analyse chimique, et les autres aux caractères extérieurs, tandis que d’autres éncore, notamment Wallerius, dans sa dissertation de S$ystemate minera- logico rüté condendo 1768, se déclarèrent pour une méthode mixte, où la chimie fournirait les grandes divisions , et où les subdivisions seraient tirées des caractères extérieurs. Parmi les ouvrages publiés en faveur de la méthode purement chi- mique , M. Schwabe cite un mémoire de Charles-Abr. Ge- rard, qui parut en 1773, et une dissertation anonyme ( Uber minéralogie, ete. Altona ; 1597).— Au nombre des défenseurs de l'opinion contraire, on voit l'Allemand J. T. Peithner , au- teur d’un ouvrage sur l’art des mines, et l'Anglais Hill. (Londr.; 1771.) — Chacun sait que ce fut le célèbre Werner qui perfec- tionna cette dernière méthode , en fit un corps de doctrine , et devint par-là l’un des fondateurs de la science minéralogique. Il était juste que M. Schwabe rendit hommage à son savant compatriote et à ceux qui se sont illustrés en marchant sur ses traces; mais devait-il passer sous silence cet illustre Francais , feu M. Hauy, qui a su faire de la cristallographie une si heu- reuse application à la connaissance'des minéraux; et M. Berze- lius , ce Suédois non moins illustre, qui, mieux que personne avant lui, a prêté à la minéralogie tous les secours qu’elle a droit ‘Vattendre de l'analyse chimique ? CONS 60 . Mineralogie. 82. SUR LA MINÉRALOGIE DE L'ILE Disko, au Groënland; par sir CuarLes Gresecke, prof. de minéralogie de la Soc. de Dublin. ( Transact. of the R. Soc. of Edinb., 1823, vol. IX, av. une carte et deux vues. ) L'ile Disko, large d’environ 75 kilomètres, s'étend du nord : au sud depuis 70° 24° jusqu’à 69° 14’. Elle est séparée de la grande terre du Groënland par le détroit que les Hollandais nomment Waypgat, et les indigènes Zkareseksoak. Flle est com- posée en totalité de roches trapéennes( #lütz-trap des Allemands). La mème formation continue sur la partie du continent qui avoi- sine cette ile, jusqu’à la baie Saint-Jacques, ou Omenardsfiord. Là, elle cesse, et l'on n’en voit plus que sur quelques petites iles de la côte. Le reste du pays, et même la base de quelques-unes de ces iles, offre des roches granitiques, alternant avec le gneiïss, ou contenant des banes de schiste micacé granitifère. — Les ro- ches trapéennes dont nous avons parlé sont en bancs presque horizontaux. Les bancs inférieurs sont le plus souvent en masses : c'est dans les bancs supérieurs que le basalte est prismatique. Au sommet de toutes les montagnes que j'ai visitées, dit M. Gie- secke, j'ai trouvé un grand nombre de blocs roulés, souvent d’un assez grand volume , qui étaient de granite, de gneiss, de mica-schiste, de schiste siliceux, de quartz ou de cornéenne (Hornstone).— Au pied de cette vaste formation se trouvent des bancs considérables de grès et de schiste argileux, alternant avec des couches de charbon fossile ( Braunkohle, Pechkohle, proba- blement de la nature des lignites), dont la plus forte a environ 9 pieds d'épaisseur. Une des couches inférieures contient des impressions de plantes qui paraîtraient être celles de feuilles d’angelica archangelica. Sous la wacke argileuse de l'ile dite du Lièvre, on trouve un banc de lignite contenant des grains de succin. Le charbon de ces côtes ne pourra guère être exploité utilement, à cause des tempêtes qui règnent dans ces parages et du manque d’'abri pour les embarcations. — Le mémoire est ter- miné par l'énumération des différentes substances minérales qui appartiennent aux terrains dont il s’agit. Nous nous bornerons à citer une apophyllite cylindrique différente, suivant M. Brewster, de celle d'Islande, des iles Fœroe, d'Utoe et de Fassa, et une mésotype que le même naturaliste a jugé différer totalement de celle d'Auvergne, C. M. Mincralogie. Gt 83. SUR LES DIAMANS DITS DE GOLCONDE. | Calcutta Journ., 1822, p. 478.) Nous ajouterons les renseignemens qui suivent à ceux donnés au n°. 64 du to. III du Bulletin. M. H. W. Voisey est persuadé que les vrais gites des diamans dans le sud de l’Inde sont dans le conglomérat que les Anglais nomment sanstone breccia , et qu'ils rapportent à la formation du schiste argileux (clay state ). Ïl pense que c’est des débris de ce congloméral que proviennent les diamans qu’on trouve dans le terrain d’alluvion, d’où ils sont entraînés aussi dans le lit des rivières par les pluies périodiques de ce climat. C. M. 84. Lerrre DE M. Trevezyan à M. Brewster, sur quelques points de la minéralogie des îles Fœroe. ( Yransact. of the R. Soc. of Edinb., to. IX, 1823, p. 461.) 1°. L'île nommée Suderoe offre une couche de charbon fos- sile, située entre deux couches épaisses d’argile dure, auxquelles succèdent des bancs de trap. On trouve dans ce charbon des mor- ceaux de bois carbonisé , et dans largile qui le recouvre beau- coup de bois pétrifié. Les bancs de tout le terrain s’inclinent au S.-E. sous un angle de 4 à 5°, et il en est de méme dans les au- tres îles, excepté dans une partie de Myggenæs, où l’inclinason des bancs est presque de 45°. L'auteur dit que le charbon de Suderoe ressemble beaucoup à celui que l’on brle généralement à Édimbourg. Cependant il convient qu'on n’a pas été content à Copenhague de celui qui y a été importé , et il y a toute appa- rence que c’est plutôt un lignite qu'une véritable houille. Dans une partie de la couche le charbon est remplacé par une masse de basalte en prismes.— 2°. On trouve très-fréquemmient du cui- vre natif, mais toujours en petite quantité , et généralement dans des roches amygdaloïdes. Ce cuivre contient quelquefois de l'or, et ce dernier métal s’est trouvé aussi séparément, quoique dans un petit nombre de cas. — 3°. Près du lac de Leinum on a dé- couvert de belles opales dans un banc de porphyre feldspathique, où elles sont disséminées en petits nodules. — 4°, L'auteur 4 trouvé des stalactites, semblables à celles que forme l’eau char- gée de matière calcaire, dont la substance était de la zéolithe com. pacte. Ces stalactites étaient évidemment d’une formation ré- cente. Il a observé aussi de la zéolithe capillaire qui, étant pressée, donnait un fluide blanchatre. — À ce mémoire est joint une carte 62 Palæontographie. de l'île de Suderoe, indiquant les points où se trouve le charbon, Il y a aussi des sections pour les parties où la superposition des roches est la plus remarquable. C. M. PALÆONTOGRAPHIE. 85. CONTINUATION DE L'FSSAI SUR L'ORYCTOGRAPHIE DU P1É- MonT ; par M.Srrpx. Borson. (Werm. della Reale Acad. delle Sc. di Torino , to. 26, p. 297, av. 2 pl.) Voy. le n°. du to. II du Bulletin. Cette continuation comprend la suite des genres de coquilles univalves, depuis le G. Stromnbus jusqu'au G. Haliotis. M. Borson fait connaître 11 nouveaux Murex, 8 Fusus, 1 Pyrula, & Ceri- thium,7 à 8 Trochus, > Solarium.(Dans le genre Cyclostome nous observerons qu'il est douteux que la première espèce indiquée , soit le Lincina, quoique nous ne connaissions pas la coquille de M. Borson, et quant à la seconde, le truncatulum de Drapar- naud, cette coquille est marine, et non fluviatile, et se trouve aussi fossile dans les dépôts nouveaux des environs de Nice), > Scalaria, 5 Turritella (Va Bulla Achatina de Linnée, citée fos- sile par M. Borson, serait un fait fort singulier, et qui se lierait à celui dela Zulla Helicoïdes de Brocchi, analogue de l’Helix Priamus.) Une Mélanie et plusieurs Auricules, paraissent fort curieuses. Dans les Ampullaires fossiles de Lam. (Natica Nob.), quelques espèces citées paraissent n'être pas congénères; M. Bor- son passe ensuite aux Dentales , aux Siliquaires et aux Vermicu- Jaires, etc., et termine son mémoire par les Nautiles , les Orbu- lites, les Ammonites , et quelques autres Céphalopodes, dont il donne des indications vagues. Les 2 pl. qui accompagnent cette 2e. partie de son travail ne sont pas meilleures que celles qui sont avec la 1re. partie; malgré ce désavantage, ce travail sera utile pour la connaissance des fossiles du Piémont. F: 8G. Vecxéraux ressiLes. M. de Sternberg a découvert, dans les calcaires les plus modernes de ia Bohème (planer kalk), et dans les argiles feuilletées qui les séparent, un grand nombre de végétaux Dole. Ces plantes sont dans l’état le plus parfait de conservation; elles présentent leurs racines, leurs feuilles, les fleurs et les fruits avec toutes leurs parties; elles appartien- nent toutes à des plantes encore existantes en Europe. M. de Sternberg y a reconnu les espèces suivantes: Feronica prostrata, Anatomie. 63 Potentilla alba, Eleagnus angustifoliz, Prunus cerasus, Cal- luna erica, Vicia cracca , Botrychium lunaria, Polypodium vuloare, Aspidium fragile, Quercus pedunculata, ete.Ces plantes seront figurées dans le 4e. cahier du Flora de Vorwelt. An. B. — 2 < ——— ANATOMIE. 85. DE NERVISYMPATHETICI HUMANI FABRICA,uSsu, et morbis com- mentatio anatomico-physiologico-pathologica tabulis æneis et lithographicis illustrata; auctore Joh. Frid. Logsrein. In-4., cum tabul. æneis, no. 10. Parisiis; 1823. Depuis le commencement de ce siècle, le nerf grand sympa- thique a été le sujet de recherches de beancoup d’anatomistes et de physiologistes. Reil, Veber, Muck, Bock, Wurtzer, Meckel, Tielemann en Allemagne; Bichat, MM. Chaussier , Ribes, Broussais, etc., en France, ont étudié ce système ner- veux avec soin, et chacun a ajouté quelques faits à ceux qu'on possédait, pour éclairer l’histoire de cet appareil ganglion- nuire. La société médicale d’émulation proposa un prix sur le nerf grand sympathique, considéré sous le triplerapport de l’ana- tomie, dela physiologie et dela pathologie.— I] faut qu'aucun mé- moire ne soit parvenu à cette société, puisqne le prix n’a pas été donné. M. Lobstein, professeur à la faculté de médecine de Strasbourg, pendant long-temps chef des travaux anatomiques de cette école célèbre, pouvait, par ses talens et sa grande ha- bileté dans les recherches anatomiques, mieux que beaucoup d'autres médecins, lever le voile qui nous cachait la disposition anatomique et les fonctions du système ganglionnaire — Ii nous fait connaître tout ce que la science possède sur l’histoire du grand sympathique, et il cherche à reculer les bornes de nos connaissances, La partie anatomique est traitée d’une manière complète. On y trouve la description du développement de l’or- gane, depuis ses premiers rudimens jusqu'à son état parfait. Quant à la partie physiologique, l'auteur à été moins original et moins heureux; enfin les maladies dans lesquelles le nerf grand sympathique joue le principal rôle ont été indiquées ; mais il est arrivé ce qui arrive toujours aux auteurs des mono- graphies, qui attribuent au sujet dont ils traitent, beaucoup plus d'influence et d'importance qu'il n’en a peut-être réellement, Selon M. Lobstein, le nerf trisplanchnique serait la partie essentiellement affectée dans un très-grand nombre de maladies. 64 Anatomie. Ainsi l'hypocondrie, l'hystérie, la colique saturnine, la coque- luche, l'asthme, l’angine de poitrine ; l’incube ou éphialte , etc., etc., dépendent dela lésion des nerfs ganglionnaires, C’est pos- sible , mais la démonstration anatomique serait difficile , et j'en douterai jusqu’à ce qu’on me fasse connaître l'espèce d'altération matérielle qui existe dans le tissu nerveux et les signes certains par lesquels je pourrai la reconnaître sur le vivant. — Nous ne pouvons pas donner ici une analyse plus circonstanciée du livre de M. J. F. Lobstein, mais nous pouvons affirmer à nos lecteurs que cet ouvrage est digne des talens de son auteur, qu'il est ce que nous possédons de mieux sur ce sujet, et qu'il mérite d’être lu et médité par tous les médecins qui suivent les progrès des sciences et qui veulent connaitre les auteurs qui contribuent à son avancement. G. B. 88. OBSERVATIONES CIRCA SUPERFICIEM ANIMALIUM INTERNAM quas programmatis titulo offert Aus. Mrecrez. In-8. de 26 p., cum tab. æn. Berne ; 1822. M. Albert Meckel a cherché dans cette brochure à faire con- naître la structure de quelques points de la membrane muqueuse des voies alimentaires. Il a placé sous le microscope des portions de merubrane pour étudier la disposition des plis ou feuillets, des follicules et des villosités intestinales. Il fait voir que les folli- cules ou glandes simples et les villosités ne sont pas arrangées de la même manière dans les différens points du canal intestinal. Ses figures représentent ces parties considérées an cardia et vers la fin de l’œsophage, à l’estomac, à la partie supérieure du duodénum, près du pylore, et enfin sur la valvule du colon. Déjà M. J. Fr. Meckel avait fait des recherches fort impor- tantes sur la structure de la membrane muqueuse intestinale, et particulièrement sur la forme et la disposition des villosités ; et l’on peut dire que l'ouvrage de M. Alb. Meckel fait une suite natu- relle à celui de M. J. Frédéric. Quoique ce soit sur l'homme que l'auteur ait fait ses recherches, cependant il a comparé la membrane muqueuse de l'estomac des oiseaux , etc., à celle que présente l’espèce humaine. G. B. 89. MÉMOIRE SUR LA STRUCTURE ÉLÉMENTAIRE DES PRINCIPAUX rissus organiques des animaux ; par H. Mine Enwaros D. M. In-40., 24 p. avec 4 pl. lith. Paris; 1823. L'auteur a examiné avec un excellent microscope d'Adams, Ï Anatomie. . 65 la structure élémentaire des principaux üssos de l'économie ani- mâle. 11 résulte de ses observations, faites d’ailleurs avec le plus grand soin:1°.Que le tissu cellulaire, dansles quatre classes d'ani- maux vertébrés, est composé de globules parfaitement semblables entre eux, dont le diamètre est de -=— de millimètre. Ces glo- bules disposés en séries forment des lignes irrégulières, tantôt droites, tantôt tortueuses, qui ne présentent rien de constant dans leur position respective et dans leur longueur apparente. Les globules ainsi disposés , ne forment pas un plan continu, mais paraissent placés par couches successives ; le nombre des globules dans les séries varie entre trois ou quatre, et dix au plus. 20. Que la composition du téssa séreux, ne diffère en rien de celle du tissu cellulaire. 3°. Que celle des #embranes muqueu- ses, ne paraît en différer qu’en ce que les rangées de globules sont plus longues , et présentent peut-être un peu moins d’irré- gularité dans leur arrangement. 4°. Que le tissu musculaire est formé de globules du même diamètre (= de millimètre), dispo- sés en chapelets de vingt et plus, formant ainsi une ligne à peu près droite. Chacune de ces séries constitue une fibre musculaire primitive dont l'existence est indépendante de celles qui l'en- tourent. Enfin, toutes ces fibres élémentaires suivent une direc- tion longitudinale et parallèle entre elles, et, par leur réunion, constituent les faisceaux musculaires.Ces observations ont été faites non-seulement sur des vertébrés des diverses classes, mais encore sur des crustacés et des insectes. 50, Que le #issu fibreux ou tendineux ne diffère du précédent qu’en ce que les séries de globules , au lieu de former des lignes droites , présentent dans leur Jongueur des ondulations plus ou moins régulières, 60. Que l’épiderme est en tout semblable au tissu cellulaire. 5. Que ie derme est formé de globules disposés en séries, qui offrent à peu près la même disposition que dans le tissu fibreux. 80, Que la tunique moyenne des artères et des veines ne parait différer en rien de la structure élémentaire du tissu fibreux. 9°. Que la ‘tunique interne des mêmes vaisseaux offre tous les caractères de structure des membranes, muqueuses. 100. Enfin, que les substances blanches et grises du cerveau et du cervelet , le cor- don rachidien et les nerfs, sont composés de globules de même grandeur , et parfaitement semblables à ceux des autres tissus , réunis de manière à former des fibres paralèlles entre elles , et dont la longueur est assèz considérable. — M. H.-M. Edwards Tome IV. K 66 Anatomie. termine son mémoire par les deux conclusions suivantes : — « Nous voyons donc 1°. que la forme et la disposition des par- » ties élémentaires de chacun de ces tissus sont les mêmes, quel » que soit l'animal sur lequel nous les ayons examinées... 29, Que » la forme et la grandeur des globules sont toujours les mêmes, : » quel que soit d’ailleurs l’organe ou l'animal dans lesquels nous » les ayons examinés, On serait donc porté à croire que les molé- » cules des matières animales solides et organisées affectent tou- » jours une forme primitive constante et déterminée. En effet, » comme nous l'avons constaté , des corpuscules sphériques , du » diamètre de -de millimètre, constituent par leur assemblage » tous les tissus organiques précédemment énumérés. » P. V. 90. HANDBUGK DER PRACTISCHEN ANATOMIE des menschlichen Korpers. Manuel de l’anatomie pratique du corps humain, ou Description complète du corps de l’homme, d’après la situa- tion naturelle des parties; par A. Carc. Bocr , prosecteur à Vamphithéâtre d'anatomie de Leipzig. 1er. vol., 375 p., 2e. vol 683 p. Prix des 2 vol., 4 th. 4 gr. Meissen; 1820 et 1822; Gœd- sche. Cet ouvrage est un traité d'anatomie chirurgicale ou de rap- ports ; le 17. volume parut en 1 820 , le second en 1822. L’au- teur, après avoir tracé l'histoire générale des tissus, décrit dans le 19°. volume la tête, dans le second volume le tronc, les membres supérieurs et inférieurs. Il donne toujours une descrip- tion détaillée des os, des ligamens, des muscles , de la peau, des vaisseaux et des nerfs qui constituent les diverses parties du corps; il décritavec le même soin les cavités splanchniques et les viscères qu’elles renferment.La théorie de la formation de l’œuf, et celle du développement del'embryon sont jointes a la description du tronc. M. Bock examine les divers tissus et organes qui composent cha- que partie ou appareil; puis il décrit succinctement la yuxtapo- sition, la superposition et la subterposition des parties. Cet anato- miste donne à cette méthode le nom d'anatomie pratique. D.F. … MÉMOIRE SUR L'EXISTENCE ET LA DISPOSITION DES VOIES La- 91 cRxMALES dans les serpens; par M.J. Croquer. In-8°.,1 f. avec 1 pl. Prix , 2 fr. Paris ; 1823; Béchet jeune. Des dissections faites avec beaucoup de soin ont appris à M. Cloquet que les serpens ont une paupière unique et trans- z ee CM es TR 20 Physiologie. 67 parente qui passe au devant du globe de l'œil, et un appareil lacrymal, dont le canal excréteur se termine dans les fossés nasales chez les serpens à crochets, et dans Ja bouche chez les couleuvres, Outre ces usages ordinaires, l'humeur des larmes paraît, suivant cet anatomiste, devoir aider à la déglutition des corps ordinairement très-volumineux qu'avalent ces animaux. 92. DE HYDATIDIBUS IN CORPORE HUMANO præsertim in cerebro repertis; dissertatio inauguralis medica. Autore Car. REND- SORFF , cum tab. æn. In-5o. Berlin ; 1822. Cette dissertation, fort intéressante sous le rapport pathologi- que et zoologique, donne l’histoire détaillée de la maladie d’une jeune fille dans le cervéau de laquelle on a trouvé, après sa mort; une masse considérable d’échinocoques , genre d’hydatides. (Jour. de phys., avril 1823.) —_——#@——— PHYSIOLOGIE. 93. DOCTRINE DES RAPPORTS DU PHYSIQUE ET DU MORAL, pour servir de fondement à la physiologie dite intellectuelle et à la métaphysique; par F. Bérann, D.-M. In-8. de 500 p. Prix, 8 fr. Paris et Montpellier; 1823; Gabon. Cet ouvrage, qui paraît particulièrement destiné à combattre les doctrines matérialistes, tant dans la physiologie que dans la métaphysique, est écrit avec esprit; son auteur, considéré comme physiologiste, fait preuve de beaucoup d'instruction, maisil pré- sente souvent des conjectüres hasardées. Familier avec les idées métaphysiques, qui chez les hommes éclairés ont remplacé les doctrines de Condillac, d'Helvétius et de leurs disciples, M. Bé- rard ne l’est pas autant avec la physiologie expérimentale, et n’en apprécié pas assez les résultats, qui, réunis aux faits pathologi- ques, peuvent seuls fournir des'bases à la doctrine dont il s’oc- cupe. Cetauteur montre une circonspection, sans doute louable, dans l’apprécialion des faits et des idées sur les fonctions du système nerveux; mais on voit trop tout ce qu’il craint de heur- ter. L'ensemble de cet ouvrage est cependant, comme corps de doctrine, plus satisfaisant que ce qui a été écrit jusqu'ici sur le même sujet. Il est fächeux qu'on y trouve des longueurs et des répétitions, et que l’auteur laisse apercevoir un penchant décidé à s'éxagérer l'importance des opinions qu’il émet.et sur- 68 Plrysiologie. tout une illusion continuelle, qui le porte, à se regarder comme l’auteur d'idées qui ne lui appartiennent pas et qu'il lui arrive . trop souvent demodifier, on pourrait même dire, dedéfigurer.Les recherches de M. Bérard l'ont conduit à établir entre le physique etle moral un isolement très-exagéré et contraire à ce que montre l'observation des faits les plus communs et les mieux constatés. Le livre de M. Bérard, écrit dans une louable intention, ne peut entièrement remplir le but que l’auteur s'était proposé; il vou- lait indiquer les faits qui devaient servir de base a la physiologie des facultés intellectuelles; pour cela il fallait ajouter de nou- veaux faits ou faire juillir de nouvelles lumières des faits déjà observés ; l’auteur, au contraire, a négligé des faits importans qui n'étaient pas en harmonie avec les opinions qu'il défendait. DErERMON. 94. SUR LE MÉCANISME DE LA COLONNE VERTÉBRALE; par N. Earze,(Philosop. Trans. et Quart. Jour. of for.med. and surg., avril; 1824 ; p. 291.) La colonne vertébrale et son canal sont disposés chez les oi- scéaux de manière à laisser beaucoup d'étendue aux mouvemens du cou, sans que la moelle épinière éprouve de pression. M. Earle rend raison de cette disposition, en décrivant le mode d’articu- lation des vertèbres cervicales des ‘oiseaux ; ces os peuvent exécuter des mouvemens de flexion, de rotation , et de demi- rotation. La flexion de la colonne vertébrale ‘est surtout favorisée par la manière dont est disposé le canal, qui dans chaque vertèbre est d'un calibre ‘beaucoup plus grand aux extrémités qu'au milieu. De plus, chez les oiseaux, le nom- bre des vertèbres cervicales varie de 9 à 24, tandis que chez les mammifères, elles sont toujours au nombre de 7, ex- cepté chez le paresseux à trois orteils. Pour s'assurer de ce der- nier fait, il suffit de comparer la taupe, dont le cou est si court, avec le cheval et la girafe, dont le cou a environ 4 pieds de long. = M. Earle, ayant ouvert un grand nombre de colonnes ver- tébrales, a observé, en comparant les signes qui ont eu lieu pendant la vie avec l’état des parties aprèsla mort, que les symp- tômes nerveux les plus graves, et méme une paralysie :com- plète peuvent se manifester lorsqu'iléxiste des adhérences entre les diverses membranes de la moelle épinière; et que cette lé- sion peut produire les mêmes sÿmptômes qu'un épanchement de Physiologie. 69 sérosité dans l’intérieur du canal; il ajoute que les affections des vertèbres dorsales sont plus graves , et que des symptômes se ma- nifestent avant que la maladie soit aussi avancée qu'il faudrait qu'elle le fût à la région cervicale ou lombaire, ce que l’auteur attribue à la différence de capacité du canal. D. F. 95. MiscELLANEOUS NOTIGES IN NATURAL HiISTORY. Mélanges sur l’histoire naturelle; par le prof. BLuMENBaGn. (Edimburgh PAilos. journ., avril 1823 , p. 259.) Ces mélanges contiennent plusieurs notes dont nous allons suc- cessivement présenter l'analyse. — 1°. Détails sur l’ophtalmie causée par la neige ,avec l'indication des moyens que l’on emploie pour la prévenir. Nous renvoyons pour les détails à l’art. bx (Physique, dn 7e. n°. de notre Bulletin.) — 2°. Irritabilité re- marquable de la langue. Le prof. Blumenbach a fait quelques expériences sur la langue d’un bœuf de 4 ans; cet organe fut sé- paré au moment où l’animal futtué, on le piqua, le pinça, et pendant 7 minutes il fut sensible à ces moyens d’irritation ; les contractions des fibres durèrent un quart d'heure, et les assistans comparaient les mouvemens de cette partie à ceux d’une anguille, tant ils étaient marqués. A ces faits, M. le prof. Blumenbach, ajoute celui qui lui a été communiqué par son ami et collègue le prof. Reimer. Un jeune homme, à Hambourg, eut un violent accès d’épilepsie , pendant lequel il se mordit le bout de la langue avec tant de force, que cette partie ne tenait plus que par une petite bande musculaire. On sépara cette partie de la langue, et le Dr. Chaupele, qui avait été appelé, la vit se contrac- ter avec force; il l'observa avec soin pendant plusieurs minu- tes, cette partie semblait changer de place et pour ainsi dire ramper; en la piquant avec une aiguille, et en appliquant du sel dessus on excita quelques mouvemens. Ces résultats sont con- traires à l'opinion de Sir Everard Home , qui pense que la langue est la partie la moins irritable de toute l’économie animale. — 30. De la Xanthoopia, chez les personnes affectées de jaunisse. — Le prof. Blumenbach donne ce nom à l'accident qui arrive aux individus ictériques, qui voient les corps colorés en jaune. Il a vu ce phénomène se manifester lorsque l'ictère est subit et très-prononcé. — 4°. Sur l’aiguillon qui se trouve à l’extrémité de la queue du lion. Ayant eu l’occasion de disséquer une lionne, le prof. Blumenbach dit avoir rencontré à l'extrémité de la queue 70 Physiologie. de cet animal un petit aiguillon noir aussi dur qu'un morceau de corne. Cet aiguillon est à sa base entouré d’un follicule en appa- : rence glanduleux auquel l’aiguillon adhère fortement. Franco- Serao, qui a décrit la quene du lion dans son ouvrage intitulé Opuscoli di fisico argumento , ne parle pas de cette partie. — 5°. Moutons domestiques devenus sauvages. L'auteur, d’après un passage du Voyage de Nearchus, cité dans l'ouvrage de Vis- centins, suppose qu'il existe des moutons sauvages. — 60. Véri- table pierre obsidienne ( opsian stone } —L’auteur prouve dans cet article que la véritable opstan stone d'Éthiopie, qu'il décrit , est la même que l’obsidienne que l’on nomme si imp roprement agathe d'Islande. 96. OBsERVATION D'UNE PERFORATION DE L'ESTOMAC, par suite de l'action dissolvante des fluides gastriques après la mort; par M.J. Haviraxo, M. D. V. P., prof. de physique. (Zransact. of'the Cambridge philos. Sac. x vol., 2°. part. En considérant la définition du principe vital comme l’expres- sion'd'un fuit physiologique, on peut avancer, dit l'auteur, que le principe vital est cetie force inhérente aux corps organisés, qui les rend capables de résister aux lois physiques et mécaniques qui gouvernent la matière inanimée. En faisant l'application de ce principe aux phénomènes de la digestion , on voit que les ma- tières animales soumises à l’action des sucs gastriques n’éprou- vent aucun changement , lorsqu'elles conservent encore quelque vie. De là vient que des animaux ont vécu, et même sont nés dans l'estomac d’autres animaux; mais du moment qu’ils ont perdu cette force vitale, ils ont été soumis à l’action de fluides gastri- ques ; l'estomac lui-même éprouve l'effet de l’action de ces flui- des lorsque la mort est prompte et violente, et que cc viscère , privé de vie, contient une certaine quantité de sucs. L’observa- tion de M. le Dr. Haviland est remarquable, parce que plusieurs circonstances la font différer des autres cas de perforations gastri- ques arrivées par la même cause. Le malade a vécu 22 jours avec une fièvre aigue, et à l'ouverture on a trouvé une perforation d'une telle étendue , que la portion charnue du diaphragme était trés-intéressée, — J. Hunter qui, en Angleterre, a le pre- nier remarqué ces perforations, pensait qu'elles ne pouvaient arriver que dans les cas de mort violente et soudaine. Il y a pen d'individus, dit-il, chez lesquels, après la mort, l'estomac ne soit Physiologie. 71 en partie digéré, et lorsqu'on a l'habitude des dissections, on peut facilement suivre ces divers degrés d’altération, Néanmoins Hunter n’a rencontré que 3 cas de perforation de l'estomac : les 2 premiers furent observés sur des individus qui avaient péri par suite de fractures du crâne , et le 3°. sur un soldat qui avait été pendu. En regardant cette théorie comme exacte, ces obser- vations sont très-importantes pour la médecine légale. On trouve des cas semblables dans lexcellent article Perforatior | de MM. Percy et Laurent { Déct. des sc. méd.). On y rapporte les observations faites par le prof. Chaussier, et un rapport bien re- marquable ,rédigé par ce savant médecin, et signé par MM. Hallé, Pelletan, Pinel et Sue. On pourra rapprocher le rapport de M. Chaussier de celui qui fut fait à Liverpool, en 1808, par M. Ch. Angus, sur la mort de Marguerite Burns. DEFERMoN. 97+ DISSERTATION SUR LA FORCE CONTRACTILE des vaisseaux; par €. Hasrines. Edimbourg ; 1820. L'auteur de cette thèse décrit d’abord la structure des vais- seaux sanguins, ét veut démontrer que ces vaisseaux sont irrita- bles; il allègue en faveur de cette opinion, 1°. des expériences faites sur des artères d’un gros calibre ; 2°. des expériences mi- croscopiques faites sur les vaisseaux capillaires ; 3°. quelques re- cherches sur les veines. Les résultats qu’il cite sont certainement inexacts; car il distingue 4 espèces de contractions dans les gros vaisseaux ; l'une qu'il appelle contraction annulaire ( contractio annularis, et l'autre contraction rempante (contractio serpens) ; une 3., qu'il appelle crispation ; et une 4°., caractérisée par un resserrement et une dilatation alternatifs, qui a lieu aux points de l'artère qui ont été irrités avec le scalpel. — L'auteur admet avec Whyte une propriété contractile dans les capillaires, et il pré- tend que dans 300 expériences il a constamment observé que , chez les grenouilies, le mouvement du sang a lieu uniformément sans être influencé par les contractions du cœur; ce qui lui semble suffisant pour admettre cette force de contractilité des capillai- res. — On est étonné que les rédacteurs d’un des meilleurs jour- naux de Paris publient ces résultats sans faire aucune réflexion sur leur exactitude. Les personnes qui font des expériences sur les animaux savent combien les faits relatifs à la contractilité des vaisseaux, sont erronés. D. F. 72 Physiologie. 98, SUR L'USAGE DES MOUSTACHES chez le chat et chez plu- sieurs aatfes animaux; par S. D. Broucaron, membre du ‘coll. roy. des chirurgiens de Londres. ({ London med. andphys. Journ:, mai 1823, p. 397.) M. B. ayant disséqué avec soin sur un gros chat les rameaux de la 5e. paire , qui se rendent aux moustaches, remarqua qu'un filet considérable se rendait à chaque bulbe, et que ces filets se perdaient dans l’intérieur de chaque poil. On conserve au musée Huntérien une semblable préparation faite surlephoque.M. Andral fils, dans un des n°‘. du Journal de physiologie expérimentale, a décrit, il y a déjà quelque temps, les filets nerveux qui se ren- dent aux moustaches de cet animal. La grosseur de ces nerfs ayant fait penser à M. B. que les moustaclies sont des organes destinés à transmettre certaines sensations, il a fait quelques ex- périences pour vérifier cette supposition. Il rangea des livres sur le parquet, de manière à former des chemins disposés comme les rues d’une ville; puis, ayant bandé les yeux d’un jeune chat, il observa que cet animal se dirigea très-bien en appliquant sa tête sur le parquet, et évita les angles et les murs formés par les li- vres. On coupa ensuite les moustaches de ce chat, sans qu'il parut souffrir, et alors il fut évident, dit M. B., que l'animal, qui avait toujours les yeux bandés, eut peine à suivre la route formée par les livres; il se heurta à plusieurs reprises contre les livres et aux détours qu'ils formaient. D'après ces faits, M. B. pense que les moustaches servent aux animaux à éviter de se heur- ter dans l'obscurité contre les divers corps qu'ils peuvent ren- contrer. Il n’est pas fort exact de comparer les moustaches du chat, comme le fait l'auteur, aux bras de la sépia, aux antennes des insectes et des crustacés, ou aux tentacules du limacon. D.F. 99- DES EFFETS DES EFFLUVES DÉLÉTÈRES sur l’économie ani- male; par J. C. Rousseau. ( West-Quart. reporter, juin 1822.) Dans ce mémoire , qui renferme quelques faits nouveaux, l’au- teur cherche à prouver, par plusieurs expériences, que la mem- brane pituituire est le point par lequel les miasmes contagieux portent leur action sur l’économie animale. D} E: 100. M. le Dr. GirrenT BLawe a publié la table suivante, qui indique les changemens avantageux qui ont eu Jieu dans les lois de la mortalité. Les calculs ont été faits par M. Finlaison, mathé- waticien anglais très-distingué. Medecine. 75 Durée moyenne de la vie, eileulée de L'augmentation des chances Ages. de vie est dans le rapport 163 à 1789. iiverse,de roo: à 5 4:,0b 51,20 125 10 38,93. . 48,28 12/ 20 31,91 41,33 130 30 270 36,69 131 40 22,07 29,70 131 bo AT ANT Ce 22,07 130 60 ‘ 12,29 15,52 126 70 7,4 4 10,39 1/40 L'auteur attribue cette augmentation de longévité à l’augmen- tation de la population pendant les 20 dernières années. D.F. ——38——— MÉDECINE. IOI. AN INTRODUCTION TO MEDICAL LITERATURE , including à system of practical nosology , etc. Introduction à la littéra- ture médicale, renfermant un système de nosologie pratique; ouvrage propre à servir de guide aux étudians, et pouvant être utile aux praticiens ; dans lequel se trouvent réunis quel- ques mémoires détachés sur l’étude dela médecine, sur les clas- sifications ; sur les affinités chimiques, sur la chimie animale; sur le sang; sur l’influence des climats comme moyen curatif; sur la circulation et les palpitations. Par Tomas Youxe, M-D. F. R. L. S. 2°. édit., corrigée et augmentée. In-8. de 659 p. Prix, 1 liv. st, Londres; 1823; Philips. Après avoir présenté dans un essai préliminaire des considé- rations sur l'étude de la médecine , le Dr. Young donne une suite d'aphorismes extraits principalement de la Philosophie bota- nique de Linné , dans lesquels il indique les principes qu'il faut suivre pour former un système de nosologie, dont les divisions soient établies en ayant plutôt égard à l’utilité pratique qu'a la nature des êtres ou des phénomènes qu’on se propose de classer. — Sous le titre d'introduction à la littérature médicale, le Dr, Young a formé un catalogue méthodique des ouvrages qui doi- vent composer la bibliothéque d’un médecin. Il distingue ceux dont la connaissance est indispensable de ceux qui, sans être d’une nécessité aussi absolue aux étudians , méritent cependant une attention spéciale, et doivent être connus de l'élève qui 74 Médecine. veut acquérir toutes les connaissances nécessaires pour exercer avec distinction la profession honorable à laquelle il se des- tine. L'auteur a ajouté dans cette nouvelle édition tous les tra- vaux importans imprimés depuis 1803, époque à laquelle avait d’a- bord paru cet ouvrage. Le catalogue du savant médecin anglais commence par les ouvrages de littérature médicale générale ; tels sont les journaux critiques , les ouvrages historiques, les biogra- phies médicales; ceux relatifs à l'étude de la médecine, à la pro- fession du médecin , envisagée d’une manière générale et philo- sophique ; les collections des mémoires relatifs à la méde- cine ; l’ensemble des travaux de chaque auteur; enfin, les traités généraux et leslivres qui contiennent destravaux sur divers sujets ; viennent ensuite les ouvrages de chimie et de pharmacie. L'auteur a inséré en cet endroit un tableau dans lequel sont in- diquées les propriétés des principales substances chimiques. Le Dr. Young, après avoir passé en revue les ouvrages d'anatomie , indique ceux qui ont rapport à {a Physiologie de la santé; puis, sous le titre de Physiolozie morbide, on retrouve tout ce qui con- cerne la pathologie générale, que l'auteur nomme pathogonie, la thérapeutique générale, la nosologie et la médecine pratique , la chirurgie, la médecine vétérinaire et la médecine légale. A ce ca- talogue succède le système de nosologie du Dr, Young, avec renvoi aux divers ouvrages et mémoires qui traitent de chaque maladie. — Pour rendre son système de nosologie d'un usage facile, M. Young a cru devoir l'établir indépendamment de toutes les idées attachées aux diverses dénominations des ma- ladies. Elles sont rangées en cinq classes : la 1re. comprend les maladies nerveuses qu'il appelle Paraneurismi; elle n’a point de sous-ordres : la 2°. les maladies du système sanguin, Parhæma- siæ. Cette classe se subdivise en 2 ordres; le 1°r., dans lequel les capillaires sanguins sont seuls affectés , renferme les phologoses et les flux ; dans le 2€. toutes les fonctions sont troublées ;ce sont les Pyrexies, les fièvres. Dans la 3°. classe, Pareccrises, sont rangées les maladies des appareils sécrétoirs ; cette classe est divisée en 3 ordres, suivant que les sécrétions sont dimi- nuées( Epischeses , rétentions), augmentées ( 4pocenoces, épan- chemens ),ou altérées dans leur nature (Cacochymiæ, Cachexies). La 4°. classe comprend les changemens de structure et de forme, Paramorphiæ. C’est dans un des ordres de cette classe que l’auteur range les éruptions. Enfin la be. classe, sous le nom de Médecine. 75 ÆEctopiæ, comprend tous les déplacemens. A la suite de cette classification des maladies, le D'. Young présente, sous le titre d'Acologie, celle des agens sensibles, qui sont divisés, 1°. en mécaniques, 2°. en chuniques et vitaux; les premiers font le sujet de l'hygiène et de la chirurgie, et les seconds font partie de la matière médicale.— Cette première partie de l’ouvrage du Dr. Young est suivie de tableaux; 10. d’affinité simple et de solubi- lité dans l’eau à la température de 600 F.; 2°. des attractions qui n'ont pas lieu dans l’eau seule; 30. des tables des doubles décompositions ; 4°. une table présente les divers degrés d’oxi- dation dont les métaux sont susceptibles. Ces tableaux sont sui- vis d’un essai sur la chimie animale, avec des remarques sur les lois des combinaisons chimiques , extrait des ouvrages du prof. Berzélius : ce volume contient encore un autre mémoire sur la manière de mesurer les globules, et spécialement ceux du sang et du pus. L'auteur traite d’abord de la forme et de la grandeur de ces corps, puis il donne la description de l’Ériomètre, instru- ment dont il s’est servi pour mesurer les globules : enfin ilter- mine en indiquant diverses illusions microscopiques. D'autres mémoires, moins importans et déjà connus, terminent la nou- velle édition que publie aujourd'hui le Dr. Young. DEFERMoN. 102. HiSTOrRE D'UNE MALADIE de presque tout le système glan- dulaire lymphatique, et quelques réflexions sur l’inflammation de ce système; par Donaro Bexvenur:, D.-M. de Padoue. (Ann. univ. di med., n°. 79, juil. 1823, p. 5.) L'auteur pense que l’inflummatiou du système lymphatique glandulaire est plus fréquente qu’on ne le croit généralement, et que cette maladie n’a pas jusqu'alors été étudiée avec assez de soin. Il attribue cette espèce d’oubli à l'obscurité des symptômes auxquels elle donne lieu, et surtout au peu de connaissance que l'on a sur l'anatomie, la physiologie et la pathologie de ce sys- tème. Il rapporte, comme preuve de l’inflammation des lympha- tiques , l'observation suivante : — Un homme de 42 ans, d’un tempérament bilieux, se plaignait depuis son enfance d’une dé- bilité du canal intestinal, de mauvaises digestions et de diarrhées rebelles et fréquentes. La moindre cause échauffante faisait suer cet homme abondamment. Il s'exposa, pendant deux nuits de suite, à l'air dans cet état de sueur. Quelques jours après il éprouva des douleurs sous la clavicule droite, et peu après sous 76 Médacine. la gauche, et il se forma une tumeur qui, en quelques jours, acquit un volume considérable. Le malade fut pris en même temps d’une toux sèche et d'une grande difficulté de respirer. Cependant il n'avait pas quitté ses occupations ordinaires, quoi- que , depuis le commencement de la maladie, il eût éprouvé de la fièvre. Au bout de quinze jours il s'alita. Toutes les glandes qui suivent le trajet de la clavicule droite étaient alors très-vo- lumineuses , dures et fortement adhérentes entre elles : une af- fection semblable commencait de l'autre côté. Les mouvemens du cou étaient douloureux et la respiration très-difficile. Ces symptômes firent des progrès rapides, malgré le traitement em- ployé par l’auteur (traitement dont il n'indique pas la nature ). Enfin la respiration devint plus gênée; toutes les glandes de l'ais- selle du cou et de la mamelle s’engorgèrent ; les pieds se tuméfiè- rent , et le 30°. jourle malade mourut dans un accès d’orthopnée. — A l'ouverture du cadavre,on trouva, du côté droit, toutes les glandes du cou très-dures, saillantes, ettellement unies entre elles, qu’elles paraissaient ne former qu’une seule tumeur ; la mamelle droiteétaitaussiengorgée et dure; ces tumeurs offraient beaucoup de résistance au tranchant du scalpel, et paraissaient comme carli- lagineuses. Toutes les autres glandes cervicales, axillaires, ingui- nales , etc., étaient un peu gonflées et dures. La poitrine conte- nait environ 12 livres de sérosité sanguinolente : les poumons étaient sains, mais réduits à un très-petit volume. La cavité ab- dominale contenait aussi un peu de sérosité; les intestins pa- raissaient malades; les glandes du mésentère étaient dans le même état que les autres ganglions Iymphatiques ; les autres viscères étaient sains, excepté le foie, qui contenait des tubercules, etc. — Cette observation fournit à l’auteur des réflexions sur l'in- flammation des lymphatiques; ii rappelle les faits déjà connus et cités par Morgagni, Meckel, etc. IL combat l'opinion de Chap- man, qui pensait que les vaisseaux absorbans ne possèdent au- cune force vitale, qui les rende capables d'accroître ou de diminuer leur action. L’inflammation des lymphatiques, après une piqüre ou toute autre cause irritante , fait connu de tout le monde, lui sert à repousser cette hypothèse de Chapman, ete. P. V. 103. CriNIQUE MÉpicae, ou Choix d'observations recueillies à la clinique de M. Lerwinrer, et publiées sous ses yeux par G. Anpraz,'etc. are, part., fièvres. In-8. av. pl. XXII et Médecine. 77 7 bio p. Prix: 7 fr., Paris et Montpelñer ; 8 fr. 5o c. pour les départ. 1823 ; Gabon et comp. On aurait épargné bien des discussions sur tous les points ob- scurs des sciences, si l’on eût commencé par rassembler un grand nombre de faits observés avec exactitude et sans prévention, comme M. Andral vient de le faire relativement aux fièvres , ce sujet d’une interminable controverse. Dans ce travail les fièvres sont divisées en deux grandes classes ; les fièvres continues et les fièvres intermittentes : chacune d’elles est partagée en deux séries, suivant le plus ou le moins de gravité. — Au commencement de l’ouvrage, M. Andral présente une longue série de questions rela- tives à l’essentialité, à la localisation des fièvres, et à un grand nombre de points de théorie et de pratique dont il a cherché à donner la solution, ou sur lesquelles il s’est du moins efforcé de jeter quelque lumière. — Les fièvres continues, légères, avec ou sans lésion d'organes, font le sujet de la première partie. On a essayé contre elles diverses méthodes de traitement : celle qu'on pourrait appeler hygiénique, et qui consiste dans l'abstinence , le repos, les boissons tempérantes; les vomitifs et les purgatifs; en- fin, les évacuations sanguines. Il résulte de ces recherches qu'au cune de ces méthodes ne peut être conseillée à l’exelusion des deux autres; mais que chacune peut rendre de grands services, lorsqu'elle est employée à propos. — Dans la seconde division, M. Andral s'occupe des fièvres graves, désignées par les auteurs sous les noms de maligne, putride, ataxique, adynamique. Il cherche à établir que ces maladies ne sont pas toujours le résul- tat d'une phlegmasie intestinale ; qu’elles s’accompagnent souvent d’une faiblesse réelle , qui non-seulement permet, mais exige même impérieusement l'usage des toniques. Pour jeter quelque jour sur la question de l’essentialité des fièvres , l’auteur examine en détail les symptômes et les lésions cadavériques observés chez les sujets qu il a eus sous les yeux. Enfin, dans une dernière section, 1 se livre à l'étude des fièvres intermittentes. — Les faits ne vieil- lissent pas; les théories se succèdent ct se renversent; nous croyons donc pouvoir prédire un succès durable et mérité à la Clinique médicale. \ RaTIER. LOG: SUR LA NATURE ET L'HISTOIRE DES ÉMANATIONS DÉLÉ- TÈRES, CoOnnues sous le non de rr7alaria où miasmes des ter- -rains marécageux (marsh-poison); par W. M, Fereuson, 78 Médecine. insp. des hôp. mil. ( 7ransact. ofthe R. Soc. of Edinb., 1833.) L'auteur s'attache à faire voir que les fièvres endémiques ne peuvent être produites par la putréfaction; mais qu'elles se ma- nifestent dans tous les climats chauds et sur les surfaces capables d'absorption, lorsque la terre, après avoir été couverte d’eau, vient à en abandonner les dernieres portions. C'est vers la fin du desséchement que le danger existe, sans qu'on puisse dire à quelle époque précisément. Il appuie cette opinion des observations qu'il a été à portée de faire en Hollande, en Espagne, en Portugal, dans les Antilles et dans la Guyane. Il cite plusieurs lieux qui se sont trouvés fort sains, quoique les eaux y fussent stagnantes et remplies de matières en putréfaction qui affectaient l’odorat d'une manière très-désagréable. Il en indique d'autres, au contraire, dont l'insalubrité est incontestable en automne , quoiqu'ilssoient alors fort secs, parce que le terrain y avait été abondamment dé- trempé par les pluies précédentes. Dans les Antilles, les parties humides sont d’autant plus malsaines , que les pluies sont moins abondantes, et les parties sèches deviennent au contraire insalu- bres lorsqu'il a plu abondamment. — L'auteur fait observer la propension qu'a l'air délétère de raser la surface de la terre; ce qui le rend plus dangereux pour les personnes qui habitent des rez- de-chaussée : cet air l’est plus aussi par un temps calme, que lors- que les courans de l’atmosphère l’entraînent; et plus pendant la nuit, que lorsque la chaleur du jonr l'élève et le disperse en le raréfiant : il paraît s'attacher aux arbres ; du moins est-il cer- tain que plusieurs lieux qui devraient être insalubres par leur po- sition sous le vent de marais voisins, sont préservés lorsque ces marais sont boisés. La culture diminue aussi beaucoup le danger. __ Ce mémoire est terminé par l'opinion de l’auteur sur la non- contagion de la fièvre jaune, et l’idée où il est qu’elle ne peut être transportée là où la température est plus basse et la texture du sol différente de celle du pays où elle a pris naissance. Il com- pare les effets de la fièvre jaune avec ceux de la morsure du ser- pent de la Martinique, et y trouve de grands rapports. Il prétend que parmi les Européens les personnes à peau épaisse et à che- veux noirs sont plus difficilement atteints par l'air délétère que les autres. D’après ce fait et l'habitude que les nègres ont à vivre méme de préférence dans cet air si nuisible pour les blancs, M. F..est porté à conclure que c'est par la peau que cette ma- tière vénéneuse est absorbée. C: M. Medecine. 79 10). OnsERVATIONS SUR LE CLIMAT DES MAREMMES; par M. E. Réperri.( Axtologia, giornale di scienze ; Firenze, Vicusseux, août 1823.) Le sujet traité dans ce mémoire est analogue au précédent ; mais l’auteur y manifeste une opinion entièrement différente, Suivant lui, l'aliment principal de linsalubrité de l’air des ma- remmes de Toscane réside dans les vapeurs qu'exhalent les ma- tières organiques en putréfaction, au moyen de la chaleur du climat, et surtout du mélange des eaux douces, soit avec l’eau de la mer, soit avec les eaux minérales qui se rencontrent très- fréquemment dans cette contrée : il croit en conséquence que le plus sûr moyen pour remédier au mauvais air du littoral, c’est d'établir des portes de flot { sostegni a porte, cataraite a bilico), qui empéchent la mer de mêler ses eaux à celles de l'intérieur, quand elle monte, soit par l'effet de la marée, soit par les tem- pêtes. Il recommande aussi les attérissemens artificiels{co/mate), et il indique plusieurs lieux où ces moyens ont obtenu le résul- tal le plus satisfaisant, notamment à Viareggio, dans l’état de Lucques. C. M. 106. VORSCHLAG ZU EINER NEUEN HYDROSTATICHEN LUNGEN- PROBE. — Le même ouvrage porte encore le titre suivant : PROGRAMMA, quo nova pulimonum docimasia hydrostatica proponitur; à Jos. Beknor, etc. 69 p. Prix : 16 gr. Vienne; 1823; Gerold. L'insuffisance des procédés employés pour décider si un en- fant viable et mort est venu au monde mort ou vivant, est gé- néralement reconnue. L'auteur propose une machine propre, dit- il, à lever tous tes doutes que cette épreuve pourrait laisser sub- sister. Cette machine, dont il donne la figure, est un cylindre qui contient une quantité d’eau déterminée , et qui a assez de ca- pacité pour recevoir le poumon d’un enfant : la hauteur de l’eau est marquée par une ligne, et ses varialions , après qu'on y a mis le poumon, doivent indiqner l’état de cetorgane; car on observe l’état de l'eau sous trois hauteurs différentes : l’auteur a exa= miné les poumons de 6 enfans des deux sexes, de 7, 8et 9 mois, qu'on savait positivement n'avoir pas respiré; ceux de 6 autres enfans dont la respiration avait été émparfaite; et enfin celui d'un même nombre d'enfans qui avaient joui d'une parfaite res- piration. Les différentes hauteurs de l’eau sont marquées par 60 Médecine. des lignes, auprès desquelles sont les initiales des mots qui indi- quent si la respiration à été parfaite, imparfaite, ou n’a pas eu lieu. D°F 107. OBSERVATIONS SUR L'HYDROPHOPIE ; indices certains pour reconnaitre l'existence du virus hydrophobiqué chez un indi- vidu, et moyen d'en prévenir le développement en en détrüi- sant le germe. Mémoire lu à la Soc. médico-phys. de Moscou ; par Micu. Maroccnerri, M. D. Saint-Pétersbourg; 182r. L'auteur de ce mémoire, placé dans les circonstances les plus favorables pour observer l'hydrophobie, à cause de la grande quantité de loups et de chiens enragés qui existent dans le pays, a eu sous les yeux beaucoup de personnes affectées de cette ter- rible maladie, Il déduit de ses nombreuses observations les prin- cipes suivans : 19. En supposant que plusieurs individus aient été mordus par le mème animal enragé, l’activité du virus va succes- sivement en diminuant, suivant l’ordre dans lequel ils auront été mordus : ainsi , le premier éprouvera les symptômes les plus vio- lens; ils diminueront chez le second, etc. 20. Le virus hydropho- bique n'existe dans la bouche de l'animal qu'après un certain temps; il ne donne dans cet intervalle aucun signe de sa pré- sence, et l'animal ne peut alors communiquer la rage. 3°. L’ac- tivité du principe contagieux ne diminue pas en se transmettant d’un individu à un autre; mais il agit toujours en raison de la quantité , et l'effet produit, pour être plus prompt ou plus tardif, n'enest pas moins funeste, 4°. Le virus hydrophobique n'’infecte pas les plaies, parce qu'il est tout aussitôt absorbé.et déposé dans une partie du corps. 5°. Les glandes sublinguales sont les organes où se dépose pendant un certain temps ce virus, qui manifeste sa présence én produisant, à l'extrémité des conduits excréteurs de ces glandes, deux ou trois petites tumeurs très-inégales. 60. Ces tumeurs paraissent ordinairement du 3°. au 4°. jouriaprès l’in+ fection. Le virus ne paraît séjourner qu'environ 24heures dans ce point; ildisparait de nouveau , et c’est alors quese manifestent les symptômes les plus terribles de la maladie. 7°. Il faut , aussitôt qu'un individu est soupconné d’être infecté, visiter la bouche avec beaucoup de soin, pour rechercher siles tumeurs existent, et continuer cet examen deux ou trois fois par jour, pendant sept semaines, au bout de ce temps l'individu n’a plus rien à craindre. Aussitôt que les petites tumeurs purussent, 1 faut les Médecine. 81 cautériser profondément, ou mieux les ouvrir à plusieurs repri- ses , et faire laver la bouche du malade avec une forte infusion de genèt ( genista tinctorum ). L'auteur a vu sortir de ces tumeurs une sanie verdätre, qu'il regarde comme le virus de la rage. Le malade devra faire usage pendant sept semaines de l’infusion de genèt, à la dose d’une livre et demie par jour, ou de la poudre de cette plante, à la dose de 4 onces. — Sur 15 personnes mor- dues par un chien enragé, M. Marocchetti en a guéri 14 par ce moyen ; la 15°, traitée par les moyens ordinaires, a succombé. Il avoue tenir la connaissance de ce genre de traitement d’un paysan de l'Ukraine, qui guérissait ainsi toutes les personnes mordues par des animaux enragés. P. V. 108. PEUT-ON METTRE EN DOUTE L'EXISTENCE DES FIÈVRES ES- SENTIELLES; Ouvrage COuronné par la soc. de méd. du départ. de la Seine, en janv. 1823; par J. Corrineau, D.-M.-P. ; in-8. Paris ; 1823. Parmi les nombreux écrits dont la fameuse controverse des fièvres essentielles a provoqué l'apparition, celle de M. Collineau mérite un rang honorable. Ce médecin, persuadé de la bonté de l’ancienne doctrine, à pris la plume en sa faveur ; ses efforts lui ont valu l'assentiment d’une société savante; cependant il serait possible de lui faire des objections plus fortes que celles qu'il s’est faites à lui-même. M. Collineau soutient l’essentialité des fièvres; il les considère comme des affections générales, sans siége particulier, mais toujours de nature inflammatoire. Rarrer. 109. AFFECTION CÉRÉBRALE, douloureuse et rebelle, qui céda aux applications froides, continuées sans interruption, se- condées de la position verticale, pendant une semaine ; par G.-D. Years, M.-D., F. R. S.— (Jourr. of sc. y N°. 29; 1823 ; p. 8.) H.... J....., esq., âgé de 40 ans, consulta , le 14 février 1819, le Dr. Yeats; il se plaignait d’un malaise général, avec un senti- ment de faiblesse dans la région épigastrique. La langue était épaisse et visqueuse, comme à la suite d’une digestion pénible ; le malade avait encore de l’appétit et buvait une assez grande quantité de vin, ce qui produisait une excitation momentanée ; mais, après le repas, il éprouvait un grand malaise. Ce malade avait de fréquens et violens maux de tête, La constipation était Tower IV. 6 82 Chirurgie. opiniâtre; le pouls était à peu près dans l'état naturel. On employa des purgatifs; mais la douleur constante et aiguë de tête exigea des saignées locales , des laxatifs et la diète. Le ma- lade s'étant absenté revint consulter M. Yeats, le à mai. Les maux de tête étaient beaucoup plus violens , les purgatifs qu'on avait encore employés n’avaient pas produit de soulagement. Le ma- lade disait éprouver une douleur avec chaleur, qui commencait à la partie postérieure de la tête, était profondément située, se répandait graduellement à toute l'étendue de la partie posté- rieure du cerveau , et continuait pendant deux heures. Au bout de ce temps la douleur qu’il éprouvait dans l’intérieur du crâne devenait insupportable , et semblait se fixer sur le cervelet ; la partie antérieure de la tête n'était pas affectée. La position ho- rizontale augmentait les souffrances du malade qui refusa de se faire saigner ; mais consentit à ce que M. Astley Cooper lui mit un séton à la nuque ; on conseilla la diète végétale, et pour toute boisson on donna au malade de l’eau d'orge et du petit lait, de plus , on lui fit conserver constamment la position ver- ticale , et l’en couvrit la tête d’un mélange de muriate d’ammo- niaque, de vinaigre et d’eau, pendant une semaine entière ; la douieur se dissipa par ce traitement, et le malade recouvra entiè- rement la santé. D. F. D —— CHIRURGIE. 110. MEMORIA SULL’ IDROCELE DEL CORDONE SPERMATICO, Mé- moire sur l’hydrocèle du cordon spermatique ; par ANT. Scar- pa, prof. émérite de la Faculté de médecine de Pavie. Prix : 5 fr. 2 pl. grav. Pavie; 1823; Bizzoni. L'auteur admet deux espèces d’hydrocèle du cordon sperma- tique: la 1re, qu'il nomme diffuse, la 2°. enkystée. — Dans l'hy- drocèle diffuse le liquide est contenu dans les mailles du tissu cellulaire qui entoure les vaisseaux spermatiques; de sorte que ce tissu semble converti en un corps spongieux, formé de vési- cules plus ou moins grandes remplies de sérosité. Cependant cette structure vésiculaire ne se rencontre pas dans toute l'étendue du cordon. Lorsque la tumeur a acquis un grand volume, les cel- lules qui contiennent le liquide deviennent d'autant plus grandes , qu’elles s’'approchent davantage de la partie inférieure de la tu- meur , et souvent dans ce point on ne trouve plus qu’une vaste Chirurgie. 85 cavité remplie de sérosité. Cette disposition explique pourquoi dans cette maladie, parvenue à un certain volume, la fluctuation n’est bien sensible qu’à la partie inférieure de la tumeur. Ainsi, si l’on fait une ponction dans ce point, le liquide s'écoule d’abord par un jet continu ; mais la partie supérieure de la tu- eur ne se vide que lentement. La base de l’hydrocèle diffuse, quelque soit le volume et l'ancienneté de la maladie, est toujours fixée au point où les vaisseaux spermatiques pénètrent dans le testicule. C’est pourquoi on n’observe jamais de déplacement du testicule, que l’on trouve toujours à la partie inférieure de la tu- meur, et qui en est séparé par un enfoncement demi-circulaire très-évident , mais dont la profondeur peut varier, suivant l’état de relâchement ou de contraction du crémaster. La tumeur pro- duite par l’hydrocèle diffuse, est d'abord presque cylindrique, elle devient ensuite pyramidale à mesure qu’elle s’accroit. Elle n'est que peu ou point sensible à la pression, cède sous le doigt, comme le ferait un corps spongieux rempli de liquide. En com- primant la partie inférieure , on fait remonter le liquide du côté del’anneau inguinal, niais lentement etpeu à peu. Dans l’hydrocèle de la tunique vaginale au contraire, le liquide remonte rapide- ment, et distend à l'instant le sommet de la tumeur. L'auteur avoue que quand l’hydrocèle diffuse du cordon occupe l’anneau inguinal, il est presque impossible de la distinguer de l’épiplocèle. Quand du même côté des bourses existe en même temps une hy- drocèle de la tunique vaginale, et un hydrocèle diffuse du cordon, le scrotum prend alors une forme moins régulière; le col de la tumeur aqueuse a un volume extraordinaire, et l'anneau in- guinal est très-dilaté. De ces deux hydrocèles, celle de la tunique vaginale est toujours située à la partie antérieure et inférieure ; l’autre est postérieure, et se porte un peu vers la partie externe du scerotum; elles sont d’ailleurs séparées l’une de l’autre par un sillon, placé obliquement à la face antérieure du scrotum, etc. La 2e. espèce d’hydrocèle du cordon est nommée enkystée, parce que le liquide ne se ramasse que dans une cellule, ou du moins dans un petit nombre de ces cavités, et qu'il est alors entouré d'une membrane propre et résistante comme toutes les tumeurs enkystées. Cette maladie peut se développer ou immédiatement au-dessus du testicule , ou dans tous les points du cordon sper- matique. Dans le 1e". cas, elle est ordinairement de forme ovale ; tant que le volume de la tumeur est petit, il est facile de la dis- 84 l Chirurgie. tinguer du testicule; mais lorsqu'il est grand, cette distinction devient plus difficile; cependant la sensibilité de l'organe servira de guide certaïn, etc. Dans le 2°., la tumeur est mobile dans toutes les directions, comme si elle tenait à un pédicule; lors- qu'on la porte en haut, elle entraine avec elle le testicule situé au-dessous; elle donne d’ailleurs la sensation de fluctuation, ete., ete.— L'auteur termine ce mémoire par quelques considérations sur le traitement de ces maladies; et conseille l’incision comme un moyen certain. P'OVE 131. NOTICE SUR LES AFFECTIONS qu'éprouvent le plus communé- ment les marins à Terre-Neuve; par M. BerGeron, chir.-ma;. de la corvette a Seine. ( Ann. marit., août 1823 , p.229.) Dans un voyage que M. Bergeron, chir.-major de la marine royale, vient de faire à Terre-Neuve, sur la corvette la Seine, il a eu occasion d'observer les rudes travaux auxquels sont sujets les pêcheurs de morues, et en mème temps la satisfaction de pouvoir remédier à quelques-unes des maladies qu'ils entrai- nent. Une des plus graves est très-certainement le panaris, dont on trouve la cause occasionelle dans la nature des occu- pations des pêcheurs : comme d’avoir les mains continuellement mouillées à une température très-basse; et, dans ces circon- stances, d'avoir les doigts sans cesse exposés aux piqüres des épines et des arètes des poissons qu'ils préparent. — Dans les armemens qui se font pour Terre-Neuve, où le peu de gain qu’on a à espèrer résulte de la plus stricte économie et du juste emploi d’un travail manuel, on doit penser quel tert doit faire aux armateurs, une maladie qui empêche un assez grand nombre d'hommes de s'occuper. Il appartenait donc à la médecine de remédier à cet inconvénient; et c’est par un traitement anti-phlo- gistique énergique que M. Bergeron a su prévenir le développe- ment inflammatoire de l'extrémité des doigts. Il y a déjà quelque temps qu'on se sert avec succès des sangsues dans l'invasion des pazaris ; mais ces affections, assez peu communes dans nos con- trées, n’ont jamais offert à la fois un grand nombre d'individus sur lesquels on püt constater les bons effets de cette méthode, comme Terre-Neuve l’a présenté à M. Bergeron. Chaque jour beaucoup de pécheurs arrivaient à bord de la corvette La Seine, pour consulter ce médecin. « Dans presque tous ceux qui se sont offerts à nous au début de la maladie , nous avons arrêté les pro- Chirurgie. 85 grès du panaris par l'application des sangsues, renouvelées sou- vent deux outrois fois, ensuite par l'immersion de la parlie ma- lade dans l’eau froide, et mème les manuluves avec l’eau végéto- minérale. Au moyen de ce traitement simple, les zommes ont été rendus de suite à leur travail. » — Mais il n’en était pas de même pour ceux qui ignoraient les résultats d’un semblable traitement , qui se trouvaient trop éloignés, ou bien qui em- ployaient les moyens anciennement connus, et presque toujours insuffisans, des fomentations, des cataplasmes, etc., etc.; obligés de subir toutes les évolutions dn mal, ils se trouvaient dans l'impossibilité de rendre de long-temps des services. — Mais ici la nature a placé le remède à côté du mal, car on y trouve abon- damment des sangsues. Elles habitent les étangs qui entourent nos pêcheries, surtout au Port-au-Choix, à l'ile Keppel et aux environs du port Saunder ; elles viennent à la surface de l'eau, à l'approche des pluies, et on peut mème les prendre avec la main. C’est évidemment une espèce nouvelle qui paraîtrait dé- pourvue de lignes jaunätres. — M. Bergeron examine ensuite quels moyens devraient être employés pour préserver du pa- naris; il fait observer que les marins, lorsqu'ils travaillent, ont des gants de laine, dont la paume de la main est garnie de cuir; mais les extrémités des doigts ne sont pas à l'abri des lé- sions extérieures. « Je voudrais, dit-il, que cette portion de cuir les entourät au moins en partie, et que les dernières pha- langes le fussent rigoureusement. Chaque doigt ainsi entouré d'une sorte de dé, assez souple pour ne pas gêner les mouve- mens, serait garanti convenablement des lésions des corps étrangers.» — Les chirurgiens de la marine royale ont beaucoup d'occupation pendant leur séjour à Terre-Neuve. Cependant les ordonnances exigent que chaque navire pêcheur, portant un nombre déterminé d'hommes, ait un chirurgien ; mais il est cu- rieux d’apprenidre de la bouche de M. Bergeron, ce que c'est que ce prétendu médecin. C’est tout simplement nn matelot de l'équipage, qu’au jour de la revue, on présente proprement ha- billé. Par ce moyen on économise, souvent au prix de la vie des hommes, la somme qui serait allouée à un officier de santé. — Le mémoire que nous analysons, renferme encore quelques autres observations sur les mœurs et les maladies des habitans de l'ile de Terre-Neuve, sur la manière de faire la bière de spruce, etc. { Cette notice fait suite à un autre mémoire, pu- 85 Chirurgie. blié en 1821 dans la 2e. partie des Ann. maritimes sur l'ile de Terre-Neuve, et sur les moyens d'étendre dans ces parages, la pêche de la morue, du saumon, du hareng et de la baleine.) Q. Y. 112. DISSERTATIO INAUGURALIS CHIRURGICA, de Lithotomià Mu- liebri anteà jam in certamine litterario academiæ Ruperto - Carolinæ, etc., etc.; auctor J. Carisrorx.-Frip. BEHRE ; in-4, cum tabulis ; Kiliæ, 1823. L'auteur, dans cet opuscule, a fait l'histoire de tous les pro- cédés opératoires proposés jusqu'à ce jour pour pratiquer la li- thotomie chez la femme, et 1l donne la préférence à la méthode verticale, ou section verticale vers la symphise des os pubis, méthode généralement attribuée à M. Dubois. On trouve dans Le] cette dissertation, une anatomie assez bien faite, et avec figure, des parties intéressées dans l'opération. G. B. 113. HANDBUCH DER PRACTISCHEN AUCENHFILKUNDE , Manuel d’ophtalmologie pratique; par le D. Bexenicrs, prof. à l’u- niv. de Breslau. 1°” vol. des ophtalmies idiopathiques,av. 1 pl., gr. in-8; prix, 1 rxd. 12 gr. Breslau; 1822. Cet ouvrage, le plus complet peut-être qui ait été publié sur les maladies des yeux, présente, dans les deux premiers volumes, l'histoire des maladies aiguës de l'œil; la seconde partie, qui se composera de 3 vol., contiendra l'exposition des maladres chro- niques de cet organe. D: FE: 114. COURS COMPLET DES MALADIES DES YEUX, par DELARUE , D. M. , etc. 2°. édition. Ce traité des maladies des yeux, moins étendu que le maguifi- que ouvrage du docteur Demours, peut étre consulté avec fruit. Dans la première partie l’auteur présente la description de l'œil et de ses accessoires ; il expose leurs usages et le mécanisme de la vision. La seconde partie est consacrée à faire connaitre les causes, la marche, les signes , les symptômes et le traitement des maladies qui affectent les partiesdestinées à protéger l'organe principal de la vue. Dans la troisième partie M. Delarue traite des affections qui attaquent spécialement le globe de l'œil, et des moyens d'y remédier. Il a joint à son ouvrage quelques con- sidérations abrégées sur l'hygiène oculaire, et enfin, un mémoire sur les bons effets des attouchemens avec le nitrate d'argent aidés Chirurgie. 87 d'une compression méthodique et de l'usage des collyres astrin- gens dans le traitement du staphylôme de la cornée. Rarier. 115. NOUVELLE MÉTHODE POUR LA LIGATURE DES ARTÈRES, par Île D'. Massimizrano Ricacoi. (Giorn.di fisica. Avril 1823, p. 89.) Le docteur Rigacci décrit un instrument de son invention, qui sert à comprimer l'artère, empêche les accidens qui sui- vent l’emploi d'une ligatare sunple, et qui, selon l’auteur, n'a- mène jamais la rupture des parois artérielles. Ce presse-artère a été employé avec succès par l’auteur sur des chiens. Nous ne dé- crirons pas cet instrument, d’ailleurs fort simple; nous renvoyons au Journal de physique des professeurs Brugnatelliet Configliac- chi , dans lequel on en parle avec détail. Les procédés opératoi- res employés ordinairement pour la ligature des artères, ne sont. pas modifiés par le docteur Rigacci , autrement que par l'emploi de son instrument, qui présente quelques légers avantages; mais il faudrait l’avoir employé pour le bien juger. Du reste on ne peut donner à cette modification le nom de nouvelle méthode , car il y a long-temps que de semblables instrumens ont été proposés et abandonnés. DRE 116. BEMERKUNGEN UND ÉRFAHRUNGEN UEBER die Zurückbeu- gung der Gebærmutter bey Nichtschwangern, etc.Observations et remarques sur la rétroversion de l'utérus à l’état denon-ges- tation , avec quelques observations sur l’antéversion de cet organe, par Gurce Jos. Scumirr, prof. à Vienne. In-8°. de 180 p. Prix, 1 rxd. Vienne ; 1820 ; Wimmer. L'auteur donne d’abord une notice historique des ouvrages qui traitent de la rétroversion de l'utérus , à l’état de non gesta- tion ; il en indique les causes et tout ce qui concerne la na- ture de la maladie ; il traite aussi avec détail des moyens cura- tifs dont l'emploi est convenable dans cette maladie. L'ouvrage est terminé par un appendice contenant onze observations sur la rétroversion , et cinq sur l’antéversion. Ces observations pré- sentent beaucoup d'intérêt, sous le point de vue pratique. D. F. 117. MÉMOIRE SUR L'OBLIQUITÉ DE LA MATRICE, par À. P.MErRIEU, D. M. (10 p.) (Jour. univ. des sc.med., mars 1825, p. 25.) Dans l'état de grossesse, à mesure que la matrice se développe elle éprouve un changement de position, qui consiste en ce que 58 Chirurgie. l'axe longitudinal de ce viscère s'incline relativement à l'axe du corps ; c'est ce que les accoucheurs désignent sous le nom d’ob/i- quité de la matrice. Cette obliquité est telle que le fond de l’uté- rus se porte en avant en même temps que l'organe éprouve un mouvement de rotation sur son axe, qui le plus souvent s'incline du côté droit, et quelquefois aussi du côté gauche. Les accou- cheurs n'étant pas d'accord sur les causes qui déterminent ce dé- placement , et sur la maniere dont il s'effectue , M. M. a cher- ché une explication, à laquelle on ne peut objecter les difficultés dont il croit que les opinions jusqu'à présent recues peuvent être susceptibles. — Ce médecin pense que la contraction plus fréquente des muscles de la partie latérale gauche du tronc, amène peu à peu le changement dont il est ici question.— De là il résulterait que chez les personnes gauchères l'obliquité laté- rale gauche devrait avoir lieu, c’est ce que l’auteur dit avoir observé une fois. Enfin, cette obliquité droite ou gauche, lors- qu'elle est considérable, peut nuire à l'expulsion du fœtus. M. M. pense que le moyen le plus puissant d'y remédier serait de faire exercer le côté de la femme vers lequel l'obliquité a lieu. En poursuivant les développemens de sa théorie, l’auteur arrive à cette conséquence, qu'en usant des mêmes moyens, il serait possible , suivant l'exigence des cas, de favoriser telle ou telle position favorable à l'accouchement. Turzz. 118. OBSERVATION D'UNE ANASARQUE , guérie par l’acupuncture; par F. Fixer. (Jour. med. repository, mars 1823.) Chez un malade affecté d’anasarque des extrémités inférieu - res et de l'abdomen, accompagnée de symptômes d'hydrothorax, on pratiqua l’acupuncture, espérant éviter par ce moyen les in- convéniens des mouchetures , tout en déterminant l'écoulement du liquide infiltré. Ces piqures, faites en très -grand nombre, lais- serent suinter la sérosité pendant quelques jours et se fermè- rent ensuite sans avoir présenté aucun signe d’inflammation. Le volume des membres redevint naturel, et aucun accident n’en- trava la marche de la guérison. H,,E: Thérapeutique et Pharmacie. 89 THÉRAPEUTIQUE er PHARMACIE. 119. USAGE MÉDICAL du Zeucrium Üarum. M. Mayr d'Arbon, connu par un voyage à Constantinople, en Égypte, à Jérusalem, etc., raconte qu'il s’est délivré d’un poiype du nez invétéré, en faisant usage, après l'extraction , d’une poudre de Jeucrium Marum, dont il prenait par le nez quatre ou cinq prises par jour, en guise de tabac; il a dû aussi à ce remède, le retour de lodorat, qu’il avait entièrement perdu. (Aligem. Anzeiger der Deutschen ; Gotha; 1823 ; no. 44.) C. M. 120.UsacEe pu cnLorEe dans la scarlatine maligne; par M. Braun. (Hufeland's Journ. der practisch. Heilk., mars, et 4nn. univ. de med.; 1823 ; n°. 79, pe 157.) L'auteur dit avoir empioyé depuis 10 ans cette substance dans le traitement de la scarlatine maligne, avec un succès merveil- leux. La préparation dont il se sert, est la dissolution de chlore dans l’eau ( acqua di eloro, acqua oxymurtatica ) La dose , pour les enfans de 3 à à ans, est une cuillérée à café toutes les deux ou trois heures, et pour les aduites , d’une demi-cuillerée à une cuillerée à bouche. 11 conseilie de ne pas mélanger l’eau de chlore avec d’autres substances , pour éviter la décomposition qui ne manquerait pas d’avoir lieu. Il ajoute qu’il a obtenu de très-bons effets de ce moyen, dans le tvphus de 1813 et 1814, ainsi que dans la fièvre lente nerveuse, elc. PV: 121. EMPLOI DE L'ARSENIC DANS LA CHORÉE. ( Ann. univ. di med.) * Le docteur Saller vient de publier quatre cas de chorée, guéris par l'unique emploi de la liqueur arsenicale. Le 1°*., est une jeune fille de 17 ans, atteinte depuis 3 mois de cette maladie. On lui prescrivit la liqueur arsenicale à la dose de quatre gouttes 3 fois par jour ,en augmentant successivement d’une goutte par jour, jusqu'a en avoir porté le nombre à 14, trois fois par jour. Elle continua à en faire usage pendant quatre semaines sans en éprouver le ‘plus léger désordre, et avec le plus grand succès. Le 2°. est une autre jeune fille de 9 ans, qui devait cette maladie à un effroi. Elle commenca par 3 gouttes, 3 fois par jour, et les porta graduellement jusqu’à 7, nombre qu’elle ne put dépasser à cause des dérangemens qu’elle en éprouvait. Dans l’espace 90 Thérapeutique et Pharmacie. d’un mois elle fut guérie. Les deux autres se rapportent à deux jeunes gens, un de 12 ans, l’autre de 14, qui furent également guéris par l'administration de cemédicament. Juz1a FONTENELLE. 122. ANTIDOTE DE L'ACIDE HYDROCYANIQUE. (Edimb. philos., Ra \ JOurr. n°0. XII.) Le docteur Murray conseille contre l'empoisonnement par l'acide prussique, l’ammoniaque. Il en a tenté l'expérience sur des grenouilles et sur trois lapins; le succès ayant couronné son attente, il en prit lui-même une quantité suffisante pour pro- duire un étourdissement et une douleur de tête assez intense. Il combattit ces effets en respirant de l'ammoniaque étendue d’eau, et en appliquant un linge trempé dans cette liqueur sur le front ; en quelques instans tous les symptômes disparurent. Le docteur Murray regarde l’'ammoniaque comme un antidote si assuré de l'acide hydrocyanique, qu'il n’hésiterait pas d'en avaler, dit-il, une dose suffisante pour lui donner la mort, s’il trouvait une personne sur laquelle il püt compter, pour lui administrer , au moment favorable, la dose nécessaire de ce précieux antidote. Jucra FONTENELLE. 123. Expériences sur les effets du seigle ergoté et sur le bromus secalinus; par M. Cornrer, D.-M.-P. (Journ. gén. de méd. , avril 1823, p.21 et 22.) Le 16 avril 1822, à 7 h. ©: du matin, étant à jeun, M. Cordier prit deux gros d’ergot (Sc/erotium clavus. Dec.) À 9 h. ! dispo- sition à vomir. À 10 h. rejet d’une gorgée d’un liquide incolore, non visqueux, limpide, très-acide, ayant le goût d’ergot. A 11 h. M. Cordier déjeüna avec un peu de pain et de lait. Une ; h. après il rejeta tout ce qu'il avait pris. Vers midi, nouveaux vomissemens ,avec efforts , de quelques gorgées de mucosités vis- queuses, non limpides. Après midi, lassitude, malaise, la transpi- ration avait une odeur aigre; la circulation et la respira- lion n’éprouvèrent d'altération qu'au moment du vomissement. M. Cordier dina comme à l'ordinaire, mais il était poursuivi par la saveur de l’ergot.—Expérience sur le Bromus secalinus. Ayant fait moudre et tamiser une once de la semence de cette plante prise dans des gerbes de blé pendant l'été de 1822, M. Cordier prit le 12 octobre à 7 h. du matin cette quantité de farine, il lui trouvaunesaveur un peu désagréable , mais n’éprouva aucun effet. Thérapeutique et Pharmacie. O1 {1 but aussi une infusion du son, ce fut aussi sans résultat. Dans quelques départemens on appelle cette plante droue. DE 124. Arcuiv DER PHARMACIE, Archives de Pharmacie et des sciences accessoires, publiées par l'association des apothicaires du nord de l'Allemagne; par MM, Bnanpes, DüumEniL, ET WiLrinc ScuMaLrALDE. 1821, 1822, 1823. ( La bibliothéque du Bulletin possède 13 cahiers de ce journal.) L'association de laquelle émane ce journal sousla protection du gouvernement Prussien, s’est formée en 1820. Ses assemblées se tiennent le plus souvent à Minden sur le Weser, quelquefois à Saltzu- flen et à Rehme, Son cabinet d’histoirenaturelle , confié aux soinsde M. Wilting , est à Hoeyter. Les pharmaciens de plusieurs parties de l'Allemagne ont formé dessociétés affiliées qui ont chacune leur vice-directeur. Ces cercles ou sous-divisions étaient au nombre de 25 à l’époque de l'assemblée générale du 8 septembre 1822: la contribution annuelle de chaque membre est de 3 reichsthaler (environ 11 fr. ). 125. MaGaZIN FUR DIE NEUESTEN Erfahrungen im Gebiete der Pharmacie , Magasin des plus nouvelles découvertes relatives à la pharmacie ; par G. F.Hänle. Un cah. de 6 à 7 feuil. par mois. Karlsruhe; 1823. Ce journal , que possède aussi la bibliothéque äu Zulletin, a pris naissance cette année. Il est dù à une association du genre dela précédente, qu'ont formée en 1822 les pharmaciens du grand- duché de Bade, avec l’approbation du grand-duc. C. M. 126. MÉMOIRE SUR LES IPÉGACUANHA; par LEMAIRE-LISANCOURT. ( Bull. des se., soc. phil., août 1823; p. 127.) Il existait dans le commerce une foule de variétés d'ipéca- cuanbha ; il y en avait de noires, de blanches, de grises, de toutes les couleurs ; et les analyses qu’on avait faites de cette plante , n'étaient appuyées d'aucun nom spécifique. Ce vague au sujet d’une production dont on fait tant d'usage, a déterminé l'auteur à rectifier ces dénominations. Il résulte de ses recherches, qu'il y a 72 végétaux qui donnent des racines vomitives, et que les dif- férences de couleurs ne sont que des accidens qui se présentent. souvent sur le même pied. 127.PRÉPARATION DE LA Gambia ou Gafa gambir. (Asiat.journ, mai 1823 ; p. 428.) 92 Thérapeutique et Pharmacie. La gambia, dont l'auteur prétend qu'on fait usage en France pour falsifier les vins, s’extrait des feuilles d’une plante {zaucleu gambir), dont M. Hunter, secrétaire de la Société asiatique de Calcutta , a donné l'histoire naturelle dans le 9°. vol. des Trans- actions de la Société linnéenne. On les dépouille de leurs pétioles, on les soumet à une ébullition prolongée, et, quand le suc est ré- duit en consistance de sirop, on le retire du feu; il se solidifie en refroidissant. On le taille alors en petits parallélipipèdes, et on le sèche an soleil. — Le goût et les apparences extérieures de la gambia, lui donnent beaucoup d’analogie avee le catechu. Flle cause sur le palais une forte impression d’amertume et d’astrin- gence, qui est suivie d'un goût douceätre qui dure très-long- temps. Elle est employée avec succès dans l'angine, l’asphalte, la diarrhée et la dyssenterie. 128. Macnixe pu D. ANDERsON, pour mesurer de petites quan- tités de liquide. (Ædémb.-philos., journ.; avril 1823; p. 419.) Ce médecin remarque que la méthode des gouttes qu'on suit généralement dans les pharmacies , est tout-à-fait vicieuse. L'o- rifice du flacon, la viscosité des liquides, etc., ne permettent pas d’y prendre la moindre confiance. Black, Lane et une foule d’autres, se sont plaints de l'incertitude et du vague de cette manière de mesurer. On a proposé de la remplacer par des tubes, que l’auteur rejette comme peu commodes, et auxquels il pense qu'on doit en substituer un, dont il donne la description. 129. SUR L'EMPLOI DE LA GOMME ARABIQUE. (Journ. de pharm., avril 1823, p. 193.) M. Vaudin de Laon prouve, à l’aide d'expériences, que la chaleur développe dans la gomme arabique un acide, qui lui donne une saveur désagréable et une propriété 1rritante. Il pro- pose, en conséquence, pour obvier à cet inconvénient de faire le siron à froid, c’est-à-dire, de substituer la gomine finement concassée, non exposée à l'étuve et fondue à l’eau froide, à celle pulvérisée. MM. Baget et Blondeau ont fait un rapport favorable sur cette note. 130. Nore sûr Les récuLrs. { Journ. de pharm., avril 1823, p- 187.) MM. Payen et Chevalier prouvent que le poids spécifique de la fécule extraite de différens végétaux est toujours le même, et que les différences observées dans les poids obtenus à sec sous Thérapeutique et Pharmacie. 93 le même volume, dépendent du degré de finesse particulière à la poudre qui forme chaque espèce de fécule. 131. NOUVEAU PROCÉDÉ POUR OPBTENIR L'ÉTRER NITRIQUE. (Journ. de pharm., avril, 1825, p. 191) M. Durozier donne un moyen pour préparer l’éther nitrique sans feu. Ce procédé est plus facile que ceux employés jusqu’à présent, l'appareil est plus simple, l'opération plus rapide, la quantité de produit plus considérable; il repose spécialement sur le développement considérable de chaleur, par l’affusion de l’a- cide sulfurique dans le mélange d’alcohol et d'acide nitrique ; elle est suffisante pour que la distillation puisse s’opérer sans le se- cours du feu. 132. NOTIGE SUR LA SOPHISTIGATION DE LA QUININE ET DE SON sucFarEe. (Journ. de pharm., avril 1823.) M. A. Chevallier prévient les pharmaciens : 1°. que dans le commerce, plusieurs kinas avant d'être vendus, sont traités par l'acide hydrochlorique qui en extrait la majeure partie de la qui- nine; 2°. que l’on mêle quelquefois de la magnésie et du sulfate de chaux cristallisé en petites aiguilles, à la quinine et à son sul- fate. Il propose l’alcohol comme moyen simple et facile de re- connaitre la fraude. D. F. 133. ANALYSE DE LA SPIGÉLIE ANTHELMINTIQUE; par M. H. FE- NEULLE. (Journ. de pharm., mai 1823.) La spigélie ( spigelia anthelmia. L.), étant depuis quelque temps préconisée comme un bon vermifuge, M. Feneulle a voulu savoir, 1°. quel était le principe actif; 20. quelle était la partie de cette plante qui avait le plus de propriété médicale. Ses ex- périences nous apprennent que les racines de spigélis contien- nent : 1°. une huile grasse; 2°. une huile volatile; 3°. de la résine en très-petite quantité; 4o. une substance amère, dans laquelle paraît résider l’action vermifuge; 5°. du mucoso-sucré ; 6». de l’albumine; 70. de l'acide gallique; 8o. des malates de potasse, de chaux et d’autres sels minéraux; 9°. du ligneux. Les feuilles de la même plante se composent, 10. de la chlorophylle accom- pagaée d’une huile grasse ; 2°. de l’albumine; 3°. d’une matière amère, nauséeuse ; 4°. du muqueux en abondance; b,. de l'acide gallique; 6o. des malates de potasse, de chaux et autres sels mi- néraux ; 7°. du ligneux. — De ce travail il résulte : 1°. que la spigélie doit ses propriétés vermifuges à une substance amère, 94 Thérapeutique et Pharmacie. non azotée, soluble en toute proportion, dans l'eau et dans l'alcohol; 2°. que les racines contiennent plus de principe actif que les feuilles , et doivent être préférées pour l'usage médical. 134. OBSERVATIONS SUR LA MEILLEURE MANIÈRE de conserver les Sangsues ; par M. Harrner, pharmacien à Lichtensfels. ( Re- pertorium fur die Pharmacie, vol. 15 , tom. 1, p. 119.) Après avoir fait usage de plusieurs méthodes pour conserver ces animaux, M. Haefner prit deux cents sangsues qu'il mit avec trois livres d’eau de pluie ou de rivière dans trois bocaux diffé- rens qui furent portés à la cave. Au bout d’un mois l’eau était à peine troublée, et n'offrait qu’un très-petit nombre de flocons muqueux. Elle resta ainsi pendant quatre mois sans être renou- velée, et pas une sangsue sur deux cents ne périt; elles étaient au contraire toutes parfaitement saines. M. Haefner en conclut que Pair des caves est utile aux sangsues; la température de l’eau n'y varie pas sensiblement, et ce liquide ne se corrompt pas. L'auteur observe encore que les sangsues se tiennent d’ordinaire en repos, lorsqu'elles sont dans l'obscurité, tandis qu’elles sont presque toujours en mouvement dans les lieux éclairés. M. le Dr. Haefner fait à ce sujet les questions suivantes : Jusqu'à quel degré ces animaux peuvent-ils être impressionnés par la lumière ? Ne serait-il pas plus convenable d'employer des vases de bois à la place de ceux de verre pour la conservation des sangsues, le bois étant moins bon conducteur du calorique, qu’il conserve parconséquent plus long-temps ? faut-il que l’eau contienne de l’acide carbonique ? D. Fe 139. ANALYSE DE LA POUDRE DE James; par Ricmarn Paris. ( Ann. of phil., sept. 1823, p. 187.) M. Philips avait trouvé en 1822 que la poudre antimoniale de la pharmacopée de Londres est composée de peroxide d’anti- moine, 36,5; phosphate de chaux, 63,5. — Ces résultats l’ont décidé à rechercher si l’oxide d’antimoine de la poudre de James était au même état que dans la poudre antimoniale. Pearson avait fait l'analyse de la première ; mais outre que ce travail date de plus de 30 ans, l’auteur n’avait pas eu. pour objet d'examiner la nature de l’oxide. C'était donc des recherches qui méritaient d’être reprises. Elles l'ont été, et Philips a obtenu pour résultats : Peroxide d'antimoine , 56,0; phosphate de chaux, 42,2; oxide d'antimoine, impuretés et perte, 1,8. Art vétérinaire. 9) ART VÉTÉRINAIRE. 136. Comparaison de la mortalité de la clavelée naturelle et ino- culée dans le gouvernement de Francfort, en Prusse. ! t | Morts | Morts Moutons Noutons | Malades de la dela [du nont | de la clave- | clave- eu la clavelée lée lée clavelee inoculée, | natu- |inocu- | 4 2 heu relle, lée. QUE Nombre | Nombre |Malades des des de la moutons moutons |clavelée avant la | après la natu— clavelée. | clavelce. relle, qui ont eu ä | clavelée | sur tout le! HA corps. l'injecuon [ Beliers. . 3,028 542 ) 2,168 Moutons.| 71,555] 50,002| 16,689 99! 12,992 Brebis. .| 87,082] 85,182| 16,855 1,63. 51,383 Agoeaux.| 60,246| 58,645|13,015 Ë ù 16,299 Totaux. .[234,198|228,824| 56,514 41614,256/2,015| 157,406 On voit par la somme totale qu'on y a compris les moutons dont le sexe et l’âge ne sont pas indiqués. — Les deux dernières colonnes manquent aussi d’exactitude; car on n’a pas indiqué dans tous les arrondissemens si les moutons ont eu la clavelée répandue sur tout le corps, ou non. Le gouvernement de Prusse a cependant fait publier ce tableau pour inviter les autres dé- partemens, ou gouvernemens provinciaux, à faire dresser des tableaux sur le même modèle. For. 137. EXTRAIT D'UN PROCÈS VERBAL relatif à la mort subite d’un troupeau de seize vaches, qui a eu lieu dans l'arrondissement d'Ypres (Flandre occidentale ). Le xer. février 1823, M. J.-J. Cambier, artiste vétérinaire, se rendit dans la commune de Neuve-Église, accompagné du bourgmestre, et fit l'ouverture de seize vaches, qui dans l’es- pace de { heures moururent d’une indigestion aiguë. — Chez toutes les vaches , le rumen et le réseau étaient gonfléS d'alimens, composés de drèche, de pommes-de-terre, de paille de lin et de blé; le feuillet, la caillette et les intestins, étaient remplis de 96 Art vétérinaire. matières stercorales. Une grande quantité de gaz distendait Îes intestins. Le foie, la rate, les poumons, le cœur et le cerveau étaient intacts ; M. C. pense que la mort est arrivée par asphyxie. ( Journ. d'agr. du roy. des Pays-Bas, mai 1823, p. 305.) 138. VEBER DIE HAUFIG HERRSCHENDE LUNGENSEUCHE DES RINn- vIEHEs, etc., ou de la peripneumonie chronique des bêtes à cornes; par J.-F.-C. Dirrericus, médecin vétérinaire. In-8 avec fig. Berlin; 1821. L'auteur y demontre que la structure des poumons des bêtes à cornes n’a pas été bien connue jusqu'à présent, et il cherche à prouver celte donnée par les changemens morbifiques aux- quels ces organes sont exposés. 139. ANLEITUNG ZUR BEURTHEILUNG DER HAUPTMANGEL DER Havsrmierx. Instruction pour juger les principaux défauts des animaux domestiques, à l'usage des médecins vétérinaires, des économes et des jurisconsultes; par J. D. Horœæker ; in-8°. Prix, 1 fl. Tubingue; 1822; Osiander. Cet ouvrage traite non-seulement des défauts des chevaux et besliaux, mais aussi de leurs maladies, et des moyens de les guérir. ( Journ. gén. de La lit. étr., févr. 1823, p. 41.) 140. TRATTATO DEL’ ESTERNA CONFORMAZIONE del cavallo e degli altri animali domestici, Traité de la structure extérieure du cheval et des autres animaux domestiques, par J. B. Vozpt, ouvrage posthume; in-8°. Milan; 1822; Silvestri. La Bibliothéque italienne contient un,article sur ce traité, mais il n'y a point d'analyse, parce que ce livre n'en est pas susceptible; le rédacteur de ce journal dit que cet ouvrage est remarquable par l’ordre et la clarté avec lesquels il est écrit, et qu'on doit savoir gré à l'éditeur, qui nous a fait connaître ce traité posthume d’un homme aussi distingué dans son art que Volpi. DYE: 1/41. ANALYSE D'UN CALCUL SALIVAIRE DU CHEVAL, elc., par Lassaicxe, membre de la Soc. d’émul. de Cambrai. ( Mém. de cette Soc. pour 1822, p. 203.) Ce calcul, dont la forme était à peu près celle d’un ellipsoide allongé, avait 18 millim. de diamètre et 47 de longueur. Il ne contenait aucun corps étranger et ne présentait intérieurement Agriculture , écon. rur. et domest. 97 que des couches concentriques de même nature. Soumis à l'ana- lyse, il a donné les résulats suivans : Carbonate de chaux, 84 ; phosphate , 3; matière animale, 9; eau, 3; perle, 1 — 100. C’est une nouvelle preuve que les calenls salivaires des ani- maux herbivores sont en général fort différens de ceux qu’on trouve chez l’homme, La salive du cheval n’a pas plus d’ana- logie avec celle qui est secrétée chez l'homme. Voici quels en sont les élémens : 1°. matière animale, soluble dans l’alcohol; 20. ma- tière animale soluble dans l’eau; 3°. albumine ; 4°. traces e mu- cus; b°. chlorure de potassium et de sodium; 6°, soude libre ; 7°. carbonate de chaux; 8°. phosphate de chaux. Ces résultats sont, comme on voit, bien différens de ceux que M. Berzélius a obtenus en analysant la salive humaine. Mais peut-être la diffé- rencetient-elle, comme l’observe M. Lassaigne, à ce que celle qu'on se procureest toujours mêlée à une grande quantité de mucus. D.F. AGRICULTURE, ÉCONOMIE RURALE ET DOMESTIQUE. 142. RECUEIL AcrRoNomMIQUE, publié par les soins de la Soc. des scienc. , agr. et belles-lettr. du dépit. de Tarn-et-Garonne, to. IV, nos. 2 à 6; fév. à juin 1823. Montauban; de l'impr. de Lapie - Fontanel. Les articles, insérés dans ces à nos. sont, un seul excepté, extraits de divers journaux d'agriculture ou autres. En voici les titres: — N°. 2. Notice sur l'introduction deïquelques perfec- tionnemens dans les rotations des récoltes; par Ch. Picrer. ( Extrait de la Biblioth. univ., nov. 1820. ) — Sur la clarifica- tion du vin. (Extrait des Ann. de chim. et de phys.; par MM. Gax-Lussac et AraGo.) — No. 3. Lettre de M. Favrs, méd. vétér. cantonnal de la république de Genève, à MM. les rédacteurs des Ann. de l’agr. française. ( Extrait des Annales.) Cette lettre est relative au tirage des bœufs. — N°. 4. Fesces- Jourrage, trèfle incarnat et betteraves ; par Ch. Prcrer. ( Extr. de la Biblioth. univ., nov. 1821.) — Trèfle incarnat , vesces- Jourrage , pommes-de-terre , betteraves et maïs ; par le même. (Extr. de la Bibl. univ. , nov. 1822.) — Note des rédacteurs du Recueil agronomique, sur le farouch, la vesce-fourrage et la petite gesse. — N°. 5. Zmportance des connaissances agricoles , pour la prospérité de la France; par M. Brcor pe Morocurs. (Extr. des Ann. de l'agr. francaise.)—Considérations générales Tome IV. ” 4 [ete Agriculture, et particulières sur la jachére ct sur les moyens d'arriver gra- . duellement à sa suppression, avec de grands avantages ; pat M. Yvarr. ( Extrait par M. Bosc, A4an. de l’agr. francaise, févr. 1823.) — No. 6. Znondation. ( Extr. du Journ. des pro- priétaires ruraux, pour les départ. du midi.) — Mémoire sur le baguage ou incision annulaire , Jaite sur une forte partie de vignes , en 1821 et 1822; par M. DE Bussy. (Extr. des Ann. de l’agr. française.) Moyen de remédier aux effets délétères des champignons; par M.Larosrozre.(Extr.du Mém. du Gers.)D. P: 143. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE DU DÉPART. DE L'HÉRAULT. 10°. année, janv., févr., mars 1823; Montpellier ; Isidore Tournel. Voici les principaux art. contenus dans ces 3 nos. : Sur le rouleau à dépiquer, et sur les divers dépiquages par le pied des chevaux comparés entre eux; par un membre de Ja Soc. d'agriculture du départ. de l'Hérault. { N°. de janv.) Notice sur le chène: liège (quercus suber ); par M. Dusourc, maire de Soustons, départ. des Landes. — Seconde notice sur la culture du chène-liége; par A. G. pe Raïcniac. ( No. de janv: et de févr.) Extrait d'un mémoire de M. le chev. Danisy , sur les avan- tages de la scie à main dans l'élagage des arbres en général, et notamment de ceux qui perdent beaucoup de leur substance ; comme les arbres résineux. (N°. de fév.) Rapport fait à la Soc. d'agriculture du départ. de l'Hérault sur Le nouveau moulin hydraulique à vent du sieur NANQUETTE; par MM. PAuULINIER DE FonrENILLe, lieutenant colonel au corps royal du génie, directeur des fortifications à Montpellier, et Em. pe RoquereuiL. ( N°. de mars.) Mémoire adressé à la Soc. du départ. de l'Hérault, par M. Boxxanico, curé de Vendargues, concernant un moyen sim- ple, facile et à portée de tout cultivateur, de connaitre le mo- ment précis où le vin en fermentation dans la cuve a acquis toute la perfection dont il est susceptible. (No. de mars.) —Ce moyen est celui qui est indiqué dans le Mémoire de l'abbé Bertholon , qui avait remporté le prix proposé par les États de Languedoc , pour le perfectionnement de la fabrication du vin, et qui fut im- primé aux frais de la province : il consiste principalement dans l'emploi d'un ænométre d'une construction particulière. D. P: “economie rurale et domestique. 99 144. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, sciences et arts du départ. de l'Aube; 4e. trim. de l’année 1822. In-8. de 8 f. Troyes; de l’imp. de Sainton fils. Ce cahier contient, 1°. Notice sur l’établissement rural de Pouy , par M. Fortier, membre résident, ex-propriétaire de ce domaine. ( Elle est divisée en 15 chapitres dont voici les titres : 1er, Ce qui a donné à l’auteur l’idée de faire une grande entre- prise; 2. Du domaire du Pouy; 3. Comment il a débuté dans son entreprise; 4. Des prairies artificielles; 5. Du plâtrage; 6. Des bergeries; 7. Des mérinos, de leur nourriture; 8. Dé l’agnelage ; 9. Du troupeau d'élite, de l’infirmerie; 10. De l’inoculation du claveau ; 11. Du produit des mérinos; 12. Assolement des terres améliorées par les prairies; 13. Comment l’auteur s’y est pris pour trouver des fermiers; 14. Divers détails d'administration; 15. Résumé.) 2°. Observations sur la culture des arbres verts et résineux , et sur le choix des essences qui peuvent convenir à des terrains incultes et peu propres à la culture; par M. Adrien Mesgrigny, membre associé. — 3°. Notice sur Ja culture des dif- férentes espèces de pins, etnotamment du laricio, ou pin de Corse, proposée par M. Dubois, secrétaire perpétuel, et adoptée par la Société. D. P. 145. ÉPHÉMÉRIDES DE LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE du départ. de l'Indre, pour lan 1822. Séances générales des 14 avril et 1er, sept. 1822. 16°. cah. In-8. de 7 f. Châteauroux; de l’imp. de Migné. Ce cahier se compose des objets suivans : 19. Extraits des procès verbaux des deux séances générales de 1822 ; 2°. Notice nécrologique sur M. Jacquemain ; 3°. Autre sur M. Grenouillet ; 4°. Notes sur la vie de M. de Barbancois (tous trois membres dé- cédés de la Société d'agriculture de l'Indre ); 5°. Rapports sur les irrigations de la prairie de Villegongis, suivis d’une notice explicative du plan de cette prairie; 6°. Notice sur la ferme ex- périmentale de la Covre (Doubs); 70. Extrait du rapport fait au roi sur les travaux du conseil roÿal d'agriculture (1820); 8°. Dis- tributions de primes d'encouragement, aux foires du Pont et d'Issoudun. DP: 146. MÉMOIRE SUR LA CULTURE RAISONNÉE de sept variétés de Pommes-de-terre ; par MM. A. Payxn et À. CHEVALLIER. 100 Agriculture, Ce mémoire se vend 5o cent., au profit des pauvres; chez Co- ls, et à la pharmacie des auteurs , place du pont St.-Michel. La Société royale centrale d'agriculture du département de la Seine , ayant senti l'avantage qu'on pouvait retirer de diverses expériences pratiques, faites sur la culture de ce précieux tuber- cule, ouvrit en 1822 un concours sur la question suivante : — Déterminer les produits de six variétés au moins de pommes- de-terre, comparativement à la grosse blanche commune. — MM. Payen et Chevallier, ayant opéré dansle butproposé par la Société, remirent à M.leSecrét.gén.un mémoire contenant diverses expériences, faites sur les pommes-de-terre dans un terrain de 2 arpens etdemi. Ce travail, accueilli favorablement par la Société, a valu aux auteurs la médaille d'or, que M. le Ministre de l’intérieur leur a remise en séance publique, le 6 avril 1823. — Ce mémoire se divise en 3 parties : la 1e. donne les résultats obtenus de 6 variétés de pommes-de-terre, comparativement à la pomme-de- terre patraque blanche. Ces résultats proviennent de la culture de ces tubercules, 1°. dans un terrain cultivé ; 2°. dans des ter- rains qui n'avaient recu aucune préparation , si ce n’est un pre- mier labour. Le but des auteurs , par cette dernière expérience , était d'obtenir des indices sur la force végétative qui distingue les plantes robustes et les sujets les plus robustes entre les diver- ses variétés. — La 2°. partie présente les résultats comparatifs des quantités d’eau contenues dans les diverses variétés, ve- nues dans différens terrains. Les expériences citées prouvent que la quantité d’eau , contenue dans la pomme-de-terre, varie non- seulement selon le sol où elle est cultivée , mais encore dans les diverses variétés. Quelques-unes de ces variétés contiennent 84 part. d’eau pour 100 de racine, tandis que d’autres n’en contiennent que 77,5. Ces résultats ont permis à MM. Cheval- lier et Payen d'avancer que les pommes-de-terre les plus nutri- tives n'étaient pas celles qui donnaient le plus à la récolte ; et que c’est par la quantité de matière sèche , obtenue d’un poids donné du tubercule, que l’on peut apprécier la valeur relative des diversesespèces, puisque 100 parties de matière sèche ne con- tiennent que 1,2 de ligneux qui ne puisse servir à la nourriture.— La 3e. partie de ce mémoire offre quelques essais sur leur culture. Par ces expériences , les auteurs voulaient s'assurer si les pom- mes-de-terre, coupées par fragmens et plantées , donnaient au- tant de produits que les tubercules entiers. Dans leurs essais, ils économie rurale et domestique. 107 ont reconnu que l’économie que l'on se propose d'introduire dans le semis , en se servant de morceaux de pomme-de-terre, de pelures, d’yeux, est une mauvaise spéculation, puisque le produit obtenu en plus du semis, fait avec la pomme-de-terre entière, peut payer et au delà toutes les dépenses. — Ce mé- moire peu volumineux présente dans 14 tableaux les résultats des expériences faites par les auteurs. Juris FONTENELLE. 147. CULTURE DU PHORMIUM TENAX , en France. (Ann. de chim. et de phys., août 1823, p. 418.) Les fils faits avec les feuilles du Phormium tenax, ou lin de la Nouvelle-Hollande, surpassent de moitié en force ceux qui pro- viennent du chanvre. Mais la culture de cette plante pourrait- elle réussir en France? M. Labillardière l’assurait, et M. Cachin vient de vérifier sa conjecture. Cet ingénieur a envoyé àla Société linnéenne une tige de phormium de 3 pieds de hant, qu’il a cul- tivée dans son jardin à Cherbourg.—On se rappelle que Fauras DE SAINT -Fonp en avait obtenu des tiges bien plus hautes dans sa terre près de Montélimart. 148. Nore sur La Cuscure. (Bull. de la classe d’agr. de la Soc. des arts de Genève, n°.1, p. 12. ) On indique dans cette note un moyen de détruire la Cuscute , vulgairement nommée Teigne , Rache, etc. ( Cuscuta Europæa, L.), dont l'expérience paraît avoir constaté l'efficacité. Il con- siste à répandre sur les parties de prairies artificielles , infestées de cette plante parasite, et aussitôt qu’elle vient à paraître , une quantité de paille bien sèche, telle que le sol en soit partout re- couvert à la hauteur d'environ 6 pouc.; on y met le feu en plu- sieurs points à la fois , de manière à produire une flamme vive et prompte qui, si l’on à choisi un temps calme et sec, détruit toutes les plantes exposées à son action : les racines seules des légumineuses vivaces ou bisannuelles qni forment la prairie ne sont point endommagées , et à la première pluie, elles repous- sent vigoureusement sans que l'on voie reparaître aucune trace de cuscute. D°YE; 149: MANUEL DES PROPRIÉTAIRES nurAux et de tous les habitans des campagnes ; par C. S. Soxnini; 3°. édit., revue, corrigée et considérablement augmentée par A. Tutésaur DE BERNEAUD ’ 102 Agriculture , 2 vol. in-13 de xij et484 p. 1. Prix, fr. Paris ; 1823; Arthus- Bertrand. Le but de cet ouvrage est de mettre le propriétaire à même de savoir de suite tout ce que la loi ordonne, perinet et défend dans les diverses opérations rurales. 150. SUR LA CHARRUE BELGE; par M. W. Saranin. (Feuille du canton de’ Vaud, n°. 125.) Cet article de 7 p. a pour objet de faire connaitre les avantages que présente là charrue belge sur celle en usage dans le canton de Vaud. En résultat, ces avantages consistent à faire un meil- leur ouvrage en moins de temps, et avec un moindre emploi de force. ù Ib ge 191. Essar suR La MARNE et sur son emploi dans l’agriculture ; par M.Panis. {Journ.d'agr. del’ Ain ,janv., fév., et mars 1823.) Ce mémoire, de 42 p. in-8., est divisé en plusieurs chapitres " sous les titres suivans : 10. Nature et classement de la marne; 2°. Ancienneié de l'usage de la marne; 3v. Fécondité produite par la marne; 4°. Abus de la marne; 5°. Nature des sols auxquels la marne convient; 60, Effets de la marne sur le sol, leur cause et leur explication; 7°. Procédés de marnage de divers pays. On trouve dans le n°. de mai un mémoire du même auteur, sur l'Emploi de la marne en Dauphiné. D'uP: 152. PREUVES que le plâtre n’exerce pas son action fertilisante sur les feuilles seulement; par Z. P. M. LimouziN Lamorur, pharmacien à Alby. (Ann. de l'agr. fr., janv. 1823, p. 45.) Ces expériences sont en opposition à ce que les agriculteurs observent depuis cinquante ans, et à ce que M. Soquet a recon- nu être, dans un mémoire publié en 1821 , dans le compte rendu des travaux de la Société d’agriculture, sciences et arts de Lyon, mais elles offrent des faits nouveaux et des raisonnemens bien liés, Bosc. 153. RAPPORT SUR LES EXPÉRIENCES comparatives du procédé vinificateur de Mle. Gervais, faites à Angoulème , en 1822, par une commission de la Société d'agriculture, arts et com- merce du départ, de la Charente.{ 4rn.de cette Soc., janv.1823.) Le résultat de ces expériences tend à confirmer ce qui a déjà été établi par un grand nombre d’autres expériences faite: = économie rurale et domestique. 103 soin sur plusieurs autres points de la France, à Bordeaux, Tou- louse, Lyon, etc., savoir, que les avantages du procédé de Mlle, Gervais sur le procédé ordinaire sont dus au couvercle de la cuve où s'opère la fermentation, et non à l'appareil qui y est superposé. D: 154. SUR LE GUVAGE DES VINS ET L'APPAREIL GFRVAIS; mé moire par M. Jorpx.( Le bon Cultivateur, Rec. agron. de la Soc. centr. d'agr. de Nancy, févr. 1823.) L'auteur de ce mémoire réclame la priorité du procédé an- noncé par M‘le. Gervais, et qu’il dit n’être qu'une mauvaise ré- pétition de celui qu'il avait fait connaître il y à 15 ans à la Société d'agriculture de la Seine. Les commissaires nommés par la So- ciété d'agriculture de Nancy, à l'effet d’exaininer le mémoire de M. Jordy, et d'apprécier sa réclamation, après avoir fait l'éloge de sa méthode, out observé seulement qu’elle différait du pro- cédé de Melle; Gervais, en ce que la bonde étant fert petite rela- tivement à la grosseur de ses foudres, et, ne s'ouvrant que de temps en temps, la fermentation qui se développe peut être assi= milée aux fermentations closes , et produit des vins qui retiennent encore du gaz acide carbonique, d’où leur vient le montant qui les distingue ; tandis que tout ce gaz peut se dégager par le cha- piteau-Gervais. DE: 155. On sait depuis long-temps que les libers des müriers peuvent fournir de la filasse, et il y a plus de deux siècles qu'Oli- vier de Serres a donné là-dessus de grands détails; mais on n'a peut-être pas assez étudié cette substance, M. Madiot, agronome connu par un grand nombre d’utiles expériences en agriculture et en économie rurale, l’a examinée avec beaucoup d'attention. — C’est au mois de mars 1820 qu'ayant élagué les branches latérales de ses jeunes müriers, il choisit parmi elles les plus longues, les plus droites, les moins noueuses ; il les plongea dans une eau sta- gnante, où elles restèrent jusqu'aux premiers jours de juin. Le rouissage fut complet. L'écorce, réduite à son élément ligneux, se détacha facilement; on la lava à plusieurs eaux, on l'exposa à la rosée, on la fit sécher à l'ombre : elle devint douce au tou- cher, et offrit presque le maniement de la soie, dont elle avait la ténacité, — Cette matière fut remise à M. Coste , habile tein- turier de Lyon, qui fixa sur elles des couleurs bleues, jaunes, rouges, violettes, etc. , brillantes et solides. Ce n’est pas moins 104 Agriculture , de vingt échantillons de cette filasse, teinte de couleurs variées, que M. Madiot a mis sous les yeux de la Société royale d’agricul- ture de Lyon : il a fait filer cette espèce de soie ; il la croit suscep- tible d’être travaillée sur le métier, et l’on attend avec intérêt les résultats de cette expérience. (Journ. de Savoie, 8°. année, n°.129, p. 276.) 156.SuRuNE GRAINE qu'on substitue au café en Suède.Zandivirth- schafiliche Zeitung vor Kurhessen. Cassel, in-4°., janv. 1823. . Cette graine est celle de l’Astragalus bæticus. Lamark- (Æncycl. 1. p. 112.111, pl. 622., fig. 2.) On rapporte que l’usage en a été introduit en Suède par les soins du roi Charles Jean, et qu'il y est maintenant fort répandu, mais en y joignant du ca- fé. Cette plante est annuelle et n’est difficile ni sur le climat, ni sur le sol. On recommande, dans le même journal, de cultiver comme plante fouragère le Welilotus altissima Ginel. Cette plante est citée dans la FI. Paris. par Thuillier. 11. 1., p. 378, et dans la Flore francaise, n°. 3894, par M. Decandole, qui estime qu’elle pour- rait bien être une espèce distincte et non pas une simple variété du Melilotus officinalis. La culture de cette plante a du succès dans quelques parties de l’Allemagne rhénane. — Le Brassica gongylodes oblonga ( en allemand, Strunkrübe), est cultivé en Bohème avec beaucoup d'avantage, sous le nom de Aruntstrunk. Outre les racines, dont le poids s'élève jusqu’à 12 liv., cette plante donne encore environ 4 liv. de feuilles. Comme on re- cueille ce navet hors de terre, il n’est pas souillé par la terre. 157. Procépés employés en Irlande pour la salaison du beurre. (Ann. de l'Industr. nat. et étr., mai 1823, pag. 188.) Lasalaison du beurre suitimmédiatementsa confection, etse fait dans un lieu qu’on préserve avec soin de mauvaise odeur. On le pétrit avec les mains ,mais peu, de peur que la chaleur ne l'amol- lisse. Il n'y a pas de règle sur la quantité de sel qu’on emploie: elle varie suivant l’onctuosité du beurre ; mais si le fabricant dé- passe cette limite, il est passible d'amende. Il ne peut faire usage que du sel gemme, raffiné à Liverpool, ou à défaut de sel anglais, de celui de Portugal. 11 doit choisir le plus-pur et le plus fin. La confection des futailles est aussi réglée par la loi. Le merrain de Philadelphie, de New-York ou de la Virginie, est employé de économie rurale et domestique. 10 préférence; le chêne, le hètre, le frêne, le bouleau, sont tolérés, mais non le bois carbonisé. Ces beurres sont expédiés pour l'Es- pagne, le Portugal et les Indes. Dublin vend les siens à Cadix, où leur couleur jaune naturelle les fait estimer. En Hollande, on l’imite au moyen d’un peu de safran, mais une industrie de cette espèce scrait sévèrement punie en Irlande. B.S. 158. RecmercnEs sur l'emploi de divers procédés nouveaux, pour la conservation des substances animales destinées à l’his- toire naturelle et à l'économie ,domestique, par M. HERpPIN. Broch. in-12. Paris; Audot, L. Colas, et Me. Huzard. Il résulte des recherches de M. Herpin, que des substances animales tenues pendant quelques semaines dans des dissolu- tions saturées de proto-nitrate de mercure, de proto-nitrate de plomb, de chlorure de plomb fondu, de sous-deuto-sulfate de mercure (turbith), d’acétate de mercure, etc., et séchées en- suite à l'air, prennent bientôt une dureté égale à celle du bois, et deviennent imputrescibles et inattaquables par les in- sectes. Des viandes crues ou à demi cuites, mises dans de la chaux vive en poudre, dans de la gomme, dans du quinquina, de la noix de galle en poudre, etc., se sont conservées intactes pendant plusieurs années. L'auteur a également conservé des viandes en les recouvrant de vernis, ou en les renfermant dans des graisses fondues. JE 159. DESCRIPTION DE PLUSIEURS INSTRUMENS NOUVEAUX pour conserver et améliorer les vins; par J, Ch. HerPiN. Broch. in-12. Paris; Audot, L. Colas, et M. Huzard. Dans cet ouvrage, l’auteur fait connaître les résultats d’un grand nombre d'observations qu’il a faites sur la fermentation des vins et sur leur conservation. — Il décrit plusieurs instru- mens dont les œnologistes reconnaitront l'utilité. — On remar- que, entreautres, une sorte d'appareil vinificateur très-simplifié; un appareil curieux pour l’ouillage des vins; un autre appareil pour le remplissage des tonneaux. — Toutes ces observations et ces instrumens utiles indiquent que l’auteur a fait plusieurs re- cherches qui ne sont pas sans intérêt. JE 160. A la Gme, exposition annuelle de plantes de serre qui a eu lieu à Harlem, dans les premiers jours de juin, il en a été pré- senté environ /00, dont plus de 120 étaient destinées à concourir. 106 Arts industriels. Les premiers prix de rareté ont été accordés à un Melaleuca leucodendron, et à un Rhexia speciosa ; les accessit aux plantes suivantes : Rhexia reticulata, Jacaranda mimosifolia, Guilan- dina mauritiana, Jonesia pinnata , Areca catechu. MM. Van Eeden et fils, fleuristes à Harlem , ont obtenu un prix de culture, Pour un Swietenia mahagoni de 12 pieds de haut, et M. J.J. de Faesch de Westermeer, un prix semblable, pour un Arenga saccharifera. 6 mentions honorables pour la bonve culture ont été accordées à un Mangifera indica, un Protea lepidocarpon, un Laurus camphora, un Elichrysum proliferum, un Becu- Jortia decussata et un Calophyllum calaba. GMe 161. NOUVELLE FONTAINE FILTRANTE DOMESTIQUE, etc. ; par d. . Ch. Herpix. Broch. in-12. Paris; Audot, Me, Huzard. Un grand vice des fontaines filtrantes ordinaires, c’est que les eaux, déposant leur sédiment à la surface du filtre, y for- ment bientôt une couche épaisse de limon, qui retarde ou em- pêche la filtration, se répand dans toute l’eau, lorsqu'on la re- mue, ou qu'on en met de nouvelle, lui communique un mauvais goût et la rend insalubre, — Pour éviter ces inconvé- niens, M. Herpin fait arriver l’eau au-dessous du filtre : elle le traverse de bas en haut; les sédimens tombent au fond du vase, et on les expulse après quelque temps, en ouvrant une soupape établie à cet effet. JF: ————s © ——— ARTS INDUSTRIELS. 162. NOUVEAU SYSTÈME D'ÉCLAIRAGE DES PHARES, par M. FRes- NEL, ingénieur au Corps royal des ponts et chaussées. Mé- moire lu à l’Acad. des sc., le 29 juillet 1822. (Zdem, p. 376.) 163. Procès vrrsaz de l'expérience faite le 20 août 1822 par la commission des phares, sur l’appareil lenticulaire à feux tournans destiné à l'éclairage du phare de Cordouan. ( Zdem, p.377.) Le nouveau système d'éclairage des phares consiste à substi- tuer de grandes lentilles de verre aux réflecteurs paraboliques. Cette idée n’est pas nouvelle, puisqu'il existe en Angleterre un phare lenticulaire; mais il parait qu’il a peu d'éclat, probable- ment à cause de l’épaisseur trop grande des lentilles employées. £ Arts industriels. 107 L'attention des savans francais s’est portée sur les moyens de perfectionner cet appareil. Le mémoire de M, Fresnel content un exposé clair et rapide du travail auquel s’est livré l’auteur, des expériences faites par MM. Arago, Mathieu , de Rossel et Sganzin, heureusement secondés par les artistes les plus distin- gués dans cette partie, MM. Lenoir, Soleil, Bordier - Marcet et Wagner. Joz. 164. Dans les manufactures de gaz tiré du charbon pour l'é- clairage, la chaux qui sert à l'épurer, après avoir été saturée, est rejetée comme inutile. On propose de la faire resservir au même usage en la mettant dans une des cornues de l'appareil, dont le bec abeutirait dans la cheminée pour y dégager les gaz délé- tères, et de la soumettre à l’action du feu, qui la rétablira dans son état primitif. (London journ., 1823 ; p. 309.) M. 165. DescriPrION D'UN NOUVEL ALAMBIC à l'usage des phar- maciens et des liquoristes, etc.; par J. Cu. Herpix. Broch. in- 12. Paris; Audot, Mwe, Huzard. L'auteur examine, dans son mémoire, les principaux alam- bics en usage ; il en fait connaître les avantages et les défauts, et les compare entre eux ; il décrit ensuite son appareil, qui paraît devoir offrir de bons résultats. L'auteur en a établi, d'après l'ex- périence et le raisonnement, les formes et les dimensions, objets essentiels, qui paraissent avoir été négligés jusqu'a présent. TE 166.MéroDe PERFECTIONNÉE pour prévenir la destruction pré- maturée du bois, des substances métalliques et des tissus; par J. Oxronn (patente).( The Repertory of arts, etc., juin 1823.) L'inventeur observe que les procédés ordinaires, d’après les- quels on emploie le goudron provenant du charbon-de-terre pour la préservation des bois , sont imparfaits. Ces procédés don- nent lieu à l'évaporation de l'huile essentielle contenue dans le goudron, et à laquelle il doit nécessairement sa qualité préserva- trice. Cet inconvénient est prévenu par les moyens employés par l'auteur, qui consistent à rendre fixe l'huile essentielle dont il s’agit, après l'avoir exactement purifice, en la saturant avec le chlorine : elle pent alors être employée aux usages ordinaires de là peinture. L'auteur cite plusieurs expériences à l'appui des avan- tages de ce procédé, et indique la manière dont 1l doit être em- ployé dans divers cas. R, 105 Arts industriels. 107. Coureur verre ; par Lime. ( Ann, de chir, et de Pharm., août 1823, p. 124.) L'auteur pense que lapréparation du vert de Schweinfurt, telle qu'elle a été décrite par Braconnot dans le cahier de septembre 1822, est trop longue et trop dispendieuse; il donne en consé- quence le procédé suivant, qu'il avait déjà publié dans le Re- Pertorium der Pharmazie, etc. — On dissout à chaud, dans une chaudière de cuivre, une partie de vert-de-gris dans une suffi- sante quantité de vinaigre pur, et on ajoute une dissolution aqueuse d'une partie d’arsenic blanc. Il se fait ordinairement pendant le mélange des deux liquides un précipité d’un vert sale qu'on dissont au moyen d’une addition de vinaigre. Le mé- lange, soumis à l’ébullition, dépose au bout de quelque temps un précipité cristallin grenu d’un très-beau vert. On le décante ; on le lave, on le sèche, c’est le vert de Schweinfurt. Si on le veut d’une teinte bleuâtre, on le traite par + de potasse du commerce dissoute, et on chauffe à un feu modéré. 108. MOYEN DE BLANCHIR L’AMIDON. ( Patente.) (Repert. of arts manuf., ele. avril 1823, p.263.) M. Samuel Hall parvient à blanchir l’amidon en faisant passer la pâte dans une liqueur composé d’eau et de muriate oxigéné de chaux. Après divers\ lavages, il met la pâte d’amidon dans une eau qui contient une pelile quantité d’acide sulfurique; il lave encore, et termine l'opération à la manière accoutumée. 169.PERFECTIONNEMENT dans la gravure en acier. (Techn. repos, mai 1823, p. 656.) Ce perfectionnement consiste à graver sur des planches com- posées d’acier fondu et de rhodium. 170. PAPIER DE PAILLE, (Europ. mag., sept. 1823 ; p. 173.) M. Asir Henricn vient d'établir à Okainon, près de Var- sovie, une manufacture de papier de pailles il fabrique du carton grossier. Il se propose de confectionner une préparation ana- logue, mais imperméable à la pluie et indestructible au feu > qui servira à couvrir les maisons. — Il existe en France diverses fa- brications analogues, qui obtiennent des succès même pourla con- fection du papier à écrire ; des essais heureux avaient déjà été faits avant la révolution. 171. Norice sur M. Mork jeune, graveur et fondeur en carac- téres d'imprimerie, par M. Éverar, impr. à Paris. In-. Arts industriels. 109 Les talens de M. Molé sont recommandables sous les deux rapports de la gravure et de la fonderie. Comme graveur en caractères, M. Molé jeune est, sans contredit, l’homme le plus laborieux que la France ait encore produit en ce genre : elle lui doit plus de 30 mille poincons et plus de 260 espèces de carac- tères. Cette immense collection, qui aurait demandé la vie de quatre à cinq artistes exercés, est le fruit de 30 ans d’as- siduité. L'art n’a pas encore offert l'exemple d’un travail aussi prodigieux, d’une constance aussi rare, d’une pareille facilité . d'exécution. Excepté les lettres anglaises et les gothiques, dont il n’a pas dû s'occuper , puisqu'elles sont l’objet des brevets d'in- vention obtenus par M. Firmin Didot; excepté aussi l'arménien et le samskrit que M. Molé se propose de nous donner inces- samment, il a gravé, depuis la parisienne, tous les caractères usuels connus dans le monde civilisé. — Il vient de terminer, sous la direction de M. Langlès, conservateur des manuscrits orientaux de la bibliothèque du roi, un petit-romain et un saint- augustin arabes qui peuvent servir à imprimer en six langues : l'arabe, le turc, le persan, l’hindoustany , le malaiï, et le pouchto ou afghany. Ces nouveaux caractères qu'on voit , avec les épreu- ves, à l'exposition du Louvre, Ini ont concilié l'approbation et les suffrages unanimes des plus habiles orientalistes. Il y a em- ployé trois ans d’un travail opiniâtre; mais c’est un ouvrage ca- pital, un vrai chef-d'œuvre de gravure et de fonderie, qui faci- litera singulièrement l'impression des ouvrages relatifs aux langues orientales, et délivrera les Orientalistes des entraves aux- quelles ils ont été souvent exposés à l'imprimerie royale, à cause des nombreux services publics auxquels ce magnifique établisse- ment est plus particulièrement affecté, — M. Molé jeune, comme fondeur , est propriétaire de l'établissement le plus considérable qui existe en Europe. Il y occupe plus de 100 ouvriers ; il l'a en- richi de 40 mille matrices, toutes provenues des poincons qu'il a gravés. Avec ces matrices, il est en état de fondre au moins 260 sortes de caractères sur différens corps, tant francais que grecs, hébreux, syriaques, samaritains et arabes. On trouve chez lui 276 sortes de filets en lames; 272 sortes de tremblés, accolades et filets anglais; oo sortes de vignettes; 18 collections de titres. — Son magnifique établissement est, en outre, pourvu d’un nombre considérable d'outils et de mécaniques propres à la con- fection des garnitures à jour, dont il est l'inventeur, et qui sont, 110 Géographie pour l'imprimerie en général, un des plus utiles perfectionne- mens qu’on ait jamais imaginés. — Il a découvert, tout récem- ment, un procédé nouviau pour fondre les caractères gras, dits anglais, si fort à la mode aujourd’hui, et que nos imprimeurs tirent de Londres à grands frais. Nous ne paierons plus ce tribut à l'Angleterre; M. Molé vient d’en affranchir la France, avec d'autant plus d'avantage et de succès, que ces caractères gras sont de beaucoup préférables à ceux de Londres, par la modicilé de ieur prix, par l'élégance et la régularité de leurs formes. — En rédigeant cette notice sur M. Molé, M. Éverat, qui est aussi un de nos plus habiles imprimeurs, déclare qu’il n’a pas eu l'in tention de porter atteinte à la gloire des artistes qui ont bien mérité de l'imprimerie; et à cet égard, il rend la justice la plus éclatante et la plus méritée aux admirables productions de MM. Didot, et M. Molé a, commé eux, rendu à l’art des services émi- nens; ila, comme eux, reculé en France les bornes de la typo- graphie. — On ne peut qu'applaudir à la notice publiée par M. Éverat ; l'estime publique, dont M. Molé jouit depuis long- tenps,ne peut que s'accroitre encore par l'exposé de ses im- menses travaux et du nouveau service qu'il a rendu à la littéra- ture orientale, et à cet égard il est juste de dire aussi que M. Langlès, qui a dirigé l'exécution de ces nouveaux caractères, ouvrage de trois années de soins et de surveillance, s'est acquis ainsi de nouveaux droits aux suffrages et à la reconnaissance du monde savant. WW: né er— GÉOGRAPHIE et STATISTIQUE. 172. DICTIONNAIRE HYDROGRAPHIQUE DE LA FRANCE, par M. Ra- vineT, sous-chef à la direction des ponts-et-chaussées , ou- vrage manuscrit couronné par l’Académie royale des sciences de l’Institut. Voici le rapport fait à l'Académie, sur ce dictionnaire, par M. Coquebert de Montbret, au nom de la commission chargée de l'examen des ouvrages envoyés pour concourir au prix de statistique fondé par M.de Montyon. — L'ouvrage de M.Théo- dore Ravinet a un objet très-étendu. L'auteur en a recueilli les matériaux dans la direction générale des ponts et-chaussées, ainsi les faits qu'il rapporte sont connus d’une manière authentique. Il donne à la suite du Dictionnaire hydrographique , un tableau EP et Siatistique. FU : des rivières él canaux, par ordre de bassins, et il suit dans ce tableau l’ordre alphabétique des noms des rivières qui servent à désigner chaque bassin. Il faut remarquer à cet égard, que par- là l’ordre géographique n’est pas toujours conservé et que les bassins eux-mêmes ne sont pas assez exactement indiqués. En effet les rivières littorales qui se jettent directement à la mer, et peuvent étre considérées comme formant chacune un bassin particulier, se trouvent réunies comme si elles étaient comprises dans le même bassin que d’autres rivières avec lesquelles elles n’ont pas de rapport naturel. Ainsi, pour citer quelques exem- ples de ces dénomivations , le bassin de l’Adour est censé com- prendre la Bidassoa ; celui de la Charente , la Seudre ; la Sèvre niortaise , la Hay, la Vie; célui de l'Orne, la Dive et la Touque; celui de la Seine, la rivière d’Arques, etc. Cette distribution n’a point son principe dans la nature et ne peut satisfaire les géogra- phes. Il serait préférable qu’en livrant l'ouvrage à l'impression, on substituât à l’ordre alphabétique une méthode géographique régulière , sauf à faciliter les recherches an moyen d’une table. L'Académie désirerait aussi qu'il fùt possible à l’auteur d'indiquer toujours les dinrensions des trains , des radeaux et des bateaux qui sont employés sur les différentes rivières et canaux et le char- gement qu’on peut leur donner, suivant la saison , comme aussi de faire mention du nombre des bateaux qui naviguent d’un point à un autre , en désignant leur force et {au moins approxi- mativement) la nature du chargement. — Ainsi, l'ouvrage de M. Ravinet peut facilement devenir un des plus intéressans et des plus utiles qui aient paru depuis long-temps; et, dans son état actuel, l'Académie a jugé ce travail digne de partager le prix de statistique. 173. Des nospices civiLs DE STRasBourG et de l'hôpital en par- üculier, par Ant. Kenrzicer , offi. de l’ordre roy. de la lég, d'hon., etc.; maire de la ville, président de la commiss. des hos. civ. et memb. du cons. gén. du départem. Prix 1 fr. 50 c. Strasbourg, 1823; Levrault. Cet ouvrage, rempli de vues sages et de mesures administrati- ves, que le gouvernement est invité à examiner et à juger, nous a offert quelques résultats statistiques que nous consignons ici. Le traitement des employés de l'administration, au nombre de 19, est de 30,014 fr.; et comme l'abonnement du receveur général 112 Géographie y figure pour 14,000 fr., les 18 autres sont rétribués par une somme de 16,014 fr.; le salaire de 120 employés à l’hospice est représenté par une somme variable de 25 à 26,000 fr.; le prix de la journée des malades est de 84 c., traitemens compris et frais évalués ; la journée simple d'hospice, si lon déduisait les dépen- ses, serait de 67 centimes; le prix de la journée des pensionnai- res valides est de 54 centimes en y faisant entrer une partie des frais proportionnels, et de {7 en les comptant en dehors; le prix de la journée des orphelins est de 47 centimes, frais compris. À Strasbourg, on distribue, à domicile, 234,000 kilogrammes de pain, année moyenne. Le nombre des enfans trouvés, à Stéphans- feld, est aujourd'hui de 906 annuellement; il était de moins de moitié en 1786. L'auteur propose plusieurs améliorations pour la finance et pour le personnel : ces matières sont hors du cercle que nous nous sommes tracé, inais nous devons inviter ceux qui s’en occupent à se procurer et à méditer ce mémoire de M. Kentzinger. IN." 174. On vient de découvrir à Boulogne, dans un champ si- tué sur la rive gauche de la Lianne, trois rangées de tombeaux en pierres; dans chacun il a été trouvé des armures rouillées, des ossemens, une petite bouteille et un vase en terre cuite. Parmi les débris d’armures découverts jusqu'ici, se trouve une petite aigle romaine conservée en entier. On a trouvé aussi, dans ce même champ, plusieurs petites médailles en argent, qui por- tent d'un côté l'effigie et le nom de Germanicus, et de l'autre un char antique attelé de quatre chevaux. La dimension des énormes pierres de ces tombeaux et le travail de leur pose, ne laissent guère l’idée qu’on ait fait cette dépense pour de simples soldats. — Une découverte aussi importante pour l'histoire des Boulon- nais et pour la géographie ancienne, sera, il faut l’espérer, suivie avec toute l'attention dont elle est susceptible par les savans , et nous n’aurons sans doute pas à appréhender la dispersiondes objets précieux que d’autres fouilles pourront procurer par la suite; puis- que tout porte à croire que ces tombeaux ne sont pas les seuls. Les trois lignes parallèles découvertes semblent indiquer que dans leur prolongement il se trouve un bien plus grand nombre de tombes. Cette assertion est d’ailleurs motivée par des décou- vertes antérieures , telles que le tombeau de Q. Arrenius Vere- condus et de Lucius Longius, trouvé le 7 mai 1769 dans le fau- et Statistique. 113 bourg de Brequercque-lès-Boulogne, à 80 mètres au sud-est de la route de Montreuil; et un autre tombeau le 2 floréal an X, à la distance de 100 mètres de la même route et à en- viron 30 mètres du 1%. Il est toutefois à remarquer que tous ces monumens se trouvent dans la vallée de la Liane, à son embou- chure et sur ses deux rives. Sueur-MeErLIN. 195. For misrorte, etc. Répertoire de l'histoire et de la statis- tique, notamment, de celle de Danemarck, par M. Corrix. To. 1°". Copenhague; 1522. C’est un des premiers employés du ministère des finances qui s’est chargé de la rédaction de cet ouvrage. On concoit combien il offrira de documens précieux , relativement à l'administration intérieure du Danemarck. Au titre près, qui est peu danois, les articles qui composent ce 1er. vol., sont assez bien écrits. On y remarque, entre autres, une notice de M. Malling, président de la commission de l'instruction publique, sur le gymnase de Sero, qui vient d’être rétabli sur ses anciennes bases, et une au- tre sur les îles de Faero, intéressantes sous le rapport de la miné- ralogie, par M. Forchhammer, chimiste distingué, élève de M. Oërsted. (Rev. Encycl. mai 1823; p. 360.) 