= nid LA BUAAILAE LQLN SCIENTIFIQUE. VIIL. LE Digitized by.the Internet Archive In 20147: https‘//archive.org/details/bulletinscientif8184impe BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR LACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DB DAINTPÉTERIBOURE ET RÉDIGÉ PAR SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. TOME HUITIÈME (Avec une planche.) | MDCCCXLL. SpA IN. D'EPMENENEURS.B OU RG chez W. Graeff héritiers. ET EF Poele ZI. CG. chez L. Voss. (Prix du volume 14 roubles d’arg. p. la Russie, 2 écus de Pr. p l'étranger ) IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE ÎMPÉRIALE DES SCIENCES. TABLE DES MATIÉRES. (Les chiffres indiquent les numéros du journal.) L. MÉMOIRES. IL. N'OMEES. Bounrakowsky. Sur l’irréductibilité de certaines formu- | BranD'r. Note supplémentaire sur quelques espèces du les irrationelles, tant littérales que numé- riques. (Extrait.) 1 et 2. Korpren. Ueber den Kornbedarf Russlands. (Extrait) 1 et 2. Cnopix. De l’origine des peuples habitant la province d'Arménie. (Extrait) 1 et 2. Hess. Recherches thermochimiques. Suite. 6. BranoT. Generis Juli specierum enumeratio. 7 et 8. OsrrocrADsky. Sur le mouvement des projectiles sphériques dans l'air. (Extrait) 9. Ueber Russland’'s Städte, mit besonderer Hinsicht auf deren Bevolkerung. (Extrail.) 10 et 11. Boxcaro et Meyer Verzeichniss der, im Jahre 1838 am Saisang-Nor und am Irtysch gesammel- ten Pflanzen. (Extrait.) 22. Traurverrer. De Sameraria et Isatide generibus com- mentatio, (Extrait.) 22. K oEPPEN. genre des Scolopendres, suivie de la des- cription de deux espèces nouv'lles et d’un essai d'une subdivision de ce genre en deux sous-genres. 1 et 2. Murazr. Untersuchungen über Philo in Beziehung auf die der Akademie gehürige Handschrift von 27 Tractaten desselben. 1 et 2. Brosser. Note sur le village arménien d’Acorhi et sur le couvent de St.-Jacques. 3. Osrrocransky. Note sur le mouvement des projecti- les sphériques dans un milieu résistant. 5. KozPPpen. Ueber die Zahl der Postpferd+ in Russland und die damit verbundene Besteuerung. 5. MaximiriAn, Herzog von Leuchtenberg. Ein Paar neue Versuche der Galvanoplastik. 9. Boenrrinex. Einige Verhälinisse in dem Erscheinen der Diluvialschrammen in den skandinavi- schen Gebirgsländern, welche der Glet- scher-Theorie des Herrn Agassiz zu wi- dersprechen scheinen. 10 et 11. (avec une pl. lithogr.) Ueber die geognostische Beschaffenheït des Landes zwischen dem Ilmen- und Se- HELMERSEN. VI ligersee im Osten und dem Peipussee im | GEBLER. Characteristik mehrerer neuen Sibirischen Co- Westen. 10 et 11. Brosser. Projet d'une collection d’historiens arméniens inédits. 12. Srruve. Sur les constantes de l’aberration et de la nutation. 13. Voskressensky. Sur -la théobromine, substance az0- tée découverte dans les fruits du cacao. 13 TraurverTer. Ueber Lotus: circinnatus Trautv. und Lotus Candollei Trautv. 14. | Buwce. Ueber eine neue Art der Gattung Pedicularis. 16. Fiscuer und Meyer Ueber eme neue Pflanzengattung aus Brasilien. 16. Kworre. Température de deux sources d'eau douce à Nicolaïeff 117. Jacosr Sur les remarques de M. Becquerel relatives à ma mesure comparative de l'action de deux couples voltaïques, l’un cuivre-zinc, l'autre platine-zinc. 17. Traurverrer. Ueber die mit Trifolium verwandten Pflanzengattungen. 17 Frirzscue. Ueber die Producte der Einwirkung des Kali auf das Indigblau. 18. Häcrsrrosm Calculus observationum, quibus tempora regelationis et congelationis aquarum flu- minis Dwinae determimantur. 19. Besser. Ueber russische Artemisien im Willdenow-- schen und im allgemeinen kôüniglichen Her- barium in Berlin. 19. Brosser Notice des manuscrits géorgiens récemment acquis par l’Académie. 20. Osrrograpsxy. Note sur une question particulière des maxima relatifs. 21. RurrEeEcHT. Ueber einige neue brasilianische Bambus- rohre. 21. - Branpr. Observations sur le genre de vie et la phy- siologie des espèces du genre Glomeris. 22. Norpmaxn. Ueber einen mit günstigem Exfolg ange- stellten Versuch Süsswasserpolypen von Paris nach Odessa zu verpflanzen. 25. BRANDT. Remarques critiques sur les espèces qui com- posent les genres Sphaerotherium et Sphae- ropoeus. 25. BRANDT. Remarques supplémentaires au mémoire: Ge- neris Juli Specierum enumeratio. 23.. leopteren. 24. Scamipr. Neue Erläuterungen über den Ursprung des Namens Mandschu. 24. LIT. ANALYSES. Bennmaapi. Analyse de l'ouvrage de M. Jal, intitulé: Archéologie navale. 14. IV. RAP PORTE Fuss. Rapport général sur la neuvième distribution des prix Démidoff au concours de 1839 Sup- plément. i Le même. Compte rendu des travaux de l’Académie pour l’année 1840. Supplément. AS CORRESPONDANCE. Karëir Observations magnétiques de Prague. Lettre à M. Kupffer. 4. LuzensenG Notice sur les Alligators de la Louisiane. Lettre à M. Fischer. 10 et 11. Heckez. Eine neue Gattung von Süsswasserfischen in Europa. Schreiben an Hn Brandt. 24. VI. M U SÉES. Branpr. Bericht über die Bereicherungen des zoologi- schen und zootomischen Museums während des 1840sten Jahres. 12. VII Brosser. Rapport sur la bibliothèque chinoise du Mu- VII. | DR AL SP LA LE CHRONIQUE DU PERSONNEL. RurrecurT. Bericht über die Bereicherungen der botani- schen Sammlungen im Verlauf des Jahres | No. 1 et 2. — 6. — 13. 1840. 22. VII. IX. BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. Séances du mois d'Octobre 1840. 3. Novembre, 9. Dé- | No. 1 et 2. — 6. — 14. cembre , 13. Janvier 1841. 21. ARCS 2 < L d RER Cr NAME € k { PRE (1 4 ? » NY 7 WA : “ #7 169,170. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome Vlr . . N1,27 PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOUR GC: Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par rolume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à étranger. On s’abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, ibraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académic; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par. l’Académie. SOMMAIRE... MÉMOIRES. 1. Sur l'irréductibilité de certaines formules irrationelles. Bountaxowsxx. 2. Sur la consommation du blé. en Russie. Kôrrex. 3. De l’origine des peuples habitant la province d'Arménie. Cnorw. — NOTES. 1. Note supplé- mentaire sur les Scolopendres. Bnaxot. 2. Recherches sur Philon. Muracr. — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. | MÉMOIRES. - à VA+VE=R seront impossibles en supposant que les radicaux 4. MÉMOIRE SUR L'IRRÉDUCTIBILITÉ DE CER- m _. “MGR MGR) Sylte TAINES: FORMULES, IRRATIONELLES, TANT VA, VB, en VA, VB, LE, V2 etc. LITTÉRALES QUE NUMÉRIQUES; PAR M. BOU- | sont irrationels. NIAKOWSKY.. (Extrait.) Ce mémoire contient une série de propositions con- cernaut l'impossibilité de satisfaire en nombres entiers, | ou, plus généralement, par des, fonctions ,rationelles quelconques, à des formules composées de radicaux de|2. User. Dex KornBkDarr RussLanDs; VON différents degrés. Ainsi, par exemple, si, l'on, représente: KOEPPEN (lu le 16.août 1839): (Extrait*). par À, B, C'et À des nombres ou des fonctions ra |: ::: | tionelles; les équations * ‘| 40 Seit Jahren schon ist in Russland die Klage über das V4 + 12: EVc=R Sinken der Preise des Kornes und anderer Erzeugnisse | ar st ) des Landmannes laut geworden und auch nicht unbe- nn Pen 2 EE à —————————— ss + NO - © (#) Die ‘in diesem Artikel genannten Maasse sind die Russi- deg ms ei sb if schen. Ein Pfand destillirten Wassers beträgt, bei 131/9 R, VA+ VB —Vc 25,019 Envol Kub.-Zoll (odér gerade 25 Kub.=Zoll bei 3 R). — | | Der Eimer :(seapo) enthält 30 Pf. “destillirten : Wassers,; bei , | Var Vs. 2 esk | [43 1/9 R, und beträgt also 750,57 Kub.-Zoll. — Ein Tschetwerik . | AP) B= ! (der achte ‘Theil'vom ‘Pschetwert) enthält 64 P£. Wasser, :d. i, Pot. 2 ; 10 | H#601,22 Kub!-Zoll; Dernnach enthält-ein Pschetwert 12 Pud.32 P£. Fr” D — cents LE er; ein: en) aber y dér °64-ste: Theilk:vom. Tschctwert, A B—=R Wasser; ‘ein Garñez aber; . T V: o mm || = 8 Pf'odei! 200,15®Kub:-Zoll. über diesen Gegenstand beweïst. Unter den damals zur Lüsung dieser Frage eingelau- fenen Schriften ist einer in russischer Sprache verfassten Abhandlung der Preis zuerkannt worden (1). In dieser Abhandlung wird gezeiot, dass in Russland das Steigen der Kornpreïse bis zum Jahre 1819 währte, und dass mit dem Jahre 1820 das Sinken derselben begann. Die neuere Zeiït hat in dieser Hinsicht dem Ackerbauer keine befriedigendere Resultate gebracht und es haben, mit Ausnahme der Missjahre 1855 und 1834, die Preise des Kornes sich im allgemeïnen niedrig erhalten, besonders in solchen Gegenden, wo zur Ausfuhr dessel- ben noch nicht alle Schwierigkeiten gehoben sind (?). Da nun aber der Landmann in der Regel alle Abga- ben nur aus dem Ertrage seines Fleisses zahlen kann, so verdienen diese Umstände auch schon deswegen nähere Erwägung. né Zu den Hauptmomenten, welche in dieser Hinsicht berücksichtigt werden müssen, gehôrt wohl vorzüglich der Bedarf des Kornes. Dieser Bedarf wird bestimmt: 1. Durch das zur Nährung erforderliche Korn und 2. Durch das zur, Brantwein- und Bier - Bereitung erforderliche Quantum desselben. (1) Der Titel dieser Schrift ist folgender: O nonnxeniu nas wa semacabApueckix nponzueaenia 82 Poccin; counenie Asekcauapa Pounna. Cné6. 1829. 8. (2) Dem Berichte nach, welchen das Ministerium des Innern für das Jahr 1837 abstattete, betrugen, am Schlusse jenes Jahres, die Preise des Roggenmehls für einen Kul (Sack : eigentlich Matten- sack) in Livland 22 Rubl. Ass. oder 6 R. 284/, K. Silber, im Tom- skischen Gouvernement aber nur 1 R. 80 K. Ass. (513/, Kop. Silbér). -also fast 10 Mal weniger, auch dann noch, wenn man voraussetzt, dass im Tomskischen Berichte vom kleinen, 7 Pud 10 Pfund Mehl fassenden, Kul’, die Rede ist, während in Bezichung auf Livland dex grosse, 9 Pud fassende, Kul’ gemeint ward. Der Hafer ko- stete im Tomskischen Gouvernement 1 Rbl. 37'/, Kop. Ass. (392/, Kop. Silber) das Tschetwert, während er im Olonez’schen “mit 14 Rbl. (4 Rbl. Silber) besahlt wurde. Die bisher aus den Provinzen einlaufenden Berichte dürfen übrigens nur mit Vorsicht .gebraucht werden, da in ibnen ôfters die Angabe vermisst wird, ob ein Tschetwert oder ein Kul’, und namentlich welcher, ge- meint sey; auch wurde in der Regel nicht gesagt, ob Banco oder Silber nach dem Course, gemeint sind, und wie dieser Cours berechnét wird, was doch einen bedeutenden Unterschied ausmachte, da der Silber-Rubel an einigen Orten zu 4 Rbl. 30 Kop. berechnet wurde, während er damals bei den Krons- cassen 3 Rbl. 60 Kop. in Assignaten gleichgestellt war. a) wie Stark die Population JE NL ap sp der Koru- bedarf eines einzelnen Menschen ist, un b) wie wiel Korn zur Fütterung des Viehs verbraucht wird. Da diese beiden Bestimmungsmittel nur approximatis berechnet. werden künnen, so vereinigé ich solche hier zu einem Ganzen, indem ich die für jedes Iudividuum nüthige Quantität Korn (mit Hinzuziehung des Viehfut- ters) im Durchschnitt auf 5 Tschetwert anschlage: Die Tabelle 'zcigt, dass die Gesammthéyolkerang Russ- lands (mit Ausschluss von Polen, und. Finland) über 55 Millionen Individuen beiderlei Geschlechts beträgt(*). Wenu gleich von nicht unbedeutenden Volksmassen im Russland (2. B. von den Ssamojeden) gar keïni ‘Brot genossen wird, während es andern (wie den Kalmücken) nur eine Nothkost ist; werin das Mehl durch verschiedene Surrogate ersetzt oder mit solchen versetzt wird (5), und wenn für Minderjährige in der Regel nur halb so viel Korn gerechnet wird als für Erwachsene, so glaube ich doch im Durchschnitt nicht unter drei Tschetwert [Korn auf jedes Individuum annehmen zu dürfen (4). — (*) Diese Tabelle wird, gleich den übrigen, weiter unten angeführten Beilagen, in den Memoiren der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften abgedruckt werden. . c (3) Z. B. mit Fichten- und Tannen-Rinde, gedürrtem und gepulvertem Stroh, u. dgl: ! Das Haupt-Surrogat des Kornes bleibt_ jedoch immer die. Kartoffel, deren Anbau in Russland fortwährend zünimmt. In Ermangelung vollständiger Nachrich- ten über den Kartoffelbau, gebe ich, in der Tabelle B, éinige, officiellen Berichten entnommene Data, ‘aus denen hervorgéht, dass auch in Ssibirien die Kartoffel! schon einheimisch géwor- den ist. Im Irkutskischen Gouvernement machte hr: Ertrag im Jahre 1836 den vierzehnten Mheil alles Korn-Ertrages aus, wäh- rend im nämlichen Jahre in Livland der Kartoffelbau, der Quan- tität nach, mehr_.als ‘/, von dem lieferte, was durch Korn ge- wonnen wurde. UE ru à | (4) Den am 9.-Januar 1758 erlassenen Proviant-Regeln gemäss, mn. 1.). Das Quantum derihm zu verabfolgenden Graupe wurde zuerst auf einen Garnez (5 Pfund) mouatlich bestimmt, dane aber durch das Manifest vom 17 März 1775 auf 1'/, Garnez festgesetzt. Demnach bekoïnmt ein Mann jährlich 21 Pud 30 Pfund Mehl und 2 Tschetwerik 2 Garnez (d.i. 2 Pud 10 Pfund) Graupe. Von letzterer also gerade ‘/4Q so viel als vom erstern. Da eiz Mattensack (Kyas) 7 Pud 10 Pfund Mehl enthalten soll, se macht diess gerade drei solche Säcke Mehl für jeden Mann aus, BULLETIN 5 one LL LE Wahr ist es, dass béï noch ungéregelter Wirthschaft wenig Stallfütterung existirt und dass überhaupt für's Vieh nur wenig Korn verbraucht wird; doch schon der Bedarf der gesammten Cavallerie(®) sa die Fütterung der Zug- und Arbeits-Pferde ist bedeutend und dürfte wohl so viel betragen als dasjenige ausmacht, was durch Surrogate und Minderjährige erspart wird. Wollte man für jede Familie nur ein Pferd, oder äberhaupt gegen 10 Millioren Pferde rechnen (f) und annehmen, dess nur die Hälfte davon bloss ein halbes Jahr hindurch zu einem einzigen Garnez (dem 64-sten Theil von einem Tschetwert, also, etwa 4 Pfund) Ha- D den — Mn the = Pe- hnée- ig Das Gewicht der Matten selbst ist durch den Senats-Ukas vom 26 Mai 1854 für die 7!/, Pud wiegenden Mehlsäcke (Kyan) auf 40 Pfünd, für diejenigen aber, welche gefüllt 9 Pud wiegen, auf 12 Pfund angenommen worden. Nur diese letztern Säcke kônnten allenfalls für aequivalent mit einem Tschetwert gehalten werden, da sie 8 Pud 28 Pfund Mehl fassen. Gemeiniglich wird angenommen, dass ein Tschet- wert Weitzen 9 bis 10. Pud. wiegt, woher denn auch der Land- wirthschafiliche Verein in Odessa, zur Erlangung einer Prämie, aur solchen Weitzen concurriren lässt, der micht weniger als 10 Pud 10 Pfund wiegt. Ein Tschetwert.Roggen wiegt 8'/ bis 91/2 Pud . Gerste, , », :61/à, » 8/4 » in Hafer, , Der kleinere oder gewôhnliche Kul’ (Mattensack) ist also, sei- mem Gehalte nach, bedeutend kleiner als ein Tschetwert Rogg gen; | doch da ich den Bedarf an Graupe (welcher für das steheude | »» Heer allein gegen 300,000 Tschetwert, für die ganze Bevôlkerung' aber, diesem Maasstabe nach, 15/4 Millionen Tschetwert betra- | gen kann), gleich wie das zur Fütterung des Viehs erforderliche Getreide nicht mit in Anschlag bringe,, und da hier überhaupt pur von approximativer Berechnung die. Rede seyn kann, so dürfen wohl durchweg.für jedes Individuum volle 3 Tschetwert angenommen werden. (5) Ich glaube: diesen, für das regelmässige Militär mit, circa 2 Millionen Tschetwert Hafer in Anschlag bringen zu dürfen. (6) Im Jahr 1837 besassen 266,663 Kronsbauern, beiderlei Ge- schlechts, im Moskau’schen Gouvernement 54,895 Pferde, also! fast nur ein Pferd auf fünf Individuen; ebenso hatten 326,541 | im Gouvernement Pensa, ! 17,957 Pferde (also & Vs Individuen ein Pferd); — im Orenbur-| Kronsbauern beiderlei Geschlechts, gischen Gouvernement rechnete man auf 626,150 Bauern, beiderlei Cotes 342,242 Pferde (also auf je 2 Individuen 1 Pferd); — Dagegen hatten im Taurischen Gouvernement, wo fast nur mit Ochsen gepflügt wird, 385,547 Krons-Bauern, beiderlei Ge-! schlechts, nur 48,535 Pferde, (so dass auf 8 Individuen nur À Pferd kam), während im nämlichen Gouvernement gegenwärlig| (1839) die Mennoniten, 11,202 Individuen b. G. an der El, | 7718 Pferde besitzen, /SCIENTI fer bekäme, so würde diess allein schon über 141/, Mil- lionen Tschetwert im Jahre ausmachen. ‘Hierzu müsste denn noch alle übrige Viehfütterung (7), und besonders auch die Unterhaltung der Postpferde an allen grüsseren Strassen des Reïchs, geschlagen werden (®). Doch üngleich mehr ist erforderlich für die in den Stidten gehaltenen Pferde, deren allein in St. Petersburg (7) Im Kasan'schen Gouvernement gibt der Bauer, während der Arbeitszeit, seinem Pferde 11/, bis 21/, Garnez Hafer täg- lich und hôchstens 8 Pfund Roggenmeh]l, Eine Kuh bekômmt 2 bis & PF Mehl, ein Schaf 3/, Pf. Mehl, ein Schwein 1 P£ Hafer nebst Spreu; jedoch alles diess nur zur Winterzeit. So unbedeutend diess zu seyn scheint, so macht es doch, dem Vichstande der dortigen Bauern nach, gegen 17 Tschetwert Korn, zur Viehfütterung für jede Familie nôthig, was in vielen andern Gouvernements nicht der Fall séyn kann (siche E. Perzow’s Schätzung der Landes - Erzeugnisse im Kasan’schen Gouver- nement, — im Journal vom Ministerium des Innern 1838, No. 10, S. 11 f.). Im Pensa'schen wurden, wie aus den Berich- ten über die dasigen Reichs-Domänen hervorgeht, auf eine Bauer- wirthschaft mit 2 Pferden, 2 Kühen, einem Kalbe und #4 Schafen, 4 Tschetwert Roggenmehl und 2 Tschetwert Hafer zur gewôhn- lichen Viehfütterung verwandt; in grossen Wirthschaften des Ssaranskischen Kreises, sollen zu diesem Zwecke auch wohl bis 16 Tschetwert Mehl verbraucht werden. Hr. J. Wilkins, der in den nôrdlichen Gonvernements auf eine, aus 5 Seelen be- stehende Familie, 2 Pferde, 2 Kühe mit einem Kalbe und 2 Schafe mit 3 Lämimern annimmt, rechnet jährlich — ausser 300 Pud Heu, die zusammen 102 Rbl. 121/, Kop. Ass. (29 Rub. 1%6/; Kop. Silber) werth seyn kônnen. — nur 1/, Tschetwert reinen Hafer auf jedes Pferd. Die Quantität der Spreu (yxBocrse, YXOÉOTE OBCAHBI M KATHLH3 MAKHHA pxenax) die der Landmann: für sein Vieh braucht, wird von ihm nicht beson- ders angegeben, (3emrexbaraeckiä KYPHAAF, H3AaBaemBIA IL, MockoBcKHMB OÔLECTBOMB CEABCKATO XO3AÏCTBA, 1832, N. 7, c. 467 rw 468). (8) Aus den von mir gesammelten Nachrichten geht hervor, däss in Russland, auf den Stationen, gegenwärtig 37,600 Pferde contractmässig gehalten werden, die dem Lande gegen 8 Mik lionen Rbl. Ass., (circa 27, Millionen Silberrubel) kosten. Die- sen sind noch die Postpferde in den Ostsee-Provinzen und die von den sogenannten Jamschtschiki (Posthauern) zu haltenden Pférde beizufügen. Die Anzahl der letztern muss sich auf 4300 belaufen, wenn man, dem Ukas vom 13 Januar 1752 gemäss, immer 3 Pférde auf 28 solcher Bauern, männlichen Geschlechts, rechnet. Die Gesammtzahl aller Postpferde im Russischen Reiche beträgt daher gegenwärtig ungefähr 42,500. Wollte man anneh- men, dass jedes dieser Pferde täglich nur 2 Garnez (keine 8 PF) Häfer bekommt, so würde diess allein schon jährlich 484,766 Tschétwert Hafer ausmachen; zu 3 Garnez aber geréchnet wür- den 727,148 Tschetwert erforderlich seyn. + BULEEMINASSE CN PIE LOUE und Moskau im J. 1858 nicht fsenlger 4 65 220 Stick gezählt wurden (?). Der Abzug für Minderjäbrige (etwa der dritte Theïl der ganzen Bevülkerung) ‘auf die, wie gesagt, in der Regel nur halb so viel als für Erwachsene gerechnet wird, müsste freïlich ganze 27!/, Millionen Tschetwert betragen; doch wenn man den Verlust in den Schobern und Speichern mit berücksichtigt (1°), so dürften wohl das Mehr und Minder sich gleichkommen und die Con- sumtion des Kornes, als Nahrungsmittel, würde daher mindestens 165 Millionen Tschetwert betragen. Aus officiellen Quellen ergibt sich, wie der Vergleïch der Tabellen Æ# und C:zeigt, viduen Zusammen, nach Angabe der Brantwein-Pächter, 20.829,423 Wedro Brantwein (nebst Bier und Méëd) für den Werth von 166.875,781 Rub. Bco. (oder 47.678,225 Rub. 142/, Kop. Silber) verbrauchen. Verhältnissmässig müsste also der ganze Brantwein-Bedarf Russlands über 511/2 Mill Wedro betragen, deren Verkaufpreis sich auf mehr denn 250 Millionen Rbl. Ass. (gegen 72 Mill. Rbl. Silber) belaufen würde. dabeï in Be- tracht, dass hier grüsstentheïls nur vom Verbrauche des- jenigen Brantweiïns die Rede ist, welcher von den Päch- tern_ ausgeschenkt wird, während doch mehreren Gouvernements unter gewissen Bedingungen nicht bloss der Adel, sondern auch andere privilegirte Stände,, das Zïeht man in (9) Namentlich 36,929 in St. Petersburg und: 28,291 in Mos- kau: — Siehe die Berichte der: Ober-Polizeimeister dieser, beiden Hauptstädte. (10) Den von der Regierung getroffenen Anordnungen gemäss, sollen künftig in den. Vorraths-Magazinen auf jede männliche Seele 1'/, Tschetwert vorhanden seyn. Rechnet man, da cinige Provinzen von den Beiträgen in Natura eximirt sind, nur 20 Mil- lionen Contribuenten, so würden die gefüllten Vorraths-Magazine 30 Millionen Tschetwert enthalten müssen. (Mehr denn die Hälfte dieses Quantums bhätte zum 1. Januar 1837 schon vorhanden seyn/sollen,. und 1/, davon war wirklich vorhanden). —: Wie bedeutend aber die jäbhrliche Einbusse in den Speichern seyn muss, davon gibt uns das Stadt - Reserve - Magazin zu Riga einen sprechenden Beweis ab, da aus selbigem einst über 500 Last (61,325 Pud) meisthiethlich verkauft werden mussten, weil solche durch langes Liegen verdorben waren, Der jähr- lichbe Verlust jenes Magazines, dessen Gehalt zuerst auf 3520 Last (451,728 Pad, oder über 50,000 Tschetwert) Roggen bestimmt, später auf 1800 Last (220,770 Pud), seit dem 18 September 1831 aber auf nur 600 Last (73,590 Pud) reducirt wurde, betrug jäbrlich 3260 Kb]. Silb, an Werth (S. das Inland, 1839, No. 13 u. 14). Wie viel mehr muss aber nicht da ver- loren gehen, wo das Korn ungedroschen im Ereien aufbewabrt wird ! {hier mit einbegriffen ist, ANR 4e MG DÉS D PE RE UT PONTS ETE OR APE CAE RER PSE A PE EN Vi Recht haben, Brantwein zu brennen und solchen in ei- genen Trinkhäusern zu verkaufen (1), und. :weiss man, pc dass, die: Pächter ihre Angaben eher zu niedrig als zu hochstellen, so darf. man wohl annehmen, dass überhaupt, 32 Millionen. Wedro cher das Minimum als das. Maximum des, Brantwein- Verbrauchs in Russland sey (12). Die Ausfubr des Korbrantweins betrug wäh- rend des letzten Decenniums (1829 — 1838) im Vo schnitt keine 70, 000 Wedro jibrlieh En): Nimmt man, wie géwühnlich an, dass j im Durchschnitt aus einem Tschetwert. Korn cicca 7 ,Wedro :gemeines Brantwein (noxyraps) gebrannt werden (#), so ‘folgt ER RS 2. 2 RON AR ER uen En (11) So z.B. die Kosaken in Klein-Rüussland, von denen alleim im Poltawa’schen Gouvernement (im Jahr 1837) 919. Wirthe Brantwein verkauften, während in den von der Krone verpachk- teten 1492 Trinkhäusern nicht weniger als 121,056, Wedro De geschenkt wurden. (12) Wenn uun die Pachtungen gegen 137 Millionen Rbl. Ass. (über 39 Mill: Silbérrübel) abwerfen , so folgt daraus, dass jedes Wedro Brantiein auf die Weise mit circa 4 Rbl: 34 Kop. Ass. oder { Rbl. 2% Kop. Silber: besteuert ist! = Auf jedes Indivi- düum, gross und klein; beidérlei Geschleééhts, ‘kommt durch au über VA Wedro Brantwein (für mehr als & Rbl} und dabei über 2 Rbl.:17 Kop. Bco. (62 Koôp. Silber) Ge- tränke- Steuer. (Die Corsumtion von Bier und Mëd, welche verhält sich zu der des Brantweins im Ganzen genommen nur wié 1:13; sie ist jedoch an üund für {sich grôsser, da nicht nur die Pächter, sondern auch Andere, Bier und Mëd unentgeltlich für sich, äie gegen Zahlung der gesetzlichen Accise auch zum Vérkauf brauen dürfen). — Diess Resultat über den Brantwein:Verbrauch' wird durch'den 560-sten Artikel der Statuten über die Getränke-Steuer bestätigt ; vermôüge dessen ein Wedro Brantwein auf jede männliche Revisions - Secle gerechnet und dem gemäss in den privilégirten Gouvernements die Accise à 2 Rubl. Ass. par Wedro erhoben wird (Ycrasa a NUTEËHOME H aKUH3NOMB CÉOPH, CT. 560, — 55 V Tows Cr. 3a- konoBt). Diese Accise wird, wie aus Tab. D hervorgeht, von mehr denn a1/, Millionen männlichen Individuen entrichtet. (13) Namentlich: Wedro Rubel Ass. 1835... 60,787, für 230,797 — 65,942 Rb]. ,, Kop. Silber 1836... 45,677, » 145,497 — 41,570 ,, 57 1/7 : 1837... 71.692, 209,98 — 00,095, 7E8/3 . 1838... 54,213, ». 203,844 — 58,241 142/; = Ueber die Ausfuhr in den vorhergehenden Jahren siehe G.Ne- bolssin’s Statistische Nachrichten vom auswärtigen Handëä Russlands (Crarucraueckia sanucku © swbmmeñ Toprosas Poccix; Cné 1835. 8. u. 1.) (14) Da von 100 Pfund Korn gewôhnlich 15 Stof gemeinem Brantwein (Kupfer- Halbbrand) erhalten werden, so bekommt max 9: — BULLETIN SCIENTIFIQUE. 10 daraus, dass :zum Behufe der Brantwein- (und Bier-)Pro- duction: in, Russland nur gegen 5 Millionen Tschetwert Korn erforderlich smd, also etwa der 35-ste Theïl von dem was die Consumtion beträgt. Somit würde denn der gesammte Kornbedarf Ruselande (das Saatkorn ” ner ue gegenwärtig 170 Millionen Tschetwert ausmachen. Schwieriger! noch als den Bedarf des Kornes auszu- mitteln môchte es seÿn, zu genügender Kenntnuiss der mittleren Kornproduction Russlands zu gelangen. Das Ministerrum des Innern schligt, in seinem Berichte für das Jahr 1857, die gesammte Kornproduction des Jahres 1856 auf mehr denn 225 Millionen Tschetwert an (5). Der reine Kornertrag jenes Jahres aber musste, nach Abzug der Aussaat, die sich auf 50.758,429 Tschetwert von einem Tschetwert Weitzen (à 10 Pad)... : 71/2 Wedro Roggen (à 9 Pud) 65/, . » a Gerste (à 8 Pud) d. h. 1 Pud Korn gibt 5/, Wedro gemeinen Brantwein (no- ayrapz); 100 Pud aber geben 75 Wedro. Von dem bessern Brantwein (nsnnoe Bnno, mbnnaa roptira, dem sogenannten Silber-Halbbrand) rechnet man 5 Wedro auf 8 Pud Roggenmehl und erhält also nur 62 ‘/a Wedro von 100 Pud :Mehl (Kypnasrs Muancr. BayTpenanxs 4545 1858, Hou6pr, cubca c. 47). . Der jährliche: Brantwein - Bedarf der Marine kann gegen 60,000 Wedro betragen, da für die Flotte des Schwarzen Meeres allein 37,189, Wedro (mosyraps) erforderlich sind (S., das russi- St.-Petersburgischen Zeitung 1839. son Es due » LE sche Intelligenz-Blatt zur No. 123, S 1327). (15) Diese Zahl wurde so ausgemittelt: Provinzial- Verwaltungen nach, betrug die Gesammt- Aussaat an Winterkorn im Herbst 1835: 20.324,601 Tschetwert, wovon der fänffache Ertrag 101.623,005 Tschetwert ausmacht. Die Früh- lings-Saat betrug im Jahr 1836: 30.433,828 Tschetwert, der als Minimum angegebene vierfache Ertrag, musste sich auf 121:735,512, belaufen; so dass der Gesammt-Ertrag wenigstens 225.358,317 Tschetwert ausgemacht haben müsste, Für das Jahr 1834 zeigen die Berichte folgendes: Den Berichten der und Aussaat Ertrag Ernte Winterkorn 19.241,642 . . . vierfach . . 76.966,568 Tschetwer Sommerkorn 29.078,634 . . . dreifach . . 87.255,902 a zusammen 48.320,276 104.202,470 Fe woher denn auch die mindeste Ausfuhr in diess Jahr fällt. Ein Mehreres hierüber siche in der Tabelle £: über Koruproduction in Russland. Wer übrigens in dem Fall gewesen ist, vom Landmanne selbst die einzelnen Data in dieser Beziehung einzuholen, der weiss nur zu gut, in wie fern die Angaben derselben Glauben verdie- nen. Je ungebildeter der Bauer ist, um so abweichender von der Wahrheit sind seine Berichte, belief, 172.599,888 Tschetwert ausgemacht haben. Vom Kaukasus und. den Transkaukasischen. Ländern wurde hierbeï nur eine ackerhauende Bevülkerung von 345,000 Individuen beiïderlei Geschlechts mit in Betracht gezogen. Wollte man, in Ermangelung genügender, Data, das J.1856 als Normal-Jabr in Beziehung auf Kornproduction gelten lassen, so würde daraus,folgen, dass die Pro- duction den innern Consumtions-Bedarf um etya 60 Mil- lionen Tschetwert übersteigt, indem. von der Kaukasischen und Transkaukasischen Bevülkerung fast nur der zehnte Theïl mit berücksichtigt wurde. Da nun aber zur näch- sten. Aussaat wiederum über 50 Millionen Tschetwert erforderlich wären, so würde das Quantum des für’s land überflüssigen Kornes 10 Millionen Tschetwert betragen. Und gerade die grôssere oder geringere Nach- frage nach diesem Rest, ist es, die in gewühnlichen Jah- ren einen ,s0: bedeutenden Einfluss auf. den Preis des Getreides ;ausübt, während in Missjahren dieser Preis hauptsächlich vom Deficit, abhängt. Was nun den Absatz des russischen Getreïdes ins Ausland betrifft, so ist dieser lange nicht so bedeutend wie wohl Mancher, ohne die Sache näher zu prüfen, voraussefzen môchte. Aus den für die Jahré 1824 bis 1838 vom Finanz- ministerium herausgegebenen Uehersichten des auswärti- gen Handels (15) geht hervor, dass im Laufe jenes funf- zchnjährigen Zeïtraumes circa 31%/, Millionen Tschetwert Korn, für den Werth von fast 130 Millionen Silber- Rubel, ausgeführt wurden; jährlich also etwa 2 Millio- nen Tschetwert für den Werth von 81/, Millionen RE. Silber. (S..die_Beïlagen F, G,. H, I, K.17). Wenn nun aber die Getreide -Ausfuhr nicht. den hundertsten Theïl des im Lande selbst erforderlichen Ge- treides beträgt, so folgt wohl daraus, dass der Korn- Handel mit dem Auslande für die Dauer keiïnen beson- ders grossen Einfluss auf den Preis unseres Getreïdes üben kann, am mindesten in solchén Provinzen, die, fern von Häfen gelegen, noch an Wasser - oder Land- Strassen, Mangel leiden. (16) Tocyaapcrsennaz BHSMIHAA TOPrOBAA BB PASHEIXE EX BHAAXB (1824 — 1838.) 4. (17) Aus der Haupttabelle (Lit. Æ) ersieht man, dass im Laufe der genannten 15 Jahre 31.747,612 Tschetwert Getreide für die Summe von 452.568,202 Rbl. Bco: (129.305,200 RSI. 57!/; K En 1b.) ausgeführt wurden; also im Durchschnitt jahrl. 2.116,5077/ s Tschetwert für 30.171,2137/4$ Rbl. Bco. Ass. (8.620,546, Rbl. 103/; Kop. Silber). Ueberhaupt wurde während dieses Zeitraums ausgefübrt: BULLETIN SOL NITENNES ” Es müssten daher im Lande selbst dic.Mitéel! gebuéht | - werden, die Preise des Getreides auf einer gewissen; | dem Landmanne erspriesslichen Hôhe zu halten: Da diese jedoch durch die Concurrenz, oder, richtiger ge- sast, durch das Zahlverhältniss der Consumenten zu den Producenten bedingt sind, so dringt sich dem Beobach- | ter der ôkonomischen Zustände seiner Nation vor Allem die Uebérzeugung auf, dass besonders für die Vermeh- rung der ersten gesorgt werden müsse, d. h., dass auf Bildung eines industriôsen Mittelstandes hinzuwirken: sey, was denn bei uns auch wirklich geschieht. Wiewohl schon hier und da im Auslande der schroffe Gegensatz von Stadt und Land'zu verschwinden beginnt, indem, bei zunehmender Dichtigkeit der Bevôlkerung, und besonders beï erleichtertem Verkehr, nicht nur Manufacturen, sondern vorzugsweise auch Fabriken, aus den Städten aufs Land hinübergehn; so ist man bei uns für’s Erste, wohl nicht mit Unrecht, noch'auf Hebung der Stidte bedacht, indem man sucht, solche durch Géwerbsleute zu bevélkern. Unter den,in dieser Ab- sicht zu ergreifenden, Mitteln , will ich hier nur eines besprechen, das, s0, viel ich, weiss, bisher noch unbe- rücksichtigt geblieben ist, und doch.dér Beachtung nicht ganz unwerth seyn dürfte., Ich meine die Veranlassung dazu, dass : ein Theïl der Nachkommen der fremden Ansiedler in: Russland, und namentlich die sogenannten Anwohner ({*), sich,in die Städte begeben Tschetwert R.Bco. Ass. R.Silber. K.S. Weitzen 19.361,135 für 325.244,173 — 92.926,906 57°/, (S.Tab.G) Roggen 7.192,679 ,, . 83.232,670.— 23.780,762 855/,(S.Tab.H) Gerste 2.231,995 , 21.752,772= 6.215,077 715/,(S.Tab.J) Hafer 2961,802 ,, 22.538,587 — 6.381,453 426/, (S.Tab.A) also im Durchschnitt jährlieh: Weitzen. 1.290,742 ,,. 21.682,945 — 6.195,127 Roggen 479,512 ,, : 5.548,845=— 1.585,58 Gerste 148,800 , 1.450,185— 414,339 Hafer 197,453 , :1.489,239— 425,497 Die Korneinfuhr ist hierbei, als unbedeutend, nicht mit be- rücksichtist worden. Diese war nur im Jahr 1834, ihrem Geld- werthe nach, ungefähr halb so gross, als die mittlere Ausfubr jäbrlich mL nämlich für 14.516,428 Rbl. Ass. oder 4.147,566 Rbl. 244/; Kop. Silber, — In den, Jahren 1825 — 1832 fand gar keine Rue Einfubr Statt; doch wurden regelmässig Reis und einige Sorten Graupen ins Land gebracht — Die Beilagen Z, M, N, O, zeigen, nach welchen. Läudern die verschiedenen Kornarten ausgeführt wurden, (18) So werden in den Mennoniten-Colonien diejenigen An- siedler genannt, die kein Land zu bewirthschaften haben; bei an- deren Colonisten führen sie, so viel ichweiss, den Namen Freiwirthe. Im Jahr 1837, wo die Mennoniten im Taurischen Gouvérnément séyn, of in den’sechziger Jahren des vorigen mr die Ausländer aufgemuntert wurden, nach Russland zw ziéhn, hoffte man; dass sic’ den: filindérh zum Müster dienen sollten. Doch eine der Haupthedingungen zur Eireïchung dieses Zweckes blieb unbeachtét, nämlich das Mittel zum gegenseitigen Verkehr, die Sprache. Man gestattete den Ankômmlingen sich dicht neben einander anzusiedeln und sorgte nicht dafür, dass sie oder ïhre Kinder die Sprache des Landes erlernten. So ent- stand im russischen Reiché ‘ein Staat im Staate nach dem andern, und die bevorrechteten Fremdlinge, deren Ge- sammtzabl gecenwärtig auf mehr den 288,500 Individuen herarigewachsen ist (4°), haben beï ihrem isolirten Bestehn dem Lande bisher viel weniger genützt, als man unter andern Verhältnissen wohl hüätte erwarten sollen. — Die den Ausländern angewiesene Quantität Landes var so bedeuntend, dass sie nicht nur an Verbesserung des- selbén nicht zu denken brauchten, sonderh, dass sie zum Theïl selbst die bequemere Art ibrer Nachbaren zu wirthschaften sich aneïgneten, und so in ibr er Entwicke- lung eher zurück- als vorschritten.… Die Absicht, dass der. Colonist, den, übrigen, Bauern_ zum Beiïspiel diene, blieb unerfüllt, und wird, diess.-bleiben,, so. lange: der: selbe nicht auf Mittel sinnen muss,. sich, den Maängel an Land durch verbesserte Wirthschaft zu ersetzen.' Da- her darf wohl gegenwärtig nicht méhr dié Rede davon den bei uns schon ansässigen Colonisten neue Landstücke zuzutheïlen. Diess hiesse nur die Vervoll- kommnung des Landbaues bei ihnen auf. noch lingere Zeit PEN Nun aber ist den Colonisten br [Land nach der Zahl der F amilien _zugemessen worden und, diese Wirthschaften sollen, wie man wünscht, ungetheiïlt verbleiben. Beï zunehmender et gate à in den Colonien mehrt sich denn auch die Zahl solcher Individuen, die kein Land zu bewirthschaften haben, und die entweder als Miethlinge bei Andern ihr Brot suchen, oder’ die ein Handwverk treiben. Von letzteren ziehen wohl mehrere in die Stidte, wo sie als Schmiede, Wagenbauer, Tischler u. dgl. ïhr gutes Auskommen finden, aber fürmliche Städter wollen sie nicht werden. Und sie haben dazu ihren guten Grund; denn, als Coloni- sten wissen sie nichts von Militär-Pflichtigkeit: smd sie aber aus 2030 Familien (mit 9945 Individuen) bestanden, hatten nur 982 von diesen Familien Land; die übrigen 1048 Familien aber, mit 4108 Individuen beïderlei Geschlechts, besassen kein Land. Und doch:hatte im Jahr 1836 nur cin emziger Mennonite sein Colonisten-Wesen: aufgegehen um zu einem andern Stande über- zugchen. (19) Siehe die Beilage Lit, P.° axes 13: einmal Bürger, so müssen auch sie, wenn die Reïhe sie trifft, ihren Mann stellen. Wollte man äâlso Colonisten in die Städte ziehn, was gewiss für diese eben so vor- theïlhaft wäre als für die Colonisten selbst, so müssten die neueingebürgerten Colonisten, wo nicht für. alle Zeit, doch wenigstens für, zwei Generationen von aller Re- crutirung frei seyn (2). Oder man künnte, nach Ablauf einer gewissen Zeit, von ihnen nur eïne bestimmte Geld- summe statt der Lieferung eines Recruten verlangen, wie diess z. B. den Handwerkern in Narwa, verschie- denen Fabrik-Arbeïtern im Reiche und den Beyohnern gewisser Districte gestattet wird, die für jeden zu stel- lenden Mann 1000 RbI. Bco. zahlen (2). — In Erman- gelung solcher: Vortheïile wird wohl ken Colonïist Bür- ger werden wolleu, und die fremden Ansiedler werden liéber in thren Colonien zerstreut und arm verbleïben, oder, wie diess gegenwärtig bei den Mennoniten im Melitopol'schen Kreise des ‘Taurischen Gouvernements der Fall ist, eigene Gewerbe-Colonien zu gründen wün- schen, als sich entschliessen vom Lande in die Stidte überzugehen. Während bei zunehmender Zahl der Manufacturisten und Handelsleute ein Theïl der Ackerbauer zu Gewer- ben übergeht, wird der andere für seine Producte bes- sern Absatz finden und, bei billigen Preisen der Er- zeugnisse_inländischer Industrie. sich solche mehr und mehr zur Befriedigung neuer Bedürfnisse anschaffen. Der Wobhlstand wird dabeï steigen; ob aber, bei Verminde- L e] (20) So z. B. sind diejenigen Tataren, die sich in den Vor- | städten von Feodossija und Kertsch ansiedeln, gleich den Grie- chen in Kertsch und Jeni-Kalé und den Arméniern! in Karasst - _ Basär und Eski-Krym, von aller Recrutirung befïeit worden. Siche die Senatszeitung vom Jahr 1839, No. 54, wo es heisst: OCBOÛOAUTE OTB HNAATEÆA 3CMCKHXBE NOBHHROCTEN H OTB NOCTABKH pexpyTs 5» Teuenin 25 ALTE. (21) Diess zahlen auch die Bewohner des Archangel’schen Gouvernements (mit. Ausnahme der Lappen im Kola’schen Kreise, die nur halb so viel entrichten), alle Insassen der Städte und Dôürfer, welche keine hundert Werst von der Oesterrcichischen und Preussischen Gränze entfernt sind, alle seit dem Jahr 1798 im Taurischen Gouvernement naturalisirten Fremden und die Privat - Bauern auf der Taurischen Halbinsel: ferner die im Astrachan’schen Gouvernement angesiedelten Kasan’schen Tataren und endlich, verhältnissmässig auch alle aus weniger als 20 männlichen Individuen bestchende Gemeinden oder Besitzungen, es mügen diess Krons-, Apanagen- oder Privat-Baueru, oder freie Ackerleute seyn (S. den Ukas vom 28. Juni 1831 und das Recrutirungs- Statut im vierten Bande des Russ. Gesetzbuchs). BULLETIN" SCIENTIFIQUE. oo rung der absoluten Armuth, die relative nicht zunimmt, diess ist eine andere, nicht hierher gehôrende Frage. Beï Beschützung des Handels , ist besonders auf die Genauigkeïit der Kôrn-Maasse zu séhn, damit der Land- mann nicht beeïnträchtigt werde, wie diess an den Hä- fen des Asow'schen Mecres im Jahr 1857 und frü- her schon der Fall gewesen seyn soll, wo mar in dieser Hinsicht den Bauer klagen hürte. Da das Korn beim Verkaufe sowohl, als bei Ablieferung in die Vorraths- Maigozme , gewohnlich: gehäuft abgemessen wird, so mäüsste, mit Hinsicht auf dieses Häufen, nicht nur der Gehalt der Korn-Maasse, sondern auch der Durchmesser derselben am obern Rande genau bestimmt seyn (2). Vor allem aber ïsts die Erleichterung des Verkehrs, die in unserer Zeit das Hauptmittel zur Umgestaltung des geselischaftlichen Beisammenbestehens oder der s0- genannten Ordnung abgibt. Die Ferne wird zur Nüähe, schwere Lasten werden mit Leichtigkeit von Ort zu Ort versetzt, die Fabriken rücken hinaus ins Freie, Reisen werden zu kurzen Fahrten und des Menschen Leben wird verhältnissmässig linger, denn er gewinnt an Zeit, die er seiner inlellectuellen, Ausbildung und dem Dienste des Vaterlandes zuwenden kann. Auch an Raum ge- winnt das Land, idem die Arbeits- und Lastthiere durch Maschinen tersetzt werden. Kurz es wird anders und hoffentlich besser von Tage zu Tage. Blicken wir zu- rück um zu sehen wie es um uns vor 20, ja noch vor 10 Jahren aussah! — Und doch müssen wir uns sagen, dass wir erst an der Schwelle einer neuen Welt stehn, und dass die Folgen solcher Entwicklung noch unab- sehbar smd. Russland eilt in seiner Jugendkraft dem reifern Eu- ropa nach. Das Bedürfniss erleichterter. Communicatio- nen ist auch bei uns lange schon anerkannt, und wie thätig wird nicht an bessern Wegen gearbeitet! Doch sie ist da die Zeit der Dampffahrten und der Eisenbah- neu, und nicht gar lange, so wird auch über Russland sich ein Netz von neuen Wegen dieser Art ausbreiten. Was heuteé noch traumartig erscheint, dürfte bald als Wahrheit, als Nothwendigkeit sich vor uns aufthun. (22) Schon das älteste Recht der Russen spricht im XI. Jahr- hundert von gehäuften und gestrichenen Maassen. Wurde Korn geliehen, so bekam man es gestrichen (no4s rpe610); gehäuft aber (cs npncouowr) musste es zurück gegeben werden, denn der Ueberschuss wurde als Zins betrachtet (S. IMpasaa Pyccxas, ra. XXVIILo prsouucrss und Kapaususa Her. Loc. Poc. IL, np. 97) Die Zinsen selbst durften damals bis 400/, im Jahre betragen. 15: BULLETIN SCIENJIFIQUE.! 16! "OH CLÉHHHHAMMEÉ CARAMEL Welch ein Triumph des menschlictien Geiïstes! -Welch; Sicherungs-Mittel für ausgedehnte Staaten, die mit Hülfe der Eisenbahnen ïhre Kräfte nach Belieben. entwickeln und von einem Ende des Landes zum andern versetzen kônnen!— Und im Fall von Missernten, welchen Dienst künnen da nicht erst die Eisenbahnen und die Dampf- fahrten zu Wasser leisten! » Lasst üns für gute Chaussée'n sorgen und dann erst an Eisenbahnen denken‘, :hôrt man wohl hier und da sagen. : Doch hiesse, es niclit die: Chaussée’n unnütz bauen, wenn man die Aussicht hat, dass sie bald über- flüssig seyn_ dürften? — Ohne der Zeit. vorzugreifen, wird man doch wohl mit ïhr fortgehu wollen, oder müssen. Die Anlegung von Eïisenbahnen ist daher ohne Bedenken anzurathen, besonders da, wo mit ihren Li- nien das Innere des Landes durch gute Fahr- und Transport- Wege und vwohlgeordnete Post-Institutionen in Verbindung gesetzt werden kann. Haben wir einmal die Mittel, die Erzeugnisse unseres Landes leicht von Ort zu Ort zu schaffen, so wird de- ren Absatz dadurch befôrdert und der Preis derselben wird sich eher auf einer gewissen, dem Landmanne lerspriesslichen Hôhe erhalten kôünnen. ee —— — } 3. O nroncCxoKABHIN HAPOAOBB, OBHTAIOMENX HE Bb APMAUCKOM OBJAACTH. (DE L'ORIGINE DES . PEUPLES HABITANT LA PROVINCE D'ARMENIE), par M. CHOPIN {lu le 6 mars 1840). Herr Hofrath J. Chopin, der als Finanz-Beamier sich fast 10 Jahre lang in Trans-Kaukasien aufhielt und gegenwärlig hier beim Ministerium der Reichs-Domänen angestellt ist, hat die Güte gehabt mir æinen, in Rus- sischer Sprache von ihm geschriebenen, Aufsatz über. die Bewohner des, seit dem Jahre 1828, zu Russland ge- hôrenden Armeniens mitzutheilen. Mit Genehmigung, des Verfassers entlehne ich dieser Schrift die hier fol- genden, allen Glauben verdienenden Nachrichten f#)- Die aus 164,450 Individuen bestehende Bevôlkerung ist, der politischen Landes - Eintheïlung und den Glau- bensbekenntnissen, wie der Lebensweise der Bewohner nach, folgendermaassen vertheilt: Provinz Eriwan AE © Familien Muhamme- Ansässige daner 9,196/26,625/23,250| 49,8755,863| 9,033 Nomaden| 1,344] 3,885] 3,604| 7,489 Jesiden (Nomaden).... 144 Es Frühere Bewohner! 3,498|10,450| 9,623! 20,073 530| 1,404 5 aus Persien, in ET, © den Jabren {EE | 1828 u. 1829| 4,559/12,498/11,070| 25,568]2,137| 5,641 & Jo 'E - è 5 £ jaus d. Türkei, EVE 2 À imJahr 1880 10,239! 21,659 8! : 17 © 3,674|11,400 (f) Ausfübrlichere Berichte ‘über Armenien wird uns sein Werk liefern, welches druckfertig liegt und unter dem Titel GraTu- crHuecroe OnCaïie ApMAHCKON O041aCTH erscheinen soll. (2) Der, auf Veranlassung des Finanzministeriums verfasstén und mit Kaiserlicher Genchmigung ‘im J. 1836 erschienenen, Ucbersicht der Trans-Kiukasischen Besitzungen Ruüsslands (060- Provinz Nachitschewan Bezirk Ordubäd (2) Ucberhaupt sels A = ee ÎIs= E 4 CRE - £ ro © T'o ES ss © 8,105|17,1381,675|5,75115,496| 7,247014,754 43,294|38,455 1,344) | nc Mu, LE 324 1,286| 2,690 400/1,204/1,184| 2,388) 4,428/13,058/12,093| 25,151 5,011/10,65901,320| 698| 642| 1,340) 8,036/18,837 35,560 OPA CE ALL 21,666 22,338165,038]57,950)122,968/6,538/16,095/14,412|30,50743,415|5,653)5,322,10,975{52,291|86,786|77,664|164,450 3phnie PoccrickHxB BJaxbHIN 3a KaBKA3OMB, IV. Bände. in 8) nach, gehürt der Ordubad’sche Bezirk zur Provinz Nachitsche- wan; doch ist diess nur in Justiz-Angelegenheiten der Fall; in polizeilicher Bezichung ist das Ordubad’sche Gebiet vom Na- chitscliewan’schen gänglich getrennt. ) 17 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 18 Von den hier angegebenen Familien befinden sich in den Städten: De Minnl. Weibl. Familien. Individ. Individ. Zusammen. Eriwan......:.2751 5897 5566 11,463 Nachitschewan 1350 2871 2599 5470 Ordubad........803 1771 1673 3444 Ueberhaupt 4884 10,539 9838 20,377 Von der Ackerbau treibenden Bevülkerung befinden sich: In der Provinz Eriwan... ..18,176 Familien. Nachitschewan ..... ..5,208 L ARRET Torre »” »” Im Ordubad'schen Bezirke......... Ueberhaupt 24,906 Familien. Die Nomaden bestehen gegenwärtig sur aus 847 Fa- milien, wäbrend sie früher 2684 Familien ausmachten (#). Statt dieser nomadisirenden Kurden, die nach Persien and in’s Türkische Gehiet zogen, sind ins Russische Armenien eingewandert: 1. Der nomadisirende Kurden-Stamm der Jesiden (Esuxr) im J. 1829, bestehend aus 67 Familien (324 Individuen beïderlei Geschlechts). aus Persien 8036 Fam., 35,560 Ind. b. G. der Türker 3682 ,, 21,666 ss Nimmt man an, dass etwa 11,000 Individuen wegge- Ârmenier zogen sind, so sind dagegen 57,226 eingewandert und |: |ratschorli, Alikjanli, Kelani und Püssijan (Ixociany). die Gesammt-Bevôlkerung des russischen Armeniens muss daher um mehr denn 46,000 Seelen zugenommen haben. 54 Individuen gerechnet werden. Die Zahl des männlichen Geschlechts verhält sich zu der des weïblichen wie 100:89,49 (oder, umgekehrt, wie:100 Frauen zu 111,7 Männern). In Bezichung auf die Abstammung der Bewohner Armeniens. hebe ich, hier aus der mir mitgetheiïlten ns fl Angaben heraus: (3) Diese gehôrten zu folgenden 8 Stämmen: Silan, mit 2000 Familien, Dschamadinli 100, Büjük Tschoban-kara 300, Ssai kentli 102, Bilchichanli 184, Chalichanli 146, Kisilbasch Uschagi 60 und Misir Kentli 72 Familien. Alle diese zusammengenom- men kônnen etwa 15,000 Individuen beiderlei Geschlechts aus- gemacht haben. “Auf jede Familie Kônnen gegenwärtig in Ârmenien Die älteren Bewohner Armeniens waren ÂArmenier [und Kurden (Kypraumsi). Die Kurden sind, threm Glaubeu nach. Muhamme- daner (Sunniten und Schiiten) und Jesiden. Die Sunniten machen zusammen 810 Familien aus, die aus 2030 männlichen und 1948 weiblichen (über- haupt aus 3978 Individuen bestehen “). Die Schiiten bilden 1246 Familien, mit 3594 männ- lichen und 3041 weiblichen Individuen (überhaupt 6435 Seelen *). Rechnet man hierzu die Jesiden(f), deren Zahl oben angegeben wurde, so erhält man die Summe der ge- sammten Kurdischen Bevülkerung, die somit aus 2123 Familien mit 5604 männlichen und 5133 weiblichen In- dividuen (also aus 10,737 Seelen beïderlei Geschlechts) besteht. | Die Zahl der Kurden verhält sich demnach zur Ge- sammt-Bevülkerung Armeniens wie 1 : 15,5. Die übrige muhammedanische Bevülkerung besteht, nach Herrn Chopin, aus folgenden Stämmen: (4) Herr Chopin zählt deren 14 verschiedene Stämme auf, und zwar: Dshal-Ali (378 Familien), Birüki (277), Radikjanli (72), Asisanli (19), Scheik-Bisanli (7), Gelturi (5), Karatschorli (20), Dilchejranli (10), Banuki (14), Milan, Ssibiki, Dshjaniki (4xronuxw), Tschakamanli und Chalilanli (diese letztern fün£f bestehn zusammen nur aus 8 Familien). (5) Von diesen nennt Herr. Chopin fünf Stäimme: Milli, Ka- Der erste derselben besteht aus 349 Familien (1044 männl. und 908 weibl. Individuen, zusammen aus 1952 Seclen). Den zweiten Stamm bilden folgende 17 Gemeinden: Hassananli, Kulakanli, Schadi- manli, Scheilanli, Tagmasli, Alijanli, Barkuschat, Babali, Ku- luktschi, Gjalodshi, Faruchanli, Ssissijanli, Terteli, Hadschi- samli, Ssultanli, Kulichanli und Boslu. Alle diese, zusammen machen 646 Familien (1629 männl. und 1491 weibl. Ind.) aus. Ferner bestehen: Männl. Weibl.. Fan. SES ia Ueberhaupt. der Stamm Alikjanli aus 45 129 126 255 Seelen. ï ….. Ne 09 204 185 489%. 5 » Püssijan ,, 145 388 : 334 718!:;, (6) Ueber die Religion dieser Jesiden seheïinen die genauern Data noch zu fehlen. Die Ucbersicht der Transkaukasischen Be- sitzungen stimmt darin mit den europäischen Geographen über- ein, dass solche, ein Gemisch des Christénthums mit rohem Aberglauben sey. Die Jesiden hassen die Musélmänner, von de- nen sie Schejtan Paras, dii Verchrer des Teufels, genannt werden. 2 BULLETIN, $: Bajaten (Baarm), sdrhts et a: Kasachen , A rot: Muganli, Schach-dili, Sadarakli, er Kjangarli und die Bewohner des Dorfes Küilit. Mehrere von den hier genannten Stimmen sind so durcheinander gemischt, dass Herr Chopin es für un- môglich hält, gegenwärtig die Zahl der dazu gehüren- den Familien und Individuen genau anzugeben. Ueber einige derselben theiïlt er; jedoch folgende nähere Nach- richten mit. Die in Armenien wohnenden Kasachen bestehen aus folgenden Gémeinden: männl]. Ç Famil. Ihdiv. ps zusammen, Karapapacher....... 480 2662 1957 4619 Seelen. Büjük Tschobankara 159 540 448 988 ” Saavaschir...cossse 90 289 252 541.113 Damirtschili. ...:... MES | 122 106 22R 54 Kerim -Begli......,. 55 199 158 ST - : concis Kaki. oser ver 98 535 519 un Scheïichlarys sc sers 00 B4on 11116 416 1 25240 » Karabaghli.......... 12 36 52 4 Dshafarli ....... re. 45 39 ir prhayg Ali-Scharurli....... 12 43 32 75 ; ÉRET 24 s1 77 sg". Dsham Milli........ 10 37 28 11 NE Æschachirli its ue 57 169 139 308 Kôrki Baschli....... 13 36 36 gr ARR Ueberhaupt 1091 4706 5759: 8445 Seelen Die Ajrumli zerfallen in folgende Geschléchter: Männl. . Weibl. shui ni . . . . F hils g À 1: Die eigentlichen Aj- S Iodiv. Indiv. PA Qu MR , slesio Le obus DE 1868 1616 3484 S, Seidli.... | | | RTE ER à | 953 801 1754 Achsachli je L 259 > T'aschanlt.. sn: ane 124 295 270 5657 » Ssaothi.srs - HAT. . 160 517 487 1004 ,, | cUebeshaupt 1226 5653 3174, ,,6807.. Die: Muganki, etwa 200 Familien stark, wohnen vor- züglich im .Karpibassar’schen Mahal. Die Schach-Dili und Ssadarakli sind tatarischer |’ Abkunft und ,wohnen beide im Wedibassar’schen Ma- | erstere.im:Dorfe. Wedi-Ulija,, letztere aber im | bal; Burig Ssadarak und im obern Theile der KDE FRET Schlucht. CR Sa SAFARI OPE Ÿ PET a QE männl. weib]l. Dic Schathdïliner Famil Lg, ‘nd: ‘#usammen. bestehen aus.. 164 546 449 77 9958. Die Sandi ak line 149 1804 | 456 940 ,, Uéberhaupt 513 ‘4050 !:1885.....1935 » k Die K jangarl (Kaurapes); AU au in de Nachit- schewan’schen Provinz. -Viele von ihnen haben blaue Augen und blondes Haar. Sie zetfallen in viele Ge- schlechter, wie z. B: die Jurtschi, .Kisilli, Ssarbanlar, Chalchali, Pir-Hassanli, Ssalagi, Aga-Begli, Gemai, Karabaglar , Dshagata) , Karachan - Begli, .Gjadshilar (Faaxmaaps), Dshemschidli, Billidshi, Kisil- Kischlagi, ;° Schabanlt , Kijalfir- ; Arawsjakli, Karadshali, menti Panagli, Ali-Chanli ,' Sso- flli,, Beg- Dill, Ah-Apkjarli, Didawarli, Bolgarli, Kurd - Magmudli, Alijanli, Sijatli, Barkuschatli etc. — Alle Kjangarli zusammengenommenñ bestehn aus 1555 Famil. 5423 männl. u. 5050 w. Ind: (6473 Seelen). Von diesen, befinden sich in der Stadt Nachitscheyan: 411 Famil:,:879 männl, u. 815. w. End... (4694 killer Die übrigen wohnen auf dem Lande, Fi! 21 Die Bewohner des- Dorfes Kilit, im. Ordubäd’schen |Bezirke sind, ihrem Glauben nach, Schiiten; sie .smd keine Tataren und reden'einé ganz eigeñthümliche Spra- che.! Sie bestehen nur aus57 7-mâpaliqhen ee 47 LE lichen Seelen.: NT h | Î In der Provinz ‘Armenien findet mañ ausserdem noch Zigé unér, die theils (CHriew, theils remuer sind. Lo rot wi} { » doux io 194dcD seu: Me: ersten werden Boscha genannt und bestehen aus x ? Famil. tag nd ännl.. CT) w 1 y + à ms R “ob “io ? "402" 242 s. Di! Muhammedaner ) as (CIDANERLE zerfallen ‘in : 00 + doïldisvr 22h 19f Karatschi (Schiiten) 148!" 442 194081 0027: y Mütrüp (Sunniten):: uolfé oib 58: oxrbMixatl 89 , | Ueberhaupt 107 264 257 818 6. ENG TO 119 osbasatot rss KÔPpPEn. : müdos ) "SCIENTIFIQUE. _22 CE e 2 me 4 NOTE SUPPLÉMENTAIRE SUR QUELQUES ES- PÈCES DU GENRE DES SCOLOPENDRES, SUIVIE DE LA DESCRIPTION DE DEUX ESPECES NOU- VELLES ET D'UN ESSAI D'UNE SUBDIVISION DE CE GENRE EN DEUX, SOUS-GENRES; PAR J.-F. BRANDT (lu le,4 septembre 1840). Quoiqu'il m'y ait que près de cinq mois que j'ai eu Fhonneur de: présenter à l'Académie mes observations sur les espèces du genre des Scolopendres, de nou- xeaux, enyois d'insectes myriapodes du Cap de Bonre- Espérance et du Brésil, que le Muséum de l'Académie a dernièrement reçus, : m’engagent. à livrer quelques remarques, supplémentaires saux observations déjà pu- bliées et à ajouter aux espèces déjà décrites deux nou- velles espèces. 