“ 0 + " . + + 4 D tè . # i F * 1 ! i * PA v LMD BU E ISIN SCIENTIFIQUE, Digitized by the Internet Archive in 2014 https://archive.org/details/bulletinscientifi018impe BULLETIN SUENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE INMPÉRIALE DES SCIENCES DB SALNTAPÉTERSIBOURE ET RÉDIGÉ PAR SON SECRÉTAIRE PERPETUEL. TOME DIXIÈME. (Avec dix planches.) MDCCCXLIL S AI NT -0P É TE RSAMO UE GC chez W. Graeff héritiers. # ET L E I,P AE :G chez L. Voss. (Prix du volume 14 roubles d’arg. p. la Russie, 2 écus de Pr. p. l'étranger ) MORTE OTAUE AA4 IIaU , | | | | 7 des. nu) CAADMAIDZ AU TTRIAAIUI AIMITRIIMIN | | UE SM « | DAVOLCLALÈS-LULAG TT Mt | + TT DRE DUO Pa ARE NÉ cn te NT RE | | IMPRIMERTE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES. 100 En JTUTITAAIG AAMIATAADZe KHO8 een HMAIXI(' HAM OT. (.adannig *xié sauf) | — HRZDODAN AU OMeAAT HI MMA EZ coroN Ron A 56410 Ta J''ILS Te! # dd 0 A 599 ( “ét q a ob aus £ , seau sk q gus'b esidyos £t ssuulor ub ai) . ‘ , TABLE DES MATIERES. (Les chiffres indiquent les numéros du journal.) I. COMPTE, RENDU de l’Académie Impériale des sciences pour l’année 1841, par M. Fuss. IT. MÉMOIRES. FRAEuN. Summarische UÜeébersicht des Münzkabinots) der Universität Rostock. Extrait. I article, 6. Srruve, O. Sur l'évaluation numérique de la constante de la précession. Rapport de M. Struve, le père. 9. Psrers.. Mémoire, sur, la valeur; de ;la: constante de la nutation. Rapport de M. Struve. 10. Hess. Recherches thermochimiques. Suite. 11. 12. . Caousiwe. Recherches sur le poids atomique du lan- tane. 44, 12. Premecnwikorr. Üeber den Leitungswiderstand des menschlichen Kôürpers gegen galvanische Strôme. Rapport de M. Lenz. 11. 12. de UE IT. NOTES OsrrocrAnsky. Sur le principe des vitetses virtuelles et sur la force d'inertie. 1. 2, 5. | STrRuvE, ©. Notice sur une révision de l'hémisphère | céleste boréal, 1. 2. 5. | Srruve. Bericht über die Bibliothek der Hauptstern- | warte in Pulkova. 4. 5. Murazr. Beschreibung eimer lateinischen Handschrift der Cosmographie des Ptolemäus. 7. 8. Brosser. Correspondance en grec des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie. Second ar- ticle, 9. Marozrer. Ueber den mittlern Gang der Temperatur. 9. Hermer sen. Untersuchung über das relative Aller und die Besthaffenheit der Steinkohlenlager im den Gouvernements Tula und Kaluga, 13. Dons. Ueber die ursprüngliche und richtige Schrei- ‘bung einiger afghanischen Benennungen. 15. Notice sur l'instrument des passages de Rep- sold, établi à l'observatoire de Poulkova SzRUVE dans le premier vertical. 14. 15. 16. Branpr. Remarques sur le Passer arctous de Pallas. 14. 15. 16. | | Scarewx. Novae plantarum species, nuperrime in Son- garia lettae, 14 15. 16 et 25. Kozppen. ÜUeber die Bevôlkerung des Grossfür:ten- thums Finuland am Schlusse des Jahres 1810. 1%. 15. 16. Jacogr. Eine Methode die Constanten der Volta schen LL Ketien zu bestimmen. 17. Sinin. Beschreinung einiger neuer ‘rganischer Basen, dargestellt durch die Einwirkung des Schwe felwasserstoffes auf Verbindungen der Koh- lenwasserstoffe mit Untersalpetersäure. 18. Jaconir. Beschreibung eines verbesserten Voltagome- ters. 18. Kuprrer. Observations magnétiques pendant la per- turbation du 13 septembre 1841. 19. 20. 21. Vozgorru. Ueber die Echine-Encrinen und die Iden- tität des contractilen Theïles ihres Süeles mit dem Cornulites serpularius. 19. 20 21. VI Baosser. Notice historique sur les couvents arméniens de Haghbat et de Sanahin. 19. 20. 21. Meyer. Revision der Arten der Gattung Agrimonia. 22. Dorx. Nachtrige zur Grammatik der afghanischen Spra- 23. che. IV. R À P#æP:0 RTS. Scuwivr. Sur un ouvrage tibétain, traduit en allemand. 1.49%; Ueber seine electro - magnetischen Arbeïten im Jahre 1841. %. 5. Jacoër. Sur la galvanographie. 6. Bouxiakuvsky. Sur la publication d'une théorie ana- lytique des probabilités en langue russe. 6. Ueber das Werkchen : Descriptio ac delineatio geographica detectionis freti sive transitus Jacogt. Baër. ad occasum supra terras Americanas, in Chinam atque Japonem ducturi. 17. Fuss. Rapport sur la onzième distribution des prix Démidoff. Supplément. Y. MUSÉES. Baanor. Rapport sur un envoi adressé au Musée z00- logique. 22, VL CORRESPONDANCE. EurexsenG. Couche de terrain composée d’animalcules vivants dans le sol de Berlin. #4. 5. VIL MÉLANGES. Frirzscue. Bemerkung über das Benzidam des Herrn Sinim. 22. VIII. BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE. Séances des mois octobre, novembre et décembre 1841. 24. IX. CHRONIQUE DU PERSONNEL. No. 14. 15. 16. X. u ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. No. 17. IX. RECTIFICATIONS ET ADDITIONS. No. 17. REGISTRE ALPHABÉTIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) Agerrarion de la lumière. Evaluation de la constante de l’aber- | Ecmino-sxenines. Sur l'identité de la partie contractible de la tige ration, par M. F.-G-W. Struve. 209. Acanéue. Compte rendu des travaux de l’Académie, par M. Fuss, 1. des Echino-encrines avec le Cornulites Serpularius, par M. Volborth. 293. Arcmane (langue). Ortographe de quelques noms afghanes, par | Eurevserc — Lettre à M. Fuss sur une couche du sol de Ber- M. Dorn. 203. Suppléments à la grammaire de cette langue , par Le mème. 356. “Acmwonia. Révision des espèces de ce genre de plantes, par M. Meyer. 331. Anmmaux microscopiques. Couche de terrain composée d'animal- cules vivants, dans le sol de Berlin, par M. Ehren- berg. 79. Awossorr — obtient une mention honorable au concours Démidoff. Supplément. Barr — décoré de l’ordre de St.-Stanislas 2de cl. 256. Sur une ancienne relation de voyage d’Isaac Massa. 267. Bases. Description de quelques nouvelles bases organiques, par M. Zinine. 273. Bevzunam. Identité de cette nouvelle base découverte par M. Zi- F nine, avec l’Aniline de M Fritzsche. 352. ay Bercsrrissen — obtient un prix Démidoff. Supplément. Bmuoraèque de l'Observatoire central v. Observatoire. Bouniaxovsxr — Théorie analytique des probabilités. 95. Braxor — Remarques sur le Passer arctous de Pallas, comme étant vraisemblablement, le type de trois différentes espè- ces d'oiseaux. 251. Rapport sur un envoi adressé au Mu- sée zoologique. 350. Brosser — Correspondance des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie, au 17ème siècle, 112. Notice historique sur les couvents arméniens de Haghbat et de Sanahin. 305. Brsrrow — adresse à l’Académie différents objets de zoologie, recueillis dans les environs de Mézène. 350. Camwkèvirem — obtient un prix Démidoff. Supplément. Cuousixe — Recherches sur le poids atomique du lantane. 182 Crimatorocæ. Sur la marche moyenne de la température, par M. Maedler. 139. Couvents arméniens de Haghbat et de Sanahin. Notice historique, par M. Brosset. 303. Dëmmorr — nommé m. h. 256. Dicaur — obtient une mention honorable au concours Démidoff. Supplément. Dors — Sur la véritable orthographe de quelques noms afghanes. 203. Suppléments à la grammaire de la langue afghane. 356. Dzavccoun, ouvrage tibétain, Schmidt. 46. traduit en allemand, par M. lin composé d’animalcules vivants. 79, Ececrro-macnérisme. Rapport sur ses travaux électro. magnétiques, par M. Jacobi. 71. Erorses fixes et étoiles doubles. Notice sur une révision de l’hé- misphère céleste boréal, par rapport aux étoiles fixes jusqu’à la 7ème grandeur, et aux étoiles doubles, par M. O. Struve. 41. Fivcanne. Sur la population du grand - duché de Finlande à la fin de 1840, par M. Küppen. 255. Fran — Aperçu sommaire de la collection des monnaies orien- tales de l’université de Rostok. 81. Frrzscne — Remarque relative au Benzidam de M Zinine. 352. Fuss — Compte rendu des travaux de l’Académie 1. Rapport général sur le onzième concours des prix Démidoff. Sup- plément. Gazvawisme. Sur la conductibilité du corps humain pour les cou- rants galvaniques, par M. Ptchelnikoff: rapport de M. Lenz. 184. Méthode pour déterminer les constantes des piles voltaïques, par M. Jacobi. 257. Description d’un voltagomètre perfectionné , par le mème. 285. Gazvanocrarnie. Rapport sur la Galvanographie, par M. Ja- cobi. 91. Géorcr. Correspondance des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie au 17e siècle, par M. Brosset 112. Gorzorr — obtient un prix Démidoff, Supplément. Grum — obtient une mention honorable au concours Démidoff. Supplémerst. Hacasar v. Couvents arméniens: Heerex m. h. mort. 256. Hezmersen — Recherches sur l’âge relatif et la constitution des couches houillères des gouvernements de Toula et de Ka- louga. 193. Obtient un prix Démidoff. Supplément. Hess — Recherches thermochimiques, suite: 161. Hormany — obtient une médaille Démidoff. Supplément. Hounzes. Recherches sur l’âge relatif et la constitution des cou: ches houillères des gouvernements de Toula et de Ka- louga , par M Helmersen. 193 Ixrusoes. Voir Animaux microscopiques. Ixozemtsorr — obtient une médaille Démidoff. Supplémen t. VIII Ixsrrumevr des passages de Repsold. Notice sur cet instrument, par M. F.-G.-W, Struve. 209. Jacoë — Rapport sur ses travaux électro-magnétiques. 71. Rap- port sur la galvanographie. 91. Méthode pcur déterminer les constantes des piles voltaïques. 257. Description d’un voltagomètre perfectionné. 285. Kazouca. Couches houillières de ce gouvernement v. Houilles. KôPpex — Sur la population du grand-duché de Finlande à la fin de 1840 255 Kurrrer — Observations magnétiques , faites sur plusieurs. points de Jarsurface terrestre; pendant, une perturbation, remar- quable de laiguille aimantée qui a! eu, dieu /le143 (25) septembre 1841. 289. Lavraxe. Recherches sur le poids atomique du lantane, par M. 182. | Lexz — Rapport sur un mémoire de M. Ptchelnikoff. 184. Choubine. Marocer — Sur la marche moyenne de la température. 139. Mäcxérisme terrestre. Observations magnétiques pendant la per- turbation du 13 septembre 1841, par M. Kupffer. 289. Mxssa , Isaac Sur une’ancienne relation de voyage d'Isaac Massa de Harlem, par M Baer.-2617. 256. Muracr — Description d’uncode manuscrit de la Cosmographie dé Ptolémée, 97. Musées, MioxNer — "in. ©. mort. Musée zoologique: Rapport sur un envoi adressé à ‘ce Musée de la part de M. Bystroff à Mézène, par M. Brandt. 550. Novirsxr — obtient une médaille Démidoff, Supplément. NumiswariQue orientale, Apercu sommaire de la collection de orientales de l’université de Rostok, par M. 81. l’axe terrestre. monnaies Frähn. Notation dé Mémoire sur la valeur de la con- stante de la nutation ;, par M. Peters. 145. Ousenvarorre central. Notice sur la bibliothèque de cet établisse- ment, par M. F -G.-W, Struve. 49, Ozsers. Bibliothèque d’Olbers, v. Observatoire. Osrrocrapsxky — sur le principe des vitesses virtuelles. 34. Passer arctous Pall. reconnu pour type de trois espèces d'oiseaux, par M. Brandt. 251. Peters — Mémoire sur la valeur de la constante de la nutation. 145. Nommé adjoint de l’Académie. 256. Pnécessiox des équinoxes. Sur l'évaluation numérique de la con- stante de la précession, par M. O. Struve. 129. | Pr x Dëwmorr, Rapport sur le onzième concours, par M. Fuss. Supplément. Prosarirés. Théorie analytique des probabilités , pa M. Bou- niakow sky. 95. ‘ 1 fl Prenecxixorr — Sur la conductibilité du corps humain pour les ‘courants galvaniques. Rapport de M. Lenz. 184. Prorémée. Description d’un code manuscrit latin de la Cosmo- graphie de Ptolémée, par M. Muralt. 97. Rosrox. Collection de monnaies orientales de l’université de cette ville , décrite par M. Fräh n,, 81. ul &f ob rorrsaath yes D — Son instrument des passages | x ce mot. 'b norrss CD TR 14 , Mont SALOMON | pes cu prix Démidoff, ee o!} uw A Sayanuv, Couvents arméniensuls sdquiott) Cononel) svamaah Seawior, —: Rapport sûr ün-ouvrage tibétain£traduit en allemand 46. Décoré de l’ordre de Ste: ‘Anné 2: À avec [la cou- | ronnie. 256: oÀ Sn — Nouvelles espèces de plantes mr gris. ASS Sbgnon winrit ob do Ipiço SEDERHOËM — obtient une mention- honorable aw are Supplément, HS Swaracborr obtient ua: prix: Démidof Supplémert — ri-2041 Soxcame. Matériaux pour servir à la Flore decepaysyÿ* par M. Schrenk. 255. 353: Srnuve, F.-G.-W: —" Notice ‘sur la Bibliothèque AMOR toire central. 49. Notice sur l'instrument des passages de Repsold, établi à l'observatoire de. Poulkova dans le pre mier vertical , grue 99 9h 2 iqes 29h m6 ff 2OMU eo Zzuamin su 194 et sur les résultats que ‘cet instrument a livrés pour l'évaluation _ la constante de Pres 309. TRUVE, 0. boréal, par rapport aux étoiles. fixes. et aux étoiles ou bles, 41. Sur l'évaluation numérique de la constante de 1410AA17/00t la précession. 129. ÿ 1p1 «as fl Tarmisreuerr , Grand- Chambellan , — nommé m,h. 256. Tusrmocae. Recherches thermochimiques , par M.'Hess.. 161. Torz , Comte ,—m. h. mort. 256. —— TONAI 14 ! SLUDIT OI Tours. Couches houillères de ce gouvernement. :v. osillegne tt Viresses virtuelles. Sur le principe des Hitésses” virtuelles, par M. Ostrogradsky. 34. rs Vozsorra — Sur les Echino-encrines. 295. VozracomÈTRE v. Galvanisme. 1! vevfl (LUE #1o ri h eilliomss Vsèvozonorr — obtient une mention ‘honorable du concours: Démi- doff. Supplément. : 9 arwvou) WaanGezz — obtient un grand prix Démidoff. SRE Zëzëxoï — obtient un prix Démidoff. FAT eT vo } Zixixe. — Description de quelques nouvelles bases organiques. 218: — AO pre- _— Notice sur une révision de l'hémisphère céleste « N° 917.918. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tone X. 219. ME 1. 2. 3. . PUBLIE PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PEÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez VV. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 3. Notes de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d'exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE: Compte rendu de l'Académie inpériale des sciences, pour l'année 1841. Fuss. NOTES. Sur le principe des vitesses virtuelles et sur la force d'inertiz. Osrrocranseyx. 2 Notice sur une revision de l'hémisphère céleste boréal. O. Stavve. RAPPORT. 1. Sur un ouvrage tibétain, traduit en allemand. Scaunr. COMPTE RENDU DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES POUR L'ANNÉE 1841. M. FUSS SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. (Lu dans la séance publique et annuelle, le 31 dècembre 1841.) L REUNION DES ACADÉMIES. | philologie classique et orientale et les sciences politiques Sa Majesté notre Auguste Souverain, «en dirigeant con- | Ces trois classes. se réunissant une fois par mois, for- stamment Son attention sur les progrès de la littérature | meront l'assemblée générale ou la conférence de l'Aca- nationale, et dans la vue de contribuer à son développe- | démie. Elles tiendront, en outre, des séances séparées ment ultérieur, en établissant un accord plus intime | pour discuter les objets ressortant spécialement de leur entre les occupations de l'institut auquel est confiée la | compétence respective. Dans ces séances, la seconde culture des lettres russes, d’un côté, et les travaux du | classe sera présidée par un de ses membres, nommé à premier corps savant de l'empire, de l'autre, a daigné cet effet, pour deux ans, par le Président de l'Académie trouver utile de réunir l'Académie impériale russe à | et confirmé dans cette charge par le Ministre de l'm- l'Académie impériale des sciences, à titre de classe spé- struction publique. Le Secrétaire perpétuel de l'Acadé- ciale pour la langue et la littérature russes.» — Telles mie, en cette qualité, siégera dans les réunions de cha- sont les paroles du rescrit impérial, donné, le 19 octobre | cune des deux autres classes, lesquelles auront lieu une de cette année, à M. le Ministre de l'instruction publi- | fois tous les quinze jours. La classe russe se compose que, et en vertu duquel l’Académie sera désormais com-| de seize académiciens ordinaires et de quatre adjoints, posée de trois classes, dont la première renfermera les | nommés d'abord par le Ministre de l'instruction publi- sciences dites exactes et d'observation, c'est à dire les que avec l'approbation de S. M. l'Empereur, et éligibles sciences mathématiques, physiques et naturelles; la se- plus tard d'après les règlemens existans de l'Académie. conde aura pour objet de ses recherches la langue et | Ils mont point de traitement fixe, à l'exception toutefois la littérature nationales: la troisième enfin, l'histoire, la | du membre président, mais, dans l'état de cette classe à BULLETIN SCIENTIFIQUE. 4 est réservée une somme annuelle de 8500 r. arg. pour | du titre de membres honoraires de la classé et auront récompenser les travaux des membres. (Get état s'élève au total à 15272 r. démie russe, comportant 60 mille roubles assign., aïnsi Le reste de l’ancien état de l’Aca- que le reliquat de la somme économique de l'Académie, renforcée par les capitaux et les bien-fonds de l’ancienne Académie russe, seront appliqués à l'augmentation des moyens de l'Académie en général, et de ceux de sa classe historique en particulier, cette classe étant la plus faible; car le total des membres effectifs de l’Académie s'élevant actuellement à 51, il y en aura 20 pour chacune des deux premières classes, et 11 seulement pour la troisième. Sur le rapport de M. le Ministre de l'instruction pu- blique, confirmé par S. M. l'Empereur le 19 octobre passé, sont nommés Æcadémiciens ordinaires de la nou- velle classe: Messeigneurs Philarète, archevèque mé- tropolitain de Moscou et de Kolomna, et Innocent, ar- chevêque de Vologda ; M. Constantin Arsénieff, membre du conseil du ministère de l’intérieur et diri- geant le bureau de statistique de ce ministère; M. Pierre Boutkoff, également membre du conseil et du bureau de statistique du ministère de l'intérieur, M. Alexan- dre Vostokoff, premier bibliothécaire au musée Rou- miantsoff, conservateur, des manuscrits de la bibliothèque impériale et publique et membre de la commission ar- chéographique; le Prince Pierre Viazemsky; MM. Basile Joukovsky, Jean Kryloff, Voldémar Pa- naïeff; le lieutenant - général Alexandre Mikhaï- lovsky-Danilevsky, sénateur; les professeurs de l’u- niversité de Moscou MM. Jean Davydoff, Michel Katchénovsky, Michel Pogodine, et de l’univer- sité de St-Pétersbourg M. Pierre Plétneff, le Prince Platon Schirinsky-Schihmatoff, dirigeant le dé- partement de l'instruction publique et président de la commission. archéographique et M. Dmitri Jazykoff, ancien secrétaire perpétuel de l’Académie russe. 4ca- démiciens adjoints: M. Jacques Bérédnikoff, membre de la commission archéographique et conservateur de la première section de la bibliothèque de l'Académie, M. Paul Stroïeff, membre de la commission archéo- graphique, et les professeurs: de l’université de Dorpat M Michel Rosberg, et de celle de Moscou M Etienne Chevyreff. M. le Ministre a nommé président de la classe, pour les deux premières années, M. le Prince Schirinsky- Schihmatoff. Les membres de l'ancienne Académie russe, qui n’ont pas été nommés mémbres de la classe et ne sont pas non plus membres honoraires de l'Académie, jouiront le droit d'assister à ses séances et de prendre part à ses travaux; leur nombre s'élève à 34. S'il est vrai que, pour déterminer l’âge d'une langue quelconque, il faut remonter aux premières origines de la nation même qui la parle, il n’est pas moins vrai, certes, que le développement scientifique des langues en général ne saurait se dater que d’une époque fort avan- cée déjà de la vie des nations, c’est à dire que celles-ci doivent avoir atteint un certain degré de civilisation, avant de porter leur attention sur la culture de leur langue, avant même d'acquérir la conscience du haut prix qu'elles ont à attacher à ce bien, le plus précieux et le plus inaliénable qu’elles puissent posséder. — Comme la matière doit précéder la forme, de même la pensée doit marcher avant la parole. C'est ainsi que, chez nous, le grand Réformateur de notre pays a pris soin, avant tout, d'étendre le cercle des idées de son peuple. Que l'on ne s'étonne plus de voir la même main auguste tracer l'alphabet russe et donner à ses , de voir, dis-je, cetté même main doter son pays d’une académie des sciences. Cette fondation, il est vrai, pouvait alors pa- raître précoce: il n'y avait certainement en Russie que peu de personnes, capables seulement à en comprendre la signification. Et cependant, qui niera l'immense in- fluence de cette Académie sur la propagation des lumiè- res en Russie, je dirai plus, sur le premier développe- N'’était ce pas le talent de sujets les premières lecons d'écriture ment des lettres russes? Lomonossoff qui, alimenté et fécondé par les hautes sciences au sein de notre Académie, jeta les premiers fondemens, ou marqua du moins le commencement d’une ère nouvelle de notre littérature nationale? et cette Académie n’excilant pas, le court espace de 58 ans, depuis la mort de Pierre-le-Grand, aurait-il suffi pour faire sentir seulement le besoin d'une académie spéciale pour la langue russe? Je me permets a’en douter, Les cours publics professés à l'Académie des sciences, les livres publiés par elle à l'usage des natio- naux avaient mis en circulation une masse d'idées nou- velles pour lesquelles la langue manquait d'expressions, et il fallait, dès lors, songer à établir un aréopage litté- raire pour veiller à la pureté de cette langue qui, déjà par les innovations administratives du tems de Pierre- le-Grand, avait été comblée d’une foule d’élémens hé- térogènes, et qu'à présent les sciences, à leur tour, sem- blaient menacer d’une semblable calamité. Il est inté- ressant de voir que la première idée d'obvier à cette nouvelle invasion (qu'on me passe le mot) sortit, pour 5 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 6 (EG gg QG ROUGE QG QU QU D ainsi dire, de l'enceinte même de l'Académie, car ce fut la Princesse Daschkoff, directeur de l'Académie des sciences depuis le janvier 1783, qui traça les premiers règlemens de l’Académie russe, et ce fut elle aussi que l'Impératrice Cathérine Il, après avoir confirmé lesdits règlemens, en octobre de la même année, nomma Pré-! On voit donc que. sident de la nouvelle Académie. cette Académie, réunie, dès son origine, à l’Académie des sciences sous un même chef, ne devait former, pour ainsi dire, qu'une partie intégrante de celle-ci. Aussi voyons-nous, parmi les premiers membres de l’A- cadémie russe, plusieurs académiciens de celle des scien- ces; et si les rapports entre ces deux corps se sont re- lâchés plus tard, les sciences s’en sont naturellement moins ressenti que la langue. Il était réservé à la sa- gesse de Nicor.as I de renouer des liens dont la haute utilité ne saurait être contestée, soit que l’on envisage les progrès de la langue et de la littérature nationales, soit qu'on aie en vue de faire tourner, le plus dirette- ment possible, au profit de la nation, les hautes théories de la science et leur application au bien public. Sous ce point de vue, la réunion des deux académies doit être considérée comme un évènement de bon au- gure et dont nous ne pouvons que nous féliciter mu- tuellement. Venez donc, Messieurs, vous associer à nos travaux; venez participer à la haute et noble mission qui nous est confiée; venez joindre vos eflorts à ceux que nous ferons tous à l’envi pour nous rendre dignes des soins particuliers que notre Auguste Protecteur et Maitre daïgne prendre de Son Académie au milieu des soins bien plus importans qu'Il donne à toutes les bran- ches du gouvernement de Son vaste empire. — Soute- nue dans ces efforts par le zèle d’un Chef aussi actif que savant, ravivée par les talens, les lumières et l’acti- vité des membres qui la composent, l’Académie ne man- quera pas de remplir sa haute destination, de se rendre doublement utile à la patrie et de maintenir son an- cienne gloire à l'étranger. IH CHANGEMENS SUR VENUS, EN OUTRE, DANS LE PERSONNEL DE L'ACADÉMIE. Nous passons à notre compte rendu ordinaire qui, comme de raison, n’embrassera, cette fois encore, que les travaux des deux anciennes classes de l'Académie, et nous commencerons notre aperçu par Ja relation des changemens survenus dans le personnel : 1. Promotion. Le nombre des membres effectifs est resté invariable dans le courant de cette année, et nous n'avons à faire mention que d'une seule promotion, celle de M. Bou- niakovsky au grade d’académicien ordinaire pour les mathématiques pures, en remplacement de feu M. Col- lins. L'élection eut lieu le 8 janvier et obtint la sanction suprême avec l'ancienneté d'usage. 2 Nomination à une charge étrangère. M. Baer a obtenu la chaire d'anatomie comparée et de physiologie, nouvellement créée pour les classes su- périeures de l'académie médico -chirurgicale de St.-Pé- tersbourg. 3. Décès. Les listes de nos membres honoraires et correspon- dans, au contraire, ont subi de changemens considé- rables, car, sans parler des noms qui ont passé de ces listes dans celle des membres effectifs, à l’occasion de la fondation de la nouvelle classe, et dont le nombre s’é- lève à neuf”), la mort nous a enlevé trois membres ho- noraires et trois correspondans régnicoles, et un membre honoraire étranger, savoir: le Comte Rehbinder, mi- nistre-secrétaire d'état du grand-duché de Finlande, lAmiral Schichkoff, président de l'académie russe et doyen de Ja nôtre, l’aide-de-camp général et sénateur Baron Rosen, le professeur Frédéric Parrot de Dorpat, le conseiller d'état Lipovtsoff, le colonel So- bolevsky du corps des ingénieurs des mines, et lil lustre botaniste de Genève De Candolle. III. ÉTABLISSEMENS SCIENTIFIQUES ET MUSÉES. Depuis la fondation du Bulletin scientifique, où nous avons l'habitude de publier non seulement des notices sur chaque acquisition marquanite des nos musées, mais encore des aperçus annuels et détaillés de l'état de notre appareil scientifique, nous avons jugé superflu de con- sacrer régulièrement, dans nos comptes rendus, un ar- ticle séparé à ces énumérations, toujours plus ou moins fastidieuses et n'offrant de l'intérêt qu'aux personnes qui s'occupent spécialement de telle ou telle partie. D'ail- leurs, l’accès de nos musées étant libre à tout le monde pendant les mois d'été, chaque visiteur attentif peut se convaincre, par l'inspection, de l'activité constante et de l'ordre qui y régnent. On sait que les sommes four- nies par notre Gouvernement généreux pour l'entretien de ces établissemens, quelque considérables qu'elles soient, ne suflisent guères aux besoins multipliés de la science, ni au zèle des directeurs, que Ja caisse économique y #) Quatre membres honoraires: le Prince Schilimatoff, le Mé- tropolitan fhilarète, MM. doukovsky et Lazykoff et cinq corres- pondans: MM. Arsénief, Vostokoff, Katchénovsky, Pogodine et StroiefT. * | BULLETIN SCIENTIFIQUE. 8 supplée annuellement d'une manière vraiment libérale, que, sans parler des récoltes rapportées des voyages scientifiques entrepris de tems en tems, un grand nom- bre de collecteurs, distribués sur tout l’espace de l’em- pire, nous livrent, à peu de frais, des provisions abon- dantes de productions naturelles du pays qui, à leur tour, servent pour troquer des objets exotiques rares; qu'en- fin, il ne se passe presque pas d'année sans que l’une ou l’autre section de notre musée n'ait à se féliciter de quelque marque éclatante de la munificence de notre Auguste Monarque, sans parler des donations plus ou moins riches, provenant de simples particuliers et dus à l'intérêt toujours croissant du public pour nos précieux dépôts. Naguère encore une ordonnance impériale, don- née sur le rapport de M. le ministre des domaines, à eu pour but d'établir des règles pour la conservation de toutes sortes d’antiquités qui se trouvent enfouies sur plusieurs points de l'empire, et dont la valeur intrinsè- que peut tenter la cupidité d'en recéler la découverte, si l’on n’y obvie en garantissant aux propriétaires une rémunération juste et supérieure même à la valeur des objets découverts. Tous les objets de cette nature doi- vent, en vertu de cette ordonnance, être soumis préala- blement à l'examen de l’Académie. Parmi les acquisitions de cette année, nous nous bor- nerons à citer seulement un petit nombre des plus mar- quantes, en renvoyant les personnes, qui veulent bien s'intéresser aux détails, aux rapports des directeurs que livrera le Bulletin. Bibliothèque d’Olbers. Le sage emploi que M.Struve a su faire de la somme 1. Observatoire central. assignée , dans le devis des frais de l'observatoire cen- tral, à la fondation d'une bibliothèque, a fait que cet établissement, dès son ouverture, s’est vu fourni de tous les ouvrages les plus indispensables de la littérature Cependant, cette biblio- thèque était loin encore de satisfaire à tous les besoins astronomique et mathématique. de nos astronomes qui, vu l'isolement dans lequel ils se trouvent, se voyaient souvent arrêtés au milieu de leur travaux de cabinet par le manque des moyens littéraires. L'achat de la superbe bibliothèque du célèbre Olbers à Brème a complètement remédié à cet inconvénient, et l'observatoire se voit à présent en possession d’une des plus riches bibliothèques astronomiques et mathémati- ques qui existent. Elle renferme, entre autres, un grand nombre d'ouvrages anciens, des plus rares, et la Jittéra- ture cométographique la plus complète, cette partie de l'astronomie ayant formé, comme on sait, l'objet de pré- dilection de feu le célèbre Astronome de Brème. L'état numérique de la bibliothèque de Poulkova a été porté par cette acquisition à 32 recueils de cartes célestes, à 119% ouvrages divers, formant 254% volumes et à 2570 dissertations. 2. Musée zoologique. a) Collection offerte par M. Kouprianoff. M. le capitaine Kouprianoff, ancien gouverneur en chef des colonies russes en Amérique, a fait don à l’Académie d'une précieuse collection de peaux et de la côte Nord-Ouest de l'Amérique, ainsi que de plusieurs expèces dans de l'esprit de vin, et a contribué par là à compléter non seulement nos collections zoologiques, mais encore nos connaissances sur la Faune de la Russie en général, car plusieurs espèces, tels que le cerf du Canada, la grue d'Amérique, la mouette de Sabine, et la poule de neige de Leach (Tetrao mutus) manquaient Jusqu'à présent dans les catalogues des animaux de la Russie, de même que dans ceux de notre musée. ,* ce squelettes d'animaux propres à Parmi les mammiferès, on distingue la peau et le crâne d’une espèce d’ours peu connue et un bel échantillon adulte de l’ours marin (Otaria ursina). Le nombre des squelettes de cette col- lection s'élève à trente dont plusieurs appartiennent à des espèces qui, jusqu'à ce jour encore, manquent à tous les musées de l'Europe, tels que les squelettes de plusieurs espèces d’alques ou oiseaux aquatiques, et celui du cormoran à double huppe Enfin ceux de différentes espèces de renards, du castor, des loutres ordinaires et marines propres à nos colonies d'Amérique, servent à compléter les suites de notre musée zootomique et ont dû valoir à M Kouprianoff la reconnaissance de l Aca- démie. b) Collection de ciânes, léguée par M. Peitsch. Feu le colonel Peïtsch qui, de 1813 à 1815, a été médecin de régiment à notre armée, ensuite officier su- périeur de santé au service des Pays-Bas dans les In- des, à sa mort arrivée en 1839, a légué à S. M. l'Em- pereur, en témoignage de sa reconnaissance et de son dévouement pour la Russie, une riche collection de crâ- nes de différentes races humaines, principalement de la race malaise, et de douze crânes d’oran-outan, de diffé- rens âges, collection qui, déposée au musée de l’Aca- | démie par ordre de S. M. l'Empereur, forme avec ce que nous possédions déjà dans ce genre, un appareil fort instructif pour l'étude de l'ostéologie comparée et de la craniologie en particulier. 3. Musée botanique. a) Achat des herbiers Chamisso. Le musée botanique peut également se féliciter d'avoir 9 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 10 fait quelques acquisitions fort importantes; il a employé les reliquats de ses fonds à l'achat des herbiers de feu Chamisso, renfermant près de 16000 espèces dont une partie considérable ont été publiées , pour la première fois, par l'illustre propriétaire lui-même. Cette collection provient, pour la plupat, de l'expedition du Rurik, or- ganisée, en 1815, aux frais de feu le chancelier Comte Roumiantsoff, sous le commandement du capitaine K o- tzebue, et dont Chamisso avait fait partie en qualité de naturaliste; ellecomprend aussi les herbiers de Rédovsky que Chamisso acheta, durant son séjour au Kamtchatka, bientôt après la mort de cet habile botaniste. Elle abonde, par conséquent, en matériaux importans pour la Flore des contrées les moins connues de notre patrie; mais elle contient, en outre, un grand nombres d'échantillons du Brésil, du Chili, des îles Sandwich, nommément de Manille, et de l’Archipel de la Mer da Sud. Près de la moitié de ces plantes peuvent être considérées comme inédites. b) Collection agrostographique, offerte par M. Trinius. Une autre grande acquisition de notre musée bota- nique, c'est la collection classique des graminées de M. Trinius. On sait que ce botaniste distingué a consacré #0 années de sa vie laborieuse à l'étude presque exclu- sive de cette difficile et nombreuse famille de plantes, et que cette direction toute spéciale poursuivie avec un talent et une assiduité remarquables, a valu à ses tra- vaux agrostographiques un degré de considération et d'autorité que personne ne songe plus à leur contester. La collection dont nous parlons est le fruit de ces lon- gues études; elle a été formée à grands frais et sous les plus heurenses auspices, et enrichie, dans les der- niers tems surtout, par des envois fréquens que les pre- miers savans de l'Europe et des autres parties du monde se sont empressés à adresser à notre botaniste. Voyant ses forces faiblir, notre respectable collègue a voulu as- surer d'avance la conservation future de sa belle collec- tion, et s’est décidé à l’incorporer, de son vivant, à notre musée botanique, objet de son affection particulière, vu qu'il se considère de droit comme en étant le premier fondateur. Le chiffre numérique de cette collection peut être porté, selon M. Meyer, à 5000 différentes espèces en 35 à 40 mille échantillons, le tout en parfait état d'ordre et de conservation; et comme elle ne renferme que des graminées, on peut bien juger, par ces nombres seuls, que si M. Meyer, dans son rapport, la nomme la collection la plus complète qui existe pour cette famille de plantes, il ne peut guère y avoir de l’exagération; mais ce qui la rend inappréciable, c’est ce grand nombre d'exemplaires originaux qu'elle contient, c’est à dire d'exemplaires qui ont servi à la première détermination et classification des espèces. Nous pourrions sans peine grossir cette liste d’objets intéressans dont nos collections ont été enrichies dans le courant de cette année; les inventaires des musées zoologique et botanique, asiatique et ethnographique nous en fourniraient des matériaux abondans; mais il nous tarde d'arriver à la partie la plus importante de notre compte rendu, c’est à dire à l'aperçu des travaux de MM. les Académiciens qui, cette fois comme dans les années précédentes, offriront, nous osons l'espérer, plus d’un côté digne de votre attention éclairée. IV. TRAVAUX DE L’ACADÉMIE. 1. Ouvrages publiés. L'Académie a publié, dans le courant de cette année, cinq livraisons de ses Mémoires et deux du recueil des Savans étrangers, formant ensemble 95 feuilles d’impres- sion. Elle a émis, en outre, 42 numéros de son Bulle- tin scientifique dont le 9ème volume vient d’être achevé. Le Recueil des actes de la dernière séance publique avec le compte rendu de 1840, et le rapport sur la dixième distribution des Prix Démidof, formant un volume de 25 feuilles, ont également été mis en circulation, et le Recueil qui a pour but de répandre à l'étranger des connaissances authentiques sur la Russie et les pays asia- tiques avoïsinans, recueil fondé par MM. Baer et Hel- mersen et publié sous les auspices et aux frais de l'A- cadémie, a élé augmenté, cette année, de deux nouveaux volumes, le 4ème et le 5éme, dont l’un contient plusieurs articles de moindre étendue, et l’autre, la relation histo- rique du voyage dans l’Oural et dans la steppe des Kir- ghises de l’un des éditeurs, M. Helmersen. La seconde partie de ce voyage, renfermant les résultats scientifiques, est sous presse. Les tables psychrométriques et barométriques, calen- lées par M. Kupffer et annoncées dans notre dernier comple rendu, ont quitté la presse et sont distribuées à tous les gymnases où se font des observations météoro- logiques, ainsi qu'aux principales stations établies à cet effet par le corps des mines sur plusieurs points de l'empire. Un autre ouvrage plus important , publié par les soins de notre physicien, bien que sans la coopéra- tion directe de l'Académie, ce sont les travaux de la commission pour fixer les mesures et les poids de l’em- pire de Russie, commission dont M. Kupffer a été l'un des membres les plus actifs. Cet ouvrage se compose de deux grands volumes in #to avec un Atlas, et ren- ferme, ontre la description détaillée des opérations de 11 BULLETIN SCIENTIFIQUE 12 D la commission ‘pour établir sur des bases invariables les unités des poids et mesures russes, encore la comparai- son de ceux-ci avec les poids et les mesures des pays étrangers, faites sur des copies authentiques des étalons originaux que le gouvernement s'était procuré à cet effet. Enfin, nous metlons sous vos yeux le Dictionnaire ti- bétain-allemand de M. Schmidt et l'édition du roman géorgien intitulé la peau de panthère et publié par M. Brosset, ouvrages que nous avons annoncés dans nos derniers comptes rendus. Le premier surtout, renfer- mant plus de 25 mille mots et accompagné d'un registre alphabétique des mots allemands, ouvre un nouveau champ d'études non seulement aux orientalistes russes, mais à ceux de toutes les nations; c’est un de ces ouvrages que l'Académie pourra de tous tems se glorifier d’avoir produit. 2. Mémoires et ouvrages manuscrits lus dans les séances. Nous passons à la revue des mémoires dont la lecture a fourni le sujet des occupations de nos séances: a) Sciences physico-mathématiques. a) Mathématiques. M. Wisniewsky a lu à l’Académie un mémoire sur la résolution générale des équations numériques. Nous re- grettons vivement, vu le haut intérêt qui s'attache à ce problème capital de l'analyse algébrique, de ne pas pou- voir donner en ce lieu, ne füt-ce qu'une idée superf- cielle de la marche ingénieuse, imaginée par notre collè- gue; mais toutes nos tentatives de nous rendre intelli- gibles sans le secours des formules algébriques ayant échoué, nous avons cru devoir ÿ renoncer, et nous nous bornerons à dire que la solution donnée par M. Wisniewsky ne dépend d'aucune proposition étrangère à la théorie élémentaire des équations, et qu’elle est ainsi réduite à sa plus grande simplicité et à son seul et premier principe. Les calculs qu’elle requiert ne pa- raissent pas trop longs. M. Wisniewsky a même donné, dans son mémoire, les formules générales pour les équa- tions numériques jusqu'au 13ème degré inclusivement, et pour en éclaircir l'usage, il a ajouté le calcul de deux exemples instructifs, savoir d'une équation numérique du sixième degré ayant six racines réelles, et d’une autre du onzième degré n'ayant qu'une seule racine ré- elle et dix racines imaginaires. En attendant que ce mémoire puisse paraître en entier, un extrait nous a été promis pour le Bulletin. M. Ostrogradsky nous a lu, au commencement de cette année, une note sur une question particulière des maxima relatifs, note dans laquelle il rectifie une erreur \ échappée à Navier dans son ouvrage posthume (le traité élémentaire de calcul différentiel et intégral). Bien que la faute relevée par M. Ostrogradsky n'aflecte point le résultat final du problème particulier résolu par Navier, cependant notre géomètre fail voir, par un exemple gé- néral, que cette circonstance n’est qu'accidentelle et que l'erreur n'en existe pas moins. Dans son analyse du traité de Statique de M. Braschmann, M. Ostrogradsky avait dit, entre autres, que le traité de Mécanique de Poisson renfermait quelques inexactitudes plus ou moins graves, et une bien considérable, se rapportant au point le plus élevé de la mécanique rationelle, savoir à l’éta- blissement des équations différentielles du mouvement d'un système quelconque. Plusieurs personnes ayant manifesté le désir de savoir au juste les passages de la Mécanique de Poisson auxquels M. Ostrogradsky avait fait allusion, notre Académicien les a exposés et soumis à une critique judicieuse dans une note sur le principe des vitesses virtuelles et sur la force d'inertie. Il y re- lève aussi l’inutile limitation du principe des vitesses vir- tuelles dont Poisson restreint la généralité dans plusieurs endroits de son ouvrage, ce qui fait qu'un grand nombre de questions échappent à ce principe. Ensuite M. Os- trogradsky examine et réfute l’objection faite par le cé- lèbre géomètre français contre la force d'inertie, et fait observer que, sans admettre celte force, il serait impos- sible d'expliquer pourquoi, pour déplacer un corps, on est obligé de faire un plus grand effort que celui qui communiquerait le même mouvement à un autre corps. Outre ces travaux, M. Ostrogradsky s’est occupé, cette année, d’un traité de calcul différentiel qu'il a rédigé en langue russe et qui est déjà sous presse. M. Bou- niakovsky nous a livré, dans un mémoire, la solution d'un problème de l'analyse de Diophante dont voici l'énoncé: Une fraction numérique irréductible, inférieure à l'unité, étant donnée, il s’agit de la décomposer en un produit de plusieurs autres fractions dont les dénomina- teurs surpassent de l'unité les numérateurs, et comme cette décomposition peut s'effectuer d’une infinité de manières, il s’agit encore de la faire en sorte que Je nombre des fractions composantes soit le plus petit pos- sible. Le même Académicien vient de nous présenter le commencement d'un ouvrage qu'il a entrepris dans le courant de cette année, et qui doit contenir la théorie mathématique des probabilités. Il sera rédigé en russe et divisé en deux parties: la première traitera de la dé- termination des probabilités lorsque les chances peuvent se déduire à priori de l'énoncé de la question; la se- conde, plus étendue, sera consacrée à la mecherche des à Î BULLETIN SCIENTIFIQUE. 14 A lois de la probabilité, conclue a posteriori, c'est à dire, dans le cas où le nombre total des chances est inconnu ou illimité. Les applications les plus importantes et les plus utiles de l'analyse des hasards trouveront place dans cette seconde partie. L'ouvrage sera terminé par des notes destinées à éclaircir différentes théories ana- lytiques , omises dans le texte, dans le but de ne pas interrompre le fil de l'exposition. — Ceux qui s'occupent d'études mathématiques auront sans doute appris avec intérêt que l’Académie, sur le rapport que je lui en aï fait en septembre dernier, a bien voulu, avec sa libéra- lité accoutumée, fournir aux frais de la publication de la correspondance mathématique et physique de quel- ques célèbres géomètres du dernier siècle, d’après les matériaux qui se conservent à nos archives. Ces ma- tériaux se composent de 10 lettres de Jean Bernoulli l'ainé, l'illustre comventeur du calcul infinitésimal, l'ami de Leïbnitz et le maître de notre immortel Euler, de - 63 lettres de Daniel Bernoulli, fils du précédent et fon- dateur de l'Hydrodynamique, de # lettres de Nicolas Bernoulli, neveu de Jean, et quiavec Montmort cultiva avec tant de succès l’analyse des probabilités dont son oncle Jacques avait jeté les premiers fondemens , de 8 lettres de Gabriel Cramer de Genève, auteur de | Ana- lyse des lignes courbes algébriques, de 7 lettres de Lam- bert, célèbre géomètre de Berlin et de tout un volume de lettres de Goldbach sur la théorie des nombres. Cette précieuse collection, tirée des papiers d'Euler à qui toutes ces lettres sont adressées, — j'ai été assez heureux pour pouvoir la compléter encore de 4 lettres de Jean Bernoulli, d’une lettre de Daniel à Euler et de cinq autres de ce même savant à feu mon père, enfin de deux lettres de Clairaut et d’une de Poléni. Mal- heureusement toutes mes tentatives, pour me procurer les réponses d'Euler aux lettres des Bernoulli, ont été infructueuses. Je me félicite cependant de pouvoir an- noncer ici que jai été plus heureux par rapport à la correspondance d'Euler avec Goldbach. Grâce à la li- béralité éclairée de M. le Prince Obolensky, dirigeant les archives centrales de Moscou, je me trouve, dans ce moment, dépositaire de 9% lettres d'Euler à Gold- bach. (les réponses à celles que nous possédions dans nos archives), toutes pleines de recherches importantes sur différens sujets de la science, et particulièrement sur la théorie des nombres. Outre cela, j'ai trouvé, dans les papiers de Goldbach, sa correspondance mathé- matique complète avec Nicolas Bernoulli, fils aîné de Jean, et son frère Daniel (tous les deux membres de notre Académie dès sa fondation), de sorte qu’en ne choisissant pour la publication que ce qui offre véritable- ment de l'intérêt, il y a de quoi remplir deux volumes, dont le premier renfermera la correspondance entre Euler et Goldbach, et le second les lettres des quatre Bernoulli à Euler et leur correspondance avec le même Goldbach. L'impression du second volume a déjà com- mencé. Le premier volume sera précédé de quelques notices biographiques et littéraires , indispensables pour l'intelligence de ce commerce épistolaire, d’une liste systématique complète des travaux publiés d'Euler, liste qui renferme au delà de 700 titres et que j'avais dres- sée, il y a plus de vingt ans, pour mon propre usage, et d’une notice sur les écrits inédits de re grand et fé- cond géomètre, non consignés dans l’ancienne liste, vu que celle-ci ne contenait que les mémoires présentés de son vivant à l'Académie. La publication de ma liste systématique a été désirée par un de nos célèbres asso- ciés étrangers dont l'opinion en cette matière a trop de poids pour que j'aie pu la négliger.” Aussi, en exa- minant, à cette occasion, les manuscrits posthumes d’Eu- ler, cette liste m'a déjà permis de désigner positivement comme inédit un fragment fort volumineux, mis au net par l'illustre auteur lui-même et datant des années cin- quantièmes du siècle dernier, sous le titre d’Ætronomia mechanica. Une Mécanique céleste d’Euler doit offrir, encore aujourd'hui, au moins un haut intérêt historique. B) Astronomie. En janvier de cette année déjà, M. Struve nous an- nonça, dans une note, que par une suite d'observations d’une seule étoile de la grande Ourse, aux époques de son maximum et de son minimum d'’aberration, moyen- nant le grand instrument de passages de Repsold, éta- bli dans le premier vertical, il était parvenu à une nou- velle évaluation de la constante de l’aberration, plus précise que celle qui sert de base aux célèbres tables de réduction de KGnigsberg. Le chiffre trouvé par M. Struve est de 20493, avec une erreur probable de 743 de seconde seulement. Il nous annonca, en même tems, qu'un de ses élèves, M.Schidlovsky de Kharkof, avait exécuté, sous sa direction, une nouvelle évaluation de la constante de la nutation, basée sur les ascensions droites de l'étoile polaire, observées pendant seize an- nées consécutives, à Dorpat, à l’aide d’un seul et même instrument. Ce calcul avait fourni, pour cet élément, la valeur de 9219, avec la probabilité d'1 qu'elle doit se trouver entre les limites de 920 et 924 — On sait que la précession des équinoxes, l’aberration de Ia lumière des étoiles fixes et la nutation de l'axe terres- tre sont les élémens pour la réduction des obsorva- 15 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 16 EU À CE CAE LC LCL | LOL OV HQE tions des lieux des astres, et que, tant que ces élé- mens ne sont point déterminés avec une précision fort supérieure à l'exactitude de chaque observation isolée, il est impossible de déduire, d'une série d'observations, les résultats vrais, c’est à dire qui ne soient pas altérés par l'inexactitude des élémens. Or, à une époque où, dans l'astronomie pratique , les efforts réunis des astro- nomes et des artistes-mécaniciens et opticiens tendent de concert à pousser à la dernière exactitude possible, l'observation des lieux des corps célestes, et aprés les succès brillans qui ont couronné ces efforts, même les tables de Künigsberg , — ressource inappréciable des astro- nomes, pour la réduction de leurs observations, — Ce furent ces con- sidérations qui engagèrent notre Astronome à entre- n'offrent plus la garantie suffisante. prendre, avant tout, une nouvelle détermination plus précise de ces élémens du calcul astronomique , déter- mination qui puisse servir de base à de nouvelles tables de réduction. S’étant chargé lui-même de l’aberration, il confia la détermination de la précession des équinoxes à son fils, M. Othon Struve, et celle de la nutation à M. Peters, et nous nous félicitons de pouvoir annoncer aujourd’hui que ces deux astronomes se sont acquittés de leur charge importante et hérissée de difficultés, à la parfaite satisfaction de leur digne directeur. M. Othon Struve, dans son Mémoire sur l'évaluation numérique de la précession des équinoxes, eu égard au mouvement propre du centre de gravité du système solaire dans l'espace, a, en outre, complété d'une manière distinguée le beau travail de M. Argelander sur le mouvement propre de notre système, en soumettant à un nouvel examen la question relative à la direction de ce mou- vement et en en déterminant la vitesse angulaire, Notre jeune Astronome trouve que, vu de la distance moyenne d'une étoile de première grandeur, le mouvement du système est de 0”,33 par an, ce qui, la valeur supposée de la parallaxe de cette classe d'étoiles (07,21) étant juste, porterait le mouvement progressif du système dans l’espace à 30 millions de milles géographiques par an; il trouve de plus le mouvement particulier moyen des étoiles fixes de 2,4 fois plus rapide que celui du soleil. — Le mémoire de M. Peters a pour objet, ainsi que nous l'avons dit, la détermination de la constante de la nutation, déduite des ascensions droites de la po- laire, observées à Dorpat, dans les annés 1822 à 1838. Ce mémoire confirme assez bien le résultat trouvé par M. Schidlovsky, mais il mérite un plus haut degré de confiance, en ce que l’auteur a eu égard à certaines cir- constances assez graves qui ont considérablement com- pliqué ses calculs et que M. Schidlovsky avait négligées. Ce qui, d’ailleurs, assigne au travail de M Peters une place fort honorable dans la littérature astronomique, ce sont ses recherches théoriques sur la formule de la nutation, recherches dans lesquelles il n'a négligé ni les membres dépendans des périgées, ni les autres inéga- lités du mouvement de la lune, afin de donner à ses résultats un degré d’exactitude de plus sur ceux de ses illustres prédécesseurs dans cette carrière épineuse. Quant à la constante de l’aberration, la détermination que nous avons citée plus haut n'étant que provisoire, M. Struve nous fait espérer, sous peu, son travail détaillé sur ce troisième élément. — Il nous reste à faire mention en- core d’un grand travail, commencé à notre observatoire central: je veux dire d’une révision de l'hémisphère cé- leste boréal, par rapport au nombre des étoiles fixes, jusqu'à la septième grandeur inclusivement, et des étoiles doubles, travail sur les premiers résultats duquel M. Othon Struve nous a présenté une notice intéressante. Ces résultats offrent une preuve frappante de l'immense supériorité des moyens dont disposent nos astronomes. Nous nous bornerons à dire que la partie du ciel, exa- minée jusqu'à ce jour, — le tiers environ de l'hémisphère céleste, — a déjà fourni à nos observateurs 202 étoiles multiples nouvelles, c’est à dire qui manquent dans le catalogue de Dorpat, et dans ce nombre 59 systèmes où la distance des étoiles composantes est moindre qu’ une seconde, tandisque le catalogue de Dorpat n’en compte que 2%. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce travail, lorsqu'il sera entièrment terminé. ?) Géographie. À tous ces travaux d'astronomie se rattache une opé- ration géographique, exécutée également sous la direc- tion de notre premier Astronome, par M. Schweizer, de Zuric, qui est venu s'établir à Poulkova dans le désir de se perfectionner dans l'astronomie pratique. Cette opération a pour but une évaluation géométrique, pré- cise au possible, de la surface des gouvernemens et districts de la Russie européenne, l’un des élémens les plus essentiels de la statistique, et sur lequel les meil- leurs ouvrages s'accordent si peu que la différence entre les maxima et les minima des chiffres cités est vraiment désespérante. Ce travail a été entrepris sur les instan- ces pressantes de M. Küppen; il s'exécute d’après la nouvelle carte spéciale (Toapoônaa Kapra) publiée par l'Etat-major, eu égard, comme de raison, aux détermina- tions astronomiques existantes de la posilion géographique des lieux. On à commencé pas les huit gouvernemens 17 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 18 ÈS visités, l’année dernière, par M. Kôppen, et cette partre achevée, le travail sera continué au fur et à mesure. — M. Baer a présenté à l’Académie une carte du district de Kola, levée par M. le professeur Middendorf, lors du voyage en Laponie qu'il fit, en 1840, avec M. Baer, et dans laquelle le cours de la rivière Kola est rectifié. La direction de cette rivière, d’après la levée de M. Middendorf, s'accorde assez bien avec celle indiquée dans une ancienne carte publiée par l'Académie et forme un angle presque droit avec la direction que lui donne la Iozpo6naa Kapra. 8) Physique du globe. En fait de géographie physique, c’est encore M. Baer Météorologie. à qui nous devons un calcul du mouvement journalier de la température de Boothia, endroit situé sous une latitude fort élevée et offrant par là quelques points de comparaison avec Novaïa-Zemlia. On se souviendra peut-être de certames anomalies frappantes, observées dans la marche journalière de la température sur diffé- rens points de cette île remarquable; on avait trouvé nommément qu'à Matotchkine- Char le maximum de la température avait lieu, en novembre, à 6 heures du soir, en décembre, vers minuit, et en janvier, même à 2 heures après minuit. Les observations faites dans le détroit de Karskie-Vorota avaient indiqué, quoique d’une manière moms prononcée, les traces d'une pareille source de chaleur. Ce phénomène ne se retrouve pas à Boothia qui, généralement, offre quelques différences marquantes dans sa température journalière, ce qui doit être attribué aux différentes directions des vents, domi- nans dans les deux contrées. M Kupffer nous a livré une note sur la température de deux sources d’eau douce à Nicolaïev, observées par M. Knorre, et M. Hällstrôm, de Helsingfors, un calcul des observations de la prise et de la débacle des eaux de la Dvina sep- tentrionale. On sait qu'un travail analogue sur les épo- ques de la prise et de la débacle de notre Néva, exé- cuté par le même habile physicien, se trouve inséré dans les Actes de la Société Fimlandaise. M. Borénius, de Helsingfors, a communiqué à l'Académie un calcul comparatif d’un grand nombre d'observations de la lon- gueur du pendule constant, par rapport aux élémens de la force magnétique terrestre, travail d'où il parait sui- vre que les observations, faites dans le voisinage de l'équateur magnétique, donnent une plus grande lon- gueur du pendule que celles instituées sur des points éloignés de cet équateur; aussi les deux maxima se trouvent-ils à proximité des points d'intersection des équateurs magnétique et géographique — On se sou- vient peut-être encore qu'en 1839, une commission aca- démique avait été nommée, par ordre de S. M. l’Empe- reur, pour rechercher quelle pouvait être l'influence exercée par la destruction des forêts sur la diminution des eaux dans les fleuves, question à laquelle avaient donné lieu les rapports fréquens sur l’abaissement pré- tendu et successif du niveau du Volga, — et que cette commission avait trouvé indispensable, entre autres, d'organiser un système étendu d'observations hydromé- triques et météorologiques sur plusieurs points du cours de ce fleuve. Lorsqu’en 1840, M. Kôüppen entreprit son voyage statistique dans quelques gouvernemens de la Russie centrale, la commission, dont il est membre, le chargea de choisir et de lui indiquer les points les plus convenables pour y établir des stations météorolo- giques. Dans son rapport détaillé, et accompagné d’une carte des sources du Volga et de la Dvina occidentale, cet Académicien a rassemblé une foule de notices im- portantes et de données authentiques sur la quantité d’eau fournie par le Volga supérieur et mitoyen, sur l'abondance et l’état des forêts qui bordent ce fleuve et sur la consommation du bois dans le pays qu'il ar- rose, notices qui, outre l'usage direct que la commission ses opérations ultérieures, offrent général, ce qui a engagé M. Baer recueil. — Le département hy- pourra en retirer dans encore un intérêt plus à les publier dans son drographique du Ministère de la marine avait, sur le désir de l'Académie, chargé M. le capitaine Reinecke, dans sa levée des côtes de la Finlande, d'établir, dans les rochers qui garnissent ces côtes, des marques inal- térables pour mesurer l'abaïissement successif du niveau de la Baltique, charge dont cet habile officier s'est ac- quitté avec son exactitude accoutumée et dont il arendu un compte détaillé dans un mémoire accompagné d’une carte et de plusieurs plans supérieurement exécutés. Cette pièce, st importante pour les observations futures, sera publiée avec la carte dans le Recueil des mémoi- res des savans étrangers, et les plans déposés aux ar- chives de l’Académie où ïls pourront être consultés à l'occurrence. On sait que, par ordre de M. le Ministre des finances, de semblables observations sur les chan- gemens de niveau de la mer Caspienne s’exécutent, dans certains intervalles de tems, à Bakou, d’après des instructions dressées par M. Lenz. &) Physique. M. Lenz nous a livré un mémoire pour servi à la théorie des machines magnéto-électriques. Mal- gré l'usage fréquent qu'on fait de ces machines, leur théorie n'a pas été dûment approfondie , et les mécani- 1} 19 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 20 EE ciens, pour déterminer le diamètre le plus avantageux à donner aux fils, ne savent y parvenir qu'en tâtonnant, ou en imitant servilement des modèles d'action recon- nue. M. Lenz a tâché de remédier à cet inconvénient, en déduisant les prmcipes de ces machines et les for- mules qui en expriment les lois d'un grand nombre d'expériences qu'il a faites sur une machine de Clarke, et des lois qu'il a établies antérieurement pour la dé- termination de la force électro-motrice et pour les cou- rans magnéto-électriques. Etant parvenu, à force d’étu- des suivies sur la nature du courant galvanique , a éta- blir un nouveau point de vue dans l'exposition des lois et des phénomènes de cet agent impondérable , notre physicien s’est décidé à en faire l'objet d’un cours pu- blic qu'il professe, cet hiver, dans notre salle acadé- mique. — Il nous a annoncé, dans une note, les résul- tats d’un travail de son aïde, M. Ptchelnikoff, sur la faculté conductrice du corps humain pour le courant galvanique , et a continué de prendre une part active aux expériences et recherches de son collègue, M. Ja- cobi, relatives aux applications les plus variées du gal- vanisme et de la force électro-magnétique. Ges travaux ont absorbé la plupart du tems de M. Jacobi; aussi l’ont-ils conduit, nous le savons, à des résultats prati- ques d’une haute importance. Cependant, comme il n’en a pas encore rendu compte publiquement, nous avons dû nous borner à en faire simplement mention, nous proposant d’y revenir en tems et lieu convenables. M. Jacobi a complété et publié, cette année, la descrip- tion des troïs nouveaux appareils électro - magnétiques de son invention, présentés l’année passée, savoir du levier pour la mesure de la force attractive des aimans électriques, et des deux régulateurs à résistance variable, l'un liquide, l’autre à fil métallique; il a répondu, dans une note savante, aux remarques de M. Becquerel re- latives à sa mesure comparative de l’action de deux couples voltaïques, l’un cuivre-zinc, l’autre platine -zine, et nous a communiqné une notice assez détaillée, tirée de sa correspondance avec M. Grove de Londres, sur un nouveau procédé ingénieux de graver des planches daguerréotypées au moyen du galvanisme. M. Grove termine son rapport intéressant par la remarque plai- sante, mais qui n'en est pas moins vraie, savoir que le tems n'est plus éloigné où l’on pourra mettre, au bas des planches gravées, au lieu des noms des artistes, les mots: dessiné par a lumière, gravé par l'électricité. Enfin M. Volkoff, colonel du corps des voies de com- munication, nous a fait présenter par M. Lenz une note sur une nouvelle classification des tons et sur la géné- ration de la gamme , fondées sur un nouveau principe de l'harmonie musicale. 6) Chimie. En parlant, dans notre dernier compte rendu, des tra- vaux de M. Hess sur la chaleur, nous avons rapporté qu'il considérait l'interposition calorique comme un des élémens dont la connaissance était désormais indispen- sable, dès qu'il s’agit d’assigner à un coniposé une con- stitution quelconque. M. Hess poursuit toujours ses re- cherches thermochimiques, et dans un mémoire qu'il nous a présenté cette année, il examine une question longtems litigieuse en chimie, savoir si un oxisel pou- vait être supposé d’une constitution analogue avec les sels halogènes. Dans cet examen, notre chimiste part de la constance des sommes de chaleur dégagée, prin- cipe qu'il avait établi antérieurement, et dont nous avons eu occasion de parler. Il examine la distribution de la chaleur entre les différens élémens qui composent le sulfate d’eau, et parvient à mettre en évidence que la distribution, exigée par l'hypothèse de Davy, supposerait que le quatrième atome d'oxyde se trouvât combiné à l'acide sulfurique par une force peu intense, compara- tivement à celle qui le sollicite à se combiner à l’hy- drogène, et que, par conséquent, cette constitution ne saurait être admise. Il discute ensuite les preuves que M. Danïiell avait alléguées pour la théorie de Davy, et conclut qu'elles reposent sur la supposition (mal fondée, selon notre chimiste) qui admet le voltamètre comme une mesure absolue du courant électrique de la pile. Ensuite, M. Hess reprend la détermination de la cha- leur dégagée par l’acide sulfurique et l’eau. Cette dé- termination, fournissant un point de départ, il est très essentiel qu'elle soit aussi exacte que possible. Notre Académicien l’aborde donc par une méthode plus gé- nérale que celle qu'il a employée la première fois, et parvient au même résultat qu'antérieurement. Il exa- mine ensuite la constitution thermométrique de l'acide nitrique combiné à l'eau, et trouve, pour l'expression d'une proportion de chaleur, le même nombre que lui avait fourni l'acide sulfurique. L'on ne saurait suivre l’auteur dans les détails de cette recherche sans être complètement familiarisé avec les spécialités de cette partie de la science. Nous nous bornerons donc à rap- porter qu'en partant du fait d’une quantité équivalente de chaleur qu'on retrouve dans plusieurs substances, M. Hess cherche à savoir, si ce même équivalent ne se retrouve pas dans beaucoup d’autres cas. A cet effet ïl examine en premier lieu la chaleur latente de la vapeur d’eau, et trouve qu'elle représente à très peu près trois 21 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 22 — équivalens de chaleur. Or, on admet assez générale- | qu'il a nommé Widdendorfia et dont il établit deux ment, pour.la chaleur latente de la vapeur d’eau, le nombre 535 qui donnerait 3,02 d’équivalent. Les trois équivalens trouvés par M. Hess porteraient la chaleur latente à 5219, ce qui est justement le nombre que Ja- mes Watt avait obtenu par des expériences faites en grand. — M. Fritzsche a continué ses recherches rela- tives à l’action du kali sur le bleu d’indigo, et a décrit, dans un mémoire, les caractères des deux nouveaux aci- des dont ïl nous avait annoncé la découverte l’année dernière. La description de deux nouvelles combinaï- sons cristallisées du soufre et de l’ammonium forme le sujet d’un second mémoire de cet Académicien, et dans un troisième, il rend compte d’un phénomène particu- lier, produit par le bromate de potasse et dont il re- cherche les causes. M. Claus de Kasan a examiné, dans un mémoire, qu'il a adressé à l'Académie, les rapports qui existent entre le camphre et les haloïdes, et nous a annoncé, en outre, que des expériences réitérées l'ont conduit à constater d’une manière irrécusable la présence de l'hydrogène dans le sulfo-cyanogène, niée par M. Liebig. b) Sciences naturelles. a) Botanique. M. Trinius a achevé et publié, cette année, la classi- fication systématique des agrostidées, section nombreuse en genres et espèces de la famille des graminées. Une autre section de cette vaste famille, les bambusacées, a été enrichie par M. Ruprecht, qui, comme on sait, en a livré une monographie dans nos Mémoires, de deux nouvelles espèces provenant du Brésil. M. Meyer a établi, conjointement avec M. Fischer, un nouveau genre de plantes, également du Brésil, sous le nom de Synar- rhena, et il en a décrit deux espèces différentes, culti- vées au jardin impérial botanique. Il a soumis à un nouvel examen la structure des crucifères, et a livré quelques remarques sur les feuilles secondaires de Lotus, remarques qui ne s'accordent pas avec la division établie par M. Trautvetter dans deux notes, déposées par ce sa- vant dans notre Bulletin. M. Fischer nous a commu- niqué, dans une note, ses observations sur les différen- tes espèces de baumier tacamaque, cultivées chez nous, et M. Besser un aperçu des armoïses russes qui se con- servent au musée royal de Berlin et dans les herbiers de Willdenow. Enfin M. Trautvetter a fait présenter à l'Académie deux mémoires, l’un sur les genres Jsatis et Sameraria, l'autre sur Peplis borysthenica de Mar- schall Biberstein, dans laquelle le savant de Kiev a re- connu le type bien prononcé d'un genre particulier espèces distinctes. B) Zoologie. Les occupations de M. Brandt, dans le courant de cette année, ont eu pour objet l'étude des animaux ver- tébrés de la Russie, et nommément des mammifères et des oïseaux. Il nous à livré, entre autres, la description d'une espèce de chat sauvage, propre à la Russie, et que Pallas a décrite imsuffisamment sous le nom de Felis Manul, ainsi que du chat Servalin de Jardine qui, jusque là, n'avait pas été observé en Russie et dont nous devons un bel échantillon à M. Dahl L'examen de deux nouvelles espèces de Souslik de la Sibérie ont fourni à M. Brandt le sujet d’une troisième note. Quant à ses travaux sur les oiseaux russes, ils sont renfermés dans quatre articles, dont deux nous offrent la descrip- tion de six nouvelles espèces, rapportées en partie par M. Karéline, voyageur de la Société impériale des na- turalistes de Moscou; la troisième pièce établit la syno- nymie critique et les rapports d’affinité de l'espèce as- sez rare de bec-croisé, nommé par Güldenstädt Loxia rubicilla, et la quatrième fait voir que toutes les trois espèces de bec-croïsé, connues jusqu'ici, se trouvent en Russie, bien que Pallas n'en cite qu'une seule dans sa Zoographie. A côté de ces recherches, qui se rappor- tent spécialement à la Faune de notre patrie, notre z00- logue nous a livré quelques supplémens à ses travaux antérieurs sur les myriapodes, et nommément sur les genres Sphaerotherium et Julus dont chacun a été en- richi par lui de trois nouvelles espèces. Les genres Polyzonium et Polyxenus, de cette même famille d’in- sectes, qui jusqu'ici ont passé pour exotiques, ayant été observés, le premier à Kiev, et le second dans les en- virons de notre capitale, à Duderhof, cette découverte à été consignée par notre zoologue. Enfin, s’occupant d'une révision critique de la collection des astéries de notre musée, très riche en espèces, ce travail lui a donné lieu à des observations sur des espèces vivantes de cet ordre d’animaux, appartenant à la classe des échinoder- mes, observations dont il nous a livré une première partie contenant, outre une revue critique du système, la description de plusieurs nouvelles espèces d’oursms de mer. Nous ajouterons encore que notre zoologue a ouvert, cette année, le premier cours public et démon- stratif de zoologie, dans ses rapports avec l'anatomie comparée et la physiologie. C'est ainsi que nos belles collections qui, jusque là, n’ont fourni qu'à nos savans des matériaux abondans pour leurs recherches scienti- d'utilité comme fiques , acquièrent un nouveau degré " 23 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 24 EEE puissant moyen d'instruction pour la jeunesse studieuse. M. Baer, dont nous avons déjà cité un travail de mé- téorologie, nous a communiqué, dans un mémoire, ses observations sur la Physophore de la mer arctique, ob- servations qu'il a recueillies dans ses deux voyages de 1837 et de 1840. Un échantillon de renard polaire (Canis lagopus), tué à #0 verstes de la capitale, dans le district d'Oranienbaum, et envoyé à notre musée a fourni l'occasion à notre savant collègue de rechercher les vé- ritables frontières de la patrie de cette espèce hyper- boréenne, après qu'il se fût dûment convaincu que l’é- chantillon en question n'était ni une simple variété du renard ordinaire, ni échappé à une ménagerie, mais bien un individu égaré de sa terre natale. Ce fait fut encore confirmé par la découverte, vers la même époque, de cinq autres échantillons de cette espèce en Fin- lande. — M. Ménétriès a fait connaître, dans une note, une espèce de papillon nocturne, rapporté par M. Karéline de la Turcomanie et qui ne se rapproche d'aucune forme européenne connue, ce qui a engagé notre entomologue à l’établir comme type d'un nouveau genre, nommé par lui ÆAxiopoena. — M. Gebler, mem- bre correspondant de l’Académie, a livré la caractéris- tique de plusieurs nouveaux coléoptères de la Sibérie, et MM. le Comte Keyserling et le professeur Blasius la description d’une nouvelle espèce de campagnol, à tête de rat (Arvicola ratticeps), observée par eux, à l’é- tat vivant, à Véliki-Oustioug, dans le gouvernement de Vologda. M. Heckel de Vienne a déposé, dans notre Bulletin, la première notice sur un fait zoologique inattendu , savoir la découverte d’un nouvel animal vertébré en Europe; ïl nous annonce que les eaux douces de la Dalmatie recèlent une espèce de poisson, non observée jnsqu'à ce jour, et tellement remarquable sous le rapport physiologique qu'elle doit constituer un genre à part; il lui attribue le nom d’Æwlopyge Hügeli. M. le professeur Middendorf de Kiev, le compagnon de M. Baer dans sa dernière expédition arctique, a fait à l'Académie un rapport détaillé sur les résultats ornithologiques de cette expédition, rapport qui con- tient non seulement une énumération de toutes les espèces d'oiseaux observées, au nombre de 75, mais encore des remarques sur leur genre de vie, et un aperçu comparatif de la Faune ornithologique de la La- ponie russe, par rapport à celle de la Norvège, de la Suède, des îles de Faero, de l'Islande, du Groenland et de l'Amérique septentrionale. De cette comparaison, l’auteur déduit des conséquences générales sur la distri- bution géographique des oiseaux, laquelle, à ce qu'il pa- raît, est assujétie à d’autres conditions que celles qui déterminent la distribution de la chaleur sur notre globe. Le mémoire de M. Middendorf a été jugé digne de la publication dans le Recueil des savans étrangers. y) Anatomie et Physiologie. On sait que le vétéran de nos anatomistes, M. Za- gorsky, a consacré le soir de ses jours à la rédaction d’un dictionnaire de sa science à l'usage de ses com- patriotes, travail aussi étendu que méritoire et dont Ja partie achevée a été présentée à l’Académie à deux re- prises différentes. 8) Géognosie et Paléonthologie. M. Helmersen a publié la première carte géognosti- que générale de la Russie européenne avec un mémoire justificatif, travail dont l'exécution a nécessité de longues et laborieuses études et que des recherches ultérieures ne tarderont pas à compléter et à rectifier. M. le pro- fesseur Eïchwald, membre correspondant, nous a adressé deux mémoires de géognosie et de paléontholo- gie, l'un sur les Ichthyosaures et les Cératites de Russie, l’autre sur le Bogdo, montagne isolée, située à l’est de Tchorny-yar sur le Volga, dans le gouvernement d’As- trakhan, et que M. Eichwald prétend appartenir au système silurien. Enfin M. le docteur Volborth, qui s’est déjà fait connaître à l’Académie par quelques tra- vaux de chimie, nous a annoncé la découverte, dans le calcaire argilifère de Pavlofsk, d’une espèce de Crmoïde sans bras, le Gonocrinites angulosus d'Eichwald (Echi- nosphaeritis angulosus Pand.), avec la tige parfaitement conservée. Comme un pareil échantillon complet n'a pas encore été trouvé ni décrit, M. Volborth se pro- pose d'en livrer à l’Académie une description détaillée et figurée, dans laquelle il espère aussi pouvoir démon- trer l'identité du col de la tige avec le Cornulites ser- pularius de Schlotheim, de Murchison et d'Eichwald. c) Sciences politiques, histoire, philologie. a) Statistique. Les deux objets principaux qui, cette année, ont oc- cupé notre statisticien, M. Kôüppen, sont, d’abord, l’é- valuation approximative des élémens matériels de Ja statistique, savoir de l’étendue et de la population du pays, ensuite les moyens de communication entre les habitans, et en premier lieu, le mouvement des postes. On sait que le chiffre de la population absolue a été généralement déterminé pour l’année 1838. Depuis, l’Académie ayant reçu, avec l'autorisation de M. le Mi- nistre des finances, les copies des registres des tailles et impôts pour tous les gouvernemens, ces données ont 25 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 26 A EEE 7 PE CSP VE CEE EE 2 7 D D EE 7 I D SR, permis à M. Küppen de dresser des tables de popu- lation par gouvernemens et selon les conditions. Un autre travail préparatoire pour servir à la détermination de la population relative, c'est la formation d’un recueil de notices ethnographiques, tirées des rapports officiels et de ceux des auteurs les plus récens sur les différen- tes nations qui habitent notre vaste patrie. Parmi les premiers, c'est à dire les rapports officiels, nous citerons avec reconnaissance les données qui nous ont été four- nier par MM. les gouverneurs d’Arkhangel, d'Orenbourg et de Simbirsk, sur la population des deux sexes des villages non-russes de ces provinces. Quant à la déter- mination plus précise de la surface des gouvernemens et des districts de la Russie européenne, nous en avons parlé plus haut, à l’article des travaux de l’observatoire. En attendant l'achèvement de ce calcul important, M Küppen prépare le rapport sur son voyage statistique de 1840, et il nous a livré, comme précurseurs de ce travail, le mémoire sur le Volga, dont nous avons parlé plus haut, et un autre sur une branche d'mdustrie toute particulière, savoir l'emploi de l'écorce de tilleul en Russie. Le projet formé par M. Kôüppen de fonder un recueil de Statistique nationale en langue russe, dans lequel entreraient tant les données officielles, fournies à l'Académie et dont la publication serait autorisée, que les travaux, rédigés par notre statisticien lui-même pour nos Mémoires, — ce projet, dis-je, a obtenu l’approba- tion préalable de l’Académie. B) Histoire. — Antiquités. — Lettres orientales. M. Oustrialoff a achevé un travail biographique étendu: la vie du Feld-maréchal Comte Roumiantsoff- Zadounaïsky , tirée des documens authentiques des ar- chives du ministère de la guerre et autres. M. Brosset a traduit, sur un manuscrit qui se conserve à notre musée asiatique, l’histoire de la Géorgie par Sekhnia- Tchkheïdzé et Papouna Orbélian; il a compulsé et ex- trait une correspondance en grec des rois géorgiens du Kakheth avec la Russie, pendant le 17ème siècle, corres- pondance tirée des archives centrales de Moscou, et nous a livré, dans une note, la description figurée de quelques antiquités géorgiennes. Il a, en outre, publié une notice sur une précieuse collection d'anciens manu- scrits géorgiens dont, sur sa demande, le musée asiatique a fait l'acquisition, et une autre sur l’almanach de Tiflis. Le même Académicien a lu la continuation de son pro- jet d’une collection d'auteurs arméniens inédits, et s'est chargé des soins de la publication de deux mémoires manuscrits des Vartabieds, Jean de Krimée et Jean Khakhatounoff, renfermant une description détaillée de plusieurs couvens arméniens, entre autres de celui d'Aghpat, et le texte original des inscriptions historiques qui sy trouvent. Ces pièces nous ont été adressées par M. le Baron de Hahn. M. Dorn, en poursuivant ses recherches historiques sur les pays et les nations du Caucase, d’après des sources orientales, nous en a livré une nouvelle suite, renfermant des matériaux pour ser- vir à l’histoire des Géorgiens. Un code manuscrit de l’histoire des Afghanes de Ni metullah, qu'il a eu l’occa- sion d'examiner, lui a fourni le sujet d’une note critique, imsérée dans notre Bulletin, et dans une seconde note, il a livré la description d’un troisième astrolabe à in- scriptions arabes qui lui a été communiqué par M. le professeur Kazembeg de Kasan. M. Sjügren a con- tinué ses études osséthiques et nous a présenté la tra- duction allemande de la grammaire de cette langue qu'il se propose de faire suivre à l'édition russe. M. Schmidt, pour compléter son cours de langue tibétaine, a le pro- jet de joindre à la grammaire et au dictionnaire de cette langue, que nous devons déjà à son infatigable assiduité, S un ouvrage tibétain, propre à servir de premier exercice à ceux qui veulent s’adonner à cette étude. C’est ainsi qu'antérieurement, il avait fait suivre l'épopée du Ghes- ser-Khan à ses publications grammaticales et lexicogra- phiques de la langue mongole. Il à choisi à son but actuel l’un des nombreux volumes du Kandchour tibé- tain, intitulé Dzangloun ou «Le Sage et le Fou», recueil de contes moraux basés sur le principe de la métemp- sicose, et dont le but est de rendre intelligibles les doctrines bouddhistiques abstraites. M. Schmidt nous a présenté une traduction allemande de cet ouvrage qu'il désire publier avec le texte original en regard. Il nous a livré, en outre, un mémoire renfermant de nouvelles preuves à l'appui de son opinion sur la véri- table origine du nom de Mandchou. ÿ) Numismatique orientale. La numismatique orientale a éte enrichie de cinq mé- moires de notre savant orientaliste, M. Frähn. Parmi ces mémoires, le plus important, sans contredit, est le catalogue raisonné de la collection de monnaies moham- médanes de l’université de Rostok. Cette collection, fondée jadis pas le célèbre Tychsen et augmentée de- puis par celle d’Adler et beaucoup d’autres acquisitions, a été confiée par les chefs éclairés de ladite université à notre collègue, qui, par un sentiment de piété pour sa ville natale et son illustre maître, s'était offert à la rédiger en ordre et à en dresser une description systé- 27 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 28 TE LC TL matique. Ce travail, écrit en latin, a comme de raïson, été envoyé à Rostok où l’on ne manquera vraïsembla- blement pas à le publier. Cependant notre orientaliste nous a livré, pour le Bulletin, un extrait contenant l'a- perçu sommaire et systématique de la collection entière, ainsi que des notices sur les pièces inédites les plus re- marquables qu'elle renferme. — Des fouilles institutées en Géorgie et dans le gouvernement de Kazan, ayant produit, les premières, plusieurs pièces intéressantes du dernier Schah de Kharesme, frappées en Géorgie même, et les autres, un bon nombre de monnaies kufiques ra- res, acquises par M. le Comte Serge Strogonoff, M. Frähn a été mis à même d'en faire le sujet de deux savans articles; il en a voué un troisième à quelques monnaies inédites dont notre musée a été enrichi, grâce à la libéralité de quelques personnes privées qui veu- lent bien s’y intéresser. Enfin notre orientaliste a con- sacré un article étendu à un résumé topographique de toutes les fouilles instituées en Russie et qui ont tiré au jour d'anciennes monnaies arabes; il y à joint la dé- termination chronologique et géographique du produit de ces différentes découvertes. 8) Philologie classique. — Archéologie M. Graefe a restitué et commenté, dans deux mé- moires, différentes inscriptions grecques, récemment dé- couvertes. Les pierres qui renferment ses inscriptions proviennent d’'Anapa, de Kertch, d’un couvent grec de Nahitchévan sur le Don, et d’un village nommé Né- dvigovka et situé sur la rive droite de l'embouchure la plus septentrionale du Don. A proximité de ce der- nier lieu, on a trouvé aussi des restes d’une ancienne fortification, entourée de remparts et de fossés, ainsi que des traces de rues d’une ville considérable, dans laquelle M. Kôppen déjà, à qui nous devons la première no- tice de cette découverte, a cru reconnaître l'ancienne Tanaïs, ce qui paraît se confirmer aussi par les mscrip- tions provenant de là, et dont l'explication fait le sujet du second mémoire de M. Graefe. — M. le pasteur Muralt, le jeune, nous a adressé la description d’un code manuscrit latin, écrit sur parchemin, de la Gosmo- graphie de Ptolémée, appartenant à la bibliothèque de l'état-major général. L'auteur a pris soin, entre autres, de reproduire dans son article, en guise d'échantillons, les chapitres qui se rapportent à la Russie actuelle, sa- voir ceux qui traitent de la Sarmatie européenne et asia- tique, de la Chersonèse taurique et de la Colchide. En- fin. nous ne pouvons passer sous silence un travail qui, bien qu'il ne se soit annoncé modestement que comme simple analyse d'un ouvrage étendu, par les savantes recherches qu'il renferme, fait présumer dans l’auteur une érudition plus qu'ordinaire dans une branche de l'archéologie, généralement peu cultivée; je veux parler du beau rapport de M. Bernhardi sur l'Archéologie navale de M. Jal, rapport que notre savant marin, M. l'amiral de Krusenstern, a honoré de ses suffrages et que l’Académie a jugé digne de son approbation. Résumons les traits isolés qui ont concouru à former le tableau général que nous venons de dérouler à vos yeux, et déduisons en, aïnsi que nous avons coutume de le faire, les rapports numériques de l’activité de notre Académie. Nous trouverons que des 9% articles, traités dans nus #0 séances, 35 appartiennent à la section phy- sico-mathématique proprement dite, 32 à celle des scien- ces naturelles et 27 à la classe d'histoire, de ph'lologie et des sciences politiques; nous trouverons de plus que, dans ce nombre, il y a 11 ouvrages étendus ou à pu- blier séparément, 28 mémoires et 55 notes de moindre étendue. Nous remarquerons enfin que 23 membres effectifs ont livré 64 articles, y compris 10 ouvrages étendus, que 7 pièces, et dans ce nombre 1 ouvrage, ont pour auteurs six employés attachés au service de l'Académie, que 8 articles nous ont été adressés par 6 de nos membres correspondans, et que le reste, savoir 15 articles, ont été livrés par 14 savans étrangers. V. VOYAGES SCIENTIFIQUES. Nous avons à vous rendre compte encore de quelques voyages scientifiques, soit exécutés déjà, soit projetés pour l’année suivante. 1. Voyage de M. Kupffer en Sibérie. M. Kupffer a fait une absence de six mois, pendant l'été, pour visiter les observatoires magnétiques des mi- nes en Sibérie. Notre collègue rendra lui-même de son voyage un compte spécial et public; en attendant nous nous bornerons à rappeler ici qu'un des articles du projet relatif à la coopération de la Russie dans la grande entreprise magnétique anglaise, portait que le directeur général des observatoires magnétiques des mi- nes se rendrait lui-même sur les lieux pour donner aux observations magnétiques une organisation conforme au nouveau plan. C'est donc encore à la sollicittude de M le Comte Cancrin, ministre des finances, et à l’activité éclairée de M. le général Tchefkine, chef de l'état- major des mines, que la science est redevable de cette mesure qui contribuera, sans doute, beaucoup à conso- lider la confiance publique et à répandre en Russie le 29 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 50 EE TT AAC QU goût des observations magnétiques. M. le Ministre de l'instruction publique ayant autorisé l'emploi de sommes considérables pour envoyer des instrumens météorolo- giques à plusieurs gymnases et écoles de l'Empire, des baromètres et des thermomètres ont été exécutés, sous la direction de M. Kupffer, à l'atelier mécanique de l'Académie et comparés entre eux, et il a profité de son voyage pour les distribuer en personne aux écoles de la Sibérie. Maintenant, nous pouvons espérer de posséder bientôt des donnés aussi exactes sur la climatologie de la Russie asiatique , que nous en possédons déjà sur les phénomènes météorologiques de la Russie européenne. La solution de plusieurs problèmes intéressans que la Sibérie seule peut nous offrir, à cause de son immense étendue, ne se fera plus attendre longtems, et M. le Mi- nistre de l'instruction publique, par ses encouragemens, aura donné à la Russie un nouveau titre à la reconnais- sance de tous ceux qui s'intéressent aux progrès de la physique de notre globe. 2. Voyage géognostique de M. Helmersen. M. Helmersen a été chargé, l’été dernier, d’exami- ner les gisemens de houilles dans les gouvernemens de Toula et de Kalouga, et d'en déterminer au juste l’âge relatif. On avait naguère établi l'opinion que ces cou- ches houiïllères appartenaient au terrain houiller propre- ment dit, c'est à dire à l'étage supérieur de l’époque carbonifère, et on les avait comparées aux couches du Yorkshire dans le Nord de l'Angleterre. Les investiga- tions de notre géologue ont prouvé le contraire; il a trouvé que non seulement ces gisemens de houilles n’ap- partiennent point au terrain houiller, maïs qu'ils sont même subordonnés à l'étage inférieur de notre calcaire carbonifère, ce qui se constate de la manière la plus évidente par ce que les couches houïllères de Toula et de Kalouga, de même que celles du gouvernement de Novgorod, dont M. Helmersen avait antérieurement détermimé l’âge avec précision, recouvrent immédiate- ment le vieux grès rouge, ou le système Devonien de M. Murchison. Ce dernier système, qui avait entiè- rement échappé aux autres observateurs, M. Helmer- sen l’a trouvé très développé dans le gouvernement d'Orel, et il a eu la satisfaction de voir les résultats de ses recherches publiquement approuvés et adoptés par les premiers géologues de nos jours, tels que MM. Léopold de Buch et Murchison. 3. Nouvelle exploration des régions polaires par MM. Ruprecht et Savélieff. L'exploration des régions polaires de la partie euro- péenne de l'empire de Russie ayant été, dans ces der- niers tems, l'objet de l'attention particulière de l’Acadé- mie, elle accueillit avec empressement l'offre que lui fit, en avril, le conservateur de son musée botanique, M. Ruprecht, d'entreprendre à ses frais un voyage dans celles de ces contrées qui sont encore les moins explo- rées, savoir la partie la plus occidentale du pays des Samoïèdes, et surtout la presqu'ile de Kanine, non encore visitée par des naturalistes. M. Ruprecht par- tit en mai, accompagné de M. Savélieff qu'une sem- blable ardeur avait associé à cette entreprise, et après une absence de cinq moïs, les voyageurs furent de re- tour dans notre capitale. Dans cette expédition, M. Savélieff a observé la déclinaison de l'aiguille aïman- tée sur quatre points, l'inclinaison sur dix points, et l'intensité des forces magnétiques terrestres sur sept points. Dans huit endroits on a pris la mesure de la hauteur du pôle, et la longitude géographique de deux points, situés sur la côte de la mer Glaciale, a été déter- minée pas les distances observées du soleil, de la lune et de Vénus. À l’aide de la boussole et de la course des rennes, on a dressé des cartes des contrées visitées, et levé des plans de la partie méridionale de Kolgouïieff, des environs du cap Mikoulkme, du cours de l'Indéga à une distance de 50 verstes dans l’intérieur du pays, et du cours entier du Kouloï sur un espace de 200 verstes. Des mesures barométriques ont été instituées à Kolgouïeff, le long des côtes Timansky et à Kanine; elles ont prouvé que les élévations que les indigènes ainsi que les cartes géographiques voudraient faire passer pour de hautes montagnes, méritent à peine le nom de collines. La chaîne prétendue, qui coupe la presqu'ile de Kanine dans la direction du Nord an Sud, n'existe réellement que sur les cartes. On a observé de plus que le sol sur l'île de Kolgouieff, à la profondeur d’une archine et plus, reste constamment gelé, ce qui n’a pu être constaté avec certitude ni pour le petit pays des Samoïèdes ni pour la presqu'île de Kanine. — La constitution géolo- gique de ces contrées était absolument inconnue. Nos voyageurs ont observé deux formations bien distinctes: le calcaire carbonifère, riche en pétrifications, près du golfe de Mézène et des deux côtés d’un amygdaloïde basaltique qui forme les bords et la chaîne de collines du cap Tchaïtsine. Les montagnes qui, de la pointe NO de Kanine-Noss, se dirigent au SE, se composent de roches crystallines et principalement de schistes mi- cacé et argileux. Le granite ne se trouve que sur une petite île pierreuse près du cap Mikoulkine, tandis que le cap Barmine, situé en face, est formé de schiste ar- 51 BULLETIN SCIENTIFIQUE. a2 ÉTÉ | gileux, d’aphanite et de roches dioritiques. En fait de minéraux, M. Ruprecht a trouvé, dans les montagues de Kanine-Noss, le disthène, le staurotide, le grenat et le mica en morceaux de grandeur considérable, et à différens endroits, des traces d’une roche marneuse ren- fermant quelques fossiles caractéristiques et bien conser- vés de l’époque jurassique. M. Helmersen, après avoir examiné les échantillons de fossiles rapportés par notre voyageur, conclut avec quelque certitude que les couches de calcaire, développées dans la région de l'In- déga, appartiennant à l'étage moyen, et en partie à l’in- férieur de notre calcaire carbonifère. Il fait observer que cette région est la plus septentrionale de la Russie européenne où l'on aît rencontré cette formation. La découverte de bois bitumineux et de l’ambre jaune sur la côte septentrionale de Kanine et de la mer Glaciale en général, est un fait géologique intéressant. L’Aca- démie possède des échantillons de ces minéraux, prove- nant d'au delà de Touroukhansk, et l’on sait qu'il s’en trouve près de Kamenskoï Zavod à l’est de Cathérine- bourg; or cela indique une vaste étendue des couches tertiaires auxquelles ces corps appartiennent évidem- ment. — La Flore de ces contrées a été exploitée complètement, et sans parler encore des espèces nou- velles que les collections rapportées peuvent renfermer, M. Ruprecht nous fait espérer quelques observations mtéressantes, relatives à la distribution géographique des plantes. Bien que généralement pauvres en espèces, ces régions présentent cependant l’aspect d’une végétation assez touflue, et ce n’est que vers les côtes septentrio- nales de Kolgouïeff qu'on rencontre des plaines nues ou couvertes d'une végétation chétive. La Flore de ce pays diffère du reste assez sensiblement de celle de la Lapo- nie. Ce qui surtout a frappé notre voyageur, c'est que les forêts se retirent visiblement et de plus en plus de la côte; il a trouvé des indices indubitables que des arbres à tige épaisse croissaient autrefois tout près de la mer, tandisque leur distance actuelle de la côte com- porte 30 verstes et au delà. — Les recherches de MM. Baer et Middendorf sur la Faune des régions polaires n'ont laissé à M. Ruprecht qu'à glaner. Cependant il nous a rapporté quelques notices sur la distribution géographique des animaux, parmi lesquelles nous cite- rons la découverte, à Kanine, de la nouvelle espèce de léming de Novaïa-Zemlia; elle s'y trouve en grande abondance et manque entièrement à Kolgouïeff. L’en- tomologie doit à ce voyage une nouvelle Fabronia, et notre collection ornithologique 6% espèces d'oiseaux de ces contrées et, ce qui plus est, un collecteur habile et zélé dans la personne de M. Bystroff, inspecteur de l'école de Mézène. La partie occidentale du pays des Samoïèdes ne paraît point recéler dans son sol de restes d'animaux antédiluviens, aussi peu que la Laponie; il est donc d'autant plus digne de remarque que nos voya- geurs aient trouvé, en deçà de la Petchora et à proxi- mité du lac Ourdiouga (célèbre à cause du phénomène de la marée qu'on y remarque régulièrement), la mâ- choire inférieure d'un jeune mammouth. Cette pièce, ainsi qu'en général toute la récolte de ce voyage, a été déposée à notre musée. &. M. Vassilieff à Pékin, et M. Voznessensky dans les colonies, Nous ne nous arrêterons pas aux voyages qui ont un but tout spécial. On sait d'ailleurs, par nos comptes rendus précédens, que pour les littératures des peuples de l'Asie centrale, nous avons un agent à Pékin, dans la personne de M. Vassilieff, attaché à la mission ec- clésiastique russe qui réside dans cette capitale de l’em- pire céleste, et un autre, pour l’histoire naturelle, dans nos colonies de l'Amérique septentrionale. M. Voznes- sensky, élève distingué de notre laboratoire zoologique, a parfaitement utilisé son séjour dans ces parages loin- tains. Soutenu dans ses Jlouables efforts par les gouver- neurs, MM. Kouprianoff et Etholin, ainsi que par les autres employés de la compagnie russe -américaine, il a été à même, dans plusieurs excursions, de ramasser un grand nombre de productions naturelles des plus in- téressantes, lesquelles, arrivées ici en parfait état de con- servation , serviront à compléter les suites de nos vastes musées. 5 Voyage littéraire de M. Fritzsche. Notre collègue, M. Fritzsche, a parcouru, dans des vues littéraires, les pays de l’Europe, l'Allemagne, la France et la Suisse. et a représenté les savans russes aux réunions des naturalistes et médecins allemands à Brunswic. 6. Expédition en Sibérie Une expédition scientifique enfin, qui se prépare pour l'année prochaine, doit être mentionnée ici, parce que Sa Majesté l'Empereur vient d’en sanctionner le projet dressé par l'Académie, et d’allouer aux frais de cette ex- pédition une sukvention extraordinaire de 13000 roubles argent sur les fonds du trésor impérial. On n'aura pas oublié encore ce puits remarquable qu'un simple marchand russe d’Iakoutsk. curieux de connaître l'épais- seur de la couche de terre gelée, avait fait creuser dans BIULLETIN'SCIENTIFIQUÉ| 04 —_—_—_—_— EP om cette ville jusqu'à la profondeur énorme de 380 pieds, et l'on se souviendra peut-être aussi de l'obligation que l'Académie avait contractée, devant le monde savant, de faire instituer dans ce puits des observations systéma- tiques sur la température du sol à différentes profon- deurs. Des circonstances indépendantes de la volonté! | M. Sjôgren, s'occupera à étudier les langues, les moeurs et les usages des différens peuples qui habitent ile nord de la Sibérie. — Notre prochain compte rendu | donnera , nous l'espérons, les détails ultérieurs de cette | entreprise intéressante. de l'Académie et qu'il serait trop long d’énumérer ici, | se sont opposées jusqu'à ce jour à la réalisation de ce projet. Cependant, cette obligation est devenue d'autant plus impérieuse à présent que les savans de l'Angle- terre, frappés par la haute importance d’un fait géologi- que aussi remarquable, ont pris des mesures pour le faire constater par des observations analogues dans les régions arctiques du nouveau continent. D'un autre côlé, une correspondance active que l'Académie a eue, dans ces derniers tems, avec différentes autorités locales de la Sibérie, l’a conduite à la considération que le seul point de l’ancien monde qui n'ait jamais été visité par aucun homme civilisé, et qui, par conséquent, doit être représenté inexactement sur toutes les cartes, se trouve dans l'enceinte de notre patrie. Ge point, à la vérité très difficilement accessible, est le pays situé au delà de Touroukhansk, entre les rivières Piassida et Khatanga et jusqu'aux bords de la mer Glaciale. Une telle lacune une fois remarquée, l’Académie dut employer tous ses efforts pour la faire disparaître, à moins de s’exposer au reproche mérité d'une indifférence blamable dans une question importante, relative à la géographie du pays. Or une pareille expédition, pour être mobile avant tout dans un pays où les moyens de transport sont des plus difficiles, ne doit être ni trop compliquée dans son but, ni trop nombreuse dans son personnel, ni trop restreinte dans sa durée; elle doit être conduite par un savant jeune et vigoureux, plein de zèle et d’ar- deur, familiarisé d'avance, s’il se peut, avec les difficul- tés qu'opposent à l'exploration les intempéries d'un cli- mat rigoureux et la nature äâpre et sauvage des régions polaires, et par dessus tout, il doit posséder les connais- sances variées requises pour la mission difficile dont il se charge. L'Académie peut se féliciter d’avoir trouvé toutes ces qualités réunies dans la personne du jeune docteur Middendorf dont nous avons plusieurs fois cité le nom, et qui, à cet effet, quitte l’université de Kiev où il occupait la chaire de zoologie. Dès que les préparatifs seront achevés, il se mettra en route d'ici, muni d'instructions détaillées de la part de nos physi- ciens et naturalistes. Avec l'autorisation de S. M. l'Em- pereur, une branche de cette expédition qui, vraisem- blablement, sera placée sous la direction de notre collègue ——09———— TIOTES. 1. SUR LE PRINCIPE DFS VITESSES VIRTUELLES ET SUR LA FORCE D INERTIE; PAR M. OSTRO- GRADSKY (lu le 9 décembre 1841.) Le laborieux professeur de Moscou, M. Braschmann, envoya, en 1837, au concours des prix Démidoff, un traité de statique. En rendant compte de cet ouvrage à l'Académie nous avons dit «que le traité de Mecanique «du célèbre géomètre français, M. Poisson, contenait «quelques mexactitudes plus où moins graves et une «bien considérable, se rapportant au point le plus élevé «de la mécanique rationelle, savoir à l'établissement des «équations différentielles du mouvement d’un système «quelconque«. Plusieurs personnes désirant connaître de plus près en quoi consiste l'mexactitude que nous avons mentionnée, nous allons l’exposer brièvement. Pour cela, nous transcrirons tout ce qui s’y rapporte et ce qui le précède immédiatement, dans le traité de Mécanique de M. Porsson). Il s’agit du mouvement d'un système quelconque. 4 «Soient m1, m/, m «système dont nous allons nous occuper. Au bout du , etc., les masses des points du «temps t, compté depuis l'origme du mouvement, dé- «signons Par ZX, Y, 2; les trois coordonnées reclangulai- «res de m, et par X, F, Z, les composantes de la force «accélératrice appliquée à ce point matériel, dirigées sui- «vant les prolongemens de x, y, z, dans le sens positif. «Convenons aussi de représenter par les mêmes lettres, «avec des accens, les quantités homologues qui répon- «dent aux autres points »”, m'', etc. Les composantes, «suivant les directions de À, F, Z, de la force perdue (1) Tome s cond, page 394, No. 551. 35 BULLETIN SCIENTIFIQUE. gg géo égoéOOCRRRLÉ ce point quelconque m pendant l'instant dt, seront « par d?x / d2y d2z m es Te) ,m cl ,m (Z— da ) «par conséquent, l'équilibre aura lieu dans le système, «en supposant le point m sollicité par ces forces, et «chacun des autres points m', m'', etc., par des forces «semblables. Or, on forméra l'équation, générale de cet «équilibre, en mettant dans l'équation qui exprime le «principe des vitesses virtuelles, les trois composantes «précédentes à la place des composantes de la force mo- «trice qui agirait sur m, ce qui donne d?2x dt? «les sommes 2 s'étendant à tous les points m, m', m", «etc. du système, et se composant, par conséquent, d’un «nombre de parties égal au nombre de ces points». «Nous supposerons que les liaisons de ces points ma- «tériels sont exprimées par les équations LE, LE 0 L'en0; «dans lesquelles Z, L’, L/’, ete., «nées des variables x, y, z, x’, «d’entre elles, qui peuvent aussi renfermer le temps t «explicitement. Si, par exemple, le point m est assujetti «à demeurer sur une surface qui change de forme gra- «duellement, ou qui soit en mouvement dans l’espace, «et que Z = 0 représente l'équation de cette surface, Z «sera alors une fonction donnée de x, y, z, 1.» d PE) 5e + Sm( Vin — T7) dy + Sm( ZE) 0: 0; (1) (2) sont des fonctions don- etc., ou d’une partie ete «Quoique les forces dont l'équation (1) ex- «prime l'équilibre répondent à des quantités «de mouvement perdues pendant la durée du «temps dt, et que pendant cet instant les posi- «tions des points m, m', m', etc., changent infi- «niment peu, on peut néanmoins supposer que «cet équilibre a lieu dans les positions que ces «points occupent au bout du temps t, c'est-à- «dire, que l’on peut faire abstraction de leur «changement de position pendant l’instant dt, «qui ne saurait altérer les quantités de mouve- «ment perdues pendant qu'il s’effectue, que «d’un infiniment petit du second ordre, «forces motrices correspondantes, que d’un «infiniment petit du premier ordre. «placemens infiniment petits que suppose le «principe des vitesses virtuelles, et qui sont «exprimés, suivant les directions des coordon- «nées, par dx, 0y, 0z, pour le point m, par Ôx’, «dy, 02, pour le point m', etc., doivent donc et les) qui sont désignés par Ôx, dy, 0z, 0x’, y’, dz, Les dé- 26 du système telles par consé- «satisfaire aux conditions «qu'elles sont à la fin du temps t; «quent, il faudra que les équations (2) aient «encore lieu quand on y mettra æ +0x, y+0Y, «z + dz, æ'+ux', etc., à la place de x,y, z, x; «etc., sans faire varier le temps t qu'elles pour- «raient contenir explicitement; d’où l’on con- clut, dL dE? dL ENS; + dead +709 + 7 02 + 7 0x + etc. =0 dL! dL/ dL/ dL' , 124 Tr Ôz “ha, +etc. Z 0 etc. d | F4 : LC’ d L'! y No Hd & + Le célèbre auteur, dans le passage souligné, cherche à prouver qu'on peut former les équations de l'équilibre des forces perdues en supposant que ces forces aïnsi que la position des points m', m”, m'”, etc., se rapportent au temps #. Et cela parce qu'il est permis de négliger les changemens infiniment petits qu'éprouvent, pendant l'instant dt, les coordonnées du système et les forces perdues. La considération de ces infiniment petits est plus que superflue, car elle obscurcit l'idée très claire de l'équilibre des forces perdues. Il n’est pas possible de concevoir qu’en établissant l'équilibre entre ces forces, on puisse les rapporter, ainsi que la position du système, à une époque différente de la fin du temps £. Mais remar- quez bien qu'en parlant de leur changemens infi- niment petits dont on peut faire abstraction, l’auteur donne lieu à penser que les considérations qu'il emploie ne sont qu’une approximation; or, une fois dans cette idée, il serait très difficile de dire ce qui, ri- goureusement, devrait avoir lieu. Sans la preuve que l’auteur en donne, et même sans aucune preuve, on doit convenir que les coordonnées m, m', m", etc. et les forces perdues doivent être rap- portées au commencement de l'instant dt. il n'y a rien de plus clair que cette vérité. Mais il ne s’en suit pas que les déplacemens infiniment petits, que suppose le principe des vitesses virtuelles, et dx”, etc., satisferont aux équations (3); ou, ce qui revient au même, il ne s’en suivra pas que les équa- tions (2) auront encore lieu quand on y mettra x +Ôôx, y+Ôy, z+0z, x'+ 0x, etc, à la place de æ, 7, z, x’, elc., sans faire varier le temps t qu'elles pourraïent contenir explicitement. 27 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 08 CE A C'est pour se debarasser des termes dus à la varia- tion de la quantité t, explicitement contenue dans les équations (2), que P ouisson recourt au raisonnement que nous combattons et qui, d'après nous, non seulement ne prouve rien relativement aux termes dont il s’agit, mais encore ne nous paraît pas avoir beaucoup de valeur sous aucun rapport. Si l'on consulte, pour ce même cas où les conditions des déplacemens possibles contiendraïent le temps explicitement, la première édition de la Mécanique analytique, on y trouvera le passage suivant ?). «En général, il faut remarquer relativement aux va- «riations, qu'elles ne se rapportent qu'à l’espace et non «à la durée, en sorte qué, dans les différentiations mar- «quées par 0, la variable £, qui représente le temps, «devra toujours être regardée comme constante. Or il peut «arriver suivant les circonstances du problème, que les «équations de condition renferment elles mêmes le «temps t, auquel cas elles seront, à proprement par- «ler, variables d’un instant à l’autre; alors, quelques unes «des coordonnées se trouveront exprimées en fonction «des autres coordonnées et de la variable t; et il faudra avoir «égard à la variabilité de £ dans les différentiations mar- «quées par d, mais on supposera £ invariable dans les «différentiations marquées par «La même supposition devra aussi avoir lieu relative- «ment au signe intégral / qui ne se rapporte qu'à l’é- «tendue même du corps dans chaque” instant. Ainsi Lagrange rejette les termes qui dépendent du changement de la variable € sans en expliquer la rai- son. Il est à remarquer que l'illustre auteur supprima le passage, qu'on vient de lire, dans la seconde édition de son immortel ouvrage. Il eût été très intéressant de con- naître les motifs de cette suppression. Il est important de faire observer que, pour le cas d'un système en mouvement, le principe des vitesses virtuelles doit être modifié. Il y faudra tenir compte du déplacement instantané du système. Pour cela, on ne considérera comme possibles que les déplacemens qui, combinés avec le déplacement effectif, ne vio- lent pas les équations de condition. Nous appelons, pour abréger le discours, déplace- ment du système, l’ensemble des déplacemens de tous les points qui composent le système. Ainsi, le dé- placement effectif représente l'ensemble des déplacemens (2) Page 198. d x "ie dy +id?y, dz +id?z dx" +id?x, dy +1d?y, dz +1d?z dx" +4 d?x", dy" +142", dz"+4d?7 etc. que les points m, m', m’, etc. recoivent actuellement, pendant l'instant de. Nous ne sommes pas allé aux diffé- rentielles troisièmes et supérieures, par rapports au temps, parce que, en mécanique, on ne les considére pas, afin de pouvoir regarder les déplacemens instantanés comme rectilignes. D'après ce que nous avons dit des déplacemens pos- sibles du système, ils peuvent être représentés par dx + {dx+ x, dy +idy +0y, dz+ id?z + 0z dæ'+ {dx +5x',dy +1dy +07y,dz + 1d?z +07 dx""+1dx"+0x",dy"+1dy"+0y".dz"+1d?z"+07" à condition que les équations (2) aient encore lieu quand on y mettra x + dx + {dx + Ôx, 9 se {Ep # 1dy +07, z + dz + 3d?z + 0dz, x" + dx'+ À 1Bx po etc, à la place de x, y, z, x’ etc., et en y faisant aussi varier le temps t, en cas qu'il y serait contenu explicitement, de sa différentielle dt. Car les nouvelles coordonnées x + dx + 1d?x + Ôx, etc., c’est-à-dire les coordonnées relatives au temps t+ dt, doivent satisfaire aux équations (2), rapportées à la fin du temps {+ dt; sans quoi les déplacemens (#) violeraient les équations de condition et par suite ne se- raient pas possibles. En remplaçant, dans les équations (2), les quantités t, respectivement par æ + dxæ+idx+. x, ay Pod. y +dy +idy+0y, 2 + dz + 1d?z + dz, 24 dx+ 4 date + ÿx’,...t+ dt, et faïsant atten- tion à ce que les différentielles dx, dy, dz, ÂX sont des infiniment petits du second ordre, nous aurons 0—L+dL+ LE 0x + Ddr +T de dx + etc. 0=L'+dL'-+idL'+ + Lx or L Ôz + dx + etc. 0=L"+d 'HBL AT dx me La y + Lo 247 Lox'+etc. etc. dL, dL’, d[L/', etc., dL, d?L', d’ 1", etc., désignent les différentielles, première et seconde, par rapport au temps, et en faisant varier tout ce qui varie avec cette quantité. Or les équations *#+ 59 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 40 © OO E'A0; L'ÆOSLCE TRE | donnent LAN. de:0, di =ebetetc, d'L=0, d’'L'=had l#=0;,.etc. par conséquent nous aurons: dl dL dL az} Ja ) : mes te 0 at Eee an fe ae PE TE dL' al dr. dl 4 aUSs Ms & pins Nue DR ete dx mL dy ss dz Te dt 3 dl’ PURE dit AN SRE du ser tte) pers À D ur dites Dr ete. = 0 dx nr dy Gage N dz # dx! k “ etc Ce sont les déplacemens que nous venons de désigner par x dy, Ô2, Ôx', etc., que, pour un système en mouvement, suppose le principe des vitesses virtuelles, et non pas ceux que Poisson représente par la même no- tation. Get illustre géomètre s’est trompé sur le dépla- cement possible, en le confondant avec ceux qui ne le sont pas; ainsi les déplacemens des masses 7, m'!', ml! etc. déplacemens qu'il désigne par dx, dy, dz, ÿx', etc., et qu'il regarde comme possibles, sont ce- pendant impossibles. Mais, par une autre méprise, savoir par l'inexacte déduction des équations (3), son erreur s’est trouvée corrigée. Il est à remarquer que d’a- près Poisson, comme d’après plusieurs autres géomètres, le déplacement effectif, actuel, est impossible. Pour les détails relativement au mouvement des sy- stèmes, nous renvoyons à notre mémoire sur les dépla- cemens instantanés) où nous avons considéré un système quelconque dans la plus grande généralité. Nous l'avons supposé défini, non pas par des équations algé- briques, mais par des équations ou des inégalités diffé- rentielles, sans même supposer que ces différentielles fus- sent exactes. Pour ce qui regarde les inexactitudes plus ou moins graves, échappées au célèbre géomètre français, nous entendons par là l’inutile limitation du prin- cipe des vitesses virtuelles, dont ïl restreint la généralité dans plusieurs endroits de son ouvrage, ce qui fait qu’un grand nombre de questions échappent à ce principe. Nous entendons aussi une inexactitude de géométrie que l’auteur a reconnue lui-même. Parmi quelques autres im- (3) Mémoires de l’Académie Impériale des sciences, tome I (LI) page 565. exactitudes, nous n’en citerons que celle qui Jui est échappée en parlant de la force d'imertie. Voiei ce qu'il en dit‘). «Concevons qu'un corps soit posé sur un plan hori- «zontal, et qu'il n’y soit retenu par aucun frottement, «Si je veux le faire glisser sur ce plan, il faudra néan- «moins, à cause de l’inertie de la matière, que j'exerce «un effort quelconque; si à ce corps on.en joint un second, «puis un troisième, etc., il faudra que je déploie, pour «produire le même mouvement, une force de plus en plus «considérable. J'aurai, dans chaque cas, le sentiment de «l'effort que je serai obligé de faire; mais je ne devrai «pas en conclure que la matière oppose aucune rési- «stance à cet effort, et qu'il existe dans les corps ce «qu'on appelle très improprement une force d'inertie. «Quand on s'exprime ainsi, on confond la sensation que «l'on a éprouvée, et qui résulte de l’effort qu'on a exercé, «avec la sensation d’une résistance qui n'existe réelle- «ment pas». «Lorsque le corps frotte contre le plan, il y a effec- «tivement une résistance au mouvement horizontal, et je «ne peux pas déplacer le mobile sur le plan sans exercer «un eflort supérieur à cette résistance. De même, quand «je veux soulever le mobile verticalement, ïl y a aussi «une résistance à ce mouvement, que je dois vaincre «par un effort qui la surpasse. Dans les deux cas, «je ne produirai aucun mouvement tant que je ne (ferai pas un effort plus grand que le poids du corps, ou «que son adhésion au plan horizontal; mais si l’on ne «suppose ni pesanteur ni frottement, je mettrai le corps «en mouvement, quelque faible que soit l'effort que «j'exercerai, et quelque grande que soit la masse du «mobile: alors, si j'éprouve qu'il faut faire un plus grand «effort pour communiquer le même mouvement à un «corps qu'à un autre, j'en conclurai que le premier se «compose d’une plus grande quantité de matière que le «second; et si je pouvais comparer avec précision les «grandeurs des efforts que j'aurai exercés, leur rapport «serait celui des masses de ces deux mobiles». L'objection du célèbre auteur, contre la force d'inertie, consiste en ce qu'un corps, aussi massif que l’on veut, peut être déplacé par le plus léger effort. Mais il s’en suit seulement que la force d'inertie, pour un corps quelconque, peut être aussi faible que l’on veut. Ge qui est vrai en effet, car cette force est proportionelle à la masse du mobile et à la quantité de déplacement qu'il éprouve, dans un instant dt, s’il était en repos, ou à la (4) Traité de mécanique tome premier page 221 No. 120. 41 BUBLETIN SCIENTIFIQUE. 42 quantité dont son mouvement est alteré, aussi pendant un instant, si le mobile était déjà en mouvement. Ainsi, pour un même corps, la force d'inertie peut ac- quérir toutes les valeurs, depuis zéro jusqu'à une aussi grande que l'on vent. On ne trouvera peut-être pas superflu que nous ajoutions que, sans admettre la force d'inertie, il serait impossible d'expliquer pourquoi, pour déplacer un corps, on est obligé de faire un plus grand effort que celui qui com- muniquerait le même mouvement à un autre corps. Le premier mobile, dira-t-on, contient plus de matière que le second: mais si la matière n’opposait aucune résistance au déplacement, qu'importerait qu'il en eùt beaucoup ou peu? Mais la matiere réagissant contre les efforts qui la dé- placent, il est clair que, plus il y en aurait, plus il fau- drait que l'effort soit énergique pour produire un même déplacement. Il est vrai qu'un très léger effort peut dé- placer une masse des plus considérables, mais aussi il la déplacera incomparablement moins qu'une petite masse; car celle-ci, à un bien plus grand déplacement, opposera autant de résistance que la première à un bien plus faible. Nous ne croyons pas nécessaire d'analyser plus en détail l'opinion de Poisson sur la force d'inertie, car ce célèbre géomètre, après l'avoir combattue, consacre un chapitre tout entier à la considération de la force centri- fuge $). Or, cette force est une composante normale ou, si l'on veut, la projection sur la direction du rayon de courbure de la force d'inertie Nous nous sommes servis du terme force d’inertie parce qu'il est en usage, mais nous ne prononcons pas sur la question de savoir s’il est bien ou mal appliqué. (5) Tome premier, chapître IV du deuxième livre, page 318, No. 169. 