176. Grocrapnisk-SrarisTisk BESRRIVELSE. — DESCRIPTION géographique et statistique du royaume de Danemarck; par M. Théod. Griemanx. To. 34., xxiv et 648 p.in-8.; Copen- hague; 1821 ; imp. de Schultz. L'ouvrage que nous annoncons a cela de singulier, que les 2 premiers vol. n’ont pas encore paru. Dans sa préface, l'auteur donne la raison de cette circonstance bizarre. « L'ouvrage, dit-il, se composera d’une vingtaine de vol.; chacun des bailliages du royaume aura le sien. La description de la ville de Copenhague me fournira assez de matériaux pour le 2e. vol.,et dans le 1°. j’em- brasserai la statistique générale du royaume, en formant un en- semble des statistiques particulières contenues dans les vol. que j'aurai publiés. » — Ce 3°. vol. est uniquement consacré au bail- liage de Copenhague, et, à en juger d’après son étendue et la multiplicité des recherches de M. Gliemann , il peut être consi- déré comme une statistique à peu près complète. L'auteur lui mème indique les imperfections de ce vol., imperfections qu'on ne peut lui attribuer : quoiqu'il se loue généralement de la bien- veillance avec laquelle ses demandes ont été accueillies, tant par Tone IV. 8 114 Géographie les autorités publiques, que par des particuliers ; néanmoins plu- sieurs de ses recherches sont restées jusqu'ici infructueuses. ( Rev. Encyclop., To. 19, juill. 1823, p.136.) 177. LISTE DES POINTS DE La SIBÉRIE, dont l'élévation au- dessus de la mer a été déterminée par les observations baro- métriques de MM. Rexovawz et L. Paxswer ; traduit du russe par M. KLAPROTH. 1°, Montagnes séparant les rivières qui se jettent d'un côté dans l’'Irtyche , et de l'autre dans l’Ob. La chaine de montagnes neigeuses appelée Kholzoun, entre les sources des deux Khaïr- Koumin, 6,473 pieds francais.— Monts neigeux appelés Belki- Tigher , la cime, 5,643" ; mine des Beryls, 5,518; habitation des mineurs, 4,528.—Sinaya-Sopka, ou le Sommet Bleu , 3,631*.— Slioudianaia-Gora, ou la Mont. de Pierre-Spéculaire, 2,724*.— Revennaïa-Sopka, ou le Sommet de Rhubarbe, 3,265". 20, Dans la contrée arrosée par les rivières qui tombent dans l’'Irtyche. Près du Khair-Koumin, 18 verstes au-dessus de son confluent avec la Boukhtarma, 1,508 ; à Boukhtarma, 2 verstes au-dessus du confluent du Khaïr-Koumin, 1,168; Melnitchaya, village, 1,188; mine de Zyrainov, 983; Boukhtarminsk, fort, 840; surface de l’Irtyche, à peu près 5 verstes au-dessous du confluent de la Smolianka , 724 ; Oust-Kamenogorsk, fort, 665 ; Krasnoïarsk, corps-de-garde, 660; mine de Nikolaïev, 842; Tamytskaïia-Volost, 456; surface de l'Irtyche, à cet endroit, 415; Tara, ville, h 14; surface de l'Irtyche, à Tara, 386; Rezina, village, 4953; Tartaskaïa, ou Spaskoe, bourgade, 500 ; surface de la Tartassa, à Spaskoe, 461; Kaïnsk, vëlle, 531 ; surface de l'Om, à Kaïnsk, 484; Sektiniskaïa, vé/lage, 136. 3°. Pays situés sur l’Ob. Source du Khaïr-Koumin (qui tombe dans le Koksoun ), au nord des monts neigeux nommés ÆAol- zoun, h,662; à la Tchibiten, à peu près 7 verstes au-dessus de son embouchure dans le Koksoun, 3,150; à la Tcharych, au pied du rocher appelé #/mas-Oubo, 2,975; à la jonction du grand'et du petit Korgon, 2,219; Korgonskoe, petit village, 1,844; Toulatinsk, avant-poste, 1,245; Tigeretskoi, avant- poste, 1,038; forges de Kolyvan, 1,345; mine de Zmèinogorsk, 1,052; Staro-Aleisk, village, 683; Kourinskaïa, village, 665 ; Kachino, bourgade , 312, Kalmanka, village, 317; forges de Barnaoul, 297; surface de l'Istyche ,au village de Gonby, 361 ; et Statistique. 115 Talymenskaïa-Volost, 495; Legostaëvskaïa-Volost, 463; Ovtchin- nikowa , eillage, 293; ile de Tchaousk , 247; surface de lOb au village de Doubrovinoï, 189; Oïachinskaïa-Volost, 306; surface du Tom au Volost-Varioukhina, 237; Varioukhina-Volost, 306; Tomsk , ville, 246. 4°. Sur le grand chemin, entre Tomsk et Krasnoïarsk. Semou- loujnoe, bourgade, 512; Kaliousnskaïa, 1,104; Birikoulskaïa , village , 496 ; Podyélnichniaa, village, 630; Tejinskaïa , vi{lage, 193; Krasnoretchinskoe , bourgade, boi; Maloi-Kemtchoug , illage , 1,0b6 ; Tchernaïa-Sopka, ou le Sommet Noir, près de Krasnoïarsk, 1,562; Krasnoïarsk , ville, 4go. Dans les observa- tions précédentes, on a supposé qu’au bord de la mer la hauteur moyenne du mercure dans le baromètre était à 28° 2,2 l., mesure de Paris, et la NE Rp à + 10° de Réaumur. Les hauteurs marquées d'une étoile se trouvent citées dans les mémoires sur les monts Altaï, par M. Renovauz. Ce savant a pris les mines de Zmèinogorsk pour le point fondamental de «ces observations. Toutes les autres hauteurs ont été mesurées et calculées par M. L. Pansner. (Nouv. Ann. des voyages , mars 1823, p. 353.) 178. Communrcarion entre l'Océan atlantique et l'Océan paaifi- que, avec une carte ( Biblioth. univers, janv. 1823 , p.45 ). Cet article a pour but de rappeler ce que MM. de Humboldt, Davis, Robinson et Walton ont publié sur cet important sujet. Plusieurs projets ont été présentés pour l’exécution de cette communication ; mais malheureusement aucun n’était basé sur le nivellement de l’isthme qui manque encore. Un premier projet, celui des ingénieurs espagnols, avait pour but un canal entre la rivière de Chagres, qui débouche dans la mer des Antilles à l'O. de Porto-Bello , et Panama sur le golfe de ce nom. M. de Humboldta pensé qu'il fallait, sur ce point, renoncer à l’idée d'un canal qui transporterait les vaisseaux tout chargés d’une mer à l'autre. Il faudrait établir des entrepôts sur la rive opposée de l'isthme, décharger etrechargerles marchandises, conséquemment supporter des frais et des lenteurs considérables. M. Robinson penche pour la communication entre le Jac Nica- ragua et les deux mers. Ce projet a été aussi discuté par, M. de Humboldt, qui y voit de grandes difficultés résultant des vents orageux qui règnent sur les côtes de cette province, difficultés qui sont centestées par M. Robinson. 116 Géographie Un troisième projet, dont les immenses avantages paraissent avoir frappé les hommes éclairés du pays même, consiste à réu- nir le golfe du Mexique à la baie de Téhuantepec sur l'Océan pacifique, au moyen de deux belles rivières navigables pour les gros bätimens , /a Chimalapa et la Téhuantepec. L'état floris- sant de l’intendance de Oaxaca qu’elles traversent rend ce projet encore plus important , et il paraît susceptible d’être mis à exé- cution , sans de grandes difficultés. Enfin une quatrième communication dont M. de Humboldt a donné, le premier, connaissance , existe en quelque sorte à l’op- posé de cette dernière, entre les sources de la rivière Saint-Jean et celle du Rio-Atrato, au moyen d’une espèce de canal artificiel nommé le Ravin de La Raspadura, canal qui a été exécuté en 1788 par un curé, aidé seulement de ses paroissiens. Le gou- vernement espagnol était, depuis près de deux siècles , informé que, dans la saison des pluies, cette communication avait lieu naturellement. 11 défendit, sous peine de mort, de la rendre plus commode, et le curé ne se sauva du chätiment qui l’atten- dait, qu’en faisant semblant d'ignorer la prohibition. Aujour- d’hui ce canal est obstrué par la végétation. Voilà donc deux points par lesquels il paraît incontestable que cette communication peut s'effectuer. Les Anglo-Américains ne cessent depuis long-temps de s'occuper de cette importante entreprise. Un des états de l'Union s'est même offert de faire à ses frais les dépenses qu’elle exigerait. Sans doute une nation à laquelle elle donnera de si grands avantages ne négligera aucun moyen pour l'exécuter ou en déterminer l'exécution. Les consé- quences nécessaires et les suites de l’ouverture d’une nouvelle route qui abrègerait de 2,000 lieues le trajet de l'Europe aux Grandes-Indes, et qui mettrait les côtes orientales de l'Asie à portée des foyers de civilisation de l'Europe et de l'Amérique sep- tentrionale, sont de nature à opérerune révolution immense dans les relations de commerce et la politique des deux mondes. F, 179. STATISTIQUE DE LA GuapeLourr. Résumé des tables publiées par M. le Col. Boyer DE PEYRELEAU. ( Voy. le n°. 519 du To. 11 du Zulletin. ) La Guadeloupe, Marie-Galante, les Saintes, la Désirade et une partie de l'ile Saint-Martin, sont réunies sous le même gou- vernement, et donnent une population de 109,404 individus : et Statistique. 117 hommes libres blancs, 12,802; de couleur 8,604; esclaves 87,998. — On y compte 2,360 chevaux, 4,798 mulets, 21,623 bœufs ou vaches, 12,921 moutons et cabris. La superficie de ces iles est estimée 112,01 carrés (1), dont 39,439 sont cultivés; savoir : én cannes à sucre, 22,023 carrés; en cafiers, 5,330 ; ‘en cotonniers, 2,747; en cacaotiers, 108; en manioc et vivres, 9,281; le sur- plus est inculte. 27,991 carrés sont en friche, 24,025 sont en Sas vannes, et 20,512 en bois debout.— On estime que, cultivé en can- nes, le carré doit donner 4 à 5 milliers de sucre; qu'il doit nourrir 2,000 à 2,200 pieds de cafiers, dont le produit moyen est d’une livre de grains par pied; et qu’enfin, planté en co- tonniers ou en cacaoticrs, on en retire 3 à { quintaux de coton, ou 10 à 15 quintaux de cacao. — Néanmoins, les 22,023 car- rés que la Guadeloupe consacre à la culture du sucre n’en pro- duisent que 60,000 barriques du poids de 1,000 à 1,200 livres; ils se divisent en bog sucreries ou habitations exploitées par 35 à 36,000 esclaves, 142 moulins à eau, 222 à vent et 197 à ma- nège.— Les plantations de cafiers ne donnent que 3,000,000 liv. de café , et forment 1,244 caféyères ou habitations exploitées par 16,000 esclaves. On compte 711 habitations à coton qui en ré- coltent 600,000 liv., 23 habitations à cacao qui en fournissent environ 100,000 liv., et enfin 263 habitations à vivres. — Dans le cours de 1820, cette colonie a livré à la métropole 5,104,858 liv. de sucre terré; 37,791,360 liv. de sucre brut, 2,075,895 liv. de cacao, 132,066 liv. de coton, 100,252 gallons de rhum-tafia, 568 Liv. de girofle. Cette exportation, évaluée à 16,989,808 fr., s’est faite par 123 bâtimens donnant 29,457 tonneaux, et ayant 1,803 hommes d'équipage. Les importations de cette année furent de 12,030,270 fr. En 1821, les exportations de la Guadeloupe s'élevèrent à 19,576,668 fr., et les importations à 0,330,069 fr. Elle recut 110 bâtimens, dont 42 sortis de Bordeaux, 23 du Hâvre, 19 de Nantes et 13 de Marseille; elle en expédia 145. Elle vend, en outre, annuellement à l'étranger, 1,200,000 gailons de sirop, en échange de morue sèche ou d’autres denrées. — Les impositions directes et indirectes sont, comme à la Martinique, réglées par les ordonnances des gouverneurs , assises sur les mèmes objets; elles produisent : 1,789,492 fr., la dotation four- (1) Le carré de la Guadeloupe est d’un sixième plus petit que e2ts de la Martinique. ” 118 Géographie nie par la métropole, 1,300,000 fr.; total du revenu, 3,089,492 f.; les dépenses génér. et locales sont estimées 2,978,737 fr. Excès de la recette, 110,755 fr. ( Nouv. ann. des Voyages, mai 1823, p. 287.) LI # e Là 180. OBSERVATIONS SUR UN MÉMOIRE francais sur la géogra- phie et l’état actuel de l’Indoustan. ( Aséatic. journ., mai 1023 ; p. 437.) Les documens que renferme ce mémoire ne sont pas satisfai- sans. Le rédacteur les trouve incomplets, défectueux, et supplée à ce que l’auteur a omis ou mal apprécié. Il lui rend d’ailleurs justice, et trouve dans son travail des vues généreuses qu’on n’est pas accoutumé, dit-il, à rencontrer dans les écrivains et leshommes d'état francais. Au milieu d’une foule de renseignemens curieux dont abonde la discussion du mémoire , je ne citerai que le sui- vant; c'est le texte de la loi sur les prêts d'argent. Elle est tirée du code qui fut révélé à Menou il y a quelques millions d'années. « Celui qui prète de l’argent sur gages peut exiger un et quart pour cent d'intérêt par mois ; s’il n’y a pas de gages, il peut aller jusqu’à deux, et au dela suivant les rangs et les garanties qu'offrent ceux qui empruntent. Le prètre paiera 2, le soldat 3, le mar- chand 4, et l'artisan b. Il n’est pas permis de pousser plus loin l'intérèt mensuel. » Ces règlemens, ceux qui déterminent la taxe du change, les poids, les mesures de capacité, etc. , prouvent qu'à une époque quise perd dans la nuit des temps, les Indous étaient déja adonnés au commerce, quoique la balance en ait toujours été à leur désavantage. B. S: 181. SOURCES DU SETLEDII ET DU GANCE. L'usage des Anglais, de s’attribuer quelquefois, peut-être par ignorance et de bonne foi, des découvertes faites avant eux , est un inconvénient senti par tous les géographes. Nous n’avons donc pas été surpris d’en apprendre un nouvel exemple dans Je rap- port suivant, fait à la Société asiatique, par MM. Saint-Martin “et Klaproth. — Les cartes manuscrites offertes à la Société, par M. Landresse, que nous venons d'examiner, proviennent du EP. Tiefenthaler , qui a long-temps résidé dans l'Inde. Presque toutes ont paru dans sa Description de l’Indoustan, publiée par Anque- til Duperron. Comme tout le monde peut en prendre connais - sance, VA commission ne croit pas devoir vous en entretenir et Statistique. 110 bien long-temps. Cependant elle pense qu'il n’est pas hors de propos de remarquer, à cette occasion, que la véritable source du Setledj, qui sort du lac Mansaroar, est très-bien indiquée dans une de ces cartes, et que feu M. Anquetil l'a figurée sur la carte générale du cours du Gange et du Gogra, en y conservant les légendes persanes de l'original, dans lequel on lit: Deria Setled; theref pendjäb refi; c'est-à-dire, rivière Setledj qui coule vers le Pendjäb. On voit, par-là, que cette rivière était déja connue en 1784, 28 ans avant que M. Moorcroft l’ait visitée. L’honneur de l'avoir fait connaître en Europe appartient donc aux Allemands el aux Francais, et non pas aux Anglais, qui s’attribuent mainte- nanttoutle mérite de cette découverte. Il faut aussi faire la mème observation pourles sources du Gange.Dansla carte du P. Tiefen- tlraler, ce fleuve sort de Gangotri, tandis que tous les géographes anglais ont adopté, jusqu’en 1812, l'opinion erronée de d'Anvil- le, qui, d’après les jésuites Chinois, faisait sortir le Gange du lac Lanka, situé dans le Thibet occidental. — Suivant la grande géographie de la dynastie Thaë-Thsing, qui règne actuellement en Chine, le lac nommé Manas-Sarovar, ou Mansuroar par les Hin- doux, s'appelle Mapirmou en Thibétain, et non pas Mapama, comme on le lit dans les cartes des jésuites. C’est de ce lac que sort la rivière Langtchou ou Setledj, qui coule à l'occident pour passer par le lac Langa, appelé Ravanhrad par les Hindoux. La Jonction entre les deux lacs, niée gratuitement par M. Moorcroft, existe donc en effet; et la première source du Setledj se trouve donc bien dans le lac Mansaroar et non pas dans le Ravanhrad. Votre commission a pensé qu'il convenait de revendiquer en fa- veur des savans voyageurs français et allemands, le mérite de ces découvertes géographiques. (Nouv. ann. des voyages ; mars 1823; pag. 416.) ; 182. RuINES DE Béraroor ; par le capit. Sykrs. (Trans. de La Soc. lit. de Bombay , vol. 3, p. 55.) Le royaume de Béjapoor ( Fisapour ), fondé en 1500, par Yusuf Adil Shah, fut détruit en 1687, à la captivité de Scander Adil Shah, vaincu par Alumghir, C’est dans ce court intervalle que furent construits ces superbes édifices, ces tom- beaux, ces mosquées, qui frappent d'admiration ceux qui les visitent. Aujourd'hui même la ville conserve encore 8 milles d’étendue; ses murs » Quoiqu'un peu dégradés, ne sontnulle part 1 20 Géographie abattus. Les portes de Mocca, de Shahpoor, de Baruche, Pads- hahpoor, Allakpoor, Futch, etc., étaient armées, défendues par des ouvrages que le temps détruit, mais n’a pas encore effacés. 1000 fontaines , 1200 mosquées ou tombeaux, attestent la po- pulation et l’opulence à laquelle cette ville avait atteint. B.S. 183. TRADUCTION D’'UNE CONCESSION DE TERRE dans le Conecu; par Tasron de Bombay (Trans. de a Soc. litt. de Bombay, vol. 3, p. 391.) L'auteur élève, à l’occasion de cette pièce, des doutes sur la position de TFagara que le major Willord avait supposé être la même que celle de Deogurh et de Doulutabad. I] pense que cet acte, dont le major s'est appuyé, n’apprend rien, si ce n’est que Aricesari-Davaraja, dont il est émané, avait la prétention de descendre de Jématawahana, roi de la race de Selohara, souve- rain de la ville de Tagara, dont l'emplacement reste à déterminer. 184. NoTicEs SUR L'ÎLE DE BORNÉO, tirées des 7°. et 8°. vol. des Mémoires de la Soc. des sciences de Batavia; par M. RarrLes et par le Dr. LEYDEN. Cette ile, que traverse l'équateur et qui s'étend du 8°. degré de latit. N. au 4e. degré de latit. S., a environ 300 lieues dans un sens, sur 200 dans l’autre. Les côtes en sont basses et maréca- geuses ; le centre est occupé par des montagnes énormes, dont on dit que la direction est du N. au S. Au pied de ces montagnes est un très-grand lac, qui donne naissance à plus de 100 riviè- res principales. — Le vrai nom de cette ile, celui que lui don- nent les naturels du pays et les habitans des états voisins, est Poulo K’lemantan. Borneo est proprement le nom du premier port que les Européens ont fréquenté, nom qu'ils ont ensuite ap- pliqué mal à propos à toute l'ile. — Les côtes de celle-ci sont oc- cupées par divers états mahométans , dont les 7 suivans sont les principaux : — Borneo propre, Coti, Passir, Banjermassin, Matten, Pontiana et Sambas. Celui de Soucaduna, qui fut autre- fois le plus considérable, est entièrement déchu ; ii n’est presque plus cité que pour le diamant que possède son souverain , et qui pèse 367 carats, d’après l'examen qui en a été fait par mn agent envoyé exprès de Batavia. La compagnie des marchands hollan- dais en offrait 150,000 piastres; mais le prince refusa de s’en dé- partir , non-seulement à cause de la beauté de cette pierre, uni- et S tatistique. 121 que dans le monde , mais aussi parce que les Malais regardent comme une panacée l’eau dans laquelle ce diamant a été trempé. Il provient des mines de Landak, ancienne dépendance de Souca- duna. Le D'.Leyden passe en revue les principaux états dela côte. Celui sur lequel il donne le plus de détails neufs est Pon- tiana; sesrenseignemens vont jusqu’à l’année 1810.— Les habitans des côtes de Bornéo sont un mélange de Mulais, de Javans, de Bugis, de Macassars, outre quelques Arabes et un très-grand nombre de Chinois; ce sont ces derniers qui exploitent les mines d'or. L'intérieur de l'ile est habité par une race d'hommes plus belle , plus blanche et mieux faite que les Malais, ayant le front et le nez moins plats , les cheveux longs et droits, et qui s’adon- nent uniquement à la culture, mais dont la férocité est telle qu'ils immolent des hommes dans leurs cérémonies et leurs fêtes. On les nomme Orang-Dayaks. Plusieurs d’entre eux ont l'ap- parence d’une dartre écailleuse sur la peau, ce qui n’est pas dit-on, l'effet d'une maladie, mais de la mode; car pour se pro- curer cet étrange ornement , ils se frottent avec le suc d’une cer- ‘taine plante.— On à lieu de croire que les Chinois et les Japonais fréquentaient très-anciennement Bornéo. Une des preuves que M. Raffles en donne, c’est qu’on trouve fréquemment dans l’intérieur même de l'ile des vases de porcelaine, provenant incontestable - ment de ces deux pays. Les Dayaks croient. qu'ils ont contenn les cendres de leurs ancêtres, et, lorsqu'ils peuvent s’en procurer, ils ne balancent pas à en donner des prix exorbitans. — C'est à regret que nous sommes obligés de borner à ce peu de lignes l'extrait de cet article : ce qui nous resterait à dire sur les pro- ductions et le commerce de Bornéo étant digne de fixer l’atten- tion sur cette île si vaste, si riche et si peu connue, que les An- glais espèrent parvenir à rendre plus accessible qu’elle ne l’a été jusqu'ici, au moyen surtout d’une colonie fondée par M. Alex. Hare, dans le Bandjer-Massinn, partie du S. de cette île. C. M. 189. NOUVEAUX RENSEIGNEMENS SUR L'ÎLE TRISTAN D’AcuxuHa, etc. (Ann. marit. et col., n. 1 et2; 2e. partie , p. 77.) Cette notice est extraite des instructions nautiques , publiées en Angleterre , par Horsburgh, hydrographe, de la compagnie des Indes , et Purdy, auteur très-connu. Ces géographes déter- minent comme il suit la position de l'île de Tristan d'Acunha.— « Latitude de la cascade qui indique le mouillage , 37°. 36! S. 122 Géographie Longitude ; 140. 22° Q de Paris. — Variation, N.-O. en 1811, 9°. 20"; en 1813, 9°. b1'. » — Aux renseignemens tirés de l’ou- vrage anglais, cité plus haut, l’auteur dela notice a joint quelques détails intéressans , sur le produit actuel de la chasse des pho- ques dans les parages de cette île. Joz1v. 186. Sur L'ILE DE Puro-Nias. ( Asiatic.journ., juin 1823, p. 563.) L'ile de Pulo-Nias, qui n’était jusqu'ici qu'imparfaitement connue des Européens, est la plus considérable de cette chaîne d'îles qui bordent la côte occidentale de Sumatra. C’est une de celles dont la population est la plus considérable et la culture la mieux entendue. Elle a environ 70 milles de long, et s'étend du S.-E. au N.-O. Elle est coupée par plusieurs rivières assez fortes quise déchargent dans la mer, et recoivent les bâtimens indigènes. Les récoltes sont abondantes, la population nombreuse et d’une beauté remarquable; les femmes sont célébres dans tout l’Ar- chipel, et ne le cèdent pas même aux Suloises. Le pays produit du riz en quantité, mais en consomme peu. Le peuple préfère la pomme-de-terre et autres racines farineuses, le cochon et la volaille; il n’élève ni chevaux, ni bœufs, ni aucune race domes- tique de cette espèce, il les tire du dehors; ce sont les Malais qui l’approvisionnent du petit nombre de ceux qu’il possède ; du reste, les villages sont constamment situés sur les hauteurs ; l’état de guerre continuel dans lequel ils vivent, les anxiétés dans lesquelles les tient le trafic des esclaves, les obligent à être toujours sur leurs gardes ; ils sont divisés en Clans indépendans et soumis à des chefs héréditaires. B.S. 187. Nore sur LE NouvEAu-SHETIAND, avec une carte. ( Nour. ann. des voyages , février 1823 , p. 237.) Cook avait déja apercu cette terre et soupconné qu'elle faisait partie d’un groupe d’iles ou d’un continent. Le Nouveau-Shet- land fut découvert d’une manière positive, en février 1816, par W. Smith, capitaine anglais, et cette découverte, annoncée dans le To. 1 des Nouv. Annales des voyages. Un nouveau voyage de ce même capitaine , permet de donner les résultats suivans : le Nouveau-Shetland est composé d’iles nombreuses ; celles que l'on connait s'étendent de 61 à 63° 30’ de latitude sud; l’on à encore apercu la terre au sud à perte de vue. On n’y découvre d’autre vestige de végétation qu'une espèce de mousse qui croit et S tatistique. 125 sur les rochers près du rivage ; des neiges éternelles couvrent les parties plus éloignées qui sont montagnenses. L'aspect de la nature, dans ces régions antarctiques , est stérile et repoussant. Le thermomètre n'était jamais au-dessous du point de la con- gélation ; mais la fonte des neiges près de la plage, imbibe si profondément le sol , quelle arrête toute végétation. On trouve en abondance de la houille qui brûle très-bien ; la mer est rem- plie de crevettes; des troupes de manchots, en nombre inCroya- ble,se promènent sur ces îles comme sur toutes lesterres antarc- tiques. Une portion d'une ancre, que l’on reconnut pour es- pagnole, a été trouvée sur le rivage; on a supposé que c'était tout ce qui restait d'un vaisseau de 74 canons , qui allait d’Es- pagne à Lima , et dont on n’a plus entendu parler. — Plusieurs navires des États-Unis ont visité le Shetland méridional ; les capitaines assurent que quelques ports sont très-bons et que l’on y est à l’abri de tous les côtés. Des trois premiers mois de l’an- née 1821, mars fut le plus doux ; mais la plupart des phoques avaient gagné la mer ; on apercut dans deux ou trois coins soli- taires quelques brins d'herbe; on ne voyait pas de champs de glace; cependant des glacons flottaient de tous les côtés. — Un capitaine des États-Unis a rapporté qu’il avait pénétré jusqu’au 66, de latitude , et qu'il y avait observé des terres » se prolon- geant plus au sud ; il n'avait pu en reconnaitre les extrémités, toute cette surface était, même au milieu de l'été, fermée par la neige et par la glace , excepté dans quelques endroits fréquen- tés par les phoques.— La frégate russe le attek, qui, en 1821, revenait d'un voyage de déconvertes avec une corvette , arfait, dit-on, le tour de la terre de Sandwich et découvert trois peti- tes îles plus au nord. On ajoute que ces bâtimens ont aussi re- connu la partie méridionale du Nouveau-Shetland, par 69°: et quelques minutes sud, et ont apercu une ile à queique distance; peut-être était-ce un grand cap ou un promontoire ; les glaces ne permirent d'en approcher qu'à 4o milles.—On avait d’abord dit que les cachalots fréquentaient les côtes du Nouveau-Shet- land ; sans doute il en doit venir quelquefois dans ces parages ; mais l'espèce de baleine que l’on y trouve le plus communément est le gibbar. 124 Economie publique. ÉCONOMIE PUBLIQUE. 188. Sur LES ÉTABLISSEMENS destinés à l'éclairage par le gaz. ( Repert. of arts, manuf., ete, vol. 43 , n°. 257, oct. 1823.) Tel est le titre d’un article extrait des rapports de la chambre des communes, en Angleterre. Cet article contient le rapport particulier du comité nommé par cette assemblée pour recueillir et examiner divers renseignemens sur l'éclairage par le gaz. Voici un précis de ce rapport : — Le comité est d'opinion que le dan- ger dont les gazomètres et les manipulations du gaz peuvent de- venir la cause, n’est pas aussi grand qu’on l'avait supposé, et qu’en conséquence, la nécessité d'intervenir par des mesures législatives n’est nullement pressante pour le moment, malgré les instances de quelques personnes. — Il parait que, depuis 1814 , date du rapport du comité de la Société royale, on a beau- coup perfectionné les appareils et tout ce qui tient à la prépa- ration du gaz; ce qui a déjà grandement diminué le danger qu’on pouvait craindre de ce côté, danger qui ne peut manquer d’aller toujours en décroissant , puisque les améliorations font des progrès continuels de jour en jour. — Il est prouvé par l'enquête qui a été faite, que le risque d'accident se réduit à peu de chose, siles maitresetlesouvriersontlesoinetl’attention qu'on a d'ordinaire, et qu'il est indispensable d'avoir dans de très- grands établissemens. — Il est évident que le gaz hydrogène carburé, qu’on livre ordinairement au public, n'est point ex- plosif par lui-même, et que, pour le rendre tel, il faut y mêler de cinq à douze parties d’air atmosphérique, et mettre le mé- lange en contact avec la flamme. Or la manière dont on construit en général les bâtimens où sont les gazomètres , rend extrè- mement difficile la formation du mélange explosif; ce qui, par conséquent, éloigne toute chance d'accident. — Le danger que l'usage du gaz peut occasioner dans les rues et dans les pas- sages, n’est pas non plus bien à redouter, et il ne fera que dimi- nuer par la suite, à mesure qu'on redoublera de soin et de sur- veillance dans les opérations du gaz. — 1l paraît que dans quel- ques usines de gaz, on à fait usage de lampes de sûreté con- struites sur le plan de sir H. Davy, afin de prévenir les acci- dens qui pourraient résulter du contact de la flamme avec un Économie publique. 125 mélange explosif, s’il pouvait s'en former un semblable par la fuite du gaz hors des gazomètres ou des tuyaux. On ne peut que recommander une précaution si nécessaire sous le double rap- port de la santé publique et de celle des établissemens où l’on confectionne le gaz. — On a suggéré diverses mesures concer- nant la grandeur des gazomètres, la distance où il faut les placer les uns à l’éard des autres, la forme des toitures, les cuves ou fosses des gazomètres, etc. Tout cela mérite une sérieuse atten- tion. L'autorité doit faire effectuer tout ce qui tend au perfec- tionnement de tous ces travaux, puisque le succès des entre- prises en dépend toujours. — Le comité ne veut point terminer son rapport sans exprimer sa vive satisfaction de ce que le public doit à l’usage du gaz, sagement dirigé, un moyen aussi puis- sant et dont les progrès sont aussi rapides , pour augmenter les commodités et les jouissances de la vie. Il émet le vœu, que l’on emploie en général le gaz pour éclairer les rues de la métropole, afin de faciliter le service de la police. 189. COMPARAISON DE LA CONSOMMATION de combustible dans la nouvelle et l'ancienne méthode d'exploiter les mines de char- bon , et de la quantité de cendres produites. ( Techn. repos., juin 1823, p. 369.) Dans la semaine qui finit le 24 novembre 1821, la machine travailla 103 heures 2 minutes; la quantité de charbon con- sommé fut de 18 ton. 12 cent.; cendres produites, 1 ton. A cent. La semaine suivante le travail fut, d’après l’ancien procédé, de 102 heures 55 minutes. Charbon consommé, 24 ton. 4 cent.; cendres produites, 1 ton. 16 cent. Charb. consom., cend. prod. ton. cent, ton. cent, Ainsi par l’ancien procédé. .. 24 4 x 16 Parle nouveau... 1.00 lnTe 12 1 4 A ——— — —— —————— ——— Différences... 46 2409 12 o 12 Ce qui donne 19 cent. de charbon de moins consommé par jour. 2 cent. de cendres de moins produites. 126 Économie publique. 190. Un des élémens d’une bonne statistique végétale de la France, serait de connaître toutes les plantes que possède au- jourd’hui chacun de nos départemens. M. GEranp a dressé un catalogue dans ce genre pour le département de la Gironde. C’est une première ébauche limitée aux plantes à tige ligneuse. Il résulte de ce travail que la Gironde renferme en ce moment 24 espèces d'arbres capables de donner d'excellente résine, poix noire et de la thérébenthine; 84 dont le bois peut servir aux usages de la marine et à d’autres constructions solidés; 115 dont le bois est employé à faire des meubles et d’autres ouvrages qui demandent moins de solidité; 484 espèces ou variétés d'arbres fruitiers dont les fruits sont plus ou moins estimés; 780 espèces d'arbres où arbustes propres à faire l’ornement des jardins , et 210 propres à décorer les serres et les orangeries pendant une partie de l’année. ( Bibl. phys.-écon., mars 1823, p. 189.) 191. LE CHÈNE-LIÉGE ne croit en France que dans un petit nombre de cantons privilégiés, c'est-à-dire convenablement abri- tés. Les départemens des Basses-Alpes, du Var, des PBouches- du-Rhône, de l'Hérault, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de V'Ariége, de la Haute-Garonne, de Lot-et-Garonne , du Gers, des Hautes et Basses-Pyrénées, et des Landes, sont ceux où ces cantons se trouvent, et encore le chène-liége y est-il presque partout isolé dans les pâturages, où ses glands trouvent rarement des circonstances favorables à leur germination; partout ses jeu- nes pieds sont exposés à être broutés par les bestiaux, coupés par les bergers, etc., ète. — Cet arbre monte bien jusqu’au 45€. de- gré de latitude nord, mais il n’y donne plus l'écorce si recher- chée, à cause de son imperméabilité, de sa compressibilité, de sa solidité et de sa légèreté. Il y est d’ailleurs exposé à périr par suite des fortes gelées. — Il faut que le chène-liége ait atteint sa hoc. , et mème sa bof. nnée, pour offrir une écorce assez épaisse et assez dépourvue de parties dures pour servir à la fabrication des bouchons. Jusque-là, c'len'est bonne qu’à brûler, ou au tan- nage des cuirs, ensuite au support des filets de pêcheurs. Sa 1e- vée à lieu dans les mois de juillet , août et septembre; elle se re- nouvelle tous les 3 à 8 ans, pendant plus de 150 ans, sans qu'il paraisse que ce retranchement fasse tort à l'arbre. — Une des au- tres propriétés de cet arbre, non moins précieuse, c'est celle de fournir, au moins tous les 3 ans, une grande quantité de glands a dits. à à tn été Économie publique. 127 plus propres que ceux des antres chènes de France, à raison de leur peu d’äpreté, à la nourriture de tous les animaux, les vo- lailles comprises. Son bois est aussi le plus dense, le plus dur et le plus incorruptible de l'Europe, lorsqu'il a acquis 32 centime- tres ( 1 pied) de diamètre, c’est-à-dire qu'il a environ 200 ans d'existence végétative. Cette dernière qualité a singulièrement contribué à la destruction des vieux chênes-liéges.—Tous les ter- rains lui conviennent; il prospère surtout dans les terrains gra- nitiques, et, comme le chène-vert, il préfère les terres les plus sèches et les plus arides. L'intérêt du commerce et celui de nos neveux exigent qu'on multiplie cet arbre intéressant : une récom- pense est promise aux cultivateurs qui s’en occuperont. ( Bibl. physico-économ., avril 1823, p. 259.) 192. SUITE DU MÉMOIRE SUR LES BOIS ET FORÊTS; par M. le conseiller d'état B°. Micw. ne Resseincr.(/ourr. d’'agr. des Pays-Bas, to. XV, févr. 1823 , p. 98.) L'auteur indique les diverses manières de planter les bois , et donne la préférence à celle qui consiste à retourner les bruyères à la charrue dite de Brabant.Tl conseille de laisser la bruyère un an dans cet état, exposée à l'influence de l’air, de lui donner un second labour, et d'ouvrir ensuite, soit à la charrue, soit à la bèche, des fossés à 3 ou 4 pieds de distance ; on plante dans ces fossés le bois qu’on veut conserver pour la haute futaie , et on en- semence en sapins ou autre espèce de bois le reste des fossés et leurs bords. Il conseille aussi comme fort avantageux les mélan- ges d’essences qui ont quelque analogie. Il prétend qu’elles exer- cent, indépendamment de l’humus qui provient de leur feuil- lige, une influence utile les unes sur les autres. B. S. 195. SUR L'EMPLOI DU SCHISTE ARGILEUX dans la construction des routes; par M.Srokes. ( 4nn. o/philos. juin 1823,p.410.) Ce schiste , qui se trouve abondamment dans presque tous les pays possède les qualités essentielles pour la confection des bonnes routes. Cette substance est douce, se pétrit mal, ne se réduit que difficilement en poussière, et ne cède pas à l’action des vents. L. ANDRE. 194. Il existe un projet pour fermer le Bas-Rhin et le Leck par des isthmes et des écluses, et faire écouler l’eau qui entre dans ces rivières par l’Yssel, de la Gueldre au Zuider- 128 Économie publique. sée, pour éviter les désastreuses inondations du Leck dans les provinces de Gueldre, Utrecht et Sud-Hollande; mais on se trouvera obligé d'élargir l’Yssel en quelques endroits et de creu- ser une noüvelle embouchure; c’est un ouvrage gigantesque dans son ensemble, qui fera honneur à notre gouvernement, mais, selon le plan de M. Krayenhoff, coûtera 35 millions de florins ( environ 73 millions de fr. ). On a publié à cet égard un ouvrage in-4. avec plan et cartes, où tous les détails se trou- vent. { Extrait d’une lettre de M. le baron de Derfeläen de Lin- derstein, membre de l’ordre équestre de la province d’Utrecht.) ( Nouv. Ann. des Voy., janv. 1823, p.141.) 199. NOTICE SUR UN PROJET DE DESSÉCHEMENT du lac de Har- lem. ( Bibl. univ. , juin 1823, p. 156.) Le projet de dessécher ce lac n’est pas nouveau : on l’a repro- duit à diverses époques, et les Hollandais qui ont mené à fin tant d'entreprises de ce genre ne devaient pas se rebuter par les diffi- cultés de celle-ci; elle restitncrait à l’agriculture une masse de terrain de 9 lieues de superficie. Le baron de Lynden, qui la di- rige, a publié sur cette matière un traité, dont il résulte qu’il suf- firait de quelques roues hydrauliques et de 21 mois de travaux, pour atteindre un si grand résultat. Son ouvrage est accompagné d'un atlas qui donne la topographie de la province telle qu’elle existait vers la fin du 16€, siècle, avant que l’industrie des des- séchemens en eût arraché une partie à la mer, et telle qu'elle existe aujourd'hui. B:S. 196. Puezic pocumenTs relating to the New-York canals. — Documens publics sur les canaux de l’état de New-York, pour la jonction des grands lacs avec l'Océan atlantique. 1 vol. in-8. Prix , 3 dollars. New-York; 1822. 197. TOPOGRAPHICAL and statistical manual of the state of New- York, etc. — Manuel topographique et statistique de l’état de New-York, où l’on trouve des détails sur le grand canal, sur les écoles, etc. In-8. de 77 p. New-York; 1822. 198. Hisronx of the rise, progress, ete. — Histoire de l’ori- gine , des progrès, ete., des canaux creusés à l’ouest de l’état de New-York, de 1788 à 1819; par ELranaxm Watson. In-8. de 212 p. Albany; 1822. Une grande partie de ce que contiennent ces trois ouvrages Économie publique. 129 … rappelle celui de M. Gallatin, ministre des finances de l’Union, dont M. Cordier , ingénieur en chef des ponts-et-chaussées, à inséré la traduction dans son Héstoire, de la navigation inté- rieure. Cétte traduction, qui forme presque tout le 2€. vol. de l'ouvrage de M. Cordier, est un rapport sur l’ensemble de la navigation des États-Unis, telle qu’elle était projetée en 1807, avant l'accession de la Floride et la formation de nouveaux états au-delà du Mississipi. L'auteur francais y a joint une excellente introduction, où il discute le mode d’exécution le plus avanta- geux pour les grands travaux relatifs aux communications inté- rieures, et pour d’autres points d'administration publique. Ses observations sur plusieurs chapitres, et la conclusion qu'il place à la fin, ne sont pas moins remarquables et devraient être mé- ditées par tous les hommes d'état. Mais au temps où M. Cordier rédigeait son histoire de la navigation intérieure, les canaux des États-Unis n'étaient que commencés. Les ouvrages que nous annonçons rendent compte de leurs progrès, et font connaître le temps où ils seront livrés à la navigation dans toute leur éten- due. — « En 1817,après que la législature eut constitué les fonds des canaux, elle autorisa ses commissaires à commencer celui qui doit réunir les lacs Champlain et Érié. En juillet, les exca- vations furent entreprises à Rome, ville de l’état de New-York. Le 21 octobre 1819, les eaux furent introduites, et le 22, le premier bateau navigua entre Rome et Utica. Le 23, la naviga-. tion fut entièrement ouverte. En novembre { méme année } le canal Champlain recut les eaux, et le lendemain, le premier ba- teau, pour y naviguer depuis le fort Édouard jusqu’à White- Hall. En 1820, la navigation du milieu s’étendit depuis Utica jusqu'à Montézuma, sur la rivière Sénéca, sur une étendue de 96 milles, et dès cette année même, le péage produisit 5,24 / dollars ( environ 28,250 fr. ) en 5 mois. En 1821, on a pour- suivi avec célérité les travaux du canal du lac Champlain, qui doit se réunir à celui du lac Érié et à la rivière d'Hudsen, près du village de Waterford. On estime , d’après les progrès des travaux et l'expérience acquise, que les deux canaux seront ter- minés au plus tard vers le milieu de 1824. Ils forment un déve- loppement de 425 milles, et ils auront été commencés ct finis en 7 ans. Ces canaux ont 4o pieds à la surface de l’eau, 28 pieds au fond et 4 pieds de profondeur. Ils portent des bateaux de 40 à 100 tonneaux, des trains de bois, ete. Ces embareations Tour IV. 9 150 Économie publique. ne doivent faire que 5 milles par heure. Déjà 100 beaux ponts traversent le canal depuis Utica jusqu'a Montézuma ; 5o grandes routes y aboutissent ; des aquéducs suspendus à 25 ou 30 pieds de hauteur au-dessus des petites rivières, traversent leurs val- lées et portent les eaux du canal, suivant une direction plus courte ‘et plus commode. Dans quelques parties du canal , ces aquéducs et les écluses seront plus multipliés que dans ce qui est terminé. Des cultures florissantes, des établissemens d'indus- trie, des marais, des forêts épaisses viennent frapper tour à tour les regards du voyageur : c’est principalement dans le voisinage des lacs que l’on remarque les paysages les plus magnifiques. Les paquebots sont grands et bien distribués, ils peuvent rece- voir jusqu'a 90 passagers, et ne sont pas moins agréables que les bateaux à vapeur qui naviguent sur les rivières d'Hudson et de Delaware. Ils sont trainés par des chevaux, vont jour et nuit, et font 100 milles ({ environ 4o lieues ) en 24 heures. Ce moyen de transport est à un prix très-modéré, de 15 à 20 cent. par mille de distance. — Les canaux sont la propriété de l’état, mais ils sont une voie publique sur laquelle on ne percoit qu’un droit de péage réglé par la constitution. Ce droit, quoique trèes- faible , a produit en 1821, 21,611 dollars ( environ 116,480 fr.) sur la partie qui est actuellement navigable. Dans toute la lon- gueur du canal Érié ( plus de 100 lieues ), le prix du péage n’excédera pas à dollars ( environ 27 fr.) par tonneau. Quant aux frais de construction , il est remarquable que, contre l’or- dinaire, la dépense réelle s’est trouvée au-dessous de l’estima- tion. Ce fait, très-extraordinaire dans ces sortes de travaux, est le résultat de plusieurs améliorations que l’expérience a fait dé- couvrir et dont l’art s’est enrichi. Au moyen de cettenavigation, on estime que le prix du transport des marchandises entre la rivière d'Hudson et Buffalo, sur le lac Érié, sera réduit des neuf dixièmes, ou tout au moins des huit neuvièmes, Elle ani- mera le commerce sur les bords des quatre grands jacs, dont l'étendue n’est pas moindre que celle des côtes des mers qui baignent les États-Unis. Les bois de construction et de mâture > les excellens fers de Clinton, les beaux marbres du Vermont, etc.; trouveront un écoulement facile dans l’intérieur des États-Unis, et ne seront plus dirigés exclusivement vers le Canada. On croira facilement que des villes, des villages et manufactures de toutes espèces, vont s'élever en peu de témps à portée de ces canaux. Art nautique. 151 D'après les calculs les plus modérés, les frais de construction et d'entretien seront bientôt remboursés par les produits dn péage, lorsque les deux canaux seront en pleine activité. — Malgré la barrière naturelle formée par les monts Allegany et Apalehes le canal Érié va ouvrir une communication entre l'Océan atlan- tique et les états de l’Union situés au-delà de ces montagnes jusqu’au Mississipi. Cette entreprise a été exécutée par l’état de New-York, formant, en 1820, une population de 1,368,555 âmes ; la dépense des deux canaux est estimée à 5,371,824 dol- lars : dépense moyenne du canal Érié, 13,800 dollars par mille. Ce nouveau commerce donnera plus d'utilité et d'importance aux mers intérieures, les lacs Supérieur, Michigan, Huron, Outaris et Érié. La ville de New-York deviendra ainsi Date. pôt des marchandises et le centre des opérations commerciales d'une grande étendue des États-Unis. — Le plan et la réussite de cette vaste entreprise sont particulièrement dus à M. Clin- ton, gouverneur de cet état, et président de la Socicté philoso- phique de New-York. WARDEN. ART NAUTIQUE. 199- On a fait dernièrement à New-York, dans les États-Unis d'Amérique, une épreuve qui a parfaitement réussi et qui mérite d'attirer l’attention des puissances maritimes. D'après les dispo- silions prescrites par le commodore Rotgers,on a élevé une frégate de 44 pièces de canon, du poidsde 1,600 tonneaux (2,200,000 iv. de Hollande, ou 1,086,988 kilog.), sur un radier, avec une pente de 45° d’inclinaison, au moyen de 3 Éabesthne De cette manière la frégate a été amenée, toute équipée, de la mer sur le chantier. ( 4//g. kunst en letter-bode, n°. 2, janv. 1823, Por.) 200. APPAREIL pour convertir une chaloupe de vaisseau en cha loupe OU: 5 à Gorpox.(7rans. Soc. encour., vol. XL, 1822, p. 73.) Cet appareil consiste en une bouée triangulaire, formée de morceaux de liége de 1 pi. de longueur, 6 po. de largeur, et 3 po: d'épaisseur. Cette bouée se compose de 8 pièces, dont chacune est plus longue d'un pied que celle qui est immédiate- ment au-dessous ; chaque pièce est formée de 3 morceaux réunis, des dimensions és ci-dessus ; ces pièces sont liées l’une à l'autre par une fortecorde, et produisent ainsi dans le triangle une 132 Art militaire. flexibilité suffisante pour qu'il puisse être accolé contre le bordage d’une chaloupe, chaque partie occupant en largeur une virure ou file de bordages. Cet appareil a en outre l'avantage de ne pas être fixé à l’embarcation, dont on peut l’ôter à volonté, soit lorsque celle: ci est hissée à bord, soit lorsqu'elle est en mer ; la longueur de sa base est un tiers de celle de la chaloupe; elle est soutenue par des jones ou des bambous fendus , liés ensemble par de fortes cordes bien frottées avec de la poix de cordonnier ; les pièces composant chaque rangée séparée sont assujetties par des couches longitudinales de bambou ou de jonc fendu. Par son élasticité, cette bouée garantit aussi la chaloupe contre les projectiles qui pourraient la briser. Dans de grandes chaloupes pouvant conte- nir 100 hommes, ou portant 24 rames, au lieu d'un triangle de chaque côté, on peut en mettre trois: un de l'avant, l’autre au milieu, et le troisième de l'arrière. Le grand avantage de cet ap- pareil peu dispendieux est de mettre un bâtiment en état de dé- barquer dans les lieux les plus difficiles, et de pouvoir sauver un homme, dans un coup de vent, à la mer. Ro. “Re — ART MILITAIRE. 07. OPÉRATIONS MILITAIRES DE S. À. R. Mon. LE puc D'ANGOU- LÈME dans le midi de la France, en 1815, par M. PAGERY% DE BounpeLrac, capitaine au corps royal d'état-major, chev. de la Légion-d'Honneur , membre de l’académie de Châlons-sur- Marne, etc. Paris; 1823 ; Anselin et Pochard. On ne peut juger les guerres civiles d’après les règles des guerres ordinaires. Les considérations militaires y sont sans cesse et avec raison sacrifites aux raisons politiques; et telle opéra- tion blämable aux yeux du simple tacticien est souvent digne d'éloges ; mais pour la bien apprécier, il faut connaitre parfai- tement les personnes, les lieux et les circonstances où elle a été tentée. Sous ces rapports, nous ignorons si M. Pagery était bien instruit quand il a tracé le tableau des opérations de Mgr. le duc d’Angoulème. On sait que S. À. R. devait, avec trois corps d'armée , se porter de Sisteron, Pont-Saint-Esprit et Cler- mont sur Lyon, qui en est éloigné d’une distance moyenne de 30 lieues; que le corps de gauche, w'ayant pu ètre organisé à temps, le prince prit l'offensive avec celui du centre qui fut Art militaire. 155 obligé de s'arrêter à Valence, tant à cause de la défection qui se manifesta dans celui de droite, que par la marche des troupes impériales sur ses derrières. Cette courte épisode à fourni la matière de l’'opusecule de l’auteur. Il est divisé en cinq paragr. Le rer, comprend le plan d’offensive du duc d'Angoulême; le 2°., le passage de la Drôme par le corps du centre; le 3°., les opérations de Ja droite; le 4°., la retraite, qui est suivie dans le 5°. de la convention de la Palud. K.. 202. DE La Narariow et de son application à l’art de la guerre, par M. le vicomte de Courrivrow, chef de bataillon, capit. au 6e. régim. d'infanterie de la garde royale. In-12 de 7 f.;; plus :2 pl. lithogr. Prix, 4 fr. bo c. Paris; 1823 ; Boucher. Cet ouvrage se recommande par l'intérêt du sujet, et par la confiance qui est due à l’expérience de l’auteur. Il à fait lui- même l'essai des différens moyens qu'il propose sur la natation appliquée à l’art de la guerre. A. 203. DE L'ADMINISTRATION de l’armée d’Espagne. In-80. Prix, 2 fr. bo c. Paris; 1823; Anselin et Pochard. A la profondeur des vues, à l'exactitude des calculs que ren- ferme cette brochure, on juge que l’anonyme est un adminis- trateur qui entend fort bien le service des subsistances mili- taires. K. 204. RAPPORT SUR UN AFFUT MARIN en fer forgé, inventé par M. PErinc. (Zrans. Soc. of arts, 1822, vol. XL, p. 54.) Cet affût, employé à l'arsenal de la marine de Plymouth, est composé de deux flasques de fer, dont le contour est à peu près le même que celui des flasques des affüts en bois, mais qui renferme trois espaces vides, résultant d’une bande d’égale largeur qui suit le contour de la flasque, et dont la partie inférieure , forte- ment cintrée , est unie à la partie supérieure par deux bandes transversales de la même largeur, le tout formant une seule pièce. Ces flasques à jour sont réunies l’une à l’autre au moyen de quatre boulons d'assemblage , et de deux essieux à la surface supérieure desquels s'élèvent deux petites parties coudées qui sont assujéties aux flasques par des boulons à écrous : le reste de la construction diffère peu de celle des affüts ordinaires. — L'amiral Duckworth a fait en 1817 un rapport très-avantageux sur cet affüt , d'après les épreuves qui avaient eu lieu pour con- 134 Art militaire. stater ses propriétés. Depuis, trois frégates, l’Éridan , le Tigre et le Spartan, ont été armées avec cés affüts, et il résulte des let- tres adressées à l'inventeur par les commandans de ces frégates, que les affüts de M. Pering ont les avantages suivans : — 10, Ils sont moirs sujets que les affûüts en bois à se briser par le choc des boulets; ils offrent moins de surface, et par conséquent moins de prise aux Coups; 20. ils occupent moins de place, et gènent moins la circulation le long dela batterie et sur le pont; 3°. ils se manœuvrent plus aisément que les autres, et exigent moins de servans; 4°. s'ils viennent à être endommagés dans une action , on peut facilement remplacer une de leurs parties par d’autres de rechange qui s'ajustent avec des écrous; bo. ils sont plus portatifs, et souffrent moins du recul que les autres; le canon s'y monte et s’y démonte avec plus de facilité ; enfin ils durent davantage. — 11 ne faut pas confondre ces affüts avec ceux en fer coulé, qui sont sujets aux éclats par le choc des boulets, et qui n’ont pas résisté aux épreuves. (Ch. Dupin, Force na$., P+ 109.) À. 205. QUELLE PEUT ÊTRE LA SITUATION des différens endroits de la Belgique devenus célèbres dans les Commentaires de César, par les événemens mémorables qui s’y sont passés. ( Mém. de l’Acad. de Bruxelles, to. 2, p. 235.) L'auteur discute successivement les points de géographie con- troversés qui se rapportent à l’ancienne Belgique. La discussion exigerait trop de développemens; je me borne à en énoncer les résultats. — 10. Champ de bataïlle où César défit les Nerviens. Il ne doit, d’après l’auteur, être placé, ni dans les environs de Berlaimont, ni à Assche, comme Boucher et Kick l'avaient pensé; mais à Préle, dont le nom indique un carnage dont on a trouvé des traces frappantes en creusant la terre. — 20. Où était le camp de Cicéron assiégé par les Nerviens? On l'a tour à tour placé à Velsig, à Vaudret, à Tournai, etc.; mais un passage de Cé- sar indique qu'il était sur la Meuse, ir confinio Treverorum. Il était éloigné de 50,000 pas de celui de Labiénus, qui était à Assche; or d’Assche à Mons il y a 50,000 pas; le camp de Cicé- ron était à Mons. 3°. Où était situé l’oppidum Atuaticorum, où furent forcés les Atnatiques, au nombre de 7,000 ? On a épuisé à cet égard tontes les conjectures imaginables; on a disserté sur la circonférence que devait avoir une telle place ; on a examiné, Voyages. 155 discuté les circonstances de positions , de distances; on a changé, altéré, corrigé les noms. Néanmoins aucune version ne satisfai- sait à toutes les conditions énoncées dans César. Wittem est la seule place qui, par sa distance et sa position, coïncide avec la relation de ce grand capitaine. Ce n’est donc ri Varoux, ni Ton- gres, ni Maestricht, mais Wittem, à deux lieues un quart de Liége, qui a recueilli les Atuatiques. 206. Cezr DE Quarrz. { Jourr. ph. juil. 1823, p. 157.) Les celts, ou haches de bataille, étaient ordinairement en cuivre allié à quelque autre métal. Ce n’était pas cependant la seule matière que les anciens missent en œuvre pour la confec- tion de leurs armes offensives. Ils avaient aussi recours aux sub- stances siliceuses. Les iles de l'Océan pacifique, les montagnes en offrent également la preuve. L'Angleterre mème abonde en in- strumens de cette espèce. On en compte plusieurs dans la col- lection de Banks, et tout récemment , un propriétaire de Clare- mont vient de trouver une hache de combat en quartz, qui se distingue par un poli et des dimensions peu ordinaires. 2 OC —— VOYAGES. 207. JOURNAL D'UN VOYAGE AUTOUR DU MONDF,, pendant les an- nées 1816, 1817, 1818 et 1819, par M. Camizre de RoquE- FEUILLE , lieuten. de vaisseau, commandant le navire Le £or- delais, etc. (Ann. marit.et col., n°5.3 et 4, 2°. part., p.117.) Ea 1816, un négociant de Bordeaux, M. Balguerie Junior, concut le projet d'envoyer à la côte nord-ouest d'Amérique, chercher des peaux de loutres de mer, de les faire vendre à la Chine, et d'importer en France, par ce moyen, des marchan- dises chinoises acquises par échanges et sans exportation de nu- méraire. Parti de Bordeaux le 19 oct. de cette année avec 34 hommes d'équipage , sous la conduite de M. de Roquefeuille , le navire de M. Balguerie, après une navigation pénible, arriva dans les parages où il devait se fournir de pelleteries. Il ne put s'en procurer qu'avec une peine infinie, et en très-pelite quan- tité. La traite de ce précieux article, remarque M. de Roque- feuille, va successivement en disunuant. En 4 ans, de 1804 à la fin de 1807, les Américains avaient importé à la Chine 59,346 peaux de saricoviennes ; dans les 4 années suivantes, leur im= 156 Voyages. portation se borna a 47,962 de ces peaux; elle n’a plus été de- puis lors que de 3,000 à 4,800 au plus par an. A la Chine, le navire le Bordelais trouva un nombre considérable de bâtimens américains ; la concurrence avait fait tomber la valeur des mar- chañdises d’i importation et épuisé ou renchéri celles du pays ; les peaux de loutre avaient seules conservé leur valeur : quant au thé , il était très-rare et d'un prix très-élevé; les soies, l’écaille, Ja rhubarbe, étaient épuisées. On fut obligé de composer la car- gaison en grande partie de sucre. — Le 21 nov. 1819 , le Bor- delais rentra en rade de Bordeaux, après 37 mois et 2 jours d'absence , dont 22 mois et 6 jours sous voile. 208. ExrRaITS DE LA RELATION d’un voyage fait par ordre de S. M. danoise, pendant l’année 1786, pour la découverte de la côte orientale du Groënland , et des lieux où l’on supposait qu'avaient été formés les établissemens des Européens qui ont abordé les premiers dans ce pays. Réflexions sur les er- reurs dans lesquelles on est tombé à cet égard; opinion de l’auteur sur le mouvement des glaces boréales, etc. Par M. de LOWENGRN, capit. de frégate, direct. du dépôt des cartes de ‘la marine de Danemarck, etc. ( Ann. marit. et col., n°$. x et 2, 2e. partie, p. 7.) Le but de cette expédition était de découvrir l’ancienne Oster- bygd, que l’on présume étre située sur la côte orientale du Groenland; mais toutes les tentatives furent infructueuses pour aborder non-seulement ce point, mais une partie quelcon- que de la côte orientale. Si le but principal fut manqué, l’expédition ne fut pas cependant sans utilité. M. de Lôwenôrn détermina plusieurs positions importantes; entre autres celle du terrible écueil de Blinde-Fugleskiær, au sud-ouest du cap Reïkianœs. L'auteur regarde cet écueil comme un débris d’ile volcanique : il cite, à l’appui de son opinion, des observa- tions faites en 1783, d'anciennes traditions conservées parmi les habitans de l'Islande, et les nomsislandais d'Ilots-a-Feu et de Cap- Fumant, donnés aux ilots et au cap situés dans le voisinage du - Blinde-Fugleskiœr. — M. de Lôwenôrn conclut, de ses observa- tions et des renseignemens qu'il a recueillis, que le navigateur qui voudra s’aventurer désormais à la recherche de la côte orien- tale du Groënland, devra attaquer cette côte entre le 66°. et le 6e. degrés de latitude; mais pas plus bas que le 65e. environ ; l’oyages. 137 descendre ensuite vers le sud, autant que les circonstances le permettront, afin d’avoir les glaces après soi. Il y a, selon lui, impossibilité complète de remonter la côte du sud vers le nord. L'on sait qu'heureusement favorisé par les circonstances at- mosphériques, le capitaine Scoresby est parvenu à suivre la côte est de Groënland. Jozrv. 209. Voyxace EN NorwÈèGe; par M. CHaumerre-pes-Fossés. La Norwège, bien plus étendue que la Suisse, est plus riche que ce dernier pays en grandes beautés et en horreurs sublimes, C’est une immense carrière ouverte au zèle des voyageurs. MM, de Buch et Clarke sont loin de l’avoir épuisée; mais ils ont le mé- rite d'être les premiers étrangers qui aient rendu justice au grand caractère physique de la Norwège, et au beau caractère moral du peuple qui l’habite. Voici un voyageur français, aussi habile que modeste, qui revient de la Scandinavie, où les devoirs de sa place l'ont retenu pendant de longues années : consul de France à Gothenbourg , il a employé quelques momens de loi- sir à des voyages en Norwège; il en a rapporté une superbe col- lection de dessins et de nombreuses observations sur les mœurs des habitans, sur les productions et le commerce; il a vu les plus imposantes cataractes de l'Europe. L'une, de 1600 pieds de chute perpendiculaire, n’est pas d’un volume considérable; mais une autre, de 945 pi. de chute {6 fois celle du Niagara), offre un volume d'eau qui surpasse 4 et peut-être 5 fois celui dela Seine dans ses hautes eaux. — Nous engageons M. Chaumette- des-Fossés à publier promptement une relation de ses voyages. Son écrit sur la Bosnie , chef-d'œuvre de précision et de clarté, est le meilleur modèle qu'il puisse suivre. ( Nouv. ann. des voy., févr. 1823 , p. 286, et mars, P. 418.) 210. VOYAGES DANS L'INTÉRIEUR DE L'AFRIQUE MÉRIDIONALE ; par Wirzian J. Burc&ELL, avec une carte tout-à-fait neuve et de nombreuses gravures. 1°7, vol. in-4. Londres ; 1822; Longman , Hurst, ete. Plusieurs voyageurs avaient pénétré dans l’intérieur de l’Afri- que méridionale et en avaient esquissé les mœurs et les sites. Mais les productions minérales, les plantes, les oiseaux, les in- sectes, tout ce qui intéresse l’histoire naturelle laissait beau- coup à désirer. Le cours des fleuves » la direction des montagnes n'avaient été qu'imparfaitement reconnus » on doutait même de 138 Voyages. l'existence de quelques rivières indiquées dans les relations. Ces divers motifs, et surtout le dessein de contempler au milieu des forèts les peuplades qui les habitent, engagèrent M. Burchell à parcourir les contrées mal connues ou qui ne l’étaient point du tout. Il partit de la ville du Cap au milieu des détonations des pistolets, qui forment le cérémonial des adieux dans ce pays lointain, reconnut et rectifia ce que ses prédécesseurs avaient annoncé, et arriva le 1er. janvier 1812 à Kleewater, où la fati- gue de ses attelages, la difficulté de trouver des hommes qui voulussent l’accompagner , le retinrent long-temps. Il profita de la circonstance pour faire quelques excursions dans les can- tons voisins. Il reconnut trois branches considérables du Garrip, le Wath, le Waal, le Miodder, sur les bords duquel il trouva deux hippopotames. Ses collections s’'accrurent beaucoup pen- dant les courses qu’il fit dans les montagnes, et bientôt les voi- tures qu'il avait à sa suite se trouvèrent encombrées. Il avait alors 163 oiseaux de différens genres, environ 4oo insectes, quelques petits quadrupèdes, (il avait rejeté les grands, faute de moyens de transport); 1000 plantes, des échantillons minéralo- giques, etce., avec 110 dessins de divers sujets. Des notions plus ou moins exactes ont été recueillies sur les parties N. E.; mais on n’a jusqu'ici aucune donnée sur le N. O. C'était en con- séquence celles qu'il se proposait plus spécialement de visiter; mais les naturels sont si dénués d'énergie qu'ils ne pouvaient se résoudre à s’aventurer au milieu de peuplades inconnues. La température était d’ailleurs insoutenable. La végétation étant dé- truite, les étangs desséchés, ce n’était plus que vents et pous- sière ; la température moyenne était de 35 à 36° centigrades. Du sein du calme le plus profond s'échappaient tout à coup des ouragans terribles : les arbres, les animaux, les huttes, étaient enlevés ou suffoqués. Pour soustraire les chevaux à l'influence de cette saison meurtrière, on les envoyait partie dans le Roggeveld, partie dans le Langberg. Sur 80 que l'approche des hostilités avait fait retenir dans les montagnes d’Asbestes , 70 périrent. Il ne lus fut pas possible de partir; la suite nous apprendra com- ment il a effectué son voyage. Le 1'r. volume, le seul qui soit encore publié, est plein de détails de mœurs et d'observations savantes. La carte qui l'accompagne est due tout entière à l’au- teur, C'est une série de positions qu'il a déterminées lui-même et qui fixent la géographie de ces contrées lointaines. PEER 7 Voyages. 159 ‘211. RELATION DE LA CAPTIVITÉ DE Scorr dans le grand désert d'Afrique. (Modern. voyages and Travels, etc. 112. partie, vol. 1x, juin 1823 , page 86.) Alexandre Scott faisait partie de l’équipage du Montézuma, qui se perdit en 1816 sur les côtes d'Afrique, entre le cap Non et le cap Bojador. Il tomba dans les mains de la tribu de To- borlet, qui le vendit à un vieillard prêt à partir pour un pèle- rinage éloigné. Il suivit son maitre, traversa des plaines arides , des contrées rafraïchies par les eaux, et après 17 jours de mar- che, il arriva dans le district de El Ghiblah que la mer borne au couchant. Il suppose qu’il se trouvait alors à 200 milles du lieu d'où il était parti, et à une vingtaine de l’Océan, dont les tempêtes se faisaient entendre quand la direction du vent était favorable. Il se remit en route au bout de quelques mois, traversa encore des sables, des forêts où il éprouva toutes les fatigues, toutes les privations du désert. Il voyagea ainsi pendant près de trois mois sans changer pour ainsi dire de direction; ilrencontra des mines de soufre, de sel, et une foule d'animaux qui ne paraissent pas différer de ceux d'Égypte. Il arriva enfin à El Sharag où cam- pait la tribu Or Ghebets. Après quelque séjour on se dirigea sur un lac immense appelé Bahar Tieb. Les Zachah qui vivent sur ses rives ne croient pas à Mahomet. Ils parlent l'arabe comme toutes les peuplades qu'il a rencontrées dans le désert, et ont de plus un idiome appelé Schlech. Il apprit de l'équipage qu'il y avait au midi une grande mer salée et un port très-fréquenté auquel ils donnaient le nom de Baranbry. 11 revint sur ses pas après que les cérémonies du pèlerinage furent faites, et parvint, après six ans de captivité, à regagner Mogodore, d’où le consul anglais le fit passer en Angleterre. B. du B. 212. VOYAGE SCIENTIFIQUE. — Une lettre de M. Belzont, datée de cette ville (Fez, 5 mai), renferme les détails suivans : « Dans la courte lettre que je vous écrivis de Tanger , le 20 avril je vous apprenais que j'avais eu la permission de l'empereur de Maroc, de pénétrer dans ses états jusqu’à Fez, et que j'avais l'espoir d'obtenir qu’on me laissät avancer plus loin vers le sud. J'ai grand plaisir à vous faire savoir mon arrivée dans cette der- nière ville, J’ai mis 10 jours à venir, accompagné de ma femme, qui n'a pas voulu me quitter. Hier, J'eus l'honneur d’être pré- senté à l'empereur, qui me recut fort bien. Un hasard très-heu- 140 Voyages. | reux maintenant pour moi m'avait fait rencontrer au Caire le * premier ministre de S. M. revenant de la Mecque. Cette Gircon- | stance a fait beaucoup en ma faveur, et m'a aidé à obtenir la permission de me joindre à la caravane qui partira dans un mois pour Tombuctou. S'il ne m'arrive rien de fàcheux, je compte, en partant d'ici, traverser les monts Atlas à Tafilet et entrer dans le grand Sahara ou désert qui doit nous conduire à Tom- buctou. Ma femme restera à Fez jusqu'à ce qu’elle ait de mes nouvelles de Tafilet, qui est à 18 ou 20 jours de marche d'ici; ensuite elle partira pour l'Angleterre. » (Revue encycl.; août 1823, p. 466. 213. Le capitaine Laing, de l'infanterie légère africaine, est de retour en Angleterre d’un voyage de découvertes qu’il a fait dans le pays de Soolima Loossoo, qu'aucun Européen n'avait visité avant lui. Il assure que la source du fleuve Niger se trouve sur une colline de Lama. Ce voyageur a recueilli un grand nom- bre d’autres renseignemens importans. ( Journ. gén. de la litt. étr., mai 1823, p. 195.) 214. NOUVELLES ANNALES DES VOYAGES, de la Géographie et de l'Histoire, etc.; par MM. EyriEs et Mare-Brun. Juillet et août 1823. La livraison de juillet, contient : Voyage fait en 1819, dans le territoire d’Arkansa, par Th. Nuttall ; Mémoire sur la vallée du Setledje, dans les monts Himalaya; par M.H.T. Colebrooke, avec une carte-esquisse de la vallée du Setledje dans les monts Himalaya , donnant la route du lieutenant Gérard , en 1818 ; fragment d'un voyage dans les monts Himalaya. — Bulletin géographique : 19. Analyse. Abrégé des voyages modernes de- puis 1780 jusqu’à nos jours, par Eyriès, 14 vol. in-8.; Cartes de la Russie d'Eurdpe , des roy. de Suède , de Norwège, et du Da- nemarck; des îles britanniques, duroy. des Pays-Bas, de la Con- fédération germanique, de la Prusse et de l'Autriche, de l’Italie, de l'Espagne, de la France ; dressées par M. le chev. Lapie, 1821 et 1822 ; Second article sur les élémens d’une géographie géne- rale des plantes, par M. Schow, prof. à l’université de Copen- hague ; Examen critique des recherches sur les habitans primitifs de l'Espagne par le moyen de la langue basque , par M. le baron G. de Humboldt, 1 vol.in-/.; 2°. Mélanges : Extrait d’un mé- moire sur la race d’hommes connue sous le nom de Papous, et Voyages. 141 particulièrement sur la conformation de leur crâne, lu à lAcad. roy. des sciences, par M. P. Gaymard; Origine du ZLands- mannchaften dans les universités; Traduction des Tables de Ptolémée, par M. Halma; Persécution des consommateurs de tabac; Emploi du fruit de l’arbousier en Dalmatie; Vins de Russie; Nouvelle inscription contenant un décret du sénat et du peuple d’Olbia ; 3°. Nouvelles : Bruits répandus sur le capitaine Parry ; Découvertes de M. Franklin.— La livraison d’août ren- ferme : Description de Soungnem , dans la partie occid. du Thi- bet, écrite de la chaîne de l'Himalaya; Journal de M. le Dr. Sava Bolchoï, contenant la relation de sa captivité chez les Kirghiz- Kaiwak, en 1803 et 1804, et ses observations sur la Steppe, communiqué par M.D.F. Adelung; Notice sur les Kirghiz ; Des- cription du pont naturel de l'Ardèche, par M. L.A. D. F.; Com- paraison du pont d'Arc et du pont de Virginie; Détails d’une ascension au sommet du mont Blanc, le 18 août 1822 , par Fr. Clivseld; Voyageurs qui ont jusqu’à présent atteint le som- met du mont Blanc. — Pulletin géographique, 1°. Analyse : Résumé d’un cours élémentaire de géographie physique, par M. Lamouroux. D. E. M. Caen et Paris, 1 vol. in-8.; Nouvelle carte politique et routière de l'Europe, par L. Berthe ; Atlas universel encyprotype, par M. H. Brué; Recherches statistiques sur la ville de Paris et le département de la Seine , etc. ; 2°. Mc- langes : Influence du christianisme sur l'abolition de l'esciavage , extrait d’un rapport fait à l’Acad. francaise, par M. Raynouard ; Lettre de M. Raoul-Rochette, de l’Acad. des inscriptions et bel- les-lettres, à M. Malte-Brun; Lettre à M. Malte-Brun, sur quel- ques locutions relatives à l'impression des comptes monétaires dans le décret des habitans d'Olbia ; 3°. Mouvelles : Correspon- dance par bouteille du capitaine Parry; Voyage nouveau de MM. Ehremberg et Hemprich; Expédition du capit. Sabine; Nouveau manuscrit de Marco-Polo; Cartes géographiques, stéréotypie et imprimerie de M. F. Didot; Profils de la péninsule d’Espagne. SuEUR-MERLIN. 215. JOURNAL DES voyacrs, ou Archives géographiques du 19°. siècle, elc. ; par M. VERNEUR , etc. Juillet et août 1823. Le cahier de juillet, ou 57e. de la collection, contient : 1°, 774 motres et notices ; Voyage fait en 1829 dans l'Arabie-Pétrée, par M.H. Édouard Ruppell; Itinéraire de sa traversée depuis Suez jusqu’à Akaba, et son retour à Suez par le mont Sinaï; 142 | Voyages. es 0°, Extraits et analyses : Voyage de sir W. Gell dans la Morée, Londres, 1823; Éloge de La Pérouse, par M. Vinaty, de Ver-. dun , ouvrage qui a obtenu l’églantine d'or, décernée par l'Acad. des jeux floraux de Toulouse, au concours de 1823; Rapport du comité d’une administration fondée par une société de quakers, et destinée à répandre l’instruction parmi les Africains, avec une description d’un voyage à Gambie et à Sierra-Leone, 1 vol. in-80., Londres, 1822 ; 3°. Événemens mémorables : Naufrage de la Cornaline ; 4°. Variétés, mélanges : Description du Lar- matten, vent d'Afrique, d’après celle que le D'. Dobson a pu- bliée dans les Trans. philos. de la Soc. roy. de Londres, par M. le baron de Zach; Description de la montagne et du couvent de Mont-Serrat , en Catalogne ; Statistique de Paris, budjet de cette ville pour 1823; bo. Gazette géographique : Nouvelle mission de M. Leschenault de la Tour ; Voyage dans l’intérieur de l’Afri- que, par M. Belzoni; Expédition du capitaine Ovven en Afrique; Nouveau voyage de M. Kotzebue ; Excursion aux montagnes de Ja Norwège; Courant de l'Océan; Émigrations anglaises au Ca- nada; Commerce de la Nouvelle-Galle du sud; Travaux scien- tifiques à la Nouvelle-Galle du sud ; Fouilles de Pompéia ; Nécro- logie. — Le cahier d'août, on 58e, de la collection, renferme : 10. Mémoires et notices : Notice sur Cadix et sur sonile, par M. le baron de Férussae, officier supérieur au corps royal d’état- major, ete. , accompagné d’un joli plan du port de Cadix et de sa baie, lithographié par Desmadryl; 2°, Extraits et analyses : Voyages à deux des oasis de la Haute - Égypte, par Archibald Edmonstone, Londres, 1822, 1 vol. in-8°.; La Perse, ou histoire, mœurs, et coutumes des habitans de ce royaume, ouvrage tra- duit ou extrait des relations les plus récentes, par N. Perrin, 7 vol. in-8°., orné de 61 grav., Paris, chez Nepveu; 30, Événe- mens mémorables : Atrocités commises par des bâtimens né- griers ; 4°. J'ariétés , mélanges : Population du roy. de Wurtem- berg; Cérémonies funèbres à Nellore, dans le Carnate; Gazette géographique : Expédition du capit. Parry; Voyage du capit. Sabine dans les mers polaires; Reconnaissance des côtes orien- tales d'Afrique; Colonie de Sierra-Leone; Côte occidentale d'Afrique; Colonie du cap Coass-Castle ; Prospérité du commerce et des cultures sur les bords du Sénégal; Ecole de labourage, à Cayenne; Colonie -de la Nouvelle-Galle du sud ; Civilisation de Y'ile Otahiti; Chinois en Europe ; Présens d'un nabab de l'Inde au roi d'Angleterre ; Traite des Nègres. Surkur-MERLIN. Plans , cart. topog. et géogr. 145 ee PLANS, CARTES TOPOGRAPHIQUES ET GÉOGRAPHIQUES. 216. CARTE CHOROGRAPHIQUE du royaume des Pays-Bas, dressée et publiée par le chevalier pE Bouce. 1e. livraison, Bruxelles ; 1823; De Matt. Cette carte aura 20 feuilles qui paraîtront en 4 livraisons, cha- cune de 5 feuilles. Prix pour les souscripteurs, par livraison, 10 fr. 6o cent.(Journ. génér. de la litt.étrang., mars, 1823, p.78.) 217.PeriTe CarTE du théâtre de la guerre en Espagne, pour ser- vir à la lecture des bulletins des armées francaises en 1823. À Paris , ch. Tiger, rue du Petit-Pont , n°. 10. 218. CARTES PARTICULIÈRES des 86 départemens de la France, avec la vue de chaque chef-lieu; le tout accompagné de remar- ques sur la statistique , la population, etc. Ch. l’auteur, à l'in- sütution de M. Granet. Tel est le titre d’un prospectus qui circule en ce moment, et dont l’objet est d’intéresser les lecteurs et la jeunesse , à une étude plus approfondie de la géographie dela France, qui, selon l’au- teur, M. C. Dangréaux, ne doit pas s’apprendre comme un objet éloigné, et qui n'offre d'autre intérêt que celui d’une curiosité vague; mais bien comme étant « la partie la plus essentielle de » l'éducation d’un Francais, qu’il voudrait pouvoir ajouter, et la » moins négligée. » — Afin d'atteindre ce but, sans surcharger la mémoire de étudians d’une nomenclature nie de provinces, de départemens, de villes, de rivières, etc., et des notions statisti- ques qu'il n’est pas toujours DR DIe de conserver dans un ordre clair et méthodique, M. Dangréaux, voulant davantage fixer les idées , « fait venir l’œil au secours de la mémoire, en donnant des » cartes bien soignées, d’une exactitude scrupuleuse ; des vues » bien exécutées et fidèles; des notions sur la statistique et la po- » pulation , d'après les géographies les plus estimées et les plus » récentes, etc.» — L'ouvrage paraîtra, à commencer du 1er, octobre, en 11 livraisons grand in-8. Le prix de chaque li- vraison sera de 2 fr.; l’auteur joindra à ces livraisons une géo- graphie ancienne et moderne de la France, sur un nouveau plan, et dans le même format que les cartes et vues lithogra- phiées, afin qu’elles puissent être insérées à volonté danse texte. Le prix de cette ae, partie de l’ouvrage sera de 3 fr. — En 144 Séances. rendant compte de l’ensemble de cet ouvrage, nous donnerons particulièrement une idée de l'exécution de ces nouvelles cartes départementales, au fur et à mesure qu’elles paraîtront. Nous regrettons, dès ce moment, que l'échelle adoptée soit aussi mi- nime. SuEur-MERLIN. DEUXIÈME SECTION. TRAVAUX DES SOCIÉTÉS SAVANTES. SÉANCES. 219. Paris. — Institut royal de France. — Académie des sciences. — Séance du k4 août 1823. — On donne lecture d’une lettre de M. le baron de Férussac, concernant les diverses es- pèces d’'Hétéries qui ont fait le sujet de la note qu'il a lue dans la séance du 14 juillet, et la découverte d’une coquille de la fa- mille des Huitres, qui présente les caractères d’une coquille flu- viatile. — $. Exec. le ministre de là marine et des colonies invite l'Académie à vouloir bien examiner un 7raité de trigonométrie et de navigation composé par M. Fournier, examinateur des élèves de la marine et des écoles de navigation. MM. de Rossel et Mathieu, commissaires. — S. Exec. le ministre de l'intérieur, d’après la demande qui lui en a été faite par M. le préfet de la Corse, invite l'Académie à lui faire connaître exactement les distances de Paris à Bastia et de Paris à Ajaccio, et à rectifier l'erreur qui a pu être commise dans la mention de ces distances telle qu'elle se trouve dans l'arrêté du 25 brumaire an XI. MM. Arago et de Rossel], commissaires. — M. Clément, homme de lettres à Mâcon, adresse la description et le dessin d’une ma- chine qu'il croit propre à rendre plus expéditif et moins coù- teux le travail des scieurs de long. MM. Molard et Prony, com- missaires. — M. Guibal, notaire à Lunéville, ancien élève de l'École Polytechnique, adresse à l'Académie un 7raité élémen- taire des connaissances mathematiques nécessaires aux pein- tres , architectes et dessinateurs. MM. Lacroix et Dupin, com- missaires. — On donne lecture d’une lettre de M. Gabriel Pelle - tan, contenant des observations relatives au mémoire qu'il a lu dans la dernière séance, et qui a pour objet l'emploi du nitrate Séances. 1/45 d'argent comme caustique. MM. Deyeux et Duméril, commis- saires. — M. Ampère donne une explication relative aux der- nières recherches de M. Savary, sur le calcul des effets électro- dynamiques. — M. Mongez lit une note sur l'art du tissage chez les anciens Perses. — M. Rousseau lit un mémoire sur une éprouvette de conductibilité électrique, particulièrement appli- cable aux huiles. MM. Ampére et Dulong, commissaires. — M. Chevreul lit un mémoire contenant des recherches sur plu- sieurs points de chimie organique, et des considérations sur la nature du sang. MM. Gay-Lussac et Magendie, commissaires. — M. Desmodins lit un mémoire sur le rapport qui unit le déve- loppement du nerf pneumo-gastrique à celui des parois du qua- trième ventrieule, et sur la composition de la moelle épinière. MM. Cuvier, Geoffroy-Saint-Hilaire, Duméril et Magendie, commissaires. — M. Duchemin, chef d'escadron au corps royal d'artillerie, annonce une suite de mémoires sur lartillerie en général, et particulièrement sur l'artillerie de bataille : il fait connaître l’objet et les résultats du premier de ces mémoires, dans lequel il traite de la vitesse initiale des projectiles. MM. le maréchal Marmont, Legendre et Poirson, commissaires. Séance du 11 août. = M. Savait présente des recherches sur les vibrations des corps solides plongés dans les liquides de. densité diverse, etc. MM. Biot, Poisson et Duiong, commissaires. — Le général Brisbane, gouverneur de la Nouvelle-Hollande , adresse de nouvelles observations astronomiques faites par M. Rumkers, à l'observatoire de Paramatta. — M. Bory de Saint-Vincent adresse un mémoire sur un nouveau genre d’A- caridiens sortis du corps d’une femme. MMLatreille et Savigny, commissaires, — M. Clément présente une machine propre au sciage. MM. Molard et Dupin, commissaires. — M. Texier de Montainville adresse un essai sur l'inscription des cinq corps réguliers de la sphère. MM. Cauchy et Mathieu, commissaires. — M. Firmin Didot présente des cartes typographiques de son invention. MM. de Rossel, Beautemps-Beaupré et Arago, com- missaires.—M. Dupin présente, de la part de MM.Jouenne etCRe un nouveau système de voitures publiques dont le versement est plus difficile, et qui peuvent être enrayées à volonté du dedans. MM. Prony, Molard et Dupin, commissaires. — MM. Bosc, Duméril et Savigny font le rapport suivant sur le mémoire de M. Bory de Saint-Vincent et sur celui de M. Gaillon, relatifs Tome IV. 10 146 Seances. aux conferves qui se changent en animaux infusoires. { Nous donnerons ce rapport dans le prochain N°. du Bulletin.) — M. Geoffroy-Saint-Hilaire lit un mémoire sur les appareils gé- nitaux, urinaires et intestinaux à leur point de rencontre dans l’autruche et le casoar. — M. de Humboldt présente deux gra- vures représentant, l’une un profil de l'Espagne, tracé du sud- est au nord-ouest, et l’autre un profil du même pays, du sud- ouest au nord-est. Il lit un mémoire explicatif à ce sujet, — Le mémoire de M. Benoiston de Châteauneuf , intitulé : Des enfans trouvés dans les principales villes de l'Europe, est renvoyé a l'examen de MM. Coquebert de Montbret et Duméril. Séance du 18 août. — M. Savard lit un mémoire intitulé : Recherches sur les vibrations de l'air. MM. Poisson, Arago et Dulong, commissaires. — M. de Prony donne communication d’une lettre dans laquelle M. le prof. Pouillet annonce qu'il a vu à Londres une machine de l'invention de M. Bobbage, et qui sert à exécuter diverses sortes de calculs avec une promptitude remarquable. ( Nous avons, depuis quelque temps, signalé cette machine. Voy. le n°. 23 du to. II du Zulletin.) On annonce la mort de M. le colonel Lambton , correspondant de la section d'astronomie. — M. Des Fontaines, au nom d’une commission, fait un rapport au sujet du mémoire de M. Adrien de Jussieu, intitulé, Considérations sur la famille des euphorbiacées, et con- clut ainsi : Ce travail naus parait très-digne d’être imprimé dans les mémoires des savans étrangers ; il nous fait espérer que son jeune auteur soutiendra la réputation d’un nom depuis long- temps célèbre dans la botanique. L'Académie approuve le rap- port, et en adopte les conclnsions. — M. Dulong fait, au nom d'une commission, un rapport concernant un mémoire de MM. Dumas et Pelletier, intitulé , Recherches sur la composi- tion élémentaire et sur quelques propriétés caractéristiques des bases salifiables organiques ; il termine ainsi : Le soin avec lequel les faits contenus dans ce mémoire ont été observés en garantit l’exactituce ; ils se rapportent d’ailleurs à des questions qui intéressent les théories les plus générales de la science. Nous pensons qu'à ce double titre les recherches de MM. Dumas et Pelletier méritent d'être imprimées dans le recueil des savans étrangers. Adopté. — M. Gay Lussac fait, au nom d’une com- © mission , un rapport sur le mémoire de M. Chevreul, intitulé : Extrait d'un travail sur les causes des différences que l'on ob- Séances. 147 serve dans les savons, sous Le rapport de leur degré de dureté ou de mollesse, et sous le rapport de leur odeur. Sur les con- clusions de la commission, l'Académie ordonne la publication du mémoire de M. Chevreul dans le recueil des savans étrangers. — M. Vauquelin fait, au nom d’une commission, un rapport sur le mémoire présenté par M. Lasseigne, intitulé : Observations sur l'existence de l’oxide cystique dans un calcul vésical du chien,et essai analytique sur la composition élémentaire de cette substance. L'Académie engage M. Lasseigne à continuer ses rc- cherches sur les matières animales. — M. Chaptal présente, au nom d’une commission, un rapport sur le mémoire de M. Payen, qui a pour titre : Nouvelle sudstance trouvée dans les bulbes des dalhias. (Voy. le n°. 599 du to. III du Bulletin.) L'Académie approuve ce mémoire.— M. Vauquelin présente un onvrage ma- nuscrit dont l’auteur est M. Fée, pharmacien à Paris, intitulé : Premiere partie d'un mémoire sur les cryptogames des écorces officinales. MM. Desfontaines et Mirbel, commissaires. — L'Aca- démie entend la lecture d’un mémoire de MM. Prévost et Dumas sur les phénomènes quiaccompagnent la contraction de la fibre musculaire. MM. Cuvier, de Humboldt et Magendie, commis- saires. — M. de Humboldt communique verbalement à l’'Acadé- mie les résultats des expériences récentes, qu’il a faites sur les actions Galvaniques et sur les effets de la section longitudinale de la ligature des nerfs, Séance du 26 août.— M. Ampère présente, de la part de l’au- teur, M. de Foex, un mémoire sur la théorie des parallèles. MM. Ampère et Cauchy, commissaires.— M. Audibert, ancien constructeur, adresse un manuscrit contenant des observations sur l’art du pompier, sur Les constructions , ete. MM. Girard et Molard, commissaires. — Le ministre de l’intérieur adresse un essai de statistique sur l’arrondissement de Saint-Flour, départe- ment du Cantal; par M. Devèze de Chabrial. Renvoyé à la com- mission qui sera chargée d’adjuger le prix de statistique. — On communique une lettre de M. Clément sur des expériences de M. Parkins, dans lesquelles, au moyen d'une pression de 1100 atmosphères, il a fait cristalliser de l’acide acétique, et dissout complétement de lhuile de bergamote dans l’alcohol, et sur un nouveau gaz hydrogène carburé, découvert par M. Dalton. — MM. Duméril et Deyeux font un rapport sur le mémoire de M. Gabriel Pelletan, sur une nouvelle méthode d'employer la 148 Séances. pierre infernale; ils terminent ainsi le rapport : L'Académie doit savoir gré à M. Pelletan de la communication de son procédé, qui peut avoir quelques applications spéciales. Adopté.— M. Du- méril fait un rapport verbal sur le voyage médical de M. le Dr. Valentin en Italie. — M. Geoffroy Saint-Hilaire lit un mémoire sur la formation et les rapports des deux oviductus de la poule. — M. Peiletan présente une balance de l’invention de M. Rolle de Strasbourg. MM. de Prony, Ampère et Fresnel, commis- saires. — M. Dumas lit une addition à son mémoire sur la con- struction musculaire, Xu dans la séance précédente. MM. Pois- son et Ampère sont adjoints aux commissaires déja nommés. — Mme, v°, Mathieu annonce diverses compositions chimiques de son invention. MM. Vauquelin et Darcet, commissaires. 220.—Société de Géographie. — Séance du 5 sept. 1823. — M. Bresson, secrétaire de la légation francaise aux États-Unis, et membre de la Société, envoie un rapport contenant des ré- ponses aux questions proposées par M. Warden, qui lui avaient été adressées par la section de correspondance. Au rapport est joint le journal d’une expédition du Missouri à Santa-Fé. — M. Langlès soumet à la commission la question si le manuscrit de Marco-Polo doit être imprimé avec l'orthographe de l'origi- pal. Après plusieurs observations pour et contre, M. le président propose que MM. Roux et Méon soient chargés de se concerter sur la manière de distinguer les différentes orthographes. Séance du 19 sept. — On donne lecture d’une lettre de M. Guys, vice-consul de France à Latakié, dans laquelle il in- dique plusieurs objets de recherches à faire dans les parties dela Syrie voisines de l'Arabie. IL annonce le travail dont il s’occupe pour compléter les notes de feu son père sur Tripoli de Syrie. Cette lettre est renvoyée à la section de correspondance. — Il envoie aussi une relation sur le tremblement de terre auquel a été en proie la Syrie, au mois d'août 1822. — M. Bonnellier, membre de la Société, écrit à la commission pour lui demander l'autorisation de composer, au nom de la Société, un mémoire sur la Basse-Bretagne. — M. Malte-Brun dépose sur le bureau la proposition de publier des mémoires. 221. Lonpres. Société géologique. — Séance du 20 juin 1823. — Notice sur différens os fossiles d’un Zchthyosaurus du Lias, près de Bristol; et sur deux nouvelles espèces de dents fossiles , Séances. 1 49 par M. G. Cumberland, membre honoraire. — On recoit une lettre avec quelques échantillons de stonehkenge , par M. Godfroy Higgins.—On lit un extrait d’une lettre de M. J. Short, lieut. des ingénieurs royaux , adressée à M. le Dr. Babington , et commu niquée par lui. Cette lettre renferme quelques détails sur la géo- logie de l'ile de Bourbon. L'ile de Bourbon est située environ à 120 milles de l'Ile-de-France, eta environ : bo milles de circonfé- rence; elle paraît être principalement de composition volcani- que. Il y existe maintenant un volcan en activité; quoique situé sous les tropiques, des neiges et des glaces perpétuelles couvrent les sommets de quelques-unes des montagnes qui s'élèvent à une hauteur de 10,000 pieds (anglais). M. le lieut. Short a observé des colonnes basaltiques d’une grande hauteur, et a trouvé de l'o- livine, des laves, des zéolithes et de la pozzolane, en abondance dans les roches. — Notice sur les cailloux qui se trouvent dans la couche d'argile qui couvre le nouveau grès rouge, au sud-est du Lancashire ; par M. le Dr. Jean Bostock, vice-président de la Société géologique. — Mémoire contenant une description d’une section des couches de Bramerton, près de Norwich, par M. R. Taylor; communiqué par M. J. Taylor. Ce mémoire est accompagné d’une esquisse des couches de Bonneston, qui repo- sent sur le crag beds. Une table indique les épaisseurs de ces dif- férentes couches , et offre une liste des notes organiques qui ap- partiennent à chacune d'elles. — Mémoire sur la géologie de Rio-Janeiro ; par M. A. Caldeleugh, membre de la Société. —Les montagnes, dans le voisinage de Rio-Janeiro, sont pour la plupart composées de gneiss traversé par des veines de granite. L'auteur a observé qu’une stalactite siliceuse nait des masses suspendues de gneiss, et il en a présenté des échantillons à la So- ciété, Comme l'absence de sources chaudes rend l’observation de ces stalactites d’un très-grand intérêt, M. Caldeleugh a offert l'hypothèse suivante pour en expliquer la formation. Au Brésil, l’eau qui découle le long des montagnes acquiert souvent la tem- pérature de 14o0., ét même 1500. de Fahrenheit. Cette eau chaude en descendant le long des couches en décomposition, telles que celles où les stalactites ont été observées, s'empare de la potasse de feldspath, et alors réagit sur le quarz, et forme les stalactiles siliceuses. Quelques-unes des sources chaudes de l'Is- lande n’atteignent jamais la température de l’eau bouillante, et il n'est pas impossible que la quantité de silice dissoute, l'inverse 150 Séances. de ce quiarrive pour la chaux carbonatée, ne dépende en grande partie de la température du dissolvant alcalin. Séance du 27 juin.—Mimoire intitulé: Observations sur les mon- tagnes situées à l’ouest de l'Écosse, et au nord d'Irlande , et plus particulièrement celles de Jura , avec quelques détails sur les an- ciennes côtes (Beaches),et les chaussées de trapp ( Soap Dykes), de cette ile, avec un planet dessections; par M. le cap.Veteh, membre dela Société géologique.—Le quarz en roche se trouve dans une succession de districts, depuis Lerwick en Shetland, jusqu’au comté de Donégal en Irlande, et à Jura; l'épaisseur de la masse est évaluée à 10,260 pieds anglais. La ressemblance et la singu- larité de la forme du quarzen roche, dans des pays éloignés l'un de l’autre, est déduite de la construction particulière de la mon- tagne, et de la matière dont elle est formée, sur laquelle de forts courans aqueux agissent. Le quarz en, roche a une grande éten- due dans le comté de Donégal, où dans un cas il repose immé- diatement sur le granite, et la montagne de Muckish contient une couche de sable pur siliceux d’une épaisseur considérable. — L'auteur parle ensuite des anciens Beaches (côtes) de Jura, qui paraissent avoir jusqu'ici échappé à l'observation. Ils se trou- vent sur les deux bords opposés de Loch-Tarbert, et forment 6 ou 7 terrasses, qui s'élèvent régulièrement à partir du bord du lac. Le plus élevé est à peu près à 4o pieds au-dessus du niveau. La largeur de ces Beaches, dans quelques cas, est égale à + de mille, et leur longueur s'étend jusqu'à 8 ou 10. — L'auteur ter- mine, par une description des 77ap dyles de Jura. Ceux-ci sont très-nombreux, et sont aussi remarquables pour le parallélisme qu'ils conservent presque dans le sens et l'inclinaison du quarz en roche qu’ils traversent; ce qui lui donne l’occasion d’offrir quel- ques explications pour rendre compte de cette disposition par- ticulière. 292. — Société astronomique. — Séance du g mai. — On à commencé la lecture d’un mémoire de M. Francis BaiLy sur le pendule mercuriel à compensation pour les horloges. — Dans la même séance M. G.-H. À. »'Enmoxstone a présenté à la Société une suite de dessins représentant les taches du soleil qu'il a ob- servées depuis le mois d'août 1819 jusqu’à ce jour ; la Société Jui a voté des remercimens pour ce présent. Séance du 13 juin. — Dans cette séance, la dernière de la Searices. 151: { Société pour la présente session, on a terminé la lecture du mé- noire de M. Baily, sur le pendule mercuriel à compensation. L'auteur commence par décrire les expériences qu’il a faites pour déterminer la force d'expansion des diverses substances em- ployées dans la construction de ces pendules; et il donne une tabie qui fait voir clairement les résultats de ces expériences. il a ensuite rapporté plus de 30 valeurs différentes pour l'ex- pansion du mercure seulement, telles qu’elles sont données par divers auteurs, et il a fait voir qu'aucune de ces valeurs ne peut avec certitude être appliquée aux expériences faites avec le pen- dule à compensation qu'avec certaines modifications qu'ila indi- quées dans son mémoire. Il recherche ensuite les principes du pendule à compensation, et en déduit une formule pour déter- miner la hauteur du mercure dans le cylindre, dont le résultat est différent de celles données par les auteurs qui ont écrit sur ce sujet ; il suggère ensuite quelques perfectionnemens sur le mode ordinaire de construire et de régler ce pendule. Il propose d'adopter pour cela un curseur sur la verge semblable à celui recommandé par Huyghens, et il donne une table pour déter- miner l'effet d’un curseur de ce genre qui n’a pas besoin d'avoir plus de la millième partie du poids du mercure. Par le moyen d’un tel curseur l’horloge peut être réglée d’une manière beau- coup plus exacte que par le moyen des vis ordinaires formées au bas de la verge. L'auteur termine en suggérant l’idée d’un pendule économique fait de bois et de plomb qui ne coûterait que quelques shellings et qui pourrait servir à plusieurs objets. La Société s’est ajournée jusqu’au 34 nov. prochain.Cette société a décerné la médaille d’or à M. Ch. BansacE pour son inven- tion ingénieuse et importante de l'application d'un moyen mé- canique pour calculer des tables, invention déjà annoncée dans le Buïletin, et que la Société regarde comme devant être très- utile dans la plupart des calculs et tables astronomiques; elle à aussi décerné des médailles d’or et d'argent à quelques astro- nomes étrangers pour différentes découvertes qu'ils ont faites. Le second volume des mémoires de la Société est sous presse. 223.— Société médico-botanique. — Séance du 25 avril. — M.Frost a lu un mémoire sur l’huileessentielle d'amandes amères, et 1l a fait avec cette huile des expériences devant la Société sur divers animaux. À cette séance on a lu aussi un mémoire sur l'atropa belladona. 152 Séances. Séance du QG mai. — M. Frost a lu un mémoire sur le sfalag- mites cambogioide et l'acorus calamus. 224.—Société des arts. — Cette Société, depuis ses dernières séances, a continué ses travaux rélativement à l'examen des mémoires qui lui ont été adressés et parmi lesquels on dis- tingue, pour l’économie rurale, un instrument pour ramasser les pommes-de-terre ; pour la chimie, un procédé pour faire éclore les poulets au moyen de la vapeur; pour les beaux- arts, un instrument à dessiner la perspective; pour la méca- “nique, un instrument pour résoudre les problèmes de trigono- métrie au moyen de trois échelles graduées mobiles l'une sur l'autre, servant à construire les côtés d’un triangle quelconque, et trois demi-cercles gradués pour mesurer les angles; un cadran formé sur des surfaces courbes; des cylindres à vapeur pour sécher les denrées; un mécanisme pour soutenir une voiture dans le cas où un cheval viendrait à s’abattre, par le moyen d’une jambe de fer qu’un ressort fait tomber; un grappin pour empécher les personnes de se noyer; un radeau pour transporter les mar- chandises, soutenu sur deux réservoirs d’air, qui doivent être mis en mouvement par des roues à eau; un chronomètre marin, dans lequel le balancier est suspendu sur deux longs ressorts plats dont le jeu produit l'effet d’une roue de balancier ; une hor- loge qui va pendant huit jours; pour les manufactures, l'emploi des herbes anglaises au lieu de pailles pour les tissus tressés. Parmi le gran nombre de sujets soumis à la Société pendant sa session actuelle, elle a approuvé et couronné les suivans, en accordant la médaille d’argent au lieutenant GREEN, pour ses perfectionnemens dans le gréement des vaisseaux; la médaille d'argent de Fulcair à M.SnENToN, pour une machine à dévider la soie ; la médaille d’or de Fulcain à M. Murs, pour la pre- mière impression de son coin, présenté à la Société; la médaille d'argent à M. BLaxrano pour des échantillons de vin de la Nou- velle-Galles méridionale; 5o guinées à M. Donovan, pour son procédé pour la salaison des barengs. 225. Épimsourc. Socicté royale. — Séance du 17 mars. — M. Jaues Smira à lu un mémoire donnant la description d’un fort vitrifié, non décrit dans les îles brülées de Kyles de Bute.— On a lu un mémoire du Dr. BREWSTER, contenant de nouvelles observations , tendant à co nstater l'existence de deux nouveaux Séances. 153 fluides qui possèdent des propriétés physiques remarquables, dans les cavités de la topaze et d'autres minéraux. Un résumé de ce mémoire est publié. (Voyez Bulletin,n°.373,10.1I1).—Ona lu une notice de sir G.S. Mackenzie, touchant ja vertèbre d’une baleine trouvée dans une couche d’argile bleuâtre foncée, près de Dingwall, à 3 milles de la marque de la haute mer. La hau- teur, au-dessus de la mer, à laquelle cette vertèbre a été trouvée, était de 12 pieds ; la date de l’époque à laquelle elle a été dépo- sée, doit être très-ancienne, vu que la grande masse de gravier qui est coupée par les fleuves du pays, est un dépôt subséquent à l'argile qu'il recouvre , et qu’en plusieurs endroits des mottes de tourbe se sont formées par-dessus le gravier. Sir G. Mackenzie a donné cette vertèbre au muséum de la Société. Séance du 7 avril. — On a lu un mémoire intitulé : Botanical sketches of the Cleish hills, Esquisses, Botaniques des montagnes de Cleish; par G. Warrer Anxorr. — Le Dr. Hisserr a lu un mémoire sur l’origine volcanique des apparences de vitrifica- tion sur la colline de Fihhaven dans le Angusshire. Séance du 21 avril, — On a lu un mémoire du Dr. BREWSTER sur les propriétés de deux nouveaux fluides trouvés dans les mi- néraux lorsqu'ils sont retirés de leurs cavités, et sur l'existence d'un groupe isolé de cristaux de spatkh calcaire, dans une cavité aqueuse du quarz. Des échantillons d’os fossiles trouvés dans la caverne de l’yéne, à Xirkdale, dans le Forkshire, ont été pré- sentés à la Société, par J. SkÈNE. — On a lu une notice de M. J. Barker, sur le cuivre blanc de la Chine; un échantillon de ce métal a été présenté par M. M£asox à la Société, pour être analysé. — Le capit. J. D. Boswazs a lu une notice touchant la possibilité de transporter en Angleterre un des obélisques d’A- lexandrie, dont Ai pacha avait fait présent à George IV. Ce capit. a présenté à la Société deux dessins lithographiques de ces deux obélisques, dont les plans originaux et les dimensions ont été relevés, lorsqu'il commandait dans la Méditerranée deux vaisseaux de S. M., en 1821. Séance du 5 mai. — Le rév. Dr. Lee a lu une continuation de ses Observations sur la vie et le caractère de sir G. Mackensie de Rosehaugh. — Six W. Hamilton a lu un mémoire sur l'iden- tité primitive des premiers et seconds aoristes dans la formation des verbes grecs. Séance du 39 mai. — On a lu un mémoire du Dr. Yule sux 154 Séances. certains restes organiques venus apparemment des tropiques seb sur deux variétés de Maïs dont les semences ont müri l'été der- nier en plein air dans la Lothiane. Séance du 2 juin. — Le capitaine Basil Hall a donné une des- cription accompagnée de dessins des nouvelles découvertes et inventions de M. Perkins, concernant sa machine à vapeur. Séance du 17 juin. — On a lu un mémoire sur l'anatomie comparée de l'œil humain, par R. Knox.— On a lu une relation de quelques expériences électro-magnétiques faites à l’université d'Utrecht, par le D'. Van Beek, le major gén. baron Van Zuylen Van Nyevelt, et le prof, Moll. —Sir W. Hamilton a terminé ses observations sur les aoristes. On a lu aussi une description de l’hopeite,nouveau minéral d’Aix-la-Chapelle, par le Dr. Brewster. 226.—Société Wernérienne.—Séance du 14 décembre 1822.— On a lu à cette séance un mémoire du rév. D'. Fleming de Flisk, contenant des observations sur des sujets liés à l’histoire natu- relle , faites dans un voyage autour du nord de l'Écosse , dans l'automne de 1821. ( La première partie de ce mémoire est im- primée dans le Philos. journ. d’Édimbourg d'avril 1823, p.294 et suiv.) On a lu également une description d'un dépôt marin qu'on observe parmi les couches de Flætz sur le rivage de Loch- Lomond, par M. James Adamson. — Le prof. Jameson a aussi donné une description d'un bel échantillon (qui a été présenté à la séance } du zus/una ou poisson royal ( Aëag fish ), pris der- nièrement dans le détroit de Forth. Séance du 28 décembre. — Le secrétaire a lu la première par- tie du Journal d'une visite au sommet du pic d'Adam , la plus haute montagne de Ceylan; par M. Henry Marshall, chirurg.- major. M.Gréville a lu ensuite une Description des Champignons édules de la Grande-Bretagne. Xe Dr. Knox a lu une Worice relative aux habitudes des Hyènes de Amérique méridionale , où il fait voir qu’elles n’ont pas la coutume de transporter leur proie dans leurs antres. — Le D", Yule a communiqué des échantillons de Maïs müri en Écosse, dans le jardin de North- Dalrymple, et a fait quelques observations sur la possibilité de naturaliser ce graminée.— On a fait hommage à cette séance des ouvrages suivans , qui ont été déposés sur la table : Abstracts of the population returns; Résumés des états de population, gros vol. in-fol. présenté à la société par ordre du gouvernement, et Séances. 155 l'American system of mineralogy ; Système de minéralogie américaine, par M. Parker Cleaveland; > vol. in-8. Séance du xx Janvier 1823. — Le secrétaire a lu la secondeet dernière partie de la Relation d’un voyage au pic d'Adam à Cey- au, par M. Marshall, chirurgien-major. On a lu également un extrait d’une lettre du rév. W. Dunbar d’Applegarth au Baird principal, donnant le détail d'expériences et d'observations qui confirment les doctrines de Schirach et d’'Huber, touchant la conversion des larves ordinaires en reines d’abeilles dans des circonstances particulières; le secrétaire a lu aussi une proposi- tion de perfectionnement dans la forme des boulets de canon , propre à communiquer l'avantage de pouvoir les lancer avec une arme Carabinée par Mathew Miller, du 5re. régiment. — Le D'. Hibbert a lu ensuite une description des nouveaux expédiens employés par nn enfant du comté de Chester, pour suppléer au défaut des avant-bras et des mains; il a présenté un portrait de l’enfant. M. Innes de Stow a présenté à la séance quelques échantillons admirables datés d'Édimbourg, de dessins et de traits d'écriture, par Mathieu Buckinger, homme privé de pieds et de mains. Séance du 25 janvier. — Le secrétaire a lu une notice de M. James Adamson, concernant les principes d’après lesquels le mouvement est communiqué aux bâtimens à vapeur, On à lu aussi un mémoire sur l'identité, considérées comme espèces, de l'aigle dorée et de l’aigle émouchet ; par M. P. J. Selby, de Twizel-House. Le professeur Jameson à lu une description d'un orage remarquable accompagné de tonnerre, dans le comté de Berwick , dans le cours duquel tous les objets prirent la couleur du cuivre. Il a présenté ensuite La corne d'un Rhinocéros trouvée en creusant de la marne au loch de Forfar , et il a exposé les raisons qu’il avait de croire qu’elle a appartenu à une espèce de Rhinocéros qui avait jadis habité cette île; il a exposé ensuite devant l’assemblée le squelette ainsi que la peau empaillée du Dugong de Singapour, animal de l'espèce des marsouins, et qui, lorsqu'il lève sa tête et ses extrémités contenant des mamelles protubérantes au-dessus de l’eau, peut avoir donné lieu à la fable de la sirène des Indes. Il a également lu des remarques du D'. Traill de Liverpool, sur les animaux américains du gegre Felis, c'est-à-dire , sur les Tigres , etc., d'Amérique. Séance du 8 février 1823. — Le Dr. Macvowarn a lu une 16 Séances. courte description de la gognosie d'une partie de la pointe de Cantyre. Le secrétaire a lu une description du Guanaco de l'Amérique du sud, par le Dr. TraïLx ; ainsi qu'une description du Parus Scoresbii, par le même auteur, et une traduction d’un rapport de M. Levasse, relatif aux os humains fossiles, décou- verts dans l'Amérique du sud, extrait de la gazette du Chili, par le Rév. Baron. Le prof. Jameson a communiqué un mé- moire succinct de M. Maraew Mizzer , sur l'augmentation de température de la terre à mesure que l’on descend dans les mines. Séance du 922 février. — Le secrétaire a lu un mémoire de J. Wazsow sur les différentes opinions qui existent touchant la distinction spécifique ou l'identité de l’Aïgle doré et de l'Émou- chet. On a lu égalément une notice de M. Sersx, concernant quelques oiseaux rares qui ont paru sur la côte de Northumber- land pendant le grand orage, au commencement de février de cette année. Le prof. Jameson a In ensuite à la Société un mé- moire intitulé : Spéculations sur les modes de formations de l'opale, de La cornaline et du diamant. ( Mémoire inséré dans le Philos. Journ., n°. xvir , p. 163. Séance du à mars.—Le secrétaire a lu une description accom- pagnée d’un dessin d’une nouvelle espèce de Pigeon de la Nou- velle- Hollande par sir W.JaRDiNE; ainsi que des remarques sur la Sertularia cuscuta d’Ellis, par le Dr. Fremiwe, et une notice de M. L. Enmonpsrown, relative à la Mouette d'Ivory et à la Mouette d'Islande. Le prof. Jameson a communiqué à la So- ciété un registre du Thermomètre, du Sympiésomètre d'Adie, et de l'Hygromètre de Leslie , tenu à Corfou, par Marmew Muir- LER, avec des remarques; ainsi qu'une lettre de M. W. JamE- son, datée de Lima, contenant une Description de son voyage autour du cap Horn, et une carte de sa navigation dressée de la manière recommandée par le capitaine Basic Harz. Séance du 20 mars. — Le Dr. Yuce a lu ses observations sur l'analogie présumée de certains organes de l'embryon dans di- verses races distinctes de plantes vasculaires. Le secrétaire a lu un mémoire de M. J. Warsow , sur Le genus Mergus. Le prof. Jameson à lu des extraits d’une lettre du Dr. Oupxex sur l'ex- pédition d'Afrique, datée de Mourzouk, le 17 septembre 1822, ainsi que la première partie des Remarques de M. MAGGILLIVRAX sur les caractères spécifiques des oiseaux. Séances. 157 Séance du 5 avril. — Xe secrétaire a lu un extrait d’une lettre relative à l'apparence de la ville de Pompéta, par le lieut. Boy», ainsi qu'une description d'une espèce sénestre de Fusus , par le Dr. Fremixc. M. Greville a lu ensuite des observations sur la formation des verres de plomb, par M. Brain de Leadhills, et M. Drucuar a fait voir et expliqué quelques expériences cu- rieuses sur la cristallisation. Séance du 19 avril. — Gn a lu un mémoire du Dr. Kwox sur l'anatomie du Castor, et des observations de M. Don sur une nouvelle famille naturelle de plantes qui seront appelées Cobea- ceæ. Le Dr. Knox à lu ensuite une Recherche sur les différences originelles et caractéristiques des races indigènes qui habitent la partie au-delà du tropique de l'Afrique méridionale. Le prof. Jameson a rendu compte d’une communication du D. Boué, datée de Vienne, dans laquelle il contredit les dernières obser- vations du prof. Buckland, relativement aux formations secon- daires des Alpes de Suisse, et il a exposé ses observations sur les Pyrénées et le midi de l’Allemagne. Séance du 26 avril. — M. Arnott a lu un mémoire de M. L. Edmondston sur Le Bec tranchant à bec noir et sur Le petit Guillemot, et le prof. Jameson à décrit les échantillons pré- sentés. Le Dr. Knox à lu un mémoire sur quelques particularités de la structure du Casowary de la Nouvelle-Hollande; on a lu un mémoire sur les Bigroriaceæ de M, Don, ainsi que la première partie de la-Relation de M. Ellis, des observations du D". Rus- cont sur l’histoire naturelle et la structure de la Salamandre aquatique. Avant la fin de la séance le prof. Jameson a donné une description d’une série de modèles présentés à la séance et représentant les différentes castes indiennes du Bengale, ainsi que quelques urnes cinéraires trouvées dernièrement en creu- sant la terre à Dean Bank, près de Stockbridge. Quelques divi- nités de Java et un assortiment complet d’instrumens de musique du Népaul ont été également présentés. 227. COPENHAGUE.—Société royale de médecine. — Séance du h Juillet, — Xe professeur Srowirz a lu quelques considérations sur l'absence d’esprit, sous le rapport de la médecine légale ; et il les a terminées dans la séance du 1°, août. Séance du 5 septembre. — On à lu un mémoire de M. Scnre- GEL, Sur une opération césarienne exécutée sur une négresse de 158 Prix proposés. Sainte-Croix, avec mort de la mère et délivrance de l'enfant. Le docteur Gartner a fait voir un hermaphrodite dans un agneau. Cette séance a terminé la session de 1821 à 1822. Il y a eu le 22 septembre une séance extraordinaire dans laquelle on a nom- mé le président et les secrétaires pour l’année suivante. La fête de fondation de la société, qui a lieu tous les bo ans, a été célé- brée le 14 octobre dernier; le professeur Saxtorp a démontré dans un discours latin l'influence qu'a eue la société pour la propagation de la science médicale dans le Danemark. Ro. 228. M. G.F. Winckler, demeurant à Altenbourg , annonce que la Société d'histoire naturelle, etc. ( die Naturforschende Cescellchaft des offerlandes ), tiendra sa séance générale pour l'anniversaire dé sa fondation le 1er. juillet 1823, et que dans celle de 1822 on a lu, entre autres mémoires, les suivans : 1°. Sur les Musaraignes du pays, par M. le pasteur Brekm, qui en admet plusieurs espèces ; 2°. Sur la formation du lignite (brannhokle), par le pasteur Düirr. Le docteur Schottin, de Kæstrih, a fait voir des os fossiles d'hommes et d'animaux trouvés dans les en- virons de la ville qu'il habite, et de petits morceaux de gypse, où le passage des racines des plantes à l’état de houille est à peu près démontré. (_Allgemeiner Anzeiger der Deutschen. Gotha; Becker, 14 février 1823, n°. 44.) C.M. PRIX PROPOSÉS. 229. Paris. — Suite de l'analyse du programme des prix pro- posés par la Société d'Encouragement, pour étre distribués dans la séance générale du mois de juillet 1824. 21°. Prix pour le perfectionnement des cordes à boyaux des- tinées aux instrumens de musique. — Un prix de 2000 fr. sera accordé à celui qui prouvera qu'il peut fabriquer constamment, ct avec assez d'économie pour soutenir la concurrence étrangère, les diverses cordes à boyaux propres aux instrumens de musi- que, et particulièrement des chanterelles égalant en qualité les meilleures cordes de Naples. Ces cordes, filées à trois intestins entiers, sont, comme on sait, remarquables par leur grande transparence, leur ressort, le peu d’allongement qu’elles éprou- vent pour arriver au ton de l'instrument; la faculté qu'elles ont de conserver plusieurs jours de suite le même degré de tension, et le temps qu'elles mettent à se détordre quand on les plonge . ” Led Prix proposés. 199 dans l’eau , comparativement avec d’autres cordes. Ces proprié- tés paraissent dériver et de la nature des intestins employés, et des préparations qu’ils ont subies avant d’être filés, préparations qui doivent disposer les fils de la membrane intestinale à se souder par la torsion. Ceux qui voudront concourir se feront inscrire au secrétariat de la Société avantle 1°. septembre 1823, pour être informés de l'époque à laquelle ils seront admis à opérer sous les yeux des commissaires de la Société, en préparant avec des intestins, dont l’origine sera déterminée, le nombre et l'espèce de cordes qui leur seront demandées. Afin de constater que le succès a été indépendant de toute circonstance fortuite, le concurrent dont les cordes auront été jugées égales à celles de Naples remettra aux commissaires un mémoire contenant la description des procédés qu’il a suivis devant eux. Cette descrip- tion sera tenue secrète si le concurrent le désire. 229, Prix pour la fabrication du papier avec l'écorce dæ müärier à papier. La Société propose un prix de 3000 fr. à celui qui aura le mieux fabriqué avec l'écorce de l'arbre à papier, Broussonnetia papyrifera (x), cmq rames de papier, format grand raisin. Le concours sera fermé au mois de mai 1824. 230. MARSEILLE. — Académie royale des sciences, lettres et arts. — En 1822, l’Académie de Marseille, sur l'invitation de M. le baron de Damas, lieut.-génér., alors commandant de là 8°. div. militaire , et membre honoraire de la Compaguie, pro- posa un prix extraordinaire de 5oo fr., pour ètre décerné par elle, dans sa séance publique du mois d’août 1823, à l’auteur (1) Cet arbre, acclimaté en France depuis un demi-siècle, croît rapi- dement dans les terroirs les moins bons. Semé dans un sol convenable, il s'élève en deuxans à la hauteur de 1®., et peut être coupé la 3°. année : il vient aussi de bouture. Kæmpfer rapporte qu’au Japon, cet arbre est cultivé comme les osiers. On coupe en décembre les pousses d’un an, et on les écorce en les soumettant à l’action de l’eau bouillante. Par une opération uliérieure , on enlève l’épiderme et la majeure partie de la couche corticale verte qui est au-dessous ; on fait bouillir ce qui reste dans une lessive de cendres, jusqu’à ce que, le pressant légèré- mententre les doigts, les filamens se séparent comme ceux du lin ; on lave ensuite à grande eau cette filasse, et on achève de la nettoyer de toutes les parties grossières quinuiraient à la beauté du papier.Il ne reste plus qu’à la réduire en pâte, et il paraît que cette opération est bien facile, puisqu'il suffit de la battre avec des maillets sur une table de bois dur. 160 Prix proposes. du mémoire qui aurait le mieux résolu les questions suivantes : 1°. Déterminer la véritable cause des pertes dont le commerce se plaint aujourd'hui ; — 2°. Déterminer le moyen le plus effi- cace pour procurer au commerce les avantages nécessaires. — Parmi les mémoires envoyés au concours , le mémoire n°. x étant le seul qui ait été jugé digne d’une mention honorable, l'Aca- démie a arrêté que ce concours resterait ouvert, et que le prix, dont M. le baron de Damas a fait les frais, ne serait décerné que dans sa séance publique du mois d'août 1824. 231. Aix. (Bouches-du-Rhône.) Société des Amis des sciences, des lettres, de l'agriculture et des arts. — Programme des sujets de prix que propose cette Société, pour les années 1824 et sui- vantes.— 1. Prix d'Agriculture. — La Societé propose de nou- veau une médaille d’or, de 300 fr., ou la même somme en numé- raire, à l'agriculteur « qui aura planté ou greffé avec succès le » plus grand nombre d’amandiers des espèces ou variétés tar- » dives, et par-là moins sujettes aux gelées du printemps, qui, » presque chaque année, détruisent ou diminuent nos récoltes » d'amandes. » — Le nombre des plants de ces variétés d’aman- diers doit s'élever au moins à 2000 pour être admis au concours, et le prix ne sera délivré que sur un rapport de commissaires nommés par la Société, pour vérifier si les conditions du pro- gramme ont été remplies. 2. Prix de physique et de chimie. — La Société remet au con- cours, pour la dernière fois, la question suivante : « Peut-on » remédier aux inconvéniens résultans des vapeurs ou gaz cor- » rosifs ou délétères qui s’exhalent des fabriques de soude, dans » l'acte de la décomposition du soufre et du muriate ( hydro- » chlorate) de soude, ou sel marin, par les agens dont on se » sert? Le peut-on, soit en opérant dans des vaisseaux clos, soit » autrement, de manière que ces émanations soient parfaitement » coercées ou neutralisées, et ne puissent en aucun temps, ni in- » commoder les propriétaires et habitans voisins de ces fabri- » ques, ni leur causer aucun dommage ? » — Les personnes qui voudront répondre à cette question seront tenues de détailler les expériences sur lesquelles sera fondée leur réponse, et de dé- crire exactement les appareils et les matériaux qu'ils auront em- ployés dans leurs recherches. — Les mémoires munis de leurs pièces justificatives seront recus jusqu'au 30 avril 1824. Le prix sera une médaille d’or de 300 fr. Prix proposés. 1Gr 3. Prix de sciences et arts. — La Société, considérant le peu de solidité qu’ont en général nos mortiers, propose pour sujet d’un prix de 300 fr., qui ne sera üécerné qu’en 1825, le sujet suivant : « Déterminer quelles sont les différentes espèces de chaux employées à la confection des mortiers, dans le départe- ment des Bouches-du-Rhône? Y existe-t-il une chaux maigre et une chaux grasse comme dans d’autres contrées? En quoi consiste cette différence, et qnel est le choix qu'on doit en faire, suivant l'emploi du mortier, à l'air, dans l'humidité ou dans l’eau ? Les sables calcaires, marneux, silicés, sont-ils également propres à faire de bons mortiers avec la chaux, et quels sont ceux qu'on doit préférer selon les lieux, les circonstances, et les espèces de chaux auxquelles on les associe ? » 232. BERLIN. — L'Académie royale des sciences de Prusse à proposé un prix de bo ducats pourle meilleur mémoire qui don- nera : Une théorie mathématique complète des cercles lumineux ou colorés qui se forment autour du soleil ou de la lune ; qui puisse s'accorder également avec les résultats de l'observation et Les propriétés connues de la lumière dans l'atmosphère. On doit considérer l'influence qui peut être due à l'inflexion et à la polarisation de sa lumière. Les mémoires doivent ètre envoyés avant la fin de mars 1824. 233.Lonpres.— Société astronomique.— Une adresse derniè- rement publiée par la Société annonce que des médailles d’or, d'argent et de bronze doivent étre décernées comme distinctions honorifiques aux personnes qui feront des découvertes ou per- fectionnemens importans dans l’astronomie; voici la liste des objets principaux sur lesquels la Société invite les savans à diriger leurs recherches : La découverte d’une nouvelle pla- nèle, satellite ou comète , ou celle d’une ancienne comète, ou de quelques étoiles qui ont disparu ; — Une collection considérable d'observations originales et authentiques sur les éelipses des sa- tellites de Jupiter, les occultations des étoiles par la lune rédui- tes au temps moyen d’un observatoire connu; — Une collection semblable sur les positions des étoiles fixes et des nébuleuses ; — Un développement sur l'opération dela réfraction conduisant à une théorie plus parfaite de ce phénomène, surtout à des hau- teurs très-basses où des irrégularités ont lieu, quoiqu'il n'y ait pas de variation sensible dans le baromètre ou le thermomètre; Tom 1V. 11 162 Prix proposés. — Des observations sur les marées, surtout dans des endroits où le courant n’est pas influencé par une formation locale : ou par quelque continent contigu; — Des observations ten- dantes à déterminer la véritable figure du soleil ou de la terre et des autres planètes ; — La réduction d'observations quelconques ;, bien authentiques ; — La formation de tables plus simples et plus faciles que celles qui existent pour la ré- duction des observations astronomiques 5» — La formation de nouvelles tables pour les planètes récemment découvertes ainsi que pour les satellites de Jupiter; — Des recherches sur les travaux et les observations des astronomes qui nous ont précé- dés , et des instrumens qu'ils ont employés ; — Une comparaison des lieux des corps célestes tels qu'ils ont été observés à un quelconque des principaux observatoires avec leurs lieux déduits des meilleures tables , surtout celles de la lune : dans ce dernier cas, on désirerait que la valenr numérique de l’argument des principales équations fût annexé à chaque comparaison; — Par- mi les perfectionnemens dans les instrumens , on demande celui du télescope achromatique d’après des expériences sur la formation et les qualités du meilleur verre, et surtout une invention simple pour déterminer par l'observation l'ascension droite et la déclinaison des petites étoiles sans éclairer les fils dans le champ du télescope ; — Un instrument ou un moyen pour déterminer la grandeur apparente des étoiles fixes, de ma- nière à obtenir une échelle exacte d’après laquelle les astrono- mes puissent les exprimer ; — Une méthode pour appliquer le télescope réflecteur aux instrumens circulaires d’une manière aussi commotle et aussi utile que le télescope à réfraction. — Ea médaille de la Société avec une gratification de 20 guinées sera décernée à l'auteur du meïlleur mémoire sur la théorie des mou- vemens et des perturbations des satellites de Saturne. On doit prendre en considération l'influence des anneaux et de la figure de la planète telle qu’elle est modifiée par l’attraction de ces an- neaux, sur les mouvemens des satellites, donner des formules pour déterminer les élémens de leurs orbites et les coëfficiens constans de leurs équations périodiques et séculaires d’après l'observation , et indiquer également les observations les plus propres à conduire à cette détermination. — Les mémoires doi- vent être envoyés avant le 1er, février 1824. Prix proposés. 163 234. Amsrerpam. — Le département du commerce, de la na- vigation, de l’agriculture, des fabriques et manufactures , de la Société Felix mertilis, d'Amsterdam , a proposé la question sui- vante pour sujet d'un prix qui doit être décerné en 1824 ( les mémoires devant être envoyés avant la fin de mai).— De quelle utilité ont été les nouvelles observations et découvertes relatives à l’état de la terre, à la disposition des mers, des vents et des courans pour abréger le trajet de la navigation d'Europe en Amérique ou aux Indes, et quelle influence ont eue ces voyages abrégés et non interrompus sur l'importance générale du com- merce des Pays-Bas? La médaille d’or accompagnée d’un certificat honorable sera décernée à l’auteur du mémoire qui sera jugé avoir traité le plus complétement cette question; et la médaille d'argent avec le certificat à l’auteur de celui qui en aura le plus approché. — Le même département a aussi proposé la question suivante pour sujet de prix (les mémoires devant être envoyés avant le 1e°. novembre 1823 ). — L'emploi des machines intro- duites dans quelques fabriques etmanufactures des Pays-Bas doit- il être considéré comme préjudiciable pour les individus qui au- paravant trouvaient dans lesdites machines et manufactures un moyen de subsistance par le travail de leurs mains ? et, dans le cas de l’affirmative , quels sont les moyens les plus convenables pour procurer de l’ouvrage à cette classe d'ouvriers ainsi ren- voyés, afin de concilier leurs intérêts avec l'intérêt général de la nation ? — Les personnes qui désireront concourir pour ce prix devront faire transcrire leurs mémoires en langue hollandaise par une autre main que la leur, d’une manière claire et lisible, et les adresser francs de port à M. J. À Van Lankeren, directeur du département du commerce, demeurant sur le canal de Fluwelen , près de la Hoogstraat, n°. 37, avant les termes prescrits pour chacun. — Les mémoires doivent être accompagnés d'une devise ou épigraphe, et le nom de l’auteur avec sa demeure et sa qualité doit y être annexé dans un billet cacheté. Le départe- meñt conserve, relativement à tous les mémoires couronnés , le droit de propriété afin d’en faire l'usage qu'il jugera convenable. 235. La commission de surveillance médicale pour la province de Nord-Hollande, tenant séance à Amsterdam, a recu deux ré- ponses à sa question proposée l'an 1821 , « Quels sont les 164 Prix proposés. » moyens tant psychologiques que physiques, qui ont été propo- » sés depuis quelques années pour la guérison des personnes » aliénées ? Lesquels de ces moyens l’expérience a-t-elle prouvé » améliorer ou guérir l’état de ces infortunés ? Quelle influence » ces moyens ont-ils eue sur les maladies , qui, quoique ne dé- » pendant pas de l’aliénation mentale, ont néanmoins quelque- » fois accompagné celle-ci? quelle est l'influence de ces maladies » sur l’aliénation mentale, et de quelle manière celle-ci influe- » t-elle réciproquement sur ces maladies ? » — dont l'une a pour épigraphe, « Un sage médecin est celui qui, connaissant nos » passions, sait les flatter quand il ne peut les guérir; » et l’au- tre : « Hij is eenen grooten Oorlogsman, Die zijne tochten dwin- » gen kan. » — Elle a jugé que la premiere, quoique enrichie d'excellentes considérations, et méritant son approbation sous beaucoup d’égards, ne décrivait pas d’une manière assez com- plète les améliorations introduites ces temps passés dans PAngle- terre , la France et l'Allemagne , ne les confirmait pas par l’ex- périence, et n'avait pas donné une attention suffisante ni à la modification qu’elles doivent subir par le climat et la nature des habitans , ni aux maladies qui les accompagnent bien sûrement dans nos régions. Elle s’est ainsi décidée de proposer une seconde fois la susdite question. Le mémoire qui aura répondu de la manière la plus satisfaisante aux conditions proposées, tant dans ce programme que dans celui du 7 mai de l’an 1821, remportera le prix double de 60 ducats. La commission engage surtout l’au- teur du susdit mémoire ayant pour épigraphe , Un sage méde- cin, etc., d'ajouter à son excellent ouvrage ce qu'elle a jugé y manquer, offrant en mème temps de lui donner par son prési- dent , le prof. Vrolik , des renseignemens plus amples, pourvu qu’il veuille s'adresser à lui sans se faire connaitre. — Chacun, soit habitant de ce royaume, soit habitant d’un autre état , est invité au concours ; les seuls membres de la commission susdite et ceux de la commission spéciale d'Amsterdam en sont exclus. — Les réponses, écrites distinctement d'une autre main que celle de l’auteur , en latin, francais, allemand ou hollandais, de- vront être envoyées franches de port, munies d’une épigraphe , et accompagnées d’un billet cacheté contenant avec le nom de l'auteur, l’épigraphe , avant le dernier de décembre 1824, au prof. Vrolik.— Les mémoires, qu'ils soient couronnés ou qu'ils ne le soient pas, resteront en la possession de la commission. On Nominations, Éloges et Nécrologie. 165 ? Ce] D brülera les billets des non-couronnés, et on aura soin de rendre le plus tôt possible la pièce couronnée publique par la voie de l'impression. — Amsterdam , le15 mai 1823. — Au nom de la commission susdite, IL. HaakMan, secrétaire. 236. GENÈvE. Société pour l’encouragement des arts Prix proposé pour 1828.—Prix de 3000 fl. que la Société décernera à celui qui lui présentera, réunis au plus haut degré, 10.le nombre des espèces et des variétés des végétaux fruitiers, forestiers ou d’ornement ; 20, les moyens les plus certains de s'assurer de exactitude de leur nomenclature, et de l’ordre dela pépinière ; 3°. les précautions les plus convenables pour que les arbres qui en sortent soient de bonne reprise ; 4o. la tenue des catalogues, et l’indication des prix dans le meilleur ordre ; 5°.une étendue assez considérable de terrain en pépinière, pour que celle-ci puisse offrir un dévelop- pement de quelque importance. — On sait déjà que cette So- ciété a proposé un prix de 5oo fl. , pour le meilleur plan d’un muséum, qui doit être construit au-dessus de l’orangerie du jardin de botanique. NOMINATIONS, ÉLOGES rr NÉCROLOGIE. 237. RÉCOMPENSES, NOMINATIONS ET DISTINCTIONS honorifiques, dans les états autrichiens. (Zeipz. Litt. Zeit., mars 1813,p. 473.) S. M. le roi de Saxe a accordé au Dr. Frantz Edlen de Rud- lofer, prof. de chirurgie à l’université de Vienne, une médaille d'or, ornée de son portrait, pour un perfectionnement essentiel qu'il a apporté dans l’appareil pneumatique qui sert à rappeler à la vie les personnes évanouies.— L'empereur d'Autriche a ac- cordé à M. J. Zemantesk, prof. de physique à l’université de Vienne, sa retraite qu'il a demandée à cause du mauvais état de sa santé , en lui conservant ses appointemens en entier. 238. NOTICE HISTORIQUE SUR LE Dr. JENNER, suivie de notes re- latives à la découverte de la vaccine; par le Dr. Louis Valentin. L In-8. de 3 f. Nancy; C. J. Hissette. . 239. Norice sur Haver, naturaliste voyageur, mort à Mada- gasCar; par Marquis. (Journ. de ph., de chim., ete., avril 1823, P- 190.) L'auteur donne à l’occasion d'Havet des détails curieux sur les Madecasses. Livrés à toutes les sottises d’une aveugle supersti- 166 Entreprises scientifiques. tion, à la débauche la plus honteuse, ils sont du reste hospita- liers, dociles et ne repoussent aucune institution, aucune méthode utile. Brown se rend auprès d’un de leurs souverains pour lui faire connaître les bienfaits de la vaccine : il la recoit lui-même et la recommande à ses sujets. Les incendies éclataient souvent et ruinaient des populations entières : quelqu'un conseille des mesures de précaution, on les adopte sur-le-champ. Aucun étran- ger ne peut toucher au feu; s’il viole la défense, s’il en trans- porte, ce n’est pas lui, c’est le propriétaire de la case où il l’a pris qui encourt la punition. L’habitant même ne peut circuler avec des charbons ardens, à moins qu'il ne les renferme dans un pot de terre. } 240. M. Jean Fréd. Keyser , membre de la première classe de l'Instit. roy. des Pays-Bas, est mort à Amsterdam le 27 mars 1823, à l'âge de 57 ans. On lui doit plusieurs observations as- tronomiques qu'il fit à l'observatoire de Felix meritis, et dont il publia les résultats dans divers journaux périodiques. ( 4//3. Konst en let-bode, 4 avril 1823 , p.211.) 241.Le professeur Warpecr est mort à Berlinle 2 mars de cette année. Il concut la première idée de son institution charitable pendant un hiver rigoureux, où il avait trouvé dix-sept familles dans une misérable grange, et plusieurs autres vivant dans des étables ; n'étant pas capable de les soulager toutes, il se chargea des enfans et les fit d'abord élever dans des maisons particulières. Bientôt après des contributions individuelles, puis la protection du roi et des princes le mirent en état de fonder un établisse- ment considérable et d’étendre ses soins à 4oo enfans (Æurop. mnag., août 1823, p. 757.) Ro. TROISIÈME SECTION. ANNONCES DIVERSES. : 1 —— ENTREPRISES SCIENTIFIQUES. 