1: Scolopendra crassipes Nob. Observat. sur L. Sco- lopendres. Bullet. scient. T. VII, n. 14, spec. 5. Un individu d’une Scolopendre du Cap de Bonne- Espérance qui, par la figure de son corps et par sa cou- leur, offre une si grande affinité avec l'espèce de Scolo- pendre représentée par Guérin (Iconographie du règne animal, Insectes pl. 1.) et décrite, à ce qu'il paraît avec raison, par MM. Gervais et Lucas sous le nom! de Scol. violacea de Fabricius (Supplément. entomol. Syst. p. 289), que je n'hésite pas à la prendre comme appartenant à Ja même espèce, quoique ces Messieurs aient oublié de décrire exactement la conformation de la paire postérieure des pattes et que la figure donnée par M. Guérin par rapport aux pieds et aux antennes, montre des différences. L’individu en question offre du reste une ressemblance, si! notable avéc notre Scol. crassipes | que. je les réunirais toutes deux dans la même espèce sous le. nom de Scolopendra violacea de Fabricius, si l'individu dernièrement reçu°ne montrait pas quelques différences. Comparé à maSc.crassipes, l'individu en question offre | notamment Varticle basal de’ la paire postérieure des “pattes un peu plus bémbé, et seulement deux dents terminées en pointe noire, très aïgüe, qui s'observent sur le bord intérieur de, sa face supérieure. L'écaille anale inférieure manque de sillon longitudinal, et les | “pieds” sont d'un vert pâle. Cette différence pourrait ce- “pendant pêut-être s'expliquer par une varfation ; c'est ce ‘qui dbit être exploré par des recherches ultérieures basées sûr une quantité d'individus. Scolopendra ambigua Nob. ïb. spec. 9. En décrivant cette espèce nous avons émis nos doutes sur la question de savoir si elle appartient véritable- ment à l'Afrique. Deux exemplaires, dernièrement re- cus avec plusieurs espèces des Myriapodes du Cap de Bonne - Espérance, nous ont prouvés évidemment que le” Skd'Ide l'Afrique est leur patrie. Scolopendra fulvipes Nob. nov. spec. Caput labii secundarii basis et primum cingulum dor- sale Cingulum: dorsale tertium et tria posteriora tota, nec non reliqua cingula maxima ex parte, excepta parte anteriore olivaceo-flava, viridia; posteriora cingula obscuriora. Pedes omnes ferruginef, excépto flavo - olivacea. penultimo pari toto, nec non penultimi et antepenultimi basi plus minusve obscure viridibus.. Antennae obscure virides. Cingula abdominalia viridia. Gingulorum dorsa- lium ‘impressiones lineares , postice -extrorsum arcuatr. Pedum par posterius satis elongatum, articulis duobus basalibus pariter elongatis ; supra planis, margine exte- riore carinulatis. Articulus basalis facie inferiore mo- dice convexus, in faciei superioris interno margine quinquedentatus , dente posteriore majore, apice fisso , reliquis quatuor biseriatis, alternis, acuminatis, subpar- vis; facie interiore denticulis tribus uniseriatis; facie in- feriore denique denticulis sex, biseriatis, in singula se- rie ternis, seriebus rectis parallelis. Secundus articu- lus posterioris pedum paris basali angustior, edentatus. ‘Squama analis inferior brevis, subcordata, margine pos- teriore subrecto, integro. Longitudo a capitis anleriore margine ad ultimi cor- | poris cinguli posteriorem marginem 4” 5//, corporis la- P sus, P ne titudo 5 1,7. Habitat in Capite Bonae Spei. Unicum specimen in Museo Academico servatur, In systemale pone Scolopendram spinulosam nostram (n. 12) inserenda. Scolopendra Eyduxiana (Gervais, Voyage de la Favo- rite, Zoologie T. V. tab. 53. p. 180) species nostrae af- finis (secundum descriptionem et iconem Gervaesianam) quae sequuntur notis differt. Magnitudine minor. Anten- nae apice ferrugineae. Pedum posterioris paris articult basalis inferior facies tribus tantum denticulis uniseriatis instructa. Squama analis inferior elongata, tetragona, errügineae, Impressionés lineares cingulorum dorsalitr rectae. Pedes Omnés virides. ” *] | pue subeémarginata, Squamae anales laterales totae #** 23 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 24 Varietas elegans Nob: Num propria species Sco- lopendra elegans Br.? Habitu, mec non pedum posterioris paris ratione, quoad spinularum formam et distributionem, similis Sco- lopendrae fulvipedi. Pedes aurantio-flavi. Cingulum dor- sale secundum viridi-atrum, tertium et reliqua usque ad penultimum antice ferrugineo - miniaceo , subviridi atro transversim fasciata. Squamae anales late- rales flavae, margine externo tantum virides. Reliqui co- lores ut in Sc. fulvipede, postice e Longitudo 2/, latitudo 2°”. Habitat in Capite Bonae Speï. Museo Academico servatur. Unicum specimen in Le nombre des espèces des Scolopendres découvertes en Afrique par suite de ces observations, se monte à présent à six, et, si la warietas elegans de notre Scol. fulvipes sinititise une espèce particulière, de même à sept; et égale de cette manière le nombre des espè- ces trouvées dans les îles de la Sonde et en Amérique. Comme toutes les espèces du genre des Scolopendres, auparavant décrites par moi, ont offert constamment 21 paires de pattes, j'étais porté à présumer avec M. Ger- vais que ce nombre est constant et peut fournir un caractère générique. Par suite de ces assertions , j'ai cru d'abord que le nombre différent des pieds qu’on a at- tribué à quelques unes des Scolopendres, pouvait provenir d'une observation moïns exacte ou d'une va- riation. L'individu d’une Scolopendre que nous avons reçu dernièrement de Bahia, me porte cependant à changer d'opinion et me fait présumer que lé nombre des pieds des Scolopendres peut monter chez plusieurs espèces constamment à 21 paires, mais qu'il en existe d’autres qui offrent constamment un nombre différent. L'arrangement des pieds des Jules et des Géophiles, par “rapport à leur nombre, favorise également une telle as- sertion. La Scolopendre de Bahia en question montre 23 pai- res de pattes et diffère, non seulement par ce nombre, mais aussi par d'autres caractères, de l'espèce connue du Brésil (Scol. platypus Nob). C’est pourquoi elle doit être considérée comme espèce nouvelle sous le nom de Scolopendra bahiensis, dont les caractères principaux peuvent être exprimés de la manière suivante. Scolopendra bahiensis Nob. L : Habitu generali fere Scolopendrae cingulatae et platy- podi similis, sed angustior atque gracilior. Capitis pos- terior margo subrectus. Labium secundarium basi magis elongatum. Cingulum ‘dorsale primum antice subrectum, secundum primo paulo tantum minus et tertio péslo angustius. Cingula dorsalia oculis armalis tenerrime sparsim impresso-punctata. Cingulorum dorsalium et ab- dominalium impressiones lineares rectae. Pedum paria 23 corporis ratione brevia et tenuia, breviora atque gra- ciliora quam in speciebus 21 pedum paribus instructis. Pedum par posticum incrassatum. Articulus ejus basalis incrassatus, trigonus , supra deorsum declivis, limbo ex- teriore haud marginatus , interiore tridentatus, denticu- lis apice atris, uniseriatis, denticulo eorum postreme reliquis multo majore apice bifido; facie interiore de- pressus , subtetragonus , tenerrime impresso - punctatus » subtri-, vel 4-denticulatus, dentibus 2 vel 3 anterio- ribus minimis, obsoletis,/subsparsis, posteriore distincta, majore , marginal; facie inferiore subconvexa, tenerrime punctatus et in margine interiore tridentatus , dentibus trigono-acuminatis, atris, duobus posterioribus anteriore minimo multo majoribus. Articulus secundus primo sub- aequalis , subtrigonus, angulo posteriore interiore obso- lete unidenticulato. Squama analis inferior oblongo - te- tragona, angulo posteriore recto. Squamae anales late- Hits postice angulo interiore truncatae vix mucronis vestigio. Color olivaceus. Antennae et pedes subpallide brun- neo - olivacea. Caput et cingula dorsalia anteriora, nec non pedum par posterius, fusca. . Unguiculi, posterioris pedum paris atri, reliquorum. fusco-atri. . Labium se- cundarium obscure castaneum ns uncis. aterrimis. Longitudo 3/, latitudo 072 biribai.I oaSAiE Habitat in Provincia bahiensi regni Brasil. La comparaison ab dnlierién que sioud, venons de décrire à 23 paires de pattes, avec les autres qui n'eu offrent que 21, paraît prouver que le genre, des Sco- lopendres se peut subdiviser en deux sous-genres, dont les caractères peuvent être établis de la manière sui- vante : | mie 1. Subgenus Scolopendra Nob. Cingulum dorsale primum antice plus. minusye, arcua- to-emarginatum ; secundum tertio fere - triplo angustius. Pedum paria 21. Squama analis lateralis in posterioris : partis angulo inferiore acuminata. et mucropata. a BULLETIN SCIENTIFIQUE. Species: Scolopendra cingulata, clavipes, De Ho. subspinipes, rubripes, platypus, erythrocephala, bili- neata, Jlimbata, ‘fulvipes, spimulosa , ambigua, Sagrae , Eyduxii et aliae. septemspinosa , Subgen. 2. Scolopendropsis Nob. Ciogulum dorsale primum antice subrectum, secun- dum tertio paulo angustius. Pedum paria 23. Squama analis lateralis in posterioris partis angulo inferiore trun- cata, vix mucronis vesligio. Species : Scolopendra bahiensis Nob. UNTERSUCHUNGEN ÜBER PH1iLO 1N BEZIE- HUNG AUF DIE DER ÂKADEMIE GEHÔRIGE HAanDscHRIFT VON 27 TRACTATEN DESSEL- Vox De. Enw. v. MURALT (lu le 5 juin 1840). | BEN. Dieser jüdisch - alexandrinische Schriftsteller aus der Zeit des Caligula, an den er seine Schrift leo cosrwür za moscfeiæs richtete, ist gegenwärtig noch von gros- ser Wichtigkeit, sowohl zur rechten Würdigung der johanneischen Logos - Lehre, die man aus ihm hat ab- leiten wollen, als überhaupt zur Kenntniss der philoso- phischen Ansichten unter den jüdischen Zeïtgenossen | der Apostel. Es dürfte daher sich der Mühe lohnen,| auch diese Handschrift des Philo genauer anzusehn, ob | sich noch unbekannte oder wenigstens bedeutend ab- weichende Lesarten darin finden. Die 27 im Register (2a u. 3b) aufgezählten Tractate finden sich zwar in der Frankfurter Folio-Ausgabe 1691 schon alle, aber in anderer Ordnung, indem sie in letzterer nach 3 Hauptabtheïlungen (kosmopoïtetische , historische und nomothetische), m jener hingegen wahr- scheïnlich nach der Zeiïtfolge geordnet sind, wie folgt : | 1) zeoi Th srttene sc, pape 4a = 1 der Ausgabe. -2)veig Tor Seuil on Musius 45b, — — 744. 3) (xcoi):vouwr iso Snroeëx r TON LETÉ Tu ÉEdy- e0y 72h = =..40, | 4) nepi Tor yeoovfiu rai tie qhoyivne Éougaias «ai Toù xTuévros nowTou à dévownov Katy. 54a = 108. 5) xepi vouwr ieoüv Ghlmyooia devrépa 66b = 60. 6) ra nepi diractoë. 88a = 718. 7) nepi èvesfeitos ai quavdownias. 89b 69/7. 8) aeoi xcractacews œoyovrog 100a = 722 9) zeot Toù navra [onovddio eivar thetdepov 107a Z 865. 10) neoi iou Fewpnrixvÿ à ixETOv apetovy -120a 889. 11) xeoi Toù uicTouc nôpvns éig Tù icodr uÿ xo06- déyec dar 127a = 860. 12) neot roy dvagpepouévoy Ev der vouwy eig dvo yérn Tor À loyiwy, TÔ € ai To E, To 2QTÈ uojGy C7 AUYTOS GXOÂMGTOU x@i TO 4aT& GYÔQOGOVUY Aa A&GNS Aie 130b = 776. 13) Fiog nolururds, Oneo crc neo Lwonp 150b = 526. 14) zeoi tuv lsoovoyotvroy”"ABel te 2ai Katy 1724= 130. | 15) neoi yryavrwvy 1862 = 284. 16) xeoi Toù, dre droentor to etoy 191b = 193. 17) méoù nou 207b = 388. 18) . Biou Copoÿ 1} vouwr dyoapuy 229a = 349. 19) xeoi rod, tig 0 rw “sur TOGyUETWY #}00v6- u0g 254a — 484. 20) xeoi Toù dJéonéuntous élvær Todc dvetoous 283b = 1108. is 21) xesoi ddr xai ëmrmuuv. 309b = 910 22) recoit coûvy 323a = 930. 23) neoi doetüy roc neo avdpeias ai EvosPsias 328a = 730. 24) rep, Piov Mucéog 883b =1602. 25) nepi edyevsiag 898b = 902. 26) xesoù ovyyuoewg diahéxrwr404b = 319. 27) meoi dgOapcias xoouov 426b = 938. Seite 1a findet sich nur der Namen Apcenix, ‘ein Beweïs, dass die Handschrift durch russische Hände ge- gangen, und 42 roù fu. P «or. | | | LL Von den 446 (8/ langen, und 6” breiten) Blättern gelblichen Papiers sind demnach 1 — 3 und 446b un- beschiieben oder geben blosse Aufschriften. Die übri- gen 885 Seiten enthalten, mit Ausnahme der erstern von 30, je 34 Zeilén zwischen 3 perpendiculären Li- mien am äussern und einer am innern Rande. Die Tnte ist ebenfalls gelb geworden, die Schrift aber nicht älter als das dreizehnte Jahrhundert. Die Spiritus sind rund, so wie die Zeichen der Apostrophe ; dagegen fehlt noch das ; subscriptum und das Kolon. Punkte, Kom- ma's und Fragezeichen nebst den ,2 Punkten über : und v, wo diese nicht in Diphthongen stehn, fehlen nicht. Abkürzungen smd sehr häufig, woraus zum Theïl ver- schiedene Lesarten entstanden sind 2. B. 115C ou: | uevog ü. 0V, 117 À usrafoliovons ü: «ç, D iréoyaut oder ivdoyeuæ; vel. indess 120 B ëvépÿ, 37/E ov oder oùg. Das » ephelkystikon steht auch vor Consonanten. Itacismen kommen selten vor, der erste 2 E 5pélyue. Andere Fehler wie 4C doydvov træouocdire erscheï- pen auch nicht häufig. Mitunter werden sie mit dersel- ben Tinte am Rande corrigirt, wie 18 D yswoyc statt Smuovoyeñs , oder Ausgelassenes wird ergänzt wie 2C rd à aaÿmrov — vd roù voû, oder 10 D zai oi Tù zaova néigoyres das wegen der Gleichlaute Ausgefal- lene xoorudévres — èmnédw. Dagegen sind die 24 À rèc uxiag — E ytoùy fehlénden Worte des Solon und des Hippokrates nicht wieder eingeschaltet worden. Aus allem diesem erhellt, dass die Handschrift, von der übrigens von 415b bis 443 ein, Drittel.oder die Hälfte der Seiten durch Auflüsung in Wasser unleser- “ich geworden ist, obwoh]l keine der ältesten, doch, als sorgfältig und genau gefertigt, alle Beachtung verdient, sowohl für die innere, philosophische oder Sachkritik des Philo als für die mehr äussere, philologische oder, Wortkritik, wie ausofolgenden Beispielen der einen und andern hervorgehn wird: I Die Hauptstelle für die behauptete Personification des Logos bei Philo feblt zwar mit der ganzen Schrift sep yewoyiæs 1); aber ‘im Tractate von der Weltbil- can 1 V : * ) 195 B; Baoiisdc Ù Eds — rpocrpoGuEros TÜy dd 0 € 4 Là , ET. « … és £ œuroÙ Â6ÿ0Y xpoToyovor diôr, Os Thy émuéheuur Tis ieQÜs Tuë- ans dyélne, Gr peydlou Bucikéüs Üragyoc, Oradééeror 24 yà9 kraft zu denken ist?)., Der, letztere ist nur Urbild der Welt und so weit entfernt davon, eine besondere Hy- postase vorzustellen, dass er keine andere Qualität ha- ben s01l als die ideelle Welt im gôttlichen Sinn und -Geiste ; er ist nur Archetyp, Idee der Ideen Gottés als des Weltschôüpfers.%) Dieses Ideal aber ist unsichthar» und als dessen Bild kaun erst das ideale Licht angese- hen werden‘), dessen reiner Strahl die Frommen er- leuchtet. So werden also nur sehr mittelbar, durch das Bild des Logos, die Menschen des letztern theilhaft, Wohnungen Gottes, indem ihre Seelen Abdrücke. Theïle oder Abglanz des Logos heiïssen, nicht aher Per- sonificationen desselben 5) élgmrüt nov (Exodus XXIII. 25,1: wo :doch nur: von :dem die Israeliten nach Kanaan führenden Engel die Rede ist, wie auch 108 C ein Engel 96oû 16705 heisst. rt 1 ; ' ‘ CA cé ; Des - 0e . ÿ 2) 2 C rù uèy Ogacriouor, 6 Tüy CAwy voûs éonv, etluxoi- ’ 2 ’ 5 ; Q ui N VÉCTUTOY HU GHQUPPÉCEUTOV, HOETTUY TE} DOETN HAE xQETrw» A] L4 \ [2 ” 2 À ÉTIOTUN XUL HQEÏTTWY 7 ŒUTO TO UywŸOY wow AUTO TO xaÀG. T » € sell DJSZOLS 3 fl 27 PE. D oùd 6 êx Tür idewy x0vuoc do à ÉXEL TOTOY , . , - 95 F6 ,Bi se . roy déioy À0yov, 10» taëre diuxoouyuuyto , ÉTE moïog Gv 87 sad e Er . : 14 ; 3 ay Ovrduewr abroÿ Tonos Eooc; D B ei O6 mc é9ehnore co "er r e JHONWues ct PIS e » 7 udyoTégois qoñoacdu Tois OrOWaœoiv, OÙdére ÉTEQOY Et + ’ \ ’ + AL — CRUE Li w TO4. TOY YONTOY XOUWOY Eivot 7 WEOÙ ÀO0YOY QÜ7 xo0cuo- L2 SO \ ans x + « CG} 119,1 At g1J = æosoüyrog, oùdë y@@ romri moi Éregôy Te EU? À Ô TOÙ GOXUTÈHTO "ps loyiouos. Se 28 C ro roÿrns rie sixdvos Tù voyrèr Dos éxEivou Setou 16700 Jéyovev évxwr, ToÙ dirounredamoc Ty ysve- Guy ŒUTOU, 5) 88,D née dr çopoc xarû pèr, tir diévorur oi xeiw rar sie Ào7@, Ts haxagius quuEuc éxuaysior À GxOonaoux À anuvyuoué yeyovus. 125 B afwyocus (Ssoù) oixos wvzr 2 : 3 2 / mé. D “ Lénmudsios". oixov oùr éniyauor, déparov yvziv To dogatouv eod, héyortte évdixwc sui narü vôuor quoouer, 114 E 1670» jt quais duverdreror : cÜuuozor GrOquro Omuovoyioaux Tèr uër œvrS yomuuodai durdusror dofus GniduËfer evdaluove xœù loyuady drtos, To» de un duvaueroy &doyov au xuxoduiuovu. Hier wird die Seele bald Wohnung Gottes und bald sein Lo- gos geheissèn, so dass auch in Rezichung auf den Menschen so wenig als in Beziehung auf die Welt eine Unterscheidung des Logos von Gott zu finden ist, noch eine vollständige, son- dern nur partielle Manifestation des Logos ausser Gott. : my Der ausserhalb ottes immer nur bildlich und Organ Gottes bezeiclinet 7), aber ohne je von ihm un- terschieden zu werden: So ist der Eine Gott allé Welstéhôpfer 8), nur Er sieht ins Herz®), während die vernünfligen Geschôpfe ‘bloss mittelbar, durch Vereh- rung Gottes zur Anschauung seiner gelangen, durch mystische Geheimlehren, welche, nur den Physiologen zugänglich 1), auf allegorische Weïse die biblischen Per- + #4 * srst h % * ") 112 DE ’Ekeye 0€ por (yvrr un) XOUT& TOY. VU OVTUG » ‘ # A | 3 0 + \ + ’ xui OYT& ddr Ôvo TüuS avowrutw Eva #ui TQwrug ÔUYUEUELS, dyædotntu ul ë Sooiey ; E7T GyaTOTRTU UÈY TO AAY 7syEV- xévar, éSovuiæ ÔE To Yévynerroc ägyeiv, Toiroy dE qurdyovrt dupoiy éco etvœ Aoyoy, À0yw yao xa ägxorta xai &ya dr lvar Toy Ÿ+0v. 7) 114 À 106 rôy avecrüvra &£ évarrias eoû Noyor, ërw- nliouévoy, mag dv ré, te Ev xai TÔ un ovuBéBnxe réheo var, B 6 nmdaloëzos rai wuBeovmrns Toû nayrèç loyos dsioc, 129 D ôoyavov 08 16yoy Seoù, di OÙ HOTEUXEUROTEL, ?) 422 E To yüo à rois où évamuvoueroy, et d& T ü- * mo J 4 Andès sims, & ÊOTIV, 0 DEOc. a) 124 L Môvoc Ô vonTûc eds avroic (äxtiow voyroïs) Aoûto, Tor Üà yevéceus peuowvauéror oùdeis, 110 E. EVPATOS Ôë jovdeig inayds yruunc dparoic nandeir év3Üumua,; uôvos Ü é eds. n | | 10) 115 D ‘0 era Seds ka Tœ dÜurayré Yewüv onet- get Uéy OÙr oÙroé "dre 6 Dee aùrÿr (Saram): povwSéicur ÉTIOYOTÉ — E Gore tr der (Saram, Rebeccani, Léam, Sépho- ram) Ôéyec dei br HUQG TOÙ aitiou T& deu gas “ tinrew dE tin tôr Eaurhe épactiv, Os v-Tôy né 3-6 Gé yruwy 7 )0— xb97 — 416: C 5 roc xa) copias GPÿQ OTÉQUE TG Synrg vépeu suvaBulidueros Eèdauovius es dywdiy xa sc 5 4 PALZ épudire 7ä@ où dyevoro xœi x4 ao % ŒÜuEL , Th TE dkr- Era ab TEVE, diokéyeo doi noemwôes DEr0Y, ÉVUYTIWS TU. dvFQurp pèv yüg n él yenéae réxrwr-cérodos Tèc æagJévovs 7uvaixac dropuivets otay OË ôpuheir CL [272 À, JE0c, TO0- TEQOY OÙGUY yuvxw 7498 %0y aDT1s Gnodéiavuow, éradn Tàs àyeveis ruù GvdrÜgous érLSUuuiacs, uig édmhvero, éxmodGy ave L@v, Tüç uÜdiyevËäs ru dxpurous GQETUS GVTEAOG EL — É Ssùr dvôqu — où nugJérou — Gi HAQ DEVONS , TS ei GTX rù GuT® xuè WOWUTUS LevOUUNc déuc (wo mit neuerer Tinte £yovons darüber geschrieben ist). yéreow yo za pdogar évdezouévur BULLETIN. SCIENTIFIQUE. un- vollkommen sich darstellende Logos ist nur eine Ei- genschaft wie Güte und Macht, oder der Inbegriff derselben 6), und in sofern wird er deun auch als das Luves TüY HOLoTpruY (nach 118 À — sonen (als Tugenden) Künste, Wissenschaften und ver- nünftige Gedanken mit ihm hervorbringen lassen 1). Dem- nach erscheint auch Gottes erstgehorner Sohn nicht als der Logos selbst, sondern nur als em besonders ausge- rüsleter Abglanz der idealen, Flamme, die selbst nur ein Bild des Logos, als der Vereinigung der gôttlichen Eigenschaften, ist, wobei von einem h. Geiïste nichts vor- kommt {?). Und so zerfallen auch alle übrigen Paralle- len mit christlichen Grundlehren in allegorische Grü- beleien. "2 IL. Im ersten Tractate sind folgende Varianten zu be- merken : 1) Sämmtliche Abweichungen der zwet ersten aicdnoeur), äp Faro» ab ruroëvur urduec Th év épée XAñoov éiipuor: ôv oùr àyér- row xud, drgenror! ed étardrur. nul mupdErWr ÉQETUY Gei- eur idEus , UMTOTE &ic yUYULXÔS peraBallovons oxiua nugŸeriæ ngsndôss.. 119 E Suyarépes Tégrar siou nu émoriuu, duo ÔÉ giouw où zur uégoc tie wvyñs hoyuwouoi, 120 D r«diu 108 uëy vosir To hoyiseodo, Tù duuvoëodu, Tù Bovheveodur, TÔ to AdGrodar. 1) #15 E Tuÿra 0ë, w mUOTuL, xExudaQuEroL Tü dta we ieoù OvtwS uuoriguu WwUzais TÜls EMVTOY rugubëzec de xai underè rüv œuvirur éxkalmonre. 151 À Sewogluc O8 Tÿs ToÙ uovou copoi, xuŸ 7» 'Ioguil TÉTUxTuL , HNYŸ TO DEQUTEUTIAUS EXELV auroù 128 D ‘O un guocopius (am Rande }e. puoioioynousy au VTOc Eic ÉTLOTU NT. 12) 5 C Tr 08 dopuror ui vomrir Jsioy Aoyor noù SEoÙ ÂGyov écxôvu héyer Jeoë, nämlich Moses, von dem es B heisst Tpovouias de T6, TE LT CS xuù T0 pos AÉOv, TÔ ÈV yuQ MIT Have 8605! 3 DSfoi Éwrixérüror 1ù mrelua, Gwñs Oà Seeds ai Tioc, T0 DE pos, OT drepBuhhovtws xakdv. Dieses sind die 2 zuérst geschaffenen Substanzen, von welchen der Logos, als un- erschaffene, dem: Schôpfer als solcher schon wesentlich inwoh- nende Kraft, stets unterschieden! wird!, als der Welt Urbild; 5 C Ailoy ôn xai % doyérumoss opouyis dvroù, ür pape) x00U0v eivœ vOnTOY , aüTog &y ëtn To GOZETUTOY nuQUVELYUX » idéu Tuüy LdEWY, 0 ÉRÉ À670s. So kônnte es bei Philo auch heissen ’£r ox #5 ô A0yos; aber nachher ständé; x 6 Adyos éonw év 18 deÿ, wie Clemens von Alexandrien, vielleicht nach Philonischen Philosophemen , liest::#%v:êv/r$ eg, nicht aber aoès, tôr. ed», wélches ein ausserhalb oder neben sein ausdrückt, noch vollends £: oder xagü toû 3:05, wie das Original des ostromirschen. Evangelium's von 1056 im neunten Jahrhunderte gelesen haben muss, dà es giebt or Bora, im Ucbrigen mit der vaticanischen Handschrift gegen die alexandrinischen u. a. übereinstimmend, __ BULLETIN SCIENTIFIQUE. Seiten: 1 À sivar nœÿ «Ùroïs — rvosnapuhafÔvtes — dnoxpévarrss — B rüv vouwr nouicaro .— Wavua- OWTÉTN AAi YONOUWTATY TO Fl@ Tv Z06U0ÿOVOY Xi y isoæig BiBlou zo6uonottur TEolÉLOVOX We TOÙ Z0GUOU — sai Toù voutuov. — G àv duvioar — 2 À zari6yn. mévmr (P) — B oùx edayoç — dnoceuvürar TOÙ Loreio — C éc airuov — E neoudyyror — x«Taozevalorrwr £oruw Tode — 3 À yévecuy oixéton 6vouæ. 2) Auf den übrigen Seiten werden die in unserer Ausgabe als ver- derbt bezeichneten Stellen entweder wie im Texte ge- lesen oder also ’verbessert: 5 D rie roù x06uov zuii- cewg — 8 D 5} eds — 15 C AE d 'aic9nocu(?) A0 O6pONGIS ÉTUOUS — Ÿ Y 104 — D gopñv GYTu- doûvra — 18 E ivarria sPAOBL — 21 E œouoviar — 22 À rù éodoyuwmor rerpdywvon ômeo , — B Pefaiote- ooy — 57 À yvioùs — 89 D 6y/ozparicr. In der Abhandlung von den Cherubim wird 111 À gelesen: Jloocrérarrer TO É500 za nooguitn 207@ Tv un évavrioy Toù deoù crcat — B &orouvuére — E rc OÔù HE60D0UpoUS — 114 CG rr dchior tufPalle vaut — D ravrôs évaceucdérros x Ro » TANGIOTLO uèv elver liuévos ai vies xaraivovow. 115 À sind die Buchstaben verwischt, so dass eben so gut &ioÿnorr. als #orncev gelesen werden kann. +18 À oùx &veu — Tuy- xavor — 121 À xaralaufaver 2expu@rTnTer xai TG — B yemmmror — CG noocrudeig — dvardgov néÿr Yvyis Lüm]. à yo Édee zou dyriraËaoiÿdeu — 124 À uéyois — Goynuorodcw wie im Texte, C & *axiag duryavos Ov- vous #oi u@lèor — 126 C Péfaiwo — nepdcerar — 127 Brie 0€ ère (y Wu) Tv oùoiav, Éyousvteirretr, nôté à xœù éxtTnoaueda duTijn AOÛ yevécews; GÂX ovy € / . . A r > > ’ | dnnoyouer uëTa TOY avatov; all dc nahyyeveoiav dounoouer: où xart& cwuara (nicht ganz deutlich) &6w- Borwy cvyxpitot, notot; dÂÂG vüv, 0te Éüuer, xoaTov- ueda uëlhov à coyouer xaù yrwoiGousd a u&lhor À yvw- oifouer. Demnach ist auch Philo’s Palingenesie eine an- dere' als die bei Jo. IL y 3—8iruu ce fon : ANNON CES. BHBLIOGRAPHIQUES Mésiomxs: DE pvc IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST. Pérenssourc. ‘VIème série. Sciences mathematiques ; phy- siques et naturelles. T. V, 2ème section (Sciences na- | Ru- precht, Bambusearum monographica expositio (avec 18. turelles, Tome III) 4ème livraison , contenant : planches lithographiées); :Trinius Graminum genera. IV. Oryzea. Bème et 6ème, livraisons , contenant : Brandt, Tenta- men. Monographiae zoologicae generis Phaëthon (avec cinq planches lithographiées et enluminées); Ménétriès, Essai d'une Monographie du genre Anacolus de la fa- mille des Longicornes (avec deux, planches lithographiées et enluminées); Parrot, Recherches physiques sur les pierres d'Insatra (avec seize planches lithographié es) Prix du volume : 8 r. arg. pour la Russie, 11 écus 6 gr. de Pr. pour Létrauges, MÈmE ouvrace, méme section, Tome IVime (le si si- xième de la collection entière) 1ère et 21e livraisons, contenant: Meyer , das Alyssam minutum und die zu- nächst verwandten Arten, monographisch bearbeitet und durch Abbildungen erläutert, nebst einer Uebersicht der Arten der Gattung Psilonema (avec une planche lithographiée); Trinius, Genera graminum. V. Agros- tidea; Meyer, einige Bemerkungen über die natürliche Familie der Polygonaceae. Erster Artikel: Versuch eï- ner naturgetreuen Anordnung der Gattungen dieser Fa- milie, (avec deux planches lithographiées) ; le même, Uwarowia chrysanthemifolia, descriptione et icone illu- strala (avec une planche lithographiée). Le prix comme ci-dessus. £ Mème ouvrace. Section d'Histoire, de Philologie et des sciences politiques, Tome V, {ère et 24e livraisons, contenant: Dorn, über das Püschtu oder die Sprache der Afghanen. Prix du volume composé de six livrai- sous: 3r. 50 cop. arg. pour la Russie, 41/2 écus de Pr. pour l'étranger. NB. La sixième et dernière livraison du tome IV paraîtra sous peu. Usser pen Bau uno pas Wacusraum nes Dicoryceno- NENSTAMMES. Eine mit dem Accessit gekrônte Preis- schrift, von, Dr. F..Unger, St. Petersburg 1840. 4. (avec 16 pl. lithographiées). Prix: pour Ja Russie 4r. 60 cop. arg., pour l'étranger 2 écus de Prusse. DicrTIONNAIRE GÉORGIEN-RUSSE-FRANÇAIS , par M David Tchoubinoff. Ouvrage qui a remporté un grand prix Démidoff. St.-Pétersbourg 1840. 4. Prix: pour la Russie 4 r. 60 cop. arg., pour l'étranger 6.écus de Pr. EE CHRONIQUE DU PERSONNEL. Promorions. MM. Parrot et Wisniewskyÿ ont été promus au rang de conseïller d'état actuel ; et MM. Lenz et. Bouniakovsky à celui de clan d'état. * Emis le 2 novembre 1840! PR NE TS Mov, 14 75 HE 171. Tome VIIT. AN 3. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à Fétranger. On s’'abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, librare, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du burcau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1 Mémoires lus dans les séances, où extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académic; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES. NOTES. 3. Note sur le village arménien d’ Acorhi et sur le couvent de St.-Jacques. Brosser. BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE. SÉANCE pu 2 (14) OCTOBRE 1840. Lecture ordinaire. M. Lenz lit un mémoire Ueber dix Gesetze, welchen der galvanische Strom bei zusammengesetzten Hydroketten unterwor - Jen ist. Correspondance. M. le Comte Pratassoff, dirigeant le Ministère de l’instruc- tion publique, envoie à l’Académie une lettre adressée par M. Audinet, médecin vétérinaire à Nicolaïeff, à M. le Ministre de l'intérieur, et accompagnée de quelques nouveaux spécimens de son procédé de galvanoplastique , procédé qu'il prétend avoir perfectionné encore, de sorte qu'à présent il croit pouvoir as- pirer à l’approbation complète de l’Académie. L'Académie nomme Commissaires MM. Hess et Lenz. Rapports. MM. Kupffer, Brandt et Parrot, rapporteur, présentent Te projet relatif à l’organisation de l'expédition qui serait chargée d'examiner , sur les lieux, les révolutions causées, dans les pro- vinces d’Érivan et de Nahitchévan, par le tremblement de terre et l’éboulement de l'Ararat. Après avoir exposé l'importance d’une pareille reconnaissance scientifique du théâtre de ces dé- vastations et l'obligation qu'à l’Académie d'y appeler l'attention du Gouvernement, les Commissaires énumèrent les points prin- cipaux sur lesquels l'expédition aurait à diriger ses observations, et déduisent de ces données l’état du personnel dont devrait se composer l'expédition et le devis des frais qu’elle réclamera. L'Académie, se réservant de revenir plus tard sur le devis, ap- prouve la première partie du projet de ses Commissaires et adresse à M. le Comte Pratassoff la prière de le mettre sous les yeux de S. M. l'Empereur. M. Krug rapporte les monnaies exhumées dans le gouverne- ment de Nijegorod et pesant 25/, livres, et déclare, par écrit, : ! qu'elles appartiennent, sans exception, aux temps des Tsars de la Mason Romanoff, depuis Michel Fedorovitch jusqu’à Pierre I. Elles sont toutes tellement usées qu'il n’y a pas lieu de les con- | server et que, par conséquent, elles ne peuvent être évaluées qu'à leur valeur intrinsèque. M. Lenz chargé, dans la séance du 5 juin, d’examiner l’ou- vrage de M. Bindseil intitulé: Die Akustik, mit besonderer Rücksicht auf neuere Forschungen , rapporte, en substance, que pe ouvrage contient un traité populaire des principes de l’acou- | stique, sans le secours de l’analyse mathématique, mais eu égard | aux recherches les plus récentes dans cette branche de la phy- 15e 11 se distingue par la lucidité de l'exposition et sera utile même à ceux qui voudraient approfondir le sujet, par les nom- breuses citations qui en embrassent la littérature complète. M. Lenz pense que cet ouvrage remplit, d'une manière très satisfai- sante, une lacune essentielle de la littérature des sciences physi- ques et qu'il mérite par là l’approbation des savans. L'Académie approuve ce rapport et en adopte la conclusion. M. Kôppen lit un rapport préalable sur son voyage par les gouvernemens de St-Pétersbourg, de Novgorod, de Tver, d’Ia- roslav, de Kostroma , de Nijegorod et de Moscou. Secondé par les autorités locales, dont il ne peut assez louer l’empressement, il est parvenu à recueillir un grand nombre de matériaux de statistique ; ce mot pris dans son acception la plus étendue, et il en donne un court apercu, se proposant de s'occuper sans délai à les rédiger. Un seul élément, fort important peur la to- | pographie des contrées visitées, lui manque cependant encore; c'est la mesure des hauteurs du terrain. Or, comme chaque construction de chaussée doit être précédée d’un nivellement, toute la ligne de St.-Pétersbourg à Nijni doit ètre nivelée , | ainsi que toutes les routes conduisant de Moscou aux villes gou- vernementales voisines. M. Küppen croit, en conséquence, qu'il sera facile d'obtenir, par l’obligeance du département des voies 39 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 06 LL de communication et des édifices publics, les profils de toutes ces chaussées, et même de faire niveler encore certains petits espaces situés sur ces routes, nommément là où elles passent par des villes. — L'Académie écrira à ee sujet au dit département, Ouvrages offerts. (Société royale de Londres.) Philosophical transactions of the royal Society of London, for the year MDCCCXL. Part. L 1839. Part. IL 1840. 4. Proceedings of the royal Society. No, #2— 4%. 1840. 8. (Société Royale Linnéenne de Londres.) The Transactions of the Linnean Society of London. Vol. XVIIT. Part he third London 1840. 4. Proceedings of the Linnean Society 1839. No. IV — VIL (Département des voies de communication.) Bus BHYTPEHHATO CYAOXOACTBA BB Poccin 85 1839 r. CITE. 1840, 4, (M. le Grand-maître de police de St-Pétersbourg.) Kparkiñ oruers C.I.B. O6epz + Houuuiimeñcrepa 3a 1839 rOZB ; CII, 1840. 8. (Direction centrale des mines à Paris.) Annales des mines. Paris 1840. Mars. Avril. 8. (De la part des auteurs.) On the laws of the rise and fall of the sea’s surface during each Tide, by William Whewell. London 1840. 4. Additional note to the eleventh series of researches on the tides by William Whewell. London 1840. 4. Researches on heat, fourth series, by James D. Forbes. Edin- burgh 1840. #4. (from the Trans. of the Roy. Soc.). Account of some additional Experiments on terrestrial magnetism, by James D. Forbes. Edinburgh 1840, 4. (from the Trans. of the Roy. Soc.). On the diminution of temperature with height in the atmosphere, at different seasons of the year, by J. Forbes. Edinb. 1840. 4. (from the Trans. of R, S.) Ueber die Alt - Amerikanischen Denkmäler Braunschweig. Berlin 1840. 8. Nuovi organi scoperti nel corpo umano da Filippo Paccini di Pistoja. Pistoja 1840. 8. Dell inerzia del diaframma nello sforzo, nella defecazione , e nel parto della sua azione nel vomito; Memoria del Dott. Fi- lippo Paccini. Pistoja 1840. 8. von Joh. Dan. von an SÉANGE Du 9 (21) ocroBrE 1840. Lecture ordinaire. M. Bouniakovsky lit un Mémoire sur l'irréductibilité de certaines formules trrationelles tant littérales que numériques. Lecture extraordinaire. M. Brosset, pour répondre à l'interpellation qui lui fut adressée, dans la séance du 25 septembre, par M. Parrot, de consulter les historiens de l'Arménie afin de savoir si, dans les tems historiques, ce pays a subi des catastrophes semblables à celle du 20 juin de cette année, lit une Wote sur le village ar- ménien d'Acorhi et sur le couvent de St.-Jacques. Rap pour trs: M. Frälhn rend compte d’un envoi que lui a adressé de Ti- fhs M le général Fäsy et qui consiste en copies de quelques inscriptions kufiques, prises dans les environs de Derbent, et en une petite pièce de poésie en langue Lesghi. MM. Graefe et Brandt font leurs rapports, le premier sur la partie philologique, le second sur la partie physiologique de l'ouvrage de M. Bindseil, intitulé: Abhandlungen zur allge- Selon M. Brandt, l’auteur décrit d’une manière très intelligible et exacte les organes de la meinen vergleichenden Sprachlehre. voix et de la langue, sa critique des faits établis par d’autres auteurs est judicieuse et l’exposition en est claire et systématique. On voit cependant qu'ici, comme dans l'ouvrage examiné par M. Lenz (voir ci-dessus), l’auteur ne peut ni ne veut aspirer à un autre mérite qu'à celui de l'exposition et d’une classification méthodique des faits déjà existans. Il n’en est pas ainsi pour la partie philologique de son ouvrage où il communique ses pro- pres recherches et hypothèses sur l’analogie des langues. Aussi M. Graefe, dans son rapport, entre plus en détail, et bien qu'il ne puisse s’accorder en tous points avec l’auteur , il rend cepen- dant justice à sa sagacité, x son zèle louable et à ses vastes connaissances, et croit devoir recommander l'ouvrage à l'attention de M. le Ministre. L'Académie approuve ces rapports et en adopte les conclusions, Nomination. M.Bacer annonce que, quelque sensible qu'il soit à la marque d qucIq q q de confiance que l’Académie lui a donnée en le nommant mem- bre de son Comité administratif, diverses circonstances l’obligent à y renoncer pour cette fois. Il allègue pour motif principal le désir et l'obligation qu'il a de s'occuper, sans délai, de la rédac- tion et de la publication de ses deux expéditions au Nord. L’A. cadémie reconnaissant la validité de cette raison, dispense M. Baer de sa qualité de membre du Comité administratif et nomme à sa place, sans nouveau ballotage, M. Brandt, vu qu'au scru- tin du 7 août cet académicien a eu une voix de moins seule- ment que M. Baer. Ouvrages offerts. (Chancellerie du procureur général du St. Synode.) Ispieuenie 35 OTuera O6eps-Ipokypopa CB. CVHOZa, 3a 1839 r. C.II.B. 1840. 8. (Université Impériale de Kazan) OTUeTE O COCTOAHIN Ymrep. KasaHCKaro YHHBepcnrera 3a 18 50/,0 roxs. Kasanp 1840. 8. Piups 0 HO1P3B HENPEPPIBHBIXP METEOPOIOTHUECKUXE Ha- Gmogemin co4. KHOPPOMB, AAA NPOU3HECEHIA BB TOP- xeCTB. COGpanin. Kasans 1840. 8. (Etat-major du corps des ingénieurs des mines.) Annuaire magnétique et météorologique du corps des ingénieurs des mines de Russie, publié par A. Kupffer. St-Pétersbourg 1840. 8. (De la part des auteurs et éditeurs.) HcTopix PHAOCOPIH APEBHAXE BpeMeHB CO. PHTTEpaA. lep. Kapnoga. M. I. C.IIL.B. 1839. 8. Die ältesten Denkmäler der Bôhmischen Sprache kritisch be- leuchtet von P, Jos. Saffarick und Franz Palacky. Prag 1840. 4. Re (f-— . 27 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 28 qi SÉANCE Du 16 (28) ocTOBRE 1840. Lecture ordinaire, M. Sjôgren, pour s'acquitter de son tour de lecture, pré- sente un manuscrit intitulé: /pammamuxa Ocemuncrazo nsvka. I annonce qu'avant de livrer à l'impression ce travail tout ache- vé, il désire terminer un vocabulaire de la langue ossétique qu'il a sous la main, et prie en attendant, d'autoriser l'inspec- teur de la fonderie de faire graver les poinçons de quelques lettres dont on aura besoin pour l'impression de ces ouvrages. M. Sjôgren se sert des caractères russes pour l'écriture de la langue ossétique. | Lecture extraordinaire. M. Hess lit la suite de ses Recherches thermochimiques. Correspondance. M. le Comte Stroganoff, dirigeant le Ministère de l'inté- rieur, et M. Vrontchenko, dirigeant celui des finances, en- voient les rapports qui leur ont été adressés sur la catastrophe qui a eu lieu en Arménie le 20 juin passé et les jours suivans. Ces rapports sont envoyés à la Commission qui aura à dresser le plan définitif de l'expédition en Arménie, si S M. l’Empe- reur daïigne en approuver le projet. M. Kourouta, gouverneur civil de Vladimir, envoie sur la demande de M. Küppen, un relevé du nombre des villages et des fabriques et manufactures du gouvernement confié à son ad- ministration , d’après les districts. Rapport. MM. Graefe et Krug, rapporteur, déclarent par écrit que le mémoire de M. le pasteur Hipping, intitulé: Ueber Runen- stäbe und Runenkalender répond parfaitement bien à son but, en ce qu'il donne une explication satisfaisante des bâtons et ça- lendriers runiques conservés au Musée de l’Académie et qu, à cet effet, avaient été confiés à M. Hipping. Les Commissaires jugent convenable de déposer au Musée une copie de ce mé- moire et de charger M. Sjôgren d'adresser à M. Hipping les remercimens de l’Académie. Communication. M. Baer présente, de la part de M. Pankévitch, membre de sa dernière expédition du Nord, un paquet-de plantes de la Laponie. Désirant, aussitôt que. possible , publier une liste des plantes de Novaia-Zemlia, M. Baer a déjà disposé ses collè- gues, MM. Trinius et Meyer, à se charger de la détermina- tion des plantes phanérogames, et MM. Postels et Ruprecht de celle des algues, et il ne reste qu'à trouver quelque cryptoga- mologue à qui l'on puisse confier la détermination du reste des cryptogames, travail qui est resté inachevé par la mort de M. Bongard, M. Baer se charge d'y pourvoir. Nomination. M. Fuss.annonce, au nom de Ja Classe physico -mathémati- que, que M. Hess estnommé pour fournir un sujet de lecture à la prochaine séance, annuelle et. publique de. l’Académie, et Ouvrages cfferts. (Société Royale Asiatique de Londres.) The journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland N. X. London, Septembre 1839. 8. Proceedings of the Committee of commerce and agriculture (Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland). MDCCCXXXIX. London. 8. (De la part des auteurs.) Versuch einer medicinischen Topographie und Statistik von Dres- den von Dr. Ernst J. Meyer. Stollberg am Harz und Leipzig. 1840: "4. Nieuwe proeve om al de Arabische letters en verdere schrijft- teckens door het gewoon Europeesch karakter onder scheiden- Bijk mit tedrukken, voorgest. door H. E. Wrijers. Leydeu 1840. 4. —— Bee—— . SÉANCE DU 25 OCTOBRE (4 NOVEMBRE) 1840, Lecture ordinaire. M. Brosset présente un manuscrit intitulé: Æistoire des Or- bélians. Texte arménien, traduction française, notes et addi- tions. IT fait observer, de vive voix, que cette histoire des*Or- bélians à été autrefois imprimée à Madras, et plus récemment à Paris avec de nombreuses notes de M. St.-Martin, mais que cette dernière édition est entièrement épuisée. M. Brosset pro- pose à l’Académie de la réimprimer avec tout le travail critique du savant français, toutefois en revoyant le texte, en donnant une nouvelle traduction, faite sur un manuscrit complet de l'ou- vrage d’Etienne de Siounie, que M. Kôüppen a recu de M. Kotzebue, et ajoutant les extraits des annales géorgiennes que M. St.-Martin n'avait pas à sa disposition. Ce serait le premier volume d'une collection d’historiens arméniens inédits, renfer- mant, en outre, les histoires universelles de Vardan-le-Grand et du patriarche Michel le Syrien, et la chronique de Mathieu d'Edesse. La traduction de ce dernier et celle de Vardan sont déjà prêtes. On pourra plus tard y joindre celles d’autres histo- riens que M. le Baron de Hahn a promis de procurer à l’Aca- démie, Cette proposition est approuvée. Mémoires présentés. M. Hess présente, de la part de M. Voskressensky, pro- fesseur adjoint à moire Sur la théobromine, substance azotée découverte dans les fruits du cacao. M. Meyer présente, de la part de M. le professeur Bunge de l'institut pédagogique central, et lit un mé- Dorpat, membre correspondant de l'Académie, et lit un mé- moire intitulé : Ueber eine neue Art der Gattung Pedicularis. Correspondance. Le second départemeut des voies de communica- tion et des édifices publics envoie, sur la demande de M. Küppen, un relevé du nombre des chevaux qui ont. passé sur la route de Moscou depuis l'établissement des droits de chaussée, savoir depuis le 1 avril 1835 jusqu'au 1 avril 1840. P.H yacinthe renvoie la Chrestomathie et le vocabulaire qu'il a choisi à cet effet un thème historique, savoir un Aperçu | chinois de l’archimandrite Daniel, professeur de cette langue des travaux de J.-B. Richter. à l’université de Kazan, et expose, dans une lettre adressée au EL 39 secrétaire perpétuel, les motifs qui le font insister sur ses re- ces deux ouvrages. > marques antérieures , relatives à Rapport. MM. Lenz et Kupffer, rapporteur, chargés dans la séance du 4 septembre d'examiner le mémoire de M. le professeur N er- vander, intitulé: Untersuchungen über die taglichen Vtcrände- runñgen der magnetischen Declination, font observer que ce mé- moire forme la continuation d’un travail antérieur du même au- teur, inséré au Tome VI du Bulletin. Dans celui-ci, M. Ner- vander s'était appliqué de prouver qu'outre le maximum et le minimum journaliers et absolus de la déclinaison magnétique, il existe encore d’autres maxima et minima relatifs qui s’obser- vent régulièrement à certaines heures du jour. Dans son second mémoire, M. Nervander réunit et compulse un grand nombre de données qui semblent démontrer la mème chose par rapport à la marche journalière de la température. Les Commissaires pensent que le rapport qui existe entre la température et les forces magnétiques du globe terrestre, rapport qui n’est plus su- jet à aucune contestation, laisse certainement présumer qu'une pareille analogie entre les inflexions des courbes magnétiques et thermiques doive avoir lieu. M. Nervander a, le premier, le mérite d’avoir constaté ce fait, à force de ses pénibles recher- ches. Les Commissaires font observer, en terminant leur rap- port, qu'à une époque, où l’on accorde une si grande attention à la météorologie et au magnétisme terrestre et où la masse des observations s’accumule de plus en plus, on ne saurait trop re- connaître des efforts tels que ceux de M. Nervander qui, en découvrant, par son travail, un nouveau côté des phénomènes météorologiques et magnétiques, nous prouve que les observa- tions d'heure en heure, telles qu'on en fera sous peu à un si grand nombre de points de la surface terrestre, donneront non seulement des moyennes plus exactes, mais promettent encore de nous fournir des coups d’oeil tout nouveaux sur ces phénomènes remarquables et leurs relations mutuelles, L'Académie ordonne l'insertion du mémoire de M. Nervander au Bulletin scienti- fique. Ouvrages offerts. (Société d’histoire naturelle de Boston) Boston Journal of Natural history, read to the Boston Society of Natural history. Vol. II, No. 3. 4, Vol. III, No. 1. 2 Bos- ton 1839 et 1840. 8. (De la part des auteurs.) Dr. C. C. H Burmeister, Ucber die Sprache der früher in Meklenburg wohnenden Obodriten-Wenden. Rostock. 1840. 8. Etivas über die Natur-Wunder in Nord-Amerika, zusammengetr. von Ch. Cramer. St. Petersburg 18410. 8. me —— SÉANCE DU 50 OCTOBRE (11 NOVEMBRE) 1840. Lecture ordinaire. L M. Kôppen lit un mémoire intitulé: Ueber Russlands Städte mit besonderer Hinsicht auf deren Bevôlkerung. BULLETIN SCIENTIFIQUE. Lectures extraordinaires. M. Ostrogradsky lit une Note sur le mouvemrnt des pro Jectiles sphériques dans un milieu resistant. M. Brosset lit une notice ultérieure sur son Projet relatif à une collection d'historiens arméniens inédits. Communications. M. Struve annonce qu'une petite comète télescopique vient d’être découverte à Berlin, le 26 octobre, par M. Bremiker, dans la constellation du Dragon. Les deux positions de cette co- mète, communiquées à M. Struve, dans une lettre de M. Encke, sont: Asc, dr, Décl. Octobre 21 104 14/46/) temps moyen 280016/38/ + 60055/35/7 SNS D2E 11 ) de Berlin 21 42 56 6 Le 4 novembre (23 octobre), cette comète a été vue à l’obser- vatoire de Poulkova dans la position suivante, déterminée par M. Othon Struve à l’aide du grand réfracteur Asc dr. Décl. Novembre 4 13/3/ 32/t.m. de Poulkova 29100/15/ 60046/19” De ces trois positions MM. Peters et O. Struve ont immé- diatement calculé les élémens approximatifs suivans : Passage par le périhèle 1840 nov. 14,893 t. m. de Poulkova. Log. de la plus courte distance 0,16978 Longitude du périhèle 230 21/41/ Long. du noeud ascendant 248 37 49 Inclinaison 58 8 23 Mouvement direct, M. Struve ajoute que la comète n’est que très faible, mais que sa lumière augmentera un peu jusqu'au commencement du mois de décembre. Cependant elle ne sera jamais visible à l'oeil : nu. Elle passe à présent par le Dragon dans le Céphée et le Cygne et sera visible encore, par des lunettes, à la fin de l’année. Le même Académicien, M. Struve, met sous les yeux de l’Académie une notice sur la marche journalière de l'horloge à double face de M Hauth et dont le pendule à compensation x a été exécuté à l'atelier mécanique de l'observatoire. En voici le relevé : marche écarts 1840 Septembre : _ 084 — 0,07 17 — 91 — 0,14 20 — 79 — 0,02 OL + 0,03 D CNT en Octobre MOT 3 + 0,04 D — 75 + 0,04 GA 78 — 0,01 Novembre 3 fe 0,05 Moyenne — 0,77 M. Struve ajoute que, dans l’espace de ces deux mois, la température dans la salle d'observation a diminué de 150 R., ce qui prouve que la compensation, basée sur des expériences py- rométriques particulières et un calcul soigné, n'exige presque aucune correction ultérieure. 41 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 42 Ouvrages offerts. (Université de Giessen.) Abhandlungen und Untersuchungen aus dem Gebiete der Natur- wissenschaft, insbesondere der Biologie. Ein Versuch v. J. B. Wetter. Giessen 1839. 8. Ueber das possessorische Klagerecht des juristischen Besitzers ge- gen seine Repräsentanten. Eine Probeschrift von Th. Schmidt. Giessen 1838. 8. Ideologie des Verbums von Fresenius. Frankf. a. M. 1836. 8. 11 dissertations de l’Université de Giessen. (Société philosophique américaine.) Proceedings of the American philosophical Society. May. June. July 1840. N. 12. (Université Impériale de St.-Vladimir à Kiev.) O naar 3a Y6IACTBO BB APEBHEME PYCCKOMB M APYTHXB C1aBAHCKHXB 3AKOHOJATEIRCTBAXB BE cpasHexim cz l'ep- MAaHCKOIO BbpOr0. KieBr 1840. 8. SamuCKkU M PÉAH YATAHHBIA BB TOPKECTBEHHBIXE COGpaHI. ax3 Jmu. Yuusepcurera CB Baayximipa BE 1834. 1835- 1836. +838. 1839 n 1840 rozax5. KieBr. 8. (De la part des auteurs.) Urkunden über das Seewesen des Attischen Staates, hergestellt und erläutert von A. Bückh. Berlin 1840. 8. Nebst einem Hefte Tafeln. fol. Neue Wirbelthiere zu der Fauna von Abyssinien gehôrig, ent- deckt und beschrieben von D. Ed. Rüppell. Frankfurt a. M. 1840. kl. fol. Reise in Abyssinien von D. Ed. Rüppell Bd. 1. 2. Frankfuré a. M. 1838. 1840. 8. Nebst zwei Heften Abbildungen. fol. Grundzüge der Syrjänischen Grammatik, von H. C. v. Gabe- lentz. Altenburg. 1841. 8. Tijdschrift voor Natuurlijke Geschiedenis en Physiologie, door J. van der Hoeven en Vriese. Zevende deel. 1. 2. Stück. 1840. Leyden. ————— or 0 ——— MO EE S. 3, NOTE SUR LE VILLAGE ARMÉNIEN D ÂCORHI ET SUR LE COUVENT DE ST. -JACQUES, PAR M. BROSSET (lu le 9 octobre 1840). Au moment où les géologues sont fortement préoc- cupés de la catastrophe qui a bouleversé l’Ararat, l'his- toire et la géographie doivent également constater l’ané- antissement et la disparition complète de deux localités de l'Arménie: le village d’Acorhi et le fameux couvent de St.- Jacques Nous lisons dans l'Arménie ancienne du P. Indjidj (p 445) que Acorhi ou Acourhi était un grand village du dis- trict de Masiats-Oin (Pied-des-Masis) dans la province d'Aïrarat ; qu'il s’y trouvait une belle église, bâtie par le patriarche Anastase, qui siégea de 661 à 667, une résidence pour les clercs et un huspice pour les pau- vres et les malades, el que, comme ce patriarche était natif d’Acorhi, il n'avait rien épargné pour rendre son église magnifique, comme aussi pour subvenir à l'entretien et à la nourriture des indigents. Les termes dont se sert Jean Catholicos, d’où ces détails sont tirés, ne laissent pas croire qu'avant Anastase il y eût ni église ni monastère ni autre fondation pieuse. Quant à l’état moderne d’Acorhi, l’on voit dans l'Arménie mo- derne du même auteur, imprimée en 1806 (p.260), qu'il était situé sur la pente du mont Masis, vers l'E. et renfer- mait environ 200 maisons arméniennes, et que son église était dédiée à St.-Jacques patriarche de Nisibe. Les rai- sins de ce lieu, renommés par leur extrême douceur, donnaient un vin généreux et excellent, ce qui con- firme, dit notre auteur, la tradition assurant que là se trouvait la vigne de Noé. Enfin M. Dubois, l’un des derniers voyageurs qui aient visité ces contrées, dit que l’Arkhouri est à cinq lieues de la rivière Kara-Sou, au fond d'une grande crevasse(*) de l’Ararat, où coule au printems un maigre ruisseau produit par la fonte des neiges; que la popu- lation se montait à près de 1000 habitants répartis dans plus de 200 maisons, ayant sur la rive gauche du ruis- seau une forteresse carrée en terre glaise, et vis-à-vis, sur la rive droite, où est la majeure partie du village, une assez belle église bâtie en lave noire, datant du vur® ou du 1x siècle. Le même assure encore que le principal commerce du pays était le froment. Reprenons maintenant en détail ces renseignements divers. Et d’abord quel est le vrai nom du village en question? pourquoi la plupart des modernes inisèrent- ils un r après |’ initial? car on retrouve cette lettre dans la relation de l'ascension de l’Ararat exécutée en 1855 par M. Bérens, qui nomme ce lieu Aprypu (”), et M. Saint-Martin lui-même écrit une fois Argourht dans ses mémoires (1, 458). En remontant à l’étymologie donnée par les Armé- niens, nous voyons, il est vraïr, qu'ils la trouvent dans les (*) On a demandé si la formation de cette crevasse , bien con- nue des géologues, était historiquement constatée. J'ignore qu'au- cun livre arménien mentionne le tremblement qui l’a ouverte; mais on voit dans l’histoire du Bas-Empire, t. [. p.434, un pas- sage d'Ephrem-le-Diacre. rapporté sous l’année 338, racontant qu'à cette époque ,,les montagnes d'Arménie s'ébranlèrent et s’é- cartèrent horriblement, après quoi elles se rassirent sur leurs bases.‘ Dubois LIL, p. 465. (**) V. C. Il. Bsaomocrn 1838, No. 21, 25. 45 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 44 QE mots wp4 nenf arc ourhi(”), littéralement ,;il a planté la vigne,“ et qu'ils attribuent à Noé. Mais on voit au premier coup - d'oeil ce quil y a de bizarre dans un pareil nom, exprimant une phrase elliptique dont le sujet manque. Ÿ eut-il jamais un tel nom de ville? je le demande. C'est absolument comme l'explication du nom de Stambol, la moderne Constantinople, cherchée dans la phrase en grec moderne ’6 ri nl ‘s tin po- lin, à la ville,“ au lieu de la demander aux altéra- tions introduites par les Turks dans presque tous les noms propres, des localités de leur conquête. Loin de moi la pensée d'infirmer la tradition du sé- jour de Noé en Arménie, qui repose sur d’autres ba- ses que des élymologies tourmentées, mais la critique et le bon sens ne permettent pas d'appuyer sur de tels fondements l'authenticité d'un fait historique: c’est un cercle vicieux. Le changement du k ou c en g par certains arménis- tes tient à un système de transcription que je crois faux, amsi que M. Pétermann dans sa Grammatica lin- guae armeniacae (p.14,sq.), et qui n'a du reste qu'une importance secondaire. Quant à la syllabe où au lieu d'o, cette variante s'explique très bien par la pro- nonciation de l’; arménien, qui n'est pas un o pur, mais souvent accompagné de la diphthongue ou, soit ouo. D'ailleurs l'un des textes cités par Indjidj dans son Arménie ancienne porte en effet ["4nenh Acourhi, quant à moi, je pense que ce nom doit s'écrire, ainsi que je l'ai fait au commencement de cette note, Æcorhi, seule orthographe regulière. Ces détails, minutieux sans doute, ne paraîtront pas sans intérêt à ceux qui savent combien d'embarras cau- sent souvent aux lecteurs les noms propres défigurés par les écrivains de voyages: c'est un reproche que mérite particulièrement l'ouvrage de M. Dubois. Le nom de la province. et du district où se trouve le village d'Acorhi est le sujet d'un dissentiment entre les auteurs. Le P. Tchamitch, dans son histoire d’Ar- ménie (I, 57), dit que ce village était dans le district d’Arhnoïotn, et conséquemment dans la province de Vaspouracan ; M. Saint-Martin le répète, sans doute sur l'autorité du savant Mékhitharisite (Mém. I, 266), et une carte arménienne imprimée en 1751 à Venise, place en effet Æ4corhi dans ce district. D'un autre côté, le patriarche Jean, écrivain du 1x° siècle, déclare, (*) Tchamitch, dans ison histoire d'Arménie (1, 56) dit que le vrai nom de ce lieu est Arcourhi, d'où l'on a fait vulgaire- ment Acorhi. ainsi qu'il a été dit plus haut, que le village d’Æ4corhi appartenait au district de Masiats-Otn et conséquemment à la province d’Aïrarat. Le moyen de concilier ces opi- nions, c'est de dire que le district d’Ærhnoïotn, qui était à la limite des proviuces d'Aiïrarat et de Vaspou- racan, pouvait bien appartenir à la première au tems du patriarche historien, que l'on ne saurait accuser légè- rement d'une erreur géographique de cette espèce. Disons maintenant quelques mots du couvent de St.