2. NoricE SUR UNE REVISION DE L'HEMISPRÈRE CELESTE BOREAL, PAR RAPPORT AUX ETOILES FIXES JUSQU'A LA SEPTIÈME GRANDEUR, ET AUX ETOILES DOUBLES; par M. O. STRUVE (lu le 10 décembre 1841). La grande lunette parallatique de Munich, dont l’ob- jectif a une ouverture de quatorze pouces de France, a été employée, pendant les derniers quatre mois, à un examen de l'hémisphère céleste boréal. Le but princi- pal de notre travail est la détermination approximative de toutes les étoiles jusqu'à la septième grandeur inclu- sivement, pour en former un catalogue, qui servira de base aux travaux ultérieurs à faire, par le cercle méri- dien, pour la détermination exacte des positions des mé- mes. étoiles. En même tems, ce travail fini nous four- nira des matériaux plus précis que l’on n’en avait jusqu à présent, pour en déduire des conséquences, concernant la distribution des étoiles sur la voûte céleste et la forme de notre voie lactée. Outre cela, il y avait lieu d’espé- rer que la force optique plus grande de notre lunette, en comparaison de celle de Dorpat, püt augmenter encore considérablement le nombre des étoiles doubles connues; principalement des plus resserrées dans les premiers ordres des distances apparentes. Pour atteindre à ce triple but le plus tôt possible, il fallait la coopération de plusieurs observateurs: d'un pour di- riger l'instrument sur les étoiles, d'un autre qui lisait l'angle horaire, d'un troisième qui lisait la déclinaison et d’un quatrième pour marquer le tems et pour écrire les régistres d’après la dictée des autres. Celui qui était occupé à diriger l'instrument, ce qui se faisait à l’aide du tube chercheur, appliqué à la grande lunette, devait en même tems regarder l'étoile dans la grande lunette, pour décider si elle était composée ou non. L'examen du ciel se fit par zônes de déclinaison d'une certaine étendue. L'expérience nous apprit bientôt qu'on pouvait mouvoir l'instrument en déclinaison par une zône de quatre degrés sans risquer d'omettre quelque étoile, même dans les régions du ciel les plus riches en étoiles. L’observateur, occupé à lire les déclinaisons, prit en même tems soin qu'on ne dépassât pas de trop les limites proposées de chaque zôre. La lunette étant di- rigée, le tems fut noté au moment que l'étoile se trouva au milieu du champ de la grande lunette. Après cela se faisaient les lectures des cercles, nommément du cercle horaire par M. Schweizer, et du cercle de dé- Notre secrétaire pour ce travail, M. Henop, répétait toujours à haute voix les nombres dictés pour éviter des fautes clinaison par mon digne confrère M. G. Fuss. d’ouie. Enfin j'indiquais encore la grandeur taxée de l'é- toile observée, et dans le eas où elle était double, les deux grandeurs et la distance approximative. De cette ma- nière, il était possible d’absoudre toutes les opérations nécessaires pour une étoile en moins d’une demi mi- nute de tems, point essentiel pour l'avancement rapide du travail. Durant le premier mois de notre révision, mon père 43 BULLETIN SCIENTIFIQUE. oo) lui-même se chargea de la direction de la lunette. Plus tard, son tems étant occupé par les observations à l’instru- ment de passage dans le premier vertical, il me chargea de sa fonction auprès de la grande lunette. Ce rempla- cement pouvait se faire sans risquer une inconséquence dans le travail, une comparaison continuée des grandeurs taxées par nous deux n'ayant pas donné la moindre dif- férence dans nos estimations des grandeurs des étoiles. La réduction des positions observées des étoiles et la formation du catalogue d’après les ascensions droites, fut exécutée le plus tôt possible après les observations faites. Ce catalogue contient les positions des étoiles réduites au commencement de l’an 1840. La réduction qui dépend de la correction du pendule, de l’erreur de l'index aux deux cercles, de la déviation au pôle de l'instrument par rapport au pôle céleste ainsi que de l'effet de la précession et des autres élémens qui chan- gent les positions des étoiles, se faisait simplement en comparant les positions observées des étoiles connues avec leurs positions, données dans le catalogue de la société astronomique de Londres, corrigées de l'effet De cette manière de la précession pour dix ans. à toutes les posi- une correction moyenne fut ajoutée à tions observées dans une zône pendant la mème nuit, à l'exception des zônes qui se trouvent le plus près du pôle, dans lesquelles différentes corrections correspon- dantes aux angles horaires et aux déclinaisons furent introduites. Cette méthode de réduire les observations, quoiqu'elle ne soit pas parfaitement exacte, était sans doute suffisante pour notre but, vu que notre catalogue ne devait donner les places des étoiles qu'approximati- vement, et que les observations sont sujettes à des er- reurs beaucoup plus grandes que celles produites par cette méthode de réduction. Néanmoins je croïs que les positions de notre catalogue ne sont point sujettes à des erreurs dont la valeur moyenne surpasse deux secondes en tems pour les ascensions droites des étoiles qui se trouvent dans l'équateur, et une demi minute pour les déclinaisons. L'espace du ciel, que nous avons perlustré de cette manière jusqu'à présent, comprend 0,3176 de l’hémi- sphère boréal. Le nombre de tontes les étoiles déter- minées sur cet espace monte à 6992. De ce nombre il faut soustraire quelques étoiles qui sont observées deux fois, parce qu'elles se trouva'ent aux limites des zônes. Le nombre en est 690, donc il nous reste dans l’espace indiqué 6302 étoiles différentes. Dans ce nombre il y en a 1056, qui sont visibles à l'oeil nu, dont les plus faibles sont des étoiles de la 6ème grandeur, 553 entre 44 la sixième et la septième grandeur, 3666 de la septième et enfin 1027 entre la septième et la huitième grandeur. Le nombre des étoiles de la grandeur 6 à 7 est beau- coup moindre qu'il ne fallait d'après la probabilité, en comparant le nombre des étoiles de la 7ème gran- deur. Cela provient de ce que nous nous sommes eflor- cés d'attribuer aux étoiles des grandeurs en nombres entiers et ce n'est que dans le cas d'incertitude que nous avons admis une grandeur intermédiaire. En par- tageant le nombre de ces étoiles de grandeur douteuse (6 à 7), dans la proportion de 1 à 3, entre les étoi- les de la 6ème et celles de la 7ème grandeur, nous aurons 119% étoiles jusqu'à la 6ème grandeur inclusivement et 4081 étoiles de la 7ème grandeur. Les étoiles taxées de la grandeur (7 à 8) ne sont ent- rées qu'accidentellement et seront rejetées de notre ca- talogue. La plupart d’entre elles ont été observées quand le ciel n’était pas tout à fait clair, pour éviter de né- gliger quelque étoile de la 7ème grandeur. Nous avons donc, sur la partie revue du ciel, le nom- bre de 5275 étoiles jusqu'à la 7ème grandeur inclusivement. Supposant que la distribution des étoiles est la même sur l’espace qu'il reste encore à perlustrer, nous aurons sur l'hémisphère boréal en tout environ 16600 étoiles, dont environ 12800 appartiennent à la septième gran- deur et 3800 aux classes plus brillantes. A ce qu'il pa- rail, nous avons trop avancé les limites des étoiles de la septième grandeur, si peut-être ce surplus des étoiles de la septième grandeur n’est pas provenu de ce que nous avons examiné jusqu'à présent principalement les par- ties du ciel qui approchent de la voie lactée. Néan- moins il est certain que l’atlas de Harding est loin d’être complet par rapport aux étoiles de la septième gran- deur, dont il ne contient sur l'hémisphère boréal que 4763, tandis qu'il s'en trouve 3378 des grandeurs su- périeures. Dernièrement M. Argelander a rédigé un catalogue des étoiles visibles à l'oeil nu sur l'horizon de Bonn, qu'il nous a communiqué en manuscrit. [Il contient dans l'hémisphère boréal 2306 étoiles jusqu'à la 6ème gran- deur inclusivement, tandis que le nôtre en aura probable- ment environ 3800. Cette différence s'explique peut- être par une différence de vue à l'oeil nu. Quant aux étoiles des premiers ordres jusqu'a la cinquième gran- deur, notre catalogue ne peut pas donner des nombres exacts, parce que nous estimons la splendeur ou par la lunette ou à l'oeil nu, sur la petite partie du ciel visible par les trappes ouvertes, et non comme M. Argelander J'a 45 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 46 EC EL NE EE fait, en comparant l'éclat des étoiles visibles à l’oeil nu à nn nombre d’antres étoiles visibles sur tout l’hémis- phère céleste. D'où suit que pour les recherches sur la distribution des étoiles des premières grandeurs, le cata- logue de M. Argelander servira toujours de base, et le nôtre lui servira de complément pour les deux der- nières classes. La récolte de notre travail en étoiles doubles a ‘usti- fié toutes nos attentes. Le grossissement employé à notre lunette a été de #12 fois. Ce grossissement est beaucoup plus fort que celui que mon père a employé pour la recherche des étoiles doubles à la lunette de Dorpat et qui n'était que de 198 fois. Dans l’espace exa- miné du ciel nous avons trouvé 551 étoiles doubles. De ce nombre 349 se trouvent dans le catalogue de Dorpat, 202 sont nouvellement découvertes. Une com- paraison de ces étoiles doubles nouvellement découvertes avec les anciennes, nous apprend que cet accroïssement doit être attribué uniquement à la force optique supé- rieure de notre lunette sur celle de Dorpat et au grossis- sement plus fort que nous avons employé. Gette com- paraison se présente dans la table suivante: 1 Distances oi “ \-1ohe se > 2, k— Étoiles doubles du catalogue de Dorpat 2h Étoiles doubles nouvellement dé- couvertes On voit que le plus grand nombre de nos nouvelles étoiles doubles se trouve dans le premier ordre. Cepen- dant parmi les 59 étoiles du premier ordre 1 y en a 19, qui ne sont que soupçonnées doubles, parce que les con- ditions de l'atmosphère, moins favorables principale- ment dans les mois d'octobre et de novembre, ne per- mettaient pas d'en décider définitivement. Il y a pour- tant probabilité que la plupart en sont effectivement doubles, ce qui se décidera dans des circonstances at- mosphériques plus favorables, de manière que nous avons dans cette classe au moins 50 nouvelles étoiles sur 24 qui se trouvent dans le, catalogue de Dorpat, ce qui prouve que par la force extraordinaire de notre lunette, le nombre des étoiles doubles les plus resserrées est plus que triplé. L’accroissement des nombres des autres or- dres n'est pas si considérable. Il présente pour la plupart [{ | des systèmes dans lesquels des satellites extrêmement faibles, en grande partie invisibles à Dorpat, se trouvent joints à des étoiles plus brillantes. Je mentionne encore comme les plus intéressantes de nos étoiles doubles ‘nouvellement découvertes, du Cygne composée de deux étoiles de la 6ème grandeur dans la distance de 08, 7 de l'Aïgle, composée d’une étoile de 6ème et d’une autre de la (6.7)ème grandeur à peu près à la même distance, ; du Dragon, étoile de la grandeur (23) dont le satellite de la grandeur (7.8) se trouve à la distance de trois secondes. Parmi les étoiles doubles du catalogue de Dorpat, il y en a deux, qui dans notre instrument ont subi une nouvelle séparation, c’est à dire que l'étoile vue double à Dorpat s’est présentée ici, à Poulkova, triple, savoir les numéros 1607 et 1690. De toutes les étoiles contenues dans l’ancien catalogue, qui entrent dans notre recherche, ïl n'y ena qu'une seule du Cygne (étoile de la grandeur 3, qui a un satellite de la grandeur 8 à la distance de 1,8) qui ne soit pas reconnue dans notre recherche comme double, apparemment par des circonstances at- mosphériques défavorables, st peut-être le satellite n’est pas de lumière variable, ce qui a déjà été soupçonné par mon père dans les Mensurae micrometricae pag. 297. Nous espérons finir notre travail dans le courant de l’année prochame. RAPPORTS. a — 1. SUR UN OUVRAGE TIBÉTAIN, TRADUIT EN M SCHMiDT (lu le 17 ALLEMAND par décembre 1841.) Die Arbeit, welche ich hiemit unserer Classe vorzule- gen die Ehre habe, ist, wie meine Grammatik und mein Wôrterbuch, eme Frucht meiner Tibetischen Studien. Gleichwie jene frühern Werke bestimmt waren, dem Studium der Tibetischen Sprache die Bahn zu brechen und für Jeden, der diese Sprache erlernen oder sich genau mit ihr bekannt machen will, den Erfolg seiner Mühe zu sichern, hat auch diese vorliegende Arbeiït die Fôrderung des genannten Studiums zum Zweck; indem sie ein ganzes, ziemlich voluminôses und dabeï seiner Bestimmung vüllig entsprechendes, Tibetisches Origi- 47 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 48 nalwerk nebst der Uebersetzung desselben darstellt. Es ist dieses Werk der vollständige Dsanglun «der Weise und der Thor» von 51 grossern und kleinern Capiteln in 12 Abschnitten, welcher der Sammlung des Kandschur von hundert Bänden angehürt und einen vollen Band desselben bildet. Nicht leicht kann em Werk dem Zwecke, die Kenntniss der Sprache zu for- dern , dienlicher seyn als dieses, indem dasselbe in eï- nem leichten, fliessenden Styl Erzählungen von grosser Mannigfaltigkeit vorträgt, wodurch eme Menge verschie- dener Situationen entwickelt werden und der Sprache ihren Reichthum zu entfalten. Dabei ist der Inhalt desselben für diejenigen, die dieser Richtung Asiatischer Studien folgen, so anzichend als Raum gegeben wird, belehrend. Diess gerade ist es aber, was bei einer Sprache, die in Europa bis jetzt noch so gut wie vüllig neu ist, von emem Lehrbuche gefordert werden muss. Aus diesem Grunde habe ich auch die gewohnte Form der Lesebücher, die unter dem Namen Chrestomathie ein grammatisch zersetztes Potpourri der Literatur emer Sprache darstellen , send beseitigt. Dergleichen Lesebücher sind gut für Schulen, wo es deren gibt; noch nicht existiren, wie diess für die Tibetische Spra- che der Fall ist, — wo die gereïfte Forschung mit der Erlernung gleichen Schritt geht und der zukünftige Leh- rer sich durch Beïde selbst erst bilden muss, wo dem- nach der Schulmechanismus eher lästig und beschrän- kend als fôrderlich wird, — da wirkt ein solches ge- schlossenes Werk, wie das vorliegende, ungleich leben- diger and belebender. für die Auffassung und Erkennt- niss der Sprache, als em unvollständiges Skelett dersel- ben — denn auch die beste Chrestomathie ist nicht mehr — dafür zu thun im Stande ist. Da das Werk, wie oben bemerkt, zur Sammlung des Kandschur gehôrt, für meinen Zweck als ganz unpas- wo aber solche zur Zeit so geht daraus von selbst hervor, dass dasselbe buddbhaïistischen Inhalts seyn müsse. Es stellt in der That Buddha selbst, umgeben von der Schaar seiner Jünger, dar, wie er in verschiedenen Städten und Landschaften Mittelindiens, als Wara- nasse, Râdschägriha, Srawasti u. s. w. weïlt und erzählt irgend eme Begebenheit, die sich während Bud- dha’s Aufenthalt an solchen Orten zutrug. Den Grund und die Ursache solcher Begebenheïten und die Schick- salsfolge der dabeï betheïligten Personen erklärt Buddha sodann semer Umgebung aus frühern Begebenheiten im Perioden einer längst vergangenen Vorzeit, woraus eine an die sich bisweïlen noch dritte und vierte aus noch entfernterer Vorzeit zweite Erzählung entsteht , eine knüpft. Der moralische Zweck dabeï stützt sich auf das Princip der Seelenwanderung und soll darthun, ‘wie jede Gutthat und jede Uebelthat in irgend einer Periode des lebenden Organismus ihre unausbleïhliche Belohnung oder unausweïchliche Bestrafung als V ergeltung in spä- tern Wiedergeburten findet. Wie die meisten Erzeugnisse der Tibetischen Literaz tur ist auch der Dsanglun ins Mongolische übersetzt. Ich habe diese Uebersetzung mit dem Tibetischen Ori- ginal verglichen und eme nicht unbedeutende Verschie- denheit zwischen Beiden gefunden. Zwar ist Beider Inhalt in Betreff des Gegenstandes der Erzählung der nämliche, in der Behandlung des Gegenstandes aber weichen Beïde oft wesentlich von einander ab, indem im Mongolischen bisweiïlen ganze Phrasen M. Tibeti- schen Textes fehlen, weit ôfter aber noch die Erzäh- lung durch Zusätze zu den Phrasen und Ausdebnung derselben breiter gemacht wird. Das Auffallendste der erwähnten Verschiedenheiït aber ist, dass der Mongo- lische Dsanglun 52 Capitel hat, . eines mehr als der Tibetische, mdem dasjenige A à welches im Mon- golischen das siebente ist, im, Tibetischen gänzlich fehlt, wogegen das Tibetische siebente im Mongolischen das achte wird und demgemäss bis zum dé des Buches jede Capitelzahl gegen die Tibetischen um eïins hüher steht. | Es ist mem Wunsch und meme Bitte, dass diese cl beit von unserer Akademie günstig aufsenommen und zum Druck befordert werden müchte; womit der An- fang gemacht werden kann, wenn die Tage em wenig heller und länger geworden seyn werden. Bei dem gros- sen Mangel an Tibetischen Originältexten im ausserrus- sischen Europa, vornehmlich in Deutschland, unterliegt es keinem Zweïfel, dass die Erscheinung des Werkes daselbst willkommen seyn wird, um so mehr, da das- selbe an und für sich selten ist, so dass sogar in unserer so reichen Sammlung, die doch so manche Du- blette, Triplette u. s. w. anderer Werke aufzuweisen hat, sich kein besonderes Exemplar desselben befinden würde, wenn der verstorbene Baron Schilling von Canstadt nicht em solches auf meimen Rath hätte abschreïben lassen. Von dieser, anscheinend correkten, Copie habe ich die meinige gemacht, die ich aber vor dem Drucke noch mit dem Original im Kandschur vergleichen pres môgliche Irrungen verbessern werde. L Emis le 8 février 1842. RE RE D D en Tome X. AM 4. 5. #° 220.221. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 8. Notes de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d'exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE: NOTES. 3. Notice sur la Bibliothèque de l'Observatoire central de Poulkova. CORRESPONDANCE. travaux électro-magnétiques de M. Jacomi. dans le sol de Berlin. Lettre de M. Eurengerc. ITOTES. 3. BerichT ü8ERr Die BiBLioOTRER DER Haupr- STERNWARTE IN PULKOVA, NACH DEREN BE- REICHERUNG DURCH DEN ÂANKAUF DER Bü- D 8. CHERSAMMLUNG DES VERSTORBENEN OLBERS IN BREMEN, NEBST EINIGEN ANGE-: HÂNGTEN BIBLIOGRAPHISCHEN NOTIZEN; von F.G. W. STRUVE. (Lu le 10 décembre 1841.) Die Wichtigkeit einer zweckmässig vollstindigen Bü- chersammlung für eme wissenschafiliche Anstalt wie die Hauptsternwarte bedarf keines Beweiïses. Sie ist ja ein wesentliches Erforderniss zum Gedeïhen der auf der Sternwarte unternommenen wissenschaftlichen Arbeiten und ein wichtiges Mittel, den Sinn für gründliche Stu- dien beï den Astronomen derselben zu erhalten und zu mehren. Bei der bedeutenden Entfernung konnte für Pulkova auf eine erfolgreiche Benutzung der Bibliotheken der Hauptstadt und also auch der bei der Akademie der Wissenschaften selbst, zu welcher die Sternwarte gehôrt, befindlichen nicht gerechnet werden; und es war also nicht nur eine Handbibliothek für den laufenden Gebrauch nôthig, sondern eine so weit als môglich für die spe- STruve RAPPORT. 92. Sur les 1. Couche de terrain composée d'animalcules vivants ciellen Bedürfnisse der Sternwarte vollständige, welche folgende Fächer zu umfassen hatte : 1. die Mathematik, 2. die Astronomie, 3. die mathematisch-physicalischen Doctrinen, &. die auf diese angegebenen Wissenschaften bezüg- lichen periodischen Schriften, die Abhandlungen der gelehrten Associationen, 6. die Literargeschichte mit besonderer Berücksichti- gung der Mathesis und der Astronomie. Zur ersten Anlegung einer solchen Bibliothek war eine eigne Summe in dem Fonds zur Gründung der Stern- warte bestimmt, und zur Erweiïterung derselben die jähr- liche Summe von 1000 Rubel B. À. — 300 Preuss. Tha- lern festgesetzt, an deren Zulänglichkeiït nicht zu zwei- feln ist, wenn man bedenkt, dass die Zahl der jährlich in den angegebenen Fächern erschemenden Werke im Verhältniss zu andern Fächern eine geringe ist, und dass ausserdem unter den Sternwarten und Astronomen die lôbliche Sitte herrscht, die herausgegebenen Werke sich gegenseitig zuzusenden. Ueberdies ist es dem Di- rector der Sternwarte gestattet, erforderlichen Falls die Ersparnisse der wissenschaftlichen Summe der Stern- warte auch für die Bibliothek zu verwenden. Das dringendste Bedürfniss für die nächste Thätigkeït der Sternwarte im Auge haltend. hatte ich für die An- # 51 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 52 schaffung der wichtigsten neuen Werke gesorgt, aber auch ältere Werke gesammelt, wozu mir der beï einer Reise nach Deutschland moglich gewordene Besuch der Niederlagen mehrerer Antiquare im Berlin, Leipzig, Ham- burg, so wie die von ihnen und einigen Franzôsischen und Englischen Buchhandlungen bekannt gemachten Ver- zeichnisse älterer käuflicher Bücher, Gelegenheit gege- ben hatten Ausserdem waren der Sternwarte mehrere wichtige Geschenke geworden, s0 namentlich von Seï- ten der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften die voll- ständige Sammlung der Acta und Memoiren und übri- gen beï ïhr erschienenen, der Sternwarte wichtigen Werke, und von Seiten der Kônigl. Akademie der Wis- senschaften zu Berlin die neueren Gedenkschriften der- selben, seit 1822, in der mathematischen und physica- lischen Classe. Auch waren wiederholt willkommne Ankäufe aus Privatsammlungen gemacht worden. Auf diese Weise war bis zu diesem Sommer eine zwar nicht bänderreiche, aber gewählte Bibliothek zu- sammengebracht, die aus 1) einer Sammlung Himmels- charten, 8 Nummern, 2) 562 Werken = 1566 Bänden und zwar 79 in Fol., 839 in Quart. und 648 in Octav., nebst einer Sammlung von 321 Abhandlungen bestand. Sie konnte schon mehrere wichtige Serien aufweisen, wie z. B. die Memoiren der Pariser Akademie bis auf die neueste Zeit, die Acta Eruditorum, die Commenta- rien und Memoiren der St.-Petersburger Akademie, alle ganz vollständig, und manche Werke, die als grosse Sel- tenheiten angesehen werden, so die vollständige Machi- na coelestis des Hevelius, die erste lateinische Ausgabe des Euclid von 1#82, viele der Schriften des Tycho, Keppler u. s. w. Vielen Astronomen war es längst bekannt, dass unter den astronomischen Privathibliotheken Deutschlands die des hochverdienten Olbers in Bremen eine der vorzüg- lichsten sei, vielleicht von mehreren an Zahl der Bände übertroffen, gewiss aber nicht an Schätzen der seltensten Art, die der wohlhabende Besitzer in einer Reïhe von mehr als 50 Jahren mit Mühe und Umsicht zusammen- gebracht hatte, namentlich in Bezug auf sein Lieblings- fach die Cometographie und in Bezug auf mehrere in der Geschichte der Astronomie noch nicht vollständig aufpehellte Punkte. Ich selbst hatte diese Büchersamm- lung wiederholt bei meinen Reisen gesehn, ohne indess eine nähere Uebersicht von dem, was sie enthielt, ge- wonnen zu haben, da die astronomischen und mathe- matischen Werke in den Bücherzimmern mit den me- dicinischen scheinbar ohne alle Ordnung aufgestellt wa- ren, wahrscheinlich wie sie der Zeitfolge nach ange- schafft worden. Der verstorbene Olbers wusste aber in seiner Bibliothek auf eine merkwürdige Weise Bescheid, und gewiss ist, dass selten der Inhaber einer Bücher- sammlung diese so durchstudirt hatte, wie Olbers die seinige. Bei meiner letzten Reise nach Deutschland hielt ich mich, da das Abscheiden des hochverehrten jetzt mehr als 80jährigen, und bei voller Geisteskraft doch kôrper- lich sehr geschwächten, Veteranen sich als ein binnen Kurzem zu erwartendes Ereigniss darstellte, für berechtigt, mich gegen den vieljährigen Freund Olbers, Herrn Con- ferenzrath v. Schumacher in Altona, dahin auszuspre- chen, dass, wenn die Olberssche Bibliothek eimst zum Verkauf gestellt werden sollte, die Pulkovaer Sternwarte sogleich als muthmasslicher Käufer angesehen werden kônne, und ersuchte ïhn zugleich in dieser Hinsicht beï eintretendem Falle die Interessen der Sternwarte wahr- zunehmen. Der Erfolg hat die Richtigkeït dieser Mass- regel bewiesen. Die Sternwarte zu Pulkova ist jetzt 1m Besitz der Olbersschen Büchersammlung, durch deren Zutritt der Bibliothek der reichste Zuwachs wichtiger und seltener Werke geworden ist. Der von den Olbersschen Erben mitgetheiïlte schrift- liche Catalog enthält 2703 Nummern, indem jeder Band, jede eïnzelne nicht emem Bande emverleïbte Abhand- lung gezählt ist, wogegen auch eine bedeutende Anzahl sehr starker Sammelbände nur als einzelne Nummern vorkommen. Âls die Bücher hier angelangt waren, sah ich ein, dass es nothwendig war alle Saimmelbände wie- der zu trennen, und nun den ganzen Vorrath der Ab- handlungen, mit Zuziehung der vielen eïnzelnen, von Neuem zu ordnen. Nachdem dies geschehen war, stellte sich das Material der Olbersschen Bibliothek folgender- massen dar: Sammlung der Himmelscharten Bücher. st "Rue 1607 Bände, Sammlung der Abhandlungen . 2715 Stück. Zuerst war es nothwendig von diesem Material dieje- nigen Werke zu trennen, welche schon in Pulkova vor- handen waren, oder auch in der Olbersschen Samm- lung selbst doppelt vorkamen. Dies waren: Himmelscharten 15 Nummern, Bücher . 629 Bände, Abhandlungen . #66 Stück. Ziehen wir diese Zahlen von den ebenvorhergehen- den ab, so ergibt sich der Zuwachs, den die Pulkovaer Bibliothek durch den Ankauf der Olbersschen Samm- lung erhalten hat, folgendermassen : Himmelscharten . 24 Nummern, 39 Nummern, 53 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 54 D Bücher (632 Werke) in 978 Bänden, Abhandlungen . 2249 Stück. Von den Büchern sind 113 in Folio, 301 m Quarto und 56% im Octavo. Was die Doubletten betrifft, so bestehen sie grüssten- theïls aus den werthvollsten neueren Werken nebst meh- reren älteren zum Theil seltnen, d. h. es smd solche, die gleich anfangs für die Sternwarte angeschafft waren. Von ïihnen sind #9 Bände, meist ältere Werke, von Herrn Prof. Dr. Mädler in Dorpat zur Vervollständigung der Bibliothek der dasigen Sternwarte angekauft worden, worunter sich ein zweites vollständiges Exemplar der Machina coelestis des Hevelius befindet, und zwar das- jenige das, wie Hevelius eigne Handschrift bezeugt, von diesem dem Lubinietzky, Verfasser des Theatrum Cometicum, als Geschenk gesandt war. Aus andern 520 Bänden ist eine sehr werthvolle be- sondere Sammlung gebildet worden, zu deren Vervoll- ständigung noch 200 Bände früher in Pulkova vorhan- dener schätzharer Doubletten, die ich bisher nicht er- wähnt habe, hinzugefügt smd; so dass sie aus 720 Bän- den nebst 231 Abhandlungen besteht. Diese ist von Sr. Excellenz dem Herrn Minister wirklichen Geheimen- rath von Ouwaroff für die Sternwarte der St. Wladi- mir - Universität in Kiew bestimmt, die dadurch eine ausgezeïichnete Büchersammlung gewinnt, während de- ren Verkauf der Pulkovaer Sternwarte ein willkommenes Ereïgniss ist. Endlich sind noch 50 Bände und 235 Ab- handlungen, als doppelt und dreïfach vorhanden, aus der Bibliothek ausgeschlossen, hieselbst verblieben. Fügen wir jetzt den durch die Olberssche Sammlung gewonnenen Zuwachs zu dem früheren Vorrath hinzu, so erhalten wir den jetzigen Bestand der Bibliothek in Pulkova, frei von Doubletten, wie folgt: Sammlung von Himmelscharten 32 Nummern, Bücher, 1194 Werke,. . 2544 Bände, Sammlung von Abhandlungen . 2570 Stück. Von den 2544 Bänden smd 192 Folianten, 1140 Quar- tanten und 1212 in Octavformat, die wenigen kleineren Formate mit als Octav gerechnet. Die Zahl der Bände im Folio und Quarto — 1332 ist die überwiegende. Nicht erwähnt ist hiebeï eine Sammlung geographischer Charten, namentlich vaterländischer, zu der aber erst ein geringer Anfang gemacht ist. Zur Aufstellung dieser Bibliothek dient ein eigenes heïzbares Bibliothekzimmer, in der Mitte der Sternwarte neben dem Empfangssale gelegen. Es wird durch 3 Fenster nach Osten beleuchtet; an den andern 3 Wän- den befinden sich 8 Glasschränke für die Bücher. Die Chartensammlungen werden in emem grossen Schrank- tisch verwabrt. Der fertige Catalog der Bibliothek zer- fällt in 9 Hauptfächer, nämlich: . Mathesis, . Astronomia, Geodaesia, . Physice, Opera auctorum collecta, Miscellanea varia, . Libri periodici, . Acta Academiarum et societatum literariarum, HoOmHEOwE Historia literaria. Von diesen Hauptfächern sind 5 in Nebenficher theilt. ge- ge A. Mathesis. 1. Scriptores classici, 2. Lexica, 3. Compendia, #. Ana- lysis finitorum, 5. Geometria, 6. Trigonometria, 7. Ana- lysis imfinitorum, 8. Analysis combinatoria, 9. Calculus probabilitatis et Mathesis forensis, 10. Mechanica, 11. Miscellanea mathematica, 12. Tabulae mathematicae. B. Astronomia. 1. Scriptores classici, 2. Astronomia generalis, 3. Com- pendia recentiora, #. Astronomia theorica, 5. Astronomia physica, 6. Astronomia practica, 7. Miscellanea astrono- mica, 8. Cosmologia et Geologia, 9. Astronomia popula- ris, 10. Astrognosis, 11. Astrologia, 12. Scripta de su- perficiebus Solis, Lunae et Planetarum, 13. Cometogra- phia, 1#. Observationes astronomicae, 15. Catalogi fixa- rum, 46. Tabulae astronomicae, 17. Ephemerides astro- nomicae, 18. Mappae coelestes. (Die astronomischen ZLeitschriften, die nicht Ephemeriden sind, befinden sich unter den übrigen Zeiïtschriften.) C. Geodaesia. 1. Geodaesia m genere, 2. Operationes geodaeticae, 3. Ars navigandi, #. Metrologia. D. Physice. 1. Lexica et Compendia, 2. Physica im genere, 3. Me- teorologia, #. Optice. L Historia literaria. 1. Historia Matheseos et Astronomiae, 2. Bibliographia, 3. Biographia, #. Commercium epistolicum. Im ganzen enthält also der Catalog #6 verschiedene Fächer, in deren jedem die Werke chronologisch nach dem Druckjahre geordnet sind. Um diese Ordnung im- mer erhalten zu kônnen, ist dieser systematische Cata- log nicht im einen Band geschrieben, sondern er besteht aus 46 kleinen Capseln, mit einzelnen durch eine Schnur * 55 BULLETIN SC IENTIFIQUE. 96 RE Û Û ÎÛÎÛ TU oo zusammengehefteten Blättern, so dass jedes neu hin-|1. Allgemeine Cometenabhandlungen : Ueber die Natur zukommende Werk mit Leïchtigkeit an seinen Platz durch ein neues Blatt nachgetragen wird. Ein eïgner Catalog der Anschaffungen wird ausserdem regelmässig fortgeführt. Die Aufstellung der Bibliothek stimmt genau mit der Anordnung des Gatalogs überei. Jedes Werk ist da- her leicht auffindbar und das ganze gibt jungen Gelehr- ten Gelegenheit zu bequemen bibliographischen Studien. Die 2570 Abhandlungen zerfallen in 3 verschredene Sammlungen. . Sammlung der Abhandlungen nach Auctoren. 273 Stück. Sie enthält 16 Auctoren: Tycho, Keppler, Tobias Mayer, Euler, Kästner, W. Herschel, N. Fuss, Legendre, Pois- son, Gauss, Bessel, Schumacher, J. Herschel, Airy, Bow- ditch, Struve. IT. Sammlung der Abhandlungen nach Fächern. 1911 Stück. 1. Mathesis mit 12 Unterabtheïlungen, enthält 286 St. 2. Astronomia ,, #6 ñ + 14088 3. Mechanica ET s - 99.4, 4. Physice » 10 _ asie 5. Meteorologia ,, 6 _ - ar. 6. Optice » 10 sut 405 7. Varia literaria ,, 5 ns Ji 1 >: 7F ächer mit 92 Unterabtheïl., zusammen 1911 St. HI. Sammlung der Cometenabhandlungen. 382 Stück. Diese von Olbers mit besonderer Liebhabereï und Für- sorge angelegte Sammlung ist obnstreitig die interessan- teste. Sie enthält: zwischen den Jahren 1500 und 1600 28 Schriften, 1600 ,, 1700 202 a] 1700 ,, 1800 87 5 nach 1800 65 ” zusammen 382 Schriften. Auffallend ist hier gleich der Reïchthum des 17ten Jahrhunderts, an dem die beiden Cometen von 166% und 1665 mit 40 und der Comet von 1680 mit 65 Schriften den grôssten Antheïl haben. Die Literatur des Come- ten von 1680 ist auf jeden Fall die reichste, die ein Co- met bisher hervorgebracht hat. In Lalande’s Bibliogra- phie habe ich nur 27 verschiedene Schriften, die sich speciell auf diesen Cometen beziehen, aufgefunden. Wir haben 38 Schriften mehr. Eine zweite Uebersicht der Cometenabhandlungen gewährt folgende Eintheïlung: der Cometen und deren Bahnbestimmung 93 Schrift. 2. Abhandlungen über die periodischen Co- meten: a) über den Halleyschen . pl 82 , b} + : 5: Enckeschen . :. :: ge 2 ch pile 49 “Hielaschent »: it; Da, LE - 3. Abhandlungen über mehrere Gometen . 18° 3 ke. Abhandlungen über einzelne Cometen . 217 ,, zusammen 382 Schrift. Hierzu kommen nun noch die besondern Cometen- schriften, welche sich m den gesammelten Werken einzel- ner Auctoren finden, namentlich in denen Tychos, He- velius u. s. w. Wird nun noch hinzugezogen was in der Büchersammlung an grôssern Cometenwerken enthal- ten ist (19 Werke in 22 Bänden), was ferner in den Memoïren, Zeitschriften, Ephemeriden, den astronomi- schen Beobachtungen und den Miscellaneïs sich an Co- metennachrichten vorfindet,*) so übersieht man leicht, dass unsere Bibliothek jetzt em Material zur Bibliogra- phie der Cometen besitzt, wie es sich vielleicht an kei- nem andern Orte befindet. Ich glaube daher, dass die Mittheïlung den Astronomen vwillkommen sein wird, dass eine Bearbeitung des hiesigen Materials zu einer Bibliographie der Cometen schon einem jungen Astro- nomen, Herrn Schweitzer, aufgetragen und von ïhm begonnen ist, eine Arbeïit die hoffentlich bald bekannt gemacht werden wird. BIBLIOGRAPHISCHE NOTIZEN. A. Alte Druckschriften vor 1550. Ich füge jetzt noch einige Nachrichten beï über meh- rere Seltenheiten unserer Büchersammlung. Wir haben 50 Druckschriften, die älter als 1550 simd, unter ïhnen 8 vor 1500 gedruckt. Von dreizehn dieser alten Drucke habe ich in den mir zu Gebote stehenden bibliographi- schen Werken keine Notiz gefunden, und sie smd da- her entweder bisher unbekannt gewesen oder für sehr selten zu halten. Môglich indess, dass sich in andern Werken noch Nachricht von ihnen findet, die ich nicht *) In Petri Apiani astronomicon caesareum sind auch. dessen Beobachtungen von 5 Cometen enthalten, nämlich des Halley- schen 1531 und der von 1532, 1533, 1538, 1539. Zulaunde in seiner Bibliographie p.60 sagt von diesem selinen Werke: ,,C'est dans cet ouvrage d’Apian que lon trouve les observations de la Comète de 1531 revenue en 1607 etc. Halley en chercha long- tems un exemplaire. J'en ai un qui m'a été donné par M. de Chaligny“ Die übrigen Cumetenbeobachtungen erwähnt er nicht. 57 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 58 eingesehen habe. Im nachfolgenden Verzeichniss dieser 50° Schriften habe ich die 13 mit einem Asteriscus be- zeichnet, und beschreïbe sie näher. In Bezug auf die übrigen gebe ich, wenn nicht Veranlassung zu einer nä- hern Erôrterung da ist, nur den kurzen Titel, mit Nach- weisung wo das Werk erwähnt ist, in den Werken von Vossius, Heïlbronner, Weïdler, Lalande’s Bibliographie, Kästner’s Geschichte u. s. w. 1) 1482. Venetiis. Fol. Opus elementorum Euclidis Me- garensis in geometriam artem In id quoque Cam- panè perspicacissimi commentationes. Kästner hat diese editio princeps des lateinischen Euclid, die durch Schônheit des Drucks, der Figuren und des Papiers gleich ausgezeichnet ist, in einer beson- dern Dissertation Leïpzig 1750, und nachher in seiner Geschichte I. p. 289 — 302, ausführlich beschrieben. Das merkwürdigste an der Ausgabe ist auf jeden Fall, dass in derselben die vielen geometrischen Figuren mit beweglichen Typen gedruckt sind. Der kunstreiche Buch- drucker Erhardus Ratdolt sagt in dem das Werk beginnenden Schreïben an Joannes Mocenicus, Dogen von Venedig, ausdrücklich «mea industria, non sine maximo labore effeci, ut, qua facilitate litterarum elementa imprimuntur, ea etiam geometricae figurae conficeren- tur.» Kästner gesteht, dass er diese Stelle nicht erklären kann; und doch ist bei genauer Ansicht der Figuren gar kein Zweiïfel daran, dass sie aus emzelnen geraden Linien und Bogen zusammengesetzt sind. Man kann an mebhreren Stellen die Uebergänge erkennen, und ersieht die Zusammensetzung sowohl bei den Durchschnitten mebhrerer Linien, als dadurch dass mitunter in der Mitte einer Linie der Raum für einen Buchstaben ausgespart ist. Anch zeigt der Durchdruck deutlich, dass die Fi- guren von erhabenen Formen, wie die Typen, abge- druckt sind. Merkwürdig ist es auf jeden Fall, dass die von Ratdolt m so ausgezeichneter Vollkommenheit ge- übte Kunst des Typendrucks geometrischer Figuren spä- terhin gänzlich vergessen zu sein scheint. 2°) 1482. Ulmae. Fol. CZ Piolomaei Cosmographiae libri VIII et opus Nicolai Germani secundum Ptolomaeum. Diese lateinische Geographie des Ptolemaeus ist we- der beï Heïlbronner und Weïdler noch beï Lalande und Scheibel, noch im Vossius, Montucla und Bailly erwähnt. Lalande setzt die erste gedruckte Schrift des Ptolemaeus auf 1484, und erwähnt die Geographie zuerst gedruckt 1514, die Ausgabe des Nürnberger Astronomen Joh. Werner, die Kästner IL. p. 498. ausführlich beschreibt. Das Format ist gross Folio, Blätter 174 Zoll hoch und 114 Zoll breit. Im ganzen 129 Blitter. Kein Titel. Den Anfang macht das Dedicationsschreiben an den Papst: Beatissimo Patri Paulo Secundo Pontifier Maximo. Do- nis Nicolaus Germänus, 4 Colummen, deren 2 auf je- der Seite, wie immer nachher im Text. Zu Anfang je- des Buchs des Ptolemaeus em kurzer Inhalt vom Her- ausgeber. Bücher und Capitel, letztere nicht mit Zählen angegeben, beginnen mit grossen verzierten Buchstaben. So bis zu Ende des Blattes 69, das mit den Worten: inc sequntur tabule» schliesst. Nun folgen die 26 Ptolemaeischen Tabulae (10 zu Eu- ropa, # zu Africa und 12 zu Asien), jede auf den beiï- den innern Seiten eines Bogens, auf dessen erster äusse- ren Seite die Explicatio sich befindet; die letzte äussere ist dagegen leer. Ausserdem sind aber noch % Tafeln vom Herausgeber, welche 1. Hispania, 2. Nord-Europa, 3. Francia, der damals neuesten Geographie nach dar- stellen, und #4. Judaea, nach dem alten Testamente. Sie sind eingebunden zu den entsprechenden Ptolemaeischen Charten, aber ohne alle weitere Erklärung. Diese 4 Charten nebst den Inhalten der Bücher bilden auch das eigentliche Opus sec. Ptolomaeum. Am interessantesten ist mir die Charte von Nord - Europa gewesen, da sie die Küsten der Ostsee nach den Kenntnissen von 1482 darstellt. Der nôürdliche Theïl der Ostsee heiïsst Gotti- cum Mare, der südliche Sabulosus Pontus. Der Name Pontus Balteatus kommt hier dem Theïl der Nordsee zu, der zwischen der Nordküste von Jütland, Schweden und Norwegen liegt, also dem Eingang des Cattegats. Am Ende liesst man in grossen Buchstaben: Claudii Ptolomei viri Alexandrini Cosmographie octa- vus et ultimus liber explicit. Opus Donni Nicolai Germani secundum Ptolomeum finit. F Anno MCCCCLXXXITI. Augusti vero Kalendas. XVII. impressum Ulme per ingeniosum virum Leonardum Hol prefati oppidi civis. 3) 1485. Venetiis. Fol. Liber completus in judiciis stella- rum, quem composuit Albohazen, emendatus per B. de Alten de Nusia. Lalande p.15. Beschrieben von Scheibel p. 19. k) 1485. Venetiis. 4°. Joannis de Monte regio opus calendarium. Scheïbel p. 18. Lalande p. 16. Be- schrieben von Kästner IL. p. 539. 5) 1488. Venetiis. 4°. J. de Sacro Busto sphaera. J. de Monte regio disputationes etc. G Purbachit theoricae. Scheïbel p. 22. Lalande p. 17. 59 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 60 ET 6) 1496. Venetiüs. Fol. ÆEpytoma Joannis de Monte regio in Almagestum Ptolomei. Lalande p. 22. Ausführlicher Scheïbel p.38 — 40, der dies Buch für sehr selten und für das erste wichtige astronomische gedruckte Werk erklärt. 7) 1499. Lipsiae. 4°. Computus novus totius fere astro- nomie fundamentum continens. Scheibel p. 50. La- lande p. 26. 8) 1499. (Venetüs). Fol. M. Manilii astronomicon ad Caes. Aug. libri V. Fragmentum Arati per Ger- manicum in lat conversietc. Fragmentum Arati Cicerone interprete. Ohne Druckort und Jahr. Ohne Zweifel die Ausgabe des Aldus 1499. Vide Lalande p. 25. 9) 1502. Lipsiae. 4°. Mursilii Ficini libellus de Sole. Scheïbel p. 57. Lalande p. 30. 10) 1505. Venetiis. Fol. Æuclidis elementorum libri XIV cum expositione Theonis etc. B. Zamberto interprete. Kästner [. p. 312. sagt beï Gelegenheit einer Ausgabe (wahrscheïnlich von 1516) in der Campanï’s und Zam- bertis Uebersetzungen zusammen sind: «Eine Ausgabe von Zambertis Uebersetzung erwäbnt Scheïbel nicht. s muss doch dergleichen vorhanden gewesen sein.» Dies ist die Ausgabe. Sie findet sich auch angegeben in Murbard's Bibl. math. IL. p. 2. 11°) 1511. Fol. Claudii Ptholemaei Ale- xzandrini liber geographiae cum tabulis et universali Jigura et cum additione locorum , quae a recentio- ribus reperta sunt diligenti cura emendatus et im- pressus. Auch diese Ausgabe fehlt so wie die von 1482 in den hier befindlichen bibliographischen Werken. Auf dem rothgedruckten Titel weder Druckort noch Jabr. Titel, Dedication, Adnotationes 4 Blätter. 58 Blätter Text, dann die Tafeln 30 Blätter. Zusammen 92 Blätter, jedes 171 engl. Zoll hoch und 111 breit, al- so genau das Format der Ausgabe von 1482. Aber Druck und Papier nicht so schôn. Das 2te Blatt beginnt mit der Dedication des Heraus- gebers Bernardus Sylvanus Eboliensis ad Illustrissimum Andream Matheum, Aquaevivum, Adriae Ducem. Dann folgen die Adnotationes Sylvani bis zum Ende des 4#ten Blattes. Am Ende des Textes steht: Venetïis per Jacobum Pentium de leucho Anno do- mini, MDXI. Die XX Mensis Martir. Nun folgen die 28 Tafeln : Welttafel nach Ptolemaeus , Venettis. Dann erstlich eine allgemeine dann die 26 Tafeln der 3 Welttheïle, und hierauf eine Welttafel nach den neuesten Entdeckungen. Zu bemerken ist, dass die Chartenblätter auf beiden Seiten bedruckt sind, so dass jeder volle Bo- gen zu 3 Charten gehôrt. So hat z. B. derselbe Bogen auf der imnern Hälfte die ganze Tabula IT = Britannia (aber in der Mitte durch ein Spatium getrennt für den Einband) und auf der vorangehenden äussern Seite die Hälfte der Welttafel, auf der nachfolgenden die Hälfte von Hispania. Dass die Charten nicht in halben Bogen gedruckt sind, zeïgt der Zusammenhang der Bogen. Auf der Weltcharte nach den neuesten Entdeckungen findet man auf der Ostgrenze Zampagu Ins. (Japan) südlich davon Java major. An der Nordostgrenze des Conti- nents über Regio Catai, liegt Gruenlant (Groenland), im Zusammenhange mit dem übrigen Nordasien, aber ohne dass die ôüstliche Begrenzung angegeben sei. Auf der Westseite finden sich angegeben im Norden terra laboratorum und regalis domus in der Mitte terra Cube und ispanialis insu., und im Süden terra sanctae crucis als grosser Continent bis gegen 40° südlicher Breite sich erstreckend. Mit dem #0sten süd- lichen Breitengrade hôrt die Charte auf. 12°) 1512. Augsburg 4°. Kalenbarius teutf Maifter Foan- nis Rüngspergers. Der Titel zeïgt sogléich wie der berühmte Joannes Mülle- rus, der sich auf seinen Schriften de Monte regio nannte (nie ht Regiomontanus, wenigstens in der Regel), Deutsch genannt wurde, nämlich Küngsperger. Der Calender ist für 1513, nebst Anhang der Finsternisse von 1513 bis 1530, diese sowie die Darstellung dreïer Messinstru- mente aus dem Opus Calendarium von 1485 entnom- men; zusammen 27 Blätter. Dann folgt ein kleiner Himmelsatlas mit 45 Holzschnitten im Text, nebst Er- klärung nach Hygin und astrologischer Bedeutung auf 18 Blättern. Zuletzt noch 29 Blitter, mit klemen Holz- schnitten verziert, astrologisches und meteorologisches enthaltend, Zusammen also 74 Blätter. Am Schluss nŒEnndet fic difer. Ralendarius Maifter. Foannis Kinigfper- gers. Und and OSoginius. Bon den. 12. jaychen. und. 36, pifs dern bes bimels... Getrucdt.. Augspurg... Der jargal Ebrifti. füinfjehen bumbert und im. grvelften.// 13) 1514. Venetüs. Fol. G. Peurbachii tabulae eclyp- sium J, de Monte regio tabula primi mobilis. Lalande p. 36. Weïdler p. 337. Scheïbel p. 37. 1%) 1520. Viennae. 4°. Compilatio Leupoldi ducatus Austrie filii de astrorum scientia. Scheïbel p. 91. Lalande p. #1. 15°) 1522 Leïpzig. 4°. Prognofticatio und Erclerung der gro- ffen Betferung: Auch anderer erfhroctentichen wirungen, 61 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 62 EE DE MN A2 EP CN EP UE ER 2 PP SE SUP PP EE AE EXP A EUR CRETE EEE TS GT ER TN ET TE UODR SE DA ET PORC TOR. DEAN OI D PARC OP PP PE LP fo fi begcben nat Œbrifii unfres licben bern geburt | Ausgabe hat 33% Seiten. Lalande setzt sie unter 1532. funfftschenbundert und X XIIEL. jar Dur mic Magifrum GSobannem Carion von Dunctifaym u. {. 10. Leyp- fvt 1522. Astrologische Schrift, Weïssagung von der durch eine Conjunction Jupiters und Saturns und Cometen zu be- fürchtenden Ueberschwemmung, von der Geburt des End- christs und Erklärungen enthaltend, auf 8 Blättern. Joh. Carion ist von Weïdler p. 357. als Professor zu Frank- furt a. d. O. aufgeführt, starb 1538. Er gab 1536 Ephe- merides von 1536 bis 1550 heraus, siehe Lalande p. 55, das war also 12 Jahre nachdem seine Weiïssagung nicht in Erfüllung gegangen. 16°) 1523. Venetiis. 4°. Ælgorismus Domini Joannis de Sacro Busco noviter émpressum. Am Ende: Impressum Venetiis per Melchiorem Ses- sam et Petrum de Ravanis Socios. Anno domini MDX XII. Ich kann keine Nachweïsung dieses Werkchens von 8 Quartblättern finden. Es enthält eine sehr klar geschrie- bene Anweïsung zur Numerirung nach dem Decimal- system, zu den vier Species, dem Potenziren und Wur- zelausziehn. ' 17) 1529. Viennae. 4°. Theodosii de sphaericis libri IIT a Joanne Vogelin etc. Scheibel p. 106. Lalan- de p. #7. lé 18°) 1531. Nürnberg. 4°. Conjectur odder abnemliche aufsle- gung Xoannis Schôners uber den Cometen fo im Augft- monat des MDXXXI. jarg erfchinen tft. Die lateinische Schrift: Schoneri descriptio Cometae torqueto observati. Norimbergae 1531, ist von Weïdier, Scheïbel und Lalande angegeben, diese kleine deutsche Schrift populären Inhalts aber nicht. 19) 1531. Norimbergae. 4°. J de Monteregio de Co- metae magnitudine longitudineque ac de loco ejus vero problemata XP. Scheiïbel p. 111. Lalande p. 48. Beï letzterm ist diese Schrift mit der lateinischen v. Schoner (18) verbunden unter einem Titel. Hier ist sie besonders wie beï Scheïbel. 20°) 1532. Strasburg. 4°. Mas ein Comet fn: wober er fomme, und feinen. urfprung babe u. {. 10. und fonbderfid) von dem Cometen erfdinnen im LBepnmonac des XXXIT. jars. Durd Nicofaun Prucnerum befchriben. Kleine populäre Schrift von 6 Blättern, vornehmlich astrologischen Inhalts. 21) 1533. Basileae 4°. S. Munsteri horologiographia. Die erste Ausgabe dieses Werks bei Lalande p. 49: von 1531 unter dem Titel: Compositio horologiorum in plano, hat nur 198 Seiten. Diese neue vollständigere Zwei hier befindliche Exemplare haben beide 1533. 22) 153%. Parisüis. Fol. Orontii Finei quadrans astro- labicus. Scheïbel p. 119. Lalande p. 53. 23) 1535. Basileae. Fol. Fyginc fabulae et astronomica. Pulaephatus de fabulosis narrationibus. PlLa- ciadis mythologiae. Arati phaenomena a Ger- manico tradita. Proclus de sphaera Scheïbel p. 120. Lalande p. 53. 2%) 1536. Norimbergae. 8°. J. Schoneri tabulae astro- nomicae elc. cum praefatione Ph. Melanchthonis Scheïbel p. 125. Lalande p. 55. commendatorta. 125) 1536. Venetiis. #°. J. B. Amici de motibus eorporum coelestium juxta principia peripatetica. Lalande p- 55. 26) 1538. Basileae Fol. Claudii Prolemaei usine curraËewg Puf 1y'e Bis auf Halma, die einzige sehr seltne und schüne griechische Ausgabe des Ptolemaeus. Scheïhel p- 129 be- zeugt ihre Seltenheit. Lalande p. 57. 27) 1538. Parisüis. #°. Orontii Finei Canones. La- lande p. 57. 28) 1539. Norimbergae. 4. J. Schoneri opusculum astrologicum. Lalande p. 58. 29) 1540. Ingolstadir. Fol. maj. Æstronomicum Cuesa- reum (Petri Apiani). Dieses Prachtwerk, auch in unserm Exemplar mit iluminirten Kupfern, ist ausführlich von Weïdler p. 349 — 350 und noch umständlicher von Kästner IT. p. 543 — 566 beschrieben. Siehe auch Scheïbel p. 134 und Lalande p.60. Es enthält Beobachtungen von 5 Cometen, siehe oben Seite 56. Nota. Merkwürdig ist das Aequatorial, Torquetum genannt, wovon gegen das Ende auf einer Folioseite eine schône ïlluminirte Abbildung gegeben ist, und dessen Gebrauch im 12 Enunctiatis auseinander gesetzt ist. Das Enunctiatum decimum hat zur Ueber- schrift: ÆExpedita facilitate longitudinem regionum inve- nire, durch Beobachtung des Mondsortes am Aequatorial und Vergleichung mit den Mondstafeln. Auf dem dritt- letzten Blatte stehen nach Finis noch # Zeïlen mit ver- kehrt geschnittenen Buchstahen von der rechten zur lin- ken Hand. Am bequemsten liesst man sie in einem Spie- gel, und da heïssen sie factum et actum Ingolstadii in aedibus nostris. Anno a Christo nato Sesquimillesimo quadragesimo. Mense Majo. Also kein sonderbarer Druckfehler, wie Koll nach Scheï- bel vermuthet, sondern eine typographische Spiegel- schrift, zu der es aber eigner Typen bedurfte, wenn diese Zeïlen nicht besonders in Holz geschnitten gewe- sen sind. 65 30) 1541. Basileae. Fol. Claudii Ptolemaei omnia quae extant opera, geographia excepta , latine. Va- lande p. 61. Scheïbel p. 135. 31) 1542. Olyssippone. #. Petri Nonii de crepusculis, item Allacen Arabis de causis crepusculorum etc. Lalande p. 61. Scheïbel p. 136. 32) 4542. Parisüs. Fol. Orontii Finei Arithmetica practica. Murbard I. p. 165. Nach Heiïlbronner P- 782. ist die erste Ausgabe von 1525. 33) 1542. Vittembergae. #4. Nicolaus Copernicus de lateribus et angulis. Kästner I p. 576. 34°) 1543. Marburg. 4°. Gonnatvern alferbandt fünftlich su machen u. f. w. Dur D. Joan. Dryander Medicum Marpurgensem. 12 Blätter mit 10 Holzschnitten, Lalande hat die latei- nische Ausgabe: de horologiorum solartum varia compo- sitione Marpurgi 1543 4° :angeführt. Diese Deutsche kennt er nicht. Weiïdler kennt nur eine Schrift dessel- ben von 1537: annuli tres astronomici, die sich auch im Lalande findet. 35) 1543. Vuittembergae. 80. Euchiridion piarum preca- lionum etc. quibus accessit novum Calendarium. V'uittembergae. D. Marti. Luth. Anno MDXLIIL. Ueber dieses Werk Luthers und den davor befindli- chen Calender, den Erasmus Reinholdus verfasst hat, sieche Kästner IL p. 342. 36) 1543. Norimbergae. Fol. Wicolai Copernici To- rinensis de revolutionibus orbium coelestium Hbri VI. Scheibel p. 138. Lalande p. 62 und beï yielen. 37) 1543. Basileae. Fol. J. de Monte regio et G. Puibachii epitome in Ptolemaeum. Scheïbel p. 138. Lalande p. 62. 38) 1543. Norimbergae. 4°. Æ. Cardani libelli duo, unus de supplemento Almanach etc. item Geniturae LAVII Lalande p 63. 39°) 1544. Mediolani. Georgii Pylandri Zuiccavien- sis anulus sphericus. Eine hübsch gedruckte Schrift, enthaltend Nachricht, Beschreïbung, Testimonia über einen anulus astronomi- cus, den Pylander dem Alponso Davyalo, Istorit Mar- chioni ete. Exercitus Caesarei Duci übergeben hat, Py- lander kommt weder bei Weïdler noch Lalande vor. 40°) 1544. Parisiis. Fol. Orontii Finaei Delphinatis: 1. Quadratura circuli. 2. De circuli mensura. 3. De multangularum omnium et regularium figurarum de- scriptione, liber hactenus desideratus. 4. De inve- nienda longitudinis locorum differentia, aliter quam per Lunares eclipses, liber admodum singularis. 5. Planisphaerium geographicum. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 64 Diese Ausgabe von 5 Abhandlungen des Orontius, auf 120 Folioseiten, finde ich nirgends angegeben. Merk- würdig, dass diese Schrift eines berühmten Pariser Ge- lehrten sich nicht bet Lalande findet, der doch so viele andre Schriften des Orontius angibt, aber grade die 4te der obigen nicht, auch in keïner andern Ausgabe, ob- gleich sie astronomisch die merkwürdigste Arbeit des Verfassers ist. Sie handelt nemlich umständlich von der Längenbestimmung durch Meridianbeobachtungen des Mondes und zwar bestimmt durch die Beobachtung der geraden Aufsteigung desselben in der Culmination, be- schreibt Instrument, Beobachtungsart und Berechnung. Olbers hatte in seinen Weïdler an den Rand geschrie- ben; de invenienda longitudine apud Lalandum (Astro- nomie) T. IL . #169. Da findet sich ganz kurz ein solcher Titel ohne Druckort und Jahreszah]l, aber in der Bibliographie habe ich ïhn vergeblich gesucht. Wahr- scheinlich hat Lalande dies Werk nur aus einer Citation beim Gemma Frisius gekannt. 41) 1544. Norimbergae. #. Zrithmeticu integra. Authore M. Stifelio. Heilbronner p 786. ausführlich Käst- ner I. p. 112 — 128. 42) 1544. Norimbergae. #. Scripta Joannis Regio- montant de torqueto etc. et observationibus come- tarum, aucta Schonert additionibus, item: Ob- seravtiones motuum Solis, ac Stellarum tam fixa- rum, quam erraticarum, item: Libellus G. Purba- chii de quadrato geometrico. Lalande p. 63. Sein Titel scheint nicht genau zu sein. Dies Werk enthält an Beobachtungen : 1. p. 21 — 3%. Sonnenbeobachtungen des Regiomon- tanus und Walthers von 1462 bis 1504. 2. Regiomontani, Purbachii, Waltheri Beobachtungen der Finsternisse, Cometen, Planeten und Fixsterne von 1457 bis 1504. Den Beschluss machen des Regiomontanus Problemata XVI de Cometae magnit. etc. (Siehe Nr. 19). 43) 1545. Antverpiae et Lovanir. Gemmae Frisii de Radio Astronomico et Geometrico Liber. Lalande P 65. Scheïbel p. 140. Das Buch gibt auf 59 schôn gedruckten Blättern in XXIII Capiteln Vorschriften über die Construction des Radius astronomicus und seimen Gebrauch in der Astro- nomie und in der Geographie. Das interessanteste Capi- tel ist XXIT, überschrieben: de longitudine locorum per Lunae locum, und enthält auf 7 Seiten eine vollständige und klare Auseinandersetzung der Längenbestimmung durch Abstände des Mondes von Sternen, belegt durch ein Beiïspiel einer am 12ten Juni 1540 in Loewen ge- 65 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 66 messenen Distanz zwischen dem Monde und ? Scorpii, woraus er durch Vergleichung mit den Tafeln des Coper- nicus findet, dass Loewen um 1 St. 15 westlich von Cracat liegt. (Der wirkliche Längenunterschied nach neuen Bestimmungen ist 1 St. 1” 2”). Hieraus leitet er nun die Länge von Loewen gegen Alexandria ab, in- dem erzwischen Cracau und Alexandria nach Copé \ * nicus den Längenunterschied 1 St. setzt, sich aber dabeï versieht und Alexandria westlicher als Cracau nimmit, statt 2 RES (wie doch Copernicus, de revolutionibus fol. ausdrücklich ‘angibt). So kommt er freilich À af dieses V ersehen zu dem sonderbaren Resultate dass FRA nur 35 Längengrade westlich von Alexan- _dria liegt, statt dass er, 333 hätte finden müssen, was mit der jetzigen Bestimmung 35° 10’ genau genug stimmit. Anmerkung. Längenbestimmung durch die Beobachtung des Monds- orts stellen sich hiernach folgendermassen dar: -Wor 1500 ist vom Gebrauch des Mondsortes zur Érudit auf der Erde nicht die Rede. Purbach und Regiomontanus wenigstens, In ihren Schrifien über SÉLEtCHE Astronomie, erwähnen diese Methode gar nicht. 2. Der erste, der die Methode im allsemeinen ange- deutet hat, ist der Nürnberger Astronom Johann Werner gewesen, in seinem Commentar zur Geo- Die Hauptmomente der Geschichte der graphie des Ptolemaeus von 1514. 3. Peter Apianus zu Ingolstadt gibt 1523 m seiner Cosmographia die Methode der Längenbestimmung - durch Abstände des Mondes von Sternen an. Die erste bekannte Ausgabe der Cosmographie ist zwar von 1530, aber die Dedicationsschrift an den Erz- bischof von Salzburg ist vom Januar 1523 unter- schrieben, und deutet dadurch auch eine frühere Ausgabe dieses zum Unterricht bestimmten Werkes * an. Das von ihm gebrauchte Instrument ist der ba- culus astronomicus, wie ihn auch Regiomontanus nannte, bald nachher radius astronomicus geheïssen. In Cap. X ist ein Beobachter, wie er die Distanz zwischen dem Monde und einem Fixstern mit dem baculo misst, abgebildet. In seinem Astronomicon caesarenm von 1540 zeigte Apianus, wie der Ort - des Mondes am Aequatorial beobachtet zur Län- genbestimmung zu benutzen ist. %. Orontius Fineus zu Paris erfindet 4544 die Längen- bestimmung aus der im Meridiane beobachteten raden Aufsteigung des Mourides. 5. Gemma Frisius zu Loewen, in seinem Werke: de radio, vervollkommnet die Methode der Monddi- o ge stanzen 1545, indem er die: erforderliche Beachtung der -Mondparallaxe gehôrig erortert. Wenn er dem Orontius die Vernachlässigung der Parallaxe vor- wirft,,so hat er Unrecht, da diese bei der geraden Aufsteigung des culminirenden Mondes = 0 ist. Orontius scheint gerade um die Einwirkung der Pa- rallaxe zu vermeiden, die Meridianbeobachtung in Aufsteigung gewäblt zu haben. k4) 1545. Parisiis. Fol. Divi Alphonsi tabulae, opera Hamelii. Lalande p. 6%. #5) 1546. Basileae. 4°. Sphaera mundi auctore Abra- hamo Hispano etc. 142. Lalande p- 65 46°) 1548. Antverpiae. 82. Cosmographica in astrono- miam et geographiam tsogoge pet Rembertum Do- donaeum Malinatem. - Scheibel : p. Lalande kennt nur ein anderes Werk des Dodonaeus: de sphaera 158%. 8. Weïdler fübrt ihn gar nicht unter den Astronomen auf. Sollte vielleicht der Titel bei La- lande ungenau und das Buch in das Jahr 158% statt 1548 gesetzt sein. Ein gleicher Fall lässt sich nachweï- sen. Das Werk des Gallucio de fabrica et usu hemisphe- 1596. Venetris. Fol. ist von Lalande auf 1569 gesetzt, obgleich der Zusatz beï der Ausgabe von 1596 rii uranici. cunc primum editus» und die Dedication von 1596 über das Jahr der ersten Erschemung keinen Zweïfel übrig lassen. #7) 1548. Lovanüi. #° CL. Ptolemaei operis quadripar- uiti traductio, À. Gogava interprete. Cum praef. Gemmae Frisii. ® Scheibel p. 1#4. Lalande p. 67. 88°) 1549. Francofurti. 8° Quaestiones novae in libel- lum de sphaera Jounnis de Sacro Busto collectae ab Hurtmanno Beryer. Lalande kennt diese Ausgabe nicht, obgleich er 1549 zwei andere Commentare zum Sacro Busto angibt. Erst 1573 hat er die Quaestiones von Beyer, also 24 Jahre später d. h. im einer 2ten Ausgabe. Auch Weïdler scheint nur die 2te Ausgabe dés zu haben , da er Beyer ums Jahr 1573 setzt. 49°) 1549. Nürnberg. 4°. Jractica Teutfh, auf das 1550. fauffenden Gare, dur Anthonium Vieloch{fen. Astro- logische Schrift von 8 Blättern. 50) 1549. Tiguri. 8°. J. Honteri rudimenta cosmogra- phica. Lalande p. 69. B. ANDERE MERK WUERDIGE SCHRIFTEN. 4 Werke Tycho’s neuen Slern Wir besitzen die Werke Tycho's und Schriften über den von 1572 vollständig , unter 2 67 ibnen auch die erste Schrift Tycho’s von 1573 über den neuen Stern. Diese Schrift muss zu den grossten Seltenheïten gehüren, da es scheint, dass keiner der vie- len Geschichtschreiber und Bibliographen sie gesehen hat, sondern alle sie nur nach der Citation in den Pro- gymnasmata des Tycho erwähnen, wodurch zum Theil ein ganz entstellter Titel angegeben ist, so von Lalande p. 98. Diese Seltenheit ist auch sehr natürlich, da Ty- cho selbst von ihr sagt: « Pauca enim edrta sunt exem- plaria et multo pauciora ad exteros allata» und sie deswegen zum Theïl wieder abdrucken lässt. (Progymn. 1602 p. 585). Der vollständige Titel ist: Tychonis Brahe, Dani, de nova et nullius aevi memoria prius visa stella, jam pridem anno à nato Christo 1572. mense Novembri primum conspecla, contemplatio mathematica. Gui, praeter exactam /clip- ss Lunaris hujus Anni pragmatian, ét elegantem in Uraniam Klegiam, epistola quoque Dedicator'a acces- sit: in qua nova et erudita conscribendi Diaria Me- heorologica Methodus utriusque astrologiae studiosis, eodem autore, proponitur: Cujus, ad hunce labentem annum, Exemplar, singulari industria elaboratum con- scripsit, quod tamen, multiplicium schematum expri- mendorum, quo totumf erme constat, difficultate, edi, hac vice, Hafniae. 1573. 4°. Das ganze Werk ist 106 Seiïten stark, von denen nur 27 Seiten also nur der vierte Theil, freilich der wichtigere, indem das übrige zum grossten Theiïl astrologisch ist. Unter Drariu metheorologica auf dem Titel sind Diaria observationum astronomicarum Zu Jahre 1573 schon existirle also eme Reinschrift der Beobachtungen Ty- cho’s vor 1573. Die in der Historia coelestis publicirten temporis anguslia non patiebatur. in den Progymn. wiedergegeben smd, ” Le verstehen. Im Beobachtungen fangen bekanntlich mit 1582 an. Kästners Nachrichten über Tycho’s Schrifien Band Il. Seite 613 bis 661 sind bibliographisch nicht genau; rich- tiger ist was Lalande namenilich in Bezug auf die Aus- gaben der Progymnasmata von 1602 und 1603, von 1610 und 1648 beibringl. Lalande sagt p. 154. von der Aus- vabe von 1610: c'est un nouveau frontispice à des ouvra- ges imprimés en 1596. Dies ist dahin zu berichtigen, dass alles, was Pars 1. bis Seite 15 des Textes geht, ein neuer Satz ist, in welchem die Druckfehler der Ausgabe von 1602 bis dahin verbessert sind. Das Druckfehler- verzeichniss am Ende ist aber dasselbe geblieben. In Pars IL. sind ‘litel und 7 Blätter bis zum Text und das letzte Blatt des Textes, Seite 465 und 466, neu gedruckt, Die dem Pars Il. angebundenen, von den Prog gymnasm. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 68 getrennten epistolae hätten aber von Linda) ie, Käst- ner dies gethan hat, als ein ganz neues Werk -angegeben werden müssen, dessen Drack indess schon 1596 in Ura- niborg vollendet worden war. Lalande führt auch die Briefe schon als bésoflètes Werk unter dem Jabre 1596 an, Offenbar ist unsere Ausgabe dieselbe; nur mit neuem. Titel. , Eine kleine merkwürdige Schrift Tycho’s ist seine.Ora-t lio de disciplinis mathematicis, quam in regia Academia” Hafniae publice habuiït in concessu professorum et studio sorum, antequand susciperet praelec tiones mathematicas 00. ne anni 1574. Tycho war, obgleich er nicht zur Univer- sität gehôrte, von semem Kônige Friedrich LL. aufgefor- dert worden Vorträge zu halten, und kündigt im dieser ôffentlichen Rede an, dass er des 2ten Theil der Astro- nomie, welche die Bewegung der zweïten Sphäre ent- hält, erläutern werde, namentlich die Berechnung der Bewegung der Planeten nach den Prutenischen Tafeln Die Rede gibl eine sehr lichtvolle Uebersicht der Ver- bindung zwischen Mathematik, in ihren beïden ‘Lhéilen Arithmetik und Geometrie, mil der Astronomie und der Astrologie, die er in Schutz nimmt,') verbundén mit hi- Nachrichten, alles natürlich vom damaligen Beachtungswerth ist die hohe Vereh- rung, die er für den Copernicus aussprichi, .obeleich er sich schon als dessen Gegner ankündigl: «quem alterum Ptolemaeum LA storischen Slandpunkte aus. non imnierito dixeris, — qui admiranda ingenit solertia hypothesibus aliter constitutis motuum scientiam la reslauravit, ul nemo ante ipsum exactius de siderum motibus sit philosephinaf » U. S$. W. Von den Schriften, die bei Gelegenheiït des Sterns von 1572 erschienen sind, besitzen wir ausser den pales Tychonischen Hutrietot folgende, die Olbers selbst als zum Theil zu den seltensten Schrifien gehôrig be- zeïchnet. 1573. Francofurti ad M. 4°. Th. Hagecii ab Hayk Dia- lexrs de novae et prius incognitae stellae . . uppari- tione. 176 Seiten. 1573. 4°. De nova stella judicia Cypriani Leovitii a Leonicia et Cornelis Gemmae. Addita sunt de eadem ( Ohne episrammala quuedum lectu digrass'ma. Druckort.) 16 Seiten. *) Es ist wohl keinem Zweifel unterworfen, dus Tycho's An- sichten ich in Bezug auf Astrologie mit spätern Jahren wesent- lich änderten. So verwirit er in den Progymn. p. 592. den astrologischen Theil seiner frühern Schrift de nova stella gänz- lich, und bricht ab mit der Erklärung: ,.Cetera. quae praedictionem astrologicam continebant, volens relinquo. 693 BUBLETIN SCIENTIFIQUE. 70 1573. 4° De peregrina stella quae superiore anno pri- | mum apparere coepit, Corn. Gemmae et G. Postelli Barentani judicia. (Ohne Druckort und Jahrzahl.) 1# Seiten. | 1573. Lavingae. 4°. De nova Stella. Judicium Cypriani Leovitii a Leonicia. 7 Seiten. 4573: Francofurti ad V. 49. : £liae Camerari observa- tio et descriptio nov sideris etc. 31 Seiten. Camerarius sagt ausdrücklich an 2 Stellen, dass er den Stern schôn principio Octobris gesehen habe, während von den andern Astronomen keiner ihn vor dem 7ten Nov. erblickt hat. 1573. Erffurdi. 4°. Observatio und Defchrcibung des Raven Cometenu. {. 0. Dur “adream Nolthium mathe- maticum. 20 Seiten. 4573. Erflurdi. 4°. Von dem Cometen, welcher in diesem 1572. Jar in dem Monat Novembris erschienen. Be-. schrieben durch Georgium Busch. 25 Seiten. 1573. Erflurdt. 4°. Pefchreibung des Cometen u. {. 0. 4u- tore M. Aegidio. 19 Seïlen. 1577. Pragae. 4°. 7h. Hagecii ab Hayck Spongia contra rémosas et fatuas cucurbitulas Hanmibal's Ray mundi. 18 Seilen. | | Der Anhang Seite 13 — 18 bezieht sich auf den neuen Stern. Ausserdem befinden sich in der Olbersschen Samm- lang noch folgende auf den neuen Stern bezügliche Handschriften : 1. Schreiben des Philippus Appianus an den Landgrafen Wilhelm von Hessen, vom 26. Dec. 1572., deutsch, ist.also der Originaltext des Briefes, den Tycho Pro- gymn. L. p. 643 in lateinischer Uebersetzung gege- ben hat. 2. Lateinischer Brief des Casparus Peucerus zu Wit- tenberg an den Churfürsten von Sachsen, vom 9. Dec. 1572. Dieser Brief ist nichl im Tycho abge- druckt, der nur erwähnt, dass durch diesen Brief der Churfürst, und in Folge dessen der Landgraf xon Hessen vom Churfürsten von der Erschenung des Sterns zuerst benachrichtigt ser. * 3. Schreiben des Caspar Peucerus zu Wittenberg an den Landgrafen von Hessen in lateinischer Sprache, vom 1. Jan. 1573. Abgedruckt bei Tycho p. 605. 4. Schreiben des Landgrafen von Hessen an Peucer, vom 1%. Jan. 1573, Antwort auf das vorhergehende, In deutscher Sprache, also Originaltext des bei Ty- cho p. 612 überselzten Briefes. 5. Latemische Schrift, überschrieben: de Cometa qui p'oximo mense Novembri et Decembri conspectus est, el de lectione Cap. XXXII Deuter. D. Davidis Chytraeï Intimo. Unterschrieben: Rostochii d. XIX Dec. MDLX XIL. Die Abschriften 1. 3. 4. 5. sind alle von derselben Hand und scheinen sehr alt. schrift Wie Olbers zu ihrem Besitze gelangt isl, finde ich nirgends angegeben. 2. Werke Keppler’s und Schriften über den neuen Stern vom Jahre 160%. Die grôssern Werke Keppler’s besitzen wir alle, näm- lich: 1) Paralipomena 160%, 2) Stella nova 1606, 3) Stel- la Martis 1609, %) Dioptrice 1611, 5) Ephemerides à 1617 — 1636, 6) Eprtome 1618, 7) Harmonice mundi 1619, 8 eL9) Chilias Logar. et Supplementum 1624 und 1625, 10) Tabulaë Rudolphinae 1627, 11) Somnium 1634, 12) Epi- stolae 1718. Von den kleinern finden sich 11 vor, von dem Prodromus dissertationum cosmographicarum von 1596, der ersten unter seinem Namen herausgegebenen”), bis zu der sehr selinen Schrift: Terrentit epistolum ex regno Sinarum 1630, der letzten ber semem Leben er- schienenen. Bei dieser Gelegenheit erlaube ich mir eme Bemerkung über die Rechtschreibung des Namen Kepp- ler. In den früheren Schriften schreibt er sich ge- wohnlich mit einem p, aber doch schon 1605 auf einer deutschen Schrift Kheppler und 1608 auch Keppler. Seit 1619 ist aber der Name mit einem doppelten p 2. is von neuerer Hand- ‘geschrieben und dies hat auch der Sohn als Herausge- ber des Somnium beïbehalten. Es ist also hiernach durch Keppler selbst für die Schreibung mit pp ent- schieden. Breitschwerdi im, «Leben des grossen Astro- nomen» hat auch pp, sagt aber fälschlich, dass er sich in den lateinischen Werken immer mit eimem einfachen L unterschrieb, da er in spälerer Zeïl immer pp hal. Ueber den neuen Stern von 160% hat bekannilich Keppler eme Hauptschrift herausgegeben, 1606. Pragae #°. De stella nova in pede serpentarii. Sehr selten ist seine kleinere erste Schrift über diesen Stern, die Käst- ner nicht einmal hat, deren Titel auch sonst nirgends angegeben zu sem scheint, Er ist: (Srimolicher Bericht und Vedencen von einem ungavobnlichen never Stern, iwelcher im Detober def 160%. Dabrs erfimals observitt und geieben worden. Geftelt durch) Sobann Kbepp- fern, Rom. Ray. May. Mathematicum und Heliseum Roeselinum, ber Mrfney Doct. und der Gtadt Dagenarv beñtelten Physicum. Racgedrudt ju Amberg, ben Michael Goritern.. 1605. 15 Seiten. #°. SR *) Nach Kästner IV. p. 216. ist ein Calender für 1594 von ihm, also vor dem Prodromus gedruckt L 71 BULLETIN SCIENTIFIQUE à 72 EEE Ausser dieser Schrift finden sich in der Olbersschen Sammlung noch folgende unmittelbar auf diesen Stern sich beziehende: 160%. Erffordt. 4°. 21 Seiten. Cometu, So Anuo 160%. den 3. Tag Dctobris am Gimmel erfchienen. Durd) Jobannem Rrabben von Minbden. 160%. Steltin. 4°. 41 Seiten. Afironomifhe und bifiorifthe Ertlerung des uaven Sterns u. { 10. Dur D. Davi- dem Herlicium. 1605. Eïisleben. 4°. 1% Seiten. Grimblicher und warer De- rit von bem neven Cometenfiern u. { 10, Durd M. AI bimum Mollerum. 1605. Eisleben. 4°. 90 Seiten. Cometen Stundbichlein u. ft. Durd M. Balthasarum Büttnerum. 1606 Bernae. 4°. De sydere novo etc. enarratio «podeic- tica autore Elta Molerio. Ueber beide neuen Sterne so wie über andere verän- derliche Sterne, namentlich Mira Ceti, handeln ausser- dem noch 13 Abhandlungen unserer Sammlung. 3. Werke des Hevelius. Ich habe unsere Sammlung dieser Werke, die schon früher angefangen und durch die Olberssche Bibliothek vervollständigt ist, mit dem Verzeichniss in Westphals Leben des Hevelius verglichen, und gefunden, dass wir alle Schriften des Hevelius haben und zwar in ausge- zeichnet schônen Exemplaren. Hierunter befindet sich denn auch die so seline Æpistola ad amicum de cometa anno 1677 Gedani observato, von der bisher nur 3 Exemplare bekannt sind. 48 — RAAPPORTS. 2. UEBER MEINE ELECTRO-MAGNETISCREN AR- BEITEN 1M JaAHRE 1841; von M. H. JACORI. (Lu le 7 janvier 1842.) Eine mich betreffende Stelle resberichte unseres Herrn beständigen Secrelairs hat mich auf die Versäumniss einer Verpflichtung aufmerk- in dem letzten Jah- sam gemacht, der ich mich der Academie gegenüber nicht länger entziehen kann. Wenn ich indessen 76-| |eindringen; ja noch mehr: wir sehen von dieser Seite gerle eme Rechenschaft abzulegen über meme bisherige ausseracademische Thätigkeit und deren Resultate, so diene mir als Entschuldigung, eïnerseits die Befürchtung, der Academie andere als fertige, vôllig abgerundete Thatsachen zu übergeben, die fähig wären eine be- stimmte Stelle in der Entwicklung der Wissenschaft einzunehmen, andrerseïts die Natur dieser Beschäftigun- gen selbst, bei denen zum Theil eine Verôffentlichung aus verschiedenen Gründen unstatthaft erscheint. Die Academie weiss, dass ich schon seit geraumer Zeit das Gebiet des Galvanismus ‘und des Electromag= nelismuis mir zum Kampfplatze ausersehen habe. Ich darf es mir keinesweges als einc Resignation anrechnens dass ich auf diesem Boden haften bleibe und der Lockung widerstehe, mich auch auf andern Gebieten umzusehen und zu versuchen. [st auch die Bearbeïtung dieses Fel-. des gewiss keine mühelose, so wird doch jeder Schritt vorwärts durch reiche Ausbeute belohnt und erôffnet eine noch grossartigere, reichhaltigere Zukunft. Erlauben Sie mir, dass ich die Stellung, welche diese beiden Capitel der physikalischen Lehrbücher, von de- nen ich spreche, in dem Gebiete der Wissenschaft und des Lebens einnehmen, kurz bezeichne. weïl diese Stel- lung mir gewissermassen als eine exceplionelle erscheint. Wir sehen nämlich dass ein grosser Theïl der practi- schen Thätigkeït, der theïls den Bedürfnissen. theïls der Verschônerung , theils der Entwicklung des Leben* ge- widmet ist, bereïts in voller Blüthe stand, ehe man sich seiner innigen Beziehung zu den Wissenschaften be- wusst ward. Man halte lange die Sterne observirt, be- vor Newton ihnen ihre Bahnen vorgeschrieben, chemi- sche Processe eingeleitet, ohne das Gewicht der Atome zu kennen, Maschinen gebaut ohne von dem allgemei- nen Princip der Erhaltung der lebendigen Krüäfte die, Formel zu besitzen u. s. w. Anders verhältes sich m-, dessen mit dem Gegenstande, von welchem ich spreche. In dem stillen Studierzimmer eïnes nordischen Gelehr- ten wird eine wissenschafiliche Entdeckung gemacht, die zwei bisher in allen Erschemungen vüllig von einander getrennte Naturkräfte in die innigste Be- ziehung bringt. Die Existenz dieser Naturkräfle war kaum mehr ausser dem Gebiete bekannt, in welchem sich wissenschaftliche Forschungen bewegen, und noch |weit davon entfernt, ein Verhältniss zu den practi- schen Bedürfnissen des Lebens zu gewinnen. Aber kaum sind einige Lustra vergangen, s0 sehen wir diese stille wissenschaftliche Eroberung, nicht nur m sich | selbst riesengross gewachsen, sondern auch nach den verschiedensten Richtungen hin in das practische Leben her so gesteigerte Anforderungen an diese jugendliche Wissenschafl gemacht, dass nur die Ahnung dessen was sich noch verbiret, sie zu entschuldigen vermag. Es wäre eine deplacirte Bescheïdenheit von mir, wenn ich nicht den Einfluss für mich in Anspruch nähme 75 BULLETIN SCIENTIFIQUE. : 74 den meine seitherige Beschäftigung auf diese practische Entwicklung des Galvanismus und Electromagnetismus nach mehreren Seïléen him, die späler näher erôrtert werden sollen, gehabt hat. Aber ich entblode mich auch nicht zu bekennen, dass ich dieser rapiden, selbst eingeleitelen Entwicklung gegenüber, nichl selten in die Situation jenes Zauberlebrlings gerathe, ‘in dem die prac- tischen Ansprüche überwältigend werden und die ge- wünschte, ja nothwendige Beschränkung nicht zulassen. Ich nenne nun die Stellung dieser beiden Doctrinen, deshalb eme exceptionelle, weïl die practischen Anwen- dungen, die sich auf sie bezichen, mehr als es irgendwo anders der Fall ist, als ïhre eingeborenen Kinder zu be- trachten sind, die auf dem Boden der Wissenschaft ge- diehen sind, die nur dort Pflege und Entwicklung er- halten künnen, und die, weiïl sie jung sind, noch lange mit Strenge überwacht werden müssen. Das nun ver- leiht, meines Erachtens, diesen Studien ïhren beson- dern und unwiderstehlichen Reïz, dass hier das erste, scharf abgegrenzte Beispiel vorliegt, des mächtigen und unmittelbaren Einflusses, den ein wissenschaftlicher Fort- schrilt auf die mannichfalligsten Kreise des Lebens aus- zuüben im Stande ist. Und eben deshalb ist alles, was auf diesem Gebiete geschieht und sich entwickell, habe es auch eine mehr gewerbliche Richtung, eines acade- mischen Forums nicht unwerth. Ich schreile nun zuerst zu einer nähern Erérterung der Anwendung des Electromagnetismus, als bewegende Kraft, und des Slandpunktes, auf welchem sich dieser Gegenstand gegenwärtig befindet. Sie wissen es, dass ich am Ende des Jahres 1837 auf Befehl Sr. Excellenz des Herrn Ministers der Volksaufklärung und” Präsiden- ten der Akademie, hierher berufen ward, um die hier- auf bezüglichen Versuche, die ich. in Kônigsberg und Dorpat aus eïgnen Mitieln angéstellt hatte, in grôsserm Maassstabe auszuführen und zugleich die Gesetze die- ser Maschinen zu erforschen. Die Munifizenz .unseres erhabenen Monarchen halte die erforderlichen Geld- mittel allergnädigst hierzu bewilligt. [ch hatte damals ‘dem Heérrn Minister ein Programm überreicht, welches S. hohe Excellenz der Academie zur Beprüfung vorge- legt hatte. In diesem Programme hatte ich, wie die Academie weïss, weder:Erwartungen erregt, die nicht erfülll werden konnten, noch mir eme zu kurze Frist für die Lôsung meiner Aufgabe erbeten. Da dieses Programm aus der Natur der Sache und meïiner Per- sônlichkeit rem hervorgegangen war, so brauchte ich dasselbe nicht immer vor Augen zu haben , um davon, wie ich es gethan, nicht abzuweichen. Ich habe einen bestimmten Grund dazu, heute auf dieses Programm zurückzukommen, und wünsche die Akademie zu über- zeugen, dass ich meine Versuche ganz im Geïste des- selben durchgeführt habe. Sie alle kennen den Zustand in welchem sich unsere Kenntniss des Electromagnetismus beim Beginne meï- ner Versuche befand. Es war mir zwar gelungen eine Maschine zu construiren, die mil vérhältnissmässig ge- ringen Mitteln eine überraschénde Wirkung darbot. Aber diese Construction war aus einem reimen Taton- nement hervorgegangen, und konnte: noch keine legitime Grundlage haben. Diese festzustellen, mit eben der Sicherheit wie sie bei andern Maschinen Statt findet, betrachtele ich als den eïgensten Kern méiner Aufgabe. Diese Aufgabe resumirt sich in der einfachen Frage: Welches Maximum von mechanischer Arbeit kann man durch die electrolytische Auflôsung einer. gegebenen Quantität Zink erhalten? Um hrerzu zu gelangen, war es erforderlich, zuvôrderst die Gesetze der electromag-. netischen Erregung und Anziehung; die Bedeutung der Dimensionen des Eisens, der Drathumwicklungen u. s: w. zu erforschen. Eine Reiïhe von Arbeiten, die wir. mein verehrter College Herr Lenz und ich, gemein- schaftlich im dieser Beziehung angestelll hatten, istIhnen von Zeit zu Zeit vorgelegt und im Bulletin scientifique abgedruckt worden. Eine grôssere Arbeït, die schon früher begonnen, im Laufe des vorigen Jahres fortge- 5 setzt worden, aber noch nicht ganz zu Ende hat ge- werden wir die Ehre führt werden künnen, haben, Ihnen nächstens vollständig vorzulegen..… Einige der der electromagnetr- schen Maschmen wichtigsten Resultate dieser Arbeit, markantesten und für die Theorie habe ich mit meines Collegen Bewilligung vor etwa eï- nem Jahre der Brittüischen Association im Glasgow vOr=- grossten- theils nur auf die statischen Zustände dieser Maschinen, gelegt. Diese Arbeiïten beziehen sich aber und sie haben dem gegenüber, was man bei Maschinen überhaupt, Leïistung oder ükonomischen Effect nennt, gewissermassen dieselbe Bedeutung, als die Untersu- chungen über die Spannkraft der bei verschiedenen Temperaturen gesältiglens Wasserdämpfe, in Bezug auf die Dampfmaschinen hatten. Wir wissen, wie es sich später aus andern Untersuchungen ergab, dass unge- achtet diese Spannkraft in viel hôherm Verhältnisse als die Temperatur wächst, dennoch Hochdruckmaschinen keine absoluten ôkonomischen Vortheïle gewähren. Wir werden später die Analogie mit den electromagnetischen Maschinen näher bezeichnen, zunächst aber auf emen Unterschied aufmerksam machen, aus dem für unsern 75 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 76 Gegenstand eine ungemeïne Schwierigkeit erwächst. Es sind viele Versuche angestellt worden, aus denen sich mit Bestimmtheil die Quantiläl von Brennmaterial er- giebt, dessen vollständige Verbrennung z. B. 1 Cubik- fuss Wasser in etwa 1700 Cubikfuss Dampf zu verwan- deln vermag. Denken Sie sich diesen Dampf in ein Prisma mit beweglichem Boden eingeschlossen , und dann vollständig wieder zu einem Cubikfuss Wasser con- densirt, nehmen Sie dann die Erfahrung zu Hülfe, dass der Druck der Atmosphäre auf jeden Quadratzoll 15 Pfund belrägt, so kônnen Sie leicht berechnen, dass Sie eine mechanische Arbeit zu Ihrer Disposition haben, die im Stande wäre, etwa 3,672,000 Pfund auf.1 Fuss Hôhe zu heben. Sie haben hiermit zugleich das Maxi- mum der Arbeit berechnet, welches die gegebene Quan- titit Brennmaterial zu produziren vermag. Es liegt im Besriffe des Maximums, dass es die Grenze ist, über sl he nicht hinausge werden kann. Die Ver- besserungen die an den Dampfmaschinon täglich ge- macht werden, bezwecken also nur, sich. dieser Grenze und im glücklichsten Falle gangen mehr und mehr zu nähern, sie zu erreichen. Eine solche Grenze numerisch ange- ben zu kônnen, ja nur mit Bestimmheïit ïhre Existenz ist ein unschätzbarer Gewinn für derartige Untersuchungen, die ohnedem: in der Luft schweben und des Bodens ermangeln würden. Wir haben zu- gleich bei der obigen Betrachtung bemerkl, wie sich in dem Gange, welohen die Erscheinung nimmt , damit die Wärme eine Quelle von mechanischer Arbeit werde, nirgends eine Lücke befindet, wie sich nirgends etwas wie man auch gleich anfangs mil zu wissen , mysüsches darbietét , grosser Bestimmheiït wissen musste, auf welchen Punkt man seine Bemühungen zu riehten bätle, um zu Ganz anders verhält es sich hin , Resultaten zu gelangen. mit den electromagnetischen Masehinen, beï denen, ob- wobl die Form der Erschemung eimfach ist, dennoch das Agens mil welchem man es zu thun hat, im dichtes Dunkel gehüllt ist. Wissen wir doch nicht, was bei der galvanischen Thätigkeit Ursache ,oder Wirkung sei? Ist die Auflôsung dieses Atoms Zink eme Nothwendig- keit oder ein lästiger Umstand? Die Wärme spricht zu uns auf die mannichfaltigste Weise, wir. sehen und fühlen und messen, wie, und mit, welcher Kraft sie die Molecule der Kôrper m Bewegung setzt; aber schweig- sam und starr, wie. das Grab, ist das magnetische,Eisen. Vor etwa anderthalb Jahren, hatte ich die Ehre, der Academie eme Note über die Gesetze der electromag- netischen Maschinen zu überreichen , worin dieser Ge- genstand soweït erledigt ist, als.es der gegenwärtige Zustand unserer Kenntnisse der dahin gehôrigen Er- schemungen zulässt. Die Ausdrücke die ich für die Leistung der electromagnetischen Maschinen erhalten habe , And nalurgemäss und von der überraschendsten Einfachheiït. Wir ersehen daraus, dass bei jeder Art von Maschinen und Batterien, die mechanische Arbeit in geradem Verhältnisse zur Zinkconsumtion steht und unabhängig von den Orsanen der Bewegung ist. Wie überall in der Natur ist auch hier die Wirkung eine delini- tive. Ich habe diese Gesetze in ihren Details noch nicht einer strengen experimentellen Prüfung unterwer- fen konnen, aber alles ist vorbereitet, um die erste Musse, die mir gegônnt ist, zu dieser umfassenden Ar- beit zu. benutzen. Die Bestätigung dieser Gesetze hat sich mir bis jetzt nur im Allgemeinen und Grossen er- geben, indem ich durch sie im Stande war, eine Masse von Erscheinungen zu erklären, die sich mir dargebo- ten und wozu bisher der Schlüs$el gefehlt hatte. Jeuzt aber. wird es nothwendig die Constanten, zu bestimmen und namentlich die mechanische Arbeit zu ermitteln, welche die electrolytische Anflüsung emer gegebenen Quantität Zink zu produciren vermag. Indessen mache ich Sie noch auf ein merkwürdiges Factum aufmerksam, das auch diese Bestimmungen nicht als absolute er- scheinen lässt, ein Factum das namentlich unsere Her- ren Collegen von der Chemie in Verwunderung setzen wird , Sulern es sich dahin ausspricht, dass dasselbe Atom Zink, eme verschiedene mechanische Arbeit zu produciren vermag,-je nachdem es in einer Zinkkupfer- oder in einer Zinkplatinbatierie aufgelôst wird. In letz- term Falle ist z. B. diese. Arbeit beinahe 13 mal grôs- ser, als im erstern; im Allgemeinen verhält sie sich aber, wie die electromotorische Kraft der zu den Bat- terien verwendeten Metalle. Die meisten bisher be- kannten Aeusserungen des _galvanischen Stroms sind demselben proportional; hier findet sich die erste Aus- nahme; und es scheint mir, dass wenn irgend eins, so ist es dieses. Factum, welches jene wichtige, annoch schwebende Frage über die. chemische oder Contact- Theorie, zu Gunsten der letztern, zur Entscheidung bringen müsse. Die definitiven Wickigen re man gewissermassen als die logischen Kategorien in den exacten. Wissen- schaften bezeichnen. Sie sind von so durchgreifender Bedeutung, mdem sie der Wissenschaft einen Boden geben und ihre peremtorische Richtung bestimmen. Man hat also wohl das Recht die Bemühungen um die electromagnetischen Maschinen nicht für fruchtlos zu halten, ai) sie zu diesem Resultate geführt haben, das, 77 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 78 wenn es mehr entwickelt worden, noch andere Auf- klärungen verspricht. Ich will noch erwähnen, dass die grossen, beïnahe wunderbaren Erwartungen, die man in Deutschland hegte und laut aussprach, ja nach ‘emer Ihnen neulich mitgetheilten Correspondenz, vielleicht noch hegt, durch die angelührten Gesetze auf ihr richtiges Maass zurück- geführt werden. Von der Anordnung der Organe der Bewegung lässt sich allerdings noch manches, von ihrer blossen Vergrôsserung oder Vermehrung mit Beïbehal- tung derselben Batterieen, nichts erwarten. Ich darf es aber wohl nicht verläugnen, dass wir auch bei unsern Arbeiten hier solchem Irrthume unterlagen und dass manche bittere Enttäuschung vorhergmg, ehe wir zu dieser Erkenntniss gelangten. Ich darf Sie nicht ermüden mit der Vorzählung und Beschreibung der mannichfaltigen Apparate, welche zu unsern Versuchen construirt worden sind, um so we- niger, da # unserer Herren Collegen, den Gegenstand im alen Details zu verfolgen, officielle Veranlassung hatten., Aber ich will erwähnen, dass, durchaus locale Verhältnisse die Ausführung dieser Arbeiten, mit unge- memen und ermüdenden Schwierigkeiten umgaben, Schwierigkeiten, die sich mit dem Maassstabe der Ma- schinen und zuletzt beinah bis zum Unerträglichen stei- * gerten. Die im verflossenen Herbste unternommenen Versuche, welche aus Gründen, die dem Electromag- netismus eigentlich vôllig fremd sind, den mit dem le- gitimsten Rechte gehegten Erwartungen nicht entspra- chen, liefern die Belege hierzu. Aus diesen vielen und in grossem Maassstabe angestellten Versuchen , habe ich keine positiven und exacten Maassbestimmungen . ziehen künnen, und auch nicht ziehen wollen; wer mochte auch Messungen anzustellen geneigt sein, mit Appara- ten, beï denen die, theïls aus der Anordnung, theïls aus der Construction hervorgehenden Fehlerquellen, in so überwiegendem Maasse vorhanden waren. Es wäre unbillig gewesen, diese Fehler der electromagnetischen Kraft, zum Nachtheïle anrechnen zu wollen. Indessen wird es, wie ich schon oben erwähnt habe, hoffentlich nicht zu lange dauern, bis diese Lücke ausgefüllt ist, die es bis jetzt noch verhindert, den Standpunkt scharf zu bezeichnen, auf welchem sich diese Angelegenheit gegenwärtig befindet. Aber wenn auch, wie es beinah rates 3 ist, der ôkonomische Vortheil sich noch auf die Seite der ältern Motoren neigen wird, so ha- ben die electromagnetischen Maschinen nichts desto we- niger eme Zukunft, die fch mir anzudeuten erlauben will. Ich betrachte den mechanischen Theïl, die Anord- mit Sie das Kupfer in cohärenter, nung der Organe der Bewegung nämlich, als beinahe abgeschlossen. Verbesserungen in dieser Beziehung sind zwar môglich; sie kônnen sich aber ihrer Natur nach» our allmäblig entwickeln nnd würden wie ich glaube, die Frage nicht zur Entscheïdung bringen. Anders verhält es sich indessen mit der Erzeugung der galva- nischen Thätigkeit, welche als die Quelle dieser Kraft ist Hier treten wir auf einen Boden der eine reiche Aussicht erôffnet. zu betrachten Wir sehen zunächst. dass es sich, bei der ükonomischen Frage, eigentlich nur da- rum handelt, dem in den galvanischen Batterieen gebilde- temZmksalze, eme ausgedehntere technisehe Anwendung und somit einen sichern Absatz zu verschaffen, welcher die Kosten der electromagnetischen Maschinen ganz oder zum Theïl deckte. Dass dieses unmôglich seï, lässt sich nicht vorweg absprechen, hat doch erst neuerdings Herr Dumas in einem Berichte an die Pariser Academie, von der Verzinkung eïserner Gegenstände auf nassem Wege, Die Sub- stituirung des Eïsens für das Zink erscheint keineswe- ges unmôglich, auch hierdurch würden sich die Unter- haltungskosten vermindern lassen. als von etwas hôchst wichtigem gesprochen. Gehen wir von den Kupfervitriolbatterieen aus, so denken Sie sich z. B. eme grosse Anstalt zur Anferligung galvanoplastischer Ge- Mit demselben Atom Zink oder Eisen, wo- der technischen oder künstlerichen Bedürfnissen entsprechender Confi- genstände. guration darstellen, künnen Sie zugleich ein gewisses Quan- tum von mechanischer Arbeït gewinnen. Slatt des rei- nen Kupfervitriols künnen Sie, wenn Sie Gelegenheït dazu haben, auch solches anwenden, das mit Eisensal- zen stark verunreïnigt ist, ja sogar die zu Cämentkupfer bearbeïteten Kupferwasser. Ich will es anführen, dass man z. B. solches Cämentkupfer jährlich ‘etwa 16 bis 18000 Pud gewinnt. Welche beträchtliche bewegende Kraft kôünnte man nicht hierdurch nebenbeiï erlangen, wenn man das zur Fällung verwendete Eisen, auf eine rationelle Weiïse electrolytisch auflôste? Die Kraft wäre freilich nur an Localverhältnisse gebunden, was indes- sen gewissermassen auch bei den Dampfmaschinen der Fall Noch vielen andern metallurgischen Pro- cessen, steht eine von der Electrochemie ansgehende Reform bevor, auch hier würde man als Nebenpro- duet mechanische Arbeiït erhalten. Ich meine daher, man würde anfänglich die Sache lieber umkehren Man errichte die galvanischen Batterieen, ist. müssen. nicht um der electromagnetischen Maschmen Willen sondern baue solche Maschinen da, wo galvanischen Batterieen , oder electrolytische Processe im Allgemeiï- 79 BJULLETIN SCIENTIFIQUE. de” so nen, anderer Zwecke wegen eingeführt sind, oder einge- | ich-mich einige Proben eines sehr auffallenden Verhältnis- führt sein kôünnten, in den Münzwerkstätten z.B. auf Kupfer- | ses fossiler mikroskopischer Organismen zu übersenden, hütten oder bei andern Gelegenheiten von denen ich im zweiten Theïlé meines Berichtes noch zu sprechen gedenke.: Aufoabe, die Verbesserung und Vereinfachung der galvanischen Bat- Wenn nun bei der Fôrderung unserer terieen iminer als die Lebensfrage sales so müssen sich dié electromagnetischen Maschinen von selbst ein- wenn, wie es der nächsten Zukunft unfehlbar vorbehalten ist, die electrolytischen Processe eine grüs- Der Im- puls der in ‘dieser Beziehung erst seit ein paar Jahren stellen , sere und allgemeinere Verbreitung erhalten. gegeben worden, hat schon jetzt sich, der unerwartetsten Erfolge erfreut, die nicht verfehlen werden, eine gün- stige Rückwirkung auszuüben. Es würe daher eme un- Untersuchungen, als nicht zu verzeihliche Einseitigkeit, wenn ïch die auf diesem Gebiete- geführt werden, den electromagnelischen Maschinen gehôrig betrachten, oder gewissermassen proscribiren wollte, weil ihre Re- sultate sich noch nicht geradezu mit Händen greifen lassen. Die Phänomene, mit denen wir es zu thun haben, sind so vielseitig und reichhaltig, dass, sollte es uns nicht gelingen das Problem zu,lôsen, indem wir es direct angreifen, wir dennoch nicht verzweifeln dürfen es yon dieser oder jener Seite her zu bewälligen. Er- geben die vorgesetzten Untersuchungen, dass Zink zu kostspielig ist, so wird man sich ganz eïinfach darum um dasselbe zu stellen, und so die Zukunft dieser Maschi- Aber : sich festhalten, und das ist der Boden wissenschaft- licher Entwickelung. Man gebe uns nur Zeit; doch sind bemüben müssen ein Verfahren zu finden, billiger nen zu sichern. an einem Boden muss man wir leider in dem Falle, dass wenn es dem Astronomen gegünnt ist, sich wissenschaftliche Denkmale für eine ferne Zukunft zu errichten, unsere Gegenwart begierig darauf wartet ihre Kinder zu verschlingen , sobald sie sich nur dem Mutterschoosse entwunden. In einer der nächsten Sitzungen unserer Section, werde ich mirerlauben, Ihnen einiges über die andern Arbeïten vorzutragen, mit denen ich mich mdem letzten Jahre und besonders in dér letzten Zeit vorzüglich beschäftigt habe. —_—_— DO G——— — SORRESPOITDAINCS. a ——— 1 Coucnr DF TERRAIN COMPOSÉE D'ANIMALCULES LETTRE (Lu le VIVANTS, DANS LE SOL DE BERLIN. px M. EHRENBERG à M. FUSS. 7 janvier 1842.) Der Kaiïserlichen Akademie der Wissenschaften beehre das wir hier in Berlin unter den Häusern haben. Es sind von mir die Details in den Monatsberichten der hiesigen Akademie bereits publicirt, besonders im Juli Hefie, :al- auch das Mai- und Juni-Heft enthalten Nachrich- ten über analoge Erschemungen. Seitdem hat sich nun dass es hier ein über alle Erwartung mächtiges fossiles Lager lebender unsicht- barer Thiere giebt, welches unmittelbar auf den Braun- kohlensand gelagert ist, dem märkischen Sande und Lehme liegt. Es ist meist in der Tiefe von 15 bis 20 Fuss unter dem Strassenpflaster, 3 3 bis 8 Fuss Seine Mächtigkeit belrägt an mehreren Orten 5 bis 8 Fuss, an einigen aber üst sie den Aussagen der Brunnenmacher und Baumeister zufolge 60 bis nahe an 100 Fuss. In der Luisenstrasse und in der Carlssitrasse sind viele Häuser, welche un- lein immer klarer herausgestellt , und unter unter dem Boden der Spree. vorsichlig darauf gebaul worden, eingestürzl, und es macht eine tiofe Grundlegung bis zum Braunkohlensande nôthig. Besonders auffallend ist dabei, dass viele dieser Thier- chen beï Berlin gar- nicht an der Oberfläche leben. Meinen neuesten Untersuchungen nach leben sie aber an der Ostsee in der Peene bei. Wolgast und kommen häulig unter den Tertiärschichten vor, Die Peene ge-- hôrt zum Odergebieth und die Spree zum Elbegebieth. In der Elbe bei Cure babe ich keine Spur davon gefunden Ferner liegt der Spiegel der Mes gerade 100 Fuss unter dem Panier von Berlin. Ein unterirdisches, unsichthares und altes Leben die- ser Art in so riesenhaft grosser Mäehtigkeit und Ver- breitung und in dem Zusammenhange mit anderen Er- scheinungen ähnlicher Natur scheint einer besonderen Aufmerksamkeit sehr werth zu sein, weshalb ich mir erlau- be die Sache selbst zu weiterer Nachprüfung vorzulegen. Bewegung der einzelnen Thierchen ist selten. Viele sind wie Austern stets bewegungslos, ,einige Schiffchen- arlige kriechen langsam , aber deutlich. Der Character .des Lebens besteht hauptsächlich in der Erfüllung vie- ler Einzelthierchen mit wohl erbaltenen farbigen, grünen oder gelblichen Eierchen, wäbrend alle ähnliche For- men im Tode schwarzbraune, formlos, zerfliessende Eier- stôcke führen, die bald ganz verschwinden. | Nicht das ganze Lager ist lebend, sondern es sind dickere oder dünnere Schichten lebender mit todten Massen ab- wechselnd. — Von einer lebenden, unter Lehm liegen- den, Schicht ist in dem Blechbüchschen eine Probe. Emis le 12 février 1842. . Tome X: #6. NW 22. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 1} écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à S1.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez VW. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays an courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 8. Notes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5, Rapports; 6. Notices sur des voyages d'exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens:; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE: MÉMOIRES. 1 Aperçu ‘sommaire de la collection de monnaies orientales de l’université de Rostok. Frinx. Extrait RAPPORTS. 3. Sur la galvanographie. Jacomr. 4. Sur la publication d’une théorie analytique des probabilités en langue russe. BouniAKovsxy. Eiïfer hatte er es sich angelegen seyn lassen, die Verbin- dungen, in denen er sich mit Gelehrten fast aller Länder Europa’'s befand, besonders auch zur Gewinnung der Materialien für seine Lieblingswissenschaft, die Orienta- MÉMOIRES. En lische Numismatik, zu benutzen, und sich dadurch in den Stand gesetzt gesehn, eine lang gefühlte Lücke in der Orientalischen Litteratur zu füllen, indem er der Erste eine (jetzt freilich nicht mehr befriedigende) Einleitung in die Muhammedanische Münzkunde bearbeitete und verôffentlichte. Nach Tychsen’s Tode ward, wie seine treffliche Bibliothek, so auch seine schône Orientalische Münz- sammlung von der weïsen grossherzoglichen Regierung für die Landesuniversität erworben. So sah sich diese mit Emem Mal in den Besitz eines Orientalischen Münz- 1. SUMMARISCHE UEBERSICHT DES ORIENTALI- SCHEN MÜüÜNZKABINETTES DER UxNivERsiTiT RosTock, UND ANZEIGE DER IN DEMSELBEN BEFINDLICHEN UNEDIRTEN ODERK VOR AN- DERN BEMERKENSWERTHEN STÈckEe: von Ch. M. FRAEHN. Extrait. (Lu le 22. janvier 1841.) Die grossherzogliche Mecklenburg-Schwerin’sche Uni- versität Rostock bewahrt in ihrem Museum auch emen werthvollen Schatz Orientalischer Münzdenkmäler. Die Ansammlung desselben verdankt sie grossten Theïls dem seltenen Eifer ihres ehemaligen berühmten Lehrers, des zu Ausgang des Jahres 1815 verstorbenen Oluf Ger- hard Tychsen. Das besondere Interesse, mit dem dieser verdiente Gelehrte, während der Zeit seiner vieljährigen wissenschaftlichen Wirksamkeit, auch dem Studrum der kabinettes gesetzt, das, in Verbindung mit den Schenkungen aus dem grossherzoglichen Museum zu Schwerin, mit der im Jabhr 1818 der Üniversität verehrten Adler’schen Samim- lung aus Schleswig') und mit anderweitigen Darbringungen und einigen im Lande selbst gemachten Funden *) eine 1) s. Vandalia 1819 März S. 70 und Leipz. Litt. Zeit, 1824 Alterthümer des Morgenlandes im allen Beziehungen sich hingab, hatte ïhn verwirklichen lassen, was jedem An- dern in gleicher Stellung und bei gleichen Mitteln viel- leicht unmôglich geblieben wäre. Mit unermüdlichem Jul. No. 163. 2) So sind z. B ein Samanide, Enderabe a. H. 301 = Ch. 913 und ein von Bulgharen nachgeprägter Dirhem bei Rostock, und ein Umeiïjade, Wasit a 95 — 713, einige Abbasiden, Bafra a ehrenvolle Stelle, neben andern Sammlungen der Art in Deutschland und sonst, eimzunehmen berechtigt war. Aber beï diesem Kabmette fand mehr denn ein we- sentlicher Uebelstand Statt. Das System, nach welchem die, die grüssere Mehrzahl ausmachenden, die ehemalige Tychsen’sche Sammlung bildenden Münzen geordnet er- schienen, war ein ungehôriges und veraltetes; und viel- fach waren die Stürungen, welche die Lieu LE im Ver- lauf der Zeit erlitten hatte. Was von anderweitigen Erwerbungen sich, herschrieb, war nicht bloss von jener Sammlung getrennt, sondern befand sich auch in vüllig ungeregelter Ordnung. Und wie jener Haupttheil voll von offenbar unrichtigen Bestimmungen war*), so war auch ein grosser Theil der letztern noch gar nicht:be- stimmt. Durch alle diese Uebelstäinde war der Gebrauch und das Studium dieser, zum Theïl so interessanten Münzdenkmäler fast unmôglich geworden “); und die Universität war viele Jahre über das, wass sie in dieser Partie besass, in grosser Ungewissheit. Eine kritische Revision der vorhandenen Münzmassen und eine Verei- aigung derselben zu einem systematischen Ganzen musste also endlich als grosses, fühlbares Bedürfniss sich heraus- stellen. Das gesammte Münzkabinet der Rostocker Universität ist nach dem Tode des wackern Hartmann unter die Direction eimes Mannes gestellt worden, welcher nach Tychsen's Vorgange auch der Dea Moneta ïhr gebührend Recht angedeïhen lässt. Es ist der gegenwärtige, thätige Bibliothekar der Universität, Hr. Baron von Nettel- bladt, von dem ich spreche. Ihm konnte der verwirrte Zustand , in welchem sich die Orientalische Partie des Kabinettes befand, nicht entgehen. Auch konnte er nicht dass bei den Riesenschritten, welche fastsalle andere Disciplinen in neuester Zeit gemacht, die Orientalische Numismatik alle es sey, die auf der Bahn glauben, 143 — 760, Mnhammedia a, 153 = 770 und à 184 — 800, Balch a. 188 — 80%, Medinet-el-salam a. 189 — 804-5, und Samerkand a. 203 — 818-9, endlich ein Ispehbedy von Omar, also aus den‘J. d.H. 155 — 167 oder Ch. 772—783, bei Neu- Brandenburg gefunden worden. 3) Ich habe schon in früheren Schriften hin und wieder Ver- anlassang gehabt dieses anzudeuten. 4) Dieses habe ich selbst erfahren, als ich mich ehemals wie- derholt an den vorigen Vorsteher des Rostocker Museums, den verstorbenen Hartmann gewandt hatte, um Abdrücke ‘von eini- gen Münzen zu erhalten, deren von Tychsen oder Adler ausge- gangene Bestimmungen mir sehr zweifelhaft vorkamen. Niemals war das Gewünschté aufzufinden, Die Stôrung der Ordnung muss also wohl schon lange sehr bedeutend gewesen seyn. BULLETIN SCIENTIFIQUE. | sy nahm , des Fortschrittes zurückgeblieben. Es konnte*ïihm nicht entgehn, dass die Zeiten Hottinger’s und Kehr's , die an der Wiege dieser Numismatik standen, längst “aight mehr sind; dass selbst auch seit der Zeit, wo Vater LA ychsen das nb - numismatische Kind aus den Wiadeln die Kreise des Lebens dasselbe sich wunderbar anders géstaltet, sich unendlich erweitert haben; und dass namentlich die drei letzten Decennien es gewesen, wo auch diese Wissenschaft sichtbarlich sich entfaltet hat. [hbm musste daran liegen, m das Asia- tische Chaos, das er vorfand, Licht und Leben gebracht zu sehn. Und es konnte nicht fehlen, dass die hochge- chrten Mitglieder der: Universität solche Ansichten ihres verdienten Bibliothekars theïlten , und, dass auch der Mann sie theïlte, dem die irimetlbare oberste Leitung aller Ansekehoie der Universität Rostock anver- trauet ist, der seit einer langen Reïhe von Jahren unab- lässig und mit der grôssten Hingebung für das Wohl und den Flor derselben bemüht ist, und dem ‘alle: dor- tige akademische Institute, namentlich aber die Bibliothek und das Münzkabinet, so unendlich viel verdanken. Dieser, der verdienstvolle Vice-Kanzler der Universität, Hr. Vice-Kanzley-Director und Dr. der Rechte von Both, war nicht sobald von meiner Bereïtwilligkeit zur Ueber- nahme einer Arbeit, welche die Bekanntmachung und Vernützlichung eines s0 lange fast unbeachtet gebliebe- nen Theiïles der gelehrten Hülfsmittel der Universität bezweckte, in Kenntniss gesetzt, als er auch diese An- gelegenheit mit dem wärmsten Interésse ergriff und die Genehmigung der hohen Landesregierung erwirkte, dass die Universität die Revision ihres gesammten Orien- talischen Münzvorrathes mir überweisen dürfe. Die Universität Rostock hat das Geschäft gerade mir vor Andern vielleicht desswegen anvertrauen wollen, weil sie wusste, wie eben mir m Russland im Verlauf so vie- ler Jahre die Gelegenheit sich dargeboten hatte, auf dem Felde der Asiatischen Numismatik eine Ernte zu thun, so ergiebig und gesegnet, wie sie noch nie Einer in der Christenheiït auf demselben gethan; zugleich kannte die Universität in mir einen ihrer ehemaligen Zôglinge und einen ehemaligen Jünger dessen selbst, der eïgentlich der Schôüpfer dieser Sammlung war; sie wusste, wie ich das dankbare Andenken an die Pflegermn meiner jugend- lichen Studien und besonders auch an meinen ehrwür- digen Meister stets, an der Wolga wie an der Newa, in treuer Brust bewahrt. So ward denn im Herbst .des vorigen Jahres der ganze Orientalische Münzschatz der Universität mir hieher nach St. Petersburg zur Revision und neuen Anordnung und Beschreibung übermacht. für Soléherh. ehrenden Vertrauen zu entsprechen, konnte ich “eN ere als nach besten Kräften mir angelegen seyn lassen. -Ich habe die ganze zu méiner Disposition gestellte Masse mit gebührender Sorgfall durchmustert und durchgearbeitet, jede Münze, jedes Fragment einer neuén Untersuchung unterworfen, Nichts übergangen, wenn es mir auch kein Interesse oder nur ein geringes darbot (wie ‘das nur zu oft der Fall war); alle Münzen habe ich, unabhängig von den früheren Erklärungen, bestimmt und beschrieben, und das Ganze in das folgende System gebracht, 4 das ich hïer hersetze, damit die grosse Mannig- faltigkeit der Dynastien, von denen diese Sammlung, ob- schon sie, die Dubletten mitgerechnet, nur etwa neunte- halbhundert Stück zählt5), doch mehr oder weniger Münzen darbietet, recht in’s Auge springe. A. MumaAmMmMEDANISCHE MôünzEn. Abtheïlung L Die beiden Universal-Chalifate. Classe IL Umeijadische Chalifen. » IL Æbassidische. Anhang zu I. und II. dieser Chalifen. Unbestimmbare Kupfermünzen Abtheïlung II. Dynastien aus der Zeit des Ab- basidischen Chalifat's. a) in Asien Classe III. Sofariden. » IV. Samaniden. » IV, À. Barbarische Kufische Miünzen. » V. Buweéihiden. » VI Hamdaniden. » VII Okailiden. » VIIL Zleks. ». IX. Seldschuken in Klein- Asien. » X. Charismischahe. » XI Ortokiden von Mardin. » XII. Toghtiginiden. » XIIL Sengiden von Moful. » XIV. Dynastie Lulu. » XV. Sengiden von Aleppo. » XVI Eïjubiden von Aleppo. » HANIE von Hama. 5) Ausserdem enthält diess Kabinet noch 54 unbrauchbare Münzen, und etwa 40 Münz-Abdrücke oder - Abgüsse. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 86 b) in Afrika. Classe X VIIT. Zdrisiden. » XIX. Aghlebiden. »- XX. Ichschiden. » XXI. Fatimiden. » XXII Morabiten. » XXII. Mowahhiden. c) in Spanien. Classe XXIV. Umeijadische Chalifen. » XXV. Hammudidische ». XXVI. Amiriden. » XXVIL Sul-nuniden. » XXVIIL Emire von Denia. ÿ XXIX. von Murcia und Valencia. »s XXX. Ahmeriden. Abtheilung III Dynastien, die bei oder nach dem Untergange des Chalifates erstanden und von denen eï- nige noch bestehen. a) in Asia, Europa. Classe XXXI. Dschutschiden. ». XXXIL Girei-Chane. » XXXIIT Hulaguiden. » XXXIV. Timur. » XXXV. Osmaniden. » XXXVL Seididen. » XXXVIL Sefiden. » XXXVIIL Æ#fscharen. XXXIX. Sendiden. XL. Katscharen. XLI Dynastie der Toghluk-Shahe. XLII. Baberiden. XLIIL. Zipo. XLIV. Sultanat von Atschin. b) in Afrika. Classe XLV. ZScherkessen Mamluken. XLVI. Meriniden? XLVIL Saadiden und Aliden Scherife von Ma- r'OCCO. Anhang zu A. Ungewisse Muhammedanische Münzen. B. NiICHT-MUHAMMEDANISCHE MÜN ZEN. LE] Le] L ÆHasmonaeische. Anhang. Erdichtete Seckel und Schaumiünzen mit Hebräischer Quadratschrifi. 87 IL. Ispehbedy's. III. Grusinische. IV. Münzen von den Normannen Sicilien's. V. Indische Miünzen, zumeist von Europäern. VI. Nipalische. VII. Chinesische Coreische und Japanische. In der Beschreibung dieser Münzen nun, mit der ich die Rücksendung der Sammlung an die Universität be- gleitete, habe ich mich, so viel nur môglich, der Kürze beflissen, ohne doch dabeï etwas zur Erkläruug Wesent- liches zu übergehen. Ich habe mich daher mit Auffüh- rung der gewühnlichen und allbekannten Münzlegenden nicht aufgehalten , und, wenn diess nôthig schien, hin- sichtlich solcher nur auf andere Beschreïbungen verwie- sen. Die Hauptmomente der Inschriften aber sind meistens nicht bloss übersetzt, sondern auch im Originaltext ge- geben, und wenn noch etwas zur Erklärung erforderlich war, ist diess mehrentheiïls kurz beigefügt mit Hinweïsung auf andere Werke, in denen darüber umständlicher zu lesen. Ausführlich habe ich mich nur über Münzen, unedirt oder schon edirt, ausgelassen, wenn selbige neue und wesentliche historische oder geographische Momente und numismalische Probleme darboten, welche mir einer genauern Untersuchung und Beleuchtung bedürftig schie- nen; mitunter auch wenn es Münzen galt, die von andern namhafien Gelebrten unrichtig gelesen und bestimmt waren. Wie die ehemalige Tychsen’sche Sammlung den Haupthestandtheil dieses Kabmettes bildet, so be- wahrt dasselbe auch mehrere aus Aurivillius” Nach- lass in erstere übergegangene Münzenf); und ausserdem ist auch noch, wie bemerkt, die (aus 53 Stück be- stehende) Sammlung des verstorbenen Bischof”s A dler einverleibt worden. Ein guter. Theil die- ihren früheren Be- demselben also schon von ser Münzen war sitzern edirt. Dadurch habe ich Veranlassung ge- babt, die von diesen drei verdienstvollen Numisma- 6) Tychsen hatte sie in der Auction von Aurivillins’ Bibliothek erstanden s Tych. Introd. p. 69. not. Hartmann in Tychs. Leben Bd. Il Abth. 2 S 101. Bibliothecae Aurivill. Sectio po- sterior p 185. No. 63. 64. Von den Münzen, die der Abhand- lung Auivillius” De numis Arab in Suiogothià repertis (im IL. Bd. der Nov Act. reg. Soc. scient. Upsaliensis) auf vier Kupfer- tafeln beigegeben sind, befinden sich die folgenden jetzt im Rostocker Museum: Tab. E No. 5. 6. Tab. IL. No. 1. 2. 3. #. 6.9. Tab. IL. No. 2. 3. 4. 8. 9. 10. Tab. IV. No. 1. 3. 4. 5. Wenn man Aurivillius a. a. O. (z. B. p. 82. 88. und sonst) lies’t, be- greift man nicht recht, wie diese Münzen nicht vielmehr im kônigl Museum (ehemaliges kônigl. Archiv der Alterthümer) zu Stockholm sich aufbewabrt hefinden. Aber vielleicht waren sie in Dublet en vorhanden. BULLETIN SCIENTIFIQUE. | dem nämlichen Museum deponirte Muünzfund. 88 tikern gegebenen Erklärungen ihrer Münzen auf.Gru lage der Originale selbst zu prüfen, aber dabeï sel + oft mich in dem Falle befunden, von ihrer 4 su 1g uñd Bestimmung abzugehn. Wenn äch dann Kritik zu üben hatte, so ist es jedesmal (ich bin es mir bewusst) sine tré et studio geschehen. Nie habe ich mir -bôswilligen Tadel oder gar Spott zu Schulden kommen lassen, bin nie dem Verdienste der herrlichen Männer, « auf die- sem Revier meine Vorgänger waren, zu nahe getreten. Stillschweigendaber habe ich meiïstens die zahllosen und oft sehr bedeutenden Verschiedenheiten überga gen * welche zwischen meinen Erklärungen und Bestimmungen, und denen von Tychsen in'seinem, mir zugleich von der Universität mitgetheïlten handschriftlichen Katalog ?) gegebenen sich zeïgten; nur je und je sind solche, wo es nôthig schien, in aller Kürze berührt worden.ê) Zu einem grossen Theil der hier aus den erwähnten Sammlungen vorhandenen Münzen habe ich in meïner Beschreïbung auf die Münztafeln bei Aurivillius, Ad- ler und Tychsen, wo selbige abgebildet zu sehen sind, verweisen künnen.- Auch zu der Mehrzahl der übrigen Münzen, wenn ihnen gleiche bereits aus andern Kabi- netten edirt und in Kupfer- oder Steindruck abgebildet sich fanden, habe ich auf die Werke, in denen solche vorkommen, verwiesen. So lästig auch dieses Geschäft beï der nicht unbeträchtlichen Masse von Schriften, die zu dem Zwecke nachzuschlagen waren, oft für mich werden musste, habe ich doch geglaubt, damit etwas zu thun, das mir das Directorium des Museums nicht anders als Dank wissen kônne, insofern, wenn einmal ein Unfall 7 Erist betitelt: Catalogus numorum Cuficorum-s. Arabicorum priscae et recentioris aëtatis, quos collegit ab anno MDCCLX VII usque ad a. MDCCCX Olaus Gerh Tychsen, (vgl. Hartmann in seiner Biogr. Tychsen’s Bd. II. Abth. IL. S. 92 und im Catalog. Bibliothecae O. G. Tychseniü Sect. IL. p. 41 FF. 8, Es ist mir bei dem Ruostocker Orientalischen Münzkabinet recht klar geworden, wie nothwendig und wünschenswerth es sey, dass auch andere Orientalische Münzsammlungen, deren Er- klärung grôssten Theils oder allein von Tychsen ausgegangen, einmal einer neuen sorgfältigen Revision unterworfen werden. die des Kauf- manns Adler in Berlin, jetztt dem kénigl. Museum daselbst einverleibt, und der im Jahre 1802 bei Stettin gemachte und in Auch für die Orientalischen Münzsammlungen in Schweden und Dänemark Dergleichen sind die ehemalige Diezische, ist unser Tychsen vielfach in Anspruch genommen worden. Wie manches werthvolle alte Münzdenkmal mag auch in selbigen | ebenfalls ungekannt oder verkannt sich befinden! Ich habe diess schon in den Mém. de l’Acad Imp. 6 Sér. T. IV. p. 280 an- gedeutet 39 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 90 © die Ordnung, in welche ich diese Sammlung gebracht, | Umgestaltung und Erklärung dieser Sammlung übernahm, wieder stôren sollte, im solchen Nachweiïsungen auch selbst dem Nichtkenner dieser Partie der Numismatik ein Mittel dargeboten ist, die gestôrte Ordnung zum oftern selbst wieder herzustellen. ; Hinsichtlich der obgedachten Abbildungen, welche sich von- vielen, aus den Sammlungen von Tychsen, Aurivillius und Adler herstammenden Münzen die- ses Kabinettes in den Werken ihrer früheren Besitzer befinden, bin ich, da ich sie jetzt mit den Originalen selbst zu vergleichen mich in den Stand gesetzt sahe, leider zum ôftern gewahr geworden, wie viel selbige in Bezug auf Richtigkeit und Treue zu wünschen übrig lassen; insofern diese Abbildungen nicht von wirklichen Künstlern, die mit der Erklärung der Münzen nichts zu schaffen hatten, sondern von Dilettanten, von den Besitzern und Erklärern der Münzen selbst herrühren.°) und diese gelehrten Männer Auge und Hand nicht im- mer frei von dem Einflusse ïhrer vorgefassten Ansicht erhalten haben. Die Missgriffe, welche die Folge davon gewesen, habe ich in meiner Beschreïbung gehôrigen Orts beémerkbar machen müssen und sie als warnende Beispiele aufpestellt, welche darthun, wie misslich es ist, wenn unsere Numismatiker selbst den Zeichner oder Graveur der Münzen machen, die sie erklären. 0) Wenn eine solche Arbeït, als ich mit der Durchsicht, 9) In Bezug auf Tychsen s. dessen Biographie von Hart- mann Bd Il. Abth. 2. S. 2. ff. und des Letztern Bibl. Asiat. Wegweiser S. CCXI. so wie Tychs. Inirod, p. IV. VII. Addita- ment. p. IV f. — Adler bekennt sich wenigstens zu der Zeich- nung der Münzen auf den seinem Mus. Cuf. Borg. Pars IL. bei- gegchenen sieben Kupfertafeln. Und dass auch Aurivillius die seinigen selbst gezeichnet habe, muss man aus Nov. Acta etc. Vol. IL. p. 91 und 97 schliessen. 10) Natürlich muss Zeichnung und Gravirung nicht solchen schülerhaften Künstlern anheimgestellt werden, wie es z. B. mit den Münzen des Nanïschen Kabinettes bei Assemani, mit denen des Mus. Arigoni T. IL Tab. 101—109, denen in der Descri- ption de l'Egypte, Planches, Et. mod. T. Il. PI.h i. und k., und mit so manchen andern der Fall gewesen. Der Künstler muss im Zeichnen und Graviren derartiger Münzen bereits geübt seyn und mit einem scharfen Auge und richtigen Blick die gewissen- hafteste Genauigkeit verbinden. Der verstorbene Marsden theilte ganz meine Ansicht von dieser Sache. s. seine Numismata Orien- talia illustrata, Tom. I. Introd, p. XIIT Der entgegengesetzten Meinung ist jedoch Hr. Lindberg und hat daher auch die von ihm erklärten Münzen selbst gezeichnet und gravirt. s. dessen Lettre à M Brünsted sur quelques médailles cufiques, Copen- hague 1830 S. 4 und 5. Als Folge davon lies’t man denn auch z. B. auf der Münze Tab. I. No. 7 sehr deutlich KSJg+ anstatt sell und dass Hr. Lindberg jenen Fehler in die Münze hinein- nothwendig eine sehr mühsame und zeitraubende seyn musste, so ist mir doch durch sie auch manche will- kommene Aufklärung über bisher zweifelhaft oder un- gewiss Gebliebenes geworden. Auch mancher über- raschende Genuss ist mir durch sie bereitet worden. Todte Zeiten auf dem Gebiet der Orientalischen Nu- mismatik hat sie mir wieder erweckt, und das Andenken an längst vergangene ‘Tage wieder in mir erneuert. Manche Münze, die zu Ausgang des vorigen Jahrhunderts der Gegenstand langwieriger und lebhafter Fehde zwi- schen Tychsen und andern Gelehrten seiner Zeit, welche nun alle, gleich wie er selbst, längst zur Ruhe gegangen sind, gewesen war !!), sie sah ich jetzt vor mir liegen und mir zur ruhigen Prüfung gegeben; und ich habe da oft nicht begreifen kônnen, unde tantae animis coelestibus trac! An andere Münzen, die ich einst aus der Hand meines ehemaligen , ehrwürdigen Lehrers zur Deutung erhalten hatte, knüpfte sich zum Theïl eine Reminiscenz aus ferner Jugendzeit, die meinem Herzen unaussprech- ich wohlthat. — Ich gehe jetzt zur Skitzirung der einzelnen Classen über. Neben der Anzeige des numerischen Bestandes einer jeden und iïhres Inhaltes im Allgemeinen, werde ich die Merkwürdigkeiten, Seltenheiten und Inedita der- selben besonders hervorheben und dabeï Gelegenheit nehmen, zu einigen Münzen, die unsere Beachtung vor andern verdienen, oder die von ihren frühern Erklärern missverstanden waren, so wie auch über eiïnige nicht uninterressante Fragen, längere oder kürzere Auszüge aus meiïner Beschreïibung dieses Kabinettes einzuschalten. Dadurch hoffe ich. werde auch dieser Aufsatz beï den Kennern und Liebhabern der Orientalischen Numismatik einigen Anspruch auf eine freundliche Aufnahme machen kônnen. Schrieb’s den 8. Octob. 1840. Die Fortsetzung folgt.) getragen, ersieht man aus S. 17 des Textes, wo derselbe zweimal wie- derholt erscheint. Eben so lies’t man auf No. 5 der Tab. II. (Jr? Je, ein Fehler, der gleichfalls nur von dem Zeichner ausgegangen ist, wie S. 29 des Textes darthut, wo auch dieser Fehler ohne Weiteres wiederholt wird. So hat auf Tab. II. No 4. der Anfangsbuchstabe des Namens àc ,9 in der Zeichnung den Charakter des Kufschen gänzlich verloren u. s. w. Ich habe übrigens schon früher wiederholt auf den obigen Uebelstand aufmerksam gemacht, s. z.B. De Numor. Bulghar. f. antiq. p: 156. und Beiträge zur Muhammedanischen Münzkunde S. 6. 19. 11) Ich erwähne hier nur der Münze Mamun’s Samerkanda à. 188 oder 198, der Sicilischen Aghlebiden von Vella geschenkt, und der Macchabaeer Müuzen. 99% 91 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 92 D RAPPORTS. a 3. RAPPORT SUR LA GALVANOGRAPHIE; par M. JACOBI. (Lu le 21 janvier 1842.) Die Academie wird sich der ersten, schün gelungenen galvanographischen Specimina errmnern, welche ich die Ehre hatte ïhr in der Sitzung vom 7. August 1840 im Namen Sr. Kaiserlichen Hoheiït des Herrn Herzogs von Leuchtenberg vorzulegen. Sr. Kaiserliche Hobheit hatten Zeïchnungen verschiedener Art, theïls auf polir- tem Kupfer, theils auf Silberplattirten Platten ausge- führt und sich hierzu einer Auflüsung von Damaraharz in Terpentinél bedient. Eine galvanoplastische Copie dieser Platten lieferte unmittelbar eine zum Abdrucke fertige Gravirung der Originalzeichnung. Diese schône und wichtige Anwendung der Galvanoplastik, erôffnete den zeichnenden Künsten ein neues und weïtes Feld, denn in der That hatte sich hierdurch eine ganz eigen- thümliche Kunsttechnik gebildet, über welche sich Sr. Kaiserliche Hoheït in einem spätern Schreïben an mich, folgendermaassen ausdrückte : «Die vielfältig von mir angestellten Versuche haben «mir bald bewiesen, dass man hierbei zu einem eïgen- «thümlichen vom Kupferstich und Holzschnitte wohl «zu unterscheidenden künstlerischen Producte gelangen «kann. Es kommt der englischen Tuschmanier am «nächsten, ja es geht mit ïhr ganz parallel. Beï allen «diesen Versuchen hatte ich es auch am geeignetsten «gefunden die Zeichnungen auf der Metallplatte in «Tuschmanier auszuführen. Aber ich habe auch meh- «rere solcher Zeïchnungen rein linear gehalten, und dann «stand in der That der Abdruck, auch den besten Holz- «schnitten nicht nach.» Statt des Damaraharzes bediente sich Sr. Kaïserliche Hoheït später des gewühnlichen englischen Lacks, der auf den ganz unvorbereiteten polirten Metallplatten mit Auf diese Weise sind die hier vorliegenden mit flüchtiger Hand hingeworfe- nen Schriften und Zeichnungen entstanden, der Feder aufoetragen wurde. _aus denen man ersieht, dass auch die feinsten Züge sich reprodu- ciren lassen. Aber ausser dem künstlerischen und technischen In- teresse der Galvanographie, war es nicht minder das physikalische Phänomen, das sie begleitet, welches die Aufmerksamkeit Sr. Kaiserlichen Hoheïit besonders auf sich zog, und das darin besteht, dass auch nichtleitende Flächen sich allmäblig und in vollkommenster Regel- mässigkeit mit Kupfer bedecken. Dieses Phänomen, und wie es vor sich geht, ist eigentlich nicht so leicht zu erklären als es wohl den Anscheim haben môchte, denn es ist dabeï an ein allmähliges Ueberwachsen der nicht leitenden Reliefparthieen von unten herauf keïnes- weges zu denken. Die Beobachtungen, welche Sr. Kaï- serliche Hoheït im Laufe Seiner Versuche gemacht hat- ten, führten Hochdenselben zu folgenden erklärenden Bemerkungen : Œs war durchaus nicht nôthig die nichtleitende Zeich- «ung mit einem leitenden Ueberzuge oder metallischem «Hauche zu überziehen, denn die galvanische Praecipi- «lation ging auch ohne diese Armatur vollkommen vor- «sich, mdem in den ersten 2%, #8 oder 72 Stunden die «blanke Platte sich rasch überzog, an Dicke wuchs und «n dem Maasse als diese Dicke das Niveau der einzel- «nen Reliefparthieen um etwas überschritten hatte, auch «auf diese successiv die Praecipitation begann. Es wa- «ren somit bei der Bildung meïner galvanographischen «Platten drei Epochen sehr genau zu unterscheiden.» — «Zuerst nämlich das gleichzeitige Ueberziehen der «lanken Platte an allen ïhren leitenden Punkten — «Praecipitalion mit Unterbruch — interstitial praecipi- «tation. — In der zweïten Epoche, das successive: Ue- vberwachsen der nicht leitenden Zeïchnung , wobeï die «seichteste Reliefstelle, die zuerst überzogene, die hôch- «ste Reliefstelle aber, die zuletzt überwachsene war. — «Œrst in der dritten Epoche ging das Wachsen gleich- «eiïlig und gleichmässig auf allen Punkten vor sich, «denn die galvanische Strômung traf überall nur auf «anetallische Punkte — praecipitation simultanée.» In der That proies die galvanographischen Platten, eine von den gewühnlichen galvanoplastischen Abdrücken verschiedene und auffallende Gestaltung dar. Beï die- sen letztern, wo das Origimal aus metallischen oder lei- tenden Oberflächen besteht, sieht man nämlich selbst bei beträchtlicher Dicke, an der Hinterseite, genau die dem Originale entsprechenden Erhôhungen und Ver- tiefungen, welche also die Contreformen der Vorder- seite sind. Bei den galvanographischen Platten dage- gen welche ich die Ehre habe der Section vorzulegen, sind auf der Rückseite die Lineamente der Vorderseite, jedoch in derselben Ordnung, also umgekehrt wie in Die Erhabenheïten der Zeïichentinte geben entsprechende Vertiefungen, nicht der Originalzeichnung sichtbar. 95 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 94 ELLE..." nur auf der Vorderseite, sondern auch auf der Rück- seile der galvanoplastischen Copieen. Ich lege der Acadermie noch einen andern interessan- ten Versuch vor, den Sr. Kaïserliche Hoheït rm Laufe des vorigen Sommers in Zarskoe-Selo angestellt hatten. Statt nemlich die blanke Metallplatte, auf welcher sich die Zeïchnung oder Schrift befand, als Cathode zu ge- brauchen, verband Sr. Kaiserliche Hoheit dieselbe mit dem Kupferpole ‘der Batterie, so dass sie die Stelle der Anode vertrat; auf diese Weiïse wurde die ganze übrige Platte galvanisch geätzt und nur die beschriebenen Theïle erhielten sich und bildeten so eine erhabene Zeïichnung, die gleïch den Holzschnitten in der Buch- druckerpresse abgedruckt werden konnte. Es ist hier- durch noch eine andere galvanographische Manier ge- geben, welche nicht minder einer weiïtern Vervoll- kommnuüung fähig zu sein scheint, und bestimmten Zwecken als intermediär entsprechen kônnte. Es braucht kaum hinzugefügt zu werden, dass es der galvanischen Kraft gleichgültig ist, ob sie beï einer flüchtigen Zeichnung oder Schrift oder bei Meiïsterwerken der Kunst oder Calligraphie , auf die ihr eigenthümliche und gesetz- mässige Weise ibre Thätigkeït beurkundet. Ich bemerke dass Sr. Kaiïserliche Hoheït die Jahreszahl 18%1 nach- noch, auf der letztern Platte erst hinzugefügt hatten, dem der Process bereits zwei Tage lang in Thätigkeït gewesen War , und die Oberfläche ein zerflossen moiï- réeartiges Ansehen erlangt hatte. Die Wirkung selbst wurde hierauf nur noch einige Stunden hindurch fort- gesetzt. War nun auf diese Weise die Anregung zur Galva- nographie schon früher gegeben worden, so konnte es nicht ausbleiben, dass geschickte Zeichner und Künst- ler verschiedenster Art sich damit beschäftigten, und diese neue Kunst nach Môglichkeit zu vervollkomm- nen, und sich ïhrer zu bemächtigen, emsig bemühten. So ist es mir denn sehr erfreulich, dass ich der Aca- demie, welche der Entwicklung der Galvanoplastik von ihrem Beginne an so lebhafies Interesse schenkte, Gal- vanographieen vorzulegen im Stande bin, welche die Erwartungen vollkommen rechtfertigen, die gleïch nach dem Gelingen der ersten Versuche gehegt wurden. Die vorliegenden Blätter die ich der gütigen Mittheï- lung des Kôniglich Dänischen Gesandten am hiesigen Hofe, Herrn Grafen von Rantzau verdanke, sind Ab- drücke von Kupferplatten die vom Kôniglich Dänischen Artüllerie Hauptmann Herrn Hoffmann nach der obigen Methode angefertigt worden sind, und die, was die Schärfe und Reinheit der Züge betrifft, alle Anforde- rungen vollkommen befriedigen, die man an eine mit der. Feder ausgeführte Linearzeichnung oder an eine Lithographie zu machen berechtigt ist. Die Dinte deren sich Herr Hoffmann bedient, ein Gegenstand worauf es hierbei am meïsten ankommt, ist bis jetzt noch unbe- kannt, indessen ersieht man aus den Abdrücken, dass dieselbe. für Linearzeichnungen , manche Eigenschaften besitzen muss, welche den bis jetzt gewählten Materia- lien, die mehr der Tuschmanier entsprechen, fehlen. Herr Hoffmann sagt hierüher, dass es ihm im letztver- wichenem Frühjahre, nach vielen Versuchen, gelungen sei, eine Substanz zu finden , Feder fliesst, dass sich damit eben so zierlich wie mit Tusch auf Papier zeichnen und schreïben liesse. Der Erfinder giebt folgende Vortheile an, welche dieses Verfahren vor dem gewühnlichen Kupferstechen , und der Lithographie darbietet. 1) Dass man auf der Metallplatte nicht verkehrt zu zeichnen oder zu schreiben braucht, so dass folglich die so vorzüglich in der ein jeder Zeichner dazu verwendet werden kann, und es ist klar, dass er den Kupferstecher in demselben Verhältnisse übertrifft, als er selbst ein tüchtigerer Zeïchner oder Calligraph ist, denn die Abdrücke sind ein vollkommnes Bild semer Arbeït. 2) Dass die Ueberführung in Kupfer, in ungleich kür- zerer Zeit und folglich mit weit geringeren Kosten ge- schieht. 3) Dass em jeder Fehler im Zeichnen, sich mit der äussersten Leiïchtigkeit berichtigen lässt, ohne dass die Platte dadurch im allergeringsten leïdet, welches natür- licherweise auf die Stimmung des Zeïchners während der Arbeit von sehr vortheilhafter Wirkung ist. Von den Gegenständen zu schliessen, auf welche Herr Hoffmann bis jetzt seine galvanographische Methode an- gewendet hat, scheint dieselbe besonders für calligraphi- sche, topographische und architectonische Arbeiten ge- eignet zu sein. Nach diesen Bemerkungen und nach der Anerken- nung die der Erfinder dieser besondern galvanographi- schen Dinte, in seinem Lande erhalten hat, scheint es nicht wahrscheïnlich , dass bei den vorliegenden Platten der Grabstichel irgend eme Nachülfe geleistet hat, eben so lässt sich voraussetzen, dass keine besondere Geschick- Hchkeït, als eben nur die des Zeichnens oder keine be- sonderen weitläuftigen Vorbereitungen, nôthig seien um dieses Verfahren in Ausübung zu bringen. Wenn auch für die Werke der hôhern Kunst, der Grabstichel so leicht 95 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 96 ee nicht wird ersetzt werden kônnen, so ist es doch gerade die oben bezeichnete Sphäre, welche die ausgebreitetste ! ist und eine grosse Menge von Kräfien in Anspruch nimmt. Auch unsere Academie ist hierbeï lebhaft inte- ressirt, denn sie wird künftig nicht nôthig haben, beï Herausgabe von Werken die von derartigen Zeichnun- gen oder Karten begleitet sind, die oft enormen Kosten des Kupferstichs fürchten zu müssen. Ich will nur an die Zeichnung der Instrumente der Pulkowaer Sternwarte erinnern, wovon sich ohne Zweifel auf diese Weiïse, die Kupferplatten ungleich woblfeiler, als es bisher müglich war, und ebenso schôn werden herstellen lassen. Die Herren Orientalisten unserer Academie sind, wie ich glaube, schon ohnedies genôthigt sauberere und correc- tere Manuscripte, als wir andern es gewobnlich thun, zum Drucke einzureichen. Vielleicht werden sie künf- tig überhaupt nur nôthig haben auf Kupfer zu schreï- ben, um sich gravirte Platten für wenig mebr als die Kosten des Materials betragen, zu verschaffen. Im Res- sort des Ministeriums der Volksaufklärung sind, wie ich glaube, ebenfalls mehrere Arbeïten im Gange, die den Grabstichel in Anspruch nehmen , und die vielleïcht theïlweise durch das Verfahren des Herrn Hoffmann er- setzt werden künnten. Alle diese Gründe veranlassen mich daher auf folgende Punkte ergebenst anzutragen: 1) dass auch die andern Sectionen von diesem Gegen- stande in Kenntniss gesetzt werden; 2) Sr. Excellenz dem Herrn Minister der Volksaufklärung und Präsiden- ten der Academie, die vorliegenden Probeabdrücke, von einem Protocollauszuge begleitet, sub pretio remissionts, zu unterlegen; 3) die für angemessen gehaltenen Schritte zu thun, um die Bekanntmachung und Benutzung dieses neuen galvanographischen Verfahrens, sobald wie mÜg- lich zu erlangen. — 6 S— 4. SUR LA PUBLICATION, EN RUSSE, D'UNE THÉo- RIE ANALYTIQUE DES PKOBABILITES; par M. BOUNIAKOVSKY. (Lu le décembre 1841.) J'ai l'honneur de présenter à l’Académie le commen- cement d'un ouvrage que j'ai entrepris dans le courant de cette année. Cet ouvrage sera rédigé en russe, et contiendra la théorie mathématique des probabilités *). on traitera de la détermination des probabilités, lorsque les chances peuvent se déduire à priori de l'énoncé de la question; à la Il sera divisé en deux parties: dans la première, la seconde, plus étendue, sera consacrée *) Ocnosanir mamemamuuecxoü meopiu emponmnocmeü. recherche des lois de la probabilité, conclue à posteriort, c’est-à-dire, dans le cas, où le nombre total des chan- ou illimité. Lés applications les plus importantes et les plus utiles de l'analyse des hasards trouveront place dans cette seconde partie. L'ouvrage sera terminé par des notes destinées à éclaircir différen- tes théories analytiques, omises dans le texte, dans le but de ne pas interrompre le fil de l'exposition. Pour faire juger du plan que j'ai suivi relativement à la distribution des matières et des détails, je me per- mettrai de rapporter ici le sommaire des articles déjà traités, et contenus dans les feuilles que je présente au- jourd’hui: Introduction; notions sur le sens des mots: probabilité et certitude. Cuarirre |. Principes géné- raux pour servir à la détermination des probabilités. Probabilité absolue et relative. Formules générales pour la détermination de la probabilité dans les épreuves ré- pétées. Application de ces formules à divers exemples numériques. Paradoxe avancé par d’Alembert, relatif au jeu de croix ou pile. Erreur du chevalier de Méré. Cuarrrre IL Des lois de la probabilité dans les épreu- ves indéfiniment répétées. Détermination de l’événe- ment composé le plus probable. Énoncé et explication du théorême de Jacques Bernoulli. Formule de Stirling. Démonstration du théorème de Jacques Ber- noulli. Digression sur le développement en série de t l'intégrale f: e 0 séries-limites. ces est Inconnu | . di. Remarque sur la convergence des Application du théorème de Bernoulli à un exemple, tiré de la quatrième partie de l'4rs con- jectandi. On fait voir, que les formules données par Laplace, ont un avantage marqué sur celles de Ber- noulli, eu égard au degré d’approximation avec laquelle elles donnent les quantités que l’on détermme. Autre exemple qui se rapporte à la détermination des limites de la probabilité d’une naïssance masculine, calculée pour Pétersbourg, pour l'année 1840» En entreprenant un ouvrage en russe sur l’Analyse des Probabilités, j'ai eu d’abord pour but de remplir une des lacunes de notre littérature mathématique. Mon second but, beaucoup plus difficile à attendre, est de rendre plus abordables les théories délicates, dont le calcul des hasards offre tant d'exemples. Si j'y reussis, même en partie, mes vues seront réalisées, et j'aurai lieu de croire que mon travail ne sera pas sans utilité, ni dépourvu de quelqu’ intérêt. Emis le 17 février 1842. Tome X. NN 1. 8. 4 295.224. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 1l roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 1 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays an courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. Notes de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports: 6. Notices sui des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des muséés, et aperçus de l’état de ces établissemens; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 4. Description d'un code manuscrit latin de la Cosmographie de Ptolémée. Murarr. 5. Correspondance en grec des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie. BrosseT. 2 article. ITOTES. — . 