HARVARD UNIVERSITY. LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOÖLOGY. \3 32 À È NES ao, WAR. Yun AS ,\40 8 1% ur V2 , 14 ver mn { R eut ci 14} ATP un DIN. a TUUN = x MR TUT MA LA .. © 380} 3 x 4 { u : Æ T TE 7 ni FO re UN } re UN. WAR 4 4 p EP 5 un ‘ U T 1 À a | - ET A AA Be À j l de: " xx ‚Im N on LT ® | : dé nn I B ave va . Par [7 mm m AIR CE VAUT u Y ‘ on PI pi » PAM BULLETIN INTERNATIONAL DE LACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE BULLETIN INTERNATIONAL DE LACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE WANNEE 1892. À GRACOVIE IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITÉ 1893. AT un) BT mr. Hi Ye pal rt HO A = u 4 Û = L de L = , ; 3 Ch ZN HZ, fs . Ÿ nu 2 T "A st FA re bob | pod sun Scene ee Sala Smolki Kraköw, 1593. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego pod zarzydem A. M. Table des matières. Classe de philologie. Classe d’histoire et de philosophie. J. Bystron. Études sur la syntaxe polonaise. I. Sur l’emploi du génitif. À 5 : a : L. Malinowski. Contribution à la lexicographie des dialectes polonais. A. Kalina. Jean Parum-Szulce et son vocabulaire de la langue polabe. J. Rozwadowski. Sur les verbes latins dénominatifs terminés par — tare. : - o 6 > 5 5 B 5 S. Witkowski. De vocibus hybridis apud antiquos poëtas latinos. J. Radlinski. Dictionnaire des dialectes Camtchadales. 2° et 3° partie. . : : A à P : : : : 239 C. Morawski. De rhetoribus latinis observationes. A. Miodonski. Miscellanea latina. : 5 L. Sternbach. ‚Johannis Geometrae Carmen de S. Panteleemone. Bibliothèque des écrivains polonais du XVIe et XVII siècle. Livr. 16—18, 20, 21. . R 5 Zar Archives de l’histoire littéraire de la Pologne, VII vol. S. Celichowski. Etude bibliographique sur un traité intitulé: Ars moriendi. à ; 3 ; : ; à : ; A. Benis. Matériaux pour l’histoire de l’imprimerie et de la librairie en Pologne. : : ; ; 3 5 A. Brückner. La poésie latine en Pologne au moyen-äge. J. Bystron. Fragment d'un cantique polonais du XV*® siècle. L. Birkenmajer. Martin Bylica d’Olkusz et les instruments astro- nomiques légués par lui à l'Université de Cracovie, en 1492. . 363 205 215 . 268 286 235 . 184 . 203 123 120 . 322 . 202 . 326 . 180 . 369 98 S. Windakiewiez. Matériaux pour l’histoire des étudiants polonais a Padoue, au XVI siècle. ; : 2 & S. Windakiewicz. Renseignements sur les actes de l'Université . 323 de Bologne. Ä ; 3 r : - : 2 À . 324 S. Windakiewicz Sept documents sur la vie de Clément Janicki (1516—1543). BE =: Z. Kniaziofucki. Matériaux pour servir à la biographie de Nicolas Rey de Naglowice. 1505—1561. . 329 M. Sa.s. Contribution à la critique du texte Andre Krzyeki . 334 M. Sas. Études métriques sur les poésies latines de Jean Kochanowski: 79 J. Kallenbach. Analyse critique du drame latin de Simon Szymo- nowiez (Simonides) intitulé „Castus Joseph“: . ; i 76 J. Kallenbach. Mémoires de Jean Gollius, bourgeois polonais. 1650— 1653. ; 1 À B ; | : . 327 M. Zdziechowski. Sur la poésie de Leopardi considérée dans ses rapports avec les prineipaux courants litteraires en Europe. 4 Comptes-rendus des séances de la Commission de l'Histoire de l’Art, du 1 janvier au 31 décembre 1891, rédigés par M. Lepszy, Secrétaire de la Commission. E 5 : ; i 264 W. Luszczkiewicz Compte-rendu d’une excursion scientifique. 259 W. Luszezkiewicez. Restes d'architecture romane de l’abbaye cis- stercienne de Wachock. , : 237 J. N. Sadowski. Recherches archéologiques sur le glaive nommé Szezerbiee, dont on se servait au couronnement des rois de Pologne. 397 L. Lepszy. Le reliquaire de Sandomir. Les orfèvres de Cracovie dans la seconde moitié du XV® sièele. : 252 M. Sokotowski. Les miniatures italiennes js la Bibliothèque Ja- gellonne et le livre d'heures français de la bibliothèque de Dziköw. 245 W. Gerson. La charte d’Opatow. 1519. 2 257 F. Bostel. Inventaire des tableaux faisant partie dre collectes polonaise, en 1780. 263 Archives de la Commission d'Histoire, Vre vol à 4 W. Ketrzynski. Les frontières de la Pologne, au 10° steel 91 J. Latkowski. Mendog, roi de Lithuanie. 82 A. Lewicki. Le soulèvement de Swidrygielo. . 125 A. Lewicki. Sur l'expédition du roi Jean Albert contre 5 va (1497). 2 5 > 3 334 M. Bobrzynski. Une page de l’histoire des paysans, en Pologne. 168 L. Kleczyüski. De l'impôt général de capitation, en Pologne, et des registres de recensement dont il est la base. . 337 J. Kleezynski. Les recensements dans l’ancienne République EL Pologne, , 289 =] Comptes-rendus de la Commission d’Anthropologie, XVe vol. . : . 26 W. Matlakowski. Construction des maisons rurales dans la contrée de Podhale. . : à 3 1 5 : : B iz A. Zakrzewski. La taille moyenne dans le Royaume de Pologne. 313 Classe des sciences mathematiques et naturelles. C. Zörawski. Formation des transformations prolongées des groupes continus. N : ; e : Ê | : à a 44 C. Zérawski. Les invariants différentiels d’un groupe continu et in- fini de transformations. . ; . 4 . 14 S. Diekstein. Sur les prineipes sde en des nombres de Hoans- Wronski. : ‘ . : ? ! i : Ö . 64 S. Kepinski. Sur des groupes discontinus de substitutions linéaires et réelles. 3 z h ; 5 Ä : 219 C. Zörawski. Sur le changement des variables dans les equations differentielles ordinaires du premier ordre. . . 292 À. J. Stodotkiewicz. La methode de d’Alembert anpkunee à l’in- tégration des équations différentielles linéaires avec les coëfficients constants. ; 5 : : : : ; . 294 A. J. Stod items os Sur un cas particulier d'intégration sous la forme finie des équations différentielles linéaires du n ordre avec des coëfficients variables. : 4 : : . 296 W. Kretkowski. Sur certaines fonctions égales, de valeur et de na- ture différente. . : 5 ; ; 339 C. Olearski. Nouvelle methode pour intégrer certaines équations différentielles du premier ordre, entre deux variables. 2 à 1371 Ss. Diekstein. Sur la résolution de la congruence z" — ay" —() (mod. M.). : 5 2 : ; : { . 372 J. Stodétkiewicz. Sur quelques classes des équations differen- tielles linéaires d'ordre nt. . 2 ; E : e . 373 L. Kretkowski. Sur une identité. à à . 5 . 379 J. Zakrzewski. Sur la densité et la chaleur latente de fusion de la glace à 0°. 3 : ’ : 153 L. Natanson. Sur les Boköntiels no denmmitiées : 2 . 156 L. Birkenmajer. Intensité magnétique horizontale observée, en 1891, dans les Tatres. #. . ? : a ’ . 188 D. Wierzbicki. Observations magnétiques exécutées, en 1891, dans la partie occidentale du Grand Duché de Cracovie. : : 190 C. Olearski. Remarques sur la chaleur spécifique à volume constant d’un mélange de liquide et de vapeur. . ; 5 i . . 297 3 C. Olszewskiet A. Witkowski. Propriétés optiques de l’oxy- gene liquide. à N - : : , . 340 W. Natanson. Études sur la théorie des dissolutions. a B. Pawlewski. Sur le chlorocarbonate éthylique. ; . 188 E. Jentys. Sur la formation et l'émission de l’ammoniaque pendant la fermentation des déjections animales. 5 : . 193 E. Niementowski. Contribution à la connaissance des corps diazoamidés. 5 1 { ; 3 : 219 E. Jentys. Sur le degagement oR l’azote pendant la fermentation des excréments du cheval. - : ; . 303 E. Jentys. L'influence de l’urine sur la formation et l’emission de l’ammoniaque pendant la fermentation des déjections animales solides. 310 E. Je‘ntys. Sur la valeur alimentaire de l'azote contenu dans les excréments solides du cheval. x à £ . 382 F. Kreutz. Sur les origines a la coloration ne in sel gemme. . 147 Comptes-rendus de la Commission de Physiographie, XXVI® vol. 15 Atlas géologique de la Galieie, IV* livraison. 47 C. Miczynski. Recherches anatomiques sur les hybrides du genre Anémone. \ L ; ; DO M. Raciborski. Sur les Desmidiacées rapportées par M. E. Ciaston de l’expédition de la corvette „Saida“ dans son voyage autour du monde. : : : : : . 112 S. Sikorski. Sur les fonctions physiologiques de la bulbe de pomme de terre. : : à : : : . 114 E. Jentys. Sur le rapport entre le temps des semailles et la quantité de matières proteiques dans les grains d’orge. 2490 E. Janczewski. Sur les hybrides du genre Anémone. IIIe partie, 228 B. Eichler et M. Raciborski. Description de nouvelles espèces d'algues d’eau douce. : i : ; . 299 E. Jentys. Sur l’influence de 1a pression narliale de l’acide carbo- nique dans l’air souterrain sur la végétation. . 306 M. Raciborski. Cycadeoidea (Niedéwiedzki nov. sp.) . 355 E. Jentys. Sur les obstacles à la découverte de la diastase dans les feuilles et dans les tiges. ; . 379 E. Godlewski. Sur la nitrification. : . 408 E. Janczewski. Polymorphisme du Cladosporium herbaram. . 417 J. Nusbaum. Sur l’organogénie des Isopodes. e Lo A. Wierzejski. (Crustacés et Rotiferes d’eau douce recueillis en Argentine. . 185 AU CNE . Kadyi. Contribution à l'anatomie comparée des animaux domestiques | q . 402 Wierzejski. Rotifères de Galicie. Beck. Contribution à la physiologie de la moëlle épinière lom- bale chez la grenouille. Mars. De l’adénome malin de la matrice. : E Piotrowski. Sur l’excitabilité et la réduetibilité des nerfs. Cybulski. Sur les changements électriques dans les muscles pen- dant la contraction. à : ; e Cybulski et J. Zanietows k : i. Nouvelles expériences sur l'application du condensateur à l’excitation des muscles et des nerfs. 2 eg Le 300 DE CRACOVIE DES SÉANCES DE L'ANNÉE 1892 a JANVIER % _ CRACOVIE IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ Fes >m 1892, ep L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1872 PAR S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH 1. Por DE L’ÄCADEMIE: SAS L’ARCHIDUC CHARLES LOUIS. Vice-Prorecreur: S. E. M. JuLıen DE D'uNAIEWSKI. ı PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: ($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- mes par S. M. l'Empereur. ($. 4) L’Academie est divisée en trois classes: a) classe de philologie, 5) classe d’histoire et de philosophie, c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. ($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans cette langue que paraissent ses publications. Le Bulletin international parait fous les mois, à l'exception des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des séances (en français), {a Oeuxième les résumés des mémoires el communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs). Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. Dt —7 GRR Nakladem Akademii Umiejetnosci (pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw, 1892. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. a iD Zu air han See APR FAN PEN FEB 26 1892 BULLETIN INTERNATIONAL DE LACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. No 1. Janvier. 1892. Sommaire: Seances du 4, 11, 18, 25 janvier 1892. — Resumes: 1. Archives de la Commission d’Histoire, VI. vol. — 2. C. Zorawsxr. For- mation des transformations prolongées des groupes continus. — 3. C. ZorAwsKı. Les invariants différentiels d’un groupe continu et infini des transformations. — 4. Comptes-rendus de la Commission de Physiographie, XXVI. vol. — 5. Comptes-rendus de la Commission d’Anthropologie, XV. vol. — Séances -— Clisse de Philologie Seance du 11 janvier 1892 Presidence de M. C. Morawski Hommage est rendu à la mémoire de M. Arexanpre Caowixo, membre correspondant de l’Académie, décédé à Paris, le 19 décembre 1891. M. Louis Gwikuisser, professeur à l’université de Léopol. donne lecture de son travail concernant l’ouvrage d’Aristote sur la constitution d'Athènes. M. Casımmr Morawskı fait une communication sur la bio- graphie de Grégoire de Sanok, (+ 1477), par Callimachus. Cet- te biographie va paraître bientôt dans le 6° vol. des Monumenta Poloniae historica. Le Secrétaire présente la troisième partie du Vocabulaire des dialectes Camtchadales, redigé par M. I. Ranrınskır sur des 2 SÉANCES matériaux recueillis par M. B. Dyrowser. Ce travail concernant le dialecte des Camtchadales du midi, va paraître bientôt dans les Mémoires de la Classe. Séance du 25 janvier 1892 Présidence de M. C. Morawski M. Leox Srerxsacx donne lecture de son travail intitulé : De Georgio Pisida Nonni sectatore. Le Secrétaire présente le mémoire de M. Arexanpre Brückner, m. t., professeur à l’université de Berlin, sur la poésie latine en Pologne, au moyen âge, ainsi que le travail de M. Avam Mropoxsri, professeur à l’université de Fribourg, intitulé: Miscellunea latina. Classe d'Histoire et de Philosophie Séance du 18 janvier 1892 Présidence de M. F. Zoll Le Secrétaire rend compte des travaux des Commisions. La Commision d'Histoire vient de publier: „Archiwum Ko- misyi historyeznej* (Archives de la Commission d Histoire) 6”° vol. in 80463 D.) Le Secrétaire présente le mémoire de M. Arserr KyrrzyN- ski: Sur les frontières de la Pologne au X" siècle *). 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 4 2) A mesure que les travaux présentés dans ces sé- ances paraitront, nous en donnerons les résumts dans le Bulletin. SÉANCES 5 Classe des Sciences mathématiques et naturelles e- Séance du 4 janvier 1892 Présidence de M. E. Janczewski La Secrétaire présente deux mémoires de M. K. Zoraw- skı: 1) Formation des transformations prolongées des groupes continus et 2) Les invariants difftrentiels d’un groupe continu et infini des transformations ?). Le Secrétaire rend compte des travaux des Commissions. La Commission de Physiographie et la Commission d’Anthro- pologie viennent de publier deux nouveaux volumes de leurs Comptes-rendus ?). La Classe se forme ensuite en comité secret et vote l'impression des mémoires de M. K. ZORAWSKT. 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 14. 2) ibid. p. 15, 27. 1* Messages 1. — Collectanea ex Archivo Colegii historici. Vol. VI in 8°. 463 p. Le present volume, publié par la Commission d’Histoire contient, outre quelques petites pièces communiquées par M. Bostel, le compte-rendu des recherches faites par M. Blumen- stok à la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg, et une importante collection d’extraits tirés des „Acta capitulorum“ de Cracovie et de Plock, par M. Ulanowski. Acta capitulorum Cracoviensis et Plocensis selecta edidit BoLesLaus ULA- nowskı. (1438 — 1523, 1438 — 1525) p. 1 —296. Ces , Acta Capitulorum“ contiennent les procès-verbaux des séances capitulaires. M. Ulanowski en publie les plus importants passages, du 14 mai 1438 jusqu'au 28 août 1523, pour le chapi- tre de Cracovie, et, du 22 février 1438 au 4 mai 1525, pour celui de Plock. Il ne sera pas superflu d'indiquer pourquoi ces registres peuvent être considérés comme documents de premier ordre, pour l’histoire de la politique intérieure de la Pologne, au XV° siècle. L'introduction de la foi chrétienne exerca une influence considérable sur le développement des institutions politiques de : la Pologne. Le clergé occupa bientôt vis-à-vis du monarque une RÉSUMÉS 5 position à peu près indépendante, alors que la noblesse en était encore à solliciter les faveurs du prince, grâce auxquelles seu- lement les nobles parvenaient à agrandir leurs patrimoines et à élargir leurs privilèges. Le droit polonais, ou plutôt les coutumes non écrites, d’après lesquelles le prince prononçait ses sentences, tardèrent longtemps à céder la place à un code officiellement promul- gué, tandis que le nombre des statuts diocésains et provinciaux atteignit bientôt, en Pologne, un chiffre respectable. Les fonctionnaires séculiers, peu instruits et pour la plu- part insuffisamment initiés aux affaires publiques, devaient céder le pas, dans le conseil du monarque, aux évêques et chanoines qui brillaient, non seulement par la connaissance du droit ca- nonique et civil, mais disposaient en outre, à cause de leurs fréquents voyages en Allemagne et en Italie, d’une expérience supérieure en matières politiques. Le prestige du clergé consistait d’une part, dans la jou- issance des privilèges reconnus aux cleres par le droit cano- nique et acceptés dans tous les pays chrétiens, de l’autre, dans la base économique créée à l'Eglise par la munificence des mo- narques, et consolidée par l'esprit d’ordre qui présidait à toutes les mesures entreprises par la hiérarchie en vue d'augmenter les biens des évêchés et des monastères. La culture du sol, l'exploitation des bois, l’assainissement des marais, l'engagement des colons flamands et allemands, en somme tout ce qui menait à l'augmentation des richesses natio- nales, fut enseigné à la Pologne par les clercs et notamment par les moines des ordres de S. Benoît et de Citeaux. Les premiers à en bénéficier furent les clercs eux-mêmes; leurs terres occupaient non seulemeut une très vaste étendue, mais surpassaient de beaucoup les domaines voisins, tant par l'abondance des récoltes que par le nombre des colons amenés à grands frais et attachés à la glèbe. Il faut étudier avec soin l’histoire des plus anciens monas- tères polonais pour pouvoir retracer les progrès que fit l'Église polonaise dans cette voie. 6 RÉSUMÉS Le clergé avait donc conquis depuis plusieurs siècles une place très importante dans l’organisation politique de la Pologne, quand ce fut le tour de la noblesse d’ambitionner une part dans l'exercice du pouvoir gouvernemental. Les efforts entrepris par l’ordre séculier pour amoindrir l’autorité royale et assurer à la noblesse le droit de concourir au gouvernement du pays, rem- plissent l’histoire de la Pologne durant le cours des XIV° et XV° siècles, époque où le changement successif de plusieurs dynasties et les guerres sans fin avec l’ordre Teutonique faci- literent la lutte engagée par la noblesse avec le monarque. Le XIV: siècle nous est connu très imparfaitement, faute de documents analogues à ceux qui abondent au siècle suivant. Mais, dès les premières années du règne de Ladislas Jagellon, nous pouvons suivre pas à pas toutes les péripéties du drame constitutionnel qui devait décider de la forme du gouvernement de la Pologne. Ce sont les assemblées de la noblesse, assemblées tantôt générales, tantôt particulières qui s'offrent d’abord à notre attention. Ce sont ensuite les confédérations ou ligues, au moyen desquelles les nobles cherchent à s'organiser pour être de force à briser la résistance du roi et à obtenir l’accomplissement de leurs souhaits. Viennent encore les synodes provinciaux qui s'occupent, en ces temps-là, plus particulièrement des affaires temporelles que des causes spirituelles. On délibère, on pactise, on procède même à des voies de fait; les esprits se trouvent dans un état de surexcitation permanente; l’ordre séculier et le clergé sont presque toujours en désaccord; la noblesse elle-même se divi- se en deux camps: les familles les plus considérables, celles qui tiennent les hauts emplois et possèdent le plus de terres, ne trou- vent pas leur compte à s’unir à la petite noblesse. Le roi pro- fite de la mésintelligence qui s’est glissée dans les partis, et fait cause commune tantôt avec l’un tantôt avec l’autre. On joue au plus fin, on retarde le dénouement qui approche pourtant, inexorable, et personne en Pologne, pas même le roi, ne doute RESUMES 7 que la vietoire n’appartienne au parti dont la force prineipa- le consiste dans le nombre de ses adhérents. L’historien a beaucoup à faire pour se frayer un chemin à travers cette tourmente politique. A chaque instant surgis- sent des questions nouvelles, de nouveaux acteurs viennent rem- plir leur rôle et captiver un instant notre attention. On croit parfois tenir le mot de l'énigme; vient un document inconnu ou ignoré, un débris quelconque de la correspondance des con- temporains, et toutes nos combinaisons s’effondrent. Il existe pourtant des sources de premier ordre négli- gées jusqu'à présent, dans lesquelles abondent les faits nécessai- res pour reconstruire l’histoire constitutionnelle de la Pologne, au XV° siècle et aux siècles suivants. Le clergé ne pouvait rester indifférent devant les chan- gements que subissait graduellement l’organisation politique de la Pologne. La noblesse, quoique attachée profondement à la foi chrétienne, avait éprouvé l'influence des nouvelles idées qui, nées en Occident, étaient parvenues affaiblies jusqu'aux bords de la Vistule. L'autorité des pontifes Romains n'avait pas ré- sisté aux coups de ses adversaires, et l'Eglise entière perdait peu à peu de sa considération jadis indiscutée. C’est surtout l'obligation de payer les dîmes qui enflammait l'imagination de la noblesse et la poussait à entrevoir dans le prêtre un ennemi héréditaire, cupide et insatiable. Déjà au XII siècle, des dif- ficultés s'étaient élevées à cet égard; mais l'Eglise avait pu alors, régler le différend, sans recourir à des compromis, uni- quement d’après sa propre manière d’envisager la question. Ce- pendant la noblesse avait fait depuis lors d'immenses progrès. Ce n'étaient plus des voix dispersées qui résonaient dans le vide. L'assemblée de la noblesse était désormais un équivalent du synode provincial, et les voeux qu'émettait une assemblée, ne fut-ce que particulière, à l'endroit des relations de la noblesse avec le clergé, avaient une importance bien autrement consi- dérable que les plaintes éparses qu'on avait pu négliger sans crainte, 8 RESUMES Le clergé Polonais se vit tout-a-conp dans la nécessité de s’accommoder au nouvel ordre d’idees en train de transfor- mer l’organisation politique du royaume. Il n’y alla pas de main morte. Et ce furent les évêques et les représentants des chapitres, qui prirent la part la plus active aux assemblées où se réunissait la noblesse d’un ou de plusieurs palatinats for- mant une unité ethnographique, ou bien, en dernier lieu, de tout le royaume. Le clergé ne se souciait guère d’avoir à con- tribuer aux charges du gouvernement, et discutait chaque fois le droit d'imposer des taxes quelconques aux clercs. En sorte : que, tout en déliant la bourse, il affirmait hautement qu'il vou- lait bien accorder un subside volontaire mais ne saurait y être forcé par aucun pouvoir temporel. C’est dans les chapitres que se concentrait l’action poli- tique du clergé. Les chapitres deliberaient avec l’évêque sur toutes les questions du jour, et il est fort curieux d’observer avec quel soin ils tâchaient d’être toujours d’aceord et de n’a- voir que des intérêts communs à opposer à l’ordre séculier. Au XV° siècle, ce sont les chapitres de Gniezno, Craco- vie, Posen, Wioctawek et Plock qui prennent la part la plus active aux luttes constitutionnelles, qui forcent l’attention de l'historien. Les registres de ces communautés religieuses sont heureusement conservés, et contiennent des indications nom- breuses, extrêmement précieuses. M. Ulanowski qui prépare une histoire des institutions politiques en Pologne, au moyen- âge, a trouvé indispensable de mettre à contribution toutes les sources que renferment les archives des évêchés et des chapi- tres polonais. La publication présente n’est que le premier pas dans cette voie. Bientôt suivra une édition des actes des cha- pitres de Gniezno, Posen et Wioclawek. Enfin bien d’autres re- cueils, pour Jesquels les matériaux sont déjà en grande partie réunis, viendront achever un travail qui, on peut l’espérer, pro- jettera une vive lumiere sur des faits ou peu connus ou encore insuffisamment approfondis. RÉSUMÉS 9 F. Bosrez. Taryfa cen dla wojewödzwta krakowskiego z r. 1565. (Tarif des marchandises et travaux pour le palatinat de Craco- vie. 1565), p. 297—316. Ce prix courant dressé par les ordres du palatin de Cracovie, Stanislas Myszkowski, et promulgué à lhôtel- de-ville de cette cité, contient des prescriptions sur l’unité des poids et mesures dans tout le palatinat, et, en même temps, des dispositions sur la vente des produits manu- facturés du pays et sur celle des articles les plus impor- tants de provenance étrangère, comme les draps, les soies, les épices, les vins dont il réglemente strictement les prix. Dès le XV° siècle, les palatins étaient tenus, comme pre- miers magistrats chargés de veiller tout spécialement sur les intérêts de leurs administrés, à fixer rigoureusement la valeur de l'ouvrage des artisans, afin de prévenir ainsi toute fraude et toute tentative d'exploitation au détriment de la population rurale et de la noblesse. Au XVI° siècle, à l’époque de l'importance chaque jour eroissante de la noblesse, on renou- vela ces ordonnances, et enfin, la diète de 1565, en dé- crétant plusieurs mesures au préjudice de l'indépendance éco- nomique des villes, rendit obligatoire pour chaque palatinat la publication d’un tarif de ce genre, au moins deux fois par an. On na jusqu'ici publié que quelques- uns de ces documents; celui qu’on édite aujourd’hui, permet de connaître exactement certains côtés du mouvement industriel et des con- ditions économiques au XV° siècle, F. Bosrer. Rachunek skarbu koronnego z r. 1629. (Comptes du trésor de la Couronne. 1629), p. 317—356. Ces comptes sont écrits en latin et portent le titre sui- vant: ,Summarium perceptorum et distributorum pecuniae pu- blicae in Thesauro regni post conventum anteriorem anni 1629. Ils donnent le détail des versements effectués au trésor publie par les percepteurs ‚et spécifient si ces versements comprennent r des impôts arrièrés, ou s’ils proviennent des diverses imposi- 10 RÉSUMÉS tions décrètées par la diète de 1629; de même, ils indiquent les sommes payées à chaque détachement de troupes. Ces impôts en effet avaient été levés pour la solde de l’ar- mée, après la guerre de Sigismond III contre Gustave Adolphe, guerre qu’une suspension d'armes venait de terminer, C’étaient des contributions tout-à-fait extraordinaires et fort élevées ; aussi ne furent-elles pas acquittées très régulièrement et au terme fixé, de sorte qu’on ordonna d’user de rigueurs plus gran- des que par le passé, et de poursuivre la perception de ces taxes avec la pus vive énergie. (Ces mesures sevères s’exer- gaient soit contre les contribuables eux-mêmes, soit sur les per- cepteurs inexacts dans leurs versements au trésor ; ces percepteurs nominés par la diète, avaient été choisis parmi les gentilshommes de chaque territoire. En 1629, le trésor reçut un peu plus de deux millions de florins et en dépensa environ 1,900,000. Ces chiffres ne permettent cependant pas de préciser le total général des impositions: dans ces comptes sommaires on ne mentionne pas toujours le montant des payements, et nous n'y trouvons ab- solument aucune indication sur les sommes encore dues à l’armée. L'histoire des finances de la Pologne au XVII siècle est encore très négligée. Les travaux de M. M. Lubomirski, Pawinski et Korzon ont porté plus spécialement sur les finan- ces de la Pologne au XVI° siècle et dans la seconde moitié du XVIII’; c’est ce qui relève l'importance de la présente con- tribution de M. Bostel. F. BosreL. Zydzi ziemi Iwowskiej i powiatu Zydaczowskiego z r. 1765. (Les Juifs du territoire de Léopot et du district de Zydaczôw, en 1765), p. 397—378. Il n’y a, comme on le sait, dans aucun pays de l’Europe, un aussi grand nombre de Juifs que dans les provinces consti- tuant jadis la République de Pologne. On ne trouve cependant nulle part des renseignements précis sur l’aceroissement de ce nombre, pendant les derniers siècles; seuls les vieux registres des impôts peuvent nous fournir quelques indications. On prelevait en effet sur les Juifs un impôt spécial, la eapi- tation, Néanmoins autrefois cet impôt n'était pas fixé en RÉSUMÉS 11 réalité sur le nombre d’ämes, mais les autorités israélites, a- vaient à verser une somme déterminée et se la procuraient en taxant chaque membre de leur religion. Ce n’est qu'en 1764 que la diète ordonna de percevoir la capitation d’une autre manière, c’est-à-dire réellement individuellement. A cet effet elle créa des commissaires qui, dans chaque palatinat, dans chaque territoire, furent chargés de faire un recensement e- xact de la population juive. L'éditeur a découvert dans les archives de Léopol une de ces listes de recensement, dressée par les commissaires asser- mentés qui ont opéré dans le territoire de Léopol et le district de Zydaczôw ; il la publie dans notre recueil, comme docu- ment d’une haute valeur. A. Bcumexsrok. Wiadome$6 o rekopisach prawno-historycznych Biblioteki ce- sarskiej w Petersburgu. (Compte-rendu des recherches faites à la Bibliothèque impériale de St. Pétersbourg, et note sur les manuscrits jJuridico-historiques qui s’y trouvent), p. 379—463. Dans l'automne de 1890, l’auteur se rendit à Saint-Pé- tersbourg, dans le but d'étudier les collections de la Bibliothe- que impériale et surtout les documents les plus importants qu'elle contient, touchant l’histoire du droit en Pologne, dans la plus large acception de ce mot. La Bibliothèque impériale, une des plus riches de l’Euro- pe, se compose des collections de la famille Zaluski et de celles de la Société des amis des sciences de Varsovie; de plus, elle s'est successivement emparée des trésors que renfermaient les bibliothèques polonaises des familles Rzewuski, Sapieha, Czacki, de la société de Jésus à Pofock, ete. En outre, deux collections de provenance étrangère ont encore contribué à l’enrichir: la bibliothèque Dubrowski, comprenant particulièrement des ma- nuserits acquis pendant la révolution française, et celle des Suchtelen. La plus nombreuse de ces collections est celle des Zaluski; celle de Dubrowski est néanmoins la plus importante. L'auteur s’est attaché, non seulement à depouiller les manuscrits contenant des ouvrages écrits en Pologne, mais en- core à examiner les travaux étrangers qui ont eu, dans ce pays, 12 RÉSUMÉS une certaine signification. Son compte-rendu se divise de la manière suivante: 1. Matériaux pour l’histoire du droit, en Pologne. 2. Matériaux pour l’histoire du droit, en général. 3. Matériaux historiques. 4. Monuments linguistiques découverts pendant les re- cherches. Dans la première partie, il cite: A) Les matériaux pour l’histoire du droit canon, en Pologne, rangés en deux catégo- ries: 1. les monuments littéraires dont les auteurs sont connus, ou anonymes; 2. les sources proprement dites; B) les matériaux pour l’histoire du droit germanique, en Pologne; C) les maté- riaux pour l’histoire du droit romain, en Pologne; D) les ma- tériaux pour l’histoire du droit polonais. En s’occupant des travaux littéraires, il a constaté qu'entre les universités de Pra- gue et de Cracovie, il existait autrefois des rapports suivis et des liens de parenté. Il a trouvé 47 ouvrages d'auteurs ocei- dentaux, et quelques uns d’entre eux sont de toute rareté, comme le „Liber penitentialis“ d’Alanus, le „Tractatus Scismatis* de Za- barella, que Schulte ne mentionne pas, plusieurs rédactions fort curieuses de l’oeuvre d’ Hermann de Mersebourg, une copieuse collection de répétitions faites à Bologne, à la fin du XIII sie- ele, en outre quelques autres lecons moins importantes d'auteurs complètement inconnus: Nicolaus de Vajitra, d’Apsdorf, en Au- triche, Renier de Senis et Hubert de Lampugnano, de Prague. Il a aussi pu découvrir quelques ouvrages écrits en Pologne et inconnus jusqu'à ce jour: Jean Isner, „Liber penitentialis“; Nicolas Seulteti de Brega, , Lectura“ sur le IV livre des Deere- tales; Jean Skotnicki, „Modus peccata deponendi“; Stanislas de Polonia in Perusio: „Leetura super Sextum“; Stanislas de Voy- ezieze, „hepertorium“. Il convient de eiter parmi les sources proprement dites: „Coll. Dionysio-Hadriana“ (manuscrit du XV: s.). „Compilationes antiquae,“ dans une disposition différente de l’ouvrage connu (manuserit du XIV° s.); et surtout quelques recueils précieux RESUMES 13 de synodes polonais qui seront l’objet d’une prochaine publi- cation. M. Blumenstok mentionne encore, dans la classe des oeuvres sur la pratique judiciaire, quelques formulaires de la fin du XIV* siècle, et, au nombre des écrits polémiques, sans compter quelques traités sur les affaires des grands Conciles du XV° siècle, il signale un livre d’Hosius, que les bibliographes passent sous silence: „De evangelicis.* Les matériaux pour lhistoire du droit germanique, et pour celle du droit romain, aussi bien que ceux qui ont trait aux sources (lu droit purement polonais, sont fort peu nombreux et de peu de valeur. Parmi les manuscrits traitant de l’histoire du droit en gé- néral, il faut remarquer: Les commentaires de Hugo, avec de légères variantes dans la rédaction, et surtout quelques com- pilations canoniques dont une a été étudiée par Gillert (Neues Archiv. V. p. 258), et l’autre semble rappeler le recueil dont parle Maassen (Quellen I, p. 514); une troisième de ces com- pilations du XII” siècle, contient une série de pièces, à ce, qu'il nous semble, entièrement inconnues. L'auteur du Compte-rendu a examiné 232 manuscrits, et, si l’on considère que la Bibliothèque en possède environ 12,000 de provenance polonaise, sans compter les quelques milliers qui ont une autre origine, on comprendra qu’il lui est impossible de fournir une mesure pour apprécier convenablement les ri- chesses variées que renferme la Bibliothèque impériale. L'auteur nous donne encore, en s'appuyant sur le cata- logue, une liste des plus anciens manuscrits polonais, du XII‘ au XIV® siècle; plusieurs d’entre eux, fort beaux et ornés de miniatures, mériteraient d’être examinés de près. Il cite en ou- tre des manuscrits de provenance tchèque qui pénétrèrent en Polo- gne, et jettent une certaine lumière sur les rapports existant autrefois entre la Bohème et la Pologne; enfin des recueils de sermons dont M. Brückner s’est tout particulièrement occupé. Un index des manuscrits étudiés termine ce travail. 14 RÉSUMÉS 2. — K. Zorawskr. ,Uzupetnianie ciagtych grup przeksztalcen“ (Erweite- rung der continuierlichen Transformationsgruppen). Es wird die allgemeinste infinitesimale Transformation einer eontinuierlichen (endlichen oder unendlichen) Transfor- mationsgruppe der Veränderlichen X, X,,..., X,; Z, Zu... Zn als gegeben vorausgesetzt. Betrachtet man die Z, als Fun- ctionen von den X,;, so werden gleichzeitig alle Differentialquo- tienten der Z, nach den X, transformiert. Der Verfasser gibt eine Formel, vermöge welcher man nach den gegebenen In- crementen der X, und Z, das Increment jedes der genannten Differentialquotienten bilden kann. Dies erlaubt ihm die allge- meinste infinitesimale Transformation einer N-ten erweiterten Gruppe aufzustellen. 3. — K. Zorawskı. „Niezmienniki rözniezkowe pewnej nieskonczonej ciagtej grupy przeksztalcen“ (Differentialinvarianten einer unendlichen continwierlichen Transformationsgruppe). Hier wird eine unendliche continuierliche Gruppe von Transformationen der Veränderlichen: X,, X,,..., X; 9, D», --., 9m betrachtet; die Veränderlichen X; erhalten ganz willkürliche Incremente, die Veränderlichen ©. werden gar nicht transformiert. Erweitert man diese unendliche Gruppe in Bezug auf alle Differentialquotienten der 9, nach den X;, so kann man vollständige Systeme aufstellen, welche die Diffe- rentialinvarianten der vorgelegten Gruppe definieren. Der Ver- fasser gibt die Anzahl der Differentialinvarianten jeder Ord- nung, wobei sich unter anderen zeigt, dass die Gruppe keine Differentialinvarianten besitzt, sobald m<.n ist. Ferner gibt der Verfasser eine einfache Methode, vermöge welcher man alle Differentialinvarianten, sobald sie eben existieren, ohne Integration der bezüglichen vollständigen Systeme berechnen kann. RÉSUMÉS 15 4. — Sprawozdanie Komisyi fizyograficznej. (Bericht der physiogra- phischen Commission.) Bd. XXVI, 8°, 29, 275, 245 8., 1 Karte und 1 Tafel. Die Berichte der physiographischen Commission, deren XXVI Bd. soeben erschienen ist, zerfallen in zwei Theile, von denen der eine den Jahresbericht über die Thätigkeit der Com- mission, der andere, Materialien zur Physiographie des Landes enthält. Der erste Theil des vorliegenden Bandes umfasst: I. Bericht über die Thätigkeit der physiographischen Commission im Jahre 1890/91 (S. 1—16): Arbeiten der Sectionen für Meteorologie, Geologie, Botanik und Zoologie 1—5), Sammlungen der Commission (6—8), die Correspondenz derselben (8—15), Leitung und Stand der Commission (15—16). II. Verzeichnis der Mitglieder der Commission (16—21). III. Cas- sen-Bericht (22—26). IV u. V. Stand der Sammlung meteorolo- gischer Instrumente und des betreffenden Fonds (26—29). Der zweite Theil zerfällt in zwei Unterabtheilungen, von denen die erste die von der meteorologischen Section, die zweite die von den Sectionen für Botanik, Zoologie, Geologie und Chemie gesammelten Materialien enthält: I. Unterabtheilung. 8. [1—275.] Wypadki spostrzezen meteorologicznych dokonanych w Galicyi w roku 1890, zestawione w c. k. Obserwatoryum astron. krakowskiem pod nadzo- rem Prof, Dr. KarriNskieGo /Besultate meteorologischer Beobach- tungen in Galizien im J. 1890, zusammengestellt an der k. k. Krakauer Sternwarte unter der Aufsicht des Prof. Dr. Karuısskı). 8. 1193]. Die Zahl der Stationen betrug 37; die geogr. Lage und die Seehöhe derselben, sowie auch die Namen der betr. Beo- bachter, enthält die Taf. auf S. [3—5.]. Beobachtet wurden: a) Lufttemperatur (35 Stationen, darunter 28 ganzjährige) S. [8—54]: Tages- und Monats-Mittel in C° und die beobachteten Extreme (für Bielitz, Krakau, Szezawnica, Lemberg, Sokal: 16 RÉSUMÉS absolut), b) Luftdruck (15 Stat., 14 ganzjährige), S. [55—78]: Tages- und Monats-Mittel in Millimetern und auf O° reduciert, die beobachteten Extreme (absolut nur für Krakau), ce) Wind- richtung (33 Stat. 27 ganzjährige), S. [79—112]: mittlere Windrichtung für die einzelnen Tage. Zahl der im Monate be- obachteten Windriehtungen und Calmen, d) Bewölkung (35 Stat., 29 ganzjähr.). S. [113—145]: Tages- und Monats-Mittel, :e) Niederschlag (36 Stat., 26 ganzjähr.) S. [146—196]: Ta- ges- und Monats-Summen in Millimetern, Regen, Schnee, Hagel, Graupeln, Gewitter mit Donner und Blitz, Blitze ohne Donner, Nebel. — Tabelle S. [7] enthält für 29 Stationen die auf 24 Stunden reducierten Jahresmittel der Lufttemperatur, die Jahres- mittel des Luftdruckes und Jahressummen des Niederschlages. D. Wierzeickı. Grady w roku 1890. (Hagelschläge in Galizien im Jahre 1890). S. [194— 205]. Die meisten Angaben zu dieser Uebersicht erhielt der Verfasser von der Krakauer Versicherungs-Gesselschaft; aus- serdem wurden die Angaben der ,(Gazeta Lwowska* und di- recte Mittheilungen einiger k. k. Bezirksämter benützt. Nach den verhälnistmässig warmen und mässig feuchten Monaten März und April erfolgte der erste bedeutende Hagelschlag am 5. Mai; in demselben Monate gab es noch 11 andere Tage, im Juni 13, im Juli 12, im August 10 Tage mit Hagelschlag. Die Zahl bedeutender Hagelschläge betrug 8 (im Mai 4, im Juni 2, im Juli 2). Von den überhaupt durch 1097 Hagelfälle heimgesuchten 790 Ortschaften entfallen nicht weniger als 355 auf 11 im äussersten Osten gelegene Bezirke. D. Wiırrzeicrkı. Pioruny w roku 1890. (Blitzschläge in Galizien im Jahre 1890). S. [205]. Nach den Angaben der „Gazeta Lwowska“ wurden 7 Menschen getödtet, 5 gelähmt; 10 Gebäude sind abgebrannt. RÉSUMÉS 17 B. Buszezyxskı. Najwazniejsze wyniki cogodzinnych spostrzezen ciSnienia po- wietrza w Krakowie, wykonanych w latach 1858—1888. / Die wichtig- sten Resultate stündlicher Beobachtungen des Luftdruckes in Krakau in den Jahren 1858—1888). S. [205— 217]. Die Arbeit beruht auf Angaben eines Barographen von Kreil und den directen, dreimal täglich: 6 h. a. m., 2 und 10 h. p. m. vorgenommenen, Luftdruckablesungen am Barometer Pistor 63. Der tägliche Gang des Luftdruckes in Krakau: Ss. [206 210] und die Tabellen L—VI., S. [213—217]. Die Tab. I. enthält die direeten Resultate der 30 - jährigen Mes- sungen für die einzelnen Monate und das Jahr. Der wahr- scheinliche tägliche Gang wurde nach Bessel’s Methode (die Formel für das ganze Jahr. S [206], dıe Formeln für die ein- zelnen Monate: Tab. II. S. [215], die nach denselben berech- neten Resultate: Tab. III. S. [216]), die Zeiten der Extreme nach den Formeln von Jelinek berechiet. S. [206] sind die mittleren Werthe der Eintrittszeiten der Extreme und der Grösse derselben für das ganze Jahr, S. [207] diejenigen für die einzelnen Monate und Jahreszeiten, S. [208] die Zeit- abstände des I. Maximums vom I. Minimum und des II. Max. vom II Min. für die einzelnen Jahreszeiten, die Zeitabstän- de der frühesten und der spätesten Extreme, die Höhenun- terschiede zwischen dem I. und II. Maximum und zwischen dem I. und II. Minimum für die einzelnen Monate und das Jahr, gegeben. Das Hauptmaximum erfährt in den Wintermonaten eine Verschiebung von den Vormitagsstunden auf die Nacht, wodurch sich Krakau und wohl auch ganz Galizien von weiter südlich gelegenen Ländern unterscheidet. Plötzliche Sprünge (von 1 Millim. aufwärts) während einer Stunde sind ziemlich häufig, durchschnittlich 50 im einem Jahre (in Wien 70); der grösste beobachtete Sprung (24. XI. 1890 abends) betrug 2:5 Mm., der Mittelwert derselben ist = 1:3 Mm. — Tab. IV. S. [217]. enthält den beobachteten täglichen Gang des Barometers für die einzelnen Jahreszeiten; aus derselben folgt die normale Barometerhöhe im Winter=743°90, im Frühjahr=740'97, im Bulletin I 2 15 RÉSUMÉS Sommer=741'859, im Herbst=713'24, im Jabre=742:50. — Tab. V gibt den berechneten täglichen Gang für die einzelnen Monate in Differenzen zwischen den Werten der Tabelle III und den aus der Tabelle I berechneten Monatsmitteln: — End- lich werden für 7 verschiedene, in Galizien gebräuchliche Com- binationen von Beobachtungsstunden die Correctionen berechnet, durch welche die gewöhnlichen Monats-und Jahresmittel in wahre 24-stündliche Mittelwerte verwandelt werden (Tab. VI. D [213]): Der jährliche Gang des Luftdruckes in Krakau: 8. |210— 212]. Aus der Tabelle I wurden die Mittelwerte für die einzelnen Monate berechnet (S. [210]); aus denselben folgt das Jahresmittel - 742°50, und auf Grund zwanzigjähriger Beo- bachtungen der Unterschiede: „Pistor— Kreil“ corrigiert: 742 48 Millim. Der nach Bessels Formel berechnete jährliche Gang ist S. [210-211] angegeben Das Hauptmaximum fällt aut den 18. Januar, das Hauptminimum auf den 19. April. Die mittlere Differenz der jährlichen Luftdruckextreme war in den Jahren 1826—90: 400 Millim.; am grössten war dieselbe 1864: 524, am kleinsten 1851: 307. Das höchste Maximum (767°0) fand im Januar 1882, das tiefste Minimum (712-1) im November 1890 statt. Die mittleren Luftdruckschwankungen n den einzelnen Monaten und Jahreszeiten sind S. [211] unten angegeben; dieselben sind am grössten im December, am kleinsten im Juli. Barometrische Depressionen: S. [212-218]. Nach den bisherigen Beobachtungen ist die Lage von Krakau, was die Luftdruckverhältnisse anbelangt, eine vortheilhafte. Von den zahlreichen Bahnen der Depressionen in Europa berührt nur die Bahn Vb (Van Berber’s) den westlichen Theil von Ga- lizien, und zwar durchschnittlich kaum 4 Mal im Jahre. Ein deutlicher Einfluss der Depressionen auf das Klima von Krakau ist schwer nachzuweisen. Befremdend ist der Mangel an Coin- eidenz zwischen der Depressionsbahn Vb und dem tiefsten Barometerstande. Vielleicht haben diese Minimum-Bahnen für Galizien nur die Bedeutung unterÿeordneter Depresionen, indem RESUMES 19 dieselben nur mit ihrem Rande Galizien berühren, oder weil es Theilminima sind, deren Hauptcentra meistens im Norden lie- sen. Der. Verlauf der Minima, und in weiterer Folge auch die Witterungsverhältnisse Galiziens. werden zweifellos auch von dem Karpatengebirge beeinflusst. F. Karrınskı. Wykaz sianu wody na rzekach galicyjskich w roku 1890. ‚Wasserstand der galizischen Flüsse im Jahre 15990). $. [218—255). Angegeben werden für die einzelnen Monate und das Jahr: der mittlere, der höchste und der tiefste Wasserstand von 25 Flüssen und 96 Beobachtungsstationen (S. [219 —235]), das Zu- frieren und Freiwerden der Flüsse im Jahre 1889/90 (8. |235 — 237]), die Tage mit atm. Niederschlägen und ihre Zahl (S. [237 — 255)). B. BuszczyXskr. Spostrzezenia fito-fenologiezne w latach 1888, 1839 i 1890. (Phytophaenologische Beobachtungen in den Jahren 1888 — 1890). S. [256-268]. 1) In Özernichöw, Wesota und Ozydöw beobachtete Pflan- zen, 8. |1256— 266]: Belaubung, Aufblühen, Fruchtreife, Blät- terfall. 2) An einzelnen Stationen beobachtete Pflanzen: $. |266— 267]. 3) Phytophaenologische Beobachtungen im war- schauer botanischen Garten, im Jahre 1890, von H. Cybulski, S. [267— 268]: Blüthezeiten. B. Buszezyäskı. Sposirzezenia pojawöw w $Swiecie zwierzecym w latach 1888, 1889, i 1899. /Zoophaenologische Beobachtungen in den J. 1888-1890). 8. [268—274). 1. a. Gemeinschaftliche Beobachtungen über Zugvögel, S. [1268— 271], b) über das erste Auftreten von Säuge - und Kriechtieren, S. [271] und c) über Insecten, 8. |271—273]. 2) An einzelnen Stationen gemachte Beobachtungen, 8. 20 RÉSUMÉS D. Wierzeier. Wypadki spostrzezen magnetycznych zrobionych w Krakowie w roku 1890.(Resultate magnetischer Beobachtungen in Kra- kau im J. 1890). S. [274—275). Mit denselben Instrumenten der k. k. Sternwarte und an derselben Stelle des krakauer botanischen Gartens, wie in den früheren Jahren, wurden mehrere Beobachtungen über die magnetische Declination und Inclination gemacht. Die berechneten Mittelwerte sind: Declination, westlich, 7°4.90 (14. Juni 1890), Inclination 64"16’.55. II. Unterabtheilung 8. (1— 245). T. Wıssıowseı. Zapiski geologiczne z Podola. (Geologische Notizen aus Podolien, S. (1—15). Im J. 1888 hat der Verfasser die silurischen Ablagerun- gen an mehreren Punkten des galizischen Podolien genauer untersucht und u. A. in den schon von Alth benannten und charakterisierten—durch ihren ausserordentlichen Reichthum an Brachiopoden aus den Gattungen: Orthis, Pentamerus, Rhyn- chonella, Spirifer, Strophomena u. s. w. ausgezeichneten — Borsz- ezower-Schichten auf Grund von petrographischen und palä- ontologischen Merkmalen mehrere stratigraphische Abtheilun- gen unterschieden. Einen Uebergang zwischen den Czortkower oder Tenta- culites-Schichten (aus grünlichen Thonschiefern und Platten grauen Kalkes bestehend, grosse Mengen von Orthoceraten und Orthonoten enthaltend) und den kalkig-mergeligen Borsz- czower Schichten bilden die Schichten mit Tentaculiten, Rhyn- chonella seredica Szajn. (charakteristisch für die Tentaculiten- Schichten) und Spirifer podo’icus Szajn., welche bei Czortköw fast im Niveau des Sereth zu Tage treten und petrographisch vollkommen mit typischen Tentaculiten-Schichten übereinstim- men. In einem tieferen Niveau bei Dawidkowee, wo die Sedi- mente den kalkig-thonigen Charakter nnd die grüne Färbung noch ganz evident zeigen, finden sich keine Tentaculiten mehr ; zu dem genannten Spirifer gesellen sich: Strophomena sp. und Zhynchonella nieclavensis Szajn., so dass von den Ver- steinerungen des höheren Horizontes nur die Orthoceraten und RESUMES Dal Orthonoten in ziemlich grosser Menge auftreten. Der Muschel- gattung Orthonota begegnet man häufig noch in den nächst tiefer liegenden Schichten (z. B. in Korolöwka), welche sich durch, in grossen Mengen vorkommende, Strophomenen und Orthisarten auszeichnen und mit den höheren Schichten ausser Orthonota auch den Spirifer podolicus gemeinsam haben. Auch diese zwei Genera verschwinden nach unten, und wir gelan- gen zu den typisch entwickelten Borszezower Schichten. In die- sen finden wir — anstatt der Orthoceraten und Orthonoten der Tentaculiten-Schichten — eine sehr reich entwickelte Bra- chiopoden-Fauna. Unter den Borszezower Schichten liegen die sogenannten Schichten von Skala, welche schon mehrmals #inen Gegen- stand gründlicher Untersuchungen bildeten. M. Eomxicki, Wykaz chrzaszezöw nowych dla fauny Galieyi (Verzeichnis der für Galizien neuen Käferarten). S. (16—25). Als Ergänzung des von dem Verfasser im J. 1884 zusam- mengestellten Catalogus Coleopterorum Haliciae werden, zumeist auf Grund neuer Beobachtungen, und zum Theil nach frem- den Angaben, 162 Arten (S. 17—24) und 22 Varietäten (S. 24—25) aufgeführt. Aus dem erwähnten Catalogus sind 4 Arten: Agabus confinis Gyli., Rhynchites giganteus Kryn., Rhopalopus femoratus L., Phytoecia fumigata Küst., als zwei- felhaft zu streichen. Die Gesammtzahl der gegenwärtig aus Galizien bekannten Coleopteren beträgt 3340 Arten und 162 Varietäten. Auf S. (25) berichtigt der Verfasser die Be- stimmungen von 4 Arten, welche in Galizien wohl nur in ihren Varietäten auftreten, während in den früheren Verzeichnis- sen typische Formen derselben angeführt wurden. J. Dzispzıenrwiıcz Przeglad fauny krajowej owadôw siatkoskrzydiych. Neu- roptera, Pseudoneuroptera. (Uebersicht der inländischen Fauna netzflügeliger Insecten). S. (26—151). Auf eine gedrängte Uebersicht der Literatur über die Neuropteren und Pseudoneuropteren Polens folgt eine Schilde- 22 RÉSUMÉS rung der galizischen Fauna dieser Insecten. Dieselbe besteht ihrer Hauptmasse nach aus mitteleuropäischen Arten, mit Bei- mischung von arktischen (Agrion armatum ....), südlichen (La- bella albistyla....) und östlichen Formen (Zimnophilus stigma, nigriceps...). (S. 30, 31). In Ostgalizien, dessen Neuropterenfauna besser bekannt ist als diejenige von Westgalizien, sind drei Regionen zu unter- scheiden: die nördliche Tiefebene mit Aeschna viridis, Gomphus flavipes, Myrmeleon formicarium, die Hochebene Podoliens mit Myrmeleon europaeum und Bittacus tipularius, und die Kar- paten (Stenophylax coenosus, latipennis, Psilopteryx psorosa...). Der hügelige Nordrand der podolischen Hochebene besitzt Arten, die im Hügellande der Karpaten wiederkehren (Neuro- nia rufierus, Stenophylaæ pieicornis...) (8. 30, 31). Die Abhängigkeit der Fauna von localen Verhältnissen wird auf S. 32 hervorgehoben. Schliesslich erwähnt der Ver- fasser die Verdienste anderer einheimischer Zoologen in Bezug auf die Erforschung der Neuropterenfauna und schildert den Gang eigener Untersuchungen. Die vom Verfasser benützte, oder im folgenden Verzeich- nisse erwähnte, Literatur wird auf 8. 36-40 angegeben. Sämmtliche im Verzeichnisse erwähnten Fundorte werden auf S. 40—46 aufgezählt und meistens auch kurz charakterisiert. Das Verzeichnis (S. 46—150) gibt für jede einzelne Art: 1) die wichtigsten Synonyma, 2) eine Zusammenstellung der die Art betreffenden Angaben in der polnischen Literatur, nebst den nüthigen kritischen Bemerkungen, 3) eine kurze Charakteristik der Species, 4) Zeit und Ort des Vorkommens, nebst anderen biologischen Beobachtungen, 5) eine Angabe, in welcher einheimischen öffentlichen Sammlung die Art vertreten ist (MD = Museum des Grafen W. v. Dzieduszycki, ZA = Sammlung der physiograph. Commis.), 6) die Verbreitung der Art in anderen Theilen Polens und im Auslande. Die in Ga- lizien beobachteten Arten sind mit laufenden Nummern versehen, die zweifelhaften oder nur in anderen Theilen Polens gefun- denen ohne dieselbe aufgeführt. RÉSUMÉS 2 Janorpa leopoliensis und Hemerobius Althir, vom Vertas- ser 1867 als nov. spec. aufgeführt, sind zweifalhafte Arten, die nicht näher charakterisiert werden können, nachdem die Origi- nalexemplare zu Grunde gegangen sind. Die Tabelle auf S. (151) enthält eine vergleichende Zusam- menstellung der Neuropterenfauna von Sachsen, Galizien, Polen (nach Majewski 1885 und nach dem vorliegenden Verzeich- nisse), Deutschland und Oesterreich, von Deutschland, Oester- reich und der Schweiz, und endlich von ganz Europa nach Brauer. A. Renmax. Dolne dorzecze Sanu badane pod wzgledem postaci, budowy i rozwoju gleby. (Das Flussgebiet des unteren San, mit Rück- sicht auf die Gestaltung, den Bau, und die Entwickelungs- geschichte des Terrains) S. (152—237). Mit 1 Karte und 3 Durch- schnitten. Die Weichselebenen in Galizien zerfallen in zwei Becken, in das obere, Oswiecim-Krakauer und das untere, Krakau- Sandomirer; die Schilderung des letzteren bildet den Inhalt der vorliegenden Arbeit. Dasselbe wird begrenzt im Norden durch den steilen, überall scharf markierten Rand des schlesisch-polni- schen Mittelgebirges; die bei Sandomir entblössten silurischen Schiehten dieses Randes fallen daselbst steil, fast senkrecht gegen das Weichselbett ab, und verrathen seinen teetonischen Ursprung. Die südliche Grenze dieses Beckens bilden die durch salz- führende Schichten und durch Lössterrassen markierten Er- hebungen der Karpaten; der Lemberg - Tomaszower Land- rücken scheidet dasselbe vom Becken des oberen Bug, der Lemberg-Chyrower Landrücken vom Becken d:s oberen Dnie- ster. Da die Weichsel sich dicht am Fusse des schlesisch-polni- schen Mittelgebirges bewegt, so gehört das Krakau- Sandomirer Becken fast ausschliesslich ihrem rechten Ufer an. Seine Ober- fläche hat dreierler Bodenformen aufzuweisen: das subkarpa- tische Hügelland, die Flussebenen und die Sandhügel. Das sub- karpatische Hügelland zerfällt in drei Gruppen, eine westliche, 24 RÉSUMÉS zwischen dem Dunajec und der Wistoka (das Tarnower Hügel- gebiet), eine mittlere (Rzeszower Hügelgebiet), zwischen der Wistoka und dem San, und eine oestliche (Cieszanower Hügel- gebiet), zwischen dem San und dem Lemberg-Tomaszower Landrücken. Diese Hügelgruppen eulminieren in 250 bis 270 m. Während die zwei ersten Gruppen von den Karpaten durch deutliche Einsenkungen geschieden sind, steigt die dritte gegen den genannten Kücken allmählig an, sie reicht aber nur bis an den Tanewfluss, indem das nördlich von diesem Fluss ge- legene Terrain eine obere Terrasse der eigentlichen Weichsel- ebenen darstellt. Diese Hügel bestehen aus diluvialem Geschiebe- lehm, Schotter und Sand; die unzähligen Findlinge, welche hier den Boden ehemals bedeckten, wurden bereits aufgesammelt und für Häuser und Strassenbau verbraucht. Das Liegende des Diluviums und zwar ein schieferiger Lehm ohne Zweifel mio- cenen Alters tritt am steilen Sanufer bei Zarzecze zu Tage. Ganz unabhängig von diesem subkarpatischen Hügelland, von demselben durch die Niederung des Brankabaches getrennt, erhebt sich längs dem rechten Weichselufer eine deutliche Schwelle, das so genannte Wzgörze Tarnobrzeskie, welches aus Versehen des Lithographen und des Correctors auf der der Ar- beit beigefügten Karte nicht verzeichnet wurde. Diese Erhebung besitzt eine reiche Cerithienfauna (52 sp.) und gehört der 2-ten Mediterranstufe an. Ein isolierter Hügel bei Gorzyce, der so- genannte Paczek besteht aus denselben silurischen Schichten, welche das steile Ufer der Weichsel bei Sandomierz bilden, und gibt ein Maass der durch die Weichsel verursachten Vernichtung des Terrains. Das ebene Terrain ist hier ausschliesslich an die Fluss- läufe gebunden, es senkt sich mit der Weichsel von 192 (Nie- polomice) auf 142 m. (Zawichost), und tritt mit dem Dunajee, der Wisfoka und dem San bis an den Rand der Karpaten heran. Die Cieszanower Ebene, am rechten Sanuter, stellt eine obere, im Mittel 200 m. hohe Terrasse dar. Während die Ebenen an der Weichsel, der Wisloka und am San an ihrer RESUMES 25 Oberfläche von Flussalluvium, (Lehm und Sand) eingenommen werden und nordische Gesteine nur in grösserer Tiefe aufzu- weisen haben, ist die ganze Cieszanower Ebene mit diluvialen Gebilden (Geschiebelehm, Schotter, Sand) bedeckt und mit Find- lingen noch jetzt reichlich besäet. Diese Ebenen werden als das Werk der hiesigen Flüsse dargestellt, die Bildung der- selben, so wie die der Santerrassen wird an einem Profil zwi- schen Nisko und Zarzecze, auf Grund einer speciell zu diesem Zwecke durchgeführten Nivellierung erläutert. Dieser Fluss zer- stört fortwährend den Saum der oestlichen Terrasse und schreitet ununterbrochen gegen Osten fort. Das dritte morphologische Element, die Sandhügel, tre- ten nur ausnahmsweise an die Flüsse heran, sonst bilden sie eine mittlere Zone; sie sind von Flussebenen, welche sie um circa 40 m. an Höhe übertreffen, umgeben. An der Ober- fläche bestehen sie von reinem Sande, aus welchem jedoch stellenweise ein feiner (erbsen - bis haselnussgrosser) Schotter durch Wind, an der Windseite, ausgeweht wird. Wo die Sandhügel des Baumwuchses beraubt wurden, da wurden sie durch Wind in Bewegung gesetzt und in Dünen umgewandelt. Das Sandfeld von Ulanöw ist 300 Morgen gross. Zum Schlusse wird die geologische Entwickelung des ganzen Beckens geschildert. Dasselbe hat einen tektonischen Ursprung und entspricht einer Bucht des miocenen Meeres Die Unebenheiten seines Bodens sind ein Werk der vordilu- vialen Erosion. Der nordische Gletscher hat den Boden stellen- weise, durch Abrasion, erniedrigt, an andern Stellen, durch Aufschüttung, erhöht, besondere Grundformen hat er aber hier nicht hervorgebracht. Der Geschiebelehm entspricht der Grund- moräne, der (Greschiebesand und Schotter werden als Rema- nente des verschwindenden Gletschers dargestellt. Durch Ver- stopfen des Weichselthals nördlich von Zawichost mag das Becken zeitweise in einen See umgewandelt gewesen sein; da- für spricht wenigstens der Umstand, dass nordisches Geschiebe in den Niederungen sich überall unter einer Decke von Sand und Lehm befindet. Die Cieszanower Terrasse ist aber von 26 RÉSUMÉS dieser Überflutung frei geblieben. Die Niederung des Branka- baches entspricht einem älteren Laufe der Wistoka; die Ciesza- nower Terrasse, so wie der Steilrand der Lubliner Hochebene und des Lemberg-Tomaszower Landrückens, scheinen durch die Tanew modelliert zu sein. B. Rozaxskr. Woda mineralna ze zrôdta w Biesnickim Lesie i jej rozbiör chemiczny. (Das Mineralwasser aus der Quelle im Biesniker Walde und seine chemische Analyse) (S. 238— 245). Die Quelle, dicht beim Dorfe Biesnik (Bezirk Brzesko) gele- gen, scheint zum Theile verschüttet zu sein, liefert in einer Stunde 102-4 Liter Wasser von veränderlicher Temperatur (der Verfasser fand dieselbe an einem Tage, dem 22 Juni, gleich 14°5 - 17°0 C9, etwa um 6° niedriger als die Lufttemperatur) und deutlich salzig-alkalischem Geschmack. Frisch ist dasselbe beinahe farb- los, nach einiger Zeit gibt es einen hellbraunen, flockigen, Calciumcarbonat und Eisen enthaltenden Niederschlag in ge- ringer Menge; beim Schütteln in einer Flasche entwickelt es einen schwachen muffigen Geruch nach Schwefelwasserstoff. Die Tabellen auf S. (241) und (242) enthalten die direeten und die berechneten Resultate der chemischen Analyse. Auf S. (243) und (244) wird dieses alkalische, jod- und bromhaltige Koch- salzwasser mit anderen ähnlichen Quellen Galiziens verglichen. Der Gehalt an Jod und Brom, bei relativ geringer Menge von Chlornatrium, qualificiert dieses Wasser zum balneotherapeu- tischen Crebrauche. 5 — Zbiör wiadomosci do Antropologii krajowej /Comptes-rendus de la Commission d’Anthropologie), in 8°, 98, 39, 282 p., avec 6 planches, 2 cartes et 36 gravures dans le texte. Les Comptes-rendus de la Commission d’Anthropologie se composent de trois parties: la première renferme des recher- ches archéologiques, la seconde, des contributions à l’anthropo- gie proprement dite, la troisième, des matériaux ethnologiques. 19 [1 RÉSUMÉS Première partie. Recherches archéologiques. G. Ossowskı. Sprawozdanie drugie z wycieczki paleoetnelogieznej po Gali- eyi w r. 1890. (Rapport sur une excursion paléo -ethnologi- que faite en Galicie, en 1890). p. 1—88, 5 planches et 36 dessins dans le texte. Après avoir précisé, au début de son article, le but et l’objet de ses explorations, l’auteur donne ensuite des details topographiques sur les cavernes qu’il a découvertes à Wienia- tyrce, à Szezytowce, à Grodek et à Bileze- Z'ote. Il décrit en- suite toutes les traces de stations préhistoriques qu’il a eu l’oc- casion d'étudier à Wasilkowce, à Siekierzynce, à Szezytowce, et à Grodek-sur-le-Dniestr, ainsi que les remparts ou retranche- ments préhistoriques, à Kolendziany et à Kociubinezyki. Les objets recueillis sur les territoires occupés jadis par des peu- plades préhistoriques appartiennent principalement à l’âge de pierre, et, dans quelques endroits, se présentent simultanément avec quelques objets de l’âge de bronze. Les deux retranche- ments que décrit l’auteur, et dont la construction très caracté- ristique et très compliquée a été soigneusement expliquée dans les plans joints au texte, appartiennent aussi à l’âge de pierre. La 4° partie de cet article contient des notions topographiques sur le territoire situé entre les rivières le Zbruez et le Seret et les kurhans qui s’y trouvent. Les études sur les sépultu- res par inhumation forment la cinquième partie. L'auteur a examiné les sépultures par inhumation en caisses de pierre d’U- wisla, les sépultures à blocs de pierre de Rakowkat, Uwista et Szydlowce, les cimetières à tombes sous dalle de Grodek - sur - le- Dniestr, et les tombes sans dalle d'Uwista. Le tombeau- caisse découvert à Uwiska était dans un parfait état de conser- vation. Il contenait un squelette appartenant à la race brachy- céphale; aux pieds de ce squelette se trouvaient encore deux autres squelettes de la race dolichucéphale. Auprès de ces trois squelettes étaient placés des vases d'argile, d’une forme primi- tive, décorés d’une manière fort originale: le dessin de cette ornementation rappelle les écailles d’un poisson. Des parures 28 RESUMES en os, présentant une gravure d’un caractère archaïque, étaient aussi dans cette sépulture. Entre les mains du premier s jue- lette se trouvait un couteau de silex. Dans les tombeaux en blocs de pierre de Rakowkat et d’Uwisla, se trouvaient des objets de la période transitoire entre l’âge de bronze et l’âge de fer. Il faut signaler spécialement un collier qui a été recueilli sur un squelette d’un tombeau d’Uwista, collier com- posé de deux coquilles de l’espece Cypraea pantherina (Linné), d’une défense de sanglier (Sus scrofa fer.), et d’un museau de poisson, de saumon probablement. Outre ce collier, la même tombe renfermait un peigne en os, rivé par des clous en bronze, et une boucle en bronze. Les sépultures étudiées à Rakow- kat contenaient quantité de parures en bronze et une lance en fer, ayant la forme d’une feuille. Les monuments funéraires à incinération sont décrits dans la sixième partie — Ils consistent en urnes isolées et en cime- tières composés de tombeaux connus sous le nom de , sépultures en brique“. Des monuments de la première catégorie ont été décou- verts à Uwisla. Ils appartiennent au déclin de l'âge de bronze et contenaient dans des urnes, au milieu d’ossements calcinés, des bijoux grossiers (boucles d'oreilles, anneaux, colliers, ete.) Parmi ces objets se trouvaient quelques spécimens de la coquille Cy- clonassa neritea (Linné). L'auteur a étudié surtout, comme monu- ments de la deuxième catégorie, deux cimetières, l’un à Wygnan- ka près de Czortköw, l’autre à Bileze Zlote. Ces deux cimetières ont fourni un grand nombre d’objets céramiques funéraires, peints, de l’âge de pierre, se distinguant tout particulièrement par la variété de leurs formes et l'originalité des dessins dont ils sont ornés. La septième partie s’oceupe des pierres dressées. De nou- velles découvertes ont été faites en ce genre à Touste, Nowo- siölka et Szydlowce. Elles appartiennent à cette espèce problé- matique de monuments préhistoriques que l’archéologie range en général parmi les monuments religieux. Les plus intéressants sont sans contredit ceux qui se trou- vent à Szydlowce, et qui présentent une cavité quadrangulaire, RÉSUMÉS 29 profonde, remplie de bloes de pierre et d’humus; ils sont en- tourés, à la surface du sol, par des cereles de pierres et recou- verts de tumuli composés de blocs de pierre. La huitième et dernière partie de cet article parle des trouvailles isolées, accidentelles. Elles ont été faites à Touste, Soro- ka, Szydlowce et Zabiñce, et se composent d’une foule d’objets de toute sorte, en silex et en pierre polie, ainsi que d'objets de l’âge de bronze. G. Ossowskr. 0 grobach nieciatopalnyoh w Myszkowie. (Sépultures par inhumation de Myszköw), p. 89—98. avec 11 gravures dans le texte. Dans ce second article, le même auteur rend compte des travaux exécutés, en collaboration avec M. Kepliez, sur les sé- pultures à inhumation de Myszköw, district de Zaleszezyki. Ces monuments appartiennent à deux espèces de sépultures par inhumation. Les uns sont des tombes dont la surface est en- tourée par des blocs de pierre; ils contiennent des squelettes ren- fermés dans des auges de bois; les autres n’ont aucun décor extérieur, et les squelettes y sont tout simplement en pleine terre. On a trouvé dans ceux-ci et dans ceux-là, auprès des squelettes, des objets de parure, en bronze (boucles d’oreilles, anneaux), des vases en argile, de formes très-extraordinaires, et ornés d’une manière singulière Deuxième partie. Anthropologie proprement dite. A. Zaxrzewski. Wzrost w Krölestwie Polskiem. Przyezynek do charaktery- styki fizyeznej Polaköw. (La taille moyenne dans le Royaume de Pologne), p. [1— 39], avec 2 cartes et 1 table. Ce travail s'appuie spécialement sur les statistiques du recrutement militaire dans le Royaume de Pologne, pendant la période comprise entre ‘874 et 1883 inclusivement, c’est- a-dire 10 années. Il concerne plus spécialement la taille. Dans ce long intervalle de temps, 627,238 jeunes gens se sont présentés devant les Commissions de recrutement; 167,014 seulement ont été déclarés aptes au service militaire; mais les è 30 RÉSUMÉS conseils de révision n'examinent même pas les eonserits dont la taille qui réglementairement doit atteindre 1533-49 mm, est in suffisante. Cependant l’auteur pense que cette abstention des conscils de révision, et, en outre, l’appel sous les armes d’hom- mes qui, a peu d’exceptions près, n’ont que 21 ans, ne peu- vent servir de base à une appréciation exacte de la stature des Polonais. Mais elles nous fournissent des points de com- paraison d’année à année et de province à province. Nous trouvons, par exemple, que la taille moyenne des hommes de la conscription est la suivante: Gouvernement de Suwatki 1641 em. Siedlee . 162-900 ” ” : Lublin 162°7 „ Radom 162°4 x „ Plock 1623 5 „ Lomza 162-2 y „ Varsovie 162-1 e Kielce 162-1 n „ Kalisz 162-5 „ Piotrköw 1618 Poussant plus loin son enquête, et la particularisant à 85 districts, dont la population varie entre 1628 habitants (district de Wielun), et 3168 (district de Lödz), l’auteur indique sur une carte, au moyen de couleurs différentes, la taille des di- Vers groupes. | Enfin, après avoir groupé les chiffres de la population, d’après les diverses catégories de taille, dans chacun des di- stricts, l’auteur termine son travail par les conclusions sui- vantes : 19 Les jeunes gens de la frontière de l’est ont la plus haute taille: (1660, district de Seyny; 165:3, district d’Au- gustöw). 20, Viennent ensuite, le district d’Olkusz (164-4), absolu- ment exceptionnel parmi les distriets de la Petite Pologne et du territoire de Cracovie, et quelques autres distriets polono- rutaéniens et lithuaniens (164°2—164:1). RESUMES al 30. Deux districts exclusivement polonais, ceux de Konskie et de Rypin, présentent les chiffres de 1635 —163°8; le di- strict presque complètement ruthene de Hrubieszöw, 1637; le le district lithuanien de Wotkowyska, 163:9. 40. Dans le groupe suivant, spécialement dans six distriets purement polonais, ceux de Hza, Lublin, Miechöw, Kolno, Lip- no, Wioctawek, la taille moyenne est de 163°0 — 163°3; dans celui de Kalwarya (d. lithuanien), elle est de 163.2. 50. Si l’on considère les provinces au point de vue des anciennes divisions territoriales de la Pologne, on trouve que, comme taille, la contrée de Dobrzyñ occupe la première place. 60. Il faut distinguer dans la Petite Pologne trois parties: a) une partie centrale partant de la frontière de Silésie, et, par Czestochowa, allant vers la Vistule, au sud, avec une po- pulation de taille inférieure, 161‘0—161:3); b) sur les deux côtés de cette partie, des groupes qui constituaient autrefois le palatinat de Cracovie, (161:6 — 163:1); ces groupes ont leur point culminant dans le district d’Olkusz, (1644); ©) enfin, les districts septentrionaux de Konskie (163:5) et de [za (163:4). 70. Dans la Grande Pologne, on trouve la moyenne la plus élevée dans le district de Stupca, (162:5), et la plus basse dans celui de Wielun, (163 0). 80. En Mazovie, la taille, plus petite dans les environs de Plock, s'élève en passant par la région nommée Vieille Mazovie, dans les régions orientales; elle est la plus haute dans le di- strict de Kolno du territoire de Lomza (1630). 90. La Podlachie nous fournit en général une moyenne supérieure à celle de la Mazovie, (162:1—162°8). 109. Dans le gouvernement de Lublin, cette moyenne s'élève encore, et cela sans distinction entre les districts pu- rement polonais et ceux où se trouvent des éléments ruthènes ; elle varie de 1622 à 163°7. Les régions avoisinant les frontie- res de la Galicie donnent un chiffre moins haut que les gouvernements de l’est et du nord. 119. Dans le gouvernement de Suwalki, les differences de moyenne sont plus considérables que partout ailleurs (162:0-— 32 RÉSUMÉS 166.0): Les Polonais tout aussi bien que les Lithuaniens de cette région l'emportent en stature sur les habitants des autres provinces. 2. Quant à ce qui concerne l’infusion des races étran- geres, on peut dire que les Allemands n’amoindrissent pas la taille, tandis que les Juifs, au contraire, la diminuent généralement. Au courant de son oeuvre, l’auteur s'occupe des eircon- stances et des facteurs qui, sans aucun doute, ont dû exercer de l'influence sur la taille des populations, mais, à cause de leur nombre et de leur variété, il était impossible d’évaluer la part de chacun d'eux spécialement, et cela d’autant plus que leur effet dépend en somme de leur action aceumulée. Il ne pouvait done, qu'avec la plus grande réserve et fort conditionnellement, établir des conclusions basées sur ces agents modificateurs. Troisième partie. Ethnologie. I. Korernickr. Gadki ludowe gôrali beskidowych z okolic Rabki. (Récits populaires des montagnards des Beskides, aux environs de Rabka), p. (1 — 43). Le présent travail n’est qu'un supplément aux matériaux que feu M. Kopernicki avait précédemment publiés dans les Comptes - rendus de la Commission, matériaux concernant les moeurs et les habitudes des habitants de la région de Rabka, station balnéaire de la Galicie. C’est de la bouche même des paysans et des ouvriers de ferme de ces localités que l’auteur a recueilli ces récits; il s’est attaché à leur conserver leur ori- ginalité entière, notant scrupuleusement jusqu'aux formes de la narration populaire et aux loeutions spéciales du terroir. Il a même soin d'indiquer l’endroit où chacune de ces traditions lui a été rapportée, et le nom du villageois qui l’a racontée. Ces morceaux comprennent: 1 légende Sage), 10 nouvelles (Märe), 7 contes (Märchen), et 4 fables (Fabel). M. Dowosso Syzwesrrowicz. Wiadomosei o $wieceniu luczywem w chatach wiejskich na Litwie. (Note sur l’éclairage par la résine dans les chaumières de la Lithuanie), p. (44 — 2). Dans la séance de la Commission d’anthropologie du 14 décembre 1888, le secrétaire, feu M. Kopernicki, lut une RESUMES 33 communication qui lui avait été envoyée de Sokolöw, près de Rzeszöw, en Galicie, et dans laquelle on signalait, chez les habitants de cette contrée, l’usage d’une sorte de lustre en fer, aceroché au plafond, pour la combustion de la résine. L’auteur nous apprend que les paysans lithuaniens et samogitiens se servent d’un ustensile en bois, à peu près semblable, et il le décrit. W. Kosisskı. Niektôre zabobony i przesady ludu polskiego z okolic Makowa i Andrychowa. (Quelques superstitions et préjugés du peuple polonais des environs de Maköw et d Andrychöw), p. (46—52). Ce petit recueil de particularités ethnologiques extrêmement intéressantes a été constitué avec les plus grandes difficultés. L'auteur a classé ces documents sur la crédulité villageoise en cinq catégories: a) ceux qui se rapportent a la veille de la Noël, b) ceux qui ont trait à la Nativité de Jésus-Christ et à la fête du premier de l’an, c) ceux qui se rattachent à cer- tains autres jours de l’année, d) ceux auxquels aucune date, aucune solennité n’a donné naisssance, e) enfin quelques autres superstitions. S. Upziera. Lud polski w powiecie ropczyckim w Galicyi. (Le peuple po- lonais dans le district de Ropezyce, en Galicie), p. (53—150). Continuant le travail commencé dans le XIV° vol., (voir Bulletin, 1890, p. 220) l’auteur reproduit nombre de chants populaires avec leur musique. Il les divise en neuf groupes: 1°. chansons vulgaires d’hommes, (il en cite 214); 2° chan- scns vulgaires de femmes (65); 3° chansons d’amour (72); 4° chants de noces (65); 5° chants de guerre (68); 6° canti- ques (80); 7° chants bachiques (47); 8° chants comiques (130); 9° élégies (dumy) (9). L’idiome des habitants de cette région y est fidèlement conservé. S. Uraxowsxa. Lotysze Inflant polskich, a w szezegölnosei z gminy wielon- skiej powiatu rzezyckiego. (Les Lettons de la Livonie polo- naise), p. (181—282). On ne saurait lire rien de plus eurieux que ce tableau ethnographique des populations lettonnes occupant trois distriets 3 34 RÉSUMÉS du gouvernement actuel de Witebsk, c’est-à-dire ceux de Duna- bourg, Rzezyce et Lucyn, formant cette partie de la Livonie désignée, en allemand, sous le nom de „Livland“. L'auteur caractérise leur idiome assez dissemblable de celui des Lettons de Riga. Elle décrit leurs villages, leurs constructions, leurs chaumières, leurs habitudes domestiques, leur nourriture, leur costume, leur aspect et leur caractère. Passant ensuite aux cérémonies familiales, elle nous parle des accouchements, de la naissance, des baptêmes, de la mort, des enterrements, des no- ces (elle rapporte quelques chants nuptiaux), des fêtes annuelles (La Noël et les jeux qu’elle occasionne, le carnaval, les cen- dres, etc... jusqu'au jour des morts), des croyances, sorcelle- ries, maléfices et remèdes. Ce peuple n’ayant été l’objet d'aucune étude ethnographi- que ni linguistique, l’article de M-me Ulanowska éveille le plus vif intérêt. —_— SES ——— — Naktadem Akademii Umiejetnosei pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanisiawa Smolki. Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 5 lutego 1892. En ses. 1010 — 1801 Librairie de la Société anonyme polonaise (Spöika wydawnicza polska) a Cracovie. Philologie. — Sciences morales et politiques. »Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.e /Classe de Philologie, Classe d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. II—VIII (38 planches, vol. I épuisé). — 30 fi. \ »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes I—XV (5 planches. vol. I épuisé). — 37 fl. 50 kr. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzei Wydz. hist. filozof.« /Classe d'histoire et de philosophie. Séances et travaux), in 8-o, vol. III—XIII, XV—XXVI (54 pl.) — 55 fi. »Sprawozdania komisyi do badania hisioryi sztuki w Polsce.« /Comp- tes rendus de la Commission de l'histoire de Part erı Pologne), in 4-to, 4 volu- mes (31 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. »Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comihtes rendus de la Commis sion de linguistique), in 8-vo, 4 volumes. — 1050 fl. »Archiwum do dziejéw literatury i oswisty w Polsce.e /Documents pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. »Biblioteka pisarzöw polskich.e /Bibliothèque des auteurs polonais du XVI siècle), in 8-vo, 20 livr. — 12 fl. Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- trantia, in 8-vo imp., 16 volumes. — 62 fl. Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. II, XII Cod. epistol. saec.XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki ır fl. — Vol. III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl.— Vol. V, VII, Cod. di- plom. eivivitatis Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl. Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fi. Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 9 (I—IV, VI—VIIL, X, XI.) volumes. — 27 fl. Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol, H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitio- rum R. Polon. 1587 ed: A. Sokolowski. 2 fl. Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 6 vol.—ı8 fl. Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., ı2 volumes, — 73 fl. Vol. 1, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 1546—1553. 5 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- czycki. ro fl. — Vol. HI, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. VI, Acta Regis Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. VIII (pars r. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 5“fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol- kowski. 3 fl. — Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. III—V. — 41fl. »Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit polonais) in 4-to, vol. U—X. — 36 fl. Vol. I, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. II, Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 3 fl.— Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507—ı53ı ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIII, An- tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX. Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. r. Libri formularum saec, XV ed. Ula- nowski. x fl. Volumina Legum. T. IX, 8-vo, 1889. — 4 fl. Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Pols droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. : : bezkrélewia po skonie Jana IIL« /Z’interregne après la mort de ean I. Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.e /F. $, étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codicum manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8-vo, : _ Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., » Wykaz zabytköw przed- historycznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — 60 kr. Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L'interrègne après le départ de Hen- ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zarañski S., »Geograficzne imiona slowiañskie.« /Dictionnaire géographique des pays slaves), in 8-vo, 1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende de 5, Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fi. Zebrawski T., »Teofila o sztukach ks. troje.e /Theophili Diversarum artium schedula; traduit en po- lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni- decki.«e /A. P. N., étude littéraire), 1ı522—1586, in 8-vo, 1892. — 3 fl. Krasiñski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« /Synonymes de la lan- gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 f. Ossowski G., »Zabytki przedhistoryezne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte polonais et français, in 4-t0, 1879— 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). —8 fi. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.e /ZLivre d'heures de Venceslas, mo- nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887.— 1f. Semkowicz A., »Krytyczny rozbiör dziejéw Dlugosza.e Analyse critique de l'Historia Po- lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija polska,« 8-vo, 1872—1888, 11 volumes. — ııofl. Kolberg O., »Lud, jego zwyczaje« etc. (Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888, 19 volumes (V— XXII) — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ryZa- nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra- vures). — 5 fl. Piekosiñski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889. — 4fl. Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Geographie commerciale), in 8-vo, 1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« /Æéstoire de la phi- losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl. Finkel L. »Bibliografia histo- ryczna polska.e (Bibliographie d'histoire de Pologne), t. I. in 8-vo, 1891 — 6A. Sciences mathématiques et naturelles. »Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVI, 151 planches, vol. I épuisé). — 80 fl. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.« /Séances et travaux), in 8-vo, 22 volumes (159 planches). — 75 fl. »Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la Commis- sion de physiographie), in 8-vo, 22 volumes (III. IV—XXVI, 42 planches, vol. I. IL IV. V épuisés). — 95 fl. »Atlas geologiczny Galicyi.e /Atlas géologique de la Galicie), in fol, 2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi. »Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.e /Comptes rendus de la Com- mission d'anthropologie), in 8-vo, 14 vol. II—XV (ot pl., vol. I épuisé). — 50 fl. Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, 1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyczacych sig budownictwa.« /Terminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl. Franke J. N., »Jan Broiek.« /Ÿ. Broscius, mathématicien polonais au XVII siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania obiegu cial niebieskich.e (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A., »Przekr6j zamroZonego ciala osoby zmarlej podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- sonne morte pendant Paccouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan- ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. Kotula B., »Rozmieszczenie roSlin naczyniowych w Tatrach.« /(Distributio plantarum vasculosarum in montibus Zatricis), 8-vo, 1891. — 5 fl. »Rocznik Akademii.e Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1800 17 vol. (1873 épuisé) — 10 fl. 20 kr. »Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« Mémoire sur les travaux de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. > Le y k ee 4 U à AA 2 S SCIENCES on COMPTES RENDUS . SÉANCES DE L'ANNÉE 1892. FÉVRIER CRACOVIE IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ "898, & M Temeur r FRANÇOIS JOSEPH De Prorecreur or 1’ Acapkmır: HS S. AL LARCHIDUC CHARLES LOUIS Vice-Prorecreur: S. E. M. JuLıen DE D'uUNAJEWSKI. PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. D EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: ($: 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté ES Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- RE mes par S. M. l'Empereur. at; 1e ($. 4). L'Académie est divisée en trois classes: a) classe de philologie, 6) classe d'histoire et de philosophie, c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. ($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans cette langue que paraissent ses publications. ER Le Bulletin international parait lous les mois, à (exception te à Re: des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux parties, dont la première conlient l'extrait des procès verbaux des séances (en français), {a deuxième les résumés des mémoires et communicalions (en français ou en allemand, au choix des auteurs). Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. Mar ; x Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. ee nr nn Be: Nakladem Akademii Umiejetnosci SIRTEL > ‘pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki, Kraköw, 1892. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. Li % ETES ee - SUN 0 IVO BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. No 2. Février. 1892. Sommaire: Séances du 1, 8, 15 février 1892. — Résumés: 6. J. Ra- DLINSKI. Dictionnaire des dialectes Camtchadales. 2° partie. — 7. M. Zpzis- CHOWsKI. Sur la poésie de Leopardi considérée dans ses rapports avec les principaux courants littéraires en Europe. — 8. Atlas géologique de la Galicie, IV® livraison. — 9. A. Beck. Contribution à la physiologie de la moëlle épinière lombale chez la grenouille. — 10. C. MrezyNskr. Recher- ches anatomiques sur les hybrides du genre Anemone. — 11. S. Dick- stein. Sur les principes de la théorie des nombres de Hoene-Wronski. Séances ———-- Classe de Philologie Séance du 8 février 1892 Présidence de M. C. Morawski Le Secrétaire présente la seconde partie du Dictionnaire des dialectes Camtchadales, rédigée d’après les collections de M. B. Dysowskı par M. J. Raprısskı, et recemment parue dans les Mémoires de la Classe (in 8°, XVI° vol. p. 130—217 ’). Ensuite il rend compte des travaux de la Commission de l'Histoire de l’art à laquelle M. Lapiscas Euszezriewicz a présenté dans la séance du 14 janvier, un travail sur les débris d'architecture romane du couvent de Wachock. Ce travail va paraître dans la 2"° livraison du V”° vol. des Comptes-rendus de la Commission. 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 39. 36 SÉANCES M. Marıan Zpziecuowskı donne lecture de son mémoire: La poésie de Leopardi considérée dans ses rapports avec les principaux courants littéraires en Europe '). M. C. Morawskr présente le travail de M. Jean Perezar, intitulé: Nouvelles recherches sur les poésies de Nicolas Husso- vianus (ce. 1490 — c. 1533 ?). Le Secrétaire présente le mémoire de M. Antoine Karına, m. c., professeur à l’université de Léopol: Jean Parum-Schulze et son vocabulaire de la lanque polabe (1725) ?). Classe d'Histoire et de Philosophie Séance du 15 février 1892 Présidence de M. F. Zoll M. Feux Koneczxy donne lecture de son mémoire: Les rapports de la Pologne avec la Livonie et l'Ordre Teutonique, pendant le règne de Sigismond I (1525—1540) *). Le Secrétaire rend compte des travaux des Commissions. La Commission d'Histoire a décidé, dans sa séance du # février, de publier un nouveau volume des Monumenta medii aevi, Con- tenant des extraits des régistres capitulaires (Gnesen, Posen, Wloclawek), recueillis par M. B. Ulanowski. La Commission d'Archéologie a entendu, dans sa séance du 6 février, le rapport de M. G. Ossowskt sur ses dernières recherches pa- léoethnologiques (les kourhans de Myszköw dans le district de Zale- szezyki; la caverne Werteba à Bilcze-Zlote, dans le district de Borszezöw). 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 40. — 9) A mesure que les travaux présentés dans ces séances paraitront, nous en donnerons les résumés dans le Bulletin. " SÉANCES 37 Classe des Sciences mathématiques et naturelles Séance du 1 février 1892 Présidence de M. E. Janczewski Le Secrétaire présente les dernières publications de la Classe. E. Janczewskı. Zawilec. /Recherches comparé:s sur le genre Anemone). Mémoires in 8°, XXII vol., p. 184—214, 3 planches !). S. Niemestowskı. O anhydrozwiazkach. (Sur les combinaisons anhydri- ques). Mémoires in 8°, XXII vol. p. 215—253 ?). N. Cyeurskr et J. Zanıerowskı. O zastosowaniu kondensatora do podraznienia nerwöw i mie$ni zamiast cewki du Bois-Reymonda. (WVowvelle methode d’exeitation électrique a l'aide de condensateurs remplaçant Vappareil à chariot de M. Du-Bois-Reymond). Mémoires in 8°, XXIIe vol., p. 254— 303, 27 gravures 5). L. Szymoxowicz. Zakonczenia nerwöw we wlosach dotykowych myszy bialej. (Zerminarsons des nerfs dans les polls tactiles des souris blanches). Mémoires in 8°, XXII® vol., p. 304—312, 6 gravures t). S. Nıementowssı. O pochodnych m-metyl-o-uramidobenzolu. (Sur les dérivés des m-metyl-o-uramidobenzole). Mémoires in 8°, XXII vol., p. 1—24°). M. Racısorskı. Pythium dictyosporum. (2. d., nouveau parasite du Spirogyra). Mémoires in 8°, XXIV® vol., p. 25—33, 1 planche ®). Le Secrétaire rend compte des travaux des Commissions. La Commission de Physiographie vient de publier la IV "we livraison de l'Atlas géologique de la Galicie, éditée par M. E. Duxikowskr et contenant 4 planches in fol. et un fascicule d’éclaircisse- ments (in 8°, 63 p.)?). M. M. J. Hryxcewicz, M. Frperowskı et R. Zawırısskı ont présenté à la Commission d’Anthropologie, dans la séance du 15 janvier, plusieurs communications qui vont paraître dans le prochain volume des Comptes-rendus de la Commission. M. N. Cvysursxr présente le mémoire de M. A. Beck: Contribution à la physiologie de la moëlle épinière lombale chez la grenouille *). 1) Bulletin 1890, p 298. — 2) Bulletin 1891, p. 149. — 3) ib. p. 151. — 4) ib. p. 287. — 5) ib. p. 190. — 6) ib. p. 287. — 7) Voir ci-dessous aux Résumës p. 47. — 8) ib. p. 58. 1* 38 SÉANCES M. E. Janczewskr, rapporteur, rend compte du travail de M. C. Miczysskı: Recherches anatomiques sur les hybrides du genre Anémone ‘). M. S. Dicxsrex donne lecture de son mémoire: Sur les principes de la théorie des nombres de Hoene- Wronski ?). M. S. Dicxsrex présente ensuite le programme d’un cata- logue raisonné des ouvrages de Hoene-Wronski. Cette publica- tion contiendrait: 1° une biographie de ce célèbre mathématicien ; 2 une liste complète de ses ouvrages imprimés et manuscrits, avec des résumés; 3° une classification systématique des mêmes ouvrages ou de leurs différentes parties, selon leur sujet. La Classe se forme en comité secret et vote l'impression des mémoires présentés dans cette séance ainsi que la publica- tion de l'ouvrage projeté par M. Dickstein. 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 59. — 2) ib. p. 64. Rresumes 6. — I. Raprisskı. Slownik narzecza Kamezadalöw, zamieszkalych nad rzeka Kamezatka. (Dictionnaire du dialecte des Kamtchadals, habitant le long de la rivière de Kamtchatka). Rédigé d’après les collections de M. B. Dybowski. On divise encore aujourd’hui la population indigène du Kamtchatka en peuples fixes et peuples errants. Le nombre des habitants fixes atteint le chiffre de 3400; celui des peuples nomades ne dépasse pas de beaucoup 500. La population fixe est formée de deux races distinctes: les Koriaques et les Kamtchadals. Cependant cette dernière dénomination ne désigne pas un seul peuple, comme le prouve la langue Kamtchadale. La langue Kamtchadale consiste, ou plutôt elle consistait, en trois dialectes principaux. Les Kamtchadals contemporains, forcés par leur situation de se servir officiellement de la lan- gue russe, ont presque entièrement désappris leur langue ma- ternelle. Le Dictionnaire présent contient le dialecte des Kamtcha- dals de l’est qui habitent les bords de la rivière de Kam- tchatka. Voici ce qu’en disait E. Kracheninnikow, dans la pre- mière moitié du XVIII: siècle: „Cette nation peut être regar- dee comme la principale, puisqu'elle est moins grossière dans 40 RESUMES ses moeurs, plus policée que les autres, et que partout on y parle la même langue, tandis que les autres ont autant de dia- lectes qu'il y a d'habitations différentes“. La lettre de M. Dybowski, adressée à M. Radlinski, nous montre l’état actuel des choses dans la presqu'île: .--. J'ai eu les mêmes difficultés pour rassembler les mots du dialecte des Kamtchadals de l’est, que j'en avais eu aupara- vant pour recueillir les mots du dialecte des Kamtchadals du sud. Il n’y avait que deux personnes qui le connussent, et c’est d’elles que proviennent toutes les listes de mots que j'ai transcrits. Je ne sais pas si ces naturels vivent encore; leur âge avancé et les maladies ont pu enlever ces derniers représen- tants de la langue vivante des Kamtchadals. Mais, dans le cas contraire même, je doute fort qu'ils fussent encore en état de dicter un nouveau vocabulaire. Donc celui que vous possé- dez, Monsieur, constitue le dernier vestige de la langue d’un peuple disparaissant“. Le Dictionnaire du dialecte des Kamtchadals de l’est con- tient environ 3000 mots. Leur répartition parmi les lettres de l'alphabet n’est pas égale; par exemple, la consonne À oc- cupe presque le tiers du dictionnaire (927 mots); tandis que le M n'en contient que 16 et le Z, 10. Etienne Krachenmnikow (1713—1755), déja mentionné, fut le premier qui, pendant son sejour au Kamtchatka (1737 — 1741), commença à transcrire les mots des trois dialectes kam- tchadales, d’après le langage des indigènes. Il inséra son vo- cabulaire (il définit 165 mots, outre les termes zoologiques et botaniques) dans son oeuvre: Voyage en Siberie, contenant la description du Kamtchatka, tome second (traduction française, Paris, 1768). L'importance de ce vocabulaire, comme premier travail de ce genre, est tout exceptionelle. C’est pourquoi M. Radlinski a introduit dans son ouvrage les mots extraits de ce dernier en les marquant avec les lettres Ar. Ils peuvent ser- vir de points de comparaison et aider à résoudre les questions douteuses. RÉSUMÉS 41 7. — M. Zoziecnowskı. 0 poezyi Leopardiego na tle spölczesnych pradöw literatury europejskiej. (Lw poésie de Leopardi considérée dans ses rapports avec les prineipaux courants litteraires en Europe). Au commencement de son étude, l’auteur, rappelant ses tra- vaux sur Byron et sur Shelley, dont les résumés ont été publiés dans les Bulletins de l’Académie !), développe les aperçus qu’il y a exposés, et affirme que les successeurs et continuateurs des inspirations byroniennes, travaillant à s'expliquer les pro- blèmes concernant le sens et le but de l'existence, avaient à choisir trois directions qui correspondaient à trois courants philosophiques: le sensualisme, le spiritualisme et le pessi- misme. Or quelques-uns se lancent dans une de ces trois di- rections et, suivant avec persévérance leur chemin, arrivent par cela même à donner des réponses précises aux questions qui tourmentaient toujours Byron; ils peuvent donc être envi- sagés comme ses émules. D’autres cependant, plus nombreux, dépourvus de cette vigueur d’esprit et de caractère propre à Byron, se laissent envahir par un désespoir aveugle, sans savoir calmer, comme Child Harold, leur soif d’idéal dans une lutte acharnée, quoique sans espoir, contre cet inique droit du plus fort qui sert de base à l’organisation politique et sociale de l’humanité. Néanmoins, en tachant de se délivrer du joug de leur désespoir, ils s'engagent toujours, plus ou moins, dans une des trois directions citées qui conduisent à la solution de l'énigme du but de l'existence. Parmi les héritiers des inspi- rations byroniennes, en France et en Allemagne, Alfred de Vi- gny, le plus indépendant et le plus profond, est prêt à aboutir au pessimisme; Alfred de Musset serait spiritualiste, mais en proie à une sensualité maladive, il tache en vain de s’en déli- vrer; Heine, tout au contraire, pousse ses rêveries sensualistes jusqu'au cynisme; cependant, degoüte, dans les derniers jours 1) Voir mai 1890 et février 1891, 42 RESUMES de sa vie, de la vanité des jouissances terrestres, il commence alors à élever sa pensée vers Dieu; enfin, le malheureux Le- nau, portant en lui, dès sa jeunesse, le germe de sa maladie terrible, se jette d’une extrémité à l’autre et cherche dans toutes les trois directions, les moyens d'échapper à ses angoisses: du sensualisme (Faust), il passe au spiritualisme (Savonarola), puis au pessimisme (Les Albigeois), pour revenir encore au sensua- lisme (Don Juan). Chez Vigny, la pensée, chez Lenau, le rêve dominent le sentiment et la volonté, mais tous les deux manquent de cette puissance de passion qui consti- tue le trait essentiel de la poésie de Musset et de Heine; par cela même ils rappellent Byron, plutôt dans „Child Harold“ que dans „Don Juan“. Ils n’exercent presque aucune influence sur leur entourage et sur leur siècle; Vigny, parce qu'il est trop indifférent aux évènements contemporains, trop enfermé en Jui-m&me et trop inabordable, Lenau, parce qu'il manque complètement d'harmonie. Tout au contraire, les inspirations de Musset et de Heine, orageuses et passionnées, composées d’un mélange singulier d’aspirations idéales et de sensualité effrénée, — quoique infiniment plus élevées chez Musset, — s'emparent des masses et peuvent être considérées comme le prototype des courants littéraires contemporains, en France et en Allemagne. Si, d’un côté, un désespoir poignant et un effort continuel pour étouffer ce désespoir, en se créant une idée précise sur les problèmes de la vie, rapprochent Vigny et Musset, Lenau et Heine de Byron, d’un autre côté, ils peuvent être envisagés, par suite de l’infructuosité de leurs efforts, comme des précur- seurs du pessimisme et particulièrement de Leopardi, le repré- sentant le plus illustre de ce courant dans la poésie. Il est vrai que le désespoir de Musset, de Lenau et de Heine est avant tout personnel: il procède du sentiment de l’immensité de leurs désirs et de l'impossibilité de les réaliser, mais n’ex- clut pas encore l'espoir d’un bonheur éloigné et a, comme le pessimisme, un caractère essentiellement destructeur et non con- structeur. Mais ıl ne leur reste qu'un pas à faire pour aboutir RÉSUMÉS 43 au pessimisme complet, à l’aveu que la douleur fait l’essence de la vie, et Vigny, quoique sceptique encore et byronien dans son point de départ, arrive à des conclusions qui le rap- prochent singulièrement, sous maints rapports, de Bouddha et de Schopenhauer. Après cette introduction, l’auteur passe à Leopardi et cher- che à démontrer que sa qualité maîtresse consiste dans un subjectivisme poussé à l'extrême. A cet égard le poëte italien surpasse même Byron qui, tout en donnant libre essor à ses propres aspirations et passions, compatissait ardemment aux souffrances humaines et exprimait avec véhémence sa soif su- blime de la justice. Quant à Leopardi, le domaine de ses sen- timents est étroit; la patrie l’occupe peu, l'humanité encore moins: il s'intéresse uniquement à lui même. Sous ce rapport il rappelle Musset, mais avec cette différence que l’äme de Rolla est l'arène d’une lutte éternelle entre une sensualité dé- bordante et des aspirations après la foi perdue de l’enfance, tandis que, chez Leopardi, les sentiments esthétiques occupent la première place. Si nous ajoutons qu’il est doué d’un esprit investigateur et théorétique, qu'il éprouve par conséquent un vif besoin de se rendre compte de toutes ses impressions, nous parviendrons peut être à comprendre pourquoi il com- mence sa Carrière littéraire non par des vers, comme la ma- jorité des poëtes, mais par des travaux philologiques: ravi par les auteurs Grecs et Romains, il leur consacre tout le feu de sa jeunesse, il oublie pour eux le monde réel, et, cherchant à approfondir les beautés de leurs écrits et à les commenter, il ambitionne beaucoup plus la gloire d’un savant scrupuleux que celle d’un poète. L'excès du travail épuise l’organisme débile du poëte et détruit sa santé pour toujours. Sous l'influence de douleurs physiques incessantes, mais encore plus par suite des tristes conditions de sa vie domestique, le poète devient de plus en plus mélancolique et lugubre. Selon l’auteur, ses lettres à Giordani expriment le plus fortement sa désolation. Elles sont une suite ininterrompue de plaintes sur sa santé détruite, son inactivité 44 RÉSUMÉS forcée; un ennui mortel et un sentiment amer d’un isolement complet au milieu des siens s'emparent du poëte. Se plaisant à analyser sans cesse son mal, Leopardi se plonge dans un pessimisme complet et finit par généraliser ses souffrances, en les étendant sur le monde entier. La vie est, selon lui, un mal; la vertu, le bonheur, l’amour — des illusions; cependant, l’homme ne peut être heureux que tant qu'il croit à ces illu- sions. Le poète a perdu cette croyance, mais il voudrait la voir cultivée dans les coeurs humains, car les jouissances qui en découlent peuvent servir de base à la morale. Sous l’em- pire de cette idée, le poëte déclare dans une de ses lettres que seuls les hommes bons peuvent être heureux, car eux seuls sont sujets à des illusions vraiment grandes et belles. En un mot „questo mondo € un nulla e tutto il bello consiste nelle care illusioni“; — c’est là le dernier mot de la philosophie de Leopardi. Des poésies écrites de 1814 à 1826, sont le fruit de de cette philosophie. Leopardi n’a jamais imité ni même ad- miré Byron, néanmoins il parait, dans ses premières poésies, inspiré par le même esprit que le grand poëte anglais; comme lui il est infatigable dans ses exhortations à une lutte ardente au nom des idéaux, ou, pour parler le langage de Leopardi, au nom des illusions à la réalisation desquelles il est bien loin de croire. Puisque l’amour de la patrie est une des plus belles illusions, Leopardi lui consacre une série de poésies parmi lesquelles „l’Epitre à Angelo Mai“ est la plus éloquente. Cepen- dant les sentiments patriotiques ne viennent pas du fond de son âme, leur existence éphémère est due à l'influence de Giordani; le poëte le comprend, aussi les abandonne-t-il bien vite. Quant aux sentiments religieux, ils n’ont aucun accès en son âme depuis sa tendre jeunesse. Par conséquent ıl lui reste à soulager sa tristesse en rêvant à la mort (L’Infini. La vie solitaire) ou à l’amôur: mais puisque ce dernier est aussi une illusion, pour s’armer contre ses déceptions, le poëte se crée dans son imagination, comme jadis Rousseau, une amante idéale qu’il célébre dans l’ode „Alla sua Donna“, RÉSUMÉS 45 Cependant cette philosophie ne peut prendre racine dans l'esprit du poëte: il a trop de bon sens pour aller chercher une consolation durable dans des illusions auxquelles il ne peut croire, puisque la science les détruit. Peu à peu il arrive à la conviction qu'il vaut mieux étudier et approfondir de plus en plus le monde et la vie, pour se créer une philosophie solide, que de gémir en vain contre les dures déceptions de la science. Ce changement perce déjà dans „l’Epitre au comte Charles Pepoli“ (1826); Leopardi y déclare que, puisque les rêves de sa jeunesse se sont envolés pour toujours, il va se vouer à la recherche de la vérité qui, ,quoique triste, a pour- tant ses charmes.“ Pourtant, au premier coup d'oeil, ces recherches de Leo- pardi ne l’amènent à aucun nouveau résultat. Dans ses essais philosophiques il se plait à considérer que la terre avec les hommes n’est qu'un brin dans l’immensité de l’univers, que la nature aveugle ne nous a point crées pour notre bonheur, que la mort est le seul but de toute existence, que les hommes sont méchants de nature, et que, par conséquent, il est inutile de lutter contre le mal: il ne reste donc, comme consolation, que le calme des rêves ou la mort. En un mot Leopardi paraît s’enfermer dans le même cercle d’idees qu'auparavant; cepen- dant l’auteur démontre qu'il se plonge de plus en plus dans la contemplation des mystères de l’agonie et de la mort, tandis que les illusions et les rêves continuent à perdre pour lui leur charme antérieur. Les poésies écrites dans les dernières années de sa vie (1826—1837), en donnent une preuve frappante. „La Resurre- etion* exprime encore les mêmes sentiments que l'ode „Alla sua Donna“, mais „Le calme après la tempête,“ „Samedi à la Cam- pagne,* „Le Chant d’un pasteur nomade en Asie“, sont remplis 1 d'une tristesse sans consolation et sans espoir; cependant la lan- POS gueur après l’anéantissement se trahit, selon l’auteur, le plus visiblement dans les poésies suivantes: „Gonzalve,“ „Aspasie,“ „A moi-même,* , L'amour et la mort,“ „La pensée dominante.“ 46 RÉSUMÉS Le trait essentiel de cette nouvelle disposition de l’esprit du poëte consiste dans l’idée de la fraternité de l’amour et de la mort. L'amour est le plus intense de nos sentiments, car il concentre en lui toutes nos aspirations et tous nos rêves, mais il nous fait beaucoup plus souffrir que jouir, et devient par là même notre grand bienfaiteur, car, grâce aux souffrances atro- ces qui l’accompagnent, nous parvenons à comprendre que la plus forte tension de toutes les forces de notre âme ne peut avoir pour résultat que la douleur suprême et, par conséquent, nous nous détournons des jouissances illusoires de la vie, nous devenons libres du joug des désirs, nous commençons à lan- guir après la mort et nous trouvons, dans l’enivrement de cette langueur, l'unique remède aux maux de l'existence. L’inspiration de Leopardi atteint son sommet dans l'hymne à la Pensée dominante, et cette pensée n’est pas, selon l’auteur, un rêve de beauté angélique, comme le prétendent les commentateurs de Leopardi, mais précisement l’idée de l’union indissoluble entre l'amour et la mort; cette idée fait savourer au poète les délices de l’agonie, la gentilezza del morir. De cette manière Leopardi, après avoir commencé par un désespoir byronien, s’adonne, dans les dernières années de sa vie, à des rêveries nirvaniques qui lui procurent un calme qu'il n’a pas éprouvé auparavant. A la fin de son étude, l’auteur démontre que Leopardi, sans connaître la doctrine bouddhiste, l’a pourtant pressentie, et que ce pessimisme profond et résigné qu'il introduit dans la poésie Européenne, est la solution la plus large des problèmes posés pas Byron et développés par ses émules et ses continu- ateurs. RÉSUMÉS 47 8. — Atlas geologiezny Galicyi. (Geologischer Atlas von Galizien) IV. Lieferung, bearbeitet von Prof. Dr. Emm Dunıkowskı. Imp. fol, 5 Karten und Text 8° 63 S., 1 Tfl. ') Das IV Heft umfasst das Gebiet der galizischen Karpathen zwischen der Bystrzyca im ©. und dem Oporflusse im W., und zwar folgende Blätter der Specialkarte 1: 75,000: 1. Brustury, 2. Porohy, 3. Dolina, 4. Tuchla, 5. Okörmezö. Die Oro- und Hydrographie des Gebietes. Eine mächtige Kette oligocänen Alters bildet die südliche an Ungarn anstossende Grenze des Terrains. Die höchsten Er- hebungen sieht man im Osten, hieher gehören die Gipfel: Brat- kowska 1792 m., Czarna Klewa 1723 m., Popadia 1742 m. u. s. w., währenddem die Berge gegen Osten zu immer an Mächtig- keit abnehmen, so dass endlich der Grenzkamm im Gebiete des Opor- und Stryjflusses kaum die Höhe von 1000 m. erreicht. Die geologische Zusammensetzung des Gebirges äussert sich schon in dem landschaftlichen Bilde. Schlanke Formen, steile Böschungen (besonders gegen die Südseite zu) verrathen den oligocänen Sandstein, niedrige Berge, mit breiten Rücken und sanften Büschungen, werden fast aus- schliesslich von verschiedenen Schiefern zusammengesetzt. Nördlich von diesen oligocänen Gebirgszügen tritt fast überall eine merkwürdige, auffallende und mächtige Kette zu Tage, die schon durch ihr landschaftliches Aussehen ein wesen- tlich verschiedenes geologisches Element verräth. Hohe und dabei breite Rücken, auf der Oberfläche ganz mit grossen Blöcken bedeckt, die stellenweisse malerische Fels- partien bilden, steile Böschungen, ziemlich kühne, in dem Kar- ‘) Die erste Lieferung dieser Publication (4 Karten, bearbeitet von Brof. Dr. A. Alth und F. Bieniasz) ist im Jahre 1887, die zweite Lieferung (6 Karten, bearbeitet von Dr. K. Zuber) in J. 1890 erschienen. Die dritte Lieferung (Umgebung von Krakau, bearbeitet von Dr. S. Zareczny, 4 Karten) wird demnächst erscheinen. 