- Jacques. On a vu plus haut, dans la première notice extraite de l'Arménie ancienne, que sa fondation doit se placer entre les années 661 et 667. Suivant M. Du- bois, qui l’a exploré, à ce couvent se rattachent cer- taines traditions arméniennes , que le voyageur à sans doute recueillies de la bouehe des moines, mais dont les auteurs arméniens ne parlent pas, que je sache. Le couvent était situé à trois quarts de lieue d'Acorhi, en remontant le long de la crevasse de l’Ararat, à 6000 pieds au-dessus du niveau de la mer. L'église contenait quelques inscriptions rapportées par M. Dubois, et dont je vais donner le texte avec la traduction aussi exacte que le permet l'état de mutilation où elles se trouvent. À ce sujet je dirai qu'en 1856 M. Dubois m'avait généreusement communiqué toutes les inscriptions re- levées par lui en Géorgie et en Arménie; je m’occu- pai sur-le-champ de les déchiffrer, les unes et les au- tres, mais plus spécialement les premières, qui déjà sont imprimées avec leurs fac-similé. Pour les autres, je me contentai alors de les transcrire cursivement et de les traduire pour moï, et je n’en avais jusqu'ici rien communiqué à personne, ne les regardant pas comme assez intéressantes ; au lieu que je don nai à M Dubois ma première ébauche de traduction des in-* scriptions géorgiennes et grecques. Comme depuis lors . les nouveaux matériaux que j'ai trouvés en Russie m'ont permis de compléter mon travail, il n’est pas étonnant que les traductions imprimées par M. Dubois dans son voyage, offrent souvent de très grandes différences avec ma dernière rédaction. C'est l'inconvénient de ces tra- vaux de déchiffrement, où l'on est rarement sûr d’avoir saisi le sens , surtout dès les premiers aperçus. Les inscriptions arméniernes de notre voyageur n'é- taient pas moins remarquables que les autres par la nette'é et l'exactitude du dessin, qualités vrarment ad- mirables de la part d'un homme qui, ne sachant point ce qu’il copiait, mais en connaissant la valeur scientifique, n'omettait rien d’essentiel, n'ajoutait rien, et semblait deviner par intuition le sens de formes graphiques in- solites pour lui. Aujourd'hui ces monuments sont les 45 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 46 QG | seuls restes de l'église d'Acorhi et du couvent de St-| Jacques, et comme ils sont acquis à la science, ils doi- | vent être examiués avec soin. I. Acorut. 1. Inscription tumulaire sur une pierre de trois pieds de large, sur sept de hauteur, dressée non loin de l'entrée principale de l’église. Le Use d'éyreghe, Sama Rybmnout: (re we Pbe Jlebôhe d Prburnu....wbp. 2% Prrwl: » Moï Sahac pécheur, serviteur du Christ Vous qui priez, souvenez-vous de moi dans le Christ notre Seiï- gneur, En l'année 504 — (1055 ).“ dkqnegku est une forme insolite et barbare, au lieu de dEquunp peécheur. Quant à la date, j'ignore pour- quoi M. Dubois a écrit 404 — (955). (*) 2 Cintre de la porte de l’église. 6 PL. Et 6 Yi) okque fuusu banc: » En l'an 727— (1278) a été élevée cette croix par moi Grigor. ‘ Ce Grigor est un personnage inconnu, et trop va- guement désigné pour pouvoir être déterminé. 5. Sur l’abaque du chapiteau des piliers de la porte occidentale : CORPS Ruernelr , Joie et travail. ‘“ Le premier mot u’est point arménien; peut-être de- vrait-on lire gfubned qui a le sens de joie. Le troi- sième mot, qui est dans le même cas, doit se lire qemqrli. Il pourrait bien se faire que ceci füt un caprice d’un des ouvriers occupés à la construction de l'église. o Au -dessous de ces mots on lit quelque chose qui semble être une date, ce sont les signes suivants, que j'ai fidèlement copiés : YU 254 35 Ces caractères sont d'nne forme raide et carrée, très singulière , mais très pure. C’est une date, en suppo- sant que les deux lettres supérieures soient (QU: au lieu de 4)4,: ce serait l'abrégé du mot (dr/ wi date; celles d'en bas 91; donnent 705 — 1256. Mais il reste le dernier signe , qui n’a aucune valeur étant tout-à-fait irrégulier. M. Dubois n'a pas publié cette partie de l'inserip- tion, qu'il a sans doute jugée trop insiguifiante. (*). T. IL. p. 466. II CouvenrT pe STr.-JAcqQuESs. 1. À gauche de la fenêtre de l’église : LIT PTT Uuen On y Eujun: [9 jn (day "pl lues wbf, dunuy Ueptut, 4e quete mue Guhrpwy Kobe Pf:% Eu ami fr Guleu U'pirur So : d :. fruupuduwul, d'u jp. p x > rfunnu Lun dn dut, .. As ee J'fù lu... w qu docpfun buup spa »Par la volonté de Dieu, moi Khouthlo Oughai, fils de Khbtchakh, serviteur de Sargis, je suis venu à la porte (au monastère) de Saint-Jacques, avec Khb- tchakh, et me suis fait chrétien. Je lui ai donné également la terre de Mknin, embellie par moi. Les moines (m'ont promis) neuf messes Celui qui emp- (échera)'x 2.0.1 #07 Dans le voyage de M. Dubois on lit: ,, Moi du vil- lage de Khoutluuk ,“ interprétation qui n'est fondée sur rien. En eflet: 1° le nom propre Khouthlo vient immédiatement après le pronom £u je, moi, et indique la liaison des deux mots. 20 entre le nom propre et le mot Oughaiï. il n'y a point de préposition indiquant qu'il faut regarder ce mot comme incomplet. pour + abus » du village,“ qui serait d’ailleurs un af- freux barbarisme. Le mot sousligné dans ma traduction, avec, indique que je regarde Jupçwfunf9% comme une faute, pour lues wlur®, sans cependant pouvoir assurer que j'aie raison, bien que le sens demande qnelque chose de semblable. En tout cas, il y a non-sens à traduire: ,,à la porte de S. Jacques, Kaptchakhouten.“ Quant à la fin de l'inscription, elle est trop mutilée pour la trai- ter autrement que par l’analogie avec d’autres semblables. J'ignore quel est ce Kbichakh, quel est ce Sargis; mais je lis dans l’histoire des Orbélians en arménien qu'un certam Khiphtchakh Khoupasar, qui avait aidé le roi Giorgi de Géorgie à triompher d'Ivané Orbé- lian, reçnt de [ce prince une partie des domaines du vaincu. Le roi David-le-Réparateur avait également à son service 40000 Khiptchaqs qui le servirent très uti- lement dans ses nombreuses campagnes. Il y avait donc en Géorgie et en Arménie un cerlain nombre d’indi- vidus de celte nalion qui y avaient fait des établisse- ments dès le commencement du xu° siècle. Quant au Sargis nommé dans l'inscription , ce sera, si l’on veut, Sarois Mkhargrdzélidzé (aux longs bras) que le roi Giorgi chargea de garder Ani, sa nouvelle conquête (1162), et qui fut la souche: d’une famille illustre de- puis lors dans les annales géorgiennes. Suivant les au- 47 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 48 x teurs arméniens ce Sargis appartenait à leur nation, bien qu'ils ne nomment point sa famille ; les princes Argou- ne puis expliquer. 2. Même église, en haut et à droite de la fenêtre: Gad Lun dny, Eu Upon uj Jpwubqu une mfufu vnpe Gulrpngee. fl qlépe di Si » Éspérant en Dieu, moi Mékhithar et ma femme Tha- | mar nous sommes venus en ce saint couvent et lui avons tinski-Dolgoroukhi s'y rattachent d'une manière que je | donné tous nos revenus après notre mort. Les minis- l tres de ce temple ont promis annuellement deux mes- ses pour moi et deux pour Thamar, le jour de la fête du seigneur apôtre. Celui qui y mettra obstacle est chargé de nos péchés. En 720 — (1276). “ Il n'y a dans cette inscription à relever que le mot aeyé Soqune, O Eph Snqjone ... mp nefuunh. wwe Bank pour $Ewk après, et wnuw,pfih pour wnw, ph} fu réB Pi ins Ets sup oquowpug fi Fi: puni 707 » Gunumwphs ss on a ur pSuEr , L de » ex quuk Prbunnl. PAfr sta. »Par la volonté de Dieu, moï Sembat je me suis voué au saint couvent de St-Jacques. J'ai donné la prairie supérieure de la terre de Zoulaï et la terre de Zébi…..…. au saint couvent. On a établi deux messes pour moi et deux pour mon épouse aux fêtes de la 7rimité et de la Transfiguration. Que celui qui accomplira cet écrit rccoive la béuédiction, (et que celui qui y mettra obs- tacle) soit jugé pzr le Christ. En 725 — (1274). “ Il y a beaucoup d'observations à faire sur la rédac- tion de cette inscription: 1° uy ypmubkqu, qui est impos- sible, doit être remplacé par oppbqu,y; 2° £jwknpu yn, pour Swnpuwy, est barbare; 3° le mot, 49/kpu est fau- üf, pour /bph, et les trois lettres dy vendues par prairie supposent la lecture Jung ; 49 l'abrévialion &un pour emoëhy des fêtes est insolite; il faut dire la même chose des deux abréviations qui suivent. Mais le mot wep qui vient ensuite, ne laisse guère de doute sur la restitution Eppnpqn-Pbhui et Jupun] wnh. La tra- duction donnée à M. Dubois et imprimée par lui (t 1, p. 470), ne peut être considérée que comme un à-peu- près et une première ébauche. Reste à fixer le personnage de Sembat; c'est ce que je n'essaierai pas, puisque ce nom est très eommun en Arménie: il peut convenir à un personnage ou de la famille Orbéliane ou de celle des Bagratides. D'ail- leurs un présent rémunéré par quatre messes seule- ment n'annonce pas un très grand personnage. 3. Mème église, à droite et en bas de la fenêtre: où plutôt wneupkyn js de l'apôtre. Du reste les per- sonnages sont inconnus. Je ne sais sur quel fondement on à traduit pour M Dubois ,,pour la fête de la Pré- sentation ; car cetle fête, en arménien, n’a pas de nom qui approche le moins du monde de celui tracé sur la pierre: c'est Sun pheunuw , Où pu, pre per Heu. La date est ici exprimée par les signes 9 dont le second n'offre aucune valeur. On pourrait supposer un U,, et alors ce serait l’année 701 — 1252. 4. Même église, sur la face extérieure du mur: Lan Corps: LT Prhunnu: » En 752 — ( 503) cette croix a été élevée en mon nom, pour intercéder auprès du Christ pour Aslan.“ »Getle croix a été élevée en mon nom pour intercé- der près du Christ pour l'épouse d'Ovanès.“ Tels sont les seuls débris restant du couvent de S.- Jacques. Il ÿ en avait un bien plus important, conte- nant la franchise de tout impôt accordée au monastère par le roi Bagratide Gagic IT, régnant de 1042 ä 1045 ; mais le voyageur, qui en parle pour l'avoir vu, a omis de copier cette inscription. Je dois ajouter en terminant que toutes ces inserip- tions élaient en caractères majuscules enchevétrés, et que notamment dans la dernière, les mots formaient une masse compacle de monogrammes souvent unisæntre eux. Ce n'est ici qu'une bien faible partie des inscriptions recueillies par M. Dubois en Arménie, et une moindre en- core de toutes celles, bien plus intéressantes pour l’histoire, Orcuryt Uuondny Eu VJbbPuwp, wdneuf fui) que jai eu le bonheur de rassembler. Mais j'attends, Dur, durtkgup uncpe neunlu, Enjup qu Hit Ep qulés, fuçu bunk: Vaqouuruppu forumugu mapËt + enpe quunuqug, (à, & (udur(t au wbunt wnupfi: (lp fuputh Jp d'hqu “bp bi Paff sk : pour m'en occuper sérieusement, les originaux qu'a bien voulu nous promettre un illustre personnage au- Jourd’hui résidant temporairement en Arménie. Ci- joint un Supplément extraordinaire. Emis le 14 novembre 1840. A 372. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ. PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Tome VILE. JE. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d'11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11% écus. dés Pruséé à Fétranger, On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF Hbraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des eommandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les ‘articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4%. Rapports; 5. Voyages scientifiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. CORRESPONDANCE. 1. Observations magnétiques de Prague. Krew. oo CORRESPONDANCE. 1. OBSERVATIONS MAGNÉTIQUES DE PRAGUE; lettre de M. KREIL adressée à M. l’Acadé- micien Kurrrer (lu le 7 août 1840). Es ist -nun ein Jahr verflossen , seit die stündlichen magnetischen: und :meteorologischen Beobachtungen in Prag angefangen haben. Sie erlitten seither keine Unter- brechung , und haben bereïts emige Resultate geliefert, von denen ich Ihnen in folgenden Zeïlen einige vorzu- legen mir die Freiheit nehme, da hiedurch die meisten Frgebnisse der Maïländer Beobachtungen bestätigt, eï- aige berichtigL werden. 10 1. Die Aenderungen der magnetischen Elemente ha- ben das Eigené ,: dass sie sich in verschiedenen Jahres- zeiten ganz verschiéden äussern, denn es zeigen sich in manchen Monaten Maxima und Minima, von denen in den entgegengesetzlen Monaten des Jahres kaum eine leichte Spur vorhanden ist.-Es. ist daher am zweckmäs- sigsten, die Erscheinungen. im. Winter von denen des Sommers zu sondern; und-beïde Hälften des Jahres für sich zu betrachten. Durch Veréïnigung derselben läuft man Gefahr einen täglichen Gang der Variation zu er- halten, welcher ganz imaginär ist, und dem wirklichen Gange in keinem Monate entspricht. So z..B. zeigt die Declination im Winter regelmässig hr, Minimum. in den späteren Abendstunden, während es im Sommer erst am Morgen eintritt. Das Mittel des ganzen Jahres zeigt also zwei Minima, eines am Abend, das andere am Morgen, und doch findet dieser Fall in den einzel- nen Monaten nur ausnahmsweiïse Statt. Ich glaube, nicht, dass diese beiden Abendstunden eine und dieselbe sind, welche sich nach den Jahreszeiten so weit verrückt ; wenigsiens bei der Inclination, wo sich eine ähnliche Erschemung zeigt, ist diess nicht der Fall; doch müs- sen hierüber spätere auch in den Nachtstunden fortge- setzte Beobachtungen entscheiden. In den Wintermo- paten , vom October bis März, fand man um 204 miul. Zt. von Gôttingen Declin. = 410.77 Diff | 16 54(') US HHurré. ». grôsste).,, 427.11 19.27 ME | medal » kleinste ., — 407.84 In den Sommermonaten, von April bis September wurde beobachtet um 204 kleinste Declin. — 398.01 Diff 29.49 1 grôsste pe 427,50 21.74 10 22 : (*) Da die absolute Declination noch nicht mit gehôriger Ge- iauigkeit bestimmt ist, so werden ‘die Variationen hier nur in Scalentheilen angegeben, deren ciner deu Werth = 27/2261 hat. te 51 BULLETIN SCIENTIFIQUE Die Zeit des Maximums scheint von den Jahre$zeiten nicht abhängig zu seyn; ich habe sie aus den stündli- chen Beobachtungen durch Interpolation mit Rücksicht auf die zweiten Differenzen bis auf Viertelstunden ge- nau gesucht, und gefunden, dass es am fiühesten, näm- lich um 0/45’ im Mai, September und December, am spätesten im Juli um 2} und im Februar um 1/ 45 eintrat. Die monatlichen Mittel gaben die grüsste tägliche Aenderung im August = 36.10 und im April = 33,01, die kleinste im December = 8.41, wenn man die Be- obachtungen um 204 und 1” veroleicht, und 15.06 zwischen den Becbachtungen um 104 und 1”. Die säculäre Aenderung scheint in diesem Jabre un- gemein stark gewesen zu seyn. Wenn der Apparat rich- tig gezeigt hat, sv betrug sie vom Juli 1859 bis Juni 1840 nicht weniger als 17.70 Scalentheïile oder 8’ 1/9, Da aber im October der Faden riss, an welchem die Nade] aufgehäugt war, so kann dieses Resultat wohl etwas ungenau seyn. Allein die Beobachtungen der fo]- genden Monate zeigten eine noch stärkere Abnahme. Wenn man nämlich die Mittel aus allen Beobachtungen von 174 Morgens bis 10%: Abends nimmt, so erhält man folgende Declinationen : 1859 November Declination — 417.80 December 416.88 1840 Januar 415.80 Februar 414.74 März 410.55 April 407.50 Mai 402.87 Juni 599.50 Die Declination verminderte sich also in diesen acht Monaten um 18.50 Se. Th. = 8’ 25/7. 2. Die horizontale Intensität, welche durch Beobach- tungen am Bifilar-Magnetometer. bestimmt wurde, hatte in den Wintermonaten um 23% ihr Minim. = 54442 und um 10 ihr Maxim. = 564.85 PAPA ENT D'És Ve tés Leu NN LOIS NN CESR Differenz, = 20.41 (*). Im Sommer trat um- 22h das Minimum = 443.63 und um 8 das Maximum — 488.90 ein, und ibre Différenz ist 45.27. er (*) Ein Scalentheil beträgt bei diesem Apparate 185757 oder in Theilen der horizontalen Intensität 1/1s855. Es ist jedoch zu bemerken, dass seit der Aufstellung desselben (in den letzten Tagen des Mai 1839), der Magnetismus des Stabes nicht mebr untersucht wurde, weil man die Beobachtungsreihe nicht _unter- brechen wallte, Am frühesten trat das Minimum im August um 21% und im Juni um 21* 50/ ein, am spätesten im Decem- ber um 1% und im Januar um 25% 45. Das Maximum scheint in den Wintermonaten, December, Januar, Fe- bruar, in die Nachtstunden zu fallen ; am frühesten, nämlich um 8/, trat es im Juli, November, April und Juni ein. Folgende sind die Mittel aller Beobachtungen zwischen 174 und 10/4, 1859 Juli Intensitit Z 552.41 August 465.54 September 488.€5 October 489.12 November 559.27 December 598.58 1840 Januar 586.91 Februar 552.68 Mirz 560.01 April 498.00 Maï 4357.17 Juni 396.01 Die hier gegebenen Zahlen sind wegen des Einflus- ses der Wärme nicht corrigirt, aus dem Grunde, weil die Wärme nicht nur die Intensität sondern auch die Richtung der magnetischen Kraft zu ändern scheint, und hierüber noch bestimmtere Daten abgewartet wer- den müssen. Die fortgesetzten uud gleichzeitigen Beob- achtungen am Bifilare und am Inclinatorium haben näm- lich gezeigt, dass bei Temperaturveränderungen stets auch die horizontale Intensität geändert werde, dass sie aber auch immer von einer entsprechenden Aenderung der Inclination begleitet seyÿen, indem diese xächst, wenn die horizontale Intensität abnimmt , und umge- kebrt. In den Nachmittagsstunden zeigt sich in mehreren Monaten zwischen 2% und 3 eine Abnahme der hori- zontalen Intensität, welche dem in diesen Stunden: ein- tretenden Maximum der Inclination zugeschrieben wer- den kann, und schon aus den Maïländer Beobachtungen erkannt wurde. jtd 3. Die Inclination erreïcht im Winter um 18% ihr Minimum — 270.69 Scalentheïle ( um 35% ihr Maximum — 272.02 155. En Differenz =. (*) Werth eines Scalentheiles = 28/1850. Der Apparat wurde im Juni 1839 aufgestellt, er erreichte aber erst im August seine stabile Lage, daher erst von diesem Monate an die Beobachtun- 53 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 54 a Im Sommer ist um 17% das Minimum — 289.10 um 20% das Maximum — 291.25 Differenz = 1.53. Die einzelnen Monate geben zu allen Jahreszeiten um die Mittagsstunde ein kleines Minimum der Incli- sation, woraus geschlossenn werden muss, dass die bei- den Maxima, das vormittägige und das nachmittägige, immer vorhanden sind, dass aber nur eines, nämlich fa den Sommermonaten das ersle, in den Wintermona- ten das zweite mehr hervortritt, während das andere fast unmerklich wird. Diess ist eine Berichtigung des rm früheren Briefe unter No. 11 angegebenen Resulta- tes der Mailänder Beobachtungen, nach welchen es den Anschein hatte, als ob das Maximum im Verlaufe ei- ues Jahres von den Nachmittagsstunden in die Morgen- stunden vorrücke, und dann wieder zurückgehe. Diess geschieht nicht, denn das kleine, in der Mittagsstunde eintretende Minimum ist die Grenze der beiden Ma- xima , welche nicht überschritten wird. Die Beobach- tungen, welche in Maïland tüglich gemacht wurden, konnten wegen ïihrer geringeren Auzahl dieses Mini- mum nicht zeigen. Die während einiger Nachtstunden (um 147 und 16/) fortgesetzten Beobachtungen des Mai und Juni 1840 Faben um diese Zeit ein Maximum und Minimum er- kennen lassen, welches die übrigen manchmal über- trifft, nämlich im Mai um 11% das Maximum — 246.45 . um 14* das Minimum :— 244.49 Differenz = 1.94 im Juni um 11% das Maximum — 267.75 um 16% das Minimum — 266.53 Differenz 1.20 -Der oben erwähnte Umstand, dass diese Maxima in manchen Monaten ganz unmerklich werden, erschwert auch, die Abhängigkeit der Zeit ihres Eintretens von den Jahreszeiten zu erkennen. Welcher bedeutenden Aenderungen die Inclina ion im Verlaufe einer längeren Periode unterworfen sey, kann man aus folzenden Zahlen entnehmen, velche die monatlichen Mittel aller zwischen 17% und 10# angé- stellten Beobachtungen sind : gen brauchbar sind. Die Sicherheit seiner Angaben ist in den ersten Monaten geringer, weil die Nadel durch die vorüber fah: renden Wägen zu sehr erschüttert wurde; diesem Uebelstande, wurde im Februar 1840 abgcholfen. 1859 August Inclination Z 568.06 September Z 3574.42 October Z 566.42 November = 336.40 December = 29418 1840 Januar =" 25214 Februar Z 196.59 Mirz = 18291 April a) 491. 47 Mai 2e. 008 Juni on 266.70 Vergleicht man diese Zahlen mit den Mitteln der horizontalen Intensität, so zeigt sich zwar kein vüllig paralleler Gang, welcher auch nicht erwartet werden kann, da die horizontale Componente nicht bloss von der Inclination, sondern auch von der Intensität der Totalkraft abhängt. Es erhellt aber hinlänglich daraus, dass im Allgemeinen, wenn die horizontale Intensität wächst, die Inclination abnehme, und umgekehrt, dass also die vom Apparate angezeïgten Inclimationsänderun- gen nicht bloss den Aenderungen in der Lage des Schwerpunktes gesen den Aufhängepunkt der Nadel zuzuschreiben seyen, sondern dass sie, wenigstens zum Theil , in der geänderten Richtung der Kraft selbst ih- ren Grund haben. Es scheïnt daher, dass die Inclina- tion weit grôsseren Variationen unterworfen sey, als bisher angenommen wurde. Diess ist auch erklärlich, wenn man die Wärme als eine der Hauptursachen der Varialionen der magnetischen Elemente ansehen darf; denn so wie sie durch ïhre allmälige Fortpflanzung von Ost nach West die starke tägliche Aenderung der |Inclination hervorbringt, so muss auch ihr Vorrücken von Süden gegen Norden, oder uwgekehrt, eine starke jährliche Aenderung der Inclination eizeugen. 4. In den Schywingungsdauern der Inclinationsnadel zeigte sich während des Winters a+ ÿ Differenz um 20” ein Maximum = 12.86978 : 0.01657 um 22” ein Minimum Z 12.85321 ; 0.01602 um 2” ein zweites Maximum — 12.86923 0,02100 um 8/ ein zweiles Minimum — 12.848235 Im Sommer jwurden folsendé Wendestunden beob- -À achtet : 55 BULLETIN SCIENTIFIQUE. RE CL CE CES um 12% ein Maximum ..:,..1 14... " Differenz um 18* ein Minimum — 12.550798 0.025359 um 2} ein zweites Maximum = 12.574579 0.008352 um 94 ein-zweites Minimum + 12.56605 Das Minimum um 12* wurde durch die Nachthbeobach- gen des Maï und Juni angezeigt. Die Ahhängigkeit der Abendstunden von den Jahres- zeiten in den einzelnen Monaten konnte nicht mit Si- cherheit erkannt werden; doch scheinen die vormittä- gigen in den Wintermonaten sich dem Mitiage zu pahern. Folgende sind die Monatmitte] aller vou 174 bis 10/ angestellten Beobachtungen : 1859 August Schwingungsdauer La 1202518 September 1186057 October 11.718188 November 11.90803 December 12.69148 1840 Januar 15.561353 Februar 15 40867 Mirz 14.00672 April 13.76645 Mai 12 77688 Juni 12.539025 Aus diesen Zahlen, welche von dem Einfluss der Temperaturveränderungen, so wie von der Abnahme des Magnetismus nicht befreit sind, lässt sich keine Ab- hängigkeïl der Schwingungsdauer vou jenen Aenderun- gen erkennen, wenigstens nicht in dem Sinne, m wel- chem man diese Abhängigkeit anzunehmen gewohnt ist, nämlich, dass bei zunehmender Temperatur die Kraft schwächer, also die Schwingungsdauer linger werden müsse , und umgekebrt. Es zeigt sich aber ein entspre- chender Gang mit den Aenderungen der Inclination; denn vom October bis März hat die Inclination ab-, die Schwingungsdauer zugenommen, vom März an nahm jene zu, diese ab Fortgesetzte Beobachtungen an an- deren zu demselben Zweck , aber auf verschiedene Art gebauten Apparaten werden bald zeigen, welcher An- theïl an diesen Aenderungen dem Instrumente, und welcher der mägnetischen Kraft gebühre. 5. Der Einfluss des Mondes auf den magnetischen Zustand der Erde vrurde anfangs auf dieselbe Weise untersucht, wie ich beï den Mailänder Beobachtungen gethan halte. Nach einer, wenn gleich nur genäherten Correction der beobachteten horizontalen Intensität, we- gen Wärmeänderung und Abnahme des Stabmagnetis- mus, ergab sich eine Bestätigung des früher erhalteneu Resultates, dass nämlich der Erdmagnetismus stärker sey zur Zeit des Neumondes als zur Zeit des Voll- mondes. Die Gesammtheit der Beobachtungen zeigte diese Intensität zur Zeit des letzten Viertels — 549.99 » . » » Neumondes — 548.79 ». » n (rsten Viertels, — 542.62 Vollmondes 2 HART 2 29 LA] 6. Die in No. 2 angegebene Schwierigkeïit die hori- zontale Intensität von dem Wärmeeinfluss zu befreien so wie die Unsicherheit in der Correction wegen der Abnahme des Stabmagnetismus veranlassten mich, die- ses Problem auf einem andern Wege anzugreifen, auf welchem ich beide Schwierigkeïten zu umgehen suchte. Ich ging dabei von der Idee aus, dass der Mond, wenn er überhaupt den magnetischen Zustand der Erde ändere, so gut eine tägliche Variation hervorbringen müsse, als die Sonne, dass sie aber in der stärkeren, welche die Soune erzeugt, verschwinde, ‘und nur er- kannt werden kônne, wenn man diese auszuscheïden im Stande wäre. Diese Ausscheidung suchte ich: auf folgende Weise zu bewerkstelligen. Ich entwarf Tafeln, welche zum Argumente die Monatstage und zur Ueber- schrift ihrer einzelnen Spalten die verschiedenen Ab- stinde des Mondes vom magnetischen Meridian (die magnetischen Stundenwinkel) hatten, wobei ïch, um die Rechnung zu vereinfachen, annahm, dass der Mond um eine Stunde früher durch den magnetischen, als durch den astronomischen Meridian gehe. Hierauf wurde von jeder einzelnen Beobachtung das für dieselbe Be- obachtungszeit gefundene Monatsmittel abgezogen, wo- durch man einen Rest erhielt, aus welchem die Son- nenwirkung (in so fern man nämlich die regelmässige tägliche Aenderung ihrem Einflusse zuzuschreiben be- rechtigt ist) ausgeschieden war, und welcher seine Ent- stehung der Summe aller übrigen Einwirkungen ver- dankt. Diese Reste werden bald positiv, bald negativ seyn, je nachdem das monatliche Mittel kleiner oder grôsser ist, als das Ergebniss der einzelnen Beobachtung; um sie alle oder doch fast alle positiv zu erhalten, wurden alle Monatsmittel um dieselbe Grôsse (bei der Inclination um 11, bei der horizontalen Intensität um 50 Scalentheïle) vermindert. Die auf diese Art erhalte- nen Reste wurden in die genannten Tafeln, jeder{in die seinem Stundenwinkel entsprechende Spalte einge- 57 —.— BULLETIN SCIENTIFIQUE 58 tragen, und von den Zablen einer jeden Spalte das Mittel genommen. Bei der grossen Menge der Beob- achtungen muss sich in dieser Combination der Einfluss der von dem Monde verschiedenen Ursachen grôüsster- theïls aufheben, und es wird die Mondeswirkurg er- kennilich hervortreten, wie auch der Erfolg gezeigt hat. Nach dieser Art wurden die beiden horizontalen Ele- mente, die Inclination und horizontale Intensität behan- delt, und die für die einzelnen Monate erhaltenen Mit- tel in ein Jahresmittel vereinigt, genden Tafeln dargestellt ist I Declination in Scalentheïlen = 27/2261. welches in den fol- Westl. Stun- denwinkel. Oestl. Stun- denwinkel. Declination, | Declination. COndNdabamiDo. Aus dieser leiten. TI. Nimmt man die Summe def Declinationen bei den ôstlichen Stundenwinkeln und die Summe der Decli- nationen bei den wesilichen Stundenwinkeln, so findet man die erste Summe um 2,60 Scalentheïle = 70/79 grüsser als die zweïle, also ist die Variation grôsser, wenn der Mond ôstlich vom Meridian steht, was schon die Maïländer Beobachtungen angezeigl haben. IT. Vergleicht man die Summe der Declinationen bei den Stundenwinkeln von 6% bis 17% mit jenen der De- clinationen bei dén Stundenwinkeln von 184 bis 5/, so zeïgt sich die erste Samme um 4.40 Scalentheile — 119779 grüsser als die zweïte; die Declination ist also grôsser, wenn der Mond in der Nähe des unteren Me- £ ridianes ist, als wenn er sich in der Nähe des oberen befindet. Der Anblick der, Tafel zeigt, dass sie am grôssten ist, wenn er durch den unteren Meridian geht. IT. Aus der Vergleichung der Summe der Declina- tionen bei den Stundenwinkeln von 214 bis 2* mit der Summe der Inclinationen bei den Stundenwinkeln von 184 bis 20/ und von 3 bis 5/ ergiebt sich, dass die Tafel lassen sich folsende Resultate ab-, erste CAPE um 0,97 Sc.-'Theile = 26/41 grôsser ist als die zweite; es scheïint also auch beim Durchgange des Mondes durch den oberen Merïdian ein Maximum der Inclination einzutreten , welches aber weit kleiner ist als das früher angezeigte. Die Resultate in Beziehung auf die pe mn In- tensität sind in folgender Tafel enthalten : Il. Horizontale Intensität. Intensität. Intensität. D tenta | Wesl. Sri denwinkel. 32. De ge" tn LE tr . + 1 Stun- denwinkel. © Hi N O1 Qr.O «1 @ © Nach dieser Tafel scheïnt I. Die Intensität stärker zu seyn, wenn der Mond gegen Westen vom magnetischen Meridian steht, denn die Summe der Intensitäten der westlichan Stunden- winkel ist um 5,14 Scalentheile grüsser als die Summe der Intensitäten bei ôstlichen Stundenwinkeln. IT. Die Intensität ist merklich stärker, wenn der Mond in der Nähe des unteren Meridians ist, als wenn er sich in der Nähe des oberen befindet, denn die Stundenwinkel von 6h bis 17” geben eine um 28,08 Scalentheile cé Summe, als die Stundenwinke]l von 187 bis 5” 7. Die grüssere Menge der Beobachtungen und der kleinère Abstand derselben von einander erlaubte auch das interessante Phänomen der magnetischen Stôrungen mit mehr Genauigkeit zu verfolgen, als diess bei den Maïländer Beobachtungen môglich gewesen ‘war. Man verfuhr dabeï auf fulgende Wise. Aus den einzelnen Beobachtungen wurden die Aen- derungen der beiden AE À 2 Elemente während des Zeitraumes zwischen zwei nächsten Beobachtungs- zeiten gesucht, und die so erhaltenen Aenderungen in einem Tage ohne Berücksichtigung iïhrer Zeïichen (es mochte nämlich das Element hiedurch vergrüssert oder verklcinert worden seyn) in eine Summe vereinigt. Sey 59 BULLETIN SCIENTIFIQUE. ren ans md S Aie dune. Eben s0 pat 3° man aus | y tn mitteln die mittlere Summe dieser täglichen Aenderun- gen, welche mit Æ bezeichnet wurde. Wenn nun für irgend einen Tag der Quotient + > 2 gefunden wurde, 80 rechnete man diesen Tag unter die Stô- rungstage. Hiebeï zeïigte es sich, dass die magnetischen Ele- mente oft einer sehr starken aber nur kurze Zeit dau- ernden Aenderung unterworfen waren, und dass ïhre Variation den ganzen übrigen Tag hindurch ïhre mitt- lere Grôsse nicht viel überschritt, daher sie auch nicht im Stande war, einen Stôrungstag nach der oben an- gegebenen Bedeutung hervorzubrimgen. Diese Erschei- nung , welche ein magnetischer Stoss genannt werden kann, durfte nicht unbeachtet gelassen werden, da sie nidhts anderes als eine Stôrung von kurzer Dauer ist, und da die stärkeren Stôrurnigen nur aus mehrfach wie- derholten Stôssen bestehen. Um auch mit diesem Aus- drucke einen festen Begriff zu verbinden, wurde so verfahren: Sey s die Aenderung eines magnetischen Elementes zwischen zwei auf einander folgenden Beob- achtungszeiten, «6 die grüsste Aenderung, welche die Mittel desselben Monates für irgend zwei auf einander folgende Beobachtungszeiten gehen, so wurde jede Aen- derung , für welche = > Zist, als ein magnetischer Stoss angemerkl. In der folgenden Tafel werden für jeden Monat so- wohl die Summe der Stürungstage als auch die Anzahl der einzelnen Stôüsse, welche auch ausser diesen be- merkt wurden, aufseführt. Declination, Intensität. Monat. Sto- Stô- rungs- rungs- | Stôsse. tage. tage. 1859 Juli 1 1 5 2 August 3 1 7 2 Septbr. 5 4 4 10 Octbr. 7 15 10 3 Novbr. 8 7 46 — Decbr. 0 15 25 2 1840 Januar 4 12 15 14 Februar g 8 9 — März 5 1 16 2 April 2 5 11 2 Mai 2 1 13 1 Juni 1 1 9 [06 AE Sn © me Ceres eee Aus dieser Tafel + mr, wir par + ae I. Dass die Stôrungen in den Wintermonaten weit häufiger eintreten als im Sommer, wovon der Grund zum Theiïl darin liegen kann, dass die Kraft, welche die täglichen regelmässigen Aenderungen Hoi sat sich im Winter viel schwächer zeïgt, daher den stô- renden Ursachen mehr Spielraum gestattet. Doch deu- ten die starken Stôrungen, welche sich meïstens in den Wintermonaten ergeben, darauf hin, dass, auch abge- sehen von dem oben erwähnten Umstande , die stôren- den Krüäfte in dieser Jahreszeit an Intensität gewinnen. Die stärksten Stürungen in diesen zwülf Monaten wur- den beovbachtet am 4. und 15. September 4 » 12. 22. und 25. October | :» 25. November » Æ und 18. Januar » 6. 7. und 9, Februar À » 29. und 30. Mai. } IT. Die Stôrungstage waren weit zahlreïcher in dk horizontalen Intensität als in der Declination. |! IIT. Auch in diesem Jalkre wurden manche starke Storungen vwieder an: denselben Tagen bemerkt, in welchen sie schon in den yorhergehenden Jahren ein- getreten sind. Die Tage, welche in dieser Hinsicht vorzüglich beachtet zu werden verdienen, sind die in der Nähe des 18. Januar, vom 18. bis 22 Februar und der 18. October. Es wurden nämlich starke Stô- rungen beobachtet im Jahre 1837 am 16. Januar 1858 ,, 17. 1859 , 19. 1840 , 18 , Eben so zeigten sich Stôrungen im Jabhre 1836 am 17. Februar 1857 D 48 , 1838 16. u. 21. , 1839 ,, 18 u.21., 1840 , 18.u.21. , Im Jahre 1840 waren diese Siôrungen nur in der ho- rizontalen Intensität und da nur schwach erkenntlich, wovon wahrscheinlich der Grund in den sehr starken Stôrungen liegt, welche einige Tage vorher, nämlich am 6. 7. und 9. Februar eingetreten waren. Endlich wiederholte sich diese Erscheinung auf sehr ausgesprochene Weise am 18. October 1836 Hide. y 061889 LNL 2 L 1008 D NT … 8. Stellt man die einzelnen Stüsse, welche sowohl an Stôrungs- als an anderen Tagen eingetretéen waren, nach den Tagesstunden zusammen , ohne Rücksicht, ob hiebeï die Declination und horizontale Intensität ver- grôssert oder verkleïinert worden sey, so erhält man als Endresultat folgende Tafel, welche die Anzahl der Scalentheïle enthält, um welche die Nadeln zu ver- schiedenen Tageszeilep von den Stôrungen verrückt wurden. Declination. Horizontale Intensität. 536.44 463.90 1573.56 1746.14 1425.53 1472.05 1911.15 2964.23 497.95 697.76 1475.16 1481.17 Aus dieser Tafel wird ersichtlich, dass in der De- clination die wenigsten Stôrungen von 84 bis 104 Mor- gens, die meisten von 8” bis 107 Abends eintreten, ein Resultat, welches schon die Maïländer Beobachtungen angezeïgt haben. Auch in der horizontalen Intensitäi sind die Stôrungen Abends häufiger als Morgens. 9. Nimmt, man aber beï dieser Zusammenstellung auch auf die Richtung Rücksicht, in welcher beiïde Elemente verändert werden, und bezeichnet man mit dem Zeiïchen + eine Vergrôsserung, mit — eine Ver- minderung derselben , so zeigt die folgende Tafel die Reste, welche man erhält, wenn man die Summe al- ler positiven Aenderungen von der Summe der negati- ven abzieht. Horizontale Declination. di Intensität. | Stunde. | BULLETIN SCIENTIFIQUE. …_"EnBA « “7 à 62 Diese Zahlen bestätigen, in Beziehung auf die Decli- nation, gleichfalls eine schon aus den Maïländer Beob- achtungen erkannte Thatsache, dass die Declination in den Morgen- und Mittagsstunden durch die Stôruugen vergrôssert, in den Abendstunden verkleinert werde. In Beziehung auf die horizontale Intenusität sehen wir , dass die negativen Zeichen vorherrschend sind, d. h. dass im Allgemeinen die Stôrungen dieses Element verkleinern, was gleichfalls schon früher erkannt wurde. Es geht aber aus den Zahlen der Tafel auch noch her- vor, dass diess in den Stunden des Morgens und wahr- scheïnlich auch der Nacht in weït hôherem Grade ge- schieht als Vor- und Nachmittags. 10. Wir ermangelten nicht während der stärkeren Sforungen die Beobachtungen durch mehrere Stunden von 5 zu 5 Minuten fortzusetzen, um den Verlauf des Phänomens in allen Elementen mit môglichster Ge- nauigkeit zu studiren. Zebn Stürungen wurden auf diese Weise verfolgt, und es zeigten sich in ihnen manche gemeinsame Merkmale, die schon zum Theiïl von den früheren Beobachtungen angedeutet wurden, und welche auch diesen dem ersten Anscheine nach s0 regellosen Erscheinungen allmälig den Stempel der Ge- setzmässigkeit aufdrücken werden. I. Obschon, wie bereits früher gesagt wurde, die Gesammtwirkung einer Stôrung auf die horizontale In- tensität in einer Schwächung derselben besteht, so zei- gen sich doch auch, wenn gleich vorübergehend, sebr grosse Intensitäten. Immer wurde aber das Maximum früher als das Minimum becbachtet; es scheint also auch jenes im Allgemeinen früher einzutreten als dieses. IL. Diese Schwächung der horizontalen Intensität dauert auch noch fort, wenn die grossen Schwankun- gen schon lange aufgehôrt haben, und nur allmälig kehrt sie wieder in ihiren früheren Zuständ zurück. III. Alle Aenderungen in diesem Elemente sind mit entsprechenden Aenderungen der Inclisativn begleitet, und scheinen darin allein ihren Grund zu haben. Bei grosser horizontaler Intensitit wird immer eine: kleipe Inclination beobachtet, und umgekehrt. IV. Die Schwingungsdauern der Inclinationsnadel zeig- ten sich während der stärkeren Siôrungen immer kür- zer als gewühnlich; die "Totalkraft wird also dadurch vérstärkt (*).. Da aber, wie wir früher gesehen haben, EEE Rd (*) Diess ist im Widerspruch mit dem 23.$ des vorigen Brie- fes, und ich hoffe, dass es eine Berichtigung des dort gegebenen BULLETIN während dieser Erscheinung die schwächere horizontale Intensitit vorherrschend ist, so muss der Einfluss der Inclinationsänderung jenen der verstärkten Totalkraft überwiegen, was beï der grossen Inclination in unseren Breiten auch erklärlich ist. Es kann aber seyn, dass in Gegenden, wo die Inclination klein ist, die horizontale Componente durch eine Slôrung verslärkt wird. V. Es scheiut, dass die Aenderungen der Intensität der Totalkraft der Zeit nach ziemlich genau mil den Aenderungen der Inclination und der horizontalen Com- ponente zusammentreffen ; es geschah nämlich während der Stôrungen, welche fortgesetzt beobachtet wurden , in zwei Fällen immer einmal, dass die. grüsste Schwin- gungsdauer mit der kleinsten Inclination und mit der grôssten horizontalen Intensität oder umgekehrt, die kleinste Schwingungsdauer mit der grôssten Inclination und kleiïnsten horizontalen Intensilät zusammenfel, wo- beï zu merken ist, dass die Schwingungsdauer nur von Stunde zu Stunde, und gewôbhnlich nur während der Tägesstunden (von Le Morgens bis 11 Abends), die übrigen Elemente aber in solchen Füällen von 5 zu 5 Minuten oder in noch kürzeren Intervallen, und auch während der Nacht beobachtet wurden, dass also diese Uebereinstimmung sich gewiss auf noch mehr Füälle Resultates ist. Ich halte nämlich das bei den Mailänder Beob- achtungen angewendete Verfahren für unsicher, weil dort die täglicben Mittel der Schwingungsdauern an Stôrungstagen mit den Mitteln des ganzen Monates verglichen worden sind. Eine solche Vergleichung kann den kleinen Einfluss, den die Stôrun- gen auf dieses Element ausüben, nicht genau anzeigen, da es im Verlaufe eines Monates zu grossen Veränderungen unterwor- fen ist, sey es nun seiner Natur nach, oder in Folge der Man- gelhaftigkeit des Apparates. Hier konnte bei der grossen Anzahl der Bestimmungen an einem Tage genauer verfahren werden, indém man das Mittel des gestôrten Tages mit denen des nächst vorhergehenden und nachfolgenden verglich, wodureh man sich von der oben ausgesprochenen Thatsache überzeugte. Oft liefer- ten schon die Beobachtungen desselben Tages hievon einen über- zeugenden Beweis, da jene, welche man vor dem Eintritte der Erscheinung beobachtet hatte, merklich länger waren, als die während der Erscheinung bestimmten, So wurden am 25. No- vember folgende Schwingungsdauern gefunden : Vor dem Eintritte der Stôrung; nach dem Eintritte der Stürung. 5430’ ..... 12/1569 9h0 . . 12/0724 & 30 12 1670 10 0 12 0894 6 0 12 1531 11 0 12 0752 8 0 12 1424 12 0 12 0624 13-0 120901. |. Am folgenden Tage kehrte die Schaiseunetiater wieder zu ihrem vorigen Werthe zurück. SCIENTIFIQUE: : erstreckt haben würde, wenn auch die Intensität der Gesammtkraft in eben so kurzen AIntervallen bestimmt werden kônnie. VI. Meistens werden von einer stärkeren Stôrung alle Elemente ergriflen, jedoch nicht in gleichem Grade, was vielleicht von dem Winkel abhängt; den die Rich- tung der stôrenden Kraft mit jener der constanten bil- det der 23. März in Hinsicht auf die horizontale Intensität der gestürteste Tag des ganzen Monates, während in der Declination auch nicht ein :Stoss bemerkt wurde. Freilich würde, wenn die Beobachtungen nicht: bloss stündlich, sondern ununterbrochen angestellt worden: wären, vielleicht auch die Declination grôssere Aende- rungen gezeigt haben. | j VII. Je mehr man sich mit diesel cie LU Lan be- schäftigt, desto inniger dringt sich die Ueberzeugung auf, dass sie um so schneller; zum Ziele führen wer- den, in je kürzeren Intervallen man sie anstéllt. Fünf Minuten ist noch eïn zu grosser Zeitraum, da sich wäh- rend dessélbon die Stellung des Magnetstabes um meh- rere hundert Scalentheïle verändern! kann, wie. des bei der Stôrung am 22. October v. J. an unserem Bifilar- Magnetometer geschehen ist. Es wird daher in Gôttin- gen und in Prag an Tagen, wo sich so starke Storun- gen oder Nordlichter zeigen, mehrere Stunden hin- durch an den beiden Apparaten für dié horizontalen Elemente fortwährend beobachtet, nämlich die Stel- lung des Magnetstabes eltwa von 15 zu 15 oder von 20 zu 20 Secunden aufgezeichnet. Es wäre sehr zu wün- schen, dass diess ét an anderen Beobachtungsorten geschehen môge. c peye Noch muss ich eines Schreibfehlers erwähnes ,- wel- cher sich im den letzten $ des worigen Brièfes einge-. Die dort erwähmten verticalen Schwin- | schlichen hat. gungen, welche den Erdstôssen zugeschrieben werden, sind nicht an der Inclinations-, sondern an der: Decli-. nations-Nadel beobachtet worden. Hier, wo diese Na- del an einem in eine > Hauptmauer des Gebäudes!einge- rammelten Balken aufgehängt ist, werden dergleichen, Schwingungen nur bei Behr heftigen Winden bemerkt, und kôünnen daher tante. paire zuge- schrieben werden. -| 46 — 0€ 64. So war zu Folge der stündlichen Beobachtungen A#F 175. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Tome VIII. NM 5. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. NOTES. %. Sur le mouvement des projectiles sphériques dans un milieu résistant. Ostrocnapsxy. 5. Sur le nombre des chevaux de poste en Russie. KoErpex. NA0:T, ES. 4. NOTE SUR LE MOUVEMENT DES PROJECTILES SPHÉRIQUES DANS UN MILIEU RESISTANT; par M. OSTROGRADSKY {lu le 30 oct. 1840). I Nous avons entrepris des recherches assez éten- dues sur le mouvement, dans un milieu resistant, des projectiles sphériques dans lesquels, par défaut d'ho- mogénéité, le centre d'inertie ne coïncide pas avec celui de figure. Notre travail n’est pas encore achevé; en attendant qu'il le soit, nous allons citer les équations différentielles du problème. Nous supposerons, pour fixer les idées, qu'il s’a- gisse des projectiles de l’artillerie. Imagimons trois axes fixes ayant pour origine le point où se trouve le centre d'inertie du projectile au moment de sa sortie de l’âme de la pièce; et pour abré- ger le discours, appelons ces axes par les lettres Æ, F, Z. Nous prendrons X horizontalement, de manière qu'il fasse un angle aigu avec la direction du mouvement imprimé au centre d'inertie; l’axe F se dirigera sui- vant la verticale de bas en haut, et nous placerons l’axe Z à gauche du spec'ateur qui regarderait l'axe Æ Pour l’origine du temps on prendra l'instant de la sortie du mobile de la pièce. Cela posé, désignons par x, y, z et x’, y’, z/ les co- ordonnées, relatives aux axes #, F, Z et au temps t, du centre d'inertie et du centre de figure du projectile sphérique ; puis, représentons par s et s/ les espaces qu'auront décrit, pendant la durée de t, le premier et Le second centre, par P, Q, R et p, g, r les rotations in- stantanées autour de deux systèmes d'axes menés par le centre d'inertie, le premier système parallèlement aux axes fixes #, F, Z, et le second, formant les trois axes principaux; par #/, v', w’ el a, b, c, les projections de x sé ; la vitesse TH SX les axes principaux et les coordonnées, relatives aux mêmes axes, du centre de figure; désig- nons enfin par 4, B, C, 4’, l, 4 et g les trois mo- ments dinertie principaux, relalifs aux axes passant par le centre d'inertie, la densité moyenne et le rayon du projectile sphérique, la densité de l'air atmosphé- rique et la gravité eu égard au poids de l'air. Les dénotations précédentes admises, nous aurons par les principes de la dynamique, pour le mouvement de translation et celui de rotation des projectiles sphé- riques hétérogènes, les six équations suivantes, les trois premières se rapportant à la translation, et les trois der- nières à la rotation: 67 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 68 LU UN (4) 3k4 ds? 2f40 ds’ = Pi (air À Ve de . . y 3k4 ds"? | 2fAN ds Aap à RER» 0— D (ana S TAU dt )T dt É +8 344 ds’? … d: dy’ dx’ = it (ar ae +) a te Ca (2) s 92 / / DA AL? 0 Le +(C—B\qr +37 fil TR 1P(cv'—bw) . + ENT Es (cv —bw")+(ap +bq +cr)u'—(au'+bv'+cw p | 8% +(4—Cpr +$ nf RG=TR IE (aw" eu) Te. Fe 4 TfIBT (aw/—cu 7) + (ap +bq +cr)v'—(au'+bv +ew)g| CEE (BA)pg +3 A2 RAÇU av) + ESA Ou avr) (ap bg er) — (au +bv-+ow)r ] Ces équations renferment trois quantités 4, f et 42} rapport aux axes À, Ÿ, Z. Elles satisfont aux conditions dont nous n'avons pas encore parlé et que l'on doit | suivantes ; déterminer par l’expérience, Les deux premières sont (4) des coëfficiens numériques, et Ja quantité {2 est une + 02 Lot — 1 «8 +8 Ho #=0 longueur; kX peut être supposé connu, et l’on admet BH pr + pr —A ay boy +a/"y"—0 assez généralement k=— 35, mais f et ( ne sont pas con- A+ +21 8 Le +80 , nues. Le coëfficienut f peut être déduit de très petites + +2 —1 au! + B8 + 77 =0 oscillations d'un pendule à boule de même métal et de LL 31 a/+p#+;y =0 même degré de poli que le projectile. On y parvien- ga + gta —1 7 FAN = 0 dra en imitant les expériences que l'illustre astronome (5) de Kôünigsberg avait faites sur les pendules. Quant à la ; : Sir ; Le ds 1! Lire mai quantité {), je ne sache pas que l'on ait fait des expé-| %— P B", « je By œ —=py — 78 . : nb , . r . = y. Le 1," — de — riences d’où l’on pourrait la déduire. P=ya Aux a ay" — 7" Ps — ay 7 ne arc Bo, y=pa"— 08, = af — Bo Aux équations (1) et (2) il faut en ajouter celles (6) qui lient les rotations instantanées p, q, r avec les >» LA e la . ., . . " 4 quantités qui déterminent la position des axes princi- de +7 48° PL, —— de eine #%)= P aux par rapport aux axes fixes #, F, Z Ces équa- FORT OREERS Sd de | AU 2 » dy Le a dy” tions sont indépendantes des forces qui sollicitent le | « a Ta j' LS ie = ete PP UT ar mobile, elles sont généralement connues, et nous aurions dB #; . d y à : mo Fe. Œ — 12, FLE PRE = pu nous dispenser de les rapporter; cependant nous les | & ; Fu, 2 = (C5 RER di 7. R rapporterons dans l'idée qu'il se trouvera des lecteurs qui désireraient voir réunies toutes les équations qui (7) ÿ , , 4 , . . 1 & da! da’ sont nécessaires à la détermination du mouvement des | 7 c'Q— &R, =cR— PP, = Pl —xQ projectiles sphériques dans l'air. Ce “ d d , d 44 Supposons LPO —/#R, PR 'P, Po #P—8Q 4 (@ D Q_UR, T—;R—yP, PP ;Q = x +aa + Bb +;c dt di DE À de ch 80 #3 (8) = Z + c'a+ B#"b+ ; a, 'c. Pde ke Qdu/ + Rd — 0 Ce sont les quantités &, 9, r, a, #. 3, a. BP, 7, PdB + Qdf' + Rd = 0 qui déterminent la position des axes principaux par Pd; + Qd;' + Rd/! = 0 69 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 70 ES (9) d, d # dp" dy L dy AY! FL À +, = (53 ++ PE-)=? d dy dy! da , da” LL suit «T RE He —(,7 + 7 Sa tt “dt = 9 de de, pda df A8 | PEN, Ce ce dm ; (10) % 2 & Ce Es 3, D) ei trs 0 re 7 Q d 7. d / ’ Ep er, AE — &T, = y p— a d dy L dy” 2. ” nn a = Pme, Ga 6"P (41) pde + qd5 + rd;y =0 pda + qdf/ + rdy =0 pde/+ qd" + rd;"= 0 (42) p=aP + «Q + &’R = 6P + 8Q + BR le A Sun (43) P = ap + £g + 7r Q=ap+Bq+ 7 A — cp + B"q+ AE (44) ’ dx’ ;4y y dsl LL à 2 pri —- [42 dt — dt Aer dr -n dz’ ei V le à rule Ur LR dE , dy’ y» dz W— ; TE D ET PrÈ II. Nous nous sommes contentés de transcrire les équations différentielles (1) et (2) qui se rapportent au mouvement des projectiles sphériques hétérogènes, comme sont les projectiles de l'artillerie. Quant à la démonstration de ces équations, nous la renvoyons au mémoire qui contiendra l’ensemble de nos recherches sur cetie matière. Nous ferons cependant observer que les équations (1) et (2) ont été trouvées dans l'hypo- thèse 1° de la résistance proportionnelle au carré de la vilesse normale, 2do du frottement proportionnel à la première puissance de la vitesse tangentielle et à la densité de la couche d'air en contact avec le projectile. Pour ce qui regarde celte densité, nous avons supposé qu'elle différait de la densité naturelle de l'air d’une quantité proportionnelle à la vitesse normale. Nos équations sont exactes quelle que soit la distance du centre d'inertie à celui de figure du mobile; elles sont imdépendantes de l'hypothèse admise par Poisson dans le $ IV de ses Recherches sur le mouvement des pro- jectiles, et qui consiste en ce que la distance entre les deux centres soit extrémement petite par rapport au rayon du mobile. Aïnsi, nos équations trouvent leur application dans la théorie des projectiles rectifiés; il faut seulement les intégrer, mais c’est là que l'on rencontre de grandes difficultés. Avant de procéder à l'intégration, il serait très utile de déterminer par l'ex- périence, pour les projectiles qu’on voudra considérer, les quantités f et (2. Indépendamment de l'utilité que la connaissance de f et {2 apportera dans l'intégration par approximation des équations (1) et (2), la détermi- nation dont il s’agit est indispensable pour en pousser l'application jusqu'aux chiffres, c'est-à-dire, pour obte- nir les valeurs numériques des imconnues. Peut-être même serait-il bon de déterminer de nouveau le coëffi- cient k, sur la valeur duquel les savants ne sont pas d'accord. Il résulte des équations (1) que la partie de la résistance indépendante des rotations P, ©, À, se trouve représentée par 3kA ds’? 