242. VOYAGE DE DÉCOUVERTES entrepris par la Russie. (Znvestig., avril 1823, p. 426.) Le lieut. Chramtschenko, au service de la compagnie russe américaine, a découvert en 1821 une petite ile habitée à 59° 28° Entreprises scientifiques. 167 28" lat. N., et 1640 56’ 3” long. de Greenwich. Il rencontra en mer le sloop /a Découverte, sous le commandement du capitaine Wassiliew, qui lui apprit, le 11 juillet 1821, qu'il avait décou- vert à boo 59’ 57" lat. N., et 1930 17’ 2” long. de Greenwich une ile habitée et inconnue jusqu'ici, dont la longueur est de 40 milles d'Italie. Leshabitans que le capitaine présuma être de la famille des Alcatiens, lui donnent le nom de Munriwañ. Il le changea, et l'appela, comme son bâtiment , /a Découverte. Il avait mis à la voile au 1®%. février, l’année précédente, du port de San-Francisco , et avait poussé jusqu’à 71e 7'lat. N.,c’est-à- dire 19 min. plus loin que Cook. Il longea constamment la côte N.-C. de l’Amérique, et découvrit deux caps auxquels il donna les noms des deux célèbres navigateurs Golownin et Rikord. 243. Le musée occidental (Western museum), établi à Cincin- nati, va prendre le rang qui lui convient comme institution scientifique. M. Robert Bett, déjà connu si avantageusement comme habile chimiste, et M. J. Dorfeuille, qui s’est depuis long-temps exclusivement livré à l'étude de l’histoire naturelle, sont occupés à mettre en ordre les échantillons des différens rè- gnes de ce musée ; il a recu dernièrement de grandes augmenta- tions d'échantillons américains et étrangers, joints à un nombre considérable d’antiquités précieuses de l'Égypte , de la Grèce et de Rome. On y remarque, entre autres, un magnifique échantil- lon de papyrus, sur lequel se trouve une légende très-belle et très-distincte, que l’on présume avoir été écrite en cophte, où autre dialecte de l'Égypte; les échantillons de zoologie sont ar- rangés suivant le système de Linnée; les minéraux seront étalés suivant l’ordre exposé dans la minéralogie de Cléveland. Ce mu- séum, sous le rapport de l’arrangement scientifique , est le se- cond des États-Unis. Ro. 244. Retour pe Reinwanpr.(Jsés, 1823, to. I, p. 309.) M. Rheinwardt vient d'arriver à Leyde, de retour de son voyage dans les possessions hollandaises de l’Inde, oùila demeuré 6 ans; il a, pendant ses divers voyages dans ce pays, ramassé diverses collections considérables , fait plusieurs observations importantes, et s’est enrichi de nouvelles découvertes. Il a passé la plus grande partie de son séjour hors d'Europe, dans l'ile de Java, pays magnifique, et inépuisable en beautés et trésors de la nature; il a fait aussi un voyage dans l’est de l'Inde à Ténor, aux 168 Entreprises scientifiques. îles de Banda, d'Amboyne et aux Moluques , où il a recueilli une riche et importante collection pour la zoologie , et surtout pour Ja botanique. Ses collections zoologiques sont déjà en grande partie classées et arrangées par M. Temmincx; son her- bier est riche en plantes rares et nouvelles : il possède un grand nombre de dessins de toute espèce, dont il peut garantir l’exac- titude. Quoiqu'il ait perdu quatre fois de suite, par des naufrages, ses collections d'histoire naturelle, il a réussi à les remplacer une cinquième fois, du moins en grande partie. Quant à sa collection minéralogique de roches de l'ile de Java, une partie, restée dans l'ile, a été conservée, ainsi qu’une autre partie ramassée depuis. Les iles qu’il a visitées ne sont cependant pas très-riches sous le rapport minéralogique, : le basalte est partout la formation prin- cipale ; aux Célèbes seulement, il a trouvé d’autres formations , principalement du grès, qui contient de l’or et du fer; il a ap- porté en outre plus de mille espèces de bois. Ro. 245. Voyace EN Noir, (Leipz. lit. zeit., févr. 1823, p. 430.) — Deux naturalistes allemands, le Dr. Enren8rrc et le Dr. Hrm- PRICK, Ont réussi dernièrement à pénétrer dans l'intérieur de l'Afrique septentrionale jusqu'à Dongola, capitale de la Nubie, d’où ils ont déjà transmis des nouvelles très-intéressantes sur Ja nature des productions de ce pays et sur ses habitans. Il est dé- jà arrivé à Berlin une partie considérable de leurs collections, et l'on en attend encore davantage. Ils sont très-satisfaits de l'appui qu'ils ont recu du gouvernement prussien, et sont munis de tous les objets nécessaires pour obtenir d'heureut résultats de leurs efforts. 246. M. À. ne Wine est arrivé le 9 juillet 1822 à Batavia. Les œufs de ver à soie qu'il avait à bord ont éclos en mer sous la ligne. Il avait embarqué des müriers pour les nourrir, et il en a obtenu de la soie. Il s’occupe à établir une métairie de 30 vaches à la hollan- daise, où il placera les instrumens d'agriculture et les bestiaux qu'il à transportés d'Europe. (X.er L. Bode, 13 juin 1823.)C.M. A ———_——— JMPRIMERIE DE FAIN, PLACE DE L'ODÉON. tft hs BULLETIN GÉNÉRAL ET UNIVERSEL DES ANNONCES ET DES NOUVELLES SCIENTIFIQUES. UE SUD SSL UNS VIRUS LE LA UULTLIL SEAL VE SATA UIAUE ES UTI TUE LERLTILALLE LUE AVES EL PREMIÈRE SECTION. ANNONCES DESOUVRAGES, EXTRAITS DES JOURNAUX ET NOUVELLES SCIENTIFIQUES. — re <——— OUVRAGES ENCYCLOPÉDIQUES. 247. ALGEMEEN WOORDENBOER van kunsten en vetenschappen, etc. Dictionnaire universel des sciences et des arts à l’usage des gens du monde, par une société de savans, rédigé et mis en ordre par G. T. Nieuwexaus.Un gr. in:8 de70op. Prix, 6 fi. 16. 3€. part., Lettres F.-J, Zutphen; 1822; H. C. A. Thième. C’est un ouvrage national en Hollande, et dont les volumes qui ont déjà paru, ont été bien accueillis du public; ce diction- aire, outre les articles contenant les arts et les sciences, donne des notices sur les principaux savans et hommes de lettres de la Hollande et sur leurs ouvrages; dans cette 3°. partie on distin- gue surtout les articles relatifs à FRokkE auquel on doit un dic- tionnaire des arts et des sciences , et un atlas du Rhin qui a deux éditions, et à Davin van HOOGSTRAATEN, auteur d’un grand dic- tionnaire universel , qui a beaucoup servi à la composition de celui-ci. ( 4llg. konst en letter-bode, juil. 1823, p. 390.) Ro. 248. MiTcHELL’S UNIVERSAL CaTECHiIsT, etc. Catéchisme uni- versel de Mitchell, au Guide facile pour tous les arts et les sciences par demandes et par réponses; belle impression en encre rouge et noire avec 200 grav. Prix, 7 sh.rel. 249. FIVE HUNDRED QUESTIONS on the same; Cinq cents ques- tions sur le même ouvrage, imprimées sur un livre d'exemples. In-4. Prix, 2 sh. et avec la clef 9 sh. Londres; Lewis. Tour IV. 12 170 Mathématiques 250. ENGYCLOPÆDIA METROPOLITANA,in-4. av: pl, Prix, 11. 1 sh. Fom.9. Londres ; 1823 ; Mawman. Cet ouvrage sera composé de 25 vol. in-4., en 4 divisions principales : philosophie, sciences, biographie politiq. et littér., mélanges ; le 25°. vol. contiendra l'index : il en paraîtra une partie tous les 3 mois, jusqu’à ce que l'ouvrage soit complet. Chaque partie aura au moins 68 f. de texte et environ 12 pl.; le prix de chaque partie sera de 11. 1 sh. et sur gr. papier av. prem. épr. des pl. 1 1. 16 sh. MATHÉMATIQUES ÉLÉMENTAIRES. 251. NOUVEAU RÉPERTOIRE, Ou Tarif général contenant les réduc- tions, soit en solives anciennes, soit en décistères ou solives métriques des bois ronds, en grume et équarris de toutes longueurs et grosseurs ; divisé en trois parties, etc. ; suivi d’un barème décimal, ou calculs tout faits, très-facile pour trouver d'un coup d’œil le montant d’une quantité de bois quelcon- que , à tant la solive, soit pour prix de la vente, soit pour le transport ou autres ouvrages qui y auraient rapport; par J. B. Recanp. in-12. de 5 f. Prix, x fr. 25 c. Besancon ; Imp. de v*. Daclin. 2592. KURZE ANLEITUNC ZUR ERLERNUNG der Rechen kunst; In- troduction abrégée à l'étude de l’arithnétique, ou essai pour simplifier et abréger la méthode du calcul par le Dr. J. F. Hanrzer. Sondershausen et Nordhausen ; Voigt. Ces simplifications des méthodes de calcul que présente l’au- teur consistent à employer le principe de la règle conjointe au lieu de celui de la règle detrois, et à faire suivre chaque règle fon- damentale avec les fractions d’après la même règle avec les nom- bres entiers. ( Leipz. lit. Zeit., mars , 1823. p. 481.) Lo. 253. QuEsTiON PROPOSÉE PAR J. Hawerr, ( PAil. Magaz. sept. 1823, p. 236. ) Dans la démonstration ordinaire de la propriété du carré de l'hypothénuse d’un triangle rectangle, on tire des lignes des angles aigus du triangle, aux angles opposés des carrés construits sur les côtés qui contiennent l'angle droit ; et on mène par le sommet de l'angle droit une ligne perpendiculaire sur l’hypo- _ élémentaires. 171 thénuse ; maintenant comme il arrive que ces trois lignes se coupent en un même point au-dedans du triangle, et que cette intersection commune n’a été démontrée dans aucun traité de géométrie, M. Hamett prie un des habiles correspondans du Philosophical Magazine, de donner une démonstration exacte de ce théorème, sans s'appuyer pour cela d’aucune proposition antérieure à la 47°. d’'Euclide. 254. Essai SUR LA TRISECTION DE L'ANGLE; par Perir de Dreux pharmacien ,rue du Four, n°. 37, à Paris. = f. grand in-8. gravé sur étain avec fig. L'auteur en prétendant résoudre le problème de la polysec- tion de l'angle, par deux équations du 4°, degré, l’une en x, et l’äutre en y, dont les coefficiens contiennent le nombre x qui ex- prime le nombre de parties dans lequel l’arc doit être divisé, se trompe évidemment, et son résultat lorsque z—3 est également faux. 255. POLYGONE ALGÉBRIQUE, et résolution du cercle; par le même, + f. grand in-8. gravé sur étain. L'auteur représentant par a le demi-côté d’un polygone régu- lier , et par b,sa distance au centre du cercle circonscrit, prétend, en représentant le côté et le périmètre de ce polygone par une formule qui devient identique, arriver à la résolution du cercle en supposant le nombre des côtés infinis ; il trouve la série con- nue de l’are dont latangenteest l'unité en développant l'expression De vrr[ (SE) (SE al =8 Va + (r— 5 + :—:; +7 etc.)ce qui représente la circonférence au moyen de 8 fois l'arc de 45 degrés. Nota. L’au- teur arrive à un résultat juste par un raisonnement qui n’est ni exact ni clair. Ro. 296. LE CAMBISTE UNIVERSEL, Ou Traité complet des changes, monnaies, poids et mesures de touies les nations commercantes et de leurs colonies , avec un exposé de leurs banques , fonds publics et papiers-monnaies, rédigé par Key, etc., traduit et calculé aux unités francaises sur la 2°. édit.; 2 vol. in-4. Prix, 42 fr. Paris; 1823; Bossange frères. Cet ouvrage se compose de deux parties tout-à-fait distinctes. l'une traite par ordre alphabétique et pour chaque place, des 172 Mathématiques élémentaires. monnaies de compte et monnaies réelles, du poids commer- cial, des poids d’or, d'argent, des poids paticuliers, et mesures de capacité, de superficie, de distance, des tares, des bonifications, des banques, des usances que le commerce admet. Les étalons des présidences, ceux des cûtes barbaresques sur lesquels on n’avait que des données approximatives ont été recueillis avec soin par les consuls que l'Angleterre entretient dans ces contrées éloi- gnées, et évalués à la monnaie de Londres. Grâce à l'ouvrage que nous annonçons, NOUS possédons enfin des élémens que l'autorité avait inutilement essayé de rassembler avant la révolu- tion. Le 2e. volume est plus spécial, il est consacré à développer les principes du change, et traite de ce qui se rapporte au com- merce des métalliques. 11 renferme les tableaux calculés par Newton, et ceux qu’on a récemment publiés à Londres. Un es- sai sur les empreintes des monnaies, avec une traduction des le- gendes, complète ce qui concerne cette branche d'industrie. B. 257. THE GALGULATIONS OF LIFE annuities and the public funds. Les calculs des rentes viagères et des fonds publics, simplifié; et expliqués; pour servir d'introduction aux opérations les plus compliquées de la bourse ; par W. Fare. Prix, 5 sh. Cet ouvrage réduit le sujet des rentes viagères à un simple calcul, et expose correctement la manière de transférer les rentes viagères, les effets de la banque et ceux de la compa- gnie des Indes orientales et de la mer du Sud. Ro. 258. Tue EAST INDIAN CALCULATOR; le Calculateur des Indes orientales, ou Tables pour faciliter le calcul, des balta, inté- rêts , commissions, rentes, et gages en monnaies des Indes, avec destables très-étenduesdeschanges entre Londres, Calcutta, Madras et Bombay, et de la valeur relative des monnaies courantes dans l'Indostan , des tables des poids de l'Inde et de la Chine, avec leurs proportions respectives, suivies d’une des- cription des monnaies, poids et mesures de l'Inde, de la Chine, de la Perse, de l'Arabie, etc., recueilli d’après les meil: Jeures sources etles autorités les plus récentes; par F.H. Taonx- row. 1 vol. in-8. Prix, 21 sh. cart. Londres; Kingsbury. 259. Cours DE MATHÉMATIQUES à l'usage de la marine et de l’ar- tillerie, par Brzour. — Nouv. édit., revue avec le plus grand soin, suivie d’un commentaire, par F. Peyraro, prof. de Mathématiques transcendantes. 173 math.; re, part.contenant les élémens d’arithmétique, in-8. de 12f.2. Prix, 3 fr. Avignon; 1823; Impr. de A. Finzer. 260. Das Scmacasriez. Le Jeu d'échecs, composé, d'après l'italien de l'auteur de Modène, par Mossrer ; qui a éprouvé tous les coups et conservé ce qu'il y avait de bon; avec 7 pl. grav., 108 p. Prix, 22 gr. Coblentz; Holscher. L'ouvrage de M. Mossier est composé d’après l'ouvrage de Heins, intitulé Anastasia, ou le Jeu d'échecs, refondu par un in- connu en 1769 ; l'ouvrage primitif de Heins, qui parut en 1750, était lui-même la traduction d'un excellent ouvrage italien sur cet objet, publié à Modène, chez F. Torri, la mème année, sous ce titre : Osservaziont praëiche sul giuoco degli scacchi, sans nom d'auteur. Heins yajouta la partie la plus essentielle , qui apprend la défense des pièces; d'après cela l’onvrage perfec- tionné par M. Mossler ne peut qu'être très-utile aux joueurs; il est accompagné de gravures qui représentent les coups simples. ( Leipz. lit. Zeit., mars 1823, p. 472.) Ro. RE MATHÉMATIQUES TRANSCENDANTES. 201. ANNALES DE MATHÉMATIQUES PURES ET APPLIQUÉES; par M. GERGONNE, t. XIV, n°. 4; oct. 1823. Le premier article de cette livraison, dû à M. J- L. Woisard,, répétiteur de mathématiques à l’école régimentaire d'artillerie de Metz, consiste dans l'exposé d'une nouvelle méthode analytico- géoméirique, propre à résoudre les cas particuliers contenus dans les deux problèmes généraux que voici, savoir : 1°. à quelles conditions doit satisfaire une-équation différentielle, pour que son intégrale satisfasse à des conditions données? 20, à quelles conditions doit satisfaire une équation primitive, pour que la différentielle satisfasse à des conditions données? Les exemples dont l’auteur «ppuie ses préceptes, semblent prouver que, du moins dans un grand nombre de cas, l'application de ses mé- thodes est plus courte et plus facile que celle des méthodes pure- ment analytiques. — On trouve ensuite, dans le même cahier, des recherches analytiques de M. Ch. Sturm, sur une classe nombreuse de problèmes de géométrie, dépendant de la théorie des maxima et minima, dont plusieurs ont déjà été résolus dans les Annales. — Viennent enfin deux solutions, l’une de 174 Mathématiques M. Stein, professeur au gymnase de Trèves, et l’autre de M. W. H. Talbot, membre de la Société philosophique de Cam- bridge, du problème suivant : déterminer la surface convexe et le volume de l'onglet détaché d’un cône droit du côté de sa base, par un plan passant par le centre de cette base? La première dé- pend du calcul intégral; la seconde est purement élémentaire. M. Talbot démontre, chemin faisant, que si l’on projette ortho- gonaiement, sur un plan quelconque, perpendiculaire à l'axe d’un cône droit, une section plane quelconque faite dans cecône, le point d’intersection de son axe par le plan de la projection sera le foyer de cette dernière courbe. B. 262. MÉMOIRE SUR LA PRESSION Qu'un même corps exerce sur plusieurs appuis à la fois ; par le Commandeur de Nreurour. (Nouv. mém. de l'acad. de Bruxelles, tom. IL, 1822, p. 3.) On sait que quand un corps pose sur un nombre d’appuis plus grand que trois, où sur trois en ligne droite, les équations qui doivent donner les pressions que supportent ces appuis ne sont plus en nombre suflisant : et on démontre d’ailleurs que si on considère des corps parfaitement durs, le problème est réellement indéterminé et qu’il n’en est autrement dans la nature qu'en raison de la flexibilité et de l’élasticité des corps, auxquelles il faudrait avoir égard, ce qui présente de grandes difficultés. — Euler à cherché, dans le tom. 18 des mém. de Pétersbourg, à tenir compte de ces propriétés par une considé- ration particulière que d’Alembert a examinée dans le 8€. tome de ses opuscules mathématiques, Paris, 1780, et qui lui a paru incertaine et hypothétique. D'Alembert croyait d’ailieurs que mème pour les corps parfaitement durs , il devait exister une solution déterminée qui tenait à quelque principe inconnu de mé- canique.—C’est cette solution d’Euler que M.le commandeur de Nieuport expose et examine; en l’appliquant à divers cas, il trouve des résultats incompatibles avec les lois de la mécanique, et en conclut qu’on doit supposer qu’Euler n’a donné cette solu- tion que comme une hypothèse mathématique qui lui fournissait l’occasion de développer toute la fertilité de son génie. M. le commandeur de Nieuport cherche alors dés principes de solution déterminée dans le cas de trois appuis en ligne droite pour des corps parfaitemens durs, et en donne une qu'il reconnait lui- même ne pas s'appliquer à un plus grand nombre d'appuis ni pe transcendantes. 17 éme résoudre le problème particulier dans toute son étendue; mais, partageant l'erreur de d’Alembert, il conclut que cette solution dépend de quelque nouveau principe de mécanique. — Néanmoins ce mémoire nous paraît devoir intéresser tous ceux qui connaissent celui d'Euler, à la suite duquel il se place natu- rellement. Nous engagerons aussi à lire les observations que M. Poinsot a faites sur ce sujet dans son traité de statique. DrrLers. 263. MÉMOIRE SUR LA MÉTAPHYSIQUE du principe de la différen- tiation, par le Commendeur de NieurorT. ( Nouv. mém. de l'acad. de Bruxelles, tom.Il, p. 47.) Ce mémoire fait suite à un autre qui a pour titre, quelques ré- JSlexions sur des notions fondamentales en géornétrie , ete, et qui est inséré dans le tome 1°r. de la même collection.— Celui- ci a pour but d'expliquer la suppression des infiniment petits des ordres supérieurs relativement à ceux des ordres inférieurs : mais les idées fondamentales de ces deux mémoires ne nous pa- raissent pas de nature à être admises par les autres géomètres, et nous pensons d’ailleurs que ce sujet est suffisamment éclairci dans les traités in-8. et in-4. de calcul différentiel et intégral de M. Lacroix, les réflexions sur la métaphysique du calcul infini- téstnal de Carnot et un article de M. Poinsot dans le n°, 11, mai 1815, du 3e. volume de la correspondance sur l’école poly- technique, etintitulé : des Principes fondamentaux etdes règles générales du calcul différentiel. DrFLERs. 264. RECHERCHES SUR LE CALCUL INTÉGRAL aux équations li- néaires, par HG. Scnmiprex, off. du corps d'artillerie de S. M. danoise. In-4. , 1 rxd.; Copenhague ; 1823; Gyldendal. 265. PROBLÈME proposé dans les 4nn.de mathématiques pour Iars 10623. Déterminer la courbe enveloppe de l’espace parcouru par un des côtés d’un angle droit dont le sommet décrit une el- lipse donnée, tandis que l’autre côté passe constamment par le centre de l’ellipse.— Ce problème, dont la solution sè rattache à la théorie des développées et des courbes enveloppes , se résou- drait difficilement par l'élimination ordinaire ; mais on ÿ par- vient facilement en cherchant l'équation différentielle qui repré- sente le côté mobile; cette équation est en général de la forme pPv—u=#Æp, et en la joignant à sa dérivée différentielle t=P'p 176 Machines onaun système de deux équations qui se rapportent à la solution, particulière de l’équation différentielle, et représentent la courbe : : , du cherchée ; p étant le coefficient différentiel Te etv, a, l’abs- dy cisse et l’ordonnée, et F une fonction déterminée par l'équation de l’ellipse. En construisant et discutant la courbe au moyen de ces équations, dont il est inutile d'éliminer p, on obtient les résultats suivans : en nommant a et b le grand axe et le petit axe de l’ellipse, pris pour axe des coordonnées; — 1°. lorsque a est > b /2, où — b W/2, l'enveloppe est une courbe fermée concentrique à l’ellipse qu’elle touche aux extrémités des deux axes; elle a deux points conjugués qui se confondent avec le centre lorsque a—b, et avec les extrémités du grand axe lorsque a—=bÙ V'2;—20. lorsque a est exigéepar un moulin à hérisson, est alors à celle que nécessite une machine à cylindre, pour produire le même tra- vail, comme 1 est à G. B. 269. RapronT FAIT PAR M. DE LASTEYRIE sur une machine à éplucher le coten en usage aux États-Unis d'Amérique. (Bull. de la Soc. d’encourag., n.223, p. 20.) Le non-succès de la machine à hérisson venue d'Amérique , et dont il est parlé dans le précédent rapport, provenait de ce qu'elle avait été mal disposée pour-pouvoir agir d’après le méca- nisme qui lui est propre. M. Barnet, consul des États-Unis, ayant donné des renseignemens sur sa manœuvre , les comnis- saires ont repris une série d'expériences desquellesil résulte que, deux howmes, en travaillant dix heures par jour, obtiendraient 106 livres de coton à graine nue, tel que celui du Sénégal, et 99 livres de coton adhérant à la graine, comme celui de Géor- gie. Pendant qu'an ouvrier fait mouvoir la machine l’autre peut l’alimenter de coton et mettre dans des sacs celui qu’elle a tra- yaillé. Les commissaires pensent que l'introduction de la ma- chine américaine dans nos colonies, peut être très-utile et très- économique. B. 250, SURSTITUTION DU GAZ À LA VAPEUR. ( Zond.journ.of sc., ocl. 1623, p. 218.) Sir Humphry Davy à observé qu'un gaz, quinze fois plus pe- sant que l'atmosphère, appliqué aux machines à feu, produirait et Constructions. 170 une puissance égale à celle qu'on obtient aujourd'hui par l'inter- médiaire de la vapeur. L'obstacle qui s'oppose à l'introduction immédiate du nouvel agent est la difficulté de le contenir. On propose en conséquence de trouver le moyen de construire des vases assez forts et convenables pour cet objet. 271. ExTRAIT D'UNE NOTE DE M. pe ProNx, sur un moyen de mesurer l'effet dynamique des machines de rotation; par M. Hacnerre. ( Ann. des Mines., 1e. livr. de 1823, p.189, avec une fig.) M. Hachette a joint à cet extrait quelques observations sur l'application des freins à la mesure de l'effet dynamique partiel ou total des arbres tournans; il propose d'employer le dyna- momètre au lieu du poids dont fait usage M. de Prony. B. 272. Rarporr à M. BecqQuEy , conseiller d'état, directeur géné- ral des ponts et chaussées et des mines, et Mémoire sur les ponts suspendus; par M. Navier, ingénieur en chef au corps royal des ponts et chaussées. Gr. in-4{. de 252 p. avec un atlas séparé de 13 gr. pl. ; dont 4 doub. Prix, 24 fr. Paris; 1823; Firmin Didot et Bachelier. Cet ouvrage a été rédigé per l'ordre de l'administration des ponts et chaussées d’après des renseignemens recueillis dans deux voyages faits en Angleterre, en 1821 et 1823, et d’après des re- cherches et des études spéciales. — Le mémoire est divisé en trois parties : 10, La description historique des ponts suspendus ; 2°. des recherches sur l'établissement de ces ponts; 3°, l’exposi- tion et le calcul de deux projets d’un pont et d’un pont-aque- duc suspendus. — La re, partie contient principalement des dé- tails sur les ponts soutenus par des chaines de fer exécutés dans les États-Unis de l'Amérique, avant 1811; la description des constructions du mème genre existant en Angleterre, et particu- lièrement de celles dues au Cie. Brown; l'enquête parlementaire à laquelle a donné lieu le projet du pont que M. Telford con- struit actuellement sur le détroit de Mena;; enfin la description des ponts exécutés récemment par M. Brunel, et destinés à la colonie francaise de l'ile de Bourbon. Les dessins et les descrip- tions, dans lesquels les dimensions des pièces sont indiquées, offrent des détails équivalant à l'inspection des constructions inèmes. Rien de semblable n'a encore été publié en France nien 180 Machines Angleterre. — La 2°. partie est divisée en 14 paragraphes , dont les titres suivent. 1°, De l'équilibre des chaines ; 2°. de l'action des fardeaux placés sur le plancher d’un pont pour changer la figure des chaînes et en augmenter la tension ; 3°. de l'équilibre des supports sur lesquels reposent les chaines; 4°. de l'équilibre des supports sur lesquels reposent les chaines, quand il y a plu- sieurs arches placées à la suite les unes des autres; 5°. des ponts où le plancher est supporté par des tiges inclinées, comparés avec ceux où le plancher est supporté par des chaines; 6°. des moyens de fixer dans le sol les extrémités des chaines de rete- nue ; 7°. détermination de la grosseur des chaines d’après la ré- sistance du fer forgé , de l'allongement des chaines et de l’'abais- sement du plancher, par suite de l’extensibilité du fer; 8. de l'emploi du bois pour la construction des chaines ; 9°. des effets des variations de la température dans les ponts suspendus ; 10°. des oscillations verticales des ponts suspendus , en supposant les chaines parfaitement flexibles et inextensibles; 11°. des vibrations longitudinales des chaines, dues a l’élasticité du fer; 129. de l’ac- tion du vent sur les ponts suspendus, et des oscillations horizon- tales des chaînes; 13°. de l'équilibre des ponts suspendus, en ayant égard au poids des chaines et des tiges de suspension; 149. examen succinct des principales dispositions qui peuvent être adoptées pour les ponts suspendus. Limites de l'ouverture des ar- ches. — La 3°. partie est divisée en 2 paragraphes. Le 1°. con- tient la description d’un pont projeté à Paris, entre les Invalides et les Champs-Élysées, et l’application à ce projet, qui est adopté par l'administration, des règles contenues dans la 2°. partie du mémoire. Le 2°, paragraphe contient une description d'un projet de pont-canal, suspendu à des chaînes, proposé par l’auteur, et les calculs relatifs à cette construction d’un genre nouveau. — Le rapport placé au devant de ce mémoire offre le résumé des principaux résultats et des considérations générales sur l'emploi des ponts et aqueducs suspendus. — Les planches ont été dessi- nées et gravées au trait avec beaucoup de soin. B. 273. DESCRIPTION OF À RaïLway on a new principle. Description d’un chemin defer, construit d'apres un nouveau principe. Par H. N. Pauusr In-8°., Londres; 1823 ; Taylor. et Constructions. 181 274. Cawar DE SraTEroRT, près d'Édimbourg. Ce canal, qui lie Édimbourg et Glascow, traverse trois vallées qui sont elles-mêmes parcourues par desrivières. 11 est construit en auges de fonte de fer, de 13 pieds de large et 6 de profondeur, dont les bords se recourbent et présentent une route de chaque côté. Le pont le plus rapproché d’Édimbourg, et qui, comparé aux deux autres, n’est que d’une grandeur moyenne, a huit arches principales de 5o pieds d'ouverture et de 60 de hauteur. La longueur totale est de 6oo pieds. — A une des extrémités du canal, est un foyer dont la flamme et la famée glissent le long de la fonte et se dégagent à l’autre extrémité, afin de prévenir la congélation de l’eau, et le travail du métal qui en serait la suite. 11 y a dans le grand canal, où celui-ci se décharge , diverses embarcations qui ne servent qu'aux passagers. L'une d'elles est toute entière en fer forgé; elle sert depuis 4 ans, et n’a coùté d’autres réparations que quelques couches de peinture. C'est la plus grande qu'il y ait sur ce canal, et pourtant c'est la plus légère et la plus vite. Le nombre de passagers recu par le canal, ces deux dernières années, s'élève à 87, 95, et a produit 7, 993 liv.st. B.S. 275. SUR LE CIMENT RUSSE. (Extr. d’une lettre écrite deSt.-Péters. par .ME. CrapevroN, ingén. des mines.) (An. de chim. et de phys., sept. 1823, p. 31.) La pierre calcaire qui fournit le ciment russe fait partie d’une vaste formation calcaire à bancs horizontaux, dont les infé- rieurs sont chlorités, et reposent sur des grès quartzeux et micacés. M. Clapeyron l'a observé aux cataractes de Wolkoft. C’est un calcaire mêlé d'argile qui donne, par la calcination, une chaux qui prend sous l'eau, et qui est composé d’à peu près : chaux 0,62 , silice 0,19, alumine 0,19; total 100. Le ciment russe doit ètre réduit en poudre pour être employé. Il s'éteint au moment même où on veut en faire usage. Immergé immédiatement après son extinction il durcit un peu moins rapidement que le ciment anglais, mais il acquiert bientôt une dureté plus grande.— Nota. Il est présumable que ce calcaire est dû à une formation la- custre. R. 256.Lerrre pe M. CLrémenT au président de l'acad. des sciences, sur la découverte d’une pierre propre à la fabrication du ci- ment romain. (Arr de chim. et de phys., sept. 1823 , p. 104.) 182 Topographie, Géodésie. Un ingénieur du canal du centre, M. Milnard, vient de s’as- surer que presque toutes les pierres calcaires jouissent de la pro- : priété de former du ciment romain. Il suffit que la calcination soit lente et peu avancée. Certaines pierres, employées depuis un temps immémorial à faire de la chaux, donnent à volonté du ciment romain qui prend sous l'eau en un quart d'heure, en quatre à cinq jours, ou ne fournissent que de la chaux grasse, qui ne prend pas du tout, suivant que la pierre perd 8, 12 ou 30 par cent par la calcination. B. S. TOPOGRAPHIE, GCÉODÉSIE. 277. SUR LA DILATATION DES RÈGLES DE SAPIN, mises d'abord dans un bain d'huile bouillante, et ensuite enduites d’un vernis. ( 4ors- berettelser om vetensk.framsteg. Stockh., 1822, p.165.) Nous trouvons dans l'ouvrage cité une observation du rédac: teur qu'il est bon de recueillir. Après avoir parlé des essais faits avec succès par M. Struve à l’observatoire de Dorpt, pour sub- stituer aux pendules ordinaires un pendule de bois de sapin ainsi préparé, le rédacteur rapporte les expériences qu'il a faites lui-même pour connaître la dilatation de règles semblables employées par lui à des opérations géodésiques. Elles lui ont prouvé que le coeflicient de la dilatation pour ces règles de bois n’est que de 0,000000263 ( lorsque le coefficient pour le fer, d’a- près MM. Dulong et Petit, serait 0,00001182), et même qu'on peut la regarder absolument comme nulle. Il conclut que la très-légère irrégularité trouvée par M. Struve dans le mouvement de son horloge à pendule debois, quelque faible qu’elle soit, n’est pas due a ce pendule, mais vient plutôt de ce quel'huile employée pour grais- ser les rouages n’avait pas été de la qualité la mieux appropriée à cet usage. À ce sujet, il rappelle que suivant M. Hansteen , pro- fesseur à Christiania, un artiste de la mème ville, nommé Enger, aurait fait une pendule qui marche absolument sans huile, ce qui, ajoute-t-il, serait un avantage de la plus grande importance dans les hautes latitudes. C. M. 278. SUR QUELQUES TRAVAUX GÉODÉSIQUES entrepris dans le nord. ( 4orsberettelser, etc. Stockholm , 1822.) Trois nouvelles mesures de degrés du méridien doivent avoir lieu dans le nord, l'une par M. Schumacher, dans les états da- Astronomie et Cosmographie. 183 nois, depuis la partie la plus septentrionale du Jutland jusqu'à l'extrémité sud du Lauenbourg ; l’autre déjà commencée par M. Struve, que l’on se propose d'exécuter dans les provinces de Russie sur la mer Baltique , et ainsi à travers le golfe de Fin- lande, l’espace de 8 degrés ; la troisième dans le royaume d’'Ha- novre. Cette dernière pourra se lier par Hambourg, Hohenhorn, Lauenbourg et Lunebourg avec l'opération des astronomes da- nois : elle sera exécutée par M. Gauss qui,au moyen de l’instru- ment nommé héliotrope , servant à faire des signaux dont la lumière à été apercue à la distance de 6 milles et demi ( d’Alle- magne) sans le secours des télescopes , sera en état d'observer exactement des angles dans un très-grand éloignement. Les tra- vaux géodésiques entrepris dans la Scanie , et qui doivent lier la triangulation de la Suède avec celle de la Norwége, ont été poussés avec activité. Ils ont déjà servi à déterminer la position géogra- phique d'une vingtaine de villes, et de près de 300 églises ou autres points remarquables. Une circonstance heureuse, c’est que l’on à pu se diriger en ligne directe depuis un rocher du Bohuslænr sur le Cattegat, jusqu’à la balise de Häfringe , sur la Baltique, deux points qui sont situés sous le même parallèle. Cette mesure effective de 5 degrés de longitude est, suivant notre auteur, la plus grande qu’on ait faite en ce sens dans au- cun pays.( Joyez le n° 82 du tom. II du Bulletin.) C. M. 279. Commentatio de altitudinibus ope barometri determinan- dis. Guil Wewerepacu. 4. C.fig. Lugd. Bat.; 1822; Luchtmans. 22 ——— ASTRONOMIE, COCSMOGRAPHIE. 280. NOUVELLE MANIÈRE de représenter les coordonnées des planètes dans leur mouvement elliptique ; par A. FruLLANt. ( Antologia , juin 1823, p. 164.) L'auteur à cherché à résoudre le problème de Képler, non pas d’après la série de Lagrange, mais en opérant directement sur les équations transcendantes d’où dépend le problème. En supposant l’anomalie vraie représentée par une série ordonnée suivant les sinus des arcs multipies de l’anomalie moyenne, il parvient à exprimer les coefficiens de cette série par des inté- grales définies ; il exprime parcillement le rayon vecteur par une série ordonnée suivant les cosinus des ares multiples de l’ano- 18} Astronomie et Cosmographie. malie moyenne, et il arrive à une expression qui s'accorde avec celle donnée par M. Poisson, dans son mémoire inséré dans la Connaissance des temps pour 1825 ; a l'exception du terme con- stant égal à la moitié du carré de l’excentricité de l’o bite , sup- primé dans le calcul de celui-ci; il exprime aussi l’anomalie ex- centrique par une série ordonnée suivant les sinus d’arcs multiples de l’anomalie moyenne , et dont il exprime le terme général par une intégrale définie qui est la mème que celle que M. Poisson a trouvée dans son mémoire. Ro. 281. REMARKS ON THE OPINIONS OF PHILOSOPHERS. Remarques sur les opinions des philosophes concernant les véritables causes du flux et du reflux ; par le Cap. Formax. In-8. Prix: 2 sh. Bath; 1823; Cruttwell. M. Forman cherche à défendre sa théorie des marées contre l’opinion du bureau des longitudes, qui l’a jugée mal fondée ; aais les raisons qu'il allègue pour opposer son principe d’expan- sion à la théorie de Laplace, en prétendant que la lune ne peut soulever les eaux de la mer, sont peu concluantes ; malheureuse- ment encore pour M. Forman, il attaque la loi d'attraction uni- verselle en raison inverse du carré des distances, se fondant sur ce que l'attraction du soleil serait, dans ce cas, bo fois plus grande que celle de la lune; et celle-ci trop peu sensible pour élever les eaux : il la suppose donc la 800€. partie de celle de la terre, et supplée au peu d'influence de son action par la supposition d'une profondeur de 15 milles dans l'Océan , qui suffit, selon lui, pour produire l'expansion nécessaire à l'élévation des marces; 1l condamne donc tout à la fois M. de Laplace et M. Young, en 5° déclarant fausses leurs théories, et refuse à la lune le pouvoir de soulever les eaux, par la raison qu’elle ne peut les empêcher de tomber ; l'erreur de l’auteur paraît provenir de ce qu'il suppose toujours la pesanteur préexistante, quoiqu'il nie son influence. Il attribue la pression des liquides en tous sens à leur élasticité, et non à la mobilité de leurs parties en s'appuyant sur les expé- riences de M. Perkins sur la compressibilité de l’eau. ( Pzilos. Mag., mars 1823, p.219.) 282. DISQUISITIONES NONNULLE MECHANICE de origine caudarum cometarum; auct. H. Lemrmann; in-89,, Gottingæ; 1822; Huth. Physique. 18) 283. UNTERSUCHUNGEN ÜBER DIE BAHN des grossen Kometen. Recherches sur la route de la grande comète de l’année 1821. in-4., avec pl. ; prix, 1 rxd. Kœnigsberg; Bornträger. 284%. COSTRUZIONI GEOMETRICHE DELL’ OROLOGIO SOLARE, etc. Constructions géométriques des cadrans solaires sur un plan quelconque; par Asrorri. Milan; 1823. L’intention de l’auteur est de faciliter les méthodes et l'usage de la gnomonique. Il a suivi dans son ouvrage les principes de S q 5 Monge, de Lacroix, de Bordoni et de Tramontini. 285. Sur L'OBSERVATOIRE DE Kornicseerc et les travaux de M. Besser. ( Aorsberættelser om Vetensk. framsteg. Stockk., 1822 , p. 160.) Le rédacteur de l’ouvrage que nous citons ici mentionne avec éloge les observations de M. Bessel, dont il avait paru alors cinq volumes. Il fait remarquer aussi à la louange du gouvernement prussien que l'observatoire de Kænigsberg où M. Bessel observe depuis 1813, sans interruption, a été construit et enrichi des instrumens nécessaires dans l’espace de trois ans, au milieu des difficultés de toute espèce et des embarras financiers contre les- quels les états prussiens avaient à lutter à cette époque. — Ce rédacteur fait remarquer à la page 162 une cause d’erreur contre laquelle les observateurs ont souvent négligé de se prémunir, c’est l’action des rayons du soleil sur les instrumens d’'observa- tion lorsqu'on n’a pas bien soin de les mettre à l'abri de son influence. C. M. DEP TA PHYSIQUE. 256. NoTICE SUR UNE TROMBE qui a eu lieu aux environs de Dreux dans le mois d'août 1823. Cette notice a rapport au phénomène annoncé dans le n°. 28 de ce Bulletin ; mais les détails qui y sont rapportés n'étant pas absolument les mêmes, et ces détails ayant été recueillis par un homme habitué à observer, nous croyons devoir l’insérer dans son entier. — Le 26 août 1823, à 3 heures après midi en- viron, après un temps calme et très-chaud pendant lequel le soleil avait lui, une trombe se manifesta auprès du hameau de la Ronce dépendant de la commune de Rouvier, départ. d'Eure- et-Loir, arrondissement de Dreux, canton d'Anet. Elle fut pré- TomE IV. 13 180 Physique. cédée par une nuée noire, venant du S.-O., qui fut suivie par d’autres moins noires, jaunes, et d’autres couleurs, dans lesquelles le tonnerre ne discontinuait pas, et qui lanca de la grêle. — Elle commença ses ravages dans un petit vallon entre le hameau de la Ronce et la commune de Rouvier. Elle paraissait adhérer par le haut à la nue, en même temps que sa base touchait à la terre. Elle renversait ou brisait tout ce qui se trouvait sur son passa- ge, enlevant la terre, les arbres et autres corps, qu'elle rejetait autour d'elle à de grandes distances. Le tourbillon était d'une couleur jaune noùâtre; mais cette couleur était due, sans doute, à la poussière et aux autres corps qu’il enlevait. — Rien n’a été brûlé par la trombe; on remarque seulement que les feuilles des haies et des arbres qui n’ont point été enlevés, et qui se sont trouvés sur son passage, ont été desséchées comme si elles avaient été brülées. — Dans le hameau de Marchefroid, où son effet a duré moins d’une minute, elle a détruit 53 habitations; les habi- tans ont à peine entendu l’orage, et il n’y est tombé que très-peu degrèle. Elle ya tuésubitement un enfant de 3 ans près de sa mère; on a remarqué sur son Cou une blessure en forme de trou, mais on n’a su par quel corps elle a été faite. — Elle a parcouru la vallée de Saint-Ouen, où elle a arraché ou. brisé 800 pieds de beaux arbres. Elle s'est dirigée sur Dammartin, et autres communes, jusqu'a Ver, près de Mantes, dans un espace de cinq lieues, environ sur 4o à 5o toises de large. — L'air n’a point été refroidi par ce météore, et le soleil a reparu aussitôt. Quelques-uns des effets qu’elle a produits sont surprenans : des maisons ont été entièrement rasées et écroulées ; des combles entiers ont été en- levés de dessus leurs murs, dans le sens et à contre-sens de Ja ligne suivie par la trombe ; des branches d’arbres ont été brisées en sens opposés. Des arbres arrachés, et, tête, tronc et racines, transportés de 60 à 100 toises et arrêtés par d’autres arbres res- tés debout ; d’autres, dans la vallée, ont été rompus à 4,6,10, 15 et 20 pieds de hauteur, ce qui ferait penser due dans celte petite vallée la trombe n'excreait pas ses ravages jusqu'à terre. _ Une de ses destructions a été bien régulière. Les quatre murs d’un jardin solidement bâtis en pierre, ont été entièrement ren- hacun dans leur sens en dehors du jardin. Leur destruc- dislocation des pierres ont été très-régulières dans une versés C tion et la ligne droite , qui n’a pas excédé la place convenable, et comme si elles eussent élé approchées et rangées pour la construction Physique. 187 du mur. — Une voiture attelée de trois chevaux et chargée de grain a été enlevée de dessus ses roues et son essieu, qui sont restés. à terre, et à passé par dessus un bätiment , dont elle a crevéle toit. Les lambeaux de la voiture ont été retrouvés en partie de l’autre côté du bâtiment. Le grain a disparu. Les chevaux n’ont éprouvé aucun mal, seulement on les a trouvés entièrement déshabillés. — Une charrue et trois autres chevaux ont éprouvé la même chose. La charrue a disparu, et les chevaux ont aussi été désen- karnachés. DEFRANCE. 287. SuR LA QUANTITÉ DE PLUIE recueillie d'avril 1822 à mars 1923, à Portsmouth, dans des baquets placés à diverses hau- teurs. ( Phil. mag., etc., mai, 1823, p.321.) Les deux baquets placés; l’un à 3 pieds de terre, et l’autre à 23, ont donné les quantités suivantes. Le 1°r. : avr., 2,570 pouces; mai, 1,010; juin, 0,385; juil., 4,277; août, 1,815; sept., 1,685; oct., 6,750; nov., 9,295; déc.; 2,240; janv., 3,025 ; fév., 3,700; mars, 2,09) ; total, 38,777 pouces. — Le 2e.:avr., 2,270 pouces; mal, 1,369; juin, 0,329; juil., 3,850 août, 1,705; sept., 1,620; ct., 6,640; nov., 7,29b; déc., 2,240; janv., 3,02 ; fév., 3,700; mars, 1,715; total, 35,550 pouces. L'auteur , qui s'attendait à une différence beaucoup plus considérable, cherche quelles sont les causes qui la produisent. Il reconnaît que les vents y contri- buent beaucoup , puisqu'elle était insensible ou nuile quand l’air étaitcalmeet sec; maisils nesont pas la seule cause. Le refoulement que produisent les maisons, les montagnes et autres obstacles, la densité particulière des nuages qui sillonnent les diverses zones de l'atmosphère, la contraction de l’air à la surface de la terre y concourent également. S. 288. NOTICE SUR UNE AVERSE REMARQUABLE DE GRÈLE tombée à Orkney, le 24 juil. 1818, par P. Nic. ( Trans. roy. Soc. Edinb. Vol.IX. p.167.) Cette notice, écrite à la demande de M. Brewster, donne les dé- tails d'une averse de grêle des plus terribles. Le temps d’abord calme, chaud, limpide, s’obscurcit tout à coup: le vent s'élève varie, change de direction, chasse sur l'ile un nuage immense qui la couvre degrélons. Un cultivateur effrayé de l'aspect sombre que prend l'atmosphère, gagne sa demeure à la hâte; mais devancé par le météore il ne rentre chez lui qu'au cie des bruyans éclats du tonnerre, et voit bientôt sa récolte, sa maison dévas- 188 Physique. tées. Les grélons, d’abord de la grosseur d’un œuf d’oie, se chan- gent bientôt en masses irrégulières qui ébranlent les portes, bri- sent les croisées et font bouillonner la mer. Le bruit effrayant qu’elles produisaient sur l’eau, absorbait toute son attention au milieu de cette dévastation générale, Il voyait l'éclair jaillir de la nue; ce n’était plus une échappée de lumière, c’étaient des globes, des masses de feu qui frappaient l’eau et l’élevaient plus haut que n'atteint un mât. Ce terrible spectacle, dont l’obscu- rité, le bruissement des vagues augmentaient encore l'effet, cessa enfin. Il avait duré 10 minutes : les arbres étaient déracinés, les moissons anéanties, il n’y avait plus que des champs de glace. La terre était couverte de grélons; ils s’élevaient à un pied, et en quelques endroits à un pied et demi de haut. Rs 289. CARTE DE LA GRÈLE. ( Philos. Journ., juillet 1823, p.204.) La Société d'histoire naturelle de Halle se propose de publier une carte de la grêle en Allemagne, afin de faire voir son éten- due, sa position et sa grandeur pendant une suite d'années ; elle se propose aussi de publier une suite de cartes représentant la direction que prend la foudre dans différentes parties du monde, surtout en Europe. B°s: 2090. CHALEUR PROPRE DES SOUTERRAINS. M. Dôbereiner, en admettant l’existence de cette chaleur pro- pre, l'explique de la manière suivante : Si l’on doit regarder, dit], l’'abaissement de la température dans les hautes régions de l'atmosphère comme le résultat d’une augmentation de la capa- cité de l'air pour le calorique proportionnée à la diminution de sa densité, il parait que l’air, en augmentant de densité dans les lieux profonds, doit perdre de sa capacité pour le calorique, ce qui doit y élever la température. C. M. 291. SUR LA TEMPÉRATURE DES MINES, par M. Moyzex. ( Ann. of Phil., juillet, 1823, p. 15.) Ses expériences, répétées dans les mèmes circonstances qu’elles avaient été faites, lui ont donné une seconde fois les résultats qu'il a publiés dans le n°. de janvier. La température de l'eau ramassée dans un puits de 182 toises de profondeur , qui s’était maintenue pendant dix mois à 66° à 1,164 pieds au-dessous de Ja surface , n’était dans les premiers jours de mai que de 59, tan- dis qne Ja couche extérieure inarquait 77°; mais cette circon- - Physique. 189 stance tient à l’eau chaude qui s’est écoulée des puits voisins dans celui dont il s’agit. 292. COMBUSTION DU GAZ HYDROGÈNE au moyen du platine. ( Bibl. univers. , sept. 1823, p. 54.) M. Dôbereiner, dont MM. Dulong et Thénard ont répété l'expérience, a obtenu des résultats moins étendus que ceux qui ont été publiés par ces chimistes. Le mélange n’a pas détoné, les combinaisons se sont opérées sans bruit. Je trouve, dit-il, dans une lettre adressée au prof, Pictet, que le p'atine métalli- que à l'état pulvérulent et spongieux, chauffé au rouge, possède la propriété remarquable de s’unir à l'hydrogène par le simple contact et sans le concours d’aucun agent, et de former de l'eau en s’unissant à l’oxigène de l'air par l'intermédiaire du métal précipité, sans qu'il y ait d’explosion, mais il se dégage tant de chaleur que le platine rougit jusqu'a l’incandescence. L'af- finité du gaz hydrogène pour l’oxigène s’accroit tellement par la présence du platine à l’état de précipité spongieux qu'il désoxide totalement en peu de minutes un mélange de 0,99 de gaz azote, et de 0,01 de gaz oxigène. Si l’on fait sortir d’un réservoir de gaz hydrogène par un tube de verre étroit, re- courbé, un jet de ce gaz, et qu'on le fasse tomber sur le platine pulvérulent au fond d’une petite capsule de verre, er sorte que le jet soit assez distant du métal pour se mêler à l’air atmosphé- rique avant d'arriver au platine ( ce qui a lieu quand le bec par lequel sort le gaz est à la distance de 1 à 2 pouces de la surface de ce corps), on voit, selon la rapidité plus ou moins grande du jet, le platine pulvérulent rougir jusqu’à l’incandescence, et demeurer dans cet état aussi long-temps qu'on maintient le cou- rant d'hydrogène. Si on approche la capsule du bec du tube, le gaz s’enflamme. Le poids de 5 grains de platine suffit à toutes ces expériences. Bas 293. OBSERVATIONS SUR LES AURORES BORÉALES. {Voyage vers les côtes de la mer polaire, par FraxckriN. ) Le siége des aurores boréales est beaucoup moins élevé qu'on ne l'avait cru. 11 ne dépasse pas la région des nuages, dont la présence influe sur la production du phénomène que le lieut. Hood croit être de nature électrique. Sa production est du moins constamment accompagnée d'une certaine électricité atmosphé- rique. L'aurore agit sur l'aiguille aimantée; mais le mouvement 190 Physique. qu'elle lui communique n’est ni soudain, ni vibratoire, comme l'avait annoncé Dalton. Quelquefois il était simultané avec la for mation des ares, le prolongement des bandes , ou avec quelque autre changement, soit de forme , soit d'intensité; mais en gé- néral l'effet produit sur l'aiguille ne devenait sensible qu’au bout d’une demi-heure, où la déviation atteignait son maximum. — À partir de celte limite, le retour à sa position primitive était très-gradué; rarement l'aiguille y arrivait avant le lendemain dans la matinée, et quelquefois elle ne s’y trouvait que dans l'après-midi. De temps à autre cependant ce retour était troublé par quelque arc de l’aurore qui agissait dans une direction diffé- rente de la première.—Les observations des azimuths qui répon- dent aux bords des arcs ne sont pas susceptibles de beaucoup d’exactitude. La position de l’aurore relativement aux faces de tels bâtimens dont les directions avaient été déterminées servait à les évaluer. Tous ces azimuths se rapportent au méridien magnétique et font le tour de l'horizon du nord magnétique par l’est. Ceux qui ont été indiqués par le Dr. Richardson et le lieut. Hood sont comptés du vrai méridien. S. 2h. LES AVEUGLES PEUVENT-ILS DISTINCUER LES COULEURS ? (Allg. Anz. der. Deutsch, janv. 1823, p. 24.) Non-seulement quelques aveugles peuvent distinguer les cou- leurs, mais encore en apprécier les nuances à la lumière mieux que les personnes qui jouissent d’une bonne vue; le duc Louis Engel- bert de Aremberg en offre un exemp'e : privé de la vue à l’âge de 30 ans par la maladresse d’un ami, qui l’aveugla d’un coup de feu à la chasse, on l’a vu plusieurs années après jouer aux cartes et distinguer sans s’y tromper les couleurs et leurs nuan- ces; il décida un jour de la couleur d’un habit que plusieurs personnes croyaient être du bleu à la clarté des bougies; il as- sura après l’avoir touché qu'il était vert foncé, et il fut reconnu qu'il avait exactement jugé la nuance de cet habit, mieux que la plupart des personnes de la société avec leurs yeux. Ro. 295. REMARQUES SUR LES RECHERCHES DE M. PLANA, relatives à la réfraction, par le Dr. Youxc. (Journ. of sc. ; juil. 1823; p- 362.) Le Dr. Y. croit devoir réfuter deux passages d’une notice que M. Plana a publiée au sujet de ses Mémoires sur la réfraction. # Physique. 191 1°. Il pense que M. Plana à mal comprisle principe sur lequel est basé son raisonnement d'optique, en prétendant qu'il fait une objection mal fondée à l'hypothèse de M. Laplace, tandis que l’objet de son mémoire était une méthode pour calculer les ré- fractions atmosphériques d’après une hypothèse quelconque au moyen d’une série qui exprime la densité en termes composés des puisances entières de la réfraction; et il en fait voir l'appli- cation à l'hypothèse de M. de Laplace ; il ne concoit pas com- ment M. Plana a pu calculer la pression barométrique à la Lau- teur à laquelle M. Gay-Lussac s’est élevé en ballon d'aprés les observations faites par M. Gay-Lussac à cette hauteur. 20. Il pense que M. Plana a avancé à tort qu’il n'était pas parti de la véritable équation du problème dans son mémoire ayant pour titre, Corrections for refraction, vu que, d'aprés la théorie d'optique qu'il a présentée depuis long-temps, et qui depuis ces dernières années a acquis beaucoup de partisans , la démonstra- tion déduite des forces centrales pour l'expression de la réfrac- tion est inadmissible, et il fait voir que, mème en admettant l'expression de la réfraction indiquée par M. Plana, au lieu de celle qu’il a donnée; l'erreur s’élèverait à peine au quarré de IL- sur le coefficient de la densité. Ro. 296. Nore ne M. Murray relative à l’influence de la chaleur sur le magnétisme. (PAïl. mag.; juil. 1823; p. 74.) M. Murray attribue à la chaleur les déviations de laiguille, du plan du méridien magnétique. Il cite ce fait, qu’une aiguille entre deux aimans varie quand on vient à chauffer l’un ou l’autre des aimans. Il croit que le froid détruit la vertu magnétique, et cite à ce sujet une observation ancienne faite dans la baie d'Hudson. 297. DESCRIPTION D'UNE MACHINE ÉLECTRIQUE dont le plateau est monté horizontalement, de manière à donner tout à la fois l'électricité positive et l'électricité négative, par R. Hare. ( Philos. mag. ; juil. 1823 ; p. 8.) L’axe autour duquel tourne la glace est vertical, et mis en mouvement par une roue à manivelle et à corde de renvoi fixée sur le bord de la table. Tous les points du plateau étant à la même hauteur, rien n’est plus facile que d'isoler les coussins en leur donnant pour supports des tiges de verre égales en lon- gueur à celles qui portent les conducteurs positifs. Lu machine 192 Chimie. - de M. Robert Hare a 44 pouces anglais de diamètre. Après deux années d'usage il préfère cette construction à toutes les autres. L'auteur est déjà si avantageusement connu par. de belles expé- riences électriques que l’on peut l'en croire sur parole. Ba. 298. OBSERVATIONES DE ELECTRO-MAGNETISMO , quibus oratio- nem additalem professionis physices atque chemiæ ab au-. gustissimo rege sibi demandatæ causæ ad. d. XXIX dec. MDCCCXXI. H. L. Q.S. publicè habendam indicet C. W.G. Kasrnér , med. et philos., Dr. À Schmalkalden; Varnhagen. CHIMIE. 299. Nouveaux ÉLÉMENS DE CHIMIE à l’usage des étudians en médecine et des élèves en pharmacie; contenant :1°. l'historique et la philosophie de la chimie ; 2°. la nouvelle nomenclature appliquée à chaque corps, avec les noms anciens; 30. les vues nouvelles sur le calorique et l'électricité ; 4°. les généralités de la science, avec l’histoire de tous les genres de corps utiles aux arts ou à la médecine; b°. la description des espèces em- ployées, l'indication des meilleurs réactifs propres à recon- naître les oxides, les acides, et par suite les sels, etc.; 6°. quelques exemples d'analyse , etc.; par F. M. Novar1o, phar- macien aide-major, ex-pharmacien sous-aide-major des hôp. mil. de Paris et de la garde royale. 1 fort vol. in-8.; fig. Prix, 9 fr. bo c. Paris; 1823 ; Méquignon-Marvis. C'est l'ouvrage de M. Thénard réduit au petit pied. Le plan, les divisions , les idées sont les mêmes ; il n’y a de différence que dans le volume. L'auteur destine son travail aux élèves de méde- cine et de pharmacie. C’est un présent qui ne sera sans doute pas moins bien accueilli que la Chimie médicale de M. Orfila. Les deux traités ont été puisés à la même source. 300. SYMBOLA AUREZ MENSÆ duodecim nationum ; authore Mr- GHAELE MaiEro. ( Ann. philos., oct. 1823, p. 241.) Maïer, que Beckman appelle le plus savant alchimiste de son siècle, essaie de venger son art. Douze héros réunis autour de la table philosophique font successivement connaître ceux de leurs compatriotes qui se sont le plus distingués dans la science hermétique, et passent ensuite à la discussion des reproches qu'on adresse à celle-ci. Ils prétendent, quoiqu’en disent leurs Chimie. 105 adversaires, que la transformation des métaux est aussi naturelle que celle des autres substances ; qu’il n’est pas plus étonnant de voir le plomb se convertir en or que la fleur en fruit, la graine en tissu. Cet art, du reste, date de l’origine du monde. Les Égyp- tiens, les Hébreux, transmutaient les métaux ; Hermès avait enseigné ce procédé aux hommes 2,000 ans avant notre ère; Adfar, les Pharaons, Moïse, préparaient l'or. L’Ancien et le Nouveau Testamens ne sont autre chose que des allégories chi- miques. Jamais Sésostris n’eüt pu exécuter les travaux qui cou- vrent l'Égypte; Salomon n’eût pas fait régner l'abondance au milieu d’une terre aride, et les Romains n’eussent jamais conquis le monde, s’ils n’eussent eu des moyens particuliers de se procurer des ressources auxquelles les peuples accablés n’eussent pu suffire. La charité évangélique ne fut pas plus dédaigneuse que l'ambition. Les moines faisaient de l’or pour bâtir des églises , les papes pour maintenir la splendeur de la tiare, et le disciple bien-aimé pour soulager les pauvres. Ainsi cet ouvrage retrace assez bien l’histoire de l’art hermétique. B.s. 301. ExTRAITS DE JOURNAUX RELATIFS À LA CHIMIE. (4nn. des mines , 1823, 1°T. Ziv., p. 97.) Au commencement de chaque année , les rédacteurs des Annales des Mines insèrent dans leur recueil des extraits de tous les articles de chimie les plus intéressans, et de toutes les analyses de minéraux qui ont été publiées pendant le cours de l'année précédente dans les divers journaux francais et étran- \ gers. L’extrait de 1823 relatif à la chimie, proprement dite, comprend 36 articles : Sur l'étendue finie de l'atmosphère ; — Sur la dilatation de l’air ; —Sur le froid produit par l’évapora- tion des liquides ; — Sur la température produite par la conden- sation de la chaleur; — Sur les densités des vapeurs; — Sur l’action combinée de la chaleur et de la compression sur cer- tains liquides; — Sur la quantité de chaleur dégagée par 1 gram- me d’oxigène brûlant diverses substances; — Sur les facultés lu- ,mineuses et calorifiques de divers gaz; —Sur la lampe à gaz hydrogène ; —Sur la teinture de Fernambouc; — Sur la nephta- line; —Sur divers composés de l’iode; — Sur un composé formé par le cyanure de mercure et l’iodure de potassium ; — Sur la forme cristalliné de la glace; Sur l'acide hydroxanti- que ; — Sur la combinaison de l'acide acétique et de l’'alcohol avec 194 Chimie. les huiles volatiles; — Sur la composition de l'acide oxalique ; — Sur l'acide formé en combinant le cyanogène avec les alcalis ; : — Sur la composition des sulfures alcalins ; —Sur divers alliages de potassium, et sur les moyens d’enflammer la poudre sous l'eau ; — Sur les phosphates et sulfates de soude et d’immo- niaque;— Sur les phosphates d'ammoniaque et de magnésie ; — Sur un sulfate particulier d’alumine ; — Sur les sous-nitrates et nitrates acides; — Sur les oxides de manganèse; — Sur un moyen de préserver de la rouille le fer et l'acier; — Sur la cristallisation du carbure de fer ; — Sur les alliages de l'acier ; — Sur l’amalgamation du cobalt; — Sur quelques combinai- sons du nickel ;— Sur une très-belle couleur verte ; — Sur la couleur verte découverte par M. Viczicn ; —Sur un moyen de se procurer le cadmium en quantité notable ; — Sur la manière de découvrir de très-petites quantités de mercure ; — Sur le parti qu’on peut tirer du sulfate de plomb dans les arts ;— Sur le chlorure d’or et de sodium. B. D. 302. EXPÉRIENCES SUR LE CHARBON DE SCHISTE BITUMINEUX. Dans une notice qu'ils ont lue le 17 septembre dernier à Ia société d'encouragement, MM. Payen et Julia-Fontenelle ont annoncé que le minerai de schiste bitumineux découvert à Mé- nat, près de Clermont-Ferrand, contenait de l’alumine, une huile bitumineuse, de l'eau, du sulfure de fer et des traces de sous-carbonate de chaux en proportions variables ; qu'il donnait par la calcination en vases clos, une matière charbonneuse d’un noir plus ou moins intense, suivant les différentes parties du minerai d’où on l'avait tiré; minerai dont M. Payen était dernièrement allé reconnaître le gisement. — Il résulte des re- cherches de ces chimistes, que ce noir minéral (relativement au- quel M. Bergounhioux, pharmacien à Clermont, a pris un brevet d'invention pour son application à la décoloration des sirops) décolore sensiblement moins que le charbon animal ordinaire, et beaucoup moins que le charbon animal préparé avec des soins particuliers; que le pouvoir décolorant de ces trois sortes de charbon , essayé à l’aide du décolorimètre de M. Payen ( F. le n°. 313 de ce Bull.), présente des différences indiquées respec- tivement par les nombres 3, 5, 7; — que ce charbon n’a pas, comme le charbon animal, la propriété d’éliminer la chaux en solution dans l’eaw ou les sirops. — Celte dernière observation Chimie. 195 est importante en ce que le principal avantage du charbon ani- mal, dans la fabrication du sucre de betteraves et de cannes, est de saturer la chaux qui reste en solution après qu’on a fait réagir cet agent qui est indispensable, mais dont un léger excès déna- ture rapidement une partie du sucre en le rendant incristallisa- ble. — MM. Payen.et Julia se proposent de donner suite à leurs recherches analytiques sur cette matière, et de présenter inces- samment un travail plus complet. 303. Essar ANALYTIQUE D'UN SEL vendu, dans le commerce, pour du chromate de potasse; par M. BourTron-CHarLanrD. (Journ. de Pharm, avril 1823 , p. 184.) Le chromate de potasse étant devenu un article intéressant dans le commerce, depuis son emploi comme substance tincto- riale, par sa décomposition, au moyen de l'acétate de plomb, quelques fabricans de produits chimiques vendirent pour du chromate, un sel dont le bas prix fit soupçonner la sophistica- tion. M. Boutron-Charlard, l'ayant soumis à une analyse exacte, reconnut qu'il contenait 56, 7 pour 100 de sulfate de polasse. Ipr. {1 304. ANALYSE MINÉRALOGIQUE ET CHIMIQUE de deux variétés distinctes de quartz résinite commun, trouvées dans les mon- tagnes du Siebengebirge. (Duché de Berg.) ( Nôggerath. Das Gebirge in Rheirland Westphalen, to. 1, p.338.) La première de ces variétés, trouvée à Quegstein, contient, suivant l'analyse de M. Brandes : acice siliceux, 86,000; — pro- toxide de fer,2,540; — sous-sulfate de fer, 0,843; — alumi- ne, 0,500; — carbone , 0,032; — eau, 9,968; — total, 99,883. La seconde variété, trouvée dans les environs d’Obercassel , a la texture distincte du bois, et contient : acide siliceux, 93,000 ; — alumine , 0,250; — oxide de fer, 0,375; — sous-sulfate de fer, traces ; — eau, 6,125; — total, 99,750. 305.ANALYSE MINÉRALOGIQUE ET CHIMIQUE d’une substance appe- lée ZLcpidocrocite (par Ullmann), trouvée dans les environs du Siebengebirpe. (Wôggerath. Das Gebirge in Kheinland Westphalen , t.1,p. 351.) Suivant M. Brandes, ce fossile contient : oxide defer, 58,00 ;— oxide de manganèse, 0,50; — acide siliceux, 0,50;— eau, 10,7. 196 Chimie. 306. RECHERCHES SUR LE FRUIT DU GUI de pommier, par M. Hrnry, chef de la pharm. centr. des hôp. civils de Paris. ( Journ. de pharm. , avril 1823, p.149.) Après avoir indiqué les réactifs dont il s’est servi, M. Henry donne les moyens qu'il a employés pour en faciliter l’action; il expose les phénomènes qu’il a observés, et termine en énumé- rant les divers principes qu'il a séparés du fruit. Ces principes, dont il décrit les propriétés physiques et chimiques sont: pour la partie pulpeuse des baies, une matière extractive, une matière huileuse fixe, et point d’amidon. La matière visqueuse que con- tiennent en outre les baies du Gui, est caractérisée par son inso- lubilité dans la plupart des véhicules, tels que l’eau, l’alcoho!, l’éther, les huiles fixes et volatiles et l’acide acétique. Ior. 307. Essar sur la matière colorante des fleurs des Dalhias.(Voy. le no. 599 du tom. III du Bulletin.) M. Payen à communiqué récemment à l’Académie des scien- ces les observations qu’il a faites sur la matière colorante des pétales des fleurs violettes simples des dalhias; il en résulte que cette matière colorante est plus sensible qu'aucune de celles qui ont été éprouvées jusqu'ici, aux acides et aux alcalis ; cette double propriété pourra avoir des applications utiles dans les essais des diverses matières acides et alcalines répandues en quantités très-considérables dans le commerce de toutes les na- tions européennes. Jura FoNTENELLE. 308. SCHEIRUNDIGE VERHANDELING OVER de cinchonine en qui- nine. Dissertation chimique sur la préparation , les combinai- sons et les propriétés de la cinchonine et de la quinine, par S.SrrariNGH, D. M.et Pharm. in-80, 112 p. Groningüe, 1822; Oomkens. L'auteur ne s'est pas borné dans cet ouvrage à traduire dans sa langue (le hollandais ) tout ce qui avait été écrit jusqu'alors sur ces deux sels ;il y indique aussides procédés d'extraction dont il est l'inventeur, et des observations médicales qui lui sont propres. ( Letter-Bode de Harlem ,sept. 3823, p. 188.) C. M. 309. LE Norr anIMAL , dont Ja consommation devient de jour en jour plus forte, présente, comme chacun sait , des avantages immenses dans la fabrication et le rafinage du sucre. Un mé- moire de M. Payen donne sur cette matière tous les développe- Chimie. 197 mens nécessaires ; on regrette que, malgré les efforts de ce chi- miste manufacturier et ceux de M. Derosne, nos colonies n'em- ploient pas encore le noir animal; ce serait un perfectionnement très-important et qui ne peut manquer d’avoir lieu tôt ou tard. C’est par le décolorimètre seulement que l’on peut apprécier la bonne qualité de ce produit. Juzia FoNTENELrE. 310. ANALYSE DES OEUrs de la truite commune des rivières, et de ceux de la carpe, par M. Mois, de Rouen.(Journ. de phar., mai 1823.) Après avoir décrit avec beaucoup de clartéle mode analytique dont il a fait usage, M. Morin donne les résultats suivans. Les œufs de la truite se composent : 10. d’albumine; 2°. d’osmazome; 30, de gélatine ; 40. d’une matière huileuse; 5°. d'une substance concrète ayant beaucoup d’analogie avec l’albumine coagulée ; Ge. d'hydrochlorate d’ammoniaque ; 7°. de phosphore; 80. de plusieurs sels de soude, de potasse, de chaux. — Les œufs de la truite ont fourni: 1°. Beaucoup d’albumine ; 2°. de l’osmazome; 3°. une matière gélatineuse; 4°. une huile jaunâtre nauséabonde dont le phosphore est un des principes constituans; 5°. une matière concrète albumineuse ; 6°. des sels de soude , &e potasse et de chaux. Les résultats obtenus par M. Vauquelin , en analy- sant les œufs de brochet, diffèrent peu de ceux obtenus par M. Morin; ce qui confirme, pour les poissons au moins, cette opinion de M. Vauquelin : qu'il serait possible que les œufs , quels que soient les animaux qui les aient produits, fussent for- més des mèmes principes. É Jor. 311. SUR LES EAUX THERMALES DITES BAGNI Dr Rosezre en Tos- cane, par le Doct. Clemente SanrTr. ( N. Giorn. de’letterati. Pisa , n°. VIII, p. 321.) En jetant les fondemens des nouveaux bains que le grand- duc fait construire dans ce lieu , on a trouvé des restes d’anti- quité, notamment cinq lions de marbre d’un bon travail et très- bien conservés, destinés à jeter de l’eau; ce qui prouve que ce lieu était fréquenté du temps des Romains, quoique les auteurs n’en parlent pas : (si ce n’est peut-être Tibulle , liv. 3 élég. 5, sous le nom général de Fontes trasci). La chaleur de ces eaux est de 51° de Réaumur. L'auteur s’abstient au surplus d'en don- ner une analyse complète, parce qu'il sait que le Prof. Gazzéri cn prépare une. C:M. 193 Chimie. 3192. BAGNI TERMALI E MINERALI LI MONTE Carini. Descrip- tion des eaux minérales de monte-Catini, près la vallée de Nievole, avec une nouvelle analyse chimique et de nouvelles observations médico-pratiques. Par Giac.BarzELLorTI. In-4, avec pl. Pise; 1823; Capurro. 313. DisquisiTIoNEs CHEMICÆ non nullorum fossilium adjectis nolis analysin eorum spectantibus. Auctore A. P.J. Duménin, Fase. 1. Schmalkalden sumptibus Varnhagen. 314. DÉCOLORIMÈTRE de M. Paye. Cet instrument, destiné à mesurer le pouvoir décolorant des substances que l’on emploie dans le raffinage du sucre pour dé- colorer et clarifier les sirops, et particulièrement du charbon animal, avait été annoncé par son auteur dans un mémoire sur la théorie de l’action décolorante des charbons en général; mé- moire qui a réuni les suffrages des savans et des manufacturiers. — Dans Ja construction de cet instrument, M. Payen, partant d’une solution de platine en proportions déterminées, y com- pare la couleur d’épreuve qui sert elle-même de point de com- paraison avec la coloration qui lui reste après avoir subi l’action décolorante d’un charbon quelconque; ainsi supposons qu’un charbon essayé ait enlevé à cette liqueur ( solution aqueuse de caramel ) la moitié de sa matière colorante , il faudra, pour la ramener à la première nuance, doubler la couche de liquide in- terposé entre l’œil et la lumière; et l’on arrivera à la division marquée sur l'instrument n°. 2. Pour un autre charbon, la cou- che du liquide soumis à son action devra être triplée par la même nuance, et relativement à une autre, elle sera quadruplée, etc. Ces charbons, d’après leur pouvoir décolorant, seront entre eux comme 2 : 3:4,etc.; leur valeur vénale suivra les mêmes rap- ports, et les raffineurs et fabricans de sucre pourront s'assurer d'avance de la bonne où mauvaise qualité des charbons qu'ils trouvent dans le commerce, — On reconnait à l’aide de cet in- strument l'exactitude de l’une des données importantes que renferme le mémoire de M. Payen, savoir que tous les charbons brillans, animaux ou végétaux, décolorent peu, tandis que les charbons ternes ont tous en général une grande énergie sur Ja matière colorante du sucre brut. Juzra FONTENELLE. Géologie. 199 GÉOLOGIE. 315. NoTIGE SUR LE TERRAIN CALCAIRE du département de l'Avey- ron, et sur les mines de houille qu'il renferme; par M. Com- BEs. ( Ann. des mines, 1823, 2°. livr., page 371.) L'auteur décrit d’abord brièvement un terrain de grès anté- rieur au terrain calcaire, grès qui recouvre le terrain primitif ou le terrain houiller , et qu'il croit devoir rapporter à la forma- tion du grès bigarré. Il décrit ensuite le terrain calcaire du Caus- se de Concourrés, plateau qui repose entièrement sur le grès bigarré, puis celui du Zarzac, où la formation calcaire a pris un plus grand développement. Ce calcaire renferme des couches de marnes schisteuses remplies de coquilles bivalves peu distine- tes, et des couches de schistes noirs bitumineux qui contiennent beaucoup de pyrites, et un grand nombre de fossiles, surtout ammonites et bélemnites, souvent pyritisés. Le même terrain cal-' caire renferme des couches de houille exploitées en plusieurs en- droits, et dont la houille donne à la distillation les mêmes pro- duits que celle des terrains de grès houillers , mais qui ne con- tiennent ni fer carbonaté, ni empreintes végétales. La mine la plus importante est celle de Saint-George. Le toit et le mur de la houille sont formés de schistes bitumineux qu’on exploite pour servir à la fabrication de l’alun. Le calcaire du Larzac reposesur le terrain primitif, sur des schistes de transition où sur le terrain de grès bigarré; il n’est recouvert que par quelques buttes vol- caniques. L'auteur rapporte l’ensemble de ces terrains calcaires, à la formation supérieure des calcaires du Jura, dite calcaire oolithique. Bp. 316. Sur LA GÉOLOGIE DES ENVIRONS DE Vic (département de la Meurthe); par M. Vorrz, ingénieur des mines. ( Ann. des rnines , 1823, 2°. livrais., p.229.) 317 Notice ADDITIONNELLE au mémoire de M. Voltz, sur le terrain de Vic (#bid., pag 257). Depuis 1819, on a reconnu près de Vic, à 200 pieds de pro- fondeur, des gites de sel gemme très-considérables. Le mémoire de M. Voltz fait connaitre la nature des terrains de cette loca- lité, d’après les observations de l’auteur à la surface du sol, et d’après les trous de sonde qui ont atteint les amas on couches 200 Géologie. de sel. La notice additionnelle décrit avec détail la formation salifère, d’après les données fournies par un puits de recherche qui a été creusé par ordre du gouvernement sous la direction des ingénieurs des mines. 11 résulte de ces deux mémoires, que la série générale des formations, à partir du sol, et en allant de haut en bas, est la suivante : À, formation du calcaire à gry- phées arquées et nor épineuses, comprenant, 1°. calcaire à gryphi- tes proprement dit; 2°, marne argileuse grise, et schisteuse. B. For- mation du quader sandstein , comprenant, 3°. un grès supérieur dont plusieurs couches admettent un ciment calcaire quelque- fois oolithique. C. Formation du muschelkalk , comprenant, 4°. marnes et calcaire supérieur; 5°. marnes avec gypse supé- rieur; 6°. calcaire inférieur. D. Formation du grès bigarré, comprenant, 7°. marnes grises friables ; 8°. grès bigarré propre- ment dit. ( Cette formation et la précédente sont liées intime- ment par passage et par alternance. } E. Formation salifére , composée de marnes, d’argiles salifères (salzthon de M. de Humboldt}, et de calcaires disposés en bancs ou couches; et de gypse et sel gemme disposés probablement en amas. C’est à 68 mètres de profondeur totale qu’on a trouvé le premier amas de sel, de 2 m. 74°. d'épaisseur. Le troisième gîte, dont le toit est à 73 mètres du jour, a une épaisseur de plus de 14 mètres; on a commencé dans ce troisième gite des travaux préparatoires son exploitation. On a reconnu encore plusieurs gîtes au-dessous des trois premiers : tous ne sont séparés entre eux que par de faibles épaisseurs d'argile salifere mélangée de gypse. D». 318. NOTE SUR LA FORMATION GYPSEUSE des environs de Saint- Léger-sur-Dheune (département de Saône-et-Loire); par M. LevazLois. ( Ann. des mines, 1823, 2e. livrais., p. 381.) Cette rote est une annexe à la notice publiée précédemment par l’auteur sur le terrain gypseux de Saint-Léger. ( V. Bullet., tome 1r., n. 686.) M. Levallois fait connaitre l’analogie qui existe entre ce terrain et le gypse des environs de Vic, décrit par M. Voltz. (7. ci-dessus, n°. 316. ) Il croit en conséquence devoir rapporter le gypse de Saint-Léger au terrain que M. Vols nomme #narnes avec gypse supérieur, terrain qui fait partie de la formation du Muschelkalk. Bn. 319. NOTICE SUR LA POSITION GÉOGNOSTIQUE des terrains salife- res des environs de Wimpfen sur le Necker, sur les sondages Géologie. 201 qu'on y a exécutés depuis 1817, et sur les salines qu'on ya établies ; par M. de CHarPENTIER, directeur des travaux sou- terrains de Bex. (Ann. des mines, 1823; 2°. livr.,p. 267, avec une carte et une coupe géognostiques.) Ce mémoire est divisé en 2 parties qui traitent 10. de la con- stitution géognostique des environs de Wimpfen et des pays adjacens; 20. des salines des environs de Wimpfen. — Dans la première partie, l’auteur indique d’abord brièvement la nature géognostique de toute la vaste contrée située entre la Forét Noire et la Forét Bohémienne ; et dont le sol est composé, en allant des terrains inférieurs aux supérieurs, 10, de grès rouge ancien (todteliegende); 2°. de calcaire ancien (zechstein); 3°. de grès bigarré ( buntersandstein ); 4°. de calcaire du Jura, dont le rruschelkalk des Allemands forme, selon M. de Charpentier, les assises inférieures. Il entre ensuite dans plus de détail sur la contrée de Wimpfen, où la roche dominante est le calcaire qui renferme unimmense dépôt de gypse salifère. Le gypse forme une couche épaisseintercalée dans les couches calcaires. Le sel gemme, plus ou moins mêlé d'argile, forme dans le gypse un amas qui se termine en coin à sa partie supérieure, et ne vient pas jusqu’au jour, mais qui paraît augmenter à mesure qu’on s’enfonce, et dont, à oo pieds du jour, on a traversé, par la sonde, une épaisseur de 70 pieds, sans atteindre lemur du sel.—On voit dans la seconde partie que trois salines considérables ont été établies récemment dans cette localité. On y extrait l’eau salée, par des trous de sonde ; d'une profondeur de 500 pieds. Les trous sont remplis d’eau jusqu’à quelques pieds au-dessous de la surface ; mais cette eau est douce jusqu'à une certaine profondeur, où elle commence à être salée; et dans la partie inférieure du trou, elle contient jusqu’à 26 ou 27 pour 100 de sel. C’est cette eau presque saturée qu'on extrait, au moyen d’un tube de laiton continu qui descend dans le trou de sonde, jusqu’à 15 ou 20 pieds au-dessus de son fond. Une simple pompe aspirante, mue par une roue hydraulique, suffit pour l'extraction, son action étant puissamment secondée par la pression de la colonne d’eau qui enveloppe le tube de la pompe. Les trois salines occupent 260 ouvriers, et produisent annuelle ment 320,000 quintaux de sel. On a aussi le projet d'établir dans cette localité une exploitation de sel gemme. Bo. 320. Le prof. Lez a trouvé tout récemment aux environs de Tour IV, 14 202 Géologie. Dornburg près d'Jéna , de la Célestine, dont le gisement est le même que celui de la Célestine de Pensylvanie. Elle a tous les caractères extérieurs du Schützite fibreux de l'Amérique septen- trionale, D’après l'analyse qu’en a faite le prof. John , cette sub- stance est composée presqu’en entier (0,99) de sulfate de stron- tiane avec très-peu d’oxide de fer, de sulfate de potasse et d’eau de cristallisation. (Nouv. Mém. de la Soc. min. d'Jéna,t.1, p. 204.) 321. On donne, dans le même ouvrage, l’analyse chimique de plusieurs minéraux, comme celle de différens échantillons de silicate de manganèse, de l’apophyllite et de la mésotype des iles de Farroë; par M. Duménir, pharm.; et celle du lignite de Stabichtswalde en Hesse; par M. WirrinG, pharm. Muyxncs. 322. On sait depuis long-temps que les cantons de Zielenzig, de Herzogwalde, d’Arensdorf, et quelques districts environnans, possèdent un dépôt de lignite qui forme une des massses les plus considérables que l’on connaisse. On a découvert depuis, dans le canton de Gleissen , Nouvelle Marche de Brandebourg , du lignite, occupant un espace considérable. Les couches de ce minéral sont recouvertes d’un terrain argileux, mélé de beau- coup de sable siliceux. La contrée qui renferme ce combustible étant très-riche en bois, on n’a pas eu intérêt à pousser fort loin les recherches, de manière qu’on ne connaît ni l'épaisseur des couches, ni la nature du terrain sur lequel elles sont assises. (Nouv. Mém. de la Soc. min. d'Jéna, t. x, p. 162. Muxcx. 323. DESCRIPTION GÉOGNOSTIQUE DE L'iL£e DE BoRNHoLM , dans ses rapports avec les pays de Scanie, de Daneinarck, de Mecklembourg et de Poméranie , par M. GaRLIEB, direc- teur de la fabrique royale de porcelaine de Copenhague. (Nouv. Mém. de la Soc. minér. d'Jéna, +. x®., p. 47-162.) Ce mémoire renferme une description détaillée de l’ile de Born- holm sous le rapport physique et minéralogique. L'auteur y a joint une carte où se trouvent figurés les différens terrains qui constituent cette ile. Sept dixièmes de la surface appartiennent à la formation primitive granitique; le reste se compose de grès et d'argile schisteuse. Cette ile renferme aussi des couches de lignite, pour l'exploitation régulière desquelles le gouvernement danois fait des tentatives infructueuses depuis plus d’un siècle. L'auteur termine par une comparaison qu'il établit entre la con- stitution géologique de cetteile et celle des pays voisins. Muxen. Géologie. 203 324. On mande de Copenhague, qu'il y a eu au mois de juin o 1 dernier une violente éruption volcanique en Islande, prove- nant du Koetlugian, à huit milles danois du mont Hécla , situé dans la partie du sud de cette ile, et qui n’avait pas jeté depuis l’année 1555. Des pierres ponces et des cendres ont été portées 7 I P Ï jusque sur des vaisseaux à vingt milles des côtes. Les troiserup- tions successives ont été suivies d’une grande inondation, oc- casionée par la fonte de la croûte de glaces qui couronnait le cratère. (Letterbode de Harlem, sept. 1823, p. 191.) C. M. sf 325. SUR LA CONSTITUTION GÉOLOGIQUE DE LA SCaNIE. ( Rap- port annuel de La Soc. de Lund., en suédois. Poy.le tom. IT., n°. 758 de ce Bulletin, où l’on doit lire, au lieu de Æbs- berattelse, Aorsberættelse. ) La Scanie est la seule province de la Suede où l’on ait trouvé jusqu'à présent de la houille, ou tout au moins un combustible qui paraît avoir avec elle la plus grande analogie. Le terrain houillier se trouve du côté S. O. de la principale chaine de hauteurs primitives, et il est parallele à cette chaîne. On l’a re- connu sur trois points, savoir : à Hœganæs , à Lundom près de Bosarp , et a Wallakra. La houille de Scanie est toujours accom- pagnée d’un grès peu compacte , blanchâtre, ou d’un gris sale, lequel alterne avec de l’argilite schisteuse. Il y a parmi ce grès, comme dans l’île de Bornhoïim, dont la houille semble appar- tenir à la même formation , une couche de minerai de fer brun (thon eisen stein, fer oxidulé carbonaté de M. Oersted). Il s'y trouve aussi des pyrites de différentes formes. À Hæœganæs, où l'exploitation à été poussée plus bas que dans les autres lieux et jusqu’à 4o ou bo brasses de profondeur, on a traverse 2 ou 3 couches minces de houille pour arriver à la couche inférieure, qui a environ 4 pieds d'épaisseur. Les corps organisés qu'on a trouvés dans le terrain houiller de Scanie méritent l’attention des géologistes. Ce sont : À Hœganæs, dans la plus profonde des couches de schiste noir, des fucus, des dents de requin, et un fragment d’élitre de quelques insectes aquatiques; à Bosarp, dans le grès qui avoisine la houille, un poisson carbonisé, qui paraît appartenir à la famille des Labrus. Les fucus sont assez bien conservés pour que M. Agardh ait pu y reconnaitre un Saras- sum, un Caulespa, un Amphibolis ; 1 a donné à ce dernier l’épi- thète de septentrionalis, tout en convenant qu'aucun de ces fucus 204 Géologie. ne se trouve dans les mers du nord, mais qu'ils semblent plutôt appartenir à celles des tropiques. Ce savant professeur a reconnu également dans les couches de ce terrain une plante cryptogame qu'il rapporte au genre ophioglossum, et un zoophyte, qu'il croit être ane espèce de sertularia. GSM 326. CoucHE DE SOUS-CARBONATE DE SOUDE NATIF , trouvée dans le Malwel par le capit. Srewanrt ( Trans. de la Soc. litre. de Bombay. Vol. IT, p. 53.) Un mouvement militaire conduisit la troupe du capit. Stewart au confluent de la Chaumleec et du Chumbul. Pendant que ses soldats se remettaient de leurs fatigues, 1l se mit à reconnaître les bords escarpés de la rivière, dont les eaux étaient si basses qu'elles re couraient plus. Il fut frappé des émanations blan- chätres qu'il apercut sur les bords d’un des étangs qu’elles for- maient. Il en recueillit, s’assura qu'elles provenaient d’une cou- che de carbonate de soude du plus beau blanc qui affleurait la terre. Il se proposait de faire quelques recherches et de pousser son excursion plus loin, mais des ordres qui lui survinrent le conduisirent ailleurs. 327. Sun Les Eaux cHauDEs DE LA CorpizLÈaEe de Venezuela par MM. Boussin@auzT et Mariano DE RIvVERO. ( Ann. de chim. et de phys., juil. 1823, p.272.) La chaine primitive de la côte présente trois points d'où jail- lissent des sources thermales; celles de Mariara, celle d'Onoto et celle de Trincheras qui n’a pu être étudiée à raison des cir- constances poËtiques. L'eau de Mariara exhale une faible odeur d'hydrogène sulfuré, qu’elle perd quand elle est refroidie. Elle est insipide, se trouble avec l'ammoniaque, le nitrate de baryte, et laisse, quand on l’évapore, un résidu dont la silice forme la base; située à 476 mètres au-dessus du niveau de la mer, cette source s'échappe à travers le gneiss et marque jusqu’à 570. centig. — Celle d'Onoto est inodore, insipide, ne précipite mi par les nitrates, ni par d’autres réactifs. Quand on l’évapore on obtient un peu de silice et des traces d’alcali. Elle jaillit aussi du milieu du gneiss, est située à 702 mètres au-dessus du niveau de la mer, et a une température moyenne de 44°. 5. L'une et l’autre déga- gent de l’azote.—Les eaux de las Trincheras qu’on suppose beau- coup moins élevées, ont une température de 90°, 4, sont plus chargées d'hydrogène sulfuré et contiennent plus de sels. Si ces Histoire naturelle genérale. 205 suppositions sont exactes, on peut en conclure que les eaux qui sourdent à la moindre élévation sont les moins pures et les plus chaudes, et réciproquement. —— HISTOIRE NATURELLE GÉNÉRALE. 328. ABBILDUNGEN zur NATuRCEsCHICHTE BRASILIENS, Tableaux de l'Histoire naturelle du Brésil ; par Maximilien, Prince de Wreno-Neuwien, III. Livr. ( Foy. le n. 399 du to. III du Bulletin. ) Cette nouvelle livraison, qui prouve que ce bel ouvrage se continue avec zèle, n’offre pas moins d'intérêt que les précé- dentes; elle se compose de 3 pl. de quadrupèdes et de 3 pl. de reptiles, avec leurs descriptions, savoir : 1°. Agama picta,ScaINz, Régn. anim. , to. 2, p. 54. Cette espèce est magnifiquement ornée de couleurs vives et changeantes, ce qui Pa fait nommer Camé- léon par les indigènes. — 2°, Mus pyrrhorhinus indiqué dans le Voy. au Brésil, to. IL, p. 177, et mentionné par Schinz. — 30. Bufo cinctus, mâle et femelle, mentionné aussi par Schinr. — 4°. Sciurus æstuans, Lin. l’Écureuil du Brésil, mentionné dansle Voyage, etc. to. I, p. 58, et connu depuis long-temps ; c’est la seule espèce de ce genre que le prince Maximilien ait obser- vée dans ce pays. — 5°, Ælaps Marcgravit, superbe espèce, l’Z- biboboca de Marcgrave déjà ‘décrite par Mermer, par Schinz, etc. — 6°. Mycetes niger, de Kuhl; frag, p. 30. Le Gouariba, ou Singe hurleur noir ; les mâles ont une fourrure noire très- recherchée. La figure représente une vieille femelle. EF. 329. UEBER DIE GRENZEN ZWISCHEN PaiLosorate, und Natur Wissenschaften. Traité sur les limites qui séparent la philoso- phie et les sciences naturelles; par le Dr. M. E. A. NauUmMaNN, gr. in-8. Prix 12 th., 12 gr.; Leipzig; Wienbrack, 330. Sysrem per Narur und ihre Geschichte, Système et Histoire de la Nature; par Voicr, prof, à Jéna. In-8. Prix 3 th.; Jéna; 1823 ; Schmidt, L'auteur déjà connu avantageusement, et comme naturaliste et comme écrivain, présente dans cet ouvrage toute l’histoire naturelle sous une forme nouvelle; dans la 1e, partie sont traités, les principes de la philosophie, l'anatomie comparée, la physiolo- 206 Zoologie. gie générale du règne animal et du règne végétal, puis le règne animal spécialement, ce qui contribue à rendre très-utile ce pré- cieux traité enrichi d’une foule d'idées et d'observations particu- lières de l’auteur. La 2°. partie comprend, sous le nom d'histoire de la nature, la géologie et la connaissance des pétrifications; une table des matières, très-étendue, ajoute à l'utilité de cet ou- vrage.(Leipz. lit. zeit., fév., 1823.p. 383.) HIER US ZOOLOGIE. 331. Sur Les xEUx DES TAUPES, par P. Savr.(Zsis IV ,h,; 1823 ; p.419.) Les anciens disaient que les taupes n'avaient pas d’yeux; les modernes prétendent au contraire qu’elles en ont, mais de très- petits, et qu’ils sont situés entre deux paupières; tous deux ont raison; Car nous avons deux espèces ditférentes de taupes; les unes ont des yeux et les autres n’en ont pas. Dernièrement, dit M. Savi, j'ai examiné l'espèce qui se trouve sur les Apennins ; à la place des yeux je n’ai trouvé qu’une peau nue sans aucune ouverture et sans aucune trace de paupières; sous celte peau chauve on n’apercoit qu'un point noir qui peut être l'œil couvert, comme cela a lieu chez le Zemni, ou Spalax typhlus. 1 y a par conséquent deux espèces de taupes en Europe : la taupe euro- péenne, Talpa europæa, qui a des yeux; la taupe aveugle, Talpa cæca, qui les a sous la peau. 332. UNE BALEINE d’une grandeur démesurée , ayant remonté le fleuve Saint-Laurent, jusqu'auprès de Montréal, a été har- ponnée, mais n’a pu être prise, parce qu'elle est parvenue à se dé- barrasser du harpon. Cet énorme cétacé, en cherchant à s'é- chapper , offrait le singulier spectacle d’un poisson remorquant une chaloupe contre le courant d’un fleuve rapide avec une vitesse de 10 à 12 milles àl’heure.—Un bateau pêcheur de New-Yorckest parvenu à s'emparer, pres du cap Heulopen, d'un énorme pois- son du genre des Rajas. La chasse et la lutte durérent neuf heu- res, au bout desquelles le poisson, affaibli par ses efforts et par la perte de son sang, expira, fut amarré et amené à terre. Son poids était tel, qu’il ne fallut pas moins de trois paires de bœufs, un cheval et vingt hommes pour le tirer du rivage. Il parait, d’après la description que donne de ce poisson le président du Zoologie. 207 lycée de New-Yorck, que son espèce était tout-à-fait inconnue. (Moniteur, lundi 10 nov. 1823.) 333. ORNITHOLOGIE FRANÇAISE, Ou Histoire naturelle des oiseaux de France, par L. P. ViecLor. Ire. et IL°. livr., in-4., chacune d’une f. et 6 pl. col. Prix, pour les $ouscrip., colo.; 8 fr., en noir ,6 fr. Paris ; Pélicier. 334. Nouveau RECUEIL DE PLANCHES COLORIÉES D’OISEAUX, pOur servir de suite et de complément aux planches enluminées de Buffon, édition in-folio et in-4°. de l’imp. roy., 1770 ; publié par C.J. Temmincr d'Amsterdam, et MeirrREeN-LAUGIER, ba- ron de Chartrouse, de Paris, d’après les dessins de MM. Huet et Prêtre, peintres attachés au muséum d'histoire naturelle, et au grand ouvrage de la commission d'Égypte. Prix de cha. que livraison in folio, 15 fr.; in-4°., 10 fr. 5o c. Paris et Am- sterdam; (1820.) Dufour, lib., quai Voltaire, n°. 13. Le Bulletin n’a point encore rendu compte de cet important ouvrage dù au zèle de MM. Temminck et Laugier pour les sciences zoologiques. Comme l'annonce le titre, c’est la suite de la belle et nombreuse collection des oiseaux de Buffon, mais embellie par les progrès qu'ont faits les arts du dessin et de la gravure. Les deux éditeurs, possesseurs de riches collections et d’une fortune qui les met à même de soutenir une semblable en- treprise, ne s'étaient d’abord engagés qu’à fournir six planches coloriées par mois; mais , depuis, ils ont ajouté plusieurs feuilles de texte à chaque livraison. Ces 6 pl., où les oiseaux sont repré- sentés de grandeur naturelle-autant que la dimension du format peut le permettre, sont combinées de manière que la livraison entière contient 8 à 9 fig. : les éditeurs prennent l'engagement de ne jamais donner que des figures d’après nature. Comme dans Buffon, une échelle d’un douzième sert à déterminer la grandeur des individus qu’on a été obligé de réduire. Les planches portent chacune un numéro pour les personnes qui veulent les citer ; on peut les intercaler, dans un ordre méthodique quel- conque , parmi les planches enluminées de Buffon ; mais, pour qu'alors on puisse toujours les reconnaitre, les planches coloriées n’ont point de cadre. Les naturalistes pourront les citer par ces mots de planches coloriées, qui les distinguent suffisamment des planches enlurminées. — Voici l'indication sommaire des espèces contenues dans les livraisons publiées jusqu’à ce jour : zre, liv., 208 Zoologie. pl. 1. Lophophorus Cuvieri, Tem., du Bengale. — 2. Fultur pon- ticertanus , Lath., du Bengale.—3. Falco hemidactylus, Tem. , du : Brésil.—{.Strix lactea, Tem., du Sénégal.—5. Procnias ventralis, Ilig., du Brésil.—6. Sylvia conspicillata, Marmora, d'Europe.; $. subalpina, Bonelli, d'Europe ; $. cisticola, Tem. d'Europe. — 2e. liv., pl. 7. Coccyzus Geoffroyi, Tem., du Brésil. — 8. Falco Macer, Cuv., du Bengale. — 9. Falco pæcilonotus , Cuv., de la Guiane.—10. Falco lophotes, Cuv., du Bengale. — 11. Pyrrhula cinereola, Tem., du Brésil ; Pyr. falcirostris, Tem., du Brésil. — 12. Platyrrhyncos olivaceus, Tem., du Brésil; Plat. cancromus, Tem., du Brésil.—3®. liv., 13. Vultur monachus, Lath. de l'Inde. — 14. Falco destructor, Daudin, de la Guiane. — Psittacus Setarius, Tem., de la Nouvelle-Hollande. — 16. Strix leucotis, Tem., du Sénégal. —17. Muscicapa cæsia , mas. et fœm., Maxi- milien, du Brésil. — 18. 7rochilus Delalandï, mas. et fœm., Vieillot, du Brésil; Troch. bilophus, Tem., du Brésil.— 4e. liv., 19. Falco albidus, Cuv., de Pondichéry. — 20. Strix Lesche- naulti, Tem., de l'Inde.— 21. Strix Sonnerati, Tem., de l'Inde. — 22. Falco gularis, Cuv. du Bengale. — 23. Musophaga pau- Zina, Vieill., d'Afrique. — 24. Sylvia passerina mas., Lath., d'Europe; S. sarda, mas., Marmora, d'Europe; $. Nattereri, Tem., d'Europe. Q. Y: 335. Coxsrecrus Psirracorum. Cum specierum definitionibus, novarum descriptionibus, synonymis et circa patriam singu- larum naturalem adversariis, adjecto indice museorum, ubi earum artificiosæ exuviæ servantur, Auct, H. Kuuzr, Ph. Doct. ( Nov. Acta acad. Cæs. Leop. Carol., to. X , pars 1, p.1,avec 3 pl. color.) M. le doct. Kubhl présente, dans ce travail intéressant , le re- censement de toutes les espèces connues du genre nombreux des Perroquets {Psittacus), dont il fait une famille, Pséttacini, qu'il divise en 6 sections, ara, conurus | perruche, Le Vaillant), Psit- tacula, Psittacus, Kacadoë, Cuvier, et Proboscizer. Les es- pèces douteuses terminent la nomenclature méthodique, qu'il offre de toutes les espèces de ce genre. Chacune de ces sections est divisée en americanti, africant, astatici et australes. — Le nombre total des perroquets s'élève, dans ce travail, à 209, parmi lesquels l’auteur en décrit 21 espèces qu'il donne comme étant nouvelles, La spécification de chacune des espèces est composée Zoologie. 209 d'une phrase descriptive latine, de l’kabitat, de la synonymie et de l'indication des cabinets où elles sont conservées. C’est une véritable monographie quiparait faite avecbeaucoup de soin,etil serait à désirer que des travaux semblables fussent exécutés sur les diverses familles du règne animal, seul moyen d'obtenir, enfin, un species qui manque à la science. — Nous devons ob- server que, parmi les 21 espèces que M. le doct. Kuhl indique comme étant nouvelles, quelques-unes étaient déja décrites ou figurées, et qu’une partie de celles qui appartiennent au Muséum de Paris, et auxquelles il a imposé des noms, en ont déjà recu depuis long-temps. Ainsi le Psiüttacus Brownt est figuré dans Le Vaillant, pl. 8o;le Ps. simplex et micropterus, sont figurés par Sonnerat, pl.38 et 41 de son Foy. à la terre des Papous ; le Ps. Maximiliantavait été nommé par Shaw, Cyanurus ; le Ps. Bitor- quatus, est la perruche à double collier de Le Vaillant. Buffon pl. enlum. 215; il reste encore 16 espèces qui paraissent iné- dites et dont M. Kuhl a enrichi la science. Trois de ces espèces, fort belles, sont figurées en couleur, les Ps. chrysostomus, mas; Swinderianus , mas; Ps. Leachi, mas. ME 336. Sur UNE NOUVELLE ESPÈCE DE SALAMANDRE terrestre de VApennin Toscan, par M. le Dr. Paolo Savi. ( Nuovo giornale de’ letteratr. Pisa ; 1823. Vol. VIT, p. 104.) Cet article contient de nouveaux détails sur ce reptile, dont M. Savi avait déjà parlé en 1821, dans le n. 65 de la Ziblioteca italiana, et qu'il a nommé Salamandra perspicillata, à cause d’une tache à peu près triangulaire qu’on voit sur sa tête et qu'il a pensé pouvoir comparer à une paire de lunettes. Cette espèce est facile à distinguer de toutes les autres, par cela seul qu’elle a quatre doigts aux pieds antérieurs et postérieurs. Elle habite les lieux frais et ombragés dela région moyenne desmontagnes, où elle est connue sous le nom de tarantolina, et fort redoutée d’a- près la fausse opinion que sa morsure est venimeuse , et que les bestiaux meurent lorsqu'ils en ont avalé quelqu'une dans les pâturages. Ce préjugé existait déjà du temps de Pline, soit pour l'espèce commune, soit pour celle-ci: on peut voir dans cet auteur, 1.29, c. 23, à quel point il partageait les idées du vulgaire à cet égard. Maupertuis avait prouvé ( Acad. des sciences, 1727 ) que la salamandre terrestre ordinaire n’est ni venimeuse ni véné- neuse. Les expériences de M. Savi démontrent la méme chose re- lativement à cette nouvelle espèce. C. M. 210 Zoologie. 337. NOTE SUR UNE SPIROLINE INÉDITE , à l'état frais (1). Spiro- lina striata, N°. 6. Désirant compléter autant que possible les genres de ma collec- tion de coquilles, je me suis occupé de la recherche des coquilles polythalames microscopiques qui sont à ma portée. Pour cela, j'ai rassemblé la poussière de mes caisses de mousse de Corse, et, la loupe à la main, j'y ai distingué, parmi plusieurs Cristellaires, Vorticiales et Milioles, une espèce de Spiroline inédite. Elle est cylindrique, ressemble assez à la Spiroline cylindracée de Gri- gnon ; mais elle a la spirale mieux marquée, la partie en ligne droite moins longue et non renflée; et, au lieu d'être lisse comme l'espèce fossile , les chambres sont striées à l'extérieur dans le sens de la longueur de la coquille. Je ne doute pas qu'avec des re- cherches plus suivies, on ne parvienne à trouver un plus grand nombre d'espèces polythalames vivantes. Cela doit démon- trer l'inconvénient des dénominations de Miliolite, Spirolinite, etc. au lieu de Miliole , Spiroline , dénominations si contraires à toute bonne nomenclature, et qui devraient entrainer celles de Turbinite, Pectinite, Volutite, Conite, etc. qui heureusement sont abandonnées depuis long-temps. SoxEr-WILLEMET. [l 338. SymMBOLA FAUNE BUSECTORUM HELVETIÆ, exhibentia ve species novas vel nondum depictias. Auctore Joh. J. HAGEN- BACH, soc. nat. lrelv. sodoli. Fascic. primus, cum tabul. 13, color. ad vivum. Expr. 1822; Basileæ; 48 p., sect. 8. Les planches en bois qui accompagnent cet ouvrage , Sont de M. Labram , qui joint au talent de l'artiste Îles connaissances de l’entomologiste. Elles sont un modèle en ce genre. La Gaz. lite. de Jéna, sept. 1823, n. 17, en rendant compte de ce cahier, cite dans les termes de l’auteur les nouvelles espèces, et leurs caractères. CM. 339. GENERA INSECTORUM, systematicè exposita et analysi cio- nographicà instructa. Vol. I, cum fig. Genera coleopterorum. Le texte est également en latin et en francais. Le système suivi par l’auteur est celui de M. Latreille. (Journ. de La litt. étr. août 1823, p. 225.) 340.LE TENTHREDO BRITANNIQUE. (Philos.mag.août 1823.p.195.) Un entomologiste anglais désire que quelques savans puissent om (1) On ne connaissait les spirolines qu’à l’état fossile. Voyez M. de Lamarck (Syst des An. sans vert. ) Zoologie. 211 lui faire connaître, par l'intermédiaire du Phëlosophicalmagazine, les noms et caractères spécifiques des diverses espèces de Ten- thredos et faireen mème temps mention des plantes, arbrisseaux et arbres sur lesquels vivent les larves de chacune. 341. DESGRIPTION D'UN ANIMAL NOUVEAU qui appartient à la classe des échinodermes ; par L. Roranpo. ( Extr. des Ném. de L’'Acad. roy. des sc. de Turin, tom. xxvr, p. 539, av. fig.) Cet animal singulier a été découvert il ya 17 ans par l’auteur, dans les mers de Sardaigne, sur les côtes de la petite île dite de l'Asinara , et M. Bonelli l’a recu il y a quelques années de Gênes, ce qui a décidé M. Rolando à compléter l’histoire de cet être nouveau. Son corps, long de trois à quatre pouces, est cylindri- que, oblong, et présente à son extrémité antérieure une bou- che ronde , petite et très-simple, tandis que de la postérieure part une queue de 8 à ro pouces divisée en deux cordons plus minces, plus membraneux et commé festonnés à leur bord inté- rieur. Ce corps ést d’un très-beau vert, et ce n’est qu’avec diffi- culté qu’on y distingue des lignes transversales qui pourraient faire croire que l'animal est un annelide; il est très-contractile;, principalement à la queue, qui peut se retirer ou se raccourcir de manière à être réduite à un ou deux pouces de longueur. Ces animaux nagent comme les sangsues , mais ils changent plus sou- vent de forme ; il parait qu’ils se nourrissent de végétaux qui existent au fond de la mer.— L'auteur étudie successivement : le système vasculaire, qui a quelque analogie avec celui des holo- turies, des oursins et des siponcles; Ze système nerveux, peu dis- tinct, non ganglionaire , et consistant en un cordon très-mince étendu de la bouche à l'anus ; l'appareil alimentaire, formé par un canal digestif très-long, gros comme une petite plume de corbeau, entortillé de diverses manières et au milieu duquel on découvre une vessie formée d'une membrane très-mince, s’ou- vrant près de l'anus par un conduit étroit et qui pourrait bien être un organe générateur. Enfin Les tégumens, qui parfaitement unis offrent des lignes transversales et des petits tubercules , et recouvrent des couches musculaires. Quoique très-éloigné de tous les échinodernes connus, cet animal se rapproche davantage du genre siponcle que de tout autre. Rotando en fait un nouveau genre sous le nom de Bonellie, Bonellia, et lui assigne pour ca- ractères : corps oblong cylindrique , très-contractile , bouche très- 212 Zoologie. simple à l'extrémité antérieure ; queue bifide à l'extrémité posté- rieure. — L'espèce type porte le nom de Bonellie vert, Bonellia véridis , et a pour caractère : corps très-lisse, queue longue apla- tie, divisée en deux cordons avec le bord intérieur plus foncé, membraneux ondulé, et festonné. Une seconde espèce est décrite sous le nom de Bonellie brunâtre, B.Fuliginosa. Elle a été trou- vée sur les côtes de la Sardaigne. Ces deux espèces sont fisurées, et c'est sur la première qu'ont été faites les observations anatomi- ques. De bonnes figures représentent nettement la structure anatomique que nous n’ayons pu qu'indiquer. V. Avr. 342. Icones HELMINTHUM systema Rudolphi entozoologium illustrantes. Curavit J. G. Bremser, M. D., etc. Fascicule Ier. , contenant les pl. I, VI, VII,IX, XIII, XVII. Prix de la souscription, pour chaque livr., avant le mois de mars 1824, 4 thlr. de Saxe (environ 15 fr.) Vienne; Schaumbourg et compagnie. Les bonnes figures sont d’autant plus nécessaires pour l’histoire naturelle, que les objets sont plus petits, plus sujets à changer de formes et de couleurs par la dessiccation, ou le séjour dans l'esprit-de-vin. C’est ainsi qu’une iconographie des animaux mol- lusques ou des poissons est, toutes choses égales d’ailleurs, plus utile qu’un travail semblable entrepris sur la classe des oiseaux ou des insectes. On devra donc une reconnaissance toute parti- culière aux savans qui, calculant les besoins de la science, feront choix de telle branche plutôt que de telle autre, et surmonteront avec une persévérance sans bornes et un talent admirable, les obstacles qui se présentent en foule sur ces routes encore toutes nouvelles, Cette réflexion est entiérement applicable au docteur Bremser qui a concu l’heureuse idée de faire représenter d’après nature, et grossies au microscope, les figures de plusieurs espèces de vers intestinaux appartenans à chacun des genres décrits par Rudolphi. Si on réfléchit qu'il n’existe que fort peu de collec- tions de ces vers, et que par leur petitesse, le plus grand nombre échappe à l'observation, que cependant il est indispensable aux médecins et aux naturalistes de connaître l’organisation de ces animaux.On sentira tout ce que l’entreprise de M. le docteur Brem- ser a d’utile en elle-même. Si on voit ensuite que les figures sont exécutées sur fond noir avec une rare perfection, et avec des pro- cédés tels, qu’elles donnent une idée parfaite de l'objet lui-mêine; Botanique. 213 on devra convenir que l’ouvrage dont il s’agit ne peut ètre com- paré à aucun de ceux que nous possédons sur cette matière. — La première livraison que nous avons sous les yeux, contient les planches I, VE, VIT, IX, XIII, X VIT, dans lesquelles sont repré- sentées les espèces suivantes, d’abord de grandeur naturelle, puis grossies au microscope dans une ou plusieurs de leurs parties. — Planche I. F{aria gracilis, attenuata, papillosa ; Trichosoma inflexum ; Trichocephalus depressiusculus, echinatus. —Pl. VI. Echinorhynchus gigas , globulosus, cinctus, agilis, hæœruca, areolatus, caudatus, montliformis. — PI. VIL Echinorhkynchus porrigens, nodulosus, Sphærocephalus, pyriformis, hystrix. — PI. IX. Distoma lucipetum , albicolle , tereticolle, megastomum, squamula, macrostomum, furcatum , spatulatum, gracilescens , excisum , punctum. — PI. XIII. Bothriocephalus plicatus, rec- tangulum ; solidus, macrocephalus , auriculatus, tumidulus — PI XVIL Anthocephalus macrourus. Cysticercus fasciola- ris ; tenuicollis, longicollis, crispus. — Cet important ouvrage, dans lequel on suit la méthode que Rudolphi a exposée dans son Stnopsis entozoorum Berolini, 1819, sera complété en trois livraisons. L'auteur a dessein de publier des figures en noir, et Îe prix de cette édition, qui aurait aussi trois livraisons, ne se- rait que de 3 thlr. de Saxe (environ 12 fr. la livr.) V. Aupourx. BOTANIQUE. 343. PRODROMUS SYSTEMATIS UNIVERSALIS REGNI VEGETABILIS, Sive Enumeratio methodica ordinum, generum et specierum plan- tarum ; auct. À. P. pe CaANpozze. Paris; Treuttel et Wurtz. Le nombre immense et sans cesse croissant des végétaux, le besoin que les botanistes éprouvent d’un catalogue méthodique et complet des espèces de plantes, la nécessité d’un ouvrage géné- ral disposé dans l’ordre de la méthode naturelle dont chaque jour les avantages sont mieux appréciés : tels étaient les motifs qui avaient engagé M. de C. à entreprendre son Systema univer- sale, où toutes les plantes connues doivent se trouver décrites avec détail, et dont il a déjà paru 2 volymes. Mais la longueur de cet ouvrage et les demandes réitérées de plusieurs naturalis- tes, l'ont engagé à suspendre la publication de cet ouvrage pour en donner un prodrome ou abrégé de ce qu'il doit renfer- 214 . Botanique. mer. Ce prodrome, quoique réduit aux moindres dimensions possibles, sera encore composé de 4 volumes, ce qui est dû à. l'accroissement étonnant des espèces, dont plus de 50,000 y se- ront désignées; outre les caractères de classes, d'ordres et de genres, on y trouvera pour chaque espèce son nom, le nom de l'auteur adopté, la phrase caractéristique, le signe qui indique la durée, la patrie; l'indication d’une figure et quelquefois un synonyme ou une note caractéristique. On a donné un soin par- ticulier à la division des genres en sections naturelles et aux petites précautions de détails qui peuvent dans chaque cas par- ticulier avertir le lecteur du degré de confiance que mérite cha- que assertion, des moyens de reconnaître promptement les erreurs qui auront pu échapper, et des genres ou espèces qui méritent des recherches plus approfondies de la part des voya- geurs ou des monographes. 34h. CuRTIS’s BOTARICAL MAGAZINE, etc., n. 44r. Ce cahier contient les plantes suivantes, 2,433, Phaylopsis longifolia. — M. R. Brown a reconnu que le genre qu'il avait décrit sous le nom de O£theilema était le mème que le genre Phaylopsis, de Wilidenow, que son antériorité doit faire adopter. — Cette espèce nouvelle est de Sierra-Leone. — 2434. Prostanthera lasianthos.R. Br. Podr. p. 08. — 2435. Iris ne- glecta. Hornem. Hort. Hafn. I. p. 55. — 2436. Salvia nutans. Wild. Enum. p. 45. — 2437. Polygala amara Linn. — 2438. Polygala cordifolia. Wild. — 2439. Protea lævis. R. Brown. — 2440. Rauwolfia ternifolia. Kunth. 345. THE BOTANICAL REGISTER, etc.; par Sydenham Enwanps, n. CIV, oct. 1823. Ce numéro comprend les espèces suivantes. — 740. Nemo- phila phacelioïdes. Barton. flam. — Ce genre bien caractérisé par M. R. Brown, dans le Botanical magazine, n. 2373, ap- partient à la famille des hydrophyllidées,indiquée par le même au- teur dans son Prodromus floræ novæ Hollandiæ , p. 492.—74x. Bignonia æquinozialis; Var. B. — 742. Eulophia gracilis. Lin- dley. Mss. Ce genre a été établi par M. Brown, dans le Botani- cal register, n. 626. Cette espèce ainsi que celle décrite au nu- méro cité sont de l'Afrique équinoxiale : M. Lindley en donne une excellente description. — 743. Phaseolus semi-erectus. Linn. Botanique. 219 — 544. Calceolaria integrifolia. Smith. — 745. Jsochilus linea- ris. Brown. Hort. Kew , ed. 2, vol. V, p. 209. Cymbidium li- neare. Wild. — 546. Jatropha gossypifolia. — 747. Tritonia flava. Ker. Ann. bot. I. 226. Gladiolus flavus. Solander in Hort. Kew. 1. 65. — On trouve à la suite de ce numéro la description de plusieurs espèces, dont les figures avaient été insérées dans les numéros précédens, mais dont une malaïlie de l’éditeur avait empêché de publier les descriptions. — Ce sont les suivantes. 725. Schizanthus pinnatus. R. et P. — 526. Astelma fruticans. Wild. sub. Graphalio. Ce genre a été séparé des Gnaphaliam dans le Bot. regist, n. 532. — 727. Oncidium luridum. Lindi. Miss. Originaire de l'Amérique méridionale. — 728. Daviesia alata. Smith. Linn, Trans. 9.— 729. Berberis chitria. Hamilton. In herb. Lamb. Berberis aristata. D. C. system. veg. 2. p. 8. — 730. Brexia madagascariensis,. Dupetit-Thouars. Gen. nov. madag.—"731. Alstroemeria flos Martini. (Alstroemeria pulchra. Curtis’s Bot. mag. 2,421.) L'éditeur a changé ce dernier nom, parce que cette plante porte au Chili le nom de fleur de saint Martin. — 7932. Dendrobium squalens. TLindl. Mss. croit aux environs de Rio Janeiro.— 733. Lobeliacampanuloïdes. Thumb. — 734. Dianella longifolia. R. Brown. Prod. 1. 280. — 535. Gardenia amæna. Curtis’'s Bot. mag. 1904. — 736. Erythrina caffra. Wild. — 737. Passiflora herbertiana. Cette espèce nouvelle voisine, du Passiflora adianthifolia, également publiée dans le Botan. registr., est originaire de la Nouvelle-Hollande. — 738. Edwardsia chrysophylla. Salisb. — 739. Rosa involu- crata. Lind]. Monog. ros. 8. An. B. 346. Horrus Canarius seu plantarum variarum quæ in horto botanico illust. ac excell. Joseph MaraBaira, Com. de Cawa, coluntur icones et descriptiones ; autore IG. Frip. Tauscx., Prof., Bot., tom. primus, déc. 1 ; in-fol. Prague; 1823. Cet ouvrage, destiné à faire connaître les espèces remarqua- bles du jardin du comte de Canal, à Prague, paraît exécuté avec beaucoup de soin et d’exactitude sous le rapport des descrip- tions et de la synonymie et avec une grande magnificence sous le point de vue des figures; les planches lithographiées repré- sentent avec vérité le port, les couleurs et les formes générales de chaque espèce: on pourrait seulement désirer plus de netteté dans les détails analytiques qui accompagnent plusieurs de ces 216 Botanique. planches; mais on doit remarquer que plusieurs d’entre elles . sont déjà bien supérieures aux autres, etil est probable que l’ar- tiste , chargé de leur exécution, atteindra, pour toutes, la même perfection; ainsi le Diplosastera tinctoria et le Saxifraga Stein- manni, ne laissent presque rien à désirer sous le point de vue de l'exécution lithographique. Les espèces, contenues dans ce premier fascicule, sont les suivantes : — 1. Gladiolus émbri- catus, Linn. Cette espèce, décrite seulement par Linné, m'avait été retrouvée par personne depuis lui, ou avait été décrite depuis sous de nouveaux noms, dans les flores de Russie et d'Autriche; elle croit en Bohème et diffère très-peu du Gladiolus communis. — 2. Jris falcata. Cette nouvelle espèce se rapproche surtout de l'Zris bohemica; Schmidt. M. Tausch l'avait même considérée comme une simple variété de cette espèce dans son catalogue du jardin du comte de Canal. A l’occasion de cette espèce, l'au- teur propose une nouvelle division du genre /ris en six sections. — 3. Onosma giganteum. Lam., illust., n°. 1840. — M. Tausch pense que plusieurs espèces d’oxosmadoiventformer un genre par- ticulier, caractérisé par les fruits tuberculeux ; il donne à ce genre le nom d’orosmodium, nom déjàappliqué par Michaux à unautre genre très-voisin ,etque Sprengela changé, sans aucune raison, en Purshia ; mais il est probable que le nom de Michaux sera géné- ralement adopté, et on devra alors appliquer un nom différent à celui que propose M.Täusch, si ce genre est admis par les botanis- tes.—/. Diplosastera ténctoria. L'auteur fonde, sous ce nom, un genre particulier de synanthérées, voisin des Coreopsis, dont il diffère essentiellement par ses caryopses nues, sans aucun pappus et non ailées; la seule espèce qu’il rapporte à ce genre est le co- reopsis tinctoria. Enum.Hort. Berol.,1822.Elle habite l'Amérique septentrionale, il propose en outre de diviser les autres Coreopsis en deux genres, sous les noms de Coreopsis et Chrysomelea Coreopsoides. Mœnch.) Mais les caractères qui les distinguent sont bien faibles. — 5. £ryngium ternatum. Delaroche, Hist. Eryng., etc. — 6. Saxifraga Steinmanni.— Cette espèce est voi- sine surtout de $. w//osa , WizLo., dont elle diffère par ses poils glanduleux et ses pétales oblongs. Elle croît dans les montagnes de la Bohème; l’auteur indique, à l’occasion de cette plante, une nouvelle distribution du genre saxifrage en neuf sections ; plusieurs sont bien fondées, mais on pourrait probablement en réduire le nombre. — Æpilobium hypericifolium. Cette espèce Botanique. 217 nouvelle, voisine de l’Æ. montanum, croit en Bohème. — 8. Cistus roseus. Cette espèce, dont le pays natal n’est pas connu, nous paraît à peine différente du céstus crispus. Linn. — 9. Geum sudeticum.— 10. Potentilla ornithopoda. Espèce ori- ginaire du Caucase. An. B. 347. Boranisemes TascnENeuce, etc., ou Enchiridium botani- cum, ete. Manuel botanique contenant les plantes indigènes de Silésie, accompagné d’un calendrier botanique et d’une vue des montagnes des Géans; par Fréd.-Guill. NeyGENFIND. Il paraît que cet ouvrage est d’une très-médiocre exécution. { Leipz. lit. Zeit., mars 1823.) L'auteur a suivi Persoon, Wil- lenow et Hoffmann. Il ne connaissait pas les derniers ouvrages de M. de Candolle,et n’a mème pas profité de l'ouvrage de Gun- ther et Schummel, si important pour la Flore de Silésie. D-U. 348. Lisre Des PLANTES trouvées dans le voisinage de Saint-Pé- tersbourg. ( 4zn. of phil., sept. 1823 , p. 191.) Cette liste se compose d'environ Boo plantes, nombre peu considérable, même pour la latitude de Petersbourg. On n'y compte que 4o graminées, 22 ombellifères, 2 euphorbes, 17 légumineuses, 39 composées, et 77 cryptogames ( de Linné ), parmi lesquelles il n’y a point d'algues. Il est problable que les botanistes découvriront par la suite dans ce pays une quantité beaucoup plus considérable de champignons et surtout de lichens, qui ne sont sur cette liste qu’au nombre de 19 pour les premiers, et de 22 pour les seconds. On n’y trouve même pas beaucoup de plantes des familles des rhodoracées et des éricacées, si nom- breuses dans le Nord. D-Vv. 349. Rarporr fait à l'Académie des sciences de l'institut royal sur le mémoire de M. Bory pe SainT-Vincenr et sur celui de M. Garon, relatifs aux Conferves qui se changent en ani- maux infusoires ; par MM. Bosc, DumÉriz et Savicxy. Jusqu'à ces derniers temps les naturalistes ont reconnu que les conferves, ces filamens ramifiés, souvent articulés, si abondantes dans les eaux douces et salées, appartenaient au règne végétal dont elles ont le plus souvent la couleur dominante. Adanson le premier, et ensuite Ingenhouse, enfin Vaucher ont commencé à porter quelques incertitudes sur ce fait en décrivant les mou- vemens des oscilaires apparteñant à un genre de cette famille; Tom IV. s 1) 218 Botanique. mais comme ces mouvemens pouvaient être expliqués par les al- ternatives de la chaleur et du froid, on n’en a tiré aucune con- clusion contraire à l'opinion généralement admise. — M. Girod Chantrans, ancien ingénieur, a fait imprimer, en 1802,un ou- vrage accompagné de figures dans lequel il cherche à prouver que la plus grande partie des conferves sont des fourreaux dans lesquels vivent des animaux infusoires analogues à ceux si bien décrits et figurés par Othon-Frédéric Muller ; mais cet onvrage fit peu de sensation , parce qu’on supposa que son auteur avait été induit à tirer une fausse conclusion de la réunion des con- ferves et des infusoires dans les mêmes eaux. — M. Bory-de- Saint-Vincent avant repris dans ces derniers temps les recher- ches de M. Girod Chantrans, et y ayant porté le talent investi - gateur dont il est doué, a constaté par un mémoire lu à l'aca- démie, le 19 août 1822, qu'en effet beaucoup d’espèces de conferves se désorganisent pendant l’été et que les globules ver- dâtres qui se voyaient dans leur intérieur deviennent des ani- malcules infusoires qui nagent quelque temps dans l’eau, sont susceptibles d’être irrités par lattouchement, etc., qu’ensuite ils se divisent en parcelles infiniment petites, lesquelles se réunis- sent et forment de nouvelles conferves. — En conséquence de ces faits, M. Bory-de-Saint-Vincent a créé aux dépens des conferves une nouvelle famille qu’il a appelée des Bacillarices, première ou dernière du règne animal, et a placé les autres dans celle qu'il appelle des Arthrodiées , laquelle est la première ou la dernière du règne végétal. — Tel est l’état actuel de la partie de l'his- toire naturelle qui a rapport aux dernières limites des règnes animal et végétal. — M. Gaillon, naturaliste déjà avantageuse- ment connu de l'académie, lui a envoyé un mémoire sur le même objet qui, à la séance du 28 juillet dernier , a été renvoyé à lexamen d’une commission composée de MM. Duméril, Savi- gny et moi ( Bosc).—L'espèce de conferve sur laquelle M. Gail- lon a porté ses recherches est marine et appartient au genre Céramion de M. de Candolle. Dillwyn l'a décrite et figurée sous le nom de Conferva comoides dans son bel ouvrage sur les Con- ferves d'Angleterre. Elle se rapproche infiniment de lEcto- sperme appendiculé de Vaucher. Elle couvre les vases des bords de la mer que le reflux recouvre deux fois tous les jours. — Hi] résulte du mémoire de M. Gaillon, que ce naturaliste ayant ob- servé pendant une année entière, à des époques très-rappro- Botanique. 219 chées, des filamens de la conferve comoide, a vu en sortir naturellement les corpuscules verdâtres, tantôt ovoides, tantôt parallélogramiques qui en forment l’axe, s’avancer rapidement ou lentement, changer de direction, enfin agir comme des En- chelis, des Cyclidies , et autres animaux infusoires de Muiler.— Prenant des filamens entiers de conferve comoïde, il a forcé ces infusoires à se désagréger avant le temps, et a observé les mêmes phénomènes. — La nature, remarque M. Gaillon, a donné à ces infusoires un tel besoin d'association que , dès que les jeunes le peuvent, ils se mettent bout à bout sur une seule ligne , et lorsqu'ils sont dans cette disposition, il s’exsude de leur substance un mucus qui se transforme en membrane et les enveloppe en- tièrement. Les bifurcations se forment de même. — M, Prévost ; jeune naturaliste de Paris , a été mis par M. Gail!on à portée de vérifier ces faits. — Ce dernier s’appuie encore des expériences analogues de M. Bory-de-Saint-Vincent et du suffrage de M. Mertens, célèbre botaniste allemand, qui lui mandait le 25 février de l’année courante : « Ce que vous me dites de vos observations sur les hydrophites ne m'a pas surpris; il y a déjà bien long-temps que j'ai concu la même idée sur l’'animalité de ces êtres. L'année dernière je fis voir à plusieurs savans la con- ferva mutabilis dans son état de plante, le 3 août; se résoudre en molécules doués de locomobilité le 5, se réunir le 6 en forme de simple articulation, et être reconstituée le 11 dans sa forme primitive. » — Votre commission se borne à vous exposer ces résultats, persuadée qu’ils vous suffiront pour vous convaincre que le mémoire de M. Gaillon est dans le cas d’être imprimé parmi ceux des savans étrangers, et en conséquence elle vous propose d'en prendre la décision. L'Académie approuve le rap- port et en adopte les conclusions. 250. OBSERVATION SUR LA STÉRILITÉ des plantes hybrides; par M. Aug. de Sainr-Hiraire. ( Bull. de la Soc. Philom., juillet 1823 , p. 107.) M. de Saint-Hilaire a observé que la digitale hybride, décrite par M.de Salvert sous le nom de Digitalis hybrida, ne porte ja- mais que des semences avortées et stériles ; ce fait, observé pen- dant plusieurs années, peut faire présumer que la même chose a lieu dans d’autres plantes hybrides. An. B, 220 Botanique. 301. SPIRIDENS, NOVUM MUSCORUM DIPLOPERISTOMIORUM GENS. - Descripsit Dr. C.-G: Ners A8 ESENBECK , avec 1 pl. col. ( Vov. act. Acad. Cæs. Leop. Carol. ete., t. XI, part. +, p- 141.) Ce nouveau genre est ainsi caractérisé : Capsula lateralis : pe- ristomium exterius, dentes 16 lanceolato-subulatæ , apice spi- raliter torti : £rterius, cilia conformia, membranä connexä, apice bina ternave cohærentia : calyptra cucullata, glabra. — Ce genre, découvert sur les montagnes de Tidor, l’une des pe- tites iles Molluques, par M. Reinwardt, se rapproche beaucoup, par ses caractères, du Leskea. Par son port, il ressemble au Bar- tramia Halleri ; maïs sa tige atteint jusqu’à un pied de long. Ses feuilles sont aussi très-grandes, et lui donnent l’aspect d'un Ly- copode. A la suite de ce mémoire, on trouve la description d’une nouvelle espèce de jungermanne, sous le nom de /unger- mannia Indica, mais sa fructification est inconnue. An. B. 352. SUR LA PHOSPHORESCENCE et la structure des ckara vulga- ris et kispida. (Edimb. Philos. journ., juillet 1823, p. 194.) M. Brewster a observé que la croûte calcaire qui couvre les tiges de ces plantes n’est pas due à un dépôt de matières étran- gères à cette plante, mais qu’elle forme réellement partie de la plante à laquelle elle est unie par une membrane très-mince et transparente. Cette matière calcaire est régulièrement cristal- lisée et douée de la double réfraction et de la polarisation. Ces tiges, ainsi couvertes d’une croûte calcaire, placées sur du fer chaud dans l’obscurité, sont très-phosphorescentes. An. B. 353. Sur Le Viscum ALBUM et LE LORANTHUS EUROPÆUS, par M. GarTANO Savi, prof. de bot. à Pise. ( Nuovo Giornale de’ letterati. Pise; 1823. No. VIIL.) L'auteur confirme ce qu’avaient déjà observé Mathiole et Be- lon, que le gui de chène est autre que celui du pommier, du poirier, etc. On sait, en effet, que le premier est un /oranthus et non un véscum. Ce dernier se trouve aussi sur les collines des provinces de Pise et de Sienne, particulièrement sur les poiriers et les amandiers. Le loranthus est commun dans l’Apennin ; mais il y croît exclusivement sur les différentes espèces de chênes et sur les châtaigniers : c’est avec ses baies seulement que l’on fait de la glu. M. Savi affirme avoir essayé inutilement d’en préparer avec les baies du véscum album, soit vertes , soit müres, et il dé- Botanique. 221 clare que cela est impossible, attendu que la pulpe visqueuse de ces baies est soluble dans l’eau. Ainsi, ce serait à tort que Lin- née aurait dit du viscum album : Ex baccis viscus præparatur. (Flora econom. Amcænit. Acad.,t. 1.) ce qui a été répété par- tout, d’après son autorité, jusqu’à nos jours. M. Savi estime aussi que le /isnum visci quercéni des boutiques est le bois du lo- ranthus , etil se fonde sur la description qu’en fait Lemery dans son Dictionnaire des drogues. CM: 354. Descriprion de cinq nouveaux genres de la famille natu- relle des Bignoniacées, par M. David Don. (Edimb. philos. Journ., oct. 1823, p. 259.) M. Don annonce qu’il donnera, d'ici a peu de temps, un tra- vail complet sur cette famille et sur les Srsamées. Il ne décrit dans ce mémoire que les cinq genres suivans : ARGYLIA, qui a pour type le Bigronia radiata de Linnée, espèce du Pérou. — Cuirorsis. Ce genre ne renferme qu’une espèce encore inédite originaire du Mexique. — Asrianraus. La seule plante de ce, genre, l’Ast. longifolius, est originaire du Mexique. — Dezos- roma. Ce genre comprend deux espèces inédites du Pérou. — Srexocosium. Une seule espèce, originaire du Pérou, appartient à ce genre. — Il donne aussi plusieurs observations sur le genre JacaranDa, dans lequel il a observé une structure singulière des étamines ; dans toutes les plantes de ce genre, à l'exception du Jacaranda tomentosa R. Brown, l’anthère est formée d’une seule loge, la seconde est avortée. M. Don a joint à ces observations une monographie des espèces de ce genre, au nombre de six. An. B. 355. NoTE SUR LA STRUGTURE DU FRUIT dans le genre Helianthe- mu de la famille des Cistes, par M. A. Ricæarn. ( Bull. des Sciences par la Soc. philom., août 1823, p. 125.) M. Richard à observé que, dans un grand nombre d’espèces du genre Helianthemum, la capsule, au lieu d’être à une seule loge, dont les valves portent des placentas pariétaux, comme on l’a généralement décrite, et comme on peut le voir en effet dans les Æ. vulgare, aperninum, etc., présente souvent un ovaire à trois loges, formées par des cloisons placées sur le milieu des valves, et portant les ovules à leur bord interne. Il est remarqua- ble de voir réuni; dans nn genre aussi naturel, deux modes de structure qu'on a généralement regardés comme une différence 222 Mineralogie. importante dans la plupart des plantes, et dont l’existence si- multanée dans un même genre affaiblit la valeur. An. B. —— MINÉRALOGIE. 356. CHARACTERISTIR DER FELSARTEN. Sur les caractères spéci- fiques des roches, par M. de Léonxarp , prof. à l’univ. de Heidelberg; 1°°. part., comprenant les roches à parties dis- semblables, 230 p. in-8.; Heidelberg; 1823, Engelmann. Cet ouvrage est destiné à servir de pendant au manuel d’o- ryctognosie du même auteur. Dans sa préface , M. de Léonhard se loue extrèmement de la prévenance avec laquelle les savans de Paris l'ont accueilli, et particulièrement de l'accès qu’il a trouvé à la collection minéralogique de l’école des mines, dont la disposition lui a semblé digne des plus grands éloges. M. Léonhard, suivant l'excellent usage de ses compatriotes, cite avec beaucoup de soin les ouvrages où il est parlé des diffé- rentes espèces de roches dont, il traite. Ainsi, l’on trouve, p. 43, l'indication de 4o ouvrages relatifs au granite seulement; p.88, ceux de 12 ouvrages sur la diorite, et ainsi de suite. Voict l’'énumération des roches dont l’auteur a parlé dans cette pre- mière partie. RocHEs GRANITOÏDES. 1. Granite. 2. Sienite. 3. Diorite. 4. Dolerite. 5.Gabbro. 6. Eclogite. Celle-ci est composée de diallage ou smaragdite et de grenat. 5. Hornfels, c'est-à-dire Roche cornée, qui est le Trapp de Lasius, le Kieselschieferfels de Freisleben. 8. Pyromeride ( porphyre orbiculaire de Corse.) — II. Roces rissies. 1. Gneis. 2. Schiste micacé. 3. Itacolu- mite ( grès flexible du Brésil. ) 4 Æiser glimmer schiefer d’'Eschwege. 5. Turmalin-schiefer ( schorl schiefer de Eiben- stock } composé de quartz et de tourmaline. 6. Diorit schiefer ( diabase schistoïde de Brongniart. ) 7. Topasfels. — III. Por- PHYRE. Feldstein porphyr (eurite porphyroïde de Brongniart). — La suite comprendra les deux autres parties du même ouvrage; elles peuvent paraitre vers la fin de l’année, et le tout formera 1 vol. M. Léonhard indique les substances minérales que cha- que espèce de roche contient accidentellement. Il cite aussi les localités où ces roches se rencontrent. C. M. 357. Sur LA FORMATION DE L'OPALE, du Xilolithe (Wood stone }, et du diamant , par M. Jameson. ( Wém. de la Soc. Wernér. d'Edimb. t.1V, p. 656.) Mincralogie. 223 L'opale se rencontre dans tous les tefrains, et même dans les bambous sous le nom de Tabachir. C’est un hydrate de silice. — Le silex corné (hornstone ) se trouve aussi dans tous les terrains , et on a vu une substance pierreuse qui s’y rapporte, secrétée par le bois de Tec. (rectona grandis.)—Le diamant pour- rait bien appartenir de même à tous les terrains ; et l’auteur de cet article ne trouve rien d’improbable dans l'opinion des natu- rels de l’Inde, qui pensent qu’il se forme encore des diamans dans les terrains d’alluvion. En raisonnant par analogie, l’auteur serait porté à croire de même que les végétaux peuvent secréter une matière analogue au diamant, et c’est ce qui a lieu peut-être dans certains boistrès-durs, de couleur foncée, etqui prennent un poli très-vif. C’est encore ainsi, ajoute M. Jameson , que le chara et aussi quelques lichens secrètent du carbonate de chaux. C. M. 358. Sur L’ourremer et les moyens de déterminer sa pu- reté; par R. Puircrps. ( Ann. of philos., juil. 1823, p. 31.) La dernière analyse du lapis-lazuh n’avait indiqué la présence d'aucune combinaison ferrugineuse dans la composition de ce minéral; cependant on s'était obstiné à croire qu’elle en conte- nail, et que c'était même ce corps qui le colorait. L'auteur, dont les recherches datent de la même époque que celles de MM. Clé- ment et Desorme, partage , à l'égard du fer, l’opinion de ces chimistes, et pense que le principe colorant est d’une nature particulière, sur laquelle il appelle l’attention des savans. 