48 RESUMES pathensandsteingebiete sonst seltene Formen, so stellt sich nun das Gebiet des sog. massigen- oder Jamnasandsteines dar. Hie- her gehören ganz bedeutende Erhebungen, so z. B. Sywula 1818 m. (der zweithöchste Gipfel in den galizischen Ost-Kar- pathen), Ihrowiee 1808 m., Arszyca 1559 m. u. v. A. Diese Jamnasandsteinkette steht nicht isoliert da. Ihr vor- gelagert findet man fast überall zwei, manchmal auch 3 durch Jüngere Bildungen getrennte Ketten, die zwar der ersteren an Höhe nachstehen, aber durch ihre ganze Erscheinung den Ty- pus des Jamnasandsteins verrathen. Der breite Zug des massigen Sandsteins bildet den Grund- stock des Gebirges. Nördlich davon werden die Aufbrüche der älteren Formationen viel seltener, man findet da nur kleine Sättel, die in der Orographie keine Rolle spielen, oder ganz unbedeutende Züge von älterem Sandstein, der nicht selbststän- dig, sondern erst in Verbindung mit jüngeren Bildungen an dem Aufbau des Gebirges theilnimmt. Die jüngeren Bildungen, und zwar hauptsächlich mürbe thonige Sandsteine, Schiefer und Thone bilden im Norden des Gebirges kleine Hügelketten, die meistens von dem regelmäs- sigen Streichen des Gebirges abweichen, und ihre Configura- tion hauptsächlich den Wirkungen der Denudation verdanken. Sämmtliche Flüsse des Terrains, nämlich die Goldene und Schwarze Bystrzyca, Lomniea, Swica, Opör und alle ihre Zu- flüsse bewegen sich entweder in den Längs- oder Querthälern, von denen die letzteren fast ausnahmslos Erosionsthäler dar- stellen. Sehr selten sieht man ein tektonisches Thal, das seine Entstehung einem Querbruche oder einer Verwerfung verdan- ken würde. Übersicht der auf der Karte ausgeschiedenen Formationen. Der Verfasser gibt vor allem eine kurze Übersicht (S. 7—21) der von ihm auf der Karte ausgeschiedenen Forma- tionsglieder, wobei er seine Ansichten über das Alter dersel- ben zum Ausdruck bringt. RÉSUMÉS 49 1. Ropianka-Schichten. Die zur Genüge bekann- ten und so oft beschriebenen Ropianka-Schichten bilden das tiefste Formationsglied in dem aufgenommenen Gebiet. Die krummschaligen, kalkreichen Sandsteinschiefer mit Hieroglyphen, in denen vom Verfasser einige leider nicht näher bestimmbaren Inoceramen gefunden wurden, ferner die Fukoidenmergel, end- lich verschiedene Thonschiefer und Conglomerate, setzen nun diesen Horizont zusammen. In dem beschriebenen Terrain bilden die Ropianka-Schich- ten mehrere parallele, jedoch keineswegs zusammenhängende Aufbruchswellen, die in orographischer Beziehung keine Rolle spielen und mit Ausnahme des Opor-Gebietes an die nördliche Hälfte des Gebirges beschränkt sind. Der nördlichste Aufbruch erscheint im Thale der Golde- nen Bystrzyca bei Porohy, wo er eine verhältnissmässig breite Zone bildet, im Thale der Komnica bei Jasien in zwei Sätteln, die durch eine jüngere Synklinale von einander getrennt sind, im Thale des Swicaflusses bei Zakla, der Mizuñka bei Mi- zun nowy, im Thale der Euzanka in einem ganz schmalen schwach aufgeschlossenen Sattel nördlich von Sloboda Bolechow- ska, endlich nördlich von Brzaza im Thale des Brzazabaches. Die zweite südliche Zone sieht man im Thale der Schwar- zen Bystrzyca südlich von Zielona, der Goldenen Bystrzyca an der Mündung des Baches Eopuszna, ferner nördlich von Osmo- oda an der £omnica, südlich von Ludwiköwka an einem Ne- benflusse der Swica, nördlich davon an der Mizunka und Brzaza, endlich in ziemlich starker Entwicklung am Oporflusse zwischen Hrebenöw und Tuchla. Ganz eigenthümlich sind die Verhältnisse am oberen Oporflusse, wo man die dritte Zone dieser ältesten Gesteine unweit des Grenzkammes in einem Gebiete findet, in dem man sonst nur die jüngere Abtheilung des Alttertiärs anzutref- fen gewohnt ist. Obwohl in diesem Orte (SW. von Slawsko) bereits von Paul und Tietze das Vorkommen von Ropiankaschichten ange- geben wurde, so hätte der Verfasser Anstand genommen, die 50 RESUMES diesbezüglichen Schichten diesem Horizonte zuzutheilen, hätte nicht ein glücklicher Fund von Inoceramenresten (darunter ein grösseres Stück mehr als '/, der Schale enthaltend) seine Zweifel beseitigt. Bezüglich des geologischen Alters spricht sich der Verfasser ganz entschieden gegen die Ansicht aus, dass die Ropiankaschich- ten ein Aequivalent des Neokoms darstellen. Überall, wo zwei- fellose neokome Versteinerungen in den galizischen Ost- und Mittelkarpathen gefunden wurden, sind sowohl die petrographi- schen als auch die tektonischen Verhältnisse ganz anders, als die der Ropianka-Schichten. Nach der Ansicht der Verfassers vertreten die genannten Schichten, namentlich die krummschaligen Sandsteine und ihre Aequivalente einen Horizont, der jünger ist als das Neokom, meistens aber sammt den darauf ruhenden massigen Sandsteinen die obere Kreide. 2. Die plattigen Sandsteine. Die von Kreutz und Zuber ausgeschiedene Gruppe der plattigen Sandsteine, die den sog. oberen Ropianka-Schichten in den gal. Westkarpathen von Walter und Dunikowski entsprechen, werden beibehalten, da sie landschaftlich sehr gut markiert sind. Es ist aber nicht angezeigt (wäre auch praktisch ganz undurchführbar) diese Ab- theilung für einen selbständigen Horizont zu halten. 3. Der Jamna od. der massige Sandstein. Die Verbreitung dieses charakteristischen dickbankigen felsbildenden Sandsteines wurde bereits oben angedeutet, wobei auch die Rolle, die er in der Configuration des Gebirges spielt, entsprechend gewürdigt wurde. Leider ist es dem Verfasser nicht gelungen irgend welche Versteinerung in diesem Gesteinscomplexe zu finden; derselbe ist aber der Ansicht, dass der Jamnasandstein zum Theil der oberen Kreide zum Theil aber bereits dem Alttertiär zuzuzählen ist. 4. Alttertiär a. Eocän. Nur dem allgemein bis jetzt angewendeten Brauche folgend, trennt der Verfasser eine Abtheilung vom sicheren Alttertiär unter dem Namen des „Eoeäns“ ab, denn meistens, ja fast durchgehends, ist es ab- RÉSUMÉS 51 solut unmöglich eine Unterscheidung zwischen dem Eocän und Oligocän durchzuführen, so dass man sich mit der allgemeinen Bezeichnung „Alttertiär 6 begnügen muss. Doch ist es sowohl bei den Geologen als auch bei den Bergleuten in Galizien Brauch die grünlichen Sandsteine mit Hieroglyphen (obere Hieroglyphenschichten), die in Gesellschaft von bunten Thonen auftreten, als Koeän xxr'sZoynv zu be- zeichnen. Die oberen Hieroglyphenschichten spielen in dem in der Rede stehenden Terrain eine ganz unbedeutende Rolle, denn sie bilden nur einige wenige schmale Zonen, theils im Gebiete des Jamnasandsteines, theils als Sättel unter den jüngeren Schichten. 5. Andere Abtheilungen des Alttertiärs mei- stens dem Oligocän ang hote Es werden vor Allem bekannten und leicht kennt- lichen Menilitschiefer besprochen und dabei hervorgehoben, dass die bei vielen Karpathengeologen vertretene Ansicht, die genannten Schiefer seien als ein unteroligocäner Horizont an- zusehen, unrichtig ist. Nach dem Dafürhalten des Verfassers können die Menilitschiefer in allen Horizonten des Alttertiärs vorkommen, in dem beschriebenen Terrain kann man sie sogar stellenweise als Hangendes der Magurasandsteine beobachten. Der bereits von Paul und Tietze ausgeschiedene Sand- stein von Holowiecko scheint dem Verfasser ein Aequivalent des Ciezkowicer Sandsteines zu sein. Der letztere Name wurde vom Verfasser bereits im J. 1883 für gewisse massige fels- bildende Sandsteine in West-Galizien aufgestellt, deren Alter als Oligocän mit dem Bemerken bezeichnet wurde, dass die stratigraphische Stellung der genannten Bildung ziemlich un- sicher ist. Die späteren Forschungen haben diese Ansicht voll- kommen bestätigt, indem es sich herausstellte, dass der Ciezko- wicer Sandstein in verschiedenen Niveau des Alttertiärs auf- treten könne. Der durch seinen Reichthum an Glimmerschüppchen aus- gezeichnete Magurasandstein, der in Begleitung von dunklen Bulletin H 2 52 RESUMES Schiefern u. s. w. auftritt und in der Streichungsrichtung eine grosse Unbeständigkeit zeigt, beschränkt sich auf die mit- tleren an der ungarischen Grenze liegenden Partien des Ge- birges. Die sicheren ober-oligoeänen Sandsteine, die das Liegende der miocänen Salzformation bilden und durch ihre graue Farbe, durch die Wellenspuren an der Oberfläche, und endlich durch eingewachsene Thonschieferstücke leicht kenntlich sind, be- schränken sich nur aut den nordöstlichen Theil der Gebietes, nämlich an den Gebirgsrand, wo sie mehrere unbedeutende Streifen bilden. Die mioeäne Salzformation zeigt sehr wenig Auf- schlüsse, so dass man hier die Schichtenfolge gar nicht sehen kann, und somit nur auf das Studium der analogen Verhältnisse weiter im Osten angewiesen ist. Der Verfasser acceptiert die Ein- theilung des Dr. Zuber, wornach die rothen Thone das Liegende, und der eigentliche Salzthon das Hangende der Formation bildet. Bezüglich des Diluviums, das nur eine unbedeu- tende Rolle spielt, unterscheidet der Verfasser das Terrassendi- luvium, hauptsächlich aus Schotter bestehend, ferner den Lehm. Es ist meistens unmöglich, in dem Diluvium des Vorlandes eine Unterscheidung zwischen dem Löss und dem sog. Berg- lehm vorzunehmen. Der Verfasser konnte sich an der Hand älterer geol. Karten überzeugen, dass diese Begriffe sich grössten- theils deeken, ihre Unterscheidung aber meistens unbegründet ist. Das Alluvium wird auf der Karte nur selten berücksichtigt. Der beschreibende Theil. Es folgt nun (8. 21 bis zum Schluss) der beschreibende Theil, in dem die einzelnen Profile längs der grösseren Flüsse beschrieben werden. Es ergibt sich, dass bezüglich der Tektonik dieser Theil des Gebirges den gewöhnlichen, man möchte sagen langweiligen Typus der Ostkarpathen trägt. Überall dasselbe einseitige ge- faltete Gebirge, mit den nach Norden überschobenen Fallen, so dass man in jedem Profil südwärts fallende Schichten be- RESUMES 53 merkt, die den vorwärts geneigten Antiklinalen und Synklinalen angehören. Seltener kommen senkrechte Sättel und Mulden vor, welche dann durch die divergierende oder convergierende, nicht parallele Schichtenstellung leicht kenntlich sind. Die Verwer- fungen sind auch nicht besonders häufig, meistens sieht man nur unbedeutende locale kurze (Juerbrüche, oder etwas längere dem Streichen der Schichten folgende Dislocation, welche die Grenze zweier Horizonte markiert. a) Bystrzyca Nadwörnianska (auch Schwarze B. genannt). Der Grenzkamın wird von einem Sandstein auf- gebaut, der in petrographischer Beziehung mit dem typischen Magurasandstein wenig Ähnlichkeit aufweist. Kemeswegs aber darf hier die Vertretung des Jamnasandsteines (wie dies auf der Karte von Paul und Tietze dargestellt ist) vermuthet werden. Dieser Sandstein der Grenzkette steht mit den Menilitschiefern im innigsten Zusammhange, da die letzteren sowohl mit ihm alternieren, als auch stellenweise das Hangende desselben bilden. Wenn man thalab schreitet. kommt man in das Gebiet der Menilitschiefer, der ob. Hieroglyphenschiefern (die auf der Karte der geol. R. A. nicht angedeutet sind) und des Jamna- sandsteines. Bei Zielona erscheint ein Sattel von Ropianka- und- plat- tigen Schichten, der von den Vorgängern des Verfassers über- sehen wurde, dann folgt der Jamnasandstein, der das Liegende der grünen Hieroglyphenschichten bildet. Nordöstlich davon be- ginnt bereits das Gebiet des schon im Hefte Nr. II beschriebe- nen Kartenblattes. b) BystrzycaSolotwinska (Goldene Byst.). Der Fluss entspringt in der mächtigen Jamna-Sandstein- kette der Sywula. Es ist das ein seltener Fall bei den grös- seren ostgalizischen Flüssen, indem sie fast durchgehends in dem oligocänen Grenzkamme ihre Quellen haben. An der Mündung des Lopuszna-Baches erscheinen Ro- piankaschichten im Liegenden der mächtigen massigen Sand- steine. 54 RÉSUMÉS Vor Huta stossen die Menilitschiefer in einer Verwer- fungsfläche an die massigen Sandsteine an. Die mächtige Ent- wicklung der Ropiankaschichten bei Porohy wurde bereits früher erwähnt. Paul und Tietze hielten sie irrthümlich für Eocän. Der tektonische Bau dieses Punktes ist ziemlich compliciert, in- dem (auf der rechten Seite des Flusses) die Menilitschiefer, zufolge einer Verwerfung, an die Kreidegesteine angrenzen. Bei Jablonka am Fusse des Berges „Turawa“ erblickt man den miocänen Salzthon in der nächsten Nähe der Ro- piankaschichten. Nördlich davon ist alles von diluvialen Bil- dungen oder Sümpfen und alluvialem Schotter eingenommen, so dass nur hie und da der miocäne Salzthon zu Tage tritt. e. Homnica. Der Fluss entspringt an dem Nordabhange der Popadia- Gorgan-Kette, an deren Zusammensetzung unter anderem auch ein Sandstein theilnimmt, der vom Verfasser für em Aequivalent seines Ciezkowicer Sandsteines gehalten wird. Im Liegenden aller dieser Schichten lassen sich die Menilitschiefer beobachten, so- mit ist die Ansicht früherer Forscher, dass hier theilweise die „mittlere Gruppe“ vertreten ist, unrichtig. In ziemlich regelmässiger Aufeinanderfolge kommt man dann auf eine Menilitschieferzone, auf grüne ob. Hieroglyphen- schichten, endlich auf massigen Sandstein, der in der Gegend von Osmoloda eine grosse Mächtigkeit erreicht, und in seinem Liegenden, die Ropiankaschichten aufweist. Er bildet nun eine mächtige Zone, die sich bis nach Jasien erstreckt und nur einmal durch einen Zug von oberen Hieroglyphenschichten unterbrochen wird. In der Gegend von Perehinsko sieht man nur Menilit- schiefer, denen noch jüngere im nächsten Capitel zu bespre- chenden Dobrotowerschichten vorgelagert sind. d) Die Umgebung von Dolina. Die Karte der geol. R. A. ist — was dieses Blatt an- belangt — als veraltet und besonders in ihrem nördlichen Theile als ganz unzuverlässig zu bezeichnen. RÉSUMÉS 53) Indem nun der Verfasser die Beschreibung des — auf diesem Blatte dargestellten — Terrains im Osten beginnt, kommt er auf den eoeänen, zuerst von Zuber beschriebenen Sattel von Majdan zu sprechen. Seine Ansichten über den dortigen Naphta- Bergbau werden acceptiert. Nördlich davon, und zwar zwischen Sloboda Niebylowska und Zdziary, sieht man an dem Zomnicaufer theils Menilit- schiefer und Dobrotower, theils aber auch jüngere miocäne Schichten, — nämlich den Salzthon aufgeschlossen. Hie und da treten Naphtaspuren zu Tage, in einem Schachte am Czer- lenybache ist man sogar auf kleinere Ozokeritadern gestossen, so dass hier Probebohrungen in dieser Richtung ganz angezeigt wären. Das Gebiet auf der linken Seite des Flusses, namentlich die Gegend von Rypne, wo seit Jahren ein wenig ergiebiger Bergbau existiert, ist bereits von Zuber und Tietze dargestellt worden, — jedoch werden vom Verfasser viele Details, und zwar parallele Profile beschrieben. Bezüglich der Naphtaspuren, die im N. des Terrains, also bereits im Gebiete miocäner Schichten zu Tage treten, spricht der Verfasser die Ansicht aus, dass es angezeigt wäre eine Probebohrung in der Gegend von Jaworöw zu machen, um sich zu überzeugen, ob nicht etwa ein älterer Sattel hier die petroleumführende Formation darstellt; die ausgezeichnete Qualität des leichten Erdöles macht diese Annahme ziemlich wahrscheinlich. Sollte das Petroleum sich nur auf Dobrotower- schichten und Menilitschiefer beschränken, dann ist aller- dings keine Aussicht vorhanden, grössere Quantitäten zu er- reichen. Der Verfasser nimmt Gelegenheit, sich auch über die Chancen der Petroleumgewinnung in Majdan und Rypne zu verbreiten. ec) Das Swiea-Thal. Im Quellengebiet sieht man vorwaltend Schiefer, deren treffende Charakteristik bereits von den Wiener Geologen ge- geben wurde. Sie ähneln den Menilitschiefern, die sie hier zu 56 RÉSUMÉS vertreten scheinen. Hier ist auch der Cie/kowicer Sandstein entwickelt, der durch seine aschgrauen Blöcke leicht kenntlich ist. Weiter unten gelangt man in das Gebiet der echten Me- nilitschiefer, die hie und da von grünen Hieroglyphensand- steinen unterlagert werden. Die Gegend von Ludwiköwka, die eine grosse Menilit- schiefersynklinale, zu beiden Seiten von jüngeren Hieroglyphen- sandsteinen begrenzt — darstellt, ist bereits früher beschrieben worden, — nur ist die Darstellung der Verhältnisse südlich von Ludwiköwka bei Josephsthal auf der Karte der geol. R. A. unrichtig. Sehr interessant ist das Auftreten von echten Ropianka- schichten in Seneezöw (SW. v. Ludwiköwka) unweit von der ung. Grenze im Gebiete zweifellosen Oligoeäns. Nördlich von Ludwiköwka kommt zuerst der massige Sandstein, und später bei Solotwina zweifellose Eocänschichten vor. Durch einen glücklichen Nummulitenfund ist es dem Verfasser gelungen, hier einen eocänen Sattel zu constatieren und somit die ältere Karte richtig zu stellen. Es folgt nun ein mächtiges Gebiet des Jamnasandsteines, der an seiner Stelle, und zwar an der Mündung des Luchowiec- baches längs einer Verwerfung an die Menilistehiefer stosst. Bei Zakla erscheint ein älterer Sattel (Ropiankaschichten), worauf massiger Sandstein und nach einer Verwerfung Menilit- schiefer folgen. Dass bei Wygoda ein Jamnasandsteinsattel, den die älte- ren Forscher übersehen haben, deutlich unter jüngeren Bildun- gen zu Tage tritt, ist bereit von Zuber hervorgehoben worden. f) Mizunkafluss. Das romantisch schöne, aber wenig geologische Aufschlüsse aufweisende Thal, stellt nicht viel Interessantes dar. Der Verfasser ergreift nur die Gelegenheit, um manche ältere Beobachtungen richtig zu stellen und zu ergänzen. g) Ähnlich wird auch im Brzarathale das von frü- heren Forschern ganz übersehene Auftreten von älteren Schich- ten beschrieben. RESUMES 7 h) Das Gebiet des Oporflusses von seiner Quelle bis Hrebenöw. Der 1743 m. lange Tunnel bewegt sich in plattigen Sandsteinen und Schiefern die h. 10—11 strei- chen und südwärts fallen. Im 750 m. auf der galiz. Seite wurde eine starke Verwerfung, die mit Zertrümmerung der Gesteine verbunden ist, constatiert. Die echten Magura- oder Ciezkowicer Sandsteine scheinen hier ganz zu fehlen. Das Gestein, das man hier sieht, ist ent- weder der erwähnte plattige, gelblichgraue Sandstein mit ver- kohlten Pflanzenresten, oder ein auffallender dunkler Sandstein mit weissen Kalkspathadern, oder endlich ein feinkörniger Sand- stein, der in seinen Klüften ausser dem Kalkspath auch kleine Bergkrystalle (Dragomiten) enthält. Weiter unten sind dunkle Schiefer, die aber echten Menilitschiefern gar nicht ähnlich sind, vorherrschend. Die Karte der geologischen R. A. zeigt hier Jamnasand- stein und Menilitschiefer, — beides ist unrichtig, doch wird im Texte eine etwas andere Ansicht zum Ausdruck gebracht. Der Verfasser hält diesen ganzen Complex für Oligocän und breitet sich des näheren darüber aus. Sehr interessant ist der Umstand, dass in der Gegend von Tarnawka im Gebiete dieses Alttertiärs mehrere Aufbrüche von Ropiankaschichten zu Tage treten und das unmittelbare Liegende desselben bilden. Die schönen Inoceramenschalenstücke, die hier vom Verfasser gefunden wurden, lassen über das cretacische Alter dieser Schich- ten keinen Zweifel aufkommen. Die oben angeführten schwar- zen Schiefer gehen bei Stawsko in echte Menilitschiefer über, die man übrigens auch in einem Seitenthale bei Wolosianka beobachten kann. In letzterer Localität ist auch ein Ropianka- schichtensattel sichtbar. An der Mündung des Rozankabaches beginnt das Gebiet des Ciezkowicer Sandsteines, der bereits Paul und Tietze auf- gefallen ist, und von denselben mit dem Localnamen „Sand- stein von Holowiecko“ belegt wurde. Das Profil längs des Oporflusses, zwischen dem genannten Punkte an der Mündung des Rozankabaches und Hrebenöw, stellt manches Interessante 58 RÉSUMÉS dar. So ist z. B. ein Punkt auf der rechten Seite des Opor- flusses bei Tuchla zu erwähnen, wo petrographisch typische Ropianschichten das unmittelbare Liegende der nummuliten- führenden Schichten bilden. Der übrige Theil des Profils stellt die regelmässige Auf- einanderfolge der älteren und jüngeren Horizonte dar. 9. — A. Beck. Przyczynek do fizyologii czesci ledzwiowej rdzenia Zaby. (Beitrag zur Physiologie des Lendenmarkes beim Frosche). Der Verfasser hat sich in dieser Arbeit die Aufgabe gestellt, die Richtigkeit der in der Neurophysiologie ver- breiteten Meinung, dass nämlich dem unteren Rückenmarkstheile des Frosches die Fähigkeit der Reflexthätigkeit abgehe, zu prü- fen. Zu diesem Zwecke stellte der Vf. zahlreiche Versuche an, die in drei Reihen eingetheilt werden können. Zur ersten Reihe gehören die Versuche, in denen das Rückenmark schichtenweise bis zur Lendenschwellung durchgeschnitten und die Reflexe ver- mittelst der Türck’schen Methode geprüft wurden. Diese Ver- suche erwiesen, dass die Reflexe zwar desto schwächer werden, je niedriger der Durchschnitt gemacht worden ist, dass aber, wenn nur die Intumescentia lumbalis und die Rückenmarks- wurzel für die hinteren Extremitäten unberührt geblieben sind, die Reflexe erhalten bleiben. Daraus schliesst der Verf, dass der untere Theil des Rückenmarkes mit den erhaltenen centri- petalen und centrifugalen Nervenbahnen zur Entstehung von Reflexen völlig hinreichend sei. Der Vf. hebt hervor, dass diese Meinung bereits im Jahre 1884 von Herrn Prof. Gad ausge- sprochen wurde. Als Ursache der Herabsetzung der Reflexe nach jeder Durchschneidung betrachtet der Vf. die durch dieselbe hervorgerufene Hemmung und stützt seine Behauptung auf Thatsachen, die bereits aus Untersuchungen anderer Autoren bekannt sind, sowie auf die Ergebnisse einer zweiten Reihe von Versuchen. 2 3 76) RÉSUMÉS 91 In denselben prütte der Vf. die Reflexe nicht nur unmittelbar nach jedem Durchschnitte, sondern auch nach Ablauf einer kürzeren oder längeren Zeit. Es zeigte sich dabei, dass unmit- telbar nach der Durchschneidung die Reflexe immer schwächer waren als später, und dass der Zuwachs in der Stärke der Reflexe in gewissen Grenzen in geradem Verhältnisse zur Zeit stand, welche vom Augenblicke der Durchschneidung des Rüc- kenmarkes verstrichen ist. Dieser Umstand zeigte, dass die Herabsetzung der Erregbarkeit des Rückenmarkes eine Folge der hemmenden Einflüsse war, deren Ausgangspunkt die beim Durchschnitte mechanisch gereizten nervösen Elemente bildeten. Vermittelst der letzten Reihe von Experimenten endlich sucht der Vf. die von den seinigen abweichenden Resultate ande- rer Autoren zu erklären. Er untersuchte nämlich die Bedeutung einzelner Rückenmarkswurzeln für die Reflexe der hinteren Extremitäten auf diese Weise, dass er nach genauer Bestim- mung der Reflexe eine oder mehrere der letzten hinteren Wurzeln durchschnitt und hiernach das Verhalten der Reflexe wiederholt untersuchte. Da diese Untersuchungen gezeigt haben, dass für die Erhaltung der Reflexe die ersten (oberen) hinteren Rücken- markswurzeln die bedeutendste Rolle spielen, glaubt der Vf. an- nehmen zu dürfen, dass das Fehlen der Reflexe nach Durch- schneidung des unteren Rückenmarktheiles in der manchmal kaum bemerkbaren Beschädigung dieser Wurzel liegt. Ausser- dem schreibt der Vf. der oben erwähnten Henrmungswirkung in dieser Hinsicht auch einen bedeutenden Einfluss zu. 10. — K. Miczysskı. „Mieszance Zawilcöw (Anemone L.) pod wzgledem ana- tomieznym*. (Anatomische Untersuchungen über die Mischlin- ge der Anemonen). Erst in Verbindung mit der anatomischen Forschung gibt die Morphologie cin vollständiges Bild der untersuchten Pflanzen- form; jedoch die Mannigfaltigkeit des anatomischen Baues der 60 RÉSUMÉS Pflanzen in einer und dersslben systematischen Gruppe, ver- eitelte oft alle Bemühungen, die anatomischen Merkmale für die botanische Systematik in grösserer Ausdehnung zu ver- werten. Der Wert der pflanzenanatomischen Forschung für die Systematik wächst mit der Verengung des Kreises der zu ver- gleichenden Pflanzenformen. In diesen Fällen nämlich, wo das blosse äussere morpho- logische Betrachten keine volle Gewissheit verschafft, kann die Pflanzenanatomie oft ganz vorzügliche Dienste leisten. Diese Fälle kommen vielfach bei Betrachtung der Pflan- zenmischlinge vor. Hier kann man im anatomischen Baue die charakteristischen Merkmale der elterliehen Formen, mehr oder weniger ausgeprägt, finden, und zwar oft in demselben Masse wie das auch in der äusseren Gestalt des Mischlinges vorkommt. Das Auftreten der elterlichen Merkmale im anatomischen Baue der Mischlinge und ihrer Verbindung mit einander ist sehr mannigfaltig. Im Allgemeinen kann man drei einfache Verbindungsweisen annehmen, und zwar: a) Gleichartiges Auftreten anatomischer Merkmale beider Eltern neben einander. b) Der Mischling zeigt einen völlig mittleren Bau zwi- schen zwei elterlichen Formen. c) Es tritt im Mischlinge die eine elterliche Form mehr, die andere weniger hervor. Diese drei einfachen Verbindungsweisen kommen jedoch in den Mischlingen selten rein und typisch vor; vielmehr tre- ten zahlreiche Übergänge und Combinationen dieser drei Ty- pen zum Vorschein. In der jüngst erschienenen Abhandlung Brandza’s über die Anatomie der Mischlinge (Recherches anatomiques sur la structure des hybrides. Revue generale de Botanique 1890), nennt er Mischlinge von verschiedenen Pflanzen, die nach der obigen Bezeichnung den Typen: a, 5 und der Combination: ab entsprechen. Wettstein hat in den Mischlingen von Pinus- RESUMES 61 und Juniperus-Arten immer einen vollkommen mittleren Bau gefunden, also den zweiten Typus: 2. Der anatomische Bau der Anemonen (Anemone L.) scheint auf den ersten Bliek ziemlich gleichartig; bei näherer Betrach- tung jedoch findet man sehr ausgeprägte Verschiedenheiten und charakteristische Merkmale, welche sich constant bei einer Form wiederholen, abgesehen von den zahlreichen Veränderungen, die in einer und derselben Art, sogar in einem und demselben Individuum, während des Lebens unter den verschiedenen äus- seren Einflüssen auftreten. Solche eonstante Merkmale sind z. B. der Bau des Holzcylinders in der Hauptwurzel der Anemonen, das Vorhandensein oder das Fehlen und die Gruppierung der Sklerenchymfasern in der Rinde der Wurzel und Rhizome, u. S. w. Bei den Anemonen-Mischlingen findet man fast nie in der ganzen Pflanze einen gleichartig mittleren Bau; es tritt viel- mehr bei ihnen oft in dem einen Organe die eine, in dem an- deren die andere Weise der Verbindung elterlicher Merkmale mit einander. Dem entsprechend theilt sie der Verf. in drei Gruppen, bei welchen je zwei der vorerwähnten Verbindungs- weisen Auftreten, nämlich: (nach dar vorherigen Bezeichnung) die Combinationen: ab, ac und de. 1) Bei der ersten Gruppe findet man an einem Organe das Auftreten der Merkmale beider Eltern neben einander in mehr oder weniger gleichem Grade; in dem anderen Organe dagegen nimmt der Mischling in Bezug auf seinen inneren Bau eine fast vollkommen mittlere Stelle zwischen beiden Eltern ein. Hieher gehören die Mischlinge: Pulsatilla pratensis Mil. X X patens Mill, pratensis x Halleri, pratensis >< vulgaris und Anemone nemorosa L., X ranunculoides L. Bei Pulsatilla pratensis X patens treten im Rhizome die Merkmale beider Eltern zusammen auf; man sieht dort die kleinen Bündel der Sklerenchymfasern in der äusseren Partie der secundären Rinde, zwischen den Weichbastbündeln lich wie bei P. pratensis. Ausserdem aber treten noch im übri- ähn- gen Rindenparenchym isolierte Sklerenchymfasern, wie das 62 RESUMES bei P. patens vorkommt. In den Blattstielen und Blütensten- geln steht der Mischling in der Mitte zwischen beiden Eltern gleichfalls in Bezug auf die Anordnung der Sklerenchymfasern um die Weichbastbündeln. Ein ähnliches Verhalten zeigt auch Pulsatilla pratensis x Halleri und pratensis X vulgaris. Bei der letzteren tritt aber der Einfluss der P. vulgaris etwas schärfer hervor. Anemone nemorosa L., X ranunculoides L., zeigt in dem Speichergewebe des Rhizoms einen mittleren Bau. Während bei A. nemorosa dieses Speicherparenchym eigenthümliche collen- chymatische Verdiekungen besitzt — und bei A. ranunculoides die Wände dieser Gewebe keine Spur einer Verdickung zeigen, treten beim Mischling die Verdiekungen zwar constant, aber viel schwächer als bei der Mutter hervor. In den Biatt- und Blütenstielen weist die gute Ausbildung der Sklerenchymbücdel auf den Einfluss der Mutter (nemorosa) hin; die Anordnung der Gefässbündel im Blattstiel nähert sich dem Typus A. ranun- culoides; nämlich: das stete Auftreten von zwei kleineren Ge- tässbündeln auf der Innenseite des Blattstieles. 2) Bei der zweiten Gruppe tritt die Verbindung des Ty- pas: a mit c auf. Die hieher gehörenden Mischlinge: Anemone elegans. (japonica Sieb. et Zuce. X vitifolia L.) und A. trifolia X x memorosa zeigen in den einen Organen, die mütterlichen oder väterlichen Merkmale stärker hervortretend, während in den anderen Organen ein gemeinsames gleichartiges Auftreten der elterlichen Formen stattfiden kann. In der Wurzel von A. elegans und zwar im Holzeylinder findet man denselben Bau wie bei À. vitifoha. Anemone trifolia X nemorosa zeigt im Rhizom keine Spur von collenchymatischer Verdickung des Speicherparenchyms — nähert sich also entschieden der 4. trifolia; in Blattstielen dagegen besitzt sie den Bau der À. ne- morosa. 3) Bei der letzten Gruppe der Mischlinge tritt in den einen Organen der fast vollkommen mittlere Bau auf, in den anderen Theilen der Pflanze aber überwiegt eines der Eltern entschieden — Hieher gehören Anemone silvestris >< magella- RÉSUMÉS 63 nica, À. virginiana X hudsoniana, A. virginiana X silvestris und Putsatilla pratensis X albana. Bei den Mischlingen A. silvestris X magellanica und A. virginiana > hudsoniana, steht der Bau des Holzeylinders in der Hauptwurzel gänzlich in der Mitte zwischen den elterlichen Formen. Der Holzkörper von A. silvestris bildet einen massi- ven Cylinder mit schwer erkennbarem primären diarchischen Bau. Bei À. magellanica zeigt der Querschnitt der Wurzel zwei deutliche Flügel der Gefässe, getrennt durch zwei breite Mark- strahlen. Der Mischling hat auch deutlichen diarchischen Bau, im Holze der Wurzel aber sind die Markstrahlen beinahe um die Hälfte schmäler als bei A. magellanica. Der Mangel an Sklerenchymfasern in der secundären Rinde der Wurzel weist auf den stärkeren Einfluss der A. magellanica, und ebenso über- wiegt diese Form auch im Baue der Blätterstiele u. Blüten- stengel. Am interessantesten aber ist bei diesen zwei Mischlingen das Verhalten der Blattspreiten in Bezug auf die Spaltöffnun- gen. Während A. magellanica u. hudsoniana auf der Oberseite ihrer Blätter Spaltöffnungen besitzen, die A. silvestris u. vir- giniana aber gar keine: treten in den Mischlingen: A. si- vestris X magellanica u. virginiana > hudsoniana die Spalt- öffnungen auf der Oberseite der Blätter auch immer, jedoch nicht so zahlreich vie bei dem Vater, und stets in einer sol- chen Menge, dass ihre Gesammtzahl auf der Ober- und Unter- seite eines Quadratmillimeters des Blattes genau im Mittel steht, zwischen ähnlichen Gesammtzahlen von den Blättern der elter- lichen Pflanzen. Bei Pulsatilla pratensis >: albana sieht man im Rhizom den stärkeren Einfluss von ?. pratensis; der Bau des Blatt- stieles aber steht in der Mitte zwischen beiden Eltern in Be- zug aufdie Anordnung und die Dicke der Sklerenchymbündeln. Das Auftreten eines neuen anatomischen Merkmales bei den Mischlingen, welches bei den Eltern nicht vorkam, wurde bisher nicht beobachtet. 6% RÉSUMÉS Im Uebrigen steht der anatomische Charakter eines Misch- linges fast immer mit dem äusseren morphologischen in einem engen Zusammenhange, und wo man in der äusseren Gestalt des Mischlings den grösseren Einfluss einer elterlichen Art wahrnimmt, kann mann, fast immer mit Gewissheit, auch auf das stärkere Hervortreten der anatomischen Merkmale derselben Art im inneren Baue des Mischlinges schliessen. 11. — S. Dicxsreix. Q zasadach teoryi liczb Hoene-Wronskiego. (Les prin- cipes de la théorie des nombres de Hoene-Wronski). Hoëne-Wronski a fait connaître ses idées sur la théorie des nombres et ses méthodes pour la résolution des congruences, dans son ouvrage philosophique: „Introduction a la philosophie des math@matiques“ (1811), et principalement dans sa „Reforme du savoir humain“ (tome 1), (1847). Malgré un extrait de ses théories donné dans l’,Encyclopédie mathématique“ de Mont- ferrier et les deux petits écrits de Hanegraeff (1860) et de Bukaty (1873) qui s'occupent de la démonstration de trois lois principales de la théorie des congruences énoncées sans déduction par l’auteur de la , Réforme du savoir“, les méthodes de Wronski sont restées presque inconnues jusqu'à ce jour. Cependant, le point de vue philosophique sous lequel Wronski envisage l’objet de la théorie des nombres, le lien systématique qu'il établit entre les divers problèmes de cette science, le concept de deux nombres ca- ractéristiques des congruences (genre et espèce), la deduction de la loi de réciprocité — qui d’ailleurs ne nous paraît pas être convainquante, — et surtout les méthodes générales et pratiques pour l'évaluation des quantités inconnues, — tout cela est d’une originalité peu commune. C’est par cet aperçu que l’auteur croit devoir appeler l'attention sur les idées de Wronski et sur ses méthodes re- marquables pour la résolution des congruences. Il traite dans ce petit écrit les sujets suivants: 1. La théorie des nombres RESUMES 65 dans le système des sciences mathématiques et l’objet de cette science, d’après Wronski. 2. Les fonctions „aleph“ dans la thé- orie des nombres. 3. La notion de congruence 4. La méthode gé- nerale ancienne (1811) de la résolution des congruences, 5. Les théorèmes de Fermat et de Wilson. 6. La loi de réciprocité des nombres premiers. 7. Les trois lois dites téléologiques de Wron- ski. 8. La résolution de la congruence binôme x" — a (mod. M). ay” = o (mod. M). 10. Le problème de décomposition des nombres entiers en facteurs. 11. La résolution des congruences de la forme A,+ A, x + A, x° ....+ A, x" = o (mod. M). 12. La résolution des con- gruences des ordres supérieurs. 13. La résolution des équations indéterminées de tous les ordres et de tous les degrés. 9. La résolution des congruences z" G\à K. a, 0m Naktadem Akademii Umiejetnosei pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw. — Drukarnia Uniwersytelu Jagieiloñskicyu, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza, 1 marca 1842. brairie de la Société anonyme polonaise (Spölka wydawnieza polska) à Cracovie. Philologie. — des morales et politiques. »Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /CJasse de philologie, Classe | d'histoire et de philosophie, Mémoires), in 4-to, vol. II— VIII (38 planches, vol. I épuisé). — 30 fi. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.e /Classe de je Philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XV (5 planches. vol. I a pd — 37 fl. 50 kr. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe à skin et de philosophie. Séances el travaux), iu 8-vo, vol. HI—XII, XV—XXVII 454 pl) — 55 fl. Y »Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- tes rendus de la Commission de l'histoire de Part en Pologne], in 4-to, 4 volu- mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fi. »Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis sion de linguistique), in 8-vo, 4 volumes. — 10'50 fl. »Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne}, in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. Corpus antiquissimorum. poëtarum Poloniae latinorum us- que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- wiez. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. »Biblioteka pisarzöw polskich.e /Dibliotheque des auteurs polonais du XVI siècle), in 8-vo, 20 livr. — 12 fl. Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- trantia, in 8-vo imp., 16 volumes. — 62 Al. Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. II, XII Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki ır fl. — Vol. II, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 l.— Vol. V, VII, Cod. di- plom. civivitatis Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol, VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl. Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl.. Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, g (I—IV, VI—VIITI, X, XI.) Dr TERN Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1533, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. u, Chronicorum. Bernardi Vapovii pars posterior ed. 2 ijski. 3 fl. — Vol. ni. Stephani Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredyñski: 3 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 Hr Vok XI, Diaria Comitio- rum R. Polon. 1587 ed. A. Sokolowski. 2 fl. Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 6 vol.—ı8f. Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 12 volumes, — 73 fl. Vol. 1 Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisi. et Cracov. epistolae ed. Wistocki % 1546—1553. 5 fl. — Vol. 11, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- czycki. 10 fl. — - Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis [II (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl, — Vol. IV, IX, Card. Stanislai Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. VI, Acta Regis Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 i:lustrandas ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—ı586 ed. Pol- kowski. 3 fl. — Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II—V. — 41fl. »Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit polonais) in 4-to, vol. I—X. — 36 fi. Vol. I, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel: 6 fl. — Vol. II, Correctura statutorum et consuetudinum regni Pol niae a. 1532, ed. Bobrzynski. 3 fl.— Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Böorzynski. 3 fl. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzynski 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed Ulanowski. 6 fl. — Vol. VII, An- tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX. Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- szynensis 1647—1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed. Ula- nowski. ı fl. i Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fl. ps droit civil en Bt in 8-vo, ES — 1 fl. 20 gra | bezkrélewia po skonie Jana IIL« /ZL’interrègne après Le mort de Fe Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jau Sniadecki.« 5 étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 31. Wislocki W., Catalogus cote manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracos ue. in 8-w Cracoviae 1877—1881. — 13 f. Sadowski J. N., » Wykaz zabytköw prze historycznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (0 planches) — 60 k Zakrzewski V. 2 »Po ucieczce Henryka.« (L'éniirrègne après le départ de Hen- ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zaranski S., » Geografczn imiona slowiañskie « (Dictionnaire géographique des pays slaves); in 8-vo, 1878. 2 fl Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende de S. Pe: in 4-to, 1880 (65 planches), — 6 fl. Zebrawski T., »Teofla o sztukach ks. troje.« /7#eophili Diversarum artium schedula, trade en po- : lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K. , » Andrzej Patrycy ‚Ni- “a decki.« /A. P. N., étude littéraire), 1522—1580, in 8-vo, 1892. — 3 FA jr Krasifiski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« Feed de la lan- gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki przedhistoryczne etc. "Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte polonais et français, in 4-to, 1879— 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). — 8 f.. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« VERF: d'heures de Venceslas, mo- nument de lancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887.— ıfl. Semkowicz A, »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.« (Analyse critique de lÆHistoria Po- lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija polska,« 8-vo, 1872— 1888, 11 volumes. — 110 fl. Kolberg O., »Lud, jego zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888, 19 volumes (V— XXI). — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ry2a- nowski.« (Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra- vures). — 5 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- niu.« (Sur l’origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889. —4fl. Czerny F., »Og6lna geografija handlu.« /Geographie commercial in 8-vo, 1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« /Zstoire de la Phi 5 losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl. Finkel L. »Bibliografia histo- ryczna polska.« (Bibliographie N'histoire de Pologne), t. I. in 8-vo, 1891 — 6 fi. Sciences mathématiques et naturelles. »Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVIIJ, 151 planches, vol. I épuisé). — 80 fl. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.« /Séances et travaux), in 8-vo, 22 volumes (159 planches). — 735 fl. »Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comftes rendus de la Commis sion de physiographie), in 8-vo, 22 volumes (III. IV—XXVI, 42 planches, vol. I. IL. IV. V épuisés). — 95 fl. »Atlas geologiczny Galicyi.e /Allas géologique de la Galicie), in fol, 2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl. > »Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la Com- mission d'anthropologie), in 8-vo, 14 vol. U—XV (91 pl, vol. I épuisé). — 50 fl. Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, à 1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazéw technicznych tyczacych sie budownictwa « /Terminologie de larchitecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl Franke J. N., »Jan Broiek.« /F. Broscius, mathématicien polonais au XVII. siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania obiegu cial niebieskich. « (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej podczas porodu skutkiem pekniecia macicye. /Coupe du cadavre gelé d'une per- sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan nn M ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. Kotula B., »Rozmieszczenie rosin naczyniowych w Tatrach.« /Distributio plantarım vasculosarum in monïibus Tatricis), 8-vo, 1891. — 5 fl. < »Rocznik Akademii.« Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1800 17 vol. (1873 épuisé) — 10 fl. 20 kr. »Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« /Memoire sur les travaux de l'Académie 1877—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. © HD ——— — — —— # : CRACOVIE IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE | | | Sr489e, : B … acanésue DES SCIENCES DE | CRACOVIE A éré A NN de a S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH : | PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. LL EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: ($: 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Maje Fe mes par S. M. l'Empereur. Here __ ($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: re a) classe de philologie, 5) classe d’histoire et de philosophie, c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. ($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans cette langue que paraissent ses publications. Le Bullelin international patail lous les mois, à £ exception Des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des séances (en français), la deuxième les résumés les mémoires et ccmmunicalions (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 2 Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. Nakladem Akademii Umiejetnosci pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw, 1892. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. BEN. V D APR 19 189 BULLETIN INTERNATIONAL DE DACADEMIE DES SCIENCES DELERACONVIE: No 3. Mars. 1892. Sommaire: Séances du 7, 14 et 21 mars 1892. — Résumés: 12. Di- bliotheque des écrivains polonais des 16° et 17° siècles. — 13. J. Kar- LENBACH. Analyse critique du drame latin de Simon Szymonowiez (Simo- nides) intitulé „Castus Joseph“. — 14. M. Sas. Etudes métriques sur les poésies latines de Jean Kochanowski. — 15. J. Larkowskı. Men- dog, roi de Lithuanie. — 16. W. KerrzyNskt. Les frontières de la Pologne, au 10° siècle. — 17. L. BirkenmagJer. Martin Bylica d’ Ol- kusz et les instruments astronomiques légués par lui à 1’ Universite de Cracovie, en 1492. — 18. A. Mars. De l’adenome malin de la ma- trice — 19 M. Racızorskı Sur les Desmidiacées rapportées par M. E. Ciaston de l'expédition de la corvette „Saida“ dans son voyage autour du monde. — 20. S. Sırorskı. Sur les fonctions physiologiques de la bulbe de pomme de terre. Séances EN RD — Classe de Philologie Séance du 14 mars 1892 Présidence de M. C. Morawski Le Secrétaire présente les dernières livraisons de la Bi- bliothèque des écrivains polonais des 16° et 17° siècles (livr. 17—20) 1). M. Léon Srerxsaca donne lecture de son mémoire. Sur les poésies de Callimachus de Cyrène. M. Morawski, rapporteur, rend compte des trois travaux récemment présentés à la Classe: Analyse critique du drame 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 71. 68 SÉANCES latin de Simon Szymonowiez (Simonides) intitulé, Castus Joseph,“ par M. Josern Kazzexsacu, professeur à l'Université de Fribourg (Suisse) '); Études métriques sur les poésies latines de Jean Kochanowski, par M. Marrın Sas *); Contributions à l'histoire de la poésie latine en Pologne au 16° siècle, par le même. Le Secrétaire, M. L. Marınowskı présente son queslion- naire relatif aux recherches sur la dialectologie polonaise. Ce travail que M. Malinowski a executé avec le concours de ses élèves, lui a été confié par l’Académie, pour répondre à la re- quisition du Ministère de l'Instruction publique”). La Classe se forme ensuite en comité secret et décide de communiquer ce questionnaire au Ministère de l'instruction publique. Le Secrétaire rend compte des travaux des Commissions. La Commission de l'Histoire de l'Art a reçu, dans sa séance du 11 février, plusieurs communications de MM. L. Euszczxewiez, F. Pır- Kosısskı, L. Lerszy et M. Sokorowskı, savoir: 1) Sur les miniatures des manuscrits de la bibliothèque du chapitre de Cracovie (M. Luszczkiewiez) ; 2) Sur une cassette du trésor de l’église de Trzemeszno, travail d’orfe- vrerie du moyen-âge (le même); 3) Sur une statue gothique de Ste Cuné- gonde, récemment découverte dans le couvent de la congrégation de Ste Claire à Nowy-Sacz (le même); 4) Contrat de la commune de Bieez avec Petrus de Ronghe, architecte de Milan, concernant l'achèvement de la construction de l’église paroissiale de cette ville en 1560 (M. Piekosinski); 5) Sur le peintre Jean de Monti de Venise et son activité en Pologne (le même); 6) Les comptes de la cour du roi Sigismond-Auguste 1549, ma- nuscrit de la Bibliothèque royale de Berlin ms. lat. fol. 185 (M. Piekosin- ski); 7) Sur une croix réliquaire du trésor de l’église de Sandomir, de la fin du 15-e siècle (M. Lepszy); 8) Sur les miniatures italiennes de la Bibliothèque de l’Université de Cracovie et les livres d'heures français de la bibliothéque du Cte Tarnowski à Dziköw. (M. Sokolowski). Dans la même séance, la Commission procéda au renouvellement de son bu- reau: M. M. Sokozowskı est élu Président, M. L. Lerszy Sécretaire de la Commission. 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 76. — 2) ib. p. 79. — 3) On se propose, sur l'engagement de la Société dialectologique de Vienne, de remasser des maitres d'école des villages, des matériaux relatifs à la dialectologie de toutes les langues de l’Empire d'Autriche, à l’aide de questionnaires de ce genre, par l’intermédiaire. SÉANCES 69 Classe d'Histoire et de Philosophie Séance du 21 mars 1892 Présidence de M. F. Zoll Le Sécretaire présente les dernières publications de la Classe : J Larkowsrr. Mendoc kröl litewski. /Mendog, roi de Lithuanie). Mé- moires in 8-0, 28-e vol., p. 300— 453, avec 1 carte !). W. Kerezysskı. Granice Polski w wieku X. (Zes frontières de la Po- logne au 10-e siècle), Mémoires in 8-0, 30-e vol., p. 1—32, avec 1 carte ?). M. Josern Kueezysskı, professeur à l'Université de Cra- covie, donne lecture de son mémoire: Sur les conscriptions de la population dans la République de Pologne *). Classe des Sciences mathématiques et naturelles 0: Séance du 7 mars 1892 Présidence de M. E. Janczewski M. F. Karlinski, m. t., rapporteur, rend compte du tra- vail de M. Louis Brrkenmaser, intitulé: Martin Bylica d’Ol- kusz et les instruments astronomiques léqués par lui à U’ Univer- sité de Cracovie, en 1492 *). M. N. Cybulski, m. t., présente le mémoire de M. Axroixe Mars, professeur à l’Université de Cracovie: De l’adénome malin de la matrice>). M. J. Rostafiñski, m. t., présente le mémoire de M. Ma- RIAN Racızorskt: Sur les Desmidiacées rapportées par M. E. 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 82. — 2) ib. p. 91 — 3) A mesure que les travaux pré- sentës dans ces séances paraitront, nous en donnerons les résumés dans le Bulletin. — 4) Voir ci-des- sous aux Résumés p. 98 — 5) ib. p. 110. 1* 70 SÉANCES Ciaston de lexpédition de la corvette Saïda dans son voyage autour du monde 1). M. E. Godlewski, m. t., donne lecture d'une communica- tion de M. S. Sixorsxi: Sur les fonctions physiologiques de la bulle de pomme de terre?) La Classe se forme ensuite en comité secret et vote l’im- pression des travaux présentés dans cette séance. 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 112. — 2) ib. p. 114. Résumés 12. — Biblioteka pisarzy polskich. (Bibliotheque des écrivains polo- nais). Livr. 16—18, 20. Herman Scnorrexa: 0 cnocie abo Zywocie cztowiekowi przystojnym. (Tr«ai- té de la vertu ou de la vie honnête. Ed. par M. SranısLas PTASZYCKT, ın 8, VIL, .952p: Cet opuscule appartient à la littérature morale-pédago- #ique sit riche, au, XVI siècle, et qui-cutren Pologne, à cette époque, de remarquables réprésentants. Enormément ré- pandu autrefois, le traité, écrit en latin, cut jusqu'à six éditions publiées à Cracovie, de 1541 à 1555, et ne laissa pas d'exercer une influence considérable sur les écrivains du temps: Nicolas Rey, Simon Marycki (Maricius), Erasme Gliezner et beaucoup d’autres s’en inspirerent. La première édition qui, probablement, vit le jour en 1527, n'est point connue; les éditions suivantes furent imprimées en 1541, à Cracovie; en 1543, à Cracovie et a Paris: ren. 1544 Là Leyde;,. en .1545,:1549,.1550, 11555, à Cracovie; en 1577, à Augsbourg. La plus ancienne traduction allemande date de 1592: elle fut publiée à Dresde. II existe ') V. Bulletin, 1891, p. 108. Le 19° fascicule de cette collection renferme les »Orichovianas, ed. par M. J. Korzeniowski, dont la publication a été déjà signalée dans le Bulletin. 1891, p. 323. 72 RÉSUMÉS encore des traductions en langue tchèque, de 1596 et de 1597; enfin on possède un texte polonais de cet ouvrage, sans date, mais évidemment de la fin du XVI‘ siècle, réimprimé ‚en 1603 et en 1631. C’est d’après la première édition dont on connait deux exemplaires (Bibl. de l'Université de Cracovie et bibl. de M. J. Przyborowski à Varsovie) que M. Ptaszycki vient de publier ce texte polonais dans le présent fascicule de la Bibliothèque des écrivains polonais. Schotten donne au mot „enota“ la signification du terme latin „virtus“ qu'il explique d’ailleurs dans le sous-titre „Vita honesta“; il n’est done pas iei question de la vertu dans acception chrétienne de cette expression. Il parle de la vertu, de son action sur l'éducation morale et pédagogique des individus, de l’önergie et de la formation du caractère, des devoirs moraux, ete. Cet excellent petit livre dut avoir sur la société con- temporaine une influence indiscutable. L’auteur, personnage peu connu, naquit à Schotten, dans la Hesse, passa quelque temps à Cologne, entre 1427 et 1537. et, outre la „Vita honesta“, écrivit quelques autres petits ouvrages touchant la morale et la pédagogie. On faisait généralement suivre notre traité d’une courte étude d’Adrien Barland, humaniste hollandais et profes- seur à Louvain (1488—1542). Cette étude portant le titre de „Institutio christiani hominis“ a des rapports étroits avec l'oeuvre de Schotten. STANISLAWA SEUPSKIEGO: Zabawy orackie. Krakôw, 1618, Wzan, Stan. JE- ZowskieGo Qekonomia. Kraköw 1638. (S. Sezursxr. Les occupations du laboureur. Cracovie, 1618 — L. S. JEZowskı. Economie ru- rale, Cracovie 1638). Réédités par M. J. RosrariNsxt, in 8°, 87 p. L'oeuvre de Sfupski est un petit poëme comptant à peine 538 vers. La forme en est charmante et témoigne du talent poétique de l'auteur. Cet ouvrage comprend un prologue et la description des quatre saisons de l’année. Le prologue cé- lèbre les louanges de la vie champêtre et de la profession du laboureur qui pourvoit à l'existence de l’homme, en fuyant le luxe des villes. L'écrivain ne se borne pas à décrire les travaux RÉSUMÉS 73 La agricoles, les occupations agraires exclusivement, il nous peint encore la vie à la campagne et les moeurs de la noblesse. Sous ce rapport, ce court poëme est un document important pour l’histoire de la civilisation au commencement du XVII ° siècle. Je poëme, publié à Cracovie en 1618, n’a été jamais ré- imprimé. La présente réimpression est faite d’après l’exemplaire de la Bibliothèque de l'Université de Cracovie. »L' Economie rurale“ de Jezowski n’est qu'un plagiat de l’opuscule de Stupski. Elle eut deux éditions: la première, en 1638, la seconde, en 1648. Mais ce plagiat est beaucoup plus étendu que le livre qui l’a suscité. Souvent Jezowski ré- produit textuellement les „Zabawy orackie,* se contentant de changer les vers de 11 en vers de 13 syllabes; le tout d’ail- leurs écrit sans talent, d’un style lourd et ennuyeux. Cepen- dant ,l'Economie* contient plusieurs détails nouveaux et parle de la vie dans les villes, à laquelle il consacre un chapitre spécial. M. Rostafinski reproduit dans sa publication la première édition de 1638, signalant les changements que l'ouvrage a subis dans celle de 1648. Potröjny z Plauta Prorra CrekrixsrieGo, 1597. (Le trinummus de Plau- te, traduit par Pierre CıERLiNsKı). Edité par M. Jean Ozugek, in 8°, 151 p. Pierre Cieklinski, (1558 —- 1604), traducteur de cette cele- bre comédie de Plaute, était secrétaire du roi Etienne Batory, et employé à la chancellerie de la couronne, sous les ordres du grand chancelier, Jean Zamoyski. Les devoirs de sa charge l’appelerent à voyager: il visita Stockholm, Rome et Constanti- nople. Il est très probable qu'il prit part aux expéditions de Ba- tory contre les Moscovites, et assista à la bataille de Byezyn, en 1588. Zamoyski le protégeait et mettait à contribution ses talents en toute circonstance. Cependant Cieklinski se retira de bonne heure à la campagne. Il était en relations et même en amitié avec les personnages les plus marquants de cette &po- que: Nicolas Firley, Jean Ostrorög, Nicolas Zebrzydowski, Rein- hold Heidenstein, Jean-Felix Herburt, le célèbre poète humani- ste Simon Szymonowiez (Simonides). Il occupe dans lhistoire 74 RÉSUMÉS de la littérature polonaise une place distinguée comme tradu- cteur du Trinummus de Plaute, l’unique comédie classique qui ait été traduite en polonais, au XVI° siècle. Ce travail n’est pas une traduction exacte de l'original: ce n’en est cependant pas une paraphrase. Le traducteur n’a pas défiguré le texte et les idées fondamentales de la comédie, il s’est seulement permis d'en arranger quelques passages secondaires, de les adapter aux moeurs et habitudes polonaises. L'action, par exemple, ne se passe pas à Athènes, mais à Léopol; les personnages ne sont plus grecs, mais polonais. Charmides qui, dans la version polo- naise, porte la nom de Skarbek, ne va pas à Seleucie, mais bien à Paris, placer son fils au college de Bourgogne; il doit ensuite s'engager dans l’armée française, et, après fortune faite, revenir dans son pays, etc. etc. Le traducteur n’a omis que 25 vers de l'original de Plaute; il est vrai qu'il en ajoute de son cru 586 dans lesquels il flagelle certaines coutumes de son temps et surtout certains principes politiques. La présente édition précédée d'une longue préface sur la vie et les oeuvres de Cieklinski, a été exécutée d’après un exemplaire de la pre- miere édition publiée à Zamosé, en 1597. Cette rareté biblio- graphique avait été déjà réimprimée à Posen, en 1873, dans un recueil des oeuvres de Plaute traduites par Jean Wolfram. Mais cette réimpression n’avait pas été faite avec tout le soin désirable, en sorte qu'il a paru indispensable de publier une troi- sième fois le Trinummus. Il existe, en polonais, trois traductions des comédies de Plaute. Sans compter Cieklinski (1597) et Wolfram mentionné plus haut (1873), le célèbre écrivain polonais J. I. Kraszewski nous a aussi donné une traduction du comique latin (Zioezöw 1888). Ces trois adaptations sont en vers. Historya prawdziwa o przygodzie Zalo$nej Ksiazecia Finlandzkiego Jana i krö- lewny Katarzyny. (Histoire authentique des malheurs deplora- bles de Jean, prince de Finlande, et de la princesse Cathe- rine. 1570). Édité par M. AzexaxDre KrausHar, in 8-0, VIII, 64 p. Ce petit volume contient le récit d’un épisode de lhistoi- re de Suède, pendant le règne d’Erie XIV. Il a été jusqui- en RÉSUMÉS 29 ei à peu près impossible de dessiner exactement le caractère de ce prince considéré comme un tyran par ses contemporains, tandis qu'aux yeux de Gustawe III Wasa il était un martyr. Cependant l'opinion la plus répandue est quw’Erie XIV, sujet à des accès de folie, commettait ses crimes dans des moments d’egarement. Jean, prince de Finlande, frère de ce souverain, fut une de ses victimes. 1}, Histoire authentique“ nous retrace les souffrances de ce malheureux. Le prince Jean, ayant obtenu le consentement du roi Sigismond Auguste, avait épousé, en 1562, à Wilna, sa soeur, la jeune princesse Catherine. Le ezar Iwan-le-Cruel, l’archidue Ferdinand d'Autriche, le roi de Suède Eric lui-même avaient en vain sollicité la main de la jeune fille: elle les avait dédai- gnés. Le nouveau couple fit son voyage de noce à Stockolm. Tout à coup, sur l’ordre d’Erie, ils sont enfermés à Gripsholm. Cette captivité dure plusieurs années. (Catherine Jagellon devient mère à deux reprises; dans sa prison, elle met au monde une fille, Isabelle, morte peu après, et un fils qui fut plus tard roi de Pologne, sous le nom de Sigismond Wasa. Le czar Iwan envoie une ambassade à Eric, pour lui demander Catherine en mariage. La fidèle épouse repousse toutes ces pro- positions et préfère mourir aux côtés de son mari. Eric se décide alors à assassiner son frère, mais, à la nouvelle d’une descente des Danois en Suède, il se précipite à leur rencontre et commet toute une série d’atrocités. Enfin, revenant à soi, il abdique en faveur de Jean de Finlande qui, du comble de la misère et de l’infortune, monte sur le trône de ses pères et est couronné avec Catherine, à Upsal, en 1569. Dans le cadre étroit de ces évenements dramatiques, notre récit se meut avec aisance et forme un tableau d’une sévère beauté. Ajoutons que la forme et le style en sont irréprochables. C’est done à juste titre qu'on réimprime ce prototype d'essai his- torique, sans contredit un des meilleurs que l’on puisse signa- ler dans la littérature polonaise du XVI: siècle. Tout porte à croire que l’auteur de cet opuscule est le fameux chroniqueur Martin Kromer, évêque d’Ermeland. 76 RÉSUMÉS Publiée pour la première fois à Cracovie, en 1570, l’„Hi- stoire authentique“ est aujourd’hui une vraie rareté bibliographi- que. La réédition actuelle a été exécutée d’après l’exemplaire appartenant à la Bibliothèque du majorat Zamoyski, à Var- sovie. 13. — J. Karrengacn. Szymonowicza dramat „Castus Joseph.“ /Simon Simonides’ lateinisches Drama ,,Castus Joseph‘) kritisch untersucht. Der Verfasser weist hier auf Grund einer kritischen Prüfung nıch, dass das von Szymonowiez (Simonides), dem polnischen Dichter und Humanisten, im J. 1587 veröffentlichte Drama „Castus Joseph“ sich in der Anlage und Ausführung vorwiegend auf den Hippolytos des Euripides stützt. Szymo- nowiez war vielleicht der Einzige, welcher für die dramatische Behandlung der hebräischen Josephlegende die analoge grie- chische Hippolytossage verwertet hat. Es ist sehr wahrschein- lich, dass Szymonowicz bei seiner Paraphrase ausser den an- deren Euripides-Ausgaben des XVI. Jhdts besonders die im J. 1559 bei Oporinus in Basel erschienene lateinische Über- setzung benutzt hat. (Euripides poëta... in Latinum sermonem conversus. Basileae per Ioannem Oporinum, 1559, fol.). Wir finden in dieser Ausgabe Einleitungen und Erläuterungen zu den Tragödien des Euripides, verfasst von dem Uebersetzer, Gaspar Stiblinus. Derselbe bemerkt unter Anderem zu Hippo- lytos (l. e. p. 203): „Hippolytus innocentiae et castitatis insi- gne praebet exemplum, quae aliquoties malorum hominum li- bidine in diserimen vocantur, ita tamen, ut fatigentur non ex- stinguantur. Sie castus Josephus in Aegypto impudicae mulieris calumnia valde quidem periclitatus est, sed tan- dem post afflietiones et carceres eo clarior emicuit.* In dem ‘xemplar dieser Ausgabe, das die Genfer Universitätsbiblio- thek besitzt, finden wir S. 174 folgende Randbemerkung, die ihrer Schrift nach wohl aus dem XVI. Jhdt stammt: „In hac persona (Hippolyti) proponitur alius Josephus, pius ac pro- RESUMES RL bus, in Phaedra alia femina impura, quae nil nisi voluptates magni facit.“ Die stoffliche und sachliche Analogie beider Le- genden sprang ja von selbst in die Augen. Doch machte aus- ser Szymonowicz, so viel man weiss, niemand davon Gebrauch. A. v. Weilen erwähnt in seiner Arbeit: Der ägyptische Jo- seph im Drama des XVI. Jahrhunderts, Wien 1887 — nicht ein einziges Mal den Euripideischen Hippolytos, um zu consta- tieren, dass er keinen Einfluss aut den Joseph des Cornelius Crotus (1536) geübt hat. So war Szymonowiez wohl der erste und ist wahrscheinlich der einzige unter den zahlreichen Be- arbeitern der Josephlegende geblieben, welcher den griechischen Text der euripideischen Tragödie so umfangreich benutzt hat. Alles, was von den euripideischen Motiven für das ägyptische Drama passte, das findet man bei Szymonowiez im „Castus Joseph“ wieder. Folgende Stellen des „Hippolytos“ sind von Szymonowicz entweder wörtlich übersetzt, oder frei para- phrasiert worden: Euripid. Hippol: vv. 121 — 170, 177 — 198, 299 306, 311—357, 373—430, 431—440, 503-512, 516—521, 525— 530, 618—644, 732— 735. Die Vergleichung der Texte hat gezeigt, dass der pol- nische Humanist bei seiner gediesenen Kenntnis des Griechi- schen meisterhaft übersetzte; wo aber aus metrischen oder stofflichen Gründen ein Anschluss an den griechischen Wort- laut nicht möglich war, paraphrasierte er denselben mit un- läugbarem Geschick. Folgende Zusammenstellung möge als Probe der Uebersetzungskunst des Szymonowicz dienen: EURIP. HIPPOL. 267 sag. 7 LA LA [ = \ ’ X 0. ydvaı YEozır, Paoukidos TICTN TOOLE, Paidsr= 6 5 KOIRZ OOWLEV TAGÈE OUGT VOUS TUYAS, AUX ÿ nv NIS EGTIv N) vOoos' \ L € LA f, LL: 2 = Si? » où À Av TuIÉ IA Xu XVe BovAomeT Av. rn > FB 3, > \ > ‚ a p. oùx oùù EA Re, OÙ Ya Evvensiv JENE. 7 VO 7} NS , Xo. oùd ris doyn Tovde TuXTuv qu; 78 RÉSUMÉS — & Tadrov fes” mévrx Yap oyX rade. — Os a0Ievei Te a LATE Avr dung. _ V 1 / > 3 2 + / — THÉ Ô OÙ, TOUTAIXY Y OÙ AGLTOS UÉOXV ; / e > LA , \ CAN en on == AIITTEL Yr2 de NDR 200 on VOGELY . T SIM Oo nid Ca SES Joseph, 433 sqq. Cuorus. Mulier senex, dominae meae fidissima Nutrix, video quidem palam infortunium, Verum est in obscuro: quid hoc mali siet. Seitari igitur ex te atque discere volumus. Nurrix. Scilans neque ipsa scio, fateri enim abnuit. _ Neque eloquitur exordium aegritudinis ! ? —- Ad idem redis, silescit usque haec omnia. — Quam concidit! quam tabuit! quam marceuit ! — Non potuit aliter, tres dies cibo abstinens. — Morbine vitio? at ita sciens, ut se enecet ? — Plane enecet, deliquium ad animi usque abstinens. — Mira memoras! quid herus? vel ea non percipit! = Occultat ipsa, neque sui indicium faeit. etc. Szymonowicz hat seiner Heldin die Züge eines äusserst sinnlichen Weibes verliehen, welches nieht davor scheut, sich in Gegenwart seiner alten Pflegerin frech dem reinen Jüngling anzutragen. Joseph bleibt standhaft, aber wir sehen ihn zu einer dramatisch wenig bedeutenden und kaum wirkenden Erscheinung herabsinken. Von der zurückgewiesenen Buhlerin verleumdet, wird er zwar mit Gefängnis bestraft; der Leser kann aber vermuten, die angerufene Gottheit werde den Un- schuldigen retten. In den Schlussscenen gibt Szymonowicz den griechischen Tragiker als Muster aus inneren Gründen auf und greift auf Senecas Hippolytos zurück. Der obgenannte Commentator Ga- RESUMES 79 spar Stiblinus weist in semer Basler Ausgabe des Euripides gelegentlich auch auf Seneca hin. Die Sprache des Szymonowicz wimmelt im „Castus Jo- seph“ von seltenen, meistens ein archaisches Gepräge tragen- den Formen und Ausdrücken. Folgende Beispiele mögen ge- nügen: 379, itere (abl.), 466 speci huc, 614 duint, 667, fuat, 909 caespitare, 931 incicura, (Pacuv.), 1160 strepero, 1366 ad incitas coactaım, 1384 donicum (Liv. Andr.), 1667 betunt (Pa- euv.) , ellum. 14. — M. Sas. 0 miarach poematöw tacinskich Jana Kochanowskiego i o ich wzorach. (Die Versmasse der lateinischen Gedichte des Jo- hann Kochanowski und ihre Muster). Diese Abhandlung soll eine Lücke ausfüllen, welche in den bisherigen Studien über Kochanowski geblieben ist. Der Verfasser untersucht darin zuerst die Quantitätseigenthümlich- keiten der lateinischen Verse des Kochanowski, hebt die Fehler hervor und deutet ihren Ursprung an, der oft in irrigen Auf- fassungen der damaligen Philologen zu suchen ist. Dann gibt der Verfasser die einzelnen Versarten an, deren sich Kocha- nowski in seinen Gedichten bedient, bespricht ihren Bau und zeigt die Muster, welche Kochanowski nachgeahmt hat. Die Resultate, zu welchen der Verfasser in seinen diesbezüglichen Forschungen gelangt, sind folgende: 1. Die Versmasse, welche Kochanowski in seinen latei- nischen Gedichten anwendet, sind ausnahmslos den classischen, römischen oder griechischen Dichtern nachgebildet. Ein Vers- mass, dessen Autorschaft dem Kochanowski zugeschrieben wer- den müsste, finden wir in seinen Gedichten gar nicht. 2. In der epischen Poesie, zu welcher die Gedichte: Epi- taphium Doralices, Gallo crocitanti 240.37, Dryas Zamchana, Pan Zamchanus, Orpheus Sarmaticus und M. T. Ciceronis Aratus, ad Graccum exemplar expensus et locis maneis resti- 80 RÉSUMÉS tutus, gehören, hat Kochanowski das dieser Poesie eigenthüm- liche Vermass d. i. den daktylischen akatalektischen Hexa- ineter stichisch angewendet. Als Vorbild haben ihm vor Allem die grossen römischen Dichter der elassischen Epoche, Vergil, Ovid, Horaz, gedient. 3. In den Elegien (Elegiarum libri IV) bedient sich Ko- chanowski immer der elegischen Strophe, welche bekanntlich die Elegiker, sowohl die römischen, als auch die griechischen, am meisten anwenden. Als Muster haben ihm ohne Zweifel vor Allem die berühmtesten römischen Elegiker, Ovid, Tibull, Properz, gedient. 4. In den Epigrammen (Foricenia sive epigrammatum libellus) wendet Kochanowski am meisten die elegische Strophe (93 mal), seltener den daktylischen akatalektischen Hexameter (12° mal: 23, 49, 53, 72, 80, 92 94, 98, 100,.1097729% den jambischen akatalektischen Trimeter (6 mal: 20, 37, 54, 95, 96, 116), den jambischen akatalektischen Dimeter (4 mal: 4, 38, 56, 78) und den phaläcischen Vers (3 mal: 10, 112, 122), sehr selten den jambischen katalektischen Dimeter (ein- mal: 15), den adonischen Vers (einmal: 3) und die grössere (einmal: 121) und die kleinere pythiambische Strophe (2 mal: 63, 105) an. Als Muster hat hier dem Kochanowski vorwie- gend Martial gedient, welcher in seinen Epigrammen (Epigram- matum libri XV) am häufigsten die elegische Strophe und den phaläcischen Vers, seltener den daktylischen akatalektischen Hexameter (1. 53, IL. 73, VI. 64, VD. 93) und den jambi- schen akatalektischen Trimeter (VI. 12, XI. 77), in ähnlicher Weise wie Kochanowski, anwendet Die grössere und die klei- nere pythiambische Strophe dagegen hat Kochanowski dem Horaz nachgebildet, welcher dieselben in Epoden (16; 14, 15) anwendet; ebenfalls sind der jambische akatalektische und ka- talektische Dimeter und der adonische Vers den späteren rö- mischen Dichtern, wie Avitus Alphius, Prudentius, Terentianus Maurus, nachgebildet. 5. In den Oden (Lyricorum libellus) ahmt Kochanowski vollständig Horaz nach und bedient sich am häufigsten der RÉSUMÉS 81 aleäischen (4 mal: 1, 3, 10, 12), seltener der III. asklepiadei- schen (3 mal: 2, 5, 8) und der kleineren sapphischen Strophe (2 mal: 4, 9), vereinzelt der alkmanischen (11) und der IT. asklepiadeischen Strophe (6) und des grösseren asklepiadeischen Verses (7). Alle diese Versmasse kommen bei Horaz in seinen Carmina vor. 6. In zwei Gedichten hat Kochanowski die Versmasse der pindarischen Oden nachgebildet, und zwar: das Gedicht: Ad Stephanum Bathorrheum, regem Poloniae inclitum, Moscho debellato et Livonia recuperata Epinicion anno a Christo nato MDLXXXII hat er in Strophen von 12 Versen nach Pindars Nemea IX. verfasst und das Gedicht: In nuptias ıllustrium Ioannis de Zamoscio, r. P. cancellarii et exercituum praefecti, ac Griseldis Bathorrheae, Christophori, Transilvaniae principis et sereniss. Stephani, Poloniae regis, fratris filiae, Epithalamion hat er in Strophen, Antistrophen und Epoden nach Pindars Nemea III. getheilt. 7. Als Vorbild zum Gedichte: Andreae Patrieio, wel- ches in jambischen katalektischen Dimetern geschrieben ist, hat dem Kochanowski aller Wahrscheinlichkeit nach Anakreon gedient. 8. Die Kenntnis der Quantität ist bei Kochanowski im Allgemeinen sehr gut; bei der genauesten Forschung hat der Verfasser kaum einige Fehler bemerkt, welche weder durch Beispiele noch durch : Analogie der lateinischen Dichter gerecht- fertigt werden können. 9. Der rhytmische Bau der einzelnen Versarten des Ko- chanowski lässt im Allgemeinen fast nichts mehr zu wünschen übrig. Vorzüglich sind vor Allem seine Oden (Lyricorum libellus). Gelegentlich emendiert der Verfasser sehr zahlreiche Fehler der Jubiläumsausgabe der Werke Kochanowski’s vom Jahre 1884, welcher er, in Bezug auf die lateinischen Gedichte, jeglichen wissenschaftlichen Wert abspricht, die Forscher vor der Benützung derselben warnt und sie auf die viel correcteren ersten Originaldrucke verweist. Ebenfalls emendiert der Ver- 82 RÉSUMÉS fasser einige, in Folge unrichtiger Auffassung der Quantität der lateinischen Ausdrücke begangene Fehler der Uebersetzung von Th. Krasnosielski, welche der Jubiläumsausgabe angeschlossen ist. 15.—J. Larkowskı, Mendog. (Mendog, roi de Lithuanie). Mémoires de la Classe d’Histoire et de Philosophie, in 8°, 28° vol, p. 300—453, avec une carte. Dans le premier chapitre de cet ouvrage, l’auteur traite deux questions fondamentales des origines historiques de la Lithuanie: l’etablissement de la puissance ducale et l’accrois- sement territorial du pays. Au XI° et dans la première moitié du XII siècle, la Lithuanie était gouvernée par des princes dynastes assez nombreux. Ce fait semble être prouvé par la situation analogue dans laquelle se trouvaient alors les peuples de même souche, spécialement en Samogitie, en outre par le long dénombrement des ducs (Kniaze) lithuaniens que fait la chronique Volhynienne, à la date de 1219, enfin par le nombre de ces ducs tuës dans les combats contre les Ruthenes, en 1242. Ce furent les invasions ruthènes qui appelèrent la Li- thuanie à la vie politique. Pour se défendre avec succès contre les attaques dé plus en plus réitérées des grands ducs de Kiev alliés aux princes de la Russie Noire, les populations lithua- niennes durent se concentrer en groupes plus ou moins éten- dus, chacun sous le commandement d’un chef unique, choisi parmi les dynastes. Cette suprême dignité devint, avec le temps, héréditaire, et c’est ainsi que s’établirent les maisons souve- raines. On compte, au commencement du XIII’ siècle, trois de ces maisons en Lithuanie et deux en Samogitie. Dès les der- nières années du XII° siècle, la Lithuanie a une énergique po- litique étrangère, d’où l’auteur conclut qu’à cette époque la puissance des grands-ducs était déjà solidement constituée. C’est surtout contre les Ruthènes que sont alors dirigées les attaques de la Lithuanie. Après avoir fait régner son in- fluence sur la Russie Blanche, elle finit par y étendre sa do- ce RÉSUMÉS 83 mination. Dès 1159, la Lithuanie est alliée avec Wolodar, due de Minsk et plus tard de Horodek. Elle l’appuie dans la guerre qu'il soutient contre Rochwolod, duc de Polock; celui- ei avait voulu maintenir la suzeraineté de Polock sur le du- ché de Minsk. Après avoir acquis le territoire de Miñsk, les princes lithuaniens ne tardèrent pas à conquérir les régions oceidentales de la Russie Noire (Grodno, Nowogrödek). Grodno appartenait encore aux Ruthenes en 1183. L'auteur suppose que cette ville fut annexée vers 1191, en tout cas elle le fut avant 1209, année de l'invasion des Lithuaniens en Volhynie. Par le traité de paix de Wladimir (1219), les Romanowiez re- connurent à la Lithuanie la possession de la Russie Noire oc- cidentale, Quant à la partie orientale, elle ne fut conquise qu’a- près 1224, par Mendog, et resta, jusqu’à cette date, gouvernée par le prince Georges de Nieswiez. Chapitre IT. En 1219, Mendog était déjà grand due en Lithuanie. Les deux généalogies connues de Mendog (celle de la chronique de Bychowiec et celle de la chronique de Woskresensk) sont fausses On sait seulement que son père était un prince fameux. Mendog, outre la Russie Noire, pos- sédait aussi très probablement une partie du territoire méridio- nal de la Lithuanie elle-même. Les ducs régnant en Lithuanie et en Samogitie étaient égaux en dignité; il y en avait sept: Zywinbud, Dowiat et son frère Wilikail, Dowsprunk et son frère Mendog, enfin Erdywilt et Wykint, en Samogitie. Les dynastes étaient par rapport à eux comme des feudataires à l'égard de leurs suzerains. Sous le règne de ces sept mo- narques, pendant les trente premières années du XIII siècle, la Lithuanie acquiert un tel degré de puissance qu’elle est me- naçante pour tous ses voisins. Elle se jette sur la Livonie pour la première fois, en 1219. Mais c’est surtout pour la Rus- sie du nord (Pskow, Nowgorod) qu’elle est dangereuse. La en effet, l’attirent les richesses des villes commerçantes. Chapitre III. Mendog, un des sept dues, parvint à rendre les autres ses vassaux et même à les dépouiller d'une partie de leurs fiefs. L'auteur n’a pu découvrir comment ce fait s’ac- Bulletin II 9 84 RÉSUMÉS complit. Il suppose que cela eut lieu entre 1226 et 1236, car, à cette époque, la Lithuanie n’inquietant pas ses voisins, il est permis de conjecturer qu’elle était occupée à la guerre civile. En 1236, la Lithuanie écrase les Chevaliers livoniens à la bataille de Saule. La même année, Daniel de Wladimir appelle à son aide la Lithuanie de Mendog (,.Iursy Munnorsa“*). Vers 1244, nous trouvons Mendog à Ampille, sur les frontières de la Livonie et de la Courlande, à la tête d’une armée de 30.000 hommes, et Alnpeke en parlant de lui à cette occasion, lappelle „roi puissant.“ Done il est vraisemblable que, des 1236, Mendog fut grand-duc de Lithuanie. Après avoir soumis à son pouvoir souverain toute la Lithuanie et sans doute la Samogitie, il s’efforca d’etendre les frontières de son grand duché. Il envoya done dans le duché de Smolensk ses deux neveux Towtywilt et Edywid, ainsi que leur oncle Wykint, duc de la partie nord- ouest de la Samogitie. S'appuyant sur les chroniques de Vol- hynie et de Woskresensk, l’auteur estime que cet évènement s’accomplit en 1239. Ces ducs furent chassés de Smolensk par Jarostaw, prince de Wladimir et de Sousdal. Il est nean- moins certain qu'ils régnèrent sur on ne sait quel duché ru- thène jusqu’en 1248; en 1242, comme le dit en propres termes la chronique de Woskresensk, la puissance de la Lithuanie s'agrandit encore, ,YMHOHINACH A3HKA JIUTOBCKOTO“ ; enfin, plus tard, Polock tomba au pouvoir de Mendog; l’auteur croit done que les princes dépossédés s’emparerent du duché de Polock en 1242. Chapitre IV. L'auteur nous donne d’abord quelques détails sur les affaires ruthènes de cette époque. Il appelle notre atten- tion sur la maison des Romanowicz qui contracte une union religieuse avec Rome. Le pape Innocent IV nomme légat pour la Ruthénie l'archevêque de Livonie et de Prusse, Albert. Cette nomination établit un rapprochement entre la Livonie et la Ruthénie de Wladimir et de Haliez. Aussi, lorsque Mendog, en 1248, eut chassé de Polock ses neveux révoltés et leur oncle, et que ceux-ci se furent réfugiés chez leur beau-frère Daniel, les Romanowiez s’allièrent avec les Chevaliers de Livonie RESUMES 85 contre la Lithuanie; les Samogitiens méridionaux ct occidentaux ainsi que les latvegues se joignirent à eux. La guerre éelata. Daniel envahit la Russie Noire, le grand-maitre de Livonie, André, la Lithuanie. Chapitre V. Menacé de toutes parts, sur le point de perdre la couronne que les alliés avaient l'intention de placer sur la tête de Towtywill qui venait de se convertir au christia- nisme à Riga, Mendog envoie une ambassade au grand maître André, et le gagne par des présents joints à la promesse d’em- brasser la foi de Jésus-Christ. André pénètre alors en Lithuanie où effectivement Mendog reçoit le baptême pendant l'hiver de 1250—1251. En même temps était conclue une alliance étroite entre la Lithuanie et les Chevaliers livoniens. Une mission livono- lithuanienne se rend immédiatement auprès du pape Innocent, le supplie de prendre sous sa protection le prince nouvelle- ment converti et de lui permettre d’être sacré roi Le Saint- Siege consentit volontiers à exaucer ces deux demandes; il ordonna à l’évêque de Chelmno (Culm), 15 juillet 1251, de nommer et de consacrer un évêque lithuanien et, en même temps, de couronner Mendog. Chapitre VI. et VIT. Mais aucune de ces cérémonies ne put avoir lieu: la guerre que Towtywif secondé par Daniel, les Samogitiens de Wykint et les latvegues faisait alors à la Lithuanie, y mit obstacle. Cette guerre dura de 1251 à 1253. Mendog, grâce aux Chevaliers livoniens, en sortit vainqueur. Wykint périt à la bataille de Twery. Towtywil dut se joindre à Daniel, et ils partirent ensemble pour une expédition contre la Bohême. Profitant de la cessation des hostilités, Mendog ceignit le diadème. L'auteur prouve que la guerre se termina au commencement de 1253 et que le couronnement eut lieu la même année, dans la première quinzaine du mois de juillet. Chapitre VIII. Aussitôt après son couronnement, afin de reconnaître les services rendus et de s’en assurer la continuation, Mendog donna à l'Ordre livonien quelques territoires occupant presque tout le sud-ouest de la Samogitie, c’est-à-dire l’ancien duché de Wykint. S6 RÉSUMÉS Chapitre IX. Quelque temps après le sacre, on s’occupa à constituer l’Eglise lithuanienne sous la dépendance directe du Saint-Siège Apostolique. Innocent IV avait donné, en 1251, ses premières instructions à ce sujet. Il les renouvelle en 1253, et charge l'archevêque de Riga, Albert, de les exécuter et de recevoir, au nom du pape, le serment du futur évêque de Lithuanie. C’est Christian, aumönier de l’Ordre livonien qui obtient cette dignité épiscopale (1253). Presque simultanément l'archevêque de Gnesne, Foulques nommait le dominicain Vit, évêque de la Lithuanie. C'était un véritable évêque in par- tibus infidelium. L'auteur explique ce fait en disant que, entre l’évêque de Culm, Henri, et Foulques il y eut entente dans la question. Foulques voulant devancer Albert, nomma un évêque provisoire de la Lithuanie, tandis qu’Albert faisait, de son côté, la même chose. Mendog dota le nouveau siège épiscopal de trois vastes domaines situés en Samogitie, non loin des terres qu'il avait cédées aux Chevaliers livoniens. En agissant ainsi 1l voulait certainement, comme le fait remar- quer notre auteur, que les biens épiscopaux fussent sous la protection de l'Ordre. Chapitre X. Un an s'écoule. La guerre éclate de nou- veau entre Mendog et Daniel (1254). Elle ne dure que peu de temps. Les deux monarques voisins, en face du péril qui les menace sur leurs frontières orientales, s'unissent, à Chelm, contre l’ennemi commun. Dans les premiers mois de l’année 1255, Roman Danilowicz obtient la portion occidentale de la Russie Noire comme fief lithuanien. Chapitre XI. Sur ces entrefaites, Mendog, ou bien s’em- pare de Potock, ou bien étend sur le Dniepr, dans la contrée de Czernichéw, la domination de la Lithuanie. Le pape Alex- andre IV lui envoie en effet, le 6 mars 1255, une bulle con- firmant la conquête de la Ruthénie et, conjointement, une seconde bulle où il autorise à faire couronner un de ses fils. Chapitre XII. L'auteur décrit ici l'invasion des Tartares en Lithuanie (1258—1259), et la rupture de l'alliance avec les Romanowiez. Quoique Daniel, malgré l'union religieuse et le RESUMES 87 sacre (1254), n’eüt obtenu aucun aide du Pape et de l'Ordre, enhardi par son alliance avec la Lithuanie, il s’engagea dans une lutte contre les Tartares. Mendog lui envoya, pour lui permettre d'enlever Wozwiahl (Nowogorod de Wolhynie) des troupes sous le commandement de Roman (1257). A cette occa- sion un malentendu surgit entre les Ruthènes et les Lithuaniens. L'auteur suppose que c’est précisément à ce moment-là que se rompit l'alliance lithuano volhynienne et que Mendog s’empara des possessions de Roman. Néanmoins la rupture complète de cette alliance ne fut consommée que lors de l'attaque de la Lithuanie par les Tartares sous les ordres de Bouronday. Ce chef avait forcé les Romanowiez (Wassili, frère de Daniel) de marcher avec lui contre Mendog. Les sources documentaires fort sobres, il est vrai, de renseignements à ce sujet, et cer- taines traditions ont permis à l’auteur d'affirmer que ce roi livra bataille aux Tartares à Mogilna. Les efforts de Daniel pour chasser les Lithuaniens de la Russie Noire furent comple- tement inutiles. Chapitre XIII. Notre écrivain passe ensuite aux luttes entre les Samogitiens et les Chevaliers livoniens; il fait quel- ques observations sur la situation interieure de la Samogitie et sur les rapports de ce pays avec la Lithuanie. La portion nord- est de la Samogitie était gouvernée par Troynat, fils d’Erdywill. L'auteur n’a pu établir d’une manière positive si ce prince prit part à la guerre contre l'Ordre. Ce furent surtout les Samogitiens habitant les territoires concédés par Mendog aux Chevaliers qui prirent les armes contre eux, ne voulant point reconnaître leur autorité ni embrasser le christianisme. Les hostilités durèrent de 1254 à 1257, et cela sans interruption. Une trève de deux ans sépara les combattants qui en vinrent encore aux prises en 1259. Encouragés par les succès des Samogitiens, les Sémigaliens levèrent à leur tour l’étendard de la révolte. Cependant, malgré ces ennemis, les Chevaliers éten- dirent leur domination jusqu'au centre de la Samogitie où ils con- struisirent le château fort de Karsow (près de Georgenburg, sur le Niemen). Les Samogitiens mirent le siége devant cette place, 88 RÉSUMÉS Chapitre XIV. Le grand-maitre de Livonie, Burchard, voulant terminer la guerre d’un seul coup, fit d'immenses pré- paratifs et appella à son aide les Chevaliers teutoniques. D’après les documents de l’époque, il s'agissait surtout de délivrer Kar- sow. L'auteur suppose que Burchard n'avait réuni tant de soldats que dans le but de conquérir toute la Samogitie. Les Samogitiens attendirent leurs adversaires en Courlande, près du lac Durben, où se livra une sanglante bataille. Pendant l’action les Courlandais et les peuples nouvellement subjugues trahirent les Chevaliers. Ceux-ci furent complètement défaits et les ré- sultats de ce désastre furent décisifs. L’auteur prétend que Troynat prit part à cette bataille, car toute la Samogitie et la Courlande se soumirent ensuite à ce prince que l’histoire nous dépeint plus tard comme un puissant souverain. Mendog en ces conjonctures resta toujours l’allié de l'Ordre et même re- nouvela le traité qui les unissait, en 1257. Il est à peu près certain qu'il permit à l'Ordre, en 1259, de tenter de reconquérir la Samogitie. La bataille de Durben n'eut d'influence que sur sa politique intérieure qu’elle modifia. Chapitre XV. L'auteur fait un tableau des graves diffi- cultés dans lesquelles se trouvait le roi de Lithuanie. Son gouvernement despotique et cruel, sa conversion au christia- nisme, son alliance odieuse avec l'Ordre avaient fait naître une opposition et suscité des mécontentements. Les Samogitiens étaient les plus implacables de ces opposants; fidèles à leurs anciens dieux ils défendirent énergiquement leur indépendance. D’après notre écrivain la Lithuanie se divisa en deux partis. Les Lithuaniens et les Ruthènes restèrent en général de loy- aux sujets. Cependant le duc lithuanien Dowmont, seigneur d'Olszany, se montrait un des plus violents ennemis de Mendog. Mais, comme nous l'avons dit, c’étaient surtout les Samogitiens qui lui résistaient le plus. Après la bataille de Durben le parti païen eut évidemment une prépondérance marquée. Son chef était Troynat. Il contraignit Mendog à rompre avee l’Ordre (1261). Celui-ci tourne même ses armes contre les Chevaliers qui n’ont pu lui prêter main-forte. En revanche il contracte - RÉSUMÉS 89 union avec Nowogorod. Uni à cette ville et à Troynat il fait une expédition contre Wenden. Cette expédition échoua à cause des lenteurs des Nowogorodiens (1262). Mendog peu satisfait de Troynat et de ses conseils se détacha probablement de lui. Dès lors celui-ci agit seul. Chapitre XVI. C’est dans ce chapitre qu'est traitée la grave question de l’apostasie de Mendog. Il faut d’abord distinguer entre cette apostasie et la rupture de l'alliance avec l’Ordre. L'auteur nous montre que, quoique le christianisme, combattu par le mauvais vouloir des indigènes et surtout des Samogitiens, n’eüt fait que des progrès insignifiants en Lithuanie, Mendog était pourtant fort bien disposé pour cette religion. Le pape Alexandre IV, dans une bulle du 25 Janvier 1260, parle de lui comme d’un souverain chrétien. L'auteur cite toutes ses sources et les examine minutieu- sement. Alnpeke identifie l’apostasie et la rupture de l’alliance. Le témoignage du Chronicon maioris Poloniae est confus. Les témoins du procès de 1312 sont suspects, en chargeant les Chevaliers et en leur attribuant l’apostasie de Mendog. Le document le plus important en la matière est une bulle pro- mulguée par Clément IV, en 1268, c’est-à-dire eing ans après la mort du roi, et dans laquelle ce pape parle avec éloge du défunt monarque ,chrétien.“ Cette pièce est corroborée par la réponse que fit le procureur de l'Ordre aux accusations lancées contre les Chevaliers par l'archevêque Frédéric (1312); d’après cette réponse les Lithuaniens avaient assassiné Mendog parce qu'il s'était fait baptisé, et ce n’est qu'après Ja mort de ce prince que la foi chrétienne avait périclité en Lithuanie. Aussi, appuyé sur ces arguments, l’auteur essaye-t-il de réhabiliter Mendog. La chronique de Volhynie affirme que Mendog n’était chrétien que par feinte, qu'il sacrifiait toujours aux dieux de ses pères. L’auteur n’adopte pas cette opinion et dit que si Mendog fit ces sacrifices, ce ne fut probablement que pour plaire à Troynat et aux Samogitiens. Il nous montre ensuite comment est née cette version de l’apostasie du roi. On a même certaines données qui permettent d'établir que Mendog invita 90 RESUMES lui-même des prêtres polonais à venir évangéliser la Lithuanie, ou du moins leur permit de le faire. Chapitre XVII. L’invasion lithuanienne de la Mazovie et de la Ruthénie de Wladimir et d’Haliez est racontée dans ce chapitre. Cette invasion eut lieu en 1262, époque à laquelle Mendog et Troynat marchaient encore la main dans la main. Cette action militaire fut simultanément conduite avec l’affaire de Wenden et deux autres expéditions dirigées contre la Prusse. Les Lithuaniens avaient pour but de se venger des attaques que les chevaliers croisés allemands et polonais, avaient faites contre la Samogitie, en 1261, et de la violation du territoire lithuanien. Dans le dernier chapitre de son ouvrage l’auteur nous raconte la fin tragique de Mendog. Il affirme, s'appuyant sur le témoignage d’Alnpeke, qu'après la funeste aventure de Wen- den, l’amitié de Troynat et de Mendog se refroidit sensible- ment et qu'il est même probable qu'ils rompirent toute relation. Bientôt après s’offrit à Troynat une occasion de se poser en adversaire déclaré du roi. Mendog avait offensé le due d’Olszany, Dowmont, en retenant auprès de lui la femme de ce dernier, soeur de la reine Marthe qui venait de mourir. Dowmont qui, comme le suppose lauteur, était depuis longtemps déjà très mal disposé pour le roi, voulut alors se venger de l’outrage subi et trama, avec Troyrat, un complot contre la vie de Mendog. Celui-ci ayant envoyé toute son armée sur le Dniepr, contre Roman de Bransk, Dowmont, il est vrai, prit bien part à l'expédition; mais ce ne fut que pour détourner les soupçons du roi. Il abandonna même les troupes en marche, revint en Lithuanie sous un prétexte quelconque, et s’aboucha avec Troy- nat. Ensemble ils se précipitèrent un jour sur le roi et le tuèrent ainsi que ses deux fils Rukle et Repek (automne de 1263). Le christianisme fut anéanti. Dès 1259, l’évêque Christian s'était réfugié en Allemagne — on le croit du moins — fuyant devant la guerre qui venait de se rallumer entre les Chevaliers et la Samogitie. RESUMES 91 Appendice. L'auteur, dans un appendice, parle des docu- ments sur les donations du roi Mendog. Il y en a huit: six sur les donations faites à l'Ordre, un sur un don à la ville de Riga, enfin un acte réglant la dotation de l'évêché de Lithuanie. L'auteur considère deux de ces pièces comme authen- tiques: la donation de 1253 et la dotation de l'évêché de Lithua- nie, en 1254; quatre sont des faux dont on peut même établir la genèse: ce sont les documents qui se rapportent à Ja donation de la Zélonie, en 1255 et 1261, ceux qui parlent de la donation de la Samogitie, en 1257, et de celle de toute la Lithuanie, en 1260. L'auteur hésite au sujet de l’authenticité du document sur la donation de la Samogitie, en 1259. Quant à la pièce qui concerne la ville de Riga (1253), l’auteur, d'accord en ce point avec Bunge, pense qu'il ne faut la considérer que comme un projet qui n’obtint en somme ni la sanction ni le sceau du roi. Pour éclaircir cette question des donations, l’auteur a joint à son travail une carte indiquant soigneusement la position et l'étendue des territoires mentionnés dans ces documents. 16. — W. KerrzyXsri. Granice Polski w X. wieku. (Die Grenzen Polens im X. Jahrhundert). Abhandlungen der hist.-phil. CI, 8°, Bd. XXX. S. 1—32, mit einer Karte: Polen im Jahre 1000. Wer, wie der Verfasser, die politischen Grenzen Polens im X. Jahrh. feststellen will, der muss vor allen Dingen zwei Hypothesen, die seit lange einen schädlichen Einfluss auf die polnische Geschichtsforschung ausüben, kritisch untersu- chen und dieselben auf ihren Wert oder Unwert prüfen. Die eine derselben behauptet, Kleinpolen sei eine ezechische Pro- winz gewesen, und beruft sich dabei auf Cosmas und eine vom Kaiser Heinrich IV. für das Prager Bisthum 1086 zu Mainz ausgestellte Urkunde, nach welcher Krakau mit seinen Pertinenzen bis zum Bug und Styr und der Provinz Wag emen Theil der Prager Diöcese gebildet hätte. Die andere 92 RÉSUMÉS stellt als Thatsache hin, dass im Norden der Karpaten Weiss- oder Gross-Chrobatien gelegen habe, das noch im X. Jahrh. eigene Fürsten gehabt, aber in Abhängigkeit vom Deutschen Reiche gewesen sei. Diese Hypothese stützt sich auf Kaiser Constantins Abhandlung de administratione imperii, dessen Angaben sie jedoch falsch deutet und falsch übersetzt. Der Verfasser, auf die erste Hypothese eingehend, führt den Nachweis, dass Cosmas für seine Angaben über die Erobe- rung und den Verlust Kleinpolens, so wie über die Verleihung Polens an König Wratislaw von Böhmen im Jahre 1086 keine andere Quelle gehabt habe, als die Urkunde Heinrichs IV, dass er auf Grund derselben zu gleichen Resultaten, wie Pa- lacky, Dudik und Lewicki, gelangt sei. Die Urkunde Heinrichs gibt aber den Inhalt einer an- deren vom Prager Bischof Adalbert ausgestellten Urkunde wieder, welche die Grenzen der Prager Diöcese beschrieb. Diese Urkunde Adalberts ist nun, wie schon Dümmler und Zeissberg nachgewiesen haben, eine Fälschung, deren Inhalt mit anderweitigen Quellen in Widerspruch steht, so weit der- selbe die Ausdehnung der Prager Diöcese bis zum Bug und Styr und die Herrschaft Böhmens über Kleinpolen betrifft. Auch die Auffassung Lewickis, als ob die in der Urkunde Heinrichs erwähnten Krakauer Gebiete den Verhältnissen des Jahres 1086 entsprächen, findet in gleichzeitigen Quellen keine Bestätigung. Ist nun der Inhalt der gefälschten Urkunde Adalberts für die Geschichte Böhmens und Polens überhaupt wertlos? Der Verfasser verneint dies und ist der Ansicht, dass bei Abfas- sung derselben alte Grenzbestimmungen sowohl der Prager als auch der Krakauer Diöcese vorgelegen haben. Wie aber sind diese Krakauer Nachrichten nach Prag gelangt? Der Feldzug Bietislaws von Böhmen, der im Jahre 1038 ganz Polen ver- wüstete, hatte besonders Krakau schwer getroffen; ausser den polnischen Heiligen entführte man aus Polen nach Prag alle „thesauri* und „gazae“ des Landes, unter ihnen befanden sich unzweifelhaft auch Krakauer Handschriften, die bei Vertheilung RÉSUMÉS 95 der Beute der Prager Kirche zufielen. Als man um 1086 bei Anfertigung der gefälschten Urkunde Adalberts, die den Zweck hatte nachzuweisen, dass Mähren stets zum Prager Sprengel gehört habe, nach Beweismaterial suchte, stiess man auch auf die Krakauer Handschriften, in denen sich eine Beschreibung der Krakauer Diöcese und ihrer Ausstattung befand. Ob man sich damals in Prag über die Provenienz derselben klar war, ist zweifelhaft. Jedenfalls hatte man ein gewichtiges Argument in Händen, das man geschickt benutzte; denn wenn man auf Grund derselben behauptete, dass Krakau bis zum Bug und das Wagland bis zur Donau damals zur Prager Kirche gehört haben, so folgte ja daraus von selbst, das Mähren in kirch- licher Beziehung keine selbstständige Stellung gehabt haben könne. Der Verfasser unterscheidet zwei Krakau betreffende Notizen, welehe sich nur auf Krakau als Bisthum beziehen können. Dieselben Jauten: . Inde ad orientem hos fluvios habet (ecclesia Pragensis) terminos: Bug scilicet et Ztir cum Cracova civitate. Provinciaque, cui Wag nomen est, cum omnibus regioni- bus ad praedietam urbem pertinentibus, quae Cracova est. Inde Ungarorum limitibus additis usque ad montes, quibus nomen est Tritri, dilatata procedit. Die erste enthält jedenfalls die Ostgrenze der Krakauer Diöcese aus der Zeit ihrer Begründung, die zweite kann nur dann geschrieben worden sein, als Polen das Wagland erobert hatte. Da das Gründungsjahr des Krakauer Bisthums unbe- kannt ist, führt der Verfasser den Nachweis, dass der Fluss Bug in Wirklichkeit im X. und im Anfang des XI. Jahrh. die Landesgrenze gewesen, dass vor 981 und 1018—1031 die- selbe sich weiter nach Süden erstreckte und vom Flusse Seret gebildet wurde, denn hier zwischen Seret und San lagen die Czerwienschen Burgen. In längerer Ausführung begründet dann der Verfasser die Identität von Czerwien (roth, d. h. rothe Burg) mit Czerwonogrod (rothe Burg) ähnlich wie Lwöw Lwigröd — Lemberg (ursprünglich Löwenburg) — anderen 94 RÉSUMÉS Meinungen gegenüber, welche Czerwien in Czermno nördlich von Belz, das aber zu den Czerwienschen Burgen nicht gehört hat, so wie in Czerniejow bei Chelm finden wollen. Wenn aber die Krakauer Notiz mit dem Ztir, der als Grenzfluss unmöglich ist, da sein ganzer Lauf durch den Bug verdeckt ist, den Seret gemeint hat, dann muss die Krakauer Diöcese schon vor 981 bestanden haben. Die zweite Notiz besagt, dass das Wagland zum Bis- thum Krakau gehört habe; war das der Fall, so muss es auch politisch zu Polen gehört haben. Das bestätigen alle polnischen Chroniken und schon Gallus weiss, dass Boleslaus I „totam terram eorum (Hungarorum) usque Danubium suo dominio maneipavit.“ Diese Eroberung wurde wahrscheinlich schon vor 990 zu Zeiten Mieszko I gemacht, wobei natürlich auch Boleslaus betheiligt gewesen sein konnte. Die Untersuchung zeigt demnach, dass die Prager Notizen, so verstanden, wie es der Verfasser will, vollständig im Ein- klange mit der Geschichte sind: für die Geschichte Polens wird damit ein schr wichtiges Zeugnis gewonnen, das, da es nur einer gleichzeitigen Krakauer Aufzeichnung entnommen sein kann, nun wiederum auch den späteren Nachrichten einen höheren Wert verleiht. Was das Gross-Chrobatien des Kaisers Constantin anbe- trifft, so weist der Verfasser aus Constantin selbst nach, dass gar kein Grund vorhanden ist, dasselbe nördlich der Karpaten zu suchen, da alle Bestimmungen, die er gibt, nur auf Panno- nien weisen. Der unter fränkischer Herrschaft stehende Theil Gross-Chrobatiens bildete die Ostmark in Niederösterreich zu beiden Seiten der Donau; dort noch kennt die Prager Urkunde, wie sie der Verfasser erklärt, zwei Chrobatenstämme. Die Chrobaten des griechischen Reiches waren aus Panno- nien ausgewandert, das aber deshalb noch nicht ganz entvölkert wurde. Noch im XIII. u. XIV. Jahrh. wohnen hier unter ungari- scher Herrschaft Slaven, wie eine bisher unbekannte Beschrei- bung der Slaven, die wohl diesen Jahrhunderten angehören mag — die Handschrift selbst gehört dem XV. Jahrh. an — RESUMES 95 bezeugt: „Sunt eiusdem (d. h. Slavonici) etiam linguagii populi in Pannonia“ etc. und Professor Kalina hat unlängst in seinen „Bulgarischen Studien* nachgewiesen, dass die dortigen Sla- wen Chrobaten waren und den Kaikadialekt sprachen. Im Jahre 990 forderte Boleslaus ven Böhmen, wie Thiet- mar berichtet, von seinem Schwager Mieszko I, dass er ihm ein „regnum sibi ablatum redderet.” Dass dieses „regnum“ nicht eine beliebige Grenzburg, sondern das „ducatus Mora- viensis* gewesen, sucht der Verfasser in Folgendem darzuthun. Der Verlust Böhmens im Jahre 1004 und der Posener Friede haben mit Mähren nichts zu schaffen, da Boleslaus ungestört in dessen Besitze verbleibt. Noch 1017 kämpfen Mähren als „Bolizlavi milites“ in seinem Heere und nach Palacky wurde Mähren erst 1026 den Polen wieder abgenommen. Zu Schlesien übergehend erweist der Verfasser zwei Quellen, welche die Westgrenze Polens feststellen helfen; es sind dies die Castellaneien der Diöcese Breslau, welche die Bulle des Papstes Hadrian von 1155 überliefert hat, und zwei- tens Meissener Urkunden. Der in der Bulle erwähnten Castel- laneien sind 18, die sich mit einer Ausnahme alle nachweisen lassen. Die Namen stammen aus der Zeit der Gründung des Bisthums. Nur der erste Name „Trecen“ machte hisher Schwierig- keiten. Man deutete ihn gewöhnlich auf Ryezyn, eine noch im XII. Jahrh. hekannte Castellanei; das ist aber unzulässig, da die 18 Kastellaneien auf einander iu geographischer Ordnung folgen, und zwar von Süd nach Nord in westlicher Richtung. Da der nächst folgende Namen „Teschen“ ist, so kann Trecen nicht Ryezyn sein, das weit ab nach Norden zwischen Ohlau und Brieg gelegen ist, wobei nicht zu übersehen ist, dass bei dieser Erklärung willkürlich das „T* abgeworfen wird, was denn doch ohne besondere Gründe nicht geschehen darf. Trecen kann nur das südlich von Teschen gelegene Treezyn (Trentschin) sein. Da das Wagland nach dem Prager Documente anfangs ganz zum Bisthum Krakau gehörte, so ist die Zutheilung Tre- czyns an Breslau als Beweis zu betrachten, dass das Breslauer Bisthum jünger als Krakau ist. 96 RÉSUMÉS Mit dem Verlust des Waglandes oder der Slowakei gieng auch Treczyn dem Bisthum Breslau verloren. Wenn wir berück- sichtigen, dass das Bisthum Erlau wahrscheinlich schon Boleslaus I seine Entstehung verdankte, so wird man leicht begreifen, warum zu ungarischer Zeit aus der Castellanei Treezyn das kleine Bisthum Neitra enstehen konnte. Zum Bisthum Breslau gehörten damals ausser Treezyn noch Hradee (Gebiet Troppau) und Goleszyce (Holaszyce, das Gebiet Jägerndorf), die später zum Bistham Olmütz geschlagen wurden. Die polnische Grenze lief Böhmen entlang bis zu den Quellen der Queiss und von dort bis zur Mündung des Bober in die Oder. Im weiteren Verlauf war nur noch das Lubusser Land auf dem linken Oderufer polnisches Eigenthum. Die Grenze zwischen Polen und Pommern waren im X. Jahrhundert wahrscheinlich die untere Warta und die Netze, und nur die Castellanei Nakel lag mit ihrem Gebiete nördlich des letztgenannten Flusses. Im Jahre 1000 war ganz Pommern zwischen der Oder und Weichsel sehon im Besitz von Polen, das hier das Bisthum Kolberg begründet hatte. Indem der Verfasser die früheren Nachrichten über Pommern weiter verfolgt — 997 ist Danzig schon eine Grenzstadt des polnischen Reiches — kommt derselbe zur Überzeugung dass, da schon Oda, die von Boleslaus I. mit ihren Kindern vertriebene Witwe Mieszko I. in ihrer Schenkung an den Papst (993—996) als Nordgrenze von Polen das „longum mare“ erwähnt, Pommern schon zur Zeit Mieszkos I. zu Polen gehört haben müsse, weil doch die Witwe desselben nur das verleihen konnte, was ihr Mann besessen und worauf ihre Kinder Anspruch haben konnten und nicht das, was ihr Stiefsohn Boleslaus vielleicht erst später erworben hatte. Die Untersuchung, welche der Verfasser anstellt, um den Zeitpunkt der Eroberung Pommerns festzustellen, ergeben je- doch keine sicheren Resultate, obgleich die Kämpfe Wichmanns mit Mieszko I. in den Jahren 963 und 966 am leichtesten zu RESUMES 97 verstehen wären, wenn Polen schon damals im Besitz Pom- merns gewesen wäre. Uber die Nordgrenze Polens gegen Preussen haben wir keine gleichzeitigen Nachrichten, denn die „fines Pruzze usque in loeum, qui dieitur Russe* der Schenkung Odas sind für uns heute ohne alle Bedeutung, da wir ja auch die preussische Grenze nicht kennen. Da Boleslaus Kämpfe mit den Preussen, von denen die alten Chroniken erzählen, kein augenscheinliches Resultat er- geben haben, nach dessen Tode aber Polen nach Norden hin gewiss keine Eroberungen gemacht hat, viel eher Verluste zu verzeichnen gehabt haben wird, glaubt der Verfasser nicht irre zu gehen, wenn er die Castellaneien des um 1076 gegründeten Bisthums Plock seiner Untersuchung zu Grunde legt. Demnach gienge die Grenze Polens von der Mündung der Ossa bis zur Mündung der Lutryne in dieselbe und dann diesen Fluss ent- lang bis in die Gegend von Strassburg, von dort die gegen- wärtige Grenze entlang bis in die Gegend von Janowo, von wo sie sich auf den Fluss Narew zurückzog. Nur die Castel- lanei Wizna lag mit ihrem Gebiet auf dem rechten Ufer dieses Flusses. Hinter Wizna hörte Narew auf die Grenze zu sein, welehe wahrscheinlich dem kleinen Nebenfluss Jamiatka folgte und an der Mieka und dem Nur entlang sich bis zum Bug fortsetzte, den wir vorher als Ostgrenze des Reiches kennen gelernt haben. Die beigefügte Karte stellt Polen im Jahre 1000 dar, in seiner gewaltigen Ausdehnung von der Donau bis zur Ostsee und von den böhmischen und deutschen Grenzen bis zum Bug und Narew. Für die Diöcesengrenzen geben die Ausstattungen der Erzdiöcese Gnesen und des Bisthums Breslau, sowie die Krakauer Notizen in der Prager Urkunde so viel genügendes Material, dass sie mit einiger Sicherheit auf der Karte einge- tragen werden konnten. 