18 24fN ds 841 dt? AT dt? Elle est donc composée de deux termes, l’un propor- tionnel au carré, et l’autre à la première puissance de la vitesse du centre de figure du projectile. Du centre de figure, et non pas de celui d'inertie. Or la vitesse de ce dernier centre différera très sensiblement de la vilesse 4 . _ quand le mouvement de rotation sera très rapide et £ quand la distance des deux centres ne sera pas extrême- ment pelite. Ainsi, quand il s'agira des projectiles que l'on soumet à la rectification et qui sont fabriqués à des- sein, de manière que la distance dont il est question, soit aussi considérable que possible, on ne pourra pas supposer, même dans le cas de f très petit, la résis- tance de l'air proportionnelle au carré de la vitesse du centre d'inertie; et si l’on admettait cette hypothèse, on s'écarterait très sensiblement de la vérité. III, En faisant abstraction des termes multipliés par f, les équations (1) et (2) deviendront incomparable- ment plus simples, mais sans doute moins exactes ; nous aurons alors (15) ! l DÉC CEE Py ; 4 Fe dE TTa d& T6 ide u ds’ dz een Er 287 1072 71 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 72 (16) 4 = +(C—B)qr — ELU om= CEE on à fait pour abréger sus — (c#/ — bw w)Ÿ / ds (aw'=— cu’) T Au) (bu! — æ') TE 4 a — sat Admettons, avec Poisson, que la ligne qui va du centre d'inertie à celui de figure soït un des axes prin- cipaux, celui, par exemple, auquel appartient l’ordonnée aj on aura alors b—0, c—=0, et par suite les équations (16) et (3) deviendront GS ne se pe _ xAkË ds! Cie ce =—- ARRETE 47) Zx + au Pr rTae = z +ao En admettant, toujours avec Poisson, que les deux moments d'inertie B et C sont égaux entr'eux nous b étant une constante représentant la valeur initiale de [la rotation p. La constante à n'a rien de commun avec la lettre b qui tout-à-l’heure représentait une ordonnée et qu'on vient de supposer = 0. Puis, les deux autres équations relatives au mouvement de rotation, en faisant pour abréger ÀA—8B _ L rk Al? m nc: | JET: Net deviendront 48 dq __ maw’ ds de FETES TS D dr mav’ ds mb =— 5 7 Pour faire usage des équations (15) et (18), il faut en éliminer les quantités x’, y’, z', au moyen des équa- tions (17) qui donnent par la différentiation D" \\ de da PT ER PU dy _dr PE de ER M IV. Voyons le cas que se avait considé- ré. Supposons que la distance à soit très petite et né- gligeons le carré de — nous aurons d’abord aurons d’abord ds’ dx da | dy do’ dz da” DD Mn mit RUE T=gte ae dt Le =. dE STTtae en 1 puis (19) um ds dx sù ds da dx da | dy d |, dde = + dd T . PEN CAE à +R) z | ra ds dy | au Fds da’ dx da dy da’ |, dzda” 0=7 +7 ARTE dt dt LT dt T dt dt aa) ]+s ds |, wdsdz | au [ds dx” dx da |-dy d&' | d:da” OT us +7 & ar à Rs AT )£ A Parce que les seconds membres des équations (18) sont | or nous avons à qe 1-7 , 4 multipliés par a, on peut y rem placer les coordonnées ne 27 — 7q . = fr — 4, = Pr y'q, du centre de figure par celles qui appartiennent au done | ceutre d'inertie, et pour lors ces équations, eu egard dx da | dyda | d: da ds aux (14), apr 1% LA Bu & TT dt dt U & d)àt : y deN ds ce Net: TR CS de +7£ Te ) à de da y dde du PB(gdg+rdr) Le 4 wa ds A dt dt V dt dt Ÿ dt ) TT RON ’ agile (6% dt he Pages et, en Pt dans les équations (19), on trouver SDuttes ds dx 2 ad —+rdr dx ua ds da l'on si e à {sole 23 mL Tr n-— È à 7" 3 Gi s Pt md bla . 7 [Or — 79) +Gr—-yq) + D A HE SEL auf SA E log (1 + nt) Le 8 à ,f'endt T — Re) log (1 + nt) — 2 (1 + ut) 4 Mers pee a ph 5e 1+ nt VIL Revenons maintenant vers les équations de dy la rotation. Pour cela, remplacons + et mn par leurs ? s dx dx valeurs y, et z, données par les équations (23); nous Rurgne 7 nt 4 a+? ae (0 ë) +7 (cs + «y 7— 07) Bt T +, pe — = D(0RE E +8—T (æ' 5 CT g"— 57) mais LA) APS eme ay ay +ay 0, donc, à cause de « = 1, YA Ut a + =—7y ap + «ff + «#0 œ5 ha —= 28 et, par suite, en ES pour abréger @ +7) +éZS y+; Ÿ Fe et +5 +5 2 n HE (+) 345 et or équations nr la rotation deviendront am dx? au 14 aim dx ss bhr "> [C4 +T);+51 NN F3 ___amdx? aim dx a # 4 CMS # PT TT [C1 “ F)3+551] TP TES En vos la première de ces équations par F7, la seconde par y, et les ajoutant ensemble, puis mul- tipliant la première par #’, la seconde par ;”, et les ajoutant aussi, nous aurons au dxA Wie RD 9 + F F ECTS OT) ne. au dx? Fr LC +T )G8—87)—(8;"— 73)5] BULLETIN S 77 CINTIFIQUE. 78 Or nous avons les équations br, " , 2 ue fa tt en me: — 07 —Jp=a—i ACER RAE da’ ; ab da!’ ÊT—rq— dt puis à cause de = ;”, /= — #7", AT en Pete 1 de!’ Bq +7 =7q—8T=— : da’ pq + Tr =ére- 7'q ET de et en différentiant dg , ,dr d2a” dB’ dy Éoenimas La : & PL EX disco 41 dt dt? dt dt pdæ +qd# +rdy =0 pda + qds" + rdy" = 0 et à cause de p=b gd +rdÿ =—bd« mais gds" —rd;"=— bdc” donc Ndgh Var 2 d2a/’ da’ LR METTENT As dq dr d2x’ da’ , 1 QU = F RUE n—= de To dt eu égard à ces différentes formules nos équations (25) deviendront (26) d?a! matdrdæ' amdr?- A ete. da’ Bt aa alt t pe ie + 7 d2a” ma2 dx da” am dx? au y da’ tmautenet half AG hE Ou bien, en remplacant £ par la valeur (1 + +) d+HE ” et «— 0 par & ; (27) da” ma? dx da” am dx? a y #1— da” Pere ral pee GE da” . ma?dxda” am dx? au da’ ES Re == — 1 ss de B dd — BE d® Ghana de plus pour t=0 nous avons da/’ de/’ AE mx —— — 0 —— a=0, a =0, dE & 9 ainsi sans la quantité £, on aurait eu &/Z0 et «= 0, quel que soit t. Les équations (27) s'intégrent au moyen des inté- grales définies; nous renvoyons pour cet objet à notre travail que nous avous déjà cité. .. Si l’on néglige 4, on trouvera les équations qui, pour le fond, seraïent celles de Poisson: On peut voir, dans les Recherches de cet illustre géomètre, sur le mou- | vement des projectiles, la manière de les intégrer. Qu'il nous soit permis de faire observer, que Poisson semble annoncer qu il intègre ces équations exactement; mais, eu effet, il ne les intègre que par approximation. —ss"2—-— 5. UEBER Die Zauz per Postererpe 1N Russ- LAND UND DIE DAMIT VERBUNDENE BESTEUERUNG: von KOËEPPEN {lu le 8 mai 1840). e Es kostet daher jedes Pferd dem Lande in F3 in Silber. Für die Unterhaltung dieser Pferde zahlt das Land in Silber. a Namen der Prov. Zahl der Postpferde in Assig. Rbl. à KR KR. UK Archangelsk.... 496|148,022| 42,292 ,, |298 42| 85 262 Astrachan. . .. | 438/123,055| 35,158 572280 95! 80 215 Bessarabien ù 1014/152,100| 43,457 4251150 ,,| 42 85$ Bjelostok. . . .. 346| 48,993| 13,998 ,, |141 60! 40 455 Charkow. . ... 6241173,750| 49,642 8551278 44! 79 553 Chersson. . . .. | 1434|112,975| 32,278 571| 78 78| 22 50€ Cis-Kaukasient ) 620/168,266| 48,076 ,, |271 39| 77 54 | Land d. Don. Kos.| 921/147,364| 42,104 ,, [160 ,,| 45 72 | Estland?) . . .. un/bekannt Grodno tre 9911203,712| 58,203 425205 56| 58 731 Ruth pt #72] 89,028] 25,456 5111188 60| 53 88; Larosslaw ..., | 266] 70,930| 20,265 7151266 65| 76 184 Ickaterinosslaw . |(5,762| 66,475] 18,992 8551104 52| 29 862 lenissejsk . . . . | 458]106,741| 30,497 4251245 70! 69 625 Érhutsk 4". 21 1670,385,594|110,169 7131/2350 84| 65 953 Käluga . . . .. . | 212] 39,688] 11,339 4251187 20| 53 484 L'LEKE de IE ARS 896/175,877| 50,250 5711196 30| 56 8+ Kijewi-v##ir. 8721131,658| 37,616 5711150 97| 43 133, Kostroma .. 456| 91,375 | 26,107 1411200 38| 57 251| Kurland ..... 157| 77,335| 22,095 715/482 58/140 755 Kürsk 0 2. 49%! 87,590| 25,025 7151177 31! 50 66 Livlandese- un|/bekannt | Minsk 1138/225,175| 64,335 7151197 86| 56 513 Mohilew ? 9231226,303| 64,658 ,, [245 18| 70 51 Moskwayl. 1... 1361127,051| 36,294 5711172 59| 49 311] Nishnij Nowgorod|(4,635]249,581| 71,308 8551395 41112 294 Nowgorod . ... | 156| 36,786] 10,510 2841235 80| 67 37: Olonez. 375] 64,811| 18,517 4251172 83| 69 58 | Oral sc: 374| 56,100| 16,028 5711150 ,,| 42 85 Orenburg . . : . | 1150/117,066| 33,447 425101 79) 29 82 Pensat ins. 322| 73,179| 20,908 2841227 26| 64931 Herm 1... 832/132,172| 37,763 42£ 158 86) 45 385) 1) Der im Jahre 1804 vom Staatsrath Rawinskij verfassten Beschreibung des Kaukasischen Gouvernements zufolge, betrug damals die Anzahl der Postpferde daselbst 504 Paa: (s. Xosañ- cTBcHn0e onucamie Acrpaxancroä un Kazkasckoñ ry6cpuiñ, 34. M. Boupasiue Okonomnueckum® o6mecTBomr ; C.I16. 1809. 8. T'a6. No. 3. 2) In Est- und Livland werden die Postpferde von der Rit- terschaft gestellt, woher denn die Unterhaltungskosten nicht ge- nau bekannt sind. In Estland zählt man überhaupt 301 Post- pferd; namentlich auf 5 Stationen, die an der grossen Strasse von Petersburg nach Riga liegen, zu 30 Pferden; auf den 7 Sta- tionen zwischen Jewe und Reval zu 17, und auf den # Stationcen am Wege von Reval nach Pernau zu 8 Pferden. 3) Dabei auf Freiposten 126 Pferde. 4) Ausserdem befiudeu sich auf den Stationen 19 Posthaucrnpferde. Rbl. | Rbl. 147,686| 42,196 De 155,798] 44,513 713 PAT RE 226,775 Rjasan, .,... 36,960| 10,560 , St. Petersburg . . 529,007! 151,144 85£|410 70|117 342 Ssaratow. 3 117,949! 33,699 715|163 81 Ssimbirsk . ... 62,295| 17,798 5711189 92 Ssmolensk . « . . 121,570| 34,734 28£2|303 92 Tambow-" 41" 45,687| 13,053 4241135 97 Taurien . . 272,800| 77,942 855/258 33 Mobotak PPS 156,160! 44,617 142/219 32 Tomsk. . 150,008| 42,859 4221155 28 Transkaukasien (Georgien) . . 213,510| 61,003 ,, |370 65 Tschernigow 83,386| 23,824 575|118 28 Hub. LL. JE 104,294) 29,798 284,221 90 320,982 302 24 91,709 425 RE 1 283.014| 80,861 142/26% 49 Wijatka ..... |[(5)814|(6)188,978| 53,993 715 Wladimir . . 502| 160,100! 45,742 855|518 92 Wologda 129,433] 36,980 855/256 81 Wolynien . .. 08] 190,909! 54,545 4251126 59 Woronesh . . . . 129,150! 36,900 ,, |150 Die gewesene Pro- vinz Omsk, welche unter die Gouvern. Tobolsk u. Tomsk vertheilt wurde. 350 60,440| 17,268 571|172 68 37,600 7.195,625 2229520 EE sa (7 Zu obigen auf den Krons-Poststationen für Rechnung des Landes gehaltenen Postpferden sind noch diejeni- gen hinzuzufügen, die von den sogenaunten Posthauern (Avomkn ) gehalten werden müssen und die im Twer- schen Gouvernement die einzigen, im Rjasan’schen aber die meisten sind, welche auf den Poststationen vor- kommen. Die Zahl dieser Pferde lässt sich durch die der Posthauern bestimmen, deren 2S Individuen (eine sogenannte amckaa 8rrrs) je drei Pferde halten müssen, wie diess durch den Ukas vom 13 Januar 1752 bestimmt ist. Da nun die Zahl der Posthauern 40,130 ausmacht®), so folot hieraus, dass von solchen nicht weniger als 4500 Postpferde gehalten werden müssten. Die Gesammt- Zahl aller Postpferde im Russischen Reiche muss daher (Liv - und Estland mit eingerechnet) gegen 42,500 5) Dabei 80 Paar Etapen - Pferde. 6) Mit Inbegriff der Zahlung für 41 Uebcrfahrten. 7) Im Jahre 1831 betrug die Poststeuer (nourosaa nosnnnocrs) überhaupt 7.546,588 Rb1. 68 Kop. Bco. Ass. (d. 1. 2.156,111 Rbl. 51/; Kop. Silber). S. TaGrmmx CabayiOmia KB O603p'HBITO Focy- aapcTBeutHaro Yriposienin no uacrn oGmecrBennaro G64aroyeTpoï- crBa 85 1851 r. 85 4. Ta6, 7. 8) S. das Journal vom Ministerium des Innern (1837, No. 9, S. XCIT), wo auf diese 40,130 Posthauern (1mmmru) 43,428 weibl, Iudividuen angegeben werden. BULLETIN SCIENTIFIQUE. betragen, und dem Lande über 8.800,000 Rb]. Bco. (über 21/, Mill. Silberrubel) kosten. Wollte man für jedes von diesen Pferden täglich nur zwei Garnez (keine 8 Pf.) Hafer rechnen, (jähr- lich 11 Tschetwert, 3 Tschetwerik und 2 Garnez), so würde deren Fütterung 484,766 Tschetwert Hafer erfor- dern; zu drei Garnez aber gerechnet 727,148 Tschetwert. Jedes Postpferd kommt dem Lande im Durchschnitt 207 Rbl. 53 Kop. Ass. (59 RbI. 235/,; Kop. Silber) zu stehen und die Leistung der Posthauern, welche von allen andern Abgaben und Verpflichtungen (bis auf das Stellen der Recruten) frei smd, kann demnach auf 22 Rbl. 211/, Kop. Ass. (6 Rbl. 541/; Kop. Silber) für jede männl. Seele in Anschlag gebracht werden. Da die Bevolkerung der in obiger Tabelle aufge- zählten Provinzen, mit Einschluss des Militär’s, gegen 551/; Millionen Individuen beïderler Geschlechts aus- macht, so folgt daraus, dass im Russland ein jedes Post- pferd zur Bedienung von 1300 Personen gestellt ist. Wenn nun aber ein jedes Pferd dem Lande 207 Rbl. 55 Kop. Assig. (59 REIL. 255/; Kop. Silber) zu stehen kommt, so bat, im Durchschnitt, ein jegliches Individuum zum Unterhalt desselben jährlich circa 16 Kop. Assign. (über 41/2 Kop. Silber) beïzusteuern. Am billigsten kommt der Unterhalt der Postpferde den Bewohnern im Chersson’schen Gouvernement zu stehen; am theuersten aber in Kurland, Dem Berichte des Post-Departements zufolge nahm die Post ïm Reiïche, im J. 1858, überhaupt 12.760,872 Rbl. Bco. (d. 1. 5.645,936 Rbl. 484/; Kop. Silber) ein°). Die Besoldung der Beamten, die Versendung der Posten und alle übrigen Ausgaben betrugen zusammen 6.370,680 RbI. Ass. (1.820,194 RbI. 284/; Kop. Silber); der Ueber- schuss machte daher 6.390,191 RbI. Ass. (1.825,768 Rb] 855/; Kop. Silber) aus. Vergleicht man nun diesen Rest mit dem, was die Unterhaltung der Postpferde über- haupt deni Lande kostet, so folgt daraus, dass die Re- gierung aus einer der nützlichsten Institutionen keinen pecuniären Vortheïl zieht, sondern dass hier zur Befôr- derung des Verkehrs gegen 2*/, Mill. Rbl. Bco. (oder circa 700,000 RbI. Silber) mehr ausgegeben als einge- nommen werden. Ein Mehreres in Beziehung auf das Postwesen in Russland hoffe ich der Conferenz vorlegen zu kônnen, sobald die der Akademie von Seiten des Post-Departe- ments zugesagten Notizen in meinen Händen sind. 9) S. der deutschen St. Petersburgischen Zeitung 1840, No. 51, S. 245, (C.-[lertep6. sbaomocreñ 1840, No. 47, crp. 209). Emis le 26 novembre 1840. C7 AE A7. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomeViir PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SA LN TT; P É TE R/SIB'O'U RC Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du burcau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8, Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 5. Recherches thermochimiques. Suite. Héss. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. COURS PU- BLICS. CHRONIQUE DU PERSONNEL. MÉMOIRES. 48. Par voie de mélanges. Chaux anhydre 34,04 Eau employée à faire le lait de chaux 609. 5. RECHERCHES THERMOCHIMIQUES; Par M: Acide employé 142 HESS. Suite (lu le 16 octobre 1840). nr ee Après le mélange Ca H 18,8.0,2 — 5,76 Pr LR ee Dissolution saline 756,6 . 0,86 — 655,47 . Pour la chaux hydratée. NAT AT LA Chaux anhydre 34,04 L 155,4 “4 Eau employée pour éteindre la chaux 114 D ner 0 ie Pour l'acide 112,5 692,23 260,54 Augmentation de température 19,70. Ces chiffres donnent 436,3. On a, après le melange, un liquide dont la densité | est 1,165. Cette expérience ayant été répétée avec un nouvel Chaleub bbécifique du liquide 0749: acide que je venais de ramener à la densité de 1,125, ads: CH inde) el dunna pour l'augmentation de températnre 209,5, d'où . LR | —— + ’ S "ES : Dissoliion | 241,7. 0,749 — 175,78 l'on tire pour résultat 449,6. 260.5 | Nous avons donc. pour la chaleur dégagée par l'a- Pour l'appäreil; l'eau, letverre + 823 tome d'acide muriatique saturé de chaux hydratée, 3 . 552 8000,54 F4 457,6 Augmentation de température 1,7°. 45°,3 Ces chiffres donnent “À 455,12. 449,6 Cette expérience répétée donna | 431,6. | moyenpe 439,1. 83 BULLETIN SCIENTIFIQUE. de 49. Après avoir obtenu le premier chiffre 455,2, Jje voulus vérifier l'expérience par un autre moyen. — Je mélai l'acide directement avec la chaux non éteinte. Ayant employé les quantités de substances indiquées au $ 47, j'obtins 747,5, nombre beaucoup trop fort; | car 135,2 + 167,2 (( 39.) — 602,4. Supposant que je pouvais m'être trompé au ( 47, je repris l'expérience, et ayant oblenu à peu près le même chiffre, je vérifiai ce résultat par la méthode des mélanges. — Je crus alors que la chaleur dégagée par la chaux qui se com- bine avec l’eau (6 59.) était mal déterminée, et je re- pris l'expérience. Les résultats se trouvent indiqués au $ 51. — C'est encore. pour rectifier mes idées que je voulus connaître la quantité de chaleur dégagée par la combinaison du chlorure calcique anhydre avec l’eau. Le résultat se trouve indiqué € 52. 50. Il est difficile de mesurer avec précision la quan- tité de chaleur qui se dégage pendant. la saturation d’un acide par la chaux anhydre. rience qui m'avait donné un chiffre trop fort, j'avais employé un excès de chaux ; il fallut donc reprendre l'expérience. En n’employant que la quantité de chaux strictement nécessaire, on n'oblient pas une saturation parfaite; la chaux anhydre, traitée par un acide, de- vient dure, Dans la première expé- et résiste fortement. Un petit excès de chaux donne le même résultat ; le liquide reste encore acide, quand même la chaux est employée à l’état pul- vérulent — Si l'on traite cette chaux durcie, par l’eau, elle donne de suile une réaction alcaline. Je trouvai que 22,5 parlies de la chaux dont je me servais, suffisaient pour saturer 142,5 d'acide muriati- que. Je fis l'expérience qui suit. Chaux 25. Acide 112,5 159." . 0,61 "82,35. Verre 9. Appareil plein d'eau 7799.5 7890.85 Augmentation de température 20.3. Ce qui donne pour l'atome 580,7. NB. Le liquide se trouvait encore acide. 51. Chaux anhydre 25. Acide 112,5 153,5 . 0,61 — 83,8 Verre 9. Appareil et eau 7799,5. 71892,3 Augmentation de température 22,4. Ce qui donne pour l'atome 606,1. Le liquide était encore faiblement acide. 52. J'espérais qu'en ajoutant en même temps de l’eau, qui devait étendre l'acide et durcir moins la chaux, j'obtiendrais un chiffre qui approcherait plus de la vé- rité. Chaux * 25. Eau "150.2 Acide 112,5 287,5 . 0,77 221,4 Verre et appareil .7808,5 80299 Augmentation de température 20,4, Ce qui donne | 612. 580,7 606,1 612,0 Nous avons donc moyenne 592,9 Mais (648,) 459,7 + 165,03 = 602,75 cr ©1 Substances employées. Mélange résultant Chaux 51. Ca H — 67. 0,2 — 13,4 Eau 200. Eau 184 184. 251. . 251. Appareil et eau 7799,7 | 7997,1 Augmentation de température 10,45, Ces chiffres donnent 161,4. 54. Substances employées. Mélange résultant. Chaux anhydre 102. Ca H — 154. 0,2 = 26,8 Eau 300. 268 268. Pour balles de plomb 5,4 Appareil et ‘eau 7799,7 | 8099,9 Augmentation de température 29,85. Ce qui donne 160,5. 85 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 86 NB. Le mélange obtenu étant trop pâteux, il ne pouvait pas être remué suffisamment pour abandonner toute sa chaleur au calorimètre, ce qui devait nécessai- rement rendre le chiffre obtenu trop faible; l'appareil étant démonté, le thermomètre indiqua une tempéra- ture plus élevée pour le lait de chaux que pour l'eau du calorimètre. La chaux, en se combinant à l’eau, dégage donc $ 59 167,2 53. 161,4 34. 160.5 moyenne 163,03. 55. Pour connaître la quantité de chaleur qui se dé- gage par ‘la combinaison de Ca C1 avec 6H, je mélais Chlorure calcique fondu 74,5 5". Eau 300 374,5. 0,719 = 269 Appareil , eau et verre 1818 | 8087 La densité de la dissolution était 1,16. L'augmentation de température 10,5 Ces chiffres donnent 227,5. 56. Cette expérience fut reprise dans un autre calo- rimètre ; en voici les données : Chlorure calcique anhydre 74,3 Eau 300. 3145.0,719 269- L'appareil en cuivre équivalait à 216,09 d'eau Verre s 2hii Une pièce bois de sapin 123,39 . 0,65 80,20 Eau du calorimètre 3925 Total de la masse 4511,40 Decité du liquide retiré de l'appareil 1,165 à l'a- réomètre. Température de l'air ambiant 170,6. Température de la masse avant le mélange 159 Température de la masse après le mélange 179,9 Augmentation de température 29,9 L Ces chiffres donnent 245,5. Je tachai de constater ces chiffres par la méthode des mélanges (c'est à dire sans calorimètre) ; mais le chiffre obtenu se trouve beaucoup trop faible (301), ce qui provenait de ce que le chlorure anhydre ne se dissout pas assez rapidement dans l'eau, ce qui occasionne une perte de chaleur trop considérable. La moyenne des deux expériences précédentes est 236.4. 57. Le chiffre 256,4 ne tient pas compte de toute la chaleur, car Ca €l, en se combinant avec 6H, dégage de la chaleur, mais Ca C1 + HS en absorbe par le fait de sa dissolution. Pour avoir une idée, au moins appro- chée de cette quantité, je fis une expérience. Verre 40.75 équivalent à 7,74 d'eau. Eau 250. Ca €1- HS 197,87 441,87 . 0,3908 — 115,0 182,74. Le tout se trouvait à la température de 249,9 avant le mélange. Après la dissolution 119,5 Différence 159,3. Ce qui donne pour l'atome de chlorure calcique diminution de 33,65- Expériences avec l'acide nitrique. 58. Les expériences avec l'acide nitrique furent con- duites absolument de la même manière. L'acide em- ployé était au commencement d'une densité de 1,325. Par mélange. Eau 500 volumes. Cent. c. Potasse en dissolution 300 Acide nitrique 100 ae Tr , 900 volumes. Densité du liquide résultant 1,14. Capacité pour la chaleur 0,777. Toute la masse 900 X 1,14 X 0,777 = 797,2 Verre 55 852,2 Augmentation de température 22,4. Ce qui donne pour un atome 419,5. 59. Eau 700 volumes. Cent. cent. Potasse en dissolution 150 fl Acide 50 50 S 900 87 BULLETIN SCIENTIFIQUE. à _ 85 Densité 1,075. Capacité pour la chaleur 0,797 Toute la masse 771,09 Verre 55 a —— 826,09 Augmentation de température 11. Ces chiffres donnent Moyenne des deux expériences 399,4. 409,45. 60. Avec la soude. Eau 500. Vol. C. c. Soude en dissolution 200 ,, Acide 100 à 1,525 800 densité 1,12, Capacité pour la chaleur 0.86. Toute la masse 770,56 + 55 — 825,5. Augmentation de température 21°. Ces chiffres donnent pour l'atome 410,9: 61. Eau 700 volumes. Soude en dissolution 200 rs Acide nitrique 100 à 1,525. 1000. densité 1,1. Capacité pour la chaleur 0,928. Augmentation de température 16,9. Ces chiffres donnent La moyenne des deux expériences 410,05. Expériences avec l’ammoniaque. 62. Ces expériences furent faites dans le calorimètre Acide nitrique 155 Ammoniaque 184 821 . 0,726 — 253,04 Verre 27. Appareïl plein d’eau 799,7 1% | 8059,7. Augmentation de température 29,25. 398,5. La masse du calorimètre étant trop forte, je fis une Ce qui donne le chiffre masse plus petite , pour obtenir des variations de tem- pérature plus grandes. — J'avais négligé en outre de noter dans mon journal la température de l’air ambiant, de manière qu'après six mois je ne me trouvais plus en état d'apprécier le degré de confiance que méritait le chiffre indiqué. a 65. L'acide employé avait une densité de 1,5216. 409,2. Acide 132 p. Aïnmoniaque 188 320 Capacité pour la chaleur 0,726. 320 — 232,5 Verre 40 Appareil | 220 Eau 4100 Température de l'air ambiant 170,5. Température initiale de l'appareil 12. Température finale 160. Augmentation 49. En calculant sur ces données, on arrive au chiffre 457,4, qui est nécessairement trop fort, 1° parce que tout l'appareil est resté au - dessous de Ja température de l'air ambiant; 2° parce que l'intérieur de l'appareil, ne pouvant être refroïdi à la même température que la [masse du calorimètre, y introduisait une quantité de chaleur dont il fallait tevir compte. On peut donc ad- |mettre avec beaucoup de vraisemblance, que l'appareil [à introduire ‘dans le calorimètre n'ait pas changé de [température pendant l'expérience, et que l’augmenta- tion de température ne porte que sur le reste du calo- rimètre et sur l’eau. — On arrive alors au nombre 407,8. 64. Cette expérience répétée avec la même quantité de matière, on eut soin, après avoir introduit l’appareïl intérieur dans le calorimètre, d'attendre qu'il y ait uni- |formité apparente de température. La température de l'air ambiant était de 18°. La température au commencement de l'expérience LA | 15.5. La température à la fin 19,2 Différence 5,7. Ces chiffres donnent à 404,5. Cette expérience répétée donna ke nombre 400,8. NB. Il me semble que Ja Poltilié de l'ammoniaque, A qui fait qu'il commence à se combiner avec l'acide avant [même que les deux liquides soient mélangés, doit oc- .|casionuer une perte de chaleur. Ce ‘ La moyenne de ces trois expériences donne 404,3. Expériences avec la chaux. 65. Chaux anhydre 34 Eau employée à l'éteindre 150 Acide nitrique 153 317 cine Di soie, 89 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 90 Après l'expérience. Température de l'air ambiant 17,1°. CaH — 235. 0,2 — 0,46 Température avant l'expérience 15,1. Dissolution 514,7 . 667 —210,84 Température après 19,25 Verre 27 Augmentation 49,15. Appareil plein d’eau 7799 ARR are 451,7. 8037,50 Augmentation de température 2°,6. Ces chiffres donnent L'expérience ayant été répétée sur les mêmes quanti- tés, donne la même augmentation de température 20,6. Ayant des doutes sur la température du Jait de chaux employé, l'expérience fut reprise avec le plus grand soin. Les quantités, de substances employées élaient les mêmes. La capacité pour la chaleur du liquide résul- tant fut trouvée 0,678. — L'augmentation de tempéra- ture 2,55. Ce qui conduit au nombre 450,6. 66. L'expérience fut encore reprise. Chaux 34 Eau 200 Acide 133 Après le mélange. Ca H 2,23. 0,2 — 0,44 Dissolution 564,77 , 0,72 = 262,6 Verre 27 Appareil et eau 7799,7 8089,78 Augmentation de température 2,45. 435,6. Ces chiffres donnent 67. Nous avions donc 459,3 459,3 450,6 435,6 Moyenne 451,2. Comme il y avait assez long-temps que ces expérien- ces avaient été faites, je voulus en vérifier encore une fois le résultat. Voïci les données. La chaux, l’eau em- ployée à l’éteindre et l'acide comme € 65. Nous avons donc après l'expérience | CaH 0,46 2,5 . 0,2 = Dissolution 314,7 . 0,67 — 210,84 | Verre © 40 | Appareil plein d'eau 4320,00 | > 4571,3 è 68. Pour résumer les expériences qui viennent d'être 469,3. | "apportées, nous en formerons le tableau suivant : HN |H"H€l 409 561 K aq 601 Na aq | 605 410 368 NES aq 598 404 568 tre aq 642 451 436 Dans ce tableau sont inscrites les moyennes, sans avoir subi aucune correction; ïl paraît cependant évident qu'en prenant les trois premiers nombres dans chacune des colonnes, ces nombres doivent être égaux, puis- qu'ils ne diffèrent pas plus entre eux que ne le com- portent les erreurs des différentes expériences. Quant aux chiffres qui expriment la quantité de cha- leur dégagée par la chaux, ïls sont tous plus forts; mais il a été prouvé, ( 58, pour le sulfate de chaux, que cela tenait à l’eau qui se combinait à ce sel; il en est de même des deux autres. Donc, jusqu'à présent on peut admettre que toutes les bases qui ont été sou- mises à l'expérience, dégagent pour le même acide la même quantité de chaleur. Il en résulte que, si le chiffre pris dans la colonne verticale est le même pour toutes les bases, en prenant les chiffres sur la même ligne horizontale, ïl existe un rapport constant entre les nombres fournis par différents acides avec la même base, et ce rapport sera le même, quelle que soit la base dont on parte (pourvu toutefois que le sel soit neutre et anhydre). Il suffirait donc de connaître la chaleur dégagée par un acide quelconque avec une base quel- conque, pour déterminer les quantités de chaleur dé- gagées, soit par cette base avec tous les autres acides, soit par cet acide avec toutes les autres bases, selon que l’un ou l'autre de ces rapports ne soit pas encore connu. On pourrait, à la vérité, m'objecter que c'est trop généraliser la loï, que de l’admettre pour toutes les bases, et quil pourrait bien arriver que le chiffre de la colonne verticale fut. différent pour certains grou- 91 pes de bases. On peut espérer que cette question sera bientôt résolue. Thermoneutraliteé. 69. Pour le moment, un autre phénomène requiert toute notre attention. Si vous mettez deux dissolutions de sels neutres, prises à la même température, et qui en se décomposant produisent deux sels nouveaux, la température du mélange ne change pas; d’autres fois le changement de température est à peine perceptible, de facon que des dissolutions neutres, mélangées ersem- ble, se trouvent thermoneutres. L’explication en est toute donnée par le tableau que nous venons de voir; par exemple: pour Ca N la table indique 451 pour KS 601 Somme 1052. Vous aurez après le mélange : pour Ca S + H2 642 pour K N 409 Somme 1051. Notez que je ne corrige aucun chiffre. Si vous prenez Ca GClaq 456 et Ca S aq 642 K $ 601 K CI 361 1057 1003 Dans ce cas il y a une différence, mais dont la cause est évidente, puisqu'il y avait plus d’eau combinée avant l'expérience qu'après, la thermoneutralité n'étant par- faite que toutes les conditions étant égales, comme? par ex., quand deux sels anhydres en produisent deux autres qui le sont aussi; ou bien si, dans les deux cas, il y a la même quantité d’eau combinée. 70. Mais nous avons supposé plus haut sur les chif- fres du tableau, que toutes les bases dégagent avec un même acide la même quantité de chaleur, et nous ne pouvons admettre pourtant que leurs affinités soient égales, puisque l'évidence du fait prouve le contrairé; On pourrait donc supposer que la chaleur dégagée ne fût pas la mesure de l'affinité , or c’est certainement la question qu'il importe le plus d'envisager sous son vrai jour. Pour cela il faut observer que les chiffres inscrit dans la tableau r'expriment pas réellement la chaleur dégagée par la combinaison d'un des acides avec une des bases, mais bien la différence entre les quantités BULLETIN SCIENTIFIQUE. 92 de chaleur que dégage l'eau et celle que dégage l'acide. Le tableau prouve que cette différence est une quantité constante pour chaque ‘acide. Il reste donc à savoir st la quantité de chaleur dégagée par l'eau qui se com- bine avec différentes bases est la même, ou non. . 71. On peut se demander d’abord, en partant de la loi de thermoneutralité, quelle influence exercerait sur elle l’une ou l’autre des deux hypothèses, celle de l'é- galité, ou celle de la non -égalité de chaleur dégagée. Il est évident d'abord que la thermoneutralité ne serait nullement affectée, si la chaleur dégagée était la même pour toutes les bases, car cela reviendrait à ajouter une quantilé égale à tous les nombres du tableau. Maïs elle ne le serait pas plus si les qüantités étaient diffé- renies ; çar si, dans l'exemple cité plus haut, vous ajou- tez des quantités différentes à la potasse et à la chaux, par ex., a et b, la somme de la chaleur dégagée, se trouvera augmentée dans les deux cas de la quantité a+ b. On aura évidemment avant la décomposition après la décomposition a+Ké —=60i+e e+KA,rs40te b + Ca Naq= 451 +0 b + Ca S aq = 64248 1052 + a +b 1052 +a +6 Il est donc certain que la thermoneutralité des disso- lutions ne serait point affectée d'une addition inégale de chaleur , et que par conséquent la thermoneutralité ne peut nous autoriser à aucune c nelusion sur la quantité de chaleur dégagée par l'eau. Il faut donc recourir à. l’expérience directe. 72. Nous avons vu plus haut, $ 54, que la quantité de chaleur dégagée par la chaux, jassant à l’état d'hy- drate, était 165, et j'ai cité, $ 20, que la potasse se combinait à l'eau en plusieurs proportions. —"Netpoa- * vant pour le moment me procurer de potasse anhydre - je fis fondre de l’hydrate. A une chaleur presque rouge , le dégagement d'eau cesse complètement, et la potasse offrait l'aspect d'un liquide tout-à-fait transpa- rent; coulée alors sur une plaque de métal, elle fut ensuite renfermée dans uu verre bien sec. — On admet généralement que la potasse ainsi traitée est K H. Deux essais préalables, exécuiés par la méthode des mélanges , me donnèrent au miniuum 505, au maxi- mum 344. Je crois que le chiffre réel se trouvera entre ces deux extrêmes. Il suffit pour le moment de savoir que la potasse K H dégage avec l'eau beaucoup plus de 95 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 94 EE QUEUE chaleur que la chaux anhydre, à bien plus forte raison la potasse anhydre. Il paraît donc évident que La base la plus puissante est aussi celle qui dégage le plus de chaleur en se'combinant. Constitution des sulfates. 75. Nous n'avons examiné jusqu'à présent ce qui se passait dans la formation des sels neutres. L'étude des sels acides ne présente pas moins d'intérêt, surtout depuis les belles recherches de M. Graham. Nous KS2H. La première question qui se présente est de savoir dans quels rapports ces deux sels se trouvent-ils l'un envers l’autre? — connaissons deux sulfatés acides de potasse, et Tout le monde est d'accord pour le premier ; on l'assimile au chromate acide de potasse K Cr?; M. Graham va même plus loin, il croit que les eut de chlorure avec l'acide anhydre découvertes par M. H. Rose appartiennent à la même classe, comme par ex. KI + S. Quant à la composition du second de ces sels, les opinions sont partagées. M. Berzelius l'envisage comme un sel double, sulfate de potasse et d’eau KS + HS. M. Graham attribue une toute autre constitution à ce sel. Cet habile penseur a découvert que dans les sels, surtout dans les sulfates, toute l'eau que contient le sel n'est pas retenue à beaucoup près avec la même force; par ex., dans le sel VAS SH+6H, une température de 100 suffil pour chasser les 6 atomes, tandis que le dernier nest dégagé qu’à une température de 2370,7. Mais, ajoutez du sulfate de potasse, il se forme alors Zn S+KS+6H, et toute l'eau part à 121°,1. De là, Graham conclut que le sulfate potassique a remplacé justement l'atome d'eau qui était combiné avec le plus de force, et le nomme, pour mieux le désigner, eau Nous savons en outre que les acides libres re- tiennent pour la plupart le dernier atome d’eau avec beaucoup de force et ne le cèdent qu’à une base. De là le nom d'eau basique, pour désigner le premier atome d'eau. — Selon M. Graham, le bihydrate d'acide sul- furique est composé de sulfate d’eau plus l'atome d'eau saline HS + H, le sulfate de potasse, vous avez selon lui HS 1 KS, la composition du sulfate acide de potasse. (Elements of Chemistry , p. 328). Cette formule est donc essen- tiellement différente de la première, et ne rend même pas exactement toute la différence qui existe entre les deux manières de voir. saline. et si vous remplacez l’eau saline par toutes les expériences précédentes. 74. Cette dernière manière de voir envisage donc H et KS comme équivalents, par rapport à la place qu'ils occupent dans quelques combinaisons. Si je demande mais ces deux substances peuvent -elles être équivalentes? elles me répondent que oui; que le sulfate potassique, étant ajouté, persiste dans la combinaison, en vertu de sa fixité, et que c'est l'eau, la substance la plus volatile, qui cède la place. Mais, adressez la même question à la thermochimie, elle vous répond positivement que non , aux analogies ordinaires de la chimie: que les deux substances ne sauraient être envi- sagées comme équivalentes dans cette combinaison. — Si K$S ne faisait que remplacer le second atome d'eau dans l'acide sulfurique, en ajoutant K $ à HSE, il n'y aurait point de chaleur dégagée; mais faites l'expé- rience , et vous trouvez un dégagement considérable — Ici, toutefois, une ob- jection toute naturelle se présente probablement à l’es- dont on n'a point tenu compte. prit du lecteur. C'est que l'acide sulfurique se combine à plus de deux atomes d’eau, et que le sulfate potas- sique, en déplacant le second atome d’eau, celui-ci devient troisième atome d’eau, et dégage par cette raï- son une quantité de chaleur indiquée plus haut (6 20). — Mais cette objection tombe d'elle même; car si à KS+HS vous ajoutez au atome d'eau, — il ny a pas de chaleur dégagée — au contraire. I1 devient donc évident que, dans le sulfate acide hydraté, le sulfate ueutre ne remplacé pas le second atome d'eau, et que la formule HS +KS ne doit plus être admise. 15. Mais la formule K SH HS exprime-t-elle la constitution réelle de la substance” Je ne le crois pas non plus. — Quand on méle K$S et HS ,il y a déga- gement de chaleur, mais il est difficile de le mesurer directement, car le mélange se solidifie, il ne devient pas homogène, et la communication de la chaleur est trop lente. Maïs on parvient à déterminer cette quantité par voie indirecte, en partant du principe de la constance des sommes de chaleur dégagée. — On introduit dans l'appareil intérieur du calorimètre du K $? en poudre, on y place aussi un vase contenant de l’ammoniaque liquide. On opère le mélange et on détermine le dé veloppement de chaleur, comme cela a été fait dans Après l'expérience il vous reste dans le calorimètre du sulfate neutre, qui reste en poudre, en vertu de son peu de solubilité et le liquide contient un mélange de sulfate d'ammo- niaque et d’ammoniaque libre. 95 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 96 Voici les données d’une expérience : Sulfate acide cr) Ammoniaque 94 Appareil 232 Eau 4100 Après l'expérience, sulfate neutre insoluble 51. 0,169 — 8,619 60 Liqueur ammoniacale 120 . 0, (approxim.) 222 4100 Toute la masse 4590. Augmentation de température — 2,5. Ces chiffres donnent 406. Ce résultat est facile à interprêter: la quantité de chaleur par HS saturant un alcali est 601; la même quantité d'acide, mais complètemen} saturée (étendue ) d'eau ne dégage que 407 en saturant un alcali. Dans le cas présent, la chaleur dégagée coïncide tout-à-fait avec ce nombre; d'où il résulte que KS, en se com- binant à S, en dégage autant de chaleur qu'il est pos- sible d'en dégager par l'eau, donc bien plus que ne peut en dégager le second atome à lui seul. Ainsi donc toute la chaleur dégagée dans la formation du composé K $? se compose des quantités suivantes : K dégage en se combinant à l’eau X. S en se combinant à l'eau 5.0 K et S tous deux étendus d’eau, en se combinant 407 x + 917 K S en se combinant à S 510. Si nous placçons les chiffres qui indiquent les quanti- tés de chaleur dégagées entre les substances qui la dé- gagent, nous aurons K x + 917 $ 510$. 76. Pour savoir positivement [a place à assigner à l'eau dans le sel acide, il faudrait connaître la quantité de chaleur qu'elle dégage ; mais elle est très difficile à déterminer, parce qu’elle est faible; nommons la y, pour le moment; y étant très faible, la combinaison sera K x + 917 $ 510 S y H. — Le sel anhydre est donc K S2, et le sel hydraté K $? + H, et nous VOyOns ainsi disparaître ce qu'il y avait de contradictoire à envisager ces deux substarces comme appartenant à deux classes distinctes. Elles sont différentes, comme un sel arhy- dre et un sel hydraté, mais non comme deux sels constitués de manières différentes. 77. On voit par ce qui précède que la connaissance des quantités de chaleur dégagées devient un élément indispensable pour l’idée que nous avons à nous faire de Ja constitution de telle ou telle substance. On se demande quel est le rapport qui existe entre les quan- tités x +917 et 510 et y. On entrevoit la nécessité urgente d'une bonne notification, qui puisse rendre à la science le même service que lui ont rendu les for- mules introduites par M. Berzelius. >< ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. Aeraroe npucyxxenie yapexaennbixe IT. H. Aemnaosvius Harpaas 17-r0 Anp54x :840 r. (Neuvième distribu- tion des prix fondés par M. Paul Démidoff). CI, 1840. 8. Prix 85 cop. arg. EC COURS PUBLICS GRATUITS, dans la petite salle des séances de l’Académie. L mi de géométrie et de physique appliquées aux arts et métiers, en français, par M. Jacobi, académi- cien adjoint. À commencer du 13 décembre, tous les vendredis de 7 à 8!/a h. du soir. Il. Lecons sur différents sujets des sciences naturel- les, en allemand, par M. de Baer, académicien. A commencer du 9 décembre, tous les lundis à 8 h. du soir. Les billets d'entrée à ces cours se distribuent gratis au secrétariat de l'Académie tous les jours, excepté le mercredi, le dimanche et les jours de fête, de 10 h. à midi. D ——— CHRONIQUE DU PERSONNEL. Décorations. M. Trinius a été décoré de l’ordre de St.- Vladimir de la 32e classe, et M. Jacobi de celui de l'aigle rouge de Prusse de la 3îme classe. Emis le 4 décembre 1840. oo Tome VIIE. AN 71. 8. «V°175. 176 BULLETIN SCIENTIFIQUE PU A L'ILE AP. L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES IPÉTBA EN MP TER SO: D, RG: Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par olume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à Sétranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du burcau des postes se charge des “ommandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés æar l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet elet, il contiendra les articles suivants: 4. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; ‘8. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel -de lAcadémic; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie, CONTENU. MÉMOIRES. 6. Enumération des espèces du genre Julus. BRAxDT. MÉMOIRES. “6. GENERiISs JULI SPECIERUM ENUMERATIO, AD- HUCUSQUE NONDUM JECTIS PLURIUM, QUAE INNOTUERUNT SPECIERUM BREVIBUS DESCRIP- TIONIBUS AD Musset ACADEMIAE SCIENTIA RUM PETROPOLITANAE SPECIMINA FacCTIis, Aucrore J. F. BRANDT (lu le 14 août 1840). Ante aliquot menses Academiae observaliones de ge- æeris Scolopendrarum speciebus proposui, nunc quidem Julorum species, quarum pari modo meis curis Mu- seum nostrum haud parvam possidet copiam, e variis orbis terrarum partibus relalam, simili modo tractare Aiceat. Generis Juli specierum exoticarum cognilionem ad -hodierna usque tempora mullis tenebris latere cuivis zoologorum nolum, qui Insectorum Myriapodum histo- riam literariam cognilam habel. Ad Julorum species Europaeas dilucidandas recentio- bus quidem temporibus mullum fecere Cel. Kochii Ratisbonensis labores. Nonnullas quoque species, sed breviter descripsit Gervais, cui etiam nonnullarum ‘formarum exoticarum concinnam debemus indicalionem. Nihilominus tamen quoad synonymiam et specierum afünium observationem accuratiorem Julorum Europaeo- rum haud pauca desideranda mihi videntur. Leachii enim, qui primus species Anpglicas exposuit el praeter Julum terrestrem , sabulosum, varium et ar- borum alias inveniri Juli species Europaeas primus os- tendit, descriptiones nimis breves sunt, quare formae ab ipso descriptae difficulter et non sine ulla dubitatione eruendae Multo difficilius vero species, quas Rissous proposuit e descriptionibus ejus, characteres essentiales et comparalos haud praebentibus recognascas. Quam maxime igitur doleo in Museo nostro Julorum typos Brilannicos, formas a Leachio descriptas illus- trantes, nec non ex Gallia australi allatas species Rissoa- nas dilucidantes nondum inveniri. Quas Kochius bene descripsit et iconibus illustravit Julorum species Bavaricae maxima ex parte in Rossia sunt detectae et in Museo nostro servatae. Ipsarum au- tem harum formarum Rossicarum, quas ad singulas spe- cies Kochianas retuli {anto accuratius eruendarum spes affulget, quum ipse auctor celeberrimus specimina ty- pica communicandi benevole mihi promiserit. Eliamsi vero non completae generis monographiae apparatus sub manibus sit, specierum tamen Musei Academici numerus tam largus evadit, ut praeter spe- cierum novarum proposilionem etiam ad meliorem clas- sificationem earum aliquid conferre posse speram. Präeter recentiorem enim divisionem qualem Gue- rinus et duce eo Gervaisius et Lucasius secundum cinguli penultimi (vel si segmentum corporis anale omit- tas) ultimi figuram proposuerunt , alias inveni notas, quae mihi magis essentiales esse videntur. Nominatim quidem labii inferioris (rectius gnathochilarii) partis me- diae (labii inferioris proprii) figuram , antennarum struc- turam ,- nec non squamarum analium et primi corporis cinguli dorsalis rationem pro signis characteristicis divi- sionibus peculiaribus stabiliendis aptis haberem Labi inferioris figuram sectionibus componendis ansam dare posse jam ante novem annos in tractatu Academiae nostrae exhibito demonstravi, cujus epitome in Annelibus socie- tatis naturae scrutatorum Mosquensium anno 1853 pro- dit Tunc temporis secliones propositas generum pecu- liärrum notionem tribui, quam quidem aliorum Insec- torum ordinum, nominatim Coleopterorum fundamenta generica respicientes, omnino habere possunt. Si autem genera minus augere velis sectiones nostrae subgenerum saltem valorem habere possunt. Corporis annuli in singulis speciebus non solum pro aetate variant, sed etiam in individuis adultis constanti numero non inveniuntur, ila ut in eadem specie unum vel tres, rarius plures annulos et duo ad sex pedum paria numero plura vel minora reperias. Occurrunt vero etiam species, quae aliis notis abunde diversas se prae- bent, numero tamen aequali annulorum et pedum con- veniuut. Quare solus annulorum corpor's pedumque numerus speciebus affinibus distinguendis vel conjun- gendis haud sufficit. Magna praeterea in generis Juli speciebus proponen- dis adhibenda est cautio, ne individua juvenilia pro adultis describas. Quare semper videndum est, num in maribus penes sint evoluti et in feminarum abdomine ova observentur. Respiciendum quoque est, num annuli posteriores, qui anlepenultimum anlecedunt, pediferi vel saltem integri sint, ut in adultis, vel pro pedum iucremento plus minusve fissi, quod in junioribus animadvertimus. Genus Julus Latr. Leach. et al. rec. — Julus Linn. et al. ex parte. Laminae pediferae, exceptis tribus vel quatuor ante- rioribus cum annulis suis connatae. Caput fronte ante antennas convexa , lateribus depressa. Antennae modice elongatae. De fusivre generis characteribus cf. quae in tractatu meo (Remarques générales sur l'ordre des Insectes My- riapodes.) exposui. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 100 Subgenus seu Genus I. Jurvs.sensu'strictro rt: Gnathochilarii pars media, 1. e. labii sic dicti inferio- ris pars media seu labium ïuferius proprium, in partis inferioris oblongi medio fossa transversa haud excavata ,. sed sutura longitudinali plus minusve elevata instructa. (Cf. Bulletin d. natur. d. Moscou T. VI, 1835. tab. V, fig. 29, et Walkenaer suit. à Buff. Aptèr. pl. 37. fig. 8. B.), Species huic subgeneri vel generi adjungendae a me observatae omnes antennarum articulo secundo, tertio ,. quarto et quinto plus minusve elongato et tenui, clavato vel infundibuliformi et cinguli corporis- primi porcessum plerumque triangularem et abbrevia- tum ostendunt. Memoratu dignum videtur, Julorum species fere omnes in Europa et America boreali detec— tas huic sectioni esse inserendas. (Subgenera?) Juli genuini pro squamae analis inferioris seu rectius: inferioris partis cinguli seu segmenti corporis ultimi sew analis ratione in duas divisiones (subgenera?) possunt. dividi. conveniunt Divisio.liJulus. Squama analis inferior subtriangularis, mutica 1. e- unco destituta. a) Segmentum corporis penultimum , quod alit, cin- gulum anale pro segmento non habentes, ultimum di cunt, margine posteriore in mucronem squamas seu val- vulas anales laterales plus minusve superantem evolutum. «) Cinguli dorsalis primi (seu collaris) processus la- teralis brevis, trigonus infra subrotundatus, abdominis. inferiorem partem haud altingens. Julus (Julus) terrestris. Spec. 1. Julus terrestris Linn. Latr. Leach et al.; Koch Deutsch]. Crustaceen , Myriapoden etc. Heft 22. n. 11. (1 Octo- bre 1858). Habitat in Gallia, Germania, Suecia, Polonia, Ros- sia et, ut videtur, in aliis regionibus Europae. Spec. 2. Julus (Julus) albipes Koch ïb. n. 10. Species Julo terrestri affinis, sed habitu, magnitudine majore , corpore crassiore , annulis paulo minus elevatis, colore etc. diversa, a Kochio proposita et prope Ratisbo— nam detecta. Recentioribus temporibus e repione Kie- wensi Museum Academicum plura accepit speciminæ viventia. Spec. 3. Julus (Julus) unilineatus Koch. ib. n. 8. Prope Ratisbonam observatus, e provincis Caucasice Museo Academico missus. 101 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 102 EEE a Spec. 4. Julus (Julus) bilineatus Koch ib. n. 6. A Kochio in regione Ratishbonensi rarius repertus. In Rossia huc usque nondum observatus. Spec. 5. Julus (Julus) fasciatus Koch ibid. n. 8. A Kochio iisdem locis rarius collectus. — Specimen ænicum in agro Kiewensi collectum vivum observavi. Spec. 6. Julus (Julus) sabulosus Linn., Latr., Leach et aliorum; Koch 1.1. n. 7. Habitat in variis partibus Europae. Specierum om- mium forsan vulgatissima. = Spec 7. Julns (Julus) ferrugineus Koch I. 1. n. 15. A Kochio prope Ratishbonam detectus. Specimina ex agro Kiewensi missa, viva a me observala in Museo Academico servantur. Spec. 8. Julus (Julus) similis Koch 1. L n. 14. Prope Ratisbonam rarius occurrit tecte Kochio. E re- gione Kiewensi Juli speciem viventem accepimus, quae ad hanc formam spectare videtur. Spec. 9. Julus (Julus) punctatus Leach, Linn Trans Vol. XI. p. 579; Zool. Mise. IIL. p. 54. sp. 5. — KochI. I. n. 12. In Anglia a Leachio primum detectus, prope Ratis- “bonam rarius a Kochio observalus. Spec. 10. Julus (Julus) oxypygus Nob. Habitu Julo vario seu communi simillimus, sed magis ater et corpore breviore, miuorem annulorum et pedum numerum praebente, nec non cingulo penultimo mucrone triangulari insigni, anum superante instructo diversus. Annuli corporis 50 ad 55. Pedum paria 89 ad 94. Cin- gulum penultimum et valvulae anales latérales epuncta- ta, glaberrima. Valvularum analium margo imternus -cristatus. Color fuscescens, annulis margine posteriore albidis et fascia albida in parte abdominali notatis. Lon- gitudo 1/ 741 Jatitudo. 21/,/1, A reliquis speciebus Eu- ropaeis magnitudine praeserlim crassitie majore , striis annulorum minus profundis et parallelis etc. diversus. : Habitat in Sicilia. Plura in Museo Academico servan- tur specimina. 8. Cinguli dorsalis primi processus Jateralis elongatus, trigonus > Margine anleriore subemarginatus , abdominis änferiorem partem attingens. Spec. 11. Julus impressus Say Journ. of the Acad, of nat. Scienc. of Philad. Vol. IL P.1. p.102 = Oeuvres entomol. I. P- 15. Habitat in America boreali, Observatio. Julus impressus Say quantum judicart potest e Juli specimine Pensylvanico, quod Ill. Klu- gio debemus et pro hac specie habemus, est Julus ge- nuinus. Jpsum autem hoc specimen lineam dorsalem nigram offert, et ad varietatem a Sayo laudatam per- tinere mihi videtur. — Annuli corporis 50. Pedum pa- ria 85. Annuli 46, 47 et 48 aegre distinguendi. Lon- gitudo 107”, latitudo 2/3”. Spec. 12. Julus (Julus) exiguus Nob. Corporis segmenta cum anali 51 ad 55. Pedum paria 51 ad 55. — Oculi subrotundi. Antennae pilosae , sub- breves, articulis apicalibus approximatis, subincrassa- üs, quoad colorem fusco nigricantes, articulorum apici- bus albidis. Cinguli primi supra epunctati processus la- teralis trigonus, modice acutus, subelongatus, apice incurvato, siriis aliquot impressis notato, abdomen at- tingens Segmenta reliqua dorsalia parte posteriore sub- tumida, convexa, quare corpus submoniliforme, stris sub- remotiusculis, grossiusculis, in dorso subobsoletis, im lateri- bus distinctis impressa. Penultimum cingulum satis insig- pe, in posterioris marginis medio kreviter mucronatum, mu- cronis apice pallide brunneo, anum vix superante. Val- vulae anales laterales pilosae. Squama analis inferior triangularis postice mucronata. Caput nisrum, antice fus- cescens , margine Jabiali flavicante-albido. Labium infe- rius fuscescens, margine anteriore flavicante albido. Cor- pus totum fusco-nigrum, nitidum, abdomine pallidiore. In dorso medio, exceptis cingulis anterioribus , fascia longitudinalis subfuscescente-flava , linea punctata sub- fuscescente-alra divisa. Pedes albido et fusco-variegati. Longitudo 35/, ad 4”, latitudo 1/3". Quatuor specimina, quorum duo mascula, genitalia externa evoluta offerentia, adulta igitur, ex Pensylvania missa Museo Berolinensi debemus, Spec. 15. Julus (Julus) pensylvanicus Nob. Corpus gracillimum teres, annulorum singulorum parte posleriore depressa, haud tumida. Corporis seg- menta cum avali 63 vel 64 Pedum paria 114 ad 116. Oculi triangulares. Antennae modicae , articulis migri- cantibus , apice albidis. Caput antice brunneum, vix fla- vescens, fascia transversa interoculari nigra, parte labiali apice fuscescente, vix flavicante. Cingulum dorsale pri- mum supra punclis aliquot grossiusculis impressum, medio fuscescens, ante marginem anteriorem albidum macula subsemilunari, ante maroinem posteriorem pari- ter albidum vero fascia lineari, antice subangulata, atra notatum. Processus .ejus lateralis elongatus, subtrigonus, angulo anteriore oblique truncatus, apice incurvato, trans- * 105 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 10% EEE, versim impresso-striato, secundum cingulum subaequans. | non animadvertisse et specrem coecam inter species ocu- Reliqua cingula postice remote transversim striala, striis | lis praedilas enumerasse. singulis anlice subpunctato-impressis, in dorso subobso- letis, quoad colorem fuscescente-nigricantia, ante mar- ginem posteriorem obscuriora , in ipso autem hoc mar- gine albida. Penultimum cingulum mucrone brevi, anum vix paulisper superante vel subaequante, apice albido, Valvulae anales laterales subparvae , fusco-nigri- cantes, convexae, pubescentes, margine posteriore seu interiore in cristulam obtusam, arcuatam subelevato. Squaina analis inferior semilunaris, poslice rotundata, Pedes albido et rufo-fusco variegati. Abdomen subfus- cescente-albidum. Longitudo 1’ 6/”, latitudo 11/3//,° Specimina duo in Pensylvania a CI. Zimmermanno, Amararum generis monographiae auctore , collecta Mu- seo entomologico Berolinensi debemus. Species mihi ignolae et parum accurate descriptae di- visioni primae , ut videlur, inserendae. Spec. 14. Julus niger Leach. Linn. Transact. Vol. XI. p. 378; Zoolog. Miscell. p. 34. sp. 5. In Caledonia sub lapidibus, Spec. 15. Julus pusillus Leach. Linn. Trans. Vol. XI. p. 579; Zool. Miscell. III. p. 37. n. 7. Prope Edinburgum et Londinum haud infrequens. Spec. 16. Julus arboreus Latr. Hist. natur. d. Crust. et d. Ins. Vol. VIL p. 75. — Gervais Annal. d. scienc. natur. 