1] in- dique ensuite les moyens de reconnaître si loutremer est naturel ou factice. C’est ordinairement les combinaisons de cuivre, de cobalt, d’alumine, etc., qui sont employées à le con- trefaire. Il fait connaître les réactifs les plus propres à rendre sensible chacun de ces ingrédiens. Ro. 359. DEscriPrroN D'UN MINÉRAL d'Orkney, par Th. St. Trariz. (Trans. roy. soc. Edimb., vol. 9, p. 81.) C’est en visitant en 1803 une mine de plomb abandonnée aux environs de Stromness , que M. Traill découvrit ce minéral, qu'il prit d’abord à sa pesanteur pour du carbonate de baryte. Quel- ques expériences faites à la häte détruisirent son opinion à cet égard, et il lui trouva la composition suivante. Sur 100 parties : carbonate de sirontiane, 68,6; — sulfate de baryte, 27,5; — carbonate de chaux, 2,6 ;— oxide de fer, 0,1; — eau, 1,2; — 4 DE n3 NE 224 Mineralogie. total, 100,0. -- D'après l'apparence homogène de cette sub- stance, M. Traill est porté à croire que tous ces élémens sont réellement combinés entre eux, et, par conséquent, ne sont pas unis par un mélange mécanique, et propose de la nommer Bary-strontianite, ou Stromnite, du nom du lieu où en l’a trou- vée. Sa couleur est le gris blanc, son aspect un peu perlé, sa structure un peu radiée , sa dureté moyenne; l'acier le raie; sa pesanteur spécifique est de 0,7. Il se dissout et effervesce avec les acides. Ii se rencontre en masses de différentes grosseurs , réuni avec le minerai de plomb, dans une formation de schiste argileux qui paraît reposer sur le schiste micacé. Louis ANDRÉ. 360. NoTicE SUR UN GISEMENT DE STRONTIANE SULFATÉE dans la montagne de Wiessenstein, près Soleure ( Suisse); par M. Bourper pe La Rivière; lue à la Société de phys. et d'hist, natur. de Genève.(Jour. de phy. et de chim., avril 1823, p.187.) Cette strontiane sulfatée a été découverte par M. le colonel Dufour, sous la forme cristalline de Haüy dite sous-sextuple, tapissant un grès argileux friable qui en est lui-même imprégné, dans la montagne du Weissenstein, à 3 lieues N. O. de Soleure, en Suisse. Elle jouit de toutes les propriétés connues à ce miné- ral. Le mémoire de M. Bourdet est presque en entier relatif aux différences qui existent entre la baryte et la strontiane sulfatée. Cette strontiane offre un nouvel exemple de localité; je ne crois pas qu’elle soit connue dans cette formation, qui est probable- ment analogue au grès dit mollasse, si abondant en Suisse, ct en Savoie. Louis ANDRÉ. 361. Inrorocra MineraLe, ossia storia di tutte le sorgenti mi- nerali. Histoire de toutes les eaux minérales des états du roi de Sardaigne; par le Dr. Bern. Berrini. Turin, 1822, Bocca. 362. Arcuiv Für Berceau und Hüttenwesen. Archives de Part du mineur et de l'exploitation des mines, publiées par le Dr. C.-J.-B, KarsrTen; vol. 1 et 2, Berlin, Reimer; vol. 3 et 4, Breslau, Holaufer; 1821. Au milieu de quelques inexactitudes sur l'historique et les produits de quelques exploitations, cet ouvrage renferme des do- cumens précieux sur une foule de-branches de l’industrie miné- rale. La construction des fours, le traitement du minerai, le choix du combustible, etc., y sont exposés avec soin. C’est un Minéralogie. 220 recueil où se trouvent consignés les mémoires, les procédés et les résultats statistiques épars dans les ouvrages analogues qui se publient, soit en France, soit en Angleterre. ( Leipz. lit. zeit., mars 1823 ,p. 594.) 363. Descrrprron de la manière dont les forgerons fondent le fer et sa mine dans la Sibérie orientale; par le professeur PETRI d'Erfurt. ( Polyth. Journ., B. 10, H. 2 ,fév. 1823, p. 203.) La plus grande partie des forgerons de la Sibérie se trouve réunie à Jeniseisk, jolie ville, qui compte environ 10,000 habi- tans, dans le gouvernement de Tomsk, à 700 milles de Saint- Pétersbourg. C’est là que depuis plus de cent ans on retire le fer par la fusion d’une mine blanche comme la neige; les paysans ramassent cette mine en automne, et l'emportent à la maison pour la brûler dans un fourneau. Ce fourneau est composé d’un mur carré de 2 archines de hauteur et autant d'épaisseur, et dans l'intérieur duquel est une cavité cylindrique de + ærchine de lar- geur, qui s'agrandit dans la partie inférieure, et forme le 214, qui a 3empans delargeur, de même que son ouvertureantérieure vers le so!. Lorsque le forgeron veut chauffer un fourneau, il répand sur le zid de la poussiere de charbon, déjà allumée et recou- verte de terre; sur celte première couche de terre, on place un tuyau de terre de 1 = werschok de largeur, qui monte jusqu'au milieu du nid, et qui est recouvert par la moitié d'un ancien tuyau, afin d'être mieux garanti de la flamme; on répand en- suite dans le fourneau un peu de feu de la forge, on ferme l’ouverture avec des pierres dures jointes ensemble par une terre glaise humectée, et l’on remplit enfin le fourneau avec environ trois corbeilles de charbon; on ajuste alors aux tuyaux des soufflets, et on les met en jeu; et aussitôt que le feu à pénétré partout, on apporte au fourneau une bâche de mine bocardée pesant 10 livres ; aussitôt que les charbons entassés au-dessus de l’ouverture du fourneau s'affaissent en brülant, on met une nouvelle corbeille de charbon; on ajoute par- dessus une autre bâche de mine, et l’on continue de cette manière jusqu'à ce que huit corbeilles de charbon soient con- sumées par-dessus les trois premières; à la »°. et à la 3°. cor- beille, on verse à chaque fois une bâche de mine; à la 4°. et à la 5°., un peu plus; à la 6°. et à la 5°., 2 bâches; et à la 8°., de nou- veau une seule bâche, et l’on souffle alors dans le four; pendant 226 Palæontographie. la fonte, les soufflets sont dans un mouvement continuel, un ou= vrier étant chargé de les faire aller constamment , de nettoyer les tuyaux des scories qui se forment, et de reboucher avec de la terre le foyer lorsque le feu le pénètre; quand les charbons sont consumés, on enlève les pierres du foyer, et l’on retire les gueuses , qui, sur 100 livres de mine, donnent enviren 40 livres de fonte ; on place alors la gueuse brülante sur une enclume; on Ja coupe avec la cognée, et elle est propre à être forgée. Ro. ———“< SE— + PALÆONTOGRAPHIE. 364. NaCHTRAGE ZUR PETREFACTENRUNDE. Supplément à la science des pétrifications ; par le Baron E. F. de ScxcoraEim. 2e. cahier, in-8. de 114 p., av. un cahier in-4. de 16 pl. gr. Gotha ; 1823 ; Becker. L'on connait généralement lonvrage publié, en 1820, par M. le Baron de Schlotheim, intitulé, Petrefactenkunde, etc. Science des pétrifi ations, etc .Un volume in-8. de rxrt et 437 p- de texte. Ce vo est accompagné d’un cahier in-f. de pl. très- bien grav., n. 15 à 23, suite des pl. dela Flore du monde pri- métif, publiée d'abord par ce savant célèbre. — En 1822 il a paru un supplément au Petrafactenkunde , in-8. de 100 p. av. un 2. cahier de pl. n. 1 à 21. Prix, 4 rxd. Ce re. supplément contient : 1°. Suite à la description des ossemens fossiles trou- vés aux environs de Kôstritz. — 2°. Sur les Crustacés pétrifiés et fossiles, particalièrement sur ceux de la côte du Tranquebar.— 3°. Descriptions de plusieurs plantes et polypiers. — 4°. Sur plu- sieurs bivalves et univalves pétrifiés, et sur les formations dont ils dépendent. ( Plusieurs espèces fort curieuses dOrthocératites, de Térébratules, de Cochlites, etc., sont figurées et décrites dans cette partie de l’ouvrage. } — 5°. Supplément à l'histoire natu- relle des Encrinites et des Pentacrinites. — Le 2e. supplément que nous annoncons n'offre pas moins d'intérêt. Il comprend 10. Apercusur les espèces de Trilobites connues jusqu’à présent. — 90, Mélanges sur les Crustacés fossiles, les Encrinites, etc. 8 pl. représentent des encrinites et complètent le grand travail de M. Miller sur ces singuliers fossiles. — 3°. Sur le calcaire coquil- lier de la Thuringe, ( Flotzmuschelkalhstein ) principalement sous le rapport de ses pétrifications. Les planches qui accompa- gnent ce nouveau supplément sont aussi bien dessinées et gravées Palæonthogra paie. 2 27 que les précédentes; et, comme elles, représentent une quantité d'espèces très-curieuses et non encore connues. E: 365. Mineraz concnoLocy, etc., par J. D. C. Sowerey, N. LXXV. ( Por. le n. 205 du to. II du Bulletin.) Ce nouveau cahier contient la description et les figures de deux espèces de coquilles fossiles, analogues aux Patelles et aux Nérites dont M. J. B. Sowerby a formé un nouveau genre. sous le nom de Pileolus ( Gen. of shells, n. 19.) Voici les caractères qu’il lui assigne. Testa patelliformis, vertice subcentralt, recto. Discus inferus, parte central pulvinulaté; aperturä exigud , sublaterali, semilunart, labio externo marginato, interno cre- nulato, spirä omnind intern , brevissimd. — Les deux espèces assez petites sont nommées , l’une plicatus, l'autre /ævis. Elles viennent du calcaire Oolitique. — On trouve ensuite la descrip- tion et les fig. des espèces suivantes: Turbo conicus et rotunda- tus. (Ges coquilles paraissent appartenir aux genres Natice ou Pa- ludine. }— Murex Peruvianus et tortuosus. Le x°°. est rapporté à l'espèce du même nom dans l'Ercyclop. méthod., ( Murex Ma- gellanicus. B. Lam.) 3 PI. de Térébratules terminent ce numéro ; leurs descriptions paraîtront dans un prochain cahier. E. 366. Il a été découvert dans les roches de la forêt de Fontaine- bleau, entre Moret et le village de Sorc, un homme et un che- val dans un état complet de pétrification. Les autorités conser- vatrices de la forêt ont autorisé l'enlèvement de cette rareté sans exemple dans les collections d'histoire naturelle. L'homme et le cheval, probablement sa monture, ont été trouvés couchés sous une roche énorme faisant caverne. Le cheval était isolé, l’homme adhérait aux roches voisines, d’où il a été difficile de le détacher. Nous tenons ces détails d’un témoin oculaire. ( 477. de la méd. physiol., sept. 1823 ; p. 320.) Des renseignemens ultérieurs paraissent prouver que les premiers observateurs ont été trompés par les formes grossières de deux blocs de grés. 367. Quelques os d'une grosseur extraordinaire, que l'on croit avoir appartenu à un m#ammouth, viennent d’être découverts dans une couche d'argile , sur les bords du Necker près Stuttgard, ( Lond. Lit. gaz. août, 1823 ; pl. d8.) 228 Anatomie. ANATOMIE. 3638.CONS1NÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LA VERTÈBRE, par M. Gror- FROY DE SaiNT-Hiraire. (Annales du Muscum d'histoire nat., 2°, cah., p. 89.) Dès 1820, M. Geoffroy de Saint-Hilaire commenca à faire con- naître ses recherches sur le système solide des animaux articulés ; il avanca cette proposition remarquable, que Les insectes vivent au dedans de leur colonne vertébrale, comme les mollusques au sein de leur coquille ; véritable squelette pour ces derniers, sorte de squelette contracté. Pour prouver que la vertèbre existe chez les insectes, M. Geoffroy a fait un travail très-étendu sur cet organe, considéré sous un point de vue général. La ver- tèbre du carrelet ( Pleuronectus rhombeus ),; composée de par- ties distinctes, offrant des conditions favorables pour faire res- sortir les idées de M. Geoffroy, c’est cette espèce que ce savant a choisie. En outre « un pleuronecte tient aux animaux des pre- » mières séries (il en est un des premiers chainons) etilouvre par » les anomalies de son mode de natation la série, presque infi- » nie en nombre, et en formes variées, des classes inférieures.» M. Geoffroy distingue dans une vertèbre le noyau ou ‘Corps, qu’il nomme cycléal, et les branches latérales. Ce cycléal, dans son principe, est tubulaire, n’est pas toujours plein, comme on le remarque dès le jeune âge chez l'homme et les autres mammi- fères. Ce canal se remplit à l’intérieur par une suite de couches concentriques, s’oblitère successivement jusqu’au point de ne pré- senter,chez quelques poissons, qu’un trou central.Quant aux bran- ches latérales, ce sont supérienrement les lames des vertèbres, qui, réunies , constituent le canal vertébral, et, inférieurement , les côtes qui forment un véritable canal lorsqu'elles sont réunies ou sont libres et flottantes. Le système médullaire, situé au-dessus et le long des corps vertébraux, et l'aorte placée au-dessous et dirigée dans le même sens, se trouvent protégés supérieurement et infé- rieurement par les canaux que forment ces branches latérales. M. Geoffroy donne le nom de périal à chaque lame vertébrale: ainsi ce sont les périaux qui, entourant le système médullaire, forment, en se réunissant , le canal vertébral. Chez les poissons, la moelle épinière n’est plus qu'un filet grêle dans la région post- abdominale, en sorte que dans cette région, une partie seulement Anatomie. 229 des périaux forme les parois du canal de la moelle épinière; cette diminution en largeur des périaux , donne lieu à une aug- mentation considérable de ces os en longueur, d’après cette loi con- stante, qu’ une dimension n’est jamais diminuée, qu’elle ne donne lieu à une augmentation de la dimension opposée. Au-dessus du cycléal se trouvent encore deux pièces de chaque côté : chacune d'elles porte le nom d’épia!; les épiaux viennent compléter les parois du canal vertébral lorsque la moelle épinière occupe un grand espace. Ces organes, qui servent à compléter le canal, lors- que la moelle est très-volumineuse, changent de place, en con- servant toutes fois des rapports avec les mêmes parties. Pour les distinguer, on reconnaît le zracta-périal et le cyclo-périal qui sont surmontés par le pro-épial et l'en-épial.Ces parties distinc- tes dans les poissons, le sont aussi chez l'homme et les mammi- fères, lorsque l’ossification n’est pas complète. Venons aux parties situées au-dessous du cycléal, parties protectrices du système san- guin, comme les autres l’étaient du système nerveux : on re- connaîtra d'abord deux pièces, dont.chacune porte le nom de Paraal ; la disposition des paraaux est analogue à celle des pé- riaux. Chez le carrelet, pris pour exemple par M. Geoffroy, les pa- raaux droits et gauches sont unis dans les vertèbres post-abdo- minales ; mais chez les animaux de classes plus élevées, où il existe un système sanguin très-développé et un appareil digestif volumineux, les paraaux sont écartés et forment ce que lon nomme les côtes appelées certébrales. Les côtes sternales, ou cataaux, sont sur-ajoutées aux côtes veriébrales ou paraaux, Comme il y a le même rapport entre les cataaux et les paraaux, qu'entre les périaux et les épiaux, les mêmes distinctions respec- tives existent; en sorte que, suivant Ja position des parties, on dit cyclo-paraal, méta-paraal, en-cataal et pro-cataal. Il faut bien suisir tous ces détails pour parvenir à comprendre la ma- nière dont M. Geoffroy compare le système solide des animaux vertébrés à celui des insectes. Les insectes, dit ce savant anato- miste, vivent au dedans de leur colonne vertébrale, c’est-à- dire que leur cycléal n’est pas plein, comme dans les animaux des hautes classes , il contient le cordon nerveux, le vaisseau sanguin , les’ viscères, les muscles , et forme un anneau très-ample dont le diamètre est ébal à à celui de l'animal. D'où il résulte 1°. que l'épaisseur de l'anneau est en raison inverse de l'étendue de sa circonférence; 2°, le tube vertébral se tronve immédiatement 250 Anatomie. revêtu par le derme; 3°. etse confondraavec le tube épidermiqueÿ 4°. lorsque les principes constituans du tissu dermoïque prédo- minent , les animaux ainsi enveloppés sont des coléoptères. Siau contraire le tissu osseux prédomine,on reconnaît le test des crus- tacés, des crabes, homards, ete.; 3°. tous les organes étant contenus dans le tube vertébral, les analogues des autres parties de la vertè- bre, que nous avons indiqués ci-dessus, se trouvent alors appro- priés au mouvement progressif. En résumé, M.Geoffroy St.-Hi- laire considère chaque anneau d’un animal articulé comme un corps de vertèbre creux, et chaque paire de pates comine les ap- pendices du cycléal, qui ici sont destinés à la locomotion, tandis que dans les animaux des classes supérieures, ces parties se réu- nissent pour former des anneaux protecteurs du système nerveux ou du système sanguin. Dans un nouveau mémoire, le savant zoologiste, dont nous venons d'analyser le travail,appliquera les considérations qu'il présente aujourd'hui à la position de Ja moelle épinière, des museles dorsaux, du canal intestinal, etc., dans le homard. DEFERMON. 369. PLANCHES ANATOMIQUES DU CORPS HUMAIN, exécutées d'a- près les dimensions naturelles, accompagnées d’un texte ex- plicatif; par F. Anrommarcar; par le Cte. de LasTEYRIE. 4°. livr. ,in-fol. de 5 f. et 6 pl. Prix, 25 fr. Impr. de Dondey-Du- prez. Paris; 1823; Lasteyric. Cette quatrième livraison aussi magnifique que celles qui l'ont précédée, représente les parties situées au-dessous de la seconde couche musculaire. Nous ferons connaître avec plus de détail les diverses parties représentées dans cette figure en indiquant celles que contiendra la be, livraison, parce qu'alors nous aurons le texte explicatif de l’auteur, et nous ne pouvons mieux faire que de le suivre dans ses descriptions. Comme on ne peut irop en- courager la grande entreprise du Dr. Antommarchi, et faire connaître les témoignages honorables qui viennent sanctionner le succès de ce bel ouvrage, nous transcrivons ici la fin de la lettre de M. le prof. Landré-Beauvais à S. E. le ministre de l'in térieur , lorsque ce médecin fut consulté comme doyen de la faculté pour donner son opinion sur cet important travail. « Cet » ouvrage , dit M. Landré-Beauvais, me parait devoir être fort » utile pour les praticiens qui ne peuvent plus se livrer aux » travaux anatomiques , et je pense qu'il est à désirer qu'il soit Anatomie. 231 » déposé dans toutes les grandes bibliothéques. » Certes, l’ou- vrage de M. le Dr. Antommarchi mérite sous tous les rapports un semblable encouragement , pour compenser les peines de l’auteur et les frais énormes qu’exige une telle entreprise. 370. SUR LES PROPORTIONS RELATIVES DES DIVERSES PARTIES DU coRPS DE L'HOMME, par le Dr. Fréd. Brrp.(Zeëtschrift für die Anthropologie , 2e. trim., p. 330 (1).) Les peintres se sont occupés de trouver les dimensions pro- portionnelles du corps. On a également examiné les proportions de l’âge de l’enfance et de l’époque qui suit la puberté; quoi- que la longueur du corps soit bien différente, on a cependant pu établir, avec assez de raison, que la proportion moyenne est de 5 pieds 5 à 7 pouces, à peu près, pour l’homme bien propor- tionné. — Les médecins ont naturellement dü s'occuper des dé- viations de l’état normal, pour prévoir la disposition aux ma- ladies et les prévenir. On a observé que des personnes avec une poitrine étroite sont moins sujettes aux fièvres typhoïdes, et incli- nent plutôt à la phthisie. L'auteur a formé un tableau de mesures qu'il a prises de la longueur de la poitrine d’après la longueur du sternum, de la clavicule, et de la plus grande circonférence de la poitrine sur des enfans de l’âge d'un mois, et, à peu près, de trois mois en trois mois, jusqu'à l'âge d’un an; puis, d'année en année, jusqu'à 30 ans, Sur un nombre assez considérable d'individus. Un 2e. tableau donne la mesure de l’abdomen depuis le processus xyphoïde jusqu’à la symphise de l’os du pubis. Un 3°., enfin, la longueur du fémur, du tibia, de l’omo- plate, et du radius jusqu'à la pointe des doigts. Il passe, après cela, en revue les proportions des différentes parties du corps, ayant égard aux travaux de ses prédécesseurs. —On à établi que, si la longueur du corps est divisée en huit parties, la tête en oc- cupe la 8e. et plus; Elshols, la 9e. partie. Sue gompte 9 pouces 6 lignes, et Gardon , 9 pouces 73» Sur 9 pieds. Clark a mesuré la circonférence de la tête des garçons, l’a comparée à celle des filles; il trouva 14 pouces, mesure anglaise, pour les premiers, et 13 + pour les filles. M. Bird a mesuré plusieurs têtes (x) Ce journal est publié par M. Fr: Nasse, conjointement avec MM. Beneke , Bergmann , ete., etc. M. Nasse est réuni à 25 auteurs connus de PAllemagne, qui s'occupent tons de physiologie médicale. a , 2) 202 Anatomie. | lui-même, et cite encore les mesures prises sur un certain nom bre de conserits à Londres et à Édimbourg, et dont l’auteur de cet extrait rendit compte dans la Gazette de Santé. Le ré- sultat de ces romparaisons, fondé sur des observations d’une valeur très-différente, est que le développement de la tête de- vance celui de toutes les autres parties dans l'enfance. Les en- fans faibles n’ont guère la force de la tenir droite avant l’âge de 3 ans. Si celte pesanteur dure au delà de 12 à 15 ans, on peut la regarder comme une déviation de la forme et comme une cause de maladie. Les bossus en donnent l'exemple le plus frappant. Les veines jugulaires, qui se développent pourtant davan- tage dans cette conformation , rendent le retour du sang de la tête plus facile; aussi observe-t-on que les bossus ne meurent pas tant d’apoplexie que de maladies de poitrine : ils souffrent cependant souvent de maux de tête. Swieten prétend qu’une tête bien grande et bien développée vers l’os ocripital est un signe de meilleüre constitntion et de longévité. Dans les hydrocépha- les, le crâne prend plutôt la forme globulaire, et l'os frontal est proéminent. L'auteur cite les mesures comparatives de 2 enfans âgés de 6 mois, prises par M. Yeats. La circonférence, d'une oreille à l’autre de l’enfant sain} était de 8 p. +; celle del’enfant hydrocéphale, de 16 £. Depuis lés paupières jusqu’à la tubéro- sité de l'os occipital, dans le 1er., 10 +; dans le 2€., 18 +. La circonférence, autour des tempes et de l’occipital, était enfin, chez l'enfant sain, 16 +; chez le malae, 25 +. L'auteur cite en- core des exemples de déformation de la tête, accompagnée d’é- pilepsie, etc. Nous nous permettons de ne prendre dans ce mé- moire que ce qui paraît annoncer un peu plus de précision dans les mesures des parties. L'auteur observe, d’après ces tableaux cités, que, de 12 à 17 ans, la plus grande longueur du sternum est de 7 : pouces, et, de 18 à 4o ans, de 8 pouces. Il fixe la lon- gueur nécessaire du sternum. pour un enfant qui vient de nai- tre, de 2 © à 3 pouces. Les enfans qui souffrent d’atrophie, et qui n’ont quelquefois que 2 pouces, succombent souvent. En gé- néral, la longueur du sternum et de la clavicule de chaque âge parait indiquer assez directement l’état de la poitrine, quoique les bossus, qui ont la poitrine très-large, fassent une excep- tion. La poitrine de l’homme est, comme on le sait, naturelle- ment plus grande, en proportion, que celle de la femme. Le thorax de la femme est plus pointn vers le haut. Quant au bas- Anatomie. 233 ventre, on observe que son volume influe surtout sur la santé des femmes au moment de la grossesse. L'auteur a comparé un en- fant scrophuleux de 5 ans, qui avait la hauteur de 2 pieds 11 : pouces, à un enfant du même âge en bonne santé, dont la hau- teur était de 3 pieds 1 + ponce. Le bas-ventre du 1er. avait la longueur de 9 + pouces, et celui de l’enfant sain, 8 + pouces. Les extrémités sont ordinairement d’une longueur démesurée lors- que le tronc est court; les extrémités supérieures sont souvent longues lorsque le thorax est mal conformé; et les extrémités inférieures longues se trouvent souvent avec le bas-ventre allon- gé. On sait cependant que ces proportions changent avec l’âge. Les extrémités allongées ne sont pas ordinairement le signe d’une très-grande force musculaire. On les trouve très-longues dans les individus attaqués de la maladie bleue, etc. F.-D.-R. 351. NoTE SUR LE MODE DE RÉUNION des racines antérieures et postérieures des nerfs spinaux; par S. H. V. Bouvier, D. M. L'auteur à inséré les recherches qu'il a faites à ce sujet dans une thèse soutenue récemment à la faculté de médecine de Paris. Les deux racines , selon M. Bouvier, sont simplement accolées et unies par un tissu cellulaire très-délié : elles ne se confondent en aucune manière; seulement quelques filets se détachent de la racine antérieure et traversent les intervalles des faisceaux qui composent la postérieure pour se joindre à la branche posté- rieure du nerf. Celle-ci est formée par ces filets et par une par- tie de la racine postérieure dont elle se sépare en arrière; elle semble même, au premier abord, provenir uniquement de cette derniere ; les filets qu’elle recoit de la racine antérieure étant très-fins et pouvant même ètre aisément pris pour du tissu cel- lulaire, qui unit les deux racines. — Au-delà du point d’origine de Ja branche postérieure , les deux racines un peu affaiblies se confondent pour former la branche antérieure, et concourent à peu près également à lui donner naissance; cependant comme elles sont d’un volume inégal, à l'avantage de la racine posté- rieure dans les quatre classes de nerfs fournis par la moelle, et que la branche postérieure, généralement moins grosse que l’au- tre ne prend qu’une très-petite partie de cette racine, le cordon qu’elle fournit à la branche antérieure dépasse dans beaucoup de nerfs celui qui provient de la racine antérieure. HyC Tome IV. 16 254 Anatomie. 372. CRisTAUX TROUVÉS DANS LE PLEXUS CROROÏDE DU CERVEAU par M. le Dr. Bencwmaxx, médecin à l’hôpital des aliénés, à Celle ( Hanovre.) Le journal d’Anthropologie ( Zeëtschrift, ete.) publié par M. Nasse, cahier du 2e, trimestre de 1823, contient, au sujet d’une aliénée, une histoire assez longue et très-détaillée, dont il nous serait impossible de faire un extrait, et dont nous ne pou- vons non plus donner une traduction complète. Nous allons donc nous borner à rapporter ce qui nous a paru plus frappant dans le récit de l’autopsie du cadavre. — M. Bergimann trouva dans le plexus choroïde du cerveau une cinquantaine de beaux cristaux très-luisans et fort transparens, intimement attachés au tissu des vaisseaux. Quelques-uns avaient la forme d’un prisme rhomboïdal, mais en plus grande partieils offraient celled’un pris- me quadrangulaire. D’autres avaient la forme de plaques rhom- boïdales, et se trouvaient assez semblables aux cristaux de sélé- nite. M. le prof. Strohmeyer en a soumis plusieurs à/ Pana- lyse chimique, et il en est résulté qu'ils contenaient du phos- phate de chaux, et del’'ammoniaque,comme certains calculs uri- paires qui ne se rencontrent que rarement. Nous observerons en même temps que l’un des reins se trouvait très-malade, et que l'on remarquait dans presque toutes les parties du corps une tendance à s’endurcir; le cœur contenait des concrétions poly- peuses, et la vésicule du fiel, des calculs. La matrice présentait des concrétions osseuses, etc. On trouva les plexus tuméfiés sans contenir de l’eau; les corps glanduleux qui y sont contenus étaient plus gros qu'à l'ordinaire. Une partie du plexus, entre le corps strié et les cornes d’ammon des deux ventricules, était jaunâtre, membraneuse, dure et épaisse. M. Bergmann ne croit pas que les cristaux mentionnés soient très-rares ; il en a trouvé de sembla- bles, mais non pas en aussi grand nombre, dans le plexus cho- roïde d’un autre jeune homme aussi aliéné. — Au moment où je finis cet article, je recois la Bibliothéque médicale du mois d’oc- tobre dernier, et j'y trouve, page 188, une note sur les concré- tions choroïdales du cerveau dans le cheval; par M. Boullay jeune, vétérinaire. Ces concrétions, qui ont de l’analogie chi- mique avec celles que nous venons de décrire, n'étaient cepen- dant pas cristallisées. FE. D. R. Physiologie. 235 373. NOTE SUR UN FOETUS HUMAIN MONSTRUEUX; par M; Laurz, de Strasbourg. La tête de ce fœtus se termine supérieurement en pointe, et offre à la partie inférieure du front une fente unique, étroite, triangulaire à sa partie moyenne et linéaire dans le reste de son étendue. Au-dessous de cette fente, on voit deux sourcils qui viennent se joindre à angle obtus sur la ligne médiane de la face. Une bouche très-bien conformée existe à une grande distance au-dessous de la fente, sans aucune trace de nez. ( Bull. de la Soc: philomat., juill. 1823 , p. 106.) ee D ee PHYSIOLOGIE. 374. Mémoire sur les phénomènes qui accompagnent la con- traction musculaire ; par MM. Prevosr et Dumas. ( /ourn. de PAYS: Cxpér:; he D°.,1923 ,P. 301.) Dans ce mémoire, MM. Prevost et Dumas ont examiné au mi- croscope äes muscles assez minces pour étre transparens; ils ont observé que lorsque le muscle est dans l’état de repos, les fila- mens musculaires sont parallèles entre eux, anis par du tissu lamineux. Les rameaux nerveux se distribuent dans le muscle en s’épanouissant et se divisent ensuite en filamens isolés, qui se dirigent à peu près perpendiculairement aux fibres muscu- laires; ces filamens se replient ensuite et forment des anses en revenant au tronc. Tous les filamens ne reviennent pas au tronc, ilen est qui s’anastomosent avec les branches voisines. Les fibres nerveuses élémentaires, qui coupent les faisceaux musculaires à angle droit sont à la distance les uns des autres d’un quart de millimètre environ. Lorsqu'on examine au microscope un muscle mince et transparent, et qu’on y excite des contractions au moyert du courant galvanique, les fibres musculaires se replient en zigzags. Cetétatde la fibre musculaire en contraction indiqué par Verheyem a été très-bien décrit par Richard Lower, qui en a donné une figure dans son ouvrage intitulé : De structurd et motu cordis. MM.Pre- vost et Dumas confirment les résultats des expériences de Bar- zelotti qui prétend qu’il n’y a aucun changement de volume dans le muscle, bien qu'il y ait un changement de forme. — Les dis- positions anatomiques des parties constituantes du tissu muscu- laire étant bien connues , on comprendra la possibilité de faire l'application, aux phénomènes de la contraction musculaire, de la 236 Physiologie. belle loi découverte par M. Ampère; mais, avant d'admettre qu'il y a deux courans en sens contraire, nous allons indiquer les expériences de MM. Prévost et Dumas, qui en rendent l’exis- tence très-probable. — Si l’existence des deux courans est réelle, il en résultera qu’un muscle sera un excellent galvanomètre, les contractions indiqueront le passage du fluide, comme les dévia- tions de l'aiguille le font dans l'appareil de Schweigger; c’est ce qui arrive en effet. Le courant qui s'établit entre un fil de pla- tine et un fil de cuivre plongés dans l’acide nitrique, entre deux fils métalliques de températures différentes, produit la contrac- tion, et la déviation de l'aiguille. Mais si on place un des fils du multiplicateur dans les muscles, et que l’autre soit mis en contact avec les nerfs lombaires d’une grenouille; les muscles se contracteront vivement par chaque contact, et cependant l'ai- guille aimantée n’est pas influencée, parce que le courant est trop faible pour agir sur les courans de l’aimant : ce qui se dé- montre en amplifiant l'effet par l’addition de deux lames de platine aux extrémités des fils et en fixant un gros morceau de muscle vivant à l’une de ces lames. Alors chaque fois qu’une lame sera plongée dans de l’eau’salée ou du sang, il y aura dévia- tion de l’aiguille. Ces faits, comme on voit, simplifient la question; il ne reste plus maintenant qu’à prouver que, sous l'influence des stimulans chimiques et mécaniques, on donne lieu également à des états électriques déterminés. C’est ce qui arrive en effet lors- qu'on met le nerf en contact avec un acide , du beurre d’anti- moine, ou un métal incandescent. Les mêmes physiologistes pensent, d’après d’autres expériences qui leur sont propres, que le mème phénomène se développe dans le cas de compression du nerf.—Ces faits rendent, comme on voit, fort probable, s'ils ne démontrent évidemment, l’existence d’un courant dans chaque anse nerveuse, en sorte que l'attraction des courans produirait la contraction : lorsque la contraction a lieu sous l'influence de la volonté, en est-il de même? aucune expérience n'a amené de ré- sultat positif. Il faut lire dans le mémoire des auteurs les considé- rations par lesquelles ils expliquent l'impossibilité de démontrer l'existence des courans dans ce cas; elles tiennent toujours à la théorie électro-chimique et sont très-ingénieuses. Du reste, l’opi- nion de MM. Prévost et Dumas est que les contractions qui ont lieu sous l'influence cérébrale sont également dues à des cou- rans galvaniques. Ils ont tenté quelques expériences directes Physiologie. 257 pouf les mettre en évidence; mais leurs recherches n'ont pas encore le degré de régularité et de précision désirable ; ils espè- rent néanmoins obtenir des résultats aussi satisfaisans sur ce dernier point que sur celui qui a fait le sujet des curieuses re- cherches dont nous venons de présenter une rapide analyse. De FERMON. 375. SUR LA PROPORTION DE LA SUBSTANCE NUTRITIVE dans les substances alimentaires ; par M. J. Tipuas. ( Monthl. Masg., juin 1823 , p. 396.) M.Tidmas, après une dissertation sur la substance nutritive dela pomme-de-terre, et l'importance de la physiologie animale, avance les propositions suivantes : 1°. Les parties solides du sang, dans l'état de santé, sont des composés chimiques formés de propor- tions déterminées des atomes élémentaires. — 2°.Toute substance nutritive solidenese convertit pas en substance alimentaire; mais les particules élémentaires , dont elle est composée, sont extraites et combinées dans la proportion seule qui forme le sang. 30. Par conséquent les substances les plus nutritives sont celles dont la composition approche le plus de celle du sang, vu qu’il y a bien moins de parties, qui ne peuvent servir à la nutrition. 40. Le tissu musculaire est une substance plus nourrissante qu'aucune autre; car M. Berzélius , dans sa chimie animale, a prouvé qu’il y a bien peu de différence entre le tissu musculaire et le sang des hommes et des mammifères; en sorte que, selon notre auteur, la nourriture animale a seulement besoin d’être dissoute dans l'estomac, les atomes étant déjà combinés dans la proportion convenable pour former le sang; il n'y a conséquemment qu’une petite portion de ces substances qui ne sert pas à la nutrition. L'observation prouve en effet que les substances ani- males contiennent beaucoup plus de substance nutritive que les végétaux , les animaux carnivores ont besoin d’un poids bien moindre de nourriture que les animaux frugivores d’une égale pesanteur. 376. Zur LEuRE DER SCHWANGERSCHAFrT UND GErurr. Traités physiologiques, pathologiques et thérapeutiques sur la gros- sesse et l’accouchement ; par C.-G. Canus. In-8. avec pl, tom. Ier, 1 rxd, 4 gr. Leipsig ; 1822 ; Fleischer. Cette première partie, divisée en 6 chapitres, contient des observations fort remarquables. Le dernier chapitre traite de 258 Physiologie. l'influence que peuvent avoir sur la formation du fœtus les objets vus par les femmes pendant la grossesse. L'auteur cherche à démontrer la possibilité de ces effets, D.F. 377. ORSERVATION DE JAUNISSE communiquée par l'allaitement ; par Casper. ( Mag. der Ges. Heilk, h. 2, p. 357.) Une femme affectée de jaunisse était accouchée depuis six se- maines et allaitait elle-même son enfant. L’urine de l'enfant présentait dans les langes une véritable couleur de safran, de même que celle de la mère; et les selles du nourrisson avaient aussi une couleur gris-cendré. Le lait de la mére avait une cou- leur jaunätre, la peau de l'enfant n’était pas d’une couleur jaune bien marquée. Dès que la mère fut gnérie de la jaunisse, ces phénomènes cessèrent aussitôt chez l’enfant. 378. Grunpriss ER Puysrococr&. Principes de physiologie; par Cx. A. Runozrar. In-8, tome 2, partie 1.Prix, 2 rxd. Berlin; 1823. 379. M. Frourexs a lu à l’Institut dans les séances dernieres la suite de son premier travail sur les fonctions du système ner- veux. Nous ferons connaître dans un seul article l'ensemble des idées de ce physiologiste sur les fonctions relatives des diverses parties de l’encéphale. — Nous indiquerons en même temps les résultats obtenus par M. Fodéra sur le même sujet ; à ces ana- lyses nous joindrons celle du travail de M. Serre sur le cerve- let, afin que nos lecteurs trouvent réunis dans un même numéro l’ensemble des recherches les plus récentes faites sur le système nerveux. 380. MM. Prévosr et Duwas ont lu un mémoire sur les ani- malcules spermatiques. Ce premier mémoire fait partie d'une . suite de recherches sur la génération. Nous attendrons, pour en donner l'analyse, que tous leurs travaux sur ce sujet aient été lus afin de pouvoir faire connaître la nouvelle théorie qu’ils éta- blissent. 381. On a lu à la Société linnéenne de Paris, pour M. Vazror de Dijon, un Mémoire sur les altérations physiologiques du Lait. — On trouve réunies, dans ce travail, toutes les opinions émises jusqu'ici pour expliquer les causes des phénomènes phy- siologiques qui donnent au ait les couleurs rouge, jaune, bleue ou verte , ct qui le rendent non-coagulable , amer, insipide, su- cré ou alliacé. ( Bibli. physico-économ., mai 1823, p. 340. ) Medecine. 239 MEDECINE. 382. ELEMENTS OF THE THEORY AND PRACTICE OF FHYSIC., etc. Élémens de médecine théorique et pratique, à l'usage des étudians, par G. Grécory , M. D; in-8.; 2 vol., l'un de 402p. l'autre de 450 p. Londres; 1820 et 1823; Burgess et Hill. L'auteur a encore suivi dans cet ouvrage la classification de Cullen; en sorte que la première partie traite des maladies ai- guës, et la deuxième des maladies chroniques; toute imparfaite quesoit cette classification, puisque l’auteur l’adoptait, il nous semble qu’il aurait dù la suivre et ne pas ranger, parmi les ma- ladies aiguës, l'inflammation chronique des bronches et le rhu- matisme chronique; nous ajouterons qu'il y aurait peut-être plus de raisons pour ranger le tétanos et hydrophobie parmi les ma- ladies aiguës, que parmi les maladies chroniques. Du reste la première classe, c’est-à-dire les maladies aiguës, sont divisées en 4 ordres, les fièvres, les exanthèmes ou fièvres éruptives, les phlegmasies ou maladies inflammatoires, et les hémorrhagies. — La deuxième partie, c’est-à-dire les maladies chroniques, for- ment, dans le système nosologique de M. Grégory, cinq classes : 1°. maladies chroniques del’encéphale; 2°. celles du thorax; 30. cel- les des viscères qui servent à la préparation du chyle; 4°.celles des voies urinaires, de l’utérus et de ses annexes; 2°. maladies consti-- tutionnelles. L'auteur attache peu d'importance aux classifications; il a adopté celle que nous indiquons seulement comme ordre de matières. Ce livre est un mélange de résultats d’une saine obser- vation sur les causes et la marche des maladies et de suppositions gratuites sur le caractère de certaines affections, suppositions qui seraient sans importance, si elles ne servaient pas de base au traitement. On voit par cet ouvrage combien est souvent aveu- gle la confiance des médecins anglais dans l’action des médica- mens. M. Grégory a consacré plusieurs chapitres à la dyspepste, que l'auteur attribue à un état de faiblesse primitive de l’esto- mac ; les diverses maladies dont a traité ce médecin sous le nom de dyspepsie, seraient pour M. Broussais des gastro-entérites. — M. Grégory divise les dyspepsies en deux ordres : celles qui sont primitives, et celles qui sont secondaires ; et il les distingue d'après leurs causes. Les premières ont lieu : 1°. par surcharge 240 Médecine: de l'estomac; 2°. par excès habituel de nourriture; 3°. par l'usage habituel des liqueurs spiritueuses; 4°. par défaut d’air et d'exercice; 5°. à la suite d’évacuations trop abondantes ou trop long-temps continuées ; 60. à la suite de chagrins. — Les dyspep- sies secondaires ou symptomatiques sont la suite, 1°. d’un état fébrile; 2°. d’une constipation habituelle; 3°. d’une maladie chronique du foie, 4°. ou de la rate; 5°. d’un désordre dans les fonctions de l'utérus; 6°. de maladies obscures des reins; 7°. d’affections chroniques des bronches ; 8°. de maladies cutanées chroniques — L'auteur indique comme symptôme commun et caractéristique de ces maladies, l'humidité et l’enduit de la lan- gue. Selon lui, le pronostic de toutes ces variétés de dyspepsies est favorable, il recommande les émétiques, avec cette seule res- triction , que l’abus de ces médicamens cause l’affaiblissement de l'estomac; il recommande les purgatifs drastiques dansles dyspep- sies récentes; et leslaxatifs à petites doses dans les dyspepsieschro- niques. L'auteur bläme l'usage des amers quand il ya fièvre; il recommande les toniques les plus énergiques dans la dyspepsie suite de la lactation. Il reconnait aux préparations mercurielles une grande utilité, mais il ajoute qu'il est difficile d'indiquer avec précision les circonstances dans lesquelles on doit les admi- nistrer. Cetouvrage esttout-à-fait propre à donner une idée de la différence qui existe entre les méthodes de traitement adoptées en France et en Angleterre; et à faire voir combien il y a d’em- pirisme chez nos voisins et quel grand usage ils font des médi- camens. DE FERMON. 383. Ausrünrricues Hanpsuan DER GERICHILICHEN Medicin für Gesetzgeber, Rechtsgelehrte, Aerzte und Wundærzte. Manuel complet de médecine légale à l'usage des législateurs, des hommes de loi, des médecins et des chirurgiens; par L. J. C. Menve, D. M. in-8°., 2e. vol, XVI et 414 p.; 3°. vol. VI et 628 p.; Leipsic, 1821 et 1822. Cet ouvrage, dont la première partie a paru il y a quelques années, se composera encore d'une quatrième et d’une cin- quième , et offre également aux jurisconsultes et aux méde- cins des instructions neuves et utiles. L'auteur traite d’abord des formes de la médecine légale; après avoir répondu aux dif- férentes objections qu’on a opposées à celles-ci, il prouve jus- qu'a quel point elle peut éclairer la jurisprudence; il expose les Médecine. 241 divers moyens qui peuvent conduire à ce but, que l’imperfection des lois dans certains pays ne permet pas d'atteindre. Ces moyens sont au nombre de deux: l'admission de quelques gens de l'art dans les corps législatifs, ou la soumission des projets de lois à l'examen d’un jury médical. Plus loin, en parlant des per- sonnes qui doivent s'occuper de la médecine légale, l’auteur fait voir que cette science importe autant au jurisconsulte qu'au médecin; il passe de là à l'examen des modes d'instruction les plus avantageux pour former de vrais médecins légistes, et termine cette partie par des considérations peut-être un peu trop étendues sur les moyens de perfectionner la science. — M. Mende aborde la partie pratique de la médecine légale par un examen d'abord judiciaire, puis médical des âges. Sous ce dernier rapport, l’auteur admet six époques dans la vie de l’homme, savoir : l’état d’embryon, l'enfance, la jeunesse, l’âge mür , l’âge de retour, et la vieillesse. Après quelques consi- dérations générales et assez étendues sur l'embryon humain, M. Mende joint à l'histoire détaillée et exacte de son développè- ment , plusieurs faits intéressans dont quelques-uns lui appar- tiennent. Passant ensuite aux différences qui se rencontrent dans les termes de la grossesse, il dit que la durée de celle-ci est en rai- son directe des proportions régulières du bassin, et s'étend jusqu’à l'époque où l’accouchement ne pourrait plus être naturel. M. Mende examine ensuite quelle est en général l’époque où l’enfant peut vivre après sa naissance, et il développe les causes qui peu- vent l’avancer ou la retarder. Dans la 3°. partie, il est question des signes à l’aide desquels on peut reconnaitre que l'enfant a vécu dans le sein de sa mère, ou s’il est mort après sa nais- sance; l’auteur expose ensuite les causes artificielles et natu- relles de la mort du fœtus à terme. Il récuse la certitude des preuves qu'on peut tirer de l’état des poumons , relativement à l'époque de la mort de l'enfant. La cinquième et dernière section de ce volume renferme l'application des considérations qui pré- cèdent, à la jurisprudence, et une comparaison entre l’état de cette dernière à cet égard chez les anciens, et chez les différens peuples modernes. H. Hozr. 2Q Al * - 384. TRAITÉ DES MALADIES DES ENFANS, de Micurr UNDERWOOD, entiérementrefondu, complété et mis sur un nonveau plan, par Eusèse pe Saixe , D. M.; avec des notes de M. Janxor, 242 Médecine. et un discours préliminaire contenant l'exposition de la nou- velle séméiologie physiognomonique; 2 vol. in-8°. Paris et Montpellier ; 1823; Gabon et Cie. Les maladies des enfans ont été étudiées par beaucoup de médecins étrangers; nous connaissons depuis long-temps, par des traductions de Lefebvre de Villebrune, les ouvrages de Rosen de Rosenstein, d’'Armstrong, d'Underwood; mais ceux de Jahn, de Gœlhis, de Girtanner, de Cheyne, de Clarke, de Feiler, de Henke, de Formey, de Wendt, etc.; ne sont connus que par un très-petit nombre de médecins francais. Des traduc- tions ou des analyses bien faites de ces ouvrages seraient une chose utile et répandraient parmi nous des lumières dont la pathalogie des enfans a grand besoin. — Le traité dont M. Eu- sèbe de Salle vient de donner une nouvelle édition était bien au-dessous de la hauteur à laquelle la science s’est élevée dans ces derniers temps, quoiqu'il ait paru à Londres en 1820. M. Eusèbe de Salle a jugé comme nous que l'ouvrage du méde- cin anglais était fort incomplet, il a changé l'ordre des chapitres etil en a ajouté un grand nombre; partout il a montré beaucoup de savoir, mais il semblerait que ses additions ont été faites moins au lit du malade que dans le cabinet et avec la seule assistance des livres. Nous dirons donc que, si cette traduction de l'ouvrage d’'Underwood est supérieure aux éditions et traductions anté- rieures, l'éditeur n’a pas corrigé tous les défauts de son au- teur. Il y a des chapitres où l’on considère comme des maladies particulières de simples symptômes. La toux, le vomissement, la diarrhée, le hoquet, etc., constituent-ils réellement des müu- ladies ? Des points principaux de la pathologie des enfans sont traités fort imparfaitement; l’on est étonné de trouver le nom de l'un des médecins de l'hôpital des enfans, sur le titre d’un livre qui ne contient qu'un très-petit nombre de notes de ce médecin. En outre, M. Eusèbe de Salle donne à une maladie le nom d’un médecin qui l'a décrite avec beaucoup de soin , il est vrai, mais qui n’a pas été le premier à la signaler? Avant MM. Cruveilhier, Harless, Jæger, et surtout M. Chaussier, avaient fait connaître l’altération des voies digestives, à l’histoire de laquelle M. Eusèbe de Salle a consacré un chapitre. Ce qu'il y a de plus remarquable dans cette nouvelle traduction d’'Un- derwood, est le discours préliminaire. Ce discours contient l'exposé de la doctrine physiognomonique ; voici en quoi Médecine. 243 elle consiste : trois traits principaux se remarquent sur la figure des enfans ;ils sont à peu près paralleles , et vont uniformément de la partie moyenne vers la partie inferieure de la face, cha- cun d'eux est le signe extérieur des lésions d’une des grandes cavités splanchniques. Le 1er. trait, appelé oculo-zigomatique, part du grand angle de l'œil et va se perdre un peu au-dessous de la saillie de l’os de la pommette, ce trait serait l'indication des affections du système cerebro-nerveux. Le 2°. commence à la partie supérieure de l’aile du nez, et embrasse dans un demi- cercle plus ou moins complet , la ligne externe de l’orbicuiaire des lèvres, vers le milieu de la joue; un autre trait, lié au précédent, lui est tangent, et forme la fossette des joues : ces deux traits, dont l’un est appelé zasal, et l’autre géral, indi- quent les affections des voies digestives , et des viscères du bas- ventre. Enfin, le 3. que M. de Salle appelle Zabral , commence à l'angle des levres et se perd sur le bas du visage ; il accompa- gne les maladies du cœur et des voies aériennes. Certes rien n'est plus désirable que de trouver sur la figure des enfans l’expres- sion du mal qu'ils ne peuvent décrire. Espérons que l'expérience et l’observation sanctionneront la vérité de ces résultats. La tra- duction de l'ouvrage d'Underwood sera lue. avec intérêt par les praticiens, quoique ce ne soit pas un traité complet. Pour rendre son travail réellement utile, le traducteur pourra dans une nouvelle édition refondre entièrement son auteur, et faire ses additions d’après des observations recueillies dans les hôpi- taux consacrés au traitement des maladies des enfans, alors il fera un livre excellent , et il aura rendu un grand service. 385. DISSERTATIONS SUR DEUX MALADIES DES ENFANS , nommées myelitis etlydrorachis, par M. D. L.Nyeroeus, médecin de l'hospice des enfans, à Stockholm ( #26m. de l’acad. roy. de Stock. 1822 ; p. 343.) L'auteurindique comme synonymes de la maladie qu'il ap- pelle myelitis, les termes suivans employés par différens auteurs. Inflammatio medullæ spinalis, Spinitis,Spinodorsitis,Rachiargilis. 386. ORSERVATIONS SUR L'ÉTAT DE SANTÉ DES TROUPES dans le nord de l'Angleterre pendant l’espace de 7 ans , de 1816 à 1922; par M. Henr: Marshazs, chir. milit. L'existence des maladies auxquelles sont sujettes les personnes 244 Médecine. qui se trouvent dans des situations particulières, et la propor- tion de leur mortalité, ont toujours été l’objet des recherches des médecins. Les registres militaires, tenus dans tous les temps avec plus d’exactitude , sont surtout pour eux d’un intérêt tout particulier, leur offrant à la fois le double avantage de montrer la mortalité de malades d’une certaine profession, et d’un certain äge. Le journal de médecine de Londres contient les tableaux détaillés des maladies des troupes dans le nord de l'Angleterre; mais ne pouvant les copier en entier, nous n’en donnons que les résultats suivans. La mortalité générale a été, durant 7 ans, d’un sur 90. L'année 1816 offre beaucoup de fiè- vres intermittentes dans les régimens employés en Hollande. La moitié de la mortalité générale a été occasionée par les maladies de poitrine. Il paraît que dans les climats chauds la plus grande mortalité provient des fièvres et des maladies du foie. Il serait bon de savoir si la mortalité des maladies de poitrine est aussi considérable dans la vie civile depuis 20 à 40 ans; mais nous n’avons pas à cet égard de tableaux assez exacts. Le baronnet James Mac Gregor a prétendu que la phthisie est également ré- pandue et dans l’armée et dans la vie civile; il l’'évaluait seulement à+,à:, et même à la moitié dans quelques régimens. Si l’on suppose que toutes les personnes mortes des maladies du tho- rax, comme péripneumonie etc., ont été enlevées par suite de tubercules aux poumons, on trouvera que la phthisie est à la mortalité générale comme 107 est à 123. Quant à la vie civile, on trouve qu’à Chester, durant 2 ans, la mortalité de la phthisie était à celle des* autres maladies comme 10 à 54. À Lon- dres , de 1796 à 1799, en défalquant de la liste générale les ac- cidens et les morts-nés ,il mourut 52,237 personnes dont 17,559 de la phthisie. Le Dr. Heberden croit que la part de la phthisie est de 1 sur 4,2; à Bristol , elle fut de 98 sur 236. En Amérique, et notamment à New-York, ilen meurt aussi le quart : 395 sur 171793; 4,3. À Philadelphie, sur 2040, 347; 1,6 ; la proportion de la mortalité , de 10 ans à 40 , était de 1 à 3. Spalding suppose qu'a Portsmouth, Newhampshire, elle est de 1 à 5. A Paris, il en meurt =, à Vienne {. Bayle prétend que dans les hôpitaux de Paris, sur 5oo morts il y en a 100 d’enlevés par la phthisie, et que sur les 400 autres il y en a au moins bo où elle est compliquée. À Genève, selon Chichholm, il y en a 1 surb,21; à Ceylan, si je ne me trompe, 1 sur 12,20 parmiles militaires; en 1810, sur 11,13. DEP UT CU D ON ee Médecine. 245 La flotte anglaise de la Méditerranée, ayant à bord 30000 hom- mes, en avait 455 attaqués de phthisie, 1 sur 195, et 140 de pneumonie, 1 sur 10. Parmi les marins et les soldats employés en Écosse, la proportion des morts par les maladies du thorax , est à la masse générale, comme 1 est à 198. Les Européens souf- frent moins de la phthisie entre les tropiques, que dans les lati- tudes septentrionales ; mais les nègres y sont très-sujets, ainsi que les métis de l'Inde ; et les Malais en sont moins exempts que les Européens, qui cependant, en souffrent plus entre le 45e. et le 60e, degré de latitude, quoiqu’elle soit (dit-on) peu connue en Russie, vers le cercle polaire. Au reste, on ne peut regarder comme la seule cause de cette maladie le changement de tempéra- ture, car il est relatif, et aussi fréquent dans les climats chauds que dans les climats froids; il produit plutôt parmi les Européens les fièvres intermittentes et les maladies du foie. On dit que ceux qui font sécher lelin, les faiseurs d’épingles , les tailleurs de pierres, les tisserands, sont Les plus exposés à la phthisie, et les classes in- férieures plus que les riches ; nous ne savons pas si tout cela est vrai. Bayle assure que la mortalité est à peu près égale dans les quatre saisons , le changement de température n’est donc pas si important. Durant 7 ans, la proportion de ces malades s’est trouvée vers les tropiques de 4 -£, rarement moins de 6, et sou- vent de 15 pour cent. La mortalité des troupes en Écosse était, dans les 7 ans, dei + sur cent, out sur 90 de la force mili- taire. Sir Gilbert Blane compte en Angleterre 1 mort sur 80 de l’âge de 20 ans à 4o. L'auteur présume que, dans les Indes, la mor- talité des troupes , d’après un tableau de 19 ans, est de 8 à 9 sur cent ; et qu’un régiment y est renouvelé tous les 10 ans. Il y a d’autres tables de 6 ans, où la mortalité des Indes Occidentales est de 21 pour cent. — À Ceylan, une table de 3 ans la porte à 25.— Les Transact. of the med. Soc. offrent une table des iles, où elle s'élève à plus de 12 pendant une espace de 3 ans. — Une table particulière donne le nombre des rècrues malades qui, de 1817 à 1822 ont été jugés , incapables de service militaire. Année. 1817 1818 1819 1820 1821 1822. Admis. Dai 466 {ot 729 402 765. Rejetés. 140 148 196 198 227 276. F.-D.-R. 2/6 Medecine. 387. DISSERTATIO MEDICA INAUGURALIS DE STHETOSCOPII in mor— bis pectoris usu. Auctore Hermanno Christiano VANHALL. 1 vol. in-8. Utrecht; 1823; Paddenburg. Dans cette thèse, présentée à la faculté de médecine de Strasbourg, M. Vanhall expose la doctrine du docteur Laennec, relative aux avantages que procure le sthétoscope dans le diagnostic des affections de la poitrine. Il traite successive- ment du diagnostic des maladies de la cavité thorachique ; de l'emploi du sthétoscope dans les maladies des poumons; de Ja voix et de la respiration dans l’état sain ‘et dans les diverses aberrations de ces fonctions; de la phthisie pulmonaire, de la pneumonie ; du cathare pulmonaire; de l’hydropisie pul- monaire; des maladies de la plèvre; de l’hydro-thorax ; et des corps étrangers développés dans la plèvre. L'auteur passe ensuite en revue les diverses affections du cœuret du péricarde, et il ex- pose les signes propres à faire reconnaître les altérations diffé- rentes dont toutes les parties du cœur et l’aorte elle-même peu- vent être le siége. Cette thèse est un extrait fidèle de la doc- trine et de l’ouvrage très-remarquable de M. Laennec sur ce sujet. Pine, fils. 388. Essar PHYSIOLOGICO-PATHOLOGIQUE SUR LA NATURE DE LA FIÈVRE, de l’inflammation, et des principales névroses, appuyé d'observations pratiques, et suivi d'un mémoire couronné sur l'Histoire des maladies observées à l'hôpital desenfans; par ANT. Ducès, D. M. 2 vol. in-8. Prix , 13 fr. Paris; 1823 ; Baillère. Cet ouvrage se compose de deux parties distinetes : dans l’une l’auteur expose une théorie qui lui est propre; dans l’autre, il raconte des faits. — M. Dugès désigne sous le nom d’Labitude, le mode d'organisation propre à chaque individu. Cette habitude peut être ou normale ou morbide normale; elle constitue la santé. Dans cet état normal, divers agens peuvent exalter ou di- minuer l'énergie d'action du système nerveux. Ily a, dit M. Dugès, suraction dans le premier cas, subaction dans le second. Sous le nom d’oscéllations nerveuses, mot déja employé par Cullen et Darwin, l’auteur comprend les alternatives de suraction et de subaction que présentent les diverses fonctions de la vie orga- nique et animale. — Comme la normale, l’£abitude morbide est subdivisée par M. Dugès,enexaltationoukypertsthénie,et en ten- dance continuelle à la subaction ou Ayposthénie, — L'auteur ad- Médecine. 247 met un état d’hyposthénie général et local; il pense que tous les états morbides n’ont pas constamment leur point de départ dans une lésion locale; les fièvres dites essentielles sont à ses yeux des affections générales. IL admet aussi une subaction générale , et une subaction locale; à la première, il rapporte les fièvres dites pestilentielles, pétéchiales , les asphyxies par gaz délétères, enfin l’adynamie lente qui existe, soit dans plusieurs maladies chro- niques, soit à la suite des déperditions abondantes. Il rapporte à la subaction locale les inflammations, qui surviennent chez les scorbutiques, les scrophuleux , celles qui ont été combattues par un traitement débilitant trop prolongé ou trop actif, enfin les diverses dégénérations de tissus. — M. Dugès reconnaît égale- ment une hyposthénie générale et locale ; 1l fait dépendre de la première, la chlorose, l’anémie, le scorbut; et de la seconde, les hydropisies asthéniques, les hémorragies passives, certains flux muqueux, les névralgies, enfin la syphilis.— M. Dugès cher- che à appliquer aux fièvres dites essentielles et à l’inflammation la théorie précédente. Il regarde la fièvre comme le résultat fréquent de l’exaltation générale du système nerveux, indépen- damment de toute affection locale; et l’inflammation comme la surexaltation des zévrartères. I] désigne sous ce dernier nom les vaisseaux capillaires, d’après la manière dont il concoit leur structure. — La seconde partie de cet ouvrage est composée d’un recueil d'observations sur différentes maladies, et spécialement sur les fièvres graves, l’hydrocéphale aiguë, la variole, la rou- eole, l’angine , la diarrhée et le charbon. ANDRAL fils. ? ? 389. TRAITÉ SUR LA NATURE ET LE TRAITEMENT DE LA GOUTTE et du rhumatisme, par Cn. Seunamore; 2°. édit., augmentée, 10. d’une addition contenant les principes de la nouvelle doc- trine médicale de M. Broussais, par M. GouriL ; 20, d’un mé- moire sur les bains de vapeur dans les affections rhumatisma- les, par un médecin de l'hôpital St.-Louis; 2 vol. in-8. Prix, 10 fr. et 15 fr. par la poste. Paris; 1823; Béchet jeune. L'ouvrage de Scudamore sur les affections goutteuses et rhu- matismales est d’une date encore assez récente, ct cependant les idées médicales qu'il renferme ont déjà beaucoup vieilli en France, tandis qu'en Angleterre elles comptent encore pour partisans le plus grand nombre des médecins. Scudamore regarde la goutte comme une maladie constitutionnelle; et, selon lui, 248 Médecine. l'inflammation locale qu’elle détermine ne doit étre considérée : que comme un accident de la maladie. Cette inflammation ne la constitue pas toute entière, et ce n’est point uniquement contre elle que le traitement doit être dirigé. Il traite tour à tour de la goutte aiguë et chronique. En parlant des symptômes de la pre- mière , il fixe spécialement l'attention sur les accidens variés qui précèdent la goutte, et quicèdent dès qu'elle apparait;sur ses nom- breuses métastases. Il établit, en principe général, que la goutte est communément liée à des affections du foie, des intestins, et a la formation de calculs rénaux et vésicaux. Le trouble des fonctions digestives n’est pas, selon l’auteur, le résultat d’une phlegmasie. D'après lui, la membrane musculaire, frappée d’in- ertie, ne pent plus expulser les matières, qui, en s’accumulant, dérangent les digestions suivantes. D’autres fois, il y a altération primitive de la bile où du mueus gastro-intestinal; de là, for- mation d’un mauvais chyle, afflux d’un sang de mauvaise qua- lité aux divers organes, état morbide général. Scudamore, par- tant de ces idées théoriques, regarde les purgatifs, proscrits par Sydenham, comme la base du traitement; il administre le mercure doux dans le but de ramener les sécrétions viciées à leur type naturel. La saignée générale ne lui paraît être qu'un moyen fort secondaire, et l’application des sangsues sur la partie dou- loureuse lui semble non-seulement inutile, mais le plus souvent nuisible. Scudamore rapporte à la goutte chronique une fouie de symptômes que l’on considère maintenant comme le résultat de phlegmasies chroniques des poumons, du foie , de l'estomac, etc. C’est par de fréquens purgatifs, des diurétiques actifs, des frictions mercurielles, diverses préparations antimoniales, le vinaigre de colchique, qu’il combat des symptômes auxquels on opposerait aujourd’hui l'eau de gomme et les émissions sangui- nes. J'ai cru devoir, en annonçant cette nouvelle édition de lou- vrage de Scudamore, insister surtout sur les idées médicales de cet auteur, qui ne sont plus en harmonie avec les doctrines ac- tuelles. Les principes de M. Broussais sur la nature et le traite ment de la goutte se trouvent très-bien exposés dans un appen- dice ajouté à cette édition par M. Goupil. Le lecteur pourra juger ainsi ce qu'il y a à prendre et à rejeter dans ces diverses doctrines ; et, dans quelques cas, peut-être, il ne trouvera pas indignes de méditation les opinions surannées du médecin an- glais. ANDRAL FILS. Chirurgie. 249 390. MAGAZzIN FÜR DIE CESAMMTE HerLrkun vr.Journal général de médecine, publié par le Dr. Rusr, à Berlin, avec cette épi- graphe : La vérité est fille du tempset non de l'autorité. Bacon. Cet ouvrage, qui compte déja treize volumes, paraît être sur- tout destiné à rassembler, non les faits les plus extraordinaires qui s'offrent à l'observation des praticiens, mais ceux qui peuvent concourir d’une manière directe à l'avancement de la thérapeu- tique. Bien différent en cela de la plupart des ouvrages pério- diques du même genre, le journal du D'. Rust rapporte éga- lement les cas qui attestent les progrès de l’art de guérir et ceux qui en éclairent les côtés faibles. Chaque cahier, composé de 170 pages environ, renferme, outre un nombre considérable d’obser- vations intéressantes, des réflexions critiques sur divers sujets re- latifs à la médecine, et en particulier sur les nouveaux moyens de traitement. Ce n’est point ici une simple polémique fondée sur les idées purement théoriques, mais un examen éclairé par l’expé- rience de tous les âges et de toutes les nations. L'auteur a placé, à la fin de chaque numéro, quelques documens pour servir à l’histoire de l’organisation médicale, civile et militaire. des états prussiens. Nous aurons occasion de revenir sur cet important recueil, en faisant connaitre à nos lecteurs les principaux faits qui s’y trouvent consignés. H. Hozz. a —— CHIRURGIE, 391. SAGGt0 D1 OSSESRVAZIONI SUL TAGLIO RETTO-VESCICALE per l'estrazione della pietra della vescica orinaria. Essai critique sur la taille recto-vésicale; par le prof. ANTOINE Scarpa. In-8. avec x pl.; Pavie; 1823. Dans ce nouveau mémoire, le prof. Scarpa a voulu prouver que l’on ne devrait préferer la taille recto-vésicale, ni à la taille latérale de Cheselden, lorsque la pierre est d’un volume ordinaire, ni à la taille hypogastrique lorsque la pierre est trop grosse pour être extraite par le premier procédé. Il y a joint une planche afin de faire voir quelles étaient les parties intéressées; il pense qu'en employant l'un ou l’autre de ces procédés, les accidens consécutifs sont moins graves que ceux qui suivent la taille rec- to-vésicale; que dans ce dernier cas presque toujours les vési- cules séminales ou les canaux éjaculateurs sont intéressés, et que, lors même qu'ils ne le sont pas, il est presque impossible d'éviter Tome IV. 17 2F0 Chirurgie. une fistule recto-vésicale ; qu'il est enfin beaucoup préférable . dans tous les cas d'employer le procédé de Cheselden en se ser- vant du gorgeret d'Hawkins, modifié par l’auteur. Du reste, lorsque dans la taille recto-vésicale on fend l’intestin rectum, son sphineter, la portion membraneuse de lurètre, la portion inférieure et postérieure de la prostate, sa base unie au col de vessie , et le bas-fond de ce dernier organe, le prof. Scarpa pense qu’il est très-difficile d'éviter d’intéresser le péritoine, comme cela est arrivé au prof. Géri. Enfin la taille hypogastrique est la seule praticable chez la femme, et présente des chances de succès que n'offre point, dit-il, la taille recto-vésicale ; car sur 86 individus de tout âge et de tout sexe , opérés parle haut appareil, il n’en est mort que seize, ce qui met la proportion des succès aux morts dans le rapport de quatre guérisons sur cinq opérés , avantage que n'offre point et ne peut offrir, selon lui, la taille recto-vésicale. D. EF. 392. OBSERVATION DE LA TAILLE RECTOG-VÉSICALE; par J. J. Casrara, D.-M. P., à Lunéville (Meurthe). ( 4rchiv. médic., oct. 1823, p. 222.) Cette observation est une nouvelle preuve de la bonté de cette méthode; comme elle n’a offert rien de particulier, nous ne la transcrirons point; mais nous la citons, parce qu'elle peut servir, réunie à d’autres faits semblables, à combattre les asser- tions contenues dans le mémoire du prof. Scarpa, cité plus haut. Du reste on a vu déjà bien des fois cette méthode couronnée de succès , quoi qu’en dise l’illustre chirurgien italien. Nous dirons cependant que dans ce cas, rapporté par M. Castara, il y a eu une fistule vésico-rectale qui n’a été guérie qu’au bout de 40 jours. 393. NOTICE SUR LES HERNIES CONCÉNIALES, suivie d’une obser- vation remarquable sur cette espèce de hernie, qui a néces- sité l'opération du bubonocèle; par M. le baron Larrey. ( Journ. complém. du Dict. des sc. méd. ) Malgré les détails donnés sur la hernie congéniale, d’abord par Guillaume Hunter, et depuis par plusieurs chirurgiens , on s'esttrouvé embarrassé sur la marche à suivre, lorsqu'une hernie de cette espèce s’est trouvée étranglée ; aussi M. le professeur Pelletan, dit-il, dans sa Clinique chirurgicale, qu'il regarde comme une complication très-grave la présence d’un testicule dans l'anneau , qui donne en mème temps passage à une hernie = Chirurgie. 251 qu'on ne peut contenir par un bandage, ni laisser au déhors. La castration, sans doute, serait le seul moyen de prévenir les acci- dens graves et presque toujours funestes qui.accompagnent ces sortes de hernies lorsqu'elles s’étranglent; M. Pelletan en cite un exemple dans lequel il ne fut pas possible de porter des se- cours au malade, et ce ne fut qu’à l’ouverture qu’on reconnut la nature de la hernie; parce que le testicule était rentré avec l'intestin, et l’étranglement subsistait toujours par le collet du sac, comme cela a lieu en pareil cas. M. le baron Earrey rap- porte dans cette notice une observation dont le résultat a été plus heureux. Un individu est affecté de hernie étranglée; on pro- céde à l’opération; en soulevant l’anse intestinale, on aperçoit le testicule moitié plus petit que l’autre et qui se présente à nu dans le sac, et fait ainsi reconnaitre le caractère de la hernie; après avoir réduit la portion d’intestin étranglée, on fit l’ampu- tation du testicule à demi atrophié, et malgré quelques accidens qui vinrent compliquer l’opération, la guérison fut terminée au bout de28 jours :le malade jouit aujourd’hui d’une parfaite santé. DMC 394.NoOUYELLES CONSIDÉRATIONS DES RÉTENTIONS D'URINE, suivies d’un nouveau traité sur les calculs urinaires,sur la manière d’en connaître la nature dans l'intérieur de la vessie; et de la possi- bilité d’en opérer la destruction sans l'opération de la taille; par Civrare, D. M. etc. In-8. avec 2 pl. 172 p.: Paris; 1823; Bechet jeune. EU Après avoir essayé d'indiquer la manière dont l'urine est excrétée, M. Civiale, dans la première partie de son ouvrage, traite des moyens de rétablir ie canal de l’urètre rétréci par nne cause quelconque ; 1l consacre un chapitre à l'emploi des sondes droites, un autre aux sondes coniques; enfin il arrive au traite- ment par l'application du caustique, et critique d’une manière peu convenable les moyens employés par Ducamp, auquel M. Civiale ne peut refuser le mérite de l'invention, ou du moins du perfectionnement de ce procédé: mais il s'en dédommage en accusant de plagiat tous ceux qui ont écrit avant lui sur l’ex- traction de la pierre par le canal de l’urètre. MM, Amussat et Leroy, qui cnt dirigé leur attention sur ie même sujet, sou- mettront sans doute leurs travaux au jugement de l'académie de chirurgie, le rapport de cette société fixera l'opinion qu'on doit avoir sur cette accusation. 252 : Thérapeutique et Pharmacie. 39). PETIT TRAITÉ DES RÉTENTIONS D'URINE, CAUSÉES le plus fré- quemment par un ou plusieurs rétrécissemens du canal de l’u- rètre, et des mayens ingénieux, à l’aide desquels le célèbre Ducamp detruisait complètement ces rétrécissemens et ob- structions du conduit urinaire; par H. Dusoucner, chirurgien. in-8. Paris; 1823; Béchet. Cet ouvrage m'est qu'un extrait de l'ouvrage de Ducamp. M. Dubouchet a voulu, dit-il, mettre à la portée des gens du monde la méthode du célèbre Ducamp, et la rendre plus popu- laire parmi les médecins. Nous pensons que l'ouvrage de l'au- teur suffisait pour cela, et nous nous abstenons d'exprimer notre opinion sur les motifs qui ont dirigé le copiste. RE — THÉRAPEUTIQUE £r PHARMACIE. 396. TREATISE ON THE MATERIA MEDICA AND THERAPEUTIC ; Traité de matière médicale et de thérapeutique; par J. ÉERLE; 2 vol.in-8. Philadelphie; 1822. Deux ouvrages sur la matière médicale, publiés depuis quel- ques années dans les États - Unis, prouvent que cette branche de l'art de guérir est aussi avancée dans ce pays qu'en Europe. Le er. de ces livres est du Dr. Chapmann; le 2€. est celui que nous avons sous les yeux. D’après la nature même du sujet, il était difficile d’en faire un ouvrage original, aussi la tâche du D'. É8erLe nous paraît-elle remplie, puisqu'il nous donne non- seulement l'Histoire naturelle des médicamens, mais aussi les opinions de tous les praticiens célèbres sur les vertus de chacun d’eux. L'ordre qu’il a suivi est celui proposé par le Dr. Granville, dans le Medical and surgical, journal, avril 1822; et qui, d'après l’auteur, réunit jusqu’à un certain point les avantages des classifications de Cullen et du D'. Alibert. Quoi qu'il en soit, il nous parait que, somme toute, ce traité mérite pleinement l'es- time dont il parait jouir en Amérique. H. E. 397. PHARMACOPOEA BAVARICA, Jussu regis edita, 1822, monachi sumptibus ; Josephi Lindaner. Cet ouvrage est partagé en deux parties. La 1re. comprend la matière médicale, sous-divisée en animale, végétale et minérale. Les médicamens tirés du règne végétal sont désignés d’après le système de Linné, modifié par Gmelin. — Les médicamens du Thérapeutique et Pharmacie. * 253 règne minéral sont classés d’après le nouveau système de miné- ralogie de Werner ({ Munich, 1816.) — Les plantes offiginales sont exposées d'après le système de Linné, selon la dernière édi- tion de Willdenow. La classe et l’ordre de Linné sont indiqués pour chaque plante, ainsi que la famille naturelle de Jussieu. Viennent ensuite des préceptes pour le choix, la conservation, etc., des végétaux; les caractères auxquels on peut reconnaitre la bonne qualité des plantes. — La 2e. partie de l'ouvrage se subdivise en deux sections, dont la première a pour titre : Technica pharmaceutica ; elle traite des préparations et des com- posés pharmaceutiques. La_2°. donne la manière de préparer et d'employer les réactifs. DE FERMON. 398. ExamEN cn1miQuE de trois différentes QUALITÉS D'OPIUN , par Aug. Linpserson. ( Mém. de l’Acad. roy. de Stockholm, p- 9; 1522.) Les qualités sur lesquelles l’auteur a travaillé sont deux sortes d’opium recueillies en Suède même, et provenant du papaver somniferum à fleurs blanches, et un opium exotique du com- merce. Il a joint à l'analyse comparée de ces substances, des re- cherches sur la préparation de la morphine. CÈME 399. VERRETERDE BEREIDING VAN DE RINA-LOOGZOUTEN , bene- vens genseskundige warnemingen. Méthode nouvelle pour préparer les alcalis retirés du quinquina, avec des observa- tions médicales sur l'emploi de ces sels dans le traitement des fièvres; par MM. Nreuwenauis. Amsterdam; 1823; Vander Hey; 8°.; 117 pag. Cette dissertation est l'ouvrage de deux frères, l'un pharma- cien, et l’autre médecin. Ce qu'il nous a semblé y avoir de parti- culier dans la méthode indiquée, c’est que l’auteur ne veut pas qu'on fasse bouillir le quinquina avec l’eau chargée d’un 15e. de son poids d'acide sulfurique, mais qu’on l’expose seulement à une chaleur inférieure au degré de l’ébullition pendant une heure et demie. Au lieu d'employer l’alcohol pour extraire la quinine ou la cinchonine du précipité desséché, il se sert d’un acide sul- furique très-faible, et précipité par un des deux alcalis fixes, Nous ne pouvons entrer ici dans les détails de manipulation ( p. 5à21)—L'auteur fait connaître la quantité de quénine et de cén- chonine que lui ont donnée les différentes espèces de quinquina. —Dans la partie médicale de ce travail, M. C.-J. Nicuwrenhuis ex- * 254 Thérapeutique et Pharmacie. pose les motifs qu’il a de penser que la quinine ou la cinchonine , ” dans leur état d'alcali, ont la même efficacité qu'étant neutrali- sées, soit par l'acide sulfurique, soit par tout autre, et que leurs sulfates ne se dissolvent pas mieux dans le suc gastrique; comme ces substances pures peuvent être données à un prix moins élevé, il croit qu'il convient de les employer de préférence dans cet état. Il rapporte les expériences sur lesquelles il fonde cette opinion. Il examine ensuite s'il y a des cas où l'usage du quinquina en nature soit préférable à celui des alcaïis qu’on en extrait. C. M. oo. SPECIMEN THERAPEUTICUM DE MERCURIO dulci, ejusque usu in morbis infantium. Trajecti ad Rhenum, in-8. Altheer; 1823. Cette dissertation est une thèse soutenue par M. C. F. R. Oc- kerse, qui à l’appui de son opinion cite plusieurs faits que d’ha- biles praticiens lui ont communiqués et parmi lesquels on en remarque particulièrement de relatifs aux succès obtenus par le mercure doux dans trois cas d'hydrocéphale interne aigu , ma- ladie qui a souvent été confondue avec d’autres. C. M. 4o1.ON THE EMPLOYMENT OF BELLADONA. Sur l'emploi de la bel- ladone dans plusieurs maladies ; par Powez Cu. Brackerr. ( Zond. Med. Repos ; juin, 1823, p. 557.) La préparation d’atropa belladona dont l’auteur s’est servi le plus souvent, est une teinture faite avec dix gros d'extrait préparé avec soin sur une livre d’alcohol rectifié.Il ditavoir employé cette teinture avec beaucoup de succès dans la manie, plusieurs espèces de convulsions , l’hystérie , les toux rebelles et violentes. A l'in- térieur , il l’administre d'abord à la dose de deux à trois gouttes paï jour , et il l’augmente graduellement. Il a observé que des doses trop fortes en commencant, produisent, surtout chez les vieillards, un affaiblissement de la vitalité, toujours à redouter. Il füt encore remarquer que souvent les effets de ce médicament restent cachés pendant un certain temps, au bout duquel ils se manifestent tout à coup.— A l'extérieur, la teinture de bella- done , unie à une lotion ou à un onguent quelconque , a été employée avec avantage par l'auteur dans plusieurs espèces de phlegmasies cutanées et dans les ulcères très-douloureux. La dose qu’il indique est d’un gros de teinture sur huit onces de liquide. I! a enfin obtenu de très-bons effets de l'emploi de l'extrait de cette plante, mêlé avec l'onguent mercuriel dans la proportion Thérapeutique et Pharmacie. 255 d’un tiers, dans les cas de chaudes-pisses cordées.Il fait faire avec le mélange des frictions le long du canal de l’urètre. Enfin il dit que pour retirer de l’usage interne de cemédicamentun avantage marqué , il faut le donner jusqu’à ce qu'il produise une perte momentanée de la vue. ; RAAVe 402. OBSERVATIONS SUR LES MÉDICAMENS EMPYRIQUES dans l’alié- nation. ( Zeitschrifft fur die Anthropologie ; 1°. trim. 1823, P-+ 197.) M. Muller, de Wartzbourg, à profité d’un loisir de deux mois pour nous donner le résumé du traitement qu'il a suivi pendant 25 ans à l’égard des aliénés, dans l’hôpital de cette ville. Il n’a eu à traiter, dans cet espace de temps, que 600 aliénés; mais ïl les a observés avec la plus grande attention, et le jugement de ce praticien consommé ne peut être que bien recu du public. Plus de la moitié des malades recus dans son hôpital en sont sortis guéris; d’autres ont été soulagés et ont pu se livrer à quelques travaux mécaniques. Si les guérisons ne paraissent pas être dans une proportion favorable, en comparaison de ce qu’on a cité des autres établissemens , il croit devoir en partie l’attribuer à ce que souvent on met sur la liste des aliénés des personnes qui ne sont guère que des ivrognes, ou des malades récemment atta- qués de folie; tandis que l’hôpital de Vurtzbourg recoit au con- traire des fous quelquefois malades depuis plus de dix ans. Le gouvernement de Bavière a pris, depuis peu, des mesures qui promettent plus de soin pour ceux qui viennent d'être nouvel- lement frappés d’aliénation, et lon espère qu’à l'avenir les ré- sultats seront plus consolans. Voici, au reste, l'énumération des moyens employés par l'auteur du mémoire. Avant tout, le tærtre émétique en petite dose, pour produire des nausées, a été géné- ralement utile, surtout aux personnes ayant des idées fixes, de tristesse ou de crainte. L'auteur commencait par en donnér 4 grains dans 4 onces d’eau, à cuillerées et d'heure en heure jus- qu'à ce que le malade vint à vomir ou aller à la selle. I] s’est trouvé quelquefois dans le cas d'en donner jusqu'à un gros dans 12 heures, avant que d’en obtenir cet effet. Il a retiré encore plus de fruit des frictions avec l'onguent de tartre stibié, et il les ap- pliquait à presque lous ses malades, ou sur un point, ou sur toute la surface du crâne; l’onguent était de deux gros detartre stibié avec une demi-once de graisse de cochon. La moitié, em- 256 Thérapeutique et Pharmacie. ployée en six fois, produisait ordinairement des pustules et une enflure qui s’étendait jusqu'aux yeux. Il s'établit parfois une suppuration violente et longue, mais toujours utile : M. Muller en fait le plus grand cas. Les lotions sur le reste du corps, avec une solution de tartre stibié, ont été moins efficaces. Tous ceux qui entrent dans l’hôpital commencent par prendre un bair tiéde. Parfois on applique des fomentations froides à la tête ; souvent aussi l’on met du se/ où de la moutarde dans le bain. M. Muller en a surtout obtenu de bons effets à l'égard d’une demoiselle en démence; il y avait mis 3 livres de sel le premier jour; on avait augmenté la dose d’une livre chaque jour, et la malade recouvra ses sens au huitième bain. Les aliénés non pléthoriques furent souvent plongés dans l’eau froide, ce qui faisait naître des sueurs. Les personnes qui souffraient du satyriasis, de la nymphomanie, et celles qui se livraient à Jonanisme, en furent guéries. Les douches faisaient beaucoup de bien aux furieux. La machine rotatoire de M. Coxe à été es- sayée ; l’auteur n'ose pas encore prononcer sur son utilité. L’é- lectricité, employée pendant huit jours sur une personne en démence, produisit une espèce de danse de St.-Guy; et la nym- phomanie la plus extraordinaire fut calmée par l'usage de la digitale et par les douches froides. Les frictions avec une brosse sous la plante des pieds calmaient les maniaques, et ramenaient souvent les personnes qui étaient en démence. Au reste, l’auteur a vu plus de bien produit par les sirapismes que par le séton, si recommandé par M. Perfect. 11 a peu employé Le fer chauffé à blanc et le moxa ; encore n’était-ce que dans des cas désespérés. Il ne parait pas en ètre grand partisan; mais il soumettra ces moyens à de nouvelles épreuves. La privation de la lumière, et mème les chambres teintes en noir, peuvent calmer certaines fantaisies; mais cela ne donne pas ordinairement aux aliénés un calme bien long. M. Muller fait en partie l'éloge des #10yens cor- rectifs, surtout de l’emprisonnement dans une chambre, du gilet, et même d’un fauteuil propre à ôter au malade les moyens de faire du mal à lui-même et aux autres ; mais il n'a Jamais em- ployé ni chaîne ni punition corporelle. X fait quelquefois jeûner le malade qu'il veut punir, ou le prive de ce qui lui est agréable. Il ne permet point aux domestiques d’avoir recours aux puni- tions, et toujours il tâche de délivrer lui-même les malades qu’il a fait punir par un tiers, afin de gagner leur confiance. L'auteur Thérapeutique et Pharmacie. 207 s'oppose à l’idée assez paradoxale, autrefois soutenue par lil- lustre Reil, qu'il n’y a pas d’inconvénient à laisser ensemble les deux sexes ; ce qui, dans le climat plus chaud de la France, ne paraîtra pas mériter une sérieuse réfutation. Tous ces moyens sent en partie physiques , et en même temps moraux. Voici une autre série de remèdes que l’auteur appelle empiriques, et qu'il a employés lorsqu'il n’a pu parvenir à soulager ou à guérir les malades d’une manière dite rationnelle. M. Muller pense que la saignée peut être utile dans le commencement d’une manie qui provient d’une inflammation du cerveau; il ne la croit pas indi- quée lorsque la maladie est devenue chronique : la plupart de ses malades étaient des malheureux assez affaiblis. Il regarde les congestions du sang à la tête comme étant le plus souvent la suite d’une irritation dans les intestins ou autres parties du corps, et pense qu’on peut les détourner par les purgatifs et autres déri- vans. MM. Hufeland, Haslam, Armstrong, et autres sont grands partisans de la saignée; mais la plupart des malades qui arri- vaient à l'hôpital de Wurzbourg l'avaient déjà subie avant leur entrée; on leur avait aussi administré beaucoup de vomitifs ; cela ne rendait pas moins nécessaire leur entrée dans la maison. La saignée change souvent la manie en une démence incurable. Les moyens cités, et tout au plus les sangsues ont souvent suffi pour diminuer les prétendues congestions à la tête. Nous ne sui- vrons pas l’auteur dans le récit particulier d’une maladie, et dans l'autopsie cadavérique qui en fut la suite. Nous n'avons qu'à ajouter que M. Muller cite ses expériences contre les saignées, et croit que la plupart des aliénations ont leur cause dans le bas-ventre; que les vomitifs et les purgatifs, avec la teinture de coloquinte employée intérieurement, ou en friction dans les cas difficiles, lui-ont été d’une utilité particulière. —M. Muller a souvent employé la digitale, à grandes et à petites doses. 11 en administrait 2 grains de 2 heures en 2 heures, ou 5 grains à la fois matin et soir. Dans ce dernier cas il en résultait à l'ordinaire des vomissemens. Ce moyen détruit à la longue les voies diges- tives, et fait maigrir en proportion du mieux qu’en éprouvent les facultés intellectuelles. L'auteur ne voudrait pas se passer de ce remède, mais il ne saurait non plus appuyer tous les éloges qu'en fait M. Coxe; il faut l'employer avec ménagement. Il est utile dans le cas d’exaltation et de manie. — L'usage du calomel a élé de peu d'utilité; la salivation prolongée, ne produisait au- 258 Thérapeutique et Pharmacie. cun effet salutaire. —M. Muller a employé la racine de la Bella- dona, jusqu’à la dose de 36 grains en 24 heures. Il cite un cas où ce traitement lui a réussi; mais il n’ose encore se prononcer sur l’utilité de ce remède. Il n’a pas grande confiance en l’em- ploi de la gratole, que d'autres médecins combinent avec l'ex- trait de belladona et l'eau de laurier-cerise. L’extrait de jus- quiame qu'il a administré jusqu’à la dose de 128 grains en 4 jours, n’a produit que peu de momens lucides. 11 n'est pas plus partisan de l'opium que de la saignée. Il n’a jamais essayé le stramonium, qu’on vante actuellement; ni l’el/ébore, dont ses prédécesseurs n’ont obtenu d'autre effet que celui des purgatifs ordinaires. L'auteur n’a jamais vu de bons effets du camphre à haute dose, qu'ont employé avec succès Ettmuller, Hoffmann , et Perfect; ni de l'essence de vanille, dont s’en servi Pargeter. Il . emploie, dans la mélancolie avec constipation, l'extrait de ché- 4 lidoine joint à celui de taraxacum, avec du tartre tartarisé , le tout à la dose de 2 gros dans 6 onces de fluide, pris par deux cuillerées à bouche, de 2 heures en 2 heures. Il craint l'usage du phosphore, dont il a vu de mauvais effets. Il préfère l’eau de laurier-cerise à l'usage de l'acide prussique pur. Il m'a pas employé le magnétisme, très-préconisé par MM. Haindorf et Heineke; il croit cependant qu'il peut devenir utile aux femmes hystériques.— Quant aux moyens chirurgicaux , il ne se sert jamais des vésicatoires pour les personnes sujettes à la mas- turbation. Mutzel, Chiarugi, et un médecin de l'hôpital des aliénés à Pforsheim (M. Muller ), ont vu des effets salutaires de linoculation de la gale; l’auteur ne peut se louer d’un succès sem- blable , et il revient à l'éloge de ses remèdes favoris, qui sont le tartre émétique en friction, ou pris intérieurement à petites do- ses, et les douches. EF. D: R: 03. OBSERVATIONS DE CoirTREs guéris ou diminués par l’iode; ? par N. Rickewoon Jr. ( Lond. Méd. and Phys. Journ., août 1823, p. 115.) La première observation est celle d’une femme de 26 ans, qui portait un goître énorme existant depuis l’âge de puberté. La déglutition etla respiration étaient très-difficiles. On lui adminis- tra la teinture d'iode (iode gr. xr. Alcohol 3j) à la dose de deux gouttes deux fois par jour. Au bout de deux mois la tu- imeur était réduite au volume d’un œuf de pigeon. La quantité Thérapeutique et Pharmacie. 259 de teinture d’iode employée dans cet intervalle fut d'environ 3 onces. . û La deuxième est celle d’une femme de 70 ans. Le bronchocele ne datait que de deux mois, mais il avait acquis un volume très-considérable. L'usage de la teinture d’iode pendant environ 4 mois fit presqu’entièrement disparaître la tumeur. — Dans la troisième observation ce médicament ne fit pas disparaitre le goitre qui était dur et peu volumineux, mais il en arrêta les pro- grès qui étaient très-rapides avant qu'on le mit en usage. La ma- lade, âgée de 19 ans, prit la teinture diode pendant 3 mois, à la dose de 10 gouttes, qu’on porta successivement jusqu'à 13 gouttes. — La quatrième observation est celle d’une dame de 4x ans. Le goitre existait depuis 20 ans environ. Vers les der- niers temps son volume s'était accru au point de gêner considé- rablement la respiration et la digestion. Après une application de sangsues sur la tumeur, on employa la teinture d'iode pen- dant trois mois. Au bout de ce temps la tumeur était beaucoup diminuée, et ne causait plus aucune gène.Cette personne éprouva quelquefois des douleurs à la tête et à l’estomac qui cessèrent promptement en suspendant l'usage de l’iode. L'auteur dit avoir obtenu de bons effets de l’usage de l'éponge brûlée, mais d’une manière moins certaine que de l’iode. YPw. hoh. UEBER DIE ZWECKMÆSSIGSTE Anwendung der Hans -und Pluss baeder, etc. Sur la manière la plus convenable d'employer les bains chauds et les bains de rivière, pour conserver la santé, la fraicheur et la beauté ; par le D'. Georce Guizc. CH. DE KaruLor. In-8., 290 p., avec 8 gr. Prix, 1 rxd. Vienne; 1622; Schaumburg. L'auteur dit avoir employé 9 ans à recueillir les observations qui font la base de cet ouvrage, qui est divisé en 4 sections. La 1re. traite de la peau , de sa structure, de ses fonctions et des avantages qui résultent del’usage des bains. On trouve ici une foule de remarques critiques judicieuses, par exemple, sur les vaisseaux exhalans admis parles anatomistes sans avoir jamais été démontrés, sur la structure des papilles nerveuses. La 2°. section parle des bains, sous le rapport de leur température et de leurs effets. Dans la 3e. partie, l'auteur communique les résultats qu'il tire de 5x observations intéressantes. Dans la 4e. partie enfin l’auteur dé- veloppeses vues sur l'emploi le plus convenable des bains chauds et de rivière. { Leipziser literatur. Zeitung ; 1823; mal; P. 9997 260 Art vétérinaire. D ART VÉTÉRINAIRE. 4ob. PracTiscHe BFOBAcHTUNGUEN, ou Observations et expé- riences pratiques sur les moyens employés pour reconnaitre et traiter la maladie qui régna parmi les chevaux dans l'automne de 1822 , et qui consistait dans l'inflammation chronique des poumons et de la rate; à l'usage des officiers de cavalerie, écuyers, maitres de poste, médecins vétérinaires , etc., et de tous les propriétaires de chevaux ; par S. V. JeNNECKER , ma- Jor de cavalerie saxonne. Prix , broché, 6 fr. Ulm; 1823. 406. NOTE SUR L'OPÉRATION DE L'INOCULATION DE LA CLAVELÉE pratiquée en 1820 , 1821, 1822, par MM. Mrovuez et Tno- MIÈRES, artistes vétérinaires, le premier à Béziers, le second à Nissan. ( 4nnal. de l'agricult. franc. Recueil agron. de la > ? 5 > Soc. d'agric. du départ. de Tarn-et-Garonne, pag. 239.) Du 17 décembre 1820 jusqu’au 15 janvier 1822, ces deuxchirur- giens vétérinaires inoculèrent la clavelée sur 17044 bêtes à laine, formant 84 troupeaux dont 42 étaient en partie atteints de la clavelée naturelle à cette époque; ils se servaient de l’aiguille courbe à suture chargée de virus. Trois à quatre jours après l’i- noculation, les piqüres s’enflammaient et les boutons n'étaient bien formés qu’au bout de dix jours; la fièvre d'éruption par- courait pendant ce temps ses périodes , et vers le 15€. ou 16°. jour les croûtes se soulevaient , et se détachaient enfin du 20‘. au 30e. jour. Les animaux ne paraissaient souffrir que du 5°. au 12°. jour. Sur les bêtes à laine, il se développait quelquefois une éruption secondaire, dont les boutons fournissaient un virus, qui, inoculé, communiquait la clavelée à d’autres animaux. Les brebis pleines communiquaient la clavelée aux fœtus; les agneaux nés de mères inoculées pendant la gestation n’ont présenté au- cun bouton, aucun symptôme dela maladie. Le virus de la clavelée inoculé à un bouc et à des chiens a été sans effet. Des bergers, qui n'avaient pas eu la petite vérole n’ont rien éprouvé, Les au- teurs de ce mémoire pensent que les mesures prises par les fonctionnaires publics lorsqu'il règne des épizooties, sont insuffi- santes , et qu'il serait à désirer qu'on perfectionnät les règlemens qui existent à ce sujet. Tel est, par exemple, l'arrêt du 16 juillet 1754. En outre messieurs les maires négligent souvent de dé- Art velérinaire. 261 noncer l'existence de la maladie, et par conséquent il est souvent trop tard de porter remède lorsqu'on est averti. ho7. RAPPORT SUR UNE MALADIE CONTAGIEUSE COnnue sous le nom de claveau, dans la commune de Meerle (hameau Heerle); par J.-J. Dre, artiste vétérinaire de 1'e. classe, 1°. rang , pour l’arrond. de Turnhout, province d'Anvers, (Journ. de l’agr. du roy. des Pays-Bas , sept. 1623, p. 159.) M. Dèle se rendit dans la commune de Meerle pour constater la nature d’une maladie qui ravageait le troupeau de Thomas Willemse. 34 moutons périrent d’abord , 64 malades furent sé- questrés, et 25 non attaqués de la maladie furent places dans une autre bergerie. Cette maladie était le claveau. On inocula les 79 moutons restans; il n’en périt que 16: aussi étaient-ce ceux chez lesquels il y avait complication de pourriture (ce que quel- ques artistes appellent cachexie aqueuse ). On pratiqua à di- verses reprises des fumigations oxigénées; on mit du muriate de soude dans la boisson des animaux , on leur donna une bonne nourriture verte; et la maladie fut heureusement terminée au bout de 35 jours. À l'ouverture on trouva dans l'estomac, les intestins , les reins, la rate, etc., des pustules, et sur les poumons des vésicules aqueuses, qui sont sans doute des hydatides. 408. RUPTURE ET RENVERSEMENT DE LA MATRICE chez une vache. ( Chapmars philos. journ., nov. 1822, p. 478.) Pendant qu’une vache était en travail, on entendit un bruit semblable à celui d’un déchirement , et l’on s’apercut bientôt que le veau avait été poussé dans la cavité de l'abdomen ; on enfonca le bras jusqu’à l'épaule dans la vulve, et l’on retira bientôt les pieds dans la matrice. Après quelques efforts de la part de la vache, elle mitbas; mais la matrice sortit a vec le veau. Cet organe était entièrement renversé et avait une grande déchirure oblique à son fond; on réduisit la matrice, ce qui fut facile ; 2 jours après l'animal put être renvoyé au pâturage, et six semaines après cet accident qu'on regardait comme mortel la vache se trouva en- tiérement rétablie, et elle.donnait tous les jours un gallon de lait. 409. RUPTURE DE L'ESTOMAC SUR UN CHEVAL; par J. TaicmE, mé- decin vétérinaire, à Décise.{ Gaz. de santé, nov. 1823, p. 245.) Ce médecin vétérinaire fut appelé pour voir un cheval de 262 Art vétérinaire. trait, entier, vigoureux et hors d'âge , malade seulement, disait- - on, depuis une demi-heure. L'animal présentait les symptômes de coliques violentes, il avait seulement le pouls un peu con- centré, l'abdomen n’était ni dur, ni tendu. On fit des fric- tions sèches sur le ventre; à midi on administra une once + d’éther fulfurique dans ? de litre d’eau ; l’animal fut promené ; l'intensité de ces premiers symptômes devint plus’ grande, l’ab- domen se metéorisa, la respiration fut accélérée , animal devint très-faible, était insensible au fouet; lorsqu'on le promena les jambes fléchirent , il tomba ; le pouls s’affaiblit de plus en plus, et ce cheval mourut le lendemain à 8 heures du soir. On l’ou- vrit le lendemain, et l’on trouva une ouverture de 3 pouces de long vers la grande courbure de l’estomac ; les bords étaient irréguliers , les matières alimentaires étaient épanchées dans le ventre. À l’ouverture de la poitrine le système veineux fut trouvé gorgé de sang, la face interne du ventricule et de l'oreil- lette droite paraissaient erflammés. L'auteur de cette observation pense que le cheval eut d’abord une indigestion, qui fut aggravée par une course qu’on fit faire à l’animal. La rupture a pu encore être produite lorsque les jambes de l'animal fléchirent sous lui, et qu'il fat forcé detomber. L'inflammation de la muqueuse des voies aériennes, que l’on observa à l’autopsie, fut produite, pense M. Taiche, par l'introduction d’une portion du breuvage dans l’intérieur des bronches. 410. RÈGLEMENT DES ÉTATS-DÉPUTÉS DE LA PROVINCE DU Bra- BaNT-MéRripr1ONAL , relatif à l'amélioration de la race des che- vaux dans cette province. (Journ. de l'Agr. du Roy. des Pays- Bas, sept. 1823 , p.159.) Ce réglement comprend 16 articles principaux. Par le rer., chacun est autorisé à avoir des étalons pour la monte, en se conformant aux règlemens. Par le 2°., les jumens ne seront mon- tées que par des étalons marqués, sous peine d’une amende de 25 florins. L'art, 3 prescrit à tout propriétaire de faire monter ses jumens par son propre étalon. L'art. 4 fixe à 3 fl. en temps ordinaire, et à à fl. en temps extraordinaire , la rétribution pour la monte de chaque jument. L'art. 5 défend de laisser saillir des jumens au-dessous de trois ans, ou qui auraient des difformités ou des maladies susceptibles de se trans- mettre; l'amende, pour les contrevenans , est de 25 fl. Par Agriculture , écon. rur. et domest. 263 l’art. 6, les artistes vétérinaires devront faire des visites au temps de la monte chez les propriétaires d’étalons. Par l’art. 7, le temps ordinaire de la monte se trouve fixé du 1°". février au 1er, juin. L'art. 8 fixe la taille et l'âge des étalons. L'art. 9 fixe au mois de Janvier l'expertise des étalons. Par l’art. 10 , tout éta- lon âgé de moins de 3 ans n’est pas admissible : ceux admis se- ront marqués au feu des lettres Z. B. Ceux admis, puis rejetés plus tard seront marqués de la lettre A. ou hongrés dans la quinzaine. Par l’art. 12, il sera accordé deux primes aux deux propriétaires des deux plus beaux étalons : une de 100 fl. et une de 75 fl. Tels sont les principaux articles contenus dans ce rè- glement , dont les autres sont destinés à quelques dispositions plus spéciales encore que celles ci-dessus indiquées. D. F. 411. Le professeur Focaccr a inventé une machine pour plon- ger dans les bains les chevaux et autres animaux quadrupèdes malades ; on ne donne pas encore de details sur la construction de cet appareil. 419. Ernesr Marrmarr, prof. à l'académie des sciences de Dresde, annonce par souscription des figures des muscles du cheval, qu'il a exécutées d’après des préparations faites sous la direction du Dr. Sercer, à l’école royale vétérinaire de Dresde. On peut se procurer chez tous les libraires de l'Allemagne le prospectus qui a paru dans la Gazette du soir ( Abend Zeitung. de déc. 1822, n.4. Isis, 1823,t. 1, p. 319:) AGRICULTURE, ÉCONOMIE RURALE ET DOMEST iQUE. 413. QUELS INCONVÉNIENS Y AURAIT-1L à rendre à l’agriculture les terrains incultes dépendans des fortifications des places de guerre, quand on peut le faire sans nuire au service militaire ? Par J. Ch. Herrix; broch. de 4 p. Metz; 1823; Paris, Audot, L. Colas et Mme. Huzard. La stérilité dont sont frappés les terrains dépendans des for- ffications, ne provient que de l’état inculte dans lequel on les laisse sous de vains prétextes. En les rendant à l’agriculture en temps de paix, ou lorsque cela ne gène point le service mili- taire, le gouvernement doublerait, triplerait même en peu de temps leur loyer qui est maintenant à vil prix, et les places pour- raient , en cas de siége ou de blocus, trouver dans leur enceinte 264 Agriculture , des grains, des légumes et des fourrages, dont elles manquent presque toujours dès les premiers jours de l'investissement. — Frappé de cet abus, l’auteur de la lettre a proposé au gouver- nement d'accorder la permission de cultiver les terrains dépen- dans des fortifications des places fortes, et le ministre de la guerre a accueilli sa demande en chargeant les officiers du génie de déterminer le genre de culture qui pourra être suivi dans chaque ouvrage sans inconvénient. K. 414. Notre SUR QUELQUES ENGRAIS et sur la manière la plus ordinaire de les travailler et de les employer en Angleterre ; par M. Huzanon fils. ( Ann. d’agric., août 1823.) Cette note non-seulement indique la manière dont on dispose et on utilise les fumiers en Angleterre, mais elle entre dans des détails fort étendus sur les composts, mélange de fumier, de vé- gétaux verts ou secs, de terre arable, de marne, de cendre, de chaux, etc., connus dans quelques parties de la France sous le nom de magasin, mais pas aussi pratiqué qu'il serait bon. Ce que dit M. Huzard sur ces deux objets mérite d’être médité par les agriculteurs français, car toute augmentation dans les moyens de subsistance des hommes et des animaux profite en même temps aux particuliers et à la société entière. L'emploi des os comme engrais est aussi cité dans cette note. Bosc. 415. Lerrres DE MM. Ducros ET BERTHERIN DE LA GiRau- pièrE, correspondans du Conseil d'agriculture dans les dé- partemens d'Eure-et-Loir et de Loir-et-Cher, sur l’emploi du plâtre en agriculture. (Ann. d’'agric., août 1823.) Il a été fait par moi, en 1822, au Conseil royal d'agriculture, un rapport sur la correspondance de ce conseil, relatif à l’em- ploi du plâtre répandu en poudre au printemps sur les prairies artificielles, pour en augmenter les produits. — Ces lettres ont pour objet d'appuyer les résultats de ce rapport par de nouvelles considérations, et elles remplissent parfaitement ce but. Bosc. 416. FÉCONDATION ARTIFICIELLE d’un dattier femelle, près de Pise. (Nuovo giorn. de’ letterati, n°. 9; magg.et giul. 1823.) M. Tonissi, curé à Lugnano , en Toscane, avait dans son jar- din, à l'abri d’un mur, un palmier dattier (Phænir dactilifera d'environ 3 mètres et demi de haut et rmètre 8o centimètres de circonférence à un mètre au-dessus du sol. Cet arbre ayant » économie rurale et domestique. 265 fleuri en 1821, le propriétaire avait reconnu qu'il était femelle. L'année suivante, du 20 au 30 avril, il produisit de ces amas de pédoncules connus sous le nom de régime ou spadix, et deux autres sept ou huit jours après. M. Tonissi, s'étant procuré la poussière fécondante du dattier mäle âgé de 29 ans qui se trouve à Pise dans le jardin du professeur Foggi, il fit tomber cette poussière en manière de pluie sur les fleurs femelles de son dattier, huit jours environ après le développement de chacun des spadix. Vers la fin de mai, les fruits de cet arbre étaient noués et avaient la forme et la grosseur d’un petit pois. Dans les premiers jours du mois suivant ils s’allongèrent et prirent la forme de petites olives. Le développement des dattes continua jusqu’au mois de septembre, et on aurait pu les recueillir par— faitement mûres au mois d'octobre, si l’on n'avait préféré de les laisser sur l'arbre. On estime qu'il y en avait environ 6,700, qui pouvaient peser 110 à 120 livres , poids du pays. Ces fruits ne différaient sous aucun rapport des dattes qu’on recoit du Levant, et leurs noyaux avaient la même dureté, ce qui prouve leur par- faite maturité. Jusqu’alors aucun palmier dattier n’avait porté de fruit dans cette partie de l’Italie, et peut-être le suécès de cette expérience est-il dù en partie à la chaleur remarquable de l'été de 1822. Il n’est pas inutile de remarquer que le pollen des fleurs mâles du dattier de Pise avait une odeur ana- logue à celle de la cire vierge ou aux fleurs du Budleia globosa , et non l’odeur spermatique qui leur est attribuée par M. de Lamarck, Quant aux fleurs femelles, l’odeur agréable et très- pénétrante qu’elles répandaient, ressemblait à celle des fleurs du Tussilago fragrans. C. M. 417. Norrce sur la bonté des fruits du Pavia à longues grappes; par M. Manior. { Ann. d’agric., août 1823.) Cette notice a pour objet de confirmer l’observation faite par M. Poiteau , que les fruits du Pavia ci-dessus sont au moins aussi bons que la châtaigne. J'ai concouru à l'expérience citée, ainsi je puis affirmer qu’elle est concluante. Bosc. 418. Exrrarr de la séance de clôture du cours de botanique agricole fait à Genève, par le prof. DEcanporrE, en 1823. Dans cette séance, M. Décandolle propose 1°. de comparer ensemble les produits de diverses espèces de céréales ou de plantes analogues ; 20. de comparer les prairies artificielles entre Tome IV. 18 26G Agriculture, elles sous le rapport de leur faculté d'amélioration dans un cer- tain temps donné; 3°. de comparer entre eux les produits des di- verses sortes de prairies naturelles ou de graminées ; 4°. de com- parer entre eux les produits d’une prairie de même espèce selon l’époque oùon la fauche; 5°. de comparer l’action fertilisante des fumiers employés frais, ou plus ou moins conservés, ou conservés de diverses manières ; 6°. de reconnaitre par l'expérience la quantité de graines de chaque espèce qu’il convient de semer dans un terrain donné. L'auteur développe les motifs de toutes ces propositions avec le talent qu’on lui connaît; et, malgré qu'on ait tenté plusieurs fois de les résoudre, il est à désirer que ses vœux soient de nouveau pris en considération par les agricul- teurs éclairés. Bosc, 4x9. Essar SUR LA MONOGRAPHIE DES POMMES-DE-TERRE, par les prof. Pusren xr Brrrucu. Leipzic; 1822. La pomme-de-terre, qui d’après les auteurs est originaire du Pérou , fut importée en Irlande, en 1543, et en Virginie, d'où elle vint en Angleterre en 1584. Introduite dans les Pays- Bas en 1590, elle se répandit ensuite dans le reste de l’Eu- rope. Elle éprouva toutes sortes d'obstacles. Les paysans prétendaient qu’elle les rendait stupides : les médecins , qu’elle était vénéneuse, etc. Mais la misère dans laquelle la guerre de 30 ans plongea l'Allemagne , la famine de 1770 et la guerre de 7 ans en propagèrent la culture. Les paysans aimèrent mieux être stupides que mourrir de faim, et trouvèrent bientôt qu'ils -étaient aussi alertes, aussi bien portans que lorsqu'ils ne con- sommaient que des céréales. Mais ils ne firent aucun choix, au- cun triage, ils adoptèrent indistinctement toutes Jes variétés. C’est cette négligence que les auteurs voudraient bannir ; l’un et l’autre en ont cultivé long-temps, et ne donnent que le résultat de leur expérience. Ils indiquent 33 variétés comme bien supé- rieures aux autres; donnent des détails sur les maladies, sur les parties constituantes de ces tubercules ; et en présentent l’histo- rique le plus complet qu'on ait publié jusqu’aujourd'hui. B.s. 420. Lerrres pe M. Bonnemain à M. Vilmorin, sur la culture du trèfle incarnat. (Ann. d’agric., août 1823.) Ces lettres, au nombre de trois, confirment les avantages du trèfle incarnat, sous les rapports de la précocité, de l'abondance, économie rurale et domestique. 267 de la substantialité et de l'économie, même dans les pays où il gèle fortement pendant l'hiver. Bosc. 421. LETTRE SUR LE PARAGRÈLE, ( Æntologia, juil. 1823; p. 175.) ( Por. le n. 365 du to. II du Bulletin. ) L'auteur de cette notice combat le mémoire publié par le Dr. Baseri dans l’Artologia de juin, contre les paragréles de M. Tholard , et il fait voir d’après la théorie de la formation de la grêle et la théorie de l'électricité données par le célèbre Volta, que les paragrèles métalliques sont très-pernicieux et qu'ils atti- rent la grêle sur les lieux ou ils sont élevés; tandis que les pa- ragrèles de paille , vu leur peu de conductibilité, ne déchargent qu’en partie et peu à peu les nuages inférieurs de leur électricité ct empèchent la grêle de croître et de se former. Il pense que leur utilité réelle ne tardera pas à être généralement reconnue et confirmée par une masse nombreuse de faits. Ro. 422. Mémoire sur UN SÉcHoir perfectionné pour les châtaignes, par M. BouicLow, jeune. (4x. d’agric., août 1823.) Pour pouvoir conserver les châtaignes au-delà de l’hiver qui suit leur récolte, il faut les dessécher , et on n’a jusqu’à présent . fait usage, pour cette opération, que de moyens fort peu écono- miques, remplissant mal le but , et quelquefois sujets à en faire perdre de grandes quantités. — Souvent on a proposé des étu- ves combinées d’après les bons principes ; mais le haut prix de leur construction et la lenteur de leur effet, n’ont pas permis de les multiplier. — C’est encore une étuve qu’indique M. Bouil- lon; mais elle est la plus simple possible, elle est chauffée par un poële de fonte ou de tôle,.-dont l’ouverture est en dehors, mais le courant d'air est bien réglé, et on peut remuer fréquemment les châtaignes, etc. — Je fais des vœux pour qu’elle soit adoptée dans les Cévennes, le Limousin , l'Auvergne, le Dauphiné, etc. Bosc. 423. CATECHISMUS DER THIERARZNEIRUNST oder unterricht fur den landmann, etc. Manuel de médecine vétérinaire, ou instruction pour le cultivateur sur la manière dont il doit élever, soigner, traiter et utiliser les animaux domestiques, et contenant les signes propres à faire reconnaître leurs mala- dies, à les prévenir, à les guérir, avec un apercu général de leurs principaux défauts, etc. ; par G.-F. TcHruziN, méd. vétér. de la cour et prof. à l’école vétér. du grand-duché de Bade. In-8 , avec 3 lith. Carlsruhe ; 1823. 268 Agriculture , 424. ANLEITUNG DAS ALTER DER PFERUE NACH DEM NATÜRLI- CHEN, etc., ou instruction pour reconnaitre l’âge des che- vaux par la pousse et la mutation naturelles des dents; par J.-F. C. Drerericus, médecin-vétérinaire, prof. à l’école vétérinaire de Berlin. In-8, avec 12 pl. Berlin, 1822. Cetouvrage est concu d’après les principes du célèbre Persina de Vienne, l’auteur a relevé quelques erreurs de son prédécesseur et a donné quelques bases plus fixes pour reconnaitre l’âge à une époque plus éloignée. Il a joint une espèce d’antimaquigno- nage, ou Manuel pour n'être pas trompé dans l'achat d’un cheval. 425. MÉMOIRE SUR L'ÉDUCATION DES MÉRINOS, comparée à celle des autres races de bêtes à laine dans les diverses situations pastorales et agricoles, par M. pe Gasparin ;in-80. Paris, 1823; Mad. Huzard. Dans ce mémoire, quia recu une médaille de la Société d’en- couragement , l’auteur établit d’abord la position et les frais des races indigènes dans plusieurs positions agricoles qu'il a choisies pour exemple. Il résulte de cet examen et des comptes à l’appui, que l'éducation des bètes à laine ne donne du profit qu'autant qu'elles sont nourries presque sans frais pendant toute la pé- riode où elles ne donnent pas immédiatement de rente ; et que dans toute position où une nourriture supplémentaire, qui coûte un prix déterminé et produite par l’art, sera employée au sou- tien de la vie de ces animaux et non à leur engraissement ou ‘à la production des bêtes nourrices, elles mettent en perte.— La plus-value de la laine de mérinos change les calculs en leur faveur ; l’auteur après avoir traité en détail de toutes les cir- constances de cette race, de ses qualités et de ses inconvéniens, établit que les laines fines se vendent 3 fr. le kilog. en suint. Le prix intrinsèque de la brebis mérinos est d'environ 33 fr. Après avoir indiqué et apprécié les divers modes de leur éducation, et avoir prouvé que dans le moment actuel l'achat d’un trou- peau pur est préférable à la métisation, il conclut que le mérinos paie sa rente avec plus d'avantage que les races du pays, par- tout où l’on entretient en embonpoint des bêtes de son poids pris avec la laine, où l’on peut se procurer des fourrages sup- plémentaires à des prix peu élevés, et où le bétail est peu sujet à la cachexie. économie rurale et domestique. 26) 426. CHAUFFAGE AU MOYEN DE L'AIR CHAUD. (Polytechn. jour., mai 1823, p. 126.) L'art de chauffer les habitations au moyen d’un courant d'air chaud est usité depuis des siècles en Suède. L'appareil dont on fait usage a de l'analogie avec celui de Desarnod ; mais il est plus simple, moins coûteux, et n’a pas le désavantage de développer des odeurs désagréables comme fait celui-ci. Un assez grand nom- bre de bâtimens, l'Institut des sourds-muets, l’Académie d'agri- culture, le palais des notables, l'hôpital, sont chauffés par cette méthode. 427. SUR LA FERMENTATION VINEUSE; par E. Juzra FONTENELLE. ( Bull. de pharm. sept. 1823; p. 437.) L'auteur donne un tableau des degrés de spirituosité des vins obtenus dans un même terroir de divers plants de vigne pris au même âge, ce qui peut être utile pour le choix des espèces, et annonce que l’huile volatile de moutarde est un des meilleurs moyens pour muter le moût. Il conseille cependant d'employer la moutarde en poudre, parce qu’elle décolore et clarifie en mème temps. 428. Sur LA COUVERTE MÉTALLIQUE de différentes poteries; par M. E. Wicrine, de Hoedter. ( Mag. der Pharm. de GNEF: Haenle, Karlsruhe, août 1823.) Le danger des poteries vernissées est bien connu; il a peut-être été un peu exagéré par Ebell, dans l'ouvrage qu'il publia à fiano- vre sur ce sujet, en 1794, et dans lequelil attribuait à l’usage de ces poteries un grandnombre de maladies, même l’affaiblissement graduel de l’espèce humaine; mais en réduisant la chose à sa juste valeur, comme le fit Westrumb l’année suivante dans le 4e. vol. de son Recueil de petites dissertations, cette matière mérite toujours unegrande attention. M.Wilting avait donné l'année dernière, dans le rer. vol. des Archives de pharmacie, qui s’impriment à Schmal- kalde, le résultat des expériences qu’il avait faites sur les pote- ries des environs de Hoexter. Il examine ici celles de Hesse et du duché de Brunswick, soit grises, soit brunes. Il dit a cette occa- sion, que les casseroles de fer, émaillées à l’intérieur, ne sont pas entièrement exemptes d’un danger analogue, parce que cet émail contient du plomb. Il répète qu'en général on doit se garder de laisser refroidir dans les pots vernissés aucune sauce acide ni sa- 270 Arts industriels. lée, aussi-bien que les légumes qu’on aurait fait cuire dans de l’eau alcalisée pour en rendre la cuisson plus facile. C. M: 429. Essar sur LA composirion et lornement des jardins, ou recueil des plans de jardins de ville et de campagne, de fa- briques propres à leur décoration et de machines pour élever les eaux ; ouvrage faisant suite à l’'Almanach du bon jardinier. r vol pet. in-4. obl., de 272 p. et 107 pl. Prix, 12 fr. Paris; 1823 ; Audot. Après avoir traité des jardins naturels, dont 19 formes sont représentées par autant de planches, parmi lesquelles se trouvent le labyrinthe de Versailles et les jardins français et anglais du petit Trianon : l’auteur donne des dessins de fabriques de tout genre, telles que témples , chapelles , pavillons , chaumières, vo- lières, chalets, etc. Des ponts de pierre et de bois , des ruines de toute espèce, des obélisques, des tombeaux sont dessinés dans ce recueil, où ne sont pas négligés les salles de verdure, les bosquets, les balancoires, les bascules, les jeux de bague, etc. On y donne aussi les dessins de manéges , de chapelets , de roues à pots et à Palettes, de pompes mues par le veut, du belier hy- draulique, et d’autres machines propres à élever de l’eau. La manière d'employer ce liquide à l’'ornement des jardins est aussi expliquée et représentée par des dessins de cascades, fontaines, bassins, nacelles, etc. L'auteur a fait imprimer à la suite du texte, des tableaux des plantes potagères, et des meilleures espèces de fruits dans l’ordre de leur maturité ; des plus belles plantes d'agrément; des arbres, arbrisseaux et arbustes. Dans les co- lonnes de ces tableaux se trouvent indiqués la nature du terrain et l'exposition qui convient à ces végétaux , les formes de leurs feuilles et fleurs, leur taille, leur durée, leur prix , etc. B. ER a — ARTS INDUSTRIELS. 4 Yo. ÉcLAIRAGE À DOMICILE au moyen du gaz, par Davip Gorpox. (Rep. of manufact., etc.; oct. 1823; p. 27.) L'auteur répond aux objections que Congrève a faites dans son rapport à l'éclairage à domicile. Les alternatives des pressions n’ont pas plus d’inconvéniens dans les appareils que dans les machines à feu dont l'usage pourtant est assez durable. L’éléva- Lion de température aug mente, il est vrai, la tension du gaz; mais Arts industriels. “on les récipiens sont calculés en conséquence : ils peuvent résister à 12 ou 15 atmosphères au-dessus de celle où on les charge. Les avantages de ce mode d'éclairage ne laissent pas d’être considé- rables. Dix pieds cubes de gaz à l'huile équivalent à une demi- livre de bougies , et ne coûtent que la moitié du prix d’une livre de chandelles. Il est inodore, dégage peu de chaleur , et peut être employé où tout autre emploi du gaz est impraticabie. B.s. 431. AmÉrionarTion dans la disposition des chaudières sur les fourneaux, avec économie du combustible et en brülant la fumée, par Nat. ParTR1DGE. (Patente). (London. Journ.; oct. 1823; p. 169.) h Deux chaudières sont établies sur le même foyer. Le fond de la première est seul placé au-dessus de la grille. La flamme, suivant une cheminée horizontale va d’abord échauffer le fond des chaudières, et pour la contraindre de passer plus près de ces fonds, on a construit un petit mur de brique qui ré- trécit la cheminée en cet endroit. Le feu fait ensuite le tour des chaudières. Pour éviter l'inconvénient qui a lieu en laissant in- troduire l'air froid, lorsque l’on ouvre la porte du foyer pour y mettre le combustible, il y a deux portes; la 1re. placée comme elle l’est ordinairement, la 2e. environ un pied plus loin et près de la grille : cette seconde porte glisse dans une rainure et s’a- baisse, quand on le veut, vers le cendrier au moyen d’un levier. La seconde porte étant fermée, on met dans l'intervalle de celle-là à la première , du charbon. On ferme la 1re. porte, on ouvre la 2e. et avec un râble dont le manche sort en dehors par un trou pra- tiqué dans la porte, on pousse le charbon sur la grille, puis on referme la seconde porte. 432. PROCÉDÉ A CONSUMER LA FUMÉE. ( Patente. ) ( London. Journ. of arts, etc.; avril, 1823, p. 174.) Ce procédé, qui n’est pas nouveau, consiste à faire passer la fumée du foyer principal sur un autre petit foyer alimenté par un feu clair, où elle achève de se brüler. 433. APPLICATION DU GOUDRON obtenu dans la distillation de la houille. (Lond. Journ. of arts. etc.; sept. 1823; p. 130.) On savait depuis long-temps que le goudron donne un gaz excellent; mais le résidu qu'il laisse en se décomposant obstruait les tuyaux et empéchait qu'on ne l’employàt. Deux Anglais ont 272" Arts industriels. enfin construit un appareil qui prévient cet inconvénient. Ce ré- sultat est d'autant plus important que le goudron donne en gaz près du double de ce qu’on obtient de la houille : 1 gallon (3,95 litres } produit 65 pieds cubes de gaz pur. 434: AMÉLIORATIONS DANS LA CONSTRUCTION des lampes et dans l'emploi des combustibles destinés à y brüler.( 4an. Trans. of arts, etc. to. XI, N. 9.p. 433.) : MM. Gordon, d'Édimbourg, ont substitué aux substances fila- . menteuses qu'on emploie pour soutenir la combu:ition des huiles et des graisses, des mèches métalliques qui sont exemptes des in- convéniens qui rendent les autres d’un usage si désagréable. Des faisceaux de fils deplatine ou de fer déliés,enfermés dans un réseau métallique, et quicommuniquent par une extrémité avec des dis- solutions d’huile essentielle dans l’alcohol, donnent une lumière belle, exempte de fumée et qu'aucun dépôt n’altère. 435. PROCÉDÉS POUR OBTENIR LA CRISTALLISATION des sels plus rapidement, et l’évaporation des liquides à une plus basse température; par Rob. Kwicur (patente. ) ( London journ. ; juin 1823; p. 299.) C’est en disposant autour du fond intérieur de la chaudière, un petit tube percé de trous, dans lequel on fait passer au moyen d’un soufflet un courant d’air chaud, que l’auteur prétend obte- nir ces effets. 436. RAFFINAGE DU MURIATE DE SOUDE, par M. Loxpow, ( Pa- tente; ) ( Technical reposit.; oct. 1823 ; P- 229.) La méthode de M. London consiste à exposer du muriate de soude à une température suffisante pour en opérer la fusion. Lorsque celle-ci se détermine, on ajoute à la masse, les alcalis ou réactifs nécessaires pour décomposer ou précipiter les terres, les métaux ou combinaisons qui en dépendent. On maintient quelque temps la matière dans cet état ; elle reprend peu à peu sa forme solide et présente un degré de pureté qu’elle n'obtient, suivant la patente, par aucun autre procédé. Ainsi préparé, le muriate de soude donne des salaisons bien supérieures à celles qu’on fait avec le sel importé de Portugal ou d'ailleurs. 457. SUR LA PURIFICATION du charbon animal pour l'usage des \ } / vinaigriers, etc. ; par Nerzs. (Tech. reposit. oct.; 1823 ; p. 305. Arts industriels. 273 L'auteur conseille l'emploi de l'acide muriatique, pour dé- pouiller le noir animal du carbonate de chaux qu'il contient. Quant à l'acide qu’il pourrait retenir , il conseille de s’en empa- rer au moyen de lavages répétés. 438. DÉCOUVERTE D'UN BLEU 1R1s.—Le prof. Orimstead, de l’u- niversité de la Caroline du Nord, a reconnu que les pétales de l'iris de jardin, ou lis bleu, donnent une teinture supé- rieure à tous les bleus connus. On la rougit comme le tour- nesol, en y faisant circuler un courant de gaz acide carboni- que. Elle est plus convenable pour la teinture que la violette, par la quantité de suc colorant que fournit chacune de ses fleurs, et l’on assure que la couleur qu’elle produit est plus belle. Le prof. Ormstead fera connaître incessamment le pro- cedé qu'il emploie. ( Revue Encyclop. to., XIX , p. 207.) 439. SUR LA PRÉPARATION DU PAPIER D'IVOIRE à l’asage des ar- tistes, par M. S.Einsce. (7rans. Soc. for Encour. vol. XXXVIL.) À cause du prix très-élevé de l’ivoire employé par les péin- tres pour la miniature, surtout quand la dimension est considé- rable, M. Einsle a présenté au comité de la société d’encourage- ment (d'Angleterre) un papier d'ivoire de + de pouce d'épaisseur et d’une dimension plus considérable que les plus grandes pla- ques d'ivoire, dont la surface était parfaitement douce et polie. Les couleurs s’y enlèvent mieux avec l'eau que sur l'ivoire lui- même, et la même opération peut être répétée plusieurs fois sans attaquer le grain du papier. Il peut être rayé avec la pointe d’un canif sans devenir rugueux. Des lignes tracées avec du crayon, s'effacent plus facilement que sur le papier ordinaire. Un peintre distingué en miniature a trouvé ce papier préférable à l'ivoire lui-même pour sa blancheur, et la facilité avec laquelle il recoit la couleur. — Plusieurs grands négocians assurent qu'ils ont depuis très-long-temps du papier d'ivoire qui ne parait pas s'être jauni ni décoloré.— Voici comment on prépare ce papier. — On fait tremper un quart de livre de rognures de beau parche- min dans une terrine de deux quarts avec à peu près assez d'eau pour la remplir; on fait bouillir lentement le mélange pendant 4 ou 5 heures, en ajoutant de l’eau de temps à autre, pour rem- placer celle qui s’'évapore : on passe alors la liqueur au travers d’une toile, et, quand elle est refroidie, elle produit une forte ge- lée que l’on peut appeler colle N. 1.— On remet le résidu de la 274 Arts industriels. 7 première opération faite, dans la terrine que l’on remplit d’eau, pour la faire bouillir comme auparavant, pendant 4 ou 5 heures; on coule la liqueur qui forme ia colle N. 2.— Prenez alors trois feuilles de papier à dessin ; imbibez les deux surfaces avec une éponge douce mouillée d’eau, et joignez-les ensemble avec la colle N. 2. Pendant qu'elles sont encore humides, étendez-les sur une table, et placez dessus une ardoise à écrire, un peu moins grande que le papier : retournez la feuille et collez les bords sar le revers de l’ardoise, et laissez le papier sécher graduel- lement. Humectez, comme avant, trois feuilles de la même espèce de papier, et collez-les sur les autres , une à une, en ayant soin -de chasser les bulles d’air en partant du centre vers les bords; coupez avec un canif ce qui dépasse les bords de l’ardoise, et quand tout est parfaitement sec, enveloppez un petit morceau d’ardoise dans du papier de sable grossier; frottez la surface du papier de manière à la rendre parfaitement douce. Encollez alors une feuille mouillée qui ne doit avoir aucun tache; coupez les bords comme auparavant; et, quand elle est sèche, frottez-la avec du papier de verre très-fin, qui produira une surface très-douce. Fondez alors une demi-pinte de la colle N. 1 à une douce cha- leur, et jetez-y trois cuillerées à bouche de plâtre très-fin de Paris; quand le mélange est intime, placez-y le papier, et, avec une éponge douce et humide, répandez le plus exactement pos- sible ce mélange sur la feuille ; laissez-alors secher lentement, et polissez avec un papier de verre-fin. Enfin, prenez quelques cuillerées à bouche de la colle N. 1, mèlez avec les + d’eau, chauffez doucement; et, quand le tout sera refroidi de manière à se prendre en une masse demi-gélatineuse, versez-en un tiers sur la surface du papier, et étendez-la avec l'éponge humide. Quand la composition est sèche remettez-en une nouvelle quantité; et ainsi de suite. Polissez ensuite avec du papier de verre fin.— La quantité d’ingrédiens indiquée, suffit pour une feuille de papier de 17 pouces : sur 15 !. — Le plâtre de Paris donne une surface parfaitement blanche; de l’oxide de zine mêlé avec le plâtre, dans la proportion de quatre du premier et trois du second , donne une teinte à peu près semblable à celle de l’ivoire : le carbonate de baryte précipité donne une teinte intermédiaire. G. DE C. A4o. Die Senneuzeensenet 19 Norb AmEnrikA , cic., ou l’art de tanner le cuir en très-peu de temps, tel qu'il est pratiqué dans . Arts industriels. 275 PAmérique du nord; par L. Gazu, in-8°. 2/4 pl. lithogr. Trèves; 1823 ; Gall. Les avantages de ce nouveau procédé sont très-grands. On peut, avec une économie de la moitié des frais ordinaires, tan- ner les peaux de bœufs en 40 à 5o jours, les peaux de vache, de cheval et de porc en 24 à 30 jours, et les peaux de mouton et de veau en 12 à 18 jours. Ces peaux augmentent de poids de 4 à 8 pour cent. Ce procédé est applicable à toutes les tanneries, et n'exige que huit fosses au lieu de 4o dont on se sert ordinai- rement. Cet ouvrage , qui ne sera tiré qu'à 260 exemplaires, est proposé par souscripjion, au prix d’un frédéric d’or. (Journ. gén. de la littér. étr. , mai 1823, p. 135.) 4hx. PERFECTIONNEMENS dans les moyens de rendre le cuir, la toile, le lin, la toile à voile et autres articles, imperméables à l’eau. (Zond. Journ. of arts., sept. 1823, p. 119.) Les toiles imperméables à l’eau, sont visqueuses ou cassantes. Elles salissent les objets qu’elles doivent préserver ou ne mettent pas long-temps à l’abri;les préparations de M. Mills sontexemptes de ces inconvéniens. Elles sont inodores, non poisseuses et con- servent cependant assez de souplesse pour obéir à tous les mou- vemens sans se rompre. Voici comment il prépare sa composi- tion. Il prend 100 livres d'huile de lin, 6 2 d’acétate de plomb, 1 = de terre d'ombre calcinée, autant de blanc de plomb, et 1 de pierre ponce. Ces divers ingrédiens sont broyés, mélés en- semble, et soumis pendant 10 heures à une légère ébullition dans l'huile. Le vernis ainsi préparé doit avoir une fluidité telle qu'al- liéavecle +de son poids de terre de pipe, ilne conserve plus que la consistance dela mélasse. On l’abandonne à lui-même pendant une semaine. On le passe dans une toile fine, et on le recoit dons un vase propre. On prend d’autre part de la terre de pipe broyée et criblée; on l’incorpore dans le rapport ci-dessus avec une disso- lution de colle-forte. Quand elle est en consistance d’emplätre, on ajoute le vernis et on opère le mélange au moyen d’une spatule en bois. On passe le tout sur la pierre à broyer, et on l'applique avec un grand couteau, soit sur la toile, soit sur le cuir, ou toute autre substance. B. s. 442. SOUDURE PAR SIÈPE. (Lond. Journ. of Arts,ete., oct. 1823, p- 200.) L'auteur ne connait ni le flux de Birmingham, ni celui d’Amé- 276 Arts industriels. rique dont il a été question dans les journaux ; mais il en pré- pare un dont il fait usage depuis plusieurs années, sans avoir jamais manqué d'opérations, en soudant acier fondu avec acier fondu, acier avec fer, ou fer avec fer. Voici comment il le pré- pare : Il fond du borax dans un vase de terre et non dans un vase métailique ; il ajoute au besoin un dixième de sel ammo- niac en poudre et agite le mélange. Quand ces substances sont bien incorporées, il les décante et les laisse refroidir. Il en ré- sulte une matière dont la forme est analogue à celle du verre. Il la pulvérise, la mêle avec une certaine quantité de chaux : c’est le flux dont il s’agit qu'il applique comme il suit. Il prend les pièces qu’il veut unir, les chauffe au rouge, les saupoudre de flux, et les expose à une température fort au-dessous de celle à laquelle se fondent communément les soudures. A cette époque il les retire, et les soumet au martelage jusqu’à ce que l'adhésion soit parfaite. 443. Sur L'EMPLOI DU FER FONDU pour faire des statues ( 4//- gemeene Konst en letter bode, oct. 1823, p. 223.) James CorkErizz et Jean Correrizz, de Liége, ont fait voir à l'exposition des ouvrages d'art, qui a eu lieu à Gand au mois d’août dernier, une statue en pied et un buste de Grétry en fonte de fer tels qu’ils sont sortis du moule, et sans avoir été réparés. Ces morceaux étaient principalement destinés à faire voir avec quelle perfection on peut mouler la fonte et à dé- truiré l'opinion où le public est demeuré généralement, d’après l'imperfection de la matière et des méthodes anciennes, que le fer fondu est beaucoup moins propre que le bronze à faire des statues, et qu'il s’altérerait beaucoup plus à l'air. On est déjà re- venu de ce préjugé en Allemagne, et l’on y a élevé à la mémoire de quelques grands hommes des statues de fer fondu. Cette ma- tière a deux avantages sur le bronze, savoir : de coüter les trois quarts de moins, et de ne pas exposer les monumens qu'on en fait à étre convertis en sous ou en canons. C. M. 444. M. Mewxe, de Berlin, a imaginé de pétrir la sciure d’a- cajou et d’en faire une pâte qui durcit par son exposition à l'air. Elle est susceptible d’être dorée, bronzée, modelée en candéla- bres, lustres , lampes, vases, statues , etc. Elle présente un fini qui le dispute aux plus beaux bronzes et ne coûte que le + de ce mn" que valent ceux-ci. (Month. NAS) mai 1823, p: 366.) Cette Géographie et Statistique. 277 invention est connue depuis long-temps en France, où elle a recu des applications diverses. —2s—— GÉOGRAPHIE et STATISTIQUE. 