4. BESCHREIBUNG FKINER LATEBINISCHEN PER- GAMENT-HANDSCHRIFT DER KOSMOGRAPHIE DES PTOLEMAUS, NEBST DEN KAPITELN DERSELBEN ÜBER RussLzanp, KRITISCH VER- cLzicHen von Dr Epw. von MURALT. (Lu le 3 décembre 1841.) Bei der Seltenheit griechischer Handschriften dieses wichtigen Geographen ist es zur Herstellung eines kri- tisch - beglaubigten Textes nothwendig, nicht bloss die ersten Ausgaben, die bis auf die Erasmische, Basel 1533, nur lateinische Uebersetzungen gaben, sondern noch weit mehr die Manuscripte derselben zu vergleï- chen. Dieses gilt besonders für die Zahlen, welche, in jener ersten griechischen Ausgabe wegen Mangel an Bruchzeichen verderbt, im die angeblich nach einem Co- dex gemachte Cülner-Edition 1540 und in die folgen- den übergegangen sind, in den lateinischen Texten aber bei eïnfacherer Bezeichnung auch dem Verderbniss we- niger unterworfen waren. Zu solchen nicht zu verachtenden handschriftlichen Quellen gehôrt auch die, durch die Güte des Herrn G. L. von Schubert uns mitgetheilte, in der Bibliothek des Kaiïserl. General-Stabs zu St. Petersburg unter No. 26, 843, Schrank 53 aufbehaltene, vordem in der Sammlung des Fürsten Lobonow - Rostowsky mit No. 2001 und 6047 bezeichnete. Andere Spuren früherer Besitzer sind die franzôsischen und lateinischen Glossen im Texte, jene wie S. 162 Angabe der neuern Namen (la Comté de Ty- reonel zu vennicnii IL. 1), diese Variationen der Zahlen enthaltend. Vollends aber giebt uns das Titelblatt in- nerhalb der mit 5 Engelchen und mit Arabesken ver- zierten goldenen Initiale A das Miniaturbild eines Pab- stes, der zwischen 2 stehenden Cardinälen sitzend von dem knienden Schreiber das, wie noch jetzt, roth mit Goldschnitt gebundene Manuscript empfängt. Beïider Namen aber finden sich in der mit blauen Uncialen gleich der unmittelbar darauf folgenden ersten Linie dei Vorrede geschriebenen Dedication : BEATISSIMO. PATRI. ALE XANDRO. V. PONTIFICI. MAXI MO. IACOBVS ANGELVS. Unten endlich findet sich ein Wappen mit goldenem Haupte und mit Blau, in welchem 6 schwarze Kugeln in der Figur 3, 2, 1 geordnet sind. Dieses aber scheint, 99 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 100 nach den blonden Engelchen als Schildhaltern, eher dem Schreiber als dem Empfänger gehôrt zu haben, der auch als ein geborner Grieche, (Philargi von Kreta) weniger in den Fall kam ein solches zu brauchen als der Florentiner Angelo, dessen Zeit durch diese Dedi- cation auf 1409 — 10, die Regierungsjahre dieses gegen Gelehrte äusserst freigebigen, selbst gelehrten Kirchen- fürsten, bestimmt wird. Merkwürdig ist diese Handschrift aber auch als Origi- nal der angeblich 1462 zu Bologna von Lichtenstein ge- druckten lateïnischen ersten Ausgabe (welche wegen eï- ner an Ph. Beroaldus gerichteten Epistel am Ende des Buchs frühestens 1472 anzusetzen ist, weil dieser erst 145% geboren war) so wie der 1478, 1495 und 1508 zu Rom und der 1482 zu Ulm gedruckten, der Venediger Editionen vou 1486 und 1511 und der Strassburger von 1513, 1520, 1522, letztere bloss mit griechischen Namen, aber sonst wenig verändert, wie aus den folgenden Va- rianten zu sehen ist. Erst die von Pirkheimer 1525 zu Strassburg besorgte Ausgabe giebt eine neue Uebersetzung, so wie auch die Basler Ausgaben 1542 und 1552 und die Cülner 1540 und 158% eme von unserer Handschrift ver- schiedene Version enthalten. Die Vorrede des Angelus aber 4d tempora ptolemet viri ab bis 1b pm latine loquentem audiamus findet sich nicht im allen Abdrücken seiner Uebersetzung wieder, wenigstens nicht in der von 1482. Das Ganze ist mit jetzt verblichener Tinte und mit mittelgrosser italiänischer Minuskal des XV. Jahrhun- derts, wie die sehr ähnliche Handschrift der N. G. des Plinius auf der Bibliothek der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften und die Manuscripte des Boccaccio und Petrarca auf der Kaïserlichen 6fentlichen Bibliothek Nur ist die Angabe der Capitel &urch blaue Capital- und rothe Minuscular -Schrift ausgezeich- net, die Anfangsbuchstaben der Bücher sind durch Gold mit Mintatur-Verzierungen, die der Capitel durch Gelb in blauem Felde mit Grün, Rosenfarb und Weiss verziert. Die Inhaltsangaben darüber sind roth, ebenso die Zeichnun- gen im Texte. Die Karten S. 110 — 156 mit dahinterge- schriebenen Erklärungen haben schôn blaue Gewässer, rothe Städte, braune Gebirge und schwarze oder rothe Namen. Ueber den Seiten steht mit blauer Schrift links LIB. rechts die rômische Zahl und am Ende jeder 20sten Seite der Custos schwarz. Die 47 Linen der 21/ lan- gen und 15// breiten Handschrift sind mit Tinte von der ersten bis vierten und von der fünften bis achten Perpendicular-Linie gezogen. Die 1 haben selten Striche, geschrieben. Punkte nie, die y nicht immer Punkte. Es finden sich auch Kolons und Kommas. Die Wôrter sind getrennt, die Buchstaben nirgends verschlungen, Abkürzungen viele, wie aus den 5 ersten Linien des folgenden Kapitels erhellt, welches nebst den übrigen 3, die Geographie Alt-Russlands enthaltenden, auch einen Begriff von der Wichtigkeit der Lesarten dieser Handschrift geben kann. Z. B. Aus den griechischen Stellungen Inter autem, post quidem u. s. w. erhellt, dass Angelus so würtlich als môglich übersetzt hat und sein lateinischer Text nicht bloss für Namen und Zahlen des griechischen, sondern auch für die Syntax desselben von Bedeutung ist, daher wir die Varianten mehrerer Ausgaben dazu bemerken. IT. (c. 5.) SARMATIAE. EVROPAE. :) SIT VS. (p- #1) SArmatia europæ terminatur a septetrione oceano Sarmatico juxta Vennedicum?) et parte terræ icognitæ secüuduü descriptionem häc. post istulæ fluvii ostia5). Chronif4) fl. ostia. 50, 56, Rubonif fl. ostia 535), 57, Turunti fl. ostia. 56, 581, Chersinié) fl. ostia 584, 591. Situs litoris quod per parallelum thyles?) in- sulæ notatur hoc est finis pelagi terræ incognitæS) 62, 63. finis juxta meridionalem Sarmatiæ plagam, qui) per fon- tes tanaïs fluvii‘®) describitur, gradus habet 64, 65 (at 63) et 6% (55), 5811). Ab occasu termmatur istulat?) fluvio et parte Germaniae, quae est inter caput ipsius et Sar- matarum montes. Praeterea montibus ipsis, quorum gra- dus dicti sunt. A meridie Jazibus metanastis 18), ab au- strali fine Sarmaticorum montium usque principium car- pati montis qui gradus habet 46, #81. Praeterea conti- nuo per Daciam1#) juxta eundem parallelum usque ad 1) In Europa 1482, 1522, 1542 etc. Europaeae 1540. 2) Sinum Venedicum 1482, 1522, 1540, V. s. 1542 etc. Gur- veduxdv xokroy 1540. 1605. 3) quae partes retinent 45, 56 1540, quae habent partes 45, 56 1542 etc., oi éréyovor uoi UÉ vs. 4) yo6voz 1522, chroni zocvou 1540, 1605. 5) 501, 1522. 6) Chesini 1482, yesomvod 1522, xeooivou 1540, ysgivou 1605. 7) Thul. 1540. 1605. 8) cognitae 1482 etc. 9) quae 1522. 10) fl. ausgelassen 1522. 11) 68 1482 63 hat auch 1552. 12) ovworoviov 1522 13) Jazigibus M. 1552; nach montium ergänzen 1540 etc, 42}, 481. 14) Jatin 1522. 101 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 102 borystenist5) fluvii ostia et hinc pontico litore usque carcinitum fluvium. hujus autem litoris descriptio sic se habet. Borystenis fl. ostia 574, 484. ostia. 5817). Nemoris dianaet®) promontorium 58} 1°). Isthmos achillei cursus qui dicitur 59. Sacrum promon- torium 574 420). Pars orientalis quae vocatur Mysaris?) promontorium 5914, 4714, (at 3°?). Cephalonesus. 5911, 471425). Bonus portus 59. #7: 4 (at 48)24). Tamyraca25) 591, 481, Carciniti fl. ostia 59%, #83. Post quae?f) sequitur Isthmos, qui excludit taurica (520) chersonesum cujus quod in carcinito est sinu 60427), 484. Quod autem in Byce est palude 604, 48. Ab oriente terminatur Isthmo a fluvio Carcinito et per bicem paludem et latere paludis meotidis usque ad Ta- naim?8) fluvium: praeterea ipso fluvio: ac?°) parte quae est a fontibus5®) Tanaïs amnis ad incognitam terram us- que ad praedictum finem. Circumscribitur autem latus hoc in hnnc modum. post isthmum qui juxta carcini- tum fluvium est5t) paludis meotidos5?). Lianum civitas 60, #94. Bucis5) fl. ostia 604, 494. Acra56) civitas 604, 492. Geri fl. ostia 61. 494, 1. Cnema civitas 621, 494487). Agarum promontorium 63, 492. 15) borist. 1482, aber unten borust. lici etc. so wie tanais und thanais. 16) ‘Truirios 1522. 17) 484 als Breite 1482 etc. in der Handschrift ausgelassen. 18) Nemus dyanae 1482, &looc Exdrns 1522. 19) Die Breite dazugesetzt 471 À 1482 etc. 20) Ischinos (oder isthinos) achilei c. qui d. s. 471. 1482 etc. id. 571 1, 471 1522. 21) Misaris 1842, Nuougrs 1522. 22) 594, 471 1482. 23) 471 1482. 24) 48 1482. 25) Tauvouxn 1522. 26) quae ausgelassen 1522. 27) 63 1522. 28) ravaido» 1522. 29) a 1522. 30) a fl. est 1482, 1522. 31) est fl. 1482. 32) m. p. 1522. 33) véor täyos 1522. 34) 5 1482, rucwurou 1522. 35) Ban 1522. 36) Acri 1482. 37) #iun nûle 621, 491 1522 Agari fl ostia 621, 501. Lucus dei saltus5®) 622, 511. Lyci fl. ostia 63, 504 (at 511)5°). Hygreis civitas 634, Hypenist6) f1.|504 (at 521) 40). Poriti fl. ostia 644, 53. Caroea villa 65, 531. Ostium occidentale Tanais fl. 661, (at 2)41) 5% Ostium orientale ipsius 67, 541. Flexio fluvii 721, 56. Fontes ejusdem 6%, 58. Post hos praefatus finis ad incognitam terram 6%, 6342) Aliïs autem“5) montibus Sarmatia cingitur quorum hi nominantur. 'Teuca mons 58, 55. (at 51)‘4). Amadotif5) montes 59, 51. Bodinus mons 58, 55. Alaunus#) mons 621 47), 55. Carpates mons ut dictum est 46, 481. Venedici montes #74, 55. Et Riphei‘®) quorum me- dia 63, 574. Borystenis. fl. quod juxta amadocem paludem est 571, 53. (at 534 at 53, 551)4°) Fons qui maxime septentrionalis est borystenis50) 52, 53. Fluviorum autem qui sub borysthene sunt, Tyras fl. terminat partes Daciae et Sarmatiae a flexione cujusst) gradus sunt 5352), 481. Usque finem cujus gra- dus53) 491, 481. Axiaces vero fluvius Sarmatiam divi- dit. et paulum supra Daciam peucini et bastarnaeS#). et per tota (sic) Meotim Jaziges ac Rosolanis$). et qui im- teriores sunt his Amaxobii et Alauni Scythae. Pauciores autem gentes tenent Sarmaliam pænes [stulam fluvium. Sub Venedibus Gitones sunt56). post phinni. post Su- 1 é 38) äloos œhModuæ Seoù 1522. 39) 511 1482, 511 1522. 40) So 1482, 1522. 41) So 1482, 2 1522. 42) gradus habet 64, 58 1522. 43) À. etiam 1522. 44) 48, 51 1482. 45) Kai ‘Auddoxæ 1522. 46) ’Alayos 1522. 47) 634 1482. 48) giga 1522. 49) gradus habet 53, 50% 1482. 50) fluvii 1522. 51) c. fl. 1522. 52) 53% 1482, 53} 1522. 53) sunt 1522. 54) Baotéorur 1482 etc. 55) ‘Pocoluroi 1522. 56) Gythones von zweiter Hand wie 1522 ohne nes sunt 1482. Githo- sunt ;, Le 103 BULLETIN SC IENTIFIQUE. 104 oo HOOCOHHHEÉÉEMEEREETE À É QGU QU lones. sub quibus fhrungudiones57). post Avarini juxta caput Istulae amnis, sub quibus Ombrones. post Anar- tophrastis8). post Burgiones. post Arsietae5®). post Sa- boci. post phoengitae$0) et Biessi, paenes Carpatium montem. His omnibus magis orientales sunt sub vene- dibus iterum Galidani et Sudini ac Stavani usque ad Alaunos, sub quibus Gylliones, post Cystoboci: et tra- nomotani usque peucios monties. Rursus oram mariti- mam, quae deinde ad venedicum sinum attingit, habi- tant Veltae. supra quos Hossii. Postea Carbones, qui maxime ad septentrionem vergunt: quibus${) magis orientales sunt Careotae et Sali, sub quibus Agathyrsi post Aorsi et Pagyritae6?). sub quibus Sauri et Borusci usque®5) ripheos montes. Postea Acibi et Nasci, sub quibus Ubionesf #) et Idrae et sub Ubionibus usquefs) ad Alaunos Sturni. Inter autem Alaunos et Amaxobios sunt Cariones et Sargatii®6) et paenes flexumf7) Tanais fluvii Oflones$®) et Tanaïtae, sub quibus Oxylif*) usque ad Roxolancs. (post)70) Reucachali71) et Exobygitae. Et iterum inter Peucios??) et Basternas sunt Carpiani’5), sub quibus?#) Geivini?5), postea?6) Bodini. Inter Bas- ternas autem et Roxolanos (sunt) Chuni. et sub Idiis moptibus??) Amadoci et Navari. Post?#) quidem Bycem paludem Toreceadae. Paenes autem -acchilleum cursum sunt?°) Tauroscythae. Sub Basternis juxta Daciam T'a- 37) poovryovrriwrss 1522. 58) ‘Avagropouxror 1482 etc 59) ‘Agoviro 1522. 60) osvyitau 1482 etc 61) qui 1482 etc. 62) Auorsi et Bagirite 1482. 63) u. ad 1522. 64) Ovufioves 1482 etc. 65) u. ausgelassen 1482 etc. 66) Stargatii 1482. 67) fluxum 1482—1522. 68) Osilones 1482. 69) Ozyli 1482, "Ocvior 1522, 1542 etc. "Ovilor 1540. 70) post ausgelassen 1522. 71) Reuchacali 1482. 72) Peucinos 1522—42, 1584, 1605. 75) Capriani 1482. 74) Supra quos 1522. 75) Gavini 1482, yyioviyos 1522, yuovtrot 1540, Gevini 1542 eic. ymouviroi 1605. 76) post und sunt ausgelassen 1522. 77) drèg Tù du oon 1522 etc. 78) Penes 1482, 1522 etc. zugu 1605. 79) i. e. sacrum promontoriaom sunt 1487, 1540, 1605. susgelassen 1522, gri: et sub ipsis Tarangitae$°). Sub flexione autem Ta- nais fluvii locantur Alexandri arae sub gradibus®{) 63, 57. ac Caesaris arae sub gradibus 68 et 564. Et inter ora#2?) est Tanais civitas 67, 544. Civitates autem sunt mediterraneae inter flumina juxta quidem Carcinitumf 5) fluvium hace 4). Carcina®5) civitas. 594, #84, 1 Toroccas6) 581, 49. Pasyris®?7) 58, 491, Hercabum 584, #94, Tracana 581, 494, +, Naubarium88) 581, 50. Circa autem Borysthenem fluvium hae: Azagarium 56, 513% (at 503)8°). Amadoca®0) 56, 504. Sarum 56, 504 (at 5#)°1). Serimum 57, 50. Metropolis 564, 491. Olbia, quae et Borystenis dicitur°2?) 57, 49. Supra vero Axiacem fluvium. Ordessus 57°3), 181. Et apud scissionem Borysthenis fl. Lemmum? 4) 5%, 504. Barsacum* 5) 55, 50. Niosum 56, #92. Supra autem Tyram fl. paenes Daciam: Carrodunum 194, 482: Metonium°6) 51, 481. Clepidaca 524, #83°7). Viban- ltavarium 534, 482°8). Heractum 531 (at 1 1), #82°°). Jnsula autem pae- 80) Tuouyysirur 1522, Tuguyyira 1548 etc. ausgelassen 158% Tuouyyayyirar. 81) sub g. fehlt zweimal 1522, 1540, 1605. 82) ostia 1522 etc. 83) Carcinitium 1482, xœoxwitnv 1522, 1605. 84) hae fehlt 1522, 1540, wo auch fl ausgelassen. 1605 85) Carcinna 1542—84. 86) Togoox® 1522, Toracca 1584. 87) Iluopis 1540 etc, 88) Naubarum 1482 etc. 89) 511 1482, 1522, 50% 1540 etc. 90) Amadocha 1482, ’Auuddra 1522. 91) 1522 etc. ausgelassen 64, 1540. 92) d fehlt 1522, 1605. 93) 57 1522 etc (Oodmos, 1540, 1605, Ordesius 1542). 94) Lemum 1482, Amivor 1522 etc. 95) Baraschum 1482; Béçouxov 1522, SuoBaxov 1540 etc. 96) AMourwrioy 1522 etc. 97) CI. 524, 481 1, 1482, rimudure 521, 48%, 1522, Kiy- nidiava 524, 482, 1540, Clepidana 525, 482, 1542 etc. (Kin- miduræ 1605). | 98) L 1482. (Où Surruovoguor 1522, OtiSavyrariguor 1540, 1605 ) 99) 531, 422 1482, 531, 482 1522, 525, 48% 1540 etc. - 105 BULLETIN SCINETIFIQUE. 106 EE nesi00) ostia Tanais fluminis Alopecia quaet°t) Tanais |tium 614, #74. Cyteumi®) 621, 474. Tazus 62120), 474. dicitur 664, 534. TAVRICAE. CHERSONESL.1:) SITVS (c. 6.) Taurica chersonesus circumambitur Isthmo pertinente a Carcinito simu usque ad Bycem paludem, et litoribus Ponti et Cimmerii bosphori et paludis meotidis?) secun- dum descriptiones has. Post Isthmum secus fluvium Carcinitum. Eupatoria civitas 604 +, #72. Dandaea 604 3, 4725). Symbolorum portus 61, #71. Parthenium promontorium 602, 47. Chersonesus 61, #7. Etenis“) portus 611, #71 (at 34)5). Arietis frons promontorium 62, #62. Charax 62, 464 {. Lagyra$) 624, 47. Corax promontorium 63 (at 62)7), 47. Istriani fl. ostia 634, 474$). Theodosia 631, 471. Nympheum 634 19), 474. Cimmerii bosphori:1°) Tyricatat{) 631, #72. Pantica- pea 6%, 47414. Myrmecrum promontorium 6#, 481. Meotidis paludis: Parthenium 6%11 (at 634), #8£ (at 3) 1?) Zenonis chersonesus. 63, 481 1. Heraclium 62, 484. Civitates autem sunt in taurica chersoneso mediterra- neae15). Taphros 602, 48114). Tarona 621, 481. Po- stigia 63, 48115). Parosta 614, 481 1-1 (at 1)16). Cim- mertum 62, #8 Portacra 614 4, #72. Bion 621, 1, 4711. Iluratumi?) 63i, 4714. Satarchaet8) 611, 472. Bada- 100) est p. 1482 etc. ragérsroeu 1605. 101) (Aiwnetiu 1522) quae et 1522 etc. 1) chersonesus 1482. 2) paludes Maeotides 1522. 3) Dandata 604, +}, 472 1482, Aurduxn 60k 1, etc. (Dandaca 1542, 1552, Dendaca 1584). 4) Ctenis 1482, 1540—1584, Ctenus 1522, »révovz 1605. 5) 1540, -L 1542 etc. 6) Lygira 1482. 7) 1542 etc. 8) L 1522. 9) À 1 1482, 1 1522. 10) bospori 1482, 1605. 11) Tugixruru 1522, 42=84, Tugirtuxy 1540, 1605. 12) 641, 481 1 1482, 641 1, 481 1522, 631, 481 1540 etc. 15) C. a. in th. ch. m. sunt 1482, C. a. m. in t. ch. hae s. 1522—84, modes de éo4 meocyeuou êv Ti T. ÿ. 1605. 14) 471 1592. 15) 1 1540, 1605. 16) 48, 1482, 481 17) Iluratium 1482. 18) Zaruoyn 1522 etc. (Sartache 1540). 474 1522. 1540 etc. Argola 624 Z (at 614 +), 47421), Tabana 621, 474. (132) EVROPAE TABVLA. OCTAVA:) OCTAVA Europae tabula continet Sarmatiam quae in ea est et Tauricam chersonesum Parallelus ipsius me- dius proportionem habet ad meridiamum quam undecim et?) viginti. Terminatur autem tabula ab ortu solis5) Bosphoro Cimmerio“) et Meotis) palude ac Tanai fluvio juxta Sarmatiam Asiae, a meridie pontico mari et parte Mysiae inferioris et Dacia et) Jazibus metanastis. Ab occasu montibus Sarmaticis appellatis ac Germania et Vistula fluvio. A septentrione venedico sinu et Sarma- tico oceano ac terra incognita. Insignium autem civita- tum Sarmatiae?) Tamyraca maximam diem habet hora- rum 16 et distat ab Alexandria versus occasum horis 135. Naubarum maximam diem habet horar. 161 et distat ab Alexandria versus occasum horis 138). Olbia quae et Borystenes maximam diem ht. horar. 161°), et distat ab Alexandria vers. occasum horis 14. In Taurica chersoneso®) Theodosia maximam diem habet horar. 154 £. et distat ab Alexandria vers. occa- sum horis 11. (76) SARMATIAE. ASIATICAE. SIT VS. SARMATIA quae in Asia est, terminatur a septentrione terra Incognita, ab occasu Sarmatia Europae usque fon- tes Tanaïs flnvi: et ipso Tanaiï fluvio usque ejus ostia ad Meotim paludem, et ab his orientali parte Tanais us- que Cimmerium Bosphorum cujus partis situs hic est. Post Tanaiïs fluvii ostia. Paniardis 6711), 534. Marubii fl. ostia 682), 53. Pa- 19) Cireum 1482, Kuroov 1522 etc. 20) + 1482 etc. 21) Argoa 621, }, 471 1482. Argoda 621 1, 7w0u 61%, 47, Argoda 613, 47 1542 etc. 1) T. VIIL E. 1522, fehlt 1482. 2) ad 1482 etc. 3) solis fehlt 1522. 4) Cimmerico 1482 etc. 5) Meotide 1522. 6) ac 1522. 7) S. e. civ. in. 1482, S. insignes civitates 1522. 8) 1,7 1522. 9) 16,1 1522. 10) Tauriae chersonesi 1482 etc, 1) P. fl. 661 1482, P. 691 1540, P. 67 1542, 1552, 1584, 1605 2) 67 1482, MoouBiov 68: 1540, 1605. 471 1522 2 A6- 107 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 108 CC OT OO tarvaë) 68, 521, Rhombiti magni fl. ostia 684, 52. Theo- phanii#) fl. ostia 685, 513, Azara civitas 684, 5115). Rhombiti parvi fl. ostia 69, 504. Azabiti steniaf) 68, 58. Tyramba7) 692, #94 1. Atticiti fl. ostia 694, 485 3°). (Gerusa civitas 70, 49. Psaphi fl. ostia 69, 484 3)°). Mapeta 69, 48110). Vardani fl. ostia 68, #84. Cimme- rium promontorium 661, 48{. Apaturgus 66411), #84. Achilleum super ore 6#i, #85. Et in bosphoro Cimmeriot?): Phanagoria 641, 48115). Corocondama 6%, 47414). À meridie terminatur deinde parte Euxini Ponti nsque Coracem fluvium per litus. et hinc linea Colchidis et Tberiae ac Albaniae usque latus hircanit5) maris. quod caspium etiam appellatur. Lateris hujus descriptio sic se habet. Post Corocondamam ponti civitatem: Hermo- nassa 65, 471. Sindeis portus 66116), 471 1, Sinda villa 66, 4817). Batat8) portus 664. 472. Bata villa 661, #74. Psychri fl. ostia 662, 474. Acreat®) villa 67, #74. Cercetidis smus 67120), 471, Tazos 68, 48121), Tore- tica promontorium??) 68, #7. Ampsalis civitas 681, 474, Burcae fl. ostia 69, 471. Oenanthia?5) 692, 474, Thessi- 5) nuruoun 1522, nurugovy 1540, 1605. 4) Theophani 1482, Seonuriou 68.1, 514: 1540. 5) 50} 1482. 6) Axabitistenia 1482, G£aBiruorérue 1522, 1540, 1542, 1552, 1584, 1605. 7) TuoëuBn 1522, 1540, 1605. 8) 491 L 1522, 49} 1540, 1582, 495 1542, 1552, 1605. 9) Ausgelassen 1482, 1522, wuros fl. 0. 691, 495 1540, Psa- this 69, 482 1542, 1552, 1584, yanos mot. exB. 69, 483. 10) 481 1 1482, 481 1540. Mepata 1584, aber Mérnro 1522, 1540, 1605. 11) Anmurotoos 634 1540, Apathurgus 661 1542 etc. ’Art- TOUYOS 664 1605. 12) Cimmerico 1482, 1605 15) 48 1489, 1522, 641, 442 1540, 47$ 1542, 1552, 1584, 1605. 14) Kogvoxorduru 1522, 1540, 1542 etc. 47% lässt aus 1522, 471 1540. 15) bald yrcani, bald hyrcan. 1482. 16) 651 1482, 1542 etc., owdxoc 654 1540 17) S. v. 661, 482 1522. 18) Bada 1482, aber wieder Bata 19) Achea 1482, Achaia cett. 471, 1540 nach Erasmus. 20) 674 Id. Certidis 1482, aber 1605 xroxerumds #ôkmos. 21) 471 1482 etc. mit Ausnahme von 1540 und 1605, die 471 haben. 22) extrema 1522, &zxo0. statt 47. 23) Oivaydia 1540 etc. 1 2 der L statt 2. LE LA dsuBnns Touwvit Kogorovôurr Corocondame Von hier an hat 1540 immer 43 Dieser hat hier nach Erasmus wie- ris24) fl. ostia 692, #7. Fortia moenia 70, 464 4. Co- racis fl. ostia 704, #7. Finis qui hinc est ad Colchi- dis25) latus 79, 474 2. Qui?6) dede est ad termmum Tberiae, in quo Sarmaticae pylae27) 77, 47. Deinde qui?8) ad Albaniam usque Hircanum pelagus, in quo post Soane?°) fl. ostia5®), quorum gradus dicti sunt 86, #7. Alentis fl. ostia 861, 47251). Udonis5?) fl. ostia 87, 481. Rha fl. ostia 874, #81 1. Et Scythia juxta Rha fluvium usque flexionem cujus situs55) 85, 504 et hinc juxta meridianum usque ad incognitam terram. Est et alia Rha fluvii flexio proxima flexioni Tanais fluvii, cujus gradus sunt 74, 56 supra quam admiscentur duo amnes a montibus hyperboreis fluentes. Ejus commixtio- nis gradus sunt54) 79, 581. Fontes alterius amnis ma- gis occidentalis55) gradus habent. 70, 61. Alterius vero5f) magis orientalis 90, 61. Tenduntur57) montes versus Sarmatiam qui nominantur hippici et ceraunï: et Corax mons, in quo finiuntur montes, qui per Colchidem et Iberiam producuntur, Caucasii 58) nomine. [psorumque flexio supra Hyreanïam est, Caucasus appellata et ipsa hippicorum quidem montium extrema gradus habent 7#, 54 et 81, 52. Cerauniorum vero. 824 3°), 491. et 8k, 52. Coracis autem 69, 48 et 7540), 48. Cancasi: 75, #7 et 85, 48. Et Alexandri quidemt) columpnae gradus ha- bent 80, 511. Pylae vero Sarmaticae. 81, #81. Albaniae autem pylae. 80, #7. Colunt autem Sarmatiam#?) in cli- matibus juxta terram incognitam Hyperboreï, Sarmatae. Sub his Basilici hoc est Regii Sarmatae. et Modocae gen- tes#3). et Hippophagi Sarmatae. Et sub his etiam Za- 24) Tessyris 1522, Orcovguos 1540 etc. 25) Chol. aber unten Colch. 1482, 26) Que 1482. 27) in quo et S. id est portae 1522, pile 74} 1482. 28) quae 1482. 29) Soanae 1522, Zoura 1540, 1605. 30) ostium 1522, exBolnr 1605. 31) 864, 47% 1522 etc. Aldytro 1540 etc. 32) Ydonis 1482, Ovdwros 1522 etc. 33) gradus habet 1522 etc. 34) suntque e. c. gr. 1522. 35) ejus qui ipsorum m. o. est 1522. 36) ejus autem qui 1522, 88, 61 1482. 37) vero 1522. 38) Caucasi 1522. 39) 814, 494 1482, 69, 58 (et 75, 47) 1540, 81}, 49 1542 etc. 40) 57 1482. 41) q. À. 1522 où uër ‘A. 1605. 42) Sarmaticam 1522. 43) modicae g. 1482, ModGrar E9vros 1540 etc. 109 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 110 chatae##) et Suardenit5) et Vasei4f). Postea juxta qui- dem flexionem septentrionalem Tanaiïs fluvii Perjerbidi sunt#7), numerosum genus. Et juxta australem Jaxa- matarum gentes$). Civitates vero: Exapolis 72, 5524°). Nauaris 70, 5550). Tanais 67, 54151). Sub Suardenis autem Chenides5?): et ab orientalis5) Rha fluvii Phthi- rophagi et Materis4) et Nesiotis regio. Postea sub Jaxa- matis Siraceni. Inter autem Meotim paludem et hippi- cos montes post Siracenos Psesseis5). post Thermeotaes). sub quibus Tyrambae. post Austuricani$7): postea usque Coracem montem Arinchi et Zinchis®). Supra autem praedictos Coracis$®) montes Conapseni et Metibi et Ago- ritae. Inter vero$°) Rha fluvium et hippicos montes sub Siracenis est Mithridatis regio, sub qua Melandanif!). post Sapothrenif?), sub quibus Scyminitae Amazonesf 5). Et im$#) Hippicos montes et Ceraunios Surani et Sa- cani®5). Inter autem Ceraunios montes et Rha fluvium Ormei et Vali et Serüif6). Et inter‘7) Caucasum mon- tem et Ceraunios Tusci et Diduri. et juxta mare Caspium 44) Éaxäroar 1522 etc 45) Seardeni 1522. 46) Vasaei 1522, Acaïior 1540 etc. 47) P. 1522, ITeguéoBeado 1540 etc. 48) Jaxamatae 1522,” Jusau@rœ tvos uëya 1540. I. £. 1542. cett. 49) 554 1482, 1542 etc. 551 1549. 50) Naubaris 1482, Naväoros 1540 etc. ausgelassen 1522, nach T. 1482, 1542—84. 51) 541, 1482, 551 1605. 52) zaimds 1522 etc. 53) parte 1522. 54) Maceri 1482, Murnroi 1540 etc. 55) Psessii 1482, 1522, 1542, 158%, Psessi 1552, ojuyro 1540, 1605. 66) Sœuecrar 1522, Jeruüror 1540, 1605. Themeotae 1542-84. 57) Asturicani 1482, 1540 etc. Esturicani, 1522. 58) Zinthi 1482. 59) C. ausgelassen 1482. 60) autem 1522. 61) Melanclani 1522, ueldyyhaœwor 1540 etc. 62) Sapothrini 1482, caxodomva 1522 etc. 63) Scymnitae. Post Amazones 1480, oxvursirai tte ’Audÿoves cett. 64) Et inter 1482. Interque 1522. 64) Suarni et Sacharni 1482, Zovdror xui Zaxwros 1540,1605. Surani et Socani 1584. 66) ’ZÆowa'or rai "AgBalor rai ZloBor 1540, O. et V.-et Ser- bi 1542-84, °E. xoi Z. 1605. 67) Inter vero 1522. Ulae et Oludae et Isondae et Heri‘#). Sub dorsis au- tem montium Bosphorani quidem supra utramque Cim- merii bosphori partem. Juxta autem pontum Acheif°) et Cercitae7°) et Heniochi ac Suanocolchi. Supra au- tem Albaniam sunt Atiarei?{), Civilates vero nominan- tur et villae juxta quidem minorem Rhambitem: Aza- raba 70, 504. ‘ Juxta autem Psathim??) fluvium: Scopelus 68, 4875). Surumba?#) 72, 481. Corusia 732, 481, Euryapa 751, 481. Seraca 77, #82. Et juxta Burcum?$) fluvium: Cucunda 70, #71. Juxta autem Thessarim$6) amnem: Batrachae? 7) 71, 474. Juxta autem Coranca fluvium: Naana 731, #71. In montium autem dorsis?8) civitates: Abunis 73, 48. Nasunia?®) 74, 48, Almia 75, 48. COLCHIDIS. SIT VS. (c. 10) COLCHIS!). terminatur a septentrione parte Sarma- thiae?), ab occasu ponti euxini parte ca quae extenditur a Corace anme usque interiorem smum juxta Phasimÿ) fluvium secundum descriptionem hanc: Dioscuria 714, 461 1. Hippi fl. ostia 71, 461. Cya- neï fl. ostia 714, 4644). Siganeum 711, 451 4. Nea- polis 715, 453. Geapolis 72, 451. Charisti fl. ostia 72, 68) Ysundae et Geri 1482, I. et Geri 1522, Ovaur xaù Ohoy- Our ai ’Icoydar za Téggor 1540 etc. 69) Achiei 1482. 70) Kegzërou 1540 etc. 71) Alb. Sanaraei 1482, A. sunt Sanaraei 1522, 1542 — 83, Zuvagor 1540, 1605. 72) aticinum 1482, yaryr 1540, 1605. 713) Auchis 724, 492 1482 etc. (ioyic 72}, 49 1540, ioyis 722, 492.) ist im Codex ausgelassen. 74) Juxta autem Vardanum fl; Suruba 14872. Suruba 1522, ruga Ôë Tov odaguduvoy motauôy ZxomEAos En un Zoveovu cett. 75) Brucum 1522. 76) a. Thessarum 1482, 1542 - 84, Séomuvuw 1540, 1605. 77) Baroayn 1522 etc. 78) d. vero m. 1522. 79) Nasuma 1482, Nucoovriau 1605. 1) Colchidis 1522. 2) Sarmatiae 1482 etc. 3) j. Ph. ausgelassen 1522. 4) 71, 461 1522, 714, 461 1540, 71}, 46} 1542,71}, 46} cett. 111 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 112 mm 4545). Phasis fl ostia 724, 456). Phasis civitas 724, k4i 17). À meridie terminatur hinc®) parte Cappadociae juxta expositam lineam. et deinde parte majoris Armeniae per ipsam lineam usque finem, cujus gradus sunt. 74, 442. Ab oriente Iberia juxta lineam conjungentem fines expositos per Caucasios montes usque 73, #7°). Tenent autem litoreat°) Colchidis Zalae. Superiora vero Mau- rali et qui juxta Etreticam!!) regionem sunt. Mediterraneae horum civitates et villae haet2?). Mechlessus 7%, #61 1. Madia 744, 464. Saraca 73, 45. Surdium!3) 734, 4#2. Ladris 74, k42. (155) ASIAE TABVLA SECVNDA:). SECVNDA Asiae tabula continet Sarmatiam ipsius, Parallelus ipsius medius proportionem habet ad Meri- dianum quam septem ad duodecim. Terminatur autem tabula ab ortu Scythia intra Imaum montem et parte Caspii maris, ab austro Albania et Hiberia et Colchide et parte euxini ponti, ab occasu cimmerio bosphoro et _palude Meotide atque Sarmatia?) Europae. Ab arcto terra incognita. Insignorum ejus civitatumÿ): Hermo- nasa maximam diem habet horar. 154 £. et distat ab Alexandria versus ortum horis 1£ fere. Oenanthia maxi- mam diem habet horarum 154 { fere et distat ab Ale- xandria vers. ortum horis 1% fere. Tyramba maximam diem habet horar. 1614). et distat ab Alexandria versus ortum horis 125) fere. Tanais maximam diem habet horarum 174, et distat ab Alexandria vers. ortum horis 14 +. Naubaris maximam diem habet horar. 174 et distat ab Alexandria versus ortum horis 12. 5) 451 1482 etc. 6) 49 1522, 44% 1540, 1605. 7) ausgelassen 1482, 1540, quoi mods 724, 411 L 1522. 8) term. 1522. 9) 75, 47 1489, 75, 451 1540, 75, 471 1542 etc. 10) litora 1522. 11) Ecreticam 1482, 1522, Nicreticen 1540, Ecreticem 1542—48, vexgntuxmv 1605. 12) autem in ipsa dicuntur civitates et villae 1522, 13) Nurium 1482 etc. 1) ausgelassen 1482 etc. 2) Sarmatiae 1522. 3) Sarmatiae Asiaticae civitates 1482 etc. 4) 161 1482. 5) 11 1482, 1522. (158) ASIAE. TABVLA. TERTIA!). TERTIA Asiae tabula continet Colchidem etc. Insigniorum Colchidis civitatum?): Dioscurias5) maxi- mam diem habet horarum 154 1 et distat ab Alexan- dria versus ortum horis 124, Phasis maximam diem habet horarum 15£ et distat ab Alexandria versus ortum ho- ris 14 £4). Cmmeisemannter, Fa isitieeasantenetnns Ie ce — 23 1) ausgelassen 1482. 2) C. civitates insis 1482, C. insignes c. 1522 3) Dioscurias 1522. 4) fehlt 1482. 5. CORRESPONDANCE EN GREC DES ROIS GÉOR- GIENS DU CAKHETH AVEC LA RUSSIE, PEN- DANT LE XVII® SIÈCLE; par M. BROSSET (lu le 8 octobre 1841). (Avec une planche de fac - similé.) Suite et fin. (*) 1659. Malgré les instances réitérées du roï, malgré le désir si vif qu'il avait d'entretenir le Tsar d’affaires, importan- tes, enfin malgré l’assertion positive de Wakhoucht citée plus haut, qui dit qu'on lui accorda de grands honneurs et de riches présents, il ne paraît pas, effectivement qu'il soit allé à Moscou. En: effet une lettre grecque de Théimouraz (7), traduite le 9 juin 1659, sans men- tionner. em aucune façon qu'il ait été admis près du [Tsar, nous apprend qu'il est; parti de Kazan le diman- [che 15 mai (1659) et s’est embarqué (pour Astrakhan ). [Le métropolite de Kazan l’a recu très honorablement |dans sa cathédrale, où il a fait des voeux pour la pros- Ppérité du Tsar. Maintenant il ne demande plus qu’on lui donne des troupes, mais que le Tsar veuille bien (*) v. Bull scient. T. IX, Nos. 23 et 24. (67) Aux Archives, ensemble avec le No. rpys. 12. I] faut qu'il y ait ici une lacune dans la correspondance; ear le silence si étonnant du roi sur sa réception à Moscou est entièrement con- tredit par les détails aussi positifs qu’intéressants des entrevues du roi avec le Tsar durant ce voyage, détails donnés par le, roi ‘Artchil, $ 1007 - 1015. 113 BULLETIN S CIENTIFIQUE. 114 LULU 6 envoyer un ambassadeur au chah, ne plus faire la guerre aux chrétiens, et à lui en par- ticulier. Il est dit dans les notes de chancellerie écrites au re- vers de la lettre, qu'elle est de Théimouraz, roi d’1- méreth, erreur facile à expliquer, puisque depuis 1648 toutes les lettres de ce prince étaient sans doute datées du lieu où il résidait alors, i. e. de l’Iméreth même. Quoique cette notice soit spécialement consacrée aux relations des rois du Cakheth avec la Russie, il n’est pas hors de propos de mentionner ici une lettre du roi Alexandré IE d’Iméreth, cotée de l'année 1658 (58). Ce prince, gendre de Théimouraz, dont il avait épousé la fille, Daredjan, avait donné asyle à son beau-père du- rant de longues années, et d’ailleurs c’est également en faveur de ce malheureux roï qu'il réclame la protection du ‘Fsar Alexis Michaïlovitch. La lettre dont je parle étant déjà imprimée textuellement dans la flosnoe co- 6panie sakomoss (t.I, p.481), il suffit d’en donner la sub- stance. Alexandré raconte qu'il a été en butte aux attaques continuelles du dadian, ennemi de la religion chrétienne, gagé par le chah, payant tout à la fois à ce dernier et au sultan un tribut de garçons et de jeunes filles, qui a fait mourir son frère, à lui Alexandré , et retenu jus- qu'à ce tems son fils captif: grâces à Dieu, il est mort au moment où Alexandré se préparait à marcher con- tre lui, laïssant en sa place un fils qu'il a confié aux soins de son vassal le gouriel. Alors le roï se mit en campagne, prit le jeune dadian et la Mingrélie, et donna le commandement du pays à un de ses parents. L'Iméreth est donc tranquille pour le moment et sou- mis au Tsar, ainsi que la Mingrélie et le Gouria. Pour le roi Théimouraz , il voulait aller auprès du ‘Fsar. Alexandré demande que les promesses de secours qui ont été faites à ce monarque se réalisent et se mettra lui-même en campagne aussitôt que les troupes russes arriveront. — Toutefois ce secours effectif devenait dif- ficile à un moment où, comme le dit la lettre, «le Tsar lui-même se disposait à entrer en campagne (°°). » Le roï termine en suppliant le Tsar de défendre aux Kozaques de venir par mer infester la Mingrélie, dé- sormaïs soumise, et quant à lui il n’a plus besoin de secours. Les envoyés chargés de ce message étaient Rousab Arichidzé , Gavril Ivanof et le caissier du roi, dont le EN OO © ji + (68) Aux Archives, rpys. No. 12. (69) Celle contre la Pologne dont il a été parlé ci-dessus afin de l’engager à | nom, Lomeatzi Djapharidzé, se retrouve ailleurs : ils devaient aussi offrir quelques présents d’armures trou- vées dans les trésors du dadian. Il n'est point dit en quelle langue cette lettre était écrite, et je n'en aï que la traduction russe. Le cachet du roi portait une légende ainsi conçue : « Alexandré roi d'Iméreth, sujet de sa majesté.» Ainsi se confirme la conjecture émise dans le Bulletin scient. (IV, 294) En effet, Alexandré s'était placé sous la suzeraineté de la Russie dès le 1# septembre 1650 , lors de la venue des ambassadeurs russes dont il est parlé précédemment, et il avait prêté serment de fidélité, lui, son fils Bagrat, Ma- mouca, son frère, et une foule de nobles et de membres | du clergé énumérés dans la formule de son serment. | L'original est une très belle pièce de chancellerie, en russe, existant aux archives de Moscou, sous le No. 7 des rescrits et traités géorgiens. Il est imprimé textuelle- ment dans la floasoe co6panie (t. 1, p.243 0). Bien que le serment de 1650 soit la première preuve connue des rapports entre la Russie et l'Iméreth . il en existait une de 1648 ou 49 (an du monde 7157), citée dans un res- crit du 19 mai 1653 (71), par laquelle le tsar Alexis agréait les serments du roi Alexandré ; et même dans la lettre du roï était mentionnée d’une manière générale la soumission de ses ancêtres au sceptre russe. Elle avait été apportée par l’hégoumène Basile et par le prêtre ré- gulier Dawith. En conséquence l'ambassadeur Tolotcha- nof et le diak lévlef avaient été envoyés à Alexandré pour le recevoir formellement sous la protection russe, ainsi qu'il a été dit plus haut sous l’année 1652. Ce furent les mêmes personnes qui rapportèrent au Tsar, en 1653 , le serment d’Alexandré dont il vient d’être parlé, et le trésorier de ce prince, Lomecatzi Djapharidzé. ainsi que l’archimandrite Ewdémon , qui les accompagnèrent au retour, remirent au roi le rescrit du 19 mai 1653 imprimé textuellement dans la oan:e CoGpanie, 1, 288. Alexandré IL étant mort en 1660. son fils Bagrat lui succéda et épousa Kéthéwan . petite-fille du roi Théi- mouraz; mais bientôt la seconde femme de son père, la tante de Kéthéwan, lui fit d'infimes propositions, qu'il repoussa; celle-ci épousa un certain Wakhtang Dchoudchouna, prit Bagrat, lui brüla les yeux et se fit reine; elle-même fut chassée en 1661 par Artchil. fils aîné du roi Wakhtang V. En 1663 ce dernier souve- 0 (70) Les noms propres mentionnés dans cette pièce sont pour la plupart très défigurés. J'en donnerai, lors de la publication complète des pièces sujet de cet essai, la rectification. (71) Aux Archives, rpys N. 9 à 115 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 116 I ) rain rappela son fils pour l'installer dans le Cakheth et remit Bagrat sur le trône. Bagrat, quoique aveugle , ob- tint quelque succès contre ses ennemis , épousa Thithia’ fille d'un frère de Wakhtang V ; puis ayant forcé le dadian à lui céder sa femme Thamar, soeur de Thithia, il l'épousa lui-même. En 1666 les Osmanlis s’emparèrent de la citadelle de Kouthaïs, livrée par trahison, et en furent chassés l’année suivante. En 1668 les Osmanlis rentrèrent dans l'Iméreth et y placèrent sur le trône Daredjan, avec son indigne époux. La même année ils furent tués tous les deux par des princes conjurés, et Démétré-Gouriel porta quelque tems le titre de roi. Un autre complot rappela Bagrat du Karthli et l’aida à rem- porter une victoire qui lui procura quelque tems de re- pos. Telle était la position de ce prince lorsqu'il adressa au Tsar une longue épitre géorgienne, cotée du 6 dé- cembre 1669, et qui retrace une partie des faits (7?). Parmi les titres qu'il donne au Tsar on remarque ce- lui de «souveram du Karthli» et de «roi des Géorgiens.» Pour lui, il prend ceux de «fils d'Iésé, de Salomon, de Dawith, de Pancrate, roï de la Likhth - Iméreth et Améreth, de la grande métropole de Kouthathis, du Soua- neth, du Dwaleth, de l’'Oseth ;» puis, parlant en son nom et en celui des membres du clergé, des princes et nobles de l'Iméreth, ainsi que le faisait son père Ale- xandré dans le serment de 1650, il raconte que précé- demment :l avait expédié au Tsar, Démétré fils d'Ezé- kiel Arichidzé pour l’entretenir de ses affaires ; que de- puis lors il a réussi à chasser sa belle-mère et à sou- mettre la Géorgie. Sa belle-mère s'était enfuie chez les Osmanlis avec tout le trésor royal. Pour luï, le sultan lui ayant fait proposer la paix au prix de sa religion, il s'est retiré dans les parties montagneuses de l'Iñiéreth, tandis que sa belle-mère prenait possession de Koutha- this et du sud, et que les mollas turks envahissaïent Île pays. Bientôt il reprit ses états, à l'exception de la cita- delle de Kouthathis et chassa les Turks de partout. N'ayant pas d'argent pour racheter cette citadelle, ainsi qu'on le lui propose, il sollicite les bienfaits du Tsar en faveur des chrétiens qui deviendront ses sujets. Les pré- cédents ambassadeurs, le métropolite Ewdémon et De- métré déjà nommé, drogman, l'ayañit trahi. il envoie maintenant Mosé Gortzadzé , Zindar Djapharidzé et son écuyer Khoutzési Bouadzé, pour l'informer de l'é- tat des choses et lui porter les présents dont la liste devait être jointe à cette lettre. Au bas est le cachet dé- ctit dans le Bullet. scientif t. IV, p. 298, N. 3. (72) J'en ai une copie, faité paf moi aux archives de Moscou. Vers le même tems que le roi, le général imère Di- mitri Rémanovis - Chwili écrivait également au Tsar. Il se donne le titre de possesseur de tout le Letchkhoum , du Souaneth, de la ville et citadelle de Dchqouis, et de tout le pays des montagnes; il expose «qu'il a re- poussé une invasion des Persans (l'expédition de Wa- khtang V en Iméreth), et replacé sur le trône le roi légitime Bagrat ; qu'à l’arrivée des Turks ses domaines ont servi de refuge au monarque et à sa famille, et qu'il a refusé de les livrer à leurs ennemis (7). Pour prix des secours qu'il demande, il envoie la seule chose précieuse qu'il ait pu trouver, une relique et une image de saint Nicolas, qui doit être portée par le décanos Simon, de la porte du général. Mais si le Tsar veut bien lui faire donner des secours, il lui fera présent , à son choix, ou de la chemise de la sainte Vierge, ou de celle de l'enfance de J.-C., qu'il a sauvées toutes les deux dans ses domaines (7). S'il osé faire au Tsar de pa- reilles conditions, c’est qu'il a déjà payé 30,000 mar- tchils au pacha et donné 6,000 martchils au supérieur du couvent de la Croix (7), pour acquitter ses dettes, et que l'argent est rare en ce pays.“ Ces deux lettres portent, aux Archives, une note in- diquant qu'elles furent apportées par l’archimandrite Ew- méni, prenant faussement le nom de métropolitain Gé- déon, qui, au dire du tsarévitch Nicolas, alors à Mos- cou, avait pris part au meurtre sans motif de sa tante (”). Cet Ewméni était envoyé par Dimitri, dirigeant toutes les affaires, à cause de la cécité du roi, et qui, dans l'origine , l'avait placé au couvent de Kirilof. (33) Cette léttre du général serait donc antérieure à celle de Bagrat , et se rajiporterait à l’arinée 1668, où cé prince s'enfuit dans l'Iméreth septentrional, tandis qüié précédemment lui-même annonce être reritré dans tous ses domaines ; sauf là citadelle de Kouthathis. (34) Dosithée dit en effet que la première de ces réliques était à Kouthaïs de son tems, en 1659, Bull. scient. V ; 242; quant à Pautre, c’est certainement une fraude pieuse. Voyez dans k mème ouvrage les détails relatifs aux couvents géorgiens de Jé- rusalem. (35) Dans l’usage actuel, les Géorgiens appellent martchil un rouble assignation ; mais autrefois le martchil était compté pour trois abaz ou 2 roubles 40 copeks; ainsi de ces deux sommes la première équivaudrait à 72,000 r.ass , et la seconde à 14,400 r. ass. v. J. as. mäi, 1835, p 414, 429 ct Bull. scient Loc. cit. (16) Il n'est pas étonnant que le prince Nicolas voulüt déni- grer les meurtriers de Daredjan, mais l'histoire prouve Si elle était innocente comme il est dit dans cette note. 117 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 118 RU A NAN OR EC 7 EC € LE ARE À D LR PE D AO D A 9 Cote 1674. Désormais un autre souverain du Cakheth va paraître sur la scène , c'est le roï Eréelé premier, connu jusqu'à présent dans toutes les lettres de Théimouraz son père sous le nom de Nicolas Davidovitch. Ce prince était fils de David , tué, ainsi qu'on l’a vu, en 1648. Elevé à la cour des Tsars depuis 1656, il revint dans le Cakheth avec sa mère, la reine Eléné (77), en 1662 et trouva le royaume de ses pères occupé par Artehil, fils aîné de Chah-Naoz, qui ne fut pourtant confirmé par le chah qu'en 166 #. Blessé dans son autorité et dans son amour paternel, et vivement attaqué par Eréclé, le roi Chah- Naoz livra bataille à ce dernier et le vainquit; la reine se renferma dans la citadelle de Thorgha, pendant que son fils s’enfuyait chez les Thouches, et réussit elle- même à s'échapper de nuit, sous un vêtement d'homme (7%). Wakhoucht assure qu'Eréclé, las des misères qu’il éprou- vait dans son asyle, retourna en Russie (7), après une nouvelle défaite: la date de cet événement n’est pas donnée, mais il se passa sûrement entre 166% et 67, époque où Artchil épousa Kéthéwan, soeur d'Eréclé» divorcée vers 1663 d’avec Bagrat l’aveugle, ror d’Imé- reth, qui avait pris une autre femme. Eréclé revint en 167%, avec l'intention d’aller auprès du chah. Artchil recut très bien son beau-frère (%°) et l'aida à passer en Perse , où il fut très bien accueilli; comme Artchil n’ai- mait point les musulmans ni leur religion, il eut même la générosité de céder le Cakheth à Eréclé, l’année sui- vante. Mais le chah , mécontent , nomma successivement dans ce pays divers khans (*!) dont la détestable admi- nistration révolta le peuple. C'est à cette dernière période que se rapportent les documents qui nous restent à avalyser. (717) L'histoire ne dit pas qu'Eléné eût accompagné son fils, mais les faits suivants le démontrent (78), v. Chr. géorg. p. 303 nouv. trad. (79) Il paraît qu'il fut suivi de sa mère, puisque la Chronique géorg. p. 309 la fait revenir en 1678 avec des ambassadeurs russes. (80) Notre Chroniqne dit qu'il y avait 20 ans qu'Éréclé et sa soeur ne s’élaient vus, ce qui est à peu près exact. En se réfu- giant en Iméreth (1648), Théimouraz était accompagné de son petit-fils et de sa petite-fille. Eréclé alla en Russie en 1652: il y avait donc 22 ans qu’ils étaient séparés. (81) Notre chronique, p.308 et 311, place ces événements sous d'autres dates, et nomme un autre khan que ceux dont parle Wakhoucht : mais ce n’est, pas ici le lieu de concilier ces variantes. Ce fut le 12 février 1674 que le tsar Alexis Michai- lovitch, prenant à bon droit le titre de « sonverain de la terre d'Ibérie, des contrées de Karthli et de Grousie ,» adressa un rescrit au roi Eréclé par lequel il le prenait | sous la protection de la Russie. Eréclé avait formelle- |ment demandé cette année même que le Tsar voulût bien ratifier et passer en son nom le rescrit de 16%1, dont la traduction a été donnée plus haut. En consé- quence les préliminaires historiques de cette pièce im- portante sont rappelés, mais brièvement, et le nom de Nicolas substitué, où il convient. à celui de son père. Les bienfaits accordés à Nicolas par la Russie et x les faits postérieurs à 1641 y sont ajoutés. mais sans nous apprendre rien de plus que ce qui a été précé- demment exposé par nous. En conséquence Nicolas fut admis sous la protection russe avec les mêmes formules que Théimouraz; seulement, parmi les pays qui devront maintenant reconnaître la suzeraineté russe, sont men- tionnés à deux fois la terre du ‘Fhoucheth et la terre (uIHAGYACKAS Où muréyrekan,» ainsi que les chefs d’au- tres pays. Je ne saïs quel est le nom géorgien caché sous cette désignation, qui doit certainement s'appliquer à quelque peuplade des n'ontagnes (5?). La lettre était scellée du grand sceau d'or. 1676. Le 25 mars 1676 arrivait à la chancellerie impériale une lettre géorgienne du prince Eréclé, fort bien écrite, sur papier sablé d'argent, et de la teneur suivante : «J. C. Grand seigneur et mon souverain, grand- prince Alexis fils de Michel, maître puissant de toute la Russie, grande, petite et blanche, de la Grèce, de la Géorgie, notre souverain à nous souverains et roi, moi ton subordonné, qui ne suis qu'un mince cheveu, nourri par toi, Nicolas, je me frappe la tête devant toi et prie mstamment le Dieu suprême de vous conserver long -tems heureux sur votre trône incomparable, avec votre compagne notre reine l’auguste Nathalia Kirilowna, avec votre fils notre seigneur et grand - prince Jean, tils d’Alexis, avec votre fils notre seigneur et grand -prince Pierre , fils d’Alexis. (82) Ce rescrit est imprimé, [losnoe co6nasie 3akono8z3 , 1, p. 958. Le titre impériai manque av commencement. Puis il est dit que suivant sa requête de la présente année 7182—1674, Ni- colas Davidovitch est recu sous la protection russe; que déjà, eu 7166-1658. Le roi Théimouraz était venu près du tsar Alexs et lui avait présenté le rescrit de 1641, afin qu’il fût passé au nom du nouveau Tsar, ce qui lui avait été accordé; enfin que maintenant il avait été ordonné de laisser partir le tsarévitch Ni- colas. Lil 119 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 120 TT «Ensuite vous, grand souverain, vous nous avez écrit une lettre (5%), prouvant que vous songiez à nous, et vous vous êtes informé de nos nouvelles. Dieu veuille multi- plier mille fois les jours du grand souverain ! Depuis le mois de septembre passé (1675) nous sommes heureu- sement dans la ville de Qazbin appartenant au glorieux Grâce à votre félicité, le glorieux qaen nous a bien recu. roi de Perse. « Vous, grand souverain, vous me mandez: « Vous avez écrit une lettre par l'entremise de Makhara et du drogman Giorgi, avec des prières adressées à nous; » cela est vrai, et j'ai envoyé à cet effet Makhara. En ou- tre je vous faisais une prière, d’Astrakhan, à vous grand souverain, demandant votre autorisation gracieuse pour me rendre à coup sûr auprès du qaen, espérant que si Je recevais une épée et une lettre, peut-être mon arri- vée garantirait la Géorgie de sa perte. «J'ai soutenu en chemin bien des combats, dont je me suis tiré grâces à votre félicité. Arrivé en Géorgie » je reçus une épée et une assurance, dans laquelle il m'é- tait dit: « Fie-toi à cette épée et à cette sauvegarde (##).» En arrivant à Chamakhia, j'ai fait transcrire la sauvegarde, que je vous ai adressée par l'entremise de mon stolnik le prince Suimon et de l'avocat Maksimé. Je vous ai aussi Je me mis en route de Chama- khia et arrivar à Qazbin le 1° mai. Le chah m'a accueilli écrit de mes nouvelles avec une extrême bonté, qui se continue encore, grâce à votre félicité. « Maintenant votre courrier Gérasime Dolba est venu avec une bonne lettre que vous écrivez au chah. Dieu veuille multiplier par mille chacun de vos jours, puis- que vous n'avez pas oublié que j'ai été élevé par vous. En outre votre ambassadeur le prince Boris Ewthymitch est arrivé avec un ordre où il était aussi question de notre pays de Karthli. Dieu conserve en paix et en prospérité le grand souverain! Vous m'écrivez: «Sois notre sujet; » comment haïraïs - je Dieu au point d'oublier tant que je vivrai vOs soins pour ma jeunesse et vos bienfaits ? « Quant à l'affaire de Vasil pour laquelle je me suis prosterné devant vous, vous m'écrivez: «J'ai ordonné à Ivan Michaïlitch de s’en informer;» comment le grand- souverain pense-t-il que le vaivode d’Astrakhan soit (83) Celle dont il vient d’ètre question. (84) La lettre suivante fait voir que le prince avait écrit de Terki au chah pour avoir une sauvegarde, et quil la reçut à Andréevna chez les Koumouks. Cette expression singulière une épée , répétée plusieurs fois, me paraît avoir quelque rapport avec l'emploi du mot fs couteau, comme terme parasite dans certaines locutions ; binof. v. ce mot dans le Dict. trigl tte de Tchou- 1 trahi par un homme de ce pays, ou vous dise la vérité? Vous aviez une fois daigné me dire: «Quand tes en- voyés viendront, on les fera partir promptement d'Astra- khan.» Je le jure par votre tête, deux et trois fois j'ai de, 4 des gens, que l'on n'a pas expédiés avec promp- btude « Vous, grand souverain, vous avez eu la bonté de m'envoyer deux écrivains, mais ni votre commandement n'a été accompli, ni les écrivains ne m'ont été donnés ; maintenant, n'ayant pas d'écrivain russe, je vous écris mais quand je vous écris de la sorte, on n'attire pas votre attention sur mes lettres. «Je vous prie, grand souverain , en géorgien , faites que mon en- VOyÉ vous arrive promptement et vous fasse connaître notre lettre et nos nouvelles exactes. Nous vous avons écrit d'Astrakhan par l'entremise de Makhara, à ce sujet, demandant votre autorisation gracieuse : en effet le qaen vient dans le Cakheth, et peut-être mon arrivée pré- servera ce pays. C'est pour cela que je suis parti, sans quoi, comment l’aurais-je fait sans votre permission? » La lettre finit ainsi brusquement , sceau; par derrière il est écrit: (18%, 25 mars, cette feuille adressée au monarque su- prème, de la part du tsarévitch géorgien , par Andrbuchi... Ghapik. (55) La substance de cette lettre est telle : Eréclé est parti d'Astrakhan en 1675, sans attendre la permission du Tsar. qu'il avait fait demander par Ma- khara, l'un de ses gens, et est arrivé en septembre, par la route de mali, à Qazbin, où il est bien traité du chah. Il avait écrit de Chamakhia, et chargé de sa lettre le prince Simon et le drogman Maxime. Le-cour- rier Gérasime Dolba et bientôt le prince Boris (#5) lui ont remis diverses lettres du Tsar. Sans doute Eréclé avait eu à se plaindre du gouverneur d’Astrakhan à l'égard de Basile un de ses serviteurs; il dit que les ordres du Tsar contre un gouverneur me sauraient guère s’accom- plir, puisque malgré ses prières et les ordres envoyés , il n'a pu obtenir deux écrivains russes dont il avait besoin. sans signature ni a été traduite Après deux ans de repos, Bagrat fut de nouveau at- laqué en 1671 par ses sujets révoltés, et s'enfuit dans le Radcha, puis la fortune le favorisa dans un autre en- gagement. L'année suivante, il se bat contre le pacha (85) Je n'ai pu déchiffrer sûrement cette signature. (86) IL sera nommé dans la lettre suivante Boris Ewthymo- vitch Misetzki, accompagné de Pierre Dolgof. 121 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 122 D EE —————————————— "cs d'Akhal - Tzikhé, qui le prend et le relâche, de sorte qu'en 167% il rentra en Iméreth. En 1675 les habitants de ce pays appelèrent le prince Artchil, qui venait de céder le Cakheth à Eréclé; mais Bagrat résista à ses en- treprises jusqu'en 1677. C'est durant cette dernière période qu'il écrivit au Tsar une lettre géorgienne (87), cotée du 27 juin 1677. Après la mort de son père, dit-il, lorsque Daredjan s’en alla en Turquie, elle avait pris, entre autres choses , le res- crit autrefois envoyé à son père (1653), et autres fa- veurs des Tsars. Dès que lui, Bagrat, fut rentré dans ses états, il fit demander un autre rescrit, qui lui fut oc- troyé (1670 ?); sur ce, nouvelle ambassade du roï avec quelques présents (v. 1669); il triomphe de ses enne- mis et retrouve même le rescrit qui s'était perdu. Dans cette campagne il put aussi délivrer quelques prison- niers russes qui étaient entre les mains du prince de la mer Noire: la seule citadelle de Kouthathis lui résista, comme il a été dit plus haut. Maintenant, hors ce seul point, il est maître de tous ses états. Il demande pourtant encore du secours, et finit en se plaignant de ne rien savoir du sort de ses précédents ambassadeurs (ceux de 1668?); il ignore même s'ils sont arrivés auprès du Tsar. La lettre est scellée du cachet N. #4, Bull scient. 1v, 298. Sept Russes, cenx dont il est question plus haut, sans doute , étaient renvoyés dans leur patrie. Bagrat avait lieu d’être inquiet du sort de ses envoyés; car dans une lettre, probablement postérieure à celle que l’on vient de voir, il écrit à un des ministres du Tsar : qu'il avait dépêché en Russie le métropolitain Ewdémos (l'Ewméni mentionné plus haut), maïs que l’empereur, n'ayant pas été informé des honteuses menées du prince de Cakheth (Artchil), et sur un message des nobles, qui disaient qne ce dernier était souverain légitime de l'Iméreth , l'ambassadeur de Bagrat avait été mis en pri- son. Cependant le ministre l’avait traité avec bonté, et Ewdémos avait écrit à son maître, par l'entremise d’un Grec, qu'il dépêchât un exprès à la cour impériale pour l'instruire des faits. Bagrat prie donc le ministre d’exa- miner cette affaire avec soin, et lui envoie son serviteur le prince Dawith, à cet effet; il ne sera pas nécessaire que Ja réponse soit scellée du grand sceau, parce qu'il a retrouvé l'ancien rescrit impérial adressé à son père. 1678. Le 30 juin (167855), imdiction première, le patriarche (87) Je l’ai copiée aux archives, (88) La date de l’année n'est point dans le texte mème; mais | géorgien Nicolaoz écrivit au tsar Féodor Alexeïévitch , en son nom et en celui de tout son clergé, une lettre grecque, assez courte d'ailleurs, qui, ne renfermant que des expressions respectueuses, des souhaits de prospé- rité et des @emandes de secours pour la Géorgie, n’a que peu d'importance; mais elle est remarquable par une calligraphie plus soignée que toutes les autres, sur- tout dans les premières lignes, et pour la paléographie elle nous présente un beau modèle de signatures grec- ques (v. la planche ci-jointe No. 5). L'uriginal était ac- compagné d'un rouleau contenant, en russe, non la tra- duction fidèle, mais limitation du texte grec. La ré- daction de cette pièce est très mauvaise, on voit qu'elle émane d’un homme qui ne savait pas encore parfaite- ment manier la langue russe, mais dans un certain passage elle complète le texte grec, où se trouve une omission assez bizarre : AG rapaxalotuevt TOY Ÿedu, veTovduo: Opvéumnr, VAYLAOOte TOUS EXPOOVOOV: inox 0. ACTAROGTOV à d62aŸ0c Eau : Oayiog: vécoo Tôv yoler: CEt nous prions Dieu qu'il Lui (au Tsar) donne la force de vain- cre ses ennemis sous ses pieds, comme saint Nestor a vaincu Goliath.» Evidemment il manque ici quelque chose ; aussi lit-on dans le duplicata russe : QCM moaumca PBory 4a aactk TH cHAy Aa no6Saumm BparoBB TBOHXb HOAHOKHE HOTB TBOBXB, KAKO NOÔBAN Aasuar loanaea n cusrei Hecropr Jues;»... Comme David a vaincu Goliath , et saint Nestor Lie.» Cette phrase est plus complète que l’autre, mais elle offre une difficulté que je ne sais comment résoudre : quel est ce saint Nestor et ce Lié qu'il a vaincu ? Je remarqueraï encore que d’après le texte grec cette lettre fut écrite un dimanche fête des douze apôtres (5°), et d’après le duplicata russe, dans le couvent des douze apôtres: ces deux indications peuvent se concilier, et être vraies toutes deux à la fors. d’une part, si l'écrivain ne s’est point trompé, l’indiction pre- mière répond bien à 1678, comme précédemment la septième à l'an 1639, comme la quatorzième à 1841; de l’autre, les notes de la chancellerie indiquent que cette lettre fut traduite en l’an 7147, répondant à 1679, le 7 février Cependant on a inscrit sur l'enveloppe la date 1676, 6 février, indication fausse de tout point, et contradictoire aux notes de la chancellerie: comme cette indication est d’une main moderne et en caractères russes plus récents qne toutes les autres de ce genre, il est évident que c’est une simple erreur de copiste. La lettre avait été ap- portée par le Géorgien Dmitri Ivanof. (89) x. la planche, No. 5. 125 Se trouvant à la cour du chah, comme on l'a vu précédemment, Eréclé apprit par sa mère et par l’en- voyé russe Constantin, la mort du tsar Alexis Michaï- lovitch, arrivée en 1676; 1l écrivit à son fils et succes- seur Féodor une lettre de condoléance en grec, cotée de l'an 1678 (*), où il déplore la perte de ,,leur père com- mun.“ Il répète qu'il est venu en Géorgie avec la per- mission du feu Tsar (ce qui n’est pas exact), pour deux raisons: d’abord parce que le chah marchait alors sur Qazbin pour punir Chah-Nawaz, roi de Karthli, de di- vers méfaits, et entre autres d’avoir battu monnaie en son propre nom; secondement parce qu'on lui avait dit que les Turks voulaient exterminer la Géorgie et le christia- nisme dans ces contrées, ce qu'il a espéré empêcher par sa venue. Cependant Chah - Nawaz mourut comme il se rendait en Perse pour faire sa soumission. Pour lui, après avoir reçu l'assurance du chah qu'il ne le contraindrait pas à changer de religion, il se mit en route et fut bien accueilli du chah, qui lui assigna une somme annuelle de 25000 roubles. Les ambassadeurs russes nommés plus haut avaient pour lui des lettres du feu Tsar, mais ayant appris qu'il cherchait à s'accommoder avec le chah, suivant le con- seil de sa mère, ceux-ci l’abandonnèrent. Alors le chah devint plus pressant, en 1676, sur l’article de la religion; il voulait qu'au moins Eréclé répétàt la formule de foi musulmane, sauf à croire ce qu'il voudrait et à agir à son gré en Géorgie, mais lui s'y refusa constamment; de nouvelles tentatives, faites au mois de septembre 1677, la promesse du Cakheth, de Tiflis et de tout le pays jusqu'à l'Araxe «ce qui est la cinquième partie de la Perse ,» furent également sans succès. Toutefois il prie le Tsar d'écrire fortement à ses ambassadeurs de pren- dre sa défense et d’avoir soin de sa mère, preuve que la reine Kléné. avait accompagné son fils, ainsi que je le conjecturais n. 77, et proteste de sa soumission con- stante. Un postscriptum contient des plaintes contre la mol- lesse des ambassadeurs russes à son égard, et en parti- culier du diak Nikiphore Larionoviteh , qui l'a fort mal traité à Ispahan, d'où sa lettre est écrite. D'après les notes de la chancellerie, il paraîtrait qu’un double de celle-ci, en persan, avait aussi été recu; je n’en ai pas connaissance. Le redacteur de ces notes dit aussi qu'Eréclé s'excuse de s'être fait musulman, ce qui est inexact, comme on le voit (°!), et enfin que la let- (90) Le texte est sans date, et les notes de la chancellerie n'en portent point d'autre que l’année inscrite sur l’enveloppe. (91) Chah Naoz 1°r ou Wakhtang V n'était en effet qu’à peu BULLETIN SCIENTIFIQUE. 124 tre n'est pas finie: ceci est une erreur. Seulement le postscriptum est terminé par un mot qui a été gratté et dont ïl ne reste que quelques lettres, mais le sens est très complet. Ce qui le prouve bien, c’est qu'avant le postscriptum dont je parle, on voit le mot &ur termi- nant la phrase au milieu de la ligne. Sur le revers on voit les mots géorgiens 3sbjool ès ambo- dans 3693æg, «Eréclé, prince royal de Cakheth ,» qui servent de signature. 1680. Le dernier message dont nous ayons à parler est de la reine Eléné, mère du roi Eréclé 1°: il se compose d’une lettre grecque, datée du 30 juillet 1680, et signé en russe de la main de la reine, à ce qu’il paraît (cette signature est répétée à la fin d’un postscriptum de quel- ques lignes), et en outre d’un duplicata tout en russe, qui n’est point la traduction de la précédente , et qui ne brille guère par le style. Cette dernière n’est ni datée ni signée. La reine annonce au tsar Féodor Alexeïévitch qu'elle est allée à Ispahan, et que son fils, par crainte du roi de Perse, a embrassé la foi musulmane. Du reste elle dit qu'elle est restée chrétienne, que le chah la traite avec beaucoup d'égards , et qu’elle nourrit un sou- venir reconnaissant du tsar Alexis Michaïlovitch, de la tsarine Marie, sa mère, et de leur soeur la grande princesse Irène; la tzarine Marie lui avait donné une image de la Sainte- Vierge, qu’elle garde précieusement. Elle exprime dans un postscriptum le désir de quitter la cour du chah et de retourner en Russie. Le duplicata est tout-à-fait signifiant et ne reproduit pas même les faits contenus dans la lettre grecque ; seulement la reine y annonce l'envoi de quelques présents. Série chronologique des faits. 1492, ambassade de Nariman, Damian et Khozémaroum Chékénetz au tsar ou plutôt au grand-prince Ivan II, par Alexandré 1°, roi de Cakheth. 1558, ambassade au tsar Ivan IV, envoyée par le roi Léwan Il de Cakheth. ‘1587, 28 septembre, ambassade de loachim, Cyrille et Kourchid, au tsar Féodor Ivanovitch —— serment de fidélité; — et des mêmes, avec le prince Kap- lan, au patriarche lof. — Demande de prêtres, — par le roi Alexandré IT de Cakheth. al près soumis au chah. Chardin parle beaucoup de lui et dit qm'il mourut sur la route de Perse, mais, la circonstance de. la mon- naie battue en son nom ne se trouve. qu'ici. 125 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 126 EEE mm © 1589 , avril, et / rescrit du Tsar, en réponse, — 1592, 15 mai $ message du patriarche. Ivan, envoyé de Russie au roi de Cakheth. *159%, 17 juin, ambassade de l'archevêque Antoni et de Kourchid au boïar Boris Godounof, par le même roi, — demande de protectron — envoi d'objets religieux et de membres du clergé russe — commencement de la soumission de la Géorgie — construction de villes sur la route des ambassades. 1605, 10 mai, lettre du roi Giorgi de Karthli — al- lance entre les deux cours et mariages proposés par les ambassadeurs du tsar Boris Godounof, Michaïlo Ignatiévitch et le diak André, envoyés précédemment. 1619, ambassade de l'hégoumène Chariton, métropolitain de Kourmit, af tsar Michaïl Féodorovitch, de la part du roi Théimouraz 1°" de Cakheth, — demande de protection, et soumission de la Géorgie — ac- ceptation. 162%; envoi de l'archevêque de Jérusalem Théodose, au patriarche de Moscou Philarète — lettre du tsar Michaïl Féodorovitch, portée à Chah-Abas par les ambassadeurs russes Vasili Korobin et Astaphi Kouvchinof. 1637, ambassade du métropolitain de Koukoson, Nikiphore, au même tsar, par le même Théimouraz — demande que l'Ibérie füt visitée; — retour de Nikiphore en compagnie du prince Ivan Borissovitch Tcherkaskï et du diak Féodor Lichachévitch, et envoi des ambassadeurs russes prince Féodor Volkonski, et Artémi Khvatof avéc une réponse. ____ ymbassade du dadian Léwan II — lettre cotée du 12 décembre 1638. 1639, 25 avril, lettre du roi Théimouraz en réponse au même Tsar, rapportée par le prince Volkonski et Khvatof, en 1640 — demande de secours, — qu'une ville soit fondée dans le Caucase, — offre de mines à exploiter. — Envoi de meinbres du clergé russe et d'objets religieux. ‘1640, Lettre du métropolite Nikiphore. 1641. 31 mai, rescrit du même Tsar au roi Thérmou- raz, apporté par Evphim Muichetski et le diak Ivan Kmotchareff accompagnant le métropolite Ni- kiphore — admission formelle à la protection russe. 1648, soumission du roi Alexandré II d’Iméreth, ap- portée par l’hégoumène Basile et le prêtre David. | 1648, ambassade du prince Jean et de l'archimandrite Pa- chome , de la part du roi Thémouraz. ? 14650, ambassade de Nikiphor Tolotchanof et Alexis levlef au roi Théimouraz, accompagnant à leur re- tour le prince Jean et l’archimandrite Pachome. — le Tsar appelle à sa cour, Nicolas, petit-fils du roi. —— 1% septembre, serment de fidélité du roi Alexan- dré II d'Iméreth, apporté par les mêmes envoyés russes, par Lomcatzi Djapharidzé trésorier du roi et par l’archimandrite Ewdémon. ‘1652, 23 avril, lettre en réponse, de la part du roi, et envoi de son petit-fils, par l'entremise de Tolo- tchanof, d'Ievlef et du drogman prince Jean, avec le mome Théophane. 1653, 19 maï, rescrit du Tsar , agréant la soumission et les serments d’Alexandré Il, apporté par Lomca- tzi et Ewdémon, avec les mêmes ambassadeurs russes. “1656, 2% avril, lettre du roi Théimouraz au même Tsar, portée par Dimitri Torevnien et l'interprète Jean. “1657, janvier, serment de fidélité des Pchaws, Thou- ches et Khewsours au même Tsar — Théimouraz arrive à Astrakhan le 8 octobre, à Saratof le 11 avril. 658, 25 avril, il écrit au Tsar Alexis Michaïlovitch , à ce sujet. —— 2 mai, lettre du même roi, sur le même sujet — demande d'aller à Moscou. __— Jettre d’affaires du roi Alexandré IT, d’Iméreth, apportée par Rousab Arichidzé, Gavril Ivanof et le trésorier du roi. __— 12 ou 13 juillet, nouvelle lettre des montagnards, en réponse à un rescrit du tsar Alexis. _— Le rescrit du 31 mai 1641 est passé au nom du tsar Alexis, en faveur du roi Théimouraz. “1659, 9 juin, lettre du roi Théimouraz — il est parti de Kazan pour la Géorgie, le 15 imaï. *1669, 6 décembre, lettre du roi Bagrat IV, d'Iméreth , au même Tsar, apportée par Mosé Gortzadzé , Zindar Djapharidzé et l’écuyer Khoutzési Bouadzé. =— lettre du général Dimitri Rémanowis-Chwili — au sujét des affaires du roi Bagrat, portée ainsi que la précédente par l’archimandrite Ewméni. 1670, copie du rescrit de 1653 envoyée à Bagrat IV d'I- méreth , l'original s'étant perdu. 127 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 128 ES ?1670, autre ambassade de Bagrat, Ewméni ayant été arrêté à Moscou. 1674, 12 février, le tsar Alexis Michaïlovitch reçoit sous sa protection le tsarévitch Nicolas. —— lettre de Nicolas portée par Makhara et par le drogman Giorgï. —— réponse du Tsar. __ envoi de l'ambassadeur Boris Muichetski et du courrier Gérasime Dolba ou Dolgof au chah, en faveur du tsarévitch Nicolas. ‘1676, 25 mars, lettre du tsarévitch Nicolas au Tsar, écrite de Qazbin. ‘1677, 27 juin, le roi Bagrat d’Iméreth écrit une lettre d'affaires au Tsar. __— autre lettre du roi sur les mêmes sujets, apportée par le prince David. 21677, le tsarévitch Eréclé reçoit par l’envoyé russe Constantin la nouvelle de la mort d’Alexis Mi- chaïlovitch 1678, 30 juin . lettre du patriarche N icolas. “1678, le tsarévitch Nicolas écrit d'Ispahan — condo- léances sur la mort du Tsar et autres affaires. 1680 , 30 juillet, lettre d'Eléné, mère de Nicolas — ce prince s'est fait musulman. Cette analyse succincte nous donne une série de 43 ambassades el messages réciproques des rois de Cakheth et d’Iméreth, ainsi que des dadians, avec la cour de Russie, dans l'intervalle de 188 ans, le tout appuyé de pièces authentiques. Les dates qui, dans la table pré- cédente, sont accompagnées d’un astérisque , sont celles où les documents en question sont arrivés, ou ont élé traduits à la chancellerie Impériale, sans qu’il soit pos- sible de préciser autrement les faits. Omission. 1658. La même année, le 12 ou 13 juillet (car la lettre co- tée rpys. N. 11 porte les deux dates) les Thouches , les Phchaws et les Khewsours, écrivirent au Tsar Alexis Michaïlovitch. . . : . «Nos envoyés étant revenus, ainsi que Ivan fils de Maksimé , l'exprès de notre reine, en arrivant à Therg (Terkï), ils y rencontrèrent notre sou- verain qui retint un des envoyés et nous dépêcha l’autre avec Ivan fils de Maksimé. (C'était pour les engager comme on l’a vu dans l’autre lettre, à reconnaître la souverainelé de la Russie.) Les ambassadeurs arrivèrent porteurs de paroles bienveïllantes et avec cet ordre de Votre Majesté: ,, Etant devenus mes vassaux, servez-moi contre les ennemis que je vous indiquerai; faites - moi connaître vos besoins, et je vous donnerai des troupes auxiliaires. Si je rassemble mon armée contre les Lesguis ou pour une autre expédition , soyez prêts, réunissez-vous au reçu de mon commandement, enrôlez-vous dans mes troupes et combattez pour moi.» Vous nous faisiez dire encore bien d’autres bonnes paroles, Dieu ayant disposé en notre faveur Votre Majesté. «Maintenant nous envoyons de nouveau vers le grand souverain huit hommes : Naoum fils d'Ivané, Pétro fils de Naoum, Alexandré fils d’Abram, Mikhaïl fils de Grigol, Grigol fils de Mikhaïl, Ivané fils d'Ivané, Si- mon fils de Zakaria, Couzma fils de Simon. Nous avons appris que nolre souverain va près de vous, et exécu- terons les ordres que vous nous donnerez. » Explication de la planche. Les deux premières et les deux dernières lignes de la lettre de 1652, 23 avril, avec le sceau dont on peut voir l'explication, Bulletin scient. t. IV, p. 298, No. 2. Elle est placée ici la première, par erreur. No. 2. Le commencement et la fin de la grande lettre de 1639; pour le sceau et la signature, v. Bull. scient. &b. No. 1. Lettre du 24 avril 1656. Lettre du tsarévitch Nicolas, 1678. Lettre du 30 juin 1678. Les signatures doivent se lire ainsi : © Cu Kaïolxog Nxolaog; Alafeodshog Loryootos ; Mnoduneliog Mardœoc; PovorSslos; Aoyieni- 6x070ç Nrodelog Nxohaoc; Nxoiceloc; Zune loc, 2œi 0h % Kayeërico ph; sourræont Pshal: À. e. «Le catholicos Nicolas; l’évêque d’Alawerd , Grégoire; de Bodbé, Matthieu; de Rousthaw ; l'archevêque de Nino-Tsmida, Nicolas ; l'évêque de Nécrési, l’évêque de Saméba, et tout le pays de Cakheth; l’éristhaw Réwaz.» Tous les évêques ici nommés sont, en effet, ceux du Cakheth, et Réwaz était l'intendant du palais des rois. Les deux signatures de «la reine géorgienne Héléne ,» mère du roi Iracli 1°", lettre de 1680. Emis le 3 mars 1842. Brasset Grrispondance grecque à Bulletin scéentifique / prove rage Je ; CA 1 mul ep de jure 42 mure ser a méfoumruss D Dge ptet. té ca u9ayelev xoÿev gpl qe apulé siñeds, re : que (a: Bgudipr n PET ve ris DTA sgeedonants x rasoirs fra: rite Dh Gif ge re 4 PTS ON) © NES dv No /ov x ce avv: Vert Ÿ sur oYAHA SN POV: ope=rov (je XVe oppose - Yurk leve saixus . D . s ei 2% A see Mu fe we NS a APE «po: TPLPN em npuin: mem fumai usé u ' 2 fn Y. pee W FAT 1 () ; / 1/ Ho ra # / u È , ; pr deirets AU es cale. 2 leanientre Eh ve à ga) ” al : CERN A k Lee brie pa a en Pl dd 2810 Et uuquu \ | ( | \ \®ÆS // STE fl ! Gméte { Spb mob ep Cm à AN . M de J 2 5 / ; ’ nn Me : | © : Juge pompe cet grep ge agé he pero pue grey - ago “gr darfgrue apr gap gr. GUN Lou be) oomi y remarar og fnper erree \ LA GE AE À Z È k 17 + en prie ge EVE (LE au Ty PA A Mn PA ni ANG papes ee pps Me / r, 0 aiesgpé emo fi em Pom f — 7 m7 0 & / / 2 6 5 Se 27 4 d 2 7 7 / 4. Trolnge roy resp cape Gal, sôirng Seed nage, méemse pins Sy M0 Te lag pages pu mngurrg nr VTT DONS à rar Dddrres na mu rs agin ss rer à Où ms Gps gapanes 6 D dy govav fe AAUTE DRE as : va rose f mAËov € 3 _ ? Apres go gys quo nes va ghe ce} Var 3 07. TM SAV : ghvsv y go APPLE Cu { f 2 'ooth \ yon: vod: 2 4h | grain mie: Onele k. Pi je badog: rai À lire A7. ve L A nqee cel # eu À nn 2 / / % bo L 6: | (e) lue - ” ; | | v) x) HIS Hits 4) re Lithograptee de A Davignen: Crande Morskatar maison Jacet. 225. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tone X. PUBLIÉ PAR Ho L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PEÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 1! roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 1} écus de Prusse à l’étranger. On s’abonne à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- . : , . < = ’ .. sionaires de l’Académie, Neévsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- winces, êèt le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séinces de l’Académie; 23. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sunt trop volumineux; 3. Notes de moindre étendue in extenso; 44 Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5, Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens: 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE. MÉMOIRES. 2. Sur l'évaluation numérique de la constante de la précession. O. Srnuve. NOTES. 4. Sur la marche moyenne dé li témpérature. Marnrer “ commun. Les anciens astronomes observaient immédia- MEMOIRES. tement, à l’aide des sphères armillaires, les longitudes et Pme les latitudes des étoiles, et c’est ainsi qu'ils trouvèrent, par la comparaison des positions observées à différentes 2. MÉMOIRE SUR L EVALUATION NUMÉRIQUE DE époques, que les longitudes des étoiles augmentent, uni- formément pour toutes les étoiles, d’un degré à peu près en 72 ans, pendant que les latitudes restent les mêmes. Ils en conclurent de droit la position invariable de l’é- cliptique, du moïns autant que leurs observations impar- LA CONSTANTE DE LA PRECESSION DES EQUI- NOXES, EU ÉGARD AU MOUVEMENT PROPRE DU CENTRE DE GRAVITE DU SYSTÈME SOLAIRE DANS L'ESPACE; par M. OTHON STRUVE. faites pouvaient l'indiquer , et te CHshétre de go de l'équateur, dont l'intersection variable avec l'éclipti- Rapp ort de M. l'académicien STRUVE (lu le que produit le phénomène de la précession. pt ra ge Le EU) L'astronomie moderne a changé le système d’observa- tion. On détermine les lieux des étoiles directement par rapport à l'équateur, par l'ascension droite et par la dé- clinaison ; et c'est précisément ce changement de système qui, avec l'application de la lunette aux instruments et le progrès de la mécanique pratique, à porté l'exactitude de l'observation moderne à sa perfection. La précession des équmoxes, découverte déjà par Hip- parque, a été depuis l’objet des recherches continuelles des astronomes, et après que la théorie de ce phéno- mène eût été complétement déduite des lois de la pesanteur, la valeur numérique en a été détérminée à différentes reprises et dernièrement paf les beaux tra- vaux de M. Bessel, publiés dans les « Fundamenta as- Supposons maintenant que la position d’une étoile ait tronomïae » et dans le journal de M. Schumachers été déterminée à deux époques, pe. en 1755 par Brad- La précession se manifeste dans le changement de la ley et en 1800 par Piazzi,et corrigée pour l'effet de l'ab- position des étoiles fixes par rapport aux deux grands | erration et de la mutation, ainsi que pour celui de la parallaxe cercles principaux du globe céleste, l'écliptique et l'é- | annuelle , si c'est possible. Dans ce cas, les deux ascen- quateur, dont l'intersection en détermine le point zéro | sions droites et les deux déclinaisons, comparées entre 151 BULLETIN SCIENTIFIQUE: 132 elles, nous fournissent deux équations qui, dans la sup- position que l'écliptique soit ou invariable ou que ses petits changements soient connus par la théorie, suff- raient pour nous faire connaître la précession, déterminée par le changement du point d'intersection et de l’incli- naison de l'équateur par rapport à l’écliptique. On juge facilement, vu les erreurs possibles dans les observations de l'étoile, qu'il vaut mieux, pour la détermination de la précession, comparer plusieurs étoiles, et c’est ainsi propos de comparer entre elles les A que l’on a jugé à positions de toutes les étoiles qui se trouvent communé- ment dans deux catalogues, comme p.e. dans le catalo- gue de Bradley pour 1755 et dans celui de Piazzi pour 1800. Par cette multitude d'étoiles, on parvient à une valeur moyenne de la précession qui , par la diminution de l'effet des erreurs accidentelles dans les positions, sera plus exacte que la valeur déduite d’une seule étoile ou d'un petit nombre. Mais celte valeur moyenne de la précession nous mène encore à une connaissance ultérieure. Aussitôt que la précession est connue, nous sommes en état, en partant des positions des étoiles pour une époque, 1755, d'en calculer, avec cette précession moyenne, les positions pour l'autre époque , et de comparer les positions ainsi calcu- lées avec celles qui ont été effectivement observées. Cette comparaison nous fait voir qu'entre les positions calculées et observées, il y a souvent des différences qui surpassent énormément les erreurs des observations, et par là, elle nous indique un nouveau phénomène, celui des mouvements propres des étoiles fixes, d’où nous sommes forcés de conclure que les étoiles, que nous nommons fixes, changent de position relative sur la voûte céleste. Les premières étoiles dont le mouvement propre ait été découvert par Halley en 1713, étaient Si- rius, du Taureau et Arcturus. Il trouva, par exemple, que Arcturus était de son tems de 33° plus près de l’é- cliptique que du tems de Ptolémée, espace qui est égal au diamètre de la Lune. Nous savons maintenant, par les observations modernes plus exactes, que cette étoile avance annuellement de 2,25, ce qui fait en 2000 ans 4500” ou 11°, plus de deux fois le diamètre de la Lune. Parmi toutes les étoiles connues, le mouvement de la 61° du Cygne, étoile remarquable parce qu’elle est dou- ble et que M. Bessel en a si heureusement déter- miné la distance au système solaire, a le changement annuel le plus considérable ; il est de 5,°166 par an, ce qui produit, dans 700 ans, une translocation d’un degré sur la voûte céleste. Le mouvement propre étant reconnu, il s'agissait d’en examiner les lois. Maïs dans cette recherche épineuse, propre à l’astronomie moderne , les progrès de la science n'ont été que très lents. Herschel père (ainsi que Pré- vot, presqu'à la même époque) eut l’idée d'expliquer le mouvement propre des étoiles par une translocation du Soleil dans l’espace qu'il suppose uniforme, rectiligne et à peu près dirigée vers l'étoile de l'Hercule. L’ef- fet de ce mouvemeut devait être un mouvement paral- latique des étoiles dont la grandeur dépendait, pour chaque étoile, tant de sa distance au système solaire que de l'angle entre la direction du mouvement et la direc- tion de l'étoile. Plus tard, l’idée de Herschel fut pres- que abandonnée par les astronomes , jusqu’à ce que l’as- tronome de l’université de Finlande M. Argelander, par un beau travail, exécuté à Abo, sur les positions des étoï- les fixes et par la comparaison de ces positions avec cel- les de Bradley, décida la question positivement. On sait, par ce travail, que le mouvement du système solaire est dirigé vers le point du ciel dont l'ascension droite est près de 258° et la déclinaison 29° boréale, point situé à une distance de près de 3° de ; de l'Hercule, indiqué déjà par Herschel père. Mais la translocation du système solaire n’explique pas complètement le mouvement propre des étoiles fi- xes, mouvement qui ne sé manifeste que par un sur- plus du mouvement dans la direction indiquée pour plu- sieurs étoiles combinées. Nous sommes donc forcés de généraliser l'hypothèse de la translocation du Soleil et d’assigner un changement de position dans l’espace aussi bien aux autres étoiles qu’au Soleil. C'est de cette ma- nière que la quantité imdiquée par la différence de po- sition d’une étoile dans deux catalogues, ayant préalable- ment Ôté l'effet de la précession , est le produit de trois causes différentes , savoir : 1. de l’imperfection des catalogues , c. à d. de l'erreur des positions assignées, provoquée par l’imperfection des observations astronomiques. Heureusement l’ef- fet de cette cause diminue toujours à mesure de la perfection croissante des observations et de l'augmentation du tems écoulé entre les deux épo- ques des catalogues ; 2. de la translocation du système solaire dans l’espace qui produit le mouvement parallatique; 3. de la translocation de chaque étoile dans l’espace, qui en produit le mouvement particulier. | Il est clair que l'effet combiné du mouvement paral- latique et du mouvement particulier produit ce que les astronomes ont appelé, jusqu'à présent, le mouvement propre. Quant au mouvement particulier des étoiles, 1l BULLETIN SCIENTIFIQUE. 155 EE EELELELEÉE—É——————————.—.—.".—.—— est comme accidentel pour nous, ou plutôt on n'y peut entrevoir, jusqu'à présent, aucune loi, à cette exception près qu'en général les étoiles plus brillantes ont le mou- vement plus fort que les étoiles faibles, ce qui est ap- paremment un effet de la distance au système solaire où nous nous trouvons. Car sans cela nous remar- quons dans toules les places du ciel, pour différentes étoiles, des mouvements particuliers dans toutes les di- rections. Il suit de cette remarque que pour la recherche de la précession et de la transposition du système so- laire, les mouvements particuliers des étoiles agissent complètement comme les erreurs fortuites des positions et se mêlent aux erreurs des catalogues; et voilà préci- sément la source principale des difficultés dont les recher- ches sur la précession et sur le mouvement du système solaire sont affectées. Considérons encore de plus près l'état actuel des connaissances astronomiques par rap- port à la valeur numérique de la précession et au mou- vement solaire. M. Bessel, pour déterminer la précession, compara le catalogue qu'il déduisit des observations de Bradley pour 1755. dans son chef-d'oeuvre, les Fundamenta, avec le catalogue de Piazzi, en employant près de 2300 étoiles, qui se trouvent dans les deux catalogues. Il en calcule la valeur de la précession générale pour 1790—50"’,1851#4. Dans cette recherche, la translocation du système solaire n'a pas été considérée, donc, non seulement les mouve- ments particuliers des étoiles, maïs aussi le mouvement parallatique , s’il y en a, c. à d. le mouvement propre entier, est rangé dans l’ordre des erreurs accidentelles avec les erreurs des catalogues. Plus tard, M. Bessel ayant déterminé, à deux reprises, la position des équinoxes par rapport aux étoiles fondamentales, trouva que les ascensions droites du catalogue de Piazzi exigent une correction positive, commune pour toutes les étoiles, correction qu'il déduisit des ascensions droites des étoiles fondamentales comparées à celles de Bradley. Par cette correction du catalogue de Piazzi, et ayant égard à la constante de la nutation d’après les recherches de M. de Lindenau, il fixe la précession générale pour 1790 à 50’’,22106, valeur actuellement reçue par tous les astro- nomes. Aussi la connaïssance du mouvement propre des étoi- les est essentiellement basée sur la comparaison des positions de Bradley et de Piazzi exécutée par M. Bessel dans les Fundamenta. M. Argelander plus tard choisit toutes les étoiles qui, dans les 45 ans de 1755 à 1800, indiquaient un mouvement propre plus grand que 5” en arc, et les observa de nouveau à l'aide du cercle 134 méridien de l'observatoire d'Abo. Le fruit de ce tra- vail est le catalogue de 560 étoiles choisies, publié en 1835, et dans lequel l’astronome trouve les Mouvements propres de ces étoiles, qui découlent de la comparaison des positions de ce catalogue encore aux positions de Bradley, la précession supposée d'après Bessel. En 1837, M. Argelander présenta à cette Académie son mémoire sur le mouvement propre du système solaire et sur la direction de ce mouvement. Quant à la quan- tité du mouvement solaire, M. Argelander la laissa de côté, satisfait, comme de droit, d'avoir mis le mou- vement lui-même et sa direction hors de contestation. Pendant que j'ai dirigé l'observatoire de Dorpat, et nommément depuis 1822, époque de l’arrivée du cercle méridien de Reichenbach et Ertel, l'observation des lieux des étoiles fixes a élé un des objets principaux de l’activité de cet établissement. J'avais en vue de dres- ser un catalogue des positions absolues des étoiles dou- bles, dont les mesures micrométriques exécutées à l’aide de la grande lunette de Fraunhofer nous avaient fait con- naître les positions relatives et les éléments du mouvement des différents systèmes autour du centre de gravité. Les éléments de réduction pour les observations de Dorpat sont indiqués dans le sixième volume des Obs. Dorp Ils sont tous basés sur des recherches indépendantes qui traitent de la position des équinoxes (le catalogue des étoiles fondamentales), de la réfraction, des erreurs de di- vision du cercle et de la flexion du tube. C’est sur ces données que nous sommes actuellement occupés à Poul- kova de l’arrangement du catalogue indiqué qui fera suite aux Mensurae micrometricae publiées sous les au- spices de l'Académie. Parmi les éloïles qui ont été obser- vées à Dorpat, il y en a #00, tant étoiles fondamentales et boréales qu'étoiles doubles, dont la position tres exacte se trouve, pour 1755, dans le catalogue des Fundamenta, et voila les données sur lesquelles mon fils a basé ses recherches qui font l’objet du présent mémoire. Ces positions sont de 70 ans plus récentes que celles de Bradley, et il était à espérer que l'augmentation de l'in- tervalle du tems ainsi que la précision considérablement plus grande des positions de 1825, comparalivement à celles de Piazzi, pourraient mener à une détermination un peu plus exacte de la précession des équinoxes , que celle de M. Bessel, qui sans cela était déjà sujette à une petite correction provoquée par la circonstance que, de- puis, la valeur numérique de la nutation a été fixée plus exactemeut. Outre cela, la translocation du système solaire une fois reconnue, il est évident que la préces- sion ne peut être fixée exactement sans avoir égard à £ 135 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 156 EU UN RQ QU QU QU QU QU QU QU QU QT cette translocation, vu que les effets de cette transloca- tion sur les positions des étoiles fixes ne sont plus sans loi et ne peuvent donc pas être confondus avec les er- reurs accidentelles, comme celles de l’observation et les mouvements particuliers. Le mémoire contient, après une introduction, le catalo- gue des #00 étoiles observées à Dorpat, arrangé d’après les ascensions, avec l'indication de l'époque moyenne de l'observation et de la grandeur de chaque étoile. Suit une évaluation de l'exactitude des positions, basée sur la comparaison tant des différentes observations de la même étoile entre elles, que des positions de 136 étoiles avec celles du précieux catalogue de M. Arge- lander. Cette évaluation a mené aux résultats les plus satisfaisants et met l'exactitude des positions de 1825 hors de doute. En employant à présent la précession de Bessel, l’auteur réduit toutes les positions de 1755 à l'époque de l'observation de Dorpat, et déduit de la comparaison avec le catalogue de nouvelle date, les mouvements propres des #00 étoiles en ascension droite et en déclinaison , dont il donne le second catalogue. Ces quatre cents mouvements propres ont fourni: 800 équations de condition pour l'évaluation des quantités inconnues qui sont à déterminer. La direction du mouvement du système solaire une fois donnée, d’après les recherches d'Argelander , il est clair que chacun des mouvements propres trouvés est une fonction 1. de la correction dans la précession supposée, 2. de la quantité du mouvement solaire ; et que les mouvements particuliers doivent rester comme erreurs accidentelles mêlées avec les petites erreurs des catalogues. lci une difficulté s'offre pour l'introduction de la quantité du mouvement solaire dans les équations. On voit que l'effet en doit être en proportion inverse des distances des étoiles au Soleil. Or, la parallaxe et .la dis- tance des étoiles élant inconnues, à l'exception peut- être d'un très petit nombre, il y aurait impossibilité d'évaluer la quantité du mouvement solaire, s'il ny avait pas secours de la part de la splendeur apparente des étoiles qui, d'après les règles de l'optique, se mo- difie avec les distances des étoiles. choisi pour seconde inconnue à tion des équations : L'auteur a done trouver par la résolu- le mouvement angulaire du système solaire vu d'un pornt de la distance moyenne dans laquelle se trouvent les étoiles de la première grandeur, situé à angle droit avec la direction de ce mouvement. Si la distance moyenne des étoiles de première gran- deur est — 1, nous avons, d’après les recherches que j'ai faites dans l'introduction de mon catalogue des étoi- les doubles, et qui sont basées sur le nombre des étoi- les de différentes classes sur la voûte céleste, nous avons , dis-je, pour la distance moyenne des étoiles de seconde classe 1,71, et ainsi de suite jusqu’à la distance 11,34 pour les étoiles de 7° grandeur, qui sont à la dernière limite des étoiles visibles à l'oeil nu, valeurs qui sans être exactes, doivent du moins s'approcher de près de la vérité, lors même qu’une étoile isolée peut se trouver à une distance considérablement diffé- rente de celle que lui assigne sa splendeur. Ces prémisses étant établies, la formation des huit cents équations de condition se fit sans difficulté, à l'aide d'une table auxiliaire à double entrée pour les ascensions et les déclinaisons. Mais une nouvelle diffi- culté restait encore à vaincre. Il s'agissait , avant de ré- soudre les équations par la méthode des moindres carrés, d'en évaluer les poids relatifs, proportionels à l’mverse des carrés des erreurs probables , auxquelles les équations sont sujettes, vu que ces erreurs dépen- daïent ici non seulement de l'exactitude des deux cata- logues, mais prmcipalement du mouvement particulier des étoiles, qui se mêle à l'erreur de position. Or il est clair que les étoiles les plus éloignées sont Jes plus propres pour l'évaluation de la précession, parce que les mouvements particuliers doivent y être plus pe- tits, et que c’est précisément dans les étoiles les plus proches du système solaire, que le mouvement paralla- tique du Soleil se manifeste le plus évidemment. Mais dans celles-ci, les mouvements particuliers doivent se montrer aussi les plus considérables , et augmentent par là les erreurs des équations. À ce qui me paraît, l’au- teur s'est tiré d’une manière judicieuse de cette ques- tion épineuse. L'erreur moyenne k d’une équation, en ee qu'elle dé- pend des erreurs dans les catalogues, tant constantes qu'accidentelles, peut être taxée au moins approximati- vement. Il faut à présent encore une hypothèse pour la valeur moyenne p de l'effet du mouvement particulier dans les étoiles d’une des classes, d’où se déduit l’ef- fet dans les autres classes en proportion inverse des di- stances mêmes. Avec cela, l’erreur moyenne des équa- tions qui appartiennent à telle classe, est m— 7 (k +?) Or si q est l'effet moyen du mouvement parallatique dans la même classe, alors y (k + 9? + q'?) nous est donné par la valeur moyenne des mouvements propres de la classe, p.e. — 5,5 pour les étoiles de sixième gran- 157 BULLETIN SCINETIFIQUE 158 deur. Mais q' étant inconnu et ne provenant que par la résolution des équations , l’auteur suppose ;: —g!, c. à d. que le mouvement progressif du Soleil soit égal au mou- vement moyen progressif des autres étoiles. Avec cela il a pour les étoiles de sixième grandeur 5,/5—7/(k2+2 ?),. A présent il pose pour ces étoiles #0, et parvient à m==5/',5.7/ % dans cette classe. Pour les autres classes les m se trouvent avec facilité par les relations des dis- tances. Ainsi les m et les poids une fois basés pour les différentes classes, il fait la première résolution des équations, qui lui fournit la valeur approchée de q; mouvement cherché angulaire du système solaire. Celle- ei Wouvée, il introduit le g qui lui répond pour l’éva- luation des poids, et y ajoute, parce que q/ étant plus petit, o devient plus grand, une seconde hypothèse pour la relation entre o et k, savoir k== Lo. Avec les nou- veaux poids il résout les équations une seconde fois. L'accord des valeurs du mouvement angulaire q» trouvé d'après les deux systèmes des poids, indique la suffisance des poids dernièrement choisis. Dans cette recherche il est intéressant de FeRarquer ; qu'ici le cas se présente, que des équations qui, d’après l’observation , jouissent d’une exactitude égale, offrent par les conditions parti- culières du problème à résoudre, des différences énormes pour les poids. Si dans la classe des étoiles de sixième grandeur l'unité est donnée au poids, les équations ponr les étoiles de première grandeur ont Je poids == 0,02. Voyons à présent les résultats du travail. L'auteur trouve que si l’on cherche la précession, comme anté- rieurement, sans avoir égard à la translocation du Soleil dans l’espace, les ascensions droïtes et les déclinaisons donnent pour la correction de la précession supposée deux valeurs inmeomypatibles entre elles, dont l’une est positive, l’autre négative. Maïs la résolution complète , eu égard au mouvement du système solaire, offre, après l'application d’une petite correction due à la nutation augmentée , précession générale pour 70 ans par les ascensions droites + 1,16 avee l'erreur probable 0,67, par les déclinaisons + 0,66 » » » 0,86. D'où l’on déduit la valeur définitive de la précession an- nuelle à l’épaque de 1790 50,"23449 , avec l'erreur probable 0,/00771. M. Bessel, dans les tabulae Regiomontanae, donne pour la précession de la même époque la valeur 50, 22106 La différence est de 0,'013#3 Il paraît même qu'il est deux valeurs qui s'accordent entre les li- mites des erreurs probables; savoir la correction de la! réservé seulement à la postérité de fixer la précession entre des limites encore plus étroites, si nous ne mans quons pas de lui léguer des matériaux d'observations aussi précieux que Bradley les a fournis d'après la réduction admirable de Bessel pour l'an 1755. Quant à vement angulaire annuel vu de la distance moyenne des étoiles de première grandeur , a été trouvé par les ascensions droites g=—=0,"321 , avec l'erreur probable 0,036, par les déclinaisons q —=0.357 » » » 0.036 : deux valeurs parfaitement indépendantes entre elles, dont la différence est moindre que l'erreur probable, et qui combinées nous donnent q = 0,339, avec l'erreur probable 0, 025, erreur qui ne comporte que la treizième partie de la la translocation du système solaire, le mon- quantité établie, Enfin l’auteur soumet encore la direction du mouve- un nouvel examen. Il emploit x ment du système solaire à les erreurs résidues des équations de condition à un nou- veau système d'équations qui servent à déterminer en- core deux inconnues, savoir les corrections en ascension droite et en déclinaison pour la direction d’après M. Ar- gelande r. Le nouveau résultat est, que le mouyement se dirige sur un point © de la voüte céleste dont, pour l’'égoque de 1792.5, l'ascension droite est A = 261923, la décl. D = + 37936:. M. Argelander avait trouvé A=—9257950: D— + 28050. Ces deux valeurs se combinent à une dernière valeur A 2590914. et D= + 34036'.5, prob. 20575 3°24/,5, l'examen de 797 étoiles différentes. L'accord ascensions droites ne laisse rien à désirer, la différence en est entre les limites des er- Mais pour la déclinaison du point Q, et avec l'err. basée sur des deux parce que reurs probables. un phénomene remarquable s'est prononcé d’après M. Argelander, c’est que les étoiles d'un mouvement pro- pre plus petit donnent une déclinaison moins boréale. L'auteur donne une explication très satisfaisante , à ce qu'il paraît, de cette différence. M. Argelander, dans sa recherche, n’a pas considéré l'influence que de pe- tites erreurs constantes dans les différences de déclinai- son d’après les deux catalogues, celui de 1755 et de 1830, exercent sur les valeurs trouvées de D. Suppo- sons par exemple que cette différence monte à 27, de manière qu'il faille augmenter d'autant en général toutes les déclinaisons de Bradley. Avec cela le mouvement 139 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 140 EE 22 du Soleil avancera au Nord, maïs moins dans les classes d'étoiles à mouvement considérable, que pour les étoiles à petit mouvement. Il suit donc de la remarque même de M. Argelander, que la déclinaison de Q doit être plus grande que la valeur moyenne assignée par cet as- tronome. Arrêtons nous encore un moment aux conséquences que l’auteur a tirées de la valeur numérique du mouve- ment angulaire de notre système. Si la parallaxe moyenne des étoiles de première grandeur était connue, nous au- rions non seulement le mouvement angulaire, maïs aussi le mouvement linéaire. L'auteur s'exprime sur ce point dans les termes suivants : «La parallaxe d'une étoile de première grandeur est estimée plus haut à 0,211. Sï cette valeur est juste, (valeur dont l'évaluation est réservée, à ce qu'il paraît, à un avenir très rapproché) le centre de gravité du sy- stème solaire parcourt annuellement l'espace énorme de 1,54 rayon de l'orbite terrestre ou de 30 millions de miles géographiques. » En tout cas, la valeur du mouvement angulaire du Soleil, vu de la distance moyenne des étoiles de pre- mière grandeur, est incontestable et doit être regardée comme un pas essentiel dans nos connaissances astro- nomiques. Une seconde déduction encore me paraît digne d’at- tention. Les différences qui sont restées après la substi- tution des valeurs trouvées dans les équations de condi- tion, nous font apprécier la valeur moyenne des mou- vements particuliers dans les étoiles de différentes clas- ses, valeur que l'on peut comparer à celle du mouve- ment solaire. C’est ainsi que l’auteur trouve que le mou- vement particulier moyen des étoiles fixes est 2,4 fois plus grand que celui du Soleil, d’où suit que le Soleil se range parmi les étoiles d’un mouvement faible dans l'espace. | de ——— ITIO0OTES. ——>—— 4. UEBER DEN MITTLERN GANG DER TEMPERATUR, von Herrn Professor MAEDLER in Dorpat. (Lu le 10 décembre 1841.) Zu den wichtigsten Resultaten, die man aus langjäh- rigen, regelmässig fortgesetzten meteorologischen Beobach- tungen ziehen kann, gehürt ohne Avéifel die Darstel- lung des mittleren Ganges der Temperatur eines gege- benen Ortes im Laufe des Jahres. Wiewohl dieser Gang im Allgemeinen sich gleichsam schon & priori ergiebt, so ist doch die Kenntniss der Einzelheiten ein Gegenstand, der erst sehr spät zur Sprache gekommen ist und der auch ein so bedeutendes Material voraus- setzt, dass die seitherige Unwissenheit als eine vollig entschuldbare erscheint. Gleichwohl lässt sich von diesen Untersuchungen, ver- bunden mit syrichronistischen Zusammenstellungen der meteorologischen Data, noch am meiïsten hoffen, dass man den terrestrischen Agentien auf die Spur kommen werde, welche die lokalen Eïgenthümlichkeiten, so wie die Besonderheiïten einzelner Jahrgänge bedingen. Noch ist man in keïnem einzigen Punkte über diese Anoma- lien aufs Reine gekommen. Brandes, in seinen Beiträgen zur Witterungskunde, hat die erste etwas ausführliche Zusammenstellung der von ihm selbst berechneten Resultate über den mittle- ren Gang der Wärme von zehn europäischen Orten ge- geben. Der nôrdlichste und ôstlichste dieser Orte ist Pe- tersburg, wo er neun jährige Beobachtungen (1783-1786 und 1788—1792) benutzen konnte. Seine Mittel sind fünfiägige, da er den Mitteln der einzelnen Tage zu wenig Gewicht bei emer so kurzen Reïhe zutraute. Er fand als merkwürdigste constante Anomalie eine Rück- kehr der Kälte zu Anfang März, nachdem sie schon seit Mitte Januar abgenommen hatte, nehmlich: Januar 1— 5 — 8.86 KR. 6 — 10 9,83 11 — 15 9,05 16 — 20 7.72 21 —25 7,72 26 — 30 7,13 31— 4% Febr — 7,10 5— 9 6,70 10 — 14 7,03 15 — 19 7,70 20 — 24 7,52 25 — 1 März — 8,43 2— 6 9,71 7—11 6,90. Dies ist die erheblichste Zurückbeugung der Curve, welche den mittlern Gang der Petersburger Temperatur darstellt; denn alle übrigen sind zu klein, als dass ihnen beï einer so kurzen Reïhe von Jahren irgend ein Ge- wicht zukäme. 141 BULLETIN SCIENTIFIQUE A In Berlin, wo ich 19 Jahr hindurch die meteorologi- schen Phänomene beobachtete, und wo man fortgesetzte Reïhen seit 1719 besitzt (nur zwei Lücken 1722 — 29 und 1752 — 55, unterbrechen sie) beschäftigte ich mich in der letzten Zeit memes dortigen Aufenthaltes viel mit diesem Gegenstande, und ich habe meine Arbeiten über den mittlern Gang der Temperatur zu Berlin aus 110 jährigen Beobachtungen vor Kurzem hier beendet. Bei einer so bedeutend längeren Reïhe glaubte ich, dass auch den einzelnen Tagesmitteln wohl eine Gewissheït innerhalb + 00,3 R. zukomme. Die gesammten Resul- ate, welche auch noch über mehrere andere Fragen sich erstrecken, werde ich im nächsten Bande des Jahr- buchs von Schumacher verôffentlichen. Hier begnüge ich mich, den Gang im ersten Fünftheil des Jahres, und den der zweiten Maïwoche, mitzutheïlen. (Die Beobachtungen sind um 8, 2, 10 Uhr gemacht, wenig- stens in dem beï weitem grôüssten Theïle des erwähn- ten langen Zeiïtraumes.) Jan. 1145 R: Jan. 17 0,52 R. Febr. 1 L0.08R. 2. 0.97 18 0,72 2 0.05 3 1,19 19 O1 3 0.26 » 1,40 20 0.66 y 0,30 5° ‘4,50 21 0.96 5 0,37 6 161 29 1,33 6 0.04 7 163 23 1.26 7— 0,01 8451 24 1.08 8 + 0,12 9 201 25 049 9 0.27 10 1,95 26 0.36 10 0,39 11 15% 27 + 0.03 11 0,56 12 1,25 28 0.05 12 0,58 13 122 29 0,19 13 0,27 1% 0,92 30 0,38 1% 0,2 15: 4,07 31 0,36 15: 0,55 16 0.80 16 071 Febr. 17 + 0,56 R. März 1 +1,42 R. Mai 7 988 R. 18 . 0,46 2 1,61 8 10,13 19. 0,33 3 1,80 9 10.26 20 0.73 k 1,92 10 9,90 21 0,96 5 1,68 11 9,37 29 1,22 6 1,75 12 9,12 23 1,30 7 1.96 13 92% 2% 11% 8 211 15 991 25 14,36 9 1.79 15 1015 26 1,53 10 1.68 16 10,43 27 144 11 1,68 28 1,20 12 : 1.89 Mirz 143 223R. 15 246 15 252. Hier treten zweï anomale Ausbeugungen der Tempe- raturcurve hervor, die Milderung der Kälte zwischen dem 9. und 22 Januar, so dass diese Tage zwei Maxima bilden mit emem germgen Uebergewicht des ersten; und die Abnahme der Wärme, die mit dem 9. Mai beginnt und erst am 13. ïhr Ziïel findet. Beide sind so stark, dass sie nicht mehr blos von Zufälligkeiten ein- zelner Jahrgänge herrühren kônnen. Von einer Rück- kehr der Kälte Anfangs März findet sich in der Berli- ner Reïhe keine Spur. Um zu untersuchen, ob die Petersburger Beobachtun- gen, von denen mir eine dreimal längere Reïhe als Brandes zu Gebot stand, ähnliche Abweïchungen für diese Zeiïtriume ergeben, berechnete ich für jeden eïin- zelnen Tag die mittlere Temperatur des ersten Fünf- theïls des Jahres im 26 jährigen Durchschnitt, so wie die der zweïten Maïwoche, und ich beabsichtige die Fortführung dieser Berechnung auch für die übrige Zeit des Jahres. Die Beobachtungen sind folgende : 1) Eulers in den Jahren 1783—86 und 1788— 92 angestellte, aus den «Manheïmer Ephemeriden» gezo- gen; dieselben, welche Brandes benutzte. 2) v. Wisniewsky's im den Jahren 1822—1835 an- gestellte, herausgegeben von Kupffer. 3) die Beobachiungen des Berg - Cadetten - Corps zu Petersburg 1836— 38, herausgegeben von Kupffer. Die erste Reïhe giebt die Temperatur für 8% 2h 10/, die zweiïte für 72, 2% 9h an. In der dritten sind 8, 10%, 127, 24, #4, 64, 8%, 107 gegeben; ich wählle 8h; 8 + 10\/ À L] 2% und Fe.) Ÿ Janu ar! & [= © = S © TL I D OP C1 D mi 4 F Februarr. £ = 91 |Mittel 0 0 11 5,28| 5,15 19 6,06! 5,72 15 7,27| 7,05 14 6,88| 6,81 15 6,31| 6,14 16 417] 6,61 17 7,36| 6,86 18 7,06| 6,89 19 7,20] 7,07 20 5,50[ 5,85 21 6,51| 6,58 22 6,74| 6,42 23 T'i6L "L22 24 7,09! 6,98 95 7,87| 7,29 26 6,24| 6,54 27 5,38] 5,40 28 6,70] 6,00 29 30 31 S Ma ra M à i = Mittel 1 2 3 4 5 ô 0 0 0 3 +8,00/-24,72/45,2% 8 4,46 9 4,06 10 4,23 11 4,47 12 4,74 15 5,03 14 5,51 15 6,38 16 6,96 Diesen Zahlen liegen 6552 Beobachtungen zum Grunde. h oh h Für das Mittel nahm ich HOT Sd ), Es finden sich hier, so weiïl 26 jährige Beobachtun- gen es garantiren kôünnén. die beiden oben bemerkten, aus den Berliner Beobachtungen gefolserten Anomalien wieder, jedoch so, dass in Petersburg die beïd n K äl- temaxima auf den 1%. und 21. Januar fallen, während BULLETIN SCIENTIFIQUE 144 in Berlin ein doppelt so langer Zwischenraum sie trenht, und dass die Verminderung der Wärme im Mai 2-3 Tage früher als in Berlin eïntritt, während der Betraÿ der Anomalie für beïide verglichehe Orte nahe dérselbe ist. — In Brandes Reéïhén tritt weder die eine noch die andre hervor; eine Folge des Zusammenziehens in fünflägige Mittel und mélir noch des zu kurzen Zeit- raums der Beobachtungen. Umgekehrt zeigt sich der starke Rückschritt der Tem- peratur zu Anfang des März weder in der Berliner 110 Jährigen, noch in der Petersburger 26 jährigen Reiïhe, obgleich die 9 Jahré, aus déneñ er gefolgert war, wie- der mit benutzt sind. Wir sind deshalb wohl berechtigt ihn als blos zufällig anzusehen. Merkwürdig aber ist das Hin- und Herschwanken det Temperatur während dés ganzeu Februars, so dass ein fast volliger Stillstand im mittlern Durchschnitt anzu- nehmen ist, während doch eine Abnahme der Kälte in der letzten Dekade des Januar sich stark und bestimmt ausspricht. Die Morgen- und Abendtemperatur steht zu Ende Februars fast ganz wo sie zu Anfang des Mo- pats stand, nur der Mittag ist etwas milder geworden. Namentlich ist die Kälte vom 23—95. Februar ganz gleich der vom 23—25, Januar, und es vergeht ein vol- ler Monat ohne den geringsten Gewinn. Im März aber tritt sogleich Milderung ein, die nur für den Mitiag weit bedeutender als für Morgen und Abend ist. Brandes (p. 14. a. a. O.) glaubt den Grund der Re- tardation oder des Rückschrittes der Temperatur im den nordôstlichsten Gegenden Russlands suchen zu müssen: und in Bétreff der Verminderung im Mai habe ich eben- falls beï einer frühern Gelegenheiït die Ansicht geäussert, als hänge sie mit dem Aufpange der nordôstlichen Flüsse und namentlich der Dwina zusammen: Die Angaben über den Aufgang der Dwina von 1734=-1817, welche ich besitze, geben in der That den 11: Mai als durch- schnittlichen Tag des Aufgangs an. Ohne Zweifel sind sie seitdem fortgesetzt, nur ist es mir noch nicht gelun- gen sié zu erhalten, und in der Hoffnung, dass Eine Hohe Kaïserliche Akademie der Wissenschaften den von mir angeregten Gegenstand ihrer Beachtung nicht un- weïth finden dürfte, wage ich die Bitte, mir durch Ihre Vermittelung diese Angaben, so wie die sonétigen mir nicht bekannt gewordenen meteorologischen Beobachtun- gen zu Archangel zugänglich machen zu wollen. Die bemerkten Beobachtungen von 173#—1817 sind vom Herrn Jacob Stutzer zu Archangel mitgetheilt. Emis le 14 märs 1842. D Lome X. AN 10. % 226. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIE PAR L'ACADÉMERE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journaltparaît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription, par volume, est d’ 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez WV. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l'Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, S'ils sont trop volumineux; 8. Notes de moindre étendue i2 extenso; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, « présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens; 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires L, SOMMAIRE. MÉMOIRES. 3. Mémoire sur la valeur de la constante de la nutution. Peters. Rapport de M. Srauve. droites observées à Dorpat pour l'évaluation de la nu- MÉMOIRES. tation. Mais M. Schidloffskï, dans ses calculs, n’avait pas : u pris en considération trois circonstances assez importan- tes: premièrement, que les éphémerides des positions de l'étoile polaire, antérieures à 1827, sont basées sur des élé- ments qui diffèrent un peu des tabulae Regiomontanae: secondement, que, pour la juste combmaison des ascen- —— Se Numerus CONSTANS NUTATIONIS EX ASCEN- SIONIBUS RECTIS STELLAE POLARIS AIN SPE-|" i : sions droites observées par deux astronomes, ïl faut cuLa DoRPATENSI AB ANNO 1822 ab 1838 avoir égard à une équation personnelle; troisièmement, OBSERVATIS DEDUCTUS. ADJECTA EST DIS- que les ascensions droites observées, telles que les in- QUISITIO THEORETICA DE FORMULA NUTA- troductions des annales de Dorpat les présentent, exi- Aucrore GC. À. F. PETERS, 1x SPECÜLA PULCOVIENSIASTRON OMO ADJUNCTO. Rapport de M. STRUVE. (Lu le 10 dé- "icenbre 1841 ) vée de la nutation, ce que le calcul a prouvé plus tard, pe et par un hasard heureux, deux de ces quantités se sont gent encore une petite correction qui dépend des diffé- D rences entre les deux catalogues fondamentaux de M. Bessel. Il était bien à entrevo que ces circonstances n'avaient pas pu influencer considérablement la valeur trou- ; Fra ART à , : mutuellement anéanties. Néanmoins, pour gagner un ré- Au mois de janvier passé, j'ai lu à l'Académie une ROUES petite note surll'aberration et: la mutation Depnis, les sultat définitif, 1l était essentiel de soumettre les dites Q 2 recherches sur ces deux élements importants ont consi- dérablement avancé tant par des travaux d’analyse et de calcul que par la continuation des observations sur l’ab- erration. La dissertation de M. Schidloffski, que j'ai mentionnée dans mon rapport du janvier, avait plei- nement fait entrevoir le prix de la série des ascensions observations à un nouvel examen tout à fait rigoureux, travail dont s’est chargé M. Peters. Pour lui fournir des données exactes, j'entrepris au- paravant une nouvelle réduction des ascensions droites observées de l'étoile polaire, basée sur le catalogue des étoiles fondamentales, que j'ai donné dans le sixième 147 BULLE LENS QLE NŒIPMOUES, TL L 148 volume des annales de Dorpat. Cette nouvelle récension 2° parallaxe annuelle de l'étoile polaire, fit trouver encore 21 positions observées qui manquaient dans les introductions, et fit rejeter 19 autres qui s'y trouvent, à cause de circonstances atmosphèriques dé- favorables. Enfin, je remis entre les mains de M. Pe- ters 603 ascensions droites de l'étoile polaire observées à Dorpat, depuis 1822 jusqu'en 1838, série dans laquelle il n’y avait pas une seule observation suspecte. 249 de ces positions ont été observées par moi même jusqu'à la fin de l’an 1826, les autres 354 sont dues à feu M. Preuss, second astronome de Dorpat. Le mémoire de M. Peters commence par une appré- ciation des travaux de MM. de Lindenau, Brinkley, Robinson et Busch concernant l'évaluation numérique de la nutation. Il trouve que le résultat de M. de Lin- denau (nutation = 8,97707) donne lieu à quelques dou- | jh donne pour les inconnues les valeurs suivantes: tes, surtout parce que les observations faites à plusieurs instruments et par plusieurs astronomes y sont combinées “entre elles. Les trois autres astronomes ont trouvé avec un accord admirable la constante de la nutation — 9/’,25 (Brinkley),:==9,2% (Robinson), ‘et 9723 (Busch). Mais M. Peters remarque que les deux pre-- mières valeurs sont un peu douteuses tant par la ré- duction des observations, que par des suppositions moins rigoureuses dans les formules et par la marche du calcul. La dernière valeur, au contraire, due à M. Busch, est basée sur une analyse de calcul rigoureuse, qui embrasse toutes les conditions du problème, à lexception de la parallaxe, dont l'influence sur la nutation est presque zéro, et elle doit être regardée comme la détermination la plus sure de la nutation jusqu'à cette époque; fait ré- marquable, parce qu’elle est basée sur une série d’obser- vations exécutées entre 1727 et 1747 par l'incomparable astronome Bradley. M. Peters compare, pour son but immédiat, les 603 ascensions droites observées de l'étoile polaire directe- ment aux positions déduites des tabulae Regiomontanae:; comparaison qui lui fournit autant de différences numé- riques —» et qu'il emploie à la formation des équations de condition des deux formes : ax + by +cz=v+w +nzo, ax +by+czEv+wt+w Ln=oO. Dans ces équations il y a 6 inconnues, savoir : x la correction de la nutation, supposée = 8/’,97707 se- lon M. de Lindenau, y la correction de l’aberration, supposée selon Delambre = 00.255, et v la différence constante entre les ÆAÀ obtenues dans les deux différentes positions de l'instrument, le cercle à l'Est ou à l'Ouest, w la correction de l'ascension droite moyenne des tables, d'après les observations de Struve, w' l'équation personnelle entre Struve et Preuss. Des tables auxiliaires très commodes donnent les coef- ficients &, b, c qui appartiennent aux inconnues x, y 2. Ainsi la formation des équations de condition finie, Fau- teur suppose pour toutes les équations le même poids, supposition exacte s'il n'y a pas une différence spéci- fique dans la précision des observations des deux astro- nomes; et l'opération selon la méthode des moindres carrés mène aux 6 équations finales, dont l'élimination " 1 Û æ'Z + 0,239 en arc, avec l'erreur prob. 0,019 Y=+01M , F 0,018 z—+0165 F 0,029 v— — 0,083 en temps, < 0,029 WT — 0,254 3 5 0,045 0,063. we + 0,833 »1 2° Ca Avec cela l'erreur probable d’une ÆAÀ isolée s’est trou- vée 0”,#96. Mais M. Peters ne finit pas ici ses calculs. Il soumet les deux séries des deux astronomes à des analyses isolées, et trouve ainsi deux nouveaux systèmes d'équations finales, qui fournissent : depuis 1822 : depuis 1827 jusqu'à jusqu'à 1826 erreurs pro- bables. par Struve. 1838 par Preuss. z—| +0275 | 0245 en arc :|0/051 0022 y = +0219 [10083 , 002% 0,025 z—| +0157 |[+0212 , 0,035 0,045 v—| 0,070 |— 0,084 en temps| wZ| — 0,242 w Lw— +0,90 ;, enfin 0.431 et 0,528 en temps l'erreur pro- bable d’une 42 isolée. L'on est surpris de l'accord entre les résultats déta- chés, et il est assez intéressant, que des périodes de % ans seulement et de 12 ans ont pu donner pour la nu- 149 tation les deux valeurs 9252 et 97,223, identiques à 0.029 près; ce qui augmente considérablement la con- fiance à donner aux résultats des deux séries réunies. Mais ce second calcul avait annoncé une différence spécifique dans l'exactitude des AR isolées des deux séries, par les deux erreurs probables 0'',431 et 0,528. I] fallait donc changer l'hypothèse des poids égaux en celle de ‘poids relatifs comme 0,5282 : 0,4312 — 1 :0,6645. Ces poids ont été employés pour le calcul d’un dernier système d'équations finales, qui mènent aux valeurs sui- vantes des inconnues: = + 02396 en arc, avec l'erreur prob. 0:0197 r=+01546 -, “ 0,0175 z—#+0:1605 ‘ , 4 0,0275 vd —0,0823 en temps # 0.0281 w——02%99 1 0.0399 w'% 0,8435 s 0,060. y et z reçoivent encore une petite correction de + 00159 et + 0,0119 pour les petits membres de la formule de nutation, qui ont été négligés jusqu'à pré- sent , et que M. Peters a déduits de sa nouvelle ana- lyse théorique de la nutation. Avec ces données nous avons les valeurs suivantes définitives: constante de la nutation — 92167, err. prob. 00197 20,4255 _. 0,0175 » de l’aberration = = 0,1724 =. 0,0275 parallaxe de l'étoile pol. correction de l’ascension droite moyenne des ta- bles selon les observa- , tions de Struve . .. = —0,2499 en temps 0,0399 différence personnelle en- tre Preuss et Struve = + 0,8435 6 0,0604. L'auteur donne quelques considérations intéressantes sur les quantités évaluées. D'abord la différence con- stante de 0,84 en temps entre les À de la polaire d'après les deux astronomes (les ÆA de Preuss plus grandes) nous fait connaître un phénomène soupconné seulement jusqu'à présent, c. a. d. que l'équation per- sonnelle dans lesrtemps des passages change avec les dé- clinaisons des étoiles. M. Bessel a fait la remarque importante que les dé- termimations de l’aberration et des parallaxes par les ascensions droites des étoiles circumpolaires sont su- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 150 jettes à quelques doutes, dans l'usage actuel de l'in- strument des passages, parce que jusqu'à présent les mo- yens ont manqué de vérifier l'invariabilité de l'instru- ment dans l’espace de 12 heures entre les deux passa- ges opposés, où d'en mesurer le changement. Il est probable que le changement périodique de la tempé- rature dans l’espace de 2% heures agisse sur la position de Jinstrument, de manière à produire une équation dans les ascensions droites observées, qui suil la période annuelle, et qui par là doit se confondre à l’aberration et à la parallaxe *. Ce doute tombe de droit aussi sur les valeurs de l’aberration et de la parallaxe trouvées plus haut. Maïs l’auteur donne ici deux remarques, qui me paraissent bien fondées. Ge serait un hasard bien singulier, si les {A observées dans plusieurs observa- toires donnaient presque à l'unanimité une valeur positive de la parallaxe. Et c'est pourtant le cas. La recherche de M. de Lindenau basée sur les observations dans plu- sieurs établissements, et deux séries faites à Dorpat par deux instruments différents et établis dans différentes lo- calités, l'instrument des passages de Dollond à 8 pieds de foyer et le cercle méridien de Reichenba ch, sont, à très peu près, d'accord sur les parallaxes qu’elles don- nent Æ+0"”,1#, +0,08 et +0”17. M. Peters dit qu'il n'y a point de raison dans le changement quoti- dien de la température, qui puisse produire dans tous les observatoires un effet dans le même sens. Cet effet étant le produit de la température sur les piliers et les coussinets métalliques, on n'aurait qu'à changer la posi- tion des piliers conjointement avec les coussinets pour produire l'effet opposé. Secondement il est à remarquer que la série des observations, sur laquelle le calcul de M: Peters est basé, donne pour l’aberration la constante 20"”,425, valeur qui ne diffère que de 0’”,046 de celle,que les observations faites à Poulkova dans le premier vertical ont fait connaître — 20””,471, et qu'il n'y a point de rai- son, pour que l’aberration düt sortir de ces observa- tions plus exactement que la parallaxe. L'auteur trouve même, par un calcul sur les changements de la tempé- rature intérieure dans la salle d'observation dans l’es- pace de 12 mois, que la différence de 0,046, dont l’aberration paraît provenir trop faïble, mdique, s'il y *) J'ai l'honneur d’avertir l'Académie qu'à Poulkova nous avons réussi à établir des moyens, qui servent à mesurer dans chaque moment les changements dans l'instrument , non seulement pour l'inclinaison de l'axe par l'usage du niveau, mais aussi pont l’azimut et pour l'axe optique D’après les expériences de trois mois, ces moyens répondent complètement au but proposé. Li 151 BULLETIN SCIENTIFIQUE: 152 a défaut dans la parallaxe trouvée, qu'il faut plutôt | lon le nombre des passages combmés dans chaque pé- l’augmenter que la diminuer. Il tire de ces remarques la conclusion. suivante: comme dans la parallaxe = 0//,17 l'erreur probable n'est que de 0,03, je n'hésite pas à regarder cette quantité comme une valeur approchée de la pa- rallaxe de l'étoile polaire, de manière qu'il me pa- raît plus probable que la parallaxe soit effective- ment encore tant soit peu plus forte. Une confirmation de cette opmion sur la parallaxe ainsi que sur les valeurs numériques de Ja nutation et de l’aberration indiquées nous esl venue par un second travail de calcul astronomique, dont les résultats ont été communiqués par l’auteur, M. Lundahl, qui vient de quitter Poulkova après un séjour de 15 mois pour se rendre à l'observatoire de Helsingfors. Lorsque M. Pe- ters se chargea du calcul des ÆR de l'étoile polaire, j'invitai M. Lundahl de soumettre les déclinaisons de la même étoile, observées à Dorpat dans l’espace indiqué de 16 ans au cercle méridien de Reichenbach, à un calcul aussi rigoureux par rapport aux mêmes quantités à determiner, la nutation, l’aberration et la parallaxe. M. Lundahl m'avait remis, avant de partir, une copie de son mémoire intitulé : de numeris nutationis et aberrationis constantibus atque de parallaxi annua stellae polaris, quales deducuntur ex declinationibus stellae polaris Dor- pati annis a 1822 ad 1838 observatis. Auctore G. Lundahl. mémoire qu'il a l'intention de présenter à l’université de Helsingfors. Il y a, dans l'espace indiqué, à peu près 1200 culminations de l'étoile polaire, propres à l’évalua- on de la déclinaison, c. a. d. où dans la même situa- ion du cercle divisé (la même période de l'instrument) les deux passages opposés ont été observés. Il faut re- marquer ici que chaque culmimation offre au moins cinq ou six directions différentes du réticule sur l'étoile, et que, par là, le nombre total des directions de la lunette sur l'étoile surpasse 6000; nombre suffisant pour en dé- duire des quantités même très petites, d'autant plus que l'erreur d’une direction isolée ne vas pas même, selon les recherches de M. Lundahl, à 0”,5en arc, y compris l'erreur de mire et celle de la lecture des % verniers. Les 1200 passages ont donné 102 détermimations du lieu du pôle sur l'instrument pour autant de périodes, d'où se déduisent autant de corrections des déclinaisons calculées sur les tabulue Regiomontanae, et les poids se- riode. M. Lundahl a donc formé 102 équations decon- dition à 6 inconnues, qui sont x, ÿ, Z les corrections de la nutation et de Yaberration et la parallaxe, comme plus haut, u la correction moyenne de la déclinaison des tables, v et w, deux coefficients d’une correction de la forme Tv sin OT w cos ©, à appliquer aux dé- clinaïsons observées en sens opposé dans les deux différentes positions du cercle divisé, à l'Est et à l'Ouest, correction qui sert à déter- miner l'effet d'un changement périodique du niveau fixé à l’alhidade, produit par a va- riation quotidienne de la température. . Après l'introduction des deux inconnues # et w, il sera difficile d'imaginer encore une source d'erreurs con- stantes dans les équations. Il n’est pas douteux que le changement de la réfraction entre les deux passages ne soit assez exactement connu, vu que les constantes de Ja table de réfraction employée ont été déduites pan le mème instrument et par des étoiles, pour lesquelles les réfractions sont incomparablement plus grandes. En outre, les erreurs constantes des divisions sont imsigni- fiantes pour un arc de trois degrés, et sans cela de nul effet, excepté sur u; et l'effet des erreurs de division accidentelles doit s'anéantir par l'usage des vérniers qui, par la variation de la distance zénithale, fait tomber la lecture successivement sur un très grand nombre de traits du limbe et du vernier, de manière que, dans l'espace de 16-ans, elle fait presque deux tours entiers par l'étendue de chaque vernier. Il est enfinsélair qu il n'y a point d'équation personnelle pour deux astrono- mes dans les déclinaisons de l'étoile polaire, qui, si-elle à lieu effectivement dans les lectures, se détruit dans les différences des passages opposés. Il me paraît donc que c’est un mérite particulier des déclinaisons de l’é- toile polaire sur les ascensions droites que de donner des résultats incontestables sous tous les rapports de notre recherche, s’il en faut. aussi un plus grand nombre, pour diminuer les erreurs accidentelles au même point que dans les 4A. Dans celles-ci l'accord dépend pres- que uniquement de la force de la vision et de l'état de l'atmosphère, tandis que pour les déclinaisons, il-y-a encore l’imperfection de la lecture des divisions à vaincre. La première solution des équations de condition, dans laquelle était supposée une exactitude égale pour les observations des deux astronomes, étant exécutée d'après 155 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 154 la méthode des moindres carrés, M. Lundahl recut | s'accordent entre elles encore considérablement mieux, ON # . . A ,e . , , x la première évaluation des inconnues, et en même temps | qu'il ne fallait s’y attendre d après les erreurs probables, ce une appréciation de l'exactitude relative des deux séries, d’où il corrige les poïds relatifs des différentes équations. Avec ce secônd système des poids, il trouve encore une fois les équations finales, d’où se déduisent les dernières valeurs des inconnues. Ayant ajouté à l’aberration et à la parallaxe, d’après l'analyse de M. Peters, les petites corrections dues aux membres négligés dans la nutation, il donne les quantités suivantes : : # constante de la nutation 9:2363, err. prob. 0:040% a l'aberration 20,5508 : 0.0433 parallaxe de l'étoile pol. 0,1#73 fe 0.0301 correction moyenne de la déclinaison . . . . .. + 0,0632 . 0,0258 v = — 0,0050 0.0379 w = — 0.,0310 5 0,03#1. Examinons ces quantités de plus près. Les valeurs de v et w, qui concernent l'influence de la tempéra- turessur le niveau fixé à l'alhidade, sont presque zéro, et moindres même que les erreurs probables de ces valeurs, c. a. d. l'influence de la période quotidienne sur le niveau a été insensible. Ce fait est parfaitement constaté par l'm- variabilité presque totale du lieu du pôle sur linstru- ment, depuis l'hiver jusqu'à l'été. La valeur de la nutation s'accorde parfaitement avec cel- les trouvées par MM. Peters et Busch. M. Peters réduit les trois valeurs de la nutation à l’époque de 1800, ayant égard à la diminution dans l’obliquité de l'écliptique, et nous avons ainsi la constante de la nutation pour 1800: selon M.Busch, par les distances zénithales des étoiles de Bradley selon M. Lundabhl], par les déclinaisons de l'étoile 92320, err. prob. 00314 polaire à Dorpat 9,2361 p 0,040% selon M. Peters, par les AR de l'étoile polaire 9,216# ÿ 0,0197 EEE Moyenne 9.2231 0,015. Je regarde cétte valeur comme définitive pour l'état actuel de l’astronomie. 