98 RESUMES 17. — L. Bırkexmager. Marein Bylica z Olkusza, oraz instrumenta astrono- miczne legowane przez niego Uniwersytetowi Jagiellonskiernu. (Marti- nus Bylica von Olkusz und die astronomischen Instrumente, welche er der krakauer Universität vermacht hat). Beinahe alle polnischen Literaturhistoriker erwähnen in ihren Werken die in der verliegenden Arbeit besprochene Persönlichkeit, meistens jedoch ist diese Erwähnung sehr kurz und oberflächlich. Bei Soltykowiez, Wiszniewski und Späteren liest man flüchtige, oft widerspruchsvolle und vage Notizen über Martin von Olkusz den Älteren, die im Allgemeinen wenig Licht auf diese interessante Gestalt bisher zu werfen vermochten. Letztere gipfeln überhaupt in einer einzigen trüben Kunde, dass Martin (gegen das Ende des XV. Jahrhunderts) einige, angeblich von König Mathias Corvinus Hunyädy der Krakauer Akademie vermachte, astronomische Instrumente, nach Krakau gebracht oder gesandt haben soll. Diese tradi- tionelle Nachricht, deren Irrthümlichkeit Prof. Karlinski be- reits im J. 1864 nachgewiesen hatte, findet man dessenungeachtet noch in den neuesten Handbüchern der polnischen Literatur. Eine zweite und letzte Nachricht über diesen Martinus ist sein Brief ohne Datum, den M. Wiszniewski zuerst unter den Hand- schriften der Jagellonischen Bibliothek herausgestöbert und im IV. Band seiner Geschichte der polnischen Literatur uncorrect und ohne Schluss veröffentlicht hat. Der Verfasser der vorlie- genden Arbeit stiess während seiner Forschungen zufällig auf einige bisher unbekannte Einzelnheiten, welche, seiner Ansicht nach, wohl vermögen, ein regeres Interesse für jene Persön- lichkeit zu erwecken; dies bewog ihn, (im J. 1889), sich ein- gehend mit den biographischen Daten und der wissenschaftli- chen Thätigkeit jenes Gelehrten zu befassen. Da jedoch das bisherige Material allzu karg und unzureichend sich erwies, musste vor allem an die Vereinigung der sehr zerstreuten, aus- ländischen und inländischen Quellen geschritten werden, was einen Zeitraum von drei Jahren (1889—92) beansprucht hat. LT mie Br RESUMES 99 Ergiebigeres Material lieferte die Krakauer Universitätsbiblio- thek, besonders deren Handschriftensammlung, die Ossolinski’sche Bibliothek in Lemberg, gedruckte polnische, italienische und ungarische Geschichtsquellen, das kgl. Staatsarchiv in Bologna, das Stadtarchiv in Pressburg, das Krakauer Universitätsarchiv und schliesslich eine beträchtliche Anzahl seltener Schriften. Der Verfasser theilte seine Arbeit in zwei Theile ein, wo- von der erste der Biographie und der wissenschaftlichen Thä- tigkeit Martin’s gewidmet ist; der zweite Theil enthält eine ein- gehende Beschreibung der astronomischen Instrumente, welche einst Martin’s Eigenthum gewesen sind (heute im Besitz der Krakauer Universität) und auserdem noch einige Documente, welche die Treue der eigentlichen Erzählung verbürgen sollen. In der Einleitung des ersten Theils skizziert der Verfasser die allgemeinen Kennzeichen der zweiten Hälfte des XV. Jahr- hunderts in wissenschaftlicher Beziehung, indem er vormerkt, dass die zu jener Zeit beginnende vielgepriesene Epoche der Renaissance auf die Fortschritte der Mathematik und Astro- nomie weit weniger Einfluss ausgeübt habe, als man dies übli- cher Weise annimmt. Das Erwachen eines intellectuellen Sin- nes für diese beiden Wissenschaften bei den Europäern des Mit- telalters ist unstreitig älteren Datums und findet schon im XIII. Jahrhundert statt; die Zeiten der grossen und erstaunli- chen Entdeckungen auf dem Gebiete der Astronomie und Ma- thematik sind dagegen um hundert und zweihundert Jahre später als die Epoche der Renaissance. Die anderweitig inte- ressante und mannigfaltige wissenschaftliche Bewegung im XV. Jahrhundert, war somit nur die Fortsetzung und nicht der Beginn einer geistigen Vorbereitung auf das Erscheinen eines Copernicus, Kepler, Viete, Galilei, u. s. w.; vom Gesichts- punkte dieser beiden Wissenschaftszweige aus, kann die zweite Hälfte des XV. Jahrh. also nicht als eine hervorragende Epoche betrachtet werden. Die erwähnte wissenschaftliche Bewegung des Renaissance- zeitalters verpflantzte sich aus Italien noch vor Ablauf der ersten Hälfte des XV. Jahrhunderts nach Polen und rief hier Bulletin III 3 100 RÉSUMÉS recht charakteristische Merkmale hervor, denen mehrere pol- nische Geschichtschreiber ihre Aufmerksamkeit und Feder ge- widmet haben. Diese Bewegung bekundete sich unter Anderem durch Geschmack am Lesen der bisher nicht gekannten clas- sischen Autoren, durch Anregung zu Reflexionen, Drang nach dem Kennenlernen der „weiten“ Welt und artete schliesslich in eine wahre Reisemanie der jungen Universitätsscholaren aus, die öfter ihre Carriere im Ausland zu machen trachteten. Auf diesem Hintergrunde zeichnet sich die Gestalt Martins von Olkusz recht deutlich ab; sie tritt noch viel charakteristischer hervor im Verein mit anderen Persönlichkeiten jener Epoche: Persönlichkeiten, die unläugbar vom Hauch des eben blühen- den „Humanismus“ angeweht sind. Den eigentlichen Gegenstand berührend, erwähnt der Verfasser alle Mag. Martin von Olkusz betreffenden Traditio- nen, die bis auf unsere Tage in der Krakauer Universität sich erhalten haben; hier hatte ja Martin seine Jugendstudien ab- solviert, von bier aus war er in ferne Länder gezogen, und diese Anstalt vermittelte auch alle seine Beziehungen zum Va- terlande bis in sein spätestes Alter hinein. Die Genealogie, der wahre Familienname und das Geburtsjahr Martins, beschäfti- gen den Verfasser zu allererst. Durch kritische Zusammen- stellung mehrerer, durch Documente verbürgter Einzelnheiten, beweist er, das der Beiname dieses Gelehrten Bylica gelau- tet habe, stellt fest, dass dessen Geburtsjahr aut 1433 oder 1434 falle und findet einige nähere und fernere Verwandten Martins heraus, die sämmtlich mehr oder minder hervorra- gende, wissenschaftliche und sociale Stellen oder Ämter beklei- det hatten. Dieselben Documente ermöglichten auch die Con- struction einer genealogischen Tabelle der bürgerlichen Fami- lien Bylica und Biem, welche durch Verwandschaftsbande verknüpft gewesen sind. Der infolge seines Projekts zur Ka- lenderreform bekannte Professor der Krakauer Universität, mehr- maliger Rector und Vicekanzler, Martinus Biem, genannt Martin von Olkusz der Jüngere (1540) gehört ebenfalls derselben Familie an. Hierauf folgt das weitere Curriculum RÉSUMÉS 101 vitae Martin’s Bylica. Immatrieuliert im J. 1452, absolviert der- selbe in der bei Scholaren üblichen Weise die Studien des damaligen “Trivium, legt das Baccalaureatsexamen ab und er- langt den Magistergrad. Die vom Verfasser hervorgehobenen Umstände lassen als sehr wahrscheinlich erscheinen, dass auf die wissenschaftliche Riehtung, welche der junge Krakauer Scholar in seinem späteren Leben eingeschlagen hat, dessen Umgang mit dem bekannten Arzte, Mathematiker und Astro- logen des XV. Jahrhunderts, Martinus Rex de Zörawice (alias de Przemysl), eingewirkt habe. Letzterer wurde im J. 1450 von seinen mehrjährigen Reisen nach Böhmen, Deutseh- land, Italien und Ungarn durch den Cardinal Olesnicki nach Krakau, zur Einnahme der für ihn bestimmten Lehrkanzel, ab- berufen. Die Einzelnbegebenheiten aus dem Leben und der wis- senschaftlichen Laufbahn dieser beiden Männer (d. h. Mart. Rex und Mart. Bylica) weisen so viel analoge Züge auf, dass es dem Verfasser angemessen erschien, dieselben in einem Abschnitt seiner Arbeit kurz zusammenzufassen. Magister an fünf Universitäten, Professor der Astronomie in Bologna und Doctor der Medicin, ist Martin Rex de Zörawice beinahe ein Urtypus der späteren „fahrenden Humanisten“. Verschlagen an den Hof des gebildeten Bischofs von Wardein Joannes Vitéz de Zredna hält er sich dort gleichzeitig mit Gregor von Sanok längere Zeit auf; nach Krakau zurückgekehrt, erhält er, wie bereits erwähnt wurde, vom Cardinal Olesnicki die ihm bestimmte Anstellung, gründet hier aus eigenen Mit- teln eine neue Lehrkanzel, diejenige der Astrologie, verfasst eine Arithmetik und Geometrie nach eigenem Entwurf, gibt die allerersten ,Judicia astrologica* heraus und schreibt „Ca- nones Calendarii*, sowie eine originelle, bisher noch nicht gedruckte „Summa super Tabulas Alphonsi“. Die erwähnte Analogie steigt bei Bylica selbst zu solchen Einzelnheiten he- ran wie das Vortragen der Astronomie in Bologna und der Aufenthalt bei dem für Astronomie und Astrologie ungemein begeisterten Joannes Vitéz, welcher inzwischen die Würde des ar 102 RÉSUMÉS Erzbischofs von Gran (Strigonium) erhalten hatte und Primas von Ungarn geworden war. Die Wanderungen Bylica’s im Auslande beginnen im J. 1461, oder wahrschemlicher erst im J. 1462. An dieses Jahr (spätestens 1463) muss seme Bekanntschaft mit dem berühmten Mathematiker und Astronomen Johannes Müller aus Kö- nigsberg (in Franken), später „Regiomontanus“ genannt, festgesetzt werden. Es wurde schon vor 18 Jahren von Prof. Karlinski vermuthet, dass die Anknüpfung eines überaus freund- schaftlichen Verhältnisses zwischen diesen beiden jungen Män- nern während ihres gleichzeitigen Aufenthaltes in Italien statt- gefunden haben muss; die vom Verfasser angeführten Umstände bestätigen diese Annahme auf’s Vollständigste. Indem Letz- terer die wohlbekannten Zeitpunkte, in denen Regiomontanus in Ferrara, Padua, Venedig, Rom und Viterbo verweilte, in Rechnung nimmt, gelangt er zu dem Schlusse, dass Bylica, welcher schon in der zweiten Hälfte des Jahres 1463 (und in der ersten Hälfte des Jahres 1464) in Bologna als Professor fungiert !), noch vor dieser Epoche, entweder in Venedig oder in Padua, die Bekanntschaft des Resiomontanus gemacht haben müsse. Im August des Jahres 1464, während des Conclave nach dem Tode Pius II, finden wir diese beiden Männer in Rom, wo sie mit einander schon auf dem Fusse einer intimen Freund- schaft verkehren und Regiomontanus unseren Martinus seinen „amicorum dulcissimus“ nennt. Ähnlich wie Regiomontanus in der Person des gelehrten Cardinals Bessarion seinen besonderen Gönner gefunden hatte, besass auch Martin einen solchen. Der Name dieses „Do- minus meus“, wie Mag. Martinus ihn nennt, ist zwar nicht bekannt, doch ist der Umstand sicher, dass dieser Gönner ebenfalls dem Cardinalscollegium angehört habe. In einem se- paraten Anhange stellt der Verfasser die Namenliste aller am ', In einer Urkunde, welche auf seine Berufung nach Bologna Be- zug hat, wird er „eximius et praestantissimus doctor, Mag. Martinus Polo- nus“ genannt. RÉSUMÉS 103 Conclave (August 1464) theilnehmenden Cardinäle zusammen und als Resultat ergibt sich mit grosser Wahrscheinlichkeit, dass dieser Unbekannte Niemand anderer gewesen sein kann, als der wegen seiner ausserordentlichen Vorliebe für Astrologie wohlbekannte Venetianer, Cardinal Pietro Barbo, welcher in diesem Conclave eben zum Papst erwählt wurde und den hl. Stuhl als Paul II. bestieg. In Bologna lernt unser Wanderer den berüchtigten ita- lienischen Humanisten und Abenteurer, Marcio Galeotto de Narni kennen; durch dessen Vermittlung wird er, ebenfalls in Bologna, mit dem jungen hochbegabten Dichter Joannes von Cisinge (alias Joannes Pannonius), Neffen und Coadju- tor des Erzbischofs von Gran Joannes Vitez, bekannt. Die Busenfreundschaft Galeotto’s mit J. Pannonius dauert noch nach der Ernennung des kaum 25-jährigen Coadjutors zum Bischof von Fünfkirchen ; die Übersiedlung des bewunderten Galeotto nach Ungarn ist nunmehr sein heissester Wunsch. Dieser soll übrigens nicht allen kommen, sondern in Begleitung von an- deren „Doctores et Professores“, da der junge König Mathias Corvinus, von den beiden gelehrten Bischöfen dazu bewogen, in Rom Anstalten zur Eröffnung einer ungarischen Akademie macht, und die Erlaubnis hiefür von Paul II im J. 1465 erhält. Unter den für die entstehende Hochschule gewonnenen „Doctores“, befindet sich gleichfalls unser Martin Bylica, der sich zwischen 1465 —— 1467 in Ungarn dauernd niederlässt. In dem letztgenannten Jahre sehen wir ihn, zusammen mit seinem Collegen Regiomontanusin Gran, wo beide mit der Bereehnung astronomischer Tafeln (Tabulae direetionum) beschäftigt sind. Auf dieses Jahr fällt auch seine erste Reise nach Wien (diesmal in Begleitung Regiomontan’s), deren Zweck äusserst wahrschein- lich die Gewinnung neuer Lehrkräfte zur Vervollständigung der eben eröffneten Academia Istropolitana gewesen ist. Der Sitz dieser verschollenen Universität war, wie dies aus unlängst auf- gefundenen archivalischen Urkunden erhellt, die Stadt Pressburg; obwohl sie eine Anzahl Baccalare und Magister schuf, vege- tierte sie, anstatt zu blühen, und brachte die Früchte nicht, die 104 RÉSUMÉS man von ihr erwartet hatte. Ursache hievon waren die ewigen Kriege des Königs Mathias. Wir sehen in jener Zeit sowohl Byli- ca als Regiomontanus und Galeotto gar zu oft ihren Aufent- haltsort verändern, sie werden sogar mehrmals von dem aber- gläubischen König in ihrer Eigenschaft als Astrologen in sein Zelt berufen. Man findet sie abwechselnd in Gran, Ofen, Pressburg und sogar vor dem belagerten Hradisch; Byliea be- gleitet Mathias nach Breslau und ist in Olmütz Zeuge seiner Krönung zum böhmischen König. Die erhaltene dürftige Col- lection astronomischer Beobachtungen beweist indessen, dass diese Zeitspanne trotzdem für die Wissenschaft nicht ganz ver- loren gieng; Regiomontanus verfasst oder beendigt in Ungarn mehrere, theils Vitez, theils dem König gewidmete Schriften und es fehlt nieht an Spuren, dass unser Martinus an diesen Arbeiten thätigen Antheil gehabt hatte. Die Entdeckung einer Verschwörung, welche Vitez, Ja- nus Pannonius und das Magnatenhaus Rozgonyi gegen den Kö- nig geschmiedet hatten, um Casimir, den zwei‘en Sohn des Kö- nigs von Polen auf den ungarischen Thron zu erheben, hat die Verhaftung des Erzbischofs von Gran zur Folge. Aus dem Kerker entlassen, stirbt er im J. 1472; der flüchtige Janus endet sein Leben einige Monate nach dem Tode seines Onkels: die Academia Istropolitana zerfällt in Trümmer. Regiomonta- nus verlässt Ungarn schon ein Jahr vorher und übersiedelt nach Nürnberg. Mit dem Erscheinen friedlicherer Zeiten (gegen das Jahr 1476), erneuert Mathias das begonnene Werk, wobei er diesmal Ofen für den Sitz der ungarischen Akademie bestimmt. Die- se Erneuerung ist nicht ohne Zusammenhang mit der zweiten Heirath des Königs, d. h. seiner Vermählung mit Beatrix, En- kelin Alphons, Königs von Neapel und Sieilien, des bekannten Mäcens der Künste und Wissenschaften. Mathias beginnt nicht nur Bauten für die neue Universität zu errichten, sondern legt auch die Fundamente zu einem luxuriösen Palatium Musa- rum an. Aus aller Herren Ländern strömen gelehrte Män- ner, Geistliche und Laien nach Ungarn, besonders Italiener; RÉSUMÉS 105 viele darunter gehüren dem Predigerorden an. Mag. Martinus stellt sich uns jetzt als Probst Infulatus von Alt-Ofen, aposto- lischer Protonotarius und Professor der Theologie an der neu- en Universität dar. Trotzdem sehen wir ihn, eifriger denn je, die geliebte Astronomie und Astrologie cultivieren, Kalender, Ephemeriden und Berechnungen der Finsternisse herausgeben. Einige Anzeichen deuten darauf hin, dass er zu jener Zeit in der von Mathias in Ofen errichteten „specula celsa“ residierte; selbstverständlich darf man diese Sternwarte nicht im heutigen Sinne nehmen, jedenfalls war es eine der ersten derartigen Einrichtungen in Europa. Durch glückliche astrologische Pro- phezeiungen gewann er (wie einst Regiomontanus) die Gunst und das unbegrentzte Vertrauen des Königs, der ihn hoch- schätzte und mit Ehren und Würden überschüttete. Unter den Einzelnheiten aus der Lebensneige Martin’s, hebt der Verfasser dessen zweite Anwesenheit in Wien, wo Mathias im J. 1485 als Sieger einzog, hervor. Damals hatte die um ihre Rechte und Privilegien bangende Universität un- seren Bylica um Erwirkung einer Audienz beim König er- sucht, und letztere fand auch wirklich in der St. Stephanskir- che statt; dank seiner Intervention konnte die Wiener Hoch- schule dem siegreichen Corvinus ihre Loyalität ausdrücken und sich dessen Huld für die Zukunft vergewissern. Aus dem unmittelbar nach dem Tode Mathias (1490) folgenden Zeit- raum erwähnt der Verfasser des freundschaftlichen Verhältnisses, welches Martin mit Nicolaus Bäthory, Bischof von Wai- tzen und Petrus de Warda, Erzbischof von Kalocsa, ver- band. Der Tod Bylica’s erfolgte in Ungarn zwischen 1492 und 1494, am wahrscheinlichsten jedoch in der zweiten Hälfte des Jahres 1493, wie dies aus einigen angeführten Nachrichten mittelbar hervorzugehen scheint. Trotz seines langen Aufenthaltes im Auslande, vergass Martin sein Vaterland und die Hochschule nicht, wo er die erste Vorbereitung zu seiner späteren Laufbahn empfieng. Gleich im Anfang seines Verweilens in Ungarn übersandte er an die Krakauer Universität „/oco muneris“ das bis heute erhaltene 106 RÉSUMÉS Exemplar der mit Regiomontanus gemeinsam berechneten Ta- bulae directionum, welches laut einer gleichzeitigen Notiz die unmittelbare Copie des Originales ist. Hierauf folgten ferner andere Tractate, wie z. B. eine mit prächtigen Initialen ge- schmückte Handschrift Theoricae Purbachii, ein astronomischer Traetat von Julius Firmieus Maternus mit der eigenhändigen Unterschrift Bylica’s, ein astronomisches Poëm von Hyginus, ein ähnliches des Bazinius von Parma, ein Calendarium Re- giomontani, Ptolemaeus, ein Traetat Ibn-Esdras mit Fragmen- ten von Albatagni, mit Meschahalahs Theoria astrolabii und einer sehr interessanten arithmetischen (schon den Titel Algebre tragenden) Abhandlung, ferner die Arithmetik des Pseudo-Boë- tius, das Anti-Almagestum (Geber-ibn-Aftlah’s, welches heutzu- tage zu den grössten bibliographischen Seltenheiten gezählt wird, etc. ete. Einige dieser Handschriften wurden als Geschenk an die Krakauer Universität übersandt, andere an Professor Stanislaus Bylica, Brudersohn unseres Gelehrten, nach dessen Ableben sie ebenfalls in den Besitz der Universitätsbi- bliothek übergiengen. Durch den Act seines letzten Willens be- stimmt Martin endlich vier kostbare Instrumente: zwei Astro- labien, einen grossen Globus coelestis und ein sogenanntes Torquetum zum Eigenthum des Studium generale cracovien- se. Von Mag. Stanislaus Bylica nach Krakau mitgebracht, tre- ten sie hier vor die Augen der gesammten Professoren und Scholaren bei Gelegenheit einer am 10-ten October 1494 ange- ordneten ,Convocatio Universitatis ad videndum instrumenta astronomica per Martinum de Ilkusch, Plebanum Budensem te- stamentaliter legata*. Der Verfasser macht hier die nicht un- begründete Bemerkung, dass immitten der neugierigen Zu- schauerschaar sich der junge Copernicus befand, und dass das denkende Auge des jungen Scholars einst auf diesem ehrwür- digen Vermächtniss geruht haben müsse. Alle die vom Verfasser in seiner Arbeit angeführten Um- stände gestalten sich zu einem Ganzen: sie ermächtigen uns nämlich zu der Behauptung, dass Martin Bylica (wie gewis- O ) sermassen vor ihm Mart. Rex) für die Krakauer Universität RESUMES 107 ein Apostel der neuen Richtung in mathematischen und astro- nomischen Wissenschaften gewesen sei, einer der Pioniere ihrer von Peurbach und Regiomontan angeregten Reform. Ungeachtet seines Cultus für Astrologie (eines Irrthums, von dem auch grössere und bedeutendere Männer wie z. B. Regiomontan und Kepler nicht frei gewesen sind), darf man die wissenschaftlichen Ver- dienste Byliea’s nicht verkennen, der—obwohl im Auslande le- bend—vermittelst seiner Briefe, Sendungen von neuen Abhandlun- gen, sowie durch Schenkung kostbarer (und für jene Zeiten äus- serst genauer) astronomischer Instrumente es vermocht hatte, die Krakauer Gelehrten für die neue Richtung zu gewinnen. Es genügt anzudeuten, dass die Krakauer Universität mit den Theoricae novae planetarum G@. Peurbachii, welche jedenfalls schon einen Fortschritt bekundeten, hauptsächlich durch die Vermittlung Bylica’s bekannt wurde und den Vortrag derselben bei sich eingeführt hat. Bald darauf erweckte dieser Tractat bei den Krakauer Professoren ein lebhafteres Interesse für die wissenschaftliche Astronomie; Adalbertus von Brudzewo erläuterte ihn durch einen Commentar; bald entstanden auch Controversen zwischen den Anhängern der alten und neuen Richtung. Andere astronomische Schriften (hauptsächlich Re- giomontans), welche entweder als Geschenk oder als Vemächtnis Bylica’s nach Krakau gelangten, erschütterten den Glauben an alte Doctrinen, schürten Zweifel an und erwecken eine leb- hatte Bewegung im Gebiete der Astronomie während der letz- ten Jahre des XV-ten Jahrhunderts. 7, war fehlt noch Manches zu einer vollständigen Übersicht dieser interessanten geistigen Regsamkeit; doch genügt auch schon das, was wir bisher wissen, zur Anknüpfung eines Cau- salnexus zwischen diesen Erscheinungen und dem Ideengange des Copernieus, der doch persönlicher Zeuge dieses emsigen Schaffens gewesen ist. Es lässt sich nicht hinreichend aufklären, wann und wo der grosse Astronom zum ersten Mal auf die Idee seiner Entdeckung gekommen ist; doch dürfte man wenigstens als Thatsache annehmen, dass bevor er den Drang verspürte, in der Astronomie etwas Tüchtigeres und Vollkom- 108 RÉSUMÉS meneres als alles Bisherige zu schaffen, er nothwendig zuvor zu der Uberzeugung gelangt sein musste, dass alles Alte morsch und unwahr sei. Und gerade der Zeitraum, in dem Copernicus an der Krakauer Hochschule verweilte, enthält ei- ne hinlängliche Anzahl Motive, die vollkommen im Stande sind, die Hypothese zu rechtfertigen: der junge Scholar habe bei seinem Abgzange von hier, ausser anderen Kenntnissen und Eindrücken, auch die Überzeugung, dass das Ptolemäische Sy- stem eine grobe Illusion sei, mitgenommen. Der zweite Theil der vorliegenden Arbeit enthält eme detaillierte Beschreibung der obenerwähnten, aus dem Nachlasse Bylica’s stammenden astronomischen Instrumente, sowie eine Reihe von historischen Documenten, die auf den Inhalt des I. Theiles Bezug haben. Diese Beschreibung ist nicht etwa aus zweiter Hand geschöpft, sondern beruht auf der persönli- chen Autopsie dieser alten Denkmäler seitens des Verfassers. Die Ablesung verschiedener darauf befindlicher Inschriften und astro- nomischer Symbole, sorgfältige, direct an den Instrumenten ausge- führte geometrische Messungen und die darauf basierten Berech- nungen ermöglichten einerseits eine genaue Einsicht in die kleinsten Einzelnheiten ihrer Einrichtung und deren wissen- schaftlicher Bestimmung, andererseits führten sie zur Feststellung einiger neuen, Zeit und Ort ihrer Entstehung betreffenden Umstände. Insbesondere ergab sich daraus, dass drei von den im Krakauer Observatorium aufbewahrten mittelalterlichen Instru- menten aus dem Nachlasse Bylica’s, deren Zweck bisher änig- matisch gewesen ist, einst ein Ganzes gebildet hatten, nämlich das im XV. Jahrhundert berühmte Torquetum. So viel bis jetzt bekannt, ist das Krakauer Torquetum gegenwärtig das einzige Instrument dieser Art in ganz Europa: es ist um so kostbarer, als es (wie der Verfasser durch Beweise erhärtet) für den Erzbischof von Gran, Johannes Vitez de Zredna 1471/72 in Nürnberg von Regiomontanus eigenhändig aus Mes- sing geschmiedet wurde. Nach dem Tode des ersten Eigenthümers (8. August 1472) gieng dasselbe in den Besitz Martins von Olkusz über. Zwei andere Instrumente (der grosse RÉSUMÉS 109 metallene Himmelsglobus und das grosse Astrolabium) wurden im J. 1480, resp. 1486 verfertigt und sind unläugbar italieni- schen Ursprungs. Das vierte und letzte von den einst unserem Gelehrten angehörenden Instrumenten, ist ein kleines Astrolabium mit kufisch-arabischen Inschriften, im J. 1054 in Cordova (Spa- nien) ausgeführt; es wurde von Martin wahrscheinlich in Ita- lien erstanden und dort für nördlichere geographische Breiten theilweise umgearbeitet; zu dieser Annahme berechtigt nämlich der Umstand, dass die 6. Tafel „in dorso astrolabii“ astronomi- sche Zeiehnungen für den Breitegrad von Padua resp. Gran be- deeken, wobei ein grosser Unterschied in der Art ihrer Ausfüh- rung im Vergleich mit den übrigen fünf Tafeln zu bemerken ist. Hier benützt der Verfasser die sich ihm bietende Gele- genheit, um den bisher gänzlich unbekannten Ursprung noch eines an der Krakauer Sternwarte aufbewahrten, mit lateinischen Inschriften bedeekten Astrolabiums, aufzuklären. Den darauf aus- geprägten Namen: Ludolfi de Scicte Thesaurarii Eccle- sie Embicensis, zum Ausgangspunkte nehmend, stellt der Verfasser einige, in verschiedenen Handschriften zufällig von ihm aufgefundene Notizen zusammen und gelangt zur Einsicht, dass dieses Instrument einst Eigenthum des Ludolphus Borchtorpe (gebürtig aus dem Flecken Sickte bei Braunschweig), Schatz- meisters in dem Mönchstifte Zimbeck und Paduaner Dr. Med. (1463), gewesen sei und von dessen Sohn, ebenfalls Ludolph, der im J. 1485. an der Krakauer Universität studierte, hieher gebracht wurde. Vom jungen Ludolph gieng es (zugleich mit mehreren wichtigen mathematischen Tractaten) an seinen Freund Leonardus von Dobezyce, späteren Universitätsprofessor über, und jener vermachte dieselben wiederum an die Krakau- er Universitätsbibliothek. Trotzdem dieses Astrolabium Mag. Martin von Olkusz niemals angehört hatte, erachtete der Verfasser für angemessen, diese Details seiner Arbeit einzuverleiben, um so mehr als jener Ludolphus Borchtorpe senior ein namhaf- ter Mathematiker des XV. Jahrhunderts gewesen ist, und mit dem Erfurter Universitätsprofessor Christian Roder, persönli- 110 RESUMES chem Freunde Regiomontans und ebenfalls einem hervorragen- den Mathematiker, eine lebhafte Correspondenz gepflogen hat. Eine wunderbare Laune des Schicksals hat nicht nur jenes Astrolabium, sondern auch eigenhändig von Ludolph geschrie- bene Tractate (darunter auch ein Autograph Regiomontans) und eigenhändige Briefe Roder’s an Ludolph, nach Krakau ver- schlagen. Unter den im II. Theil zusammengestellten Documenten sehen wir einen Brief Martins von Olkusz an seinen Neffen Prof. Stanislaus Bylica; einen Brief des Erzbischofs von Kalocsa Petrus de Warda an unseren Gelehrten und einen dritten des Krakauer Magisters Joannes Stercz de Gweyez an den ungarischen Magnaten Joannes Rozgonyi, dessen Inhalt von den astrologischen Erfolgen Martins handelt. Weiter finden wir zwei wichtige, die Professur unseres Gelehrten an der Universität in Bologna bestätigende Urkunden, ferner ein Document, welches den Ursprung des Krakauer Torquetums illustriert und zwei andere geringere. In dem bereits erwähn- ten Anhang bespricht der Verfasser alle jene Umstände, welche die sebr warscheinlichen Beziehungen Bylica’s zu dem Cardinal Pietro Barbo (nachmaligen Papst Paul II), klarlegen sollen. Ausserdem hat der Verfasser seine Arbeit, wo es der Text erheischte, mit zahlreichen Erläuterungen und Anmerkungen begleitet. 18. — A. Mans. Q ztosliwym gruczolaku macicy. (Ueber malignes Uterus- adenom). Der Verfasser untersuchte drei Fälle malignen Uterus- adenoms mikroskopisch. Zweimal war es ein durch Totalextir- pation erhaltener Uterus, wozu auch Krankengeschichten vor- liegen, der dritte Fall betrifft ein im Museum vorgefundenes Praeparat. An der Durchschnittsfläche des einen Uterus sieht man schon mit freiem Auge eine ziekzackförmige Grenze zwischen RÉSUMÉS til dem Neugebilde und normalem Uterusgewebe verlaufen. Mikro- skopische Schnitte zeigen adenoides Gewebe mit bedeutender Vermehrung der Anzahl und Grösse der Drüsen, zwischen denen normales Gewebe schwand. — An der Grenze dringen einzelne Drüsenpackete in normales Gewebe in ungleicher Linie, jenseits welcher in gewisser Entfernung kein krankhaftes Ge- webe mehr zu finden ist. An der Schnittfläche des zweiten Uterus ist makroskopisch eine deutliche Grenze zwischen Neugebilde und Uterusgewebe nicht sichtbar. An mikroskopischen Präparaten sind die Drüsen nicht viel vermehrt, jedoch stark vergrössert und spiralförmig, und dringen in der Richtung der Uterusfaserung in das nor- male Gewebe so tief hinein, dass ihre Enden schwer auffind- bar sind. Das dritte Praeparat zeigt einen circumseripten orangen- grossen, die hintere Uteruswand perforierenden, in den Douglas hineinwuchernden Tumor. Derselbe ist vom gesunden Uterus- gewebe leicht stumpf ablösbar und macht den Eindruck, als ob das aus dem Endometrium entstandene Neugebilde die Muskelfasern des Uterus auseinandergedrängt hätte, um ausser- halb des Uterus zu gelangen. Mikroskopische Schnitte des dritten Falles zeigen eine interessante baumartige verzweigte Structur; den Stamm bildet Bindegewebe. Die Oberfläche der einzelnen zweigartigen Wucherungen ist mit einschichtigem Cylinder- epithel bedeckt. Wucherung und Zusammenfliessen der Drüsen einerseits, aber auch Wucherung des Zwischengewebes ander- seits, müssen dieses Bild erklären. Auf Grund dieser Untersuchungen zieht Verf. folgende Schlüsse: 1. Malignes Uterusadenom gibt verschiedene mitunter sehr differente anatomisch-mikroskopische Bilder. 2. Es ist in verschiedenem Grade bösartig, je nachdem es scharf begrenzt in normalem Gewebe auftritt oder ohne scharfe Grenzen mehr verflossen sich ausbreitet. Im Allgemeinen nimmt es in Bezug auf Bösartigkeit die Mitte ein zwischen gutartigen 112 RÉSUMÉS und streng malignen Neubildungen. Seine Bösartigkeit steigt mit der Abnahme scharfer Begrenzung im Uterusgewebe. 3. Die Entwicklung ist ziemlich langsam. 4. Die Totalextirpation des Uterus ist indiciert, wenn das Adenom nicht gründlich ecochleirt werden kann, oder Recidive eintritt. 19. — M. Racrmorsxi: Desmidia zebrane przez Dr. E. Ciastonia w podrözy c. ik. korweta Saida na okolo ziemi. (Uber die von Dr. E. Ciaston während der Reise des 8. M. Schiffes ‚„Saida“ um die Erde gesammelten Desmidien). Mit zwei Tafeln. In fünf, von den 13 von Dr. E. Ciaston gesammelten, Süsswasseralgen - Materialien hat der Verfasser Desmidien ge- funden, in dieser Arbeit beschrieben und z. T. abgebildet. 1. Albany in West-Australien zwischen Fäden von Mi- erospira, Conferva und Zygnema wenige Diatomeen und Des- midiaceen ; gesammelt am 1. Januar 1891. Neu sind: Cosmarium subarctoum Lagerh. var. australis; C. affine ähnlich dem ©. laeve Rabh. und C. tinetum Ralfs; C. pseudospeciosum von der Gestalt des C. exiguum Archer, aber mit crenulierten Zell- rändern; Euastrum angustatum Wittr. f. australis, ähnlich dem E. crassicolle Lundell; Euastrum subineisum Reinsch in gut aufbewahrten Exemplaren. 2. Sydney: Centenial-Park (in New South Wales) ge- sammelt am 1. III. 1891. Zwischen Nitella sp. und Bulbochaete zahlreiche Desmidien. Penium closterioides f. punctata und f. granulata; Penium australe n. sp. der Cylindrocytis diplospora ähnlich; Penium lagenarioides Bisset var. sydneyense, Membran über Isthmus mit 3—4 Querreihen feiner Pünktchen geziert; Closterium subjuncidum De Not. f. minor, C. macilentum in einer dem C. strigosum Breb. ähnlicher Form; Pleurotaenium rectum Delp. mit der am Scheitel punktierten Membran; Triploceras gracile a) genuinum gemein; Pleurotaeniopsis Ciastonii n. sp. eine intermediäre Form zwischen P. magnifica Nordstedt und P. (2) ampla Nordstedt; Cosmarium tinetum var. exeisum mit RÉSUMÉS 113 tetraedrischen Zygoten, welche an den Ecken ausgeschnitten sind; Cosm. Capitulum Roy et Bisset var. reetangula ähnlich dem Staurastrum sibirieum f. ovalis Borge; Cosm. Hammeri var. sublaeve; Cosm. ellipsoideum var. notatum; Cosm. Willeanum n. sp. höchst ähnlich dem C. pseudoprotuberans Wille non Kirchner aber etwas kleiner; Cosm. minor Race. (C. trachypleu- rum var. minor Rac.) f. australis; C. speciosum var. difficilis mit punktierten Zygoten; C. sniatyniense f. Sydneyensis; C. distichum Nordst. var. heterochondrum; C. Strzelecki n. sp. Arthrodesmus hastiferus Turner mit 4, 6 und 8 Stacheln auf der Zellhälfte; Euastrum verrucosum var. Crux australe dem E. turgidum Wallich (= E. verrucosum var. turgi- dum) und E. turgidum Grunow (=E. verr. var. Grunowii) ähnlich, in mehreren Formen; E. quadriceps in zwei Formen; Staurastrum levispinum Bisset f. sydneyensis mit längeren Ar- men; Staur. corniculatum Lundell in zwei Formen; S. sagittarium f. 8 und 10-gona; Staur. sexangulare 5. productum Nordstedtf. 5-, 6-, 7-gona; S. bicorne var. australis. 3. Churruca Bay auf der Insel Desolation (an der Ma- gellan’sstrasse). Zwischen Conferven, mancher Cyanophyceen und einer sehr häufigen neuen Aphanochaete (Polychaete ma- gellanica n. sp. mit sehr langen Haaren), einige kleine Des- midien. Neu sind Cosmarium magellanicum dem €. Blyttii Wille ähnlich und Staurastrum muricatum var. australis. n. var. 4. Buënos Aires (Argentina). Im „3. Februar-Park“ zwischen Oedogonien, Zygnemeen und mehreren Spirogyraspe- cies mehrere Desmidieen gesammelt 18/VI 1891. Neu sind: Cosm. Eichleri nov. sp. dem C. controversum West und C. depauperatum Nordstedt ählich, ©. Blonskii n. sp. dem C. Por- tianım var. brasiliense Wille höchst ähnlich; ©. Gutwinskiü ähnlich dem C. Boeckii Wille und C. subreniforme Nordstedt; C. supraspeciosum Wolle; C. Quasillus var. depressa, dem C. fusum Roy et Bisset ähnlich; Euastrum Ciastonii n. sp. ähnlich dem E. oculatum Boergesen ; Staurastrum subsphaericum Nord- stedt, Forma; Staur. Kozlowski (an Pleurenterium?), eine sehr grosse Species dem St. cosmarioides ähnlich, aber mit grossen 114 RÉSUMÉS Warzen besetzt; St. subcosmarioides n. sp. dem St. orbiculare 5. extensum Nord. ähnlich; Staur. dilatatum forma insignis; St. quadrangulare var. americana; Staur. Borgesenii (= St. stellatum Borgesen non Reinsch!) var. 8. simplicior. 5. St. Miguel: Furnas (Azoren) gesammelt am 20. X 1891. Unter sehr zahlreichen Diatomeen nur sehr wenige Des- midien, sämmtlich in Europa gemeine Species: Cylindrocystis crassa De Bary; Cl. Jenneri Ralfs; Penium eurtum Bréb.; C. Meneghinii Breb.; C. Botrytis (Bory) Menegh. 20. — 8. Sırorskı. Przyezynek do fizyologii bulwy ziemniaczanej. (Beitrag zur Kenntnis der physiologischen Bedeutung der Kar- toffelknolle). Es wird allgemein angenommen, dass die Pflanzenknollen nur als Speicherorgane der Reservestoffe für die allererste Ent- wicklungsperiode der jungen Pflanzen dienen und dass ihnen bei den späteren Entwickelungsperioden der Pflanzen keine Bedeutung mehr zukommt. Nur Alexander Müller spricht in einer kurzen Notiz „Die Ammendienste der Mutterkartoffeln“ !) die Vermuthung aus, dass die Mutterknolle auch für die wei- teren Entwickelungstadien der Pflanze nicht gleichgiltig sein kann. Der Verfasser hat sich die Aufgabe gestellt, experimentell zu untersuchen, inwieweit die Amputierung der Mutterknolle zur Zeit einer vorgeschrittenen Entwickelung der Pflanze das weitere Wachsthum derselben und die Erträge der Ernten beein- flusst. Die im Jahre 1891 mit wenigen Pflanzen ausgeführten Versuche lässt der Verfasser nur als Vorversuche gelten, die umfassenderen Versuche sollen erst mit kommendem Frühjahr begonnen werden. Die Resultate der ausgeführten Vorversuche werden jetzt nur vorläufig mitgetheilt. ') Landwirthsch. Versuchst. B. XXXVI. RÉSUMÉS 115 Am 20. Mai wurde je eine Mutterknolle (der Sorte Her- mann) von 63 bis 66 Gr. Gewicht, im 6 Holzkisten, deren drei mit Gartenerde, drei mit Sand gefüllt waren, eingepflanzt. Die Kisten befanden sich in einem Kalthause und wurden beim guten Wetter, am Tage, auf eine angrenzende Terrasse heraus- geschoben. Am 30. Juni amputierte man die Mutterknolle bei einer Pflanze aus der Gartenerde und einer aus dem Sande, am 31. August wieder bei einer Pflanze aus der Gartenerde und einer aus dem Sande; bei den übriggebliebenen Pflanzen endlich liess man ihre Mutterknollen bis zur Ernte in der Ruhe. Die Ernte, welehe man in den ersten Tagen Octobers vor- nahm, zeigte Folgendes: aus der Gartenerde Ernte an Knollen, an Laub In AGr ın Gr: 1) Mutterknolle nicht amputiert 367, 3144 2) à amputiert am 30. Juni 339.0 278.6 3) à > 231: August” 307, 243, aus dem Sande 4) Mutterknolle nicht amputiert Ege 28910 5) 5 amputiert am 30. Juni 17325. .89, 6) s ; „ 31.2Ausust, 169.7. 85. Beide Serien zeigen übereinstimmend eine Verminderung der Ernte in Folge der vorgenommenen Amputation der Mutter- knolle, welche um so grösser ist, je später die Amputation stattgefunden hat. Wenn, wie Verfasser hofft, umfangreichere Versuche das Resultat dieses Vorversuches bestätigen sollten, so wird man mit voller Sicherheit behaupten dürfen, dass der Einfluss der Mutterknolle nicht nur auf das erste Entwickelungsstadium der Jungen Pflanze beschränkt bleibt, sondern dass er auch über die ganze Vegetationsperiode derselben fortdauert. Uber die Art und Weise, wie diese Wirkung der Mutter- knolle in den späteren Entwiekelungsperioden der Pflanzen aufzufassen ist, wirft ein gewisses Licht die folgende Tabelle, in 116 RESUMES welcher das Gewicht und die Zusammensetzung der amputierten Mutterknollen angegeben ist: Gewicht °%, Gehalt an der Knolle organ. Trocken- Gartenerde: Gr. Wasser Substanz Asche 1) Knolle bei der Ernte entnommen 46.95 9. 319 0. 2) „ am 30.Juni amputiert Db5:56. 92:55 0:35 207 an „ 31. August amputiert 61.9 90.47 8 1 Sand: 4) Knolle am 30. Juni amputiert 77.5 A. 8:5 Os Dee » 31. August amputiert 69.8 87.7 Ira 21 Aus diesen Zahlen ist zu entnehmen, dass einige der Mutterknollen, namentlich die, welche den im Sande vegetie- renden Pflanzen entnommen worden sind, zur Zeit der Ampu- tation bedeutend mehr wogen als bei der Aussaat, dass sie also im Laufe der Vegetation nicht unerhebliche Menge Wasser von aussen aufgenommen haben. Es liegt darnach nahe anzu- nehmen, dass die Mutterknolle, im Falle einer eintretenden Durstperiode, der Pflanze als Wasserreservoir dient. Naktadem Akademii Umiejetnosei pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagieilonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza 31 marca 1892. PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE +5 1878 — 1891 Librairie de la Société anonyme polonaise (Spöika wydawnicza polska) Pa à Cracovie. ' Philologie. — Sciences morales et politiques. »Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.e /Classe de Philologie, Classe Be d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. I—VIHI (38 planches, vol. I épuisé). — 30 fl. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.e /Classe de Philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XV (5 planches. vol. I _ épuisé) — 37 fl. 50 kr. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe d'histoire et de philosophie. Séances 4 travaux), in 8-vo, vol. HI—XII, XV—XXVI (54 pl) — 55 fl. »Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne], in 4-to, 4 volu- mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. - »Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis sion de linguistique), in 8-vo, 4 volumes. — 10'50 fl. »Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B Kruczkie- wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. »Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibliotheque des auteurs polonais du XVT siècle), in 8-vo, 20 livr. — 12 fl. Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- trantia, in 8-vo imp., 10 volumes. — 02 fl. Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol II, XII Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A Lewicki 11 fl. — Vol. III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5s l.— Vol. V, VII, Cod. di- plom. civivitatis Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. ro fl. Vol. XI, Index actorum saec, XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl. Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, g (I-IV, VI-VII, X, XL) volumes. — 27 fl. Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. II, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior,ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitio- rum R. Polon. 1587 ed. A. Sokolowski. 2 fl. Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 6 vol.— 18 fl, Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 12 volumes, — 73 fl. Vol. 1, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl, et Cracov. epistolae ed. Wistocki 1546—1553. 5 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- czycki. 10 fl. — Vol, HI, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai Hosii epistolae er ed. ER et lee. he A. — Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas. ed. \ Vol. VII (pars r. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta ci ; 1507-1795 ed. Piekosinski. > fi. — Vol. X, Lauda conventuum particular - Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, "Acta. Stephani Regis 1576-1586 kowski. 3 fl. — : ne Poloniae ee in 8- vo > imp. vol. II- | polonais) in 4-to, vol. U—X. — 36 fl. ss et IT, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, cd. Helcel. 6 A. Vol. IV. Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 A. menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. | in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition - bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — W Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii crimü M szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, pe 1. Libri formularum saec. XV ed. nowski. x fl. : : Volumina RÉSAA T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fl. Sciences mathématiques et naturelles. »Pamietnik.« (Mémoires), 1 in 4-to, 10 volumes (NID sn vol. I épuisé). — 80 fl. à »Rozprawy i re z posiedzen.« (Séances et travaux), 22 volumes (159 planches). — 73 fi 5 »Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Compftes rendus % = Comm sion de physiographie), in 8-vo, 22 volumes (EI. IV—XXVI, = ‘à uches, +4 I. IL IV. V épuisés). — 95 fl. »Atlas geologiczny Galicyi.e Atlas géologique de Ve Gal n jé! 2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi. »Zbiér wiadomosci do antropologii krajowej.« / Comptes rend mission d'anthropologie), in 8-vo, 14 vol. II—XV (gt pl., vol. I épuisé). — 5 Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornzthologie des pays N, in 8: 13 1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazéw technicznych Hash 2. sie budownictwa.« /Zerminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. Franke J. N., »Jan Brozek.« /7. Broscius, mathématicien polonais au x VE siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania obiegu cial niebieskich. < (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), in 8-vo, 1889. — 5 fl Mars A. » Przekr6) zamroZonego ciala osoby zmarle podezas porodu skutkiem pekniecia macicye. /Coupe du cadavre gelé d'une per: sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. Kotula B., »Rozmieszczenie rosli naczyniowych w Tatrach. « (Distributio Plantarum vasculosarum in. montibus. Tatricis), 8-vo, 1891. — 5 fl SG »Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 10- 0, 1874— 1890 17 vol. (1873 épuisé) — 10 fl. 20 kr. | »Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.e /Memoire sur les HORS - de l'Académie 1873—1888), 3-vo, 1889. — 2A. x ee IE DES SCIENCES EEE REN DEL AA di © COMPTES RENDUS SÉANCES DE L'ANNÉE 1892 CRACOVIE IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ. Syn Maga: Prorsorzur DE L EN CAD: S. A. I L'ARCHIDUC CHARLES LOUIS. Re en S. E. M. JuLien pe Dunasewser. PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS T'ARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: ($: 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- més par S. M. l'Empereur. > ($. 4). L’Academie est divisée en trois classes: ES a) classe de philologie, 7 5) classe d’histoire et de philosophie, c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. ($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est a cette langue que paraissent ses publications. | Le Bullelin inlernalional parait tous les mois, à £ exception des mois de vacances (aout, seplembre), el se compose de deux parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des séances (en français), la Deuxième les résumés des mémoires et communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs). Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. Nakladem Akademii Umiejetnosci pod redakcyja Sekretarza ‘generalnezo Dr. Stanislawa Smolki. Krakôw, 1892. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. No 4. Avril. 1892. Sommaire: Séances du 7, 14 et 21 mars 1892. — Résumés: 21. Bi- bliothèque des écrivains polonais, 21° livraison. — 22. L. STERNBACH. Johannis Geometrae Carmen de S. Panteleemone, — 23. A. Lewicxt. Le soulèvement de Swidrygiello. — 24. F. Kreurz. Sur les origines de la coloration bleue du sel gemme. — 25 J. Nussaum. Sur l'organogénie des Isopodes. — 26. I. Zaxkzewskı. Sur la densité et la chaleur latente de fusion de la glace à 0°. — 27. L. Naranson. Sur les potentiels ther- modynamiques. Seances —— Classe de Philologie Séance du 11 avril 1892 Présidence de M. C. Morawski Le Secrétaire présente les dernières publications de la Classe : Biblioteka pisarzöw polskich Bibliothèque des écrivains polonais), in 8-0, 21° livraison, XV, 137 p. !) Joannis Geometrae carmen de S. Panteleemone integrum ed. Leo STERNBACH, Mémoires in 8-0, 15° vol. p. 218—303. ?) 1) Voir aux Résumés p. 120. — 2) ib. p. 128. 118 SÉANCES M. C. Estreicher rend compte de la dissertation biblio- graphique de M. Sicismoxp Cericnowskr: „Sur l Ars moriendi“. Classe d'Histoire et de Philosophie Séance du 25 avril 1892 Présidence de M. F. Zoll Le Secretaire présente le 29° vol. des Mémoires de la Classe, in 8°, 516 p., ainsi que l'ouvrage de M. A. Lewickt, »Powstanie Swidrygielly« (Le soulèvement de Swidrygietto) Dr Mémoires in 8°, 29° vol., p. 128—516. M. J. N. Sapowskı donne lecture de son mémoire: e- cherches archéologiques sur le glaive nommé Szczerbiec, dont on se servait au couronnement des rois de Pologne”). UK —— Classe des Sciences mathématiques et naturelles Séance du 4 avril 1892 Présidence de M. E. Janczewski M. F. Kreurz donne lecture de son mémoire: Sur lori- gine de la coloration bleue du sel gemime). 1) Voir ci-dessous uux Résumés p. 125. — 2) A mesure que les travaux présentés dans les séances du11 et du 25 avril paraitront, les résumés en seront donnés dans le Bulletin. — 3) Voir ci-dessous aux Résumés p. 147. N de Ei > en e u ex “ f N ano ci-dessous aux Résumés. p. 151. — 2) ib. p- 153. — 3) ib. p. 156. 1* Resumes 21. — Biblioteka pisarzow polskich. (Bibliothèque des écrivains po- lonais). 21 livraison, in 8°, XV, 137 p. Jakosa Görskırgo: Rada panska. (Le conseil du seigneur. 1595). Édi- té par M. Vicror CZERMAK. Le comité de publication de la , Bibliothèque des écri- vains polonais* a voulu rééditer „Le Conseil des seigneurs“ pour sauver de l’oubli un ouvrage que les historiens de la littérature passent injustement sous silence ou ne font que mentionner brièvement. Ce petit opuscule mérite cependant qu’on s’en occupe, tant à cause de sa valeur intrinsèque que de la personnalité de son auteur. L'auteur, Jacques Görski, était en effet, ainsi que le démontrent de récentes études, un des sa- vants les plus distingués, un des plus remarquables humanistes du XVI° siècle, en Pologne. Son activité infatigable s’etendait si- multanément aux sujets les plus variés. Professeur émérite, prédicateur éloquent, écrivain profond et disert, il fut pendant de longues années, sous les regnes de Sigismond-Auguste, Henri de Valois et Etienne Batory, jusqu’apres 1585, une des lu- mieres de l’université de Cracovie dont il soutint brillamment la vieille renommée, l’honneur du corps ecclésiastique auquel il appartenait, en un mot un des hommes les plus éminents de son pays. + RÉSUMÉS 421 Comme écrivain, il a enrichi la littérature polonaise d’une foule de traités sur la rhétorique et la théologie, traités pour la plupart assez étendus, consciencieusement étudiés et témoi- gnant d’une vaste érudition. Tous ces ouvrages sont en latin; un seul est en polonais: „Le conseil des seigneurs“. „Le Conseil des seigneurs“ parut en 1597, à peu près douze années après la mort de son auteur. Il est très probable qu'il avait été écrit vingt ans au moins auparavant, ©’ést-à- dire en 1571 ou 1572. Görski en avait légué le manuscrit à son ami Jean Januszowski, et c’est ce dernier qui l’imprima sous ses propres presses. Ainsi que l’indiquent le titre et la préface que Januszo- wski placa en tête du livre, „Le Conseil des seigneurs“ n’est qu'une adaptation d’une traduction italienne d’un ouvrage espa- gnol de Fréderic Furius Ceriola (1510—1592), personnage pres- que complètement oublié aujourd’hui. Cet écrivain avait cepen- dant joui d’une certaine notoriété parmi ses contemporains et appelé sur lui l’attention des théologiens par son opposition aux traductions des livres saints en langue vulgaire, et, plus tard, historiographe du roi d'Espagne, Philippe, par ses deux ou- vrages: „De l’art de la parole“ „Des conseils et des conseil- lers“ (Del consejo y consejeros). Ce dernier traité, publié pour la première fois à Anvers, en 1559, eut un éclatant succès, puisque, dans le cours du XVI° siècle, il fut traduit à plusieurs reprises en italien et en latin. Si l’on compare „Du conseil et des conseillers“ avec „Le conseil des seigneurs“ de Görski, on constate sans peine que ce dernier ouvrage n’est ni une traduction, ni un résumé de celui de Ceriola, mais au contraire, un travail spécial et détaillé, un commentaire, pour ainsi dire, des principes exposés par l’auteur espagnol. Il contient toute une série de maximes et de préceptes sur les questions suivantes: quelles personnes sont dignes d’être choisies pour conseillers du souverain? quel- les sont les qualités qu'il doit exiger d’elles? quels sont les talents que doivent cultiver et développer en eux-mêmes ceux 122 RESUMES qui ambitionnent d’entrer dans les conseils des seigneurs, afın d’être dignes de la confiance qu'on leur accorde. La matière des deux opuscules est la même, mais ils sont fort différents quant à leur étendue, celui de Görski étant au moins deux fois plus volumineux que celui de Ceriola. Gör- ski traduit le texte primitif avec la plus grande liberté; le plus souvent les principes du moraliste espagnol ne sont qu’un the- me sur lequel il exécute des variations, étouffant la pensée originale sous ses propres pensées. I n’y a pas un seul chapi- tre de Ceriola qui n’ait subi ces additions et ces développements, quelques-uns même ont été tellement amplifiés qu’ils sont trois fois plus longs qu’en espagnol. Ces paraphrases n’atteignent pas seulement les principes généraux de l’original mais s'étendent encore à certains détails. Les déductions de Görski, par exemple, sont appuyées sur des données géographiques et historiques beaucoup plus nombreuses que dans le livre de Ceriola. Enfin, et c’est le point le plus important, on trouve très souvent chez l'écrivain polonais des allusions absolument neuves et fort longuement traitées aux usages de son pays, et des exemples tirés de l’histoire nationale. En somme, tout considéré, on peut affirmer sans exa- gération que „Le conseil des seigneurs“ est, en grande partie, l’oeuvre personnelle de notre écrivain, l'exposé de ses doctrines et de ses opinions individuelles; il faut même ajouter que, par cela même que Görski a développé les théories de. Ceriola, qu'il les a augmentées et complétées, son travail a beaucoup plus de valeur que celui dont il a pris modèle. A nos yeux ce qui lui donne particulièrement du prix, ce sont les passages où il parle de la Pologne. „Un souffle hautement inspiré“, comme le dit si bien M. Morawski dans un article sur Gérski, „eircule dans tout cet ouvrage; on y sent un esprit libre de tout préjugé de terroir et de clocher, de toute partialit@ de race“. Ouvertement et sans ambages, Görski signale les dé- fauts et les fautes de la noblesse polonaise: il s’élève en termes fort sages contre l’&troitesse d'idées des gentilshommes, leur aveuglement, leur culte trop exclusif des habitudes et des ma- (A à El RÉSUMÉS 123 nieres d’être polonaises, leur humeur casaniere, leur manie de se renfermer dans les étroites frontières du sol natal. Dans ce petit livre, notre écrivain se dévoile à nous comme un homme considérant les choses et les êtres de son temps à un point de vue tout-a- fait européen, — si l’on peut dire, — au dessus de toutes les influences de castes, de toutes les anımosites internationales, et, en même temps, comme un ardent patriote animé par les plus saines aspirations démocratiques, un servi- teur éclairé du progrès. Toutes ces qualités du fond sont mises en relief par une forme remarquable. La langue est colorée, pure, vigoureuse; elle fourmille de traits heureux, de tours originaux, d’expres- sions frappantes et exactes; elle charme par son élégance archaïque toute particulière. L'oeuvre de Görski dont nous venons d’exposer les méri- tes, est done digne d’être étudiée de près. Il serait juste de lui assigner une des premières places parmi les écrits en prose du XVI siècle. M. Morawski comparant „Le conseil des sei- gneurs“ avec , L'homme de cour“ de Görnicki, trouve ce der- nier travail supérieur à celui de Görski; il leur reconnaît ce- pendant des qualités communes et conclut son jugement par ces paroles: ,Ces deux traités présentant à la Pologne les fruits de l’experience des civilisations occidentales, tendent au même but et se complètent mutuellement“. 22, — Lro SrernsAcu. Joannis Geometrae carmen de S. Panteleemone. (Abhan- dlungen der philologischen Classe, in 8°, XVI Bd. 218—303). Den Gegenstand der vorliegenden Abhandlung bildet das von F. Morellus in einem Pariser Codex entdeckte und im J. 1605 publicierte Gedicht auf den h. Panteleemon !). Der Ver- 1) Eyxopuov els vov %yıov: peyaronaprupx Tlavrekefuove. Elogium Sanctis- simi Martyris Panteleemonis Graeeis Jambieis olim ab auctore incerto seriptum et e Bibliotheca Regia erutum a Fed. Morello (Lutetiae 1605). 124 RESUMES fasser weist als handschriftliche Quelle des ersten Herausge- gebers den Codex Parisinus Gr. 854 nach), verbessert den kritischen Apparat auf Grund einer neuen Collation, vermehrt das von Morellus veröffentlichte Bruchstück um 711 neue Verse und gelangt nach einer eingehenden Erörterung zum Resultat, dass das vollständige Gedicht als Geistesproduct des Joannes Geometra anerkannt werden muss. Die Ergänzung der Lücke wird dem Codex Parisinus Suppl. Gr. 690 verdankt, auf den der Verfasser bereits in den „Wiener Studien“ Bd. XIII (1891) S. 56 die Aufmerksam- keit der Fachgenossen gelenkt hat. Die ursprüngliche Reihen- folge der betreffenden Blätter ist in der Handschrift mannig- fach gestört, doch kann für das vorliegende Gedicht der ei- gentliche Zusammenhang eruiert werden (vgl. S. 301). Der- selbe scheint Georgius Pisides als Verfasser des Panegyrieus auf den h. Märtyrer hinzustellen, doch wird der Nachweis ge- führt, dass trotz der ähnlichen Dietion und anderer Merkmale, welche der Hypothese scheinbar zur Bekräftigung dienen, Pi- sides aus metrischen Gründen (vgl. die kritische Note zu V. 37. 50. 61. 100. 175. 184. 185. 251. 274. 416. 428) unmö- glich in Betracht kommen kann. Eine genaue Untersuchung führt auf Joannes Geometra, zu dessen Gunsten auch ein handschriftliches Zeugnis (des Codex Laurentianus Plut. V n. 10 f. 25) angeführt wird; ver- vollständigt wird das Resultat der Betrachtung durch den Hin- weis auf die von Cramer, Anecdota Parisina Bd. IV (1841) S. 266—366, 3 aus dem Codex Parisinus Suppl. Gr. 352 ver- öffentlichten Gedichte, welche bei näherer Musterung als Pro- duct desselben Verfassers erschemen. Im Gegensatz zu den bisherigen Meinungen, welche zwischen der Mitte des 10-ten und dem Ende des 11-ten Jahrhunderts schwanken, erweisen 1) Daselbst erscheint das Gedicht f. 421r mit der Aufschrift: eyzomuıov eis Toy &ytov meyakopaprupa Ilavrehemuova Sa otiyeov laufBuov. Vgl. die Bemer- kungen zu V. 92. 149: 323. 452. 946. 570. 639 und die näheren Ausfüh- rungen auf S. 302 f. RESUMES 125 zugleich die in jener Gruppe enthaltenen politischen Anspie- lungen, dass die literarische Wirksamkeit des Joannes Geo- metra in die ersten Jahrzehnte des neunten Jahrhunderts fal- len muss. Die handschriftliche Uberlieferung des Gedichtes auf den h. Panteleemon lässt viel zu wünschen übrig. Bei der kriti- schen Sichtung des Textes werden mehrere, sprachliche und grammatische, metrische und prosodische, Eigenthümlichkeiten erörtert ‚vgl... V. 13.14. 18. 28.:37.:50:,514 59: 61. 65. 68. 52586. 922 95.10.96. :100. 1017 126.2149. 175. 184. 185;,187: 201: 251. 274. 285. .301., 303. 323. 329.362. 372. 383. 413. 416. 428. 452. 467. 500. 537. 546. 554. 570. 597. 624. 639. 661. 677. 7/11. 713..827.1839::841..872..937., 951. 994. 1019. Anhaltspuncte zur Feststellung der ursprünglichen Lesart ge- ben oft Stellen älterer Schriftsteller, welche dem Verfasser des Panegyricus als Vorlagen dienten: so z. B. steckt in dem arg corrupten Trimeter (661) Txyds yEvor obun.xyos radrouuéve ein Vers des Aischylos (Choeph. 2) corp y&vor ciuuxy6s = airou- uévo. Manches Scherflein entfällt dagegen auch für die Kritik der von Geometra nachgeahmten Dichter: so z. B. bietet V. 933 für Aischylos Eumen. 647 © mavrousÿ xvadara, oroyn Se&v die gewiss richtige Variante raurövnpa (st. mavroucn) vgl. Demosthenes Or. XVIII 119 6 %& RAUTÔVHEOS AVIPUTOS HO Jen ëy-To0s. — Der Index (S. 259—300) enthält eine ansehn- liche Reihe von Wörtern, welche in den bisherigen Wörter- büchern vermisst werden. : 23. — A. Lewicxr. Powstanie Swidrygielly (Der Aufstand des Swi- drygietto). Eine von dem historisch-literarischen Vereine in Paris mit dem ersten Preise gekrönte Schrift. Abhandlungen der hist. phil. Cl., in 80, Bd. XXIX, S. 128—516. Der Verfasser hat bereits früher zwei Abschnitte dieser Schrift der Krakauer Akademie der Wissenschaften vorgelegt und ihren Inhalt in dem „Anzeiger“ der Akademie unter den 126 RESUMES Titeln „Über das Verhältnis Litauens zu Polen zur Zeit Ja- gieHos und Witolds“ (Mai, 1890) und „Uber die Politik Po- lens gegen die Nachbarstaaten und gegen die Ruthenen im J. 1432“ (April, 1891) veröffentlicht. Es dürfte deshalb ausrei- chen, wenn an dieser Stelle zwar der Inhalt der ganzen Schrift im Zusammenhange dargestellt, aber auf die bereits dem In- halte nach bekannten Partien nur in Kürze hingewiesen wird. Die obige Schrift ist in 24 Capitel eingetheilt. Die drei ersten (betitelt: Jagiello und die polnisch-litauische Union, das Verhältnis Litauens zu Polen bis zum Tode Witolds, die Krönungsaffaire) bilden die Einleitung, und sie waren es eben, von denen ein kurzer Auszug im „Anzeiger“ vom Mai 1890 zur Veröffentlichung gelangte. Der Verfasser sucht in denselben die Bedeutung der polnisch-litauischen Union sowol für die beiden Staaten als auch für die Civilisation überhaupt, sowie das Verhältnis Litauens zu Polen bis zum Tode Witolds im J. 1430, in welchem der Aufstand Swidrygiellos ausbrach, darzu- stellen; und gelangt nach eingehender Besprechung der bezüg- lichen Thatsachen zu dem Resultate, dass die polnisch-litau- ische Union eines der grössten Werke der europäischen Ge- schichte gewesen ist, indem sie nicht nur unermessliche Länder- strecken ohne Blutvergiessen für die Cultur gewann, sondern auch eine neue Form der civilisatorischen Arbeit schuf, die im (egensatz zu dem bisherigen Ausrottungsystem in der fried- lichen Heranziehung, Emporhebung und stufenweisen Gleich- stellung der Barbaren bestand. Nach dem Plane Jagiellos und der Polen sollte nämlich Litauen in politischer Beziehung seine Selbständigkeit zwar verlieren und Polen einfach einverleibt werden, aber dafür mit der Zeit in jeder Beziehung dem- selben gleichgestellt, katholizisiert, nach dem Muster Polens eingerichtet und auf das den Polen eigene Niveau des staatlichen und gesellschaftlichen Lebens gebracht werden. Dieser Gedanke zieht sich wie ein rother Faden durch die ganze (Geschichte der litauisch-polnischen Verbindung, bis er endlich in der Lubliner Unionsacte vom J. 1569 seinen endlichen Ausdruck fand. Allein — die litauisch-polnische Union war, um Caros Worte zu ge- RESUMES 127 brauchen, eine zu grosse Erscheinung in der Geschichte, um sich in rein gemüthlichem Gange zu erfüllen, um nicht starke Rückbildungen zu erfahren. Es verstand sich wol von selbst, dass gegen diese Pläne sich eine Opposition in Litauen bilden musste. Diese Opposition bewegte sich in zwei Richtungen, die von ein- ander zu unterscheiden sind: einerseits waren es die Litauer, die den Verlust ihrer staatlichen Selbständigkeit nicht ver- schmerzen, andererseits die Ruthenen, die es nicht dulden wollten, dass man ihrer Kirche offen den Krieg ankündigte. So kam es, dass gleich zu Anfang in Litauen im Bunde mit dem deutschen Orden offene Aufstände ausbrachen, die im J. 1392 damit gestillt wurden, dass sich JagieHo entschloss , dem Selbständigkeitsgefühle der Litauer insoferne Rechnung zu tragen, dass er ihnen ihrem Wunsche gemäss einen eigenen Grossfürsten, in der Person seines Vetters Witold, bestellte. Doch ist der neue Grossfürst durchaus nicht als Souverain von Litauen anzusehen, da Jagiello selbst immer der eigentliche Herr Litauens geblieben, und Witold nichts anders als nur sein auf Lebenszeit ernannter Stellvertreter gewesen war, nach dessen Tode das Land mit allen seinen Territorien unbedingt an Jagielo und die Krone Polen zurückfallen sollte. Das ur- sprüngliche Programm wurde also dadurch nicht alteriert , dern dessen vollständige Ausführung gleichsam bis zum Tode Witolds vertagt (Siehe das Nähere „Anzeiger“ Mai 1890). Diese ungelöst gebliebenen Gegenzätze sind nun als die wahren Motive des nach dem Tode Witolds unter Führung des Swi- drygieHo ausgebrochenen Aufstandes zu betrachten. Witold, der son- sich ganz in die Ideen JagieHos hineinlebte, hatte jede Opposi- tion während seiner Regierung mit starker Hand niedergehalten; aber zu Ende seines Lebens wurde er selbst diesem Programme untreu, indem er durch seine Krönungsgelüste die von ihm selbst gedämpften politischen Leidenschaften der Litauer wachrief und einen Sturm herautbeschwro, der die Union in hohem Grade bedrohte. Swidrygiello war es, der nun diesen Sturm noch weiter anfachte. 128 RÉSUMÉS Das Capitel IV befasst sich mit dem Vorleben Swidry- giellos. Er war unzweifelhaft ein gläubiger Katholik, nichts desto weniger bei den schismatischen Ruthenen beliebt, da er zugleich ein Förderer ihres Glaubens war: bei dieser Grund- satzlosigkeit ist es wol klar, dass es ihm nicht um höhere Ziele, sondern nur darum zu thun war, um die Regierung von Li- tauen an sich zu reissen. Da er von seinem Bruder, dem Kö- nig Jagiello, zu Gunsten Witolds übergangen wurde, so war er von der Jugend an der efrigste Verfechter der Sonder- bestrebungen von Litauen und Reussen, ohne, wie es scheint, mit sich über das künftige Verhältnis Litauens zu Polen im Klaren zu sein. Fünfmal vor dem J. 1430 hatte er versucht, Unruhen und Aufstände in Litauen anzustiften, welche hier eingehend besprochen werden. Der gefährlichste war der Auf- stand aus den Jahren 1401—1404, bei dem er von dem deut- schen Orden kräftig unterstützt wurde, und der sowol das eigentliche Litauen, als auch die ruthenischen Länder, Smo- lensk und Podolien umfasste. Aber das hatte Swidrygiello wol kaum gehofft, dass sein grösster Feind Witold ihm den Boden so trefflich vorbereiten werde; denn Litauen stand in vollen Flammen, als mit dem Tode Witolds für ihn die Zeit ange- kommen war. In dem folgenden Capitel V. werden nun die Begebnisse besprochen, die unmittelbar dem Tode Witolds folgten. Aus der Zusammenstellung der verschiedenen bezüglichen Berichte ergibt sich, dass der Gegenstand des Streites dieselben noch ungelösten Gegensätze wie vom Anfang an bildeten: die Polen und der König beabsichtigten den Wortlaut der Verträge nun wahr zu machen und Litauen der Krone Polen einzuverleiben, wogegen die Litauer einen neuen Grossfürsten verlangten und dazu den Swidrygiello eigenmächtig ausriefen. Der König, der sich damals in Litauen befand, gab schliesslich sein Jawort dazu, ohne aber den von ihm vertretenen Standpunkt, dass der Grossfürst von Litauen kein Souverain, sondern nur sein zeit- weiliger Stellvertreter sei, aufzugeben. Das wollte sich nun Swi- drygieHo nicht gefallen lassen; und als nun noch die Polen RESUMES 129 die Litauer aus Podolien, wider den Willen des Königs, eigen- mächtig verdrängten, so kam es dazu, dass der Grossfürst die mit dem König anwesenden Polen mishandelte, den König beschimpfte und sogar festnahm. Diese letztere Thatsache ist unzweifelhaft, denn sie wird nicht nur, wie man behauptete, von Diugosz, „sondern auch mit einem längst gedruckten, aber unbeachtet gebliebenen Briefe des Königs selbst bezeugt (ge- druckt in Turgieniew, Suppl. ad hist. Russ. MM Nr. 117, nun auch aus einer anderen Handschrift in Lewicki, Codex Epist. site AV. Band II. Nr." 197). Das Capitel VI. handelt über die Bedeutung des Aut- standes und dessen Bundesgenossen. Unwiderlegliche Thatsachen und Quellenzeugnisse (besonders der Brief in Lewicki, Co- dex Epist. II. Nr. 204) zeigen, dass der Aufstand einen grell antikirchlichen, schismatischen Charakter hatte, und dass in demselben das litauische Element und dessen Bestrebungen von dem ruthenisch-schismatischen alsbald überflügelt wurden ; dass also der Krieg, den Polen hier führte, als ein Krieg für den Glauben und die europäische Civilisation anzusehen ist. Das wollte freilich Swidrygiello nicht zugeben, denn er war Katholik und hatte nicht die Entschlossenheit, sich ganz in die Arme des Schisma zu werten, glaubte vielmehr sowohl im Osten als auch im Westen Bundesgenossen finden zu können. Diese Hoffnung hatte auch ihren Grund. Denn die polnisch-li- tauische Union hatte zwar viel Sympathie bei den Völkern, aber nur grundsätzliche Feinde bei den Regierungen der Nach- barländer; und seine stabile Lage nach aussen war derart, dass so oft Litauen an den Banden rüttelte, mit denen es an Polen hieng, es gewiss sein konnte, dass alle Nachbarn ihm mit hilfreicher Hand entgegenkommen würden. Nichts desto- weniger hatte Swidrygielfo anfangs im Osten nur die Tartaren und den moldauischen Wojewoden Alexander den Guten zum Bundesgenossen gewonnen, welcher letztere hussitische Prediger inseinem Lande herumziehen liess und jetzt mit SwidrygieHo, wie ausdrücklich bezeugt wird, wegen des gefährdeten schismati- schen Glaubens ein Bündnis eingieng. Die anderen russischen 130 RÉSUMÉS Schismatiker hielten sich einstweilen fern, wahrscheinlich, weil sie ihm nicht trauten. Mit den Hussiten waren auch Verhand- lungen gepflogen, ein Bündnis aber kam nicht zustande, weil es dem Swidrygicho an dem römischen König Sigmund gelegen war, der doch nicht in einer Reihe mit den Hussiten kämpfen konnte. So rächte sich an dem Grossfürsten seine Zwitterstel- lung. Aber der höchste Beschützer des Glaubens, der römische König Sigmund, trug kein Bedenken, sich der Sache Swidry- gielfos mit allem Eifer anzunehmen. Selbst der Hochmeister Paul Russdorf zauderte lange, erst durch König Sigmund und durch Drohungen des Grossfürsten gedrängt, schloss er mit ihm das verhängnisvolle Bündnis von Christmemel (19. Juni 1431) ab. Unterdessen begann Polen den Krieg, der hauptsächlich um die Feste Buck in Wolhynien geführt wurde und dessen umständliche Darstellung den Gegenstand des Capitels VII. bildet. Der Verlauf des Krieges zeigt auch, dass in diesem Aufstande die Ruthenen die Hauptrolle spielten; er belehrt uns ausserdem, dass Swidrygiello der Sache durchaus nicht gewachsen war, die er auf seine Schultern nahm. Ganz uner- klärlich ist es, dass er nach etwas mehr als zwei Monaten, mit den Polen am 1. September einen zweijährigen Waffenstill- stand in Luck schloss, zur ungelegensten Zeit, denn 14 Tage vor dem war schon der deutsche Orden in Polen eingefallen. Capitel VII. stellt diesen Einfall des deutschen Ordens dar. An der Hand des nun veröffentlichten Materials und na- mentlich einer Correspondenz, die aus dem Königsberger Staats- archiv hier in der Beilage zum ersten Mal abgedruckt wird, weist der Verfasser nach, dass dieser Einfall ein durchaus heim- tückischer gewesen ist, indem der Hochmeister freundschaftliche Gesinnungen den Polen gegenüber heuchelte und sie bis zum letzten Augenblicke mit Unterhandlungen hinhielt. Der Ein- fall war, wie bekannt, einer der schrecklichsten und trug den Charakter eines Racenkampfes an sich, indem man die Deutsch- ordensritter beschuldigte, dass sie den polnischen Männern die Geschlechtstheile verstiimmelten, um die polnische Nation aus- fu A RESUMES 131 zutilgen. Dem weiteren Krieg machte die Bekanntmachung des Waffenstillstandes von Luck ein Ende, in welchen auch der deutsche Orden und die Moldau einbegriffen wurden. Dieser unerwartete Einfall des deutschen Ordens verlieh zunächst dem Kriege einen anderen Charakter, indem man sich jetzt die Losung gab, sich mit den stammverwandten Litauern und Ruthenen zu versöhnen, um mit vereinten Kräf- ten an den Fremden sich zu rächen. Als aber Swidrygiello die ihm dargereichte Hand zur Versöhnung wegstiess und vom deutschen Orden unter keiner Bedingung ablassen wollte; als auch die bei der christlichen Welt gegen den Orden vorgebrach- ten Klagen ohne Wirkung blieben, indem nur der Papst Eugen IV. mit dem König von Polen ein Bündnis gegen das Basler Concil eingieng und gegen den deutschen Orden auftrat (Capitel IX.): erfolgte in Polen jene denkwürdige radicale Wendung der Politik, welche bereits in dem „Anzeiger“, April 1891, erörtert wurde, und welche man damals, als „den Krieg gegen die ganze deutsche Nation“ bezeichnete. Es sollte das nämlich nicht nur den Krieg gegen die Deutschen als solche, sondern auch eine Auflehnung wider das damalige in erster Reihe von den Deutschen geschaffene System bedeuten. Zu den diese neue Wendung bezeichnenden Thatsachen und Bestrebun- gen gehören: das Bündnis mit den Hussiten, das jetzt abgeschlos- sen wurde; die polnischen wider den König Sigmund und be- ziehungsweise den deutschen Orden gerichteten Agitationen in Ungarn und in Preussen; die durch die Polen bewirkte Spren- gung des litauischen Reiches in das katholische Litauen und schis- matische Reussen; endlich die Gleichstellung der Schismatiker mit den Katholiken, die allen damaligen Begriffen zuwiderlief (Urkunden in: Chronik des Wapowski ed. Malinowski IL. p. 207. Note; Codex Epist. saec. XV. Band I. Nr. 82). Die Beleuch- tung und Begründung dieser höchst interessanten Wendung bildet den Inhalt der Capitel X und XI und wurde auch inhaltlich an der oben citierten Stelle (Anzeiger, April 1891) bekannt gegeben; hier mag noch bemerkt werden, dass damals auch das politische Verhältnis zwischen Litauen und Polen 132 RÉSUMÉS eine Änderung erlitt. Die mit dem neuen Grossfürsten von Litauen Sigmund im Grodno den 15. October 1432 abge- schlossene Union, steht zwar auf der Grundlage der früheren: Litauen mit allen seinen Territorien ist ein erbliches Eigen- thum der Jagellonen und ein ewiges der Krone Polen; der Grossfürst ist von dem Könige als „seinem Herrn und älteren Bruder“ nur bis zu seinem Lebensende „in partem solieitudi- nis suae assumptus“, nach dessen Tode ganz Litaven an den König und die Krone zurückfallen soll. Allein demungeachtet be- stehen zwischen dieser Union und den früheren auch wesent- liche Unterschiede. Der bedeutendste ist der, dass hier Litauen ausdrücklich eine besondere staatliche Existenz zuerkannt wird. Es hat erst jetzt seine eigenen von der Krone Polen gesonder- ten Grenzen, und auch die staatsrechtliche Stellung des Gross- fürsten ist von da ab eine andere. Erst jetzt ist er, wenn auch nur lebenslänglicher und gewählter, Souverain von Litauen, und der König sein erblicher Suzerain, er ist magnus und der König supremus dux Lithuaniae, was in der Unionsacte hier das erstemal urkundlich bestätigt wird. Nicht nur dem König, sondern auch dem Grossfürsten leisten jetzt die Theilfürsten den Lehnseid; und die Schlossinhaber schwören, dass sie die Schlösser für ihn halten und dem König erst nach seinem Tode übergeben werden. Es ist auch in den bezüglichen Urkunden fortwährend von künftigen Grossfürsten die Rede, deren Exi- stenz also auch nach dem Tode Sigmunds indirect zuerkannt wurde. Endlich auch die feierliche „Institution und Investition“ Sigmunds auf den grossfürstlichen Thron bezeugt diese verän- derte Stellung des neuen Grossfürsten. Die Resultate der neuen Politik Polens waren überaus wichtig, und schon zu Ende des Jahres 1432 war infolge derselben seine politische Lage ganz anders geworden als das Jahr zuvor. Damals war es ganz allein gegen alle seine Nach- barn, gegen Reussen, Litauen, den Orden, den Kaiser und König von Ungarn und ihre zahlreichen Freunde an den westlichen Grenzen, von der Moldau und den Tartaren nicht zu reden. Jetzt war der Kaiser vielleicht, ganz besonders aber RÉSUMÉS 133 der Orden durch die in ihren Ländern keimende Revolution lahm gelegt; Litauen fiel von Swidrygiello ab und verband sich mit Polen, jener ward also auf die Hälfte seiner Krä- fte beschränkt, ihm gegenüber ein neuer Grossfürst, dem man den weiteren Krieg in Litauen und Reussen überlassen konnte; gegen den Orden wurden die schrecklichen bussitischen Haufen aufgerufen, denen gegenüber auch die kleinen deutschen Fürsten ohnmächtig wurden; die Polen in der Mitte der neuen Bundesgenossen brauchten nur denselben zu helfen und ihre Unternehmungen zu ihrem Ziele zu leiten; durch die Gleich- stellung der Schismatiker endlich wurde der Hauptgrund der Unzufriedenheit in Reussen benommen und eine Lockspeise dorthin geworfen, die schon dadurch, dass sich das wichtige Luck unmittelbar darnach Polen freiwillig ergab, zu wirken anfıeng. Niemals hat sich die Politik Polens glänzender bewährt, denn jetzt war das Übergewicht der Lage entschieden auf seiner Seite. Bald, (1433), nach dem Tode des Wojewoden Alexander (1432) traten auch seine uneinigen Söhne zu Polen über. Unterdessen wurde schon der Krieg von Swidrygiello unmittelbar nach seinem Sturze mit Sigmund und mit Polen begonnen, denn der Zucker Waffenstillstand wurde durch die Ereignisse selbst überholt. Dieser Krieg wird in dem folgenden Capitel XII. erzählt. Zuerst wird eine Abrechnung der Kräfte der beiden Grossfürsten gemacht, woraus sich zeigt, dass im grossen Ganzen bei Sigmund Litauen und Samogitien, bei Swidrygiello Reussen, mit Ausnahme des schon polnischen westlichen Wolhyniens und Podoliens, verblieben war; dass sich also die beiden Gegner mehr weniger die Wage hielten. Der Krieg bestand aus zwei combinierten Feldzügen des Swi- drygiello, indem er selbst mit livländischen Hilfstruppen nach Litauen, seine Bundesgenossen, die Tartaren und Valachen nach Podolien eindrangen, und der deutsche Orden von Nor- den her in Polen einfallen sollte. Beide Feldzüge des Swidry- giello mislangen. In dem ersten, im Spätherbst 1432, erlitt er selbst von Sigmund eine Niederlage bei Oszmiana; sein Feldherr, der tüchtige Fürst Fedko Nieswidzki, von den Polen Bulletin IV 9 134 RÉSUMÉS bei Kopestrzyn in Podolien. Der zweite Feldzug, zu Anfang des Jahres 1433, mislang in Folge der Unbotmässigkeit des livländischen Landmeisters Rutenberg, der der Verabredung zu- wider sich mit Swidrygiello in Litauen zu veremigen verab- säumte. Der Hochmeister Russdorf aber war, trotz gegebener Versprechungen, auf dem Kriegsschauplatz gar nicht erschienen. Diese Haltung Russdorfs und seine Politik nach der Spal- tung Litauens überhaupt ist der Gegenstand des Capitels XIII Der furchtbare Schlag, der den Polen gegen Swidrygiello in Litauen gelang, traf nach diesem wol Niemanden härter, als den deutschen Orden. Der Meister von Livland rieth nun die allein ehrliche und mögliche Politik an, nämlich die weitere Unterstützug Swidrygiellos. Russdorf aber, eine intriguante wenn auch unfähige Natur, glaubte andere Auswege finden zu kön- nen, er glaubte, dass es ihm gelingen werde, das Geschehene ungeschehen zu machen, und trug sich mit den Gedanken herum, entweder die beiden litauischen Gegner zu versöhnen oder durch einen Frieden mit Polen sich aus der unseligen Affaire zurückzuziehen. Mit solchen Aufträgen sandte er gleich nach der Katastrophe seinen fähigsten Diplomaten den Com- thur Lansee nach Grodno zu Sigmund, als eben eine Gesandt- schaft der Polen mit demselben über die neue Union verhan- deln sollte. Als beides natürlich mislang, da keiner von den Grossfürsten an den Rücktritt dachte, und die Polen jede Ver- handlung mit dem Ordensgesandten rundweg abschlugen: so hatte nun Russdorf freilich keine andere Wahl, als mit Swi- drygiello weiter zu halten, aber das hielt ihn durchaus nicht ab, auch mit Sigmund, der seinerseits an dem Orden einen Rück- halt gegen die Polen suchte, freundschaftliche Beziehungen zu unterhalten, und seine pacificatorischen Versuche in Litauen fortzusetzen. Da er ausserdem trotz der Versprechungen in dem letzten Krieg nicht ins Feld rücken wollte und nur den livländischen Landmeister zum Krieg aneiferte, so scheint es, dass er schon damals die von ihm später befolgte Taktik wählte, nämlich den Landmeister vorzuschieben, seine eigene Haltung aber darnach einzurichten, nach welcher Seite sich die RÉSUMÉS 135 Wagschale entschieden wenden sollte. Als ferner in dieser Zeit das Verhältnis Polens zu dem Basler Concil sich freundschaft- lieher zu gestalten begann und das Concil beschloss, durch eine Gesandschaft den Beitritt Polens zum Concil zu erwirken, suchte der Hochmeister zusammen mit dem Kaiser diese für sie ungünstige Wendung dadurch zu parieren, dass sie Klagen über Polen bei dem Coneil vorbrachten und den Swidrygiello bewogen seine katholische Gesinnung vor demselben zu mani- festieren. Das Resultat dieser Bestrebungen war der wichtige, aber von den Forschern vergessene Brief der Ruthenen an das Basler Concil vom 22. März 1433 (Martene et Durand VV. SS. Coll. VIII. p. 585.), worin sie ihre Geneigtheit für die Union mit der römischen Kirche kundgeben. Aber der den Polen auf diese Weise zugedachte Schlag wurde von denselben durch ihren nunmehr erfolgten Beitritt zum Concil abgewandt. Inzwischen näherte sich das Ende des Eucker Waffenstill- standes (24. Juni 1433). Man hatte schon früher in Polen be- schlossen, nach Ablauf desselben alle Kräfte gegen den Orden zu verwenden, um zuerst diesen gefährlichsten Feind aus dem Felde zu schlagen. Aber im letzten Augenblick lockerte sich das Bündnis mit den Hussiten, unter welchen in dieser Bezie- hung zwei Parteien sich bildeten, die des Czapek und des Biedïich, welch letzterer mehr dem Swidrygielfo zuneigte und durch einen Zug nach Ungarn durch Polen, wie es scheint, das eben von Czapek mit den Polen verhandelte Zusammenwirken zu vereiteln suchte. Czapek blieb dem Bündnis treu, aber zu- letzt ergab sich, dass nur er mit seinen etwa 7000 Orphaniten gegen den Orden mitzuwirken bereit war. Auch erlitten die Polen in dieser Zeit einen harten Verlust durch den Verrath des Fürsten Alexander Nos, welcher die wichtige Feste Buck an Swidrygiello übergab, in Folge dessen noch ein Aufstand in dem sogenannten Polesie und Schwarzreussen ausbrach. Die Erörterung dieser Begebenheiten bildet den Gegenstand des Capitels XIV. Das folgende, XV. Capitel, erzählt den Rachekrieg ge- gen den Orden, im Sommer 1433. Der Kriegsplan bestand 9%* 136 RÉSUMÉS darin, dass gleichzeitig an allen Grenzen Armeen aufgestellt wurden, theils um die Kriegsmacht des Ordens zu theilen und zu fesseln, theils um die erwarteten Angriffe des Swidrygielto abzuwehren, während die westlichen Wojwodschaften zusammen mit den Hussiten in die Neumark und Pomerellen einfallen und dieselben möglichst gründlich verwüsten sollten. So erklärt es sich, dass die eigentliche Angriffsarmee nicht so gross war, als es nach den grossen Vorbereitungen zu erwarten stand, und dass der Orden demungeachtet so wenig Widerstand zu leisten vermochte. Der Verfasser berechnet die ungefähre Stärke dieser Angriffsarmee: auf 7000 Orphaniten unter Czapek und 3000 Grosspolen unter Sedziwoj von Ostrorög, die zusammen vorangiengen und die Neumark heimsuchten; ferner 16,000 Auf- gebot der westlichen Wojwodschaften, die unter dem Krakauer Castellan Nicolaus Michalowski auf anderem Wege nach Po- merellen rückten, worauf sich beide Abtheilungen bei Chojnice (Konitz) vereinigten. Wenn zwar durch die Belagerung von Chojnice, dem ursprünglichen Plane zuwider, viel Zeit umsonst vergeudet wurde, so wurde doch der eigentliche Zweck des Feldzuges vollkommen erreicht, denn Pomerellen und die Neu- mark wurden schrecklich verwüstet und der Hochmeister ge- zwungen, den dreimonatlichen Waffenstillstand von Jasieniec abzuschliessen, während dessen um einen definitiven Frieden verhandelt werden sollte. In der Beilage veröffentlicht der Verfasser einen unbekannten Brief des Czapek und des Mi- chatowski an die Danziger, aus welchem die damals befolgte Tendenz der Polen, die Sache der preussischen Unterthanen von der des Ordens zu trennen, klar zu Tage tritt. In derselben Zeit wurde aber auch auf den östlichen Kriegsschauplätzen gekämpft, womit sich das Capitel XVI. befasst. Swidrygielo und der livländische Landmeister unter- nahmen nämlich damals wieder einen combinierten Angriff auf Litauen, Wolhynien und Podolien. In den beiden letzteren Ländern hielten sich beide Theile ungefähr die Wagschale, aber der litauische Feldzug war der erfolgreichste von allen denen, die von Swidrygiello geführt wurden; denn er eroberte eine RESUMES 137 ganze Reihe von festen Orten, wie Krewo, Zastaw, Minsk, : Boryséw, das ist das ganze südöstliche Litauen, bis eine Seu- che im Heere seine weiteren Fortschritte hemmte. Und dieser Erfolg mag auch der Grund gewesen sein, dass sich die Polen zum baldigen Abschluss des Waffenstillstands von Jasieniee bewogen fühlten. Aber der Waffenstillstand änderte die Lage. Wenn auch Swidrygiello in denselben einbegriffen wurde, so verwarf ihn der Grossfürst Sigmund und erneuerte den Krieg; da ihm auch die Polen nunmehr Hiifsvölker sandten, so konnte er die verlorenen Gebiete bald wieder zurückerobern. Aber von diesen Kriegsbegebenheiten weg wendet sich von nun an die Aufmerksamkeit zu den nun folgenden zwi- schen dem Orden und Polen geführten Friedensverhandlungen, denn in denselben liegt in der folgenden Zeit der Schwerpunkt der Lage. Der Anfang derselben wird in dem Capitel XVII erörtert. Nach den Bestimmungen des Waffenstillstandes von Jasieniee sollten die Verhandlungen am 30. November in Brzesé vor sich gehen. Noch vor diesem Tage machten die Polen ihre Bedingungen bekannt. Es waren dies die berühmten vier Artikel: Abtretung von Nieszawa (Nessau), Aufgeben des Swi- drygiello, Ausschluss jeder Ingerenz, selbst der des Kaisers und des Papstes, in die Beziehungen des Ordens zu Polen, Garantie des Friedens durch die beiderseitigen Untherthanen, dadurch verschärft, dass sowol der Orden als der König ihren Unter- thanen Urkunden ausfolgen sollten, womit sie dieselben, im Falle der Nichterfüllung der Friedensbedingungen, des Gehor- sams entbinden, welche Urkunden die beiderseitigen Unter- thanen untereinander austauschen werden. Wichtig sind vor allen die beiden letzten Bedingungen. Die erste von diesen beiden, durch welche dem Orden ‘sein universaler Charakter, seine Mission, benommen wurde, wurde schon von Caro (Gesch. IV. 164) genügend gewürdigt; aber noch wichtiger war die letzte, durch welche der Orden förmlich unter die Aufsicht seiner Unterthanen gestellt und ein ewiges Ferment in sein Land ge- worfen wurde. Die, nunmehr (durch Toeppen, Acten der Stän- detage I und Codex Epist. IL) bekannten Verhandlungen 138 RÉSUMÉS zeigen, dass diese Bedingung eines der Haupthindernisse war, an welchen dieselben zu wiederholten Malen scheiterten (Vgl. „Anzeiger“, April 1891). Diese Artikel machten auch in Europa ein grosses Aufsehen; der Kaiser, der Orden, Swidrygiello ver- anlassten aus diesem Grunde leidenschaftliche Debatten auf dem Basler Coneil, indem sie verlangten, dass dem König von Polen ein Process anhängig gemacht werde. Auf dem Ver- handlungstag zu Brzesé verwarf der Orden die Artikel. Aber da wirkte der nach Preussen geschleuderte Köder. Da nach dem Scheitern der Verhandlungen unmittelbar der Krieg von Neuem beginnen sollie, erklärten die Preussen durch den Mund des Thorner Bürgermeisters, Herman Reusap, dass sie Frieden wollen, und wenn man ihnen keinen Frieden schafft, so soll der Orden wissen, „dass wir selber dafur gedencken wollen, und wollen eyn herrn suchen, der uns fryde und ruhe wirt schycken* (Aeltere Hochmeisterchron. SS. rer. Pruss. III. 638; der Zusammenhang ergibt sich aus Toeppen I. e.). „Das musste der Hochmeister zu Herzen nemen“. Er schickte unverzüglich neue Gesandten zum König nach Leczyca und schloss den 12 jährigen Leezycer Beifrieden ab, in welchem die streitigen Artikel ihren Platz gefunden haben, und welchem unmittelbar Verhandlungen über den ewigen Frieden folgen sollten. Nicht lange darnach erfolgte der Tod des Königs Jagiello. Das Capitel XVIII. bespricht dessen Bedeutung für den Auf- stand SwidrygieHos. In dem politischen Verhältnis zwischen Li- tauen und Polen führte der Tod des greisen Königs nur in- soferne eine Änderung herbei, als mit ihm der unzweifelhafte Erbherr von Litauen mit dem Tode abgieng, dem SwidrygieHo und seine Ruthenen einst gehuldigt hatten, wogegen die Ober- herrschaft seines Sohnes über Litauen nicht anerkannt worden war. Deshalb beeilte man sich wenigstens für das Gebiet Si- gmunds das Rechtsverhältnis wiederherzustellen, das dann auch durch eine feierliche Huldigung der litauischen Gesandtschaft bei der Krönung Wladislaus III. geschah. In Bezug auf den Krieg in Litauen trat in demselben in Folge des Todes Jagiellos eine Stockung ein, indem die Polen gesonnen waren, nach dem RÉSUMÉS 139 Abschluss des £eczycer Waffenstillstandes zum Entscheidungs- kampf in Litauen zu schreiten, nun aber wegen der nach dem Tode Jagiellos im Lande ausgebrochenen Unruhen ge- zwungen waren, diese Entscheidung aufzuschieben, Das Wich- tigste aber, das unmittelbar nach dem Tode und deshalb viel- leicht in Folge des Todes Jagietfos in Polen erfolgte, war die von den polnischen Magnaten jetzt angebahnte Annäherung an den Kaiser Sigmund, welchem man die Heirat des jungen polnischen Königs mit einer seiner Enkelinnen vorschlug. Neu veröffentlichte Correspondenzen (z. B. Cod. Epist. II. Nr. 246.) und bekannte Thatsachen scheinen unzweifelhaft darzulegen, dass der Kaiser diesem Gedanken geneigt war; ja seit dieser Zeit ist auch die Stellung des Kaisers dem Orden und Swidry- gieHo gegenüber eine andere, indem er sie zwar nicht aufgibt, aber in seinem Eifer für dieselben immer lauer wird und mit den Polen nie endende Unterhandlungen führt, die ihnen die endliche Unterdrückung des Aufstandes möglich machen. Es ist das also wieder als ein geschickter Schachzug von Seiten der polnischen Politiker anzusehen. Die Politik Polens feierte unterdessen auch in Preussen ihre grössten Triumphe, und zwar in den nach dem Leezycer Beïfrieden folgenden und in dem Capitel XIX besprochenen Verhandlungen über den ewigen Frieden. Der Hochmeister hatte nämlich diesen Beifrieden nur unter dem Drucke seiner Unterthanen geschlossen und war nicht gesonnen, die dort ein- segangenen Verpflichtungen. zu erfüllen, die Polen aber be- standen unverbrüchlich auf den vier Artikeln und waren ent- schlossen, dieselben auch in dem ewigen Frieden durchzubringen. Da hatten sie nun in diesen Bestrebungen die eifrigsten Bun- desgenossen in den Preusischen Landständen gefunden, die durchaus Frieden wollten, ihre Herrschaft mit Argusaugen be- wachten und derart heinmten, dass der Hochmeister trotz des besten Willens den Krieg nicht erneuern konnte. Bei diesen Umständen bestand seme Taktik darin, dass er den Land- meister von Livland und den Swidrygiello vorschob, um selbst erst im Falle eines entscheidenderen Sieges derselben loszuschla- 140 RESUMES gen. So erhalten auch die nun mit den Polen gepflogenen langwierigen Verhandlungen in Raciaz, Preszburg, Gniewkow, Brzesé, einen breiteren Hintergrund, indem sie einerseits von den Kriegsereignissen in Litauen, andererseits von der land- ständischen Bewegung in Preussen beeinflusst wurden. Das eine aber gieng aus denselben klar hervor, dass der Knoten nicht anders als durch das Schwert gelöst werden kann. Nach dem letzten Verhandlungstag in Brzesé (April 1435) bereitete man sich demnach zum Entscheidungskampf und Russdorf war auch entschlossen theilzunehmen. Aber wie beklagenswert war seine Lage! Als er seine Unterthanen aufforderte, zum Kriege be- reit zu sein, da wurden in den Städten Volksversammlungen zusammenberufen und diese antworteten, „wie das sie wol wus- ten, das eyn byfrede zuschen unsern heren, desem lande und dem reiche zu Polan gemacht were, der noch 10 ior lang sulde steen“, und baten den Rath, „das sie unsern hern ho- meister sulden vormanen und beten, das eyn sulchs in sulcher weise, also das gelobit und versegelt were, werde gehalden“ (Toeppen Acten I. Nr. 539). Ganz ebenso antworteten die preus- sischen Ritter: „wir horen wol, das ir den beyfrede nicht halden welt, dorumb kunnen wir eych keyns nicht geraten“; und der Thorner Bürgermeister, Johann Stertz, drohete sogar: „wente ich besorge mich, do muchte eyn boser wyndt noch wehen, der langsam gelegert werde“ (Toeppen Le. Nr. 541.). Die Gefangennehmung des Stertz warf nur noch Oel zum Feuer; die Stimmung und die Vorgänge in Preussen, die da- rauf folgten, stellt am besten der Bericht des Comthurs von Thorn vom 18. August 1435 dar, woraus wir sogar erfahren, „wi daz di ezeitungen ezu Krakaw ganez offenbar sein, daz die stete dess landes ezum herrn koninge von Polen hulfe sol- len begert haben“ (Toeppen I. e. Nr. 540). Das waren die nam- haftesten Resultate „des Krieges gegen die ganze deutsche Na- tion“, den der leichtfertige Friedensbruch des Ordens herauf- beschworen hatte. Aber nicht nur in Preussen hat die Politik der Polen solche Früchte getragen; wenn nicht alle Anzeichen trügen, geschah RESUMES 141 Ähnliches auch in dem litauischen Reussen, d. i. in dem Herr- schaftsgebiete des SwidrygieHo. In derselben Zeit nämlich war dort eine Verschwörung gegen Swidrygiello ausgebrochen, die, wie es scheint, ganz Reussen, sowohl im Norden als auch im Sü- den umfasste. An der Spitze derselben stand der Kiewer Metropolit Herasym, zu den Theilnehmern gehörten die tüchtigsten und treuesten Anhänger SwidrygieHos, die Fürsten Alexander Nos und Fedko Nieswidzki. Das Ferment aber, das die Gährung verur- sachte, scheint die damals in Reussen, wie im ganzen Orient, an der Tagesordnung gewesene Kirchenunion abgegeben zu ha- ben, Das Capitel XX bespricht nun diese Vorgänge. Es wird hier zuerst gezeigt, wie in Folge dessen, dass die Sache der Kirehenunion im Gegensatz zum Basler Coneil, mit dem es die Polen im späteren Stadium hielten, in die Hände des Papstes Eugen gerathen war, die Polen in dieser für sie äusserst wich- tigen und sonst eifrig betriebenen Angelegenheit zur Unthätig- keit gezwungen wurden; wie deshalb ihre Feinde, SwidrygieHo, im Widerspruch mit sich selbst, und der Orden sich der Sache annahmen und einen nachhaltigen Eifer in derselben bewiesen, Aber das gereichte ihnen nur zum Schaden; denn es entstand eine wohl erklärliche Gährung im Lande, die die Polen für ihre Zwecke auszunützen verstanden; einerseits suchten sie durch Auffangen der Correspondenzen mit dem päpstlichen Stuhl die Sache zu hintertreiben, andererseits gelang es ihnen und ihren Anhängern in Litauen die in dieser Angelegenheit wichtigste Persönlichkeit, den unionfreundlichen Metropoliten Herasym, zu gewinnen, der wohl eher von der streng katholischen Seite, als von einer confessionellen Amphibie in der Art des Swidry- gello das Zustandekommen der Union erwarten durfte. Die in Folge dessen entstandene Verschwörung, die einen Abfall zu Sigmund beabsichtigte, wurde zwar von Swidrygielo erstickt, der Metropolit auf dem Scheiterhaufen hingerichtet; aber Polen gewann damals in Folge der Verschwörung Luck und Krze- mieniec, d. i. Wolhynien, und zwei der tüchtigsten Streiter des Swidrygiello, Nos und Nieswidzki, und hatte ausserdem noch den Vortheil, dass in dem Augenblicke der Entscheidung 142 RÉSUMÉS die Herrschaft seines Feindes tief erschüttert und unterwühlt war. Im J. 1435 sollte nun diese Entscheidung erfolgen, und man bereitete sich allerseits zum Kampfe. Wie einst auf die „Reisen“ des Ordens strömten deutsche Ritter nach Preussen und Livland. Auch der Hochmeister Russdorf war entschlossen an dem Kampfe theilzunehmen, aber in der Lage, in der er war, hatte er nicht den Muth seinen Ständen Trotz zu bieten. Seine Theilnahme hieng davon ab, ob auch endlich der Kaiser seine immer wiederholten feierlichsten Versprechungen erfüllen und in den Kampf thätig eingreifen wollte, denn dessen Au- torität würde wohl auch die preussischen Stände zum Schweigen gebracht haben. So stellte denn Russdorf seine Armee kampf- bereit an der Grenze auf (S. Beilagen) und schickte an den Kaiser, um von ihm die Losung zum Kampfe zu erhalten, wobei er ihm ausdrücklich bedeuten liess, dass wenn er auch Jetzt nicht eingreift, der Orden mit Polen seinen Frieden schlies- sen müsse. Aber die Haltung des Kaisers war seit der ihm von den Polen vorgeschlagenen Familienverbindung unerklärlich. In dem Augenblicke, wo allen Anzeichen nach, die Polen sich zum letzten Stoss bereiteten, trat er mit einem Project eines allgemeinen Friedenscongresses auf und leitete darüber nie enden wollende Verhandlungen ein, in denen ihn die Polen meisterhaft dupierten und so lange hinhielten, bis es zu spät war. So vertrüstete er auch jetzt den Hochmeister mit diesen Aussichten. Unterdessen machten aber die Polen die umfassend- sten Anstalten, um den Krieg mit einem grossen Schlag in Li- tauen zu beendigen, sandten etwa 12,000 Mann unter Jacob Kobylanski voran, dem dann alle übrigen verfügbaren Streit- kräfte nachfolgen sollten. Da machte der Hochmeister einen ver- zweifelten Versuch, die Polen zu Hause zurückzuhalten. Unter dem Vorwande einer von Puchala verübten Gewaltthätigkeit sandte er nach Polen ein Ultimatum, wodurch die Polen stu- tzig gemacht, beschlossen, nicht auszurücken, um dem er- warteten Einfall des Ordens entgegenzutreten, aber freilich auch, um gegebenen Falls dem Orden den Krieg ins Haus RESUMES 143 zu tragen (s. Beilagen). Die gelungene List half aber schliess- lich dem Orden nicht viel, denn die Armee des Kobylanski, der sie noch durch Heranzichung der polnischen Garnisonen in Litauen auf etwa 15,000 Mann verstärkte, reichte aus, um im Vereine mit den Litauern dem Swidrygiello und dem livländischen Meister am 1. September 1435 die entscheidende Niederlage an der Swieta beizubringen. Den Oberbefehl führte der Sohn Sigmunds Michael; die Schlacht wurde auf einem sumpfigen Boden im Süden von Wilkomierz zwischen einem See und der Swieta ausgekämpft; der Sieg wurde dadurch errungen, dass die polnisch-litauische Armee durch ein ge- schicktes Manöver die auf einer Rückbewegung begriffenene feindliche Armee in zwei Theile spaltete und dann die einzelnen Theile nacheinander überwältigte; die Palme des Tages ge- bührte den Polen; ein Racenkampf ist auch hier nicht zu ver- kennen, da man vor allem gegen die Deutschen wüthete und unter ihnen besonderes gegen diejenigen, von denen man glaubte, dass sie vom Hochmeister gesandt wurden, weil die- selben nach dem Leezycer Vertrag noch 10 Jahre den Frieden bewahren sollten. Nach dem Siege wollte man gleich nach dem, nun ganz wehrlosen Livland ziehen, und wenn man be- denkt, dass auch in Polen alle übrigen Streitkräfte sich an- schickten, nach Preussen den Krieg zu tragen, so ist der Ernst der Lage für den Orden leicht zu ermessen. Da legte sich der mit dem Orden coquetierende Grossfürst Sigmund ins Mittel, er hielt die siegreiche Armee in ihrem Zuge nach Livland auf, und brachte auf diese Weise die Polen um die unmittelbaren Früchte ihres Sieges. Alle diese Vorgänge werden in dem Ca- pitel XXI. erzählt. Das Capitel XXII. gelangt endlich zum ewigen Frieden mit dem Orden, der zu Brzesé am 31. December 1435 geschlos- sen wurde. Nach der Niederlage Swidrygiellos und Livlands an der Swieta, gelangte Russdorf zu der Überzeugung, dass der Orden sich mit den Polen nicht mehr messen konnte, und der Entschluss den Frieden unter den gestellten Bedingungen zu schliessen, stand nun bei ihm um so mehr fest, als es kei- 144 RÉSUMÉS nem Zweifel unterliegen konnte, dass die Polen sonst ihn aber- mals in Preussen angreifen werden (s. Beilagen). In dem Frie- den von Brzesé wurden aber die „vier Artikel“ nicht nur voll- ständig aufgenommen, sondern sogar noch verschärft. Die Be- deutung dieses Friedens lässt sich am besten aus der grossen Erbitterung ermessen, die er in Deutschland verursachte. Kai- ser Sigmund trug sich noch immer mit seinem thürichten Plan eines Friedenscongresses herum, den er auf den 27. Mai 1436 in Prag ansetzte, als er die Nachricht von dem sehon abge- schlossenen Frieden erhielt, in welchem die „vier Artikel“, somit auch der vom Ausschluss der kaiserlichen Ingerenz, aut- genommen wurden. Er liess sich im höchsten Zorn über die Ordensgesandten aus und befahl dem Orden nichtsdestoweniger den Prager Congress zu beschicken, der aber schliesslich nicht zu Stande kam. Mehr hatte es zu bedeuten, dass auch die deutschen Ordensballeyen gegen den Friedenschluss heftig auftraten und der Deutschmeister Eberhard von Sansheim sogar zu dem unerhörten Schritt griff, auf Grund gefälschter Statuten Werners von Orseln den Hochmeister vor sein Gericht zu laden; bald wurde auch von Livland eine leidenschaftliche Anklage gegen Russdorf geschleudert, und bei diesen Angriffen spielen die „vier Artikel* eine hervorragende Rolle. Aber Russ- dorf liess sich nicht mehr einschüchtern und führte, wenn zwar mit schwerem Herzen, unter Wehklagen und Rechtfertigungen, den Brzescier Frieden aus. Und auch der Kaiser fügte sich bald in den neuen Stand der Dinge, denn schon in den nächsten Zeiten sehen wir ihn abermals in freundschaftlichen Beziehun- sen zu den Polen stehen. Nun kam die Reihe auf Swidrygiello, dessen Fall im Ca- pitel XXIII. besprochen wird. Nach der Niederlage an der Swieta versuchte er noch die versprengten Streitkräfte zu sammeln und gewann die Unterstützung der Tartaren; ja es gelang ihm noch bedeutende Erfolge zu gewinnen, Zuck und Krzemieniec, und vielleicht auch Podolien kamen wieder in seine Hände. Aber unterdessen fiel von ihm ganz Nordreussen ab, zuerst Smolensk, dann Polock und Witebsk, die am treue- Des ee. AE ESS à RÉSUMÉS 145 sten bisher zu ihm gehalten haben; der Orden antwortete auf seine Mahnungen nicht mehr: so hatte auch er endlich begrif- fen, dass es nun an ihm wäre, seinen Frieden mit den Polen zu machen und schloss mit ihnen zuerst im November 1436 einen Waffenstillstand ab. Die Nachricht davon scheuchte den Grossfürsten Sigmund auf, der deshalb beschloss durch Ver- drängung seines Gegners aus seinen letzten Besitzungen, Kiew und Luck, den Thatsachen zuvorzukommen. Da begab sich aber jetzt Swidrygiello selbst nach Krakau, von da nach Lem- berg, und schloss hier mit den polnischen Herren aus Roth- reussen einen Vertrag, dem zufolge er zwar Luck gegen Ent- schädigung den Polen übergab, aber dafür von den rothreussi- schen Herren das Versprechen erhielt, ihn mit allen Kräften gegen Sigmund zu unterstützen. Froh des neuen Erfolges, gab er sich abermals den besten Hoffnungen hin. Aber der Gene- rallandtag zu Sieradz verwarf den Vertrag von Lemberg; die von ihm nach Litauen abgefertigte Gesandschaft verpflichtete sich im Gegentheil gegen Sigmund, demselben der Grodner Abmachung vom J. 1432 zufolge Luck zurückzuerstatten und den Swidrygielo aus dem Lande zu verjagen. So spaltete sich Polen in Bezug auf Swidrygiello in zwei Parteien: die roth- reussischen Herren wollten Litauen zwischen ihm und Sigmund getheilt wissen, die regierenden Kreise dagegen den Swidry- gieHo ganz unschädlich machen. Vom ausschliesslich polnischen Interesse aus betrachtet scheinen die Rothreussen doch das Richtigere angestrebt zu haben, da Sigmund sich durchaus nicht gefügiger den Polen erwies, ja, als die Rothreussen ihm Luck dennoch vorenthielten, schon mit dem Orden eine neue Verbindung gegen Polen anstrebte, und mit dem Nachfolger des Kaisers Sigmund, Albrecht Il. ein Bündnis eingieng (s. namen- tlich seinen Brief an Albrecht in Codex Epistol. II. Nr. 261). Aber die mit Swidrygiello gemachte Erfahrung scheint überwo- gen zu haben. Derselbe verlor endlich Alles, höchstens kann ihm noch ein kleiner Theil Podoliens zurückgeblieben sein. Erst als Sigmund am 10. März 1440 ermordet wurde, setzte sich Swi- 146 RESUMES drygiello wieder in Besitz von Luck, was auch die Polen, frei- lich nicht ohne Vorbehalt, geschehen liessen. Das Capitel XXIV. enthält Schlussbetrachtungen. Als allgemeines Resultat des Aufstandes des Swidrygiello ergibt sich, dass er gerade das Gegentheil brachte, als was er anstreb- te, da die litauisch-polnische Union, die er zu sprengen ver- suchte, um so kräftiger und vollkommener aus ihm hervorgieng. Und das ist das Charakteristische in ihrer ganzen Geschichte, dass so oft man an diesem Völkerbunde zu rütteln versuchte, die gegenseitigen Bande unı so fester sich schlossen. Die Union wurde jetzt dadurch gekräftigt, dass ihr grösster Gegner, der deutsche Orden, niedergelegt und unschädlich gemacht wurde; dass das der Union zu Grunde liegende Princip der Gerechtig- keit und Gleichheit insoferne einen Fortschritt machte, dass man nun den Ansprüchen der Litauer auf eine weitere staat- liche Besonderheit gerecht wurde; dass sich erst in diesem Aufstande der Einfluss der litauischen Magnaten auf die Staatsgeschäfte geltend machte und somit die bei der Union in Aussicht gestellte Gleichmachung beider Theile ihrer Ver- wirkliehung näher rückte; dass man endlich die schismatischen tuthenen, allen Zeitbegriffen zum Trotz, mit den katholischen Litauern in politischer Beziehung gleich stellte, was bald dar- nach, mit dem Privileg vom 22. März 1443 (Raynald, Ann. Ecel. h. a. Nr. 22. Band IX, p. 420), nach vollbrachter Flo- rentiner Kirchenunion, erneuert wurde. Dieser letztere Umstand ist besonders wichtig, da erst dadurch die litauisch-polnische Union, dem ihr zu Grunde liegenden Principe entsprechend, ihren Abschluss erhielt. Die Arbeit schliessen Quellenbelege und ein Anhang mit dreizehn unbekannten Acktenstücken, aus dem Dresdener, Dan- ziger und Königsberger Archiv, aus den Jahren 1431—1435. RESUMES 147 24. — F. Kuerurz. 0 przyezynach biekitnego zabarwienia soli kuchennej. (Ursache der Faerbung des blauen Steinsalzes). Die Ursache der Faerbung des blauen Steinsalzes war bereits Gegenstand sehr zahlreicher Untersuchungen. Die älte- ren Annahmen, dass ein Gehalt einer Sauerstoffverbindung von Co, Cu, oder Mn die Färbung des blauen Steinsalzes be- dinge, mussten aufgegeben werden, da in sehr vielen Proben des blauen Steinsalzes keine Spur davon nachgewiesen wer- den konnte. Hierauf wurden namentlich Natriumsubchlorid, ein Sulfid, dann Schwefel, sowie ein Kohlenwasserstoff als fär- bende Körper des blauen Steinsalzes angenommen. Als Ergeb- nis der Untersuchungen des blauen Steinsalzes aus dem Egeln- Stassfurter Kalisalzlager durch Wittjen u. Precht (Ber. d. ch. Ges. 16, p. 1454) sowie der Untersuchung im mathematisch - physikalischen Institute zu Marburg (s. Ochsenius: N. J. f Min. 1886 I. 177. u. Z. f. Kryst. 1887. 