445. RECHERCHES STATISTIQUES SUR LA VILLE DE Paris et le dé- partement de la Seine ; recueil de tableaux dressés et réunis d’après les ordres de M. le comte de Chabrol, conseiller d’é- tat, préfet du dép. In-4., Paris; 1823; de l’impr. Royale. Cet ouvrage fait suite à celui qui parut en 1821 sous le même titre, mais de format in-8., imprimé chez C. Ballard, et dont les tableaux, au nombre de 62, étaient lithographiés, On trouvait dans ce premier travail la plupart des renseignemens statistiques relatifs aux années 1817 et 1818, outre quelques-uns qui se rap- portaient à 1819 et 1820. M. le baron Fourier, membre de l'A- cadémie royale des sciences et aujourd'hui l'un de ses secrétaires perpétuels, l'avait fait précéder d’un savant mémoire sur les lois de la population, considérées d’une manière générale. On re- marquait aussi dans ce volume les détails du recensement des habitans de la ville de Paris au 127, mars 1817, avec ses résultats généraux par sexe et par âge, et un rapport de M. le comte de Chabrol au ministre de l’intérieur, où il a exposé les précautions qu’il avait prises pour rendre ce recensement aussi exact qu’on pouvait l’espérer. Enfin ce magistrat promettait de faire impri- mer dans le cours de chaque année une analyse semblable des informations qu'il aurait obtenues. — C’est cet engagement que remplit de la manière la plus complète l'ouvrage qui vient de paraitre. Les tableaux y sont portés au nombre de 104; et sor- tant des presses de l'imprimerie Royale, ayant d’ailleurs un plus grand format que ceux de 1821, ils sont d’une exécution bien supérieure sous tous les rapports. En voici la distribution par chapitre : topographie, 22; population, 33; secours publics, 8; police administrative, 4; agriculture, 4; consommation , 5; in- dustrie et commerce, 15; finances, 13. Outre les mouvemens de population pour les années 1819, 1820, 1821, le chapitre If renferme sous les n. 53, 54 et 55 des recherches très-curieuses sur le même sujet remontant à l’année 1650, et auxquelles il ne manque, pour offrir des états complets des naissances et décès , année par année, jusqu'en 1821, que ceux des années 1676 278 Géographie et 1677, et ceux des 24 années de 1685 à 1708. Il est à désirer que, si ces états existent quelque part, les amis des sciences pren- nent soin de les recueillir et de les adresser à la préfecture de la Seine; on aurait alors une série Hon-interrompue de renseigne mens sur cette matière importante, comprenantun espace de plus de 150 ans. Nous ne terminerons pas cet apercu rapide sans rap- peler ce qui a été dit à l'Académie des sciences à l’occasion du vol. de 1821,dans un rapport sur les prix de statistique. « L’aca- » démie apprendra avec intérêt que M. le comte de Chabrol » continue ses précieuses recherches, les seules, jusqu’à présent, » dans leur genre, et que la suite en doit paraître incessamment. » Grâces soient rendues aux administrateurs qui font servir l’au- » torilé et l'influence qu’ils tiennent de leurs importantes fonc- » tions, ainsi que les secours en tout genre dont ils peuvent » disposer, à résoudre des questions d’un égal intérêt pour le » gouvernement et pour les particuliers, pour les sciences exactes » et pour les spéculations de l'économie politique. » C. M. 446. Norice sur Capix ET sur s0N ie; par M. le baron de Fé- RussAC. În-8. de 122 p. av. un plan gr. rais. lithogr. Prix : 3 fr. 5o c. Paris; 1823; Ponthieu, Delaunay , etc. ( Extraite du Journ. des Voy., août 1823.) L’àa-propos de cette notice, qui a paru quelques jours avant la nouvelle de la reddition de Cadix, a été d'autant plus apprécié, que l’on manquait absolument de renseignemens sur cette ville célèbre, et que son auteur m'a rien laissé à désirer sous ce rap- port. Cet ouvrage ne peut donc être considéré comme une de ces productions éphémères qui n’ont plus d'intérêt après l'instant qui les fit éclore ; c’est un travail érudit où les recherches sur l’o- rigine et l’histoire de Cadix et des populations voisines sont ac- compagnées de notes importantes sur la géographie ancienne de l'ile , celle du cours du Guadalquivir, et la distinction entre les divers Hercules qui se disputent l'honneur de la fondation de cette cité. Après avoir approfondi ce qui concerne cette fonda- tion , M. de Férussac traite de la topographie ancienne de cette ville et de son fle ; il parle ensuite du temple d’'Hercule et de La religion des habitans de Gaduir ; et successivement ii offre lhis- torique de cette ville sous Les Carthaginois , les Romains, et après ces derniers jusqu'a l’époque actuelle. — Les notes où M. de Férussac a rejeté les discussions les plus scientifiques, sont et Statistique. 279 remplies de nouveaux apercus, et semblent éclaircir enfin tout ce qui a rapport à cette antique ile T. ‘esse, au lac Lygustique et au 3°. bras aujourd’hui perdu du Guadalquivir. M. de Férus- sac, qui a observé les lieux , pense que les attérissemens du fleuve ont, en comblant le lac Lygustique de Suidas, formé les îles Mayor et Menor, qui sont au-dessous de Séville; que par suile le 3e. bras du Guadalquivir, qui se rendait dans la baie de Cadix, s’est oblitéré, et que l’ile qui existait de cette manière en- tre les deux embouchures de ce fleuve, était l’antique Tartesse.Il pense que l’île Érythie était l'ile de Léon d’aujourd’hui, et émet au sujet des Hercules Phéniciens et Gaditan, une opinion fort ingé- nieuse qui, au mérite de la nouveauté, joint celui de concilier des opinions restées jusqu'ici sans relation. —Le plan qui orne cette notice, quoiqu'il se ressente de la précipitation avec laquelle il a dû être fait, montre tout le talent de M. Desmadril et prouve tout ce qu’on doit attendre de la lithographie, qui, traitée par cet habile artiste, rivalise avec la gravure. Ce plan offre l’ensemble de l'ile de Cadix et tous les contours de sa baie; il présente tous les détails topographiques du grand plan de Tofiño et de celui dit du dépôt de la marine de France. C’est la réduction du 1. que M. de Férussac a augmentée de plusieurs détails pris dans le dernier de ces plans, et de l’indic:tion de nos batteries lors du premier siége de Cadix. SUEUR-MERLIN. 4h47. DESCRIZIONE DELLA VALTELLINA. Description de la Val- teline et des magnifiques routes de Stelvio et de Spluga, petit vol. in-8. Milan; 1823. La nouvelle route par le Mont Splughen, que les Italiens nom- ment Spluga, a 32 kilom. de long, depuis Chiavenna jusqu’au sommet de la montagne, et 7613 mètres en descendant jusqu’au village qui lui donne son nom. Cette route ne le cède pour les belles horreurs à aucune de celles qui traversent les Alpes. On cite particulièrement la cascade Pianazzo , où l’eau tombe de près de 300 mètres et qui offre les accidens les plus pittores- ques. €. M. 448. ROUTE À TRAVERS LE PAYS DES GRISONS par le SPLUGHEN pour la communication entre le S. Q. de l’Aliemagne et le Mi- lanais. ( Antologia, 1823, p. 199.) Le point le plus élevé de cette route est situé aux confins de la Suisse et de la Lombardie, à 32 kilomètres de Chiavenna. 280 Géographie Sa hauteur est de 2117 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette route pourra être terminée en 1826; il ne manque pour son entier achèvement que la confection d’une galerie d'environ 44o mètres de longueur. ÿ CM 449. S. M. l’empereur d'Autriche ayant résolu de faire con- struire un pont sur le Danube, près de Vienne, au-dessous de Nurdorff, à un point où les différens bras de ce fleuve doivent ètre réunis , en a fait déposer le programme près de ses envoyés et de ses consuls. Les ingénieurs de tous les pays sont invités à consulter ce programme, et à remettre des projets pour l’exécu- tion de ce pont. Celui qui méritera la préférence obtiendra un prix de 1000 florins, argent de convention, (Letterbode de Har- lem, sept. 1823, p. 184.) C. M. 450. APERÇU SUR L'ÉTAT SANITAIRE dans les principaux hospices d'Hambourg, avec des tables des naissances , décès, etc., pen- dant les années 1821 et 1523. ( Magazin der auslændischen literatur der gesammtenr heilkunde , ete. Sept. et octob. 1823, p.177.) Outre quelques extraits d'ouvrages étrangers , ce cahier con- tient des renseignemens détaillés sur le mouvement des principaux hôpitaux et hospices de la ville d'Hambourg pendant les années 1821 et 1822, sur le nombre des malades entrés, sortis et décé- dés , et sur les différentes maladies dont ils étaient affectés. Les auteurs y ont joint le tableau des naissances et des décès parmi les habitans de la même ville dans chacune de ces deux années, mois par mois , avec l'indication de l’âge des personnes décédées. Dans l’année 1822, sur laquelle les renseignemens sont les plus com- plets, parce qu’ils comprennent aussi les deux faubourgs, il est né 3928 enfans, y compris 257 mort-nés. Le nombre des garcons a été de 1829, outre 125 mort-nés; celui des filles, de 18/2, outre 102 mortes avant la naissance. Il y a eu 64 accou- chemens de jumeaux. Les décès ont été au nombre de 3340 dont 1823 du sexe masculin, — Ces tableaux du mouvement de la population sont accompagnés d'observations météoro- logiques faites jour par jour pendant ces deux années, avec le nombre de morts correspondant à chaque jour et la nature des maladies principales de chaque mois. On voit par la récapi- tulation des observations que la température moyenne de Ham- bourg pour 1821,a été au thermomètre de Réaumur, de + 7° 28, N et Statistique. 281 et celle de 1822, + 8° 39; le maximum de froid, en 1821, — 14°; en 1822,— 190; celui de la chaleur dans la première de ces années, H- 220, dans la seconde + 2/°. Le vent a été à l’ouest 112 jours en 1821, 122 jours en 1822; au N. O. 33 jours en 1821, 48 en 1822, à l’est 35 jours en 1821, 64 en 1822. Le vent plein nord est rare; il n’a soufflé que pendant 20 jours la pre- mière année, pendant 17 jours la seconde. C. M. 451. Recaercuzs sur la découverte du charbon-de-terre dans la ci-devant principauté de Liége; vers quel temps elle fut faite ; par le baron de VILLENFAGUE D’INciHouL. (Mém. de l’acad. de Bruxelles, to.2,p 292.) L'auteur discute ce que les chroniques ont rapporté au su- jet du personnage qui inventa l'exploitation des houilles, et le temps où il vécut. Il pense que cette industrie est due à un for- geron nommé Hulios, dont le nom fut consacré à désigner le nouveau combustible , et qu’elle date du milieu du Xe, siècle. 452. Ruines v’ux camp roMAIN près de Birmingham; par John Foncx. (Journ. of science, etc., n°. 31, p.24.) Il y a à trois milles sud-ouest de Birmingham , près du village d'Harborne, un tracé quadrangulaire que Hutton a pris pour un > d 5 camp danois , et que l’auteur prétend être une station romaine, attendu qu'elle en a la forme, qu'elle est placée sur le flanc d’une montagne, pourvue d’eau et plus régulière que n’étaient DRCoE 5 les campemens des habitans du Nord. P 453. Civizisarion pe L’Inne. (Journ. asiat., oct. 1823, p. 363.) L'auteur convient qu’à la rigueur l'Indostan pourrait quelque jour échapper à l’Angleterre. Cela néanmoins est peu probable, il faudrait qu’il apparût quelque homme à grandes conceptions, dont l'âme fût forte et l’habileté militaire peu commune. Mais, avec ces qualités mêmes, il ne serait pas sûr de réussir. Où prendrait-il des fonds ? demande l’auteur. Où trouverait-il des subsides? et ses soldats qu’il ne pourrait solder resteraient-ils long-temps sous le drapeau? La troupe a-t-elle d'autre mobile que quatre ou cinq sous qu'elle recoit par jour? L'Inde sera à jamais exploitée au pro= fit de l'Angleterre, elle ne sortira pas de ses lacs. Ces considéra- tions pourraient être plus décisives; mais la présidence a des moyens plus efficaces. Elle faconne la population, elle l’éclaire, elle la désarme, elle évite avec soin tout ce qui pourrait mettre Tome IV. 19 282 Géographi e en mouvement les préjugés religieux. Elle se garde bien &e vou- loir convertir, de faire précher ses doctrines. Elle est plus pa- tiente et plus éclairée. Elle se borne à rénnir la jeunesse dans des écoles, à lui faire apprendre l'anglais, l'écriture, l’arithmétique, quelques notions d'histoire. Elle lui met dans les mains des trai- tés bien faits où l’on fait ressortir les absurdités des mythologies classiques; elle accorde au peuple quelques droits qui lui font mieux oublier les Nababs qui le fatiguaient par leurs caprices et leurs rapines. Elle pense que ce système de modération portera son fruit, que l'Inde entière finira par étre chrétienne et an- glaise. Bis: 454. DeserirTion ou Mazwan. (/ourn.asiat., oct. 1823, p. 334.) Ce pays, dont la bataille de Mahidpore, perdue par les Pendarés, a faitune province anglaise, est inégal, coupé de longues chaines de montagnes qui paraissent impropres à la culture; mais les vallées sont abondantes, arrosées , et ne demandent que des bras pour se couvrir des plus riches moissons. Le climat est tempéré, et n'offre jamais de fortes aiternatives de froid et de chaud. Les pluies y sont modérées et les fruits d'Europe y réussissent par- faitement. Le pavot, la canne à sucre forment la base des ex- ploitations de ce pays; mais l’opium en est bien inférieur à celui de Patna ou de Bénarès. On compte plusieurs rivières , la Nul- budda, la Sprad et la Colysind; malheureusement aucune d'elles n'est navigable. La 1r°., qui est la plus considérable, a été étu- diée avec soin; mais elle est coupée par tant de brisans , elle offre tant de chutes , qu’il n’est pas possible de la mettre en état de recevoir des bâtimens de commerce. B:Ss: 455.PopuLaTion pu PENNANG.(Journ. #siat., oct. 1823, p. 375.) La population du Pennang, d’après le recensement fait en juin 1522, s'élève à 45,127 âmes, dont le détail suit : Malais et Bugis, 19,767; Achéens, 44; Batias, 867; Chinois, 8,856; Choolias, 6,057; Bengalis, 1,538; Birmans et Siamois, 862; Arabes, 150; Arméniens, 19; Parsis, 15; Chrétiens natifs, 1,026; Caffres, 118; Passagers ; 2,000; soldats, condamnés, etc., 3,000; Européens et descendans d'Européens , 400 ; total, 45,127. Les émigrations de Guida à Pennang allaient toujours croissantes, elles : s'élevaient déjà à l’époque citée plus haut à 6124 individus. La population s'était accrue de près de 3000 âmes dans les 6 pre- miers mois de l’année. Statistique. 283 456. Source pu Serrros Er vu Gaxcr. ( Journ. asiat., 9e, ca- hier, p. 177.) Les Anglais se sont attribué le mérite d’avoir découvert les sources du Setledj et celles du Gange. Ces sources étaient cepen- dant connues bien long-temps avant que M. Moorcaoft les eût visitées. Elles sont figurées sur les cartes du P. Tiefenthaler, qui ont paru il y a près d’un demi-siècle dans la description de lIn- dostan, publiée par Anquetii Duperron. I est même à remarquer que les géographes d’ouire-mer se sont obstinés à soutenir l’opi- nion de Danville, qui faisait sortir le Gange du lac Lanka, tandis qu'il sort de Gangorti. 457. CoTon EN LAINE DE L’Inpx. (Journ. asiat., oct. 1823, pag: 362.) La Société d'agriculture de Calcutta euicourage beaucoup la culture du coton; elle propose dés prix et cherche par tous les moyens à tirer les naturels de la léthargie qui caractérise ces cli- mats. La supériorité du coton qu’ils produisent tient cependant moins aux soins que la société se donne qu'à l’espéce de plant que l'Inde cultive; c'est du moins ce que pense l’auteur. Le coton de ce pays est une plante annuelle, herbacée, tandis que celui que cultive l’Amérique est une plante Biennale. 458. Ascension au Pic - n’Anam, dans l'ile de Ceïlan; par MM. Siwers et Marsnaz. ( Mem. of the Wernerian Society. of Edinb.to. VI, p. 424.) Cette montagne célèbre est nommée par les habitans de Cei- lan , Mallua-Sripade, ce qui signifie la montagne du Saint-Pied. Ce nom vient d’un enfoncement irrégulier qui s’est trouvé dans le granite dont le sommet de cette montagne est formé, et qui taillé au ciseau, et ajusté avec du ciment et un bord en cuivre, a été donné par les uns pour étre l'impression du pied de notre premier père, et par les autres, commeétant celle de Buddha, lors- qu'il s’élanca de Ceilan pour aiïler à Siam. À quelque personnage qu’on rapporte cette impression, il devait être d’une taille gi- gantesque , car elle a en mesure anglaise 5 pi. = de long, et 2 pi. + de large; la direction du pied est vers l'O.-N.-0., ce qui serait plutôt la direction vers l’Europe, que vers Siam. Des mil- liers de pèlerins viennent adorer cette impression sacrée , au- dessus de laquelle on a élevé un abri. — On doit regretter que les 284 Géographie deux voyageurs aient négligé de mesurer eux-mèmes la hauteur de ce sommet ; mais ils prétendent qu’elle l'a été barométrique- ment par d’autres, et qu’elle a été trouvée de 6500 pi. anglais, ce qui serait bien loin de l'élévation prodigieuse attribuée géné- ralement à cette montagne, qu'on a long-temps regardée comme une des plus hautes et mème comme la plus haute du monde. MM. Siwers et Marshall atteignirent ce sommet en 2 heures, à partir de Gangalou. Le 3 avril, ils trouvèrent, à 3 heures du ma- tin, la teinpérature de l'air, à l'ombre, de 51° : de Fahrenheit; elle s’éleva dans le milieu du jour à 68°; celle d’une source voi- sine du sommet était de 53° du même thermomètre. CM 459. Sur QUELQUES usaGEs des habitans de Ceilan. Suivant M. Marshall, la polygamie et même la polyandrie sont permises et usitées dazs l’ancien royaume de Candy. Le sort des enfans nouveau-nés y a dépendu jusqu'a ces derniers temps des pronostics que prononcaient les devins sur la destinée qui était réservée à ces enfans, s'ils conservaient la vie. Ceux que ces im- posteurs déclaraient ne pouvoir être que malheureux, étaient exposés dans le bois { Jungle ), pour être dévorés par les jackals; mais les parens , plus jaloux de conserver des garcons que des filles, s’entendaient avec le devin, pour que sa sen- tence tombât principalement sur ces dernières, surtout lorsqu'il y en avait déja une dans la famille. C'est probablement à cette dernière circonstance qu'est due la faible proportion d'individus du sexe féminin qu’a offert le recensement de la population fait en 1820 dans les provinces Candiennes, par ordre du gouverne- ment anglais. Il n’a donné que 8% personnes de ce sexe, contre 100 du sexe masculin; dans un des districts de ce pays le nom- bre des deux sexes était même dans le rapport de 55 + à 100. — Ce qui semble prouver que cette disproportion vient de ce que l’infanticide à Ceilan porte surtout sur les filles, c'est que dans l’ile de Java, où cet horrible usage n'existe pas, sir Thomas Rafles a trouvé par un recensement que le nombre des in- dividus du sexe féminin excédait au contraire de 3 pour 100 celui des mâles. — Au reste, on doit espérer que le gouverne- ment anglais, qui a proclamé l’année dernière à Ceilan la dé- fense d'exposer les enfans, parviendra à vaincre la force de l'ha- bitude et des préjugés. CM et Statistique. 285 460. Norice sur L'ile DE CÉLÈBES, tirée du discours prélimi- naire dut. VIII des mémoires de la société de Batavia, dont l’auteur est M. RArLes. La configuration singulière de cette île lui donne l'avantage d’avoir beaucoup de côtes et de ports, ce qui la rend très-propre au commerce. Ses habitans (les Macassars et les Bugis) y sont d’ailleurs fort portés, et une grande partie du commerce des épices était entre leurs mains, lorsque les Européens parurent pour la première fois dans ces parages. À cette époque aussi toute l’île reconnaissait un seul souverain, Celui-ci était électif, mais il devait être toujours pris dans la même famille. Le choix était confié à un certain nombre de grands personnages nommés par les chefs héréditaires des provinces. Ces grands formaient le conseil permanent du prince, avaient l’administra- tion des finances, et nommaient le premier ministre; rien ne pouvait se faire sans leur assentiment. — Des débris de cette grande monarchie se sont formés plusieurs petits états indépen- dans. Le plus ancien dont l'histoire, ou plutôt la tradition, fasse mention, est celui de Louhou, placé au centre de la baie de Boni. Il fut fondé par Savira Gading, dont les exploits sont en- core le sujet de beaucoup de galigas ou romans historiques. — Le second état, pour l'ancienneté, parait être celui de Goa qui, dit-on, dominait anciennement sur toutes les iles à épices ; mais dont l'influence politique a diminué , à mesure que celle de l'état de Boni s’est acerue au moyen de l'appui que les Européens lui ont prêlé.—£Les Macassars etles Bugis ont une grande réputation de valeur et de fidélité, et par cette raison les princes de Siam, de Cambodje et d’autres pays, non-seulement les employaient dans leurs armées, mais encore les attachaient à la garde de leurs personnes. En un mot, on peut dire qu'ils étaient dans l'Inde orientale, ce que sont les Suisses dans l’ouest de l’Europe. — On ne sait pas au juste quelle est aujourd’hui la population de Célèbes, mais on croit pouvoir l’évaluer, vaguement, à un mil- lion d’habitans. — ({ Nous avons pensé que cet extrait pouvait trouver place dans le Bulletin, ainsi que l’article relatif à l'ile de Bornéo, quoique pris d’un ouvrage qui a été imprimé à PBatavia en 1810, parce que les deux derniers volumes des mémoires de cette société sont extrèmement rares en France. Nous en devons la possession à l’amitié de M. le professeur Reinwardt.) CM. 280 Geographic et Statistique. 461. Plusieurs journaux ont publié un tableau statistique de M. le baron de Humboldt, offrant l’étendue de surface et la population des différentes parties de l'Amérique. Ce tableau est tiré du 3€. vol. de la Relation historique du voyage aux régions cquinoxiales du Nouveau-Monde, qui va paraitre sous peu. M. de Humboldt, tout en blamant une publication faite en pays étranger et contre son gré, a relevé quelques erreurs de chif- fres, et nous donnons ce tableau avec les corrections que l’au- teur a bien voulu nous communiquer. Surface | ’ ; enlicues car- PoruLarion. GRANDES DIVISIONS POLITIQUES. rées de 20 | au degré (4823. ) équinoxial. 1. Possessions des Espagnols-Américains. | 371,380 16,585,000 Mexico où Nouvelle-Espagne. 2... 53,830 6,800,000 ÉRADMAI AR APE dead ele pd 16,540 1,600,000 Cuba et Porto- Rico. PRE DESSERT 4,430 500,000 londres f Venezuela. . . 33,700 785,000 \Nouvelle- Grenadec 1Q xito. 58,250 2,000,000 Pérou. MT ARE RE pe 41,420 1,400,000 | (6, EN RE LES 14,240 1,100,000 Buénos=Ayres. : 4041 41, 41.14 94) 126,770 2,300,000 2. Possessions dés Portugais-Américains. CBrébilà ): 2.091. Trot. 1e lus a56/090 4,900,000 £ c arr Ta Lame rs à 11 3. Possessions des Anglo-Américains. (états Unisl) ut MS cr Nat oul d94300 10,220,000 ue ommeamenon.s emmener mes 2 eme ee neo | {Moniteur du 30 octobre 1823.) 462. Dans un ouvrage hérissé de chiffres , les fautes typo- graphiques sont bien difficiles à éviter ; celle que 1 M. Bresson, se- crétaire de la légation francaise aux États-Unis, a signalée dans mon Essai politique sur la Nouvelle-Espagne , et qui altère d'une manière si étrange la distance du Nouveau-Mexique à la Nouvelle-Californie, ne se trouve ni dans l'édition in-4., qui est l'édition originale , et la seule dont j'ai revu les épreuves, ni dans les différentes traductions anglaises, allemandes ou espa- gnoles que j'ai sous les yeux. L'édition originale porte : « La poste aux lettres va de Loreto, le long de la côte nord-ouest , jusqu’à San-Francisco : ce dermer établissement est presque sous le meme parallèle que la petite vilie de Taos, du Nouv eau-Mexi- Économie publique. 287 que. Il n’en est éloigné que de 300 lieues. » M. Bresson, dans son intéressant mémoire { Bulletin de la Soc. géogr., n°. 7, p. 287 ), trouve cet éloignement, par les positions astronomiques des deux points dont j'ai discuté les fondemens , 310 lieues. Je profite de cette occasion pour faire observer que, dans la der- nière traduction anglaise de mon ouvrage sur le Mexique, on se livre à des conjectures sur des chiffres dont on aurait pu trouver la rectification en jetant les yeux sur l’errata de l'édition origi- nale. C’est ainsi, par exemple, qu’on m'aceuse gravement d'a- voir supprimé (t. 1,p. 327 ) un million d’habitans du Mexique de caste mêlée, lorsqu'on aurait pu trouver dans l'errata : au lieu de 1,231,000 , lisez 2,231,000; et lorsque, dans le texte (t.1, p.135), on aurait pu voir que les castes mêlées s'élèvent peut-être même à 2,400,000. À. ve Humsorpr. ÉCONOMIE PUBLIQUE. 463. Sur Le GRAND GazomÈèrRe de l’usine établie rue du faubourg Poissonnière, N. 97. Prix, 75. Paris; Ladvocat. Les accidens qui peuvent naître de l'éclairage au gaz se divi- sent en 4 classes : — 10. Ceux qui peuvent naitre du gazomètre lui-même. — 20. Ceux qui peuvent arriver dans le bâtiment qui le couvre.— 3°. Ceux qui peuvent naitre par l'effet du passage du gaz dans les tuyaux.— 4°. Ceux qui peuvent arriver dans les lieux où le gaz se consomme.— La grandeur du gazomètre ne peut avoir aucune influence sur les inconvé- niens de la 3°. et de la 4°. classes; reste à examiner si elle peut en avoir davantage sur ceux des deux premières. Le bâtiment qui couvre l'usine ne peut donner lieu à une explosion, quand il est aéré , ouvert, placé sur une élévation. Le gaz, s’il s’en dé- gage, est emporté par lescourans, gagne les combles et se dissipe. Or, les circonstances que nous venons d’énoncer , sont celles de l'usine qu'on attaque. Elle est percée dans tous les sens, à toutes les hauteurs, et presente 13000 pieds d'ouverture sur ses faces. Ce n’est au fait qu'un vaste hangar où les mélanges détonans sont impossibles. Le diamètre est une autre circonstance heureuse pour la sécurité du voisinage. Le gazomètre est unique, il donne et recoit simultanément ; la pression intérieure varie peu, l'air extérieur trouve d'autant plus d'obstacles pour pénétrer; en second lieu, comme il est extrémement vaste, il faut un temps 288 Économie pubiique. considérable pour qu'il en admette une quantité capable de dé- toner. Ainsi le temps, l'attention concentrée sur un vase unique, permettent d’apercevoir, d'arrêter les fuites, les mélanges et ex- cluent tout danger. 464. ExrräiT pu RAaPPORT général sur les travaux du conseil de salubrité, etc., avec des observations pour servir de réponse aux critiques publiées contre l'éclairage, par le gaz hydro- gène. Prix, 1 fr. 35 c. Paris; 1823; Ladvocat. I n'y à pas d'invention, d'application utile qui n’ait com- mencé par être méconnue. La pomme-de-terrefut signalée comme une racine capable d’hébêter lespèce humaine, le café fut pros- crit ‘le thé assimilé au poison, et l’indigo prohibé sous peine de mort. C’est aujourd'hui le tour de l'éclairage au gaz. On redoute les explosions, on raconte des accidens, on défend les plantes oléagineuses avec autant de chaleur qu'on en mit à les repous- ser, lorsqu'elles furent introduites dans les assolemens. Mais les accidens sont exagérés, ou imaginés à plaisir, et les détona- tions sont incompatibles avec la nature des appareils. Il faut au moins cinq parties d'air sur une de gaz pour que l'explosion soit possible : or le gazomètre plonge constamment dans l’eau, l’ate- lier de production est une espèce de hangar, les tuyaux sont enveloppés de terre, le mélange dans ces proportions est pres- que impossible. Dans les appartemens, l'odeur indique le dan- ger et les précautions à prendre. L'inconvénient porte avec Int son remède. Le gaz est moins dangereux que la poudre, que l'huile, les esprits dont rien nesignale la présence, et qui peuvent produire un incendie inopiné. Mais ur fait décisif, c'est que depuis 8 ans que ce mode d'éclairage est employé dans la capi- tale, l'autorité, les commissions appelées à le surveiller ; à en étudier les inconvéniens, l’ont accueilli, propagé, et que les at- taques ne sont venues que d'hommes étrangers à cette industrie , et aux soins de prudence qu'exige l’administration. pB:1s: 465.INCONVÉNIENT DE L'ÉCLAIRAGE AU GAZ. (Gentlem. mag., sept. 1823, p. 224.) M. Forster a remarqué que les hirondelles devenaient chaque année moins nombreuses, en Angleterre; que celles de cheminée surtout diminuaient à vue d'œil, non-seulemet sur les bords de la Tamise, mais encore sur le continent. La mème chose s’observe < mini Économie publique. 289 à l'égard des martins-pécheurs; depuis 1809, ils deviennent rares en France, en Suisse, en Allemagne , en Écosse et ailleurs. Ceux qui apparaissent dans ces divers pays ne s’y montrent que tard , et n’y font pas mème un long séjour : c’est que les exhalaisons de distilleries de houilles détruisent les insectes que ces oiseaux trouvaient autrefois en abondance. L’éclairage au gaz les prive d’alimens, les force de chercher leur pâture ailleurs. L’inconvé- nient est grave, et mérite d’être signalé. Le cas serait encore pis si les hirondelles n'avaient disparu que des lieux où on en fait usage. 466. COoNSIDÉRATIONS SANITAIRES SUR LA VILLE DE PARIS; par DurerTre, capit. d'artillerie et ancien élève de l’École poly- technique. Au Mans; 1822; impr. de Monnoyer. 469. ConsIDÉRATIONS D'EMBELLISSEMENT et de salubrité sur la ville du Mans; par le même. 1822 ; impr. de Monnoyer. Ces deux mémoires forment ensemble 16 pages d'impression. L'auteur y a accumulé beaucoup de questions, offert des vues plus ou moins exactes, sur l'air, la position des hospices, sur des usa- ges particuliers, tant au Mans qu’à Paris. L'auteur bläme beau- coup, appelle des réformes; mais, n’appuyant ses demandes que sur des données vagues, on ne peutrien conclure de cette double publication, qui n’est pas susceptible d'extrait. BERTMEVIN. 468. Rapport À M. LE COMTE DE Brosses, préfet du Rhône, par le conseil Ge salubrité, sur l’etablissement d’une voirie près de Lyon; M. Grocnier, rapporteur. In-8. de 8 p. Lyon; 1823; de l’imp. de J.-M. Barret. (Extr. des Tablettes hist. et lütt. de Lyon.) La ville de Lyon avait autrefois une voirie où l’on déposait les animaux morts; il y a long-temps qu’elle n’en a plus; les ani- maux restent sur les chemins, ou sont jetés dans le Rhône et dans la Saône, dont ils infectent souvent les bords , en mème temps qu'ils présentent un spectacle hideux et dégoûtant, au milieu d'une grande ville que ces fleuves traversent dans toute sa lon- gueur, et qu'ils sont perdus pour l'agriculture, les arts et les manufactures, qui savent en tirer ailleurs, à Paris surtout, un parti si avantageux. Le conseil de salubrité près la préfecture du Rhône fait sentir, dans ce rapport, tous les avantages sanitaires qui résulteraient, pour la ville de Lyon , de l'établissement d’une voirie; il fait connaître les moyens d'y parvenir à peu de frais ; 290 Économie publique. il indique les produits déja nombreux que fournissent les débris . des animaux, et qui , dans l’état actuel des progrès de l’industrie, sont tels que les voieries bien administrces , bien exploitées, de- viendront des ateliers où une foule d’arts iront puiser des ma- tières premières très-importantes. C’est donc, non-senlement dans l’intérét de la salubrité générale, mais encore dans celui de l'agriculture et de l’industrie, qu'il importe d’établir des voiries dans les environs des grandes villes, et il serait à désirer que cette vérité füt plus généralement répandue. Le rapport que nous faisons connaître y contribuera sans doute, quoiqu'il n'ait été tiré qu'à un très-petit nombre d'exemplaires. H. 469. OBSERVATIONS SUR LES CHÈVRES THIBÉTAINES du troupeau d’Alfort, considérées dans leurs rapports avec les chèvres kirghises de Saint-Ouen, par M. le baron de MoRT£MaRT. ({nn. d’Agric., août 1823.) En 1816, le gouvernement fit un marché avec M. Ternaux, pour faire importer en France au moins 300 individus des chèvres qui fournissent le duvet avec lequel on forme les tissus , de tout temps si recherchés, appelés Cachemires du lieu où ils se fabri- quent. — Au lieu de faire cette acquisition au Thibet, pays d'où on disait ces chèvres originaires, M. Jaubert, chargé de l'expédition, la fit chez les Kirghis, dans la Tartarie indépen- dante.—Cette acquisition est arrivée à Marseille et a été remise en partie au gouvernement, en partie conservée par M. Ternaux. — Pendant qu’elle était en mer, M. le duc Decazes, ayant ap- pris qu’il y avait en Angleterre des chèvres venant directement du Thibet par le Bengale, chargea M. Huzard, fils, de faire l'ac- quisition de sept d’entre elles, et elles furent placées à l’école vétérinaire d’Alfort. — Un bouc, de la même origine, avait été envoyé par la Société des sciences de Calcutta au Muséum d'hi- stoire naturelle de Paris. C’est lui qui nous à fait connaître que l'animal du Thibet était une chèvre, et que c'était le duvet, placé à la base de ses poils, qui constituait les cachemires. — M. Ternaux a depuis vendu tous les ans une portion des boucs et des chèvres qu'il a eus en partage, ainsi qu’une partie de leur croit. — C'est l'historique de ces importations et la comparaison des animaux qui en ont été le résultat, qui fait l’objet du mé- moire ci-dessus. — M. de Mortemart pense que les chèvres d'Alfort sont la véritable race thibétaine, et qu'il est indispen- Le -mmcie Art nautique. 291 sable de les croiser avec celles de l'importation Ternaux, pour améliorer ces dernières, et les ramener à la race primitive. — I résulte des rapports faits au conseil d'agriculture, que la plupart des chèvres de France, à longs poils, offrent plus ou moins de duvet; et des expériences faites au conservatoire des arts et mé- tiers constatent que ce duvet est quelquefois plus fin que celui des cachemires mêmes. Bosc. ART NAUTIQUE. 450.NOUVELLE MATURE. (Lond. Journ. of arts and sc. ; oct. 1823; p: 205.) Cette nouvelle mâture serait moins dispendieuse que celle dont on fait usage aujourd'hui. Elle réduirait d’un quart les frais que ce service entraîne. Elle serait plus durable , plus forte et d'une réparation facile. Elle se compose, non d’une pièce unique, mais d'un assemblage de pièces qui peuvent être changées et remplacées, sans entraîner d’autre rejet que celui de la partie avariée. Cette méthode, dont on attribue l'invention à sir Robert Seppings, est soumise à l'épreuve : le Gange, de 84 canons , le Spartiate, de 74 , etc., vont recevoir des mâts de cette espèce. L'idée n’est pas nouvelle, mais il est possible que l’au- teur ait paré aux inconvéniens qui avaient fait rejeter les tenta- tives de ses devanciers. 471. FaïT À L’APpuI D'UN PassAGE D'Horsrourc, relatif à de fausses apparences de bancs et de rochers, dans les mers qui s’éten- dent au sud et à l’est du cap de Bonne-Espérance. M. GuÉrIN, ca- pitaine du navire l Harmonie, de Bordeaux, nous a adressé l’article suivant. La seconde édition de l'ouvrage d'Horsbourg, sur la navi- gation de l'Inde, révoque en doute la plupart des dangers que nous voyons portés sur les cartes des mers qui s'étendent au sud et à l'est du cap de Bonne-Fspérance. L— Après avoir disserté sur chacun de ces dangers en particulier, et n’avoir reconnu que l'existence du banc Hollandais dont la position est cependant en- core douteuse, il ajoute : — «Il y a beaucoup de probabilités » que les détrimens et le frai de poisson, des baleines mortes, où » des débris de bâtimens submergés, que l’on voit assez fré- » quemment par ces latitudes dans la saison d'été, ont été pris * par erreur pour des bancs ou des rochers à fleur d’eau ; quel- » ques-unes de ces apparences sont rougeâtres ou brunes, et res- 292 Art nautique. » semblent beaucoup à des bancs de sable. » — Voici un fait qui tend à prouver la vérité de çe que dit Horsbourg. Le 8 dé- cembre 1821, à cinq heures du soir, un matelot, au haut des mäts, annonca que la mer paraissait changer devant nous : je me portai de suite sur l'avant, et vis, dans une grande étendue, la mer d'un rouge foncé et comme ensanglantée ; cependant, comme elle était grosse et que les lames en s’élevant n’annon- caient rien de dangereux, ce qui n’eût pas manqué s'il avait existé un haut fond, je continuai ma route; et, quand nous fümes sur le point remarqué, je fis puiser un seau de cette eau colorée que nous vidàmes dans une serviette. Il resta sur le linge une grande quantité de petits animaux rouges et transparens qui sautaient et frétillaient avec une giande vivacité : ils nous paru- rent être de la nature des mollusques. Nous n’avons pu en con- server que quelques-uns qui, par leur dessèchement, ont perdu leur couleur; ils sont joints à ce rapport (1). La latitude était alors de 38° 43° sud; la longitude orientale de 42° 24°, méridien de Paris, par un très-bon garde-temps ( 422. marit. et co!., mai 1823; Ile. part., p. 265.) 472. CLoGHE Du PLONGEUR , au port Patrick. ( Gentlem. Mag., août 1823, p. 168.) La cloche du plongeur , ou plutôt l'instrument perfectionné qui est actuellement en usage au port Patrick , en Angleterre, est une cage rectangulaire de métal fondu, d'environ 8 pi. de hauteur, 22 pi. de circonférence, et pesant plus de 4 tonneaux; cette cage est ouverte en dessous; et ausommet sont douze petites fenêtres circulaires faites de verre très-épais, telles qu’on en voit quelquefois à bord des vaisseaux. Ces fenêtres sont tellement cimentées dans le métal qu'aucune bulle d’eau ne peut y pénétrer, et, lorsque la mer est limpide, surtout lorsqu'il fait du soleil, les ouvriers peuvent exécuter, à couvert, leursopérationssoumarines sans avoir besoin de chandelles qui consumeraient à peu près autant d'air qu'un nombre égal de personnes. Dans l’intérieur de la cloche il y a des siéges pour les ouvriers avec des chevilles pour accrocher leurs outils ; elle est elle-même suspendue à une longue grue dont le pied s'enfonce jusqu’à la quille d’un vais- —— — —__— (1) Nous les avons remis à M. Savigny, membre de l’Académie des sciences. Art nautique. 2093 seau disposé pour cel objet, et sar le pont duquel est placée une pompe à air manœuvrée par 4 hommes; un cinquième indi- vidu est chargé d’épier les signaux. La pompe à air communi- queavec la cloche parun tuyau de cuir épais, solidement construit et ajusté; cet appareil est préférable à l’ancien système des ba- rils pleins d’air entraînés au fond de l’eau. — Au moyen de cette machine deux ou trois hommes peuvent travailler avec aisance et sûreté à 25 ou 30 pieds sous l’eau , y faire sauter la mine, et y établir les fondemens d’une jetée. Ro. 473. BoussoLE DES CAROLINIENS. Les insulaires de cet archipel divisent l'horizon en douze aires de vent, et ils les classent en douze aires sous quatre divisions générales. Le tableau suivant en donne une idée; on y a conservé l'orthographe espagnole de l'auteur, Don Luis de Torrès. — Puhu (minuit), — Efanguilesac, 30 degrés à l’ouest du nord; Efanguilap, nord; Efanguiles, 30 degrés à l'est du nord. — Puhitag (levant). — Cotoafar, 30 degrés au nord de l’est; Cotomay, est; Cotuhor, 30 degrés au sud de l’est. — Puñilong (midi). — Ourules, 30 degrés à l’est du sud. — Ourulep , sud ; Ourulesac, 30 degrés à l’ouest du sud. — Pukitog ( couchant ). — Lotuar, 30 degrés au sud de l'ouest; Zotuhelap, ouest; Lo- tuafang, 30 degrés au nord de l’ouest.—Ce tableau, qui nous a été communiqué par M. Gaymard, montre que les Caroïiniens avaient précisément la rose des vents de Timosthène , employée par les Grecs et les Romains depuis Alexandre jusqu’à Claude. M. Gosselin croit que cette division a dù être inventée sous le 36e. degré de latitude, et il en donne des raisons plausibles dans son mémoire sur les roses des vents ; cependant la boussole des Caroliniens ne présente aucune ressemblance dans les noms avec celle des Japonais ni avec celle des Chinois, de qui, d’après ces raisons , elle devait être venue. — Nous avons trouvé dans la langue des îles des Amis quelques faibles ressemblances de sons qui rappellent les noms des vents caroliniens. — En employant l’adverbe cantulor, qui répond à vers ou prés, ils obtiennent une rose de vingt-quatre vents, comme les Romains avaient au temps de Vitruve; mais leur nomenclature est bien moins em- brouillée, et ils conservent dans leur place les onze vents prinei- paux. Ils disent, par exemple, Æfanguiles cantulor cotoafan ; 294 Art militaire. c'est le vent qui répond au nord-est, | Nouv. Ann. des Foya- ges, mai 1823, p. 28b.) + D —— — ART MILITAIRE. h74+ SxÉGE DE Capix PAR L'ARMÉE FRANÇAISE, en 1810, 1811 et 1812; dédié à M. le général Foy, par Eug. de MoNGLAve; avec un plan de Cadix et des environs, d’après un dessin de M. le colonel Bory-de-Saint-Vincent. In-8. de 70 p. avec un plan lithogr. + def. Prix : 2 fr. bo c. Paris; 1823; Ponthieu. La dédicace de cet opuscule est suivie d’un mot au lecteur. L'ouvrage est divisé en six chapitres. Le 1°r. offre comme préam- bule, la situation de l'Espagne au commencement de 1810, et l'indication des principaux événemens qui ont conduit l’armée française devant Cadix ; le 2°. présente de faibles notions sur l’origive , l'histoire et la topographie de l’ile et de la ville. M. de Monglave indique rapidement dans les suivans, tout ce qui tient ou se rattache au mémorable siége dont il s’agit. Dans le Ge. cha- pitre, cetécrivain donne un apercu des événemens qui ontamené la retraite du corps du duc de Dalmatie dans le royaume de Valence. — L'auteur parle moins des opérations du blocus que de celles qui ont eu lieu en Estramadure et en Andalousie, et son travail semble être une analyse informe de l’ouvrage du ca- pitaine Lapène.— Le style de cet écrit inspire peu de confiance ; le ton de déclamation, les insinuations hasardées ne conviennent pas à l’histoire , et les faits vrais peuvent eux-mêmes n'être pas adoptés, lorsque l’ensemble d’un ouvrage historique porte le cachet de la passion et de la jeunesse de son auteur. L'ouvrage de M. de Beaumont, dont nous rendrous compte, montre que cette impression n'était pas dénuée de fondement. FE: 475. CoNQuÈTE DE L'ANDALOUSIE, campagne de 1810 et 1817 dans le midi de l'Espagne ; par Édouard LarènE, capit. au corps roy. de l’artullerie, attaché en 1811 à la 2€. div. du 5€. corps. 1 vol.in-8. Paris; 1823; Anselin et Pochard, Redan; Tou- louse, F. Vieusseux. Cet ouvrage se divise en 4 chapitres. Dans le premier l’auteur rend compte du passage de la Sierra-Moréna et des principales opérations qui eurent lieu en Andalousie dans le cours de l’an- dée 1810. À la fin de cette campagne la conquête de cette belle Art militaire. 299 province était à peu près achevée, Carthagène et Cadix étaient les seuls boulevards qui restassent aux Espagnols, encore ce dernier était-il bloqué par terre par le corps du duc de Bellune. Le chapitre 2, qui seul aurait pu fournir l’ample matière de deux bien distincts, contient la relation des opérations en Estra- madure, qui amenèrent la prise d'Olivenca et de Badajoz, et celle de la bataille de Chiclana , c'est-à-dire des événemens qui se passèrent devant Cadix, en l’absence du duc de Dalmatie. Dans le chapitre 3, l'auteur reprend le fil des opérations en Estrama- dure et rend compte du blocus de Badajoz par l’armée anglo- portugaise, et de la bataille de l’Albuhera. Enfin le 4°. chapitre donne un apercu des événemens qui ont amené le déblocus de Badajoz , la retraite de l'ennemi et le retour du duc de Dalmatie en Andalousie. — L'expédition récente de l’armée francaise en Espagne, donne à l'ouvrage du capitaine Lapène un intérêt de circonstance propre à le faire accueillir. On y trouve des don- nées précieuses pour comparer les efforts faits par les Francais dans la dernière guerre aux heureux coups de main de celle-ci. Tous les faits qu'il rapporte portent l'empreinte de Ja vérité; et jusqu'à la publication de mémoires composés sur des documens authentiques et complets, sa relation ne sera pas d’un léger se- cours à ceux qui entreprendront l'histoire de l’avant-dernière guerre dans la Péninsule. — Nous reprocherons pourtant deux petites erreurs au capitaine Lapène : c'est d’avoir avancé que les eaux du Rio Tinto aient la propriété de transformer en cuivre le fer qu'on y plonge, et que les vases de terre non vernis dont on se sert en Espagne pour rafraichir l’eau, restent imprégnés d’eau: toujours fraîche, qui communique à son tour ses qualités au liquide intérieur. D'abord il est bien reconnu que le fer ne saurait être converti en cuivre : il peut seulement décomposer les sulfates cuivreux en dissolution dans une eau, et se recouvrir d’une légère couche de cuivre métallique. D'un autre côté, on sait qu'un corps liquide, pour passer à l’état de fluide élastique , absorbe du calorique ; d’où il suit qu’en faisant cette application aux vases d'Espagne , on voit que l’eau se vaporisant, emprunte le calorique nécessaire à l’eau liquide, et en abaisse par ce moyen la température. K. 476. BEKROONDE PRIIS-VLRHANDrLIXG betre{fende het approvi- sionnement van vestingen door, ete. Mémoire couronné ARLES 296 Art militaire. l’approvisionnement des places fortes ; par T. BRUNSVELT yAN Huzrex, et H. F. M. Temminc. 1. vol in-8. Sgravenhage ; 1822; A. Kloots et comp. On concoit l’utilité d'un barrème pour les gens du peuple qui n'ont pas les notions les plus simples de l’aritkmétique; mais comment supposer qu'il en faille aux ingénieurs pour l'exécution des travaux de leur compétence? Telle est cependant la pré- voyance du gouvernemt des Pays-Bas qu'il a cru nécessaire de faire rédiger des tableaux à l'aide desquels les officiers dn génie pourront désormais calculer sans peine la quantité de bois et d’autres matériaux qui leur sera nécessaire pour palissader un front, construire un tambour dans un chemin couvert, une barrière, un pont, un blockhaus, une galerie, un rameau de mine, un blindage simple ou double; ou bien encore la place qu'oc- cuperont les approvisionnemens de bouche dans des maga- sins ad hoc, ou sous des blindages. Un semblable travail n'avait rien de bien difficile, car toutes les données se trouvaient déjà dans Vauban , Cormontaigne, Gassendi, Mouzé et plusieurs autres auteurs. Deux ingénieurs hollandais y ont pourtant pris part, et le gouvernement n’a pas cru trop les récompenser en leur décernant le prix d'honneur de 300 florins. K. 477. DE L'EMPLOI DES LOISIRS DU SOLDAT FRANCAIS en temps de paix, ouvrage couronné en 1822 par l’Acad. de Chälons-sur- Marne; par M. Pacezy ne BourpeLiac, capit. au corps roy. de l’état-major, chev. de la Lég. d'Honneur, memb. de l’Acad. de Chälons-sur-Marne, etc. Paris ; 1823 ; Anselin et Pochard. L'auteur établit dans cette dissertation qu’il n’y a nécessité d'employer les troupes aux travaux civils que dans un état com- quérant , et il se fonde sur ce que ces monumens de l’antiquité tant admirés sont dus aux légions romaines. Il prétend que la population d’une monarchie tempérée, et particulièrement de la France, s'oppose à ce qu’on applique les troupes à cette destina- tion. Il cherche à prouver qu’on ne saurait leur faire construire des chaussées, des canaux, ni les employer à l’agriculture, sans nuire beaucoup à la population ouvrière. Passant ensuite aux moyens d'utiliser les loisirs de la troupe, M. Pagezy voudrait qu’en retranchant des exercices Le superflu , on apprit mieux le nécessaire. Et 11 indique la création d'écoles régimentaires où l'on enseignerait aux soldats les élémens d’arithmétique, de géo- . Art militaire. 207 métrie et de dessin, la gymnastique, usage de la hache et de la pioche, et où chaque arme puiserait une instruction mieux appropriée au genre de service qu'on attend d'elle en temps de guerre. L'auteur regarde ces établissemens comme le moyen le plus propre à rendre les loisirs du soldat plus utiles à lui-méme, à l’armée et à l'état. K. 478. Te MODERN ART OF FENCING agreably to the practice, etc. Art moderne de tirer des armes selon l'usage des maîtres les plus distingués de l’Europe; par le sieur Guzman RoLanDo : revu avec soin et corrigé avec un glossaire technique ; par J.- S. Forsrre. 1 vol. in-12, avec gr. Londres; 1822; Samuel Leich. Dans un temps où les officiers francais ne savaient point uti- liser les loisirs de la garnison, l’escrime formait une de leurs occupations favorites ; mais depuis 20 ans environ, cet art meur- trier a perdu beaucoup de son importance et de sa considération, et n'intéresse plus guère que de jeunes sergens. En revanche il _est de mode en Angleterre, et la protection que le duc d’York accorde aux maîtres en fait d'armes, atteste que S. A. ne dé- daigne pas d’en faire un de ses amusemens. Le traité que nous annonçons lui a été dédié, et c’est peut-être là son plus grand mérite; car ilest conforme presqu’en tous points à celui du fa- meux Danet, que Lachabaussière et plusieurs autres maîtres ont depuis long-temps laissé derrière eux. K. 479. REISE vON Posen puncx pas Künicreica Porex.Voyage de Posen en Pologne, et une partie de la Russie jusqu’à la mer d'Asow,avec des remarques sur l’achat et le traitement des che- vaux de remonte; par FErD. pe Baczro. In-8. 1 rxd. Leipsic; 1822; Kollmann. L'auteur a voyagé dans ces contrées pour voir des haras, et pour acheter des chevaux de remonte à l’usage de la cavalerie Prussienne. Les meilleurs troupeaux de chevaux chez les Cal- mouks, dit-il, appartiennent aux Tartares et aux Arméniens qui achètent les poulains aux Calmouks, Un troupeau de 600 chevaux se divise en 5 à 6 parties, gouvernées par 4 à 8 étalons. Lors- qu'un cheval veut s'échapper, l’étalon le fait rentrer en le mor- dant ou en le frappant, et si un autre étalon survient , il s'élève souvent un combat où les deux se battent en se dressant sur les pieds de derrière, et en se frappant avec les pieds de devant. Tome IV. 20 298 Voyages. Les chevaux sauvages d'une mème couleur aiment à se rassem- bler, et se soutiennent mutuellement; ils paissent pendant le jour, et le soir ils jouent ensemble. M. Baczko n’a pas vu que les Tartares mangeassent de la chair de cheval crue; mais il a re- marqué qu'ils mettaient des morceaux de viande sous la selle pour les mortifier. — Les Circassiens sont des tiréurs adroits au pis- tolet et à l'arc, ils ne rachètent jamais ceux des leurs qui ont été faits prisonniers; ils vendent leurs prisonniers tantôt aux Russes, tantôt aux Turcs ou aux Persans pour du sel; ils vendraient volontiers leurs filles aux Cosaques; mais Jés lois de la Russie le leur défendent. — À Opotoczna, au bord de la mer d'Azow, il s’estétabli depuis peu un grand nombre de maisons de commerce, qui font de meilleures affaires qu’à Odessa: Le climat d'Odessa est si malsain, que sur quinze individus il en meurt un par an. Sa population est estimée par le voyageur à 20,000, et le nombre des maisons à plus de mille; cinquante villages floris- sans se trouvent aux environs de la ville. (Journ. sén. de litt, ctrang.; avril 1823, p. 107.) 2 — VOYAGES. 480. MopErN VOYAGES AND TRAVELS. Voyages et navigations modernes publiés par Ricæarb Prirrps et Ce, L'on annonce que cette entreprise utile est suspendue. La collection des n°*. publiés jusqu'à présent forme 9 vol. in-8. composés de 6 cahiers accompagnés de planches. Voici l’indi- cation de tous les voyages dont elle contient la relation, où des extraits détaillés. — Le Ier. vol. orné de 23 pl., contient : No. r. Fisner, voyage aux régions arctiques.— 2. PriEUR, voyage dans les mers de l'Inde. — 3, Duriw, sur les établissemens publics de la Grande-Bretagne. — 4. LurziN pe Cnarratvirux, voyage en Italie. — 5. Le cte. de Fonrin, voyage en Grèce et dans la Terre-Sainte. — 6. Analyses de plusieurs nouveaux voyages an- glais. — Le If°. vol. orné de 28 pl., contient : — 7. Le c'e, de Formin, voyage en Egypte. — 8. M Kervor, voyage à la baie d'Hudson. — 9. Dumoxr, narration d’un esclavage de 34 ans en Afrique. — PorTENCER , son naufrage et lettres sur l'Égypte et la Nubie. — 10. Prieur, voyages dans les Océans atlantique et indien. — 11. Cornovya, voyage dans le détroit de Magellan. — : Voyages. 209 = 12. WaLLER, voyage aux Indes occidentales. — Le TITI. vol. con- tient 31 pl. et les voyages suivans : — 13. Samson , voyage dans le Canada, etc. — 14. Mozrren, voyage en Afrique. — 15. Voyage du prince MaximrLien de Neuwiep dans le Brésil. — 16. Granan , voyage en Portugal et en Espagne. — 17. CasrerLan, voyage en Italie. — 18. BRACKENR1IDGE, voyage à Buénos-Ayres. — LelVe. vol. contient, avec 28 pl. : — 19. PernTusier, prome- nade aux environs de Constantinople. — 20. GOuRBILLON, voyage en Sicile et au mont Etna. — 21. SommiÈre, voyage au Mon- tenegro. — 22. PouQUEvILLE, voyage dans la Grèce septen- trionale. — 23. Scnoorerarr, sur le Missouri, et Ray, sur la Cochinchine.— 24. KezsaLr, voyage classique de Rome à Arpino. — Le Ve, vol. contient, avec 32 pl. : — 26. HALLBERG, voyage dans le nord de l’Europe. — 26. FriEpLaNDER, voyage en Ita- lie. — 27. MonruLé, voyage en Égypte. — 28. Parry, voyage dans l'Océan arctique. — 29. Haurner, voyage dans l’île de Cey- lan. 30. — Monruté , voyage dans l'Amérique nord et les Indes orientales. — Le VI‘. vol. contient, avec 32 pl.: — 31 et 32. KorzeBuE, voyage autour du monde, 1re, et 2°. partie. — 33. Saussure, voyage en Écosse. — 34. Lettres sur la Suisse et la France. — 35. Voyage à pied de Macao à Canton.— 36. Naufrage de la Sophie, sur les côtes orientales d'Afrique. — Le VIIe. vol. contient , avec 28 pl.— 37. PouquEviLLE, voyage dans la Grèce méridionale, — 38. Aventures de Micmarcow en Tartarie, et voyage original à St-Pétersbourg en 1814. — 39. Carrzraun, voyage à l'Oasis de Thèbes. — 40. Simown , voyage en Suisse. — 41. SILLIMAN , voyage à Québec , dans l’automne de 1819. — 42. Durix, voyage dans la Grande-Bretagne. — Le VIII, vol. contient : — 43. Muzren, voyage en Grèce, et LeLor- RAIN, Voyage en Égypte. — 44. SAUSSUBE, voyage aux Hébri- des. — 45. Lettres sur la vieille Angleterre, par un Anglais mo- derne. — 46. Scmorz, voyage en Égypte et en Libye, fait en 1821. — Le vol. IX contient : 49. NiEmEyer, voyage en An- gleterre. — Bo. Bexnanr, voyage en Hongrie. — 5r. Voyage dans les Alpes et en Italie; par A. Monremonr. Relation d’un voyage en Égypte et à la côte occidentale d'Afrique; par Mo- HAMED Misnan. Relation de la captivité d'Alex. Scott, avec les observations du major Rennell. — 52. Relation d’un voyage dans l’Inde et d’un naufrage, par W.B. Crames. Souvenirs de la Sicile , par le comte de Forsix. — 53. Missions russes dans 500 Foyages. l'intérieur de l'Asie. { Expédition de Nazaroff à Kokand. Voyage en Bucharie d'Évermann et de Jakovlew, ambassade du capit. Mourawiew en Turkomanie et à Chiva. } — 54. Voyage autour du monde en 1816 à 1617, par M. C. px ROQUEFEUILLE. 481. JournaL DES VOYAGES, ou archives géographiques du 19°. siècle, etc.; par M. VERNEUR, etc.; sept. ; 1823. Ce59°.cahier dela collection renferme: 1°. Mémoires et extraits. Détails d’une négociation commerciale suivie sans succès entre le gouvernement de Siam et les envoyés du gouverneur général de l'Inde anglaise ; Des tentatives qui ont eu lieu pour gagner la mer Polaire par la rivière Mackenzie; Notice sur l'ile Diégo-Garciapar M.Verhuell,capitaine lieutenant dans la marine royale des Pays-Bas; Suite du Voyage inedit de M.O. en Italie. 20. £xtraits et analyses. Expédition faite aux montagnes Rocheuses en 1819 et 1820, par ordre de S. E. le secrétaire d’état de la guerre des États-Unis d’A- mérique; par Edw. James, Londres, 1823 ;3 vol. in-8 ; Voyageen Irlande, dans l’année 1822, contenant le tableau moral, physi- que et politique de cette contrée, etc.; par M. Thomas Reïd ; Londres, 1823; un vol.; Coup d'œil moral, politique et religieux sur l'Irlande, etc.; par John O’dreiscel; Londres, 1822; 2 vol. in-8. 30. Événemens mémorables. Naufrage du Columbus; Incendie de Canton. 4°. Variétés-Mélanges. Extrait des séances de la commis- sion centrale de la Société de géographie, pendant les mois de juillet, aoûtet septembre 1823 ; Sur la longitude d'Alexandrie, en Égypte, et la colonne dite de Pompée; Trombe d’eau;Sur l'Espa- gnol Badia, surnommé Ali-Bey-El-Abassi. 5°, ES géogra- phique. Vaisseau envoyé à la recherche du capitaine Parry; Voyage du capitaine Sabine dans les mers polaires; Voyage de M. Ed- ward Ruppell,en Nubie; Départ de M. de Kotzebue; Expédition américaine sur le Missouri, attaquée par les Indiens. SuEzur-MERLIN. 482. Nouvezzrs ANNALES DES VOYAGES; etc. par MM. Exriës et MaLTEBRUN; sept. 1823. Cette 45e. livraison contient: la suite du Voyage fait en 1800 , par M. Léake, dans quelques provinces de l'Asie-Mineure ; Des- cription de Poulo-Nias, écrite par un voyageur qui a visité cette ile en 1822; lettre de L'abbé Michaud, missionnaire à la Louisiane, M. B**, à Chambéry; Découverte de quelques iles dans le Grand-Océan ; Nouvelle-Zélande. Bulletin géographique : 2°. l’oyages. Zot Analyses. Histoire de la ville de Khotane, tirée des annales de la Chine et traduite du chinois; suivie de recherches sur la pierre de Tu, etc. ; par M. Abel Rémusat, de l’académie des in- scriptions et belles-lettres. 2°. AZé/anges. Sur la contrée ou la ville pétrifiée de la Cyrénaïque; Comparaison de l'idiome des Formosans, ou le Si-Deia, avec les langues malaises de l'Océanie ; Population des principales villes d'Angleterre et d'Écosse ; Notes diverses sur Londres; Découverte, dans le Missouri, d’une mine de fer vierge. Grande migration actuelle des peuples de l'Afrique Méridionale, Monumens d’un peuple inconnu, trouvés sur les bords de l'Ohio. 3°. Nouvelles. Publication prochaine des voyages de M. Caillaud; Tablaux historiques de l'Asie, par Jules Klaproth; Doutes sur l'existence des lacs Timpanogo et Teguayo; Voyage entrepris par M. Belzoni à Tombouctou. Sueur-MERLIN. 483. LETTRES DFS MONTAGNES. (Journ.de Calcutta, janv. 1892, vol. 1, n. 26 et 27; et fév., vol. 1, 32.) L'auteur partit de Shecalkhur le 14 août 1821, escalada les rochers au milieu d’une chaleur étouffante, et parvint au village de Léco, qui se compose de 20 familles et de 4 religieux. Il est baigné par le Speetee, abrité de l’ardeur du soleil par les mon- tagnes qui l'entourent , et situé à 6,200 pieds de haut. Le coup d'œil en est magnifique, la fraicheur délicieuse, Le voyageur poursuivit sa course tant qu’il trouva la route praticable, c’est- à-dire jusqu'à 12,900 pieds au-dessus du niveau de la mer. À cette élévation, il rencontra quelques champs d'orge et de fro- ment qui avaient meilleure apparence qu'il ne s’yattendait. Il par- courut la chaîne et arriva à un abyme dont rien n’égalait l’hor- reur. Il y descendit cependant et vit que le baromètre s'était abaissé à 20,348, ce qui indiquait une élévation de 10,700 pieds. Dans les excursions qu'il fit plusieurs jours de suite au milieu de ces montagnes, il mesura la largeur du Speetee, dont il fixe la moyenne à 277 pieds, et gagna le village d'Hango qui contient 30 familles de Tartares et 2 moines. Sa situation est des plus heureuses, et quoiqu'il soit à plus de 11,400 pieds de haut, il est entouré d'une végétation superbe. L'Ooa était si beau, si plein , qu'il fut curieux d'en compter les grains, et trouva que la moyenne, des 8 qu'il essaya, s'élevait jusqu'à 78. Ces montagnes, qui sont presque entièrement calcaires, produisent aussi quelques arbres à fruits , ete, Le baromètre se maintenait 302 Voyages. sur leur cime à 17,602, la température du mercure étant à 699 , et celle de l'air à 49 =, ce qui donne une hauteur de 14,800 p. Le Purgeool, et les masses qui sont situées plus en arrière, étaient couvertes de neige ,et se prolongeaient dans la direction N. 10° E., et S. 10° O. Il est probable qu’elles dépendent de la grande chaine qui court sur la gauche de l'Indus. Au-dessous du voyageur étaient 3,000 p. de neige. Du N.-O. au S.-O. les montagnes sont tout-à-fait blanches. Du 150 E. au N. 10° O., on apercoit une chaine très-éloignée à la hauteur de bo 58, et la cime qu'on discerne encore en arrière soutend 5° 39’. C’est la plus élevée, elle parait avoir 22,630 p. de haut. De cette station à Soougnum il y a 6 milles; le voyageur les parcourut d’un trait, et se trouva dans l’espace de quelques heures, transporté du séjour des fri- mas éternels dans une vallée délicieuse, où les pommes, les raisins, les abricots, croissent en abondance. Les montagnes sont habitées par les Zhads et Bothecas, dont l’auteur fait le plus grand éloge, et qui portent la dénomination de Bhot et Boothéens. Les Chinois, auxquels elles appartiennent, les nomment Cheen Maha-Cheen. Il continua ses excursions jusqu'aux premiers jours de septem- bre, visita successivement Ropa, où il trouva d’ahondantes mines de cuivre dont l’exploitation venait cependant d’être abandon- née; Pamo-Cheen, dont la hauteur de 13,700 p. ne lui laisse pour ainsi dire d'autre combustible qu’une espèce de genièvre; le Mannerung, où les 2 baromètres donnèrent l’un 15,500, l’autre 15,270. La température du mercure était à 6o° et 529, et celle de l'air à 36°, ce qui correspond à 18,600 p. Il apereut seulement la chaîne parallèle couverte de neige, qui lui sembla courir N.25° E.,et S. 25° N., et estima son élévation de 13 à 1°. 484. VOYAGE DANS LE TERRITOIRE D'ARKANSA pendant l’année 1819, avec des observations sur les mœurs et les usages des Aborigènes, etc.; par Th. Nuttal, membre de la Soc. amér. de Phil. ( Te North. Amer. Review, n. 36, p. 59.) La rivière d'Aranka est difficile, couverte de récifs, et le pays qu'elle baigne, affreux. Aucune habitation, aucune cul- ture n’anime son rivage. Les lacs et les inondations couvrent tout de leurs eaux. C’est un vaste espace qui ne deviendra pro- ductif qu’à la faveur de travaux analogues à ceux qui ont arra- ché la Hollande à la mer. Les plaines de Cedran offrent un coup d'œil moins pénible. Des établissemens, des plantations sont , NY tp prQr. Plans , cartes topogr. et géogr. 503 disséminés dans toute leur étendue , mais ne comptent cepen- dant qu'une faible population. L'auteur s’est surtout attaché à décrire cette contrée. Les tribus indiennes qui l’habitent, sa botanique, sa géologie, ses montagnes y sont tour à tour dé- crits et forment un tableau qui n’est pas sans intérêt. PLANS, CARTES TOPOGRAPHIQUES ET GÉOGRAPHIQUES. 485. KARTE POLIT. MILIT. VON SPANIEN UND Porrucar. Carte politique et militaire d’Espagne et de Portugal, avec l’indi- cation de tous les lieux fortifiés, chaînes dé montagnes, routes. In-folio ; prix, 12 gr. Leipzig; Hinrichs. 486. NEUE KARTE VON SPANIEN UND Porruca, ete. Nouvelle carte d'Espagne et de Portugal, d’après les cartes des pro- vinces. In-fol. Prix, 6 gr. avec un Apercu historique et po- litique. Prix : 10 gr. Leipzick; Hinrichs. 487. Pran Du porT DE CapIx ET DE SA BAIE, d’après celui de Tofino de 1789; lithographié par Desmadryl. Une feuille grand raisin vélin. Paris ; chez Goujon. Ce plan, tiré à part , accompagne la notice de M. Férussacsur Cadix et sur son ile. ({ Voyez le n°. du présent Bulletin.) On y trouve une partie des sondes indiquées dans ceux de Tofino et de‘la marine, l'indication de toutes les batteries construites lors du 1er, siége par l’armée francaise; il est plus étendu que celui de Tofino, puisqu'il comprend l'embouchure du Rio Santi-Petri. Enfin, il offre le détail de la ville mème de Cadix et la nouvelle ville de San Carlos qui ne se trouvent point dans celui de la ma- rine. S. M. 488. PLAN DE LA BAIE ET DE LA VILLE DE Canix, avec l'ile de Léon, d’après celui levé sous la direction du vice-amiral Rosilly. Une feuille colombier; Strasbourg , et Paris ; 1823; Levrault. Ce plan, passablement lithographié, offre, comme l'indique son titre, la réduction de celui de la marine. La seule différence est l'indication de trois Cortaduras, faites à l'isthme qui unit Cadix à l’ile de Léon. Trois coupures se trouvent aussi sur le plan qui accompagne l'ouvrage de M. de Monglave. Reste à sa- voir si leur existence est bien constatée, et si leur emplacement est en effet tel qu’il est indiqué. F, 304 Scances. 489. PLAN DESCRIPTIF DE LA BAIE ET DU PORT DE CADIx, avec leurs environs. In-8. de 16 p., avec un plan gravé d’une + feuille. Paris; 1823; Delaunay. * Dans une note de l'éditeur, on attribue ce plan et la notice explicative qui l'accompagne à Don Thomas Muñoz, lieutenant général et ingénieur général de la marine espagnole, qui, en 1820 , avait esquissé l’un et l’autre pour donner à ses amis une idée de cette ville célèbre. — Les renseignemens qui composent celte notice sont précieux sousce rapport, personne n'étant plus à mème que Don Thomas Muñoz, qui a commandé en chef pen- dant long-temps les ingénieurs de la Carraca, de donner des renseignemens topographiques sur un terrain où il à fait exé- cuter d'importans travaux. Quant au plan, c’est un croquis in- forme et très-mal gravé. 2 Q DEUXIÈME SECTION. TRAVAUX DES SOCIÉTÉS SAVANTES. SÉANCES. 490. Paris. — Académie des sciences de l'Institut royal de France. — Séance du 1%. sept. 1823. — M. Turban adresse üne lettre à l’Académie concernant une machine qui a pour objet de sauver les personnes renfermées dans les ‘maisons incendiées. Renvoyé aux commissaires précédemment nommés pour exami- ner les inventions de M. Turban. — On donne lecture d’une lettre de mademoiselle Sophie Germain, concernant les expé- rientes de M. Weatstone sur les vibrations des plaques métalli- ques. MM. Fournier et Arago, commissaires. — M. de Rossel fait, au nom d’une commission, un rapport concernant la de- mande faite à S. Ex. le ministre de l’intérieur par M. le préfet de la Corse, et qui avait pour objet de connaitre exactement la dis- tance de Paris à Bastia et de Paris à Ajaccio. Les résultats des calculs faits à ce sujet, ont donné les quantités suivantes : de Paris à Marseille 65,77 myriam. ( 168,7 lieues de 2,000 tois. ; de Paris à Bastia 87,66 myriam. (224,9 lieues ); de Paris à Ajaccio 91,6 myriam. (235 lieues). L'Académie approuve le rapport ? Séances. . 305 et en adopte les conclusions.—M. Dureau de la Malle, membre de l’Acad. roy. des inscript. et belles-lettr., donne lecture d’un mémoire dans lequel il traite cette question : La succession al- ternative dans la reproduction des espèces végétales vivantes en société, est-elle une loi générale de la nature ? — M. le baron Blein lit un mémoire intitulé : Recherche sur la nature de la courbe décrite par une corde sonore en vibration, et sur la dé- termination de quelques-uns de ses points d’inflexion. — Cette note est renvoyée à la commission précédemment nommée pour prendre connaissance des mémoires d’acoustique de M. le baron Blein. — M. Gillet de Laumont lit une note sur la germination particulière des graines de phormium tenax en France, et sur quelques essais des produits de cette plante. M. C. Hestiotes lit en son nom et au nom de M. le Dr. Liebig, un mémoire sur la composition chimique des ossemens fossiles. MM. Vauquelin et Darcet, commissaires. — M. Ampère communique une addition au mémoire de M. Foex sur la théorie des parallèles. Renvoyée aux commissaires nommés dans la séance précédente , MM. Am- père et Cauchy.— On lit un mémoire de M. Marcel de Serres, intitulé Observation sur les ossemens humains découverts dans les crevasses des terrains secondaires, et en particulier sur ceux que l’on observe dans la caverne de Durfort dans le départ. du Gard. MM. Brongniart et Cordier, commissaires. Séance du 8. — M. Lauth adresse un mémoire sur les momies du cabinet du roi. — M. Gaillon en adresse un contenant de nouvelles observations sur divers animalcules nutritifs de l’huitre. Ces deux écrits sont réservés pour être lus. — M. Chauteau adresse une proposition de canaux de glace, pour le transport des marchandises pendant l'hiver. MM. Prony, Girard et Fresnel, commissaires. — Ün mémoire de M. Picquet, sous-chef à l’en- seignement des arts et métiers de Chälons , est renvoyé à l’exa- men de MM. Fresnel, Mathieu et Dupin. — M. de Laplace pré- sente un mémoire sur le flux et le reflux de la mer. — M. Poisson donne l’énoncé des principaux théorèmes qui entreront dans un travail qu’il prépare sur le magnétisme. Cette note sera déposée au secrétariat. — M. Cuvier lit un mémoire sur les cétacés fos- siles. — M. Roche présente un mémoire pour servir à compléter la méthode des maxima et des minima. (Foy. le ». 9 du Bul- letin. ) MM. Lacroix et Ampère , commissaires. Séance du 15.— $. Ex. le ministre de l’intérieur adresse à l’Académie les explications et les dessins relatifs au mémoire de 506 Seances. géométrie, envoyé précédemment par M. Allais, secrétaire de l’Acad. roy. de France à Rome. S. Ex. invite l’Académie à Jui faire connaître le rapport qui interviendra. MM. Ampère et Cauchy, commissaires. — M. Étienne , ancien médecin principal des armées, adresse une notice topographique sur Bagnoles, imprimée par ordre de S. Ex. le ministre de la guerre. Cette pièce est renvoyée pour concourir au prix de statistique. L’ou- vrage sera déposé au secrétariat, et enregistré n. 2. — M. Bour- geois adresse un 2€. mémoire sur les réfrangibilités diverses de la lumière et des couleurs, faisant suite à un premier qu'il a présenté le 24 déc. 1821. Renvoyé aux commissaires précédem- ment nommés, MM. Biotet Ampère. M. Fresnel est adjoint à cette commission. — M. Boze, peintre , adresse un mémoire concernant une nouvelle manière d’atteler les chevaux d’une voi- ture. MM. Molard et Girard , commissaires. — M Braconnot, de Nancy, est nommé correspondant de la section de chimie. Il ob- tient 39 suffrages sur 41.—M. Hatchett, à Londres, est nommé également correspondant de la même section : il obtient 27 voix. — M. Dulong, lit au nom de M. Thénard et au sien, une note relative à la propriété que possédent quelques métaux de fa- ciliter la combinaison des fluides élastiques. — M. Arago an- nonce que M. Becquerel a commencé à former une table d'affinités d’après le développementd'électricité qui se manifeste au moment de la combinaison des corps. Jusqu'ici ses résultats sont d'accord ayec ceux que les chimistes ont déduits des phénomènes de double décomposition. — M. Flourens lit un mémoire concer- nant les propriétés etles fonctions des diverses parties de la masse cérébrale, et il expose les résultats des expériences qu'il a faites sur cette matière. — L'auteur annonce un second mémoire dans lequel il traite de l’action du système nerveux dans les mouvemens dits involontaires ou de conservation. La commis- sion sera nommée après la lecture du second mémoire de M. Flou- rens.— M. Séguin aîné communique l’extrait d’une notice sur les ponts suspendus en fil de fer; MM. Prony, Girard, Fres- nel et Molard commissaires. —M. Haugrés lit un mémoire inti- tulé : Analyse de la mine d’urane d’Autun. MM.Vauquelin et Gay- Lussac, commissaires. — M. de Prony fait, aunom d'une commis- sion, un rapport sur le mémoire de M. Onésiphore Pecqueur, chef des ateliers du conservatoire des arts et métiers , sur une méthode générale pour calculer les rouages. Cette cominission pense que les recherches de M. Pecqueur sur les engrenages e Séances. 307 l'ont conduit à des résultats nouveaux, curieux, susceptibles d'applications utiles, et qu’il serait à désirer que les résultats fus- sent publiés dans un des volumes de nos savans étrangers. L'Académie approuve. Séance du 22. L'Académie recoit un ouvrage intitulé : Dis- tances du centre de la lune aux 4 planètes, Vénus, Mars, Jupi- ter et Saturne, calculées par M. Schumacker , profes. d'astrono- mie à Copenhague. M. Burckhard en rendra un compte verbal. — Mémoire sur la composition de la pile voltaique, par M. Mol- let. M. Fresnel en rendra un compte verbal. M. Thénard entre- tient l’Académie des nouvelles expériences qu'il vient de faire avec M.Dulong concernant l’action du palladium, du rhodium et de l’iridium semblable à celle du platine sur le gaz hydrogène. — Le palladium et le rhodium, rougissent comme le platine au contact avec un mélange d'hydrogène et d’oxigène; l'iridium s’échauffe fortement à la température ordinaire; l’osmium chauffé d'avance rougit; le nickel et le cobalt ne déterminent la com- binaison qu’à 30or. de chaleur environ; enfin le protoxide d’a- zote est décomposé à froid par le platine spongieux.— M. Sar- rusadresse des recherches sur le mouvement des fluides. MM.Pois- son et Cauchy commissaires. — M. Serres, médecin de l'hôpital de la Pitié, réclame la priorité de la découverte de l’action eroi- sée du cervelet, qu'il a publiée depuis long-temps, et présente un paquet cacheté contenant des expériences sur le même sujet dont il demande le dépôt au secrétariat :il est recu pour y être dé- posé.— MM. Desfontaines et Mirbel font un rapport sur le mé- moire de M. Fée, intitulé : Essais sur les cryptogames des écorces officinales. Ils pensent que le travail de M. Fée est digne de l’ap- probation de l’Académie, et s'ils n’en proposent pas l’insertion dans les mémoires des savans étrangers, c’est parce qu'il est trop volumineux pour y être publié, et que l’auteur se propose de le livrer incessamment à l'impression. L'Académie approuve. — M. Cauchy est adjoint aux commissions déjà nommées pour l'examen du mémoire de MM. Clapeyron et Lamey, sur le mouvement des fluides. — MM. Faraday de Londres et Stromeyer de Goettingue, sont élus membres correspondans pour la section de chimie. —M. Cauchy fait, au nom d’une commission, un rapport sur le mémoire de M. Allais relatif au rapport du cercle à la circonférence. Elle pense que le mémoire ne mérite pas de fixer l'attention de l’Académie. Approuvé.—M. Bequerel lit un mémoire sur l'état de l'électricité qui se développe pendant les 3508 Seances. actions chimiques et sur la mesure de ces derniers au moyen des effets électriques auxquels elles donnent lieu. MM. Arago, Du- long et Fresnel, commissaires. — M. Navié lit un mémoire sur les ponts suspendus. MM. Prony, Molard, Fourier, Dupin et Fres- nel , commissaires. F Séance du 29.— M. le directeur de l’administration générale de l’agriculture et du commerce adresse à l'Académie une let- tre et diverses pièces concernant l'éclairage par le gaz hydro- gènc. Il invite l’Académie, au nom deS. Ex. le ministre de l’intérieur, à exprimer son avis sur les règlemens qu’il convient de prescrire à ce genre d'industrie. Au nombre des pièces re- latives à cette question , se trouve un extrait des enquêtes faites par ordre du parlement britannique. Cette lettre et les mémoi- res annexés sont renvoyés à une Commission composée de MM. de Prony, Gay Lussac, Héron de Villefosse, Dulong et Darcet.— M. Bordier Marcet écrit à l’Académie en lui adres- sant une notice relative à l'emploi de ses réflecteurs pour lé- clairage maritime. Cet imprimé est distribué. —On donne lecture d’une lettre de M. Desmarest fils, qui adresse à l’Acadé- mie le premier exemplaire de la carte minéralogique d’Auver- gne, résultat d'observations faites dans le département du Puy- de-Dôme, par M. Desmarets son père. — M. Flourens adresse à l’Académie diverses explications relatives à une réclamation qui s’est élevée au sujet de ses recherches physiologiques : cette lettre est renvoyée à la commission précédemment nommée pour prendre connaissance des ouvrages de M. Flourens.— M. Che- vreuse, de Metz, présente un Mémoire intitulé : Recherches phy- sico-chimiques sur le charbon. MM. Chaptal et Darcet, com- missaires.— M. Ampère, fait, au nom d’une commission, un rapport sur un nouvel instrument auquel on a donné le nom de bascule portative, à l’usage du commerce, qui a été présenté par M. Rollé,et construite par M. Quintenz. La commission pense que cette mvention utile et ingénieuse mérite l'approbation de l'Académie. Approuvé.—M. Dupin fait,au nom d’une commis- sion , un rapport sur un mémoire présenté par M. Navier, et relatif aux ponts suspendus par des chainesde fer.— La commission pense que lemémoire est digne de l'approbation del’Académie; elle pro- poserait méme de l’insérer dans la coliection des mémoires des sa- vans étrangers si cet ouvrage, publié aux frais du gouvernement, n’était pas déjà presque entièrement imprimé. L'Académie ap- prouve.— M. Latreille fait, au nom d’une commission, un rapport Séances. 309 sur le mémoire présenté par M. le baron de Férussae, et qui avait pour objet l'examen de diverses coquilles trouvées dans le Nil bleu et rapportées par M. Caillaud. M. Latreille termine ainsi son rapport: «Ainsi que vous le goyez, messieurs, ce naturaliste vous donne chaque jour des nouvelles preuves de son dévoue- ment et de son zèle pour les progrès des sciences naturelles , de la Conchyliologie spécialement, se proposant de revenir avec d’amples détails sur les objets dont nous vous entretenons, dans son traité des coquilles terrestres et fluviatiles, ouvrage si re- marquable sous les rapports des connaissances et de l'exécution, il vous a présenté ces dernières observations sous le titre simple de notices ; mais, quelles que soient leur forme et leur concision, ces recherches n’en sont pas moins curieuses et dignes, à ce qu'il nous semble, de ces suffrages dont vous avez si souvent honoré ses travaux. L'Académie approuve. 491. — Société philomathique. — Séance du 15 mars 1823. — M. Fourrier, lecteur de la séance, communique verbale- ment l’extrait d’un travail relatif à certaines questions d’analyse indéterminée , genre de recherches dont les applications sont très-variées, et dans lequel les conditions ne sont pas expri- mées par des équations, mais au moyen des signes => ou <<. Quelque soit le nombre des conditions de ce genre qui sont exprimées dans la comparaison des fonctions linéaires portant des coefficiens numériques, et quelque soit le nombre des in- connues, M. Fourier détermine par une méthode générale toutes les valeurs possibles des quantités qui satisfont à ces conditions. Plusieurs de ces solutions peuvent aussi être obtenues par des constructions graphiques et appliquées à des questions de’ mé- canique usuelle. M. Fourrier a fait connaître aussi qu’on peut mesurer l’étendue respective des diverses questions , et que sous ce point de vue, la théorie des inégalités appartient à l'analyse des probabilités. Séance du 22 mars. — M. Brongniart communique une ré- ponse de M. de Crazannes à différentes questions qu'il lui avait adressées relativement à un dépôt d’huitres trouvé au-dessous de l'aire d'anciennes constructions romaines, à Saintes. Il résulte de cette réponse que les huîtres, dans les dépôts qui ont de 16 à 34 centimètres d'épaisseur, sont toutes munies de leurs deux valves réunies par leur ligament, qu’elles sont indistinctement couchées sur l’une ou l’autre valve, ou même dans une position 510 Séances. oblique ou verticale; qu’il paraît certain qu’elles ont été dépo- sées comme elles avaient été pèchées, et sans que les animaux en aient été extraits; mais que l'odeur fétide produite par la dé- composition de ceux-ci n’avaït pu se faire jour à travers l’enduit de mortier ou de béton de 3 à 4 pouces d'épaisseur, qui recou- vrait le dépôt d’huitres , et que cette fétidité avait du être neu- tralisée, d’ailleurs, par les couches adhérentes de charbon, d’os brûlés et de cendre, qui étaient associées à la couche d’huitres sous l’aire des édifices. — M. Lemaire-Lisancourt, correspon- dant de la Société, a présenté à la Société des tiges desséchées et des racines d’une plante qui lui a été envoyée sous le nom d’ipé- cacuhana blanc, la plus estimée des plantes employées sous le nom d’ipécacuhana à Calcutta et dans tout le Bengale. Cette planté encore non citée est rapportée par M. Lemaire-Lisan- court au cynanchum læœvigatum de Wahl. — Le même savant a reconnu que les autres plantes de ce genre dont les racines sont employées au même usage, sont : 1°. le cyranchum vomi- torium de Lamarck ou cyn. ipecacuhana de Retz Walh et Wil- denow, au-Coromandel; 20. le cyzanchum tomentosum de Walh à Ceylan, et 3. le cyranchum mauritianum de Commerson, aux iles de France et de Bourbon. Séance du 19 mars. — M. Audouin donne communication d’un mémoire de M. Vaucher, deGenève, sur la germination des Orobanches. ( Nous en rendrons compte. ) Séance du 3 avril. —M. Geoffroy-Saint-Hilaire donne de vive voix des renseignemens sur son mémoire ayant pour objet la description d’un chien triencéphale. Séance du 12 avril. — M. Bosc donne verbalement quelques indications sur les procédés imaginés et employés par le sieur Joseph Jean, cultivateur près de Digne , pour conserver les oli- viers attaqués par la gelée en 1820.( Foyez le n°. 216 du t. TE du Bulletin.) Séance du 26 avril. — M. de Bonnard lit une note sur la for- mation métallifère reconnue depuis peu par M. de Cressac dans les départemens de la Vienne, des Deux-Sèvres et de la Charente- Inférieure, sur une assez grande étendue de pays. Cette forma tion qui renferme des minerais de plomb argentifère, de zinc et de cuivre se présente soit dans des couches calcaires ou sili- ceuses superposées au granite et recouvertes par le calcaire ju- rassique, soit en filons dans le granite même. Il donne des détails particuliers sur le gisement de Melle , département des Deux- 124 Séances. Sit Sèvres, où M. de Cressac a découvert d'anciens travaux de mines très-considérables, sur l'existence desquels on ne possédait au- paravant aucun renseignement, — M. Lemaire-Lisancourt lit une note sur des expériences dans lesquelles M. Dulac, phar- macien de Rouen, a employé le muriate de chaux pour häter et stimuler la végétation , »ction que M. Dulac regarde comme électro-chimique, et à laquelle M. Lemaire donne le nom d’é- lectro-organique. Dans cette expérience , le maïs arrosé trois ou quatre fois avec de l’eau contenant = de son poids de mu- riate de chaux a acquis un volume double de celui qu'on a arrosé avec de Peau pure ; le grand hélianthe annuel s’est élevé à 12 où 15 pi, de haut; ses feuilles ont acquis 18 à 20 po. de large, et le disque de ses fleurs 12 à 14 po. de diamètre. Cet hélianthe a produit des graines dont on a retiré moitié de leur poids d’une huile bonne à manger, et il a exsudé une résine té- rébenthinacée. Beaucoup d’autres plantes , des arbustes et des arbres à fruit ont donné des résultats analogues. Des pommes- de-terre soumises à la même expérience ont produit des tuber- cuiles pesant près de deux livres et d’une qualité aussi nourris- sante que celle des tubercules ordinaires. Séance du 3 mai.— M. Geoffroy-Saint-Hilaire lit un mémoire dans lequel il détermine d’abord la position exacte, dans les oi- seaux , des os correspondant aux os du bassin des mammifères ; puis celle des muscles qui s’attachent à ces os; puis, enfin, celle des organes qui servent à la reproduction. 11 considère ensuite de la même manière les monotrêmes et les animaux à bourse, et compare avec détail, particulièrement à la génération des oiseaux , celle des animaux à bourse , dans lesquels la masse fœtale, expulsée à l'état liquide, jusque dans la poche abdomi- nale, s'y divise pour s'attacher aux tétines, où elle recoit les enveloppes , la forme , tous les développemens que le fœtus recoit dans la matrice des autres mammifères ou dans l'œuf des Oiseaux. Séance du 10 mai. — M. Gaimard fait lecture de son mémoire sur la constitution physique des Papous, dont nous avons rendu compte. ( Foy. le n°. 405 du tom. III du Bulletin.) Séance du 17 mai. — M. Hachette communique l’extrait d’un mémoire de M. Bidone, ayant pour objet ; 1°. l'examen du gon- flement des eaux , conu sous le nom de remou; 2°. des expé- riences sur la propagation des ondes. (7. le n°. 655 du tom.1 du Bulletin.) — M. Navier fait part des résultats de ses recher- 3512 Seances. ches sur les effets des secousses imprimées aux poids suspendus à des chaines ou à des tiges verticales de fer ; résultats qu'on peut appliquer utilement à des constructions de ponts suspendus. En admettant qu'une tige verticale s’allonge proportionnelle- ment au poids dont elle est chargée, supposition que l’expérience a fait reconnaitre applicable aux tiges ou fils de fer forgé, pour le cas d’allongemens fort petits ; l’auteur recherche par le calcul le poids qui produit verticalement le mème effet qu'une se- cousse définie par la chute déterminée d’un poids donné. Par les équations auxquelles ce calcul conduit , M. Navier trouve qu’une verge de fer d’un centimètre carré de section transversale, qui rompt sous une charge de 4000 kilog., rompra également avec un poids de 400 kilog., tombant de 64 millimèt. de hauteur, ou avec un poids de 100 kilog. tombant d'une hauteur de 35 cen- timèt. Il trouve aussi qu’un poids de 100 kilog.tombant de 2 cen- timètres seulement, produit l'effet de la suspension simple d’un poids de 1000 kilog. Séance du 24 mai.— M. Fresnel communique verbalement des observations d'optique, desquelles il résulte que dans les cristaux doués de la double réfraction , la vitesse des rayons reste constante quand la direction du plan de polarisation ne change pas, et qu’on peut admettre par analogie que la non- transmission des rayons soit une règle semblable , et lier ainsi ensemble les singuliers phénomènes d'optique que la tourmaline présente lorsqu'elle est taillée en plaques parallèles ou perpen- .diculaires à son axe. M. Fresnel pense que cette règle est égale- ment applicable aux cristaux qui n’interceptent qu'une partie des rayons colorés dont se compose la lumière blanche et qui pré- sentent des teintes différentes selon le sens dans lequel la lumière les traverse.— M. Pelletier annonce qu'il a répété une expérience faite en Suisse , par laquelle, en chauffant dans une cornue de fer de la potasse avec de la tournure de fer, on obtient en moins d’une heure une quantité considérable de potassium. II met sous les yeux des membres de la Société un flacon contenant plus d'une demi - once de potassium obtenu ainsi en une fois. — M. Gaimard lit un mémoire sur une espèce nouvelle de kan- guroo, qu'il nomme kanguroo laineux. Séance du 31 mai. — M. Poisson donne lecture d'un mémoire sur la vitesse du son. ———_——Z IMPRIMERIE DE FAIN, PLACE DE L'ODEON. qe À BULLETIN GÉNÉRAL ET UNIVERSEL DES ANNONCES ET DES NOUVELLES SCIENTIFIQUES. PARA AAA AS AA AAA AT LUE LR PUR ALU LUE MUTUEL BAREUE LUS RATES EUR PREMIÈRE SECTION. ANNONCES DES OUVRAGES, EXTRAITS DES JOURNAUX ET NOUVELLES SCIENTIFIQUES. OUVRAGES ENCYCLOPÉDIQUES. 492. L'IRIDE, GIORNALE D1 SCIENZE, lettere edarti; ou Lris, Jour- nal des sciences , des belles-lettres et des arts, pour la Sicile. 12 cahiers in-8°.; Palerme; 1822; Soli. Voici le titre des principaux articles contenus dans cet ouvra- ge : Sur la formation des rochers de la Sicile; par Bivona.— Ob- servations géologiques sur les environs de Reggio, en Calabre ; par Brocchi.— Description d’un nouveau genre d’algues mari- nes; par Bivona. — Méthode pour nettoyer le linge avec des pommes-de-terre.— Sur la méthode d’enseignement de Lancas- ter; par Ferrara. — Biographie des peintres de Messine ; par G. Bertini.— Sur l’épizootie qui a régné à Palerme, en 1818; par Barbaci. — Sur une matière gélatineuse tombée de l'atmosphère. —Sur la phosphorescence du sulfate de quinine.— Notices géo= graphiques , statistiques , scientifiques, littéraires , etc.; Tables météorologiques. (/ourn. de la litt. étrang., août 1893 ; p. 250.) 493. DIiGTIONNAIRE CHRONOLOGIQUE ET RAISONNÉ des découver- tes , inventions, innovations, perfectionnemens, observations nouvelles et importations en France, dans les sciences , la lit- térature , les arts, l’agriculture , le commerce et l'industrie, de 1789 à la fin de 1820, comprenant aussi, etc.; par une société de gens de lettres. Tom.11e. (Mac-Mou) in-8°, de 38 f. 2. Paris; L. Colas. Tour IV. a 314 Mathématiques élémentaires. 494. Janmrssericur, über die Fortschritte der physischen Wissenschaften. Rapport annuel sur les progrès des sciences physiques; par Jacob Berzelius ; traduit du suédois par C. G.Gmelin. 1ère, année ; gr. in-8°. Prix, 16 gr. ou 1 fl. 12 kr. (La 2€. année paraît à Pâques.) Erlanger ; Palm et Enke. 495. La propriété du Morning chronicle a été cédée à M. Clé- ment pour la somine de 40,000 liv. st. Ce prix sonne fort haut, mais le journal rapporte 7 à 8,000 liv. st. par an. Le 7imes rap- porte par an 20,090 liv. st. pour les annonces seulement. (/ourn. de La Lit. étr, sept. 1823 , p. 284.) a — MATHÉMATIQUES ÉLÉMENTAIRES. 496. RECHENLERRE, etc. Science du calcul , ou matière du premier exercice de la pensée ; par G. F. ManrscH, pour servir au ré- tablissement de l’école de Jüterbock , détruite pendant la guerre. In-8°., 188 p. Prix, 1 th.: Wittemberg; 1819. Cet ouvrage contient les élémens de l’arithmétique et la théorie des proportions expliqués par demandes et par réponses, avec la solution de quelques petits problèmes d'algèbre dépendans des équations du premier degré. (Leip., Lit.Zeit.mars 1823; p.797.)Ro. 497: LEHRBUCH DER MATHEMATISCHEN W1sSENSCHAFTEN , elC.; OU Traité des sciences mathématiques destiné à l'instruction pu- blique etparticulière ; par J.G. Scamin. b°. vol. contenant les principes de la haute arithmétique, de la géométrie, de Fal- gèbre et de la trigonométrie , avec 2 pl., in-80. 826 p. Prix, 1 th. 8 gr. Leipzig; Hinrich. Cet ouvrage est une continuation du traité déjà connu, faite par le fils de l'auteur des premiers volumes relativement auxquels celui-ci peut-être considéré comme un appendice. Il est divisé en g sections dont voici le contenu : — La 1ère, traite des quan- tités qui diffèrent par le signe (les quantités positives et néga- tives ), et de leur calcul; la 2e. du caieul algébrique, dont les règles sunt exposées avec beaucoup de détails et de clarté; dans la 3, l’auteur considère les puissances et ies racines : il ex- plique d’une manière claire l’origine des exposans fractionnaires et des quantités imaginaires ; la 4e. comprend la théorie des per- mutations , des combinaisons , etc. On y trouve tout ce qui con- cerne cet objet , même la démonstration du binome pour les Mathématiques transcéndlantes. 3515 exposans entiers positifs ; la be, contient la théorie des :progres- sions; la Ge. la théorie des logarithmes ; la 7°. la ‘théorie des équations; la 8°. présente une exposition complète de la trigo- nométrie plane ; la 9°. donne une idée succincte des ‘sections . Coniques. ( Leipz. Lit. Zeit.; fév. 1823; p.242.) Ro. 498. Urser TricoNomerrte GND PoLycoNOMETRIE. Trigonomé- trie plane et polygonométrie, et trigonométrie analytique, avec des problèmes à l'usage des hautes classes du gymnase , par F. An. Kocwer, prof. à Bréslau, avec 7 pligrav.; gr. in-8.; Pr. 20 gr.; Leipsig; 1821 ; Kummer. L'auteur, outre la trigonométrie ordinaire, traite dans cet ouvrage des angles d’un polygone; ce sujet forme sa troisième section, dans laquelle il développe les rapports qui existent entre les angles et les côtés. Il parle aussi du calcu! des abscis- ses et des ordonnées dont on se sert pour déterminer d’une ma- nière exacte le contour d’une figure ; c’est le sujet de sa quatriè- me section : il applique sa théorie à la résolution des triangles, et au calcul des aires des polygones réguliers et irréguliers. (Leip. Lit. seit. févr. 1823., p. 249.) Ro. 499-SUR LA RÉDUCTION DES NOUVEAUX POIDS et mesures de Fran- ce, en mesures anglaises. (Techn. repos. juin 1823., P- 419.) Cet article est traduit du Manuel de chimie de Bouillon-La- grange. nm — MATHÉMATIQUES TRANSCENDANTES. oo. ANNALES DE MATHÉMATIQUES PURES ET APPLIQUÉES, par M. GERGONNE, tom. XIV, n°. 5, nov. 1823. Malus a remarqué le premier, qu’à quelque loi mathématique que puissent être assujettis les rayons de lumière d’un même faisceau, ces rayons se distribuent toujours en deux séries de surfaces développables dont ils forment à la fois les élémens rec- tilignes et les intersections; et que, suivant que les rayons du faisceau sont ou ne sont pas normaux à une même surface cour- be, les surfaces développables de chaque série coupent ou ne coupent pas orthosonalement les surfaces développables de l’au- tre série. Malns à démontré, en outre, que des rayons émanés d’un point fixe ou parallèles à une droite fixe, après avoir été réfléchis ou réfractés, suivant les lois de l'optique, à la rencon- 310 Mathematiques transcendantes. tre d’une surface mathématique quelconque, demeuraient nécessairement normaux à une même surface ; mais il ne pensait pas qu'il dût en être de même, du moins en général, après une seconde réflexion ou une seconde réfraction. Dans un ouvrage dont on a rendu compte. ( voy. le n°. 291 du to. I du Bulletin ) M. Dupin a prouvé que cette dernière proposition de Malus était beaucoup trop restreinte; et que, pour que des rayons ré- fléchis ou réfractés soient normaux à une même surface , il suf- fit simplement que les rayons incidens soient déjà normaux à une autre surface quelconque ; d’où il a tiré cette conséquence très- remarquable, que, pour les rayons d’un même faisceau, la fa- culté de pouvoir être traversés orthogonalement par une même surface, ne saurait être perdue ni acquise par quelque nombre de réflexions et de réfractions que ce puisse être. En cherchant à se démontrer à lui-mème cet élégant théorème de M. Dupin, M. Gergonne en a rencontré un autre qui n’est pas moins digne de remarque : il consiste en ce que, pour des rayons incidens normaux à une même surface, l'effet de tant de réflexions et de réfractions consécutives qu’on voudra, peut toujours être rem- placé soit par une réflexion soit par une réfraction unique. C’est principalement à mettre cette proposition en évidence , que M. Gergonne à consacré le mémoire dont les deux premiers para- graphes composent la livraison des annales que nous annonçons. Mais pour former un ensemble complet et ne rien emprunter autre part, il a pensé devoir démontrer d'abord les théorèmes de Ma- lus et ceux de M. Dupin. Il s’y est déterminé d'autant plus vo- lontiers que les calculs de Malus, très-compliqués d'ailleurs, doivent, comme l’observe M. Dupin, être entachés de quelque erreur, et que, d’un autre côté, M. Dupin n’a donné de démon- stration analytique de son beau théorème que pour le cas de la réflexion seulement. Dans le premier $ de son mémoire, M. Ger- gonne enseigne à exprimer analytiquement les faisceaux de droi- tes, et à en étudier les diverses propriétés; et le deuxième est consacré à démontrer les théorèmes de Malus. Nous rendrons eompte des autres à mesure qu'ils -paraîtront. B. Machines et Constructions. 317 MACHINES ET CONSTRUCTIONS. À NEW EDITION of the essays on mill-work, ou Nouvelle édition des Essais sur les moulins; par feu R. Bucnanan; avec des additions considérables sur les dents des roues, la disposition des mécanismes, le 7raximum d'effet des mo- teurs, les principes des roues à eau; ele.; par l'éditeur F. TREDGOLD, ingénieur civil. 5o2. GRAY’S EXPERIENCED MILL WRIGHT; le Mécanicien expé- rimenté de Gray; ou traité sur la construction de quelques- unes des machines les plus utiles, avec les derniers perfec- tionnemens; enrichi de 44 grav. Prix, 2 1. 2 sh., demi-rel. Londres; Taylor. Bo3. AN ATTEMPT TO ANALYSE, etc. Explication analysée de l’automate joueur d'échecs de M. de KEmPELEN, et d’une méthode facile pour imiter les mouvemens de cette célèbre machine. In-8., avec des dessins originaux. Londres ; 1821. L'auteur de cet ouvrage fait voir comment une personne cachée peut communiquer le mouvement à l’automate. Des planches montrent les mécanismes nécessaires à cet objet. {Lond. Lit. gaz., mars 1823, p. 184.) 504. ELEMENTARY PRINCIPLES OF CARPENTRY. Principes élé- mentaires de l’art du charpentier ; ornés de 122 grav.; par Tr. TrenGoz», ingén. civil; in-4. Prix, 1. 1, 4. London; Taylor. Bo. SopRA UNA NUOva scorrnTa dell arte di fabbricare. Sur une nouvelle découverte dans l’art de construire. Brochure de 56 p. Prix, x f. Bologne; 1822; Marsigh. 506. Urser pie Môcricureir einiger Schiffahrts-Canäle um die Stadt Wien. Sur la possibilité de construire plusieurs ca- naux de navigation autour de la ville de Vienne, pour réunir cette ville avee la mer Adriatique et avec d’autres mers. In-8, Prix, 1 fl. Vienne; 1823. 5o7. M. Bavzres, de Birmingham, vient de faire des perfec- tionnemens importans dans sa voiture pour courir sans che- vaux. Cette invention curieuse sera, à ce qu'il parait, employée d'une mamére utile. ( Lond. Lit, gaz., août 1823, p. 543.) 518 Astronomie et Cosmographie. 508. M. James Boorn, de New-York, a inventé une nou- . velle presse avec laquelle on imprime 1500 exemplaires par heure et qui n’a besoin que de deux bras pour l’entretenir; la machine qui meut tout le mécanisme n’a que la force d’un che- val. (Month. mag., sept. 1823, p. 162) 5og. Rourk nu Simrrox. Le gouvernement du Valais pour- suit avec une grande actiyilé l'achèvement de la route du Sim- plon , dans la partie où elle traverse son territoire. Il est à désirer que le gouvernement du Piémont apprécie assez les grands avan- tages que cette communication procure aux voyageurs et au commerce , pour ne point laisser dégrader les extrémités de la route dont l'exécution n’exige que peu de dépense. (Rev. encyc., août 1823, p. 481.) ASTRONOMIE, COSMOGRAPHIE. b1o. SquirE’s Grammar of the elements of astronomy. Gram- maire des élémens d’astronomie dans toutes ses branches, avec Go belles grav.; par Square. Prix, 2 sh. 6 d., rel. Lon- dres ; R. Philips. Dir. MATHEMATISCHE BEGRÜNDETES BEDENKEN, etc. Doutes ma- thématiques fondés contre le système de Copernic. In-8. Prix, 18 gr. Francfort ; 1823 ; Varrentrap. 512.M. Groom Brincr vient de publier les lieux apparens des 4 petites planètes ou astériques,au moment et vers le temps de leurs prochaines oppositions. — Opposition. Pallas, 1823, 4oct., 20". — Vesta, 7 nov.,17h.— Cérès, 12 nov. 21h,— Junon,1824,18 avril o1b. La distance de pallas et de junon à leur opposition, ren- dra leur lumière si faible qu'il est douteux qu’on puisse les apercevoir , surtout la première à cause du changement rapide de déclinaison quila fera disparaître la nuit d'avant. Les oppo- sitions suivantes n’arriveront pas avant 1823. (Monthl. Magaz., août 1823 , p. 70.) Ro. b13. Sur L’Èrr BiTayNIQUE; par le chev. B. Borcxesr. (Antolo- gia, juil. 1823, p. 87.) Cette ère se déduit des médailles de Pansa, qui contiennent un des points principaux de cette époque, avec la tête de César que l’on y trouve, D'après les écrits de Cicéron, on voit que ce grand homme fut tribun du peuple en 705, et conséquemment Physique. 319 sa préture et sa province lui furent conférées après ce temps-là, son gouvernement de Bithynie devañt être également postérieur à la bataille de Pharsale livrée le 9 août de l’an 706, ce qui est d'accord avec les médailles frappées à Nicie et à Nicomédie. Il paraît que Pansa le suivit à la bataille de Pharsale ; les médailles font voir que l’année bithynienne ZAS, correspondait à l'an 7508 où 237 de Rome, et l’an 235 de Bithynie à l’an 706 de Rome; ce qui s'accorde avec les indications données par les médailles de Corbon. PHYSIQUE. 514. Corso LEMENTARE DI FisiCa, ou Cours élémentaire de physique ; par Ger8y. b vol. in-8. Prix, 25 fr. Pise; Capurra. 515.KuRZER INBEGRIFF DES WISSENSWÜRDIGSTEN an der Naturleh- re. Abrégé des choses les plus nécessaires à savoir en physique ; par J. A. Herr. In-8. Prix, 15 th. 8 gros. Berlin ; Maurer. 516. QUANTITÉ DE PLUIE TOMBÉE EN AMÉRIQUE. (Journ. de Sil- liman, vol, IV, p. 327.) La quantité de pluie qui tombe dans le Chester occidental, dans la Pensylvanie, observée par M. Darlington, est pour 1818, de 48,83 pouces; 1819, 31,12 po.; 1820, 43,0 po.; 1821,52,60 po.; 1822, 39,30 po. : moyenne de 5 ans, 43,07 po. br. ELÉVATION ET ABAISSEMENT PÉRIODIQUE DU BAROMÈTRE. (Edinb. Phil. jourr., oct. 1823, p. 398.) Le colonel Wright, membre de la Société littéraire et agri- cole de Ceylan, a découvert, à ce qu’il assure, que sous les tro- piques le mercure s'élève et s’abaisse deux fois dans les 24 heures avec une régularité telle qu’elle fournit le moyen de mésurer le temps. 518. MÉTÉORE REMARQUABLE. Le 23 mai dernier , Sur les dix heures du soir, on a observé à Kiél un météore lumineux, qui avait une grande ressemblance avec les phénomènes appelés au- trefois dragons volans. Ce qui rend celui-ci digne d'attention c'est qu’il a été observé presque en même temps à Copenhague qui est à une distance de près de 6o lieues en ligne directe de Kiel. On peut par-là se faire une idée de son volume considéra- ble , et de sa vitesse réelle, qui, quoique sensible, n’était pas très- 520 Physique. grande en apparence. À Kiel, il paraissait avoir une direction du S.-0. au N.-O., et avoir une élévation de 30°. Ce météore. a été visible pendant 10"; il a disparu en jetant un tourbillon d'étincelles , et en laissant une trace lumineuse dans l'espace qu’il avait parcouru. (Revue encycel., août 1823, p. 471.) 519. SUR LE CALORIQUE RAYONNANT, Par le rév. Th. CROMPTON Horawo. (Trans. Roy. Soc. Edinb., vol. IX, p. 179:) L'auteur , en adoptant à peu près les principes établis par M. Prévost de Genève, et Davenport dans divers mémoires sur la réflexion et la radiation du calorique, cherche à expliquer d’u- ne manière plus. intelligible, 1°. la réflexion apparente du froid par les miroirs concaves, et 2°. pourquoi lorsqu'on chauffe ou lorsqu'on refroidit une surface noircie, on obtient plus de cha- leur et plus de froid que lorsqu'on emploie une surface polie. D'après la théorie qu’il adopte, la quantité de calorique rayon- nant émise par chaque corps est proportionnelle à sa températu- re; lorsque des corps sont en équilibre de calorique avec les corps environnons, la somme des quantités de calorique rayon- nant et de calorique réfléchi est la mème; lorsqu'un corps est échauffé , la quantité de calorique rayonnant est augmentée, et Jorsqu'il est refroidi, la même quantité est diminuée. D'après ces. principes , l’auteur représentant par l'unité la somme des quan- tités de calorique rayonnant et réfléchi de deux corps, dont l’un est poli et l'autre est noirci, et calculant après l’échauffement et Je refroidissement, l'excès ou la différence par rapport à l'unité de la somme des deux caloriques exprimée par des fractions, explique d’une manière satisfaisante le second effet énoncé ci- dessus , et les effets analogues qui résultent de l’action d’un corps échauffé sur deux thermomètres l'un poli et l’autre noirci; en raisonnant d’après les mêmes principes, il explique également la réflexion apparente du froid produite par un corps froid placé au foyer d'un miroir concave sur un thermomètre placé au foyer opposé d’un autre miroir. Ro. b20. SUR L'AUGMENTATION DE L'INTENSITÉ pu son pendant la nuit. (Letter Kund. Mag. n°. VIIL, juillet 1825, p. 332.) L'auteur de cette notice a remarqué que dans les climats chauds, les sons produits pendant la nuit dans les plaines, sur- Physique. 52t passent beaucoup en intensité les sons produits pendant le jour sur la chaine des Andes, à la hauteur de 3000 mètres au dessus du niveau de la mer, et que cette différence d’inten- sité est pareillement plus grande pour les sons entendus dans lin- térieur des terres que pour ceux entendus sur la mer, loin des côtes. C’est ce dont l’auteur s’est convaincu en comparant le bruit du volcan de Guacamayo avec celui de Cotopaxt, ayant enten- du ces deux volcans de jour et de nuit, le premier sur le pla- teau d’une montagne entre la ville de Quito et la ferme de Chil- lo, et l’autre sur la mer Pacifique à 50,000 de la côte du Pérou. Les mugissemens des voleans des Cordilières se suivent avec beau- coup de régularité toutes les cinq minutes , sans ètre accompa- gnés d’aueune éruption, et ils retentissent tantôt comme lebruit du tonnerre dans le lointain, tantôt comme des coups de canons répétés sur la plaine qui s'étend autour du village des Aturés, où habitent des missionnaires. Le bruit des cascades de l’'Orénoque qui en sont éloignées de plus d’une lieue, est encore si fort que l’on s’imagine étre près des brisans d’une côte couverte d'é- cueils; ce bruit est pendant la nuit trois fois plus fort que pen- dant le jour ; et dans les endroits solitaires il cause une impres- sion difficile à décrire. La température aux Aturés est de 3° cen- tigrades plus basse de nuit que de jour. L'auteur attribue ces effets du son à une réfraction et à une réflexion du son, analo- gues à celles de la lumière dans ie phénomène du mirage. Ro. Bar. ROTATION ÉLECTRO-MAGNÉTIQUE.— Les cylindres révo- lutifs électro-dynamiques inventés par M. Ampère, et perfec- tionnés par M. Marsh de Woolwich, doivent certainement être comptés parmi les instrumens les plus agréables qui aient été imaginés pour représenter la rotation électro-dynamique. C’est avec plaisir que nous offrons au public un nouveau perfection- nement de cet appareil. — M. Surgeon, artilleur pensionné de Woolwich, qui s’est livré avec succès à des recherches scienti- fiques, a construit l'appareil avec deux systèmes de cylindres révolutifs, suspendus à chaque pôle d’un aimant en fer à cheval renversé; en y versant comme à l'ordinaire de l’acide nitrique étendu d'eau, les deux systèmes de cylindres entrent simultané- ment en rotation d’une manière frappante et très-curieuse. Cette forme d’aimant procure l'avantage d’une augmentation de force à une hauteur réduite, et la proximité des pôles augmente d’une 322 Chimie. manière sensible la rotation des cylindres opposés; cela pro- duit l'effet le plus agréable que l'on ait jamais vu, et l’on en a été témoin chez M, Jones, opticien, Holborn-street, à Londres. (Philos. mag., sept. 1823, p. 237.) CHIMIE. 522. Hanwpeucn DER ANALYTISCHEN CHEeM1E. Manuel de chimie analytique; par C. H. Prarr. In-8. et 4 pl., tom. 11. Prix, 3 rxd. 8 gr. Altona; 1822; Hammerich. Ce volume traite de l'analyse des corps organiques. 523. Srarique nEs corps MINÉRAUx susceptibles d'être con- vertis en fluides élastiques; par J. L. Spars. ( Polyt. journ., juin 1823; p. 218.) 524. Die REAGENTIEN; ou les Réactifs et leur emploi dans les analyses chimiques, avec deux traités détaillés sur l’analyse des eaux minérales et l'épreuve des poisons métalliques; par le D:'. A. Monrancr. 3°. édit. corr. et augm. Berlin; Flittner. 525. Sur LA LUMIÈRE instantanée produite par la combinaison du phosphore avec le sulfure carburé. ( PAëlos. Mag., juillet 1823 ;1p.. 73.) L'auteur remarque que l'emploi du phosphore n’est pas tou- jours sans inconvénient; tandis que la combinaison de ce corps avec le sulfure de carbone n’en offre d'aucune espèce. Elle dé- tone par la trituration avec la plus petite quantité de cristaux de chlorate de potasse, et peut être employée avec succès pour reconnaitre de légères variations de température, et apprécier de faibles dégagemens de lumière. 526. NoTk SUR L’ACIDE PURPURIQUE; par LaAssAIGNE. ( Ann. de chim. et de phys., mars 1823; p. 334.) M. Vauquelin avait pensé que les deux acides annoncés par MM. Proust et Brugnatelline différaient que par la matière colorante qui s’attachait à l’un des deux. M. Lassaigne a vé- rifié cette conjecture, et a reconnu par des expériences directes qu’elle était fondée. La propriété de colorer les sels qu'il forme, tient à une substance colorante qui ne jouit d'aucune acidité. La dénomination qu'il a reçue estimpropre; celle d'acide urique sur- oxigéné qu'avait proposée M. Vauquelin serait plus convenable. Chimie. 323 b27. UNTERSUCHUNG ÜBER DIE MISCHUNG DER MINERAL KORPER, etc.; ou Recherches sur la composition des substances miné- rales ; par F. SrromExER, prof. de chimie à Gottingue. To. rer. Gottingue; 1821; Vandenhoeck et Rupprecht. M. Stromeyer, auquel la chimie doit plusieurs découvertes importantes, s’est proposé de publier une collection complète de ses travaux analytiques. Dans le 1°r. volume de l’ouvrage que nous venons d'annoncer, ce savant chimiste nous offre les ré- sultats de l'analyse de trente espèces minérales, dont. quelques- unes n’ont été Jusqu'à présent qu'imparfaitement examinées , et furent souvent mal placées dans les systèmes de minéralogie, faute d’une connaissance exacte de leur nature.M.Stromeyer, en nous faisant connaître la composition de ces corps, a pris le soin d'indiquer , d’une manière claire et précise, la marche qu'il a sui- vie dans l’étude des minéraux soumis à son examen, et les moyens qu'il a employés pour déterminer leurs parties consti- tuantes. Comme ces recherches ont déjà paru en partie dans les journaux de chimie, nous nous bornerons à indiquer les ana- lyses qui n’ont pas encore été publiées. 12. Sphérosidérite de Steinham, près de Hanau. — Fer oxidulé, 59,62; oxide de manganèse, 1,89; chaux, 0,20; ma- gnésie, 0,14 ; acide carbonique, 38,03. 13. Fer spathique de Stollberz. — Carbonate de fer, 78, carbonate de manganèse, 16,25; carbonate de magnésie, 3, carbonate de chaux, 1,19; eau, 0,24. 14. Phosphate de fer lamellaire de Cornouailles. — Fer oxi- dulé, 41,22; acide phosphorique, 31,18; eau, 27,48. 17. Spath siliceux ( hiesel spath) de Chesterfield en A#mért- que. Silice, 70,60; alumine, 19,50; soude, 9,05; chaux, 0,23 ; oxid. de fer et de manganèse, 0,11. 20. Steënheilite de Orrijerfuri en Finlande. — Silice, 48,53; alumine , 31,73 ; magnésie, 11,30 ; fer oxidulé, 5,68; oxide de manganèse , 0,70 ; eau, 1,68. 10 40 77; 77 ? 271. Fahlunite de Fahlun en Suède. — Silice, 50,24 ; alumine, 32,42; magnésie, 10,84 ; fer oxidulé, 4,00 ; AE A de manga- nèse , 0,68 ; eau, 1,66. — L'auteur DOnclut ; de ces deux dérnières ahslses que le steinheilite et le fahlunite sont identiques avec le dichroite, et ne doivent être regardés que comme des espèces particulières. 22. Spath en tables de Fohiklowa dans le Banat. — Süice Ga Geblogre. By,kk3 chaux, 47,41 ; fer oxidulé , 0,40 ; oxide de manganèse, 0,25; eau, 0,07. 23. Picrolithe compacte de la Suéde. — Silice, 41,66; alu- mine, 27,1b; oxide noir de fer, 4,01 ; oxide de manganèse, 2,24; eau, 14,72. — Ce minéral se rapproche le plus de la serpentine précieuse. 24. Ivaite de Plte d’Elbe. — Silice, 29,27; chaux, 13,77; alumine, 0,61 ; oxide noir de fer, 52,b4 ; oxide de manganèse, 1,58; eau, 1,26. 25.Meionite(1°.)de la Somma près de Naples (2°.) de Sterzing en Tyrol. Silice, 40,53 — 39,91; alumine, 32,72—31,97; chaux, 24,24 — 2385; potasse et soude, 1,81 — 0,89 ; fer oxidulé, ©,18 — 2,24; oxide de manganèse, .. .—0,17; eau, . . .—0,94- 27. Magnésie native de New-Jersey en Amérique.—Magnésie ,. 68,34 ; oxide de manganèse, 0,63 ; fer oxidulé, 0,11; eau, 50,90. 28. Karpholitke de Schlakenwalde en Bohéme. — Siice, 36,15; alumine, 28,66 ; oxide de manganèse , 19,16; oxide de de fer, 2,29; chaux , 0,27; acide fluorique , 1,47; eau, 10,73. 29. Spoduméne de Ut6 en Suède. — Silice, 63,28; alumine , 28,77 ; lithine, 5,62. ; oxide noir de fer , 0,79; oxide de manga- nèse , 4,20; eau, 0,78. RE GÉOLOGIE. 508. Rrrrcrosa pmILOsSOPHIA; or, a New-thecry ofthe earth ; by W. Were; in-80. Prix, 2 sh. 59. On Tux STRATIFIGATION Of allvial deposits; on Sur la stra- tification des dépôts d’alluvion, et la cristallisation des stalacti- tes calcaires; par If. R. Oswarp. Londres; Baldwin. 530. À croëxosriGaL Essay on the superposition of racks, cte. Essai géologique sur la superposition des roches dans Îles deux liémisphères; par M. de Hump»ort; et traduit en anglais sous son inspection immédiate; in-80. Londres; Longman. 533. Extrait w'un mémoire sur les terrains du département du Calvados, lu à l’Académie royale des sciences, arts et belles- lettres de Caen; par M. HérauLr, ingénieur en chef des mines. Le sol du département du Calvados, sous le rapport des sub- stances minérales qu'il présente à sa surface, et dans l'état ac- suel de nos connaissances à cet égard, peut se diviser, dit l'auteur, em dix parlies: —— 1°. Grauite avec prgmatile et micaschiste Géologie. 325 subgranulaire; — 2°. phyllade un peu luisant , et contenant quelquefois des trilobites ; = 30. terrain houillier. C’est celui qui a donné lieu à l'exploitation de la mine de bouille de Littry, où des travaux poussés jusqu’à 240 mètres (1) de profondeur , ont atteint, après avoir traversé plusieurs couches de lave thke- phrinique , des couches minces et presque verticales d’un quartz gemme intermédiaire ; — 1°, calcaire à griphées arquées ; — 5°. calcaire oolithique ; — 6°. argile bleue, supérieure au cal- caire à polypiers, donné comme subdivision du calcaire oolithi- que ; — 70. sables et argiles inférieurs à la craie ; — 8°. craie chloritée ; — 9°. grès supérieur à la craie; — 10°. alluvions. — Cette division doit-elle être adoptée sans appel? C'est aux géo- logues , à la société Linnéenne de Caen et à M. Hérault lui-même que nous soumettons la question.— Fixé a Caen, où il remplit les fonctions d'ingénieur en chef des mines pour les départemens du Calvados, de la Manche, de l'Orne et de l'Eure, M. Hérault se trouve constamment rappelé à fixer ses regards et ses médi- tations sur les terrains dont il a eu l'intention de donner seule- ment un ensemble; aussi ne devons-nous envisager son mémoire que comme le prélude d’un travail plus complet que la science est fondée à attendre de lui. CHE. 532. NoTE sur LA GÉOGNoOSIE des iles Madère et Vorto-Santo ; par M. Bownicu. (Edinb. phil. journ., oct. 1823, p. 310.) Le basalte de Madère repose sur un calcaire, de la même na- ture et appartenant à la même formation que celui que ie basalte recouvre de même à Lisbonne. La petite ile de Baxo presque con- tiguë à l'extrémité S.-O. de Porto-Santo , el qui a près de 220 pieds anglais de hauteur verticale, offre environ 5o pieds d'un conglomérat de wacke, placé au-dessus d’un calcaire sans co- quilles, etsurmonté d’un calcaire coquiller contenant entre autres le Cardium edule, un solen, des vénus, une volute, une turritelle, un cône, le Pecten multiradiatus, etle P. glaber. M. Bowdich, à l'aide d’un baromètre de Fortin et par ua temps très-favora- ble, a trouvé la hauteur de Pico-Ruivo de 616 pieds, tandis que le cap. Sabine ne lui donne que 5438 picas. C. M. 533. SELs, GEOGNOSTISCHE VERHALTNISSE, elc. Rapports géognos- (x) C’est par erreur sans doute que l’antour a dil 345 mètres. 526 Géologie. tiques des environs de Dürrheim, pour apprécier le banc de sel qu'on y a découvert; par Sezs. 1n-8. Carlsruh; 1822 ; Braun. 534. SELR’S ANDEUTUNGEN VON BEWEIEN , etc. Indications des ? preuves sur la qualité volcanique des montagnes de basalte en Sowabe ; par Sezs. In-8. Hanau; 1822 ; Campe. 135. ExISTENCE DES VEINES MÉTALLIQUES dans la pierre à chaux de transition à Plymouth. (4zn. of phil.,n0.96, 1823, p.150.) L'on a cru jusqu'ici que les couches de pierre calcaire des en- virons de Plymouth, appartenant à la classe de transition de Werner, ou à l’ordre submedialis du rév. W. D. Conybeare, étaient entièrement dépourvues de veines métalliques. M. R. Hennah, dans son Précis sur les roches calcaires de Plymouth, partage cette opinion et ajoute : « Je n’ai ni vu ni entendu dire qu'on eût jamais trouvé de traces métalliques dans les fouilles qu'on a faites. On rencontre parfois des terres coloriées par le fer ou le manganèse ; mais ces métaux sont disséminés et ne se rencontrent jamais en quantité un peu considérable.» — M. Hen- nah dit aussi qu’une seule fois il a remarqué des taches de py- rites dans des fragmens de pierre calcaire et d’ardoise trouvés en creusant un puits à Stonehouse , et qu'on lui avait dit, qu’en en creusant un autre sur la route qui conduit de Plymouth à Cat-Down, les ouvritrs y avaient remarqué des particules de pyrite d’un éclat cuivreux. Cependant il doute beauconp que ce rapport soit vrai. Ce sujet paraît exiger un examen plus appro- fondi. En effet, dans une collection d'échantillons de pierre cal- _caire de Plymouth, apportés de Cat-Down à Londres, il setrouve un assemblage de petits cristaux de quartz mélés avec de la ga- lène cristalline, et sur celle-ci de petits cristaux lenticulaires de carbonate de fer. La masse amorphe de quartz dans laquelle les cristaux passent, est mêlée avec une substance d’un gris ver- dâtre, dans laquelle sont disséminés de petits cubes de pyrites de fer. L’échantillon parait avoir fait autrefois partie du revête- ment d’une eavité dans une veine métallique. 536. ILLUSTRATIONS OF THE GFOLOGY, etc Explications de la géo- logie, des antiquités et des paysages des îles des Shetland ; par S. HirgerrT, M.-D. In-,., avec une grande carte géolo- gique et d’autress grav. Prix, 1. 3.3, cartonné. 537. L'ONIVERSITÉ d'Oxford a adressé des remercimens una- Histoire naturelle générale. — Zoologie. 327 nimes au professeur de géologie qui lui à fait présent d’une pré- cieuse collection d'échantillons. Elle a aussi voté une somme de 300 1. st. pour augmenter le nombre d'objets de son muséum. (New. month. Mmag., mai 1823, p. 209.) 538.Norice surun dépôt récent de pierre calcaire compacte; par Ch. Srorrs, écuyer. ( Trans. of the Geolog. Soc., 1822 ENT part., p. 166.) La localité n’est pas indiquée , et l'observation est très-vague. HISTOIRE NATURELLE GÉNÉRALE. 539. Narur GESCHICATE, etc. Histoire naturelle : par STEIN : à l'usage des écoles royales et des colléges (real und bürser- Schulen), traitée principalement sous le point de vue géogra- phique. 2°, édit. augm., avec 2 pl. col., gr. in-8. Prix, 16 gr. Leipzig; Hinrichs. 540. APHRODITE. Aphrodite. Conservation des êtres vivans sur la terre, ou Classification et propagation des êtres organisés, d’après l'échelle des êtres de la nature. In-8. Prix, 1 th, 1G gr. Berlin ; Flisiner. ZOOLOGIE. 541. ZooLociscaes Macaziw. Recueil zoologique; publié par le Dr. WiEDEMANN. 2e. vol., 1er, st. in-8. Prix, 20 gr. Altona ; Hammerich. Le 2e. st. du rer, vol, coûte 1 rth. 8 gr. Le 3% st. idem, avec grav. col., 1 rth. 10 gr. Le rer, st. se trouve à la librairie de l’A- cadémie, à Kiel. 542. Die SRELETE DER WIEDERKAUER, etc. Figures comparées des animaux ruminans; par PANDER. Avec grav. in-fol. Prix ; 6th. Leipzig ; Hartmann. 543.VErsucH LINES SYSTEMS DER AMPHIBIEN ; von Blasius MEr- REM ; sive Tentamen Systematis amphibiorum ; auctore Blaise Merrem. 1 vol. in-8. Marbourg ; 1820. En comparant dans les reptiles , leur quantité de respiration, et les organes qui l'entretiennent, et en combinant les caractères qu'ils présentent avec ceux des organes du mouvement, M. Brongniart avait divisé cette classe en 4 ordres, savoir les Chéloniens, les Sau- riens, les Ophidiens etles Batraciens. Les naturalistes qui, depuis 328 Zoologie. ses travaux, s'étaient occupés de l’histoire des reptiles, avaient suivi cetteméthode. Mais M. Duméril, s’apercevant desaffinités qui lient entre eux les Seps et les Orvets, réunissait ceux-ci aux autres Sauriens. M. Cuvier, dans son Règne animal, place les Orvets et les Ophisaures au commencement de ses Ophidiens, en disant que ce sont des Seps sans pieds. Ce sont ces observations qui ont conduit M. Merrem à réunir les Sauriens et les Ophidiens. Alors , groupant ensemble tous les reptiles à corps cuirassé ou convert d'écaüles, il n'établit que deux classes parmi ces ani- maux. La première, sous le nom de Paoripora, comprend les trois premiers ordres de Brongniart. La seconde comprend ceux de ces animaux qui ont le corps nu, lisse, ou simplement verru- queux ; il lui conserve le nom de BaTracnra. — M. Merrem di- vise ces deux classes en ordres, tribus et familles. Il admet trois ordres: le premier correspond aux Chéloniens ; il l'appelle Trs- TupixaTA : le second, celui des Loricara, n’est autre que les Crocodiliens de Cuvier: le troisième, ou les SQuamara, comprend tous les autres Sauriens et les Ophidiens, le genre Cécilie ex- cepté.— Les 61 espèces de TEsruprnara, décrites par M.Merrem, sont réparties en 4 genres: 10. Caretta au nombre de 7 esp., ce sont les Chélonées Brong.; 2°. Sphargis ( Dermochelys Blainv.); 3°. Trionyx (7 esp.); et 4°. 44 esp. de Zestudo qu’il divise en 4 sous-genres , 1°. Matamata (Chelys Dum.\) 2 esp.; 20. Émys, 20 esp.; 3°. Terrapène (les Tortues à boîte); 4°. Chersine {les Tortues Dum. et Oppel).— L'ordre des LoricarTa répond, com- ne nous l'avons dit, à la familles des Crocodiliens de Cuvier. M. Merrem n’e rien ajouté aux travaux de ce savant naturaliste. — Le troisième ordre (SQuamaTa) est divisé en cinq tribus : re, les Gradientia qui comprennent les Lacertiens , Iguaniens, Gec- kotiens, et Scincoïdiens de Cuvier ; 20, les Repentia , ou la pre- inière famille des Ophidiens de M, Cuvier; 3. les Serpentia ou tous les autres Ophidiens ; 4°.les Zacedentia, qui ne comprennent que le seul genre Chirotes Lacép.; 5°. les Prendentia ou les caméléoniens. — La première tribu, celle des Gradientia , est divisée en trois familles : À Ascarasorz, dont les genres qui s’y rapportent, sont, 1°. Geckos, Dal, 20 esp.; 20. Anolis, Daud. et Cuv., 11 esp.; 30. Basiliscus, 2 esp.; 4°. Draco, 3 esp.; bo. Iguana, 4 esp.; 6°. Polychrus, 1 esp.; 7°. Pneustes ( Agama prehensilis, Daud.) ; 8°. Lyriocephatus ( Agama scutata, Daud., ou la Téte fourchue, Lac.); 90, Calotes, divisées en trois Zoologie. 359 sous-genres: 1. Agarma (les Changeans et les Agames vrais, Cuv.), 33 esp.; 2°. Uromastyx {Stellions ordinaires et Fouette- queue , Cuv.), 7 esp. ; 30. Zonurus ( Lacerta Cordylus , Lin.). B. SaurÆ, divisés en 1°. Varanus ( Monitors prop. dits, Cuv.), 1e esp.; 2". Teius (/es Dragons et les Améiva), 7 esp. ; 3°. Lacer- ta, 27 esp. ; 4°. Tachydromus, 3 esp. C. Cmarcinicr, dont les genres sont, 1°. Scincus, 22 esp.; 2°. Gyimnophthalmus (Scircus quadrilineatus, Daud.); 3. Seps; 4°. Tetradactylus; 5°. Chal- cis ; 60. Colcbus ( Chalcis tridactylus, Daud.); 7°. Monodac- tylus( Chalcis monodactylus); 8°. Bpes, Lacép.; 9°. Pygodacty- lus (Seps Gronovi); 10°. Pygopus ( Bipes lepidopus, Lacép.); 11°. Pseudopus (/e Sheltopusick ou Lacerta Apus, Pall.) — La seconde tribu, celle des Aepentia ne comprend qu’une seule fa- mille et trois genres: 1°. Hyalinus {Ophisaurus ventralis, Lac. ); 20, Anguis , 2 esp.; 30. Acontias, à esp. — La troisième tribu, ou les Serpentia, est divisée en deux familles. A. Gurones, qui sont subdivisés en & Gulones innoeui, et en à Gulones venenati. Les genres que M. Merrem rapporte à ses Gulones innocui sont, 1°. Acrochordus, 1 esp.; 2°. Rhinopirus ( Erpeton tentaculatus, La- eép. ); 3°. Tortrix, 11 esp.; 4°. Erix, 2 esp.; 50. Boa, 14 esp. ; 6°. Python, 11 esp.; 7°. Scytale, 4 esp. (diffèrent des Scytales de M. iatreille\; 8°. Coluber, subdivisé en 10. Hurria , G esp. ; 20, Na- trix, 190 esp.; 3°. Dryinus(Coluber mycterizans et Col. rasutus Les Gulones venenati sont partagés en D venenati. Telis et den- tibus solidis in maxtll& superiore, et en c venenati. Zelis nee dentibus solidis ir maxill& superiore. Les genres de la première subdivision sont : 1°. Bungarus, 2 esp.; 2°. Trimeresurus, 1 esp.; 30. Hydrus, 17 esp., subdviséen trois sous-genres; 1°, Chershy- drus , Cuv. ; 2°. Pelamis, Cuv.; 3°. Enhydris, qui comprend es Hydrophis, Cuv., les Disteires et les Aspysures, Lacép. Les gen res de la seconde subdivision, 1°. Platurus, 1 esp. ; 20, Elaps 17 esp.; 3°. Sepedon (la Vipère hæmachate , Lacép. ); 4. Ophyres (Acanthophis, Lac.); 59. Naïa , 2 esp.; 6°. Pélias ( Co- luber prester, Lac.); 7°. Vipera, subdivisé en deux sous-genres, 1°. Echis (es Scytales de Latr.), 2 esp.; Echidna (Yipera, Laur.),21 esp.; 8’. Cophias (Les Trigonocéphales, Lac.), 7 esp; 9°. Crotalus, 5 esp.; 10°. Langaha, 1 esp. B. La seconde famäüile des Serpentia , que l’auteur désigne par le nom de TYphlini, ne comprend que les deux genres Typhlops, 9 esp., ct Amphis- bæna, 3 esp. — La quatrième tribu, les Incrnenrra, se comp Tour IV. ose 22 350 Zoologie. du seul genre Chirotes, la Bimane cannelée de M. Lacépède, La cinquième tribu, le PRENDENTIA, n’est formée que du genre singulier des Caméléons. L'auteur en décrit six espèces. M. Mer- rem a divisé la seconde classe des reptiles, les BATRACHIA , en trois tribus. 1°. BATRAGHIA APODA ne renferme que le seul genre Cécilie, dont l’auteur connaît 5 espèces. 20. BATRACHIA sALIEN- ria, dont les genres sont 1°. Calamita ( Hyla, Daud.), 25 esp.; 2°. Rana, 21 esp. 3°. Breviceps (Rana gibbosa, Lin.); 4°. Bom- binator (Bufo horridus, Daud.), 7 esp.; 5°. Pipa, 3 esp.; 6°. Bufo, 14 esp. 3°. BATRACHIA GRADIENTIA, Qui sont partagés en deux familles, celle des Mutabilia, à laquelle l’auteur rapporte deux genres, 1°. Salamandra, 5 esp.; 2°. Molge { Titron, Laur.); 11 esp. La seconde famille est celle des Amphypneusta, qui com- prend deux genres, 1°. Hypochthon( Proteus anguinus, Laur.), 2°, Siren. — Telle est l'analyse du livre de M. Merrem.Ilcontient la description de 656 espèces. Nous n’avons pu encore en véri- fier la synonymie que nous croyons devoir regarder comme très- exacte d’après le talent connu de son auteur. Le seul reproche que nous nous permettions delui adresser, est contre l'emploi du grand nombre de nouveaux noms qu'il a cru devoir substituer à ceux quisontadoptés par la plupart des naturalistes, A. VALENCIENNES. 544. PRODROMUS DER ISLANDISCHEN ORNITHOLOGIE. Introduction à l'Ornithologie Islandaise, ou Histoire des oiseaux d'Islande ; par Fr. Faser. In-8., 115 p. Copenhague ; 1822; Schubothe. 545. OBSERVATIONS SUR LE JULE COMMUN (Julus communis ); par P. Savr, Prof. adj. de botanique et d'histoire naturelle à l’université de Pise; avec 1 pl. Deux mémoires; le 1°". dans les Opuscol. Sctentif. di Bologna, t. 1, p. 321; le 2€. dans le MNuovo giornale de’ letterati. Pisa ; 1823; n°. III. L'auteur décrit cette espèce de jule, et donne quelques dé- tails anatomiques; il le caractérise de la manière suivante. — Julus segmentis supra nigris, subtus albidis ; pedibus unicolo- ribus, albidis ; antennis capiti subæqualibus, albo-cinereis; ano obtuso, ultimo segmento obtusits acuminato. — Cette espèce , qui a environ 3 pouces et : de longueur, diffère sensiblement du J. terrestris et du /.sabulosus avec lesquels on l’a toujourscon- fondu, et paraît se rapprocher davantage des J. fuscus et Indus qui sont de l'Inde. — Les pores latéraux des segmens, qu’on à regardés comme des stigmates, ne sont que des orifices par les- Zoologie. 331 quels s'écoule une liqueur acide et d'une odeur désagréable, qui parait servir à la défense de ces animaux. — Les vrais stigmates sont deux petites ouvertures placées sous la pièce sternale de chaque segment, et qui communiquent intérieure- ment à une double série de poches pneumatiques, disposées en forme de chapelet tout le long du corps, et d’où partent les branches trachéennes qui vont se répandre sur les organes. — Ces animaux muent à peu prés de mois en mois, depuis leur naissance qui arrive en mars, jusqu'en novembre, où l'auteur a cessé de les observer. — Leur dépouille se compose non-seu- lement de toute la tête, mais encore de la membrane qui tapisse intérieurement le canal alimentaire et les trachées. Les organes de la bouche sont les seules parties que M. Savi n'ait pas re- trouvées. — Les adultes du sexe mâle portent, comme les autres espèces, les organes de la génération sous le 6e. segment qui manque de pate. Chez les femelles, lorifice des parties géni- tales est placé entre le 1er. et le 2°. segmens, et le Ge. est pédi- fère comme les autres. Cette distinction dans les sexes ne se fait remarquer que lorsque les jules ont atteint à peu près le tiers de leur grandeur; avant ce temps tous les individus sont sem- blables, et portent des pates au 6°. segment. — Le temps de l’accouplement commence vers la fin de décembre, et finit vers la mi-mars. — Au sortir de l'œuf, les jules ont un corps en forme de reins, et parfaitement uni, sans appendices. Dix-huit jours après leur naissance, ils subissent une première mue, et alors seulement ils prennent la forme des adultes ; mais ils n’ont encore que 22 segmens en tout, et 26 paires de pates, et non trois comme l'a dit de Geer; mais 18 paires servent seules à la locomotion. Le corselet en porte une paire, le 1er. segment en est dépourvu, ainsi que les trois derniers; le 2e. en a une paire, et les autres chacun deux. — Après la seconde mue, le corps a 23 segmens, et 36 paires de pates; et ces nouvelles parties semblent se développer à la partie postérieure du COrps. — À la troisième mue, l'animal prend 30 segmens et 43 paires de pates; et ainsi successivement, de manière que chez les adultes le corps est composé de 59 segmens dans le mâle, et de 64 dans la femelle. — Deux ans après leur naissance ils changent en- core de peau, et c’est alors seulement que les organes génitaux deviennent apparens. STRAUSS. 552 Botaniqre. BOTANIQUE. 546. CLavis rem nenrariAM addiscendi absque præceptoré, seu Enchiridion ad excursiones botanicas in agro Ticinensi. In-8.; 1 1. 