11 est à remarquer que les trois valeurs absolument mdépendantes entre elles et basées sur des ‘observations de nature tout-à-fait différente, qui fait voir qu'il n’y a aucun indice qui fasse supposer que, par l’omission de quelque condition à remplir dans les équa- tions, l'exactitude des résultats ait été taxée tro p grande. Le mémoire de M. Peters contient encore une seconde recherche pas moïns importante c. a. d. l'analyse de la formule théorique de la nutation poussée plus loin que par les travaux relatifs antérieurs. Le problème du changement dans la direction de l'axe terrestre a été traité, après les expositions données par Laplace dans la Mécanique céleste, à différentes reprises par M. Bes- sel (dans les Fundamenta et dans les numéros 3% et 83 du journal de M. Schumacher) et par feu Pois- son dans un mémoire particulier inséré dans le Vol. VII des Mémoires de l'institut de France. Il s'agissait de vérifier l’exactitude des coefficients de la formule de nutation selon MBessel actuellement reçus, et d'examiner, s'il n'y a pas encore des membres, non reçus jusqu'à présent, qui puissent devenir sensibles dans l’état actuel de l'astronomie pratique. M. Peters part des formules fondamentales de Poisson, formules que ce géometre à déduites dans son mémoire avec autant de simplicité que d'élégance, et il suppose le mouvement de la Terre elliptique, mais celui de la Lune autour de la Terre non seulement elliptique mais tel, que la théorie de la Lune le donne dans les expressions des tables pour la lon- gitude, la latitude et la parallaxe. Il faut remarquer ici que les travaux des trois grands savants nommés, quoiqu'ils eussent regardé les deux mouvements comme elliptiques, et non pas comme circulaires avec d’'Alem- bert et Euler, n'avaient pourtant pas encore évalué l'effet total des mouvements elliptiques, ayant négligé les membres dépendants des périgées; et que c'est précisément l'évaluation complète de ces membres, qui fait la partie la plus importante de l'analyse de M. Peters, sans compter les petits changements dans les coefficients des membres antérieurement reçus et les petites équations nouvelles qui survenaient de ce que l'auteur a eu égard même aux autres inégalités du mou- vement lunaire. L'illustre Laplace regarde, pour la théo- rie des changements dans la direction de l’axe terrestre, la Terre comme un corps de révolution, dont il exprime la courbe des méridiens par une équation polaire, qui partir du centre de gravité x donne le rayon vecteur à par les puissances successives des sinus de la latitude. Cette équation donne l'ellipse si l'on ne retient que les carrés des sinus de la latitude, M. Bessel, dans les Fun- 155 daménta, prit en considération les trois premières puis- sances et entreprit par là d'évaluer l'effet d’une diffé- rence de l’aplatissement des deux hémisphères sur la direction de l'axe terrestre, en déterminant les coeffici- ents des deux puissances impaires, par l'examen des longueurs du pendule simple, observées jusqu'en 181% sur différents points dé la Terre. Depuis, les expériences du pendule ayant été considérablement augmentées et pérfectionnées, M. Peters a cru essentiel d'employer à cette recherche toutes les bonnes expériences du pen- dule exécutées jusqu'à nos jours, et que M. Baïly de Londres a recueillies dans un mémoire inséré dans les Transactions de la societé astronomique, au nom- bre de 54. L'analyse soignée de cette série donne pour résultat, que les coefficients qui appartiennent aux deux premières pitissaitod impaires des latitudes ter- restres, sont tout à fait insensibles, et qu'il suffit com- plètement, pour la précession et pour la nutation, de re- garder la Terre comme un éllipsoïde. En dernier lieu, le mémoire de M. Peters contient des recherches sur les valeurs numériques de l'obliquité de l’écliptique et de la précession, et c'est ainsi qu'il embrasse enfin touts les éléments relatifs aux change- ments dans les lieux apparents des étoiles, à l'exception du mouvement propre qui exige, pour chaque étoile, une recherche particulière. Il prend pour base l’obli- quité observée vers l'année 1755 par Bradley, d’après les Fundamenta, et celle qui a été évaluée, pour 1825, par les observations de Dorpat, en les ré- duisant d’abord aux moyennes avec la nouvelle valeur de la nutation. L’obliquité pour 1825 — 23° 27’ 42’’,607 paraît être très certaine, vu que la correction moyenne des déclinaisons solaires de Dorpat est trouvée = 0,03. Cette obliquité est de 0,768 plus faible que celle que M. Bessel donne dans les tabulae Regiomontanae p. 9. En comparant les deux obliquilés moyennes 230 28’ 1#’,055 pour 1757,295 et 23 27 42, 607 pour 1825, l’on trouve la diminution actuelle de l'obliquité de l’éc- liptique — 0”,:645 par an. M. Peters compare cette valeur numérique à celle qui se trouve par la théorie, quand on y emploie les dernières valeurs des masses planétaires, nommément celle de Mercure d’après M. Encke, celles de Vénus et de Mars selon Burckhardt, celles de Jupiter et de Saturne d’après M. Bessel et celle d'Uranus d’après M. Lamont. (Astr. Nachr. N. #43.) BULLETIN SCIENTIFIQUE. 156 Avec ces masses les formules publiées par M. le Ver- rier dans la connaissance des temps 184% donnent pour le décroissement annuel de l'obliquité 0”’,#738, qui diffère de l'observation seulement de 0’’,0093. Pour avoir un ac- cord parfait entre la théorie “et l'observation, il faudrait donc augmenter l’obliquité de 1757 de 0,63. Quant à l'évaluation numérique de la précession, M. Peters prend pour base les valeurs de m et », prises dans le sens des tabulae Regiomontange, qui ont. été fixées par mon fils pour l'époque de l'an 1790: m6", 0557, n—20”,0643, d'où il déduit, pour la précession luni-solaire depuis 1800 jusqu’à l’époque 1800 + t, la valeur vu = 50/”,3798 . t — 0’’,000108% #2, et pour l'angle entre le plan de l’écliptique à 1800 et l'équateur pour l'époque 1800 + £: @/— h + 0",00000735 . #2. De ces nombres enfin il trouve la précession générale entre 1800 et 1800 + 7: vi = 50/2411 .& + 0/,0001134 . «2 et l'obliquité moyenne de l’écliptique pour l’époque 1800 + £: 0, —=h— 0", 4738 .t— 0'’,000001% . #2. Dans ces formules 2 indique l’obliquité pour l'an 1800. Les tableaux ci-joints donnent les formules et les va- leurs numériques tirées du mémoire de M. Peters, que l'on doit regarder comme les résultats de ses recherches. Dans ces tableaux les lettres ont les significations sui- vantes : m, n, nr, M ont le même sens comme dans les ta- bulae egiomontanee, et se rapportent à la précession et au changement de position dans l’écliptique, w et w’ sont l'obliquité de l’écliptique moyenne et apparente, 4 et ? la longitude d'une étoile comptée de l’équi- noxe moyen et de l'équinoxe apparent, æ et Ô sont l'ascension droite et la déclinaison mo- yennes pour le commencement de l'année courante, 197 æ et 5’ sont l'ascension droite et la déclinaison ap- parentes pour l'époque donnée par la fraction de l’année r, comptée du moment où la longitude moyenne du Soleil est 2800 ; © = longitude vraie du Soleil, = longitude du périgée du Soleil, € = longitude moyenne de la Lune, Préces- sion an- nuelle générale. - u Z mouvement propre annuel de l'étoile en as- cension droite, obliquité moyenne de l'écliptique déduite de l'obliquité ob- servée en 1825 et du décrois-| servées en sement selon la théorie. déduite des obliquités ob- 1757 et 1825. 7 0 JET 0 AE 7 " 1750150,2298 123 28 18,14/23 28 17,##146,0481 [20,0650 1760,50,2320 1770150,2343 1780/50,2366 1790/50,2388 1800/50,2%11 1810150,243# 1820150,2456 1830150,2:79 1840/50,2502 1850,50,252% 28 13,10] 28 12,80/46,0509 |20,0642 28 8,67] 28 8,15/46,0538 |20,0633 28 3,93] 28 3,51/46,0566 |20,0624 275919, 27 58,86/46.,0595 |20,0616 27 54,45] 27 54,22/16,0623 |[20,0607 27 49,7 27 49,57/46,0651 |20,0598 27 44,98] 27 4%,93/#6,0680 120,0590 27 40,2%, 27 40,28/46,0708 |20,0581 27 35,641#6,0737 |20,0572 27 30,99/46,0765 |20,0564 pour l’an 1800 ww + 92231 Cos Q — 0,0897 Cos + 0,0886 Cos + 05509 Cos + 0,0093 Cos W = j —472405 Sin Li CESR 0,2073 Sin 0,201 Sin 0,0677 Sim 12692 Sim 0,1279 Sim 0,0213 Sin naïson. Log. ni. 1,302%% 1,30242 1,30240 1,30238 1,30236 1,30235 1,30233 1.30231 1,30229 1,30227 1,30225 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 04779 0,4779 0,4778 0,4777 0,4777 0,4776 0,4775 0,4775 0,477 0,4773 0,4773 T' — longitude du périgée de la Lune, $ — longitude moyenne du noeud ascendant de l’or- bite lunaire, u! — mouvement propre annuel de l'étoile en décli- M. 172 17 50 23 23 28 55 34 27 7x0 0 K5 32 51 # 56 37 173,2 :4 7 M 13 1% pour l’an 1900 w = w + 9,220 Cos & 0,0896 Cos 0,0885 Cos 0,5506 Cos 0,0092 Cos lEJFREISSS | + + _- 1722577 0.2073 0,20%1 0.,0677 1.2693 01275 0,0213 Sin Sin Sin Sin Sim Sin Sin 2 6 159 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 160 œ' — « en 1800 œ' — æœ en 1900 A (nm + ntang à Sin «)r + ur = (m+ntang d Sin «)r+ur à (2) — (158148 + 6”’,8650 tang 9 Sin «) Sin @ — (157,8321 +-6”,8683 tang à Sin «) Sin @ (3) — 9,2231 tang 9 Cos & Cos R — 9,22%0 tang à Cos & Cos Q M é ! (4) + (01903 + 0,0822 tang 5 Sin «) Sin 2 Q + (0,1903 +- 0,0822 tang à Sin &) Sin 2 Q (5) + 0,0896 tang 9 Cos & Cos2 Ç —+ 0,0895 tang 9 Cos « Gos2 Ç | (6) —(0,1872 + 0,0813 tang 9 Sin «) Sin 2 € — (0,1872 + 0,0812 tang 0 Sin «) Sin 2 € (7) —0,0886 tang 9 Cos & Cos 2 € — 0,0885 tang d Cos & Cos 2 € (8) + (0,0621 + 0,0270 tang d Sin &) Sm(C—1") + (0,0621 + 0,0270 tang d Sin &) Sin (€ — T') (9) + 0,00015# tang 9? Cos2 x Sn2 Q + 0,00015% tang 92 Cos 2 & Sin 2 Q (10) — 0,000160 tang 92 Sin 2 & Cos2 Ç — 0,000160 tang 92 Sin 2 & Cos2 Q (11) — (1,1642 + 0,505% tang 0 Sin «) Sin 2 O — (1,164% + 0,5052 tang à Sin &) Sin 20 (12) — 0,5509 tang 9 Cos & Cos 20 — 0,5506 tang 9 Cos & Cos 2Q (13) + (0,1173 + 0,0509 tang' 9 Sin «)Sin(O— T) + (0,1170 + 0,0507 lang 9 Sin &) Sin (© — T) (1%) — (0,0195 + 0,0085 tang d Sin &)Sin(© + Tr) — (0,0195 + 0,0085 tang 9 Sin «&) Sin (© + T') (15) — 0,0093 tang 9 Cos & Cos (O + T) — 0,0092 tang 9 Cos & Cos (© + Tr) (16) — 20,471 Cos w/ Sec Ô Cos & Cos © — 20,471 Cos w/ Sec à Cos & Cos © (17) — 20,471 Sec d Sin & Sin ©. — 20,471 Sec à Sin « Sin ©. 0 — ÿ en 1800 0 — Ô en 1900 . = (1) nCosa.Tr+wr = nCosa.Tr+wr ji (2) —6/’,8650 Cos & Sim Q — 6/,8683 Cos « Sim & (3) + 9,2231 Sin « Cos Q + 9,2240 Sim « Cos RQ (4) + 0,0822 Cos « Sm2 Q + 0,0822 Cos « Sin 2 Q (5) —0,0896 Sin & Cos2 Q — 0,0895 Sin & Cos2 Q (6) — 0,0813 Cos « Sin 2 € — 0,0812 Cos « Sin 2 € (7) + 0,0886 Sin & Cos 2 € + 0,0885 Sin « Cos 2 € | (8) —+- 0,0270 Cos «& Sin (€ — T') + 0,0270 Cos & Sin (€ — FT’) (9) — 0,000077 tang 5 Sin 2 & Sin 2 Q —_ 0,000077 tang 9 Sin 2 « Sin 2 Q (10) — (0,000023 + 0,'000080 Cos 2 &) tg 9 Cos 26 — (0,000023 + 0’’,000080 Cos 2 x) tang 9 Cos 2 Q (11) — 0,505% Cos « Sin 20 — 0,5052 Cos & Sn 20 (12) + 0,5509 Sin & Cos 2© + 0,5506 Sin & Cos 2O (13) + 0,0509 Cos « Sin (© — T°) + 0,0507 Cos « Sin (© —T) (14) — 0,0085 Cos & Sin(O +I) —_ 0,0085 Cos « Sin (© + T) (15) + 0,0093 Sin &« Cos (© + T) —+ 0,0092 Sin & Cos (© + T') (16) + 20,471 (Sin & Sin 0 Cos w/— Cos ) Sin w’)Cos© + 20,471 (Sin «& Sin à Cos w’ — Cos à Sin w!) Cos © (17) — 20,471 Cos «& Sin à Sin ©. — 20,471 Cos «& Sin 0 Sin ©. Pour avoir complètement égard aux membres qui dépendent des carrés et des produits de la précession, de l’aberration et de la nutation, l’auteur donne la règle suivante par rapport aux formules de &’ et 5’. En dé- signant l'effet de la précession depuis le commencement de l’année, de la nutation et.de l'aberration par Aa, d'a, Lu en ascension droite, ” par 4ù, 4'à, 4" en déclinaison, [AI il faut prendre dans la formule de & — « et dans la formule de 6’ a au lieu de & la valeur É +1 4x0 au lieu de « la valeur F fr 3 de £ > S+i À 45 ç dans le terme 1, E 5 4 À 40 dans le terme 1, L2) œ 2 œ + Aa é : ”» œ LE] © A x É s . 5-46. dans les termes 2à15, 2 s NA 6-67 dans les termes 2 à 15, / ln sat? ” œ » œ . »» « » de 52 [2 k 5 t SN —y"S (danslestermes 16 et17; : 5 gs 5 Cdans les termes 16 et 17. + Emis le 28 mars 1842. Tome X. JV HÉLITS 17227. 298. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PEÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 1} roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez VV. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à démie, et à leur transmettre, séances de l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 3. Notes de moindre étendue in extenso ; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens:, 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE. MÉMOIRES. 4. Recherches thermochimiques. Hess. Suite. 5. ARecherches sur le poids atomique du lantane. Cnoumwe. 6. Sur la conductibilité du corps humain pour les courans galvaniques. Premecxixorr. Rapport de M. Lewz. MÉMOIRES. a —2— 4. RecHErRCHES THERMocHiMIQUES ; par M. H. HESS (Suite.) (lu le 21 janvier 1842) 101. L'’acide sulfurique est un agent si énergique, on est si souvent appelé à s’en servir, et nous le verrons si souvent figurer dans les recherches qui suivent, que je me suis vu dans la nécessité de reprendre encore une fois la détermination de la quantité de chaleur qu'il dé- gage. Plusieurs autres considérations l’exigeaïent aussi. Mes premières expériences avaient donné pour une pro- portion le nombre 43,8 (Ç 3). Plus tard j'avais obtenu des nombres beaucoup plus faibles, 38,9 et 38,85 Mais en déterminant la chaleur dégagée par l'acide anhydre, j'avais trouvé directement, par mélange 510,1 (611). En admettant pour une proportion 38,9, la somme de cha- leur dégagée par l'acide anhydre devenait 505,96. L'ex- périence qui devait mesurer la plus forte quantité de chaleur aurait donné un nombre trop fort, tandis que l'erreur probable se trouvait dans le sens opposé, et que le nombre observé devait encore se trouver trop faible. Croyant pouvoir atteindre un plus grand degré de préci- sion, en travaillant sur de plus grandes masses , j'entre- pris de nouvelles expériences. Mon but était de chan- ger le rapport de la surface de l’appareïl à son contenu. À part les plus grandes dimensions, mon calorimètre se trouvait construit sur le même principe que celui que j'ai décrit Ç 5. Toutes les fois qu'on observait le thermomètre, un écran en carlon servait à empêcher l’action de la cha- leur du corps sur l’appareïl. Quand à la correction né- cessaire pour compenser la perte de chaleur qui avait lieu pendant la durée de l’expérience; voici comment je m'y suis pris. L'expérience IV avait donné pour l’obser- vation des températures comme il suit : Température de l'air + 21° C. Température initiale de l’eau 150,95 cd La 21: — 8 26, — 12 maximum 26.23 XI 15 26,15 — 30 Deux minutes avaient suffi pour que la température de l'appareil égala celle de l'air ambiant. Deux minutes plus tard , ïl avait été autant de temps au-dessus de la tem- pérature de l’air, qu'il l'avait été au-dessous. J'ai admis que ces deux intervalles se compensaient. Donc à partir de XI/ 140: à XI/ 45: il y a eu perle de chaleur pen- dant 5/. Mais l'appareil mit ensuite 15! pour passer de 260,23 à 26°,15. C’est à dire pour un imtervalle de tem- pérature de 0,08. J'admets donc pour le tiers du temps 165 le tiers de cette perte comme correction, c’est à dire 0,026. Elle n'est pas rigoureuse, et on aurait pu au moyen d'une formule d'interpolation appuyée par une série d'observations faites sur le refroidissement de l'ap- pareil, lui donner une plus grande précision apparente ; mais je me suis bientôt convaincu qu'elle ne serait qu'il- lusoire. En effet, pendant la durée de l'expérience, l’eau de l'appareil doit être continuellement remuée. Or la perte ou le gain de chaleur dépend, outre toutes les au- tres causes, essentiellement du mouvement imprimé à l'eau. Ce mouvement on le rendait aussi uniforme qué cela pouvait se faire à la main. Mais pour trouver une correc- tion exacte il fallait que le mouvement fut rigoureusement | uniforme. Le lecteur qui réfléchira un peu à question. | la trouvera hérissée dé tant dé diffitultés, dés qu'il s’à- git de dépasser certaines limites de précision, qu'il ne| tardèra pas à m'accorder que lé point essentiél est, que la correction exigée soit aussi faible que passible. Dans le cas présent elle était de 0,026° à ajouter à 10,228, c'est à dire moindre que 1655 102. Une autre cause d'erreur exigeait la plus scrupu- leuse attention, c’est la composition de l'acide employé. Elle fut toujours déterminée au moyen de l'aréomètre (S 89), ayant égard à la température du liquide. Il fal- k ; Jut donc, pour cela, vérifier l'indication de l'instrument , |née — 06157, donc acide corrigé #34,1, puis vérifier aussi les points essentiels des tables de M. Ure. — Toutes ces recherches préliminaires ne pou- Vaient se faire qu'avec une grande perte de temps En- fin, après m'être mis à l’Abri des causes d'erreur autant é que cela élait en mon pouvoir, j'ai obtenu pour une pro- portion de chaleur : NON MAC UES Is RÉ 13,89 eee D ip 67 EE 42,90 d 3 43,46 Paie CURE 47,20 5 . M 46.60 D»... 0 40,00 ous MP TD 45,80 6... Un. |: 2 41,00 moyenne 44,26. L'expérience 6 a été omise en prenant la moyenne. 103. Je ne pus encore accorder toute confiance à cette moyenne. Dans toutes ces expériences j'étais parti de l'acide à 1,8% de densité, et l’expérience était calculée d’après — la formule æ ($89), y et z étant les nombres M »« Ya + 2:b des proportions dégagées selon la quantité d’eau ém- plôgée. — Tout dépendait done dé la détérmination du titre de l'acide employé. Maïs je me Suis convaincu que BULLETIN SCHRENTIFIQUE. 164 cette détermination est au moins aussi difficile que celle de la quantité de chaleur dégagée. Je me remis donc à préparer des mélanges d’acide de composition déterminée. On a la faculté de remanier le mélange autant de fois que cela est nécessaire, jusqu’à ce qu'il soit parfaitement exact, et ce n’est qu'alors qu'on s’en sert. Puis j'ai opéré par la méthode des mélanges. La masse d’eau employée pour recevoir l'acide était alternativement 1 li- tre et 5 litres. J’opérais donc dans deux vases en verre. (Ils étaient exactement pesés, corrigés pour leur chaleur spécifique d’après le nombre trouvé par M. Régnault. Le thermomètre employé avait été comparé äveé üñ thermomètre normal du cabinet de physique. — Enfin, quant à la correction pour la chaleur spécifique du mé- lange, je n'ai pas cru devoir détérniner, la chaleur spé» cifique par une expérience directe, parcé que ce mélange se trouvant fort éténdu, sa éhaleur spécifique devait s'ap- procher plus où moïns de l'unité, ét qué toute erreur qui affecterait la détermination de la chaleur spécifique se trouverait multipliée par un nombre très fort. J'aï préféré d’admettré que la chaleur spécifique du mélange était la moyenne de celle de l’eau et de l'acide employé. Ainsi par ex.: Quantité d’eau employée 5000 gm. Acide H5S — 705 gm. Chaleur spécifiqué de l'acide détermi- 5000 534,1. Mais la den- sité du mélange résultant est de 1,04. Toute erreur com- mise par une détermination directe porterait donc sur toute la masse, tandis que, de éette manière, elle ne porte que sur une partie beaucoup moins considérable. Si l'on a soin de prendre l’eau assez froide pour que Ja température finale n’excède celle de l'air ambiant que tout au plus de ®, il n'y a nulle correction sénsible à ap- porter pour perte de chaleur; car le mélange S'opère en 20 ou 30 secondes au plus, et il lui faut plus de 7 mi- nutes pour que le theérmoinètre s'abaissé de 0,f°. 10%. Les résultats obtenus furent : Nombre des Acide employé proportions No. 1. H5 5 95.2 Eu 2. HS 93,16 cs 3. H:$ 76.974 e 21,30\ }. idem T3.59 " : 213$ x 5. HS #7.8 14. 6. der k6,73 { 165 7. idem 46,30 1. 8. HS 134,2 8. 9. idem 1322 3. 10. HS 45.0 1. 11 idem 46.76 1 884,42. 19. Moyenne 46,55. Il est nécessaire d’obseryer que l'acide H:$, ne don- nant pas une multiple en nombre simple, on a ajouté au nombre obtenu 21,3, qui est la chaleur dégagée par le passage de’ l'acide de #5 S à l’état de H:S$. Pour lors, la somme représente juste deux proportions. Quant aux Nos. 10 et 11, l’acide n'étant pas exactement H S, l'équivalent a été calculé d’après la formule citée plus haut, c’est pourquoi on n'a porté en compte pour cette expérience qu'une seule proportion. 105. En partant de cette moyenne, nous voyons que l'acide de Ja composition indiquée, par la formule dégage avec un excès d’eau: Trouvé Calculé Multiplié par 5,01 HS 299 41 232,75 1166,5 2 5 134,2 139,65 699.8 HS 94,18 93,10 466,5 LS 46,94 46,55 235,25, Quant à la chaleur dégagée par l'acide anhydre, elle reste la même, et sa quantité étant 510,1, cela fait 11 proportions dont la somme serait 512,05. Le premier atome d’eau dégagerait donc 6 proportions de chaleur. Comme ces nombres se rapportent à une unité arbitraire ($=1) ; il faut les multiplier par 5,01, pour les rame- ner au poids de l'oxygène pris pour unité. Pour l'acide anhydre le nombre sera 2566, et pour l'acide hydraté il se trouve dans la dernière colonne du tableau ci-dessus. 106. Le calorimètre fournissait donc constamment un nombre trop faible; il était important de savoir si cela tenaït à la nature de l'appareil, ou de la matière traitée. Dans le premier cas, tous les nombres obtenus par cet appareïl auraient besoin d’une correction. Pour m'éclairer là-dessus , je fis des expériences comparatives, en ajou- tant l’acide à des dissolutions alcalines, et je trouvaï ex- actement les mêmes nombres. — Je pus m'assurer ainsi que le calorimètre employé fournissait des données jus- tes. Je trouvais ensuite que le calorimètre fournissait né- cessairement des nombres trop faibles pour l'acide sul- furique, quand il était étendu d’eau, parce qu'il était impossible d'ajouter assez d'eau pour dégager la dernière BULLETIN SCIENTIFIQUE. 166 quantité de chaleur en entier. J'insiste sur ce point , parce qu'il me causa pendant longtemps des hésitations. 107. Les rapports aïnsi établis pour l'acide sulfurique, la première chose que j'ai dû me demander, c'était si l'acide nitrique suivrait aussi les mêmes nombres que l'aide sulfurique. J'ai indiqué dans le ( 90 les difficultés auxquelles était sujette la méthode des mélanges quand elle était effectuée dans de certaines limites. J'ai trouvé qu'on pouvait éviter une grande partie de ces difficultés en augmentant considérablement le volume du liquide employé. Ce qui a la plus grande influence sur ces ré- sultats, c’est le titre réel de l'acide, qu'il est toujours difficile de déterminer rigoureusement. 108. Voici le tableau des expériences que je viens de faire : Chaleur dégagée Aug Composi- P menta- tion et densité de l'acide. tion de pour un tempé- atome d'acide. rature. 1,51 1,485 1,42 1,32 évident . 109, IL paraît N Hs dégage la moitié de la chaleur dégagée par l'acide NH, et que ce dernier dégage aussi la moitié de la chaleur dégagée par l'acide K H. Je crois donc pouvoir admettre sans erreur notable la distribution suivante, où l'acide est censé être mêlé avec un excès d'eau. HN d'après ce tableau que l'acide Acide à 1050 ou 6 175 HN 700 » #4 175 HN ef es EE | (2 HN 2095 » 1,5. 175. Dans toutes ces expériences on a eu soin que la tem- pérature résultante du mélange ne surpasse pas la tem- pérature de l'air ambiant de plus de 20. Les expériences dont j'avais consigné le résultat au (95 avaient été faites sur une plus petite échelle. J'avais trouvé que l'acide H Y dégageait 194,25, ce qui, rapporté à O — 1, devient 973,3. L 167 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 168 eo La chose essentielle est de connaître la somme de cha-|est moindre, on risque toujours , même dans l'oxygène, leur dégagée par H N avec un excès d’eau, et pour cetle fois, je crois ne pas avoir à craindre d'écart sensible. — Mais on voit par-là que ce que je nommais alors l’équi- valent de chaleur, que ce nombre n'est plus le même pour les deux acides. C'est l’acide le plus fort qui dé- gage le plus de chaleur. 110. Je liens à relever à cette occasion une omission involontaire. J'avais conclu, Ç 92, eu égard à la chaleur dégagée par le mélange du sulfate de potasse avec l'a- cide nitrique, qu'il devait exister une combinaison du sulfate de potasse avec cet acide. que cette combinaison avait été mise hors de doute par Je dois observer ici les recherches de M. Jacquelin qui avait réussi à l’iso- ler. (Ann. de Chimie et de Physique T. 70, p. 318). 111. Je m'étais engagé (6 78 — 86) dans une discus- sion sur la constitution des sulfates. C'était aborder une queslion aussi difficile qu'importante, et ce n'élait que bien malgré moi que je me vis dans l'impossibilité de donner des preuves directes, et que j'eus recours à un mode d’argumentation indirect. Là encore je fus obligé de faire une hypothèse, qui consistait à supposer que le troisième atome d'oxygène dans l'acide sulfurique, de- vait dégager moins de chaleur que chacun des deux précédents. Cette supposition, il fallait la prouver, la conviction ne pouvail être oblenue qu'a ce prix. J'ar parlé, $ 83, de plusieurs essais tentés dans ce but. On conçoit facilement l'importance que je devais attacher à réussir. Enfin, après bien des expériences inutiles, je vis, comme il arrive si souvent, qu'un moyen des plus simples conduisait directement au but. 112. On se prépare d’abord du carbonate de plomb bien pur , modérée possible; on obtient pour lors de l’oxyde jaune, puis on le décompose par la chaleur la plus qui contient à peine une trace d’acide carbonique el qui Si l’on mêle de l’oxyde ainsi de soufre, sans trop frotter et est extrêmement ténu. oblenu avec de la fleur surtout sans comprimer le mélange; qu’on le mette en- suite en tas et qu'on l’allume, il ne tarde pas à entrer en ignition, et l'expérience terminée, vous trouvez que la superficie seulement se trouve mal oxydée, mais que dans la partie intérieure, la masse se trouve transformée en sulfate mélangé d'oxyde de plomb. Moins l'excès d'oxyde plombique est grand et moins l'opération réussit, même dans le gaz oxygène. J'ai trouvé qu'une partie de sou- fre et 50 à 60 parties d'oxyde de plomb donnaient un mélange très convenable. Si la proportion de l'oxyde qu'il se forme un peu d'acide sulfureux, ce qui compli- que les résultats. Je fis l'expérience dans le calorimètre à combustion. L'oxygène étant introduit par le côté, la combustion ne fut pas tout-à-fait parfaite. Voici les détails de l'expérience. L'appareil rempli d’eau équivalait à 10963 grm. d’eau, Oxyde de plomb 302 gm. 0,05 15.7: Soufre 4,25 . 0,2 0,85 Toute la masse étant m Z 10978,9. La température initiale t = 17° C. m.t = 186630. La température à la fin de l'expérience t! — 180,9 C. Il s'était formé un peu d'acide sulfureux. Le résidu ayant été trailé par l'acide nitrique étendu pour extraire tout l’oxyde superflu, laissa 36,1 de sulfate de plomb, qui contenaient 3,828 gm. de soufre, sur les 4,25 gm., il s'en dégagea 0,422 à l’état d'acide sulfureux. Nous avons donc après l'expérience Pour l'appareil if : 10963, Oxyde plombique 276 . 0.05 13.8. Sulfate de plomb 36,1 . 0,087 3,1. m! — 10979.9. La chaleur dégagée pendant l'expérience est m’.t/ — m.t Z 20890. Une partie de cette chaleur se trouve due à la formation de l'acide sulfureux. La combustion d’un gramme de soufre donnant 2601 de chaleur, nous au- rons pour 0,#22 de soufre 1097,6 de chaleur à retran- cher sur 20890. Le reste, 19793, a élé produit par la transformation du soufre en sulfate de plomb et donne pour 1 gm. de soufre . Fr. 07 ETTT. Une autre expérience fut pe sur les mêmes quanti- tés de matières. Il est à AE que le température de l'air ambiant se trouvait ce jour - là xactement la même que. pendant px à précédente’, elle était de 18°,2. L'appareil fut ramené à la température de 17°; elle se trouva de 19° à la fin de l'expéri nce. À un : 5 gré de différence entre la température de l'appareil et celle de l'air ambiant, l'échange de chaleur devient ex- trêmement lent. Cette fois l'oxygène fut introduit par le haut de l'appareil, de façon à ce qu'un courant uniforme de ce gaz vint frapper toute la superficie du mélange ; aussi la combustion fut-elle complète ; 1] n’y avait donc rien à relrancher pour la formation de l'acide sulfureux. part cela, comme la première fois, cette 5174. Nous avons En calculant à expérience donne pour 1 gm. de soufre 113. Le chiffre obtenu se trouve composé de plusieurs éléments; d’abord de la chaleur due à la formation de CU FR 169 BULLETIN SCIENTIFIQUE 170 ee en AN SL EC Da 69 € ON DO RE SE PER VOLE EURO EU LOT de LG To de à du EE CID SERRE EN A 2 © ME 7 2 PC D PE l'acide sulfurique, puis de celle due à la combinaison de l’acide avec l’oxyde de plomb. Il faut donc connaître la valeur de l’un de ces éléments pour dédoubler le ré- sultat. C’est ce dont nous allons nous occuper. Il paraît très facile au premier abord de combiner l’oxyde de plomb à l'acide sulfurique, maïs s'agit-il de déterminer la chaleur qui se dégage, il en est autrement. Si l'on se sert d’un acide étendu, la combinaison n’a pas lieu, ou n’a lieu que fort lentement, ce qui rend toute dé- termination de la chaleur dégagée impossible. Mais si l’on humecte un petit tas d'oxyde plombique par un peu d'acide sulfurique bien concentré; on voit d’abord les parties inférieures de l’oxyde s’imprégner d'acide, en- suile le mélange s’échauffe au point de dégager des va- peurs d'acide sulfurique et alors il n’est pas rare de voir la partie supérieure de l’oxyde entrer en ignition, en se combinant avec les vapeurs acides. C’est donc en se ser- vant d'acide concentré qu'on peut parvenir à son but. Plusieurs expériences exéculées dans le calorimètre me prouvèrent, que la combinaison ne s’opérait jamais con- venablement quand on employait la base et l'acide dans la proportion voulue pour leur saturation mutuelle, il faut que l’un d'eux prédomine, et dans ce cas ce n’est qu'avec un excès d'acide que l’on peut arriver à un ré- sultat satisfaisant. Je me servais pour opérer le mélange d'un cylindre en cuivre, qui setrouvait fixé dans une position werticale, au milieu de la caisse du calorimètre. Son couvercle portait un tuyau en laiton, qui s'élevait au-dessus de l’eau du calorimètre et mettait ainsi l’inté- rieur du cylmdre en communication avec l’air extérieur. Ce tuyau était assez large, pour laisser passer la tige d’un agitateur destiné à faciliter le mélange, et pour laisser introduire l'acide. Ce dernier ne pouvait êlre in- troduit qu'à mesure. L'eau du calorimètre était mise en mouvement par un agitateur desliné spécialement à cet usage. Quant’ tout l’acide que l’on destinait à l'expérience se trouvait introduit et que le mélange élait bien remué, cela n'empêchail pas que la combinaison ne fut que par- tielle. Le thermomètre qui d’abord montait rapidement, prenait bientôt une marche lente et le maximum prenail beaucoup de temps à s'établir, ce qui rendait l’observa- tion du thermomètre et la correction pour la perte de chaleur fort incertaine. Cela se comprend facilement, si l'on prend en considération que lé dégagement continu de chaleur qui avait lieu dans l’intérieur devait arriver à un point, où il égalait à peu près la perte de chaleur de l'appareil. Tout cela rendait l'expérience inutile. Il fallait pouvoir arrêter l’action à volonté ou renoncer au but qu'on se préposait. Par bonheur l’eau offrit un moyen commode. En introduisant dans l'intérieur une quantité suffisante d’eau, au moment où l’on voyait se ralentir la marche du thermomètre, on opérait un déga- gement de chaleur instantané, le thermomètre atteignait un maximum fort distinct, l'acide se trouvant trop étendu pour se combiner en quantité notable avec l'acide pen- dant le court espace de temps qu'ils restaient encore en contact. L'eau remplissait encore un autre but non moins im- portant. Pour tirer parti de l’expérience, ïl fallait né- cessairement savoir combien d'oxyde se trouvait saturé par l’acide, et combien il en était resté de non combiné. Si l’on avait voulu déterminer directement la quantité du sulfate formé, il eut fallu laver le résidu pour lui enlever l'acide libre. Avant d'y parvenir, la quantité du sulfate aurait notablement augmenté, sans parler de la grande difficulté qu'on éprouve, quand il faut détermi- ner avec soin le poids, d’un précipité considérable, se montant au moins à 300 gm. Il fallait donc choisir un autre moyen, et ce moyen c’est l’eau qui le fournissait. Il est facile de connaître avec exactitude la quantité d'acide que l’on introduit dans l'appareil. On ajoute l’eau, on remue bien au moyen de l’agitateur, et dès que le maxi- mum est atteint, on démonte l’appareïl et on décante le liquide de dessus le précipité. Alors pour plus de préci- sion on en filtre une quantité suffisante pour déterminer sa densité avec exactitude. Comme à l'exception de la décantation qui n'offre aucune difficulté, l'opération ne presse nullement, on peut se donner tout le loisir né- cessaire. Connaiïssant Ja quantité et la composition de l'acide ajouté, on connaît la quantité d’eau qu'il contenait. On connaît de même la quantité d’eau ajoutée, et comme dans cette opération l'eau ne peut pas se perdre et qu'il ne se forme qu'un sel anhydre, toute l’eau ne peut être autre part que dans le liquide. Ayant déterminé sa den- sité et connaissant le rapport de l’eau à l'acide, on a tout ce qu'il faut pour déterminer la quantité de l'acide libre, et par contre la quantité de sulfate formé. 114. Reste encore une difficulté à surmonter, c’est de trouver le mode le plus simple d’interprèter le résultat obtenu. Si je ne voyais pas là-dedans une difficulté ré- elle, je pourrais éviter beaucoup de détails au lecteur. Mais nous voyons tous les jours tirer de fausses conclu- sions; bien expérimenter, sans bien juger, n'est presque pas possible. En thermochimie, rien de plus facile que de se tromper dans les déductions; c'est pourquoi il faut les exposer avec les détails nécessaires, pour mettre 171 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 172 oo | le lecteur à même de découvrir une fausse conclusion, si elle venait à échapper à l’auteur. 415. Voici les données de trois expériences. L. | à III. Oxyde de plomb employé 306,% 306,4 306,4. Acide à 1,845 de densité 368 368 368. . ) acide anhydre 298,27 idem idem. Cet acide contenait d. 697 idem er, Eau ajoutée 500 600 600. Temp. initiale de l'appareil 440,5. 197 14/05. Temp. finale du calorimètre 20.8 21,5 20,55. Temp. finale du mélange contenu dans lintérieur 21.5 22,1 21.6. Augmentation de temp. du ca- lorimètre £’ 6,3 6,5 6,5. Augmentation de temp. de l'in- térieur £” 4 7.1 7,55. Densité du liquide à la fin de l'expérience 1201 1233 1,233. Acide combiné à l’oxyde de plomb 60 62,9 62,9. L'appareil, plus son contenu en eau, équivalait en eau à — 1057427. — 116. Pour calculer ces expériences on ohservera; 1) Que l'eau qui était introduite dans le calorimètre, pour recueillir la chaleur dégagée, et celle qui fut in- troduite dans l’intérieur de l'appareil pour étendre l'acide, étaient toujours à la même température. 2) Que comme la masse qui se trouvait dans l'intérieur conservait tou- jours une température un peu plus élevée que le reste de l'appareil, à moins qu'on ne voulût prolonger l’ex- périence outre mesure , il est indispensable de calculer séparément la partie de la chaleur correspondante à la masse intérieure, et celle qui correspondait au reste de l'appareil. 4) Que la quantité d'oxyde de plomb indi- quée plus haut étant corrigée pour sa chaleur spécifique, a été portée en compte comme étant équivalente à 26,75 grammes d'eau; et l'acide sulfurique comme équivalent à 128,8 grammes d'eau. 117, On parvient ainsi à des nombres qui indiquent toute la chaleur dégagée par l'expérience. Ces quantités seront évidemment trop fortes, de toute la quantité de chaleur dégagée par l'addition de l’eau. Cette quantité aurait pu être calculée pour chaque expérience; mais cela supposait que le calorrmmètre donnerait absolument le même nombre qu'aurait fourni l'acide par la voie de mélange; cette supposition ne pouvait pas être admise. En outre la densité du liquide indiquait suffisamment que l'acide n’avait pas abandonné toute la chaleur qu'il en peut abandonner avec l'eau, si la quantité de cette dernière eût été plus forte, Il fallait donc éviter autant que possible de faire des suppositions; j'ai préféré de déterminer directement par l'expérience, qnelle était la chaleur que la quantité d'acide employée dégageait, quand elle se trouvait ramenée à la même densité par une ad- dition suffisante d'eau. Nous avons : Pour l'expérience I. Chaleur dégagée ae Boo Ts MONS SNTRIRSES Chaleur due à l’eau 5354 17664. En divisant ce nombre par la quantité d'acide qui s’é- tait combinée à l’oxyde de plomb et qui était 60, on aura la quantité de chaleur qu'une partie d'acide sulfuri- que dégage de plus en se combinant à l'oxyde de plomb, qu'elle n'en dégage en se combinant à l’eau. Pour rap- porter ce nombre à O1 il faut le multiplier par 5,011. Chaleur correspondante à 1 équivalent 1475. Pour l'expérience IL. Chaleur dégagée . 7409% Chaleur due à l'eau . , 56137 17957 Chaleur correspondante à 1 équivalent 1432. Pour l'expérience IIL Chaleur dégagée f 74434 Chaleur due à l’eau 56137 18297. Chaleur correspondante à 1 équivalent 1457. 118. Nous venons de trouver 1475 1432 1457 moyenne 1454,6. Ce nombre exprime Ja différence entre la.chaleur dé- gagée par l'eau et par l'oxyde de plomb; il faut donc, pour avoir toute la chaleur dégagée entre l’oxyde et l'acide sulfurique anhydre, y ajouter la chaleur déga- gée par l’eau qui est (6 105.) 2566. Ainsi l'acide sul- Jurique anhydre, en se combinant avec l'oxyde de plomb, dégage pour l'atome 401% de chaleur. 119. Nous avons vu, $ 112. qu'un gramme de soufre transformé en sulfate de plomb, dégageait 5174 de cha- leur , un équivalent de soufre dégage par consequent 10405. Chaleur due à la combinaison de Bb+$ 4018. Chaleur due à l’oxydation du soufre . 6391. 173 BULLETIN SC Mais nous savons (( 82) que la chaleur due à la pro- duction d'un équivalent d'acide sulfureux est 5202, donc en relranchant ee nombre de toute la chaleur due à l'oxydation du soufre, reste 1189 de chaleur dégagée par le troisième équivalent d'oxygène. En réalité ce nombre est encore trop fort, puisque la éhaleur dûe à là condensation dé l'acide sulfureux s'y trouve comprise, et que celte chaleur devrait être ajoutée à la chaleur produite par la formation de l’acide sulfureux. — Maïs en tout cas nou voyons qué le troi- sième atome d'oxygène contenu dans l'acide sulfurique dégage moims de chaleur que chacun des deux précé- dents. 120. Maintenant que nous connaissons, dans la consti- tution de l'acide sulfurique, un élément thermique de plus, je renverrai le lecteur aux considérations exposées $ 8%, et je me bornerai à reproduire la distribution du dégagement de chaleur dans les deux hypothèses. Composition $+H Composition S+H S-LO0, 5202, $+20O 5202 SO2+O 1189 SO2+0O 1189 H24+0O 4350 SO5+O 1189 $S LH 1400 S +H2 4561 12141. 12141. Constitution thermochimique du sulfate de zinc. 121. Il est hors de doute qu'il y aurait un grand in- térêt à connaître dans tous ses détails la dépense de chaleur due à la formation d’un sel quelconque. J'aï cru que, pout le moment, aucun sel ne pouvait être mieux approprié àu but que le sulfate de zinc; c'est ce qui m'a fait entreprendre son étude. Ce sel est composé à l’état cristallin de Zn $ + 7H. On sait depuis long- temps qu'à un endroit sec ïl s’effleurit et perd 6 H; mais il retient le dernier atome d’eau avec assez de force, cé qui fait que d’après les remarques jadicieuses de M. Graham on écrit Zn SH +6H. 122. Quand on dissout le sel crystallisé dans l’eau, il y a absorption de chaleur. Comme cette quantité est fort petite, l’expérience qui avait pour but de la déter- miner ne pouvait être faile que par voie de mélange. — Le tableau suivant indique 1) le poid du vase en verre corrigé pouf sa chaleur ‘spécifique , ou sa valeur en eau exprimée en grammes; 2) la quantité de sel dissout ; 3) la quantité d’eau employée, pour opérer la dissolu- | tion ; 4) la chaleur spécifique du mélange résultant , tel | que le donnait une expérience directe; 5) l'abaissement | du thermomètre observé; 6) enfin le résultat calculé! pour un équivalent de sel. O = 1 IENTIFIQUE. 174 Valeur du verre en eau. Set dissout. thermometre. de chaleur. ® = ©" = = o D en n Es =] d LL a 2) ni © 9611, — 1° 1 atome de sulfate de la dissolution Abaissement du ZnS + EE ouhe Eau employée. — 0,907#4|— 1,6° 0.9136|— 1°,6 0,9136/— 1°,5 0,9136|— 1,6 Moyenne 25#,#. 123. Pour déterminer la quantité de chaleur qui se trouvait dégagée ‘par la combinaison de Zn SH avec 6H, je fis dissoudre, comme dans les expériences qui précèdent, le sulfate qui ne contenait plus qu'un atome d’eau. Mais pour m'assurer si le sel effleuri ne conte- pait réellement qu'un atome d’eau, j'en calcinais quel- ques grammes. Le résidu fut de 89,869. D'après les ta- bles de M. Berzelius, il aurait dù être 89,9. Le sel effleuri ne contenait donc effectivement qu'un atome d’eau. ae EE EE Se s à rc a 5 8 s | + a © = es 5 hE Die = 5 3 © 3 A) LS LH E R B11houe) à » TS AS ñ S AE EU TE TA nc D| ee, de PEN) als > 5 | 3 3 8 sg | SEE Poe l > Ë ‘3 É# | &wS |S a+ 4 LE dt be LUS | JO © <« # | 2 614.4 #00 |0,9335| 3° 589,4 375] 5922 3 ,8 600.2 3°,7 581.3 Moyenne 596.6. 175 124. Pour obtenir la quantité de chaleur dégagée par le sulfate anhydre avec le premier atome d’eau, on fit dissoudre le sel anhydre, . 3 £ 2 2 o : . 5 = A cu bo Les Ge D 8 be dl aes ST © Va Le °G = S = An à 5 = € = ei] 2 a = > = res = © T CS! n à Sn T o à lo A mu © E o = © A - ul GE - QU D D æ 5 5 = SS | ÊS LS. > Rx Es ss o 2 = E G4® < = 65 56 1202 65 34,0% 4°,6 1177 | 65 56 70,55! 119% | 65 : 40 ra | 1200 [l Moyenne 1193. 125. Pour savoir la quantité de chaleur dégagée par la combinaison de l'acide sulfurique avec l’oxyde de zinc, on prépare cet oxyde par la combustion du métal. L'o- xyde ne se trouve pas tout-à-fait pur , il laïssait un ré- sidu insoluble de 1,862. Les quantités de cet oxyde que l'on trouvera indiquées plus bas, ont été corrigées de cette quantité. L'expérience fut faite dans le calorimètre. On ne peut se servir d'acide concentré pour ces recherches. Même en opérant avec un acide faible ne faut-il pas le jeter sur l'oxyde sec, car il se formerait presque instan- tanément une masse solide dont la dissolution ne s'opère que fort lentement. Le mieux est de mêler d’abord dans l'intérieur du calorimètre l'oxyde avec une quantité suf- fisante d'eau. Il ne se dégage point de chaleur pendant ce mélange. Le tout étant en place, ce n’est qu'après avoir noté l'indication du thermomètre qu'on ajoute l'a- cide , que j'ai pris à 6 atomes d’eau — H5$S. Pour cal- culer ces expériences on a admis que la chaleur spécifi- que de l'oxyde de zinc était 0,128, comme il résulte des recherches de M. Régnault. Pour celle de l'acide sulfurique employé j'ai pris le nombre 0,6157. J'admets ensuite que, dans les limites de densité du liquide résul- tant, sa chaleur spécifique se compose de la chaleur spécifique de ces éléments. On ne saurait affirmer pour le moment que cette supposition soit tout-à-fait exacte, mais il est au moins certain que, pour le cas dont il s’a- eit, elle ne peut s'éloigner que bien peu de la vérité. Voicï les données de l'expérience : BULLETIN SCINETIFIQUE 176 I. IL. IL. Température de l'air ambiant 190 C. 199 470. Temp. du liquide avant l'expérience 17,1 15,9 12,2. » » » après l'expérience 20 20,3 17,7. Augmentation de température 2,9 kk 5,6. Oxyde de zinc employé 86,7 131,8 168. Eau ajoutée dans l’intérieur 300 300 500. Acide employé HS $ 211,5 423 423. L'appareil et l’eau 10427 idem idem Chaleur dégagée par 1 atome : d'oxyde de zinc 1879 1883 1822. Il est essentiel d'observer que ce nombre contient en- core toute la chaleur que l'acide HS aurait dégagée avec l’eau. On observera aussi que tout l’oxyde de zme étant dissout, il reste un excès d'acide plus ou moins considérable, et que la chaleur qu'il aura dégagée, est tout-à-fait étrangère au but de notre recherche. 11 faut donc en tenir compte et rapporter la chaleur obtenue à de l’acide sulfurique complètement étendu d’eau. — On obtient pour lors Expérience I. 1633,5. IL. 1630,8. EIL. 1563,0. Moyenne 1609,1. 126. Pour tirer de-là la chaleur dégagée entre Zn et $, nous ajouterons toute la chaleur que dégagent l’eau et l'acide, et nous aurons 16091. Chaleur due à l'eau, 6 105 2566. 4175,1. Chaleur due à Zn $ avec 7H, 5124 1193. Nous avons pour Zn + S 2982,1. 127. Quant à la chaleur dégagée par l'oxydation du zinc, Dulong a fait trois expériences qui ont donné pour un litre d'oxygène pour un gramme 7599 . 5307 7378 5153 7153 5414. Je crois devoir admettre la moyenne de ces nombres. Cette moyenne est 5291. 128. La chaleur dégagée dans la formation du sulfate de zinc sera BULLETIN SCIENTIFIQUE. 178 EE 177 Zù + O, . à jo où. | 5291. S'RNOR alto 1 © 6391. Dir 5 Stuale où D «à + 120882): ANS JUL M D 596,4. In SH L6OH . . . : 8508. 16111,3. De cette quantité 254,4 se trouvent absorbées par la dissolution du sel. — Il est sousentendu que le nombre indiquant la chaleur dégagée se rapporte à la place que le signe + occupe dans la formule. 129. Tant de nombres et d'expériences ont concouru à la formation de ce tableau, qu'il est impossible de lui accorder une confiance entière; l’expérimentateur qui, dans un cas semblable, ne ressentirait aucune hésitation, se verrait probablement bientôt égaré. Il faut donc chercher un moyen de vérification. Ce moyen se pré- sente de lui-même. C'est de produire la même combi- naison par une autre voie. — Dans le cas présent, la dissolution du zinc dans les acides nous en offre le moyen; c'est par cette raison que j'ai choisi de préfé- rence le sulfate de zinc. De la dissolution du zinc dans les acides. 130. Soit qu'on ait pour but la préparation de l'hy- drogène, soit qu'on veuille étudier ce qui se passe dans la pile, on se trouve dans le cas de dissoudre du zinc dans un acide. Cette dissolution est accompagnée d'un dégagement de chaleur qu'il serait utile de connai- tre avec précision. — J'avais taché, il y a deux ans, de le déterminer, maïs ne me trouvant alors en possession d'aucun point de départ, je ne savais pas à quoi rallier les nombres obtenus. Je trouvais alors comme moyenne de 15 expériences, qu'un atome d'acide H°S$, dégageait 545 de chaleur, ($=1); ce qui, rapporté à O1, donne pour 1 atome 0 Si à 1 | 101 chaleur due à l'acide . . + . . . . . 2330 2498. Je repris l'expérience pour voir si maintenant encore je retrouverais le même nombre, et j'obtins, toute correc- tion faite . . 2529. 2531. 131. Soit que l’on dissolve l’oxyde de zinc dans l’a- cide sulfurique, soit que l’on emploie le zinc métalli- que , dans les deux cas le produit est le même, quoique l'opération soit différente. Nous pouvons donc comparer les quantités de chaleur dépensées, dans les deux cas. Elles représenteront une égalité dont deux membres contiennent un même terme, qui sera la chaleur dé- | pensée dans la formation de l'acide sulfurique et que nous supprimerons. Le premier nombre se compose évidemment de la chaleur dégagée par l'oxydation du zinc et de celle dé- gagée par la dissolution de l'oxyde. Le second nombre se compose naturellement de la chaleur dégagée par la dissolution du métal plus une certaine quantité inconnue. Nous trouvons pour celte quantité 4371, ce qui est à peu de chose près la chaleur dégagée pendant l’oxyda- tion de l'hydrogène. Or il est évident que dans la for- mation du sulfate de zinc par la dissolution du zinc, le métal se trouve oxydé non par de l'oxygène libre, mais bien par de l'oxygène ayant dégagé une partie de sa chaleur en se combinant avec l'hydrogène. Il faut donc pour obtenir toute la somme de chaleur, ajouter toute la cha- leur dégagée pendant la formation de l’eau, et mettre l'hydrogène en liberté. Ceci s’effectuant de soi-même, vous n'avez à faire que l'addition indiquée. Nous aurons Zn + O 5291 et H +0 4350 Zn + Saq 1609 Zr + Saq 2529 6900. 6879. La différence de ces deux nombres est 21, ce qui ne dépasse en aucune facon les limites des fautes d’obser- vation. Il n'est pas non plus vraisemblable que les fautes ne se trouvent que d'un côté. De tous ces nombres ce- lui qui me paraît devoir prêler le moins au doute est celui qui correspond à la dissohtion de l'oxyde de zinc dans l'acide, puis celui qui correspond à la dissolution du métal dans l'acide. 132. Je crois qu'il est dans l'intérêt de la science d'’in- sister sur ce mode de vérification. Des expériences Is0- lées ne fournissent aucune garantie. Ce qui est certaine- ment le plus difficile, c’est d'éviter de s’induire soi- même en erreur. On ne peut, dans une matière aussi délicate, se prémunir suffisamment contre son propre ju- gement, et c’est dans ce but que cette vérification , qui repose toute entière sur Le principe de la constance des sommes , devient précieuse. — Aussi dans le cas présent me fut-elle d'un grand secours. Je ne parvins pas de suite à. des nombres qui s'accordent autant; je commen- çai par croire que la chaleur due à la dissolution de l’oxyde de zinc par l'acide sulfurique était de 1882. Mais comme la constance des sommes n'existait pas d’une ma- nière assez approchée dans celte supposition, je fus obligé de revoir tous mes calculs, et je trouvai que l’a- cide employé se trouvant en excès, “ue partie de la 179 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 180 chaleur dégagée lui était due. Alors, déduction faite de cette quantité, je trouvai que le nombre était 1654. — L'accord devenait assez satisfaisant, l'écart n'étant plus que de 66 sur 6900. Mais ayant élé conduit à chercher un autre moyen de vérification dont je vais rendre compte, Je trouvai que la chaleur due à la dissolution de l’oxyde de zinc dans l'acide sulfurique étendu n'était que de 1606 à 1610. En recherchant la cause de ce désaccord, je trouvai que la correction faite pour la chaleur due à l’a- cide avait été faite sur le nombre admis antérieurement pour l'acide sulfurique, et que partant du nombre admis $ 105, le résultat rectifié devenait, comme il a été mdi- qué , 1609. 133. C'est dans le but d'obtenir des rectifications, que je tâchai de déterminer la quantité de chaleur dégagée par la dissolution de l'oxyde de zinc dans les acides sul- furique, nitrique et hydrochlorique. — Ces expériences furent toutes faites par la méthode des mélanges, donc sans l'intervention du calorimètre. Il est bien enteLdu que l'acide était complètement étendu d’eau, et que la chaleur obtenue ne se rapporte plus qu'à loxyde de zinc. J'obtins pour un équivalent de zinc : 1605 1598 1636 4830 1476 1474 1468 4419 Acide hydrochlorique 1251 1275 1300 3826 Acide sulfurique moyenne 1610. Acide nitrique 1472. moyenne moyenne 1275,3. 134. Dans le même temps que je cherchaï à détermi- ner la chaleur dégagée par la dissolution du zinc dans l'acide sulfurique, je fis aussi quelques expériences avec l'acide muriatique. Je trouvais alors. qu'un équivalent de zinc-dérebtaibé et. . une um 2185. En prenant, dans le paragraphe précédent, la chaleur dé- gagée par la dissolution de l’oxyde de zinc dans le même acide nous aurons : Zn + O 5291 Zn + HECI 2185 Zn + HE] 1275 H + O 4350 6566 = 6535. 135. Il me reste encore un nombre à vérifier, c’est celui qui fut obtenu, (118, pour la combinaison de l’a- cide sulfurique avec l’oxyde de plomb. Ce nombre était 145%. — Pour le vérifier je partis du principe de la thermo-neutralité ($ 69) et je cherchai deux sels qui fus- sent parfaitement thermo-neutres, c'est à dire, qui mé- lés ensemble, se décomposent mutuellemeut sans occa- sionner la moindre variation de température. M'étant as- suré d’abord par l'observation que ce cas avait lieu quand on mélait des dissolutions de sulfate de zmc et de nitrate de plomb; je cherchai ensuite les éléments thermiques nécessaires. 136. Je trouvai, par voie de mélange, l'acide toujours supposé parfaitement étendu d’eau, et ne dégageant plus de chaleur. Oxyde de plomb et acide nitrique 1320. Nous avons donc. Zn. =! 1610 et Zn N. 1472 PhN — 1320 donc PbS 1458 2930 2930. Le lecteur qui réfléchira à ce résultat remarquera de suite que tous ces nombres contiennent une quantité qu nous est inconnue. C'est la chaleur que nous devons supposer être absorbée, par le passage de l'oxyde de zinc et de l’oxyde de plomb, à l’état de dissolution. En revanche, le sulfate de plomb en se précipitant devrait dégager de la chaleur et pourtant la thermoneutralité à lieu. — Quant à la dissolution de l’oxyde de zinc, on conçoit aisément qu'elle ne peut troubler le résultat , puisqu'elle se reproduit des deux côtés. Mais il en est autrement pour la dissolution de l’oxyde plombique qui a lieu dans un cas et non dans l’autre. Il semble donc que si l’on n'observe nulle variation de température malgré l’état d’insolubilité du sulfate de plomb, c'est qu'il faut qu'il existe une compensation pour la tempé- rature, et cette compensation pourrait bien se trouver dans la quantité d’eau qui se trouve combinée aux sels dans les deux cas. — Cette quantité n’est pas égale. Le sulfate de zinc contient 7 atomes d’eau, tandis que le nitrate de zinc n’en contient que 6, et qu'un atome se trouve par conséquent mis en liberté, et doit absorber de. la chaleur. - Il faudra, comme on le voit, une re- cherche spéciale pour éclairer ce point. 137. Pendant ces derniers temps l’attention des phy- siciens qui s'occupent des phénomènes de la pile s’est portée, entre autres, sur les phénomènes calorifiques de de la pile. Je rappellerai seulement ‘au lecteur, le mé- 181 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 182 (LEE RL ri moire intéressant que M. J. Joule a publié dans le ca- hier d'octobre 1841 du Philosophical Magazine (On the heat evolved by metallic conductors of Electricity and in the Cells of a Battery.) M. Joule observe que pour se faire une juste idée de la chaleur produite dans l’auge (in the Cell); il faut éliminer toute chaleur provenant d'une source qui ne serait point électrolytique. Et comme il considère comme démontré que la combinaison d'un oxyde avec un acide appartient à nécessaire de corriger la chaleur observée, de toute la quantité de chaleur due à la dissolution de l'oxyde de zinc dans l'acide. L'auteur a fait plusieurs essais pour déterminer cette quantité, et il a trouvé en moyenne que 100 grains d'oxyde de zinc, en se dissolvant dans l'acide sulfurique, donnaïent une quantité de chaleur suf- fisante pour élever de 3°,k4 F. une quantité d’eau de deux livres. On trouve, en faisant la réduction de ces nombres, que la chaleur fournie par la dissolution d’un atome de zinc est de 1108 selon M. Joule. Nous avons vu qu'elle était de 1660. Il a donc obtenu un nombre trop faible dans le rapport de 11 : 16. M. Joule avait obtenu pour l'action de la pile deux livres d’eau élevée à #°6 F. La correction à faire pour la chaleur due à l’oxyde de zinc est, rapportée à la quantité de métal dissout, de 2°,5. Il nous dit donc que 406 — 20,5 — 20,1 représente la chaleur due à l'action voltaïque (the correct voltaic heat). Maïs j'observerai que la correction qu'il apporte est trop faible dans le rap- port de 11:16, elle est donc de 3,63: ïl ne resterait par conséquent que 0,97 pour la chaleur due à l’action voltaïque. — Sous le point de vue thermochimique, il est évident que cette expérience subira une interpréta- tion toute différente. En effet, c'est le zinc qui est dis- sout; la quantité de chaleur due à cette dissolution est de 2529. C'est à dire qu'elle est à la correction indiquée par l’auteur dans le rapport de 11:25, ce qui donne 5°,68. L'expérience de M. Joule ne rend pas même compte de toute la chaleur dégagée, et c'est ce qui de- vait avoir lieu, puisque son appareïl n’était pas de na- ture à recueillir tant de chaleur. Ge serait, il me semble, un point essentiel à établir que de savoir si le courant voltaïque est en lui - même une source de chaleur. Pour cela il est essentiel de te- nir compte de toute la chaleur due à la dissolution du métal dans l'acide. -— Cette quantité est indépendante de la nature du vase dans lequel la dissolution s'opère , car j'ai obtenu absolument le méme nombre en opérant soit dans du verre, soit dans un appareil en cuivre. (La suite prochainement.) cette classe, il trouve ! 5. RECHERCHES SUR LE POIDS ATOMIQUE DU LANTANE; par M. CHOUBINE, ingénieur aux mines. (Lu le 4 février 1842.) | Au commencement de décembre de l’année passée , M. l'académicien Hess m'avait chargé d'analyser le Tschewkinit, minéral nouvellement découvert par M. H. Rose. Le Tschewkinit est composé d'acide silicique, des protoxydes de fer et de cérium, d'oxyde de lantane et d'acide titanique, plus une petite quantité d’alumine et de chaux. a Pour parvenir à une connaissance exacte de la compo- sition de cette substance minérale, je me suis appliqué à faire quelques recherches sur les propriétés chimiques de l’oxyde lantanique et sur le poids atomique de cette substance. Dans le but d'extraire préalablement l’oxyde lantanique, à peu près 80 grammes de Tschewkinit furent réduits en poudre fine et traités par l'acide nitromuriatique , qui opéra une décomposition complète. La silice resta non dissoute ; elle fut recueillie et lavée. La dissolution ayant été neutralisée par l’'ammoniaque, on en précipita l'acide ferrique au moyen du benzoate d'ammoniaque. Les oxydes cérique et lantanique furent précipités simultanément de la dissolution filtrée au moyen de l’ammoniaque; le précipité était volumineux. Il fut lavé, séché et calciné à une forte chaleur. Les oxydes calcimés furent mis dans un verre et trai- tés par l'eau chaude; le mélange fut ensuite digéré à une faible chaleur avec de l'acide nitrique étendu de cent parties d'eau. La liqueur filtrée ne contenait que des ni- trates d'oxyde lantanique et de chaux; le premier fut précipité par l'ammoniaque. Le précipité obtenu se trouva souilli d’une trace de carbonate calcique: il fut digéré avec une dissolution faible du chlorure ammonique, qui redissout l’hydrate d'oxyde lantanique. La dissolution ayant été concentrée, l'oxyde lantanique fut de nouveau précipité par l’'ammo- niaque et se trouva cette fois exempt de mélange. Les dissolutions d'oxyde lantanique dans les acides se comportent de la manière suivante avec les réactifs : a) Une dissolution de potasse y produit un précipité blanc volumineux qui est insoluble dans un excès du réactif. b) L'ammoniaque se comporte de même. c) Une dissolution de carbonate potassique , de bicar- | bonate potassique ou de carbonate ammoniacal détener mi +x 185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 184 ) | un précipité blanc qui est msoluble dans l'excès du ré- actif employé. d) Une dissolution des oxalates neutres produit un précipité blanc pulvérulant d’oxalate lantanique qui est insoluble dans l’eau et dans les dissolutions neutres ou alcalines. e) Une dissolution de phosphate sodique donne un précipité blanc, soluble dans des acides. f) Un courant du gaz sulfide hydrique, ou sa dissolu- tion dans l’eau, ne font pas naître de précipité dans les dissolutions des sels lantaniques. g) Une dissolution du sulfhydrate ammonique produit un précipité blanc volumineux, qui n'est que l'hydrate d'oxyde lantanique. Pour déterminer le poids atomique du lantane, je transformai l’oxyde lantanique en chlorure, et je fis l’a- nalyse du chlorure lantanique et du sel double de sul- fate lantanique et du sulfate potassique. 1. De l'oxyde lantanique fut introduit dans une boule de verre, aux deux côtés dè laquelle furent soudés des tubes de verre. La quantité de l’oxyde était de 1.8385 grammes. Transformé en chlorure lantanique au moyen d’un courant de gaz chlorhydrique sec, quatre pesées indi- quèrent pour la quantité de chlorure les 2.9805, 2.9800, 2.9800 et 2.9800 grammes. 2. Ce sel ayant été dissout dans l’eau, le chlore fut précipité à l’état de chlorure d'argent, dont le poids se trouva être de 59769 grammes, ce qui correspond à 1:4745 grammes de chlore. De la différence du poids de l’oxyde et du chlorure lantanique on tire, pour le poids atomique du lantane, le nombre #51.872. De la quantité du chlore obtenu — 451.956. Le nombre moyen pour le poids atomique du lantane est 451.914. 3. Pour déterminer la constitution de l’oxyde lantani- que, J'ai analysé le sel double de sulfate lantanique et de sulfate potassique Six grammes donnèrent : quantité d'oxygène Oxyde lantanique . 15414 0 2792 Sulfate baritique 8.149 ou acide sulfurique 2.8009 1.6766 Sulfate potassique 3.0 ou potasse . . . 1.6:90 0.2795 5.9913 grammes. On voit par là que les quantités d'oxygène, contenues dans la potasse et dans l’oxyde lantanique, sont égales et qu'elles comportent le tiers de la quantité d'oxygène contenue dans l'acide sulfurique, d’où il est probable que la formule de l'oxyde lantanique est Ln . Si l’on veut déduire le poids atomique du lantane de cette dernière analyse, on obtient le nombre 451,879 TT LS SS——— UEBER DEN LEITUNGSWIDERSTAND DES MENSCHLICHEN KÔÜRPERS GEGEN GALVANI- SCHE STRÔME, aus Versuchen des Gehülfen des physicalischen Cabinets, Hrn. PTSCHEL- NIKOF , hergeleitet; von E. LENZ. (Lu le 10 décembre 1840.) Schon vor zwei Jahren hatte ich eine Reïhe von Ver- suchen über den Leiïtungswiderstand des menschlichen Kôürpers gegen magnetoelectrische Strôme begonnen und mich zur Erregung der Strôme einer Klerkschen mag- netoelectrischen Maschine mit den für physiologische Wirkungen nôthigen Spiralen aus dünnem Drathe be- bedient. Es wurde deshalb an dem Anker eine einfache Vorrichtung angebracht, so dass er sich nur um 90° drehen konnte, und zwar aus der horizontalen Lage, wo in ihm der stärkste Magnetismus erregt ist, in die verticale, wo der Anker seinen Magnetismus gänzlich, oder wenigstens fast ganz verlor. Es war für meinen Zweck gleichgültig, ob dieser Verlust ein gänzlicher war oder nicht, und es kam nur darauf an, dass der Mag- netismus des Ankers bei der Drehung aus einer Gränz- lage in die andre um eine und dieselbe Differenz beï allen Versuchen varürte, was statt finden muss, wenn nur die beïden Gränzlagen immer genau dieselben wa- ren; dieses wurde dadurch erreicht, dass der Anker in diesen beïden Lagen an zwei Flächen eines massiven viereckigen kupfernen Parallelepipedums anschlug. Da mein Gehülfe, der Lehrer der Physik an dem hiesigen pädagogischen Hauptinstitut, Herr Ptschelnikof, sich seit geraumer Zeit mit dem Beobachten magnetoelec- trischer Ablenkungen nach meiner, schon ôfters be- kannt gemachten, Methode beschäftigt hatte, so überliess ich ihm die eben erst begonnene Arbeit zur vülligen Durchfübrung; er hat ïhre Bearbeïitung zum Gegen- stand einer Dissertation gewählt, die er in russischer 185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 186 ET QU QU QU Sprache zur Erlangung der Würde eines Magisters der mathematischen Wissenschaften abgefasst hat, und es sind, ausser einigen Zusätzen aus meinen früheren Be- obachtungen, die in jener Dissertation niedergelegten Resultate , die ich hiermit dem wissenschaftlichen Publi- cum des Auslandes mittheile, indem ich nur in den daraus gezogenen Schlüssen zum Theïl von dem Ver- fasser jener Dissertation abweïche. Die Beobachtungsmethode war genau die im meimen frühern Abhandlungen beschriebene : es wurde die elec- tromotorische Spirale des Klerkschen Apparats mit dem Nobilischen Multiplicator m Verbmdung 'gesetzt, der in einer Entfernung von 18 Fuss stand, so dass der Hufeisenmagnet nicht mehr unmittelbar auf die Magnet- nadeln des Multiplicators emwirken konnte. Die Ablen- kungen der Nadel, durch einen Spiegel horizontal re- flectirt, wurden aus dieser Entfernung von 18 Fuss mit einem Fernrohr beobachtet. Jeder Versuch erforderte # Ablenkungen der Nadel, nach beiden Seiten und an beïden Enden der Nadel, wobeï die Ablenkungen nach beïden Seiten einmal durch Drehung des Ankers aus der verticalen in die horizontale Lage, das andere mal aus der horizontalen in die verticale Lage bewirkt wurden. Jede der im Folgenden mitzutheïlenden Ablenkungszah- len ist daher das Mittel aus # Zahlen, wobei die Ge- nauigkeit jeder der Ablesungen 0°,1 beträgt. Wenn nun der Leitungswiderstand des menschlichen Kôrpers bestimmt werden sollte, so wurde die Kette auf folgende Weise gebildet: Zwei Gefisse, À und B, wurden mit einer leitenden Flüssigkeit gefülll; A war mit eimem Ende der Klerkschen Spirale durch einen kurzen und dicken Kupferdrath verbunden, der in die Flüssigkeit tauchte und dessen geringer Leitungswider- stand -gegen die lange Spirale aus dünnem Drath durch- aus als verschwindend betrachtelt werden konnte; B da- gegen ward mit einem der Zuleitungsdräthe des Multipli- cators (ebenfalls durch Emtauchen des letztern) verbun- deu, wäbrend der andre Zuleitungsdrath mit dem an- dern Ende des electromotorischen Draths in metallischer Verbindung stand. Wenn nun der Mensch, dessen Lei- tungswiderstand gegen den galvanischen Strom ermittelt werden sollte, einen Theïl seines Kôürpers in À, einen andern in B eiïntauchte, so schloss er damit die Kette und der beim Drehen des Ankers erregte magnetoelec- trische Strom theïlte sich durch den menschlichen Kôr- per hindurch dem Multiplicator mit. . Es wurde nun folgendermassen verfahren: Zuerst wurde die Ablenkung (als Mittel aus den # Ablesun- gen) bestimmt, wenn die Zwischendräthe des Multipli- cators unmittelbar mit der electromotorischen Spirale verbunden waren, dann eine zweite Ablenkung (wie- derum das Mittel aus 4 Ablesungen) wenn der mensch- liche Kôürper vermittelst der Gefässe À und B die Kette schloss, endlich eine dritte Ablenkung bei alleiniger Schliessung der Kette durch den Multiplicator, wie im Anfang. Aus den Ablenkungen 1 und 3 wurde dann das Mittel genommen und dieses mit der entsprechenden Ablenkung 2 verglichen. Zur Berechnung des Leitungswiderstandes des mensch- lichen Kôrpers diente dann die von mir schon oft an- gewendete und leicht abzuleitende Formel £ sin 5 «a CRE WE (PE 1) wo « und «/ die Alenkangen ohne und mit Einschal- tung des Kôrpers, Z aber die Summe der Widerstäinde des electromotorischen Draths, des Multiplicators und der Zuleitungsdräthe bedeuten. | Ich werde vorläufig die Widerstände auf den Wider- stand Z, als Einheït, beziehen und später die Beobach- tungen zur Ermittelung von Z mittheïlen, mit welcher Zahl dann die jetzt mitzutheilenden Zahlen nur zu mul- tipliciren sind. Vorläufig also werde ich mich der Formel in 1 sin + 4 (2890 4 sin La” bedienen. Die folgenden Versuche sind mit 6 Personen ange- stellt worden, die mit À, B, C, D, E, F bezeichnet werden sollen und über die F olgendes zu bemerken ist: A, B, C waren Männer 43, 35, 29 Jahr alt, À aus der kôrperlich arbeitenden Classe, B und C aus den hôhern Ständen, D war ein Knabe von 7 Jahr, E em Mädchen von 19 und F ein junger Mensch von 17 Jahren. Wenn es in dem Folgenden heiïsst: «1 Finger», so soll das bedeuten, dass ein Finger einer Hand, und zwar der Zeiïgefinger, in das eine Gefiss À und der gleich- namige Finger der andern Hand in das andre Gefiss B ganz eïngetaucht waren; bei «2 Fingern » waren von Jeder Hand der Zeiïgefinger und der Mittelfinger, bei «4 Fingern » waren #, ohne den Daumen, ganz einge- taucht. Die ganze Hand ward immer bis an das Hand- gelenk versenkt. Zuvôrderst zeigte ein vorläufiger Versuch, dass es gleichgültig war, ob der eingetauchte Theïl sich m der Nähe des in die F lüssigkeit getauchten Zuleitungsdraths befand, ja ihn berührte, oder so weit als môglich von ibm entfernt war, indem dieses nur Unterschiede in der Ablenkung von weniger als 7, Grad hervorbrachte. Es ist dies ein Beweis, dass der Leitungswiderstand der Flüssigkeit nur einen sehr unbedeutenden Theïl des 187 BULLETIN SCIENTIFIQUE. übrigen Leitungswiderstandes betrug, was auch aus dem Folgenden noch deutlicher werden wird. Es folgen nun zuerst die Versuche mit den Personen À, B, GC, bei welchen zur leitenden Flüssigkeit ver- dünnte Schwefelsäure (auf 100 Th. Newawasser 1 Theil nach Volum gewôhnlichen Vitriolôls) angewendet ward. Die gewonnenen Resultate sind die folgenden : Leitungswiderstände. Bezeichnung : Fing PRE TEE 1 Finger | 2 Finger 34,09 19,20 35,92 | 18,55 |(12.03)? Aus diesen Resultaten ergiebt sich zuvôürderst, von wie grossem Einfluss auf den Widerstand die Oberfläche des eingetauchten Theïls des Kôrpers ist. Der Wider- stand ist für die # Finger fast der eingetauchten Fläche umgekehrt proportional, nur der Widerstand für # Fin- ger bei der Person B macht eme Ausnahme davon und es schemt, es müsse dieses einem besondern Umstande zugeschrieben werden, da es für die übrigen Personen, für die die Resultate sogleich mitgetheïlt werden sollen, nicht statt findet. Beïm Eintauchen des übrigen Theïls der Hand nimmt aber der Widerstand in geringerem Maasse ab, wie die letzte Columne unserer Tabelle zeïigt. Diess scheint darauf hinzudeulen, dass die Leï- tungsfähigkeit des Kôrpers proportional den Nervenen- den ist, in welche der Strom unmittelbar aus der Flüs- sigkeit eintreten kann; da der übrige Theiïl der Hand diese Enden weniger hat als die Finger, so wird eine Vergrôsserung der eingetauchten Fläche dort weniger betragen als hier. — Es wurde nun untersucht, ob der Leitungswiderstand des Kôrpers abhängig sei von der Stärke der Säure, in welche die Hände beim Versuche eïntauchten ? Zu dem Ende wurde mit der Person À der Versuch mit Eintau- chen der Ganzen Hand versucht bei 3 verschiedenen Flüssigkeiten , in welche die Hände tauchten; die Re- sultate waren folgende : N in Newa - Wasser der Leitungs- MIDEUSIANd 7: . re in Säure von 1 Procent k » 12. An der Hand befand sich eine kleine blutige LL 2? Schramme » » » 49 mit gesunder Hand . Der Widerstand ist um so geringer , je stärker die angewendete Säure ist, und zwar ist er bei Newawasser fast viermal so stark als beï vierprocentiger Säure. Dar- aus folgt, dass der grôsste Theïl des Widerstandes des Kôrpers em Widerstand des Ueberganges aus der Flüs- sigkeit in den Kôürper und umgekehrt seï, dass die Ur- sache davon also in der Oberhaut gesucht werden müsse, welches noch deutlicher durch den dritten Versuch be- wiesen wird, wo eine zufällige kleine Schramme der Hand, welche die Oberhaut durchdrang, den Widerstand unter sonst gleichen Umständen von 6,06 auf 4,81 her- unterbrachte. Endlich wurde noch der Widerstand von A für die beïden Fälle bestimmt, wo er # Finger jeder Hand in trocknes Quecksilber, statt nm Wasser, lauchte und wo er mit befeuchteten Händen die Messinghalter, welche der Klerkschen Maschine beigegeben sind, fasste; es er- gab sich fürs Eintauchen in Quecksilb. int Mol bens —=11,93 beïm Anfassen der Messinghalter , =5"$8,01 Die Vergleichung mit dem frühern Versuch, wo die- selbe Person ebenfalls # Finger in einprocentige Säure taucht und wofür sich der Widerstand 9,10 ergeben hatte, zeigt, dass das Eintauchen in Quecksilber weni- ger vortheïlhaft ist, wabrscheïnlich, weïl es die Haut nicht benetzt, wie die Säure, Für die Personen D, E, F, d. h. für den Knaben, das junge Mädchen und den jungen Menschen , ergaben sich folgende Resultate, als sie die Verbindung der Kette durch Eintauchen der Finger in vierprocentige Säure bewirkten. ê 189 Bezeichnung | 2 Fi der Personen Pt 1 Finger 34,358 Knabe D Midthen E 35,27 | 18,78 Jüngling F| 38,06 | 20,16 Um diese Resultate mit denen für die Personen AÀ ; B, C vergleichen zu kônnen, müssen wir nicht verges- sen, dass À, B, C die Händé in einprocentige Säure, diese aber in vierprocentige tauchten. Aus der Tabelle (2) findet man aber, dass für die Person À das Ver- hältniss der Leitungswiderstände beim Eintauchen in em- procentige und in vierprocentige Säure das folgende ist: für 1 Finger 1,49. D A 1,49 DR 0 1,46 ganze Hand 1,39 Setzen wir voraus, dass dasselbe Verhäliniss auch für die Personen D, E, F statt finde, so ergeben sich die Leitungswiderstände dieser Person für einprocentige Säure wie folgt : 51,19 52,55 56,61 Hieraus ergiebt sich, dass de Leitungswiderstände die- ser jüngeren Personen bedeutend grôüsser sind , als die der älteren Personen À, B, CG. Woher dieses rühre, kann ich nicht bestimimen; ich will nur bemerken, dass der Unterschied am geringsiten wird, wenn die ganze Hand emgetaucht ist, wo der Leitungswiderstand beim jungen Mädchen E fast-eben so gross ist als bei den Männern À und B. Nachdem auf diese Weise die Leitungswiderstände verschiedener Personen mit emander verglichen worden waren, wurden besondere Versuchsreihen angestellt , um zu ermitteln, wie diese Widerstände bei einer Per- son davon abhängen, durch welche Glieder der Strom geleitet wurde. Zu dem Ende wurden die Personen À und C dem Versuche unterworfen. Die Resultate sind BULLETIN SCIENTIFIQUE. 190 (3) lin der folgenden Tabelle bezeichnet, wo die bezeïch- neten Glieder jedesmal ganz eingetaucht wurden. A G »1]:6) beide Hände . 5.12 5,03 rechter Fuss, linke Hand © 5,35 4,91 rechter Fuss, rechte Hand 5,62 5.44 linker Fuss, lmke Hand 6,01 5,72 linker Fuss, rechte Hand | 7,51 5,72 beide Füsse . | 5,45 5,14 | Im Allgemeinen ist also der Leitungswiderstand für verschiedene Verbindungen nicht sehr verschieden , in- dessen ist es doch auffallend, dass bei den Verbindun- gen in der Diagonale, d. h. vom rechten Fuss zur lin- ken Hand, oder vom linken Fuss zur rechten Hand, der Widerstand bei beiden Personen von der rechten Hand zum linken Fuss grüsser ist, als von der lin- ken Hand zum rechten Fuss, für À im Verhältniss von 1,40 :1, für B im Verhältniss von 1,19:1. Um zu untersuchen, ob die Ursache in der Hand zu suchen sei, wurde die Brust mit einer befeuchteten kreisfôrmi- gen Kupferplalte von 2 Zoll Durchmesser armirt und dann der Strom von hier entweder zur rechten oder linken Hand ; die dabeï ganz eingetaucht wurden, hin- durchgelassen. Es ergab sich ‘hierbei der Widerstand zur rechten Hand — 9,217, zur linken — 8,773, was allerdings auf einen grüssern Widerstand der rechten Hand hinweiïst. Sollte vielleicht der grôssere Gebrauch der rechten Hand die Ursache davon sein ? Bisher waren alle Leïtungswidersiände auf die Saumme der Widerstände des Klerkschen Apparats und den Multiplicatordrath, als Einheit, bezogen worden; es blieb nun noch übrig, diesen Widerstand auf eine allen zugängliche Einheit zu reduciren. Hierzu wurde ein hundertfüssiger Kupferdrath von 6 ",6 Dicke gewählt, der beï allen Leitungswiderständen als Normaldrath diente und mit hundert. bezeïichnet wird, so dass 1 Fuss dieses Draths unsere Eimheit ist. Er konnte aber unmit- bar nicht mit dem Klerkschen Apparat gebraucht wer- den, weil sein Widerstand gegen den der dünnen Drath- spiralen dieses Apparats so unbedeutend war, dass seine Einschaltung in die Kette gar keinen Unterschied in der Ablenkung hervorbrachte. ÆEs wurde daher em Hülfs- drath gewählt, der in der Mitte zwischen beiden stand und dessen Widerstand gegen den electromotorischen Drath der Klerkschen Maschine zuerst ermittelt wurde, dann aber mit einer andern electromotorischen Spirale 191 sein Widerstand in Vergleich mit dem des Normaldra- thes. Auf diese Weise ergab sich der Widerstand der mit der Klerkschen Spirale gebildeten Kette gegen den Normaldrath 1151602 oder gegen einen Kupferdrath von 1" Dicke —1k3795 Mit dieser Zahl muss man folglich unsre obigen Leiï- tungswiderstinde multipliciren , wenn man sie in dieser Einheit ausdrücken will. Man erhält dann, für das Eintauchen der ganzen Hand, wenn man das Mittel der verschiedenen Personen nimmt, folgende Leitungswiderstände : | russ. Fuss ; Werst ll beim Eintauchen der ganzen Hand in einprocentige Säure beim Eintauchen von # Fingern in in Quecksilber . beim Anfassen der befeuchteten mes- singenen Handhaben des Klerk- schen Apparats 300010 | 86 522460 | 149 377950 | 108 Pouillet giebt in den «Comptes rendus hébdom. 1837,» Seite 792 an, dass der Widerstand des mensch- lichen Kôrpers, wenn beide Hände befeuchtet in Queck- silber getaucht wurden, 11 lieues eines Kupferdraths von 1mm Dicke betrage; dieses macht nahezu 46 Werst, ist also nur halb soviel, als wir im Obigen angegeben finden, wenn die befeuchteten Hände in verdünnte Säure von ein Procent tauchten; allein der Unterschied kann leicht von einer verschiedenen Benetzung der ein- getauchten Hände herrübren; wenn wir z. B. die Be- netzung von vierprocentiger Säure genommen bätten , so bhätte sich uns ein Widerstand von etwa 61 Werst, statt 86 ergeben. In dem Obigen ist von dem menschlichen Kôürper, als blossem Leiter der magnetoelectrischen Strôme die Rede gewesen , ohne Rücksicht auf die Wirkungen , die die hindurchgeleiteten Strôme in demselben hervorbrin- gen. Allein Herr Ptschelnikof hat beï seinen Versu- chen auch immer auf die grôssere oder geringere Hef- tigkeit der Erschütterungen , die durch die Strôme er- rest werden, sein Augenmerk gerichtet. Wir wollen nun sehen, welche Folgerungen in Bezug hierauf sich aus seinen Versuchen ziehen lassen. — Eine zuvôrderst sich uns darbietende Frage ist die, ob die Heftigkeit der Erschütterungen des Nervensyste- BULLETIN SCIENTIFIQUE mes, die beï verschiedenen Personen so verschieden ist, von den verschiedenen Leitungswiderständen bedingt wird, welche die Kürper verschiedener Personen dem Strome darbieten , oder ob diese Verschiedenheiït der Wirkung galvanischer Strôme in verschiedener Reitz- barkeiït der verschiedenen Individuen ïihren Grund habe. Wäre Ersteres der Fall, so müsste die Stärke der Erschütterung mit den Leitungswiderständen der Indi- viduen in umgekehrtem Verhältnisse stehn, in letzterem Fall aber müsste keine Abhängigkeit der Reïtzharkeit uit den Widerstäinden wahrzunehmen sein. Die Versu- che haben das Letztere erwiesen und man muss dem- nach die Verschiedenheïit in dem Grade der Empfind- lichkeit verschiedener Individuen für den galvanischen Strom einer verschiedenen Reitzbarkeït ihres Nervensy- stems zuschreiben. In der That erhalten wir folgende Vergleichung zwischen der Stirke der von den ver- schiedenen Personen durchgelassenen Strôme und der Affection ihrer Nerven, wenn jede Hand bis zum Ge- lenk in die Flüssigkeit getaucht war : Reïhenfolge der Individuen nach ihrer weniger oder mehr heftigen Empfindung, von den weniger heftigen beginnend : BQ" FTTAS METRE Reïhenfolge der Stärke der hierbeï ihren Kürper durch- dringenden Strôme, von den geringern Strômen beginnend: Fan: Bey Bei ein und demselben Individuum war die Erschüt- terung heftiger, wenn der Anker aus der verticalen in die horizontale Lage gedreht wurde, und schwächer, wenn die Drehung in umgekehrter Ordnung geschah. Die Ursache hiervon ist, dass bei der ersten Drehung der Strom in dem ersten Moment beim Beginn der Drehung heftiger ist, als beïm Beendigen derselben ; dagegen beï der Drehung aus der horizontalen Lage in die verticale beginnt der Strom schwach und endiot stark; dieses rührt aber daher, weiïl die Aenderungen des Magnetismus im Anker am stärksten sind in der Nähe der verticalen Stellung des Ankers, am schwäch- sten aber bei der horizontalen Lage. Endlich hat sich auch gezeigt, dass die Empfindung heftiger war an derjenigen Stelle, wo der Strom in den Kürper eintrat, also gegen die Verzweigung der Nerven gerichtet war, und schwächer in dem Theil, wo der Strom austrat, also mit den Nerven sich verzweigte, eine Erfahrung die auch anderweitig schon bekannt ist. Emis le 29 mars 1842. 21 "299. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome X. MN 13. PUBLIÉ PAR "y À L : ‘ : Lu L L A L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 1 e “ : “ EU ». Ce: journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. de 2 roubles argent pour Le gouvernements, et de 11 écus de Prusse à. l’étranger. d' 11 roubles argent pour la capitale, DE,SAINT-PETERSBOURG. Le prix de souscription, par volume, est On s’abonne St. -Pétersbourg, au Comité. nd nt: de |’ Aiide:à, place de la Bourse N: 2, et chez NW. GRAEFF, héritiers, bre: commis- sionaïres de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1, — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge es raides pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. séances de l’Académie ; 2 Mémoires lus dans les séances, Ou extraits de ces Tr Gi étendue in ‘extenso ; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’ AE dus par divers savans; il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des s'ils sont trop volumineux; 3. Notes de moindre 5. Rapports; 6. Notices sur A cet effet, des voyages d'exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens: 9: Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie: la distribution des prix ü À ; Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur émidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires S 0 Fe MAIRE. NOTES. 5. Rechbr ches sur l'âge rélatif et la constitution des couches houillères des gouvernements de Toula et ; | de Kalouga. HELMERSEN. 6. Sur la véritable orthographe de quelques noms afghanes. Dorx. ITOTES. + + 4 Ux NTERSUSCHUNG ÜBER DAS RELATIVE Rare | uvo Die BESCHAFFENHEIT. DER STriNKOH- “5 SENTE ERA N DEN GOUVERNEMENTS Tura yôn HELMERSEN. uno KazuGa; von G. (Lux le à: février 1842.) In den | Berichten, welche ich dé Akademie über die Ergebnisse fortgesetzter Untersuchungen über * die Gea- sie ‘des. nordwestlichen Russlands vorgelegt habe, ist wiederholten Malen von der V erbreitung des Berg- kalks (Kohlenkalks) die Rede gewesen. Zusléreh wurde in ihnen eme F rage von bohem Interesse berührt, ob nämlich in jenem ‘Theile Russlands auch die obere Ab- theilung der -Kohlénp eriode oder die eïgentliche Stein- koblenformation +) an vorfinde oder nichl? Es war ein Hablsenstrd meïner frühern Unter- : 1) Terrain houïller der Franzosen. suchungen diese Frage zu lôsen und die Antwort fiel siets verneinend aus. Die schônen Gestemsdurehschnitte an dem Flüsschen Prikscha, einem Zuflusse der Msta hatten gelehrt, dass die dort zu Tage gehenden und mit grauem Thone (Kohlenthon) wechselnden Kohlenflütze, dem alten rothen Sandstein unmittelbar aufoelagert, und vom Berg- kalk bedeckt sind. Diese Lager enthalten Pflanzenreste der Kohlenperiode und sind mithin noch dem Bergkalke und zwar dessen tiefster Abtheïlung beizuzählen. In meinem Berichte ?) über diese Verhältnisse hatte ich mehrerer Muscheln erwäbnt, die für die Kalksteinschich- ten des Nowgoroder Bergkalks bezeichnend smd; unter ihnen befindet sich Preductus Gigas. Nun war es be- kannt, dass diese Muschel5) sich in den Kalksteinen fin det, welche die Tulaer Kobhlenlager begleiten, und auf diesen Grund hin sah ich mich LCA anzunehmen. die Tulaer Schichien seyen von dem nämlichen Alter, wie die Novgoroder#), nämlich dem Bergkalke unterge- 2) Bulletin scient, Tome VII pag. 73 3) In den Sammlungen des St. Petersburger Berginstituts be- finden sich seit vislen Jahren Exemplare von diesem Productus aus den Tulaer Kohlenbezirken, 4) Bullet. sc, T. VIL pag. 76 und 71. ordnet Ich konnte aber auch, nachdem ich meine Un- tersuchungen bis an die obere Wolga und die Ostgrenze Livlands ausgedehnt hatte, mit Sicherheït sagen, dass auf dem ganzen Raume, den ich kennen gelernt, keine eigentliche Steinkohlenformation vorkomme, und es war Grund vorhanden diese Behauptung auf emen viel grüssern Theïl Russlands auszudehnen”). Nun wurde zu Anfange des vorigen Jahres jene frü- here Altersbestimmung der Tulaer und Kalugaer Koh- lenschichten durch eine neue ersetzt$), nach welcher sie nicht der untern, sondern der obern Abtheïlung der Kohlenperiode, nämlich der eigentlichen Steinkohlenfor- mation (coal measures) angehôren sollten. Der Urheber dieser Ansicht hatte die verschiedenen Abtheiïlungen unseres Kohlengebirges sehr wohl erkannt und theïlte es in zwei Hauptglieder, nämlich den Bergkalk und den ihn bedeckenden Russischen kohlenführen- den Kalk, indem er auf die grosse Aebnlichkeiït dieser Verhältnisse mit denen in Yorkshire in England ver- wies?). Die Regierung hatte schon vor längerer Zeit die genauere Untersuchung, der mittel-russischen Koh- lenreviere angeordnet; durch die neuen Bestimmungen aber, die zu heïteren Aussichten berechtigten, wurde das Interesse an diesen Untersuchuugen nicht wenig gesteigert. Der Obristlieutenant Olivieri und ich er- hielten im Jahre 1841 den Auftrag sie auszuführen. Um sie mit den Béobachtungen zu verbinden, die mich im vorhergehenden Jahre (1840) bis Rshew, an der obern Wolga, geführt hatten, gmg ich zuerst nach Stariza, ei- ner andern Woloastadt derselben Gegend, die durch ïhre grossen Kalksteinbrüche weit und breit bekannt ist. Schon ein flächtiger Blick auf die hier verbreite- ten Schichten lebrte, dass sie mit denen von Rshew identisch sind. Es waren die bekannten, weiïssen Kalk- steme und Mergel, die durch das häufige Vorkommen von Sprrifer Mosquensis8) und Cidaris-Stacheln so cha- rakteristisch bezeïchnet sind, dass man sie nie mit an- dern verwechseln wird. Sobald man die Ufer der Wolga verlässt, um von Stariza sich nach Moskwa zu wenden, sieht man jene Schichten nicht mehr, sondern nur lockern Schuttboden von ungeheurer Michtigkeit und mannigfacher Beschaf- QU du NS 5) Bullet. sc. T. VIIL. pag. 175. 6) Russisches Bergjournal 1841 No. 6 7) Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland Heft 1. 8) Spirifer Choristites Buch (Beiträge zur Besimmung u. 5. w.) Choristites Mosquensis Fischer. BULLETIN SCIENTIFIQUE. nds 00 fenheit. Südlich von Moskwa aber, beï Podolsk und Mätschkowo, wo Fischer von Waldheiïm sie ausführlich beschrieben hat, erscheinen sie mit allen ibren Eigen- thümlichkeiten wieder und man darf, da sie horizontal gelagert sind, annehmen dass sie unter jenem Schuttbo- den den ganzen Raum zwischen der obern Wolga und Podolsk einnehmen®). Südlich von diesem Orte, bei Serpuchow an der Okka, sieht man sie nicht mebr. Hier gehn am obern Gehänge des Flusses Schichten ‘bunten Thones und dichter Kalksteine zu Tage, die sich so- wobl durch äusseres Ansehn als durch ïhre organischen Reste vüllig von den Podolsker Gesteinen unterscheïden. Ungefähr in der Mitte derselben befindet sich ein bun- tes Thonlager, das von Productus Martini, von Tereb- ratula ambigua und plattgedrückten Enkrinitenstielen ange- füllt ist. Das Verhältniss dieser Serpuchower Schichten zu denen von Podolsk ist nicht leicht zu ermitteln, doch giebt es Gründe anzunehmen, dass sie eïner mittlern Abtheïlung unsers Bergkalks angehôüren, nämlich äher als die Schichten von Podolsk und jünger als der koh- lenführende Kalk von Kaluga sind. Diese Gründe wer- den klar werden, nachdem wir die Verhältnisse des eï- gentlichen Kohlenbezirkes näher entwickelt haben wer- den. Bei Tula hatten wir diesen zwar schon erreicht, konnten aber in der Nähe der Stadt durchaus kenen Aufschluss über die Schichtenfolge erhalten , da die im Anfange dieses Jahrhunderts hier unternommenen Ver- suchsbaue auf Kohle alle eingestürzt, und die natürlichen Felsentblôssungen hôchst ungenügend sind. Erst. beï dem Dorfe Slobodka10), 35 Werst südwestlich von Tu- la, konnten wir uns mit den Verhältnissen vollständiger bekannt machen. Hier hatte man in emem, von Herrn Olivieri angelegten Versuchsbane folgende Schichten durchsunken: gelben Sand, blauen Thon, grauen Kalk- Stein, blauen Thon, gelben Mergel, Sand, grauen und schwarzen Thon mit Kohle. Eine sehr ähnliche, aber nicht horizontale, sondern hor. 8: NW fallende Schich- tenfolge, sieht man in einer benachbarten Schlucht zu Tage gehen, und der graue Kalkstein enthält hier Pro- ductus Gigas und hemisphaericus. In dem Gerÿlle der. nämlichen Schlucht findet man eine grosse Menge sehr wohlerhaltener und in Horn- stein verwandelter organischer Reste, die sämmtlich dem Bergkalk angehôren. Unter ïhnen sind Sanguinolaria . sulcata, Productus scabriculus und Enkrinitenstiele am 9) Bei Moskwa liegen die bekannten Juraschichten ebenfalls unmittelbar auf ihnen. 10) Auch Wosskressenskaja Sloboda genannt. ait so eut és un. 'éoe@ 2 diese weniger gut -erhalten. 97 BULLETIN SCIENTIFIQUE. häufigsten. Die Lagerung der Kohlenflôtze von Sloboda, | ments Tula und Kaluga abermals 800 und mebr Fuss unter Kalkstein mit Pr. gigas und die Gegenwart jener andern Reste erinnerten so lebhaft an die Verhältnisse bei Borowitschi und an der Prikscha, dass wir nicht bezweifeln konnten die tiefsten Schichten unsers Berg- kalks vor uns zu haben. Wir waren überzeugt im Lie- genden derselben den alten rothen Sandstein anzutreffen, und diess gelang auch bald in der Gegend von Orel, wo man nach frühern Angaben nur jüngere Formationen erwarten konnle. An den Ufern des Orlik und der Okka, in der Stadt Orel, sind mächtige Schichten dolomitischer Brekzie, Kalksteine und Mérgel entwickelt; die beïden letztern Felsarten bilden das obere Gehänge des Thales und be- decken einen gelben und rothgrauen Sandstem von mitt- lerm Korne, der deutliche Schilder des Æoloptychus no- bilissimus enthält, wodurch sein Alter sicher bezeïchnet ist. Auch die übrigen Glieder der ganzen hier .ent- blôssten Schichtenfolge enthalten Fischreste, doch sind Mein Reïsegefährte, der Lieutenant Sokolow, fand später m der Gegend von Mzensk, nordôstlich von Orel, die bekannten Schichten von Tschudowo und dem Ilmensee wieder, nämlich Kalksteine mit Spirifer trapezoidalis und Spirifer spe- ciosus, micropterus, von denen der erstere allein schon hinreichen würde, die Gegenwart des alten rothen Sand- steins (Herrn Murchison’s Devonsystem) hier ausser al- len Zweifel zu setzent1). Es war durch diese Entdeckungen nun klar, dass man auf einem Durchschnitte von der Msta und Prikscha im Nowgoroder Gouvernement, nach Orel, em und dieselbe Schichtenfolge zwei Mal betritt; im Norden dieses Durch- schnittes überschreitet der von Nord nach Süd Reisende sie in aufsteigender Ordnung, im Süden aber in abstei- gender. Der Bergkalk dieser Gegenden ist mithin im einem grossen Becken abgelagert , dessen Ränder im Norden wie im Süden durch den alten rothen Sand- stein gebildet werden. Diese Verhältnisse stimmen auch mit der Orographie des Landes vollkommen überein. Vom Norden her erhebt es sich bis zu den Hôhen von Waldaï, dem Nordrand des Beckens, bis 1000 Pariser Fuss über der Ostsee; sinkt dann bis Moskwa und den mittlern Lauf der Wolga (Serpuchow und Kolomna) zu &00 und 300 Pariser Fuss herab um in den Gouverne- —————————— 11) Später sahen auch die HH. Murchis on, VerneuilundKey- serling die Devonschichten dieser Gegenden und gelangten zu denselben Resultaten wie wir. Meereshôhe zu erreichen; daher man denn hier keines- weges das niedere Flachland erblickt, als welches Russ- land’ immer dargestellt wird, sondern einen hochhüge- ligen Boden mit tiefen, malerischen Flussthälern. Die Ost- und Westgrenze dieses grossen Beckens, das wir das Moskwaer Becken nennen wollen, sind für den Au- genblick noch nicht genau ermittelt. So gestaltet sich denn ein nordsüdlicher Durchschnitt des Europäischen Russlands bei weitem anders, als man ibn sich bisher dachte und noch neuerlich darstellte1?). Man glaubte nämlich vom Finnischen Meerbusen bis an die Gestade des Pontus eine stets aufsteigende Ordnung von Sedimenten zu besitzen, deren schwaches Fallen nach Süden sich tief in das Herz Russlands bemerkbar machen und von den Eruptivgesteinen Finnlands ab- hängig seyn sollte. Wenn es aber schon früher be- denklich erschien die dislocirende Wirkung dieser Ge- steme so bedeutend erscheïnen zu lassen, so hat man jetzt em vollkommenes Recht, diese Wirkung im viel engere Schranken znrückzuweïsen. Es werden nun aber auch alle Schlussfolgen, die auf der frühern Ansicht be- ruhten, für ungültig zu erklären seyn. Man wird nicht nur zugeben müssen, dass die Kohlenlager des russischen Nordens an der Msta und Okka, und die des Südens, im Luganer Revier, in zweï ganz verschiedenen Becken abgelagert smd, sondern man wird sich auch überzeu- gen, dass die ursprüngliche Ansicht über das Alter der Tulaer Schichten die richtige war, und dass die dorti- gen Kohlenlager von der Hauptmasse unseres Bergkalks bedeckt und nicht unterteuft werden, wie man noch vor Kurzem anzunehmen geneïgt war. Wie die Lager an der Msta und Prikscha, so sind die Tulaer und Kalwgaer Kobhlenflôtze die tiefsten vom Bergkalk umschlossenen Schichten und mithin keine Glieder der eïgentlichen Steinkohlenformation. Um dieses Verhält- niss noch anschaulicher zu machen ist es nothwendig die emmzelnen Glieder des Bergkalks genauer zu betrachten. Baron Meyendorff und seine Begleiter: 3) machten zu- erst darauf aufmerksam, dass jede der beïden Hauptab- theïlungen unseres Bergkalks durch eine ihr ganz eigen- thümliche Musche] bezeichnet sey; die eme durch Pro- ductus gigas, die andere durch Spirifer Mosquensis, und dass diese Muscheln sich nie in ein und derselben Schicht begegnen oder sich fliehen, wie mein Freund, der Graf 12) Archiv fur wissenschaftl Kunde von Russland 1 Heft. 13) Gornoi Journal 1831. No. 6. » Keyserling, sich treffend dusdeicke à klem Ko überall bestätigt, aber es zeigte sich cd bold dass de lenthon und grauem | ie Url Bei PR kohlenführenden Schichten mit Productus. gigas nie über, nizy ‘enthält eme Kalksteins chicht, die F2 Koh] À wie man geglaubt hatie, sondern immer tief unter den Orthoceratiten und “Syringopera. r'amosa , bei Kal Schichten mit Spirifer Mosquensis liegen, ein Verhält- fandén. wir in solchen Kalkstéinen Pr. Sigus, Bell niss, das Keyserling selbst' bei emem wiederholten phon und Abdrücke von. Lepidodendron. “OL ee “ Besuche der Okkaufer als das prete erkanntet#). : abwärts, in der -Gegend des Dorfes Goräinow im - é « + + [schliessen diese: tiefsten Kalkstcinlager à ne Chièr Es hat bisher nicht gelingen pr die . verschiede- Kohlenflôtzen zu wechseln , sehr Hafe Be: in, nen Abtheilungen: des Bergkalks an ein und demselben drücke von Stigmaria ficoides und wohl _erhalte te Orte beisammen zu fi m2 In den mitélern Räumen emplare des Pr: gigas. nr] L du gt mr &: des Moskwaer Beckens sind es immer nur die. obern dE fret PAC x nd : Schichten , die man siéht, an den. Rändern | treten aber 4 ohlen à “x Ms and Pr soh# st pu à immer nur die untern, kohlenfährenden hervor; diese | nicht solehein Noa ges n._worde ini s zepallen wieder in zwei i Abtheïlungen. | Lh. me cs Bye k # nen Ort am Südrande des Beckens, der diesel: n dei t- | QE À Okka “a aie an es Beckens aber ] licher zeigte fs als ae! Stadt Aleksin an der k es 7 M" we "De À per h, oder die Kalkniede c Jâge t hoher Kalksteinfels fill hier steil zum Strome hinab. |? Du Nordrande. Ju ziger_S Die obern Schichten sind hellgefärbt, wechseln mit Mere als sg 5 1 : RS gellagen , fallen mit 150 hor. 1 NO und enthalten Sp F1 FD Alcksmiss “bei der a Dor e G OwO in. den, 2 | Teufen “de unter, 1 btheilung aufsétzt enthà rifer glaber, Spirifer resu inatus, r'ifer CUS Hi De : Her & ; s ki dé Sri & a PUS 7 _ | sen rtcle von de In ‘den Sch cl LA wald, Pr oductus Marti Lin , Pr. lon pha Laericus un IFRS L ji me L. Le | n 4 eh VOT» rebratula ambiguais) Phillips ( Geo Vogy. of re L it Spirifer resupénatus kommenr sie a RO ‘4 Na Part. IL Tab. XI. fig. 21.) Unter diesen Schichten tre? Nach ie angeführten Thatsädhen Saubé Et RE" ten dicke Bänke grauen und schwärzlichen Kalksteins, de Gliederung des Bergkalks in SRE weichen, porosen Kalksteins und dolomitische Schichten Éststéllent it kôtibent: L v° | | 1) Aile CRE Mergel mit Spir fer ‘Hd i à Et: darisstacheln und Korallen. Sie erfüllen dé Jern Räume des prés ut Beckenss und “füliren keine Kohle- 4 ren A 4 “ , a ge + ' 2) Kalksteine y Mae mit. nt Sp er. #3 (+ ARR olaber ohne Koble- #. SH eu 4, y à 3) RAF heird Hi Productus .dunkler Koblenthon und 1 s gt dure lieot = der Kohle, am Südrande» de ARR hrs cl auf mit Productus gigas, Syringopora r'amosa Golus: (Phillips, Yorksch.) und Stigmari iastämmen: Ganz wie am Nordrande des Beckens, so sind’ auch ‘Pal der grosse Productus und die Sugmaria die Worboten der Koh- lenflôtze. Gleich unter ihnen, am Ufer der Okka biegt bei Aleksin grauer Kohlenthon mit zwei dünnen Flôtzen. In jener obern Abtheïlung mit Sprifer glaber und re- supinatus , ist keine Spur von Kohle, aber auch kéine vom grossen Productus und Pflanzenresten. . Und so ist. es überall, wo diese Schichten aufseschlossen sind, und | * somit der Horizont der Kohle vollig bestimmt. D Wir haben indessen noch einer Thatsache zu nr | 7 pen, die nicht ohne Interesse ist. In der Nähe von | KA bei dem Kloster des Hciligen- Laurentias. Me, rentjew monastyr) und zwischen Kaluga und Lichwin, bei dem Dorfe Simnizy kann man sehr deutlich einen NET | ur RE lg | ch von der mittelrussis Flôtze nd re où ré “ batiended Va fünf und sechs Fuss, aber keilen sich in der Reg aus, so dass man selbst an den kohlenreichen Ufesd der Okka zwischen Lichwin und Aleksin sehr -oft Kalksteine mit dem grossen Productus und Stigmarienstämmen an- Vu 14) Bulletin de la societé Imp. des naturalistes de Moscou. Année 1840. Graf Keyserling über die Verbreitung von geog- nostischen Formationen im europäschen Russland. 16) Mit diesen Schichten dürften jene von Serpuchow (s. oben) identisch sein, Kalksteinen zusammen vorkommt, fehlt der Productus nie. Es ist damit wie mit ‘dem Gyps und Steinsalz. Das Salz kennt man wohl kaum ohne Gyps, aber wie oft ist Gyps ohne Steinsalz. Die mittelrussischen Kohlen- lager, obgleich von so hohem relativen Alter, sind doch vonhgéringerer “Güte, ‘als man erwarten dürfte. Diess wird aber begreiflich, wenn man bedenkt, dass alle Be- ditemiief® zu ihrer Veredelung, wie der Druck anderer Sedimente und erhôhte Temperatur, hier zu jeder Zeit ge- fehlt haben môgen:+ Suchen wir nach jüngern Gebilden sovtreten' uns aus der langén Reïhe derselben nur zwer und auch , diese sehr Dave ete entwickelt entgegen; ich mene die unbedeutenden Deetiten bei Moskwa und den-jungen Schuttboden, der das ganze Land über- zieht. Hier ist keme Spur von Steinkohlenformation, von‘Gliedern der rothen Sandsteingruppe, von Kreide. Im Donezkischen Bassin dagegen treten mehrere dieser Sedimente in bedeutender Entwickelung auf und zeigt Da- her ist die Kohle hier im Allgemeinen besser als im nôrdlichen Becken; ja es haben sich so sich überdiess ‘der Einfluss plutonischer Dlemenrté gar “treffliche Anthracyte gebildet, die man bei Tula und Kaluga ver- gebens suchen würde. Wie Schwefelkies von den Un- kundigen oft für Gold, weisser Glimmer für Silbererz gehalten wird, schwarzen Felsschicht Steinkohles gefunden zu ‘haben. Wollte man solchen Angaben Glauben beimessen , so wäre die Anzahl. der mittelrussischen -Kohlenlager un- endlich gross und doch besteht die grôssere Hälfte dieser sogenannten Steinkohlenflôtze aus schwarzem Thon und bituminüsem Schieferthon (Branäschiefer) bei weitem die kleinere aber aus wirklicher Koble. ali | | Die Kohle ist nach Ansehen und Güte sehr verschie- den. Bei dem Dorfe Lübutskoje, oberhalb Aleksin, ist sie nich nur vollkommen schiefrig, sondern än die fein- sten | Blâtter Spaltbar und von Pflanzenabdrücken erfüllt; so glauben sie nur zu leïcht in jeder —_— 16) Ueberdieÿs scheinen die Kohlenlager von den Rändern des Beckens gegen ‘déssen Mitte hin ganz zu verschwinden. spricht der Umstand} dass man an der Wolga, oberhalb Rshew zwar noch Produvtusgigas , aber mie eine Spur von Kohle fin- det:+ Diese “hat sich. also “wahrskheinlich nur in der unmittelba- ren Nähe der alten Devonkontinente gebildet. Zugleich deutet diess Vorkommen von Pr. gigas FAO hin, dass in tiefen Thal- BULLETIN SCIENTIFIQUE. trifft, in denen die As PR" 6). Wo dard diese mit | bei Wälina dagegen, 30 Werst nordôstlich von Odojew, Anbrüche auf-Kohle bekannt, |brauchbares Brennmaterïal liefern kônnen. 202 dicht, leicht, mit unvollkommen muschligem Bruche und nicht schiefrig; zwischen diesen Extremen giebt es nu eme Menge von Uebergängen, und die verschiede- nen Flôtze einer und derselben Lokalität zeigen oft we- sentliche Verschiedenheïten nicht nur in ihrer Struktur, Die einen enthalten mehr, So z. B. die beste die wir ge- sondern auch in ihrer Güte. die andern +sehr viel weniger erdige Theïle. brennt die Kohle von Wälina, sehen haben, sogar beï gerimgem Luftzuge mit kräftiger Flamme und Hinterlassung einer weissen, leichten Asche. Das Flôtz ist 3 Fuss mächlig und ‘hat eine grosse Aus- dehnung , liegt aber leider von der Okka weit entfernt und wird daher fürs Erste nicht zu benutzen seyn. Diese Kohle übertrift an Güte die besten Qualitäten der Nowgoroder und kôünnte beï manchem Zweige der | Industrie ohne die geringste Schwierigkeit gebraucht werden. Etwas weniger gut, aber immer noch sebr brauchbar, ist die Kohle von Selônina, (drer Werst von der Stadt Lichwim), wo vier Flôtze überernander liegen, davon die beiden tiefsten fünf und sieben Fuss mächtig sind. Aehnliche Lager, nur weniger dicke; sind an vie- len Orten des Okkathales und ïhrer Zuflüsse auf einem Raäume verbreïtet, der von Odojew ‘und. Kaluga einer- seits und von Serpuchôw und Wenew andrerseits be- grenzl wird. Es sind auf diesem Raume und im eini- gen ihm ganz nähe liegenden Gegenden im Moskwaer und Räsaner Gouvernement, sowohl von früher her, als durch die Bemühungen meines Freundes, des Obrist- lieutenants Olivieri, bis jetzt schon mehr als fünfzig von denen sehr viele ein Aber an keï- nem dieser Orte findet man glänzende Schwarzkohle, wenigstens. nicht in ganzen Flôützen, sondern immer nur glanzlose schwarzhraune Kohle,; wie sie in andern Län- dern nur in jüngern Formationen vorzukommen pflegt. Herr Olivieri ist seit dem Beginne des vorigen Jahres sehr fleissig damit beschaftigt, die verschiedenen Lager- stälten genau Zu prüfen und wir haben von ihm- sebr wichtige und interessante Aufschlüsse zu erwarten, die uns über den Reichthum jener Gegend gründlich be- lehren werden: Dafür |. : einschnitten jener Gegend die verschiedénen JENEUES des Berg- | kalks zusammen vorkommen : G. UEBER DIE URSPRÜNGLICHE UND RICHTIGE EINIGER AFGHANISCHEN BE- von B. DORN.. (lu le 11. SCHREIBUNG NENNUNGEN; mars 1842). Jetzt wo der Name der Afghanen und der verschie- denen Stämime derselben so oft genannt wird, môchte es nicht zur Unzeit sein, ein paar Bemerkungen über die richtige Schreibung und Aussprache einiger afghani- schen Eigennamen in diesen für kürzere Mittheïllungen berechneten Blättern niederzulegen. : Nicht als ob ich diesen Bemerkungen eine übergrosse Wichtigkeit ber- legte — man wird am Ende eben so gut wissen was man meint, ob man Durrany (Durrani) oder Durani spricht und schreibt. Indessen kônnte doch der Gebil- dete, der einen und denselbéen Namen auf zweïerlei Weise geschrieben findet, za dem Wunsche versucht sein, zu wissen, welche Weise die richtigere seï, und in dem Gelehrten, namentlich dem Fach-Gelehrten muss nothwendiger Weise das Verlangen entstehen, über eine solche Verschiedenheit nähere Aufschlüsse zu besitzen, Aufschlüsse, die ich im Stande bin aus morgenländischen Schriften zu geben, und welche andern, die sich nicht besonders mit der Geschichte der Afghanen beschäftigen, und zu diesem Behufe Nachrichten gesammelt haben, und ausser England leben, schwer zugänglich sein dürften. Die drei Benennungen, welche der Gegenstand dieser Zeïlen sein sollen, sind Durrany, Lodai (Lodeï), und Ghilsey. Der Stamm der Abdali (afg. nom. masc: J! 198, plur. 15") welche Benennung von Abdal Sohn des Term 85 2 Fe Stimme, um so mehr, als im-emer Unter- abtheïlung desselben, dem Ssadosey-Stamme (EE) die oberherrliche und kônigliche Würde-ruhte :). In der Folge nun als Ahmed Schah Abdalai sich nach Nadir- schahs Tode (1747) zum Kônig von Afghanistan auf- warf, nannte er die Abdali Durrani (Docraunee) und 1) Vergl An account of the kingdom of Caubul by M. ElI- phinstone. London 1819. IL. 115. abgeleitet wird, war einer der angesehensten erinnere etwas Näheres gelesen zu haben. Man _sollte meisten, welche nach ïhm Durani geschrieben haben und wie noch jetzt der Name in ausländischen Zeitungen und Berichten geschrieben erscheint, versucht sein, ibn lus, und jenen Titel: Wlys> 552 là zu-schreïben®). Allein dem steht die in den mir zugänglichen morgen: läindischen Schriftstellern gegebene Schreïbweïse sowohl als Ableitung entschieden ‘entgegen. Muhabbet Chan sagt in dem schon ôfters anderswo erwähnten Wôrter- verzeichnisse: €.) dal ai) lo: Durrani ist ein Beiname der Abdali; und Æafis Rahmet ibn Schah Aalem in dem Sd) &s'}à bei Anführung des Stammvaters der Abdali, Abdal: dl &5yds Ces ps (JIIN Lélés ol s es 22 asile o Ji Läle gb LS £ Oblas) ge Ole; ge} olL (sis als Do C4 oh BY Lis aie Jos) An sie A où » : (Abdal) welcher in dieser Zeït mit dem Beinamen Dur- rani beehrt ward, so wie denn jetzt unter ïhnen [(den Abdalï) und ganz besonders in dem Stamme der Ssadosey, der Sultan der Sultane der Zeit, der Rubhm der Afghanen, die Perle der Perlen, Alexander (dem Grossen) gleiche, Ahmed Schah Padischah aufgetreten ist. Der Verfasser der Abhandlung: oLi5 L LS call J Jos) gl Jloder der Geschichte Ahmed Schah Padischah Abda- ls, welche sich auf die Unternehmungen dieses Herr- schers in Hindostan unter der Regierung Aalemghirs im J. 1756 beschränkt. Æasan Sanin (y (y )*) gieht l : , _. Ps , " sas 2) Ebend 114. 3) In der That sagt Malcolm, Histoire de la Perse, Paris 1821. T. IE S. 410 in Anm. [: aujourd’hui cette tribu (d’Abdallee) est appelée Dooranee. Ce nom lui a été donné par Ahmed Schah, qui, d’après le rêve d’un saint, prit le titre de Douree Dooran, ce qui signifie l’âge de bonheur, en conséquence.il appela sa tribu Dooranee. PT 28 -4#) Ich verdanke die Mittheilung dieses Werkchens, von dem ich eine Abschrift genommen, dem gefälligen Dr Lee in London, ds über den in Rede stehenden Gegéhétand noch ge- _nauere Auskunft; er deutet an — was Andere unter- lassen — dass die Benennung Durrant sich von der Gewohnheït der Abdali herschreiïbt, Ohrringe mit Perlen zu tragen, wie wir das schon in dem Asiat. annual Re- gister*) angegeben finden. «Man muss wissen°), sagt er im Verlaufe der Abhand- lung, dass es bei dem Marchiren und Standhalten des Schahinschah Regel war, nicht mehr als fünf Karoh mar- cbiren | zu lassen. Wenn noch eine Wache der Nacht übrig war, sass er zu Pferde, und verrichtete das Mor- gengebet vor dem Zelte. Er hatte weder Pauken noch Standmusik, noch Trompeten und dergl. Ehe der Schah aufsass, schlossen zwülftausend Leïbsoldaten, welche den Bemamen Durrani führten — in den Ohren jedes der- selben hingen goldene Ringe mit grossen Perlen — an den vier Seïten des kôniglichen Zeltes je zu dreitausend Mann ïin einer Entfernung von zweïhundert Schritt, Reïhen, und standen zu Pferde da u. s. w.» Als Ahmed Schah den Islam in Hindostan gesichert batte, und sich zum Rückzuge in seine Staaten anschickte, wünschte er nach dem Berichte desselben Schriftstellers, ein Chronogramm auf seinen eben beendigten Sieges- über dessen freundliche Mittheilung seiner wissenschaftlichen Schätze ich schon mehr als einmal Gelegenheit gehabt habe, mich ôffentlich zu erklären. .5) The asiatic annual register for the year 1799. London 1800. Characters. S. 18 (Life É, Ahmed Schah, king of the Abdallies, who are also called Duranees, from a custom of wearing.a Pearl in one of their Ears). 6) af > ls oLioli plie s EP FE uls sb db ei mnt Os pensé € 3 Cess% jl 05 Se GR La bg iso lg ils p: dise Clos TT s 4 Ds 03 jl52 oL£ (Ee Ds. cheb SL glib él wlisf ss 5» Li 2 o0pEs stuTs ps ssLS SL, BULLETIN SCIENTIFIQUE. 206 zug zu besitzen; es sollte nach des Schahs eïgener Be- stimmung besagen, dass er den Islam gegen die Ueber- macht der Ungläubigen sicher gestellt habe, und überdiess die Wôrter: Durri Durranienthalten «sofern man wissen muss, dass der Schahinschah den Beïinamen ils J> angenommen hatte, und diese Wôürter in Goldschrift mit eigener Hand anstatt seines Namens zu Anfang des schriftlichen Erlasses zeichnete”?).» Nachdem der Lehrer des Prinzen Timur Schah, Chuwasschan (mit dem Dich- ternamen Bis’hen (Q y») sich zwei Tage vergeblich absemüht, um den von Ahmed Schah hinsichtlich des Chronogrammes erhaltenen Auftrag auszuführen, wurde der Verfasser der Abhandlung zu Rathe gezogen, wel- cher bis zum nächsten Morgen folgendes Chronogramm verfasste: ën Indien sicherte den Islam der Schah die Perle der Perlenträger #),» in welchem zugleich das Jahr 1169 = 1756 enthalten ist. Ich künnte noch Belege aus andern Büchern anführen, allem das bisher Gesagte ist genug um zu beweïsen, dass die Benennung Durrani von dem Worte J>, die Perle herkommt, und dass dieselbe also dem Ursprunge nach und mit Recht Durrani und nicht Durani geschrieben werden sollte. Der Name Lodi, wie er gewohnlich nach der Plural- form gesprochen wird, ist der Beiname einer bekannten afphanischen Familie, aus welcher ein bexihmtes Herr- scherhaus in Indien, das Aaus der Lodi (Sultan Behlol, S. Iskender und S. Ibrahim) abstammt. Der Stammvater D l g20 4 il Conf apesi elinolé ie ds y 15 phabaf Jibe es duèes >  LL à gbesles als se abi) , piles gel ouf aide se ssh uses de uuls ob sb Jals e ele Ou aus lus us Doss alels pe ls doll de 8) hR jé ol rl > y£) Jags dock Beinämen yen. séném pen éalaltés in FRStÉ Schah LR pa A es Ssafiden Schali. Husér seiner Ueberlegenheit und Behendigkeït vor einen âlte-y teten und in Iran berrschten, berstammten und die. Ab ren Brüdern. : Der Grossvater hatte bei einer gewissen, +6 pe über die neue en Afghanistan von. Gelegenheit gesagt: N* 4 ler ll, Ibrahim ist der grosse, Pix HE AT Elabataby (SULL ( LL) aus ENS oder der älteste, und-davon wird die Benennuug Lodai, . Lodi abgeleitet. In Nimetullahs Geschichte der. Afoha- us? Los L + re dl a a ss, als g) nen lesen -wir: (der Les Mann sprach): «53 ol Dal slsl, Sdses Ka «sl l'obs Slsl ea : EU ce DT pe) PME: mud Ghilisaÿ und Eschref Ghilisay “hobe 4 : dc te À J TO des Verlaufes 4 von mi sé Jalirei n in ganz Jra a w” LS LJoy «55 Jvgke lo dos UN : die Fahne der 4 Qpecertiel cit. Ô y” L 1braliim lodai, d. i. Ibrahim ist gross; Loi nach ‘dér” : L Aussprache von goi heisst in der’ afghähischen | Sprice, | ot nun also der geg en br chente f gegrindet und” TA sich für die sa alt und gross; es> dai set der Aussprache von es) (TNA Ne # LD . 1 (kaë) heïsst: er ist?). — Diese Bemerkungen smd in der Fe He 2 WA Ve chou NE e < That wohl gegründet. Wollte mañ daher. ganz genau | sich athe über BR CPE pr _[dern schon oben genañnten Gewährsima an den Ursprung halten , 0, müsstey man im. Singular | aie x e' Frage Zur RS D D D Kane PE « . . l Tate im Engpl Lodi aussprechen. Lun PR Te eat Réal 4 à j- : fr LE v . Pndlich will ich oc éinige Wonte über die Ghilsy al il ie), da} wo er on den _Nachkom hinzufügen, deren Name in der ersten Hälfte des vori- namentlich dem Etes Pabneter locht gen Jahrhunderts eine Zeitlang im M Persien so gefürchtet | Bit'hen, Matu, spricht, “sagt? ré war — Sie waren es vdéaieAtaf welche das Haus der | « LA, 46 K à Ssafiden stürzten, und den ThronDsehemschids bestiegen, 5 AE J ce ss AS af Pape bis sie der gewaltige Nadirschah in ihr Heïmathsland zurüek: Dislue: G Ghilsey, welcher r jetzt he Fier FE drängte. Man Par leicht errathen, dass ich von dem nannt HA, dessen Nachkonr men Lee fa À Stämime spreche, welchen Malcolm3°) und Andere Ghiljee RE aa oHbeg * Diese Angabe, ist ist nennen, und worüber ersterer zur Rede: gestell& worden m4 ist?1), und in der That ist die ursprüngliche Schreibweise reithend um Malcolm AA ne “ sielmebr vierte Schreibwei ue sl oder auch (sh; d:'h. Mine nafus, soférn das 1 P Fe ME SPAIN in der Geschichte der Eroberung Pe afShanische Wort Je den Dicb und Ks2 oder &$/3 — Afghane ÿ Hihanmed Hasin . Le mir X Pers. >l3, den Gehorenen, Sohn, bezeichnet #2).° Man à | den Handsehrift steht deutlich ; al dæ jte vergleiche auch Muhabbetchan s. v. plosl pl 4 S jé Dry: ) findet, iéb Été Zl eine aus is “jlé er nt- 1l standene, die aber ebenso wie F5 gäbe ge- lwesen sein RS" uroié Le in AN , Hp gàl Ha cb obslos x RE einer der |: ‘steller Wie der he PA es + TS FAN ‘würde. ER TEL cet MON ARE LSp Cyrus oli af es) els > el OS 9) Dicke ELU Éxklärung hat die einzige Blsndsche Hand schrift; die andern so wie es in der Uebersetzung nn _$. 1% Neamet ullah’s history of the So Lis 0 me xf 10) À. à O: Il; 409 «# 11) S. Belfour, the life of Sheikh Mohammed Ali Hazin. London: 1830. S. 115. , L 12) S. Nimetullah's history ll, 48. ae Tome X. AS 14.15.16. 250.251. BULLETIN SCIENTIFIQUE 252. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE INMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre ferment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et-de 11 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez WW. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N.. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans da tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. Notes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens: 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de- l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 7. Notice sur l'instrument des passages dans le premier vertical , exécuté par M. Repsold et établi à l'observatoire de Poulkova. Srruve 8 Remarques sur le Passer arctous de Pallas. Braxor. 9. Nouvelles espèces de plan- tes recueillies en Zongarie par M. Scarexx. 1. Article CHRONIQUE DU PERSONNEL. 10. Sur la population du Grand- Duché de Finlande. Kôprex. ITI0OTES. a St 7. NoTicE SUR L'INSTRUMENT DES PASSAGES DE REPSOLD, ETABLI A L'OBSERVATOIRE DE PouLKkOVA DANS LE PREMIER VERTICAL, ET SUR LES RESULTATS QUE CET INSTRUMENT A DONNES POUR LE EVALUATION DE LA CONS- TANTE DE L'ABERRATION ; par M. STRUVE. (Lu le 4 février 1842.) y (Avec deux planehes gravées.) Dans plusieurs de mes rapports antérieurs j'ai fait mention du travail entrepris à l'observatoire central pour déterminer l’aberration des étoiles fixes, à l’aide de l’in- strument des passages établi dans le premier vertical. Déjà au commencement du 18" siècle, le célèbre Roe- mer avait inventé l’usage de l'instrument : des passages dans cette position particulière, et il placa même dans son observatoire à Copenhague un tel instrument avec l'intention d'en faire usage pour la détermination des équinoxes, par l'observation du Soleil près de l'équateur, observation qui devait avoir lieu dans le voisinage de l'horizon. C'est un des mérites éminents de M. Bessel pour l'astronomie pratique, d’avoir indiqué en 182% le vrai usage de l'instrument du premier vertical pour l’ob- servation près du zénith, et d’avoir introduit ainsi dans l'astronomie pratique un moyen puissant et inconnu jus- qu'alors (Astr. Nacbr. Nr. 40.). D’après M. Bessel, l’in- strument est le plus propre à l'évaluation des latitudes , et surtout dans les opérations des mesures de l'arc du méridien , à la connaissance exacte des différences en- tre les latitudes des stations. principales. Aussi l’expé- rience a parlé le plus décisivement en faveur de cette méthode. Les observations faites par M. Hansen à Hel- goland, celles qui ont été exécutées à plusieurs points de l'arc du méridien russe, par M. le lieutenant-général Tenner et moi, et celles que M. Bessel a faites lui- même à l’occasion d’un arc du méridien mesuré en Prusse, en ont prouvé le grand mérite. Dès le premier usage que je fis de l'instrument des passages au premier vertical, en 1826, je gagnai la con- viction que ces observations seraïent susceptibles de la plus haute précision, s’il était possible de donner à l'm- strument lui-même une construction propre au but in- tentionné, et qu'avec cela l'instrument devrait remplacer entièrement le secteur pour les recherches ultérieures de l’aberration , de la nutation et de la parallaxe annuelle. Les changements essentiels à exécuter dans l'instrument. étaient les suivants: 11 fallait changer la position du tube et le placer à l'extrémité de l'axe de rotation, pour avoir le 211 B ULLETIN SCIENTIFIQUE. 212 oo niveau dans un emplacement permanent sur l'axe, d’où devait ressortir une connaissance beaucoup plus exacte de l'inclinaison de l'axe. Or il est connu que dans l’u- sage de cet instrument, l’inclinaison de l'axe agit direc- tement sur la distance au zénith observée. Le second point essentiel était de jomdre à l'instrament un appa- reil propre pour un renversement aussi prompt que pos- siblé, opération qui devait servir à élimmer Je plus di- rectement toute hypothèse sur l'invariabilité de la réu- nion des différentes parties dont l'instrument est com- posé, et nommément sur l'angle entre l'axe optique ét l'axe de rotation. Quant au premier de ces changements, par lequel le tube est placé à l'extrémité de l'axe, je l'avais fait exécuter pré- alablement dans deux instruments de petite dimension , qui avec des lunettes de 2,1 pouces et de 1,9 pouces d'ouverture, sur des foyers de 25 et de 22 pouces, ont des axes de 12 pouces entre les points de contact avec les coussinets. Ces instruments, exécutés l'un par M. Repsold à ambourg, l'autre par M. Ertel à Munich, réussirent parfaitement et firent voir l'avantage de l'em- placement permanent du niveau sur l'axé, de manière que j'espérais la même réussite d’une exécution sembla- ble dans les plus grandes dimensions. Maïs Patitre chan- gement pour le renversement prompt ne se trouvait pas encore dans ces instruments, et il fallait les employer d'après la méthode usitée jusqu'alors, c. à d. observer d'un jour à l'autre en position opposée du tube, ou faire le renversement entre les deux ôbservations Est et Ouest. Enfin la fondation de l'observatoire central‘de Poulkova offrit l'occasion d'exécuter un grand instrument des pas- sages de la nouvelle construction, exécution dont se char- gèrent les célèbres artistes Repsold frères à Hambourg. Ces artistes ont eu le mérite particulier d'inventer pour Tinstrument l'appareïl qui sert au renversement. Cette‘&pé- ration se fait dans cet instrument avec la plus grande sureté et avec une vitesse telle, que si pour le moment le tube se trouve du côté Nord, vous l’aurez en 16 se- condes de temps du côlé opposé, à l’état complet pour l'observation; et si l’astronome a commencé l'observation des passages, le tube au Nord, il peut continuer l'obser- vation avec l'instrument renversé, le tube au Sud, après 4 minute et 20 secondes. Ce temps suffit à l’astronome pour se lever, pour ouvrir la vis d'arrêt et ôter la clef “du mouvement micrométrique, pour faire le ‘renverse- ment, diriger l'instrument sur l'étoile par le niveau fixé au pétit cercle chercheur, pour fermer la vis d'arrêt, reméttre la clef et pour se placer à l'observation. Je crois devoir prononcer ici; sans parler de l'exécution. parfaite de l'instrument dans toutes ses parties, de la so- lidité et du raffinement dans la construction et de la jus- tesse du niveau, que j'attribue le succès, j'ose le dire, brillant que cet instrament a eu, le plus essentiellement à l’ap- pareïl de renversement, qui fournit le moyen d'éliminer de l'observation l’état accidentel de l'instrument. Comme notre instrament peut passer pour un appareil nouvean 2 je crois rendre un service à l'astronomie, en en pu- bliant, dès à présent, une notice détaïllée, quoique seule- ment préalable à celle qui se trouvera dans la‘descrip- tion complète de l'observatoire, ouvrage dont je suis maintenant occupé. Les deux planches ci - jointes servi- ont à mieux entendre la description suivante. J’y ajoute encore des renseignements sur les méthodes de Tob- servation et du calcul, que j'ai suivies, ainsi que les ré- sallats par rapport à l’aberrätion des étoiles fixes, qui ont été déduits jusqu'à présent des observations et qui prouveront le mérite distingué de notre instrument. L'instrument est etabli dans la salle d'observation mé- ridionale, contigüe à la bibliothèque, ét qui fait saillie sur les autres parties du bâtiment pour donner dans la di- rection du premier vertical une vue libre depuis l’hori- zon. La salle est coupée par deux suïîtes de trappes de- puis l'horizon Est jusqu'à l'horizon Ouest. Les trappes ont 20 pouces *) d'ouverture, ét vont parallèlement dans une distance intérieure de 38 pouces, de manière que l'axe optique de l'instrument prolongé passe dans les deux positions par le milieu des ouvertures. Une maï- sonnette en bois d'acajou et mobile sur un chemin de cui- vre, close dans la direction des trappes, maïs ouverte des côtés N et S, pour donner passage JTibre à l’arr. garantit linstrument contre l'humidité et contre la pous- rière, même quand les trappes sont ouvertes, et donne l'avantage de ‘mieux pouvoir effectuer l'équilibre entre la température intérieure de la salle et celle de l'air ex- térieur, condition ‘indispensable pour l'exactitude de l'ob- servation. Aussi arrive-t-il très -souvenit que dans la sai- son favorable toutes les ‘trappes restent continuellement ouvertes par plusieurs jours et nuits consécutifs, même par des semaines; et je ne fais jamais une observation sans que les trappes n'aient été ouvertes antérieuremerit, au moins pendant plusieurs heures, ét que même la mai- sonnétte n'ait élé retirée au moins une demi-heure avant. | Ce n’est pas seulement que l'équilibre des températures produise des images mieux définies dans la lunette, mais l'ouverture rapide des trappes au moment de l’observa- 20 O'RIMMIMENT CO OMREN ON VU: 17 YSER OR SRE *) Toutes les dimensions sunt données ici en mesure russe égale :à la mesure d'Angleterre. 