2 ser. T. VIL. (1837) p. 46. — Lucas Hist. nat. d. Crustac. d. Arachn. et d. Myriap. p: 550. n. 11. Habitat in Gallia sub arborum corticibus. b. Segmentum corporis penultimum margine posteriore rectum, truncatum, subangulatum vel angulatum vel in mucronem brevissimum, squamas laterales anales non superantem acuminatum. Spec. 17. Julus (Julus) pulchellus Leach. Trans. Lion. Se. 1. XI. p. 379; Zoolog. Miscell. III. P- 55. n. 6.— Koch I. I. n. 15. cum figura. In Anglia et Germania. Observatio. Gervais et Lucas Julum guttulatum Fabricit (Blaniulum guttulatum Gervaisii) et Julum pulchellum Leachit conjungunt. Vix tamen statuendum, Leachium qui secundum oculorum defectum divisiones genericas inter Myriapoda proposuit oculorum defectum Kochius itaque recte Julum pulchellum inter Julos genuinos, ï. e. oculis praeditos’,. enumerasse et depinxisse videtur. Spec. 18. Julus (Julus) Decaisneus Gervais. AnnaL. d. scienc. natur, T. VII. 1857. p. 45; Lucas Hist. pat. d. Crust. Arachn. et Myriap. p. 528. n. 1. Prope Lutetiam a Cel. Gervais detectus. Spec. 19. Julus (Julus) lucifugus Gervais. Annal. de la Soc. Entomol. T. V et Bulletin p.66; An- nales d. sc. nat. 2. sér. T. VIT. p. 45; Luczs 1. L p. 528. n. 2. In horto botanico Parisienst. Spec. 20 Julus (Julus) Londinensis Leach. Trans. Lion. Soc. Vol. XI. p. 378; Encycl. Brit. Suppf. I. tab. 22; Zoolog. Misc. IL. p. 53. n. 2. tab. 183: Koch4l kim: 4% In sylvis prope Londinum inter muscos teste Leachio... nec non prope Ratisbonam auctore Kochio vulgaris. Specimen prope Berolinum collectum in Museo Acade- demico servatur. Spec. 21. Julus (Julus) varius Fabric. Spec. Insect T. L (anno 1781) p. 528. n. 2; Entomol. syst. T. 11. (1795) p. 594. n. 6 — Villers Entomol. T. IV. p. 198. n. 5. — Koch 1. I. n. 5. Habitat in Italia et Sicilia, nec non in Africa boreals et Ponto Euxino. Observatio. Julus communis Savi Opusc. Scient. di Bologna et Memorie scientif. Dec. I. p.45. Tav. IL. huic- speciei adjungendus mihi videtur. Forsan adeo nome: Julus varius Fabric. in Julus rupestris Güldenstädt (Iter. p. 295) commutandus. Inserendae videntur sectioni b quae sequuntur spe— cies a Sayo descriplae, si ad Julos genuinos pertinent. Spec. 22. Julus (Julus) stigmatosus Nob. — Julus: punctatus Say, Journal of the Academy of natur. Scienc. of Philadelphia. Vol. IL. P. I. p. 102, » 2 ; Oeuvres entomol. I. p. 16. n. 2. In parte australi Reïpublicae Boreali- Americanae. Observatio. Quum punctati nomine alia Juli spe- cies jam nonnullos annos ante Sayum a Leachio sit de- scripla, nomen specificum a Sayo datum erat mutandum.… Spec. 23. Julus (Julus) annulatus Say 1. 1. n. 5- Patria speciei antecedentis. ‘105 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 106 ELLE ELLE Spec. 24 Julus marginatus Say ib. n. 5. Forsan I. Americanus Beauv. vide infra appendicem. Habitat in America boreali. Spec. 25. Julns (Julus) minutus Nob. Julus pusil- lus Say L. 1. n. 6. In provinciis mediis Reipublicae Boreali-Americanae. Observatio. Julus pusillus Sayi a Leachiano, qui majoris est natu, differt, aliud erat eligendum. quare nomen specificu m Dubius haereo cuinam sectionum subgeneris seu ge- neris Julus addam quae sequuntur formas, a Rissoo parum accurate descriptas et prope Nizzam inventas. 1. Julus aimatopus (haematopus) Risso hist. natur. d. l'Europe méridion. T. V. p. 164. n. 5. Julus annulus Risso ib. n. 6. Julus modestus Risso 1b. n. 7. Julus piceus Risso ib. n. 8. Divisio II N ob. Squama analis inferior unco insigni curvato, antror- sum directo armala. Spec. 26. Julus (Unciger) foetidus Nob. — J. foetidus Koch Ï. I. n. 5. (1858) — Julus unciger. Waga Revue Zool. d. 1. Société Cuvier. 1839. p. 80. — Julus ciliatus Kollar in litt. > R Unciger. In Germania prope Ratisbonam (Koch), porro in Po- lonia (Waga) et Austria (Parreyss), nec non in Rossia australiore prope Kievw. Forsan generis futuri typus, Uncigeris Wagae nomine designandus , quum de vitae et evolutionis historia ejus praecipue Waga, Professor Varsoviensis, oplime meri- tus sit. Subgenus seu genus Il. Spirostrephon. Nob. Gnathochilarii pars media fossa haud instructa, sed ejus loco aream tetragonam planam, plica seu linea ele- vata duplici, superiore breviore et inferiore longiore, supra et infra terminalam, sed sutura longitudinali haud divisam offerens. Spec. 27. Julus (Spirostrephon.) lactarius Nob. Julus lactarius Say Journ. of the Acad. of nat. sc. of Philad. Vol Il. P.I. p. 104 n. 4.; Oeuvr. entom. [. p. 16. n. 4. Habitat in America boreali. Differt habitu a Julis genuinis et Julo (Lysiopetalo) foetidissimo et plicato affinis apparet. Annuli corporis, quorum posteriores brevissimi, incluso anali 53. Pedum paria 95. Longitudo 10 — 117’; latitudo summa vi M Oculi triangulares. — Julum lactarium pro typo generis Cambala Grayi habuissem, quum figura ab hocce z00- logo sub nomine Cambalae lactarit data (Griffith anim kingd. Insect. pl. 155. fig. 2.) animali nostro satis bene con veniret, nisi in figura 2 a oculos in lineam arcuatam soli- tariam disposilas repraesentasset. — Specimen unicum Museo Berolinenst debemus. Subgenns vel genus IT. Spirostreplus Nob. Gnathochilarii partis labialis pars superior inferiori longitudine subaequalis vel paulo brevior ; pars inferior autem modice dilatata, infra subtetragona, medio fossa semilunari vel subovali transversa, area lineari, plana, integra, haud impressa circumdata. Gnathochilarii par- gustatae. Cin- gulum gnathochilarit basale plauum, haud impressum et tuberculatum. (Gnathochilarium depictum invenitur Bulletin d. Natur. d. Moscou. 1833. T. VI. tab. V. fig. 41; Walkenaer in Suites à Buflon. Paris chez Roret. Aptères. tab. 57. fig. 12. B.) Spirostrepti praeter labit inferioris structuram quae sequuntur nolas offerunt: Antennarum articulus secun- dus , tertius, quartus et quintus clavati vel infundibuli- formes. Oculi plus minusve transversi, trigono-oblongr , angulo interiore plus minusve acuminati. Cinguli dor- salis primi processus lateralis plus minusve elongatus. saepius dilatatus et tetragonus , secundi partem latera- lem longitudine subaequans vel superans, rarius tri- gonus. Species hucusque observatae omnes exoticae in Africa Asiae et Americae partibus calidioribus detectae. tes maxillares subrectae , infra modiee an Rivmessnask Squamae anales laterales angulo superiore truncato vel subacuto, haud mucronalo. Subdivisio 1. Segmentum penultimum supra in marginis posterioris medio insigniler mucronatum, mucrone squamas ana— les superante. a. Cingulum primum in processus Jateralis angulo posteriore strits nonuullis impressis, plicas inter- dum efficientibus , notatum. Observatio. Omnes species hujus sectionis huc us- que notae in annulorum parte dorsali striis impressis distinctis carent, 107 Spec. 28. Julus (Spirostreptus) javanicus Nob. (? Spirostreptus javanicus ). Majoribus Julorum speciebus adnumerandus, longitu- dinem 5 — 6”, vel amplius, diametrum transversalem 5— 6” et ambitum apicis digili minimi fere offerens. Corpus elongatum, cylindricum, postice modice atte- nuatum. Annuli in adultis 60 ad 61. Pedum paria 111 Caput insigne, Areae oculares subtrigonae , transversim elongatae. Marco labialis nigri- cans. Antennae fuscescentes, sublrilineares, capite bre- viores, articulis subabbreviatis, penultimo subroturdo , ullimo parum distincto. subflavescente - fuscum. Cingulum primum in dorso 21/,— 5 latum. Processus lateralis ejus tetragonus, satis anguslatus, angulo anteriore et margine inferiore, ar- cuatis, elevalis et incrassatis, angulo posteriore subtrigono, margine posteriore haud elevato. Ante marginem poste- riorem impressiones plerumque quinque vel subsex, et inter impressiones ‘plicarum numerus aequalis. Cingu- lorum corporis singulorum, exceplo ullimo et primo. pars poslerior ab anteriore linea circulari impressa dis- tincta, anlerior tenuissime circulatim striala, poslerior in abdomine et lateribus impresso-striata, in dorso gla- berrima. Cingulorum omnium partes anteriores subpal- lide fuscae, posteriores atrae nilidae , rufo lJlimbatse. Squamae anales laterales convexae, margine posteriore prominulo , obtusiusculo , basi impresso instructae. Squama analis inferior semilunaris, in posterioris mar- ginis medio subangulato tumida. Pedes et labium iafe- rius fuscescentia. Habitat in insula Java. Plura specimina in Museo Academico servautur. ? Spec. 29. Julus (Spirostreptus) ceilanicus Nob. (? Spirostreptus ceilanicus.) Julus subcylindraceus pedibus utrinque ultra cen- tum, cauda mucronata Zoophylac. Gronov. p. 256 n. 1008. exclusis synonymis. Observatio. Juli species ceilanica a Gronovio I. 1. 1. 1. descripta, quam Linnaeus false ad Julum indicum refert, speciem Julo javanico affinem, vix tamen iden- ticam sistere videtur ; cui quidem sententiae non solum patria diversa, sed etiam color et corporis segmentorum pedumque numerus, ei adscriptus favet. Gronovius co- lorem alrum dicit et corporis segmenta 57, pedum- que paria 114 inveniri refert. Spec. 50. Julus (Spirostreptus) capensis Nob. L(P Spirostreptus capensis.) Corpus cylindricum teres, satis crassum, prope .anum BULLETIN SCIENTIFIQUE. 108 paulisper compressum, sed vix parum attenuatum. An- nuli duo ante segmentum antepenullimum conspicui antecedentibus Jatitudine subaequales vel saltem vix paullo minores. Longitudo 2/ 2”, latitudo in medio 5°”, in parte posleriore attenuato 21/2”. Annuli, incluso anali, 44; pedum paria 79. Cinguli primi dorsalis epunctati, in medio dorsi 15/7 lali, processus lateralis Letragonus , infra rectus, secundo cingulo brevior, im- pressionibus linearibus subquaternis, parum evolutis e plicis obsolelissimis , depressis, transversis, sublernis in- structus, angulo anteriore parum obtusus et sicuti in in- feriore margine, qui 5/4” lalus evadit, incrassatus. Cin- guli antepenultimi subbrevis apex anum superans, acu- üssimus, sursum curvatus. Squamae anales laterales te- nuissime coriaceae et impresso-punclalae, margine pos- teriore attenuato, acuto, basi et in angulo superiore im- presso. Facies cum parte labiïali profunde rugoso im- pressa, nigricans. Frons glabra, rufo-fusca, linea longi- tudinali impressa notata. — Primum et secundum cin- gulum atra, ferrugineo anguste limbata, reliqua antice cinerascentia, poslice nigricante-cinerea. Antennae ferru- gineae. Pedes e fuscescente nigri. Specimen unicum femineum, adultum ex Africa au- strali (Capite bonae Speï) allatum in Museo Academico servatur. Spec. 51. Julus (Spirostreptus) gracilis Nob. (? Spirostreptus gracilis ). Coloribus antecedenti similis. Diflert corpore multo graciliore et tenuiore, postice conico-acuminalo. Cinguli dorsalis primi epunctati processus lateralis subhiimpres- sus et plicatus, angulo anteriore trigono, valde incras- sato el prominente. Longitudo 2”, latitudo in medio 3” in parte posteriore attenualo d'/3l. Cingulum primum in medio dorso 11/,"”, in processus lateralis inferiore mar- gine 1/$/”’ latum. Corporis segmenta 45. Pedum paria 75. Habitat im Capite bonae Speiï. Specimen masculum genitalibus prominentibus in Mu- seo Academico servalur. b. Cinguli dorsalis primi processus lateralis tetragonus, haud striatus et plicatus. Spec. 32. Julus (Spirostreptus) attenuatus Nob. (? Spirostreplus attenuatus). Corpus cylindricum tleres, subincrassatum, postice conicum, modice attenuatum et acuminatum. Corporis segmenta ante antepenullimum conspicua reliquis paulo angustiora, sed parüum approximala. Facies glabra, vix tenuissime transversim impressa; parte labiali flavo- fer- ruginea, medio 5-punctata, nitida; frontali cinerea. Gin- 109 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 110 EEE om guli dorsalis primi processus lateralis punctis impressis subregularibus. Corpus Lotum fuscescente-cinereum, cin- gulis postice nigricantibus, marginibus liberis, subfer- rugineo tenuissime limbatis. Cingulum penultimum mu- crone subtereli et subincrassato, leviter sursum arcua- to. Squamae anales laterales tenuissime impresso -punc- tatae , gine interno subelevalo et subtumido, haud compresso et prope basin parum depresso. Longitudo 21/,”, latitudo in medio 51/,/", in parte posteriore al- tenualo 21/,/”. Cingulum primum in medio dorso 21/4", in processus lateralis inferiore margine 5/,'” latum. An- nuli incluso anali 49. Pedum paria 87. Specimen masculum adultum et aliud juvenile ex Africa australi allata in Museo Academico servantur. mar Spec. 55. Julus (Spirostreptus) pachysoma. Nob. (? Spirostreptus pachysoma. ) Corpus cylindricum leres, crassum, postice vix atte- nuatum, sed convexum, tumidum. Annuli corporis ante antepenullimnm conspicui antecedentibus multo mali. Facies elevato - et impresso-rugosa, parte Jabiali ferruginea, nitida, frontali cinerea. Cinguli dorsalis primi processus lateralis punctis vel lincolis impressis, subir- regularibus. Corpus totum fusco-cinereum, cingulis an- gustissimis, sordide ferrugineo limbatis. Cingulum pe- nultimum mucrone acutissimo, sursum arcualo. Squa- mae anales laterales subtilissime coriaceae, margine in- terno seu posteriore acuto, compresso, cristae simili, basi impresso. Pedes fusci, articulis apice nigricanti- bus. — Longitudo 51/,”, lalitudo in medio 5’”, in parte posteriore 31/7. Cingulum dorsale primum in medio dorso 22/,//, in processus lateralis inferiore margine 1— 11/51 latum. Annuli cum anali 52. Pe- dum paria in fem. 9,5 in mare 95. Specimen masculum et femineum et duo juvenilia e Capite Bonae Speï allata in Museo Academico servantur. - Observatio. Corporis figura, el annulorum corpo- ris posteriorum ralio, quae essentialem inter nostram speciem et antecedentem sistunt differentiam, jam in ju- nioribus 2nimalibus observandae. Subdivisio 2. Segmento penultimo supra in marginis posteriori medio brevissime mucronato, mucrone squamas anales haud superante , vel angulato , vel rotundato. a. Cinguli primi processus lateralis tetragonus, margine inferiore tantum uniplicatus et incrassatus. Spec. 54 Julus (Spirostreptus) laticollis Nob. (? Spirostreptus laticollis.) Corpus validum sublorosum, postice subattenuatum > convexum. Facies convexa, glabriuscula, in medio punc- tis uniserialis quinque majoribus et aliis minimis, nu- merosis impressa, fuscescens. Antennae subbreves, arti- culis subabbrevialis. Annuli, incluso analt 44 Pedum paria 77. Cingulum primum seu collare processu late- rali valde elongalo et secundum cingulum superante, angulo anteriore rotundato , subtruncato, posteriore pro, minulo, subacuto. Margo inferior plicato-incrassatus , complanatus. Cingula reliqua dorso glabra, nitida, epunc- tata. Cingulum penultimum postice satis angulatum, angulo supra linea transversa impresso. Color in made- facto griseo et nigricante-olivaceus, annulorum maroine libero rufo-ferrugïneo limbato. Facies fusca. Autennae fuscescentes, apice nigricantes. Pedes subrufescente-fusei. Longitudo 2 54/, Jalitudo in medio 5//, in antepenul- |timo cingulo 11/,/. Cingulum primum in medio dorso è ne : ; É | 11/3/1, in processus lateralis inferiore margine 1// latum angustiores, invicem cum pedibus suis valde approxi- Unicum specimen masculum e Gapite Bonae Speï al- latum in Museo Academico servatur. Spec. 53. Julus (Spirostreptus) melanopygus Nob. . (? Spirostreptus melanopygus). Corpus gracillimum teres, postice attenuatum. Facies inter antennas valde convexa, subglabra, nilida, flavo- fus escens. Antennae subbreves, arliculis subabbreviatis. Annuli incluso anali 46. Pedum paria 81. Cingulum primum processu laterali valde elongato, tetragono, secundum cingulum superante, angulo anteriore sub- reclo, posteriore vix paulisper prominulo. Margo interior et inferior plicato-incrassati, plani, anterior linea brev: longitudinali impressus. Cingulum antepenultimum et penultimum sublata, hoc margine posteriore subrotun- dato. Color capilis et antennarum flavo-fuscescens. Pri- mum et secundum cingulum capitis colore; sed ‘in primo ante marginem auteriorem fascia nigra et secundum me- dio atrum. Reliqua cingula atra, margine posteriore ru- fescente, albo sublate limbato. Anus basi fuscescens, apice ater. Pedes fuscescente-albidi seu pallide fusci. — Lon- gitudo 1/ 74; latitudo in medio 1{/3//; in cingulo pe- pultimo %/4/. Cingulum primum in medio dorso 1//, in processus lateralis inferiore margine 1/,/{ latitudine. Unicum specimen masculum genitalibus prominentibus e Capite Bonae Spei allatum in Museo Academic oservatur b. Cinguli primi processus lateralis tetragonus , trans-— versim subbiplicatus et striatus. 111 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 112 Spec. 36. Julus (Spircstreptus) erythropareius Nob. | lineares curvatae duae, aream falcatam, plicam depres- (? Spirostreptus erythropareius). Corpus gracile, cylindricum, teres, poslice sensim Annuli Antepenultimus et reliqui posteriorum medis subae- sensimque modice attenuatum, conicum. DD: quales vel saltem vix paullo minores. Pedum paria 95. Facies ante antennas salis convexa, praeler quinque puncta linearia, glaberrima, nilida. Cingulum primum processu laterali tetragono, secundum cingulum supe- wono, incrassato et rante, anoulo anteriore prominulo, trig supra marginem eminenlia plicata depressa, falciformi unica instructum. Striae (ransversae impressae abdomi- nales parum c nspicuae. Penultimi cinguli apex linea transversa profunde impressa, apicem ejus trianoularem brevem ab anteriore parte suparante. Squamae anales laterales modicae, margine postleriore in cristam com- pressam , insignem , subaculam, basi extrinsecus depres- sam elevalac. Squama analis inferior subtrigono -semilu- naris. Facies cum antennis el pedibus ferruginea. Capi- is superior facies cum corporis segmentis usque ad penultimum atra, abdominali parte pallidiore, medio fuscescente. Penullimi annuli apex et ultimus tolus sub- olivaceo -nigricantes. Segmentorum margines posteriores omnes et primi antericr margo tenuissime caslaneo limbati. Longitudo 24 9/1, latitudo in medio 21/,//, in cingulo penullimo 117,41. — Cingulum primum in medio dorso 12/s///, in processus lateralis inferiore margine 3/,/1 Ja- tiltudine. Specimen unicum masculum, adultum in Museo Aca- demico servatur. Patria Caput Bonae Speï. Spec. 57. Julus (Spirostreptus) ruficeps Nob. (? Spirostreptus ruficeps). Corpus satis validum, cylindricum teres, postice mo- dice attenuatum, obtuse conicum, subcompressum. An- nuli corporis 60, posleriores ante penultimum conspicui gradatim minores. Pedum paria 109. Longitudo 5/ 9//, latitudo in medio 3/4, in penultimo annulo 15/,/1 Cingulum primum in medio dorso 2!/3/, in processus late- ralis inferiore margine 11/,/latitudine. Facies glabriuscula, -supra in medio subdepressa, punctis quaternis vel quinis et rugis tenere impressa. Cinguli primi processus late- ralis tetragonus , glaberrimus, infra subdilatatus , angulo anteriore rolundato, margine inferiore incrassato, angu- lum posteriorem , brevem, subrectum longitudine supe- rante. Supra anguli anterioris marginem impressiones sam referentem ambientes. Cingulorum dorsum glaber- rimum et laevissimum , nitidum. Striae transversae im- pressae in cingulorum parte abdominali conspicuae. Pe- nullimi annnli margo posterior angulo brevi triangulari, subdeclivi, haud impresso. Squamae anales laterales modice subelongatae , margine posteriore seu interiore in crislam compressam, basi extrinsecus depressam ele- vatae. Squama analis inferior subsemilunaris. Caput cum antennis, primo corporis cingnlo et pe- dibus e fuscescente rufo - ferrugineum , cingulo primo tamen poslice atro - fascialo el antennarum apice nigri- cante. Cingulorum seu annulorum reliquorum anterior pars et abdominis medium e fuscescente grisea ; media in dorso subgriseo-fusca ; posterior atra, tenuissime fer rugineo limbata. Squamarum analium posterior margo rufo-ferrugineus. Specimen masculum adultum e Capite Bonae Spei relatum in Museo Academico servatur. Spec. 58 Julus (Spirostreptus) subuniplicatus). Nob. (? Spirostreptus subuniplicatns). Corpus elongatum teres, gracile, postice modice elon- gatum et altenuatum. Annuli corporis 72 Pedum paria 455. Annulus penultimus postice in mucronem brevem, triangularem acuminatus. Cinguli anterioris processus lateralis subbrevis, tetragonus, margine anteriore in- crassato , inferiore anguslo. Supra marginem inferiorem plica unica angusla, sursum curvala, area falcata satis in- signi ab eo disjuncta. Squamae anales laterales convexae, margine interiore basi haud impresso Squama ani infe- ferior insigris, trigona. Color annulorum olivascente et griseo nigricans, marginibus angusle brunneïs, flavicante brunneo anguste limbatis. Frons, pedes et valvuli ana- les fuscescentes. Antennae graciles, articulis mediis in- fundibuliformibus, basi subpallide flavicante fuscescenti- bus, inde a medio nigricantes. — Longitudo 5//; lalitudo in medio 21/41, in cingulo penultimo 11/41. Cingulum primum in medio dorso 11/,//, in processus lateralis inferiore margine 1,,/1 Jatum. $ Habitat Brasilia. ovigerum et alius fragmentum in Museo Academico ser- ju Specimen femineum integrum van{ur. c. Cinguli primi processus lateralis tetragonus, trans- versim striis subternis vel pluribus impressus et inter strias plus minusve distincte plicatus. 115 LL BULLETIN SCIENTIFIQUE. 114 EE), Spec. 59. Julus (Spirostreptus) triplicatus Nob. (? Spirostreptus triplicatus.) Corpus teres, subgracile, cylindricum, medio sub- «crassiusculum, postice sensim sensimque attenuatum , Jateribus subcompressum, extremilate posleriore coni- -cum , obtusum, subcompressum. Anuuli 6!. Antepenul- timus et duo alit ante eum siti antecedentibus duplo -angusliores, approximati. Pedum paria 111. Caput par- vum. Facies parum convexa, glabra, subnitida , medio quadripunctata, punclis approximatis. Cinguli primi processus lateralis tetragonus, infra subangustatns, an- gulo anteriore vix prominulus et margine inferiore an- guste marginatus ; supra marginem inferiorem plicis dua- bus falcatis, modice convexis, obliquis, inferiore an- gustissima et superiore postice laliure et impressione 1 vel 2 instructa, donatus. Striae transversae abdominales parum distinctae. Annulus penullimus ante apicem con- vexum , brevissimum transversim baud impressus, bre- vissime apiculatus. Squamae anales laterales modice con- yexae , margine posleriore in cristam compre sam, pro- minulam evolutae. Squama analis inferior semilunaris , postice trigona. — Apnuli in dorso el lateribus atri, än parte anteriore plus minusve coerulescente-cineret, postice rufo-fusco limbati. Facies, labium inferius, nec non antennae, squama analis inferior, later:lium posterior margo, nec non penultimi cinouli apex flavo- ferruginea. Pedes fusci. Laminae pediferae et taenia fal- “cata in cingulorum partis abdominalis anteriore margine .obvia fuscescentes. Longitudo 3/ 541, latitudo in medio 3//, in cingulo penultimo 11/5/1. Cingulum primum im medio dorso - 42/$ill, in processus lateralis inferiore margine 3/,41 latuin. Specimen unicum e Capite Bonae Spei acceptum in :Museo Academico servatur. Spec. 40. Julus (Spirostreptus) flavo-fasciatus. Nob. (PSpirostreptus fiavofasciatus.) “Corpus cylindricum teres, in tribus ultimis annulis “antum paulisper altenuatum , breviler conicum. Anpnuli 52. Pedum paria 94 Facies praeler puncta nonnulla wnagna uniserlala, in margine labtalt obvia, punctis te- nuissimis, nec non rugis teneris, irregularibus rmpressa, atra, margine labiali rufo-ferrugineo. Cinguli primi sub- aurantio-flavi, antice et postice alro limbati processus “Jateralis tetragonus, rectangulus infra subangustatus, “margine anleriore incrassalus, impressionihus seu slriis 4 curvatis, satis parallelis, elevationes tres falcatas plicae- ‘formes ambientibus. Annulorum anteriorum partis ab- dominalis posterior limbus striis transversis parum pro- fundis, in mediis annulis minus distinctis, in posterio- ribus evanidis. Squamae anales laterales modicae , mare gine posteriore in cristam mediocrem , impressam , satis acutam, basi extrinsecus depressam elevatae. Squama analis inferior subtrigono-semilunaris. Penultimi cinguli apex triangularis, basi supra Jinea transversa impressus. Cingulorum partis dorsalis auterior pars et posterioris anterius dimidium subaurantio-flava, cingulorum mar- gine posteriore et parte abdominali atris, limbo poste- riore tenuissime flavo-fuscescente Jimbato. Caput cum antennis, pedes, nec non abdomen cum squamis abdo- minalibus atra. Longitudo 24 2/4. Latitudo in medio 21/,//, in cin- ; AT DU : > gulo penultimo 13/,4/. — Cingulum dorsale primum in medio dorso 12/41, in processus lateralis inferiore mar- gine 3/q/1. Unicum specimen adultum, femineum e Capite Bonae Spei relatum -in Museo Academico servatur. Spec. 41. Julus (Spirostreptus) brevicornis Nob. (? Spirostreptus brevicornis.) Corpus teres, subgracile , cylindricum, postice parum attenuatum , obtuse conicum. Annuli corporis 68. Pe- dum paria 121. Antennae abbreviatæe. Facies ante an- tennas glabra, convexa, antice tenerrime subrugulosa. Cinguli primi processus lateralis tetragonus , subangus- talus, lineis depressis subquatuor vel subquinque ver- sus oculum adscendentibus, eminentias angustas, falci- formes tres vel quatuor includentibus. Cingulorum dor- sum olabrum, nitidum. Striae abdominales parum evo- lutae. Penultimum cingulum oculo armato tenuissime punctato-impressum (pilosiusculum?), margine poste- riore obsolete angulatum, haud apiculatum. Squamae anales subrotundae , convexae , tenerrime impresso- punctatae (? pilosae), margine posieriore in cristam me- diocrem elevato. Squama analis inferior semilunaris, maroine posteriore arcuato, haud angulalo. Facies cum capite nigra. Margo labiilis ejus, labium inferius, an- tennae et pedes fusca. Annuli nigri, in abdomine palli- diores , in parte posteriore atri, ferrugineo-fusco tenere limbati, nilidi. — Longitudo 2/, 744, latitudo in me- dio 21/4, in posteriore parte 17/54. — Cingulum dor- sale primum in medio dorso 11/4/, in processus late- ralis inferiore margine 1/2//! latitudine. Specimina duo, masculum adultum et ju‘eaile in Museo Academico © 5 vantur. Patria Caput Bonae Speï, 415 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 116 Spec. 42. Julus (Spirostreptus) Sebae Nob. (Spiro- streptus Sebae) Nob. Bulletin d. Natural. d. Mos- cou 1855. TL. VI. p. 205. n 1. Corpus validum, crassissimum, teres, postice sublumi- dum, obtuse conicum. Annuli corporis 65, quorum posteriores gradatim paulo minores. Pedum paria 121 Antennae subelongatae , articulo 2 et 5 clavatis, reli- quis exceplo 1 et 6 infundibuliformibus. Facies ante antennas convexa , in medio transversim depressa, prae- ter puncta nonnulla uniseriata glabra. Areae oculares ob- longo-semilunares, angusiae. Cinguli primi processus lateralis tetragonus, antice dilatatus, angulo anteriore vix paulisper rotundato. cepta plica marginali, plicae tres, quarum duae inferio- In processus anleriore parte ex- res rectangulae ; modice elevalae, depressae', a superiore angustiore area depressa, trigono-falcata, glabra disjunctae; in posteriore autem qualuor, elevatae, carinulaltae, cum anterioribus, excepta duarum superiorum inferiore, con- fluentes. Segmenti secundi et reliquorum anterius di- midium impressionibus circularibus parallelis, plurimis (45 vel pluris) distinctis, postice profundioribus , emi- nentias circulares parvas includentibus; posterius dimi- dium in dorso glabrnm, in abdomine Jineis parallelis, saepius curvalis, plus minusve insignibus impressum. Penultimi cinguli margo posterior angulatus, brevissime trigonus ; depressus. Squamae anales mediocres, mar- gine posteriore in carinam arcualam , angustam, aculam, evolutae. Squama analis inferior semilunaris. — Color generalis verisimiliter ater, marginibus annulorum pos- terioribus ferrugineis. Longitudo 9 pollicum. Latitudo seu diameler in medio 7/4, in cingulo penultimo 4/, Cingulum dorsale primum in medio dorso 4//, in pro- cessus lateralis inferiore margine 2// latitudine. Patria ignola. Specimen unicum femineum in Museo Academico servatur Varietas acutangula. Num propria species Julus (Spirostr.) affinis ? Accepimus e Lutetia Parisiorum Julum toto habitu Spirostr. Sebae similem, sed quae sequuntur nolis di- versum: Corporis annuli 68. Pedum para 127. Cinguli primi processus lateralis paullo latior, antice magis te- tragonus, angulo anteriore acutus, parte posteriore tri- plicatus. Color fuscescente-ater, annulorum posteriori- bus marginibus fusco-ferrugineis. Pedes fusci. Longitudo 91/3, Jatitudo in medio 8/, in cingulo penultimo positum. 51/21. Cingulum dorsale primum in medio dorso 44, in processus lateralis inferiore maroine 21/,/1 latitudine.. Patria ignota. Spec. 45. Julus (Spirostreptus) validus Nob. (?Spirostreptus validus ). Corpus validum, cylindricum teres, postice parum: altenualum, conicum , obtusum, ex annulis 16 com- Facies rugoso-impressa , rufo-fusca Plicac in cinguli primi processu laterali tetragono , vix angus lato, inclusa plica marginali, quinque vel subsex , modice elevatae, parallele , antrorsum arcuatae , conti- nuae, aequalibus fere intervallis distantes. Squamae- anales laterales modicae , margine posteriore in crislam compressam, basi depressam elevatae. Squama analis in- ferior semilunaris. Cinguli omnes dorso glaberrimi , in. parte anleriore tenere circulalim parallele striatae, im. parte laterali ,striis transversis, parallelis, brevibus, in angulis anterioribus majoribus, in posterioribus subeva- nescentibus nolatae. Penultimus annulus ante marginenx posteriorem, medio breviter angulatus, supra impres-. sione lineari donatus. Pedum paria 116. Color annulorum partis postertoris olivascente niger, ante marginem pos-- teriorem alter, anterioris aulem partis ferrugineo-flavi- cans. Annulorum maroines liberi, ferrugineo-rufo tenere limbatr. Caput supra corporis colore. Pedes et antennae rufo-fusca , apice nigricantia. Longitudo 5/, latitudo diametralis in medio 41/,4,. in cingulo penultimo 2{/,/1. Cingulum dorsale primum in medio dorso 22/;//, in processus lateralis inferiore mar- gine 1/4 latitudine. Unicum specimen femineum adultum Capense in Mu- seo Academico servatur. Spec. 44. Julus (Spirostrepltus) Bahiensis Nob, (?Spirostreptus Bahiensis). Corpus subyracile, postice lateraliter subcompressum ,. dorso in lateribus subdevexo. Annuli corporis 58. Pe-— dum paria 107. Antennae sublongae. Annuli in dorse. tenere coriacei. Annulorum mediorum et posteriorum pars posterior in dorso impressionibus uniserialis , sub tetragonis , subobsoletis. Sulci seu striae transversales in. abdomine frequentiores et subapproximati, in anteriore- corporis parte carinulis sejuncti. Cinguli primi processus. lateralis latus, tetragonus, plicis simplicibus, quatuor parallele falcato-arcuatis, admodum elevatis et distinctis,. trigono-compressis, duabus superioribus, reliquis appre- ximatis, non area falcata depressa, sed sulcu anguste. “117 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 118 “disjunetis. Cingulum penultimum margine posteriore at- Spec. 46. Julus (Spirostreplus) Audouini Nob. tenualum , subtrigonum , apiculi supra subcompressi, et PRE 43 Spirostreptus Audouini Nob. Bullet. d. natur. d. evanide carinati vesligio donatum. Squamae anales la- R : E Moscou 1835. T. VI. p- 205. spec., 2. terales parum convexae , margine Ipsarum posteriore Int carinulam satis acutam, Last parum depressam promi- Affinis habitu Spirostrepto Sebae. Corpus gracilius , . . . . L2 LA pula. Squama apalis inferior trigono-semilunaris , mar- | tenuius ; antlice praesertim angustius. Annuli corporis -gine posteriore trigono , medio acuto: Color ater, mar- -ginibus anpulorum posterioribus tenuissime fusco limba- 65. Pedum paria 117. Antennae breviores, arliculis mi- ous elongatis. Facies praeter puncta nonnulla uniseriata, tis. Pedes fusci. Caput subfuscescens. Longitudo septem | Supra labium superius obvia, glabra. Corporis annuli in posteriore dimidio partis dorsalis glabri. Cingult primi processus lateralis infra angustatus, paulisper sub- trigonus , antice et postice triplicatus. Plicae duae supe- pollicum 6//; Jatitudo in medio 54/, in cingulo penul- “£imo 5/4. Cinguli dorsalis primi latitudo in medio dorso :5/1, in processus lateralis inferiore margine 11/,/1. riores area angusta, falcata, depressa disjunetae. Cingulo- Specimen adulitum femineum e Bahia accepimus. rum parles abdominales posteriores parum profunde sul- catae. Cingulum penultimum margine posteriore tumi- Spec. 45. Julus (Spirostreptus) Guerinit Nob. dum, rotundatum , medio vix prominens. Squamac ana les laterales minores, margine posteriore minus promi- nulae, subtumidae et juxta eum linea arcuala ei paral- lela distinctius impressae. Squama analis inferior semilu- paris margine posteriore subrecto. Color ut videtur similis. Longitndo circiter 8/ 6”, latitudo in medio 5/,'!'ad 6-4. in cingulo penultimo 51/,/1. Cinguli primi dorsalis latitudo in medio dorso 31/,//,in processus la- teralis inferiore margine 1/1 (?Spirostreptus Guerinii.) Corpus leres, etiam in posteriore parte conico rotun- «datum, in dorsi lateribus convexum. Antennae subbreves | Annuli corporis 55 ad 54. Pars dorsalis annulorum haud impressa, tenere subcoriacea Sulci seu striae transversales in ahdomine distincti, sed mediocres. Cin- guli primi processus lateralis tetragonus, anoulo ante , all dise Ë Specimen uni i 1 ia ie- xiore deorsum productus et insigniter prominulus ro- P unicum femineum adultum, cujus patria 1g P $ P RE 30% 2 nota, in Muse Ï ratur tundatus, lineis parum profundis impressis, arcuato - fal- 3 seo Academico servatur. catis, eminentias parvas plicalas, subquaternas, antice sim- plices, postice, excepta inferiore vel duabus inferiori- bus, in crura duo vel terna arcuatim deorsim tendentia divisis instructus. Cingulum penullimum margine poste- Spec. 47. Julus (Spirostreptus) surinamensis Nob. (?Spirostreptus surinamensis.) riore atlenualum cum apiculi supra Jinea transversa ‘mpressi vestigio. Squamae anales laterales satis conve- xae , tumidae, margine posteriore prominente, basi li- nea arcuata insigni impresso. Squama analis inferior se- milunaris, margine posleriore arcuato, subprominente. Pedum paria 95 ad 97. Color generalis supra ater, ut videtur subvirescens , annulorum posteriore margine te- Auissime . ferrugineo. Frontis anterior pars, exceplo limbo anteriore atro, et labium inferius fuscescente-fer- æuginea. Pedes et antennae fusco-nigricantia. Abdomen nigricans , transversim fuscescente fasciatum. Corpus gracile, teres, cylindricum , parte posteriore obluse conicum. Annuli corporis 61 ad 65. Antennae abbreviatae , articulis infundibuliformibus. Facies ad an2 tennas usque fortiter impressa et rugosa, impressioni- bus inferioribus longitudinalibus. Cinguli primi proces- sus Jateralis tetragonus , antice et postice subangustatus, antice quinque , postice subseptemplicatus , plicis arcua- Us, subapproximatis, carinatis, postice parallelis, rectis, Cingulorum anterius dimidium impressionibus parallelis pluribus. Cingulorum posterius dimidium in abdomine lineis parallelis , transversis, antice approximatis, pro fundissimis, carinas distinctissimas » anguslas terminenti- Lus, postice parum profundis, remotioribus ; in dorso glaberrimum , supra porum excrelorium linea punctata notaltum. Penultimum cingulum postice angulatum : et medio brevissime apiculatum , apiculo supra subelevato, postice tumido. Squamae anales lJaterales mediocres, convexae, margine posleriore arcualo , obtuso , promi- nulo, in lateribus linea arcuata impresso. Squama analis * . Longitudo 44 744 ad 54 541, latitudo in medio 517,11 -ad 4, latitudo in antepenultimo cingulo 341, Cingulum Æorsale primum in medio dors) 21/4 ad 21/,/1 in proces- -sus la:eralis inferiore margine 11/,// latitudine. Specimina duo mascula adulta Africae borealis in- «colae in Museo Academico servan'ur. 2 119 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 120" ©" © inferior semilunaris, posteriore margine subtrigono. Pe- dum paria 113 ad 117. — Color generalis fusco-niger , marginibus annulorum postice atro fasciatis, ferrugineo tenere limbatis. Pedes fuscescentes Longitudo 4# 34 ad 1404, latitudo in medio 5—31/,//, in cingulo pe- nultimo 11/, ad 15/,4/. Cinguli dorsalis primi latitudo in medio dorso 15/,— 2//, in processus lateralis infe- A 3 gine 7} ad 5/,/4, Duo specimina feminea e Surinama accepta in Museo Academico servantur. riore mar d. Cinguli primi processus lateralis trigonus. Spec. 48. Julus (Spirostreptus) trigonyger Nob. (?Spirostreptus trigonyger.) Corpus teres, gracile, cylindricum, postice sensim sensimque atlenuatum , elongato-conicum. Annuli cor- poris 57, antepenultimus et reliqui posteriorum mediis vix paullo minores et angustiores. Pedum paria 105. Facies ante antennas subplana, glabra. Cinguli primi processus lateralis trigonus, infra angustatus, apice in- crassato. Pone marginem anteriorem ejus plicae binae ei parallelae , quarum superior postice bipartita. Cingu- lorum dorsum striis destitutum, glabrum. Striae trans- versae impressae, in cingulorum partis abdominalis pos- teriore limbo obviae minutae. Penultimum cingulum postice trigono-angulatum , subdepressum. Squamae ani laterales modicae, margine posteriore in cristam sub- compressam, insignem , basi extrinsecus depressam ele- valae. Squama analis inferior trigona. — Facies cum an- tennis, pedibus et labio inferiore subferrugineo - rufa. Capitis superior pars fusco-nigra. Annulorum partis dor- salis limbus anterior obtectus, albidus, media pars eo- rum subolivascente cinereo - nigricans , posterior fusco- aterrima nitida, limbo posteriore tenuissime ferrugineo. Abdomen pallidum , cinereo -fuscescens. Longitudo 24 1/1; latitudo in medio 2//, in cingulo penultimo 11/,/1. Cinguli dorsalis primi latitudo in me- dio dorso 11/,//, in processus lateralis inferiore mar si. Specimen unicum masculum adultum ex Africa au- strali missum. gInE Spec. 49. Julus (Spirostieptus) rotundatus Nob. (?Spirostreptus rotundatus ) Corpus gracillimum, cylindricum , teres, postice sen- sim sensimque modice aftenualum. Annuli, incluso anali 53. Pedum ja ia 95. Facies praeter punctorum impresso- rum seriem, glabra subconvexa. Antennae abbreviatae- Cinguli primi processus lateralis mediocris, trigonus ,. rotundatus, supra marginem inferiorem subincrassatum. biplicatus. Cingulorum dorsum glaberrimum. Cingulo-- rum singulorum latera postice transversim striata, slriis. in cingulis anterioribus insignibus. Penultimum cingu- lum insigne, convexum, margine posteriore rotundato.- Squamae auales laterales valde convexae, margine inte riore intracto. Squama analis inferior breviter trigona.—- Caput excepto margine anteriore subflavicante, nec non. cingulum primum fusca, migro imbuta. Antennae sub- nigricante fuscae. Pedes antennarum fere colore. Cingu—. lorum pars dorsalis ater, margine posteriore albido, ab-- dominalis medio ater, antice et postice albidus vel fusco albidus. Longitudo 1/, latitudo in medio 5/,//, in penultimo- cingulo 1/4. Cinguli dorsalis primi latitudo in medio dorso 1/,//, in processus lateralis inferiore margine 1/54. Specimen adultum masculum genitalibus prominulis. e Capite Bonae Spei missum in Museo Academico ser-- vatur. IL. Squamae anales laterales angulo superiore mucrone- seu apiculo inctructae. Divisio Spec. 50. Julus (Spirostreptus) bicuspidatus Nob.. (? Spirostreptus bicuspidatus.) Corpus elongatum , ‘gracillimum, cylindricum, teres.., postice modice sensim attenuatum, elongalo -conicum.. Annuli corporis 66 ad 68, quorum posteriores gradatim minores. Pedum paria 121 ad 125. Antennae mediocres... Facies convexa, praeter puncta nonnulla linearia, glabra. Cinguli primi processus lateralis tetragonus, secundum. cingulum subaequans, anguste marginatus, et supra in-- feriorem marginem eminentia falcato-triangulari instruc-- tus. Cingulorum dorsum punctis et striis destitutum ,. striis transversis impressis, in ciugulorum parte abdo-- minali tantum conspicuis, sed parum profundis, Penul— timum cingulum poslice breviler apiculatum , apiculo: brevi triangulari, 2cuto Squamae anales laterales satis. convexae, margine posteriore elevato, rotundato , sed in. basi haud impresso. Squama analis inferior trigona. Ca-- put supra et cingula ommia atra , subvirescenlia. Cingu- lorum posterior margo ferrugineo-rufo limbatus. Frons ,. antennae et pedes subpallide ferruginea. Longitude 24 6//, latitudo in medio 15,,// in cingule» penullimo 1/1, Cinguli dorsalis primi latitudo in medio dorso 11/,//1, in processus lateralis inferiore margine 1/,//1.. Quatuor variae aelatis specimina ‘e Capite Bonae Speï: |allata in Museo Academico servantur. 121 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 122 RS Spec. 51. Julus (Spirostreptus) flavotaeniatus Nob. ( Spirostreptus flavotaeniatus.) Corpus elongatum gracillimum, cylindricum , teres, postice sensim sensimque modice attenuatum, elongato- conicum. Annuli corporis 66 ad 69, quorum posteriores gradatim paulo subminores. Pedum paria 123 ad 151. Facies convexa, ante marginem labialem rugosa et im- pressa, area subsemilunari rugoso - impressa. Antennae mediocres Cinguli primi processus lateralis tetragonus, angulo anteriore rotundatus, plicis falcatis supra -margi- nalibus angustissimis, subbinis vel subternis. Cingulorum dorsum punctis et stris destitutum. In cingulorum an- | teriorum parte siriae falciformes, plicis plus minusve angustis sejunctae. In posterioribus cingulis striae magis evanidae. Penultimi cinguli apex brevis, triangularis. Squamae anales laterales convexae, margine posteriore paulisper elevato, rotundato, basi impressione lineari instructo. Squama analis inferior trigona, subacula. — Caput usque ad antennas cum labio inferiore subfusco- flavescens, supra nigrum. In area antennas sejungente stria nigra longitudinalis. Cingula atra, antice subfusces- centia, margine posteriore albido , parte abdominali pal- lidiore magis fuscescent:. In medio dorso taenia longi- tudinalis flava a secundo cingulo incipiens. Antennae fuscae , nigricante imbulae. Pedes fusci. Longitudo 1//, 5—6//, latitudo in medio 11/4/1, in penul- timo cingulo 1/,//. Cinguli dorsalis primi latitudo in medio dorso 2/34, in processus lateralis inferiore margine 1/3/1. Specimen masculum adultum el femineum e Capite Bonae Speï accepta im Museo Academico servantur. Spec. 52. Julus (Spirostreptus) gracilicornis Nob. (?Spirostreptus gracilicornis.) Affinitas cum Julo (Spirostrepto) bicuspidato magna. Corpus postice magis attenuatum et acutum, annulis 55, margine posteriore albidis , quorum antepenultimus an- gustissimus. Pedum paria 97. Antennae multo longiores, nigrae, articulis longioribus, hasi tenuioribus. Cinguli primi processus lateralis angustior, supra marginem in- feriorem eminentia falcata, postea linea impressa divisa. Longitudo 1/ 5/; lalitudo in medio 11/3//, in penultimo cingulo 2/3//. Cinguli dorsalis primi latitudo in medio dorso 2/,/!, in processus lateralis inferiore margine 1/5. Specimen unicum masculum adultum in Museo Aca-! demico servatur. Patria Caput Bonae Spei. Subgenus vel genus IV. Spirocyclistus Nob. Guathochilarium ut in Spirostreptis, sed fossa in infe- riore parle vix distincta. Gnathochilarii cingulum basale juxta medium quovis latere longitudinaliter impressunx et inter impressiones uniluberculatam. Oculi, antennae et habitus Spirostreptorum divisionis primae, subdivisio- nis secundae , sectionis d. Iconem labii vide in Pullet. d nat. d. Moscou 1855. T. VI. tab. V, fig. 55. Spec. 55. Julus (Spirocyclistus) acutangulus Nob. Spirocyclislus acutangulus. Bulletin d. natural. d. Moscou. 1. 1. p. 204. Corporis primi cinguli processus lateralis trigonus, satis acutus, angulo inferiore incrassatus, supra angulum inferiorem biplicatus, plicis in angulum acutum, supra conniventibus. Cinguli penultimi posterior margo angu- latus, obsolete mucronulatus. Squamae anales angulo superiore muticae, margine posteriore acutae, prominen- tes. Cingula omnia laevia, praeter anteriorum et medio- rum partis abdominalis posteriorem marginem transver- sim et parallele striatum. Corporis annuli 59. Pedum Longitudo bipollicaris ; latitudo in medio 15/41, in cingulo penultimo 1'/#4. Cinguli dorsalis primi Jatitudo in medio dorso 11/3//, in processus late- ralis inferiore margine 1/34. Color subolivascente-niger, annulis margine posteriore subferrugineis. Pedes et an- paria 105. tennae pallida. Patria ignola Specimen masculum genitalibus prominentibus in Mu-- seo Academico servatur. Subgenus vel Genus V. Spiropoeus Nob. Gnathochilarium Spirostreptidorum, sed partis mediae ejus (labit inferioris proprii) inferior margo, nec non cingulum ejus basale juxta medium longitudinaliter im- pressa et in ipso medio tuberculo aucta, ita ut et ir gnathochilarii mediae partis et in cinguli basalis ejus me- dio tuberculum subtetragonum conspiciatur. (Bulletin d. natural. d. Moscou. 1855. T. VI. tab. V. fig. 58; Wal- kenaer suites à Buffon Aptères, tab. 57 fig. 11 B.) Spec. 54 Julus (Spiropoeus) Fischeri Nob. Spiropoeus Fischeri Bullet. d. natur. d. Moscou. 1 1. p. 204. Spec. 1. Habitus Spirostrepti divisionis primae, subdivisionis secundae , sectionis c. 125 BULLETIN SCIENTIFIQUE. Corpus validum , cylindricum, teres, postice obtuse conicum. Annuli 62. Pedum paria 115. Cingulo dorso glabra, in parte abdominali tantum parallele transver- sim striata. Cinguli primi processus lJateralis insignis, telragonus , plicis in angulum acutum sursum tendenti- bus quinque salis elevatis. Squamée anales laterales mar- gine ‘posteiore acuto prominente. Squama analis infe- rior subtrigono-semilunaris. Longitudo 6/, latitudo in medio 4%, in cinoulo pe- nultimo 5/4. Cinguli dorsalis primi latitudo in medio dorso 51/,/4/, in processus lateralis inferiore margine 11/34, Patria ignota. Specimen masculum in Museo Academico servatur. Subgenus vel genus VI. Spirobolus Nob. Gnathochilarit partis labialis pars superior inferiore mullo brevior et triplo vel quadruplo volumine minor ; inferior maxima , triangularis, basi latissima , apice acu- minata. Gnathochilariï partes maxillares (maxillae) sub- obliquae, infra angustissimee. Cingulum gnathochilari basale planum. (Bullet d. nat. d. Moscou IL. fig. 52 et Walkenaer 1. 1. tab. 57. fig. 9 B.) Antennae breves, arliculis abbreviatis, plerunique cor- datis vel subrotundis. Oculorum areae subtrigono - vel tetragono-rotundae. Cingulorum pars dorsalis et lateralis glabrae , parle earum abdominali tantum transversim subtenere striala. Processus lateralis primi cinguli plus minusve abbreviatus , triangularis, apice rotundatus vel acutus. Omnes species exolicae, et excepla una (Sp. Burgü) im regionibus calidioribus repertae; maxima ex parte Americanae, nonnullae earum etiam Africanae vel Asia- licae. Divisio f Faciei pars labialis ante marginem quadripunctata, punctis duobus mediis approximalis, exterioribus remotis. Subdivisio 1. Cingulum primum infra processu triangulari, rotundato, abbreviato. a. Segmentum penultimum mucronatum, mucrone brevissimo , squama anali breviore. Spec. 55. Julus (Spirobolus) grandis Nopb. ?Spirobolus grandis. Corpus validum crassum , postice obtusum, breviter conicum. Annuli corporis 58 ad 60. Pedum paria 105 ad 111 Primi cinguli processus latcralis latiusculus, bre- vis, triangularis, margine inferiore rotundato , subtu- mido. Penultimum cingulum medio transversim fortiter depressum, in posteriore margine in mucronem breyem triangularem, vix subtumidum evolutnm. Squamae analis inferior semilunaris vel subtrigona, iusignis. Color ater cingulorum marginibus fuscescentibus. Pedes et anten- pae nigra , fuscescentia. Longitudo 6/ 2//; latitudo in medio 61/,//, in penul- {mo cingulo 5/11, Habitat in Brasilia. Vidi tria specimina. b. Segmentum penultimum mucronatum, mu- crone Squamam analem plus minusve supe- rante. Spec. 56. Julus (Spirobolus) maximus Nob. Julus maximus Linn., excel. syn. Lister it, e.p —?. Corpus cylindricum teres, gracile, subvalidum. Pos- tice conicum, modice acuminatum. Annuli corporis in individuis adultis 56 ad 74. Pedum paria 100 ad 155. Longitudo 54 ad 43/,/; latitudo in medio 21/, —51/,4, in cingulo penultimo 15/4 ad 21/41. Penultimi cinguli apex fornicatus, breviter acuminatus, valvulas anales superans. Color subolivaceo-fuseus, annulis limbo pos- teriore nigris, ferrugineo - fusco Jimbatis. Artennae et pedes subpallide flavo-fuscescentia. Patria Brasilia. — Plura specimina in Museo Academico servantur. Juli (Spiroboli) maximi tres observavi varietates, lot species valde affines forsan exhibentes, annulorum pedumque numero, nec non pedum rationis insertione, ut videtur, distinguendas. Var. a. (?Julus, Spirobolus, Marcogravii seu Spirobo- lus Marcgravii.) Vermis terrestris Marcorav. Brasil. p. 155 cum fioura. Julus maximus Linn. syst. nat. excl. synon. Lister it. et descriptione. Cingnlum penultimum postice brevissime apiculatum, Squama analis inferior subtriangularis. Annuli 70 ad 74, quorum posteriores, ante penultimum obvii, anguslis- simi, valde approximati. Pedum paria 125 ad 155. An- nuli quatuor vel quinque posteriores apodes. Tria specimina adulta in Museo Academico servantur. Var. 4. (?Julus, Spirobolus , apiculatus Nob.) ? Julus apiculatus Mikan Isis 1854. p. 741. Annuli corporis ante penullimum obvii antecedenti- bus vix paullo minores, aequidistantes. Cingulum pe- nultimum apice trigono, lonoius acuminato. Squama ana- lis inferior subsemilunaris. Annuli 56 ad 59. Pedum paria 100 ad 109. Annulus antepenultimus et analis tantum apodes. Duo specimina adulta feminea ovis impleta in Museo Academico servantur. 125 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 126 Var. c. (?Julus, Spirobolus, maximus seu Spirobo- lus maximus Nob.) Julus maximus. Linn. syst. nat. ed. 12. p, 1066, excl. Syn. Marcgr. et Lister it. Annuli corporis posteriores ante pénultimum CONSpi- cui reliquis vix paulo minores aequidistantes. Cingulum penultimum mucrone trigono-elongato. Annulus penul- timus et analis tantum apodes. Annuli 68 ad 74. Pedum paria 127 ad 155. Squama analis subtrigona. Tria variae aelalis specimina in Museo Academico servantur. Observatio. Varietati c character a Linnaeo (Syst. . mat. ed. 12. p. 1066) Julo maximo datus: Julus pedi- bus utrinque 154, segmenta 67 praeter thoracis et cau- dae, commode adhiberi rotest. — Julus americanus Plu- mier a Listero (Jourrey to Paris. London 1699. 8. p. 64. tab. 5) descriptus et depictus ad Julum maximum cum Linnaeo haud referri potest, quamvis ab animali Lis- teriano vir Ilustrissimus nomen specificum desumpsisse videatur. — Varielati nostrae c tamen epitheton maxi- mus, quod forsan Linnaeus a forma Plumieriana de- rivavit, minime convenit. Subdivisio 2 Cingulum primum infra processu triangulari acuto, plus minsve attenua!o. Spec. 57. Julus (Spirobolus) Olfersii Nob. Spirobolus Olfersi. Bulletin d. nat. d. Moscou. 