5o c. Pavia; 1823; Fusi e Calcagni. 547. Sxiva FLoRIFERA, the shrubbery. Traité historique et bo- tanique des arbres et arbustes qui oruent les parcs, jar- dins, etc.; par H. Purrres. 2 vol.in-8.; 1 1. 1 sh. Lond.; 1823 548. SAamMmLUNG AUSLANDISCHER und einheimischer Pflanzen, etc. Collection de plantes indigènes et exotiques, avec leurs figures, leur description, et leur culture. Vol. 1 à 3; 29. h., formant 14 h.; avec 84 grav. col.; in-4. Prix, 18 kth. Hanovre; Hahn. 549. BorANISCHE BEOBACHTUNGEN, etc.Observations de botanique sur quelqués nouvelles espèces et variétés, avec grav. col. Iu-fol. Prix, r8 gr. Hanovre; Hahn. 550. TREATISE ON BULBOUS ROoOTSs, ou Traité des racines bul- béuses; par M. W. HergerT; avec des pl. col. Prix, 5 sh. 551. Les roses, par P. S. Repour; avec le texte, par CI. Ant. Thory. 29°. livrais., petit in-fol. de 3 f., plus 6 pl, Prix, 25 fr. Paris, chez l’auteur, rue de Seine, faub. St.-Germ., n. 6. 552. Dricirarrum MoNoGrAPaTA, sistens historiam botanicam ge- néris, tabulis omnium specierum hactenüs cognitarum illus. trata, ut plurimüm confecta ad icones F. Baner penes G. Catt- ler arm. Curà J, Linpzey. fol; Lond. 1821. Nous avons rapporté en entier le titre de cette monographie des digitales, d’après le rapport de l’Acad. des Sciences de Stock.; 1822; dont le rédacteur dit n'avoir pu se procurer cet ou- yrage, ni en trouver nulle part l’analyse. C' M: 553. GERANIACCA, OR NATURAL GRDER OF THE FAMILY OF GERA- nium. Il a paru en 1821, à Londres, les n°5. 13 à 24 de cette monographie de la famille des Geraniacées, dont il paraît qu'aucun journal n’a rendu compte. ( Zbid.). C. M. 554. ABBILDUNG UNU BESCHREIBUNG DER HEIDEN. Tableau et description des bruyères ; n°. 1 jusqu'à 25, avec 150 grav. col., grand in-40. Prix , 33 kr. ou 8 gr. Hanôvre; Stahn. Botanique. 353 555. PLANTES DE La FRANCE, ou naturalisées èn France, dé- crites et peintes d’après nature; par M. Jaume Sarnr-Hi- LAIRE. b5°. livrais. in-4°. de 2 f., plus 10 pl. Paris , chez l'au- teur, rue de Furstemberg , n, 3. 556. DENDROLOGIA BRITANNICA; or, trees and shrubs that will live in the open air of Britain throughout the year; ou, Den- drologie britannique ou arbres et arbustes qui vivent en plein air dans la Grande-Bretagne ; par P. W.Warson, n°. 5, in-80. Prix, 4 sh. 6 deniers. 557. Tue æririsH BoraNIsT. Le Botaniste anglais ou Introduc- tion familière à la science de la botanique, exposant les phé- nomènes de la physiologie végétale, et les principes des sys- tèmes naturel et artificiel de Linnée, ainsi que la méthode de Jussieu; avec un tableau synoptique des genres de la Grande- Bretagne, dans lequel on donne l’étymologie et la significa- tion du nom de chaque genre , à l'usage des jeunes personnes, avec 15 pl., in-12. Prix, 7 sh. 6 deniers en noir, ou 10 sk. 6 deniers avec pl. col. Londres; Rivington. 558. AN APPENDIX TO THE MIDLAND FLORA, Appendice à la Flore de l'intérieur; comprenant aussi des corréctions et ad- ditions , relatives aux deux volumes précédens, et des obser- vations tendant à éclaircir l’étude des champignous de l’An- gleterre; terminé par un index générique et spécifique de tout l'ouvrage, et un index général des synonymes en 2 part,; par Th. Purrox ; orné de 30 grav. color.,in-12. Prix, 11. 10 th. Cart. Londres; Longman. 559. Denprorociscne FLora. Flore dendrologique, ou Des- cription des végétaux ligneux qui croissent en Allemagne ; manuel à l'usage des économes, forestiers, agriculteurs, propriétaires de jardins, etc.; par Hacnwe; in-8°. Prix A 1 8 gr. Berlin; Flittner. 860. FLora HamBurGensis PHARMACEUTICA. Flore pharmaceu- tique de Hambourg , ou Catalogue et description des plantes médicinales qui croissent autour de Hambourg et dans les Pays environnans ; par le Dr. G. ErmBere ; in-80, Hambourg ; 1822 ; Perthès et Besser. 561. Svexsr B0TANIx. Botanique suédoise de M. J. G. Biilberg Livraisons 97, 98, 99, faisant 86 parties d’un vol. in-8. Stoek- 334 Botanique. hom; 1821. Ces cahiers contiennent 22 espèces de plantes. (Æ. F. 4. Aorsberæltelser. ) 562. FLore Des ANTILLES, on Histoire générale, botanique rurale et économique des végétaux indigènes de ces îles et des exotiques qu'on est parvenu à y naturaliser, décrits d’a- près nature et classés selon le système sexuel de Linné et la mé- thode naturelle de Jussieu; enrichie de pl. dessinées , grav. et color. avec le plus grand soin, par les premiers artistes de la capitale; par M. le chev. F. R. de Tussac. Tome II°. 6e. livrais. in-folio de 4 f., plus b pl. Paris, chez l’auteur, rue des Tournelles , n°. 30, et chez d'Hautel. 563. ARBRES A ÉPICES cultivés dans a possessions anglaises de l'ile de Sumatra. La première importation de ces arbres eut lieu en 1798, et eut très- peu de succès. Le célèbre botaniste Roxburgh en fit une seconde en 1803 qui réussit complétement. Il y avait, en 1819, aux environs du fort Marlborough, 101,911 muscadiers, et 24,692 girofliers, en pleine végétation. Un muscadier, âgé de 15 ans, peut produire 5 livres de muscades et une livre et un quart de macis. ( Asiat. Journ. nov. 1823.) C. M. 564. Les journaux anglais ont annoncé, il y a quelque temps, que M. Bonpland, correspondant de l’Académie des sciences, avait été enlevé et fait prisonnier par les troupes du Dr. Fran- cia , directeur suprême du Paraguay. On croyait que la cause de cet enlèvement avait été la culture de l’herbe du Paraguay (lex Paragua) que M. Bonpland avait établie à Corrientes, près des frontières du territoire gouverné par le Dr. Francia. Des lettres très-récentes de Montevidéo, donnent les nouvelles les plus rassurantes sur le sort de ce naturaliste estimable. Elles affirment que M. Bonpland se trouve au Paraguay dans une position très-satisfaisante, et qu'il s’y livre à des recherches d'histoire naturelle avec ce zèle dont il a donné tant de preuves dans le voyage qu'il a fait conjointement avec M. de Humboldt. ( Moniteur du 30 octobre 1823.) 565. La continuation de la botanique Suédoise , a été confiée par l’université au D. Wancew8erG. Ce savant a visité l'été der- nier la Scanie afin de composer un kerbier ou flore de cette pro- vince, M. Hisinger en même temps a fait un voyage géologique Minéralogie. 535 en Norwège, dont les côtes N.-O. ont aussi étéexplorées par M. Maxkiix, savantentomologiste. (Eur. Mag, juillet 1823, p.352. MINÉRALOGIE. 566. Formes crisTaLLiNes des sels artificiels, par BROoKE. (Ann. of phil., oct. 1823, p. 248.) Dans ce mémoire. M. Brooke se borne à donner lesformes pri- milives et quelques-unes des formes secondaires des sels suivans : —Le Protochlorure de mercure, a pour forme primitive un prisme droit rectangulaire, et pour forme secondaire, le même prisme avec les arètes terminales et les angles solides remplacés par des facettes. — Le Deutochlorure de mercure affecte un prisme obli- que, droit, de 93°. 44'., et pour forme secondaire , le même prisme avec les arètes de l'angle aigu tronquées.—Le phosphate d'ammoniaque présente un prisme oblique rhomboïdal, pour forme primitive, de même que le phosphate de soude, le chro- mate d’ammoniaque, et ie chromate de soude. Le succinat d’am- moniaque, et celui de soude, offrent un prisme oblique double. — Le sous-carbonate de soude affecte un octaèdre à base rhom- boidale. Le court mémoire de M. Brooke est accomgagné de planches représentant la forme secondaire des sels ci-dessus, dout la complication ne nous permet pas d'en donner la descrip- tion. C’est des formes secondaires qu’il a déduit les formes pri- mitives indiquées. L. ANURÉ. 567. ENUMÉRATION NOUVELLE DES MÉTÉOROLITHES et masses de fer météoriques et autres substancestombées du ciel jusqu’à cejour, par E. F. Curannr. {N. Journ. für. Ch.a. Ph.nov. 1822, p.87.) Dans un préambule qui forme son premier chapitre, l’auteur rappelle que depuis la publication de son ouvrage Ueber feuer meteore und üeber die mit denselben herab gefallenen massen, (sur les météores ignés et sur les masses tombées du ciel avant 1819, à Vienne chez Heubner), dans lequel il avait traité cet objet d’une manière aussi complète que cela était possible; plu- sieurs événemens de celte espèce , plus nouveaux, avaient été an- noncés : il en avait fait mention dans deux appendices à son ouvrage, qui ont été insérés dans les Annales de Gilbert, B. 68, p.329, et B.71, p- 358; il se propose dans le présent mémoire, de donner une énumération générale des corps tombés du ciel 356 Anatomie. en indiquant par une étoile ceux dont il a été fait mention dans son recueil ; il énumère dans son second chapitre les pierres et masses de fer tombées de l’atmosphere, et traite dans son pre- mier 6 A, de celles tombées avant l'ère chrétienne; dans le B, de celles tombées depuis l'ère chrétienne, de l’an 2, jusqu’à l'an 1822, où il toinba , le 4 juin près d'Angers,un météorolithe dont il fut fait mention dans les journaux; dans le 3t. cha- pitre l’auteur parle des masses de fer natif, contenant du nic- kel que l’on doit considérer comme météorique. Le $ À traite des masses spongieuses ou cellulaires, dont les interstices sont remplis par une espèce de pierre semblable à l'olivine; le $ B, des masses de fer dur contenant du nickel avec des couches cris- tallisées en octaèdre ; le $ C, des masses de fer natif dont l’origine est incertaine, et qui ne contiennent point de nickel. Dans le chapitre 4, l'auteur traite des substances tombées du ciel, qui ne sont ni des pierres, ni du fer natif, mais qui, d’après leur appa- rence, ressemblent aux météorolithes, telles qu’une pluie rouge tombée, le 5 mai 1821, à Giessen, par un temps calme, et dans laquelle on trouva, par l’analyse, du chrome, de l’oxide de fer, de la silice, de la chaux, et quelques traces de magnésie et de carbone. Ro. =— ANATOMIE. 568. RECHERCHES ANATOMIQUES SUR LES ORGANES DU MOUVEMENT du phoque commun (Phoca vitulina, Lin.); par M.G. L. Du- vERNOY, D.M. (Mém. du Mus. d'hist. nat.; 5e. an. 3°. cha., p. 165.) Dans le 8°. mo. de ce recueil, nous avons déjà indiqué les ma- tières contenues dansla première partie de ce travail ; nous rap- pellerons seulement ici que le but de M. Duvernoy est de consi- dérer les extrémités des phoques comme organes du mouvement et particulièrement comme organes de natation ; les modifications propres au ramper forment un chapitre séparé. Cet anatomiste, ayant déjà fait connaitre les dispositions particulières aux os des extrémités antérieures et aux muscles quiles recouvrent, examine dans cette seconde partie, sous le même point de vre, les extré- mités postérieures ; il entre dans des détails fort curieux sur la mécanique du phoque, prouve que partout ce sont les mêmes leviers, qu'ils varient fort peu dans leurs nombres et leurs rap- ports, et que les conditions les plus favorables pour agir comme Anatomie. 357 erganes de natation , existent dans les extrémités antérieures et postérieures; que néanmoins les os et les muscles sont disposés d’après un plan d'organisation commun à tous les mammifères. Les modifications du squelette et la disposition des muscles, qui donnent aux phoques la faculté de ramper, progression dans la- quelle ils ne se servent jamais de leurs extrémités antérieures et pas essentiellement de leurs extrémités postérieures , n'offrent pas moins d'intérêt sous le rapport de la mécanique animale. Cette progression s'exécute par la flexion dans le sens vertical et le redressement alternatif de la colonne épinière. Les substances intervertébrales conservent dans les phoques et les animaux de cette classe, la nature qu’elles ont dans les fœtus des mammifères, ce qui donne à la colonne épinière une mobilité extraordinaire, qui est merveilleusement secondée par la largeur des points d'attache, la longueur de quelques tendons, le développement et la force des muscles de l’épine, et surtout du psoas qui est l’agent le plus important. La mobilité de la colonne épinière est très-grande dans la région cervicale , sensible encore entre les vertèbres dorsales , et très-étendue dans la région lombaire, particulière- ment entre les vertèbres de cette région et le sacrum , au point que le bassin peut se fléchir sur les lombes en dessous et en des- sus ; les psoas courbent verticalement la colonne vertébrale , les sacro-humériens secondent ces muscles et ramènent en avant lex- trémité postérieure du tronc; d’autres muscles s’attachent sur cette extrémité ,agissent concurremment avec ceux qui redressent l’épi- ne, détendent l'arc ainsi formé , et l’extrémité antérieure du tronc se trouve portée en avant. La répétition de ces mouvemens con- stitue l’espèce de ramper propre aux phoques, et est due, comme on voit, à l’action alternative des muscles fléchisseurs et de ceux qui redressent l’épine, action qui, dans quelques circonstances, est encore secondée par les muscles qui fixent la tête, lorsque cet animal saisit avec les mächoires quelques objets environnans.D.F. 569. ORSERVATIONS SUR LES CHANGEMENS QU'ÉPROUVENT LES GADAVRES, dans les pays chauds, peu de temps après la mort. Bien peu de physiologistes se sont oceupés des changemens qu'éprouve le corps humain quelque temps après la mort ; cette étude ne serait cependant pas dénuée d'intérêt , surtout dans les cas d'empoisonnement. Nul doute que ies poisons ne pro- duisent sur les cadavres des altérations plus où moins promptes 338 Anatomie. et très-variées qui, bien observées un, deux et même plusieurs jours après la mort, pourraient peut-être offrir des faits curieux suivant la nature des poisons. Un tel examen précédé des secours de la chimie, jetterait un nouveau jour sur la médecine légale. Le docteur J. Davy vient d'annoncer quelques faits nouveaux à ce sujet. Dans une lettre adressée à sir James M°, Grégor, il appelle l’attention des médecins sur certaines altérations qu’é- prouve sous les tropiques le corps humain peu de temps après la mort, altérations qui ont lieu peut-être, avec quelques modi- fications , dans les autres pays. Il a observé qu’immédiatement après la mort, dès que le corps a perdu la chaleur et la flexibilité, le cœur, les artères et les veines sont pleines d'un sang qui a la même fluidité que pendant la vie, et que dans tous les autres vaisseaux il se trouve dans le même état. Si on examine le cada- vre douze ou seize heures aprés, on ne trouve que peu de sang dans les grosses artères et celui qui est dans les oreillettes du cœur est coagulé. Les viscères se montrent plus ou moins pleins de sang, principalement le poumon et la partie inférieure de cet organe ; la partie du péritoine qui couvre la vésicule du fiel et les parties adjacentes du foie et des intestins, ont contracté une couleur obscure, verdâtre ; enfin l’on trouve beaucoup de bile dans les intestins, qui sont colorés , ainsi que le péritoine, en vert clair. Si l’on pratique la nécroscopie plus tard, les membranes séreuses et muqueuses sont rouges et semblent avoir été enflam- mées, surtout dans les parties les plus exposées à l’action du sang, telles que les valvules, le péricarde et les artères. Les épan- chemens séreux dans les cavités de la poitrine et Gu cerveau sont plus ou moins teints de sang, les viscères ont une teinte obscure et sont livides,; la peau, près du lieu où passent les gros vais- seaux , est sillonnée de diverses couleurs par le sang extravasé. Le dr. Davy dit s’être convaincu que le sang , peu de temps après la mort, et avant d’avoir eu le temps de se coaguler, abandonne partiellement les gros vaisseaux et s’'accumule dans les viscères, et que la bile s'échappe de la vésicule du fiel et colore les parties voisines ; le même effet a lieu quand elle abonde dans les intes- tins. Les apparences d'inflammation qui résultent de la transsu- dation du sérum sanguin, sont Jes seuls phénomènes qui pré- sentent quelque nouveauté. Ces fausses apparences sont, dans certains cas , tellement analogues aux apparences vraies que M. Davy doute que les anatomistes les plus expérimentés soient Physiologie. 339 capables de les distinguer. Je crois que M. Davy se trompe ; tous les médecins familiarisés. avec les autopsies cadavériques, ont fort bien observé les gradations de couleur qu'il a décrites et même les engorgemens de certains tissus et de certaines parties, provenant d’épanchemens sanguins, sans cependant avoir attri- bué ces phénomènes à une inflammation dans les parties qui ont été effectivement enflammées. On remarque un gonfle- ment dans le système vasculaire, et un épaississement dans les tissus, ce qui fait distinguer l'état inflammatoire de la simple infiltration ou coloration sanguine qui a lieu spon- tanément après la mort. Nous en avons une nouvelle preuve dans les phlogoses aiguës , principalement des tissus séreux qui causent la mort en peu d'heures , et qui ne présentent générale- ment ni coloration ni rougeur. Quelquefois , dit le docteur Bri- cheteau , les phlegmasies violentes du système séreux ne laissent point après la mort de traces de leur existence. Dans quelques variétés d’inflammation des membranes séreuses, telles que le péritoine, la plèvre , le péricarde, on ne rencontre aucune espèce de rougeur des tissus enflammés. Ces faits joints à ceux qu'a pré- sentés M. Davy doivent engager les physiologistes à étudier les altérations qu'éprouvent les cadavres ; il serait même possible que par une longue série d'observations bien faites, on püt dé- terminer d’une manière plus ou moins précise l’époque de la mort d’un individu. { Ann. univ. di medi. Vol. 27,p. 118.) J. Se —— PHYSIOLOGTIE. 570. DE L'INFLUENCE DU SYSTÈME NERVEUX sur la digestion sto- macale, par MM. Brescaer, H. Mine Enwarps, et Vavas- sEUR, D.-M.( Arch. gén. de méd. août 1823 , p. 479.) L'influence de la section du nerf pneumogastrique sur la di- gestion a pendant long-temps occupé l'attention des physiolo- gistes; M. Wilson Philip a été plus loin, car il a également exa- iminé l’effet de la destruction d’une portion de la moelle épinière, et jusqu'à quel point l'électricité peut produire, sur les alimens contenus dans l'estomac, des changemens analogues à ceux qui résultent de l’action nerveuse. Ce sujet paraissait cependant né- cessiter de nouvelles recherches, et les expériences rapportées dans le mémoire que nous avons sous les yeux, sans être pourla plupart originales, sont de nature à faire apprécier à leur juste va- 340 Physiologie. leur les résultats annoncés par M. W. Philip. Voici les conclusions de ce travail : la simple section des nerfs pneumogastriques à la région du cou, sans perte de substance, et sans changement de rapport entre leurs extrémités, n'empêche pas la diges- tion de s’opérer, mais seulement la ralentit d’une manière no- table; 2°. la section de ces nerfs avec perte de substance dimi- nue considérablement et beaucoup plus que la simple section, l'action digestive de l'estomac, mais elle ne parait pas l'abolir complètement. 3°. La section ou la destruction d’une partie de la moelle épinière, ou l’ablation d’une portion du cerveau, agissent de la même manière sur les altérations que les alimens subissent dans l'estomac. 4°. Les narcotiques, administrés de manière à produire le coma, diminuent également l'énergie des fonctions digestives. 50, On voit donc que tout ce qui diminue la somme d’influence nerveuse transmise à l’estomac affaiblit l’action di- gestive. 6°. Enfin, lorsque la digestion est presque complètement suspendue par la section avec perte de substance des nerfs pneu- mogastriques, on peut, au moyen de l’influence galvanique, ré- tablir l'action digestive de l’estomac à convertir en chyme les ali- mens qui y sont contenus, avec presque autant de rapidité et aussi complètement , du moins en apparence , que dans les cir- constances ordinaires. D. F. 591. RÉSULTATS D'EXPÉRIENCES FAITES SUR LES ACTIONS GALVANI- ques, et sur les effets dela section longitudinale delaligature des nerfs, par M.A. pe Humsorpr.(Archiv. de méd. oct. 1823, P- 292.) Dans diverses expériences galvaniques, M. Valli avait observé l'obstacle qu’oppose à la transmission du fluide une ligature pla- cée sur un nerf à son point d'insertion dans le muscle; mais il n'avait pas reconnu les conditions qui caractérisent ces effets, conditions qui sont les mêmes que celles qui existent dans la section longitudinale du trone nerveux. M. de Humboldt distin- gue les eas, où , dans le circuit galvanique, le courant passe par le rerf entier, de ceux dans lesquels le courant ne traverse que la portion supérieure, et réagit organiquement sur le muscle; il prouve que les nerfs n’agissent sur les mouvemens des muscles que dans leur état d'intégrité, que les contractions musculaires ne sont par l’effet d’un cowp latéral, lorsque la partie supérieure du nerf se trouve sur le passage du courant électrique. La Physiologie. 341 «tetion longitudinale, la perforation, le fendillement où amincis- sement du nerf, la seule lésion du névrilème, font cesser Ïa réaction organique de ce nerf. — Par des expériences délicates , M. de Humboldt établit encore les faits suivans, qui s'expliquent d'après les lois de la conductibilité électrique. Lorsque tout le nérf et le muscle sont traversés par le courant électrique , la lé- sion longitudinale ét la Hgature empêchent les contractions mus- culaires, dans le seul cas où la portion dunerfcomprise entre l’inser- tion du nerf dansle muscle et la ligature ou la lésion , est entourée d’une couche musculaire aulieu d’êtreen contact avec l'air.Les con- tractions ont lieu dencuvean lorsqu'on ôte cetteenveloppedu nerf, et qu'on établit par un autre lambeau musculaire, une nouvelle communication entre le zinc (excitateur du nerf) etle muscle. Ces éffets varient avec la direction du courant , la masse des conduc- teurs, et la quantité d'électricité mise en mouvement parun contact plus ou moins grand des substances humides avec le zinc arma- teur du nerf. On trouve que la quantité d'électricité étant la même, le nerf isolé ou nu en recoit beaucoup plus que le nerf envelop- pé; que l'électricité, en traversant un conducteur d'une masse considérable, se répartit dans l’intérieur et à la surface de cette massse ; et qu'enfin c’est de cette répartition que dépend l'effet de lenveloppe de chair musculaire, disposée comme nous l’avons indiqué. C’est dans cette derniere circonstance qu’on voit reparai- tre les contractions, en augmentant la quantité de fluide élec- trique mis en mouvement par un nouveau lambeau de chair mus- culaire, conducteur entre le zinc et le muscle. Nous empruntons la totalité de cet extrait à M. Audoin, qui a exposé dans les Ar- chives de médecine, les résultats que nous venons de rappeler. D. F. 559. COMMENTATIO DE FUNGTIONE HEPATIS; auct. J. RuD. van Mauxen. In-4. Lugd.Bat.; 1822; Luchtmans. Cette dissertation a remporté le prix académique, en réponse à la question : Quæratur anatomico-physiologica consideratio hepatis, nec non demonstratio in quantüm ex observationibus anatomico-pathologicis hujus organifunctio sana explicaripossit. 573. SUR LA FACULTÉ ÉLEGTRIQUE DE LA TORPILLE. (7rans. Linn, Soc., vol. x1v, p. 89.) M. Jonathan Couch , dans un mémoire sur l’histoire naturelle des poissons de Cornouailles, donne les détails suivans sur la 342 Physiologie. Torpille (Raïa torpedo ). « Les découvertes qui ont été faites sur » l’action du fluide galvanique jettent un grand jour sur la pro- » priété que possède la Torpille de communiquer un choc élec- » trique, qui peut causer de l’engourdissement ou de la torpeur » dans le membre qui le recoit. » C’est de là que vient son nom; mais la cause de ce phénomène ne parait pas avoir encore été expliquée : c’est pourquoi cet auteur a cru devoir publier le ré- sultat de ses observations à ce sujet. On a cru, dit-il, que, par cette faculté, la Torpille se trouve en état de saisir sa proie avec plus de facilité; et, lorsque Pennant trouva un surmulot dans l'estomac d’une Torpille, il en conclut qu'il avait dù ètre d’abord paralysé par la commotion avant d’être avalé. Mais j'ai vu un homard, dont l’agilité est bien supérieure à celle d’un surmulot, qui fut trouvé dans l’estomac d’une raie ordinaire : cependant ce poisson ne possède pas de moyens d'étourdir sa proie. Sans donc nier que la Torpille puisse se nourrir des ani- maux qu’elle paralyse par la secousse qu’elle leur donne, je pense que le principal usage de cette faculté est relatif aux fonc- tions digestives. On sait que, par l’effet de la commotion électrique, on prive subitement un animal de la vie : alors seulement il peut être soumis à l’action des fluides gastriques. Si quelque animal parait avoir besoin plus qu'un autre de jouir d’une semblable faculté, c’est la Torpille, dont le canal intestinal n’a pas plus de la moitié de la longueur de son estomac. Ro. b74. CRAPAUD TROUVÉ DANS UN ROC SOLIDE. ( Sé/léman’s journ., et Edimb. phil. journ., avr. 1823, p. 402.) Des ouvriers occupés àtirer des pierres des couches, de Erie- Canal, à Lockport, dansle comté de Niagara, ont découvert der- nièrement, dans une petite cavité duroc,un crapaud à l’état d’en- gourdissement, et qui , à la première communication avec l’at- mosphère , revécut instantanément pour mourir quelques mi- nutes après. La cavité pouvait tout au plus le contenir, et ne communiquait en aucun point avec l'atmosphère, dant elle était séparée par une couche de six pouces d'épaisseur. On ne sait si c'était du grès ou du calcaire; cependant , le voisinage de ce der- nier peut faire pencher pour du calcaire secondaire. Des ani- maux de ce genre ont été souvent trouvés dans de l'argile, du sable ; mais c’est la première fois qu'on les rencontre dans le roc solide. L. ANDRE. Médecine. 343 595. PaysiorocrcaL LecTures. Lecons de physiologie au collége royal des chirurgiens; par ABERNETTHY. 1 vol. Prix, 18 sh. Cart. Londres; Longman. 576. DissERTAZIONE DELLA GENERAZIONE. Dissertation sur la génération; par Pierre CazeGart. In-8. de 29 pag. Padoue; impr. du Séminaire. MÉDECINE. 577. AN EXPOSITION OF THE PRINCIPLES OF PATHOLOGY, and of the treatement of diseases. Exposé des principes de patho- logie et de ceux qui doivent diriger dans le traitement des maladies; par Dan1EL Prince , M. D. membr. du collége royal des chirurgiens. In-8. de b12 p. Londres ; 1823; Longman. Cet ouvrage est un traité de pathologie et de thérapeutique générales. L'auteur, dont les opinions en pathologie font auto- rité en Angleterre, s’est proposé un but bien louable : son in- tention est de présenter un examen raisonné et critique des di- vers systèmes qui ont compté un grand nombre de par- tisans; de séparer dans les théories des auteurs , les résultats de l'observation et de l’expérience, des nombreuses hypothèses et des spéculations hasardées émises par les fondateurs des diverses écoles, spéculations qui trop souvent ont servi de base au trai- tement des maladies. Nos lecteurs jugeront si ce nouvel ou- vrage ne contient pas des suppositions et des explications hasar- dées , contraires même à des vérités physiologiques admises en France , d’après des expériences bien précises. Le travail du Dr. Pring est divisé en dix chapitres : six sont entièrement cri- tiques; dans les autres l’auteur développe l’ensemble de ses opinions sur la pathologie. Présenter l'analyse complète de cet ouvrage serait une chose impossible ; nous allons indiquer les matières qui font le sujet des six premiers chapitres, dans les- quels l’auteur laisse déjà apercevoir quelles sont les opinions qu'il adopte. Le 1tr. chapitre traite de la pathologie humorale; quoique cette théorie ne soit pas adoptée par les pathologistes dit le D': Pring, c’est encore l'opinion populaire. Il est souvent difficile au médecin de ne passe laisser influencer par des idées répandues dans le monde, et quelquefois il faut malgré soi avoir quelque égard à des idées si généralement recues par les 544 Médecine. personnes étrangères à l’art. La singularité de cette réflexion, : nous la fait citer. Le Dr Pring regarde les virus (morbific matter) comme résultat et non comme cause de la maladie. Dans toutes les circonstances où l’observalion peut guider, ou voit, dit-il, que l’altération des fonctions, la maladie, en un mot, précède la formation de ces poisons morbides. Dans l’éruption variolense, si considérable quelquefois , la fièvre précède; et ainsi, dans tous les cas, l’irritation précède les sécrélions pu- rulentes ou lymphatiques. De sorte que Paltération aurait lieu d’abord dans les propriétés vitales d’une partie, ou de toute l'économie, avant que le poison morbide soit formé. La ma- tière morbifique, le virus, n’est pas formé dans le sang, mais est tiré du sang, ce qui résulte de l'altération préalable des propriétés vitales des vaisseaux capillaires ou de la structure de la partie qui, dans l'hypothèse actuelle, doit donner nais- sance à la matière morbifique , autant dire avec les anciens à la matière peccante. Nous n’entrerons pas dans plus de détails sur ce chapitre, dans lequel les opinions des humoristes sont lon- guement diseutées. Le 2e. chapitre traite de la doctrine de Cul- len {Doctrine of spasm.) Le D'. Pring expose comment cette doctrine succéda à l’humorisme; et il observe qu’en admettant que les extrémités vasculaires présentent l’état de spasme, dé- crit parles auteurs de cette école, il faut, pour expliquer la pro- duction de ces maladies, retomber encore dans la pathologie humorale, que les partisans de ce système voulaient renverser. Le 3° chapitre contient l'exposé de la doctrine de Brown, théorie conçue, dit le D". Pring, par un homme de génie, formée de toutes pièces dans l'imagination de l’auteur, modifiée seule- ment un peu par le raisonnement. Cette doctrine brilla d’un éclat éphémère et trompeur, quelques lumières s’en échappent cependant encore; quelques idées sont restées, et lasauvent d’un éternel oubli. Le principe fondamental de la doctrine de Brown, était, comme on sait, que tout animal a, pour ainsi dire, une quantité donnée de force vitale, quantité qui s’épuise rapide- ment et continuellement depuis la naissance jusqu'à la mort. La discussion de cette théorie donne l’occasion au D". Pring d'émettre une partie de ses opinions en pathologie; et par elles il combat la fameuse doctrine du réformateur de l’école d'Édimbourg. L'auteur dela Nosographie philosophique a prouvé la fausseté de ce système de la manière la plus complète, le D'. Pring eût Médecine. 545 pu puiser à cette source. Le 4€. chapitre traite de la pléthore générale et locale, envisagée comme cause ou comme résultat de maladie. À ce sujet , le D'. Pring examine la manière dont s’exé- cute la circulation , et ne regarde pas le cœur comme seul agent de cette fonction; il admet une faculté particulière dans les capillaires; l'existence de cette faculté contractile a été combattue par M. Magendie; on connaît bien ses expériences à ce sujet. Nous ne donnerons point l’analyse des propositions physiolo- giques émises par le médecin anglais sur les fonctions des ar- tres et sur celles des plexus nerveux qui les enveloppent. Nous présenterons seulement à nos lecteurs les conséquences du D. Pring, qui dans ce chapitre ont rapport à la pathologie. 1°. Les propriétés des artères ne peuvent, dans aucun cas, donner lieu à ce qu'une plus grande quantité que celle recue dans l’état de santé, se porte vers un organe. 20. Les propriétés bien reconnues des artères, leur élasticité et leur tonicité, qui tiennent à leur structure, ne peuvent faire équilibre à la force qui produit la fluxion sanguine et sont surmontées par elle. 30. Une fuxion sanguine anormale, quoique accompagnée de symptômes géné- raux , n'est pas toujOurs une cause de maladie dans les organes vers lesquels elle a évidemment lieu. 4°. La Auxion du sang est causée par un état local qui tient à la structure de l'organe et ne peut être produite par l’action du cœur, qui doit influencer éga- lement tout le système vasculaire, ni par aucune condition re- lative de cet organe, si ce n’est une obstruction mécanique au passage du sang à travers ses cavités. bo. La fluxior du sang ne commence pas la maladie et ne la précède pas. 6°. Cette fuxion est précédée par l’irritation ou l’excitement de la partie. 70. Comme les agens reconnus de la circulation ne peuvent pro- duire ce phénomène, la coïncidence d'action du système sé- créteur a été supposée nécessaire pour ce résultat. 8°, Le sys- tème sécréteur (secerning system) consiste dans les termi- naisons artérielles, qui séparent les fluides du sang par une affinité particuliére, et qui est Le résultat d’une opération toute vitale. 9°. Cette fonction établit une force d’attraction à l’ex- trémité des artères, qui favorise le cours du sang et se trouve auxiliaire du cœur dans la circulation générale; il y aurait donc un centre de forces qui ferait pénétrer les fluides nu- tritifs dans les dernières limites des tissus, et qui pourraient même favoriser leur retour par les absorbans dans le système sanguin; Tour IV. 2: > ) 346 Médecine. quoiqu'il soit probable que les orifices des absorbans ont une fonction semblable , qui ajoute au vés à tergo , à l’aide duqueliles fluides peuvent être transportés dans l’intérieur des vaisseaux lymphatiques. On voit tout ce qu'il y a de spéculatif dans cette théorie ; passons au 5°. chapitre qui traite de l'origine des mala- dies dans les viscères de l'abdomen. Le Dr. Pring combat la doc- trine dans laquelle on regarde les organes digestifs comme /a source universelle de toute maladie ; il reconnait à là vérité combien les organes digestifs sont souvent primitivement affec- tés ; c’est même de cette considération qu’il tire la division qu'il établit entre les diverses affections des organes de la digestion. Les unes sont idiopathiques ( exclusives à l’organe }, et les autres sont symptomatiques ( relatives ), rap ortées. Nous avons ainsi traduit ces deux expressions par maladies idiopathiques et symp- tomatiques, employées dans le sens que leur donne le professeur Richerand, parce qu’elles rendent à peu près l’idée du patho- logiste anglais. La 1re, classe n'offre point de subdivisions, mais la »e. en offre huit. Nous ne suivrons pas le Dr. Pring dans tou- tes ces distinctions ; étant entrés dans quelques détails sur les premiers chapitres, nous indiquerons seulement les matières contenues dans les autres parties de cet ouvrage. —Le 6°. chap. traite de l’origine des maladies dans les nerfs ou par les nerfs; le 7°. traite des rapports des maladies entre elles; le 8e, contient l'exposé des principes généraux de pathologie adoptés par le Dr. Pring. Le 9°. traite des doctrines spéculatives qui ont servi de base à la thérapeutique ; enfin un 10°. chapitre contient des principes pratiques de thérapeutique. L'ouvrage du D. Pring jouit de beaucoup de réputation en Angleterre, il contient sur la pathologie les opinions les plus généralement recues dans le pays, et fait bien connaître l’état où se trouve la science; un assez grand nombre d'idées nouvelles, plus ou moins fondées sur l'observation , se trouvent développées avec talent dans ce traité réellement original. D.F. 578. EssAzSUR LA FIÈVRE JAUNE D'AMÉRIQUE, Ou considérations sur les causes, les symptômes et le traitement de cette mala- die, avec l'histoire de l'épidémie de la Nouvelle-Orléans, en 1822 ; et le résultat de nouvelles recherches d'anatomie patho- logique, entreprises pour en déterminer le siége. Par P:-F. Tnaowas, chirurgien de la marine française, ete. Précédé de Médecine. 347 considérations hygiéniques sur la Nouvelle-Orléans, par J.-M. Prcornezz, D. M. In-8., de vit et 138 p.; prix, 3 fr. Paris, et à la Nouvelle-Orléans ; 1823; Baillère. Dans ses considérations sur la topographie de la Nouvelle-Or- léans , le Dr. Picornell, médecin espagnol, exerçant maintenant dans l'ile de Cuba, donne l'indication des causes insalubres qui peuvent donner lieu au développement de fièvres graves, de mauvais caractère , et même à la fièvre Jaune , quand la tem- pérature s'élève et que l'air est humide. La Nouvelle-Orléans, ville de plus de 30,000 âmes, est située sur la rive gauche du Mississipi, sous le 29° 57’ de latit. N., 10° 44’ de long. ( méri- dien de Washington). Dans cette ville les rues ne sont pas pavées; la propreté en est négligée; après la pluie, il se forme des orniè- res profondes dans lesquelles séjourne une boue sale, qui donne naissance à des effluves délétères, et ces mares peuvent devenir ainsi des foyers de maladies. Les fosses d’aisances sont mal con- struites, ce sont des trous recouverts de quelques planches : il s’en échappe, comme on le pense bien , beaucoup de gaz délé- tères; ajoutez à ces causes la grande humidité de Îla ville, dont la situation est très-basse, la grande quantité d'eaux sta- gnantes qu'on voit dans les faubourgs et lieux adjacens. À l’épo- que où écrivait le D’. Picornell, le fleuve était encombré de cha- lans contenant des cargaisonsavariées qui exhalaient une odeur infecte. En outre, après le dégel, dans le haut pays, le Mississipi envahit des terres et forme des marais ; lorsque la chaleur arrive, les eaux s'évaporent, les animaux et les plantes laissés à sec meurent , se décomposent, et il s'établit un foyer plus ou moins grand de putréfaction, qui infecte l'air. C’est par cette réunion de circonstances défavorables et de causes d'infection que le Dr. Picornell explique pourquoi la Nouvelle-Orléans est le seul point de la contrée où siége presque annuellement la fièvre jaune. Il indique plus loin les moyens de prévenir tous les acci- dens auxquels peuvent donner lieu tant de causes réunies, et déjà quelques améliorations ont été faites. Passons à la partie de l’ou- vrage écrite par M. Thomas, et qui traite de la fièvre jaune. Ce médecin, regardant l'opinion de la non-contagion comme la seule qu'on puisse adopter, ne cherche point à ajouter de nouvelles preuves pour confirmer cette opinion : il pose en fait la non- contagion, et renvoie aux ouvrages écrits d'après cé système, pensant qu'ils renferment tout ce qui peut éclairer à ce sujet. 348. Médecine. L'humidité, la chaleur et l'existence de foyers d'infection , sont les causes assignées par lé Dr. Devèze, le premier , et ensuite par tous les auteurs non-contagionistes , à la fièvre jaune. L’humi- dité n’est pas une cause indispensable ; car l'encombrement des in- dividus, joint à l'intensité de la chaleur, peut encore donner lieu à la fièvre jaune. A New-York, Baltimoreetla Nouvelle-Orléans, lesmédecinss’accordent généralement à dire quelafièvrejaunes’est développée, lorsqu’à des pluies fréquentes succédait la séche- resse jointe à une chaleur intense. À Pensacole, et à la baie de Saint-Louis, pays élevés, il n’y avait point eu de pluies lorsque la fièvre jaune se développa; mais il y avait encombrement d'in- dividus, et la chaleur était très-intense. Le remuement des ter- res, de ces terres vierges d'Amérique, peut aussi donner lieu au développement de la fièvre jaune, lorsque la température est tres-élevée. C’est en effet à cette cause que M. Thomas attribue l'épidémie qui ravagea la Nouvelle-Orléans en 1822. Aux causes générales que nous venons d'indiquer, il faut ajouter diverses causes individuelles : venons au caractère assigné à la fièvre jaune par M. Thomas. Ce médecin établit un parallele entre les signes de cette maladie et ceux de la fièvre ardente (causus ); il les trouve identiquement les mêmes, et pense qu’on ne doit pas considérer la fièvre jaune, avec Pinel, Mouttrie, Rush, Cailliot , comme une fièvre méningo-gastrique, mais bien comme une fiè- vre gastro-angioténique ataxique. L'auteur rapporte plusieurs observations et des ouvertures, desquelles il résulterait qu'il existe toujours une inflammation, ou au moins une forte irritation de la moelle épinière et du cerveau, que cette altération ne peut être que rarement considérée comme cause efficiente de la maladie ; de plus, M. Thomas a constamment trouvé les traces d’une in- flammation de l'estomac plus ou moins prononcée, et il regarde cette altération de l’estomac comme caractéristique. Partisan de la doctrine de M. Broussais , et d’ailleurs regardant la fièvre jaune comme résultat d’une inflammation , ‘Vauteur de l'ouvrage que nous analysons, se prononce fortement pour le traitement anti- phlogistique ; pendant la première période , parce que c’est seu- lement pendant sa durée qu'on peut empécher, par les secours de l’art, le développement des accidens , presque toujours funes- tes, des autres périodes. Il proscrit les médicamens toniques et ex- citans, comme toujours nuisibles, et rapporte que le traitement employé par le Dr. Marshal, quisaignait avec abondance les ma- Medecine. 549 lades, à souvent été couronné du plus heureux succès. Ce traitement se rapproche beaucoup de celui de Rush, qui con- seillait tout-à-fait, au début de la maladie , les saignées poussées jusqu’à défaillance. L'emploi des moxas, appliqués à la région épigastrique et le iong de la moelle épinière, paraît très-rationnel au Dr. Thomas; il en a fait usage pendant l'épidémie de 1822, et rapporte àce sajet une observation qui offre quelque intérét. M. Thomas ne nie pas les succès par méthode laxative, depuis long-temps connue à Saint-Domingue. Pendant les seconde et troisième périodes de le fièvre jaune, le même médecin conseille, avec le Dr. Devèze, de faire la médecine des symptômes. D.F. 579. MALADIES DE LA CROISSANCE; par Ducaamp, D. M.; in-8, 190 p. Prix, 4 fr. Paris; 1823; Destrez. Pour faire connaitre ce livre, nous rapporterons les idées pro- pres à l’auteur : « Nous pouvons regarder comme certain, dit-il, » que l’économie se monte, s’érige pour se plier & partager la » manière d’être d’une portion de son ensemble ; il semble que » la compassion amollit le système nerveux. Ici les mystères, dont » le principe vital est enveloppé, doivent nous arrêter; cepen- » dant son vrai levier est la pAlogose et l'irritabilité morale. Un » des premiers effets de la phlogose est la diathése acide, né- » cessaire à la croissance; d’autres diathèses, sous quelque rap- » port, analogues, doivent exister. Le système humoral ser ble se » colorer au printemps et en été, comme ces saisons, etc. » Pinez fils. 580. HYGIÈNE MILITAIRE à l'usage des armées de terre ; par le chev. Louis ne Kirckmorr, médecin des armées et hôpitaux militaires. In-8. Anvers; 1823. S'il est une partie de la médecine qu'on doive répandre et rendre populaire, c’est sans contredit l'hygiène; mais un traité général de cette science serait insuffisant pour atteindre le but : en effet , il faut que l'hygiène soit modifiée dans son appli- cation à diverses classes d'individus. Une de ces grandes divisions est l'hygiène militaire, sur laquelle nous possédons un assez grand nombre d'ouvrages estimés. Celui que nous annoncons, recommandable par la sagesse des préceptes qu'il renferme, exigerait peut-être plus de détails dans certaines parties, et de restriction dans quelques autres : quoi qu'il en soit, on y re- 350 Chirurgie. marque , entre autres idées, la nécessité de l’instruction hygié- nique parmi les chefs de corps et parmi les officiers ( j'aurais voulu qu’on y ajoutât : et parmi les soldats ), et un plan très- bien tracé du service de santé militaire, pour le royaume des Pays-Bas. L'auteur traite ensuite de l’hygiène proprement dite, d’après la division recue. Il fait une section à part de la pro- preté : ce qui semble un double emploi; mais l'importance du . sujet l’excuse jusqu'a un certain point. — Les citations pour- raient prouver que cet ouvrage est celui d’un médecin éclairé, d’un honnète homme et d’un bon citoyen. RATIER. 581. Hanpeuc Der KRikGsmyG1eNEe. Manuel d'hygiène mili- taire; par A.-L. HemrEz, avec une préface de LANGENBECx. In-8. Gottingue; 1822; Vandenhock. 582. VERHANDELING OVER DEN MILITAIREN GENEESKUNDIGEN DIENST. Traité sur le service des médecins militaires; par J. R. L. van Kircknorr. Gr. in-8. Prix, 2 fr.; 1822; Vans- cheonhoven. Ù TS — CHIRURGIE. 583. Nore sUR LA GUÉRISON DES VARICES par l'incision des veines dilatées. Lu à l’Académie de chirurgie, le 13 nov. 1823, par M.le professeur RicHeranD. ( 4rchives gén.de méd.,nov.1823.) La compression ou l« ligature des veines variqueuses ne rem- plit souvent pas le but qu’on se propose dans le traitement de cette maladie incommode; car les anostomoses fréquentes de ces vaisseaux permettent au sang de revenir bientôt dans la veine qu’on voudrait oblitérer. L’incision longitudinale des veines variqueuses, proposée par M. Ribes, et pratiquée avec le plus heureux succès à l'hôpital Saint-Louis, par M. le professeur Ri- cherand , ne présente pas ces inconvéniens. En incisant longue- ment les vaisseaux variqueux, ils se vident du sang en partie coagulé qui les distendait ; les lèvres de l’incision, toujours lon- gues au moins de plusieurs pouces, doivent être maintenues écartées par de la charpie; la suppuration s'empare alors de cette petite plaie, les veines incisées s’enflamment et s’effacent sans que l’irritation se propage au loin; enfin les malades guérissent et ne conservent de leur infirmité qu’une cicatrice linéaire et so- lide. Cette opération simple, qui n’est accompagnée que d’une Chirurgie. Dr douleur instantanée et bien légère, assure aux malades la cure ra- dicale d’une affection très-incommode, et qui, en général, était rebelle aux moyens que l'art chirurgical possédait pour la com- battre. H. M. E. 584. Sur L'ACUPUNCTURE ; par J. Morss Caurcuize. ( Zond. med. Reposit., mai, 1823; p. 372.) L'auteur a déjà pubiié un petit traité sur l’acupuncture qui, comme il s’y était attendu, a rencontré un grand nombre d’in- crédules. « Depuis ce temps, dit-il, les succès de cette opération ont été si nombreux et si évidens, que je puis prendre un air triomphant et défier qui que ce soit de nier ce que j'ai avancé à ce sujet, et j'espère publier incessamment une masse de preuves capables, de vaincre le scepticisme le plus obstiné. » En attendant M. Churchill publie les trois observations suivantes pour engager les praticiens à pratiquer cette opération si sim- ple, si peu douloureuse, et suivie de si heureux effets. Il prie les personnes qui l’auraient essayée, de vouloir bien lui en faire connaître les résultats. 1re. Observ. Jackson, jardinier, âgé de 5o ans, était sujet à des douleurs rhumatismales très-fortes dans le cou, les épaules, le dos et les hanches. Les moyens ordinaires restaient sans effet. On eut recours à l’acupuncture. On intro- duisit d’abord l'aiguille vers le milieu du muscle deltoïde, elle pénétra d'environ un pouce. Le malade se sentit soulagé avant qu’elle fût tout-à-fait enfoncée, et aussitôt qu’elle le fut entière- ment la douleur disparut. On l’y laissa pendant cinq minutes, puis on l’introduisit au-dessous de la clavicule, dans l'épaisseur du grand pectoral où la douleur s'était portée; après un sé- jour de cinq autres minutes, le malade était complétement dé- barrassé de ses douleurs, et il put faire de grands mouvemens du bras qui lui étaient impossibles avant. Il ne restait qu'un peu de faiblesse qui se dissipa en quelques jours. — 2e, Observ. Th. Field, âgé de 45 ans, était affecté d’un lumbago qui l’em- pêchait de se tenir droit et le faisait beaucoup souffrir. On in- troduisit deux aiguilles à deux pouces de profondeur dans!les muscles des lombes, et au bout d’une on deux minutes la dou- leur avait diminuée. Pour la faire complétement disparaitre, on introduisit une troisième et une quatrième aiguille dans les mêmes muscles : le malade ne ressentant plus de douleur, essaya de se redresser, mais avec la plus grande précaution; car il dou- 352 Thérapeutique et Pharmacie. tait encore de sa guérison. Cependant elle était tellement com- plète, que deux jours après il avait repris ses travaux habituels de garcon marchand de vin. — La 3. Observ. est celle d’un homme de 48 ans, affecté d’une douleur violente dans la ré- gion lombaire et qui s’étendait aux muscles intercostaux des deux côtés. La flexion du corps et la toux augmentaient ses souffran- ces. M. Churchill, en présence de M. Fernie, introduisit une aiguille de chaque côté de l’épine; à l'instant même la douleur se porta à la partie supérieure du sacrum. On introduisit donc une autre aiguille dans chacune de ces parties et au bout de cinq minutes , le malade n’éprouvait plus de doulenr dans le dos. Quelques heures après la douleur reparut , mais très-faible, au-dessus du sacrum. Le même moyen la fit disparaitre de nou- veau pour se porter à l'instant même sur les muscles intercos- taux au niveau de la dixième côte. Enfin elle se dissipa complé- tement par l'introduction d'une autre aiguille dans ce point, et la guérison fut complète. Le malade n’a pas eu de rechute depuis cette époque (février 1822). FVr 2 THÉRA PEUTIQUE Er PHARMACIE. 585. Nous avons déjà dit qu'un médecin anglais venait de trouver un nouveau moyen pour extraire le poison de l’esto- mac. Le Nottingham Review, après avoir rendu compte d’une expérience faite par sir Astley-Cooper, à l'hôpital de Guy, avec l'instrument nouvellement inventé pour extraire une certaine quantité d'opium de l'estomac d’un chien, ajoute ce qui suit : « Nous apprensns que M. H. P. Ward, de cette ville, a depuis » quelque temps en sa possession un instrument à peu près » semblable, dont l’utilité l'emporte sur celui avec lequel sir » À. Cooper a fait son expérience. Sur la demande du Dr. Payne, » cet instrument a été employé avec succès à extraire une cer- » taine quantité de laudanum de l’estomac d’une femme, à Snen- » ton, près de Guy, qui éprouvait des souffrances très - vives, » et chez laquelle le soulagement a été aussi prompt et aussi » complet que dans l'expérience faite sur ce chien. M. R. K. » Williams, aidé de M. Ward, n’a pas éprouvé la moindre diffi- » culté dans l'application de cet instrument. Cette opération a été faite le 19 du mois dernier, et il est satisfaisant d’annoncer » que la femme est parfaitement rétablie. » LA US Thérapeutique et Pharmacie. 353 >86. NOTE sUR L'ÉGAGROPILE MARINE Ou la pelote de mer et sur sa formation; par M. J.-J. Virex. (/ourn. de pharm., sept. 1823; p. 423.) M. Virey cherche à faire connaitre comment cette singulière substance se forme. Il rejette avec raison l’idée qu’eile peut être le produit de l’agitation des flots. Il serait plus disposé à croire, avec Draparnaud, que ces pelotes pourraient se former dans l’es- tomac des poissons herbivores, comme les égagropiles des rumi- nans. La chose serait possible. Cependant lorsqu'on vient à exami- ner la grosseur de certains de ces égagropiles, on a peine à croire qu'il existe des poissons du genre labre, assez gros pour pouvoir les rendre, soit par la bouche ou l'anus. Quelques gros scares seuls seraient peut être susceptibles de les vomir; mais cela est encore douteux. — Jamais dans l’estomac des squales, et nous en avons ouvert beaucoup, nous n’avons trouvé de ces corps. Si ce sont des excrémens d'animaux marins, l'animal qui les produit est encore à connaître. — En examinant très-superficiellement ces pelotes si bien enchevêtrées, nous crûmes qu’elles étaient pro- duites par de petits vers marins qui les abandonnaient ensuite. Mais nous ne tenons point à cette idée, qui n’est appuyée d’au- cune preuve, n'y ayant pas fait assez d’attention. — Malgré que les médecins allemands fassent usage de cette substance en mé- decine, nous ne croyons pas qu’elle posséde de propriétés ; elle doit donc être rejetée de la matière médicale comme tant d’au- tres substances inertes dont on a fait justice. OMEEY: LÉ 587. S. M. le roi de Prusse a envoyé au D'. Heïdler, médecin aux eaux de Marienbad, une médaille d’or avec son portrait enrichi de diamans, accompagnés d’une lettre gracieuse , comme un témoignage de la satisfaction que lui a fait éprouver l’envoi d’un exemplaire de son ouvrage, ayant pour titre : Marienbad nach eigenen bisherigen Beobachtungen und Ansichten arztlich dargestellt. Considérations sur les propriétés des eaux de Ma- rienbad d’après des observations et des vues particulières à l’auteur, 588. NoricE SUR L'EAU MINÉRALE DE SELTERS (ou Seltz), ses pro- priétés et vertus curatives ; description de la fontaine; le tout extrait de différens ouvrages qui ont paru (sic) jusqu’à ce jour sur ce sujet. In-12 d’une feuil. Metz; Lamort. Cette petite brochure n’a d'autre but que de rappeler les propriétés et la composition de l'eau de Seltz, choses con- 354 Thérapeutique et Pharmacie. nues depuis long-temps; c'est probablement le bureau géné- . ral du débit des eaux du duché de Nassau qui la fait ré- pandre, pour engager les personnes qui fréquentent les eaux à venir au village de Niederselters, pour y jouir des avantages que présentent la fontaine et l’agréable site de la vallée où elle est située. L'eau de Seltz est tellement connue qu’il est presque inutile de rappeler l’analyse qui en a été faite par Andréas et Westrunb. Selon ces chimistes , — 100 pouces cubes ou 60 = onces d’eau de Seltz contiennent : Muriate de soude 96 © grains; carbonate de soude 97 gr.; sulfate de soude 4 2 gr.; oxide de fer = gr.; carbonate de chaux 14 + gr.; carbonate de magnésie 4 + gr.; silice 1 + gr. — Total 225 2 gr. Gaz acide carbonique 124 pouces cubes. — Les eaux de Seltz sont particulièrement utiles dans les maladies chroniques du foie, de tous les organes digestifs, dans quelques convalescences et dans plusieurs maladies des voies urinaires. Quelques personnes font un usage habituel de cette eau, parce qu’elle stimule l'estomac et produit un appétit factice. DIF 589. NoricE SUR L'EAU MINÉRALE DE FacH) :N ou Faching. In-8., 8 p. Metz; 1823; Lamori. La fontaine de Fachingen fut découverte par les Dr. Mogen et Burggraven, en 1749, à peu de distance de la fontaine de Nieder-Selters. En 1779 le Dr. Wath fit l’analyse de cette eau, et trouva qu’une livre de 16 onces contenait : Gaz acide carbo- nique 26 pouces cubes; muriate de soude 1 + gr.; Carbonate de soude 30 gr.; carbonate de chaux 3 + gr.; sulfate de chaux 1 gr.; carbonate de magnésie + gr.; oxidule de fer 1 gr. — To- tal, 63 2 gr. — Cette eau est assez communément employée pour stimuler les voies digestives; elle jouit à peu près des mêmes propriétés que l’eau de Seltz, mais à un degré moins marqué; aussi la fait-on prendre aux personnes délicates, préférablement à l’eau de Seltz. Elle facilite la digestion, et est quelquefois utile aux personnes qui ont fait un usage immodéré de vin. Je ne voudrais pas attribuer à cette dernière cause l’usage assez fré- quent en Angleterre et en Amérique de ces eaux; c'est bien plu- tôt à cause de la grande quantité de maladies du foie, qui règnent en Angleterre, et de l'efficacité qu’on attribue aux eaux salines et légèrement purgatives dans ces sortes d'affections. D. F. x Art vétérinaire. — Agricult., écon. rur., etc. 355 590. Avis AU PEUPLE ET AUX MÉDECINS, sur les eaux minérales de Choranche, près de Pont-en-Royaux; par SizviN-Eymarn, M. Broch. : in-8. de 22 p. Grenoble; 1823; Falcon. La source des eaux minérales de Choranche se trouve à un quart de lieue de Pont-en-Royaux, arrond. de Saint-Marcellin ; elles fournissent à l’analyse des quantités variables de chaux, de soufre et de gaz hydrogène. L'auteur du mémoire les re- garde comme absorbantes, toniques et astringentes, et d’après leur composition indique leur mode d’administration et les cas où elles doivent être prescrites ou interdites. NE" ART VÉTÉRINAIRE. Sr. Turerarzriicue KranNrneirs GEscaicaren. Histoire des maladies d’animaux, ou Mémoires pour servir à l’art vétérinai- re; Par S. de Tennecker. In-8., to. I, 9 gr. Altembourg; 1823. Recueil de cas remarquables. 592. UEBER DIE HAUFIG HERRSCHENDE LUNGENSEUCHE DES RiNn- VIEHES, etc., ou De la péripneumonie chronique des bêtes à cornes; par J.-F.-C. Drerericms, médecin vétérinaire. In-8. L'auteur y démontre que la structure des poumons des bêtes à cornes n'a pas été bien connue jusqu’à présent, et il cherche à prouver cette donnée par les changemens morbides auxquels ces organes sont exposés. er AGRICULTURE , ÉCONOMIE RURALE ET DOMESTIQUE. 593. QUELQUES OBSERVATIONS D'HISTOIRE NATURELLE COnNCer- nant l’agriculture. ( Kundig magaz., ete. 1823. N°. 1, p- 14.) L'auteur de ces observations pose en principe que toute l’a- griculture repose sur les deux bases fondamentales, le labourage et les engrais. 11 pense que l’on doit attendre quelque temps après chaque labour, afin que la pluie puisse mieux pénétrer dans la terre et la ramollir, tandis que l’air la rafraichit et y dé- pose des particules qui la fertilisent; par-là les mauvaises herbes sont plus faciles à extirper. En fait d'engrais, il recommande la boue argileuse et la boue des rues pour les terrains sablonneux ; la cendre de tourbe pour les pälurages de luzerne; la marne 356 Agriculture , pour les terrains légers et sablonneux; la chaux vive pour les : terrains argileux, gras et humides; et, à défaut d'engrais, il con- seille d'employer le gazon arraché des champs avec les herbes dont il est recouvert. Ro. 594. Ueger DEN DÜNGER aALSs pas LEBENSPRINCIP bER LAND- WIRTHSCHAFT, etc. Du Fumier considéré comme le principe vital de l’économie rurale ; par le conseiller de Hazzr. Avec 2 supplémens et 2 lithographies, représentant les écuries des bêtes à corne de l'institution de Hohenheim , et une étable pour les brebis; 2°. édit. corrigée et aug. In-4. Prix , 48 kr. Munich; Fleeschmann. 595. Nuovo meropo EcoNomico, etc. Nouvelle méthode écono- mique d'étendre les vignes et avantages qui en résultent. In- 8.,18 p.; avec 2 gr. Prix, 75 cent. Milan; Costa. 596. ALMANAGCO ASTRONOMICO AGRICOLA. Almanach astrono- mique et agricole; par le grand pêcheur de Chiaravalle, pour l'an bissextile 1824. 64 p. in-16. Milan; 1824; Costa. . 597. ENGRAIS D'UNE QUALITÉ SUPÉRIEURE, Ou Fumier desséché de Clarke, et fumier calcaire préparé avec de l'urine. Une mesure contenant 36 boisseaux de ces engrais doit suffire à 2 acres de terrain pour cannes à sucres et toutes sortes de grains, navets, etc. On les annonce comme excellens pour les prairies naturelles et artificielles. Les lettres de demande doi- vent être adressées à Joseph Clarke, 78 Goswell-street, à Lon- dres. On trouvera chez lui des preuves de l'heureuse applica- tion de son engrais. (Evans. and raffeys farmer. journ. ; mai 1823; p. 143.) 598. ENGRAIS EXTRAIT DES OSSEMENS HUMAINS, etc. L'auteur de cette notice prétend que l’on a estimé que l’année dernière il avait été importé plus d’un million de boisseaux d'os humains et d'os d'animaux du continent européen dans le port de Hull. On a balayé, dit-il, les environs de Leipzick, d'Auster- litz, de Vaterloo et de tous les endroits où, pendant la dernière guerre, avaient été livrées les principales batailles. Les os des hommes et des chevaux ainsi ramassés de tous côtés ont été em- barqués à Hull, et transportés de là dans le comté d'York chez les broyeurs d'os qui ont élevé des machines à vapeur et de puissantes mécaniques pour les réduire en poussière. Dans cet économie rurale et domestique. 357 état, on les envoie principalement à Doncaster, l'un des plus grands marchés d'agriculture de ce comté, et on les vend aux fermiers pour engraisser leurs terres; la partie huileuse qui se dégage par la calcination forme un engrais beaucoup plus sub- stantiel que tout autre, surtout dans les os humains. Il est maintenant avéré par des expériences faites en grand qu'un soldat mort est un article de commerce très-précieux , et que les os des soldats anglais morts sur le continent pour leur pays, sont importés comme objet de commerce pour engraisser son sol. ( Znvestigator, avril 1823 , p. 431.) 599. Sur Les ENGRAIS; par Tu. Haynes. ( Techn.repos., mai 2 1823, p.321.) L'auteur de ce mémoire, dans son essai sur le sol et les engrais (Essay on soil and composts , 1821), prétend que le sable le plus fin est particulièrement utile pour les rejetons plantés en automne , des arbustes et des arbrisseaux toujours verts et les plus tendres. Il propose comme engrais naturel et propre aux plantes herbacées à racines fibreuses, tant dans un terrain décou- vert que pour les plantes qui croissent dans les serres chaudes, le sang des bœufs et d’autres animaux tués à la boucherie. Il pro- pose aussi le sol des décombres pour engrais des plantes succu- lentes : il mêle ensemble des cendres, de la poussière, des dé- bris de chaux et du sable ordinaire, afin de composer cet engrais. 600. ExTRAIT DES TRAvAUx de la Société centrale d’agriculture du départ. de la Seine-Inférieure; 8°. cahier, 1822;in-8. de 39p. Ce cahier contient : un discours prononcé à la séance de ren- trée de la Société, le 24 octobre 1822, par M. le baron Zezurier de la Martel, président. — Compte des semis et plantations faits pendant l'année 1822, par M. Goube. — Instrumens ara- toires. — Compte rendu par M. Amelot. Ce compte est relatif à des céréales et à des pommes-de-terre que la Société avait de- mandées à M. Filmorin , comme sujet d'expériences. — Rapport sur l’ouvrage de M. Mathjeu de Dombasle, De la théorie de la charrue. — Fermentation et clarification des cidres. Ce chapitre est extrait d'un Mémoire sur la fermentation des moûts ou jus de pommes pour Les convertir en cidre potable , publié en 1818 par M. Dubuc, pharmacien-chimiste à Rouen. — Notice sur les souris , les rats et les campagnols, qui détruisent les récoltes , et 358 Agriculture, sur les dangers qui résultent du pernicieux usage de l’arsenic pour: leur destruction. — Eau pour la destruction des insectes. — Ob- servations météorologiques , faites à Rouen pendant le mois de juillet 1822. H.F. Go1. RaPPoRTS, PROCÈS VERBAUX et attestations sur les effets de l’avant-soc à bascule, avec régulateur, destiné à être adapté à toutes les charrues à grains, inventé par Paul Hassin, pour lesquels il a obtenu un brevet d'invention. In-4. Rouen; Marie. 602. Rarrorr sur les travaux de la Société royale et centrale d'agriculture , pendant l’année 1822 ; par M. A. F. SILVESTRE, secrétaire perpétuel de la Société, membre de l’Institut, etc. In-$. d’une f. + Paris; de l’imp. de Mme, Huzard ; avr. 1823. 603. PROGRAMME d'un prix proposé par la Société royale et cen- trale d'agriculture, dans sa séance publique du 6 avril 1823, pour la rédaction d’un Manuel ou Guide des propriétaires de domaines ruraux affermés. In-8. de + f. Paris; de l’imp. de Mne, Huzard (avr. 1823). 6o4. La Société royale pour l’encouragement des sciences, des lettres et des arts d'Arras a proposé les prix suivans pour 1824.— Agriculture. « Mémoire sur les améliorations dont l’agriculture est susceptible dans le départ. du Pas-de-Calais.» Prix : une médaille d’or de 300 fr. — Economie politique. « Quelles sont les prin- cipales causes de la mendicité dans le départ. du Pas-de-Calais, et quels seraient les moyens les plus efficaces d’y remédier. Prix : médaille d’or de 300 fr. — Économie rurale. Noufelle méthode de bornage, pour les terres, qui ne soit pas plus dispendieuse que celle dont on fait usage aujourd’hui; mais qui rende plus difficile le déplacement des bornes, et soit plus simple et plus précise dans les moyens de vérification. La Société décer- nera des médailles d'encouragement à l’auteur du meilleur mé- moire sur ces sujets. Les ouvrages envoyés au concours pour 1824, devront être adressés au secrétaire perpétuel de la Soc. roy. d'Arras, et être parvenus avant le rtr, juillet. ( Rev. encycL., nov. 1823,p./441.) 605. RÉSULTAT DE LA CULTURE DU SÉNÉ AU SÉNÉGAL, en 1823. Des tentatives ont té faites avec succès au Sénégal pour la économie rurale et domestique. 359 culture du séné. Des échantillons de cette plante ayant été en- voyés par l'administration locale au ministre de la marine, S. Ex. en a fait mettre une partie à la disposition des conseils de santé de la marine à Brest, Toulon et Rochefort, pour que la qualité en füt soigneusement constatée. — Nous avons sous les yeux un rapport que le conseil de santé de Brest a rédigé, à la date du 30 août 1823, après un scrupuleux examen et de fré- quentes expériences. — Il en résulte que le séné du Sénégal, quoique moins actif que le cassia lanceolata, dont on se sert dans les hôpitaux de la marine, est très-propre à déterminer la médication purgative et peut être employé avec avantage. — Il n'est donc pas douteux que des travaux soutenus et bien dirigés ne puissent rendre incessamment très-productive cette nouvelle branche de commerce, que nous devons à l’activité des cultiva- teurs du Sénégal. ( Ann. mar. et col., sept. et oct. 1823, p. 534.) 606. À NEW SYSTEM OF PRACTICAL ECONOMy. Nouveau système d'économie pratique, fondé sur les découvertes modernes et les communications particulières de personnes expérimentées. 3°. édit. corrig. et augm., à laquelle on a ajouté l'estimation des dépenses de famille, fondée sur les principes économiques à l'usage des familles de tous les rangs. 1 vol. in-8. Londres ; Coburn. 607. FARINE DE POMME-DE-TERRE. M. Nehemiah Bartley dit avoir retiré de certaines espèces de pommes-de-terre jusqu'à 28 pour cent de farine sèche, dont la densité est supérieure à celle de la meilleure farine de blé, Cette quantité est de beaucoup su- périeure à celle qu'ont obtenue MM. Percy et Vauquelin. (Gaz. de santé, n. 34, p. 272.) 608. Orium anGrais. MM. Couley et Staines de Winslow ont cultivé, en Angleterre, le pavot avec succès, pour en retirer de l'opium. Cet opium avait toutes les qualités du meilleur opium oriental. En 1821, 4 acres = de terrain ont produit 60 liv. (poids ang.) d’opium solide. Les graines fournissent en outre une grande quantité d'huile, et les tiges, en se putréfiant, produisent un excellent engrais. (Gaz. de santé,n. 34, p. 272.) 607. Bremiscues Kocssucr. Livre de cuisine de Brême ; par B. GLEIM : avec un appendice contenant les règles de ménage les plus importantes, avec l'exposition et la comparaison des 560 Arts industriels. principaux poids et mesures de l'Allemagne. 3e. édit. augm. Prix, 1 kht. 8 gr. Brème; Heyse. Giro. Memoria per D. A. Bassi sui nuovi metodi di vinifica zione. Mémoire du Dr. A.Bassr sur les nouvelles manières de faire le vin. In-8., 42 p. Prix, 1 1. 59 c. Lodi ; Orcesi. G1r. ESAME SUI NUOVI METODI DI FARE IL VINO. Examen des nouveaux procédés pour faire le vin. In-8., 16 p. Prix, 4o c. Milan; Bonfanti. 612. MOYENS DE RÉTABLIR LES VINS TOURNÉES. Les vins sont sujets à une décomposition à laquelle les eulti- vateurs donnent le nom de tournure, quand elle est encore peu avancée. Leur matière colorante devient violette ou presque noire ; le vin prend alors une saveur et une odeur désagréables et cesse d’être transparent; l’écume qu’il forme en l’agitant n’est plus rouge. L'analyse démontre qu'il s’est formé du sous-carbo- nate de potasse aux dépens de la crème de tartre et de la ma- tière colorante contenues naturellement dans le vin. Si l’on ajoute un peu d'acide tartrique à ce liquide décomposé, cet acide s'empare de la potasse; il se dépose de la crème de tartre au fond du vase, et le vin reprend sa saveur et son odeur na- turelles. L'expérience faite sur plusieurs centaines d’hectolitres de vin tourné, a démontré qu’il fallait une demi-once d’acide tartrique pour chaque hectolitre de vin, quantité qu’il faut un peu augmenter quand la décomposition est ‘plus avancée. Ce moyen qu'on doit à M. Breton, professeur de chimie, à Paris, me convient qu'à des vins tournés depuis un an. (Revue encycl.; nov. 1823; p. 458.) ————— ARTS INDUSTRIELS. 613. DE vERBESsSERTE KaRTOFFEL-Branntwein-Brennerei, etc. Distillation perfectionnée pour l’eau-de-vie de pommes-de- terre, avec un nouvel appareil à vapeur, au moyen duquel on est dispensé d’écraser les pommes-de-terre; les pelures restent séparées , et l’eau-de-vie s'écoule pure comme celle de seigle; in-8.; p. 1 th. Kônigsberg ; Bornträger. 614. Moxex de donner à l'acier et aux métaux les couleurs du prisme. {Lond. mag.; avril 1823; p. 468.) ST Arts industriels. 361 Le phénomène de la production des couleurs prismatiques en rayant la surface du verre, a été observé pour la première fois par BoyLe. Ces couleurs ont été ensuite examinées d’une manière plus particulière par le Dr. Younc, qui les a rangées dans la classe des phénomènes d'optique, connus sous le nom de couleurs des surfaces striées. M. BARTON a eu dernièrement l'idée de faire usage de ce fait pour colorer l'acier et divers au- tres objets : ilse sert pour cela d’un instrument construit par Harrisson. Au moyen de cet instrument il trace sur l'acier et le verre, des lignes dont la distance n’est que la 2000°. par- tie d’un pouce; mais il a réussi a en tracer sur le verre et l'acier qui vont jusqu’à des 10,000, dont le mérite dépend sur- tout de la beauté et de la justesse de la vis. Pour appliquer le principe des couleurs striées à l’embellissement de l'acier, on fait agir l'instrument sur la surface polie qu’il touche avec la pointe d’un diamant. La surface se trouve recouverte en tout ou en partie de rainures dont la distance peut varier d’un mil- lième à un dix millième de pouce. Lorsque ces lignes ont leur plus grande distance, les images prismatiques d’une chandelle vues par réflexion sur la surface polie, sont les plus proches les unes des autres , et l’image ordinaire est sans couleur; et lorsque les lignes sont le plus rapprochées, les images colorées sont le plus éloignées les unes des autres, et les couleurs sont au maxi- mum d'intensité. À la lumière du jour, les couleurs produites par ces petites rainures sont à peine visibles, à moins qu’elles ne se trouvent à la limite entre un objet obscur et un objet lumi- neux ; mais à une lumière vive, surtout à celle du soleil, elles brillent avec un éclat extraordinaire, et le jeu des teintes ne peut être égalé que par celles que produit la réflexion du dia- mant ; aussi la surface de l’acier fin rayé par l'instrument de M. Barton, s'applique principalement aux bijoux factices et au- tres objets de la toilette des femmes. Ro. 615. ProcÉDÉ d’après lequel on teint les fourrures en Russie; par le prof. Perr1, d'Erfart. (Polyt., Journ. mars 1823, p. 331.) On trouve ce procédé, à très-peu de chose près, décrit dans le Dictionnaire technologique de JZacobson, la Chimie de Hoff- man, le Traité des manufactures d'Allemagne de Pfeiffer, ainsi que dans plusieurs autres mémoires des membres de l'acadé- mie des sciences de Pétersbourg. On voit dans ces derniers que Tour 1V. 24 562 Arts industriels. la composition qui sert à cette teinture, est un mélange de 2 onces de litharge, 10 + de cendres de cuivre, une once de sel ammoniac, une poignée de cendres de bois dur, + livre de chaux et d'urine d'homme. Ces matières bien incorporées en- semble, on les applique à froid sur le poil avec un pinceau; on donne une deuxième couche; on fait sécher et on bat les peaux; on prend ensuite environ = livre de noix de galle, que l’on arrose avec un peu d'huile d'olive clarifiée (plein deux dés); on les torréfie dans un pot bien bouché, jusqu'a ce qu’elles commencent à produire un son sourd; le grain intérieur ne doit pas être calciné. À ces noix pulvérisées on ajoute encore une once de couperose anglaise, 3 onces d’alun de Romé, une once de cendre de cuivre, 2 onces de litharge, une once de vert- de-gris, + once de sel ammoniac, une once de sumac passé au tamis, une once d’antimoine et un pot d’eau de pluie. Toutes ces matières étant bien broyées ensemble, on applique alterna- tivement cette composition par couches sur les fourrures, après que l’enduit précédent a été séché, et on laisse les poils pendant deux heures recevoir l’action de ce mordant, après quoi la cou- leur est enduite et séchée pour la dernière fois. — Cependant, d’après ce que le professeur Petri a appris pendant son séjour en Russie, les teinturiers de fourrures de Moscou suivent rela- tivement aux fourrures, surtout pour les zibelines, un procédé plus ingénieux et plus simple, et leur matière colorante n’est pas si coruposée. Il paraît que le vitriol vert, la litharge, la noix de galle et l'alun sont les seuls ingrédiens qu'ils emploient. Les zi- belines teintes de la Chine que l'on cherche quelquefois à To- bolsk, à Kiaita età Zuruchachtou ainsi qu'en Sibérie générale- ment, sont cependant incomparablement plus belles et plus durables que celles de Russie ; les unes et les autres sont si bien teintes qu’on a peine à les distinguer des naturelles de la même couleur. À Moscou surtout on teint en noir les peaux de renard blanc d'une manière si éclatante, que celui qui ne s’y connait pas les achète souvent comme de vraies peaux noires. On à méme depuis quelque temps appris à imiter les peaux de renard bleu; aussi il convient, lorsqu'on veut acheter des fourrures des marchands russes, d'amener avec soi un foûrreur allemand expérimenté ou bien un habile connaisseur, si l'on ne veut pas être trompé, car il y a tel vendeur qui vous attrappe, dans ce cas commé dans plusieurs antres, de la manière la plus adroite. Géographie et Statistique. 365 GÉOGRAPHIE et STATISTIQUE. 616. ABRISS DER MATHEMATISCHEN, physischen und besonders politischen Erdkunde; ou Abrégé de géographie, mathéma- tique, physique et politique pour les gymnases et les écoles. 12°, édit. corr. et aug., avec une carte, gr. in-8. Prix 46 sh. Leipzick; 1822; Hinrichs. 617. GOLDSMITH LARGE ROYAL GEOGRAPHICAL and astronomical copy books. Grands livres de copie , géographiques et astro- nomiques de Gozpsmirx; part. I et IL. Prix 5 sh. 6 d. chaque. Londres; Lewis. 618. GEOGRAPHISCHE GEMAELDE. Tableaux géographiques pour toutes les classes de lecteurs, et surtout pour la jeunesse; par G. H. C. Lrrpouo. 412 p. gr.; in-8. Prix 1 th. 16 gr. En 1822; Kummer. Ces tableaux s'appliquent spécialement aux contrées sur les- quelles l’auteur a cru devoir fixer principalement l’attention du lecteur. Il n’est question ni de la division politique, ni de la po- pulation, ni des finances; la constitution physique des pays, leurs climats, leur sol, leurs productions, et, sous un certain rapport, les habitans, leurs mœurs et leurs usages, forment le principal objet de ce recueil. L’auteur s’est surtout attaché à décrire le globe en général, puis l'Océan, le climat de l’Alle- magne , %e midi de l’Europe, la presqu'’ile des Pyrénées, le royaume de Valence, l'extrême Nord, le Spitzberg, la Nouvelle- Zemble, la baie de Baffin, l'Amérique Septentrionale, le Caucase, la Sibérie, l'Arabie, le désert de Shara,la mer Glaciale du nord, le royaume de Cachemire, le Thibet et la Palestine, (Leipz. Lit. Zeit., sept. 1823; p. 1736.) 619. À GaAzETTEER OF THE MOST REMARKABLE plans in the world ; ou Dictionnaire des endroitsles plus remarquables du monde , avec de courtes notices sur les principaux événemens historiques et les personnages les plus célèbres qui y ont fi- guré; et des renvois aux livres d'histoire, de voyages, etc.; ouvrage destiné à encourager et à perfectionner l'étude de la géographie, de l’histoire et de la biographie ; par Tr. Bouny ; 3e, éd, corr. et aug., in-8. Prix, 18 sh. rel. Londres; Mawman. 364 Géographie L'accueil flatteur que le public a fait a cet onvrage, est une preuve de son mérite. L'auteur a su éviter ces longues descriptions d'édifices publics; de sites et de contrées qr''il regarde en général comme aussi fastidieuses qu'insuffisantes. Les lieux signalés par des événemens mémorables, par l'invention d’un art, par la nais- sance ou la mort des personnages illustres, lui ont paru avec raison, se graver plus aisément dans la mémoire. La curiosité de l’élèveestexcitée par les questions d’un maître judicieux sur les personnes , les événemens ou les découvertes dont l'influence et les résultats ont eu une grandeimportance. Les renvois aux ou- vrages d'histoire, de voyages, etc. deviennent pour le jeune homme studieux, un stimulant utile, et, en lui indiquant les sources, l’in- vitent à étendre le cercle de ses connaissances. Les citations multi- pliées dans ce recueil, contribuent à en faire une lecture aussi agréa- ble qu'instructive. ( Month. Rev. fevr. 1823; 2e. n°, p. 222.) 620. KurzER UNTERRICHT IN DER ERDBESGCHREIBUNG, etc. En struction abrégée de géographie, d’après un ordre progressif; 4e. éd. corr. et aug., pet. in-8., 112 p. Prix, 6 gr. 1821, Kô- nigsberg, Unzer. Cet ouvrage , comme l'indique sa préface par le Dr. J. B. Weiss, contient un extrait de tout ce qu'il y à de plus important a savoir, afin que les élèves puissent reconnaitre tous les endroits de la terre; et pourles préparer à l’étude de l’histoire: les pays sont décrits d’après leur situation naturelle, et les villes suivant le cours des fleuves. Plusieurs éditions consécutives et l’introduction de ce recueil dans plusieurs écoles sont des preuves de son uelité. Ro. 621. ERDKUNDE FÜR DEN UNTERRICHT. Géographie élémentaire. 1rt, partie : description du globe avec une introduction à la géographie mathématique ; par le Dr. F. A. O’Erzez ; avec 2 grav. 137 p. prix, 16 gr. 2°. partie : géographie statistique et politique; 1re, division : l’Europe et l'Asie, avec les notions relatives à la géographie astronomique et physique. 1821, 416 p:; gr. in-8. Prix, 1 th. 8 gr. Berlin; Dammler. L'auteur s’est proposé, en publiant son ouvrage en 3 parties, de remplir une lacune dans l'instruction, sous le rapport de la géographie, science pour laquelle on manquait de traités scien- tifiques et raisonnés. La première partie, qui sert de base à la géographie, se borne à donner la description de la surface de la terre; les contrées sont divisées d’après la séparation des eaux. et Statistique. 365 Le 2e. volume réunit sous une 1re. division, la description des pays et des peuples de l'Europe ; on joint à ce volume une belle carte d'Europe , qui sera suivie de celles des autres parties du monde; la 2e. division du même volume contiendra l'Afrique, l'Amérique et la Polynésie, avec une table des matières. Le 3°. volume traitera des états, de leurs subdivisions, constitutions et administration intérieure ; il est à souhaiter que cet ouvrage im- portant soit bientôt achevé. (Leipz. Lit. Zeit. juil. 1823. p. 1335.) 622. GEOGRAPHISCHES STATISTISCHES, ZEITUNG-Post-und Comtoir- Lexicon. Dictionnaire de géographie, destatistique, dejournaux de poste et de comptoirs, 4 vol. en 8 sections et supplémens jus- qu’en mai 1822. gr. in-8. Prix, 13 th. 12 gr. Leipzik; Hinrichs. Le but que l’auteur s’est proposé et qu’il a atteint, au juge- ment du public, a été de ne passer sous silence aucun endroit intéressant pour les Allemands, sous les rapports de l’histoire naturelle, de l’industrie, de l’histoire ou d’autres circonstances remarquables. Ce Recueil se recommande donc comme un ré- pertoire nouveau et complet de géographie. 623. Neuesre GEOGRAPHIE , ou Géographie moderne , ou tableau abrégé et concis de la géographie mathématique, physique et politique; par J. H. Murcer, recteur du collége de Leimep. Ile. édit., corr. et considér. aug., 256 p. Prix, 10 gr. ou 36 kr. Le mérite réel et le bon marché de ce recueil l'ayant eu bien- tôt fait adopter dans plusieurs écoles, la seconde édition s’est rapidement écoulée; l’auteur a profité de l’accueil honorable que son ouvrage avait recu du public, pour l’augmenter et le per- fectionner avec le plus grand soin; il réunit, sous un format peu considérable , une grande abondance de matières, et se distingue par le choix et l'exactitude des objets qui y Sont traités d style clair et concis. ans un 624. SoraronizoN. Sophronizon, ou mémoires libres et inpar- taux, pour servir à l’histoire moderne, la législation et la stati- stique des états et des églises , publié par le D. H. E. G. Pauruws. Ce recueil, commencé en 1822, et encouragé par le suffrage des journaux et du public, s’est continué en 1823. Il présente un aperçu raisonné des objets les plus remarquables concernant la statistique et l'économie politique. Le 1°". numéro avait paru dans le courant de janvier 1823, à Heidelberg, chez Auguste Oswald. (lle. Anz. der Deuschen.: févr. 1823; p. 338.) 366 Géographie et Statistique. 625. MÉmoinx COURONNÉ, en réponse à cette question proposée par l'académie royale de Bruxelles : « Quel a été l'état de la population, des fabriques et manufactures et du conmmerce, dans les provinces des Pays-Bas, pendant les 15e et 16e siècles ? » Par FR. BARON DE REIFFENBERG. ( Mém. de l’Académie de Bruxelles, tom. II, pag. 1°.) Un ancien , jeté par la tempête sur une plage inconnue, se rassurait à la vue de quelques figures géométriques tracées sur le sable : « c’étaient des pas d'hommes ». Les succès du commerce en étaient aussi dans ces siècles éloignés. Ils rapprochaient les peuples divisés par la guerre ; ils réparatent les ravages des com- bats, atténuaient l'effet des divisions politiques : c'étaient des pas d'hommes ; mais ces pas étaient peu connus, et pourtant leur histoire vaut bien celle de tant de massacres si minutieusement décrits. C’est du moins ce qu'a pensé l’auteur dont les recherches ne laissent rien à désirer sur la question qu'il discute. L'origine, les progrès, les vicissitudes du commerce sont d’abord présentés d’une manière générale et exposés ensuite dans les plus petits dé- tails. Chaque place est suivie d’un historique qui fait connaitre la part qu’elle a prise dans l'exploitation générale, les variations par lesquelles elle a passé. Tous ces historiques cependant se ré- sument en deux mots :lecommerce a constamment répanduautour de lui l’aisance et la civilisation. 626. À vIEW OF THE PRESENT STATE OF THE SCILLY ISLANDS, Description de l’état actuel des iles Sorlingues , avec des dé- tails sur les améliorations dont elles sont susceptibles, parti- culièrement sous le rapport de la pêche, etc. Par le rév. George Woopzky, ministre des paroisses de St.-Martin et Ste- Agnès. 338 p. in-8., accompagné d'une carte, 1822. Imprimé à Truro, et se vend aussi à Londres, chez Rivington, Long- man, etc. 12 sh. Les iles dont il s’agit dans cet ouvrage sont situées à 30 milles anglais environ de la partie la plus occidentale du comté de Cor- nouailles, dont elles sont en quelque sorte une dépendance, quoique formant à beaucoup d’égards, une seigneurie particu- lière que possède le duc de Leeds. Il y en a 6 ‘principales, et les seules habitées , dont la surface est de 4080 acres, et la po- pulation de 2616 âmes, dont 1640 acres et 1400 habitans pour la seule ile de Ste-Marie; 11 moindres, renfermant en- Économie publique. 367 semble 396 acres; et 21 ilots qui n’en ont en tout que 146. L'auteur consacre deux chapitres à la description générale et à l’histoire civile de ces îles, un autre à leur histoire naturelle; le 4°. traite de leur administration; le be. des mœurs et des oc- cupations des habitans , particulièrement des services qu’ils ren- dent aux naufragés; et le 6e. de la pêche. Dans 5 autres cha- pitres, il décrit chacune des iles en particulier. Le groupe des îles Sorlingues étant situé à l’ouverture de la Mauche, et entouré de rochers très-dangereux, sur lesquels il périt souvent des bâtimens, ce qui peut mieux servir à les faire connaître, a droit d’intéresser les navigateurs de tous les pays, que les hasards de la mer peuvent y jeter. 627. Rurnes n'AmravuTTy, DEPAULDINA ET DuRNAcOTTA.( 4siar. Journ. mai 1823, p. 464.) Ces ruines ont fait sur l’auteur une telle impression qu'il ne pense pas qu'aucune description puisse rendre la beauté, la grandeur que ces villes célèbres conservent au milieu de leurs décombres. Elles sortent tellement des dimensions ordinaires qu'il faut qu’elles aient été les capitales de quelque vaste empire dont les souverains ne se distinguaient pas moins par la magni- ficence que par un goût éclairé des arts. Amravutty, qui est encore aujourd’hui la résidence du magnifique Zemindar Vassa- reddy, est située sur le Kisna , a environ 20 milles N.-N.-0. de Guntoor, et 12 en ligne directe S.-O. du fort Condapilly. Elle est bâtie avec goût; ses rues, qui se prolongent d’une extrémité à l’autre, se coupent à angles droits ; la principale de celles qui courent du nord au sud a 1,155 yards de longueur , et plusieurs de celles qui lui sont perpendiculaires en ont au-dessus de 765. Elles ont depuis 30 jusqu’à 100 pieds de large. A 500 yards à l'O. d’Amravutty est Durnacotta, l’aggtenne capitale de cette partie du pays sous le gouvernement de Molcantymahraze. Elle avait 3 ; milles de long, & possédait une foule de temples, de monumens dont les débris attestent la grandeur. ÉCONOMIE PUBLIQ U£. 628. BERICHT UEBER DIE KOENIGLICHE TAUBSTUMMEN ANSTALT, etc. Rapport sur l'institution royale des sourds et muets à Kæ- nigsberg en Prusse; par le Dr. F. NEumax, directeur, avec unappendice contenant l'annonce etle plan d’un ouvragesur les 358 Economie publique. sourds et muets, et les institutions des sourds et muets à Kæ- nigsberg. In-8., 52 p.; 1822; à l'institution des sourds et muets et chez Unzer. Le nombre des sourds et muets dans la monarchie prussienne s'élève à environ 2,600 ; après la Silésie, où, d’après le recense- ment de 1819, on en comptait 1214, le plus grand nombre ap- partenait aux provinces orientales et occidentales de la Prusse : savoir, dans le district de Kœænigsberg 230; à Gumbinnen 399 ; à Dantzick 92; et à Marienwerder 82, qui cependant ne sont pas tous dans un âge propre à recevoir l'instruction qui leur con- vient. L'auteur donne des renscignemens exacts et détaillés sur l’organisation intérieure et extérieure de l’établissement, sur sa des- tination et sur les efforts que l’on fait pour lui donner un intérêt plus national. Ce rapport, ainsi que le plan annoncé dans l’ap- pendice d’un ouvrage sur les sourds et muets, méritent d’être examinés attentivement. ( Leipz. Lit. Zeit., fév. 1823, p.231.) 629. — On mande du Sénégal, sous la date du 1°. août, que quelques plants de mürier et de nopal (cactus) à cochenille, qui yont été envoyés de France, en 1822, ont réussi au delà de toute espérance. Un seul pied de nopal, composé d’un seul ar- ticle à son arrivée, a déjà produit plus de deux cents pieds et de mille articles. — Ces heureux résultats ont donné l’idée de natu- raliser, dans le pays, le ver à soieet la cochenille; et nous sommes informés que le ministre de la marine s'occupe d'y faire passer , avec de nouveaux plants des deux espèces de végétaux, une cer- taine quantité des insectes précieux qui en tirent leur nourriture. — Nous recevons également l'avis du retour à Bourbon, en juil- let dernier , d’une expédition envoyée à Moka, par M. le capi- taine de vaisseau Frecyinet, gouverneur de la colonie, dans le but d’en rapporter des graines de café de cette espèce supérieure, qui commencait à dégénérer à Bourbon. — Cette mission a été remplie de la manière la plus satisfaisante, par M. le capitaine de frégate de Forsans, qu’accompagnait M. Bréon, jardinier bota- niste du gouvernement à Bourbon. Le résuitat a été l’arrivée dans cette île de onze barriques de graines de café des crüs les plus renommés d'Arabie. M. de Freycinet se disposait à en faire la distribution parmi les jardins royaux et les habitations parti- culières de la colonie. — Nous ne devons point omettre d’ajou- ter que M. de Forsans a recu de l’Iman de Soanna l'accueil le Art nautique. 369 plus flatteur, ainsi que toutes les facilités nécessaires pour le succès de sa mission , et que ce prince a témoigné le désir de voir les Français renouer et entretenir des relations de commerce avec ses états. (Moniteur du 13 nov. 1823.) 630. L'Emrereur pe Russie a envoyé à M. Melchior Gioja, auteur du Nuovo progetto delle scienze economiche, une lettre de change de 20,000 fr., en lui demandant 100 ex. de son ou- vrage, qui a 8 vol. in-4. — C’est avec une telle munificence que les monarques peuvent contribuer puissamment aux progrès de l'esprit humain, lorsque leurs faveurs tombent sur des ouvrages qui les méritent. (Rev. Encycl.; nov. 1823; p. 434.) 631. On imprime en ce moment a New-Yorck, un ouvrage du docteur Pascalis sur les dangers des cimetières dans l’intérieur des villes très-peuplées. 632. Il a été pris, au cap Mai, le 30 juillet, d’un seul coup de filet, 279 Drum fishes, pesant 6,565 livres et qui furent estimés , au marché de Philadelphie, mille dollars, 633. La longueur des rues actuellement éclairées par le gaz, à Londres, est estimée à 215,000. — Les trois principales com- pagnies pour l'éclairage du gaz, allument 39,504 lampes publi- ques, et consomment annuellement environ 33,158 voies de charbon. (Journ. de la lit. étr.; août 1823; p. 23.) 634. Une société de négocians arabes fait imprimer à Kasan un nombre considérable d’exemplaire du Coran, pour le distri- buer parmi le peuple. (/ourn. de la litt. étr.; sept. 1823; p. 287.) ne ART NAUTIQUE. 635. MÉMOIRE RELATIF À LA TACTIQUE NAVALE de feu J. CLERK, par J. PLayrair , prof. de physique à l’université d'Édimbourg. (Truns. roy. Soc. of Edinb., vol.1x, p. 113.) L'auteur de cette tactique navale (naval tactics), dit M. Play- fair , est un de ces hommes qui, par la force de leur génie, ont apporté de grands perfectionnemens dans des professions quin'é- taient pas proprement les leurs. Il cite comme exemples analo- gues, Fermat, le rival de Descartes, qui était un avocat; Perraut, qui s’est inmortalisé comme architecte, par sa façade du Louvre, et qui était aussi un habile médecin; et le D'. Herschell, ce cé- 370 Art nautique. lèbre astronome, qui était d’abord musicien de sa profession : de même, M. Clerk, guidé par son génie inventif, quoique n'ayant pu satisfaire son penchant pour la navigation, retiré à la campagne, et se livrant à l’étude de la science navale , après le commencement de la guerre d'Amérique, et d’après le récit des actions qui s'étaient livrées sur mer, découvrit qu'il y avait quel- que chose d’erroné dans les méthodes suivies jusqu’à ce jour par les amiraux anglais, pour livrer bataille avec leurs flottes. Il fit voir les inconvémens graves qui pouvaient résulter des deux mé- thodes suivies jusqu'alors pour l'attaque, et suggéra la nouvelle mé- thode, qui consiste à concentrer la force de l'attaque et à la faire porter avec une énergie beaucoup plus grande sur un seul point ou une petite portion de la ligne ennemie. M. Clerk entreprit, par un détail historique des combats navals les plus remaquables, d'établir l'avantage de ce système, et il composa sa Tactique navale, ouvrage très-estimé en Angleterre, et où l’on trouve un paral- lèlle entre le combat malheureux de l’amiral Byng, et celui de l'amiral Byron. Ro. 636. Royar NaAvaz miocraPmy. Biographie navale royale, ou mémoires des services de tous les amiraux, capitaines, com- mandans, etc. , dont les noms ont paru sur ja liste des offi- ciers de marine; dressée à l’amirauté au commencement de la présente année, par le lieut. S. Manscuazc. 1 vol. en 2 part. 883 p. Londres; 1823; Longman. Cet ouvrage intéressant , par les anecdotes curieuses qu'il ren- ferme, contient les biographies de plus de deux cents amiraux vivans ou morts depuis peu; les relations des grandes batailles navales sont données dans les mémoires des plus anciens offi- ciers vivans qui y ont joué un rôle. La bataille entre l'amiral Rodney et le comte de Grasse, par exemple, est rapportée dans le mémoire de l'amiral Williams (maintenant Freeman, le plus ancien amiral des rouges ( admiral of the reds). Le même sys- tème est suivi relativement aux divers combats et engagemens particuliers , ete. On trouve dans cet ouvrage des anecdotes cu- rieuses relatives au duc de Clarence, à lord Exmouth , à lord Nelson et à Bonaparte ; en un mot, cet ouvrage peut ètre consi- déré comme un dictionnaire curieux de biographie navale. (Zond. lit. Gaz., juin 1823, p. 40). Ro. 637. À PRAGTIGAL TREATISE, elc., ou Traité pratique de l’art de Art militaire. 371 donner l'impulsion aux vaisseaux par le moyen de la vapeur; par Bucxanan. 17 grav. in-8. Prix, 20 sh. cart. Londres; Ackermann. 638. NoTEs RELATIVES À LA NAVIGATION INTÉRIEURE par la va- peur. (Ann. de l’ind. nat. et étr., sepit. 1823, p. 316.) L'auteur pense qu’une des principales difficultés qui ont arrèté les progrès de la navigation à la vapeur parmi nous, est le peu de profondeur de nos rivières. Le halage est un autre obstacle. IL est organisé, facile; on ne peut se promettre des avantages sur les moyens de remorque ordinaires, qu'en faisant les bateaux le plus grands etle plus légers possible, en appliquant des machines à feu plus légères que celles dont on fait usage , et qui consomment moins, qu'en placant les rames de manière à ne point agir dans le courant, qu’en construisant ces rames de telle sorte, qu'elles présentent de la résistance en entrant et en sbrtant de l'eau. B.S. => —— ART MILITAIRE. 639. NacHRricHTEN UND BETRAGHTUNGEN über die Thaten und Schickale der Reuterei, etc. Notices et considérations sur les actions et les événemens de la cavalerie dans les campagnes de Frédéric IT, et dans celles des temps plus modernes. In-8., to. 1er, Prix, 2 rxd. Berlin ; 1823. Ce vol. contient les événemens militaires depuis 1740 jus- qu'en 1806. 6G4o. GErscarcuTE der FRANZOSISCHEN KRIEGEN IN DEUTSCHLAND, etc., ou Histoire des guerres des Francais en Allemagne et principalement en Bavière, dans les années 1796, 1800, 1805 et 1809. Par J. de MussiNan, membre de l’Acad. des sc. à Mu- nich. 2 vol. in-8. Prix, 7 fl. Sulzbach; 1822 ; Seidel. Le 1er. volume contient la campagne de 1796 avec les prinei- paux événemens , jusqu'à la fin de 1799; le 2°. la campagne de 1800. L'auteur à partout indiqué les sources dans lesquelles il a puisé, elles sont au nombre de 22. Il a ajouté de nombreuses remarques géographiques et historiques , et une carte du théâtre de la guerre. Cet ouvrage sera continué. ( /ourn. de La lit. étr., juil. 1823, p. 204.) Gr. GEMALDE von Lerrzic uND sriNErR GrGEND , ou Tableau de 372 Art militaire. Leipzick et de ses environs , avec l'indication particulière des batailles qui s’y sont livrées. Gr. in-8., av. un nouveau plan de Gerlach et de Leutemann.in-fol. Prix, 1 th. 6.gr. Leip- zick ; 1823 ; Hinrichs. 642. KampF AM Tanracona wäbhrend des Befreiungskriegs der Catalonier , etc. Bataille de Tarragone, pendant la guerre de délivrance des Catalans, de 1808 à 1814; avec un plan de siége. Par R1ErGEL. In-8. Prix, 2 fl. 15 kr. Avec cette épigra- phe : 7x omni autem prælio non tam multitudo et virtus tn- docta , quam ars et exercitium solent præstare victoriam. Flay. Veget.; Rastadt ; 1823. 643. ERRATA DE L'ÉCRIT INTITULÉ : Siége de Cadix, etc. (Voy.le n°. 474 de ce Bulletin); par le baron de BraumonT, ancien aide-de-camp de S. Ex. M. le maréchal duc de Bellune. In-8. de 15 p. Paris; 1823; Pélicier. M. de Beaumont relève, dans cet écrit, l’inexactitude des faits avancés par M. de Monglave dans l’ouvrage cité, particuliè- rement au sujet de M. le maréchal duc de Bellune. Cet errata, qui esi resté sans réponse, se fait lire avec intérêt par la manière convenable dont il est écrit et le sentiment qui l’adicté. F. 644.Un des journaux de Varsovie annonce que le comte Dria- hnski a apporté dans cette ville un petit in-fol. de 30 à 4o pages, entièrement écrit de la main de Napoléon; l'identité de l'écriture est certifiée par MM. de Montholon, Mounier et le duc de Bassano; le contenu du volume se compose de divers documens curieux relatifs à l'Histoire de France et d'Europe; un mémoire sur le perfectionnement de l'artillerie turque; divers fragmens de la campagne d'Italie; et, ce qu'il y ‘a de plus important , un plan de la première campagne d'Espagne, dicté. par Napoléon au duc d’Abrantès, en marge duquel se trouvent diverses notes. Le volume contient en outre divers documens inconnus jusqu'à ce jour relativement à l'établissement de lignes de démarcation entre la France et l'Autriche. (Gentlem. Mag., oct. 1823, p. 353.) 645. Prise ne Naroui DE Romanie parles Grecs. (Month. Mag., ’ août 1823 , pag. 7.) Les Turcs enfermés dans la place avaient capitulé et livré aux Grecs un fort situé au milieu du port. Tout à coup, apprennant que l’armée ottomane s’avance par les plaines d'Argos et vient Art militaire. 573 les dégager, ils refusent d'exécuter la convention et ouvrent un feu terrible sur la forteresse qu’ils ont livrée. Ils ne peuvent l'emporter, ni démonter les batteries qui empêchent la flotte de les ravitailler. D’un côté, le commandant du siége s'étant assuré de la négligence avec laquelle la citadelle, établie sur un roc inac- cessible , est gardée, donne un assaut et réussit à emporter tous les ouvrages. Les Turcs, écrasés par le canon des Grecs , deman- dent quartier et l’obtiennent, 646. Suivant un ouvrage anglais, sur les anciennes armures , par le Dr. Meyrick, l'art de ferrer les chevaux , tel au moins qu'il est pratiqué actuellement, a été inconnu en Angleterre jusqu’à la conquête de ce pays par les Normands. On croit que Henri de Ferrers, qui accompagna Guillaume le Conquérant, dut cenom, qui devint celui de sa famille , à ce qu'il était chargé de surveiller le ferrage des chevaux de ce prince. On voyait aussi des fers de cheval dansles armoiries et sur le sceau de cette famille.Guillaume donna à Simon Saint-Liz la ville de Northampton et le Hundred de Falkley , sous la condition de fournir de fers sa cavalerie. —I! parrait qu'au 9°. siècle, en Normandie comme en France , On ne ferrait pas les chevaux tant que durait la belle saison. Au sur- plus , l’usage d’attacher les fers des chevaux au moyen de clous remonte encore cinq siècles plus haut chez les Francais que chez les Anglais à juger par le fer trouvé dans le tombeau de Childéric. (Literary Gazette. Lond., 1823 » p- 663.) C. M. 647. REMARQUES SUR UN PassacE de l'Histoire des Pays - Bas autrichiens , relatif à la position du camp de Q. Cicéron ; par M. Krex, ( Mém. de l’ Acad. de Brux. » tom. 14, p. 4b.) Quand Ambiorix eut exterminé, dans la vallée d’Atuatique , les légions romaines que commandaient Cotta et Sabinus, les Ser- viens, entraînés par l'exemple, prirent les armes et marchèrent au camp de Cicéron. Ils ne connaissaient de l’art de la guerre que ce qu'ils en avaient appris de l'ennemi; cependant leur ardeur éiait si grande qu'ils l’entourèrent d'ouvrages qui excitèrent l’étonne- ment de César , qui fut obligé d’accourir au secours de son Beutenant. Mais quelle était la position de celui-ci, en quel lieu se renfermaient les légions qui venaient l’arracher à sa ruine ? Quelle champ de bataille vit expirer les derniers efforts de la li- berté ? Les auteurs sont divisés à cet égard. Les uns pensent que César fit halte à Wambre; les autres » qu'il prit position à Mons. 374 Voyages. Ces opinions ne coincident pas plus avec les lieux qu'avec les commentaires. M. Kiek les discute les uns après les autres et pen- se, qu'attendu les localités , le camp de Cicéron ne pouvait être qu'à Assche, et que les deux armées se rencontrèrent à Castre et non ailleurs. B.S. — VOYAGES. 648. Guinr pes voyaceurs dans les Pays-Bas et le grand-duché du Rhin, contenant: 1°. un précis historique des provinces des Pays-Bas jusqu’à leur érection en royaume ; 2°. un apercu statistique et géographique de ce royaume et de chacune de ses provinces en particulier ; 3°.observations météorologiques et géographiques à l’usage des voyageurs; 40. mesures de distan- ces,odomètre et pédomètre; 5°. distance vraie de quelques villes d'Europe enr ligne directe et en milles d'Allemagne; 6°. des instructions sur la manière de voyager en Hollande et en Bel- gique; sur leurs poids, mesures et monnaies comparés à ceux de France; la liste des diligences et voitures publiques, les jours et heures de leurs départ et arrivée, et le temps que l’on est en route; l'indication des bonnes auberges, des frais de voyage, des foires qui se tiennent dans chaque ville du royaume, et leur durée ; 7°. l'itinéraire donnant l'état général des pos- tes et relais sur toutes les routes fréquentées par la poste, les courriers, les diligences; la topographie des routes, ou la description des vues, sites et lieux pittoresques, des villes, bourgs, villages où l’on passe, remarquables par leurs produc- tions, industrie, commerce, établissemens, sociétés littéraires et les curiosités naturelles et artificielles ; 12e. édit. , corrigée et considérablement augmentée. In-12, orné d’une carte. Prix, 4 fr. bo c. Bruxelles ; Ferra aîné. 649. Reise 1N MERRERE RussicHE GOUVERNEMENTE, etc. Voyages dans plusieurs gouvernemens de la Russie, en 1781, 1801, 1807 et 1815, 1°. vol., avec supplément de musique, 355 p. Prix : 1 th. Meinungen; 1819; Keyssner, libraire de la cour. Cet ouvrage présente une esquisse trés-bien faite de l’histoire des antiquités, des mœurs et des usages de l’Esthonie. Plusieurs années de séjour au milieu d’une population esclave ont pu faire apprécier à l’auteur les avantages de la féodalité. Voyages. 375 650. LETTRES ÉCRITES DES MONTAGNES à l'éditeur du (Journal de Calcutta, 1822 , n°. 38.) De Manes, où il arriva le 2 septembre, le correspondant fHur- suivit sa route et atteignit Pœnoo, dont le ZLa/a le recut avec beaucoup d’égards; mais il lui défendit de pousser plus loin. Il chercha à le séduire; le Chinois fut aussi insensible à ses flatteries qu’à ses présens , et il fut obligé de renoncer au projet d'atteindre la Sultej par les montagnes, ce qui lui eüt évité un long détour et l’eùt porté au pont de Wanloo. Il reprit le chemin par lequel il était venu. Quoique cette course n'ait pas eu le ré- sultat que l’auteur s’en était promis, elle n’a pas été sans avan- tages; elle n’a pas beaucoup ajouté aux connaissances géogra- phiques ; mais elle a servi à vérifier les positions de Manes, Pœnoo et Dankur, qu'on ne connaissait que par les relations des indigènes. L’exactitude des notions qu'ils ont fournies a cet égard fait bien présumer des renseignemens qu’on leur doit sur la situation de Leh, capitale du Ludak. Elle est bâtie sur la rive droite de l’Indus et à quelque distance du fleuve. Elle compte environ 100 maisons construites avec élégance. Le Rajah, que les Tartares appellent Geapon ou Gealbo, se nomme 7ondook Namgeal, et occupe un très-beau palais. La ville est habitée par quelques négocians indous et turcs; mais la masse de sa popu- lation est Tartare. Elle produit de l'Ooa, du froment, de l'orge, des pois, des fèves et des turneps. La nourriture est en grande partie animale. On y consomme du bœuf, du mouton, de la chèvre et du cheval. Le pays est très-montagneux et s'étend sur les deux rives du Sing Zing Khampa, ou Indus. Il est borné au nord par le Yarkand ; à l’est et au sud-est, par la T'artarie chi- noise; au sud , par le Speetee; il confine au sud-ouest avec le Lahoul et le Kooloo, et l'est court sur une partie du Chumbec et du Kashmer. Il contient plusieurs Purgannas, dont une, Choosa, n’est, pour ainsi dire, habitée que par des musulmans appelés Bittæ, qui s’y sont établis depuis plusieurs années. Les monta- gnes sont de nature calcaire. Le terrain est aride, sans végéta- tion; les cours d’eau sont rares et faibles. L’évaporation est par conséquent fort peu abondante; aussi les pluies et la neige ne s'y montrent-elles qu’en petite quantité. Les montagnes ne sont presque jamais couvertes; on les traverserait en tout temps, si le froid n’était pas si vif dans ces régions élevées. Bis: 376 Voyages. G5r. TRAVELS IN THE NORTHERN STATES OF AMERICA, etc. Voyages dans les états du nord de l'Amérique, principalement ceux dela Nouvelle-Angleterre et de New-York, par Timothée Dwicer. 4 vol. in-8., avec cartes. 2 ]. 2 sh. Londres; 1823; Baynes. Ces voyages contiennent une description de l’aspect général , naturel et artificiel des régions que l’auteur a visitées, de leurs montagnes, rivières et lacs; leur topographie et histoire natu- relle; le caractère des habitans , leurs institutions civiles , politi- ques, littéraires et religieuses ; les événemens remarquables qui ont eu lieu; des notices sur la vie d’un grand nombre de per- sonnes distinguées ; l’origine, le caractère et les mœurs des tribus indiennes; des traits de leur histoire, etc., etc. (Journ. gen. de la Littér. étr., mars, 1823 , p. 79.) 652. JOURNAL OF À VOYAGE TO GREENLAND IN THE YEAR 1821,etcC. Journal d’un voyage au Groënland en 1821 ; par G. W.Mawey. 1 vol. in-4. Prix: 1 1. 11 sh. 6 pences. Londres; 1822; Whi- taker. La Société d'encouragement des arts, du commerce et des manufactures, proposa un prix pour la découverte d’un moyen de lancer le harpon , au lieu de frapper la baleine au moment où elle approche du bateau : ce qui expose le harponneur à un très-grand danger. On en soumit plusieurs à la Société, qui fu- rent approuvés par elle; mais à l’épreuve ils offraient tous le même défaut. Le harpon pouvait, il est vrai, atteindre à une dis- tance considérable ; mais il était impossible de le diriger de ma- nière à ce que la pointe frappât la première; il arrivait donc souvent que la blessure, au lieu d’être profonde , n’était qu’une longue déchirure faite avec le dard, qui n’offrait aucun moyen de retenir le poisson. Cet inconvénient fort grave porta les pé- cheurs à rejeter l'usage de l’arme à feu , et à reprendre leur an- cienne méthode. Feu M. Rose, président du conseil de commerce, ayant su apprécier le génie inventif de M. Maxex, l'engagea à chercher quelque procédé pour rendre la pèche de la baleine moins périlleuse et plus lucrative. Celui-ci, pour répondre à ce désir, examina d’abord la cause des. préventions qui s'étaient établies contre l’emploi de l’arme à feu. Il en changea la con- struction , puis il trouva le moyen de faconner le harpon de ma- nière à ce qu'il pût sortir du canon sous la forme d’une masse Voyages. 377 cœurte et cylindrique, retenue par une forte corde, Cette arme, en frappant la baleine comme un boulet, s’enti’ouvre, et n’étend ses dents qu’au moment où l'animal, sentant sa blessure, cherche à fuir. Le harpon une fois engagé dans les chairs de la baleine, on lâche de la corde; et, plus le poisson se débat, plus il lui devient impossible de retirer l’arme. M. Maxgy inventa aussi un harpon de main d’une forme nouvelle et très-ingénieuse, ainsi que plu- sieurs instrumens qu'il serait trop long de décrire ici. Son but, en faisantle voyage de Groënland, était de faire lui-même l’expé- rience de ses découvertes. Mais il ne put y parvenir, à cause de la mauvaise volonté de l’équipage du vaisseau sur lequel il se trouvait. Les harponneurs surtout, s'imaginant qu'ils allaient perdre la haute paie que les dangers auxquels ils sont exposés leur font accorder , prirent tous les moyens pour empècher les expériences de réussir : une fois entre autres ils remplirent d’eau l'arme qui devait lancer le harpon. En outre, l’homme que M. Manby avait amené pour diriger ses instrumens, tomba dangereusement malade ; enfin les obstacles se multiplièrent tel- lement, que M. Manby fut forcé d'abandonner son premier pro- jet. Il faut donc suspendre notre jugement sur des inventions qu'on ne pourra bien apprécier qu'après l'épreuve. Quoi qu'il en soit, la relation de ce voyage est assez intéressante pour que le lecteur ne s’apercoive pas que le but en a été manqué. Une suite de tableaux imposans et sublimes s’y succèdent rapide- ment. Les dangers du voyage, le passage du vaisseau au travers des glaces, une pêche dont M. Manby fut spectateur, sont dé- peints avec une chaleur et une vérité qui attachent et rendent les objets tout-à-fait présens. (Rev. Encycl., avril 1823 , p. 109.) 653. Travers To Cuire. Voyage dans le Chili au travers des Andes , dans les années 1820 et 1821, par P. Scaminr-MExERr. Londres, 1822. Ce voyage parait offrir beaucoup d'intérêt par les renseigne- mens géographiques qu’il contient sur cette contrée peu con- nue. On y trouve aussi des détails précieux sur les animaux qui l'habitent. L'auteur décrit leurs mœurs et leurs habitudes avec beaucoup de soin. — On n’a pas de données bien précises sur la population de ces contrées. Les évaluations qu’on trouve dansles ouvrages, sont presque toutes dues aux missionnaires. Voici cependant les nombres qu'assigne l’auteur : Mexique, Tome IV. 25 378 Plans , cartes topogr. et géogr. 7,000,000, dont 3,000,000 d'indigènes; Colombie, 2,000,000 4 650,000 indigènes; Pérou, 1,350,000 dont 700,000 indigènes ; Chili, o; Brésil, 4,000,000, dont 1,500,000 esclaves noirs, 1,000,000 , d’indigènes. L'auteur s'étend beaucoup sur les mœurs, la civilisation de ces peuples à l'époque de la conquête, et fait divers rapprochemens qui ne sont pas à l’avantage des institutions que nous leurs avons données. me PLANS, CARTES TOPOGRAPHIQUES ET GÉOGRAPHIQUES. 654. CarTE 1DRAULICHE dello stato antico e moderno della valle di Chiana, etc. Cartes hydrauliques de l’état ancien et mo- derne de la vallée de Chiana; nivellement général de ses ca- naux principaux, avec un essai sur l’histoire de ses améliora- tions, et sur la méthode employée pour la combler; par G. A. Maxerri. Grand in-fol., 10 p., 13 cart. Florence; 1823. 655. Nouveau PLAN DE Capix pour la guerre actuelle, par Four- N1ER. Paris, chez l’auteur, rue de Condé, n°. 17. 65G. Pran DE LA BAIE DE Capix et de ses environs; notice sur l'ile, la baie et la ville de Cadix, et sur tous les points impor- tans qui les entourent, suivie des bulletins officiels relatifs a la prise du Trocadero, du fort Saint-Louis, etc. In-12, 1 f.=, plus une pl. Lille; Carteaux et Martin Delahaie. 65. Pran pER sTapT MAGDEBOURG, etc. Plan de la ville de Magdebourg et de ses environs, nouvellement levé; par Lin- pEmanx. Grand in-fol., col. Prix, 12 gr. Magdebourg; Creutz. 658. Arras FRANCAIS en 90 feuilles, format grand aigle, dressé à l’échelle de 1 à 200,000 ; par E. DE BranviLre et A. Paur- mrer ; Simoneau , rue de la Paix, n. 6. Sur ces 99 feuilles, 86 représenteront les départemens de la France; les 4 autres feuilles sont destinées aux cartes générales, physiques et politiques, au titre, et au tableau des signes con- ventionnels. Cet altas lithographié paraitra par livraisons de 3 feuilles quiseront publiées de 3 mois en 3 mois. Les deux 1°. liy. viennent de paraitre , elles se composent; savoir : la ire, du titre de l'ouvrage, des départ. de la Seine, de Seine-et-Oise et des Basses-Pyrénées; la 2e. du départ. des Hautes-Pyrénées ; des Pyrénées-Orientales et du tableau des signes conventionnels. Le terme fixé pour l’achèvement de cet ouvrage, sera de huit Séances. 579 ans. Nous attendrons que plusieurs autres livraisons aient paru pour en rendre compte. ME SuEur-MERLIN. DEUXIÈME SECTION. TRAVAUX DES SOCIÉTÉS SAVANTES. SÉANCES. 659. Paris. Société royale et centrale d'agriculture. — Séance du 6 août 1823. — M. Caffin adresse une notice sur la culture du colza et de l’œillette, qu’il suit, depuis quatre années, à la ferme d’Orsigny, département de Seine-et-Oise. — M. Fauvel adresse le dessin, avec une note explicative, d’un pressoir pour épurer la cire. MM. Bosc et Molard, commissaires, — M. Seguier, consul général de France à Londres, est nommé correspondant de la Société. — Au nom d’une commission, M. Huzard fils fait un rap- port sur les travaux agricoles de M. le baron de Mortemart- Boisse, et sur les droits que ces travaux lui donnent au titre de correspondant; il sera statué sur l’objet de ce rapport à la pro- chaine séance. — M. Gavet rappelle le procédé qu'il a déjà fait connaitre à la Société, et dont il se sert depuis plusieurs années, pour faire repousser les souches des vieux arbres abattus; il con- tinue à se louer des succès qu’il en obtient. Séance du 20 août 1823. — S.E. le ministre de l'intérieur annonce qu'il assistera avec plaisir, ainsi que la demande lui en a été faite au nom de la Société , à quelques-unes des expérien- ces solennelles qu'elle se propose de faire au printemps prochain, pour apprécier les avantages respectifs des meilleures charrues. Le président désigne les commissaires qui seront chargés de préparer le plan de ces expériences et d’en suivre l'exécution. —M. Caron envoie un semoir, construit sur le modèle de M. De- lisle-St.-Martin, perfectionné ; MM. Molard et Hachette en ren- dront compte. M. de Mortemart est nommé correspondant. — M. Bose fait un rapport sur le pressoir propre à épurer la cire, de l'invention de M. Fauvel; ce rapport est adopté, il sera im- primé dans les Annales d’agriculture.— M. Dupetit-Thouars lit un mémoire sur la méthode qui lui parait la plus propre à favoriser le développement des arbres. La Société, conformément à son règlement, s’ajourne au zer. mercredi du mois de novembre, 380 Séances. 660. = Société de géographie. — Séance du 5 octobre. — On donne lecture d’une lettre de M. Ouvaroff, président de l’A- cadémie impériale des sciences de Pétersbourg , écrite à M. le président de la Société de géographie, pour lui témoigner l’in- térèt que cette Académie prend aux utiles travaux de la Société. — M. Rousseau adresse des observations relatives à la publi- cation de la carte des pachaliks d’Alep qu'il a présentée à la So- ciété. — M. Malter, professeur à la faculté des lettres de Stras- bourg, adresse à la Société des renseignemens sur quelques nouveaux ouvrages allemands. Renvoyé au comité du Bulletin. — M. Alex. Barbié du Bocage donne de nouveau lecture de son projet de voyage dans la Cyrénaïque, suivi de la proposition d’en faire un sujet de prix. A près plusieurs observations, M. le prési- dent résume la discussion. Les objections lui paraissent peu fondées. Ce n’est pas précisément un voyage qu’on propose, c'est une relation qu'on demande. La commission arrète que la proposition est prise en considération, et inscrite parmi les prix qui seront discutés. Séance du 17 octobre. — M. Bresson, secrétaire de légation aux États-Unis, envoie un mémoire en réponse à la 2°. question qui lui a été adressée par M. Warden, au nom de la section de correspondance. — Ce mémoire est accompagné de deux cartes manuscrites, représentant les fortifications anciennes, élevées par un peuple inconnu sur les bords de l'Ohio. On y trouve in- sérée une lettre de M. Roberdeau sur les fortifications de l'Ohio, ainsi que la traduction d’une description des Tumuli trouvés dans l’état d’Indiana. — La commission décide que le mémoire de M. Bresson sera inséré dans le Bulletin. 661.AoRs-BERÆTTELSER om Vetenskapernas framsteg, ou CoxPrEs RENDUS des progrès des sciences, par les fonctionnaires de l'A- cadémie royale des sciences de Suède, in-8. 422 p.Stockholm; 1822; veuve Lindh. Cette seconde collection de rapports scientifiques pour l’année 1821, faisant suite à celle de l’année 1820 qui a déjà été analysée dans le Bulletin, Tom. 1, n°. 249, a été présentée à l’Académie de Stockholm dans sa séance solennelle du 31 mars 1822, anni- vemsaire de lincorporation officielle de cette savante com- pasmie. En tète de l'ouvrage se trouve un discours adressé Prix proposes. 551 par le président de l’Ac. (M. de Pontin), au prince royal qui as- sistait à la séance. Nous trouvons dans ce discours un fait qui n'est pas généralement connu, c’est que Charles XII avait formé le projet de donner à la Suède une Académie des sciences. Il écrivit à ce sujet au comte Nicod. de Tessin, et ce qui rend ça lettre particulièrement remarquable, c’est qu’elle est datée de Timustasch; ainsi ce fut au milieu des plus grandes infortunes, que ce prince songea à l'intérêt des sciences dont il avait paru se soucier peu jusqu'alors, et dont il ne s’occupa plus guère en- suite. — L'Académie royale de Stockholm a adopté l'usage de consacrer par des médailles, la mémoire de ceux de ses membres qui ont rendu les services les plus éminens aux sciences, On en cite ici deux : une pour un médecin célèbre (Nils von Rosens- tein) , l’autre en l'honneur de Pierre-Guilliume Wargentin, mort le 15 décembre 1783, après avoir été perdant 34 ans se- crétaire de cette académie. Cette dernière médaille, qui a été dis- tribuée dans la séance solenneile de 1822, offre d'un côté la figure de ce savant avec ses noms et ses titres, et de l’autre, le firmament avec la planète de jupiter accompagnée de ses sa- tellites dans la position où ils se trouvaient le jour de la mort de cet astronome ; qui le premier avait déterminé la théorie de leurs mouvemens; la légende est conçue en ces termes: sublimiora jam curat, C::M: ee PRIX PROPOSÉES. 662. Urrecar. — Société provinciale des sciences et des arts. — Prix de physique. — 19. En quoi les observations faites dans ce siècle par Herschel et les autres astronomes ont-elles contri- bué à l'augmentation de nos connaissances , relativement à l’éten- due de cette partie du firmament que nous pouvons découvrir avec nos yeux et le secours des instrumens d'optique? Jusqu'à quel point nos premières opinions sont-elles confirmées , démon- trées ou réfutées par ces dernières observations, et que peut-on conclure de toute cette suite d'observations continuées avec zèle pendant plusieurs années, et maintenant interrompues ? Que peut-on considérer comme démontré, comme vraisemblable ou comme fondé sur de simples hypothèses préalables ? 2°. Les phénomènes produits par l'élévation des vapeurs de l'atmosphère, et connus sous le nom de mirage, réfraction ter- restre, réfraction ertraordinaire, ayant été souvent observés 382 Prix proposés. dans notre pays, et diverses autres observations faites à ce sujet par Martinet, ayant été recueillies dans les mémoires de la So- ciété de Harlem, sans que l’on ait, jusqu’à ce jour, comparé ces observations avec une théorie unique : la Société demande que l’on compare lesdites observations , ou d’autres, qui ne sont pas encore connues, sur l'élévation des vapeurs dans ce royaume, avec les théories de ces phénomènes données par les physiciens les plus célèbres, entre autres par Monge et Biot, et que l’on fasse voir jusqu’à quel point ces théories s'accordent, ou sont en contradiction avec les observations faites dans ce pays. 30, Vu que la fabrication, le transport et la conservation de la poudre à canon ont souvent, par des explosions accidentelles , causé les plus grands malheurs, tant dans ce pays-ci qu'ailleurs, et que l’ou court encore continuellement des dangers, tant dans le voisinage des grands magasins à poudre et des moulins à pou- dre même, que dans le transport des poudres dans tant d’autres endroits, tellement que la moindre inadvertance, ou d’au- tres circonstances fortuites et non prévues, peuvent occasioner des désastres tels que celui de Leyde: et vu, qu’à tous ces égards, il serait à souhaiter que l’on püt éviter à l'avenir de pareils acci- dens, ou au moins diminuer considérablement les occasions qui peuvent y donner lieu: la Société demande que, d’après l’é- tab actuel des connaissances chimiques , ou, d’après les résultats de l'expérience dans la fabrication de la poudre, l’on indique de nouveaux moyens bien fondés, à l'aide desquels on pour- rait préparer les trois substances constituantes de la poudre, qui, prises séparément ; ne sont pas susceptibles d’explosion , de ma- nière qu’en temps de paix, chacune de ces substances ; ou deux mélées ensemble, pussent être conservées dans les magasins sans danger d’explosion , et en temps de guerre , réunies en petite quantité, de manière à ce que les effets produits par la poudre à canon, ainsi confectionnée, ne fussent pas moindres à la guerre que ceux produits actuellement par la poudre ordinaire. — En considération de l'importance générale de cette question , la ré- ponse qui sera jugée la meilleure pourra être couronnée, quoi- que la question ne soit pas entièrement résolue, pourvu que les règles ou principes, qui peuvent conduire à trouver les moyens désirés , soient établis sur des fondemens vraisemblables. 4°. L'expérience ayant appris que les portes des écluses, très- larges et très-profondes , sont quelquefois renversées par l'éléva- Prix proposes. 383 tion des eaux extérieures, et qu'il est de la plus haute impor- tance, que les moyens qu’il convient d'employer dans de pareilles circonstances , soient généralement connus, la Société demande : — Quels sont les moyens qu'il convient d'employer lorsque les portes des écluses , très-larges et très-profondes, vien- nent à être renversées, et comment doit-on arrêter, de la ma- nière la plus expéditive et la plus sûre, l’irruption de l’eau ex- térieure ? — Quelles sont les mesures actives qu’il convient de prendre, lors d’un pareil accident, pour en prévenir les suites funestes ? — On désirerait surtout que l’on prescrivit des moyens tels , que la maconnerie et les murs de l’écluse fussent sujets au moins de détérioration possible. 5°. Quelle est l'influence que les canons de fer à bord, et les parties en fer d’un vaisseau, ont ou peuvent avoir sur la route du navire , sur la variation de l’aiguille aimantée , et les indications de là sonde observées et déterminées au moyen de la boussole ? Comment peut-on détruire cette influence , ou la déterminer de telle manière que l’on puisse rectifier , avec une exactitude suffi- sante , les observations faites avec le compas de mer? On désire en même temps un examen raisonné des principes et des règles que Flinders , dans l’appendice n°. 11 à son Voyage en Austra- lasie ; Sabine , Philos. trans., part. 1, 1819 ; Barlow, dans son Essay on magnetic attractions, 1820 ; Lecount, dans sa Descrip- tion ofthe changeable magnetic properties possessed by all iron bodies 1820, et d’autres ont donnés à ce sujet, et déduit de leurs observations ? 6°. Quelle est l'influence que les canons de fer et les parties en fer d’un vaisseau, ont, ou peuvent avoir sur la marche d’une montre marine placée sur le vaissseau ? Quels sont les meilleurs moyens de détruire cette influence, ou de la déterminer de telle manière, que l’on puisse en tenir compte dans le calcul de la marche d’une montre marine, comme d’une quantité connue ? L'auteur de la réponse à cette question ajoutera un grand prix à son mémoire en y joignant, à l'appui, quelques expériences et observations satisfaisantes. Prix de médecine. — 7°. Y a-t-il des raisons de croire que le nombre des déviations de la colonne vertébrake chez les enfans, depuis ces dernières années, ait augmenté dans notre patrie, et, dans le cas de l'affirmative, à quelle cause doit-on attribuer cette différence, et que doit-on faire pour la prévenir par la 584 Prix proposes. suite? Quelles sont les causes générales et particulières qui pro- duisent cet état ? Quel mode de traitement doit-onadopter? Quels sont les appareils qui sont utiles à cet effet, et quels sont ceux qui sont nuisibles? L'on désire une description exacte et claire de ces appareils, avec leurs figures. 8°. L'opération de la keratonixis ayant été proposée par Bu- chorn , il y a quelques années, comme un procédé plus avan- tageux dans le traitement de la cataracte, et cette méthode ayant déjà été pratiquée plusieurs fois avec un succès tel que l’on a pu se convaincre de son utilité , l’on demande : — 19. Avec quels instrumens, et de quelle manière, cette opération peut-elle être pratiquée avec le plus d'avantage ? — 2°. Quels sont les cas non- seulement relatifs aux époques, mais aussi aux complications de la cataracte, dans lesquels l’on peut, avec raison, considérer cette opération comme utile et convenable ?— 30. Quelles sont les suites que l’on a à craindre et à espérer de l'emploi de ce procédé, d’a- près des raisons théoriques et pratiques , et jusqu’à quel point mérite-t-il d’être assimilé ou préféré à l’abaissement ou à l'ex- traction du cristallin ? 9°. Les sécheries considérables établies en peu d'années , de- puis 1608, dans la Nord-Hollande, ont-elles eu une influence nuisible sur la santé des habitans? et, dans le cas del'affirmative, de quelle manière a eu lieu cette influence? Dans le cas contraire, quelles sont les causes pour lesquelles les sécheries furent, en ce temps-là, moins insalubres ? Employa-t-on alors quelques moyens préservatifs contre cette prétendue insalubrité , et en quoi con- sistaient ces moyens? ou, enfin, des circonstances acciden- telles ont-elles contribué à neutraliser les effets insalubres de ces digues étendues, et quelles étaient ces circonstances ? 100. Comme il est à souhaiter que les sels de kinine, d’après ce quel expérience nous a déjà appris sur leur utilité en méde- cine, à des doses déterminées avec exactitude, soient encore plus fréquemment employés, l’on demande : — Convient-il CPR ces sels dans tous les cas où l’on pourrait employer la quinine, et doivent-ils conséquemment remplacer tout-à- fait cette substance; ou bien dans quels cas doivent-ils mériter la préférence, et dans quels cas l'usage ordinaire de la quinine peut-il étre remplacé par ses combinaisons ? On désire , autant que possible, que ks réponses à ces questions soient appuyées sur des expériences. Nominations, Eloges et Nécrologie. 385 \ 110. Lesanciens médecinsavaient divisé la phthisie pulmonaire en plusieurs espèces, mais ils ont pensé néanmoins que, dans la dernière période, toutes ces diverses espèces se ressemblaient et causaient une véritable ulcération d’une partie plus ou moins grande des poumons; ils considéraient cette ulcération comme un effet nécessaire d’une phthisie complète, tandis que des obser- vateurs plus modernes, et surtout Laennec, dans son ouvrage sur l'Auscultation médiate , Paris, 1819, tom. 1, pensent qu'ils sont autorisés par l'expérience, et l'anatomie pathologique, à attribuer l'existence de cette maladie exclusivement et con- stamment à la dégénérescence des tubercules ( tubercula), for- més auparavant dans les poumons, tubercules dans lesquels une matière particuliére est sécrétée, pour être plus tard expec- torée : la Société demande : — 10. L'opinion de M. Laennec a-t-elle été confirmée ou non, tant par l'expérience des méde- cins, que par un nombre suffisant d'ouvertures de cadavres ? — 20, Peut-on faire voir, d’après les ouvrages des anciens médecins, qu'ils se sont trompés dans leur opinion relati- vement à la nature véritable de la phthisie pulmonaire, et prouver, par un nombre suffisant d'exemples, que ceux chez lesquels, d’après leur opinion, une partie des poumons avait été détruite par l’ulcération, ont succombé réellement à uneirritation des tubercules des poumons ? — 30, Dans le cas de l’affirmative, la connaissance plus exacte que l’on a acquise de la nature de la phthisie pulmonaire , doit-elle avoir quelque influence sur la ma- nière de traiter cette maladie, et quels sont les remèdes que le médecin peut employer pour prévenir la formation des tuber- cules dans les poumons , ou de quelle manière peut-il empêcher qu'ils ne passent à l’état d’ulcération, lorsqu'ils existent déja dans les poumons ? TROISIÈME SECTION. ANNONCES DIVERSES. NOMINATIONS, ÉLOGES gr NÉCROLOGIE, G65. MM. Desmarest et de Férussac, nommés membres cor- respondans de l’Académie des sciences naturelles de Philadel- phie, depuis plusieurs années , et qui n'avaient point eù con- 386 Nominations , Eloges et Nécrologie. naissance de leur nomination , viennent de recevoir les nouveaux diplômes que cette savante Académie vient de leur faire adresser. 664. Le volume des mémoires de l'Acad. royale de Stockholm, pour l’année 1822, est terminé par des notices biographiques sur deux membres que cette compagnie a perdus en 1821. L'un, Sven Anders Hédin, né près de Wenioe en Smoland , en 1750, “était médecin ; l’autre, Anders Jahan Retzius, né en 1742, à Chri- stianstand , est connu par plusieurs ouvrages d'histoire naturelle et de chimie. Il était, depuis 1795, professeur d’histoire natu- relle et d'économie, à Lund en Scanie, où il obtint aussi la chaire de chimie après la mort de Wollin. Cette ville lui dut la fondation de la Société physiographique, dont il fut secrétaire jusqu'en 1815, et ensuite président. Il était membre de 31 Sociétés sa- vantes. C. M. 665. Le D". Davip ScnurTz DE SCHULTZENHEIM, dont nous avons fait mention dans le Zulletin, n°.249,p-146, comme étant le doyen d'âge de l’Académie royale des sciences de Stockholm, est mort dans cette même ville, le 24 avril 1823, à l’âge de 9x aps , & tant né en Dalécarlie, le 27 mars 1732. Il avait été admis en 1722, comme DrOsPGIeRE, par l’Université d'Upsal, où il re- cut, De ans après , le bonnet de docteur. Il était à sa mort archiatre du roi de Suède, et président du collége des mé- decins. Ses confrères ont fait faire à leurs frais son buste en mar- bre, et l’ont placé dans leur salle d’assemblée ; avec cette inscrip- tion : Au médecin, à l'homme d État , au patriote. I] avait été admis en 1760 à l’Académie royale de Suède , principalement à cause d’un ouvrage sur l’inoculation (1556, in-8.) En 1775, il devint intendant d’un hospice d'accouchement dont il était le fondateur. Il a écrit des lettres sur les finances de sa patrie, et d'autres objets d'économie politique, et il a contribué à plusieurs ouvrages périodiques scientifiques et littéraires. ( Gaz. lütter. de Leip., août, 1833 , n°. 