215 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 2t4 D D 2 tion produit presque toujours un vent coulis irrégulier, qui continue jusqu’au moment de l'équilibre et qui pro- duit, selon sa direction sur les parties de l'inswument , des dilatations extraordinaires, et par là quelquefois des fautes énormes en comparaison de l’exactitude que l’ob- servation offre dans l’état du repos de l’air et d’un équi- libre parfait des températurés. Je suis même persuadé que l’aérage soigneux et complet des salles d'observation est une mesure essentielle pour l'exactitude des observa- tions en général, et qui ferait disparaître maintes irré- gularités, maïs qui a été trop négligée jusqu'à présent dans les observatoires. Il paraît aussi qu’elle ne peut se faire que là, où se trouvent des maïsonnettes mobiles comme les nôtres. La planche I représente l'instrument regardé du côté Ouest et projeté sur le plan du méridien, la lunette étant au Nord. La planche I le donne du côté Nord. et projeté sur le plan du premier vertical, avec la lu- nette au Sud. L’échelle est 4; de la grandeur naturelle. La base est formée par une seule pierre 4, de 61 pieds de haut, sur près de % pieds de large dans la direction du. méridien. Dans l'autre direction elle est épaisse de 3 pieds pouce en bas, et de 15 pouces à son extrémité supérieure. Cette pierre est taillée de ma- nière à former deux colonnes de 4 pieds 5 pouces de haut, séparées par un grand creux qui sert à recevoir la machine de renversement. Sur les colonnes reposent les deux coussinets & de laiton, qui touchent l’axe par des plans rectangulaires. L'un des coussinets admet un petit changement dans l'azimut et l’autre se prête à la correction de l’inclinaison de l’axe. Le corps de l'axe B est de métal rouge et se termine en deux tourillons d'a- cier , de 4,3 pouces de diamètre ; sar lesquels sont fixés d’un côté le tube C, et de l’autre le contrepoids cylin- drique D. Chaque tourillon est perforé pour recevoir un levier en acier, dont le point d’appuï a une suspension de boussole, qui repose par son anneau extérieur sur le creux du tourillon et qui sert à transmettre le poids de la lunette sur la section même du tourillon. qui est immédiatement portée par les coussinets. Pour cet effet un contrepoids de plomb & en forme cylindrique se trouve dans l’intérieur creux du corps de l’axe vers une extrémité du levier, pendant que l'autre extrémité c sai- sit la paroi opposée du cube metallique qui sert de noyau au tube. La partie du levier qui passe par la lu- nette est formée en anneau, pour donner passage libre aux rayons de lumière qui viennent de l'objectif. Un second contrepoïds semblable, à l'exception de l'anneau pour le passage de la lumière, se trouve du côté opposé pour produire le même effet par rapport au contrepoids cylindrique extérieur D. Les deux canons de la lunette sont un peu coniques , pour plus de solidité. Ils portent d’un côté l'objectif de 6,25 pouces d'ouverture libre, sur 91 pouces de foyer, de l’autre côté, le petit cercle chercheur d, divisé de 10 à 19 minutes et dont l'alidade qui n'a qu'un simple trait pour index, porte un petit niveau, le contrepoids du cercle e et l’appareïl oculaire dont le grossissement ordinaire pour l'observation est de 270 fois. Pour plus de commodité l’oculaire est muni d’un prisme extérieur, mobile autour de l’axe optique, et qui donne la vue ho- rizontale pour l'observation près du zénit. Dans la pa- roi verticale du cube près de C se trouve une ouverture circulaire couverte d'un verre plan, pour recevoir la lu- mière qui doit éclairer le réticule au foyer dans la nuit, par le moyen du miroir incliné f: Cette lumière part d'un quinquet posé sur un pied fixe et dont la distance est de quatre pieds et demi à la paroi extérieure de la lanette. Un second quinquet se trouve du côté opposé. Ces deux lampes donnent aussi la clarté suffisante pour lire les cadrans de l'horloge et pour consigner l’obser- vation. La modération de la lumière pour le réticule s'exécute par une tringle d'acier terminée dans le bou- ton g, dont le mouvement élargit ou retrécit l'ouverture libre à. volonté. Ea lunette étant dirigée sur la distance au zénith con- venable , ïl faut fixer l’axe et pouvoir donner un mou- vement micrométrique pour suivre la marche de l'étoile dans le sens vertical. Ces opérations sont effectuées au milieu de l’axe, entouré ici d’un anneau métallique :, qui se ferme et s'ouvre par une vis de pression à l’aide d'une tringle et de la main À. À cet anneau sont joints des deux côtés les deux triangles de 21 pouces de long, dont l’une extrémité prend la vis de rappel fixée par l’autre boule au bras - , qui part de l’appareïl de renversement. (Cette vis tourne par la clef À pourvue d’une douille à ressort, par laquelle elle s'applique tant du côté Est que du côté Ouest. D'un côté la clef touche directement la vis de rappel. De l’autre côté le mouve- ment est transmis à cette vis par le moyen de deux pai- res de roues à dents obliques , dont deux sont join- tes par une tringle horizontale Sur l’axe repose le niveau. Le tuyau de verre est ren- fermé, comme à l'ordinaire, dans un cylindre de lai- ton », ouvert seulement de la partie supérieure, pour pouvoir y lire les divisions. Ce cylindre est fixé sur un tuyau cylindrique très fort m, muni des deux mains en bois / et qui repose par des pieds coupés à angles « 215 droits sur les tourillons. Pour augmentér la sûreté des indications du niveau, j'ai ajouté un4«petit niveau trans- versal et j'ai couvert le cylindre # de-toutes les cô- tés par une boîte de glaces. Ces glaces garantissent le tuyau intérieur contre d'action de la chaleur rayonnante , quand f’astronome approche la figure pour lire des -divi- sions. Pour le même effet, quant au tuyau m, jje l'ai couvert entièrement de drap de laine, et même les pieds du ‘niveau sont eouverts de cette étofle. Ges ‘précau- tions sont essentielles pour connaître l'inclinaison-de l’axe jusqu'aux moirdres fractions de la seconde. L'appareil de ‘renversement est porté par -un cadre p de fer, fort de 0,5 pouce sur # pouces de large, ouvert d'en haut, et qui repose sur les parois .intérieures du creux de la pierre. Il est fixé en haut sur les.deux chevilles g, enfoncées dans la pierre et :prolongées en chevalets pour la rectification du cadre. En bas le cadre ne touche pas la pierre, pour pouvoir se dilater d'après la température. Deux fortes traverses r et:s réunissent les parois oppo- sées du cadre. L'axe vertical en acier t, de 2,2 pouces de diamètre, passe par -ces traverses, en formant aux environs de $, une longue vis dont l’écrou, qui repose sur latraverse, se meut à l’aide du rouage et de la ma- nivelle en u. Par .ce mouvement l’axe monte et descend. La partie de l'axe vertical, supérieure à la traverse r, est terminée en haut dans un cône obtus et :entourée tout le long d’un cylindre creux en laiton-w, qui tourne sur l'axe avec la plus grande facilité. En haut ce cyliudre porte une croix de barres de fer, dont l'une w va dans la direction de l'axe horizontal B, et porte les deux coussinets æ qui saisissent l’axe B, quand on ‘élève l'axe vertical au moyen de la manivelle en -u. Au dessus de ces coussinets passe, par ‘une ouverture allongée, la pièce en fer y, qui porte à chaque extrémité deux, roues en acier. Cette barre est arrêtée dans le .sens .ho- rizontal par les deux pièces 0, qui portent des rouettes, horizontales, pièces mobiles sur y, jusqu'à ce que l'on les fixe à la place convenable par des vis latérales. Deux, leviers courbés z, dont ‘le point -d’appui .est au dessus, dex, et qui portent les conitrepoids cylindriques , agis- sant d'une force constante sur la pièce y, même pen- dant le renversement, diminuent la friction .des touril- lons ‘sur les coussinets a et transportent en général tout le poids de l'instrument sur l’axe vertical t. L'autre bras x, (planche IT.) qui sort du cylindre w .sous un angle. droit avec +, porte à l'extrémité :Sud la vis de rappel pour le moment rotatoire de l'axe 2, et les parties “in BULLETIN SCIENTIFIQUE. 216 la planche IL. De la partie inférieure du cylindre w part encore le bras , pourvu d’une vis de correction, qui bat contre la pièce werticäle et règle le mouvemen du cylindre autour de l'axe vertical à 1800. Le poids de l'instrument qui. est soutenu par le deux contrepoids , est de 660 Jivres russes. Les con- trepoids pesent 120 livres, l'axe vertical avec les parties qu'il porte dépasse 220 livres. Ainsi le poids total qui repose sur l’écrou en u est de 1000 livres — 25 pouds. Ce poids total doit être levé de 1,7'pouces pour le ren- versemerit ‘par la manivelle «en ‘4, qui fait pour cela 8.5 tours. Donc la force serait 34, -du poids, ou de 2,5 li- vres, sans compter la friction. En ajoutant pour celle-ci la moitié de la force calculée, nous avons ‘pour la force effectivement nécessaire 4 livres à peu près. Pour dimi- nuer encore la force, l'artiste a ajouté un système de contrepoids très ‘ingénieux. L’axe vertical £ est terminé en bas dans un cône trempé «qui entre dans un creux conique en , sur lequel ‘agissent deux masses de plomb ‘,sappliquées à un système ‘de deux leviers qui sont sou- tenus ‘par une pièce séparée ‘et portée par la base inté- rieure ‘de la pierre. Ge système de leviers et les deux masses se présentent sur la planche Il, tandis que sur la planche 1 lon ne voit que l’un des poids +. Quand on tourne la manivelle en uw, pour lever l'instrument avec l’axe vertical, alors ‘les deux contrepoids ‘ déscen- dent, jusqu'à ce qu'ils touchent le plan horizontal inté- rieur «de la pierre, indiqué par k ligne w; d'où ils re- “montent aussitôt que l’axe vertical descend pour remet- tre l’instrument dans :ses coussinéts a. (C'est par ce moyen que la force effective «est diminuée à un tiers ou à 1,33 livres, ce qui fait que le mouvement de la mani- velle n’est qu'un jeu, au moins en été, En hiver la fric- tion augmente eonsidéräblement par nôs:grands froids, | quand .Fhuïle «devient tout-à-fait rigide. Néanmoins l’ac- ‘ondes eontrepoids et de l'appareil eritier est toujours telle, que l'opération dn renversement se fait sans diffi- culté même :dans-une température entre —5° ét — 20° R. E et E sont deux chevalets en bois, qui servent d’a pui à la main À, quand elle se trouve à l'Ouest de la pierre. La perche intérieure de ces chevalets est mobile ‘dans Je sens xvertical. F et F:sont les deux bancs d’ob- servation, «mobiles .sur des oylindres en boïs dur, qui. glissent le long d'une lisière’en ‘bois, fixée au plancher ‘pour -que le banc ne touche jamais 'la pierre. Les bancs ‘sont encore couronnés, du côté de la ‘pierre, des parois | latérales , qui empêchent que l’astronome lui-même ne diquées pour .le ‘transport du mouvement produit à la clef. À, quand elle se trouve du côté Nord, comme :sur, s'appuie jamais contre la pierre. A l'Est et par toute Ja largeur de /la pierre se trouve l'escalier 4G, qui est vissé ‘217 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218 7 à 7 CESSE 23 CC EC EE A ED EE Um “ontre le plancher sans qu'il touche la pierre. Il se lève “par quatre marches à la hauteur de trois pieds, où il finit dans une petite plateforme de 18 pouces de large sur k pieds de long, emplacement parfaitement commode pour l'ajustement ét la lecture du niveau. En même tems l’escalier porte la clef k, quand élle est du côté Nord. La lecture du niveau se fait, pour plus de précision, à l’aide d’une loupe de #5 pouces de foyer, qui permet de distinguer les vmgtièmes parties des, divisions sur le tuyau. Pour voir ces divisions pendant la nuit, je ‘me sers de la lanterne établie en Æ. La petite mêche est'à une distance horizontale de 21 pieds et plus élevée d'un pied par rapport au niveau , et c’est ainsi queila chaleur qui en sort n'agit jamais sur le niveau. J'ai examiné ce point avec le plus grand soin, et je me suis convaincu que la lanterne n'influe jamais sur la position de la bulle. Sur la surface du tuyau de verre on voit le reflet de la lumière avec tant de clarté, que les lectures du niveau nocturnes sont peut - être même plus exactes que célles du jour. Le pied de la lanterne :est mobile, et -je :le ‘place quelques minutes avant la lecture , pour Fôter im- médiatement après. Le réticule au foyer de la lunette, tél qu'il est arrangé depuis le mois de mai 1841, est composé de deux fils horizontaux et parallèles dans da distance: d'une minute, de 45 fils verticaux fixes et d’un fil vertical mobile par le micromètre. Tous Jes passages par les fils verticaux doi- vent être observés exactement au milieu entre les deux fils horizontaux. Une révolution du micromètre est r — 28”,6. Les fils fixes sont disposés de manière à côté du fil du milieu (VIIT), que les deux fils voisins (VIT et IX) s’en trouvent à la distance égale de #r = 11%, et que les autres suivent des deux eôtés.dans les distan- ces égales de 27 57/'". C'est ainsi que les fils extrè- mes I et XV forment un intervalle de 7/36” enarc ou de 30°, en‘temps de l'équateur. L'épaisseur des fils est de 1,0 en arc, quantité trouvée par les deux contacis du fil mobile aux fils fixes à l’aide-des subdivisions du .micromètre. Tous les fils’ sont placésile plus scrupuleu- sement en position parällèle et normäle ‘à l'axe de rota- tion. Cette dernière reclification se fait le mieux et le: plus parfaitement ‘à l’aide d'une lunette opposée: qui sert de collimateur. ‘Il est ëlair que les fils fixes-servent en même tems d'index pour le nombre des révolutions en- tières du micromètre, dont les subdivisions :se ‘lisent sur Je petit cercle’d’argent-6 , de 2 pouces de -diamètre , . qui divise chaque tour de vis en 100 parties, éhacune de :0’”,286. J'en lis encore avec süreté les dixièmes, ‘à 0/,0286 «en arc, à-l'aide d'une loupe de 2 pouces de foyer; et cette lecture se fait la nuit, sans que j'aie besoin d’ap- . procher une lanterne, parce que la clarté répandue par le quinquet suffit pour ce but. A l'Est de l'instrument, vis-à-vis du milieu, se trouve l'horloge de Muston,.à pendule de mercure, fixée à un pilier en briques isolé. Cette pendule a une marche très régulière entre les températures les plus élevées et —10°R. Mais dans nos grands froids les amplitudes des oscillations du pendule diminuent , et pour que l'horloge ne «s'arrête pas aux environs de — 15° :R., j'augmente au mois de décembre 'le poids moteur de la moilié. Avec cela l'horloge continue sa marche jusqu'au mois de mars, quand ‘les frôids excessifs cessent, et j'ôte alors le poids additionnel. ‘Maïs pendant celte période les amplitudes du mouvement du pendule sont sujettes à des change- ments selon la température, ce qui produit des différen- ces sensibles , quoique petites, dans la marche de l'hor- loge. Pour en éviter l'effet nuisible sur les observations , Fhorloge de Muston est comparée à l’aide d'un chrono- mètre qui suit le temps moyen, régulièrement de 12 à 12 heures, à l'horloge normale de Kessels, établie dans une -niche de la salle centrale de l’observatoire. Cette niche -se trouve dans l’un ‘des piliers massifs, qui sup- portent Ka grande tour, et elle est couverte extérieure ment par des glaces. Dans telle localité la variation du thermomètre est presque nulle, et c'est par cette raison qu'elle se prête à recevoir la pendule normale, qui doit servir ‘à l'examen des autres pendules employées dans les salles d'observation où la température est sujette quelquefois à des changements assez brusques. Le même fondement qui porte le pilier de l'horloge de Muston sert aussi de base à un trépied en boïs très solide el pesant; et un second trépied est établi du côté op- posé, à l'Ouest, sur un second fondement isolé du plan- cher. Sur ces deux trépieds se placent deux petits ins- ‘truments des passages de 40 pouces de foyer avec 3,06 pouces d'ouverture, pourvus de micromètres, et qui ser- vent à la première rectification de l’axe optique du grand ‘instrument par rapport à l'axe de rotation. C'est une -opération qui se fait quand la lunette est au Sud de la pierre, et qui, une fois achevée, ne se répète plus, si Ton ne change pas'à dessein la position du réticule. L'évaluation de da väleur exacte des.divisions du n1- «veau est un point des plus ‘importants dans notre instru- sment. Aussi nous avons pour ce but ‘un appareil parti- “culier , que j'appélle l'examinateur , et qui consiste dans ‘eux ‘barres .d’acier, jointes en forme .de demi- croix oblongue, qui est placée sur deux glaces nivelées, par trois wis verticales aux extrémités de ‘la croix. Une de 219 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 220: EEE ces vis sert de micromètre pour. la mesure des'change- ments dans l'inclinaison de l'appareil à l’aide d'un cercle de 5 pouces de diamètre divisé en 120 parties. Chaque | division est exactement égale à 1/,0033 en are pour lin- | clinaison. L'appareil est établi sur œn pilier ‘solide. La barre principale porte deux coussinets rectangulaires etmo- biles, sur lesquels on place le niveau à examiner. Comme il est essentiel de faire l’examen du niveau dans l’état même, dans lequel il se trouve sur l'instrument, je place tout l'appareil du niveau sur l’examinateur, de telle manière que le tuyau cylindrique m repose sur les cous- et que les deux pieds du niveau débordent des deux côtés du pilier. Dans cette position le tuyau doit | être tourné sur son axe, Jusqu'à ce que le petit niveau transversal joue, afin que l'examen se fasse exactement: dans la même section verticale le long du tuyau de verre, dans laquelle la bulle se meut, quand le niveau est placé sur l'instrument. Primitivement les artistes avaient fourni sinets, un tuyau de niveau de 13 pouces de long et d’un pouce | de diamètre. Mais dans les tuyaux de cette dimension la contraction de l’éther sulphurique par le froïd donnait à | la bulle une longueur égale à celle de l'échelle déjà pour — 10° R. J'ai donc échangé ce niveau contre un autre de 0,8 pouce de diamètre extérieur, sur 10: pouces de long, dans lequel le changement de la bulle par la chaleur est moins rapide. Le niveau actuellement en usage porte à sa surface #10 divisions, chacune d’une ligne de France. À la température de + 20° R. la bulle est longue de 306 divisions, à celle de — 20° R. de 100 divisions. La valeur angulaire d’une division est très près d'une seconde en arc, e# presque la même sur toute l'étendue du niveau. Le tableau suivant donne les valeurs que j'ai trouvées, pendant les derniers six mois, dans différentes tempéra- tures, avec les demi-longueurs eorrespondantes de la bulle. : Demi -lon- Therme- Valeur: mètre de ‘| gueur de la! d’une divi- Réaumur. bulle en sion. divisions. nu nb jp SPNDeR, D æù mù mù 7 D © CU le er CRE . _n Dans cet examen je ne fais sialen la bulle que par Étiel pour la dernière exactitude du nivellement. | changement dans la distance du tube au zénith par tous les 360° ne produit jamais des variations du niveau qui dépassent & 0’,2 en arc, ce qui prouve déjà l'exacti- les = 8 divisions qui sont voisines aux extrémités de la bulle dans sa position moyenne ; mais à l’aide des trois vis cette opération se fait par répélition, jusqu'à ce que: es micromètre ait parcouru une révolution entière, égale à 120", en are. C'est ainsi que l'on parvient à l’exacti- tude d’un centième de la seconde en arc pour la valeur d’une division. Aussi j'évite dans l'usage de l'instrument ‘du premier vertical toute inclinaison forte, en corrigeant l'axe, en cas de hesôin, par les vis du coussinet méridio- nal, de manière qu'à l'ordinaire l’imclinaison n'est que ‘d’une fraction de la seconde, ce qui rend l'influence de \la petite incertitude dans la valeur des divisions tout - sr | fait insignifiante. D’après l'expérience les changements. de l’inclinaison sont tellement petites, que souvent des mois passent, même en hiver par les grands change- ments de temperature, sans que j'aie besoin de toucher à la vis de correction. Quant aux valeurs d’une division. nous voyons dans le tableau qui précède, que depuis + 120,9 R. jusqu’à — 11%0 R. les valeurs sont tellement égales, que lon peut prendre la moyenne = 1,002 comme valeur constante entre ces limites. Seulement dans les températures élevées au delà de + 42,9 la va- leur augmente, et il est elair que le rayon de la cour- bure intérieure du tuyau de werre est un peu moindre ‘vers Je miliew, que vers les extrémités. Les tourillons de l’axe sont d’une forme très parfaite. Le 22 août 1840: j'ai observé l'inclinaison de l'axe, al- ternativement dans les deux positions de l’axe ,.c à d. le tube où du côté N, ou du côté $. Les deux moyennes trouvées sont : tube N. tube S. différence. inchnaison + 2,620 + 2,435 0'’,185. Le signe + indique que l'élévation a lieu du coté S. Comme les angles des coussinets, ainsi que ceux du ni- veau, sont des angles droits, il résulte de cette expérience, avec la longueur de l'axe de 44,4 pouces entre les points ide contact, pour la différence des rayons, L © r — 0,0000070 — — 140000 pouce ; ‘quantité dont le rayon du côté du contrepoids, paraît plus grand que celui du côté du tube. Mais je ne re- | garde pas encore cette petite quantité comme exactement | définie, parce que ä celte époque il manquait encore à l'ap- | pareil le petit niveau transversal, dont l'usage est essen- Un tude de la forme circulaire. Je ferai plus tard un examen. scrupuleux de la forme des tourillons, à l'aide d'un levier 221 “de touche à niveau. C'est qu'il est intéressant de con- naître intimement l'exactitude que les artistes ont su at- tendre dans le travail des tourillons, quoique cette re- cherche soit indifférente pour le but de l'instrument. Or il est clair que, s’il y a des irrégularités même considéra- bles dans la forme ét dans l'épaisseur des tourillons, elles: n'ont aucune influence sar la différence entre les passa-' ges Est et ‘Ouest, silles plans des deux coussinets sont disposés symmétriquement à la digne verticale, condition réalisée dans notre instrument à Ja dernière rigueur. L'inclinaison de l’axe peut être évaluée de deux ma- nières différentes: soït que j'observe le niveau dans ses deux positions-opposées, sans renverser la position de l'axe, soit que je renverse l'axe avec le niveau qui y reste dessus. Par la premiere opération je reçois l'inclinaison de l'axe dans une de ses deux positions. La seconde -opération fait connaître l'inclinaison moyenne de l'axe , ‘eorrespon- dante aux deux positions. combinées, le tube S. et le tube N. Celle-ci a ‘un avantage: essentiel sur la première, c'est que l’on évite la manoeuvre un peu dangereuse du renversement manuel du niveau, dans lequel se pro- uit peut- être une petite incertitude pour, l'inclinaison par un changemerit de-tension dans l'appareil du niveau et par la durée de la proximité de l’astronome. Néan- moins l'expérience :m'a fait voir que le renversement ré- itéré du niveau sur l’axe donne des résultats'très satisfai- sants, plus même:que je ne l'avais attendu. Voici p. e. une série d'inclinaisons , que j'ai observées le 17 oct. 4841, pour l'axe «en repos, par 46 lectures du :niveau renversé autant de fois : temps sid. :mclin. de l'axe écarts 14487 — 0:60 + 008 51 — 0.60 + 0.08 55 — 0.62 + 0.06 59 —.0.63 10.05 45 3 —0.92 —024 7 — 10.67 40.01 1 — 0,65 +0,03 45 — 0,77 +-0.09 Moyenne pour 15/1! — 0,68 Dans l'hypothèse de l’inclinaison invariable on trouve par les écarts l'erreur probable d'un nivellement isolé —0"",079. La différence :0’’2% pour 15/3! paraît indi- quer une petite perturbation. momentanée du niveau par les raisons indiquées plus haut Mais avant et après cétte série j'avais 6bservé l'inclinaison.«de l'axe d’après | autre méthode par le renversement de l'axe avec. le niveau dessus. Voici les résultats itrouvés: BULLETIN SCIENTIFIQUE 222 temps sid. inclin. de l'axe moy. écarts. 1445" — 0662 + 0.022 10 — 0,662 + 0.023 14 — 0,675 + 0,009 18 —.0,662 + 0,022 21 — 0.687 — 0,003 15/20 — 0.687 — 0.003 25 — 0,722 -- 0.038 30 — 0,712 — 0.028 35 —0,700 — 0.016 10 — 0,675 + 0,009 Moyenne pour 14/52 —:0,684. ‘loi par les écarts l'on trouve l'erreur probable d'un nivelle- ment isolé 0,018; et voilà, ce me semble, un fait important dans l'astronomie pratique, c'est qu'il est possible d'ap- précier l'inclinaison moyenne de l’axe par un seul nivel- dement, dans lequel le niveau n’a été In qu'une seule fois dans chaque position, avec l'exactitude de 0”,02 en arc. Aussi est-il-intéressant de voir que, malgré l’opé- ration réitérée du renversement de l'axe, l'inclinaison reste toujours la même; ce qui prouve que le contact des tourillons aux coussinets-se fait toujours identique- ment, quoique les tourillons soient couverts d'une cou- che d'huile. Enfin il faut remarquer que les deux incli- naïsons moyennes trouvées par les deux différentes opé- rations - 0”’,682-et — 0’’,68% sont parfaitement d'accord, d'où résulte l'égalité des rayons des deux tourillons. Dans les observations des étoiles il paraît difficile d’at- teindre la même exactitude: pour la connaissance de l'in- clinaison de l’axe, que celle qui s'est trouvée dans les essais donnés ci-dessus. C’est que dans ces essais les -deux lectures, avant et après de renversement de l'axe, se suivent dans l’espace de trois minutes. Cette simultanéité donne l'avantage, qu'elle-élimine l'influence du change- ment de température sur le point zéro du niveau. Dans les observations effectives ; la lecture du niveau se fait une fois avant l'observation des passages de l'étoile par les 7 fils latéraux , et l’autre fois après le renversement à la fin de l'observation des passages par les mêmes fils dans la position inverse. Peur Draconis 'p. e., étoile qui passe par le méridien à 15’ du zénith, il y a 22 m5- nutes de tems entre ces deux lectures, et pour : Cas- siopeiae, dont la distance au zénit dans le méridien est de 4° 30’, le tems écoulé comporte 11 minutes, intervalles pen- dant lesquels:il faut supposer que le zéro du niveau ait été invariable. Cette suppositon est d'autant plus exacte, que la salle d'observation change moins en température, et sous ce rapport l’aéra ?, préalable est le plus important. Mais 297 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 22% j'ai jugé nécessaire de soumettre ce point à un examen particulier , pour lequel l’occasion s'est offerte dans les observations de l'étoile Praconis même, qui par le mouve- ment très lent de l'étoile par rapport aux fils verticaux , donnent assez de tems pour faire, entre les deux séries des passages dans la même moitié du vertical, une se- conde lecture du nivean immédiatement avant et après le renversement Dans ce nivellement que j'appelle in- térieur (1), le tems entre les deux lectures n'est que de 5 minutes, tandis que, pour le nivellement extérieur (E), il en faut 22 minutes. Je donne ici le tableau des valeurs L— E, trouvées dans les derniers 8 mois à l'oc- casion de l'observation de Draconis : Il y a ici 28 valeurs I—E. En les regardant comme provenues des erreurs accidentelles, je trouve l'erreur probable d'un nivellement isolé, 1 ou E dans un des. verticaux , — 0,036. Mais on voit encore que, dans la réalité, l'erreur finale pour la combinaison des deux ver- ticaux E et O diminue encore, comme les moyennes . indiquent pour Ferreur probable d'un nivellement isolé. F ou E, 0,015, quantité analogue à la valeur trouvée plus haut 0'’,048. Je deïs mentienner ici encere deux autres précautions essentielles pour Fexactitude de l'observation. Le jour il” ne faut pas seulement garantir l'instrument lui - même Valeur contre l'action directe des rayons du Soleil, action qui 1841. ere ITS pp | pourrait avoir liea quand le Soleil est près du premier AGE FE vertical, mais il faut encore empêcher, autant que possi- de dé ù ind niè US ble, tout reflet du Soleil sur les paroïs intérieures de la 24 Mai VE | — 0,034 | 0'005 salle d'observation, pour éviter des irrégularités de la O | + 0,025 température intérieure. Pour cet effet, il y a au-dessous 25 — l'E | + 0,087 des trappes d'en haut des volets couverts de papier. O | — 0,035 + 0.026: blanc des deux côtés et mobiles , qui à l’aide de cor- 27 E | + 0012 des se placent par divisions et à volonté devant les d n. Hs — 0,001 ja 5 ouvertes. tr précaution si om pus en- dé 555: core plus importante. La pierre sur laquelle repose 29: — CSS à DUR 0.010- Ptdait $ En sa masse considérable, ne prend O' | — 0,000 j pas à chaque instant exactement la température de la A PP 0,030 ‘salle, elle suit plutôt le mouvement de la température “+ rt 34 Bet 0,00% moyenne. C'est ainsi qu'a minuit la température de la pee Ipierre est en général plus élevée que celle de l'air en- 10 Aou | E | + 0,070 | — 0,017 vironnant, à midi plus basse. Le tube au contraire, en O | — 0,105 | j ‘sa qualité de bon conducteur du: calorique, participe de | y Me E | — 0,055 très près aux changements de la température de l'air. O | + 0,030 0048 Supposons maintenant qu'avant l'observation la lunette 19 E | — 0100 jait été dirigée vers l'horizon, et que l'astronome la mA è — 0,041 mette dans la position verticale pour faire l'observation .O | + 0,017 | | |près du zénit. Dès ce moment, un rayonnement du ca- 20 — |E | + 0,005 + 0,002 |lorique commence entre la pierre et le hat à et le canon O | - .0,002 k ‘inférieur souffre, du côté tourné vers la pierre, ou une 27 "CANIN 0,012 ‘dilatation ou une contraction , dont l'effet doit ré o | + 0012 | — 0006 petit changement dans Ve optique par rapport à l'axe É de rotation. Cet effet n’est pas même constant pendant # Nov. | E | + 0,025 + 0008 ‘la durée de l'observation , si l'action réciproque s'achève O | — 0,010 | récisément dans ce tems. C'est pourquoi il faut toujours S E | — 0,02 % sie le tube dans la direction verticale à côté de la pierre, "lo | + 0122 D afin que l'action seit achevée avant que l'observation RE E. | + 0,062 commence , règle que je regarde comme indispensable. Q Le és D 0.029 Jusqu'à présent je n'ai observé que des étoiles qui ® passent par le méridien à moins de 2 degrés de dis- 25 Janv | E | + 0,010 __ 0@9 tance au zénith. Toutes ces étoiles s’observent aux fils O | — 0067 d fixes, à l’exception de + Ursae maj. qui approche du zénith de peu de secondes, et pour laquelle j'emploie le fil mobile du micromètre. Préalablement à l'observation, un calcul approximatif a fait connaître les temps sidéraux des passages par tous les fils, et les distances au zénith correspondantes. Avec cela l'observation se prépare dans le vertical Est par la direction de la lunette à la distance au zénith correspon- dante au premier des fils. Ayant fixé la lunette qui se trouve p.e. du côté S, dans cette direction, par la vis de pres- sion de l'axe horizontal, et ayant appliqué la clef À du côté convenable, je place l'index du petit cercle cher- cheur d d'avance sur le chiffre, qui appartient à la dis- tance verticale pour le premier fil qui doit être observé après le renversement , le tube au N. Je monte alors à la plateforme de l'escalier G pour arranger le niveau, e. à d.,. pour le tourner au point que le petit niveau transversal joue. Aïnsi les préparatifs achevés, je com- mence l'observation en lisant le niveau sur l'axe, quatre fois en 3 minutes de temps par petits intervalles. Une minute avant le passage de l'étoile par le fil EI, je me place sur la chaise d'observation , et j'attends l'entrée de l'étoile dans le champ, qui se fait environ 40 secondes avant le passage. Suit alors l’observation des 7 passages par les fils latéraux d’un côté. Ceci achevé, vient le renversement, c. à d. le tube qui était du côté S, prend la position N. L'observation des passages par les mêmes fils, mais en ordre inverse, suit le renversement. Enfin la lecture du niveau sur l’axe, quatre fois réitérée, achève l'observation dans le vertical Est. Après un certain temps, selon la déclinaison , l'étoile approche du vertical Ouest, et c'est là que l’opération se répète de la même manitre, mais en ordre inverse, et avec cela la lunette a repris la position primitive. Si l'observation a commencé ce jour, le tube au N, l’autre jour je commence le tube au S. Pour donner un exemple complet je place ici ma der- nière observation de v Draconis avec tous les détails de l'original. Dans ce tableau la suite des observations va pour le vertical Est d’en haut en bas, pour le vertical Ouest d'en bas en haut, pour que les fils correspondants soient pla- cés vis à vis dans les deux colonnes. L'observation des passages exige ici dans chaque ver- tical 11 minutes de temps. C’est donc la seule condition essentielle que l'instrument doit remplir, que dans ce court espace l’état de l'instrument , quant à l'angle entre l'axe optique et l’axe de rotation , soit invariable ; condi- tion aussi avantageuse que possible, quand on se sou- | vient que dans d’autres instruments astronomiques la même invariabilité est supposée s'étendre à 12 heures , | BULLETIN SCIENTIFIQUE. 226 même à des mois et à des années entières. Je suis aussi convaincu que le succès extraordinaire de notre instru- ment, pour les distances zénithales, est dû principalement à ce que cette condition se remplit parfaitement avec les précautions indiquées plus haut. Ajoutons-y l'avan- tage éminent que, par le renversement dans chaque moitié du vertical, toute imperfection optique, qui affecte la précision de l’image de l'étoile dans l'instrument, est absolument anéantie. 1842 le 15 Janvier. o Draconis. Vertical Est — 5.6 R. Vertical Ouest — 5,4 R Tube S. | Tube S. Niv. + 4035 — 358 Re ose 40, 35,8 40,55 39,39 40,4 35,8 40,5 39,4 40,# 35,8 40,45 35,4 Fils RE; / 5e ST: I 17 5% 30,75 19 42 51,4 IL 55 8,65 42 13,65 III 55 44,4 41 38,0 IV 56 22,25 40 59,85 V 57 0,6 40 21,7 VI 57 40,9 39 ME VII 17 58 19,5 19 39 27 Tube N. Tube N. VII 18 1 4,0 19 36 17.85 VI 4 45,5 35 37,0 V 2 29,8 34 52,35 IV 3 12,1% 34 9,3 ITT 3 57.6 33 247 IT k 39,8 32 42,1 I 18. 5 26,35 19 31 55,6 Niv. + 312 —3%0 + 31,25 — 38/7 37,2 390 31,25 38.7 372 39,0 31,3% — 38,7 3715 39,1 31.25 327 I= + 0687 1= + 0,923 S — 18/18! 41113 N — 14,05 Moyenne 18 #8 1,09 L'image de l'étoile était d'une précision distinguée Culmination non corrigée dans les deux verticaux. Il est clair que pour trouver la distance zéni- 2 227 thale de l'étoile par ces observations, il ne faut aucune connaissance de la distance des fils entre eux, et à l'axe optique, qui est la ligne perpendiculaire à l'axe de rotation. Tout cela se prouve encore par la manière simple, dont ces observations se prêtent au calcul, Dans chaque ver- tical le même fil est une fois plus boréal que l'axe op- tique, et l’autre fois plus méridional de la même quan- lité. Par la combinaison des passages homologues qui se trouvent, dans le tableau, toutes en lignes horizonta- les, je reçois, en prenant les moitiés des différences, pour chaque fil deux valeurs de l'angle horaire, corres- pondantes aux deux positions du tube, $ ou V. C'est ainsi que pour le fil I j'ai les angles horaires 07 5%’ 10/,35 et 04 43! 1%/,62 en temps de l'horloge, valeurs qui par la marche de la pendule doivent être augmentées de + 0,05 pour devenir temps sidéraux. Si pour un des fils la distance à l'axe optique, dans les deux positions, est indiquée par + € et'— ©, + pour le fil au N,— pour le fil au S de l'axe optique, si je nomme les deux angles horaires correspondantes | tett’, et Ô et g la déclinaison de l'étoile et la latitude | du lieu de l'observation, j'ai les deux relations suivantes : — sin C cos £ : COS Ô. sin @ — sin Ô cos p ; (D + sin c = cos £. cos à. sin q — sin à cos q ; ù d'où suit 0 — (cos € + cos £) cos Ÿ . sin 4 — 2 sin à cos , 2 sin c — (cos t’ — cos ?) cos À . sin g. : | 1842 le 1 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 228 L's tie LAS da Si l'on met k TS, —5— —u, NOUS avons è aug p | vi « {a nee 18 0— sec 5 . sec 4” qu) smMcZsins.sinx.cos Ÿ.sin : (ET) La formule IT donne la déclinaison quand la latitude est supposée connue, la formule III donne la rela- tion du fil à l'axe optique. Nous n’avons besoin que de la première, vu que c s’élimine par l'opération. La lati- tude de Poulkova pour le lieu des instruments placés dans le méridien a été trouvée par deux instruments 590 46° 18,74. (Voyez Astron. Nachr. Nr. #11: p. #0.) L'instrument des passages dans le premier vertical est plus au Sud de 0”,67, ou sa latitude 590 46’ 18//,07. J'ac- cepte en nombre rond cp = 59° 46 18/,00, parce qu'une petite erreur constante de la latitude est indifférente dans les recherches sur les changements périodiques des déclinaisons. Quand l'inclinaison de l'axe est — 7, positive pour le tourillon du côté S plus élevé, il faut au lieu de q prendre dans la formule gp —p +1; ou corriger la déclinaison trouvée avec de la quantité very indie à == sin y Q ar Val Voici le calcul complet de l'observation susmentionnée de l'étoile o Draconis, par lequel les 28 passages offrent 7 résultats différents pour la déclinaison de l'étoile. 5 janvier. Correction moyenne de l'intervalle O — Æ pour la marche de l'horloge + 0,09. Fils Il ob 18/2079 | 475,09 2t 126 29,3% | 28 2,39 2 +0) | 314 5013 | 157,48 2(—r | 0215145 |19270 LG+0—s |048 4253 |:8 46,87 1 ——u | 0 527,86 | 445,67 L sec s 0,0098833 | 99129 Lsecu | 0,0001235 937 L sec s + L sec u | 0,0100068 | 100066 | 100057 Liango | 02345728 12315798 | 2325728 Va tang à :| 0,2245660 Ô 159011’ 39,00] 39,04 Moyenne $ = Correction pour l'inclinaison de l'axe dÿ =; 59 11 397,885. Déclinaison observée es | | 39”,24 VI VII 42° 0,59] 40 43,29] le tube S. À 33 51,59 35 13:94] le tube M. 59898 .… Moyenne 172 100073 100065} 100058) 0,010006%1 2315728] 2345728] 2345728] 0,23457279 235728 655] 666! _ 38,90! 39/12] 590 11/ 39/,071 0”,814 0,22456638 | 39°’,21159011/39//,071 .39/.06| 229 L'accord des 7 valeurs est presque surprenant; et il donne pour l'erreur probable de chaque valeur isolée 0’’.080, ce qui ne fait que la douzième partie de l'épais- seur des fils d’araignée du réticule. Cet accord est sans doute le produit de la puissante force optique de la lu- nette, et il se montre toujours tel quand les circonstan- ces atmosphériques sont également favorables. Mais quand l'image de l'étoile est mal définie, diffuse ou même tremblante, alors naturellement l'accord des fils devient moins satisfaisant; et je suis parvenu à la règle, qu'il vaut mieux. éviter toute observation dans des circonstances atmosphériques considérablement mauvai- ses. Pour mieux juger en général de l'accord des fils, j'ai discuté les 29 jours d'observation de o Draconis, qui offrent 62% passages ou 156 observations quadruples, et j'ai trouvé l'erreur probable de la déclinaison , telle qu’elle suit de l'observation d’un seul fil dans les quatre positions, égale à 07,125 — 17: Pour la moyenne des 7 fils dans notre exemple l'erreur probable devient 0”,080 : y 7 — 0,030. Avec celte quantité il faut com- biner l'erreur du nivellement, qui influe de la même manière sur tous les fils, mais qui n’est qu'une très pe- tite fraction dé la seconde, comme je l'ai prouvé plus haut. C'est ainsi que nous parvenons à la conclusion, que par les circonstances les plus favorables dans l'air, les observations d’un seul jour sont en état de fixer la déclinaison apparente avec une telle exactitude, que l'er- reur probable n’en dépasse peut-être pas 0”,05, attente que l'examen ultérieur a pleinement confirmée. Et même dans les circonstances atmosphériques moyennes il est à espérer que l'erreur probable de la déclinaison d'un jour se tienne à peu près à 0”,1. La déclinaison ainsi trouvée n'est exacte que dans le cas que l’azimut de l'axe de rotation est — 0. S'il y à un e. (2 2 A azimut = a, nous avons za — -— pour l'angle au pôle, sin entre le vrai méridien et le méridien de l'instrument, ou le cercle de déclinaison perpendiculaire , au cercle décrit par l'axe optique de l'instrument. Le moment du passage de l'étoile par le méridien de l'instrument se trouve facilement par la demi-somme des passages correspondants. Cest ainsi que pour à Draconis nous avons les passages suivants: fils tube $ tube ‘ h A I 18 48 4110 18 48° 40.93 Il M5 11.25 IT 11,20 41.07 IV 11.05 1.00 BULLETIN SCIENTIFIQUE 230 V 4115 115 YI 11,15 10,95 VII 41,10 10,97 ‘ ‘Moyenne 18 #8 41,13 .. M,05 Moyenne 18/ 48° #1/,09 —p. Aussi dans ces temps on trouve un accord remarquable, quand on fait attention à la lenteur du mouvement de’ l'étoile par rapport aux fils verticaux, qui est 10,6 fois moindre que celui d’une étoile de l’équateur, ou égale à celui d’une étoile de 84° 37° de déclinaison dans la lu- nette méridienne. Le moment du passage p exige en- core une petite correction pour la différence . des incli- naisons de l’axe dans les deux verticaux. Si nous avons les inclinaisons au Vertical Est = Z au Vertical Ouest = 7’. la correction de p se trouve par DENTS pat Ew 30.7 ‘sin OI ‘ dp = [ (1— 1) : : A 1 n = Sin (p + 0)? . sin (g — d)2. Dans notre exemple il ya 72= + 0,687, 1'= + 0,923 1— 1=—0",236; donc dp = — 0,08; et le vrai pas- sage par le méridien de l'instrument p'=18# 48 41/’,01. Si « est l'ascension droite de l'étoile, x la correction de: l'horloge au temps sidéral, nous aurons pour le temps du passage de l'étoile par le vrai méridien «= « — u; donc pour l'angle des deux méridiens a =p — a en temps, et pour l’azimut de l'axe de rotation, compté du point Sud à l'Ouest, a = 15 7.smw, en arc. Avec cela la correction de la déclinaison observée pour la direction de l'axe de rotation devient: do =1(15 7) .sm 1". sin 2. D'après les observations de M. l'adjoint Peters, faites à la lunette méridienne d’'Ertel, la correction de la pendule de Muston pour le 15 janvier à 184 48° est uZ +8,31; l'ascension droite apparente de 6 Draco- nis est « 184 48 50/17, donc «/—18/ 48° 417,86. Ce nombre comparé à pla 18f 48! 17.01, nous donne , a =—0”,85 en temps, et 15 a — 11,0 en.arc. Enfin la correction de la déclinaison provient dô = + 0//,00013, tout-à-fait insignifiante. Il y a pourtant encore un dernier scrupule pou #% 251 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 252 l'exactitude des déclinaisons ainsi trouvées. Elles sup- posent que l’azimut de l'axe reste invariable, depuis l'ob- servation au vertical Est jusqu'au passage par le ver- tical Ouest. et l'autre fois a; l'intervalle du temps entre les deux passages devient fautif, et il faut ajouter à l'angle horaire Mettons que l’azimut ait été une fois —o la correction — 1 u - dt=—}a.sinw; d'où se déduit une correction de la déclinaison cos Ô dÜ— — 1; * *dt—+ia.r.coso.tang y. cos @ La petite table ci-jointe donne pour a = + 1” en arc la valeur de d, selon l'argument 4 — à depuis 0° jus- qu'à 4,0 gp —Ù do 00 0° + 0:000 10 0.022 20 0.031 30 0.038 10 0.043 50 0.019 1 O 0,053 2 O0 0.075 3 0 0,092 x O 0,107. Les valeurs dÔ croissent ici de très près comme les V(p—0). Pour Draconis la correction serait dd = +001, si a—=1". A présent il faut apprécier, quel changement de l’azimut entre les deux passages on peut admettre dans notre instrument. Pour ce but jai examiné pendant une année entière l'azimut absolu de l'axe d’après la méthode exposée plus haut. Dans cet espace de temps rien n'avait été changé de ma part 0 dans les coussinets, quant à l’azimut. Voici les résul- tats moyens, pour lesquels les corrections de l'horloge reposent sur les observations de M. Sabler au cercle méridien de Repsold et à la pendule de Tiede, qui fut comparée par un chronomètre à celle de Muston. Azimut à l'Ouest de Sud HA 1840. Juillet et août + 0,46 en temps|+- 5,9 en arc octobre et nov. +0,47 » +6,0 » 1841. Janv., fevr. et mars|+ 0,3% » LL" avril et mai +0,82 » +53 » juin et juillet +0,29 » +36 » Moyenne + 0,396 + 5,0. Les changements sont tellement petits, que les écarts peuvent être aussi bien imputés aux petites incertitudes dans les ascensions droites et aux imperfections dans lés corrections de l'horloge, qu'à un mouvement dans l'axe de notre instrument. Nous voyons donc que l’azimut de l'instrument, quand on n'y touche pas, reste inva- riable pendant l’année entière peut-être entre la limite d'une seconde en arc; et que le changement de près de 300 R. entre la température moyenne des mois de l'hiver et de l’été n’a eu aucun effet sur l’azimut. Or comme la température entre les deux passages corres- pondants du même jour ne diffère à l'ordinaire que d’une fraction d’un degré, et pas une seule fois de 2° R., on est forcé d'admettre, que les variations de l’azimut dans ces circonstances doivent être limitées à des fractions minimes de la seconde en arc, d'autant plus que toute action brusque de la température à été evitée par l’aé- rage soigneux. Nous venons à la conclusion évidente, que de ce côté nos déclinaisons ne sont sujettes qu'à des incertitudes, qui n’atteignent peut-être jamais 0//,01 en arc. 1 Je passe à présent à l'usage que j'ai fait du fil mobile par le micromètre. L'on entrevoit que dans une étoile, pour la quelle @— à n'est que de quelques mi- nutes, le mouvement latéral au premier vertical devient tellement lent, que l'observation du passage par les fils latéraux fixes prendrait trop de temps. Dans ce cas le fil mobile les remplace, en marchant entre le fil du mi- lieu et les deux fils voisins qui en sont à la distance de #r—1’ 54” en arc. On peut employer ce fil ou d'une manière semblable à l'usage des fils fixes, en pla- çant le micromètre de suite sur différents nombres ronds. et identiques avant et après le renversement; ou sans toute restriclion de cette espèce. Persuadé de la per- fection de la vis micrométrique, j'ai préféré le second usage dans l'observation de l'étoile vw Ursae maj., Ja seule que jai observée jusqu'à présent à l’aide du fil mobile. Pour l’époque 1840,00 cette étoile, dont l'as- cension droite est de 97 4’, avait la déclinaison moyenne 590 47° 12”, et dans le courant de l’année elle at- teignait, par les changemens périodiques, la plus grande déclinaison 590 47’ 24” et la plus petite 590 46’ 42”. Elle passait donc à ces époques à 66” et à 24” au Nord du zénith, quantités qui par la précession diminu- ent annuellement de 16,5. Ainsi en 1842 vers son minimum elle passera déjà par le zénith même. La distance zénithale @— à de l'étoile se mesure donc par la com- binaison du passage par le fil mobile avec l'indication 233 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 254 correspondante du micromètre, c. à. d. avec la distance Däté C'E= du fil à l'axe optique, combinaison qui peut être réitérée ee or à plusieurs reprises et dans les deux positions de l'axe, LEE re aù + robe le tube ou $, ou NV. Comme dans la déclinaison actu- s L elle l'étoile approche le plus du premier vertical au 19 juin 12,027 31 mars 12.012 moment même de la culmination, il vaut mieux faire 99... 015 Dur 017 le renversement de l'axe à cette époque, et c'est 2 août 017 der. o11 pourquoi l'étoile est observée un jour à l'Est du zénith, 99 di . ie le tube S, et à l'Ouest, le tube AW; l’autre jour dans 1/06? 114 2 octobre 021 200.., 020 l’ordre inverse des positions de l'axe. Quant aux indi- cations du micromètre, ïl vaut mieux prendre pour . 025 3 022 2% point de départ la coincidence du fil mobile au fil du AY 2 017 26:: . 018 4 5 ae à D à par =: da des de is … r 017 27 025 eux côtés. Voilà p. e. telle observation du 29 avri t 020 28: - 017 1840 : ; : 2800 }$ 022 2905 020 premier conlact 11,964 2908 L: 019 2 mai 01% second contact 12,048 300: :; 026 o11 comcidence € = 12,006. 1 novembre 013 k 012 | du çe. 023 re. 011 Ce n'est pas que le nombre de la coincidence C ait ; 2 En. LU à 16 » 017 2H: 017 la moindre influence sur la déclmaison à déterminer ; p € € au contraire il s’en élimine absolument; mais il donne r641 25 » 19 les valeurs approximatives des distances du fil mobile à 13 janvier 12,018 2T ; O1 l'axe optique, ee qui facilite le calcul; et il fait connaïi- E 1 V0 bide 009 2 3; 026 tre en outre la position du fil du milieu par rapport 25 mars . 012 30 OS à cet axe. sp 2 008 1 juin 017 L'invariabilité de la valeur C, pendant des périodes Moyenne de toutes les 39 valeurs C — 12”,0168. même longues, est une chose digne d'attention, car elle En formant les écarts des valeurs isolées par rapport prouve la solidité dans la construction du micromètre. |à la moyenne, nous avons l'erreur probable d'un C Je donne ici tous les C déterminés pendant le courant | égale a 0,032 —0”,092 en are. Mais ces écarts con- d’une année, période dans laquelle rien n'a été changé tiennent tant les erreurs de l'observation, que les varia- à dessein dans le micromètre. tions en C, qui par là doivent être considérablement | plus petites. Prenons p. e. les moyennes pour des pé- riodes de plusieurs mois, nous avons : écarts depuis 19 juin jusqu'au 5 octobre, par 9 observ. [C = 12:0188 a 0.019 = + 0.05% . 26/00, 31 janvier » 8 » 12,018# + 0,015 = + 0.043 ww. Sihmars » 29 avril » ::42 » 12.,0162 — 0,007 = — 0,020 » 2 mai » { juin » 10 » 12,0143 | — 0,026 = — 0.07% Moyenne 12,0169 L'effet de la saison, par la température, est ici très| Je fais suivre ici le journal de l'observation de y Ursae insignifiant, et c'est plutôt un petit changement progres-|maÿ., faite le même 15 janvier 1842, et jy joins sif qui se manifeste, et qui paraît être le produit d’une | quelques remarques pour éclaircir la méthode que j'ai petite usure sur le pont de contact entre le bout de la | suivie dans l'observation. vis et le chassis du fil mobile. 259 1842 le 15 janvier. BULLETIN SCIENTIFIQUE. v jUrsae maj. Vertical Est (— 6,59 R.) Vertical Ouest. Tube AN. T'ube S. Niv. +025 — 373 + 38/0 à 30,3 37,35 880 ‘#97. 40.3 37,35 38,0 39,7 40,3 37,35 38,0 39,7 Passages. Micromètre. | Passages. Micromètre. 9 30’ 29” vas |9/48 195 14,771 30 56,5 9,550 48 14 14,527 31 24,5 9,775 47 46 14,276 32 0 10,083 47 17 11.068 32 28 10,298 46 44 13,825 32 54 10,470 46 9 13,597 33 29 10,691 45 35 13,361 3% 10,879 45 11 13,232 34 37 11,062 ke 40 13,077 9 35 11 11,226 | 9 4% 12 12.952 Niv. +403 — 37/25 | + 380 — 397 40,35 37,3 380 397 40,35 37,25 380 397 #0,25 37,3 380 397 T= + 0,359. L'image de l'étoile était bonne. Sachant le moment approximatif de la culmimation 94 39° 38”, je place avant l'observation l'index du cercle chercheur à la distance zénithale 10 8’, qui a lieu 9 mi- nutes avant la culmination, ou à 9% 30° 38”; et je dirige la lunette qui se trouve en S pour cette distance. Quel- ques minutes avant 94 30’ la lecture du niveau se fait à quatre reprises. Quand l'étoile est entrée dans le champ de la lunette, je place le fl mobile, toujours par un dernier mouvement positif du micromètre, un peu en avant par rapport au mouvement latéral de l’étoile ; J'observe alors le moment du passage par ce fil, pris au milieu entre les deux fils horizontaux, et je lis l’in- dication du micromètre. Cette opération s'exécute en 5 minutes de temps par 10 reprises, de manière que la dernière observation se fait environ #! avant la cul- mination. Alors je répète la lecture du niveau, et je fais jouer le niveau du cercle chercheur, qui par cela 256 Cela fait, vient le renversement, pour que le tube soit en !V, et je dirige la lunette à la même distance verticale que dans la dernière observation dans l'autre position, par le simple moyen que le niveau du cérele chercheur joue de nouveau: Immédiatement après suit la première lecture du niveau dans cette position de l'axe. Viennent alors les dix passagés de l'étoile par le fil mobile avec les lectures correspondantes du micromètre, et à :la fin la seconde lecture du niveau. C'est ainsi que j'ai deux nivellements de l'axe, et l'in- clinaison s'en trouve par le nivellement intérieur + 0405 » » » extérieur + 0,312 inclinaison moyenne Z = + 0,359. Voyons à présent de quelle manière le calcul de ces observalions nous donne la déclinaison de l'étoile, la latitude ç = 59° 46’ 18/’,00 étänt supposée connue. Le fil mobile se trouve :très près de l'axe optique quand |le micromètre indique 12”,000; mettons qu'il y soit ex- actement à 127,000 + c. Si donc m est le nombre in- diqué par le micromètre dans üne observation quelcon- que, m—12"000—c—e—c ou 127,000 + c— m—= e + c donne la distance du fil à l'axe optique, le nombre e étant positif pour le fil au Nord, négatif pour le fil au Sud de l'axe optique. Pour ‘changer les tours de la vis en secondes du grand cercle, j’emploie la valeur d’un tour r = 28,682 + 0”,000292 . (9,6 — 7’), où Z'est l’mdication du thermomètre de Réaumur. Jus- qu'à présent J'ai eu € toujours positif, parce que la dé- clinaison de l'étoile est encore plus grande qué la la- titude du lieu, et j'ai ainsi pour le tube A toujours e—c et pour le tube S la valeur ee. Avec cela la formule [ nous offre: sin (ec) — sin Ÿ . cos g — cos t. cos 5) . sin , que nous transformons en: sm (eZ c)=— sin (çg—Ô)+2sn?4t.cos d.sinœ; ou, si au lieu de g— à nous mettons z: smz——sn(e=c)+2sm?it.cosû.sing. Dans notre étoile z et (ec) sont en dédans de 2’ en arc, donc nous avons sans la moindre inexactitude, hs Les 2.sin?}1t.cos8.sin p rie c) tk. sin? où log k — 5,6154551 + log cos à + log sin q. Enfin —=qg—2z est la déclinaison cherchée de l’é- indique la distance zénithale pour la dernière observation. | toile , qui doit encore être corrigée pour l’azimut de 257 BULLETIN SCINETIFIQUE. 258 l'instrument , correction qui est absolument insensible dans notre instrument à cause de la petitesse de l’azimut. On voit tout de suite que c s’élimine par la combinai- son des observations dans les deux positions de l'axe. Soit pour le tube S l'angle horaire t, pour le tube Nord #’, et les deux quantités données par le micro- mètre e et e’, nous avons: z+kce=—et+k.sm?é$it et z—c=—e +k.sin?ir!, et la combinaison donne tant z que c. La position de l'étoile est assez exactement connue par les catalogues d'étoiles pour trouver k, nombre constant pour la même journée et même par plusieurs jours, et t l'angle ho- 1842 Je rraire , en supposant que la correction de l'horloge et J’azimut de l'axe de rotation ou l'angle 7 au pôle sont donnés. Pour notre exemple du 15 janvier j'ai d’après le ca- talogue de M. Argelander la position apparente de l'étoile « — 94-39" 46”,1, 0 — 59° 4624’; et parce que l'horloge est en arrière de 8,3, j'ai le moment de la culmination — 94 39’ 37/8. J'emploie le nombre rond 94 39’ 38/’, comme une petite erreur dans ce temps n'influe point sur le z définitif, à cause des angles ho- raires presque égaux des deux côtés. Log À devient 525391. Voici donc le. tableau complet du calcul de l'observation. L'OTra à ‘v'pre Temps du passage de l'étoile par le méridien 94 39’ 38”. log k— 5.25391. Pour — 6°,5 R., valeur d'un tour du micromètre r = 28/”,6868, log r — 1,45768. Le tube S angles hor. = t |log sin? }4 en 4 12,000—m| log — / HAL e — LT CUer gr 6,60036 | 185427 |71,50 | 2,685 |0,:2894 | #,88662 | 77/02 | 5'52 8 41,5 |6,55573 | 180964 |62451 | 2,250 |0,38917 | 182685 | 7028 5,77 813,5 |650780 | 1,76171 |57,77 | 2,225 |0,34733 | 180501 | 63.83 6,06 738 |6,44296 | 1,69687 |29,76 | 1,917 |0,28262 | 1372030 | 54,99 5,23 710 |6,38817 | 1,6:208 |13,86 | 1702 |0,23096 | 1,6886% | 8,82 4,96 64 |6,33400 | 1,58791 |38,72 | 1,530 |0,18469 | 1,64237 | 53,89 | 5,17 6 9 |6,25530 | 1,50921 |32,30 | 1,309 |0,1169% | 1,57462 | 37,55 5.25 5 34 |6,1687% | 1.442265 [26,16 | 1,121 |0,02961 | 1,50729 | 3216 5,70 5 1 |6,07839 | 1,33230 |21,:9 | 0,938 |9,97220 | 1,12988 | 26.91 5,42 527 |5,97428 | 122819 |16,91 | 0,774 |9.8887% | 1,34642 | 22,20 5,29 Moyenne ETENT Le tube W m— 12,000 mac + 4 34 |5,99676 | 125067 |17,81 | 0,942 |9,97405 | 1,53173 | 27,02 |— 9/21 | — 0/03 5 2 |6,08127 | 1,33518 |21.6% | 1,077 |0,03222 | 1,48990 | 30,90 | 9,26 | —008 533 |6,16614 | 1,52005 |26.31 | 1,232 |0,09061 | 1,54829 | 35,34 |. 903 | +0,15 557 |6,22658 | 1,:8049 |30,23 |,1,361 |0,13386 | 1,59154 | 39,04 | 8,81 | + 0,37 631 |6,30560 | 1,55951 |36,27 | 1,597 |0,20330 | 1,66098 | 25,81 | 954 | 036 7 6 |6,38006 | 1,63397 |23,05 | 1,825 1026126 | 1,7189% | 52,35 | 9,30 | —0,12 739 |6,44486 | 169877 | 49,98 | 2,068 |0,31555 | 1,77323 | 59,32 | 9,34 | 0,16 8 8 |6,:9807 | 175198 | 56,49 | 2,276 |0,35717 | 1.81485 | 65,29 | 8,80 | +0,38 8 36 |6,54652 | 1,80043 |63,16 | 2,527 |0,:0261 | 1,86029 | 72,39 9,33 | —0,15 9 4,5 |6,59321 | 1,84712 |70,33 | 2771 |0,44262 | 1,90032 | 79,19 96 | + 0,02 Moyenne — 9,178 259 BULLETIN SCIENTIFIQUE. En prenant les moyennes nous avons: 1/4 2 pour le tube $, z2+c—=— 5,437 N, z—c—=—9178 z=—1,308, c = m=— 59046 18.000 = y—2—59 46 25,308 correct. pour l’inclin. de l'axe + 0,359 obs. de l'étoile 59°46° 25”.667. » » » de 1070. déclin. En comparant les dix valeurs de z+e et les dix z—C aux moyennes correspondantes , nous obtenons pour l'erreur probable d’une observation isolée 0°”,194, produite tant par l'erreur de la bissection que par celle du micromèëtre. Pour o Draconis nous avions trouvé, pour chacun des résultats isolés, l'erreur probable 0,080. Ces deux quantités sont très bien d’accord. Pour o Draconis il y a eu dans chaque résultat une combinaï- son de quatre observations au même fil, dans les # diffé- rentes positions. Pour la moyenne de # observations de v Ursae maj. l'erreur proviendrait 07,097, un peu plus grande que 0’’,080, apparemment parce qu’elle con- tient nouvelle d'erreurs dans la marche et la lecture du micromètre. Pour la moyenne = — 7,308 et pour 0 — 590 46° 25’’,308, nous avons l'es probable 019% : /20—0"”,0#4. Ce qui prouve encore, comme dans o Draconis, qu'il y a probabilité que, par des circonstances favorables dans l'atmosphère, la déclinaison déterminée dans un seul jour par les 20 mesures micromètriques ne soit en défaut au delà de encore une source 1 d5 moyennes, en évitant les mauvaises, l'erreur se tienne encore près de 0’,1. Je dois encore expliquer ici comment la valeur des tours du micromètre a été déterminée. Quand on ob- serve les passages par plusieurs fils fixes, il s'en déduit la distance entre ces fils. Cette même distance peut être mesurée sur le micromètre par les doubles con- tacts du fil mobile aux fils fixes; et la comparaison des deux quantités donne la valeur des tours du micromètre en secondes du grand cercle. J'ai employé pour ce but 20 passages de l'étoile Capella à travers tous les fils du réticule, observés entre le 21 avril et le 1 juin 1840, et 20 passages de : Draconis, observés entre le 22 jum et le 17 novembre: 1840, à travers les fils latéraux d’un côté du fil du milieu et de l’autre côté. A ces obser- valions étatent jointes les mesures micrométriques né- ‘| Le changement de r par rapport à et que pour les circonstances atmosphériques C'est cessaires entre les fils fixes par le fil mobile. ainsi que j'ai reçu : r— 28,679, pour +123 R. — 98,685 » + 6,9 R 28,682, pour + 9,6 KR. Moyenne r par Capella » 4 Draconis la température est J'ai trouvé que dans notre in- strument les fils, une fois ajustés au foyer, y restent exactement pendant toute l'année, sans que j'aie pu dé- couvrir un changement qui aille à 0,01 de pouce dans les températures extrêmes. Ce qui prouve que le chan- gement dans la distance focale de l'objectif, qui est pro- duit par la température, est sensiblement le même que le changement du tube de laiton. J'ai donc pu fixer le tuyau qui porte l’oculaire, et le réticule d’une manière invariable au canon du tube; et c’est ainsi que le chan- gement de r dépend uniquement des effets relatifs de la température sur le laiton du tube et sur l'acier de la vis micrométrique. Ces dilatations sont parfaitement bien connues, pour notre but, et j'accepte selon M Schu- macher (Jahrbuch 1839) la dilatation du laïlon pour 10 KR. facilement déterminée. 0,0000236 0,000013% . — 0,0000102. » de l'acier » « » = dilatation relative pour 10 R. — Avec cette dernière quantité j'ai pour la température de T' degrés Réaumur: r = 28/’,682 + 0’’,000292 . (9,6 — 7”). Pour les températures extrêmes ïl provient p. €. à + 200 R. r — 28/,6790, à — 200 R,, r — 28/6902. Avec les valeurs de cette formule toutes les réductions des observations de x Urs. maj. ont été faites. Si au lieu de comparer les indications du micromètre — m au nombre rond 12”,000, on les compare aux coin- cidences avec le fil du milieu C observées: ïl en provient une valeur de c, qui indique la relation entre l'axe optique et le fil du milieu. Il sera sans doute bien instructif d'examiner encore la marche des valeurs c par une période assez étendue. Voici la série des c trouvés par nos observations de v Urs. ma]. dans l’es- pace de 94 mois, depuis le 20 août 1840 jusqu’au 1 juin 1841, espace pour lequel rien n'a été changé à dessein dans les fils et dans le micromètre. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 1850 Re cu 20 août +48 | +13 115 2 octobre | + 1.55 — 1 + 0,42 2.7) RAGE A + 0,54 Fi: Hp 1 + 0,38 Dre » + 1.71 + 1 + 0.14 %B » + 2,02 + 2 — 0,13 29 » mean): LA + 0.20 "ES el +4 — 074 1 novembre + 1,52 — — 013 CURE ER Le 1 + 0,07 1841 25 mars — 0 57 — 5 + 0,02 4. »,s + 0,25 — 3 + 0,61 2 avril + 0,36 0 + 0.21 20 » Ut) 4h09 — 0,25 pl oise | 248 5 + 0.20 De ces différentes valeurs de c, en formant 31 équa- tions à 4 inconnues, j'ai déduit, d’après la méthode des moindres carrés, la formule générale : 8 = + 0,692 + 0”,1808 7° + 1,392. sin (©+ 1950 12”) où © indique la longitude du Soleil et Z'la température. Cette formule exprime les c observés de telle manière, que les écarts résidus, donnés dans le tableau, indiquent l'erreur probable d’un 6 observé isolé — 0”’,38%. Voici un cas remar- quable d’une action physique entièrement verifié par le cal- cul. Les deux derniers termes de la formule indiquent la variation dans l’axe optique. Le premier donne celle qui dépend de la température de l'air. Mais il n'y a pas de doute, que le dernier terme 1”,392. sin (© + 195° 12) n'indique l'effet de la radiation du calorique entre la pierre et le tube, telle que je l'ai indiquée plus haut. La pierre suit de très près la température moyenne de chaque jour, tandis que le tube reçoit la température de l'air environnant. L'action de la radiation doit donc at- teindre un maximum et un minimum dans les heures du iour, quand Ja température de l'air est la plus élevée et la plus basse. Donc c étant déterminé dans le courant de l’année toujours par la même étoile, une période an- nuelle a dû se manifester d’après l'heure de la culmi- nation de l'étoile, et c'est précisément cette période qui est exprimée par le terme 1°”,392. sin (© + 195° 12°). 1841 e— |Températ. | Ecarts de la Réaum. formule 26 avril — 1,00 ZT + 1,04 Pr JE — 0,37 2 maï —+ 0,46 k » — 0,46 7 » — 0,08 9» + 0,99 10 » + 1,55 1 » 11056 2% » + 3,58 25 » + 3,03 D (OL) + 2,20 0 M + 2,6 30 » + 2,83 31 » + 1,76 4 juin + 2,12 On voit que ce terme dévient zéro pour © —164° 48, le 7 septembre, et pour ©—3##° 48’, le 5 mars, épo- ques où l'étoile passe le méridien à 22/4 36’ temps vrai du matin et à 104 38° du soir. pour © —254° 48, le minimum pour © 74° 48’, c. a. d. le 6 décembre, quand l'étoile passe le méridien a 16/ 48" temps vrai du matin, et le 5 juin, quand elle passe au Né ÿ 7 après midi. Ces d'une manière remarquable au moments de la tem- Le maximum a lieu deux heures coincident pérature la plus basse et la plus élevée des époques in- diquées. Anssi nous voyons que la radiation doit pro- duire un accroissement de € quand la température de l'air environnant est au minimum. Dans ce cas, la pierre étant à une température plus élevée, le canon .du tube doit être dilaté du côté intérieur, tourné vers la pierre, et prend une courbure dans la direction opposée , d'où suit une telle position du réticule, que le fil mobile doit être placé sur un nombre plus grand pour attemdre l'axe optique, perpendiculaire à l'axe de rotation, c. a. d. que c augmente. Cette recherche sur la radiation, au- rait pu être plus exacte encore, si elle avait été le but | . . . . ] : . dû principal des observations, qui dans ce cas aurarent au être beaucoup plus complètes pendant le courant de l'année. Aussi aurais-je pu découvrir le même effet par une autre voie, en déterminant la valeur de c par plu- sieurs étoiles à différentes heures de la nes journée, 245 BULLETIN SCIENTIFIQUE 24% EE oO | 4 Mais je remets cela à une autre occasion; il suffit ici d’avoir indiqué le phénomène et l'explication, phénomène qui sans cela est presque absolument indifférent pour l'évaluation des déclinaisons des étoiles, vu que pour celles-ci tout changement s’élimine. par le renversement immédiat. On voit par la de nouveau toute l’impor- tance du renversement immédiat, précisément dans notre instrument, dans lequel, par la position non symmétri- Avec un tel instrument, avec des méthodes d'observa- tion et avec des précautions, toutes les deux tirées d’une étude soigñeuse de la eonstruction de l'instrument et des conditions extérieures, il n’y à point de doute, que l'astronome ue soit en état, d'approfondir les change- mens dans les déclinaisons apparentes des étoiles zéni- thales jusqu'aux moindres fractions de la seconde, et cela même en peu de temps, s'il était maître des circonstan- ces extérieures. C’est dans celles-ci que se trouve un obstacle contre la dernière exactitude des observations, et cest à regret que l'astronome reconnaît, qu'il y a dans l'exactitude des observations une limite, même pour les instruments les plus parfaits. Ce n'est pas seulement que très souvent le ciel couvert empêche toute observa- üon, c'est plutôl qu'assez fréquemment la lunette dirigée sur l'étoile offre une image diffuse, ou tremblante, et que dans ce cas, même si les mesures réitérées sont as- sez bien d'accord, on n’est pas sûr de l'exactitude ab- solue de la moyenne de plusieurs mesures. Un autre obstacle se trouve dans l’action du Soleil dont les rayons brülants, surtout en été et près de l'heure de midi, échauffent ‘le toit et les paroïs de l’observatoire et pro- duisent peut-être des dilatations partielles dans l'in- strument ét des courants irréguliers de l'air; et par là de petites anomalies dans la voie du rayon visuel qui passe à travers ces couches atmosphériques; ano- malies qui deviennent sensibles et dangereuses précisé- ment quand l'exactitude des observations augmente. Une action semblable s'effectue par tous Îés appareils qui servent à l'écläiriäge nocturne et qui sont en même gement partiel entre l'axe de rotation et l'axe optique est sans contestation plus considérable, que dans la lu- nette méridienne de construction usitée. Enfin j'ai tiré de cette connaissance, actuellement plus mtime par rap- port à l'action de la radiation, une nouvelle mesure de précaution; c. a. d. je placeraï entre la pierre et le tube un écran mince de bois double qui, j'espère, diminuers essentiellement l'action de là radiation. que du tube à l'extrémité de l'axe, le danger d'un chan- temps dés sources d'une chaleur nuisible aux observa- tions. Enfin l'astronome lui même produit sur son instrument une action perturbatrice par la tempéra- ture surtout de la figure, quand il l'approche des diffé- rentes parties de l'instrument. En tout cas, l'astronome est tenu de réfléchir sérieusement , sur les moyens d'éviter ou de diminuer au possible de telles pertar- bations préjudiciables. J'ai indiqué déjà plus haut certaines précautions à prendre. Mais avec tout cela il est impossible d'évaluer à priori la valeur numérique des perturbations extérieures qui restent; et c'est l’ex- périence qui doit les faire apprécier. Quant à notre in- strument cela veut dire, qu'il faut examiner l'accord des déclinaisons, obtenues en différents jours d'une série d'observations, continuée par une périodé assez étendue pour provoquer des circonstances extérieures modifiées. I} faut donc changer les déclinaisons observées d'une étoile en moyennes pour une certaine époque, réduction qui doit être basée sur les éléments les plus exacts. Quant à la nutation je n’ai pas pu hésiter de faire usage de la formule ét des constantes de M. Peters. Pour la constante de l'aberration j'ai supposé 20”’,50, sachant par des calculs préalables qu'elle dôit être augmentée de très près jusqu'à ce point. Avec ces éléments ét avec Ja variation annuelle en déclinaison, qui suit d'une compas raison de la position de Bradley pour 1755 à celle que J'ai trouvée à Dorpat pour 1825, j'ai réduit p. e. les 29 déclinaisons observées de 6 Draconis én moyennes pour 1841.00, dont voici le tableau. B ULLETIN S CIENTIFIQUE. o Draconis. | Déclinaison : Écarts de la Déclinaison 1840 observée 8100 | moyenne 59414447 26 » 55,67 k3,84 28 » 55,52 43,53 3 octobre 56,08 43,81 4 » 56,12 43,84 5 » 56,02 43,75 6 » 55,88 , 43,64 25 » 54,92 : 43,62 18141 16 fevrier 23,58 : 43,86 30 mars 48,74 ; 43,91 44 avril 19,68 43,86 20 » 20,39 43,88 9 mai 24,00 43,47 15 juillet 16,17 43,67 147 » 47,05 43,87 Moyenne : déclinaison pour Les écarts des résultats isolés avec la moyenne sont tout-à-fait satisfaisants, et prouvent tant la précision des observations que l'exactitude des éléments de réduction employés. En traitant ces écarts d’après la méthode des moindres carrés nous avons l'erreur probable d’une observation isolée = 0,12. Mais il ne s'agit pas de déterminer, jpar les observa- tions exécutées à l'aide de cet instrument, les déclinai- sons moyennes de quelques étoiles. J'avais plutôt le but d'en tirer une nouvelle détermination de la constante de l’aberration, et c’est par cetle rarson que les obser- vations tombent principalement aux époques de l'année, qui donnent les maxima et les minima des aberrations et qui sont à peu près les mêmes où les étoiles pas- sent par le méridien à six heures du soir et du matin. Il est certain, en outre, que ces observations, continuées durant la révolution des noeuds lunaiïres, conduiront un jour à une détermination de la nutation, plus exacte même que celle que j'ai mdiquée, il-y-a quelque temps, comme dé- finitive pour l'état actuel de l'astronomie. (Bull. sc. N.226.p. 153.) Pour la recherche de l’aberration j'ai choisi six étoiles, savoir: f Cassiopeiae (2.3), 9 Cassiopeiae (3), &,Ursae maj. (3.4), « Draconis (3). 39 b Draconis (5), o Draconis (4.5); et depuis le 1 maï 18%0 jusqu'au 16 janvier 1842 j'ai ramassé en Déclinaison moyenne pour 1841,00 Ecarts de Îa moyenne Déclinaison 1841 observée NT ! Œ. à " of # 18 juillet 5911.47,09 | 5911.43,60 ? 20 » 47,45 43,39 JA » 48,01 43,64 — 0,08 LR. }» 48,39 k3,72 0,00 4 octobre 62,40 43,51 —- 0,21 17 » 62,09 43,40 — 0,32 1 novemb. 61,04 43,71 — 0,01 2 » 60,78 k3,56 — 0,16 8 » 59,82 43,66 — 0,06 18 decemb. 49,67 k3467 — 0,05 1842 10 janvier 41,62 43,68 — 0,04 ; : hé) 41,24 h4,0% + 0,32 1% » 40,21 , 43,77 — 0,05 45 _» 39,88 13,82 + 0:10 1841,00 — 590 11’ 437,720. tout 183 observations”). (Les nombres en parenthèses indiquent les grandeurs des étoiles d’après M. Arge- *) L'observation des étoiles au maximum de l’aberration en déclinaison tombe vers les six heures du soir. Ces heures sont sans doute les et les plus favorables à l'exactitude de l’observation. plus commodes , Elles présentent un ciel très sou- vent clair et surtout des images bien définies des étoiles. Pour le minimum, l'heure matinale est très gènante pour l’astronome, plu- tôt accoutumé de veiller bien avant dans la nuit. D'ailleurs j'ai trouvé, que ces heures matinales sont les plus disposées à pro- duire un changement dans l'état de l’atmosphère. Mème dans les saisons les plus favorables, le ciel se couvre très souvent près de l'heure du lever du Soleil, et ne redevient pur que quelques lheures plus tard, quand la températuie a déjà augmen- té. C'est ainsi que j'ai perdu très souvent Îles observations cor - respondantes dans la moitié occidentale du vertical, et qu'en général j'ai trouvé bien des difficultés à compléter de quelque manière les observations des minima de laberration. Aussi plusieurs étoiles sont encore très incomplètes sous ce rapport et p.e. des ‘22 observations de Draconis que j'ai faites jusqu’à pré- sent, il n’y a que trois qui tembent aux environs du minimum. Au mois de mars prochain j'espère avoir plus de bonheur dans ces observations du minimum, qu'en 4841. Heureusement les heures matinales offrent, quand le ciel est serein, twès sauvent des images bien favorables des étoiles. ; CET 247 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 248 lander). Ces observations seront encore continuées jusqu'à la fin de l'année courante 1842. j'ai jugé convenable de donner déjà ici les résultats des Néanmoins J'ai pris les déclinaisons moyennes suivantes des 6 étoiles pour base du calcul. Elles sont tirées des cata- logues de M. Argelander, de Pond et pour 39 £ observations recueillies jusqu'à présent. Ce sont préci- | et o Draconis des observations faites récemment au cercle sément ces résullats qui mettront les astronomes en état d'apprécier l'instrument employé à cette recherche. Selon f Cassiopeiae Argelander à Cassiopeiae Argelander v Ursae maj. Argelander s Draconis Pond 39 à Draconis Sabler o Draconis Sabler Avec les variations annuelles qui se trouvent par la comparaison des positions de Bradley, et avec les valeurs de l’aberration et de la nutation indiquées plus haut, la position apparente a élé calculée di- rectement sur les formules de M. Peters. Chaque ob- servation nous a donné alors, par la différence » entre la déclinaison calculée et la déclinaison observée, une équation de condition à deux inconnues, savoir 40 = la correction de la déclinaison moyenne supposée, et x la correction de l'aberration supposée = 20,50. Il est clair que la petite incertitude dans le mouvement propre Ô — correction de la déclinai- son moyenne 4 Cassiopeiae à Cassiopeiae v Ursae maj. r Draconis 39 à Draconis o Draconis Il se présente ici un accord remarquable entre les erreurs probables d'une observation isolée pour les six différentes étoiles. Seulement pour à Cassiopeiae la va- leur en est un peu plus considérable, et c’est évidemment parce que la série des observations de cette étoile con- tient plusieurs nuits, où l'étoile a paru moins bien dé- finie, que dans les autres séries. En prenant une mo- Déclinaisons moyen- nes pour 1840,00 x = correction de — 0,0801 +- 0,095 p — 0,0192 — 0,059 p — 0,0402 — 0,329 p + 0,0139 — 0,078 p + 0,0351 + 0,086 p — 0,0660 — 0,015 p méridien à Poulkova par M. l'adjoint Sabler. Variation annuelle pour 18%0,00 +: + 19864 — 0/0001 z + 18,936 — 0,0019 & — 16,583 — 0,0036 c — 12,801 + 0,0016 £ + 1,93% + 0,0013r + 4,237 L 00012: 5846 1,745 59 240 3,555 59 47112,550 #* 59 31 42,600 58 42 34,560 59 11 39,140 s’élimine entièrement, si les observations reviennent à la même époque de l’année, d’où elles ont commencé. Quant aux parallaxes p de ces étoiles, elles n’ont pas été introduites dans les équations comme quantités qui doivent être déterminées, parce que les observations ne m'ont point paru suffisantes pour cette recherche dé- licate. Mais l'influence d'un p inconnu sur la correction de x, trouvée par la résolution des équations de condi- tion, a été indiquée numériquement. Je donne donc ici le tableau des résultats. Erreur pro-| ÉDEP Nombre Poids {bable d'une d : es obser- de x |observation isolée l’aberration : rratio vations yenne de la dernière colonne, nous trouvons l'erreur probable générale d’une observation isolée 0’’,120. et c’est ainsi que l’altente prononcée plus haut, que l'erreur probable de l'observation d'un jour se tiendrait aux en- virons de 0”,1, a été parfaitement justifiée par l'expé- rience. En appliquant les 40 aux déclinaisons moyen- nes supposées, nous avons les résultats suivants: dv | = » CO Lestrurnertl les Pr fa dei 72 cl 7/4 ? l P ? ? ut durs ver ver til à < lors ( + A As on naturelle ) CEEA nil La Ni | FU .. % | à ll | * his à #1 | V | 0 é Bulls ontofes 4 74 PR rod Call TA. A OZastrut necnl 74471 JA ag CA A U es RS 7 2 , LP ? . C Ce - URLS 2] ; A clublt arts (dde verdicul «at Eu 1 \ \ \ 7 2 (4 dela rare ur naturelle ? } / _— | | = i nast A) N l' L! WA à "y Cv Ÿ 249 T6 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 250 déclin. pour 180,00 d’a- erreurs près les obs. du prem. vert. probables 8 Cassiopeiae 5816 1/12 0.030 à Cassiopeïae 59 2% 3,36 0,038 v Ursae ma]. 59 47 13.06 0.015 4 Draconis 59 31 42,66 0,023 39 à Draconis 58 42 34,67 0,037 o Draconis 59 11 39,50 0,024. Dans ces erreurs probables la petite incertitude qui se trouve encore dans la latitude du lieu = 59° 46’ 18,00 n'est pas contenue. Quant aux corrections de l’aberration, on voit que l'effet de la parallaxe inconnue est pour cinq étoiles moindre que 0,1p, et tantôt positif, Lantôt négatif, pour v Ursae ma'oris il s'élève à 0,32p. Pour toutes ces étoiles il est à présumer que la parallaxe ne s'élève pas à 0,1. En la supposant telle, nous aurions les effets des parallaxes sur les x respectifs + 0,009, — 0”,006, — 0,032, — 0,008, + 0,009, — 0,002, ou sur la valeur moyenne de x l'effet des parallaxes — 0°’,006, quantité imsignifiante. En négligeant donc tout-à-fail les parallaxes, nous avons les suivantes valeurs de la constante erreurs de l'aberration probables par Z Cassiopeiae 20:4199 0.0386 à Cassiopeïae 4808 0.0538 v Ursae maj. 1598 0,0237 & Draconis 5139 0.0303 39 à Draconis 5351 0,0401 o Draconis 430 0,032# Moyenne 20,4711 0,0135. C'est donc la constante de l’aberration = 20”,471") qui suit de nos observations, et qui paraît être exacte à près d’un centième de la seconde, selon l'erreur pro- bable — 0’’,0135. Cette dernière quantité a été déduite de la combinaison des erreurs probables assignées aux valeurs respectives de l'aberration. Mais on peut trou- —- *) À cette constante de l’aberration répond une vitesse de Ja lumière — 288432 Verstes (à 3500 pieds Anglais) ou 41466 mil- les géographiques (15 sur le degré de l'équateur) pour chaque seconde du temps moyen. L'erreur probable de cette valeur est 192 Verstes ou 27 milles. La distance moyenne entre le Soleil et la Terre est parcouru en 8 18/,41 de temps, dont l’incerti- tude probable est 0/,33. | ver l'erreur de la moyenne encore d'une autre maniere, |par les écarts que les 6 valeurs de l’aberration offrent par rapport à la valeur moyenne. Ce calcul nous donne | par cette voie dans la valeur définitive l'erreur probable 0'”,0115, quantité encore plus petite que 0’”,0135. J'en tire la conclusion: que l’accord des six valeurs de l’aberrationest tel, qu'il faut supposer pour les six étoiles la même constante de l’aberration, c. a. d. la même vitesse de la lumière. IH y a plus de vingt ans, quej'aï entrepris à Dorpat une première fois de détermiuer l’aberration, en y emplo- yant la lunette méridienne de Dollond de 8 pieds de foyer. Depuis 1818 jusqu'en 1821 j'avais observé, le plus souvent possible, les différences en ascension droite entre des paires d'étoiles circumpolaires, qui sont à près de 12 heures de distance, en prenant toutes les. culminations correspondantes, tant supérieures qu'in- férieures. La valeur de l'aberration trouvée alors fut de 20’’,349. Elle diffère de la nonvelle constante de 0’”,122; ce qui prouve que la variation périodique quotidienne dans la lunette méridienne a eu une influence sensible; quoi- que petite, sur l'évaluation de l'aberration. Mais les obser- vations, quoique moins propres à fournir la véritable valeur de la constante, ont pourtant un interêt parti- culier, en ce qu’elles présentent l'identité de l'aberra- tion pour 10 autres étoiles de première et de seconde grandeur. J'étais parvenu au même résultat par rap- port aux 5 étoiles qui forment le groupe de,£ Urs. maj., dont les grandeurs sont (2.3), (4), (8), (9.10); en- fin pour « Cassiopeiae (3) et sa voisine (9.10). Voyez Obs: Dorp. Vol. III Introd. L'identité de la constante de l’aberration paraît donc être constatée en tout pour 21 étoiles différentes, depuis la première grandeur jusqu à la dixième, autant du moins que l'exactitude des ohserva- tions l'a pu faire connaître. Seulement pour la polaire (2) et sa compagne (9) j'ai cru trouver une petite diffé- rence dans les aberrations, celle de la compagne de 0””,149 plus petite, avec l'erreur probable 0,020. Voyez Hen- surae micr. p. 2h9. Mais j'avoue que jai encore quel- ques doutes sur l'exactitude de ce résultat, et je tà- cheraï de les lever tant par un nouveau calcul sur les ob- servations antérieures, que par une nouvelle série d'ob- servations, qui se feront à Poulkova: 251 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 252 A RAPPORTS. 8. REMARQUES SUR LE PASsER ARCTOUS DE PaLLAS, COMME ÉTANT VRAISAMBLABLEMENT LETYPE DE MROIS DIFFÉRENTES ESPÈCES D'oIsEAUX; par J.-F. BRANDT. (Lu le 26 novembre 1841.) Pallas (Zoographia IL. p. 21) a donné la description d'un oïseau sous la dénomination de Passer arctous en réunissant en même temps plusieurs variélés qu'il présume pouvoir former des espèces particulières. Le muséum de l’Académie possède trois variétés qui doivent appartenir à l’espèce-appelée par ce grand na- turaliste*) Passer arctous; mais qui présentent des diffé- rences sinolables qu'on peut les prendre plutôt pour des espèces distinctes. Une de ces variétés se rapporte exactement à la description donnée par lui pour la va- riété æ, mais elle en diffère par un bec noir, en sorte qu’ on peut encore douter si elle doit être considérée com- me le vrai type du Passer arctous, auquel Pallas attri- bue un bec jaune à pointe noirâtre (rostrum cereum, apice fusco-nigrescente). L'un des autres exemplaires que possède notre muséum appartient à la variété 82 de PÂllas (ib. p. 2), et les quatre qui restent, à la variété y de Pallas (ïb. p. 23). Les espèces que je proposerai de ces oïseaux sont les suivantes. *N Tringilla (Linaria) Gebleri Nob. ? Passer arctous var. &. Pall. L 1 Rostrum nigrum. Frons cum pennis nasalibus fusco et nigricante cinerea, pennis nasalibus -plus minusve purpurascentibus. Cervix cinerascens, fuscescente im- buta._ Dorsum, humeri, gula, pectus et abdomen, nec non remigum pogonia interiora et apices fuliginosa. Re- migum et tectricum alarum majorum pogonium exter- num, rectrices, crissum, tectrices caudae et uropygium *) Pallas cite comme synonyme de son Passer arctous: Frin- gilla flavirostris Linn. (Fr.fusca Briss. Arctic. Finsch. Lath.) qui est la Fringilla montium de Temminck; mais cet oiseau est trop différent pour être réuni au Passer arctous. cinerascente-alba, margine externo interdum roseo te- nuissime limbata, scapis atris. Longitudo a rostri apice ad caudae apicem 6’ 9°”. Rostri longitudo ad frontem #4’”’. Caudae longitudo 2” 3”. Ahe longitudo ab angulo humerali ad apicem #3". Patria Sibiria. Nous en devons deux exemplaires à notre eorrespon- dant M. Je docteur Gebler, auquel je me fais un de- voir de dédier cette espèce. 2. Fringilla (Linaria) brummeonucha Nob. Passer arctous var. 8. 2. curilica Pallas zoogr. 1. 1. p.22. Rostrum flavum apice fusco-nigricante. Frons cum penis nasalibus fusco-cinerea. Cervix fusco-castanea, vix cinerascens. Dorsi anterior et media pars eum hu- meris fusco-nigricantes , pennis fusco-ferrugineo margi- patis. Uropygium cum dorsi posteriore parle fusco - ni- gricantia, pennis apice roseo terminatis. Gula fusco -ci- nerascens. Pectus et abdomen cum crisso et tectricibus alarum superioribus minoribus et mediis fusco - nigra, pennis singulis purpureo-roseo terminatis. Remiges pri- mariae et rectrices supra fusco-nigrae fuscescente albido tenuissime limbatae, margine externo subrosascentes. Remiges secundariae fusco-nigrae in jpogonÿ externi mar- gine exteriore bast rosascentes, apice pallide ferrugineo limbatae. Longitudo a rostri apice ad caudae apicem 6 5°”. Rosiri longitudo ad frontem #1”. Caudae longitudo 2” 277. | Alae longitudo ab angulo humerali ad apicem #” 3. Patria Kamschatka. 3. Fringilla (Linaria) griseonucha Nob. Passer arctous var. y. Pallas zoogr. IL. p. 23. . Rostrum flavum apice nigricante. Frons cum gula nigra, vix cinerascente imbuta. Capitis et colli superio- 5 rIs partis lalera cum cervice cinerea. Pennae nasales et in adultis et in pullis albae. Dorsi superior pars cum pec- tore fusco-castanea, pennis tenuissime albido Jimbatis. Reliqua ut in specie antecedente. A rostri apice ad caudae apicem 7” 8”. Longitudo rostri ad frontem 6//’. 255 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 254 EE OH ÉLRÉÉÉAAMMMEÉÉÉ . Lolo: longitudo O7 KA Alae longitado ab angulo hamerali ad apicem 4" pue Patria Insulae Aleuticae. . Cette espèce offre une grande ressemblence avec la précédente plus considérable mais elle s’en distingue par la taille et les caractères notés. Nous en possédons quatre exemplaires de différents âges, dont deux, représentants des oïseaux jeunes, sont rapportés de File Unataschka par M. de Kittlitz. La dernière de ces espèces mentionnées offre une grande ressemblence avec la Linaria (Leucosticte) tephro- cotis de Swaïnson (Richardson Fauna Boreali-Ameri- cana Vol IL p. 265. tab. 50); mais cette espèce en diffère par le bec noir, ainsi que par les parties laté- rales de la tête et le ventre qui sont castaneux. Par rapport à la place systématique de Fréngilla brun- neonucha , griseonucha et tephrocotis, il faut remarquer qu'ils rappellent parmi les vrais moineaux (Fringilla) les Pyrrhules lisérés de rose, comme Pyrrhula rosea, purpurea (Wilson) et longicauda. À Novae PLANTARUM SPECIES, NUPERRIME À D. Az SCHRENK 1x SonGaria (Lu le 18 mars 1842.) LECTAE. Picea Schrenkiana Fisch, Mey. P. foliis (pollicari- bus) tetragonis acutis seriatim albo-punctatis; strobilis cylindraceis erectis, squamis cuneato-obovatis apice ro- tundatis integerrimis planiusculis; ramentis scariosis di- latatis. — Lecta in tractu Kuhlasu. Populus diversifolia Schrenk. P. (Leuce) foliis glaber- rimis glaucis subreniformibus triangularibus acute loba- to-dentatis v.ovatis oblongisve integerrinis v. (turionum) elongatis lanceolatis integerrimis; capsulis oblongis basi squamulis glabris lobatis fultis. — Lect. prope Dscha- lanaschkuly. Stellera stachyoides Schrenk. S. fruticosa, erecta, sub- glabra; foliis sparsis petiolatis lanceolatis acutis utrmque viridibus; floribus spicatis villosissimis; limbi laciniis oblongis acutiusculis parte tubi decidua subaequantibus. — Lecta in locis salsuginosis versus Emel. Rheum rhizostachyum Sehrenk. Rh. acaule; foliis ra- dicalibus cordato-suborbiculatis subtus pube minuta sim- plici scabris 5-nerviis; scapis radicalibus simplicissimis ; floribus spicalo-racemosis; sepalis interioribus latioribus; fructibus utrinque rotundalis. — Lectum in tractu Kuh- lasu. Rosa platyacantha Schrenk R. subglaberrima, erecta, aculeis confertis latissimis éompressis rectis aliisque pau- cis selosis; stipulis omnibus conformibus angustissimis glanduloso-subserratis; petiolis mermibus; foliolis 7 v. 9 (parvis deciduis) obovatis apice simpliciter serratis basi integerrimis; pedunculis unifloris ebracteatis; calycis tu- bo oblongo glabro, sepalis integerrimis linearibus acu- minatis; stylis liberis exsertis villosissimis; ovulis sessi- libus. — Hab. in tracta Kuhlasu. Oxytropis platysema Schrenk. O. (sect. 1. Koch, ura- lensi-campestres) acaulis; stipulis obtusis petiolo adnatis et inter se m stipulam oppositifoliam bifidam ciliolatam connatis; foliolis oblongo-lanceolatis acutiusculis supra pilis simplicibus adspersis; scapis folia subaequantibus: floribus paucis (3— 5) subumbellatis; calycibus bractea longioribus nigro-pilosissimis, dentibus sublinearibus tu- bum aequantibus; vexillo alas emarginatas paulo supe- rante, lamina suborbiculata; ovario stipitato villosissimo. — Hab. im montibus Alatau. Oxytropis Meinshauseni Schrenk. O. (sect. 3. Koch. syn., lapponico-montanae) pilosa, caulescens; caule elon- gato suberecto; stipulis ovatis concretis; foliolis (27-31) oblongo-lanceolatis; pedunculis folio duplo triplove lon- gioribus; racemis multifloris subovatis; vexillo carina ses- quilongiore; leguminibus erectis spicatis ovali-oblongis stipitatis, stipite tubi calycis longitudine. — Lect. im iti- nere ad montem Ssaratau, versus Ispuli. Oxytropis Hystrix Schrenk. O. (Tragacanthoidea) cauliculis subsimplicissimis; foliolis (18 — 20) sublinea- ribus muticis pilis simplicibus prostratis canis; pedun- culis axillaribus unifloris folio brevioribus; calycis cyhn- draceï dentibus tubo multoties brevioribus; leguminibus inflatis ovatis aeuminatis pubescentibus semibilocalari- bus. -- Hab. in montibus Tarbagatai ad fauces Sai-Assu dictae. Astragalus psilopusSchrenk. A. (Dissitiflorus) herba- ceus, ereclus, subramosus, pube bipartita icumbente canescens; stipulis liberis brevissimis subovatis:; foliolis (5 v. 7) linearibus obtusis, infimis a caule rematis; ra- 255 cemis folio longioribus; bracteis minutis; calycis denti- bus subulatis tubo multo brevioribus; Jleguminibus de- | wohner Griechisch-Russischer flexis rectis linearibus pube bipartita incumbente scabris bilocularibus (8-spermis) calyce triplo quadruplove lon- gioribus. — (Continuabitur.) 10. Ureger Dp1Ee BEVOLKERUNG DES GROSSFÜR- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 256 Im Jabre 1838 zählte Finnland überhaupt 36,038 Be- Confession, und zwar: Nyland 258 Indiv. beïderlei Geschl. Wiborg . 30,513 — St. Michel . 156 — Kuopio 5111 — männl. G. weibl. G. bd. G. Im Jahre 1810 wurden geboren 758 723 1:81 starben . 526 395 921 Demnach betrug die Zunahme . 232 328 560 Verdoppelt man diese letzte Zahl, um, wie beï den sTENTHUMS FivnzanD Am Scuzusse pes |Lutheranern, die Angabe für 2 Jahre zu haben, so er- Jaures 1840. (Lu le 14 janvier 1842.) Im «St. Petersburger Kalender auf das Jahr. 1840» gab ich die Bevôlkerung Finnlands im Jahre 1838 an. Neuere, aus môglichst sichern Quellen geschôpfte, Nach- richten, setzen mich in den Stand der Kaïserlichen Aka- demie der Wissenschaften, hier sowohl über die approxi- mative Bewohnerzahl Finnlands, am Schlusse des Jah- res 1840, wie auch über den Grad der jährlichen Zu- nahme der Bevülkerung in diesem Grossfürstenthume zu 5 berichten. Die Zahl der Einwohner Finnlands beïderlei Ge- schlechts lutherischer Confession, betrug: Zunahme | d.Bevôlker.| Zahl der | In den Gouvernements {im J. 1838lin d. Jahr.| Luthera- | 1839 und | ner im J. | 1840 1841 Nyland.. 188,419 209% | 150,513 Abo-Bjürneborg . 251,752| 5165 | 256,917 Tawasthus . 131,47%| 2500 133,974 Wiborg . 211,942| 3598 215,540 St. Michel . 130,732! 3656 134,388 Kupio 153,967| 5692 | 159,659 Wasa 205,245| 5580 210,825 Uleaborg 127,576| 322% | 130,800 1.392,616 1.361,107| 31,509 Die lutherische Bevôlkerung hatte also in zwei Jah- ren um 2,;,,% zugenommen, woher man denn den jährlichen Zuwachs derselben mit 1,,ç% im Rechnung bringen kann. gibt sich für die Russische Bevülkerung Finnlands die Zahl 37,158, mit einem jährlichen Zuwachse von 1,,,2. Die Gesammt-Bevülkerung Finnlands belief sich also, am Schlusse des Jahres 1840 (in runder Zahl ausge- drückt) 1,430,000 Individuen beïderlei Geschlechts. Der jäbrliche Zuwachs dieser Gesammt-Bevôlkerung aber be- trug (1839 und 1840) überhaupt 1,,689. — Das Ver- hältniss der lutherischen Bevülkerung zur Griechisch- Russischen ist wie 100 :2,668: CHROITIQUE DU PERSONNEL. a — Nouivarions. M. le docteur Peters, Astronome ad- joint à l'observatoire central de Poulkova, a été nommé Adjoint ‘de l’Académie pour l'astronomie théorique le #; février. Cette nomination a obtenu la sanction de S. M. l'Empereur. Sont nommés membres honoraires: M. de Tatis- scheff, Grand-Chambellan, conseiller privé actuel et M. Anatole Démidoff, Gentil homme de la Chambre de S. M. l'Empereur. Décorariows. M. Schmidt a été nommé Chevalier de l’ordre de Ste.-Anne de la seconde classe, décoré de la couronne impériale, et M. Baer de celui de St.-Sta- nislas de la seconde classe. Décès. L’Aiïde-de-camp général Comte Toll, m.h. à St-Pétersbourg; le conseiller aulique Heeren, m. h. à Güttingue et M. Mironnet, m. c. à Paris. Emis le 15 mai 1842. Er — AN 955. Tome X. N# 11. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR LACADÉMIE IMPERIALE DES DE SAINT-PETERSBOURG. SCIENCES Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription, par volume, es d' 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez VV. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. Notes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d'exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens: 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l'Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 11. Méthodes pour déterminer les constantes de la Barr. ancienne relation de voyage d'Isaac Massa. pile Voltaïque. Jacom. RAPPORTS 5. Sur une ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. RECTIFICATION. ITIOTES. —— 11. Eine METHODE D1E CONSTANTEN DER Vor- TASCHEN KETTEN ZU BESTIMMEN: von M. H. JACOBT. (Lu le 1 avril 1842.) Bekanntlich kônnen die Constanten Volta’scher Ket- ten, nämlich electromotorische Kraft und Leitungswider- stand, aus 2 Beobachtungen der Stärke des Stromes, leicht abgeleitet werden. Indessen fehlt es uns bis jetzt noch an einem Instrumente, das allen Anforderungen entspräche , die an derartigen Messungen zu machen wären. Die von Lenz und mir häufig angewandte Nervandersche Tangentenbussole, nach einer bis jetzt noch nicht beschriebenen Construction, würde vor al- len den Vorzug verdienen, wenn sie nicht bis jetzt noch einigen Mängeln unterläge. Diese werden aber hoffent- lich beseitigt werden, wenn Herr Nervander, wie er versprochen , die Theorie seines Instrumentes gegeben, und die Regeln aufgestellt haben wird, wonach das Ver- hältniss der Theïle angeordnet werden müsse, damit, ohne zu viel von der Empfindlichkeit aufzuopfern, das Gesetz der Tangenten auch noch beï den grüssern De- viationen über 30° oder #09 hinaus, bestehe. Em lästi- ger Umstand ist übrigens der, dass zu viel von der Vertheïlung des Magnetismus in der Nadel abhängt, ein Einfluss, welcher der Natur der Sache nach schwer zu eliminiren sein wird. Die Sinusbussole unterliegt dieser Unbestimmtheit des Gesetzes weniger und kann, wenn der Multiplicator auf eine angemessene Weïse eingerichtet ist, auch für stär- kere Strôme gebraucht werden; indessen sind die Mes- sungen mit ihr langweiïlig, weil man die Nadel immer mit dem Multiplicator verfolgen muss, und so die Beob- achtungen eine ungleich grôssere Zeit erfordern, als die mit der Tangentenbussole. Für gewisse Arbeiten balte ich sie sogar für unbrauchhar, z. B. wenn davon die Rede ist, den Strom während des Ganges einer elec- tromagnetischen Maschine zu messen. Die Becquer- relsche Wage kann nur zu partiellen Zwecken die- nen, und es wäre am Ende wirklich am vortheilhafte- sten den Werth der Grade einer gut construirten Bus- sole, auf empirischem Wege durch gleichzeitige electro- lytische Zersetzungen zu bestimmen, wenn nicht die ur- sprüngliche Arbeit, sobald sie mit allen, einer grôssern Genauigkeit entsprechenden Vorsichtsmassregeln ausge- führt werden soll, eme zu mühsame wäre. Unter diesen Umständen wäre es vortheilhaft, wenig- stens die Bestimmung der Constanten, unabhängig von der Messung der Strôme machen und mit jeder belie- bigen Bussole vornehmen zu kônnen, deren Gesetz eben nicht bekannt ist. Herr Poggendorff hat in zwei neu- erdings publicirten Abhandlungen zwei Methoden be- kannt gemacht, um gewisse Verhältnisse der Constanten zweier verschredenen- Volta’schen Combinationen, auf eine eïnfache Weiïse zu bestimmen. Diese Methoden wären gewiss recht brauchbar, wenn sie nicht, wie der Verfasser auch gleich selbst nachgewiesen bat, auf ei- nem fehlerhaften Principe beruhten. Es genügt näm- lich keinesweges, mit einer mathematisch-physikalischen Formel, gewisse algebraische Umwandlungen vorzuneh- | men, und deren Resultaten die eben bequeme Deutung zu geben, wenn nicht die Formel so umfassend ist, dass sie ihr Correctiv, für alle Fälle und alle veränderlichen Elemente in sich trägt. , Bezeichnen wir.z. B. die elec- tromotorischen Kräfle zweïer Volta schen Combinationen mit 4 und 4’, so kann der Natur der Sache nach, der Ausdruck 4— 4" gar nicht existiren, da mit dem quan-: titativen Unterschiede, dem relativen Gegensatze dér da- durch bezeichnet werden soll, zugleïch ein qualitativer Unterschied oder ein :absoluter GegensatZ hervortritt: Das + 4’ nämlich' bezeichnetdieelectromotorische Kraft einer gewühnlichen Kette, an deren positivém Elemente sich Oxygen, an deren negativem Elemente sich Hydro: gen entwickelt.. Die Kette welche mit — 4’ bezeichnet wird, ist deshalb eine ganz andere wie die frühere, weil ihre electrolytischen Bezichungen nicht mehr nor- mal sind, sondern sich rein umgekehrt haben. Hydro- gen wird am Zink entwickelt und das Kupfer wird oxy- dirt. Solches specifische Verhalten tritt zwar auch be- kanntlich beï einfachen Ketten auf, und scheint durch einen allmählig fortschreitenden , Quantitativen Rück- gang vorbereitel zu sein, indessen hat Fechner nach- gewiesen, dass die Veränderungen der electromotori- schen Kraft, die wir gegenwärtig gewôhnlich mit Po- larisation bezeichnen oder dieser zuschreiïben, sich sprung- weise äussern ; und obgleich dessen experimentelle Beweise, weder befriedigend noch erschôpfend genannt werden kônnen, so hat es doch eine grosse Wahrschein- lichkeit für sich, dass es so sei, denn alle qualitati- ven Veränderungen in der POLE LES und chemi- schen Natur, sind wir gewohnt , nur eben auf solche Weiïse vor sich gehen zu sehn. Gleich im Beginne meiner hiesigen Arbeiten, hatte ich Versuche angestellt, um eine Ansicht über die Vorzüge der Platin - Zink- Kette vor der Kupfer - Zink - Kette in gewohnlicher "260 verdünnter Schwefelsäure, dadurch nachzuweïsen , dass ich beiïde in entgegengesetzter Richtung mit einander verband. Aber die Schwankungen in der Stärke des Stromes, ja sogar die Umkehrungen in dessen. Rich- tung, die hierbeï statt fanden, liessen mich zu kemem Resultate kommen. : Ich unterliess auch eme Publication dieser Versuche, weïl die Methode sich als fehler- haft erwiesen hatte, und die Deutung , warum sie es sei, ganz nahe auf der Hand lag. : In einem Aufsatze, den ich der Academie in der Sitzung vom 3. September v. J. praéientiré hatte, habe ich eme Methode angegeben, um mit einer gewôhnlichen Bussole, beï der man das Gesetz nicht kennt , wonach die Ab- lenkung der. Nadel von der Stärke pes Stromes. abhän- gig ist, die Verhältnisse der “electromotorischen Kräfte verschiedener Volta'schen Combinationen, durch meinen Widerstandsregulator zu bestimmen. Von diesem In- strumente, das ich seitdem V ol'agometer genannt habe und dessen Construction durch die HH. Lenz und Ner- vander .bedeutend verbessert, worden ist, habe ich m der vorigen Sitzung unserer Classe, eine neue Zeichnung und Beschreïbung gegeben. Die früher angewandte und erwähnte Methode diente zwar zur Bestimmung der elec- tromotorischen Krüfe, nicht, aber . r Bestimmung der Leitungswiderstände. Dieses Element und dessen Mo- dification steht zwar mehr-in unserer Gewalt, ist aber nicht minder wichtig und wesentlich, als das andere. Zuëér$st erfordert mein Verfahren, eben so wie das Ohm- sche, eine genaue, ein für allemal zu machende Bestim- mung der constanten, in dem Volta ben Kreise be- findlichen Leitungswidérstände z. B. des Muiltiplicators, der Zuleitungsdräthe u. s. w. Dann ausserdem die Be- stimmung noch eines oder mehrerer Hülfsdräthe. Alles wird, wie es sich von selbst versteht, in Windüngen des Volt'agometers ausgedrückt. ‘Tst nun Z die electro- motorische Kraft und À der Leitangswiderstand' des Plattenpaares , bezeichnet Z die ‘Summen der Leitungs- widerstände , des! Multiplicators ; , der Zaleitungsdräthe und der Anzahl Windungen des Agometers, die hin- zugefügt werden’ müssen ; üm die Nadel auf einen be- stimmten Ablenkungswinkel « zu ‘erhalten; bezeichnet ferner Z einen Hülfsdrath; welcher als N eHénsehlies) sung die Kette unmittelbar schliesst, so ist der Theil des Stromes der durch den Multiplicator get : ts AL T2 TDR Hebt man die N ebenschliessung 4 und fihrt dt Drehung des Agometers, der sich mitin der Kette be- L. findet, noch einen solchen Leitungswiderstand x hinzu, dass die Nadel wieder dieselbe Ablenkung : zeigt , so erhält man :;xEnRps 9e) woraus sich ergiebt æL AZ —-: IL, Haben für eme andere Kette, dieselben Buchstaben die- selbe Bedeutung, so erhält man |A ‘ie und ferner V... AA'=i+l+æ:i +l + x, wodurch das Verhältniss der electromotorischen Kräfte gegeben ist Man muss darauf aufmerksam:sein; dass x, x' nur die hinzugefügten, und nicht die an der Theï- lung abgelesenén Windungen des Agometers bedeuten. Richtet man durch Drehung des letztern dié Ablenkung æ so ein, dass die Nadel gerade über enem Theïlstriche steht, so kann man eine viel grôssere Genauigkeit der Beobachtung érlangen, die beï 5- bis 6-zélligen Kreïsen bis auf eine Minute verbürgt werden kann, wenn die Spitze des Zeigers, welchen die Nadel trägt, hinlänglich fein ist Die auf diese Weise zu machenden Messun- gen sind sehr expeditiv , besonders wenn ein Gehülfe das Agometer dreht und abliest. Zur vorläufigen Prüfung dieser Methode habe ich eine Grovesche Platin-Zmk-Kette, eme Danielsche Kupfer- Zink-Kette und dann beïde hinteremander combinirt mit einander verglichen. Die Ablenkung betrug etwa 20°, die zur Ladung gebrauchte Schwefelsäure hatte 117 sp. Gewicht, die Nebenleitung ZL war = 2,367 und der Widerstand des Multiplicators und der Zulei- tungsdräthe bis zum Nullpunkte des Agometers — 10,840. Daniel'sche Kupfer-Zink-Kette. No. der Versuche l ” : A [13,768 | 6,251 21,094 IL, | 13731 | 6,244 1,076 21,051. III D | 13,722 | 6,228 1,074 21,024 IV | 43,687 | 6,233 20,998 Mittel aus den # Beobachtung.| 1,076. | 21,052 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 262 Grove’sche Platin-Zink -Kette. I 35,277 Il 27,187 35,293 IL | 27162 35,174 IV. | 27448 : 35,128 !Hl"L x" 21,303 20,988 20,869 20,824 55,560 55,417 55,295 55,196 32,921 32,867 | Aus der Rechnung ergäbe sich: à EU’ = 4249 aus dé Beobachtung aber L'Tv10 A+ À = A4"2=56,283 aus der Beobachtung aber A2 55,389 Diese an sich unbedeutenden Unterschiede, würden vielleicht noch mehr verringert worden sein, wenn auf die in meinem vorigen Aufsatze angedeutete Correction der Windungen Rücksicht genommen wäre; indessen . zeigt es sich auch hier, was ich in der beï weïtem grôss- ten Zahl der mir vorgekommenen Füälle bemerkt habe, dass nämlich bei denselben Ketten mit der Zu- oder Abnahme des einen Elementes, bis auf eine gewisse Grenze hinaus, immer auch eine Zu- oder Abnahme des andern Elementes verbunden ist. Es findet sih sehr selten, und dann nur in den spätern Stadien der Wirksamkeit der Ketten, dass diese Beziehungen sich umkehren. 263 In einem frühern Aufsatze «Mesure comparative de l'action de deux couples voltaïiques etc.», den ich der Aka- demie bereits im der Sitzung vom 31. Januar 1840 mit- getheïlt hatte, habe ich gezeigt auf welche Weïse allein, practische Folgerungen aus der Bestimmung der Con- stanten einer Ketle gezogen werden kônnen. Ich hielt es für genügend den Gegenstand, obgleich er wichlig ist, nur angedeutet zu haben. Indessen bin ich veran- lasst doch einige Worte hinzuzufügen. Herr Lenz und ich haben in einer, von uns gemeïnschafilich abgefassten Abhandlung, welche am 6. July 1838 gelesen worden ist, die verschiedene Umstände untersucht, welche bei der Electromagnetisirung des weïichen Eisens vorkom- men, und daraus die Formel entwickelt, für diejenige Anordnung , welche dem Maximo der Wirkung ent- spricht. Die Bedingungen derselben werden erfüllt, wenn der Leitungswiderstand der Batterie dem Leitungs- widerstande des umwickelnden Schliessungsdrathes gleich ist. Dieser Satz ist später von Herrn W. Weber von neuem ausgesprochen worden. Es begreïft sich, dass es sich hierbeï nicht um eïne blosse algebraïische Be- handlung der Ohm’schen Formel handelt, sondern dass, wie aus unserm Aufsatze zu ersehen ist, eine Menge anderer Bestimmungen vorhergehen mussten, die, weïl sie glücklicher Weise sehr einfache Resultate hatten, später von andern so aufgenommen wurden, als ver- stünden sie sich von selbst. Die Maxima der elec- tromagnetischen Effecte sind also des obigen einfachen Ausdruckes fähig; wollte man dagegen die Maxima der im Voltameter erhaltenden electrolytischen Effecte auf diese Weiïse berechnen (Poggendorff Jan. 1842 p. #7) und die Kette danach anordnen, so würde man ein falsches physikalisches Resultat erhallen, ob- gleich in der algebraïschen Rechnung kein Verstoss be- gangen worden ist. Ich habe nämlich in eine Auf- satze «über das chemische und magnetische Galvanome- ter » (Bulletin vom 19. April 1839) gezeïigt, dass das Voltameter nicht mit einem Drathe von constantem Leï- tungswiderstande verglichen werden kônne, indem «die Aequivalenz zwischen flüssigen und festen Leitern nicht absolut ist, sondern von der Stärke des Stromes ab- hängt.» Die weiïtern Versuche, die sich in demselben Aufsatze befinden, bestätigen dieses Ergebniss vollkom- men. Alsich mich damals viel mit Wasserzersetzung be- schäftigte, wäre mir ein bestimmtes Gesetz über die zweckmässigste Anordnung der Batterieen und der Vol- tameter sehr willkommen gewesen. Die Polarisation der Electroden liess aber nur zu einigen empirischen Resul- taten in dieser Beziehung gelangen. zu BULLETIN SCIENTIFIQUE 264 Will man die Wirkung zweïer V olta’schen Combi- nationen mit einander vergleichen, so kann es nur so geschehen, dass man sich ïhre gegebenen Gesammt- oberflächen s, s’, in so viel Plattenpaare z, z’, zerschnit- ten denkt, dass deren Leitungswiderstand dem andern in der Kette befindlichen und den Effect bedingenden Leitungswiderstand Z gleich sei oder dass Pa z7À L. In diesem Falle hat man für die Maxima der Stromes- stärken C,, und €, +. EE ON À Cn = 3yar und Cn= IT oder C — Az Az! m = 5j und €”, = 2Z, woraus man, die für gleiche Effecte erforderlichen To- taloberflächen , so wie die Anzahl der Elemente finden kann, worin sie zerschnitten werden müssen um dem Maximum des Effects zu entsprechen. Es verhält sich hiernach immer die Anzahl der Plattenpaare um- gekehrt wie die electromotorischen Kräfte, und es folgt daraus ferner, dass die Zinkconsumtion in der ganzen Kette, oder im Allgemeinen die elec- trolytischen Actionen, sich wie die Anzahl der Platten, oder ebenfalls umgekehrt wie die elec- tromotorischen Kräfte verhalten. Es ist also, wie ich schon früher für die electromagnetischen Maschinen nachgewiesen habe, so auch für die andern Effecte, in okonomischer Beziehung theoretisch immer vortheilhaf- ter, Volta’sche Combinationen zu wählen, bei denen die Erreger in einem stärkern electromotorischen Ge- gensatze stehen. Nachtrag. So eben mit der Correctur des obigen Aufsatzes be- schäftigt, erhalte ich durch die Güte des Herrn Pog- gendorff seinen in Bd. LV. der Annalen befindlichen Aufsatz «über die verbesserte Einrichtung des Voltame- ters u. s. w.». Ich finde darin p. 290 angeführt, dass Herr Vorsselmann de Heer und ich, schon früher die Formel gegeben hätten. gemäss welcher der Strom einer Voltaschen Batterie von constanter Oberfläche der Platten, das Maximum seiner chemischen Wirkung aus- übt, wenn der Widerstand in der Zersetzungszelle gleich ist dem übrigen Widerstande in der Batterie. — In Be- 265 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 266 zug auf Herrn Vorsselman de Heer lasse ich die Sache dahin gestellt, was aber mich betrifft, so habe ich diesen Satz nicht allein nie ausgesprochen , sondern wie man aus dem Obigen ersehen haben wird, auch gezeigt, dass man ïhn nicht aussprechen dürfe. Der nämliche Aufsatz des Herrn Poggendorff er- innert mich bei Gelegenheit des Vorschlages: die Elec- oden, die zur Entwickelung getrennter Gase dienen, mit Drathnetzen zu umgeben, an einige früher gemachte Erfahrungen, die ich erzählen will, obgleich sie hiermit nur in entfernterem Zusammenhange stehen. Beï meïnen ersten galvanoplastischen Versuchen, be- diente ich mich häufig kupferner Kästchen mit durch- lôchertem Boden und Seitenwänden, um den Vorrath von CuS Krystallen in der F lüssigkeit aufzuhängen. Diese Kästchen, die nirgends mit der Kette in Verbin- dung standen, fanden sich gewühnlich nach einiger Zeit, stellenweise zerfressen und aufgelôst, stellenweise aber mit reducirtem Kupfer bedeckt. Ich konnte mir dieses Phaenomen nicht gleich erklären und liess es in Ver- gessenheiït gerathen. Als ich meine Versuche in grôs- serm Maasstabe fortsetzte, liess ich grosse Behälter aus Kupfer oder Bleiplatten anfertigen, um darin die Reduc- tionen vorzunehmen. Auch hier fanden sich regelmäs- sig nach mehreren Tagen, Boden oder Seitenwände, stellenweïse zerfressen, stellenweise aber, und zwar in scharfer Begränzung, mit reducirtem Kupfer bedeckt Die gehôrige Vorsicht war gebraucht worden, um die Auflôsung von Cu$ recht neutral zu erhalten, so wie auch jede Berührung des Kastens mit den Electroden zu vermeïden. Indessen ergab eine nähere Untersuchung dass die oxydirten Stellen immer der Cathode, die re- ducirten aber immer der Anode zunächst lagen, und hiermit war auch die Erklärung des Phaenomens gege- A C ben. Es ergiebt sich nämlich aus dem bei- gefügten Schema, wo 4 und C die Electro- den, X aber die indifferente Kupferplatte be- zeichnet, dass ein Theïl des Stromes durch | —i die letztere aufsefangen und fortgeleitet wird. Wo die Richtung des Stroms, also die Spitze, K. des Pfeils hintrifft, findet Reduction; wo der Strom sich aber von der Platte abwendet, Oxydation statt. Die Anwesenheit von Metallen oder andern Leï- tern in electrolysirten Flüssigkeiten, ist also keinesweges gleichgültig. Es kann sich an dieses Phaenomen manche interessante Betrachtung knüpfen. Eine Kupferplatte z. B., die in einer Kupfervitriollüsung als Zwischenplatte — zwischen die Electroden gebracht wird, repräsentirt gewissermassen ein organisches Individuur , denn sie ist emem immerwährenden Wechsel der Substanz un- terworfen und bleïbt doch immer dieselbe. Kaum dürfte in der anorganischen Natnr ein ähnliches Beïspiel auf- zuweisen sein. Ich will noch ein anderes Factum erzählen, das viel- leicht ebenfalls hierher gehôrt und dessen ich mich mit Vergnügen erinnere, weïl es mir Veranlassung gab, den Graphit in die Galvanoplastik einzuführen , um dadurch metallische Oberflichen zu ersetzen. Ich bhatte eine mächtige Danielsche Batterie von mehr denn 400 Plat- tenpaaren construiren lassen. Um Raum zu sparen, hatte ich mich, was ich freïlich jetzt nicht mehr als zweck- mässig erkenne, sehr enger viereckiger, kupferner Kasten bedient, in welchen sich noch engere Zellen befanden, die aus 2 porôsen Thonplatten zusammengekittet waren. Beim Experimentiren mit dieser Batterie, fand sich die Wirkung ausserordentlich ungleich , und eine nähere Untersuchung ergab, dass mehrere dieser Thonplatten so hart gebrannt waren, dass der Strom dadurch einen sehr beträchtlichen Widerstand erfuhr. her eine Prüfung jedes einzelnen Kastens vorgenommen werden, und ich beauftragte meinen Gehülfen die brauch- baren Thonkasten mit einem G, die unbrauchbaren aber mit einem $ durch Bleïstift zu bezeichnen. So hatte ich eine wirklich vortreffliche Elitenbatterie gebildet, mit welcher ich im Stande war zu arbeïiten. Nach einiger Zeit fand es sich, dass beï einigen dieser Thonkasten das G sich vollständig mit Kupfer bedeckt hatte, was in der That ein recht glücklicher Zufall war, da es mich auf das erwähnte, practisch sehr wichtige Resultat, hin- sichtlich des Graphits gefübrt hat. Haben mir nun diese und ähnliche Phaenomene, die Bedeutung der Zwischen- platten klar und manche andere Umstände, die beï elec- trolytischen Zersetzungen vorkommen, erklärlich ge- macht, so muss ich geneigt sein, auch die vorgeschla- genen Drathnetze als partielle Zwischenplatten zu be- trachten, die abgesehen von der Schwächung des Stro- mes, die durch sie herbeigeführt wird, auch noch an- dere Nachtheiïle veranlassen kônnen. Es muss nämlich an den Wänden dieser Netze, der Cathode gegenüber sich Oxygen, der Anode gegenüber aber Hydrogen nach Umständen in grôssern oder geringeren Quantitäten ent- wickeln. Hierdurch würden die Gase verunreïnigt und die Messungen unsicher gemacht. Würde man sich aber zu solchen Drathnetzen, oxydirbarer Metalle bedienen, so würde eine baldige Zerstürung derselben statt finden Es musste da- Ené diese Ansicht: bestätigen oder widerlegen «werden ; wird derselbe uns gewiss nicht lange. vorenthalten. ÆErscheinen ..nun niche Dsuilaatas de die Sicherheit der Messung mindestens gefäbrlich, so glaube, ich da- gegen sie würden, wenn man sie aus dünnem Platin- drathe anfertigte, mebr leisten, wenn man sie vielmehr als Electroden gebrauchte. Wahrscheinlich würde bei ihnen die Polarisation in viel geringerem Maasse auf- treten, alsibei vollen Platten; so wenigstens sollte man nach Analogie der: aus Drathnetzen bestelienden Batte- rieén Schliessén. Diese sind, wenñn ich nicht irre auf Grove’s Vorschlag, seit kurzem in England eingeführt, und zeigen ; wie ich mich selbst überzeugt habe, eme wirklich bewundernswerthe Constanz. RAPPORTS. a — 5. Ureger pas WERKCHEN: DESCRIPTIO AC DELI- NEATIO GEOGRAPHICA DETECTIONIS FRETI SIVE TRANSITUS AD OCCASUM SUPRA TERRAS AMERICANAS, IN CHINAM ATQUE JAPONEM DUCTURIL ÂAMST. EX. OFFICINA HEssEzi] GErarD1 1613, 4°; uND Das INTERESSE WELCHES ES FÜR DIE GESCHICHTE RUSSLANDS GEWAHRT; vom Akad. von BAER. (Lu le 18 mars 1842.) Vor eiïnigen Wochen hatte unser College, Struve die Gefälligkeit, mir die oben genannte kleine Schrift, aus der für die Pulkowaer Sternwarte angekauften Olbers- schen Bibliothek mitzutheiïlen, aufmerksam gemacht durch die in diesem Werkchen befindliche treffliche Abbil- dung zweier Wallrosse, eines alten Weïbchens und ei- nes jungen Thieres. In der That ist diese: alte Abbil- dung eine ganz vorzügliche und nach einem jungen le- benden und einem alten ausgestopften Exemplare ge- macht, welche sich im Jahre 1612 in Holland befan- BULLETIN SCIENTIFIQUE. wie fern die Versuche des Herrn Poggendorff | den: ). Blumenbach hat sie deshalb/ in svihien ‘natur- historischen Abbildungen aus dem seltemen Buché, in dem sie auch nicht immer sich finden sollscopiren las- sen?). Seit jener Zeit ist sie sehr oft 'wiederholt wor: den, und den Naturforschern ‘allgemein bekannt, Den Original-Kupferstich mügen aber Wenige gesehen haben, dénn die meisten spätern Copien sind ‘offenbar nach Blumenbachs Copie und nicht nach diesem Origmal- Kupferstich gemacht worden, und das kleine Wérk, dem ‘sie angehôrt , ist sehr selten. Ueber die Richtig- keit der Zeïchnung darf ich mir ein Urtheil erlaübe», da ich das Wallrôss lebend und todt gesehen habe. Ù Diese Abbildung, über die ich bereits in meïñer Ab- handlung über das Wallross gesprochen habeë), ist aber nicht der Grund, der mich veranlasst, heute die Auf- merksamkeit der Akademie auf emnen Augenblick in An: spruch zu nehmen, sôndern der übrige Inhalt des vor- liegenden Werkes, welcher für die Geschichte Russlands, und besonders seiner nôrdlichén Gegenden wichtig ist. Diese Descriptio ac delineatio geographica, ‘welche zu- erst im Jahre 1612 zu Amsterdam von Hessel Ger- ard, einem bekannten Geographen und libraire-éditeur herausgegeben“), uñd im Jahre 1613 wieder aufgelegt ist, besteht nämlich aüs mehreren einzelnen, von ein- ander ganz unabhängigén geographischen Berichten. Der erste gibt Nachricht von Hudson'’s unglücklicher Reisé in die nach ihm benannte grosse Bucht. Er ist gleich nach der Reise abgefasst und glaubt daher noch, dass nach Durchseglung der Davis-Strasse ein offenes Welt- meer gefunden sei. Darauf bezieht sich der Titel der ganzen Sammlung. Es folgt dann die lateinische Ueber- setzung eines sehr verwirrten Berichtes von Don Pedro Fernandez de Queiros über die an der Küste von Neuholland und in andern Gegenden der Südsee ge- machten Entdeckungen. Der dritte Aufsatz: Descriptio regionum Sibiriae, Samojediae, Tingoësiae et itinerum € Moscovia, Orientem et Aquilonem versus eo ducentium, ut a Moschis hodie frequentantur hat auch nur mässi- h 1) Cappel’s Norden S. 46. Adelung's Geschichte der Schiffahrten und Versuche zur Entdeckung des nordôstlichen Weges S. 168. 2) Abbildung naturhistorischer Gegenstände No. 25. 3) Mémoires de l'Acad. de St. Pétersbourg. Sixième série: Sciences naturelles. Tom. II. p. 129. 4) Stuck'’s Verzeichniss von ältern und neuern Reisebeschrei- bungen. Bd. I. S. 353. À gen Werth, denn er scheint nach blossen Gerüchten und mit gering ringer Kritik- abgefas 1sst zu sein, môchte jedoch BULLETIN SCIENTIFIQUE. 270 hat, der einen solchen Zug mitgemacht hatte, sondern er theilt sogar eine Karte mit, die er von diesem Rus- als einer der ältesten Berichte über Sibirien einige Be- | sen erbielt, und welche nach dem oben erwähnten achtung verdienen. ” Von grôsserem Werthe für die Geschichte Sibiriens scheint mir aber der vierte Bericht, der von Isaak Massa ebenfalls über die ersten Züge nach Sibirien abgefasst ist, und den Titel führt: Brevis descriptio iti- nerum ducentium, et fluviorum labentium e Moscovia Orientem et Aquilonem versus in Siberiam, Samojediam et Tingoësiam, ut a Moschis hodie frequentantur. . Item Nomenclaturae oppidorum in Siberia ... conditorum cet. Dieser Bericht beruht auf sehr genauen Erkundigungen, die der Verfasser in Moskau angestellt hat. Er kann in Bezug auf die Gründung der Städte u. s. w., die häufig nach den Jahren angegeben wird, zur Controlle und Ergänzung der von Müller und Fischer gesam- melten Nachrichten dienen: Es kommen hier aber auch Berichte über Reisen vor, über die Müller nichts. er- fähren zu haben scheint, und zwar auf eine Weise, welche an der Authenticität nicht zweifeln lässt. So wird von einer Expedition erzählt, welche unter Boris Go- dunow. den Ob hinab: ins: Meer und den Jenissei binauf ging und dann ‘mit teiner andern Verzweigung derselben Expedition sich vereinigte, welche zu Lande vom Ob nach dem Jenissei geschickt war. Der Be- richt über diese Expedition hat sich im Reichs-Archive befunden, und hier mag ïhn Massa entweder selbst eingesehen oder wenigstens durch einen Vertrauten Nachricht darüber erhalten haben. — Bisher glaubie man, dass mehr als 100 Jabr später unter der Kaiserin Anna zuerst die See zwischen dem Jenissei und Ob befahréen ist. — Müller hatte von See - Expeditionen | gehôrt, welche. von Archangel durch die Jugrische Strasse nach dem Ob gingen — und ist sehr geneïgl sie zu bezweiïfelns). Witsen jedoch hatte schon be- merkt, dass diese Expeditionen nicht ganz zur See gin- gen, sondern aus dem Karischen Meere den Fluss Mutnaja hinauf, dann über einen Wolok und den Fluss Selenaja hinab ïn den Obischen Meerbusen ausgeführt wurdenf). Lehrberg auf Witsens Auto- rität gestützt, betrachtet die Angaben als gegründet”). Von Massa erfahren wir aber in der vorliegenden kleï- nen Schrift, dass er nicht nur emen Mann gesprochen 5) Sammlung Russischer Geschichte Bd. VI. S. 223. 6) Witsen: Noord en Oost Tartarye 12. Aufl. p. 436 940. 7) Lehrberg's Untersuchungen S. 56. auffinden lassen 1°). Zuge aus dem Ob in den Jenissei ergänzt ist, an welchem ein Bruder desselben Russen Theïl genom- men hatte. Diese Karte ist wohl dieselbe, deren Herr von Adelung in seiner Abhandlung über die ältern ausländischen Karten von Russland, bis 1700 S. 27 un- ten erwähnt®). Sie hat aber eine etwas andere Ueber- schrift, nämlich folgende: Caerte van't noorderste Rus- sen, Samojeden. ende T° ingoësenlandt : alsoo dat van de Russen afgetekent, en door Isaak Massa wvertaelt is. — Einem Anhange derselben Schrift ist noch eine Karte des Eisméeres beigefügt, welche auf der Expedition der Holländer vom Jahre 1596-97 beruht, und für meine Vermuthung, dass man die Holländischen Namen falsch gedeutet hat, zu sprechen scheint*). Von allgememerem Interesse aber ist, dass wir mit Bestimmtheït erfahren, dass Isaak Massa während der Régierung von Boris Godunow in Moskau war (pag. ultima), mit vielem Eïfer “geographische Nachrichten sammelte und sich gute Quellen zu erüffnen wusste. Diesen Umstand hat Witsen in seinem ziemlich voll- ständigen Auszuge der hier besprochenen Schrift ausgelas- sen. Bekanntlich ist die Hauptquelle für die ältere Russische Geographie die gewôhnlich so genannte Apernaa Iapo- rpaæia oder die Erläuterung der grossen Karte (Kaura 6oaememy «eprexy) Nach dem letzten Titel musste man annehmen, dass eme grosse Landkarte vorhanden war, von der sich aber in Russland nichts wieder hat Dagegen ist man geneïigt anzu- nehmen, dass eine Karte, welche im Jahre 1614 mn Amsterdam von Hessel Gerard herausgegeben und dem Zar Michail Feodorowitsch zugeeignet wurde, nach dieser grossen offciellen Reïchs-Kärte gestochen 8) Beitrâge zur Kenntniss des Russ. Reiches Bd. IV. S. 27. 9) Bulletin scientifique de l'Acad. Tome II. p. 155 et seq. 10) Es ist zwar in den ersten Jahren der Regierung des Kai- sers Alexander von einem Herrn Deiriard (Aeñpiap4®) eine Karte mit Russischer Schrift herausgegeben, von der in einem beigedruckten Blatte behauptet wird, sie. sei die Reichs-Kurte von Boris Godunow, nach einer Zeichnung gemacht, die der Graf Mussin-Puschkin in Moskau im Jahre 1782 aufgefun- den habe. Die Ansicht dieser Zeiéhnung; die noch im Gene- ralstabe aufbewahrt wird, verdanke ich. der Güte des General- Lieutenants v. Schubert. Unmüglich kann der Graf Mussin- Puschkin ein Blatt mit so.neuer Schrift für alt angesehen ha- ben. Sieistaus mehreren ältern ausländischen Karten (vielleicht von einem Schüler) zusammengetragen. 271 ist, weil auf dem gestochenen Blatte selbst die Angabe gravirt ist: Feodor, der Sohn von Boris Godunow, habe das Original zu dieser Karte zeichnen lassen, und der Herausgeber habe sie an den Flüssen Dwina, Suchona und in andern nôrdlichen Gegenden ver- vollständigt. Aber, wie war das Russische Regenten- haus an Hessel Gerard gekommen? Darüber hat man, so viel ich weiïss, bisher keine Auskunft sich ge- ben kônnen. Aus der jetzt vorgelegten kleinen Schrift sehen wir nun, dass Hessel Gerard Herausgeber der Arbeïten Isaak Massa’s war, und dass dieser längere Zeit in Moskau sich aufgehalten und Freunde von Ein- fluss gewonnen hatte. Massa hat unter eigenem Na- men eiïnige Karten von Russland herausgegeben. Mül- ler vermuthete daher schon, dass er in Russland ge- wesen sei, und warf schon die Frage auf, ob nicht die Karte von Hessel Gerard auch von ihm herstamme, hielt ïhn aber, dem Namen nach, für einen Italiener. Er selbst unterzeichnet sich aber: /saac Massa Haerlem. (ensis). Alle Zweifel lassen sich aber doch noch nicht beseï- tigen, wie es scheint. Woher kommt es z. B., dass die Karten, welche Massa unter eïgenem Namen heraus- gab, und die in den meiïsten ältern holländischen At- lanten sich befinden, nicht unbedeutend von der Karte abweichen, welche Hessel Gerard mit seinem Na- men bezeichnet hat? In der letztern ist z.-B. die Con- figuration des Weissen Meeres ganz falsch und der Onega-See von auffallend klemem Umfange , hat einen mächtigen Ausfluss in das Weisse Meer, dessen die Apesuaa Iaporpaæia eben so wenig gedenkt, als er in der Wirklichkeit besteht. Hat Massa etwa in seine spätern Karten neue Beobachturgen eingetragen ? — Nach einer ge- legentlichen Aeusserung des Herrn von Adelung besitzt derselbe Nachrichten über die Reisen Massa’s und dessen Werke, die vielleicht das Räthsel semer Aufklärung näher bringen!?). Er heisst hier aber Jacob Massa. Ist das etwa ein anderer? Diese Bemerkungen drängten sich mir beï Durchsicht der Schrift von Massa entgegen. Die Geschichtsforscher würden vielleicht noch manchen Beitrag für die Geschichte Russlands in ïhr finden, weshalb ich einen Wieder-Abdruck in den Beiträgen vorzuschlagen mir erlaube. (Gerehmigt.) 11) Sammlung Russischer Geschichte Bd. VI. S. 6. 11. 12) Beiträge zur Kenntniss des Russ. Reiches Bd. IV. S. 28. — "C2 — BULLETIN SCIENTIFIQUE. 272 AITNONGE EIELIOGRAPEHIQUE. ee Description géographique de la Géorgie, par le Tsa- sévitth Wakhoucht, publiée d'après l'original auto- graphe, par M. Brosset, membre de l'Académie im- périale des sciences. Prix 3r. arg. et 3 écus de Pr. P: l'étranger. \ — 2 © e— RECTIFICATIONS ET ADDITIONS. Bulletin scientifique Tom. IX. p- 351, No. 3. au lieu Féodor Michaïlovitch, lis. «Michaïl Féodorovitch». p+ 375, No. 49. Un membre de l’Académie, très versé dans les antiquités russes, M. Krug, qui a bien voulu critiquer avec soin l’article dont il s'agit, m'a dit que le mot russe dont l’ex- plication avait été laissée indécise, signifie «les lettres franques», c. à. d. faites dans le genre français ou italien. p. 354. C'est bien, d’après la même autorité, Khvoros- tinin, qui est la vraie lecon. p+ 367. 1. 3. et note 37, on nous à fait observer avec raison qu'au lieu de Féodor Likhachévitch, diak particulier, il faut «Likhatchef, diak de la douma ou de l'administration munici- pale»; de même que, p- 370 et 374, et en divers lieux, en place de Muichnetzki, il faut lire «Muichetzki», correction déjà faite dans la seconde partie de ce mémoire, ap- partenant au Tom. X. du Bulletin. 