317) herrscht derzeit die Ansicht, dass die Faerbung dieses Salzes „nicht an einen Stoff gebunden ist, sondern nur durch eine optische Erscheinung hervorgerufen wird“. Das Untersuchungsmaterial, über welches der Verfasser verfügte, bestand aus Stufen des blauen Steinzalzes aus Strass- burg, Hallein, Hallstadt, Wieliezka (hellblau, fasrig), Bochnia (farbloses Spaltstück mit einem grossen, wolkenartigen, tief- blauen Fleck) und vorzüglich aus einer grösseren Anzahl Stu- fen von Kalusz. Unter den letzteren waren dunkel berliner- und lasurblaue, lichtblau oft auch ganz oder stellenweise vio- lett, lilla, levendelblau, grünlich, röthlich oder gelblich durch- sichtige Stücke, sowie violette oft mit einem starken Stich ins Purpur- od. Scharlach spielende, vom starken, dem halbmetal- lischen aehnlichen Glanze, doch klar, rein blau oder grünlich auch bräunlich durchsichtig. Wenn eine möglichst gesättigte dekantierte Lösung tief- blauen Steinsalzes in Alkohol verdunstet, so bilden sich aus- ser Würfeln von Chlornatrium, monokline, schwach polarisi- rende, tafelartige Kryställchen von Chlornatriumhydrat, sehr 148 RESUMES ähnlich den Kryställchen, welche beim Verdunsten einer sehr feinen Schicht ungesättigter Lösung von Natriumcarbonat ent- stehen. Die stärker in die Länge gezogenen sind häufig am Ende dachförmig begrenzt, andere haben oft rhombische oder rhomboidische Umrisse, an denen man manchmal schmale Säulen- und Pyramidenflächen unterscheiden kann. Die vor- dere Pyramiden-Polkante ist gegen die Verticalachse unter 57—58° geneigt. Sehr bald werden sie entweder von einigen sich aus ihnen herausbildenden Würfeln aufgezehrt oder zer- fallen in ein Aggregat von Würfelchen und strahligen Wachs- thumsformen von NaCl mit dazwischen liegenden Partien von feinem blauen Staub. Oft scheint es, als ob an ihrer Stelle nur dieser Staub zurückgeblieben wäre; sie sehen dann sowohl im auffallenden, wie auch im durchgehenden Lichte sehr schön lasurblau aus. Stücke von blauem Steinsalz mittelst Ethylen unter — 100° C. abgekühlt, änderten ihre Färbung nicht. Beim Erwär- men in der Oxydationsflamme werden manche kurz vor dem Verschwinden der Färbung violett, wobei der rothe Ton mit der Erwärmung immer deutlicher hervortritt. Nach Wittjen u. Precht (l. e.) verschwindet die Färbung allmählich schon bei einer zwischen 120 u. 2800 C. liegenden Temperatur. Der Verfasser erhitzte im Probegläschen dünne Lamellen vom blauen Steinsalze im Paraffın bis gegen 400°C., wobei das Paraffin zum grossen Theil verdunstet war; das Steinsalz war aber nicht entfärbt. Wird es im Wasserstoff noch stärker erhitzt, so verliert es seine Farbe. Diese Dauerhaftigkeit der Färbung in so ver- schiedenen Temperaturen bei Verhinderung oder Erschwerung der Oxydationsmöglichkeit, hingegen das Verschwinden der- selben oft schon beim schwachen Erwärmen in der Oxydations- flamme und das Verbleichen der Färbung im Ozon, scheinen schon das Vorhandensein eines färbenden, oxydations-fähigen Stoffes im blauen Steinsalz zu beweisen. Die Prüfung vieler Stufen vom blauen Steinsalz auf S,H,SO, und Sulfide gab ein negatives Resultat. Chlorna- trium, durch in dessen Schmelze hineingeworfene Schwefel- RESUMES 149 stückehen undeutlich violett gefärbt, zeigte beim Erwärmen in der Flamme kein dem natürlich gefärbten ähnliches Ver- halten. Stücke von dureh Erwärmung entfärbtem, ursprünglich blauem Steinsalz, sowie von farblosem Krystallsalz färbten sich nicht beim Erhitzen mit 8,SH,,08,, nur fanden sich in ihnen hernach hin und wieder winzige schwarze Flecken vor. Schwefel bedingt demnach nicht die Färbung des blauen Stein- salzes, obgleich er wol in manchen Stücken desselben vor- handen sein kann. Dass die Färbung des blauen Steinsalzes nicht durch eine Beimischung von Natriumsubchlorid verursacht wird, be- weist am besten der Umstand, dass sehr fein gemahlenes blaues Steinsalz wochenlang in Alkohol, wie auch in gesättigter wäss- riger Salzlösung, sogar in concentrierter Salzsäure gehalten seine smaltablaue Färbung nicht verliert. Obgleich Kohlenwasserstoffe im Steinsalz sehr häufig nachzuweisen sind, und ihnen im vorhinein eine Rolle bei der Färbung des Steinsalzes nicht abgesprochen werden kann, da das Erdöl gewöhnlich Metalloxyde gelöst führt und reducierend wirken konnte, so kann man den Kohlenwasserstoff selbst, nicht als den das Steinsalz blau-färbenden Körper ansehen, weil das durch Erhitzen in der Oxydationsflamme entfärbte blaue Stein- salz seine Farbe beim Erhitzen in der Reductionsatmosphäre des Natriumdampfes wieder erlangen kann. Der Verfasser hat Stücke von, durch Erwärmung in der Flamme entfärbtem, blauem Steinsalz verschiedener Fund- orte, sovie von weissem und farblos durchsichtigen Krystall- salz aus Wieliczka und Bochnia mit Natrium!) durch längere Zeit im Verbrennungsofen, meist in Wasserstoffatmosphäre erhitzt (nieht geschmolzen !); die so behandelten Steinsalzstücke erwie- sen sich, nach sorgfältiger Reinigung von angesetzten NaO oft auch Na durch längeres Auswaschen im angesäuerten Wasser oder durch Abspalten der angegriffenen oberflächlichen Schichten, 1) In diesem liessen sich Spuren von Ze nachweisen. Bulletin IV 3 150 RÉSUMÉS rein lasurblau, pflaumenblau oder prächtig violett durch und durch gefärbt. Die im auffallenden Lichte pflaumenblau erschei- nenden Stücke sind schön lasur oder grünlichblau oder violett durchsichtig. Dass Ihre Färbung nicht durch Na,Cl bedingt ist, hat sich der Verfasser durch wochenlanges Liegenlassen ihres Pulvers in Alkohol, gesättigter Salzlösung, sowie in eoncentrier- ter CH, wobei dasselbe seine Färbung nicht verliert, überzeugt. Erwärmt man die so gefärbten Stücke in der Flamme, so ver- lieren sie ihre Färbung; manche sehr leicht, andere erst bei starker, längerer, manchmal bis zum Anschmelzen gehender Erhitzung. Viele Stücke erlangen beim Erwärmen in der Flamme vor dem Verluste der Färbung einen stark röthlichen Stich, oder färben sich purpurroth. Unterbricht man da die Erwärmung, so werden sie nach dem Erkalten gelb und nach abermaligem Erwärmen wieder roth, dann violett. Ebenso verhalten sich Steinsalzstücke, welche nach dem (vielleicht zu langem) Er- hitzen mit Natrium manchmal bräunlich, gelb oder farblos werden. Sie färben sich beim Erwärmen am besten durch ein Hin- und Herziehen durch die Flamme violett, lasur oder pflaumenblau. Wenn sie hiebei durch zu starkes Erhitzen endlich diese Fär- bung verlieren, so erlangen sie gewöhnlich dieselbe wieder, wenn man sie abermals, am besten in der Reductionsflamme, erwärmt. Kleine farblose Steinsalzkörner, gewöhnliches grobge- stossenes Küchensalz mit Natrium gemengt, kann man vorsich- tig im starken Probiergläschen über der Flamme erhitzen, wo- bei sie sich oft schon nach emigen Minuten tief blau oder vio- lett färben. (Im farblosen Sylvin durch Erhitzen mit Natrium eine Färbung hervorzurufen ist dem Verfasser nicht gelungen; durch Fe,0, roth gefärbtes Sylvin wird dabei weiss oder milchig, indem das #e,0, an die Oberfläche der Körner ausgestossen wird und hier reduciert, eine schwarze Kruste bildet. Stücke von klein- körnigem rothen Sylvinaggregat werden dabei grosskörnig). Wird die ganze Masse, welche sich beim langen Erhitzen von Steinsalz mit Natrium gebildet hat, ins Wasser gegeben, so hat die breiartige Masse eine bläuliche Färbung; durch Hinzu- gabe von C/H setzen sich oft daraus sehr kleine Mengen von CT RÉSUMÉS 151 berlinerblauen feinen Flocken ab. Sie sind m verdünnter kalter Salzsäure unlöslich, in heisser Salzsäure lösen sie sich rasch auf, die Lösung wird olivengrün; auf Platinblech gelinde erhitzt, hinterlassen sie Eisenoxyd oder vielleicht nur vorwiegend Eisen- oxyd. Der Verfasser hat denselben berlinerblauen Körper, doch bisher in zur vollständigen Analyse ungenügender Menge, auf einem anderen Wege, nämlich durch Erhitzung von FeCO,, dann auch von Æe,0, mit Natrium erhalten. Da endlich alle Versuche auf Eisengehalt, welchen der Verfasser sehr viele Stü- cke von natürlichem blauen sowie von beim Erhitzen im Natrium blau gefärbtem Steinsalz unterworfen hatte, immer dasselbe Resultat geliefert haben, indem alle mit starken Säuren vorher digérierte Proben, wenigstens in concentrierter Lösung mit Blutlaugensalz ganz unzweifelhaft auf Eisen reagierten, so erscheint der Schluss, dass eine Beimischung einer sehr stark blaufarbigen Eisenverbindung die Ursache der Färbung des blauen Steinsalzes bildet, gegründet. Auch der blaue Anhydrit, der blaue Contactkalkspath und der blaue Cölestin verdanken wahrscheinlich derselben Ur- sache ihre Färbung. 25. — J. Nussaum. Przyczynek do organogenii réwnonogôw (Zur Organoge- nie der Isopoden |Ligia oceanica|), Entwicklungsgeschichte des Nervensystems. Die Anlage des Gehirnes und des Bauchnervenstranges entwickelt sich bei Ligia oceanica L. als ein eontinuierliches Gan- zes aus dem Ektoderm der Bauchseite. Das Gehirn besteht aus folgenden Theilen: 1° aus einem Paare optischer Ganglien, 2° aus einem Paare grosser Antennularganglien, 3° aus einem Paare Antennalganglien. Jeder der grossen Antennularganglien, die sammt den Antennulis entschieden praeoral liegen, zerfällt sehr bald in einen grösseren, hinteren und mehr peripheren Theil und in einen vorderen, kleineren. mehr medianen, dicht vor der Einstülpung des Stomodaeums liegenden. Das Gehirn 152 RESUMES wird also aus 4 Ganglienpaaren zusammengesetzt; von diesen Ganglien entsteht das zweite Paar, welches man mit dem Packard’schen Ausdruck „Procerebrum“ bezeichen muss, nicht selbständig, sondern secundär, und muss lediglich als ein von dem primären Antennularganglienpaare sich abschnürender Theil betrachtet werden. In dieser Beziehung stehen die Beobachtun- gen des Verfassers in vollem Einklange mit der Anschauung des Herrn Prof. Claus, nach welcher das Procerebrum und die Antennularganglien ein ursprünglich einheitliches Ganzes bilden und nur secundär einer Differenzierung unterliegen. Die Beobach- tungen des Verfassers stehen aber in schroffem Gegensatze zu der Anschauung Korschelt’s und Heider’s, nach welcher der eigentliche, primäre, ursprünglich allein präorale Kopfabehnitt bei den Crustaceen nur das Procerebrum, die Augen und den frontalen Sinnesorgan enthält. Aus demselben Grunde erscheint dem Verfasser sehr unwahrscheinlich die Anschauung derselben Autoren, nach welcher die Antennen der Hexapoden, die ein entschieden postorales Gebilde darstellen, den Antennulis der Crustaceen, die entschieden praeoral sind, homolog sein sollen. In Betreff der Entwicklung des Bauchnervenstranges muss hervorheben werden, dass sowohl die Ganglien, als auch die longitudinalen Commissuren in dem thoracalen Abschnitte des Ligiaembryos in Situ als Verdickungen des Ektodermes erscheinen, im Abdomen aber sieht man zuerst nur die Ganglien- anlagen, die hier aneinander näher gerückt sind. Der s. g. Mittelstrang des Nervensystems erscheint hier etwas später, als die Anlage der Ganglien und der Längscommissuren. Zwischen den Ganglien nimmt der Mittelstrang einen Antheil in der Bil- dung der Quercommissuren, in den zwischenganglionären Dis- tanzen verschwindet er aber nicht, sondern bildet hier höchst- wahrscheinlich den medianen Nerven (sympathicus), der zwischen den Ganglien parallel zu den paarigen Längscommissuren verläuft. Die Fasersubstanz erscheint in demselben etwas spä- ter, als in den Längscommissuren. Die Fasersubstanz (Punct- substanz) erscheint überhaupt zuerst an der, der Leibeshöhle zugekehrten Fläche des Bauchnervenstranges. BE WEN RÉSUMÉS 153 Das Gehirn wird durch zwei Paare provisorischer Dia- phragmen begrenzt, die als Einstülpungen des Ektoderms ent- stehen. Im vorderen Theile des Bauchnervenstranges sieht man Züge spindelförmiger Mesodermzellen und Muskelzellen in das Nervengewebe hineinwachsen. Im Abdominaltheile des Bauchnervenstranges erscheinen sieben Ganglienpaare, die allmählich zusammenfliessen. Zur Entwicklungsgeschichte des Gefässsy- stems. Das Herz erscheint zuerst auf der Rückenseite im Hinter- theile des Embryos, oberhalb des Proctodaeums und nur all- mählich wächst es vorwärts. Es hat eine paarige Entstehung, es bildet sich nämlich aus 2 Anhäufungen von Cardiobla- sten, die später zwei rinnenförmige Anlagen entstehen lassen. Durch die Zusammenwachsung derselben entsteht das Herzrohr und eine provisorische Diaphragme. Die Leibeshöhle ist ein Pro- duct der vielen, zusammenfliessenden Spalten, die von Meso- dermzellen begrenzt sind. Das Rückenorgan. Das provisorische Rückenorgan bei den Embryonen der Ligia entsteht dicht hinter dem Kopfe als eine Verdickung des Ektoderms auf der Mittellmie des Rückens. Diese Verdickung, von einer Schicht Cylinderzellen gebildet, hebt sich etwas nach oben und bildet auf den beiden Seiten je eine pantoffelförmige Falte, in welche eine geringe Anzahl Mesodermzellen hinein- dringt. Die unteren Partien dieser Falten verschwinden, die oberen aber und der Rückentheil nehmen in der definitiven, ektodermalen Begrenzung des Embryokörpers einen nicht unwich- tigen Antheil. 26. — I. Zakkzewskr. Gestosc i cieplo topnienia lodu przy temperaturze 0”. (Sur la densité et la chaleur latente de fusion de la glace a 0). Il s'agit de mesurer le changement de volume d’une quan- tité donnée d’eau, changement qui accompagne le passage à 154 RÉSUMÉS l’état solide à une température constante et bien déterminée. La méthode employée est celle de M. Bunsen, par la pesée du mercure sortant d’un flacon contenant des quantités connues d’eau et de mercure. L'appareil consiste en un tube de verre, à mince paroi, fermé en haut, prolongé en bas d’un tube ca- pillaire, recourbé deux fois à angle droit, et dont le bout, re- courbé en bas, est aminci. La partie supérieure du tube est remplie d’eau, le reste de l'appareil contient du mercure; les quantités de ces fluides sont déterminées séparement par la balance; l’air est chassé soigneusement par l’ébullition. Le bout du tube capillaire est enfoncé dans un petit flacon contenant du mercure. Tout l'appareil étant refroidi à 0°, l’auteur remplace le petit flacon par un autre, contenant une quantité connue de mercure; ensuite il congèle graduellement l’eau de la partie supérièure de Fappareil, au moyen d’un thermostat rempli d’un mélange réfrigérant d’eau, de glace et de sel marin. La partie inférieure de l'appareil cependant est toujours entourée de glace fondante. La température du mélange est donnée par un thermomètre de Beckmann, gradué en 0.019 C. Pendant toute la durée de l’expérience, savoir de 3 à 8 heures, la déviation de cette température de sa valeur moyenne ne sur- passe pas 0.005° C. Toute la quantité d’eau étant congelée, on remplace le petit flacon par un autre, rempli d’une quantité pesée de mer- cure. Quand la glace formée est fondue, et tout l'appareil re- venu à 0%, le changement du poids de ces deux flacons est donné par la masse du mercure sortie de l’appareil, ou bien par celle qui y est rentrée. Connaissant la masse de l’eau, on cal- FD DRE DPD P, est le poids d’eau contenue dans l’appareil, P, le poids du mereure sorti ou bien rentré; D, etD, les densités d’eau et de cule la densité de la glace suivant la formule: D, — - mereure à 0%, c'est-à-dire: 0.99987 et 13,5953. Pour faire les pesées l’auteur s’est servi de poids normaux; les résultats sont réduits au vide; au poids P, on a appliqué une petite correc- RESUMES 155 tion (0.019/, à 0.06°/,) nécessaire par suite du changement de volume que l'appareil et le mercure résiduel éprouvent en passant de O0 à T. Le tableau suivant contient les résultats des mesures : N°" de expérience Py P, 7 D, gr. L. 23,81562 gr. 29,37579 gr. —0,705°C. 0,916710 cm. IDE 13574994, , 16,74360#,,,:—0,72005,,2:0,916713 7, „ III. 16,00401.: - 18.514321, - 0,699, 0916708 „ IV. 15,00401 „ 1844422 „ —4720, 0,1699 , La moyenne de I à III donne 0'916710, pour la densité de la glace à — 00-701. De cette valeur et du résultat de IV on calcule le coëfficient de la dilatation de la glace entre —00:7 et —4%7, on trouve: 0‘000077 et de là, la densité de la glace à 00: D, = D, (1 — af) = 0,916660 —- ? On peut se servir de ce nombre pour calculer la chaleur de fusion de la glace, en se basant sur les expériences faites par divers expérimentateurs au moyen du calorimètre de Bunsen. On a: Di De DD v. étant l'équivalent calorimètrique du gramme-degré moyen, =D exprimé en grammes de mercure. Voici les résultats du calcul Expérimentateur - U. €; Staub 0,01526 gr. 80,80 Bunsen 0,01541 „ 80-10 Than 0,01542 , 80:05:27, Schuller et Wartha 0,01544 13,94: =", [ 0,01545 , 79,89 „ | 0,01550 , 79,63. ; Zakrzewski 0,01557 „ 78,26 Pr Enfin l’auteur remarque que, d’une part, il n’est pas Velten possible de chercher la cause des divergences assez considéra- bles des valeurs de la chaleur latente dans les méthodes de me- sure employées par les différents expérimentateurs, que, d'autre 156 RÉSUMÉS part, il n'est pas moins difficile de les attribuer aux erreurs accidentelles. Il paraît probable que la densité de la glace dépend de la structure cristalline qui peut être différente, selon la méthode de préparation employée au calorimètre de Bunsen d'autant plus qu'aux valeurs les plus divergentes de u: 0:01526 et 001657, correspondent les densités calculées 091750 et 091597, qui ne different que de 0*160/,. Une question aussi importante pour la calorimètrie pratique ne peut être résolue que par des expériences convenables; c’est ce que l’auteur se propose de faire prochainement. 27. — We. Naranson. 0 potencyaltach termodynamicznych. (Sur les poten- tiels thermodynamiques). Soit un système A qui se trouve influencé par des sour- ces de chaleur 0’, C”,... Supposons l’état du système et des sources défini par des variables quelconques p, dont le nombre 2 BI N : est m, et désignons par $W le travail % ?. dg, qui dans une 1 transformation infiniment Bu est fourni par le systeme, par 90 la quantité de chaleur X 2, 4; qui lui est cédée par les sources dans la même re Les variables g; seront généralement des fonctions des variables indépendantes p;; par conséquent le travail $W peut toujours être mis sous la forme 29 0p;; il importe néanmoins d’etablir de la manière la plus j=: nette la distinction qui vient d’être tracée entre les g, et les p, dans le cas général. Nous dirons qu'une transformation est monothermique si elle s’est opérée de sorte que la chaleur $Q n'ait été fournie que par une seule source C, de température #4 La même définition s’appliguera dans le cas d’une transformation finie. La notion d’une transformation monothermique paraît être ap- pelée à rendre des services en Thermodynamique; elle permet RESUMES 157 d’exprimer avec facilité le théorème de Clausius et de lui donner la généralité qu'il comporte. Supposons, en effet, qu'un phénomène soit susceptible d’être décomposé en transformations infinitésimales monothermiques; c’est à cette classe de phéno- menes que s'applique directement le théorème de Clausius. Soient S, et S, les valeurs de l’entropie du système dans l’état initial (A) et l’état final (5); en supposant que le retour de (B) en (A) par une voie réversible soit possible on aura dans le cas d’un phénomène Mi 3-80 irréversible ; dans le cas d’un phénomène réversible. Si le phénomène est monothermique sur son trajet tout entier le théorème se simplifie notablement et pourra s’énoncer d’une des deux manières suivantes. Un phénomène monother- mique qui se produit avec absorption de chaleur est accompagné, lorsqu'il se produit d’une manière irréversible, d’une absorption moindre ou tout au plus égale à celle qu’entraine la même transformation réversible. Un phènomène monothermique qui se produit avec dégagement de chaleur est accompagné, lors- qu'il se produit d’une manière irréversible, d’un dégagement de chaleur supérieur ou tout au moins égal à celui qu’entraine la même transformation réversible. Un phénomène monother- mique qui nécessite une production de travail est accompagné, lorsqu'il se produit d’une manière irréversible, d’une production de travail inférieure ou tout au plus égale à celle qu’entraine la même transformation opérée d’une manière réversible. Et enfin, un phénomène monothermique qui nécessite une dépense de travail est accompagné, lorsqu'il se produit d’une manière irréversible, d’une dépense de travail supérieure ou tout au moins égale à celle qu’entraine la même transformation opérée d'une manière réversible. Ces considérations s'étendent encore aux transformations polythermiques dans le cas très-général où l’on peut diviser le 158 RESUMES système en des parties distinctes qui ne subiraient par elles- mêmes que des transformations infinitésimales monothermiques. Soit, en eftet, 8° l’entropie d’une partie qui est actionnée par la source OC; soit #®? la température de la source; on aura 3.980 -— Lr®) 85°) sé ) © Fe — N q : : dp. L'examen de ces expressions permet de préciser les cas dans lesquels les fonctions thermodynamiques #, RESUMES 159 D, Uet Q jouent le rôle de potentiels thermody- namiques; c’est-à-dire dans lesquels l’&quilibre est assuré s'il correspond à un minimum d’une de ces fonctions. Con- sidérons, par exemple, la première des quatre expressions don- nées. Les variations Sp, étant assujetties à la condition de sa- tisfaire l'égalité la somme ÔII se réduira évidemment à $F; on aura done le théorème suivant. Supposons que l’égalité (7) soit tou- jours satisfaite. Le système sera en enequi- libre lorsque le potentiel Fest minimum (un mini- mum relatif, assujetti à la condition imposée). La manière la plus simple dont peut être satisfaite la condition (7) est la sui- vante: on ne considère que des variations isothermiques et adynamiques (c’est-à-dire n’entrainant ni production ni dépense de travail) des variables indépendantes ; il paraît juste par conséquent de donner au potentiel # le nom de poten- tiel isothermique-adynamique. Pour un phénomène réversible quelconque on a: 2 EIG) da 8 en Y so > ER) Op, Fe = Op; = eh); L’etude des fonctions P, U, Q se fera d’une manière . . . INS . . . analogue. ‘Supposons que les variations 0p, soient assujetties à la condition de satisfaire l'égalité J=m ge) in i=m IP 2 9. 2 8 a u op; — 9; R = 09. — 0% 34 op; Ua zei ep; le système sera en équilibre lorsque le potentiel P aura une valeur minimum (assujettie a la condition imposée). (Cette condition sera satisfaite par exemple dans le cas de variations 160 RESUMES isothermiques et isodynamiques (c’est-à-dire n’alte- rant pas la valeur des P); de la le nom de potentiel iso- thermique-isodynamique que l’auteur propose de don- ner à la fonction ®. Pour les potentiels U et (2 les conditions respectives seront les suivantes : TM A e in jizm à OS (E) © q: à re > nn > a D VA 2 dp; = 0 2 It ep; nr ve! op; j=m 98) R vn 3 zm aid à 11. jm) bp) a dp; = 0. u on er Elles seront satisfaites de la manière la plus simple dans le cas de variations isentropiques et adynamiques (pour U) et dans le cas de variations isentropiques et isodynamiques (pour Q). En résumé on a les quatre potentiels: F: potentiel thermodynamique isothermique-adynamique ; D: potentiel thermodynamique isothermique-isodynamique ; U: potentiel thermodynamique isentropique-adynamique ; Q: potentiel thermodynamique isentropique-isodynamique. On énoncerait les théorèmes obtenus d’une maniere un peu plus générale en nommant vn € N,CE N —) 89 MO et —) air € =" (comme l’auteur l’a fait antérieurement) „chaleur transformée“ et „travail transformé“. Il importe d’observer qu’un potentiel thermody- namique quelconque ne saurait être la généralisa- tion directe du potentiel dynamique qu’on étudie en Mécanique. En effet, le cas du mouvement et celui de l’équi- libre ordinaire (l'équilibre statique) rentrent tous les deux dans le cas des phénomènes réversibles; aucun potentiel thermody- namique ne saurait donc, par les valeurs qu’il prend, les faire distinguer l’un de l’autre. \ , dans le mémoire complet, * Naktadem Akademii Umiejetnosej pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzgdem A. M. Kosterkiewieza, hi | ; 30 kwietnia 1892. PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE À 1878 ee 1801. ibrairie de. la Société anonyme polonaise LL (S pöika wydawnieza polska) er à Cracovie. | ROSE Se —@ = N - Philologie. — Sciences morales et politiques. E | _»Pamietnik Ds filolog. i hist. filozof « te de de Classe = épuisé — 30 fl. 5 Kur er - »Rozprawy i ne z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de _ de hilologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XV (5 planches. vol. I ee — 37 fl. 50 kr. à »R ozprawy i en z Ber an hist. filozof.« /Classe pl} — 55 fl »Sprawozdania an do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- | tes rendus de la Commission de l'histoire de Part en Pologne), in 4-to, 4 volu- & mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. | ? »Spsawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis ion de linguistique), in 8-vo, 4 volumes. — 10'50 fl. »Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« (Documents pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. une wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. »Biblioteka pisarz6öw polskich.« /Bibliothek der polnischen SPprcnsieler »Biblioteka pisarzöw polskich.« /Brbliothèque des auteurs polonais du XVI siècle), in 8-vo, 20 livr. — 12 fi. & Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- “ trantia, in 8-vo imp, 16 volumes. — 62 fl. Vol. 1, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. II, XII Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki ır fl. — Vol. III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. :V, Libri antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 l.— Vol. V, VII, Cod. di- plom. civivitatis Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl. N Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 9 (I—IV, VI—VII, X, XL) volumes. — 27 fl. Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. 1, Chronicorum Bernardi Vapovi pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. Ill. Stephani Medeksza commentarii 1654— 1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitio- rum R. Polon. 1587 ed. A. Sokolowski. 2 fl. Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 6 vol.—18 fl. Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 42 volumes, — 73 Al. Vol. I, Andr. TR dowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 1546—1553. 5 a Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—ı1674, ed. Klu- czycki. ro fl. — Vol. 8 = VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai Hosii epistolae 1525—1 a a EN et Hipler. I Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas - Vol. VIII (pars x. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta 1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum p Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — oh, XI, Acta Stephani Regis 15 kowski. 3 fl. — { Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. »Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens mon polonais) in 4-to, vol. UI—X. — 36 fl. Vol. "u, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, a Helcel. Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyniski. 3 i — V } in iudiciis regalibus a. 1507—ı531 ed. Bobrzyñski. 3fl. — Vol. VII, Acta € bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol _ tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii crimi szynensis 1647— 1765. 3 fl — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. x nowski. 1 fl. = D Ent Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fl. Seiences mathematiques et naturelles. a »Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes GIVE, : 1 vol. I épuisé). — 80 fl. es »Rozprawy i ae z posiedzen.« ee et travaux 22 volumes (159 planches) — 75 fl. = | »Sprawozdania komisyi fizyjografieznej.« YG ompftes rendus de la ( sion de physiographie), in 8-vo, 22 volumes (II, IV—XXVI, 42 pe h I. IL IV. V épuisés). — 95 fl. Er »Atlas geologiczny Galicyi.e Atlas géologique de ia Galice, ? 2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi. »Zbiör wiadomosci do antropologii krajowej.« (Comptes rendus de la mission d'anthropologie), in 8-vo, 14 vol. I—XV (ot pl., vol. I épuisé). Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornzthologie des pays Pr 1882. — 8 f. Zebrawski T., »Slownik Be technicznych t sie budownictwa « (Terminologie de Parchitecture), in 8-vo, 1883. Franke J. N., »Jan Broiek.« /Ÿ. Broscius, mathématicien polonais. au AV. siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczaı obiegu cial niebieskich. « (Methodes pour déterminer le cours des corps. celı in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zm podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du ‘cadavre gelé d'une per sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 p ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. Kotula B., »Rozmieszczenie rc naczyniowych w Tatrach.« /Distributio plantarum vasculosarum in mon Tatrieis), 8-vo, 1891. — 5 fl. »Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 10-0, a SA 17 vol. (1873 épuisé) — 10 fl. 20 kr. 4 »Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.e /Memoire sur les trava de PAcademie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. ter 2 CRACOVIE s ne és ar IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ ö Cu en UNE AD : ‘EPA FR ei ‘ AVE | orale DES SCIENCES DE cracovIE A Ei FOX: ER v 5 à PRésipenT: M. LE CoMTE Sranıstas TABNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE: ($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice- ne so mes par S. M. l'Empereur. ($. 4) L'Académie est divisée en trois classes : a) classe de philologie, , b) classe d'histoire et de philosophie, x c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. Eh ($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans cette langue que paraissent ses publications, séances ds français), (a deuxième les résumés des né Fa communications (en français ou en allemand), au choix des auleuzs Le prix de l’abonnement est a re a , Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. = ; Nakladem Akademii Umiejetnosci LS pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw, 1892. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRAECOVIE: No 5. Mai. 1892. Sommaire: Séances du 2, 3, 9, 16 mai 1592. — Résumés: 28. M. Bogrzy\ski. Une page de l’histoire des paysans, en Pologne, — 29. W. MATLAKOWSKI. Construction des maisons rurales dans la contrée de Pod- hale. — 30. A. Brückner. La poésie latine en Pologne au moyen âge. — 31. C. Morawskı. De rhetoribus latinis observationes. — 32. A. WIERZEJ- ski. Crustacés et Rotiferes d’eau douce recueillis en Argentine. — 33. B. Pawzewsxr. Sur le chlorocarbonate éthylique. — 34. L. BIRKENMAJER. Intensité magnétique horizontale observée en 1891 dans les Tatres. — 35. D. Wierzgioki. Observations magnétiques exécutées en 1891 dans la partie occidentale du Grand Duché de Cracovie. — 36. G. Prorrow- ski. Sur l’excitabilité et la réductibilité des nerfs. — 37. E. Jenrys. Sur la formation et l'émission de l’ammoniaque pendant la fermentation des déjections animales. — 38. E. Jexrys. Sur le rapport entre le temps des semailles et la quantité de matières protéiques dans les grains d’orge. Séances ne Séance publique de l’Académie du 3 mai 1892. S. E. M. Juzrex Dunasewskt, Vice-Protecteur de l’Acade- mie, ouvre la séance au nom du Protecteur, S. A. I. l'Archiduc Caarzes Louis. Il félicite l'Académie de l'extension donnée à son influence et à son activité par l’arrangement conclu entre elle et la Société polonaise d'histoire et de littérature à Paris, par l'acquisition des fonds, immeubles et collections appartenant à cette Société, et la création d’une Station scientifique à Paris. Sa Majesté l'Empereur a bien voulu ratifier cette convention, par décret impérial du 18 février 1892. Le Président, Comte SranisLas Tarnowskr, remercie S. E. M. le Vice-Protecteur de la chaleureuse sollicitude avec laquel- le S. E. s'occupe de toutes les questions intéressant l’Académie, sollicitude à laquelle nous devons la ratification de l'accord signé avec la Société polonaise d'histoire à Paris et l'approbation de 164 SÉANCES la modification des Statuts de l’Académie: il rend compte des changements apportés à ces statuts et des motifs qui les ont amenés. | Le Secrétaire général, M. Sraxiscas Smorka, donne lectu- re du compte-rendu des travaux de l’Académie, pendant l’an- née écoulée, du 1 juin 1891 au 30 avril 1892. Hommage est rendu à la mémoire des membres de lA- cadémie décédés dans le courant de cette année: M. M. I. Ko- PERNICKT, À. CHopiko, ainsi qu'à celle des membres de l’ancien- ne Société Scientifique de Cracovie: M. M. A. Baraniecki, A. K£zogurowskr, P. Porter. M. Micuer Borzyxsrr lit une étude, sous le titre: »Une page de lhistoire des paysans, en Pologne«!). Le Secrétaire général proclame les noms des lauréats de l’Académie et fait connaître les nouveaux concours qu'elle ouvre. Le prix Barczewski, pour les meilleurs ouvrages hi- storiques, a été décerné à M. Casimir Morawskı pour son livre: » André Patrice Nideckij« le même prix attribué à la meilleure oeuvre de peinture est obtenu par M. Aparserr Kossar. Les prix Linde, destinés à récompenser les travaux les plus méritants sur la langue polonaise, ont été décernés à M. M. ALEXANDRE Brückner, professeur à l’université de Berlin, Nr cozas BoBowsKı, Léon Bıskupskı et RAPHAëL Lupıcz. L'Académie ouvre les concours suivants: 1° Prix Joseph Majer, 1000 florins: La politique de Jean III Sobieski, de- puis son élection au trône jusqu'à la conclusion du traité d'alliance avec l'Autriche, en 1683. Terme du concours: 31 dé- cembre 1894.— 2° Prix Linde, 675 roubles. Sont admis à con- courir tous les ouvrages concernant la langue polonaise, tels que: monographies ayant trait à la grammaire ou à l’histoire de la langue, études lexicologiques, études sur les dialectes po- lonais, études comparées sur la langue polonaise et les autres langues slaves. Terme du concours: 31 décembre 1894. 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 168 SÉANCES .165 Deux concours n’ayant donné lieu à aucune récompense, l'Académie les ouvre pour la seconde fois. Ce sont les fonda- lions suivantes: 19, Prix fondé par le général Octave Augustynowiez: Histoire de la suppression du servage et de la constitution des propriétés rurales dans les contrées faisant partie de l’ancienne République de Pologne. Ce travail doit être précédé d’un a- perçu historique sur la formation de la classe paysanne en Polo- gne, son développement et sa chute progressive. L'auteur tiendra compte du mouvement littéraire et social qui, dans les pays po- lonais, s’est produit pour l'amélioration du sort de cette classe. Le sujet que nous venons d’enoncer a été divisé en cinq questions: 1°. Histoire des populations rurales dans la Pologne des Piast, c'est-à-dire dans la Grande et dans la Petite Polo- gne, la Mazovie, la Kujavie et la Silésie; 2°. Histoire des po- pulations rurales en Lithuanie et en Ruthénie; 3°. Histoire de l'abolition du servage dans les contrées ayant appartenu à la République de Pologne et faisant aujourd'hui partie de l’em- pire de Russie, y compris la Livonie et la Courlande; 4°. Hi- stoire de l’abolition du servage dans les provinces polonaises rattachées au royaume de Prusse, c’est-à-dire la Prusse Occi- dentale et le Grand Duché de Posen; 5°. Histoire de l'abolition du servage dans les provinces incorporées à l'Empire d'Autriche. Les récompenses attribuées à ces questions sont: 1000 florins pour la 1° et la 2°; 1600 fl. pour la 3°; 1200 fl. pour la 4°% 1400 fl. pour la 5°. Terme du concours: 31 décembre 1894. 2°. Prix fondé par M. L. Kretkowski, 500 fl.: Trou- ver, du nombre des éléments /, tous les groupes de substitu- tion conjugués, ou au moins prolonger leur série connue jus- qu'à présent. Terme du concours: 28 février 1893 1). 1) Selon les Statuts la langne officielle de l’Académie est le polonais. Par conséquent tous les travaux présentés aux concours doivent etre rédigés dans cette langue. = ne —— C-masn À 1* 166 SÉANCES Classe de Philologie Séance du 9 mai 1892 Présidence de M. C. Morawski Le Secrétaire présente les dernières publications de la Classe : W. Martarowskı. Budownictwo ludowe na Podhalu. (Construction des maisons rurales dans la contrée de Podhale). 23 planches in 4-to, texte ex- plicatif in 8-0 imp., 93 p. avec 25 gravures !). A. Brückner. Sredniowieczna poezya lacinska w Polsce. (Za poésie latine en Pologne au moyen âge). Mémoires in 8-0, XVl-e vol., p. 304— 3722). M. C. Morawskı, m. t., donne lecture de son mémoire: De rhetoribus latinis observationes *). Classe d'Histoire et de Philosophie Seance du 16 mai 1892 Presidence de M. F. Zoll M. J. N. Sapowskı donne lecture de la seconde partie de son mémoire: Recherches archéologiques sur le glaive nommé Szezerbiec, dont on se servait au couronnement des rois de Po- logne. Classe des Sciences mathématiques et naturelles Séance du 2 mai 1892 Présidence de M. F. Karlinski M. Anroxe WIERZEISKI, m. c., donne lecture de son mé- moire: Crustacés et Rotifères d'eau douce recueillis en Argen- tine ®). 1) Voir ci-dessons aux Résumés p. 171.— 2) ib. p. 180. — 3) ib. p. 184. — 4) ib- p. 185. SEANCES 167 M. Bronislas Radziszewski, m. t., présente le mémoire de M. Broniszaus Pawuewskt: Sur le chlorocarbonate éthylique !). M. Francois Karuısskı, m. t., rend compte de deux tra- vaux, savoir: Intensité magnétique horizontale observée en 1891 dans les Tatres, par M. Lours Bırkenmaser ?), Observations ma- gnétiques exécutées en 1891 dans la partie occidentale du Grand Duché de Cracovie, par M. Daxrez Wierzeickt). M. Napoleon Cybulski, m. t., rend compte du mémoi- re de M. Gusrave Piorrowskr: Sur l’excitabilité et la réductibi- lité des nerfs *). M. Emile Godlewski, m. t., présente deux communications de M. Enenxe Jenrys: Sur la formation et l'émission de l’am- moniaque pendant la fermentation des déjections animales ?), ainsi que: Sur le rapport entre le temps des semailles et la quantité de matières protéiques dans les grains d'orge °). 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 188. — 2) ib. p. 188. — 3) ib. p. 190. — 4) ib. p. 191. — 5) ib. p. 193. — 6) ib p. 196. Fées 28. — M. Bosxzysskı. Kartka z dziejow ludu wiejskiego w Polsce. (Une page de l’histoire des paysans en Pologne). Conférence faite à la séance publique de l’Académie. L'histoire des classes rurales, en Pologne, a été jusqu'ici fort négligée, surtout pour la période comprise entre le com- mencement du XVI° siècle et la fin du XVIII. Les historiens se sont contentes de dire que ces populations étaient serves, sans plus de détails; en sorte que nous nous imaginons qu’à partir des édits sur le servage de 1496 et de 1520, les villa- geois ont été soumis à un joug de fer tout aussi pesant, si ce n’est plus, que celui sous lequel on les a vus depuis le partage. Pour élucider cette intéressante question, l'Académie s’est assigné la tâche de publier les documents historiques inédits touchant l’histoire du peuple des campagnes en Pologne, pen- dant les trois derniers siècles. Le conférencier veut seulement nous parler de la situation des classes rurales, telle que nous la présentent les „Volumina legum“. En s'appuyant sur ce recueil de lois, on peut affirmer que le servage s'établit fort lentement en Pologne. La consti- tution de 1496 est le premier essai de rattachement du paysan à la glèbe. Les eonstitutions ultérieures, celles de 1523 et de 1543, allant plus avant dans la même voie, determinerent les RÉSUMÉS 169 moyens de ressaisir un serf fugitif; elles ne défendirent ce- pendant pas à ce dernier de quitter le domaine seigneurial, certaines conditions toutefois ayant été remplies. Les édits de 1519 et de 1520 imposèrent les corvées, un jour par semaine. Ces mesures législatives ne consacrèrent donc pas le principe du servage dans toute la rigueur que comporte ce terme: il reste encore au serf beaucoup de latitude; on devra encore promulguer bien des décrets pour rendre la sujétion étroite et complète. Une des causes qui contribuèrent le plus à établir le ser- vage dans le pays, fut la dénégation aux paysans du droit d’intenter une action judiciaire à leur seigneur. Cette prohi- bition fut solennellement confirmée par la confédération de 1573 „inter dissidentes“, mettant le serf sous la dépendance absolue du gentilhomme. Néanmoins le servage resta facultatif, c’est-à-dire qu’il fut permis à tout seigneur d'organiser ses rapports avec ses paysans de la manière la plus libérale. Le conférencier décrit, d’après les „Volumina legum“ la situation du pays au lende- main de l'acte de 1573; il prouve que les seigneurs ne pou- vaient abuser de leur pouvoir et que les serfs jouissaient d’un bien-être réel. Les terres en friches étaient si vastes et les bé- néfices résultant de l’exportation des produits du sol si consi- dérables, que chaque propriétaire apportait tous ses soins à attirer le plus grand nombre possible de serfs dans ses domai- nes, et leur faisait les conditions les plus douces. Des contrats intervenaient ainsi entre le gentilhomme et les paysans, en sorte que ces derniers abandonnaient en masse les villages où la vie leur était dure, pour se transporter sur des territoires plus avantageux. Les prescriptions légales contre la désertion des serfs restèrent sans effet malgré qu'on les eût renouvelées plu- sieurs fois, malgré que les seigneurs de certains palatinats se fussent ligués pour en assurer l'exécution. M. Bobrzynski raconte une interessante émigration des ÿ 5 populations occidentales vers l’est et le nord, jusqu’à Smolensk 170 RESUMES même, émigration que toutes les défenses furent impuissantes a arreter. Les constitutions successivement édictées en 1496, 1532, 1593 et 1633 nous prouvent en outre que, malgré les lois existantes, une fraction considérable des habitants des campa- ones secoua le joug du servage agricole et se constitua en classe spéciale d'individus qui s’adonnèrent à des travaux mer- cenaires pour lesquels ils s’engageaient à la journée, à la se- maine, à l’année tout au plus, et recevaient d’avance un salaire stipulé. La noblesse dut condescendre à ce passe-droit, afin de pouvoir cultiver des biens-fonds étendus et en recueillir les récoltes. Tous les efforts tentés pour contraindre ces ouvriers indépendants au. servage furent inutiles, dans les provinces occidentales de la République, où l’on dut avoir recours, pour l'exploitation des terres, à des travailleurs temporaires qu’on s’attachait provisoirement et qui portaient le nom de „vaga- bonds“ (hultaje). Les vagabonds abondaient aussi dans les provinces de l’est, mais, dans ces contrées, ils ne se livrèrent pas à l’agrieul- ture; loin de la, réunis en bandes guerrières et pillardes ils se joignirent aux Cosaques. Les Cosaques furent le fruit de l'alliance contractée entre les gentilshommes aventuriers et les villageois indépendants; ils furent constitués au moment où l'invasion colonisatrice polonaise atteignit les rives du Dniepr. La politique indeeise que la République observa à leur égard conduisit à la catastrophe connue du milieu du XVII siècle. Les édits de 1659 et de 1661 attestent que prendant cette tourmente générale, les liens du servage se desser- rérent dans toute la Pologne. Après l’apaisement du pays, après la chute des Zaporogues, après les traités d’Andruszow et de Karlowitz, commença une ère nouvelle pour le servage qui fut rétabli sur les bases de la constitution de 1667 et des suivantes. C’est A cette époque que fut réellement institué le servage strict qui existait encore après le partage de la Pologne. Mais nous devons ajouter, à la louange de la noblesse polonaise, RÉSUMÉS 171 que, des 1764, elle chercha à réformer cet état de choses, à ameliorer le sort du peuple. En consultant les „Volumina legum“, il est done facile de se convaincre que le paysan polonais n’a pas été serf dans toute la signification de ce mot, pendant les trois cents der- nieres années. Il a eu lui aussi son histoire; et c’est cette page in- téressante de ses annales que des études ultérieures, des recherches actives et la publication des sources permettront d'écrire et de rattacher à l'histoire générale de la nation. La nécessité de ces travaux s'impose d'autant plus, qu'à notre époque le paysan commence à ouvrir les ouvrages où se trouve raconté le passé de la patrie et à y chercher ce qu'ont accompli ses humbles prédécesseurs. 29. — W. Marrarowskı. Budownictwo ludowe na Podhalu. (Construction des maisons rurales dans la contrée de Podhale,, 23 planches in 4°, texte explicatif in 8° imp., 93 p. avec 25 gravures. On désigne sous la dénomination de „Podhale“, c’est-à-dire, pays „sous les montagnes,“ du versant nord des Tatres, entre les 17°5 et 18° de longitude est de Paris et 49°, 49°5 de latitude. Le Podhale fait partie de la Galicie, mais il s’avance comme un coin quadrangu- un lambeau de territoire sis au pied laire dans les terres hongroises qui l'entourent au sud, à l’est et à l’ouest; il n’est relié à la province polonaise que par le nord. Son centre administratif est la petite ville de Nowy- Targ (Neumarkt), chef-lieu du district de même nom. Le massif granitique des Tatres extraordinairement dé chiqueté, sauvage, abrupt, dénudé, présente une imposante chaîne de montagnes dont les pics les plus élevés atteignent 2660 mètres (le Gartuch, la Eomnica, le Lodowy). Si les Tatres le cèdent en hauteur aux Alpes et même aux Pyrénées, elles n’en sont pas moins par leur caractère farouche, l’étrange aspect de leurs sommets tourmentés, l’abondance des lacs qu'on y trouve à des altitudes considérables, elles n’en sont pas moins, disons- nous, parmi les plus curieuses montagnes de l Europe. 172 RÉSUMÉS Le Podhale est assez peuplé et ses villages sont situés de 700 à 1000 mètres au dessus du niveau de la mer. La plus importante de ces localités est Zakopane qui, depuis quelques années, est devenu une station climatérique célèbre dans la Galicie et le Royaume de Pologne. Des milliers de citadins viennent, en été, y chercher le repos et les spectacles de la nature, en hiver, l’allegement de leurs maux. Tont comme à Davos, en Suisse, on traite, à Zakopane, les affections de poitrine. Placé à une haute latitude, formé de terres très élevées, le Podhale a un climat froid, et, comme dans le nord montagneux de l’Ecosse et les îles avoisinant les côtes septentrionales de ce pays, on n’y seme que de l’avoine, du sarrasin, des pommes de terre; ces produits du sol constituent la prineipale nourriture des habi- tants. Les Carpathes n’ont que très peu de gisements métal- liques, aussi leurs populations ne peuvent-elles attendre aucune amélioration de leur sort misérable par l’industrie minière. Ce climat rigoureux, eette indigence et en même temps cette rude nature ont imprimé aux indigènes un caractère indélébile et fait naître chez eux de nombreuses qualités. Quoique cette contrée dependit autrefois politiquement de la République de Pologne, quoiqu’elle fasse actuellement partie de la Galicie, les vieilles coutumes polonaises n’ont pas penétré dans cette ré- gion inaccessible où les catégories établies par l'intelligence où le rang n’ont joué qu’un rôle effacé. Le Podhale, jusque dans ces dernières années, a été tout aussi inabordable que les vallées les plus sauvages des Alpes ou des Pyrénées, et ce n’est que depuis peu que le chemin de fer (station Chabéwka), des routes et la création d’une station climatérique à Zakopane l’ont mis en rapport avec le reste du monde civilisé. Ainsi isolée, à Péeart du mouvement général du progrès, cette population, enfouie dans les bois et les gorges, a pu conserver une multitude d’usages spéciaux qui en font, au point de vue ethnographique, un sujet d'étude fort intéressant et très original. Dans le travail dont nous rendons compte, l’auteur s’est mttaché à réunir des documents sur les constructions rurales, constructions qui ont des particularités on ne peut plus eurieu- RESUMES 173 ses, et méritent d’attirer l’attention par leur type absolument tranche. Comme dans les villages polonais, les villages des Tatres présentent une agglomération de cabanes souvent fort dense: dans les vallées, par exemple, on n’y rencontre jamais de ces chaumières solitaires ou bastides si communes dans les montagnes du midi de la France. Les villages, formés de quel- ques dizaines et même de quelques centaines de maisons, s’éten- dent sur la rive des ruisseaux, suivant leur cours, et se distin- guent des autres villages des pays plats polonais en ce que la grande route qui les traverse n’a aucune influence sur l'emplacement des bâtiments, Dans les plaines, les maisons séparées ont toujours pignon ou facade sur la rue principale, tandis qu'en Podhale, elles sont toujours exposées au midi ou à l’orient, sans tenir compte ni de la direction de la rue, ni de celle du ruisseau. C’est seulement sur la facade que ces maisons ont des fenêtres. La cause de cette orientation des demeures est sans aucun doute le besoin de la lumière, du soleil, cet hôte si rare à cette altitude, sous ce climat où l'hiver prolongé fait place à un été pluvieux, De plus, comme le massif principal des Tatres s'étend au midi, de son logis le montagnard peut admirer le panorama splendide qui se déroule à ses yeux. Les planches I, Il, III, reproduisent des plans d’enelos montagnards, dans plusieurs villages du Podhale. En les exa- minant, il est facile de constater que le groupement des bä- timents suit un ordre fixe: la maison d’hab'tation se dresse sur le côté nord de la cour quadrangulaire; les côtés latéraux sont occupés par les autres constructions d'exploitation. Si la propriété est pauvre et n’a qu'une de-ces constructions, appelées »SZOpy* granges“, cette grange est presque toujours sur le côté ouest de la cour; s’il y a plusieurs granges elles sont élevées sur les autres côtés. Le premier de ces types, celui qui est composé de la maison au nord et de la „szopa“ à l’ouest, est le plus répandu. Cette disposition a été adoptée paree que la neige et le vent sévissent le plus de lPouest, et, qu’en con- struisant une cabane de ce côté, le paysan abrite pour ainsi 174 RÉSUMÉS dire sa cour que la chaumière où il habite protége déjà au nord. On peut appeler ce genre de groupement ,,enclos ouvert‘‘; sur les faces libres, on plante des rangées d’arbres, frênes, mé- lèzes ou ormes. Quant à ,l’enclos fermé“ des paysans riches, il comprend des bâtiments sur les quatre côtés de la cour; une clôture en bois relie ces bâtiments; on pénètre dans la cour par une porte charretière couverte. (Voir Planche I. fig: Planche I, fig. 4,72). Les enclos montagnards se distinguent de ceux des pay- sans de la plaine en ce qu’ils sont entourés d'arbres. Ceux que plante avec le plus de prédilection le propriétaire sont: le frêne, l’orme, dont on fait des meubles et des charrues, le platane et le mélèze; il en borde la route, il en forme la limite de son terrain. Ces arbres constituent des bosquets „gaje“ ; ils proté- “ sorte d’autan, gent la chaumiere contre le terrible vent „halny, particulier aux Tatres, qui, avec une violence inouie, se rue dans les vallées, arrachant les arbres isolés, déracinant des pans entiers de forêt, enlevant les toitures des maisons, et quelquefois la maison elle-même. L'ensemble des constructions d’un enclos comprend: la maison d'habitation, les ,‚szopy“ étables-granges pour le bétail: chevaux, brebis, chèvres, cochons, enfin la cave et le puits. Il n’est pas rare d’en voir où se trouvent encore une petite forge et-un pressoir destiné à extraire l’huile du lin. Claquemuré dans son logis de telle sorte que quelquefois, pen- dant l'hiver, il n’a aueune communication avec ses voisins du même village, le campagnard doit se suffire à lui-même, être en même temps menuisier, forgeron, charpentier, tisserand. Ces habitudes traditionnelles qu’une génération léguait pieusement à celle qui lui suecedait, ont développé une extraordinaire ha- bileté parmi les populations des Tatres. On rencontre parmi elles une foule d'ouvriers adroits, et nous devons sans doute à cette spécialité les types de constructions rurales que nous allons décrire. Avant de terminer ces considérations prelimi- naires, ajoutons que les dessins 1 et 5 intercalés dans le texte RÉSUMÉS 175 représentent un enclos montagnard. Ils ne sont cependant pas très exacts. Les constructions dans les Tatres sont en bois, et ce que nous disons ici des constructions en général, se rapporte ex- elusivement aux bâtiments en bois, les seuls qui aient un in- térêt ethnographique. Les bois que l’on employait comme ma- tériaux de charpente jusqu’à ces dernières années, étaient d’une qualité excellente, gros et sains: c’étaient des pins tirés des forêts avoisinantes. Le sapin, le hêtre et l’aulne que l’on trouve encore dans ces forêts, n'étaient pas en usage. Dans ces bois croissant à des altitudes considérables, le pin pousse très len- tement, sa couche annuelle est fort mince et il est de premier ordre pour les constructions. D’ordinaire on le scie dans le sens de la longueur en deux gros madriers. Ces madriers qu’on appelle „plaza“ c’est-à-dire, poutres plates, sont dépouillés de leur écorce et grossièrement travaillés; leur épaisseur varie entre 0" 30° et 0" 50°, mais il n’est pas rare d’en rencon- trer, surtout dans les vieilles maisons, d’une épaisseur de 0° 60° et même de 0" 80°. C’est un point d'honneur pour tout montagnard d’avoir sa chaumière construite en madriers aussi gros que possible. La figure 2, dans le texte, montre clairement les détails de la construction d’un pan de maison, avec ces madriers. On y voit comment les madriers inférieurs s'appuyant sur un fondement en maçonnerie font une saillie de 3 ou 4° dans l'in- térieur de la chaumière, formant pour ainsi dire une base sur laquelle s'élève les parois proprement dites. Les madriers sont reliés ensemble aux angles. Jamais on n’emploie de piliers ver- ticæux. Comme on peut le remarquer dans les figures 2 et 3, les derniers madriers supérieurs font saillie dans l’intérieur de la maison, constituant ainsi une sorte de frise. Aux angles, les madriers sont sciés ras de la surface du pan de bois. Cepen- dant il n’en est pas de même pour tous les madriers: ceux qui re- posent immédiatement sur le linteau de la fenêtre ou de la porte, ainsi que ceux qui leur correspondent dans les parois de côté ne sont pas scies, mais se projettent en dehors sur une longueur de 176 RÉSUMÉS DO à 60°; cette extrémité est taillée capricieusement. (voir la fig. 2). Au dessus de ces quatre pièces, les autres sont sciées ras; puis enfin sont placés quatre madriers dépassant de 1”, 1" 10° la paroi et sur lesquels repose la toiture en chaume de la maisonnette. De cette manière chaque angle de la construe- tion est orné de quatre bras de bois tailladés (voir fig. 6). Sous le plancher supérieur, et dans le sens de la longueur de la chaumière, une grosse solive s'appuie, d'un côté sur la cloison du corridor intérieur, de l’autre sur le pan latéral. Sur cette solive sont placés en travers trois soliveaux sur lesquels est établi le plancher supérieur de la pièce. Le nombre de ces soliveaux est toujours impair, et le plus souvent il y en a trois; une tradition populaire attribue aux soliveaux en nombre pair une influence funeste sur la chaumiere. Presque toujours les chassis des fenêtres, les chambranles des portes sont rattachés, non dans le sens de l’hypoténuse du quadrilatère, mais en ligne brisée comme on le voit dans les planches VII, VIIL (fig. 3), IX (fie. 2, 3), X (fig. 1—5), ete. Dans les maisons montagnardes, comme en général dans toutes les constructions villageoises en Pologne, les toits sont a comble brise, comme le montrent la Pl. IV (Vue de face) et les dessins du texte 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16. En outre le toit est encore brisé sur les surfaces latérales de la maison, comme le montrent la planche IV (coupe transversale) et les fig. 8 et 9 dans le texte. La maison des Tatres se compose en general de deux piéces séparées par un couloir (voir la fig. 19 NP 3 et 3° dans le texte). Dans cette figure on peut voir tous les genres de construction adoptés. $ désigne le couloir, Z, l'izba ou cham- bre, X la komora (garde- manger, piece non habitée). Les mai- sons les plus riches ont la distribution que représente la PI. IV (plan de maison) c’est-à-dire deux chambres et deux pièces adjacentes. Quelquefois, ainsi qu'on le voit dans la Pl. V. fig. 2, il n'y qu'une komora, d’un seul côté de la chau- mière. RÉSUMÉS 177 Toutes ces maisonnettes sont construites avec le plus grand soin et décorées d’une ornementation typique et uniforme. En voici le détail. a) Les portes d’entrée sont larges, cintrées, à chambranles épais, chevillés d’une manière tout -à-fait caractéristique avec du frêne. (voir les planches VI, (fig. 1, 2), VII (fig. 1—5), VII (fig. 1, 2, 4), IX (fig. 2). Dans la planche VI, (fig. 1, à, c, d) on voit une de ces chevilles de face, de profil, et seetionnde. La pl. VO, (fig. 7) en reproduit encore une autre. Les montants du chambranle sont ornés de dessins faits au couteau. L’antique verrou que représente la fig. 1 de la pl. VI, mérite aussi d’attirer notre attention; on le voit encore dansslaïpl IX, Ge61) b) Les chambranles des portes intérieures donnant accès aux Chambres, sont enchâssés dans les parois - cloisons, ainsi qu’on le voit dans la fig. 4, de la planche IX: du côté de la chambre s'ouvre la porte et les montants sont ornés de déconpures (fig. 3, pl. IX), ou bien sculptés, comme on le voit planche X, (fig. Naouez) 1—5). En outre le porte a quelquefois des ornementations (pl. X, vlg: 2a, 2b). c) Les fenêtres, au nombre de deux dans chaque chambre, sont enchâssées dans les pans de charpente (Pl. XI, fig. 1, 2, 3, 4, 4 a). Les chambranles ont les montants ornés. (Pl. X1, Ho als) : d) Le plancher supérieur peut avoir plusieurs dispositions comme le montre pl. X. fig. 6. 7. On y voit la solive centrale et trois soliveaux. Cette solive (,sosrab“) est dans toutes les chaumiè- res ornée d’une certaine façon caractéristique, à types fort variés. Les planches XII, XIII, XIV, XV, XVI, reproduisent les plus curieuses de ces ornementations: les solives sont représentées de côté, vues d’en dessous, et en section. Dans la fig. 1 de la planche XIII, le lecteur voit les surfaces latérale et inférieu- re de la solive, les dessins qui la couvrent à son milieu et à ses extrémités. e) Les planches XVII et XVIII reproduisent les bouts de poutres ou madriers (,rysie“) dépassant les pans de charpente; 178 RÉSUMÉS comme on le sait, ces poutres sout toujours les mêmes. Dans la planche XVIII, fig. 3, on voit un bout de solive. Ce bout de solive est orné d’une croix particulière que l’on retrouve sur une multitude d’ustensiles de ménage, sur des poteries, et même jusque sur le beurre. Cette croix s'appelle ,croix inespérée“, „niespodziany krzyzZyk“, on la trace pour chasser tout malheur, toute calamité, et probablement elle a une origine suastikale. f) Les planches XIX et XX reproduisent des ornemen- tations du faîte des maisons; ce faîte est toujours terminé par une flèche de bois assez originale. (pl. XIX, f. 8, 9, 10; pl. XX, fig. 9.14). Comme on peut le remarquer, les lucarnes ont des formes variées: tantôt elles sont carrées, tantôt rondes, tantôt en croissant de lune (pl. XIX. f. 4, 6). Les dimensions d’une chambre varient entre 4” 50 à 7” de longueur et 4” 50 à 6" 80° de largeur. La hauteur des pièces est de 2" 40° a 3”. Plus la maison est ancienne, plus elle est grande et bien décorée. Quelques unes d’entre elles sont de veritables modeles de constructions en bois, et, si elles n’ont pas l'élégance des chalets suisses et tyroliens, des maisons russes, elles n’en ont pas moins un caractère absolument tranché, constituant un type polonais de ce genre de bâtiments. La figure 24, dans le texte ‚represente une porte eintree au dessus de laquelle font saillie des bouts de poutre. On y voit aussi un dessin à chevilles. Une des deux chambres qui composent la chaumière porte le nom de ,chambre noire“; elle sert de cuisine, d'atelier; on y séjourne habituellement (fig. 17. dans le texte, d’après Mademoiselle Butowt-Andrzejkowiez). La solive médiane est très apparente; dans un coin se trouve la table, de forme antique, de frêne ordinairement, quelquefois d’orme ou de bois de couleur plus foncée, toujours richement sculptée. Près de la cloison sont des bancs qui y adhèrent; ils sont aussi ornés de ciselures. A un autre coin on voit le lit; à un troisième, un buffet (fig. 17 du texte) autrement dit une étagère pour la vaisselle; tout à côté, une sorte de ratelier pour les cuillères (fig. 25 du texte, PL IV) Enfin, dans le quatrième angle, sont le poêle et le fourneau; le poêle est sur un socle de RÉSUMÉS 179 bois où l’on a ménagé un refuge pour les poules pondeuses. L'autre chambre, dite ,chambre blanche“, est beaucoup mieux décorée que la précédente. Tout le long des parois, immédiatement sous le plancher-plafond, court une tringle de bois, ouvrage de menuiserie artistisque, couvert de sculptures, sur lequel sont appuyés les assiettes, les plats et les saintes images. C’est dans cette pièce que se trouvent les coffres de voyages, peints en couleurs brillantes. Les trois dernières planches représentent diverses modi- fications des bâtiments agricoles (szopy) Ces cabanes granges, étables, sont fort curieuses et possèdent des particularités singu- lières, surtout celles qui ont 100 à 150 d'existence. Leur de- seription nous entraînerait trop loin. La fig. 20 dans le texte reproduit quelques uns des détails caractérisques de ces con- structions, détails qui leur sont communs, tels que: leur distri- bution, la large veranda qui, d’un côté, facilite les communi- cations avec la maison d'habitation, permet d’aller de l'une à l'autre à l’abri du vent, de la neige, de la pluie, sans patauger dans la boue. Nous ajouterons seulement que c’est dans la pièce du milieu de cette grange que l’on bat le blé; les pièces latérales sont destinées aux brebis, aux chevaux, au bétail; le grenier, qui est habituellement très vaste, contient les fourrages et les grains. Nous terminerons cette explication sommaire des planches qui ont été publiées par l’Académie des Sciences, en faisant remarquer que le montagnard des Tatres a un sentiment arti- stique fort développé: il aime à s’entourer d’objets ornés, et les ustensiles à son usage, même les plus grossiers, ont un décor quelconque témoignant du goût de leur propriétaire. Ils ne sont certainement pas irréprochables et leur exécution laisse souvent à désirer, mais ce n’est là qu'un défaut provenant du manque d'habileté de l’ouvrier qui les a confectionnés. Traineaux, four- ches, räteaux, quenouilles, barils à lait, vases à puiser, jattes à lait, formes à presser le fromage, meubles et engins domes- tiques, lits, chaises, tables, rateliers à cuillères, étagères, tringles pour assiettes, métiers à tisser, tout est décoré par des scul- Bulletin V 2 180 RÉSUMÉS ptures, des découpures, des ciselures. Les motifs d’ornementa- tion ont un caractère absolument particulier, et, quoique cela n'entre pas dans notre sujet, nous pouvons en dire quelques mots. En général la ligne géométrique y domine, comme on a pu le voir par la description des diverses parties des constru- ctions; rarement on y trouve des plantes et ces plantes ont des formes conventionnelles, sans cesse reproduites et fort éloignées du type végétal de la flore indigène. Les figures d'animaux et d'hommes sont encore plus rares; elles décèlent dans leur exécution une main inexpérimentée, sont fort gros- sieres, fort primitives, d’un aspect tout archaïque. Ces ornements, du moins ceux qui sont le plus en faveur, soit peints, soit sculptés, soit tissés, ont chacun un nom spécial. 30. — A. Brückner. Sredniowieczna poezya dacinska w Polsce (Die la- teinische Poesie des Mittelalters in Polen). Abhandlungen der philol. Cl., 8°, Bd. XVI, S. 304—372. Der Verfasser sucht eine Lücke in der Geschichte der lateinischen Literatur in Polen auszufüllen; das ganze Gebiet der mittelalterliehen Poesie war nämlich in den bisherigen Darstellungen dieser Literatur kaum gestreift worden. Eine Durchforschung von polnischen, d. h. in Polen geschriebenen Handschriften der Auetores latini macht bekannt mit Werken polnischer Schulpoesie, die für Culturgeschichte und, in Pane- gyriken und Epitaphien, auch für politische Geschichte von Interesse sein können; durch zahlreiche polnische Glossen der lateinischen Texte werden diese Handschriften zu einer aus- giebigen Quelle namentlich für das polnische Lexicon; endlich sind inihnen Texte oder Nachrichten erhalten, welche für die lateinische Literaturgeschichte des Mittelalters überhaupt ver- wertet werden können. Der Verfasser gibt nun zuerst eine Übersicht der bisher bekannten lateinischen Gedichte polnischer Autoren; er nennt die Ausgaben und berichtigt einzelne Lesarten oder Erklä- RESUMES 181 rungen; hierauf verweilt er länger beim sog. Antigamera- tus, nennt Handschriften und einen Druck (s. l. et a., 30 Blatt 4%, Exemplar in Berlin) und stellt die Zeit des Verfas- sers fest, des Krakauer Canonieus Frovinus 1320—1330, erläutert endlich Einzelnheiten dieses Gedichtes, das moralisie- rende und prosodisch-lexicalische Zwecke zugleich verfolgt. Die Reihe der vom Verfasser besonders zu behandeln- den Handschriften eröffnet ein Petersburger Miscellanband (Latin. XVII Quarto 18), geschrieben im Städtchen Stupea (Gouvernement Warschau einst im Besitz der Posener Bi- schöfe), grossentheils durch den Clerieus Joannes um 1449. Die Handschrift enthält classische Autoren, mittelalterliche Gedichte, und bezeichnend für das frühe Eindringen humani- stischer Schöpfungen in Polen, d. i. in die Krakauer Hoch- schule, einzelne Werkchen italienischer Humanisten. Es ist nun der Inhalt der Handschrift nach diesen drei Rubriken zu be- sprechen. Von geringstem Belang sind die classischen Autoren, ver- treten nur durch Ovid (einige Heroiden, Remedia amoris u. a.), Claudian (De raptu Proserpinae) und Maximianus (die bekannten Elegieen). Von mittelalterlichen Werken nicht pol- nischer Autoren sind hier vorhanden: Palestra autor bonus de resurrectione Domini, dasselbe Werk wie der Autor de vic- toria Christi in der Grazer Hds., die J: Huemer Wiener Sitzber. philos. hist. Cl. CXVI, p. 145—190 benützt hat; in hochtrabenden Hexametern ist hier der Descensus Christi ad inferos aus dem Evangelium Nicodemi behandelt. Hierauf folgt die bekannte Eeloga Theoduli; der Palponista des ernhardus Geistensis; der Pauper Henricus (H. von Set- timello); das Capitulum presbiterorum, sehr nahe verwandt mit der Consultatio sacerdotum, welehe Flaeius und nach ihm Wright herausgegeben haben (in Petersburg noch eine Ab- schrift davon, in Latin. XIV Oct. 11). An Pseudoovi- diana kommen vor: Ovidius sine titulo de arte amandi, die mittelalterliche Parodie oder Vergröberung der Ars und der Remedia, herausgegeben von Wattenbach ZDA XXXIV Dh “182 RESUMES 270— 280; Ovidius de pulice, ohne das letzte Distichon; Ovi- dius puellarum d. i. de nuntio sagaci, herausgegeben von R. lahnke in den Comoediae Horatianae 1891, ohne den letzten Vers; die sog. elegischen Comoedien sind hier noch besonders durch den Geta und den Pamphilus vertreten. Ausserden sind zu verzeichnen der Doliganus (!) de astucia mulierum, d. i. der von Leyser und nach ihm durch Wright abgedruckte Adolphus, Doligamus bezeichnete ursprünglich ein anderes, in Leoninen verfasstes Werk ähnlichen Inhaltes, wie man aus Otto codd. Gissenses p. 151 ersehen kann; Theodericus de amore Tisbes et Pyrami, das erste der beiden von Leyser erwähnten Gedichte; De bello troiano autor, die bekannten, zuletzt von Haur&au behandelten Di- stichen de exeidio Trojae des Hildebert de Lavardin, bei denen in unserer Handschrift ebenfalls Erwähnung des Primas geschieht. Der Verfasser characterisiert in aller Kürze diese Gedichte, macht auf unbeachtete Handschriften aufmerk- sam (z. B. Berlin. Lat. Quarto 94 und Folio 38 für Ovidius sine titulo und De nuncio sagaci), druckt endlich mehr oder minder vollständig die polnischen Glossen ab. An Thierepen und Märchen kommen in der Handschrift vor: De lupo quomodo faetus est monachus (Der Luparius der zweiten Redaction bei E. Voigt, der Schluss etwas ab- weichend); Asinarius de confessione eiusdem (d. 1. der Bru- nellus oder Penitentionarius, s. E. Voigt); Asinarius quam fuit cytharedus et rex effectus d. i. das Märchen vom Esel- prinzen, herausgegeben im Anzeiger f Kunde d. deutschen Vorzeit VIII durch Mone (vorhanden auch in Berl. Lat. Quarto 94, f. 238, doch nur noch der Schluss wegen Aus- reissens von Blättern). Von Gedichten polnischer Verfasser sind hier vorhanden das Metrificale des Marcus von Opatowiec, ein kurzer Traetat in Distichen über Anfangsgründe von Prosodie und Metrik, nachgeahmt dem dritten Theil des Doctrinale; zwei Epitaphien des Martinus von Stupca, Lehrers des Schrei- bers der Handschrift, auf Bischof Andreas von Posen (gest. N RÉSUMÉS 183 1426) und auf den Castellan von Miedzyrzecz (Meseritz), Vincentius von Szamotuly (gest. 1444), namentlich das erste Epitaphium zeichnet sich durch viele ausgesuchte Wör- ter aus, für welche der Cornutus des Johannes de Garlandia zur Erklärung heranzuziehen war; hierauf das noch in mit- telalterlicher Latinität gehaltene Epitaphium des berühmten Humanisten Gregor von Sanok auf den Tod des Königs Wladystaw Jagiello 1434, das bereits aus den Annalen des Diugosz (Io. Longinus) bekannt war; endlich die fabula li- bistica (irrig so bezeichnet, denn es ist eine esopica und keine libistica, wenigstens nach der gebräuchlichen Terminologie) de pica et cornice gt accipitre, als deren Verfasser in einer Lemberger Handschrift von 1428 Iohannes Barlin (sonst sänzlich unbekannt) bezeichnet wird, der flott und ausführlich in Reimversen das Gegenstück zu der Fabel von Adler und Fuchs (oder Adler und Käfer) zu erzählen weiss. Alle be- zeichneten Texte, mit Ausnahme des letzten, für welchen der Verfasser noch eine Handschrift heranziehen wird, werden nach dem, oft sehr fehlerhaften, Wortlaute der Handschrift abgedruckt. Von humanistischen Gedichten endlich sind zu nennen: der Froschmäuslerkrieg in der Übersetzung in Hexametern des Carlo Marsuppini von Arezzo (gest. 1453) sammt dem Dankgedichte, Hecatombe, des Marrasius Siculus (abgedruckt in Carmina ill. poetarum italorum VI) sowie Wid- mungsgedichte, Aufschriften und dgl. des Francesco de Fiana, Lehrers in Rom „der sonst kaum bekannt ist“ heisst es von ihm bei G. Voigt Ilp. 22. Wer und wann sie nach Krakau gebracht hat, denn von da sind sie durch Martin nach Stupea gekommen, ist nicht mit Sicherheit festzustellen gewesen. | Im letzten Abschnitte seiner Arbeit bespricht der Ver- fasser das für die polnische Sprache aus den Glossen gewon- nene Material; er handelt über die Orthographie derselben, über einzelne Erscheinungen ihrer lautlichen und formellen Seite, endlich stellt er das wichtigere lexicalische Material in 184 RÉSUMÉS alphabetischer Folge zusammen; besonders betont er dann den auch hier nachweisbaren Einfluss böhmischer Terminologie, der für das Polnische des XV. Jahrhundertes so sehr characteri- stisch ist. Dies ist der Ertrag, welchen die Petersburger Hand- schrift gewährt hat; in der Fortsetzung seiner Arbeit wird der Verfasser zunächst einige Krakauer Handschriften in der- selben Weise zu behandeln haben. In den Nachträgen, ausser einzelnen Zusätzen, Berichti- gungen u. dgl., wird aus einer Berliner Handschrift (Theolog. Folio 407) aus einer Grabrede auf Bischof Andreas das biographische Material für diese hervorragende Persönlichkeit bereichert; ausserdem werden aus derselben Handschrift, aus einem sermo synodalis, die für die Sittengeschichte des polni- schen, speciell des Gnesener Clerus bezeichnenden Stellen he- rausgehoben. 31. — Casmarus Morawskr. De rhetoribus latinis observationes. In dieser Abhandlung schildert der Verfasser zunächst das Wesen und Treiben der Rhetorenschulen zur Zeit des Au- gustus und im ersten Jahrhundert der Kaiserzeit. Es ergibt sich aus seiner Darstellung, wie hier alles auf unerwartete Effekte berechnet war, auf geistreich sein wollende Gedanken- und Wortspiele, so dass diese Schulberedsamkeit schliesslich zur Unnatur führen und in ein eitles Wortgedrechsel ausarten musste. Die hier geschmiedeten und mit Beifall aufgenomme- nen Redensarten verbreiteten sich mit grosser Schnelligkeit im ganzen Reiche und wurden zu einer Art geflügelter Worte. Da aber beinahe jeder Römer bei den Rhetoren in die Schule gieng, so musste deren Wirkung in der Literatur und im ge- sammten Greistesleben jener Zeit mannigfach zu Tage treten. Durch die Schule wurde der Poesie jener Zeit der rhetorische Stempel aufgedrückt, nicht minder litt unter diesem Einfluss die Geschiehtschreibung und andere Gattungen der Literatur. Die Verwischung der Unterschiede zwischen den Stilarten RÉSUMÉS 185 und verschiedenen Gebieten der geistigen Arbeit griff in da- maliger Zeit immer mehr um sich, zum Theil durch theore- tische Auseinandersetzungen befördert. Im zweiten Theile werden verschiedene Floskel dieser rhetorischen Schreibweise bei Au- toren, wie Velleius, Seneca, Lucanus, Tacitus, Iuvenalis, Florus untersucht und ihre Quelle nachgewiesen. Die Quintilianeische Richtung suchte zwar diesem ungesunden Treiben ein Ende zu machen, aber mit geringem Erfolg. Denn der Grund dieser Schäden lag tiefer, als dass sie durch literarische Polemik beseitigt werden könnten. 32. — A. Wrerzeyski. Skorupiaki i wrotki (rotatoria) stodkowodne zebrane w Argentynie. (Süsswasser- Crustaceen- und Rotatorien ge- sammelt in Argentinien). Der Verfasser erstattet Bericht über argentinische Cru- staceen und Rotatorien, die in den J. 1890—91 vom H. Ar- chitekten D. Krzyezkowski vorwiegend in kleinen Wasserbecken bei Mendoza, sowie Jujui, San Pedro, Garapatal gesammelt worden sind. Letztere 3 Ortschaften liegen in der heissen Re- gion etwa unter 24° südl. Breite, wogegen die erstere in der gemässigten. Der Ansicht des Verfassers nach trägt die Süss- wasser-Fauna Argentiniens im Allgemeinen das Gepräge der gleichnamigen europäischen, es entfallen nämlich auf 36 ge- sammelte Arten 4 neue und 3 neue Varietäten (alle aus der Gruppe Entomostraca), deren Bau vom allgemeinen Typus der verwandten, europäischen Arten sehr unbedeutend abweicht. Die sonstigen Arten bieten den gleichnamigen, europäischen gegenüber nur untergeordnete Unterschiede, auf welche der Verfasser im speciellen Theile seiner Arbeit ausdrücklich hin- weist. Er hebt dabei hervor, dass die als neue Arten und Va- rietäten bezeichneten Formen, sowie einige andere der aus Europa längst bekannten und in Argentinien lebenden Arten vermittelnde Charaktere aufweisen, deren Studium an einem reichhaltigem Materiale zur Erkenntnis der Verwandtschafts- 186 RÉSUMÉS beziehungen zwischen einzelnen Entomostraken - Arten erheb- lieh beitragen, und zur Begründung eines natürlichen Systems derselben verhelfen könnte, Die im Verzeichnisse enthaltenen Arten sind: 1. Rotatorien: Asplanchna myrmeleo Ehr. Jujui, Rotifer vulgaris Ehr. Mendoza, Diglena catellina Ehrb. Jujui, Euchlanis dilatata Ehrb. Jujui, Cathypna luna Ehr. Mendoza, Colurus deflexus Ehrb. Jujui, Mastigocerca sp. Jujui, Brachionus ru- bens Ehrb. Jujui, Noteus quadricornis Ehrb. Mendoza. 2. Entomostraca: Daphnia pulex, Mendoza, entspricht den Varietäten D. Schoedleri Sars, D. brevispina Daday; D. galeata var. microcephala Sars, Jujui, Ceriodaphnia pulchella Sars, Men- doza, Jujui, ©. asperata, Moniez selten in Jujui, Simocephalus ex- spinosus Koch, gemein, Mendoza, Moina brachiata Jur. var. nov. sehr häufig um Mendoza, gekennzeichnet durch den Mangel einer tiefen Einsenkung hinter dem Auge fig. 2, durch die Bildung des I. Fusspaares fig. 3, 6, sowie durch die Form der Riech- fühler des Männchens fig. 5 ist wohl eine Mittelform zwischen M. brachiata und paradoxa. Bosmina cornuta Jur. Jujui, Macro- thrie laticornis Jur. (spinosa King, Sars.) San Pedro, Alona acanthocercoides, Fisch. Jujui, A. intermedia Sars., A. costata Sars? Jujui, San Pedro, Pleuroxus nanus, Baird, Jujui. Cyclops simplex, Pogenpol (Leuckartit Sars. var. nov. seto- sus, Mendoza sehr häufig. Vordere Ant. nur bis zur Mitte des 2. Thoracalsegmentes reichend, Furca länger, ihre Borsten im Längenverhältniss. 8 : 41 : 60 : 31, Borsten des rudimentären Füsschens lang und kräftig, die äussere zum 3. Abdominal- segmente reichend, die innere stachelig. Fig. 8— 10. C. oithonoides, Sars. Jujui. Mittelform zwischen ©. oitho- nordes und C. hyalinus Fig. 11— 13. ©. annulatus sp. nov. fig. 14—18 mit sehr characteri- stischen Schuppenreihen an einzelnen Abdominalsegmenten, rudi- mentärer Fuss zweigliedrig mit sehr langen Borsten. Länge 1,55 —1,70 mm. San Pedro. ©. macrurus, Sars, Mendoza selten. ©. mendocinus spec. nov. fig. 19—24. mit sehr kurzen 12-gliedrigen, das Ende RÉSUMÉS 187 des 1 Thoracalsegmentes nicht erreichenden Fühlern von bedeu- tenderer Breite wie beim C. serrulatus und macrurus, rudi- mentäres Füsschen ungemein klein, eingliedrig dem Genitalse- gmente seitlich eingefügt. Ilyocypris gibba Ramdohr, var. repens Vavra. Mendoza, zahlreich. Cypria ophtalmica Jur. (compressa Baird) var. nov? fig. 25 — 29. Die Unterschiede zwischen dieser Varietät und der €. ophtalmica liegen in der Form der bedeutend niedrigeren Schale, sowie in der Bildung einzelner Extremitäten des J. Jujui ® und -Z fast in derselben Anzahl vertrtreten. Cypridopsis vidua O. F. Müll. Mendoza häufig, entspricht der europäischen Form. C. reptans Baird, mit der vorigen zahlreich um Mendoza. Eucypris limbata sp. nov. 2,3 mm. Läng. 1, 2 Höhe, 1,2 Breite. 2 Exemplare aus Mendoza. Sehr charakterische Form (fig. 30 — 34), ausgezeichnet durch den breiten den Vorderrand der Schale sichelartig umfassenden hyalinen Saum, der gegen den Unterrand als abgerundete Ecke hervorsteht. In anatomi- scher Beziehung der C. pubera fast gleich. E. incongruens, Rahmdohr, Mendoza, zahlreich. Eueypris affinis sp. nov. fig. 35 — 39. Der vorigen Art und der ©. fuscata Jur. genähert, jedoch von beiden schon im Habitus ganz verschieden. Die Schale entbehrt der für C. in- congruens charakteristischen Seulptur, ist mehr walzig und mit sehr unbedeutender hyaliner Membran versehen. Die As- symetrie der Schale ist nicht so deutlich ausgeprägt wie bei jener, auch ist das Copulations- und Zenkerische-Organ von verschiedener Bildung. Im Morast mit Schwefelwasser unweit Mendoza häufig in beiden Geschlechtern. Malacostraca. a) Amphipoda. Hyalella inermis Smith. Mehrere Exemplare aus einem Bache, der von einer Lagune unweit Mendoza entspringt und stark nach Schwefel riechendes Wasser führt. b) Isopoda Armadillidium commutatum Brandt (Arma- dillo officinalis Desmar.) Unter Steinen am genannten Bache. 188 RÉSUMÉS c) Decapoda. Aeglea laevis Leach. Mehrere Exemplare aus dem genannten Bache bei Mendoza. Stimmt im Bau mit der von Martens beschriebenen südbrasilianischen Form überein. 33. — B. Pawzewskr. O0 chloroweglanie etylowym (Ueber Aethylchloro- carbonat). Der Verfasser hat den Aethylearbonat einer genaueren Untersuchung unterzogen; er bestimmte nämlich: 1) den Sie- depunkt dieses Körpers; 2) seine specifischen Gewichte bei verschiedenen Temperaturen für je 10°; 3) sein specifisches Brechungsvermögen und 4) seine Dampfdichte bei verschie- denen Temperaturen von 100 bis 277°. Der Verfasser beweist, dass die Angaben von Wilm und Wischin über Zerlegung dieses Körpers, sowie die Angaben von Dumas über sein specifisches Gewicht un- richtig sind. Der Aethylchlorocarbonat wird bei 150°C gar nicht; bei 250°C nur theilweise zerlegt. Was specifische Gewicht dieses Körpers ist viel grösser, als es Dumas angegeben hat. Aus dem specifischen Gewichte berechnet der Verfasser die Ausdehungscoeffieienten des Aethylchlorocarbonats und fin- det dabei, dass die Ausdehungseurve zwei Krümmungen bei 40°C und 80°C aufweist. Die specifischen Gewichte bestimmte der Verfasser mit einem in der Arbeit angegebenen Dilatometer eigener Con- struction. 34. — L. Birkenwaser. Pomiary sily skladowej poziomej magnetyzmu ziem- skiego w Tatrach. (Messungen der relativen magnetischen Horizontalintensität ausgeführt an einigen Punkten in der Tatra im Jahre 1891). Der Verfasser beschreibt zuerst die zu diesen Messungen verwendeten Instrumente und zwar ein, dem bekannten We- ber’schen nachgebildetes und verbessertes Magnetometer von RÉSUMÉS 189 Ernecke in Berlin und ein Marinechronometer von Bliss und Creighton in New-York, beide der landwirthschaftlichen Landes- Mittelschule im Czernichöw (22 Kilometer westlich von Krakau) angehörig. Er erörtert dann die von ihm angewandte Methode der Beobachtung der Schwingungen des 13:08 em. langen, eylindrischen, bifilar aufgehängten, Magnetstabes, sowie die Art und Weise der Reduction der Beobachtungen mit Rück- sieht auf die Amplitude der Schwingungen. Die vom Verfasser gefundene Schwingungsdauer, jedesmal aus über 300 Schwin- sungen bestimmt, betrug: d. 30. Juli 1891 in Czernichow: 11.4928 mittl. Zeitsecunden 4. August in Poronn: . . 11.4386 6. „ bei Morskie Oko 11.4024 , N SB „ bei Czarny Staw 11.4210 „ N 10. an 1EBystre se .... 11.219077, 5 Wird nun die Horizontalintensität der erdmagnetischen Kraft in Czernichöw — 1.00000 gesetzt, so ergibt sich dieselbe für Poronin = 1.00950 für Morskie Oko 101592 für Czarny Staw 1.01261 für Bystre 1.01297 diese Werte sind, nach dem Urtheile des Verfassers bis auf die vierte Deeimalstelle genau, und deuten auf eine grössere In- tensität in der Tatra als in der Ebene von Czernichéw. Es ist aber nicht zu vergessen, dass die Tatra südlich von Czernichôw gelegen ist, somit schon in Folge der allgemeinen Vertheilung der erdmagnetischen Kraft, eine grössere Intensität in der Tatra stattfinden muss. Indem nun der Verfasser, mittelst der Lamont’schen Karte, seine Messungen auf die geographische Breite von Czernichôw reduciert, und eine Correction wegen des Einflusses der mit der Höhe abnehmenden Schwerkraft an dieselben an- bringt, findet er: 190 RÉSUMÉS H. geogr. Breite Seehöhe enichow 1.0000 49.99 220 » „ Poronin 0.9952 29.34 730 „ Morskie Oko 0.9987 49.21 1390 „ Czarny Staw 0.9968 49.27 1630 „ Bystre 0.9976 49.29 910 Aus diesen Zahlen (H) schliesst der Verfasser, dass die horizontale Intensität der erdmagnetischen Kraft mit der Höhe abnimmt, und vermuthet, dass diese Erscheinung mit dem geo- logischen Baue der Tatra im Zusammenhange stehen dürfte. Den Schluss der Abhandlung bilden einige Bemerkungen über die Einriehtung der zukünftigen Messungen, welche behufs genauer Erforschung dieses Elementes der erdmagne- tischen Kraft in der Tatra vorzunehmen wären. 35. — D. Wirkzsıorı. Spostrzezenia magnetyczne wykonane w zachodniej ezesci W. X. Krakowskiego w r. 1891. / Die magnetischen Beobacht- ungen angestellt im westlichen Theile des Grossherzog- thums Krakau, im J. 1891). Der Verfasser theilt seine magnetischen Beobachtungen mit, und zwar die der Declination und Inclination, welche er über Aufforderung der physiographischen Commission der Akademie der Wiss, im Sommer 1891 in 6 Ortschaften des westlichen Theiles des Grossherzogthums Krakau angestellt hat. Als solche hat er meistens die Ortschaften ausgewählt, welche sich in diesem Theile des Landes durch Kohlengrubenwerke auszeich- nen, und wo sich der Mangel an diesen Daten schon seit langer Zeit fühlbar machte. Die Beobachtungen wurden mit den Instrumenten der k. k. Krakauer Sternwarte ausgeführt, nämlich die der Deelination mit dem magnetischen Theodolith von Schneider, die der Inclination mit dem Dover’schen Inclinatorium, und die Bestimmungen der Azimuthe mit dem Theodolith von Meyerstein. An jeder der ausgewählten Stationen hat der RÉSUMÉS 191 Verfasser wenigstens 30 Bestimmungen der Declination und 64 der Inclination gemacht, deren Resultate (die der Declination von der Torsion des Fadens befreit), folgende sind: Declination Inelination 1) Trzebinia . -+69%9.’93 am 23 Juli 1891, 64016.’69 2) Sierszapran O6 HHALART, 1272 enge 64115564 SnJawarznoh 1. 618934 Aussi: 6416:61 4) Chrzanéw . . 653.69 , 9 , , 64 16.19 BjrAlmernia tr 010218) zelnen bin264%:4047 bkenczynelknalm6b2: DD 220 mr 64:16:25 36. — G. Pıorrowskı. Badania nad pobudliwoseia i przewodnictwem nerwöw. (Untersuchungen über die Erregbarkeit und Leitungsfäh- igkeit des Nerven). Der Verfasser untersuchte die Veränderungen der Er- regbarkeit und Leitungstähigkeit der Schenkelnerven des Fro- sches, unter der Einwirkung von Kohlenoxyd (CO) wobei er sich der bei änlichen Untersuchungen üblichen Gaskammer bediente und dabei die Reizschwellen der in der Kammer be- findlichen Stelle sowie der von dem Muskel entfernteren jen- seits der Kammer liegenden bestimmte. Auf Grund seiner Unter- suchungen kam der Vf. zur Ueberzeugung, dass CO ganz dieselbe Wirkung hervorruft wie CO,, es setzt nämlich die di- rekte Erregbarkeit herab, ohne die Leitungsfähigkeit zu be- einflussen. Die Wirkung des CO ist aber bedeutend schwächer als die der CO. Der zweite Theil der Arbeit umfasst die Untersuchungen über die Einwirkung von Aethyl-Alkohol, CO, und CO auf die Erregbarkeit und Leitungsfähigkeit der Nerven bei deı Reizung vermittelst galvanischer Ströme. Bei diesen Untersu- chungen bediente sich Vf. ebenfalls einer Gaskammer in deren Innenraume sich der eine Pol befand, während der andere ausserhalb der Gaskammer angebracht wurde. Grössere oder kleinere Stromtheile leitete Vf. vermittelst des Du Bois-Reymon- 192 RÉSUMÉS dischen Reochordes von einem Daniel-Elemente, wobei er die zur Hervorrufung der minimalen Muskelzuckungen nöthige Stromstärke bei Schliessung und Oeffnung des Stromes in Gra- den des Reochordes bestimmte. Diese Untersuchungen zeig- ten auch einen Unterschied zwischen der Einwirkung von Alkohol einerseits und CO, und CO anderseits. Hatte der Strom aufsteigende Richtung d. h. lag die Kathode, welche be- kanntlich bei Schliessung des Stromes den Ausgangspunkt der Reizung bildet, ausserhalb der Kammer, am centralen Nerven- ende, so verschwad die Zuckung unter dem Einflusse des Alko- hols bei den Stromschliessung — es wurde also die Leitungs- fähigkeit aufgehoben. Der Umstand, dass auch bei der Oeffnung stärkere Ströme angewandt werden mussten, zeigte eine Herab- setzung der Erregbarkeit. Umgehehrt waren die Erscheinungen bei der absteigenden Strömen, wo die Kathode innerhalb der Kammer sich befand. Hier verschwand zuerst die Zuckung bei Oeffnung des Stromes, wo also die ausserhalb der Kammer angebrachtete Anode den Nerven reizte, was ein Zeichen des Verschwindens von Leitungsfähigkeit war. Bei Schliessung des Stromes, welche das Maas der Erregbarkeit bildet, zeigte sich eine Herabsetzung derselben, jedoch in einem viel niedrigerem Grade als der Leitungsfähigkeit. — CO, und CO verhalten sich in ganz anderer Weise. Sie beeinflussen nur die in der Kam- mer befindliche Stelle — aus diesem Grunde musste die Stärke des aufsteigenden Stromes bei Oeffnung vergrössert werden, so wie bei Schliessung der absteigenden Ströme. Es weist dies darauf hin, dass hier einzig und allein die directe Erregbar- keit beeinträchtigt wird, während diese Verbindung die Lei- tungsfähigkeit gar nicht beeinflusst. Auch hier zeigte sich die Wirkung des CO viel schwächer als diese der CO». RÉSUMÉS 193 37. — Errexxe Jexrys. 0 tworzeniu sie i ulatnianiu amoniaku przy rozkla- dzie odchodôw zwierzecych. (Sur la formation et l'émission de l'ammoniaque pendant la fermentation des déjections ani- males). La produetion du fumier de ferme est ordinairement ac- compagnée de pertes d’azote plus où moins grandes, dues à la volatilisation de l’ammoniaque ou du carbonate d’ammo- niaque. On a déjà fait beaucoup de recherches pour trouver des procédés qui puissent, sinon arrêter complètement cette déperdition, au moins la réduire jusqu’ à des limites insignifian- tes pour la pratique agricole. Malgré des efforts très nombreux, ce problème n’est pas jusqu'aujourd’hui résolu d’une manière satisfaisante, non seulement au point de vue théorique mais aussi au point de vue agricole. Les résultats des expériences n'ont pas toujours été identiques ni assez convainquants, parce qu'on n’a pas suffisamment tenu compte des différences qui existent entre les déjections de tel ou tel animal, entre les ex- créments du même animal plus où moins avancés dans la dé- composition, et enfin entre les excrétions solides et liquides. Dans les recherches que l’auteur poursuit depuis longtemps, dans le but d’élucider tous les détails peu connus de la fer- mentation du fumier, 1l a été frappé d’abord par la difficulté avec laquelle les substances organiques azotées des déjections soldes se transforment en principes assimilables pour les plan- tes. Les expériences achevées jusqu’ à présent s'étendent prin- cipalement sur les exer&ments du cheval, dans quelques unes seulement, on a employé ceux du mouton et de la vache. La description détaillée des méthodes appliquées se trouvera dans un mémoire que l’auteur compte faire paraître prochainement. Dans cette courte communication, qu’il lui suffise de mentionner que, dans une série de ses expériences, les excréments ont été placés dans des tubes en verre par lesquels on faisait passer les gaz exempts de composés d'azote ; — dans une autre série, on les a enfermés sous de vastes cloches, au dessous d’étuves contenant de l'acide sulfurique. Pour toutes les expériences on s’est servi de déjections tout à fait fraîches. 194 RÉSUMÉS Les résultats de toutes ces recherches montrent que la volatilisation de l’ammoniaque, pendant la fermentation des ex- créments solides des animaux, à une temperature modérée, est presque nulle. On ne trouve ordinairement dans l'acide sulfu- rique destiné à absorber l’ammoniaque volatile que des traces de ce corps et souvent même les traces manquent absolument. Voici, par exemple, les quantités d’azote ammoniacal absorbé dans une série d'expériences par l’acide sulfurique: duée de l'expérience pour 100 g. d’exer&ments pour 100 d'azote initial 15 jours 0.0021 g. 0.470/, 20, 0.0025 , 0.57 „ Ba 0.0021 , 0.48 „ Pour connaître quelle quantité d’ammoniaque, formée pendant la fermentation, avait été fixée par les produits acides de la fermentation, on a distillé, à la fin des expériences, les résidus des excréments de cheval avec de la magnésie calcinée, et on a trouvé les quantités suivantes d’azote ammoniacal: durée de l'expérience pour 100 g. d'excréments pour 100 d'azote initial 20 jours 0.0055 g. 1.240/; 88 0.0062 , 141, Dans une autre série de ces expériences on a étudié l'influence des gaz différents sur la production et l’émission de l’ammoniaque. Cette fois-ci on n’a point trouvé d’ammoniaque dans l'acide sulfurique, et la distillation des résidus avec la magnésie a donné les quantités suivantes d’azote ammoniacal: pour 100 g. de déjections pour 100 d'azote initial azote ns Ne ED LTE 11.000/, Oxygen . 1. 1.220.007 1:09? air atmosphérique 0.0029 , 0.66 „ Chose très remarquable: pendant la putréfaction, en l’ab- sence de l'oxygène, les principes azotés qui dégagent de l’am- moniaque, pendant la distillation avec de la magnésie, se for- mèrent en quantité beaucoup plus considérable. Pour acquérir quelque indice sur la forme des principes azotés contenus dans les excrétions solides décomposées par RÉSUMÉS 195 une fermentation assez prolongée, on a distillé, avec de l’hy- drate de soude concentré, les résidus des excréments enfermés pendant cinq semaines dans l’oxygène pur, et on a trouvé, dans l’ammoniaque distillé, de l’azote : pour 100 g. d’exeréments pour 100 d’azote initial 0.0469 g. 10.610, Or, comme on le voit, ce n’est que la dixième partie de l'azote initial qui se trouve, après un mois, dans les com- posés organiques qu'on peut considérer comme capables de former assez facilement l’ammoniaque, et les ?/,, restent encore dans les matières organiques azotées qui ne semblent pas pou- voir devenir assez vite assimilables pour les plantes. L'auteur espère élucider, par des expériences spéciales, cette question très importante pour la pratique agricole. Les excrétions solides de vache et de mouton, en ce qui concerne l'émission de l’ammoniaque, ne paraissent pas différer de ceux de cheval. On a trouvé, dans deux expériences, les quantités suivantes d'azote ammoniacal, volatil, absorbé par la dissolution de l'acide sulfurique, pendant la fermentation des excréments : durée de l'expérience pour 100 g. d’exerements pour 100 d’azote initial de vache 20 jours 0.0011 g. _ de mouton 45 „ 0.001175 0.20%), Après avoir trouvé que la quantité de l’ammoniaque vo- latil formée pendant la fermentation des déjections solides des animaux est presque ou tout à fait nulle, l’auteur a taché de dé- terminer l'intensité de la volatilisation de l’ammoniaque, pendant la décomposition des exer@ments solides, mouillés avec de l’urine. En ce cas, comme il était à prévoir, l’émission de l’ammonia- que a été beaucoup plus abondante. La dissolution de l’acide sulfurique a absorbé, dans une expérience ayant duré 45 jours, pour 100 g. d’excréments mixtes de cheval, 0.0453 g. ou 6.520/, d’azote initial. Bulletin V 3 196 RESUMES 38 — Erıense Jenrys. O0 wplywie pory siewu na zawartosc ciat biatko- watych w ziarnach jeczmienia (Sur le rapport entre le temps des semailles et la quantité de matières protéiques dans les grains d’orge). On sait que la valeur de l'orge pour la brasserie de- pend beaucoup de la quantité de matières albuminoïdes con- tenues dans les grains. Les sortes qui en contiennent le moins sont les plus recherchées. La pratique agricole a déjà eu l’oe- casion d'observer que le temps des semailles joue aussi quel- que rôle dans la production de l'orge d’une qualité préférée par les brasseurs. L’orge semée trop tard produit ordinairement une récolte peu satisfaisante, tandis que la semaille hâtée donne le plus souvent, dans les mêmes conditions, des grains plus pleins et plus lourds. On n’a pas cependant jusqu’ à pré- sent étudié l'influence du temps des semailles de l'orge sur la richesse plus ou moins grande de matières protéiques dans les grains. Cette question a paru à M. Jentys assez importante pour en faire l’objet d’une étude particulière. Depuis 1888, on sème, sur le champ d'expériences de l'Ecole agronomique de Dublany, la variété , Impériale“ de l'orge, à deux moments, distants ordinairement de huit à onze jours. Les récoltes des quatre dernières années, d’une qualité médio- cre faute de terre apte à la production de l’orge excellente, et par suite de la rigueur du climat local, ont fourni à l’auteur des matériaux pour ces recherches. Pour le dosage de l’azote, je me suis servi de la méthode Kjeldahl, modification Willfarth. La quantité de matières protéiques à été calculée en multi- pliaut l’azote trouvé par le facteur 6.25. I. Récolte de 1888. La semaille a eu lieu le 6/IV et le 5/V. L’orge a été semée sans engrais. temps des semailles matière sèche matiere protéique dans les grains frais séchés 6/IV a) 85.440], 10.150/, 11.880, ed) 85.77 , GX 11.62 , VI) 85.720), 11.729), 13.670), PA) 8415 „ 14:20 , 13.31. RÉSUMÉS 197 La différence moyenne pour les grains provenant d’une semaille tardive se monte à 1.740/;. II. Récolte de 1889. L’orge semée le 27/IV et le 7/V, sans engrais, et avec des engrais azotés (salpêtre 100 kg. par hectare) et des engrais phosphatés (superphosphates 200 kg. par hectare). temps des semailles matière sèche Rens albuminoide a 2 grains rals essrnes 27/IV sans engrais: 85.7006 14.260/, 16.69°/, engrais azotés re n > 3 85.67 „ 15.055, 17.50, et phosphates: 7/V sans engrais: 85.220, 15.570), 18.26°/, ee Son 1508. 18.62 „ et phosphatés : L’enrichissement des grains en matières protéiques cause par le retardement des semailles s'élève, pour les parcelles sans engrais, à 1.630/,, et pour les parcelles qui ont reçu les engrais artificiels, à 1.05°/o. III. Récolte de 1890. La semaille de l'orge eut lieu le 15/IV et le 23/IV, sur des parcelles sans engrais, puis sur d’autres parcelles avec de l’engrais azoté (salpêtre 100 kg. par hectare), et enfin sur un terrain avec de l’engrais mixte (sal- pêtre 100 kg. et superphosphate, 200 kg. par hectare). temps des semailles matière sèche Re protéique dans les grains 5/IV sans engrais 88.180/, 10.68, 12.11% a salpêtre 88.29 , 11.385, 12.88 „ aan as. labs perphosphate 23/IV sans engrais 89.3300. 1 13.659 16.000/, A salpêtre 86.74 „ 12.42 „ 14.32 „ ; salpötre et su- 86.56 12.25 14.15 perphosphate en = 4 Le retardement des semailles a augmenté la quantité de combinaisons azotées, sur les parcelles sans engrais, de 3.899/,, sur les parcelles engraissées du salpêtre, de 1.34°/,, et sur cel- les qui ont recu du salpêtre et du superphosphate, de 0.07%/,. 198 RESUMES IV. Récolte de 1891. L’orge fut semée le 14/IV et le 25/IV. Un certain nombre de parcelles n’ont reçu aucun en- grais, les autres un saupoudrage de chaux éteinte de 700 kg. par hectare. temps des semailles matière sèche matière albuminoide dans les grains frais desséchés 14/IV sans engrais 85.730/0 12.600/, 14.700/, ” chaulage 85.47 „ 13.83 „ 1648 25/IV sans engrais 85.540/, 14.520/, 16.980), = chaulage 85.01 , 15.585 13.32, La différence pour les parcelles sans engrais se monte à 2.280/, et pour les parcelles chaulées à 2.140/,. Les dosages de l'azote dans les grains d'orge provenant des récoltes de toutes les quatre années, prouvent exactement qu'un petit retard dans le temps des semailles exerce une in- fluence très prononcée sur la qualité de l'orge. Les grains pro- venant d’une semaille retardée sont toujours plus riches en azote. La différence moyenne dans le contenu de matières al- buminoides pour l’orge produit sans engrais se monte à 2.390/,. Les engrais azotés et surtout les engrais phosphatés ont at- ténué notablement la mauvaise influence des semailles tardi- ves; en ce cas l'enrichissement moyen ne s’eleve qu’ à 0.820/,. Il est très remarquable que ces engrais augmenterent la quan- tité d’azote pour les semailles hâtées de 1890 et la dimi- nuerent pour la semaille retardée. Le saupoudrage de l’orge avec de la chaux a aussi contribué à un enrichissement des grains d'orge en matières azotées, sans doute en favorisant la formation de l’ammoniaque dans la terre. M. Jentys espère qu'il pourra bientôt publier les résultats des recherches entreprises dans le but d'expliquer le rôle physiologique que les principes des engrais artificiels jouent dans cet enrichissement des gra- ins d'orge en corps azotés. — — fe 0, I Naktadem Akademii Umiejetnosei pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw. — Drukarnia Un’wersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 8 ezerwea 1892. | te 18731891. | | Librairie de la Société anonyme long Spöika wydawnieza Polska) | à Cracovie. : Philologie. — Sciences Lt Lie et politiques. ls Seien ik Wydz. filolog. i hist. filozof. « {Classe de philologie, Classe FREE d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. Ii—VIIL (38 planches, vol. SE épuisé). — 30 fl. :. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« {Classe de philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes J!—XV (5 planches. vol. I épuisé). — 37 fl. 50 kr. : ' »Rozprawyi sprawozdania z posiedzer Nydz. hist. filozof.« /Casse ® d'histoire et de philosophie. Séances el travaux), in 8-vt, vol. HI—XUI, XV—XXVII (54. pl.) — 55 fl »Sprawozdaniä komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- : mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. 4 »Sprawozdania komisyi jezykowe].« | vomptes rendus de la Commis … sion de linguistigue), in 8-vo, 4 volumes. — "C'50 fl. »Archiwum do dziej6w literatury i oswiaty w Polsce.« (Documents por servir à l'histoire de la littérature en Polognc), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. : Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. Vol. I, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- ne à wiez. 2 fl. — Vol. II. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. 4 ge »Biblioteka pisarzôw polskich.« /Diblothek der polnischen Schriftsteller N »Biblioteka pisarzôw polskich.« /Dibliotheque des auteurs polonais du a XVT siècle), in 8-vo, 20 livr. — 12 fi. Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- trantia, in 8-vo imp., 10 volumes. — 62 fl. * Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. II, XII Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki 11 fl. — Vol. IH, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl.— Vol. V, VII, Cod. di- plom. civivitatis Cracov. ed. Piekosinski. zo fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl. Vol: XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 ffl. Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 9 (I—IV, VI-VII, X, XI.) volumes. — 27 fl. * Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. IT, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. N 3 fl. — Vol. un. Stephani Modeles commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Dia Comitio- rum R. Polon. 1587 ed. A. Sokolowski. 2 fl. Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 6 vol.—ı8fl. Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 12 volumes, — 73 fl. Vol. 1, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 1546—1553. 5 fl. — Vol. II, (pars x. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- ; czycki. ro fl. — Vol. HI, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum ie exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai SR Hosii ale) ee ed. RCA. et : He, pes fl. 3 Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Vol. VIII (pars ı. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis 1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particular: Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576 B kowski. 3 fl. — sr in 4-to, vol. UI—X. — = fl. Yol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. - Helcel, 6 A. c Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Re Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Noel V, menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. : in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VI, Ace exp -dition bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIII, An- tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Ve Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii crimina szynensis 1647—1765. 3 fl. — Vol. X, p. ı. Libri formularum saec. XV e nowski. 1 fl. LR 4 Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. 4 fl. vol. I = got »Rozprawy i es z posiedzen.« Ne et Be 22 volumes (159 planches). — 75 fl 2 = sion de physiographie), in 8-vo, 22 volumes m IV—XXVI 42 planches, I. II. IV. V épuisés). — 95 fl. »Atlas geologiczny Galicyi.e Atlas géologique de > Galieie), in fol, 2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl. »Zbiér wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la Con à mission d'anthropologie), in 8-vo, 14 vol. II—XV (91 pl., vol. I épuisé). — 50 L Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in Eve ı882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazéw en Be siècle), in "8. -vo, 1884. — 2 Al. Kol ]:3 »0 en wre obiegu cial niebieskich.< (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej podezas porodu skutkiem pekniecia macicye. /Coupe du cadavre gelé d'une per- sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan: | ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. Kotula B., »Rozmieszezenie roslin naczyniowych w Tatrach.« (Distributio plantarum vasculosarum in montibus Tatrieis), 8-vo, 1891. — 5 fl. »Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, Ber 17 vol. (1873 épuisé) — 10 fl. 20 kr. »Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« /Memoire sur les a de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 Al. : er ee N, Sun EL | | {: es © COMPTES RENDUS Berater di) DES JUIN CRACOVIE IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ Sm 1892. L'ACADÉMIE: ProrecrEurR DE PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: ($: 2). L’ Académie est placée sous Vauguste patronage de Sa M Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur son t nom. més par S. M. l'Empereur. ($. 4). L'Académie est divisée en trois classés: a) classe de philologie, 5) classe d'histoire et de philosophie, c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 2 ($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est Fe. cette langue que paraissent ses publications. “N N Le Bullelin international parait lous les mois, a ( 'exceplien in des mois de vacances (aoül, seplembre), el se compose de dei parlies, ont la première contient Ü’extrait des procès verbaux séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires et Le prix de l'abonnement est 3 fl. = 8 fr. Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes, Nakladem Akademii Umiejetnosci pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw, 1892. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE,CRACOVIE. No 6. Juin. 1892. Sommaire: Séances du 7, 13, 20 juin 1892. — Résumés: 39. S. Cr- xicaowsei. Etude bibliographique sur un traité intitulé Ars moriendi. — 40. A. Miovoxskı. Miscellanea latina. — 41. L. Marınowskı. Contribu- tion à la lexicographie des dialectes polonais. — 42. A. Karma. Jean Pa- rum-Szulce et son vocabulaire de la langue polabe. — 43. S. Kerıyskı. Sur des groupes discontinus des substitutions linéaires et réelles. — 44. E. Nremenrowswi. Contribution à la connaissanse des corps diazoamides. — 45. N. Cysucsxr. Sur les changements électriques dans les muscles pen- dant la contraction. — 46. N. Cyzurski et J. Zanierowskr. Nouvelles expériences sur l'application du condensateur à l'excitation des muscles et des nerfs. — 47. E. Janczewskı. Sur les hybrides du genre Anémone. III partie. Seances —— Classe de Philologie Seance du 13 juin 1892 Presidence de M. C. Morawski Le Secrétaire présente les dernières publications de la Classe : S. CericHowski. Ars moriendi. Studyum bibliograficzne. (Ætude bi- bliographique sur un traité intitulé: Ars moriendi). Mémoires in 8°, 17-e vol, p. 143—167 1). A. Mionoxsri. Miscellanea latina. Mémoires, in 8°, 16-e vol. p. 393—401 ?). L. Marınowskı. O niektörych wyrazach ludowych polskich. (Contri- bution à la lexicographie des dialectes polonais). Mémoires in 8°, 17-e vol., p. 1—102 3). A. Kara. Jana Parum Szulcego Slownik jezyka polabskiego. (Jean Parum-Szulce et son vocabulaire de la langue polabe). Mémoires in 8°, 18-e vol., p. 1—80 ‘). 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 202. — 2) ib. p. 203. — 3) ib. p. 205. — 4) ib. p. 215. 200 SÉANCES M. Enouarp Porerowicz donne lecture de ses Contributions à l'histoire de la littérature polonaise au XVII’ siècle. I. De l'influence du poëte italien Giarmbattista Marini sur les oeuvres d'André Morstin. Il. Sur les sources de l’ancien roman polo- nais. Le même communique ensuite une notice sur quelques raretés bibliographiques de la fin du XV“ siècle, provenant des imprimeries de Stanislaus Polonus et Maynardus, à Seville, et retrouvées dans la bibliothèque du Prince Ladislas Czartoryski, à Cracovie. Classe d'Histoire et de Philosophie Séance du 20 juin 1892 Présidence de M. F. Zoll M. Osvarn Barzer, m. c., professeur à l’Université de Léopol, fail une communication sur ses études concernant la sénéalogie de la dynastie des Piast. M. Boleslas Ulanowski, m. c., rend compte de l'ouvrage de M. le colonel Coxsrantın Gôrsgi: Sur l’histoire de l’infante- rie polonaise. À) Classe des Sciences mathématiques et naturelles Séance du 7 juin 1892 Présidence de M. E. Janczewski M. Ladislas Zajaczkowski, m. t., rend compte du travail de M. S. Kerixsri: Sur des groupes dis-ontinus des substitutions linéaires et réelles ?). 1) Dés que les travaux présentés dans ces séances paraitront, nons en donnerons les résu- més dans le Bulletin. — 2) Voir ci-dessous aux Résumés p. 219. SÉANCES 201 Le Secrétaire présente le mémoire de M. Errexxe Nie- MENTOWSKI, intitulé: Contribution à la connaissance des corps diazoamides }). M. Narorkon Cysurskı, m. t., présente son travail: Sur les changements électriques dans les muscles pendant la con- traction”) ainsi que celui exécuté avec le concours de M. J. Za- nırrowskı, intitulé: Nouvelles expériences sur l'application du condensateur à l'excitation des muscles et des nerfs *). M. Eoovarn Jaxczewskr, m. t, donne lecture de son mé- moires: Sur les hybrides du genre Anémone. IT partie #). 