200.) C. M. 666. George Santi, professeur de chimie et d'histoire natu- relle à l’Université de Pavie, et qui, sous le gouvernement francais , fut inspecteur des études et chef du jury médicalà Flo- rence, est mort à Pienza, sa patrie, le 29 décembre 18292. L'ouvrage le plus connu de ce naturaliste est la description de ses voyages dans le Siénois, qui a été traduit en anglais et en francais. On a encore de lui un petit traité fort estuné sur le Entreprises scientifiques. 387 Laurus nobilis, et une analyse chimique des eaux thermales de S. Giuliano, près Pise. Il a eu pour successeur dans le professo- rat, M. Gaetano Savi.(Nuov.giorn. de lit., Pisa, 1823,n°.7.) C. M. 667. Norice HISTORIQUE sur LE D". JENNER , suivie de notes re- latives à la découverte de la vaccine; par le D. VarenTiN. In-8. Prix, 1 fr. 10 c., au profit des pauvres. Paris; 1823; Gabon; Lyon , Maire; Metz, Devilly ; Strasbourg, Levrault ; Nancy , Ve. Bontoux. Édouard Jenwer est mort à Berkeley, le 26 janvier 1823, et non le 21 février, erratum à corriger dans l’imprimé. 2 — ENTREPRISES SCIENTIFIQUES. 668. Une Université vient d’être fondée pour l'État de Virgi- nie, par le vénérableex-président JEFFERSON, qui approche main- tenant de sa 80€. année; c’est à Charlotteville, près de Monticeilo, lieu de sa résidence , qu'il l’a établie. En choisissant des profes- seurs des deux hémisphères, il a espéré en faire un des meilleurs établissemens de ce genre dans sa patrie. Il doit y avoir d’abord 10 professeurs et des appartemens pour 208 étndians. { PA. mag. , avril 1823 , p. 317.) 669. M. Gurcr. Zxrrersrenr, professeur de botanique à l'U- niversité de Lund, et auteur de plusieurs ouvrages estimés sur l’histoire naturelle, a entrepris en 1821 un voyage scientifique en remontant la rivière de Tornéo, et traversant les confins de la Norwège et de la Finlande avec l'Océan Glacial; il s’est rendu à Tramsoe et aux environs du cap Nord, et il a voyagé à pied par des chemins non fréquentés , jusqu'a Karessuando dans la Laponie suédoise, et de là jusqu’à Kengis et Hastarauda. Ce professeur se propose de publier ses observations sur ces pays, ainsi qu'un Prodromus faunæ insectorum Laponiæ. I] a décon- vert plusieurs espèces d'insectes, et l'Université a déjà recu delui une collection considérable d'objets d'histoire naturelle. (£urop. mag, juil. 1823, p. 352.) 670. On parle, depuis quelques temps, d'un voyage que doit entreprendre l’intrépide capitaine Parry, qui à déjà passé trois hivers dansles glaces du pôle septentrional. Ces bruits ayant acquis plus d'authenticité, nous pouvons annoncer à nos Us 555 Entreprises scientifiques. lecteurs que le capit. Parry doit certainement entreprendre un autre voyage. On se rappellera probablement que, dans les pre- miers qu'il fit dans la baie de Baffin, il découvrit dans la passe de Lancaster, mais n’explora pas, une ouverture à laquelle il donna le nom d’Æntrée du Prince régent; laissant à gauche cette entrée qui paraissait tourner au sud-ouest, il se dirigea droit au nord-ouest au milieu des glaces et des dangers de toute espèce. Cette entrée promettait beaucouxs ; mais le corps de la passe de Lancaster n'ayant pas encore été exploré, l'Entrée du Prince régent fut nécessairement laissée de côté. On assure que l'amirauté a résolu de la faireexplorer cette entrée, afin de ne né- gliger aucune ouverture offrant quelque chance de succès. Le capit. Parry doit, en conséquence, se rendre , l'été prochain , à l'Entrée du Prince régent , avec son ancien et bon vaisseau l'Hé- cla. La direction dans laquelle Hearn décrit la mer Polaire, nous fait espérer un résultat favorable. On peut, au reste, supposer que'le plan de ce voyage ne sera pas dressé sans l'approbation du capit. Parry , qui, si le succès est possible quelque part, es- père réussir dans cette direction. Si la découverte tant désirée n'est pas faite, an moins un officier aussi entreprenant ne sau- rait être employé dans ces parages sans ajouter encore à nos connaissances sur ces régions. — Dans la relation de son voyage, récemment publiée, le capit. Parry dit que des Esquimaux lui parlèrent de débris de deux bâtimens européens échoués au nord de la route de l'expédition. Ces débris étaient sans doute Îles vaisseaux baleiniers / Aurora , de Hull, et /a Dexterity, de Leith, naufragés quelques saisons auparavant sur la côte occiden- tale de la baie de Baffin, au nord de la passe de Lancaster. Quelques portions de ces débris ont été aperçues cette année à deux ou trois milles de distance. ( Courrier du 27 nov.,et Moni- teur du 1e". déc. 1823.) 651. Suivant un avis de l’amiral russe Krusenstern, parvenu en Angleterre, un officier russe aurait fait sur la glace polaire un voyage de cinquante jours, au bout desquels il serait arrivé à une mer polaire entiérement ouverte, (Journ. des voy., avr. 1823, p. 139.) 4 ! Æ IMPRIMERIE DE FAIN, PLACE DE L'ODEON. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES. ET DES AUTEURS, POUR L'ANNÉE 1853. Nora. Les chiffres romains indiquent le volume , et les chiffres arabes les numéros des articles A Abeilles, to. 1, 186, 358; 11, Go2. Asranrrimt. Lecons de physiologie, IV, 555. Ablette (Matière nacrée de ”),11,354. Absorption, 1, 588, 800. Académie des Lincei, }, 398. — des sciences de l'Institut de France, 1, 990 ; 11, 641 ; IA, 299; IV, 490.— roy. des sciences , etc., de Bor- deaux, 1, 253. — de Copenhague, 11, 657. — de Florence, 11, 659. — du Gard. Il, 554.—de Stockholm, ‘1,249, 535 ; IV, 661. — de dessin géométrique à Paris, 1, 263. Acajou ( Sciured') pour pâte à mo- deler , IV, 444. Accouchemens. Voyez Lachapelle, J, 155. — Maigrier, 887. — Léde- rer, $88.— Conquest, 889 —Mer- siman ,800 — D'Outremont, IN, 181. — Traité sur l'art de l”, 183. Accum's Treatiseongas-light, 1,933. Ac:,m1(E.). Doctrine de la fièvre pé- téchiale , 1, 891; I, 458. Acmainrae et Lemaire. Cæsar ad co- dices, 1, 516. Achlysie, IV, Gr. Acide benzoïque, If, 819. — carbo- nique, 817. —chromique, 835. — hydro-cyanique, 58.339; IV, 122. — hydroxantique, 11,853 — mu- riatique, 11,83. —nitrique, I, 59. — nitreux, {ll, 500.—oxalique, LU, 341,231. — purpurique, II , 83»: IV, 526; Il, BR Me rt 819. — urique, II], 382. — véné- neux de la graisse, lil, 160. — dans les subst min., I, 847.— de térébenthine, II, 70. — des prus- siates triples, 1], 844. Acier ( Alliages d’), 11, 818 — da- massé, 976. — fabriq., 420. — se coupe avec le fer doux, IV, 14.— moyen de lui donner les couleurs du prisme, IV, 614. Acrenmann. Jloyen de rendre les draps imperméables, I, 9:8. Acqua tofana, À, 430 Acta regiæ societalis medicæ hal- niensis , TI, 471. F Acupuncture, iV, 584. Ava ‘J.). Valvule mitrale, Il, 301. Avam.Nouvelle méthode d: prendre les hauteurs en mer, Ili, 269. Avezow, Aumenr, etc. Dict. abr. des Sci. med., 1, 146. Adelsberg , ses grottes, }, Administration de Ja Grande-Breta- gne, 1i,524.—En 1822,11, 526. Afiection cérébrale , 1V, 169. Afût marin en fer forgé, par Pering, IV, 204. Afrique (l’), par Mac Leod et Gaut- tier, 1, 530. — Du climat de, 504. — Découvertes dans, 945.—Tour 526. 2 Table des matières. de , 957.— Côte septentr., II, 539. — Sausonk à la côte, HI, 509. Acarom pres dlyarnm, W, 017.— Aneditæ, MI, 105 — Germivat. des préles 11,936.—Phénom.désanim. infusoires et suppl. IH, 627, 628. Age très-avancé , moyen d'y attein- dre, {l°1259: Acuvs. Introd au journ. de l’expé- dit. angl. en Egypte , 1, 968. Agricoles ( Des connaissances ), IT, 364.—Intéréts , à Ceylan. I, 5o5. Agriculture Nouv. cours complet, f, 356 — Journal du Tarn, 158. — Mémoire sur |’, 480.—Son amélio- rat., 197 —Sonélat.907. — Dans l'Aveyron, 189.— En Égypte, 481. — Dans le Jura , 182. — Dans le Doubs, II, 353. — Dans la Flandre francaise,!1},487.—Obsery d'hist. uat. sur., IV, 503. Agrostographiæ antiq. (elavis), par . Trinius , J, 106. Aumiquisr et Goeran Wahlenberg. Const. phys. d'OEland, 1, 117. Amnensiu Fauna Insector. Europæ, 11, 149, 903. Ai dos brûle, IE, 125. Aiguille aimantée, 1, 656; IX, 70; Hi], 31. Aiguilles extraites du corps, IIE.180. Aimans artificiels ( Fabric. des ), I, 657. Ainszie, matière médic. , 1, 469 Air marécageux, LI, 666. Alaitement artificiel, 1, 154. Alambie, 1V, 165 Albite (min.), IH, 129. Albumine , I, 419. AusvqurrQue { Sizva Movsixno ne ). Sur l'instr. publ., J1, 528. Alcalis, IV, 399. Alcohol , Ii], 456. Azexanone (l’emper.) envoie le prof. Nevi dans la Tartarie indépend. , XI, 582. — Lettre de change de 20,000 fr. à M. Gioja , IV, 630. ÆAlgarum species, V. Agardb, Il, 913. — ineditæ , HE, 105 Algèbre de Lacroix, en angl., 111,732. —en russe, HE, 11. — élément, par Noël, II, 733. — théoriq. et pratiq., par Bonnecastle, IL , 8. —Clef de l., de Bridge, p.Aylmer, 9.— Introd. à, par Sharp, [, 571. — Id. aux élémens extr. d’Euler, H,931. — Elémens d’, p. Bour- don, 10. — p. Wood, I, 572. — ( Principes d’) supérieure, par Buchowski, HT, 341.— Problèmes d’, par Bland, 1, 573. Algues, IE, 915; I, 105. Au ( Monawen }, pacha d'Égypte, canal, 1, 311. AvLax ( Th.) Format. des bancs de craie, IV, 45 Allantoïde des oiseaùx (du fluide de- 1"). V. Jacobson, If, 213. Allemagne (tableaux géogn. et g£ol. de l'), IT, 97; IH, 389. AceenT, Équerre à réflexion, IN, 36» Alliages d'acier, I, 818 — métal- liquz pour le doubl. des vaiss., IT, 403. Aix, deseffets du sulfate de chaux, 14183 Aucvauo, rapport sur les grès mol- lasses, IE, 442. Almanach agraire, 11, 362. — as- tron. et agric. p. 1824, IV, 596 — du clergé de Fr. 1, 949. Alpes ( carte gén. des }, 1, 228. Alphabet des hiérogl. phonét. V. Champoliion, L, 43. Alun , Il, 838. Amandes amères ( Huile volat. d’), 1,346. — Eau distil. d’, JL, 338. Ambassade anglaise à Siam, Il, 505. Ambre, il, 868. AMELINE , piéces anatom. en cartom, 1, 419. Amérique, tabl. statistique, IV, 461, 462. Amessuny (J.}) Traitem des frac- tures des extrémités infér. H,3037. Amici, sur la chambre claire, HN, 53. Amidon , IV, 168. Ammoniaque, HI], 677. Axpvëre. Sur les phénom. de lélec- tro-magnét., 1, 339. — Exposé méthod. 340.— Recueil d’abserv. 11,55, 80r. — Sur quelques ob- ject, 854. —Cylindres révolu- tifs, EV, 5ar. Amphihies, V Merrem. Ampullaire, HT, Gar. Amravuthi (ruines d’), IV, Gay. Anæsthésie, II, 325. Aralyses chim. 1, 354. — des con- crétions d’un taureau, 1, 675. — du spath quadrangulaire, JE, 8ar. — des substances végét. et anim. 1, G52; 111, 380. Ananas, sa culture, Î, 015; IE, 390 Table des Avasarque, IV, 118. Anatomia universa, aut. P. Masca- gni, I], 240. Anatomico - pathologicæ tabulæ, X, t20 E Anatomie de Fyfe, 1,815 — com- parée , par Ev Home, I, 259. — du corps bumain pard. et C. bell, 15, 242. — prat. du corps hu- main, par Lock, IV , 90. — du squelette, en 22 pl, par Gordon, 1,244. — de Flomme, par J. Cloquet, 1, 138; Hi, G45. — du cerveau, par Jourdan, HT, 143 — pathol. du cerveau ét de ses membr., par Craige, L, 821. — — chirurgie. du nez, de la bou- che ,etc., par J. Wait. , 11, 257. — idem du bassin de l'homme et de la femme, en 8 pl 259. — du cormoran, 1, 254 —Manueld’, par Shaw, I, 243 — Zd. par Bayle, 1, 144 — Pratique, par Stanley, 1, 814. — Syst. d'anat. génér:, par Wallace, 1, 815. — Mém , par Vrolik , trad. par Fal- lot, 1,810. — Observ. sur P), ete., par Swan, II, 226.— Ques- tops sur l), par Hooper, Il, 249. — ‘hechere sur Pendurciss du syst. nerv., 1, 139, par Pinel fils. — Llem sur le canal digest., par Andral fils, 823.—Catal des ouv. sur P, 11, 5. > Anatonuques ( Fxamens), ou série de quest. anat., 11, 248 — Plan- ches du corps hum et texte ex pl'icatif, E, 140 ; HE, 142, 149 ; IV, 369.— Syst. de planches par 3. Lizurs, 1,245. — Notice sur de nouv. piters en carton, |, 419 Anatomiste (Gnide de P), par Th Pole, IH, 145 — fade mecum del, par Hooper, 11,250. Andalousie, (corquête de P) en 1810, par Lape ne, IV, 435. Anvruson (Pet ) Fumigat. dans les malad Table des matières. Évaluation de l'erreur sur les quo- tiens, À, 282, Évass. Description d’un moulin à MAO EME Événemens militaires { précis des ) de 1599 à 1814, avec cartes et plans: f, 237. Évenar. Notice sur M. Mole jeune , IV. Ewixce. Nonv. atlas génér., I, 626. Examen chim. d’un miel de guëêpes, HIT, 381. — des nonv. procédes pour faire le vin, IV, 611. — du sang, IL, 658. Excavation d’une citerne (décou- verte par l), I, 689. Exemples d’algthre et de calcul diflérent, , 1V, 8. Exercice de Ja médecine à New- York, Il,,1259. Exhalation (sur l), par Fodéra , 1, 78. Erocët (x nouv. espèces du genre), H, 139. Expansion de l'atmosphère, H, 794. Expédition arctique par terre (pro- jet d’une nouv.), 11, 607. -- au- tour du monde sous le.capit. Pol- tel, 1, 980. — terrestre dans les régions pol., 1, 494.—dans l’ouest de l’Amér. sept. , I, 6o5 — du capit. Parry, I, Go3.— de Russie, 1, 2386. Fagen ( Fr.) Prodrome de l’ornitho- logie islandaise, IV, 544. Fabrication nouv. des boulets, III, 285. — du fromage de Parm., 1 484. Fabrique d’acier de MM. Lernadac, IL, 420. — de creusets, etc., par L. Gilbert, HI, 495. Fachingen ou Fachin (Pade). Notice sur son eau minérale, IV, 580. Faculté , d'économie publique à Wurtzbourg, ILE, 518. — électri- que (sur la) de la torpille, IV,593. Færoe (îles). Sur quelq. points de leur minéral., IV, 84. Faïence blanche de Fouque et An- roux. Notice sur cette manufact., . HI, 404. È Fait à l’appui d’un passage d'Hors- bourg (hydrogr.), IV, 451. ? 31 Expériences hydrauliq. faites aux mines de Fahlun en Suëde, }, 13. — pour déterminer les effets des ouvertures faites à la poitrine, par Wiiliams, Ji, 462.— (résultat d°) faites sur les actions galvaniques, IV, 551. — de la commission des phares, IV, 163. — faites par Re- gnier, }, 408. — sur la 7e. paire, etc, par Mayo, Il, 22:.— (recueil d’), par Poistard, [, 26. — résult- tat des , par Arago, Ï, 333. Exposition des produits des manu- factures royales, 11, 436 — de plantes de serre à Harlem, IV, 16o. Expression {note sur'uve nouv.) des nombres de Bernoulli, par Pla- vai, III, 343: Extraits de journaux relatifs à la chimie , IV, 3or. — d’une jettre de Vienne sur la dimivut. du vif- argent, IV, 46. — des travaux de Ja Société d’agricult., IV, Goo. Exsann. Expér. électriques avec l’é- lectrophore et des poudres mé- langées, IE, 509. Evries. Abrégé des voyages moder- ues, [, 5a2 ; 11, 566; I, 742. Eyniës et Mazre-Bauvx. Nouv. ann. des voyages, I, 565; IE, 543 ; IV, 214, 482. EyreLwen. Instr. sur la constr. des, ouvrages en fascives, Il, 766, Falaise de Hunstanton (Norfolk), par Taylor, Il, 110. FarLox. Carte de l'empire d’Autri- che, II, 534. Fazzor. Trad. des Mém. d’anat., par Vrolik, I, 819. Fazsex. Descript. géogr. de Nor- wége, I, 254. Famisglie celebri italiane, I, 398. Famille des Bignoniacées (pl.), par D. Don, IV, 354. Fananay. Sur la liqnéfact, des gaz, Il, 82. Farapay et Sronarr. Sur les alliages d'acier , 818. — Sur l’hydrate de chlore, 852. Farcin . son identité avac la morve, II, 559. Farcy. Princ. élém. de la perspect., I, 288; II, 16. 32 Farine de pommes-de-terre, IV, Gor. Fare (W.) Calculs des rentes viagè- res, IV; 25% Farzrox. Montres et garde-temps per- fectionnés, lil, 345. Faune d'Allemagne, J, 697. — fran- caise, par Serville, III, 403. — des insectes d'Europe, par Ah- rens, I, 149, 993. — des méde- cins, J, 638. Faure. Statistique rurale et indus- trieile, II, 211. Favarr. Essai sur l’entendem. mé- dical., I, 420. Fécondation artif. d’un dattier fe- melle , IV, 416. Fécules (note sur les), IV, 130. Fér, Flore de Virgile, HI, 104. Femmes (mém. sur la mortalité des), 11, 530. Fémur (hist. d’une luxat. de la tête du), 1, 450. Descript. d’une mé- thode nouv. pour réduirece genre de déplacem. , ibidem. . Feweuzce. Saturat. de la delphine, Il, 56. — Analyse de Ja spigélie anthelmintique, IV, 133. . Fexxez. Cause de l’état de vacuité des artères après la mort, 111,463. Fentes aux poëles de fer (réparation des), Il, 42r. Fer. Se coupe avec un disque de fer doux, IV, 14. — Traité du .… des Pays-Bas, III, 130. — retiré des scories, 7902.—emploi du … dans le tic douloureux, II, 333.Sur le. et l'acier, 1, 670. — fondu pour faire des statues, IV, 443. — Essai sur la force du .…., Il, 750. Fencusox (J.). Son astron. trad. en lang. du Bengale , I, 319. — L’as- tron. expliq. d'après Newton , ], 626. — Lec. sur des sujets choisis de mécan., d’hydrost. , d'hydr., pneumat., opliq. , géogr., astron. et gnomoniq:, |, 556. Fercuson ( W. M. ) Sur la nature et lPhist. des émanat. délétères , IV, 104. Fermentation (remarques sur la), II, 841. — du vin, Il, 429.—viveuse, IV, 427. Fermier (Guide du), F, 908. Fernambouc. /'ny. Pernambouc. Ferrage des chevaux inconnu en Anglet. avant la conquête par les Normands, IV, 646. Tuble ‘tes maticres. Fennaron (3. J. ). Biblivth. néccss. pour le système mélrique, F, 4. Ferrer. Gouvernem.'et commerce, [1523 Ferrugineux (sur les dépôts) que forment les eaux min., IN, Goo. Férussac (n'Aunesaur, bar. de). Hist. patur. gén. et partic. des mollus- ques terrest. et fluv., If, 139. — Observ. géolog. sur les esp viv. et foss. du genre mélanopside, 5, 76. — Monographie de ces es- pièces. 103. — Notice sur Cadix et sur son île, IV, 446. — Recoit nn nouv. diplôme de l’Acad. des sei. nat. de Philadelphie, IV. Feu (préparations contre les accid. du), HI, 241. — Machines à, IL, 30. — Méth. pour faire un, vert, II, $4. — Nombr. recettes pour la coloration des. dans les expér. du col. Mackensie, ibidem. Fibres charnues; leur existence dans l'œil, IN, 451.—Physiologie des. de la racine, |, 756. Ficnus. Notice sur le muriate d’or, etc. , I , 61. — Sur le cucubalus d’Ailemagne (pl.), IE, 633 Fr Pharmacologie magistrale, IL, 197. Fièvres (nature et cause proch. des), III, 169. — Essai sur la nature de la. IV, 388.—Thcor. de la. I, 850.— Hist. des... adynanrniques, II, 150. — bilieuse, [, 874 ; IN, 667. — épidém., rapport médical de Madras, II, 263. — essentielles, peut-on les mettre en doute ? par Collineau , IV, 108. — jaune, par Francois, I, 287.—Mém. sur JEU Flory et Sigaud, 1, 150. — Sur la contag. de la .… , par Raimond Romers-Velasquez, 1, 863. — Mé- moire sur Ja non-contag. de la... par Lefort, IT, 663. — d'Améri- que, par Thomas, IV, 558. —aux Antilles, par Keraudren, III, 472. — dans les Antilles, par Rochoux, 1, 833. — de Barcelone, par Au- douard, 1, 832. — en Espagne, par Halloran, 11, 283. — par Jack- son, 1, 854.—Ravages de la. à la Nouv.-Orléans, 11, 286. — Rem. sur le trait. des... muqu. à caract. ataxiques , 1, 424. — Notice sur une... adyn., 1, 860.—De la... pa- thol., I, 845. — pétéchiale, J, 877. Hist de la. pétéch.de Gènes, par T'able des matières. Basori , trad. par Fontaneilles, J, R55.— puerpérale, par Mackini- ion , 1], 265, 268. — épid. d'£- dimbourg, par Campbell, 11, 266. —d’Aberdeen, Gordon, ibidem.— Tr. sur la. puerp , Mackinton, 465. — Observ. sur ce tr. , Moir. 268. — Observ. sur cette malad., Vandezande, 269. — symptomat., Philips, F, 865. Fire. Analyse des eaux d’Inverlein- thein, 11, 603. Figures ; traité de leurs propriétés projectives, I. 9. — des muscles du cheval, IV, 412. — compar. des ruminans, par Pander, IN, 542. — des difiérentes espices de fruits anglais, par Brookshaw, II], 631. Figuré Mém. sur le) du terrain dans les-cart. topogr., par le général H2"1:093: Fil de fer(Expér. sur la ténucité du , I, 41. Fils métalliques; leur ignition par Ja batterie voltäique, 11, 836 Filasse des libers des mûriers, IV, 165: Filet ( coup de) fait au cap Mai, 632. Û Filles publiques, I], 453, Filons de Cornouailles , III, 439. — Considér sur les... , Go5. Filtrer (machine à) par le vide, HI, 237, Fiscrk (F.). Anasarque gucrie, IV 118. TFixvaison. Calcul de la table des lois de la mortalité, IV, 100. Fiscuen (Azex.). Journ. d’un voyage de décou. aux régions pol., trad. par Lrnman DE Lensruein, Il, Guo. Fiscuxr (Gorr.) Æntomographia imperii Hussici, eunt tabl, xxv1 æn. ,en latin et en franc., ], 02. Fiscurr (J.-B.) Elém. de gcogr., l, 1, , Fisurm (A.-M.) Sur les maximum et minimum des fonctions de à variables, 11, 545. Firz-Joun. Parties populaires d’as- tronomie, d’après Brinkley, Vin- ce , etc. 1, 635. FLanaGan. Culture des melons pré- coces, Il, 389. « Firminc. Sur les révolutions que la géoguosie indique dans le règne 35 animal, 1, 516. — La philosophie de la zoologie , I, 695 ; I, 85. — Sur une forêt sous-marine, IV, 48. Fleurs du fourneau des charb., etc., II, 92. Fleurs (culture de diverses), œillets, tulipes, elc., 1, 916.—de l’euphor- bia esula (Sur une monstr. des), 11, 944 —Observations sur des … monstr., 1, 386. — Notice sur une monstruosité remarquable des …., II, 942. Fzeuriau Dr BELLEVUE à recueilli des espèces nouv. de mollusques fossiles, II, 205. Fleuriste (Le jardin ) britannique, » 745 FLieury Imsenr. Mécanisme de la respir. du limacon terrestre, I, 162. Fleuve Blanc, Joy. Cailliaud. Fleuve Parana et ses aflluens, I, b12. Fzuinr. Géol. des chutes de l'Ohio, IE, 203. Floru Bruxellensis, TV, 731.—z2otho- burgensis, 11, 163. — hambury. pharmaceutica, WE, 124. — man- hemensis, auct.Succow..Il, 162 — medica où plantes usuelles, [V,70. —Peruana, M, 909. — Silva flo- rifera, IV, 545. — vernnensis, 1], 161. — /Martinicensis ( supple- ment à l'Aerbarium), W, 932. Floræ et Faunæ Brasiiensis delec- tus, ||, 929 Flore. Appendice, par Purton, IV, 558. — d'Allem., par Z. Sturm, 1,535.—d'Allem. de Rôbling, par Mrnvexs et Kocu, I, 109. — de l'Amér. sept., 1, 384. — des An- tülles, 1, 362; LI, 923; IV, 562. — de Bohême, 11, 165. — Nou- veau genre de la. du Brésil, IV, 57: — dendrologique, IV, 559. — idem des environs de Berlin. (Fr.-G.), IT, 166 — écossaise, “D. — exotique, J, 540; ll, 428. — Prem plan de {a.. de Hanovre, I, 164; Ii, 118 — Appendice à la Flore de l'intérieur, IV, 558. — ilalienne, 1, 932 — médicale des Ant, par Descourtils, 1, 383;11, 198, 024. — pharmac. de Ham- bourg, 1V, 560. — Manuel de la. de Scandinavie, ], 37: — de Stuttgard, 1}, 121.— véronaise, par Pollini, 1, 533. — de Vir- 3 34 gile, HI, 104. — Foyez plantes, botanique. Florides (Essai histor, et topog.sur les deux), 1, 943. — Mém. sur la géogr. et l'hist. nat. et civ. de Ja, 944: — Notice sur la Flor. __orient.,945 Frorxs. Recueil des lichens de l’Al- lem., |, 553. FLo:x et Sicaun. Mém. sur la fièvre juune, 1, 150. Fiouress. Propriétés du système nerveux, IV, 379. — rapport sur ce mém., |, 59ÿ, - Fluide (Tératoscopie du) vital, B, 127. — dans l'allantoïde des oi- seaux, par Jacobson , Il, 213. — élastiques (Propagation dn mouv. dans les, par Poisson, HI, 47. — contenus dans certains cristaux, 1, 353. — (Identité des) élect. et magnét., 11, 802. Flux et reflux, 1V, 251. Fluxions (Doctrine et application des), 1, 586. — Calculs des, I, 20. Foccaer. Machine à plonger les che- vaux dans les bains, IV, 4rr. Fonera Recher. surles sy mpathies, et sur d’autres phénoménes, 1, &14. — Becherches expériment. sur l'absorption et l’exhalation , 788. Foneré. Lecons sur les épidémies et l'hygiène publique, Il, 476. Fœtus humain manst., IV, 553. — (Sur la vésie. omb. du ) dans le lièvre, 1, 826. — renfermé dans la trompe, 1, 458. — De respira- tione fœtus commentalio ; Hi, 67. 4 Foie (Recher. sur la structure du), 1,418. — Observ. d’une dégénér. tubereulense du, 856. Foxen (J.) Ruines d’un camp rom., IV, 452. Fonctions des maximum et mini- mum, JL, 545. — (Lois des) vita- les, 1, 50. — du syst. nerveux, par Flourens , IV, 359. — du — découvertes récentes, par Ma- gendie, I, 458. Fondations de piles, murs, etc. Nouv. méth. de les construire, 1 ,Gro. Fontaine filtrante domestique , IV, 161. Fontainier-sond, ( Art du), 1, 300. Table des matières. Foxraxeizses{F Ph.)Trad. de l'htst. - de la fièvre pétéchiale de Gênes, par Rasori, 1, 855.— Ictère aigu guért , I, 343. — Croup, 344. Fonte (Soudure de la), If, 419. — Sur la résistance de la fonte, des tuyaux , des chaudières, 751. — de fer, son usage et sa ductilité, 1, 26.—des minerais d'étain,133. Foor Jrsse). Tr. complet des malad. vénér , J1, 314. ÿ BES ( Gran )! Sketch of Florida, » 98. Forsrs. Trad. des Maladies de La pourine, par Larxnec, [, 846 Forges (ne;. Géologie de l'extrémité occ. de Cornouailles , HI, Go. Forces (Essai sur les), 1, 297. — contractile des vaisseaux, IV, 95- Foscunammrn.Seld’acidesulfurique, etc 11} 65: Forestier. Rép. à M. Jumeau de Kergaradec, sur son Mém. de l’auseultation appl. à la grossesse, 3,45. Forêts (Organisat. et estim. des), IH, 531. — sous - marine ( sur une) en Ecosse , IV, 48 — Avis aux propriét. des .. , 1, 486. Forges ( Scories des), E, 349- Forma (capt.). Remarques sur ke flux et Le reflux , IV, 281. Formation des bancs de craie, IV, 45. — des bronillards, 11, 503. — géologique du globe, II, 872. — sypseuse de Saint-Léger-sur- Dhcune (Saône et Loire), IV, 318. — métallifére, IH, 82. — de l'opale, 1V, 353. — du spath eal- caire , 11, 970 — des sels artifi- ficiels. par Brooke, H1, 441; IV, 566. — cristalline des mine- raux , HIT, 129. Formulaire de Montpellier, 11, 350. — des hôpitaux de Paris, 351. — magistral et mémorial pharma- ceut. de Cadet-de Gassicourt, rev. et augin., 1, 459. — pour la pré- par. et l'emploi de plusieurs mé- dicam. Formule pratiq. pour connaîlre le quantième de la semaine, ceux de l’année et du mois étant donnés, 1, 636. Fortilication régul., par le prince d'Aremberg, 1, 518. — perma- nente, 967. — de campagne, Il, 5a8. Table des matières. : Forres (pr) traverse la Cordiliére des Andes par Mendoza, I , 058. Fonseizrs. Expériences hydrauliques faites aux mines de Fablun (en Suédois), L, 13. Forsiru (J S.) Correction et glossaire technique de l’art de tirer les armes, par Guzmax Rolando, IV, 475. Forster. Sur le changem. de cou- leurs de certaines étoiles fixes , TI, 640. — Recherches sur les phe- nomènes atmosph., IV, 27. Fossiles, corps organ. ; introduct. à leur étude, [, 123. — Restes hum. … ; HE, 447. — Etude des .. or- ganiques, 1, 123; 1, 959. — des environs de Paris, 1, 68.—EFlan de l’ile de Man, I, 937. — ich- thyosaurus, [, 82, 125.— Restes .…, 1, 756. — Végétaux couverts, IV, 86. Foudre en mer (Observ. sur les ef- fets de Ja, 111,54. Fouseurs. Observ. sur les ouvr. du port de Cette, [, 29. Focqué et Anroux. Notice sur leur manufacture de fience, 11, 494. Fours à plâtre deSt -Léger, 1 , 686. Fourier. Théor. analyt, de la cha- leur, 1, 45. Fourneaux inventés par M.S. Hunt, I, 444. — Moyen perfectisnné de chauffer les .., par Neville, il, 960. Focrsier. Plan de Cadix, IV, 655. Fourrures ; procédé d'après lequel on les teimt en Russie, IV, 615. FoviLvur et Pinez Gnann-Cuame. Sicge special de difiér. fonctions du syst. nerv., II, 154. Fraëlions périodiques ; annonce d’un Mémoire devant oflrir des faits nouveaux, I, 10. Fractures yviciensem. consolidées ; moyens de faire céder le cal pour corriger les diflormités, 1, 453. — Observ. d’une .. , du coronal , HI, 650. — de la cuisse , 11, 308. — des extrémilés inférieures, leur traitem , par Amesbury, I, 307. ; Fragmens d’Ératosthène , par Bern- bardy, I, 43. Fraises dans les champs (culture des), Il ; 391. Fraisier (culture du), ], 184. Framboise (culture de la), II, 392. … dé- 35 Francaise (monarchie), Son état ac- tuel, IT, 2/9. 9 France (Nouv. atlas de la), 1, a19 ; 11, G29. — Atlas administr. de la, I, 219. Fraxcnivr. Essai sur l'hist. des ma- them. , I, 278. Fraxcr. Son tr. de médecine prat., trad. par Gounareau , II, 255. Francoeur. Méthode de Lirrrow, I, 324. Fra eti Traitement de la fiévre jaune, Il, 287. FrawrLix (capit.) Expédition terres- tre dans les régions poluires , 1, 494%. — Expédit. dans l’ouest de V’Amér. sept. , II, 605. — Voyage aux côtes de la mer Polaire, Hi, 108, 614 — Notes sur la géologie du nord de l'Amér. 8397. Franz. De la ligature circulaire des membres, II, 312. Fraser fait une collect. tillons de roches, I, 85. Fraude ; méth. de la prév. et l’alté- rat. des billets de banque, HI, 5ar. Frénéeic 1] { campagn., actions et événem. milit. de), IV, 639. Frégate amenée tonte équipée sur le chantier à New-York, IV, 199. Fnrexo (W.) Amusem. astronom., I 634. Farsxez Sur l'ascension des nuages, 1, 334. — Note sur la double ré- fraction du verre comprimé, I, 336. — de la lumière, II, Sr2. — Théor. de la refract. dans le syst. des ondes, 825. — Nouv. syst. d'éclairage des phares, IV, 162. Frexcixer. Notice de son voyage au- tour du monde, I, 66. Frictions (usage et abus des), II, 315. — mercurielles { modificat. aux) dans la bouche, ]I, 313. Frirs (ËLias). Desc. de nouv. esp. de lichens, 1, 115. Frirs. Systena mycologicum , I 114: Friillaria (descript. de à nouv. esp. de), Ï, 114. Froid remarquable dans le comté d'Inverness, HI, 43 Froment (prix moyen de l’hectolit. de), 1, 213. — Sur 3 nouv. espece. de... de la Mongolie chinoise, par de Salvatori, III, 218, Fromont. Catal. des plantes rares du jardin, I, r13. d’échan- 36 Frorirr. Notices d'hist. nat. et de médecine, 11, 303. Fâosr. Nouv. méth, de construire les fondat., L Go. — Nouv. cim., HI, 28. Fruit du gui de pommier, IV, 306. FauzLani. Nouv. manière de repré- senter les mouvem. des planètes , IV, 280. Fausiniert (Ame ) De la force de ré- pulsion, II, 848. Focus. Présence de linde dans les eaux de quelques salines, IV, 38. Fumée ; procédé pour la consumer, IV, 432. — Manière de la consu- mer dans les finderies de fer, I, 656. Fumier (du), par de dlazzi, I, 368 ; IV, 5914. Foxer. Echantillons desséchés des Gacziarno. Vocabulaire agronom., augm. par Chiappari, Hi, 363. Garwsro. Note sur le paresseux, Aï dos brülé, W, 125. — Nouv. esp. de kangurou, nommée laineux, S85.— Nouv. genre de gallinacés, 892. — Dese. de quelq. nouv. esp. d'oiseaux, HT, 9. — Mém. sur la constit. physiq. d’une race d'hom- mes, 405. — Des:r. de 21 esp. de poissons, 409 Gale, guérie en 2 jours, I, 341. Galerie des oiseaux, 1, go ; I, 154; IH, 94. Gaz. lufluence du cerveau sur la forme du crâne, L 412. Gazr (L.) L'Art de tanner le cuir en peu de temps, IV, 440. 1 Gallinacés (nouv. genre de) nommé Mégupode, W, So2. Gazmzour. Notice sur un homme monstrueux , }, 807. Ë Galoung Goung. Eruption terrible de cette montagne (Java), H, 120. Gazrive. Lotanique anglaise, HI, 113. Gawvwano, découvre à Marseille Ja deuxième comète de 1822, I, 51. Gambia (préparat. de la), pharm. , IV, 127. Gawerzo Boncia. Voyage au nord de PAfrique, 1, 585. Ginge (source du), IV, 181. Gangrène (dela), par Riberi, I, 310. Table des matières. plantes eryptogames du Fichtel: gebi-ge, Hi, g21. — Hérhier por- tatif pour lés excursions botaniq ; AE, D , Furcreu ngavephylla, et chrysan- them inlicum, descripta, WE, v10. Fusces qui monteut à une hauteur prodig, invent. en Autr., ], 623. Fusée à parachute, HI, 284 — Nouy: application des, II, 524. Fusiieri. Action dun gaz ammoniac sur le cuivre, I, 835. Voyez Fru- SINIERI. Fusion de la plombagine , parSilli- mau, I, 353. Funcrione :de) hepatis, IV, 572. Fyre's Anatomy, |, 8:5. Fyve regardait le tutenage et le eui- vie blanc comme identiques, IH, Go. Q Gaxive. Revenu publie, etc., III, 258. Ganvirze Pexx.Géologie de Moïse et celle des minéralogistes, Il; 871. Garover. Atlas de l'enfance; {l, G19. Gauzes Atlas communal de la Fran- ce, I, 959. Garies. Géognost. de l’île de Born - holm, IV, 323. Gansiex. Régime des eaux des riv. navis., 1, 31. — De l’art du fon- tainier sondeur, 309. Gaspauo. Mém. physiol sur le co- Jimaçon, 1, 129. —#Sur l’époq. de semer, 183 Gaspaui8 (ve). Son Tr, des malad. contag. des brebis, trad. par Nie- mann, 11, 359.— Mém. sur l’éduc. des mérinos, IL, 484 ; IV, 425. Gâteau d’un électrophore, 11, 399. Gau. Dessin lithogr. du zodiaque cireul. de Denderah, 1, 42. Gauvesrann. Projet d’un télescope de nuit, II, 515. Gauss. Instrum. pour mesurer des triangles très étendus, III, 582. Gaurier (A. Herbier médical, 157. GaurmiEer. Trad. de l'hist., mœurs, usage et cout, des Afrie., 1, 530. Gayx-Lussac. Sur l'acide des prussia- tes triples, 11, 844. — Réflexions sur les volcans, HI], 59. Gaymann. l'or. Gaimaun. Gaz (Tr. pratiq. d'éclairage par le), Tuble des matières. 37 1, 923. — Ses inconveniens, IV, 65. — Manuel complet de Part de l'éclairage par le, II, 423. — Une maison angl. aohtenu le priv. d'éclairer par le gaz toutela Russie pendant 10 ans, 426. — Éclairage à Liverpool par le gaz extrait de Phuile, 425. — Sur les établisse- mens déstinés à l’éelairage par le gaz, IV, 188. — Théorie physique des, 11, 9c6.—Liquéfaction des, I, 82. — à l'huile; sa fabrication, HI, 299 — de l’huile et celui du charbon, expériences par Heru- path, I, 230. — ammoniac ; son action surle cuivre, par Fusinieri, J1, 833. — azote (source de) daus le comté, de Reuslaer, I, 855. — extrait de lacide pyroligneux, JL, 849. — hydrogène \observ. sur les établissemens de), JF, 228. — Sons excités sur les, 11, 65. — oxi- de d'azote, effets singuliers, H, 299: Gazomètre {sur le grand ) du faub. Poissonnière, IV, 463. Gra l’essixa. Acide hydro-cyanique du prussiate de potasse, 11, 58. Gexorin (A.N.) Rech. sur les tuber- cules du cerveau et de la moelle épinière, IT, 253.—Nat. et causes des fièvres, IL, :C9. Genera graminum in Seandinavid , ÎT, 190. — insectorum, IV, 339. Génération (organes de la), 1, 818. Dissertations sur la .. , IV, 556. Génération des courbes, etc., H1,18. — des sections coniq., lil, 338. Géocentrique (latit.) moindre que la latit vraie, 1, 325. Grcorrkoy-Sainr-Hizaire. Monstruo- sités hum., 1, 139. — Considur. génér. sur Ja vertébre , IV, 368 Greorrroy-Sainr- Hivaine et Fnén. Cuvies. Hist. natur des mammi- fères, 1, 85 ; [, 886; IT, 404. Géognosie. Sur les révolut qu’elle indique dans Le règne animal , ], 716.=— compar. de Ja Fr. et de PAllem., I, 588. — des îles Ma- dère, IV, 532. &éognostique (apercu) sur le bassin gypseux d'Aix, Il, 104. — Descr. de PAllem., HI, 389. — de l’île de Bornholm, IV, 323. — Essui sur le gisem. des roches, 1, 355,— de la Silésie, 681. Geographic (précis de), par mada- me Camille de Frène, H, 438. — Elém. de, parFischer,1l,444.—par Lamps, 11, 439.—abrégée de Len- glet-Dufresnoy, nouv. édit.; par Bordier-Langlois, F, 201. — abr. de Nicolle de la Croix, Crozat et Langlet - Dufresnoy, 1, 200. — Abrégé de, mathém., phys., ete, IV, 616. — Traité de, par Canna- #bichs, HI, 243. —Abrégé de la .…, de Crozat, 1, 168. — Nouvetabr., 199 — Sommaire de la. :, des dif- férens âges, IL, 437.— Précis de … ancienne et moderne, 1, 202. — ancienne et moderne, par Busler, HI , 245. — Cours élément. de … anc. et mod., par Letronne, [, 489. — élémentaire, par Constant Letellier, IH, 440. — d'O’Etzel , IV, G21. — par Bailleul, L, 197. — moderne, mathémat , physiq. et politiq., Muller, IV, 623. — moderna univ, auct. Pagnozzi, X, 203 et 488; HI, 242. — Cours abr. de. phys., par Crépel, F, 196. — statist. et maritime, par H. Tuc- key, 1, 963,11, 533.—Syst de. par Digland, 1, 934; IL, 441. — à l’usage des enfans, en allem., I, 244.—Manuel de..., Il, 442. — mathémat , par Klein, I, 445. — de l'Espagne et du Portugal { sur l’état actuel de la) par Sueur-Mer - lin, HI, 596. — du nord-ouest de PAfrique, par Powdich , HI, 507. — Indication de quelques ouvra- gessur la .… milit. de l’Allemag., }, 97v.—physiq. et polit. de V'Esp. et du Port., par Antillon, IT, 494. — milit. de l’Enrepe., par Hahnzog, 1, 519.—Mém. sur la …, et lhist. natur, et civ. de Ja Floride, par Darby, 1,944 —et état de l’In- doustan, IV, 180. — Description de la Norwège, par Falsen, HT, 254. — historique des Pays-Bas, par de Cloot, 1, 205. — Descript. des Etats-Unis, par Melisb, IL, 942. Webster , description de l’île de Saint-Michel, HI, 508. — Cadeau de... par Venning, [, 937.—I{nst. abrég. de .…, d'après un ordre progressif, par Weiss, IV, 630.— Cathechism of .…, 1,935.—0of En- gland LR: 959. — Définition de quelques termes de ..., d’astron., jen Hodgkin, [,937.—Art. de …, botanique, par Ciro Pollini, 1,154. 38 : T'able des matières. Géographie des plantes, par J.-F. Schon, 11, 153.—Dictionn. …. ou Gazettier d'Édimbourg, I, 447.— Dictioun. … et descriptif de l’Ita- lie, 1, 490.—Tableaux ... par Lip pold, I, 446.— des Pays-Bas, ÎE, 457. — Recherches hist. et .… sur les médailles d'Egypte, par To- chon d’Annecy, |, 040. Geological altas, 1, 69. D Géologie (Cours de), F, 638; — du nord de l'Amérique sept., HI, 397; — de lAngleterre, 11, 858; — de Ja côte méridionale de l’An- NANE 1, 55; — de Ja côte de France, par le même, 59, — de la côte de Dorset et de Devon, JE, 11: IT; — des environs d’An- vers, JIL , 58 — Essais de …, sure de l’ordre des couch. du charbon de terre et des minér. de lP'Avon , 1, 685; — de la front. nord-est du Bengale, 1, 84. — cat. d'une part.deflacôte des comt. de Dorset et de Devon, I, HI, — des provinces de Devonshire et de Cornouailles , Il, 112. — de Pextrémité occid. de Cor- uouailles, I, 610, — des îles Shetland ,; IV, 536; — de la pa- roisse deSt.-Just, en Cornouailles, HI, 3gn; — de Madère, IV, 532.— de Malbay , 117. — de la province de Milan, 1, 360.— des montagnes traversées par la riv. d'Hudson, Il, 113. — des montagnes maudites (Pyré- nées ), II, 835; — minéral. topo- ge des montagnes de New- ork et de New-Jersey, I, 118; — des chutes de FOhis , HI, 393; æ du Calvados, IV, 531; — des environs de Vic (Meurthe), IV, 316, 317,— du comté d'York, 11, 869. — Compar. de la géologie de Moïse avec celle des minéralogistes, Il, 871; —de l’AI- lemagne ( tableaux géologiques), 12007 I, 389; — des prin- cip. chaînes de mont. de lEur. (mém. pour l'intellig. d'unecarte’, 1, 503 HI, 387. — Constitution … de la Scanie ,IV, 325. — for- mation .… du Globe, LI, 852; — Decription … de la prov. de Milan, 1, 360. —Essai d’une carte. ..…. de la France , .… des Pays-Bas, par Omalius d'Halloy ,1, 359, — suite Géométrie et Geraniacea , du mém. de Conybeare sursa carte … de l'Europe, fil , 387. — Carte … de la côte de Fr depuis Fécamp jusq. St.-Waast, [, 59. — de la Russie Europ..1, 54. — Apercus sur Je territ. de Massa Lubr. (Napl.),F,92. — Coupe … du mont Canaan (Et-Unis), IE, 114. —Description .… de la province de Milan, 1, 360; — des envir. de Paris, 1, 68. —Mém. … sur l’AI- lem., 1, 362; II, 103. — Section … de la falaise de Hunstanton { Norfolk ), II, r10 — Société … de Londres. Ses transactions en gl. tre. part. ;, 1,53.— Tableaux Je l'Allemagne, trigonom. plane, (cours de ) par Erewer. IN, 565; — problèmes de …, 1, 555; — Tr. de Creswell, 1,555; — applicat. de .…, par Dupin, Ï, 291.—de Le- gendre , avec notes, 1, I. 594; I. — trad en angl., 1, 285; — des- criptive, par Hachette, et sup- plément, I, 535, 738; — syst. des sections comig., Ï, 580; — élém. de .…, par Lacroix, 12e: éd. 1,107; essais de... sur les plans et surfaces courbes, par Lacroix , 1, $.—alg., par Lardner, 1, 559; démonstr. d’un théorème de — , par Paggani-Michel , Quer- ret et Durrande , 1, 285. Géométrique (syst.) des sect. coniq., E, 580. Genan». Catal. d’une statistique vé- gétale de la Gironde, IV, 1go. famille des Géra- niacées, IF, 196; IV, 553. Guanert introd. les chiffres arab. eu France, IF, 527. Genuy. Cours de physique en italien, IV, 514. Genconxe. Annal. des mathém., F, 280 ; HI, 542; I, 14, 339, 553; IV , 7, 261, 500. Grnuas. Traduct. du traité de l’art vétérinaire, F, 165. Genmarv. {nsectorum species novæ, aut minus cognitæe, WA, 625. — Fauna insectorum Europæ, ibid. Germination des prêles , IL, 936. Gene. Instrum. pour rempiir les tonneaux sans refonler le viu gâte ; ] 3 93. F Table des matières * Grnrirk. Mém. sur l’état de l’agri- cult. dans le Jura ,1, 182 ” Gensox et Juzivs, rédacteurs du journal de Médec. de Hambourg, il, 303. wesLin. Éettre sur un nouveau pro- cédé contre je ravage des souris, F, 194. Gez (sur la substance nommée), Il, 839. Gissox. Traitem. des fractures à la cuisse, 11, 308. Girseckxe ( Ch.) Sur la minéralogie de Disko ( Groëenl. ), IV, 82. Gizsent. Annales de physique et de chim., en allem :4 -80; 111,588 — Rem. sur la neige electriq, obser- vée par Lampadius, 7955.—Observ. météorolog. en diliér. contrées, WT, 351. Gisserr ( Laur.). ereusets , HE, 495. Girsrrtr (D). Sur les oscillations des corps pesans, JL, 16. Giiz (Tu. ). Sur le fer et sur l'acier, 1, 670. Giize. Plan topogr. et histor. de l'île de Cabrera, IE, 296 Gizzer de Laumonr..-Rapp. sur le papier glace de Queénedey, 1}, 485. Gioncint (G.). Teoria analitica del'e projeziont, etc., Il, 14. — Tes- ria delle superficie di secondo ordine, 15. Gioza (Melch.) Vuovo progetto delle scienze econom. L'emp. de Russie lui en demande 100 exempl. en lui envoy. 20,000 fr;, IV, G30. Ginaro ( X.) et Rouen. Altas por- talif et complet de la France , f, 220 , 998 Ginaun ,P. S.) Méëm. sur lagricult , l'industrie et le commerce d'E- gyprte, 1, 4Sr. Girann, J:) Mém. sur les calculs vésicaux, HI, 202. — Traitement du javart cartilagineux, HE, 204. GisanDin., Applicat. de l'électricité aux malad., IE, 324. Ginauni. Méth pour réduire les dis- lances apparentes de la lune au soleil, etc., IV , 23. Gironde (statisuq. végét. de la), IV, 190 Gisement de strontiane sulfatée , par Bourdet de la Rivière, IV, 360; — des roches, par de Ham- Fabrique de 3 boldt, etc , trad. en allemand, LH, 67; — du zircon, LIL, 134. Gîtes d’étain en couches, III, 440. Glace (sur une disposit. partic. de la),1, 338; — forme cris- talline dela, I, 854. Glacière naturelle, ses effets ex- traord. , Il, 588. Gex { B.) Livre de cuisine de Brême, IV, Gos. Gzen. Voyage d’Astracan à Karass, Il, 58r. Guremans. Description géogr. et stastiq. du Danemarck , IV, 156. Gzorsxrr (Michel). Identité des fluides électrique et magnétique, 11, 602. Glossite : observ. sur la), IT, 655. Gurzix (E.). Traité de chimie théo- rique, NL, 59 . Gmezix (C. G.). Trad. le rapport annuel surle progrès des sciences, par Berzihius, IV, 494. Guomonique ; inventions, modifie. et perfectionnemens de plusieurs instrum., au choix , 1, 18. Gosvrt. Paris et sa banlieue, II, 42. Govaur. ist. nat. des Lspidopt., 135551161004 Le: Gonuax. Tableau syuopt: des nerfs, LE, 149 Gornax Wauressrrc. Const: phys. d'Ogland ,1 , 118. Goîtres guéris par wood , IV, 403. Goître et de la goutte Reméde du); Datertre, I, 155. Goznruns, Esprn l'iode 3 Rick- et. Lamouroux. Gozosmiru ( Q.). Hist de là terre et de la nat. animée , 1, 670. Gozoswiru (3). Empire britann, en 1823,11, 464, Gozvswirn. Grands livres de copie géograph. et astronomiques , IV, 17. Golfe du Mexique (Existence et di- rechion d'une parlie du courant du ),H, 544. Gomme arabique (sur l'emploi de Ja ). IV, 129. Gouveryz. Moyen de mettre les 4o Table des matières. yaisseaux à l'épreuve du boulet , ° IT, 266. Goonissox. Sur les Grecs ioniens, IF, 489. Coonwxx (II ). Tables des périodes et de la divis de l'unité par tous les nombres , II, 5. — Séries ta- bulaires de quotiens décimaux, II, 6. Gornox. Appareil pour convertir une chaloupe de vaisseau en cha- loupe de salut , IV, 200. Gornox ( D.). Eclairage à domicile par le gaz, IV, 430. — Améliora- tion dans la construct. des lampes et dans }es mcches, 434. Gornox. Sur la fièvre puerpérale ob- servée à Aberdeen , H, 266 . Gonvoox (J.) 22 pl. de l'anatomie du sqnelette > [244 . Goruam (Jon). Retire du maïs une subst. différente des matières vé- gét. connues, qu'il appelle Zeine, IL, 96. — Analyse du maïs, par le même, ibid. GouaurT. Nouv. balance romaine, 17-031: Govuse. Sur le blé de Fellemberg, JL, 2197. Gouvareau traduit la médecine de Frank , 11, 259. Goudron (Application du ) obtenu daos la distillation de la houille, IV , 433. Govrre pe Fnroixoizzes. Mém. sur l'olivier , 1, 914. Goutte (Nature et traitem. de la) et du rhumatisme , par Scuda- more , IV, 389. Gouttes noires (Compos. des) de Lancastre , ], 455. Gouvernement dans ses rapports avec le comm. , Il, 523. Gnare (Cn.) Vin de Moselle comme boisson et médicam., |, 917. Granam (Manie). Séjour dans les montag. près de Rome, 1, 529. Graive subslituée au café, en Suède , IV, 156. Grains (Du commerce des), 1], 208. Graisse (Sur Facide vénéneux de la), 11, 160. Graminées de l’Allem. , 1, 551. Graminum ( genera) Scandinavie , Il., 150. Grammaire des élém. d'astronomie; Squire , IV, 510. Grands livres de copie, géngr: astrou. de Goldsmith , IV, 615. Graxvisze Pexx. Compar. de I géologie minér. avec la géolog. de Moïse , 1, 680 Grande-Bretagne (Tableau de l’ad- ministr. de la), 11, 524. Gravr Forres’s SKetches historien of Florula, 1, 943. Gravelle ( Nat. et traitement de la) I, 313. — Dé la grav. et du cal- cul vésical, par Prout, trad. par Mourgué, JL, 66. Gravure en acier (Perfectionnem. dans la), IV, 169. Gray. Elém. de pharmacie et d’hist. chim. de la mat. méd., 1, 466. — Classifie natur. des plantes, et introd. à l’étude de la botan. 722. — Supplém.aux pharmacop. Il , ao1. Gnar. Le Mécanicien expérimenté , IV, 502. Grecs ( Table de la populat. des), 1, 953. — Essai histor. sur les Grecs ioniens, Goodisson, I, 499. Grèce ( Observat. sur la), Hughes, Il, 489. Grecque ( Manuel histor. de la na- tion ). Xanthos, I, 488. UE, (J.). Arbre pétrifié, I, GP À Gneconr (Ozinraus). La pantolo- gie, NL, 4. GreGony (G.). Elém. de médecine théor. et pratiq. , IV, 382. Garimirzies (J.-J.). Calcul des in- térêts simples et composés , etc. , IV, 4. Grèle { carte de Ta ) en Allemagne, IV, 289. — Gréle fortement élec- trique , I, 984. — remarquable , HI , 589. — Averse de .… aux Or- cades , IV, 288. Grenat calc. de Lindbo , 1, 56. Grès mollasses (Rapport sur les ) , IT, 442. Gréviz. Ravage de l’Iule ponctué, IL, 384. Gnevizze (Row. Kayr). Plantes cryp- togames d’Ecosse, 1, 120 ; A], 429, 635. — Observations sur un nouv. genre de plantes’ des Gasteromyci, I, 920, — Des- cript. des champignons comest. de la Gr.-Bretag., 1V, 74. cc tte. dE Table des matières... 4t Esikrirh (Jouius). Voitures à va- _ peur, HI, 350. GroenwG. L'emploi le plus avanta- geux du thermomètre, Il, 431. — Nouv. moyen de reconnaitre les progrès de la distillat., HA, t- Groënland occidental ( Rech. et ob- serv. sur la côte orient. du }, par Scoresby, 1j, Go4 ; [I , 285. Groëurek. Compte rendu de la Soc. acad. de Lyon, 1, 253. — Rapp. sur L'étabhissem d’une voirie prés de Lyon, IV, 468. — Statistique bovine du Cantal, H, 366. Groomnaingr. lieux appar. des 4 petites planètes, IV, 513. GnotranEzLtr ( ST. ). Ad acut. et chron.splenitidis animadversiones, 1852; Grottes d'Adelsherg, 1, 526. — de Han, 553.— de Miremoat, I], 83. Guaco ( Mémoire sur le), (pl), I , o12. Guadeloupe (la) et la Martiniq., eur consom., À, 215. — Carte de la Guadeloupe, 11, 535. — Statistiq. de la Guadel., IV, 159- Guaper et Durau. Trad. de l'£rut de l'Anglet., en 1823, IN, 525. Guêpes (Examen chim. d’un miel CENTRE TE Guënin-ly7E à fertiisé un terrain stérile, L, 93r. Guérison de l'épilepsie, II, 168. — des varices, IV, 583. Guerre en Esp. et en Portug. (Hist. de la dern.’, par Southey, L. 970. — Théâtre de la ..…, ou tableau de l'Espagne , I}, 495. — de 30 ans, trad. de Schiller en ita- lien, par Benci, IL, 5Gr. — de la Franche-Comté sous Louis XI, en ce qui concerne le baron d’Ar- nans, 11, 560. — des Francais en Allemagne, de 5566, etc., IV, 640. H.**" (Le général). Mém. sur le figuré du terrain dans les cart. topogr. , 1,33. Husrxie (Z. ) Voyage au Bengale et retour en Europe, 1, 958. Bache de bataille ou celt de quartz, IV, 206, Guerriers (Moÿens de former les ), 115579; Guesnex. Route de la terre vers un point déterminé du ciel, H, 556. Gortmano Sur l'exploit. des makis de la Corse, 1, 350. Guraur. Nouv. méthode ponr ranger les plantes de l'Ecole de pharm. de Paris, HE, 422 3; IV, 66. Guide pharmaceutique, JL, 198. — du charpentier, [, 594. — de Milan à Genève par le Simplon , J, 491. — du naturaliste , 11, 880. — du voyageur en Espagne, IT, 257 — Idem. en France, Il. 451. — des voyageurs dans les Pays- Bas , IV, 645. Gorsvcaume. Hernie ventrale sur une ânesse, 1, 159. — Juflimm, du cœur dans nn cheval , sbid, Guizzaume DeVaupoxcour. Hist. des campagnes d'Annibal, 1, 2405. Guizzemix, Sur une monstruosilé &es fleurs de l'£uphorbia esula , H, 941. Guircemix et Dumas. Observ. sur l'hybridité des plantes, I, 943. Guizzeminor. Carte génér. de la Turquie d’'Eur., 1, 233. Guinxreau. Notice sur les mines an- ciennem. exploitées près de Pont- Gibaut (Puy-de-Dôme ), 1, 4où. Gurur. Descript. d’une valvule spi- rale, 111, 454. Gussoxr. Ædnotai. ad catal. plan- tarum hortisereniss. Fr. Borbonii, in Boccadifalco , I, 159. Gurantes he operat. surgery of the eye, À, 895- Guyox Expér. médic. surlui-méme, concern. la fièvre jaune , I, 285. Guzmax Rozaxno. L'art de tirer des armes, IV, 458. Gwixxe (J.). Mom. milit. de la grande guerre civile, I, 562. Gyrostemon (Sur le genre), 1, 395. Hacnerre. Nouv. syst. de pompes à vapeur, I, 31. — Tr. de géo- metrie descriptive et supple- ment, J1, 535, 538. — Tr: clém. f des machines 411, 349. — Moyen de mesurer l'effet dynam., 1V, 3714 42 Harrwen. Conservation des sang- sues, IV, 134. Hasruisram. Carte géogr. milit. et statist. de la Suède et de la Nor- wège, ], 510. Hacewsacu (J.-J). Symbola Faunæ insector Helvetiæ, IV, 338. Hacwe. Flore dendrologique, IV, 559. Hacvue. Perfectionnement de tuyaux métalliq. sans soudure, II, 25. Hauxzoc. Elém. de la Géogr. milit. d'Europe, 1, 519. Ha. Format. du spath calcaire, 1, 970. Hainaut ; coup d'œil minéralog. et géolegig: sur cette prov., IT, 75. Haze. Médicamens injectés dans Îes veines , Il, 326. Harz (R). Perfectionnem. du mi- croscope pour les objets opaques, 1, 653. Has (S ). Moyen de blanchir l’ami- don, 1V, 168. Hazzer (R.). Sur ja culture du vac- cinium macrocarpon, III, 688. Harvonan (T.-0.). Fièvre jaune en Espagne, I], 283 Hszma (l'abbé } Comment. de Théon sur les tabl, astr. de Pto- lémée, 1, 36. Hambourg, état sanitaire dans ses principaux hospices, IV, 450. Hawer (J.) Questions proposées sur le carré de l’hypothénuse, IV, 253. Hamiiria ( R.-D. ) Principles of medicine, 1, 846. Havwisron (F, ) Comment. sur le Hortus Malabar, 1, 557. — Pois- sons du Gange, JF, 108. Hammer ( Jos. de). Bosphore, I, 485. Han (grotte de), (Pays-Bas), 1, 773. Hanin (Paul ),avant-soc à bascule pour toutes charrues, IF, 212; 1V, 6ot. Hawze (G.F.) Dict. nouv. franc, allem., de pharmacie, de physi- que, etc. IT, 562. — Magasin des plus nouv. découvertes dans la pharmacie, IV, 125. Hännoveranum sertum, WI, 120. Hansrrex. Rech. sur le magnétisme de Ja terre, 1, 330; — confirme les observat. de Maschmaan sur les effets du magnétisme ter- restre, 11, 805. Table des matieres. Hanoixc. Déduction des élém: para- boliq. de la 2°. comète de 1822, 11 5x Hare (Dr.). Calorimotor et défla- grator, 1, 91, 92. — Corres- pond. de ce df. avec le profr. Silliman, ibidem. — Descript.: d’une machine électrique, etc., IV, 297. Hare (1h.). Moyens de hîter la maturité des pêches, IE, 386. Hane (R. ). Sur les grands coups de ae , 11, 49. — Sur l’orcanette, IE, 59. Haricots d’Espagne (note sur des), HE, 112. Harlem. ( Projet de desséchement du lac de }, IF, 195. Hanzey. Nouv. instrum. de longit., 1, 328. Hanmow. Voyages dans lintér. de l’Amér. septentr., IT, G11. Harris. Le paratonnerre sur mer, IT , 60. Harrissox { E. ). Paraplégie guéric, I, 519. Harr. Reconnaît que la décharge d'un fusil à vent ne produit de lx lumière que lorsqu'il y a frotte- ment, II, 820. Marre. Arithmétique, IV, 252. Harimans. Genera graminum Scan- dinaviæ, H, 170. Harrmanx. Trad. de la minéralogie de Héron de Villefosse, IT, 952. Hartz ( notice sur le), 1, 365. [Hanvex. Rech. expérim. sur Ja for: mat. des brouillards, 11, 593. Hasr (C.-F.). £chitis in genus ob- servationes, IL, 192. Hasrivés (Ch. ). Inflammation de la membrane muq. des poumons, I, 264. — De la force contrac- tante des vaisseaux, IV, 95. Hatchetine, substance minér. dé- couv. par J.-J. Conybeare, I, 197. Harron. Métier à filer le coton, mis en action par des souris, IV, 16. Hauteur de Patmosphère, I, 44. — barométriques, 1, 789. Voy. baromèt. — des principales mon- tagnes, moyens pour la déter- miner, HI, 34. — du grand Whernside (determination de la À 1, 7950. — de divers lieux en Si- bérie, IV, 197. Hauy. Vente de la collect. de ses minér., 1, 267. — sa Minéralogie, T'able des 399. — Traité de cristallogr., 402. — Tr. de minéral., IV, 60. Have (T.). Struct., fonct, et malad. de l'estomac, |, 581. Havicann. Observation d’une perfo- ration de l'estomac , IV. 66. Hawkins (J.). Gîtes d’élain en cou- ches, 1, 440 — Phénom. qui accomp. l'intersection des filous, etc., IL, Gr. Hawkins (C-H. ). Sur les ulecra- tions syphilit. du jarynx, ill, 482. Haworru ( A.-H.). Saxifragarum enumeratio, À, 549. Haxman. L'art du brasseur plus fa- cile, IT, 428. Haye (F.-G ). Descript. et repré- sent. fid. des plantes oflicivales, 1, 549. — Flore dendrologique des envir. de Berlin, Il, 166. Hayes (T.-H.). Sur les engrais, IL, 599. Hazri (De). Du fumier, Il, 368 ; IV, Sy. Heckrrk: Aipppocratis aphorismi , IL, 254. HecrurweLorr.Mœurs des nat.ind, 1, 952. Heecr. Catal. de drogues, 1, 471. Beincer. Propriéié des eaux de Ma- rienbad , IV, £85. Hrim. Sa nolice nécrol. et ses ouvr. sur les sciences , Ï, 253. Hezcrantz. Nov. presse d’imprim., 1, 310. Hssuericn. Gale guérie en à jours, Il, 341. Ueur 1 (A.L ) Manuel d'hygiène mil,l., IV, 581. Henczen , à l’aide d'une fusée, sauve les matelots naufragés, 1, 965 Mennan Descript. suce. des roches caic de Plymouth ,4, 684. Henri Analyse de g sortes de farines de blé, 1,931. — Fruit du gui du pommier, IV, 306 Hexaicn (Asili). Papier de paille, 1,,933.; IV, 170. Brnavara ( Will.) Expériences sur le gaz de l'huile et sur le gaz du charbon, I, 230.V. Hewrarain. Heërauzr. Sur les terrains du Calva- dos , IV, 531. Herbariam rem addiscenni in agro Ticinensi, clavrs , IN 140: . Hénsenr ( W.) Traité des racines bulbeuses , IV, 550, Voy. Hrwxa- FATH, matieres. 43 Herbier botanique, IV, 95. — gen: de l'amateur, IL, 914. — domest: anglais, LL. 116. — médical» IL, 155. — principaux de Paris, Le 92. Hernozvr (J. D). Aiguilles ext. du corps d'une jeune fille, HE, 180. Hénicanr de Tauay. Elat actuel des carrières de France, IE, 260. — tiem des marbres en France, G38 Hérissox. Réimpr. de ses cartes d'Allem , de FAmér m'rd , de l'Amér.sept., de l’Ase, de l'Afr., de l'Océanie ou l’Australasie et la Polynésie, EL, 229. Heumusrarnr. Manuel des g+ns de ville et de campagne , 1, 405; — procédés pour garantir des pu- naises , 298. Hrruezin (S. G.) Son éloge, I, 269. Hernie ( Traitement radical de la), 1, 896. — 11 existe constamm. des sacs dans les …., IE, 300. — congémiales, IV, 393. — crurale, 441. — du périnée, Bompard, I, 442 — idem par Scarpa, JE, 656.— ventrale sur une dnesse , 1, 150. Henozn (Maur.).Observ. de animal. invertebrat. in ovo formation. H, 214. Herox pe Viccerosse. Sa Minéralog. trad. par Hartmann , IL, 952. Herpix (J. Ch.) Instr. sur les soins à douner anx personnes asphyx., I, 155. — Conservat. des subst. ani- males, 1V, 158. —Instrum nouv. pour conserver les vins, IV, 159. — Descript. d’un nouv. alambic, IV, 164.— Rendre à l’agricult. les terrains dépendans des forti- fications, 413.—Fontaine filtrante domestique, IV, 16. Hern ( I. À ) Abrégée des choses les plus nécess. à savoir en physiq., Vybi5. Henscuez publie les Essais mathé- mat. de Speuck, IL, 584. Hesdin {le Vieil et le Nouvel), HF, 535. Heosivérr. Syst. d'histologie, 1 855 Hewrapare (Will). Carbone opaq. cristallisé, IE, 350. Voy. Héna- VATH. Hioventr (S.) Descript, des île #4 Shetland, EL, 682. — géologie des IV’, 536. Hiéroglyphes phonétiques ( al- phabet des ) , L, 43. Hierzivcer. Slatistique de la front. mit. de l'emp. autrichien, Ü, 482. Hippocrare. Ses œuvres, par Dor- nier, À, S44- AbOcse aphorismi, ed. Hecker, 1204 Hirudo ( Monogr. du genre), Ï, TO Hisivérr. Descript.et analyse chim. du grenat de Lindbo, 1, 56. Histoire de lartillerie, 1, 254; — des campagnes d'Anuibal, 1, 240; — de l’expédit. de Russie, 1, 258; — des animaux du midi de la France, 1, 88; — des insectes, de Pantzer. IL, 623. — Essai sur des Mathém., [,258; — et description du muséum d’hist. natur, Lil, Gio. Bist. nat. du Brésil (Tableauxd”}, par Maximilien , Pr. de Wied-Neu- wied , 399. — de Buflon , abrégée en ital., 4, 121. — Préparation pour conserver les objets d’.. par Macartney , II, &8. par Stein , IV, 539. — Dessins et des- cript. d'obiets d'—Woif, IL, 86. — concernant l'agriculture, IV, 593. — des mammifères, [, 87; 1, 886: IL, 404. — en minia- ture de 48 quadrupèdes, IL, 125. —en miniature de 48 oiseaux , avec descript., 11, 133. — de POcéan, HT, 916. — Mélanges sur l— Blumenbach, IV, 95. — Suite des observ. d’.. faites dans les Apennins des Abruzzes, Il, 4 He Cat à), 12 85. Hiver 4e 1823, sa rigueur, IL, 62. Hocr. Statistique de Hesse, Il, 455. Hovçxw's. Mefinit. of Uhe terms in geogra. , 1, 937. Uorneker. Défauts des animaux do- mest., IV, 139. Horr (ne). Hist. des changemens naturels de la surface de la terre, IL, 865; 1V, 44. Horrmax (Des livres de Théophraste- Ephesius sur les planles, com- menlés par) et Montesanto, 1, rap. Hocex. Mém. détaiilé de son ayst. | | Table des matières. que le noyan du soleil est d'or fondu , 1, 64r. } Hocc’s (Tu.) Treatise ofthe growth ,. I ; 916. HouexLone (Prince). Cures préten- dues magnét., I, 805. HozverG. Descr. des poissons du, Bohuslaen , 1, 357. Home (Ev.). Observ. microse. sur l'œuf, 1, 802. —Surle P'acenta, 803. — Anatomie comparée , IL, 239. — Fibres charnues dans l'œil, IT, 457. : Horime ( Rapp. de la nature à l’), et de l’hom. à la mat. , L, 413. — Anatomie de l..., par Cloquet , 138. — Rech. sur ses mouvém. et ses attitudes , 130. — monstrueux de Macao , 807. — de 6n ans à Norfolk, nègre jusqu'à 45 ans, 810, — Foy. Papous. Hoon { S.), Physiol. analyt., I, 786. Hoorkrn (W-I.). Flore exotique , L, 540; 1T. 428. Hoover. Questions sur l’anatom., I, 218. — AnatomisLs vade mecum, 250. Hôpital de Rochefort , IF, 455. — Voy. Hospice. Horrixs. Recherches économ. sur les lois qui règlent les revenus et la valeur de l'argent , IL, 527. Horaire (table antique), trouvée par Toalouzan , IL, 779. Horloges ( Tr. du mécan. des), I, 56. Houmer découvre un nouv. muscle de œil chez l'homme , 1, 828 Honx ( père et fils). Jumeaux extr. par lopérat. césar., IL, 335. Honxewmanx. Journal des sciences patur, , 1, 558 — Botanique du Danemark et de la Norwège, IL, 12). Honner. Lecons de topographie mi- litaire , II, 583. HonssounG ( l'ait à l’appui d’un pas- sage d'), IV, 471. ; Honssouc et Pornx. Nouv. renseign. sur l'ile Tristan d’Acunha, IV, 185. Honsrirzo. Rech. zoolog, sur Java et les îles voisines , 1, 360; III, G15. — Cendres volcaniq. transp- à Batavia , IV, 49- Horticultural repository , par Bro- okshaw, IT, 631. Hortus anglicus , V, 110, — cana- Table des matières. Tus, IV, 346. — cantabrig'ensis aut. Donu, cum additam. Lind- ley, IL , 117 3 IV, 6S. — hcrren- husanus , HI, 119: — Comment. sur le .. malab. 1, 55. — Voy. Hannoveranum sertum ospices civils de Strasbourg , IV, 179: Houer. Inoculat. du claveau sur le troupeau de Rambouillet, IL, 358. Houcurox. Voyage de Katif à Yam- boo , II, 530. HouLacou (Relation de l'expédition de l’emp.), trad. du chinois par Femusat , IX, m1. HowanD maintient que le thermo mètre s'élève par laclion des rayons de la lune , IT , 830. Howison. Esquisses sur le haut Ca- nada , IL, Gog. Howirn. Mém. sur les quadrupèdes anglais, J, Gao. Huriiano (G.-Guirr. ). Education pliysiq. et morale du sexe fém. d’après Darwin , avec notes, Ï, 415.— Opusc. de médecine, 557. — Proposition d'employer au lieu de l'acide prussiq. l’eau distillée d'amandes améres , If, 335. Hocurn. Observ. sur la Grèce , il, 489- Huile, de croton tiglium , Il, 337.— d’éléphant de mer , IL, 925. — Emploi des huiles essent. odor pour prévenir la moïsiss., I, 930. — Danger de lemployer contre l'empoisonnem. par les canthar. , 1,432. — dans le sérum du sang, IL , 234. — Rech. sut l'emploi de Y— de térébenth. rectif , 1, 433. — Nouv. expér. sur l volat, des amandes amères, 1, 346. — Cette ,. considérée comme poi- son , par Vogel, IL, 340. Huîtres ( Notice sur les), IE, 142. Horscumanx. Nouv. lampeélectrique, HI, 49. Humsounr ( Azex DE). Essai polit. sur la Nouv.-Espag., traduit en Espag. , 1, 210. — Son voyage aux régions équinox. du nouv. contin., tr. par Marie Williams, IL, 613. — Essai géo#mostiq. surle uisem. des roches, 1, 358 — Traduit par Léonard , IL, 865. — Structure et action des volcans, HI, 395. — Surface et population 45 de l'Amérique, IV, 461, 462. — Superposition des roches, ete., en anglais, IN, 530. — Résultats d'expériences faites sur les actions galvaniques, IV, 551, — et Bon- pland. Monographie des mélas- toma , IV, 93. — Idem. Wova g nera et spec. plantar., I, 165. — Le premier obsersa l'arbre de la vache à Nuova-Valencia, 180. Bume (P.). Traitem. tonique de la phthisie, IT, 325. Humidité dans les murailles, mas- quée , LT, 25. Hommez ( A.-D.). Quelq. observ. sur la blatte german., 1, 7o1. — Essais entomolouiques sur les in- sectes de SE. Pétershourg, r0a. Huxr (S. :. Note sur deux fourneaux inventés pour le traitem. du fer, Hovren (J.). Organes de Pabsorp- tion, L, 592. — Note sur la deser. des muscles du corps humain, par Innes, IE, 241. — Moœurs et coutumes des tribus indiennes, 349- Honruz p'Arsovaz. Traité de la ela- velée, E, 993. Burcninson. Sur les roues , ete. ,I, 305. Hurrox { Caru.). Tour of Africa , l, 977: Husrron. Trad. angl: des recréat. mathiém. d’Ozanam , refondues par Montuela , HE, 13. Huxnam, patenté pour le perfec- tionnem. des toilures en fer, 1, Giro. Huzauo (Fils). Sur les courses de chevaux , L, 152. — Fabrication du fromage de Parmesan, 1, 484. — Notices sur quelques races de chevaux , etc. , Il, 355. — Races de cochons d'Angleterre, II, 226, — Note sur quelques engrais, IV , 414. Hybridité des plantes, IT, 943. Hydatidibus ( De) in corpore hu- mano ; IV, 02. Hydrate de chlore, II, 852. Hydraulique de Venturoli ; annotat. à cetouvr. , IV, 10. Hydraulisk Foersoek, 1, 13. Hydriodate de potasse ( Nouv. pré- paralion de l), Il, 50. Hydrocéle ( Mém. sur P) du cordon sperm., IV , 110. 46 Hydrochlore dans le traitement de la rage, 11, 342. Hydrogi ne : Combustion de l’) dans l'eau, IL, 66. — Moyen de sé- parer dans le gazomètre l... sul- furé contenu dans le gaz qui sert à l’éclairage , 94. Hydrographie; reconnaiss. de la côte occid. du golfe de la Syrte, I, 512. Hydrophohie des hommes et des anim, { Hist. nat. et med. del), par Ribbe , Il, 280. — Nouveau moyen pour la gnérfir, 281. — Observ. sur 1” .., IV , 105. Jex Haukaz. /raræ persicæ descr., par Uytenbroek, 14, 500. Icaciri (PI.), genre nouv., I, 945. Jeunes algarum ineditæ, NX, 105. — Helminthum, AN, 342 — Plantarum, auct. Th. Reichen- bach, 1, 544. — Plantarum Chine, IV, 58. Ictère aigu guéri par le tartre émc- tiq., 11, 545. Igoition du charbon, IL, 8fa. Ile de PAscension , 1, 34. lle Elisabeth (Découverte de P), LI, 495. Ile de Pulo-Nias (Sur l'), IV, 86 186. Ile St-Michel. Sa description par Webster, LIL, 508. Illustrat. botanig. À, 723. — bota- niques, Kooker, IL, g10. — des mélastomucées, IV, 52. — z00l0- giques, 1, 857; IL, 89, 40. Imanr. Nouv. méthode de construire les ponts en chaînes, I, 559. Imperforation du duodénum, HT, 654. Impressions sur le calicot, HT, 697. Imprimerie. Perfectionnemens de l …., par T. Parkin, III, 346 — Id. par Church, 235. — par Ar- vaud Leroux, HI, 4F9. Impulsion donnée aux vaisseaux par la vapeur, IV, 638. Incision annulaire faite à la vigne (Mém sur l’) ou le baguage, I, 191. Trés tot de l'éclairage au gaz, iV, 465. Table des matières: Hydrophorique (Appareil) absurde, » 20. Hydropisie (de |) de poitrine, T° 31h8: Hygiène ( Cours élém. d'),1, 4s1. — FElém. d’..,1, 839. — Prin- cipes d’., IT, 261. Hygiène militaire, par de Kirck- hoff, IV, 580. — En Anglet., IV, 386. — par Hempel , IV, 58r. Hypnum recognüum (Pem. sur), L ; 564. Hypothénuse ( Quest. proposées sur le carré de P), IV, 2535. Inde (Amusem. des naturels de l'), IL, 5or.— Civilis. del! , AY, 453. — Index rerum naturalium et Musri Groning., 1, 65. — Moyen de la contenir, M, 536. Indiennes ( Nations ) de l’Ameriq. sept.; leurs mœurs et cout., 1, 32. Indigo ( Expériences sur l'), IT, 846. — britannique, 11, 43. Indous ( Amusemens , etc., des), Il . bot. Indoustan. Observ. sur un mém. fr. concernant la gcogr. et l’état actuel de ce pays, IV, 180. Industrie agricole de la { Bulletin d'), 1, 919. Infanterie franc. ( Cousid. gén r. sur l),1, 241.—Nouveau guide des sous-ofliciers d’..,IIL, 257. Inflammation. ( Nature et traitem. de l'}, L, 868. —Lecons du Dr. Thom on sur les .. trad. enital., IL, 164.—' Causes de l’) et de la fièvre, HE, 163. — Des méninges, Ivan: Inflammation de la poudre par la chaux vive, HT, 372. Influence de la chaleur sur le ma- gnélisme, IV, 296. — de la por- tion dure de la 5°. paire, etc. ( Expérience sur l) IL, 223 — de la pression atmosph., JI, Loire 5g1 —de la pression sur lescorps, 1V, 36. — des socictés savantes, Ul,,51g@— du système nerveux sur la digestion, par Breschet, etc. , IV, 570. Ixcnam. Syst. abr, des mesures, F, 5ro. + Table des matières. Injection de matières putrides dans “a veine jugul. du cheval, I, 159. es Descript. of the human mus- cles, IL, 241. Inoculation de la clavelée, IV, 406. — du claveau, Il, 358. Inscription continue de cercles dans les polygones, III, 335, — du cube dans l'octatdre, IT, 564. Inscription de la société philos. de l’Australasie , I, 248. Ansectes (Considér. sur la classe des), L, 09; LH, 415. —Introd. à Thist. nat. des), IL, 148. — In- sectes et champignons, 1, 06. — d'Allemagne, IV, 63. — blatta Germ., I, rot. —de St.-Pétersb., 1, 502.— diptères d'Europe, IV, 62.—lépidopt. de la Nouv.-Galles du sud, IL, 419. — (Nouv. genre et nouv. especes d’), 1, 9f. — Nouv. espèce d’ .. nom. Pempla oviwora, !, 95 — et cryptoga- mes ( Mém. sur quelq. esp. nouv. d’), 11, 883. — inconnus, tombés près de Schænbrunn en Autriche, Il, 151. — essai sur le vol des … , 1, 512. — instruc- tions pour recueillir des . . IT, 414. — Solution fétide pour dé- truire les .…., Il, 855. Znsectorum Europæ (Ahrensii Fau- na), IL, 149, 903. Insects(introd. tothe nat. hist. of), IL, 148. TUE des sourds-muets à Kœnigs- berg, IV, 628. Anstitutiones physiologiæ, 1, 578. Instruction pour connaître l’âge des chevaux, IV, 424. — pour les chasseurs, IL, 259. — abrégée de géographie, IV, 620. — popul. pour maux de lête, rhumes et in- digest., L, 849.— pour les voya- geurs et les collecteurs d'histoire nat.s aux colonies, If, 8-9. — pour les topographes , II, 30. — de M. Weiss pour passer une li- gature, Il, 320. — publ. ( idées sur l’), LH, 528. Instrument pour mesurer des trian- gles très-étendus, ILE, 582. — pour extraire le poison de l’esto- mac, IV, 585. — nouveaux pour . conserver les vins, IV, 150. Jotégrale (note sur l”) de l'équation 47 dy = etc., par Plana, III, 568. d + Intégrales définies par Cauchy, f, 293; Il, 547. — Mémoire sur les HD 02045 TL, 565. Intelligence (rapports du cerveau av. 1); L,\ 509. Intérêts de la deité nationale ( ré- duction des }, IL, Sr. Introduction au calcul des logarith mes, III, 332.— à la littér. mé- dicale, IV, 1or. Inventions ( hist. abrég. des ) et découvertes anciennes dans les sciences et les arts, II, 723. — de cent machines utiles dans les arts, IT, 555. Inverleithen (ana'yse des eaux d'), ( Écosse ), IIE, 603 Iode ( Essai clinique sur l’)et ses div. préparations, IL, 329. — Ses effets dans le traitem. du goître et des scrofules, 330. — Décou- verte de sa présence dans les eaux de quelq. salines, 1, 353, et IV, Todine, médicam. pr. le goître , IL, 330. Todure de carbone ( Nouv. prépar. de P), 11, 80; I, 67. Joniennes, ( Hist. et descript. des îles}, I, 492. Ipecacuanbha ( Mém. sur les DEV: 126. Ipecacuanha blanc ( Note sur une nouv. espèce d’), IL, 632. Iracæ persicæ descriptio, I, 500. Iridine, coquille bivalve (Rem. sur l'), Il, go1. Iris ( {ride ), journal des sciences en italien, IV, 492. Iris bleu ( Réactif ou liqueur d'é- preuve tiré de l’), IT, go. Irlande (Tableau de l’), IE, 574. Ischia ( Tabl. topogr. et hist. de l’île d’), de Ventotena , du cap de Misène, du mont Pausilippe, ete. IL, 4gr. Isexriamm (H. F.). Structure des tendons, 1, 824. — Recherches anatom. , III, 65. : Italie ( Carte de l), L, 226. Italie moderne (Mœurs et usages anciens que l'on trouve dans l), IT, 492. 48 Itinéraire d'Alep à Mossoul par la Mésopot. ! Extrait d’un), L, 495. L'oy. Caite Itinéraire abrégé deFrance, I, 450. Voy. Carte. lule ponctué, ses ravages dans Jes : Jachère ( Considérat. sur la),1, 159. A ecnnt. de Vérone , Il, 493. — Descript. de Vienne, 484. Jack (W.). Sur ies cyrtandracées , I, 433. — Mém. sur le Zansium, IL, 168 — Descript. du lansium, XL, 434 — Sur les espèces ma- laises de melastoma, LE, 435. Jacksox-Hooren. Flore écossaise , T, n36. — exotique, 740. Jacrsox. On the yellow fever, T, 564. ) à Jacos (Contre-amiral). Sur la na- vigat. de Pembouch. de la Plata , 11, 54n° Jaconi { Max. ). Trailem. des mala- dies de Pâme, 1, 854. Jacosson (L. 1. Dispos. partic. du système veineux, [L, 593 — Nat du fluide contenu daus Pal- lantoïde des oiseaux , IE, 213. Jacquemin. Moyens de faire céder le cal pour corrig. les diflorm. proven. de fractures , I, 453. James ( E ). Esquisse de Ja constit. colog. du Mississipi, L, 658 James(J.). On the general principles of inflammation , I, €68. . James (W. ). Hist. de Ja marine de la Gr.-Bretagne, IE, 545. — Relat. des événem. milit. de la dern. guerre eutre lAngl et les Etats Unis d’Amér. , Pre , 270: James (Le D'.). Moyen pour rem- dr Palcohol , de ME LUN > 456. Jameson (R.). Manuel de minéra- logie , 1, 767. — Système de mi- néralogie , 1, 568 ; te, 949 _ — Traité des caractères chim. et phys. des minéraux , 1, 769; LL, 050. ÿ Japon ( Nouv. descript. du ) et des Japonais , IL, 507. Jardin fleur. britann., X, 743. Jardin de Cambridge, I, 117 — de l'Académie de Leyde, IT, 908. — Voyage relat. à la cült. des .…., Table des matières. sernis des arbres résineux, ff. 384-— commun, IV, 545. var ( Victor \. Jacheres, [, 159. Izerx (R. A.). Projet de défensive et d’offens. du dépt. des Pyrénées- Orient. Il, 565. É LT, ogrr. — Essai sur la composi- üoa et lornem. des .., IV, #29. Jardinage { Encyclop. du), 1, g10. — Pratique simple du .…, I, Jargonelle ( Poirier de ) qui à fleuri 4 fois en un an, à Knowesley (Anglet. ), 1, 122: Ja re Plantænovæ Cupenses, MX, 115. Jarem. Utilité des sociétés météoro- logiques , IT, 551 Jausrar de Carcès. Krrmés, ou pou noir , IL, 383. Jauvenr de Passa. Voyage en Espa- gne , HT, 259. Jaugeage (Tr. pratique du), I, 58r. Jaume-Sr.-Hicaike. Plantes de la France, L, 930; IL, 915 ; EV, 555. Jaunisse commaniq. par lallaite- ment , IV, 377. Java ( Observat. faites à) par de Wilde, II, 124 — Eruption af- freuse d’un nouveau volcan dans cette île, IT, 86». Java et îles voisines (Rech. z0ol. sur), par Horsfield . III, 615. — Poissons et reptiles de Java , 616. Javart cartilagineux (Traitement du), LI, 29/4. Jcrrerson fonde une université pour Etat de Virginie, 668. Jeffe.sonite. Analyse de ce nouv. minér., par Keating et Vanuxem, Jkrrueys. Imperforation du duodé- num , I, 654. à Jexvecrxer. Maladie des chevaux dans l’automne de 1822, IV, 405. Jensen. Observ. sur les érupt. arti- ficielles, 1, 429. — Il a guéri certains maniaq. et beaucoup de maladies intern. par la pommade émélisée , ibid. — Sa notice histo- vique, par Valentin, suivie de notes relatives à la découverte de la vaccine, IV, 667. Table des matières: Ssssor. Piston métalliq. élastique , I, 349. Jeu d'échecs ( Traité du), IV, 260, - 503. Jeune homme de Van-Diémen, à Liverpool , I, 506. Jos. Mém. sur la chaux et le mor- tiens 121617: Jonwsow (J.R.). Observ. sur le genre planaire. EL, 07. — trad. les oh- serv. de Coindet, sur les effets de J'ivde contre le goître et les scro- fules, IL, 330. Jouxsox. Projet d’une nouv. expédit. arctique par terre, IL, 607. Jonxsox ( D.). Amusem. champêtres des naturels de l’Inde , Il, bot. Jonxson ( W. Moore ),et F. ExLev. Encyclopédie imperiale, 1, 552. Jomano de l'institut. Descript. d’un étalon métriq. de Memplus, LE, 5. — Recueil sur lPEgypte , 281. — Observ. sur les antiq. de la Nu- bie , 528. — Voyage à l’Oasis de Hu: HI, 633. — Arithmét. élém., L, 280. Jominr. Carte génér. de la chaîne des Alpes, I, 228. Joke (De LA). Note sur le genre astarte, Il, 985. — Notice géo- logiq. sur les environs d'Anvers, III, 58. Jorzinc. Syst. septenaire de la géné- ration des courbes, etc. , LL, 18. Jonpv. Cuvage des vins, IV, 154. Jouanette , ou œnanthe, poison des plus mortels , IL, 288. Jourpax. Etude de la physiologie et de l’action du cerveau , HE, 143. Jounran de Ganges. Machine à re- monter les bateaux , HI, 351. Kaiser (Ch.L.). Sur la mort appar. I, 85: , 852. Kala ( Fanal de). Russ. I, 515, Kazzsrenivs. Expériences hydrau- hiq. faites aux mines de Fahlun, Wear Kangurou laineux (Sur le ), I, 885. Kaolin de Dignac ( Notice sur le), JL , 81. Karmansem (Ch.). Systime de chimie » IV ‘ 34. Kansrrex (C.-I.-L.). Archives de Part du mineur , IV, 36. 49 “Jôurnal of a horticultural tour, 1, sciences naturelles, par OErsted , Horneman et Reinhardt, 1, 558. — Îris, ou .… des sciences, des belles-lettres et des arts pour Ja Sicile , IV, 492. —des voyages, de Verneur , 1, 531; IL, 568; Ii, 288 , 744 ; IV, 210, 481: Journaux de médecine, publiés à Hambourg et à Weimar, IL, 383. — français qui ont paru en jan- vier 1823, 1, 250, et pag. 330. Joyce (F.). Nouv. nécessaire de minéralog. et de chimie, IE, 189. Juifs ( Econom. publ. et rurale des, l , 920. è Jule commun (Observ. sur le}, IV, 545. — ponctué. I], 384. Juzra ( E.). Fœtus renfermé dans la trompe gauche de Fallope, 1, 458. — Rech. histor., chim. et médic. sur l'air marécag., IN, 666. Juuia Fonrenezze. Sur la fermenta- tion vineuse , IV, 4ar. Jouius et Gersos , rédact. du journ. de médecine de Hambourg, IL, 303. Juzzren. Carreaux fabriqués par une machine, IL, 413. Jumeaux (Extraction de) par l’opér. césarienne , IL , 325, Jussieu (An.). Descr. d’un genre nouv. nommé dcacina , IL, 945. K Kasrxer. Observat. de electro-ma- gnetismo, IV, 208. Kaïuror. Manière d'employer les bains, IV, 404. Kaxe ( Rob.) Grevisse. Voy. Gre- VILLE. Karine et Vanuxem. Minéral du comté de Sussex, IL, 958. — Descr. et analyse de [a Jeflerso- nite, nouv. minér., 964. Keexs. Culture des fraises dans lee champs , IL, 391. Ksrenstuin. Description géognos- A 5o tique et gcolog. de l’Allemagne, U, 97; II, 389. — Direction générale de l'éclair, 590. Kery. The universal cambist, and commercial instructor, 1, I, 569.— Ce traité traduit et calculé aux unités franc., IV, 256. Kezzv. Cours des saisons à la côte d'Afrique , IT, 509. KEMPELEN (DE). Automate joueur d’échecs, IV, 503. Kewseny. Essence de térébenth. contre les vers des intestins, I], 335. KenrzinGer -( A.). Hospices eivils de Strasbourg, IV, 173. Keraupres (P.F.). De la fièvre janne aux Antilles, LIT, 472. Kermés, ou ee noir, par Jaubert de Careës, II, 383. Kensen ( D. Just ). Acide vénéneux de la graisse, II, 160. Kesmizr. Traité de jaugeage pra- tique , 1, 581. Kick (Z.). Tentamen mineralogicum, EL, 400. ce Remarques sur un passage de l’histoire des Pays-Bas , IV, 647. Kiel (bains de mer de) ,1, 853. Kiesewezvrr. Collection d'exemples de l'algèbre et du ealcul difié- rentiel et intégral de Bürja, IV, Kiney. Animaux nourris par des subst. minér., IL, 906. Kircknorr (L. ne). Observ. med. des campagnes de Russie; de 1812 et 1813, 1, 843. — Méthode pour la prépar. du cinabre par la voie humide , II, 83.— Hygiène militaire, IV, 580. — Service des médecins milit. , IV, 582. Kincxx et Querezer. Sur la grotte de Han, 1, 773. Kzapnotu (Jules). Identité des Ossètes avec les Alains du moyen âge, 1, 946. — Asia polyglotta, 2 An DIT! 510 Trad du russe, des points de la Sibérie dont l'élévat. a été déterm. par les observ. barom., IV, 157. — Commuuicat. entre l’océan Atlan- tige et l'océan Pacif. , 158: Table des matieres. Kzein. Géographiemathém. I, 445. Klosterthal ; route qui le traverse ( Autr. ) ; II, 38. Ksicar’s. Modes of cultivat. the pine apple , 1, 915. Ksiçar (Rob.). Obtention plus prompte de la cristallisation des sels , IV, 435. Ksox. Descript. de la pierre à poix de Newry, Il, 815. Kocmet Mrrrrexs(Fr.C.)Flore d’Alle- magne de Rolling, HT, 109. Kocuer(F Ad.) Trigonométrie plane et. polygonométrie, IV, 498. Kooker ( W.-J. ). Ilustrations bota- niques, I, 910. Kors (J.). Shecim. botan., 1, 105: Korzenve { Otto). Voyage of dis- covery , 1, 979 ; IL, 599. Kovarz. ( Mich. ) Lericon minera- log., I, 4ot ; IL, 184. Kkarrt. Art de la charpente, 6°. part., constr. des théâtres, I, a7. Kress (G. ). Sol et cult. de la terre, I, 908. Le Kriecex. Hist, du monde primitif, IT , 99. ‘ Re fe: Forme de toit pour les construct. rurales, I, 031. Kaurcrr. Tr. des maladies véné- riennes sans mercure , IL, 316. Krucen (J.-F.). Trad. allem. des poissons foss., 1, 575. Kaunirz. Encyclopédie d'économie et de technologie, IT , 2. KeusenstTERN (L’amiral }. Atlas de Ja mer du Sud, 1, 961 ; Il, 543. — Il annonce qu’un officier russe æ trouvé une mer polaire entitrem. ouverte, 11, 606 ; IV, Gsr. Kuuz (H). Conspectus Psiltacorum, IV, 335. Kuux. Opera medicorum græcorum , IT, 152: Koxrm. Notice sur Je genre Bam- busa, I, 191. — Synopsis plant. quas ad plagam æquinox. orbis novi colleg. Humboldt et Bon- pland, 1, 102; Il, 9:18, qu8 ; IV, 56. Kurr-Sekencec. Hist. nat. desplantes de Théopbraste , I, 380. Kystitome pour cataracte, II, 321. Table des matières. Lasanorr de liostoif (Le pr. Alex.) Catal. des cartes géogr. topogr. et marines de sa bibl. 1IL, 292. Lauanrnaqur. Art. du boyaudier , À, 929. Lavraume. On the medical efficacy of electricity, À, 867. Lasecue (De). Observation sur la éologie de la côte mérid. d’Angl. de Bridport dans le Dorset, L, 55. — Rem. sur la géol. d’une part. de la côte des comt. de Dorset et de Devon, avec carte col., 1f, x11. — Notice sur les pl. foss. trouv. au col de Balme, L, 208 — Sur la géol. de la côte de Fr. depuis Fé- camp jusq. St-Waast, avec carte, ». 79: Lavoomnière. Du grains ; 1, 208. Lacépene ( Cte. de ). OEuvr. de Buflor, 1, 65. — Progrès de plus. sciences natur. depuis Buflon, [, G4. -— Digression sur les baleines, NECr5X - Lacuarezze ( Mad. ). Pratiq. des accouchem., 1, 455. Lacosre. ( L'abbé ) Direct. du musée de la soc. acad. d'Auvergne, 1, 260 Lacroix. Elém. de géométrie, 2e. édit. , I, 7 — Géomét. descript., 8. — Calcul des probabilités, 15. — Tr. élém. d’aritthmét. trad. en angl , 560; 11, 530. — Fiém. d’algèbre, trad. pour lan:v. de Cambridge, 532. Lacroix /'oy. Nicourr. Larnwec® maladies de la poitrine, Ï, 835. Larrecreurn. Composit. de son sirop antisyphilitique, 1, 480 Licrrmiriu. Expériences bydrauli- ques faites aux mines de Fablun, À. 19: Lacrave Sornté. Principes du mon- de, mouvem. primitif de l'air, du feu, de la lumière, etc., E, 7. Laines fines de la Nouv.-Galles du sad, FE, 527. Laine. Précis d’une course dans le pays du Hartz, À 366. Laine { Cup. ). Découvertes dans le commerce des Le El pays de Soulima-Loussou ( Afr.}, V, 213. \ Lait ; ses altérations physiologiques, IV, 381. — Analyse chim. du … de chévres, par Barruel, 355. — De l'arbre de la vache , par Bous- singault et Mariano de Rivero, IV, 42. Lauizer ( Cte. de), président de la soc. acad. d'Auvergne, 1, 262. Lazcemann proff. de Montp. , Sur Pemploi des prépar. d’or en mé- dec., 1, 880. ( Lazzemann (L.) Perforat. de la vessie par les sondes fixes, 1, 449. Larzemaxo ( E.). Rech. anat.-pathol. sur l’eucéphale, HE, 662. Lamancr. Coquil. foss. des envir. de Paris, 1, 124. — Encyclop. mé- thod. botanique, IT, ©16. Lamsez. Application du prince. des vitesses virtuelles à la poussée des terres, Il; 552: Lamouroux. Nolice-sur les :Aras bleus, 1, 518; 11, 695. — Esrer et Gozprous. Hist. des Zoopliytes, IV, 65 Lame. Géographie, II, 459. Lsmpapius. Plan d’un syst. de chi- mie d’après Lavoisier et Berzéhus, 1, 345. — Kotice sur une chüte de grésil ct de neige fortem. électriq., HW, 784. Lampe électrique (Nouvelle), UE, 46. Large perfectionnée, II, 19; IV, 15. — Améliorations dans la con- struction des …, et dans les mé- ches, IV, 434. — Perfectionne- iens faits à la de sûreté de Davy par Chevremont, IH, 574. — Observations nouvelles sur cette 111555. : Lavrron ( W. ). Correction à faire au grand arc du méridien, 1V, 20. Lamruënam. Élém. des sect. coniq., UE, 335. Lancasrre ( Composit. des gouttes noires de), L, 453. Lanozey ( J. ). Hortus cantabri= giensis, IV, 68. Laxcnox de Whitehall,. Construc= tion singul. de bac, UT, 23. 52 Laxerxrecx. Nosologie et thérapeut. des malad. chirurgic., 1, 439; HIT, 187. Laxcsnonrr ( DE). Voyag. au Brésil, II, 6:15. Langue arménienne ( Indication . des ouvrages scientifiques en ), SITE. Langue univ.télégraphique, IT, 543. Langue ( Structure et mouvem. de la) dans l’homme, IE, 146. Lansium (Descript. du) (pl.), IL,168; Lapëne. Conquête de l'Andalousie en 1810, IV, 454. Lapie. Carte des routes de poste d'Espagne et de Portugal, I, 224. — Carte d’Esp. et de aout 18 225, — Id. d'Italie, 1, 226. — Id. de la Scandinavie, 1,230 — Jd. de la Russie d'Europe, I, 231. Lapin appelé lapin lièvre, IL, 393. Lanover ( D.). Géométrie algébr., I’, 570... 2 La É ASE NE Nouvelle loca'ité de l’automalite, II, 960. — Sur 2 veines de pyroxène dans le gra- nit, 971. — Analyse du spatb, nr. LES Observ. de hernie crurale et d’ascite guéries par la même opérat., 1, 441. — Notice sur les hern. congéniales, EV, 303. Laseare. Manuel du pére de fam. ou méthodes nouv. de l’alaitem. artific., 1, 154. “Lassaiewe (J. L ). Observ. sur l’exist. simult. de l'album. et du sublimé corr. dans l'estomac d’un che- val, 1, 417. — Sur un miel de guêpes, IL, 381. — Anal. des concrétions trouvées dans un tau- reau aflecté de phthisie tubercu- leuse, L, 695. — Nouv. matière colorante, 1L, 63. — Carbonate de magnésie dans les calculs vési- eaux des anim. herbivores, I], 824. — Note sur l'acide purpu- rique, LL, 837; IV, 526 — Alté- ration du sang veineux chez le cheval, IL, 159. — Caleul sali- vaire du cheval, IV, 141. Lassenax. Avis aux propriét. des fo- rêts, sur un piége de son invenl. pour détruire les animaux nui- sb, :E: 486. -Lassis. Causes des maladies cpidé- miqnes, M, 453. Table des matières. Lasreyaie.Collect. de machines d'éz conom. rur.Ï, 17. 209. — Rap- port sur une école des arts à Edimbourg, IT, 438. — Rapp. sur une mach. à épluch. le coton, IV, 269. — Editeur de planches anatom , IT, 142, 449. Latitude géocentr. des Américains. ( Rem. sur la), I, 325. Laroucue ( Charles de ). Compte rend. de la soc. acad. de Mâcon, 253. Larour (Dom. ), Réfutat. des pré- jugés contre la vaccine. Moyens de la pratiq. avec succès, I, 158. Larreizze. ( Observ. nouv. ) sur l’organis. des anim. articulés, I, 03. — De l’origine et des progrès de l’entomologie, 708. — Des ha- bitudes de l’araignée aviculaire, 09. — De l'organe musical des criquets et des truxales, 510. —Eclaireissem.de l'opinion d’Hu- ber fils sur l’origine de la cire, 711. Latrobite, minéral ainsi nommé pe Brooke ; sa forme et sa cou- eur, I, 129. Lsusear et Cavexrou. Rapports concern. le nouv. essai sur la bile humaine, de Chevalier, I, 674. Laudanum. ( Empoisonnem. par le}, guéri par la saignée, II, 346. Laucirer. Mém. sur 2 variét. du cobalt arsén., 1, 257. Laurence et Coavrs., Expér. sur lab- sorption,L, 80g. Laurz. Fœtus humain monstrueux, A'ALEE Lavacwa.EBicaeité de l’ammoniaque dans l’aménorrhée, LEE, 633. Lave du Vésnve; son analyse par Pepé . IT, 851. . Lavani. Rech. chimiq. et médicales sur le Crithmum maritimum , W, 0? Lax { W.). Tables for naut. alman., !, 064. Lazaret de la Méditerranée, à fon- der à Marseille, 1, 163. Leszasc. Recueil de machines ru- rales, I, 298. Lrcaxu fils et Sennar. Acides succi- nique et benzoïque, II, 819. — Obtention de l’oxide d’urane pure, IL, 822. Le Cavwa. Flor: des Narcisses, L, 121. Table des Inatieres . Lecrux. Extrait de Sen urin. ayant pour noyaux plus. pièces du RTE do fœtus, FT Leconte de Laveau. Voyage en Turcomanie, IT, 291. Lecons sur des sujets chois. de mé- can., d’hydrost., d’hydraul., pnéum., optiq., géogr., astron. et gnomonique, [, 556. — publiques sur la tactique de la cavalerie, UT, 278. Leorrer ( Tu. ). Manuel de l’art des accouch., 888. Lerr de Chester extrait un gaz de l'acide pyroligneux, Il, 849. LererT P ). Mémoire sur la non- contagion de la fièvre jaune, HI, 663. Lecevore. Élém. de géométrie avec notes, I, 594; IL, 15. Lécer (V.). Essai sur la pneumonie des enfans, IL, 480. Licouas (F. M. V.). Nouv. principes de chirurgie, I, 165. Lecuérer ne Lacomse. Mémoire sur le guaco, IE, 912. Lrnmanx. genre trichothalamus, TE, 637. Lerot, Théorie de la vision, Il, 236. — Observat. sur la nature des fluides, IL, 594. Lruswann (G.). Système planét. du soleil, HE, 564. Lennamanx (H.) De origine caudarum cometar”., IV, 282. Leipzig (‘Tableau de ) et ses envi- rons, batailles, etc., IV, 641. Lérw. Sur les sons excités dans le gaz hydrog., IT, 65. Lecosnan. Notice sur son voyage en Egypte, et observat. sur le zod. crc. de Denderah, par Gau, I, 42 Levaine (Acuainrre et). Cæsar, ad codices paris, , Ja 516. Lemaire Lizaxcourr. Nouv. espèce d'ipécacuauha blanc, HE, 632. — Sur les ipécacuanhas, IV, 126. Lévwan. Sur la Néphéline de Kayser- stuh], L, 403. Lénanx (J.-G.). Instructions pour les topographes, LT, 30. Lemierre de Corvey. Des partisans et des corps irréguliers, I, 551. Lennosserx ( M.-A. ) {nstitutiones physioloziæ, 1, 558. Levovre, Examen geénér. des ré- coltes de blé en France, 1, 207. 55 Levois ( AL. ). Essai sur le zodiaque de Denderah, FE, 41. — Annales franc. des arts, des sciences et des lettres, Il, 524. Levonmanv. Procédé qui empêche l'encre de se moisir, [, 031. Lens. À trouvé la célestine près de Dornburg, IV, 320. Léonnaro (De). Sur la néphéline, 1, 403. — Traité des caract, des roches, I, 102; IV, 356. —Trad. de l’essai géognost. du gisem. des roches, Il, 865. -— Répert. génér. de minéral., IE, 954. — Manuel mivéral. pour Pan 1823, HI, 438. Leonirr (J.-R -A. ). Roue oblique, IA LerrzLésier ne-Sr.-Farnceau. Mono- graphia tenthredinetarum sy nony- mia, LI, G24. Lerège ( Ga. ). Plan géom. de la grotte de Miremont, ill, 83. ; Lépidocrocite ; son analyse, IV, 305. Lépidoptires ( Hist. nat. des), Ï, 355; Il, 004; IE, 416. — In- sectes lépidopt. de la nouv. Galles par Lewis, 417. Leprincr. Interprétation du zo- diaque cire. de Denderah , EL, 30. Lenmiier. Clinique médicale, IV, 103. Lernces (Mëm. sur les), par de Blainville, IL, 905; IH, 419, 626. Leuxoy. La Medicina curativa, 1, 162. Lescuexauzr DE Latour. Sur le can- nelier, 1, 395. — Abrégé d’un voy. aux Indes occident., El, 583. — Nolice sur une nouv. es- pèce de vinetier de Nelligery, 935. f Lesiie. Des sons dans le gaz hydro- gène , ET, G5. © Lrsveux (C.-A.). Descript. de deux nouy. espèces du genre Exocet, HE, 137. — Poissons aux Ltats- Unis, IT, 138. — Descript. de nouv. espèces de Seiches , 145. =— Observations sur plusieurs genres et esp. de poissons de la famii. des Esoces, IE, 899. — Descript. dé 5 nouv. esp. de poissons du genre Cichia, 896. — Des- cript. de 3 espèces nov. du goure Sciænt, 897. — Onychia augulata ; 900. 54 Lereonxe. Cours clément, de géo- graphie ane, et mod. , 1, 480. Lettre à M. Barbié du Bocage, par Vidal, I, 4096. — à M. Dacier, par Champollion le je., sur lal- pbabet des hitroglyphes phoné- tiques, 1, 43. — aux anc. élèves de l’école polytech., par Duter- tre, [, 16.— à M. Lejumeau de Kergaradec, par Forestier, E, 425. — à M. Magendie, par Sega- Jas d'Etchepare, À, 416. — à Malthus, par Booth, 1f, 529. — au rédacteur des Annales ntariti- mes, par Barbal HT, 36, — de Vienne (extrait d’une). Le Ge, Brumer a visité les mines d’Ydria our la rech. du vif-argent, et va étudier la géolog. de diflér. pays; IV, 46. — nt sur Paris, par St.-Germain, 1, 160. Lettres sur lEspagne, par Léon Dufour, 1, 525. — de l'Espagne, par le marq. Pecchio, HT, 354. — du Mecklembourg, du Holstein, cte., par Downes, IT, 555. écrites des montagnes, IV, 483, 650. Levain pour le pain; maniéres promptes et faciiesde le faire, 1E, 305. Levazzois. Mém. sur les carrières et les fours à plâtre de St.-Leger sur Dhenne, 1, 686. — Formation gypseuse , IV, 318. Eevé trigonom. de Suède , HE, 361. Levixerox. Culture de la framboise, , 392. Levrar. Rapport favor. sur ses su- cres acidules, à la société de mé- dec. de Paris, 1, 474. Levaar aîné.'Î vmpanite intestinale guérie par la ponction des intes- tins grêles, LES LE Livear de Lausanne.Tumeur mésen- térique renfermant chez un âne ur paquet de vers crinons, ILF, 681. Levaie. Note sur la conservat. des échalas, IH, Ggo. Lrox (A.). Descript. d'un nouv. mi- ugral, IE, 190, 9606. Lewix (J.-W. ). Oiseaux de Nouv. Galles du sud, HT, 405. Lewis. Specimen J'loræw amer. sept. cry ptogamicæ, il, 019. Liwis (D.) de Schweimtz, geure viola , 1, 533. la Table des matières. Lewis. Insectes lépidopt. de la Nouv. Galles du sûd, ET, 415. Lexicon Mineralogicum, À, 4o1. Leyde (Jardin acad. de), I, 998. Leypex. Notices sur l’île de Bornéo, IV, 154. Lies. Le monde physique et le monde moral , 1, 646. Licnie. Couleur verte, IV, 165. Lichens ( Nouy.esp. de), [, 117. — Recueil des … de l'Allem., À, 593. Licnrexsrers. Evaluation des re- vénuset de Ja dette publ. de la confédér. german. , 1, 505. Lieux appar. des 4 petites planètes, V;15 ra: Lièvre (Surla vésic. ombil. du fœtus dans le ), I, 826. Ligäture des artères, IV, 115. — (Dela) circulaire de membres, par Franz, Il, 312. — Instrument pour passer une ... , 320. Lignes ( De la dist. des ) et des surf. qui ont Îeurs normales com- munes, par Bordoui-Antonio, Il, aT. Ligne télégraphique entre Calcutta et Chonar , Ï , as, Lignite de Sonnaz ( Notice sur le } (Savoie) , IIL, Gaz. Lille, plan de cette ville , 1, 278. Limacon terrestre. Mémoire sur le mécan. de sa resp., par Fleury- Imbert , LI , 16). Limes de la fabrique de M. Mout- mousseaux, LIL, 407- Limites qui séparent la philosophie, etc., par Niummann , ARE) Lixcuan-Lamorgr. Journal d’agri- cult., XL, 155; 1, 44. — Preuve que le plâtre n’exerce. point son aclion sur les feuilles seulement, IV , 15. Lincei ( Académie des) à Rome, J, so (Aug.). Examen chimid. de 3 diflér qualités d'opium, IV, 398. Lindbo { Descript. et analyse chim. du great de } (Suëde), EL, 56. Laxpemanx. Plan de Magdebourg, NP '65r: Lispenau-( Bar. de). Observ. sur la diminution de la masse du soleil, IL. Lixouex (1.). Observations on the Tuble des maticres. natural group of plants called pomaceæ, L, 104. — Recueil de plantes exotiques et rares cul- tiv. en Anglet, , II, 425 —Nom- breuses addit et correct. au Jar- din de Cambrige, IN, 117. — Digitalium monographia, WW, 71, 55. Linge marqué par nn procédé chi- mique de M. Morin, II, 658. Linguæ slavicæ institutiones, par Dobrowski, IX, 247. — Tripar- titum seu de analogié linguarum, a nait monde primitif et l’antiq. exphq. par lhist. nat., en allem., 1,357. — latrad., Il, 98. — Enumeratio plantar. hortt regi berclinensis altera , 542. Linwé. Iustrations des 24 classes de son syst., Ï, 523. Liviow. Patente pour une nouv. méth. de faire agir les machines, 1, Go. Livkexs. Description d’une éauerre à miroir, IL, 552. Livvoo. Tableaux géogr., Il, 446. Liqueur d’épreuve tirée de liris bleu, par Ormstead, El, go. Liquides ( Expér. sur la compressi- bilité des), EL, 251. — Manière de s'assurer de leur densité, 652. — Appareil à évaporerlesliquides, par Clelend, LI, 490. Lisrranc. Nouv opérat. de la taille chez la femme, 1, 445. Liste des Journaux francais, I, 330. Liste des points de la Sibérie, par Pansner, I\g 155. Lisron. Observ. d’un calcul dans l’'urétre ,}, 444: Lit des malades ( Observ. recueillies au ), L, 858. Lithion (Supplém. à ce qui a été dit du), par À Arfwedson , 1, 55 Lithographe (Manuel du dessinat.), 121022: Lithographie pratiq. (Cours compl. de), 1, 921. — en Angleterre ; son histoire , 11, 435. Zithography (a complete course), À, 921. Lühotomid ( De) muliebri, Disser- tatio par Behre , {V, 112. Lithotomie ( Cas de), par Moncy , I, 446. Lrrke. Levé astronom, et nautiq. de l'ile de la Nouv.-Zemble,UE, 265. 55 Littérature ( Défense de la } espag: 1, 884. ce Lirrzewont. Boussole perfectionnée, IL, 932. Lirrsow. Méth. pour obt. la lat. d’un lieu par la haut. de l'etoile pol., trad. par Francœur, I, 324, — Astr. théor. et prat. en Allem., ibid. Livre de cuisine de Brême, IV, Go7. — de famille, IT, 408. — Grands .… de copie géographiques et astronom. de Goldsmith, IV, Gi. A Nouv. atlas pour les écoles d’Edimbourg, E, 956. — Syst. de planches anatem. , Il, 348 Lzoyn ( E.-A. }. Nature et traitem. des scrofules, II, 254. Lossrein (J.-Fr.). De nervi hu- mani fabricd, usu et morb. ,, 142; Îl , 221 ; IV, 83. Locue (DE). Des causes qui déter- minent les abeilles à constr. leurs gâteaux parallélem., I, 378. Lovvice ( Cowr. et Soxs). The bota- nical cabinet , T, 108. Logarithmes (Tables des}, par Taylor , 1, 290. Loi de Moïse ; et syst. relig. et po- litiq. des Hébreux , 212. Loisezeun - nes - Lonccuamrs Her- bier de l'amateur, IL, 914. Lompinn. Éducat. et conserv. des abeilles, L, 186. Louer, rédacteur du traité sur l’art de la charpente, par Kraft, 1, 27. 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Machine à aléser les corps de pompe, il, 20. — à briser les pierres , IV, 12. — à faire des câbles , H, 36. — des carreaux , LL, 413. — a copier , ILE, 353. — à dessiner, F1, 606. — à éplucher le coton, 1V, 269.— à feu, Il, 30. — à filtrer par le vide, Lil, 237. — ( Nou- velle }) à laver, IV, 19. — à plon- ger les chevaux dans les bains, [V; 411. — à préserver les émou- leurs à sec, HI, 498.—-à remon- ter les bateaux, Hi, 351. — élec- tique (Description d’une ), IV, 297. — { Perfectionnem. de la) bessoise à élever l’eau , L, Goo. —statiq. hydraulique dè West- earth; sa descript., 1, Gor. — | Représentalion sur cette .…, 602, Goë, — pour mesurer des hqui- des, IV, 125. — souflluutc, 1, Table des maticres. Lumière (De la), 11, 812. — pro- daite par lt décharge d’un fusil à vent; résuitat du frottement, selon Hart, If, 820. — instant. produite par le phosphore avec le sulfure carbure, IV, 525 — du globe, par Pfait, L, 52r. Lune (Distances de la ) à 4 planètes, IT , 46. — Sur les cartes de la …, IL, 48. — Encore quelque chose surla.…., Il, 47: Luncouse (MM ). Langue univers. télégraph. , A, 547. Luxations ( Tr. des } et des fractur, 1, 885. — de Ja tète du fémur, I, 450. Lyxcu (J.). Affections nerveuses , IT’, 256. | Lynpex. Notice sur un projet de dessèchem. du lac de Harlem, IV, 195. Lyon (Etabliss. d’une voirie prés ‘de }), IN, 468. Lysons. Descript. hist. de Devon- shire , Il, 465. | Sor. — statique, où nouveau | moteur, IE, 34. — rurales ( Re | cucil de), 1, 298, 299. — à vu- peur (Nouv. constr. des), À, | 307. — à vap., perfect. par Per- kins, EL, 309; 1L; 734 — perf, par Isambart-Brunel, 411. — à vap. pour la navigat., perfect. par Brunel, Hi, 523. — à vap. pour arrose* les <> JL, 21 — 1,500 — dans la Gr.-Bretagne, IL, 412. — agiss. sans le moyen de la vapeur, de l’eau, du vent, de l'air ni du feu, 1, Go5. — Traité élém. des … , IL, 549. — | Collection des machines , à, 15. 4 Macuvre fonde une école d’agricult. en Esp. , 1, 264. Macluréite ( Analyse du), IL, ao1. Macmienars Contagion de la scur- latine , Il, 273. Macxrizc. Attraction locale sur l'at- guille aimantce, UT, 37. 5 Macxeves. Table synopt. de la nouv. nomenclat, chimiq., I, 59. — Permanence des composés chimiq. à travers les fluides , 250. Maconnerie. Sur les éievatious des légers ouvrages, [, 21: fr | Table des mautieres. Mäacrex-Narier. Supplém. à l’Ency- clop. Britann:, E, 554. Madère (Note sur la géognose des îles), par Powdich, IV, 532. — Hauteur de la principale monta- gne de cette île, par Sabine, II, 708. j Manior. Châfaigniers des montagnes des environs de Lyon, Il, 357. — Lapin-lièvre, 303. — Filasse des libers des mûriers, IV , 155. — Nolice sur la bonté des fruits du pavia à longues grappes, 415. Madras ( Situat. geogr.\ de), 326. — Collection de curiosités de Madras, par Betham , If, 502. Marizer. Notice sur le métronome, LT; Magdebourg. Plan de cette ville et des environs, par Lindemann, IV, 655. Macexnie. Expér. sur les fonct. des rac. des nerfs qui naissent de la moelle épin., ( , 134. — Formu- laires de nouv. medicam., 1, 460. — Expér. sur les eilets des subst. en putréf., 861. — Siége du mouvem. et du sentim. dans la moelle épin., IL, 152. — Re- marques sur l’observat. de la des- truct. d'une grande partie de la moelle épin., 153. — Découvertes récentes sur les fonctions du syst. nerv., LUI, 458 Magistral (Formulaire) , 1, 459. © Macwes-LauErs. Analyse des eaux min. d’'Ax , IT, Goa. Magnésie ( Dan macluréite de}, IT, 201.— Sur les roches qui con- tiennent la magnésie, 962. Magnésite du bassin de Paris (Sur la), TI, 44. Magnélisme animal, I, 584. — Rech. sur le... de la terre, de Hansteen , 1, 330. — des co- lonnes de flamme électr , LH, 805 — des pôles (Sur les causes du), IT, 48. — des rayons vio- iets $ Il N 810. Magvélisme (Expér. sur le) dans l'acier et dans le fer , par Ja per- euss., par Scoresby , L, 341. — des parties en laiton, des instr. darpentage, IL, 4. Mazyuétisme terrestre (Effets du), Il ; So7. Magnéliques (Essai sur les attrac- | $7 terrestre, 1, 650; IT, 58. — Réf. sur les cures... , 1, 805. — Ef- fets.….. produitsparle calorimotor, IT, 72. - ) Manmudjé, grand canal d'Egypte, Ï, 311 Maïer. (Mich.}). $ymbola aureæ mensæ , IV, 300. Maicrirr. Nouv. démonstrat. d’ac- couchem., 1, 88. Main - d'œuvre {montant de Ja) d’après Malthus, IL, 516. Maine. Atlas administr, de la France, Ï, 219. Mais ( Variété de struct. dans le ), 1, 252. — De Morteaux applique le chaulage aux div. mais, EH, 219. — Gorham retire du mais uné subst. qu’il appelle zcine, IL ,96. — Analyse du mais, tbid. Maison reculée de 21 pieds, IV, 18. Makis ou broussaille de la Corse. (Exploitat. des ), EL, 350. Maladie et décès de Napoléon, Il, 250. Maladies de âme. ( Traitem. des }, 1, 854. — chirurgicales ( Traité des), LE, 436, — ( Siéges des ), - 1, 829. — contag. et lois de qua- rantaine, 11, 284. — épidemi- ques ( Causes des), HT, 473. — chron. invétér. (Traitem. des ), II, 258. — du cœur, IF, 571. — de la croissance, L, 151, AV, 597. — des enfans, IV, 58%. — des enfans ( myelitis et hydroru- chis), IV, 385. — fébriles et in- flamm., Î, 846. — du système glandulaire, IV, 102. — des où seaux, I, 360. — pestilentielles en Europe ((Exam: crit. des), I, 282. — péléchiale ( Doctrine dela), Hi, 458. — de poitrine, 1, 845. — (ist. d’une ), de pie tout le système glanduli. ymphatique, IV, 102. — tuber- culeuses, IE, 265. — veénériennes (Tr complet des), Il, 314. — vénér. sans mercure, 11, 316. — des yeux, V, 114. — Hist. des... d'animaux, IV, 591. — contag. des brebis, IL, 358, — des che- vaux dans l’automne de 1822, IV, 405. Maccoum Cowax. Perfectionnement dans la constr. des navires, I!{, n For. û , l 4 » n - tions ) et les Lois du magnétieme | Maure Bros et Evriës Nonv. An- 58 nales des voyages, Il, 743; IV, 214, 482. aLTaus et Mir. Observat sur le montant de la main-d'œuvre, LUI, 516. Malwah ( Description du ), IV, 454. Mammalogie par Desmarest, 1 LE Mammifères. (Hist. nat. des), I, 87; Il, 886; III, 404; Gr. — nouv., de l'ordre des ron- geurs, [, 252. Mamm outh (Sur le }, II, 203. Man (Descript. de l'ile de), I, 683. Maxsx (G.-W.). Voyage au Groen- land , IE, Got; IV, 652. — Jour- nel su voy.en Grèce en 1821, Manie el la}, I, 836. Manière de représenter les coor- donn des planètes, IV, 280. — dont les forgerons fondent le fer en Sibérie, IV, 363. — ingé- nieuse de propager les oliviers, I, 215. Mans ( Le }; embellissem. proposé celte ville, par Dutertre, IV, 67. Montel d'anatomie descriptive, IE, 141. — botanique de Silésie, IV, 347. — des canonniers, IL, 555. — de chimie, 1, 6G6r. — analytique, IV, 522. — d'électricité dynami- que, JE, 368. — du dessinateur lithogr., 1, 192. — de dissection, 812. — d+ médecine légale, IV, 383. — des gens de ville et de campagne, IE, 407- — du clim. et des malad. entre les 2 tropiq. , 1, 835. — d'hygiène milit., IV, 581. — minéralogique pr. 1823, Ml, 438 — d'optique expéri- rnentale, IV, 32. — ornith. / Ad- dit. au...) 1, 394. — du père de fam., ou méthodes nouv. de la- Jaitem. artilic., Î, 154. — des propriétaires ruraux, IV, 149. — technique, El, 554. — topogr. et statist. de New-York, IV, 598. Manufacture de faïence blanche, II, 494. — de papier de paille, L, 955. Manuscrit de Ja main de Napoléon, IV, 644. — de 1814, trouvé dans ses voitures, ILE, 538. Mavre. Rech. sur Ja struct, du foie, 1, 418. 563 ; Lil, Tuble des matières. Marbre de Carrare ( Changem: dans le ), HE, 83. — Carrière de. découverte aux environs de Flo- rence, IL, 414. Marbres de France, HI, 260. Mancez De Ssrres. Essai sur l’hist. des animaux du midi de la Fran- ce: 1,188.=— Voyage dans le Ty- rol , LIT, 290. Mancer (AL.). Sur quelques sels con- tenus dans l’eau de la mer, I, 58. — Essai sur lhist. chim. des eal- culs, trad. par Riffault, LL, 665. Marcer et Lanive. Influence de la pression atmosphér. sur le ther- mom , HE, 591. 4 Marcaanr. Observ. de combustion humaine, spontanée, partielle, I, 427: M ferrans ( Avis aux ), 1, 154 Mens. ( Sur la théorie des), I, 957- Voÿ: Flux.” Maremmes de Toscane. ( Observat. sur le climat des), IV, 105. Maniaxo DE Riveno et BoussiNGauxT. Mém. sur le Int de l'arbre de la vache, IV, 42. Marienhad., Propriétés de ses eaux, par Heidler, IV, 583. Manix De Muzsenez. Quelques aper- eus sar l’assolement quadrienual, LL, 682. Marins ( Affections des }, IV, IL. Marine de la Gr.-Bretagne, IF, 545. Mauion ne Proce. Sur plus. espèces nouv. de poissons et de crustacés, Ï,:595. Mano a (de la). Mém. sur deux oise:ux du comité de Nice, I, 376. Marmottes de l'Amér. du Nord, IH, 129 Marne (Essai sur la), et son em- ploi, IV, 157. Manocuerri ( Mich.). Observ. l'hydrophobie, IV, 107. Manquis. Esquisse du règne végétal, IL, 420. — Fragm. de philoso- phie botanique, HE, 42. Mansen ( G.-F.). Sience des calculs, IV, fc k, He 2°. Voy. à la Nouv.-Zé- lande , 11A 951: Mansuazz (S.). Biographie navale royale, 636. Mansnacz ( H.). Jutrod. de la vac- sur Table des matières. eine dans l’intér. de Ceylan, 1H 875.2 Topogr. médic. de Cey- lan, Il, 262 — Sur quelques usages des habit. de cette île, IV, 459. — Observat. sur l'état de sauté des troupes, IV, 386. Mansuazz (Tu. ). Mém. statistique sur la Perganna de Jumbousur (Indost. ), IT, 503. Mansnazur et Siwers. Ascension au Pic Adam (Ceylan ), IV, 458. Marteau ductilimètre, L, 305. — Marteau. ( Sur le sous-genre ) { poiss. ), HIT, Go. Martin (B.). Propriétés du cristal de roche d'Islande, 1E, 813. Manri: (L.). Elém. de physiologie, 11, 209. Martinique (La ) et la Guadeloupe; leur consommat., I, 215. Maurius ( Cu. De ), Vovæ plantæ Brusil., 1, 539. Manrivs (Svix et). Voyage dans l'intérieur du Brésil, 1, 523. Masca@ni (Paul). Ænatomia uni- versa, 11, 240. Mascuman. Eflets du magnétisme terrestre, Il, 807. Maseuer ( le chev. de). Engrais vé- gétal en vert, IL, 388 Maskeuine. Règles pour expliq. les tables de logarithm., !, 290. — Ascension droile vraie de 36 étoiles, 638 à Masox Goon (J. ). Etudes de la mé- “TI IH, 255. — Pantologie, Massa Lubrense , ( Territoire de) (Napl.), par Ce. Michele Milano, re Mass: 11x. Nouv. abr. des géogr. de Nicolle, de Lacroix, Crozat et Lenglet Dufresnoy, 1, 200. Massias. Rapp. de la nature à l'homme, 1, 413. Mastie bitumineux ; ses avantages, I, 422. Mateloits naufragés: nouv. moyen de îes sauver, Ï, 965. % Mathematiea ( dissertatio) Wahl., I, 534. Mathématiques par Bezout et Rey- naud, If, 32. — Traité des sciences... par Schmidt, IV, 495. —- ( Essais de ), Spenck , I 54. — Mélanges de. par Noël JE, 535. — pures et appliq. { An- auct. , , uales de}, par Gergonne, LE, 10. | 59 742. — pures et mélées. (Elém. POUR TES de), par Nicholson, I, 3423. — Essai sur l’hist. des … Z, 298. — Découverte en... par Dorfeuilie, IL, 333. — Hist. des … par Franchini, £, 278 — Ré- créalions.. de Ozanam, trad. en angles LIL, 15: Maruæis. Ohbserv. sur le sulfate de quinine, etc., IL, 356. Marmieu. Observ. baromeétr., , 219: Marmeu de DommasLe.. Fabric. du sucre de betteraves, 1. 483. — Calendrier du bon cultuiv., HI, 208. , Matière color. des fleurs des Dal- hias, LV, 357 — colorante ( nou- velle ), II, 93. — (nouvelle) pour les chapeaux, IL, 705. Matière médicale d’Ainslie, I, 469. — méd. par Bigelon, I, 468. Matrice (Sur l'obliquité de la), IV, 119. — Rupture et renversem. de la... chez une vache, 408. Mâture (nouvelle), IV, 470. Mausean présente une résine nouv., I, 008. Maunen (J. Run. Van). Commentatio de functone hepatis, AV, bg2: Maux de tête (Instruct.popul. pour les), 1, 819. Mawe (J.). Sur les diamans et pi. préc., JL, 750. — Syst. de con- chyhol., Ii, 07 Maxima et Minima (Traité élém. sur la rech. géométriq. des ), H, 588; IL, 746. — Sur les maxi- mum et minimum des fonctions de deux variables, 745. — Sup- plém. à la théor. des maxima et des minima, IV, 0. Maximum de la densité de l’eau, UE, 370. Mavo ( Tu. 856. Mayo (H}). Expériences sur la por- tion dure .de la 5e paire, HN], 233. — Expérience sur la contrac- tion musculaire, 224. Mécauicien expérimenté (le), IV, 502. Mécanique (Lecons sur la ), E, 556. — Mém. sur la... I, 548. —Sys- tème de... Ï, 292. — La. ou abrégé des invent. prat., }, 3or. — Liémens de la théorie de la. de Venturoli, trad. par Cresiweil, ). Sur ja manie, À, \ 60 Table des matieres. I, 587. — Annotations à ces élé- mens, IV, 10. — industrielle, 1, 213; IV, 11 Mécanisme de l’univers (Nouvel es- sai sur le}, 1, 35. — à calculer des tables, I, 23. — de la colonne vertébr.IV, 9f. — de la respirat. du limacon, IT, 162. — des hor- loges, 11, 556 Mecrez ( ALs. ). Observat. vcirca antimalium internam superficiem, IV, 8S. ; Médaille présentée au roi, par M. Bréant, IIT, 234. Médailles des nomes ( Rech. sur les ), I, 940. Meilecin: curativa ( La), EL, 162. Médecine (Etudes de la)...If, 257.— franc. comparée à la ... angl., I, * 161.— opératoire, [, 894 —Opus- cules de... I, 857. — prat. d’A- Jexis Pujol, I, 841. — par Destrès, 1, 862. — de Frank, par Gouda- rean, Il, 257. — £lémens de... théorique et pratique, IV, 382. —etchir. des pauvres, L, 143.— Rapp. et consult. de... légale, L, 838. — Manuel de. leg. 385. — vétérin., Î, 168. — Ma- nuel de... IV, 423. — Mesures Jlégisl. sur exercice de la médec. à New-York, LE, 177: — Sur une nouv. organis. de l’ensei- gaem. de la... E, 422. — L'ensei- gnem. mutuel appliq. à Pétude élément. de Ja... If, 302. — Thèses de. soutenues à Breslau, LH, 173. — Journal général de... IV, 399. Médicales ( Dictionn. des sciences ), et biographie médicale, 1,144. — fatrodnclion à la littérat..….. IV, 1or. — Doctrine. . de Broussais, examen d2sette doctr., £, 426. — Sur le nouv.syst. de médec. de Broussais, avec des rem. par Otto, LL, 165. — Hist. de la nouv. méth.…. italienne, 842. — Dissert sur div. sujets de la science... IL, 866. — Essai sur l'entendem.... 1, 420. — Traité sur Ja matière... pour faire suite à la pharmacop. des Etats-Unis, I, 468. — Extrait de la mat... nablède en 1813, à Madras, /29. — Traité de la mat... et de thc- rapeutique, IV, 396. — Expé- riences.. faites sur lui-même, par M. Guyon, concern. la fiëv. jauue, H, 255. — Observ..… fai- tes dans les 2 camp. de Russie, par de Kirekhoff, 1, 843. —So- ciété.. de Hambourg. Ses tra- vaux et magasin des ouvr. de mé- dec. publiés dans l’étrang., U, 303. Médicamens (Formulaire de nouv.) par Magendie, 1, 460. — Emploi nouv. de quelqe..., IL, 185. — introd. dans l’économie anim., 11, 326. — Si l’on peut établir une classific. régulière des..…., 328. —Observ. sur les... empiriques dans l’aliénation, IV, 402. Medicamentarius ( Codex Euro- pœus), I, 462. Meédicinales ( Observ.) faites dans la camp. de 1812, par de Kirc- khofr, 1, 843. Médico-pratiques. ( Observ. ) de Schneider, EL, 853. M:dicorum græcorum Opera, edente Kühn, I, 192. : Méditat. sur Péconom. polit. du C®. de Verri, trad. par Néale, 1, 200. Medizinische Topographie des Gou- vernement und der Stadt Kasan , etc. Topograp. médic. du gou- vernem, et de la ville de Casan, I, 148. : Mégapode, nouv. genre de gallina- cés, I, 892. MéGuw. Sur l’usage des bains dans le tétanos, 1, 151; IE, 189. Meicex (J.-W. ). Insectes diptères d'Europe, IV, 62. Make. Sur la théor. des parallèles d'ivory , 1, 256. Meinieu ( Az. ). Obliquité de la matrice, EV, 119. Merez (Z.-F.). Tabulæ anatam. patholog., 1, 819. Mélanges sur Phist. natur., IV, 95. Mélanopside ( Observat. géolog. sur les espèces viv. et foss. du genre }, par le bar. de Férussac, ll, 76. — Monographie de ces espèces, par le même, 103. Melastoma ( Espèces malaises de }), par Jack, JF, 455. — Monogra- phie des melasioma, par Hum- bold et Bonpland, IV, 73. — Mé- lustomées (mém: sur les), par Don, 1, 765. — Illustration des mélastomacces, IV, 52. Table des matieres. Maur ( Dr. ). Sur les fièvres bilieu- ses, I, 874; IT, 665. Mezism (J.). Dese. of the Unit. States, 1, 942. Melons précoces ( Culture des), IE, Membrane muq. (Irritat. de la), I, 882. — Tr. sur l’inflamm. de la … muq. des poumous, I, 264, trad. de cet ouvr. par Von Dem- Büsch, 1hidem. Mémoire ( Annonce d’un ) devant offrir des faits nouv. sur les frac- tions périodiq., [, ro. — sur Vintégrat. des équations, L, 712. — couronné par l'académie R. de Bruxelles, par de Reiflenberg, IV, 625. — qui a remporté le prix de Groningue, par Bergsma, Il, 816. — du général Rapp, IL, 737. — milit. de John Gvwinne, IT, 562. — de la société d’agri- cult. de l'Aube, IV, 144. — de ia société geéolog. de Cornouaille, III, 94. — Extr. d’un... sur le syst. nerv. des poissons, [, 142. Mémorial pour la défense des pla- _ , 519. — pharmaceutique, 1, 459. Manbe (L-J.-C. ). Manuel de méde- cine légale, IV, 383. Meninges (Inflamm. des) et du cerveau , II, 272. Menkr. Sciure d’acajou pour pâte à modeler, IV, 444. Mensambulance ; espèce de som- nambal. . [, 127. Menstruel (Sur le désordre), IT, 206. Menthe sauvage (la) écarte les souris, II, 306. Mevzincer. Rech. chim. sur le vin- aigre de bois, II, 386. Mer. Bains de Kiel, 1, 853. — Tables des heures de pleine... à Boulogne , Il, 534. — Tentatives pour arriver à la... par le fleuve Mackenzie, 602. — Un oflicier russe trouve une.… polaire en- tièrem. ouverte , 606. — Blanche (Tours construites sur ses côtes), I, 15. — Caraïbe, expérience sur son niveau , par Moreau de Jon- nés, IX, sa. Mercure dans l'eau de mer, II, 88. Mércurio dulci (de) specimen the- rapeuticum , ÎV, 400. Mérinos ( éducation des }, par Gas- parin , IT, 484; IV, 425. \ Gi MERREM. M des amphibies, I, 99. — Tentamen systematis PE iorars NIV Ÿ Menuincan ( Sam. ). Synopsis of the various kinds of diffic. parturi- tion, 1, 800. Menrens et Kocu. Flore d'Allemagne de Rohlhing, 1, 100. Messrar. ( Notice sur le chef d’esca- dron ), 1, 313. Mesure d’un arc d’un parall. de latit. ( Relation des opérat. pour Ja), 1, 316. — Tabl de compar. des ane... du dépt. de l'Oise avec les nouv., 11, 19. — des modèles à lusage des constructeurs, et calculs pour la valeur des bâtim., 1, 599. — Tarif gén. des... et poids métriqg., À, 3. — des bauteurs avec le barom., Il, 32. P'oy. baromètre. — barométri- que de Sugar-Loof, IL, 448. — du dépt. de la Charente ; tarifs pour convertir les anc. en nouv., ÎL, 6.— Système abrégé des... par Ingram, ÎL, 570. — trigonomé- triques de l’Inde, Il, 560. Métallifère ( Formation ) observée dans l’ouest de la France, par de Bonnard , Iil, 82. Métallurgiques (Procédés) employés en Perse , IL, 152. Métamorphoses de l'œuf, etc., par Pander, IL, 215 Métaux (Congél. des), par Longmire, IL, 823. — Propriétés de quelq. métaux de faciliter la combin. des fluides élastiq., par Dulong et Thénard, IV, 35. — Moyen de donner aux métaux les cou- be du prisme, par Barton, 14. Métégre éclatant apercu par Da- venport, Il, 757. — remarqua- ble, IV, 518; 1, 46. — extraord. à Dreux, IV, 28. Météorites (Mist. nat. des), IT, 128. Météorolithes / Enumération nouv. des ), IV, 567. Metéorologiques (Tables) pour 1822, par Squire, IL, 582. — Observ. … de Boston, 1, 32. — de Gil- bert, HI, 371. Methode ( nrauv. } calculée sur celle de Tournefort, par Gujard , IV, 66. — de Littrow, pour obt. Ja latit. d’un heu, par la haut. G2 de l'étoile pol., par Francœur, 1, 324. — de prévenir la fraude des billets de banque, etc., par Robson, HI, 321. — d'étendre les vignes, IV, 505. Métier à filer le coton, mis en ac- tion par des souris, IV, 16.— à faire des rubans, perfect. par Thompson, IF, 352 Métrologie, 1. 3. 6. 550, IL, 19. Métronome ( Notice sur le), de Maelzel, 1, 10. Mevurx (Cam.). "Théorie de la fièvre, I, 850. Mexique (Le pilote du golfe du), 1330: Meyer (B.). Addit. et corr. à son Manuel d’ornithol , E, 354. Mevée ( F.-G.). Premier plan de la Flore de Hanovre, IE, 164; HI, 118. Mever (H.-Fr.). Synopsis junco- rum , LI, 636. Mevricr. Sur les anciennes armu- res, IV, 646. Micas (Second app analyt. sur quelques espèces de), TI, 407 Micæecorri. Batterie voltaique par- ticul., II, 595. Microscop. ( Observ.) sur l'œuf, ar Home L 802. — Microscope de Hall ( Perfectionnement du), pour les objets opaques , F, 655. — solaires ( Perfectionnement des }), I, 654 ] Micl ( Examen chimiq. d’un) ré colté par des guêpes, IX, 381. — Nouv. ruche à...,[, 185 Misuez ( P.) Notice sur l'inocul. de la clavelée, LE, 173, 904; IV, 06. A Delectus Faunæ et Flore Brasiliensis. 1, 919. Milan (Description grologique de la province de ), I, 360 Mizaxo { Michel ). Géolog. de Mas- sa-Lubrense, I, 52. Micvunx. Le commerce oriental, Pr arr. Militaires (Précis des événemens ) de 1599 à 1814, par le comte Daumas, L, 235. — Annuaire de l'état. de France pour 1823, I, 558.— État actuel desécoles….etde marine en Russie. 559 —Mém… de la grande guerre civile ; par I.G\wynne, 562. — Anecdotes na- vales ct..563.—Deuxouvragessar Table des matieres. la géogr.., 564.—Ouvrages..…. pé- riodiques: AT: 486. PRE Mizr (J.). Élém. d'économie poli- tique, T, 948 Misurr. Tarif gén. des mesures et poids métriq., pour le solivage, RUN: Mircinéron (J.). Abrégé des élém. de philosophie natur. et expéri- ment. JI[, Go. Mives. Moyen de rendre le cuir, la toile, le lin, imperméables à l'eau, IV, 44r: Mine Eowaros ( H:). Structure des tissus organ. des animaux, IV, 89. Mixoen. Noyau du soleil supposé d'or fondu, I, 64r. Mines (Travaux des), IL, 188. — Température des, 1, 51 — Sur celle des... du comté de Cor- nouailles, LT, 369. — Notice sur -une...de cuivre à Cally, IE, 195. — de djamans de l’inde, HE, 615. — de fer et forges, de Framont et de lothau, IL, 975, LL, G{o. — de houille embrasée qui pro- duit du sel ammoniac, au rapp. de Dupasquier, 141. — Notice sur les. anciennem. ‘exploitées du Pay-de-Dôme, L, 405. Minerais de cuivre (Réduction des), IL, 195. — de plomb argentif. (Notes sur les), 1,46 —de plomb sulfuré, Il, 192. — Deseript. et analyse d’un nouv... de zinc, I}, Minéral (Descript. d’un nouv ), H, 199. — Notice sur un nouv..…., Il, 966 — nouv.. des Orcades, Stromnite, IV, 359. Minérale (Nouvelle substance),[,65. Minéraux. Exam de quelq..., 1,348. — Essai pour déterminer la com- pos. chim. des. . ayant la forme cristall. du pyroxéne,il, 86.—Sur les caractères extér.chim.et phys. des... IE, 569: LE, 95v. — Carac- tères chim des. ,lf, 569; 4, go. — Statique des corps... suscept. d'être convertis en fluides élast., IV, 523.— Anulvs. des... d'A- mérique, 1, 973. — des îles Bermudes. 11, 119. — de la Ca- roline du Nord, 1E, 957. — de ile de Ceylan, ete. Observations du comte de Bournon, Il, 956. — de Patterson, Il, 199 — — Forme cristalline de quelq.… Table des matières. IT, 129. — de labbé Hauy. ( Vente des), [, 267. Minéralogie, (Plan syst. de ),IT, 05. —Plan d’une hist. de la... IV, 8r. — Introd. élém. à la, Il, 186; TL, 125. — Répertoire général de. par Blumhoff, Il, 953. — par de Léonhard, 954. — Traité de... par Hauy, 14399; IV, 80. — Manuel de... , L, 567. =—Sys- tème de..., l, 768; 11, 949. — Cours de... appliquée, Il, 953 — de Héron de \illefosse, tra- duit en allem. par Hartmann, I, 952. — d’Agricola, par Cumber- land , Il, 955. — Fragmens de.., II, 968. — de l’île Disko, ÎV, 82. — Sur quelq. points de la … des îles Fæœroe, 84. — géolog de Malbay , IE, 119. — du comté de Sussex , IL, 958. — Nouv. né- cessaire de... et de chim. Il, 189. — Conversat. sur la... par Miss. Louvy , Il, 187. Minéralogique. (Carte); statist. et polit., par Orgiazzi, 11, 635. — — du Puy-de-Dôme , IL, 857. — (Manuel) pour lan 1823, 1, 438. — Notices. et géolog , IL, 108. Mineralogicum(T'entamen), 1, 400. — ( Lexicon ), I, 4o. Minimum (Démonstr. de la pro- priété de ) dont jouissent la cir- conf. du cercle et la surf. de la sphère, 1, 205. Ministre de l'intér, Circul. sur les variat. subit. des saisons, 1, 924. Mivurozt (baron de). Voyage au temple de Jupiter-Ammor, etc , IT, 598 Miquez. Eloge de Pichat et de Par- mentier, L, 260. Miquez et Tromiènes. Note sur l'inoculatiou de la clavelée en 1820 , ele. IV, 406. Miremont (Sur la grotte de},III, 83, Miroir hydroparaboliq., IT, 55: Miroirs ardens , IL, 53. Mississipi. (Constit. géolog. de la vallée du), 1, 688. Mircuezz (J.), Dictionn. d'hist. et de biographie histor. univers. I, 555. Ke Encyclopédie, 275. Mircuezr’s. Universal catechist, IV, 248, 349. Mirschenticn. Relation entre Ja compos. chim. et Ja forme des cristaux, 1, 52. 65 Mitra edentula. Nouv. esp. de co- quill., HI, Gar. Modèles de céphalopodes, [, gr. — de topographie, IV, or. Modern Voyages and Travels, par B. Philips, IV, 480. Moelle épinière, siège du mouve- ment et du sentim. , par Magen- die, HE, 152. — Observation sur la destruct. d’une gr. partie de de la moelle épin. 153 — Rem. sur cette observ. par Magendie , ibid. Mœurs des nations indiennes , etc., par Heckewelder, 1, 0952. — des tribus indiennes du Missis- sipi, par Hunter, If, 340. — et usages anciens dans l'Italie mo- derne, Il , 492.—des oiseaux, IN, Mous.Surles découv. cristallograph. et les syst. minéral. de Mohs et de Weiss, III, 125. Moir (J.). Observ. sur la fièvre puerpér. de Makintosh, II, 268. Moiré métallique, I, 52. Moisissure. Moyen d’en préserver les cuirs, III, 490. Moraro. Rapport sur des échan- tillons de‘fil delin , etc., I, 504. Mozaro jeune. Sur les machines à égrener le coton , IV, 268. Morë jeune, graveur et fond. en ca- ract. d’impr. (Notice sur), IV, 171: Molceblés premières 'Tr.des),i1,53., — des corps; leurs proportions déterminées, HI, 354. Mollnsques terrestres et fluviatiles (Hist. nat. génér. et partie. des), par de Féruscac, 2, 130, 398. — Descript. d’un syst. particul. d'organes chez les .!. céphalopo- des, IN, 1481. — Genre de … app. gastrochène, I, 252, —Queiq. observ. de miss. E. W**** sur les anim... II, 98 —Fspèces nou. de … fossiles, 1f, 207. — terrest. et fl viat. de la Suède, HI, 411. — Organisation d’une espèce ie de Ja famille des limacinés, IV, 60. Foy. testacés, Monarchie francaise (état actuel de la), HT, 240. Moxasrenio (D Ang. de)Sur le fleuve Parana et ses affluens, traduit par de la Roquette, Hi, 5r2. 64 Mosoar. De la stérilité de l'homm> et de la femme, EL, 4ra 3 HI, 158. Monde. (Des principes du ). Des mouvem.primit de air, du feu, de la lumitre; elc., 1, 47. — primitif ( Histoire du), par J. F. Krieger, 11, 99. — et étoiles fixes, par Schubert, II, 100. — Le .… et Pantiq. expliqués par l’hist. nat., par Link, I, 357. traduit, I, 08.—physique (le ….) et le... moral, par Libes, [, 646. — moderne ou actuel (le .), par Ballenstedt, I, 101. — Nouvel essai sur l’organisation des .. 1, 35. — Promenade autour du I, 247. — Voyage autour du I, GG. — Expédit. autour du... sous Pœltel. I, 980. Moxvezor. Le vieil et le nouvel Hes- din , I, 755. Moxpor et Lenoir. Annales franc. des arts et des sciences, IE, 524. Mowey ( N.) Opérat. de Ja taille et ._extract. d’un calcul singul.,[,446. Moxey {W.). Huile de thérébenth., I, 433. Mowcez. Sur les tissus des anciens Perses, ILE, 519. — Mém. sur l’art du monnayage, 703. Moxczave (de). Siége de Cadix par l’armée franc., IV, 454. Monographia Tenthredinetarum, sy- nony mia extricata, aut. Lepelie- üier de St. Fargeau, III, 624. Monographie du genre hirudo, I, 713. — du genre melanopsis, HA, 103. — du genre muba, 1, 56o — des mélastomes, IV, 93. — des pommes-de-terre, IV, 419. — sur la rage, IT, 418. — du genre rosier, L, 947. — Du genre saxi- Jfrage , 1, 559. — du genre viola, e , Monstruosités humaines, I, 130, 851. — de l'Æuphorbia esula, IL, 14 — 7 >. de l'Or- 914. remardq sur une e chis Latifolia, H, 92. Montagnes del Europe (Sur les prin- c:pales chaînes de), II, 103. — Moyens pour délerminer Jes hau- teurs des principales...IIE, 34.(#7. baromètre.) — de la Westph. et desenvirons du Rhin, sous le rap- port minéral et chimique , 53. Movraxce (A.). Les réactifs et leur empl i dans les analyses chimiq., IV, 531. Tuble des matières. Montant de la main-d'œuvre , tiré de MM. Malthus et Mill, EH, 516. Moxrersm (MM.) Leurs procédés pour evnlever la couleur sur les mouchoirsteintsen rouge de Tur- quie, IL, Go8. Moxresaxro Deslivresde Th“ophras- te Ephésius sur les plantes, eom- mentés par Hoffman, par), Ï, 525. Moxxrazcons. Hist. des fièvres adyna- miques, LIL, 190. Mowrcéry (De). Tr. histor. et pra- tiq. des machines à feu, IL, 30. Moxricezu et Covezui. Observat. et expér. faites au Vésuve, IT , 356. _ Mist. des phénom. du Vésuve, » 47: Momo (De). Limes de sa fa- brique d’Orléaas , IL, 497: Montres. Nouv. système de les fa- briq., par Viconti, 1, 20. — et garde-temps perfectionnés par Fat- ton. IL, 545. Mo, Traduct. du Monde primitif, expliq. par Phist. nat., par Link, I, 98.— Nouv. expér. sur les. phénom. électro - dynamiques, 806. Mean“ lon Encyclop. impér., I, 22, Monnanr Deraunay, et Loisrreur Deszonccnawprs. Herhier général de l'amateur, IL, 914. Moreau De Jones (AL.). Hist. phys. des Antilles franc. , IL, 513. — Expér. sur le niveau de la mer Ca- raibe, 719. Morez (F. L.). Méd. vétérin., I, 168. Morez pe Vinvé. Theor. des assole- mens, [, 180. — Appendice sur les assolem., III, 683. — Cult..du fraisier, 1, 184, — Catalogue de sa bibliothéque , 268. Morerri (J.). De quibusd. plant. Ltaliæ, 534,1, 426. MorcaGsi. Siéges et causes des mala- dies, I, 8,9. Monicmini. Expér. sur l'influence magnétiq. des rayons violels, I, 810. Mori: Lingemarqué par un procéde chim., If, 828. — Analyse des œufs de la truite, IV, 310. Monocues. Essai pour l’améliorat. de l'agriculture, 1, 197. — Observa- Uons générales sur Les causes de la qualité des vins, 11, 354. for. Bicor. Table des matières: Moro De quelques expér. sur le dégagement du calorique par le frottement, Il, 54, 797 ; IL, 5o. Morss-Cuuürcnizz. Sur l’acupunc- ture, IV, 584. Mort apparente (Sur la), 1, 852. — subite d’un troupeau de vaches, IV, 137. Mortalité des femmes de 40 à 5o ans, IT, 530. — Changemens avanta- geux dans les lois de la..., d’après la table de Finlaison, IV, 100. Morreaux ( De) applique le chau- lage au maïs, HI, 21 Morzremarr ( Baron de). Chèvres thi- bét. d’Alfort , IV, 460. Mortiers (Observ. sur les), À, G20.— Rech. sur les mort., 615 —Traité sur l’art de faire de bons mort., 593 Mossurr. Jeu d'échecs , IV, 260. Mouillage de Penant (Avis sur le), IT, 264. Moulin à vis inventé par Evans pour briser les matières dures, IV, 15. Mouraview. Voyag. en Turcomanie et à Khiva, 11H, 201. MourGus (Ch. I.). Journal des bains de mer de Dieppe, IL, 475. Moureué (Ch. L.). Traité de la gra- velle , IL, 664. Mousse ou gale des arbres, moyens d’y remédier, IL, 38r. Moustaches (Sur l’usage des) chez le chat, IV, 98. Mouvement (Sur le), IL, 22, par Cauchy.—et attitude del’homme, 1, 283.—Siége du. et du sentim. dans la moelle épinière, HI, 152,— Théorie nouvelle des … célestes, G25,1V,22.— Des... del’œil, I, 101. — des ports dans les états ro- mains,ll, 533. Moyen de donner à l’acier les cou- leurs du prisme, IV, 614. — de mesurer l'effet dynamique, IV, 271. — de séparer l'hydrogène dans le gaz, etc., IL, 94. — Sur les … de contenir l’Inde, IT , 536.— de faire céder le cal dans les frac- tures , 1, 453. — de former les guerriers , Îl, 549. — de rectifier l'acide nitreux, IL, 700. — pour remplacer l’aïcohol, IL, 456. — de rétablir les vins tournés, IV, Gr2. 65 Moyze. Températ, des mines, I, 71 ; IV , 291. — Hauteurs barométri- ques, Il, 789. Muzzer (J.). De respiratione fœtus commentatio, IL, 467. Muzrer (Rosen). Préface de l’'hydro- hobie des hommes et des anim:, I, 280. Mozzer (de Wurtzb). Observat. sur les médicam. empiriq. dans l’a- liénation, IV, 402. Muzzer (W.). Carte des postes du royaume d'Hanovre, Il, 533. Muzzer (J, H.}. Géograph. moderne, mathém., physiq. et politiq., IV, 63. Mur creux (Descript. d’un) , I, 617. Murs naturels (Mém. sur les), où filons de la Caroline du Nord, I, rh do v Monraninr. Usage du sulfate de qui- nine, LIL, 10. Muriate d’or comme réactif, par Fis cinus, IE, 61. — de soude (Belles configurations du), HE, 52.—Rafti- "nage du... de soude, par London, IV, 436, Mûriers sauv. d’Allem., 1, 550; II, 173.—(De la culture des), LI, 223. — Le. réussit au Sénégal, IV, G29.— Les libers donnent de la fi- lasse , IV, 155. Murray (Dr.). Antidote de l'acide hydrocyanique, IV, 122. Murray (John). Élém. de chimie ap- pliquée aux arts, I, 664. — Rap- ports entre le calorique et le mas gnétisme , IL, 598..— Emploi du potassium, come moyen eudio- métrique, Ï, 81.—Expériences sur l'ignition des fils métalliq. par la batterie voltaïque, IL, 836.— Re- marq. Sur la fermentat., II, 84r. — Antid. de l'acide hydrocyan., IV, 122.— Note sur l'influence de la chaleur, etc, 206. Murray (].) Découvertes dans l'Asie, IL, 580. — .. dans l'Afrique, 586. Musa (Mém. sur le genre), I, 760. Muscle de l'œil (Découverte d’un nouv.) chez l'homme, 1, 828$, Museles du corps humain (Descript= des), IL, 241. Muscologie où traité des mousses ; I, 397. à Muscos hepaticos, Americ. sept- crypt0g., UE, 919. 5 66 Musei thuringici, , 169. Muséum (Hist. et descript. du) d’hist. natur., 1, 692. Musurr (D.). Manière de retirer du fer de certaines scories, LIT, 702. Mussiwan Guerres des Francais en Allemagne, année 1796, elc., IV, G4o. Naissances et morts à St.-Peters- bourg , en 1821, IE, 475. | Nawr. Sulfate de rhubarbarine, IV, / ATX, aien. Supplém. à l'Encyclop. Bri- tann., NL, 3. Narozéow. Descript. desa dern. ma- lad,, par Arnott., Il, ao n— in-folio écrit de sa main , porté à Varsovie par le comte - Drialinski, IV , 644. Napoli de Romanie ( prise de), par les Grecs, IV, 645. Narcisse (Floraison automnale des), par le Cayma, t. J, 121. Natation (De la), par de Courti- vron , IV, 202. Naturaliste (Répertoire du), par Donovan, Il, 122; IL, 84, 117, 4oo; IV, 53. — Le Guide du Na- turaliste, par Swainson , 880. Naturalium (Index rerum) musei Groning., 1, 65. Nature ( Rapport de la ) à homme, E, 413. — Connaissances utiles des div. productions de la nat., 691. — des‘{luides (observ. sur la), par Lehot, II,594. Naufrages nombreux en 1822 et 1823, HI, 525. — sur les côtes de Terre-Neuve , IL, 542. Naufragés ( Sauvetage des), , 965. Navman (E. A.). Examen critiq. des lois de polarité, 1, 329 — Limites qui séparent la philosophie et les sciences naturelles , IV, 329. Navigation ( Traité sur la jet l’as- tron. vautiq. , ar Riddle, I, 962. 0 ériennes LL: 64. — inté- rieure par.ba vapenr, IV , 638. Navires submerg.