2 Emis le 12 juin 18412. eq #25 BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome X | | " ÉE, ia .P U.B LIÉ PAR | L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 2 | 97 DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, es d' 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour 1e gouvernements, et de 11 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St-Pétersbourg , au Comité Miminésthatié de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l'Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du Fées des postes se charge la alau tés ee. les : pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour l’étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra ‘les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoñres, s'ils sont trop volumineux; 3. Notes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d'exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, - et aperçus de l’état de ces établissemens: 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens abriter 1 irrofl | : SOMMAIRE. NOTES 12. Nouvelles bases organiques. , Zimns. ; 15. Description d'un voltagomètre perfectionné. Jacowi. her versucht, die Frage, wenigstens für einige Gruppen der Kôrper, zu beantworten. môglich, die Veränderung NOTES. Bis jetzt war es mir nur des Charakters der Kôrper, welche bei der Einwirkung der Salpetersäure auf Koh- lenwasserstoffe entstehen, wo die Aequivalente ïhres Wasserstoffs durch eine gleiche Anzahl der Aequivalente der Untersalpetersäure ersetzt werden, zu bestimmen. Alle diese Kürper geben, mit Schwefelwasserstoff behan- delt — unter Verlust ihres Sauerstoffs — schwefelfreie organische Basen, welche schwächer sind, als Ammoniak. In diesem Artikel werden die Eigenschaften und die Darstellungsweise dieser Basen und ihrer Salze, so wie 12. BESCHREIBUNG EINIGER NEUER ORGANISCHER BasEN, DARGESTELLT DURCH DIE EirnwiRkunc DES SCHWEFELWASSERSTOFES AUF : VERBIN- DUNGEN DER KOHLENWASSERSTOFFE MIT Un- TERSALPETERSAURE; von Dr. N. SININ. (Lu le 18 mars 1842). PNA PR PRIOR 1 m a auch ihre merkwürdige Zusammensetzung angegeben. Die Einwirkung des. Schwefelwasserstoffs auf die Ver- bindungen der zusammengesetzten Radicale ist noch sebr wenig untersucht. war our auf den Vorgang dieser Einwirkung, — auf die Veränderung der Zusammensetzung der Verbindungen die der Einwirkung ausgesetzt waren, — gerichtet: man wendete. den Schwefelwasserstoff an, als einen :Korper, der den anderen ihren Sauerstoff zu berauben, oder ihn durch semen Wasserstoff zu ersetzen vermag. Die Auf- gabe aber. den Charakter zu bestimmen, welchen die verschiedenen Gruppen. der :Kôrper nach der Verände- rung ihrer Zusammensetzung durch den Sc hwefelwasser- stof annehmen, ist unaufgelost geblieben. [ch habe da- Die Aufmerksamkeit der Chemiker: Die Versuche von Laurent haben uns gezeigt, dass bei der ersten Einwirkung der Salpetersäure auf Naph- talin hauptsächlich eine besondere indifferente, aus alko- holischer Losung in feinen, gelben Nadeln krystallisi- rende Verbindung, Nitronaphtalase, entsteht, welche sich wenig in Wasser lost, in Weiïngeist und Aether aber ziemlich leicht loslich ist. Nimmt man eine weingeistige Auflôsung, der Nitronaphtalase und leitet Schwefelwas- serstoff in dieselbe / indem man sie etwas erwärmt, s0 bemerkt man, dass beim rôthlich-grüngelb-werden , der lichtgelben Flüssigkeit, sich in derselben Schwefelkry- stalle absetzen.. Giesst man nach einiger Zeit die Auf- rs von dem sich gébilileten Niederéchlège per destil- | lirt den Weïnge'st ab, so scheiïdet sich aus der Flüssig- keit ein dickes, schmutziggrünes Oel, das beim Abküh- len zu einer krystallinischen Masse erstarrt. In der Flüssigkeit bilden sich mit der Zeit feine Nadeln von demselben Kôrper, denn er ist etwas lôslich, ganz schwachem Weiïngeiïst. Dieser Kôrper, den ich Naphtalidam zu nennen vorschlage, wird weit leichter und in beliebiger Menge in einer kürzeren Zeit erhalten, wenn man 1 Theil Nitronaphtalase in ungefähr 10 Theïle starken Weingeist legt, die Flüssigkeit mit Ammoniak sättigt, wobeï der unaufgelôst gebliebene Antheïl der Nitronaphtalase sich entweder ganz oder nur zum Theil lôst, und dann mit Schwefelwasserstoff behandelt. Ist die ganze Quantität Nitronaphtalase aufgelôst, und hat die Flüssigkeit eine dunkle, schmutzig - gelblich-grüne Farbe erhalten, so lässt man sie einen Tag hindurch stehen; es setzt sich etwas Schwefel in nadelfôrmigen Krystallen ab, der Geruch nach Schwefelwasserstoff ver- schwindet fast vollkommen und ein starker Geruch nach Ammoniak wird wahrnehmbar. Destillirt man jetzt et- was Weingeïst ab, so scheïdet sich eine grosse Menge Schwefel aus, und man kann die Destillation weiter nicht fortsetzen, denn durch das starke Stossen wird die Masse aus. der Retorte ausgeschleudert ; daher muss man die Flüssigkeit erkalten lassen, von dem Schwefel abgiessen und von neuem einen Theïl Weiïngeist abdestilliren, so lange der sich absetzende Schwefel es gestattet, dann wieder abstehen lassen, von dem Schwefel abgiessen und dieselbe Operation so oft wiederholen, bis sich kein Schwefel mebr abscheïdet. Jetzt destillirt man so lange, bis die Flüssigkeit in der Retorte sich in zwei Schich- ten theïlt: die untere Schicht ist das unreine Naphtali- dam, die obere eine Auflôsung desselben in schwachem Weingeist. Naphtalidam ist eine starke organische Base, es ver- bindet sich mit allen Sauerstoff- und Wasserstoffsäuren; in diesen Verbindungen kann die Säure und die Base ersetzt werden. In der Flüssigkeit die man bekommt durch das Sättigen der weingeïstigen Auflôsung der Ni- tronaphtalase mit Ammoniak und mit Schwefelwasser- stoff ist Schwefelwasserstoffnaphtalidam enthalten; bei der Destillation der Auflôsung zersetzt sich das Salz. Man kann also das Naphtalidam auf die folgende Art rein darstellen: zu der, im Vorhergehenden benannten Auflôsung wird Schwefelsäure hinzugefügt, wobei sich bei dem starken, durch die Entwickelung des Schwefel- wasserstoffs verursachten Aufbrausen, nebst schwefelsau- auch in. er él zu, so erstarrt die ganze Flüssigkeit zu einer breiartigen Masse, durch die Bildung des schwe- felsauren Naphtalidam's, welches ziemlich schwer lôs- lich ist, im Wasser wie auch im Weingeist. Das Salz wird durch zwei- oder dreimaliges Umkrystallisiren, am besten aus Weïngeist, gereinigt. Die wässrige Auflôsung desselben wird hierauf mit Ammoniak übersättigt; hier- durch entsteht eine momentane Trübung, welche nach einigen Minuten verschwindet, und es erfüllt sich die ganze Flüssigkeit mit seidenglänzenden, feinen, weissen, flach zusammengedrückten Nadeln, welche das reine Naphtalidam darstellen. Diese Substanz schmilzt bei 50° C., kocht ungefähr bei 300° und destillirt ohne Zer- setzung; man kann es also aus dem unreinen Produkte, das im Vorhergehenden beschrieben ist, durch Destilla- tion vollkommen rein darstellen. Naphtalidam destillirt leicht und gehet als eine klare, schwach gelbliche Flüs- sigkeit in die Vorlage über. Ein Tropfen dieser Flüs- sigkeit, den man auf ein Ubrglas fallen lässt, erstarrt manchmal lange nicht, wird aber beï der Berührung au- genblicklich fest, so wie auch bei der Abküblung auf 0°, und stellt dann eine weïsse, gelbliche krystallinische Masse dar. In Berührung mit der atmosphärischen Luft färbt sich das Naphtalidam violet, indem es wahrschein- lich Sauerstoff aufnimmt; diese Veränderung des Naph- talidam’s geht weit schneller vor sich, wenn der Kôürper in flüssigen Zustande in Berührung mit der Luft gelas- sen wird; deswegen muss man das Naphtalidam gleich nach der Destillation auf 0° abkühlen, damit es so schnell wie môglich erstarrt, und in hermetisch verschlossenen Gefissen aufbewahren. Das Naphtalidam bat einen eigenthümlichen, starken, unangenehmen Geruch und einen starken, bittern, beiïs- senden Geschmach ; es ist fast unlôslich im Wasser, äusserst leicht lôslich im Weingeist und Aether. Ver- setzt man die weingeistige, nicht zu concentrirte Auflô- sung des Naphtalidam's mit Wasser, so wird sie mil- chigt und lässt Naphtalidam in Nadeln absetzen. Beim langen Aufbewahren des Naphtalidam's in verschlosse- nen Gefässen bei 20bis 25° C. sublimirt es sich, denn man findet den oberen Theïl des Gefässes mit schônen, langen, schmalen Blätichen erfüllt, die sehr dünn, bieg- sam und durchsichtig sind. Naphtalidam reagirt nicht alkalisch auf Lakmuspapier; aus allen seinen Salzen wird es durch Ammoniak abgeschieden; beim Erhitzen auf einem Platinbleche brennt es mit gelber, stark russender Flamme und hinterlässt viel Kohle; es verbindet sich mit allen Säuren zu weissen, meistens leicht krystallisir- rem Ammoniak auch Schwefel abscheïdet; setzt man lbaren Salzen; die Salze mit Sauerstoffsiuren enthalten { Aequivalent Wasser, welches man . ohné das Salz zu zerstôren, nicht abschéiden kann; die Salze mit Wasser- stoff säuren sind wasserfréi. Mit Platinchlorid verbindet sich das Naphtalidam zu einem schwerlôslichen Doppelsalze ; mit Quecksilberchlorid ebenfalls; mit Jod scheint es auch Verbindung einzugehen. Das destillirte, das aus seinen Auflôsungen krystallisirte , so wie auch das, aus den Auflôsurigen seiner Salze durch Ammoniak präcipitirte, Naphtalidam, hat gleiche Zusammensetzung 0.341 Gm des destillirten Naphtalidam's, mit Kupfer- oxyd verbrannt; gäben 0.203 Wasser und 1.0483 Koh- lensäure ; das entspricht 6,619 Wasserstoff und 83,849 Kohlenstof, das Atomgewicht des Kohlenstoffs zu 75 angenommen. 0.343 Gm des kryÿstallisirten und in luftleerem Raume über Schwefelsäure getrockneten Naphtalidam's, eben- falls mit Kupferoxyd verbrannt, gaben 0 201 Wasser und 10565 Kohlensäure; das entspricht 6.519 Wasserstoff und 84.002 Kohlenstoff. 0.361 Gm des durch Ammoniak aus der sublimirten sälzsauren Verbindung präcipitirten und in luftleérem Räume über Schwefelsäure getrockneten Naphtalidam's, mit chromsaurem Bleioxyd verbrannt, gaben 0.2312 Was- ser und 1.1105 Koblensäure; das entspricht 6.409 Was- serstoff und 83.902 Kohlenstoff. 0.5353 Gm. des destillirten Naphtalidam's gaben 38.04 Kubikcentimeter Stickstoff bei 0° und 76007”; das ent- spricht 9019 Stickstoff. 0.543 Gm. der Substanz nach der Methode von Will und Varentrapp verbrannt gaben 0.8380 Platinsalmiak: das entspricht 9.622 Stickstoff Wird das éimfachste Verhältniss der Atomen - Anzahl genommen, so findet man, dass der Kôrper besteht aus: . berechnet gefunden | + M RS ICT Coo — 1500.00 83.82 8384 8400 8390 — — H,3= 112.50 6.28 6.61 6.51 6.40 — — N, = 17704 990 — PO “762 1789.54 100.00 Naphtalidam ist folglich eine sauerstofffreie Base. In concentrirter Schwefelsäure (1,85 sp. Gew.), beim gerin- gen Erwärmen, I6st sich das Naphtalidam zu einer kla- ren Flüssigkeit, die selbst beïm Abkühlen unter 0° keine Krystalle giebt; vérsetzt man aber die Auflôsung mit Wasser, so erfüllt sie sich mit einer so grossen Menge von weissen , schuppigen Krystallen , dass sie fest wird. Das durch dieses Verfahren, oder durch das Auflôsen des Naphtalidam's:in kochender, verdünnter Schwefel- BULLETIN SCIENTIFIQUE 278 säure und Abkühlen der Auflôsung, dargestellte séhwe- telsaure Salz ist in weïssen, silberglänzenden Schuppchen krystallisirt, hat den Geruch und den Geschmack der Base in hôherem Grade, reagirt sauer, ist schwer lôslich in kaltem Wasser und Weingeïst; in kochendem Wein- geist Jôst es Sich Jangsam, aber in ziemlich grosser Menge, so dass eine gesätligte Auflôsung beim Erkalten zu einer festen Masse erstarrt. In trockenem Zustande verändert sich das Salz âuch in Berührung mit der Luft nicht; nass oder in Auflôsung der Luft ausgesetzt, wird das Salz, eben so wie die Base, roth; die Auflôsung des Salzes färbt die Haut erst dunkelroth, dann braun. Beim Erhitzen im der Retorte schmilzt das Salz und zersetzt sich unter Entwickelung schwefliger Säure; ein Theïl der Base mit etwas Wasser geht in die Vorlage über, und in der Retorte bleïbt eine porôse, leichte, glänzende Kohle. In der Temperatur des siedenden Wassers zer- fallt das Salz zu emem leichten, mehlartigen ; matten Pulver. Die wässrige Auflôsung des Salzes wird durch eine Auflôsung des Chlorbaryums gefällt. 0.3835 Gm. des getrockneten Salzes gaben, mit Kup- feroxyd verbrannt, 0.203 Wasser und 08705 Kohlen- säure; das entspricht in 100: 5.88% Wasserstof und 61.90 Kohlenstoff. 0:3525 Gm. mit chromsaurem Bleioxyde verbrannt, lieferten 0.187 Wasser und 0,806 Kohlensäure; das giebt in 100: 5.892 Wasserstoff und 62.109 Kohlenstoff. 0.700 Gm. des Salzes gaben, nach der Liebigschen Methode verbrannt, 36.28 c. m. c. Stickstoff bei 0° und 76007”; das entspricht 6.579 Stickstofr. 0.647 Gm. gaben 32.6 c. m. c. Stickstoff bei 0° und 76007”; folglich 6.429 Stickstoff. 0.4177 Gm. des Salzes, mit Salpeter und kohlensau- rem Natron verpufft, gaben 0.257 schwefelsauren Baryt; folglich 8.48% Schwefel. 0.500 Gm. mit Chlorbaryum gefüillt, lieferten 0.301 schwefelsauren Baryt; das entspricht 8.292 Schwefel. Die Zusammensetzung dieses Salzes kann also durch folgende Formel ausgedrückt werden: berechnet gefunden Il C0 — 1500.00 62.42 61.90 62.10 H,,= 125.00 5.20 5.88 5.89 N;, — 177.04 7.36 6.57 6.42 S ÏZ 201.16 8.36 8.48 8.29 O, — 400.00 16.66 17.17 17.30 2403.20 100.00 100.00 100.00. Das Salz enthält also auf ein Aequivalent Base, ein Aequivalent Schwefelsäure und ein Aequivalent Wasser, 279 BULLETIN SCIENTIFIQUE. was der Zusammensetzung der Salze ve > gamers Basen analog® ist ü 1 Mit einer wässrigen Auflosung der nicht geglüheten Phosphorsäure ‘erstarrt selbst die schwache Auflôsung des Naphtalidams in Weïngeist zu einer Masse von fei- nen nadelfrmigen Krystalle; diese sind leicht lôslich in kochendem Weingeist und Wasser; aus der weïngeisti- gen Auflôsung krystallisirt das Salz unverändert, das aus der wässrigen Auflôsung krystallisirte , stelll erne Masse von weissen, silberglänzenden Schüppchen dar. An der Luft wird dieses phosphorsaure Salz sites enblnc lis roth, als das schwefelsaure. h 1 Die weingeistige Auflôsung der geglüheten Phosphor- säure giebt in der weingeistigen Auflosung des Naphta- lidam's einen weissen. pulverformigen Niederschlag, wel- cher äusserst schwer loslich in Weiïngeist und im Was ser ist. DS i) | Î In schwacher , salpetriger Säure freier , Shlpeteisiié, lost sich das Naphtalidam beïm Kochen zu einer, farb- losen, oder schwach rôthlichen Flüssigkeit:auf; aûs -der abgekühlten Auflôsung krystaltisirt das salpetersaure Naph- talidam in kleinen, glänzenden Schüppchen. In starker Salpetersäure, besonders wenn sie salpetrige Säure ent- hält, verwandelt sich das Naphtalidam üin em braunes Pulver, das sich leicht in Weïngeiïst zu einer rothen oder violetrothen Flüssigkeit auflôst. Nach dem Abdam- pfen der Auflüsung bleïbt das dunkelbraune Pulver un- verändert zurück; auch bilden sich manchmal goldkäfer- farbige, dem Murexid ähnliche Krystalle, die nach dem Abdampfen der Flüssigkelt ; mit dem braunen Pulver vermengt bleiben. Das braune Pulver ist fast unlôslich in Wasser. Salpetersäure färbt alle Salze des Naphtali- dam's dunkelvioletroth und verwandelt sie zuletzt in das braune Pulver Mit Oxalsäure giebt das Naphtalidam zwei Salze. Das eine krystallisirt in Häufchen von weiïssen, matten Wärz- chen, ist lôslich in Weingeist und in Wasser, zersetzt sich bei der trockenen Distillation und giebt ein bräun- lich-gelbes Pulver; in Wasser ist das Pulver unauflôs- hich; verandert ab. 0.367 Gm des Salzes gaben 0.161% Wasser und 0.8368 Koblensäure, folglich in 100: 4.88% Wasserstoff und 62.189 Kohlenstoff, die Formel CoiHooN 308 — CAEN, +200, + 2aq giebt 4.71% Wasserstoff und 61.772 Kohlenstoff. | Das zweiïte Salz krystallisirt in schmalen, dünnen, sil- berglänzenden Blätichen, die sich sternfôr mig vereinigen. 0.333 Gm. des in luftlerem Raume über Schwefelsäure aus der weingeïstigen Auflôsung setzt es sich un- getrockneten Salzes, nes 0.160 None And, 08075 Kobe lensäure ; das entspricht: 5.339 Wasserstoff und 66132 Koblenstoff. Die Formel C,,H,,N, + G,0; + 2agq giebt 5.57% Wasserstoff und 66.969 Kohlenstoff. Das salzsaure Naphtalidäam ist ziemlich Jeicht Jéslich in Wasser, noch leichter aber in Weingeist und Aether: aus einer wässrigen Auflôsung krystallisirt es in feinen, asbestähplichen Nadeln. Das Salz ist leicht sublimi bar und wird auf folgende:Weise vollkommen rein darge- stellt: man versetzt eme concentrirte Auflosung des Naph- talidam's ‘in Weingeist /mit#concentrirter Salzsäure: im Ueberschuss; die Mischung ‘erstarrt zu einer weissen, festen Masse; man presst diese-zwischen Fliesspapier und befreiet sie sorgfältig von Feuchtigkeït und über- schüssiger Salzsäure im luftleeren Raume über Schwe- felsäure und Aetzkalk; jetzt sublimirt man das érhaltene trockene Salz in einem gewohnlichen Becherglase : im Oelbade. Die Sublimation gehet leicht bei einer Tem- peratur von ungefähr 200°; es zersetzt sich dabeïtnur ein unbedeutender, Theïl des Salzes.. Das sublimirte Salz stellt eine leichte, wollige Masse von weisser Farbe, be- stehend aus. feinen Nadeln. . In diesem Zustande ver- ändert es sich nicht an der Luft; feucht, oder in Anf- lôsung , wird es jedoch schneller als das schwefelsaure Salz roth. Aus dem Weingeist kr ystallisirL das salzsaure Naphtalidam in kleinen , glinzenden Schüppchen , dem schwefelsauren Salze “non, did À 02581 Gm. des sublimirten Salzes , mit Kupferoxyd verbrannt, gaben 0.1365 Wasser und 0. 6257 Kohlensäure, das entspricht ir in | 100: 5. 879 Wasserstof” und 66. 12 Kob- lenstofF. dau 0.3339 Gm. des sublimirten"Salzes gaben 0.1687 Was- ser und 0.8153 Kohlensäure, folglich in 100: 5.612 + serstof und 66.59 Kohlenstof”. 0.3608 Gm. des ‘sublimirten Salzes gaben, mit reinem Aetzkalk und Kupferoxyd verbrannt, 0.2784, Ghiaralbes folglich enthäll das Salz 19032 Chlor, PET Die Zusammensetzung des Salzes wird nach den an- geführten Analysen durch folgende F ormel ausgedrückt: MPa berechnet ! gefunden ‘ws dite L AA AT Co = 1300.00 6682 66.12 66.59 Ho — 125.00 : 15.56, 4: 5:87 5.614 nos Nr 11408404 à sib isMetli ‘ent CL. 48065, 4, LOT 19.03 eva 2244.69 100.00 s" Das Salz bestehet also aus einem Aeguivlente Base und einem Aequivalente Salzsäure: wb eefl CRHSSN, + CI APE, SH? GS nr +02 BULLETIN SCIENTIFIQUE. _ 282 Eine weingeistige Auflosung des Sublimats giebt in einer ebenfalls weingeistigen von! Naphtalidam., oder von einem Salze dieser Base, einen ‘gelblichen , käseartigen Niederschlag, der im kaltem Wemgeist: schwer lôslich ist ; in heissem Jôst'er sich äber vollständig und fällt berm Abkühlen -krystallinisch heraus. Mit Platinchloride verbindet sich das salzsaure Naph- talidam ebenfalls. _Giesst man zu der spirituosen Auf- losung, des salzsauren Naphtalidam's ere Auflosung, von reinem Platinchloride, so färbt sich die Flüssigkeit erst grün, dann setzt, sich in derselben ein krystallinisches, bräunlich- -grüngelbes Pulver. ab. Es ist schwer lôslich in Wasser , noch schwerer in. Weingeist und Aether ; Lrystallisirt aus einer heïssen Xnosung beim Abkühlen derselben unverändert. Um das Atomgewicht des Naph- talidam's zu kontrolliren, wurde das sorgfältig mit Wein- geist und Aether ausgewaschene und ber 100° SUeck: nete Pulver analysirt.. 0.330 Gm. des Pulvers hinterliessen nach M Peau Glühen 0.931 Platin; daraus berechnet man -das AT wicht des N es zu 1797.59; die Formel C,,4,3N giebt 1789.54. _ Was die Einwirkung des Chlors anbetrifft, so verhält sich das Naphtalidam auch wie die übrigen organischen Basen. Bei der gewôhnlichen Tempeératur wird das Naphtalidam von trockenem Chlorgase nicht verändert; erwärmt man aber den Kôrper bis er schmiüzt, so fin- det eine heftige Eiowirkung statt: ein Theil des Naph- talidams verwandelt sich in einen gelblich braunen, har- zigen Stoff; die dabeï gebildete Salzsäure verbindet sich mit dem unzersetzten Theil des Naphtalidams zu salz- saurem, welches man in dem oberen Theïl des Gefisses sublimirt findet. Leitet man Chlorgas in eine Wässrige Auflôsung. des salzsanren Naphtalidams, so firbt sie sich violetroth und dann sondert sich. ein. braunes Harz ab. Bei dem frei- willigen Verdampfen der stark sauer gewordenen Flüs- sigkeït, krystallisirt aus derselben eine goldgelbe Verbin- dung in langen, durchsichtigen Nadeln. Die Bildung des Salmiaks bei der Emwirkung des Chlors auf Naph- talidam ist nicht Wwahrgenommen. Sättigt man eine weingeistige Auflôsung. des durch Destillation gereinigten Nitrobenzid mit Ammoniak und und behandelt dann die Flüssigkeit mit Schwefelwasser- stoff, so lässt sie erst Schwefelkrystalle absetzen und er- starrt darauf beim langen | Stehen und Abkühlen auf 0° fast ganz zu einer Masse von feinen , gelben Nadeln, velche scharf starkbeissend schmecken und sich leicht |. in Weingeist und Wasser lôsen.. -Wird die Flüssigkeit: EE sammt dem Niederschlage einen Tag hindurch:sich selhst überlassen, dann gekocht, von demsich ausgeschredenen Schwefel abgegossen und distillirt, wobei man so ver- fahren muss, wié es bei der Baschtéibunts -der Darstel- lung des Naphtalidams angegeben 1sl, so setzt sich zu- letzt aus dieser Flüssigkeit ein gelbes, schweres , ‘nicht unangenehm, dem Benzin ähnlich riechendes Oel. ab. Dieses Oel wird von der darüberstehenden Flüssigkeit getrennt und für sich destillirt. Das .erhaltene Destillat Stellt ein ôliges Liquidum dar; es ist gelblich von Farke, schwerer als Wasser. unlôslich in demsellien; init Al- kohol und Aether in allen Verhältnissen: mischbar ; de- stillirt unverändert bei ungefähr 200°; wird ; in Berüh- rung mit der atmosphärischen Luft aufbewahrt, nach eï- niger Zeit, von slarker Salpetersäure aber augenblicklich roth gefärbt; schmeckt ziemlich scharf, beïssend, riecht eigenthümlich; verbindet sich mit allen Sauerstoff- und Wasserstoffsäuren (die daraus entstehenden Verbindun- gen sind meïstens krystallisirbar und der doppelten Zer- setzung fähig) unter denen die mit Sauerstoffsäuren ein , | Aequivalent Wasser .enthalten, die mit Wasserstoffsäu- Mit. Platinchlorid giebt der ôlige Kôrper ein bräunlich-gelbes, schwer in Weingeist und in Wasser Jôsliches Pulver. Mit Quecksilberchlorid bekommt man auch eine kryStallinische Verbindung. Das Oel ist also eine neue organische Base; ich nenne sie ihrer Zusammensetzung und der re mit Naph- ren aber wasserfrei sind. talidam wegen, Benzidam. 0.282 Gm. des sorgfältig gereinigten Kôrpers gaben, mit Kupferoxyd verbrannt, 0,1964 Wasser und 0.7976 Kohlensäure ; das entsprcht 7.732 Wasserstoff und 77.11° Kohlenstoff. 0.321 Gm. des Bedidites ebenfalls mit Kaprronÿl verbrannt, gaben 0.2389 Wasser und 0 909 Kohlensäure, folglieh in 100: 7.502 D 2 und 71. Et Kohlen- tof. 0.310 Gm. des Benzidams, nach der Methode von Will und Varentrapp eruate lieferten 0.725 Pla- tinsalmiak; das entspricht w6. 03 Stickstoff, folglich in 100: 14.89 Stickstofr. Nimmt man das einfachste Verhältniss der Atomen-An“ zahl, so wird darnach die Zusammensetzung der Base durch folgende Formel ausgedrückt werden kônnen : bérechnet gefunden. ue I NII C,, —900.00 7741 77.411 77.23 1] Bu. 82.50 2436 ou TL 13. 0 DCR UN os = 214.04 15.23 — — 14.8% \ 1164.5% 100.00 283 Benzidam ist folglich eïne sauerstofffreie Base. Sein schwefelsaures Salz, welches man durch Vermischen der koncentrirten alkoholischen Auflôsung des Benzidams mit starker Schwefelsäure , wober das Gemisch zu einer weichen Masse von weisser Farbe erstarrt, krystallisirt aus Weiïngeist in feinen, weïissen, silberglänzenden Blitt- chen. Diese, dem Aeussern nach, smd den Krystallen des schwefelsauren Naphtalidams sehr ähnlich. Sie lô- sen sich m Weingeïst und in Wasser sehr leicht auf, schmecken scharf, säuerlich bitter, besitzen den Geruch der Base; an der Luft werden sie rosenroth, besonders | ? im feuchten Zustande; zersetzen sich bei der trockenen | Distillation; beim Erhitzen auf Platinbleche an der Luft verbrennen sie mit rôthlicher, russender Flamme und hinterlassen viel Kohle. 0 325 des Salzes gaben, mit Kupferoxyd verbrannt, 0.1728 Wasser und 0.598% Kohlensäure, das entspricht in 100: 5.909 Wasserstoff und 50.21% Kohlenstoff. 0.501 des Salzes gaben 0.4226 schwefelsauren Baryt; folglich enthält das Salz 28.995 Schwefelsäure. berechnet man die Formel: Hieraus berechnet gefunden C,;, = 900.00 50.61 50.21 H,,2= 100.00 5.62 5.90: N, = 177.04 — _ S0,2= 501.16 28.18 28.99 O — 100.00 — — 1778.20 Das Salz bestehet also aus einem Aequivalent Base, einem Aequivalent Schwefelsäure und einem Aequivalent Wasser. Die salzsaure Verbindung krystallisirt aus einer wein- geistigen Auflôsung in schonen, weiïssen, glänzenden Blättchen; sie ist leicht sublimirbar und wird auf die- selbe Art wie das salzsaure Naphtalidam vollkommen rein dargestellt. Das sublimirte Salz ist ein weisses, lockeres Pulver, aus lauter kleinen Nadeln bestehend; schmeckt salzig bitter und schärfer als das je br 44 Salz; sublimirt unverändert; lôst sich sehr leicht in Wein- geist und in Wasser auf. 0.3029 gaben 0.1745 Wasser und 0.6100 Kobhlensäure, das entspricht 6,42% Wasserstoff und 55.082 Kohlenstoff. 0.413 Gm. des Salzes gaben 0.445 Chlorsilber, folglich enthält das Salz 26.582 Chlor. Diese Analysen entspre- chen der Formel : BULLETIN SCIENTIFIQUE. berechmet gefunden C;, = 900.00 55.56 55.08 H, ;= 100.00 6.17 6.42 N, = 177.04 + — CI, = #42.65 27.32 26.58 1619.69 Die bräunlich gelbe Verbmdung des salzsauren Ben- zidams mit Platinchlorid wurde sorgfältig mit einem Ge- mische von Weïngeist und Aether ausgewaschen, bei 100° getrocknet und dann analysirt. 0.3475 Gm. der Verbindung hinterliessen nach sorg- filugem Glüben 0.1127 Platin, das Atomgewicht des Benzidams daraus berechnet ist 1228.83; die Formel IG, HAN, giebt 0.1164,54. 0.3942 Gm. der Verbindung gaben nach dem Glühen 0.128% Platin, daraus berechnet man das Atomgewicht zu 1212.1. Die übrigen Verbindungen des Naphtalins mit Unter- salpetersäure geben auch eigenthümliche organische Ba- sen; Nitronaphtalese z. B. giebt eine in feinen, rothen Nadeln krystallisirende Base, welche sich mit Salzsäure zu einem weissen in Schüppchen krystallisirenden Salzé verbindet. Diese Basen, so wie auch einige andere Produkte der Einwirkung des Schwefelwasserstoffs auf verschiedene Kürper werde ich in einem anderen Ar- tikel abhandeln. Diesen aber endige ich mit der Be- schreibung einer neuen Verbindung des Chlors mit Naph- talin. Behandelt man Chlornaphtalase mit concentrirter Schwefelsäure bei einer Temperatur von ungefäbr 1400, so scheïdet sich auf der Oberfläche der braun geworde- nen F üssigkeit ein klarer ôliger Stoff aus, der beim Ab- kühlen zu einer festen wachsähnlichen Masse erstarrt. Die braune Flüssigkeit enthält eine eigenthümliche Schwe- fel und Chlor (?) enthaltende Säure, die mit Baryt ein schwer lüsliches, krystallinisches Salz giebt ("). Der wachsartige Kôrper ist unlôslich in Wasser, leicht lôs- lich in Weingeist, krystallisirt aus emer weingeistigen Auflôsung in langen , seidenglänzenden , biegsamen Na- deln , welche knetbar wié Wachs, geschmack - und ge- rés sind. Sie schmelzen bei 74°, kommen bei 2009 ins Kochen und destillirén unverändert über. Von einer wässrigen Auflôsung des Aetzkalis werden sie nicht an- gegriffen, von Kalitinktur werden sie aufgelôst, krystalli- siren aber unverändert aus. *) Die Eigenschaften und die Zusammensetzung dieser Säure, so wie auch der Produlte der Einwirkung der Schwefelsäure auf Chlornaphtalase, behalte ich mir vor in einer bald folgenden Abhandlang zu beschreiben. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 286 0.3288 Gm. des Kôrpers gaben 0.0683 Wasser und|Æ, Fist auf beïden Seiten um so viel verlängert 0.632 Kohlensäure, das entspricht 2.30% Wasserstoff und 52.429 Kohlenstoff. 0.353 Gm. gaben 0.0768 Wasser und 0.6833 Kohlen- säure, folglich enthält der Kôrper in 100: 243% H. und 52.795 C. 0.407 Gm. lieferten 0.728 Chlorsilber, das giebt 44.125 Chlor. Hieraus berechnet man die Formel : berechnet gefunden Co = 150000 5189 5242 52.79 Hi, = 6250 216 2,30 2.43 CI, — 132795 © 4596 4k12 4412 Dieser Kürper würde nach der N omenclatur von Lau- rent den Namen Chlornaphtalise erhalten. 13. BESCHREIBUNG EINES VERBESSERTEN VoLT- AGOMETERS; von M. H. JACOBI. (Lu le -18 mars 1842.) (Avec deux planches.) In der Sitzung vom 3. September v. J. hatte ich der Academie die Beschreïibung mehbrerer electromagnetischen Apparate mitgetheïlt, und unter andern auch die eines Regulators mit festem Leitungswiderstande. Von diesem Apparate, dem ich hiemit den Namen Volt'agometer (von : y , führen, leiten) geben will, und dessen Brauch- barkeït sich durch mehrere, damals mitgetheïlte Messun- gen, erwiesen hatte, überreiche ich der Academie eine neue Zeïichnung nach einer von den Herren Lenz und Nervander gemachten Verbesserung. Es hatten sich bei dem ältern Apparate einige Nachtheïle und Un- bequemlichkeiten herausgestellt, welche beï dieser neuen Construction vermieden worden sind. Bei diesem In- strumente, von welchem die Fig. 1 den Grundriss, Fig. 2 die Längenansicht und Fig. 3 die Frontansicht giebt, ist der Drath auf einem, mit flachen Schrauben- gängen versehenen, genau abgedrehten, Marmorcy- linder, 4, B, C, D, fest aufgewickelt. Das eine Ende des Drathes ist mit der Messingaxe dieses Cylinders, das andere Ende mit ihm selbst verbunden Die Axe als die Länge des Cylinders beträgt. Das eme Ende hat ein genau eingeschnittenes mit den Windungen des Cylinders übereïinstimmendes Schraubengewinde und läuft in dem Lager G, welches eine aufgeschnittene Schraubenmutter trägt, die, um das Auslaufen zu ver- meïden, durch eine Schraube 4 angezogen werden kann. Das andere Ende der Axe ist glatt absedreht und läuft mit harter Reïbung in dem ebenfalls aufgeschnittenen und federnden Lager Æ. An einem Ende der Axe be- findet sich eme Kurbel /, am andern Ende kann eine mit einem Universalgelenke versehene lange Stange an- gesetzt werden, damit das Instrument von dem Beobach- ter unmittelbar, aus der Ferne gehandhabt werden kônne. Dieses ist nemlich nôthig um jede directe Emwirkung der Spiralwimdungen auf die Bussole zu vermeiden. X List eine mit den Schraubengängen übereinstimmend getheïlte und parallel mit der Axe des Cylinders auf- gestellte Scale; #, N, eine in 100 Theïle getheiïlle auf der Axe befestigte Scheibe, die scharf abgeschrägt ist und die Scale beinah tangirt um jede Parallaxe zu ver- meiden. Auf diese Weise läuft bei Umdrehung der Axe die Scheïbe längs der Scale fort, so dass man ;4; der Windung ablesen und noch :353 derselben bequem schätzen kann. Der Strom wird dem Drathe durch die Rolle ©, die mit einer flachen Kehle versehen und mit einem Gewichte beschwert ist, zugeleitet. Ihre Axe läuft in den Pfannenlagern b c; der Hebel d e, an des- sen gabelf‘rmigen Ende letztere befestigt sind, aber in Spitzen, die genau ajustirt werden kônnen. f ist eine Schraubenklemme zur Befestigung eines Leitungsdrathes. Ein anderer Leitungsdrath kann an der Schraubenklemme g. befestigt werden, die mit einem Ansatze in einem im Bodenbrette befindlichen Schlitz läuft. Diese Schrauben- klemme ist an einer Messingstange befestigt, welche mit emem aus zwei Theïlen bestehendem Halsbande À ver- sehen ist, das durch Schrauben zusammengezogen wer- den kann, und welches den ‘Theil der Axe umfasst, der sich zwischen der Scheibe und dem Cylinder befindet. Es ist begreiflich dass der Strom, welcher von der Rolle durch den auf einer Seite derselben liegenden Theïl des Drathes eintritt, zur Axe geht und von da aus weiter geführt wird. Durch Umdrehen des Cylinders kann diese Drath- linge nach Willkübr verlängert oder verkürzt, und so, ein veränderlicher Strom, entweder auf einer bestimmten Hôhe erhalten , oder in denselben ein gemessener Leï- tungswiderstand eingeführt werden. Ich habe es vorgezo- gen den Leïtungsdrath nicht mit der an dem Halsbande befestigten Schraubenklemme, sondern mit einem der bei- 287 dén Lager G: H ru verbinden, weïl es mir schien, . die BULLETIN SCIENTIFIQUE. _288: | len geleitet, und der! Gylinder so weit gedreht, bis die Berührung zwischen dem Halsbande und der Axe nicht Scheibe 47 N an einen bestimmten Theilstrich z: B: 10 20 vollständig genug sei und Veranlassung zu einer Feh- lerquelle geben konne. Es wird zwar dadurch der Leï- tungswiderstand der Axe nicht constant bleïben, sondern durch Umdrehen des Cylinders sich ebenfalls verändern, indessen ist dieser Fehler sehr gering , da die Axe.aus Messing, etwa ? Zoll dick und nur kurz ist. Ueberdem habe ‘ich um dicébi Fehler noch mebr zu verringern, beide Lager ebenfalls metallisch : mit einander ver- Lunden. Das Instrument befindet sich auf emem niedri- gen Tischchen , dessen einer Fuss mil einer Stell- schraube Q versehen ist. ; Der Drath der sich auf mernem tusirélésii befin- del, ‘ist von Platina, etwa 80’ lang und 0’’,0219 engl. im Durchmesser. Die Rolle ist ebenfalls aus Platina, um jede durch Oxydation veranlasste mangelhafte Berührung zu vermeiden; indessen tritt hier wieder derNachtheil ein, dass das Platina zu weiïch ist, und Gefahr läuft un- ter der mit einem pag” Gewichte belasteten Rolle zu leïden. Obgleich die béiden Hdeñ ‘des Drathés genau den- selben Durchmesser zeigen, und obgleich: das Platina von der hôchsten Reinheït ist, so: scheïnt: es -doch: dass gleiche Längen desselben nicht gleiché Leïtungsfähigkeit besitzen, und dass die Unterschiede mehr oder weniger die Grenze der môglichen Beobachtungsfehler überschrei- Es wird daher nôthig sein, für sehr genaue Beo- bachtungen eine Tabelle über ads relativen Werth der Windungen zu entwerfen, oder wo môglich die Lei- tungswerthe durch eine Interpolationsformel auszudrücken. Zu diesem Zwecke hat ten. H. Lenz noch eine zweile Hülfsrolle hinzugefügt. welche der erstern gegenüber steht.: Die Zuleitungsdräthe werden beim Gebrauche derselben, nicht mit der Axe des Instrumentes sondern mit den an beïden Rollen befindlichen Schraubenklem- men ./ À verbunden, so dass der Strom von dén Rollen aus, nur durch die zwischen denselben befindlichen Drath- windungen geht. Be im Umdrehen der Rolle kônnen also constante Stücke der Dr athwindungen, an verschie- denen Stellen gemessen, und so mit einander verglichen werden. : Das gabelfôrmige Lager der Hülfsrolle selbst , kann auf dem Messingstück $ 7’ verschoben und an bestimmten Stellen durch die Schrauben à 4, festge- klemmt werden ; .so dass eine grüssere oder 'geringére Anzahl Windungen zwischen bride Rollen Loan wer- den kann. Die Methode, deren ich mich beï dieser Vergleichung be- diene ist die folgende: 1) Der Strom wird durch beïde Rol- |bindungen bewirkt wird. Das genaue. Einstellen stehen kommt; 2) der Zeiger der Tangentenbussole, des ren ich mich bei, diesen Messungen bediene, wird durch Drehen der Multiplicatorspirale : auf einen “bestinimten Theilstrich des Limbus eingestellt. 3) Die Verbindung mit der Hülfsrolle wird aufgehoben und die mit der Axe hergestellt; 4) der Cylinder, wird so. weit aurück gedreht bis der Zeiger der Bussole oder die Nadel, ge- nau wieder auf den frühern Grad einspielt; 5) die Ab- lesung an der Scale giebt das Verhältniss der zwischen den Rollen an einer beliebigen Stellé des Cylinders be- findlichen Anzahl Windungen zu den anfänglichen, oder zu denen die vom Theilstrich © der Scale beginnen. Befinden sich z. B. 3 Windungen zwischen den Rollen, habe man beï der Operation die Scheïbe auf 20 einge- stellt und ergiebt die Ablesung nach der 4ten Opera- tion 2.8, so sind die Windungen von 10 bis 13 aequi- valent den Wiudungen von 0 bis 2,8. Diese Methode ist sehr expeditiv, besonderswenn durch einen Gehül- fen das Drehen der Kurbel und der Wechsel der Ver- ce- schieht am besten durch den Beobachter der LEA und ‘zwar auf die ‘oben angegebene Weïse durch die Hülfsstange. ‘Ich, bediene mich bei solchen .Messungen etwa 90 Quadrat-Zoll Ober- fläche darbietenden und cylinderférmigen"Platinpaares nach Grove’scher Combmation. Es hat den Vortheïl nur einen geringen Leitungswiderstand in die Kette emzu- führen, und ist nicht nur während. der kurzen Dauer einer Operation, sondern mebrere Stunden hindurch ab- solut constant. Nichts. desto weniger haben bei mehre- die ich. durchgemacht habe, die einzelnen Beobachtnngen unter sich Unterschiede gezeïigt. die zwar im Vergleiche mit dem, was solche Messungen früher Jeisteten, vôllig unerheblich sind , ‘die aber bei der Genauigkeit, mit welcher, man. mit dem Volt'agometer zu messen vermag, nicht mehr. vorkom- men dürfen. Die Sorgfalt mit welcher diese Beobach= tungen angestellt worden sind, lässt.. keinesweges die An- nahme zu, dass diese, Unterschiede von Beobachtungs- fehlern bherrühren künnen: Es môgen vielmehr, wahr- schemlich. aus den. thermischen Wirkungen der Strôme hervorgehende Fehlerquellen vorhanden sein, die ie in der Folge aufzusuchen mich bemühen werde. 1. ewôbnlich eines grossen , g 8 ren Beobachtungsreihen , Ernis lé 19 jun 18420 + mal L AA ET der rs-st e À À "RE * RE » rue dia PRES NE PORT Os ment de ' RASE 2 0] PCT ‘ae s à Rr. Hu ce w: O8 on ide . f Que he pri ed at Def CD D... . ns > CAulletin cAter 7 “e TL X Po8s as mou HE — (l ÿ? a | deu. pe Gotichel 4 | À Et En « f ’ Li , A a Dre . IN et LT a, $ nan lon de pli DE dnibré ses 2 c "É : ssl RFI Fu at De PV , “ ps D 4 12.4) a FO 4 “ER 4 A tiet RAP" M-s — — 4. LR == 7 ee _ a Ce Gotrehel [4 et DRE LE 255.256. BULLETIN SCIENTIFIQUE 257. Tome X. AMF 19. 20. 21. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. d’ 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 écus de Prusse a l'étranger. Le prix de souscription, par volume, es On s’abonne à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez WW. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS a Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Aca=t et a leur transmettre, démie, 2 Mémoires lus dans les séances, séances de l’Académie; sans délai, les résultats de ces travaux. ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux: contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des 3. Notes de moindre A cet eflet, :1l étendue in extenso ; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d'exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique ; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens: 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 14 Observations magnétiques pendant la perturbation du 13 septembre 1841. Kuprren. 15. Sur les Echino-encrines. Vousorr. 16. AWotice historique sur les couvents arméniens de Haghbat et de Sanahin. Bnosser. TCOTES. OBSERVATIONS MAGNETIQUES FAITES SUR TERRES- REMAR- 14. PLUSIEURS POINTS DE LA SURFACE PERTURBATION TRE.,: PENDANTS UNE QUABLE DE L AIGUILLE AIMANTEE , QUI A EU LIEU LE 13 (25) SEPTEMBRE 1841;, par M. KUPFFER. (Lu le 18 mars 1842.) (Ci-join! deux planches.) Le 25 septembre dernier, une grande perturbation de l'aiguille aïmantée a été remarquée dans tous les obser- vatoires magnétiques qui couvrent maintenant, en si grand nombre, la surface terrestre. L'Association britan- nique, pour ne pas mettre à une épreuve lrop longue la patience des physiciens, a publié préalablement une note sur les observations faites, ce jour et les jours sui- vants, à Toronto (Canada), Trevandrum, (Indes Orienta- les), à Ste.-Hélène et au Cap de Bonne-Espérance. M. Aïry avait déjà précédemment adressé à tous les physiciens une note semblable sur les observations faites, le même jour, à l'observatoire royal britannique de Green- wich. Cette perturbation remarquable a aussi été suivie aux observatoires magnétiques de l’Institut des mines à St. - Pétersbourg , de Catherinebourg, de Barnaoul, de Nertchinsk. Les observations des autres stations magné- tiques de Russie n'ont pas encore été reçues. On sait depuis long-temps, qu'il y a un accord fort remarquable dans la marche de l'aiguille de déclinaison sur des points très distants, lorsque la régularité ordi- naire en est altérée par des causes inconnues dont l'existence s annonce ordinairement, pour des lieux situés sous de hautes latitudes, par l'apparition d’une aurore boréale. Le même accord a été remarqué, depuis peu, dans Ja marche du magnélomètre bifilaire, dont la posi- tion varie en vertu des changements survenus dans la composante horizontale des forces magnétiques terrestres; mais cet accord n'a été observé que sur des points peu distants , parce que cet instrument n'est en usage que depuis peu. Je crois que les observations faites au mois de mai 1840, à Goettingue et à St. - Pétersbourg, qui présentent aussi des irrégularités fort saillantes, ont été jusqu'à présent les seules faites à une distance considé. rable. Le magnétomètre de M. Lloyd, qui sert pour observer les variations de la composante verticale des forces magnétiques terrestres , n'a été observé que de- puis la fondation des observatoires magnétiques anglais , et les observations faites avec cet instrument le 25 sep- 291 tembre sont les premières, qui ont fourni l'occasion de comparer sa marche pendant les perturbations dont il est affecté comme les autres magnélomètres. Jamais en- fin, jusqu'ici, des observations magnétiques simultanées n'ont été faites sur une si grande échelle, et ne se sont étendues comme à présent sur l'hémisphère austral.- Imitant l'exemple des observateurs anglais, je me suis empressé d'exposer à la Classe physico-mathématique de l'Académie des sciences quelques tracés graphiques, qui représentent la marche des trois magnétomètres pendant la perturbation du 25 septembre, observée à St.-Péters- bourg , à Catherimebourg , à Barnaoul et à Nertchinsk. Cette marche à été observée de 3 en 3 minutes à St.- Pétersbourg , de 5° en 5° à Nertchmsk et d'heure en heure à Cathermebourg et à Barnaoul. J'ai hésité de donner la marche du magnétomètre de M. Lloyd pour St.-Pé- tersbourg, parce que cet instrument, ayant été pendant mon absence, n'avait pas la sensibilité par ce genre d'observations, et n’a montré par consé- quent que de fort légères variations; cependant on voit que sa marche coïncide d’une manière frappante avec celle du magnétomètre de Catherinebourg. Le magnéto- mètre bifilaire de Nertchinsk, suspendu au plafond de l'observatoire, construit en bois, était un peu descendu et s'était arrêté (peut-être en vertu même d’une forte déviation) sur le fond de la boîte qui le renferme. A réparé ex igée unifilaire s'était rompu, et on n'a pu l’observer pendant toute la journée du 25 septembre. J'ai ajouté à nos tracés ceux de Ste.- Hélène, parce que ce lieu est situé dans l'hémisphère austral. J'aurais préféré ceux du Cap de Bonne-Espérance , mais la bro- chure anglaise que j'ai citée au commencement de cette note ne donne point les détails de ces observations. A St.-Pétersbourg, la marche .de l'aiguille de ‘décli- naison a été observée de 3° en 3; la plus grande dé- viation (du pôle nord) vers l’est a eu lieu vers 124 40';°) *) Dans tous les observatoires magnétiques , les pendules sont réglées sur le temps moyen de Goettingue, de sorte qu’il faut ajouter au temps qu'ils indiquent, les différences des longitudes, | pour avoir le temps du lieu. Ces différences de longitude sont : Pour St-Pétersbourg 14.21, 31" Catherinebourg 3 22 31 Barnaoul & 54 3 Nertchinsk 7 AT 1 39 Ste. - Hélène 1 20,30 Les heures indiquées dans cette note sont toutes comptées d'a- près le temps moyen de Goettingue: on a désigné midi par 0À , | et compté depuis cette heure jusqu’au midi du lendemain, selon l'usage des astronomes. B'ULBEETIN SCIE N'TIFYQIU EY %% 1, 292 la plus grande déviation vers l'ouest à 134 30/; la diffé- rence entre ces deux positions fut de 198’. Le magnéto- mètre bifilaire a dépassé le zéro de la division à 74, il A est revenu après 20’, et s'est avancé à plusieurs reprises vers l’autre extrémité de la division, et nommément à 8%, à 40Ÿ 44 et surtout à 14/4 18°, où il a atteint le chiffre de #13; ce qui équivaut à une augmentation de la force horizontale de 0,0352, la force initiale étant sup- posée égale à l'unité; ce nombre doit être augmenté de toute la quantité située dé l'autre côté du zéro de la di- vision, qui n'a pu être observée, L'instrument de M. Lloyd pour les variations de la composante verticale des forces magnétiques terrestres, a donné la plus grande valeur à 34 après midi, et la plus petite à C4 après mi- nuit; Ja différence entre ces deux valeurs a été de 0,0138%, la valeur totale de l'intensité verticale supposée égale à l'unité. La plus grande valeur de l'intensité ver- ticale n’a pas coïncidé avec la plus petite valeur de l'in- tensité horizontale, ce qui prouve que la direction même de la résultante des forces magnétiques terrestres a changé de direction. Entre 5 et 6/, p-e, la force verticale a di- minué de 0,00545 seulement, tandis que la force hori- zontale a aussi diminué de 002463, ce qui donne un accroissement de l’inclmaison de 20’ 18”. ‘De 6% à 7%, la force verticale reste stationnaire et la force horizontale diminue de 0.008902; donc, l'inclinaison s’accroit en- Catherinebourg , le fil de suspension du magnétomètre | core de 9’ 25” Il est à regretter qu'on n'ait point fait à Catherine- bourg et à Barnaoul, des observations de 5° en 5’, comme on a fait à St. -Pétersbourg et à Nertchimsk et dans plusieurs observatoires anglais; cependant les ob- servations faites d'heure en heure donnerit déjà une idée assez exacté de la marche de l'aiguille. La ressemblance entre la marche que l'aiguille a tenue sur ‘tous ces points | si éloignés les uns des autres, est frappante. On na qu'à jeter un coup d'oeil sur les tracés graphiques. pour s'en appercevoir. Cependant , il y à aussi des divergen- ces considérables, et on ne peut nier l'existence de quel- ques perturbations locales; d’autres s’affaiblissent peu à peu lorsqu'on passe d’un lieu à l’autre. C'est amsi que l’affaiblissement que l'intensité horizontale a éprouvé à 7h est très grande à St.- Pétershourg , moins grande à Catherinebourg el à Ste.-Hélène; à Barnaoul elle ne se montre pas du tout. Un second affaiblissement qui a lieu {à St.-Pétersbourg à 124, se trouve d'abord effacé à Ca- therinebourg par une perturbation locale , qu'on ne ren- contre ni à St-Pétersbourg ni à Barnaoul, et ne repa- raît à Catherineboürg qu’une heure plus tard. Ce second | affaiblissement se retrouve dans la courbe de Barnaoül ; Tabl. 272 22777772 # 27/2 7 VE IL AG 34 7 7 2 LL T 2 dust A le H/ Ve LL À /2 Æ 1. le. 2/4 Æ 72 Lhendie nl do (4j 472 AD He 24 CO000d33 nel. A 7. foutt Le D D /e 2 / TN VE CAC 13 4 n le JS (- 2/2 # 22 0/4 N ce — Li L20 200 10 A (10 120 0 Lo | (74 . su : L St I = L+ Ti es JE EE 2 F00 774; I S10 00 277 240 7/4 772 ] v&) Œ) CLLA 77 cgreite 227/722 PA Age 7e cg nlernitle C 72) l C ZA L CA Auttche sbts Les esquue hépne ce RE . JA De z CP . «Lilou vetllrn le 2 WI LATE 042224 4 MILLE 7722 ü 4 £ La NON AI AE & Tatnr y adhein 0 ue ; , 7 S PE » Laleut cine li. Tr. 1) 3 RL DELL NME on € : SC Dole Clorte LL e Verbe AT C}} : > L2 : 2 Te Dar CD LCCl DllD lt 22 (12 2/2 7/4 Poptrraml- 60 SJ Le nn, L SE ALPINE Lprnne A D 000229 > À. re A ee E 7 222 222222077721 ne Nérlehons= 60.0 à LL D lcrIl 722772 re 72 CAPTU0 Oul00439 + VAST LR SRE SA À PORT. 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RE EE A1 REC men de M Ar A us (A CA mr EUR | LUZ 0) FORT ne | vaut rs Ur + ; Fa ne en. 1 4 à M | MP DA \ At el an 1 ne 305 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 006 sus mentionnées, qui forment le fonds d’une publication de Klaproth (2). On ne sait vraiment par qui furent faites les traductions imprimées par ce savant, ni de quel texte ses traducteurs se sont servis; car elles sont remplies de fautes les plus grossières. M. Saint - Martin s'est aussi évertué sur les inscriptions arméniennes de Boulghari, dont il a été de nouveau question dans le Bulletin scientifique. (5) En l'année 1840 l'Académie reçut, par l'entremise de S. E. M. le baron de Hahn, sénateur, deux mémoires écrits en russe, l’un composé par le vartabied Jean de Crimée, membre du synode arméno-grégorien, conte- nant la description des couvents de Haghbat et de Sa- nahin ; l'autre par le vartabied Jean Chakhathounof, où sont décrits à leur tour les principaux monastères armé- niens, hormis les deux précédents; et plus tard la co- pie arménienne des nombreuses inscriptions expliquées dans ces deux mémoires (#). Informée de leur importance historique, l'Académie s’empressa, dans sa séance du 12 novembre 1841, d'en ordonner la publication, qui se prépare en ce moment. Or, des textes arméniens dont je viens de parler, notre Musée Asiatique possé- dait déjà une copie , qui lui avait été offerte au mois de mai 1828 par M. le comte Benkendorf. Cette copie, très nette et même approchant de l'élégance, ne con- tenait que les inscriptions mêmes avec l'indication dé- taillée des localités, et paraïssait avoir été faite sur le même origimal qu'une autre, donnée autrefois par M. le baron Schilling à M. Saint-Martin, et qui revint au do- nateur après la mort du savant français. M. Schilling me fit présent de ce même exemplaire en 1837. Ces deux dernières copies ne doïvent compter que pour une seule et même rédaction, parce qu'elles sont de même origme, et à très peu de chose près semblables; mais la nouvelle, venue d'Arménie, plus riche en certains détails, moms abondante en d’autres, est infiniment plus exacte; seulement le texte paraît en avoir été revu, (2) v. Mémoires relatifs à l'Asie, t. I, p. 272, suiv. (3) t. IL, p. 18. (4) Le premier contient 140, et le second 60 numéros, d'où il faut défalquer une dixaine de textes arméniens, seulement tra- duits dins le mémoire sur Haghbat et réproduits littéralement avec les inscriptions. En tout cas, je devrai ajouter 8 Nos. à ceux de Haghbat , et 27 à ceux de Sanahin, manquant à la co- pie des deux docteurs, ce qui fera un total, seulement pour ces deux couvents, de 225 inscriptions. Quant aux autres, en ré- unissant les deux copies , ce sera encore environ 150 textes; le tout se rapportant aux principaux personnages historiques durant une période de sept ou huit siècles. amendé, travaillé: j'aurai soin de signaler les différen- ces qui influeront sur le fonds plus que sur la forme. Quand aucune variante ne sera indiquée, c'est, pour la plupart du temps, que les inscriptions de la nouvelle copie manquent ou sont entièrement conformes à l'an- cienne. Maïs à son tour cette dernière contient beaucoup d'inscriptions qui manquent à l’autre : on s'en aperçoit aisément, à ce que le texte en est plus défectueux, que je n'ai pas toujours réussi à le restituer, et que la tra- duction n’en est pas toujours complète. Peut-on avoir une confiance sans bornes dans ces deux rédactions, c’est ce que je n’oserais affirmer. Dans les chiffres des trois exemplaires je n'ai rencontré qu'une ou deux variantes sur plus de 300 textes, unanimité qui prouve tout au moins une grande exactitude de la part des transcripteurs. Mais quel était, à cet égard, comme pour le texte même, la fidélité du premier co- piste, qui avait devant lui l'original subsistant sur la pierre ? à ce sujet il faut donner quelques détails. Toutes les inscriplions monumentales arméniennes sont en lettres capitales, quelquefois isolées, mais le plus souvent formées en monogrammes avec abréviations , chose à quoi se prêlent admirablement ces caractères, tous composés de parties semblables. Quand il s'agit de noms communs, de verbes, d’autres mots connus d’ail- leurs, comme elles sont généralement fort nettes, celui qui sait la langue peut, sinon facilement, au moins sû- rement, les lire et les restituer; les chiffres, non plus, s'ils sont suffisamment bien conservés, ne donnent lieu à aucune erreur. Mais il n'en est pas de même de cer- tains noms propres peu usités, sur lesquels les variantes les plus dissemblables peuvent se montrer, suivant le plus ou le moïns de bonheur avec lequel on les a devi- nés. On en trouvera quelques exemples dans ce travail. Il reste donc à savoir si le copiste primitif a bien dé- chiffré, si les suivants n’ont rien ajouté, retranché, com- menté arbitrairement : nos deux rédactions sont un ex- cellent moyen d'arriver à la solution de ce problème. L'on verra par les variantes en quoi l'opinion des di- vers transcripteurs a différé, quelquefois d’une manière notable. Je crois pourtant que nos deux anciennes co- pies, si brutes, pour ainsi dire, si incorrectes, offrent plus de garantie d’exactitude, tandis que la plus nou- velle, ayant été révisée, éclaircit un grand nombre de passages qu'il est très diflicile de comprendre, et qui arrêtent à chaque pas, quand on veut en faire la tra- duction sans autre secours. En effet, sentant la grande utilité de ce recueil dès avant l'apparition des deux mé- moires dont j'ai parlé, tj'avais voulu en préparer la pu- 207 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 008 blication pure et simple; mais alors, outre l'obstacle provenant de l'état des textes, les localités où ils furent relevés étaient indiquées si confusément, d'une manière si embrouillée, que je ne pus avancer beaucoup dans ce travail, et c’est l’heureuse circonstance de l'envoi des dissertations des deux docteurs arméniens qui m'a dé- cidé à y donner suite. Situés aux confins de la Géorgie et de la véritable Ar- ménie, à une heure de distance l’un de l’autre, sur la droite de la Débéda, et séparés seulement par un pelit affluent de cette dernière, les couvents de Sanahin et de Haghbat sont entre les deux peuples l'objet d’un dif- férends que les monuments seuls peuvent nous aïder à terminer, à savoir quel en fut le fondateur. Wakhoucht dit qu'ils ont été bâtis par les rois ses ancêtres (*), mais il a la bonne foi d'ajouter lobjection résultant du té- moignage contraire des historiens arméniens. Une ques- tion de ce genre ne peut être résolue. que par deux genres de preuves, les témoignages écrits ou les monu- ments; or tous les deux existent du côté des Armé- niens. Sur quoi se baserait l'opinion favorable à leurs adversaires ? L'assertion positive de Wakhoucht ne sau- rait être admise sans pétition de principe, puisqu'elle n’est point démontrée el doit pourtant servir à prouver l’objet en contestation; et d’ailleurs pas un seul passage des auteurs géorgiens anciens ne la corrobore, tandis que plusieurs écrivains de l'Arménie, contemporains ou voisins du fait, assurent le contraire. Les commencements de ces deux monastères , comme ceux de tout ce qui est devenu célèbre dans le monde, sont presque inaperçus dans l'histoire et enveloppés de quelque incertitude. Sans remonter jusqu'aux temps de S. Grégoire-l'Illuminateur , comme le veut une tradition rapportée par Indjidj (°). et qui n’est point appuyée de preuves , il parait vraisemblable de s'en tenir, pour Sa- nahin, à ce texte des historiens Vardan et Kiracos (7) : ., Des religieux échappés de Grèce fondèrent en 934 une église de la Vierge (Sourb - Astovadzadzin) au couvent de Sanahin, dans le territoire de Lorhé;“ c'aurait été le premier germe de toute cette fondation, comme la (5) Géographie de la Géorgie, texte et traduction, S,-Pét. 1842, in-40, p. 138, 159. (6) Arm. anc p. 345. (7) Ib ce témoignage doit être de Kiracos, dont le texte nous manque ; pour Vardan, il mentionne d’autres couvents, mais ne parle pas directement de Sanahin, à moins que ce ne soit Sourb-Astovadzadzin, l’avant- dernier de ceux qu’il nomme en 922 de J. C., p. 71 du manuscrit du Musée Roumiantzof. chapelle de Vagharchabat fut celui d'Edchmiadzin (8): Quant à l'année précise où le véritable couvent de Sa- nahin fut fondé, il règne entre les auteurs un dissenti- ment portant sur les années #10, 41%, 416, et 417 de l'ère arménienne, c. à d. 961, 965, 967 et 968 de J.C., d'après le mémoire de Jean de Crimée, qui, malheu- reusement, ne rapporte pas tous les textes. Minas d’A- mid, historien du .... siècle (°), dit clairement que la reine Khosrovanouch, femme d'Achot-le-Miséricordieux, fonda Haghbat et Sanahin en 410 — 961 ; le continuateur de Samuel d'Ani, xue. siècle, assure que Haghbat fut bâti en #56— 967, et Sanahin 10 ans plus tôt, tous les deux par Khosrovanouch. Au contraire un autre auteur cité par Jean de Crimée, qui ne le nomme pas, pré- tend que ces deux monastères furent construits sous le roi Achot-le-Miséricordieux , mais Haghbat dix ans avant Sanahin, par la femme de ce monarque. Il me semble possible de concilier ces dissentiments en di- sant que les expressions de nos auteurs s'appliquent à diverses parties plus ou moins considérables du même édifice, ou peut - être à de grands embellissements et restaurations. Le fait essentiel, la fondation des deux couvents, es attribué unanimement à l’époque d’Achot- le - Miséricordieux , qui régna de 955 à 977, et à la femme de ce monarque. Vardan assure aussi que Haghbat devint un archevêché ou simplement un évêché, d’après Kiracos (1°), dans le xie. siècle, et que le premier titulaire de ce siége fut un certain Sargis, élu par l'intervention du roi Coricé (1!) et du catholicos d’Aghovanie Stéfanos (2). Sanahin aussi était devenu un siége épiscopal sous le roi Sembat, fils d'Achot-le-Miséricordieux , en 428 — 979, fait incontes- table, puisqu'il résulte d'une inscription rapportée en entier par Jean de Crimée, et qui commence ainsi : «... Moi Sembat, roi d'Arménie, petit-fils du grand et puissant roi Sembat, et fils du roi Achot dit le Misé- ricordieux , élant venu dans ce saint asyle de Sanahin, élevé par le roi Achot et par la reine Khosrovanonch, mes père et mère ; ayant vu que c'était un lieu construit par Dieu et par les rois, je l'aimai, et en signe d’af- (8) Catalogue de la Bibliothèque d'Edchmiadzin, S -Pét 1839, p 11. (9) Indjidj , ibid. Je ne sais si cet auteur, inconnu d'ailleurs. est le Minas patriarche de Jérusalem au commencement du xvnre siècle. Tchamitch H d'Arménie, 11, 333, 334 sqq. (10) Indj. ibid. p. 346. (11) Ce Coricé, le deuxième du nom, régna de 1046 an moins jusqu'en 1082 (12) Le texte de Vardan se trouve sous l'année 1076, p 83 du manuscrit du Musée Roumiantzof, 509 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 010 fection j y établis un siége épiscopal, je fixai la jurisdic- tion de Sourb-Astovadzadzin et fis élire Esaïa évêque de ce couvent patriarcal par le saint patriarche d'Arménie K hatchic...» Ce fait fondamental admis , il en résulte l'impossibi- lité matérielle d'attribuer la construction des deux mo- nastères aux rois de Géorgie, qui n'étaient pas, au xe. siècle, maîtres de la contrée où ils existent; car alors la dynastie Bagratide arménienne était puissante , sa branche principale régnait à Ani, et celle des Coricians, non encore prospère, à Loré sa capitale. Que les Géorgiens ne fussent pas alors souverains de cette partie de leur territoire actuel, c'est ce que dé- montre l'histoire. Les annales géorgiennes assurent que tous les pays au S. du Kour, jusqu'aux montagnes qui limitent le bassin de la Débéda, furent occupés par leur patriarche Kar- thlos et par les princes ses fils, Gatchios et Gardabanos, ainsi que par leur postérité. Je me suis assez souvent explique sur ma confiance en ces traditions pour n'avoir rien à ajouter à ce sujel: je ne les conteste donc pas pour ces temps reculés, car c'est tout ce qu'il est pos- sible d'en savoir. À une époque plus rapprochée de nous, l'histoire prouve que les Géorgiens avaient perdu leur autorité dans une bonne partie de ces contrées; car lorsque le roi Valarsace , le premier des Arsacides arméniens, au milieu du mue. siècle avant J. C., organisa l’administra- tion de son empire, il chargea du gouvernement des cantons d’Achotsk et de Tachir la postérité de Gouchar descendant de Haïc(15), et confia les provinces voisines du Caucase à un certain Carda, déjà bdechkh ou admi- nistrateur de la Gougarie; or la Gougarie n’est autre que la contrée formant le bassin de la Ktzia, le Som- kheth des Géorgiens. Plus loin, dans le même Moïse de Khoren(#), nous trouvons le titre de « gouverneur de la Géorgie» donné à Mihrdat ou Mithridate , per- sonnage de la même famille que le précédent. Or ici, par le nom de Géorgie, ïl faut entendre non la Géor- gie proprement dite, mais un pays où il se trouvait des Géorgiens , qui avait été sans doute conquis sur leurs monarques, comme actuellement encore les Turks ap- pellent «Gourdjistan » les provinces occidentales de Ja Géorgie qui leur appartiennent. En effet, quand il s’a- git de la véritable Géorgie , Moïse de Khoren sait bien, pour le même temps où il parle des gouverneurs armé- (13) Moyse de Khor. p. 95, éd Whiston (14) p.102 niens ci-dessus nommés, désigner les souverains de ce pays par le titre de roi ou de chef. (1) D'un autre côté, cette province, limitrophe entre les deux nations, fut l’objet de guerres fréquentes, dont Jes vicissitudes furent diverses; car dans la géographie attribuée à Moïse de Khoren suivant toute vraisemblance (ibid. p. 361), il est dit que la province de Gougark est en ce moment, c. à d. vers le milieu du ve. siècle, oc- cupée par les rois géorgiens. Il y a pourtant une difficulté, pour cette époque , ré- sultant de l'histoire d’une sainte martyre, à qui les Géor- | giens donnent le nom de reine, dont voici les circons- lances. Vardanouhi, autrement dite Chouchanic, fille ainée du généralissime arménien Vardan, avait épousé Vazgen, dont le P. Tchamitch parle en ces termes : « Vardan avait donné sa fille aînée . en mariage à Vazgen, premier et grand bdechkh ou plutôt roi de Géor- gie...(t*);» et ailleurs (!7);» Vazgen, roi de Géorgie bdechkh de Mzkhétha, qui avait renié le christianisme .. etc.» Cet apostat voulut forcer sa femme à imiter son exemple; comme elle s’y refusa, il la fit mourir à force de mauvais traitements(1#). Ce fut cette Chouchanic qui déroba aux ennemis de la religion la croix de sainte Nino et d’autres ornements de l’église de Mtzkhétha (1°). Voici bien un Arménien maître d'une partie de la vraie Géorgie au ve. siècle, car ce martyre est raconté sous l’année #58, époque de très peu postérieure à celle de Moïse de Khoren. La vie des saints Géorgiens raconte presque dans les mêmes termes la mort de sainte Chou- chanic, dont le récit est fait à la première personne, comme par un homme qui aurait élé le père spirituel de la sainte. Les Géorgiens. qui honorent cette dernière le 17 oct (2°), l'adoptent donc, quoique étrangère, comme ayant régné dans leur pays. Or précisément à l'époque de ce fait, le célèbre Gourgaslan régnait en Géorgie (#46 — 499), d’après les tables de Wakhoucht. Com- ment s'expliquer de pareilles contradictions entre con- temporains ? Il me paraît vraisemblable que ni les Ar- (15) pp. 156, 158, 213, 256, 300, 301 (16) H. d Arm. I, 518, (17) Ib. IN, 86, 87. (18) Martyrologe arm. 25 décembre. Venise, 12 vol., t iv, p.65. (19) V. l’histoire de ses diverses translations Tcham. t. Il, p- 89, (20) V. les Vies des saints Géorgiens, manuscrit du Musée asia- tique, et les Eloges des mêmes par le catholicos Antoni 1er., discours 4e. Le calendrier géorgien de Tiflis, pour 1840 et 1841 indique la fête de Ste. Chcuchanic le 28 août. LE 1 o11 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 212 ee 0 ÉÉÉÉÉHÉÉHÉHAEÉHEÉÉÉÉÉHAHEHAEAMHEHHHE méniens ni leurs adversaires ne régnaient exclusivement dans le pays au S. du Kour, mais que l'autorité des chefs établis là par les deux gouvernements n'était que précaire et variait selon le plus ou moins de force des deux parties. (2!) Au reste le nom de la province de Gougark est bien an- cien ; il était connu par Strabon (2), qui l'appelle Goga- rène; mais les limites n’en sont nulle part bien fixées, et durent s'étendre ou se rétrécir suivant les vicissitudes de la politique; au temps de Moïse de Khoren, elle renfermait le bassin entier de la Kizia jusqu'aux mon- tagnes qui forment celui du Kour et de l'Araxe, y com- pris même le Kour supérieur. On a vu que du temps (21) Veut-on comprendre le peu de certitude qu’il est possi- ble d'obtenir sur la qualité des personnages à qui est attribuée par les auteurs arméniens de cette époque une autorité quel- conque sur des portions de la Géorgie? Lazar de Pharbe, écri- vain du cinquième siècle, nomme à différentes reprises un cer- tain Achoucha , ,,bdechkh d’Ibérie“ (p.93, 191); puis ,, prince d’Ibérie “ (185): Tchamitch ([, 518) le qualifie ,, bdechkh d’I- bérie, prince de Gougark. “ Or cet Achoucha était contemporain de Vazgen, et beau-père de Hinaïac frère du généralissime ar- ménien Vardan, déjà nommé: il en résulte donc qu’outre Wakh- tang, véritable roi de Géorgie, il y avait alors un bdechkh ou prince de ce pays, Achoucha, et un autre roi, bdechkh de Mtzkhétha, Vazgen. Wakhtang-Gourgaslan ne tarda pas, du reste, à venger sainte Chouchanic, en attaquant son meurtrier, qu'il réussit à faire périr dans un combat (Lazar de Pharbe, p. 105 et suiv ; Tcham. LIL, p.161, en l'an 481). Les annales gcor- giennes (Wakhtang, p.134 de mon manuscr.) mentionnent la mort de Chouchanic sous le roi Bacour (557— 570), du temps du roi de Perse Hourmizd; et de plus Wakhoucht nomme Vasaké le mari de la sainte. Comme la version arménienne est d’un auteur contempo- rain, je la crois seule admissible. Quant au synchronisme tiré du nom d'Hourmizd, il ne prouve rien, puisque le roi de Perse du tems de Wakhtang-Gourgaslan portait le même nom, com- mun, avec celui de Khosro, à beaucoup de Sassanides. La Géorgie qui, au temps du roi Mirian (265 — 342), avait pour vassales les provinces de Ran, de Mowacan, de Somkheth, de Héreth, d'Egris ou d'Iméreth, était donc bien déchue, puisque un siècle après, le Somkheth et une partie du Karthli même ne lui appartenaient plus, et que Vahan Mamiconien disait à ses com- PEPL) et ne fournit qu'un peu de cavalerie (Lazar de Pharbe, p. 207). patriotes : , La nation géorgienne est de peu d'importance Cependant Wakhtang-Gourgaslan, en partant pour l'Inde, avait nommé, entre autres, un gouverneur de Khounan et un de Samchwildé, et à son retour il établit, entre autres évêques, ceux de Manglis, de Bolnis et d'Agarac, tous trois dans la Géor- gie méridionale : ainsi son autorité devait être reconnue dans une partie de ces contrées, ce qui suffit pour appuyer le témoignage du géographe arménien. (22) Cité par S. - Martin, 1, 81 du roi Mirian ce pays lui obéissait; plus tard il fut en grande partie occupé par la dynastie Bagratide armé- nienne résidant à Loré; ce fut le roi David-le-Répara- teur qui l’enleva définitivement aux Arméniens (25), dans le xne. siècle, et la nomma Somkheth, c. à d. Arménie, comme elle avait été sous les rois d'Arménie la Géorgie arménienne : changement de nom trop significatif pour n'être pas une démonstration palpable de la véracité des histoires en ce qui concerne ce pays. Sous les succes- seurs de David, le Somkheth devint l'apanage de la puissante famille Orbéliane, et après eux, celui des Mkhargrdzélidzé. Enfin depuis la reconstitution du royaume elle fut la division militaire des Barathians, i. e. des Orbélians , qui y jouissent encore de vastes propriétés. Les inscriptions de Haghbat et de Sanahin fournissent beaucoup de détails aussi curieux que nouveaux sur les roïs Bagratides arméniens de Lori, dits Coricians, qui avaient à Haghbat leur sépulture; sur les grandes famil- les historiques arméniennes, durant un laps de quatre siècles ; sur les rois de Géorgie, depuis David-le-Répara- teur jusqu'à Démétré-le-Décapité ; enfin sur les Mkhar- grdzélidzé, qui affectionnèrent spécialement Sanahin. Pour compléter l’hisoire des Orbélians, fixés dans l’ancienne Albanie, mais hors de Ja Géorgie proprement dite, c’est aux inscriptions de S.-Stathé et des autres couvents de l'Arménie orientale qu’il faut recourir. La faible famille des Coricians n'eut jamais qu'une autorité bien vacillante dans la Géorgie méridionale : at- taqués de toutes parts, par les Turks seldjoukides , par leurs compatriotes , parents et rivaux d’Ani, et par les Géorgiens , les monarques de Lori furent si peu en état d’affermir leur trône qu'il serait impossible, pour un temps donné, de tracer les limites de leurs possessions. Dans leur histoire rien de certain, ni leur avénement , ni la durée de leur règne, ni l'époque de leur mort. On sait seulement que la plupart de leurs tombeaux sont à Haghbat. Par conséquent je ne m'appesantirai pas sur les détails qui les concernent, tout ce qu'il y a de faits nouveaux dans nos inscriptions étant relevé dans les no- tes relatives à chacune d'elles. Je ne diraï rien non plus sur les familles arméniennes plus ou moins illustres de la même époque, dont les noms se trouvent dans nos inscriptions, parce que leur rapports seront établis dans les notes relatives à chaque monument. Quant aux rois de Géorgie, les résultats tirés de ces matériaux ne sont pas moins importants que nombreux , (23) Pour ne pas trop allonger cette note, je m'en réfère aux faits connus par l’histoire des Orbélians (Mém. de Saint-Martin, t. II, p. 79, 253) et à ce qui a déjà été dit, Bulletin scientif. t. wi, p. 55. 215 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 014 et nous aïderont à fixer bien des psints douteux de leur histoire. Je ne puis m'empêcher de mentionner ici avant tout une inscription, la deuxième de l’église de Marmarachen, fort intéressante pour un point d'histoire géorgienne. «Moi Mariam, reine d’Aphkhazie et d'Arménie, fille du grand Sénékérim et petite-fille de Gagic, roi d’Ar- ménie . ... (donation) pour la rémission des péchés de mon aïeul Gagic et de ma grand'mère Cata (ou Catarina) ....» Aucune de mes quatre copies ne porte de date. A s’en tenir à la version qui a pour elle les autorités géorgiennes, cette reine Marie, fille de Sénékérim Ardz- rounien , qui régna dans le Vaspouracan de 1003 à 1021, épousa le roi Giorgi, fils de Bagrat III de Géorgie; elle vécut très saintement, fit plusieurs voyages en Asie et à Constantinople, prit même l’habit religieux et se mit sous la conduite de S. Giorgi Mithatsmindel, fameux interprète géorgien. Elle assista en 1072 à la mort de son fils le roi Bagrat IV, mais je ne sais quand elle mourut. Je n'ai pas retrouvé dans la chronique du roi Wa- khtang la trace de son origine, mais dans l'ouvrage de Wakhoucht, il est dit que la mère du roi Bagrat IV, qu’il nomme ici (2), par une erreur évidente, Eléné, était fille des Arsacides : ce que l’on peut expliquer, quoique inexact. — Comme la généalogie des rois Ardzrouniens du Vaspouracan est encore extrêmement obscure (25), je ne veux pas marrêter à la débrouiller ici, et me con- terai de faire remarquer que le roi Sénékérim n'était pas fils de Gagic et de Cata, maïs que seulement, parmi ses ancêtres ou parents on trouve un roi Gagic (2). La présente inscription servira peut-être à jeter quelque jour sur ce point d'histoire. Voicr maintenant un autre point en litige: l'historien Vardan, parlant de l'origine des Bagratides géorgiens, s'exprime ainsi : (27) «Après Vardan-le-Brave les princes s’élevèrent sui- vant les circonstances , ainsi qu'on l’a dit, jusqu'à Sem- bat Bagratide ; après celui-ci ce fut Achot, fils de Va- sac, aveuglé par les Mamiconians ; Achot eut deux fils, Sembat, l'aîné, qui fut roi d'Arménie, et Vasac, le plus (24) P. 49 de l’autographe, au commencement du règne de Bagrat IV. (25) V. Tchamitch IE, 1040 sq. (26) Généalogie de Sénékérim, dans Vardan, p. 74, conforme à Tchamitch. (27) P. 66, 74. jeune , souche des rois géo giens; Vasac fut père d'A- ternerseh, celui-ci d'Achot, celui-ci de Bagarat et de son frère Goram ; il (28) eut pour successeur Davith fils de Bagarat, tué par Goram, frère de son père, et père lui-même (Davith) d'Aternerseh; celui-ci fut père de Davith et oncle de Gourgen, père de Bagarat, lequel (Bagaral) eut pour femme la fille de Sénékérim , roi de Vaspouracan : telle est la série. » Vasac Aternerseh | Achot | SAT) Goram Bagarat | Davith Aternerseh EE, Davith (e) Gourgen Bagarat Dans ce temps les alliances n'étaient pas rares entre les princes de Géorgie et ceux d'Arménie. Gouran- doukhth fille de Giorgi, fils de Bagrat LIT, épousa Sem- bat frère de Coricé, premier du nom et fondateur des Coricians (982 — 989); et Codramité, fille du même Giorgi, épousa Gagic 1, roi bagratide arménien d’Ani 989 . 1020). (2°) Comme le texte de Vardan est obscur à force de concision, car on ne sait pas toujours à quel personnage se rapportent les qui conjonclifs quand plusieurs vien- nent d'être nommés, voici comme Tchamitch a em- prunté ce passage : (52) «.. De même aussi le fils de Vasac fut Aternerseh ; celui d'Aternerseh, Achot, qui ayant pris une femme géorgienne , obtint des possessions en Géorgie, et s'étant montré fidèle au chef des émirs (au khalife), fut créé grand prince et patrice des Géorgiens, l'empereur lui conféra aussi le couropalatat; Achot fut père de Bagarat et de Gomar ; Bagarat, de Davith ; Davith, d’Aternerseh, (28) Est-ce Achot ou Bagarat ? (29) V. Math. d'Edesse, p. 9, en 972. — Vardan, p 73, en 984; Gagic épousa Codramité , fille de Vasac prince de Siounie. (50) Hist d'Arm. II, 408, 869; le premier fragment est tiré de Vardan et d’Asoghic, ch. 3; mais le second, d’Asoghie, ch.29 915 BULLETIN SCIENTIFIQUE 016 qui régna en Géorgie par la permission du roi Sembat 1, fils d'Achot. Leur race est la première en Géorgie, et porte le nom de Bagratides. .... Dans ces temps (en 987) régnait en Géorgie Bagarat, fils du petit-fils d’Ater- nerseh-le-Grand, de la famille Bagratide. En effet, après Aternerseh-le-Grand régna son fils Davith; puis Gour- gen, fils du frère de Davith; puis le fils de Gourgen, Ba- garat Celui-ci, comme l'écrit Vardan , prit pour femme la fille de Sénékérim, roi de Vaspouracan, après la mort de sa première femme; mais il avait de cette pre- mière femme un fils déjà en âge, nommé Gourgen, qui eut un fils, nommé Bagarat. Dans ce temps-là il y eut de la discorde chez les Aphkhaz, dont le roi Tho- tos où Thevdas fut détrôné et privé de la vue. Dans ces circonstances Sembat, roi d'Arménie, et Davith, cou- ropalate de Taïk, mirent sur le trône d’Aphkhazie Ba- garat, fils de Gourgen et petit-fils de Bagarat, qui était un jeune homme énergique et superbe, qui aspirait aussi à régner sur les autres provinces du royaume de Géor- gie. Pendant qu'il s’occupait de ces pensées, son grand- père Bagarat, s'élant entendu avec sa femme, chassa son premier fils, Gourgen, père de Bagarat, parce qu'il voulait faire roi l’un des fils de sa seconde femme, fille de Sénékérim. Informé de cela, le jeune Bagarat, le roi d'Aphkhazie, se déclara l'ennemi de son grand- père Bagarat et de Davith le couropalate, qu'il croyait complice de ses projets. Ayant donc rassemblé des trou- pes nombreuses au pays des Sarmates, il franchit le Caucase et vint camper au bord du Cour. A cette vue Davith et Bagarat réclamèrent l'assistance du roï Sembat, qui prit avec lui Gagic son frère, Abas roï de Cars, et avec toutes lés troupes d'Arménie vint camper dans la province de Dchavakh, et s’arrêta près du village de Dlivec. Les soldats d’Abas étaient tous vêtus de rouge , et ceux de Sembat d'habits à fleurs. Les troupes d'Agho- vanie et de Siounie s'empresserent de se rendre au même lieu, et avec eux les rois de Vaspouracan, Gourgen et Sénékérim. «Effrayé à la vue de cette multitude, le roi des Aph- khaz envoya des députés traiter de Ja paix avec le cou- ropalate Davith. Celui-ci exigea la citadelle de Sacoureth ou d'Ascoureth, qu'il prit et donna à Sembat roi d’Ar- ménie, voulant lui témoigner sa gratitude pour le se- cours qu'il avait recu de lui. Mais quand mourut le ! vieux Bagarat, en 998 , Gourgen son fils aîné, père du | de int SÉTARE à ! 1 ; resse l’histoire, je mettrai ainsi entre parenthèses le sommaire des jeune Bagarat, roi d'Aphkhazie, devint puissant et ré- gna sur les Géorgiens. » | : complet Généalogie suivant Tchamitch. Achot premier, roi d'Arménie. tm Sembat Vasac Aternerseh Achot | Bagarat Gomar | Davith ( Aécmersrh le gé Davit} = (fils non nommé) Gourgen | Bagarat, épouse Mariam, fille de Sénékérim. en secondes noces ler lit | 24 lit Gourgen | Bagarat. = © : (fils non nommés) La difficulté jusqu'à présent insoluble, est que le dernier Bagrat ici nommé, le quatrième du nom dans les listes géorgiennes , était fils de Giorgi I et de Marie, suivant les deux annalistes géorgiens, de sorte que les auteurs arméniens consultés par Tchamitch se trompe- raient en deux choses : 1° en nommant Gourgen, au lieu de Giorgi le père de Bagrat IV, différence très légère en elle-même; et 2 en donnant la fille de Sénékérim pour épouse au grand-père au lieu du père de Bagrat IV. Le retour fréquent des mêmes noms dans la chronolo- gie d'un peuple étranger a pu amener cette confusion. Le premier des monarques géorgiens qui soït nommé, après la reine Marie, est David-le-Réparateur. (5') « Au temps de l’autocrate et pieux roï David-le-Victo- rieux , fils de Géorgé, fils de Bagarat, qui soumit des provinces et des nations el protégea Haghbat et Sanahin .... (suivent les donations faites par le roi (®?); écrit sous supérieur de Haghbat et frère de q—— (31) Sixième inscr. de Haghbat. (32) Ne voulant citer que la partie de chaque texte qui inté- inscriptions, i. e l'indication du motif pour lequel elles ont été tracées sur la pierre. Le texte in extenso paraîtra dans l'ouvrage 317 BUBLETUN SC LA 9 IENTIFIQUE 18 Grigor , en 54 .. — 112. (55). » Ge texte, quoique mu- tilé dans plusieurs parties essentielles, et notamment dans la date, contient pourtant assez de faits pour ap- puyer le passage d'Etienne Orbélian (5) où il est dit que David, mit toute la Géorgie méridionale. Comme ce prince ré- gna de 1088 à 1130, suivant Wakhoucht, tuelle ne laisse de doute qu'entre les neuf années de 1121 à 1130, puisque l’année arménienne 570 répondait à 1121 de J.-C. Nous n'avons plus d'autre témoignage re- latif aux successeurs de David jusqu'à George II, fils Je Démétré et père de Thamar. Pour mieux comprendre ce qui va être dit sur la chro- nologie des successeurs de David-le-Réparateur, Giorgi I, Thamar, Giorgi-Lacha et Rousoudan, il convient de donner ici le tableau des diverses opinions émises par les auteurs sur les dates de leur avénement et de leur la date ac- mort. Giorgi IL Thamar Giorgi-Lacha Rousoudan Klaproth 1150-1171 1171-1198 1198-1217 1217-1237 Samuel d’Ani ASS AL: Re RÉ a Ni Tihamitch 1156-1184 1184. 1211- -1247 Etienne Orbélian 1158- . . HR DS RE + = 1: Wakhoucht 1150-1174 1174-1201 1201-1212 1212-1257 Saint -Martm -1206 . -1221 . -1247 Vardan 1156- 1184 1184-1208 1208- Nos auteurs ne s'accordent donc ni sur l'époque, ni sur la durée des règnes pendant l'intervalle de 97 ans, et M. Saint - Martin (%) remarque avec justesse, à ce qu'il semble, qu'ici les calculs géorgiens sont affectés d'une erreur radicale de 10 ans, provenant sans doute de ce qu'on se sera trompé en changeant les années d'une ère connue en ‘elles de l'ère chrétienne. George IIT est mentionné directement en 1181, et 1191 (5). » En 630 — 1181. Au temps du roi victorieux Géorgé (cop. Sch. Ciouricé), sous le généralat de Zakaré fils de ..» (con- 118% Sargis , el d'Ivané, et sous l’émirat de Kourd. struction d’un édifice). «Dans l'année où arriva la mort du roi de Géorgie Giouricé . (construction d'une croix par le vartabied Grigor , fils de Touta); lorsque fut restaurée l’église ca- thédrale de Sanahin : en 633 — 1184. » (57) (33) Nous n’avons rs cette inscription que la copie venue d'Arménie, avec le mémoire de Jean de Crimée. (31) Ed. S.-Martin, p.79. (35) Mém. IE, 292. 136) Ré puic 6e., de Sanah. copie J., 56e. copie Sch., et! 12e. copie J. (37) Cette inscription ne se trouve que dans la copie Sch. après la conquête de Tiflis, en 1123, sou- | «Sous le règne de Ciouricé en Géorgie, sous le gé- néralat des frères Zakaré et Ivané ... (donations faites par des particuliers) , en 640 — 1191.» Ainsi George IL régnait encore en 1181 et mourut en 118%; mais comment concilier la troisième inscription avec les autres ? Pourrions-nous fixer l'époque des donateurs «Kourd, Hasan, Hamazasp et Sargis, fils de Sembat, fils du grand baron Hamazasp marzpan, au nom desquels est cette inscription? d’autres monuments parlent bien de ces princes et de leur postérité (5); nous avons même l'épitaphe de ce Hamazasp - -le-Grand (5°), et de plus un renseignement sur Sargis ici nommé, mort à la guerre (4°); mais avec tout cela il est impossible de rien préciser C'est en 1191, 121#, 1220, 1221, 1229, 1258 quil faut chercher; maïs je croirais plutôt à une faute de co- piste, et voudrais voir nf 630 — 1181, 640 — 1191. La reine Thamar est aussi mentionnée directement en 1201 dans une inscription de l'église de Harhidja (#1), et en 1205 dans une de Sanahin. (“?) Moi Zakaré mandator - thakhoutsès, smirspasa Ici au lieu de (Cm lar d'Arménie et de Géorgie, fils du grand Sargis, j'ai acheté de ses possesseurs le merveilleux couvent de Ha- rhidja, pour la vie de ma souveraine la pieuse reine Tha- mar... en 650 — 1201.» «En l’année 65% — 1205, sous le règne de Thamar en Géorgie et sous le généralat des frères germains Za- karé et Ivané, fils du grand Sargis, moi Hohannès . (donations), pour la longévité de mes maîtres ct et Ivané....». La de de la mort de Thamar se trouve donc déjà reculée de # ans relativement à la chronologie de Wa- khoucht, qui place ce fait en 1201 (9): mais d’autres té- moignages indirects, Lirés de la vie des deux généranx Zakaré et Ivané, nous aideront à Ja faire redescendre plus bas encore. Disons ici en passant que le titre de mandator-tha- khoutsès est Valtération du géorgien mandatourth - khou- tzési, i. e. chef des appariteurs du palais, dignité dont les attributions sont exposées dans Ja Géogripiite de Wakhoucht, p. 19. (38) Première de Haghbat ; Nos. 12, 19, 21, 27, 35 de Sanah. (39) Sanah. No. 42 (40) La 21e. inscription de Sanah. (41) La première de la copie Sch. (#2) La quinzième de la copie J. (43) v. Mém de l'Acad, des Se Vle série, sc. % » P. 158 " mor. et polit, 319 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 920 EC oO Quant à Giorgi-Lacha, fils de Thamar, nos inscrip- tions font mention de lui en 1206, 1210 et 1221. (*t) «En 655— 1206, sous le règne de Lacha, sous le généralat de Zakaré, de son fils Chahanchah et de son frère Ivané, moi le père Samouel ...» (construction d'une église). «... Au temps du roi des rois, oint de Dieu, Géorgé, fils du grand roi Thamar, à l’époque où Dieu mit en- tre nos mains, à nous les deux frères Zakaré et Ivané, notre château paternel de Berth, bâti par nos pères, moi mandator - thakhoutsès chahanchah Zakaré, fils du pieux prince des princes Sargis .... (donations et con- structions) pour la longévité du roi, de mon fils Chah- anchah, de mon frère Ivané et de son fils Avag.... en 659 — 1210.» «En 670—1221. Sous le règne de Géorg, fils de Thamar, sous le commandement de l'atabeg Ivané et de ses fils Avag et Chahanchah, moi Marzpan, fils de Sargis et petit-fils d'Hamazasp, de la race des Mamico- nians ....» (donations et fondations). « Au temps des rois protégés de Dieu, Thamar et son fils Géorgé, et des deux frères Zakaré et Ivané, par leur ordre, moi Hohannès de Khatchin , je fus appelé à l'épiscopat du saint siége de Haghbat; y ayant vécu de longues années , . . (fondation d’une messe) .en 670 — 1221. La dernière de ces inscriptions, par la manière dont elle rappelle des faits antérieurs, ne permet pas de con- clure que Thamar vécüt encore, mais elle implique évi- demment la prolongation du règne de Giorgi Lacha, sans quoi Hohannès aurait parlé d'un autre roi, de celui sous lequel il faisait graver sa fondation sur la pierre. [Il y a enfin une inscription à Sanahin, la 46e., qui porte : « Dimitri, roï, en 695 — 1246 ;» mais on ne peut la contrôler, parce qu’elle ne se trouve que dans la co- pie Sch., sans commentaire, sans aucune indication fai- sant connaître si c’est une épitaphe ou une fondation pieuse. Dimitri régna de 1272 à 1289: il était né en 1256, selon Wakhoucht, date d’où l’on ne peut con- clure que l'obscurité et l'incertitude du texte ici allégué. D'après nos monuments nous trouvons que des quatre souverains géorgiens dont la chronologie est douteuse, trois moururent : Giorgi II + 1184 =: — k Thamar + 1212 ou 1214 Giorgi-Lacha + 1221 ou 1222.(‘) (44) Inscr. sixième de Horomair, huitième de Haghbat, pre- mière de Dsegh, cent trente-cinquième de Haghbat. (45) Il n’est point question de Ronsoudan , qui fut trop peu chrétienne et trop malheureuse pour élever des monuments ou Je ne parlerai pas ici de deux inscriptions du temps de Rostom-Khan et de Chahnawaz I, qui, étant du 17e. siècle, se rapportent à des temps trop modernes. Tous ces résultats vont se trouver corroborés et déve- loppés par les monuments des Mkhargrdzélidzé, si nom- breux dans nos inscriptions, et si intéressants déjà par eux-mêmes en ce qui concerne simplement cette illustre famille. On sait qu'après la disgrâce et la ruine des Or- bélians , fixée par leurs historiens à l'an 1177, ce furent les Mkhargrdzélidzé qui les remplacèrent dans toutes leurs dignités et emplois, et qu'ils jouèrent dès-lors le plus beau rôle dans la Géorgie. Jusqu'à présent leur gé- néalogie connue ne remontait pas plus haut que Sargis , général au temps de Giorgi IT; de ses descendants ou ne connaissait non plus que dix ou douze personnages , tant hommes que femmes. Aujourd'hui nous sommes en état d'exposer les traditions relatives à leur origine, de remonter de deux générations dans l'antiquité, et de doubler le nombre des individus des deux sexes ayant figuré dans l’histoire; de tracer enfin le tableau très dé- taillé de leurs alliances, et de fixer plus approximative- ment l'époque de leur mort, ainsi que le noeud qui rat- tache les Mkhargrdzélidzé aux princes Argoutinski-Dol- gorouki de nos jours. (45) re. et Ile. génération. Un certain Khostrov, inconnu d’ailleurs dans l’his- toire, est la souche la plus ancienne des Mkhargrdzélidzé. pour faire des fondations pieuses , mais dont les époques doiven se trouver reculées d’autant que celles de ses prédécesseurs. (46) Sans doute ils descendent d’une autre branche de la même famille, moins connue dans l’histoire, mais qui pourtant y joua un rôle. Dès les premières expéditions de Thamar, le roi Wakh- tang parle d’un Zakaria, fils de Waram ou de Wardan; et, du temps de l’atabek Ivané, d’un Waram Gagel qui concourut à l'élection de David fils de Lacha. Zakaria et Aghbougha, fils du | dernier Waram, furent envoyés près de Batou-Khan, qui les re- tint. Comparez ces indications avec celle de l'historien Vardan, p- 109. Parmi nos inscriptions, la 2e. .de Gochavank mentionne en 732 — 1285 un certain Djar, fils du baron Oumec et d’une personne qualifiée du titre de reine, et petit-fils d'un autre Djar, Ce Djar, le premier ici nommé, eut pour fils un Arghouthin, et d’autres qui ne sont pas spécifiés, D’un autre côté, la 4e. in- scription de Gantzasar mentionne en 729—1280 Mama-Khathoun, fille de Dchalaltola et de Mamkan, qui épousa le grand baron Oumec et fut mère de Vakhtang. Enfin la 59e. inser. de Sana. hin est au nom de l'archevêque Barsegh, descendant Prnk Ponÿ du baron Arghouthin et fils de Vasac, en 1242— 1693 : ces trois monuments me paraissent se rapporter à la famille Ar- ghoutinski, dont l’origine serait, comme on le voit, fort ancienne 321 Il eut deux fils, Avag Sargis, qui se fit moine, ou plu- tôt s’affilia au couvent de Haghbat, et Karim qu'aucune action d'éclat, aucun monument n'ont illustré aux yenx de la postérité. Tous trois sont ainsi.nommés dans nos inscriptions : (47) « Plein de confiance, moi Avag Sargis, je me suis af- filié à ce saint couvent (*#) sous le supérieur ter Hohan- nës.... (donation); l’on m'a promis une messe pour mon père Khostrov et mon frère Karim...» «Croix de J. C., sois propice à l’amir - spasalar d'Ar- ménie et de Géorgie. Sargis. Le grand Sargis, fils de Zakaré et petit-fils d'Avag Sargis (**), passa dans le Christ en 636 — 1187, et ses fils Zakaré et Ivané lui dressèrent cette croix. » Ille. et IVe. génération. Avag Sargis Âer. fut donc père d'un Zakaré, le pre- mier du nom, et celui-ci de Sargis {er., qui fut aussi la pre- mière illustration de la famille. Sargis er. entra au ser- vice du roi Giorgi IL lors de la prise d’Ani par ce prince, et fut fait gouverneur de sa conquête, après un certain Sadoun suspecté de trahison (*°). Or Ani fut pris deux fois par le roï géorgien, en 1161 et 1174 (1); mais en comparant les textes arméniens qui s'y rapportent, on voit qu'il s'agit ici de la première occupation, puis- que nous savons d’ailleurs que lors de la seconde, le (47) Haghbat 68°., Sanahin, 11e., dans une note. (48) Le mot arménien que je rends par s'uffilier, 4] Pupuity, nue me paraît pas avoir un sens plus précis; car il est très fré- quemment employé dans nos inscriptions de manière à ne pas se prêter au sens d’une consécration réelle à la vie monastique ; p- €: quand un homme et sa femme dfuspubE qui, » s'unissent, s’adjoignent à un couvent ;‘* quand ce sont des individus qui rem plissent de hauts emplois dans la société , comme l’atabec Ivané, qui, au dire du roi Wakhtang , »était moine en secret , “ il est impossible d'admettre qu'ils aient renoncé réellement à leurs fonctions. D'ailleurs toute l’histoire grecque, celle de Géorgie et d'Arménie fournissent un très grand nombre de faits à M Lr de cette interprétation. Meur. Vardan, p. 109, établit ainsi la généalogie de ces prin- s: ;, Zakaré et Ivané, fils de Sargis, fils de Vahram, fils de Sargis, de race kourde “ Ch pre d’où Tchamitch a formé PCI wqqk , t. III, p. 149). De son côté, le roi Wakh‘hang parle de ,,leur conversion au christianisme “ antérieurement à leur entrée au service de la Géorgie, et fait remonter leur origine, au moyen de la tradition, jusqu’au roi de Perse Artachès ,, longue -main.“ (50) Tchamitch, III, 185. (51) v. S. Martin Mém. II, 243 , sq. qui sera rappelée plus loin BULLETIN SCIENTIFIQUE. 322 roi fit don de cette ville à Ivané Orbélian (*?). A la mort de Giorgi III, nous voyons dans les histoires géorgien- nes et arméniennes un certain amir - spasalar du nom de Khoubasar ou Qoubasra (5), vieux et perclus de ses membres, que la reine Thamar conserva d’abord à son service, tout en lui enlevant Loré; mais à la première promotion de dignitaires, après la mort de Khoubasra suivant Wakhoucht (5%), Sargis devint amir - spasalar , avec Loré pour résidence et apanage. On pourrait croire cependant quil y avait en Géorgie, simultanément, plu- sieurs amirs- spasalars, puisque Sargis est déjà men- tionné avec ce titre dans une inscription de l'an 1181 (5); car à cette époque Khoubasar vivait encore, et la reme Thamar n'était qu’associée à son père. Quoi qu'il en soit, Sargis mourut , ainsi qu'on l'a vu plus haut, en 1187. Ve. génération (filles). Sangis I eut deux fils, Zakaré IT et Ivané I, et qua- tre filles : Nerdchis, ou Nedchaumin (5); Vané, Nané, ou Nanan; Doph et Thamtha. La première, ayant épousé un personnage inconnu, fut mère de Jean, évêque de Haghbat (57), et se fit religieuse (58) ensuite: elle fut en- terrée à Haghbat. (5°) Vané, ou plutôt Nané, épousa le roi Corician Abas (5°): un ne sait quand elle mourut, qu'elle fut aussi enterrée à Haghbat. (51) Te ‘0 .É (52) Et. Orb., au contraire, dit (p 85) que ce'fut après la première expédition contre Âni; mais comme les autres auteurs mais on peut croire arméniens distinguent très bien deux expéditions , dont ils don- nent les détails (v. Tehamitch, IIT, 185, 186), Et Orbé- lian, dont l’histoire n’est composée que d'extraits et de lambeaux mal soudés ensemble, paraît mériter moins Je créance. (53) Et. Orb. 89 et 99; Chr. de Wakhtang, p. 251 de mon manuscrit. (54) Manuscrit autographe, au Musée as. , p. 58, et Wakh- lang, p. 253. (55) V. ci-dessus, la première qui nous a servi à fixer les dates de Giorgi IL. j (56) Ces variantes résultent des inscriptions 91+. de Haghbat, copie J., et 56e. de Sanahin , qui ne se trouve que dans la co pie Sch. (57) Inscription 90+. de Haghbat, même copie. (58) Inscription 56. de Sanahin : met pas une simple affiliation. 59) Son épitaphe est la 91e. inscription dudit couvent, citée plus haut. : (60) V. inser. 101e. de Haghbat, copie J. ; la même porte le No. 60 de celles de Sanahin, copie Sch., où, au lieu de Vané; se lit faussement le nom Ivané. (61) Parmi les épitaphes de ce couvent, le nr 100 de la co- copie J., 136. et 137e., ici le mot Aghwenp n’ad 323 BULLETIN S Le mari de cette Nané fut Abas Il, mort en 1234, suivant Tchamitch (IL, 185, 186), qui la nomme Na- nan. Comme l'histoire de ce prince et de sa famille est extrêmement incertaine et confnse, je ne soulèverai point ici les questions compliquées qui en résultent pour l’his- toire géorgienne. Doph fut mariée à un certain Ghara-Grigor (52), l'un de ses petits-fils s’allia aux Orbélians comme il sera dit plus tard. Thamtha est nommée dans Etienne Orbélian (5); on ne sait quel fut son sort après son mariage manqué avec l'un des descendants du grand Liparit Orbélian. Je ne puis terminer ce qui concerne les filles de Sar- gis L sans dire que l'on trouve à ce sujet des détails tout différents dans l'Histore d'Arménie par Tchamitch (IX, 185). Cet auteur dit : « Ivané eut trois soeurs Chou- chen, Khorichah et Nanan. Chouchen épousa un cer- tain Davith, qui fut père de Grigor Douphian; Khori- chah eut pour mari Vakhtang Sacarhian , Arménien de nation et prince de la citadelle d'Hatherk au pays de Khatchen : elle eut trois fils($#), Dchalal ou Hasan, Za- karia et Ivané-le-Petit. Quand mourut le prince Vakhtanc en 663 — 1214, elle alla à Jérusalem, où elle finit sain- tement. Enfin Nanan épousa Abas Bagratide, petit - fils de Coricé II. » Il est indubitable que les noms de Chouchen et de Khorichah, cachent ceux des deux filles de Sargis dont les maris ne sont pas désignés plus haut, faute de ren- seignements. On peut avec assez de probabilité conclure que Chouchen est la même que Doph, d'une inscription de Khathravank ou Stathé, dans laquelle est attribué à cette dernière un fils nommé Hasan. et ce pelit-fils Grigor ci-dessus nommé. En effet ce Grigor était Dou- phian (55), ï.e. fils de Douph ou Doph. Outre cela la 5e. inscription de Sanahin parle aussi d’une soeur d'Ivané, pie J., ‘sans date, porte ,, Nana,“ qui paraît être la même personne mentionnée au No. suivant. (62) 6:. inser. du couvent de Khathra, 1225; 4e. de Khouth, 1243 (63) Ed. S.-Martin, p. 111. (64) Vardan, p. 111, dit: 666—1217) ne laissa que deux fils: Hasan , appelé fimilièrement » Vakhthanc Sacarhian (mort en Dchalaltoléa, et Zakaré, appelé aussi Nasratolé , qu'lvané prit sous sa tutèle avec Khorichah leur mère. Ses autres enfants étaient morts en bas âge.‘ En même temps ces deux exemples de noms d'amitié nous expliquent la variante relative à ceux des filles de Sargis (65) La famille Douphian est encore mentionnée dans la 4e. inscription de Klhouth et dans la 8e. de Khathravank. 324 qui eut pour fils un vartabied Grigor: « En 627-1178, moi le docteur Grigor, fils de la soeur des princes (Za- karé et Ivané), j'ai élevé cette croix ...;» ce Grigor pourrait bien être celui dont il sera mention ci-dessous à l’article des Orbélians. Enfin nos inscriptions mentionnent à plusieurs Fer ses (55) un Vakhtanc seigneur de Hatherk, de Handaberd, de Khatchinaberd et de Hankakhagha, en 640 — 1191 et en 663 — 121%, marié à Arzou-Khathoun, fille de Kourd, et qui eut pour fils Hasan et Grigor; puis Hasan fils de Vakhtanc , seigneur de Hatherk, en 631 — 1182; ce Hasan, après avoir gouverné ses états durant #0 années, vint à Khouthavank auprès de son frère Grigor, et se fit moine. Un autre Vakhtanc($7), roi d’Artsakh, fils de Hasan, fut marié à Khorichah, fille du prince des princes Sargis, qui, après la mort de son mari se fit religieuse et alla à Jérusalem où elle mourut ; ils eurent pour fils, Dcha- laltola, Zakaré, Tola, Ivané, Mariné, d’après une in- scription datée de l'an 679 — 1230. Il paraît bien que c'est de ce dernier que parle Tcha- mitch, et pour femme ïl faut lui assigner ou Thamtha ou Nerdchis. Il ne reste plus à expliquer que la qualité de Sacarhian qui lui est attribuée: ce mot signifie fils ou descendant de Sacarh; or, dans nos inscriptions nous trouvons au No.5 de Khathravank, en 650— 1201, Patronic Vasac, petit-fils du roi Ciouricé; fils de. Vasac, fils de Sacarh seigneur de Hatherk, de Handaberd, de Hankakhagha ; frère de Vakhtanc, possesseur du: même pays (le mari de Khorichah). Par cette généalogie on voit la raison de l’attribut Sacarhian. Quoique j'aie beaucoup abrégé les détails relatifs aux filles de Sargis I, ils étaient pourtant nécessaires pour assurer les bases de l’histoire de la famille CIENTIFIQUE. Ve. génération (fils). Il nous reste maintenant à établir les dates fournies par les monuments relatifs aux deux fils du même Sargis 1, dates si importantes pour la D géor- gienne de cette époque. Ces deux princes sont le plus souvent nommés col- lectivement dans nos inseriptions, dont une est remar quable à cause des vues générales qu'elle renferme. C'est la seconde du couvent de Haghartzin ou Haghartzni. « Par la volonté de Dieu, cet écrit est un monument à perpétuité en souvenir des fils du grand Sargis de race Bagratide, Zakaré et asser] Fret la borilé de ste sé (66) 2e. de ut. 1re. de Gothavañke, 10e de Mb bEÈ. (67) tre. de Gantzasar. 225 répandit sur les créatures ; et: nous permit d'entrer en jouissance de l'héritage de nos pères, il mit d’abord entre nos mains l'imprenable château d'Anberd et la ville royale d'Ani, puis la forteresse de Bedchin et Ma- rand jusqu'à Gouchank ; Thévriz; Carnoukalak, jusqu'a Kblath; Chaki, le Chirwan ; Barda, jusqu à Béloucan, et beaucoup d’autres pays avec leurs frontières, que nous regardons comme inutile de mentionner. Ce Dieu qui ne se courrouce point, aïma Zakaria, la couronne d'orgueil de notre tête, et appela à lui ce héros puissant; alors moi je construisis ce clocher dans notre couvent héréditaire de Haghartzin, en pierres de taille de cou- leur rouge ;, à la porte de l'église de Sourb - Grigor , et je lui donnaï un vignoble sis à Erivan, en mémoire de mon frère. .... » sans date. Pourquoi Ivané prend -il ici le titre Bagratide (°8)? est-ce que la vanité inspirée par sa haute position lui aurait fait oublier l’origine non moins illustre attribuée à sa famille par les annales géorgiennes? du moins on voit ici la confirmation d’un fait déja énoncé (p. 321), la donation d’Ani faite à Sargis son père. Zakaré IT, au moment où son père devenait amir- spasalar (p.322 ci-dessus) «reçut aussi des marques de la bonté de la reine ,» dit le roi Wakhtang (p. 253), sans rien préciser pourtant. Pour Ivané I, il fut fait page du palais: tous deux étaient Arméniens de religion(S?), mais Ivané embrassa plus tard le rit géorgien. À la mort d'un certain Gamrécel amir - spasalar (ibid. p: 269), Zakaré fut nommé en sa place, et déjà Ivané, quelque temps au- paravant, paraît avec le titre de msakhourth - oukhou- tsési, ou chef des serviteurs, la seconde dignité du pa- lais. Ce titre, qui lui fut accordé pour sa belle conduite lors du premier retour du prince russe époux de Tha- mar, ne l’'empêchait pas d'accompagner son frère dans toutes, ses expéditions militaires. Parmi les entreprises (68) Ceci serait assez conforme avec l’assertion de lhistorien Vardan, p. 109: ,, Dans ce temps-là florissaient les princes Za- karé et Ivané, fils de Sargis, fils de Vahram, fils de Zakar, fils de Sargis , de race kourde, alliés aux rois de Tzoroïget , qui étaient de la famille Bagratide. Ayant cru en J. C., ils recurent le pays de Khochorhni pour leur demeure ..; la reine Thamar leur donna Loré; en 1192 ils conquirent le Chirac; en 1196 ils pri- rent Anberd ; en 1199, Ani; en 1201, Bedchin; en 1203, Dovin; en:1206, ils enlevèrent au roi, Cars, .Gétabac et Tcharek. (69) Vardan, ibid: ;, Cédant aux instigations de la reine Tha- mar, Îvané faiblit dans la foi; il eut des revers et fut fait prisonnier à Khlath, mais il fut déhvré grâce à son valeureux frère, et recouvra la liberté de rentrer chez lui en donnant sa fille en mariage à Achraph, seigneur de Khlath. Son frère aîné Zakaré, demeura fidèle à sa religion sprimitive. “ BULLETIN SCIENTIFIQUE. 326 de ce genre dirigées par Zakaré et Ivané, la plus excen- trique, et la dernière pour Zakaré, est celle qui se fit dans la 25e ou 26e année de Thamar du côté de Kho- rasan. Elle est racontée après la prise de Cars, qui eut leu dans la 23e ou 2%e année de la reine, car le roi Wakhtang ne s'exprime qu'avec doute sur l’époque de la guerre de Cars. Mais Wakhoucht dit positivement en la 24e année, ou 1199 de J. C.: ainsi l'expédition de Khorasan dût avoir lieu, suivant son calcul, en 1200. Quoi qu'il en soit, Zakaré mourut peu après (7). Or Etienne Orbélian place la mort de ce général en 1212 (71) ; d’autre part Zakaré vivait encore en 1210 avec le titre d’amir- spasalar , mandator-thakhoutsès chahanchah : (7?) «... Au temps du roï des rois Géorgé, l’oint de Dieu, fils du grand monarque Thamar ,.... moi mandatourth- khoutsès, amir -spasalar chahanchah Zakaria, fils du prince des princes Sargis, j'ai donné au saint couvent de Haghbat ... etc. c'est maintenant l'année arménienne 659 1210.» Puis en 1211 (7%): «. + Moi Nadchmatin (Nadechvartin, cop. Sch.), fils de Sembat . ... j'ai donné à ce couvent le village de Dzob,... pour la prolongation des jours de Zakaré chahanchah et Ivané,.. en 660 — 1211.» Enfin on pourrait conclure qu’il vivait encore en 1214, d'une inscription d’Aïrivank, la première : . «Âu temps de Zakaré, de race royale, d‘Ivané son frère et de leurs fils....., a été bâtie cette magnifique cathédrale, en 663 1214.» Une inscription plus conclu- ante que celle-ci est la seconde du couvent de Ghphtchakh, cop. Sch., ainsi conçue: «en 663 — 1214 ,.. moi l’amir- spasalar Zakaré, j'ai construit cette cathédrale (fondation de prières, consentie par Pétros supérieur de Harhidja et par ses moines). Au lieu que dans la première inscription de Saghmo- savank, copie J., nous lisons : «En 66#— 1215, moi Vatché prince des princes .... j'ai construit cette église de Sourb -Sion, pour le salut de mon âme, en souvenir de l'amir - spasalar Zakaré et pour la conservation de son fils Chahanchah, qui est la lumière de nos yeux, le refuge de notre vie . . .» (70) Vardan, p.110 sq.: ,, En 659 — 1210... Zakaré-le-Grand désola le pays des Persans jusqu’à Artavel . . En revenant de cette expédition, il passa dans le sein du Christ.., et fut en- terré à Sanahin en 661 — 1212. (71) P. 113. (72) Inscr. 8e. de Haghbat. (33) 50e de Haghbat Lo 327 BULLETIN SCIENTIFIQUE 328 oo Jexprime un doute sur le troisième de ces mo- numents, parce que s'il n'élait pas prouvé d'ailleurs que Zakaré fût encore vivant à cette époque, l'église dont il est question aurait pu être commencée du vivant de Zakaré et achevée plus tard; mais le monument de Ghphtchakh ne permet guère d'hésiter. Cependant tous nos auteurs accordent à la reine Thamar 27 ans de rè- gne (7%); or son avénement au trône étant de 1184, d'après le témoignage rapporté plus haut (p. 317), elle aurait dû cesser de régner et de vivre en 1211, eu outre, d’a- près les chroniques géorgiennes Zakaré précéda Thamar dans la tombe. Il résulte donc de là que Zakaré serait mort dans la même année ou dans la suivante. Mais l'in- scription de Ghphtchakh ne permet pas d'admettre ces calculs, et force à croire que Zakaré n'a pu mourir qu'en 121% au plus tôt. Serait-ce donc avant Thamar ? Si véritablement, comme l’assure Vardan, Zakaré fut enterré à Sanahin, sa tombe doit être celle dont l'n- scriplion, la 53e. de la copie Schilling, nous donne l'épi- taphe suivante : abetghe à Prbmeu: «Moi le mandatorth - khoutzès, je me consume dans ce tombeau; souvenez-vous de moi auprès du Christ. » Le mot ici sousligné n’est point indiqué par la forme hétéroclite de emwmwbhu , que je n'ose rectifier, faute d’autres épitaphes conçues dans ce style. Il est à remar- quer , du reste, que dans les livres géorgiens Zakaré ne paraît jamais avec le titre qui lui est donné ici, que l'on a déjà vu plus haut dans un autre monument, et qui revient très fréquemment dans toutes nos inscriptions. Ivané I, frère du précédent, est souvent nommé con- (74) Excepté Vardan, p. 110, qui ne lui donne que 23 ans de règne , à partir de 1184, ce qui nous mène à l'an 1207. Quoique la mort de Thamar ne soit pas racontée par Vardan sous une date précise; les deux passages par lesquels il fixe son avénement et la durée de son règne sont des indications suffisan- tes. Je dois dire pourtant que cet historien, aussitôt après avoir dit que Thamar régna 23 ans, lb ul, et parlé de l’avénement de Lacha (dans le manuscrit du Musée Roumiantzof Larcha et Chala), passe aux faits accomplis en 659 — 1210 Notre manu- crit de Vardan est certainement très beau et très correct, mais il n’est pas exempt de graves imperfections. P. E. à la p. 104, notre auteur dit: ,Thamar prit la couronne et épousa Soslan, fils du roi de Rhouz, qui s'empara de Dovin ;“ et p.110: ,, Toutefois Thamar , après avoir répudié son mari le Rhouz (Russe), épousa Aslan , Osse ,... deux maris de Thamar, qu'il a confondus ensemble, à moins .“ L'auteur s'est donc mépris sur les noms des que ce ne soit une erreur de copiste. joïintement avec lui. p.e. dans des inscriptions de Sanahin, en 1181, 1187, 1191, 1205 (7°), et chaque fois comme partageant avec lui le titre d’amir- spasalar: c'était, je pense, une flatterie, puisque lui-même avait d'autres emplois. On le rencontre aussi nommé seul, en 1211 (7), et 1225. (7°) «En 660 — 1211, sous le règne de Géorgé fils de Thamar, sous le commandement de l'atabeg Ivané et de ses fils Avag et Chahanchah, moi Marzpan, fils de Sar- gis et petit-hils de Hamazasp Mamiconian ... (fondation du couvent....})..,..» Il ne faut pas s’élonner de voir paraître ici, dès l'année 1211 le nom du roi Giorgi, puisque ce prince était né en 1183 suivant Wakhoucht, et avait été associé au trône par sa mère en 1196, as- sociation qui se voit même sur les monnaies. «En 674—1225 , au temps de nos pieux seigneurs ai mant Dieu, l’atabek Ivané et Chahanchah mandatourth- khoutzès, et par leur commandement, fut reparée pour la dernière fois cette merveilleuse église (de Marmara- chen) ss où En outre une inscription de Cétcharous , sans date (No. 3 cop. J.), nous fait connaître le nom de son épouse : « Moi Vasac, fils de Khaghbac, j'ai bâti cette sainte cathédrale pour obtenir la longévité de mes maîtres Ivané athabek, de son parent Chahanchah, d’Avag et de sa mère la princesse Khochak . . . . .» Ivané I mourut, suivant Et Orbélian (p. 113), quinze ans après son frère, donc en 1227, ou 1229 d'après nos inscriptions appuyées du témoignage de Tchamitch (7®) ; les annales géorgiennes fixent sa mort deux ans après la bataille où il fut vaincu par Djélaleddin Khorazmchah. Or cet événement, d’après les recherches de M. Sant- Martin (IL, 259), eut lieu en 1226, date adoptée par Je P. Tchamitch (7°); ou plus précisément en 1225, d’après Ibn - Alathir, ce qui concorde assez bien avec la date d'Etienne Orbélian. L'historien Vardan (p. 113), qui ne peut pardonner à Ivané son changement de religion , et détaille avec complaisance les excès auxquels il se porta contre les Arméniens, parle aussi de sa mort vers cette époque , mais d'une manière énigmatique : «Dieu le frappa (75) v. N.6 de Sanah. ci-dessus p. 317; N. 11, p. 321: N. 12, p- 317; N. 15, p. 318. cf. N. 118, 122, 135. (76) N. 1 dn couv. de Dsegh. (77) V. N. 6 de Ghphtchakhavank , ci-dessus p. (78) Tchamitch, III, 225, la nomme Khochaker. » (79) Hist. d'Arm, III , 204. 329 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 300 QC OO OÉHÉHAAHHHAÉÉÉAHHÉÉHÉAMHHHHÉÉÉÉÉÉ de la foudre, durant la nuit qui suivit le jour où il s'é-|;% la copie Sch. porte 57 790 —1341, chiffre tout- tait porté à ces excès , » et place sa sépulture (p.117) à | à-fait inadmissible. à. sa Pghtzahank (®°). Cependant il était moine en secret comme son aïeul Sargis , au dire du roi Wakhtang. Ici se terminent les grandes illustrations de la famille Mkhargrdzélidzé. Les autres personnages qui entreront en scène se distinguèrent moins par leurs exploits et par leurs grandes qualités, que par l'influence dont ils jouirent dans les affaires de Géorgie et d'Arménie sous les Mongols, souvent par leurs basses intrigues et quel- quefois par le secours qu'ils prêtèrent aux descendants de ‘Thamar au milieu de circonstances difficiles. Le de- voir de l'historien est donc de recueillir les faits qui con- cernent la postérité des célèbres généraux dont nous ve- pons d'esquisser la chronologie. VIe. génération. Zakaré II fut père de Chahanchah I et d'Ivané Il. Chahanchah paraît presque toujours dans les mscriptions avec son père et son oncle; il porte le titre d'amir-spa- salar en 764 — 1315. _«.. Moi l'amir-spasalar Mkhargrdzel, avec ma femme Nazovd , je vins à ce saint couvent...» (81 Nous savans d'ailleurs qu'il s’agit ici de Chahanchah, puisque dans l'inscription 69e. de Haghbat on lit: «.. Moi Mkhargrdzel Chahanchah, fils de Zakaria, et ma femme Nazovd, fille de l'atabek Sathoun, nous nous sommes aussi affiliés à ce saint couvent, suivant l'usage de nos pères . . (donations), pour la longévité de l'atabek Ivané, mon oncle paternel . . . .» Pas de date. I] est nommé seul dans l'inscription 33e. de Haghbat: « Pendant que ce couvent était sous la domination de Chahanchah, en 694 — 1245, a été construit ce magni- fique temple . ...» Il paraît encore dans la 5e. inscription de Haghbat : « En 706—1257 , sous la domination du grand Chah- anchah et de Zakaré, fut construite cette superbe mai- son de Dieu, par ter Hamazasp; daigne le Christ être miséricordieux pour son âme.» Îci, au lieu de 706 (80) Ce nom, qui signifie ,, Mine de cuivre,“ ne se retrouve nulle autre pait que je sache; mais ce doit être du côté d’Alverd, dans le Tachir, où il y a réellement plusieurs mines de cuivre en exploitation. V. la Gazette russe de Tiflis, 1832, partie lit- téraire, p.7; le Nouv. journ. As. t. vi, 75 et Tch. III, 204, 255. (81) N. 7 de Sanah cop. Sch.; ce No. manque à la copie J., et malheureusement le texte en est si défectueux tout au com- mencement que je ne le cite point ici pour éviter de trop lon- gues discussions philologiques. Suivant Tchamitch (82), Chahanchah n'avait que cinq ans . lors de la mort de son père, et fut élevé par son oncle Ivané jusqu'à sa majorité, après qnoi il devint prince. d'Ani; mais il ne paraît guère dans l’histoire géorgienne, où il est dit seulement que lors du voyage de son cou- sin Avag auprès de Batou-Khan, vers 1240, il fut chargé de régir ses domaines. S'il avait cinq ans en 1212 ou 1214, ïl est difficile de croire. qu'il ait vécu jusqu'en 1315 comme l'indique l'inscription de Sanahin citée plus haut, et que nous ne pouvons contrôler faute d'autre copie, faute surtout de témoignages de la part des historiens. Evidemment il doit y avoir ici une faute de copiste. puisque Tchamitch raconte en 1261 la mort de Chahan- chah (5%). En effet dans cette même année Arghoun , furieux d'avoir été accusé d'exactions auprès de Mangou- khan , fit périr dans les supplices ceux qu'il soupconnait d'avoir déposé contre lui : Dchalal, prince de Khatchen, et Zakaria, fils de notre Chahanchah, furent déchiquetés en morceaux, Chahanchah en mourut de douleur et fut enterré au couvent de Kobaïr (#4), laissant quatre fils : Avag, Sargis, Artachir et Ivané. Après un témoignage si bien circonstancié, on ne peut se refuser à rejeter la date Ur (S) 76% — 1315, qui ne peut même pas se rapporter au fils de Chahanchah. (s$) Pour Ivané 11, mandatourth -khoutzès, selon Wakh- tang (p. 400 ), il ne paraît qu'une fois dans l’histoire géorgienne, comme ayant contribué en 1272 à l'élection du roi Dimitri-le-Décapité. Il semble que c'est de lui qu'il est fait mention dans une inscription sans date, la 2e. de Saghmosavank (copie J.\, amsi conçue: | «Moi Vatché, fils de Kourd, fils de Vatché et de Torkhourchah, fille de Marzpan Mamiconian, j'ai acheté une propriété du grand baron Chahanchah, que j'ai donnée au couvent de Saghmos, dont une moitié à mon frère Hasan , qui conserve les produits pour le couvent. Qnand j'ai dû quitter la vie, trop tôt et à la moitié de (82) III, 185, 204. (83) III, 261. Vardan, p. 121, 122. place cet événement dans la même année. (84) Le Kober de Wakhoucht, Géographie de la Géorgie, Pét. 1842, p 139. (85) Probablement qu’au lieu d'un 60, second chiffre de cette date, il faut lire un 4 10; encore 714 donneruit-il l'année chrétienne 1265. 351 BULLETIN SCIENTIFIQUE. a ma carrière, Jai confié mon âme et mes biens à mon père et à ma mère qui ont acheté . ,» . d'Ivané, fils de Chahanchah, propriétaire légitime du canton d'Anberd , que mon aïeul Vatché avait acheté du _sparabied Zakaré . . . .» se La postérité connue d'Ivané [ se compose d'une fille Thamtha, et d’un fils Avag 1, ou Sargis IL. Vardan (p.109) et Tchamitch (III, 150) avec plus de détails, racontent qu'à la suite d’une entreprise sur la ville de Khlath, où Zakaré et Ivané furent vaincus par Bekthémour , et le dernier fait prisonnier, Zakaré n'ob- tint la liberté de son frère qu’en donnant la fille de ce- lui-ci, Thamtha, Bekthémour. Khlath ayant été prise en 1227 par Djélal- eddin, Thamtha tomba entre ses mams et il l'épousa. Mais peu de tems après la mort de Djélaleddin , elle trouva le moyen de se réfugier auprès de la reine Rou- soudan. On ne sait ce qu'elle devint ensuite. en mariage à Mélik Achraph fils de Pour Avag, frère de Thamtha, que Tchamitch (5°) nomme aussi Sargis, il eut le titre de spasalar et résida à Bedchni; en 1240 ïl alla près d’Oktaï, grand khan des Mongols, avec sa soeur Thamtha, afin d'obtenir la pa- cification du pays. Il avait épousé une certame Gontsa, de la famille Cakhaber, celle des éristhaws du Radcha, à ce qu'il paraît. Il mourut en 1250, suivant Et. Orbé- lian, mais en 1251 suivant Vardan, en 1249 suivant Tchamitch (#7), et sa femme, qui s’était mêlée dans les intrigues politiques du temps, épousa en secondes no- ces le roi David, fils de Giorgi-Lacha. Mais s'étant rendue odieuse par ses manoeuvres et par ses cruautés, elle se réfugia chez les Thathars, où elle fut tuée. Avag est presque toujours nommé dans nos inscrip- tions avec son père Ivané; la plus ancienne est celle de 1214, la première d’Aïrivank; puis en 1225, la troisième de Marmarachen; puis dans celle de Cétcharous, mal- heureusement sans date, citée plus haut, au sujet de Khochak, femme d'Ivané II. VIle. et VIlle. génération. Il nous reste maintenant à parler des fils de Zakaré IT et d'Avag Sargis IT, et de quelques autres personnages de la famille Mkhargrdzélidzé, qui ne sont point nom- més dans nos inscriptions, mais seulement dans l’histoire (86) Tchamitch , t, IIL, p. 204. (87) Vardan , p. 117; Tch. I, 225 géorgienne. Chanché ou Chahanchah Il, fils de Zakaré, fut envoyé en 4295 par Qazan-Khan auprès du jeune roi David, fils de Dimitri-le-Décapité, qui s'était retiré au fort de Modamnakhé, et prit part à l'expédition de Khou- thlou-Chah contre lui, fait déjà mentionné ailleurs (#5). Quant à Avag, il eut une fille nommée Khochak et un fils, Grigor: se voyant serré de près en 1238, dans Ja citadelle de Gaïan, par le chef mongol Doughada, ce prince lui envoya. sa.fille) pour l’épouser ; puis son fils Grigor à Tcharmaghan, commandant supérieur de Dou- ghada, et ne tarda point à se livrer lui-même, soumis- sion qui lui valut les plus grands honneurs de la part des ennemis, bien qu'à de pénibles conditions (#2). Sui- vant Wakhtang, Khochak fut confiée à Sadoun Manca- berdel (lis. Mandzcnaberdel), ce. à d. commandant. de Mandzcert ; elle épousa d’abord un certain Séwipardaw (°°), et, après la mort de celui-ci, Sadoun, son premier pro- tecteur. Son fils, Zakaria IV, fut un des dignitaires de la cour de Giorgi-le-Brillant , qui régna de 4318 à 1346. Enfin on voit encore dans l'histoire un Wahram Ga- gel, ou commandant de Gaga, appartenant à la famille et descendant sans doute des personnages ci-dessus nom- més p. 321 contribuer à l'élection de David fils de La- cha, en 1240, d'où ce prince prit le nom de Wahramoul, i. e. Qfait par Wahram:» ce personnage eut deux fils Zakaria et Aghbougha, qui allèrent avec Avag près de Batou-Khan et furent retenus par lui. (?) Nous pouvons donc établir ainsi la généalogie des Mkhargrdzélidzé qui se distinguérent le plus dans l’es- pace d'environ un siècle : (88) Bull. scient., t. 1x, No. 17, ad finem. (89) Tchamitch III, 212. (90) C’est le même que Khodcha ssahib- divan dont parle Et. Orbélian, p. 151, sqq. en 1269, époque du mariage de Khochak. (91) Wakhtang, règne de Rousoudan. BULLETIN SCIENTIFIQUE. Khostrov Branche collatérale. Karim Avag-Sargis Vahram De I Zakaria | | Sargis I Vahram Gagel + 1187 RAI | Zakaré Aghbougha Zakaré IT, Ivané T, Nerdchis, ou Thamtha I Vané, Nané, Doph (ou Khorichah. + en épouse Kho- Nedchaumin, (ou Khori- Nanan, ma- Chouchen , mariée à 1212 ou 121%. chak; meurt mariée à .... chah?) riée au roi mariée à Vakhtanc Sa- ent 1227: ou | Abas IT, Co- Ghara-Grigor carhian. 1229. Jean , varta- rician ; enter- (ou Davith?). bied, évêque rée à Haghbat. de Haghbat.. Grigor varta- bied de Sana- | ns. bin ? ChahanchahI, Avag L, où Thamtha Il. épouse Na- Sargis Il, ma- mariée à Mé- zovd , fille de Sathoun ; tué rié à Gontza de la famille ik Achraph, en 1185, puis en 1261. Cakhaber , à Djelaleddin, tuée en 1250 en 1227. | où 1252. ] Ph as Artachir, Avag Il, Khochak Il, Grigor Zakaré IT, tué’ épouse en 1261 ; lvané Il, Séviphardaw, Sargis ILE. puis Satoun Mancaberdel. Zallare Là Ces détails minucieux n'étaient pas sans intérêt pour établir la base chronologique de l’histoire des Orbélians, que je venx réimprimer. C’est pour ce motif que je vais aussi présenter le peu de notices fournies par nos in- scriptions sur les derniers descendants du grand Liparit. Comme la plupart des princes de la famille Orbéliane furent ensevelis au couvent de Noravank, ce serait - là qu'il faudrait diriger des recherches pour compléter ce . Qui nous manque; maïs en attendant , je rapporterai ce qui a,été relevé sur les couvents et églises de: lAgho- vanie, et qui se trouve dans la copie Sch., ainsi que dans un recueil envoyé tout récemment à l'Academie par M: Th. Kharganof, membre du synode arméno- grégorien. A Khoutavark, dans l'inscription 8e., 714—1265, est mentionné Sembat, fils de Liparit, et dans la 7e. de Khathravank, année 721-1272, Tarsaïdj, fils du même, marié à Mina-Khathoun, fille de Dchalal (°2). Tarsaïdj est décoré du titre de 4nduh comsi où comte, dans la ke imscription de Khouthavank, 1243, et dans la 8e. de Khathravank en 1301. (25) (92) Suivant Et, Orbélian, p. 161, le mariage de Tarsaïdj et de Mina-Khathoun eut lieu en 1270. (93) Je dois signaler ici quelques variantes. D’abord au lieu de Mina nous lisons Ména- Khathoun, dans Etienne Orbélian , p. 161, et dans le manuscrit du même, appartenant à M. Ko- tzébue. Secondement le nom de son père, au lieu de Dchalal (Et. Orb. ibid.) est dans plusieurs de nos inscriptions comme la Te. de Khathravank, Dchalaltola. En troisième lieu, d’après Et. Orb. ibid. , Grigor était à la 3e. génération de la soeur d’Ivané, comme fils de Hasan, fils de Grigor , fils de cette soeur (Doph, dont il est question plus haut); or la #e. inscript. de Khoutha- vank est ainsi conçue : 309 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 336 EE De la 3e. inscription de Khathravank, sans date, mais ainsi conçue: «Souvenez-vous auprès du Christ de Mi- na-Khathoun, fille de Dchalal, femme du prince Tarsa- idj,» on pourrait conclure que cette princesse fut en- terrée là. Aspha, fille de Tarsaïdj et de Mina-Khathoun sa se- conde femme, épousa Grigor, un petit-fils de Doph soeur d'Ivané L (v. supr. p. 323), dont la postérité, quand même elle serait connue, n'intéresse point l'his- toire des Orbélians. Si l'on veut rendre encore plus évidente l'identité de Dchalal, père de Mina-Khathoun, avec le Dchalatola ou Dchalaltoléa dont il est parlé dans la note 6#, et con- naître mieux les rapports de la famille des Orbélians avec celle des Mkhargrdzélidzé, on peut le faire en ci- tant quelques inscriptions de Gantzasar. Tarsaïdj donna sa fille au petit-fils de Doph soeur d'Ivané, et lui-même avait épousé la petite-fille de Khorichah soeur du même Ivané: alliance incroyable dans un pays où les degrés de parentés sont religieusement observés. Khorichah—Vakhtang Sacarhian Dole Le. génération Doph de, — Grigor | 3e. _— Hasan Mina-Khathoun—Tarsaïd) | | ke. — Grigor — Aspha. » Doph, la pieuse fille du prince des princes Sargis, fut mariée au pieux prince Ghara-Grigor; son fils fut le brave et victorieux général et grand prince Hasan , seigneur d'Acan, de Handaberd, de Sothik, de Chaghvac et de beaucoup d’autres contrées, il eut pour femme Mamkan, fille de Kourd; leur fils, le vertueux Grigor, et sa femme Aspha, fille du comte Tarsaïdj , prince com- mandant à la Siounie; un autre fils des mêmes, ter Hohannès, qui construisit le saint couvent de Gétamedch ; Vähram , fils de Grigor ; Sargis, son fils; Hasan, son fils ; à ce Hasan Ja fa- mille de Doph se divise entre Chahanchah , aïeul des Ou- loubécan ; Aghboughé, aïeul des Aïtiniétsi; Djhanché , aïeul des Djhanchen ; Aghboughé, fils de Hasan: son fils Toursoun, son fils Aïtin . . (rien de plus sur les autres fils de Hasan).“ Il faut donc conclure que le Grigor fils de Doph et de Ghara-Grigor était le mème que Hasan prince d’Acan, nommé au commence- ment de ce texte. En effet nous avons bien des exemples de per sonnages arméniens connus sous deux noms. S'il eût été frère de Hasan , on n'aurait pas manqué de le désigner dans une inscrip- tion si circonstanciée d’ailleurs sous le rapport généalogique. Celle- ci est datée de 692— 1243. Il est, du reste, étonnant que déjà en 1245, i e. 56 ans après la mort de Sargis, on püût comp- ter la 7e. génération de sa postérité, c’est à dire 8 ans et 1/2) pour chacune. Car par-là il se trouvait cousin du 3e. au ke. degré de son gendre Et ce qui prouve très bien dé véracité de ce fait, ce sont les généalogies suivantes, extraites des inscriptions de Gantzasar : No. 1. 677 — 1228 et 679 — 1230. Hasan Sargis | | Wakhtanc — Khorichah. | Roi de Baghk | | Zakaré, Dchalatola Hasan-Mamkan, Tola, Mariné, Ivané. (°*) TT No. 3. 755 1306. (°) Vakhtanc | Roi de Baghk | Dchalaltola-Hasan — Mamkan | Athabac (°) No. 4. 729 — 1280. (°7) Dchalaltola-Hasan-— Mamkan Mama-K hathoun (°5) — Oumec Vakhtanc. D'où il résulte que le Dchalal dont le fils se nommait Athabac, mentionné dans Et. Orbélian (p. 161), et dans Thamitch (IT, 260), était bien aussi le père de Mina- Khathoun femme de Tarsaïdj. Au reste, il n’y a pas lieu de s'étonner d’une pareïlle infraction aux lois de quand Tarsaïdj avait à la fois deux épouses , quand Giorgi-Lacha et ses successeurs se livraient ou- vertement à la polygamie, à l'exemple de leurs barba- res conquérants. l'église ,* (94) A l’exception de Tola et de Mariné, les autres frères de Dchalaltola sont nommés dans Tchamitch , LIL, 202. (95) La date de cette inscription doit être fausse, parce que Dchalal fut mis à mort par ordre d’Arghoum en 1261. v. Tcha- mitch IIE, 260 ;-il faut probablement lire cb & 725, sdb 755. (96 Cet Athabac est mentionné dans quatre inscriptions de Gantzasar, la 16e. et la 22e., en 720—1271, la 17e. en 726 — 1277, et la 26e. en 731—1282. : (97) C'est Mama- his qui est censée parler dans cette in- scription. (98) Outre cette princesse, Dchalal fu: père de Mina-Khathoun, femme de Tarsaïdj, et de Rhouzan, mariée à Boughan, fils de Tcharmaghan , Tcham. HIT. 260. au lieu de Emis le 24 juin 1842. Tome X. AN 22. #°258. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d' 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St.- Pétersbottrg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez WW. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savans de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 3. Notes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens: 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des supplémens extraordinaires SOMMAIRE. NOTES. 17. Révision des espèces du genre au Musée zoologique. BRaxDr Agrimonia. Meven. MUSÉES. 1. Rapport sur un envoi adressé MELANGES. 1. Remarque relative au Benzidam de M. Zanixe. Fairzsour. ITOTES. — REVISION DER ARTEN DER GATTUNG ÂAGRI- monia; von C. À. MEYER. (Lu le 1 avril 1842.) 17. Die Gattung Agrimonia hat seit Linné um das Sechs - bis Siebenfache an Arten zugenommen. Linné kannte nur zwei Ârten dieser scharf begränzten, sebr natürlichen Gattung, nämlich 4. Eupatoria und À. re- pens; die dritte von Linné unter ÆAgrimonia aufge- führte Art, bildet eme besondere Gattung. Miller fügte in seinem Gardeners Dictionary diesen noch zwei Arten himzu, nämlich Æ minor und 4. odorata. Im Hortus Kewensis, edit. I, vereinigte Aiton 4. minor mit 4. Eupatoria , behielt aber 4 odoru'a als besondere Art bei und stellte noch eine neue Art, die 4. parwi- flora auf. Willdenow, in seinen Species plantarum, und Persoon, in der Synopsis plantarum, kannten nur diese vier Ârten ; auch in der Encyclopédie mé- thodique smd keine neue Agrimonien aufgeführt. Mi- chaux bestimmte eine neue Art, die À. striata, die je- doch nach Torrey und Gray von 4. Eupatoria nicht verschieden seyn soll, — und Pursh eine andere neue Art, seme 4. suaveolens ; allein auch diese Art wollen jene Botaniker nicht anerkennen, sondern vereïnigen sie mit 4. parviflora. Später stellten Ledebour die À. pilosa und Don die 4. nepalensis auf. In De Candol- le’s Prodromus systematis naturalis smd neun Arten aufgezählt worden, von denen jedoch eine (4. dahurica) zu streichen und zwei (4. striata und A. suavolens) zweïfelhaft sind. Dieselben Arten und ausser- dem noch die neue 4. Blumei hat G. Don in semem General System of Gard. and Botan. verzeichnet. Anch wurden von Bunge die 4. viscidula, von Tor- rey und Gray die 4. incisa aufgestellt, und in den Herbarien finden sich noch dreï, so viel ich weiss, un- beschriebene Arten, Æ bracteata E. Mey., A. hirsuta Bons. und 4. sororia Fisch., Mer. Die Gattung Agrimonia zählt also jetzt, wenn wir die beïden zweifelhaften und die drei noch unbeschriebenen Arten mit rechnen, vierzehn Arten, deren geographi- sche Vertheïlung beifolgende Tabelle zeigt. Europa. Eupatoria odorata pilosa Die Unterscheïdung der Arten dieser Gattung ist, beï der grossen Aebnlichkeït derselben, mit manchen Schwie- rigkeiten verknüpft. Linné unterschied die beïden, ihm bekannten Arten recht gut. Weniger glücklich waren Süd - Africa. Nord-America.