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 219 — 2) ib. p. 221. — 3) ib. p. 223. — 4) ib. p. 228. . ae Ze et = —— ’ 1* Resumes 39. — 8. Cericnowskı. Ars moriendi. Studyum bibliograficzne. (Etude bi- bliographique sur un traité intitulé: Ars moriendi). Mémoi- res de la Classe de Philologie, in 8° 17° vol., p. 143—167. Malgré les nombreux travaux que la littérature biblio- graphique a consacrés à ,l’art de mourir“, elle est loin d’avoir éclairei tous les détails concernant cet opuscule d’autant plus célèbre que les xylographes l’ont reproduit avec une prédilec- tion marquée. L'auteur du traité est jusqu'ici resté inconnu; son travail a été confondu avec beaucoup d’autres portant le même titre, et on n’a pas assez établi de distinction entre les écrivains qui se sont occupés du même sujet. M. Celichowski s’est attaché à faire ressortir les différen- ces qui existent entre trois ouvrages sur la même matière: ceux de Jean Gerson, du cardinal Capranica et enfin un troi- sième livre, souvent xylographié, et qu'il attribue à Mathieu de Cracovie, fixant entre 1408 et 1410 la date de l'apparition de cet „Ars moriendi*. Puisque nous ne connaissons aucun ma- nuscrit du texte xylographié, que d’ailleurs les impressions xylographiques sont des raretés bibliographiques introuvables, l’auteur a pensé qu'il était indispensable de publier ce traité afin d’inviter les bibliographes à en rechercher les textes manus- crits, et de leur fournir les moyens de controler si les manus- RÉSUMÉS 203 erits souvent cités dans les catalogues sous le titre „de arte moriendi* sont conformes à l’exemplaire xylographié, et, par conséquent, ont été l'oeuvre de Mathieu de Cracovie, ou bien s’il faut les restituer au chancelier Gerson, au cardinàl Capra- nica ou à tout autre écrivain du moyen-äge. L'auteur a publié le texte de la reproduction de la pre- mière impression xylographique que possède le British Muse- um, avec des variantes que présente un autre exemplaire xy- lographique conservé à la bibliothèque de Körnik. Nous devons ajouter qu’en 1874 l’auteur écrivit une „Ars moriendi*, brochure dont le présent tra- vail n’est que le développement et le complément. brochure intitulée 40. — Anam Miovoxskı. Miscellanea Latina. (Abhandlungen der philologi- schen Classe in 8°, XVI. Bd. S. 339—401): Kleine Beiträge zur Kritik des Florus, sowie zur Be- stimmung des Abstammungsverhältnisses der Pseudocypriani- schen Handschriften bilden den Inhalt dieser Miscellanea. Vf. glaubt den Text des Florus an einigen Stellen folgen- dermassen ändern zu müssen: Virg. orator an poeta S. XLII J.: ex illo die, quo —tu mihi testis es—palmam ereptam manibus .. vidi. Die Parenthesen, wie die „tu mihi testis es“ sind bekanntlich für den Stil des rhetorisch gebildeten Afrikaners charakteristisch ; vgl. Epit. 60,27 J. Teutonos... quo—fidem nu- minum-proelio oppressit! Epit. 123,15 pertaederet statt paenite- ret, wie aus der Lesart (pertineret) des vortrefflichen Cod. Na- zarianus folgt. Vgl. Virg. or. XLIII J. mihi pertaesum erat hu- ius professionis. Mann muss hier, um die Varianten (pertineret, paeniteret, permaneret) zu erklären, von der vulgären Form pertideret (= pertaederet) ausgehen. Zugleich ersieht man aus diesen zwei Beispielen, wie eng sich der Dialog über Vergil und der Abriss der Geschichte berühren. Epit. 5,20 cireum urbem, matrem eircum ipsam, wie schon theilweise I. W. Beck 204 RÉSUMÉS geschrieben hat (Observ. crit. et palaeogr. ad Flori epitomam S. 21). Die Lesung beruht auf Combination von urbem eireum ipsam des Bamberger Codex und eircum ipsam matrem des Vo- ssianus N? 77 saec. XIII.) und Cracoviensis {N° 416 saec XV in.). Epit. 24,19 ist an der von Jahn und Halm gebilligten LA. „senatum regum esse“ festzuhalten, weil Livius IX 17,14, Iusti- nus XVII 2,10 und Plutarch Pyrr. 19 für den Begriff reges sprechen. Die von Beck (Observ. 18) bevorzugte Variante der Vossiani (= Cracov.): senatum regnum esse muss ein späterer Correetor verantworten. Dasselbe gilt von senatum regnnm deum esse der Heidelberger Handschrift. Endlich ist es klar, dass in der Schilderung der Unternehmung aut Cypern folgender, den Aphroditecultus betreffender Satz unmöglich aus der Fe- der des Florus geflossen sein kann: insulam (Cypron) veteribus divitiis abundantem et ob hoc Veneri sacram Ptolemaeus rege- bat. Sed divitiarum tanta erat fama sqq. Die Behauptung näm- lich, die Insel wäre der Venus wegen der alten Reichtümer geheiligt, ist eine Ungereimtheit. Alle Rettungsversuche sind als verfehlt zu bezeichnen, z. B. deliciis statt divitiis und ad hoc statt: ob hoc, denn die fraglichen Worte sind einfach als Glossen zu streichen. Alsdann wird der Sinn der Periode un- gefähr der sein: Obwohl auf dem von altem Reichtum übeı- tüllten Cypern Ptolemaeus, ein verbündeter König, herrschte, so war doch der Ruf dieser Schätze so gross, dass das römische Volk nicht umhin konnte, die Gütereinziehung gegen einen Bundesgenossen anzuordnen. Vf. verglich in Rom für die bekannte Pseudoeyprianische Sehrift „Adversus aleatores“ zwei neue Handschriften: Vatie. Ottob. 80. Vatic. ant. 199 und Herr Dr. C. Wunderer stellte ihm die Varianten des Augusburger Codex (Augustanus, Kreis- bibl. Handschriftenkatal. 65) gütigst zur Verfügung. Alle die Co- diees stammen aus dem XV. Jahrh. und enthalten ausser der genannten Schrift andere Werke Cyprians und Pseudocyprians. Da sich dieses anonyme Schriftwerkehen auch in den älte- sten Hss. des Cyprian findet (MQTD saee. VILI—X), so lohn- te es sich, das Abstammungsverhältnis der jüngeren Codices RÉSUMÉS 205 zu bestimmen. Die Ueberlieferung der Aleatores in den Vati- cani und Augustanus geht durch Vermittlung eines verlorenen Apographons auf den Reginensis (T) zurück, und der Beweis wird auf die der jungen Sippe allein gemeinsamen Lücken, ferner auf den Consensus derselben und des Reginensis, wo die übrigen Zeugen widersprechen, gegründet. Was diese spä- teren Codices sonst Neues bieten, das weist sich als willkürli- che Zustutzung des reflectierenden Schreibers oder Lesers aus. Ebenso urtheilt W. Hartel über andere Handschriften des Cy- prian (saec. 9IV—XV); vgl. Corpus scriptt. eccles. lat. IL. pag. XLVI. f. Zum Schluss werden die wichtigern Lesarten des dem XII Jahrh. angehörenden Münchener Codex angeführt. (Derselbe cod. lat 16068) enthält die Aleatores und ist aus M. ( = Monacensis 208 saec. IX) abgeschrieben, wobei viele Lüc- ken und Conjecturen nicht zu verschweigen sind. 41. — L. Marımowskı. O niektörych wyrazach ludowych polskich. Zapiski poröwnaweze. (Beiträge zur Lexicographie der polnischen Mundarten). Abhandlungen der philologischen Classe in 8-0, XV. Bd. S. 1—102. Im 1 Abschnitte behandelt der Verf. die Spuren rumu- nischen Einflusses in der Sprache der Gebirgsbewohner von Podhale in der Tatra. In der Einleitung verweist der Verfasser auf die Ab- handlung von Prof. Miklosich und Kafuzniacki u. d. T. „Über die Wanderungen der Rumunen in den Dalmatinischen Alpen und den Karpaten“. (Denkschriften der k. Akad. d. Wiss. 1880), besonders auf ihren zweiten Theil, der die Wanderungen der Rumunen in den Karpaten zum Gegenstande hat, und stellt ihre auf linguistischen und historischen Erwägungen beruhen- den Ergebnisse in Kürze dar. Aus den Forschungen der genannten Gelehrten geht hervor: 1. dass die unter dem Namen Walachen bekannte Hirtenbevölkerung des gebirgigen nordöstlichen Theiles von Mähren horvorgegangen ist aus der Vereinigung der dort an- 206 RÉSUMÉS sässigen Slaven mit rumunischen Ansiedlern, die dorthin aus dem nördlichen Theile der unteren Donaugegend längs des Gebirgszuges der Karpaten durch das heutige Galizien und Schlesien eingewandert sind. 2. Auf diesen Wanderzügen, die im Laufe des XII—XVI. Jh. stattfanden, kamen die Ru- munen in das heutige Galizien als Söldner, Kaufleute, besonders aber als Ackerbauer und Hirten, sie liessen sich in Rotrussland nieder, gründeten daselbst ihre unter dem Namen , Walachische Dörfer“ bekannten Colonien und verschmolzen hierauf im Laufe der Zeit mit der autochthonen ruthenischen Bevöl- kerung. 3. Bezüglich des Aufenthaltes von Rumunen auf pol- nischem Gebiete gehen .die Ansichten der beiden Verfasser auseinander. Prof. Kaluzniacki läugnet das Vorhandensein von unmit- telbar aus dem Rumunischen entlehnten Wörtern in den polni- schen Mundarten und behauptet, dass die in denselben wirklich vorhandenen rumunischen Wörter durch Vermittlung der klein- russischen Sprache aufgenomm wurden, dass daher von rumu- _ nischen Colonien auf dem polnischen Sprachgebiete keine Rede sein könne. Prof. Miklosich dagegen führt auf Grund einer Abhandluug des Verf. „Zarysy zycia ludowego na Slazku“ (Skizzen aus dem Volksleben in Schlesien, Warschau 1877), mehrere Wörter rumumischer Herkunft an, die sich vorwiegend auf das Hirtenleben beziehen, aus der Mundart der schlesischen Gebirgsbewohner aus der Gegend von Teschen und behauptet, es könne nicht geläugnet werden, dass ehemals auf der ganzen Linie, von der kleinrussischen Grenze bis nach Mähren, Ru- munen angesiedelt waren. Prof. Malmowski führt ausserdem eine Bemerkung des Dr. Wistocki an, der in der Sitzung der historisch-philosophischen Classe der Krak. Akad. d. Wiss. v. 2. Mai 1891, anlässlich der Frage nach dem Geburtsorte und dem Familiennamen des hl. Johannes Kanty auf geographische und Familennamen rumu- nischer Herkunft hienwies, die sich bisher in der Gegend von Saybusch, Kety und Oswiecim in der Thalgegend des Sota- flusses erhalten haben. RÉSUMÉS 207 In Anbetracht der Meinungsverschiedenheit der beiden Verfasser bezüglich der rumunischen Ansiedlungen in rein pol- nischem Gebiete spricht nun Prof. Malinowski seine Ansicht dahin aus: Sprachliche und ethnographische Zeugnisse be- stätigen die Thatsache, dass inmitten der ruthenischen Bevöl- kerung in den Karpaten einst rumunische Ansiedler gewohnt haben. Andererseits ist auch das als feststehende Thatsache anzunehmen, dass die mährischen Walachen die Nachkommen von rumunischen Ankömmlingen sind. Da ausserdem rumunische Einflüsse in der Sprache der schlesischen Gebirgsbewohner im Teschner Kreis und an der schlesischen Grenze in der Ge- gend von Kety und Oswiecim nachgewiesen wurden, wären schon einige Stationen in den Wanderungen des rumunischen Hirtenvolkes von dem südöstlichen Rande der Karpaten über die Beskiden bis nach Mähren festgestellt. Es erübrigt noch, die Lücke auf dieser Linie, die westlichen Karpaten und das Tatragebirge mit polnischer Bevölkerung zu untersuchen. Die Frage, ob sich bei dieser Bevölkerung Spuren eines früheren Aufenthaltes von rumunischen Hirten nachweisen lassen, versucht Verf. vom linguistischen Standpunkt zu beantworten. Zunächst verweist er darauf, dass sich in der Sprache der Karpatenbewohner im rutbenischen Gebiete eine gewisse Anzahl von rumunischen, vorzugsweise auf das Hirtenleben be- züglichen Ausdrücken erhalten habe. Dieselben Ausdrücke wurden mit derselben Bedeutung auch in der Mundart der mährisehen Walachen und der schlesischen Gebirgsbewohner im Teschner Kreis nachgewiesen. Wenn es daher möglich sein wird, den Nachweis zu führen, dass auch die polnischen Gebirgsbewohner in den Westkarpaten und im Tatragebirge sich derselben Ausdrücke bedienen, würde dies ein Beweis dafür sein, dass auch in diesen Gegenden rumunische Hirten gewohnt haben, denn, was für den Aufenthalt von Rumunen in Rotrussland und in Mähren hinreichende Beweiskraft besitzt, das muss auch als Beweis für ihren Aufenthalt auf polnischem Gebiet genügen. 208 RÉSUMÉS Diesen Nachweiss zu führen unternahm der Verf. in der vorliegenden Abhandlung. Seine diesbezüglichen Untersuehungen führte er vorzugsweise am Fusse der Tatra in der Gegend von Zakopane aus. Die früheren Sammlungen von einschlägigem lexicalischen Material von Prof. A. Kryñski, WE. Kosinski, Wrze- sniowski, Dembowski, Zoza, Matyäs, Kopernicki, Biela und Rzeszowski wurden vom Verf. ausgebeutet; in systematischer Weise sammelte er das sprachliche Material, in dem er an Ort und Stelle aus dem Munde von alten Hirten Wörter ru- munischer Herkunft aufzeichnete. Für die Teschner Gegend lieferten dem Verfasser seine eigenen Sammlungen sowie die des Dr. Bystron und Dr. A. Cinciata das erforderliche Material. Auf diese Weise ist eine Sammlung von ungefähr hundert Wörtern rumunischer Herkunft entstanden, die sich auch im schlesischen, mährisch-slovakischen und kleinrussischen nachwei- sen lassen. Einige von diesen Wörtern sind magyarischen Ursprungs, und durch die rumunische Vermittelung ins Slavische eingedrungen. Die Wörter rumunischer Herkunft beziehen sich vorwiegend auf das Hirtenleben; es sind Bezeichnungen für verschiedene Gattungen von Schafen, Bezeichnungen für die Heerde, Lockrufe, Bezeichnungen für die Producte der Hirten, für ihre Kleidung, ihre Einriehtungen, ferner topographische Namen, Bezeichnungen von Fluren, Flüssen und Bodengattun- gen, einige Schimpfwörter, einzelne Verba und Adiectiva, endlich nur wenige Wörter aus anderen Begriffskreisen. Hierauf geht der Verf. zu der Behauptung Katu?niackrs über, welcher läugnet, dass inmitten der polnischen Gebirgsbe- wohner jemals rumunische Hirten gewohnt haben. Verf. macht auf folgende Umstände aufmerksam: 1) Die Thatsache, dass sich nicht alle Wörter rumunischen Ursprungs in der allgemei- nen polnischen Sprache, sondern nur in einigen Mundarten be- finden, kann keineswegs gegen die directe Berührung der Rumunen mit der polnischen Gebirgsbevölkerung angeführt werden, da diese Wörter auch im ruthenischen, was Prof. Ka- tuzniacki selbst wiederholt bemerkt, durhaus nicht allgemein, sondern vielmehr local sind. Wenn übrigens diese Wörter in RÉSUMÉS 209 die polnischen Mundarten der Tatra oder im Teschner Kreis durch ruthenische Vermittlung aufgencmen worden wären, so wäre es auffallend, dass diese Einflusse sich ausschlieslich auf rumunische Elemente beschränken konnten, unter Vermeidung aller ursprünglich ruthenischen Wörter und Formen, von denen in jenen polnischen Mundarten keine Spur anzufinden ist. 2) Dass die rumunischen Wörter in die polnischen Mund- arten nieht durch Vermittlung des Rutbenischen Eingang fanden, wird auch durch ihre lautliche Gestalt bewiesen, indem sie oft dem rumunischen Original näher stehen als der ruthe- nischen Form des Lehnworte, wofür Verf. zahlreiche Beispiele anführt. 3) Ausserdem. befinden sich in den polnischen Mund- arten und bei den mährischen Walachen viele rum. Wörter, die in den ruthenischen Mundarten gar nicht vorkommen. 4) Endlich sprechen zahlreiche geographische Namen rum. Ursprung in polnischen Gegenden und in Mähren, deren Ent- stehung und Festhaltung nur einer sesshaften Bevölkerung zu- geschrieben worden kann, dafür, dass in diesen Gegenden ru- munische Ansiedler gewohnt. haben. Aus diesen Gründen hält der Verf. die Behauptung des Prof. Kaluzniacki’s betreffend den Mangel von directen rum. Ein- flüssen inmitten der polnischen Bevölkerung für unbegründet. Des Weiteren zieht der Verf. den Namen Walach m Petracht, der in dieser Frage vom Belang ist. Er dient als ethnographische Bezeichnung nicht nur für die Hirtenbevölke- rung im mährischen Gebirge, denn auch die Bewohner der Umgebung von Teschen werden Walachen genannt; ausser- dem ist diese Bezeichnung in der Tatragegend ein Synonym des Hirten. Der verewigte Prof. Miklosich hebt ausdrücklich her- vor, dass dieser Name nur dort diese Bezeichnung habe, wo die Rumunen als Hirten gelebt haben. Auch der Name einer besonders in der Tatragegend gezüchteten Schafgattung — wa- faski — verdient bemerkt zu werden. Zuletzt führt der Verf. Folgendes an: Die Thatsache dass inmitten der Tatrabevölkerung eine Beimischung von rum, 210 RÉSUMÉS Blute anzunehmen ist, würde auch die Erscheinung von zwei ausgeprägten Typen der Tatrabevölkerung erklärlich machen, des einen mit schwarzem Kopfhaar und länglichem Gesicht, des andern mit rundem Gesicht und blondem Haar, worauf weiland Prof. T. Chatubinski zuerst hingewiesen hat. Ferner wurde die Identität der Musik und des unter dem Namen „zböjecki“ (Räubertanz) bekannten und beliebten Tanzes der polnischen Tatrabewohner mit der Musik und dem Tanze der Rumunen in Siebenbürgen nachgewiesen. Schliesslich ist es bekannt, dass die rumunischen Ansiedler sowol in Rothrussland, als auch wahr- scheinlich in polnischen Gegenden zu den Söldnern gehörten, die von polnischen Königen und Fürsten gehalten wurden. Dieses Element war jedenfalls seit jeher übermütig, kriege- risch und unternehmend; der Verf. nimmt daher an, dass in _ diesem Umstande die Quelle des späteren Aufblühens des Räu- berwesens in der Tatra und in den Karpaten zu zuchen sei, welches noch jetzt in der Volkstradition mit der Aureole des Heldentums ausgezeichnet wird. Übrigens schliesst die Thatsache von rumunischer Beimi- schung in der Bevölkerung des Tatragebirges keineswegs noch andere Einflüsse aus, z. B. ungarische, deutsche u. s. w. Im 2. Abschnitt behandelt der Verf. die magyarischen Einflüsse in der Sprache der Bewohner des Tatragebirges und der schlesischen Beskiden. Ausser den Wörtern, welche auch in die gemempolnische Sprache aufgenommen wurden, haben die Gebirgsbewohner in ihren Mundarten noch viele andere Aus- drücke magyarischen Ursprungs, so z. B. baga (Kautabak), basiak (eine Tabakgattung), piparek, pipazur (Pfeifenrohr), byciar (Dorfgigerl), garanz (Gesindel), korhel (Trinker, Verschwender), miegies (Fressack), matoha (Hexe), szar- gan (Drache), purda (nachlässiges Mädchen), hyra (Stolz), pajtasz (Gefährte), portasz (Grenzgendarm), eiarad sie (tauschen), haraszaé (castrieren), hasnowad (gewinnen), ryf (Elle), reks (Sitte), rowas (Verlegenheit), fatat (Stück- chen), kondek (Krümmchen), kiedwesny (lieb, geliebt) u. 8. W. RÉSUMÉS 211 Im 3. und 4. Abschnitt versucht der Verf. einige dia- lektische Ausdrücke zu erklären, indem er ihre Etymologie an- führt und sie mit den entsprechenden Wörtern der übrigen slavi- schen oder anderer europäischen Sprachen vergleicht. So leitet z. B. der Verf. des Wort blag aus dem deutschen plan- ke, lat. planca her, japa aus dem d. wampen, gzary aus d. geschirr, ramza d. bremse, rewik d. rebe, fiedrowaé (dureh Vermittlung des ech. fedrowati) d. fördern, kar d. kar, char (charfreitag), nepa&, nypaé d. nippen, zalawy d. schal, zydta €. Zidla mhd. sidele, lat. sedile, heñczyé, hynezyé d.-hengst u. s. w. In dem Worte dzbuk, zbuk sieht der Verf. die ur- sprüngliche Form zbög, die er mit &, zbüh, zbühdarma und sloven. zbogati vergleicht. Den Goralenfamiliennamen Sabalta stellt Verf. mit asl. sable zusammen. Die Wörter Jaga und Maga im Sprichwort: „Jaki Jaga, taki Maga“ erklärt der Verf. aus den biblischen Namen Gog und Magog. Die Wörter skowrozny, szkowrozid führt Verf. auf asl. skomrachs, ruth. und pol. skomoroch zurück; ostrza- dzaé sie vergleicht er mit asl. sprediti, £. stüidati, plete plesé mit asl. bleda blesti; gmeé mit ë hmota, hmot. Im Worte jafery erblickt Verf. das deutsche affenbeere, das durch Vermittlung des mag. afonya, rum. afin in die mähri- schen Mundarten als hafery, in die polnischen als jafery, und die ruthenischen als jafyry und jafyny eindrang. Von dem Altpolnischen szezebrzuch (Geräth) erhielt sich das in Pod- hale abgeleitete Verbum usciebrzuszy& (etwas nachlässsig, schlecht machen); chled, chtedek ist mit asl. chlad» (virga); szeliga mit asl. Seiyga und solyga zusammen- zustellen u. s. w. Das Adiectiv fasy sowie das Verbum lasowac stellt Verf. mit lit. Jesü (picken) zusammen; der Schimpfname my- gus, bekannt in der Mundart von Przasnysz, bildet eine Mittel- form zwischen dem lit. mignius (Schläfer) und gem. poln.nygus; das Verbum madruje, madrowad sowie majdruje und mandruje leitet Verf. aus dem lit. madarüju, madarauju 212 RÉSUMÉS her; gamajda (ein langsamer Kerl) stammt aus dem armeni- schen gamàdz. Wörter mit erwähnungswerten Suffixen sind: stotyga: strzewagi; chodyry (das Herumschlendern); die Adieet. wielguserny vgl. & malicherny; wszysciurenski, ciörnosey, €. veskernasty. Bemerkenswert ist die Partiei- pialform umrzyty. Cechisch -mährischer und slovakischer Einfluss lässt sich in bedeutendem Mass bei vielen unmittelbar herübergenom- menen Wörtern bemerken, so z. B.: arch, aspon, bahro, bazyé sie, bléskä sie, bierla, buduene czasy, galoty, hadzad na koniu, hazuka, herski, honielnik, holee, honem, howado, howno, husciaki, husle, hutny, chasuık, chaterny, chrasc, chrastek, "kyrerye mieniej, myrsk, nadac (schimpfen), naprzejmo, nie- patrzny, obyrtaé, ogläszki (Aufgebote), pantok, paternie, pecen, porzad, popyrszek, poszecialy, rostomily, rzebiczek, sanetra, satrzyt, szetrzyé, silnica, skerzewa, spatkiem, staciwa, sturae, suka (gem. p. sek), sztärac, tahlo, tesärz, trest, truch1a, unawié, uprociwnié sie, Wystaé u. S. w. Derselbe Einfluss zeigt sich in folgenden lautlichen Eigen- thümlichkeiten : 1. « statt der Nasallaute e, a: huseiaki, schucié sie, zwuk, suk (sek), na mou duszu; 2. a statt eines palatalen e, a: porzad, tahlo; 3. 2 statt eines weichen a: rostocisiczny. Das €. sylbenbildende r tritt in den entlehnten Wörtern als Sylbe yr auf: hyrb, hyrbik, hyrez, hyrtoù, ko- pyrtad, kyrezyé, kyrpce (vgl. pokärpac), obyrtaé, opyrchäl, popyrsyé, popyrszek, przypyrszek, przypirzlio, szpyrtaé, wyrszezek, wyrt, wyrtnaé, zbyrkad, zwyrt, zwyrtny, obyrtny. Manchmal ent- spricht ë dem r ein er: paternie, chaterny, skieruy, skierzewa; or: smorze. RÉSUMÉS | 213 Statt des g das ë. h: hubié, hyrb, honem, huscia- ki, tahto; manchmal schwindet das A: stua statt stuha. Ü.-ra-,-la- in den Wörtern chrasé, chrastek, chtap- ezarka. ë. z statt poln. dz tritt auf in: rza, smorze, zwuk. Die Wörter Zemla, zydia, Zydlik, zber (gem. poln. ceber, d. zuber) drangen auch dureh cechischen Ein- fluss in die polnischen Mundarten ein. Die Wörter zgrzebie, ogrzebié sie erinnern an 6. hribe. Die contrahierten Verbalformen täd, täd, käé sie sind mit £. täti, läti, käti se zusammenzustellen. Cechischer Einfluss ist ausserdem noch sichtbar in den Wörtern rostomity, rostoliezny, rostomaity, rosto- eisiezny, ferner in sanetra, sanetrarz (sal nitrum), sadca, ë. soudce. Von zahlreichen Beispielen falscher sog. Volksetymologie werden hier angeführt: Kilomenter und sogar Kilometer stattgeometra, krajsbabkaundtrajbabka aus dem deut- schen kreishebamme; o beasem statt obces, obeesem, früher obses, aus lat. obsessus; siutryna statt suterena unter dem Einflusse des Wortes siuter (Schotter); transpirung, transpirowa& (versetzen) aus dem deutschen transferieren, wereba weranda, Laube unter d. Einflusse des Verb. rabac, wileja (willa), paprochy, wypaproszy6 statt patrochy, unter dem Einfluss von proch, zbanknotuje statt zbankrutuje (unter dem Einfluss von banknot), an- glowe szkoty (handlowe unter Einfl. von Anglia), dyniowe krople stat anodyny (Einfl. von dynia Kürbis), konowröt statt kotowrôt; das Wort faramuszki mit zwei Bedeutun- gen gieng aus zwei Quellen hervor: aus dem deutschen 1) freie musse und 2) warmmus; der Name Gawreli enstand durch Contamination aus zwei Wörtern Aureli und Gabryjel; das Verbum wyposladowaé aus wyperswa- dowaé unter Einfluss von slad, nadkastlik statt nacht- 214 RÉSUMÉS kastlik, podzimka statt poziomka (pod zime, gegen- Winter), pölmistrz statt burmistrz u. a. m. Interessante Beispiele von Enantiosemie d. i. Bedeutungs- gegensatz treten in den Zeitwörtern: 4aczyd sie (sepa- rare und coniungere), sratad sie, siarataé sie, (sich bege- snen und hierauf sich begrüssen und Abschied nehmen d. h. auseinander gehen hervor. Es sind noch folgende semasiologisch und kulturhisto- risch interressante Wörter zu erwähnen. 1) Beispiele von Me- taphern: biale raki (Eier), eig. weisse Krebse; wrzeciaz- niea (Wurst) von wrzeciadz (Retting, Rette); pominaé sie fir pomienaé sie (sterben, eigentlich gedacht werden); zamikicié (betrügen) von Mikita (Niketes), ef. russ. podkuzmit’ von Kuzma (Cosmas); mieé Filipa (ängst- ingen); 2) ferner obfertowac (bedienen) vom lat. offerta; odlisié sie (sich entfremden) von lis (Fuchs); brz&g, brzézek, etymologisch mit d. Berg verwandt hat noch die- selbe Bedeutung behalten, — wie auch in altslov. Denkmälern bregyni collis und br&ögovit» montosus heisst; praé be- deutet noch wie altsl. pprati, schlagen; im gem. polnischen be- deutet uprzejmy angenehm, mily, im Teschenschen dagegen heisst przejmo, wie in anderen slavischen Sprachen, gerade; - pstro bedeutet ungefähr, cf. pstre sto (varium centum) und pstro w glowie; sad heisst im gem. poln. Garten, in Ga- lizien hat sich noch eine ursprünglichere Bedeutung des Wortes erhalten: Christhbaum, ef. altsl.sad»& (planta); das Wort zmudz, ursprünglich kleine Zemaitische Pferde, wird jetzt in Podhale zur Bezeichnung: kleine Schafe gebraucht; fowie, g. poln. jagen, bedeutet im Teschenschen suchen; das Wort stadlto heisst im altpolnischen stan (Stand), z. B. stadto kapltan- skie, stadto panienskie; im neupoln. bezeichnet ein Paar z. b. Eheepaar, Eheleute; und dialeetisch sogar stadto wo4löw (Jochochsen); kulturhistorisch wichtig ist auch das Wort bto- niarz (Glaser) von btona (Fell); bursianie (Schulknaben) von bursa, cf. d. Bursche; nisteryja vom lat. ministerium u. m. à. RÉSUMÉS 215 Schiesslich sind noch matronymica z. B. Byreyn (von Byrezanka), Magdzin von Magda, Rejusin von Re- jusia (Regina) in Podhale als Bemamen gebraucht, anzuführen. » 42. — A. Karına. Jana Parum Szulcego Stownik jezyka potabskiego (Johann Parum Schulze’s Wörterbuch der polabischen Sprache). Ab- handlungen der philologischen Classe in 8°, XVIII Bd. S. 1 — 80. Von den wenigen Sprachresten der Elbeslaven, die grös- stentheils von Leuten herrühren, welche von der slavischen Sprache wenig Kenntnis besassen, ist uns das wichtigste Denk- mal, weil von einem Eingeborenen herstammend, durch Zufall oder durch eine böse Hand dem grösseren Theile nach seines Inhalts beraubt worden. Es ist dies die Aufzeichnung von wen- dischen Wörtern und Phrasen, die der Ackerbauer Johann Parum Schulze zu Süthen, einem Lüchowschen Amtsdorfe, in der von ihm geschriebenen Chronik seines Wohnortes und der Umgegend, im J. 1725 seiner eigenen Angabe nach, ver- fertigt hatte. Das Parum-Schulzesche Lexicon wurde zuerst in einem iüneburgischen Provinzialblatte „Annalen der Braunschweig- Lüneburgischen Churlande“, Jahrg. VII, 2. Zelle 1794, $. 278 bis 280, im spärlichen Auszuge der Öffentlichkeit mitgetheilt. Diese Veröffentlichung hatte offenbar nur den Zweck, von der wendischen Sprache, die gleichsam vor den Augen der dor- tigen Einwohner ausgestorben ist, ein wenn auch noch so un- vollkommenes Bild den Insassen, deren Väter und Grossväter noch wendich verstanden, zu geben. Der Herausgeber diese«a Sprachproben hatte also „mit Ausschluss einer Menge beson- derer Wörter und Ausdrücke“, wie er es selbst bekennt, nur „die ungeschulten Dialoge“ Schulze’s, die ein weiteres Interesse unter den Lesern wecken konnten, der Herausgabe für passend erachtet. Schulze’s Lexicon hatte nachher Johann Heinrich Jugler, der von Ostern 1794 an als Landphysieus zu Lüchow Bulletin VI 2 216 RÉSUMÉS fünfzehn Jahre verlebte, als dritte Quelle für sein „Vollstän- diges Lüneburgisch- Vendisches Wörterbuch 1809“ benutzt, dessen Handschrift sich in der Göttinger Universitätsbibliothek befindet, deren Direction dieselbe dem Verfasser nach Lemberg zur Benutzung übersenden zu lassen die Güte hatte, wofür er derselben hiermit seinen grössten Dank sagt. In der Ein leitung zu seinem Wörterbuche, S. X XII, berichtet Jugler über den Umfang und den Inhalt der Schulze’schen Handschrift, welche ein Folioband von 310 Seiten war. Von Seite 133—146 war in diesem Manuscripte ein wendisches Wörterbuch und ausserdem waren noch im Werke selbst viele Erklärungen wen- discher Ausdrücke zerstreut. Dieses Wörterbuch Schulze’s hatte Jugler vollständig beinahe würtlich in das seinige aufge- nommen, wobei er nur diese Veränderung einführte, dass er- entsprechend der alphabetischen Wortfolge seines Wörterbuches, die Wörter aus Schulze’s Lexicon demgemäss angepast hatte. Schulze’s Handschrift hatte A. Hilferding auf seiner Reise im ehemaligen Königreich Hannover in den Händen ge- habt, aber sie nicht mehr vollständig in Bezug auf den lexi- calischen Inhalt gefunden. Nach Hilferdnig’s Angabe sind nämlich aus derselben eilf Halbbogen ausgerissen, welche das Lexicon einem beträchtlichen Theile nach umfassten. Die letzten acht Halbbogen, auf denen sich der Rest des Lexicons be- funden hatte, hat Hilferding aus der Handschrift S. 143—150 abgeschrieben und herausgegeben unter dem Titel: Hamsrz HUKM Hapbyis saza6ckuxe /perısus u Vamsses, Cr. Ierep- öyprs, 1856, S. 15—55, in’s Deutsche übersetzt: Die sprach- lichen Denkmäler der Drevjaner und Glinjaner Elbslaven im Lüneburger Wendlande. Von A. v. Hilferding. Aus dem Rus- sischen übersetzt von J. E. Schmaler, Bautzen 1857, S. 15—24. Allein der Schaden, der für die Slavistik dadurch entstanden wäre, ist beinahe gänzlich aufgehoben durch den Umstand, dass den ganzen Wortvorrath aus. Schulzes Wörterbuch Jugler in das seinige aufgenommen hat. Dazu kommt noch der glückliche Zufall, dass das ganze Lexicon Schulze’s, sowie seine Chro- nik, uns erhalten sind in einer Abschrift, welche in einem Pa- RESUMES 7 piercodex aus dem Anfange des 19 Jahrh., welcher die Signa- tur Nr. 26 trägt, in der Bibliothek des Ossolinskischen Insti- tutes sich befindet. Dieses Lexicon habe nun Verf. aus der Handschrift treu abgeschrieben und übergibt sie hiermit der Öffentlichkeit zur Benutzung. In der Einleitung zu seiner Arbeit untersucht Verf. ein gehend die Handschrift in Bezug auf ihren Inhalt, weist ihren defecten Zustand nach, der bereits im Originale in derselben Weise geherrscht haben muss. Aus dieser Analyse hat sich ergeben, dass Schulze’s Chronik in verschiedenen Händen ge- wesen sein müsse, und dass Manche an seinem Werke ge- rüttelt haben, in dem sie seine Aussagen bestritten, verbesserten oder, wenn die Sache zu weit in die Privatangelegenheiten eingriff, einfach dadurch der Nachwelt zu entziehen suchten, dass sie die betreffenden Halbbogen ausgerissen haben. Die Sache also wird ebenfalls mit den eilf ausgerissenen Halbbogen keine andere Bewandnis haben, als dass sie einfach mit zu audern ausgerissenen gehörten und dann im Verlaufe der Zeit bei dem vielen Hin- und Herwandern der Handschrift sich verloren haben. Im weiteren Verlaufe der Arbeit, auf Grund der Ver- gleichung dieser Handschrift in Bezug auf ihren Umfang, weist Verf. nach, dass die Abschrift im Ossolinsk. Codex das ganze Wörterbuch Schulze’s enthalte, was auch dieser Umstand be- stätigt, dass die sämmtlichen Wörter aus Schulzes Wörter- buche sich fast getreu in Jugler’s Arbeit übertragen wieder- finden. Die Copie des Ossolinsk. Codex ist unmittelbar aus der Originalhandschrift geflossen, wie sich das darthun lässt durch eingehende Vergleichung seiner Orthographie mit derjenigen, die in dem von Hilferding herausgegebenen Theile im Ge- brauche ist. Dasselbe wiederholt sich in der m den Annalen abgedruckten Partie. Der Umstand, dass die Copie des Ossolinsk. Codex das ganze Wörterbuch Schulze’s umfasst, hat dazu beigetragen den Sachverhalt in Betreff des kleinen wendischen Wörter- buches, das im J. 1786 durch den Kreissecretär Hintz in Lü- 9% 218 RÉSUMÉS chow abgefasst wurde, in ein klares Licht zu stellen. Es hat sich nämlich herausgestellt, dass die Sammlung Hintze’s eine wörtliche Abschrift aus Schulze ist, indem der Schreiber die ersten 101 Wörter aus demselben getreu abgeschrieben hat. Um das lexicalische Material, das in Schulze’s Arbeit enthalten ist, für die Wissenschaft brauchbar zu machen, war es unumgänglich nöthig, dasselbe auf einer festen Basis zu gründen, welche für die grammatischen Studien einen realen Wert hätte. Der Zustand nämlich der schriftlichen Überlieferung, nicht nur des Schulze’schen Wörterbuches, sondern aller Sprach- denkmäler, die sich uns erhalten haben, ist im hohen Grade confus, was darin seinen Grund hat, dass sie sämmtlich von Leuten herrühren, welche von der slavischen Sprache sehr wenig, oder gar nichts verstanden. Deshalb haben sie beim Ab- schreiben aus den Vorlagen zahlreiche Fehler begangen, welche man nicht als fertige Wortformen nehmen darf, um aus ihnen anderwaitige wissenschaftliche Schlüsse auf ihre Aussprache zu ziehen, weil man sehr oft in die Lage kommen könnte, die- selben statt auf einer wirklichen Basis auf gewöhnlichen Schreib- fehlern stützen zu müssen. Deshalb hat Verf. bei der Heraus- gabe des Schulze’schen Wörterbuches das sämmtliche lexica- lische Material, das nur zugänglich war, zur Vergleichung heran- gezogen, wobei ihm das Jugler’sche Lexicon den grössten Dienst erwiesen hat. Dadurch wird dem Forscher nicht nur die Möglichkeit gegeben, auf Grund des gegebenen Materials sich ein selbständiges Urtheil über die wendische Sprache zu machen, sondern er ist auch in die Lage versetzt. jede ein- zelne Wortform zu controlieren, ob sie wirklich Eigenthum der Sprache ist, oder auch ihr Entstehen bloss auf Missverständnis der Vorlage seitens des Schreibers beruht. Weil der Verf. die Pho- netik, auf Grund des im Schulze’schen Wörterbuche gegebenen Materials in dem zweiten Abschnitte dieser Arbeit behandeln wird, so hat er hier Abstand genommen, die wendischen Wörter in entsprechender Weise zu transcribieren, die hinzu- gefügten Beispiele aus anderen slav. Sprachen sollen bloss zur Orientirung dienen. RÉSUMÉS 219 Als Anhang hat Verf. die sämmtlichen slav. Eigennamen gegeben, welche sich in der Chronik befinden. 43. — S. Kerisri. Z teoryi nieciagtych grup podstawien liniowych, posia- dajacych spölezynniki rzeczywiste. (Aus der Theorie discontinu- irlicher Gruppen reeller linearer Substitutionen). In dieser Abhandlung beschäftigt sich Hr. Kepinski mit gewissen discontinuirlichen Gruppen reeller linearer Substitu- tionen, die man nach dem bekannten Principe von Hrn. Poin- caré (les fonctions fuchsiennes et arithmétique ; Liouv. J. ser. IV, t. 3 von den indefiniten ternären Formen aus, auf arithmetischem Wege definiren kann. Indem der Autor die älteren Ansätze und Methoden der Herren Poincaré und Fricke benutzt, ge- langt er zur Definition der Gruppen, welche zu den indefini- ten ternären Formen: qE—sn2— rt? gehören ; erstere enthalten dementsprechend als besondere Fälle auch die von Hrn. Fricke aufgestellten Gruppen (math. Ann. 38, 39). Unter anderem zeigte sich, dass die meisten Eigen- schaften, welche Hr. Fricke für die besonderen Fälle gefun- = den hat, auch für die allgemeineren Gruppen ihre Geltung behalten. 44. — Srerax NIENENTowskt. Przyezynek do charakterystyki diazoamidozwiaz- köw. (Beitrag zur Kenntniss der Diazoamidoverbindungen). Allgemein verbreitet ist die Meinung, dass bei der Ein- wirkung 1 Mol. salpetriger Säure auf 1 Mol. irgend eines aromatischen Amines die Diazoverbindungen entstehen. Der Verfasser hat nun beobachtet, dass in manchen Fällen trotz der Anwendung einer genügenden, ja sogar überschüssigen Menge der salpetrigen Säure, die Diazoamidoverbindungen entstehen, Körper die ihrer Constitution nach als Zwischenprodukte beim Übergang von aromatischen Aminen zu Diazoverbindungen aufzufassen sind. In der Erkentnis der wahren Ursache dieses 220 RÉSUMÉS eigenthümlichen Verhaltens sind wir noch nicht weit vorge- schritten, und es scheint deswegen geboten, die darauf bezü- glichen Daten der Öffentlichkeit zu übergeben. Von diesem Standpunkte aus ist die vorliegende Arbeit zu beurtheilen. In derselben werden beschrieben die Bildung und Eigen- schaften des Diazoamido-p-tolunitrils, für welches auf Grund seines Verhaltens den aromatischen Phenolen gegenü- ber die Constitutionsformel. CH; NC an > N FIR sur z N NA N CN aufgestellt wird. Mit 6-Naphtol zusammengeschmolzen liefert diese Verbin- dung ß-Naphtol-azo-paratolunitril POAM. C;, H,. N:N. C5 , : CH. CN, welches bei 2270C schmilzt und in langen blut- rothen Nadeln krystallisiert. Derselbe Körper bildet sich auch bei der Combination des o- Amido-p-tolnitrils mit &- Naphtol. Beim Verseifen liefert es B-Naphtol-azo-paratoluylsäure OH. (0 H,. N: N. G H,:CH;. CN, die auch bei der Combination der m-Homoan- thrainlsäure mit G-Naphtol entsteht. Sie schmilzt bei 283°C mit Zersetzung. Beim Zusammenschmelzen des 4-Napthols mit Diazoamido- paratolunitril bildet sich x-Naphtol-azo-paratoluylsäure *0H.0,, Ag. N:N. 0, I, : CH,. COOR, die bei 2700C unter Zersetzung schmelzt ;— unter denselben Bedingungen entsteht mit Resorein Resorein-disazo-paratolunitril (OX) : 0, Hs: (N:N. (, H,:CH,.ON),, ein ziegelrother Farbstoff, der bei 287°C mit Zersetzuug schmilzt. Ganz analog dem o-Amido-p-Tolunitril verhält sich der salpetrigen Säure gegenüber Amido-m-Methyl-o-uramidobenzoyl, es entsteht dabei. Diazomido-m-methyl-o-uramidobenzoyl UM, O3 H, N, 05. N: N. NH. 0, H,N; O, CH; und daraus, wie auch RÉSUMÉS 221 aus dem schon früher beschriebenen Verhalten des m-Nitrani- lins, schliesst der Verfasser, dass zur Bildung der Diazoamido- verbindungen besonders diejenigen aromatischen Amine be- fähigt sind, in denen der basische Charakter der Amidogruppe durch andere im Kohlenwasserstoffreste befindliche Radicale geschwächt worden ist. 45. — N. Cyeurskr. 0 zmianach elektrycznych w miesniach podezas skurezu. (Über die Veränderungen im elektrischen Zustande des Muskels während der Zuckung). Es ist eine aus den Versuchen von du Bois Reymond allgemein bekannte Thatsache, dass bei der Verbindung des Querschnittes eines Muskels mit seiner Längsoberfläche ver- mittelst unpolarisierbarer Elektroden ein Strom ensteht, Ruhe- strom genannt, dessen Richtung darauf hinweist, dass der Querschnitt im Verhältnisse zur Längsoberfläche sich negativ verhält. Geräth ein Muskel in thätigen Zustand (Zuckung oder Tetanus), so wird der Ruhestrom schwächer, was ebenfalls du Bois Reymond gezeigt hat. | Die Untersuchungen Hermann’s führten ferner zum Schlus- se, dass der Abfall des Ruhestroms von elektrischen Verän- derungen im Muskelprotoplasma herrührt, welche während des thätigen Zustandes entstehen und derart sind, dass die in Action gerathenen Muskeltheile im Verhältnisse zu den ruhen- den negativ sind. In jeder Muskelfaser, deren zwei Stellen mit dem Galvanometer verbunden sind, entstehen nach Her- man nacheinander zwei Ströme: ein adterminaler und abter- minaler Strom. Ist der Querschnitt mit der Längsoberfläche durch die Galvanometerleitung verbunden, so könne, nach Hermann der abterminale Strom nicht zu Stande kommen, und auf diese Weise vermindere der adterminale Strom den primären Ruhestrom. Die eben erwähnte Theorie Hermann’s wurde von der überwiegenden Mehrheit der Physiologen ange- nommen und gilt als die einzig richtige, da sie die elektrischen Er- m 222 RÉSUMÉS scheinungen in den Geweben (im Muskel und Nerven) annä- hernd zu erklären im Stande ist. Diese Theorie entspricht jedoch nach Prof. Cybulski nicht vüllig den Thatsachen, es widersprechen ihr nämlich folgende Erscheinungen: Werden die unpolarisierbaren Elektroden statt an einen und denselben Muskel, wie man gewöhnlich zu thun pflegte, an zwei blosge- legte Mm. Gastroenemii, oder ein anderes Muskelpaar dessel- ben Frosches angelegt und mit einem empfindlichen Galva- nometer verbunden, so beobachtet man gewöhnlich einen schwachen Ruhestrom, dessen Richtung von zufälligen Bedin- gungen abhängt und während eines Versuches bei demselben Frosche wechseln kann. Dieser Strom ist sehr schwach, wenn die sorgfältig präparierten Muskeln nicht beschädigt wurden; Vf. hat ihn in seinen Versuchen gewöhnlich compensiert. Auf Grund der Theorie von Hermann sollte man erwarten, dass bei der Reizung eines dieser Muskeln ein Strom entstehen werde, und zwar in der Richtung vom ruhenden zum contrahierten, da der letztere nach Hermann dem ruhenden gegenüber negativ werden müsste. Eine Reihe von Versuchen, welche Vf. angestellt hat, hatte aber das Gegentheil ergeben, indem der durch den N. ischiadieus gereizte Muskel, dem ruhenden gegenüber stets po- sitiv wurde. Dasselbe ergab sich, wiewohl schwächer, als Vf. die Elektroden an die beide Gastrocnemii bedeckende Haut anlegte, dagegen viel stärker, wenn die Querschnitte der beiden Muskeln mit dem Galvanometer verbunden wurden. Auch ın diesen Fällen entstand bei der Reizung, nachdem der primäre Ruhestrom compensiert wurde, unabhängig von der Richtung desselben ein neuer Strom, dessen positiven Pol der gereizte, den negativen der ruhende Muskel bildete. Ausserdem erhielt Vf. dasselbe Resultat bei Ableitung des Stromes vom M. gastroenemius und Tibialis anticus des- selben Schenkels. Wurde der Nerv eines dieser Muskeln durch- schnitten, und so dann der gemeinsame Stamm (N. ischiadi- cus) gereizt, so zeigte sich der gereizte Muskel immer positiv. % RÉSUMÉS 223 Dieses Anwachsen des elektrischen Potentials des gereiz- ten Muskels dauert so lange, wie die Contraction selbst und verschwindet in manchen Fällen rascher, in anderen langsa- mer; im nachfolgenden Stadium der Ruhe sinkt mitunter das Potential des gereizten Muskels unter dasjenige des anderen, so dass derselbe schwach negativ wird. Eine neue Contraction macht ihn abermals positiv. Aus diesen Versuchen musste ge- schlossen werden, dass das Muskelprotoplasma während des Actionszustandes nicht elektronegativ, sondern elektropositiv wird, und dass die negative Schwankung nicht auf das Nicht- entstehen des abterminalen Stromes zurückzuführen sei, son- dern darauf, dass das elektrische Potential des ganzen Mus- kels während der Zuckung anwächst, dass aber dieses An- wachsen nicht überall gleichmässig ist. Es müsste das elektri- sche Potential auf dem Querschnitte energischer steigen, als auf der Längsfläche, was selbstverständlich in den nach du Bois Reymond ausgeführten Versuchen eine Herabsetzung des primären Muskelstromes nach sich ziehen muss. Wegen des grellen Widerspruches, in welchem die Er- gebnisse dieser Versuche zu den in der Elektrophysiologie allgemein angenommen Ansichten stehen, beschränkt sich Vf. vorläufig auf die Angabe der Thatsache selbst, ohne sich in eine theoretische Erklärung derselben einzulassen. 46. — N. Cysurskı i Zanterowskt. Dalsze badania nad zastosowaniem kon- densatora do podrazniania nerwöw i miesni. (Continuation des expé- riences sur U application du ‘condensateur à l'excitation des muscles et des nerfs). Comme supplément à la note parue déjà dans le Bulletin de l'Académie des Sciences !), les auteurs donnent les résultats *) Der Vf. wandte ein galvanometer nach Hermann an, dessen Em- ptindlichkeit 16.1011 betrug. 1) N. Cybulski et J. Zanietowski „Nouvelle méthode d’exeitation élec- trique à l'aide de condensateurs remplaçant l'appareil à chariot de M. du Bois Reymond*, Bull, Acad. des Sciences de Cracovie 1891, 994, RÉSUMÉS suivants d’une série d'expériences faites d’après leur méthode d’exeitation électrique à l’aide de condensateurs : 1) L’exeitabilit& des grenouilles printanières est beaucoup plus petite que l’exeitabilitt des grenouilles attrapées en automne ou en hiver; ainsi, pour produire une contraction minima en hiver, il a fallu que lénergie de la décharge s’eleve de 0,0005 jusqu'à 0'002 d’erg, tandis qu'au printemps il a fallu employer, caeteris paribus, 0'002 jusqu’ à 0:02 d’erg, ainsi que le démontrent les chiffres suivants, exprimant lé- nergie de l’excitant en !/,5509 d'erg. (Dans toutes les expérien- ces citées plus bas on a employé un condensateur dont la capacité s’évaluait à 1675.10" tarad et un courant, dont l’in- tensité s’évaluait à 75 miliampères. Grenouilles d’hiver Grenouilles printanières 28,7 | 14.0 47.0 | 3.0 72,0 | 16.0 23,0 18.0 45,0 20,0 67,0 23,D 158 | 21,0 160 19,0 191 | 20,5 220 22,0 2) En excitant le nerf ischiatique de la grenouille coupé près de la colonne vertébrale, dans différents points, on parvient à prouver que l’excitabilité du nerf augmente de bas en haut d'après la loi de Pflüger et d’autres auteurs; ce phénomène n’est plus si bien visible, si le nerf n’est pas coupé. Les au- teurs donnent à l’appui de leur thèse les chiffres suivants, (exprimés en 1/,5509 d'erg) fournis pas une série d'expériences: RÉSUMÉS 295 Partie supérieure Partie médiane | Partie inférieure du nerf du nerf du nerf 16.8 Den Dre 50.0 28,7 158.0 162,0 9.0 or RTS 0 24.0 | Dot) 194.0 30,0 | — 161,0 33,0 BR 50,0 42.0 220,0 = 34.0 | 191.0 A 42.0 (ne: 06120 A ReL.o 42,0 u an 26.0 In 2miso 161,0 1002. 2. 24.0 42,0 3) En excitant le nerf au moyen d’électrodes dont les deux pôles sont mobiles, on parvient à prouver, en modifiant l’écartement des pôles, qu’il faut employer un écar- tement strictement déterminé, pour produire une contraction musculaire minima au moyen d’une décharge minimale. Au delà des limites de cet écartement, qui s’est évalué dans 20 expériences: 10 fois à 11/, em., 7 fois à 2 cm. et 3 fois à 1 em, la décharge, produisant une contraction minima, devait être déjà plus ‘considérable, ainsi que le prouvent les exemples suivants : Courant descendant a 4 . | 4 x . Ecartement des | Energie Ecartement des | Energie pôles | de l’excitant pôles | de l’excitant 2 mm. | 300 | 5 mm. | 46 5 | 209 10 | 30 10 | 110 15 | 16 | 15 102 = | DUT | | > 20 | 21 20 | 121 25 | 191 25 | 141 | | 30 | 148 | 226 RÉSUMÉS 4) La courbe graphique qui exprime le rapport défini entre l'énergie de l’exeitation et l’énergie de la contraction musculaire fut dessinée, dans le premier article des auteurs !), d’après des expériences où on avait employé un courant descen- dant; en employant un courant ascendant, la courbe ne perd = 4000 Y der le B pas son caractere, mais elle monte plus lentement, et beaucoup moins régulièrement, ainsi que le prouvent les chiffres suivants et les courbes graphiques AB ‘courant descendant) et CD (cou- rant ascendant). 5) La variation d’exeitabilite dans différents points du nerf est probablement la cause du phénomène suivant: le cou- rant (c’est-à-dire la décharge) ascendant et le courant descen- dant n’ ont pas la même valeur dans différents points du nerf; c’est le courant descendant qui a sa prépondérance dans la partie supérieure et médiane du nerf, le courant ascendant dans la partie inférieure; si les deux points que nous excitons ont en outre la même excitabilité, on verra que l'effet du courant descendant sera plus considérable, ainsi que le prouve l'exemple suivant. 6) Le muscle se fatigue beaucoup plus vite, si on l’ex- cite avec un courant ascendant que dans le cas où on em- 1) N. Cybulski i J. Zanietowski: „O zastosowaniu kondensatora do podraäniania nerwöw i miesni. Kraköw. 1892“ page 40. N 7 nn ——————— ———————"—— —— RESUMES Courant descendant Courant ascendant es 4° è à 3 2 S 3 23,8 50 76,5 | 50 | 138,0 | 1900 | 214 | 3260 26,8 100 | 80,0 | 100 | 142,0 | 2300 | 220 | 3300 28,2 400 83,5 | 490 | 146,0, 2400 | 226 | 3340 30,3 550 | 102,0 | 700 | 150,0) 2500 | 232 | 3380 : 92,6 1100 | 107,3 | 1100 | 155,0 | 2600 | 238 | 3420 34,7 1600 | 111,8 | 1200 | 160 | 2700 | 244 | 3460 36,8 2100 | 116,3 | 1300 | 165 | 2900 | 250 | 3500 39,1 2300 | 120,0 | 1400 | 170 | 2940 | 41,6 | 2900 | 125,4 | 1800 | 175 | 2980 44,4 3200 | 130,0 | 1830 | 180 | 3020 47,2 3400 | 134,0 | 1860 | 185 | 3060 | 50,0 3500 | 190 | 3100 53,1 3600 | 196 | 3140 56,2 3700 | | 202 | 3180 59,2 3800 208 | 3220 | (suite) (suite) | Partie supérieure | Partie médiane | Partie inférieure du nerf du nerf du nerf Courant | Courant Courant Courant” | C urant | Coran descendant | ascendant | descendant | ascendant descendant | ascendant as = — — = = —— —— = mom — T — > 18,8 29 6 10 23 | 10 1920 27 ï 34 200 | 90 | ploie un courant descendant. En faisant usage de décharges minimales qui produisaient déjà une contraction maxima, les auteurs ont obtenu une série de 1000 à 1050 contractions mus- culaires, en employant le courant descendant, tandis que le muscle ne répondait plus à l’excitant après 600 à 700 con- 228 RÉSUMÉS tractions, si on emplovait le courant ascendant. Dans le pre- mier cas le muscle était fatigué dans l'intervalle de 38 mm. 5 sec., dans le second cas il l'était déjà après 23 min. 20 see. 47. — En. Jaxczewskr. Mieszance Zawilcôw. Czesé Ill. (Les hybrides du genre Anemone. III partie). Les nouvelles recherches, exposées par l’auteur dans cet- te partie de son travail, concernent quelques hybrides récemment produits, ainsi que la postérité des hybrides décrits dans la deuxième partie; elles renferment des résultats propres à jeter une certaine lumière sur la création de nouvelles espèces par la voie de lhybridité. Le Pulsatilla pratensis X albana est un hybride stérile, comme ceux des autres Pulsatilles, et complètement intermé- diaire entre les deux parents, aussi bien par ses fleurs que par ses organes de végétation. Le P. pratensis XX vernalis et P. pra- tensis x Halleri donnent des fleurs de coloris bien plus intense, lorsque l’espèce-mère appartient à la race méridionale à fleurs noires (2. nigricans)!. Les Sylvies ne se laissent pas croiser ave l’Anemone a- pennina à cause de différences biologiques trop importantes. L’Anemone trifolia X nemorosa se rapproche de lespèce-mère par ses fleurs (anthères blanches) et ses akènes, et tient le milieu entre les parents par ses organes de végétation. Cet hy- bride parait être partiellement fécond. Deux métis de I’A. hudsoniana X magellanica, de deu- xieme génération, l’un à fleurs blanches, lautre à fleurs rou- ges, ont été isolés, et leurs graines, formées par l’autofecon- dation, récoltées. La postérité du premier s’est trouvée uniforme: les fleurs de tous les pieds étaient blanches. La postérité du 1) Jaxczewski. Sur l’autonomie spécifique de l’Anemone montana. Bul- letin de la Société botanique de France. T. XXVI pag. 160. RESUMES 229 deuxième se composait de pieds dont les plus nombreux (3/,) donnaient des fleurs rouges comme le pied-mère, tandis que les autres ({/,) avaient des fleurs blanches. Le nombre de trois générations ne suffit done pas pour fixer les caractères de ces métis. Pour apprendre si l'introduction d’un sang étranger in- flue sur la disjonction des caractères dans les métis, le même métis de première génération, A. hudsoniana x magellanica, tut croisé avec l'A. silvestris dans les deux sens; le résultat resta absolument le même. Les hybrides obtenus étaient intermédiaires entre les parents, sauf les fleurs qui étaient totalement blan- ches ou nuancées de lilas à l'extérieur sur la plupart des pieds, et rouges, plus ou moins foncées, sur un petit nombre d’indi- vidus. Dans quelques fleurs, les pistils, évidemment pollinisés, commençaient à se developper, mais s’atrophiaient plus tard; l'hybride est resté complètement stérile pour toujours. Les fleurs normales de l’A. silwestris X magellanica qui, comme il a été dit autrefois!), donnent souvent quelques akè- nes fertiles entre une multitude d’avortes, possèdent un pollen bien mauvais, mais contenant un certain nombre de grains bien développés, et peuvent se féconder sans l’aide d’un pollen é- tranger. Quelques tiges de cet hybride—non les pieds entiers — commencent brusquement à donner des fleurs totalement fécon- des, dont tous les pistils se transforment en bons akènes. Les anthères de ces fleurs privilégiées contiennent un pollen mixte, avec la plupart (#/,) des grains bien développés; il y a ici autoföcondation, comme dans l'A. magellanica. La deuxième génération de cet hybride est absolument uniforme, parfaitement féconde et complètement semblable à la première. Qu'elle provienne de fleurs parfaitement fécondes ou de fleurs normales, presque stériles, cela est indifférent et n’exerce aucune influence sur la fécondité des descendants. Les pistils sont tous excellents; le pollen bon, quoique mixte 1) Janezewskı. Hybrides du genre Anemone. Bulletin de l’Académie de Cracovie. Juin 1859 T0 NS 230 RESUMES au même degré que dans les fleurs privilégiées de première génération. La troisième génération est aussi uniforme, aussi féconde et aussi semblable à la première que la deuxième. Quant aux générations suivantes, il ne paraît pas téméraire de présumer qu’elles seront tout aussi constantes et ne donne- ront pas sujet à une variation spontanée ou à des cas d’ata- visme. Il faudra alors considérer la plante hybride comme une nouvelle espèce d’Anemone, parfaitement constante et féconde; son origine hybride ne sera trahie que par le pollen mixte, mais bien meilleur que dans beaucoup de métis ou de races constantes issues du métissage. En conséquence, l’hybride en question peut servir d’ap- pui à la thèse qu'une nouvelle espèce végétale (dans l’acception rigoureuse de ce mot) peut être créée par la voie de l’hybridité. La nouvelle espèce d’origine hybride rappelle beaucoup plus l'A. magellanica que VA. silvestris par son port général, son inflorescence, ses pédoncules floraux toujours dressés, ses organes sexuels, son pollen, ses akènes, enfin par l’autofécon- dation de ses fleurs. Mais la hauteur de la plante est celle de l'A. silvestris, les feuilles et les fleurs ont la forme et les di- mensions intermédiaires. Les akènes sont plus volumineux que dans les deux parents; en général la plante est plus robuste, parfaitement propre à supporter la lutte pour l'existence et à perpétuer son espèce. Naktadem Akademii Umiejetnoéci pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanislawa Smolki. Krakéw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzgdem A. M. Kosterkiewicza. 8 lipca 1892. ee wydawnlesa Polska) a Cracovie. "0. DeRAUISE gie. — ones morales et politiques. ire we de philosophie. Put in ER -to, “vol. II— VII (38 an vol. isé). —:.30 fl. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ Wydz. fillolog.« /Classe de Philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XV (5 planches. vol. I uisé). — 37 fl. 50 kr. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe use et de philosophie. Séances el travaux), in 8-vo, vol. III—XII, XV—XXVI (54 pl) — 55 fi. Dre: »Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- _ mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. »Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis sion de linguistique), in 8-vo, 4 volumes. — 10:50 fl. : »Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« (Documents 3 pour servir a l'histoire de la litterature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. »Biblioteka pisarzéw polskich.« /Bibliothèque des auteurs polonais du 5 XVI siècle), in 8-vo, 20 livr. — 12 fi. Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- trantia, in 8-vo imp., 16 volumes. — 62 fl. Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol FEN HE Cod. epistol. saec. XV_ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki ır fl. Vol. III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, The antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, God di - plom. civivitatis Cracov. ed. Piekosinski.. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. SE Prochaska. 10 fl. Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl. Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, g (I—IV, VI—VII, X, XL) volumes. — 27 fl. Be Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. 2% 1, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. an. Stephani Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitio- rum R. Polon. 1587 ed. A. Sokolowski. 2 fl. Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 6 vol.—ı8 fl, Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 12 volumes, — 73 fi. L Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 1546—1553. 5 f. — Vol, II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- czycki. ro fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 9 Fe. M. En = EMPEREUR R FRANÇOIS Jos ER Prorecreur or 1’Acanëmie: & S. A. L L’'ARCHIDUC CHARLES LO Vice-Prorecreur: $S. E. M. JuLien De Dunasewskı | PRÉSIDENT: M. LE comrE STANISLAS T'ARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. mes par S. M. l'Empereur. Re ($. 4) L'Académie est divisée en trois classes: a) classe de philologie, 5) classe d’histoire et de philosophie, c) classe des Sons Da un et naturelles. _ ($. 12). cette langue que paraissent ses publications. Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. Nakladem Akademii Umiejetnosci ‘pod redakcyja Sekretarza generalnegn Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw, 1892. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. - BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE .DES SCIENCES DE CRACOVIE. No 7. Juillet. 1892. Sommaire: Séances du 27 juin, 4 et 11 juillet 1892. — Résumés: 48. J. Rapuınskr. Dictionnaire du dialecte des Kamtchadales méridio- naux. — 49. W. ÆEuszczkiewicz. Restes d’architecture romane de l’abbaye cistercienne de Wachock. — 50. M. Sokorowskr. Les minia tures italiennes de la Bibliothèque Jagellonne et le livre d’heures fran- çais de la bibliothèque de Dziköw. — 51. L. Lerszy. Le reli- quaire de Sandomir. Les orfevres de (Cracovie dans la seconde moitié du XV® siècle. — 52. W. Gerson. La charte d’Opatöw 1519. — 53. W. Euszezkıewicz. Compte-rendu d’une excursion scientifique. — 54. F. Bosrez. Inventaire des tableaux faisant partie d’une collection polo- naise en 1780. — 55. Comptes-rendus des séances de la Commission de l'Histoire de l'Art du 1 janvier au 31 décembre 1891, redigés par M. Lerszy, Secrétaire de la Commission. — 56. J. RozwApowskı. Sur les verbes latins dénominatifs terminés par -tare. — 57. S. Wırkowskı. De vocibus hybridis apud antiquos poëtas latinos. — 58. J. KieczyXskr. Les recensements dans l’ancienne République de Pologne. — 59. K. Zoraw- ski. Sur le changement des variables dans les équations différentielles ordinaires du premier ordre, — 60. A.J. Sropozkrewicz. La méthode de d’Alembert appliquée à l'intégration des équations différentielles linéaires avec les coëfficients constants — 61. A. J. Sroporzkiewicz. Sur un cas particulier d'intégration sous la forme finie des équations différentielles linéaires du n ordre avec des coëfficients variables. — 62. C. OLEArskı. Remarques sur la chaleur spécifique à volume constant d’un mélange de liquide et de vapeur. — 63. B. Ercuzer et M. Racisorsxr. Des- cription de nouvelles espèces d'algues d’eau douce. — 64. H. Kapvr. Contributions à l'anatomie comparée d'animaux domestiques. — 65. E. JEnTys. Sur le dégagement de l’azote pendant la fermentation des excré- ments du cheval. — 66. E. Jenrys. Sur l'influence de la pression par- tiale de l'acide carbonique dans l'air souterrain sur la végétation. — 67. E. Jexrys. L'influence de l'urine sur la formation et l'émission de l’am- moniaque pendant la fermentation d£s déjections animales solides. — 68. A. Zakrzewski. La taille moyenne dans le Royaume de Pologne. Séances —— + Classe de Philologie Présidence de M. C. Morawski Le Secrétaire présente les dernières publications de la Classe: 289 SÉANCES J. Ranuïskr. Slownik narzecza Kamezadalöw poludniowych. (Die- tionnaire du dialecte des Kamtchadales méridionaux). Mémoires in 8°, 17-e vol. p. 103—122 1). »Sprawozdania Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce«. (Comptes-rendus de la Commission de l’Histoire de l'Art), in 4°, 5-e vol., 2-e li- vraison, p. 49—128, XII—XXXI, avec 11 planches et 50 gravures dans le texte ?). M. Marrax ZpziecHnowskı donne lecture de son mémoire: De Vinfluence de Byron sur les poésies de Charles Hynek Macha. M. C. Morawski, m. t., présente les travaux de M. Jean Rozwanowskı: Sur les verbes latins dénominatifs terminés par tare*) et de M. Sranıstas Wirkowsri: De vocibus hybridis apud antiquos poötas latinos *). Classe d'Histoire et de Philosophie Séance du 11 juillet 1892 Présidence de M. F. Zoll Le Secrétaire présente le travail de M. J. Kreczvxski, Sur les recensements dans l’ancienne République de Pologne, récemment paru dans les Mémoires de la Classe (XXX vol. in 80, p. 3] —61)°). M. SranısLas Krzyzanowskı, professeur agrégé à l’Univer- sité de Cracovie, donne lecture de son mémoire: Sur les char- tes polonaises du 12° siècle. Le Secrétaire rend compte du travail de M. Lapisras Agraam, professeur à l'Université de Léopol: Sur Jean Mus- kata, évêque de Cracovie 1296—1320 6). 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 235. — 2) p. 237 — 268. — 3) ib. p. 268. — 4) ib. p. 286.— 5) ib. p. 289. — 6) Dés que les travaux présentés dans ces séances paraitront, nous en donnerons les résumés dans le Bulletin. SÉANCES 233 Classe des Sciences mathématiques et naturelles Séance du # juillet 1892 Présidence de M. E. Janczewski Le Secrétaire présente les dernières publications de la Classe: S. Niemenrowskr. O kwasie a-metyl-o-ftalowym (Sur Z'acide a-metyl- o-phtalique). Mémoires in 8°, 22-e vol., p. 315—330 !). J. Kowarseı. Wplyw cisnienia na przewodnictwo elektrolitöw. (Zr- Auence de la pression sur la conductibilité des électrolytes). Mémoires in 8°, 22-e vol., p. 331—344, avec 1 planche ?). M. Racisorsri. Przyczynek do flory retyckie) Polski (eckerches sur la flore rhétique, en Pologne). Mémoires in 8°, 22-e vol., p. 345—360, avec 1 planche) M. RaciBorsri. Desmidya zebrane przez Dra E. Ciastonia w podrözy naokolo ziemi. (Sur les Desmidiacées rapportées par M.E. Ciaston de l'expédition de la corvette Saïda dans son voyage autour du monde), Mémoires in 8° 22-e vol. p. 361—392, avec 2 planches ). K. Zorawskr. Uzupelnianie eiaglych grup przeksztalcen. (Formation des transformations prolongées des groupes continus). Mémoires in 8°, 24-e vol. p. 34—40°). K. Zorawskr. Niezmienniki r62niczkowe pewnej nieskonczone) cia- glej grupy przeksztalcen. (Zes invariants differentiels d'un groupe continu et infini des transformations). Mémoires in 8°, 24-e vol., p. 41—55°). A. Beck. Przyczynek do fizyologii czesci ledZwiowej rdzenia pa- cierzowego u Zab. (Contribution à la physyologie de la moëlle épinière lombale chez la grenouille). Mémoires in 8°, 24-e vol., p. 66—727). S. Dicksreix. Zasady teoryi liczhb Hoene-Wronskiego (Sur les principes de la théorie des nombres de Hoene-Wronski). Mémoires in 8°, 24-e vol. p. 73—104 °). C. Miczyssk1. Mieszance Zawilcow. (Xecherches anatomiques sur les hybrides du genre Anémone), Mémoires in 8°, 24-e vol., p. 105 —136, avec 1 planche”). W. Naranson. O potencyalach termodynamicznych. (Sur les potentiels thermodynamiques). Mémoires in 8°, 24-e vol., p. 137—151 1°). 1) Voir au Bulletin 1891 p. 314.— 2) ib. p. 255. — 3) ib. p. 275. — 4) Voir au Bulletin 1892, p- 112. — 5) ib. p. 14. — 6) ib. p. 14. — 7) ib. p 58. — 8) ib. p. 64 — 9) ib. p. 59. — 10) ib. p. 156. * 934 SÉANCES M. Ladislas Zajaczkowski, m. t., rend compte du mémoi- re de M. Casınır Zorawskr: Sur le changement des variables dans les équations différentielles ordinaires du premier ordre) ainsi que des travaux de M. A. J. Sroporgiewicz: La méthode de d’Alembert appliquée à l'intégration des équations différentielles linéaires avec les coëfficients constants ”?), Sur un cas particulier d'intégration sous la forme finie des équations différentielles li- néaires du n ordre avec les coëfficients constants ?). M. A. Witkowski m. corr:, rend compte du mémoire de M. Casimir OLearsri: Remarques sur la chaleur spécifique à vo- lume constant d'un mélange de liquide et de vapeur *). Le Secrétaire, M. J. Rostafinski, rend compte du travail de MM. B. Eicucer et M. Racisorsxr: Description de nouvelles espèces d’algues d’eau douce®), et présente le mémoire de M. Hesrı Kapyı, m. cor., intitulé: Contributions à l'anatomie com- . parée d'animaux domestiques ®). M. E. Godlewski, m. t., présente trois communications de M. Erırnne Jexrys, savoir: Sur le dégagement de l'azote pendant la fermentation des excréments du cheval). Sur l’influ- ence de la pression partiale de l'acide carbonique dans l'air sou- terrain sur la végétation). L'influence de l'urine sur la forma- tion et l'émission de l’ammoniague pendant le fermentation des déjections animales solides ?). 1) Voir ci-dessous aux Résaumés p. 292 — 2) ib. p. 294. — 3) ib. p. 296. — 4) ib. p. 297. — 5) ib. p. 299. — 6) ib. p. 300. — 7) ib. p. 303. — 8) ib. p. 306. — 9) ib. p. 310. Resumes 48. — J. Rapıısseı. Stownik narzecza Kamezadalöw poludniowych ze zbioröw prof. B. Dybowskiego. (Dictionnaire du dialecte des Kamtcha- dales méridionaux, d'après les notes de M. B. Dybowski). Mémoires in 8°, 17e vol., p. 103—122. Etienne Kraszeninnikow qui, le premier, dans le courant du XVIII® siècle, fit un voyage en Sibérie (1737—1741) avec la mission scientifique envoyée dans cette contrée par le gou- vernement russe, pour étudier le pays et ses habitants, et écrivit la première monographie détaillée des Kamtchadales, divise ces peuplades en deux groupes: le groupe septentrional établi sur les bords de la rivière Kamtchatka et le groupe mé- ridional occupant les territoires situés sur l'Océan Pacifique, de la rivière Nalaczewa jusqu’au cap Æopatka et, de ce cap, sur les bords de la mer d’Ochock, dans la direction du Nord, jus- qu'a la rivière Karnizowa. Cette division et en outre la délimitation précise des ré- gions habitées par les Kamtchadales méridionaux, porte à con- clure que ce peuple eirconserit dans des frontières fixes devait être relativement assez nombreux et que sa langue était sans aucun doute connue et employée sur toute l’étendue du terri- toire déterminé ci-dessus. Un siècle et demi après l’expédition de Kraszeninnikow et la relation de ce voyageur indiquant l'existence d’un peu- 236 RÉSUMÉS ple Kamtchadale méridional ayant un idiome distinet, M. B. Dybowski, dans son séjour au Kamtchatka (1879-1883), ne trouvait plus dans toute la péninsule que deux individus s’ex- primant encore dans la langue entendue par le savant russe. „C’est avec le plus grand soin, écrit M. Dybowski à M. Radlinski, que j'ai recueilli les termes kamtchadales dont se servaient encore les habitants, mais, malheureusement, mon zèle a été peu fructueux. L’annee même qui suivit mon arrivée au Kamtchatka moururent le staroste de Galygina et une vieille femme de Jawinia, les seuls êtres qui connussent encore le dia- lecte kamtchadale; en sorte que ce dialecte que je pourrais appeler dialecte jawinien, n’existe plus“. Aussi, est-ce pour ce motif que M. Radlinski n’a pu trouver dans les papiers de M. Dybowski, pour composer ce nou- veau vocabulaire, des listes nombreuses contenant les diverses parties du discours, comme il avait eu la chance de les ren- contrer pour écrire son dictionnaire de la langue des Kamtcha- dales du Nord, habitant les terres qu’arrose la rivière Kam- tchatka. Il a du se contenter de quelques recueils de mots ayant trait à la médecine, à la zoologie, à la botanique, rassemblés par M. Dybowski, et d’une centaine de sentences familières, écrites par un autochtone qui lui-même ne savait pas un mot de Kamtchadale et les avait apprises d'un , vieil aveugle*, ainsi que l’atteste une note du manuscrit de cet indigène. Cependant, par cela seul que le dialecte des Kamtcha- dales méridionaux n'existe plus, ce dictionnaire si défectueux est d’une importance considérable. Il contient 591 mots, et ces mots, ainsi que nous l’avons déjà fait remarquer pour le die- tionnaire du dialecte kamtchadale septentrional, ne se répartissent pas également dans toutes les lettres de l'alphabet. La lettre K, comme dans l’ouvrage précédent, est celle qui commence le plus de mots: sur 591 termes en effet, il y en a 180, c’est- à-dire presque le tiers qui ont K initial. Apres le K, sous le même rapport, viennent le S (70 mots), le C (52 mots), VI (41 mots), le N et le T (39 mots), RESUMES 237 Comme dans le dictionnaire naguère publié, et pour les mêmes motifs, M. Radlinski, toutes les fois qu’il a pu le faire, cite à côté du terme fourni par M. Dybowski, le même terme rapporté par Kraszeninnikow dans son travail sur le dialecte des Kamtchadales méridionaux. Ce n’est qu'après la publication de tous les vocabulaires dont les matériaux se trouvent dans les papiers de M. Dybo- wski que l’on pourra comparer le dialecte des Kamtchadales méridionaux avec ceux des autres peuplades de même origine, faire ressortir les différences qui existent entre ces divers dia- lectes, et déterminer la place qu’occupe parmi eux celui dont nous venons de parler. 49. — W. Luszezkırwicz. Reszty romanskiej architektury dawnego opactwa cysterskiego w Wachocku. (Rèestes d'architecture romane de lab- baye cistercienne de Wachock.) Comptes-rendus de la Commis- sion de l'Histoire de l'Art. 5-e vol., 2-e livr., p. 50—72, avec 8 plan- ches et 10 gravures dans texte. La petite ville de Wachock est située dans le Royaume de Pologne, au nord de Kielce, non loin de Bzin, station de la ligne du chemin de fer de Dabrowa à Iwangorod. Jusqu'au commencement de ce siècle cette localité possédait un .monas- tere cistercien que les documents nomment: ,Camina minor“ ou bien ,Cella S. Mariae“. Après l'abolition des cloîtres dans le Royaume de Pologne, l’église abbatiale se transforma en église paroissiale et les bâtiments du monastère qui, de même que I’ église, étaient un des spécimens les plus remarquables de l'architecture des moines de Citeaux, en Pologne, c'est-à- dire du roman à son déclin, vers la première moitié du XIII-e siècle, furent complètement abandonnés. L'auteur a appuyé son travail par des plans architecto- niques soigneusement levés, et par l'étude des détails orne- mentaux dont le dessin est joint à l'ouvrage. 238 RÉSUMÉS Au début de sa monographie, l'auteur montre combien l'étude des monuments du moyen-äge est importante pour dis- cerner les influences civilisatrices qui agirent sur la Pologne, pendant les premiers siècles de son histoire. Les travaux aux- quels il s’est livré sur les constructions du XIlI-e et du XIIL-e siècle lui ont permis de voir clairement qu'il existait alors des rapports suivis et étroits entre le clergé tant séculier que régulier de Pologne et la culture française. Les châteaux des grands seigneurs du XIV-e siècle, leurs dénominations alle- mandes, les églises même de cette époque, témoignent haute- ment de la vive influence de la civilisation allemande. Enfin l'éclat artistique de la Renaissance italienne projette ses lueurs jusqu'en Pologne où plusieurs chefs-d’oeuvre d'architecture inspirés par cette école subsistent encore, restes superbes des nombreux monuments que vit élever le XVI-e siècle. Mais dans un sujet si important pour l’histoire de la civilisation polonaise, le champ à peine exploré demande en- core les plus actives recherches. L'auteur s'est proposé dans le présent ouvrage de fournir une nouvelle contribution à l'étude de l'influence française dans les constructions romanes, en Po- logne. C’est une preuve ajoutée aux conclusions que l'examen de plusieurs monuments du même groupe avait permis de formuler: la construction des voûtes, l'emploi des matériaux, le caractère des ornements sculptés dans la pierre, tout parle des rapports artistiques qui liaient la France et la Pologne du commencement du XIII-e siècle. L'auteur retrace d’abord l’histoire de la fondation de l’ab- baye et divise cette histoire en deux périodes. A leur arri- vée en Pologne, dans la seconde moitié du XIl-e siècle, les Cisterciens trouvèrent un désert boisé, semé de fondrières et arrosé par la Kamionna. Ce territoire appartenait à l'évêché de Cracovie. L’évêque Gédéon (1166—1185) y fonda le premier monastère à l'endroit où se trouve aujourd’hui le village de Kamionna. Ceci, d’après l’auteur, semble attesté par la denomi- nation primitive de ce monastère „Camina minor“, et, d’ail- leurs, est conforme aux traditions locales. En sorte que l’abbaye RÉSUMÉS 239 de Wachock n’est réellement qu'une seconde fondation faite par le due de Cracovie, Leszek-le-Blane (1207 — 1227) et par les puissants seigneurs du temps. Les Cisterciens quittèrent leur première demeure de bois de Kamionna et se transpor- tèrent dans les nouveaux bâtiments murés de Wachock, dis- tants d’une lieue environ de leur ancienne résidence. L'auteur, basant son assertion sur les noms des religieux et le style de l'architecture du couvent, affirme que Diugosz (1415—1480) s’est trompé en écrivant que, de l’origine de l'abbaye jusqu'au XV-e siècle, les Italiens furent les seuls hôtes du cloître. Entrant ensuite au corps même de son sujet, c’est-à- dire l'architecture du monastère, il détermine la place exacte de la grande cour d'exploitation, les limites de cette cour, le trajet des eaux qui la traversaient, la situation de l’église de sainte Elisabeth destinée aux vassaux laïques du couvent et aujourd’hui complètement démolie. Dans le plan de la situation en annexe il indique la destination des bâtiments subsistant encore. L'ancienne église de l’abbaye, parfaitement conservée dans son état primitif, est construite en pierres de taille, et, particularité fort extraordinaire parmi les monuments cister ciens, elle est la seule dont les parois extérieures soient poly- chromiques, c’est-à-dire qu'elles présentent alternativement une couche de pierre gris-blane et une couche de pierre rougeätre provenant des carrières voisines. Le plan de lé- glise est celui-là même qui a été suivi à Koprzywnica et à Jedrzejéw; c’est le type cistercien-polonais, cepen- dant avec cette différence que les rapports entre la lon- gueur et largeur s’harmonisent mieux avec la hauteur. L’au- teur passe alors à la description détaillée de l'édifice; il en étudie le plan, les principes qui ont présidé à sa construction, il dessine le profil des corniches, des arcs doubleaux et des per- ches, joignant des illustrations au texte. Il s'arrête surtout sur le rapport des contreforts extérieurs avec les voûtes et s'efforce, par des dessins exactset minutieux, de nous montrer comment l'architecte cistercien élève les contreforts extérieurs des hautes nefs de la partie antérieure de l’église au-dessus des voûtes 240 | RÉSUMÉS surbaissées des bas côtés. L'auteur y voit la naissance du système de contreforts adapté, au XIV-e siècle, aux édifices en style ogival construits en pierre et en brique, tels que cer- taines églises de Cracovie et de ses environs, ainsi que la cathédrale de Gnesen. Notre église cistercienne de Wachock est en effet de toutes celles qui ont été l'oeuvre des Cisterciens, dans la Petite Pologne, la seule où le système des contreforts gothiques ait été appliqué conjointement avec l'arc à plein cin- tre roman, où le fronton hardiment élancé soit orné d’un lar- mier gothique. L'auteur trace ensuite le profil des corniches des fenêtres et décrit les restes du beau portail roman dont les colonnes ont les fûts cannelés et les chapiteaux dans le goût corinthien avec leurs feuilles d’acanthe. L'intérieur de l’é- glise ne renferme aucune reconstruction qui soit antérieure au XVII-e siècle, époque à laquelle on élargit les fenêtres et éri- sea une chapelle au bienheureux Vincent Kadtubek. L'étude des bâtiments du monastère présentait de plus grandes difficultés. D’abord l'aile orientale du cloître, avec sa „librairie*, sa „salle capitulaire* son „carcer“ son , corridor“ donnant accès aux jardins, sa „salle abbatiale“ son „pyrale“* s’est conservée dans toute sa pureté de style roman. Les chapiteaux et les consoles décorées de sculptures à motifs empruntés au règne végétal sont très remarquables. Il faut aussi signaler deux arcatures à claire-voie dans la salle capitulaire et des restes fort curieux de l’ancien dortoir, au premier étage, dont la voute reposait sur une rangée de piliers occupant le centre de cette pièce. L'auteur motive ses déductions par la découverte de formerets encore intacts; on a supprimé la colonnade et la voûte pour gagner de la place. Toutes les pièces du rez-de-chaussée de cette aile orien- tale ont conservé leurs voûtes sur ares doubleaux romans mais en forme ogivale. L'auteur a placé dans son texte une suite de dessins expliquant l’ornementation. Dans les planches hors texte il montre minutieusement l'ordonnance et les details architectoniques de l'aile orientale de l’abbaye. Dans la partie nord du monastère, l’auteur a étudié le réfectoire, où le RÉSUMÉS 241 système de construction des voûtes penche vers le gothique. Il fait remarquer dans cette salle la manière dont les nervures s'élèvent sur les consoles et voit dans l’ornementation de ces dernières une tendance à copier scrupuleusement la nature dans la reproduction des plantes, et non, comme dans la salle eapi- tulaire, à les représenter d’après les types convenus romans. Il termine la description de l’abbaye par quelques considéra- tions sur l'architecture du XVIIT-e siècle qui a transformé. toute la partie occidentale des bâtiments, et y a détruit toute l'oeuvre du moyen-âge. Le palais abbatial est contigu à l'angle nord-est du mo- nastère ; il présente quelques embrasures de portes du com- mencement du XVI: siècle fort belles: ces portes semblent indiquer que tout l'édifice est de la même époque. En ter- minant son travail, l’auteur met en relief la perfection accom- plie des restes architectoniques de Wachock. Ce monument fut comme le chant du cygne des constructeurs cistereiens francais, en Pologne, au XIII siècle. En effet, en compa- rant les quatre abbayes romanes cisterciennes de la Pologne qu'il a visitées, c’est-à-dire: Jedrzejéw, Sulejöw, Koprzywniea et Wachock, l’auteur s'est convaincu que s’il y a entre elles des similitudes dans les plans, les profils des corniches, les prineipes des voûtes, il n’est pas moins évident que les archi- tectes ont été toujours en progrès, se perfectionnant de plus en plus. Cette conviction est d'autant plus justifiée qu’elle s'appuie sur les dates de la consécration des bâtiments termi- nés, c’est-h-dire que ce n’est qu'après avoir mis la dernière main à un monastère qu'on commençait à en construire un autre, en sorte que les travaux se succédaient en s’ameliorant. Il conclut de ces remarques que les Cisterciens de la Petite Po- logne, déjà établis dans le pays au XIT° siècle, ne commence- rent que dans les premières annèes du XIII à élever des bâtiments définitifs, se contentant d’asiles provisoires pour la période d'installation; que la communauté de plan pour les églises et les monastères permet de supposer qu'au eommen- cement du XIII’ siècle un contingent de frères cisterciens ayant 242 RÉSUMÉS un architecte à leur tête, une sorte de corporation maçonne comme il y en avait alors parmi les Cisterciens de France, vint de ce dernier pays en Pologne, et y resta jusqu’en 1240, sous la direction de divers maîtres: à cette date elle dispa- rait en présence d’une invasion imminente des Tartares. Une période de dix à douze ans sépare régulièrement la construc- tion de chacune des abbayes. La plus anciennement bâtie par ces frères serait, d’après M. Puszezkiewiez, celle de Jedrzejöw, finie et consacrée en 1210; puis ce fut Koprzywnica, termi- minée à peu près vers 1218; vint ensuite Sulejéw, consacrée en 1232, ainsi que l’attestent les documents de ce monastère; enfin, Wachock que l’auteur a décrite, fut vraisemblablement le dernier ouvrage des cirsterciens: elle était achevée avant 1240. La présente monographie explique ce développement progressif d’un seul type par la même compagnie de convers maçons et tailleurs de pierre français. Dans chacun de ces édifices nous retrouvons certains caractères architectoniques et ornementaux; les plans, les dispositions sont à peu pres sem- blables, et, si l’architecture de Wachock a un cachet se rap- prochant beaucoup du gothique, c’est que ce monastère a été le dernier ouvrage des artistes cisterciens. Cependant le dé- veloppement de l’art ogival se montre fort tardif ici; il floris- sait depuis longtemps déja en France; mais les Cisterciens n’ont probablement pas voulu abandonner le type adopté pri- mitivement pour sacrifier à la nouveauté en faveur. Dans le dernier paragraphe de son travail, M. Euszez- kiewiez parle des toitures en plomb usitées à Wachock, toi- tures signalées par Diugosz et que les Tartares detruisirent, en 1260. On ne saurait assez regretter la disparition de ces cou- vertures artistiques et précieuses. L’auteur attribue encore aux Cisterciens le développement de l’exploitation des mines et des forges dans la contrée où ils se fixerent; c’est à eux aussi que l’on doit l’emploi des feuilles de plomb pour les toits. Après 1240, les architectes français disparaissent de la Petite Pologne, et le couvent de Mogila, consacré par l’évêque RÉSUMÉS 943 Prandota en 1266, fut élevé par les Allemands. C'est une construction en appareil de briques et pierres de taille, Huit planches lithographiques explicatives sont annexées à ce travail. Ce sont celles qui portent les numéros VI à XII. Elles représentent : De Le 2. 3. térieur. de cet 4. 5. 6. ile 2. te 3 7. Planche VI. Plan des constructions du monastère. Plan de l’église. Planche VI. (église). Les nefs principales, coupe transversale. Vue de la façade orientale. Nefs latérales, coupe longitudinale avec vue de l’in- Partie antérieure de l’église, vue de côté. Principe des moulures des faîtes. Moulure, vue de profil. Planche VIII (église). Haute nef, coupe longitudinale. Soubassement des arceaux et des arcs doubleaux nef. Corniche de la nef antérieure, face et profil. Profil des chapiteaux des colonnes surmontées d’ar- Coupe des nervures de la voûte. Planche IX (église). Corniche gouttière des hautes nefs, face et profil. Corniche gouttière des nefs de bas-côté. Socle de l'église, son profil. bis Corniche du montant de la porte, profil. Oeil-de-boeuf du choeur, coupe de l’embrasure. Rosace de la façade Nefs de bas-côté, coupe et vue de côté. Partie de la façade occidentale avec une entrée à gauche, vue de face. 8 Croix du fronton, vue de face et de côté. 944 RESUMES Planche X (église). 1. Disposition des ares doubleaux sur les chapiteaux des colonnes, vue et plan. 2. Chapiteaux dans les nefs de bas-côté, vue et plan. 3. Nef transversale, coupe et vue sur le choeur. 4. Nef de côté, coupe transversale. 5. Coupe d’un pilier selon l’axe medial. 6. Projection horizontale des murs des nefs de bas-côté. Planche XI (monastère). 1. Façade de l'aile occidentale du cloître. 2. Aile occidentale, coupe transversale. 3. Assises de l’église. 4. Oeil-de-boeuf du chapitre, coupe de l’embrasure. 5. Partie des murs du chapitre avec oeil-de-boeuf et Planche XII (monastère). . Plan des constructions de l'aile occidentale du cloître. . Chapiteau d’une colonne du chapitre. . Console des ares doubleaux du chapitre, vue de côté. . Coupe d’une nervure du chapitre. . Claire-voie à l’entree de la salle capitulaire. OO & © D rm 6. Projection des ares-doubleaux sur les abaques des colonnes du chapitre. 7. Coupe d’un oeil-de-boeufsau nord de l’église. Planche XIII (monastère). 1. Plan de la partie sud, avoisinant le cloître. 2. Réfectoire, coupe longitudinale. 3. Prison, coupe longitudinale. 4. Pilier au milieu de la salle abbatiale; projection des arcs doubleaux sur le chapiteau. 5. Coupe des nervures de la salle abbatiale. 6. Consoles dans les angles de cette salle, vue et pro- jection horizontale. 7. Réfectoire, coupe transversale. 8. Coupe d’une nervure romane du réfectoire. 9. Coupe d’une nervure gothique du refectoire, RESUMES 945 Les figures du texte representent: fig. 1, p. 53: Vue du monastère, à l’ouest; fig. 2, p. 55: jambage de droite du por- tail; fig. 3, p. 57, fig. 4, p. 59: chapiteaux de colonnes dans la salle capitulaire; fig. 5 vue des consoles de la salle ca- pitulaire; fig. 6, p. 61: modification des consoles de cette salle fig. 7, p. 63, fig. 8, p. 65: motifs décoratifs des consoles da la même salle; fig. 9, p. 67, fig. 10, p. 69: motifs des consoles du réfectoire; fig. 11, p. 70. projection du jambage du portail de l'église. 50 — Marrax Sorozowskı. Miniatury w4oskie biblioteki Jagiellonskiej i mo- diitewnik francuski biblioteki Dzikowskiej. (Les miniatures italien- nes de la bibliothèque Jagellonne et le livre d'heures français de la bibliothèque de Dziköw). Comptes-rendus de la Commission de l'Histoire de l’art, 5-e vol., 2 livraison, in 4° p. 73—86). L'auteur démontre l'importance qu'ont eu les manu- serits ornés de miniatures et les livres d’heures illustrés pour la propagation des formes et des types iconographi- ques. Dans un travail antérieur, datant de 1879 (Przed- stawienia Tröjey o trzech twarzach na jednej glowie w cer- kiewkach wiejskich na Rusi, Sprawozdania, T. I. p. 43—50.), il a taché de prouver, à propos de deux icônes des petites églises campagnardes ruthènes, en Galicie, que la forme re- présentant la Trinité à trois visages sur une même tête est originaire de France. Aujourd’hui il tâche de préciser cette assertion et de lui donner plus de poids en indiquant les voies de la propagande même et en la saisissant pour ainsi dire sur le vif. Les différentes formes de cette représentation se laissent réduire à deux types principaux: l’un réprésentant la Trinité sous la forme de Majestas Domini ou encore composée d’une seule tête, et l’autre qui la représente debout ou à mi-corps, avec un triangle emblématique quelle tient des deux mains. Le premier de ces types est de beau- coup plus ancien dans sa simplicité; on le rencontre sou- 246 RÉSUMÉS vent parmi les miniatures du moyen-âge; quant au second, ce sont les illustrations des livres d’heures français, sorties des officines parisiennes de Simon Vostre et de Thielman Kerver, dans les premières années du XVI°s, qui en présentent le plus ancien exemple. La bibliothèque de l'Université de Cracovie est entrée récemment en possesion de miniatures découpées dans des antiphonaires et des psaultiers italiens, datant des XIV°, XV: et de la première moitié du XVI° s. où la première de ces formes se trouve dans une riche initiale du XV*s.!), et la bi- bliothèque du C* Tarnowski, à Dziköw, possède un livre d'heures de Thielman Kerver de 1505, ayant appartenu au prince Samuel Sanguszko, palatin de Witebsk, dans la pre- mière moitié du XVII°s.; ce livre nous montre la seconde ?). Les plus anciens monuments qui représentent le premier type et que décrit Didron dens ses Annales, se trouvent dans le Nord de la France, nommément dans l'Isle de France, et da- tent du temps de St. Louis. On connaît le rôle de la littérature et de la civilisation françaises au XII° siècle. Si l’opus franci- genum a remplacé dans tous les autres pays l’ancienne architecture romane, si le puissant développement de la sculp- ture française n’a pas passé sans laisser de trâces de ce eûté du Rhin, comme le font supposer les recherches de M. Dehio, il n’y a pas à douter que la peinture française, à son tour, n’ait eu, sous ce rapport, de limportance, et c’est de la pe- inture en miniature que nous voulons parler. Z’arte ch’al- luminare à chiamata in Parisi a influé sur le developpe- ment de l’ornementation des manuscrits, en Italie et en Alle- magne. Avec ses motifs artistiques, son style, son goüt et sa manière, cet art a dû transplanter ce qu'il avait d’original dans ses curiosités iconographiques. C’est par cette vole, sup- pose l’auteur, que les réprésentations de la Trinité à trois visages se sont propagées. Françaises d'origine, elles ont Ip. 7a tie Te 2) p. 85. fig. RÉSUMÉS 247 pris racine, d’abord en Italie, et avant tout dans la pa- trie de Dante, à Florence. Si le grand poète, avec le senti- ment profond de lidéal suprême et insaisissable, s’est abstenu, dans sa vision paradisiaque, de déterminer la forme de l’Eter- nel, il nous la rappelle néanmoins dans la région des ombres, et son Lucifer a tre facie alla sua testa. Les plus anciens illuminateurs de Dante n’ont pas hésité à représenter la Tri- nité à trois visages, comme illustration du texte du Paradis. Les premières gravures des éditions florentines de la divine Comédie ont imité, sous ce rapport comme sous beaucoup d’autres, les miniatures qui leur servaient de modèle. Cette représentation s’est aclimatée à Florence au point qu'on a pu la considérer, dans certain cas, comme preuve des influences florentines, au XV° siècle. Nous la trouvons deux fois sculptée, en marbre, au dessus des portes du Pallazzo Vecchio. Fra Filippo Lippi la place dans sa predella du tableau d’au- tel du Louvre, à l’Académie des Beaux-Arts. On la remarque dans le grand tableau de Fra Bartholomeo aux Offices. Il paraît qu’Andrea del Sarto et Bronzino même la reproduisai- ent postérieurement comme l’affirme le prof. Wickhoff. Si la Trinité que cite M. Barbier de Montaut est réellement du Pé- rugin, les relations florentines du grand maître d’Ombrie per- mettraient de rattacher cette dernière aux mêmes sources. D'un autre côté, le séjour prolongé de Donatello et de ses élè- ves à Padoue expliquerait l'apparition de la même forme dans le Nord de l'Italie. Nous la retrouvons en effet dans un monu- ment tardif de l’église de St. Antoine de Padoue, parmi les em- blèmes du tombeau d'Alexandre Contarini de 1555. C’est de Florence, en tout cas, que ce type s’est propagé dans les pays slaves de l’autre côté de l’Adriatique et peut être ailleurs. La Trinité qui orne le missel glagolitique de Herwoia, de Bosnie, duc de Spalato, que le gouvernement hongrois vient de publier à grands frais, a une origine florentine, comme le démontre M. Wickhoff. Cette repré- sentation tout à fait étrangère à liconographie bizantine, par suite de la mêine influence, a dû passer dans les Bulletin VII 15) Pa 248 RÉSUMÉS manuscrits serbes et bulgares. On la rencontre parmi les peintures du mont. Athos, d’après le témoignage de Didron et, dans les derniers temps, une Trinité du même type a été signalée par M. Brockhaus dans un manuscrit du couvent d’Iviron. Dans les monuments de sculpture si rares dans le monde bizantin, elle n’est pas sans exemples. Le couvent d’Archangelo, pres de Kistagne en Dalmatie la présente sculp- tée au-dessus d’un portail. Les manuscrits italiens ornés de miniatures et datant du XIV° et du XV* siècles, se rencontrent fréquemment dans des couvents d'Allemagne. M. Neuwirth dans un article intéres- sant du Zepertorium, en a décrit toute une série, en Autri- che. Le Musée National bavarois possède une collection d’ini- tiales peintes, découpées dans des antiphonaires italiens du XV° et du commencement du XVI’ s. qui proviennent d’an- ciens couvents aujourd’hui abolis. Cela fait supposer que notre Trinité a pu se répandre en partie par les mêmes voies en Allemagne. Nous la rencontrons dans le Spiegel menschlicher Behaltung, imprimé à Augsburg, en 1470, dans les Libri de- florationum sive excerptionum ac mellflua diversorum patrum, Bäle 1497. Le musee de Munich en expose un exemplaire dans une de ses vitrines; / Anzeiger für Kunde der deutschen Vorzeit en cite un exemple datant de la fin du XV° ou du commencement du XVI s.; enfin, le grand Albert Dürer prend ce type pour modèle dans sa composition des vitraux de la chapelle Landauer, à Nuremberg, de lan 1508. Il n’y a pas à douter qu’en Pologne les choses ne se soient passées de même. Nous ne manquons pas de témoignages histori- ques qui prouvent que les livres manuscrits et illumines, dans les plus anciens temps français et, depuis le XIV s., italiens, etai- ent répandus dans le pays. Les découpures de la bibliothèque de l’Université, avec l’initiale mentionnée, faisaient partie de la collection d’un amateur des environs de Varsovie et il est pres- que certain qu'elles provenaient de différents couvents du Roy- aume de Pologné que le gouvernement russe à abolis, dans les derniers temps. En tout cas les représentations de notre Trinité, RÉSUMÉS 249 toutes rares et exceptionnelles qu’elles soient, se trouvent encore dans des églises situées loin des chemins battus; on signale dans nos montagnes une peinture qui reproduit notre type et date probablement du XVII. siècle. C’est d’une initiale pareille à la nôtre en tout cas que François Skorina a copié sa Trinité dans‘ la fameuse Bible slave imprimée à Prague, en 1519. Les gravures sur bois de cette rareté bibliographique sont généralement attribuées à Ma- thieu Zaisinger, mais notre représentation tranche singulièrement par la maladresse du dessin sur l’ensemble de ces illustrations. M. Vladimir Stasoff prétend qu’elle a dû être dessinée par l’auteur lui-même, supposition qu'un examen attentif confirme pleinement. On n’a qu'à comparer cette composition en détail avec l’initiale que nous publions, pour se convaincre qu’un original italien lui a servi de modèle!) C’est le type de la Majestas Domini, entourée d’anges, avec les mêmes attributs et les mêmes motifs de draperie. (On pourrait supposer que Skorina a rencontré un de ces manuscrits italiens dans un des couvents de Pologne ou de Bohème, dont la Trinité l’a frappé et qu'il a copiée pour son ouvrage. La récente publication, par M. Schlapkine, des documents qui établissent que notre auteur a acquis son doctorat en médecine, à Padoue, en 1512, prou- verait qu'il a pu faire son dessin en Italie. C’est par l’entremise des miniatures italiennes par conséquent que ce type a été transmis aux Slaves du Nord aussi bien qu’ aux Slaves du midi. La migration du second type que nous appellerons géo- metrique est toute differente. Apparu dans les illustrations des livres d’heures francais, c’est par l intermédiaire direct de ces derniers qu’il a passé chez nous. Le petit livre de Thielman Kerver de la bibliothèque de Dziköw est un in-8° imprimé sur vélin et richement orné de gravures sur les marges et dans le texte. Il eut 11p79/fig02. 2% 250 RÉSUMÉS deux possesseurs, au XVII s.: Boguslas Zenowicz, castellan de Polock et Siméon Sanguszko, palatin de Witebsk; tous les deux, premiers dignitaires de cette province de la Russie Blanche qui avait été alors récemment conquise A la ei- vilisation latine. L’un et l’autre descendaient d’anciennes familles du pays et ils étaient les premiers de leur nom qui eussent embrassé le catholicisme. Ce livre de prière constituait pour les convertis comme un gage des convictions nouvelles et de tout un ordre d'idées qu’elles entraînaient avec elles. C’est pourquoi il avait pour eux un prix inestimable. Zenowiez le portait sur lui dans toutes ses campagnes mili- taires et c’est en tombant sur le champ de bataille de Cho- cim, en 1621, qu'il en fit don à Sanguszko, son meilleur ami. Ce dernier le garda toute sa vie, fit ajouter au vélin des heures quelques feuilles de parchemin et y écrivit, suivant l’ancien usage, la généalogie de sa maison dont a profité le d’Hozier de la Pologne, Niesiecki. Il l'appelle libellus anti- quitate clarus, il le lègue à son fils aîné, et, ce qui est plus intéressant, il dessine de sa propre main sur ses cartes blanches, d’après quelques estampes du temps, les deux saints qui lui inspirent un culte particulier: Ste Madeleine, la péche- resse et St. Siméon, son propre patron. Ces dessins à la plume portent l’inseription: per me 8. Sanguszko delineatae, 1626. L’importance toute particuliere de ce petit livre pour son dernier possesseur est confirmée dans un discours funèbre que le Jésuite Mokrski a prononcé à son enterrement. Ce dis- cours publié à Wilna, en 1639, nous décrit notre livre en détail, d’une manière ne laissant aucun doute sur son identité; il ajoute avec cela, que le prince s’occupait spécialement de pemture et de gravure dans ses moments perdus, qu'il pei- gnait des tableaux d'église et gravait des images de dévotion. Comment supposer que chérissant tant ce don d’ami et copiant lui-même d’autres gravures, l’idée ne lui soit venue de faire une copie de notre Trinité. Il a dü la graver à son tour et a distribué ses copies parmi ses proches et amis. Dans nos petites églises ruthènes nous trouvons des icônes qui repro- RÉSUMÉS 251 duisent le type de la Trinité des livres d’heures avec une exactitude telle que ses inscriptions latines sont reproduites mot à mot, en slave!). La bibliothèque de l'Université de Breslau possède un tableautin avec la même représentation, dont la provenance polono-ruthenienne nous paraît certaine et où, tout en introduisant des modifications de détail, on a gardé le texte latin des inscriptions?). Toutes ces peintures datent du XVII‘ s., c’est-h-dire de l’époque pendant laquelle l'influence de l’Ocei- dent sur l'Orient était la plus forte et la propagande catho- lique sur les confins des deux mondes, la plus intense. La formule théologique inscrite sur les médaillons qui accompagnent le triangle de la Trinité semble confirmer le fameux filioque qui constitue la principale différence dogmatique de l’église la- tine et grecque. Elle a dû contribuer le plus à la propagation de ce type dans les pays de l’Union religieuse des deux égli- ses et au moment où cette dernière faisait ses conquêtes. La collection Paschkoff de Moscou possède plusieurs tableaux de même genre, et les savants russes sont d'accord que, tout en se rapportant aux cultes des différentes sectes qui minent l'église officielle de Russie, elles ont une origine occidentale et latine et sont contraires à la tradition orthodoxe. Il paraît qu'en Occident, en dehors des livres d'heures, ces représenta- tions n'existent plus; elles ont dû subir la proscription de l'eglise qui s’adressait en général aux trinités à trois visages. Mais ce n’est pas le concile de Trente qui les a proscrites, comme le croit M. Wickhoff. Nous ne connaissons que les bulles d’Urbain VIII, de l’année 1628, et de Benoît XIV, de 1745, qui ordonnent leur destruction. Si ces réprésentations se sont conservées sur les frontières de l'Est, c’est que l’oppo- sition orthodoxe leur donnait là une signification à part. L'auteur avoue, que la notice présente, pour laquelle les sources citées dans le titre on servi de point de départ, de- manderait une revision plus détaillée par rapport aux origines 1) Cf. Comptes-rendus de la Commission de l'Histoire de l'Art, I. vol. p. 44. fig. 1, 2. 25. vol, p.285, fig. 4. 252 RÉSUMÉS primordiales du premier des types mentionnés. L'étude de M. Pokrowsky de St. Pétersbourg sur le même sujet est restée inconnue à l’auteur. 51. — L. Lerszy. Pacyfikat sandomierski oraz ztotnicy krakowscy drugiej potowy XV stulecia. (La croix reliquaire de Sandomir et les orfevres de Cracovie, dans la seconde moitié du XV: siecle). Comptes-rendus de la Commission de l’histoire de l’art: 5° volume, 2% ]i- vraison, p. 87 — 103, avec 4 gravures. L'église collégiale de Sandomir possède une croix-reli- quaire d'argent doré, haute de 80°, avec une parcelle de la vraie croix, dans le style gothique flamboyant du XV° siècle (fig. D. M. Euszezkiewiez, le premier, a examiné cet objet d’art et en a reconnu la haute valeur. Aussi c’est d’après les notes qu'il a bien voulu communiquer à l’auteur que cette étude a été faite. Une ornementation gravée décore la surface à quatre compartiments, en forme de feuille, du pied de la croix. Elle se compose de feuillages de chêne avec des glands, des chardons, des feuilles cordiformes allongées, enfin d’un motif à écailles. En outre on y remarque divers blasons: l'aigle de Pologne, le Cavalier de Lithuanie, les armoiries de Hongrie- Anjou, la croix des Jagellons à double traverse. Au dessus des écussons de Pologne et de Lithuanie deux cartouches représentent le blason nommé Debno, aceol& au blason Habdank, sur l’un des cartouches, et isolé, sur l’autre. Au point d’intersection des bras se trouve une chapelle gothique avec des figurines de saints coulées. Les bras eux- mêmes sont terminés en triangle, à bords concaves entourés d’une dentelure coloriée, à fleurs. Les fleurs qui se trouvent aux angles sont d’un modelé exquis et décèlent un sentiment très délicat des formes. Ces fleurs sont reproduites épanouies. Au centre même de la croix se trouve l’osculatorium renfermant la parcelle de la vraie croix. Sur les côtés de l’os- eulatorium on voit les symboles des quatre évangélistes. Ils sont RÉSUMÉS 253 entourés par une dentelure gothique ornée de lys et de roses des champs. Sur les branches de la croix-reliquaire on remar- que des émaux et sur la branche inférieure un bas relief re- présentant l’Annoneiation de la Sainte-Vierge. Le côté posté- rieur de la croix présente une surface unie sur laquelle courent ae légères gravures à motifs végétaux, rappelant le genre persan. La beauté rare et indiscutable de ce reliquaire consiste surtout dans le goût irréprochable apporté à l’exécution de ses détails, et dans l'harmonie des couleurs qui résulte de l’heureux mélange des éléments dont il a été composé: l'or, les émaux, les pierres précieuses et les coraux rouges. Mais sa construction n’a pas été faite d’une manière habile et logique. Il est trop étendu; la petite niche qui est située au-dessous de la châsse centrale est inutile, le dessin architectonique est trop nu et ne correspond pas à l’ensemble de l’ouvrage; la variété des formes dans les noeuds qui limitent la chässe centrale fait un mauvais effet; la branche inférieure est trop étroite, enfin; la base n’est pas assez proportionnée à la dimension de la er ix entière. Tels sont les côtés défectueux de cette oeuvre d’art si remarquable d’ailleurs. Emaux. — Les plaques émaillées qui ornent chacun des quatre bras de la croix sont en argent doré; elles ont 2° d’épais- seur. Elles ont la forme d’une rose à cinq feuilles (voir fig. 3 et 4) dont les pétales sont encadrés dans un dessin gothique, le centre est rempli par des scenes de la passion: La Flagel- lation, le Portement de la Croix, le Crucifiement, la Descente de la Croix. Les émaux de basse taille que nous admirons ici ont été obtenus de la manière suivante: l'artiste a creusé un fond uni sur lequel font saillie des rameaux (vrilles) tracés en lignes minces, recourbées, terminées par des points. La surface, ainsi préparée, a été couverte d’un émail bleu à nuance ultramarine translucide, en sorte que les guillochis du fond apparaissent à travers la matière transparente et en augmentent l'effet. La couche vitrifiée présente une surface très unie. Les petits trian- gles de feuilles de roses près du contour extérieur sont déco- 254 RÉSUMÉS : rés d’un semis de fleurs non émaillées, en or; ils sont emplis d’un émail à nuance rouge-brique alternant avec une nuance vert-émeraude. Les contours des scènes représentées sont pro- fondément accusés et les creux ainsi obtenus par le burin out été remplis d’un émail vert. Le coloris des plaques émaillées est au plus haut point harmonieux et réussi. La disposition des couleurs est des plus heureuses. Les nuances bleues qui avoisinent les nuances plus vives des motifs ornementaux donnent à ces émaux un ton sérieux, vraiment dans le style de l’époque gothique. Le fond de la plaque du Crucifiement a une nuance violacée; cette teinte n’a probablement pas été donnée acci- dentellement, mais au contraire on a sans doute voulu, par ce coloris sombre et peu transparent, produire un effet de mé- lancolie et de gravité. Ce violet de l'émail, et les guillochis du fond dècèlent la fin du moyen-äge, c’est-à-dire le XV® siècle. Le coloris, les matériaux employés et la manière dont on les a ordonnés nous font attribuer notre reliquaire à l’art italien; mais le style des accessoires est bien local, bien cracovien. La figure 3° nous montre la plaquette du bras supérieur de la eroix-reliquaire; elle représente le Christ en croix. La figure 4° reproduit la descente de la Crrix. Le style des plaquettes émaillées est parfaitement en rapport avec celui du reliquaire. Le dessin des figures est net, plein, faisant vigoureusement ressortir les personnages; la re- tombée des draperies est naturelle, quoique cependant les plis soient un peu épais, sans être trop anguleux. C’est aussi vrai- semblablement la même main qui a ciselé l’ecusson du piédes- tal du reliquaire. Le corail, comme nous l’enseignent les inventaires, ri- valise encore avec l’ambre dans les ornementations, en Pologne, au XV® siècle; mais, pendant la renaissance, l’ambre est dé- troné et le corail le remplace victorieusement. Les orfèvres eracoviens, ainsi que le prouvent, non seulement les oeuvres qu'ils nous ont laissées, mais encore les registres des archives, RÉSUMÉS 255 font alors des croix-reliquaires ornées de coraux, comme celle de Sandomir, comme elle présentant des couleurs chaudes, écla- tantes, en opposition avec les couleurs plus sombres des émaux et des pierres couvrant le centre de l'objet de l’art. Elles aceu- sent d’ailleurs l'influence italienne sur les orfevres de Cracovie. Les pierres serties en cabochon qui, çà et là, sont ineru- stées dans la croix sont des saphirs vrais ou faux; elles ont des teintes absolument semblables à celles des émaux. Les qualités stylistiques du reliquaire le font classer parmi les productions du XV* siècle; sa structure semblerait indi- quer une époque bien postérieure, précédant toutefois celle de Wit Stwosz. Le caractère spécial qu'imprima Wit Stwosz (Stoss) aux compositions plastiques de son époque, à Cracovie, carac- tère que l’on retrouve dans la composition figurative et dans les ouvrages architectoniques, consiste surtout, et cela d’une manière frappante, dans la conception des aiguilles et l’emploi exagéré des ares en talon. Or nous ne trouvons aucun motif de ce genre dans notre croix, aussi fautil en induire qu’elle a été faite à une date antérieure. Il est à peu près certain que l’un des donateurs du reliquaire fut Zbigniew Olesnicki, de la maison Debno, neveu du fameux cardinal, et chanoine lui-même à Sandomir en même temps que vice-chancelier de la Couronne (1472—1475). Cette période de temps s'accorde du reste complètement avec le style de l'ouvrage. Il nous a été impossible de découvrir le nom du second douateur, appartenant aussi à la même maison Debno, mais d’une branche n’ayant pas le blason Habdank. Nous ne pou- vons que faire de vagues conjectures. Liste des orfèvres de Cracovie, dans la seconde moitié du XV° siècle. Cette liste donne dans sa première partie les noms dans l’ordre alphabétique. Dans sa seconde partie, elle les énumère dans un ordre chronologique: elle reproduit l'original des archi- 256 RÉSUMÉS ves, c’est-à-dire la liste des morts de la corporation religieuse des orfèvres qui a eté dressée en 1478. Elle cite environ cent cinquante noms d’orfevres, indique la situation qu'ils avaient dans la corporation, fournit des ren- seignements sur leurs travaux, en un mot, constitue un tableau complet de ce corps de métier, à Cracovie, à cette époque. La famille des Stwosz (Stoss) occupe la première place dans cette liste. Le lieu d’origine de cette famille, célèbre dans l'histoire de l’art, est Haröw, ainsi que lindique une note du manuscrit. Ce Haröw est fort probablement un petit village de Transylvanie nommé Harro. C’est aussi sans doute à cause de cette provenance que les fils de Wit Stwosz revinrent se fixer parmi les Saxons de Hongrie et de Transylvanie, à Me- diasch, Schässburg et Beregszasz. Un document concernant Wit Stwosz et rapporté en entier, le nomme ,Magister Wittus Alemanus de Norimberga“; ce document prouve sa nationalité allemande et sa qualité de bourgeois de Nuremberg. Il met fin à la longue discussion qui s’est élevée au sujet de l’origine des Stwosz. Cracovie n’a pas été leur patrie, c'est dans un hameau transylvanien qu'ils sont nés, et c'est à Nu- remberg qu'ils ont fait leur éducation artistique. Mathieu Stwosz, Stoss où Schwob, orfèvre, arrive à Cra- covie en 1482 et s'intéresse aux affaires de son frère, Wit, le sculpteur. Dans sa corporation il jouit d’un considération mar- quée, Car, en quarante ans, il est appelé aux fonctions de doyen une quinzaine de fois, honneur qui ne fut accordé à aucun autre des orfèvres de ce temps. Le testament de Mathieu que la liste reproduit in extenso, nous apprend qu'il était &che- vin supérieur et riche bourgcois De sa première femme, il eut trois enfants: Catherine, Stanislas, moine de l'ordre des Augustins, à Cracovie, et Valentin, orfèvre. Sa seconde femme, Madeleine, lui donna deux filles, Hedwige et Anne. Il mourut en 1540. Auquel de ces orfèvres cracoviens, mentionnés dans la liste en question, devons-nous le reliquaire de Sandomir? Il serait difficile de faire une désignation exacte. Cependant une RÉSUMÉS 257 particularité permet une supposition plausible: en 1478, Jacques de Debno, palatin de Sandomir, signe un certificat fort élogieux, accordé par l’évêque Jean de Rzeszöw, à l’orfèvre de Cracovie, Jean Glogier. or Ro) — W. Gersox. Przywilej opatowski. (Le Privilége d’'Opatôw,). Comptes -rendus de la Commission de l'Histoire de l'Art. 5° volume, 2° livraison p. 104-106, avec 1 planche en chromolithographie. Cet acte de donation, sur parchemin d’un tres-grand for- mat, est conservé dans le trésor de l’église collégiale d’Opatöw. Il a été dressé en 1519 par Christophe Szydlowiecki, Chance- lier de Ja Couronne de Pologne. Il est orné de miniatures que reproduit la planche annexée à leur description. La figure I explique les details de la planche. Ce document était de di- mension trop considérable pour pouvoir être intégralement donné en facsimile. Aussi a-t-on dû se contenter d’une repré- sentation fragmentaire des miniatures. Sous le N°. 