1855. T. VI. p. 202, Anonuli incluso anali 50. Pedum paria 91, Antennae valde abbreviatae. Primi cinguli processus lateralis acu- tus, subangustalus , triangularis , mediocris. Penultimum cingulum in marginis posterioris medio angulatum, bre- vissime mucronatum. Squama analis inferior trigona, acuta. — Color niger, annulorum dorsalium marginibus liberis rufescente castaneis. Caput subvirescente nigrum. Labium superius et inferius flavo - fusca. Pedes el an- tennae olivascente nigricantes , articulorum margine su- periore flavicante. Longitudo 2//, latitudo in medio 2//, in cingulo penul- timo 12/3/1. Duo specimina Brasiliensia in Museo Academico ser- vanlur. Spec. 58. Julus (Spirobolus) elegans Nob. Spirobolus elegans ? Corpus teres, annulis subabbreviatis. Annuli 44 ad 45. Pedum paria 57 ad 79. Cinguli primi processus tri- gonus ; limbo anteriore haud sinuato-emarginato, Color cingulorum, excepto primo et penultimo purpureo - mi- niaceis , griseo -coeruleus, limbo posteriore purpureo- miniaceo, Caput et pedes nigra. Antennarum forma fere ut in Spirostreptis brevicornibus — Corporis longitudo 14 10// ad 24 1%; latitudo in medio 21/4 ad 21/2, in posteriore parte 11/44 ad 11/4. Patria Caput Bonae Spei. — Numerosa specimina in Museo Academico servantur. Divisio Il. Faciei pars labialis ante marginem octopunclatus. Spec. 59. Julus (Spirobolus) dubius Nob. Spirobolus dubius ? Corpus teres, annulis subbreviusculis. Annuli corporis 42 ad 45. Pedum paria 75. Cinguli primi processus Ja- teralis brevis, trigonus, limbo posteriore subrecto, sensim attenualo , anteriore curvato , ante apicem acutum sinua- to-emarginalo. Squamae anales posteriores valde con- vexae, margine posteriore rolundalae. Squama analis in- ferior semilunaris. — Caput, segmentum primum, pe- nullimum et anale, nec non segmentorum posteriorum pars fuscescente-alra, postice pallide fusco limbata. Segmenta, exceplo primo et duobus posterioribus, an- ice rufo-fusca vel purpurascentia. Pedes fusci, plus mi- nusve rufescentes. Longitudo 4/4 10/4 — 2/!; Jatitudo 21/2, in cingulo penultimo 11/,//. Patria ienola. Spec. 60. Julus (Spirobolus) Bungii Nob. Spirobolus Bungïi. Bulletin d. natural, d. Mos- cou. 1855. T. VI p, 203. sp. 2. Habitus fere Juli varii. Annuli corporis circiter 45 Pedum paria 81. Cinguli primi processus brevis , trigo- nus , apice subrotundatus, margine posteriore et anle- riore aequalibus, haud sinuatis. Squamae anales posteria- res modice convexae, margine posteriore satis prominulo, subcompresso. Squama analis inferior semilunaris , mar- gine posteriore medio subiecto. — Color subolivascente ater, cingulis poslice castaneis dein flavicante limbatis. Pedes nigricautes. Habitat in China boreali. Spirobolis adnumerandus videtur «cb oculcs et labii inferioris figuram : Spec. 61. Julus Bowoasii (Beauvoaisii) Gervais Annal. d. sc. nat. T. VII. 2de sér. (1837) n. 21; Lucas Hist. natur. d. anim. artic. n. 22. — Julus indus Beauvois Insect. recueill. en Afr, et en Amérique, p- 155. jAptères. tab. IV. fig. 3. Habitat in insula Hispaniola BULLETIN SCIENTIFIQUE. 128 À. Julorum species, quas ob mancas descriptiones sec- tionibus meis inserere haud potui. 1: Julus americanus. Plumier apud Lister À Journey to Paris in the year 1698. p. 64. tab. 5. Habitat in Brasilia. Observ. Si antennae recte a Listero sunt descriptae ad Spirostreplos pertinet. — Linnaeus false Julum americanum cum Julo maximo conjunxit. 2. Julus crassus Linn. Amoen. Acad. T. IV. p. 255. — Julus crassus Linn. syst. natur. ed. 12, T. I. P. 2. p. 1065 ex parte. Patria Asia. Observ. In systemate naturae Linnaeus Julum e Carolina allatum cum Julo crasso (specie asiatica) parum recte conjunxit. 3. Julus fuscus Linn, Amoen. Acad. T. IV. p. 255. n. 54. Habitat in India orientali. s Observ. Synonymum Seb. Mus. IL. tab. 24. fig. 4, 5 a Linnaeo allegatum vix ad hanc speciem re- ferendum ; animalia enim a Seba delineata sunt ÂAmericana et forsan adeo species duas distinctas sistunt. 4. Julus imdicus Linn. Mus. Adolph. Frid. regis. p. 90. — Julus indus Linn. syst. nat. 'ed 12. T. I. P. 2. p. 1065. n. 6. excluso synonymo Gronov. Zoophyl. et forsan etiam Petiv. Gazophylac. et Seba thesaur. Habitat in Indiis. Observ. Julus indicus speciem sistit a Linnaeo in Mus. Ad. Frid. exhibitam, cui autem serius alio- rum Julorum specie diversorum synonyma addi- dit Nominatim quidem Julus a Gronovio de- scriptus cingulo penultimo mucronato a J. indico Linnaei differt, quare Juli ceilanici nomine supra proposuimus sub. n. 29. 5. Julus carnifex Fabr. Entom. syst. II. p. 408. n.8; Gervais Annal. d. sc. nat 2 serie. T. VIL. (1837) p- 47; Lucas Hist. nat. d. anim. artic. p. 552. n. 26. Habitat in Tranquebaria. Observ. Julus carnifex ad Spirobolos referendus videtur. 6. Julus incertus Nob. Julus americanus (Jule de l'Amérique septen- irionale) Beauvois Insect. recueill. en Afrique etc. p. 154 Aptères. tab. 4, fig. 2; Gervais Ann. d. sc. nat. 1b. n. 20. Habitat in Republica Borealt-Americana. Observ. Spirostreptorum sectioni primae forsan in- serendus. Nomen mutavi, quia jam Plumierus Juli speciem americani nomine descripsit. — Num forsan Jul. incertus J. marginatus Say vide supra spec. 24. 7. Julus festivus Perty Anim. articul. p. 211. tab. XI. fig. 10; Gervais ib. n. 22, ; Lucas ïh. n. 25. Habitat in Brasilia. 8. Julus Seychellarum Desjard. Annal. d. 1, Soc. Entomol. d. France. T.IV. p. 171; Zool. Proceed. Lond. 1855. p 206; Gervais LL. n. 6; Lucas ib. n. 6. Habitat in insula Mauritia. 9. Julus Bottae Gervais 1. 1. p. 44. n. 4; Lucas ib: n. 4. Habitat in Asia septentrionali, nec non in Aegypto et Ahessinia. 10. Julus obtusatus Mikan Isis 1854. p. 741. n. 2. Habitat in Brasilia. 11. Julus crassicornis Mikan :b. n. 5. Patria Brasilia. - 12. Julus bicolor Mikan ib. n. 4. Habitat in Brasilia. 15. Julus nigricans Mikan ib. n. 5. Habitat ibidem. Observ. Juli species Brasilienses a Mikanio parum rite descriptae, quare aegre vel vix definiendae. Julum abbreviatum, flavipedem, tuberculosum , dentosum, pinnatum, hamatum, et serrulatum Mikanii ib. 52 pedum paria offerentes ad Poly- desmos referrem. (*) B. Julorum species ad alia genera referendae. Julus plicatus Guerin [conogr. Insect. tab. 4, Ger- vais et Lucas I. 1. forsan Lysiopetalo carinalo Nob. (Remarq. génér. s. l'ordre d. Myriap. Bullet. scient. T. VI. n. 24.) Julus foetidissimus Savi Oper. scient. d. Bologna ct Memorie scient. p. 85. tav. IL. — Lysiopetalo foet- dissimo Nob. Bull. 1b. Julus guttulatus Fabr. Supplem. Entom. syst. p. 289. est typus generis Blanialus Gervaisit Annal. dise, — natur. et Lucas 1. L. mt tnt re (*) Juli a Seba aliisque praeteritorum saeculornm zoologis parum suflicienter exhibiti, ob magnam specierum affinitatem vix unquam accurate definiendi, — ‘The great Julus Shaw nat. mis- cell. tab. 46. ad figuram Sebae Thesaur. IL. tab. 24, fig.4 factus videtur. a Emis Je 8 janvier 1841. te #71. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES MONS NE - PE-T'E-RrS: B:0:DRG: Tome VILLE. NM 9. -Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11/4 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à Sf.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie, SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. GrADskY. Extrait NOTES. = Sur le mouvement des projectiles sphériques dans l'air. Ostro- 6. Quelques nouvelles expériences de Galvanoplastique. Maximiiex Duc pe Leucutexserc. BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADEMIE. SÉANCE DU 6 (18) NOVEMBRE 1840. Rapports. MM. Hess et Lenz, rapporteur, annoncent qu'ils ont exa- miné avec soin les nouveaux spécimens de Galvanoplastique de M. Audinet, et qu'ils ont trouvé effectivement la qualité du cuivre réduit meilleure, mais la netteté des empreintes beaucoup moins parfaite que dans les spécimens antérieurs. Or, supposant mème que M. Audinet parvienne à réunir les deux avantages par sa méthode, il ne pourra toujours, selon l'avis des Commis- saires, être question d’une rémunération de la part du Gouver- nement, que quand il sera prouvé que la méthode, qu'il prétend avoir simplifiée, peut être appliquée avec avantäge en grand , ce qui jusqu'à présent paraît être douteux. On voit d'ailleurs 1° que, d’après cette méthode, une portion notable du cuivre ré- duit, se précipitant immédiatement sur le fer en qualité d'oxyde, est par là en pure perte pour le but qu'on à en vue; 29 que le contrôle continu, auquel M. Jacobi assujétit son procédé, par le moyen du galvanomètre, manque entièrement dans le procédé de M. Audinet. Ce contrôle fait qu'à chaque instant voulu, on peut déterminer la quantité du cuivre précipité et, par consé- quent , l'épaisseur de la plaque réduite. En outre, le même em- ploi du galvanomètre permet à M. Jacobi, dans l’application de sa seconde méthode, où l’appareil galvanique est séparé de celui dans lequel s'opère la réduction, de ralentir ou d'accélérer à son gré le procédé, selon qu'il s’agit soit d'obtenir du cuivre de qualité supérieure, soit de gagner seulement du tems; enfin, ce second procédé de M. Jacobi a encore l’avantage de pouvoir être appliqué à des plaques de telle grandeur qu'on veut. Les Commissaires ignorent si le procédé de M. Audinet offre les mêmes avantages, et ils déclarent que, pour pouvoir en porter un jugement définitif, ils doivent insister à ce que ce procédé leur soit communiqué en détail. L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. M. Baer fait un rapport sur les Thalassiophytes recueillies par Jui dans la mer Glaciale et dans la mer Blanche et déter- minées par M. le docteur Ruprecht, conservateur du Musée botanique. Nominations. Le secrétaire perpétuel dépose trente ouvrages présentés au concours Démidoff de 1840, lequel est fermé depuis le. 1 no- vembre. L'Académie procède à la nomination des Commissaires pour examiner ces ouvrages. Le terme pour l'envoi des analyses est fixé au 1 avril 1841. RE ——— SÉANCE DU 13 (25) NOVEMBRE 1840. Lecture extraordinaire. M. Oustrialoff présente le manuscrit du tome cinquième de son Zistoire de Russie. Correspondance. M. de Struve, ministre-résident de Russie à Hambourg, en- voie la copie d’une seconde lettre de M. Hesen *), à Okak dans le pays de Labrador, sur le climat de ce pays. *) Voir Bulletin V, 142, où, par erreur, ce missionnaire est nommé Henn. 131 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 1. M. Lichtenstädt, Dr. med., envoie son ouvrage sur les causes de la mortalité des enfans dans la première année de leur vie, ouvrage couronné et publié, en langue russe, par la So- ciété économique. Dans une lettre, l’auteur prie l’Académie d’in- tercéder à ce que les tableaux de mortalité en Russie soient complétés et qu'il en soit dressé nommément 19 pour les habi- tans professant les cultes étrangers, 20 pour le sexe féminin des habitans de tous les cultes, 30 pour les enfans au-dessous. d’un an, de mois en mois, avec indication du nombre des nés-morts, et ensuite, d'année en année, jusqu'à l’âge de 5 ans. L’Acadé- mie reconnaissant l'utilité de ces données dont le manque a déjà bien des fois été regretté, charge le secrétaire perpétuel d'écrire à ce sujet à qui il convient. M. le professeur Kosegarten de Greifswald adresse à lAca- démie ses remerctmens de sa réception au nombre des membres correspondans. Le Secrétaire dépose un manuscrit intitulé: Hauara ennascosr avec l’épigraphe: ,, Tpyaz ects ocuosanie A0X042 Hapo4oër mpasuTeascTB8 ‘“ et accompagné d'un billet cacheté, muni de la même devise et renfermant le nom de l’auteur. Celui-ci prie l’Académie , dans une lettre, d'admettre son ouvrage au con- cours Démidoff de 1840. L’admission est refusée parce que, sans parler de l'envoi tardif de l'ouvrage, c’est un manuscrit peu vo- lumineux et non censuré , et que, généralement , les prix Démi- doff étant fondés pour la récompense d'auteurs d'ouvrages im- primés, l’anonymité vis à vis de l’Académie n’est pas en règle. L'auteur en sera informé par les feuilles publiques et le manu- scrit remis à sa disposition. Ra p p o miths M. Graefe annonce que les deux rouleaux de papyrus, en- voyés d'Egypte par M. Lavison. après avoir été déroulés avec la plus grande précaution, se sont trouvés contrefaits, ainsi que lui, M Graefe, l'avait soupçonné à la première inspection. Ils se composent de divers fragmens de papyrus, n'ayant aucune liaison entre eux et collés l’un sur l’autre dans différentes di- rections. L'Académie en ordonne le dépôt au Musée égyptien, comme exemple instructif de falsification. Le mème, M. Graefe, rapporte les 45 monnaies de cuivre exhumées dans le gouvernement de Nijegorod sur le bord du Volga, et annonce qu'il n’a point réussi à en déterminer l’origine. Ses collègues à l'Académie, à qui il les avait montrées, ainsi que plusieurs autres amateurs de numismatique de sa connaissance n'ont pas été plus heureux; et si certains indices pourraient autoriser à les faire passer pour des monnaies de croisés, telles qu'on en frappa à cette époque en Antiochie, le lieu de leur découverte paraît s'opposer à cette hypothèse M. Graefe émet le voeu que ces monnaies soient laissées à l’Académie, parce que des trouvailles ultérieures pourront, un jour, en amener l'explication. Ouvrage offert. Geschichte der goldenen Horde in Kiptschak, von Hammer Purgstall. Wien 1840. 8. S$ance pu 27 novemere (9 DÉCEMBRE) 1840. Lecture ordinaire. M. Dorn lit un mémoire intitulé: Zeiträgc sur Geschichte der Kaukasischen Länder und Vülker aus morgenländischeu Quellen. II. Geschichte Schirwans unter den Statthaltern und Chanen von 1558 bis 1820, vorzüglich nach persischen Quellen. Lecture c\traordinaire. M. Brandt lit un Second rapport relatif à ses recherches mi- croscopiques ultérieures sur l'anatomie des espèces du genre Glo- mers. Mémoires présentés. Le Secrétaire présente, de la part de M. le professeur Traut- vetter à Kiev, deux notes intitulées: 1. Ueber Lotus circinna- tus Trautv. und Lotus Candollei Trautv. 2. Ueber die mit Tri- Jolium zunächst verwandten Pflanzengattungen. M. Meyer est chargé de lire ces notes et d’en rendre compte à l’Académie. Correspondance. Monseigneur le Duc de Leuchtenbe rg adresse à l’Académie ses remercimens de l’accueil qu’elle a fait à son mémoire inti- tulé: Einige neue Experimente dcr Galvanoplastik. Son Altesse Impériale consent à ce que cette pièce soit insérée au Bulletin scientifique. M. le Ministre de l’instruction publique envoie un cours élémentaire manuscrit de la langue mongole, composé par le prêtre Scherguine, maître de religion à l’école de district de Nertchinsk. M. le Ministre désire savoir sil y à lieu d'autoriser la publication de cet ouvrage aux frais du gouvernement. M. Schmidt est chargé d’en rendre compte. Rapport. M. Brosset dépose le catalogue dressé par lui de la Biblio- thèque des livres chinois, mandjous, koréens et japonais du Mu- sée asiatique et lit un rapport sur les principes qui l'ont guidé dans ce travail. Nomination. L'Académie nomme une commission composée des membres de la section mathématique et de la section physique, et qui est chargée de dresser une liste de candidats pour la place d’Aca- démicien ordinaire, devenue vacante par la mort de M. Collins. Ouvrages offerts. (De la part de l’Institut de France.) Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles lettres. T. XI, T: XIT, livr. 1 et 2, T. XIII, livr. 1 et 2. Paris 1837-39. 4. Séance publique de l’Académie Royale des beanx-arts. 1839. %. Mémoires présentés par divers savants à l’Académie Royale des sciences de l’Institut de France. — Sciences mathématiques et. physiques. T. V et VI. Paris 1835 et 1858. 4. Mémoires de l'Académie Royale des sciences. T. XIII — XVIT.. Paris 1835 — 1840. 4. 4 Notices et extraits des manuscuts de la Bibliothèque du Roi et. autres Bibliothèques. T. XIII. Paris 1838. 4. (De la part des auteurs.) Amphibia Europaea, ad systema nostrum vertebratorum ordinata, auct. C. L. Buonaparte, Muzianini Principe. 4. Beiträge zur Astro-Metcorologie, von F. À. Schneider. Heft 1. 1840. Leipzig fol. On the laws of the rise and fall of the seas surface during each tide — by W. Whewell. London 1840. 4. Additional note to the eleventh series of researches on the tides- — by W. Whewell. London. 1840. 4. CP MÉMOIRES. 7. MÉMoIRE SUR LE MOUVEMENT DES PROJEC- TILES SPHÉRIQUES DANS L'AIR; Par M. OS- TROGRADSKY (lu le 15 déc. 1840). Extr. L'étude des résistances est une branche des plus im- portantes et, en même temps, des plus difficiles de Ja philosophie naturelle. Ses nombreuses applications à l'industrie, au oénie , à l'architecture civile- et navale, à l'astronomie , ætc., sont un puissant motif pour Ja cultiver. Épindinte maloré le nombre et la variété de ses applications , des physiciens, malgré is travaux des géomètres et liétéde des résistances est encore toute basée sur des by pothèses dont quelques-unes ne sou- tiennent pas la preuve de l'expérience, et d'autres ne l'ont pas encore subie. Cet état d'imperfection tient, sans doute, à l'extrême difficulté de l’objet. L'art de Ja guerre qu'on doit regarder comme une application des sciences di 20h éntai ques) application de la plus haute importance, puisqu'elle assure aux peu- ples civilisés la domination sur les barbares, l'art de la guerre emprunte aussi un puissant secours à Ja théorie des résistances. Presque toutes les constructions que cet art nécessile donnent lieu à considérer les résistances de natures diverses. Mais, parmi les questions qui l’in- téressent et où l'étude des résistances s'applique, on doit mettre en première ligne la détermination du mou- vement des projectiles linéds au moyen de la poudre. En traversant l'air avec une grande rapidité, les pro- jectiles éprouvent des résistances très considérables auxquelles il est indispensable d’avoir égard dans la dé- termination de leur trajet. C’est de cette détermination que nous allons nous occuper. La question est une des plus difficiles de toute la physique mathématique, et nous sommes bien loin de l'avoir résolue ; nous arninon- cerons, dès le commencement , que nous n'avons que peu ajouté à ce qu'on savait sur cette malière extrême- ment délicate. Pour la traiter à fond, il faudrait prendre le projectile à partir de l'instant où la ue com- mence à senflammer, le suivre pendant le temps ex- trêémement court qu *l met à sorlir de l'ime de la BULLETIN PRES ed 134 Comme le mouvement hors du canon ER an LU cas ot D D en la pièce est très différent de celui qui s'effectue dans l'intérieur, on pourrait croire qu'il serait possible de déterminer le premier de ces deux mouvements, qui est le plus important à considérer , ist Rens du second, dont la considération pourrait paraître superflue ou de pure curiosilé. Mais il n'en est pas ainsi; car, bien qu'après la sortie du projectile, la percussion de la pou- dre et les parois du canon n'ayant plus d'influence, le mouvement change enticrement de nalure , cependant la cornaissance du mouvement dans lé de la pièce est nécessaire pour fixer les données relatives à l'origine du mouvement hors de la pièce, et sans les don- nées dont il s'agit, ce dernier mouvement ne saurait être déterminé. Fe pérduls ballistique et la direction de l'axe du canon servent à fixer tout ce qui se rapporte à la vitesse du centre d'inertie, sans rien faire connaî- tre relativement à la rotation as mobile, et la rotation a une influence très prononcée sur la Go: Ainsi nous devrions commencer par l'examen du mou- vement du projectiie dans l’intérieur de l'arme proje- tante. On ne connaît sur cette matière rien qui soit un tant soit peu satisfaisant, du tout. ment, et nous ne la touchons pas Nous pensons que pour la traiter convenable- il faudrait d’abord faire un grand nombre d’ex- périences sur l'inflammation de la poudre et la percussion que les projectiles en recoivent.(*) Nous nous propo- sons, dans un autre mémoire, de revenir sur cette question qui mérite d'être examinée avec tous les moyens que peut fournir un concours de la théorie et de l'expérience. Mais actuellement nous prenons le pro- jectile à la sortie du canon. Aïnsi, nous ne connaïîtrons pas la valeur des données sites relatives à la ques- il faudra recourir aux hypothèses et au pendule ballistique : aux hypothèses, pour rotalion el au pendule ballistique , pour la vitesse de Après sa sortie, le mobile est soumis à l'action de deux forces, provenant l’une, de la gravité, et l'autre , O de la résistance de l'air. 14 gravité fournit une fes motrice qui est le poids du corps el qui, par consé- quent, est dirigée verticalement de haut en bas et ie tion qui va nous OCCupeT ; 5 pour sf suppléer, Ja initiale, pr ojectron. pièce, après ce temps, et LATE que le mobile décrit | pliquée au centre d'inertie. La résistance de l'air se ré- sa trajectoire; il faudrait fixer à chaque instant son élé- valion, sa portée horizontale et sa déviation du plan vertical dans lequel il a été lancé, et si le projectile fait des ricochets, il faudrait continuer à le suivre jus- qu'à ce qu'il retombe sur le terrain et que sa transla- tion et sa rotation cessent. soud en deux forces distinctes: Ja premitre, qui s'ap- elle résistance proprement dite, n'est autre chose que il Ï T la pression variable que le fluide atmosphérique exerce normalement contre chaque élément de la surface du (*) On cite avec éloge les expériences de M. Piobert de l'institut de France. 155 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 136 A ——— projectile. On ne devrait faire aucune hypothèse sur cetle partie de la résistance. Elle est une des inconnues de la question, et l'on n’en trouvera la valeur qu'après avoir déterminé le mouvement simultané de l'air et du projectile. L'autre composante de la résistance vient du frottement de l'air contre la surface du solide en mou- vement. La direction, en un point quelconque de la surface, est opposée au mouvement tangentiel du ‘point, mais son intensité n’est pas connue et, dans l'étal ac- tuel de la théorie des fluides élastiques, elle ne peut l'être que par les expériences qui sont encore à faire. Ainsi, à moins d'avoir déterminé par l'expérience l’in- tensité du frottement de l'air, ou d’avoir établi une nouvelle théorie des fluides élastiques , il faut renoncer à la connaissance, exempte de toute hypothèse, de la résistance de l'air et, par suite, à la détermination en- tièrement rigoureuse du mouvement des projectiles dans ce fluide, en partant d'un état initial donné. Pour suppléer au défaut de la théorie et de l’expé- rience , on est forcé de recourir à une hypothèse. Celle que l'on pourrait admettre , consisterait à étendre, par induction , au frottement des fluides élastiques, les lois tirées de l'expérience sur le frottement des liquides. On supposera, conformément aux lois dont il s'agit, que l'air exerce, sur chaque élément de la surface solide, un frottement proportionnel à l'étendue de l'élément, à la composante tangentielle de la vitesse, relative à celle de la molécnle adjacente de l'air , et à la densité de cette molécule. Le: frottement de l'air dépendra , en outre, d'un coëfficient qui pourra varier d’un élé- ment à l'autre de la surface, si celle-ci n’est pas par- tout également polie, ou si le projectile est hétérogène. Pour se faire une idée claire de ce qui vient d’être dit, et surtout de ce qu'on dira tout-à-l'heure, il faut prendre un point quelconque de la surface mobile, et mener par ce point une normale et un plan tangent. Le point que l'on aura pris sera animé d’une vitesse dans une certaine direction, les projections de cetle vi- tesse sur le plan tangent et sur la normale antérieure portent les noms de la vitesse tangentielle et de la vi- tesse normale. La vitesse tangentielle est toujours posi- ve, ou plutôt, elle n'est jamais négative, mais la vi- tesse normale sera positive pour une partie de la sur- face, et négative pour l’autre partie; elle sera nulle aux limites des deux parties, dont la première s'appelle partie antérieure et la seconde partie postérieure. Ces dénominations admises faciliteront l'exposition et l’intel- ligence de ce qui va suivre. Et d'abord, pour éclaircir ce qui a été déjà dit, nous répéterons que le frotte- ment de l'air, pour chaque élément de la surface qui l'éprouve, est dirigé en sens opposé à la vitesse tan- gentielle de l'élément et se trouve proportionnel à la différence entre cette même vitesse et la composante tangentielle de celle dont la molécule adjacente de l'air est animé. Puis, le frottement est encore proportionnel à l'étendue de l'élément et à la densité de l'air contigu. Eu égard à l'hypothèse qu'on vient de faire sur le frottement de l'air, et sans rien supposer relativement à la résistance proprement dite, on devrait former les équations du mouvement simultané de l'air et du pro- jectile. Ces équations seraient aussi exactes que l’état de nos connaissances le comporterait, mais leur inté- gration présenterait sans doute d'insurmontables diffcul- tés; en sorte que, le problème étant mis en équation, nous n’aurions aucune possibilité de l'en faire ressortir. Ainsi nous sommes obligés, pour diminuer la difficulté | de la question, de recourir de nouveau à quelques by- pothèses. Nous en admettrons qui se rapportent à la pression, à la vitesse et à la densité de la couche d'air en contact avec le projectile ; elles seront de nature à éliminer la considération du mouvement de l'air, pour ne nous occuper que de celui du projectile. Car nous supposerons connu tout ce qui dépendra du mouvement du fluide atmosphérique: Les hypothèses dont nous parlons apporteront une très grande simplification du problème, puisque la détermination du mouvement de l'air, que l’on élimme, en est une partie incompara- blement plus difficile que le reste. Nous admeltrons d'abord que la pression de la ré- sistance proprement dite se compose de deux parties: la première est celle qui aurait lieu pour uu corps en repos ; son effet consistera à diminuer le poids du mo- bile de la quantité égale au poids de l'air déplacé. L'autre partie de la pression n’attaquera que la surface antérieure du projeclile, et pour chaque élément de cette surface, nous la su pposerons proportionnelle à l'é- tendue de l'élément, au carré de la vitesse normale et à la densité naturelle de l'air. En second lieu, nous ferons abstraction du monve- ment de l'air que le projectile déplace. Ge qui revien- dra à supposer que le frottement du fluide atmosphéri- que est proportionnel , non pas à la vitesse tangentielle relative à celle de ce fluide, mais à la vitesse tangen- tielle absolue , c'est à dire, rapportée à la surface de la terre regardée comme immobile. Enfin, en dernier lieu, relativement à la densité de la couche d'air en contact avec la surface du mobile, nous admettrons qu’en chaque point de cette surface, 137 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 138 A la différence entre la densité dont ïl s’agit et celle qui | est naturelle au fluide atmosphérique, est proportion- nelle à cette dernière densité et à la vitesse normale du point que l’on considère sur la surface. Cette hypothèse se présente assez naturellement , et elle satisfait à la condition de donner à l'air, qui se trouve en contact avec le projectile, une densité plus grande ou plus petite que la densité naturelle, suivant qu'il s'agira de la surface antérieure du projectile, où l'air est com- primé, ou de sa surface postérieure, où l'air est dilaté. Toutes les limitations ou hypothèses qui précèdent étant admises, la question présentera encore de très grandes difficultés, si l’on veut laisser au projectile une forme quelconque , ce qui serait sans doute très impor- tant; car, dans chaque cas déterminé, on pourrait choiï- sir la forme qui fait le mieux atteindre le but quon se propose. On a généralement admis celle d’une sphère, à cause de différentes facilités qu’elle présente, celle, par exemple, de la fabrication. Mais il n’est pas prouvé que les projectiles de cette forme conviennent le mieux à tous les cas que l’on puisse rencontrer dans une guerre. Malgré l'importance de la théorie du mouvement des projectiles de forme quelconque, la grande difficulté qu'elle présente nous force à y renoncer, pour n'en traiter qu'un cas parliculier , celui d’une sphère hétéro- gène. On se fera une idée de la difficulté dont nous parlons, en se rappelant que, excepté un travail récent de Poisson, tous les auteurs qui ont traité du mou- vement des projectiles dans l'air, n’ont eu égard ni au frottement de l'air, ni à la rotation du mobile, ni à sa figure. Ils ont tous supposé que le projectile était un seul point, sollicité par la gravité et par une force en raison du carré de la vitesse et opposée au mouvement. À la vérité, la question ainsi simplifiée a été résolue par Jean Bernoulli, il y a plus d’un siècle (1719). Mais aussi depuis, jusqu'au travail cité de Poisson, rien d’essenliel n’y a été ajouté. Bien entendu que nous ne parlons que de travaux théoriques, car pour ce qui regarde les expériences, il en a été fait un grand nom- bre, et ïls ont donné des résuliats plus ou moins utiles à la pratique. Poisson est le premier, que je sache, qui a eu égard au frottement de l'air, à la figure et à la rotation du projectile. Cet illustre géomètre, dans ses recher- ches sur le mouvement des projectiles, a traité, sans rien y négliger, le cas d’un corps sphérique homogène. En outre, il a considéré, mais sans avoir égard au frot- tement de l'air, un projectile homogène ayant la forme d'un ellipsoïde très peu différent d’une sphère, et un projectile sphérique qui n'est pas entièrement, mais à peu près, homogène. Comme le cas d'une sphère hé- térogène est celui que nous avons nous-mêmes examiné, il convient d'expliquer ce que nous croyons avoir ajouté: au travail de Poisson. Le défaut d'homogénéité dans un corps sphérique n'a de l'influence sur son mouvement qu'en tant que le- centre d'inertie et celui de figure ne coïncident pas: Poisson a supposé que le rapport de la distance des deux centres au rayon du projectile, rapport que, pour abréger le discours, nous appellerons excentricité, est. une très petite fraction, et il en a négligé le carré et les puissances supérieures (*), ce qui revient à ad- mettre, que le mobile est à peu près homogène, ou plus généralement, et pour comprendre le cas des. projectiles creux, qu'il est composé de couches con- centriques, à peu près homogènes. Ainsi le eas du pro- jectile creux, où le centre de la sphère extérieure s’é- carterait sensiblement de celui de la sphère intérieure, . de même que le cas où la forme de la partie creuse diffé-- rerait sensiblement de la forme sphérique, échappent à. cette analyse. Généralement, il y échappe tous les cas- où l’excentricité n'est pas une très petite fraction. Nous nous sommes affranchis de l'hypothèse sur la: valeur de l’excentricilé, et nous n’en avons négligé au- cune puissance, ce qui est d'autant plus important, que les projectiles connus sous le nom des obus rectifiés, et. qui commencent à jouer un grand rôle dans l'artillerie, présentent le cas d’une excentricité considérable. Ce sont les projectiles creux, terminés extérieurement et: intérieurement par des surfaces sphériques dont les cen-. tres s’écartent, autant que possible, l’un de l’autre. Le- tir des obus rectifiés donne lieu à des particularités fort. remarquables. Pour nous en rendre raison , nous avons entrepris un travail dont notre mémoire actuel est le commencement. N'ayant fait aucune hypothèse sur la valeur de l'ex- centricité, il nous a pau nécéssaire d'avoir égard au frottement de l'air. Poisson, pour n'avoir considéré qu'une très petite excentricilé, pouvait s’en dispenser #4 ou plutôt pouvait admettre que le frottement dont il s’agit, fut à peu près le même que si l’excentricité était nulle. C’est ce qu'il a fait, et par là, la difficulté de- la question se trouvait très considérablement diminuée ,, puisque, à l'égard du frottement, on pouvait considérer re (*) Les équations de Poisson, relatives au mouvement des. projectiles sphériques à-peu-près homogènes, renferment une faute- de distraction, qu’il est au reste très facile de faire disparaître. 139 le projectile comme une sphère homogène ; ainsi, la seule supposition d'une très petite excentricité, admise par Poisson, rend la question incomparablement plus facile, mais aussi cette supposition ne s'applique pas au cas des obus rectifiés qui est si important à con- sidérer. D'après les hypothèses précédemment admises, et sans rien y supposer de plus, nous avons formé, par les principes de la dynamique, les équations différen- tielles relatives au mouvement des corps sphériques hé- érogènes dans l'air. Ces équations sont au nombre de six ; trois se rapportent au mouvement de translation, et trois au mouvement de rotation. On y découvre que le centre d'inertie se trouve sollicité par une force dont l'expression est la somme des deux premières puissan- ces de la vitesse du centre de figure du mobile, cha- que puissance étant accompagnée d'un coëfficient que l'expérience doit faire connaître. Indépendamment de cette force, le centre d'inertie se trouve sollicité en- core par une autre, proportionnelle au produit de la vitesse de la rotation, par la vitesse du centre de fi- gure, et par le sinus de l'angle compris entre la direc- lion de cette dernière vitesse et l’axe instantané de ro- tation. L'expression de la force dont il s’agit renferme d’ailleurs un coëfficient mconnu. Ainsi, les équations de translation contiennent, en tout, trois coëfficients qui y sont introduits par les hypothèses admises sur la pres- sion et le frottement de l'air, et qu'on ne peut déter- miner que par l'expérience. Les équations relatives à la rotation sont plus com- pliquées; il serait même assez difficile d'en donner une idée nette, sans le secours des signes algébriques. Mais elles ne contiennent pas d'autre coëfficient à déterminer par l'expérience que ceux dont nous venons de parler. La forme de nos équations différentielles laisse peu d'espérance de les intégrer autrement que par la mé- thode des quadratures mécaniques. Nous nous proposons d’en entreprendre l'intégration par cette méthode, quand l'expérience aura fait connaître les coëfficients inconnus, dont il a été question tout-à-l'heure et dont la connais- sance doit précéder toute détermination numérique re- lative à la question qui nous occupe. Un de ces coëffi- cients est celui qu’on retrouve dans les équations ordi- paires de la ballistique, où l’on ne considère pas le frottement de l'air. On s'accorde assez généralement à prendre 3/; pour la valeur de ce coëfficient, mais ïl est possible que le frottement de l'air lui fasse subir quel- ques corrections, Les deux autres coëfficients peuvent se déduire de BULLETIN SCIENTIFIQUE. ————————— ———————— — — — —"—"—…"…"…"—…"—" _———— —— 140 | l'observation du mouvement d'une sphère du même métal et du même degré de poli que le projectile que l'on considère, et notamment celut de ces deux coëffi- cients, qui accompagne la première puissance de la vi- tesse, dans l'expression de la première des deux forces qui sollicitent le centre d'inertie, et dont tout-à-l'heure il a été question, se déduira en faisant osciller la sphère comme un pendule, et ne lui imprimant qu'un très petit mouvement, afin qu'il ne fasse que des 6s- cillations extrêmement petites. Le second coëfficient peut être déterminé en donnant à la sphère une rotation très considérable et une vitesse de translation aussi petite que possible, et en observant avec exactitude les lois du mouvement ainsi communiqué. Pour montrer l'usage de nos équations, nous avons considéré le tir de la carabine rayée en hélices, mais nous n'aftachons aucune importance à celle application particulière, parce que nous y avons omis le frottement de l'air, faute de connaître la valeur des coëfficients qui s'y rapportent, el parce que, par suite du charge- ment, les balles se difforment et s'écartent sensiblement de la forme que nous leur supposons, c'est-à-dire, de la forme sphérique. Nu On TT. . Elus: 6. Ern Paar NEUE EXPERIMENTE DER Garva- no-PLasrir, von MAXIMILIAN, Herzog von Leuchtenberg (lu le 7 août 1840). No. d: Schon eine geraume Zeit des verflossenen Winters mit einer Reïhe galvano-plastischer Versuche beschäfli- get, die mich zunächst practisch und nachahmungsweise mit dem vertraut machten, was mir Professor Jacobi mitgetheïlt hatte, erfubr ich durch Professor v. Ko- bell, dass es ïihm gelungen sey, über ein gemaltes Bild oder eine Zeichnung in Tuschmanier eine Kupfer- platte zu bilden, welche dann zum Abdrucke sich eig- nete.— Da mir Kobell’s Versuche in soferne interes- sant schienen, als sie beweïisen, dass auch nicht lei- tende Linear - Flächen sich mit Kupfer überziehen, wenn sie von gut leitenden unterbrochen und umgeben sind, so beschäfligten sie mich läingere Zeit, und ich theile hier das Wesentliche mit. Das Gemülde wird auf einer blanken Platte von Silber oder Kupfer ange- fertiget. — Das Malen geschieht in einer Farbe, mit dem von den Porcellan-Malern gebrauchten, durch Ver- 14i BULLETIN SCIENTIFIQUE. 142 OO dunsten von Terpentinél als Rückstand bleihenden dick- flüssigen Oele. Als Farbe kann ein sogenanntes Eisen- roth gebrau-ht werden, Eine gut angehende und schnell trocknende Farbe erhält man auch mittelst einer Auflô- sung von Damaraharz in Terpentinôl, wozu ich abwechselnd, bei Eisenroth, bei andern Mineral-Schwarz gemischt hatte. Schon der erste Versuch lehrte, dass der Abdruck um so besser gelinge, je mehr das Gemälde oder die Zeichnung in Kupferstecher - Manier angefertiget vward ; dass seine feinsten Nuancen sich vollkommen wieder- den einen Versuchen gaben, während dickere und in die Breite gehende Tinten sich vom Kupferstiche entfernen, und Aehnlich- keit mit Holzschnitten annehmen. Beï der germgen An- zah]l der vorliegenden Experimente lässt sich noch nicht absehen, wie weit sich diese Procedur vervollkomm- nen lasse ; jedenfalls ist sie mehr als blosse Radirung des Kupferstiches, welche bei der gleichmässigen Breite und Tiefe aller Radir-Linien, keine Nuancen, nicht Licht, nicht Schatten darbietet; ja, diese Procedur, Deuilichkeit, Nuancirung, Schatien und Licht mit dem Kupferstiche gemein habend, besitzt nock das Eigenthüm- liche, dass die Linien weïcher werden, und den Vorzug, dass die Zeichnung ganz in der Macht des Malers stehend, auf kürzestem und'billigstem Wege eine treue Verviel- filüigung der Exemplare zulässt. Damit die fette Zerch- nung mit Kupler überwachse, ist es nicht nôthig, we- der die feineren noch die grôberen Tinten mit irgend einem leitenden Staube, als etwa Graphit u dgl., überziehen , zu da beï dem krystallinischen Kupfernieder- schlag die Aggregation der Individuen in Blechen gerne enfélet ; indem ïhre thesseralen Gestalten sich in dün- nen Tafeln zu solchen zusimmen setzen. Der von Ko- bell hiebeï benutzte Apparat besteht in einer Kupfer- platte, an welche em anderthalb Zoll breites Blech zur Leitung unter einem rechiten Winkel angenietet ist. Dieses Blech wird, den obersten Theïl ausgenommen, mit Wachs isolirt. Die Platte ist so gross, dass sie die bemalte, welche darauf gelegt wird, ringsherum um einen halben Zoll bre in der Fläiché überragt. Un- ter der Platte wird ein auf Füssen oder Hülzchen von 1/4 Zoll Dicke ruhender, mit Pergament überspannter Rahmen oder ein Tambourin gestellt, in welches eine amalgamirte Zinkplatte geleot wird, die man vom Per- gament durch ein Paar unterlegte Glasstibchen getrennt hält. Um die Verbindung herzustellen, dient eme, mit einem Kupferstreifen von 11/, Zoll Breite verbundene Kupferplatte, welche etwas kleiner ist als die Zink- platte und auf diese gelegt wird. Der Streifen ist durch Schraubenklammern mit dem Unterlagsbleche verbun- den. Dieser Apparat kommt nun in ein Gefüiss von Glas oder Porcellan mit ebenem Boden und zwei bis dreï Züll hohen Wänden. Das Glasgefäss füllt man bis zum Eintauchen des Rahmens mit einer concentrirten Auf- lôsung von Kupfervitriol, und giesst einige Linien hoc verdünnte Schwefelsäure auf die Zinkplatte. Rings um die Kupferplatte sind Krystalle von Kupfervitriol zu So mancher bei dieser Procedur zu beobachten- in legen. der Rücksichten und Handoriffe erwähne ich nicht, soferne sie eben dieselben sind , die auch anderweitige galvano-plastische Versuche erfordern. Ehe das Präcipi- tat zum Abdrucke gebraucht wird, wäscht man die an- hängende Farbe mit irgend einem Aether weg. No. 2. Gleichzeitig beschäftigte mich das Experiment, von einer gravirten Kupferplatte identische Copien, nicht mittelst intermediürer Stearimabdrücke zu gewinnen , son- dern dadurch, dass ich in oben beschriebenem Appa- rate auf die Originalplatte Kupfer präcipitirte, das Prä- cipitat nach mehreren Tagen abnahm, und auf dieses Präcipitat von neuem präcipitirte, wodurch die ge- wünschte Copie gelang. Die Trennurg der Original- platte vom Präcipitat war nicht schwierig, nachdem ich jedesmal vor dem Versuche auf der Originalplatte Stea- rine zerlassen und wieder mit einem Lappen abge- wischt hatte. Eben so bot die Trennung der zweï Prä- cipitate selbst, Schwierigkeiït dar. ohne alle Stesrinevermittlung, keine Der praktische Nutzen dieser Pro- cedur ist evident. Bei der Identität des Präcipitats mit der Origmalplatte, gibt sich ersteres eben so zu Ab- drücken her wie letzlere; es kônnen somit die Ab- drücke nach Belieben ‘ervielfältiget werden, ohne fürchten zu müssen , dass die Originalplatte darunter leide. Somit fällt auch die häufgste Bedingung des Stahlstiches weg. No. 5. Obgleich die Treue dieser Copren vôllig bis zur Iden- tität geht, so nehme ich mir doch vor, demnächst zu diesem Zwecke folgenden Weg zu verfolgen, der viel- leicht auch anderweitig benutzt werden kônnte. Statt die gravirte Originalplatte, wie zum Drucke, mit Druckerschwärze zu bestreichen, werde ich sie mit der oben angegebenen Composition (Damaraharz, Eisenroth und Terpentinôl) beschmieren, damit den Abdruck auf feinstes Papier machen, und den noch nassen Abdruck auf eine Silber - oder Kupferplaite so legen, dass die Farbe am Metall anklebt, worauf das Papier später , nachdem die Farbe gut getrocknet, mit Wasser abge- 145 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 144 a mi > waschen, das zurückbleïbende Gemälde aber wie in No. 1. behandelt wird. No. 4. Endlich beschäftigte mich das Experiment, Kupfer in hohle Formen und nicht auf Flächen zu präcipitiren, und ich erzähle zu diesem Zwecke meinen letzten Ver- such. Ein massiver Conus aus Stearine ward mit Gra- phit gut überstrichen, über ïhn in proportioneller Grôsse ein kupferner hohler Cylinder gestellt, ohne den Co- nus irgendwo zu berühren, der Conus mit dem Zink- pole, der kupferne Cylinder mit dem Kupferpole des Jacobischen Apparates verbunden, und so in etwa zwülf Stunden ein dünnes, von aussen etwas rauhes und strahliges Präcipitat gewonnen. Die Stearine ward un aus dem Conus herausgeschmolzen, um einen zweï- ten Conus mit glatter Aussenfläche in diesen einen ersten hinein zu präcipitiren, was auch vollständig gelang. Der kupferne Conus nämlich ward in einer concentrirten Kupfervitriolauflüsung an Bleïbändchen so aufoehangen, dass die Spitze nach unten sah und auf dem Glasgefässe aufstand. In den kupfernen Conus hin- ein wurde nun ein aus Zink gedrehter und mit Blase oder Pergament umwundener kleimerer Conus so schwe- bend aufgehangen, dass nur vom Zink auslaufende Blei- bändchen auf den Bleibändchen des Kupferconus ruh- ten. In die Blase ward verdünnte Schwefelsäure ge- bracht, während die Blase von aussen mit Vitriolauflô- supg umspült ward. Nach einigen Tagen steckte im er- steren ein zweiter Kupfer-Conus, der unversehrt her- aus genommen werden konnte, nach Aufschlitzung des äusseren. Auf diesem Wege werde ich, bei gehüriger Musse, trachten, kupferue Büsten und Statuen nicht als durch Ueberzug, wie bisher gewonnen, sondern als Resultate in hoblen Formen gelungener Präcipita- tion zu erhalten. No. 5. Es scheint selbst nicht nôthig zu seyn, zuerst in sol- chen Füällen immer ein äusseres Kupferpräcipitat zu er- zwecken, um dann in selbiges hineinarbeiten zu kôn- nen, sondern es dürfte hinreichend seyn, die Wachs - oder Kupferform, mit dem Modelle nach innen zu besetzen , solches innen mit einer Lage von Graphit zu bestreichen, und nun geoltes Zink mit Blase oder Per- ‘gament umgeben, wie oben, hinein zu hängen u.s. w. Ueberzeugt, dass in einer so wichtigen und neuen Procedur als der Jacobi’schen Galvano- Plastik auch das schwächste Schärflein der Zuthat ein nicht zu ver- achtender Zuwachs ist, war es in meiner Absicht, Vor- anstehendes der Beurtheïlung der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften vorzulegen, mit dem Vorbebalt, künftighin in der Sache zu berichten, was fortgesetzte Experimente mir an die Hand geben werden. À D DT TES Dans une lettre adressée à M. Jacobi, Son AÏl- tesse Impériale Monseigneur le Duc de Leuch- tenberg a daigné ajouter à la note précédente les oh- servalions que voici : , Des kleinen in dem Aufsatze beschriebenen Appa- rates bediente ich mich bloss zur Präcipitirung auf kleinen Flächen, und so sehr ich auch bei solchen dessen Wirkung intensiv und gleichmässig fand, so unge nügend ergab er sich mir bei Versuchen grüsse- rer Ausdehnung, besonders mit kubiken Formen, die schon dem Raume nach sich nicht in die kleine Vier- tel-Zoll-Distanz zwischen Tambourin und Kupferplatte stellen lasseñn, abgesehen davon, dass die geringen | Flüssigkeits-Schichten u. s. w. gewiss alle jene Mängel bedingen, von welchen Sie in Ihrem Briefe sprechen. ; Da aber die damals beigefügten Specimina sich zum Drucke hingeben mussten, so kam Alles darauf an, die Präcipitate so wenig sprôde wie môglick zu erhal- ten. Eminent sprôde aber wurde das Präcipilat jedes- mal unter zwei Bedingnissen: 1) Wenn ich die Elec- troden von vorne herein einer zu grossen galvanischer Wirkung aussetzte, somit die Präcipilation beschleunigte. Selbst die schünste rothe, kürnige oder warzige Präci- pitation war in solchen Fiüllen sprôde, die blätterige aber geradezu brüchig. — 2) Wenn ich die Distanz des Tambourins oft dadurch veränderte, dass ich die unterliegenden Hôlzchen bald dicker bald dünner legte. In solchen Fällen nämlich war es sichtbar, dass das Präcipitat blätterige Schichten über einauder bekam, die dem jedesmaligen Wechsel der Distanz entsprechend , eine grosse Sprédigkeit des Ganzen verursachten. — Diess zur Vermeidung eines Missverständnisses, da ich mich in allen übrigen Versuchen, mit überwiegendem Vortheile, Ihres grossen Apparates bediente, bis es mir vielleicht gelingen wird , in meinen Gusseisenessen zu Eiïchstädt durch Graphit haltendes Gusseisen hierin einige Veränderungen mit Vortheïl zu machen. “ ro — Emis le 30 janvier 1841. Re SES Tome VIII . VRP" TT 178.179. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DANS AANT-PETERSROURC Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 » écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; #4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personne} «de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 8. Sur Les villes russes et leur population. Kôvvex. Extrait. NOTES. 7. Les rognures des montagnes de la péninsule scandinave ne confirment point La théorie des glaciers de M. Agassiz. Bôaruex. 8. Constitution géognostique du pays situé entre les lacs d’Ilmen, de Seliger «t de Preipus. Hezwërsex. CORRESPONDANCE.,. 2. Lettre de M. Luzexverc, de lx Nouvelle-Orléans, à M. Fiscuer. MÉMOIRES. ohne Zweifel, auf das Jahr 1858 beziehn, — mit den | früheren von B.F.J Hermann, Storch, CG. T. Herr- mann, M. P. Steer, und denen des Ministeriums des Innern für die Jahre 1851 und 1855 zu verglei- chen 2). Vor allem muss daran liegen, den Begriff von Stadt 8. Urser Russcanps STADTE, MIT BESONDERER HivsicuT AUF. DEREN BEVOLKERUNG ; P. vos KOEPPEN (lu le 30 octobre 1940). (Extrait). VON festzustellen, denn dass solcher wankend ist, beweisen die bisher bekanntgemachten Uebersichten. Es geht hiemit wie mit so vielen andern uns zunächst liegenden Der Name befriedigt von Kindheit an und man denkt dabeï nicht weiter an das Wesen der Sache. Zur Aufstellung des vollkommenen Begriffs (d.h. ei- ner Definition) halle ich es nicht für überflüssig, hier Dingcen. Als im verflossenen Jahre die Kaiserliche Akademie P der Wissenschaften die Statistische Section vom Mini- sterium des Innern aufforderte, ihr nähere Auskunft über die gegenuwärtigen Verhüältnisse der Bevolkerung in den Stüädten zu verschaffen, erfolgte die Antwort, dass die verlangten Nachrichlen so eben gedruckt wür- den. Während meiner diesjährigen Abwesenheit von St. Petersburg sind nun die uns angekündigten ,,Sta- tistischen Tabellen über den Zustand der Stidte des Russischen Kaïserthums‘“ 1) erschienen, und dies gibt mir Gelegenheit, hier sowohl über die absolute als die relative Bevôlkerung der Städte zu berichten, und die uns jetzt vorliegenden neuesten Angaben, — die sich, 1) Crarucruuectia TaGanms o cocroanin ropoaoss Pocciäcrko Munepin, cocrasienusa 8% Crarucraueckoms oTataeniu Cosra Mauucrepcrsa BuyrpenuuxB 4548. Cn6. 1840. 68 cTp. 85 4. n OAua TAa6EAB BB AUCTE. 2) S. Bened. Franz Joh. Hermann, Statistische Schilde- 1790-0118: Heinr. Storckh, Statistische Uebersicht der Statthalterschaften des Russischen Reichs etc. Riga. 1795. fol. Kapaa lepuana, Crarucrnueckia H3CA4H40BaHiA OTHOCATEAEHO Pocciñcxoë Hunepiu. . I. Cn6. 1819. 8. Hs. Mars. Irepa, Crarncruueckoe uso6paxenie ropo40o85 rung von Russland. St. Petersburg u. Leipzig. H nocaaos Pocciäckoä Munepin no 1825 roar. Cné. 1826. |?} Zweite Auflage 1829. OGosptnie locyaapcrsessaro ynpasienia no 4acrn 06mecrsed- Beide in Quer -octav. maro GaaroycrpoñcrTsa 88 1831 roay. Cnô. 1834. 8, nebst 33 Ta- bellen in 4. und in fol. OGosptaie cocToauia ropoaoss Pocciñckoñ Hunepiu 85 1833 r. Hsaono npu Muaucrepctet BRYTPCHHUXE AA. Cné. 1834. 8: 147 BULLETIN SCIENTIFIQUE. : 148. all die verschiedenen Benennungen herzuzählen, die in Russland grossen und kleiner Ansiedelungen oder Wohn- sitzen gegeben werden. Diese sind Croaua (Hauptstadt; eïgentlich Residenz). Tôpoaz: l'yGépuackiä 4 OGaacrnôä, (Gouvernements- und Gebiets-Stadt). Visansä 4 Okpyxnôû (Kreis- oder Bezirk- Stadt). Sawurérasä A4 Geskyh34nn14 (Ausser-etats- mässige oder Kreïslose Stadt), Boéaaur (Militär-Stadt). Ioprôës (Hafen-Stadt, Port). lôépani (Berg-Stadt). Baaabasueckin (Gutsbesilzer-Stadt). Ilpanucnôk (Zugeschriebene Stadt). Topoadks, loposéur, (Städtchen). Ipeambcrie (Vorstadt). Dopiura4s (Vorstadt eirer Festung). Ipéropoas oder Ifpxroposoks (Beïstadt). OxoaôTorke (Ursprünglich ,, Vorstadt ). VS . { Städtchen, Flecken oder Markiflecken. . BCTÉUKO Cramäua (Kosaken-Flecken). Kypéus (So hiessen die festen Sitze der Saporogi- schen Kosaken; eine Benennung die von ihren Abkômmlingen , den Tschernomorzen, d. ï. den Kosaken des Schwarzen Meeres, am Kuban’, beï- behalten wurde). Cao6oaä (Freïdorf). flws oder flmcrkäa Cao@ouà (ein von Posthauern be- wohntes Dorf). Ceaô (Kirchdorf, Pfarrdorf). Aepésux (Dorf; das Tatarische Kôu). Crâska (Eigentlich Satz, wie z. B. Neusatz). FOpræ (Gebiet; auch Fester Sitz, im Gegensatze von Aül und von Jurta, Zelt). Aÿas (vorzugsweise das Dorf eines nomadischen Vol- kes; doch auch wohl überhaupt so viel als Dorf eines orientalischen Volkes oder eines kaukasischen Gebirg - Stammes). X6rym», richüiger X6rons (Mongolisches Dorf; vor- zugsweise ein gemeinschafilicher Sitz der noma- disirenden Kalmücken). Bricesoks (Beidorf). Xyrops (Meierhof, Meierei). Houinokr, (Neue Ansiedelung; Neubruch). Musa und Ioxmmsoks (Hof oder Hôfchen, Bei- hof oder Hoflage). oo Aäua (Landhaus). Vcäav6a, (Wohnhaus mit allen Nebengebäuden). Asop» (Hof) Säropoausi 486p& (Hüfchen, Landhaus). Hocroiam 486pe (Herberge). Crkôtumiä Asôps, für das ältere l'yprosame (Vieh- Hof ). Kopumä, Ilauôkr, Ka64rs (Schenke, Krug). Aauÿra oder Ourauÿra (Jauÿra), gleich wie Hamër», Ilasérka, Iasäms und Iaréps, (Hütte, in der weïtesten Bedeutung), gleich dem Kalmückischen Kibitka. Hierher gehüren denn auch die Karat- schadry der in Armenien nomadisirenden Kurden, — ein blosses auf Pfeilern ruhendes Dach von grobem Tuche. Kaôäk» (So werden in der Kabardei die Sitze der Fürsten genannt). he Fabrik und Manufactur. Däcpaka Déarsaprks (Vorwerk). Aéepa (Grosses Kloster). Mosacrmpez (Kloster). Ilÿcrsms oder Ilÿcrsma (Einsiedeleï; MA ein, fern von andern Behausungen gelegenes, Kloster)- Crurs (Wohnort der Schismatiker). Iorécrs (Kirchspiel, Pastorat, Kirchhof). Hphupee Festung. Kpéms mas Befestizung. Ocrpors Sämorr (Schloss). Peaÿre (Redoute). Ilénerrs (Schanze). Dopnôcre (Vorposten). Bxa (Warte, Wartthurm). Péra (Compagnie ; daher ein Dorf in welchem eine Compagnie angesiedelt wurde). Créauia (Iourosaa; Poststation); Pyauaxe, Pyaux (Erzgrube) etc. Ferner findet man in Russland noch viele Ortbe- nennungen, in denen fremde Wôrter dieser Art vor- kommen, als z. B. das tatarische (Dshagataj'sche) Ker- mén und das türkische Kalé oder Kalä (Festung), Kullé (Thurm), :Ssaraÿj (Gebäude etc }, das deutsche Burg, Schloss (oder das Schwedische Schlott), Dorf, Hof, Satz u. S. W. Der Zweck der Städte in Russland ist nicht bloss die Entwickelung materieller Cultur, oder, mit anderà Wor- 149 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 150 oo die Städte dürfen bei uns nicht bloss als Sitze der Industrie betrachtet werden , sondern sie sind, für die Regierung, besonders als Mittelpunkte der innern Ver- waltung wichtig; und diese Veranlassung ist's, die hier zu Lande ôfters als andere dre, neue Slidte ins Daseyn gerufen hat (man denke an die Gründe zur Errichtung der neuesten Städte: Anän'jew, Bôbrinez, Demjänsk etc.). Dass übrigens auch in Russland die Stäidte, von Alters her, als Sitze und Zufluchtsorte des Handwerkes, der Gewerbe, des Verkehrs und Handels angesehen wur- den, dies sagt ausdrücklich die Kaiserin Catharina II. in der, den Städten am 2 April 1785 verliehenen Ur- kunde, die von der Städte-Ordnung Und wessen Zeugniss wäre da wohl voliwichliger, die sich rühmen konnte, dass begleitet wurde. das einer Monarchin , ste selbst im 235 Jahren Stidte gegründet hatte ? Zuvôrderst glaube ich die buchstäbliche, auf die ge- Deutung des Es ! genwärlige Zeit nicht mehr passende, Wortes l'opoar (Gorod) beseiligen zu müsren bedarf keiner Beweïse, dass dieses Wort gleichen Ur-| Sprungs isl mit dem deutschen Garten, und dem fran- zôsischen Jardin, denn alle drei bezeichnen nnr einen verwabrten Platz. (Verol. Stargard, pach Erfinduns des Schiess- eingeschlossenen, Belgrad elc.). Seit aber , pulvers, die Burgen Me ten zu seyn, haben auch die Stäidte ihre Mauern und Wälle geschleift, da solche dem freien Verkehr nur im Wege seyn konnten. Nun, da die Eisenbahnen die Gewerbe aufs Land hinaus- führen, wo solche mit geringeren Kosten betrieben werden kônnen, steht den Städten eine noch bedeuten- dere Veränderung bevor; denn die Erfindung des Pul- vers wirkte nur auf ïhr Aeusseres; die erleichterte Communication aber muss ihr ganzes Wesen umge- stalten. Vergebens sucht man in unsern Gesetzen nach einer Definition von Stadt. Um aber auf dem Wege des Rechtes uns eine Grundlage für unsere Forschuns zu verschaffen, sey es erlaubt, hier der Städte-Ordnung diejenigen Bestimmungen zu entnehmen, die dort in Hinsicht auf die Städte verschiedener Art aufgestellt werden: 1) Jede Stadt soll ihre, vom Monarchen unterzeich- nete und mit dem Reichs - -Siegel versehene Urkunde haben ($ or) 2) Jede Stadt soll ein Wappen haben ($ 28). als : ihrer Regierung schon 216. 