(Choix des moyens desoulever les), E, 22. — (sur un ancien ) trouyé pres des rives de la Rother, II, 862. Neaue. Traduct. des méditat, sur l'économie polit,, L, 209. Table des matières. Mycologia Europææceum tab. color. à C. H. Persoon, sect. 1, 1, 100. ne ystema y cologicum auct. Fries, IT, 114. Myive (A.). Tr. élément. d’astrono- mie, L, 633. Myosotis de l’Allem. (Espèces de), I, 746. Nécrologie, éloges, I, 269 es suiv., 548 et suiv. ; EI, 693, 694 , 702; IT, 319, 551, 761, 764 ; IV , 240 , 241, 665 , 667. Nées D Esempecr er Wecue. Les mû- riers sauvages de l'Allem. décrits et représ., 1, 750; IE, 173. — Con- tinuation de l’hist. des champig., de Bolton et Willdenow, I, 752. N£es vox Esensecx et socii, Bryolo- gia Germanica, LU, 634. Nersun av Esensecrk, Aubi Germa- nici LH, 173. Négocians (Nombre de) à St.-Pé- tersbourg, 11, 472. Neige électrique, par Lampadius, Il, 555. Neiz-Anvorr. Moyens d'utiliser la chaleur dans les fourneaux , etc, IL , 2/0. Ne. Puriication du charbon ani- mal , IV, 437. Nez (P.). Averse de grêle, aux Or- cades, IV, 288. Neissox , tanne et colore les cuirs par un nouveau procédé, Il, 433. Nepal. ( Descript. de deux nouv. genres de plantes du), 1, 761: — Ésquisse militaire de la guerre du …, par Ochterlony, TL, 277. Néphéline (Surla}), trouvée dans une dolérite , 1, 403. Néphrite ( Variéte minér. de ) ana- -lysée , par Bowen, Il, 197. Nerfs de la 5e. paire, considérés comme organes des sensat.., par G. KR. Tréviranus, IL, 155. — Répétit, d’expér. sur quelq. pai- res de nerfs, par Broughton, 460. — qui coordonnent l'act. des muscles de la poitr., L, 794. — de Ja moelle épin. (racines des ), par Magendie, I, 154. — spinaux, leur influence morbide, I, 801. — spinaux antér. et post. Table des mode de réunion de Jeurs raci- nes, IV, 371. — du thorax et de l'abdomen , planches par J. G. Walter, , 247. — Tableau synopt. des .…, par Godmao, IE, 147.— Aflections nerveuses, etc, par Linch, IL} 256. Nerveux ( Nouv. rech. par Bell sur le syst.), I, 133. — Rapp. de M. Cuvier sur un mém. concern. la déterm. des propr. du syst. nerveux , 59. — Sur le syst. nerv., par Shaw, 804. — Expér. sur le syst. nerv., par Coster, I, 220. MNervi (De ) humani fabrict syripa- thetici, aut. Lobstein, 1, 142; FE, 221 ; IV, 87. —T'abuliæ nervo- run uteri, Tiedemann, HI, 446. Neumanx ( Ferd.). Sourds et muets de Komgsberg, LE, 859 ; IV, G28. NEumarx ( À. Fr.). Sur les moyens d'atteindre un âge très-avancé , IP, 250. Neuwirn (MAxiIMILIEN PRINCE DE ). Planches color. de l’hist. natur. du Brésil, Il, 878; LIL, 399. — Supplém.. à l’hist. nat. du dcrie- AL DD. Nevi. Voyage au cours de l’Oxus, IT, 582. Nevize. Moyen perfect. de chauflcr les fourneaux, IE, 5Go. Névralgie ( Observ. de}, par Ribes, 1,131. — Sur l'emploi du sulfate de quiuine dans cette mal. , 437. Newry ( Pierre à poix de). Sa des- cription, il, 815. Newronw PoswortTx. La Pantologie , ou petite encyel. HE, 4. Newtonianisme ( Essai analyt. sur le), IL, 56. New-York. Déduction de sa longi- tude, d’après une éclipse, [, 639 — Documens publics sur les canaux de l’état de New-York, IV, 196, 199. — Manuel topogr. et sfatist. de cet état , 197. NeycevornD, Manuel de botanique de Silésie, IV, 347. Nicnocsox. Principes de perspec- tive prat., [, 582. — Nouv. guide du charpentier, 594. — Le Guide du charpentier et du menuisier, 595. — Tr. de la constr. des esca- liers, 598. — Elém. populaires de mathém. pures et mêlées, LE, 342. Nicoraï. Thèse médicale sur les co- matières: 67 léoptères des envir. de Halle , IE, 90. Nicozze DE LA Croix. Géogr. abr. Ï, 200. Niemanx traduit le tr. des mala- dies contag. des brebis , par Gas- parin, Il, 368. Nreuporr ( Commandeur de ). Pres= sion qu'un même corps exerce, etc. , IV, 262. Nieuwenuuys Prépar. des sels de quinine perfectionnée, IL, 353 ; III, 196; IV, 399.—Dict. des Arts, I, 522.—Dict. des Sciences, etc. IV, 247. S Nirs Dasserc. Son éloge , I, 269. Nizssox ( Suenon ). Mollusques ter- os et fluv. de la Suède, Il TL: Ninive ancienne.(Plan de)et découv. des ruines des jardins de Sar- danapale, {, 509. Niveau de la mer Caraïbe, par Moreau de Jonnès, IIT, 517. Noëc. Arilhmétique élém., 1i, 528. — Algèbre élément. , 553. — Mé- langes de mathém. , 35. Noccrrarn.Montagnes de laWestph. et des environ du Rhin sous le rapp. minéralog. et chim., HE, 73. Noir animal, IV, 309. Noisetiers ( Écorcement circulaire des),M} 359: Noix vomiq. Genre de mort qu’elle produit ,[, 132. Nomes d'Egypte. Leurs médailles, I, 940. Nominations, éloges et nécrologie, 1,259 à 261 ;, 11, GS5 à 702; II, 315 à 319, 651, 560 à 564; IV, 257 à 241, 663 à 667. Nonvexsski010. Analyse de la Sorda- walite, LIT, 358. Nopal ( cactus ) réussit au Séné- gal, IV, Gao. Nonwece ( Royaume ). Sa descript. géogr., IL, 254. Nosologie, chirurgie et thérapeut. Fe malad., par Langenbeck, I, 39: Notation arithmétique, par Tay- lor; il, 7. Note sur l'intégrale de l'équation, etc., par Plana , IL, 568; Notice sur les observ. médicales du doct. Bigeon, 1, 159. — sur Cadix, par le baron de Férussac » 65 IV, 446. — sur l'ile de Bornéo, par Rafñiles, IV, 184. — sur l’ile des Célèbes, par Raflles, IV, 460. — de livres rares du cabinet de M. NI, 547. — sur Messiat et Tranchot, par Augoyat, I, 813. — nécrolog. sur Fabron:, 1, 548. — sur Ch. Hutton, L, 549. —sur BI. Marat, I, 550. — sur Jenner, I, 551; IL, 693. — sur Geoffroy St.- Hilaire, Il, 689.—sur Derme, 694. — sur Escher de la Linth, 605. — sur Van Swinden, 696. — sur Grève, 697. — sur Van Bemme- leu, 698. — sur le rév. W. Bin- gley, 699. — sur Aiïkin, 500. — sur Pett, 701.—sur le fameux vin de Tokaï, IX, 924.— sur M. Molé jeune, par Everat, IV, 191. —sur unetrombe, IV, 286.—Sur M.Bon- pland, actuellem. au Paraguaï, IV, 564. — of east Florida, 1, 945. Nourriture (Sur la) du peuple, par Bayerhammer, IX, 514. Table des matières: Nouveau Shetland ( Note sur le); AV , 187. Nouvelle Galles méridionale ( Ta- bleau statistiq. de la), IL, 5rr ; UE, 913. — Zemble (levé astron, et nautiq. de la ..),par Litke, lt, 265. — Annales des voyages, par Eyriès et Malte Brun, IT, 567; LL, 743 ; IV , 214, 482. Nuages (Sur l'ascension des), par Fresnel, FE, 334. Numérales (tablettes), par Poli- card ,-H , 27. Nutritive (substance ). Sa propor- tion , IV, 355. Nurraz (Th.).Description de plantes rares à Philadelphie, 11, 934. — Voyage dans le territoire d’Ar- kansa, IV , 484. Nurraz (J.). Minéraux de Paterson, IT, 199. Nysæus (D. L.), deux maladies des enfans , IV ,385. N, € Oasis (Voyag. dans les). Woy. Cail- laud et Edmonstone. Obélisque degranit (Erection d’un), LIL, 24. Objectifs ( Ajustement des verres), par Woilaston, JL ,- 595. Obliquité de la matrice, par Meiï- rieu', IV, 117. O’Briex. Observations sur la dysen- terie de l'Irlande, IE, 260. Observations botaniques, par Du- mortier, IV, 653. — d’hist. nat. dans les Apennins des Abruzzes, par Brocchi, IE, 947.—sur lesouvr. du port de Cette, par Fougîres, Y, 29. — de température faites à Madras, LI, 509. — médic. (No- tice sur les …) de Bigeon, IF, 159.— sur le mémoire de M. John, par Vicat, I, 618. — météorologiques de 1822,.IL, 391. — de névralgie du nerf sciat. popl. externe, F, 13r. Observatoire de Koenigsberg, par Bessel | IV , 285. — de Vienne; l'empereur d'Autriche y fonde six places, IV, 26.— nouv. à Nikola- jen, aux bords de la mer Noire et au cap de Ponue-Espér., [, 327. #écan (Sur lhist. nat. de l’), extrait par Van Reusselaer, IL, 716. — (Mém. sur la géogr. et l’hist. pat. du grand ), par de Chamis- so , 1, 979.— Communicat, entre V... Atlantiq. et l... Pacifique, I, 178. — Ethiopique (Mémoire des- criptif pour lanouv. carte de l”...), par J. Pardy, IT, 514. Océanie (Carte de l), ou de la 5e. part. du monde, [, 223. Ocurercony. Esquisses militaires de la guerre du Népal, HI, 291. Oprscarent (le duc). Hist. de l’acad. des Lincei , I, 398. Oner (L). Principes d'hygiène ex- traits duCodede santé de Sinclair, IT , 261. Onier (Aug.).Mém. surle branchiob- delle, etc., II, 413.— Composi- tion chim. des parties cornées des insectes, 625. OŒEil (Opérat. chirurg. de l), par J. Guthrie, 1, 897. — Structure et fonctions de l..., par Brewster , IL, 236.—Des mouvem.deP..., par Bell, IL, 151. — Fibres charnues dans lintér. de l..., par Home, 45. OEillet { Croissance et cult. del’), par Th. Hogg, E, 916. Table des matières. OËEland (Constitut phys. d’), 1, 118. OEnanthe, poison des plus violens, Il, 288. Osrsren. Compressibil. de Peau, I, 59. — Découverte sur l’électro- magnét., So1. OEsophage (Enfant dans lequel man- quait |”), 1, 828. OEsophagotomie ( Nonveau procédé pour l’opérer), par Vacea Berlin- gieri, IL, 322. CËstre (Sur une espèce d’) de l'Amé- rique, Th. Say, HI, 418. Orrzes (F.A.). Géographie élémert., IV, Gar. OEuf (Expér. sur |’) pend. l'incu- bat., 1, 597. — Observ. microsc. sur ses changem. pend. l'incub., S01.—Mém. surlesmétamorph.de V..., [1, 215. — Mém. sur l’hist du développ. du poulet dans P..., 216. — Observ. chim. sur la stéa- rine de l’.., 57. — Analyse des … de la truite, IV, 310. OŒEuvres complètes de Buffon, par Da- tillœul, E, 62 ; INT, 4o1.—Les mêmes augment. par Lacepède, 1, 63; traduit en ital., II, 85. — Les mêmes abrégées en ital., Il, 127. — complètes de Cabanis, [, 147, 830. — d'Hippocrate , trad. par Dornier. — de Playfair, E, 643. — de médec. prat. d’Alexis Pujol, 11847: OEyvuausen (Ch. de).Géognosie de la Silésie, I, 687. Ohio (Géolog. des chutes de P), par Flint, II, 393. que ( Moyens d’engraisser les), IE, 394 Ciseaux (Galerie des), par Vieillot et Oudart, LE, 90 ; LE, 134 ; I, 04. — Description de quelq. .…., 65. — Maladie des … , par Bossi, I, 360. — (Nouveau genre d’), par ‘Thunberg, nommé Brachiurus, I, 03. — de la Nouvelle-Galles du Sud, par Lewin, IL, 407. — Mém. sur deux ... du comté de Nice, par de la Marmora, I, 396. Olivier (Mémoire sur |’), par Gouf de Troisvilles, 1, 914. — Manière de le propager, IE, 215. — frap- pés de la gelée, par Raibaud Lan- ge, 216. Ozmsrrr ( Denison). Catalogue des roches et des minéraux de la Ca roline du Nord, II, 957. 69 Omauus n'Hazsoy. Essai d’une carte géologiq. de la France, des Pays- Bas, et de quelq. contrées voisi- nes, 1, 359. Omosoni. Etablissement destiné aux acconchèmens, IE, 152. Onychia angulata, Mollusque , par Lesueur, IL, 900. Opera medicorunm Sræcorunt , par Kübn, ILE, 172. Opérations (Deux) césariennes, 1, 457. — Jumeaux extraits par l..., 1E, 325. — de la taille sur un che- vai, par Ségala, HE, 205. — Of the allies armies, 1, 969. — de l’armée anglaise chez les Marattes, par V. Blacker, IT, 292. — de l’armée alliée en Espagne, par le capit. Butty, HE, 253. — militai- res du duc d'Angoulême, par Pa- gery de Bourdeliie, IV, 201. — géodésiques ( Notice sur les), Il, 768. Ophiorrizza et Mitreola, genres par Richard , IL, 946. Ophtalmologie pratiq. (Manuel d’), par Benedicts, EV, 115. Opium anglais, par Cowley et Stai- nes , IIT, 685 ; IV, Go8. — (Exa- men chim. de trois qualités d°), par Lindberson, IV, 398. — Do- cum. chinois sur l’introd. de l..., IIL,, 726. Optique expérimentale (Manuel d’}, par Bourgeois, IV, 32. Oppenueim (Fr. G.). Miss. in med. circa vitam arteriarum,ete., 1, 779: Or (Préparations d’) en médecine , par Lallemand, 1, 880. Orbicule et cranie, de Lamarck, Re- marques par Brett. Sowerby, Ii, 902. Onriexy (Ale. Dessazies n°). Modèles de céphalopodes, I, g1. — Des- cript. d'espêces nouv. de mollusq. foss., IE, 07. Orbite (Sur P) de Vesta, IV, 24. Orcanète (Sur l), par R. Hare, H, 89 Onvoxrz y Aquias (D. Ramon de). De la populat. primit. de l'Amérniq., » 726. Organes de la digestion par Prout, Ïl, 210. — de fa générat. (Struct. des ..), par Wilsoon, 1, 818. — Leur conform.rem. dans une ché- vre , 805. — du mouvement chez l'homme et les animaux, par Cha- 70 vanes , IL, 652. — du mouvem. du phoque commun, par Duver- noy , LH, 453 ; IV, 568. Organiques (Composés). Manitre de les ramener aux lois ordinaires, par Avogaro, LE, 355. Organisation de l’ampullaire, par de Blainville, It, 455. — d’une espèce de mollusque, par de Blain- ville, IV, Go. — de l'oreille, par Picdagnel, [, 598.— des mondes (Nouv. essai sur | …), INT, 585. OrGrazzr Carte politiq., statist. et inéralog. de PItalie, IT, 635. Origine des canaux de New-York , . par E. Watson, IV, 198. Origine (De) caudarum cometar. , par Lebrmann , IV , 282. Onmsrean. Liqueur d’épreuve , tirée de lPiis bleu, IE, go. — Découv. d’un bleu iris, IV, 438. Ornithologie d’Allem. ( Mém. pour servir à |’), par Brehm, !, 352.— Idem, par Boie, 3793. — britann. (Explie. de L’), I, 700 ; I, 8or.— franc., par Vieillot, H, 890 ; IV, 333. — islandaise, par Faber, EF, 93; IV, b44 — (Addit. et corr. au Manuel d’.…. ), 1, 354. Ornithorinque (Sur le genre), par Vander Hocven, [IE, 6+9. Ornytherhinchus paradoxus (Sur l), par Patrick-Hill, If, 132. Oryctographie du Piémont (Essai sur l’), par Borson, Il, 204; AV, 85. Os humains (Sur des) réputés fossi- les, et sur des débris de différ. animaux, !, 410. Os d’une grosseur extraord. décou- vert près Skuttgard , IV , 367. — fossiles ( Échantillons d’?), I, 980. — Laverne contenant des … foss., 981. Oscillations des corps pesans, par de Gilbert, IE, 16. Ossemens fossiles des envir, d’Ar- genton (Sur'le gisement des), I, 364 — foss. de chevaux, trouv. dans les monts Hymalaïa, 1, 252. — accum. dans plusieurs grottes Table des matières. d’Avglet. ; lesr origine, FE, 58. Ossètes (Identitédes) avec les Alains du moyen âge, par Klaproth, [, 916. Osrezr. Nouv. Atlas genéral, Il, G20—627. Ostéogénie, par Dutrochet, IE, 212. Osteograpluia piscium, par Bakker, IE, 149 Ostéologie (Système d’), E, 816. Oswazo H H.).Stratification des dé- pôts d’alluvion, EV, 529. Oxro. Sur le neuv. syst. de médec. du dort. Broussais, avec des rem., UT, xG5. Ouarosi ( Wargée). Voyage depuis Tripoli deBarbarie jusqu'au Coast- Castle, IL, 29, 540. Ouvarr (Viriuor et). Galerie des ai- seaux. PI. color , 1, 90; I}, 154; ILE, 94. 1 Ouver. Sur Faccroissem. continuel des dents des-lapius, Il, 255 Outremer (Sur l), par B. Phillips, IV , 358. Ovrrrpuxr. Mém. sur Part des’ac- couchemens, HF, 18r. Ouvertures à la poitrine. Leur eflet, II£, 462. Ouvrages en fascines, par Eytel- wein, li, 566. — militaires pe- riodiques, en Allemagne, 1, 282. — scieniilig (Indication somm. des), publiés en arménieu, 1 PUS 2 Oxford (L'université d’) vote ure somme pour l’augment, de son muséum, IV, 557. Oxroro (J ). Méthode perfectionnés d'empêcher le dépérissement pré mat. du bois, I, 613 ; IV, 166. Cxide d'azote (Efleis sing. du gaz), par Silliman, 11, 232. — d'Urane pur; procédé de Lecanu et Seba: pour obtenir, IH, 822. mor du Manganèse, par Parkes, 1, 666. — vert de zinc, par Torrey, Hit, 356. Oxns. ( Voyage-du prof. Nevi, pour exam. Je cours de P), IF, 482. Ozavam. Note sur le poison aqus tofana, E, 430. Table des matières. Pacani-Micuez.Démonst.d’un théor. de géomét., [, 2891 Pacaninr ( P.). Sur les bains médi- Cam. NL, 873 0 Pacaxo porte à trente-deux pouces la quantité d’eau d’uné {rombe de pluie tombée à Gênes, I; 586. Paceny pe Bouroeuiac. Opcrat. mi- lit. du duc d'Angoulême dans le midi de la France, 1V, 201. — Emploi du loisir du soldat fran- cais, IV, 477. Pacnozzr. Géographie moderne uni- verselle, j, 203, 488 ; III , 242. Parcnon Disonvaz. Catal. de ses Ji- vres , [, 268. Paille de Livourne remplacée par des plantes du pays , IL, 239. Pain. Charpentier domestiq. pra- tique, E, 596. + Paires de nerfs (Répétitions d’expér. sur quelq.) , par Proughton, ll, 0, . Pauisor pe Brauvois. Muscologie, 1, 397. Pazras. Note sur Ie danger d’em- ployer lhuile dans l’empoisonn. par les canthar , 1, 432. Parmer. Perfect. des chemins en fer, 1, 609; IV, 253: Palmiers de la Guiane francaise, par Poiteau , II ; 432. Paspen (C. H.). Mém. sur les mc- tamorph. de l'œuf, IL, 215. — Figures comparées des animaux ruiminans , IV, 542. Panicué (A.-0.) Astronom. des gens du monde, 1, 317. Panorama de la science et de Part, > 274 Panswes. Liste des points de la Si- bérie dont l’élévalion a été dé- terminée , IV, 195. Pantologie, par Mason Good , Oliu- . thus Gregory , Woolwich, New- ton Bosworth, etc., HE, 1. Panzer. Insectes d'Allemagne, UE, 629 5 V6. Papier glace de Quénedey (Rapport sur le), I, 453. — d'ivoire, sa préparation , par Einsle, IV, 439. — De paille, par Drigone , 11, 427. — de paille, par Asili Heurich, IV, 190. el i7 Papous (Constitution physique des), par Gaimard, 11, 405. à Paragréle en paille ( Rapport sur ‘le) de Thollard, IT, 214. — Lettre sur ce paragréle ; IV, 421. Parallèles (Sur la théorie des), d’Ivory, 1, 286. Parallelarum quatuor theoriæ ea- rumnque censura, NL, 354. Parana (Sur le fleuve ), II, 572. Paraplégie, par une chute surle dos, guérie par Harisson , II, 319 Paratonnerre en mer, 11, 69. — (Utilité des), pour l'agriculture, IL, 365. Panny (J). Mémoire descriptif pour la nouv. carte de l'Océan Éthio- pique, Il, 514. aresseux où Aï (Sur le), (quadr.), 115 126 m27: Paris et sa Banlieue, par Goblet, IL, 452. — Rech. statistiques sui Paris et le départ. de la Seine, par Chabrol, ÎV, 445. — Consi- dérations sanitaires sur Paris , par Duatertre , 466. Paris {T. A.) Pharmacologie, 1, 472. Paris, Essai sur la Marne et son em- ploi dans Pagriculture, IV, 151. Paniser. Considér. sur les malad. contag. et les lois de quaran- taie, Il, 284. Parisor (Trad. des élém. d’écono mie politig. de), I, 948. Park (JR). On fever. Pathol. de la fièvre, 1, 847. Parker (Sam.) Patenté pour perfec- tionn. des lampes, Ii, 19; IV, 15. — (J.) patenté pour économie de combustible dans les machines à vapeur, ÎLE, 416. Parkes (Sam.). Élém. de chimie, 1, 662. — Sur l’oxide noir du manganèse du comté de Warwick, 1, 669. Chimie des sens du monde trad. par Riffaut, Il, 856. Parkrés et Marrin. Usage des bains métall. pour l'acier, HI, 4096. Parkix (T.) Perfectionnem. de l’im- primerie, III, 346. - Pankins, Expér. sur Ja compressib. des liquides ,[, 251; IL, Go. 72 Parkinson. [ntrod. à l'étude des corps organ. fossiles, À, 125 ; » 979 à Panmenrien. Son Éloge, I, 260. Parry (capit.). Son expédition, IE, Go3. — Echantillons de ro- ches , 863. — doit faire un nouv. voyage, IV, 650. Parrincros. Hiet. et descript. de la machine à vapeur , 1, 589. Partisans (des), et corps irréguliers, par Lemierre de Corvey, I, 55r. Parrnince. Améliorat. dans la dis- pos. des chaudières, IV, 437. Parures métalliques ( Sur les nou- velles), par Berton, IL, 383. Pascazis. Sur les dangers des cimet. dans les villes, IV, G31. Patente accordée à Congrève pour machine à vapeur , 1, 307. — à J. Frost, pour fondat. de piles, 1, Gro. — à Huxham pour toi- tures en fer ,1, 613. — à Linton pour l’action de machines, I, 605. — accordée à J. P. London ; moyen de détruire les vapeurs nuis., 1,657. — à John Oxford, pour empêcher le dépérissem. du bois, [, 613. — À Palmer, pour chemins en fer, 1, Go7.— à Perkins pour mach. à vap , 1, 309.—à Van Heythuysen pour bateaux perf., 1, 506. — à J. Neisson, pour tanuer les cuirs, IL, 433. Parerson. Routes de l'Angleterre, IL, 464. Paihologicæ (Novæ doctrinæ) aut. Proussais, epitome ab H. Spitta, IE, 256. Pathologie (Principes de) par Pring, IV,,557. Patrick-Hill, sor lOrnitorhynchus paradozxus, 11, 132. Pâtarages des vaches dans la Nouv. Galles Mérid., Il, 512. Pauzmier ( Branvizre et). Atlas français en 90 feuilles, IV, 658. Pavivs ( H. E. G.) Sophronizon. Mc- moires pour l'Hist. moderne, IV, 624. Pavés des voies de voitures, par Williarss, IL, 357. Pavia à longues grappes; bonté de ses fruits, par Madiot, IV, 415. Paven. Note sur les bulbes des Dal- hias, DIT, 599, — Décolorimètre, LV 13712 Table des matieres. Pavex et Cnevazuier. Traité elérm. des réactifs, IL, 56. — Note sur les fécules, IV, 130. — Culture des pommes-de-terre , 146. Pays-Bas (Royaume des). Nombre es étudians de ses six univer- sité, IL, 252. — Quel était l'état de ces prov. au 15°. siècle, par le baron de Reiflenberg, mém. couronné , IV , G25. Pays au Pôlenord (Description des), Lr519: Pays où la pomme-de-terre est à l'état sauvage, par Sabine , IL, 684. Péacocr ( D. M. ). Compar. des prince. du calcul des fluxions , et du calcul différentiel , IE, 20. Péar. Traité du piétain du monton. IT, 206. Peau. De l’état anatom. de la peau et du tissu cellulaire dans la fièvre jaune, IIL, G5o. Peaux tannées en 40 jours, IL, 454. — Commerce de avec la Chine, Il, 506. Pecemo ( marquis). Lettres de l’Es- pagne , sur l’état civ. et polit. de cette péninsule, I, 254. Pêche de Ta baleine; ses produits avantageux au cap. de B. E., IT, 518. Pêches et brugnons (Maturité des), par Hare, Il, 380. À Pecamanx. Etat ancien et present des routes de terre et d’eau en Pavière, LL, 355. Pecxsron. Tableau comparatif des dépenses d'éclairage par le gaz extrait de l'huile et de la houille, IT, 49. Prerer. Extraction de l’élaine des huiles par un nouveau procédé , IL , 840. Pelletiera ( Descr. du ) , par A. de St.-Hilaire , IL , 107. Penang ( Avis sur le mouillage de), Lil, 264. Pennang ( Population du ), IV, 455. Pendue (Rem. sur les preuves qu’une pers. trouvée ) Va été après sa mor. Pendule. Le cap. Sabine, va à l’île de l’Ascensien en répéter les expér., L,34. — (Expér. sur l’ac- célérat. du …), à diflér.Jatit., par Sabine , [, 314.—Longueur du … à Sumatra, 1, 624. Table des matières. Pexnriro.Annales de la capitainerie de Saint-Pedro, HE, 511. Pexx (Grauville).Géologie de Moïse, JL , 89r. Péré. Analyse de la lave du Vésuve, IL, 85r. Perys. Nouv. forme de l’appareil voltaïque , HI, 46. Percivas. Localité du sulfate de ba- ryte, IT, 959. Percy. Hist. d’une superfétation à terme différent , IL, 227. — Rap- port sur un nouv. kystitome de Bancal, 321. Perfectionnemens dans la constr. des navires, par Malcolm Cowan, LL, 7931. — dans la gravure en acier, IV, 169.— de l'imprimerie, 1H, 235, 489. — des lampes , par S. Parker , IE , 19. — à la lampe de sûreté de H. Davy, par Che- vremont, IL, 54. — Observat. uouv. sur la lampe de sûreté , HÏ, 555. — des moyens de rendre le cuir imperméable, IV, 441. — de tuyaux métall., par Haque, IT , 25. Perforation de l'estomac, par Ha- viland, IV ,96. — spontan. de l'intestin grêle, par Louis, Il, 298. — intestinales, par Serres, Il, 300. — de l’œsophage, par Serres, IL , 290. Perce (ApozLonius de ) trad. en allem. , par Diesterwg, IL, 536. Pergunna de Jumbousur { Mém. statistiq. sur la), par Marshail , I , 503. Perine. Rapport sur un affût marin en fer forge , IV , 204. Périodes (Tables des),résultant,ete., par Goodwyn, ILE, 5. Periodico de la Soc. med. quir. de Cadiz, I, 668. Péripneumonie chron. des bêtes à cornes , par Dieterichs , IV, 138, 592. Péritonite ( Observ. sur la fièvre }, par Van de Zande, II, 2Go. Penxiss. Perf. des mach. à vapeur , I , 309; IT, 754. Permanence ( Expér. sur la) des composés chim., par Macreven, Il, 230. Pernambouc. Précaution pour ne point manquer ce port , E, 514. Pereor (Aurick et), Nouv. Atlas de Ja France, I, 221; Il, 69. 73 Persoox (C.H.)\ Mycnlogia Europæa cum tab, color. , T, 100. Perspective (Résumé et applicat. des princ. de la), par C. Farcy, IL, 16. — linéaire, par Choquet, IV , 5. — Traité élément. de … par Daniel, EL, 553. — pratiq. ( prince. de) , par Nicholson, 1, 582. Pescue. Moiré métallique , ILE, 72. Pescuier. 2°. rapport sur quelq. espèces de micas, [, 407. : Pèse-liqueurs (Théorie génér. des ), par Benoît, [, 657. Pessixa (Gius.). Acide de la distilla- tion de la térébenthine , HE, 50. Peste (Dissert. sur la), par Crouzet, 1,156.—Note sur la peste, IE, 470. Perir de Dreux. Trisection de lPangl., IV, 254. Petite Camargue, delta sur le cours ancien du petit Rhône, IL, 294. Petite-vérole après la vaccine, E, 531. Pérri. Fabricat. de la colle de pois- son, IL, 699. — Manitre dont les forgerons fondent le fer, EV, 363. — Teintures des fourrures en Russie , 615. Pétrifications ( Science des ), par Schlotheim , IV, 364. Peupliers ( Améliorat. de la culture des )et des saules , IL, 575. Peupliers noirs ( Matière sécrétée par les), IT, 92. Peyrarn (Brzour et). Arithmeéti- que, IV , 250. Peyre ( B. L. ). Méthode anal. com- parative de botanique, IIT, 423. Prarr. La lumiere et les pays du globe, e£ traité sur les con]. des planètes, I, 32r.— Les bains de mer de Kiel compar. avec ceux de la Balt. et de la mer du Nord, 1, 853. — Manuel de Chim. ana- lytig., IV, 522. Preirrer, Remarques qui lui sont adressées, LIL, 622. Preurer. Sur les cures magnetiq. 1, 809 Przuc. Machine à faire des câbles, 11036. Phanérogames.Methode anal., etc., par Peyre, If, 423. Phare de Cordouan ; avis aux ma- rins, III, 263. — nouv. sur la pointe dela Mobile à la Nouvelle- Orléans, IT, 522. 74 Table des Phares sur la mer Blanche, IE, 536. Pharmacie. (Élém de) et d’hist. chim. de la mat. médic., par Gray, I, 466.—Guide pharmaceu- üque, If, 198. (Archives de}, par Brandes , Duménil et Wilting Schmalkalde, IV, 127. — Maga- sin des plus nouv. découvert. en pharm., par Hanle, 125. Pharmacologie, par J. A. Paris, I, 472. — magistrale, par Fiévée, HI, 195. Pharmacopæa Austriaca, Y, 463. — imperialis , 1], 200.— bava- rica, IV, 3937. Pharmacopée usuelle, théoriq. et pratiq. par Van-Mons , I, 461.— de Londres,par Ant.'Todd Thom- son, IL, 464, 349. — des Ltats- Unis d’Amériq. , 348.— (Nouv) medico-chirurgicale , IL, 199. Pharmacopées (Supplém. aux), par Gray, Lil, 207. L Puésus (Doct.). Roue, etc., mise en’ mouvement par le vent, IL, 35. Phénomènes atmosphér, (Rech. sur les), par Th. Forster, IV, 25.— dans des animaux infusoires, par Agardh, ex allem. et supplém., IL, G:5, 628. — électriques ob- servés en mer,Ïll,592.— électro- dynamiques,par Savary, HE, 45,— électr. dyn. (Exposé méth. des ), 1, 340.— de la contraction mus- culaire,par Prevost et Dumas, IV, 374. — du Vésuve en 1821 et 1822, par Monticelh et Covelli, IV, 47. — qui accomp. l’intet- section des filons, etc., par Haw- kins, IT, G4r. Puizieerr. Rapports au ministré de Ja marine , qui intéressent l'art naut. et la géogr., 1, 51r. Puizips. (W.) introduction élément. à Jamainméralogie , Ii, 186; IEÏ,125. Paicirs (A: P. W.). Lois des fonct. vitales, 1, 580.—Résaltats de l’inflaence d’une batterie vol- taïque, I, 233: — 4 treatise on symptom. fevers, 1, 865. Paicups (H.). Hist.of cultiv. vegeta- bles, I, 913. — Pomarium Bri- tennicum ,912.—%$ylva florifera , IV , 545. Paisrips (R.). Analyse de sulfate de fer, HT, 51. — Principes de philos, nat. , If, 4. — Analyse de lPuranite de Cornouaille: , If, 85. matières, —Analyse de la poudre de James, IV, 135. — Sur l’outremer , 358. — Modern oyages , 480. Philosophia religiosa, auct. Welch, IV, 5a8. Philosophie anat. par Geoffroy S.- Hilaire, 1, 811. — botanique (Fragmens de... ), par Marquis, II, 421. — Nouv. principes de . nalur., 1, 647; I, 4. — de la zoologie, par Flemming , Ii, 87. Phaosophy of plants, par Decan- dolle et Sprengel , 1, I. Phlegmasies gastriques ( Lecons du doct. Broussais sur les), par de Caignou et Quemont,H, 165, 166. Phonétiques (Hiéroglyphes), 1, 43. Phoque commun (Sur les organes du mouvem, du), par Duver- noy, 453; IV, 568. Phosphate d'Urane , II , 58. Phosphore sur Peau (Action du}, par Thompson, IT, 385. Phosphorescence des Chara vulgaris et hispida , IV, 353. Phrénologie ( Observ. sur la ), IH, 219: Phthisie (Traitem. toniq. de la), par P. Hume, If, 329. Phthyriasis (Sur le), (mal. }), par Vallot, I, 428. Physiologiæ ( 1nstitutiones }, 1, 778. —( lementa ), auct. L. Mar- ini, I, 209. Physiolog icum (Specimen) inau= gurale, auct. Van Heusden, Il, 229. Physiologie analyt., par Hood, 1, Physiologie (Lecons de), par Aber- netthy, IV, 575. Physiol gique ( Doctrine) appli- quée à la chirurgie, par Bégio, ff, 178. — Eais physiolog. et pratiq. , par Carson , 461. Physique ( Système de ) abrégé, par R. Philips, II, 4. — Système de . mécanique, par Robinson, 1, 645: — Cours élém. de .…., par Gerby, IV, 514. — Conversa- tions sur la ..…., 1, 6,4.— Abrégée des choses les plus nécessaires à savoiren .…., par Herr, IV, 515. Physique (Annales de) et de chi- par Gilbert, en allem., 11, 580 Pic - d'Adam ( Ascension au }., (Ceylan ), LV, 458. Table des maticres. Ji Picaarp. Calorifères perfectionnés , etc:, HI, 573. Prcornezz. Considérations hygié- niques sur la Nouvelle-Orléans , IV, 558. Picrer (Ch.). Compar. des 3 char- rues, 1, 481. oo en carton, par Ameline, » 419. Dre ones Organisat. de l’oreille , eélc., 1, 799. Pieds humains remarqués dans le calcaire de la vallée du Mississipi (Observat. sur les), par School- craft et Benton, IF, 116. Pieds-bots, guéris par la section du tendon d'Achille, IE, 365. Piége pour détruire les anim. nui- sibles , [, 486. Pience. Géol. des mont. de New- York, II, 118. Pierre ( Extract. de la}, 1, 89. Pierre calcaire compacte, par Stokes, IV, 538. — à chaux ( Analyse de diflér.) , 1, 619. — Existence des veines métalliq. dans la pierre à chaux de Plymouth, IV, 135 — à poix de Newry, I, 815. —pro- pre à la fabricat. du ciment ro- main , IV, 256. Piétain du mouton , par Th. Peal, JII , 206. Picaz et Wnire. Collection de di- vers costumes d’Espagne, L, 499. Pigmento indico ( De ), auct. Runge , Il, 827. Pile galvanique; son emploi dans le traitem. des calculs de la vessie, par Prevost et Dumas, lif, 483. Pilote ( Le) du golfe du Mexique, par Dusseuil , F, 236. Pinez fils. Rech. d’anat. path. sur lendurciss. du syst. nerv., [, 135. Pinez-Granxpcuamp et Fovizze. Rech. sur le siége spécial de différentes fonctions du syst. nerv., IE, 154. Pins ( Avantages des semis de), H, 356: Pineapple (The). The different mndes of cultivating, Ï, 615. Piscium Osteographia, auct.Bakker, IH, 136, I, 149. — ( De Sce- leto), auet. van der Hoeven , NH, 235. Piston hydrostat. , par Symer,.I, Go4. — expansif, par Bowles Symes , 348. — métalliq. élastiq., par Jessap, 349. Places ( Attaque ct défense des), I, 534.— approvisionnem. des … fortes, IV, 456. — (Mém. pour la défense des ) , 1; b17.— Essai d’une nouv. meth. pour la fortif. des gr. .…. 518. — Attaque et dé- fense des .… III, 734. Placenta, par Ev. Home, J, 895. Pranisener. Nouv. Allas de Russie, du xoy. de Pclozne et de la Fia- lande. 1, 232; IT, 08. Plan du port de Cadix et de sa baie, | lithogr. par Desmadril, d’après Tofino, IV, 487. — topogr. de île de Cabrera, LE, 296. — de la baie et de la ville de Cadix, IV, 488, 420, 655.— Mém. et oh- serv. sur lestrav. du port de Cette ar Romen, 1, 28. — de Ja ville de TER par Rousseau, L, 218. — de la ville de Magdebourg, par Lindemann,1V,655 —d’une route souterr. sous Ja Tamise, par Bru- nel, IV, 19. — (Nouveau ) routier de la ville de Paris, IL, 745. — de Strasbourg par Villot, HE, 546. Plans du dépôt de la marine, ], 507. Prana. Note sur une nouv. expres- sion des nombres de Bornoulli, HI, 343.— Note sur la théorie des ondes, donnée par Poisson, 344. — Note sur l’intégral de l'é- quation, etc., 568. Planaire ( Observ. sur le genre), par J.-R. Johnson, E, 97. Prancue. Observ. chim. sur la stéa- rine de l’œuf, Il, 59. Planches color. pour l’hist natur. du Brésil , de Maximilien, prince de Neuwied, Il, 8:38. — Nour. recueil de planches color. par Temminck et Laugier, IV, 334. Planches color. du Voyage de Bei- zoni, I, 596 à Planches anat. du corps bum., par Antommarchi, et celles de Las- teyrie, T1, 140; II, 142, 459; IV, 369. Planc, du thorax ct de labdomen, - par G. Walter, 1, 2497. — 8 pl. auat. du bassin de l'hom. et de la fem., 252. — Nouvelle planche de l’oreille, par Curtis, HE, 655. Planches (Deux) pour montrer Pexcav. des vallons par les dé- bacles diluv., par R-W. Buciand, J, 61: —P]. (Huit), pour ics genr. fossil. ichtliyosaure et plé- 76 siosaure, par M. W.-D. Cony- béare, 1, 125. — PI. ( Six), pour les terrains du Vicentin, d’Ital., de Fr., d'Allem., etc., qui pré- sent. quelq. particularités, par Brongniart, 1, 86. Planètes (Traité sur les conjonct. des) et l'étoile des 3 Mages, #, 321. — Changem. survenus dans les planètes Hespérus et Phaéton, par Radlof, II. 866. — Ephéme- rides des dist. des 4 planètes, par Schumacher, 1, 630. — Lieux ap- parens des 4 petites planètes, par Groôm Bridge , IV, 512. Plantæ horti botan. Berolin., par Link , 1, 742. Plantæ novæ Brasil., quas observ. Car. de Martins, L, 739. Plantæ novæ Capenses, auct. Ja- rosz, AL, 115. Plantarum cultarum et colendarum icones et descriptiones, auct. Th.- Reichenbach, 1, 743. — De, qui- busd. plantis Italiæ, auct. Mo- retli, te 754 ; II, 426. — Icones Plantarum Chinæ, AV, 78. Plantarum ( Disquis. quæstionis acad. de discrim. sexuali, 1, 724. Plantarum enumeratio, par Du- mont d'Urville , I, 387. Plantarum enumeratioinVolhynid, etc. , par Lesser , IL, 913. Plantarum circa Dresdam dispos. synopt.generum, IL, o11. Plantarum (adnotat. ad catalog.) horti sereniss. Fr. Borbont, in Boccadifalco, auct. Gussone, I}, 159.—/Vova gen. et species, auct. Humboldt et Bonpland, H, 167, 05 — ]Vovu genera plantarum, par Kunth, IV, 56. Piavtations des grandes routes, etc., I, 92. Pianie à thé dans l’'Amér. du sud, IL, 182; Plante ( Note sur une nouv.) de la fam. des Aosacées, 1, 355 Plante Ludovia ( Expos. des caract. du genre de ), L, 396. Plantes ( Classific. natur. des ), par Z.Æ. Gray, 1, 722. —( Germina- tion des), par Tittmann, 1, 528. — (Obs. sur l'hybridité des), par Guillemin et Dumas, IT; 943. Plantes de Théophr. (Hist. nat. des), Tuble des maticres. par Kurt-Sprengel, I, 380, — par Monte-Santo, I, 725. Plantes économ. et technolog , par Schmidt, IT, 179. Plantes exotiques rares cultiv. en Anglet. ( Recueil de), par Lind- ley, IT, 425. — Collection de plantes indigènes et exotiques, IV, 548. — de la France, par Jaume St.-Hilaire, 1,530; I, 915; 1V, 555, — d'Italie ( Sur certai- nes), par Moretti, 1, 534; I, 426. — cryptogames du Fichtel- gebirge : échantil. desséchés, par Funck, IE, 921. — cryptogames d'Écosse, par Gréville, LIT, 429. — oflicinales ( Description des), et représ. fid., par Hayne, Ï, 745. — de l’école de pharmacie de Paris, rangées par une nou. méthode, par Guiart, IT, 422. — omises (Catalogue des), par Desmazières, IL, 948. — ( Mém. sur une nouv. famille de ), les Balanophorées, 1, 390. — orchi- dées des îles Australes, elc., par Aubert au Petit-Thouars, Hi], 166. — pomacées, par Lindsey, 1,104 — rares ( Descript. de ), introd. à Philadelphie, par Nut- tal, IL, 934. — Rares (catal. des), de Fromont, 1, 113. — trouvées dans le voisin. de St-Pétersbourg , IV, 348 — usuelles des Brasiliens, par Au- guste de St.-Hilaire, LT, 650. — nouv. du Brésil, par de St.-Hi- laire , IL, 941. — Exposition an- nuelle de plantes de serre, à Harlem, IV, 160. — ( Catalog. d’une collect. de ) de la Floride orientale, L, sfr. — ( Observ. sur un nouv. genre de) des Gasteromyci, par K. Greville , LL, 920. — fossiles (Notice sur les) trouv. au col de Balme, en Sa- voie, IL, 208. : Plants ( Elements of the philoso- phy of ) trad. de la Théor. élé- ment. dela botan. de Decandolle, Lfannr: Plata {Sur la navigat.de lembouch. de la), par Jacob, IL, 54r. Piâtres de St.-Léger ( Carrière à) , par Le Vallois, L, 686. — de Monte-Seano, par Breislak , I, 105. — Son action fertilisante , par Limouzin la Mothe, IV, 152. Table des maticres. “+ Son emploi en agricult., par Bose. , HI , 213. — Par Duclos et Bertherin de la Giraudière, IV, 15. Po (R. F. ). Influence morbide des nerfs spinaux, [, 8o1. Pravyrair, ses OEuvres, IL, 643. — Mén. sur la tactique nav. de Clerk , IV, 635. Princusr fils. Du dépérissement des bois, III, 5ar. Plomb (Mine de}, sulf. argentif de Cogolin ({ Var), 1, 252. — ar- gentifère (note sur le minerai de),1, 406. — en feuilles de la Chine, par Waddell, IT, 415. — (/Acétate de } , observ. sur ses eflets, 1, 434.—Ductilimètre pour mesurer la ductilité des Plombs, LI, 305. Plombagine déposée dans les cor- nues, etc., III, 492. — Expér. sur la fusion de la plombag., par Silliman, 377. Pluie recueillie à Portsmouth , IV, 287. — Quantité de pluie tombée en Amérique, par Darlington, 516. Plymouth. Descript. suce. de ses roches cale. , L, 684. Pneumonie des enfans ( Essai sur la ), par V. Léger, IIL, 480. Poêles de fer. Moyen de réparer leurs fentes, Il, 421. ; Poids et mesures (Avis de l’acad. de Turin sur les), par Balbo, I, 540. —décimal( Tableau comparatif du syst. avec l’ancien dans quelques villes, If, 739. — et mesures (Bill présenté par G. Clerk, pour la régularisation des), IE, 18. — et mesures de France en mes. angl., IV, 499 — Joy. Métrologie. Porser continue l’Ercyclop. méth, article botanique, IF, 916. Poirier qui a fleuri 4 fois en un an, 1122: Poison acqua tofana; Ozanam en re- connaît 3 espèces, 1, 450. Poissox. Mém. sur l’intégrat. des équations, Ï, 12. — Extr. d’un mém. sur les intégrales définies, 1, 294. —Extr. d’un mém. sur la propagat. du mouvem., HT, 47. Poisson. Emploi Gu sucre pour le conserver, Ï, 190. oissons du Bohuslaen ( Descript. des), par Holberg, 1, 395. — Des- 27 cript. de deux nouv. espèces du genre Æxncet,par Lesueur,il, 13%. — Nouv. genre et esp. nouv. de. d’eau douce, aux États-Unis, 138. — Descript. de nouv. espèces de seiches, 145.— Observ. sur plus. genres et esp. de … de la fam. des Æsoces, 895. — Descr. de 5 nouv. esp. de … du genre Cichla, 806. — Descr. de 3 esp. nouv. du genre Sciœna , 897. — Onychia angu- lata, 900.— nommé «l/époccphale, par Risso, [, 706. — Deux nouv. espèces de … du genre scopèle, I, 507. — Meém. sur quelq. nouv. crustacés de la mer de Nice, I, 147. — du Gange, par Hamilton, lil, 408. — (Sur plus. esp. nouv. de), par Marion de Procé, I, 705. —(21espèces de) rapportées par MM.Quoy et Gaimard, IL, 409; IV, 56. — Mém. sur le syst. nerv. des .…, par Desmoulins, [, 141. Foy. Piscium.—Descr. géoleg. des foss., 1,795. Porreau. Remèdes à la Guiane con- tre la morsure des serpens, [, gr. — Palmiers de la Guiane franc. , HT, 432. Poitrine (Hydrop. de), par Comte, 152193: Poix de Newry (Descript. dela pierre a), par Knox,'IL, 815. Polarisation eircul.dansl’améthyste, par Brewster , IE, 596. Polarité ( Exam. eritiq. des lois gé- nér. de), par Naumann,.[, 529. Poze (Th.). Guide de l’anatomiste, HIT, 145. Pôles (Expédit. terr. aux), par Fran- klin, 1, 494. — Descript. des pays situés au … nord, if, 515. Pozr (le chev.). Annonce le 3°. et dern. vol. du Testacea utriusque Viciliæ, 1, 98. Pozicarn.Tablettesnumérales, If, 27. Pozzivr (Ciro). Géogr. botan., I}, 154. — Ælora veronensis, 1, 733; Il, 167. Pôurez (Cap.). Expédit. autour du monde, 1. 980. Polygones (Propriété des), par Drum- mond , Il, 533. Polygone algébrique , IV, 255, Polygonométrie, par Kocher, IV, 508. k Polypes lithophytes (Accroissement des), par Quoy, 1!1, 391. 15 Polypier foss, (Nouv. genre de), 1, 259 = Pomacées Observationssurlegroupe naturel de ces pl., par Lindley, I, 104. Pomarium britannicum auct. MH. Phi- Lp., 912. Pommade émétisée (la). Jenner l’emploie pour guérir certains ma- niaq. et beaucoup de malad. in- ternes , L, 429. Fommes-de-terre (Observations re- cueill. sur certaines espèces de }, HI, 220. — Sur la .…, par Néhém. Bartley, HI, 685. — Sur la mo- nogr. des .…, par Pustch et Ber- tuch, IV, 419-—Moyen d’en pré- venir la dégénération, 11, 372.— Procédé pour les rendre précoces, IH, 351. — Rapport fait par De- candolle sur les .…., IV, 227. — Farine de, par Néhém. Bartley, IV, Go. Pompes à vapeur (Nouv. syst. de), par Hachette, 11, 31. — marines, # par Brunel, 11, 555. Poxceau (Du). Trad. de lHist. des mœurs des nationsindiennes, par Heckewelder , I, 952. Poxceer. Traité des propriétés pro- jJect. des figures, 1, 9. Poxs, à Marlia, découvre la 2e. co- mète de 1822, II, 51. Ponts ( Art de construire les), par Pôder , HI, 356. — de suspension en fer, 1, 60; — suspendus, I, 608. Rapp. de Navier sur les .…, IV, 272. — en chaînes, nouv. méthode de les construire, par Imart, HI], 550. — Considéralions sur les en fil de fer, par G. H. Dufour, 11, 565. — de 1000 pieds sur le fleuve Ca- very, dl, 39. —sur le Danube, IV, 4£9: — de bois sur la Delaware, par Bucby , il 29: ; ! Pore (Ch.) Alliage métallique pour le doublage des vaisseaux, 111,463. Porte (H. M.). Tr. du mécanisme des horloges, et appendice sur le mouvem. perpét., DE, 756. : Population primitive del’Amérique, par don Ramon, etc., IE, Ha6:. = de Colombie, IE, 518. — Extrait des renseignemens relatifs à la … de la Grande-Bretagne, [, 5or.— Précis de la … de l’empire Britan- nique, I, 166. — Nombre des naissances à Londres, en 1522, Table des matières. ibütem. — de Londres en 1829, If, 467 — des sept prov. connues au- tref. sous le nom &e Quito, I, 503. — des Etais-Unis, par Warden, 1, 955. — des Grecs, I, 9 du Penvang (Iad. or \, 14 , 455. — de Ja Russie, en 1817, II, 468. Porc (Sur l'éducation, les maladies > Cri i »: D: » o OR Eric Viborg; par Goung, Port de Cette, par Fougères , 1, 29. — par Romeu, |, 28. Port de mer de Kertsch, IE, 495. Porter. Voyage dans la mer Pacifi- que, HI, 289. Portugal et lAlgarve (Essai statist. sur le), 1, 498. ] Position géogn. des terrains salif. de Wimpfen., par de Charpentier, L'ART Potassium et sodium. Leur prépara- tion, par Brunver, IL, 850. — Emploi du .… comme moyen eu- CERTA , par J. Murray, I}, Le Poudre à tirer (Mém. sur la), par Brianchon, Il, 556. — Inflammat. de la …, III, 352. — de James; analyse de cette poudre , par R. Philips, 1V, 135. Pouzerr Scrope. Eruption du Vésuve en octobre 1822, IE, Gog. Poumons (Inflammation des), par Hastings , 11, 264. — De la struc- ture des…., par Reissesen, II, 645. Pouvoir mécanique ( Méth. de pro- curer un), par Ruthven, II, 552. Pouzzolanes artific. (Mém. relat. à la fabric. des), 1, G16. Pragenses ( Deliciæ ) spectantes, À, 738. Prairie anglaise (Séjour dans la) chez les Illinois, par Woods, If, Gro. Prarsernox. Inflammations des mé- ninges et du cerveau , ÏI , 272. Précepteur univ. de Blair, WE, 56Go. Précession des étoiles fixes, par Baily, HI, 38. : Paecurez. Annales de l'Ecole poly- techn. de Vienne, HI, 520. Précis d’une course, par Lainé de Clapeyron, [, 366. — des évé mem. mélit., zar Dumas, 1, 235. Préjugés (Discours sur les), err. par Lic. Veutebranz, If, 505: A. 1824. 13, — hist. nat. Table des maticres. Prêles ( Obs. sur la germinat. des), par Agardh, IT, 056. Préparations anatomiques; moyen de les conserver, il, 457. — des alcalis retirés du quinquina , par Nieuwenhuis, IV ; 399. == de Ja Gambia (Pharm.).,1V, r27. — des meules de moulins, HE, 343. — pourconserverles objets d’hist. natur., JII, 88 — du papier . d'ivoire, par Einsle, IV , 439. — d’or en médecine , 1, 880. Prrsz (C.-B.). Les cyperacées et graminées de Sicile , 1j, 158. Presz (J.-W. et C.-B ). Deliciæ pragenses, I, 155. — Fiore de Bohème, If, 165 Presse d'imprimerie, préférable , par Hellfartz, EF, 310. — à im- primer 1,00 exempl. par beure, inventée par J. Booth , IV, 508. Pression (Influence d’une forte) dans la dissolution des corps, par Clément , IV, 35. — Expér. à une haute pression avec quelq. sub- stances, par Cagniard de la Tour, 37. — qu'un même corps exerce, etc., par de Nicuport, IV, 262 — atmosphérique (Influence de la) sur les boules des thermom., par de la Rive et Marcet, I, 5gr. Prevosr et Dumas. Examen du sang et de son action, 11,218; HI, 465, 658. — Emploi de la pile dans le traitem. des calculs de la vessie, IT, 483. — Phénom. de la contract. muscul., IV, 374. — Aüimalcules spermat., IV, 380. Principes de pathologie, par D. Pring, IV, 557. — de la perspec- tive, par Farcy, 1, 288. = de physiologie, par Rudolphi, IV, 378. — dd la vie dans le sang, par Schultz, [, 582. Pise (Daw.). Principes de patho- loyie , IV, 577. Prise de Napoli de Romanie par les Grecs , IV, 645. Prisons pénitentiaires, HI, 523. Prix des étoffes de soie, par Henri Bourg, 11, 4rr. — moyen en France de l’'hectol. de froment, 1,213. — pour la rédaction d’un Manuel des proprittaires , "IV, Go3. Prix proposés par des sociétés sa- vantés, L,.255 à 258, 537 à 542, ° 79 994 à 996; Il, 664 à 683; HE, 310 à 31 4, 548 à 500, 559 ; IV, 229 à 226, Go4, 662. Probabilités { Calcul des), par La- choix 2e. édit. 01, 010: Problème du,chien (Solut. nouv. du), 1, 296. — M. Catonok donne deux solutions d’un probl. qu'il avait proposé, Il, 13. — prop. dans les annales de mathé- mat. , IV, 265. Procédé à consumer ja fumée, IV, 432. — pour obten. léther ni- trique , par Durosier, IV, 131.— vinificateur de mademoiselle Ger- vais, IV, 153. — pour conserver les substances animales, par Her- pin, iV, 158. — pour enlever le rouse d’Andrinople, par Mon- teith et comp. , II, 698. — mé- tallurg. en Perse, 1if, 132.— pour la cristallisation des sels, par Koight ( Rob.) , EV, 435. Procès-verbal de la mort subite de 6 vaches , IV, 133. Prodiges réputés fabuleux, dont la possibilité est démontrée physio- Icgiquem. et psychol., par C.-R.- 1001272 Prodromus system. regni vesetab., par Decandolle, IV, 33. Produit &es mines de cuivre dans les îles Brit., HIT, 643. —des ma- nufactures royales, leur exposi- tion en 1823, 11, 456. — des mines d’étain de Cornouailles , HI, 642. Programma : pulmonum docimasia proponitur, par Berndt, IV , 106. Progrès de plusieurs branches des sciences natur. depuis Buflon, I, 6%. —de l'esprit humain, en hol- landais, If, 2.— de la distillation (Moyen de reconnaître les), par Groening, li, Gi. Projection de Cassini (Propriété commune à la)et à la carte plate, 1, 971-—Théor. anal. des... , par Giorgini, I, 14. Projet de défensive et d'offensive , par: Izern, II, 865. — de dessé- chement du lac de Haarlem, IV, 195. — pour fermer le Bas-Khin , etc., 194. — d’un télégraphe de nuit, par Gaudestard, HT, 515. Promenades autour du monde, par Arago , À, 247. _80 Propagation du mouvement, etc., par Poisson , III, 47. Proportions relat. du corps de l’homme , par Bird, IV, 350. — de la substance nutritive, etc., par Tidmas, IV, 355. Propriétaires ruraux (Manuel des), IV, 149. Propriétes des eaux de Marienbad, par Heidler, IV, 587. —de la cin- chonine , etc., par Stratingh, IV, 308. — pro. des figures, par Poncelet, 1, 9. — de métaux sur les fluides, etc., par Dulong et Theuard, IV, 35. — ( Démonstr, de la) du Minimum, 1, 299. — du sucre, etc., par Cartwright, II, 267. — thérap. de la strich- nine, par Andral fils, II , 672. Prour. Incubat. de l'œuf, 1, 797.— Observ. sur les fonctions des or- ganes de la digestion, II, 210. — Nature et traitem. de la gravelle, 313.— Examen d’une urine noire, III , 62.— Traité de la gravelle, du calcul vésical , etc. , 664. Prouvizze. Monographie du genre Rosier , 1, 747. Prunier robe-de-sergent. Sa cul- ture et prépar. de son fruit, Ï, 931 ; IL, 358. Prussiates triples (Acides des), par Gay-Lussac, IT, 844. Prorémée. Commentaire de ses tabl. Q Quadrupède de l’ord. des rongeurs, JEL, g1.— Mém. sur les … anglais, I, 699. Qualité volcan. des montag. de ba- salte en Souabe, par Seib, IV, 154. Quaxrin. Trois ans de séjour en Es- pagne, Ii, 256. Quantité de pluie tombée en Amé- rique, IV , 516. Quart de cercle astronom , par Ben- ton Roxby , LV, 25. Quartz (Nouv. forme cristalline de), par Troost, 11, 969. — Quartz re- sinite de Sichengebirge, IV, 304. Quartzite (Observations sur le), par Mac Culloch, F, 99 —Sur le glen- filt, par le même, 1, 98. Quemoxr et de Caienou. Lecons du docteur Broussais sur les phleg- masies gastriq-, ILE, 166. T'able des maticres. astron. par Théon, trad. par l'abbé Halma , LI, 36. Puissance des nombres, par Querret, 1, 283. — vitale ( De la), par Virey , II, 156. Puissant. Méth. génér. pour les ob- serv. astron. faites avec le cercle te Borda , I, 37. Pusor (Alexis). OEuvres de méd. prat., 1, 841. Pulmonum nova docimasia hydro- stratica proponitur , auct. Bernt , 1, 85r ; IV, :06. Pulo-Nias ( Sur l’île de), (Ind. or.}), IV, 166. Punaises (Destruction des), I, 308. Purification du charbon animal, par Neill , IV, 437. Purpurique (Sur lacide), H, 814, 837 ; IV, 526. Purron (Tu.). Appendice à la Flore de l’intérieur , IV, 558. Puorseu et Berrucn. Monographie des pommes-de-terre , IV, 41G. Puxmaumnx. Cuivre remplacé par le bronze, IT , 235. Pyrétologie physiolog., ou traité des fièvres selon la nouv. doc- trine , par Poisseau, 11, 255. Pyroxène sahlite (Analyse du), par Bowen , II, 200. — dans le granit {Sur deux veines de), par Lardner Vanuxem , II, 961. Querner. Élém. d’arithm., I, 259.— Puissances et rac. des nombres, 283.— Démonstr. d’un théor, de géométr., 287 — Tr. d’arith. et exposit. des princ. de l’algèbre, 1V#3: Question de haute botanique, par Schelver , HE, G29. — proposées par J. Hamett, IV, 252. Quereuer. Sur la grotte de Han, Ï, 13. Quinine et sulfate. Notice sur leur sophistication, par Chevallier, IV, 132. Quotiens (Séries tabulaires de), par Goodwyn, El, G. Quox et Garmarp. Descript. de 2r espèces de poissons, HI, 409 ; IV, 56. — Accroissement des polypes lithophytes, HE, 394. Table des maiier?s. Races de chevaux, par Huzard fils, I, 355. — des chevaux du Brabant mérid., IV, 410. — de cochons d'Angleterre, par Huzard fils, LIT, 226. Racine ( Rem. sur la physiol. des fibres de la), 1, 556. — bulbeu- ses (Traité des ) par Herbeït, IVSHE 0: Racines irration. des ( Calcul des) , HT, 10. Racisarp. Compte rendu des trav. de l’Ecole d’économ. rurale et vétérin, de Lyon , [, 175. Raonr. Sur la swartzia triphylla grandiflora , IT, 435. Ranzor. Changem. survenns dans les planètes Hespérus et Phaéton , IT , 866. Rafinage du muriate de soude , par London , IV, 456. Rarrzes ( Sir Thom. }). Notices sur l’île de Bornéo, IV, 184. — sur l’île de Célébes, 460. — forme équations pour les Anglais un établissem. à Singapour , LL, 514. Rage déclarée. Traité sur sa cure radicale, par Sieber, IL , 195. — Nouv. idées sur la rage , par Zie- gler , 176. Raimaup-Lance. Notice sur ses oli- viers , LIL, 216, Raicnrac ( De). Culture du prunier ditrobe-de-sergint , 1, 931. Rarmown-Romers-VrLasquez. Sur fa fièvre jaune , 1 , 863. Ramon { Don) De Ornowez v Aquias. De la population primitive de lA- mérique, de sa mythol., ete., IE, 726. Ranrex Cholera morbus des Indes orient. , 1, 861. . Rapp { Général), Ses mémoires, I, 2 27. Rapport entre le calorique et le ma gnétisme, par Murray, [l, 708. — (Doctrine des) du physique et du moral, par Bérard, IV, 93. — sur Pemploi da plâtre, par bosc, UE, 213. — de Bosc, Du- meril et Savigny, sur les con- jerves, elc., 1V, 649. — de - M. Chanssier, sur un épanche- meut sanguin guéri par Larrey, 81 R HT, 196 — sur la chimie et Ja philosophie expérimentale, H, 830 — sur les avantages et les in- conv. des mach. à vapeur, par Dupin, I, 570. - médical, géogr.,etc., sur la fièvre épidém. de Coimbetore, Madura, If, 263. — sur une maladie contagieuce parmi les bêtes à cornes, par Dele , HE, 680. — de Cuvier sur un mém. de Flourens concern. Pivritab. et la sencib., 1, 595. — annuel sur le progrès des scien- ces, etc., par Gmelin, en alle- mand , IV, 494. — sur l’avant-soc à bascule, par Hauin, If, 272. — sur l’état act. des marbres en France, par Héricart de Thury, HIT, 638. — de Molard sur des échantillons de fil de lin, etc., HT , 704. — de Molara je sur les mémoires de Thiville, IV, 267.— de la Société d'agriculture, par Silvestre, IV, 602. — de Thenard sur un méin. de Dulong, f, 506. — sur les paragrêles en paille, par Tollard, IL, 214. — an- nuelsparles fonctionn de l’Acad. roy. des sc. de Stockholm, {, 249. — estimat. et traités sur les canaux, riv., ports, digues, ponts, etc., [, 592. Rasori. Hist. de la fièv. pétéchiale de Gènes, EL, 895. Rate (Fonctions de la), par Chaïliy aîné, f, 806. — Dégénération tuberc. du foie avec accroissem. de la rate, par Robinson , 856. Raucu. Annales européennes de physique végsét. et d’économie publ.,1f, 399. RaucourT. Traité sur l’art de faire de bons mortiers, 1, 593. Ravzuac. Dise. surle dével. suce. de l’'agr., des arts et du comm. dans le dépt. du Cantal, EL, 253. Ravage de l’iule ponctué, par Gru- vik, Il, 384. Raviver. Dictionn. hydrograph, de la France , IV) 172° - Ravmwoxo et Virey. Rapport sur une résine nouv. , 1, 902. Razouuowskt ( Comte. Restes hu- maius fossiles , HF, 443. 6 82 Réactifs (Les) et leur emploi, par Montance, IV , 524. — Tiré de Plris bleu, Il, go. — (Traité élém. des), par MM. Payen et Chevallier, I, 56. j Resouz. Géologie des Montagnes Maudites , [1 , 875. Recherches anatom. par Isenflamm, HI, G5r. — anat. - patholog sur l’encéphale , par Lallemand , 11, 662. — anat.-patholog. sur la médecine pratiq., par Tacheron, lil ,474. Récolte de vins en Autriche, If, 483. Récréations mathemat. d’Ozanam , trad. en angläis , IL, 13. Rectum (Notice sur une methode nouv. pour la guérison du ren- versem. du), par Dupuytren, Î, 4x. Reel agronomique, IV, 142. — de la Société médico-chirurgicale de Cadix , en espagnol , II, 668. — zoologique , par Wiedemann , IV, 541. Revouté. Les roses, Ï, HD Réduction des intérêts de la dette nationale, II, 517. — des poids et mesures de France, en mesures anglaises, IV, 499. — des prix de toutes espèces de march. de Vunivers (Clef des), I, 567. ’oy. Métrologie. Rerper (H.). Maladies du cœur, Il, 297. Rees Puce. Utilité des sangsues, IT, 275. Réfractions atmosph. dans les mers du Groënland, par Scoresby, j"., IV, 29. — (Théor. de la) dans le syst. des ondes, par Fresnel, 115 $25. — Note sur la double... 1, 336. Recaro (J.B ). Nouveau répertoire ou tarif, ete., IV, 251. ; Régime des bêtes à laine, par Bou- thiers-Borgard , Il, 363. Règlement de lAsile roy. militaire, I, 526. Règne végétal ( Esquisse du ), par Marquis . HI, 420. hxenier. Expériences faites avec le ductilimètre de son invention, 1, 305, 408. Recxier. Échantillons d'os fossiles du canton de Vaud, il, 980, 748 ; IV, Table des matières. Rercue (Vos). Fortification de cam- pagne , lil, 528. Reicaensacx ( H.). Zcones planta- rum cultarum et colendarum, T, 744. — Espèces de myosotis, ou germandrée de l'Allem. , 1, 946. Re:cnzin-Wazvecc. Moyens de for- mer les guerriers, IL, 549. RerrenserG ( Baron de}. Son mé- moire couronné par l’'Acad. roy. de Bruxelles, sur la statist des Pays-Bas au 15°. siècle, LV, 625. Ræiz. Rech. sur la struct. du cer- velet, trad. en angl. par H. Maye, IL, 246. Reivnaror. Journal des sciences natur. , 1, 558. Reissesen (F.-D.). Dissert. sur la struct. des poumons, IE, 648. Relation de la captivité de Scott, IV, 211. — des événemens milit. dans la dernière guerre , etc., par James, III, 270. — de l’expé- dition de Houlagou, par À. Re- musat , IT, 711. Religiosa philoscphia, par Welch, IV, 528. Reliquiæ diluvianæ , par G. Buck- land , HT, 445. Remarques adressées à M. Pfeifler, sur les mollusques, etc., I, G22.—( Nouvelles) sur les roches, etc., par Th. Weaver, II, 606. — sur un passage de l’hist. des Pays-Bas autrichiens par Kick, IV, 647. Remède appelé Bis (Note sur le}, IT, 674. Remou ( Expériences sur le) et la propag. des ondes, I, 655. Remusar ( Abel). Relation de l’ex- pédit. de Houlagou, HA, grr. Renosorrr ( Car.). De hydatidibus in corpore humano , IV, 92. Revovanz et Panswer. Points de la Sibérie dont l'élévation a été dé- term. par les observ. barométriq., 177: Renseignemens nouveaux sur l’île Tristan d’Acunba , IV, 185. Renversement du rectum, par Dupuytren, 1, 451. Renwicr. Déduction de la longitude de New-Yorck, 1, 639. Répertoire de lhistoire et de la statist., par Collin, IV, 195. — du naturaliste, par Donovan, I, 884 ; IL , 84 ; 400. guéri Table des matieres. Repétition d'expériences sur les 5e,, 7e. et 8e. paires de nerfs, par Broughton , I , 460. \ Rererri(E )Observ. sur le climat des Maremmes de Toscane , 1V, 105. Réponse de Vicat à Berthier, sur la théorie des mortiers , IV, 43. République dé la Plata ( Gouver- nement dela),1I, 32. Répulsion ; sa force dans les parties Jes plus ténues des corps, par Frusinieri, 11, 848. Résine ( Nouv. ), I , 902. Résistance de la fonte dans les tuyaux, etc., IT, 557. Respiration morbide des anim. do- mestiq. (Traité de la), I, 458. — Sur l’exhal. et l’absorpt. de Vazote dans la respir., 789. Resserncx (Baron de). Suite du mémoire sur les bois et forêts s IV, 192. Restes humains fossiles, par Razow- moski , IT, 447. Résultats d'expériences sur les ac- tious galvan., par de Humboldt , IV, br. Rétentions d’urine (Petit traité des), par Dubouchet, IV, 395.— Nouv. considérations des rétentions d’u- rine, par Civiale, 394. Rétine et le nerf optiq. du vautour ( Observat. sur la), I 9259 Rapport de l'étendue des surfaces de la rétine des oiseaux , avec Pénerg. de leur vue, 800. Rétroversion de l'utérus, par Sch- mitt, IV, 116. Réunion économ. de Ternaux , par Cadet-de-Vaux , 1, 195. Reuss (Fréd.).Commentationes due, altera physica, altera anatomico. physiologica, WI, 466. REUSSELAER (Van ). Hist. natur. de POcéan , II, 716. Réveitzé-Pamse. Empoisonnement par l’œnante crocata , I, 288. Pevezr-Snerprrp. Coquilles d’An- gleterre, IV, 59. Revenu public des peuples de l’an- tiquité, par Ganilh, HI, 258, — des Etats-Unis de l’Amér. sept. , IT, 517. Reyvaun. Notes explicat. du Cours de mathém. de Bezout, IT, 12. Reynien (L.). Économ. pabl, et rurale des Arabes, I, 920, 83 Ruervecre. Voyage sur le Rhin 2: 1 1 576. Rhia ( Projet de fermer le Bas- ) et le Leck par des isthmes et des écluses , IV, 194. Rhinocéros (Corne de ) trouvée en cosse, Il, 982.— Squelette d’un ... ) HI, 140, Rhizomorphæ comment. de fructi- Jic., par Eschwiler, IT, 120. Rise ( J.-C. ). Hydrophobie des hommes et des animaux > IL, 280. Riseri. De la gangrène > Il, 310: Rises. Observ. de névralgie, I, 131. —Sur l'emploi du sulfate de quinine dans la névralgie faciale, St Ro Observat. sur le rapport de W. Congrève , concernant les établissem, de gaz, III, 231. Ricuarr. Guide du voyageur , If, br. RSA (Ach.). Notice sur une monstruosité remarquable des fleurs, IT, 049 22 Genves Ophio- rhizza et Mitréola , 16725208 946.—Structure du fruit Eelian- themum, IV, 355. = Nouv! fa- mille de plantes , ] > 290.—Potan. med TON Ricuarpsox ( R. ). Voyage le long des côtes de la Méditerranée, Il, 589. Re niuiee (T.). Appendice bota- nique , I], 108. Ricnerann. Guérison des varices , IV, 583. Ricurer (Dr. ). Estomac du coucou femelle , IIÏ, 150. — Abrégé de sa grande thérapeutique , III : 17 t- Ricuvranx. Renseign. relatifs à la po- pul. de la Gr.-Bretagne , 1, 5or. Rickwoop. Goîtres Suéris par liode, IV, 403. Rinoze (E.), tion, 1, 062. Rinozput ( Marquis). Expér. sur laction des conducteurs vol- taïques, II, 803. Ruecez. Bataille de Tarragone , etc s Treatise of naviga- * L. 642. Rieussec. Descr. du chronographe 4 OVER RNA à des expér. Pour en faire l'essai , 333. RiEz. Plan de l’ancienne Ninive , et découv. des ruines du pals et des jardins de Sardanapale, 1, 509. 84 Rairraucr. Trad. du Dict. de Chimie d’Ure, Il, 826. Ricaca { Max. ). Ligature des artè- res, IV, 115. ‘ Bixc. Décourv. de l’île Elisabeth , 1, de Ÿ pi (R.). Diseases of bladder, I, 886. Rivauzr. Tite Antoniñ. Résumé his- tor., LL, 275. Rivrwri (Em. ). Changem. dans le marbre de Carrare, II, 87. Haisso. Poisson alpocéphale, 1, 06.— Mém. sur 2 nouv. espèces de poissons du genre scopèle,i,707. — Mém. sur quely. nouv. crus- tacés de la mer de Nice, Il, 147. fasreumseser. Rapp. et consult. de médec. légale, 1, 838. Pavars. Cours prat. et théor. d’arith- mét. , 1, 284. Rive (De la) et Mancer. Influence de la pression atmosphériq. sur les boules des thermom., Il, 591. Roms. Aulas Britannique, II, 625. Rominson (rév.J. A.). Système de mécan. , À, 292. — Syst. de phys. méc. 645.—0Observ. d'une dégéué- rat. tuberculeuse du foie , [, 876. Rosiquer. Sur l'huile volat d’aman- des amères , 1, 346. — Note sur l'emploi de cyanure de potassium pur en médec., IL] , 673. Romson(W.).Nécessité de constr. un calibre pour mesurer les fils de métal., [I , 22. Rossos. Méthode de prévenir la fraude et l’altérat. des billets de banque, HT, 721. Rocue. Complément. à la théorie des mazima ct des nuninta, AV, 9. Rocne (L. Ch.). Observ. sur l’ana- thésie , Il, 225. Roche à coquillages fluviatiles et terrestres, par Dax, IL 392. — ( Traité des car. spécif. des; , ll, 1023 IV, 356:— (Essai géogno- tique sur le gisem. des), par de Hunboldt trad. par de Léonard, il, 867. — Nouv. remarques sur 2 sortes de .…, par Weaver, OUR 606. — Superpusition des …., par de Humboldt ,IV, 550. — et minéraux de la Caroline et du catalogue , par Olmster, 1}, 957. — de l’Atiique ( notice sur les), Table des matieres. par Wood, H, 106. — (Écharr. til. de) de Debli à Bombay, I, 85, — Sur quelq. autres de Ja Nouvelle-Galles du Sud , par Scott, HE, 391. — ( Echantillons de), rapportées par le capitaine Parry, H, 863. — qui contiéan. la magnésie, par Daubeny, Il, 962, — calc. de Plymouth, par KR. Hennah, 1, 684. — quar- tzeuse fort singul. , par Batilliat, 11,975: Rochers qui semblent se mouvoir ; sans eause apparente, Il, 874- Rocnoux ( J. À). Fiévre jaune aux Antilles, 1, 533. Rover. Constr. des ponts en bois, en fer, ete., HI, 356. — Art de construire les ponts, IE, 356. Roman. On cancer, etc., 1, S98. Rovricurz. Défense de la littérat. espagn. et de la chirurg. milit., I, 884. Roëksrron. Le petit Architecte, 1039: Rocer ( Girarn ét). AUas portatif et compl. de la France, 1, 220, 958. Rozawro. Animal nouv. derme, IV, 341. Rozanpo ( G.) Art de tirer des àr- mes, IV , 478. Romaine ( Nouv. balance ), }, 951. Rome. Mém. et plan des ouvr. du port de Cette, #, 28 Romeyx Becx (T.). Mesures Jégisl. sur l'exercice de la médec. à New- York, Lil, 197- RoqurreuiLre | Camille de). Voyage autour du monde, {V, 207. Roscoea (Rem. sur plus. espéc. de), (PL), I, 764. Rose (H.). Sur les combinaisons du titane avec les acides et avec le soufre, 1, 573 IV, 40. — Essai pour déterm. la compos. chim. des minér. ayant la forme cris- talline da pyroxène, 1, 66. — Analyse climiq du spath qua- drangulaire, 821. RosenmuzLer. Édit. de l'Hvdropho- bie de Hibbe , IL, 280. Roses (les), par Redouté ; le texte par Thory , 1, 9483 IV, 551. — Les .… trémières fournissent une très-belle teinture bleue, HN, 432. hr échino- T'able des maticres. Posier ( Sommaire d’une monogra- phie du genre), 1, 547. Rosiiyx (De), Traduct. du Commerce orient., par Milburn, |, 211. Ross. Empoisonnement par le lau- danum guéri par la saignée, IT, 346. Rosrax. Cours élém. d'hygiène, I, 421. Rotation électro-magnétique, IV, Bar. Roues ( Observ. sur les ), par Hut- chinson, 1, 308. — mue par Île vent, du doct. Phébus, 11, 35.— oblique, par J. P. A. Leorier, 1, 24 — hydrauliques nouv., (système de) par Bardin, III, 254. Fouge de Turquie ; procédés de MM. Monteitr, pourenlever cette couleur sur les mouchoirs , I, 698. Rougeole (Nat. de la) ,siége et trait. par M. Bourgeois, If, 299 Rouun. Rech. sur les mouv. »t les at'it. de l’homme, I, 130. Rousseau (F.F.). Plan de Lille, I, 215. Rousseau (J. C.). Effets des efluves délétères ; IV, 99. Rousseau (3. J.). Sa Botanique , HI, 423 bis, marqué 419 par erreur. Route du St-Gothard, allant de Steg à Goschenen , terminée, I, 39. — du Klosterthal, 11, 35. — à travers le pays des Grisons par le Splugen, IV, AA Er + 7 * 448. Nouv... de Nice à Sarzane, mérm. de Bixio, II, 256. — souterraine ( plan d’une) sous la Tamise, par runel, IV, 19. — de commerce d’Astracan, Il, 4597. — du Sim- plon, se poursuit, ele. , IV ; 509. — de la terre vers un point dé- terminé du ciel, par Guesney, 11,576, — de la comète de 18ar, IV, 283. — (L'art de constr. et d’entreten. les), par Mac Adam, 11, 746. — Etat des … de terre et d’eau en Bavière, par Pechmann, NL, 355. — de l'Angleterre, par Paterson , Il, 464. oux. Observations sur les phénom. de Paiguille aimantée , 1, 656. — La staphyloraphie (opérat. chi- rurg.), [, 900. 85 Rowrr. (J.) Traité sur l’art de l’ac- couchement. Précept. pourdimin- lessouflr. et la durée du trav., HH, 183. Royer ( Dereuze et). Description du Muséum d’Hist. natur., Hi], Gr2. - Rozier. Nouv. cours compl. d’agric. sur le plan du sien), 1, 156. Rubi Germanici descripti, par Nees ab Esenbek, 1, 550; II , 1573. Ruche ( Nouvelle ) à miel, I 185. Rupouput (Ch. A.). Principes de géologie , IV , 358. Ruines d’Amravutiy, ete, , IV, 625. — de Béjapour, II, 5or ; IV, 182. — d'un camp romain , par Forck, IV, 452. — d’une ar- cienne ville dans le Guätimala, 11, 612. Rozuer. Destruction d’une grande parlie de la moelle épinière, H], 153. ù Rumker , a retrouvé la comète à courte période où de 1204 jours, I | 642: Roxce{F.F.). De Pigmento indico, 1! , 829. : Rovrez. Ses voyages en Egypte, Il, 593 11, 531. Rupture de l'estomac sur un che- val, par Taiche, IV, 409. — de la matrice chez une vache , IV, 408. — des cornes et méthode pour Pempêcher, I, 419. Russici ( Entomographia imperii ), auct. Gotth Fischer ,en Lat. et en Franc: , 1, 92. Russie (ist. de l’expéd. de}, 1, 238. — d'Europe ( Carte de la), IH, 281. — (Mém. pour la con- naiss. de lint. de la), par Erd- mann, 1,950. — (L'emper de) envoie 20,000 fr., à M. Gioja, en lui demand. 100 exemp. de son ouvr. sur la science de l’éco- nomie, IV, G30. Rusr ( Doct. ). Journal général de médecine , IV, 390. Ruruven (J.). Nouv. méthode de procurer un pouvoir mécan., IL, 552. Rycr. Instr. sur la constr. des vaisseaux, |, 303. \ 2 S6 Sasine (Capt.). Mémoire sur les ex- pér.pour déterm. l’accélérat. du pendule à différ. Jatit , L, 314. — Se rend au Spitzherg , III, 33. — Lettre sur la hauteur de la prin- C1p. montagne de Madère, IL, 508. Samiwe (J.). Marmottes de l’Amér. da Nord, II, 129. — Obs. sur le Chrysantem. indicum, 1, 563. — Sur lepays où la pomme-de-terre se trouve à l’état sauvage, III, l'E Sable ( Sur le), de Bagshot , 1, 76. Sabre de fer météorique : rectifica- tion, à ce sujet, du n°. 977 du II, au 640 , H1.—ou celt de quartz , V, 206. SanE ( de). Tydologie, III, 362. Sages-Femmes!{Man.des),parSchwar- zer, J, 440, SAINT-GErMAIN. Paris, 1, 160. Sainr-Hizainr ( A. de ). Mém. sur ses cucurbitacées et les passiflo- rées , etc., ÎT, 027. —Deseript. du Pelletiera, HF, 107. — Sur quelq. plantes nouv. du Brésil, IH, 941. Sainr-Miraire ( Aug. de ), Note sur ses voyages dans l’Amér. mérid. 1,532.— Plantes usuelles des Bra- siliens , II, 630. — nou. genre de la Flore du Brésil ,IV , 37. — Site des plantes hybrides, IV, 250. Sair-Hiraire ( J.). Plantes de la France , 1, 530: Sr.-Laurenr. Solution nouv. problème du chien, 1, 296. Sr.-Marrix ( de ). Monographie sur la rage, HIT, 48:. Saint-Michel ( île ) ; sa description, 508. Saint-Pédro ( Annales de la capitai- nerie de ), HI, Sr. Saisons (Cireul. du min. de l’intér. sur les variat. subites des), I, 924. — Leur cours à la côte d’A- friq., IT, 709. SaLanin (W.). Sur la charrue belge, IV , 150: Salaison du beurre en Irlande , IV, 157. Salamandre terrestre de l’Apennin, IV, 336. Lettre méd. sur du S Tuble des matières. Salem ( Colonie de) , IF, 499. Salep et Magnésie, 1, LE SALLE ( Eusèbe de ). Tr. des mala- dies des enfans de Underwood , IV, 354. Sazzer. Emploi de l’arsenic dans la chorée, IV, 121. Sazvanor. Lois de Moïse ou syst. relig. et polit. des Hébreux , I, 212. Sazvarort ( De ). Sur 3 nouv. espè- ces de froment , III, 218. Sa»g ( Nature du), par Thackrah, 1, 585. — Principe de la vie dans le ..., 1, 982. — Globules du …, 1, 783. — Couenne du POELE 791. — Altération du ... veineux chez le cheval, HI, 155. — Exam. du … et de son action, I, 218 ; IT. 465, 658. — Cause et eflets de la stase du … dans les pou- mons , III, GGo. Saxclovanni. Résumé d’un système d'organes chez les mollusques, HI, 148. Sangsues( Utilité des) dans cert. malad. , 11, 255. — appliquées à Vanus, 311. — de Terre-Neuve, 146. — Meilleure manière de conserver les ... , IV , 134. Santé et population de lAnglet., I, 502.— Observat. sur l’état de … des troupes , IV, 386. Sani ( Clém. ). Sur les eaux therm. de Bagni, IV, 3ra. Sanri ( George ). Sa mort et ses ouvrages , IV, 666. Sarcocèle (Observ. de}, 1, 443, ou dégénération squirr. du testic. SARGENT (F.). Sur Ja terre à foulon, trouvée dans de la craie , 1}, 194. Saoznien fils. Voy. de Lelorrain en Egypte, I, 42. UT \. Hist. de la nouv. doctr. med. ital., I, 842. Sauvace ( Le ). Mém. sur un nouv. genre de polypier foss., 1, 252, sauvages de l'Amér. septentr., leurmoyende se garantir la vue, IH No Sauvetage des naufragés, I, 065. Savarésy découvre la compos. du sirop antisyphyl. de Laflecteur, I, 480. Table ces matières. Savany. Extrait d'un m'm. qu'il a lu à l’Académie des Sciences sur M. Ampére, IL, 832. — Applicat. du calcul aux phénomènes élec- tro-dynamiques, II], 45. —Action electro. dynam. d’un fil d’acier aimanté , Il, 367. Savi { Gaet. }). Flore italienne, I, 732. — sur le viscum album , IV, 353. Savi (P. ). Sur les yeux des taupes, IV, 331. — Sur une espéce de sa- lamandre, 336. — Sur le Jule commun , 54. Savons. Causes observ. de ses difé- rences, III, 227. Saxifragarum enumeratio , 1, 749. Say (Th.). Descr: des coquilles uni- val. des États-Unis, IL, 143; 11,412. — Sur les coquilles ma- rines des États-Unis, Il, 144, £c9. — Descr. d’un quadiupède rongeur , Il, g1. — Sur une espèce d œstre, 418. Scarlatine (Contagion de la), H, 253. Scarpa. Sur la taille recto-vésicale, 1, 448. — Mém. sur l’hydrocèle du cordon spermatiq. , IV , 110. — Essai critiq. sur la taille recto- vésicale, IV, 391. — Sur la hernie du périnée, I], 656. Seeleto ( De) piscium, IN, 238. ScHazca. Projet de pont suspendu de 120 Sea angl. de long ,1, 6os. À an ( Sur les) de cachemire, HT, 20. Scurrver. Question de haute bota- - nique, II], 620. SemiLzer. Mist. de la guerre de 30 ans , II, 61. Schiste argileux ( Emploi du ) pour les routes, IV, 193. — bitumi- neux (Expér. sur le charbon de), EV , 302. Scuzesez. Hist. de léléphant, 1, 704. ScHLorEIM (E. F. de). Suppl. à la science des pétrifications, IV, 364. Scamior (J. Ch. ). Globules du sang, 1, 583. Scumipr ( J. G. ). Sciences mathe- matiques, IV , 497. Scamipr (S. Ch.}). Plantes économ. et technol., 11, 170. Scuminr. Hauteur de l'atmosphère , IT, 44. Scamior(G.J.) Rétroversion de l’uté- rus, IV , 116. Scnminten (H.-G.). Essai sur les forces, 1, 297. — Rech.sur le cal- culintégr., IV, 264. ScaminymEyer. Voyage dans Île Chili, 1V, 655. Scuneiner ( P. J.). Ohserv. recueil. au lit des malades , I , 858. Scnozzs Travels in Egypt. , X, 81.— Modern voyages and Tra- vels, 11, 5or. Scnow ( J. É. ). Géographie plantes, IF, 155. Scnoozcrart et Benron. Observ. sur les empreintes des pieds hum. remarq. dans le calcaire de la vallée du Mississipi, A, 116. Scnusrar. Le monde prim. et les étoiles fixes, IL, 100. Senuzren. Supplém. à la théor. des verres optiques, 1, 48. Scauzrr. Principe de la vie dans le sang , 1, 762. Scuumacarr. Éphémér. ; distances des 4 planètes, Vénus, Mars, Jup. et Sat. calculées , 1, 650. — Distance de Ja lune à 4 planètes, HI, 46. — Mém. astronom., 753. — Fables auxil astronom. pour 1823, ibid, 7783. — Mém. sur Pastrenom., Il, 35. — Nouvelles astronom., 37 en allemand , 584. Scnosrer. Machine d’arithmét. , !, 4x. ait CH. }). Plan d’une hist. de la minéral. , IV, 81. Sormwarzer. Manuel à lusage des sages-femmes, [, 440. Senwetccrr et Meinecre. Journal de chimie et de physique, LE, 597. Sciæna ( Genre), 3 espèces nou., Il, So7. Scie de rotation ( Invention de la), I, 454. Science du calcul, IV, 496. Sciences { Annales des ), des arts et de la littérature, 1, 5ñ9. Sciences écon. ( Encyclopéd. des ), 1, 479. 1 Sciences mathématiques, IV, 497. — naturelles (Journal des), par Oersted, HornemannetReinhardt, 1, 558. — Progrès des... natur. depuis Puflon, 1, 64. Scientifiques ( Entreprises }, E, 54 45 et 46.—Vente d'objets... .,5 des , } L » n 4 68 Sciographie ou exemples d'ombre, RERO | LES k Sciure d’acajou pour pâte, IV, 44. Scorbut (Du), HT, 184. Scoressy. Expér. sur le magnétisme dans l'acier et dans le fer, par la percuss., Î, 341. — Journal d’un voy. aux pêcher septentr. de la a et découv. sur la côte orient. du Groënland, I, 602; III, 285. — Deseript. de quelq. réflex et réfraet. atmosph., IV, 99. Scories ,( Sur la nat. des) des for- ges catalanes, I, 340. Scorzanr (T.). Modèle des mesures à l'usage des constructeurs, et cal- culs pour la valeur des bâtim., Scorr. Sur quelques échantillons de roches de la Nouvelle - Galles du sud, IT, 301. Scourerres. Irritation de Ja mem- bre mug., 1, 822. Scrofules ( Nature des }, IT, 274. Scunamorr. Traité de la goutte et du rhumatisme, IV, 389. — Sur le développem. de la chaleur endant la coagulation du sang, I, 450. Séances des sociétés savantes, I, 251 à 256, 533 à 536, 544 à 546, 999 à 093; I, 641 à 663, 581, 881; HI, 299 à 303, 538 à 547, 747 à.758; IV, 219 à 228, 4go à Got, 69 à 667. SEARLE ( H, ). Vaisseaux absorb., I, Sécheresse extraord. à Perth, IT, 583. Séchoir perfectionné pour les châ- taignes , IV, 422. Secours aux empoisonnés et asphy- xiés, I, 258. — Premiers... dans les maladies graves, IT, 259. Sécrétions bilieuses et gastriques ( Rem, pratiq. sur les), II, 211. Sections couiques ( Théorie des), JH1, 336. — Élém. des... 337. — Sur une nouv. génération des..…., 90. Sédiment du Vicentin, 1, 86, 367. SEEsEcrk. Découverte d’un nouveau circuit électrique, IL, 805. SEGAaLA. Opérat. de la taïlle sur un cheval, TITI, 205, 485. SEGALAS. Mém. sur de nouv. expér. relât, aux propr. médicamen- Table des matières. teuses de Purée, 1, 132. — Du genre de mort prod. par la noix vomique, tbid. — Note sur l’ac- tion du chlorure de soude, HT, Gr. ’ SEGALAT d’Etchepare; lettre à Ma- gendie . 1, 416. Sciches (Deser. de nouv. espèces de’), Il, 145. Seigle ergote; ses effets, IV, 123. — Sa propriété de ranimer les contract. de l’utérus dans lac- couch., 11, 227. Seirx ( G.-Fr. }. Exam. crit. des malad. pestilent. en Europe, IF, 2092-27 Seizrr. (B. Guil.) Recueil de trai- tés sur les anévrismes, HIT, 165. Seizer. Figures des muscles du che- val, IV, 412. Séjour près de Rome, 1, 529. Sel composé d'acide sulfurique, etc., III, 65. Sel ammoniac produit par une mine de houille embrasée, au rapp. de Dapasquier, 137. Sels artificiels; sur leurs formes cristall., 441. Sel gemme de Vic (Mine de), I, 367. Sels { Sur quelques } contenus dans l’eau de Ja mer, 1, 58. Sels de quinine perfectionnés, If, 353,111, 106. Sel vendu pour du chromate de po- tasse, IV, 303. Ses. Qualité volean. des montagnes de basalte, 1V, 534. — Rapports géognostiques des environs de Dürrheim, 533. Selborne. ( Hist. nat. de), par G White, 1, Gos. Setledje { Source du}, IV, 18r. Sezey (P.-J.). Ornithol. britann., I, roo; II, So. Seltz; propriétés et vertus de ses eaux, IV, 588. Semences offertes par le jardin de Leyde, I, 908. Semer ( Époque de), I, 187. Serninibus plantarum (De discrimine sexuali in), À, 724. Seminum( Elenchus), IT, 908. Semis de pins (Avantages des) , IL 376. - Séné; réenltat de sa cultüre au Séné- gal, IV, Go. Sénégal. Détails sur les établissem. \ à Tuble des matières. de cult. de la rive gauche de ce 11210: Sepia microcosmus , où Sepia aspi- dochelone, I, 882. Séries tabulaires de quotiens déci- maux, etc., 11l, 6. Seriema. Suppl. à Phist. nat. de cet oiseau, par le prince de Neuwied, 1V, 55 Serpens énormes du Brésil, 11, 8/9. Serpent extraordinaire à Natchez, IT, 406, 618. — Dispositions des voies lacrymales dans les serp., IV, or. Serues. Perforat. de l’œsophage, IT, 299. — Perforat. intestinales, I, 300. Serres ( Marcel de \. Essai pour l’hist. des animaux du midi de la France, L, 88. — Voyage dans le Tyrol, HT, 200. Serruriers ( Instruction thcoriqg. et prat, à l'usage des), 11, 758. Sertum Hannoveranum, WA, 120. Sérum; sur sa transsud, aprés la mort, À, 591. — Sur ses adhéren- ces et sa coagul., HI, 4Go. Service des médecins militaires, IV, 582. — de campagne et de la place (Extraits des). [, 239. — Notions sur le..…..en campagne, 1, 552.— Instr. pour le... de campagne, par Arnold, 553. — de campagne pour la caval., IN, 270 , 282. Service. Faune francaise, III, 403. Seyrerr. Analyse du macluräte, If, 201. — Analyse de quelq. mi- néraux d'Amér., Il, 9793.— Ana- lyse du spath en table, IE, 60. Shalls de cachemire, FIL, 520. Suarv. Introd. à l’aloèbre, 1, 591. Suanpr, Mac-Leay. Rem. sur cert. lois génér. dans la distribution des insectes et des champignons , 1706. Saw. Mém. sur le système ner- veux, F1, 804.— Manuel d’ana- tomie, If, 243. — Seconde partie de ce mémoire , HI, 459. Surrrano (Revelt). Descript. de 7 nouv. coquillages terr. et fluv. 1VE 60: Shetland (Descript. des îles), I, 682. — Géologie des... IV 536. — Note sur le Nouveau-Shetland, IV, 187. SuusenT, Astron. théoriq., [, 318. 2 89 Sibérie (Points de la) dont l'élé- vation a été déterm. par les obser- vations baromnétriq. de Renovans et Pansner , IV, 157: Sisorn ( W.)instr. pour les topo- graphes civ. et milit., I, 30. Siëve. Soudure, IV, 442. Sieser ( W.) Expédit. autour dn monde, sous le capit. Pôltel , 1, 980. — Projet de son voyage anx îles de France et de Bourbor, 983. — Corrections à l’Aerbarium Fioræ martinicensis, W, 032. — Voyage à l’île de Crète, en alle- mand, WI, 54r. Siexen ( H. F. W.). Secret pour gué- rir la rage déclarée, Hi, 175. Siége de Cadix en 1810, IV , 474. Siége du mouvement et du senti- ment, I, 152. — spécial de fonctions du syst, nerv., par MM. Fovilleet Pinel Grandchamp , HE, 154. Sieczer. Nouv.idées sur la rage, MRÉWSO: SicauD et Frory. Mémoires sur la fièvre jaune, {, 150. Silésie ( Haute); sa descript. géo- nostiq. et celle des contrées voi sines, 1, 687. C Silicate de manganèse ( Echantillons de), IV, 321. Silice pure découv. près Vierzon , I , 963. Sizziman. Effets singuliers du gaz oxide d'azote, IL, 232. — Fusion de la plombagine, II, 357. Silos ( Conservat. du blé dans des), I, 10. Sizyesrre (A. F.). Rapport sur les trav. de Ja société d'agriculture , IV, Go. Sizvin-Eymarn. Eaux minérales de Choranche, IV, 590. Simplon (Route du), IV, 509. Simpson. La doctrine et applications des fluxions, 1, 586; Il, 543. Sims, Curtis's botanical magnzin or Llowers Garden displayed, Y, 10), 754 RE 929; HE, 425; IV, ro., Singapour (Sur létablissem. qu'y ont formé les Anglais \, 11. 714. Sinh-Sinch (Le), oiseau de la Perse, Ménr39. Sirènes ( Les) anciennes et mod. et superst. résult., [, 717. Sirgoujah (Revue ou inspection dc), And, or. , 11, 5o4. 99 Sirnexry. Aciers damassés, 1, 056 Sirop antisyph. de Laffecteur (Com- position du ), 1, 473. Situation de la Belgique dans les Commentaires de César, IV,2 0. Siwers et MarstazL. Ascension au Pic-Adam , IV, 458. Sxkinmore. Combust. de l'hydrogène dans l’eau, H, 66. $Smearon. Descript. de Ia machine statiq. hydraulig. de Westgarth, 1 I, 6or. — Representat. sur cette machine bydrauliq., 602, 603. Smirvor.Traduot. russe dé lalgèbre, des élém. de trigonom. et l'apphi- cat. de Palg. à la géom. de La- croix , HE, tr. Smirm’s. Atlas géolog. , F, 69. Suiru. Botan.gramm., trad., E, 112. — Carduus et Cnicus, 1, 562. Smira (J.) Panorama de la science et de l’art, 1, 274. — Mécanique, 1, 301.—Nouv. mach. à laver, 1V, 17. — Apographe où machine à copier , LIL, 553. Smitu ( Capit.) Voyage sur la côte de l'Afrique super. , fl, 539. Smiru (J. Ed.) Sur l’hypnum reco- gnitum , 1, 764. Smirason (John). Sur la forme cri- stalline de la glace, I, 854. — Moyens de découvrir les acides dans les subst. minér., Il, 83. — Sur le moyen de distinguer les sulfates de baryte et de stron= tiane , III, Go. Sxow Harris. Sur les eflets de la foudre en mer, HI, 54. Soc (Avant-) à bascule pour toutes charrues , I, 212; IV, Gor. Société roy. d’agric. et de commer. de Caen. Progr. des prix propos., 1,253. — d’agric. de l'arrond. d'Étampes, séance publ. , 1, 253. — départementale d’émulat. et d’agric de l’Ain. Exposé histor. et statist. de ses trav., [, 253.— d'agriculture, arts et comm. à Aurillac, séance publ., 1, 253. — dagric., arts et comm. de la Loire publie le Bulletin d’indu- strie agricole et manufact.,f, 919. — roy. d’agr., hist. nat. et arts de Lyon. Compte rendu de ses trav. ,1, 253. — Libre d’agric., scienc. ét arts de Provins, séance publ. , 1, 253 —roy. d'agric. des sciences et des arts de ka Haute- T'able des matières. ‘Vienne, séance pubL , 1, 253.— roy. et centrale d'agriculture , ses séances , [IL , 300 —Asiatique de Paris, sa séance générale, HE, 301, — asiatique de Calcutta, séance , IT, 309 — astronomiq. de Londres , séance , 307. — d’e- mulation de Cambrai, correspond. avec celle de géogr., If, 302. — acad. de géolog., minér. et botan. d'Auvergne , forme un musée publ. , 1, 262.—. des amis des. sciences, des lettres, de lPagric. et des arts, à Aix, séance publ., 1, 253—roy d'humanité de Lon- drés, pour les asphyxiés, 1, 164. — géologique de Londres, ses transactions [, 93; II, 305. — roy. geolog. de Cornouaille ; ses mémoires, Il, 54. — d'hist. natur. de Paris, ses séances de 1822, 1, 252.— Ses mémoires, 11, 881. — cantonnale de Lau- sanne. Deux mém., EL, 253. — Linnéenne, ses séances, LI; 3867 — roy. de Londres , séance, HI, 304.— minéralog. du Jura, ses collections minér., II, 64. — des sciences, arts et bel.-let. de MAcon. Compte rendu de ses tra- vaux, Î, 253. — roy. de médec. de Bordeaux. Notice de ses trav.; 1, 253.—roy. de médec. de Mar- seille, séance publ. I, 253; HI, 305. — de médec. de Rouen, règlem., 1, 253. — roy. académ. des se., bel.-let. et arts de Rouen. Précis analyt. de ses trav., ibidem. — centr. d’agric. du départ. de la Seine-[nfér., séance publ... ibidem. — Extr. de ses séances, 918. — roy. de medec., chir. et pharm. de Toulouse, séauce publ, 1, 253. — médicale, séance, II, 308. — philomathique de Paris , ses séances de 1822, L, 251. — savantes ; leur influence sur la prospérité publ., I, 519. Sol et culture de la terre, EL, 908. Soldat francais ( Emploi des loisirs ra k du) , IV, 47n Soleil ( Distance du } à la terre, I, 320. — Mémoire détaillé que son noyau est d’or fondu , suivant le système de Hoger, 1, 64r. — (Observ. sur la dimiout. de la masse du), IE, 52. by Tabie des matières. O1 Solivage. Mesures et poids, pour lt 54e sb, Solubilité de terres par le sucre, ILT, 66. Solution de cyanure employée en médecine, HE, 673.—fétide pour détruire les insectes, IL, 855. Sommé. Emploi nouv. de médica- mens, III, 188. Soxxinr (C.S.). Manuel des proprié- taires ruraux , IV, 149. Sons excités dans le gaz hydrog., IE, G5, — Augment. d'intensité pen- dant la nuit, IV, 520. Sophistication de la quinine, IV, 132. Sophronizon , recueil allemand pour lhist., IV, G24. Sordawalite { Analyse de la}, min., II, 378. Sorlingues (Iles) ; leur état actuel, IV, 626. Soude (Recherches sur la), le plomb blanc et le vert de Brunswick, E, 651. Soudure par Liébe, IV, 442. — de la fonte, 11, 41 Source d’eau chaude près Monghyr, 11,503. —sulfureuse àHarrowgate, JT, 69.—du Setledje et du Gange, IV, 181, 456. Sourds et muets de Kœnigsberg, ], 859 ; IV , 628. Souris. Moyen de les éloigner , 11, 396. — Nouv. procédé contre le ravage des ..., [, 194. — Filature mue par des .… IV, 14. _Soutuey (R.). Late war in Spain, I, 970. . Soweray (G. B.). Sur une coquille fossile de structure fibreuse, I, 206. == Remarques sur les genres Orbicule et Cranie de Lamarck , IT, 992. — Genres des coquilles vivantes et fossiles, I, 14r, 808 ; IT, ror, 410; IV, 57. Soweray (J.). Mineral conchology of Great-Britain, LL, 206, 084; IL, 138, 446, 646; IV, 365. Sparu (J. L.). Statique des corps mi- péraux, IV, 5923. Spath calcaire; sa formation dé- couv. par Haig, Il, 950. — Ana- lyse du … en tables, 971; II, Go. — Analyse chim. du … quadran- gulaire, Il, 82r. Wpecimen therapeuticum de mercu- 110 dulci, LV, oo. SrEncr. Essais mathémat., I, 584. Spigélie anthelmintique (Analyse de là), (PL), IV, 133. Spiroline inédite à l'etat frais (coq.}, IV, 337. Srirra. ( H.) Vovæ doctrine, euct. Broussais, epitome , I, 256. Srix (De). Animalia nova, 1, 330 — Voyage dans l'intér. du Brésil, d:523: Splenitidis { Ad acutæ et chronic 2) animadversiones, 1, 892. Srrencez (Kurt). Hist. des pl. de Yhéophraste, 1,380.—Sur le nouv. genr. de pl. Wikstroemia, |, 115. — Nouv. découvertes en botani que, I, 929. SPRENGEL et Decanvoie. Ælements of the philes. of plants, 1, 117. Squelette d’un rhinocéros, II, 140. SQuiRE. Tables météorologiques pour 1822, I, 582. — Gramm., dés élém. d'astronomie , IV, 5ro. Srackuouse. Atlas univ. de la géozr. anc. et nouv.,les pages en regaru, II, Gor. Sraniey. Manuel d'anat. prat., I, 814. Staphyloraphie, opération chirurg,., , 900. Stase du sang dans les poumons, HI, G6o. Statique des corps minéraux, IV, 23. Statistique de l’Aquitaine, I, 495.— de l'Autriche et de toute l’Alle- magne , 1, 505. — de la frontière d'Autriche, I, 482. — Bureau de … de Berlin, IH, 707. — de Ca- san, Ï, 148 , 050. — du dépôt des Bouches-du-Rhône , par le comte de Villeneuve Bargemont, I, 214; IX, 251.— de la Nouv.-Galles mé- rid., Il, 511. — de la Guadeloupe, IV, 1:90. — de Hesse, par Hock, IT, 478. — par Crome, IE, 479.— de Paris en 1822, IL, 250. — de Jembousour. (Ind. or.), IE, 503. —ide Portugal, I, 498. —'Ta- bleau … des états prussiens, IF, 255. — rurale et industrielle de VParrond. de Briancon, HE, 217. —de la Suisse, II, 460.—bovine du Cantal, IF, 366. — végétale de la Gironde, IV, 190. Stéarine de l’œuf (Observ. chim. sur Ja), Il, 57. Stéatite cristallisée (Noticesur de la), 11, 196. 92 Sxeix. Mesure des hauteurs avec le baromètre, IE, 32. — [list. nat., IV, 539 Srennouse. Le prompt Calculateur britann. et cambiste universel, 1, 568. Srerpines (Robert). Le vaisseau le Gange construit à Bombay, d’a- près son syst., IL, 538. stélilité ( De la) de l’homme et de Ia femme , et des moyens d’y remé- dier, I, 411; HE, 158. — des plan- tes hybrides, 1V, 250. SrervserG (De). Végétaux fossiles, 1V2189: STewarr, Couche de sous-carbumate natif, IV, 326 Sroparr et Faranay. Sur les alliages d'acier, II, 518. Stores ( Charles). Note sur du mi- nerai de plomb sulfuré, 11, 192. \— Sur l'emploi du schiste argi leux dans la constr. des routes, IV, 193. — Pierre calcaire com- pacte , 238. Srorcu. Cours d’économie polit., 11, 522. Srowe. Tableau toxologiq., I, 423. Srransways. Esquisse de la géologie de la Russie, 1, 74. Stratilication des dépôts d’alluvion, IV, 529. SrrarTiNGH (S.). De la cinchonine et de la quinine, II, 352; IV, 308. Srreir. Théorie des sections coni- ques, II, 556. Srrorm et Berzezius. Nouv. sub- stances min. , Î, 65. Srromgeck (De). Trad. du Cours de géologie de Breislack, 1, 678. Sirombus, nouv. esp. de coq., I, G2r. Srromexen (F.). Composition des substances minér., {V, 527. Stromnite , nouv. minéral des Or- cades , IV, 359 Strontiane sulfatée ( Notice sur un gisem. de ), IV, 360. » Structure dü cervelet par Reil; trad. en angl. par H. Maye, I, 246. — de la langue dans l’hom- ane, II, 146. — des organes uri- naires de l’homme, I, 655. — des poumons, dissertation, LT, 648. — des tissus organ. des ani- maux, IV, 89. — intime du corps Table des matières. caverneux, LIT, 450. — extér. du cheval, IV, 140. — du fruit de l’helianthemum , IV, 355. ) SrRuvE ( L.-A.). Traitem. des ma- ladies chroniq., Il, 278. — Des bons eflets de la diète dans cert. de ces malad. , 297. Strychnine. Note sur ses propriétés thérapeutiques, par Andral fils, NI, 652. Sruru ( Z.). Faune d'Allemagne, [, Goz. — Flore d'Allemagne, 1, AE Srurm (R.-Ch -S.). Traité d’écono- mie rurale, IIL, 207. Sublimé corrosif. ( Observ. le), I, GG68. Substance nutritive; sa proportion, IV, 395. Substance AU, 238. Substances minérales ( Sur la com- posiuon des), IV, 527. — végé- tales et animales analysées, ILE, 380. — Dernière analyse des... vég. et anim., [, G72. Subsüitulion du gaz à la vapeur, IV, 270. Suc:ow ( G-L. ). Flora Mannhe- miensis, [L, 162. Sucre de betteraves ( Observ. sur sa fabrication ), 1, 485. Sucre (Emploi du) pour conserver J: poisson, [, 190. — pour con- server les provisions de mer, Ili, 267. — Mémoire sur le... euro- péen , L, 927. — Culture et fabri- cation du …. dans les Indes, HE, 528. .— Sur le commerce du... des États-Unis d'Amérique, 720. Sues acid. de Levrat, par Burdin ainé 1, 474. Suëde Sts mollusques terr. et fln- viat., par Suenon Nilsson, I, gr. Soeur - Mes. Coup d'œil sur la géogr. mathém. de l'Espagne et du Portugal, HI, 506. — Mém. sur les trav. géographiq. de la fam. Cassini, 706. Suisse ( Relief de la), I, 235. Sulfate de baryte ( Localité du E IE, 959. — …… et de strontiane, moyen de les distinguer, IX, Gor.— Des effets de..."de chaux, I, 183.— de fer ( Analyse du ), IL, 91. —de quinine, I, 431 ; IT, 195. — de quinine, morphi- sur { Nouvelle ) tannante, Table des matières. Symer (Ed. B.) Patente pour l’invent. he, émétine, etc., IL, 336. — de rhubarbarine, IV, 41. Sulfures ( Sur les ) proven. de quelques sulfates, par le charb., 1, 347. — Mém. sur les..…., TT, 57. — Sur la composit. des... al- calins, L, 51. — Sur une nouv. source sulfureuse , HE, Go. Suzricy ( Bowveau et). Rech. sur la contagion de la fièvre jaune, HE, 475. Superfétation (Hist. d’une ) à ter- me différent, II, 227. Superposition des roches dans les 2 hémisph., IV, 530. Supplém. à la science des pétri- fications, IV, 564. Surface et population des difiér. parties de l'Amérique, IV, 46r. Surfaces ( Distance des lignes des), I, 21: — du 2°. ordre, IL, 14. Surcurre. Essai de géolog. sur lor- dre des couches du charbon de terre et des minéraux de l’Avon, I, 685. Syaxserc. Sur les axes principaux dans les mouvem. de rotation, I, 14. Swainson. Illustrations géologiques, Il, 899; HI, 89, 402 ; IV, 54. — Conchyliol. exotiq., 11, 140. — Le guide du natural., 880. — Rem. sur l’iridine, go1. — Ca- ractères de plus. coquilles rares, II, g2r. Swan. Observ. sur l’anat., la phy- siol. et la pathol. du système ner- veux, Il, 226. SwarrTs (D.). Considér. sur les embouckures du Rhin, HE, 608. Swartzia triphylla grandiflora , IL, 439. Swaropzuco ( A.-J.). Deliciæ Pra- genses, 1, 538. Sweniaus. Trad. anglaise de son traité des mal. vén., 1, 8337. Sweer ( H.). Jardin fleuriste bri- tann., 1, 743. — Les géraniacces, IL 176; 1, 553. Svornuam Enwarps. Potan. regis- ter, M0107 0795 ; 16155, 926 ; 1V, 69, 34. Sxpenaam ( O:). Sur la ville de Bé japour, Lil, 5or. Sykes. Ruiues de Béjapour, IV, 182 Wylva florifera, IV, 547. 95 d’un piston hydrostat., 1, 604. Sympathies, ( Recherch. sur les) et sur d’autr. phénomènes, I, 14. \ Has Juncorum ritè cognito- rum, I, 636. Synopsis plantarum, par de Hum- boldt, Bonpland et Kunth, E, 102 ; I], 018. ÿ Syphilis présentée sous toutes ses formes, HIT, 669. Syphilitiques ( Fumigations dans les malad.),1, 883. Syrte (Relation de la reconn. hy- drogr. de la côte occid. du goife de la), 1, 612. Systema mycotogicum , HA, 114. S'ysternatis amphibiorum tentamen , VIV::543. Système d’arpentage, IT, 359. —.… génér. des artset métiers, rappor- tés à l'étude de lhist. nat., I, 406. — de chimie, 1V,34. — de con- chylologie, III, 67. — d’écono- mie pratique, IV, 606. — de médecine de Broussais, trad. en danois, II, 165. — de minéra- logie, 11, 949: — et hist. de la nature, IV, 330. — relig. et po- lit. des Débr., 1, 212. Système métrique { Biblioth. néces- saire pour le), 1, 4. Système nerveux, par Bell, 1, 133. — nerveux de l’homme, par Cos- ter, IL, 220. — nerveux (: Fonc- tions du), par Brachet, II, 222. —Observ. sur l'anat., la physiol., et la pathol. du... nerv., 226. — Mémoire sur le...…, [, So4; HT, 459. — Découvertes récentes sur le syst. nerveux, par Magen- die, 458. — Endurciss. du..…, I, 137. — nerveux chez l’homme et les animaux, I, 452. — Douates sure ste des vaiss. dans lécre visse, 1, 825, — partic. d'organes chez les mollusques, HI, 148. — Compar. du... nerv. chez l’homme et chez les anim. , I, 452. — De l'influence du... nerv. sur la di- gestion, IV, 570. Système pour fa cavalerie, HIT, 287. Systèmes de cristallisation (Distri- but.méthodique des}, IN, 126, — planétaire du soluil, Il, 364. 94 T*##* (A). Traduction du Jour- nal de l’expédit. angl. en Egypte, TI, 968. Tasar, L'art de l'éclairage, IE, 423. Table de Gilbert Blane sur la mor- talité, IV, 100. Table horaire en marbre, trouvée par Toulousan , Il, 559. Table des périodes de la divis. de l'unité par des nombres entiers, de Goodwin, I, 5.— pour trou- ver avec l’alman. nautique la longit. et la latit. en mer,par Lax, 1, 964.—supplément, pour caleu- er la précession et la nutation des étoiles fixes, par Baïly, HI, 38. Table des matières de la Feuille mi- lit. périod. de Vienne, If, 548. Tables philosophiques de Fredérie, prince et duc de Cest, [, 398: Tableau comparatif du poids déei- mal avec le poids ancien de quel- ques villes, IL, 939. — géognos- tique du Brésil, IV, 5r. — des bruyères, IV, 554.—de Leipsick , IV, 642. — de l’Irlande, IN, 574. — de St.-Pétersbourg, IL, 450. Tableaux géograp, IV, 618.—d’his- toire nat. du Brésil, par le prince Neuvwvied,1V,328.— toxologique, T , 423. Tablettes numérales, II, 23. Tabulæ nervorum uteri, WI, 448. Æacnerox. ( C.F. ) Recherches ana- tomico-pathol. IT, 454. Tactique navale de Clerk, par Play- fur, IV, 635. Tanvet (G.) Nouveau procédé pour préparer l’hydriodate de potasse, 1i, 99. — sur l’iodure de car- bone , 80, III, 63. Tagaurog, sur les bords de la mer Noire, LE, 456. Taicne. Rupture de l’estomac sur un cheval, IV, 409. Taille ( Mém. sur une nouvelle mé- thode de pratiquer Popération de la ) chez la femme, 1, 445 — Opération de [a taille et ex- tract. d’un calcul singulier, 446. — Sur la taille recto-vésicale , 448. — Essai critique sur cette taille, par Scarpa , IV , 391. — * Observation par Castara, 392 — Table des maticres. Opération de la taille sur tn cheval, par Ségaula, 11, 205, 485. Tamise ( Plan d'une route souter- raine sous la ), IV, ro. Tunhia ( Vextrait de la) prévient Zavortem. E, 435. Tannante { Nouv. substance }, I, 238. Tarers. S'il exisle constamment des sacs dan; les hernies, 11, 3:9. Tarif général des mesures et poids métriques, |, 3. Tarifs pour convertir les anciennes mesures du département de la Charente en mesures nouvelles , par Fremean, £, 6. — tarifs gé- nér. du solivage, 1V, 251. Tartrate de soude dans les malad. de la membraneïmuq.H, 345. Tassaerr, fils. Sur les combin. de l'acide chronique avec la potasse, Ii, 835. Tanpes ( Moyen d’extirper les), LE, Tavastsl Tradt espagnole du Se- cours à donner aux persounes empoisonnées et asphyxiées, par Ortfila, IL, 258. Taxidermie, £ , 693:—Traité de … 694 ; Il, 122: Tayzor ( W. ) Tables des logarith- mes , Î, 290. — Le guide de l’a- rithméticien, 56r. Taycor. Section géologique de la Falaise de Hunstanton Il, r10.— Rapports, estimat. et traités sur les canaux, rivières, ports, di- gues, ponts, etc., L, 592. Taycor esq. ( J.) Sur une mine de cuivre à Cally, Il, 193. Tayzor (John. ) Fonte des mine- rais d’étain dans le Cornwall, II , 133. L Tayior ( Tu. ) Élémens d’une nou- velle notation arithmét., HI, 7. Tayzor. Traduetion d’une conces- sion de terre dans le Conecu, IV, 153. Tenruzin. Manuel de médecine vé- térinaire, IV, 425. Teintureen laine, ete. ( Cours élé- - mentaire de la ), I, 695.—Amé: liorations dans l’art de tendre l2s étoffes, JIE, Go6. L Table des matieres. Teintures des fourrures en Russie , par Petri, IV, 615. Télégraphe de nuit ( Projet d’un }), III, 515, Télégraphique ( Ligne ) établie par le gouvernement anglais entre Calcutta et Chunar , 1, 219. Télescope du temps, ou Re com- plet pour l’alm. pour 1823, par Barton, IE, 525. Temminex et Laucirr. Nouveau re- cueil de planches coloriées d’oi- seaux, IV, 334. Temminer et Brunsvezr van Hule- ten, Mémoire couronné sur l’ap- provis. des places fortes, IV.456. Température ( la } décroîït d’un dé- gré, pour 5o pieds anglais d’é- lévation , III, og. — du corps humain dans diversclimats, 16r. — de 1822 en Hollande, I, 61.— des mines, IV, 191. — des mines de Cornouailles, HE, 369. Ténacité du fil de fer dans destem- pératures différentes, IL, 41. Tendons ( Structure des ),. 1, 824. Tenvecxer ( De ). Hist. des mala- dies d'animaux, IV, 5g2. Tentamen systematis amphibior., IV, 547. Tentatives pour arriver à la mer par le fleuve Mackenzie, IL, Go2. ps britannique. ( Ins. ) IV, 0. Teoria analitica. delle’ projezioni, IE, 14. — Teoria delle superficie di secondo ordine, 15. Tératoscopie du fluide vital et de la mensambulance, I, Jon Térébenthine ( Essence de } admi- nistrée contre les vers, IL, 335. TErnaux convoque une réunion économique pour laconservation da blé, etc, I, 195. Terrain du Calvados, IV , 531, — calcaire de l'Aveyron, IV, 315. — Incultes des fortifications ren- dus à l'agriculture , IV, 413. — de sédiment supérieurs ( Mém. sur les) calcaréo-trappéens du Vicentin, et sur quelques terrains d'Italie, de France, d’Allema- gue, etc. [, 361. — Figure du … © dans les cartes topANT, 33. Terre ( E:sai sur la théorie de la ), par Cuvier, traduit par Jameson avec not. minér. 1, 356. — IJist. des changemens naturels de sa 99 surface, 11, 865 ; IV , 44. — sa structure et ses changemens, I, 864. — listoire de la ..….. et de la nat. animée, [, 659. — La …. et ses habitans, IE, 443. — à foulon trouvée dans de la craie, IL, 194. —'solubilité des … par le sucre, IX, 66. Terre-Neuve (Affections des marins à ), IV, 3. —Cause des naufrages qui ont eu lieu sur les côtes de cette île , IT, 542. Testacea utriusque Siciliæ, tab. æn. illust. Annonce du 3e. et dernier vol., I, 98. Tétanos (Sur l’usage des bains dans le ), E, 152 ; IL, 180. Teucrium marum ( Usage médici- pal du ), IV, 119 Texier de Moxrainvizze. Mémoire sur l’inscript. du cube dans l’oc- taëdre, II, 564. Tezxen. Nouv. école des voltigeurs, IL, 283. Tuacraan (C. T. ) Nature du sang, I, 985. Tuar ( chir. ) invente la scie de ro- tation, I, 454. Thé ( La plante à) dans l’Amér. du sud, II, 182. Théâtres ( Construction des), E, 27. Théâtre de la guerre en Espagne, IL, 405. ; TuexarD et DoLonc. Propriété de quelques métaux de faciliter la combin. des fluides élastiques, IV, 35. Tuéox. Ses comment, sur les Tabl. astr. de Ptolomée, trad. par Hal- ma, Ï, 36. Tuéopurasre sur les plant. trad. par Montesanto, I, 52D. Théorie ( Nouv. ) des mouvemens - célestes , I, 627. — des sections Coniques, par Streit, II, 336. —. Notes sur la ….. des ondes , don- née par Poisson , par Plana, 344. Thérapeutique ( Abrégé de la gran- de), IE, 174. Thermomètre. Obseryat. de Wall- man, À, 332.— à mercure, chan- gem. à la longue dans la posi- tion du zéro, II, 829. — L'emploi le plusavant. du...dans lafabric. des liqueurs, IL, 431.—Le ..… s'é- lève par lPaction des rayons de Ja lune, selon Howard, 11, 830 — Influence de la pression atmo 96 sphérique sur le …. IL, 591. — Expér. therm. sur la force des rayons solaires, LE, 831. ‘Thèses de médecine soutenues à Breslau, If, 175. Tarépaur De Bruxeauo. Éloge de Broussonet, [, 261. — Educa- tion des animaux domest., I, 678. — Culture du tournesol an- nuel, L, 931. — Tableau météo- rolog. du 2e semestre de 1822 Tusrerien-Brauvois. Mém. sur l’a- gricult. et le commerce, 1, 480. Tiers. Le Vignole de poche, I, 597: Puozzarr. Rapport sur les para- grèles en paille , I, 214. Tomas ( P.F. ). Essai sur la fièvre jaune d'Amérique, IV, 578. Thomeres Micurzer. Opérat. de la clavelée, Ï, 173 , 904. Tuomsos (Th,). Système de chi- mie, À, 660. Tuomson (A. F. ). Lecons élément. de botanique, [, 92: ; 1, 957. Tuomsow. Apereu des pharmacop. des colléges de médec. de Lon- dres, d'Édimbourg et de Dublin, I, 464. Taowpsox { A. Todd.) Fer dans le tic doulonr., Il, 333. — Pharma- copée de Londres, IL, 347. Tnompeson (J.) Accidens second. de la petite vérole, 1, 831. Tuompson. Métier à faire des ru- bans, ILE, 352. Taouzsox (D'.) Action du phos- phore sur l’eau, I, 385. Tuompsox, Dictionnaire de l’Amér, et des Indes occidentales, IE, 513. Tuuizzier. Notice nécrol., L 272. Tuonserc. Descript. d’un nouveau genre d'oiseau, nomme Brachiu- rus, 1, 95. Tuvuror. Notice sur la vie et les ou- vrages de Cabanis, LE, 147. Tic doulour. guéri, 332 ; 1, 334. Tierezz. Sur les avantages du ci- ment romain, I, G14. 1pmas (J. ) Proportion de la sub- stance nutrilive, IV, 375. Tirpemanx (E.) T'abulæ arteriarum, L, 815. — Tr. sur le paresseux, 11, 125.—Anatomie du cerveau , IL, 353. — T'abulæ nervorum uteri, 448.— dissèque Île corps d’un homme athlétique , 653. T'able des matieres. Times (Le). Produit de ce journal anglais, IV, 49, PE ( Notice sur l’île de}, IE, 09: Tissenann. ‘Tr. d'arithmét. algè- briq.par la méthode d’enseignem. mut., I, 7.— Tr. élément d'a- rithmét. décimale, 8. Tissus organiq. des anim. (Mém. sur la #truct. élémentaire des princip.), IV, 89 —des anciens Perses ( Sur les), IE, ro. Titane ( Sur les combinais. du) , E, jet IV, 40 — Sur le Titanium métallique, HT, 354. Tite-Antonin-le-Pieux. Résumé his- torique , II, 295. Tisrmanx (Z.-A.). Germination des plantes, [, 728. Tocuox -»’Axxecy. Médailles nomes d'Egypte, 1, 940. Tofana (acqua), 3 espèces, I, 430. Toiles à voiles préservées de la rouille, par M. M. Brewell, IE, 516. Toitures en fer (Perfectionnem. des),L, Gr2. Tokai ( Notice sur le vin de), I, 724. RE en pierre à Boulogne, IV; 174. Tomsox ( G.). Ses lecons sur les in- flamm , trad. de l’angl. par Pa- rozzi, I, 16%. Towissi. Fécondation artificielle d’un dattier femelle , IV, 416. Topram. Abrégé de chimie, 1, 665. Topographes civ.etmilit, (Instruct, pour les ), FF, 50. Topographie (Modèle de), Var. — de PAngleterre , par Cooke, 11, 462. — (Cours complet de) et géodésie de Benoit, 1, 312. — d’Ischia , ete., du Mont-Pausi- lippe, Il, 491.— méd. de Casan, par Érdmaun, 1, 148 — de Ceylan , 11, 262.— militaire Le- cous de), II, 585. Torpille { Faculté électriq. de la } , par Couch, IV, 373. Tonney. Deser. et analyse d'un nouveau minérai de zinc, Il, 974. — Oxide vert de zinc, HF, 356. Tousezzes (De }. Rem. sur les ob- serv. hermométriq. de * allman, k, 33a. Toscane (Maremme de); remède à leur insalubrité, IV, 105. des T'able des maticres. , 6 Touzousax. Table horaire, I, 779. Tourbe de Hollande (Sur la), fi £ 107. — Principes constituans des tourbes de ce pays, par Bergsma, 816. Tourvez VA avec succès l’ex- trait de la Tanhia contre l’avor- tem: ,1°,/435. 4 Tourreze ( E.). Elém. d'hygiène, 118800 4 Téwne’s The farmer’s directory and guide, etc. , f, 008. * Toxologique { Tableau ), [, 423. Trachée-artére (L'art d’éloig. les corps tombés dans la), 1, 435. Tañirz (Th.-St.). Huile dans le sérum du sang, I, 234. — Des- cript. d’un minéral, 1V, 359. Traité de dynamique, 11, 15. — de la goutte et du rhumatisme, IV, 389. — de matière médicale et thérapeut., IV, 396. — de mé- canique industr., IV, 11. — de physiol. sur Ja ggossesse et l'ac- couchem., IV , 556. — des pro- priétés project. des figures, Ï, 9. — complet des changes, banq., monn., poids, mes. et rêglem. de commerce de toutes les nations, 1,11.—id, en anglais ( The uni- versal cambist), 569, trad. et calculé aux unités franc., IV, 256, Trancuor (Notice sur le colonel), ES Re b Transactions de la société géolo- gique de Londres , 2€. série, 1°. wol;nirepart., L , 73. — dela société philos. de Cambridge, HI, 330. Transsudation du sérum après la mort, par J. Davy, lil, 468. Travaux géodésiques entrep. dans le Nord , IV, 2978. — géogra- phiques de la famille Cassini, IL , 906. — publics en Pologne, sur des rivières , III, 920. — des Sociétés sav. , 1, 253, 254, 533, 990 à 993 ; IT, 64r à 663; I, 299 à 309 , 538 à 549 , 747 à 758 ; 1V, 219 à 228, 4go à 49t, 659 à 667. Traversée de l’Aguadilla , 1, 513. Taérour. Avantages du mastic bi- tumineux , 11, 422. Trepcozp (Th.). Essai sur la force du fer fondu , II, 550. — Ducti- 97 lité de la fonte de fer, III, 26. — Art du charpentier, I , 597 ; IV, 504. — Nouv. édition des essais sur les moulins de Buchanan, avec additions considérables , Bor. Trèfle incarnat (Sur la culture du), IV, 420. Tremau. Tarifs pour convertir les anc. mesur. du dépt. de la. Cha- rente en mesur. nouv., 1,6. Tremsray. Tableaux de compar. des mesures anc. du dépt. de l'Oise avec les nouv., Il, 17. Tremblemens de terre à Valparaiso, Santiago, etc, , HT, 42. — à la Nouv.-Grenade, IL, 595. — dans l'Inde, HI. 306.—en Sicile, I, 80. Trempe de l'acier ( Usage des bains métalliq. pour la), par Parkes, 496. Taissieniez. Résumé analyt. des diflér. rapp. sur les malad. des chevaux du dépt. du Nord, en 16207 1477 Treuiz et Bentuevin.Élém. d’arithm. complémentaire , 11, 729. Trevezvan. Sur la minéral. de Fœ- roë ; IV, 84. Trevinanus (God.-R.). Nerfs de la 5e. paire , HE, 155. Triangles très-étendus (Instrum. pour mesurer des), par Gauss , 582. Trichothalamus ( Genre L, par Lehmann, III Fée Hp: Trigonométrie (Tr. de ) plane et sphérique, par Woodhouse, I, 578. — plane et polygonométrie, par Kocher, IV, 468. Tripartitum , seu de analogit lin= guarum libellus, I , 246. Trisection de angle, IV, 254. Tristan d’Acunha (Nouv. rensei: gaem. sur l'île de), par Hors- burgh et Purdy, 185. \ Trirrox. Machine à filtrer par le vide , IS, 237. Trois ans de séjour en Espagne, IL, 276. Trombe de pluie tombée à Gênes, I, 586. ‘ Dis Manuel du droguiste , 70: Troosr. Cristaux de sulfate, de strontiane du lac Erié, II, gra — Nouv. forme cristalline ‘de quartz, Il, cGg. G8 Cnousscs Des premiers secours à administrer, II, 259. Tscnaccexx. Clef des réductions des prix de toutes espèces de march. de l’univ.,1, 567... Tubercules du cerveau et de la moelle épinière, I, 253. Tockex (J.-E.). Marit. geography, I, 963 ; II, 535. Tumeur mésentérique chez un àne de 3 ans, Ill, G&1. } Turquie (État actuel de la), de Pertusier , trad. par Bergk, IT, 486. Turquie d'Eur. (Carte génér. de la}, 1, 233. — Carte de la Tur- que d'Eur. à lus. des collég:, 1, 234. Turquoise (Sur la) de Perse, III, 135. Ulcérations syphilitiques du la- rynx, Il, 482. Urimanx. Analyse du Lépidocrocite, IV, 305. Urcoa (L'amiral) témoin d’un vol- can lunaire, Il, 47. Urnien (C. L.). Carte topogr. des bords du Rhin, du Meinet de la Labn , I, 635. Unornvoop ( M.) communiq: un ex- trait sur une collect. d’échant. de roches faite dans un voy. de Dehli à Bombay, 1, 85. Uxorawoon. Maladies des enfans, IV, 384. Uxcen (E.S.) Introduction au calcul des logarithimes , I, 332. Université d'Oxford; somme votée pour augmenter son muséum, IV, 537. — du royaume de Prusse, I, 457. Uranite de Cornouaille (Analyse d’), Il, 85. Une. Dict. de chimie, 1, 666. — Sur la dernière analyse des subst. vé- T'able des matières. Turrezz. Acide nitrique pur pour graver, I, 59. Turner. Moyen d'empêcher les che- eue courtes de fumer, Il, 759. Turrox. Coquilles bivalves des îles Britanniques , III, 102. Tussac ( De ). Flore dés Antilles , I, 382 ; IL, 923 ; IV, 562. Tutenag de la Chine (Sur le), IE, 202. — et cuivre blanc des Chi- nois; erreur de M. Five sur leur identité, III, 604 Tuyaux métall. sans soudure , IL ,* 29. Tydologie (De la), ou de la science des marées, IIE, 362. # Tympanite intestin. guérie par Ja ponction des intestins gréles, I, 323. gét. et anim., 672. — Analyse du baohad , 678 Alun à pue de soude , Il, 838. s Urée ; mém. sur de nouv. expér. re- lat.àses propr. médicamenteuses, 1h10: Urètre (Calcul dans l’), I, 444. — Sur les rétrécissem. du canal de l’:., 870. Urinaires (Extract.de calculs), 1,447. Urine (Nouv. considér. sur les ré- tentious d’}), IV, 394. — laiteuse, JIX, 65. — Examen d’une … noire, G2. Usage médical du T'eucrium marum, IV, 119 — du chlore, IV, 120.— des moustaches chez le chat, IV, 95. — Sur quelques .… des habi- fans de Ceylan, IV, 459. — an- ciens dans |'Italie et la Sicile mo- derne, JT, 492. Utérus (Rétroversion de l’), par Schmitt, IV, 116. Usrensroek, /racæ Persic. descrip- io, I, 500. Table des matières. Vacant. nes des Italiens en Espagne, ] 11027: Vacca Bizuiwçrienr. Nouveau procédé pour pratiquer l’œsophagotomie, MRpoE Vaccination dans les états romains, UT, 193. Vaccine ; bouton développé au bout de G mois, II, 293. — ( Note sur la), LIT, 191.—Ses résultats dans la monarchie prussienne, I, 92. —(Introd. de la) à Ceylan, I, 877. — ( Réfut. de quelques pré- Jugés contre la), et moyens de pratiq. la vaccinationavec succés, L, 158. : Vaisseau /e Gange, lancé à Bombay, » 538. — mis à l'épreuve du boulet, III, 266.—ancien,décou- vert dans un jardin à Stranvaer, IT, 861.— Retour des. Golownin et Baranon , L , 989. — Iustr. sur la constr. des... , I, 303. — à vapeur contre les pirates, II, 540. Vaisseaux absorbans, par Searle, T1, 587. — ( Dissert. sur la force contractile des), IV, 97. Vazencenes. Sur le sous-genre Marteau , LIT, 620. Vazennin. Voyage médical en Italie, TZ, 149; IL,-304. — Notice histor, sur le doct. Jenner, ÏV, 667. Vazenrin (De). L'art de la guerre, II, 550. Valeur de l'or monnayé à Londres, III » 722. - Vallée de Chiana ( Cartes hydraul, de sh » (Tosc.), EV, 554. Vallon de la rivière Setled); (Sur le), 1, 83. — (Sur lexcav. des ) par les débäcles diluv., 8r. Vaior. Sur le phthiriasis où ma- lad. pédic., I, 428. — De la fleur du fourneau des charboaniers , I, 95. — Mém. sur quelq. esp. nouv. d'insectes |, 883. — Mém. sur les altér, physiolog. du lait, IV, 38r. Valteline (La). Sa description , et les routes de Stelvio et de Splugen, LV, 447. Valvule mitrale (Dégénération os seuse de la), IL, 301.— spirale (Descript. d’une), IL , 454. 99 y Vax Beer. Nouv. expér. sur les phé. nom. electro-dynamiques, Il, 806. Van Burex. 2 Opérat. césar., I, 455. Vas De Zanne. Observ. sur la péri- tonite , II, 269. Vas per Hoëven. De sceleto piscium. 1,258. — Sur le genre Ornithor- hinque, IT, 619. Van Hair. Specinien botunicum Bel- gi partis septentr., I, 105. — Dissertatio medica , IV, 387. Vax Hassesr, Poissons et reptiles de l’île de Java, LI, 616. Van Heusnis. Specimen physiolog. inaugurale, IL, 229. j Van Hevruuysex. Nouv. méth. de faire mouv. les bateaux et voit. légères, I, 306. Vangincrorr. Sur le service des médecins militaires, IV, 582. Vax Maunes. Commentatio de func- tione hepatis , IV, 5-2. Van Mons. Pharmacopée usuelle, théoriq. et pratiq., 1, 461. Vannes ( Nouvelles ) en-dessus , IV, 266. Vaxowsenoonr. Médecine opératoire, TX, 894. ax Reussezarr. Sur l’'hist. natur. de l'Océan, IE, 916. Van Swinperen. /ndex rerum natu- raliurn musei Groning., X, 65. ANUXEM et KrarTinc. Minéral. du comté de Sussex , IX, 958.—Des- cript. et analyse de la Jeffersonite, nouv. minér., 964. J’oyez Lann- NER. Vapeurs nuisibles par la distill. des mat. animales ou végét., I, 653. — Hist. et descript, de }a ma- chine à... I, 589. — Traité prat. sur la manière de faire marcher les bateaux par la... 590.—Deux bateaux 3... équipés à Derfort, IT, 32. — Perfectionnement de la mach. à..., par Perkins, I, 139 ; IE, 954. — Nouv. syst. de pom- pes 4... marines, par Brune], 555. — Bateaux à … entre Londres et Calcutta, LI, 268. Varicelle après la vaceine, 1, $31. Varices (Guérison des), par Riche- rand , IV, 583. p Variole ( Épidémie de }, 26. 100 Table des Vauszaxc. Du commerce de la Fran- ce,Ï, 206, Vaupin. Emploi de la gomme arabi- que, IV, 120. Vauvoxcour (Guill. de). Campagnes d’Annibal en Italie, 1, 240. Vavqueui. Analyse du fruit du baobad , I, 392, 633. — Sur l’a- cide purpuriqueet les purpurates, IT, 8142 Végétal (Lett, sur les merv. du rég.), Ï, 119. — ist. des... cultivés, I, pe — Rech. sur l’accroicsem. et a reprod des... 385 —Phénom. de... à Knowesley, 122. — fos- siles ,IV, 85. — Classific. des. foss., I, /00. Veines métalliq. "dans la pierre à chaux, IV, 135. Veineux (Disposit. particul. du sys- tème), I, 793. Vexazes. Propr. de l’acide oxaliq. compar. à celles du sel d'EpSom, 1331: Vénériennes (Malad.); trad. angl. du de de Swediaur pour leur guéris., ; 837. Vex:77. Son protédé pour faire dis- paraître une avalanche , HIT, 0. Vexxixc’s Geographical present , Ÿ 938. Vent (Sur les grands coups de), Il, 419 Vente d'objets scientif., TL, 265; I, 240; UT, 325 à 328, 257, "b58;, Venruroui. Elém. de Ja théor. de la mécanique, F, 587; 1V, 10. Verc:4 (De). Arithmétique, k, 1. Vernier. Rapports et not. sur ses bandages et apparcils , À, 166. Veraueiz. Notice sur l’île de Diego- Garcia. II, 508. VenxeiLx Puyraseau. Hist. politid. et statist. de l’Aquitaine, }, 497. Vesneur. Journal ds voyages , de- couvertes et na‘ïgations, À, 531 ; IL, 568; LT, 1288, 544 ; IV , 215, 4Sr. Vérole (Accid. second. de Ja petite), J, 831. Vérone ( Descript. de), par Jack, II, 493. Verni. Almanach agraire, IT, 362. Vers acéphalogistes trouv. dans fes veines pulmon., Ï, 252.— [ntes- finaux amphistoma , IV, 64. — a soie, leur éducation d’aprés la matières. méthode de Dandolo , IL, 224.— Mémoire sur une éducation de... par Bonafous, III, 225. Verres optiques simples (Supplém. à la théorie des). I, 48. — Sur l’ajustem. des verres d’un objec- “ ‘© tif achromatique triple, Il, 595. : — comprimé ( Notesur la doubie réfrac. du. ). I, 336. Vertébre ( Considér. génér. sur la), par Geoffroy-Si -Hilaire , IV, 368. Vessie (Perforation de la) par les sondes fixes, 1, 49. — Malad. et blessures de la ..…, 886. Vesta (Sur l'orbite de ), IV, 24. Vésuve. Observations en 1821 et 1822, par Monticelli et Covelli, IT, 8:6.— Son éruption en 1822, 859 ; IT , Gog.— Hist. de ses phé: nomènes , IV, 47. Vercu. Minér. des îles Bermudes, Il , 119. Vétérinaire ( Médecine }, I, 168.— Maté de arte. 0r67 Compte rendu des trav. de l'École d’écon. rurale et …. de lyon, 1, ‘155. — Résumé anal. des rapp. desk 110,47 Vibrations (Sur les) des corps sonores , IV; 31. Visonc ( Fric). Éducation du porc, maladies, emploi, II, 356. Visonc ( C.}. Eflets de l’acide prus- sique sur les animaux, III, 661. Vicar (L-J.). Rech. sur les mor- tiers, I, 615. — Fabricat. des pouzzolanes artific., 1, 616. — Observ. sur le mém. de M John, TL, G182— Rép. à Berthier sur sa théorie des mortiers, IV, 43. Vicexrr. Nouv. système de fabriq. des montres, Ï. 20. Vinaz. Extrait d’une lettre sur les ruines de Babylone , £, 496. Vieil (Le) et le Nouvel Hesdin, HE, 735 Vieizzor. Ornithologie francaise, 11, 890; 1V, 333. — et Ouparr. Galerie des oiseaux , | > 9 ; Il , 13 : HIT, 04. Vienne. Possibilité de constr. des canaux de navigation autour de cette ville, AV, 506. — Descrip- Lion de cette capitale, IF, 454.—- Observatoire de ...., IV, 26. Vies des ccléh. capitaines suédois, L, 510; nm. + Table des maticres. Vignés ; avantäges de les étendre, IV, 50. Vignobles ; nature du sol , IL, 374. Vigno!e (Le ) de poche, LT, 5957. Ville érigée dans le Caucase, près des éaux minér., IT, 474. — de Joseph fondée par Jos, Bonaparte aux Etats-Unis, III, 915. — Ta- bleau des..…, bourgs, etc., des Pays-Bas, IT, 458. Visseseuve-Barcemonr (Comte de). Statistique du dépt. des Bouches- du-Rhône , [ ,214 ; IE, 251. Vizzenracwe ( De) d’Ingihoul. Rech. sur la découverte du charbon de terre dans le pays de Liège, IV, bite vais Emploi de la solution de cyanure , Il, 675. Viscor. Plan de Strasbourg, IT, .746. ; ; Vin ; nouvelles manitres de lefaire, ‘IV, 610. — Causes qui influent sur la qualité des ..… , Il, 374. — Cuvage du .….., I, 192. — Amé- lioration des ….., IL, 430. — Sur les …. tournés , III, Ggr. — de Moselle comme boisson et médi- cam., 1, 017. Vinaigre de bois (Recherch. chim. sur le), IIT, 386. Visce (S.): Syst. complet d’astro- nomie , |, 628. Vinetier des montagnes de Nelly- gery, IT , 935. Virey. Rapp. sur une nouv. résine, I, 902. — Solution fétide pour détruire les insectes , Il, 855. — De la puissance vitale , IL, 156. — Égagropile marine, IV, 586. Vincrze ( Flore de), HI, 104. Visapour ou Béjapour; ruines de cette ville, IF, 5or ; IV , 182. P'iscum album , AV, 353. Vision (Théorie de la), IE, 237. Vitales (Lois des fonctions), par Philip. , L, 780. Viarazis. Cours de teinture, etc. , HI , Go5. Vitesse ( Résult. des expér. du: bur. des longit. sur la), , 333. — Vitesse du son (Expérience sur la), IV, 30. Vitesses virtuelles ( Applicat. du principe des) à la poussée des . terres, par Lambel, LS, 552. Vivrax. Procédés pour réduire les minerais de cuivre, H, 195. 10€ Viviex. Cart. polit. et itin. de l’Ita- lie, I, 960. ; Vocabulaire agronomiq. italien dé Gagliardo , augm. par Chiappari, Il, 363. Vocez. Huile volat. des amandes améères, consid. comme poison, IT, 340. — Proportions de l'acide carb. , II, 8157. Voies lacrymales dans les serpens, 1V, or. Vo Syst éthiet. de la nature, IV, 330. Voisin. Désordre menstruel, II, 206. Voitures légères (Nouv. méth. de les faire mouvoir), [, 306. — pour courir sans chevaux , IV, 507. — à vapeur perfectionnées , IIf, 350. Volcans (Structure et action des), UT, 395. — Réflexions sur les …, UE, 50. — de l’île de Java, II, 86 ; 1V, 50. — lunaire observé par l’a- miral Ulloa, 11, 47. Vozrr. Tr. de la structure extér. du cheval et des autres anim. domes- tiq., EV, 140. Voltaïque (Nouv. formé de l’appar.); I , 46. vou Eole des environs de Vic, | 1V, 316, 317. Votuta , nouv. esp. coq. , IT, Gar: Voûtes (Traité sur les), I, 591. ; Voyages (Nouv. annales des), par Eyriès et Malte-Brun, Il, 567; Il, 743; XV, 214 , 482. — Abrégé des .. modern., par Eyriès , 1, 522 ; J7, 566; III, 542. — et naviga- tions imodernes publiés par Ri. Philips, IV, 480.— Journal des …, découvertes et navigat. modernes, par Verneur, 1, 531 ; Il, 568 ; MH}, 288 , 544; IV, 215, 481. — Courte descript. de quelq. …, IL, 569.— dans le nord de l'Afrique, par Gamello Borgia, 11, 563. — dans l'intérieur de l’Afrique méridio- nale, par Burchell, Ii, 588; IV, 210.— dans les états du nord de l'Amérique, par Dwight, IL, 608 ; IV, 651: — Journal des ;.. dans lintér. de l'Amérique septenf., ar Harmon, I}, 611.—de St.-Hi- Faire dans P’'Amér.mérid., k, 532$ ÎLE, 614: —dans le territoire d’Ar- Lansa, par Nuttal, IV, 48f. = em Asie, par Clark, É, 633; — d’As- tracan à Karass, par Glen, ÉF;$8r- — au Bengale, ct retour en Fer., ÿ * 102 par Haafner, f, 978.—chez les Bir- mans, etc., par Crawford, Il, 584. — au Brésil, par M. de Langsdorf, II, 615. — dans l’intér. du Brésil, par Spix, I, 523. — et établissem. dans le Canada, IH, 516. — au cap de Bonne-Espér., par Delalande, i, 982.—de W.R. Wilson en Égypte et dans la Terre-Sainte, I, 954. — de Ruppel er Égypte, 11, 595; JL, 531.— en Espagne sous le rapport de l’économie publique, par Jaubert de Passa, IL, 259.— en Europe, par Clark, I, 972.— de J. Davy dan: l’île de Ceylan, E, 524 , 985. — dans le Chili, par Schmidtmeyer , IV, 653. — de Côme de Médicis, de Tos- cane, en Angleterre, Il, 57a. — sur la côte de l'Afrique septentr., par Smith, Il, 539. — aux côtes de Ja mer Polaire, par Franklin, I, 108, 614. — de Le- lorrain en Egypte, par Saulnier fils, I, 42. — en Egypte et en Nu- bie, par Scholz, 981.— en France, Suisseet Italie, par Marianne Cols- ton , IIL, 551. — Journal d’un … en France en 1816 et 1817, par Ca- rey, LE, 555. — en Grèce en 1821, par Manby, Il, 559. — Journal d’un … au Groënland, par Manby, IL, 601 ; IV, 652. — pour la dé- couverte de la côte orientale du Groënland, par de Lowenorn, 208. — au sommet du Gunong Benko ( Sumatra), II, 585. — à l’île de Crète, par Sieber, LE, 74r. — aux Indes occident., par Les- chenault de Latour, II, 583. — ‘aux Indes du sud, en Égypte et en Palestine, Il, 590. — de Katif a Yambo, par Houghton, HI, 530. — dans le comté de Kent, par Cooke, IT, 573. — le long de la Méditerranée, par Richardson, I, 589.— dans la mer Pacifique, par Porter, II, 289. —- de découver- tes dans la mer du Sud, par Otto Kotzebue; 1, 979; I, 599. — modernes, par Scholz, II, 5or. — autour du monde, par de Roquefeuille, IV, 207.—par Frey- einet, J, 66. — pittor. autour du monde, par L. Choris, INF, 532. Table des maticres. — au Mont de Ja Fourche, IL, 558. sur le Mont-Rose, par Zumstein et Vincent, IL, 42.— dans le nord, par Clarke, IT, 550.—en Norwège, . par Chaumette-des-Fossés, IV, 209. — en Nubie et dans le royanme de Sennaar, par Cailliaud, II, 739. — à l’oasis de Syouah, par Drovetti, L, 505; ML,0533:— aux deux oasis dé l'Égypte supér.., par Édmonstone , Il, 710. — Grand … dans l'Orient, par Berg- gren, Ï, 985. — au cours de l'Oxus, par Nevi, ÎT, 582. — en Palestine, par Buckingham, IL, 5g2. — Jour- nal d’un … aux pécheries sept. de la baleine, par Scoresby, IL, 283. — de Posen jusqu’à lamer d'Azow, par de Paczko, IV, 479: — sur le Rhin , par Reinecke, 11, 5-6. — de découvertes aux régions polais res, par Fischer, trad. par Leh- man de Lensfreld , IL, 600. — de Humboldtaux régionséquinox. du nonv. contin., traduit par Marie Williams, 613. — dans plusieurs gouvernem. de Russie, IV, 649. — scientifique, IV, 212. — au Temple de Jupiter Ammon , par Minutoji, Il, 598. — en Turco- manie, par Mouraview, trad. par Lecointe de Laveau , HE, 201. — dans le Tyrol, par Marcel de Ser- res, Il, 290. — Second … à la Nouvelle-Zélande, par Marsden , 1, 984. — relatif à la culture des Jardins, E, grr. — botanique aux Apennine, IT, 450. — médic. en Italie, par L. Valentin, I, 149 ; I 304. Voyageur tartare de Tripoli de Sy- rie, au cap Coast-Castle, LIL, 529, 740.— Guide des .… dans les Pays- Bas, IV, 648. Voysex ( H. W.). Mines de diamans de l'Inde , IE, 645; IV, 83. 4 Vrouik. Mém.d’anatomieet de phys., L, S19. ÿ Vue (Moyen employé par des sau- vages pour garantirles organes de la) HN tbe Vyper. Compte rendu sur l’avalan- che de 1818, ILE, 29. Vyrensnoe:. /racæ persicæ descrip- tio, Il, 5go. Table des matières. 103 W MYT+. (Miss. E.). Quelq. obsery. | sur les anim. mollusques, Ill, 8. We Plomb en feuille de la Chine , 11, 415. Wa. Dissertatio mathemat. ; NW, 334. Waneienc (P.F.). Flora Gotho- burg., IT, 163. , WauLenserG (Goeran.). Observ. sur l'ile d’Oeland et sur ses véget., TLVrNS: WauzenserG ( doét.). La botanique suédoise lui est confiée, IV, 565. WarkERNAGEL. Fragment minéra- logique , II , 968. Wazker (J.) Nouv. système d’arith., 5G2. (3). Nouv. des WALRER Indes , IT, 640. Wazxer (J. A.) Nouv. herbier do- mest. anglais, III, 116. Wazzace ( G.) Syst. d’anat. génér., I, 813. Wazrace (W.). Propriétés médic. du chlore, I, 848. Wazzrr (Ch.). Tartrate de soude dans les malad. de la membrane muq. , IL ,345. Wazzicn (N.). Plantes du Nepal (Ind.or), 1, 961. Wazus, botaniste de Calcutta ; ré- sult. de son voyage dans les mout. de Népaul , 1, 566. Wazzmax(Claes).Observ.thermom., 113939: » Wazcs ( Th.). Expédit, anglaise en Égypte, I, 968. Wazter (J. G.). Planches des nerfs du thorax et de l'abdomen, I, 247. Wazrer (J.), carte de l’inde, I, 63 9. Wapiti (Sur le). Cerf d’Afr. montré à Londres , IL, 92. WaraurTon (H.).Sur le sable de Pagshot , f, 56. Wap. Observ. sur l'avortement, If, 295.— Sur les difform. de l’épine, du thorax, etc. , 306. — Instru- ment pour extraire du poison de l'estomac , IV, 585. Warvex communiq. le dénomb. cartes de la popul. des États-Unis d’A- mére fl 005: Ware ( A.). Catal. d’une coll. de pl. de la Floride orient. , 1, 741. Wargee ou plutôt Ouardji, Tartare ; ses voyages en Afriq. II, 5a9 , 4o. Rp pue (3.C.) Compar. du système nerveux chez l’homme et chez les animaux , II, 452. Warson ( Elcanah ). Origine des canaux de New-York, IV, 198. Warsox ( P. W.). Dendrologie bri- tannique , IV, 556. Warr (J.). Anatom. chirurgic. du nez, de la bouche, etc., Il, 20. Warr ( Rob.). Bibliotheca britan- nica , 1, 519. Weaver. Sur dés os humains répu- tés fossil. avec des débris de dif- fér. animaux , ], 410. — Nouv. remarq. sur 2 espèces de roches, III, 606. Wessrer ( F.).Sur la form, d’eau douce de la falaise de Hardwel et sur les couches adjac. jusqu’à Muddiford , 1, 80. : Wensrer (J.) Sur la coqueluche, I, 293, 294. Wsssrer ( J. W.). Descript. de l’île St-Michel , I, 508. fige (A.). Graminées de l’Allem. ie © Near et Nées n’Esewsecr. Mûriers sauvages de l’Allem. décrits et représ. , 1, 750; II, 173. Weiss. Instrument pour passer une ligature, là, 320, — distrib. mé- thod. des syst. de cristallisation, II, 126. Weiss (J. B.). Instr, abrégée de géographie d’après un ordre pro- gressif, 1Y, G20. Wecon (V].). Relipiosa philasophia, IV , 528. Wezis ( Mlie.). Lettre sur la paille de Livourne remplacée par des plantes du pays, 3, 230. Wexpr ( J.). Syphilis présentée sous toutes 6es formes, ll, 669. WexexesAcn (C.), Commentalio,eit., IV, 279. , f 104 Fable des maticres. \Venrwont#. Tableau statistiq. de Warzoexoww. Hist, des champign. de Bolton, 1, 552. Wizziams (J.). Pavés des voies de voiture, III, 357. Wicziams (D.). Expériences pour Ja Nouv.-Galles méridionale, Ii , 5rr. \VenzeLz ( C.), Attaque et défense des places , HE, 534. \Veseamann(l.). Magnétisme anim., 1, 584. VYesr(W.). Ignition du cliarbon, I, 842.— Nouv. source sulfur. etc., 11,6 Westphalie (Connaissance de la}, 11, 480. — Rhénane (Les mont. de la), sous le rapport minéral. et chimiq , Gr. NVesrrumMe, vers intestinaux am- phistoma, IV, (JE \Yerzzre. Sur l'acide urique et le borax , II, 382. \Vhernside (Détermin. de la baut. du grand ), Il, 770. Wurwez. Traité de dynamique, LIL, 19. XVeaire (Gilbert ). Hist. natur. de Selborne , 1, 690. Vaire ( W. H.). Cours complet d’arithm. théor. et pratiq., 1, 561. Wmre. Traité de l'art vétérin., ], 167. | Wire (J.) Nouv. centaine d'in- ventions utiles dans lesarts,ll,753. Wairmore ( W.). Present state of agriculture, À, 907. \Wien-Nruwirn ( le prince de ). Sur l'oiseau Seriema, IV, 55. — Tableaux de l’hist. nat. du Brésil, 398. \Vienemaxn. Recueil zoologique,lV, 541. \VINRe. Expérience facile pour produire des entomostracées, I, 14. es. Desr. de 2 pouv. esp. de Fritillaria , IL , 114. — Equise- tum ,1,116.— chargé du rap- port à la soc. roy. de Stockholm sur Ja botanique , 2/49. IV ikstroemia, par Sprengel , 1, 115. Wire (De). Observations à Java, li, 124. Wizuen ( Ph.) Rupture de la cla- vicule , 1, 895. Waizinsox. Sur la théorie des ma- réer, IL, 577. déterminer les eflets des ouvert. faites à la poitrine, III, 462. — Cause de la stase da sang dans les poumons, III, GGo. Wiurr ( J.-B. ). Sciographie, ou exemples d’ombres ,etc., IX, 12: VWizsox ( A.). Tic douloureux gué - ri par des purgatifs, IL, 334. Wicsox (I. Ÿ. Organes de la géné- ration, Ï, 818. Wicsox (W.R.).Travels in Leypt., I, 074. 4 f ’ Waizrinc (E.). Sur la couverte mé- tallia. de difiérentes poteries; IV, 428. Wine. Échantill. de lignite, etc., IV, 327. Wozr (J.). Dessins et descript. d'objets d’'hist. natur., IL, 86. Wozzasrow. Sur les limites de l’ex- pansion de l'atmosphère, If, 794. — Sur le titanium métalli- que, IT, 384. — Sur l’ajustem. des verres d’un objectif achro- matique triple, HE, 595. Wonders of veget. kingdom, 1, 119. H ess ( Doct. ). Élém. d’algébre, 1, 2. Woo» (J.). Notices sur les roches de l’Attique , H, 106. Woopunouse. Traité d’astronomie théor. et pratiq., 1, 625. — Tr. de trigonom. plane et sphérique, L 578.— Astronom. phys., Il, 4- : j Woopzey ( G.). État actuel des îles Sorlingues, IV, 626. Woops. Séjour dans la prairie an- glaise, au pays dés Illinois, II, Giro. Woozwich perfectionne les cylin- dres révolutifs électro-dynami- ques d'Ampère, 5ar. Waicur. Élévation et abaissem. pé- riodiq. du baromètre, IV, 517. Wurtzbourg. Le roi de Bavière y érige une faculté d'économie pu“ blique , HT, 518. Table des matières. Years ( G. D. ). Aflection céré- brale, IV, 109. Yeux des taupes IV, 331. — Cours complet desmalad. des yeux, 114. Youse ( Th. ). Introd. à la littérat, médicale , IV, ror. Youxc. Remarques sur la réfraction, etc: , IV, 295. . Zammowr. L’électro-moteur perpét. , 15 397. Zawrenescur. Champignons de Bres- cia, lil, 437. Zéa maïs (Sur la structure des fleurs femelles du ), If, 922. Zéime. Subst. retirée du maïs par J. Gorham , et différente des matié- res végét. connues , II, 96. Zexker et Dierricn. Muse: Thurin- gici, I, 160. Zewverk de Honewneim. Flore de Stuttgard , HE, 121. Zerrensreor va publier Prodromus Faunæ insectorum Lapponiæ, KW, 669. Û Zicurr. Nouv. idées sur la ragr, 1, 156. Zimmermans. La terre et ses habi- tans, II, 443. Zine ( Observ. sur les proprictés du),1i1, 68. Zinc. Mém. sur la gnér. de la tu- meur blanc. par liode, [, 254. Zivvrr. Instruction théoriq. et prat. pr. les serruriers, II, 958, Zircon Hyacinthe d’Expally ( Sur le gisement du), Hi, 134. Zodiaque de Denderah ; sa descript. par B.F. C. I, 38. — ( Mémoire sur le), par de Dalmas, en fa- 109 Y Youxe et Bino. Tableau géologique + de la côte du comté d’Yorck, II, 869. Yan et Visorc. Éducat. du porc, H, 356. Yvanr. Considérations sur la jaché- re, moyens d'arriver à sa sup- pression, À, 179. Z veur de la relig. chrét., IN. 30. . —Dissertat. sur le... de Den- derah, par Dupuis, f, 40. — cir- cul. de Denderah, lithogr. par Gau, I, 42. — Essai sur le... par Al. Lenoir, I, 41. — Son in- terprétation par Leprince, E, 39 — Annonce et extrait, par Saui- nier, des observ. de Lelorrain sur le..…., Î, 42. Zoological journal , IV, 52. Zoological illustrations, H, 857; I, 89 ; IV, 54. Zoologie ( La philosophie dela}, 1, 605 ; IT, 87. — Journal de zoolo- gie, IV, 52. Zoologiques ( Caractères ). Dents des mammifères ainsi considé- rées, par Fr. Cuvier, 1, 89; Il 885; IIT, Gr. Zoologiques ( Rocher.) sur Java et les îles voisines, }, 369. Zoophytes ( Hist. des), par Esper, Goldfubs et Lamouroux, IV, 65. Zuirex Van Nyrverr. (Le maj. gé- néral). Nouv. expér, sur les phé- nom. électro - dynamiques, I, 806. Zuwsrrix et Vincexr. Voyage sur le Mont-Rose, I, 085; IL,%42. FIN DE LA TABLE. x MASTEES " ve, + 14 *e ‘ PE je NE a | APTE. k à Ê HE UE F Ag 1 + L A Et s: f * i Fa État 2e ve # Tri