1 figure la colonne de gauche; sous le N°. 2, celle de droite; une partie du frontispice porte la N°. 3, et nous voyons sous le N°. 4 des motifs de l’ornementation qui couvre le verso du parchemin. Le Privilége a 331/, pouces polonais de longueur, et 26, de largeur. Le cadre formé par les miniatures est ouvert en bas; ıl entoure exactement le document sur les trois autres côtés. La colonne de gauche a, pour ainsi dire, deux étages. A l'étage supérieur, dans un médaillon circulaire, on voit saint Martin, patron de la Collégiale d’Opatöw, montant un cheval blanc. Le saint est revêtu d’une armure Maximilienne; il porte une couronne de prince qu'ombrage un panache de plumes d’autruche blanches. A ses côtés, sur le gazon, est un men- diant accroupi, de formes beaucoup plus petites proportionnel- lement, d’après l’usage constant du moyen-âge, et le saint coupe avee son glaive la moitié de son manteau. A gauche, au-dessous 258 RÉSUMÉS des pieds du cheval richement caparaçonné, on lit l'inscription suivante: Sanctus Martinus Patronus Eclie Opatowien. La partie inférieure de la miniature nous montre le chancelier Szydlowiecki a genoux et priant. Il porte une ar- mure d'argent; sa main droite tient Ja hampe d’un grand étendard, cette hampe touche à terre; sur l’étendard on voit l’eeusson de la famille des Szydlowiecki, l’,Odrowaz“. — Ce blason avait été orné d’un dragon, décoration d’un ordre fondé ) par l’empereur Sigismond et décerné à Szydtowiecki. — Le même blason se trouve encore sur un cartouche situé aux genoux du gentilhomme en prière; ce cartouche empiète légè- rement sur une bande pourpre qui termine cette colonne de la miniature. L'auteur rapporte, d'après Grabowski, les noms des pein- tres cracoviens des premières années du XVI° sieele; il cite des exemples de peintures en miniature exécutées en Pologne: il compare le visage de Szydiowiecki, dans la miniature que re- produit la fig. 2 et qui a tout le caractère d’un portrait d’a- pres nature, avec le visage du même Szydiowiecki de la statue de bronze qui décore son tombeau à Opatow (fig. 3), et il conclut que la miniature tout aussi bien que le document ont dû être exécutés sur place, que le peintre miniaturiste a probablement séjourné à Sandomir, lieu où il suppose que ce travail a été fait. Par la disposition seule de cet ouvrage on peut constater, non seulement l'expérience et l’habileté de main dans ce genre d’ornementation artistique, mais encore une science consommée jointe à un soin méticuleux; observation que vient encore confirmer la décoration artistisque du verso du parchemin. La différence entre les ornementations du recto et du verso de ce parchemin est des plus curieuses. Au recto c’est le style go- thique naturaliste, comme on le voit dans le manuscrit cracovien de Behem; au verso, nous sommes en pleine renaissance. Les figures sont bien dessinées, les draperies sont d’un fini complet, RESUMES 259 et, dans le froissement de leurs plis, présentent tous les caractères du style de l’époque à laquelle elles appartiennent. 03. — W. Euszezxiewicz. Sprawozdanie z wycieczki naukowej w lecie 1891. (Compte-rendu de Vexcursion scientifique exécutée pendant l'été de 1891, sous la direction de M. Lanisras LuüszezKiewicz). Comptes- rendus de la Commission de l'Histoire de l’art, 5-e vol., 2-e livraison, in 4°, p. 107—125, avec 15 gravures. L'auteur, qui a dirigé les élèves de l'Ecole des beaux- arts de Cracovie dans le voyage qu'ils ont fait pendant leurs vacances, voyage accompli aux frais du Ministère de l'Instru- etion publique et dans le but de recueillir des dessins des mo- numents et objets d’art, expose les résultats de l'expédition et les fait suivre d'observations sur les oeuvres artistiques exa- minées. On a visité les villes galiciennes de Tarnöw, Rzeszöw, Niepolomice, Przeworsk, Æancut, Jaslo et leurs environs.— Le présent compte rendu n’a trait qu'aux trois premières de ces localités, et, en ce qui concerne Rzeszöw, il ne fait aucune mention des oeuvres d’art juives. (Cette lacune sera comblée dans la prochaine livraison des Comptes-rendus de la Commis- sion de l’histoire de l’art, où l’on trouvera le complément du travail de M. Euszezkiewicz sur les quatre dernières villes. D’après la disposition des rues et places ainsi que d’après la topographie du lieu, l’auteur voit, dans le Tarnöw actuel, ancien plan de la ville, tel que le traça le chef de la mai- son de Leliwa comes Spicimir, en 1330; cette fondation fut faite selon le droit de Magdebourg. La cité était autrefois entourée de murs fortities dout il reste à peine, ca et la, quelques traces douteuses. La route commerciale qui de Cracovie se dirigeait vers la Ruthénie passait par Tarnöw, le traversant de l’ouest à l’est, en laissant de côté la place du marché (Rynek), vaste et assez régulièrement construite. Au milieu de cette place s'élève le vieil hôtel-de ville (ratusz), construction en brique surmontée d’un attique avec couronnement dans le même genre 260 RÉSUMÉS que celui dont on décora la Halle aux draps (Sukiennice) de Cracovie, vers 1550. Il est probable que le ratusz de Tarnöw fut restauré à cette époque et transformé: l’ancien bâtiment go- thique se changea en monument du style de la renaissance; l'italien Villani y ajouta un magnifique portail et les fenêtres s’ornerent de croisillons de pierre. C’est alors qu'on éleva le beffroi avec son balcon pour le guetteur, au sommet. Parmi les maisons de la place quelques-unes seulement ont conservé le style du XVII® siècle; elles possèdent une galerie à arcades au rez-de-chaussée. Une série de ruelles étroites et sombres aboutissent au Rynek et sont habitées par les juifs; c’est l’ancien quartier juif. La synagogue n’a aucun caractère artis- tique, mais une maison est fort intéressante: le premier étage est en encorbellement sur des arcades. Non loin de la place dont elle est séparée par l’espace étroit qu’occupait l’ancien ei- metière, la cathédrale nous montre une de ses faces latérales ; c'était autrefois une église collégiale. Ce monument primitive- ment bâti en brique, dans le style gothique, a beaucoup perdu de son caractère originel. Un tour quadrangulaire s’eleve sur sa façade. L'intérieur, à une seule nef d’abord, est aujourd’hui à trois nefs: les parois primitives ont été converties en arca- des et l’on a ajouté des murs fermant les bas-côtés. Le choeur a encore sa voute gothique de la décadence, et les portails sculptés indiquent, comme date de la construction de l’église, la fin du XV siècle. L'auteur décrit avec soin le portail mé- ridional dont il joint un dessin au texte (fig. 2 p. 110). Tout à côté de la cathédrale, on remarque une petite maison à un étage; c’est l’ancienne école. Elle possède des portails fort bien conservés, et les pierres qui composent les jambages des fenêtres sont dans le style du commencement du XVI° siècle. Dans le vestibule intérieur on peut admirer un plafond en bois très élégamment découpé. L'auteur attribue la construction de cette école au prêtre Jean Michalowski, en 1523. La fig. 1, page 108, représente une porte du vestibule. Dans la cathédrale se trouve le superbe tombeau des Tarnowski, seigneurs de la ville, ainsi que celui de Jean RÉSUMÉS 261 Ostrogski, mort en 1630. Le compte-rendu passe sous silence la dernière oeuvre due au ciseau de Jean Pfistrer, il ne s’ar- rête pas non plus à l’énorme monument funèbre de l’hetman Jean Tarnowski et de son fils, Christophe, travail de Jean- Marie Padovano: ces deux ouvrages ont été reproduits mainte fois; il s'occupe spécialement de trois autres tombeaux en pierre, de proportions moindres, dans le style de la renaissance. Le plus ancien des trois est celui de la mère de l’hetman Tarnowski, Barbe de Roznow, décédée en 1517. L'auteur y voit le produit d’un imagier local qui ne savait pas encore se servir heureusement des formes du style de la renaissance. Le tombeau pèche par le manque de proportions architecto- niques. Le couronnement du monument est représenté fig. 3. page 112. Le tombeau que l’auteur a décrit ensuite et qui a été élevé au père de l’hetman et au frère de ce dernier, mort en 1515, a été exécuté par un artiste italien. L’auteur pense que le tombeau de la femme de l’hetman, Barbe de Tenezyn, morte en 1521, oeuvre remarquable, en pierre ineru- stée de marbre, par endroits, est dû au fameux architecte ita- lien, Barthélémy Berecei; les lignes du monument et l’expres- sion de la statue de la défunte reposant sur le sarcophage ont déterminé cette attribution. L’auteur termine cette revue des tombeaux par quelques renseignements sur le rôle des artistes italiens à la cour de Sigismond I., roi de Pologne. L'auteur a remarqué, à l’hôtel-de-ville de Tarnöw, une aiguière en étain fabriquée à Dantzig, en 1639, un glaive et des hallebardes. Il a aussi été particulièrement intéressé par la collection d'objets d’art religieux que le musée diocésain de Tarnöw a recueillis dans les églises de la contrée. L’excursion scientifique a été dirigée vers quelques-unes de ces églises en bois, non loin de Tarnöw. Ces modestes édifices renferment plusieurs très beaux spécimens des ouvrages artistiques des maîtres indigènes, au XVI et au XVII siècles. Il faut signaler surtout des tra- vaux de serrurerie, de charpente, de menuiserie, dans un genre peut-être uu peu rustique, mais à jolis motifs orientaux. A Strzyszöw on a découvert un curieux portail en bois portant la date de 1517, 262 RÉSUMÉS avec le nom du maître qui a bâti l’église, et des stalles ornées du blason ,Leliwa.“ Il résulte de ces recherches artistiques faites à Tarnöw et dans les environs que l’art y a été prinei- palement en honneur à l’époque des Tarnowski et des prinees d’ Ostrog, c’est-à-dire aux XV° et XVI° siècles et pendant les premières années du XVII. Les principaux monuments qui subsistent encore peuvent se classer de la manière suivante: 1°. Les oeuvres des artistes indigènes (les portails de la collé- giale, le tombeau de Barbe de Roznöw, quelques tableaux con- servés au musée diocésain et à l’église de Zablocie); 2°. Les oeuvres des artistes italiens établis à Cracovie et celles du sculp- teur de Breslan, Jean Pfistrer (tombeaux des Tarnowski et des Ostrogski, dans l’église paroissiale); 3°. Les objets dus à lindu- strie artistique des vassaux et serfs de la maison de Tarnôw, objets à type rustique tels que: des ferrures de portes, des heurtoirs, des flambeaux en fer ciselé, des stalles, des portes seulptées. Cette industrie florissait principalement au XVI siècle; elle disparaît plus tard. Dans leur visite à Niepolomice, les élèves de l'Ecole des Beaux-arts se sont uniquement occupés de deux chapelles construites à côté de l’église paroissiale, l’une par Jean Bra- nicki, en 1590, l’autre par Stanislas Lubomirski, en 1640. Ces deux personnages étaient intendants des domaines de la Cou- ronne. La première de ces chapelles a particulièrement inte- ressé le rédacteur du compte-rendu : elle est en style de la Re- naissance et contient le magnifique tombeau de Grégoire Bra- nicki, et de sa femme Catherine de Kottfiez, (fig. 5, 6, 7, p- 116,117.). Il croit que Santi Guci, artiste italien, fixé à Cra- covie, vers la fin du XVI siècle, est l'auteur de ce monument. La ville de Rzeszöw, sur la ligne du chemin de fer de Cracovie à Léopol, appartenait autrefois à la famille de Rze- szöw, (les Rzeszowski); elle passa ensuite aux Ligeza, puis enfin aux Lubomirski, de la branche dite de Rzeszôw. Cette localité n’eut jamais de patriciat indigène. Elle est surtout habitée par des juifs et possède des synagogues intéressantes Dans l’église paroissiale, on voit plusieurs RÉSUMES 263 tombeaux du style renaissance fort remarquables, surtout celui qu’un architecte italien éleva, vers la fin du XVI° siècle, pour les membres de la maison de Rzeszöw; les statues de guerriers et de femmes qui le décorent sont d’une facture magistrale (fig. 8. à 14. pag. 119. à 125). On admire, dans l'église des Bernardins, les monuments funèbres des Ligeza: ils sont en albâtre; on les doit à un artiste du commencement du XVII: siècle. M. Buszezkiewiez, s'appuyant sur un plan de la ville, de 1762, trouvé aux archives de la ville, nous apprend que Rzeszöw n'était pas une place forte, n'avait pas d'enceinte fortifiée. Cependant la ville était défendue par un château fort muni de fortifications à la Vauban qui, avec de légères modifications, s’est conservé jusqu’à nos jours. Ce sont les Ligeza qui l’élevèrent au commencement du XVII siècle. Au XVIII siècle les Lubomirski le firent embellir magnifi- quement et le transformèrent en une luxueuse résidence sei- gneuriale. Un petit palais d'été, dépendance du château, dans le style rococo, subsiste encore; l’auteur termine la première partie du compte-rendu en le décrivant, réservant ses obser- vations sur les synagogues juives pour la prochaine livraison de son travail On y trouvera encore les notes recueillies à Æañcut, Przeworsk et Jasto et quelques illustrations ayant trait à la première partie. 54. — F. Bosrer. Inwentarz obrazöw polskiego zbioru z roku 1780 (In- ventaire des tableaux faisant partie d’une collection polo- naise en 1780). Comptes-rendus de la Commission de l'histoire de l'art 5° vol., 2° livraison p. 126-1928. Dans le manuserit n° 451 de la bibliothèque Ossolinski, à Léopol, se trouve, à la date de 1780, le catalogue des ta- bleaux appartenant autrefois à la bibliothèque de Stolec. L'édi- teur suppose qu'il s’agit ici de la bibliothèque de la maison Czacki, à Sielce Bulletin VII 3 RESUMES DD = - ee La bibliothèque de Sielce possédait plusieurs oeuvres de prix. Dans le catalogue nous lisons des noms celèbres et, entre autres: Rubens, Van Dyck, de l'Ecole flamande; Jean de Liévens et Salomon Koninck, élèves hautement estimés de Rembrandt; Abraham van Diepenbeck qui imita la manière de Rubens; Jacques Courtois, dit le Bourguignon, célèbre peintre de batailles d’une époque postérieure; La Tour, le fameux maître pastelliste. On y voit encore: Emmanuel de Will et Brant, artistes peu connus, et, enfin, les noms de plusieurs pein- tres qui nous intéressent tout particulièrement: Simon Orzecho- wiez dont Rastawiecki cite 278 tableaux; Sylvestre Myris; Joseph Wall, élève de Bacciarelli; le Français Louis Marteau, établi à Varsovie et peintre de la cour du roi Stanislas Augu- ste, excellant dans les pastels et les miniatures sur parchemin; Antoine Albertrandi frère de l’évêque historien, et, comme le précédent, peintre de la cour royale. 55. — L. Lerszy. Sprawozdania z posiedzen Komisyi historyi sztuki za ezas od I stycznia do 3! grudnia 1891. (Compte-rendu desséances de la Commission de l'Histoire de l'Art, du I-er janvier au 31 décembre 1891). Comptes-rendus de la Commission, 5-e vol. 2-c livraison, p. XIII-XXXI. Parmi les communications qui ont été faites à la Com- mission, une des plus importantes a été celle de M. Alfred. Römer sur l’histoire de l’école des beaux-arts de Wilna. Après la mort de Stanislas Auguste, les trois universités polonaises de Wilna, Varsovie et Cracovie, héritières de la tradition artistique et des goûts de ce prince, résolurent de le remplacer dans son rôle de protecteur des arts. A cet effet, on créa des chaires spéciales consacrées à l’art. La première université qui s’engagea dans cette voie fut celle de Wilna. Dès la fin du XVIll-e siècle, le célèbre professeur François Smuglewiez y commence son enseignement, tandis que ce n’est RÉSUMÉS 269 qu'en 1818, que les universités de Varsovie et de Cracovie on vu s'établir leur section des beaux-arts. Nous n'avons que des renseignements peu précis sur les origines de l’école de Wilna. En 1798, le peintre Jean Ru- stem est nommé professeur adjoint à la chaire de peinture dont Smuglewiez est titulaire. En 1809, Rustem succède à ce der- nier et occupe ses fonctions jusqu'en 1832, c'est-à-dire jusqu'à la fermeture de l'Université. Cet artiste fut, avec le graveur Joseph Saunders (né à Londres, en 1773; mort en Italie, en 1830) chargé du cours de gravure, l’äme de l’école de Wilna. En 1807, on appela à Wilna l'Italien Roman Giovanni di Pieve Tessino nel Tivoli, imprimeur en taille douce. L'école comptait alors comme professeurs, outre ceux dont nous ve- ons de parler: Michel Podolinski, peintre et dessinateur; Ca- simir Jelski, sculpteur; Michel Schultz sculpteur, originaire de Mehlsak, en Warmie. M. Römer a parlé ensuite de l’organisation des cours, des collections, des élèves et de leurs travaux. M. Euszezkiewiez a rendu compte de l’excursion qu'il a faite aux environs de Krosno, Sanok et Dobromil, il met sous les yeux de ses collègues des dessins représentant des monuments qui se trouvent dans l’église des Franciscains de Krosno et sont dus au ciseau des sculpteurs Jean Marie Pa- dovano, Lugano Reitino. de Cracovie, et Jacques Trwaly, de Léopol. Au delà de Rzeszöw, vers le sud, on ne rencontre plus que des oeuvres des sculpteurs de Léopol. Le marbre fait place à l’albâtre à deux nuances, clair ou foncé. M. Stanislas Tomkowiez a ajouté quelques observations personnelles au travail de M. Puszezkiewiez sur l'architecture des plus anciennes églises franciscaines, en Pologne. (176 p. XXVII planches). Il a pu se convaincre que la salle du cloître de Nowy-Sacz que les règlements du couvent ne permettent pas de visiter n’est que le prolongement de la partie de l’église gothique pres de l'entrée principale. Les fig. 15 et 16 repré- sentent cette salle du rez-de-chaussée du couvent, en section verticale et en projection. pk 266 RÉSUMÉS M. Euszezkiewiez a donné lecture d’un petit travail sur „Les entrelacs et croisements des grilles de fer dans les monuments cracoviens du XVI-e siècle.) Les principes de con- struction de ces grilles sont les suivants: sur les montants de fer formant cadres, on fixe à l’aide d’attaches de fer le dessin composé de fils et de baguettes de fer. Le centre de la partie latérale de la grille de la chapelle Sigismond, dans la cathé- drale de Cracovie (fig, 17 et 27.), est formé par une seule tige de fer de 7 m. de longueur sur 0.012 du diamètre. Le secret de tresser un dessin avec une tige ayant une telle dimension consistait surtout à bien dissimuler les soudures. Cette tige n’est pas en effet d’un seul morceau, elle est composée de piè- ces ayant environ 80 cm. de longueur et fort habilement sou- dées ensemble. M. Adalbert Grerson a fait une étude sur la manière de porter, en Pologne, le bouclier rond connu sous le nom de bouclier ture, et sur l'origine de ce bouclier. Les fig. 18 et 19 représentent ce bouclier vu de côté et la face intérieure du même bouclier. Au centre nous voyons une sorte de cous- sin aux quatre angles et au milieu duquel se trouve un anneau. Dans le dessin de Dürer représentant un Tartare, ce bouclier est suspendu par une lanière de cuir. Le portrait de Jean Sapieha (mort en 1664) que reproduit la fig. 21, nous montre le bouclier rond attaché sur le dos par deux courroies qui viennent se croiser sur la poitrine et qui traversent deux bou- cles ornées de pierreries. Le bouclier ainsi porté, avec ses cour- roies se croisant, pouvait, avec la plus grande facilité, être tout aussi bien ramené sur le bras gauche, en cas de défense, que rejeté sur le dos pour la marche. Le nom seul de „bouelier turc“ indique la provenance de cette armure. M. Euszezkiewiez, commentant la planche III. de M. Slawomir Odrzywolski, représentant une porte du château de Wisniez, a établi que cette porte appartient à la colossale forteresse qu’eleva à Wisniez Stanislas Lubomirski, mort en 1649, seigneur de Wisniez et de Jaroslaw, palatin de Ru- hénie, staroste de Cracovie, général des armées du roi etc. RÉSUMÉS 267 ete. Cette porte est composée d’un mur percé de trois baies; elle est placée en retrait des escarpes des fossés. La baie principale, centrale, est d’une construction assez anormale. Elle a 3 m. 60 de hauteur, à la clé, sur 2.40 de largeur. Cette ouverture inusitée était nécessitée par la dimension des caro- sses alors employés en Pologne. La planche XIV, d’après un dessin de M. Odrzywolski, nous montre la porte du cimetière de Niepolomice, sur la Vi- stule, porte qui s’ouvre dans le mur entourant le cimetière paroissial, à côté de l’église. C’est probablement l’ancienne porte-du presbytère aujourd’hui disparu qui jadis s'élevait sans doute à cet endroit. Elle est en pierre de Pinezöw, dans le style de la renaissance, et d’un travail merveilleux. M. Eusez- kiewiez suppose qu’elle fut construite à l’époque ou Grégoire Branicki (f 1595) était staroste de Niepolomice. M. Sfawomir Odrzywolski a signalé un poële en faïence que l’on peut voir à Glebowice, près de Cracovie; il date 1647. Ce potle est recouvert d’un dessin décoratif légèrement er relief, blanc, sur fond bleu-marine. (p. XXV. fig. 22). M. Fuszezkiewiez, à l’occasion de quelques dessins re- produisant les constructions de Kalwarya, soumis à l’Académie par M. Odrzywolski, a donné quelques éclaircissements au sujet des bâtiments de ce monastère qu'il attribue aux archi- tectes Jean Marie Bernardoni, constructeur de l’église Saint Pierre, à Cracovie, et Paul Baudart, Belge. Le plus ancien bâtiment de Kalwarya, élevé à l'époque de Michel Zebrzydo- wski, est la chapelle du Crucifiement, située au sommet de la montagne. Elle date de l'an 1600 (fig. 23). La facade est dans le style de la renaissance transitoire et déjà presque ba- rocco. Les portes latérales rappellent les portes de St. Pierre, à Cracovie. L'intérieur est couvert de peintures de Lek- szycki. La seconde chapelle que représente la fig. 24 est située dans la vallée dite du Cédron. Elle est en pierres de taille. C’est une construction carrée surmontée d’un toit et d’un elo- 268 RÉSUMÉS cheton qui ne répondent pas à la magnificence monumentale des murs. Les fig. 25 et 26 nous montrent une autre chapelle de Kalwarya et sa projection. M. Thédore Ziemiecki a présenté la gravure fort connue de Pontius (1624) et considéré comme un portrait du roi La- dislas IV, avant son avenement au trône. Il a trouvé l’ori- ginal de la figure reproduite par cette gravure dans une toile de Rubens, au palais Durazzo Pallavicini à Gênes, où l’on croit que c’est le portrait de Rubens lui-même. Enfin, parmi les autres communications importantes faites à l’Académie, il faut signaler le registre des dépenses occasion- nées par les réparations du château de Cracovie, au XV-e siècle. Ce registre a été présenté par M. Stanislas Krzyza- nowski. Ces dépenses ont avant tout un caractère administratif; elles sont pour ainsi dire courantes, nécessitées par les dété- viorations habituellement éprouvées par l'édifice. 56. — J. Rozwavowskı. G facinskich czasownikach odimiennych na -tare. (Über die lateinischen Verba denominativa auf -tar e !). Der Typus. welchen die lateinischen Iterativa darstellen y ) y ist aus der indogermanischen Urzeit ererbt: 1) In dieser Abhandlung behandelt der Verfasser die lateinischen Ite- rativa (Frequentativa, Intensiva) vom formalen Gesichtspunkte aus, und zwar versucht er darzulegen, wie sich dieser Verbaltypus entwickelt hat. Gerade in dieser Hinsicht sind bisherige Arbeiten (Jonas, Progr. aus Posen 1871. Meseritz, 1872. Posen, 1879, 1882. Paucker, K. Z. 26, 243 ff. 1883. Wölfflin, Archiv f. 1. G. u. L. 4, 197 ff 1887) wertlos. In einem zweiten Aufsatz beabsichtigt der Verfasser auf die Entwicklung der Bedeutung einzugehen. Diese Inhaltsangabe bildet einen kurzen Auszug aus der polnisch ge- schriebenen Abhandlung; unter Anderem musste natürlich die vollständige Aufzählung des Materials wegfallen. Der Verfasser gibt jedesmal nur einige RÉSUMÉS 269 1. W. yeus-, part. pass. *yus-tö-s, den. *yus-tä&-i0. Ai. jus-tä- „beliebt, erwünscht“, gr. yeus-Tö-s, ags. ze-cost „wertvoll“, dazu -tu- Bildung lat. gus-tu-s m.— got. kus- tu-s m. „Prüfung, Beweis“ ; lat. gus-tä-re=ahd. kos-tö-n „versuchen, prüfen“. Fick Et. Wtb.* I, 430. Das Latein hat das alte Praesens *y&us-0 (ai. ju$-4-te, gr. yeu-o-uar, got. kius-a) verloren und ein neues mittelst des no - Suffixes ge- bildet, de-günere aus *de-gusnere, aber auch dieses wur- de durch gustäre verdrängt. 2. W. pü-, part. p. *pü-tö-s, den. *pütä-iö, Ai. pü- -tä&- „gereinigt“, abulg. is-py-tb m. „perserutatio“, lat. pü- -tu-s, dazu vgl. gr. vy-ru-r-10-5 „unverständig“ ; lat. pü-tä-re —abulg. py-ta-ja py-ta-ti ,scrutari, quaerere, indagare“ (eig.=auf’s Reine bringen; auch aind. W. pü wird in Veden oft auf Gedankenthätigkeit angewendet). Osthoff, M. U. 4, 66 f. 86 f. Zum Untersehied der Vocalisation der Tiefstufe vgl. Ost- hoff a. O. 72 fi. Brugmann, Grdr. 2, 208. 227. 3. W. ei-, part. p. *-tö-s, den. *i-t&-iö. Lat. i-tä-re: gr. i-7n-r£ov (Ar. nubb. 131), el. &r-zv-wä-xzup (Collitz I, NP 1172, 8). Curtius, Verbum I? 342. Freilich kann die elische Form auch = urgr. -#7-x&%< sein, aber erstens nichts nötigt uns zu soleher Annnahme, zweitens auch zugegeben, dass hier ein -ı77-x0g vorliegt, ist zu beachten, dass im griech. Verba auf -7#0 überhaupt in Composition durch Bildungen auf - eo ersetzt worden sind (vgl. Sütterlin, Zur Gesch. der Verba den. 1, 18), drittens ursprüngliches, nicht durch analogische Umbil- dung entstandenes gr. *ırto d. h. idg. *i-te-iö (denn an Causativbildung *i-t&-10 ist'nicht zu denken) dürfte kaum Belege mit Zahlengaben aller vorkommenden Bildungen und hebt dann aus der ganzen Masse die in irgend einer Hinsicht interessanteren Fälle heraus. Aus typographischen Rücksichten sah sich der Verfasser genötigt von der gewöhnlichen sprachwissenschaftlichen Transcription abzuweichen : i und u consonans, r, | und m sonans sind ohne diakritische Zeichen, pa- latale gutturale durch griechische, velare durch lateinische Buchstaben wieder- gegeben; die beiden ersten altindischen Sibilanten durch $ und $. Sonstige Abweichungen sind ohne Weiteres verständlich. 270 RÉSUMÉS durch andere Beispiele zu stützen sein. Dazu kommt, dass itare sicher nicht erst auf lat. Boden enstanden ist, wie das umbr. etatu, etato ,itate“, etaians etaias ,itent* be- weist. 4. W. pö(i)-, p. p. *pö-tö6-s, *po-t6-s, den. *po-tä- -16, “po-ta-i0. Vgl. Ai. pä-tu-m, gr. äu-ro-tı-s f. „Ebbe, lat. pö-tum pö-tu-s m., lit. püta f. „Trinkgelag“*, gr. xo- -6-5; lat. pötä-re: gr. no-n-Tös, oivo-ror&-(o. Fick, I 481. Über das Verhältnis der griech. Verba auf -r#o zu de- nen auf ;r&» vgl. Curtius, Verbum I? 342 fi. 5. Wenn die Etymologie richtig ist: W. ui-, p. p. *ui- -t6-s, den. *ui-tä-i0. Ai. praes. vé-ti „verlangend auf- suchen, herbeikommen, gern annehmen“, p. p. vi-tä-: slav. vi-ta-ti „begrüssen, bewillkommen, deversari“ = lat. (in-)- vitäre. Verf. kann sich hier weder auf nähere Begründung u. Ausführung noch auf Widerlegung anderer Etymologieen des lat. Wortes (zuletzt darüber Wiedemann Idg. Forsch. I, 255 f.) einlassen u. hofft das am anderen Orte nachtragen zu können. Wahrscheinlich zufällig entsprechen sich gr. #220 - Brreo u. lat. ventare. Sehen wir zunächst vom Lateinischen (resp.Ital.) ab, so ist dieser Typus nur im Griechischen einigermassen productiv gewesen, vgl. die Zusammenstellung bei v. d. Pfordten, Denom. 22 u. dazu Sütterlin a. a. O. 16 ff. Aber auch im Griech. spielen diese Verba ein& unbedeutende Rolle: sie sind weder zahl- reich, noch bilden sie eine nach irgend welcher Richtung hin scharf ausgeprägte Kategorie; so werden sie denn auch nach und nach durch andere Bildungen verdrängt, vgl. Süt- terlin a. a. O. 18 f. Besonders in Bezug auf die Bedeutung verweist der Verf. vorläufig gegen Curtius, Verbum I? 342 ff. auf Sütterlin a. O. Aus anderen Sprachen liessen sich nur vereinzelte derar- tige Verba anführen. Wir wenden uns nun zum Lateinischen. RÉSUMÉS 271 Auch dureh das Italische hindurch können wir die Er- haltung resp. Weiterentwicklung des ererbten Typus verfolgen. Lat. portäre (W. per-, vgl. Fick, It 475. 476): umbr. purtatu portatu ,portato“ ete. vgl. Breal u. Bücheler In- dices. Lat. itare: umbr. etatu etc. s. oben. Umbr. statitatu „statuito, ponito* (3 mal) u. part. p. sta- tita, ,statuta“, welches verschieden beurtheilt werden kann (nach Bücheler’s wenig wahrscheinlicher Annahme, Umbrica 139 durch Silbendissimilation aus *statitata). Dass schon im Urlateinischen (jedenfalls lange vor Beginn der Überlieferung) dieser Typus vollständig entwickelt war, ergibt sich 1. daraus, dass Iterativa zahlreich u. zum Theil bloss bei den ältesten Schriftstellern vorkommen, B. apertare, lacta- re, ommentare etc. ; 2. dass oft das betreffende primäre Verbum in der Spra- che nicht mehr vorhanden ist, so (ausser putare, portare, 2 potare, invitare u. zum Teil gustare): flagitare; luctari, mactare, optare, ructare (nur noch erügere Enn. ann. 546). 3. dass oft nur in ihnen die lautgesetzliche Form des passiven Participialstammes erhalten ist, während er selbst und die mit ihm im engsten Zusammenhang stehenden abstracta auf -ti-, -tu- seit ältesten Zeiten nur eine seeundäre, unter analogischen Einflüssen enstandene Form aufweisen. So futare (con-, re-),. grassari, mantare, mertare, pultare, sectari. Wie alle diejenigen Denominativa auf -&-iö, die schein- bar von o- Stämmen aus gebildet sind, ursprünglich auf femi- ninalen Abstracta auf -ä, welche neben o- Stämmen standen, beruhen (Prof. Brugmann in Vorlesungen), so gehen auch unsere Iterativa auf femin. Abstracta auf -tä zurück, welche neben participialen to- Stämmen lagen. Solche sind noch erhalten in lit. püta f., lat. secta. Übrigens wenn die Bildung der Verba 272 RÉSUMÉS auf -täiö im Indg. jünger ist als die sonstiger Denomin. auf -Aiö, so können ja diese als Vorbild gedient haben. Auszuscheiden sind natürlich jüngere Denominativa von der Art wie curtare, lassare, spissare etc., welche zwar ebenfals vom Part. pass. ausgehen, aber sich zu dem- selben in Bezug auf ihre Bedeutung verhalten wie novare, albare ete. zu novus, albus etc. Freilich ist in einzelnen Fällen (z. B. aptare, artare) eine Entscheidung kaum zu treffen. I. Consonantisch auslautende Wurzeln +-to- (-tä-). A. -to- (-tä-) bleibt als solches erhalten. Cantare, captare, ductare etc. Im ganzen 185 Beispiele 1). co-actare von Lucrez 6, 1120. 1159 regelmässig zu cögere coäctus gebildet, daneben im Volkslatein nach Aus- weis der romanischen Sprachen (Gröber, Archiv 1, 549 u. dazu Hofmann ib. 3, 552 £.) ein *coctare, entweder von *cocta (afranz. cuite „Hast“), welches durch Ausgleichung der For- mensystems entstanden ist, oder direct von cogere nach der Proportion can-ere: can-tare, duc-ere: due-tare, cap- -ere: cap-tare etc. efc.—cog-ere: coc-tare. Auf diese Weise ist dieses coctare ganz zusammenge- fallen mit coctare zu coquere (vgl. Gröber, a. a. O.). Die- ses coctare ist jetzt auch aus dem Latein zu belegen (in Hisperica famina, vgl. Geyer, Archiv 2, 265). mactare: mac-tus: mag-mentum, vgl. Vaniéek etym. lat. Wtb.? 204. Fick, I* 508. mantare altlat. Belege gesammelt von Stolz, Wien. Stud. 10, 301 f. om-mentare Liv. Andr. bei Fest. 190, 14. Placid. gloss. 193, 19. 1) Bei diesen Zählungen sind gewöhnlich auch die Composita mitge- rechnet — dagegen Iterativa, zu welchen das entsprechende primäre Verbum D 1 nicht mehr vorhanden ist (und ihre Compp.) nicht. \ 1 RÉSUMÉS 273 mertare altlat. Belege bei Stolz a. a. O. Relativ regel- mässige Bildung: p. p. *mer-tus aus *merc-tus nach mergo für *mesc-tus, W. mezg. nictare (-ri) Plaut. u. A., an-nictare Nacv. com. 76. In latein. Wtbb. findet man als Stammwort dazu nicere angeführt, das früher bei Plaut. truc. 2, 7, 63 sq. gelesen wurde. Aber solcher Ansatz ist unmöglich: prim. Verbum zu nictari war nivere, erhalten noch in co-nivere, perf. co-nixi: got. hneivan „sich neigen“, W. kneigh- vgl. Brusmann, Grdr. 1, 325, $. 433 b. Fick, If 391. optare: *opere oder *opire, vgl. Fest. 207 M. „praed-opiont*!), op-tio etc. Vaniöck 1. Wtb.? 15 f. auch Fick T= 567. #pistare nach sard. pistare, span. pistar ete. (Grö- ber, Archıy 4, 437 1.): pınso, pınsus pinsitus pistus (spät auch noch pisitus, pisus): pistus ist nicht aus *pin- stus entstanden, wie bei Stolz Il. Gr? 313 d. zu lesen ist, sondern=ai. piS-tä- ,zerrieben, gemalen“, idg. *pis-tö-s (vgl. noch umbr. pistu ,pistum“); dagegen Praes. pinsö mit Nasal, vgl. ai. 3. Pl. pis-anti; pinsus ist wie census etc. zu beurtheilen, vgl. Brugmann, M. U. 3, 134. Grdr. 1, 425, 8.568, 2. S. 426, 3. pultare in der speciellen Bedeutung „klopfen“ bei den Scenikern. tentare u. temptare: tentare ist regelmässig ge- bildetes Iter. zu tendere (ten-tus— ai. ta-tä, gr. tx-véc), dagegen das mit ihm vermischte temptare ist Iter. zu einem ®tempo oder *tempio—lit. tempiü „durch Ziehen spannen oder dehnen“. Der Stamm erscheint im Latein. in temp-us, in gr. txrw-rg, u. dgl. vgl. Fick, I* 443 (nur zum Teil). Ver- kehrt oder unklar Stolz I. Gr? 312 b: „-mt- ist nach altem ursprünglichen Lautgesetz zu -nt- geworden, daher ventum 1) Doch ist dieses praed-opiont (Conj. für das hschrfl. praedotiont) sehr zweifelhaft. 274 RESUMES “vemtum, ai. gam-, centum lit. szimtas, umgekehrt tentare neben älterem temptare lit. tempiüf. eunctari.d.i. conc-täri: ai. sank „zweifeln, unge- wiss sein“, vgl. Fick, If 43. 425. W. zengq-. per-contari (falsch pereunetari geschr.) gehört nicht hieher, vgl. Va- nicek 1. Wtb-2 B. -to-(-ta-) geht in -(s)so- (-(s)sa-) über. Cessare, fossare, grassari, pensare, trüsare etc. 58 Beispiele. Die Endung -(s)sus im Part. p. entstand lautgesetzlich in Fällen wie visus, scissus (=gr. oyıcrös, abulg. tist®, lit.skystas), &sus, morsus (*mrd-t6-s), -eulsus (*kld- -t6-8, gr. xhacré zu xh20-) ete. vgl. Brugmann Grdr. 1, 369 £. Schweizer-Sidler, 1 Gr.? 8. 142. Durch Übertragung entstan- den cen-sus, hau-sus, spar-sus, pul-sus ete.: daneben oft noch ältere lautgesetzliche Formen haus-tus, mule-tus (ai. mrS-t&-, lit milsz-tas, Grdf *m1x-t6s), fie tus etc. Wirksam war auch die Analogie des s- Perfekts: nach dem Muster laesus: laesi, -cussus: -cussi ete. bildete man zu sparsi ein sparsus, zu fixi ein fixus etc. vgl. Bruginann, Grdr. 2, 217 A. 2. Stolz, 1. Gr.? 306 f. Dasselbe war bei Iterativen der Fall: nach der ganzen Reihe lautgesetzlich entstandener Formen auf -(s)äre, wie die oben angeführten, bildete man, und zwar sehr früh, solche Iterativa, auch wenn dieser Ausgang lautgesetzlich nicht be- rechtigt war, z. B. axare anaxare (beide bei Paul. ex F. 8, 9: W. ayhin äiö ad-äg-ium, cursare, taxare etc. Im ganzen 30 Beispiele. Wie überall bei dergleichen Erscheinungen, lässt sich auch hier ein Schwanken beobachten: ältere Formen manta- re, mertare, pultare neben mansitare, mersare, pulsare, raptare neben rapsare Auct. b. Afr. 73, 4. Orell. inser. 4859, 15. Gell. 2, 6, 5, vectare neben ve- xare. RÉSUMÉS 275 Manchmal vermied man auf diese Weise das Zusammen- fallen zweier verschiedenen Formen, so luxari und luctari, mersare u. mertare (aus meritare, Inser. aus Palestrina, Phil Wochsehr2 2790), cursare m. curtare. Man muss natürlich beide Gruppen (Part. u. Iter.) tren- nen. Nachdem in einer Sprachperiode direct von Participial- stämmen Denom. auf -(s)säre gebildet wurden, war man sich später des Zusammenhangs nicht bewusst. Iterativa machten eine Kategorie füs sich aus, und bei Bildung neuer war diese natürlich Vorbild und die Form des betreffenden Partieips war gleichgiltig. Dadurch kamen Unterschiede auf, wie luxari: pol=luctus,minsare: mietum, rapsare: raptus, taxare: tactus, vexare: vectus, oder umgekehrt mantare: mansum,mertare./mersus, pultare: pulsus, ferner grassari: gressus u. dgl. Dass verhältnismässig wenig Analogiebildungen vorkom- men (ja, dass z. B. ein lautgesetzlich nicht berechtiges Iterativ auf -tare kaum nachzuweisen wäre, erklärt sich einfach da- durch, dass dieses ganze Bildungsprineip sehr lebendig war, d. h. in der betreffenden Sprachperiode wurden nicht blos einige Iterativa auf -tare und einige auf -sare gebildet, um sofort isolierte, vom Zusammenhang mit Partieipialstämmen losgelüste Musterformen abzugeben, sondern damals war schon eine ganze Masse, ja— man kann sagen — zu jedem Verbum ein Iterativ vorhanden. cassare Plaut. mil. 852. 856 (falsch von Brix u. Lo- renz =quassare erklärt): cadere cäsus. Ursprüngli- ches Part. ist als Adj. cassus erhalten; ca d-56 ist Aorist- praesens zu c&öd-ö (Thurneysen, K. Z. 26, 302) u. das alte -t6- Partizip lautete zu beiden nur cässus, vgl. sä-tus: sé-men, lässus: got. lötan etc. Aus cässus bildete sich c&ssus lautgesetzlich in den vielen Compp., ebenso -céssimus, umsoleichter weil in c&do cessi cessus gleiche Vocalqualität herrschte. Umgekehrt wurden bei eädo die mittelstufigen &- Formen ausgemerzt: statt *cösus m. *c&sum sup. hiess es fortan eäsus cäsum, wie video: 276 RÉSUMÉS visus, &do: ë&sus etc. !) So nach der scharfsinnigen Er- klärung von Osthoff, z. G. d. P. 537 f. fensare, neben de-, of-fensare, jetzt nachge- wiesen bei Diosccrides prol. Vgl. gloss. Isid. „fensus, iratus“. luxari „schwelgen“ Plaut. Pseud. 1107. Commod. Instr. 2, 34, 7. Höchst wahrscheinlich echtes Iter., vgl. pol-lüe- -ere „darbringen, opfern“ Plant. (öfters), pol-lñc-tum n. „dargebrachter Schmaus“ arch., pollueibiliter opso- nare u. graecari Plaut, ebenso pollucte, polluc- tura Plaut. Dagegen luxus m. bei Georges erst seit Sallust belegt (jedenfalls kommt bei Plaut nicht vor, vgl. Lorenz zu Pseud. 1089= 1107 R.). minsare (mensare) C.Gl. Lat. 4, 258, 25 (Sangall.) und 364, 45 (abavus). por-rixare, Apul..met. fr: 1; 717 Oudend.;C-41, 9305 Hildebr.): doppelte Neubildung dem porrectus gegenüber, vgl. sub-rectitare Cato oratt. 57, fr. 2 u. unten $. 280f. pressare. Die Etymologie von premere ist dunkel, déswegen ist schwer zu sagen, ob (pressi) pressus lautge- setzliche (wie Stolz, L Gr? 312 will, aber seine Annahme, pressi sei lautges. aus *premsi entstanden, ist nicht richtig) oder analogische Bildung war. Vgl. Osthoff, z. G. d. P. 541. taxare nachkl., re-taxare Suet. Vesp. 13: tangere tactus. Il. Vokalisch auslautende Wurzeln und Stämme. A. ausser Wurzel + -i-to- (-i-tä). 1. -i. Nur folgende Beispiele: ei-täre u. Compp.: eci-tu-s=ai. $i-tà- „erregt“; da ausserdem eitare und Compp. regelmässig i aufweisen, so ist die Form des Part. mit i (con-citus u. dgl., s Neue, For- 1) Incäsus cäsum resp. *cEsus#*cEsum gegenüber cässus ist noch die alte Abstufung erhalten. Gewöhnlich im Latein. überall die Stufe des Partizips durchgeführt, vgl. Brugmann, Grdr. 2, 305. I RÉSUMÉS 97 menlehre II, 582 £.) als durch Übertritt von eieo resp. -cio in die Analogie der Verba der 4. Conj. entstanden aufzufassen. Nur ac-citäre Macrob. de diff. gr. et lat. verbi 18, 1 mit, weil accire, ganz nach der 4. Conj. geht (so auch accitio bs acciTtarsım.): i-täre u. Compp. 2. -1. Nur Folgendes: dormitare Plaut. ete. (ob-dormitare Eccl); mü- pitare Cic. Rose. Am. 140; scitari Verg. Aen. 2, 115, dann Ov. Hor. Anım., vgl. darüber die Bemerkung Wölfflin’s a. ©. 202 (sonst gewöhnlich seiseitari): dazu vielleicht ab-scı- tare in einer Glosse „abscito, absentio*, welche Löwe Archiv 1, 30 zu emendieren suchte, dagegen Stowasser ib. 1, 271 für heil hält; ac-citare s. oben; ob hinnitare mit langem i zu messen ist, bleibt zweifelhaft, da die Quantität nicht bezeugt ist, vgl. übrigens unten 8. 282. 3. -ü. Auch hier gibt der Verf. Alles, was vorkommt: fütarie, Paul. ex.E., 89,3 ;futare arguere jest et confutare. Sed Cato hoc pro „saepius fuisse“ po- suit“. Placid. gloss. 44, 14 „Futavit, fuit“ und 45, 14 -Futavere, füere",Con-futare Paul.-ex.F. a..0.:Bei Georges ist ü angesetzt, wofür füturus u. fütuere spre- chen; Andere wohl wegen des Festuscitates (da fütare zu fundere langes u hat) ü: an und für sich wäre das ja denk- bar, vgl. lit. sup. bü-tü, abulg. by-t2 m., ai. bhü-tv-ä und rütus neben rüta caesa. *rütare s. unten. 4. -ü. ad-iûtari, nütare, spütare ete. Im ganzen 27 Beispiele. flütare s. unten S. 287. futare Paul. ex F. 89,,3:50.,@1.-L. 2,:74,.45. Gloss. Isıd. N° 761; con-fütare (zur urspr. Bedeutung vgl. z. B. Titin. com. 28 „cocus magnum ahenum, quando fer- vit, paulä confutat truäa), re-fütare. Das alte Part. überliefert bei Paul. ex F. 81, 10 „ex-futi, exiusi“=ai. dhü- -tä- „geschüttelt ete.“, vgl. zu dieser Etymologie Osthoff M. U. 978 RÉSUMÉS 4, 86 u. bes. 99. Kein Grund ist vorhanden, fütus aus ®fud(i)tos entstanden sein lassen (wie Stolz 1. Gr.? 305), vgl. noch fütis f.=ai. dhü-ti-8 Zur Präsensbildung von fun- dere s. jetzt Osthoff, Idg. Forsch. I, Anzeiger 8. 84. lütare Varro sat. Men. 100. Das luitare bei Paul. ex F. 116, 5 „litatum... quasi luitatum“ verdankt wabr- scheinlich seine Existenz nur grammatischer Speculation; lü- tare ist regelmässige Bildung, vgl. so-lü-tus, gr. Bou-Ad-Tö-3 m. Und sollte auch luitare wirklich existiert haben, so ist natürlich lütare nicht daraus contrahiert, wie classische Phi- lologen lehren (so zuletzt Wölfflin a. O. 200), denn solche Contraktion war nie vorhanden. rütare Aldhelmus 14, 283. gloss. „ruto 2xr2BMMo“ ; ü nach franz. ruer '(=rutare, "nicht ruere),'®. Wörster Zeitschr. f. rom. Phil. 2, 87. Gröber, Archiv 5, 242. Dazu vgl. rütus in dem jurist. t. t. rüta (et) caesa (wo Länge direkt von Varro L. L. 9, 104 bezeugt), neben gewöhnlichem Part. rütus. Auf ein *rütare weist rütäbulum n. hin, aber nicht notwendig. Rü-tu-s=ai. ru-tä- „zerschmettert“, abulg. r5B-t5 m. „Schnabel“, dagegen rü-tu-s=hom. 65-t6-<, abulg. ry-t „gegraben“, vgl. Osthoff M. U. 4, 88 f. salütare setzt ein *salvöre *salütus voraus. Zu salus salütis vgl. Thurneysen, K. Z. 30, 490. at-tribütare Fredegar. 3, 11. 5. -& Kommt nicht vor: fötare (Col., Vulg., Augustin.) ist ein jüngeres gewöhnliches Denom. zu fetus, ebenso ef- -fetare Cassiod. var. 9, 15 zu ef-fetus und super-f& tare Plin. mai. Scheinbar -&- in com-mötare Scen. aus -me-etäre, also alte Contraktion u. andere Bildung, s. unten, 6. -6. Alles, was vorkommt: pötare s. oben. de-vötare Plaut. cas. 279. Sp. m5- tare Verg., Ov., Gell., Sp. com-mötare Th. Prise. 1,8. Über mötus vgl. Osthoff M. U. 4, 22. z. G. d. P. 263. 613, aber mütare hält der Verf. nicht für ursprüngliches regel- mässiges Iter. zumoveo (aus *meveo: 2-neiw), wie Ost- RÉSUMÉS 279 hoff, Z. G. d. P. 263 (Vaniéek, 1. Wtb.? 218; andere Literatur bei Osthoff), schon deswegen nicht, weil mötus, wie umbr. comohota „commöta* zeigt, eine uritalische Bildung ist, was ja Osthoff selbst (613) hervorhebt. Zur richtigen Etymologie vgl. Rick» 510. l'otare. Poetae aevi Carol. IL, p. 427, lbs law ere: 7. -&. Alle Beispiele: flätare Arnob. 2, 33. Amm. 29, 1, 33 cod. V. (Ausgg. nach conj. flagitantes) pro-lätare Luer. ete., dazu vgl. lätitare Cato bei Paul. ex F. 121, 12. speculätari Hisper. Famina 1 (Mai. Class. auct. V.), ef. Stowasser Archiv 3, 174. Unsicher ist die Messung des a in fatarı Paul. ex F. 88, 11. gloss. Labb. Gewöhnlich wird fätari gemessen nach Analogie von fätum ete., da aber das ä in fätum etc. sei- nerseits nur secundär ist und das ursprüngliche ä in fäterj wirklich erhalten ist, so möchte der Verf. lieber fätari messen !). 8. -&. Alle Fälle: dätare Plaut. most. 602. Plin. mai. Sp. sub-ditare ist für das Sprachgefühl der Römer natürlich ein Frequentativ auf -itare gewesen, umsomehr venditare. nätare u. die zahlreichen Compp. Durch merkwürdigen lapsus, der übri- gens seiner Zeit auch Madvig passierte, bezeichnet Wölfflin a. 0.198 das a innatare ausdrücklich als lang. Vgl. dazu Mayor, Archiv 4, 531. sätare Augustin. sermon. 199, 1 M. re-stitare. Durek:subditazeswenditare, nestitiare wer- den wir hinübergeführt zu 1) Prof. Brugmann hat den Verf. aufmerksam gemacht, dass die Länge in fätum etc. auch schon vorlateinisch sein kann. Die W. bh& war ur- sprünglich jedenfalls stammabstufend, wie gr. ont: vauèv zeigt, aber die Umgestaltung derselben zu einer starren W. kann schon uridg. sein, vgl. ai. bhäta-. Also ist die Messung des a in fatari mit unseren Mitteln nicht zu bestimmen. Bulletin VI CS 280 RÉSUMÉS B. Ausgang -ito- (-i-tä-). Auf -i-to- gehen im Latein part. pass. aus, welche nicht von der Wurzel, sondern vom erweiterten Verbalstamm oder auch vom themavocalischen Praesensstamm gebildet wur- den (Brugmann, Grdr. 2, 205 f). Alle 3 Ausgänge, -9-to- Fueme-t6-, a.vami-ta-, gr. eue-vôs, lat. vomi-tus), -i-t0- (*moni-to- zum Caus. *mone&iö, ai. mäni-tä-, lat. moni-tus) und -e-to- (acetare arch—agitare, indigetare, umbr. fasez „tacitus“ etc. s. Buck, Voca- lismus des Osk. 80. 191. 193, vgl. noch strepitus=abulg. trepet»!) fielen im Latein. lautgesetzlich in -ito- zusammen (Brugmann, Grdr. 2, 218) u. es ist in jedem einzelnen Fall absolut unmöglich, für unseren Zweck auch gleichgiltig, zu sagen, vorauf solches -i-to- beruht. Die mit dieser Bildung im Zusammenhang stehenden Iterativa auf -itare haben stark um sich gegriffen. Abgesehen davon, dass diejenigen auf urspr. -e-tare wirklich vom Prä- sensstamme gebildet wurden, führte der Zusammenfall der ur- sprünglich verschiedenen drei Ausgänge notwendigerweise dazu, dass sie für das Sprachbewusstsein eine einheitliche Kategorie bildeten, dass man sie demgemäss als mon-itare, exerc- -itare, dol-itare, fug-itare, hab-itare etc. auf fasste, d. h. als bestehend aus dem Conjugationstamm + einem Suffix-itare, und dass man weiter solche Iterativa bildete, auch wenn der passive Partieipialstamm anders geartet war — umsomehr, da diese Iterativa zu einer scharf ausgeprägten und deutlich charakterisierten Kategorie wurden. 1. Fälle, wo -itare lautgesetzlich berechtigt war ?). Im ganzen 28 Beispiele. meditari zu einem *medere oder *medi=gr. uédouw, got. mitan, W. med-, vgl. Fick I* 512. 1) vgl. noch com-metare S. 278, wo die Kontraktion die Existenz des e beweist. ?) Der Verf. hält sich bei Scheidung dieser zwei Gruppen einfach an das Verhältnis zwischen dem Iterativ u. dem Part. pass. und will natürlich damit bei jedem einzelnen Fall über seine Entstehungsweise nichts gesagt haben, RÉSUMÉS 281 "monestare für monitare nach span. amonestar „mahnen, autbieten“, port. admoestar „rügen, erinnern“, prov. monestaı, alfr. monester „erinnern, mahnen“ (neufr. admon&ter). Gröber erklärt ansprechend dieses in- teressante Wort für Contaminationsbildung aus monitare u.honestus, ausgegangen von Wendungen wie monitare ad honestatem: Vgl. seine Erörterung Archiv, 6, 393 £. 2. Fälle, wo -itare an den Präsensstamm übertragen wurde. 48 Beispiele. eoqwrtare Plaut. (Paul. ex F. 61, 18). 'eoet'are, oben S. 272. fluitare neben flütare, beide Analogiebildungen (regelmässig gebildetes Iter. müsste *fluctare heissen, denn fluere, arch. flovere enthält velares sh, vgl. Brugmann, Grdr. 1, 335, $. 433 b. 405, $, 522. Stolz, 1. Gr.? 290, $. 47, Aa): funditare: fütare s. oben. 277 f. il-lieitare: lac- tare. legitare: lectare. mergitare: mertare. *miscitare nach rhät. maschadar u. miscitatus, vgl. Gröber, Archiv 6, 393. pinsitare: pistare qua Dar ey. boetae’ aevi: Carol, 601, XX, 16: quassare. regitare Poetae aevi Carol. II, 452 v. 916 neben recti- tator m. Poeta apud Mar. Victor. 3, 2, 9. p. 103, 18 K. Von Verben der 4. Conjug.: auditare Plaut. Stich, 167. im-peditare Stat. Theb.°2, 590. salitare Varro L. L. 5, 85 aber nur um das Wort „Salii* zu erklären. Über hinnitare s. oben S. 277; tinnitare Commod. instr. 2, 22 (23), 17 ist überhaupt zweifelhaft; erocitare Suet. u. A. und fulguritare Lucil. 555 L. (nach der Emendation von Stowasser Archiv 1, 121) können auf erocire, fulgurire aber auch auf erocare, fulgurare bezogen werden. II. Übertragung des Ausgangs -itare auf Verba der 1. Conj. Dass die Verba der 4. Conj. eine productive Kategorie von Iterativen auf -itare nicht herauszubilden vermochten, 4* 289 RÉSUMÉS ist kein Wunder: die Mehrzahl der primären Verba dieser Conjug. bildet ihre Part. pass. nicht vom Präsensstamme, so haben wir denn auch apertare opertare, viell. exor- tare vgl. Archiv 3, 133, consaeptare, saltare mit Compp., sepultare u. ventare mit Compp. Dagegen nur dormitare, und von einem Denom. munitare. So ist ganz natürlich, dass sich auditare impeditare und event. hinnitare an die Masse der Iter. auf -itare ange- lehnt haben. Nehmen wir noch die vier zweifelhaften, oben angeführten Fälle, so ist damit überhaupt der Vorrat an Ite- rativen zu Verben der 4. Conj. erschöpft. Es ist aber höchst merkwürdig, dass die Verba der 1. Conj., zu welchen zahlreiche Iterativa vorliegen, dieselben durchweg auf -itare und nicht auf -ätare bilden. Letztere Bildung würde ja ebenso deutlich charakterisiert sein, wie diejenige auf -itare. Die lautgesetzlich berechtigten Frequentativa auf -itare von Verben der 1. Conj., welche den ä- Stamm nicht überall durchgeführt haben, sind sehr spärlich !) und gewiss nicht älter als die anderen, es ist also kaum glaublich, dass sie für sich allein diese Übertragung des Suffixes -itare bewirkt hätten. Und wir können nicht einmal Spuren davon nachweisen, dass Iter. auf -ätare jemals gebildet wurden, kein Schwanken beobachten, was doch zu erwarten wäre. Die Sache liegt, wie der Verf. glaubt, etwas anders: der Verf. ist nämlich überzeugt, dass die Sprache Frequent. auf -ätare überhaupt nie gebildet hat. Oben angeführte tflätare, -lätare und specul a- tari machen keine Ausnahme: speculatari ist &ra& Yeyön.evov u. zwar bei einem Schriftsteller aus dem 7. Jahrh. n. Chr., flätare sicher nur einmal bei Arnobius, also um 300 n. Chr. (wenn auch bei Ammian, dann wäre der zweite Beleg 1) Alt sind nur crepitare u. eubitare mit ihren Kompp., vgl. unten 8. 283. | wer RÉSUMÉS 283 um ein Jahrhundert jünger) u. pro-lätare von Lucrez ge- bildet u. lJätitare bei Cato sind doch etwas anders geartet (zu beachten ist das Bildungsprincip der Iter. in historischer Zeit einer- und das Formensystem fero tulilatum and- rerseits). Dazu kommt, dass flatare u. -latare von ein- silbigen Wurzeln gebildet sind, sollte es denn heissen *#litare :=]itare? Die erwähnte Erscheinung hängt damit zusammen, dass Verba auf -äre ursprünglich schon an und für sich eine du- rative resp. intensive Bedeutung hatten. Diese Behauptung lässt sich von verschiedenen Seiten aus stützen, der Verf. muss aber verzichten, hier darauf einzugehen. Als sich im Laufe der Zeit das Bedürfnis eingestellt hatte, auch zu den Verben auf -are Iterativa zu bilden, da waren schon fertige Typen vorhanden: da insbesondere inzwischen der Ausgang -itare zum iterativischen Ausgang xar &£oynv geworden ist u. die Verba wie crepitare eine erwünschte Brücke bildeten, so begreift sich leicht die Übertragung von -itare auf die erste Conj. 1. Verba der 1. Conj. mit zweitem Verbalstamm ohne -ä. Im. ganzen 14 B. erepitare u. Compp. cubitare u. Compp. hali- tare Enn. tr. 217 (154), denn es heisst zwar halare ha- lavi halatus, aber das ältere Subst. halitus m. (neben spätem halatus m.) weist darauf hin, dass der ä- Stamm im Perf. u. Part. secundär eingedrungen ist 1). Sonstige Iter. derart (domitare sonitare u.a.) sind durchweg junge Bildungen. 2. Iterativa von Verben der 1. Conj. mit durchgeführtem ä- Stamm. 68 B. clamitare,imperitare,negitare ete. 1) Der Ver. hat dabei ganz übersehen, worauf ihn Prof. Brugmann aufmerksam gemacht hat, dass halare ein Denom. ist. Also ist halitus m. nach erepitus etc. gebildet u. halitare ist unter 2. zu stellen. Vgl. Brugmann, Grdr. 2, 192. 284 RÉSUMÉS hietare: zum Vokal vgl. societas, pietas etc. neben sanitas, vanitas u. dgl. Stolz, L Gr? S. 271, 8. 29. flagitare: *flagare gehört zu poln. blaga& „flehen, besänftigen“, obersorb. blahowac, kleinruss. bta- haty „flehen“; W. bhelg. Natürlich ist in *blagati nicht eine Abweichung von der Regel tort (urslav. *bolgs, abulg. blag», poln. blogi), wie Miklosich Et. Wtb. 17 an- gibt, sondern das Wort beruht, wie auch das lat. auf #bhlgaä- mit langem | sonans. hippitare ,oscitare, bataclare“ Gloss. affatim, C. Gl. L. 4, 524, 30. ex-ippitare Belege zusammengestellt im Archiv 3, 132. Das dazu vorauszusetzende *hipare—poln. zi- -pa& „schwer atmen“ (als Zeichen des noch vorhandenen Lebens), éech. zipati keuchen: Grdf. *yh1i-pä- (prim. Verbum hiäre=zijati etc.) imitare (-ri): zur W. vgl. imägo u. (das zu beiden im Ablautsverhältnis stehende) aem-ulus; auf ein *imäre darf man schliessen mit Rücksicht auf imägo gegenüber origo u. dgl. luctari (lueta f. erst zu luetari gebildet wie pugnazupugnare): a. W. ru). pälari nach der ansprechenden Vermutung Havet’s Mem. d. 1. S. d. L. 4, 410 urspr. auch ein Iter.: *pässu- lari zu pando pässus. IV. Entstehung des Doppelsuffixes. A. Übertragung des Ausgangs -itare auf Iterativa auf -tare, -(s)sare. Bekannt ist die Erscheinung, dass ein für die Function einer Wortform charakteristisches Sprachelement wiederholt wird, wenn diese Function aus irgend einem Grunde für den Sprechenden nicht mehr so deutlich wie ursprünglich hervortritt. Besonders oft ist das in der Stammbildung der Fall und Bei- spiele sind überall zu finden, vgl. im Allg. Brugmann, M. U. 3, 67 ff. 71 f. Dasselbe auch hier der Fall: RÉSUMÉS 285. Den Bildungen auf -itare gegenüber, welche nach und nach zu Iterativen xx’ &2oynv wurden (sie waren den anderen schon äusserlich um eine Silbe überlegen), musste die Bedeutung der Iter. auf -tare (-sare) allmählich etwas verblassen. Dazu kommt, dass die Hauptmasse derselben im grossen u. gan- zen älter war, als diejenige der auf -itare: viele von ihnen haben schon in vorhistor. Zeit ihre prim. Verba verloren !) u. da solehe to- Bildungen nachweislich gar keine iterat. Be- deutung mehr hatten, so wurden sie auf gleiche Linie mit anderen einfachen Verben der 1. Conj. gestellt u. nötigenfalls mit -itare versehen. Das erleichterte ja nur das Hinzutreten von -itare auch an andere Iterativa auf -tare (-sare). Auf diese Weise entstanden doppelt charakterisierte Ite- rativa: ltitare: cantrtare, captıtare,:coctitäre etc. 31 Beispiele. Elta re: Gursitare, mersitare, pensı tare etc. 18 Beispiele. B. Abstrahierung eines einheitlichen Suffixes -titare-sitare. Das letzte Stadium in der Entwicklung lateinischer Iter. (in formaler Hinsicht) ist die Abstrahierung von den oben be- sprochenen Formen eines für das Sprachgefühl einheitlichen Suftiixes -titare -(s)sitäre und Übertragung desselben direct an eine Wurzel oder einen Verbalstamm, ohne dass ein- faches Iterativ auf -tare -sare dazwischen stände. 1. -tit are. unetitare Plaut. most. 274 und Cato origg. 7, 9 (nach Serv. Verg. Aen. 4, 698 — während bei Charis. 101, 15 in derselben Stelle unguitabant). vietitare Plaut. etc. 1) putare, portare, optare, cunctari etc. $. oben S. 271. .286 - RÉSUMÉS Der Rest ist bedeutend jüngeren Ursprungs: doctitare, mictitare, partitare (zu pario), sumptitare. 2. -(s)sitare. 13 Beispiele. ösitare (essitare) Plaut. etc. haesitare allg. man- sitare ete. Zu rasitare und üsitari haben wir die einfachen Iter. im franz. erhalten: raser=*rasare, user —=*usare (Wülfflin a. ©. 204). Die Geschichte des Ausgangs -itare im Allgemeinen ist damit noch nicht erschöpft (vgl. puellitari, perie(u) litari, bubuleitari etc.) des Raumes wegen muss sich aber der Verf. versagen, hier darauf einzugehen. Es steht ja auch nicht in direetem Zusammenhang mit unseren Iterativa. 57. — 8. Wırkowskı. De vocibus hybridis apud antiquos poetas romanos. Wie jede Sprache überhaupt, zeigt auch das Latein Spu- ren des Einflusses fremder Sprachen, insbesondere des Griechi- schen. Dieser Einfluss offenbart sich in erster Linie in den Lehnwörtern. Ausser den eigentlichen Lehnwörtern kommen im Latein Zwitterbildungen vor, deren eine Hälfte griechisch, andere lateinisch ist; derartige Wörter werden gewöhnlich mit dem Namen hybridae bezeichnet. Die Hybriden sind keine ausschliesslich dem Lateinischen eigenthümliche Erscheinung: sie kommen in jeder Sprache vor, bisher jedoch hat sich die Sprachwissenschaft mit ihnen noch sehr wenig beschäftigt. Über lateinische Hybriden besitzen wir, abgesehen von gele- gentlichen Bemerkungen, keine eingehendere Untersuchung; nur Saalfeld hat sie in sein Wörterbuch der griechischen Lehn- wörter im Latein aufgenommen. Zu den Zwitterbildungen gehören nicht blos Composita, die aus zwei Wörtern bestehen, sondern auch diejenigen einfachen Wörter, denen ein fremdes Suffix angehängt ist. Der Verfasser hat sich vorgenommen, die Jatemischen Hybriden bezüglich ihrer RÉSUMÉS 287 Form und Bedeutung zu untersuchen; in vorliegender Arbeit beschränkt er sich auf die eigentlichen hybriden Composita in der lateinischen Poesie bis zum Ende des II. Jhd. vor Chr. Bei Gelegenheitlich bekämpft er die Meinung Rost’s welcher behaup- tete, die lateinische Sprache kenne bis auf Augustus keine Zwit- terbildungen, wobei er von der irrthümlichen Anschauung aus- gieng, dass jedes fremde Wort, sobald es in einer Sprache ein- gebürgert ist, als ein ursprüngliches zu betrachten sei; nach des Vf.’s. Ansicht ist hier ausschliesslich die Herkunft des Wortes massgebend. Nachdem der Vf. die Schwierigkeiten erwähnt, die einer- seits in dem verdorbenen Zustande der Überlieferung ihren Grund haben, andererseits in der Sache selbst liegen, indem nämlich häufig Zweifel entsteht, ob ein Wort für entlehnt oder ursprünglich zu halten sei, ferner ob ein scheinbar ursprün- gliches einfaches Wort nicht etwa zusammengesetzt sei, wendet er sich zum ersten Theil der Aufgabe: lateinische Hybriden bezüglich der Form. Der Vf. unterscheidet eigentliche Zusammensetzungen (Composita) von den Zusammenrückungen (Juxtaposita). Von diesen beiden berücksichtigt er zuerst die Zusammensetzungen, indem er die Hybriden in Nomina (denen er die von ihnen gebildeten Adverbia folgen lässt) und in Verba eintheilt. Bei der Eintheilug der Nomina nimmt er Rücksicht auf den er- sten Theil der Zusammensetzung: er beginnt mit den Nomina deren erster Theil ein nominaler oder pronominaler Stamm ist: dann zählt er die Nomina auf, deren erster Theil ein Nume- rale, ein Adverbium (im weitesten Sinne des Wortes) oder ein unfleetierbarer Stamm ist. Dasselbe Eintheilungsprineip befolgt er bei der Aufzählung der Verba. Nachdem der Vf. die Composita zusammengestellt hat, deren hybrider Charakter nich bezweifelt werden kann, be- rücksichtigt er die Zusammensetzungen, deren Etymologie un- sicher ist oder die einfach keine Zwitterbildungen sind, obwohl sie für solehe von manchen Gelehrten gehalten worden sind. 288 RÉSUMÉS Was die hybriden Zusammenrückungen (iuxtaposita) an- betrifft, kommen sie in der älteren lat. Poesie nicht vor, mit Ausnahme eines einzigen Beispieles, das jedoch nicht sicher genug ist. Der Vf. betrachtet ferner die Veränderungen, denen der Auslaut des ersten Compositionsgliedes ausgesetzt ist. Es er- weist sich, dass dabei dieselben Veränderungen vorkommen, die bei der gewöhnlichen Composition zu beobachten sind. In Betreff der Stelle, die das griechische Wort in der Zusammensetzung einnimmt, ergibt sich aus den zusammen- gestellten Beispielen, dass dasselbe am häufigsten die zweite Hälfte des Wortes ausmacht. In dem zweiten Abschnitte, der die Bedeutung der hy- briden Wörter behandelt, legt der Vf. der Darstellung die Eintheilung der indischen Grammatiker zu Grunde. Die zusam- mengestelten Beispiele weisen keine Spuren der coordinaten Composita (dvandva) auf; alle gehören zu denjenigen Zu- sammensetzungen, in denen das eine Glied durch das andere näher bestimmt wird. Am häufigsten sind unter ihnen die sg. tatpurusha, in denen das erste Glied zum zweiten im Ver- hältnisse eines casus obliquus (hier gewöhnlich Ace.) steht. Die Zusammensetzungen mit einem Numerale (dvigu) sind nicht zahlreich. — Von den karmadharaya, in denen das erste Glied Attribut des zweiten ist, kommt nur ein nicht senug sicheres Beispiel vor. Hingegen fehlen gänzlich die sg. bahuvrihi (Composita in der Art des griech. $od00%xTuXag). Ferner sucht der Vf. die Gründe zu erforschen, welche die Bildung der hybriden Wörter hervorriefen. Einer des haupt- sächlichsten war der Mangel an entsprechendem lat. Ausdrucke, der den griech. genau wiedergäbe (thyrsiger); in anderen Fällen hatte sich das griech. Wort in der lat. Sprache bereits so stark eingebürgert, dass ihm der Dichter vor dem heimi- schen den Vorzug gab. Manchmal waren ganz äussere Gründe, welche die Entstehung einer Hybride veranlassten: dass griech. Wort z. B. verletzte das Versmass oder liess keme Zusam- mensetzung zu u. dgl. RÉSUMÉS 289 Die Frage, ob der Dichter die hybr. Bildungen mit Be- wusstsein angewendet hat, entscheidet der Vf. dahin, dass der Schreibende in der Regel sich über die Mischung keine Re- chenschaft ablegte, ausgenommen, wenn er scherzhafte und komische Ausdrücke schuf (Plautus). Die hybriden Bildungen der römischen Dichter wurden kein Eigenthum des Volkes, sie erhielten kein Bürgerrecht in der Sprache, höchstens kommen sie zwei bis dreimal in der gan- zen römischen Literatur vor; eine Ausnahme ist das Wort pereontari, wenn es wirklich eine Zwitterbildung ist. 58. — J. KzeczyXskr. 0 spisach ludno$ci w Rzeczypospolitej Polskiej. (Les recensements dans l'ancienne République de Pologne). Mé- moires de la Classe d'Histoire et de Philosophie, in 8°, 30° vol., p. 31—61. Les recensements généraux comprenant toute la popula- tion n’ont commencé qu'a une époque relativement récente, au XVII siècle, et ce n’est même que vers la fin de ce siècle qu'ils ont été pratiqués d’une manière régulière. Mais, dès le XVI° siècle, on a fait des recensements partiels, dans les vil- les principalement. En Pologne, c’est aussi au XVI siècle que remontent les recensements des juifs, pour limpôt de capita- tion. Cependant l’exact denombrement des israélites n’a réellement eu lieu que sous les règnes de Sigismond Auguste et d’Etien- ne Batory, souverains qui établirent la capitation. Depuis St gismond III les sommes demandées aux impositions étaient fixées en bloe, et, c’est en 1765 seulement, que l'on opéra un recense- ment réel. M. Bostel a publié le résultat de cette mesure ad- ministrative pour les territoires de Léopol et de Zydaezow; les autres pièces de ce recensement ne sont pas encore publiées ni même connues. Après le premier partage de la Pologne, le Conseil permanent qui était alors à la tête du gouvernement et les commissions municipales de l’ordre publie (boni ordinis) qui devaient organiser les villes, introduisirent le recensement de ces villes; mais le recensement complet des habitants du ro- 290 RÉSUMÉS yaume ne fut décrété que le 22 juin 1789. Ce recensement fut effectué par une commission du trésor qui fit la révision des maisons pour I’ impôt de fouage. Les listes qui furent dres- sées ont un caractère absolument économique: elles ne contien- nent pas seulement le chiffre des citoyens, mais elles indiquent encore leurs occupations respectives. Les registres où sont consignés les travaux du recense- ment de 1789 fournissent, pour chaque village, le chiffre total de la population; ils indiquent en outre le nombre des indi- vidus, par profession et par sexe; quant à l’âge, ils ne font que noter celui des garçons au-dessus et au-dessous de quinze ans. Les formulaires usités en Prusse servirent de modèle aux re- censeurs de 1789. Les listes polonaises ne sont pas, il est vrai, aussi complètes que les listes prussiennes, mais elles ont le même caractère. L'auteur compare en détail les instructions polonaises avec celles de l'Autriche et de la Prusse, pour démon- trer que les Polonais ont profité des instructions et des for- mulaires prussiens, autant pour le dénombrement de 1789 que pour les dénombrements précédents des villes. Dans les listes polonaises on ne voit figurer que les habitants payant le fouage; les classes privilégiées, c’est-à-dire la noblesse et le clergé, n’y sont point inscrites. Moszynski, député de Bractaw, mit à profit les résultats des relevés de la commission pour établir son second tableau de la population du royaume, ta- bleau destiné à la diète et dans lequel nous trouvons la re- présentation exacte de l’état de la population, en Pologne, à cette époque. Le clergé fit aussi des enquêtes sur le nombre de ses ad- ministrés, et nous possédons le recensement du diocèse de Cracovie, exécuté quelque temps avant la „diete de quatre ans“, en 1787, par les ordres du primat Poniatowski. Ce recensement porte non seulement sur les catholiques mais encore sur les juifs et les dissidents. Il y a, au consistoire de Cracovie, un registre contenant les résultats du dénombrement par village et par paroisse, et puis par doyenné et par palatinat. Ce regi- stre nous donne ainsi l'état de la population de trois palatinats RESUMES 291 du pays, et il serait fort à souhaiter qu’on le publiât; il est inestimable pour l’étude de la statistique de la Pologne au X VIII: siècle. Le décret du 15 décembre 1789, par lequel furent insti- tuées des commissions d'ordre eiviles-militaires, confia à ces nouvelles institutions le soin de faire chaque année un recen- sement général du royaume par l'entremise des curés et pa- steurs qui devaient fournir les listes individuelles de leurs fidèles, en indiquant le sexe et l’âge de chaque personne. Le relevé de la population juive et tartare devait être aussi fait tous les ans par les propriétaires des terres ou par leurs représentants. Jusqu'ici nous ne connaissions aucun document touchant le dénombrement prescrit par ce décret; mais l’on vient de trouver dans les archives de Cracovie des actes de ce recensement opéré d’après les résolutions adoptées par la commission du trésor et sanctionnées par un vote de la Diète. Les documents découverts concernent presque tout le palatinat de Cracovie, à l'exception toutefois de quelques paroisses qui n’envoyerent pas leurs procès-verbaux, ou dont les procès -ver- baux ont été égarés. Il y a deux de ces recensements: l’un fait au commen- cement de 1791, l’autre, à la fin de la même année et dans les premières semaines de 1792. Chaque paroisse a son cahier spécial avec .le recensement et aussi avec l'indication du mou- vement de la population, pendant l’année 1790 et l’année 1791. Ces cahiers ont une importance considérable; on y lit le nom, le prénom, l’âge de chaque personne. La population y est inscrite par paroisses, par villages dans chaque paroisse, enfin, par maison, dans chaque village. Les juifs y figurent sur des feuilles à part, écrites par les propriétaires des villages. Toute la population, sans exception, avec le clergé et la noblesse, et l'indication de l’âge et de la classe des individus, y est soigneu- sement portée; sous ce rapport ils ne laissent rien à désirer. Quant à la profession, ils ne fournissent point d'indications précises ; on peut cependant y reconnaître le chef de la famille, ses mem- 292 RESUMES bres, les domestiques et les locataires divisés en sexes et en classes. A côté de ces recensements généraux on rencontre encore aux archives des recensements des faubourgs dits Kleparz et Kazimierz, faits en 1790, et de la ville même de Cracovie, en 1791. Ces recensements sont en bloc. Le dernier a été exécuté en conséquence d’une circulaire de la commission de police na- tionale; il est fort détaillé, contient une énumération des bäti- ments, les divise en publics et privés, classe la population en catégories originalement déterminées, et nous donne de curieux renseignements sur l'administration de la ville à cette date. De plus, il indique soigneusement le genre d'industrie ou de métier de chaque artisan. On a résumé en partie ces documents, et l’auteur, à la fin de son travail, donne les chiffres totaux des recensements dont les actes n’ont pas encore été publiés. 59. — K. Zorawskr. Do teoryi zamiany zmiennych w röwnaniach rözniczko- wych zwyczajnych rzedu pierwszego. (Zur Transformationstheorie der gewöhnlichen Differentialgleichungen erster Ordnung.) Die Frage, ob zwei vorgelegte Differentialgeichungen: d dı , Fey) , = F'(x,9) durch eine Transformation einer vorgelegten Untergruppe der Gruppe aller Puncttransformationen der Ebene in einander übergehen können oder nicht, wird im Allgemeinen durch die Betrachtung der Differentialinvarianten dieser Untergruppe beantwortet. Die Anzahl dieser Differentialinvarianten ist un- endlich gross und deshalb ist hier das erste und wichtigste Problem, eine solehe endliche Anzahl von Differentialinvarianten aufzustellen, deren Betrachtung für die Beantwortung der ge- nannten Frage im Allgemeinen genügen könnte. Ein solches System von Differentialinvarianten wird von Lie volles Sy- RESUMES 293 stem genannt. Zeigt es sich, dass der genannte Übergang der Differentialgleichungen in einander möglich ist, so kann man auch mit Hilfe der Differentialinvarianten des vollen Sy- stems diejenige Transformation der vorgelegten Gruppe aus- findig machen, welche diesen Übergang leistet. In der vorliegenden Abhandlung wird zuerst darauf auf- merksam gemacht, dass diese und analoge Aufgaben, insbe- sondere aber die von Laguerre, Halphen, Goursat, Ap- pell und Anderen behandelten Invariantentheorien der linearen und anderen gewöhnlichen Differentialgleichungen, wesentlich der allgemeinen Lie’sehen Gruppentheorie angehören. Ferner gibt der Verfasser die Auseimandersetzung der hierzu gehörigen Lie’schen Methode und endlich beschäftigt er sich mit der Aufgabe für die Difterentialgleichungen erster Ordnung die ln Systeme von Differentialinvarianten einiger Gruppen von Puncttransformationen aufzustellen. Bezeichnet man mit X und Y willkürliche Functionen, so können die, vom Verfasser erhaltenen Resultate in folgender Tabelle zusammengestellt werden: Dr Gruppes a — N (2); — Volles System: ON FOR OFOF EF dy Oxôy Bm dy Ay: Dre a 2) Gruppe: æ =æx,y =y + Y(x). Volles System : or: OF per SF oo u er de 3) Gruppe: & = X (e),y=y+Y(e). Volles System: @F oF 2 ar ro or Varta: “ pu OF OF a) dry Oy Ay’ dx dy dy° dy 294 RÉSUMÉS er 23 1; at ” en) PRO dy 4) Gruppe: æ'=X(x) ,y = Y (y). Volles System : [x A(F) _9F 94 1 ar ee) F 924() Ic y Yy dx AE ST DA 0P0A > F Eur. 2 Ox° Ox 0x Cd) oo Ad) 9A.) 9F94() a ee. AG) 9F9AHT’ Ar) FAR) | IF ey Ce, dy | EEE) Jusiees wo Aw =, ® lqu | x dy. 60.— A. J. Sronoekiewicz. Sposob d’Alemberta w zastosowaniu do rownan rozniczkowych liniowych ze spötczynnikami statemi. (Ueber die An- wendung der d’Alembertschen Methode auf lineare Difje- rentialgleichungen mit constanten Coefficienten). In dieser Arbeit gibt der Verfasser eine neue, bedeu- tend abgekürzte und allgemeine Darstellungsweise von einem in der Theorie der Differentialgleichungen längst gut bekann- ten Thema. — Er discutiert die Gleichung d"y N De dy RAA Re te Au () ZN bre 5 ar oa Biden Ze ö in welcher A,, As, .... 4,, und À, constante Zahlen, X. eine Function der unabhängigen Veränderlichen x, bedeuten. — Auf diese Gleichung wendet er die d’Alembertsche Methode an, und setzt RÉSUMÉS 295 NL RD EE dy U, (2) FE = y" z Fe = y" de ) Ha je ne Indem er diese Gleiehungen beziehungsweise mit 14, Wa, ... Ya, Pu, multipliciert, zu der Gleichung (1) addiert, und setzt : (3) yr-9+ u JADE U PDT Pr 4 un a + UV =, a 41) + 49 — po = 0, Une (les TE Ay) a A2 TE Dons Zr 0, el u) 4/0 erhält er die lineare Gleichung du DE = AL 7744 wo 7, bedeutet eine von den Wurzeln der Gleichung a BE Er ENS +4, r+4A,=0. Auf die Gleichung (3) wendet er wiederum die d’Alembert’sche Methode an, und bekömmt, nach (#—7)maliger Wiederholung dieser Operation, zuletzt das allgemeine Integral: FnX — NEHM; EP ol y=e* [.+\e 7 rt Lo DEAN Lust \.. (are rar) ..ar} ar)ar] Für eine reducierte Gleichung wird X=0; im Falle glei- cher Wurzel 7,=—7,, wird 0 — 1 und die Formel verliert ih- ren allgemeinen Character gar nicht. Ein Beispiel illustriert das angegebene Verfahren. Bulletin VII = 296 RESUMES 61.— A. J. Sropörkırwiıcz. 0 calkowaniu pod postacia skonczona röwnan rozniezkowych liniowych. (Ueber die Integration der linearen Differentialgleichungen in geschlossener Form). Der Verfasser discutiert die Gleichung By ey dy x (D a 1 7x mr &o di zen doc + AL A eee x wo A, Ay … Ann X. und X gewisse Functionen von & be- deuten. Er wendet die d’Alembertsche Methode an, und schreibt: DV dy" --1) RER DE uf! en en (2) dx J WERE I Be ke: ae , + Multipliciert man die Gleichungen (2) beziehungsweise mit Puy, Woo, … ,_, und addiert zu (1) nachdem man vorher \ vn die Form der Gleiehuns (1) verändert hatte, und setzt: fo) 7 n—1 (n—2) (n— 4 3) IT re TE nett, Ve so bekommt man: du — X + key dx (t 1 1) und zur Bestimmung der Coëfficienten 14, Yo, +... I, die Glei- chungen du. v Kane >: v u ae (ui = À) + Lo — bo du Zn (us — Xi) + A, —pz "ide SE u (us TI 1) as DE EE] Ur — 1 Ci ee Pr ps (lu OETNE Finden nun zwischen den Functionen X,, X, .... X,_,, À, die Relationen er zx) -(7) >z 4, KA u me . . . . . . . D v RESUMES 297 X n X dx x) ee statt, so sind die Coöffieienten 14, Bo +... _, durch X, X, EXT re Mine. a — ul, A mie I Ua Fe kai X, 2 vn — == X, bestimmt; und daraus schliesst der Verf. dass die lineare Glei- ehung (3) zugleich das erste Integral der gegebenen Glei- chung (1) bildet. Diese Integrationsmethode wendet der Verfasser auf die By y 2 dy 5 2,29 2805) x da. RENTE ae welche, wie der Verfasser zeigt, immer in einer geschlossenen Gleichung Form integriert werden kann. 62. K. Orrarskr. Uwagi nad cieplem wiasciwem przy objetosci stalej mie- szaniny cieczy i pary. (Remarques sur la chaleur specifique à volume constant d'un melange de liquide et de vapeur). M. Zeuner a donné une équation approchée pour calculer C, la chaleur spécifique à volume constant d’un mélange de liquide et de vapeur et en a conclu que la chaleur spéci- fique du mélange est toujours plus grande que celle du liquide. On peut trouver très facilement ©, en considérant des cycles représentés par la figure ci-contre. Soient w, W, Z les vo- lumes du liquide et de la va- peur et la chaleur de l’ébul- lition sous la pression p à la ER, température T; m,m", C,,les ? | wre . . ! chaleurs spécifiques du liquide, | SU C4 \ de la vapeur à l’état de sa- ? Me : f : a turation et du mélange du li- (0 : M ! quide et de la vapeur. «a b, ME est la ligne qui donne la re- ee lation entre le volume du li- oO 298 RESUMES quide et la pression de l’ébullition. d e a une signification ana- logue pour la vapeur à l’état de saturation; A est l’&quivalent calorique de Y’unite de travail. En appliquant le principe de la conservation de l’énergie au cycle a 5 ce v on trouve: A(\p-do+p (vu — w)— p(v - w)) = \mar +1 Mec = W' — w le Aura De von w ? ce qui conduit à la relation: dp dw dp 0,=m— AT m ar + AT IT: (@—%) (1) De même le cycle ce d e v donne: ue dp dW C,=m — AT-- IT AT are IT: LC = v). (2) La formule (1) montre que la chaleur spécifique du mé- lange C, peut être moindre que celle du liquide m. Les me- sures de la densité de l’acide carbonique liquide de M. An- dréeff et les valeurs de AT se tirées des tables de M. Zeuner (Mech. Wärmeth.) donnent pour O°C: ce, = m» — 073 + AT _ (v— w) et d’après les mesures du volume spécifique de CO, de MM. Cailletet et Mathias (Journal de Physique V 1886) on trouve à 20°C: C, = m + ATP, (© — w) — 3:97 Les relations (1) et (2) pouvent servir à calcu- ler m et m’, sion a mesuré OC, et il semble qu’il serait pratique, pour trouver m et m’, pour les températures pro- chaines de la température critique, de mesurer C,. RÉSUMÉS 299 63. — B. Eıcnter i M. Racrmorskr. Nowe gatunki zielenic. Z jedna tablica. (Neue Süsswasseralgen Polens). Mit einer Doppeltafel. Im X. Bande der Warschauer physiographischen Denk- schriften erschien ein von Herrn B. Eichler verfasstes Ver- zeichnis der Desmidieen aus der Gegend von Miedzyrzee im Gouvernement Siedlce. In der vorliegenden Abhandlung geben die Verfasser die Beschreibungen und Zeichnungen mancher bisher ganz unbekannten Süsswasseralgen derselben Gegend. Diese sind: 1. Characium cerassiforme (Fig. 12) dem Ch. pyriforme Br. ähnlich, doch grösser und verhältnismäsig breiter. 2. Scenedesmus (?) radiatus Reinsch Fig. 11 hat nichts mit S. biiugatus gemeinsam. Es ist eine Mittelform zwischen Scenedesmus Meyen und Selenastrum Reinsch. 3. Penium armatum Fig. 2, dem P. polonieum Rae. ähnlich, doch in der Scheitelnähe mit mehreren unregelmässig gestellten Warzen (wei bei P. Clevei Lundell) besetzt. 4. Penium tridentulum Wolle sp. Fig. 3, ist kein Doci- dium; Chlorophoren axil, die Membran an der Basis der Zell- hälften glatt. Zygoten glatt, kuglig. 5. Closterium Baileyanum var. annulatum Fig 10, dem Cl. Bacillus Joshua ähnlich, bei den Enden mit niedrigen Warzen, welche zu je einem schmalen Ringe geordnet sind, besetzt. 6. Cosmarium protuberans Lund, f. elevata. Fig. 4. 7. Cosm. bigranulatum Andersson var. polonica. Fig. 5. 8. Cosm. nodosum Anders. var. stellata. Fig. 1. 9. Cosm. tumidum Lundell f. minor. Fig. 27. 10. Arthrodesmus Incus (Breb.) Hassal. Bei Miedzyrzee kommen sehr viele Varietäten dieser po- Iymorphen Species vor. Viele davon haben die Verfasser abgebildet, und diese Gelegenheit benutzt, um eine Uebersicht aller bis jetzt bekannten Formen dieser Art zu liefern. 1%. Arthrodesmus octocornis var. inermis Fig. 13. 12. Arthr. hexagonus Boldt var. poloniea Fig. 6. 7. 300 RÉSUMÉS 13. Staurastrum Dziewulskii. Fig. 26. Eine hübsche, kleine Species, etwas dem St. dilatatum Ehrb. ähnlich, mehr noch dem fraglichen St. silatatum (Nordstedt?) in Wolle United Desmids, aber dreieckig. Membran glatt, an den Ecken mit je einer Papille. 14. Staurastrum Eichleri Rac. in litt. Fig. 25. Eine hüb- sche Species aus der Gruppe des St. mutilatum, welche dem Herrn Raciborski auch vom Urwalde Bialowieza in Litauen bekannt ist. 15. Mierasterias brachyptera f. dispersa Fig. 8. 16. Micrasterias tropica Nordstedt. x. Wallichii — M. expansa Wallich non Bailey. %. polonieum. Nur diese Varietät in Miedzyrzec. y. indivisum Nordstedt (M. euastroides 6). 17. Xanthidium Chalubinskü. Fig. 28. Chlorophoren un- bekannt, und so ist die Möglichkeit vorhanden, dass man hier mit einem Centranterium (Arthrodesmus) zu thun hat. Nächst verwandt sind X. Smithii Archer, X. simplieior Nordst., X. dilatatum Nordstedt und Arthrodesmus (Centranterium) graen- landieus Boldt. 18. Xanthidium antilopaeum (Breb.) var. basiornata. Fig. 31. 19. Xant. Brebissonii f. punetata Fig. 30. 20. Xanth. fascieulatum 6. ornatum f. longispina Fig. 29. 64. — IT. Kapyı. Przyezynki do anatomii poröwawczej zwierzat domowych. (Beiträge zur vergleichenden Anatomie der Hausthiere,. Im Vorworte bemerkt der Verfasser, dass in einer Reihe von Mitheilungen , welche derselbe zu veröffentlichen beab- sichtigt, zwar zunächst nur die anatomischen Befunde bei Hausthieren im Vergleiche mit dem Menschen berücksichtigt werden, dass jedoch auf diesen Untersuchungen manche mor- phologische Auffassungen der diesbezüglichen Theile basiert sind, RÉSUMÉS 301 welche eine gewisse Berechtigung haben dürften, wenn auch diese Mittheilungen keinen Auspruch haben als erschöpfende und abgeschlossene morphologische Arbeiten zu gelten. Durch Veröffentlichung seiner Anschauuugen, welche auf den Befun- den bei Hausthieren beruhen, beabsichtigt der Verfasser um- fassendere und erschöpfende Arbeiten anzubahnen, durch welche die diesbezüglichen Untersuchungen auf einen weiteren For- menkreis ausgedehnt werden sollen. 1) Jaki jest szczatek zaniklego miesnia pro- nator teres u konia (Über das Rudiment des m. pronator teres beim Pferde). Es ist eine in Lehrbüchern allgemein verbreitete Ansicht, dass der lange Schenkel des medialen Seitenbandes des Ellen bogengelenkes beim Pferde, welcher sich erst unterhalb des M. brachidis internus inseriert, einen rudimentären oder vielmehr einen in einen fibrösen Strang verwandelten M. pronator teres darstellt. Der Verfasser betrachtet diesen Strang ganz einfach als einen Theil des Bandes, welches beim Pferde stärker ent- wickelt ist. Dagegen ist der M. pronator teres beim Pferde in dem Masse rudimentär, dass derselbe nur als ein in die Fascie eingewebtes stärkeres fibröses Faserbündel erscheint, in welchem gelegentlich auch Muskelfasern enthalten sind. Als Be- leg für diese Auffassung hebt der Verfasser hervor, dass der N. medionus und die Cubital- Gefässe nicht unterhalb des betref- fenden Bandschenkelst, sondern auf dessen Oberfläche verlaufen Dagegen schreitet das vom Verfasser nachgewiesene Rudiment des M. pronator teres, welches in der Fascie eingewebt er- scheint, über den Nerven und die Gefässe hinweg, um sich erst unterhalb derselben mit dem Bande zu verbinden und durch dessen Vermittelung am Radius zu inserieren. Das vom Verfasser beim Pferde beschriebene und abgebildete Gebilde zeigt eine frappante Ähnlichkeit mit dem wohlbekannten M. pro- nator teres des Rindes, nur ist es schmächtiger und schwächer. 2) O powierzchniach stawowych stawu Hok- ciowego (Über die Gelenkflächen des Ellenbogengelenkes) 302 RÉSUMÉS Der Verfasser hebt hervor, dass beim Menschen das „Capitulum radii nicht allein auf der Æminentia capilata hu- meri gleitet, sondern zugleich auch mit einem schmalen Streifen der überknorpelten Gelenkfläche in Berührung kommt, welche an die Eminentia capilata medialwärts gränzt. Am unteren Gelenkende des Oberarmes sind demnach zwei Rollen zu un- terscheiden: eine „Trochlea radialis“ und eine „Trochlea ulnaris“. Entsprechende Rollen findet man bei sämmtlichen Hausthieren, wenn auch ihre Ausdehnung und ihre specielle Gestaltung eine verschiedene ist. Wichtiger ist der Umstand, dass in dem Masse, als die Brustgliedmasse ausschliesslicher als Körperstück und Gehwerkzeug benützt wird und hiezu angepasst ist, bei den vierfüssigen Thieren der Radius seine Rotationsfähigkeit ein- büsst, in die Breite wächst und hiemit neue Contactflächen mit dem Humerus gewinnt. | Bei sämmtlichen vierfüssigen Thieren (zunächst bei der Katze, beim Hunde und beim Kaninchen) zeigt der Radius ausser einem, dem Capitulum radii des Menschen homologen Theile noch auch einen Theil, welcher nach vorne von der Ulna medialwärts sich erstreckt, die Cavitas lunata maior ulnae ergänzt und auf der Trochlea ulnaris gleitet. Bei den Hufthieren (Schwein, Rind, Pferd) ist der Radius medialwärts derartig in die Breite gewaschen, dass er die Ulna auf der medialen Seite überragt. Hiemit ist auch eine neue Contactfläche desselben mit dem Humerus medialwärts vom ursprünglichen Ellenbogen-Gelenke entstanden. Der Humerus der Hufthiere besitzt also noch eine dritte Rolle, nämlich eine „Trochlea radialis accessoria medialis“, und der Radius einen entsprechenden Theil an seiner oberen Gelenkfläche. Schliesslich zeigt der Verfasser, dass die Anschauung von Cuénod eine irrige ist, der zufolge am Oberarmbeine des Menschen und der Affen neugebildete Theile der Gelenkfläche (Eminentia capilata, und ein Theil der Trochlea) vorhanden wären, welche bei den vierfüssigen Thieren nicht vorkommen sollen. RESUMES 303 65. — S. Jexrys. 0 powstawaniu wolnego azotu przy rozktadzie odchodôw konskich. (Sur Le dégagement de Vazote pendant la fermen- tation des excréments de eheval). Le problème de l'émission de l’azote gazeux, pendant la fermentation des matières organiques, a été l’objet de très nombreuses recherches dont les résultats n’ont pas été toujours conformes. D'un côté, la comparaison de la quantité d’azote initial avec celle d’azote final contenu dans les produits de la fermentation, (v compris l’'ammoniaque volatile) et les rési- dus, résistant à la décomposition, faisait le dégagement de l'azote libre très vraisemblable, de l’autre, — l'analyse gazométrique des produits gazeux, ne décelant pas très souvent la présence de l'azote, menait à une opinion tout à fait opposée. Les contradictions qui existaient sur ce sujet dans l'opinion des biologistes et des chimistes ont été, à un certain point, expli- quées par les résultats des recherches de Ehrenberg et de Tacke qui trouvèrent, presque en même temps, une des condi- tions pouvant déterminer la formation de l'azote libre, pendant la décomposition des corps organiques azotés. Cette condition c’est la présence des nitrates ou des nitrites auprès de la ma- tiere organique exposée à la fermentation, surtout en l'absence de l'oxygène. Les auteurs nommés ci-dessus semblent tenir cette condition pour unique; c’est cependant ce qui ne paraît pas juste. Depuis quatre années l’auteur poursuit, malhenreusement avec des interruptions assez fréquentes, les recherches entreprises d'abord dans le but de constater si la fermentation lente de la matière organique, dans l’oxygène pur, peut donner lieu au dégagement d’une certaine partie d'azote sous forme d'azote libre, comme cela se fait pendant une combustion éner- gique aux températures très élevées, Puisque ces recherches avaient aussi un but pratique, et, nommément, la découverte des procédés qui pourraient réduire la déperdition de l'azote pendant la conservation du fumier, on a exelusivement em- ployé, fdans jles expériences, des excréments d’animaux de 304 RÉSUMÉS ferme. Les résultats obtenus ont obligé bientôt à élargir beaucoup l'étendue des recherches et à étudier en général la question très large du dégagement de l’azote pendant la dé- -composition biologique des matières organiques. Les nombreuses expériences exécutées jusqu’aujourd’hui ont persuadé l’auteur que pour résoudre totalement cette très im- portante question il faut observer les procès de la fermentation dans des conditions bien connues et très variées, ce que la plupart des expérimentateurs n’ont pas considéré comme ab- solument nécessaire pour que leurs conclusions puissent être décisives. Il a eu, par exemple, l’occasion de s’assurer que, pen- dant la fermentation des déjections fraîches de cheval, tantôt ont lieu l'émission de l'azote libre et une perte d'azote plus ou moins grande, tantôt l’azote gazeux ne se dégage point et la fermen- tation passe sans aucune perte de cet élément. Quoique les causes de ces résultats contradictoires ne soient pas encore tout à fait claires, l’auteur croit que les faits observés jusqu’à pré: sent sont assez intéressants pour les publier dans une com- munication abrégée. I. Dans les premières expériences trois portions d’ex- créments de cheval étaient placées dans des tubes en verre, par lesquels ont faisait passer trois fois par jour un courant d'oxygène pur, exempt d’ammoniaque et de nitrates. Apres un certain temps on a trouvé les différences suivantes dans la quantité d’azote: p'ouruttO0r er: cdemddiépeécthome durée de l'expérience azote initial azote final (1) perte 15 jours 0.4450 g. 0.3601 g. 0.0849 g. ou 19.08%, 207 10; 0.4450 „ 0.3573 „ 0.0877, 219321 Bam à 0.4450 „ 0.3527 „ 0:09231,.27020972 II. Dans une autre serie, on a placé trois portions d’ excréments de cheval dans des cristallisatoires couvertes de plaques en verre. Les excréments étaient humectés de temps en 1) L’insignifiante quantité d'azote de l’ammoniaque volatile compris. RÉSUMÉS 305 temps avec de l’eau pure. Cette fois-ci on n’a observé aucune perte d’azote comme le prouvent les chiffres suivants: pour MOD MEr A" ee ct lo nt,s de ee azote initial azote final différence 8 jours 0.4130 e. 0.4152 g. + 0.0022 g. \ 2 IE 0.4130 , 0.4066 , — 0.0064 , ao 0.4130 , 0.4128 , ee Les differences trouvées ne dépassent pas les limites des erreurs analytiques. III. On a mis sous une cloche en verre 360 grm. de dé- jections solides de cheval bien humectées avec de l'urine. L’am- moniaque volatile était absorbée par l'acide sulfurique placé au dessus dans une étuve. La perte d'azote pour 100 g. d’exerd- ments se montait à: après 45 jours 00895 g. ou 12.880/, >... 1004, 0.6594 „ A 26.35 „ IV. Pour constater si la déperdition de l’azote était effee- tivement causée par le dégagement de l’azote gazeux, on a mis les portions à 50—70 gr. des excréments préparés pour les expériences mentionnées ci-dessus dans de petits ballons remplis d'oxygène et munis de tubes qui permettaient de prendre des échantillons de gaz pour l'analyse gazométrique. Dans tous les cas où les dosages de l’azote démontraient une perte d’azote, on a trouvé ce gaz parmi les produits gazeux de la fermen- tation. Les résultats de quelques analyses des produits gazeux des fermentations dans l'oxygène se trouvent ci-dessous : I. IL. IM. N 43.90 27.61 31.95 CO, 55.55 68.12 68.05 CH, | 3.03 u H | en 1.23 = Les faits constatés jusqu’ à présent dans ces recherches permettent de tirer la conclusion générale que la fermentation des excréments de cheval peut être accompagnée d’un dega- gement d'azote libre. Les conditions, dans lesquelles ce dega- 306 RÉSUMÉS gement peut avoir lieu, restent encore inconnues. Il est possible que la présence ou l’absence de l’azote dans les produits gazeux provenant de la décomposition des déjections de cheval soit causée par les différences qui peuvent exister dans les combi- naisons organiques azotées contenues dans ces déjections et dépendant de la forme de la nourriture ou des changements dans la digestion. L’ hypothèse de l’existence de microbes spé- ciaux capables de causer une fermentation avec l'émission de l'azote gazeux a aussi quelques chances. La découverte des bac- téries douées de la faculté de former des matières albuminoides aux dépens de l’azote atmosphérique rend en vérité vraisem- blable l'existence de microbes dégageant de l’azote libre pendant la décomposition des combinaisons azotées. Mais ce ne sont que des hypothèses; les causes réelles ne pourront être trou- vées que par les recherches que l’auteur a l'intention de continuer. Ce qui lui paraît cependant sûr dès à présent, c’est que, dans le dégagement de l’azote constaté dans ses expériences, la présence des nitrates préexistants ne joue aucun rôle, car s'il en était autrement, l’azote gazeux devrait se dégager d'autant plus pendant la décomposition des excréments de cheval en l’absence de l'oxygène. Cependant les recherches ont prouvé sur ce point le contraire. Jusqu'à présent M. Jentys n'a pas pu constater, pendant les fermentations des exer&ments solides sans oxygène, ni des pertes d’azote, ni la présence de cet élemént dans les produits gazeux. 66. — 8. Jexrys. O0 wplywie czastkowego cisnienia dwutlenku wegla w po- wietrzu ziemnem na rozwöj roslin. (Sur l'influence de la pression partiale de l’acide carbonique dans l'air souterrain sur la végétation. Les recherches de Boussingault ont prouvé que la com- position de l'air contenu dans les pores de la terre arable diffère beaucoup de celle de lair atmosphérique. La quantité d'acide carbonique, toujours plus grande, peut s'élever, dans RESUMES 307 une terre bien fumée récemment, jusqu'à 10°/,, tandis que la quantité d'oxygène diminue progressivement avec l’enrichis- sement de l’air en acide carbonique. Il a paru donc intéres- sant d'étudier si cette richesse de l'air souterrain en acide carbonique n'a pas quelque influence sur le développement des racines, et ce qui s'ensuit sur la végétation des organes aériens des plantes. On trouve dans la littérature physiologique, deux mémoires, sur Ce sujet, savoir: ceux de Saussure et de Boehm qui cependant sont insuffisants pour résoudre la question. Les résultats des expériences de Boehm qui ont démontré une in- fluence fort nuisible de l'air contenant des quantités d’acide carbonique peu élevées, ont persuadé encore plus que l’en- treprise de nouvelles recherches était nécessaire. Dans les expériences de M. Jentys les plantes étaient culti- vées dans des pots en verre pourvus d’un trou au fond, par où passait un court tube en verre conduisant l'air atmosphérique ordinaire ou enrichi en acide carbonique. Cette disposition des appareils permettait de faire végéter les racines dans l'air plus ou moins riche en acide carbonique, tandis que les tiges et les feuilles se trouvaient dans l'atmosphère ordinaire. Sous ce point la méthode employée différait de celle des expériences de Saus- sure et de Boehm, où toute la plante avait dans son entourage une atmosphère confinée enrichie en acide carbonique. Pour les expériences finies jusqu’à present, on s’est servi du haricot, du froment, du seigle et du lupin. La quan- tité d'acide carbonique variait de 4—120/,. L'air enrichi en acide carbonique ne manifestait pas, dans ces recherches, un effet si nuisible que dans les expériences de Boehm (faites exclusivement avec des haricots) qui constata une réduction assez grande dans le développement quand les plantes avaient, dans leur entourage, une atmosphère ne contenant plus que 2 —5°/, d'acide carbonique. Dans les expériences avec des haricots, l’auteur a trouvé les différences moyennes suivantes dans le développement d’une plante : 308 RESUMES ; LA , LA „ A. Durée de | exper lEN- poids de la matière fraîche poids de la matière sèche ara GR ee 5 tiges et feuilles racines tiges et feuilles acines ce! 99 „ou S, [3 racin à l'air ordinaire 74231g — g. 058948. 0‘2400g. N? avee 50; CO, "67441, — ,„ 05506, 70 2537 B. Durte de l’experien- ce: 5O jours, A Pair ordinaire 40512 „ 15383, 04725, 00235 „ contenant 40/, CO, 38319 „ 13972 „ 04695 „ 01052, ©. Durée de l’experien- ce: 64 jours, à l'air ordinaire 4.8650 „ 17165, 07264, 0:1452, „ avec 4%), CO, 416468 „ 16698 „ 07327 „ 01467 „ D. Durée de l’experien- ce: 31 jours, à l'air ordinaire 29358 „ 10943 ,„ 0°3050 „ 0:0626,, „ avec 12%), CO, 2.0681 „ 06975 ,„ 02165 „ 0.0396, E. Durée de l’experien- ce: 43 jours, à l’air ordinaire 494406 1.1 3175:,:,0:5369:, DVZUE avec 120/, CO, 3.9325, 11249, 04123, 007417, Les observations sur les dimensions des feuilles et des N tiges ont constaté un développement plus faible des plantes dont les racines se trouvaient dans l’air plus riche en acide carbonique. La plus grande différence se manifesta dans les expériences D et E. Sur les plantes de l'expérience A, les différences dans le développement étaient moins visibles à cause de leurs qualités individuelles. Quant aux racines, on a pu observer dans leur développement, outre l’influence quantita- tive de la pression plus élevée de l'acide carbonique constatée par le pesage, une différence qualitative, souvent très marquée. Les racines de l’air ordinaire étaient plus longues et dévelop- pées d’une facon normale, tandis que les racines cultivées dans l'air enrichi en acide carbonique étaient plus courtes, avaient moins de radicules minces et rappelaient beaucoup les racines fasciculées des graminées, à cause d’un développe- RÉSUMÉS 309 ment assez faible de la racine primaire et de la formation de plusieurs racines secondaires sortant de la base de lhypocotyle. Cette différence a été surtout très marquée dans l'expérience A, pour laquelle on s’est servi du grand haricot blanc. L'influence plus ou moins nuisible de la pression plus élevée de l’acide carbonique se manifesta aussi dans la végéta- tion du seigle et du lupin jaune: A. Le seigle. Durée de la ’ ASS BTE ® . Ä Fi x x végétation: 31 JOUTS, poids de la matière fraîche poids de la matière sèche 4 plantes. tiges et feuilles racines tiges et feuilies racines à l'air ordinaire 2:1881 g. 0:5330g. 02547 g. 00396 g. Hayec 590, 005, 9200 001712021247; 0094; B. Le lupin. Durée de l'expérience : 88 jours, 6 plantes. à l'air ordinaire 6:6470 ,:2°7825.,,: 1:2700., 0:1578:; avec B0/5:1C0::147600:;;: 2:0783, :0:9252.:20:1286 } N Le développement des racines et des organes aériens était évidemment plus faible dans les pots par lesquels on faisait passer l'air contenant 5°/, d'acide carbonique. Dans ces conditions les racines s’enfoncaient dans la terre jusqu'à une profondeur moins grande et étaient plus minces. Quant au froment enfin, cette plante paraît supporter beaucoup mieux dans la terre l’air riche en acide carbonique, comme le prouvent exactement les résultats suivants des expé- riences : [4 4.3 plantes. Durée de poids de la matière fraîche poids de la matière sèche l'expérience : 99 jours, tiees et feuilles racines tiges et feuilles racines à l’air ordinaire 086008. — g. 0‘0835g. 0‘0371 g. AVEC DAC OS 09010) 0," 00872"; "00852 , B. 4 plantes. Durée de la végétation : 22 jours, à l’air ordinaire 1:3590 „ — , 01285, 00535 „ avec 50%/, CO, 1:3325 , — , 01285, 00520, 7» 310 RESUMES ©. 7 plantes. Durée de l'expérience: 46 jours, | à l’air ordinaire 5:0556, „ : 2:5057 „017478502 ar „ eontenant 8%/, CO, 48895 „ 24765 „ 07430 „ 02818 , D. 4 plantes. Durée de l'expérience: 21 jours, à l’air ordinaire 1:3972 „ 04260 „ 01678, 0:0365,, „ avec 120/, CO, 15705 „ 0:6015 „ 01842 , 0.0478, E. 3 plantes. Durée de l'expérience: 31 jours, à l'air ordinaire 2°4624, 07511 , 03205 „ 0'0804 „ „ avec 12%), CO, 24352 „ 10502 „ 03222, 008077 Il paraît done que RAR plantes supportent mieux que les autres, dans la terre, une pression plus élevée de l'acide carbonique. Il sera intéressant de rechercher s’il y a quelque rapport entre cette différente sensibilité et la prédilection de certaines plantes cultivées pour les terrains légers, bien aérés. Il est aussi possible que les plantes qui n'aiment pas la terre récemment fumée n’y vegetent pas bien à cause d’un enrichisse- ment trop fort de l’air souterrain en acide carbonique produit par la décomposition de la matière organique du fumier. Il reste aussi à étudier si la discordance des résultats de ces expériences et de celles de Boehm peut être expliquée par la différence des méthodes employées, ou si elle est aussi la con- séquence de l’action d’autres agents. 67. — Sreran Jexrys, 0 wplywie moczu na tworzenie sie i ulatnianie sie amoniaku przy rozkladzie kalu zwierzecego. (L'influence de Puri- ne sur la formation et l'émission de l’ammoniaque pen- dant la fermentation des dejections animales solides.) Dans sa première comunication !) l’auteur a montré que la formation de l’ammoniaque pendant la fermentation des ) Bull. de l’Acad. de Sciences de Cracovie, mai. 1892. D #198: RÉSUMÉS 311 excréments solides des animaux de ferme n° est pas considé- rable et que la volatilisation de l’ammoniaque est presque ou tout A fait nulle. Les faits observés jusqu'alors permettaient d'admettre que la valeur, comme aliment pour les plantes, des composés azotés contenus dans les déjections solides devrait être très peu élevée, s’il n° y avait pas de conditions qui facı- litassent leur fermentation. Les nouvelles expériences avaient pour but la recherche de ces conditions. Comme il paraissait assez vraissemblable que l'urine peut faire, pendant la décom- position des excréments solides, la production de l’ammoniaque plus abondante, on a enfermé sous des cloches en verre des déjections solides de cheval et de vache, mouillées d’eau distillée ou d’urine contenant une quantité connue d’azote, et on a dosé après un certain temps l’azote ammoniacal volatil et fixé. L’ammoniaque volatile etait absorbée par l'acide sul- furique et on a déterminé la quantité d’ammoniaque fixée par la distillation des résidus avec de la magnésie. I. Trois portions d’exer&ments de vache à 50 grm. ont été mouillées: a) avec 10 cm? d’eau; b) avec 10 cm? d’urine de vache et c) avec 20 em? d’urine, et placées sous des cloches. Sous une quatrième cloche on a mis, dans un cristallisatoire, 50 cm? d’urme. Pour exciter la fermentation on a infecté l’eau et l’urine employées pour l’humectation avec quelques gouttes de purin. Après 30 jours, on a trouvé les quantités suivantes d'azote volatil et fixé dans l’ammoniaque: quantité d'azote dans quantité d’azote ammoniacal différence l'urine fraîche volatil fixé —- a), 0. gr. 0.0005 g. 0.0109 g. — 8. b) 0.0911 , 0.0246 „ 0.0860 „ 0.0305 „ c) 0.182 , 01014 vs "1008182 „ 10/0493... d) 04557 „ 0900,49, + 0.0058 = 2 0.0298. ,, Après avoir admis que les quantités d’azote ammonia- cal volatil et fixé provenant de la décomposition des excré- ments solides étaient égales dans tous les trois lots (ce qui est très vraisemblable, les quantités d’azote volatil et Bulletin VII 6 312 RÉSUMÉS fixé trouvées dans les expériences ayant été toujours moin- dres que la quantité d'azote contenue dans l'urine fraîche) on trouve par le calcul pour 100 d’azote initial de l’urine les quantités suivantes : d'azote dans l’ammoniaque d'azote dans les autres volatil fixé produits b) 26.46%, 27.55 0, 45.99 0/, c) 5522, BE Ya 3330, d) 9217 , 1.29 „ 6.54 , II. Trois lots à 50 gr. de déjections solides de chéval ont été humectés a) avec 10 cm? d’eau distillee b) avec 10 cm? d'urine et c) avec 20 cm’ d'urine de cheval. Chaque lot a été infecté par quelques gouttes de purin. L'expérience a duré 40 jours. Les quantités d'azote absorbé par l'acide sul- furique et dosé par la distillation des résidus avec de la ma- gnésie furent les suivantes: quantité d’azote dans quantité d’azote ammoniacal difference l'urine fraîche volatil fixé — a). 0. ST. 0.0005 g. 0.0016 g. — 8. b) 0.1868 , 0.0406 , + „0.0843... CODES c) 0.3735 „ 0.1449. .u..0.1432 „0.0 Apres avoir soustrait les quantites d’azote ammoniacal volatil et fixé déterminées pour l’expérience a des quantités de cet element dosées dans les expériences 5 et c, on trouve, par le calcul, les quantités suivantes d’azote volatil et fixé pour 100 d'azote initial contenu dans l'urine. azote dans l’ammoniaque azote dans les au- volatil fixé tres produits : b) 21.47 %, 44.26 0, 34.27 0/ c) 38.66 , 3792 , 2349 , Dans cette série d'expériences on a pu observer que la presence de l'urine retarde considérablement l’apparition abon- dante de la végétation eryptogamique sur les déjections soli- des. Le lot sans urine était couvert de moisissures blanches RESUMES 313 après quelques jours; sur les exer&ments mouillés avee 10 cm? d'urine le mycélium ne vint apparaître que le quatorzième jour, et sur ceux, qui étaient mouillés avec une quantité double d'urine — qu'après vingt-deux jours. L'auteur se croit auto- risé à tirer les conclusions suivantes des résultats des expé- riences achevées jusqu’ à présent: 1. La présence de l'urine ne paraît pas faciliter la trans- formation en ammoniaque des composés azotés contenus dans les déjections solides des animaux. 2. La volatilisation de l’ammoniaque pendant la fermen- tation des excréments mixtes dépend du rapport entre les quantités de déjections solides et d’urine. Plus la quantité d'urine prévaut — plus l’&mission de l’ammoniaque devient abondante. 3. Les excréments solides en état de décomposition di- minuent, jusqu’ à un certain point, la volatilisation de l'azote ammoniacal provenant de la fermentation de l'urine, en le fixant tant par les produits acides de leur décomposition que par les organismes inférieurs. Il est bien possible que le degré de délayement de lurine ait aussi quelque influence sur l'émission de l’ammoniaque et que ce corps puisse être com- plétement fixé, quand la quantité d'urine, par rapport aux exer&ments solides, ne surpasse pas une certaine limite. 65. — Apam Zakrzewski, Wzrost w Krölestwie Polskiem. Przyczynek do charakterystyki fizyeznej Polaköw. (La taille moyenne en Pologne) p. [1-39] avec 2 cartes et une table. !) L'auteur commence son travail par un examen critique des données de la statistique du recrutement militaire dans le royaume de Pologne, examen qui sert de base à son étude. 1) Le résumé de ce travail, paru dans le Bulletin de janvier 1892 (p. 50), ayant donné lieu à quelques interprétations erronées, nous en pu- blions aujourd’hui une nouvelle rédaction qui rectifiera les défectuosités de la premiere. 