5) Jede Stadt muss nach einem Allerhôchst bestätis- ten Plane gebaut werden ($ 1). 4) Alle Einwohner einer Stadt (die Adeligen nicht ausgenommen) müssen sich den Bürgerpflichten unter- ziehen ($ 6 u. 15). 5) Jede über 500 männl. Einwohner zählende Stadt hat ihr Stadthaupt (l'paackok L'aasà), ihren sechsstim- migen (repräsentaliven) Grossen Rath ([ecraraacnaæ Ayma 6165), und ïhren, aus 2 Bürgermeistern und 4 Rathsmännern bestehenden Magistral3); die kleinen Städte | aber sollen nur einen kleinen Rath (Pärywa), der | aus einem Bürgermeister und 2 Rathsmännern besteht, | haben. 6. Jede Stadt muss ihre Polizei-Verwaltung ha- ben“); sie muss in Stadttheile und Quartale (oder, wenn sie nicht über 200 Hoôfe zählt, wenigstens in Quartale allein) getheilt seyn °). Hält man sich an diese Bestimmungen, so fällt von | selbst die, im gemeinen Leben vorherrschende, an den | Begriff von Grôsse geknüpfte Ansicht weg, und man wird nicht gut mehr mit meinem geehrten V orgänger, C. T. Herrmann, sagen kônnen, die dieser oder je- | ner Ort nicht verdiene Stadt genannt zu werden, da er keine 2000 Einwohner zählt. Somit aber denn zurück auf die bei Slawen - Vôlkern ursprüngli- che Bedeutung von G6érod oder Gorcdischtsche, nämlich einen befriedigten Raum, wo Recht ge- sprochen und Gesetze promulgirt wurden. Die erst vor nicht gar langer Zeit auf Rügen abgeschaffte Be- nennung Gardrichter oder Gardvogt scheint für diese Ansicht zu sprechen, und so liesse sich denn auch das räthselhafte Daseyn so vieler l'opoaime in den Slawen- ländern erklären. kime man Da uns nun aber die Data zur Bestimmung dessen, welche von den ausseretatsmässigen Städten wirkliche Stidte sind, fehlen, so bin ich genôüthigt, mich, vor der Hand, an die neu erschienenen statistischen Tabellen über den Zustand der Stidte zu halien. Auf Grund- lage derselben will ich nun hier über die neueren Ver- hälinisse der Städte Russlands, hinsichtlich der Bevol- kerung, berichten. a — 3) Des Gesetzbuches (Cuoaa 3a.) T. II, $$. 995, 924 u. 995. 4) In den nicht-etatsmässigen Städten, gleichwie in den Fle- cken, ist diese Verwaltung dem kleinen Rathe (Päryma) anver- traut. Ebendaselbst (. 922. 5) Ebendaselbst $. 8 — 10. 151 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 152 nn a —@—@—@—@—@—@—@—@——@—@—@—@—@— Die Zahl der in diesen Tabellen aufgeführten Städte beläuft sich überhaupt auf 689, von denen her 51 die Angaben fehlen; so dass die Gesammtzahl aller Ort- schaften, deren Bevolkerung mitgetheilt wird, 658 aus- macht. Unter den 689 genannten Städten befinden sich: 556 elatsmässige, (wobei — Jakutsk mitgerechnet — 56 zugleich Gouvernements - oder Gebietsstädte sind ; alle aber sind Kreis- oder Bezirkstidte); 155 Nichl-etatsmässige (Kreislose) Stäidte (Samrärarie nder Gezrybsasie ropoga ©). 11 Militär-Stidte 7) und 7 Flecken (Tocäan x MBCTÉUKU). Es fehlen hierbei aber noch mehrere Stidte, wie 7. B. Ochotsk, das im ôstlichen Ssibirien seinen eigenen Kreis hat. Awatscha, oder der Petri-Pauls-Hafen Bol'scherjezk und in Nishne-Kamtschatsk prrisaus Von den Flecken sind, wie man sieht, nur sehr wenige aufsenommen worden. Die Zahl derselben be- läuft sich, einer Angabe des Statistischen Bureau’s vom J. 1853 zufolge, auf 1028 (44 nocaza x 988 M'bCTeuEKE ). Nimmt man Rücksicht auf die in den Tabellen noch fehlenden Stidte, so kann, bei Beseitigung der ange- fübrten Flecken, die Zahl aller Städte Russlands gegen 699 betragen. Die hier beifolgende Tabelle A, über die Bevülke- rung der Stäidte in den einzelnen Gouvernements zeigt, dass, — abgesehen von den Gouvernements in welchen sich die beïden Haupistädte befinden, -— die verhält- nissmässig grôsste Städte-Bevolkerung in den Gouver- 6) Es sind unter diesen 135, die Kreislosen (und also auch der Kreishbehürden ermangelnden) Städte Ismail, Kertsch und Tagan- rog mit cinbegriffen, obgleich solche anderseits den Gouver- nements-Stidten gleichgestellt werden kônnten, da sie von Stadt- Gouverneuren verwaltet werden. Ein Gleiches ist mit Kronstadt und Ssewastopol der Fall, die ibre eigenen Kriegs-Gouverneure haben, 7) Davon befinden sich 6 in den Militär- Ansiedelungen und den Bezirken der ackerbauenden Soldaten, nämlich Stéraja-Rüssa, Jelissawetgräd, Olwiôpol’, Nowomirgorod, Nowogeérgijewsk, (früher Krylow genannt) und Wosnessénsk; 5 aber in den Ko- sakenländern, (Nowo-Tscherkässk, Jekaterinodär, Anäpa, Uräl’sk und Jürjew-Gorodék). — Auch Tschugüjew, im Chérkow’schen Gouvernement, müsste wohl noch hinzugezählt werden. Lo) nements Taurien und Astrachan Statt hat; indem sie hier über 20°/, der Gesammtbevülkerung betrüigt. Dann folgen Bessarabien und Chersson mit mehr denn 18°, Bjelostok mit 15%/0 u. s. w. Diese Verhältnisse zeigen nur zu deutlich, dass aus ihnen (wenigsteus bei uns) nicht auf den Grad der Entwickelung der materiellen Gultur geschlossen wer- den darf; denn sonst würde wohl das so imdustriôse Gouvernement Wladimir an der Spitze stehn, während solches nur mit 50/, auf die Liste kommi, gerade wie das westliche Ssibirien. Dies rührt aber daher, dass die Industrie nicht auf die Städte beschränkt ist, son- dern sich über das platte Land verbreitet, wo die Dich- tigkeit der‘ Bevôlkerung ungleich grüsser ist, als im Taurischen und Astrachan’schen Gouvernement. Und welche Stadt dürfte sich wohl (ohne Hauptstadt zu seyn) in Hinsicht auf ihre Gewerbthätigkeit mit dem Gräflich-Scheremetew'schen Kirchdorfe Iwanowo mes- sen, das allein über 42,000 Individuen in- und ausser- halb seiner Zitzfabriken beschäftigt und jährlich gegen 900,000 Stück Baumwollen-Zeuge (markaaa) liefert, de- ren (resammtwerth 25.400,000 Rub. Ass. (2 6.685,714 Rub. Silber) beträgt 8). Es gibt in den grossrussischen Gouvernements ganze Dorfer, die nichts von Ackerbaw wissen *) und daher kommt es eben, dass beï uns, wo das Innungswesen nicht so kastenformig wie in andern 8\ Die Belege hiefür werde ich in dem Berichte über meine diesjährige Reise durch mebrere grossrussische Gouvernements. liefern. Iwänowo liegt im Schüja’schen Kreise des Wladimir- schen Gouvernements, 3) Dahin gebürt z.B. das Kirchdorf Jäkowlewskaja Sslo- bodä (cexo Hkossescran c4a06o4a) 6 Werst von Jarossläw, dessen Bewohner alle Fabrikanten sind. Auch das Dorf Chéôluj (ceao: Xoayñckaa c10604a), im Wjasnikow’schen Kreise des Wladimir- schen Gouvernements, welches gegen 900 männl. Individuen zählt, ist nur von Malern bewohnt, die jährlich 4 bis 500,000 Heiligenbilder liefern, während sie nur ganz kurze Zeit der Bcarbeitung der ihnen sparsam zugemessenen Ländereien wid- men. Auch Pawlowo, im Gorbätow’schen Kreise des Nishe- gorédschen Gouvernements, welches alle Jahre gegen 130,000 Pud (über 5 Millionen Pfund) Scife, für etwa 1/2 Million Rubel Bco. Stahl und Stahlsachen, ein Paar Tausend Pud Talglichte und allem gegen 80,000 Paar Faust - Handschuhe aus Sechundsfellen liefert, gehürt zur Zahl der Dôrfer dieser Art, gleichwie das Kirchdorf Bogorédskoje, im nämlichen Kreise, wo jährlich allein gegen 200,000 Paar schaafslederne Faust- Handschuhe neu vérfertigt oder aufgefrischt werden. 153 BULLETIN SC Ländern ausgebildst ist, das Uebergewicht der Städte } mehr von ibren Verwaltungs-Verhältnissen, als von ih- | rer Gewerbthätigkeit abhängt. Da von 989 Stäidten die Angaben bei 51 fehlen, und da gerade diese fast alle zu den unbedeutendsten ge- hôren, so würde man hôchstens um 1/,, (d.h.um etwa 4%/) irren, wenn man die gegebeue Zahl der Städte- Bewohner auf die Gesammit - Bevolkerung wollte. Dies glaube ich, kaun man sich gefallen lassen, und ich wage es daher, aus den vorliegenden Materia- lien folgende Resultate zu ziehn. anwenden Die Gesammt-Bevôlkerung aller 658 Stäidte, für wel- che die Angaben vorhanden sind, beträgt 4.745,6 2 In dividuen, worunter 2.711,014 männlichen und 2 034,608 weiblichen Geschlechts 1°). Es verhält sich demnach die Zahl der Städter zur Gesammt-Bevélkerung : das macht In Russland überhaupt wie 1:11,43; 8,747 %/ Im Enropäischen Russland ., 1:10,96; PART, Ti Ssibirien überhaupt AURAS, 243 RASE Dabeï im westlichen ,;, 1: 19,06; 5,24 ,, im ôstlichen ,, 1:16,75; IE) 7 PAPA In Trauskaukasien +: 27,000 0Der 7/00 ;: In den westlichen Gouver- nements (mit Einschluss von Wilebsk u. Mohilew) ,, In den Ostsee-Provinzen ;, A2: ECE NES 1: 8,95; 11,11 (Die ausführlicheren Angaben findet man in einer der Abhandlung selbst beigegebenen Tabelle B. zusammen- gestellL.) LE] Die Zahl der Individuen männlichen Geschlechts ver- hält sich in den Städten zu der des weïblichen über- kaupt wie 100: 75,05 (oder wie 4:53). Von den 658 Städten, deren Bevülkerung bekannt ist, haben 10) Die hier gegebenen Zahlen stimmen zwar nicht mit denen der summarischen Uebersicht (ITepeunes2a ra6ear) überein, wel- | che den Statistischen Tabellen über den Zustand der Städte bei- gegeben ist, doch sind es, nach Beseitigung einiger in den In den Tabellen fehlen nämlich 100 männliche Individuen, die beim bellen vorkommender Additionsfehler, die richt gen. Chärkow’schen Gouvernement zu wenig 1000 weibliche, die bei der Bjelosték’schen Provinz überschen wurden. angegeben sind, und IENTIFIQUE. 15% 7 eine Bevôlkerung von mehr denn 50,000 Ind. b. G 6 ss 5 . 2 40,000 E 5 . Hs e = 30,000 . 6 Fe > 7 PK 25,000 . 3 . 5 5 20,000 … 19 5 3) 53 ee 15,000 ” 47 » » 3) : 10,000 ,, 68 À T = Le 7,000 5 82 5 = % 5 5,000 . 40 à , 5 » 4,000 re 84 ” Le ” 3,000 æ 102 ” ce 9 2,000 E 59 5 5) 3 » 1,500 és 57 ; cy) 9 1,000 . 34 ” 5 5 » 500 ” 135 unten ete U es Die Tabelle GC gibt hierüber das Nüähere. Es kommt nun darauf an, die bisherige Bewegung der Bevolkerung unserer Stidte auszumitteln. Diess. ist selbst für das letzte halbe Jahrhundert, für welches: uns Berichte vorliegen, schwerer als man glaubeu sollte; denn nur mangelhaft konnten in früheren Zeiten die Nachrichten seyn, und sie waren diess um so mehr, da es an Mitieln fehlte, Vergleiche anzustellen , durch die allein die Kritik den Schleier lüften hilft, der- keine Controle zulässt. Und wie verhüllt war da- mals noch so Manches, das gegenwärtig schon mit mehr- oder weniger triftigen Gründen besprochen und belegt. werden kann. ' Besonders aber kommt es beim Sammeln und Zusanr— menstellen statistischer Angaben darauf an, dass die mit dem Einsammeln beaufiragten Individuen den Werth: Wie selten aber ist diess auch gegenwärtig noch der Fall, und wie- der von ïhnen verlangten Data einsehen. liegt doch da die ganze Statistik im Argen, wo es an tüchtigen einsichtsvollen Sammlern fehlt. Als Probier- stein dienen freilich, je weiter die Zeit fortschreitet, die früheren Mitiheïlungen, und diess ist es denn, was mich bewegt, hier die neuesten Angaben mit denen aus- den Jahren 1790, 1794, 1811, 1825 und 1853 zusam- Die Tabellen D und E liefern in die ser Beziechung die (freilich nicht tumer Stüch haltenden} Aufschlüsse. Môge kritische Behandlung dieses Gegen- standes in Zukunft zu befriedigenderen Resultaten füh menzustellen. 155 ULLETIN SCIENTIFIQUE. 156 ren; für jetzt muss auch dieses schon genügen, da es ! aber, Herrmann's Angabe zufolge, noch wie 1:18 ge- | wesen seyn, während im J. 1825 schon ein steinernes | Haus auf 6,69 hôülzerne gerechnet wurde 11). - Jedes | Haus wird im Durchschnitt von 10 (oder genauer von an vollkommenern Materialien fehlt. Die erste von diesen beiden Tabellen stelll aus den genannten Jahren die Angaben über allgemeine Verhält- nisse unserer Städte auf; die zweile aber gibt eine Uebersicht der Bewegung in der Bevôlkerung der grôs- sern Stidte Russlands. Dass bei uns die Bevôülkerung der Stidte, oder besser gesagt die Zahl der Kaufleute und Bürger, noch rascher fortschreitet als die Gesammt - Bevôlkerung überhaupt, und dass sich also ein Mitielstand biidet, diess hoffe ich durch die Berichte über meine diesjährige Reise dar- Zuthun. Hier will ich nur noch folgendes bemerken : 1) Die Gesammtzahl aller Städter betrug : nach Storch, im J. 1794 überhaupt 2.279,412 Ind, b. G. pach C. T. Herrmann, imJ. 1811 2.850,926 En nach Steer,'im.J4#825, 12 20200 5 521,042 & nach der Uebersicht der Stidie fürs Tab. 18349 bu 228 NS A ....8.747,868 # pach der vorliegenden Tabelle, im J. ss ibn Ste tte 4:745:622 il .: Es hat sich demnach in den letzien vier Decennien die Zahl der Städter geradezu verdoppelt. 2) In den genannten 638 Stiditen beläuft sich die Zahl der Ehrenbürger mänolichen und weiblichen Ge- -schlechts auf 4025; die der Individuen, welche zum Kaufmannsstande gehôren, auf 205,195; der Bürger (ms- Iuane H nocazckie) aber auf 1.881,293. Edelleuie und solcher, die einen Rang haben (unnosnuku), soll es in den Stidten 116,149 männl. und 98,164 weibl. Indivi- duen geben. 5) Von allen Städten Russlands sind 15 Privat-Eigen- thum. 4) Die Zahl der Häuser in allen Stidten soll gegen- wärtig 480,672 betragen, worunter 56.610 steinerne ur:d 424,062 hôlzerne. Es kommen demnach auf jedes stei- nerne Haus 7,94 hôlzerne, was auf bedeutende Verbes- serung der Städte zu deuten scheint, denn nach Storch soll im J. 1794 dies Veshältniss wie 1:22, im J. 1811 11) Dies ist auffallend, aber es darf nicht geradezu in Abrede -gestellt werden, denn wer in der Zwischenzeit von 1811 — 1825 ôfters Gelegenheit hatte, sich im Innern Pusslands umzusehen, der weiss, wie verbessert er jedesmal die schon früher von ihm besuchten Städte wiederfand, wozu besonders die vielfachen Rei- sen des Kaisers Alexander I. beigetragen haben. | 3,87 Menschen bewohnt. 5) Von 4653 Kirchen in den Stäidten sind nur 831 von” Holz, die übrigen 5802 aber von Stein, und auf jede Kirche kommen im Durchschnitt 1024 Städter. Da den Angaben nach die Zahl der Personen geïsthi- chen Slandes beïiderlei Geschlechts 65,557 Indiv. aus- machen soll, so kommt je 1 Person dieses Standes auf 72,63 Personen der gesammten Stäidte-Bevolkeruns, und über 14 Indiv. geistlichen Slandes auf jede Kirche. 6) Die Zah] der Schulen in den Städten beträgt 1854, 85 geistliche und 1569 welliche. Die Ge- sammtzahl aller Lernenden in diesen Schulen wird auf worunter 165,855 angegeben, so dass immer 1 Lernender auf 28,7 Stidter komint. 7) Wobhlthälige Anstalten gibt es in den Städten 1178, Corrections -Anstalten aber 665; demnach komnit eine milde Stillung auf 5058, und eine Besserungs-An- stalt au! 7156 Stadthewohner. 8) Die Zahl der Fabriken und Manufakturen soll 5757 und d'e dabeï angestelllen Arbeiter 108,690 Per- sonen betragen, so dass auf jede Anstalt dieser Art durchschnittlich 19 arbeitende Subjecte kämen. 9) Die Zahl der Buden beträgt 65,485, woher man denn immer eine Bude auf 3,23 Personen aus dem Kaufmannsstande annehmen kann. 10) Traiteur-Anstalten (rpakrapnsra 3aBeACHix), WO- runier Gasthäuser oder Hôtels (rocrannaurr), Restaura- üonen oder Speisehäuser ( pecropania ), Kaffeehäuser (koweñnse 40m), Wirthshäuser (rpakrapn) und Gar- küchen (xapuesnu) verstanden werden 12), gibt es in den Stüdten 5,193; also im Durchschnitt eine von die- sen Anstalten auf 1486 Emnwohner. Die Zahl der Trink- häuser (nareñuvie 4oMw), mit Ausnahme der Weinkeller und Bierbuden und der temporären Trinkanstalten (8r- craëkn), soll sich in den Stäidien überhaupt auf 1532 belaufen, so dass im Ganzen genommen eine Schenke auf 5097 Seelen zu rechnen ist. 12) Croxa Sakonosz T. XI]; npuaox. IX-e K3 cB04ÿ nocrano- BAEHiÿ O FOPOACROWBR U CEABCKOME XO3HHCTDF. 157 BULLETIN SGRE M TEE QUE Ueber die Bevôlkerung der Stidte in den einzelnen Gouvernements Gouvernements und Gebiete. Europäisches Russland Archangelsk .......... Astrachan. Bessarabien, Gebiet (Oéaacrr), mit Einschluss des CNE MS Gouvernements Ismaiïl RS TON ee. per eus led oi à 00 : Lanpon:. M ee Chersson mit FRE LHC ÉRRRRSe us Cis-Kaukasien...... Land der Donischen Le D DRE Estland . Crdod.. L NET RAEON nt À D D 9 à Jekaterinosslaw mit Hinzuziehung FE Stadt- Gouvernements CRE à ur der Asow’ schen Kosaken 5) . Kaluga ù LÉTCTOR APP TE PA EE Pa 3 Kijew Kostroma .. Kurland ,... Kursk . Livland ...... Nishegorod. . ... Nowgorod..,..... Cohez. 2. Orel . L AE. FSC Orenburg mit dem EE des Tralshei Kosaken-Heeres OUR Podolien.. Fe Poltawa... Rjäsan . AR 0 à St. Petersburg.. Smolensk ........ Sue Ssaratow ...... Taurien mit dem Stadt-Gouvernem. Kertscl- Jenikale ..... Tschernigow Gesammt- Bevôülkerung der Gouverne- ments. 49.618,000 230,000 790,900 1.771,400 988,400 1.488,800 1.548,200 1.621,600 105,500 1.241,00 900,0007) 1.064,200 1.562 400 520,200 1 500.000 und Gebieten Russlands, im Zahl der Städter ‘| chen Ge- schlechts. 622 |2.579,611 10,626 50,956 77,015 20,074 67.542 80,147 11,934 9,654 16,583 30,686 57,945 44,634 45,155 42,050 66,519 20,231 25,209 45,179 50,112 46,305 30,429 246,597 52,341 52,737 7,568 65,079 46,759 40,673 29,446 45,176 59,964 23,954 59,074 411,648 54,695 61,774 53,475 46,810 74,447 63,121 weiblichen Ge- schlechts. 1.947,545 8.010 22,106 56,968 19.058 62,688 60,514 8,327 8,192 12,264 25,662 41,064 58,584 36.699 562 5 59,259 25,367 20,246 37,840 46,078 52,758 25,951 159,208 /405,8055) 27,045 21,522 6,689 59,948 37,656 40,501 26,151 37,594 55,186 21,152 50.610! 155,159) 28,804 54,825 51,089 45,755 52,977 54,852 59,384 54,259 14,257 125,027 84,415 81,174 55,597 82,570 115,150 45,106 69,684 566,787 63,499 116,597 64,562 92,565 107,424 117,973 Jahre 1838. Verhältniss der Stadter zur Gesammt-Bevôlk, Wieviel Wieviel Bewohner % der Jüberhaupt Gesammt- ‘auf einen |Bevôlk. die Städter Städter kommen. |ausmachen LAS CR EVER 10,96 12,54 4,87 9,12 8,10 5,37 6,41 10,24 5,44 18,05 35,88 9,78 14,57 11,60 9.52 11,19 15,59 11,65 21,99 11,07 18,49 7,69 15,09 15,02 3,45 18,04 15,21 16,78 10,93 20,98 ‘) 12,18 26,78 18,75 14,53 15, 64 17,20 4,84 11,02 20,65 9.07 Gesammnt- | 7h] Wieviel | Wieviel 4 . FA se JL Gouvernements und Gebiete. Bevôlkerung | der AT PA SE 4 Bewohner % der { der Gouver- |stiqte. überhaupt | Gesammt- ‘4 ; chen Ge- Ge- nements, chsehis Métis auf einen |Bevôlk. die ARE MR Städter Städter | ' kommen. ausmachen Lula: 1.115,500 | 12 | 49,810! 45,511 | 95,321| 11,70 8,55 Pers Fete Dee 1.297,900 | 13 | 48,191! 47,852| %6,045| 13,5: 7.40 d'a Li API NF btumbols sweet batel 3e 1.315,80! 14 | 54,880| 45,389 | 100.269 | 13,12 7,62 WNILEDSR ee. eu cbne oo 010 00 PAU EEe tes 717,700 |. 12] 36,212| 28,571| 64,785|. 11,08 9,02 CP ENERan PE DRUNQAACAEC* AUS EEE LS AAA 1.511,600 | 15 | 19,607! 20,521| 39,928| 37,86 2,64 Wiadimirssoveteserese mets PS 1.153,200 | 15 | 29.621| :9.223| :8,844| 19,26 5,19 Wologda...... she p in eo ojoleiniedr np nids à ... 347,500 | 15 | 20,284] 20,488 | 40,782| 18,55 5.45 À Wolynien. on anibe cerner seme eee 1314100 UT TP MO OO OS TN I OT 10,20 Wononæhtes an enr AL. 1.507,200 | 14 49,271| 59,412] 88,685| 16,99 5,88 Asiatisches Russland Ssibirien überhaupt ............... a) West-Ssibirien : mit Einschluss der äussern 4.658,100 2.658,100 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 160 Verbäitniss der Städter zur Gesammit- Bevôlk Zahl der Städter 131,405 82,510 87,265 62,230 218,668 | 21,21 144,740 fohe, Bezirke des am 8 April Lo k 1538 aufgehobenen Ge- Toms biets Omsk............l 1.762,600| 20 | 55,204| 39,270| 92,474) 19,066)| 5,24 b) Ost-Ssibirien. ..... échos 2 CT Ps 875,500! 25 | 29,306| 22,960! 52,266| 16,75 5,97 CADEL DOTE es ee See sont e 205,800 6 9,970 8,519! 18,259 | 10,93 8,88 ARTE RS RE ee eee EE EN 507,500 | 12 17,505| 15,148 | 30,453 | 16.66 6.00 Dakubke hotes le scott 162,400 7 2,051| 1,493! 3,524|46,08 -x! 217 Debutk Le... ONE ee U n b e k 207. mn ni L | Trans-Kaukasien.........................| 2.000,000! 22 | 48,895} 25,055] 75,928! 27 x | 3,70+2 1 In Russland überhaupt . 1) Das Gebicet, welches zum Stadt-Gouvernement Odessa ge- hôrte, hatte am Schlusse des J. 1837, wie die, zur Zeit der Pest, angefertigten Listen ausweisen, 69,023 Bewohner, die grôssten- theils zur Stadt selbst gehôrten. Die beim Statistischen Bureau + erschienenen Tabellen über den Zustand der Städte (im J. 1838) Das , mit Ausschluss von Odessa, hatte, die . Militär - Ansiedelungen mit einbegriffen , im J, 1858 eine Ge- -sammt-Bevülkerung von 696,800 Individuen. Wollte man hier- -amit die Zahl der Städter im Chersson’schen Gouvernement, wie gchen, leider, nur die Bevôlkerung Odessa’s für 1833 an. * Gouvernement Chersson - die Tabelle solches angibt, vergleichen, so würde auf ein Ver- hältniss von 1:8,13 zu schliessen seyn. Da jedoch die Zahl der Bewohner in den fünf Städten der Militär - Ansiedelungen nicht angegcben ist, so muss das angesiedelte Militär (238,435 Indiv. beid. Geschl.) von der Gesammt-Bevülkerung abgezogen werden, wo man dann über 85,661 Stäidter (denn auch für die Kreis- Stadt Anänjew fehlen die Angaben), auf 458,365 Bewohner an- zunehmen hat, was ein Verhältniss von 1: 5,35 abgibt. 2) Hier wird nur Neu-Tscherkassk allein als Stadt angeschen, -woher denn auch die Städter noch keine 30/, der Gesammt- Ecvôlkerung ausmachen. Ganz anders gestaltet sich diess Ver- #häliniss, wenn man die Ucbersicht der Städte für’s J. 1831 be- 54.256,100 + x 689 |2.711,014,2.054,608\4.745,622| 11,43 - x|S.747 +, chea 9 0/, rücksichtigt, wo alle Stanitzen, (Kosaken-Städtchen), mit aufge- zäblt werden, und zwar in folgender Fr 1. Neu-Tscherkassk, mit . 11,327 b.G. 2. Vogtei (Iauaascrso) Neu- CU Pet mit 14 Stanitzen . . 5 be : “24,007 &. Die erste D fou mit d CE . 47,303 4. Die zweite Donische Vogtei, mit 20 Stanitzen . 74,981 5. Die Vogtei der Medwjediza-Mündung, mit 21 Stanizen. Le re 92,494 6. Die Chopér'sche V ogtei, mit 30 Stanitzen . . 65,200 7. Die Donez’sche Vogtei, mit 6 Stanitzen . 37,036 8. Die Mius’sche Vogtei, mit 2 Stanitzen , . . 3,532 Ueherhaupt eine Stadt und 117 Stanitzen, mit. 355,880 Be- wohnern. Von den Bewohnern der Stanitzen kommen auf jede dersel- ben im Durchschnitt 2773 Einwohner. Die zwei grôssten da- runter sind die Nishne-Tirskaja-Staniza (in der zweiten Doni- schen Vogtei) mit einer Bevülkerung von 11,368 Scelen beid. Geschlechts und die Weschenskaja-Stanitza (in der Ust’-Medwje- diz’schen Vogtei) mit 9,460 Seelen b. G. Die beiden kleinsten Sta- nitzen aber sind: die Tatérskaja-Stamitza mit 796 und die Ter- néwskaja-Stanitza mit 337 Bewohnern. 161 BULLETIN SC IENTIFIQUE. 162 —_——— À QAR À Nimmt man nun an, dass in den letzten@ Jahren (von 1851 bis 1838) die Zahl der Städter nur um 20°/, zugenommen habe, | — da im J. 1859, den officiellen Berichten zufolge, der Zuwachs der Bevôlkerung 3,11 0/0 betrug; — so müssten die obigen 355,880 in 427,056 verwandelt werden; und statt 2,74 % würden ganze 96,6 0/ Städter anzunehmen seyn. Da jedoch die meisten Be- wohner der Stanitzen Land- und Weinbauer sind, so würde man Unrecht thun, dies letztere Verhältniss, so wie es da ist, gelten zu lassen. 3) Die Bevôlkerung des Jekaterinosslaw'schen Gouvernements allein betrug im J. 1838 gegen 721,000 Ind. beid. Geschlechts. Das, gewissermassen dazu gehôrende, Stadt-Gouvernement Tagon - æog wird im Neurussischen (Odessacr) Kalender für’s Jahr 1840 mit einer Bevolkerung von circa 69,900 Ind. beid. G. aufgefübrt; so dass beide zusammen (mit Einschluss des sogenannten Asow- schen Kosaken-Hecres, — 8350 Indiv. b. G.), üuberbaupt 790,900 Sedlen ausmachen. Fügt man nun zu den Städten des Jekateri- nosslawschen Gouvernements 29,590 männl. und 26,120 weibl., (zusammen 55,710) Individuen noch die Bewohner von Tagan- rog, Mariupol und Nachitschewan am Don, d. i. 15,644 männl. und 12,264 weibl. (zusammen 27,308) Individuen, so erhält man eine Städte-Bevôlkerung von 83,018 Seelen und somit ein Ver- hältniss von 1:9,52 (während im Jekaterinosslaw'schen Gouver- nement allein, mit Ausschluss der Städte Taganrog, Mariupol” und Nachitschewan am Don, das Verhältniss der Städter zur Gesammt-Bevülkerung sich gestaltete wie 1: 12,94. 4) Es wird hier die wahrscheinliche Gesammt Bevülkerung ohne Abzug der Fremden, nämlich der zu andern Gouverne- ments gchôrenden, aufgestellt. Wollte man diese abziebn, so dürfte man nur 1.249,700 Seelen annehmen, was auf ein Ver- hältniss von 1 : 3,08 hindeuten würde. 5) Dabei die Stadt Moskau mit 214,778 männl. und 133,784 weibl. Individuen. 6) So stellt sich dies Verhältmss fürs ganze Orenburgische Gouvernement, mit Einschluss des dazu gehôrenden Landes des Ural'schen Kosakenheeres. Bei diesen selbst aber werden Ural’sk und Gurjew überhaupt 13,146 Städter beïderlei Geschl. angegeben, während die ganze Bevôlkerung nur 34,673 Indiv. ausmacht, was also ein Verhältniss wie 1 : 2,64 abgibt. in 7) Ich stelle hier die wahrscheinliche Gesammt - Bevôlkerung auf, abgesehben davon, ob die Bewohner ursprünglich zum St. Petersb. Gouvernement zählen, oder nicht, Wollte man die schon anderswo zugeschriebenen abzichn , so durfte man statt 900,900 nur 585,200 Seclen annehmen, (s. des Zulletin scientifique T. VII. S. 12), was ein gar zu grosses Missverhältniss abgeben würde. 8) Schliesst man aber die Bevôlkerung der von Kirgisen be- wohnten äusseren Bezirke (525,029 Ind. beid. Geschl.) aus, so betrâgt die Gesammt-Bevülkerung des Westlichen Ssibiriens, näm- lich der gegenwärtigen Gouvernements Tobolsk und Tomsk, nur 1.237,542 Seelen beiderlei Geschlechts, und das Verhäliniss der Städter zur gesammten Bevülkerung ist dann wie 1 : 13,38 (— 3,47 0/0). it : ile ee And 7. Einice VERHALTNISSE BEI DEM ERSCHEINEN DER DILUVIALSCHRAMMEN IN DEN SKANDINA- VISCHEN GEBIRGSLANDERN, WELCHE DER GLerscner-THEeonte DEs HERRN Acassiz W. ZU WIDERSPRECHEN SCHEINEN ; VON BOEHTLINGK (lu le 18 décembre 1840). (Ci-joint une planche lithographiée). Die Beobachtungen von Dr. Agassiz in den Schwei- zeralpen über die geschliffenen Felsflichen mit Furchen und Schrammen, welche in inniger Verbindung mit den Wirkungen der herabrückenden Gletscher stehen, ha- ben diesen aussezeichneten Naturforscher zu der An- sicht gebracht, dass die Gletscher diese Erscheinungen auch da bervorgerufen haben, wo sie nun, entfernt von jenen, wie in den Ebenen der Schweiz oder auf dem Jura, beobachtet werden. Herr Agassiz hat aber seine wichtigen Forschungen nicht allein auf die Schweïzer - Gegenden beschränkt, sondern auch, wie wir aus einer Beilage der Berliner Nachrichten von Staats- und gelehrten Sachen No. 283. 1840 entnehmen, dieselben über einen Theïl von Schott- land, England und Irland ausgedehnt. en haben ihm die Ueberzeugung gegeben : Diese neuen Beobachtung dass auch in den zuletzt erwähnten Ländern, in frühern Zeiten Gletscher verbreitet waren und ähnliche Glittung und Streifung der Felsen, wie in den Schweizeralpen, bewikt haben. Leider besitzen wir noch keine ausführliche Abhand- Jung von Hrn. Agassiz über diesen Gegenstand, wel- che uns in den Stand setzen kôünnte, die Erschemungen in der Schweiz mit denen von Skandinavien vergleichen zu kônnen. — Drei Jahre hindurch hatte ich Gelegen- heit, die geschliffenen und geschrammten Felsen von Skandinavien, Finnland und Lappland zu untersuchen, und da ich in den letzten Jahren auch mit Hn. Agassiz Ansichten im Alloemeinen bekannt geworden war, so versuchte ich, diese Erklärungsweise auch auf unsere nordischen Felsen anzuwenden, aber leider nicht mit dem besten Erfolge; — ich stiess wiederholt auf Wider- sprüche, welche zu entfernen nicht in meiïnen Kräften stand. Da nun Hr. Agassiz, nach dem bereits oben erwähnten Zeitungsblatte bereït ist, seine Theorie, inner- halb der Grenzen beobachteter Thatsachen zu vertheïdi- gen, so vermuthe ich, dass es diesem ehrenwerthen Na- turforscher, wie auch denen, die sich für diesen Gegen- stand interessiren, nicht unangenehm sein kann, wenn BULLETIN SCIENTIFIQUE. 164 165 ven erwähnt werden, welche ich hier einige Erscheinung mit jener Theorie nicht glaube in Eïnklang bringen zu kônnen. 1) Betrachten wir den gerundeten Felsen auf der bei- liegenden TFafel') von der Nordseite, so sehen wir, die Richtung der Pfeile verfolgend, welche das Strei- chen der Schrammen bezeichnen, dass die Richtung an- fangs, von der hôhern Stelle des Felsens zu beiden Sei- ten nach der Abdachung abweïcht; sobald aber die Schrammen die Hälfte des Felsens, nach der Richtung des Streichens gerechnet, erreicht haben, so beginnen sie, besonders auf der üstlichen Seite des Felsens, sich nach dem Gipfel desselben zu wenden, und wir sehen bald, indem wir sie moch weiter verfolgen, dass diese Ab- weichung hinter der Klippe den hüchsten Grad erreicht. Diese Erscheinung, welche wir in allen flachen Schee- ren von Finnland und Skandinavien unzählige Mel wie- dérfinden, zeïgt, dass die Schrammen durch Kôrper welche, wenn sie auch eine doch hervorgerufen wurden, bestimmte Richtung in threr Bewegung hatten, leicht dieselbe verändern konnten, sobald Widerstände sich darboten, wie die runde keïlformige Klippe, wel- che sie zwang, nach beïden $eiten zu, sich etwas weg- zuwenden,— hinter der Klippe aber sich um so as ler wieder näherten, weil das Hinderniss, welches sie auseinandertrieb, plotzlich aufhôrte. Wie lässt sich nun eine solche Beweglichkeit der schrammenden Kôrper in emer starren Gletschermasse denken ? 2) Sefstrôm sagt in seiner Abhandlung ?), indem er dass man A mit der die eben erwähnten Abweichungen Votolaé die Bewegung auf den sb ébiouu Liu. des Wassers in einem Flusse vergleichen kônnte, wel- ches Strudel bildet.t Eine Aceusserung, welche um so weniger unbeachtet bleiben kann, als die ausgedehntern Untersuchungen zei- hinter einer Landzunge einen gen, dass hinter ähnlichen Klippen zuweilen wirklich grosse cylindrische Hôlungen vorhanden und mit äus- serst runden, wie auf einer Drehbank verfertigten, Stei- nen zum Theïl angefüllt sind. Eine durch ïhre Grüsse ausgezeichnete Hôlung Art hatle ich durch die zuvorkommernde Güte des In von Nordenskj6ld zu beobachten Gelegenheil; entdeckte dieselbe in der Nühe von Helsinefors, bei der et einer der südlichsten Spitzen von Finnland, beïm Leucht- thurm Porkala. Die Hülung, welche 8 Ellen Tiefe 3 Ellen an der Mündung und 4 in grüsserer Tiefe im 1) Eine Copie der Sefstrôomschen, welche in den Abhand- lungen der Stockholmer Akademie im J. 1838 erschien. 2) Am angeführten Orte. |Durchmesser à baltg , liegt auf einer vereinzelten Klippe, vom Wasser umgeben, nur wenige Fuss über dem Spiegel desselben. Man sieht dort deutlih, wie die Schrammen nach dem sogenannten Riesentopfe sich wenden, in seiner Nähe verschwinden sie jedoch, und der Felsen erscheint hier nur polirt. | Eine zweite Hôlung, von ähnlicher Grüsse, sah ich am der Mündung des Kolaer Meerbusens ins Eismeer 5). Gegen 80] CH Hôlungen, von gerigerem Durck- messer und Tiefe, fand ich AE à nah beisammen auf dem Abhange einer felsigen Landzunge im Eis- meere, bei Tschernaja Pac ta (uepnaa naxra); auch diese zeiglen eine nahe Beziehung zu der Richtung äer Schrammen in der Umgebung; sie lagen auf der Res seite der Felsen. Die Zahl iolékèr Hole liesse sich wenn sie nicht stets die Widér- Wie wären diese noch leicht vermehren, holung desselben Phänomens wären. Erscheinungen mit den Wirkungen gerade fortrücken- der FN Er PI zu vereinigen ? 5) Die Glättung der He zeïgt sich, wie bereits von so vielen te er con wurde, nur auf einer bestimmten Seite der Felsen, welche von Sef- strôm die Sloss-Seite genannt worden ist. Diese Stoss- Seite finden wir nicht allein auf den einzelnen kleinen Felskuppen, welche auf der allgemeinen Abdachung des Hauptgcbirgszuges lieges; conAER auch bet isolrrt stehenden Hôhenmassen, die sich auf 1200 Fuss vom Rande einer weiten Ebene erhehen. So z B. steigen die Porphyrmassen im südlichen Norwegen, welche das Plateau von Krogkleven bilden, über das Thal von Ringerige, und stehen mit demselben nur durch eine , durch welche der Post- Es ist derselbe Spalt im schwarzen Porphyrfelsen, durch wel- enge Schlucht in Verbindung weg sich zieht, stellweise auf 21° ansteigend. chen man, von Christiania kommerd, das weïte von Seen erleuchtete, gesegnete Thal von Ringerige erblickt, welches uns Naumann so anziehend in seinen Beiträ- ——#Ïn dieser Kluft mun sehen wir rechts vom Wege, nach Osten zu, gen zur Kenntniss Norwegens schildert. da, wo die Sandsteinfelsen bereits unter dem Porphyr hervortreten, geglättete und geschrammte Felsen, deren Stoss-Scite, der in dieser ganzen Gegend vorherrschen- den Richtung der Schrammen entsprechend, hier von den Hüôhen abgewendet ist, und somit beweist, dass die Bewegung der schrammenden Kôrper bergaufwärts und nicht bergabwärts ging. Wie soll beï diesen, sich sonst überall senkrecht in die Ebene stür- zenden Felsen denken, dass die starren Gletschermassen man sich nuu 3) s. Bulletin scientifique T, VIE No. 15. CBféiinge 2/22 Linsnesté OCCAMLIUOTES pue RE renier TRES tu à Has ES Lagon PL nr QE A PEER AUTRE _ Ep ee Eu RL AA ASE er ns SL serre tr fe D ar ri AR Pr que ee TS à va ) ds PAR RE RPEA aire Sn à \/ hé ape ait 165 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 166 sich auf diese steile 1200 Fuss hohe Stufe hinauf be- wegen konnten? 4) Werfen wir nun emen Blick auf die Karte, wel- che uns das Hauptstreichen der Diluvialschrammen im südlichen Schweden, Finnland und Lappland darstelli, und welche dem Vilten Bande des Bulletin scientifique beigegeben wurde, so finden wir, das Streichen der Sch'ammen in Finnland betrachtend. dass dieselben, nach der KRichtung zu urtheïlen“), von dem skandina- vischen Gebirgszuge kommend, über den bottrischen Meerbusen selzen, und von hier in fast unveränderter Richtung über das 600 — 709 Fuss hohe Plateau des innern Finnlands streichen; in derselben Richtung flies- sen auch die vielen Flüsse auf der schwedischen, wie In den Flusshetten der finnischen Flüsse finden wir die Felsen deutlich ge- auch auf der finnischen Seite. schliffen und geschrammt, selbst da, wo das Wasser Fille bildet, aber merkwürdig genug, die Richtung der Kraft, welche die Schrammen in diesem Theile von Finnland hervorriefen, war der Richtung der jetzt stro- menden Klüsse gerade entgegengesetzt, was sich so si- cher durch die Stoss-Seite bestimmen lässt. Wie sollen wir uns nun eine solche Hohe des skandinavischen Ge- birgszuges denken, dass die auf den steilen Abhiängen desselben vorhanden gewesenen Theïle der Gletscher im Slande waren, die übrigen, auf 70 deutsche Meilen entfernten Theïle der Eismassen, selbst über ein 600 bis 700 Fuss hohes Plateau fortzuschieben ? Und endlich 5) Wie sollen wir die Schrammung bei überhängen- den Felsen, auf ihrer untern Seite, durch Gletscher er- klären? Wie z. B. an dem Felsen Æ4 bei Helsmgfors, wo wir bei b den Felsen geglättet und geschrammt finden ? *) Dieses sind die Hauptwidersprüche, die beï einer flüchtigen Vergleichung , ob die Schleïfung der skandi- navischen Felsen durch das Fortrücken ehemaliger Glet- 4) Prof. Sefstrôm hatte Gelegenheit, den letzten Sommer 1840 die westliche Küste des botnischen: Meecrbusens zu bereisen; er fand eine NW-SO-liche Richtung der Schrammen, wie er mir mündlich mitzutheilen die Güte hatte, 5) Das Profil des Felsens ist senkrecht auf die Richtung. der Schrammen. schermassen hervorgebracht werden konnte, sich dem Beobachter darbieten ; umfassendere Vergleiche kônnen nicht leicht ohne ausführliche Beschreibung des unter- suchten Terrains gegeben werden, was vielleicht bald wird geschehen kônnen. Erklärung der beiliegenden T afel. Fis.1. Durchschnitt eines Felsens beï Fahlun nach der Linie Z K des Planrisses Lijrdé 2 Die Hôohe wird durch die horizontalen Linien bezeïchnet, die einen halben schwedischen Fuss von einander entfernt sind. Fio12 Planriss des Felsens. Der in der Näühe des Gi- pfels angesebene Punkt #, ist ein Merkzeichen, das für die Markscheide-Karten der Gruben gemacht Die um diesen Punkt gezogenen ovalen Linien bezeichnen die Stellen auf der Oberiläche des Felsens, welche 0,5; 1,0; 1,5; 2 Fuss u. s. w. Punkt 5 noch deutlicher wie die Fig. 1, wurde. unter dem liegen. Diese Figur zeïgt dass der von der Seite K (die Stoss-Seite) aller seiner Un- Felsen ebenheiten beraubt worden ist, während auf der Seite Z (die Leeseite) die scharfen Kanten sich er- Die Pfeile zeigen die Richtung der gesetzten Zahlen die Abweïchung vom magnetischen Meridian. balten haben. Schrammen, und die dabeï S. UEBer DIE GEOGNOSTISCHE BESCHAFFEN- HEIT DES LANDES ZWISCHEN DEM ÎLMEN- UND SELIGERSEE 1M OSTEN UND DEM PErPus- IM WEesTex; von G v. HELMERSEN (lu le 4 décembre 1840). SEE Im Beginne dieses Jahres hatte ich die Ehre, der Akademie einige Notizen über die geognostische Be- schaffenheit des Waldaïplateaus vorzulegen, die in demi Gten Bande des Bulletin scientifique abgedruckt sind. Sie enthalten die Hauptresultate der Beobachtungen, die ich im Sommer des vorigen Jahres angestellt hatte und beschräuken sich auf einen Raum, der im Osten von dem Flusse Msta, im Westen aber von dem Wolchow, dem Ilmensee und dessen südlichen Zuflüssen begrenzt wird. 167 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 168 EE VU OS OT Seitdem ist es mir, was ich lebhaft wünschte , müg- | Ilmensees sehr sparsam und sehr schlecht erhalten, Tri- lich geworden, durch wiederholten Besuch eines Theïls dieser Gegend über gewisse Verhältnisse vollstindigern Aufschluss zu erhalten und die Beobachtungen nicht nur nach Süden und Westen zu erweitern, sondern auch mit den in den Ostseeprovinzen bereits bekannten Thatsachen zu verkhinden. Vor meiner Abreise konnte ich die schônen, aber erst spät zu uns gelangten Mono- 5 graphien 1) der ältern versteinerungsführenden Gesteine Englands studiren; des Bergkalks, alten rothen Sand- seins und Silurischen Systems. Das Studium dieser Werke war mir besonders belehrend, weïl im ganzen Norden Russlands nur diese drei Gebirgsformationen vorherrschen. Ich schlug zuerst wieder die Strasse nach Staraja Russa ein und untersuchte nochmals die Umgebungen von Tschudowo und das südwestliche Ufer des [lmensee’s, und überzeugte mich bald, dass alle Straten dieser Ge- genden ausschliesslich Herrn Murchisons Devonian- system angehôren, in welchem ïhnen Herr vou Buch 2) bereits ihren Platz angewiesen hat. Die Gesteine beïder Orte enthalteu nämlich Reste des Æoloptychus nobilissi- mus und Spirifer trapezoidalis, dieser charakteristischen Muschel des Devoniansystems in dieser Gegend. Für die Kalksteine von Tschudowo ist ausserdem noch Ze- rebratula ventilabrum, T. micans und für die von Bu- regi (am Ilmensee) Terebratula prisca sehr bezeichnend. Diese letztern und ïhr steter Begleiter Spirifer trapezoi- dalis 5) erfüllen am Ilmensee in so ausserordentlicher Menge eine eïsenschüssige Kalkstemschicht, dass sie oft nur aus ihnen zu bestehen scheint. Die Bildung dieser Schicht war offenbar das Verderben der Thiere, denn nur einzelne Jndividuen kommen auch in dem hôher- liegenden, weisslichen Kalkstein vor. Ich habe sie aber pie hôüher als zwei oder drei Zoll über der ersten Schicht gesehn. Orthoceren kommen in dem Kalksteme des 1) Phillips: Geology of Yorkshire und Murchison: The Silurian System. 2) Beiträge zur Bestimmung der Gebirgsformationen in Russ- land. Berlin 1840. 3) Die Angabe, als käme Spirifer trapezoïdalis auch im Berg- kalke des Waldaiplateaus vor, (Eichwald, in Leonhard und Bronn Jahrbuch 1840. Heft #4 pag. 426), beruht wahrscheinlich auf einer Verwechselung der Fundorte. Sie ist bisher nie darin gefunden worden. Eben so wenig kommt am Ilmensee Strophomena (Productus) antiquata vor, die sich nur in unserm Bergkalk findet. (Ebendaselbst p 424.) lobiten aber gar nicht vor. Eine genauere Untersuchung des steilen Ufers zwi- schen den Dôrfern Retlô und Pustosch lehrte uns, dass die, im allgemeinen horizontale Lage der Schichten den- noch lokale Stürungen erfahren hat, die in einem klei- nen Maassstabe das wiederholen, was man in grüsserem im jedem Gebirge sehen kann: gebrochene, steil aufge- richtete und durch Seitendrnck übereinander geschobene Schichten, die an ïhren Berührungspunkten durch die heftige Reïbung zu einer lockern Brekzie zermalmt sind. Aber so gering ist die Ausdehnung dieser Stô- rungen, dass keine derselben einen Einfluss auf die Ober-— flichen-Beschaffenheit der Gegend ausübt. Es sind gleich- sam die schwachen Anfänge zu umfassendern Wirkun- gen einer weitentfernten Zukunft. Südlich vom Ilmensee verschwinden diese Kalksteme, und wo man dort anstehendes Gestein trifft, sind es bunte Thone, Mergel und Sandsteine mit Fischresten und versteinerungslose Dolomite, deren Lagerung nicht genauer ermillelt werden konnte. Besonders reïch an Fischresten zeigen sich die Sandsteine und bunten Thone der Umgegend von Demiansk; hier kommen mit den bekannten Schildern des Holoptychus nobilissimus auch wohl erhaltene Wirbel vor, die keinen Zweifel darüber lassen, dass sie ebenfalls Fischen und vielleicht sogar derselben Art angehôren. Alle Sandsteine, bunten Thone und untergeordnete Kalkstein und Mergellager, die man zwischen Demiansk und Ostaschkow antrifft, gehôren auch noch Murchisons Devoniansystem an. Den Sandstein dieses Systems sieht men am deutlichsten in der Nähe des Fleckens Molwa- tizü entwickelt, wo er Fischreste und einzelne Gyps- knollen umschliesst. Der Bergkalk, der weiter im Osten und Süden, an der Msta und Wolga, in so mächtiger Entwickelung auftritt, ist am Seligersee nur angedeutet durch jene schwachen Kohlenflôtze bei Orechowna, die mit grauem Thone und lockern Sandsteinen wechseln- Es sind die ällesten von unserm Bergkalk umschossenen: Straten, deren Pflanzenreste, Strgmaria ficoides, Calami- ten und Lepidodendren, beweiïsen, dass sie mit den be- kannten Schichten bei Borowitschi und an der Prikscha identisch sind. Die mitilern und obern Schichten des Bergkalks, nämlich jene hellen, dolomitischen und kreide- arligen Kalksteine mit Hornsteinlagen, Korallen, grossen Productusarten und Cidaris , fehlen am Seligersee. Ich fand sie in mächtiger Entwickelung erst an der obern Wolga, unterhalb ihrer Veremigung mit der Se- lischarowka. Bei der Stadt Rschew besteht das linke, 169 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 170 ———————_—_—————————————— qe wohl über 100 Fuss hohe Ufer des Stromes aus hori- zontalen Schichten hellfarbiger Mergel und Kalksteine mit Spirifer mosquensis, Productus hemisphaericus, Ci- darisstacheln und Enkrinitenstielen. Weit reicher an Petrefacten ist der Bergkalk oberhalb Rschew. Hier finden sich ausser den oben genannten noch Productus antiquatus, Pr. Martini, Pr. Gigas, Chaetetes radians Fischer , Strombodes pentagonus, Bellerophon , Euvm- phalus. Zwischen Tschudowo und Rschew geht kein einziger Thaleinschnitt bis auf silurische Schichten nieder. Wo man auf diesem Raume anstehenden Fels findet, gehürt er nur dem Devonianischen System und dem Bergkalke an; zwar habe ich im vorigen Jahre am Nordabhange des Waldaiplateaus, in der Gegend von Krestzü, ein- zelne Petrefacten des Silurischen Systems angetroffen, aber immer nur in Kalksteïngeschieben, die offen- bar rit den erratischen Blücken Finnlands vom Norden herüber getragen wurden ). Nachdem ich von Rschew nach Ostaschkow zurück- gekehrt war, besuchte ich die Quelle der Wolga, um deren Hühe über dem Méere nochmals barometrisch zu bestimmen und reiste dann über Staraja Russa nach Pleskau (Pskow). An dem Flusse Schelon', dem der Weg eine Strecke aufwärts folgt, treten horizontale Kalksteinschichten zu Tage, deren organische Reste be- weisen, dass auch sie noch dem Devoniansystem ange- hüren. ich der grossen Steinbrüche von Swinord, am rechten Ufer des Schelon', wo mit sehr grossen Orthoceren Spirifer attenuatus, Melanien und Pleurotomarien vor- kommen. Schon in meinem frühern Aufsatze erwähnte Weiter oberhalb z. B., bei Sol'za, gesellen sich zu diesen Kürpern noch andere, wie Terebratula livonica, Ter. acuminata, Ter.ambigua, eine Lima, Spirifer tra- pezoidalis, Steinkerne eines Strygocephalus (vielleicht Str. Burtini (Bronn, Lethaea tab. 5. fig. 5.), Steinkerne von Avicula?, Bellerophon, Encriniten, und bei Such- lowo, Schilder des ÆHoloptychus. Es sind die nämlichen Kalksteine die bei Porchow gebrochen werden; will man sie aber in ihrer grôssten Entwickelung sehn, so wende man sich an die steilen Ufer des Welikaja- stromes beï Pleskau (Pskow). Hier wechseln in hundert 4) Ueber den Horizont der Petrefakten am Waldaiplateau habe ich genaue Data gesammelt und ihre Lage ist nicht etwa un- bestimmt, wie im genannten Jahrbuche c.l. pag. 427 angeführt | Engelhardt und E. Ulprecht: wird, Fuss hohen Felswänden graue und weïssliche , dichte Kalksteine mit schiefrigen Mergeln, Thon und Dolomit (bei dem Kloster Snetogorskoï, 5 Werst unterhalb Ples- kau). Die schiefrigen Mergel scheinen keine organi- schen Reste zu enthalten, in den Kalksteinen und Tho- nen findet man aber hänfig Zerebratula acuminata, Ter. ventilabrum, Spirifer trapezoidalis, seltener Ter. prisca, Reste des Æoloptychus und einén Orthoceratit, der dem Orthoceratites Eifeli verwandt zu sein scheint. Ober- balb der Stadt ist eine Schicht blaugrauen Thones, aus- gezeichnet durch eine ausserordentliche Menge der Te- rebratula acuminata. Auf einem kleinen Raume sam- melte ich in einer halben Stunde dreïssig gute Exem- plare. Die Kalksteine von Isborsk, einen Flecken 30 Werst westlich von Pleskau, sind mit den eben erwähnten identisch, aber dadurch besonders bemerkenswerth, dass Dieser kommt hier nicht in grossen Nestern $ vor. Der Hauptmasse nach ist es krystallinischer, bräun- sie Gyps umschliessen. kontimuirlichen Schichten, sondern in licher Gyps, der in die, ihn begrenzenden Gesteine, Kalkstein und Hblauen Thon, viele Trümmer sendet, von denen einige aus weissem Fasergyps bestehen. Zwi- schen Isborsk und Petschur (Petschorü) auf dem Land- gute Rassilowa, wo Kalksteine vorkommen , die eben- falls dem Devoniansystem angehôüren, soll neulich un- ter denselben auch Gyps gefunden seyn. Ulprecht, der die Lagerungsverhältnisse des Isborsker Gypses schon sehr genau kannte 5), hat gezeigt, dass er bei Schloss Adsel, am Flusse Aa, zwischen Pleskau und Riga, ganz unter denselben Verhälinissen auftritt; dass aber auch die Gypsmassen der untern Düna, bei Dünhoff, und die beï Allasch, (zwischen Riga und der Stadt Wenden} noch dem nämlichen System angehôren, ist in hohem Grade wahrscheinlich. Alle Petrefakte , die bisher aus diesen Gegenden kamen und in den Sammlungen der Dorpater Universität aufbewahrt werden, sind, wie ich mich später selbst überzeugte, mit denen von Pleskau und Isborsk identisch. Spirifer trapezoidalis kommt bei Kirchholm, Kokenhusen und Ronneburg vor; bei Kirchholm finden sich ausserdem noch Stemkerne von Pleurotomarien und ÆEuomphalus und bei Ronneburg Terebratula livonica Buch; bei Wenden Zerebr. ven- tilabrum und Enkriniten, 5) Karsten'’s Archiv 1830, 2ter Band, pag. 94 u. ff. M. v. Umriss der Felsstruktur- Esthlands und Livlands. 471 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 172 Wer môchte nach diesen Thatsachen noch bezwei- feln, was Herr von Buch bereits vermuthet hat), dass nämlich alle Gypsmassen Livland's sowohl, als die Salz- sole von Staraja Russa sich in Murchison’s Devonian- system gebildet haben? ,,So würde denn hier“ sagt Herr von Buch, ,,die Wirkung, welche im mittlern Europa dem Keuyer die Faibe gob, Muschelkalk und Zechstein zu Gyps und Dolomt veränderte und Stein- salz:oder £alzquellen zwischen diese Schichten em- drängle, am Fusse der Waldaibügel sich auf Trans tionsschichten geäussert haben.“ Die Sole von Staraja Russa sprudell mit grosser Ge- “alt aus zwei Bohrbrunnen, die in runder Zahl 70: Fuss engl. Tiefe haben. Der Drack, d r diese Wasser- strahlen mehrere Kuss über die Oberfläche hebt, kann nur im Süden, also auf dem Waldaiplatern gesucht werden, an dessen Fusse und auf dessen Gipleln Île Flüsse entspringen, die sich in den Ilmensee ergiessen, Nordlich von Staraja Russa giebt es keine Hôhe mebr; der ebene Bo den sinkt hier allmälig zum Finnischen Meerbusen ab. Wie der Ilmensee die Flüsse der Oberfläche sammelt, so môgen sich tief unter ïhm Ansammlungen unterirdi- scher Gewässer befinden, die auf ihrem verborgenen Laufe aussedehnte Salzstocke berühren Diese kônnen aber nur im System des alten rothen Sandsteins oder än den tieferliegenden silurischen Schichten liegen, und Bohrlôcher!, die man auf den südlich von Staraja Russa befindlichen Hôohen anlegte, würden vielleicht bald zu threr Entdeckung führen. Schelon’ und Msta nicht ausgeno:1men Die Kalksteme von Pleskau und Isborsk sind nach Ulprecht?) einem Sandstein aufgelagert, der am Süd- ende des Peipussee's und wesilich von demselben, beï Petschorü und Schloss Neubausen auftritt. Die Knochen, die er an letzterem Orte umschliesst, beweisen seine Identitit mit den Dorpater und Burtnecker Sandsteinen “nd ich nehme keïnen Awstand alle bunten Thone und Sandsteine, die ich zwischen Neuhausen und Dorpat, in der Gegeud von Rappin, beï den Landoütern Tho- loma, Paulenhoff und Kawershoff beobachtete, ebenfalls hierher zu zählen, obgleich jene Fischreste noch nicht än ihnen gefunden wurden. andere, von Ulprecht und Professor Huek®) mitge- Fügen wir hierzu noch theïlte Thatsachen, so scheint es gewiss, was Herr von 6) Beiträge zur Bestimmung der Gebirgsformationen in Russ- | Hand. Berlin 1840. 7) À. a. O. p. 104. 