|Süd - America. ? Eupatoria parviflora striata suaveolens incisa hirsuta sOrOrJa formig gekrümmt ist ; die untern hakenformigen Borsten stehen auseinander, die mittlern und obern aufrecht. A. odorata hat ganz das Ansehen der vorigen Art, auch sind die Blättchen durchaus nicht immer schmäler seine Nachfolger. Erst in der Flora altaica wurde 4. und länger als beï jener. Sie unterscheïdet sich von al- : Eupatoria von 4. pilosa, und durch Koch 4 odorata von 4. Eupatoria trefflich unterschieden. Ich bedaure keme vollständige Monographie der Ægrimonien liefern zu kônnen: hierzu fehlt mir besonders die genauere Kenntniss der in Amerika wachsenden Arten. Ich will daher hier besonders nur die Arten sorgfältig auseinan- der setzen, die mir vüllig bekannt sind. Unter diesen Arten ist die Ægr. Eupatoria am weï- testen verbreitet und am längsten bekannt. Sie hat, je nach Verschiedenheit des Klima’s und des Boden’s, ein etwas verschiedenes Ansehen, lässt sich jedoch an fol- genden Kennzeichen immer wieder erkennen: Die Blitt- chen smd eïfürmig, oder mehr oder weniger länglich, an der Basis zugerundet (nicht keilf6rmig), auf der un- tern Fliche dicht weich- und weisslich behaart, auf der obern Fläche glatt oder doch fast glatt, am Rande grob- und gross gesägt, Zähne nicht zahlreich; das oberste Blättchen eines Blattes ist fast immer gestielt und an der Basis sehr oft mit emzelnen, getrennten Sägezähnen ver- sehen Die Blumentraube ist verlängert und die Blumen stehen mehr oder weniger von einander entfernt. Die Fruchtkelche sind meistens umgekehrt kegelformig, sel- tener fast glockenférmig , von oben bis auf dreï Viertel der Länge mit breiten, tiefen Furchen bezeichnet; die Abschnitte des Kelchsaumes sind mit emem sehr kur- zen Stachelspitzchen versehen, welches niemals haken- len bekannten Arten der Gattung durch die vôllig fur- chenlosen Fruchtkelche. Durchschneïdet man einen sol- chen Kelch der Quere nach, so erkennt man, dass die äussere Kelchhaut die, der Länge nach verlaufenden , starkez Gefässbündel nur oberflächlich umkleidet , dage- gen beï den andern Arten diese Haut sich zwischen die Gefäissbündel dicht anschliesst, daher denn diese auch slark hervorsprmgen und die Kelchrôhre tief gefurcht erscheint; dies bemerkt man auch bisweïilen an noch nicht vôllig reifen Kelchen der 4. odorata, obgleich nur in einem schwächeren Grade; solche Exemplare sind in der That von 4 Eupatoria nur schwer durch die grôssern, glockenfürmigen Kelche und die mehr aus- emander stehenden Borsten derselben zu unterscheïden. A. bracteata E. Mey. weicht, — so viel ich nach eï- nem einzelnen Exemplare urtheilen darf, dessen Frucht- kelche noch gar nicht entwickelt sind — von 4. Eupa- toria fast nur durch eine stärkere Entwickelung der Brac- teen ab. Vielleicht ist dies dieselbe Pflanze, die Ecklon und Zeyher in ihrer Enumeratio als 4. repens an- führen; es môgte wohl sehr zu bezweiïfeln seyn, dass die echte 4. repens, deren Vaterland ein sehr beschränk- tes ist, auch am Worgebirge der guten Hoffnung vor- kommen sollte. : In Jberien und im Guriel wächst eme Ægrimonia, die der Æ. Eupatoria und noch mehr der 4. odorate 341 sehr ähnlich ist, sie unterscheïdet sich aber durch die Fruchtkelche ; diese sind mit seichten, breiten Furchen bezeichnet, und die Borsten sind alle aufgerichtet. Von A. nepulensis unterscheidet sich diese Art durch die, auf der obern Fläche fast durchaus glatten Blättchen und durch die grôssern Fruchtkelche mit seichten Furchen. Mehr noch ist sie von 4. viscidula und 4. pilosa un- terschieden. Diese Art hat den Namen 4. sororia er- halten. A. nepalensis, die Wallich als 4. lanata vertheïlt hat, ist im Habitus und in Hinsicht der Blattform der A. Eupatoria sebhr ähnlich, doch deutlich verschieden. Die Blättchen sind auf beïiden Flächen dicht behaart und die Fruchtkelche , denen der 4. pilosa ganz ähnlich, sind kleïner als bei 4. Eupatoria, umgekehrt kegelfôr- mis, mit tiefen Furchen bezeïchnet und mit dichten FRANS dicht zusammengeneïgten Borsten ge- kront. A. repens ist eine sehr ausgezeïchnete Art. Ihr Wuchs ist sehr viel gedrängter als beï den andern Arten. Die Blättchen sind sich mehr genähert, länglich, mit emer keilformigen , ganzrandigen Basis ; auf der untern Fläche simd die Blättchen dicht und weïch behaart; das oberste Blitichen ist m der Regel sitzend , seltener gestielt. Die Blumen sind grüsser und dicht gedrängt, die Kelch- zähne mit emem hakenfôrmig gekrümmten Spitzchen ver- sehen. Die Fruchtkelche sind grüsser, zusammenge- drängt, tief gefurcht und die Borsten sehr ausgebreitet, zum Theil zurückgeschlagen. A. pilosa ist weniger behaart, als die andern Arten. Die Blättchen sind an der Basis keïlférmig verschmälert. nur an den Nerven und Adern auf der untern Fläche schwach behaart. Die Blumentrauben sind verlängert und die kleinen Blumen stehen entfernt von einander. Die Fruchtkelche sind klemer als bei 4 Æupatoria, ver- kebrt kegelférmig und fast bis zur Basis mit tiefen Fur- chen bezeichnet; die Borsten stehen alle aufrecht und dicht zusammengeneigt. A. viscidula ist der vorigen Art sehr ähnlich; sie un- terscheïdet sich von derselben durch die, auf der ganzen untern Fläche behaarten Blättchen, von denen die seit- lichen deutlich gestielt smd, durch die mehr umgekehrt eiformigen, als umgekehrt kegelf‘rmigen Fruchtkelche , die tief bis zur Basis hinab gefurcht sind , dagegen beï A. pilosa die Furchen sich allerdings nicht ganz so tief hinab ziehen. Von den europäisch-asiatischen Arten, unterscheiden sich die amerikanischen Agrimonien , welche ich zu se- hen Gelegenheiït hatte, sogleich durch die zahlreïichen BULLETIN SCIENTIFIQUE. 342 Sägezähnchen , 14 — 16, an jeder Seite eines Blättchens, wäbrend beï jenen Arten an jeder Seite eines Blättchens 4 — 6, hôchstens 8 oder 9 grosse Sägezähne vorkommen A. hirsuta zeïichnet sich durch die zahlreichen, lan- gen, abstehenden Haare des Stengels und der Blitter, ferner durch die grossen, nicht tief gesägten Nebenblät- ter aus. Die Blättchen smd elliptisch, oder pu el- liptisch. A. parviflora ist gleichsam eine Miniaturform der vo- rigen Art, sie ist jedoch durch kleme Nebenblätter, durch lange, schmale, fast linienfôrmige Blättchen und durch eme viel geringere Behaarung, so wie durch klei- nere Blumen wesentlich verschieden. Folgende analytische Tabelle kann als Schlüssel zu der Erkenntniss der, mir genau bekannten Ægrimonien dienen. Clavis specierum Asrimonii generis. Foliola utrinque serraturis 14 — 16 notata. 1. » » » RES » D VAAUES) sublinearia, latitudine 5-tuplo ; Li IX. parwiflora elliptica oblongave latitudine duplo triplove longiora, sti- pulae maximae. G-tuplove longiora, stipulae parvae. VIII. hirsuta. Calycis fructiferi setae exteriores pa- tentes. 3. » omnes erectae. 5. 2. Ce sui tubus sulcatus. #. » laevis (exsulcus) II. odorata. pus hi laxi, calycis dentes mutict. » abbreviati densi, calycis den- tes setula hamosa apiculati. IF Eupatoria. is repens. 5. $" oliola utrmque dense pilosa. V. nepalensis. » supra glabra. 6. » subtus undique pubescentia. 7. » solum in nervis venisque pi- losiuscula. VII. pilosa, » Jateralia sessilia, strpulae magnae. IV. sororia. » » petiolulata, » parvae. VI. viscidula. I. Agrimonia repens L. Sp. pl. ed. 2. p. 6#3 A. foliolis 7— 11 subtus molliter villosis grosse serratis, serraturis utrmque 6— 8, basi cuneatis integerrimis , foliolo terminali saepissime sessili; racemo denso; L 949 calycis fructiferi tubo campanulato profunde sulcato tué , basi exsulco, dentibus setula uncinata terminatis, se- tis exterioribus patentissimis. Species grandis , habitu robusto atque coarctato insig- nis. Stipulae magnae, oblique ovatae vel subreniformes, dentatae , haud incisae. Foliola magis quam in sequenti- bus speciebus approximata , oblonga, acuminata, basi plus minus cuneata, supra glabra vel pilosiuscula, sub- tus mollissime villosa, lateralia (praesertim summa) basi adnata et in rachin leviter decurrentia , terminale sessile vel rarius breviter petiolulatum. Racemus densus, vix semipedalis. Bracteae flore fere longiores, trifidae , lobo medio lanceolato. Bracteolae breves, plerumque indivi- sae. Flores et calyces fructiferi in genere maximi. Caly- cis tubus campanulatus, ad faucem dilatatus, foveolis profundis fere usque ad basin longitudinaliter sulcatus, sed ima basi laevis, exsulcus; dentes setula rigida, ple- rumque hamata apiculati. Setae imtimae erectiusculae, longitudine limbi calycis, mediae patentes, infimae re- flexae. Hab. in Asia minore (L.), Natolia! Armenia. In America non crescit. IL 4grimonia Eupatoria L. Sp. pl. ed. 2. p. 6#3. A. foliolis 7 — 9 subtus molliter villosis basi rotundatis grosse serratis, serraturis utrinque 6—8, foliolo ter- minali petiolulato ; racemis elongatis interruptis; ca- lycis fructiferi tubo obconico profunde sulcato, ima basi exsulco, dentibus muticis, setis exterioribus pa- tentibus. A. Eupatoria Koch. Synops. fl. germ. et helv. p. 220 (opt. exp.) A. grandis Andrz. (specim. majora). Multum variat haec species statura atque magnitudine. Stipulae majusculae, ovato-suborbiculatae, profunde den- tatae vel incisae : Foliola remota, magnitudine et forma varia, plerumque ovata (terminale obovatum}), vel ob- longa vel etiam oblongo - lanceolata, rarius subrotunda, obtusa, obtusiuscula vel acuta, basi rotundata (terminale basi attenuatum), lateralia subpetiolata (non cum lata basi adnata), terminale semper petiolatam ; omnia supra glabra vel pilis rarts adpressis adspersa , subtus molliter villosa. Racemi graciles, interrupti. Bracteae flore bre- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 944 ima basi exsulcus; dentes mutici vel mucrone minuto recto apiculati. Setae interiores erectae , longitu- dine limbi, exteriores breviores , patentes. Hab. per lotam fere Europam; in Asia media, orientem versus usque ad limites occidentales im- per Chinensis; crescit in Iberia et in Armenia, ad Promont. b. Speï, in Africa boreali? et in America septentrionali ? IT. ÆAgrimonia odorata Mill. Garden. dict. A. foliolis 7 — 9 subtus molliter villosis basi rotundatis grosse serratis, serraturis utrmque 6— 8, foliolo ter- minali petiolulato; racemis elongatis interruptis; caly- cis frucliferi tuho campanulato laevi, dentibus muti- cis, setis exterioribus patentissimis. À. odorata Koch. I. c. (opt. exp.) — A. suaveolens Hort. (non Pursh) Valde similis A. Eupatoriae; stipulae, indumentum et folia non differunt. Foliola saepius oblonga vel ob- longo - lanceolata , acula vel acuminata, interdum (prae- sertim foliorum inferiorum) ovata, obtusa; lateralia bre- vissime peliolulata; terminale petiolulo longiore fultum. Racemi elongati. Bracteae A. Eupatoriae. Flores majo- res. Tubus calycis fructiferi quam in A. Eupatoria ma- jor, campanulatus, sub fauce dilatatus, initio obsolete sulcatus, dein (in calyce perfecte maturo) laevis, nullis sulcis notatus. Selae interiores calycis limbo longiores , erectiusculae ; exteriores breviores , patentissimae. Hab. in Europa australi, Tauria ? Caucaso sep- tentrionali, Iberta ? Gilan et Armenia. IV. Agrimonia sororia Fisch., Mey. A. foliolis 11-13 subtus molliter villosis basi rotunda- tis grosse serratis, serraturis utrmque 6 — 8, foliolo terminali petiolulato; racemis elongatis mterruptis ; calycis fructifert tubo obovato sulcis parum profundis notato, ima basi exsulco, dentibus muticis, setis omnibus arrectis. Affinis hinc A. Eupatoriae et À. odoratae, illme A. nepalensi atque À. viscidulae; prioribus tota facie similis, sed differt tubo calycis fructiferi sulcis pa- rum profundis exarato selisque omnibus erectis; a pos- viores vel paulo longiores , trifidae , lobo medio setaceo. | terioribus distinguitur calycibus fructiferis majoribus Bracteolae plerumque trifidae. Flores magnitudinis variae, im calidioribus plagis majores, in borealibus minores, sulcis minus profundis notatis et praeterea ab A. nepa- lensi foliolis supra glabris, ab A. viscidula foliolis interdum illis À. pilosae vix majores. Calycis fructiferi| subtus dense villosis vix glandulosis, lateralibus haud tubus obconicus, rarius subcampanulatus’', profunde sul- | petiolulatis, nec non stipulis majoribus. 345 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 346 ELLE EEE ELEC CQÇQQÇQQeQheeéQhGQGRRRRQQÇO OUR EEE Z Z —_————. Pedalis vel bipedalis, erecta, ramosa. Caulis pilis elon- YL gatis mollibus patentibus villosus. Stipulae A. Eupato- riae, majusculae, oblique semiorbiculatae , inciso-den- tatae. Foliola saepe numerosiora quam in À. Eupatoria, plerumque oblonga, vel oblongo-lanceolata ; lateralia ses- tas molliter puberulis grosse serratis basi integerri- silia, sed non cum lata basi adnata vel decurrentia, ter- mis, serraturis utrinque 6 — 9 ; racemis elongatis in- minale petiolulatum ; omnia supra glabra, ‘subtus molli- terruptis; calycis fructiferi tubo obconico ad basin ter villosa, ad basm usque grosse profundeque serrata , usque profunde sulcato, dentibus muticis, setis om- serraturis foliorum superiorum minoribus et crebrioribus. nibus arrectis conniventibus. Racemi cum bracteis À. Eupatoriae. Flores mimores. Calyces fructiferi magnitudine À. Eupatoriae, tubo ob- ovato - obconico foveolis latis parum profundis notato, dentibus muticis. Setae interiores calycis limbo longiores, omnes arrectae et (in calyce fructifero perfecte maturo) Agrimonia viscidula Bge. Enum. pl. Ghyn, box. No. 152 A. foliolis 5 — 7 omnibus petiolulatis supra glabris sub- A. nepalensi et A. pilosae similis; distinguitur a priore stipulis minoribus, foliolis supra glabris, subtus tenuiter puberulis, lateralibus distincte petio- lulatis; a posteriore foliolis subtus in tota superfi- cie puberulis, lateralibus distincte petiolulatis, nec CHPPPYPRRES, non calycibus fructiferis per totam longitudinem sul- Hab. in regionibus trans caucasicis, in Iberia et RAÏ in provincia Guriel versus Pontum Euxmum. ee ee Habitus A. pilosae. Caulis erectus, pilis patentissimis V. Agrimonia nepalensis D. Don. vestitus, ramosus. Stipulae semiorbiculatae, profunde ser- ratae, #—5 lin. in diametro vel minores; infimae m spe- Prodr. fl. Nepal. p. 229. ciminibus inspectis desunt. Foliola remota, obovata vel A. foliolis 5 — 7 utrinque (sublus molliter) villosis basi| oblonga, acuta, basi saepe cuneata et integerrima, caete- attenuatis serratis, serraturis utrinque 8 — 10, foliolo | rum grosse serrata, foliorum superiorum saepe oblusa et terminali petiolulato; racemis elongalis interruptis ; | Circumcirca serrata; omnia in tota superficie pube brevi calycis fructiferi tubo obconico usque ad basin pro- | glandulisque numerosis rarioribusve adspersa et in nervis funde sulcato, dentibus muticis, setis omnibus ar-|venisque pilis longioribus hirta; terminale et lateralia rectis. à pedicello gracili longiusculo fulta. Racemi et bracteae A. nepalensis Voyage Jaquem., botan. p. exacte ut in À. pilosa. Calycis fructiferi tubus obconicus 55. tab. 68 (opt.). A. lanata Wallich. vel obovatus, sulcatus, sulcis ad basin usque products. Setae omnes connivenies. Hab. in China boreali (Bge.) et in Nepalia (vid. specim. Wallichian.). Habitu A. Eupatoriae similis, erecta, dense piloso- villosa. Stipulae majusculae. Foliola illis À. Eupatoriae minora, {1 poll. longa, 7 lin. lata, vix majora, folio- rum superiorum saepe minora et praesertim angustiora , VII. Agrimonia pilosa Ledeb. in pagina superiore pilis copiosis incumbentibus (vel in- End..sém:.k Derpatisnphl 1824 terdum , vid. op. cit., pube brevi scabriuscula), m pa- gina inferiore, pro more À. Eupatoriae, pube patente | A. foliolis 7 — 11 subtus ad nervos venasque pilosiuscu- pilisque elongatis mcumbentibus molliter villosa nec non lis grosse serratis, serraturis utrinque # — 6, basi glandulis sessilibus adspersa, plerumque oblonga (folio- cuneata integerrimis, terminali plerumque sessili ; ra- rum inferiorum ovata), acuta, basi attenuata et circum- cemis elongatis interruptis ; calycis fructiferi tubo ob- circa argute serrata ; lateralia sessilia, sed non decurren- conico profunde sulcato , basi exsulco, dentibus mu- Ua; terminale saepissime petiolulatum. Racemi À pilo- ticis, setis omnibus arrectis conniventibus. sae. Bracteae trifida iores. Bracteolae calyci ù tubo breviores , 22h tt pre po 8 DOS © nn | x exp.); À. dahurica W., De Cand. Prodr. II. magnitudine atque forma illis A. pilosae similes, tubo obconico , ad basin usque profunde sulcato. Setae omnes arrectae , in conum conniventes, interiores calycis limbo longiores. Caulis pilis patentibus hirtus. Stipulae im als speci- Hab. in Nepalia (Don), in montibus Himala- | minibus angustae, oblongo - lanceolatae , in alïis semior- yensibus et circa Caschemir (Jacquem.) biculatae illis À. Eupatoriae similes, sed semper multo pe 587; A. glabrata Spr.; A. Goctectiana Andrz.; À. conopsea Tschernaj. 347 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 3 18 HER minores, 3— 5 lin. in diam. Foliola supra glabra, sub- tus ad nervos et venas pilosa, caelerum glabra, saepe glandulis paucis vel numerosioribus adspersa , subrhom- beo-cblonga , acula, serrata, basi cuneata et integerrima ; foliola foliorum inferiorum non raro obovala apiceque rotundata ; terminale sessile, rarius petiolulatum ; latera- lia sessilia et non raro leviter decurrentia. Calyces fruc- tiferi illis À. Eupatoriae minores, tubo obconico pro- funde sulcato, sulcis tubi basin non attingentibus, denti- bus Jimhi muticis. Setae omnes conniventes , intimae ca- lycis limbo paulo longiores. Hab. per totum fere Imperium Ruthenicum, a Livonia usque ad Dahuriam; in Tauria et in Cau- caso nondum observata. VIIL. 4grimonia hirsuta Bong. A. hirsutissima; foliolis 13 — 15 oblongis circumcirea argute serratis, serraturis utrinque 12 — 16, foliolo terminali sessili; racémis elongatis laxis ; calycis den- tibus muticis ; calycibus fructiferis ........ Species ab europaeo-asiaticis, hucisque descriptis longe diversa, À. parviflorae proxima, sed mullo major et hirsutior , stipulae maximae, foliola oblonga vel ellip- tica . latitudine duplo vel vix triplo longiora. Stolonifera (ex adnot. Riedelian.). Caulis bi-tripedalis , erectus, ramosus, lotus cum foliolorum rachide pilis ru- fescentibus longissimis patentissimis hirsutissimus. Stipu- lae latissimae , oblique semiovatae, acumimataé, inaequa- liter serralae. serraluris acuminatis haud profundis, ma- jores 15 lin. longae, 11 lin. latae. Foliola in quovis fo- liu forma et magnitudine subaequalia , minoribus inter- jecta, foliorum inferiorum subellipüca, 15 lin, longa, 7 lin. lata, superiorum saepe angustiora, oblonga, 18—19 lin. longa, 6 lin. lata; omnia acuta, basi non cuneata, crebre arguteque aequaliter vel hinc inde duplicato-ser- rata, utrinque (praesertim subtus) pilis incumbentibus vestita. Racemi elongati, laxiflori. Bracteae trifidae , flore breviores ; bracteolae calycis tubum vix aequantes, ple- rumque indivisae. Flores magnitudine florum A. pilo- sae. Petala flava, oblonga. Calyx fructifer ignotus. Hab. in Brasilia, in locis umbrosis graminosis prope Fachina. F1. Febr. m. IX. Agrimonia parviflora Ait. Aït hort. Kew. ed. I. p. 130. A. foliolis 11 — 19 sublinearibus subtus molliter pilosis circumcirca argute serratis, serraturis utrinque 12—16, foliolo terminali sessili; racemis elongatis laxis ; caly- cis (fructiferi divaricato-hispidi, Pursh) dentibus mu- ticis Caulis erectus, pilis copiosis patentissimis hirtus. Sti- pulae oblique semiorbiculatae, caudalo-acuminatae, imciso- serratae , # lin. circ. in diamet. Foliola numerosa, angu- sta, sublinearia, vel lineari -lanceolata, pollicem longa vel longiora, 2 lin. lata, vix latiora, supra glabriuscula, subtus molliter pilosa, omnia sessilia vel brevissime pe- tiolulata , argute Serrata, serraturis numerosis, parvis. Flores parvi. Hab. in America boreali. Species mihi non satis notae vel dubiae. X. Agrimonia striata Mich A. spicis virgatis; fructibus reflexis turbinatis sulcato- striatis apice tantum et quasi coronatim hispidis. — Flores albidi. — Hab. in Canada. Mich. flor. bor. amer. | 287. | Torrey et Gray ad A. Eupatoriam ducunt, sed specimina incompleta, ex America septentrionali sub A. striatae nomine allata, ad speciem distinctam pertinere videntur. XI. Agrimonia suaveolens Pursh. À. hirsutissima ; foliis interrupte pinnatis, imparti sessili; foliolis plurimis lanceolatis argute serratis subins hir- sutis; spicis virgatis viscosis; floribus brevi petio- latis; petalis calyce duplo longïoribus ; fructibus ob- conicis divaricato-hispidis. Allitudinem quinquepedalem attingit, pilis elongatis rufis tecta; spicae pilis viscosis vestitae, odorem spar- gunt suavem balsamicum ; flores pallide flavi. — Hab. in pratis montanis elatis Virginiae et Carolinae. Pursh fl. amer. sept. IL 336. Torrey et Gray cum À. parviflora conjungunt. XIT. 4grimonia incisa Torrey et Gray. Caules petiolique pube molli adpressa tecti pilisque patentissimis hirsuti; folia interrupte pinnata, foliola 7— 11, minoribus interjecta , oblonga, brevia, in utro- que latere dentibaus 3 — 6 inaequalibus patentibus pro- funde incisa, supra fere glabra, subtus piloso-canescen- tia; stipulae profunde incisae; racemi virgati; flores parvi el remoti, pedicello brevi fulti. — Carolina, Geor- gia, Alabama, Tampa-baÿ, Florida. -— Ut videtur vera, distincta species, in regionibus Mmaritimis australibus crescens; A. parviflora montes praefert, praesertim col- les occidentales. — Flores majores quam im À. parvi- flora; calyces lobï breves; foliola vix dimidiam A. par- viflorae foliolorum longitudinem aequantia , inciso-pin- natifida. — Fragmentum exstat in herbario Michauxi, cum À. Eupatoria confusum. — Torrey et Gray Flora of North America [. p. #31. 349 BULLETIN SCIENTIFIQUE XIIL. 4grimonia Blumei G. Don. À. foliis interrupte pinnatis velutino -pubescentibus , fo- liolo terminali sessili; racemis elongatis spicato-race- mosis viscoso-pubescentibus. À. suaveolens Blume (non Pursh). — Planta 1 — 2pedalis — Hab. in montosis Javae et Japoniae. G. Don General Syst. of Gard. and Botany. IT p. 563. XIV. Agrimonia bracteata E. Mey. MUSÉES. MUSÉE ZOOLOGIQUE. (Rapport de M. Brandt, lu le 10 décembre 1841 .) Der Schulinspector Herr Bystrow in Mesen hat auf Veranlassung des Herrn Dr. Ruprecht, Conservator unseres botanischen Museums, kürzlich dem zoologi- schen Museum 102 Bälge verschiedener Säugethier- und Similis habitu, imdumento, stipulis, folits, inflores- Vôgelarten semer Gegend geschickt. centia atque floribus A. Eupatoriae; foliorum serratu- Die Objecte sind im Ganzen gut erhalten und beste- rae numerosiores , utrinque 9-11; bracteac flore lon- hen aus den Häuten von 62 Vôgelarten und fünf Arten giores, trifidae, lacinia intermedia elongata; bracteolae | On Säugethieren. Jedenfalls bilden sie einen werthvollen trilobae , calycem aequantes. Calycis dentes mutici. Ca- Beitrag zur nähern Kenntniss der Vôügel und eniger lyces fructiferi mihi ignoti. — An A. repens Zeyher Säugethiere in jenem nordôsilichen Theïle von Europa. et Ecklon Enum. No. 1713? Hab. in Africa au- | Unter den Vôgeln befindet sich eine sebr seltene, von strali , Drège. XV. Quid Ægrimonia acutifolia Dmir.? Vid. Gatal. d. Gr récol. au Jard. bot. d. Gand 18%1. XVI. Quid Agrimonia caffra E. Mey.? Index specierum et synonymorum. Agrimonia acutifolia Dmtr. XV. Blumei Don. XIII. bracteata E. Mey. XIV. caffra E. Meyer XVI. conopsea Tschern VII. dahurica W. VII Eupatoria L. IL. glabrata Spr. VII. Goctectiana Andrz. VII. grandis Andrz. Il. hirsuta Bong. VIIL. imcisa Torrey et Gray XII. Janata Wallich. V. nepalensis D. Don. V odorata Mill. IL. parviflora Ait, IX. pilosa Ledeb. VIT. repens L. 1. repens Zeyh. et Eckl? XIV. sororia Fisch,, Mey. IV. striata Mich. X. suaveolens Pursh. XI. suaveolens Hort. II. viscidula Bge. VI. —25——— Pallas, meines Wissens, bisher nur allein beschriebene Ammerart, Emberiza pusilla, die dadurch in die Reïhe der Europäischen Vôgel tritt. Die gesandten Säugethier- bälge enthalten ein Exemplar von Tamias striatus, eben- falls als Beleg, dass man dieses Thier in der Europäi- schen Fauna aufzuführen hat. Interessant sind unter den Vôgelbälgen zwei Exemplare der seltenen Limosa terec oder cinerea, in sofern sie auf bedeutende Abweichun- gen hindeuten, welche diese Vôgelart in der Richtung des Schnabels zeigt. Jedenfalls verdient die Sendung des Herrn Bystrow, die uns mehrere brauchbare und wissenschaftlich inter- essante oder für die geographische Verbreitung wichtige Stücke zuführt, die dankbarste Anerkennung von Seiten der Akademie , die dem freundlichen Geber um so eher zu Theil werden muss, da seine ganze Stellung und Lage kaum irgend einen Andern veranlasst haben würde, ein so grosses Opfer an Zeit, wie sie das Erlegen und Zubereiten emer so grossen Zahl von Objecten erfor- | dert, zum Frommen einer ihm fremden Anstalt zu brmgen. Zur nähern Kenntniss des Geschenkes des Herrn By- strow erlaube ich mir nachstehendes systematisches Ver- zeichniss der Akademie ergebenst vorzustellen. Verzeichniss der von Herrn Bystrow in Mesen an das zoologische Museum der Akademie ge- sandten Säugethier- und Vôgelbälge. A Säuvesruaiere (Mammalia.) Ordo Ferae. Spec. 1. Canis lagopus juvenis 2 Exempl. 2. Mustela erminea à 3. Phoca (Nerpa) spec. juv. 1 Do 1 Lei Spec. = D = BULLETIN SCIENTIFIQUE. Ordo Gtres. + Lepus variabilis . Tamias striatus B. Vôücez. (Aves.) OrdoL ARapaces a. Diurnae Aquila fulva adult. et juv. . Falco lagopus adult. et juv. + Falco palumbarius adult. . Falco aesalon B. Nocturnae. Strix Bubo nyctea —— brachyotus —— nisoria Ordo II Passeres. . Lanius major . Corvus infaustus . Turdus pilaris iliacus . Pyrrhula (Corythus\ enucleator . Fringilla montifringilla — Jinaria . Emberiza pusilla Pall. nivalis Anthus pratensis . Alauda alpestris . Saxicola Oenanthe . Motacilla alba flava . Sylvia phoenicurus suecica —— hypolais . Parus palustris . Hirundo riparia Ordo III. Scansores. . Picus martius tridactylus . Cuculus canorus Ordo IV. Gallinaceue. . Tetrao Urogallus mas. et fem. tetrix fem saliceti —— bonasra 2 Exempl. 2 1 2 > DO m0 nn à 0 mù à mù 0 m=ù à à =ù à |) > = mù à mù ù = D = N 35. 36. 37. 38. 39. 40. M. 42. 43. 44. #5. 46. #7. 48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. Ordo V. Grallue. Haematopus Ostralegus Charadrius hiaticula auratus Machetes pugnax Totanus glottis Limosa terec Actitis hypoleucos Phalaropus angustirostris Scolopax gallinago gallinula Grus cinerea Ordo VI. Vatatores. Colymbus septentrionalis —— arcticus Uria Grylle Larus glaucus canus adult. et pull. Lestris crepidata Sterna arctica Anas crecca —— clypeata 1 adult. 2 juv. —— penelope acuta —— nigra —— clangula ue glacialis —— fuligula. —— marila adult. et juv. Mergus albellus mas —"%8S<—— MÉLANGES. > = à à + x DO FO GG = = Eb JO mn =ù mx à à à mù (0 à mù {2 PO OO = = = 292 1. BEMERKUNG Zu DER ABHANDLUNG DES Hen. SININ 1x No. 234 Des BuLLeTin; von J. FRITZSCHE. (Lu le 24 juin 1842.) Der hôchst interessanten Abhandlung des Herrn Si- nin muss ich die Bemerkung nachschicken , dass die m derselben unter dem Namen Benzidam als neu bezeich- nete Base nichts anderes als A nilin ist. In seinen Eigen- schaften sowohl als auch in der Zusammensetzung und der Constitution seiner Salze stimmt das Benzidam s0 vollkommen mit dem Anilin überein, dass gar kein Zweifel über ihre Identität obwalten kann. Emis le 5 juillet 1842. 4 259. Tome X. JE 93. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 1} écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, .place de la Fourse N. 2, et chez WV. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionaires de l’Académie, Nevsky-Prospect N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivans: 1. Bulletins des séances de l’Académie; 2 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 3. Notes de moindre étendue in extenso; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savans; 5. Rapports; 6. Notices sur des voyages d’exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissemens: 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d ouvrages publiés:par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidoff seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires, SOMMAIRE: NOTES. 18. Nowvelles espêces de plantes de la Songarie. Scurexx. 19. Suppléments à la grammaire de la langue afghane. Don. Chamaepeuce mecracantha Schrenk. Ch. (Platyraphium) foliis caulinis sessilibus supra glabriusculis subtus albo- ITIOTES. a . Cu 0 . . . . . . tomentosis setoso - ciliatis pinnatifidis, lobis spinoso- 18. NOVAE PLANTARUM dentatis; periclinit lanuginosi squamis lanceolato-subu- D. Ar. SCHRENK 1x (Continuatio.) (Lu le 29 avril 1842.) SPECIES NUPERRIME A latis spinosis flosculos longe excedentibus patentissimis, INUSONGARTA LECTAE-| . . td À : : intimis acuminatis inermibus. — Lecta in montibus Ala- tau, d. 20 Juli m. Saussurea leucophylla Schrenk. (Sect.T. x Laguroste- mon) dense albo-lanata; caule simplicissimo monoce- phalo; foliis linearibus, caulinis basi dilatata sessilibus, summis sub calathidio congestis illoque longioribus; perichinit squamis linearibus omnibus acuminatis, exte- Swertia marginata Schrenk. S. caule simplicissimo ; fo- lis anguste oblongis obtusis, caulinis binis (nullisve) oppositis basi connatis ; ‘petalis obtusis sepala scarioso- marginata paulo superantibus; foveolis remotis, fimbriis longissimis ; sligmatibus suborbiculatiss — Lecta in montibus Alatau, d. 17 Julii m. rioribus laxis. — Decerpta in montibus Dschabyk, d. 11 Jul m. Solenonthus angustifolius Schrenk. S. pilis longiusculis incanus; foliis lineari - lanceolatis, caulinis sessilibus ; fornicibus ad faucem; staminibus longitudine limbi corollae ; filamentis anthera lineari sagittata duplo lon- gioribns. — Hab. in monte Tarbagataï. Saussurea blanda Schrenk. S. (Sect.I. xxx Laguran- thera) caulibus bast fructiculosis erectis subsimplici- bus; foliüis petiolatis glabriusculis pinnatifidis, lobis ovatis angulatis; calathidiis subcylindraceis glabriuscu- lis, squamis oblongis acutis adpressis. — Inventa in #4 inth hrenk. C. ; foli iolati l ù Calamintha annua Schrenk. G. annua; folüs petiolatis EE ue nn DE: Li ovatis aculis serratis glabriusculis; cymis multifloris di- chotomis folio brevioribus ; calyce ad faucem pilis in- Allium Oreoprasum Schrenk. À. (Dictyoprasum) gla- clusis subbarbalo corollam aequante; carpidiis oblongo- ovatis. — In montibus Alalau d. 16 Juli m. decerpta. berrimum; rhizomate obliquo squamis reticulatis ves- tito; foliis radicalibus planis linearibus obtusis scapo 595 BULLETIN SCIENTIFIQUE. ” 356 subancipiti brevioribus; éuhbé hyalinae 2 — 3-partitae valvis ovalis acuminatis umbella fastigiata vix breviori- bus ; pedicellis flore duplo longioribus erectis ; sepalis ovatis acumine recurvalo; filamentis perigonio brevio- ribus basi ovata sepalis adnatis, parte libera (brevi) setacea; capsula apice rotundata; seminibus solitariis rotundatis. Lectum ad montium fauces Kuhlasu dictae, d. 10 Julii m. Allium atrosanguineum Schrenk. À. (Schoenoprasum) glaberrimum ; bulbis caespitosis squamis fibrosis tuni- catis; scapo fistuloso basi 2 —3-phyllo foliis fistulosis cylindraceïs acutis vix longiore; spathae campanulatae apice bifidae valvis ovatis acuminatis umbellam suhca- pitatam aequantibus ; sepalis oblongïs acutis , interiori- bus brevioribus; filamentis perigonio duplo breviori- bus basi dilatata ovata sepalis adnatis, parte libera subulata longitudine antherae ; stylo brevissimo ; cap- sulae ovatae loculis dispermis ; seminibus oblongis an- gulatis. — In monte Dschabyk, d. 11 Julii m. inventum. Allium Pseudo-Cepa Schrenk. À. (Schoenoprasum) glaberrimum; bulbis aggregatis oblongis squamis char- taceis laevibus tectis; scapo e centro bulbi simplicis egrediente fistuloso basi incrassato foliis fistulosis lon- giore; spathae valvis ovatis acutis umbella subglobosa brevioribus; sepalis ovatis auctis stamina aequantibus ; filamentis setaceis basi dilatata coalitis et perigonio ad- natis; capsulae trigono - subrotundae obtusae loculis monospermis ; seminibus angulatis. — Hab. in monte Aral-tubé, Junio m. lectum. Carex songarica Schrenk. GC. radice repente; culmo tri- gono laevi; folüis linearibus margine scabris; spicis masculis 2 v. 3, foemimeis 1 v. 2 cylindraceis erectis, summa subsessili, altera (si adest) pedunculata ; brac- teis foliaceis evaginatis (vel infima vaginala); sligma- tibus 3; perigyniis squama oblonga cuspidala sub- brevioribus suberosis laevissimis subovatis abrupte in in rostrum breyem bidentatum attenuatis; achaenio obovalo-triquetro mucronato. — Lecta in montibus Alatau d. 16 Julit m., seminib. maluris onusta. Bromus oxyodon Schrenk. Br. (sect. IL. Koch. syn.) panicula laxa patente, deflorata unilaterali nutante ; spiculis lanceolatis, flosculis fructiferis ‘remotiusculis ; palea inferiore superiorem superante 7 -nervia lineari- oblonga apice bifida, lobis acuminatis ; arislis. demum divaricatis. ——————————— —_—_———_—_———_—_——— —.…—_-—_—_—_—— Triticum dasyphy rs Sclairik T. (Agropyrum) spica lineari-tetragona ; spiculis imbricatis ovato-oblon- gis subdecemfloris; glumis acuminatis trinerviis spicuJa duplo brevioribus ; flosculis trnerviis acütis mulicis y breviter subulatis ; foliis planis vaginisque glauco - E… losis ; radice subrepente. 19. NaCuTRÂGE ZUR GRAMMATIK DER AFGHANI- SCHEN SPRACHE; von B. DORN. (Lu le 11 mars 1842. In der Einleitung zu der vor zwei Jahren von mir in den Abhandlungen der Kaiserlichen Academie der Wis- senschaften herausgegebenen Grammatik des Puschtu, oder der Sprache der Afghanen ‘), habe ich die Quellen angegeben, welche mir bei der Bearbeitung derselben zur Hand waren, und ich sprach da zugleich die Hoff- nung aus, dass mir mit der Zeit noch andere Hülfsmit- tel zukommen würden. Diese Hoffnung ist seit dem zum Theïl von verschiedenen Seiten in Erfüllung gegangen , und zwar auf eine Weiïse wie das oft in der Welt ge- schieht, Quellen auf die ich hoffen durfte und die mir auch wirklich zugedacht waren , bewiesen sich ber nä- herer Untersuchung als verfehlt, und liessen den Un- muth über durch ein unwillkürliches Versehen getäuschte Hoffnung nur durch die Erwartung eines glücklicheren Zufalles beschwichtigen, und andere, an die ich nie hatte denken kônnen, kamen mir in die Hände und ge- währlen mir neue Aufschlüsse. Zu letzteren gehôren zwei afghanische Werke, welche mir durch die Güte des Herrn Bland in London zukamen, und von wel- chen ich Abschriften zu nehmen nicht versäumte, das eine in Prosa geschrieben, 42, y 1 D ls , eme Darstel- lung des muhammedanischen Glaubetts enthaltend, und als das erste grôssere in Prosa geschriebene Werk von hôchster Bedeutung in sprachlicher Hinsicht, wenn gleich lin einer offenbar sehr ungefeilten und rauhen ja holpri- gen Schreibart, das zweite, eine afghanische Bearbeitung des bekannten persischen Gedichtes, Jusuf und Sulai- cha ?). Ausserdem boten mir einige aus dem DR) VI. Série. Sciences politiq. Histoire, Philologie 1) Mémoires , IT. V. 1840. 9) Das érste Werk — 422 spl Ds — befindet sich auch 57 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 358 PRE ” Qilasl ©) von demselben Herrn Bland besorgten Aus- züge, so wie die Gefälligkeit eines hier anwesenden Af- ghanen, manche neue Aufschlüsse über verschiedene Gegenstände aus der afghanischen Sprachlehre dar. Wolle sich aber Niemand über solche Nachträge wun- dern. Nicht nur liegt es in der Natur der Sache selbst, dass die erste Grammatik einer Sprache, die aus ein paar schriftlichen Denkmälern, deren Verständniss selbst mit Mühe errungen werden mussle, zusammengesetzt ist, nothwendiger Weïse Vervollständigungen und Er- gänzungen zulassen muss, sondern es kommt ausserdem noch der Umstand hinzu, dass das Puschtu nicht nur in sehr verschiedenen Mundarten gesprochen wird, und dieser Umstand auch auf die verschiedenen Schriftsteller einen Einfluss haben musste, namentlich auf frühere, zu deren Zeit das Puschtu noch nicht als Schriftsprache festgestellt war, sondern es auch, besonders was die Zeitwôrter anlangt, eine sehr schwere und unregelmäs- sige Sprache ist, wie das von Allen bezeugt wird, wel- che sich im Lande selbst mit derselben zu beschäftigen veranlasst gefunden. Geht man die Paradigmen der ver- schiedenen Zcitwürter durch, so glaubt man sich in das Land selbst versetzt, umgeben von einem Hunderte Af- ghanen, deren jeder sich eines andern Stammes und Unterstammes rühml, und dabeï seine Eigenthümlich- keiten hervorhebt, welche es zuweilen schwer ist im den allgemeinen Rahmen hineïinzupassen. Doch je rau- her der Pfad, desto reitzender die Aussicht ihn einmal zurückgelegt zu haben “). in der Bibliothek des East India-house in London, das zweite aber nicht, wenigstens befand es sich nicht da, als ich in den Jahren 1827 — 1829 die afghanischen Schriften jener Bibliothek durchsab. Vor dem Jahre 1834 nun war keine einzige afghani- sche Handschrift in Russland; als Hr. Demaison aus Bu- chara die Diwane Rehmanñ’es und Mirsa’s mitbrachte und Herrn Akademiker von Frähn überreichte. Seit dem vorigen Jahre sind zu denselben nun noch die beiden von mir verfertig- ten Handschriften gekommen, und sollen, so Gott will, noch durch andere vermehrt werden. Da mir nun nicht bekamnt ist, dass ausser England äuch noch andere Länder dergleichen Hand- schriften aufzuweisen haben, so wären England und Russland in dieser Hinsicht besonders bevorzugt. 3) Enthaltend Paradigmen afghanischer Zeitwôrter ; vergl. Nea- metullah’s History etc. T. L pr. 4) In einem Briefe des englischen Lieut. Loveday (The Asiat. Journ. N. cxxxv March 1841, Vol. xxxiv S. 187) finden wir folgendes hicher Bezügliche : ,, As this is the longest day in the year, Î cannot do better than devote à portion of it to you Zweïtens aber heben diese Nachträge das in der Gram- matik Gesagte — auch wenn sie in einzelnen Fällen den Anschein haben sollten — nicht auf. So habe ich z. B. gesagt, dass Dichter die Buchstaben o, und {$ in den Endungen oft auslassen, und nun finden wir solche Aus- lassungen in den Fewaïd el-scharijet sehr häufg, ja was das 4 im den Pluralendungen in 4» anlangt, durchgängig. Allen diese Formen künnen nicht anders betrachtet werden als mundartlich, oder vielmehr ver- altet, welche dem Dichter erlaubt sind, und dem Ver- fasser des eben genannten Werkes, welches, wie er- wähnt, in einer sebr rauhen, ungeschlachten Sprache geschrieben ïst, eigenthümlich waren : die Zeugnisse Mubhabbetchans, der Uebersetzer dés N, T. u. A., wel- che das Afghanische in seiner bestmôglichen Fembheit geben, sind hinreichende Anwaldte für meine Annahme. So finden wir Uolec J Ukee > g Useks ; Vs j.y%, 2. B. Uslee> üls die Erklärung der Werke, Oak UE Ks> 052, des Glaubens Grundpfeïler sind zwei, Uri Le pi &s, seine Eigenschaften sind ewig, dl» Ua LS Jus, die Eigenschafien sind nicht von einander getrennt, Up ne lus ai >, in des guten Gottes Büchern, Le la ES Le , wird nach Maassgabe der Sünden bestraft werden, QU #1 ja) Us yo}, wird be- freit sein von Strafen, K$3 225 Us} DE, vier Dinge sind Pflichten, Ugeks a> us2)> ples Lb NE Las 22 K 055 pl e 05, für jeden Musulmann besteht das Streben mach der Weisheit darin, dass er die Gebote des Gesetzes alle lerne, 42 LS jp 429 pl gl ad? pl} d> (S p* 422 Jels gls 4,2 L,55} 4 Je pe Jas? QE Jec, der ist der gelehrteste von allen Menschen, welcher nach seiner Wissenschaft handelt, aber der ist der unwissendste von allen, welcher nach seiner Wissen- schaft nicht handelt. — So finden wir ferner Ugs2€ , die after having had a three hours work at the Pushtoo or Affyha- nee, of which language — the most difficult I have ever at- tempted , excepting Arabic — I have been endeavouring to com- pile the elements of a grammar. 1 am resolved not to be deter- red but by patience, labour and intercourse with the natives, I will acquire the language. The difficulty appears to me 1o arise from tbe harshness of its pronunciation and the very irre- gular construction of the verbs. — * 909 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 360 EEE | Fehler, Use, die Gärten, Paradiese, Us af, , Reden, Uy 24, Krüfte u. s. w. Und während Ven, 161, OI vollständiy geschrieben wird, finden wir doch auf der andern Seite so oft 53, dass an ein Versehen des Ab- schreïbers nicht zu denken ist : d> > ac> Lis Chine e < Cas Dé Je, des Musulmannes Darstellung ist die, dass er nach dem Gesetze handelt. 3] LS CRE 4> >L5s y pd Dh Ole =} C9 OÙ Lbs pr LS? übg Oles Lis 15 22e al -sls Olels G'Ls Re Ne BCE ls es r25° LS Die Vernichtung des Glaubens liegt in vier Dingen; das erste ist die Welt, deren Liebgewinnung ein gros- ses Verderben ist — diese Welt ist der Verlust des Glaubens , nnd jeder Sünde Seele. Die zweiïte Vernich- tung ist die Gierde — die dritte Vernichtung des Glau- bens ist die — . als Ds a> ss auû Ue'}sls LU HE ai «S, ein Beweïs für aufrichtigen Glauben ist das, dass das Aussprechen der Glaubensformel von der Sünde abhält. Auch die Anhängsel 4 und o,) werden oft defective gefunden, z.B. 4-45 35 0 À ee QE Gé , die Ungläu- [2 bigen haben keinen Antheiïl an der Vertretung. {ye3+ 2 cubel se bhétas cie lib o5 dogs hier SJ 053 Jos ls Eu Jeder Gläubige, der nach der Wallfabrt Verlangen trägt, muss die nôthigen Verpflichtungen und erforder- lichen Gebräuche fürs Erste lernen. Kslas # de 3b LE clés PAU ps les JS Ulul af é? ro >) | mein heiliger Schôpfer und Gott, ich trage Verlangen nach der Wallfahrt, mache sie mir leicht, und nimm sie von mir an. Ich habe ferner in der Grammatik gezeiïgl, dass der Infinitiv der afghanischen Zeitwôrter wie im Deutschen geradezu als ein Nomen substantivum gebraucht wird, und habe nicht nôthig, neue Beweïsstellen hinzuzufügen. Diesem Infiniliv aber schliesst sich genau eine andere Form an, welche so entsteht, dass anstatt das J'eino geselzt wird. So ist nichts häufiger als die Form o , das Thun, Verrichten, von Jf 50 CE ss STE ç > Oh Go h, dass die Ausübung derselben belobhnt wird. D de Le der Verpflichtung Gesetz ist das, + pe ° PÉTE Cas Ji L pré mit Unrecht gegen einen Gläubigen die Absicht zu hegen schlecht zu han- LS j JS LG 0 É ner (Gottes) wird durch die Begehung vou Sünden nicht ungläubig. «S jf Jon ce (e SRE of ai as deln, ist verboten. ol > 0oJ, em Die- K li,s SRE re OUR , in wem keine Reue ent- steht über die Begehung der Sünden, sondern wer sich noch über die Begehung der Sünden freuet. — So von Ju 23 fürchten, o0y» , die Furcht, das sich Fürchten, Ls> Olels ARS 0 »9 Us | ja) dla lus pa sich vor den Strafen des Allerhüchsten fürchten , ist eine Bedin- gung des Glaubens, von Jo) sehen , o JA), Jplss ; essen, o lys À opl 3 A ülrs 0 jaaf ol eine grosse Sünde ist das Aufessen des Vermôgens der Waisen u. s. w. Der Comparativ wird durch die Vorsetzwürter 4] oder p gebildet. Zwar schien letzteres mehr bei Dichtern vorzukommen, allem in den Fewaïd - el - scharijet ver- tritt es fast durchgängig die Stelle des sonst gebräuchli- chen 4), z. B. Lo Lx d> dns) 3 SEEN ie ae Ê 35 ein Gebet in der Versammlung (Moschee) verrichten ist vorzüglicher als lausend Verbeugungen die man all- ein macht. 4s 5 ss JP RD ag JE 93 © pu pli Jai is , eine Anbetung mit dem Imam ist besser als tausend Goldstücke, die man den Armen als Almo- sen giebt, Ji OJX Lys LS2 pags JS 92 0 ju pl} * eme Anbetung mit dem Imam ist besser als einen Scla- ven befreien. y Je£> LS 8 ls Ua: s& pl > > IN STE js bic » LS? re >) Res QI 5,5 cilu us 4° LED pro 5] Ulic , Abubecrs Kin- der sind besser als die Kimder Omars; Omars Kinder sind besser als die Kinder Osmans ; Osmans Kinder sind besser als die Kinder Alys. Wichtiger als das bisher Vorgebrachte wird das Fol- gende sein. Es handelt sich von den Fürwürtern, und zwar von einigen wie es scheint — allein stehenden — 061 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 362 GO Formen, welche ich vor einiger Zeit noch nicht anzu-|fel mehr unterworfen sein : a) s bedeutet mir. 43 aber fübren wagte, ob sie gleich in ihrer Bedeutung von mur errathen und in meine Papiere éingetragen worden wa- ren. Diese Formen sind : &G>lD, 25, 05,a8 4 af, Zuvor aber kann ich nicht umhin zu bemerken, dass das Pronomen der ersten Person {+ (Le) , LS in den Fewaïid als blosses : erscheint, welches das persische Æ oder das abgekürzte afghanische (+ sein wird (AE us? LS» P RS , mein Gott ist allem, ohne Genossen. Ubu, mein Glaube, FÜt L aëls pübl f 350 , las e mich schliessen im Glauben é bewahre mich vor der Hôlle. f Dress (SD phil f LU? &s> dl 9 Je, mein Glaube ist der Islam, mein Pro- phet ist der Gesandte Gottes. LS 4 P Ole bis az Sls (il Y2E* az? 3 dis"? sk P DL; , wer mich besuchen kann, und mich nicht besucht, wahrlich der fügt mir eine Beleïdigung zu. Hier schliesst sich von selbst die Untersuchung an über J, als dem Pronomen der ersten Person angehô- rig. Es war mir sebr oft in Rehman, Bubudschin, dem Fewaiïd el-scharijet, und Jusuf und Suluicha die Form &l y vorgekommen und schien keine andere Bedeutung als mir, mihi zuzulassen. Dagegen aber schien der Gebrauch des J> vor Zeitwürtern und Adjectiven zu sprechen, wo es als blosse Vorsetzsylbe, etwa mit der Bedeutung her, u. s. W. genommen werden musste oder konnte. Ein Afghane erklärte es geradezu als blosse Vorsetzsylbe, und als solche muss es auch vor ZLeïtwôrtern belrachtet werden, vielleicht der ihnen in- wohnenden Bedeutung emen besondern Bezug auf die in Rede stehende Person verleihend, welche sich selbst immer in der ersten Person denkt, und also dennoch mit dem Pronomen zusammenhängend , z. B. in ai J, komme, a£s gehe, vergl &s TÉ JD Jrèe & Le Dre , verleihe mir ein erleuchtetes Gemüth. Derselbe Afghane setzte aber doch über das von mir hingeschriebene a5) y als Bedeutung [Le ; dass er nicht J y gesetzt, darf uns nicht Wunder nehmen, eben so wenig als dass er L, durch Le erklärt; die Singular-Bedeutung von Le im Afghanischen steht fest. Es kann nun also keinem Zweï- ist die Endung des Datives. Nun kam mir ferner die Form y; > Ôfters vor, und sie konnte kaum etwas anderes bedeuten als dir. Ich war daher nicht wenig erfreut als mir der gedachte Af- ghane über & > schrieb 12. und rl &,> durch nu 1,5 erklärte. So war die Bedeutung des 43 als dir gesichert; & aber ist wie erwähnt die Endung des Datives. Ein Pronomen der dritten Person mit gesicherter Bedeutung ist endlich & 35, ihm. Stellt man diese drei Pronomina ohne Casusendung zusammen, s0 bekommt man J ds ee nd. es kann nicht zweifelhaft sein — sie sind alle auf die- selbe Weise gcbildet, d. h. das y ist eme Verstärkung der Stämme , welche in der Ordnungsfolge als lg >, 5 übrig bleiben. list der ewig wiederkehrende Grundlaut für das Pronomen der ersten Person (vergl. Sanscr. aham, Slav. À + 3x, Griech. : — ;w u.s.w.) > für das der zweiten, + für das der dritten (vergl. Pers. KS9 u.s. w.) und es ist gewiss nur einem euphonischen Gesetze beizumessen , wenn in der ersten Person anstatt Rs geselzt wird ; jeder, der morgenländische Spra- chen kennt, ich müchte sagen, fühlt die Nothwendig- keit dieser Versetzung der Buchstaben. Da ich einmal keine Annahme in der afghanischen Sprachlehre aufzustellen wage, die ich nicht durch Bei- spiele belegen künnte, so sollen deren hier in genügen- der Menge folgen, nur sei zum voraus bemerkt, dass £g in den Fewaïd 4 aïl;, sagt mir, und in Jusuf und Sul. als ail JD, Sage mir, sehr oft vorkommt. Andere Belegstellen sind folgende aus Jusuf und BUT ee 3} a lois al ; JEb é': als 09 a #5 JL}:, jetzt sage mir diesen Umstand , zeige mir die Wahrheït und das Falsche 5) DJs ist auch unbezweiïfelt ein Pronomen der dritten Person und 45 y3 heisst: ihm, op» jo mit ihm u. s. w.; daher kann eben sa gut al] J, und o pl J der ersten Ferson angchôren, wie diess auch wirklich der Fall ist. / o a5ly Jess él : TÉ Jo p£ (5° cela 4) wandle meinen Gram in Freude, zünde mir die Fackel der Vereinigung an. ni : d£ Jus 4 (so Ds 9 y 9 ai Jo ail, s$l.# jeder meiner Brüder ist ncidisch, der Anschlag aller gegen mich ist schlecht, u. s. w. Das Pronomen > finden wir in Babudschan in folgenden Stellen : r je 0, J> 4240), ich will gut mit dir verfahren. 44 > LS 3 Los as NES Qs° 7 Le , mich findest du nimmer wenn dir die Welt ist (wenn du der Welt anhängst). Wir haben in der Grammatik gesehen, dass es zwei Demonstrativ - Pronomina 4£> , und 44 giebl. Da die Bedeutung derselben offenbar durch > und #5 bestimmt wird, so musste man voraussetzen , dass ac eine ältere, vielleicht aus dem Gebrauche verschwundene Form sei, und in der That schemt sie in neueren, gefeïlleren Werken nicht vorzukommen. Dagegen finden wir sie in den Feivaïd el-scharijet als Demonstrativum, und wer- den nicht irren, wenn wir das > in 4£> mil dem deut- schen d-er, das # in 429 mit dem lateinischen h-ic ver- gleichen , und die Adverbia a): hier, und als dort, anführen. So ist Jo db y : Jp asp ps bis dahin. 4ë » 59 , in, zu der Zeit, u. s. w. Ferner war das Pronomen possessivum und perso- nale der dritten Person in Dunkel gehüllt, denn man konnte kaum glauben, dass es bei den Afghanen und namentlich in der gewôhnlichen Rede immer so schlep- pend - ausgedrückt werde wie in der Uebersetzung des N. T. (durch a%?> u. s. w.) Jetzt glaube ich dasselbe in dem Buchstaben {$ = Pers. ($3 gefunden zu haben, wie folgende Beiïspiele deutlich zu beweiïsen scheinen : L5> ls soif ° ps as LS) ne W°53, der Ver- pflichtung Gesetz ist das, dass in der Ausübung dersel- ben Lobn ist. pbs pi LÉ292 JS pe ss gba ds id LË £ he FA QJ'23 en 022 glre de UE QE Sos? 032 pr? gs ds a QU’? Fr s gba 4> «sols j9 2 Je D sa, af Le ju , Einige sagen , dass die Him- melfahrt des heiïligen Herrn nicht im Wachen Stait fand, BULLETIN SCIENTIFIQUE. 56% | sondern dass die Himmelfahrt desselben im. 'Traume Statt fand; Andere sagen, dass seine Himmelfahrt we- der im Geïste noch mit dem Kôürper Statt fand, aber unsere Glaubensmeinung ist die, dass die Himmelfahrt desselben Statt fand mit dem Kürper, mit dem Geiste. im Wachen und nicht im Traume Und ganz vorzüglich die schon oben angefübrte Stelle : sus Ko 3L LS les, welches eine Uebersetzung folgender vorherge- sis ÿjl pal] DATE) , henden arabischen Worte enthält : es) Je pl ee] PE . LL d , , use al) | Oy»a8 , wo die arabischen pronomina © Ld Le LA geradezu durch &$ Wiedergegeben sind. Und endlich scheint auch die beim Ablativ so ge- bräuchliche Partikel L' (welche wohl mit dem hindu- slanischen us "A zusammenhängt), ein solches Prono- men demonstrativum der dritten Person zu sein, welches sich aber nur noch in der Form pe" Z darin, darü- ber erhalten hat, wie folgende Beispiele darthun/ Cela jee lié di wie ani 45 ue (y — die Auferstehung wird ohne Zweifel Statt finden , darüber oder hinsicht- lich derselben ist keine Ungewissheit und kein Zweifel. C'aë 62 9 9 099 Un? J9p* SJ; la Joe pis ol us 52 LÉ 5e LS D UP? L£ UV? 568 UE ds af 5 erè asl5 4:95 Les (He LS 42 Êl ol5} D > jure a.L'aiss LS9 w: LsJ aa, es fragte Jemand den Herrn (Muhammed) über das Nachreden; der Herr antworte ihin so: nennt das (heimliches) Nachreden , dass Jemand hinter dem Rüchken im Bôsen erwäbnt wird, worüber er sich, wenn er es hôrt, ärgert; wenn dieses . . . . . . TT Bôse wirklich an ihm ist, so ist sein Name der Nach- rede verfallen, wenn aber dieses Büse nicht an ihm ist, so ist sein Name verläumdet. Was das Zeitwort anlangt, so will ich hier fürs Erste nur einen Gegenstand berühren. Die dritte Person sing- | (2 activ. praes. und futur. endigt sich in 4$ (QG ) und so finden wir dieselbe auch in den gefeïlteren Schriften, und von Muhabbetchan namentlich angegeben. Indessen war mir doch eine andere Form in (y aufgefallen , 859 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 366 SE Ç welche sich in den Æ4siatic Rescarckes ; TXL. S. 382 LA L (e] Lé findet (QU+-393) und ich hatte sie mir als eine veral- tete Form gedacht, deren © sich mit der Zeit abge- schliffen haben musste. Diese Annahme scheint durch den alterthümlichen Styl der Lewaiïd vollkommen be- slätigt zu werden, denn da finden wir jene Form fast durchgängig gebraucht, wie aus folgenden Beispielen | g hervorgeht : Op les Q'+ ufr Joke JI js) el LJe922 c | af cpl sell) lys 45); los L a+ A5 J9 Qu je dd. UE) L C7 Qu : sb L g” 52 35 SF” > gs Ju #ls 3:22 (p2J9%5 , das Ausfragen im Grabe wird auch bei den Kindern der Gläubigen Statl finden ; ihnen wird der Engel die Antworten anzeïgen , | oder ihnen Gott dieselben eingeben. Wenn Jemand im Wasser ertrunken oder im Feuer verbrannt ist, oder ïhn ein reissendes Thier aufgefressen hat, so bleibt doch bei allen diesen das Ausfragen gewiss. LI fl De af] (J2J22 4 r)-à LU 35 JE und wer das Verbotene für erlaubt hält, wird ungläubig und geht vom Islam ab. af {55 ll ds call el Opel Gé es cppléei Ge us ll Gloss und wenn Gott den Musulmann welcher ein Sünder ist nicht strafen will, so wird er von den Strafen fret bleiben. CPE Oil L's Je op f Ut 4 Fi wenn Jemand sich vor den Strafen sicher glaubt, wird er ein Ungläubiger. Doch wozu die Beispiele häufen, die fast auf jeder Seite des genannten Werkes vorkommen ? Andere Bemerkungen über, das bn sowohl als über andere Gegenstände der Grammatik spare ich für eme andere Zeit auf, und begnüge mich hier nur noch die Paradigmen dreier sehr häufig vorkommenden Verba JF thun , d 3 sagen und JE gehen, nach dem #med- nameh zu geben. Infinit. Jyf Praeter. (él) Singul. Plur. , + mile 1 LA SA S age #9! 1 SDS hs L'URSS pa0r” Futur. s(gsls) o 776 sr y pe 0) r y % 9 9 Sie 29 CE LA L] , 07 24 2, & ho Es À 09 er , 0“ 3 D se V9 aie >9 Participium act. «Jebs) Particip. pass. (Joie) Ro dx one SF Sy Imperativ (al) Ce 0 a ? op C9 F0) Neg. ? Xe ske Infinit. ds Praet. Singul. Plur. 1 Las VE ae 35 i29 Futur. 1. 09 pelrs age y lp > cg 2: 4 PE PA us" ,% 64 3 (a?) lo LS #2 967 BULLETIN SCIENTIFIQUE __568 Particip. act. pracs. 07 hr 5 mr 3 Particip. pass. praet. CRT CRE Imperat. € al ; 039 ME 09 g Neg. a) © lg Infinit. Ji: Sing. Prael. Plur. 1 Lss 6 aS 3e 55 JE 5 SE PS dE ME JE 3. HS un Fut. à 92 ph ds 14 9 4 E a! 3) + LE 0) FE der D + ass) Particip. praes. Dire oi Particip. praet. pass. Soi UE LS 5Ë AE Imperat. ds) ob: Zum Schlusse lasse ich aus den Fewaïd el - schartjet noch emige arabische Sätze mit der Puschtu - Ueberset- zung oder erweiterter Erklärung , und den Anfang von Jusuf und Sul. mit des Afghanen persischer Uebertra- sung folgen, welche dazu dienen kôünnen, theils die o obigen Bemerkungen weiter zu erläutern, theils denen neuen Stoff zu bieten, welche sich mit dem Afghani- schen zu beschäftigen geneigt fählen kônnten, denn was uns am meisten Noth thut, sind Puschtu - Texte. A. 925 dc pfes: Le 09 Js° Jos f sl Lss P. D Jge) ft 0 }_2 LS? LS Rs a] UT (5 se" «> DHËas As ya n À va JS sh V2 SL mes. Ls LS À. ales (5 Les a,lc rc (de En rs Ë pelll cluf cons delaie bel SL: 2SSt P. f jo) pol LS? us vit ps ls «sos ob Sal Gel els EL os 55 Jobs JO p plus A. 6lelal] ecole te dy ES Lil | | P. LS} JS, J'2 CRE 4 (52 Sp ax9 pe À aoû ide Jos y 0 p2 Lui BE M2 Jo) P. ls E% CET) jf 5 s), as 05 C9? 5 az "À Liu É LS ô_J5 09% 3, af 72 Us"239 L52 vi Q4329 5239 LS Ho se > LS aag> A: eLa] b Jill Cr Ji) ë > b 0ga> Jr ds Jis ls £=-25 LS? E=} Les LDCES as Le Qi ls P.su OUE us° as © Jaels a f Ls DJ Cle Sp Ls te ybse LUE f L£ éb él La a? LS pi JS à: L jf by Che LE Léa) 45 y L. Lis £ Sp 15 pare re té Je : rl J, Jre02 lie ht s'u oste J es ét o Ju LT A $ Le, 456 Duel) J : Ti Le Fa Les PTE : DES Lio eJisf Le El; € DÉE usle Co RS cg 0, QE 99) le J> : 0h À 7 u+ 39 Qle Emis le 18 juillet 1842. PAR LT SE PRERR RRERR AL. TE / V5 9/0. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome X. AM 21. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulierement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription, par volume, est de 1} roubles argent pour la capitale, 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 écus de Prusse pour l'étranger. On s’abonne à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse No. 2, et chez VV. GRAEFF, héritiers, libraires, commis- sionnaires de l’Académie, Nevsky-Prospect No. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les pro- vinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Aca- démie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet séances de l’Académie; .2. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont effet, il articles suivants: 1, Bulletins des volumineux; 8. Notes de moindre les trop contiendra étendue in extenso; 4. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 8. Rapports; 6. Notices sur des voyages d'exploration; 7. Extraits de la correspondance scientifique; 8. Nouvelles acquisitions marquantes de la bibliothèque et des musées, et aperçus de l’état de ces établissements: 9. Chronique du personnel de l’Académie; 10. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. Les comptes rendus annuels sur les travaux de l’Académie entreront régulièrement dans le Bulletin, et les rapports annuels sur la distribution des prix Démidof seront également offerts aux lecteurs de ce journal, dans des suppléments extraordinaires. SOMMAIRE; BULLETIN DES SÉANCES. Octobre, Novembre, Décembre 1841. BULLETIN DES SEANCES DE L'ACADÉMIE. SEANCE DU 8 (20) OCTOBRE 1841. Lecture ordinaire. M. Fraehn lit un mémoire intitulé: Topographische Ueber- sicht der Ausgrabungen von altem arabischen Gelde in Russland, nebst chronologischer und geographischer Bestimmung des Inhalts der verschiedenen Funde. Lecture extraordinaire. M. Brosset lit un mémoire intitulé: Correspondance en grec des rois gé rgiens du Cakhcth avec la Russie pendant le 17ème siècle. Mémoires présentés M. Hess présente de la part de M. Claus, professeur à Ka- san, un mémoire intitulé: Ueber das Verhalten de Kamphers zu den Huloïden. Le Secrétaire perpétuel présente un mémoire en langue sérvienne: Sur les opérations militaires des troupes russes depuis 1806 jusqu'en 1812. Correspondance, M. le Ministre de linstruction publique adresse à l'Académie la description manuscrite d’une planchette composée, remplaçant la planchette ordinaire, l’astrolabe et le niveau et in- ventée par M. Védéneieff, ex-sous-lieutenant du génie, M. Struve est chargé d’en rendre compte Le département hydrographique du ministère de la marine adresse à l'Académie les cartes marines et es journaux manuscrits, relatifs à la seconde expédition Bering et dont M. Baer avait désiré la communication. M. Hess communique à l’Académie une lettre par laquelle M. Claus de Kasan lui anonce qu'il a constaté, par de nouvel- les expériences, la présence de l’hydrogène dans le sulfo-cyano- gène. M. Jacobi communique à l’Académie une lettre dans laquelle M. Grove de Londres lui fait part d’un nouveau procédé de gra- ver les planches daguerréotypées au moyen du galvanisme. Le Secrétaire lit une lettre que lui a adressée de Mézène le 8 semptembre, M. le docteur Ruprecht, et dans laquelle il lui rend compte de son voyage dont les résultats l'ont assez sa- tisfait. Rapports. M. Graefe, chargé d'examiner les trois ouvrages manuscrits suivants : 1. Merpuxa rpeueckaro asska Msana Cunañckaro; 2. Kparkaa rpammaraka HoBo-rpeuecrkaro asska M. IHaxeco4ora; 5. l'umnasnueckoñ Kkÿpcr aaranckaro asmxa Îl. Bexkepa, — rap- porte ces trois ouvrages et en donne Panalyse dont voici les con- clusions; Les Nos. 2 et 5 sont rédigés avec soin par des auteurs entièrement maitres de leur sujet; revus soigneusement avant l'impression, ils peuvent être fortutiles pour l’enseignement du grec moderne et du latin. Le No. 1, au contraire, ne mérite guère l’attention du ministère. L'Académie approuve ces rapports et en adopte les conclusions. 971 BULLETIN SCIENTIFIQUE 972 EE OC M. Sjôgren, chargé d'examiner la traduction en langue os- J05 Ù 5 5 séthique du psautier par M. Mjedloff, lit une analyse détaillée . de ce travail dont il n’est pas entièrement satisfait, mais qu'il a P Ù q cependant jugé digne d’une pareille analyse, dans la supposition qu’elle mettra le traducteur à même de corriger son travail avant de le livrer à la publication. Communications. M. Brandt annonce que M. Overmeer-Fisscher, mem- bre correspondant, a fait don au musée zoologique du crâne d’une espèce de crocodile propre aux Indes et nommée par les naturalistes hollandais Crocodilus biporcatus raninus. M. Brandt propose d’en adresser au donateur les remerciments de l’Acadé- mie. Le secrétaire en est chargé. Le même, M. Brandt, annonce qu'il a reçu de Kiev, de la part de M. le professeur Middendorf, plusieurs échantillons du Pollyxenus lagurus, soit à l’état sec, soit dans de l’esprit de vin. Cet insecte, dont on ignorait l'existence en Russie, a été recueilli sous l’écorce. des bouleaux près de Kiev, par le jardi- nier-botaniste, M. Hochhuth, et comme il appartient à la classe des myriapodes dont M. Brandt doit livrer une mono- graphie, cette trouvaille lui a paru assez importante pour la si- gnaler à l'attention de l’Académie. M. Brandt annonce, de plus, que dans une excursion qu'il fit l'été passé dans les montagnes de Duderhof, il y a décou- vert des représentants d’un autre genre de Myriapodes, établi par lui sous le nom de Pclyzonium et qui, jusque À, n'avait pas été observé en Russie. Ce genre s'étend donc depuis la France jusqu'à St.- Pétersbourg et au Caucase, et notre capitale est le point le plus septentrional où on l'ait rencontré. Enfin M. Brandt annonce qu'on a tiré de la Néva, il y a quelques jours, une énorme côte de baleine dont le Musée n’a pas hésité de faire l’acquisition. Pour expliquer comment ce de- bris a pu se trouver sur le fond de la Néva tout près du pont d’Isaac, M. Brandt prétend, avec assez de vraisemblance, qu'il peut avoir appartenu au squelette de baleine que possédait au- trefois notre Musée et que l’on suppose avoir péri dans l'incen- die qui, en 4747, en dévora une grande partie. M. Hess lit une Vote sur la colonne d'Alexandre dans la- quelle il annonce à l'Académie qu'ayant eu l’occasion d'examiner de près les traits foncés qui se trouvent en haut de la colonne, du côté de l'hôtel de l'état-major, et que le public de la capitale prend généralement pour des fissures, il s’est convaincu que cette opinion est erronnée et n’est basée que sur une illusion optique. *) Ouvrages offerts. Société Royale de Londres: Proceedings. No: 45 — 48. | Philosophical Transactions. 1841, part. 1. +) Cette note, après avoir été mise sous les yeux de S M. l’'Em- pereur, a été publiée dans le journal de St.-Pétersbourg et autres feuilles. Société Royale d’Edinbourgh: Proceedings. No. 18. Transactions. Vol. XIV. 1840. Vol. XV, part. 1. 1841. Société Linéenne de Londres: Proceedings. 7 April 1840 — 1 June 1841. Transactions. Vol. XVIIL part. IV. List. 1841. Société zoologique de Londres: Transactions. Vol II. part. 4 et 3. Proceedings. Part. VII. 1839. Grand-Maître de Police de Moscou: Oruers Mocxoscrkaro OGeps-Iloxmeïñmeñcrepa sa 1840 r. De la part des auteurs: Additional Note on the contraction of voluntary muscle in the living body, — by W. Bowmann Esq. London. 1841. Supplementary report on meteorology, — by James D. Forbes. London. 1841. 8. Essai monographique sur les Campagnols des environs de Lièges — p. Edm. de Selys- Longchamps. Liège. 1836. Catalogue des Lépidoptères ou papillons de la Belgique, — par E. de Selys-Longchamps. Liège. 1837. Etude de Micromammalogie, par E. de Selys-Longchamps. Paris. 1839. Monographie des Libelliludées de l'Europe, — par E, de Se- lys-Longchamps. Bruxelles. 1840. de. 35 Seance Du 15 (271) ocrô8RE 1841. Lecture ordinaire. M.Graefe lit un mémoire intitulé : /nscriptiones aliquot grae- cae nuper repertae restituuntur et explicantur. Continuatio. Lecture extraordinaire. M. Frähn lit uné note intitulée: Ueber einen im Gouwverne- ment Kasan gemachten Kufischen Münzfund, jetzt im Museum des Hn. Grafen S. Stroganov befindlich. Correspondance. S. E. M. le Ministre de l’instruction publique adresse à l’Académie un échantillon du dictionnaire mongol -russe -fran- çais de M. le professeur Kovalevsky à Kasan. M. Schmidt est chargé d’en rendre compte. M. Stanislas Julien, membre de l'institut, adresse à l'A- cadémie une belle’ copie du catalogue allemand, rédigé par Klaproth, des livres chinois et mandchous que l’Académie possédait en 1812. M. Julien l’a fait exécuter à ses frais et a pris soin de dessiner.de sa main les titres en caractères chinois et mandchous. Cette copie est déposée au Musée asiatique et le Secrétaire est chargé d’en témoigner à M. Julien toute la re- connaissance de l’Académie. 313 BULLETIN SC Communication. M. Brandt annonce à l'Académie que le Musée zoologique vient de recevoir, de la part de M. le Docteur Luzenberg, président de la société des sciences naturelles, de la Louisiane, un baril avec 37 échantillons d’amphibies et de poissons dans de l'esprit de vin, parmi lesquels il y en a plusieurs objets fort intéressants. M. Brandt propose d'en adresser à M. Luzen- berg les remerciments de l’Académie et d'inscrire son nom dans la liste des candidats au grade de membre correspondant, vu qu'il peut se rendre fort utile à l’Académie et qu'il attache un haut prix à cette distinction. Approuvé. Ouvrages offerts. Commission archéographique: Historica Russiae Monumenta ex antiquis exterarum gentium ar- chivis et bibliothecis deprompta ab A. J. Turgenevio. T. I. Petrop. 1841. 4. Ilotmoe co6panie pyccruxs asronnceñ. T. IL. IV. Hosoropo4- Cré6. 1841. 4. Akru ncropuuecrie. T. 1 — IL. Cné. 1841. 4. Vrasareas no aktams ropnanuecrnmr. Cn6. 1840. 4. Coépanie pycckuxr meaareñ. Bunycks IT n III. 1840. fol. St.- Vladimir à Kiev: OGospruie mpenozasania Hayke. 1841 — 1842. CKIA ABTONHCH. Université de Seconde réunion des Savants italiens à Turin: Torino. 1841. De la part de l’auteur: Atti delle 2de reunione etc. Ueber die nicht periodischen Aenderungenu der Temperaturver- theilung auf der Oberfläche der Erde in dem Zeitraume von 4782 bis 1839, — von Dove. Thl, II. ESC z————— SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 24 OCTOBRE (5 novrmBrE) 1841. M. le Vice-Président remet entre les mains du Secré- taire perpétuel la copie d’un rescrit impérial adressé à M. le Ministre de l’instruction publique et daté de Gat- china le 19 octobre 1841. Il est conçu en ces termes : Serge Séménovitch, En dirigeant constamment Mon attention sur les progrès de la littérature nationale, et ayant en vue de contribuer à son développement, en établissant un nouvel accord et unité entre les occupations de l'institut auquel est confiée la culture des lettres russes, d’un côté, et ies travaux du remier corps sa- vant de l'empire, de l’autre, J’ai trouvé utile, conformément aux règlements et états sanctionnés par Moi aujourd’hui, de réunir l'académie impériale russe à l'académie impériale des sciences , à titre de section spéciale pour la langue et la litté- rature russes. En conséquence, il devient indispensable de changer, sous certains rapports, l’organisation de l'académie IENTIFIQUE. 374 || des sciences, selon la nouvelle éténdue qu’elle acquiert. Par cette raison J’ordonne de partager l'académie entrois sections: 4. celle des sciences physico-mathématiques, 2. la section de la langue et de la littérature russes et 3. celle des sciences historiques et de la philologie. Le reliquat de l’ancienne somme d'état annuelle et des fonds économiques de l'académie russe doit être employé à l’augmention des moyens de l’Aca- démie en général et de ceux de sa troisième section en parti culier. Enfin les occupations de chaque section et de la Con: férence générale, de même que l’organisation de la partie éco- nomique doivent être réglées conformément aux institutions actuelles. Vous ne manquerez pas de prendre les dispositions nécessaires à cet égard. Je suis votre affectionné NICOLAS. Après la lecture de ce rescrit, M. le Vice-Président fi, observer à l’Académie que la réunion des deux académies, vou- Signé 3 lue par l'Empereur, doit nécessairement modifier en quelque sorte les règlements actuels de l’Académie des sciences, et chan- ger surtout les rapports des différentes sections entre elles, ainsi que la marche des affaires. Pour bien examiner toutes ces cir- constances, pour établir l'accord nécessaire entre les règlements de la nouvelle section et ceux de 1 Academie actuellement exis- tante, et pour préciser les rapports entre les différentes sections et la marche future des affaires vu le nouvel ordre des choses, S. E. nomme une commission composée , pour la 4ère section de MM. Fuss et Baer, et pour la 3ème, de MM. Frähn et Kôppen et les engage de faire à la prochaine séance leur rapport à l'Académie. ——99———- SEANCE DU 29 OCTOBRE (10 NOVEMBRE) 1841. Lectures extraordinaires. M. Frähn lit une note intitulée: Æïnige für das Miünzcabinet des asiatischen Museums erworbene Inedita. M. Brosset lit un Projet d'une collection d’auteus arméniens inédits. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique adresse 3 l'Académie, de la part de M. le Comte Simonitch, ancien mi- nistre russe à la cour de Téhéran, une pierre provenant des rui- nes de, Babylone. Elle est remise à M. Frähn pour être dépo- sée au Musée asiatique. M. le Capitaine Etholine, gouverneur en chef des colonies russes en Amérique, annonce à l’Académie que le préparateur Voznessensky, bientôt après son arrivée, en mai 1840, a été envoyé par lui dans la colonie Ross où il a travaillé avec beau- coup de succès et formé des collections très considérables dont une partie a déjà même été expédiée à bord du vaisseau /e i- colas. À son retour de là, M. Etholine se propose de l’en- voyer dans le district de Kadïak, et ensuite aux autres points des colonies. Enfin, il aunonce L à l’Académie qu'il a fait l'acqui- * 279 BULLETIN SC JENTIFIQUE 376 22 OV SPP CE LT SRE ET REP PISE RE DR RE ON DR PRIT AN ENIENETE ! RA Le PEBSEN DIRE TL PLAGE EE DB TA PCT R OA DD AAC TRE A sition d’un squelette de baleine complet qu'il. a l'intention de lui envoyer sur le vaisseau de guerre lA20 qui doit mouiller dans le port de Novo-Arkhanghelsk, Or ce squelette appartenant à un échantillon très jeune de ce cétacé, M. Etholine promet de prendre soin pour procurer à l'Académie un autre, de dimen- sions ordinaires et de le lui envoyer par parties. M. le conseiller d'état actuel Fischer, directeur du jardin impérial botanique, adresse à l'Académie un rapport de Nijné- Taghilsk sur un tremblement de terre qui y'a eu lieu le 51 août, Or comme il:y est question de phénomènes tout-à-fait ex- traordinaires qui ont accompagné ce tremblement de terre, et que ce rapport n'est avéré par aucune personne digne de con- fiance, l’Académie engage M. Hess d’en prendre. des informa- tions au Comité” scintifique des mines qui, sans aucun doute, doit en avoir connaissance. M. Overmeer-Fisscher, dam, adresse à l’Académie le dessin d’un tombeau. antique à : : : ps inscriptions orientales qui se trouve à l'ile de Java. membre correspondant à Amster- Communications. M. Brandt annonce à l’Académie que le docteur Maurice Wagner qui, par $es voyages en Algérie, s’est acquis une ré- putation fort honorable dans le monde littéraire, vient de for- mer le plan d’un nouveau voyage scientifique qu'il se propose d’en- treprendre à ses frais sur le littoral de la mer Noire et de la mer Caspienne, dans l'Asie mineure, l'Arménie, la Géorgie et la Crimée, | diquée dans une ancienne carte publiée par l’Académie et forme | Paris et de Berlin peut, en trois jours et à peu de frais, at- teindre la frontière la plus reculée de son pays, tandis que, chez nous, autant de semaines ne suffisent pas, et qu'il en faut souvént autant de mois. Avec une somme annuelle de 40000 r. environ, on rendrait l’Académie indépendante, sous ce rapport, de toute crise financière fortuite, et elle n'aurait plus J’humilia- tion de voir des étrangers cueillir des lauriers. qui lui appar- tiennent de bon droit. M. le Vice-Présiden3 trouve ces con- sidérations très justes et très concluantes ét promet à l’Académie son intercession dans cette affaire dès qu'il s’en présentera le moment opportun; en attendant, il se déclare disposé à subvenir à ces sortes de besoin en y appliquant, à l'occurrence et autant que faire se peut, une partie des reliquats de la somme éco- nomique. M. Baer présente une carte du district du Kola levée par M. le professeur Middendor ff et dans laquelle le cours de la ri- vière Kola est rectifié. La direction de cette rivière, d’après la levée de M. Middendorff, s'accorde assez bien. avec celle in- un angle presque droit avec la direction que lui donne la Ho- Apoôraa Kapra. Le Secrétaire perpétuel annonce à l’Académie la mort de son membre correspondant M. le Colonel du corps des ingé- nieurs des mines Sobolevsky. Rapport. MM. Frähn, Fuss, Baer et Kôppen, chargés d'examiner Jade : > s 5 I : 2 .. s , " si l'Académie veut bien l'appuyer de sa protection en le recom lle statut de la nouvelle classe créée auprès de l’Académie des mandant aux autorités locales de ceux de ces pays qui sontsou- mis au sceptre russe. M. Brandt fait observer à cette occasion, combien il est à regretter qu'un projet de voyage semblable formé par l'Académie (celui qui avait pour but la reconnaissance de l’Ararat, après la catastrophe connue) soit resté sans suite et qu'un étranger doit, à présent fournir au monde savant les renseignements que l’on était en droit d'attendre de l’Académic. Il pense néanmoins que l’Académie ne peut qu’applaudir au pro- jet de M. Wagner et la prie d’intercéder auprès de M. le Mi- nistre pour procurer au savant allemand toute l'assistance qu'il réclame, savoir un ordre ouvert de la part de M. le Ministre de l’intérieur et des lettres de recommandation aux Gouverneurs généraux de la Nouvelle Russie et de la Transcaucasie. M. Baer, à cette ocussion, fait observer combien il serait ur- gent de mettre à la disposition de l'Académie une somme modi- que annuelle pour la mettre en état, dans des occasions pres- santes, d’expédier des voyageurs dans les lieux où un accident quelconque viendrait réclamer, sans délai, une reconnaissance scientifique. Pour appuyer sa motion, il cite quelques faits frap- pants, arrivés dans les derniers temps, faits sur lesquels l’Aca- démie a dû nécessairement porter son attention, mais à l’exa- men desquels elle a été forcée de renoncer faute de moyens. Tels sont les phénomènes fournis par le puits d’lakoutsk, les éruptions volcaniques de Bakou et l’éboulement de l’Ararat. M. Baëer ajoute que, sous ce rapport, l’Académie de St-Pétersbourg est dans une position tout-à-fait exceptionnelle vis-à-vis des au- tres académies de l’Europe. Un académicien de Londres, de sciences pour la langue et la littérature russes, afin d'établir l'accord nécessaire entre ce statut et les règlements existants de l’Académie et des préciser les rapports entre les différentes clas- ses de ce corps savant, ainsi que la marche future des affaires, présentent à l’Académie une note dans laquelle ils discutent: 4. les sciences et le personnel dont seront composées les classes 1 et LIL de l'Académie; 2. les réunions des classes et des séan- ces générales, ainsi que la marche des affaires et 3. les modif- cations à apporter à l'état. Ce rapport étant approuvé, le Secré- taire perpétuel est autorisé à M. le Vice-Président. le mettre sous les yeux de Onvrages offerts. Société des naturalistes de Moscou: Bulletin No. IV. Le Microscope pancratique par M. le prof. A. Fischer. Société philosophique Américaine: Transactions. Vol. IL. p. 2 et 3 Philadelphia. 1840 et 1841. 4. Proceedings. January — April 1841. Académie royale de Stockholm: Kongl. Vetenscaps-Academiens Handlingar fôr är 1839. Stock- holm. 1841. 8. Tal af Academiens Praeses, Gr. M. Rosenblad. Arsberättelse om technologiens framsteg etc. af G. E. Pasch. Arsberättelse om framstegen i Fysik och Kemi, af Jac. Berze- lius. Stockholm. 1840. 8. 977 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 378 LT Sn ere oeep 2 Je — + ONU Ce TS ee QE CSSS CEE Université de Charkowv: OGosptnie npeanozavanin Hayks na 18$1 roaz. De la part des auteurs: Fortignelse over v. Knebers Mynt-og Medaille-Samling, £e Afdeling. Kjôbenhaven. Monographie de Madi Gultivé, Madia Sativa, p. V. Pasquier. Liège. 1841. 8. Histoire naturelle générale et particulière des Insectes Nevrop- tères par: F. J. Pictet. Livr. I. Genève et Paris. 1841. 8. Traité de l'éducation des vers à soie et de la culture dn mü- rier p. M. Mathieu Bonafous. Ed. 4èwe. Paris. 1840. 8. Fragmens zoologiques sur les Batraciens, p. J. van der Hoe- wen, D. M. — 4. Die Forstinsecten, von J. T. C. Ratzeburg. Thl. IL. Die Fal- ter. Berlin. 1840. 4. SÉANCE DU 5 (17) NOVEMBRE 1841. Mémoires présentés. M. Fuss présente, de la part de M. Fischer, directeur du jardin impérial botanique, ,nne note intitulée: Ueber die ver- schiedenen Arten von Balsampappeln, welche hier cultivirt werden. M. Hess présente, de la part de M. Eichwald, membre de l'Académie médico-chirurgicale, une note: Ueber den Bogdo. Correspondance. M. Komovsky;, dirigeant la chancellerie du Ministre de l'instruction publique, adresse au Secrétaire perpétuel, par ordre de S. E., un ouvrage publié en danois sous le titre: Ru- namo og Runerne, afin que l’Académie lui rende compte du con- tenu de cet ouvrage et spécialement des passages qui peuvent avoir quelque intérêt pour la Russie et que l’auteur, M. Finn- Magnusen, indique lui-même, dans une lettre adressée à M. le Baron de Nicolaï, ministre russe à Copenhague, et dont un extrait est annexé, L'Académie en charge M. Sjügren. M. Brandt communique une lettre par laquelle M.le docteur Volborth lui annonce qu'il a découvert, dans le calcaire argill- fère de Pavlofsk (à 26 verstes au sud de St.-Pétersburg), une espèce de Crinoïdé sans bras, le Gonocriaites angulosus Eichw. (Echinosphaeritis angulosus Pand). avec la tige parfaitement con- servée. Comme un pareil échantillon complet n’a pas encore été irouvé ni décrit, M. Volborth se propose d’en livrer à l’Aca- démie une note détaillée et figurée dans laquelle il espire aussè pouvoir démontrer l'identité du col de la tige avec le Cornulites serpularius de Schlotheim, de Murchison et d'Eichwald. M. le Comte Stroganoff, président de la Société impériale des naturalistes de Moscou, adresse à l’Académie des plâtres de différents animaux fossiles trouvés dans le sol de la Russie, savoir A. de l’Elasmotherium sibiricum Fisch. 2. du Plesiosaurus? Fisch. 3. du Æhopalodum Wagenheimiü Fisch. et 4. du Bos Pallasii Dekay. | Nominations. : M. le Vice-Président annonce à l’Académie que, sur le rapport fait à l'Empereur par M. le Ministre de l'instruction publique, le 19 octobre passé, S. M. I. a daigné nommer A ca- démiciens ordinaires dans la Classe de la langue et de la littérature russes: Leurs Eminences MMpgrs. Philarète, arche- vêque-métropolitain de. Moscou et de Kolomna, et Innocent, évêque de Vologda*), Arsénieff, conseiller d'état actuel, Boutkoff, Vostokoff, d’état, Prince Viazemsky, conseiller d'état actuel, Davydoff, pro- conseiller privé, conseiller fesseur à l’université de Moscou, Joukovsky, conseiller privé, Katchénovsky, professeur à l’Université de Moscou, **) K r y- loff, conseiller d'état, Mikhaïilofsky-Danilevskv, lieutenant- général, Pauaïeff, conseiller d’état actuel, Pletneff, profes- seur à l’université de St-Pétersbourg, Pogodine, professeur à celle de Moscou, Prince Schirinsky-Schihmatoff, conseil- ler privé et Ilazykoff, conseiller d'état actuel; et Adjoints dans la mème classe, MM. Bérédnikoff, assesseur de collège, Rosberg, professeur à l’université de Dorpat, Stroïeff, con- seiller de collège et Chevyreff, professeur à l’université de Moscou. M. à l’art. 11 des règlements de cette classe, M. le Ministre a nommé le Vice-Président ajoute que, conformément pour les deux premières années, président de la classe, M. l’a- cadémicien Prince Shirinsky-Schihmatoff. Ouvrages offerts. TOAB. Société Royale des sciences de Gôttingue: Commentationes recentiores. Vol. VIII. 1841. 4. js uss orucra OGeps - IIpokypopa Cs. Cvmoza 3a 1840 De la part des auteurs: Versuche zur Bestimmung der Elasticität und Festigkeit ver- schiedener auf kôniglich Hannôverischen Eisenhütten verfer- tigter Stabeisensorten; von J. F. L. Hausmann. 8. Del vario grado d’importanza degli stati odierni, opera di C. Negri. Milano. 1841. 8. Notes géologiques sur la province de Minas Geraes au Brésil, — p- P. Claussen. RE ——— SEanNcE Du 12 (24) NOVEMBRE 1841. Correspondance. M. le conseiller de collège Olofson de Kaouchany en Bessa- l'es district de Bender, demande à l’Académie des conseils pour la confection d’un enduit dont on puisse couvrir {es parois des cuves voütées en pierre dans lesquelles on fait fermenter , *) actuellement évêque de Kharkov et de Terki. **) mort depuis, et remplacé, par voie de scrutin, par M. Pole. noff, conseiller privé. 2179 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 980 COCO | le moût. Les qualités. requises de cet euduit consisteraient en ce qu'il serait insoluble dans le vin et imperméable, qu'il ne com- muniquerait point au vin une odeur ou un goût étrangers, qu'il ne sera pas trop cher et qu'il pourrait être confectionné à la mai- son sous les yeux même du propriétaire. L'Académie nomme com- missaires, pour examiner cette question, MM.Hess et Küppen. Ouvrages offerts. De la part des auteurs: Reise um die Erde. Qte Abtheilung. Physikalische Beobachtun- gen; von À. Ermann. Berlin. 1841. 8. La Grecia rigenerata, poema epico di Giovanni de Martino. Napoli. 1858. 8. Pruenie AB 4AeHHBIXB ypavueniit. 4. A. Tuxomanapnukaro. Kiesz. On the Advantage to be attained by a Revision and Re-arrange- ment of the Constellations ete, by Sir J. F. W. Herschel. 4 TT +. tu —“TRNS SEANCE DU 19 NOVEMBRE (1 DECEMBRE) (841. Mémoire présente. M. Struve présente, de la part de M. son fils, un mémoire intitulé: Evaluation numérique de la constante de la précession des équinoxes, en égard au mouvement propre du centre de gravité du système solaire dans l'espace, et il eu lit une analyse détaillée. Communications. M. Baer présente un crâne de Samoïède rapporté par M. le docteur Ruprecht, et communiqué à l’Académie de vive voix quelques observations sur les particularités de ce crâne en com- paraison avec ceux des Lapons. M. Meyer annonce à l'Académie que M. Trinius lui offre en don sa superbe collection de graminées, formée avec grand soin dans l’espace de 40 ans et sous les circonstances les plus favorables. Elle se compose de 5000 différentes espèces en 55 à 40 mille échantillons en parfait état d'ordre et de conservation. M. Meyer pense que c’est la collection la plus complète qui existe pour cette famille de plantes et que plus de la moitié des espèces qu'elle renferme manque à notre Musée. Il l’évalue à près de 20 mille roubles en ajoutant toutefois que, si l'on con- sidère la valeur scientifique de cette collection classique et le grand nombre d'exemplaires originaux qu’elle contient, elle est inappréciable. L'Académie décrète d'adresser à M. Trinius ses remerciments de cette marque de dévouement pour le Musée dont il est, pour ainsi dire, le fondateur, et de porter cette belle action à la connaissance de M. le Ministre et Président. Ouvrages offerts. Société Courlandaise de littérature et des arts: Sendungen. Bd, IL. Bog. IV. De la part des auteurs: Versuch die Natur des Lichts aus seinen Erscheinungen zu er- klären, — von J. C. Enslen, 2 Exempl. Dresden und Leipzig, 1841, 8. | Trattato elementare di arithmetica et d’algebra, di Carlo d'An- drea. Vol. I et IL Napoli. 4838 1840. 8. ———2S8——— CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQU E. SEANCE DU 26 NOVEMBRE (8 DECEMBRE) 1841. Lectures extraordinaires. M. Brandt lit trois notes intitulées; 1. Remarques sur le Passer arctous de Pallas, comme étant vraisemblablement le type générique de trois différentes espèces d'oiseaux ; 2. Note sur les espèces de Loxia (bec - croisé) de la faune de Russie ; 3. Obser- vations sur Loxia rubicilla Güldenst. (Goccothraustes caucasicus Pall.) Correspondance. M. le Vice-Président annouce à l’Académie que, sur le rapport fait à S. M. l'Empereur par le Ministre de l'instruction publique, à la suite de la présentation de l’Académie, S. M. I. a daigné approuver le projet de l’expédition scientifique dans le nord de la Sibérie, expédition qui aurait pour but 1. des obser- vations sur la profondeur du sol gelé et sur le rapport qui existe entre ce phénomène et la température extérieure et la vé- gétation , et 2. l'exploration géographique, physique et ethnogra- phique du pays situé entre les rivières Piassida et Khatanga et jusqu'aux hords de la mer Glaciale. A cet effet S. M. L a dai- gné allouer sur la trésorerie de l'état la somme de 13000 r. arg, | payable au fur et à mesure dans l’espace de trois ans. M. le Comte Cancrin, à qui M. le Ministre s'était préalablement adressé pour savoir si la trésorerie de l’état pouvait subvenir aux frais de cette expédition, à trouvé nécessaire, en sa qualité de Dirigeant en chef le corps des mines, de Jui annoncer que la présence des glaces éternelles dans le sol de la Sibérie a déjà attiré l'attention des officiers de l’arrondissement des mines de Nertchinsk, que dès 1838, lors de la visite qu’y fit le chef de l'état-major des mines (le général Tcheffkine), on y a fait quelques observations à cet effet, que, cette année encore, à l'occasion de la mission de M. Kupffer, cet académicien fut chargé spécialement de faire attention aux glaciers souterrains du pays situé au-delà du Baïkal et à l'influence qu'ils exercent sur la végétation et les récoltes, et que les rapports envoyés par ce savant de Nertchinsk prouvent qu'il s’est occupé de cet objet et qu'on en peut attendre de lui des renseignements détaillés, et utiles. Et comme les recherches géologiques que l’Académie veut faire instituer dans la province d’Iakoutsk peuvent fournir une 398! BULLETIN SCIENTIFIQUE ER ©2©2©2©© occasion favorable pour vérifier, dans cette contrée lointaine, la nouvelle théorie des glaciers de M. Agassiz, M. le Comte Cancrin désire que, parmi les différents problèmes qui eutre- ront dans l'instruction des voyageurs, fût compris aussi celui d'examiner avec soin en combien les phénomènes locaux et le caractère de la Sibérie peuvent fournir des preuves pour ou contre la théorie de M. Agassiz. À cela M. le Vice-Président ajoute que M. le Ministre, ne trouvant point d’obstacle, de son côté, à ce que la partie physique de cette expédition soit con- fiée à M. le docteur Middendorf de Kiev, S. E. a écrit à ce sujet au Curateur de l'arrondissement universitaire de cette ville. La Classe charge la même Commission qui a dressé le projet de l'expédition (MM. Brandt, Baer, Lenz, Sjôgren et Meyer), en lui adjoignant encore M. Kupffer, 1. de mettre sous les yeux de l’Académie le devis approximatif qui a servi de base à la détermination de la somme de 13000 r. arg. pour frais de cette expédition; 2. de nommer à l’Académie la personne qui 982 SEANCE DU 10 (22) DÉGEMBRE 1841. Lectures extraordinaires. M. Ostrogradsky lit une Note Sur le principe des vitesses virtuelles et sur la force d'inertie. M. Bouniakovsky présente la première partie d’un ouvrage étendu qu'il prépare à la publication sous le titre de Ocnosania MaTemaruueckoï Teopiu Bbpoarnocreñ, et il fait la lecture d’un rapport sur le plan et le but de cet ouvrage. Mémoires présentés. M. Struve présente, de la part de M. Peters, son adjoint, un memoire intitulé: ÂMumerus constans nutationis, ex ascensio- mibus rectis stcllae polaris, in specula Dorpatensi annis 1892 ad 1838 observatis, deductus. Adjecta est disquisitio theoretica de formula nutationis. M. Struve en donne, en même temps, une puisse être chargée des recherches de linguistique et d’ethno- | analyse raisonnée. graphie; 3. de dresser les instructions détaillées pour les voya- geurs, en y comprenant aussi le problème proposé par M. le Dirigeant en chef le corps des mines, et 4. de fixer approxima- tivement les termes pour la réception des sommes, M. de Struve, ministre-résident de Russie à Hambourg, adresse à l’Académie quelques échantillons de la prétendue pluie Iwan en Hongrie. Dans sa let- > de pierres météoriques tombée à tre, M. de Struve communique à l’Académie deux hypothèses établies par MM. de Reichenbach et Gruithuisen sur la nature de ce phénomène. M. Jacobi fait part à la Classe d’une correspondance qu'il a eue avec M. Steinheil à Munich sur la théorie des machines électro- magnétiques. Communication. M. Baer annonce à la Classe que M. Khramtsoff, lieute- nant de la marine, est désigué pour organiser et diriger à Kem, sur les bords de la mer Blanche, une école de navigation. Il s'est offert de remplir les commissions que l’Académie peut ju- ger utile de lui confier. La Classe charge M. Baer lui-même de munir M. Khramtsoff de quelques instructions, se réservant plus tard, sil s’en acquitte à sa satisfaction, de lui fournir les occasious et les moyens de se rendre utile. Ouvrages offerts. Université de Kazan: OGosptuie npenozasaniï Haykr Ha 18$1 roaz. De la part des auteurs: J. W. Bessel — Astronomische Beobachtungen auf der Kônigl. Universitäts-Sternwarte in Kônigsberg. Abth. XX. 1840. fol. M. le Baron Larrey — Rélation médicale des campagnes et voyages de 1815 à 1840. Paris. 1841. 8. Sam. Birch — Sketch of a hieroglyphical dictionnary. Part. I, divis. 4. London. 1838. 4. — — Notes upon a type of phaestus in Crete. 8. = —— 0 D — Le même, M. Struve, présente, de la part de M. son fils, une ÂNotice sur une révision de l'hémisphère céleste boréal par rapport aux étoiles fixes des sept premières grandeurs et aux étoiles doubles. M. Lenz lit une notice intitulée : Ueber die Leitungsfähigkeit des menschlichen Kürpers für galvanische Strôme , bestimmt von Hn. Ptschelnikoff, Assistenten beim physicalischen Kabinet der Akademie ; aus cincr russischen Dissertation milgetheilt. M: Fuss présente, de la part de M. le profe:seur Mädler de Dorpat, une Note sur ses recherches relatives à la marche moyenne de la température à Berlin et à St.- Pétersbourg , tra- vail daus lequel il a observé une certaine retardation ou rétro- gradation de la température dont il espère pouvoir trouver la cause dans la débacle des rivières du Nord-Est de la Russie, et nommément de la Dvina septentrionale. Pour constater cette sup- position , il prie de lui communiquer toutes les observations mé- téorologiques d’Arkhangel que possède l’Académie. M. Kupffer en est chargé. Correspondance. M. Ilermakoff, employé au ministère des finances, annonce qu'ayant toujours supposé, d’après les livres botaniques et les descriptions, que la plante nommée en russe so4orapnuxs est ideutique avec l’acacia de Sibérie, il a été surpris de rencontrer, dans un voyage qu'il a fait l’année dernière , au delà du Baïkal, une plante sous le nom de zolotarnik, toute différente de l’aca- cia de Sibérie, ayant les branches recouvertes d’une écorce lui- sante et les feuilles aciculaires. En envoyant une tige de cet ar- bre, M. Iermakoff prie de vouloir bien 'instruire à ce sujet. Cette tige est remise à M. Meyer, qui l'examinera et en rendra compte à la Classe. M. le docteur Bruckmann, de Constance, adresse à l’Aca- démie une traduction allemande, accompagnée de notes, de l'ou- vrage de J.-B. Viollet: Théorie des puits artésiens, avec la prière de la faire examiner. M. Jacobi est chargé de lire cet ouvrage et d'en rendre compte verbalement, s'il y a lieu. 383 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 384 ss elle n'offre guère d'avantage sur celle de Laplace, d'autant moins que les autres factenrs de cette dernière, qui se rappor- tent à la latitude, à la température de l'air et du mercure et Rapports. Le Secrétaire perpétuel lit le rapport de la Commission à la hauteur même; doivent aussi entrer en consideration dans la formule de M. Fischer; et sil est plus commode de cher- cher ces valeurs dans les tablés calenlées d'avance, il s'en suit chargée d’examiner la question de savoir, s’il y a lieu de nom- mer à la place vacante de minéralogie. Pour bien examiner cette question, les Commissaires ont cru nécessaire de récapituler les moments historiques les plus importants de cette science, à com- menser des travaux de Werner. Ils font voir que dans l’état que la méthode de. M. Fischer ne pôurra non pluss'en passer. Par cette raison et parce que le mémoire est trop prolixeret trop surchargé d'exemples, M. Lenz ne pense pas qu'il’ puisse se prêter à la publication dans le Recueil des savants étrangers La Classe approuve ce rapport et en adopte les conclusions. actuel de cette science et vu l'étendue qu'elle a acquise, un seul savant ne peut plus embrasser toutes les branches et les appli- cations variées de la Minéralogie d'autrefois, et que, vu le dé- veloppement surtout qu'a pris, dans les derniers temps, la géo- Le Communications. gnosie, il est indispensab'e que cette science soit également re- x présentée à l’Académie. Ils proposent en conséquence, avant M. Struve fait voir à la Classe les dessins des grads instru- ments de l'observatoire central, exécutés sous sa direction ‘et destinés à la description de cet établissement que M. Struve se propose de publier soit séparément soit dans le premiér volume des Annales de l’observatoire. d'entamer la question personnelle des condidats à nonimer, d’ap- pliquer la place de minéralogie, qui vaque dans l’état de l’Aca- démie, à l’oryctognosie proprement dite dans ses différents rap- ports avec la chimie et la physique, de procéder, sans délai, . J J à la nomination à cette place, et de faire ‘des démarches pour Le mème M. Struve site le calcul de la surface des huit gouvernements de la Russie centrale, visités, l’année dernière, par M. Kôüppen. Ce calcul a été exécuté, sous la direction im- médiate de M. Struve, d’après la grande carte spéciale de l'é- tat-major, par M. Schweizer, jeune astronome de Zurich, établi depuis quelque temps à Poulkova dans le but de se per- fectionner dans l’astronomie pratique. M. Brandt présente une liste d'objets de zoologie, mammi- fères et oiseaux, au nombre de 62 espèces en 99 échantillons, propres au gouvernement d’Arkhangel et offerts en don an Mu- sée par M. Bystroff, inspecteur de l’école de Mézène. M. Lenz fait voir à la classe une petite machine étéctro-mag- nétique construite par M. Briant, chirurgien-dentiste, et qui, bien que basée sur les principes connus, produit cependant un effet très considérable vu ses petites dimensions. créer une place nouvelle en faveur de la’ géognosie et de la pa- léonthologie, soit en demandant à cet effet une allocation an- nuelle extraordinaire sur le fonds économique de l’Académie, soit en y appliquant l’un des traitements d’académicien vacants, tels que celui de la géographie et dé la navigation, ou celui de la chimie appliquée aux arts et métiers et de la technologie. La Classe approuve ce rapport et en adopte les conclusions; elle charge la mème Commission de s'occuper dès à présent à dres- ser une liste de candidats pour la place de minéralogie propre- ment dite, et par la même considération qui, antérieuremeut, avait engagé l’Academie à accueillir l’offre de M. Hess de pren- dre part aux délibérations de cette commission, elle invite, sur l'avis même de cet académicien, sés deux physiciens, MM. Kup- ffer et Lenz, à s'y adjoindre également, elle charge enfin le Secrétaire perpétuel de demander à M. le Ministre et Président l'autorisation de disposer du traitement vacant de la géographie Ouvra SES "0 PE S. et de la navigation en faveur de la géognosie et de la paléon- thologie, comme étant une science en vogue, el éminemment im- portante de nos jours, surtout en Russie qui offre un si vaste champ à ces sortes de recherches: De la part de l’auteur: Ocnosania Boranaku, cou. II. lopanunoga. Cné. 1841. 8. U f M. Struve lit un rapport détaillé sur l’état de la Bibliothèque Ts ob où DIS de l'observatoire central, depuis l'acquisition de celle du défunt docteur Olbers à Brème. Ce rapport est suivi de quelques no- tices bibliographiques d’un haut intérêt. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. M Lenz, chargé d'examiner le mémoire manuscrit de M. Fi- scher de Weiler intitulé. Nouvelle méthode pour calculer les hauteurs au moyen du baromètre, sans logarithmes ni tables quelconques, rapporte par écrit que l'auteur de ce mémoire s’est proposé de donner une formule pour ,e caleul des hauteurs moyennant le baromètre, formule qui soit plus simple et non moins exacte que la formule connue de Laplace. Après avoir exposé brièvement la marche du raisonnement de l'auteur, M. SEANCE DU 3 (15) DECEMBRE 1841. Mémoire présenté. M. Graefe présente de la part de M. Muralt, le jeune, une note intitulée : Beschreibung einer lateinischen Pergamenthand- schrift der Cosmographie des Ptolemaeus. Lenz fait voir que sa formule est juste, mais que, pour qui- conque est exercé dans le maniement des tables logarithmiques, 239 Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique adresse à l’Académie 2000 monnaies d'argent exhumées daus le village de Boreml (gouvernement de Volhynie) et envoyées à S. E. par M. M. Graefe, après les avoir exami- nées, annonce qu’elles appartiennent toutes à la première moitié le Ministre des domaines. du 18ème siècle, aux règnes des rois de Pologne Sigismond J et Sigismond-Auguste et d'Albert, margrave de Brande- bourg. M. Gracefe ajoute que l’Académie ne peut en faire au- cun usage, mais que plusieurs pièces bien conservées de cette » collection peuvent servir à compléter des collections moins ri- ches, et il propose en conséquence d’en fixer le prix à & ou + au delà de la valeur intrinsèque. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l'Académie que le premier Akhouut de la ville de Derbent Hadji-Mullah-Taki, membre correspondant de l'université de Kasan, Les perles enfilées de l'exhortation au peuple, a pour but de a publié, en langue arabe, un ouvrage intitulé : et qui recommander aux peuples de la province de Daghestan lobéis- sance au Gouvernement légal et de les détourner des fanatiques absurdes et turbulents qui s'emparent des esprits faibles et cré- Les motifs de cet écrit sont puisés du Koran et des traditions qui, dules des natious musulmanes de la Transcaucasie. chez ces peuples, forment les premiers appuis de la foi. M. le Cura- teur de l'arrondissement universitaire de Kasau, en transmettaut à M. le Ministre un exemplaire de cet écrit et une copie du rapport qui lui a été adressé à ce sujet par M. le professeur Kazembeg, pense que la promulgation de cette exhortation parmi les mullahs de la Transcaucasie, qui dirigent l'opiuion publique, pourrait produire un effet salutaire et contribuer beau- coup au rétablissement du repos dans un pays qui, depuis nom- bre d'années, offre le spectacle des troubles et du caruage. M. le Ministre demande à ce sujet l’cpinion de l’Académie et par- ticulièrement celle de M.Frähn. Sur cela, cet académicien rap- porte par écrit qu'il a lu avec plaisir et l'ouvrage d’ Hadji- Mullah-Taki et le rapport du professeur Kazembeg et qu'il approuve parfaitement le projet de M. le Curateur de répandre parmi les peuples du Caucase le petit livret mentionné qui ne manquera pas de produire l'effet désiré. La Classe approuve le rapport de M. Frähn et charge le Secrétaire de le mettre sous les yeux de M. le Ministre, en faisant observer à S. E. qu'il se- rait peut-être utile de récompenser le zèle et le dévouement du Mullah par une marque de distinction quelconque, du Gouvernement de la part M. le Ministre de l'instruction publique adresse à l'Académie 1) 128 monnaies trouvées dans le gouvernement de Poltava, districts de Poltava et de Zenkov et 2) 17 monaies ex- humées dans le village de Piatnitskoïé, gouvernement de Moscou. Sur cela M. Graefe annonce que les monnaies de Poltava da- tent du règne de Sigismond III de Pologne et ne sont d'aucun intérêt pour le Musée de l'Académie. Quant à l'usage à en faire et au prix à en offrir, M. Graefe s’en rapporte à son sentiment sur la trouvaille de Boreml (v. ci-dessus). Les 17 monnaies du BULLETIN SCIENTIFIQUE me 286 gouvernement de Moscou sont remises à M. Krug qui en reudra compte à l’une des prochaines séances. Rapports. M. Krug rapporte les 2504 monnaies du gouvernement de Fambov qu'il a été chargé d examiner, et annonce que toute cette trouvaille se compose de copeks d'argent des années 1356 » à 1606, savoir des règnes d’Ivan Vassiliévitch (avant et après son couronnement), de Fédor Ivanovitch, de Boris Fédorovitch Godounoff, de Dmitri Ivanovitch et de Vassili Ivanovitch Schou- isky ; et comme de ce dernier, avenu en 1606, il ne s’en trouve dans toute cette collection que six pièces, il est probable que cet argent à été inhumé bientôt après cette époque. Quoique l'Académie ne puisse faire aucun usage de ces monnaies, cepen- dant, comme plusieurs d’entre elles sont très bien conservées, M. Krug s’est donré la peine de les assortir selon les rèones et faite antéricurement à les espèces, et il réitère sa proposition , une semblable occasion, savoir de distribuer toute cette collec- tion parmi les différents gymnases et de jeter ainsi, auprès de ces établissements, les fondements de petits cabinets de mon- M. Krug Sans peiue et pourraient , naies russes. bense que ces collections s’eurichiraient 1 ca et là, exciter dans les élèves l’in- térêt pour la numismatique de leur pays qui, malheureusement, compte encore si peu d'amateurs parmi les nationaux. La Classe approuve ce rapport et charge le Secrétaire de le présenter M. le Ministre et Président. M. Schmidt lit un rapport très favorable sur le dictionnairé , ky de Kasan, dont M. le Curateur de l’arroudissemei t uiversitaire de cette mongol-russe-français de M. le professeur Kovalevs ville avait adressé à M. le Ministre la première lettre de l’alphabet en guise d’échantillon. La manière dont M. Kovalevsk y exécute son Schmidt, émet seulement le voeu de voir ajouté partout, dugmes abstraits du Bouddhisme, travail est, selon M. tout-à-fait digne d’éloges et il où il s’agit des le mot tibétain qui représente quelquefois plus précisément l'idée que ne le fait la traduction mougole. M. Kovalevs kKy paraît, en avoir du reste, senti lui- mème la nécessité, vu qu'il la déjà fait eu plusieurs endroits. La Classe approuve ce rapport et en adopte les conclusions. Communication. M. Brosset communique à Ja Classe le dessin d’une antiquité en bronze trouvée en Iméreth et offerte à la Société courlardaise par le général Wakoulsk y. Ce dessin a été envoyé à M. Bros- set par M. de Recke, secrétaire de la dite société, parce qu'il offre quelque ressemblance avec les antiquités géorgiennes décri- tes par M. Brosset dans le Bulletin (T.1IX. N.9 10.). émise dans un article de la gazette de Mitau, L'opis ion savoir que cette antiquité offre le caractère mougol, fut réfutée de M. Schmidt. Ouvrages offerts. Bureau statistique du Ministère de l’intérieur: Marepiaam aia Ciaracrukn Pocciñckoë HMmunepiu. WU, II. Cué. 4841. 8. 387 BULLETIN SCIENTIFIQUE 0 PC 388 Chancellerie de M. le Ministre de l'intérieur: Jsnsedenie H3B OT4eTa yMpasAArOMaro Mnaucrepcrsoms BnyTpen- | anxe AbAB 3a 1840 roxr. Cn6. 1841. 8. Société Impériale des naturalistes de Moscou: Bulletin No. IV. De la part des auteurs: Maoucl pour un système funiculaire perfectionné etc. par Edou- ard L. Digaut. (traduit du russe). Paris. 1841. 8. Erreurs très graves signalées comme existant dans toutes les traductions d'Homère, etc. — par A. F. Mauduit, correspon- dant de l'Institut. Paris. 1841. Réponse à M. Raoul - Rochette etc. par le-mème. Paris. 1841. D E—— Sgance DU 17 (29) DÉCEMBRE 1841. EE ———— Lecture ordinaire. M. Schmidt présente, pour s'acquitter de son tour de lec- ture, la traduction allemande du Dzangloun ou ,, Le sage et le Il lit un fou‘, ouvrage tibétain faisant partie du Æandchour. rapport sur ce travail. Correspondance. # M. Jossélian, de Tiflis, adresse à l’Académie seize copies de portraits de rois de Géorgie et autres Géorgiens célèbres dont les originaux se trouvent dans un couvent de l’'Iméreth, et deux brochures traduites du russe et publiées en géorgien à Titlis. L'archevèque arménien Karapet, de Tillis, envoie à l’Aca- démie, à titre de prêt, un ancien manuscrit arménien, renfer- mant l’histoire de la Géorgie et de l'Arménie. La Société royale des antiquaires de France adresse à l’Académie le programme de ses prix proposés au concours de 1342. Communications. M. Graefe présente de la part de M. le Comte Serge Stro- ganoff, une copie en plâtre d’une antique coupe d'argent tra- vaillée en bosse avec une inscription orientale, non déchifirée encore , ainsi qu'un dessin lithographié de cette antiquité remar- quable, trouvée à Kertch (l’ancien Panticapée). Elle n'offre rien de comparable avec les autres antiquités dont cette terre classi- que nous a déjà fourni un si grand nombre d'échantillons. Les | . Nr ie : : “he Caractères de l'inscription, bien qu'inconnus, ainsi que les figu- res et leur costume rappellent le style oriental et barbare plu- | tôt, que grec; il en est de mème de l'exécution. M. Graefe est : chargé d'adresser à M. le Comte Stroganoff les remerciments de l’Académie. M. Brosset présente une copie, qu'il a fait tirer pour le Musée asiatique, de l’histoire des Aghovans par Morsès Caghkan- lovatsi, en arménien. Elle a été exécutée par Jean Nazaroff, diacre de l'église arménienne de St. - Pérersbourg, et dûment collationnée. Ouvrages offerts. $ Académie Impériale médico-chirurgicale de St.-Pé- ter sbourg: Journal de Médecine et d'histoire naturelle. 3ème Cah. 1841. 8. Journal für Natur - und Heïilkunde. Heft III. : 2KypHaïs BpaueORHxB 4 ECTCCTHEHHHIXS Hayrs. Ka JL Chancellerie de S. E. M. le Ministre de l’instruction publique: Kparkiñ oruers no yucôasms n GAaroTBOpHTEALHHMB 3aBe4CHi- AMB COCTOAIEHMB HO4B Bucosañmume NOKkPOBHTEALCTBOMB L: HCIIOCPEACTBCHHBIMB YupasicHicme Ea Beauu ecTBa Focy- Aapuus Huneparpnus, sa 1840 roas. Cn6. 1841. 8. Grand-Maître de Police de St.-Pétersbourg: Kparkii oruers Cllerepéypreraro OGeps - Iloauneñmeñcrepa 3a 180 roar. — 4841 8. : Université Impériale de Kharkoff: De Lucano ejusque carmine epico, Pharsalia. — Dissert. P. Ti- chnovitz. Charcoviae. 1841. 8. De la part des auteurs: Géographie d’Edrisi, traduite par P. A. Jaubert, membre de. l'Iostitut. T. {et IL. Paris. 1837 et 1841. 4. Beschreibung aller im Russischen Reiche gegrabenen oder pro- jectirten, schiff- und flüssbaren Kanäle u. s. w., von J. Ch. Stuckenberg. St. Petersburg. 1841. 8. Flora Japonica. — Dr. P. F. Siebold. Fasc. 11 — 20. Lugduni 1839. fol. Isagoge in Bibliothecam Japonicam — par le-même. Lugd. Batav. 1841. or. 4.. Fauna Japonica — par le-même. Decas V. fol.. : Nippon archief voor de beschryving van Japau, — par le-mème Texte 9 — 12. — Tables 9 — 12. Voyage au Japon, par le-mêème. T. V. Paris. 8. Batavorum. —————— RIDE ESC ED CES _ TABLE DES MATIÈRES DES VOLUMES VI — X DU BULLETIN SCIENTIFIQUE PAR ORDRE SYSTÉMATIQUE. SCIENCES MATHÉMATIQUES, MATHÉMATIQUES. Couuxs. Ein Paar Folgerungen aus dem Vandermonde’schen Binomialsatze. VI. G. Le uw. Ueber die Zerfällung ganzer Zahlen in ihre Factoren. VI. 6. Le wèw. Zweite Note über denselben Gegenstand. VL. 6. Bouxraxovsky. Nouveaux théorèmes relatifs à la distinction des PHYSIQUES ET NATURELLES. ASTRONOMIE. Srruve* Additamentum in F. W. G. Struve mensuras micro- metricas stellarum duplicium editas a. 1857, exhibens mensuras Dorpati annis 1857 et 1858 institutas. Extrait VI. 11. 12. Le même. Notice sur la Comète. VI. 18. Srauve, O. Sur la seconde comète de M. Galle. VIL 1. 2. 5. nombres premiers et à la décomposition des entiers en|Struve. Sur les constantes de l’aberration et de la nutation. facteurs. VI. 7. 8. Osrrocransxr. Sur les quadratures définies. VI. 11. 12. Bruux. Bcitrag zur analytischen Geometrie. VI. 20. 21. Couuxs. Ueber die aus Wurzelgrüssen entspringenden Ketten- brüche. VII. 24. Osrrocransxr. Sur une note relative aux intégrales définies dé- duites de la théorie des surfaces orthogonales. VII. 24. Bouxraxovsxr. Sur l'irréductibilité de certaines formules irra- tionelles, tant littérales que numériques. VIIL 1. ©. Osrsocrapsxr. Sur le mouvement des projectiles sphériques dans un milieu résistant. VIII. 5. Le ufwe. Sur le mouvement des projectiles sphériques dans l'air. VIIL 9. Le mm. Note sur une question des maxima relatifs. VIII. 21. Le fur. Sur le principe des vitesses virtuelles et sur la force d'inertie. X. 1. 2. 3. Boumarovskr. Sur la publication, en russe, d'une théorie ana- lytique des probabilités. X. 6. VIII. 43. SrRuvE, O. Sur une révision de l'hémisphère céleste boréal, par rapport aux étoiles fixes jusqu'à la septième grandeur, et aux étoiles doubles. X. 1. 2. 5. Srruvr. Bericht über die Bibliothek der Hauptsternwarte in Pulkova, nach deren Bereicheruug durch den Ankauf der Büchersammlung des verstorbenen Dr. Olbers in Bre- men. X. 4. 5. Struve, O. Sur l'évaluation numérique de la constante de la précession des équinoxes. Rapport de M. Struve. X. 9. Perers. Numerus coustans nutatiouis ex ascensionibus rectis stellae polaris in specula Dorpatensi ab anno 1822 ad 1838 observatis deductus. Adjecta est disquisitio theore- tica de formula nutationis. Rapport de M.Struve. X. 10. Srauve. Notice sur l'instrument des passages de Repsold établi à l'observatoire de Pulkova dans le premier vertical, et sur les résultats que cet instrument a donnés pour l’éva- luation de la coustante de l’aberration. X. 14. 15. 16. GE. O: D. ES Simoxorr. Sur l'emploi des hauteurs correspondantes en mer. VIT. 15. Srnuve. Sur la mesure des degrés de méridien en Russie. VII 19. GÉOGRAPHIE. Kausexsrerx. Notice sur l'expédition de découvertes, envoyée par le gouvernement des Etats-Unis de l'Amérique du Nord dans la mer du Sud. VI. 6. VII. 8. 9. Le même. Notice sur les découvertes les plus récentes dans les régions polaires antarctiques. VI. 14. Die ueuesten Entdeckungen in Nowaja-Semlja aus den Jahren 1838 uud 1859. VIL 10. Krusexsrrax. Notice supplémentaire sur la carte de l'Archipel Gilbert. VII. 16. 17. Ueber des Hrn. Prof. Middendorff Karte von seinem Barr. Bien. Wege durch das russische Lappland. IX. 18. 19. LE MÊME. Ueber das Werkchen: Descriptio ac delineatio geogra- phica detectionis freti sive trausitus ad occasum supra terras Americanas, in Chinam atque Japonem ducturi. Are PHYSIQUE. Parror. Lettre à l’Académie des sciences de Paris. VI. 5. Lez. Ueber die Eigenschaften der magneto-electrischen Strôme. Eine Berichtigung des Hrn. de la Rive über denselben Gegeustand. Vilso7.u8. Panror. Notice sur un phénomène d'optique observé sur les chemins de fer. VI. 9. 10. Le mêmr. Recherches physiques sur les pierres d’Imatra. Ex- trait. VI. 13. Ucher Daguerre’s Heliographie und Abdrücke von seinen Platten. Schreiben an den beständigen Secretär. VI. 20. 21. Mesure comparative de l’action de deux couples vol- Haine. Jicont. taïques, l’un cuivre-zinc, l’autre platine-zinc. VI. 24. Lami. Sur les causes des explosions des chaudières dans les machines à vapeur. Extrait d’une lettre à M. Kupffer. VI. 24. Parror. Description d’un thermomètre bathométrique. VIT. 43. 14. Kovwrrer. Sur la valeur d’un kilogramme français et des livres de Prusse et d'Augleterre en poids russe. VIT 95. Le Même. Sur le poids d’un pouce cube d’eau pure. VIL 95. Maxmiuex, Duc de Leuchtenberg. Ein Paar neue Experi- meute der Galvanoplastik. VIIT. 9. Jacom. Sur les remarques de M. Becquerel relatives à ma mesure comparative de l’action de deux couples voltaïques, l’un cuivre-zinc, l'autre platine-zinc. VIIL. 47. Wozxorr. Classification des sons et gérération des gammes. IX. 4. Borexius. Calcul comparatif de différentes observations du pen- Lettre à M. Lenz. IX. 5. Beitrag zur Theorie der electro-maguetischen Maschinen. LX°26: 27. dule constant. LE, Jicom. Ueber einige electromagnetische Apparate. IX. 12. Grove. Procédé galvanique pour graver des planches daguer- rotypées. Lettre à M. Jaco bi. 1. ON NP A Jscom. Ueber meine electro -magnetischen Arbeiten im J. 1841. LEE Le Même. © Ucber die Galvanographie. X. 6. Lenz. Ueber den Leitungswiderstand des menschlichen Kérpers gegen galvanische Strôme. Aus Ptchelnikof. X. 41 12. Eine Methode die Constanten der Volta’schen Kette zu bestimmen. X. 47. LE MÊME. Versuchen des Herrn Jacost. Beschreiburg eines verbesserten Voltagometers. X. 18. MAGNÉTISME TERRESTRE ET MÉTÉOROLOGIE., Bier. Sur la fréquence des orages dans les régions arctiques. VI. 5. Nenvaxoer. Untersuchungen über die tägliche Veränderung der magnetischen Declination. VIE 15. 16. Haxsreen. Eine periodische Veränderung der horizontalen mag- netischen Intensität, welche von der Länge des aufsteigen- den Mondknotens abbängig ist. VI 18. Rooke. Observations météorologiques faites aux îles de Sand- wich. (Communiquées par M le Baron Heyking). VI. 19. Observations météorologiques instituées à l'observatoire Lettre à M. Kupffer. VI. 19. Kurrrer. Sur la formule hygrométrique de M. August. VI. 22. Sur la la résultante des forces magnétiques terrestres dans le Sud des Indes orien- tales. VIL 14. 2. 3. Le même. Sur les observatoires magnétiques fondés, par ordre Kreis. astronomique de Prague. LE MÊME. direction et l'intensité de des gouvernemens d'Angleterre et de Russie, sur plu- VIL 12. ; Bestimmungen der magnetischen Inclination und Inten- sität in St. Petersburg, Archangel und auf Nowaja-Semlja, von Hru. Ziwolka. VII. 16 17. Temperatur-Bcobachtungen an der Westküste” von No- waja-Semlja. VII. 16. 17. Krem Observations magnétiques de Prague. Lettre à M. Kupffer. VIT Kurrrer. Température de deux sources d’eau douce à Nicolaïef observée par M. Knorre. VIII 47. HAELLsTRôM sieurs points de la surface terrestre Lexz. Ben. Calculus observationum, quibus tempora regelationis et congelationis aquarum fluminis Dwinae determinantur. VIII. 49. } Barr. Revision des täglichen Ganges der Temperatur in Boothia. IX.i4 , Nervañoer. Ueber die tägliche Veränderung der magnetischen Declination. IX. 15. 14. ste Masouer. Ueber den mittlern Gang der Temperatur. X. 9. Kurrrer. Observations magnétiques faites sur plusieurs points de la surface terrestre, peudant une perturbation remar- quable de l'aiguille aimautée, qui a eu lieu le 13 (25) Sep- tembre 1841. X. 19. 20. 21. III CHIMIE. Frzscur. Ueber die Verbindungen des Eisenchlorids mit Was- ser, Chlorkalium und Chlorammonium. VI. 9. 10. Action du chlire sur le quinoil. VI. 9. 410. Ueber eine leichte Methode zur Darstellung der VI. WoskRESSENSKY. Frirzscue. Chromsäure und ihr Verhalten zur Schwefelsäure. 41.12. Le même. Ueber die Bildung salpetrichtsaurer Salze auf direc- tem Wege. VI. 11. 12. Hess. Sur la composition de la résine d'Elemi. VI. 19. Farzse. Ueber die Verbindungen einiger Nickelsalze mit Am- moniak.. VI. 20. 21. Seceru. Phosphorsaures Eisen von Kertsch in der Krimm. VII. 12979. Fmrzsene. Ueber das Anilin, ein neues Zersetzungsproduct des Indigo. VII. 12. Hess. Recherches thermochimiques. VII. 18. VIII. 6. IX. 2. 5. X/4 12 Frirzscue. Ueber salpetrige Säure und ihre Verbindung mit Salpetersäure. VII. 20. 21. 22. Wosrressexsxy. Sur le Théobromine, substance azotée décou- verte dans les fruits du cacao. VIIL 145. Fmrzscur. Ueber die Producte der Einwirkung des Kali auf das Indigblau. VIII. 18. Le mème. Ueber ein besonderes Verhalten des bromsauren Kali. IX. 11. Le même. Ueber zwei krystallisirte Verbindungen des Ammonium mit Schwefel. IX. 11. Czaus. Ueber das Verhalten des Kamphers zu den Haloiden. IX. 15.16. Le MÊME. Présence de l’hydrogène dans le sulfo - cyanogène. Lettre à M. Hess. IX. 13. 16. Cnoumxe. Recherches sur le poids atomique du lantane. X. 11. 192. Zaxixe. Beschreibung einiger neuer organischer Basen dargestellt durch die Einwirkuug des Schwefelwasserstoffs auf Ver- bindungen der Kohlenwasserstoffe mit Untersalpetersäure. X. 18. Frirzseur. Bemerkung zu der Abhandlung des Herrn Sinin. A1 00. GÉOGNOSIE ET MINÉRALOGIE. Eicawazo. Einige Berichtigungen der vom Herrn Mürzmeister Pusch bestimmten Schaalthiere des Volhynisch-Podoli- schen Tertiärbeckens. VI. 1. 2. Roserr. Observations géognostiques instituées dans un voyage de St.-Pétersbourg à Arkhangel. Lettre à M. Fuss. VI. 11715 Hezuersex. Ueber die Entdeckung des Waschgoldes am Ural. VI. 44. Aswuss. Ueber die Knochen und Schilderreste im Boden Lief- lands. Schreiben an den Hrn. Akad. v. Baer. VI. 14. Roserr. Observations géognostiques instituées dans un voyage d’Arkhangel par Nijni-Novgorod à Moscou. Lettre à M. Buss:4VI:,16. 16: Ueber fossile Pflanzen., VI. 18. Ucber den Labradorstein bei Kijew. VIL 1. 2. 5. Hezmersex. Ueber die geognostische Beschaffenheit des Waldai- plateau's und seines nôrdlichen Abhanges. VIL 6. 7. Ercuwazo. GôPrERT. SEGETH. Die Thier- und Pflanzenreste des alten rothen Sand- steins und Bergkalks im Novgorod’schen Gouvernement. VII. 6. 7. Bônruxcek. Einige Verhältnisse bei dem Erscheinen der Dilu- vialschrammen in den skandinavischen Gebirgsländern, welche der Gletscher-Theorie des Herrn Agassiz zu widersprechen scheinen. VIIL 10. 11. Hezwersex. Ueber die geognostische Beschaffenheit des Landes zwischen dem Ilmen- und Seligersee im Osten uud dem Peipussee im Westen. VIII. 10. 11. Uecber Ichthyosauren und Ceratiten Russlands. IX. 8. Ueber den Bogdo. IX. 22. Hezmersex. Untersuchungen über das relative Alter und die Be- schaffenheit der Steinkohlenlager in den Gouvernements Tula und Kaluga. X. 15. Ercawazo. LE MÊME. Vozsorru. Ueber die Echino-Encrinen. X. 19. 20. 21. BOTANIQUE. TrauTverter. Faldermanmia, eine neue einheimische Pflanzen- gattung. VE 11. 12. Fiscner et Mever. Einige Bemerkungen über die Blüthen der Ludolfia glaucescens W. VI. 15. Travrverrer. Eine neue Pflanzenart, Mirabilis planiflora. VI. 14. Le même. Ucber Alyssum miuutum Schlecht. VI. 19. Le même. Eine neue eiuheimische Pflanzevart (Faldermannia parviflora). VII. 4. 2, 5. Fiscuer et Meven. Seraphyta multiflora, eine neue Orchideen- Gattung aus Mexico. VIL 4. 2. 5. Das Alyssum minutum und die zunächst verwandten Arten. VII. 10. Ueber die Gattuugen Siphouostegia Benth. uud Uwa- rowia Bunge. VII. 19. Meyer. Versuch einer naturgetreuen Anordnung der Gattungen der Familie Polygonaceae. VII. 95. Traurverrer. Ueber Lotus circinnatus Trautv. und Lotus Cau- dollei Trautv. VIII. 14. Ueber eine neue Art der Gattung Pedicularis. VIIE. 16. Fiscuer et Meyer. Ueber eine neue Pflanzengattung aus Bra- silien. VIII. 16. Traurverrer. Ueber die mit Trifolium verwandten Pflanzengat- tungen. VIIL. 17. Ucber russische Artemisien im Willdeuow’schen und Meyer. Buxce. Burce. Besser. im allgemeinen kôniglichen Herbarium in Berlin. VIIL. 19. RurrecuT. Ueber einige neue Brasilianische Bambusrohre. VIII. 21. Boxer und Mever. Verzeichniss der im J. 1858 am Saisang- Nonpmanx. Ueber einen mit günstigem Erfolg angestellten Ver- such Süsswasserpolypen von Paris nach Odessa zu ver- pflanzen. VILLE. 95. Brannr. Sur les genres Sphaerotherium et Sphacropoeus. VII. 95. Gesrer. Characteristik mehrerer neuen Sibirischen Coleopteren. VIII. 94. Héckez. Ueher eine neue Gattung von Süsswasserfischen in Europa. Schreiben an den Akademiker Dr. Brandt. Nor und am Irtysch gesammelten Pflanzen. ©tes Supple- ment zur Flora altaica. VIII. 22. Traurverrer. De Sameraria et Isatide generibus commentatio. VIII. 22. Rurrecur. Bericht über die Bereicherungen der botanischen Sammlungen im Verlaufe des Jahres 1840. VIII. 22. Traurverrer. Midderdorfia, genus plantarum novum. IX. 9. 10. Meyer. Ueber die Nebenblätter bei Lotus. IX. 42. Le même. Ueber den Bau ‘der Cruciferen. IX. 13. 14. VIIL: 24. Fiscuer. Ueber die verschiedenen Arten von Balsampappeln, | Braxpr. Supplément à la Monographie du genre Polydesmus. welche hier cultivirt werden. IX: 22. IX. 1. LE MÊME. Sur trois espèces nouvelles d'oiseaux de Russie et de Scnrexrk. Novae plantarum species uuperrime in Songaria lectae, la Perse boréale, rapportées par M. Karélin. IX. 1. X. 44. 15. 16. 95. Maven. Revision der Arten der Gattung Agrimonia. X. 22. KeyseruinG und BLasius, Beschreibung einer neuen Feldmaus, Ar- vicola ratticeps. IX. 2. 5. Bravo. Note sur une espèce de chat (Felis servalina Jardine), nouvelle pour la Faune de Russie. IX. 2. 5. Le MÊME. Sur le Manoul (Felis Manul Pallas). IX. 2. 5. Mixérmis. Sur un nouveau genre de Lépidoptère. IX. 2. 3. Bravnr. Sur deux espèces nouvelles de Sousliks de Russie, IXNO NS: Bien. Nachricht von der Erlegung eines Eisfuchses, Canis La- gopus, an der Südküste des Finnischen Mecrbusens, nicht weit von St. Petersburg, und daran geknüpfte Unter- suchung über die Verbreitung dieser Thierart. IX. 6. 7. Brannr. Sur le Loxia rubicilla Gyldenst. IX. 18. 19. Le mÊwr. Sur les espèces de Loxia (bec croisé) de la Faune de Russie. IX. 18. 19. Eunevseec. Couche de terrain composée d’animalcules vivants dans le sol de Berlin. Lettre à M. Fuss. X. 4. 5. Braxpr. Remarques sur le Passer arctous. X. 44. 15. 16. Le même. Sur un envoi adressé au Musée zoologique. X. 22. ZOOLOGTE. Geszer. Bemerkungen über Grus Virgo, Mustela Foina, Lepus Tolai und Perdix altaica. Schreiben an den Hrn. Akad. Brandt. VI. 1. 2. Bravo. Generis Carbonum et Phalacrocoracum Monographiae prodromus. Extrait. VI. 5. BraxoT. Sur une nouvelle espèce du genre des Cormoraus (Carbo nudigula). VI. 419. Geszer. Ucber das Vorkommen des Tigers im Altai. VI. 19. Le même. Ueher den Bartgeier (Gypaëtus barbatus) Sibiriens. VI. 19. Branor. Einige Worte über den Bartgcier in Russland. VI. 49. Manvermeim. Analyse de l'ouvrage: Die Käfer der Mark Bran- denburg, beschrieben von W. F. Erichson. VI. 24. Bravor. 4. Ueber die Asselartigen Thiere der Regentchaft Al- gier. ©. Ueber die Myriapoden der Regentschaft Algier. VII: 419,23: Le même. Remarques critiques sur les espèces qui composent le genre Glomeris, suivies de quelques observations sur leur distribution géographique. VI. 24. VII 4.8. VIII. 22. IX 14: Le mêue. Observations sur le genre Scolopendra. VII 14. Ls même. Remarques générales sur l’ordre des insectes myria- podes. VII. 20. 21. 20. Le même. Sur quelques espèces du genre des Scolopendres VEL 1-2 Le uème. Generis Juli specierum enumeratio VIII 7. 8. Sup- plément VIIL 95. Luzexgerc. Sur les alligators de la Louisiane, Lettre à M. Fischer. VIIL 140. 41. Brañor. Bericht über die Bereicherungen des zoologischen und ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE. Czor-Bey, Sur l’autopsie de la Girafe. VI. 6. Bravor. Rapport préalable relatif aux recherches ultérieures sur l'histoire, l'anatomie et la physiologie des :Glomérides. VL,24. VIL 4.5. VIIL 22. IX. 1. x Panror. Phénomène frappant d’Endosmose dans l'organisation animale, VII. 95. VOYAGES SCIENTIFIQUES. Horrmaxx. Bericht über eine geognosusche Reise nach Odessa und in die südliche Krimm, in den Sommerferien 1838. VI: 47. Bôuruxcr. Reise durch Finnland und Lappland. VII. 8. 9. 45. 44. Branor. Bericht über die Reise des Präparanten Wos nessensky. zootomischen Museums. VIII. 42. VIL 24. V SCIENCES HISTORIQUES, PHILOLOGIQUES ET POLITIQUES. HISTOIRE GÉNÉRALE. Siôcrex. De Finnis aliisque Tchudicis gentibus scientia et usu metallorum antiquitus insignibus. Extrait. VI. 11. 12. Scawor. Kritischer Versuch zur Feststellung der Aera und der ersten geschichtlichen Momente des Buddhaismus. VI. 95. Dors. Versuch einer Geschichte der Schirwanschahe. VIL 8.9. Bnosser. Sur le village arménien d’Acorhi et sur le couvent de St. Jacques. VIIL 5. Scammr. Neue Erläuterungen über den Ursprung des Namens Mandschu. VIIL 24. Brosser. Correspondance en grec des Rois géorgiens du Cakheth avec la Russie, pendant le XVII. siècle. IX. 925. 