314 h RÉSUMÉS Les données publiées jusqu'à présent concernent les jeu- nes gens appelés au service militaire pendant la période com- prise entre 1874 et 1883 inclusivement, c’est-à-dire dix années. Tout en appréciant les qualités que présentent ces chiffres sous le rapport du nombre des mesurés et de l’uniformité des moyens de mensuration, l’auteur se voit obligé, par suite de certaines inexactitudes des données, de restreindre son travail à l'étude d’une seule question spéciale, notamment de la taille des conscrits examinés par les commissions de révision. M. Zakrzewski appuie cependant sur ce fait, que les moyennes de la taille des conscrits en Pologne ne peuvent aucunement être considérées comme moyennes de la taille de toute la population mâle du pays, car, à l’âge de 20 ans, la taille est encore loin d’avoir attemt son point maximum de développement. Ce fait a été démontré positivement par les travaux de Majer et Kopernicki, qui ont établi une diffé- rence de 3,3 ctm. entre la taille moyenne d’individus de 20 à 25 ans. Le nombre des jeunes gens mesurés par les commissions de révision, dans la période décennale 1874—-1883, s'élève à 167.014, répartis en 85 groupes, selon la division administra- tive actuelle du royaume de Pologne. Le plus nombreux de ces groupes (ville de Varsovie) présente 5634 individus; le plus restreint (district de Skierniewice), 1029. Après avoir calculé la taille moyenne pour chacun de ces groupes séparément, l’auteur obtient une série dont les termes extrêmes sont 161 cm. comme minimum, pour le district de Wioszezowa, et 166 cm. comme maximum, pour celui de Sejny. En démontrant l’impossibilité d'établir une relation quel- conque entre le chiffre de la taille moyenne et les différentes qualités physiques ou économiques des districts, — telles que: la fertilité du sol, la grandeur moyenne des propriétés rurales, le bien-être général de la population — l’auteur s'arrête plus RÉSUMÉS 315 attentivement à l'étude du seul facteur qui paraisse, A première vue, expliquer ces différences. Ce facteur c’est le caractère ethnique de la population des différentes parties du pays. Il semble que la partie orientale du royaume où, parmi les Polonais, on trouve des éléments ruthènes et lithuaniens, offre une taille plus élevée que les districts occidentaux. En pour- suivant cependant une étude plus détaillée de ce fait l’auteur démontre que cette corrélation est loin d’être constante et ré- gulière. Nous trouvons par exemple le plus de Lithuaniens dans le district de Kalwarya (920/;) et cependant la taille moyenne y est moindre que dans les districts polonais de Lublin, Ha, Konskie, Rypin, Olkusz (163—164) et dans les districts mixtes d’ Augustöw (165) et de Sejny (166). De même pour l'élé- ment ruthene. Sur les 85 districts du Royaume, les Ruthenes forment plus de la moitié de la population dans les cinq sui- vants: Hrubieszöw (63°%/,), Biala (61°/,), Wiodowa (600/), Konstantynöw (55°%,) et Tomaszöw (52°/,); mais tous ces dis- tricts viennent dans la série de la taille après le district d’Au- gustöw, par exemple, qui ne compte que 18°/, de Ruthenes; en outre, le district complètement polonais de Lublin (0'9%/, de Ruthènes) l'emporte sur ceux de Chelm et de Wiodawa etc. A défaut de mensurations concernant directement les conscrits de différentes nationalités, l’auteur, conclut de ces chiffres que, non seulement les Ruthènes et les Lithuaniens mais aussi les Polonais, dans la partie orientale du pays, pré- sentent une taille relativement supérieure aux districts oeci- dentaux. M. Zakrzewski confirme ce résultat par une méthode qui consiste dans la comparaison de la grandeur numérique relative des groupes entre lesquels se trouvent répartis les conscrits, sous le rapport de la taille. Ces groupes représentent 9 catégories de taille: 341/,, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41 et 42 verschoks, soit 153, 155, 160, 164, 168, 173, 177, 182, 186 em. Des courbes graphiques démontrent exactement la gran- deur relative de chacun de ces groupes. Si dans les districts à population mixte les éléments composants différaient sensible- 316 RESUMES ment sous le rapport de la taille, nous obtiendrions dans chaque serie, des groupes extrömes de petite et de haute taille nombreux; la courbe alors présenterait des ondulations irrégu- lières. Or dans les districts polono-ruthènes et polono-lithua- niens nous trouvons toujours une série régulière et des cour- bes sans interruptions. L'auteur termine son travail par les conclusions suivantes : 1. La taille moyenne des conserits atteint son maximum, dans le district polono-lithuanien de Sejny (166) et dans le district polonais d’Augustöw (165,3). 2. Viennent ensuite le district polonais d’Olkusz (1644), et quatre districts mixtes (164,1). 3. Deux districts exclusivement polonais (Konskie, Rypin), un polono-lithuanien (Wolkowyszki) et un polono-ruthène (Hru- bieszow) forment le troisième groupe (163,5—163,9). 4. Si l’on considère les provinces historiques de la Po- logne on trouve que la terre de Dobrzyn occupe, comme taille, la première place. 5. Dans la petite Pologne, on voit une zone de petite taille dans le gouvernement de Kielce, avec des groupes de taille supérieure des deux côtés: Olkusz, Miechöw, Pinezow au sud (164,4) et Konskie et Ia au nord (163,5). 6. Dans la Grande Pologne, la moyenne la plus élevée se trouve dans le district de Stupca (162,5), et la plus basse, dans celui de Wielun (161,6). 7. En Mazovie, la taille s’eleve du palatinat de Plock vers le district de Kolno (163,0). 8. La Podlachie fournit en général une moyenne supe- rieure (163,0), et cette moyenne s'élève encore dans le palati- nat de Lublin. Les régions avoisinant les frontières de la Ga- licie donnent un chiffre moins haut que les districts du nord. 9. Dans le gouvernement de Suwalki, les moyennes de la taille montrent des variations plus grandes que partout ailleurs (162,0—166,0). 10. Quant à ce qui concerne l’infusion des races étran- gères on peut dire généralement, à défaut de données directes, RESUMES 317 que les Allemands n’amoindrissent pas la taille moyenne tandis que les Juifs au contraire l’abaissent sensiblement. Au courant de son oeuvre l’auteur s'occupe des facteurs et circonstances qui ont dû exercer de l’influence sur la taille des populations; mais leur nombre et leur variété rend impos- sible d'évaluer la part de chacun d’eux spécialement, car l'effet depend en somme de leur action accumulée. L’auteur ne pouvait done qu'avec une grande réserve et fort condi- tionnellement établir des conclusions basées sur ces agents modificateurs. Deux cartes coloriées et une table graphique indiquent les résultats du travail de Mr Zakrzewski. Naktadem Akademii Umiejetnosei pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw. — Drukarnia Uniwersyteru Jagielloñskicgo, pod zarzgdem A. M. Kosterkiewicza, 17 sierpnia 1892. a N. „le LES in N ONE “à Dan. Pa ur re I. AUS) ME ruiné, NS, Le on: AT on NE Lure plie te Ga: RE Fa à Mn, MENT ichs de ARTE u bit ou: NERO PARA Du: ee mon MCE aile a ie RA EEREE WEI AR EN Be CS RL N. eue gt Kita en ent DL a. unter DM. (toi INR gi À aa ie h | h Mt ue Auch, À: | RUN a (Ban EL NN LUE 7, CE PCR TE Lo Hot N ‘pue Be a ar HA : î AN P FUN a ee s CAL m f ar | VALLEE as N x La A rat MASSE iMac | Bart. re OUEN \ fe Hé Por re Ada Mr Dem 16) 14, A TR si 7m f BERATEN DIE u t Te a CALE) 2 Arte aa Der 19 | ue A: Lt ei +de r di PAT an | I | Bi \ ee CR Dos MNT qi orale 71 1873-1891 rare de la Societe anonyme polonaise (Spölka wydawnieza polska) Near Gracozie. Philologie. — Sciences morales et politiques. e »Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de philologie, Be 2 ohisioire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. II—VIII (38 planches, vol. DE SET Epuise). — 30 fl. = ; »Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ Wydz. filolog.« /Classe de re nos. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XV (5 planches. vol. I épuisé). — 37 fl. 50 kr. __ »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe d'histoire et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. II XIII, XV—XXVII (54 pl.) — 55 A. Ÿ »Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- tes rendus de la Commission de l'histoire de Part en Pologne), in 4-to, 4 volu- = mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. Er »Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis sion de linguistique), in 8-vo, 4 volumes. — 1050 fi. Ber »Archiwum do dziejéw literatury i oSwiaty w Polsce.« (Documents ne pour servir à Phistoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. Er: Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- que ad Joannem Cochanovium,-n 8-vo, 2 volumes. Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- wicz. 2 fl. — Vol. IH. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. UE »Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibliothèque des auteurs polonais du XVI siècle), in 8-vo, 20 livr. — 12 fl. Bi Monumerta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- trantia, in 8-vo imp., 10 volumes. — 62 fl. a Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol II, XII Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki 1r fl. — Vol. III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. di- plom. civivitatis Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl. Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl. Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 9 (I—IV, VI—VII, X, XI.) volumes. — 27 fi. = - Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol, II, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani BE | Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales LE Domus professae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitio- = rum R. Poion. 1587 ed. A. Sokolowski. 2 fl. Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 6 vol. — ı8l. Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 12 volumes, — 73 fl. de = Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki ES L 1546—1553. 5 KR Volk IT, (pars x. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- ) : ER ezycki. 10 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum 5 exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai Fo epistolae | PR ed. Zakizewshi et Hipler. 15 A _ ' Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta 1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis en kowski. 3 fl. — Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. DIV. »Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments 4 polonais) in 4-to, vol. U—X. — 36 fl. ENT Vol. AT, Libri iudie. terrae Cracov. saec: XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol F2 Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fi. — Vol. V, menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VI, Dec ; in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta ‘exped I bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIII, An IS TRES tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. I # Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta diet criminalis = szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. r. Libri formularum saec. XV ET ue nowski. ı fl RE Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fl. Sciences mathématiques et naturelles. »Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVIIJ, 151 plönebs : vol. I épuisé). — So fl. 37 »Rozprawy i en z posiedzen.« /Séances et travaux), in 8-v à 22 volumes (159 planches). — 75 Bi »Sprawozdania komisyi ee {Comptes rendus de la Com - sion de physiographie), in 8-vo, 22 volumes (III. IV—XXVI, 42 planches, » = 1. II. IV. V épuisés). — 95 Al. 2 Er »Atlas geologiczny Galicyi.e Atlas géologique de la Galicie), in fol BR Abe 2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl. = »Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la œ mission d'anthropologie), in 8-vo, 14 vol. II—XV (ot pl., vol. I épuisé). — 50 fl. Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Oruithologie des pays polonais), in 8-vo, 1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyraz6w. technicznych tyezacych sie budownictwa.« /Terminologie de Parchitecture), in 8-vo, 1883. — 2fl. Franke J. N., »Jan Broiek.e /F. Broscius, mathématicien polonaës au XVII { siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania obiegu cial niebieskich.« (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), : in 8 -vo, 1889. — 5 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej podczas porodu skutkiem pekniecia macicye. (Coupe du cadavre gelé d'une per- sonne morte pendant Paccouchement par suite de la rupture de la matrice], 4 plan- ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. Kotula B., »Rozmieszezenie roslin naczyniowych w Tatrach. « (Distributio plantarum vasculosarum in NES Tatrieis), 8-vo, 1891. — 5 fl. »Rocznik Akademii.e /Aunuaire de vr’ Academie), in 16-0, 1874—1890 17 vol. (1873 épuisé) — 10 fl. 20 kr. FES »Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« /Memoire sur les travaux de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. run BET TH x ® (UE ADÉMIE us à : VE) à en Gr De) DE CRACOVIE ANA SÉANCES DE L'ANNÉE 1892. OCTOBRE CRACOVIE IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ r "1899. A eUM |: Prorsoreun DE L’ÄCADEMIR: 7 ‚8. Lo AR CHIDUC CHARLES LOUIS. ale 2 | Yıba-Paogkorsun: S. E. M. J ULIEN DE Dr E 2 95 EN \ QU (1 L'on PRrésiDENT: M. LE coMTE STrANISLAS T'ARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. EXTRAIT DES STATUT S DE L’ACADEMIE: ($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- mes par S. M. l'Empereur. : ; Br. EN ($. 4) L'Académie est divisée en trois LOTS a) classe de philologie, LE < 5) classe d'histoire et de philosophie, WEN: c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. NE ($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c’est dans cette langue que paraissent ses publications. à Se Bulletin international parait lous les mois, à L ’exceplion des mois de vacances (aoûl, seplembre), el se compose de deux Fe parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des séances (en français), la Oeuxième les résumés des mémoires et communicalions (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 3 Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. — 90 centimes, Nakladem Akademii Umiejetnosci pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw, 1892. — Drukarnia Uniw. Jagiell, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. No 8. Octobre. 1892. Sommaire: Séances du 3, 10, 17 octobre 1892. — Résumés: 69. Ar- chives de l’histoire littéraire de la Pologne, VII® vol: S. Wınparıe- wicz. Matériaux pour l’histoire des Polonais à Padoue, au XVI° sie- cle. — S. Winpaxiewicz. Renseignements sur les actes de l’Université de Bologne. A. Benıs. Matériaux pour l’histoire de l'imprimerie et de la librairie en Pologne. — J. KarrrnzacH, Mémoires de Jean Gollius, bourgeois polonais, 1650—1653. — Z. Kxraziozuckt. Matériaux pour servir à la biographie de Nicolas Rey de Naglowice, 1505—1561. — S. Winpa- KIEWICZ. Sept documents sur la vie de Clément Janicki (1516—1543). — M. Sas. Contribution à la critique du texte d'André Krzycki. — 70. A. Lewickt. Sur l’expedition du roi Jean Albert contre la Valachie (1497)). 71. J. Kieczyskr. De l’impöt général de capitation, en Pologne, et des régistres de recensement, dont il est la base. — 72. W. Krurkowskr. Sur certaines fonctions égales de valeur et de nature différente. — 73. C. Orszewskı & A. Wırkowskı. Propriétés optiques de l'oxygène liquide. — 74. W. Naranson. Etudes sur la théorie des dissolutions. — 75. M. Ra- cıworskı. Cycadeoidea (NiedZwiedzki nov. sp). Seances ——-&- Classe de Philologie Seance du 10 octobre 1892 Presidence de M. C. Morawski Le Secrétaire présente les dernières publications de la Classe: >Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce«. (Archives de l’histoire littéraire de la Pologne). NIl-e vol., in 8°, 641 p.'). K. Morawskr. »Jaköb Görski, jego Zycie i dzielac. (Fargues Gérski, sa vie et ses oeuvres, 1525—1585). Mémoires, XVII-e vol, p. 246—282 ?), 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 322. — 2) Voir au Bulletin 1891, p. 158. 320 SÉANCES M. Léox Srerneacn donno lecture de son travail, intitulé: Analecta Photiana. Classe d'Histoire et de Philosophie Séance du 17 octobre 1892 Presidence de M. F. Zoll M. Axaroze Lrwicks, membre correspondant, donne lec- ture de son travail: Sur la’expedition du roi Jean Albert con- tre la Valachie (14971). M. Josern Kreczysskı fait une communication: Sur lim- pöt general de capitation, en Pologne, et les régistres de réeen- sement, dont il est la base.” Classe des Sciences mathématiques et naturelles Séance du 3 octobre 1892 Présidence de M. F. Karlinski Le Secrétaire présente les dernières publications de la Classe: A. Mars. »O zlosliwym gruczolaku macicy«. (De l’adénome malin de la matrice). Mémoires in 8°, XXIV-e vol., p. 153—166 avec 1 planche à). D. Wierzeıck1. »SpostrzeZenia magnetyezne wykonane w zachodniej czesci W. Ks. Krakowskiego w r. 1891«. (Odservations magnétiques exécutées en 1891 dans la partie occidentale du Grand Duché de Cracovie). Mémoires in 8, XXIV-e vol. 167—186 %). E. Janczewskı. »Mieszance Zawilcow. Cz. III.< (Sur les hybrides du genre Anemone. IlL.e partie). Mémoires in 8°, XXIV-e vol., p. 187—192 5). 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 334. — — 2) ib. p. 337. —3) Voir au Bulletin 1892, p. 111, 4) ib. p. 190. — 5) ib. p. 228. SÉANCES 321 F. Kreurz. »O przyczynie blekitnego zabarwienia soli kuchenneje. (Sur les origines de la coloration bleue du sel gemme). Mémoires in 8°, XXIV-e vol., p. 193— 204). L. Birkexmaser. »Wypadki pomiarow sily skladowej poziomej ma- gnetyzmu ziemskiego, wykonane w Tatrach w r. 1891«. (Zntensitd magneti- que horizontale observée en 1891 dans les Tatres),. Mémoires, XXIV-e vol. 206— 228 ?). A. Wrerzegskr. »Skorupiaki i wrotki slodkowodne zebrane w Argen- tyniec. (Crustacés et Rotiferes d'eau douce recueillis en Argentine). Mémoires, XXIV-e vol., p. 229—246, avec 3 planches °). I. Zaerzewskı. »O gestosci 1 cieple topliwosei lodu». (Sur la densité et la chaleur latente de fusion de ia glace à 0°). Mémoires in 8°, XXIV-e vol., p. 247—259 °). L. Birgenmaser. »Marcin Bylica z Olkusza oraz narzedzia astrono- miezne, ktöre zapisal Uniwersytetowi Jagiellonskiemu w r. 1493«. (Martin Bylica d’Olkusz et les instruments astronomiques légués par lui à l'Université de Cracovie en 1495). Mémoires in 8°, XXV-e vol., p. 1—163 °). M. Zajaczkowski, membre titulaire, rend compte du travail de M. Laniscas Krerkowskı: Sur certaines fonctions égales de valeur et de nature différente). MM. Cuarzes OLszewskr, et Auguste Wrrkowskı, membres correspondants, présentent leur mémoire: Propriétés optiques de l'oxygène liquide”). M. Witkowski, m. c., rend compte du mémoire de M. LanısLas Naranson: Etudes sur la théorie des dissolutions °). Le secrétaire, M. Rostafinski, rend compte du travail de M. Marian Racızorskı, intitulé: Cycadeoidea (Niedzwiedztii nov. Sp.) ?). 1) Bulletin 1892, p. 147. — 2) p. 188. — 3) ib. p. 185. — 4) ib. p. 153. — 5) ib. p. 98 — 6) Voir ci-dessous aux Résumés p. 439. — 7) ib. p. 240. — 8) ib. p. 343 — 9) ib. p. 555. Résumés 69.— Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce. (Archives de l’histoire littéraire de la Pologne). VII: vol., in 80, 641 p.!) M. S. Windakiewicz présente des documents sur les élèves polonais des universités de Padoue et de Bologne, au XV° et au XVI° siècle. Ces universités eurent une influence considérable sur la culture intellectuelle de la Pologne à cette époque: plusieurs personnages qui occupèrent de hautes char- ges dans l’Etat ou se distinguèrent dans les lettres avaient suivi les leçons de ces académies fameuses. L'auteur a puisé ses renseignements aux meilleures sources, c’est-à-dire aux archives mêmes de ces universités. Il divise les actes que l’on trouve dans les collections des universités italiennes en trois categories: 1. Actes du corps professoral: ils concernent l’activité scientifique de l’université; 2. actes de l’université des écoliers: ils permettent de connaître plus ou moins le régime de l'établissement; 3. enfin les Acta nationum, les plus importants au sujet des rapports de l’université avec l’é- tranger : ils fournissent des documents sur la vie et le mouve- ment des écoliers. 1) V. Bulletin 1890, p. 107. RÉSUMÉS 323 Materyaty do historyi Polakôw w Padwie wydat Sraniszaw WINDARIEWIcCZ. (Matériaux pour lhistoire des Polonais, à Padoue, au XVI: siècle, édités par M. S. Winpaxrewicz), p. 149 —186. L'auteur a examiné, aux archives de Venise, les actes de la commission sénatoriale qui portait le titre de , Riforma- tort dello studio di Padova“, et qui avait souveraine autorité sur cette université. La collection des documents des , 2for- matori“ se compose de plusieurs centaines de volumes, mais il n'y en a que trois pour le XVI siècle et encore ne con- tiennent-ils pas beaucoup de renseignements sur le sujet. La principale collection de documents compulsée par l’auteur est conservée à la bibliothèque de l’université de Padoue. Les Atti del Collegio Legisti ont fourni 15 pieces sur les Polonais postulants au doctorat, dans la période comprise entre 1529 et 1593; (il existe une lacune de deux années) Ces piéces, d’abord fort brèves, deviennent de plus en plus étendues. A la date de 1559, nous trouvons mention de l’examen pour le doctorat d'André Patrice Nidecki qui devait, plus tard, s’il- lustrer comme philologue. Dans chacun de ces documents sont consignées les questions posées aux candidats. Les Atti del Collegio Medici e filosof nous ont donné 51 documents sur les élèves polonais, de 1508 à 1599. Dans ce long intervalle, il nous manque les registres de 25 années. Les noms des examinateurs peuvent avoir de l'importance pour établir la filiation de la médecine italienne avec la médecine polonaise. L'auteur cite le rotulus, c’est-à-dire l’ordre des cours, en 1539, époque à laquelle le célèbre poète Janicki étudiait à Padoue. Les Acta universitatis legistarum présentent, il est vrai, une lacune de 15 années dans le XVI° siècle; ils for- ment cependant 14 gros volumes, et M. Windakiewiez pense qu'aucune université italienne ne possède une collection de do- cuments aussi complète. Ces actes sont des procès-verbaux des séances et particulièrement des scrutins électoraux. L’auteur , des consigliert polonais, de l'an 1500 à l'an 1600. Ga et là on cite 242 passages où sont mentionnés des noms polonais 324 RESUMES trouve noté le nombre des étudiants de nationalité polo- naise, C’est dans cette collection que sont des pièces sur la querelle qui s’éleva entre les nations tchèque et polonaise au sujet du droit de préséance. Les Atti dell’universita Artisti ne contiennent à peine que les registres d’une vingtaine d’an- nées, au XVI° siècle. On y a relevé 22 notes. Dans cette fa- culté les Polonais appartenaient à la nation des ultramontains; ils en constituaient à peu près la moitié. Quoique il existât à Padoue, au XVI-e siècle, un Æegr- strum Polonorum spécial, il n’y eut aucune société d'étudiants polonais jusqu’en 1592. Aussi les étudiants polonais et surtout ceux qui étaient originaires de la Silésie ou de la Prusse Roya- le s’inserivaient-ils dans deux sociétés allemandes. Cette particularité a décidé l’auteur à examiner les Zibri della Na- zione Tedesca. Il rapporte le „Carteggio della composizione fra le nazione ultramontana e bresciana* de 1553, et trois actes concernant le dissentiment qui, en 1564, se produisit entre les étudiants de nationalité allemande et ceux de nationalité po- lonaise et fut appaisée par Rugieri et Sigonius. L'auteur ajoute quelques renseignements sur la grand recueil d’actes connu sous le nom de ,Raccolta Minato“; il fait remarquer qu'il serait absolument indispensable d'étudier les sources de Papa- dopoli sur quelques questions encore obscures ou insuffisam- ment éclaircies (par exemple le séjour de Copernic à la faculté du médecine, en 1499). L'auteur espère qu’on parviendra un jour à découvrir ?’Album Polonorum dont parle Papadopoli, album malheureusement encore inconnu. S. Winpariewicz. Informacya o aktach Uniwersytetu bolonskiego. (Ren- seignements sur les actes de l’Université de Bologne), p. 130—149. Si les actes de Padoue sont bien conservés, ceux de Bologne sont en revanche beaucoup plus complets et de beau- coup plus de valeur. On peut les consulter, soit aux archi- ves de l’état, soit à celles de l’archevêché. L'auteur a étudié les Libri secreti de chaque faculté: ce sont des registres ren- RESUMES 325 fermant des notes concises sur les candidats et, ca et là, des observations d’un caractère privé. Ces notes étaient formulées par les doyens (priores) au nom de la faculté (collegiü); les notaires de l’université écrivaient en outre le protocole des examens, afin d’avoir un document permettant de délivrer solennellement le diplôme. L'éditeur a commencé son travail par l'étude des plus vieux registres. La date la plus ancienne des notes qu’il a pri- ses est 1381, la plus récente, 1600. A partir du commencement du XVIIe siècle il n'avait pas besoin d’avoir recours aux actes étrangers. La bibliothèque Zamoyski, à Varsovie, posséde des sources excellentes, acquises en 1834. Les Libri secreti juris pontificii lui ont procuré 69 in- dications sur des Polonais, dans la période comprise de 1381 à 1595. Les Libri secreti juris caesarei n'ont donné que 16 notes: les Polonais en effet ne suivaient guère ces cours, et, de 1395 à 1571, on parcourt de longues suites d’années sans ren- contrer un seul nom polonais. Les Libri secreti del collegio medico contiennent des renseignements sur des Polonais. Il y en a 52, disséminés entre 1490 et 1594. Ces citations sont d’autant plus curieuses qu’elles nous montrent exactement quels étaient les frais d’examen à payer par chaque écolier. Passant ensuite aux Âotuli, c'est-à-dire aux programmes des cours, l’auteur a parcouru le recueil intitulé: Dispute e ripetizionr di scolart per ottenere lettura d’Universita. 1417—1512. C'est une col- lection des demandes de lectures avec des remarques expli- catives. On y voit trois intéressants documents polonais de 1506 et 1511, exemples instructifs des procédés d’études et des méthodes pédagogiques du temps. Dans les Acta Univer- sitatis, l'éditeur n'a fait que prendre note des Polonais qui remplirent l'office de conseillers de la nation sarmate: il a re- eueilli ainsi 28 noms, de 1546 à 1609. A la date de 1561 nous trouvons dans ces archives un passage concernant l’élection du recteur, et, à celle de 1595, un autre passage sur la rési- liation de la dignité de conseiller, 326 RÉSUMÉS A. Bexis. Materyaly do historyi drukarstwa i ksiegarstwa w Polsce. (Ma- tériaux pour l’histoire de l’imprimerie et de la librairie en Pologne), 1-e partie, p. 1—71, 2-e partie p. 202—240. M. Benis a pris pour sujet de ses études les inventaires des librairies et des bibliothèques. En recherchant quels ouvra- ges étrangers et nationaux, en quelle quantité, en quelle pro- portion dans les diverses branches de la science, et en quelles éditions ils étaient vendus, l’auteur a voulu établir des don- nées précises sur le commerce de la librairie et, en même temps, montrer quels étaient les auteurs estimés du publie, en telle ou telle matière, quelle fut l'influence des écrivains étran- gers et surtout occidentaux sur l'instruction publique en Po- logne, lesquelles de leurs oeuvres furent plus particulièrement goûtées. Les inventaires des librairies de Michel Scharffenberg et de Florian Ungler, à Cracovie, (1547, 1551), sont les plus an- ciens documents de ce genre que nous connaissions !). Ils nous donnent une juste idée de ce qu'était alors un fonds de librai- re-éditeur. On y lit les titres de 1400 ouvrages polonais, latins ou allemands, et, parmi eux, il en est relativement un grand nombre que nos bibliographies ne citent pas. Le nombre des exemplaires de ces ouvrages dépasse le chiffre de 18.000 vo- lumes. Ces inventaires écrits à la requête de la veuve du marchand et des exécuteurs testamentaires, leur enregistrement dans les livres de la ville témoignent que les libraires et im- primeurs cracoviens s'étaient déjà affranchis de l'autorité de l’Université de laquelle ils dépendaient précédemment. Ces ca- talogues ne sont pas faits d’après les différents genres d’ou- vrages, mais d’après certaines formes extérieures des volumes, telles que le format ou la reliure; l'éditeur nous donne un in- dex alphabétique des auteurs, avec la mention du nombre de leurs ouvrages qui figurent dans les inventaires et de la place qu'ils y occupent, Dans l'inventaire d’Ungler il est fait mention !) M. Benis a découvert ces inventaires dans les Zabri controversiarum officii advocat. et scabin. Cracov. (Archives de la ville de Cracovie). RÉSUMÉS DO des caractères d'impression qu'il possédait; parmi eux nous vo- yons citer des caractères grecs. Dans beaucoup des inventaires consignés dans les regis- tres judiciaires de la ville, c’est-à-dire dans 40°/, environ, nous trouvons la liste des ouvrages dont la vente était la plus fré- quente. Les grands libraires de Cracovie importaient des livres, non seulement pour la ville et ses environs, mais encore pour toute la Pologne et même la Hongrie. Cracovie jouait à cette époque, pour ces contrées, le rôle de place commerciale que Francfort remplissait alors pour l'Allemagne et qui, dès le eom- mencement du XVII‘ siècle, devait passer à Leipzig. Aussi les inventaires des grandes maisons mentionnent-ils une cer- taine quantité de livres destinés aux clients étrangers, tandis que, pour avoir un tableau réel des ouvrages débités dans le pays même, il faut puiser ses informations dans les inventaires des bibliothèques privées ou dans ceux des petits magasins de détail qui faisaient aussi commerce de librairie, magasins fort nombreux à cette époque à Cracovie L’auteur rapporte, dans la seconde partie de sa publication, 20 inventaires divers (1546 -- 1553), comprenant 685 volumes dus à 280 écrivains. J. KazrexBacx. Pamietnik Jana Golliusza mieszczanina polskiego 1650—1653, (Mémoires de Jeun Gollius, bourgeois polonais 1650—1653), p. 81—129. M. Kallenbach publie ces mémoires d’après le manuscrit autographe du British Museum (Bibl. Slov. 1361). Jean Gollius appartenait à une famille d’origine allemande, fixée à Zamosé, petite ville de la Petite Pologne, au nord-est de Cracovie. Mais il se considérait lui-même comme Polonais, et c’est en polonais qu'il a écrit ses mémoires. Il était calviniste. Malgré que ses parents fussent dans une position de fortune peu brillante, ils lenvoyèrent faire son droit à Leipzig, quand il eût atteint l’âge de 16 ans. Gollius nous décrit avec une complaisance évidente son séjour à la fameuse université, ses occupations de jour et de nuit, les habitudes et le genre de 328 RÉSUMÉS vie des écoliers allemands. Après avoir passé deux ans dans cette ville il revient à Zamosé et y continue ses études. Trop pauvre pour se procurer des livres, il transcrit des pas- sages entiers des ouvrages qui l’intéressent ou qui lui sont utiles pour la pratique judiciaire. La liste des oeuvres consultées par Gollius jette un jour curieux sur les ressources que procu- raient alors les bibliothèques de Zamosé. L'éditeur nous donne à part les titres des ouvrages auxquels Gollius empruntait ses notes. Parmi ceux que ce lettré goûtait plus spécialement il faut citer: Plutarque, Sénèque, Esope, Valère Maxime, les extraits de Justin, l'historien Florus, et, parmi les modernes, Baco Verulanus et l’Utopie de Thomas Morus. Après la mort de sa mère il va à Léopol (1653), pour y chercher une occu- pation; deux mois après son départ, il revient à Zamosé avec le fils d’un bourgeois de Léopol dont l'éducation lui avait été confiée. Fixé dans sa petite ville, il note minutieusement les menus faits de l'existence quotidienne de ses habitants, mais, soit à cause de l'instabilité de sa position, soit à cause de la tempête imminente et se rapprochant de plus en plus des guer- res suédoises et cosaques, son intéressant journal s'arrête à la fin de 1653. Cependant dans le manuscrit où sont consignés les mémoires on trouve plusieurs indices sur ses travaux et ses actions à partir de cette date. Ce manuscrit est une sorte de „Sylva rerum“; les mémoires n’en remplissent qu'une partie. Pendant la guerre, Gollius s'intéresse vivement aux affaires publiques: il eopie des lettres du roi Jean Casimir, du prince de Transylvanie, Rakoczy, et de beaucoup d’autres personnes. Dans la période comprise entre 1660 et 1665, notre chroniqueur n’ecrit pas une ligne. Mais nous trouvons tout-à-coup à cette dernière date des vers d’amour inspirés par une jeune fille de Samogitie, les premiers qu'il ait composés. Bientôt après eut lieu le mariage de Gollius avec sa muse. Comment se fit-il que Gollius eût émigré jusqu'en Samogitie? Nous l’ignorons. C’est de cette même époque qu'est, outre les poésies amoureuses et un anagramme fort intéressant et fort caractéristique comme style et comme témoignage des moeurs du temps, la curieuse RÉSUMÉS 329 lettre d'invitation à sa noce. Nous possédons encore de nom- breuses copies de lettres politiques, et, entre autres notes, nn libelle contre le roi Jean Sobieski — tout cela écrit après le mariage dont nous venons de parler. Le dernier morceau qui, au point de vue chronologique, ait pris place dans ce recueil, porte la date de 1689. Nous ne savons absolument rien sur la vieillesse de Gollius. Gollius est un type du bon bourgeois polonais, an XVIT-e siècle. L'éditeur nous le dépeint en ces termes: ,C’était un homme d’allure débonnaire, sachant plaire aux gens, parce qu'il pouvait à l’occassion tourner un petit dis- cours en l’honneur de deux jeunes mariés, débiter une orai- son funèbre, ou égayer, par des vers de circonstance, le festin d’un voisin. Lourd de corps et d'esprit, d’une instruction super- ficielle, malgré les longues journées passées sur les livres, vani- teux avec ses pareils, il avait pourtant un excellent coeur et aimait le travail et l'économie.“ L'éditeur à joint aux Mémoires six petites pieces tirées aussi du manuscrit de Gollius: I. Un fragment de drame sans nom d’auteur, mais qui, de l’avis de M. Kallenbach, ne saurait être attribué à Gollius; II. Sept petites pieces de vers de Gollius; III. à VI. La lettre d’invi- tation à sa noce. Observatio de diebus oegyptiacis. Un modèle de lettre de change, au XVIT-e siècle. Anecdotes et bons mots. Une ,Descriptio variarum nationum“ qui indique le trait do- minant de chaque peuple, comme, par exemple: Moschus bal- ho, Italus amator, Gallus edo, Germanus bibo, Polonus eques, ete. Z. Kxraziozucki. Materyaly do biografii Mikotaja Reja z Nagtowic (Maté- riaux pour servir a la biographie de Nicolus Rey de Na- gtowice), p. 241—641. Tous les détails biographiques que l’on connaissait jusqu’iei sur Nicolas Rey, le plus ancien poëte polonais (1505—1561), avaient leur source dans la courte notice que lui avait consa- crée son ami André Trzycieski, ou dans les renseignements fort peu bienveillants que nous a laissés l’évêque Wereszezynñski. Les pièces que l’on publie aujourd’hui ont été tirées des archi- 330 RÉSUMÉS ves des tribunaux: ce sont des actes judiciaires tels que: legs, dons, prêts hypothécaires, contrats de vente ou d’achat, con- trats de mariage, ete. Ces documents concernent seulement les intérêts matériels des personnes stipulées, mais leur valeur est d'autant plus grande qu’en l'absence de toutes autres sources nous avons en eux des pièces officielles, absolument authenti- ques, dignes de foi et permettant soit de compléter, soit de rectifier les faits que nous connaissions déjà. L'auteur a reculé ses investigations jusque vers le milieu du XV° siècle et il rapporte, en citations brèves, les termes mêmes des documents les plus importants concernant les ancé- tres immédiats de Nicolas Rey dont la famille, après avoir quitté Cracovie, s'était transportée dans la Russie Rouge. Ces actes jettent une vive lumière sur les conditions de fortune et les relations de famille de toute cette maison; ils nous rensei- gnent définitivement et entièrement sur des questions que Trzy- cieski n’avait fait qu’effleurer. La maison d’Oksza se divisait en deux branches: celle d’Oksza-Rey (nous les voyons déjà désignés sous ce nom dès le début du XIV° siècle) et celle d’Oksza-Watröbka. Ces derniers devinrent des magnats en Ru- thénie, et c’est par leur entremise que les Rey acquirent aussi richesses et puissance. Cette fortune considérable se divisa plus tard en une foule de petits biens, entre les mains des nombreux descen- dants de la famille; mais les représentants de toutes les lignes s'étant successivement éteints, elle se trouva de nouveau en- tièrement en la possession du seul Stanislas Rey, père de notre poète. Un des Watr6bka, Jean Strzelecki, étant devenu arche- vêque de Léopol, Stanislas vint en Ruthénie, et, par son ma- riage, s’allia à la famille qui, par ses services, a mérité la page la plus glorieuse dans l’histoire de la civilisation de la Russie Rouge, les Buezacki. Les familles nobles polonaises établies en Ruthénie y remplissaient le rôle de gardiennes de la eivilisation, de propagatrices du catholicisme. Elles repoussaient les invasions des Tartares, et, par le glaive et la charrue, en- levant chaque année de larges étendues de territoire à la bar- RESUMES 331 barie, elles payaient souvent l’accomplissement de leur haute mission historique par leur sang répandu ou par la plus cruelle captivité chez les Tartares. C'est ainsi que ces sauvages guerriers vinrent un jour enlever la propre soeur de Stanislas Rey avec son nourrisson. De- venu veuf, Stanislas se remaria à la veuve de Jean Zorawinski qui bientôt lui donna un fils, Nicolas, le futur poète. Cet en- fant naquit en 1505, à Zôrawno, terre appartenant à sa mère. C’est à la présente publication que nous devons la fixation de cette date. Jusqu'ici on admettait généralement que Rey était né vers 1507. De même que ces „Materiaux“ nous donnent une foule d’éclaircissements sur la vie et les affaires de Sta- nislas Rey, ils nous présentent aussi un tableau détaillé de la manière d’être et des conditions d’existence des parents de Stanislas, oncles, tantes, cousins, restés dans le palatinat de Cracovie. Nous n'avions aucun document sur ces parents et cependant leur sort méritait d’être connu, car, incontestablement il a eu une influence sur celui de Nicolas Rey. L'auteur a pu aussi nous donner une généalogie exacte de cette famille. Ce n’est qu'en 1529 que nous trouvons le premier acte où Nicolas Rey intervient lui même; il était déja majeur. De- puis ce moment jusqu'à celui de sa mort, en 1569, ce nom revient fort souvent dans les actes judiciaires. Rey en effet apporta tous ses efforts à agrandir ses possessions territoriales, soit en achetant de nouveaux biens-fonds, soit en échangeant contre d’autres domaines ceux qui lui appartenaient depuis longtemps. De la toute une série de transactions variées et même de procès qui parfois ajoutaient quelques arpents de terres aux siens. Il n’y avait pourtant pas en tout ceci ombre d’amour de la chicane ou d'esprit processif à l'égard des voisins: dans toutes ces pièces nous n’en trouvons pas une qui pourrait être fâcheuse pour le caractère de Rey. Une quinzaine d'actes témoignent même hautement en sa faveur; ce sont ceux qui concernent son administration de tuteur de ses neveux et de ses nièces: il remplit avec zèle et dévoue- ment les devoirs de cette charge délicate. Nous devons cher- 332 RESUMES cher les motifs des relations continuelles de Rey avec les tri- bunaux dans sa fiévreuse activité de propriétaire, dans sa promptitude à s’engager dans des affaires financières. Rey était protestant; aussi rencontrons-nous dans ces actes une foule de procès avec le clergé et les couvents, tou- chant le paiement de la dime ou des redevances aux églises: nous y voyons même des excommunications fulminées contre lui. Un des procès les plus curieux que soutint Rey fut celui qu'il intenta à un de ses parents pour l’obliger à restituer un livre que celui-ci refusait probablement de rendre. Ce livre était la ,Cromca mundi cum figuris“. Le principal mérite de cette publication consiste dans l'exposé strictement chronologique et complet de la vie et des actions de Rey, de son administration économique, de ses rap- ports avec les paysans, ses vassaux, de ses prescriptions à ses colons, des colonies fondées par lui, ete.. De plus elle se recom- mande encore par le tableau rigoureusement exact et si scrupu- leusement complet des rapports familiaux de Rey que, depuis l'arrière grand-père du poête jusqu’à ses enfants, nous pouvons connaître à fond les faits et gestes de quelques générations. Enfin ces actes judiciaires nous montrent toute une succession de personnages plus ou moins considérables, et, d’après cette liste d’individualités, nous pouvons facilement nous imaginer quels étaient les principes et les exigences que Rey apportait dans ses relations sociales. L'éditeur n’a pas publié tous les actes qu'il a recueillis: la dimension de son ouvrage, qui comprend déjà 26 feuilles in 8°, en eut été plus que doublée. Il s’est borné à la reproduction des plus importants, ne les rapportant pas même en entier, mais se contentant de quelques extraits textuels et laissant de côté les passages insignifiants ou appartenant purement à la phraséologie du genre. En outre, il a dressé un catalogue com. plet de ses citations, indiquant l’année, le registre et la page d’où il les a tirées, afin de faciliter les recherches de ceux qui désireront étudier ces documents aux archives de Cracovie et en lire le contenu intégral. Les extraits ou notes publiés sont RÉSUMÉS 333 au nombre de 804; on y a joint un „index rerum et perso- narum.“ S. Winvarızwicz. Siedm dokumentöw do Zycia Janickiego. (Sept docu- ments sur la vie de Clement Janicki), p. 72—81. Clément Janieki (1516—15%3) poeta laureatus, d’origine plébeienne, avait à peine 27 ans quand il mourut; aussi cette courte existence n’a-t-elle laissé que fort peu de traces dans les actes officiels. On publie aujourd’hui sept pièces tirées des archives de l’évêché et de l'office de Cracovie. Elles nous ap- prennent que Janicki, immédiatement après son retour d'Italie, obtint, par l'intermédiaire de son protecteur Kmita, palatin de Sandomir, la cure de Koniusza, près de Proszowice, ville du territoire de Cracovie. Cependant il abandonne bientôt ce benéfice pour celui de Golaczöw, pres d’Olkusz, et cela sans l’assentiment de Kmita que cette manière d’agir irrita au point que tous rapports entre eux furent rompus à partir de ce moment-là. Janicki loua les dépendances de son presbytère à un paysan pour la redevance annuelle de 18 mares d'argent. La cure de Golaczöw fut, pour Janicki, un terrain de continu- elles opérations financières. Il vendit l’auberge, fit un contrat perpétuel par lequel il obtint un versement immédiat de 20 marcs d'argent et une petite rente pour lui et ses successeurs. La nécessité d'augmenter ses revenus s’imposait à Ja- nicki; il était phthisique, et, pour traiter sa maladie, devait séjourner à de longues reprises à Cracovie. Ses dépenses gran- dirent encore à la mort de son frère: il fallut donner asile à sa mère. Un des actes nous le montre s’achetant en vêtement chaud en velours et le faisant doubler d’une fourrure enlevée à un vieux manteau; puis il fait renouveler la garde-robe de sa mère: tout cela lui coûte un bon florin. De l’examen de ces diverses pièces réssort clairement la désastreuse situation matérielle de notre poète. En 1540, il obtint la couronne poé- tique que décernait Venise et le titre de docteur en philosophie. Après s'être fait connaître par ses , Tristia“, il lutta encore pen- 334 RÉSUMÉS dant trois années contre le terrible mal dont il était atteint et termina enfin sa lamentable existence en 1543, en proie jus qu'au bout aux plus cruels embarras d’argent. M. Sas. Przyczynki do krytyki tekstu Krzyckiego. (Contribution à la critique du texte d'André Krzycki), p. 186—201. L'auteur a decouvert, à la bibliothèque des comtes Branicki, à Sucha, près de Cracovie, un manuscrit contenant les poësies latines d'André Krzycki, manuscrit beaucoup plus correet—ä ce qu'il pretend--que ceux qui ont servi jusqu'ici à la publication des oeuvres de cet écrivain. C’est, dit-il, la copie ou bien des vers autographes eux-mêmes, ou tout au moins de copies exa- minées et corrigées par l’auteur. Après avoir décrit le manus- crit en question et déterminé sa provenance, M. Sas fait une foule de corrections au texte jusqu'ici admis de Krzycki. De plus il rapporte une composition complètement inédite. Enfin il termine sa publication par la citation de 13 petites pièces de vers dont les auteurs sont inconnus, et qu’il a tirées du même manuscrit. 70. — A. Lewrcxr. Kröl Jan Oibracht o wyprawie woloskiej z r. 1497 (Kö- nig Johann Albrechts Bericht über den Feldzug von 1497). Seit der Abhandlung ,0 rzekomej wyprawie na Turka w r. 1497“ (Über den angeblichen Zug gegen die Türken im J. 1497) von S. Lukas ist die Frage der moldauischen Nie- derlage Johann Albrechts in ein neues Stadium getreten. Die von Lukas aufgestellte Hypothese wurde von allen späteren Forschern acceptiert und weiter ausgeführt. Es war nun allge- mein die Überzeugung herrschend, dass Albrecht damals in Wirklichkeit an keinen Krieg mit den Türken gedacht, ihn vielmehr nur zu einem Vorwand genommen habe, um auf den Moldaufürsten Stephan einen Angriff ausführen, ihn des Thro- nes berauben und an seiner statt seinen eigenen Bruder Siegmund 1 RÉSUMÉS 335 auf den Thron der Moldau erheben zu können. Das sei auf Grund einer vorhergegangenen Verständigung des Königs mit seinen Brüdern in Leutschau und Parezöw geschehen. Es soll dies „eine Verschwörung der Jagellonischen Dynastie gegen den gesammten Osten Europas sowie gegen die eigenen Völker“ gewesen sein. Prof. Lewicki hat nun im Königsberger Staatsarchiv eine Aufzeichnung aufgefunden, durch welche diese Hypotbese hinfäl- lig wird. Es ist dies eine Instruction, welche Albrecht den Ab- gesandten mitgegeben hat, die er unmittelbar nach Beendigung des Zuges zu seinem Bruder Ladislaus, dem ungarischen König, geschickt hat und in welcher der ganze Verlauf des Zuges ge- nau dargestellt ist. Darnach hat sich diese Angelegenheit folgendermassen verhalten: Auf den Zusammenkünften der Jagellonen in Leutschau und Parezöw wurde ein grosser Zug gegen die Türkei be- schlossen, um für den Fürsten der Moldau Stephan die von den Türken eroberten Küstenfestungen Kilia und Akerman zurück- zugewinnen. Der Zug Johann Albrechts vom J. 1497 war nun die Ausführung dieses Beschlusses; an dem Zuge nahm theil der litauische Grossfürst Alexander, zur Theilnahme war auch der König von Ungarn Ladislaus aufgefordert worden, der jedoch mit Bedauern erklärte, an dem Zuge wegen des mit den Tür- ken geschlossenen Waffenstillstandes nicht theilnehmen zu kön- nen. Herzog Stephan hat sich selbst bei dem Könige von Polen um diese Kriegsunternehmung beworben; als jedoch das polnische Heer den Grenzen der Moldau nahegerückt war, griff er in verrätherischer Weise gemeinsam mit deu Türken Haliez und Kolomyja an, versuchte sich zwar anfangs durch eine Gesands- chaft zu entschuldigen, erklärte jedoch schliesslich ganz unum- wunden, dass er ein türkischer Unterthan und ein Feind des Kö- nigs sel. In Anbetracht dieses Umstands überschritt Albrecht die Grenzen der Moldau, obzwar er wusste, dass dies die Un- garn missbilligen werden und ihm auch schon berichtet wurde, dass eine Gesandschaft vom Ungarnkönige nahe sei; er that dies, Bulletin VIT 2 [a 330 RÉSUMÉS um entweder, wie er sagt, sich den Weg zu seinem Ziel zu bahnen, oder den ungetreuen Lehnsmann zu bestrafen. Antangs, sagt der König, habe er in der Moldan keine Feindseligkeiten ausgeübt, und den Herzog zu seiner Pflicht zurückzurufen versucht; erst als dies erfolglos war, sei er aggressiv aufgetreten. Inzwischen aber hatte ihm der siebenbürgische Her- zog, Bartholomäus Draffi, den Krieg erklärt und es kam auch (es war dies schon bei Suczawa) die ungarische Gesandschaft an mit dem Marschall an der Spitze. König Ladislaus erklärte, er habe mErfahrung gebracht, dass Albrecht den Türkenkrieg ledig- lieh als Vorwand benutzt habe, um die Walachei zu erobern und seinen Bruder Siegmund auf den Thron dieses Landes zu brin- gen. Das könne er nun keineswegs zugeben, umsoweniger als dies Siegmund grossen Gefahren aussetzen würde; er verlange daher kategorisch, unter sonstiger Androhung eines Krieges, dass der polnische König die Moldau verlasse. Albrecht läugnete die ihm zugemuthete Verrätherei aufs Entschiedenste: es sei unwür- dis, dass ein Bruder solehen Gerüchten Gehör schenken konnte, die zu dem Zwecke erfunden wurden, die Brüder und die beiden Königreiche einander. zu entfremden. Angesichts der kategori- sehen Forderung der Ungarn gab er jedoch nach, schloss mit den ungarischen Gesandten (nicht mit Stephan) einen Vertrag, in den auch Stephan einbezogen wurde, und trat, sich sicher fühlend, den Rückzug an. Auf demselben wurde er jedoch von Stephan, den Türken und den Ungarn dem Vertrag zuwider überfallen und musste eine bedeutende Niederlage erleiden. Dieser vom Könige selbst herrührende Bericht verdient vollen Glauben und ist nunmehr für die Hauptquelle bei Behan- dlung dieser Frage anzusehen. Unzweifelhaft geht daraus her- gegen Stephan gerichtete Absicht bestand; aber auch das ist gewiss, dass solche Gerüchte wirklich verbreitet wurden. Einen Erklärungsgrund für diese Gerüchte glaubt Prof. Lewicki in der von Albrecht beliebten Geheimthuerei, sowie auch in dem Umstand zu finden, dass der Kriegsplan selbst eine gewisse Zweideutigkeit enthielt; denn nach der Eroberung von vor, dass hier anfänglich keineswegs eine böse RÉSUMÉS 337 Kilia und Akerman hätte der König von Polen diese Festungen mit eigenen Truppen besetzen müssen, was ihm zugleich dazu dienen konnte, den unfügsamen Stephan im Gehorsam zu erhal- ten. Diese Gerüchte also riefen den Protest seitens des Königs Ladislaus, sowie auch wahrscheinlich Stephans Verrath hervor und führten die ungünstige Wendung der Expedition herbei. 71. — J. KreczyXskr. 0 poglöwnem generalnem w Polsce i o opartych na niem rejestrach fudno$ci. (De l’impôt general de Capitation, en Pologne, et des registres de recensement dont il est la base). La capitation en Pologne fut, depuis le XVI° siècle, exi- gible de quelques catégories d'habitants, tels que les Juifs, les Tartares, les tsiganes ; ce n’est que temporairement quelle fut étendue à tout le monde. C’est en 1662 que nous voyons cet impôt perçu pour la première fois sur tous les citoyens, et avec la restriction expresse, que cette mesure exceptionnelle ne saurait être renouvelée; cependant on en frappe encore la po- pulation en 1673; on donne alors à cette imposition le nom de „subsidium generalis contributionis“. A plusieurs reprises on la voit reparaitre encore, jusqu’à l’année 1717, date où il fut definitivement décidé que dorénavant on la percevrait régu- lièrement chaque année. Les fonds qui en provenaient étaient destinés à l'entretien de l’armée. Cet état de choses dura jusqu'après 1775. Ce „subsidium generale‘ qu'on appelait aussi „charitatı- vum“ était un impôt acquitté par toutes les classes de la na- tion et toutes les personnes de l’un et l’autre sexe, exception faite toutefois des enfants au-dessous de 10 ans, chrétiens, au- dessous de 8 ans, juifs, des mendiants et des infirmes. Cet impôt était par classes, car la noblesse, la bourgeoisie et le peuple avaient des échelles variées d’imposition, échelles qui, même dans une seule classe, étaient différentes selon l’impor- tance des fortunes. Par conséquent les hautes positions mon- DES o 338 RÉSUMÉS daines et ecclésiastiques, les fonctionnaires des villes et des districts, les marchands eux-mêmes voyaient s’augmenter leur part d'impôt à proportion de la situation qu’ils occupaient et des revenus y afférents. On avait admis en principe que l’im- pôt qui devait revenir aux caisses de l’état, était égal, par tête, mais les employés des villes et les propriétaires des do- maines, chargés de recueillir les taxes dues, devaient établir la répartition de ces taxes de telle sorte que les plus pauvres eussent le moins et les plus riches le plus à payer. C'était ouvrir une route à l'arbitraire et permettre ainsi aux proprié- taires des terres de rejeter sur leurs paysans tout le fardeau de ce ,subsidium“. De plus, lorsqu’en 1717 on eût décidé d'établir cette imposition fixe, d’après les tarifs de 1676, la population ayant augmenté depuis cette dernière époque, les propriétaires des domaines eurent comme bénéfice l'impôt sur les habitants en excédent sur le nombre admis des habitants de 1676, nombre pour lequel seulement ils versaient les som- mes à percevoir par le gouvernement. En 1662, quand on prit la détermination d’ avoir recours à cet impôt, on résolut aussi d'ouvrir des registres de recensement de la population: ces registres étaient de deux sortes: les uns pour le clergé; les autres pour toutes les autres classes d’indi- vidus. Les curés étaient chargés de l'inscription de leurs pa- roissiens: ils devaient préalablement prêter serment de n’y omettre personne. Les propriétaires ou fermiers des domaines, ainsi que les fonctionnaires des villes devaient leur prêter leur concours dans cette tache. Ces registres une fois écrits étaient portés au chef-lieu du pays où deux bourgeois et deux paysans affırmaient sous serment leur exactitude. A partir de 1676, les deux paysans furent remplacés par deux gentilshommes cam- pagnards habitant le village dénombré. On fit d’après cette méthode quatre recensements: en 1662, 1673, 1674 et 1676. C’est ce dernier qui, comme nous l’avons dit, servit de base à la perception de l’impöt de capi- tation pendant tout le temps oü il fut en vigueur, & partir de 1717. RÉSUMÉS 339 Ces denombrements, malgré qu’ils ne comprennent que la population au-dessus de 10 ans et, par la nature même des choses, ne soient pas excessivement minutieux, puisqu'ils sont destinés à controler seulement le nombre des contribuables, n’en peuvent pas moins fournir une idée exacte de la popula- tion dans la seconde moitié du XVII siècle. Aussi est-ce avec une vive satisfaction que nous avons appris que M. Ca- simir Federowiez venait de découvrir, dans les archives de Cra- covie, les quatre registres concernant le recensement du pala- tinat de Cracovie. D’après ces registres nous pourrons voir quel était, dans chaque village, le nombre des gentilshommes et celui des paysans. Après avoir feuilleté le livre intitulé ; Livre de Capitation“ il nous a semblé que plusieurs localités y étaient omises. Pour le moment on ne peut pas savoir jusqu’à quels endroits on a étendu l'opération du dénombrement et comment tel ou tel registre pourra être complèté par d’autres. En tout cas nous avons iei un document officiel sur la population, et ce document peut être d’une importance capitale pour l'étude de l’organisation intérieure de la Pologne, au XVII siècle, surtout si l’on parvenait à découvir encore quelques registres contenant le résultat des opérations du recensement dans d’autres palatinats. 72. — W. Krerkowseı. 0 funkcyach röwnych co do wielkosei, a röznych co do natury. (Sur certaines fonctions egales de valeur et de nature differente). L'auteur donne dans son mémoire une infinité de fonctions de forme finie, égales toujours à zero, ayant une dérivée in- déterminée. Les exemples des fonctions de cette nature qu’on a donnés (à sa connaissance), ont une forme infinie, c’est-à-dire sont de séries infinies. Il en conclut qu’on peut toujours trans- former toute fonction donnée, en une autre égale quant à la grandeur, mais différente quant à la nature, et que plusieurs théorèmes du calcul différentiel qui reposent sur ce que les 340 RESUMES fonctions dont la difference est constante ont des dérivées éga- les, n'ont pas la généralité qu’on leur suppose. 73. — K. Orszewsxr & A. Wırkowskı. 0 wlasnosciach optycznych tlenu ciektego. (Propriètes optiques de loxygène liquide). Les auteurs donnent les résultats de leurs expériences sur la réfraction de la lumière, ainsi que les valeurs approxi- matives de l'absorption dans l'oxygène liquéfié, sous pression atmosphérique et à —182,4°. I. En vue des difficultés qui accompagnent l’expérimen- tation avec l’oxygène liquide on a adopté la méthode de la ré- flexion totale (Terquem et Trannin et E. Wiedemann), et en particulier cette modification dont Ketteler s’est servi pour de- terminer l'influence de la température sur la réfraction de l’eau (Annales de Wiedemann t. 33). L'oxygène liquide est recueilli dans un vase parallèlopipédique A (Fig. 1) en toile de fer, pourvu de deux fenêtres a a‘, pratiquées dans deux parois oppo- sées et recouvertes des verres plans. Le vase central est enfermé dans une série de boîtes de carton verni, munis de fenêtres recouvertes de verres plans, destinés à protéger le vase A contre la chaleur et l'humidité. Les interstices des boîtes contiennent de l'acide phos- phorique. Dans l'oxygène plonge une double plaque F, formée de deux mor- ceaux carrés de verres plans, collés aux bords avec de la colle de poisson et séparés par de petits morceaux de mica. La couche d’air en- Fig. 1. ni nn hu Al n BAT 3m = À RÉSUMÉS 341 fermé entre les deux verres, a une épaisseur uniforme d’envi- ron 0.006 mm. La plaque F, tenue par un cadre E, est attachée à l’axe d’un cercle divisé donnant les minutes. L'appareil est éclairé par une lumière monochromatique; devant la fenêtre opposée on place une lunette munie d’un réticule, à l’aide de laquelle on observe les franges brillantes d’interférence qui apparaissent aux bords du champ de la réflexion totale. Des expériences préalables ont prouvé que les bulles d'oxygène gazeux, qui traversent le liquide bouillant n’empêchent aucunement l’exac- titude des mesures. Le maniement de l'appareil et le mode de la réduction des observations sont bien connus. Il suffira done de dire que la valeur de l'angle limite, pour la lumière jaune du sodium a été trouvée 54050°,2, en moyenne dans plusieurs observations bien concordantes. Il en résulte le nombre 1,2232 pour le coëfficient relatif de réfraction de l’oxigène liquide ou bien: n = 1,2235 pour le coëfficient absolu. En comparant ce nombre avec la densité de l’oxygène li- quide, pour laquelle un des auteurs a trouvé la valeur d= 1,124 (Comptes rend. de l’ac. des sc. de Cracovie, t. XIV, 1885) on obtient les valeurs suivantes des expressions: n°? —1 n—1 1 n°—1 a) a b).. eh Cr an: a b ® Oxygène liquide . . 0.442 0.110 0 126 Oxygène gazeux _… .: 0.381 0.190 0.127 Les recherches sur la dispersion de l’oxygène liquide forme- ront l’objet d’une étude prochaine. En passant, les auteurs ont fait une observation avec la lumière rouge du lithium dont il est resulté le coëfficient n = 1,221. Il. En 1887, un des auteurs a découvert (Comptes rend. de l’ac. de Cracovie, t. XVI) que le spectre d’absorption de l'oxygène liquide présente une série des bandes d’absorption dont les plus marquées se trouvent dans le champ rouge et 342 RÉSUMÉS jaune-verdâtre. Il y a intérêt à rechercher les valeurs numeri- ques de ces absorptions. Les difficultés extrêmes qu’on rencon- tre dans les déterminations photomé- triques pour un liquide bouillant à une température très basse ont été la cause que les nombres trouvés ne doivent être regardés que comme premières approxi- mations. L’oxygene liquide se trouve dans le tube de verre A, Fig. 2 fermé d’un verre plan a. A est entvur& d’une série de tubes pareils: B, C, D, contenant du chlorure de calcium ou bien de l'acide phosphorique. Dans l'oxygène plonge le tube E, noirci à l'intérieur, fermé des verres plans e, f, et monté dans un cylindre métallique, avec le- quel on peut le soulever ou l’enfoncer dans l'oxygène, au moyen d’une roue denté, semblable à celle des oculaires des lunettes. Pour mesurer exactement l'étendue de ces mouvements on se sert de l'échelle divisée sur le cylindre et d’un vernier. De cette manière on obtient une couche d'oxygène, entre a et f, dont l'épaisseur peut être variée de quantités déterminés. Un faisceau de lumière blanche, provenant d’une lampe de Linnemann est divisée à l’aide de miroirs en deux parties: l’une d’elles traverse l’appa- reil décrit précédemment et subit une absorption partielle dans l'oxygène. Changee ensuite de di- rection par un miroir incliné elle tombe sur la partie infé- rieure de la fente d’un spectrophotomètre de Glan. La secon- Fig. 2. RÉSUMÉS 343 de partie, convenablement affaiblie par l’interposition des ver- res enfumés, entre dans la partie supérieure de la fente et constitue la lumière de comparaison. A l’aide du spectrophotomètre on compare l'intensité de la lumière directe, pour une région choisie du spectre, avec celle de la lumière qui a traversé une couche d’oxygène de l’é- paisseur de 30, 25, 20. ... millimètres. Entre deux observations consécutives on détermine la position du zéro du spectrophoto- mètre qui change brusquement, à cause de la formation de depôts qui detériorent la transparence de l'appareil. Pour la région du spectre comprise entre À = 577 et à = 570 (partie la plus intense de la bande jaune - verdätre) les auteurs ont trouvé des nombres compris entre 84 et 890/,, pour la proportion de la lumiere transmise par une couche d’oxygene de l’epaisseur de 1 mm. Pour la bande rouge: À = 630 à 638, il en est résulté en moyenne 88%,. Laboratoires de physique et de chimie de l'Université de Cracovie, 15 Juillet 1892. Avant la publication de notre communication M. M. Li- veing et Dewar ont fait connaître (Phil. Mag. Août 1892) les résultats de leurs recherches sur la réfraction des gaz liquéfiés. Le coëfficient de réfraction de l’oxygène, trouvé par ces sa- vants par la méthode du prisme (1,2236), est en parfait ac- cord avec le résultat donné ci-dessus. 74. — Wan. Naraxsox. Studya nad teorya roztworöw. (Études sur la theorie des dissolutions). $. 1. L’auteur commence par étudier les conditions de l’equilibre qui peut s’etablir entre une dissolution et le dissol- vant qu'elle renferme, Soit W” le potentiel isothermique-iso- dynamique (voir: Bulletin de l’Académie, 1892, p. 344 RESUMES 156) d’un systeme composé: d’un poids m’ du corps dissous, d’un poids m du dissolvant, d’un poids M enfin du même dis- solvant à l’état de pureté. Supposons uniforme la pression p à laquelle ce système est soumis, ainsi que sa température absolue 4. Désignons par V et 8 le volume et l’entropie de la dissolution, par W et 2 le volume et l’entropie du dissolvant pur, par unité de poids. D'après les résultats donnés par l’au- teur dans un mémoire antérieur {/. c.) les conditions de l’équi- libre seront représentées par les équations 0 trot zn Op =— PL = MW) — = (1) Sp, + (S + ME) p, (V+MW) Dp, 0, le symbole p, indiquant l’une des variables p, t, m et m’. Cette équation générale se réduit par conséquent aux suivantes: 0 ow (2) 37 V + MW (3) 3 (S + ME) 0 EL 4 ee 5 re (&) Om g 6) Om Pour procéder plus loin on décompose le potentiel total Ÿ en deux potentiels, l’un P se rapportant à la dissolution, l'autre A7 Ÿ {p,t) au poids M du dissolvant pur. Soit A=m’/m la concentration de la dissolution, on sait que “P pourra se mettre sous la forme: (6) P= mo (h, p, t) + m'o'(h,p,t), où op ‚..o® (7) = ER PS ne et les équations d'équilibre deviendront 90 ‚99 (8) m Sp + m D [4 , 99 1120 (9) m 7, + m 5 Ve —$ (10) (a) = 0 Pour introduire le volume » et l’entropie s de la disso- lution par unité de poids, il suffira de poser V = (m + m’) v et $ = (m + m’) s; on trouvera alors: RESUMES 345 Dos EA NEE Ov. ee a; u E (11) 6) os op’ ds Es tHal4N ss = (HD (19) Considérons encore le cas plus général dans lequel la: dissolution et le dissolvant pur supporteraient deux pressions différentes p, et p,. Dans ce cas l'équation (1) deviendra: OF al op, Op, NA DE rm D Me all (13) et le symbole p, prendra les significations suivantes: p,, p,, t, m ou m’. On en déduira: o(h,p,t) — d(p,t) =0 (14) et les autres équations s’obtiendront de même. $. 2. Dans ce qui va suivre nous supposerons que la dissolution soit à l’état liquide et nous désignerons par ( (p, t) le potentiel isothermique-isodynamique du dissolvant liquide, considéré à l’état de pureté, par unité de poids. Ceci posé, nous définirons par la relation: (hp) = (mt) — 2 (hp, t) (15) la fonction f(h,p,t) qui constitue l’objet principal de notre étude. $. 3. Supposons en premier lieu que la dissolution se trouve en équilibre avec le dissolvant pur à l’état de vapeur. Il y aura, pour chaque valeur de la concentration %, une courbe de tensions de vapeur saturée différente, dont l’équa- tion sera représentée par: Cp; — fr =3 (pt), (16) 5 (p, t) désignant le potentiel de l'unité de poids de la vapeur. A chaque courbe correspond une équation: 4 (2 EM E a et M nn de W—v+(1+}) cu on 346 RESUMES comparable à celle de Clapeyron; la chaleur de vaporisation du dissolvant au sein de la dissolution s’y trouve désignée par E et le volume de l’unité de poids de la vapeur par W. Que l’on envisage, sur la courbe des tensions relative au dissolvant pur et sur une courbe voisine se rapportant à une dissolution diluée, deux points dont les coordonnées seraient : pour le premier p, et é, et pour le second p, et # Les va- leurs p, et £ doivent satisfaire à l’équation (16) et les valeurs p. et t, à l’équation: (18) Po) = 3 (Pate) - Si l’on développe par conséquent les expressions ((p,, t) — (Pi), à (Pot) — S(psyt) en séries, on verra sans peine que, g étant la chaleur de vaporisation du dissolvant pur à la température é,, (19) fh,2,)= (tt) — Un terme ici est négligé qui dépend de (t— t,)? et de dg/dt. Le calcul de la différence entre les tensions p et p, de vapeur saturée correspondant, pour la dissolution et le dis- solvant pur, à la même température #,, s’effectue d’une manière analogue. Dans ce cas on aura: (20) pt) — f(hpit) => (pt); (21) € (Pos to) = I (Po to); de la on déduira, en nommant » le volume du dissolvant pur à l’état liquide (par unité de poids): (22) J(h,p,%) = (pe - pP) (W — w).‘) !) Des équations (19) et (22) on peut tirer, à titre d’approximation, la relation suivante. Soit p, la tension de vapeur saturée qui correspond, pour le dissolvant pur, à la température 2. On aura: Do - PP =P = Mo Ainsi, pour une dissolution de 5,25 parties d’acide borique dans 100 parties d’eau, on a p, — p = 10,1 mm. à 100°C d’après M. Tammann, eté—t, = 0,4°C, d’après M, Beckmann, ce qui correspond à px — p, = 10,9 mm, RESUMES 347 $. 4 Un raisonnement analogue (qu'il est inutile de reproduire iei en détail) servira à établir les propositions sui- vantes. Soient Z'et 7°, les températures absolues de congélation d’une dissolution diluée et du dissolvant pur, sous la pression normale P,; soient P et P, les pressions de congélation de la dissolution et du dissolvant, à la température normale 7°; soient enfin Q la chaleur de fusion du dissolvant pur à la température 7 et © son volume par unité de poids. On aura les égalités : fh BD) = (2 - Dy; 3) f,BT)=(B-D(Q-w) (24) Par les équations (19), (22), (23) et (24) le sens des differences (t —t,), (ps —- 2), (T, — T) et (EP, — P) se trouve défini. $. 5. La pression osmotique & de la dissolution est dé- finie, conformément aux vues de M. van’t Hoff, comme différence des pressions qui doivent s'exercer de part et d’autre d’une cloison, imperméable au corps dissous et perméable au dissolvant, pour que l'équilibre entre la dissolution et le dis- solvant pur soit réalisé. La condition d'équilibre se trouve ex- primée par Pt) — f (hp t) = CP te) (25) en vertu de l'équation (14), p, désignant la pression qui existe dans la dissolution et p, celle à laquelle le dissolvant pur est soumis. De cette équation il résulte: F(h, Pa t) = 6 w, (26) relation approximative comme les précédentes, puisque un terme en dw/dp etc. s'y trouve négligé. $. 6. La relation (26) explique l'intérêt théorique qui s'attache à l'étude de la fonction f; la détermination complete de sa forme conduirait en effet à une théorie thermodynamique définitive des dissolutions. Cette détermination ne pouvant être entreprise, d’ailleurs, avec les ressources de la Thermodynamique ni déduite, en général, des principes fondamentaux connus (sauf peut-être 348 RÉSUMÉS à l’aide d’hypothèses moléculaires), l’auteur s’est posé pour but de discuter, au point de vue de la théorie, les données qui, jusqu’à ce jour, sont fournies par l'expérience dans la direc- tion qui nous occupe. $. 7. Il est probable que la fonction f ne dépend de la pression que d’une manière insensible; si on l’admet (à titre d’approximation justifiée dans les cas qui vont suivre) on tirera des équations précédentes les relations: (27) AUDE (28) (1,6) = —p)(W—x) COR A TND EEE) . (30) f(h,t) = du On déduira de la diverses relations entre les quantités (4 — &,), (p, — p), (T,— T) et &, selon la température à laquelle ces quantités seront mesurées. Parmi ces équations la suivante semble être particulièrement remarquable: (31) B40 — (p, - p)(W= vw). Pour les dissolutions aqueuses la pression osmotique est done égale A (p, — p) multiplié par 210000 environ à 0°C., et par 1648 à 1000C.; ce facteur diminuerait très sensiblement au voisinage du point critique du dissolvant. Les équations : (32) rt) =t(pt); 7 (hp) = (Pit); Pt) = 3 (Post) qui expriment les conditions d’équilibre de la dissolution en contact avec le dissolvant à l’état de liquide, de la dissolution surmontée d’une quantité de vapeur et enfin du dissolvant li- quide surmonté de sa vapeur, — permettent d'écrire l'égalité: (33) Po ht) EL qui représente, ce dont il est aisé de s'assurer, une expression plus exacte de la relation contenue dans l'équation (31). $. 8 Cependant, à un autre point de vue, l'hypothèse précédente conduit à des résultats moins satisfaisants. On aurait en effet, d’après ce qui a été dit, à température constante: RESUMES 349 Ip (h,p,t) 2 9€ (P, t) (34) Op Ip ce qui exigerait qu’a chaque temperature WU ICHe, (35) k désignant le rapport m’/(m + m’) ouh/(1 + h) et c une con- stante. L’expression (35) est vérifiée, à un degré d’exactitude des plus remarquables, pour la dissolution du sucre dans l’eau ; la constante ce ne varie que d’un centième jusqu'au delà de k = 0,30; mais pour d’autres dissolutions, et notamment pour celles des sels, cette formule ne saurait être valable, comme on le sait. $. 9. Le caleul de la chaleur de dilution, Z, s'effectue facilement et conduit au résultat suivant: JR (6,9) + ES (pd) (36) Par conséquent la fonction / (4, p,t) se réduira à la forme t F/p, h), ou, d’après l'hypothèse mentionnée plus haut, à la forme é F'(h), toutes les fois que la chaleur de dilution est in- sensible. Or, la fonction f est égale au produit sw. Nous retrouvons donc ici un théorème remarquable sur la pression osmotique, dû à M. van’t Hoff, qui cependant, d’après ce qui vient d'être dit, ne serait point applicable à la pression osmotique & elle-même, mais bien au produit &w. (Cette dif- férence n’a d’ailleurs aucune importance pratique tant qu'on étudie la pression osmotique à des températures fort éloignées du point critique du dissolvant. $. 10. Dans le but d’étudier la loi d’après laquelle la fonction f dépend de la concentration k, l’auteur a cherché à calculer, d’après les équations rapportées plus haut, des séries de valeurs isothermiques que prendrait la fonction f à température constante, la concentration A y variant seule. D’après l'hypothèse admise sur la pression, les expériences instituées par rapport à /p, — p) ainsi que celles qui visent la pression osmotique &, se prêtent directement à ce genre de calcul. On a utilisé de même les données qu’on trouve sur les 350 RÉSUMÉS quantités (6 — t,) et (7, — T) en admettant la validité de la loi de simple proportionnalité, énoncée au paragraphe précédent, dans les limites fort étroites des intervalles /# — £,) et /T, — T). Les équations suivantes pourront donc servir au calcul de la fonction f: m far); 69 FAT) (DD, (89) Sh,)=R -P(W—-w; (40) Flht)= om. Dans le mémoire complet, une table des valeurs de f est donnée pour la dissolution du sucre de canne dans l’eau. Ces valeurs ont été calculées: 1) d’après les expériences osmotiques de M. Pfeffer et à l’aide de l'équation (40); 2) d’après les observations sur les points de congélation de ces dissolutions, dues à M. Raoult et, d'autre part, à M. Arrhenius [équation (38)]; 3) d’après les observations sur les points d’ébul- lition, dues à M. Beckmann. La concordance de ces diverses méthodes de caleul est largement satisfaisante. — Des calculs analogues, se rapportant à des dissolutions différentes, seront mentionnés dans la suite. $. 11. L’inspection des résultats ainsi obtenus conduit à la conclusion (analogue à celle qui, dans un nombre de cas particuliers, a été formulée par plusieurs savants) que la relation de simple proportionnalité entre f et À ne saurait être admise qu'à titre de grossière approximation. En partant des dissolu- tions les plus diluées on constate, en effet, la diminution pro- gressive du rapport f/%, diminution qui s'arrête généralement à un minimum fort prononcé et, à partir de là, est rem- placée par une augmentation sensible et d’habitude régulière. Cette partie de la question ayant été traitée par M. van’'t Hoff, M. Planck et M. Arrhenius, l’auteur s'attache à discuter les théories que ces savants ont proposées. La pro- position suivante est admise, pour servir d'expression à l’ana- logie supposée qui existerait entre l’état de dissolution et l’état gazeux: par rapport à.la concentration, la forme du potentiel o du dissolvant au sein d’une dissolution est identique à celle RÉSUMÉS 351 du potentiel correspondant d’un gaz faisant partie d’un mélange gazeux homogène. Soit ®, le potentiel du gaz ,2“* dont la quantité m, se trouve mélangée à d’autres gaz dans le système considéré. Soit u; le poids moléculaire et », le nombre de molécules présentes de ce gaz; soit enfin À la constante bien connue de Pétat gazeux. Le potentiel P, a pour valeur: à Rt In, P,= m, (2 (6,P) — nn log =) (41) £. désignant une fonction dont la forme peut rester indéter- minée. Le potentiel P du système entier se calcule d’après la formule ® = È , et la fonction 9, deviendra: oP ob, + IP; am Ai ı ı (42) le symbole 7 représentant tous les indices différents de À. L’&va- luation de cette somme conduit aux équations : > = ai a a en) (43) El, en = log (5). (44) D'après l’hypothese qui vient d’être admise, cette formule s'appliquera encore à une dissolution; en an la fonction €, à celle qui, plus haut, avait la désignation (, nous aurons: wen _ log ec: (45) $. 12. Pour une dissolution d’un poids m’ d’un corps dans un poids m du dissolvant l'expression (45) devient: f= lo (+), (46) v. et x désignant les poids moléculaires, et n et »’ les nombres de molécules du dissolvant et du corps dissous. Moyennant la 3 352 RESUMES relation vn /un — h, cette expression, arrêtée au premier terme de développements devient: CE set u. Le développement en série peut s’effeetuer d’ailleurs de la manière suivante : me rire = Log (1 En Lt h u I+ph/e | cette expression est celle que M. Raoult a adoptée. Cependant il est aisé de s'assurer que toutes ces formules sont complète- ment insuffisantes pour représenter les résultats de l'expérience Ve n (49) = mentionnés plus haut, et qu’il en est de même avec la for- mule exacte: (50) fe log À) $ 19." ‚Bour ee la theorie £ la dissociation électro- lytique on a calculé, pour un certain nombre de dissolutions, le coefficient HO 6 REC Ces dissolutions sont les suivantes: sucre de canne, acide bori- que, acide acétique, acide malique, iodure de cadmium, azotate de soude, chlorure de sodium, toutes faites dans l’eau. Con- formément aux idées de M. Arrhenius, les valeurs que prend le coefficient @ sont toujours voisines de l’unité pour les nonélectrolytes, tandis qu’elles y sont supérieures pour les électrolytes. Cependant les variations qu’eprouve le coeffi- cient ? avec le changement de concentration paraissent présenter dans les deux cas une allure sensiblement identique, ce qui semble indiquer que depuis des degrés de concentration relativement faibles jusqu'aux plus élevés le degré de dissoeia- tion ne change que d’une manière insignifiante. RESUMES 353 $. 14. Soient: n le nombre de molécules du dissolvant, 'n’ et n” ceux des ions libres (l’électrolyte étant supposé binaire), 111 n’’ celui des molécules du corps dissous qui ne sont point 11 (442 dissociées. Soient encore p. vw’, w’, w”’ les poids moléculaires correspondants. Nous avons "=" +u” et n'=n", par conséquent D TRE (me re) (52) D’autre part, en vertu de la relation generale (45), Rt 2n +n:" } ) (83) NA . n et de IA il résulte: DE En ot LE er (54) hRt n LR" La même quantité, suivant M. Arrhenius, a pour valeur: a 2 i=1+ A (55) So %, désignant la conductibilité moléculaire à un degré de dilution v, et À, la même conductibilité à dilution infinie. Cette relation ne serait, d’après ce qui précéde, que la simplification de l'équation Le a u ee wi (56) Le mode de ealeul adopté par M. Raoult conduirait à rem- placer l'égalité (54) par la suivante: u ar En a ee ENT re (57) Or cette quantité 7 + n'/{n + n")= {ou la nouvelle quantité 1” calculée d’après (57)! devrait vérifier la formule générale de la dissociation, donnée par M. Gibbs, et qui prend ici la forme =.) cest à dire (58) 354 RESUMES 2—i N9WM (59) BD: Na? O (t) désignant une fonction inconnue de la température, et N étant mis à la place de (n + n”), qui n’est qu'une constante. Cette loi serait le complément nécessaire de la loi établie par M. Ostwald pour les conductibilités. Malheureusement, elle n’est pas vérifiée, pas même pour la dissolution de l'acide acétique dans l’eau, où © a pu être calculé (grâce aux expé- riences de M. Arrhenius) dans les mêmes limites de con- centration dans lesquelles, d’après des mesures de conductibilité dues à M. van’t Hoff, la loi de M. Ostwald est valable. Pour l’azotate de soude et notamment pour le chlorure de sodium les résultats obtenus sont également peu satisfaisants ; la relation de M. Arrhenius elle même semble être en défaut. $. 15. En conclusion la question est posée: les courbes qui expriment la variation de f en fonction de la concentration, ne présentent-elles pas, pour des dissolutions de différents corps dans un même dissolvant, quelque caractère de correspon- dance, semblable à celui qu’on a constaté, en suivant M. van der Waals, dans les courbes thermodynamiques des corps purs et qu'on retrouve dans les dissolutions des liqui- des partiellement solubles l’un dans l’autre? Dans l’état actuel de la théorie ce problème est difficile à résoudre et l’auteur se borne à donner, sous toutes réserves d’ailleurs, le résultat suivant. Pour les dissolutions de plusieurs corps dans l’eau, lo minimum du rapport f/k (qui présente quelque analogie avec le produit pv dans le cas des gaz) correspond à des valeurs égales de la fraction wh/y = n'/n, c’est-à-dire à des concen- trations moléculaires identiques. Voici par exemple les valeurs de n’/n qui répondent au minimum de f/h pour les dissolutions dans l’eau des substances suivantes. Sucre de canne . . . 0,005 Alcool isobutylique . 0,009 Acide borique . . . . 0,005 Acétamide . . . . . . 0,008 Chlorure de sodium. 0,007 Hydrate de chloral . 0,006 Alcool méthylique . . 0,005 Manniters aa er 0,005 Alcool propylique . . 0,008 Acétate de soude . . 0,006 RESUMES 355 Ces nombres, sauf les deux derniers, se rapportent à la tem- pérature de 0°C. Si la généralité de ce résultat se confirme, on aura la proposition: le rapport //h est minimum, lorsque un même nombre de molécules de nature quelconque est dis- sous dans un même volume d’un même dissolvant. 75. — M. Racızorskı. Cycadeoidea (Nied£wiedzkii nov. sp.) Mit 2 Tafeln. In dem physiographischen Museum der Krakauer Aka- demie befindet sich seit lingerer Zeit ein vorzüglich erhaltener Bennetiteenstamm. Er stammt aus den galizischen Karpaten, leider ist aber die Etiquette mit näherer Ortsbestimmung ver- loren gegangen. Da die Oberfläche keine Spur einer Abrollung trägt, so ist derselbe autochton, in keinem Falle exotisch. Am karpatischen Nordrande treten häufig Hornsteinschichten, welche der unteren Kreide zugehören, vor, in den Sandsteinschichten sind Pflanzenspuren gar nicht selten, in unmittelbarer Nähe dieser Schichten hat man schon im vorigen Jahrhunderte die Raumeria Reichenbachiana in Lednice bei Wicliczka gefunden, es ist also wahrscheinlich, dass auch unser Exemplar aus sol- chen Hornstein-oder Sandsteinschichten der unteren Kreide der Karpaten stammt. Ich nenne ihn zu Ehren des besten Kenners des Karpatenrandes Cycadeoïidea Niedzwiedzkii. Der Stamm ist 30 cm. hoch, knollenförmig eiförmig, an dem Gipfel gerundet. Der Querdurehschnitt ist nicht genau kreisförmig aber sehr breit elliptisch (26 em. und 23 em. breit). Die Basis ist abgebrochen, 20 em. breit. An der Stammoberfläche sind die dichtgedrängten Blatt- füsse und Schuppenblätterquerschnitte zu sehen, alle in einen dichten Filz von Spreuschuppen und Haaren eingebettet. Zahl- reiche Blattbasen sind clathropodienartig ausgefault. Ausserdem ist die Stammoberfläche mit vielen unregelmässig gestellten Erhebungen, den Spuren ehemaliger Inflorescenzen, bedeckt, 356 RÉSUMÉS An der Basis sieht man mitten das 45 mm. breite Mark, ei- nen schmalen Holzring und eine breite Rinde, alles mit dem bis 65 em. dieken Panzer der Blattfüsse und Spreuschuppen bedeckt. Das Markgewebe besteht aus grossen parenchymatischen gewöhnlich fast izodiametrischen (110— 360 u. breiten) Zellen, aus zahlreichen Gummigängen, welche 260—360 p. breit sind, und aus einer Peridermschicht, welche bis 560 & breit con- centrisch gestellt ist. Die an die Gummigänge unmittelbar grenzenden Parenchymzellen sind in der Regel plattgedrückt, nur 20—65 p. hoch. Der Holzring ist bis 8 mm. breit, in venigen Punkten durch das radial ausgebreitete Markgewebe eingeengt, aus Tracheiden und Markstrahlzellen gebaut. Die Tracheiden sind 20—45 v. breit, an der Radialfläche mit leiterförmig, seltener fast netzförmig gestellten, transversal verlängerten Hoftüpfeln dicht besetzt. Da die Erhaltung des Gewebes sehr gut ist, so kann man ohne besondere Mühe die Zwischenwände der Tüp- fel sehen. Die Markstrahlzellen sind izodiametrisch, oder in der radialen Richtung verlängert, gewöhnlich rechteckig, bis 40 ». lang. Ihre Membranen sind dick. Die einseitigen Tüpfel an den Grenzflächen der Tracheiden sind sehr breit und gross, elliptisch, häufig etwas schiefgestellt, an den an andere Mark- strahlzellen grenzenden Flächen sind auch einseitige Tüpfel mit stark verdickten Rändern zu sehen. In der Tracheidenmebran ist in vielen Fällen sehr ausgeprägt eine dichte Spiralstreifung zu sehen, ähnlich wie im Herbstholze vieler Coniferen. Die Markstrahlen an den Tangentialschliffen sind 1—13 Zellen hoch, (gewöhnlich 4—7), einschichtig, oder in der Mitte zweischichtig. Nur in sehr wenigen Fällen sind sie in der Mitte dreischichtig. Das Cambium besteht aus 2 bis 3 Reihen sehr dünn- wandiger, platter Zellen, welche 6—9 u hoch, 20—32 y breit sind. In der secundären Rinde sind die Markstrahlen (mit ge- wöhnlich etwas grösseren Zellen als die des Holzringes), ganz 4 à RÉSUMÉS 357 dünnwandige verlängerte Zellen, wahrschemlich Siebrühren und vielleicht auch Cambiform, und Sclerenchymfasern zu sehen. An den vermuthlichen Siebröhren konnte ich leider keine Spur von Siebplatten bemerken, dagegen sieht man an den Seleren- chymfasern gewöhnlich schräglaufende spaltentörmige Tüpfel, an manchen aber grosse, runde oder elliptische einseitige Tüp- fel, welche denen der Markstrahlzellen ganz ähnlich sind. Ungefähr in der Mitte der secundären Rinde ist eine Peridermschicht zu sehen, welche durch die aus den Blättern und Inflorescenzen rücktretenden Spurstränge an vielen Punk- ten unterbrochen ist. | Die primäre Rinde ist aus grossen parenchymatischen Zellen nnd sehr zahlreichen Gummigängen gebaut, auch diese ist von einer Peridermschicht in eine äussere und eine innere Lage getheilt. Von aussen ist die Stammoberfläche wieder mit einer Peridermlage bedeckt, an welcher noch Spuren von Epi- dermiszellen zu sehen sind. Die Spreuschuppen, welche an der Epidermis stehen, sind sehr lang, ganzrandig, an der Basis von kürzeren, rhom- bischen, höher von sehr langen, eylindrischen Zellen, welche an den Rändern in nur einer Schichte, in der Spreuschuppenmitte in 2 bis 3 Schichten auftreten, gebaut. Neben der Spreuschup- penbasis treten sehr zahlreiche, einzellige, fadentörmige, lange Haare auf. In ebensolche Haare löst sich der Spreuschuppen- gipfel auf. Zwischen den einzelligen findet man vereinzelt auch mehrzellige, welche rosenkranzähnlich aus zahlreichen rundli- chen oder elliptischen Zellen geformt sind. In dem dichten Filze dieser Spreuschuppen und Haare stecken die Blattfüsse, Schuppenblätter und Inflorescenzemer- genzen vor. Die Blattfüsse sind von variabler Grösse, die dick- sten sind bis 14 mm. breit, 9 mm. dick, breit linsentörmig. Wie schon oben erwähnt, sind die grössten ganz ausgefault, und nur in ihrem unteren Theile der Untersuchung zugänglich. Am Querschliffe ist aussen eine Epidermisschicht zu sehen, einzelne Epidermiszellen haben die äussere (stark verdickte) 358 RESUMES Fläche konisch emporgewölbt. An den Blattfussecken (sowie an den beiden Ränden der flachen Spreublätter) findet sich unter der Epidermis eine Peridermlage, weiter nach innen Paremehym mit zahlreichen Gummigängen, welche der Oberfläche nahe gelegen sind, und auch oberflächlich gelegene zahlreiche Ge- fässbündel. Die Gefässbündel sind im Querschnitte kreisförmig oder elliptisch, von diekwandigen Zellen umgeben und bestehen aus engen Spiraltracheen in dem Hadromtheile, und aus zahl- reichen dünn und dickwandigen Zellen in dem nach aussen gelegenen Leptomtheile. Den Bau des Leptom konnten mir leider meine Präparate nicht ganz erklären, dagegen im Ge- fässtheil sieht man keine leiterfürmigen Tracheiden, wie in dem seeundären Holzringe, sondern nur Spiralgefässe. Über das Verhältniss der Inflorescenzen zu den Blättern konnte ich nichts ermitteln, wahrscheinlich sind solche als Achselgebilde aufzufassen. An gedrückt konischen Emergenzen, welehe bis 30 mm. hoch, 20 mm. breit, bis 14 dick sind und senkreeht zur Stammoberfläche stehen, sind zahlreiche spiralig gestellte rhombische Narben zu sehen, welche den Clathrarianar- ben sehr ähnlich sind. Die Fibrovasalspuren sind hufeisenfürmig. Die anatomische Structur dieser Emergenzen ist denen des ganzen Stammes analog. Das breite Mark mit Gummigängen, ganz dünner Holzring, äussere Rinde mit Gummigängen, und oberflächlich eine Peridermlage und Epidermis. Die an den Clathraria-ähnlichen Polstern stehenden Ge- bilde sind zwar dünner, aber den schmäleren Blattfüssen ganz ähnlich, da aber ihr oberes Ende, ausserhalb des Blattfusspan- zers, nicht erhalten ist, so kann man von ihrer Rolle nichts Bestimmtes behaupten. Ich will noch nebenbei erwähnen, dass in den parenchy- matischen Zellen des Markgewebes und der Rinde schön erhal- tene, reich verästete, bis 1°6 u dicke Hyphen häufig vorhanden sind; ähnliche finden sich auch zwischen dem Haarfılz des äus- seren Panzers. In den Blattachseln sind sehr zahlreich zwei- zellige Pilzsporen, einem Cladosporium oder Puceinia ähnlich, RESUMES 359 bis 20 y lang, 10 u. breit. Neben manchen, etwas vor der Fossili- sation verfaulten fadenförmigen Haaren sind auch sehr viele, ganz kleine kugelfürmige Gebilde vorhanden, welche an die Miero(Strepto)eoecusarten sehr erinnern, auch minder zahlrei- che, braune bacillenähnliche, gerade, bis 1 u. breite, bis 4 u lange Stäbchen. Naktadem Akademii Umiejetnosei pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzgdem A. M. Kosterkiewicza. 8 listopada 1892. | PUBLICATIONS DE L'ACADÈME . 1878 —1891 Tibrairie de la Société anonyme polonaise (Spéika wydawnieza Dore à Cracovie. Philologie. — Sciences morales et politiques. a »Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de philologie, Classe d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. II—VIIL (38 planches, vol. I épuisé). — 30 fl. LEE »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de dhilologte. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XV (5 planches. vol. I _ épuisé). — 37 fl. 50 kr. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzer Wydz. hist. filozof,« /Classe ee, d'histoire et de philosophie. Séances el travaux), in 8- -vo, vol. III— XII, XV—XXVI (54 pl) — 55 fl »Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- des rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. »Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis sion de linguistique), in 8-vo, 4 volumes. — 10'50 fl. »Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« (Documents dour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. »Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibliothèque des auteurs polonais du XVI siècle), in 8-vo, 20 livr. — 12 fl. Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- trantia, in 8-vo imp., 16 volumes. — 62 fl. Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov: ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. II, XII Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki 11 fl. — Vol. III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Po'oniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekos'nski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. di- plom. civivitatis Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl. Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl. Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 9 (I—IV, VI—VII, X, XI.) volumes. — 27 fi. Vol. I, Diaria Comitiorum Polo ae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posten ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani Medeksza commentarii 1654—1668 ed. fcredyñski: 3 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitio- rum R. Polon. 1587 ed. A. Sokolowski. » fl. Collectanea ex archivo Co.legii historici, in 8-vo, 6 vol.— 18 fl. Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 12 volumes, — 73 fl. ol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wiskocki 1546—1553. 5 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- ezycki. 10 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Kegis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai Hosii epistolae ı525—ı558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. VI, Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycl h Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis. Crai 1507—1795 ed. Piekosinski. 1 5, fl. — Vol. x, Lauda conventuum précise kowski. 3 fl. — =” Monumenta Poloniae stories, in 8-vo imp. vol. EYE Dalonase)" in 4-to, vol. I—X. — 36 fl. Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. ı 532, ed. Bobrzyäsl 36 Fa Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- Sr menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VI, D Takt in iudiciis regalibus a. 1507—ı531 ed. Bobrzyäski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expe Er bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VII, 2 tiquissimi libri iudiciales terrae ‚Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanöwski. 8 fl. — Ve 1 j Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz r405—1546. Acta iudicii criminalis. M LE szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed. ? nowski. x fl. < Volumina Legum. TD 8N0, 18802400 Sciences mathématiques et naturelles. »Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVJ, ı si planches vol. I épuisé). — 80 fl. 22 volumes (159 planches). — 75 fl »Sprawozdania komisyi fizyjografieznej.« Vale rendus de la a sion de physiographie), in 8-vo, 22 volumes (III. IV—XXVI, 42 en vol = I. II. IV. V épuisés). — 95 fl. - SSD »Atlas geologiczny Galicyi.e /Aflas géologique de la Galicie), er 2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi. »Zbiér wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la Com- mission d'anthropologie), in 8-vo, 14 vol. II—XV (ot pl., vol. I épuisé). — 50 A. Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornzthologie des pays polonais), in 80, 1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyraz6w technicznych EE sie budownictwa.« /Terminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. Franke J. N., »Jan Broiek.« /Ÿ. Broscius, mathématicien polonaës au X VII siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania obiegu cial niebieskich, « (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A. »Przekr6j zamroionego ciala osoby zmarlej podezas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan- ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. Kotula B., »Rozmieszczenie roslin naczyniowych w Tatrach, « (Distributio plantarum vasculosarum in montibus | Tatricıs), 8-vo, 1891. — 5 fl. j »Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874— 1890 a 17 vol. (1873 épuisé) — 10 fl. 20 kr. »Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« /Memoire sur les travaux de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fi. —— — -—o$eoh— DE CRACOVIE COMPTES RENDUS a en SÉANCES DE L'ANNÉE 1892. NOVEMBRE CRACOVIE IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE "1892. ie acier DES SCIENCES DE CRACOVIE A a FONDÉE E N RO ANS 2 S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE: S. A. I L'ARCHIDUC CHARLES LOUIS. Vice-Prorsoreur: S. E. M. JuLien DE Dé PRÉSIDENT: M. LE COMITE STrANISLAS T'ARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: ($. 2). L’ Académie est placés sous nee patronage de Sa Majesté | Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- més par S. M. l'Empereur. = ($. 4). L'Académie est divisée en trois classes: “ a) classe de philologie, ee 5) classe d’histoire et de philosophie, ; ta 1e c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. ($. 12). La langue offcielle de l’Académie est le polonais; c'est dans cette langue que paraissent ses publications. | Se Bulletin international parait tous les mois, à £ ’exceplion des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de. deux parties, dont {a première confient L’extlrait des procès verbaux des séances (en français), la deuxième les résumés es mémoires et communications [en français ou en allemand, au choix des auteurs). | Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes, Nakladem Akademii Umiejetnosci pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Krakow, 1892. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. No 9. Novembre. 1892 Sommaire: Séances du 7, 21, 17 novembre 1892. — Résumés: 76. J. BysrroN. Etudes sur la syntaxe polonaise. I. Sur l'emploi du géni- tif. — 77. J. BysrroN. Fragment d’un cantique polonais du XVe sie- cle. — 78. C. Orzarskı. Nouvelle méthode pour intégrer certaines équa- tions différentielles du premier ordre entre deux variables. — 79. 8. Dicxstein. Sur la résolution de la congruence 2" — ay" = 0 (mod. M).— 8J. J. Sropözkırwicz. Sur quelques classes des équations différentielles linéaires d'ordre n‘”. — 81. L. Krerkowskı. Sur une identité. — 82. E. Jenrys. Sur les obstacles a la découverte de la diastase dans les feuil- les et dans les tiges. — 83. E. Jentys. Sur la valeur alimentaire de l'azote contenu dans les excréments solides d’un cheval. Séances — dr Classe de Philologie Seance du 14 novembre 1892 Presidence de M. M. Sokolowski M. Jeax Bysrrox donne lecture d’un mémoire intitulé: Etudes sur la syntaxe polonaise. 1 partie: Sur l'emploi du génitif *); ensuite il fait une communication sur un fragment de vieux cantique polonais du XV° siècle 2). Le Secrétaire, M. L. Malinowski, présente un travail du P. Romuarn Coprexs S. J.: Sur la manière d'indiquer les con- sonnes molles dans le Psalterium Florianense. 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 363. — 2) Voir au Bulletin 1891, p. 369. 362 SÉANCES Classe d'Histoire et de Philosophie Seance du 21 novembre 1892 Presidence de M. F. Zoll M. Vrcror Czermax donne lecture d’un travail: Sur les derniers jours de la querre entre la Pologne et la Russie en 1660. Classe des Sciences mathématiques et naturelles Séance du 7 novembre 1892 Présidence de M. E. Janczewski M. L. Zajaczkowski, m. t., présente les travaux de M. Casimir Orgarski: Nouvelle méthode pour intégrer certaines équa- tions différentielles du premier ordre entre deux variables !), de M. Samcez Dicxsren: Sur la résolution de la congruence z° — ay" = 0 (mod M),?) de M. J. Sropéezxiewicz: Sur quelques classes des équations différentielles linéaires d'ordre n. *). M. F. Karuısskı, m. t., rend compte du mémoire de M. Laniscas Krerkowski: Sur une identité +). M. E. Godlewski, m. t., présente deux communications de M. Erıenxe Jentys, à savoir: Sur les obstacles à la découverte de la diastase dans les feuilles et dans les tiges; 5) Sur la valeur alimentaire de l'azote contenu dans les excréments solides de cheval °). 1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 371. — 2) ib. p. 372. — 3) ib. p. 373. — 4) ib. p. 375. — 5) ib. p. 375. — 6) ib. p. 382. Resumes 76. — J. BysrroX, Przyezynki do sktadni polskiej 1. O uzyciu genetywu (Beiträge zur polnischen Syntax. I. Genetivus). Der Verf. wünscht einen kleinen Beitrag zur Erforschung der historischen Syntax der polnischen Sprache geliefert zu ha- ben und hofft, dass sein Versuch, der natürlich bei dem Man- gel an Vorarbeiten recht bescheiden ausfallen musste, eine wolwollende Beurteilung finden und bessere Arbeiten hervor- rufen werde. Auf Grund erschöpfender Darstellungen kleinerer Gebiete und einzelner Punkte der polnischen Syntax, wozu frei- lich kaum der Anfang gemacht wurde, kann mit der Zeit eine wissenschaftliche Syntax der polnischen Sprache erwartet werden. Das Material zu dieser Abhandlung schöpfte der Verf. aus der Literatur vom XIV. Jh. angefangen (die Volksspra- che wurde vorläufig weniger berücksichtigt). Die ältesten Sprachdenkmäler wurden sorgfältiger ausgebeutet, für die spä- teren Perioden der Sprache konnte natürlich nicht das gesammte Material herangezogen werden, immerhin aber wurde eine recht bedeutende Zahl von Quellen aus allen Sprachperioden be- nutzt. Da der Verf. ausserdem das Linde’sche Wörterbuch fleissig zu Rate zog, hofft er so ziemlich alle Gebrauchsarten des polnischen Gen. dargestellt zu haben. (lé 364 RESUMES Als Muster diente dem Verf. in erster Linie das grosse Werk Miklosich’s (Vergleichende Syntax der slavischen Sprachen), ausserdem verdankt er Vieles den Arbeiten von Damiëié, Bartos, Malecki, Liebsch, Gebauer u. a. Die verwandten Sprachen wur- den, so weit es dem Verf. nötig schien, zur Vergleichung her- angezogen. Da der polnische, wie überhaupt der slavische Gen. ein Mischcasus ist, der ausser seiner eigentlichen auch die Funetionen des verloren gegangenen Ablativs übernommen hat, wurde eine Scheidung der Functionen dieses Casus in genetivische und ablativische versucht. Es ist dies nicht immer leicht, ja nicht einmal immer möglich, da natürlich auf dem Gebiete der Syntax Analogiebildungen ebenso wie in der Laut- und For- menlehre mitunter die Übersichtlichkeit erschweren, abgesehen davon, dass manchmal von vornherein schwer zu entscheiden ist, ob eine bestimmte Anwendung des Gen. ursprünglich genetivisch ist oder auf den Ablativus zurückgeführt werden muss. I. Der eigentliche Genetiv. Zunächst werden die Verbindungen von Substantiven mit dem Gen. behandelt, somit die Kategorien, die unter die herkömm- lichen Bezeichnungen: gen. auctoris, gen. subiectivus, obiectivus, possessivus, explicativus, qualitatis und partitivus fallen (den gen. materiae glaubt der Verf. zu den ablativischen Functionen zäh- len zu sollen) In diesen Verbindungen stimmt das Polnische mit den übrigen Sprachen zumeist überein; zu bemerken ist nur, dass die auch in den übrigen arischen Sprachen übliche Vertretung des attributiven Genetivs durch ein attributives Ad- iectiv (Söuos "Oduoÿos : À. Odushios) besonders im Slavischen und namentlich auch im Poln. sehr ausgebildet ist. In der älteren Sprache sind Adiectiva an Stelle eines gen. subi. obi. possess. sehr häufig, aber sie sind auch in der modernen Spra- che üblich, wenn zwar sich da der Gen. mehr vordrängt. Ei- nige Beispiele: szezenie Iwowo catulus leonis (Flor. Psalter 16 13), od liea nieprzyjacielowa von dem Angesicht des Feindes RÉSUMÉS 365 Fl. 60, 3; dziecie jastkolezyno pullus hirundinis Fl. Ez. 15; cedrowie libansey cedri Libani Fl. 103, 18; z ust dziecskich ex ore infantium Fl. 8, 3 — auch Verbindungen des attribu- tiven Adiectivs mit dem Gen. sind in der älteren Sprache — sowie in der archaisierenden Sprache Sienkiewiez’s — nicht selten: zacnosé pana Krystusowe, wiersze Pana Rejowe u. ä. Bemerkenswert ist namentlich eine solche adiectivische Vertre- tung des Gen. obiectivus, z. B. pszezelne zlodziejstwo (Stehlen der Bienen), ztodziejstwo konskie albo bydlece (Stehlen der Pferde oder des Viehes), bojazn boza Gottesfurcht przestrach zydowski Furcht vor den Juden (Ope&), vgl. lat. terror Teutonieus, gr. 5ÿ ro$ÿ, wir sind entbrannt in deiner Liebe (Luther) u. s. w. Zu dem Gen. explicativus gehören solche Verbindungen, wie: ogieñ muosci Feuer der Liebe, sciezka sprawiedliwosei Weg der Gerechtigkeit, ezas plakanıa Zeit des Weinens (vgl. gr. Gon Ürvoy), ezas möwienia xxı0ög Tod Acysıy tempus loquendi. In der neueren Sprache sind solche Verbindun- gen wie fatwosé wyrazania sie die Leichtigkeit sich auszu- drücken, gotowosé uezynienia ezegos u. ä. sehr üblich, statt: powiedzial, ze to uczyni, sagt man jetzt gewählter (?) oswiad- ezyl gotowosé uezynienia tego, statt: przyrzeezono nam przyslaé kilka listöw: otrzymalismy przyrzeezenie przystania nam kilku listéw. Solche Genetive greifen namentlich in dem Zeitungsstil sehr um sich; im Deutschen entspricht solehen Ver- bindungen zumeist der Infin., im Lateinischen würde das Ge- rundium stehen. Was den Gen. partitivus anbelangt, so verdient besonders die Behandlung der Numeralia cardinalia von 5 angefangen als Quantitätssubstantiva mit folgendem Gen. hervorgehoben zu werden; dieses ursprüngliche Verhältnis wurde (mit Ausnahme der Fälle, wo das Numerale im Nom. und Ace. steht) durch Attrac- tion des Genetivs an den Casus des Numerals!) gestört und !) Durch eine ähnliche Attraction ist auch entstanden w oce mgnie- niu statt w oka mgnieniu, das in der älteren Sprache sowie in der Volk- £ P sprache vielfach vorkommt. 