24. Xe 7. 8: Le mèwe. Notice historique sur les couvents arméniens de Hagh- bat et de Sanahin. X. 19. 20. 21. LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS DES PEUPLES DE L'ASIE. Scawpr. Bericht über eine deutsche Uebersetzung der mon- golischen Heldensage ,,Die Thaten Gesser Chan's‘t. VI. 4. 2. Brosse. Monographie des monnaies arméniennes. VI. 5. 4. Frarux et GnRiErE.… asiatique et numismatique par M. le Cte. de Simonitch. VI. 5. Bnosser. Rapport sur la publication de la géographie de la Géor- gie par Wakhoucht. VI. 9. 10. FR:Eux. Quinque centurise numorum anecdotorum Chalifarum Rapport sur les dons offerts aux Musées cum Umeijadarum tum Abassidarum. Partis alterius, nu- mos Chalifarum Abassidarum complectentis, sectio secunda. Extrait. VI. 11 12. KôPrex. Ueber ein der Wladimir Universität zu Kijew gehô- rendes bisher nnbekanntes Manuscript. VI. 13. Frasax. Acquisitions du Musee asiatique dues à M. le Ministre des finances. VI. 14. Grammatische Bemerkungen über das Puschtu oder die Sprache der Afghanen Extrait. VI. 14. X. 95. Notice sur Edchmiadzin. VII. 4. 5. Frazux. Ueber eine der Akademie aus Aegypten zugekommene Bereicherung der numismatischen Abtheilung des asiati- schen Museums. VII. 10 Zweite Sendung. VIL. 20. 21. 22. Donrx. Brosser. Brosser. Copie figurée de quelques cachets géorgiens. VIE 12. Frarux. Bericht über die von dem Hrn. v. Buteneff der Aka- demie geschenkten türkischen Manuscripte. VII. 24. | Brosser. Projet d’une collection d’historiens arméniens inédits. VIITAAL IX. 17. Le même. Rapport sur la Bibliothèqne chinoise du Musée asia- | üque. VIII 15. | Brosser. Notice des manuscrits géorgiens récemment acquis | par l’Académie. VIIL. 20. Uebér ein drittes in Russland befindliches Astrolabium mit morgenländischen Inschriften. IX. 5. | Dorx. Description de quelques antiquités géorgiennes. IX. 10. Ueber Münzen des letzten Charesmchah. Brosser. 9. FRiEnN. IX. "413 A4 Ueber eine sechste von mir benutzte Handschrift von Nimetullah’s Geschichte der Afghanen. IX. 15. 14. Donx. Frazux. Einige für das Münzkabinet des Asiatischen Museums erworbene inedita. IX. 18. 19. Le même. Ueber einen im Gouvernement Kasan gemachten Kuf- schen Münzfund, jetzt im Museum des Grafen S. Strogo- now befindlich. IX. 18. 19. Le mème. Topographische Uebersicht der Ausgrabungen von al- tem Arabischen Gelde in Russland, nebst chronologischer und geographischer Bestimmung des Inhalts der verschie- denen Funde. IX. 20. 21. Scamwr. Sur un ouvrage tibétain traduit en allemand. X. 1. 2.5. Fraenx. Summarische Uebersicht des orientalischen Münzkabi- nets der Universität Rostok. X. 6. Dors. Ueber die ursprüngliche und richtige Schreibung einiger Afghanischen Benennungen. XGA PHILOLOGIE CLASSIQUE. Murat. Untersuchungen über Philo in Beziebung auf die der | Academie gehôrige Handschrift von 27 Tractaten des- | selben. VIIL 4, 2. $ | Yo é Re : Grarre. Inscriptiones aliquot graecae nuper repertae. IX. 15. 16. | Munazr. Beschreibung einer lateinischen Pergament-Handschrift der Kosmographie des Ptolemäus, nebst den Kapiteln der- selben über Russland. X. 7. 8. | ARCHÉOLOGIE. | Benny. Analyse de l'ouvrage de M. Jal, intitulé: Archéologie navale. VIII. 14. Est PET | TE STATISTI Q U E. Cuonix. Ueber den Urspruug der die Provinz Armenien be- wohnenden Vôlkerschaften. VIIL 14. 9, Kôprrex. Population de la Pologne et de la Finlande. VI. 13. Kôrrex. Ueber die Zahl der Postpferde in Russland und die Le m£me. Ueber das Astrachan’sche Gouvernement und die Kal- damit verbundene Besteuerung. VIIL 8. mücken in Russland. VI. 17. Le mème. Ueber Russlands Städte, mit besonderer Hinsicht auf deren Bevôlkerang. VII. 10. 41. Le wêwc. Ueber die Zahl der Hebräer in Russland und deren | LE MÊME. Ueber die Anwendung des Lindenbastes in Russland. Verhältniss zur übrigen Bevôlkerung, in denjenigen Pro- IX. 8. vinzen, wo solche geduldet werden. VII. 6. 7. Le même. Russlands Bevülkerung im Jabre 1838. VII. 1. 2. 3. Le MÊME. Ueber die Bevülkerung des Grossfürstenthums Finn- Le même, Ueber den Kornbedarf Russlands. VITE 1. 2. land am Schlusse des Jahres 1840. X. 14. 15. 16. REGISTRE ALPHABETIQUE DES DIX PREMIERS VOLUMES DU BULLETIN SCIENTIFIQUE. ——"# D E— (Les chiffres romains indiquent le volume, les chiffres arabes la page.) Asax turcica Mén. I. 149. Aegasipes. Monnaies des khalifes Abbassides, par M. Fraehn. IT, 35. IV, 181. ABDURREHMAN, poète afghanien. Echantillon de ses poésies, par M. Dorn. I, 54. ABERRATION. Sur la constante de l’aberration, note par M. Struve. VIII, 199. Evaluation de la constante de l’aberration par M. F.-W.-G. Struve. X, 209. Asour-Ghazi — Arbre généalogique des Turcs, manuscrit en- voyé par M. Dahl. IV, 191. Analysé par M. Desmai- sons. IV, 229. ACADÉMIE. Comptes rendus de ses travaux par M. Fuss. 1840, VIII, Supplément. 1841, X, 1. ÂcalËPHES. Classification des Acalèphes discophores où ombrelli- fères, par M. Brandt. I, 184 Mémoire sur les Aca- lèphes discophores de Mertens, par M. Brandt. II, 65. Note sur les Acalèphes phosphorescentes observées par Mertens, par M. Brandt. II, 555. ACHERONTIA Atropos. Sur le siège de lorgane de la voix de ce papillon, par M. Nordmann, III, 164. Acives. À. chromique. Note sur cette substance, par M. Fritz- sche. VI, 181. Sur l'acide nitreux et sa combinaison avec l'acide nitrique, par M. Fritzsche. VII, 529 A. nitreux. Acives. A. saccharique. Sa composition trouvée par M. Hess. IIf 49. Recherches sur sa constitution, par le même. V, 294. À. urique. Sur une combinaison cristallisée de l'acide uri- que avec l'acide sulfurique, par M. Fritzsche. IV, 99. Note sur un hydrate cristallisé de l'acide urique, par M. Fritzche. V, 174. AcorHi, v. Arménie. ADELUNG — élu m, h. V, 176. AFGHANES. Poésies des Afghanes, v. Abdurrehman, Catalogue des tribus des Afghanes, par M. Dorn. III, 957. Hi- stoire de Jusufsey, tribu afghane, par le même. IV, 55, 49. Remarques grammaticales sur la langue des Afghanes, par le même, VI, 209. X, 556. Manuscrit de l’histoire des Afghanes de Nimêtullah, examiné par le même, IX, 217. AGrimoniA, Révision des espèces de ce genre de plantes M. Meyer X. 537. Amen el-Katib, auteur arabe cité par M. Fraehn, 1V, 151 Armawrs électriques, v. Electromagnétisme. pa r Any — Grande histoire universelle, ouvrage arabe acquis par le Musée asiatique. IV, 186. Aïr contenu dans l’eau de la mer à de grandes profondeurs Lettres à l’Académie des sciences de Paris, par M. Par- rot. V, 187. VI, 73. Amy — élu m. c. VIII, 200. AicAnées. Rapport sur une monographie de la famille des Al- cadées, par M. Brandt. Il, 544. IT AruGaror, Notice sur les Alligators de la Louisiane, lettre de | AnronrA pubescens, plante du Brésil décrite par M. Bongard. M. Luzenberg à M. Fischer. VII, 176. Azraï. Esquisse de l’Altaï, par M. Helmersen. Il, 97. Flore de l’Altaï. Plantes du Saisang Nor et des bords de lIr- tysch, mémoire commencé par M. Bongard, achevé par M. Meyer VIIL, 557. Acyssum minutum, Essai monographique sur cette plante et les espèces analogues, par M. Meyer. VI,151. Notice sur cette plante par M. Trautvetter. VI, 291. Ary-Riza. Sur l’époque de la mort de l’Imam Aly-Riza et sur ses monnaies, par M. Fraehn. Il, 557. AmÉkiQuE septentrionale. Sur le climat des côtes nord-ouest et nord-est de cette partie du monde, par MM. Baer et Henn. V, 199. AmiRan Daredjaniani, roman géorgien analysé par M. Brosset. III, 7. Amwmonium. Deux nouvelles combinaisons cristallisées de l’ammo- | nium avec le soufre, par M. Fritzsche. IX, 165. Ampère — m. h. mort. [, 96. AwrHixomA ciliata Mén. I, 149. Avacozus. Essai d’une monographie du genre Anacolus de la fa- mille des Capricornes, par M. Ménétriés. LV, 129. Anazvse des probabilités. Son usage dans la détermination ap- proximative des nombres transcendants, p. M. Bounia- kowsky. L 477. Il, 557. des équations algébriques. Newton relatif à la somme des puissances des racines dans les équations algébriques, par M. Collins. III, 52. des substances organiques — Appareil pour l — décrit par M. Hess. IV, 572. mathématique. Note sur les équations différentielles linéai- Note sur le théorème de res, par M. Ostrogradsky. V, 55. ANaToLIcA corpulenta et typonota Mén. 1, 480. ANILINE, nouveau produit de la décomposition de l’indigo, par M. Fritzsche. VIL, 161. Animaux fossiles de Russie, voir Dinothérium et Sque'ettes. — microscopiques. Couche de terrain composée d’animalcules vivants, dans le sol de Berlin par M. Ehrenberg, X, 79. Anis étoilé. Note sur la plante qui fournit l’anis étoilé, par M. Brandt. III, 90. AxomaLA oleaginea Mén. I, 180. ANSER canadensis Pall. — A. leucopareius Br. — A. pictus Pall. — À. canagicus Br. 1, 37. ANrayiLoïipées , voir Astragalus. ANTIMoINE. Sa faculté de donner passage au fluide électrique, par M. Lenz. INT, 5%. AnriQuiTÉs. Sur différents antiques effets exhumés dans le gou- vernement de Moscou, par M. Koeppen. V, 385. — géorgiennes, décrites par M. BrosseuIX, 155. Axront L, patriarche géorgien, auteur d’un ouvrage intitulé: Discours en vers. Rapport de M. Brosset. IV, 63. I, 115. APPROXIMATIONS successives. Mémoire sur la méthode des appr. succ., par M. Ostrogradsky. I, 1. ArAges. Objets relatifs à leur vie domestique, acquis par le Musée asiatique. IV, 208. ARCHÉOGRAPHIE géorgienne, par M. Brosset. IL, 378. IV, 262. Arcxipez-Gilbert. Notice supplémentaire sur la carte de l’Ar- chipel-Gilbert, par M. Krusenstern. VII, 9253. ARGELANDER — Mémoire sur le mouvement propre du système solaire. IL, 113, 129. Obtient un prix Démidoff. IL, 288. ARKHANGEL. Constitution géognostique du gouvernement d’Arkhan- gel. Lettre de M. Robert. VI, 187. ARMÉNIE. De l’origine des peuples habitant la province de ce nom, par M. Chopin. VIII, 16. Note sur le village ar- ménien d’Acorhi et sur le couvent de St.-Jacques, par M. Brosset. VIIT, 41: Projet d’une collection d’historiens arméniens inédits, par M. Brosset. VIII, 477. IX, 255. ARMoOIsEs russes de l’herbier royal de Berlin et de celui de Willdenow, par M. Besser. VIII, 298. ARvicOLA ratticeps, nouvelle espèce de Campagnol, décrite par MM. le Comte Keyserling et Blasius. IX, 55. Asië-Mineure. Lieux de ce pays déterminés astronomiquement. Mémoire de M. Struve. II, 209. Asmuss — Sur les restes d’ossements et d’écailles en Livonie. VI, 220. AsrERIAS grandis, nouvelle espèce appartenant à la section des Solastéries de M. de Blainville, par M. Brandt. V. 186. ASTRAGALUS physocalyx, nouvelle espèce décrite par M. Fischer. Il, 74. ASTRAKHAN. Population du gouvernement de ce nom, par Koeppen. VI, 271. AsrroLABEs. Notice sur deux astrolabes munis d'inscriptions M. orientales, par M. Dorn. V, 81. Troisième astrolabe à in- scriptions orientales, décrit par M. Dorn. IX, 60. ATrracTion mutuelle d’une sphère et d’un sphéroïde. Note sur les formules qui s’y rapportent, par M. Ostrogradsky. IV, 569. AucHenIA Lama. Anatomie de cet animal, par M. Brandt. IV, 192. AUDINET — Procédé de galvanoplastique. VII, 210. AvGusr — Sa formule hygrométrique, v. Hygrométrie. AuropyGe Hügeliüi. Nouveau genre et espèce de poisson d’eau douce d'Europe, lettre de M. Heckel à M. Brandt. VIII, 384. Aurocns. Note sur l’Aurochs du Caucase, par M. Baer. I, 153. Sur l'existence de l’aurochs dans le Caucase, par M. Nordmann. III, 305. Aurore boréale observée à Dorpat le 18 (6) Octobre et décrite par M. Struve. 1, 164. Observée par M. Girgensobn. V, 127. Remarque de M. Parrot. V, 128. Axiopnena. Nouveau genre de lépidoptère nocturne de la Russie, établi par M. Ménétriés. IX, 40. ‘ Bars B. — Mémoire sur l'évolution des batraciens anoures. I, 4, 9. Note sur le développement de la vessie natatoire 1, 45 Rapport sur un ouvrage de M. Rathke. I, 16. Anatomie du Delphinus phocaena. 1, 26. Sur le prétendu passage de l’eau par les évents des cétacés. [, 37. Analyse d’un ouvrage de M. Gebler. 1, 102, 110. Rapport sur une M. Wrangell relatifs aux colonies russes en Amérique. I, vache monstrueuse, I, 128. Sur les mémoires de 431. Note sur une peau d’aurochs envoyée du Caucase. 1, 135. Seconde note sur le zoubre ou aurochs. IL, 155. Blocs de roches erratiques observés sur la côte de la Fin- lande, IT, 124. Note relative aux découvertes les plus récentes sur les côtes de Novaia-Zemlia. Il, 157. Voyage en Laponie et à Novaïa-Zemlia. II, 172. Note sur le cli- mat de Novaïa-Zemlia et sa température moyenne. II, 295. Note sur la marche annuelle de la température à Novaïa- Zewilia. II, 242. Note sur la marche journalière de la température à Novaïa-Zemlia. If, 209. Premier rapport sur son expédition à Novaïa-Zemlia et en Laponie. II, 515. Récit historique de son voyage à N.-Z. et en Laponie. IT, 96. Tableau physique de ces mèmes contrées. I. article: Les côtes de la mer blanche et de la Laponie. III, 132 IL. article: Description géognostique de Novaïa-Zemlia. III, 454 LIL article: Végétation et climat de Novaïa- Zemlia. III, 474. IV. article: Vie animale à Novaïa- Zemlia. III, 545. Analyse de l’ouvrage de M. Ratze- burg, intitulé: ,,Die Forstinsecten“. II[, 24% Décoré de l’ordre de St.-Wladimir. IIL, 502 Recherches sur l’histoire du lamantin de Steller. HIT, 555, Sur le sque- lette du Gadus Nawaga. III, 560. Hauteurs de quelques montagnes de Novaïa-Zemlia, mesurées par M. Ziwolka. IIL, 574 Examen de la question de savoir si, dans les temps historiques, il a existé en Europe deux espèces de taureaux sauvages? IV, 415. Sur le climat de Sitkha et de la côte nord-ouest de l'Amérique en général, et sur les objets d'agriculture qui peuvent y être cultivés. V, 429. Notice sur un énorme bloc erratique observé dans l'île de Hochland. V, 154. Promu au rang de conseiller d'état. V, 176. Sur la fréquence des orages dans les ré- gions arctiques. VI, 66. Les découvertes les plus récentes faites à Nowaïa-Zem ia, en 1858 et 1859. VII, 135. Tem- pérature de l'hiver dans la steppe des Kirghises. VII, 66. Rapport verbal sur quelques insectes nuisibles, VII, 178. Observations thermométriques de la côte occidentale de Novaïa-Zemlia, VII, 229. Rapport sur un ancien dessin représentant les ruines de Madjar. VIII, 197. Marche journalière de la température à Boothia. IX, 5. Notice sur un échantillon de Canis lagopus, tué dans les envi- rons de St.-Pétersbourg, et considérations sur la distri- bution de cette espèce. IX, 89. Rapport sur un mémoire de M, Reïinecke. IX, 44% Rapport sur les Beiträge, IX, 276. Projet d’un voyage en Sibérie. IX, 282. Sur la carte du voyage de M. Middendorf dans la Laponie li russe, IX, 298. Décoré de l’ordre de St.-Stanislas de la seconde classe. X, 256 Sur une ancienne relation de voyage d'Isaac Massa. X, 267. Bakou. Feux sacrés de Bakou, v. Gaz. mu à nouvelle construction, par M. Girgensohn. V, BazTiQuEe. Abaissement s uccessif des eaux de la Baltique. 11, 475. BamBusAcéEs. Sur quelques nouvelles Bambusacées du Brésil, par M. Ruprecht. VIII, 555. BARANTE — élu m. b. I, 184. Barcnorr — obtient une mention honorable, IX, 435. BarRTELs — m, c. mort. I. 184. Bases. Description de quelques nouvelles bases organiques, par M. Zinine X, 273. BATONS runiques offerts par M. Reichel. IV, 207. BaTRacIENS, Sur l’évolution des batraciens sans queue, par M. RAI) Batra. Sur un manuscrit en langue batta, appartenant à l’uni- versité de Kiev, par M. Koeppen. VI, 205. Baer. BAumIER tacamaque. Sur les espèces de baumier tacamaque cul- tivées ici, par M. Fischer. IX. 545. BazaINE, m. h. mort, IV, 520. Bec-croisé, v. Loxia, B£er et Maedler. Rapport sur leurs travaux sélénographiques, par M. Struve. IV, 45. Benzipam. Identité de cette nouvelle base découverte, par M. Zinine, avec l’alinine de M. Fritzsche. X, 532. BerNHARDI — Analyse de l'ouvrage de M. Jal intitulé: Archéo- logie navale. VIII, 212, Berzezius — Lettre à M, Hess sur un nouveau métal découvert dans la cérite. V, 201. BEssEz — Armoises russes de l’herbier royal de Berlin et de celui de Willdenow. VIII, 298. BÉTULINE, résine analysée, par M, Hess, IV, 522, BIBLIOTHÈQUE impériale e publique, Manuscrits éthiopiens qui s’y conservent, par M. Dorn. III, 445. Description d’un ancien manuscrit grec des Evangiles qui s’y conserve, par M. Muralt, IV, 72. BinômEe de Vandermonde, Deux corollaires de ce binôme, par M. Collins. VI, 81. BismutH. Sa faculté de donner passage au fluide électrique, par M. Lenz. Ill, 324. BrrenourrNe, v, Hyacinthe. BLacopAT, muniagne magnétique de l'Oural. Note de M. Hel- mersen. III, 415. BcaiNvizze — élu m, c. VIIL, 200. Bcars abbreviata et plicaticollis, Mén. I, 149. Brass, v. Keyserling. Bcé. Sur la consommation du blé en Russie, par M. Koeppen. VIL, 2. Bceu d’Indigo. Sur les produits de l’action du kali sur le bleu d’Iudigo, par M. Fritzsche. VIII, 275. * Bocs erratiques, observés sur la côte de la Finlande, note com- muniquée par M. Baer. Il, 124. Notice sur un enorme bloc erratique observé dans l'ile de Hochland, par M. Baer. V, 154 BrumenBacH — m, h, mort VI, 383. Boinskx — obtient un prix Démidoff. IT, 288. BoGpo. Sur le mont Bogdo, par M. Eichwald. IX, 535. Bôurrixcx — Coup d'oeil sur la formation géognostique de la Finlande méridionale. V, 275. Rapport sur un voyage géognostique de St.-Pétersbourg à Kola. VII, 107. Rap- port sur un voyage le long des côtes de la mer Glaciale et de la mer Blanche. VII, 491. Les rognures des mon- tagnes de la péninsule skandinave ne confirment point la théorie des glaciers de M. Agassiz. VIIT, 162. BozGHARt — Inscriptions arméniennes de Bolghari, expliquées par M. Brosset. III, 18. BonGarp — élu acad, extraord. I, 96. Description de quatre plantes nouvelles du Brésil. I, 115. Mémoire sur la végé- tation des îles de Bonin-Sima IT, 569. Rapport sur l’état du Musée botanique. IIT, 203. Nouvelles Composées du Brésil. V, 97. Rapport sur le Musée botanique pour l’année 1858. V, 516. Mort. VI, 192. Supplément à la Flore de l’Altaï. VIII, 537. BoxiN-Sima, Mémoire sur la végétation des îles de ce nom, par M. Bongard. Il, 569. BoxsporFrr — m c. mort. V, 176. Booraia. Marche journalière de la température à Boothia, par M: Baer. IX, 5. Bouentus — Calcul comparatif de différentes observations du pendule constant. IX , 75. Bos urus. v. Aurochs. BOsE — pièces inédites de sa collection de monnaies orientales par M. Fraehn. 1V. 246. Bouppuisres, Ouvrage sacré des Bouddhistes, analysé par M. R. Lenz I, 49, 57, 71, 75, 87, 92, 97. Théosopbie des bouddhistes, mémoire de M. Schmidt. I, 4%. BounrAKowWskY — Mém. sur la détermination approximative des nombres transcendants par l'analyse des probabilités. I. 477. II, 557. — Promu au rang de consciller de collège. IUT, 502. Note sur une propriété des nombres premiers. IV, 65. Sur les polygones réguliers inscrits et circonscrits au cercle. V, 413. Décoré de l’ordre de St.-Stanislas de la seconde classe. VI, G4 Nouveaux théorèmes relatifs à la distinction des nombres premiers et à la décomposi- tion des entiers en facteurs. VI, 97. Mémoire sur l’irré- ductibilité de certaines formules irrationelles, tant litté- rales que numériques. VIIT, 4. Promu au rang de con- seiller d'état VIII, 32. Elu Acad. ordinaire. VIII, 595. Décoré de l'ordre de St.-Stanislas de la seconde classe, avec la couronne. IX, 4%. Théorie analytique des pro- babilités. X, 95. BouteNErr — offre en don à l’Académie un manuscrit turc inti- tulé: Feslike, par Hadji-Khalfa, rapport de M. Fraehn. Di III, 459. Offre à l’Académie trois manuscrits tures. VII. 367. BrañDexgurG — m. c. mort. IL, 95. Branor — Rapport sur un ouvrage de M. Rathke. I, 46. Note sur deux osselets nouveaux découverts dans les crânes de quelques oiseaux stéganopodes. 1, 21. Erinaceus hypo- melas Br. 1, 52. Note sur l’Anser canadensis et l’Anser pictus, I, 57. Sur la structure des glandes moschifères du Wykhoukhol, 1, 41. Sur le Cricetus nigricans. I, 4. Analyse d’un ouvrage de M. Gebler. 1, 40%, 110. Rap- port sur son ouvrage: Icones et descriptiones animalium rossicorum, 1, 144. Sur son voyage en Allemagne. 1, 167, 175. Quelques remarques sur la plante qui fournit la cevadille du Mexique. I, 175. Nouvel organe secrétoire découvert dans le porte-muse. 1, 474 Classification des Myriapodes 1, 178. Sur les Acaléphes discophores de Mertens. Il, 65. Matériaux pour servir à la connais- sance du squelette des oiseaux. IT, 123. Rapport sur le catalogue des insectes de Turquie, par M. Ménétriés. 1, 275. Matériaux pour servir à la connaissance des oi- seaux stéganopodes, II, 505. Note sur une nouvelle es- pèce du genre Catarhactes de Brisson. Il, 514 Rap- port sur une monographie de la famille des Alcadées. I, 544. Note sur les caractères du genre Phaéthon. 11, 349. Note sur les Acalèphes phosphorescentes, observées par M. Mertens. II, 555. Enumération des méduses discopho- res, II, 17. Observations sur plusieurs espèces nouvelles du genre Carbo ou Phalacrocorax, III, 55. Sur la plante qui fournit l’anis étoilé. III, 90. Analyse de l’ouvrage de M. Pusch, intitulé: ,, Polens Palaconthologie“. IIT, 95. Analyse de louvrage de M. Erichson, intitalé: ,,Die Käfer der Mark Brandenburg“. HI, 168 Rapport sur l'état du Musée zoologique. III, 498. Note sur quatre nouvelles espèces de serpents. IIF, 244 Essai d’une mo- nographie du genre Phaëthon. IV, 97. Matériaux pour servir à la connaissance des parties molles de l’Auchenia Lama. IV, 195. Décoré de l’ordre de St.- Vladimir de la quatrième classe. IV, 236. Recherches comparatives sur les squelettes des genres Rynchops, Larus, Lestris et Sterna. IV, 521. Promu au rang de conseiller d'état. V, 176. Note sur une nouvelle espèce du genre Asterias. V, 186. Rapport sur les Musées zoologique et zootomique. V, 202. Prodrome d’une monographie du genre Carbo. VI, 65. Notice sur une nouvelle espèce du genre des Cormorans (Carbo nu- digula). VI, 290. Quelques mots sur le vautour barbu en Russie. VI, 295. Rapport préalable sur quelques nou- velles recherches relatives à l’histoire naturelle des Glo- mérides. VI, 577. VIL, 57. VIII, 345. IX, 4. Sur les Oniscides et les Myriapodes de lAlgérie. VIE, 4. Obser- vations sur les espèces qui composent le genre Scolopen- dra VII, 147. Remarques générales sur l’ordre des in- sectes myriapodes. VII, 293. Rapport sur le voyage de l'aide-préparateur Voznessensky. VII, 265. Note sup- plémentaire sur que'ques espèces du genre des Scolopendres, suivie de la description de deux espèces nouvelles et d'un essai d'une subdivision de ce genre en deux sous-genres. VIII, 21. Enumération des espèces du genre Julus. VII, 97, et supplément 568. Rapport sur les Musées z0ologi- que et zootomique. VIII, 189. Sur les genres Sphaero- therium et Sphaeropoeus. VIII, 557. Note supplémentaire sur les espèces qui composent le genre Polydesmus. IX, 9. Note sur trois espèces nouvelles d'oiseaux de Russie et de la Perse boréale. IX, 11. Note sur une espèce de chat, nouvelle pour la Faune de Russie. IX, 34. Obser- vations sur le Manoul. IX, 37. Note sur deux espèces nouvelles de Souslik de Russie. IX, 45. Observations sur le Loxia rubicilla Güldenst. IX, 287. Note sur les es- pèces de Loxia de la Faune de Russie. IX, 288. Remar- ques sur le Passer arctous de Pallas, comme étant vrai- semblablement le type de trois différentes espèces d'oiseaux. X,.251. gique. X, 550. BrascaManx — obtient un prix Démidoff. I, 24. Analyse de son ouvrage, par MM. Collins et Fuss I, 42. BromaTE de potasse. Sur un phénomène particulier produit par cette substance, par M. Fritzsche. IX, 157. BROsSsEr — nommé membre adjoint de l’Acad. IL, 174 Expli- Rapport sur un envoi adressé au Musée z0olo- cation de quelques inscriptions géorgiennes, Il, 572. Note sur quelques monnaies géorgiennes du Musée asiatique et sur une inscription tibétaine d'Edchmiadzine. Il, 581. Analyse du roman géorgien ,, Amiran Daredjaniani“. IL, 7. Note sur les inscriptions arméniennes de Bolghari. I, 18. Notice des manuscrits arméniens de l'institut asiatique du Min. d. aff, étr. INT, 21, 56. Rapport sur le diction- naire manuscrit géorgien-russe-latin de M. Tchoubi- noff. III, 41. Registre des cartes géorgiennes manuscri- tes, acquises par le Musée asiatique. IIL, 517. Archéo- graphie géorgienne, IIL, 578. IV, 266. Notice du roman géorgien intitulé: Rousoudaniani, IV, 33. Rapport sur un monument géorgien intitulé: ,, Discours en vers“, IV, 63. Nommé acad. extraord, IV, 80. Histoire diplomatique du patriarche Arménien Avédik, IV, 87. Rapport sur l'envoi de manuscrits géorgiens, par M. de Hahn. IV, 184. Correspondance littéraire avec la Géorgie. IV, 203. Mo- nographie géorgienne de Moscou. IV 279, 528. Acqui- sition de livres géorgiens par le Musée asiatique. V, 26. Revue des antiquités géorgiennes. V, 55. Matériaux pour l'histoire de Géorgie depuis le 15e siècle, V, 100. Notice d'un manuscrit arménien du musée asiatique. V, 117. De l'état religieux et politique de la Géorgie jusqu’au 17ème siècle. V, 225. Monographie des monnaies armé- niennes VI, 33. Géographie de la Géorgie de Wakhoucht. Texte, traduction accompagnée de notes et cartes. VI, 441. Note sur Edchmiadzine. VII, 4% Copie figurée de quelques cachets géorgiens. VII, 163. Note sur le vil- lage arménien d’Acorhi et sur le couveut de Si.-Jacques- VIII, 41 Projet d’une collection d’historiens arméniens inédits VIIT, 177. IX, 283. Décoré de l’ordre de Ste- ! Anne de la troisième classe. VIII, 208. Rapport sur la Bibliothèque chinoise du Musée asiatique. VIII, 225. No- tice des manuscrits géorgiens récemment acquis par l’Aca- démie. VIII, 308. géorgiennes. IX, 133. Correspondance en grec des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie. IX, 349. X, 412. Notice historique sur les couvents arméniens de Haghbat et de Sanahin. X, 305. Description de quelques antiquités Brown — Lettre à M. Hess sur les carbures de différents mé- taux. V, 305. Bruux — Théorèmes de géométrie analytique. Il, 273. VI, 508. BurcnarRes. Note sur l’époque d’un pélerinage des Bulghares du Wolga en Mecque, par M. Frachn IV, 579. BuxGE — obtient une médaille Démidoff. I, 24. Siphonostegia Benth. et Uwarowia Bunge. VII, 275. Sur les genres Sur une nouvelle espèce du genre Pedicularis. VIT, 241. Bysrrow adresse à l’Acad. différents objets de zoologie, recueillis dans les environs de Mézène. X, 550. C. Cacxers séorgiens. Copie figurée de quelques cachets géorgiens, par M. Brosset. VII, 165. Carcuc des variations, v. Variations. Cazmouxs, Population des Calmouks en Russie, par M Koep- pen. VI, 271. CazoriQue. Sur le dégagement du calorique en proportions mul- tiples, par M. Hess. V, 502. CamwrAGNoz, v. Arvicola ratticeps. Campure. Ses rapports avec les haloïdes, par M Claus. IX, 229: Caxcrin, Cte., Résultat des mesures pnses par 8. E. pour l'acquisition de manuscrits orientaux, par M. Fraehn. II, 60. Canis lagopus. Considérations sur la distribution de cette espèce, à l’occasion d’un échantillon pris près de St.-Pétersboury, par M. Baer. IX, 89. CanTHARIS annularis Mén. I, 149. CaPrICORNES, insectes coléoptères, v. Anacolus. CaraBus acuminatus — Bonplandi — Wiedemanni, Mén. I, 149. Carzo ou Phalacrocorax, Nouvelles espèces du genre Carbo, par M. Brandt. lil, 55. Nudigula, v. Cormorans. Cargures des métaux. Expériences de M. Samuel Brown. V, 505. CARDAMINE pratensis. Sur quelques difformités observées dans cette plante, par M. Meyer. IV, 575. Remarques sur le mème sujet, par M. Trautvetter. V, 116. CasPienxe. Sur le niveau de la Mer caspienne, par M. Lenz, 1, 2 Expédition pour déterminer le niveau de cette mer. 1, 79. Mémoire sur cette expédition, par M. Parrot. 1, 81, 89. Premier rapport sur cette expédition, par M. Struve. Il, 25 4. Second rapport par le même. IL, 27. Troisième VI rapport par le même. II, 417. Quatrième rapport par le même, IL, 566. Cassina seraphina Mén, I, 149. Casreczus — Lexicon heptaglotton, acquis par le Musée asiati- que. IV, 49. Carazra. Description d’une nouvelle espèce du genre Catalpa par M. Meyer. Il, 49. Cararmacres. Note sur une nouvelle espèce du genre Catarhac- tes de Brisson, par: M. Brandt. II, 514. Caucase. Lieux dans le pays du Caucase déterminés astronomi- quement, mémoire de M. Struve. IT, 209. Espèces nou- velles de la Flore du Caucase, par M. Nordmann. Il 311. Le Caucase visité par M. Sjôgren. III, 219, 251, 247, 268. Manuscrits relatifs au Caucase, par M. Steven. LI, 581. Caucase, v. Koubetchi. C£nERHOLM — obtient une mention honorable. IX, 155. CEPHALOSTENUS orbicollis, Mén. EL, 449. Cerarires de la Russie, par M. Eichwald. IX. 108. CerGLE prismatique perfectionné IT, 205. Céracés. Sur le passage de l'eau par les évents des cétacés, par M. Bager:.l,.,57 Ceronia funesta et venusta, Mén. I , 449. Cevanizze du Mexique, Quelques remarques sur la plante qui fournit la Cevadille, par M. Brandt. I, 175. Crazeur. Equation relative à la propagation de la chaleur dans les liquides, par M, Ostrogradsky. I, 25. Sur l’em- ploi de l'air chaud pour alimenter les hauts- fourneaux, par M. Hess. I, 55. CaarADrius spinosus L. découvert dans le sud-ouest de la Russie, par M. Nordmann. Il, 550. CHaraxcows, v. Curculionides, CHatiIDION, nouveau genre de plantes établi par M, Bongard. Char, angustifolium et cordatum, deux espèces de ce genre décrites par le mème. 1, 116. CuaaupoiRr — élu m, corr, I, 184. Cuewws de fer, Notice sur un phénomène d'optique observé sur les chemins de fer, par M Parrot. VI, 158. CRERGUINE — Puits qu'il a fait creuser à Takoutsk, notice com- muniquée par M. Helmersen. HIT, 195. de la température du sol à lakoutsk. V, 110. Observations Caevaux de poste. Sur le nombre des chevaux de poste en Russie, par M. Koeppen. VIII, 78. Caeveux, Leur substance et leur signification dans l'organisme humain, par M. Trinius. 1, 55. CHEVYREFF — obtient un prix Démidoff. II, 288. CHE, Renseignements statistiques sur la Chine, par le R. P. Hyacinthe, III, 289. CæiriNsky-Chikhmatoff, Pce., nommé m. h. III, 208. CuLaENius Stschukini Mén. I, 180. CHLORIDE ferrique. Sur les combinaisons de cette substance avec de l’eau, du chlorure potassique et du sel ammoniaque, par M. Fritzsche. VI, 1929. Cnorix — de l’origine des peuples habitants la province d’Ar- ménie. VII, 46. Obtient un prix Démidoff. IX. 1533. Cnougine — Recherches sur le poids atomique du lantane. X, 182. CarysomMerA dimidiata, Mén. I, 180. Cire d’abeilles. Sa composition déterminée par M. Hess. IL, 337. Craus — Recherches sur les sulfocyanures de quelques métaux, IV, 195, Sur les rapports qui existent entre le camphre et les haloïdes. IX, 229. Présence de l'hydrogène dans le sulphocyanogène. Lettre à M. Hess. IX, 248. CrimaroLoGie, Sur la marche moyenne de la température, par M. Maedler: X, 159. Cior-Bex — Note sur l’autopsie de la Girafe. VI, 94. CiyTHARA salicaria et unifasciata, Mén. 1. 449. CoccorHRausTES speculigerus, nouvelle espèce d'oiseau décrite par M. Brandt. IX, 11. C. caucasicus, v. Loxia. Lettre de M. Steinheil. | CocéoPTÉROLOGIE. Ouvrages de MM Erichson et Ratzeburg ana- lysés, le premier par M. Brandt. III, 168 et le second par M. Baer. III, 244. Nouveaux Coléoptéres de Sibérie, par M. Gebler. VIIL, 569. Coczins — Rapport sur un mémoire de M. Lüwenstern. I, 23. Analyse du traité de géométrie analytique de M. Braschmann. 1, 42 Analyse de l'ouvrage sur l’éduca- tion des sourds-muets de M. Fleury. I, 44 Note sur la forme des résidus des polynomes entiers. [, 113. Nommé membre d’une commission. IL, 520. Théorèmes sur les fonc- tion entières à deux variables. II, 321. Nouvelle démon- stration élémentaire de la résolubilité des fonctions en- tières en facteurs réels du premier ou du second degré II, 577. Sur le théorème de Newton, relatif aux som- mes des puissances des racines dans les équations algé- briques. IIT, 52. Recherches relatives à la théorie des fonctions symétriques. IIT, 65. Promu au rang de con- seiller d’état actuel. VI, 64. Deux corollaires du binôme de Vandermonde. VI, 81. Sur la décomposition des nombres entiers en facteurs. VI, 84. Seconde note sur le mème sujet, VE, 87. Mort. VII, 288. Sur les frac- tions continues provenant de radicaux. VII, 557. CoLonies russes en Amérique. M. de WrangelL I, 151. CazroPxorTIA suturalis, Mén. I, 149. Mémoires sur les colonies par Cozvser elaphoïdes — Karelini — lineolatus — poecilocephalus, nouvelles espèces de serpents, établies par M. Brandt. III, 242. Corumga risoria, observée pour la première fois en Russie, par M. Nordmann. III, 327. Comères. Observations de la comète de Halley, par M. Struve. III, 555. Notice sur la comète de Galle, par M. Struve. VI, 287. Notice sur la seconde comète de Galle, par M. O. Struve. VII, 50. VII Composées (famille de plantes). Nouvelles composées du Brésil, par M. Bongard. V, 97. Coxcours aux prix Démidoff. 1, 24; 48. IL, 287. Au prix d'hi- stoire proposé par l’Académie en 1852. I, 47. Au prix de mathématiques de 1851. 1, 138. Remise du terme du concours au prix de zoologie. ibid. Concours au prix de philologie proposé en 4856. ibid. Au prix de botanique proposé par l’Académie en 4829 et jugement de l’Aca- démie. III. 206. Cosoncrir. Sur le conjonctif grec, par M. Grae fe. II 58. ConsuGaisons dite forte et faible, et leur prétendue existence dans le grec, par M. Graefe. 1, 416. Coonpoxxées sphériques. Sur une espèce de fonctions des coor- données sphériques, par M. Ostrogradsky. IL, 242. Coquirces fossiles du terrain tertiaire Volhyni-Podolien, voir Eichwald. Cormoraxs. Notice sur une nouvelle espèce du genre des Cor- morans (Carbo nudigula), par M. Brandt. VI, 290. Pro- drome d’une monographie du genre Carbo, par M. Brand. VL 65. CorREsPONDANCE mathématique et physique de quelques célèbres géomètres du siècle dernier, tirée des archives centrales de Moscou et de celles de l’Académie, par M. Fuss. IX, 285. Couvenrs arméniens de Haghbat et de Sanahin. rique, par M. Brosset. X, 50%. CRarères de soulèvement — Note sur les — par M. Parrot. III, 274. Cricerus nigricans, Note sur le C. n. par M. Brandt. I, 42. Crimée. Faune de Crimée, par M. Rathke. 1, 46. Reconnais- sance géognostique de la Crimée méridionale, par M. Hoffmann. VI. 257. f CructFËÈREs. Remarques sur la structure des Crucifères, par M. Meyer. IX, 209. CRYPTOcEPHALUS alni — congener. I, 180. limbatus. I, 149. pustulipes. I, 480. insectes décrits par M. Ménétriés. CuRCULIONIDES. Insecte nouveau de cette famille, décrit par M. Faldermann. I, 179, Notice histo- D. DaGuERrE, v. Héliographie. Dauz — envoie d’Orenburg une copie de l’arbre généalogique des Turcs, par Aboul-Ghazi. IV, 191, 229. Elu m. c. V, 176. DaxitEwWsky — obtient un prix Démidoff. I, 24. Second prix. II, 288. DeBosky — obtient une mention honorable. IX, 133. Decexiwus phocaena. Anatomie du D. ph. par M. Baer. I, 26 Démwinorr — nommé m. h. X, 256. Denrs. Leur substance et leur signification dans l'organisme hu- main, par M. Trinius. I, 35. DéPLAGEMENTS instantanés. Mémoire sur les déplacements in- stantanés des systèmes assujettis à des conditions variables, par M. Ostrogradsky. IV, 477. DESsmaisoNs — Analyse de l'arbre généalogique des Turcs par Aboul-Ghazi. IV, 229. DrarecTes de la langue grecque. Recherches sur ces dialectes, pour sujet du prix de philologie proposé en 1856. I, 185. DiFFRACrioN de la lumière — Note sur la — par M. Sokoloff IV, 179. Dicamma — le — comme particularité dialectique dans les idio- mes indo-germaniques, par M. Graefe. IL, 66. Dinoraérium. Sur les Dinothériums et autres espèces analogues en Russie, par M. Eichwald. IV, 257. Diricncer (Lejeune) — nommé m. c. III, 208. Discornores, v. Acalèphes et Méduses. Doxpouxorr-Korsakorr, Pce. nommé m. h. III, 208 Décoré de l’ordre de Ste.-Anne. ITT, 302 Décoré de l’ordre de Ste.- Anne de la première classe, avec la couronne Imp. VI, 192. Dorcantox ferruginipes, Mén. 1, 149. Dorx — Echantillons de poésie afghane. I, 84 Sur quel- ques monnaies orientales du Musée de l’universite de St. Vladimir. II, 496. Sur quelques manuscrits éthiopiens de l'Institut du Ministère des affaires étrangères. IL, 502. Sur les manuscrits éthiopiens de la Bibliothèque Imp. et publique. LIL, 445. Catalogue des tribus afghanes. TIT, 987. Matériaux pour servir à l'histoire de la tribu af- ghane de Jusufsey. IV, 5, 25. Sur deux astrolabes mu- nis d'inscriptions orientales, V, 81. Troisième astrolabe à inscriptions orientales qui se trouve en Russie. IX, 60 Remarques grammaticales sur la langue des Afghanes, dite Puschtu. VI, 209, Matériaux pour servir à l’histoire des pays et des peuples du Caucase. VIT, 1. Essai d’une histoire des Schahs de Schirwan. VII, 101. Promu au rang de conseiller d'état. IX, 55. Sur un sixième ma- nuscrit des histoires des Afghanes de Nimetullah. IX, 217 Sur la véritable orthographe de quelques noms afghanes. X, 205. Suppléments à la grammaire de la langue af- ghane. X, 556. Duvervoy — élu m. c. VIII, 200 Dvina septentrionale. Calcul de l’époque de la prise et de la débacle de ses eaux à Arkhangel, par M. Hällstrôm. VIII, 282. DynamiQue Problème de dynamique résolu par M. Ostro- gradsky. IV, 209. DzanGLoux, ouvrage tibétain, traduit en allemand, par M. Schmidt. X, 46. E. Eau pure. Sur le poids d’un pouce cube d’eau pure, par M. ! Kupffer. VII, 551. Ecaixo-Encrines. Sur l’indentité de la partie contractible de la tige des Echino-Encrines avec le Cornulites serpularius, par M. Volborth. X, 295. VII] Econce du tilleul. Sur l'emploi qu'on en fait en Russie, par M. Koeppen. IX, 119. EcriTure des Russes du dixième siècle. Mémoire de M.F raehn. [, 6. E&RENBERG — élu m, h. VIII, 200. Lettre à M Fuss sur une couche du sol de Berlin composée d’animalcules vivants. X, 79. Eicawass — Sur les Dinothériums et autres espèces analogues en Russie, IV, 257, Rectification des coquilles fossiles du terrain tertiaire Volhyni-Podolien, déterminées par M. Pusch. VI, 4 Les corps fossiles du grès rouge ancien et du calcaire carbonifère du gouvernement de Novgorod. VII, 78 Sur les Ichthyosaures et les Cératites de là Russie, IX, 108. Sur le mont Bodgo. IX, 555. EcectriciTÉ, Théorie chimique de l'électricité appuyée de nou- E, de con- tact. Sur la vitesse avec laquelle elle se développe, par M. Jacobi. III, 335. velles expériences, par M. Parrot. II, 241. ELECTROMAGNÉTISME. et l'effet, qu'y produisent des spirales interieures, par M. Fr. Parrot. 1, 81, 89. de M. Jacobi Il, 17, 31. nommée pour faire des essais en grand sur l'application Sur les aimants électro-magnétiques creux, Expériences électro-magné- tiques; note Commission de l’électro-magnétisme au mouvement des machines. II, 320. Sur le rapport qui existe entre les courants électro- magnétiques et magnéto-électriques, par M. Lenz. IIT, 325. Sur les lois des aimants électriques, par MM. Lenz et Jacobi. IV, 557. Remarque relative au mémoire sur por M Lenz. V, 18. Sur l'attraction des aimants électriques, par MM. Ja cobi et Lenz. V, 257 De l’aimantation des barres disjointes, par M. Ostrogradsky, première note V, chi- mique et magnétique, par M. Jacobi. V, 567. Sur les les lois des aimants électriques, mutuelle entre L42 316. seconde note V, 551. Sur le galvanomètre propriètés des courants magnéto-électriques, par M. Lenz. VI, 98. Sur quelques appareils électro-magnétiques, par M. Jacobi. IX, 4753. Rapport sur ses travaux électro- magnétiques par M. Jacobi. X, 71. EmgerizA bruniceps, nouvelle espèce d'oiseaux, décrite par M. Brandt. IX, 12. Emmaxuez — m. h. mort. II, 95. Exposmose. Phénomène frappant d'Endosmose dans l’organisation animale, par M. Parrot. VII 346. ERrpmans — obtient une médaille Démidoff IT, 288. Ericuson — Die Käfer der Mark Brandenburg, ouvrage analysé par M. Brandt. III, 168. Le même ouvrage analysé par M. le Cte Mannerkheim. VI, 372. Eniwaceus hypomelas Br. I, 32. ErisTorr — obtient un prix Démidoff. II, 288. ERmITAGE impérial. Collections de monnaies orientales qui s’y conservent, décrites par M. Fraehn. IV, 505, Esraoxie. Observations géognostiques sur le terrain de transition de l’Esthonie, par M. Helmersen, V, 56. Ercamianzine — Note sur — par M. Brosset, VII, 44. Eriortexs, v. Manuscrits éthiopiens. Erorces filantes. Matériaux pour servir à l’histoire des étoiles filantes, par M. Fraehn. III, 508. fixes et étoiles doubles. Notice sur une révision de l’hé- misphère céleste boréal, par rapport aux étoiles fixes jus- qu'à la septième grandeur, et aux étoiles doubles, par M. O. Struve. X, 41. ErourNeau, v. Sturnus. EUGENE, Métrop. de Kiev — m, h. mort. II, 98. Ë Evcèxe, Exarque de Géorgie — élu m. c. V, 176. Euzer. Monument élevé à sa mémoire. HI, 407. Evriox, v. Produits pyrogénés. EvaxGires. Livre des évangiles d'Ostromir, publié par l'Aca- démie. 1, 485. Ancien manuscrit grec des Evangiles con- servé à la Bibliothèque Imp. et publ. et décrit par M. Muralt. IV, 72. ExPÉénirion pour déterminer la différence de niveau de la Mer noire et de la Mer caspienne, 1, 79. Mémoire sur cette expédition par M. Parrot. 1, 81, 89. Premier rapport sur les travaux de cette expédition, par M. Struve. II, 254. Second rapport par le même. III, 27. Troisième rapport par le même. III, 447. Quatrième rapport par le mème. III, 566 Expédition pour explorer les côtes de Novaïia-Zemlia et de la Laponie. Récit historique, par M. Baer. IIT, 96. Tableau physique de Novaïa-Zemlia et de la Laponie, par le même. III, 132, 454, 174, 545. Expédition de M. Sjôgren dans le Caucase. III, 219, 251, 247, 268. Expédition astronomique de M. Fedo- roff, rapport de M. Struve. III, 361. F. Farpermanx — Notice sur un insecte nouveau de la famille des Curculionides. I, 479. Obtient un prix Démidoff. II, 288, FALDERMANNIA. Nouveau genre de plantes établi par M. Traut- vetter. VI, 184 Fald. parviflora, plantes, par le même. VII, 21. nouvelle espèce de Fenororr — Rapport sur son voyage astronomique, par M. Struve. III, 361. Fers. F. Manul Pall. Observations sur cette espèce, par M. Brandt. IX, 37. F. Servalina Jardine, observée en Russie, note de M. Brandt. IX, 54. Fer phosphaté de Kerich en Crimée, par M. Segeth. VII, 98. Feux sacrés de Bakou, v. Gaz. Finranpe. Soulèvement de la côte de Finlande. IT, 473. Coup d'oeil sur la formation géognostique de la Finlande méri- diouale, par M.Bôhtlingk. V, 27 Population de la Finlande, rapport de M. Koeppen VI, 208. Sur la population du grand-duché de Finlande à la fin de 4840, par le même. X, 255. IX Finois, v. Tchoudes. Fiscuer — Observations sur un nouvel Astragalus de la tribu des Anthylloïdées. IL, 74 Quelques remarques sur les fleurs de Ludolfia glaucescens. VI, 499. Seraphyta mul- tiflora, nouvelie espèce d'Orchidées du Mexique. VII, 23. Sur les espèces du baumier tacamaque, cultivées ici. IX, 545. et Meyer. VIII, 253. FLamme. Sur la nature de la flamme, par M. Hess. IT, 375. Fzeurs fossiles dans la houille brune, découvertes par M. Goep- * pert. 1, 51 F. de soufre. par M. Fritzsche. II, 44. Sur un nouveau genre de plantes du Brésil. Note sur les fleurs d. s. Fceury — obtient un prix Dém. I, 48. Fiux et retlux. Jugement de l’Académie sur la théorie du flux et du reflux envoyée au concours de son prix de mathématiques, proposé en 1851. 1, 185. Foncrioxs génératrices. Mémoire sur le calcul des f. g., par M. Ostrogradsky. 1, 75. F. symétriques; F. expo- nentielles; F. des coordonnées sphériques, v. Théorie des fonctions. FRACTIONS continues, provenant des radicaux, par M. Collins. VII, 367. FRAEHN — Mémoire sur l'écriture des anciens Russes. I, 6. Inscription arabe sur un battant de porte du monastère Gelathi en Imérétie. 1, 20. Sur les acquisitions les plus récentes de la numismatique mohammédane, premier ar- ticle I, 99, 103; second article I, 123, 132. Sur les manuscrits orientaux les plus importants du Musée Ru- miantsoff. [, 156. Note sur deux inscriptions à Nakhit- chevan. Il, 14. Sur quelques nouvelles acquisitions du cabinet numismatique de M. le Cte Strogonoff à Moscou. Il, 81. Rectification de quelques passages de l'ouvrage de M. Lelewel, intitulé: Numisinatique du moyen äge. Il, 177. Explication des monnaies exhumées, en 1830, près de Steckborn en Thurgovie. II, 326. Eclaircisse- ments sur les deux monnaies arabes publiées par Oetter. IT, 554 Sur une monnaie Ortokide, méconnue jusqu'ici. Il, 555. Sur l’époque de la mort de l’Imam Ali Riza et sur ses monnaies, IL, 557. KEclaircissements sur les deux monnaies de Cavanilles. II, 360. Suppléments à la nu- mismatique des Tchinghizides d'Iran. 11, 362. Les mon- naies les plus anciennes de la dynastie Sefy. III, 3. Cinq centaines de monnaies anecdotes des khalifes Ou- méiades et Abassides. III, 33. VI, 181. Sur quelques erreurs devenues stéréotypes dans les noms des Khans actuels de Khiva et de la Bukharie. IL, 87. Premier succès des mesures prises par M. le Ministre des finances pour l'acquisition de manuscrits orientaux importants. IL, 60. Rapport sur le manuscrit ture offert par M. de Bouténeff. III, 159. Matériaux pour servir à l’histoire des étoiles filantes, III, 508. Sur une pierre tumulaire, rapportée de l'Egypte par M. Moukhlinsky. IV, 51. Sur les Koubetchi, peuple remarquable du Caucase, IV, 53, A9. Sur une monnaie du roi Ortokide Joulouk-Arslan, et sur une autre > monnaie. attribuée à ce même roi. IV, 69. Réponse à une réclamation de M. de Hammer- Purgstall. IV, 107. servant à constater que les premiers fondateurs de l'empire de Russie étaient des Normans. IV, 151. rares du cabinet de ,médailles de l'institut asiatique du Min. des aff. étrang. IV, 147. nouvelles acquisitions des Musées asiatique et ethnogra- phique. IV, 186, 190, 207, 208. VI, 77, 225. VII, 134, 556, 567. IX, 289. Sur quelques pièces remar- quables du cabinet des monnaies orientales de l'Université de Kiev. IV, 9295. de monnaies orientales de M. de Bose à Leipzig. IV, 246. Nouvelle preuve Enumération de quelques pièces Rapports sur quel ques Pièces inédites de la collection Notice sur les différentes collections de monnaies orien- tales qui se conservent à l’Ermitage impérial et descrip- tion des pièces inédites de la dernière de ces collections. IV, 505. Sur la date d’un pélerinage des Bulghares du Wolga en Mecque. IV, 379. Décoré de l’ordre de St.- Stanislas de la première classe. VI, 64. Rapport sur quelques dons offerts au Musée asiatique par M. le Cte. Simonitch. VI, 77. Rapport sur trois manuscrits turcs offerts par M. de Bouténeff VII, 567. naies du dernier Schah de Kharesme, frappées en Géorgie IX, 215. ment de Sur les mon- Monnaies kufiques trouvées dans le: gouverne- Kasan. IX, 295. fouilles d'anciennes monnaies arabes en Russie. IX, 302. Aperçu topographique des Apercu sommaire de la collection de monnaies orientales de l’Université de Rostok. X, 81. FrirzscHe — Mémoire sur le pollen. 1, 161. Note sur les fleurs. de soufre. II, 44. fate de magnésie avec de l’eau. Il, 195. Sur une nouvelle combinaison du sul- Sur deux com- binaisons cristallisées du silicate de soude avec de l’eau. III, 1461. Sur l’uroxine, nouvean produit de la décom- position de l'acide urique par l'acide nitrique. IV, 81. Sur une combinaison cristallisée de lacide urique avec l'acide sulfurique. IV, 99. Nommé Adjoint de l’Académie, IV, 320. Notice préalable sur l'acide purpurique et ses sels. V, 108 Notice préalable sur un nouveau produit de la décomposition de l'indigo par l'acide nitrique. V. 439. Mémoire sur l'acide purpurique et ses sels. V, 164. Sur un hydrate cristallisé de l'acide urique. V, 174 Sur les combinaisons du chloride ferrique avec de l’eau, du chlorure potassique et du sel ammoniaque. VI, 129, Sur une méthode facile de produire Pacide chromique et sur le rapport qui existe entre cette substance et l'acide sul- furique. VI, 181. directe. VI, 183. Sur les combinaisons de quelques sels Sur la formation des nitries par voie de nickel avec l’'ammoniaque, VI, 515. Sur l'aniline, nouveau produit de la décomposition de l'indigo. VIF, 461. Sur l'extraction de la matière colorante du Peganum 2 Frot Fucus Fuss, Fuss, Harmala. VII, 291. avec l'acide nitrique. VII, 529. Sur les produits de l’ac- tion du kali sur le bleu d'indigo. VIILI, 275. Sur un phénomène particulier produit par le bromate de potasse. IX, 137. Deux nouvelles combinaisons cristallisées de soufre et d'ammonium. IX, 165. Remarque relative au benzidam de M. Zinine. X, 552. produit par le courant galvanique, par M. Lenz. II, 521. — Acquisition de sa collection de monnaies orientales décrites par M. Frachn. I, 99, 105. G. — Voyage à la Mer caspienne. I, 79. Sur la cause d'une accumulation d'erreurs dans le dernier résultat du nivellement géodésique entre a Mer noire et la Mer cas- pienne, déduit par la méthode des observations du milieu. IV, 241. Sur l'équation de M. Biot pour la différence des dans les observations des distances zéni- thales réciproques. IV, 275. l'inégale réfraction dans la mesure simultanée des hau- teurs terrestres. V, 73. Sur l'effet de la réfraction dans Nommé refractions Sur les causes et l'effet de la mesure des hauteurs de montagnes. V, 104. Astronome-adjoint à l'observatoire central. V, 192. Promu au rang de conseiller de cour. VII, 288. P.-H. — Analyse du traité de géométrie analytique de M. Braschmann. I, 42 Décoré de l’ordre de St.-Sta- nislas de la seconde classé. 1, 96. Nommé membre d’une commission. II, 520. Nommé membre honoraire de la Société Courlandaise des lettres et arts. ibid. Promu au rang de conseiller d'état actuel. IV, 256. Rapport géné- ral sur le concours des prix Démidoff de 1859. VIII, De 1840. IX, Supplément. De 1841. X, Supplément. Compte rendu des travaux de l'Académie en 1840. VIIL Supplément. En 1841. X, 4. Projet de pub- lication d’une correspondance mathématique et physique Supplément. de quelques célèbres géomètres du siècle dernier, tirée des archives centrales de Moscou et de celles de l’Aca- démie. IX, 285. G. Gaous Nawaga. Sur le squelette du Gadus N , par M. Baer. III, 560. GaimaRD — nommé m.c. VI, 583. GALVANISME. Considérations sur quelques points de la théorie du galvanisme, par M. E. Lenz. I, 169. Sur quelques expériences relatives à la pile galvanique, Lettre de M. Jacobi à M. Lenz. IL, 60. Sur l’action de la solution du sulfate de cuivre dans Ja pile galvanique, par M. Lenz. Il, 558. Sur quelques expériences galvaniques par le-même. III, 321. Sur l’étincelle galvanique, par M. Jacobi. IV, 102% Sur les phénomènes d'induction X Sur l'acide nitreux et sa combinaison | GALVANOGRAPHIE, GALVANOPTLASTIQUE, Gaz des feux de Bakou. dans la pile voltaïque, par le même. IV, 212 Lettre à M. Fuss, par le même, IV, 368 Sur un phénomène observé dans une grande batterie de Wollaston, par M. Lenz. V, 78 Mesure comparative de l’action de deux couples voltaïques, par M, Jacobi. VI, 369. Sur les remarques de M. Becquerel, relatives à cette note, par le mème. VIII, 261. Procédé galvanique pour graver des planches daguerréotypées, par M. Grove. IX, 246. Sur la conductibilité du corps humain pour les courants galvaniques, par M. Pichelnikoff; rapport de M. Lenz. X, 184 Méthode pour déterminer les constantes des pi- les voltaïques, par M. Jacobi. X, 287. Description d'un voltagomètre perfectionné, par le mème. X, 285. Rapport sur la Galvanographie, par M. Ja- cobi. X, 91. Procédé de M. Audinet. VII, 210. Quel- ques nouvelles expériences de Galvanoplastique, par Mer. le Duc de Leuchtenberg. VIII, 140 Sa composition analysée par M. Hess. 1, 166. G. oxygène et hydrogène. Sur sa préparation et son emploi, par MM. Hess et Jacobi. V, 195. GEBLER — obtient un prix Démidoff. I, 24 Description d’une nouvelle espèce de perdrix de VAltaï. I, 31. Analyse de son ouvrage sur les monts de la Katoune, par MM. Brandt et Baer, 1, 102, 110. Observations sur Grus virgo, Mustela foina, Lepus tolaï et Perdix altaica. Lettre à M. Brandt. VI, 50. Notice sur la présence du tigre dans l’Altai. VI, 292 Sur le vautour barbu de la Si- bérie. VI, 293. Coléoptères nouveaux de Sibérie. VIII, 369. GELATRI. Monastère en Imérétie ou se trouve une inscription remarquable, commentée par M. Fraebhn. I, 20. GÉODÉSIE. Sur la cause d’une accumulation d’erreurs dans le dernier résultat du nivellement géodésique entre la Mer noire et la Mer caspienne, déduit par la méthode des observations du milieu, par M. G. Fuss. IV, 24. Sur l'équation de M. Biot pour la différence des réfractions dans les observations des distances zénithales réciproques, par le même. IV, 273. Note sur les causes et l’effet de l'inégale réfraction dans la mesure simultanée des hauteurs terrestres, par le même. V, 73. Sur l'effet de la réfrac- tion dans la mésure des hauteurs de montagnes, par le même. V, 104. GÉOMÉTRIE analytique. Traité de Géom. anal. par M. Brasch- mann, analysé par MM. Collins. et Fuss. I, 42. Théorèmes de G. a. par M. Bruun. Il, 275. VI, 505. GéonGrE. Cartes géographiques de la Géorgie dressées par Wakhoucht et acquises par le Musée asiatique, par M. Brosset. IT, 317. Notices littéraires de la Géorgie, par le même. IV, 205. Archéographie géorgienne, par le même. IV, 266. Monographie géorgienne de Moscou, par le même. IV, 279, 528. Revue des antiquités géor- XI giennes, par le mème. V, 55. Matériaux pour l’histoire | GRINDEL — m, c. mort. I, 8. de Géorgie depuis le 13e siècle, par le mème. V, 100. De l'état religieux et politique de la Géorgie jusqu'au 47e siècle, par le même. V, 295. Correspondance des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie, par le mème. IX, 349. X, 112 GÉORGIE, v. Wakhoucht. Guesser-Khan. Les hauts faits de G.-Kh., poème mongol tra- duit par M. Schmidt. VI, 24. GuixkouLorr — obtient une mention honorable. IX, 133. Girare. Autopsie de la Girafe, par M. Clot-Bey. VI, 94. GiRGENsoHN — Observation d’une aurore boréale. V, 127. De- scription d’une balance de nouvelle construction. V, 177. GraciERs. La théorie des glaciers de M. Agassiz démentie par les rognures observées dans les montagnes de la péninsule Skandinave, par M. Bochtlingk, VIIT, 172. Grannes moschifères du Mygale moschata, par M. Brandt. I, 41. Gzarayrus festivus — globulicollis — varians. Mén. I. 149. Gzoméripes. Nouvelles recherches sur l’histoire naturelle des Glomérides, par M. Brandt. VI, 377. Remarques cri- tiques sur les espèces qui composent ce genre, par le même. VII, 37. Observations sur le genre de vie et la physiologie des espèces de ce genre d'insectes, par le même, VIIL, 545. Sur l'anatomie des Glomérides. IX, 1. Gorroines. Nouveau genre de cette famille de poissons, établi par M. Nordmann. III, 528. Gorpperr — découvre des fleurs et du pollen dans la houille brune. 1, 51. Lettre au Secrétaire perpétuel sur les plantes fossiles. II, 221, 238. Lettre à M. Brandt sur ses travaux relatifs aux végétaux fossiles. JT, 31. Notice sur le même sujet. VI, 285. Gosromysz. Sa non-existence dans l’histoire de Russie, démon- trée par M. Krug. I, 22. GRAëFE — Sur les conjugaisons dites forte et faible et leur pré- tendue existence dans le grec. I, 116. Mémoire sur l’op- tatif et le conjonctif dans le grec. IT, 68. Le digamma comme particularité dialectique dans les idiomes indo- germaniques. IT, 66. Rapport sur quelques dons offerts au Musée numismatique par M. le Comte Simonitch. VI, 80. 492 Inscriptions grecques restituées et expliquées. Premier article. IX, 221. Second article. IX, 222. Gaar — Machine pour filer la soie. Rapport de MM. Koep- pen et Jacobi. IX, 157. GRamiNéEs. Nouvelles considérations sur la construction de la fleur des Graminées, par M. Trinius. I, 47. Classifi- cation des Graminées, par le même. I, 68. GREIG — obtient une médaille Démidoff. II, 288. GreTcH — obtient une mention honorable, IX, 135. Grirroxs. (Quelques remarques littéraires sur les gr, par M. Morgenstern. Il, 77. Promu au rang de conseiller d’état actuel. VI, LL ———_—_—_————————— ——————————————————— Grivwa. Nouveaux éclaircissements sur le grivna, par M. Mor- genstern. II[, 575. GROVE — Procédé galvanique pour graver des planches daguer- Lettre à M. Jacobi. IX, 246. Observations de M. Gebler. VI, 50. réot ypées Grus virgo. H: Hapy1-Khalfa, auteur du ,,Feslike“ ou Précis de l’histoire de Turcs. III, 159. HAELLSTROEM — Calcul des observations magnétiques publiées par M. Kupffer. V, 49. Calcul de l’époque de la prise et de la débacle de la Dwina septentrionale. VIII, 289. Hacngar, v. Couvents arméniens. Haux — le Baron de — envoie plusieurs manuscrits géorgiens. IV, 284 Offre un manuscrit arménien au Musée asiati- que. V, 177. Elu membre honoraire. VIIL, 200. Hazrey, v. Comète de Halley. Hamez — Note sur l'élévation de la ville de Moscou et des ri- vières Moskwa et Oka au dessus du niveau de la mer. II. 300. Promu au rang de conseiller d'état actuel. IV, 256. Sur les procédés héliographiques de MM. Däguerre et Nièpce. VI, 517. HAMILTON — uommé m. c. III, 208. Hammer - Purgstall — Réclamation contre un passage du Bulletin. IV, 106. HaxxA — élu m. c. VIII, 200. HAnNSTEEN — Changement périodique dans l'intensité magnétique horizontale dépendant de la longitude du noeud ascen- dant de la lune. VI, 275. HARLAN — élu m. c. V, 176. HARTMANN — m. c. mort. IV, 256. HauTs- fourneaux. Sur l'emploi de l'air chaud pour alimenter les hauts-fourneaux, par M. Hess. I, 35. Hésreux. Sur le nombre des Hébreux en Russie, par M. Koep- pen. VII, 91. HEcxez — Nouveau genre de poissons d’eau douce d'Europe, lettre à M. Brandt. VIII, 584. HEEREN — m. h. mort. X, 256. Héciograpnte. Sur les procédés héliographiques de MM. D a- guerre et Nièpce, par M. Hamel. VI, 517. HELMERSEN — obtient un prix Démidoff. 1,24 Note sur l'Ou- ral et l'Altaï. IL, 97. La montagne magnétique Blagodat dans l’Oural septentrional. III, 115. Notice > puits creusé à lakoutsk. III, 495. sur un Nommé conserva- teur du Musée minéralogique. HI, 272. Observations géognostiques sur le terrain de transition de lEsthonie, V, 56 Notice sur la découverte de l'or de lavage dans l’'Oural. VI, 247. Sur la constitution géologique du pla- teau de Waldai et de sa pente septentrionale. VII, 69. Constitution géognostique du pays situé entre les lacs d'Ilmen, de Seliger et de Peïpus. VIL, 168. Rapport * . XII sur les Beiträge. IX, 219. Recherches sur l’âge relatif et la constitution des couches houillères des gouverne- ments de Toula et de Kalouga. X, 195. Hexx — Observations météorologiques instituées à Okak dans le Labrador. V, 142. Hérissonx, Nouvelle espèce décrite par M. Bran dt. 1, 32. Héros des temps anté-historiques — Sur les — par M. Schmidt. IL, 51. HERRMANN — élu Académicien ordinaire. 1, 8. Analyse de l’ou- vrage sur l'éducation des sourds-muets, par M. Fleury. 1, 44, 86. HerscHez — lettre à M. Struve. IV, 257. Hess — Mémoire sur le naphte. I, 4 Note sur quelques pro- duits pyrogénés. I, 14 Sur l'emploi de l'air chaud pour alimenter les hauts-fourneaux. 1, 53. Décoré de l’ordre de Ste.-Anne de la seconde classe. I, 96. Composition du gaz des feux de Bakou. I, 166. Sur le sucre de lait. IT, 126. Sur la composition de l'acide saccharique. IL, 49. Sur la composition de la cire d’abeilles. HT, 557. Sur la détermination de l'hydrogène dans l'analyse des substances organiques. II, 369. Sur la composition de la Vésuvienne. IIT, 572. Sur la nature de la flamme. III, 575. Nouveau minéral, nommé Volborthite. IV, 21. Dé- coré de l’ordre de Ste.-Anne de la seconde classe avec la couronne Impériale. IV, 256 Recherches sur la com- position de quelques résines. IV, 322. Appareil pour l'analyse des substances organiques. IV, 572. Sur la préparation et l'emploi du gaz oxygène et hydrogène. V, 195. Recherches sur la constitution de l’acide sacchari- que. V, 29%. Sur le dégagement du calorique en pro- portions multiples, V, 502. Sur la composition de la ré- sine d’élemi. VI, 297. Rapport sur le procédé galvano- plastique de M. Audinet. VII, 212 Promu au rang de conseiller d'état. VII, 236. Recherches thermochi- miques. VIT, 257. VIII, 81. IX, 13. X, 161. Décoré de l’ordre de St.-Vladimir de la troisième classe. VII, 288. HexAcanTHUS, nouveau genre de la famille des Gobioïdes, établi par M. Nordmann. II, 398. HOFrMaNN — Rapport sur un voyage géognostique à Odessa et dans le midi de la Crimée. VI, 257. Hooker — nommé m. c. III, 208. Horpe d’or. Jugement de l’Académie sur l’histoire de la Horde d'or envoyée au concours de son prix d'histoire proposé en 1852. I, 47. HorseurGn — m, c. mort. I, 156. Houizce brune de Vettéravie. Fleurs et pollen découverts dans cette houille, par M. Goeppert. I, 51. Houirses. Recherches sur l’âge relatif et la constitution des couches houillères des gouvernements de Toula et de Kalouga, par M. Helmersen. X, 195. HurecanD — m,. h.-mort. I, 184. Hummer — m, c. mort. I, 184. ———— —— ——_—_—_—_—— CS nt HYAGINTHE — Renseignemens statistiques sur la Chine. III, 289. HYoROGÈNE. Sur la détermination de l'hydrogène dans l'analyse des substances organiques, par M. Hess III, 369. HypRoGRAPHIE, v. Mer du sud et Archipel Gilbert. HYGROMÉTRIE. Note sur la formule hygrométrique de M. Au- gust, par M. Kupffer. VI, 337. HyménogryGHis. Remarques sur quelques espèces de ce genre, par M. Meyer. II, 33. I JarourTsk. Température du sol dans cette ville, observée par M. Cherguine. V, 110. TARTSOFr — obtient un prix Démidoff, II, 288. IëN-Abi — Takub el Nedim, auteur arabe qui parle de l’écri- ture des Russes du dixième siècle. EI, 6. Icimova — obtient une mention honorable, IX, 153. IcaraxosAuREs de la Russie, par M. Eichwald. IX, 108. Ixpt6o. Notice préalable d’un nouveau produit de la décompo- siion de l'indigo par l'acide nitrique, par M. Fritz- sche. V, 159. v. Aniline. INFUSOIRES, v. Animaux microscopiques. INSCRIPTION arabe sur un battant de porte du monastère Gelathi en Imérétie, par M. Fraehn. 1, 20. Deux inscriptions à Nahitchévan, expliquées par le mème. 11, 14 In- scriptions géorgiennes expliquées par M Brosset. II, 572. Sur une inscription tibétaine d'Etchmiadzine, pa le mème. Il, 581. Inscriptions arméniennes de Bolghari, expliquées par le mème. IT, 48. Inscriptions grecques, restituées et expliquées par M. Graefe, Premier article. IX, 221. Second article. IX, 222. Ixsecres de la Turquie, par M. Ménétriés. I, 449. Insectes de la Russie, par le même, I, 180. Insectes recueillis entre Constantinople et le Balkan, décrits par le même. Il, 275. Insectes nuisibles, rapport verbal de M. Baer. VII, 178. IxsriTuT asiatique du Min. des aff. étr. Manuscrits éthiopiens qui s’y conservent, par M. Dorn. II, 302. Manuscrits arméniens qui s’y conservent, par M. Brosset. II[, 24, 36. Monnaies orientales qui s’y conservent, décrites par M. Frachn. IV, 147. IxsrRumENT de passage portatif de Repsold, décrit par M. Struve. III, 67. sold dans le premier vertical, par le mème. X, 209. Notice sur l'instrument des passages de Rep- InNrÉGRALES définies, Sur une note de M. Lamé relative aux in- tégr. définies, déduites de la théorie des surfaces ortho- gonales, par M. Ostrogradsky. VIL, 562. Iossecran — offre en don à l’Académie un manuscrit géorgien, rapport de M. Sjôgren. III, 555. Second manuscrit offert au musée. IV, 65. XIIX lourouxk-Arslan, roi Ortokide, v. Numismatique orientale. IRREouCTrISILITÉ de certaines formules irrationelles, par M. Bou- niakovsky. VILLE, I. IsaTis, genre de plantes examiné par M. Trautvetter, VII, 341. d. Jacogr — Expériences electro-magnétiques. II, 17, 37. Expé- riences relatives à la pile galvanique; lettre à M. Lenz. II, 60. tricité de contact dans une simple couple d'éléments. IF, 555. Sur l’étincelle galvanique. IV, 102. Sur les phé- nomènes d’induction dans la pile voltaïque. IV, 212. Sur les lois des aimants électriques. Lettre à M. Fuss. IV, 368. Elu m. c. V, 176. Note sur la préparation et l’em- ploi du gaz oxygène et hydrogène. V, 195. Sur la vitesse avec laquelle se développe l’élec- Sur l’attrac- tion des aimants électriques. V, 257. Sur le galvanomètre chimique et magnétique. V, 555. Mesure comparative de l’action de deux couples voltaiques. VI, 369. Sur les remarques de M. Becquerel relatives à la note précédente. VIII, 261. Nommé adjoint. VI, 585. procédé galvanoplastique de M. Audinet, VII, 210. Rapport sur le Annonce la découverte des lois des machines électro- magnétiques. VIT, 225. Promu au rang de conseiller de cour. VIII, 288. Décoré de l’ordre de laigle rouge de Prusse troisième classe. VIIT, 96. Rapport sur la machine à filer la soie de M. Graf. IX, 157. Sur quel- ques appareils électro-magnétiques. IX, 473. Rapport sur ses travaux électromagnétiques. X, 71. Rapport sur la galvanographie, X, 91. Méthode pour déterminer les constantes des piles voltaïques. X, 257. Description d'un voltagomètre perfectionné. X, 285. JACQUEMET — v. machines à vapeur. Jar — Archéologie navale, ouvrage analysé par M. Bernhardi. VIII, 212. JESSEN — obtient une médaille Démidoff, I, 24. Note sur lile Julia, par M. Parrot. III, 274. Juzus. Enumération des espèces de ce genre d'insectes, par M. Brandt. VIII, 97. même. VIII, 565. Jura. Supplément à ce mémoire, par le Jusursey. Histoire de la tribu afghane, de Jusufsey, par M. Dorn. IV, 35, A9. K. Karmouxs, v. Calmouks. KazouGa. Couches houïillères de ce gouvernement. v. Houilles. KARÉLINE — découvre une nouvelle espèce d’hérisson. 1, 32. Offre des objets de zoologie. IV, 159, 160. Oiseaux rap- portés par lui et décrits par M. Brandt. IX, 41. KATOUNE. Aperçu des monts de la Katoune, ouvrage de M. Gebler, analysé par MM. Brandt et Baer. I, 102, 110. KazEM»EG — obtient un prix Démidoff. IX, 155. KeyserLiNG, Cte., et Blasius — Description d’une nouvelle es- pèce de campagnol, IX, 35. Kaas de Khiwa et de la Boukharie. Rectification de leurs titres, par M. Fraehn. III, 57. KHLEBNIKOFF — nommé m. €. HIT, 208 Mort. IV, 80. KixINE — obtient une mention honorable, IX, 433. KILOGRAMME. Sa valeur en poids russe, par M. Kupffer. VII, 349. Kciuc — élu m. c. I, 184. Kxorre — Température de deux sources d’eau douce à Nico- laïeff. VILI, 257. KozëuLer, Académicien, mort. IT, 272. Note sur les tumulus en Russie. I, 137. Nommé Rapport sur t KOEPPEN — membre adjoint de l’Académie. Il, 320. quelques tumulus de la Russie méridionale. IV, 277. Roches de la Russie méridionale offertes au Musée miné- ralogique. V, 22 Chemins et passages dans les monts de la Tauride. V, 144 Sur la température de 430 sour- ces de la presqu’ile de la Tauride, V, 583. Sur diffé- rents antiques effets exhumés dans le gouvernement de Moscou. V, 383. Décoré de l’ordre de St.- Vladimir de la quatrième classe. VI, 64 Promu au rang de conseil- ler d'état. VI, 192. Sur un manuscrit Batta appartenant à l’Université de Kiev. VI, 205. Population de la Pologne et de la Finlande. VI, 208. Sur le gouvernement d’Astra- khan et les Calmouks en Russie. VI, 271. Population de la Russie en 1838. VII, 1 Sur le nombre des Hé- breux en Russie. VII, 91. Sur la consommation du blé en Russie. VIII, 2 Extrait d’un mémoire de M. Cho- pin relatif à la population de l'Arménie russe. VIIT, 16. Sur le nombre des chevaux de poste en Russie. VILLE, 78. Sur les villes de Russie et leur population. VIIT, 145. Sur l'emploi de l’écorce de tilleul en Russie. IX, 119. Rapport sur la machine à filer la soie de M. Graf. IX, 457. Sur la population du grand-duché de Finlande à la fin de 1840. X, 255. KOSEGARTEN — nommé m. c. VI, 585. Kougercni, peuple remarquable du Caucase. Note de M. Fraehn. IV, 355, A9. KovaLEvsky — nommé m., c. III, 208. Kreiz — Lettre à M. Kupffer sur les résultats des observa- tions magnétiques exécutées à l'observatoire de Milan. V, 303. Observations météorologiques et magnétiques à Pra- gue. VI, 298. VIIL, 49. Kroux — offre des objets de zoologie. IV, 159, 160. KruG — nie l'existence de Gostomysl dans l’histoire de Russie. I, 22 Nouvelles preuves servant à constater que les premiers fondateurs de l'empire de Russie étaient des Normans. IV, 151. XIV Kause — Sur les rapports des Russes qui, en 844, dévastèrent | Lecewez — Numismatique du moyen âge. Rectification de quel- Séville, IV, 250. KRUSENSTERN — Remarques sur quelques îles découvertes récem- ment dans la Mer du Sud. IE, 1. midoff., II, 288. 320. Remarques sur quelques îles découvertes dans l'Océan pacifique. IV, 161. découvertes, envoyée par le gouvernement des Etats-unis de l'Amérique du Nord dans la Mer du Sud. VI, 88. VII, 104. Notice sur les découvertes les plus récentes dans les ré- Obtient un prix Dé- Nommé membre d’une commission. II, Notice sur l'expédition de gions polaires antarctiques. VI, 212 Notice supplémen- taire sur la carte de l'archipel Gilbert, VIL, 255. KuprFreR — nommé membre d’une commission. IL, 320. Décoré de l’ordre de St.-Vladimir, ibid. Remarque à la note de M. Hällstrôm. V, 53. Promu au rang de conseiller d'état. V, 176. Note sur la formule hygrométrique de M. August. VI 557. Note sur la direction et l’intensité de la résultante des forces magnétiques terrestres dans le Sud des Indes orientales, VIT, 19. Sur les observatoires mag- nétiques fondés sur plusieurs points de la surface terrestre. VIH, 469. et des livres de Prusse et d'Angleterre en poids russe. VIE, 549. Notice sur le poids d'un pouce cube d’eau pure. VII, 351. Température de deux sources d’eau douce à Nicolaïiev, observée par M. Knorre. VIII, 257. Observations magnétiques, faites sur plusieurs points de Note sur la valeur du kilogramme français la surface terrestre, pendant une perturbation remar- quable de l'aiguille aimantée qui a eu lieu le 43 (25) Septembre 1841. X, 289. L. Lagranor. Sur la pierre de Labrador près de Kiev, par M. Segeth. VII, 95. , LaziTA — Vistara — Pourana, ouvrage sacré des Bouddhistes, analysé par M. Rob. Lenz. 1, 49, 57, 71, 75, 87, 99, 97. LamaïsmEe. Mémoire sur le Lamaïsme, par M. Schmidt. I, 41. Lamanrin. Recherches sur l’histoire du Lamantin de Steller, par M. Baer. III, 355. Lamé — Sur les causes des explosions des chaudières dans les machines à vapeur. VI, 380. L. v. Intégrales définies, LanTane. Recherches sur le poids atomique du lantane, par M. Choubine. X, 182. LaxTanINE. Nouveau métal découvert dans la cérite, par M. Mosander. V, 1. Laponie, Expédition en Laponie. IL, 172. Voyage en Laponie, Récit historique, par M. Baer. IL, 96. Tableau physi- que, par le même. III, 432. Carte de la Laponie russe, levée par M. Middendorf. IX, 298. ques passages de cet ouvrage, par M. Fraehn. IT, 477 LENINE — Note sur un nouvel éllipsographe. V, 377. LEnz, E. — Mémoire sur le niveau de la Mer caspienne. I, 2. Considérations sur le nivellement, dit par stations, au moyen du baromètre. 1, 51, 63. Sur quelques points de la théorie du galvanisme. 1, 169. Nommé membre d’une commission, IL, 520. Sur l’action de la solution du sul- fate de cuivre dans la pile galvanique. Il, 358. Sur quelques expériences galvaniques. IIT, 521. Sur les lois des aimants électriques. IV, 357. Remarques relatives au mémoire précédent, V, 18. Sur un phénomène ob- servé dans une grayde batterie de Wollaston. V, 78. Sur l'attraction des aimants électriques. V, 257. Sur les pro- priétés des courants magnéto-électriques. VI, 98. Déter- mination de l’inclinaison et de l'intensité magnétiques de St.-Pétersbourg, Arkhangel et Nowaïa-Zemlia, d’après les observations de M. Ziwolka. VII, 249. Promu au rang de conseiller d'état. VIII, 32. Décoré de l’ordre de St.-Stanislas de la seconde classe. IX, 44 Matériaux relatifs à la théorie des machines magnéto- électriques. IX, 78. Rapport sur un mémoire de M. Ptchelnikoff. X, 184. R. — Elu Acad. adjoint, I, 8 Analyse du Lalita- Vi- stara-Pourana. 1, 49, 57 71, 75, 87, 92, 97. Mort. 1, 96. Lepus iolaï. Observations de M. Gebler. VI, 50. LEUGHTENBERG — Maximilien Duc de — nommé m. h. VI, 583. Quelques nouvelles expériences de Galvanoplastique. VIH, 140. Licrensrinr — obtient une médaille Démidoff. II, 288. LINDE — nommé m. c. VI, 585. Linpenau — élu m. h. VIII, 200. Liougimorr — Grammaire de la langue Permienne, analysée par M. Sjôgren. IV, 254. Liouvirze — élu m. c. VIII, 200. Livonie, Restes d’ossements et d’écailles qu’elle renferme, par M. Asmuss. VI, 220. Livre d'Angleterre et de Prusse. Leur valeur en poids russe, par M. Kupffer. VII, 549. Lôwexsrern — Application de la méthode d'intégration de Gauss aux intégrales multiples. J, 925. LowGirupe. Détermination de la longitude en mer, moyennant les hauteurs correspondantes, par M. Simonoff. VII, 217. Lorenz — élu m., ce. VIII, 200. Obtient une médaille Démidoff. IX, 135. \ Lorus Candollei et Circinnatus, Trautvetter. VIII, 209. Quel- ques mots sur les feuilles secondaires de Lotus, par M. Meyer. IX, 187. LoxiA. Espèces de Loxia de la Faune de Russie, par M. XV Brandt. IX, 288. Observations sur le Loxia rubicilla | MANNERREIM, Comte — Analyse de l’ouvrage de M. Erichson Güldenst., LupozriA glaucescens. Quelques remarques sur les fleurs de cette plante, par MM. Fischer et Meyer. VI, 199. Carte et topographie de la lune, publiées par MM. Beer et Mädler; rapport de M. Struve. IV, 45. par le même. IX, 287. Luxe LüTke — obtient un prix Démidoff, I, 24. Analyse de ses ob- servations du pendule, par M. Struve. I, 141. Luzensere — Notice sur les Alligators de la Louisiane, fete à M. Fischer. VIII, 176. M. Macnixes à vapeur. Sur les causes des explosions des chaudières dans les machines à vapeur, par M. Jaquemet, com- muniqué par M. Lamé. VI, 580. M. électro - magnétiques. Découverte des lois de ces machines, annoncée par M. VII, 255. Mansar. Rapport sur un ancien dessin représentant les ruines de la ville de Madjar. VIII, 197. Miocer — Rapport sur les travaux sélénographiques de MM. Beer et Mädler, par M. IV, 54 Sur la marche moyenne de la température. X, 159. Jacobi. Struve. Magxérisme terrestre. Calcul des observations magnétiques, pu- bliées par M. Kupffer, par M.Hällstrôm, suivi d’une remarque de M. Kupffer. V, 49. Note sur l'intensité des forces magnétiques à St-Pétersbourg, par M. Spassky. NV, 195: à l'observatoire de Milan, par M. Résultat des observations magnétiques exécutées Kreil. V, 305. Re- cherches sur la variation diurne de la déclinaison magné- tique, par M. Nervander. VI, 295. IX, 489. Chan- gement périodique dans l'intensité magnétique horizontale, dépendant de la longitude du noeud ascendant de la lune, par M. Hansteen. VI, 273. Observations magnétiques à Prague, par M. Kreil. VI, 298 VIII, 49. Sur la direction de l'intensité de la résultante des forces mag- nétiques terrestres dans le Sud des Indes orientales, par M. Kupffer. VII, 19. Rapport sur les observatoires magnétiques, par le mème. VII, 169. Inclinaison et in- tensilé magnétiques de St.-Pétersbourg, Arkhangel et Nowaïa-Zemlia, observées par M. Ziwolka, italie par M. Lénz VII, 249. Observations magnétiques pendant la perturbation du 13 Septembre 1841, par M. Kupiffer. X, 289. Macxéro-électricité. Matériaux pour servir à la théorie des machines magnéto-électriques, par M. Lenz. IX, 78. Manasana. Mémoire sur le Mahäjâna et le Pradschnä -päramita, par M. Schmidt, I, 145. Maxocuou. Nouveaux éclaircissements sur l’origine de ce nom, par M. Schmidt. VIII, 376. sur les coléoptères de la Marche de Brandebourg. VI, 372. Maxomèrre perfectionné par M. Nordenskiôld. III, 265. Manuscrirs orientaux du Musée Roumiantsoff, décrits par M. Fraehn. 1, 156 Mm. éthiopiens de l'institut asiatique du Min. des aff, étr., décrits par M. Dorn. II, 302. Mm. arméniens du même insütut, décrits par M. Bros- set. HI, 21, 56. Mm. orientaux dont l'acquisition est due à M. le Ministre des finances, par M.Fraehn III, 60. Mm. éthiopiens de la Bibliothèque Imp. et publique, par M. Dorn III, 145. M. turc offert en don par M. de Bouté- neff; rapport de M. Fraehn. III, 159. M. offert en don par M. Ilossélian; rapport de M. Sjô- géorgien gren. IL, 555. Mm. relatifs au Caucase, offerts en don par M. Steven; rapport de M. Sjôgren. III, 381. M. Discours en vers, par le patriarche Ancien géorgien intitulé: Antoni Aer; rapport de M. Brosset. IV, 65. manuscrit des Evangiles conservé à la Bibl. Imp. et publ. et décrit par M. Muralt. IV, 72 Rapport sur l'envoi de manuscrits géorgiens de Tiflis, par M. Brosset. IV, 484. M. d'Aboul-Ghazi analysé par M. Desmaisons. IV, 229. Marées, v. Flux et reflux. Mas’oupy — Manuscrit des Près d’or de cet auteur acquis par le Musée asiatique. IV, 190. Massa, Isaac — Sur une ancienne relation de voyage d’Isaac Massa de Harlem, par M. Baer. X, 267. Maxima relatifs. Notice sur une question particulière qui s’y rapporte, par M. Ostrogradsky. VIII, 327 MEoem — obtient un prix Démidoff, II, 288. Mépvuses discophores, énumérées par M. Brandt. HT, 17. MELaANEsTHES alictaceus, Mén. I, 180. MezLcont — élu m. c. I, 184. Ménéreaiés — Insectes nouveaux de la Turquie. I, 149. Insectes de la Russie. 1, 180. (Catalogue d'insectes recueillis depuis Constantinople jusqu’au Balkan. I, 273 Monographie du genre Anacolus, de la famille des Capricornes (insectes coléoptères). IV, 129. Sur un nouveau genre de Lépi- doptère nocturne de la Russie. IX, 40. Mer du Sud. Hydrographie de cette Mer. Mémoire de M. K ru- senstern. I, 4 Notice sur l'expédition de découvertes, envoyée par le gouvernement des Etats-unis dans la Mer du Sud, par M. Krusenstern. VI, 88. Seconde no- tice, par le mème. VII, 104. Mercure. Sa faculté de donner passage au fluide électrique, par M. Lenz. III, 524. { MéRiDiEN. Arc de méridien mesuré en Russie; rapport de M. | Struve. VII, 280. | Mexer — Remarques sur quelques espèces du genre Hyméno- brychis. II, 33. Description d'une nouvelle espèce du XVI genre Catalpa. II, 49. Sur quelques difformités observées dans la plante nommée Cardamine pratensis. IV, 375. Quelques remarques sur les fleurs de Ludolfia glaucescens. VI, 499. Nommé adjoint, VI, 585. Seraphyta multiflora, nouvelle espèce d'Orchidées du Mexique. VII, 25. Essai monographique sur l’Alyssum minutum et les espèces ana- logues. VII, 131. Observations sur la famille naturelle des Polygonacées. Premier article, VIII, 545. Sur un nouveau genre de plantes du Brésil. VIIL, 253. Supplé- ment à la flore de l’Altai. VIII, 537. Quelques mots sur les feuilles secondaires de Lotus. IX, 187. Remarque sur la structure des crucifères. IX, 209. Miooexporr — Carte de la Laponie russe. Rapport de M. Baer- IX, 298. MipoenvorFiA, nouveau genre de plantes, établi par M. Traut- vetter. IX, 151. Mixuaizovskx- Danilevsky, v. Danilevsky. Mic — Méthode de Millin pour faire des fac-simile d’in- scriptions taillées sur pierres. IV, 51. MionNer — m. c. mort. X, 256. MiRaminis planiflora Nouvelle espèce de plantes, établie par M. Trautvetter. VI, 245. Mowasreres. Des biens des monastères en Russie, par M. Ou- strialoff. IV, 99. MoxGors — Histoire des Mongols, v. Horde d'or. MonSTRUOSITÉ d’une vache, observée par M. Baer. I, 128. Monument élevé à la mémoire d’Euler IIL, 107. MOoRGENSTERN — Quelques remarques littéraires sur les Griffons. Il, 77. Nouveaux éclaircissements sur le grivna. LI, 54 MosANDER — a découvert un nouveau métal dans la cérite. Lettre de M. Berzelius. V, 201. Moscaus moschiferus. Nouvel organe secrétoire découvert dans cet animal, par M. Brandt, I, 174. Moscou. Son élévation au dessus du niveau de la mer, par M. Hamel. II, 500. Monographie géorgienne de cette ca- pitale, par M. Brosset. IV, 279, 398. géognostiques dans un voyage d'Arkhangel par Nijni- Novgorod à Moscou, par M. Robert. VI, 250. Recherches MovuxxLiNskY — rapporte de l'Egypte une pierre tumulaire avec une inscription arabe, IV, 31. Moussine - Pouchkine — nommé m,. h. III, 208. Muiver — Constitution des résines de la tourbe, V, 441. Murair — Description d’un ancien manuscrit des Evangiles rapporté de l’Asie mineure, IV, 72 Description d’un beau manuscrit sur parchemin de l'histoire naturelle de Pline, appartenant à la Bibliothèque de l’Académie, V, 215. Recherches sur Philon. VIII, 25, Description d’un code manuscrit de la Cosmographie de Ptolémée. X, 97. NaPure. Murs de revêtement. Mémoire sur la théorie des murs de re- vêtement, par M. Parrot. III, 275. Musée de l’Université de Moscou. fait des monnaies orientales, par M. Fraehn. I, 19%, 452 M. Roumiantsoff musée décrits par M. Fraehn, 1, 156. Note sur ses acquisitions en Manuscrits orientaux de ce Musées de l’Académie : par M. de Bouténeff. II, 159. Cartes géorgiennes ma- Musée asiatique, Manuscrit turc, offert nuscrites, par M. Brosset. IIT, 517. Manuscrit géor- gien, offert par M. Jossélian, IT, 555. IV, 63 Ma- ‘ nuscrits relatifs au Caucase, offerts par M. Steven. IL, 581. Rapports sur plusieurs acquisitions, par M. Frachn. IV, 186, 190, 207, 208. Acquisition de livres géorgiens, rapport de M. Brosset. V, 26. Notice d’un manuscrit arménien, par le même. V, 417. Dons offerts par M. le Comte Simonitch. VI, 77. Acquisition de monnaies dues à M. le Ministre des finances. VI, 223. Rapport sur quelques nouvelles acquisitions numismatiques, par M. Fracehn. VII, 154, 356. Sur trois manuscrits turcs, offerts par M. de Bouténeff; rapport de M. Fraehn. VII, 367. Rapport sur la Bibliothèque chinoise, par M. Brosset. VIIL, 225. Manuscrits géorgiens, par M. Bros- set. VIIL, 305. — par M. le Comte Simonitch. VI, 80. — Musée bota- nique. Rapport sur l’état de ce Musée, par M. Bon- gard, IT, 205. V, 316; par M. Ruprecht. VIII, 350. — Musées zoologique et zootomique. Rapport sur l’état de ces Musées, par M. Brandt, III, 198. V, 202. VIII, 469. Acquisitions dues à MM Karéline et Krohn. IV, 159, 160. Rapport sur un envoi de la part M. By- stroff à Mézène, par M. Brandt. X, 550. — Musée minéralogique. Roches de la Russie méridionale offertes par M. Koeppen. V, 22. Musée numismatique. Dons. offerts Musique. Classification des sons et génération de la gamme, par M. Volkoff. IX, 45. Observations de M. Gebler. VI, 50. Mx&acs moschata, Sur la structure de ses glandes moschifères, par M. Brandt. 1, 41. Myniarones. (Classification des Myriapodes, par M. Brandt. 1, 174. Sur les Myr. de l’Algérie, par le même. VII, 1. Remarques critiques sur les espèces qui composent le genre Glomeris, par le mème. VII, 37. Observations sur les espèces qui composent le genre Scolopendra, par le même, VII, 447. Remarques générales sur l’ordre des insectes myriapodes, par le même. VII, 293. Musrera foina. IN. NamrcmevAN. Deux inscriptions à N., expliquées par M. Fraehn. Il, 14. Mémoire sur le naphte, par M. Hess. Ï, 4. Nawaca, v. Gadus Nawaga. Navier. Traité élémentaire des calculs différentiel et intégral = Nenvawoen _— Rééheréhes" sur Ja vatiotn diurne de la décli- : Nirzsci, — mc. mort: ILE, 16." à ‘ : Nirrites® «Sur la formation des ,nitrites par voie directe, à XVII æ. + Rectification ‘d'ünevinéxactitde qu'on rencontre daus cet . ouvrage, par. M: Ostrogradsky. VU, 527. Naer sympathique. - Héther het Vs! nerfs sÿmpathiques des évertébrés, proposées, en, 1852, pour Sujet du prix de zoologie. Remise du coucou, 1 1954: <" Ù -näison magnétique: al * 298. IX, 189. Nromranx — ‘élu m. c. V, 176. n! # w : Névoine + obtient 1 un prix-Démidof. IX, 435. \ Nicorsiev. Température du Do à Nicoläieÿ, M M. Knorre. VU, 257. 1 7e. .*, D 48 Nux=Noveoñon, | _Rechérches géognostiques dans un voyage d'Arkhangel | par-Nijni- -Novgorod à pe par M. Ro- L bert. YE 250. « LA ft r A ” Nr METULLAU — : Manüscrit de Yi dus Afghanes ‘de: ci ‘auteur, examiné par M. Dogs. IX, 217. x |, M. Fritssche, VI, 185. ++ Nivel | dit par stations, a mnoÿen ‘du baromètre, par. M. Lenz. I: 51, 63. | Tr # # N ones prémiers, « Rédtes primitives dés nombres premiers * calculées, par M. Ostrogradsky. F,-32 . Note sur une propriété: des DANCE premiers; par M. Bouniakowsky. , IV; 165. 4% : re : . * L L L Nondensri6LD | _ Description d'un manomètre} Berfegtionné, 1e s 265. - : * s e - CR, — Son voyage sur la côte orientale“ de la Mer noire: 1,91. Diägnoses préalables de quelques: plantes de.la partie « occidentale dés provinces caucasiennes. Il, 511. Sur une “espèce d'oiseaux incgnade ‘dans la. faune. d'Eu- rope. Il, 530. ‘Sur le. siète "de l'organe de la.voix du papillon à tête de, mort. II, 164: .Sur l'existence de l’aurochs * dans le Caucase. III, 503. Sêr ure espèce de re nouvelle pour la faune de la Russie, III, 327. . Sur unenouveau genre de poissons: de la famille des Go- bioides. Ill; 328. Observations sur le genre de vie et les moeurs de l’étourneau rosé. V, 4. Sur deux espèces de Spalax, propres à la Russie méridionale. V, 200. Po- lypes d’eau douce, transplantés avec succès de Paris à Odessa. VIIL, 355. Normaxs — Les — sont les premiers fondateurs de l'empire de Russie; preuves alléguées par MM. Krug et Fraehn. IV, 151. Novaïia-Zemlia, Les découvertes les plus récentes faites à N.-Z., par M.Baer. 11,157. VII, 155. Expédition pour explorer les productions naturelles de N.-2Z. 11, 172 Climat et tem- pérature moyenne, par M. Baer. II, 225. Marche an- nuelle de la température, par le mème. II, 242. Marche journalière de la température, par le même. Il, 289. Premier rapport sur le voyage à N,-Z., par le même. Noveonon. INumISMATIQUE orientale. -connue jusqu'à ce: jour, par le mème. IL, 555. JL, 315. Recit ‘historique, par le mème. IE, 95: Tableau physique, par le même. Description géognostique. TTL, 451. Climat tt végétation. III, 474. Vie animale. III, 343. Hauteurs mesurées par M. Ziwolka. III, 374. Ob- . seryations thermométriques de la côte occidentale de N.-Z., par M. Baer. VIT, 229. Inclinaison et intensité, magné- tiques, - observées par M. Ziwolka, calculées par M. Len, -VII,.249, Les corps fossiles du grès rouge ancien et du cal- caire carbonifère du gouvernement de Novgorod, par M. _ Eichwald. VIL, 78: Acquisitions de numismatique moha- médane, décrites par M. Fraehn. Premier article. I, 99, 105: Second article. I, 125, 432. Sur quelques mon- naies orientales. du Cabinet de M. le Comte Strogonoff, par M: Fraehn. Il, 81. Rectification de quelques pas- sages de Ja Numismatique du moyen âge de M. Lele- wel, par le même. II, 477. Note sur quelques mon- paies orientales du’ Musée de l’université de St.-V a- dimir à Kiev; par M. Dorn. Il, 196. Explication des monnaies exhumées, en 1850, près de Steckborn en Thurgovié, par M. Fraehn. II, 526. Eclaircissements sur les deux monnaies arabes, publiées par M. Oetter. par. le même. Il, 554 Sur une monnaie Ortokide, mé- Sur l’é- poque de la mort de l’Imam Aly Riza et sur ses mon- naies, par le même. Il, 537. Eclaircissements sur les deux monnaies, décrites par M. Cavanilles, par le même. HI, 360. Suppléments à la numismatique des Tchin- gizides d'Iran, par le même. II, 362 Notes sur quel- ques monnaies géorgiennes du musée asiatique, par M. Brosset. 11,581. Sur les monnaies les plus anciennes de Ja dynastie Séfy, par M. Fraehn. III, 3. Cinq cen- _ taines de monnaies anecdotes des khalifes Ouméïades et Abassides, par le même. Première partie. III, 33. Se- conde partie. VI, 181. Sur une monnaie du roi Orto- kide Joulouk-Arslan, et sur une autre monnaie attribuée à ce même roi, par le même. IV, 69. Enumération de quelques pièces rares du cabinet de médailles de l'institut asiatique du Min. des aff. étr., par le même. IV, 147. Sur quelques monnaies remarquables du cabinet de mon- naies orientales de l’université de Kiev, par le même. IV, 225. Pièces inédites de la collection de monnaies orientales de M. de Bose à Leipzig, par le même. IV, 26. Notice sur les différentes collections de monnaies orientales qui se conservent à l’hermitage impérial, par le même. IV, 505. Monographie des monnaies arménien- nes, par M. Brosset. VI, 55. Sur.les monnaies du dernier Schah de Kharesme, frappées en Géorgie, par M. Frachn. IX, 213. Monnaies orientales inédites, nou- vellement acquises par le Musée asiatique, par le même. IX, 289. Monnaies kufiques trouvées dans le gouverne- ment de Kazan, par le même. IX, 295. Aperçu topo- 3 XVUT graphique des fouilles d'anciennes monnaies arabes -en Russie, par le même. IX, 301. Aperçu sommaire de la collection de monnaies orientales de l'Université de Ro- 2 stok, par le même, X, 81. À « NurarTiox de l'axe terrestre. * Sur la constante de la putation, note de M. Struve. VIII, 199. Mémoire sur la valeur de la constante de la nutation, par M. Péters. X, 143. |. 0. 4 ‘ A a ‘à e ? Ozonovsxx — obtient une médaille’ Démidoff. Il, 288. . OgBservATOIRE central. Notice sur la Bibliothèque: de cet” éta- blissement, par M. F. W.G.Struve. X, "49. ‘1 sur les découvertes les plus’ récentes qui y ‘ont été faites, | *, par M. Krusenstern. VI, 912. jam: À Ovessa, Reconnaissance géognostique des exvirons d'Odessa, par Qun M. Hofmanu. VI, 257. . | ” Or, Y. Anser. 147 Y | : (| | Oiseaux stéganopodes. Matériaux poër- servir à la Connaissance des oiseaux stéganopodes; par M. ‘Brandt TE, 505, Histoire naturelle de ces oiseaux; par le même. °1W,.97. Okak, v. Amérique septentrionale, AR _+ tions différentielles? linéaires. (OsrromMmR. Efüidat Onionnrycuus Marquâre Océax. O. pacifique. Sur quelques iles découvertes. dans cet océan, DOvcnaxorr — obtiént 5: par M. Krusenstern. IV, 164. 0. _aftarctique* Notice” Ouiôvs dé Djoutseki, e : sphère et- d’un RES mg Le dirvar “+. à ns mutuelle. entre “des barres Aisjointes.. far A6. Seconde note, Ÿ, 551. Mémoire sur . les er définies. VL, 461. ! Décoré dé os Ste.-Anne de “. sécondé de: avec "la couro "VI % er une note relative : aux intégralés is à ps eus théorie dés surfaces Ad Val si mouvement des projectiles. sphériques ans r sistant” VUS 65,485 Sur une teen « Er | its maxima* relatifs. 1 Ut, 327. : Promu au rang de « ' d'état actuël, TX TES un mémoire d'optique analytique apr so , 445. + RER NE s, de vitesses virtnéllése X, 32 re RATES i ” | | 5 des eagle d'Ost ir. 1 185. : Falderm. ua noureau. I, 179. Démid % 288. s" ro de 1 ulous | de. AE À Mr. € "Horde d'or. ., 4,1 "pe a! dt UT ‘à | - .. - sd .| Ovwéianzs — monnaies, ÿ Y. Re anentale,. | te nl" + Esquisse de l'url, paf M. ! Helmersen. 1197: O. voir lagodal, +: , * : . #: © s L pa LANÈE — nommé. Ra UE, 95. D de . loppement historique de la vie intérieure du er Lipes : AIT, sl. Des, “biens des Mhonastères en, Russie, 12999. + , Décoré dé l'ordre e'Ste. “Anne, de la seconde classe. VE, 64. Promu da, rang, de conseiller de” collège” IX; 4 Ozaus, roi de Norvège, Sur sa vie et ses « op Firye mémoirè Overégn Fischer * E PA m. qi # 176. 4 : L, Pass de M. Sjügren. IV, 47. ? : : : OwEN — nommé m, c: AUES PRE DL TT) . Orgers — Bibliothèque d'Olbers, ‘v. Observatoire. . de \ TT A d — Wweuadi OmBrELLIFERES, v. Acalèphes. Pi - : À CP + x" _ . Oxiscines de l'Algérie, par M. Brandt. VIE, 1. à APTE ® . à ! , 2. a Oprarir. Sur l'optatif grec, par M. Graefe. IT, 66. "É, : A P. s'É tdaao ina “1 On de lavage. Notice sur la découverte de l'or de lävage dans , +° a 4 RCE LC l'Oural, par M. Helmersen. VI, 217. - Payner — Notice’ sur son oûvrage: Baträge zur Gcognosie des | , + «‘ OnaGes. Sur la fréquence des orages dans les régions arctiques, | * Ne Reichs, D à Lap 62, Ont re, par M. Baer. VI, 66. Parizcon à tête de mort, K? Acherontia, Su s Cualoo Osréoocrs. Découverte. de deux, osselets dans les crânes de | PañaLiaxes} Calcul 4de no parallese” de Périle pi ue Ayre, ‘quelques oiseaux stéganopodes, par M. Brandt. 1, 21. par M. Struve., -VL, 179. r ; Le Matériaux pour servir à la connaissance du squelette des oiseaux, par M. Brandt. IL, 125. O. des oiseaux aqua- tiques, par M. Brandt, IV, 97, 521. OsrroGransxx — Sur la méthode des approximations successives. 1,1. Sur l’équation de la température dans les liquides. 1,25. Racines primitives des nombres premiers. I, 32. Sur le calcul des fonctions génératrices. 1, 73. Nommé membre d’une commission. IE, 320. Sur différents sujets de l'analyse mathématique. II, 209. Mémoire sur les déplacements instantanés des systèmes assujettis à des con- ditions variables. IV, 477. Sur les équations du mouve- ment d'un point matériel placé dans l'intérieur d’un tube rectiligne tournant autour d'un axe donné. IV, 209. Sur quelques formules relatives à l'attraction mutuelle d’une ParroT, G. — Mleribire sur l'expédition pour déterminer le ni- veau de la Mer caspienne. I, 81, 89. Nouvelles -expérien- ces en faveur de la théorie chimique de l'électricité. IL, Q%1. Mémoire sur la théorie de la poussée des terres et des murs de revêtement. IIL, 273. Sur l’ile Juhia.et. les cratères de soulèvement. II, 274. Remarque sur une aurore boréale, observée par M. Girgensohn. V, 128. Lettres à l’Académie des sciences de Paris. V, 487. VI, 73. Réclamation contre MM. Peltier et Elie de Beau- mont. VI, 73. Notice sur un phénomène d'optique ob- servé sur les chemins de fer. VI, 158. Recherches phy- siques sur les pierres d'Imatra. VI, 493. Description d'un ‘thermomètre bathométrique. VII 181. Phénomène, frappant d'endosmose dans l'organisation animale VII, z. | _ XIX . . 316 Projet d'une expédition scientifique en Arménie. L PLANTES fossiles. x “VU, 556. Promu au. rang de conseiller d'étât actuel. Vin, 32. Obtient. sa, démission. vi, 195. & *Ela m, h. PrATEAU du Waldaï, VIN, 260. o : ; . / , ‘ M hr ’ ; : Parrot, Fr. — Note sur les aimants électro- “Hhagnétiques! creux, | PLINe. et Yeffet qu'y produisent des ‘spirales intérieures. 1, 121. PASSER aretous Pall. reconnu pour type de trois RSpece d'oi- seaux, par M. Brandt. X; 251. © PabicuLaus crassirostris, Be. VII, 21. … PEGANUM Härmala.. 8 l'extraction de la matière colorante de cetie/plante, rapport de M. Fritzséhe. VII, 291. PENDULE. Obsertations du sécde invariable, par M. Lütke, 7, “analysées par M. Struve. 1, 441. Calcul comparatif de différentes ‘observations du Htc Lettre de M. Bo- rEMIUS a M. Lenz: IX, 75. + NL Mémoire sur le genre Pentastemon. par M. Trautvetter. V, 342 à ; Panoix altaica Gebl. Nouvelle espèce, découverte et Lane par M: Gebler. LE Le «GRpragons sur cetté espèce, par le même. VI, PERMIENNE — Langue — Grammaire de la. langue permienne, pr le. R. P. Lioubimoff, TR AÉ par M. Loge IV, 254. PÉROVSKY, gouverneur , militaire ÉOresbourz. envoie quatre gar- çons kosaques pour #aire l'apprentissage au laboratoire zoologique de l’Académie. I, 98. ” L PETERS — nommé astronome-adjoint à l'observatoire’ central. VI; 492. nutation. X, 143. Mémoire sur la valeur de la constante de la Nommé adjoint de l’Académie. X, 256. Perripzs — Jean — philosophe géorgien et traducteur des sy- stèmes théologiques de Proclos Diadochos. IE, 333. PerroucmEwWsxy — obtient yn prix Démidoff, I,/24. Paaéruox. Note sur les caractères .du genre Phaéthon, par M. Brandt. II, 549 Monographie de ce genre, par le même. IV, 97. PHaracRocoRAx, v. Carbo et Cormorans. Pæizomarirsey — obtient un prix Démidoff, IX, 133 Paixox — Recherches sur cet auteur, par M. Muralt. VIII, 24. PHYsOSTEMON ambiguum, plante du Brésil, décrite par M. Bon- gard. I, 115. Picus Karelini, nouvelle espèce d'oiseaux, décrite par M. Brandt. IX, 12 | Lettres de M. Goeppert au secrétaire per- pétuel. IT, 2921, 238. Note sur sa constitution géognostique, par M. Helmersen. VII, 69. VIII, 166. Code de l'histoire naturelle de cet auteur, sur parche- min, appartenant à l’Académie et décrit par M. Mural. V, 215. Porzex fossile découvert dans la houille brune, par M. Goep- pert. 1, 51. Mémoire sur le pollen, par M. Fritzsche. 1, 161. Pozocwe. Population de la Pologne, rapport de M. Koeppen. VI, 208: Pouxpesmus. Supplément à la monographie de ce genre, par M. Brandt. IX, 9. P. capensis et hamatus, ibidem. PozycoxAcées. Observations sur la famille naturelle des Poly- gonacées, par M. Meyer. Premier article. VIE, 345. Pouxcoxes réguliers inscrits et circonscrits au cercle, par M. Bouniakowsky. V, 115. Pouxres d’eau douce, transplantés avec succès de Paris à Odessa par M. Nordmann. VITE, 555 Poruzarios de la Russie en 1858, par M. Koeppen. VII, 2. Porte — musc, v. Moschus moschiferus. Posters et Ruprecht — obtiennent un grand prix Démidoff. IX, 432. Poucakine, v. Moussine -Pouchkine. Poussée des terres. Mémoire sur la théorie de la poussée des terres, par M. Parrot. IL, 275. Pran$cmxA-pâramita Mémoire sur le Pradschna-pâramita, par M. Schmidt. EL, 145. Pracue. Observations météorologiques, par M. Kreil. VI, 298. PRÉCESSION des équinoxes, Sur l'évaluation numérique de la “constante de la précession, par M. O. Struve. X, 129. Prix académiques. P. d'histoire. AT I, 1483. P. de botanique. III, 206. P. de zoologie. V, 176. — Démidoff. 1855. EI, 24. 1810. be Prosamicités. Analyse des probabilités. détermination approximative des nombres transcendants, par M. Bouniakowsky. I, 177. Théorie analytique des probabilités, par le même. X, 95 P. v. Analyse des P. de mathématiques. plément. Supplément. 1841. X, Supplément. probabilités. Procuos Diadochos, philosophe platonicien. Ses systèmes théo- L4-422 logiques, traduits en géorgien. HI, 555. PreRREs d’Imatra. Recherches physiques sur ces pierres, par | Pronuirs pyrogénés. Mémoire sur quelques produits pyrogénés, M. Parrot. VI, 495. PimerA timarchoïdes et varicosa Mén. I, 149. par M. Hess. 1, 4 Sur le même sujet par le même. X, 14. PrmoGorr obtient une médaille Démidoff. II, 288. Obtient un | Prosecrires Sur le mouvement des projectiles sphériques dans prix Démidoff, IX, 132. Prana — nommé m. €. VI, 383. ar M. Ostrogradsky. VIII, 65. un milieu résistant, P VIIL, 455. i 1856. IL, 287. 4859. VIII, Sup- Son usage dans la Prorassorr, Cte. — nommé m. h. III, 208. Preseuixorr — Sur la conductibilité du corps humain pour les courants galvauiques, rapport de M. Lenz, X, 184. Procémée Description d’un code manuscrit latin de la cosmo- graphie de Ptolémée, par M Muralt. X, 97. Punrinse — élu m, c. Ï, 184. Pusca — Polens Palaeonthologie. Ouvragé analysé par M. Brandt. INT, 93. Seconde analyse de M. Eichwald. VE, 1. Poscaru, langue des Afghanes, v. Afghanes. Q. QuaDRATURES. Mémoire sur les quadratures définies, par M. Ostrogradskm VI, 161. Action du chlore sur le Quinoïl, par M. Voskres- 156. Quoi. sensky. VI, R. Raanes primitives des nombres premiers, calculées par M. Os- trogradsky. 1, 52. RarN — élu m. c. VIII, 2 Ratuxs — Mémoire pour servir à la connaissance des animaux de la Crimée. Rapport de MM. Brandt et Baer. I, 16. RarzegurG — Die Forstinsecten. Ouvrage analysé par M. Baer. li, 244. Reicuez — offre deux bâtons runiques. IV, 207. Nommé m. c. VI, 585. Remecke — chargé d'observer les changements dans le niveau relatif des côtes de la Finlande et des eaux de la Baltique, Il, 173. Mémoire relatif à l'établissement de marques sur les côtes de la Finlande pour mesurer l’abaissement suc- cessil du niveau de la Baltique. Rapport de M. Baer. IX, 144. Reæpsozo — Sur un instrument des passages portatif construit par cet artiste. Note de M Struve. Ill, 67: Son grand instrument des passages, v. ce mot Résinus des polynomes entiers. Note sur leur forme, par M. Coilins. I, 415 Réswes. Recherches sur Ja composition de quelques résines, par M. Hess. IV, 522. Résines de la tourbe, analysées par M. Mulder. V, 111. Notce sur la composition de la résine d’élemi, par M. Hess. VI, 297. Ruæxocrros lichorinus. Crâne fossile du Rh t. trouvé dans le gouvernement de Smolensk. Ï, 192. RusorraGus Friwaldski Mén. I, 149. Rozserr — Observations géologiques faites en Skandinavie et au Spitzherg Resumé communiqué par M. Struve. V, 209. Constitution géognostique du gouvernement d’Arkhangel. Lettre à M. Fuss. VI, 487. Observations géognostiques dans un voyage d'Arkhangel par Nijni- Nrgürofl à Moscou. «1 Lettre à M. Fuss. VI, 250. t? "4 Rooke — Observations météorolog giques : dés ‘îles de IShddwion. VL 289. Rosen — élu m h. I, 144. ROSEN — m. c. mort. III, 16. Rosror Collection de monnaies orientales de l'Université de cette ville, décrite par M. Fraehn X, 847 ROUSOUDANIANt , roman géorgien , sd par M. Brosset. IV, 55. ces ” ROUMIANTSOFF, Cite: — m. h. mort, III, 970. RuPrecar — nommé conservateur‘ du Musée hotanique. VI, 192. Sur quelques nouvelles Bambusacées. du Brésil. VIII, 332. Rapport sur le ‘Musée botanique en 1840. VII, 350. Ruprecht. et Postels obtiennent un grand prix Dé- . midoff. IX, 132. ‘ L Rousses. Histoire de leur vie intérieure. Mémoire pot Ou- strialoff. IT, 4. Sur les rapports des Russes qui, en 844, dévastèrent Séville, par M. Kruse. IV, 230. Russie. L'empire de Russie fondé par des Normans, par MM Krug et Frachn. IV, 451. Jilhig. Ryria Illig., v. Lamantin. S. . SaganizA officinalis — nouveau sous-genre établi par M. Brandt. I, 175. Sagcer — Voyage à la Mer caspienne. 1,79. Nommé Astronome- adjoint à l'observatoire central. VI, G4. Sacy — m. h. mort. IV, 80 Sauix, v. Saules. 0 à : Sameraria, genre de plantes examiné par M. Trautvetter. VIIL, 544. | ÿ Samoï£vEs. Leur croyance , relativement aux ossements fossiles qu'on trouve dans leur pays, par M. Schrenk. IV, 1. SANAHIN, v. Couvents arméniens. Saxowica — îles de — Observations météorologiques, par M. Rooke. VI, 289. Sauzes. Description et classification des espèces de Saules, par M. Trautvetter. I, 429. Savircu — Voyage à ia Mer caspienne. I, 79. SGHAFFARIR — Nommé m. c. VI, 385. ScHarDius — Promu au rang d’assesseur de collège. IX, 44 ScHizzinG de Canstadt — nommé membre d’une commission. IT, 520. Mort. ibid. Scnimwan, Essai d'une histoire des Schahs de Schirwan, par M. Dorn. VII, 101. Scuminr — Mémoire sur le lamaïsme. E, 41. Sur l'étude de la langue tibétaine en Russie. I, 28. Mémoire sur le Mu- hâjâna et le Fradschnâ -pâramita des Bouddhas. 1, 145: Sur les héros des temps anté-historiques. II, 52. Sur quelques particularités de la langue et de l'écriture tibétai- nes. III, 225. Promu au rang de conseiller d'état. V, 476. Rapport sur la traduction allemande du poème mongol intitulé: .,, Les hauts-faits de Ghesser Khan“. VI, 96. Nouveaux éclaircissements sur l’origine du nom de Mand- chou. VIII, 576. Rapport sur un ouvrage tihétain tra- duit en allemand. X, 46. Décoré de l’ordre de Ste.- Anne de la seconde classe, avec la couronne. X, 956. SCHNITZLER nommé m. €. VI, 385. Scarenx — Notice sur deux squelettes d’animaux antédiluviens dans le pays des Samoïédes. IV, 4. Nouvelles espèces La LA 9099. de plantes recucillies en Songariè. X, 255, ScauzTÉX — Mémoire d'optique analytique, analysé par M. Ostrogradsky. IX, 145. “Scauzrz — envoie le dessin d’une tête fossile du Rhinoceros tichorinus, exhumée dans le gouvernement de Smolensk. I, 192. SCOLOPENDRA. Observations sur les espèces qui composent ce genre, par M. Brandt. VII, 447. VIIL, 24. SÉFY — Monnaies de la dynastie Séfy, v. Numismatique orientale. SEGET8 — Sur la pierre de Labrador près de Kiev. VII, 93. Fer phosphaté de Kertch en Crimée. VII, 28. Senurz — Obtient une médaille Démidoff. II, 288. Sezs de nickel. Leurs combinaisons avec l'aminomiaque, par M. « Fritzschee. VI, 515. disais — Obtient un prix Démidoff. II, 288. SERAPHYTA multiflora, nouvelle espèce d’Orchidées du Mexique, par MM. Fischer et Meyer. VII, 25. Serpexrs. Nouveaux sous-genres et espèces, établis par M. Brandt. III, 241. SÉVILLE, dévastée par les Russes. 451. et Kruse. IV, 250. Sigéræ occidentale, explorée sous le rapport géographique, par M. Fedoroff. III, 561. SiucaATE de soude. Note de MM. Frachn. IV, Sur deux combinaisons cristallisées du Sili- cate de soude avec de l’eau, par M. Fritzsche. Il], 461. Smmoxren, Cte. — Dons offerts aux Musées asiatique et nu- mismatique. Rapports de MM. Fraehn et Graefe. VI, 77, 80. Simonorr — Sur l'emploi des hauteurs correspondantes en mer. VIL,0217. SIPHONOSTEGIA Bentham, nouveau genre de plantes, revu par M. Bunge. Vil, 275. SITKHA, v. Amérique septentrionale. SJÔGREN — Deux lettres à M. Fraehn. 1, 411, 418, 102. Rapport sur ses travaux. Il, 271, 282, 565. Rapport sur son voyage au Caucase. Ill, 219, 251, 247, 268. ADR sur le manuscrit géorgien offert par M. Josse- ian. II, 555. Rapport sur les manuscrits offerts par M. Steven. III. 381. Sur la vie et les hauts-faits de St.-Olaus, roi de Norvège. IV, 47. Analyse de la gram- XXI L£ maire de la langue permienne du R. P. Lioubimoff. IV, 254. Promu au rang de conseiller de collège. V, 176. Mémoire sur les. Finois et autres nations tchoudes qui se sont distinguées dans l'antiquité par la connaissance des métaux et l’usage qu’elles ont su en tirer. VI, 165. SLAVINSKY — Promu au rang de conseiller d'état. III, 302. SmARAGDOFFr — Obtient une mention honorable. IX, 135 Smirr — Obtient une médaille Démidoff, IX, 135 SNÉéGuIRErr — Obtient un prix Démidoff, I, 24. SogorEvsky — nommé membre d'une commission. IL, 320. Soxozorr — Note sur la diffraction de la lumière. IV, 479. Mémoire sur le mouvement propre du soleil, par M. Argelander. Il, 115, 129. Soxcarie. Matériaux pour servir à la flore de ce pays, par M. Schrenk. X, 252, 553. Souros-muets. Education des sourds-muets, par M. Fleury, ouvrage analysé par MM. Collins et Herrmann. I, 4%, 56. Sousuir, v. Spermophilus. Spazax. Note sur deux espèces de Spalax, propres à la Russie méridionale, par M. Nordmann. V, 200. Spassky — Note sur l'intensité des forces magnétiques à St.- Pétersbourg. V, 495. — m. h. mort. V, 492. SPERMoPHLUS Ewersmanni et erythrogenys, deux ES es- pèces. de Souslik en Russie, établies par M. Brandt. | SOLEIL. SPERANSkY, Cte. IX, 43. SPHAEROPOEUS : LA : $ genres d'insectes examinés par M. Brandt. SPHAEROTHERIUM VIII, 557. Srnoprus subcostatus Mén. I, 180. Senynx, v. Acherontia atropos. Squererres fossiles découverts dans le pays des Samoïèdes, no- tice de M. Schrenk.: IV, 14. STÉGANOPODES, v. Oiseaux stéganopodes. Srenmiz — Lettre à M. Struve sur son cercle prismatique perfectionné. 11, 205. Sréranorr — Obtient un prix Démidoff. I, 24. Srerre des Kirghises. Température de l'hiver de la steppe des Kirghises. Lettre de M. Tchihatcheff. VIT, 66. | STEVEN — Offre en don à l’Académie différents manuscrits re- Rapport de M. Sjügren. LIT, 581. SrroGoNorF — Sur quelques monnaies arientales du Cabinet de _M. le Comte de Strogonoff, par M. Frachn. II, 81. Srruve, F. G. W., — Analyse des observations du pendule de M. Lütke. 1, 141 Description d'une aurore boréale observée à Dorpat. I, 164. Rapport sur le mémoire de M. Argelander, relatif au mouvement propre du sy- stème solaire. I1, 413, 429. Détermination astronomique de 109 lieux situés dans la Turquie européenne, les pro- vinces Caucasiennes et l'Asie mineure. II, 209, Rapport sur les travaux de l'expédition caspienne en 1856. II, 254. Second rapport. III, 67. Troisième rapport. I, 417. Quatrième rapport. IL, 366. Sur un instrument latifs au Caucase. « j XXII de passages portatif de Repsold. HIT, 67. Décoré de l'ordre | Tarisronere, Grand Chambellan — nommé m. b. X, %6. de l'aigle rouge de Prusse. 111, 502. Observations de la | piunraux s comète de Halley. II, 553. Rapport sur le voyage astro- nvmique de M. Fedoroff. IL, 364. Rapport sur les travaux sélénographiques de MM. Beer et Maedler. IV, 45. Note sur une lettre de Sir J. Herschel. IV, auvages. Espèces connus es temps. historiques, par M. Baer. IV, 1153.. ‘ Tavmwe, Chemins et passages dans les monts de n Tauride, par M. Koeppen. V, 144. 2x0 Décoré de l'ordre de St.-Wladimir de la troisième | TOHIHAMGHErFr — Température de l'hiver dans la steppe des %, classe. IV, 256. Addition aux mesures micrométriques Kirghises. VIT, 66. ' FT On: des étoiles doubles. VI, 179. Décoré de l’ordre de St.- | Tenousworr — Dictionnaire géorgien - -rüssé= latin, examiné par Stanislas. de la première classe. VI, 192 Notice sur la comète du 2 déc. 1859. VI, 287. Sur la mesure des de- grés de méridien en Russie, VII, 280. Nommé comman- deur du Danebrog. VIE, 288. Note sur les constantes de l’aberration et de la nutation. VIIL, 499. Notice sur la Bibliothèque de l'Observatoire central, X, 49. Notice sur! M. Brosset. III, 41. | | e- ag Tcnounxs. Connaissances des pations tchoudes ef mételle par M. Sjôgren. VI, 165. Trimouraz, Prince de Géorgie — nommé m. h. IT, 208. Temmiñce — nommé m. c. lil, 208. LU .) - l'instrument des pâssages de Repsold, établi à Pobserva- Dan ASE du sol à Jakoutsk. Notice sur un puits creusé à toire de Poulkova dans le premier vertical, et, sur les ré- sultats que cet instrument a livrés pour l’évaluation de la constante de l’aberration. X, 209. Srauve, Othon, — Nommé Astronome-adjoint à l'Observatoire central. VE, 64. Notice sur la seconde comète de Galle. boréal, par rapport aux étoiles fixes et aux étoiles dou- bles. X, 41. Sur l'évaluation numérique de la. constante de la précession, X, 129. Srauve (à Hambourg) — Résumé des observations ‘géologiques, faites par M. Robert en Skandinavie et au Spitzherg. V, 209. STuckENBERG — Obtient un prix Démidoff, IX, 453 STuem — élu m. c. 1, 184. Sruanus roseus. Observations sur le genre de vie et les moeurs de cet oiseau, par M. Nordmann. V, 1. SucaTELEN, Cte., — m. b. mort. I, 8. Sucre de lait. Note sur le sucre de lait, par M. Hess. II, 196. Surrare de cuivre. Sur l’action de la solution du sulfate de cuivre dans la pile galvanique, par M. Lenz. IL, 558. S. de magnésie, Note sur une nouvelle combinaison du sulfate de magnésie, avec de l’eau, par M. Fritzsche. Ill, 195. Suzro-cyanogène. Présence de l'hydrogène dans cette substance, observée par M. Claus. IX, 245. SULFOCYANURES des métdux, examinés par M. Claus. IV, 195. SxNARREHNA, nouveau genre de plantes du Brésil, par MM. Fischer et Meyer. VIII, 253 ie Tarxaanorr — Décoré de l’ordre de St.-Stanislas de Ja troisième classe. IV, 256. Promu au rang de conseiller d'état, Y, 476. Mort. V, 224. TAPHROMETOPON, nouveau sous-gsenre de serpents, établi par M. Brandt. Ill, 245. Takoutsk, par M. Helmersen. III, 19%. T. de la mer à de Lu profondeurs. Lettre de: M. Parrot à l’Aca- démie - de Paris..W, 187. T. du sol. Mémoire sur. la température de 450 sources de la: presqu'île de la Tau- . ride, par M RUES V, 585: VII, 506. Notice sur une révision de l'hémisphère céleste TERTRES, v. tumulus. + THÉOBROMINE, substance azotée découverte dans les fruits du cacao, par M. Voskressensky. VIII, 206. Tuéorre des fonctions. Théorèmes sur les fonctions éntièrés à deux variables, par M. Collins. Il, 521. Nouvelle dé- monstration élémentaire de la résolubilité des fonctions entières en facteurs réels du premier ou du second dégré, par le même, Il, 577. Recherches relatives à la théorie des fonctions symétriques, par le même. 111, 65. Note sur les fonctions éxponentielles, par M. Ostrogradsky. HIT, 209. Sur une espèce de fonctions de coordonnées spbériques, par le même. JIL, 219. des nombres. Note sur une propriété des nombres premiers, par M. Bouniakovsky.IV, 65. Sur la décomposition des nombres entiers en facfeurs, par M. Collins. VI, 84, 87. Nouveaux théorèmes Sclatifs à la distinction des nombres premiers et à la décomposition des entiers en facteurs, par M. Bouniakowsky. VI, 97. Taermocmmie. Recherches thermochimiques , par M. Hess. VII, 237. VIII, 81. IX, 45. X, 461. TuxrmomèrRe bathométrique de M. Parrot. VIT, 181. Tiséraixe — Jangue. — Sur l'étude de la langue tibétaine en Russie, par M. Schmidt. I, 28.: Sur quelques particu- larités de la langue et de Pécriture tibétaines, par le mème. III, 225. : Notice sur Ja présence du tigre dans l'Alaï, par M. (ceMtes, VI, 292. Tor, Cte. — élu m. h. I, 181. Obtient une médaillé Démi- doff. II, 288: Mort. X, 256. Couches houillères de ce gouvernement, v. Houilles. XXII TOURTERELLE à collier, v. Columba risoria, | du PafnseenDANTS — nombres — Détermination: des nombres trans- ‘cendants par l'analyse « des probabilités; 5 es Bounia-|: kowsky. 1, 177. ll, 557. | AS TRAUTVETTER. — Description et classification des espèces, de sau- ‘les. 19129. Nommé m. c."ILI, 208. Remarque. relative aux ‘observations de M. Méset sur les difformités de | Cardamie pratensis. W, 116. Sur le genre Pentastémon. V, 342. F aldermannia, nouveau genrê indigène de plan- tes. VI, 184. sMirabilis planiflora, VI, 215! Sur lAlys- sum minutum. VI, 291. 24. Sur.deux espècés de Lotu$. VIII, 209. Sur les genres de plantes analogues au trèfle. VIII, 267. Sur les genres Sameraria et Isaüs. VIII, 541. Middendorfia, nou- : veau genre de plantes. IX, 151. et . TRërce, Sur les genres de É. fanalogues äu trèfle, par M. Trautvetter. vil, C , Tanius — Nouvelles ‘cohsidérations ‘sur’ la strüctüre de la fleur des graminées. L ,, 17. « Sur. les dents. et leS"cheÿeux de l'homme. 1; 5 53. Classification des graminées. "1, 65. Dé- coré de l'ordre de St.- Vutrt de la Chaine classe. VIN, 96.° D AO ORES Ô Tumuz us, — Note sur Lee tumulus, en Russie, par M. Kocppen. 4 E,:457: Tünalus de la Russie Ep M À examinés par % le même. 1V,.277. LR ,. ” TURQUIE européenne. _89 eux de’ ce ais déerinés rastron , - miquement. : Mém. de M. Struve.. 11,2 AS 2,7 ke M, UE‘ s j 4 U. . , Üncen, dau à Graetz, remporte un Jaccessit, pus sa pièce “de concours au prix de Rite proposé par. ? Académie ‘en 4829. TI, 206. x Unoxir. Nouveau produit de da démrpease. de T'acide uris A"? ‘que par d'acide nitrique, découvert, par M. Fritzsche. air ON AB “r gs» ki Uvanoua chtysanthemifolia, nouveau. genre et espèce de plan- *tes,établi par M. Bunge. VII, 275. V. Vacxg monstrueuse du Caucase, décrite par M. Baer. I, 128. Variarions. Sur le calcul des variations, par M. Ostrogradsky. NPA Vaurour barbu. Sur le vautour barbu de la Sibérie, par M. Gebler. VI, 293. Brandt. VI, 295. VéGéraux fossiles. Recherches de M. Goeppert, niquées dans une lettre à M. Brandt. Ill, 31. de M. Goeppert. Vi, 285. Note sur le même sujet, par M. commu- Faldermannia parvillora. VIE,: | VoyaGEs scientifiques. Notice | WusmEewsey — promu au rang de | Véuianunorr — m. h. mort. IV, 256. VentAmnorr — Obtient un prix Démidoff. 1, 24. me 5 une mention honorable. IX, 153. Verarnum officinale. Quelques remarques sur cette plante, par M. Brandt. I, 475. VESsiE natatoire. ï, "45. VÉSUVIENNE. Sa composition déterminée par M. Hess. III, 372. Note sur son développement, par M. Baer. Vues. Statistique des villes de Russie, par M. Koeppen. VU, 145. Vagesses virtuelles. Sur le principe des vitesses virtuelles, par M. Ostrogradsky. X, 54 VozsorTH. Sur un nouveau minéral contenant du Vanadium, note de M: Hess. IV, 21. Sur les échino-encrines. X, 293. à ! Vozrorrmre, v. Volborth. .Vozxorr — Classification des sons et génération de la gamme. ae 45. « on nine v. Galvanisme. VoOskRESSENSRY — . Action du chlore sur le Quinoil. VI, 156. Sur la DR oraine, substance azotée découverte dans les . fruits du cacao. VIII, 206. Voyage de MM. G. Fuss, Sabler et Sawitch. I, 79. IT, 254. III, 67, 117, 266. Voyage de M. Sjôgren I, 111,418, 492. II, 271, 282, 563. III, 219, 251, 247, 268. Rapport de M. Brandt sur son voyage en Allemagne. 1, 467, 175. Voyage de M. Nord- * mann sur la côte Genie de la Mer noire. II, 94. Voyage de MM. Baer et Ziwolka à Nowaïa Zemlia et en Laponie. IT, 172, 225, 242, 289, 515. IIT, 96, 132, 451, 171, 545, 574. Voyage de M. Robert d’Arkhangel 187, 250. Voyage géognostique de St.-Pétersbourg à Kola, par M. Bôht- lingk VII, 407. Voyage le long des côtes de la Mer glaciale et de la Mer blanche, par le même. VII, 191. Voyage de M. Voznessensky, rapport de M.Brandt. par Nijni-Noveorod à Moscou. VI, VII, 563. Voyage en Sibérie, projet de M. Baer. IX, 276, 282. : Voznessensey — Rapport sur son voyage, par M. Brandt. VII, 565. Vsévozonorr — obtient un prix Démidoff, I, 24. W. » Waxnoucur — Cartes qu'il a dressées pour son grand ouvrage historique et géographique, par M. Brosset. Il, 517. Sa géographie de la Géorgie, traduite par le même. VII, 141. WizkEN — nommé m. c. LI, 208. conseiller d'état actuel. VIII, 32. . XXIV. d Vite WRAKGELL — Memoses relatifs aux colonies russes en Amérique. LAPS à LE) nommé DR, +: si se Rapport de, M. Baer. I, 151. Obtient une médaille “hd: Zemlia et en “Laponie. JL, 472. Démidof. 11, 288. Seconde médaille Démidoff. IX, 153. | , | montagnes à Nowaia-Zemlia, es a | se fous Wyxnouxmoz, v. Mygale moschata. #|. l'inclinaison et HAT agnétique sà t.— iersbourg, nn” pieds 7 es e vlia, Ca + -par M Lens g" À 24 Ç ee Ge Le rt x, En M. B., Re LT M n nouveau z ii ESS Zasnvus rotundicollis et sublaevis Mén. 1, 1449. + | (ss “ , 48608 eV ac de er cure ZaxmaROFF — Acad. ord, mort. I, 156. 4e Me se és 5 t. PE Ze — Description de quelques sé sd bases es Zoune, v.. CA ‘a Maur La sd AL oi, ! L*. X, 273: (3H M AAPArEK Wicdemanni. en 1, 449. T4 L " Re DUT us . LE eg ‘ ‘F4 "ad Lo nl pi 42 7 L'p ; 2: ver Te M rt e | bed * v rs 0 } * ” ? ad * ù | L À ri “À CR'AL ® r ut Le L g 7" æ" » al CNT : 128 NS os LPC] Paye, & ba) NÉ RTE mA cr APM 3° + + d “+ Fa b ve Mau): mb vs rare than Ÿ , “ sdhel 1 d Le LA or 6 108 RP EAN PIN sh Ml Î : ri RACT +. TR LA pe { A 'Sl , ss us, Lt) BYE e : | RECETTE |) ) Mec j i « Û ttr \ ct jo: ? i U 9 6 LUATA 17 Bulletin sciennfique Tome X. OBILIÉH : (4) Supplément 47 1. OTUETRE PE OAVHHAATATOME HPLICYSK EU ICEGKIEXS ÆEAFPA, COCTABAEHHBIN HEUNPEMPBHHBIMB CERKPETAPEMB HMHEPATOPCROÏ ARAAEMIN HAYKR U JUTAHHBIN 65 nyOauunous Cobpaniu cet Arademiu. 23-ro Mais 1842 roua. D E— R: uepsomy Hoaôpa 184 ro4a noCTynn10 oTr co- uuguTeseñ Ha Conckamie /ÂemuAoBCKUXB npemiü 33 couu- HeHiA, U3B KOUXB D NPNSHAHB HEYAOBICTBOPAIOIUMN YCIOBIAMB N010KCHIA H HOTOMY PB KOHKYPCB He DpuHA- Tel. CB Apyroï CTOPOHHI, KB OCTAIBHBIME 28 CoNunenI- AMB HpuOaBu10CB ee TPU, NO HPEAIOKEHIAMS HÉKOTO- P£IXB 4JeHOBB AkaeMin, TAKE ATO BCeTO 3aNuCaHO OEI1O TPHAUATE OAHO CONUHEHIE, BB TOME AUCAÉ: 110 BpaïCOHBIME HaÿKaMB 9 COIMHCHIN — TOPHBIMB — — À c10Bapeïñ —, 3 no qacTn PuA0coœIu, ny- TelieCTBIÜ, ACTPOHOMIN, u3amnoû CA0BeCHOCTH UCKYCTBE, CKOTOBOACTBA H BeTCPUHAPHOÏ HaYÿKH 110 ABa, I TOTO no JaCTH HpaRTHYECKOË Mexanuku, L'eorpaoin, n0- AUTUICKUXB HAYKP, BO- CHHBIXS HayKE un Pcropin NO OAHOMY, H TOO —— — Ÿ Bcero 31 counmenie. BE ancxi CHXB TPHAUATH OAHOTO CONNHEHII 3ARAN- daeTCA OAHO TOIBKO PYKRONNCHOC I OAHO MS3AAHHOC HA UHOCTPAHHOMBS A3RIKÉ. TpnHaAMaATE MOrAN OBITR Pa3CMO- Pphuët BB Camoü AkazeMiu AHÜCTBATEABHBIMU JICHAMH A, npoais 18 noABePrHYTEI CYAY APYTHXB YICHBIXE COCI0- BI EH AH. PascmoTp#8e 1n04P06H0, BB TPEXB JAPESBBITAABIXE coGpaniaxB BCb DOCTYOUBIIA PeueuH3in H B3BÉCUBE OCHO- 10 — _ — a BATCIPIO BC OGCTOATEABCTEA, ÂKa1eMiA Npu3naïa CHpa- BCATUBHIMB OTAUIUTE Ha CeÏ Pasb HpeAE BCÉMH DpO4MN CONCKATABHBIME COANHEHIAMN : I. Ilyremecrsie no CéBepasime Geperams Cuôupu n no Je10BnTOMY op, cosepienuoe 88 1820, 1821, 1822, 1823 n 182% roxaxr 9KCNeANHIeIO, COCTOABLICIO NOR HAdAILCTBOME Diora JÂeñrenauta (abixs KonTpr A1- mupara) Pepounanda Dons-Bpamearn, sacs À n Il. C. IT. B. 1841. 8° IpuGasaenie KB nyTelecrsio epounauda Dons- Bpancar ce 13-10 pucyskamMn un 4-MA Kapramn. C. IL. B. 1841. 8° osoas u ncropia nyremecrsia Bapoua Bpaureis, 0 Kko- AOPOME MBI HaKOHONWB HOXB BBINCNPUBEACHHBIME. SAT 1ABi- eMB NOIYINAN HOA0e AOHeCeHie Ha PYyCCKOMB A3bIK6, AOAKHBI GBITR AOCTATOHHO U3BHCTHBI OTCHECTBCHHOË Uy- Gaurb; à HOCEMY OCTABIAA BB CTOPOHÉ BC HEPBYIO ACTE peueusin lr. Arasemurors Bepa n Jexua, 6yAeME 40B018- CTBOBATLRCA Pa3CMOTPHHIEME BONPOCOBE: CB KAKUMB YCIE- XOMB PasPhHICHBI CeIO 9KCHCAUNUNIEIO npeaie*kaBlliA ei 3aAa4N, H KAKYIO NOAb3Y HpioOphia HAYKA OTB H34AHIA BE CBBTE Pa3CMATPHBACMOË HAMH KHUTH ? OrTHocnreibHO nepsaro n3B CHXB BONPOCOBB MEI MO- KCEMB COCIATRCA Ha CBHATEALCTBA, KaKB HeAL3A G601be GesnpnerpacrHBiA n no1erHbia. CO BpeMeBn nepBaro na- Bagia Rangrana Pocca 88 1817 ro4y 40 nocabauaro lr. Cuuncoua nu Ausa, Aurauyane C5 YANBNTEALHBIMB YHOP- CTBOMB COBCPINAAU HYTEINECTBIA BB APKRTHICCKUXB CTPa- uaxB Chsepaoñ Amepnxu n n0 464ÿ 075 [nuuGeprena KB HOMIOCAMB, I UMB YAAÏOCE YIANCHHEIM HPeANPIATIA- MU, IATB 34 INATOMB, AOBCPIUNTE HAKOHCWB ONCE BCETO chBepnaro Gepera Amepuru, 3a HICKAHOYCHICMBE TOIBKO Ca Maro MaJaro cr dstonnt Ht KOTOPBIÏ OANAKO BB 9TY Ml- HYTY MOXKCTB OLITR Take OnmcanB..J1o CHpaBe A BOCTH kakAbIü bpuranens CB TOPAOCFEIO BSHPACTBE Ha HCTOpP HO CUXB HYTCINECTBIN , KAKB Ha Kkpacaophuugbinmee A0ka3a+ TeABCTBO Bpurancraro NOCTOAHCTBA, CAMOOTBEPÆKCHIA Il A001CTU; 60 TPU SHMPI, ROTOPbIA Poccs npoBerr BE 3a- KAIOICHIL MCK AY JBAAMI , HU MaJO NC YCTPAMMAN APY- Le) THXB OTB 0A0GHBIXE HONPLITOKB, à HAT POTIBE TOrO eue: CAYÆUAN HOACTPERAHIEMB CHOBA HPHHAMATRCA SA AIO CE APYTUXB UVHRTOBE D CB APyruMu cpercrseauu. Ecru o1Ha 3RCHCAUUIA HE UMbIA OKHAACMATO YCH'HXA, TO 3H PTOTO eme HC 3AKAOHAIH, YTO BCC NPEANPIATIC AO1KHO OLITL UORUHYTO, à TOABKO TO, ATO CAHAYETE HHAIE 3a HETO HP HATLCH, HOTOMY UTQ OHO AOAKHO HCHPEMBHHO OBITE A0- BCPIICHO AAA 4CCTN Hauiu. PGO O0 TOProBHIXE BBITOAAXE TYTB YiKe AaBHO HE MOrA10 OBITR H PbhAl, CABA AAC 0 BAkKHBIXR Y'ICHLIXP Pe3VALTATAXB. BCA CHAA COCTOHIA TOIBKO BB TOMB, ATO Auriane, KaKB TOBOPHTCA, XOTH- AN HOCTABUTE AIO HA CBOCMB. Jra HAHIOHAIBHAA TOPAOCTB BB BBICIICMBE CBOCMB NPO- ABICHIL AOMKHA OBLIA NO HCOGXOAUMOCTI BIT CAMBIME CTPOTHME HEYMBITHBIMB CYABCIO TAMB, TAB AbAO HO O HO100HBIXB HPCAUPIATIAXE APYTUXB HAUIÜ, H APÜCTBN- TABHO PbARO YHYCKAIA CAYAAÏ AUBOABHO PÉ3KO OT3BIBATE- C4 0 APSLESS MeNbe YAAYWHBIXB DKCHCAUMIAXR. — Ka- KOBE € OBITB OTSLIBE CA Ha CACTB NYTEHICCTBIÜ AHAKY u Bpaurea? Roraa Bnepesie cabaaancs u38SCTHBIMn MHO- TORPATHO HPCANPUHATBIA HMH HOB3AKI ABAOMPB A0 OTKPBI- TarO MOPA, TO BE Anrain NXB CHa4AIA HPUHAAN ObLIO a ueGbiinnpi. 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AVIS À NOS ABONNÉS. Ce 24ème numéro de notre Bulletin, — le dernier du tome X?me de ce journal scientifique, fondé en avril 1836, — contient le bulletin des séances de l’Académie pendant le dernier trimestre de l’année dernière, jusqu’à la séparation des classes. Il est accompagné en outre du litre, de l'enveloppe, de la table des matières et du re- gistre ordinaires, plus une table des malières des cinq derniers volumes, par ordre systémalique, et le registre alphabétique de tous les articles contenus dans les volu- mes [ à X. La division de l’Académie en classes, dont nous ve- nons de parler, a eu pour suite un séparation analogue du Bulletin. Il en paraîtra, dès à présent, deux Recueils séparés et indépendants l'un de l’autre, sans toutefois rien changer au plan primitif. I. Le Bulletin de la Classe physico-mathé- matique de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg renfermera des articles relatifs aux sciences suivantes: Mathématiques pures et appliquées, Astronomie, Géo- graphie et Hydrographie, Physique expérimentale et Phy- sique du globe (Géologie), Chimie et Technologie, Mi- néralogie et Géognosie, Botanique, Zoologie, Paléontho- logie, Physiologie et Anatomie comparée ; tandis que l'Histoire, et particulièrement celle du pays, la Philologie classique, l'Archéologie, les langues et les littératures de l'Orient, l'Ethnographie, la Stati- stique et les sciences politiques en général formeront l'objet du IT. Bulletin de la Classe des sciences histori- ques, philologiques et politiques de l'Aca- démie Impériale des sciences de St-Pétersbourg. Ces deux recueils marcheront de front l'un à côté de l’autre, et comme par suite de cette séparation, une nou- velle numéralion des volumes doit commencer, chaque souscripteur actuel à lun ou à l’autre des deux Recueils sera en possession d’un ouvrage complet, n’eût-il point abonné à la série précédente. Chaque volume du Bul- letin physico-mathématique, aussi bien que du Bulletin historique, sera composé, comme par le passé, de 2% feuilles grand-in #t° qui paraîtront isolé- ment au fur et à mesure et seront immédiatement en- voyées aux abonnés de St.-Pétersbourg. Ceux des gou- vernements les recevront exactement par l'expédition des gazeltes du Bureau des postes, et ceux de l'étranger, par M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. Le prix de sou- scription esl de 2 r. argent tant pour la capitale que pour les provinces, et de 2 écus de Prusse pour l'étranger. On peut s'abonner aussi à deux et Xtrois volumes à la fois à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse, hôtel de l’Aca- démie, et à la librairie de W. Graeff, héritiers, place de PAmirauté N.1. pour les provinces, à l'expédition des gazeites du Bureau des postes. . pour l’étranger, chez M. L. Voss à Leipzig. Par la même voie on peut se procurer les dix volu- mes de la première série du Bulletin à raison de 15r. argent par exemplaire. Fe. L L » L } * al , ) «x LIU 0 U 4 or” LEFT A à 4 a ." « À sd » “ # A ; NC DTA | GE x +: e Ÿ vx \ be L TT à L L # Ve % CA + a r d à ; : “ido at Re HUE DEC IOE rA) jf RER 11 15 ! Fr À ! “ = 4 prie À Et Let MT t-il ' eut: ofariquihe * œ:;. 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