366 RÉSUMÉS aufgehoben; andererseits kommen auch Analogiebildungen wie dwie rodzin, trzy $wiec vor, die jedoch vom Standpunkte der Sprachrichtigkeit zu vermeiden sind. Der partitive Gen. steht ausserdem bei vielen Verben, auf welche die Grimmsche Bezeichnung „Geringere Obiectivisierung“ Anwendung findet. Es sind dies Verba des Geniessens, Kostens, Versuchens Mittheilens, Leihens, Verleihens, Gönnens, sowie verschiedenen mit den Präfixen na- przy- do- u- po- nad- und prze- zusammengesetzten Verben. Die Zahl dieser Verben ist sehr gross. Dieser Gen. ist nicht nur dem Poln. sowie allen slav. Sprachen, sondern auch dem Lateinischen, Griechischen (&x0- Aube, met, yebesTaı Earıäv) und dem Altindischen (ag, pâ, jush) sowie dem Germanischen, wenn auch nieht in diesem Umfang, eigenthünlich. Im Polnischen tritt in neuerer Zeit mitunter auch der Ace. ein, wie sich überhaupt unter dem Einflusse fremder Sprachen, namentlich der deutschen, der Ac- cusativ auf Kosten des Genetivs ein immer grösseres Geltungs- gebiet zu erobern sucht. Bemerkenswert ist der Genetiv nach einem Infinitiv, (nach Verben der Bewegung) der einem früheren Supinum entspricht, z. B. Nabuchodonozor kröl postat zbirae stug mistrzöw. Maciejowski Dod. 21; I wyszla Dyna ... ogladaé cérek onej ziemie. Budny 1. Mos. 24, 43 u s. w. Dieselbe Construction findet sich auch in der älteren litauischen Sprache z. B. isz atäys tyesos daritu. Ledesmas ostlit. Katechismus 16, 9; kad. noreio eyt' sakitu ewangelios 16-1755; Partitiv ist auch der Genetiv nach: wierzyé, powierzyé, zawierzyé etwas vertrauen, nach pozwolié, zezwolié, dopuscié u. ä., etwas zulassen, zugeben erlauben, nach pomagaé, podpieraé, wspieraé, poprawiaé cezego in der älteren Sprache (in der neu- eren gewöhnlich ein Präpositionalausdruck), nach oszezedzaé, szanowaé Czego. Sehr interessant ist der Gen. nach grad: grad kostek, grad kart. Diese Construction kann der Verf. nur aus Opalin- ski nachweisen, und auch Linde führt keine weiteren Belege an. RÉSUMÉS 367 Bekanntlich steht im Altindischen der Preis des Spieles im Gen. im Althochdeutschen, vereinzelt sogar im Mhd und Nhd (bei Göthe) das Spiel selbst. Dies ist auch in den slavischen Spra- chen der Fall, aus dem Polnischen kann der Verf. nur die wenigen Stellen bei Opalinski als Belege anführen. In den Aus- drucksweisen grad maryasza, wista, u. s. w. scheint maryasza, wista u. s. w. als Accusativ aufzufassen zu sein, ebenso bei grad, tanezyd mazura, czardasza u. s. w. (vgl. grad, tanezyd polke), in der älteren Sprache findet sich noch: tanezyd, ska- kaé gonionego u. a. Der Gen. nach wygraé, przegraé: wygraé, przegraé bitwy, der in der älteren Sprache vor- kommt, ist vielleicht auf den Ablativ zurückzuführen. Der Genetiv steht ferner nach dem Verben der sinnlichen und geistigen Wahrnehmung: also auf etwas sehen, hören, achten, ferner etwas bewachen, sowie das Gegentheil: etwas vernachläs- sigen vergessen. Ferner steht der Genetiv nach Verben, die ein Greifen, Streben nach etwas ausdrücken, sowohl im conereten als auch im abstracten Sinne; also die Verba des Greifens, Berührens, Fas- sens, Reichens u. s. w. so wie gr. &mtecSai Tıvos U. 8. w., dann Verba des Nachahmens, Wartens, Erwartens, Bittens, Su- chens, Fragens, Verlangens, Forderns, Wollens, sowie nach sehr vielen mit do- praeponierten Verben, die das Beendigen einer Handlung oder das Erreichen eines Zieles ausdrücken. Mit dem Genetiv verbinden sich noch Verba des sich (Grewöhnens, dann die Verba des Lernens und Lehrens. II. Der ablativische Genetiv. Der Ablativ drückt das aus, von dem eine Tren- nung vor sich geht (Skr. apädäna). Aus dieser allerdings ziemlich allgemein gehaltenen Definition lassen sich jedoch die übrigen ablativischen Funetionen ableiten. Zunächst würde hieher gehören der Genetiv bei den Verben der Trennung, so- wol im concreten als als auch im abstracten Sinne, also Verba des Fliehens, dann die Verba des sich Fürchtens, sich Schämens (Verba der inneren Entfernung): a iure non recedimus prawa 368 RÉSUMÉS nie biegamy (heute würde man sagen müssen od prawa nie odbiegamy), $wieci barzo sie tañca bronili, chroni sie biesiad i Spiewania piesni sprosnych, chybif celu, przeé sie ezego, stra- dad ezego, kryé sie czego (a twego oblieza bede sie kryé), chowaé sie ezego — sowie viele mit den Präpos. ot, z (izü), u- za- zusammengesetzte Verba: ostaé, odstapié, odbiee, od- byé, odrzec sie, odzegnad sie, zbyd, zbyé sie, pozbyé sie, uchodzié, ujsé, uchowaé sie, uwarowaé sie, uwiarowad sie, wyrzec sie, zaprzeé sie, zarzec sie, przestaé, zaniechaé ezego, u. s. w. Nach den Verben der inneren Entfernung: bad, lekaé sie, Zadaé sie, ustraszyé, przestraszyé sie czego, nienajrzeé, nienawidzieé, wstydaé, wstyazié sie, sromaé sie ezego u s. W., ferner nach den Verben zalowad, kajaé sie, spowiadad sie, lito- waé sie, plakaé kogo (ezego), mscié sie kogo (czego), nach den Verben des Mangelns: brakowaé, braknad jest brak ezego. Hieher zieht der Verf. auch den Genetiv in einem negierten Satz. Diese dem Slavischen und Litauischen, theilweise auch dem (Germanischen eigenthümliche Construction ist im Polni- sehen durchaus Regel, so dass vereinzelte Abweichungen, wie sie manchmal in der Umgangssprache, ja zum Theil auch in der Literatur vorkommen, auf den Einfluss fremder Sprachen (in den älteren Zeit der lateinischen, später der französischen und deutschen) hinweisen. Den sogenannten Gen. materiae glaubt Verf. auch zu den ablativischen Funetionen des Genetivs zählen zu müssen. Solehe Verbindungen wie reiyos X:Iou, asl. sténa kamene; Zesto- kago oder lit. Aukso Zedas, die auch in der älteren @echischen Sprache ziemlich häufig sind, lassen sich im Polnischen nicht nachweisen, dem Genetiv entsprieht im Polnischen‘ ein Adjec- tiv oder ein Präpositionalausdruck (pierscien zloty — p. ze zlota), dagegen steht wie in den verwandten Sprachen auch im Polnischen der Gen. materiae nach den Verben des Füllens, Sättigens sowie nach den entsprechenden Adiectiven, also nach: napelnié, nasycid, napoié czego, pelen, syt, ezego. Die Verba verbinden sich daneben schon in der älteren Sprache mit dem Instrumental, was in der späteren Sprache Regel wird. Es wird RÉSUMÉS 369 eben der Stoff später als Mittel aufgefasst wodurch der Wechsel in der Construction herbeigeführt wird. Genetivuscomparationis. Der polnische, wie überhaupt der slavische Gen. comparat. entspricht dem lat. und altind. Ablativus comparationis. Er findet sich im Polnischen in keiner Sprachperiode ausschliesslich oder nur vorwiegend, son- dern nur vereinzelt vor, scheint auch nur bei einzelnen Comparati- ven (gorszy, podlejszy ezego) mehr beliebt gewesen zu sein, findet sich so noch manchmal in der Volkssprache und verein - zelt bei Dichtern. Der Gen. temporis steht nur in Verbindung mit ei- nem adieetivischen oder Substantivattribut, welches eine nähere Bezeichnung der im Genetiv ausgedrückten Zeit enthält. Eine Ausnahme bilden die Genetive vhéera poln. wezora(j), und dzisä; auffallend ist der blosse Gen. bei Zawacki: maja, lipca, etc. (im Mai, Juli ete.). Die Adiectiva wären naturgemäss den früher genannten Kategorien anzureihen; der leichteren Übersicht wegen werden sie zusammen in einem besonderen Abschnitt behandelt. Es steht der Genetiv nach folgenden Adiectiven: dostojen, go- dzien, winien, wart czego, zdolny czego — pelen, syt ezego — pamiegeien, pomny, pilny ezego — wiadomy, swiadomy, cier- pliwy czego — wdzieezny, rad, posluszny ezego — pewien, ict, bezpieezen ezego — cheiwy, chetliwy, Zadny, takomy, po- trzebny ezego — prözen, praw, wolen ezego — daleki czego. Bemerkenswert ist: azas Slepy dwu $wiec przed nami. Görn. Dw. 208. 77. J. Bysınox. Fragment piesni e Wniebowzieciu N. M. Panny z w. XV Das Fragment eines polnischen Marien gedichtes ,, Assump- tio Mariae‘* aus dem XV. Jahrhunderte. Dr. WE Seredynski hat in dem Nachlass Walewski’s in einer sehr sorgfältigen, wie ein Faesimile aussehenden Copie, 370 RÉSUMÉS ein Fragment (3 Strophen) eines Marienliedes gefunden und in den „Berichten der sprachwissenschaftlichen Commission“ der Akademie der Wissenschaften (Sprawozdania I, 160) herausge- geben. Prof. Dr. Nehring berücksichtigt zwar dieses Fragment (Altpolnische Spraebdenkmäler S. 180, Nr. 16) bemerkt jedoch, dass die drei wie aus dem Zusammenhange gerissenen Strophen Anlass zu Bedenken geben. Nun findet sich das Original dieses Liedfragmentes auf einem im Besitze des Dr. Bystron befindlichen, vom Grafen K. Przezdziecki herrührenden Blatte, das (mit 3 anderen) einem grösseren Ganzen, aus dem es her- ausgerissen erscheint, angehört haben muss und, nach der Schrift zu urtheilen, aus dem XV. Jahrhundert stammt. Da der von Dr. Seredynski mitgetheilte Text mit dem handschrift- lichen so genau übereinstimmt, dass sogar der Schreibfehler Sathanthanÿ statt Sathany in beiden vorkommt, kann angenommen werden, dass gerade diese Handschrift die Vorlage für die Walewski’sche Copie bildete. Diese 3 Strophen lauten: Angeli szlothko spÿewalÿ a barscho scha radowalÿ. gdy maria wnÿebo wsjatha Bwÿaczyly ÿeÿ angelÿ szwÿatha. versus. Archangelÿ ÿ angelÿ wßyawyalf ÿeÿ thafemnoßezy sdy maria prowaczÿlÿ a nowe pjenÿe szpÿwalÿ. versus. Pothesthaczÿ a skromlÿwÿ Sathankikÿeÿ moczÿ luezÿ bronÿlÿ czÿ sathanthany othpadzÿlÿ gdÿ maria prowaczyly. versus. RESUMES 371 78. — K. Orrarsxi. Nowy sposöb calkowania pewnych röwnan rôzniczko- wych pierwszego rzedu o dwu zmiennych. (Nouvelle methode pour intégrer certaines équations différentielles du premier or- dre entre deux variables). Une fonction F=F,+iF, d'une variable complexe 2 — x + iy donne deux fonctions 7, et F,, dont chacune mise égale à une constante peut être l'intégrale d’une équation différentielle. Or l’auteur montre que si on donne à une équa- tion différentielle la forme: dy + P. dx = 0, (I) cette équation pourra être intégrée par une fonction (réelle ou imaginaire) de la variable z toujours et seulement alors, si P satisfait à la condition : 9° ch eat FE dy = a) arc tg 720 = 0! (ID) Le facteur de lintégrabilité est alors: 9P mue ee (y JILP 7 e ee où #(y) (fonction de y seulement) est introduit par l’integration et peut être trouvé de l'équation: OP Ho y = — 2 arc tg P: 21 à o° ‚ale d l’é at: liffére tielle (I NS |: artı L integra e e équation airterentielle ( ) est la partie imaginaire de la fonction : 0 P ©? 1/ 51 LP d x + 04 (4) [ se Pi 12 Fa) = |e ( de N BSP égale à une constante. 372 RÉSUMÉS La fonction F est en général composée d’une partie réelle et imaginaire même pour une variable réelle, cependaut elle peut être réelle dans certains cas et on montre que, si P x satisfait (outre à l’équation (II) aussi à la condition: al NN) F est une fonction réelle et l’integrale de l’&quation donnée est: 1 9; (Fœ+ip—-F@—iy) = 0C Si P satisfait à la condition P(x,y — 0) ="; l'intégrale est une constante égale à la partie réelle de la fon- ction F, qui elle-même est réelle aussi et qui est définie par alors la relation: OP ey dx + 4 (y) 1 1+P: Ei Be, Ka le PN z L'intégrale peut alors être présentée sous la forme 1 - . 91 F(œ + ty) + F(x— iy)} — 0: 79. — 8. Dicksreix. 0 rozwigzaniu kongruencyi =" — ay" = O0 (mod M), ‚Sur la resolution de la congruence 2 — ay" = 0 (mod H)). On trouve dans mon mémoire Sur les principes de la „Theorie des nombres“ de Wronski les for- mules de ce savant pour la résolution de la congruence i) 2’ — ay" = 0 (mod M). Les valeurs de y et de z sont y données par les expressions 2) y = (1 + (+ + ME de Be LT 3) a ee RÉSUMÉS 373 et la condition de le résolubilité de 1) est représentée par la congruence | a (1‘}‘}" — 1 = (mod M). 4) M. Vivanti fait observer !) que la congruence 1) peut être résoluble en nombres entiers sans qu'il existe un nombre entier Æ satisfaisant à la condition 4) de Wronski. La con- tradiction provient, d’ après M. Vivanti, de ce que la pétition 2) constitue une limitation arbitraire. On pourrait éviter, je crois, cette contradiction indiquée par M. Vivanti, si l’ on donnait aux expressions de Wronski une forme plus générale en remplaçant la condition 4) par celle-ci: a K" — 1=0(mod M) où À doit être un nombre entier, premier avec M. On aura ainsi pour les inconnues y et z les expressions suivantes. =hK+(—-1)" + Mi (K —1) RCE EN Nous devons aussi remarquer que le concept du genre k introduit par Wroïski doit être limité aux eas dans lesquels le nombre A peut recevoir la forme spéciale (7'/‘)”. 80. J. Sroréekrewicz, Q kilku klasach röwnan röZniczkowych linijnych rzedu ni (Uber einige Classen der linearen Differential- gleichungenen n“ Ordnung). In dieser Abhandlung untersucht der Verfasser die allge- meine Gleichung d"y d'y d"= ?y ei un Fr et A (1) À dx 1) Dans une lettre adressée à l’auteur de cette note 374 RÉSUMÉS in welcher X,,X,, X, . . . X, und X, gewisse Functionen der unabhängigen Veränderlichen bedeuten, und macht aufmerksam auf nachfolgende drei Classen der Gleichungen. I-ens. ar er ee +... + + GA + 0) y = À ist eine Gleichung, welche sich, wenn die Constanten 2, b, . b, den Bedingungen ae) 8, ie a Re a. ame à), = —® a genügen, auf Quadraturen en lässt. II-ens. Die Gleichung (1), wenn die Bedingungen wer = Es VS (ei VE) (an EE (2) X == nn a An-ı Y+ On1 — (ae Y+ Os) (a, Y+Öb, — À , n—1 a en — (aM\Y +5.) (a Y + 06, — Ah), (wo Y eine beliebige Function von x bedeutet, und die Con- stanten ID p kam Dr EEE @,_1, 01, den Bedingungsglei- chungen (2) genüge leisten) bestehen, führt immer zu einer Reihe von Quadraturen. Ill-ens. Bestehen die Bedingungen: IR +ax a N = 2 FERN RESUMES 375 N TI ZA 34 alt + An-1 + 2 nur x" I wo zugleich A=%,-a —4?, À, =a,— 2a, — a,a de a (re aa, Ann = — m—1 un — 4, ; so besitzt die Gleichung (1) ein Integral von geschlossener Form, welches von der linearen Gleichung n— a n— a n— dn_1 PER RE A Pa EV lee N: 2: a + abhängig ist. 81. — W. Krerkowskı 0 pewnej tozsamosSci. (Sur une identité). Dans certaines recherches d’algèbre et de géométrie on rencontre une identité qui prouve que, si un certain détermi- nant se compose d'éléments réels, ce déterminant est une quantité réelle et positive. L'auteur présente une démonstration qui, a ce qu'il lui semble, est plus simple et plus courte. 82. — S. Jenrys. 0 przeszkodach utrudniajacych wykrycie diastazy w li- Sciach i todygach. (Sur les obstacles à la découverte de la dia- stase dans les feuilles et dans les tiges). On admettait presque universellement que la transformation de l’amidon en matières sucrées, dans les feuilles et dans les tiges, a lieu sous l'influence de la même enzyme diastatique 376 RÉSUMÉS qu'on trouve en abondance dans les grains à l’état de germina- tion. Il y a deux ans, Wortmann se déclara contre cette opi- nion fort répandue et arriva, en se fondant sur les résultats de ses propres expériences, à une conclusion contradictoire, savoir — que la diastase ne joue aucun rôle dans la transformation physiologique de l’amidon dans les tissus des organes, produi- sant et transportant la matière organique. L’amidon serait transformé, selon Wortmann, en matières solubles directement par le protoplasma vivant des cellules. L'auteur de ce mémoire n'ayant pas trouvé les con- clusions de Wortmann sans reproche, a entrepris de nouvelles recherches sur cette question, et a essayé d’abord — de constater si la présence de la diastase dans les feuilles et dans les tiges n’a pas pu être décelée par Wortmann, faute de ce que ce savant l’a cherchée dans des éléments cueillis à une heure du jour défavorable. Il paraissait, en verité, assez vraisemblable, que la diastase peut être trouvée en abondance dans les feuilles, au moment d’une transformation très énergique de l’amidon dans les chloroplastides ou, au contraire, au moment d’un ar- rêt dans ce procès physiologique. Les premières expériences ont donné des résultats presque identiques a ceux qu'on trou- ve publiés dans le mémoire de Wortmann: on n’a pas pu constater une quantité abondante de diastase dans les feuilles cueillies au commencement de la nuit. Cependant, dans ces essais mal réussis, on recueillit des indices importants sur les obstacles qu'on rencontre dans les recherches des substances enzymatiques dans les feuilles ou dans les tiges et on reconnut comme très utile d’étudier particulièrement ces obstacles. Le mémoire présenté à l’Académie contient six chapitres, dans lesquels on trouve une critique détaillée des expériences et des idées de Wortmann, comme aussi les conclusions contradictoi- res fondées sur les résultats obtenus dans les recherches pro- pres de l’auteur. Dans le premier chapitre, l’auteur donne un court résumé des travaux anciens sur la présence de la diastase dans le règne végétal, et, après avoir cité les nombreux cas où les SEX TI I RESUMES recherches entreprises ont été couronnées d’un résultat positif, il reconnait comme tout à fait justifiée l'opinion que la nature a monopolisé pour les enzymes la transformation de l’amidon dans tous les organes des plantes. Dans le second chapitre l’auteur s'occupe d’une analyse particulière des idées énoncées dans l’ouvrage de Wortmann. A la question suivante: la découverte de quantités très petites de diastase dans les feuilles ou dans les tiges autorise-t-elle à tirer la conclusion que, dans un pareil cas, la transformation de l’amidon exclusivement enzymatique est tout à fait impossi- ble, l’auteur donne une réponse négative. La découverte d’une quantité minimale de diastase dans un organe végétal quelconque prouve, selon lui, suffisamment que le protoplasma, contenu dans les cellules de cet organe, possède la faculté de pro- duire l’enzyme diastatique. En ce cas rien n’empêche d’admet- tre que la production de cette substance peut avoir lieu sans interruption, au fur et à mesure de la consomption de l’enzyme. Dans des circonstances pareilles cependant, l’assertion que tout l’amidon se transforme en sucre sous l'influence de la diastase, est non seulement possible, mais aussi obligatoire. Dans ce raisonnement l’auteur arrive à la conclusion finale que le dosa- ge même le plus exact, de la diastase dans les tissus, ne donne aucune idée sur les dimensions de la fonction de l’enzyme diasta- tique dans les cellules vivantes de ces tissus. Une très petite quantité reproduite sans discontinuation peut, en vérité, trans- former des quantités énormes d’ amidon. L'auteur ne peut pas done reconnaître comme justifiée la conclusion de Wortmann qu'on pourrait attribuer à la diastase une importante fonction physiologique seulement dans ces cas peu nombreux, où l’ex- traction en assez grande quantité de la diastase des tissus vé- gétaux par l’eau distillée est possible et facile A exécuter. En examinant ensuite l'opinion de Wortmann, que la présence de petites quantités d: diastase dans les grains qui ne contiennent point d’amidon, autorise à nier toute importance Bulletin IX 2 « à 318 RÉSUMÉS aux traces de l’enzyme diastatique, contenu dans les feuilles ou dans les tiges, l’auteur arrive à une conclusion opposée. Il démon- tre que l’enzyme des grains sans l’amidon peut être utile et né- cessaire pour la transformation des autres composés organiques emmagasinés dans ces grains comme matériel plastique de réserve, ou, en cas contraire, qu'il faut la considérer comme un reste ménagé de la substance enzymatique ayant été active dans la transformation de l’amidon pendant la période de la ma- turation des grains. L'auteur se déclare done ici décisivement contre l'opinion que la plante peut produire l’enzyme comme une substance sans aucune valeur pour l’économie de sa vie. Les opinions de Wortman sur l’inutilité de la diastase pour la dissolution de l’amidon dans les feuilles et dans les tiges avaient aussi pour base une idée très exagérée sur les dimensions de ce procès dans les organes produisant la matière organique. Wortmann était persuadé que les feuilles auraient besoin de quantités énormes de diastase et qu’ elles devraient, par consé- quant, présenter les meilleurs matériaux pour l'extraction par l’eau pure de cette enzyme. Quant à cela, l’auteur démon- tre au moyen d’un calcul que la transformation de l’amidon dans les grains germés n’est pas au fond beaucoup moins énergique que celle dans les chloroplastides des feuilles. Il faut seulement, pour avoir une idée exacte, comparer les quantités d’amidon dissoutes en même temps dans des poids égaux de matière sèche des grains d’un côté et des feuilles de l’autre. En outre l’auteur fait remarquer que la dissolution de l’amidon dans les feuilles par la diastase peut être plus fa- ile à cause de la dimension beaucoup plus petite des grains d’amidon dans les chloroplastides, comme aussi à cause d’une certaine différence dans leur nature chimique que les ob- servations de l’auteur rendent très probable. Les derniers passages de ce chapitre renferment l’objec- tion que Wortmann a negligé d'étudier dans deux questions très importantes pour les recherches de la diastase dans les plantes, savoir : RESUMES 379 1. La presence dans les extraits des feuilles ou des tiges de composes nuisibles pour le proces de la dissolution de l’amidon par la diastase. 2. La presence dans les cellules végétales de composés qui empêchent l’extraction de la diastase par l’eau distillée. Ces questions sont devenues l’objet des recherches spécia- les entreprises par l’auteur. Dans ses expériences il s’est servi de l’iode comme du réactif le plus commode pour lobservation des changements enzymatiques de l’amidon. Comme cependant l’amidon ne donne presque jamais dans les extraits des feuilles, en présence de l’iode, la couleur bleue caractéristique, il a taché d’abord de trouver les causes de ce fait. Les ré- sultats obtenus dans les recherches, présentés dans le chapitre suivant, prouvèrent qu'il faut attribuer l'effet nuisible aux com- posés appartenant au groupe de substances nommées taniques, En plus du tanin, dont l'influence était déjà étudiée et connue, l’auteur dans ses expériences s’est servi encore des acides gallique, quereitanique, catechu et protocatechu-tanique, de la pyrocatechine, de la vaniline et de la phloroglucine. Toutes ces substances empêchèrent d’une manière plus ou moins éner- gique la coloration caractéristique de l’amidon par l’iode. Pour le tanin on constata spécialement que les quantités peu élevées d’amidon ne peuvent pas être découvertes précisement en pré- sence de ce composé et qu’en conséquence, la certitude sur l'absence absolue de l’amidon dans les mélanges contenant les matières taniques, n’est pas facile à obtenir. Quant à l’ex- plication du mode d’action des tanins, l'auteur s’est convaincu, qu’ ils y entrent en jeu, non seulement la réaction, admise par Griessmeyer, entre l’iode et les acides taniques, évoquant la for- mation de l'acide hydrojodique, maïs aussi l’action directe des tanins sur l’amidon, qui se manifeste surtout par la production des précipités insolubles dans l’eau froide. La description des expériences exécutées dans le but d’&tu- dier les conditions qui peuvent être nuisibles à la fonetion de la diastase dans les extraits des plantes est le sujet du quatrième chapitre du mémoire. L'auteur a étudié d’abord linfluence de 380 RESUMES l'enzyme diastatique, extraite du malt, sur l’amidon en présence de matières taniques et est arrivé aux conclusions suivantes: 1. L’amidon forme avec les matières taniques contenues dans les extraits des plantes des précipités insolubles. 2. L’amidon uni aux composés taniques résiste à l’influence de la diastase. Si la transformation n’est pas complètement im- possible, elle n’a lieu que très lentement. Ayant en vue ces faits, on doit reconnaître comme injus- te la conclusion de Wortmann que seulement la disparition complète de l’amidon prouve précisement la présence de l’en- zyme diastatique dans les extraits des feuilles ou des tiges. On ne devrait rapporter cette conclusion qu’aux conditions assez rares, Où la diastase pourrait agir dans l'extrait, sans aucun obstacle, sur l’amidon soluble libre. Dans une autre série d'expériences, on a étudié l’influ- ence des matières contenues dans les extraits des feuilles sur la transformation par la diastase de l'amidon resté soluble. Pour résoudre cette question, on a observé l’énergie de l’action de la diastase dissoute dans de l’eau distillée pure, ou dans des extraits délayés de feuilles. Les résultats obtenus ont prou- ve que la diastase ne trouve pas de conditions favorables dans les extraits de feuilles, préparés par la macération dans de l’eau pure. Les conclusions finales de l’auteur, concernant ce sujet, sont les suivantes: 1. Les extraits de feuilles contiennent des matières nuisi- bles à la transformation diastatique de l’amidon. 2. Le degré de l’action défavorable dépend de la con- centration de l’extrait. 3. La présence d’une quantité plus élevée de diastase peut diminuer jusqu'à une certaine limite l’action nuisible. 4. Les matières nuisibles contenues dans les extraits ap- partiennent au groupe des composés taniques. 5. L'effet nuisible des composés taniques est produit non seulement à cause de la précipitation de la diastase, mais aussi par leur présence toute seule. RÉSUMÉS 381 Tous ces faits ne permettent done pas d'affirmer que la découverte d’une insignifiante action diastatique dans les extraits des feuilles ou des tiges donne le droit de tirer la conclusion que l’extrait ne contient que des traces d’enzyme. A la fin du même chapitre on trouve encore les résultats des recherches sur l’activité de Ja diastase précipitée par le tanin. À cet égard l’auteur est arrivé à nne conclusion contradictoire à l'opinion de Dubrunfaut, savoir: que la diastase précipitée par le tanin n’a presque aucune influence sur l’amidon. Dans le chapitre suivant l’auteur s'occupe des obstacles empêchant l'extraction par l’eau de la diastase des tissus vé- sétaux. La nature de ces obstacles est tantôt mécanique, tantôt chimique. L'auteur rappelle le fait constaté par plusieurs expé- rimentateurs, que la diastase ne passe pas facilement à travers les corps à pores très minces et qu’elle s'attache fortement à certaines substances, surtout aux composés taniques. Les expériences spéciales de l’auteur ont démontré que la précipi- tation de la diastase a lieu même dans des dissolutions de tanin très faibles. Or, comme il est très difficile de broyer complètement les feuilles et comme les cellules de ces organes contiennent toujours une certaine quantité de matières taniques, la diastase reste pendant l'extraction à l’état insoluble dans le marc et ne peut passer à l'extrait que dans une quantité in- signifiante. En se fondant sur les résultats obtenus dans ses propres recherches, l’auteur réfute donc l'opinion de Wortmann que la découverte, dans les extraits des organes où la trans- formation physiologique de l’amidon est très énergique, d’une influence diastatique très faible, prouve sans aucun doute que l’amidon n’est pas dissous, dans ces organes, par la diastase, mais par l’action d’ autres agents. Il est au contraire bien probable que la dissolution de l’amidon se fait en général dans le règne végétal par les enzymes diastatiques mais qu'il n’est pas toujours possible d'extraire ces substances par l’eau pure. Les organes dont la diastase passe facilement à l’extrait, pendant l'extraction par l’eau, ne paraissent pas être bien nombreux. 382 RÉSUMÉS Le dernier chapitre du mémoire contient enfin l'étude de la question suivante: les résultats négatifs obtenus dans la re- cherche de la diastase soluble avec des moyens qui permet- traient d’éliminer tous les obstacles, découverts par l’auteur, suffiraient -ils pour admettre que dans ces cas l’amidon est dissous sous l'influence directe du protoplasma. Après avoir rappelé la découverte de l’enzyme imsoluble dans l’eau, apte ä transformer l’amidon soluble en sucre, l’auteur fait remarquer que la présence de cette espèce de l’enzyme diastatique dans les feuilles ou dans les tiges est bien probable. En examinant ensuite les expériences physiologiques de Wortmann, l’auteur démontre que l'arrêt complet dans la transformation de l’amidon dans les chloroplastides des feuilles enfermées dans une athmos- phère sans oxygène (fait constaté auparavant dans les recher- ches de Bellucci), ne peut pas servir comme preuve décisive de ce que ce n’est pas la diastase qui exécute la dissolution. On peut bien admettre que l’absence de l’oxygène arrête la transforma- tion de l’amidon, en empêchant totalement la formation de la diastase par le protoplasma. L'auteur est persuadé que pour abandonner les anciennes idées sur la transformation de l’a- midon dans les tissus des plantes, on aurait besoin de preuves expérimentales beaucoup plus décisives que celles de Wortmann. En ce moment rien n’oblige encore d’admettre l'influence direc- te du protoplasma, d’une nature si hypothétique, dans ce procès. 83. — 8. Jexrys. 0 przyswajalnosci azotu zawartego w odchodach stalych konskich. (Sur la valeur alimentaire de l'azote contenu dans les excréments solides de cheval). Dans ses communications antérieures !) l’auteur a démontré que les composés azotés contenus dans les déjections solides 1) Bull. de l’Acad. des Sciences de Cracovie, mai 1892. p. 193 et juillet 1892 p. 310, RÉSUMÉS 383 des animaux se décomposent très lentement, tout aussi bien en l’absence de l'urine qu’en présence de cette dernière sécré- tion. La quantité d’ammoniaque produite pendant la fermentation étant très insignifiante, on pouvait admettre que les excréments solides des animaux de ferme ne fournissent que très lentement l'aliment azoté aux plantes Pour vérifier la vraisemblance de cette hypothèse, on a étudié dans la suite des recherches l’action des excréments so- lides de cheval comme aliment azoté, sur la végétation du maïs Dans ce but, on a pendant l’été de 1892 cultivé le maïs dans de vastes pots en zinc, remplis de sable siliceux assez riche en carbonate de chaux. La quantité de sable mesurée pour chaque pot se montait à 20 kg. Comme l’analyse quali- tative avait démontré que le sable était pauvre en acide sul- furique, on a ajouté à chaque pot 5 gr. de sulfate de magnésie. Au fond des pots se trouvait une couche de gravois de brique concassé en petits morceaux. Les expériences ont été divisées en deux séries. Dans la première, on a cultivé dans chaque pot deux plantes, et dans la seconde, quatre plantes de maïs. Sur 10 pots de chaque série on a ajouté dans huit des déjections solides, fraîches, de cheval, bien mélangées, et cela dans la quan- tité d’un kilogramme pour chacun; un pot a reçu une fumure de 2 kg. de mêmes excréments, et le dernier pot a été rempli de sable sans excréments. La moitié des pots contenant 1 kg. de déjections a reçu 10 g. d’azotate de soude, tandis que les pots de l’autre moitié ne contenaient que l’azote des composés azotés des excréments, et, en petite quantité, celui des matières organiques du sable. Pour éviter l’objection éventuelle que l’azote combiné des déjections n a pas pu être assimilé par les plantes, à cause du manque d'un aliment minéral quelconque, on a introduit encore dans ces expériences l’emploi des engrais mineraux, savoir du phosphate de soude et du sulfate de potasse. Il y avait donc, dans cha- que série, des pots pourvus des engrais suivants : 384 RESUMES N. an azotate | phosphate sulfate Word. | 4e cheval | de soude | de soude | de potasse 1 a | = er ja Site en | nn el Be : nn = ee ; Bes Br en Bi : N an: ae Sea: 25 g > Ara ne Er nn > | 8 | Ike | 108 RE. a an = a, a Ar e fi. ile Er Rn | en a Pour exciter la fermentation des excréments, on a infecté le sable dans tous les pots ayant reçu cette fumure, avec 10 cm.° de purin. Les pots ont été placés dans une serre au toit vitre, ouverte complètement du côté du sud. Pendant les grandes pluies les plantes ont été préservées de ce côté par de grands écrans en bois. La semence a eu lieu le 5/VI. La germination s’opéra assez régulièrement en huit jours. Pour les arrosages, on a employé toujours de l’eau distillee. La levée a eu lieu le 22/IX, pour les cultures de la première série, et le 24/IX, pour celles de la seconde. La végétation a donc duré 109 et 111 jours. Une se- maine avant la récolte, on a photographié tous les vingt pots pour rendre possible la démonstration des grandes différences qui se sont manifestées dans la végétation. Les tiges coupées avec les feuilles ont été d’abord pesées à l'état frais, immédiatement après la coupe. Les pesages ont donné les quantités suivantes de matière fraîche: RÉSUMÉS 385 1-ere Série. (Deux plantes) sans azotate avec azotate de soude de soude 1. Sans engrais 2310 g. — g. 2. 2 kg. d’exer&ments 20:84 , — , 3 et 4. 1 kg. d’excréments 19,947 430.55 „ 5 et 6. 1 kg. d’exer. et phosphate de soude 23:67, 46052 „ 7 et 8. 1 kg. d’exer. et sulfate de potasse 1470 , 43415 „ 9 et 10. 1 kg. d’exer., phosphate de soude et sulfate de potasse 25:03 , 2091700, 2-ème Série. (Quatre plantes) sans azotate avec azotate de soude de soude 1. Sans engrais DO DNS. — 8. 2. 2 kg. d’excréments 6303 , — 0, 3 et 4. 1 kg. d’excréments 84:03 „ 417043 „ 5 et 6. 1 kg. d’exer. et phosphate de soude 57.24 „ 48411 „ 7 et 8. 1 kg. d’exer. et sulfate de potasse 53:53 „ 55947 „ 9et 10. 1 kg. d’exer., phosphate de soude et sulfate de potasse 60:69 47822 , La pesée de la récolte fraîche effectuée, on a coupe les feuilles et les tiges en grands morceaux et on les a séchées pendant environ 72 heures dans un séchoir. Les matières de- séchées, coupées finement, ont été placées en une couche mince sur du papier et laissées, pendant à peu près trois jours, à l’air. On les a pesées ensuite pour déterminer par ce moyon les quantités de matière séchée à l'air dans les récoltes. Les différences trouvées se présentent comme suit: 2a 386 RÉSUMÉS l-&re Série. (Deux plantes) sans azotate avec azotate de soude de soude 1. sans engrais 5958: — 8. 2. 2 kg. d’excréments 388 „ hg 3 et 4. 1 kg. d’excréments 378 „ 83302, 5 et 6. 1 kg. d’exer. et phosphate de soude HOT 9141 , 7 et 8. 1 kg. d’exer. et sulfate de potasse 348 , 8803 „ 9 et 10. 1 kg. d’exer., phosphate de soude et sulfate de potasse 490 „ 83-83 „ 2-ème Série. (Quatre plantes) sans azotate avec azotate de soude de soude 1. sans engrais 8:01 g. _— à 2. 2 kg. d’excréments 19:94; — y 3 et 4. 1 kg. d’excréments 18:710,, 9314 5 et 6. 1 kg. d’exer. et phosphate de soude 10:07, 10457 „ 7 et 8 1 kg. d’excr. et sulfate de potasse 10:24 „ 11674 „ 9 et 10. 1 kg. d’exer., phosphate de soude et sulfate de potasse 1355, 10462 „ En comparant les quantités de matière fraîche ou de matière séchée à l'air des récoltes, on voit très nettement que l'azote des excréments n’a pas contribué d’une manière évidente à la végétation du maïs. L’azote ajouté sous forme d’azotate de soude a poussé énergiquement la végétation depuis le commen- cement, dans tous les pots et a augmenté d’une manière très évidente les poids de la récolte, quoiqu'il ne se trouvât que dans une quantité trois fois moindre que l’azote des excréments. Il est aussi remarquable que la dose double de déjections a même donné dans la seconde série d'expériences une récolte RESUMES 387 inférieure à celle qu'on a obtenue en employant seulement 1 kg. de cet engrais. Dans la première série, on ne trouve pas la même différence; sans aucun doute, faute de ce que, par mé- garde, on n'avait pas mis en temps convenable les grains dans le pot, contenant 1 kg. d’excréments sans addition d’ autres engrais. La semence a donc eu lieu pour ce pot 14 jours après. Il est vrai qu'on a retardé d’autant la récolte, mais cela n’a pas compensé l'effet nuisible de la semence tardive. L’in- ffuence fâcheuse d’une fumure plus forte (2 kg. d’exer&ments) pourrait être expliquée dans ce cas par la production trop abondante de l’acide carbonique défavorable au développement et aux fonctions des racines. Les dosages de l’azote prouvent que la quantité d'azote, contenu dans les plantes cultivées avec l’azotate de soude, est beaucoup moindre que la quantité d’azote introduite dans cet engrais. On a trouvé, nommément dans la plus grande récolte, seulement 0'757 gr. d’azote, tandis que l’azotate de soude en contenait presque 1°6 gr. Il est très remarquable que les compo- ses organiques des excréments, contenant environ 45 gr. d’azo- te n’ont pas pu suffire dans ces expériences pour produire une forte végétation de mais qui n’a pas même exigé 0'8 gr. d’azote. Naktadem Akademii Umiejetnosei pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 10 grudnia 1892. PUBLICATIONS DE LACADEMIE 1873 — 1891 Librairie de la Société anonyme polonaise (Spöika wydawnicza polska) a Cracovie. Philologie. — Sciences morales et politiques. : »Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de philologie, Classe _ d'histoire et de Philosophie. ae), in 4-to, vol. II—VIIT (38 planches, vol. I épuisé). — 30 fi. © »Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñn Wydz. filolog.« /Casse de dhilologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XV (5 planches. vol. I épuisé). — 37 fl. 50 kr. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe d'histoire et de philosophie. Séances el travaux), in 8-vo, vol. IHI—XIU, XV—XXVI (54 pl) — 55 fi. »Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. »Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis sion de linguistique), in 8-vo, 4 volumes. — 10'50 fl. »Archiwum do dziejéw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. »Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bribliothèque des auteurs polonais du XVI siècle), in 8-vo, 20 livr. — 12 fl. Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- trantia, in 8-vo imp., 10 volumes. — 62 fi. Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. II, XII Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki 11 fl. — Vol. III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl.— Vol. V, VII, Cod. di- plom. civivitatis Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl. Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl. Seriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, g (I—IV, VI-VIU, X, XI.) volumes. — 27 fl. Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani Medeksza comméntarii 1654—1668 ed. Seredyñski: 3 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitio- rum R. Polon. 1587 ed. A. Sokolowski. 2 fl. Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 6 vol.—18 fl. Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 12 volumes, — 73 fl. Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 1546—1553. 5 fl. — Vol. 11, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- czycki. zo fl. — Vol. II, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai Hosiü te 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hip 15 fl. — Vol. Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 Vol. VII (pars 1. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civita 1507-1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particule ir m Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576-1586 ed. kowski. 3 fl. — Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. III —V »Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens POUR Re polonais) in 4- -to, vol. U—X. — 36 fl. Vol. I, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 He — Correctura statutorum et consuetudinum regni. Poloniae a. x 532, ed. Bobrzyñski 3 Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. C menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VI, Decr in iudiclis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expediti bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fi. — Vol. VII, tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — V Acta iudicii feodalis superioris in castro ee 1405— 1546. Acta iudicii criminalis szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec, XV ed. nowski. ı fl. e Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fl. Sciences mathematiques et naturelles. ae « (Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVIJ, ı 51 pis ï vol. I épuisé). — 80 fl. sion de ee in 8-vo, 22 volumes im IV—XXVI, 42 planches, me | I. II. IV. V épuisés). — 95 fl. »Atlas geologiczny Galicyi.e Atlas géologique de la Galicie, in fol, 2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl »Zbier wiadomoéci do antropologii Lovers (Comptes rendus de la Fa ; mission d'anthropologie), in 8-vo, 14 vol. H—XV (91 pl., vol. I épuisé). — 50 fl Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays Pohnseln in 8-vo, 1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazéw technicznych tyczacych. sie budownictwa.« /Terminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl. à Franke J. N., »Jan BroZek.« /Ÿ. Broscius, mathématicien polonais au XVII siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania Hs obiegu cial niebieskich. « (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), … EEE in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A. » Przekr6j zamrozonego ciala osoby zmarleÿ FE podezas porodu skutkiem pekniecia macicye. /Coupe du cadavre gelé d'une per- sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan- ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. Kotula B., »Rozmieszezenie roslin naczyniowych w Tatrach. « (Distributio plantarum vasculosarum in montibus Tatricis), 8-vo, 1891. — 5 fl. »Rocznik Akademii.« Annuaire de l'Académie), in 16-0, 18741890 + 17 vol. (1873 épuisé) — 10 fl. 20 kr. Re »Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« /Mémoire sur les travaux de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. Dry IB DES SCIENOBS = ? a ONCE 0. COMPTES RENDUS _SÉANC ES DE L'ANNÉE 1892. | | a DECEMBRE a. CGRACOVIE IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ 5 Sm 1893. PROTECTEUR DE WÄCADEMIE: PRESIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLRA. 2). _& més par S. M. l'Empereur. ($: 4). L'Académie est divisée en trois classes: a) classe de philologie, 6) classe d'histoire et de philosophie, c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. ($: 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est. ue cette langue que paraissent ses publications. | Le prix de l'abonnement est 3 fl. = 8 fr. % Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. Nakladem Akademii Umiejetnosci pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. en Kraköw, 1893. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. No 10. Decembre. 1392 Sommaire: Séances du 5, 9, 19 décembre 1892. — Résumés: 84. Bibliothèque des écrivains polonais du XVI siècle. 22-e et 23-e livr. — 89. J. N. Sapowskı. Recherches archéologiques sur le glaive, nommé „Szezerbiec“, dont on se servait au couronnement des rois de Pologne. — 86. A. Wierzeyski. Rotiferes de Galieie. — 87. E. GopLewskı. Sur la nitrification. — 88. E. Janezewskı. Polymorphisme du Cladosporium herbarum. Seances — we Classe de Philologie Seance du 9 decembre 1892 Presidence de M. C. Morawski M. MaxımiLıen Kawezysskt, m. corr., donne lecture de son travail: Etudes critiques sur „L’Improvisation“ d'Adam Mickiewiez. M. Joseru TRETIAK, m. corr., présente son travail: Sur les mots rutheniens derives de la langue polonaise. Le Secrétaire présente le mémoire de M. Axroixe Kauına, m. corr.: Jean Parum-Schulze et son vocabulaire de la langue polabe. Deuxième partie !). 1) A mesure que les travaux préséntés dans les séances du 9 et 19 décembre paraitront, les résumés en seront donnés dans le Bulletin. 390 SÉANCES Classe d'Histoire et de Philosophie Séance du 19 decembre 1892 Présidence de M. F. Zoll Le Secrétaire présente le mémoire récemment paru de M. J. N. Sapowskr, intitulé: » Miecz koronacyjny polski Szezerbcem zwanve /Recherches archéologiques sur le glaive, nommé Szezer- biec, dont on se servait au couronnement des rois de Fologne}'). L'abbé Jeax Fratexk donne lecture de son travail: Sur les moeurs du clergé polonais au moyen-âge. Le Secrétaire rend cumpte des travaux des Commissions, en relevant le rapport de M. J. Korzexıowskı sur les recherches dans la Bibliothèque Impériale de St. Petersbourg et ses Archives de Stockholm, présenté récemment à la Commission d'Histoire. Classe des Sciences mathématiques et naturelles ... Séance du 5 décembre 1892 Présidence de M. E. Janczewski Le Secrétaire présente les dernières publications de la Classe: B. Pawzewskr. »O chloroweglanie etylowyme. (Sur le chlorocarbo- nate éthylique). Mémoires in 8°, XXIV® vol. p. 253—259 ?). C. OLrarser. »Nowv sposöb mierzenia bardzo malych oporöwe. (Nouvelle méthode pour mésurer des résistances très faibles). Mémoires in 8°, XXIVe vol., p. 260—289 °). 1) Mémoires de la Classe d'Histoire et de Philosophie, in 80, XXXe vol., p.62—121. voir ei- dessous aux Résumés p. 297. — 2) Bulletin 1892, p. 188. — 3) Bulletin 1891, p. 258. SÉANCES 391 S. Nıementowskı »Przyezynek do charakterystyki diazoamidozwia- zköw«e. (Contribution à la connaissance des corps diazoumidés). Mémoires in 8’, XXIVe vol. p. 290—310 1). L. Narasson. »Studya nad teorya roztworowe. (Ziudes sur la theorie des dissolutions). Mémoires in 8°, XXIV® vol., p. 311—348 ?). H. Kapyı. »Przyczynki do anatomii poröwnawcze) zwierzat domo- wych«. (Contributions à l'anatomie comparé: d'animaux domestiques). Mémoires in 8°, XXVIe vol., p. 15—36, avec 1 planche °). S. Krpisskı. »Z teoryi nieciaglych grup podstawien liniowych, po- siadajacych spölezynniki rzeczywiste«. (Sur des groupes discontinus des sub- stitutions linéaires et réelles). Mémoires in 8°, XXVI®e vol., p. 37—66 ®). L. Teichmann. »Naczynia limfatyczne w sloniowacinie«. (Zes vars- seaux dymphatiques dans ?elephantiasis Arabum), in 4°, 51 p. et 5 planches io) M. Axrone WierzxJsxi, M. corr., donne lecture de son mémoire: Rotifères de Galicie °). M. Eve GopLewskı, m. t., donne lecture de son mé- moire: Sur la nitrification ?). M. E. Janozewskr, m. t., donne lecture de son mémoire: Polymorphisme du Cladosporium herbarum). 1) Bulletin 1892, p. 219. — 2) ib. p. 343. — 3) ib. p. 300. — 4) ib. p. 219. — 5) Bulletin 18:0, p. 183. — 6) Voir ci-dessous aux Résumés p. 402 — 7) ib. p. 408. — 8) ib. p. 417. 1* Résumés 84. — Biblioteka pisarzow polskich. (Bibliothèque des écrivains po- lonais) 22° et 23° livraisons, in 8° p. 125. Postepek prawa czartowskiego przeciw narodowi tudzkiemu 1570. (Procé- dure de la loi infernale contre le genre humain. 1570). Edité par M. Benıs. Le livre que l'éditeur nous présente est une réimpression d’un opuscule qui est une vraie curiosité bibliographique. C’est non seulement la reproduction du seul exemplaire connu que possède la bibliothèque des Princes Czartoryski, mais encore c'est une oeuvre qu'on peut considérer, par rapport à la forme et par le sujet qu’elle traite, comme un phénomène exceptionnel parmi les publications de la littérature polonaise du XVI‘siècle. Il faut chercher la genèse et les sources de ce traité aux époques de l’enfance du christianisme, avant son développement scolastique. Car ce n’est pas un fruit qui aurait pu venir sur le sol intellectuel polonais. Il est du moins notoire, si nous examinons le plan fondamental et l'idée dirigeante du livre, que l’auteur est allé puiser ses idées dans le cercle de ces croyances demi-légendaires et demi-dogmatiques qui ont eté accaparées ensuite par la science du droit et utilisées par elle pour servir d'instruments didactiques. RESUMES 393 Nous distinguons dans l’opuseule trois parties qui different les unes des autres quant à leur source et quant au temps dans lequel elles ont été produites. „La procédure“ contient dans ses premiers chapitres une paraphrase prolixe de l’histoire d'Adam et d’Eve rappelant la rédaction de Christophe Pussmann, éditée par M. Sigismond Celichowskit) dans la Biblioth. des écrivains polonais (livr. 10). L'affinité de ces deux oeuvres ne permet pourtant pas de mettre en rapport direct la publication dont nous nous occupons avec le livre de Pussmann; elle est différente tant par son essence, que par le plan de l'ouvrage. Le principe de la fantaisie legen- daire, si fréquent dans les productions littéraires du moyen-âge, s’y trouve bien plus en évidence que chez Pussmann; nous citerons comme exemple: la description de la figure du ser- pent, celle de l'arbre de la science du bien et du mal, l'histoire de l’expulsion de l'esprit impur nommé Jazel etc. Le passage de la première à la seconde partie est finement accentué par le récit de la première députation diabolique, récit qui est suivi par la procédure proprement dite, c’est-à-dire par le procès intenté à l’humanité par les exprits malins. Afin de pouvoir connaître la genèse de cette partie du livre, ne serait-ce que de la manière la plus générale, il faut aller la cher- cher dans cette branche de la littérature de jurisprudence qui est désignée scientifiquement par le nom de littérature populaire du droit canon. Le but des écrits très répandus du domaine de cette littérature était, comme on le sait, de propager parmi les ignorants les principes les plus saillants ou plutôt les for- malités et les règles du droit commun. On trouvait dans cette innombrable multitude de traités de toutes sortes dont la compréhension reposait sur le mouvement qui, à cette époque, fai- sait accepter le droit romain dans la législation, on trouvait, disons-nous, une exposition populaire (sous toute réserve de la signification actuelle de cette expression), de plus un but di- 1) »Très merveilleuse histoire de la création du ciel et de la terre Cf. Bulletin Internat. de l’Académie 1891, p. 4. 394 RÉSUMÉS dactique. Il fallait grouper d’une certaine manière les details de cette exposition afin d’aider la mémoire, c’est pourquoi on se ser- vait de la méthode mnémotechnique (versus memoriales, charti- ludia etc.) ou bien de la casuistique enseignant l'application d'une loi ou ordonnance par la démonstration d’un fait concer- nant le droit et qu'on pouvait retenir facilement. Dans cette dernière catégorie on doit placer les manuels depuis longtemps célèbres et connus sous la dénomination de Processus Sathanee“. Ces traités étaient habituellement conçus et rédigés en vue d’exposer l’ensemble des formalités les plus détaillés que le diable employait dans le procès intenté aux hommes ainsi qu’ à Jésus-Christ et qui se déroulait devant le tribunal céleste. Le motif de la controverse reposait dans la prétention de Satan au règne sur le monde et sur l'humanité. Les débats de ce tribunal aboutissent invariablement à la con- damnation de Satan; le décret porte une sentence simple ou déguisée sous une forme allégorique. On s’est beaucoup servi de ce „casus“ qui, comme nous lavons mentionné, se rapporte aux temps antérieurs à la scolastique. Et certes il présentait un phénomène dans le développement du droit et c’était une base sur laquelle on fondait l'application des précep'es, des formes, voire des chi- canes et des circonventions dans les procès de délits contre la propriété. Au moyen-âge la société prenait un vif intérêt à ces publications, et cet intérêt s'explique facilement, quand on considère qu'au fond des esprits sommeillait la conviction pro- fonde, prête à se réveiller à la moindre suggestion que, dans la lutte avec Satan, c’est l’homme qui doit et qui est forcé de vaincre; et il faut ajouter que Satan occupait dans les idées de cette époque une position extrêmement importante. Cette conviction nourrie par un exposé suceinet et plastique accom- pagné d'un volume important d'applications pratiques qui per- mettaient d’assimiler une grande quantité de préceptes du droit, justifie le succès des livres, parmi lesquels nous ınention- nerons: Lis Christi. cum Belial, Processus proeu- ratoris nequitiae infernalis contra genus huma- RÉSUMÉS 395 num, Processus2Christiteum Lucifero, Processus Sathanae, Libri Belial et d’autres. Ces livres d’une valeur pratique, dans le sens de la propagation des notions du droit, occupent une place importante dans la bibliographie jusqu’en 1500; il suffit de noter qu'on porte au chiffre de 50 à peu près le nombre des différentes éditions imprimées du » Processus Sathanae.“ La ,, Procédure du Diable“ polonaise n’est ni une traduc- tion ni une paraphrase des textes généralement connus. L’au- teur anonyme, en se basant sur les travaux de Bartolus de Saxoferrato et de Jacques d’Ancharono, a remanié tout le ma- tériel de ces ouvrages en combinant les rédactions de diffe- rentes époques de manière à mettre au dernier plan tout ce qui concerne le droit proprement dit et ne donnant aux débats judiciaires que le caractère d’une dispute aux allures éthiques, agrémentée par le charme d’une forme dramatique vive et attrayante. La troisième partie, peu homogène avec les précédentes, se rapporte à une époque plus récente et contient une sati- re qui flagelle les vices et les défauts de la vie des Polonais contemporains de l’auteur. La distribution des chapitres, de même que leur caractère distinctif reposant sur l’idée que le diable est l’incarnation des instincts égoïstes qui minent l’âme humaine, sont probablement empruntés à l’oeuvre protestante allemande intitulée: „Theatrum diabolorum, das ist wahrhaffte eigentliche und kurze Bechreibung allerley grewlicher, schreck- licher und abschewlicher Laster ete.“ (2% édition, Francfort 1569). C’est surtout la qu'il faut chercher l’idée de la person- nification des diables et les tendances moralisatrices du livre. Quant au style, sa tournure est complètement différente et on peut se rendre compte de cette particularité, quand on observe que le travail collectif des théologiens allemands comporte 1200 pages d'impression in folio. L'originalité de lauteur polonais se manifeste non seule- ment sous le rapport de la langue, mais surtout par la variété des citations multiples puisées aux sources du moyen-âge (Gesta 396 RESUMES Romanorum, l’histoire de Merlin ete.), finalement par la place importante qu'il réserve aux moeurs et aux usages contempo- rains en Pologne, comme aussi aux sortiléges et aux préjugés. La ,Procédure de la loi infernale“ se classe dans les oeuvres de la littérature populaire adaptée aux degrés du développement moyen des intelligences des lecteurs, de ceux sur lesquels ont faiblement réagi les courants de la Renaissance. Ce qui fait mettre ce traité au-dessus des autres c’est la langue recherchée et brillante qui le distingue ainsi que l’observation souvent très réelle et très juste sur la société polonaise. Le , Processus“ polonais qui nous occupe, se trouve men- tionné une seule fois, dans la préface du livre: ,, Processus iuris ioCo-serius tam lectu festivus quam ad usus fori cognitio- nem utilis. (1611 Hannoviae). Mikotaja Reja z Nagtowic Krötka rozprawa miedzy trzema osobami: Panem, Wöjtem a Plebanem 1543. (Petit colloque entre trois personnes: le Seigneur, le Juge du village etle Cure, par Nicolas Rey de Nagtowice. 15453). Edité par M. Roman ZAWILINSKI. Cet opuscule, imprimé sous le pseudonyme d’ Ambroise Korezbok Rozek, contient, après une préface intitulée , Aux bons compagnons“, un dialogue entre le seigneur, le juge du village et le curé, roulant sur ces trois états et concernant leurs relations et leurs devoirs réciproques et correspondants. Les objections présentées au curé par le seigneur et le juge, ainsi que celles faites au seigneur par les deux autres, jettent une vive lumière sur maintes particularités de la vie au XVI siècle. On y apprend beaucoup de détails sur les vêtements, la nourriture et les boissons, sur les expéditions militaires, sur les dîmes ete. Cette production poétique composée de 2133 vers (de 8 syllabes à rimes féminines) est terminée par une plainte de la ,respublica“ au sujet de l’égoïsme des citoyens (homo privatus“) et de la négligence du bien publie, enfin par l'avis de l’auteur „Au lecteur“. Le caractère de cet opuscule uni à la tradition et aux particularités de la versification et du style autorise indubitablement, malgré le pseudonyme, a en RESUMES 397 attribuer la paternité au célèbre écrivain polonais Nicolas Rey. Ce serait done le plus ancien ouvrage original de Rey. Les manuels d'histoire de littérature, comme ceux de Maciejowski et de Wiszniewski, nous ont donné des extraits tr&s-suceinets de ce livre qui n'a jamais été réimprimé en entier, de manière que l’édition actuelle en est réellement la deuxième. Ce poème était peu répandu; on n’en connaît aujourd'hui qu'un seul exemplaire conservé à la bibliothèque des comtes Potocki, à Cracovie. Cet exemplaire n’est pas complet, étant un peu avarié à ses dernières pages. L’editeur s’est servi de la copie d’Ambroise Grabowski pour compléter le texte; il y a ajouté une notice analytique sur la grammaire de l’ouvrage et un vo- cabulaire des mots vieillis; .on y trouve 27 mots qui ne figu- rent pas dans le grand dictionnaire de Linde. 85. — J. Sapowskı: 0 mieczu koronacyjnym zwanym „Szezerbiec*. (Com- munication sur le ‚„Szezerbiec, glaive que portaient les rois de Pologne à leur couronnement). Mémoires de la Classe d'Histoire et de Philosophie, in 8°, XXXe vol., p. 62—121, L'auteur passe d’abord en revue les travaux et les opi- nions auxquels a donné lieu le problème suivant: le glaive qui, en 1819, appartenait à Labanov et fut décrit, à cette date, par Ciampi, que l’on vit figurer dans les vitrines de la col- lection Basilewski, à l’exposition universelle de Paris, en 1878, est-il celui qui, en 1795, disparut du trésor royal du Wawel? Il s'efforce ensuite de démontrer qu’effectivement c’est bien le même objet d’art, et apporte à l’appui de sa thèse des argu- ments absolument décisifs. Voici ces arguments probants, par lesquels ıl établit que le légendaire ,Szezerbiec“ faisant en- core partie en 1795 du trésor de la couronne, au Wawel, est bien le glaive dont nous venons de parler: 1°. On retrouve dans le glaive des Basilewski tous les caractères que l’on re- marque sur le glaive du couronnement placé par le peintre Bacciarelli dans les mains de Boleslas le Vaillant (ce portrait est fort connu par la gravure qu’en fit Kegmecler et qui fait 398 RÉSUMÉS partie de la collection Czartoryski); par conséquent il est in- contestable qu’il a servi de modèle à Bacciarelli. 22 Il présente des détails caractéristiques absolument conformes à ceux qui figurent dans la description du glaive du couronnement qu’on trouve dans l'inventaire du trésor royal, dressé en 1669. 30. Le fourreau décrit par Ciampi et même representé dans le texte du travail qu'il publia dans les „Feriae Varsavienses“, indique irréfutablement, par son style, le goût qui florissait vers les trente premières années du 18° siècle; or, c'est précisément à cette époque, ainsi que l’atteste l'inventaire de 1737, que l’ancien fourreau du ,Szezerbiec“ détérioré, fut remplacé par un nouveau fourreau. Celui qui fut alors conditionné est une imitation évi- dente d’un fourreau gothique ayant- tous les caractères du style spécial à Cracovie, style qui se distinguait par des frises à arca- tures, et qu'on trouve appliqué à quelques édifices de cette ville construits à l’époque de transition romano-gothique; cette par- ticularité permet donc d'affirmer que l’ancien fourreau, modèle de la copie exécutée en 1737, avait été certainement fait à Cra- covie. Ce dernier fourreau a été remplacé par un fourreau de style roman, lorsque le glaive appartenait à la collection de San Donato. 4°. Toutes les inscriptions qui se trouvent sur le glaive de la collection Basilewski étaient aussi sur celui des rois de Pologne: une seule a été enlevée et remplacée par d’autres ornements, cela précisement et uniquement dans le but de cacher la provenance du glaive. 5°. Les inscriptions du glaive Basilewski sont identiquement semblables, quant à leur propriétés paléographiques et à leur distribution sur la poignée, à celles du glaive polonais que nous connaissons exactement par la copie fidèle qu’en a laissée Hyacinthe Przybylski, copie exécutée pour le roi Stanislas Auguste, en 1792. Mais ce qui, aux yeux de l’auteur, semble plaider le plus énergiquement en faveu: de l'identité des deux glaives c’est que, soit dans les inscriptions du glaive Basilewski, soit dans celles que rapportent les copies sincères du glaive du couron- nement, on remarque une foule de détails accidentels, complète- ment semblables, détails qui, par leur nature même, ne sau- RÉSUMÉS 399 raient se répéter aussi fidèlement sur deux objets différents. Parmi ces particularités bizarres l’auteur cite l'originalité de l'orthographe — semblable dans les deux glaives; la dispo- sition singulière des termes des inscriptions, — aussi semblable; la forme capricieure des lettres, — toujours semblable. Il faut encore ajouter que les traces d’une restauration des outrages du temps sont parfaitement visibles sur le glaive Basilewski. Or il est certain que cette restauration a été faite entre 1792 et 1818. Il n’y a qu'un cas où des particularités si spéciales et si tranchées pourraient se trouver sur deux objets; c’est celui où l’un de ces objets serait la copie rigoureuse de l’autre. Or il n’est pas possible de prétendre que le glaive des Basilewski est la copie de celui des rois de Pologne; son authenticité comme objet d’art antique est incontestable; l’auteur en cite d’ailleurs des preuves convaincantes. On peut done conclure que le glaive dérobé au trésor polonais, en 1795, est bien celui qui figure dans la collection Basilewski. Dans la seconde partie de la monographie, M. Sadowski prétend que le „Szezerbiec“ est un produit artistique de l'Ecole allemande du commencement du XIII” siècle. Les caractères techniques et styliques de l’ouvrage justifient cette appreeia- tion que vient encore confirmer la forme des caractères paléo- graphiques qui composent les inseriptions du pommeau et de la poignée. En outre, le monogramme allégorique qui orne le pommeau, monogramme composé de croisillons diversement disposés, détermine l’auteur à croire que ce glaive fut fait pour un des chevaliers de l'Ordre Teutonique, et cela, entre 1199, date à laquelle une bulle du pape Innocent permit à l’Ordre de porter les figures héraldiques de ce monogramme, et 1219, date à laquelle le roi de Jérusalem accorda au même Ordre le privilège de mettre la croix d’or de Jérusalem sur la croix du Calvaire, et cette croix de Jérusalem ne se trouve pas sur la croix ciselée à la partie inférieure de l'emblème ornant le pom- meau. Mais l'inscription qui entoure cet emblème est, d’après l’auteur, ce qui nous permet de déterminer le plus exactement 400 RESUMES la date de la fabrication du Szezerbiec. Cette inscription est visiblement en rapport avec quelque differend que les Chevaliers eurent à règler entre 1199 et 1219. Or la seule affaire de ce genre qu'ils aient eue à cette époque est la contestation qui s’éleva entre eux et les Hongrois au sujet d’un territoire situé sur la Burza, en Transylvanie. Ce territoire concédé à lOr- dre en 1211, lui avait été repris trois ans plus tard; d’où il est permis d’inférer que notre glaive ne peut avoir été fait qu’en- tre 1214 et 1219. Par quelles mains passa ce glaive avant d’entrer dans le trésor royal de Pologne, comme épée du couronnement ? L’au- teur trouve la réponse à cette question dans l'inseription qui autrefois couvrait les deux plaquettes latérales de la poignée, inseription qui — cela est absolument prouvé — a été détruite avant 1819; à sa place on a mis de nouvelles plaques métal- liques. En 1792, ainsi que le rapporte Przybylski, cette inserip- tion n'était déja plus intacte. Il ne restait en effet que les lettres suivantes: Iste est glad.... Boleslai duc.... Mais la copie du glaive „Szezerbiec* exécutée pour le prince Jacques, fils du roi Sobieski et offerte par ce prince au grand trésorier Radziwilf nous permettra de compléter ce texte. Le voici en entier: Iste est gladius principis et haere- dis Boleslai ducis Poloniae, Mazoviae, Laneiciae. Sur la plaquette du côté opposé de la poignée se trouvait l'inscription que Przybylski a pu voir encore et qu'il eite: „Cum quo ei Dn. s. o. auxilietur adversus partes. Amen“. (Cette inscription a été tracée sur la plaque lorsque le glaive était déja en Pologne. D’après les caractères paléo- graphiques on peut assigner comme date de cette inseription les années comprises entre 1220 et 1250. Voyons maintenant quel était le prince Boleslas auquel pourrait se rapporter l'in- scription, à cette époque. L'auteur pense que, des trois princes Boleslas qui vivaient en ce temps-là, le seul auquel on puisse attri- buer avec quelque certitude la proprieté du glaive est’ RÉSUMÉS 401 Boleslas, fils de Conrad, duc de Mazovie. Le texte de l’inseription, parlant du propriétaire du glaive à la troisième personne, indique que c’est Conrad qui !’y a fait graver. Ce dernier avait probablement acheté le glaive aux Chevaliers Teutoniques, en 1242, à l’occasion de l’alliance conclue avec Henry de Wida. Il le donna à son fils, y ayant fait graver la devise où il trace un programme politique tendant à l’hégémonie des terres polonaises, sans préjudice des droits qu'ils avaient sur la Mazovie et la Kujavie, programme que la dynastie de Conrad s'efforce de réaliser à partir de cette époque. Boleslas ne put voir le succès de ces projets, car il mourut en 1249, deux ans seulement après son père. Mais ses successeurs marcherent dans la voie que leur traçait la fière devise du glaive, et lorsque Ladislas Lokietek eut enfin parachevé l'oeuvre entreprise par ses ancêtres, il déposa dans le trésor royal le glaive qu'il portait à son côté quand on lui ceignit la couronne, et désormais cette arme fut exclusivement réservée à cette cérémonie du couronnement. Le petit aigle qui était sur le fourreau confirme l'hypothèse que nous venons d’enoncer: il est en effet conforme à celui que nous voyons sur le sceau royal de Æ£okietek. C’est donc réellement Æokietek qui a confié le „Szezerbiee* au trésor royal et ce fait est corroboré par l’histoire. Les vieux chro- niqueurs font remonter très loin la légende de notre glaive mais aucun n'en parle comme du glaive du couronnement conservé dans le trésor du royaume. Les relations historiques citent bien comme insignes usités dans cette cérémonie, avant Lokietek, la couronne, le globe et la lance de saint Maurice; aucune ne fait mention du glaive. Ce n'est qu’à partir de Æ£okietek — l’auteur l’a soigneusement constaté — que l’on voit figurer le „Szezerbiec*, et c’est de cet avène- ment jusqu'en 1792 qu'il est considéré comme glaive du couronnement. 402 RÉSUMÉS 86. — A. Wrerzessxi. Rotatoria (wrotki) Galicyi. ‚Die Räderthiere Ga- liziens/ mit 3 Doppeltafeln, In dieser Arbeit stellt der Verfasser die Ergebnisse semer zweijährigen Forschungen auf dem Gebiete der Rotatorien-Fauna Galiziens zusammen. Letztere ist nämlich bis auf die jüngste Zeit gänzlich unbekannt gewesen. Das erste Verzeichniss ein- heimischer Rotatorien, enthaltend 50 Arten, darunter 1 neue und 3 neue Varietäten, lieferte der Verfasser selbst im J. 1891 auf Grund seiner gelegentlich gemachter Beobachtungen. (Er- schienen im Bull. de la Soc. Zool. de France Tom. XVI. p. 49.). Fortgesetzte und speciell auf diese Thiergruppe gerich- tete Forschungen ergaben ein sehr günstiges Resultat, in- dem es dem Verfasser gelungen ist, im Ganzen 161 Arten für die Fauna Galiziens festzustellen, eine Zahl also, die in den bis- herigen Forschungen auf einem beschränkten Faunengebiete Mittel-Europas noch nicht erreieht worden ist. Das dem Ver- fasser zu Gebote stehende Material stammte hauptsächlich aus stehenden Gewässern in der Umgebung von Krakan, in be- deutend geringerem Teile auch aus anderen Gegenden des Landes, vorwiegend aus Ostgalizien. Er spricht somit die Uber- zeugung aus, dass zukünftige, das ganze Land umfassende und mit Ausdauer durchgeführte Forschungen eine bei weitem höhere Zahl einheimischer Arten zu Tage fördern werden; es sind nämlich die grossen an Flüssen gelegene Landseen Ga- liziens noch gar nicht auf Rotatorien untersucht worden. In der Hoffnung, dass in nächster Zukunft der Erfor- schung des Limnoplanktons aller Gewässer Galiziens sich meh- rere Kräfte zuwenden werden, hielt es der Verfasser für an- gezeigt, seiner Arbeit eine derartige Form zu geben, dass sie zugleich als Einführung in das Studium der Rotatorien-Fauna dienen und die Arbeit aut diesem Gebiete erleichtern kann. Dementsprechend gibt er im allgemeinen Theile derselben einen kurzen Überblick über die bisherigen Leistungen auf dem Ge- biete der europäischen Rotatorien-Fauna, ferner über den Bau, LÉ RÉSUMÉS 403 die Entwickelung, Systematik und Lebensweise der Räder- thiere, sowie eine Anleitung zum Beobachten, Sammeln und Conservieren derselben. Der systematische Theil enthält kurze Diagnosen ein- zelner Ordnungen, Familien und Arten nebst Daten über Vor- kommen, Lebensweise Synonymik, Variiren ete. Das System ist der Monographie von Hudson und Gosse entlehnt. Für einige schwierigere Gattungen hat der Verfasser Bestimmungs- tabellen gegeben. Unter den in diesem Theile angeführten Arten befinden sich 8 neue und 2 wenig bekannte, möglicher- weise auch neue, die der Verfasser näher beschreibt und ab- bildet. Kurze Diagnosen aller dieser 10 Arten folgen unten. Die interessanteste unter den neuen Arten ist Atrochus ten- taculatus, ein sonderbares Räderthier ohne Räderorgan, für welches ein neues Genus aufgestellt werden musste. Diese Form hat unter den europäischen nur eine ihresgleichen d. 1. Apsilus lentiformis und unter amerikanischen Rotatorien den Acyclus inquietus Leidy. Alle drei sind Atrochiden. Sehr inter- ressant sind auch zwei Bipalpusarten, die sich unter keines der bekannten Genera bringen liessen und für die ebenfalls das neue Genus Bipalpus aufgestellt werden musste. Von den be- kannten Formen sind einige, die bisher nur aus einem Stand- orte notirt worden sind und solche, die als ausschliesslich pe- lagische galten, vom Verfasser aber gerade in kleinen Tümpeln massenhaft beobachten worden sind. Zu den letzteren gehören namentlich alle Asplanchna-Arten. Verfasser entdeckte auch die amerikanische Form Asplanchna Herrickii, de Guerne in kleinen Teichen der Umgebung von Krakau. 1. Floscularia uniloba. n. sp. fig. 1. Krone bloss mit einem stumpfen Lappen an der Rücken- seite und mit einem seichten Ausschnitt an der Bauchseite, der Wimperkranz aus verhältnismässig zarten und kurzen Här- chen zusammengesetzt; der Körper bedeutend länger als der Fuss; Gallerthülle glasartig, mit Diatomeen durchsetzt. Länge des Weibehens 0,45 mm. mitsammt der Gallerthülle 0,58 mm, 404 RÉSUMÉS Sehr selten, eine Mittelform zwischen F. edentata Collins und À trilobata Collins. 2. Atrochus tentaculatus nov, gen. et sp.) fig. 2—4. Körper weichhäutig ohne wirkliche Segmente, sein Vor- derende breit trichterfürmig mit centralem Mund, der von einer fünflappigen mit hohlen, kegelförmigen Tentakeln ver- sehenen Krone umgeben ist. Räderorgan fehlt beim erwachse- nen Thier. Endtheil des Körpers stumpf abgerundet, retractil, steckt in einem Etui aus Schlamm, Rumpf spindelförmig mit einer feineren Schlammhülle versehen; Darmkanal mit Vor- magen, dem ein starker Kauapparat folgt; Nahrung einzellige, grüne Algen. Lebendig gebärend. Schlammbewohner. Maximum der Länge des Weibchens 1,416 mm. Männchen unbekannt. Gehört wahrscheinlich in die Familie der Flosculariadae. Fundort: ein kleiner Teich in der Umgebung von Kra- kau, selten. 3. Synchaeta stylata n. sp. fig. 5, 6. Weibchen: Körper birnförmig in einen drehrunden, grif- felförmigen Fuss ausgezogen, der mit zwei kleinen Zehen ver- sehen und nicht retractil ist; Krone wie bei 9. pectinata nur statt der zwei Stirnantennen der letzteren ein unpaarer bewim- perter Lappen, vor welchem zwei halbkreisförmig abgerundete und ebenfalls gewimperte Lappen stehen; sonstiger Bau wie bei jener. Länge 0,22 mm. Fuss 0,05 mm. Fundort: Umgebung von Krakau, ‚erscheint periodisch in kleinen Schwärmen an tieferen Stellen im Hochsommer. _ 4. Bipalpus vesiculosus n. sp. Wierz. et Zach.?) fig. 29, 30, 31. Weibehen: Körper sackfürmig, vorne gerade abgestutzt, halbgepanzert, die Cuticula schaumartig aus Luftzellen zusam- 1) Eine ausführliche Beschreibung in der Zeitschft. für wissenschaftl. Zool. Bd. 55. ?) Diese Art wird gemeinsam mit Zacharias, der sie unabhängig im Ploen-See entdeckte, in der Zeitschrift für wiss. Zool. Bd. 56 ausführlich beschrieben, desgleichen die unter Nr. 6. beschrieb. Hast. capucina. RESUMES 405 mengesetzt, an der Rückenseite zu einem V-förınigen Schild verdickt, dessen Hintertheil den Rückentaster aufnimmt und zwischen dessen Armen vorne ein grosses Nackenauge liegt; Krone etwas erhoben, seitlich in je einen halbeirkelförmig ge- rundeten Lappen ausgezogen, mit kegelförmigen mit Sinnes- haaren versehenen Erhebungen und zwei fingerförmigen etwas nach Aussen gebogenen, hyalinen Palpen über den Seitenlappen; Wimperkranz einfach; Fuss in zwei Dritteln seiner Länge quergeringelt, an der Bauchseite etwa am Ende des zweiten Drittels des Rumpfes eingefügt, länger als die Körperhältte. Länge: 0,15 mm. — 0,5 mm. Männchen von Zacharias beobachtet, doch wenig bekannt. Bei Krakau sehr selten, in Ploen-See häufig. Lässt sich in keine der bestehenden Familien unterbrin- gen, am nächsten steht er der Gattung Notops. 5. Bipalpus (Euchlanis) lynceus ? Ehrenberg. fig. 32— 34. (Gestalt der Krone wie beim vorigen, Körper seitlich zu- sammengedrückt mit starrem, vertieft punktirten Panzer, der aus einem Kopfschild und Rumpfpanzer besteht, beide Theile hängen innig zusammen, sind nur am Rücken durch tiefe Quer- furchen‘ geschieden; nach abwärts von diesen und an den Seiten des Rumpfpanzers laufen tiefe Furchen der Länge nach, manche auch schief am Panzer; Gestalt und Einlenkung des Fusses wie bei der vorigen Art, mit der sie auch im inneren Baue stimmt. Länge 0,19—0,26 mm. Männchen unbekannt. Fundort: Umgebung von Krakau, sehr selten. Es ist fraglich, ob diese Art der Ehrenbergischen ent- spricht oder aber eine neue Form ist, die Entscheidung dieser Frage ist künftigen Forschungen vorbehalten. 6. Mastigocerea capucina n. sp. Wierz. et Zach. fig. 42. ab, c Weibchen. Körper stark, fast eylindrisch, mit deutlich abgesetztem Kopf, Panzer ohne Rückenkamm, sein Kopftheil bauchwärts wellig ausgeschnitten und längsgefurcht, dorsal- wärts in eine dreieckige, kapuzenartige Platte ausgezogen, die Bulletin X. 9 - 406 RÉSUMÉS sich über dem Räderorgan wülbt; Fussgriffel halb so lang als der Körper mit zwei kleinen Nebendornen an der Basis; Kro- ne mit fünf fingerfürmigen Palpen und zwei Sinnesbüscheln. Länge 0,24 mm., Fussgriffel 0,08 mın. In der Umgebung von Krakau nur ein Exemplar, im Ploen-See häufiger. 7. Coelopus simtlis sp. nov. fig. 43. Dem C. tenuior, Gosse ähnlich, unterscheidet sich von die- sem: a) durch einen plamperen Körper, der etwas kürzer ist (bei tenuior 0,2 bei similis 0,14 mm), 5) durch den Mangel von Nebengriffeln am zweigliedrigen Fuss, c) durch zwei Spitze Hörnchen an der Rückenseite des Panzers, während bei tenu- ior nur | am Rücken und zwei an der Bauchseite des Vor- derrandes stehen. Männchen unbekannt. In der Umgebung von Krakau selten. 8. Stephanops bifurcus ? Bolton. fig. 37 a, 37 b. Panzer mit zwei auf derselben Längslinie stehenden Sta- cheln, von denen der obere fast gerade und länger als der Körper it, der untere nach hinten gebogen und etwa 7 mal kürzer als der erstere ist; an der Basis der Zehen kein Dorn; Schale zart, durchsichtig, Kopfschild breit vom Rumpf ring- förmig abgeschnürt. Länge 0, 12, Stachel 0,14 mm., Männchen unbekant. Sehr selten in der Umgebung von Krakau. Allem Anscheine nach stimmt er mit Boltons bifureus überein, derselbe ist aber bei Hudson und Gosse sehr unge- nügend charakterisiert und die Originalabhandlung ist dem Verf. nicht zugänglich gewesen. 9. Euchlanis elegans sp. nov. fig 45 a—e. Weibehen: Panzer länglich eiförmig aus zwei ungleichen Platten bestehend, deren Hinterrand nicht eingeschnitten, son- dern gleichmässig gerundet ist, die Rückenplatte kleiner als die Bauchplatte ; Kopf aus zwei Segmenten zusammengesetzt, Wimperkranz schief auf die Bauchseite herabsteigend und fast bis zum Ende des vorderen Kopfsegmentes reichend; RESUMES 407 Fuss schlank zweigliedrig, Fussdrüsen gross, Zehen lang, stab- förmig, leicht gebogen, am Ende wie zugedrechselt; Kiefer mit 5-zähniger Kauplatte. Länge des ganzen Thieres im ausgestreckten Zustande mitsammt den Zehen 0,39 mm. Zehen allein 0,17; Breite des Rückenschildes 0,09 mm., des Bauchschildes 0,14 mm. In einem Lümpel in West-Galizien; scheint nur einen sehr be- schränkten Verbreitungsbezirk zu haben. Den sonst bekannten Euchlaniden wenig ähnlich, lässt sich aber auch unter die Gattung Diplois nicht stellen, vor- läufig ist diese Art als eine Æuchlanidae angesehenen worden, bis frisches Material die Entscheidung der obwaltenden Zwei- fel ermöglicht. 10. Pierodina emarginata n. sp. fig. 47. Vom Habitus einer Pf. patina, jedoch kleiner und der Panzer an der Grenze zwischen dem Seiten- und Hinter- rand mit einem Einschnitt, wodurch jederseits eine scharfe Ecke ensteht, an denen diese Art von, Verwandten sofort zu unterscheiden ist. Länge des Weibchens: 0,09 mm. Nur ein Paar Spiritusexemplare; gefischt in einem Wald- teiche in Lubieñ bei Lemberg. Während der Correctur erhielt der Vf. Nr. 407 des Zoolog. Anzeigers vom 12. December, enthaltend den Aufsatz von Jägerskiöld in Upsala „Zwei der Æuchl. lynceus Ehrb. ver- wandte neue Rotatorien“. Es scheint keinem Zweifel zu unter- liegen, dass die darin beschriebenen Arten: Gastroschiza fo- veolata und G. flexilis mit Bipalpus lynceus und B. vesiculosus identisch sind; ein merkwürdiges Zusammentreffen, dass diese Arten gleichzeitig in Galizien, in Ploen-Holstein und in Schwe- den entdeckt worden sind. 408 RESUMES 87. — E. Goprewskr: 0 nitryfikacyi. (Zur Kenntnis der Nitrification. Winogradzki hat bekanntlich vor Kurzem nachgewiesen, dass die Oxydation des Ammoniaks zu Salpetersäure durch zwei bestimmte differente Mikroorganismen vermittelt wird. Durch den einen dieser Mikroorganismen wird Ammoniak zu salpe- triger Säure, durch den anderen diese letztere zu Salpetersäure oxydiert. Beide Mikroben haben nach W’. s Angaben, diese für die chlorophyllosen Organismen überraschende physiologische Eigenthümlichkeit, dass sie in einer Lösung, welche keine Spur organischer Verbindungen enthält, vegetieren können. In einer Lösung von schwefelsaurem Ammon und phosphorsaurem Kalium in mit aller Sorgfalt destilliertem Wasser, unter Zugabe von basisch kohlensaurem Magnesium, gediehen sie vortrefflich und producierten eine quantitativ bestimmbare Menge organischer Substanz. Daraus schliesst Winogradzki, dass sie den Kohlen- stoff aus kohlensaurem Magnesium schöpften. Gegen diese Auffasung Winogradzkis hat Elfving !) auf Grund seiner Versuche mit Briarea einige Bedenken geltend gemacht. Er bemerkte, dass um die Auffasung W’. s über jeden Zweifel zu erheben, zu beweisen wäre, dass die Entwickelung der Nitromonaden nicht auf Kosten gewisser von der Culturflüssigkeit aus der Luft absorbierbarer Hüchtiger orga- nischer Verbindungen vor sich gieng. In Berücksichtigung der grossen Tragweite der Wino- gradzkischen Entdeckung, entschloss sich der Verfasser die Frage einer erneuerten experimentalen Prüfung zu unterwerfen. In 4 Erlenmeyerschen Kolben von etwa + Liter Inhalt wurden Culturlösungen von je 100 C. C. destillierten Wassers, 0,05 Gr. (NH,) SO,, O,1 Gr. KH,PO, und 1 Gr. MgO. Mg CO, ?) 1) Elfving „Studien über die Einwirkung des Lichtes auf die Pilze.“ Helsingsfors 1890. ?) Es ist dieselbe Lösung, welcher sich Wiuogradzki bediente. RÉSUMÉS 409 hergestellt. Diese Lösungen wurden mit je einem Tropfen einer Nitromonadeneultur (welche nach den Angaben Winogradzki’s in einer Lösung gleicher Zusammensetzungen durch Impfung mit einer geringen Menge Ackererde erzogen wurde) inficiert. Eine der Kolben nur mit einem Baumwollenpfropfen geschlossen, wurde frei an der Luft stehen gelassen, drei andere auf Glasschalen gestellt und mit Glasglocken zugedeckt. Diese Glocken waren von unten mit verschiedenen Flüssigkeiten abgesperrt, die eine mit Kalilauge, die andere mit concentrierter Schwefelsäure, die dritte mit der Lösung von übermangan- saurem Kalium. Kalilauge wurde gewählt, um den Zutritt der Kohlensäure, Schwefelsäure und übermangansaures Kalium, um den Zutritt von flüchtigen organischen Stoffen zu den Caultur- flüssigkeiten abzuhalten. Die Lösungen wurden am 7. April 1892 inficiert. Am 7. Mai, also 1 Monat später, reagierten alle Flüs- sigkeiten mit Ausnahme derjenigen, welche unter der mit Kali- lauge abgesperten Glocke stand, sehr stark auf salpetrige Säure, wogegen die Reaction mit Nesslers Reagenz auf Ammoniak fast gänzlich verschwunden ist. Die Lösung, welche über Ka- lilauge stand, zeigte keine Spur der Reaction weder mit Diphe- nylamin noch mit Jodjodkaliumstärke. Zu den Lösungen, in welchen der Ammoniak nitrificiert wurde, setzte man neue Mengen von schwefelsaurem Ammon hinzu, die Lösung über Kalilauge in- ficierte man aufs neue mit einem Tropfen aus Nitromonaden- eultur. Bis zum 8. Juni ist die Reaction auf Ammoniak in den drei Culturen wieder verschwundenen d. h. der Ammoniak wurde vollständig nitrificiert; in der Lösung über Kalilauge war auch jetzt trotz der erneuerten Infection keine Spur der Nitrification zu finden. Derselbe Zustand ist auch aufs weitere geblieben: in den Culturen an freier Luft schritt die Nitrification nach je- dem weiteren Zusatz des Ammonsalzes fort; ebenso, nur etwas langsamer, in den Culturflüssigkeiten über Schwefelsäure und über mangansaurem Kalium, dagegen zeigte die Flüssigkeit, welche über Kalilauge stand, ungeachtet mehrmals erneuerter 410 RÉSUMÉS Infection, auch nach mebrmonatlichem Stehen keine Spur einer Reaction auf salpetrige oder Salpetersäure. Am 7. Juli hat der Verfasser neue ähnliche Flüssigkeiten (mit 0,2 Gr. (NH,)SO, pro 100 C. C. Lösung) aufgestellt und mit Tropfen aus dem Bodenabsatz der eben besprochenen Cul- turen inficiert. Auch jetzt wiederholten sich die beschriebenen Thatsachen auf das genauste. In der Lösung an freier Luft ist die Nitrification sehr bald aufgetreten, nicht aber in der Lösung, welche unter einer mit Kalilauge abgesperrten Glocke stand. Daraus war nun zu folgern: 1) dass es sehr wenig wahrscheinlich ist, dass die in rein mineralischen Lösungen sich entwickelnden Nitromonaden ihren Kohlenstoff aus den flüchtigen organischen Verbindungen der Luft schöpfen, denn sonst müsste die, die Glocke absperrende concentrirte Schwefelsäure (respect. übermangansaures Kalium) ihre Entwickelung und also auch die Nitrification unterdrücken; 2) dass es unmöglich für die Nitromonaden ist, den Koh- lenstoff direct aus dem MgOMgCO, zu schöpfen, denn sonst könnte die Kalilauge der Absperflüssigkeit die Nitrification nicht beeinträchtigen ; 3) dass die Nitromonaden höchst wahrscheinlich den Koh- lenstoff aus freier Kohlensäure oder aus der Kohlensäure der doppelt kohlensauren Salze schöpfen. Da man aber immer noch ein Bedenken erheben könnte, dass die Entwickelung der Nitromonaden auf Kosten gewisser flüchtiger organischer Verbindungen die durch Kalilauge absor- bierbar sind, die aber unzerstört concentrierte Schwefelsäure oder Lösung von übermangansaurem Kalium passieren können, stattfinde, so hat des Verfasser noch Versuche in ganz abge- schlossener Atmosphäre ausgefürt, bei welchen eine vollstän- dige Bilanz der Zusammensetzung der angewandten Lösung und abgesperrter Luft vor und nach dem Versuche angestrebt wurde. In 3 Literflaschen mit flachen Böden wurden je 100 C. ©. Lösung von 0,0477 Gr. Stickstoff in Form von schwefelsaurem Ammon 0,1 Gr. KH,PO, unter Zusatz von ungefähr 1 Gr. Me0MgCO, gegossen und mit einem Tropfen Nitromonaden- RÉSUMÉS 411 eultur infieiert. Die Flaschen wurden, ähnlich wie bei den Versuchen des Verfassers über die Athmung!) mit doppelt durch- bohrtem und mit Quecksilber gedichtetem Kork geschlossen. Im Korke staken zwei Röhren, die eine unter L gebogen, fein ausgezogen und zugeschmolzen, die andere 2 mal unter L ge- bogen, mit Millimeterscala versehen und in Quecksilber ge- taucht. Zwei Flaschen à und 5 enthielten gewöhnliche Luft, die dritte c enthielt 729.4 C. C. Luft und 29-3 C. C. Kohlen- säure, also Luft von 3.86°/, Kohlensäuregehalt. In der Fla- sche a hieng ein kleines Gefäss mit 5 C. C. einer 28.90/, Essig- säure. Eine vierte Flasche d, in weleher man ein Gefässchen mit Kalilauge aufhieng, tes. Die Flasche mit aufgehängtem Essigsäuregefäss, wurde in Rücksicht auf die Möglichkeit der Ernährung der Nitro- monaden mit flüchtigen in Kalilauge absorbierbaren organischen verunglückte während des Experimen- Verbindungen zusammengestellt. | Flasche a. Flasche 6. Flasche c. | gewöhnliche Luft Ko Sch en || Gefäss mit C, H, 0, | gewöhnliche Luft Luft mit 3 86°/, CO, Datum |- —— — Zar | Redueiertes | Volumen- | Reduciertes) Volumen- | Reduciertes| Volumen- !|Gasvolumen! verminde- |(Gasvolumen | verminde- ||Gasvolumen) verminde- in C. C. |runginC.c. in C. C: | rung u in C, C. | rung C. C. 12. Juli | 772.28 |0.0 11229.94 10:0 12587. .0:0 17 Juli 0771-0805 1 19822405 10. Sept. | 725.64 | 46.64 |769.1 |10.8 |7216 | 37.1 19. „ | 719.29 152.99 |768.56 | 11.34 |7049 |53.8 23. , : | 716.78 | 55.50 |766.42 |13.48 |696:4 |62.3 4. Octob.| 711.85 | 60.43 |758.62 21.28 | 684.22 | 74.48 12. „ |711.19 61.09 |750.38 29.52 |681.10 | 77.60 22. , |706.82 | 65.46 |739.77 | 41.13 |676.87 | 81.83 DR | SON ri He 15. Nov. | | 1 712.86 | 67.04 1674.95 | 83.75 19e 0e | | | 70813 | 7177 |674.91 | 83.79 2 | | 698.08 | 81.82 | 37. 1695.34 | 84.56 | | 1) Pamietnik Akademii Umiejetnosci Tom VII, Pringsheims Jahrbü- cher B. XIII. 412 RÉSUMÉS Während des Verlaufs der Nitrification musste natürlich in Folge der Sauerstoffabsorption eine Verminderung des Luft- volumens, welche sich durch Steigung des Quecksilbers in der Tauchröhre kundgiebt, stattfinden. Diese Volumenvermin- derung konnte schon allein als ein ungefähres Mass der Nitri- ficationsenergie in den einzelnen Flaschen gelten. Der Verlauf dieser Volumenverminderung wird durch die Tabelle, auf Seite 411, wiedergegeben. Anfang des Versuches am 12. Juli. Aus dieser Tabelle ersieht man, dass die durch Nitrifi- cation verursachte Volumenverminderung in den Flaschen «a und c bedeutend früher auftrat als in der Flasche D; in der Flasche a etwas früher als m c. Ob m der Flasche a die Nitromonaden auf Kosten der Essigsäure oder auf Kosten der aus Me0MeCO, durch Essigsäure frei gemachten Kohlensäure sich entwickelt haben, vermag der Verfasser nicht anzugeben, es bleibt also vorläufig unentschieden, ob die Nitromonaden den Kohlenstoff nur aus Kohlensäure, oder auch aus organi- schen Verbindungen assimilieren können. Der Vergleich des Ganges der Volumenverminderung in der Flasche 5 und € lässt dagegen mit voller Sicherheit auf die Assimilation des Kohlenstoffes aus Kohlensäure schliessen. In gewöhnlicher Luft hat die Nitrification während der ersten zwei Monate kaum eine Volumenverminderung von 10 C. C. hervorgerufen, in kohlensäurereicherer Luft eine Volumenverminderung von un- gefähr 49 C. C. Das lässt sich nur durch die ernährende Wirkung der Kohlensäure auf die Nitromonaden erklären. Die scheinbar befremdende Thatsache, dass auch in der Flasche d, ungeachtet, dass dieselbe ursprünglich nur gewöhn- liche, also höchst minimale Mengen Kohlensäure enthaltende Luft enthielt, doch die Nitrification mit der Zeit aufgetreten ist und später sogar sehr rasch vor sich gieng, wird demnächst ihre Erklärung finden. Mit dem Schluss des Versuches, welcher für die Flasche a am 30. October, für ce am 19. November und für à am 27. November stattfand, schritt der Verfasser zur vollstän- digen Luft- und Flüssigkeit-Analyse. Luftanalysen wurden in RÉSUMÉS 413 gewöhnlichen Bunsenschen Eudiometer, die Uberführung der Gase in den Eudiometer mittelst einer Seeger’schen Gaspipete ausgeführt. Ammoniak-Bestimmungen wurden durch Abdestillie- rung mit Natronlauge unter Vorlage einer „„ Normalschwefel- säure, Salpetrige-Säure-Bestimmungen durch Titrirung mit Ka- meleon, endlich die Bestimmungen der salpetrigen und Salpe- tersäure zusammen nach der Methode Schlössing, Modifieation Glaser !) ausgeführt. Es mag schon hier bemerkt werden, dass nach der Methode Schlössing-Glaser durchgehends etwas ge- ringere Resultate erhalten wurden, als durch Titrirung mit Kameleon, was also beweist, dass bei der Fermentation des Ammoniaks bei diesen Versuchen nur salpetrige Säure, aber keine Salpetersäure sich bildete. Die Resultate der Analysen waren folgende: Für die Flasche a: Zusammensetzung der Luft in 0/;. CO, — 1.2890/ O — 11.812%, N — 86.8999, Demnach stellt sich die Bilanz der Luft in ©. C. wie folgt: CO» O N Zusammen EU CHOICE TIERE: Am Anfang des Versuches 0.311 161.64 610.33 772.28 Am Ende des Versuches 9.111 83.50 614.30 706.91 Differenz + 8.80 — 78.14 + 3.97 — 65.37 In der Flüssigkeit wurde gefunden : | Stickstof in Form des Ammoniaks 0.00224 Gr. 0.00224 Gr. A nn »der;salpertgen Säure titrirt mit Kameleon 0.02240 „ Stickstoff in Form der salpetrigen Säure nach der Methode Schlössing 0.022534 „ Summa 0.02464 Gr. oder 0.02458 Gr. ! Zeitschrift für Analytische Chemie 1892 S. 285. 414 RÉSUMÉS Hierzu 3.97 C. C. Stickstoff als Plus in der Luft gefunden 0.00500 Gr. Zusammen wiedergefunden 0 02964 Gr. in der ursprünglichen Lösung Stickstoff als NH; 0.04770 „ nicht wiedergefundener Stickstoff 0.01806 Gr. Für die Flasche c. Die Gasanalyse verunglückte durch Eindringen der atmo- sphärischen Luft in die Gaspipete während der Ueberführung des (Tases. In der Lösung wurde wiedergefunden : Stickstoff als Ammoniak in der abfiltrierten Flüssigkeit 0.00078 Gr. im Niederschlage des Kohlen- sauren Magnesium 0.00042 , „ Salpetrige Säure mit Kameleon titrirt 0:‘04190 „ zusammen wiedergefunden 0.04310 Gr. in der ursprünglichen Lösung als NH; 0.04770 , wahrscheinlich als freier N ausgeschieden 0.0046 Gr. Für die Flasche 2. Zusammensetzung der Luft am Schluss des Versuches: CO: — 3.8360/, 0 — 6.7520/, N — 89.4129), Demnach stellt sich die Bilanz der Luft wie folgt: CO, O. N. Zusammen Vor dem Versuche 0.35 C.C. 163.20 C.C. 616.35 0.C. 779.90 C.C. NachdemVersuche 26.67 46.95 621.72 695.34 Differenz + 26.32 — 116.25 + 5.37 — 84.56 In der Lösung wurde gefunden: ” ” n N N in Form des Ammoniaks in der abtiltrierten Flüssigkeit 0.00217 Gr. 0.00217 Gr. N in Form des Ammoniaks im Nie- derschlage 0.00262 „ 0.00262 „ RESUMES 415 Nin Form dersalpetrigen Säure durch Titrirung mit Kameleon ge- funden 0.03689 „ N in Form der salpetrigen Säure nach der Methode Schlössing ge- funden 0.035484 „ Summa des in der Lösung wieder- Des gefundenen Stickstoffs 0.04168 Gr. 0.03963 Gr. Hierzu 5.37 C. C. des Plus an Stick- stoff in der Luft = 000676 , 0.00676 „ Der ganze wiedergefundene Stick- pe stoff 001844 Gr. 0.04639 Gr. Die ursprüngliche Lösung enthielt N als Ammoniak 0.04770 „ 0.04770 , Differenz als Fehler der Analysen + 0.00074 Gr. — 0.00131 Gr. Durch diese Stickstoffbilanz ist festgestellt worden, dass bei der Nitrification des Ammoniaks zur salpetrigen Säure ein Theil des Stickstoffs in gasförmigen Zustand übergeht. Es blieb noch zu entscheiden, ob der Stickstoff als solcher oder als Stickstoffoxydul bei der Nitrification entweicht. Diese Frage wurde mittelst einer zweiten Gasanalyse erledigt, bei welcher der Sauerstoff nicht durch Verpuffung mit Wasserstoff, son- dern durch Absorption mit pyrogallussaurem Kalium bestimmt wurde. Im Falle der Ausscheidung des Stickstoffs in der Form des Stiekstoffoxyduls musste bei dieser Methode die Sauerstoff- menge um 2 des gefundenen Stickstoffüberschusses kleiner ausfallen. Nun fand man bei dieser Analyse den Gehalt der Luft an Sauerstoff zu 6.6760/,, was auf das ganze Luftvolamen be- rechnet 46.43 C. C. Sauerstoff ausmacht, eine Zahl welche nur um 0.52 C. C. von der durch Verpuffung gefundenen Sauer- stoffmenge abweicht. Diese Differenz liegt bereits im Bereich der Fehlergrenzen, um so mehr, als ja bekannt ist, dass die Pyrogallussäurekalium-Methode für Sauerstoff in Folge der Entwickelung von Kohlenoxyd etwas zu kleine Resultate gibt. 416 RÉSUMÉS Demnach ist zn schliessen, dass bei der Nitrification des Ammoniaks zur salpetrigen Säure ein Theil des Stickstoffs als solcher und nicht als Stickstoffoxydul in gastörmigen Zustand übergeht. Dass in der Flasche a die Stickstoffbilanz nicht befrie- digend ausgefallen ist, aber etwa 0.018 Gr. Stickstoff "nicht wiedergefunden worden sind, mag seine Erklärung darin fin- den, dass der Stickstoff im Niederschlage nicht bestimmt wur- de, wo er theilweise als phosphorsaures Ammon-Magnesium, theilweise vielleicht auch in Salzen der Nitroverbindungen der Essigsäure vorhanden sein konnte. Weniger befriedigend als die Stickstoffbilanz fiel die Sauer- stoffbilanz aus. Die Verwandlung von 0.03689 Gr. Ammoniakstickstoff in salpetrige Säure beansprucht laut der Gleichung: NH, + 0, = HNO,.+ H0 0.1264 Gr. Sauerstoff. Die Verbrennung von 0.00686 Gr. Ammoniakstickstoff zu freiem Stickstoff beansprucht laut der Gleichung: 2NH, + O; = 3H,0 + N, 0.01176 Gr. Stickstoft. Die beobachteten Oxydationsprocesse beanspruchen also zusammen : 0.1264 + 001172 = 0.138312 wogegen der constatierte Sauerstoffverbrauch betrug: 1162520. C, —20:165272526r davon ab: OS Ueberschuss an beobachtetem Sauerstoffverbrauch 0.02763 Gr. = 19.32 C. C. Dieser durch Nitrificationsprocesse nicht berechtigte Sauer- stoffverbrauch kann seine Erklärung nur darin finden, dass der den Apparat schliessende Kork während der langen Dauer des Versuches einer langsamen Oxydation unterlag. Die am Schlusse des Versuches in der Luft gefundene Kohlen- säure stammte unzweifelhaft nur theilweise aus der Zersetzung des basisch kohlensauren Magnesium durch die sich bildende RESUMES 417 salpetrige Säure, zum grössten Theil aber wurde sie wahr- scheinlich in Folge der Oxydation des Korkes gebildet. Es ist sehr wahrscheinlich, dass eben erst durch die Bildung der Kohlensäure in Folge dieser Oxydation, die Nitrification in der Flasche à in Gang gesetzt wurde. Eine richtige Bilanz des Sauerstoffes, sowie auch eine Bilanz der Kohlensäure bei der Nitrification zusammenzustellen wird der Verfasser bei späteren Versuchen anstreben. Es wird dabei unumgänglich nothwendig sein, die Versuche nur in mit Glas geschlossenen Culturgefässen auszuführen. Es ist zu erwarten, dass bei gänz- licher Ausschliessung sonstiger Processe der Verbrauch an Sauerstoff bei der Nitrification des Ammoniaks kleiner gefunden werden wird, als er der gebildeten salpetrigen Säure und ent- wichenem Stickstoff entspricht, da ja in Folge der Assimilation der Kohlensäure durch Nitromonaden auch der Sauerstoff der Kohlensäure bei der Nitrification seinen Antheil nehmen muss. Was diese Assimilation der Kohlensäure durch Nitromo- naden anbetrifft, so ist dieselbe, so befremdend sie auch zu sein scheint, insofern begreiflich, als den Nitromonaden in der Oxydation des Ammoniaks eine Energiequelle, welche sie zur Zerlegung der Kohlensäure verwenden können, zu Gebote steht. Demnach ist nicht unwahrscheinlich, dass auch andere Mikroorganismen z. B. Schwefel- oder Eisenbakterien, welche den Athmungsmaterial ebenfalls in Gestalt oxydirbarer anor- ganischer Verbindungen von aussen aufnehmen, Kohlensäure verarbeiten können. Ob das wirklich der Fall ist bleibt zu untersuchen. 88. — E. Janczewski: 0 wielopostaciowosei Cladosporium herbarum (Po- Iymorphisme du Cladosporium herbarum). Communication preliminaire. Quel est l’ascomycète dont la forme conidienne porte le nom de Cladosporium ? C’est là une question qui, discutée bien des fois, n’ a jamais été résolue. Toutes les tentatives de 418 RÉSUMÉS rattacher cette moisissure à un des champignons connus, soit par l’examen du Cladosporium spontané, soit par ses cultures artificielles, ont été jusqu’à présent infructueuses cu manquées. Les recherches de quelques savants et surtout celles de M. Laurent, ont cependant beaucoup contribué à la con- naissance de cette moisissure si vulgaire, et démontré que le Dematium pullulans et le Penicillium cladosporioides (Hormo- dendron cladosporioides Sacc.) ne sont autre chose que des formes différentes du Oladosporium herbarum. Le Cladosporium, ordinairement saprophyte, prend sou- vent sur nos céréales et autres plantes l’aspect d'un parasite. Qu'il le soit réellement, on ne peut en douter après les obser- vations de Corda, de M. Frank et de M. Lopriore; il y a toujours rapport direct entre le développement du Olado- sporium et l'avortement des graines dans les épis qui termi- nent le chaume attaqué. L'idée de chercher si le Cladosporium n'était pas propre à donner des fructifications supérieures quand il mêne une vie parasite, était toute naturelle; il est bien étonnant quelle ne soit venue à aucun mycologue et ne l'ait engagé à des études sur ce sujet. Les recherches que nous avons faites dernièrement sur du seigle et du blé malades, provenant de Galicie et de Li- thuanie, ont été couronnées d’un succès complet, car il nous a été donné de découvrir les spermogonies, les pyenides et les périthèces de ce champignon, et de constater que tontes ces frucitifications se développent à l’intérieur des organes attaqués, sur le même mycélium qui engendre les conidies du Clado- sportum. Nous allons en donner ici une description sommaire, parce que notre travail est loin d’être complet et ne pourra paraître de sitôt. Le mycélium du Cladosporium parasite détruit totalement le parenchyme de l’organe infesté, mais il épargne les tissus lignifiés, ainsi que l’épiderme qui le garantit et qui reste tou- jours transparent et incolore. La forte coloration brune (olivä- tre) du mycélium n'étant done pas dérobée à notre oeil par RÉSUMÉS 419 l’epiderme, les organes attaqués nous paraissent couverts de taches grises souvent très longues. Le mycélium entophyte, ainsi que celui qui végéte dans le liquide nutritif et fructifie en Cladosporium ou en Hormo- dendron, présente un caractère spécial qui permet de le distin- guer des mycéliums semblables (Alternaria p. ex.) quand on a soin de l’examiner attentivement, à l’aide de lentilles puis- santes. La membrane épaissie du mycélium est malheureuse- ment colorée et encore trop mince pour pouvoir être étudiée avec l'exactitude voulue; au moment où elle commence à s’é- paissir et à se colorer, on la trouve composée de petits grains (globules ou ellipsoïdes) réfringents, reliés par une substance de moindre réfrangibilité. Quelquefois, les filaments du mycé- lium sont hérissés de mamelons minuscules qui prolongent les globules réfringents de la membrane, ou couverts de bosses assez larges, comme l’a déja remarqué M. Adametz. Le mycélium entophyte et les filaments conidifères du Cladosporium se font rarement jour sur la limite des cellules épidermiques normales. Plus souvent le mycélium pénètre dans les cellules courtes de l’épiderme et y engendre quelques fila- ments conidiferes qui percent la membrane extérieure pour fructifier en dehors des tissus de la plante hospitalière. Ce sont les stomates qui ont le privilège de laisser le plus aisément passer les filaments mycéliens et conidifères du parasite. Le mycélium qui s'engage dans les deux cellules an- nexes du stomate, perce bien souvent leur membrane extérieure et engendre tantôt des filaments épiphytes à cellules assez lar- ges, tantôt une petite lame irrégulière, pseudoparenchymatique, appliquée à la surface de l'organe (comme la croute du Fu- mago) et restant stérile ou produisant des filaments conidife- res épars et peu nombreux. Mais le même mycélium entophyte donne ordinairement naissance — au dessous du stomate — à une lame pseudoparenchymatique intérieure, arrondie ou elliptique, qui, elle, produit de nombreux filaments conidifères se faisant jour à travers la fente du stomate et formant tout un pinceau extérieur. 420 RESUMES La disposition régulière des stomates entraîne nécessaire- ment la disposition de ces pinceaux conidifères en séries régu- lieres et à distances égales; c’est par ce caractère qu’il est le plus aisé de reconnaître à la loupe le Uladosporium et de le distinguer des autres parasites de nos céréales. Les conceptacles (spermogonies, pycnides, périthèces) nais- sent sur le mycélium entophyte toujours au dessous des sto- mates, par conséquent exactement à la place des pinceaux coni- difères ; ils restent seulement toujours cachés par l’épiderme et attachés aux stomates par leur col. Quand ils remplacent les pinceaux sur toute l'étendue du même mycélium, ils sont tout aussi régulièrement disposés ; sous le stomate on en trouve ordina'rement un seul, très rarement deux jumeaux. L’appa- rition des conceptacles sur le mycélium épiphyte est un cas très exceptionnel. Les conceptacles sont généralement sphériques, colorés en brun olivätre!). Leur col, nul pour ainsi dire, evacue les produits intérieurs par la fente du stomate (spermogonies, py- enides); il arrive aussi qu’il s’allonge, soulève le stomate et Je déchire entièrement (périthèces). Les conceptacles ne sont pas visibles à l'oeil nu, tant leur volume est petit, et mesurent gé- néralement 0,10 mm. en diamètre, quelquefois même 0,13 mm; les périthèces qui n’ont pas dépassé 0,05 mm., sont certaine- ment propres à un accroissement ultérieur. Sur le chaume et la gaine foliaire, les spermogonies sont plus communes que les pycnides; quelquefois on trouve dans le même conceptacle des spermaties et des stylospores entre- mêlés. Dans le limbe, les pyenides sont bien plus nombreux que les périthèces, les spermogonies font entièrement défaut. Les pinceaux conidifères y sont tantôt très rares, tantôt plus nombreux que les conceptacles. 1) La couleur noire appartient aux eonceptacles trop vieux et déjà entièrement vides. RÉSUMÉS 421 Les conidies du Cladosporium parasite sont ovoides ou elliptiques, unicellulaires ou divisées en deux, trois, quatre, quelquefois eing cellules; leur membrane brune est toujours hérissée de mamelons minuseules qui continuent les globules réfringents, reliés par une substance de moindre réfrangibilté. Leur longueur varie de 7 à 25 u; leur diamètre oscille entre 4 et 10 v. Les spermaties ont la forme de bâtonnets arqués, longs de 10 u., larges de 0,5 u. Les stylospores ont la forme de bätonnets également inco- lores, droits ou un peu courbés, atténués vers les extrémités ; ils sont longs de 27 à 45 u.., larges de 1,5 u. A l’état frais il est impossible de reconnaître leur structure; en réalité ils sont coupés par des cloisons transversales en deux, trois, et le plus ordinairement quatre cellules. Leur germination n’a pu être étudiée, car elles ont entièrement perdu cette faculté avant l'époque ou nous avons procédé à leur culture, quatre mois après leur récolte. Les ascospores au nombre de huit dans chaque thèque, sont colorées, allongées et divisées en quatre cellules. Leurs dimensions dépendent du volume du périthèce; elles sont lon- gues de 20 à 28 u. et larges de 4 à 6 u. Dans la forme lithuanienne nous les avons trouvées un peu plus étroites que dans la forme galicienne. Leur germination dans la gélatine nutritive s'opère en 48 heures; chaque cellule de l’ascospore peut donner naissance à un filament mycélien qui va se rami- fier bientôt et émettre des filaments poussant dans l'air. Le mycélium issu des ascospores se comporte d’une ma- nière un peu différente de celui qui fut produit par les coni- dies. Dans les cultures cellulaires, parfaitement suffisantes pour le développement et la fructification normale des formes Cla- dosporium et Hormodendron, ce mycélium reste toujours mai- gre, stérile, composé de filaments très tenus et longtemps in- colores. Il ressemble alors au mycélium issu des conidies et privé de l'air, lorsque sa culture a été couverte par une lame de verre. L'air ne pouvait manquer dans les cultures cellulai- à bus à ar LT. der "rg TURN AE ENT PÉTER Lib es PR LR - L D ? e a ” “ “ + . 422 RESUMES res, mais Ja goutte de gélatine nutritive ne suffisait pas, évi- demment, à la nutrition normale du mycélium provenant des ascospores. Il fallait transplanter les particules de ce mycélium dans un milieu nutritif abondant, pour voir ce mycélium se fortitier, se colorer et prendre l'aspect semblable au colonies de l’Hormodendron. En effet, ces mycéliums se couyraient de filaments conidifères serrés, identiques à la forme Hormoden- dron, et non à la forme Oladosporium qu'on pouvait espérer avec-le même droit. Les spermogonies du Cladosporium rentrent dans le genre Phoma, les pvenides — dans le genre Seytoria, enfin les pé- ) pP) 5 2] » LEE rithèces représentent le ZLeptosphaeria tritici de M. Passerini, comme nous Ya appris l’examen des échantillons authentiques. Sur le blé italien, nous avons trouvé, dans le limbe foliaire, des périthèces, des pycnides et très peu de filaments conidife- res; dans la gaine — des spermogonies. Toutes ces fructifications étaient exactement pareilles à celles que nous venons de dé- crire pour notre blé et seigle attaqués par le parasite en question. Frédéric Haberlandt avait autrefois exprimé l'opinion que le Z. secalis pouvait être la forme supérieure du Cladospo- rium, mais son opinion, si proche de la vérité, passa inappergne. Le Leptosphaeria tritici est par conséquent un vrai pa- rasite dont la forme conidienne, désignée jusqu’à présent sous le nom de Cladosporium herbarum, peut parfaitement vivre en saprophyte, se transformer en Hormodendron ou en Dematium et devenir une moisissure des plus communes. Er ae Naktadem Akademii Umiejetnosei pod redakcyg Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa 8molki. Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 7 stycznia 1893. LE Librairie de’ la Societe anonyme polonaise . (Spölka wydawnieza Polska) 5 106 a Cracovie. Philologie. - ones morales et See 2 = — 30 fl. - 0. »Rozprawy i sprawozdania Z ee Wydz. filolog.« /Casse de ghilologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes H—XV (5 planches. vol. I puise). — 37 fl. 50 kr. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe “histoire et de philosophie. Séances el travaux), in FE vo, vol. III— XII, XV—XX VII tps tn _ »Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- Les rendus de la Commission de l'histoire de l'art.en Pologne), in 4-to, 4 valı: mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. 3 »Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Ne sion de linguistigue), in 8-vo, 4 volumes. — 10:50 fl. »Archiwum do dziejöw Jiteratury i oswiaty w Polsce.« /Documents pour. servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. Corpus-antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us-. que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. Vol. II, Pauli Crosnensis atque, Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- - wiez. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 A. »Biblioteka pisarz6w polskich.e /Bibliothèque des auteurs polonais du XVI siècle), in 8:vo, 20 livr. — 12 fl. ; Mo dune à medii aevi historica res gestas Poloniae illus- trantia, in 8-vo imp, 16 volumes. — 62 fl. Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. II, XII Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki ır fl. — Vol. III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. di- plom. civivitatis Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. - Prochaska. ro fl. Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl. : à Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 9 (I—IV, VI—VII, X XI.) volumes. — 27 fl. er Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. 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Kluczycki. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed: Pol- kowski. 3 fl. — Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp,, vol, III—V. — Ai Fe »Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit … polonais] in 4-to, vol. IX. — 36 fi. Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol: II, Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 3 BE Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 3 f. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507—ı53r ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition. bellic: ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIII, An-. es > tiquissimi libri iudiciales -terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX. Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- - « szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. 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