8) Leonhard und Bronn Jahrh, 1859. Buch ebenfalls schon vermuthete, dass in ganz Livland kein Gestein vorkommt, das nicht dem Transitionsge- birge zugerechnet werden müsse. Aïlles was wir bisher aus diesem Lande kennen, gehôrt dem Silurischen und Devoniansystem an. Da der ganze Raum zwischen FPleskau und St. Pe- lersburg bisher noch nicht untersucht worden war, so begab ich mich von Pleskau nach Gatschina, (40 Werst von Petersburg), wäbrend zwei meiner Begleiter, die Herren Perekrestow und Semännikow am Ostufer des Peïrpussees bis Narwa reisten, wo wir später wieder zu- sammentrafen. Diese Excursionen lehrten uns, dass der ganze Raum, mit Ausnahme eines schmalen Küstensau- mes, aus anfoeschwemmtem Boden besteht Meine Be- sleiter trafen das erste anstehende Gestein nicht früher, als 50 Werst südlich von Narwa, an den UÜfern der Plüssa, und ich in der Nüähe von Gatschina an. Bis dahin sieht man nur Sandhügel, die sich aus Sümpfen Die Gesteine an der Plüssa und Kalksteine, die ich später zwischen dem linken Ufer der Narowa und erheben. dem Landeute Paggar, an dem Berge Bogorodiza kennen lernte, scheinen jüngern Silurischen Schichten anzuge- hôren, als die Gesteine der Esthländischen Küste. Die Produkte der Plüssa sowohl, als die von Bogorodiza unterscheïden sich zum Theïl von ihnen. So kommen an der Plüssa mit Æsaphus, Spirifer und Orihoceren, die hier viel seltener zu seyn scheinen, auch grosse Pleurotomarien und Steinkerne vor, die viel Aehnlich- keit von Srygocephalus haben An dem Berge Bogo- rodiza finden sich Steinkerne einer Pleurotomaria, die der PL angulata sehr äbnlich ist (Murchison Silurian- system Tab. 21, fig 20). Zwischen diesem Berge und dem Landgute Paggar fand der Besitzer des letztern, Graf Stackelberg, einen Steinkern von Bellerophon, gaz ähnlich denjenigen , welche im unserm Bergkalke des Waldaïplateaus vorkommen und so sehr an Bellerophon carinalus erinnern. | Ueber die räumliche Ausdehnung der dreiï grossen Gebirgsformationen des nôrdlichen Russlands, der Silu- rischen, Devonianischen und der des Berg - oder Koh- lenkalks haben wir in diesem Sommer sehr wichtige Aufschlüsse erhalten. Der berühmte Verfasser der Mo- nographie des Silurischen Systems in England, Herr Murchison, war bekanntlich im verflossenen Sommer in Begleitung des franzüsischen Geologen , Herrn von Verneuil, nach St. Petersburg gekommen, um von hier aus eme geognostische Untersuchungsreise in das nürdliche und mittlere Russland zu machen, deren Hauptzweck war, zu sehen, ob die von ïhm für das eng- 175 BULLETIN SCIENTIFIQUE. .Ÿ73 lische Transitionsgebirge aufgestellte Eintheilung sich auch im Osten Europas bewähren würde. Herr Mur- chison reiste von St. Petersburg über Petrosawodsk zu- erst nach Archangel, ging von dort über Jaroslaw und 5 Kostroma nach Nishni Nowgorod, Jelatima, Mos*wa und kehrte über Waldai nach St. Petersburg zurück. Er fand seine in England gewonneren Ansichien in den riesenhaft verbreiteten Gebirgs- Formationen Russlands nicht nur bestätigt, sondern erweïterte und berichtigte Punkten Areals zwischen dem Weissen Meere und dem mittlern Laufe der Wolga. Der Botaniker Dr. Schrenk hatte vor mehreren Jahren von den Ufern der Pinega und Dwina aus hellen, kreïdeartigen Kalksteinen mit Feu er- an mehreren unsere Kenntniss des grossen stein und Gypslagern schône Petrefakien nach St. Petersburg gebracht, die beweisen, dass der Bergkalk bis hierher vordringt. Es sind folgende: Productus antiquatus , Spirifer mosquensis Fisch., Spirifer rhomboideus, ganz ähn- lich dem englischen aus dem Bergkalk beï Preston; Strombodes pentagonus und Chaetetes radians Fischer. Am rechten Ufer der Pinega. der Dwina, sah Dr. Schrenk in diesen Kalksteinen den schôn- sten weissen Gyps und glaubte, dass seine Berut- zung grossen Gewinn bringen Herr Mur- chison fand solchen Gyps an der Dwina, hat überdiess h unweit muüEse. aber auch gezcigt, dass der alte rothe Sandstein sic vom Ladogasee bis zum Weïssen Mecre erstreckt. Weï- ter oberhalb an der Dwima, in r Mündungssegend der Waga, entdeckte er ein terliïres Becken, dessen Muscheln, wie Herr’ von Verneuil mir später mit- theille, jetzt lebenden Arten der nordischen Meere an- gehôüren. Diese Thatsache von hohem Interesse. Mon kann in diesen Schichten kaum jene, am Gestade Schwedens verbreileten Ablagerungen verkennen, die durch ihre gegenwärtige Stellung das allmälige Empor- tauchen Skundinaviens beweisen. Das Vorkommen sol- cher Schich'en in namhafter Entfernung von der jetzi- gen Dwinamündung zeigt, dass dieser Theïl des euro- päischen Russlands nach der Bildung des Bérgkalks in trocknes Land oder seichtes Meer verwandelt wurde, später aber zurück sank, um, mit den jüngsten Sedi- menten bedeckt, wieder emporzusteigen. Im mittlern Russland ist die Lücke weniger gross, denn hier ist der Bergkalk von Juraschichten unmittelbar hedeckt, wie Herr Murchison ebenfalls gezeïgt hat. Dass der alte rothe Sandstein aber im Westen nicht mit der Düna abgeschnitten ist, beweisen die Gebirgs- arten und Petrefakten, die man im Berginstitut zu St. de ist oo mm mt CEE nn Petersburg aus dem Wilnaer Gouvernement aufbewabrt. Unter diesen befinden sich aus dem Kreïse Telschen dolomitishe Kalksteine mit Spirifer trapezoidalis, Spiri- fer attenuatus, Euomphalus und Pleurotomaria, ganz ähnlich den organischen Restenn von Kirchholm an der Düna. Hiernach ist es sehr wahrscheinlich, dass der Gyps des Upitschen Kreïses, im Wilnaschen Gouver- nement, ebenfalls zum Devoniansystem gehôrt. Was die Verbreïtung des Kohlenkalks betrifft, so ist derselbe ni ht nur mit Sicherheit von den Ufern des Pmega bis Tula und Smolensk nachgewiesen , sondern er Müsst sich auch am Ural in grosser Ausdehnung er-— enthält dafür folgende [23 Eben jene Sammlung kennen. Beweise : Aus den Bergen Grebeni, nürdlich von Orenburg: Steinkerne von Spirifer Mosquensis Fischer und Pro- ductus antiqualus. Aus den Kreisen Bugulma uud Bogoruslan: Spirifer Mosquensis, Productus antiquatus, Pr. Martini, beglei- let von Cyathophyllum, Euomphalus, Unio und Æncri- LAAUIE Aus der Gegend von Satkinskaja pristan” (westlich von Slatousi): Strombodes pentagonus, Syringopora reticulatcæ Goldfuss, Productus hemisphaericus und Abdrücke von Euomphalus. Aus den Umgebungen von Artinskoi Sawod (nord- westlich von Slatoust): Productus Martini, Orthocera- tites Steinhaueri und einige Goniatiten, die wahrschein-— lich noch nicht beschrieben worden sind. Ich gedenke hier derjenigen zwei, die am besten erhalten sind. Der eine ist genau von den Dimensionen des Gonia- utes Listeri, wie ïhn Phillips (Geol. of Yorkshire} abgebildet hat und die Zeichnung der Loben stimmt vollkommen überein. Seine äussere Bedeckung ist der Länge nach gestreilt, der Sipho nicht zu erkennen. Der andere ist von sehr auffallender Form. Der grüsste Durchmesser seiner Scheïbe beträgt zwei Zoll , seine Dicke am vordern Ende nur eine Linie. Auf dem Rücken ist er mit einer ziemlich tiefen Rinne versehen; die letzte Windung schliesst die ührigen ein. Aus Lüsswinskoi Sawod (westlich von Kuschwinsk): Pro- ductus hernisphaericus und Cyathophyllum, in Hornsteie verwandelt. So sind also der alte rothc Sandstem und Bergkalk in Russland, vielleicht mit wenig Unterbrechung über einen Raum verbreitet, der nicht geringer als Deutsch- land und Frankreich zusammengenommen ist. Siluri-- sche Schichten gehen auf diesem Raume nur am Finnï- schen Meerbusen und am Abhange des Ural zu Tage- 175 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 176 Die grossen Schuttmassen , die seine obere Decke bil- den, stammen von verschiedenen Orten her. Die einen entstanden, wo sie jetzt liegen, wahrscheinlich dadurch, dass der Wellenschlag eines seichten Meeres die Sand- steîn-, Thon- und Mergelschichten zerstôrle. Sie ha- ben daher -gewôühnlich noch die Farbe der sie umge- berden und unterteufenden Gesteine. Hierher gehôren alle die mächtigen Lehm- und Sandablagerungen der Waldaihôhen und ihres nôrdlichenu Abhanges, die nichts weiter sind als zerstôrte Gesteine des Devonianischen Systems. keine erratischen Blôcke und ihre Entstehung eme sehr entfernte Periode fallen. vom Norden Die tiefern dieser Schutimassen enthalten kann in Die andern wurden herübergetragen und sind ïhrer Masse nach weit geringer Zu ihnen gehoren errati-che Blôcke und Granitgrus. Wenn wir die Verbreitung unserer Transitionsforma- üonen auf einer Karle bezeichnen, so stellt sich noch ein beachtenswerthes Verhältniss heraus. Der Bergkalk folgt von der Pinega bis zur Wolga der Richtung der Waldaïihôhen, von NO. nach SW Die Silurischen Schichten des Finnischen Meerbusens dagegen streichen von Ost nach West bei sehr geringenf Fallen nach Süd. Diese beiden Erheburgssysteme, obwohl nur sehr schwach in ïhren Aeusserungen, bedingen dennoch die Oberflächen - Beschaffenheil des russisch - europäischen Nordens. Eine praktische Frage war bei memen Untersuchun- gen das Vorkommen von Steinkohlen. Weder in den Gegenden, die Herr Murchison bereiste, noch auf dessen Kenntniss ich mir in die- Jabren verschafft habe, liche Steinkohlenformation, dem ganzen Areal, sen zwei findet sich eigent- Die Kohlenflôtze, die man in dem Gouvernement Nowgorod entdeckt hat, gehôren ausschliesslich den untern Schichten des Berg- oder Kohlenkalks an, wechseln mit Thon, aber nie mit dem über ihnen liegenden Bergkalk. Diese Flôtze bestehen, wie ich schon früher anzeiste, aus einer brauchbaren Kohle und erreichen mitunter eine Mächtiskeit von sieben Fuss. Die geographische Lage dieser sowobl, als der in den Gouvernements Tula, Kaluga und Räsan bekannten Koblenlager, mitten in den industriellen -Provinzen Russlands, giebt ihnen eine besondere Wich- ügkeit. Sie werden mit der Zeit den grôssten Reich- thum jener Frovinzen ausmachen, in denen nutzharer “Wald mehr uïd mebr verschwindet. CORRESPONDANCE. 2. Exrrarr D'une LETTRE DE M. LE Dr. Cn.-A. LU- ZENBERG, président de la Société d'histoire, naturelle et des sciences de la Louisiane à M. FISCHER, directeur du jardin impérial bota- nique; (lu le 4 déc. 1840). N. Orléans le 28 août 1840. »Je profite de l'occasion qui se présente à moi par le départ d'un bâtiment qui fait voile directement pour Brême, pour vous de près de 7 pieds de long, en vous priant de vouloir adresser un Alligator vivant, bien l'offrir de ma part à l'Académie des sciences.“ Les Alligators qu'on trouve dans une prairie près da la ville, cubétrene leur nid d'herbes. Ils en réu- nissent une quantité suffisante pour former un cône de 3 pieds de hand sur 3 pieds de diamètre à la base, dé- posent au sommel de ce cône leurs oeufs et les cou- vrent ensuite d'herbes. Le sol de la prairie se trou- vant ordinairement couvert de quelques pouces d'eau, l'attraction capillaire fait monter l'eau entre les herbes et les graminées dont le nid est formé qui se trouve ainsi constamment bumide, à peu près comme un tas de fumier, el dans un état de fermentation lente ; il mentre ni de la vase ni du sable dans la composition de ces nids, et je ne crois effectivement pas que les Alliga- lors (chez nous) déposent jamais leurs oeufs dans le sable; du moins je les aï toujours trouvés comme je viens de le décrire. La femelle accourt ordinairement vers le nid à la moindre alarme et le défend avec un grand courage. 1] y a quelques semaines qu'en voulant ile un nid d’Alligators, je fus attaqué par la femelle et quoiqu'accompagné de qualre vigoureux nègres, je fus obligé d'abandonner l'entreprise après un combat de près d’une heure. Il pourra vous paraître surprenant que nous n'avons pas tué l'animal à coups de fusil, mais quand vous saurez que l'a prairie est le séjour d'une si innombrable quantité d'insectes que tout être vivant y est exterminé, à l'exception de l’Alligator, vous comprendrez que même l'usage des armes à feu de- vient une ressource précaire. “ Notre société a été créée à la de réunion du Nous élablissons un cabinet d'histoire naturelle sous des auspices bien favorables. Le gouver- neur et les principaux employés de l'État se sont réu- nis à nous pour l'administration de la Socièté, et la vallée du Mississippi offre un vasle champ pour l'observation et les recherches etc. etc “ corps législatif. Emis le 7 février 1841. #5 180. PUBLI BULLETIN SCIENTIFIQUE = Tome VIII. | AN 12. É PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SALNT-PE TE RS'BOU RG Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11 vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par écus de Prusse à #'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. “commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet elfet, il contiendra les articles suivants: 4. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étenduc in extenso; -3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. apports; 5. Voyages scientifiques: #. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées: 8. Chronique du personnel de l’Académic; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. NOTES. 9. Projet d'une collection d'historiens arméniens inédits. Brosser. MUSÉES. 1. Rapport sur les Mu- sées zoologique et zootomique , en 1840. BnaoT. M OT: : ES; 9. PROJET D UNE COLLECTION D HISTORIENS ARMÉNIENS INÉDITS; Par M. BROSSET (lu le 30 octobre 1840.) Ier, ARTICLE. Des trente et quelques historiens qui forment la chaîne guère que Je 4iers qui ait élé publié textuellement à Constantinople, «es traditions arméniennes, il n'y en a à Amsterdam , à Venise et dans l'Inde ; deux ou trois, en outre, ont été traduits par des arménistes, en di- verses langues; la plupart se trouvent fondus dans le beau travail du père Mikbael Tchamtchian, maïs quel- ques-uns ne verront sans doute jamais le jour, parce que leurs écrits se sont perdus, ou qu'ils sont entre des maius de personnes qui n'en apprécient pas la va- eur. Cependant cette valeur est grande, et les savants ont toujours accueilli avec empressement les efforts de «chaque éditeur. Presque tous moines ou prêtres, con- temporains des choses qu'ils racontent, et ne Lraitant que succinçtement les faits dont ils n'ont pas été témoins, les écrivains arméniens inspirent la plus grande con- #iance par leur exactitude, par l'aridité même de leur Style, preuve certaine qu'ils n'ont point cherché à em- bellir les faits. Deux idées seulement les dominent , le désir de s’éclaircir eux-mêmes des faits concernant leur : patrie, el de les transmetlre à ja postérilé pour som instruction; et par-dessus tout, le besoin de prés’ater les événements sous le point de vue moral et religieux. Si quelque catastrophe matérielle, un tremblement, p. e., une éclipse ou antre phénomène de ce genre, est venue tout à coup eflrayer le monde, ce n’est pas dans la physique qu'ils en cherchent l’explication, mais aussitôt l'historien met en scène quelque vartabied en grande renommée de saintelé et de doctrine, qui, re- montant dans l'antiquité , prouve par un long discours à ses audileurs conslernés, que les convulsions de Ja Une ville est-elle prise par les étrangers, 1. e. par les infi- dèles, une bataille perdue par les chrétiens, au lieu vature sont la punition des péchés des hommes. d'en chercher la cause dans le petit nombre des vain- cus, dans Jeurs mauvaises dispositions stratégiques, Cette résignation pieuse a bien ses inconvénients pour la cu- riosité des lecteurs, mais elle leur épargne aussi bien l'historien s'arrête toujours au côté providentiel d'absurdes hypothèses, et elle leur prouve qu'au moins l'historien ne s'est point égaré et ne les égarera pas dans les sentiers détournés de la diplomatie, et quil peut se fier à son guide pour la réalité des faits con- nus. Chaque historien arménien présente donc le. ta- bleau vivant de son époque, le tableau fidèle de la religion, de l'histoire politique et des moeurs de ses contemporains ; el lout en ne partageant pas les vues de l'écrivain, la curiosité du lecteur est vivement pi- 179 BULLETIN SCIENTIFIQUE. m1 180 EP quée, soutenue jusqu'à la fin par l'exposition de détails toujours nouveaux, inconnus, propres à compléter ce qu'il a trouvé dans d’autres livres. Telles sont les rai- sons qui assurent une si belle place à la littérature his- torique arménienne. Ce que j'ai donné à entendre de la rareté des manu- scrits arméniens et de la difficulté de se les procurer, prouve d'ailleurs qu'il n'est pas possible de suivre dans le nombre un choix raisonné, choix d'ailleurs sans but, puisque l'on est certain de toujours frapper juste en publiant des ouvrages intéressants, bien qu'à divers degrés. Les histoires arméniennes peuvent être considérées de deux facons, comme renfermant les annales de l'Ar- ménie proprement dite: c'est là leur utilité intrinsè- que; et comme d'indispensables suppléments aux an- nales d’autres natious. J'avoue que c’est principalement sous ce dernier rapport que je m'y suis attaché. Sans parler des histoires universelles, comme celles de Samuel d'Ani, de Vardan et de Mikhael Asori, qui parlent de tous les peuples du monde, — la Pers , le Bas-Empire grec, les Seldjouk ides, les Mongols, les Tartares de Timourlenk, figurent l'un après l’autre dans les récits des auteurs arméniens,; — il est même telle époque, celle des Mongols, p. e., le règne de l’empe- les croisades et les établissements des Latins en Asie, pour lesquelles ils sont infiniment plus Quant à ce qui concerne la Géorgie, il n'y a aucun espoir d'en écrire une histoire exacte el complète qu'avec leur se- cours. Pour ce qui regarde la dynastie Bagratide, son origme, ses conquêtes en Arménie et dans les pays voi- reur Zimiscès, riches en détails que les écrivains nationaux. sins, ils sont plus fidèles, plus exacts et certainement plus abondañts que les annalistes géorgiens; je dis plus, pour les antiquités de la Géorgie, ils sont aujourd'hui la seule source que l’on puisse consulter. P. e., toutes ces généalogies de Thorgom, de Karthlos et de ses fils, que M. Klaproth a le premier fait connaître à l'Europe et que M. Saint - Martin à si bien mises dans leur vrai jour, toutes ces généalogies, qu'il est si aisé de traiter de fabuleuses sans les avoir étudiées, se retrouvent dans Etienue Orbélian et chez Vardan, qui les ont ti- rées de leur prédécesseur Mkhithar Erets et des anti- ques annales géorgiennes; elles se retrouvent dans Ghé- vond, auteur du 1x° siècle, presque mot pour mot et tout au long. Ghévond ne les avait sans doute pas for- gées pour le plaisir des Géorgiens, ennemis politiques et adversaires religieux de sin pays, elles existaient donc avant lui dans quelque auteur aujourd'hui perdu , mais qui peut se retrouver. Je viens de nommer M. Saint - Martin , cet habile ét sage crilique, trop tôt enlevé à la science. Il est le premier qui se soit appesauti, comme il convenait. sur les annales de l'Arménie et de la Géorgie. Son histoire des Orbélians, où il a déployé une érudition si riche et si saine, a prouvé mieux que tous les raisonnements quel parti il est possible de tirer des matériaux conte- nus dans les annales arméniennes. Achevé d'imprimer dans la vingt- septième année de son auteur, excila , ce livre à son apparition, une admiration universelle. M. de Sacy le loua presque sans réserve dans le Jour— nal des savants, les Arméniens applaudirent à ses ef- forts, et bien que Ja critique püt trouver beaucoup à blâmer dans la traduction du texte arménien, nul n’osa entreprendre de flétrir la gloire si vraie et si pure du jeune savant. Le plus bel éloge que l’on puisse faire d'une pareille composition, c’est que ses mérites réels aient pu entièrement fermer les yeux de la critique sur des défauts non moins incontestables. Je ne sache qu’un seul reproche fait à M. Saint-Mar- tin: le Rd. père Soukias Somalian, dans son Ouvrage si estimable , le Quadro della storia letteraria di Arme-— pia (p. 419), nie l'authenticité du texte publié par le savant français. M. Saint-Martin, suivant cet auteur, se serait trompé grièvement en attribuant l'histoire des Orbélians à Etienne de Siounie. I1 excuse, il est vrai, en disant quil a été induit en erreur par Lacr ze, trompé lui-même. Heu- reusement le reproche tombe à faux, et conséquemment, au lieu de défendre l'auteur, ce sont des excuses qu'il faut lui faire. Il parut en 1775 à Madras un livre arménien. conte- M. qui connaissait déjà cet ouvrage par les nant l'histoire des débris de la nation géorgienne. Saint - Marlin , faibles extraits de Lacroze, et qui avait déjà sur l’au: teur d’autres renseignements dont la source ne nous est pas connue, l'attribua à Etienne de Siounie, ét donna la biographie de cet auteur; il croyait que ce court morceau historique était un ouvrage complet Or le savant Mékhitariste était lui-même dans l'erreur, en soutenant qu'Etienne n'avait point écrit un pareil livre: Toutefois il donne cette indication précieuse, qne dans une histoire de Siounie composée par Etienne , le 66e chapitre est consacré à la famille Orbéliane , et il ajoute que ce morceau manquant dans son manuscrit , qut est incomplet, il n'a pu rien savoir de positif, que par la table des matières , placée au commencement. 181 Or, daus ces derniers tems, un hazard heureux a fait %omber entre nos mains un manuscrit arménien conte- mant l'histotre de la Siounie, de ce pays J'en dois l'obligeante communication à no- tre collègue M. Kôppen; il appartient à un employé russe en Arménie, M. Kotzebue, el a même été copié pour lui. joie en trouvant dans le 66° chapitre, indiqué par le Rd. père Somal, Que l'on juge de mon étonnement et de ma le texte même de l'histoire des Or- Hélians dont il s’agit ici. Tous les renseignements donnés sur notre auteur par "M. Saint-Martin étant parfaitement exacts, nous devons de son contenu, et de la manière dort l'ouvrage esl rédigé. mous borner ici à donner une idée du manuscrit , Le manuscrit est un pelit in-quarto d'environ mille pages d'une écriture ordinaire, bien lisible, convena- blement espacée, et sans abréviations. Il porte sur la pieauere page celte indication sommaire, en arménien : *,, Histoire de Siounie, composée (?) sous le règne de l'auguste empereur ts monde (2) Nicolas Pavlovitch, et sous le trois fois bienheureux Ter Hohan, saint pa- triarche de toute l'Arménie, par le vartabied Mertitch “Chkhntsof Achtaracéisi, à la demande du noble colonel et sénateur Coizébue, qui élait venu visiter la Siounie æt le saint couvent de Stathé ; 10 novembre 1839.“ Sur la tranche du livre on lit en gros caractères : ;, En la possession (5) du vartabied Mertitch dit Achtara- cétsi. 1284 (— 1855). “ Peut-être le copiste veut-il dire par-là qu'il avait l'o- riginal entre les mains en 1855. Vient ensuite la table des matières, précédée de cette ändication: ,,au sujet de la conversion de la Siounie ;“ puis deux actes en nom collectif, dalés de l'in 962 — 1595 , signés de plusieurs personnages nolables, et qui se rapporle à des propriétés du couvent de Tathev : ie UN DIRE AS de (1) Le mot peur ph dont se sert improprement le co- piste, ne signifie que ,, produit, composé, “ (2) pes unep bete phit signifie proprement ,, la anonarchie générale, universelle ; “ je pense bien que l’auteur a en vue le titre russe ,, Bcepocciäciñ , de toute la Russie 5‘ mais rien n'empêche de préciser le sens comme nous l'avons fai , la force du mot. suivant (3) C'est ainsi que je traduis le mot A yEnt, qui ne peut être que l’abrégé de # Ju En PDEGE. Encore ce mot me se trouve-t-il pas dans les dictionnaires, BULLETIN SCIENTIFIQUE. un autre acte de 968 — 1529, par Etienne métropolitain 182 ayant le même objet, et un mémento de 1169 — 1720, par lequel le vartabied Grigor, du village d'Edchmiadzin, déclare avoir copié ce livre par ordre du patriarche Aghéksandr et en avoir retiré beaucoup de profit. Après quoi commence le texte même, annoncé par ce titre pompeux : ,, Arrange- ment de paroles, contenant l'intéressante histoire de la maison de Sisacan, et formé d’un admirable tissu d'après les monuments anciens, par l'humble et faible d'esprit Stéphannos, directeur et métropolitain suprême de Siou- nie, fils du magnifique prince des princes Tarsaïdj, A la il y a encore différents actes et no- dont ïl est fait également mention dans ce livre. “ fn du manuscrit , lices relatifs au couvent de Tathev et à des personnes distinguées de la province de Siounie, Quant au contenu du manuscrit, nous ne pouvons en donner une plus juste idée qu’en traduisant ici la table même des matières. TABLE DES MATIÈRES contenues dans ce livre, au sujet de la conversion de la Siounie. 1. Avant-propos de ce livre; du sujet qu'il traite en particulier. 2. Discours ethnologique, savoir quelle fut l'origine de la race de Sisacan depuis Adam ? !) 5. Description des limites de notre Siounie et de sa fertilité en tout ce qui est nécessaire à l'homme; du nombre des cantons et des forteresses imprenables. ?) 4. Elévation de la famille de Sisacan; dans quel rang elle fut établie par le roi Vagharchac. 5. Conversion de notre Siounie à la connaissance de Dieu, par S. Grigor; de la ruine des églises, de la consécralion des évêques. 5) 1) Comme les titres des chapitres offrent quelques différences dans le cours du texte, je donnerai en notes ces variantes. Pour le chapitre IL: ,, Généalogie et élévation de la famille de Sisa- can; origine de ses patriarches depuis Adam. 2) Manque dans le texte; ou plutôt le IIe chapitre, sans titre, est fondu dans le premier; conséquemment les numéros de la table et du texte ne se répondent plus. 3) Chap. IV. Conversion de notre pays à la connaissance de Dieu; ses princes deviennent chrétiens sous Trdat, grâces à notre ]1- * 185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 184 | 6. Notices des tems ancieus sur la venue dans notre Siounie de l’apôtre saint Barthélémy; qu'il coustruisit 4 ° a] ] h + 14 À 4 une église à Goghthn et consacra un évêque. #) 7. Des évêques et princes arméniens; lesquels d’entre , . Sur: A à eux occupent des rangs éminents; que l’évêque de Siounie possède un titre et un rang à part, ayant été établi par S Grégoire e: par Terdat.*) 8. Mort de Grigor, métropolitain de Siounie, S Mach- toths lui succède sur le siége. 9. Andoc, prince de Siounie; ses actions; événe. ments qui se passèrent en Siounie sous Chapouh, roi de Perse; Andoc va chez l'empereur grec.) 10. Babic vient de Grèce près de Chapouh, il re- prend la domination dans notre Siounie, et recoit un rang éoal à celui des Bagratides. 7) 11. Découverte de l'église de Chaghit (ou Chaghat) et d’une quantité de saints qui s'y trouvaient, soumis- sion des grenouilles, des bêtes féroces *) , miracles du prêtre Tirot. 12. Notice sur la découverte des reliques de l’église de Chaghat; établissement des tanouters et des villages de la Siounie ; à qui fut redonnée la suprématie. *) 15. Encore, au sujet des princes postérieurs à Babic. 14 Série des princes de Siounie depuis Babic jus- qu'à Kourd. luminateur Grégoire ; les temples du feu sont ruinés, des églises construites, des évêques installés en Siounie, et autres détails nécessaires. 4) Le copiste, reconnaissant son erreur, passe ici le chiffre y; ... venue de l’apôtre saint Barthélémy dans le canton de Gogh- s then en Siouünie; il convertit quelques personnes à la foi, dresse un autel (une table), et consacre un évèque. 5) ... Quels sont ceux qui furent établis supérienrs et préé- minents par le grand Trdat, par S. Grégoire, par ses fils et petit-fils. 6) ... Andoc va chez le grand Théodose, empereur grec, où il meurt, d’après les récits de S. Pétros évèque de Sicunie. 7) Babic (fils d’Andoc) vient de Grèce près de Chapouh; il déploie sa bravoure, et rentre dans la possession de ses domai- nes dans notre Siounie; il prospère et recoit un rang égal à ce- lui des Bagratides, en la 68e année du roi de Perse Chapouh, fils d'Ormouzd ; le tout d’après les paroles du mème Pétros. 8) .... et d'autres Persans.. etc.: ce sont des miracles attri- bués à S, Tirot, racontés dans le texte, 9) Encore d’après les récits de Pétros, notices sur la décou- verte faite longtems après de beaucoup de reliques dans l’église de Chaghat; querelles au tems de l’évèque Hovacim; établisse- ment ., etc. 15. Venue de S. Mesrop en Siounie et dans le Go- ghthn, qu'il purge de toute idolâtrie ‘), par le secours: de Vaghinac, prince de Siounie, et de Chabith. 16. Nouvel épiscopat de ter Anania en Siounie; va en Aghovanie, et est honoré par le roi Esvaghé. 17. Actions du lâche et impie Vasac, prince de Siou— nie; cause de sa perte. 18. Martyre du saint évêque de Siounie, le bienheu-- reux Asd, par ordre de Mihran. 1°) 19. Des martyrs qui reposent dans le canton de Vaï- otzor ; église des martyrs construite dans l'intervalle des rivières d'Eghégik et de Mozan. 11) :0 Evêques de Siouuie successeurs d'Anania, et con-- sécralion miraculeuse de ter Eritsac. 21. Histoire abrégée du père Giont et de Kristésaser.. construction des couvents au bord de l'Araxe. 1?) 22. De Macar, Pétros, Gigan et Vrdanès, évêques de- Siounie. 25. Lettre de ter Hohannès, catholicos d'Arménie, x - : , ; . . ; ter Vrthanès, évêque de Siounie. #) 24. Quel jour fut fixée l’ère arménienne, et rédigé l’ar— üicle du symbole ,,o Dieu saint qui as été crucifié “ et 25. Mort de Vrthanès; il a pour successeurs Grigor et Kristaphor; notice de ce qui se passa de Jeur tems. 26 De l'union des Arméniens sous nn seul chef, ter Abraham ; grand concile de Dovin; les neuf ordres de l'église; séparation de la Géorgie; notices complètes, tirées des anciens documents ; lettres d'Oukhthanès ; ar-- chevéché d’Aghovanie et métropolitat de Siounie; pour- quoi la croix fut donnée à la Siounie. 15) 27. Les neuf ordres de l’église, quels ïls sont, et comment ils fonctionnent. 28. Mathousagha, évêque de Siounie ; concile de Ca— rin, sous Héraclius ; erreurs d'Ezra. !f) *) .. Des idolâtries cachées... 10) Martyre du saint et glorieux noble Siounien , le bienheu— reux Azdi... etc. x (FA 12) ... de l’Araxe, brièvement indiquée. et de Mozan, près d’une colline fortifiée. 13) Lettre de ter Hovannès.... ct d’autres évêques, à... etc. 14) Il s'agit ici des paroles d’une addition faite au symbole chrétien. 15) ... des neuf ordres de l’église, nouvellement fixés; , ,, notices tirées des anciens documents et des lettres d'Oukhtanës. . + etc. 16) ... d’Ezra, adoptant l’hérésie de Chalcédoine. 185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 186 29. Lettre écrite par Mathousagha de Siounie, par or- dre d’'Ezra (catholicos d'Arménie), à l'empereur Héra- clius, touchant la foi. 50. Evèques de Siounie successeurs de ter Mathou- sagha K’erthogh. 51. Actions et mort de ter Stéphannos, évêque de Siounie. 17) 52. Vision de j'évêque Méthod dit Patar, le mar yr. 53. Venue de Mrouvan, général tadjic, en Siounie ; mariage de Baban le Persan avec la fille de Vasac, seigneur de Siounie; il incendie le canton de Mak’énots; dévaste le Kéghak'ouni et le Baghasacan. 34. Sur le couvent de Thanadé et sur le père Mkhi_ thar. 55. Evêques de Siounie successeurs de S. Stéphannos. 56. Vahandoukht, princesse du sang royal; merveil- les extraordinaires arrivées dans la Siounie. 57. Sahac et autres princes de Siounie ; leurs actions, leur mort en l'année 270 (821). 1?) 58. Venue d'Ousouph en notre pays de Sisacan, pil- lage et dévastation des provinces; fuite des princes ; le roi Sembat meurt martyr; les captifs et émigrés revien- nent; événements acccmplis depuis l'an 398 (949). 20) 39. Evéché de Tathev, croix et autres saints (de ce lieu) , succession au Jatriarcat. 40. Ter Solomon; nomination d'évèques faite par lui dans les églises. 41. Ter Hohannès, évêque de Siounie; construction de la grande église de Tathev, et autres. 24) 42. Propriétés de l’église (de ‘Tathev); supérieurs établis par les rois et par les princes ; limites du cou- vent, que nous avons trouvées décrites dans un parche- min et scellées du sceau royal. 45. Livre des domaines aux environs du couvent de Tathev. 17) 18) Ses paroles sur le présent et l’avenir , tirées des saints li- -.. ce qu'on raconte de lui. vres traduits par ter Stéphannos, évêque de Siounie, 19) ... leur mort en 270; quelques notices et renseignements sur leurs actions. ; 20) ... fuite, captivité et meurtre des princes; houleverse- ments du pays, cffusion du feu dévorant de la colère céleste etc. 21y ac de Tathev .. etc. construction de la grande église catholique de l’évèché 44. Couvent de Khotacerk’ dit K'arcoph, détruit par un tremblement, et réparé par la reine Chouchanic et par ter Hohannès. 45. Construction du couvent de Hohan par Vahan, fils de Tzaghic. 46. Du prêtre ter Géorg, fils du prince de Siounie. 47. Construction de Noravank’ dans le canton de Be- ghen. 48. Destruction de Tsouraberd et malédiction sur ce- lui qui relèvera cette cidatelle. 49. Mort de ter Hohannès; il a pour successeur ter Hacob ; accroissement des domaines de l'église, de son tems. 50. Construction des églises et des couvents par ter Hacob et par Sembat, prince du canton de Vaïotzor; de saint Mamas. 51. Héritages données à l'église de Tathev par l’évé- que ter Hacob. 52. Révolte d'Hacob, sa mort; d’Anania, patriarche d'Arménie ; il vient trois fois en Siounie, consacre Va- han évêque ; l'Aghovanie se soumet à lui. 55. Ter Vahan et sa mort. 54. Evêques de Siounie qui siégent après Vahan. 55. Courte notice et série des princes de Siounie; ils deviennent rois dans les derniers tems. 56. Episcopat de ter Hovhannès ; sa vie. 57. Circulaire de ter Sargis, patriarche d'Arménie, à la province de Siounie. 58. Venue des Ismaélites, ruine des églises, incen- die du couvent de Tathev, reconstruction des églises et du couvent par ter Hovhannès. 59. Rois de Siounie. 60. Ter Grigor, évêque de Siounie , après ter Hov- hannès ; ses actions. 61. Causes de la destruction de Caphan; de la prise des forteresses, destruction complète du royaume de Baghk’; fin de la race de Sisacan. 62. Couvents et églises servant de but de pélerinage; combien il y en avait en Siounie. 63. Evèques successeurs de ter Grigor. 64. Commercement, causes de la construction et de la prééminence du saint et célèbre endroit de rassem- | blement des pélerins, de Noravank’. 187 65. Construction de l’église de Noravank’; des legs qui lui sont faits par les princes orbélians. ??) 66. Grande principauté des Orbélians; d'où et com- ment ils vinrent dans ce pays; notice complète. #) 67 Souvenir de l'inscription de Lévon roi d'Arménie et de son union. ?#) 68. Patriarches d'Arménie après ter Hacob , leurs di- verses aventures et caplivités; prise de Hromcla et des villes capitales des Francs sur le bord de la mer. 69. Lettre sur la foi et sur les ordres de l'église dans l'Orient, à ter Grigor, patriarche d'Arménie . écrite par ter Stéphannos évêque de Siounie; en même tems la confession de la foi orthodoxe de saint Grigor le Thaumaturge et d'Athanase d'Alexandrie. 25) 70 Des rois maîtres du monde qui succédèrent à Arghoun-Khan, et de leurs aventures. 71. Dernière mention de notre bassesse, de nous qui A 2 r Le 0 . x 2 fûmes évêque et métropolitain ; notice à ce sujet. 26) 72. Patriarches d'Arménie et évêques de Siounie. 75. Mémento de ce livre, écrit par Stéphannos lui- même. 27) 74. Etat des églises des 12 cantons de la Siounie, d’a- près leurs anciennes limites. ?#) 22) .. des legs, constructions et dépenses faites par l’évèque et par les princes Orbélians. 23) .. notice complète sur beaucoup de choses et d'événements. 24) Souvenir et union du roi arménien Lévon, couronné de Dieu , au saint siège de Tathev en Siounie, image du ciel, par l'entremise de ter Haïrapet évèque de Siounie. 25) ... écrite, par suite des doutes de quelques évêques vigi- Jants, au sujet de l’union dans l’orthodoxie, par ter Stéphannos évêque de Siounie, métropolitain suprème ou protofrontès de la Grande- Arménie, Le titre de protafrontès ou protofrontès (v. le 16° chap. de cette histoire, versüs finem) paraît composé de roro: premier , et frons, et signifier ,, celui qui occupe la première place. “ 26) Evèques de Siounie, dates et durée de leur règne; le premier évêque fut installé par saint Grégoire. 27) Mémento de ce livre et de cette histoire intéressante. On appelle mémento Jhouemuwku pu, les détails qu’un au- teur donne sur lui-même, les offrandes faites par quelqu'un à une église pour son âme... etc. 28) Redevances des églises des 12 cantons. BULLETIN SCIENTIFIQUE. ! y 3 188 L'auteur se fait connatre assez longuement dans le chapitre 75, dont nous ‘extrairons ce qui n'est pas’ déjà connu par la notice de M. Saint-Martin. Stéphannos dit que pour s'instruire des faits qu'il raconte, il a dé- pouillé tous les livres anciens qu'il a pu se procurer , lu les inscriptions des églises, les chartes.qui y étaient en dépôt; qu'il a seulement élagué tout ce qui lui pa- raissait inutile ; abrégé, suivant qu'il convenait, les ré- cils contenus dans ces divers matériaux, el visé princi- palement à exposer le tout dans un style pur et élé- gant ; et se félicite de laisser après lui ,un monument impérissable, et un honorable souvenir de son nom. Nous verrons plus tard s'il ne s'exagère point le mé- rite de son travail, dont il finit par donner la date en ces tenmes: Or cette composilion oraloire a été rédigée sous le monarque Ghazan - Khan maître du monde, .fils d'Ar- ghoun , pendant que la race des Archers commandait à l'univers ; sous les rois de Géorgie Davith, fils de De- métré, d'Arménie Héthoum, fils de Lévon; le béni et pieux Elicoum, fils de Tarsaïdj, ainsi que ses frè- res gouvernant celle province : au tems de ter Grigor honoté de Dieu, seigneur spirituel et patriarche su- prême, de ler Stéphannos, catholicos des Aghovans, en l'année 1299 du Verbe éternel ; durant le 46° nom- bre du 14° jubilé arménien; la 2° année de la 186° olympiade ; à la fin de la 50° indicuion; dans la 1e année du cycle solaire de 28 ans;; dans la 24° du cycle de 700 ans; au couvent excellent et glorieux de Noravauk’, sous la protection de ce temple où Dieu ré- side, et des saintes croix qui ont porté un Dieu; dans des jours d'exil et de misère, tandis que nous vivions au mülieu des affreux bouleversements du monde, sous les yeux de la divine providence.‘ Il finit par solliciter l'indulgence du lecteur pour les fautes qui ont pu lui échapper, tout en menaçant des plus horribles anathè- mes quiconque altérera la moindre lettre de son livre. Tous les règnes, formant les synchronismes ci-dessus, concordent très bien entre eux, puisque d’après notre auteùr Ghazan - khan commença en 1295: Dawith, de Géorgie, en 1294, et régna, suivant Wakhoucht, de 1294 à 1501; Héthoum IL, fils de Léon IT, roï pour la troisième fois, de 1500 à 1505; Elicoum commença en 1290; Grégoire IL, dit Anavarzétsi et Ssélsi, sié- gea de 1294 à 1507. Tous ces faits, bien connus, par- lent clairement et dominent les autres caractérisliques chronologiques , dont les chiffres ont pu être altérés par les copistes. En effet, l’année chrétienne 1299 est la seule qui paraisse exactement indiquée; pour les au- 159 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 190 tres, aucun calcul de notre part n'a pu les amener à une suppulation juste. Voici, du reste, les propres pa- roles de l'auteur : b Pupbpn Pfeil pu nf. L gun Sajredè 4 de gretitift L bg Sudupls. gp unms ft Le jkphpare fé. 4 pont épbebeft upuquoks papes fut pin fe Eul erbuûl pbqututf dore 5. EU Le dy Pb: Je laisse ces calculs à de plus habiles. MUSÉE S. 1. BErICHT ÜBER DIE BEREICHERUNGEN DES M u- SEUMS DER RAISERL. ÂKADEMIE DER Wis- ZoOoOLOGISCHEN UND ZOOTOMISCHEN SENSCHAFTEN WÂHREND DES 1840STEN Jan- RES; VON J. F, BRANDT (lu le 11 décembre 1S40). Die Zootomischen und Zoologischen Sammlungen der Akademie sind im Verlaufe des 1840sten Jahres auf vielfache Weise vermehrt worden. Die Akademie verdankt diese Bereicherungen theils allerhôchsten und hohen Günnern, theils Ankäufen, welche aus den Fonds der Sammlungen gemacht wur- den, theïls endlich den mehrfachen Tauschverbindun- gen mit auswärtigen Sammlungen und Freunden der Naturgeschichte. Die Zoologischen Ergebnisse der Ex- pedition des Herrn v. Baer im Lappland und im Eis- meere und weissen Meere, so wie des nach den Ame- rikanischen Colonien gesandten Praparanten Wosnes- senski kôünner noch nicht erwähnt werden. Die vom Herrn Akademiker v. Baer gesammelten, sehr zahlrei- chen Objecte sind zwar kürzlich in Petersburg ange- langt, bedürfen aber noch einer weitern Sichtung. Vom Präparanten Wosnessenski ist die erste Sendung erst im Laufe dieses Winters zu erwarten. Als Allerhôchster Güônner ist Se. Majestät unser Allergnädigster Kaïser zu nennen. Von andern Freunden der Naturwissenschaften , welche die Samm- lungen durch Geschenke bereicherten , erlaube ich mir folgende namhaft zu machen: Se. Excellenz den Hn. Mi- nister-Residenten v. Struve in Hamburg, Se. Excellenz den Hp. Director des hiesigen Kaiserlichen Botanischen Gartens Wirklichen Staatsrath v. Fischer, Se. Excel- lenz den Gehülfen des Generalstabsarztes der Flotte WirkL Staatsrath Dr. v. Lange. Se. Excellenz den Wirk- lichen Staatsrath v. Saposhnikoff, den Kaiserlichen Leïbarzt Hn. Dr. v. Rauch, den Herrn Obristen bei der Garde -Junkerschule Ritter etc. v. Helmersen, den Herrn Baron v. Bode, den Herrn Collegienrath Dr. v. Dahl in Orenburg, die Herren Stabsärzte bei der Kaiserlichen Marine Doctoren Fischer und Hoeffner in Petersburg und Peters in Kronstadt, den Hn. Hof- rath Dr. Wolff in Petersburg, den Hn. Apotheker Rit- ter v. Schmidt in Tiflis, den Cassirer bei dem Ver- waltungscomité unserer Akademie Hn. Sacharoff und den Hn. Magister Kessler hierselbst. Die Zahl der eingegangenen Säugethierbälge beträgt 75, welche 42 Arten angehôren, von denen 17 den Sammlungen fehlen. die übrigen aber die zur genauern Kenntniss und geographischen Vertheilung erforderli- chen Suiten ergäünzen, theïls werthvolle Tauschgegen- stäode darbieten. Von besonderm Werthe sind darun- ter Colobus ferrugineus und zweï Japanische Pteromys, welche wir Hn. von Temminck verdanken, ferner einige kleine Labradorische Säugethiere, ein Geschenk des Herrn Ministers y. Struve in Hamburg, so wie mehrere uns fehlende Russische Nagethiere vom Herrn Dr. Dahl in Orenburg. Die Bereicherung des Ornithologischen Theiïles der Sammlung fiel auch diesmal verhältnissmässig beträcht- licher aus, als die der meisten andern Thierklassen. Wir erhielten im Ganzen 505 Bälge von Vôgeln aus den verschiedensten Ordnungen. Die meisten ergänzen zwar nur die Reïhefolgen schon vorhandener Arten; sich darunter auch 110 Arten, welche ganz fehlen, wovon 5 uns abgehende Gattungstypen darstellen. Die in unserer Sammlung ohnehin schon sehr reiche Gattung Picus wurde allein um 11, und die ebenfalls schon reich ausgestattete Gat- tung Jcterus um 8 Arten vermehrt. Achnliche Bereï- cherungen erhielten die Gattungen Columba, Corvus, Tanagra u. s. f. Als besonders interessante Erwerbun- gen nenne ich Buseros galeatus, Tragopon Hastingii, Psilopogon porphyrolophus, Erythrogenys cincta, Fran- colinus gularis und bicalcaratus, so wie das alte Miänn- chen von der sehr seltenen, wie Perdix (Megaloper- dix) altaica, riesenhaften Perdix (Megaloperdix) cau- casica. Aus der Klasse der Amphibien erhielt das Museum 201 Exemplare, welche 73 Arten angehüren. Die Mehr- zah]l dieser Arten stammt aus der Provinz Bahia im Bra- jedoch finden dem Museum 191 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 192 ( silien und aus Nordamerika, einige aus Californien. Die herpetologische Abtheïlung hat sich also eines zahl- reichen Zuwachses zu erfreuen. Eine nur sehr geringe Vermehrung wurde dagegen der Ichthyologischen Section zu Theil , denn sie wurde nur um 50 ÂArten in 48 Exemplaren vermehrt, die theils aus Bahia gesandt wurden, theïls von der Aus- beute herrühren, welche der Klottenarzt Dr. Fischer auf seiner Reise um die Erde machte. Einen nambaften Zuwachs gewann dagegen die Klasse der Krebse, die um 94 Arten in 151 Exemplaren ver- mebrt wurde. Am reichlichsten wurde dabei die Ab- theïlung der Dekapoden ausgestattet. Als von besonde- rem Belange ist in dieser Beziehung eine viele Japani- che Formen enthaltende Sendung von 74 Arten zu nennen, welche wir dem Leydener Museum verdanken. Die Klasse der Arachniden konnte nur um 11 Arten, meist in mehrern Exemplaren, bereichert werden. Die Zahl der neu hinzu gekommenen Inseclen aus den verschiedenen Ordnungen ist sehr ansehnlich. Die Ordnung der Myriapoden unserer Sammlung wurde durch 48 Arten in mehr als 100 Exemplaren vermehrt, die wir grôsstentheils Hn. Brandt in Ham- burg verdanken. Von besonderem Interesse in Bezug auf die Insectenfauna Russlands waren die Zusendun- gen des botanischen Gärtners Hn. Hochhuth in Kiew, da sie das Vorkommen mehrerer der von Hn. Forst- rath Koch in Regensburg aufgestellten Julus-Arten im miltlern Europäischen Russland bestätigen. Die von Hn. Brandt gesandten Arten waren meist noch unbe- schrieben und veranlassten mehrere der Akademie von mir für das Bulletin überreichte kleinere Aufsätze. Aus der Ordnung der Käüfer wurden gegen 5000 In- dividuen acquirirt, die gegen 400 für die Sammlung neue ÂArten aus den verschiedensten Weligegenden umfassen. Die übrigen Stücke completiren die vorhan- denen ÂArten in diagnostischer oder geographischer Be- ziehung, oder liefern ei mehr oder weniger vwerth- volles Tauschmaterial, An Orthopteren erhielt die Sammlung 41 Arten, von denen die Mehrzahl den Kaukasischen Provinzen und in Deutschland gesammelt wurde. in Neuropteren kamen 81 Arlen, und Hymenopteren 470 Arten hinzu, theils Kaukasische, theils Deutsche. Hemipteren wurden 192 und Dipteren 531 Arten eingesandt. Die meisten davon gehüren ebenfalls Deutsch- land und den Kaukasischen Provinzen, viele Lappland an. Die erworbenen Lepidopteren sind säimmitlich Euro- päisch, mit Ausnahme eiïniger Armenischen, und belau- fen im Ganzen auf 606 Arten in einer ansehnli- chen Zahl von Individuen. sich Ausser den vollkommnen Insecten erhielten wir vom Hn. Oberlehrer Saxesen in Klausthal eine interes- sante Sammlung von Larven. Die Gesammtzahl der erworbenen Individuen von In- secten beläuft sich auf 5000. Die Klasse der Würmer im Sinne Linné’'s erhielt eben keine namhaften Bereicherungen. Mollusken kamen 53 Arten hinzu, worunter eine aus 22 Arlen bestehende Sammlung von Conchylien des Schwarzen Meeres, ein Geschenk des Herrn Baron von Bode. Die Echinodermen vermehrten sich um 7, die Akalephen um 5 und die Corallen um 4 Arten. Die Zootomische Abtheïlung gewann 12 Schädel sel- tener Thiere und Skelete und erhielt auf Befehl Sr. Kaiserlichen Majestät mehrere beim Bau der Fe- stung Anapa gefundene fossile Knochen. Das Material für vergleichend - anatomische Untersuchungen wurde besonders durch eine Sendung des Herrn Luschnath in Bahia um 50 Arten Vôgel und einige Säugethiere vermehrt. Die genauere Bestimmung und Aufstellung der Ge- genstände schreitet ebenfalls nach Môglichkeit vorwärts, unterstützt von den ansehnlichen Accessen der Zoologi- schen Bibliothek. Die Schränke des Zoologischen und Zootomischen Cabinettes sind bereïls so angefüllt, dass für neu hinzukommende Gegenstände der Raum ganz fehlt. Von augenfälligen, neu präparirten , trefflich aus- gefallenen Stücken führe ich nur ein grosses Dromedar (ein Geschenk des Herrn Kriegsgouverneurs v. Pe- rowski in Orenburg), ein grosses Wallross (von Hn. v. Baer mitgebracht) , einen schônen Argali, einen Ti- ger, einen Leoparden und die wilde kaukasische Ziege an. DRUCKFEHLER. Sp. 146, Zcile 8 von unten: für Hs. Mars. lies Mars. Terp. — 156, Zeile 3 von oben: für 6,69 lies 9,69. — 164, Zeile 9 von oben: statt 80 lies 30. Emis Je 14 février 1841. 76 13. # 181. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tone VII. ac PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DB SLAMIENE Ts .P E T.ER.S.B O DER G. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/ écus de Prusse à L'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1: — L'expédition des gazettes du burcau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. - Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et, à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 4. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: %. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personne 1 de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie, SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES. Décembre 1840. NOTES. 10 Sur Les constantes de l’alerration et de la nuta- tion. STRUvE. 11. Sur la théobromine. Vosknessexsxx. CHRONIQUE DU PERSONNEL. BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE. SÉANCE DU 4 (16) DECEMBRE 1S40. de M. le Minisire, M. Parrot adresse à l'Académie les paroles suivantes : » Messieurs et très honorés Confrères, souvent il existe une grande différence entre la volonté d'accomplir un devoir et l'ac- complissement mème de ce devoir. Je le sens aujourd'hui vive- 4838 um Saisang-Nor und am Jrtysch gesammelten Pflanzen. | Tr Jose» La Prier Rennes de Visr.à Fes pr RONRPE | m'y méprendre, l'affaiblissement de mes forces, je me dis, Mes- | | Lecture ordinaire. M. Mever lit un mémoire intitulé: Verzeichniss der im Juhre Te mémoire, dont une partie a été rédigée par M. Bongard, Sera publié dans le Recueil des mémoires, et ensuite, séparé- ment, in-8v"0 et à titre de Second supplément à la Flora Al- faïca de M. Ledecbour. sieurs, qu'il était de mon devoir de céder à un successeur plus jeune et plus vigoureux la place honorable que j'ai occupée pen- dant 14 ans au milieu de vous. Aujourd’hui, que je remplis ce devoir, aujourd’hui, que je partage pour la dernière fois vos Lecture extraordinaire. nobles travaux, je sens toute la difficulté de cette séparation, je ; d J k .! sens tout l'empire d'une douce consuétude, je sens les regrets M. Brandt lit une Note supplémentaire sur les espèces qui da Er d’ LE F ” PA se L 2 de l'amitié, je sens la douleur d'abandonner la science, ou plu- «composent le genre Polyadirsrmus, suivie une caracterislique de à , Le bec # P à £ u J è 1 tôt, d’être abandonné d'elle. Le témoignage que me rend ma ideux espèces nouvelles. À rs - 9 e À k 1 conscience d’avoir constamment désiré avec zéle de répondre à Mémoire présenté votre confiance, lorsque les vétérans de cette illustre société j m'appelèrent à partager Jes lauriers qu'ils cueillaient dans le champ de la science, est ce qui me fait supporter tant de per- tes avec résignation. Ce patriotisme pour l'Académie, tout im- puissant qu'il sera, me suivra dans ma retraite, ct je désire vi- vement, j'ose espérer même que mon souvenir se conservera Le Secrétaire perpétuel présente, de la part de M. Hel- mersen, un mémoire intitulé : Ueber die geognostische Beschaf- _fenheit des Landes zwischen dem Ilmen- und Seliger-Sce im Osten und dem Pripus-See im Westen. encore quelque temps dans votre mémoire. “ — Le Secrétaire perpétuel témoigne à M. Parrot, au nom de l’Académie, les justes regrets qu’elle éprouve en se voyant privée de ses utiles services, et il ajoute qu'il est sûr de devi- ner les sentimens de ses collègues en adressant à M. Parrot l'invitation d'assister, tant que durera son séjour à St.-Péters- bourg, aux séances de l’Académie et de continuer à prendre part à ses travaux en tant que cela peut lui être agréable. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l'Académie que S. M. L'Empereur a daigné, le 29 novembre, accepter la démission de M. Parrot, en lui accordant, par ex- — SÉANCE ANNUELLE ET PUBLIQUE, du 29 décembre 1840 (10 janvier 1841). : Le Secrétaire perpétuel lit le Compte rendu dés travaux de l'Académie pour l'année 1840. M. Hess lit, en langue française, un Apercu historique des. tra- vaux de Jérémie-£enjamin Richter. it) Le Secrétaire proclame les noms des membres honoraires: e& correspondans élus à l’occasion de cette séance et dont la no- mination a été approuvée par M. le Ministre, savoir: Meures. HONORAIRES , du pays: M. le Conseiller d'état actuel Pa rrot.es M. le Conseiller privé Baron de Hahn; de l'étranger: M. le Baron de Lindenau, Ministre d'état de S. M. le Roi de Saxe. et M, Ebrenberg, membre de l’Académie royale de Berlin, Mewvres correspoxpaxs , du pays: M. Lorenz, professeur d'his— toire à l'institut pédagogique central ; de l'étranger : MM. Liou- ville, de Blainville et Duvernoy à Paris, M. Airy à Greenwich, M. Rafn à Copenhague et M. Hanka à Prague. ; La séance est levée à 3 h. après midi, eN ED GE — N 10. T & #5, 10. SUR LES CONSTANTFS DE L'ABERRATION ET PAR M. STRUVE (lu DE LA NUTATION;: le 29 janvier 1541). À une époque où, dans l'astronomie pratique, les ef- forts réunis des astronomes et des artistes tendent à pousser à la dernière exactitude possible l'observation des lieux des corps célestes, il est de la plus grande limporlance de voir les élémens de la réduction, s4- Loue la précession, l'aberration et la nulation, fixées avec une précision qui surpasse de beaucoup l’exacti- ne de l'observation isolée. C’est alors seulement qu'il devient possible de déduire d'une série d'observalions les résultats vrais, c. à d., non altérés par l'incertitude. des élémens de la réduction. Par une communication que j'ai faite antérieurement à l’Académie, on sait que l'évaluation de la constante de l'aberration est l’objet d'observations soignées dont je m'occupe à l’aide du grand instrument de passages 201 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 202 de Repsold. Cet instrument, établi dans le premier vertical, paraissait tout-à-fait propre à ce but, en ce que, par sa construction nouvelle et particulière, par ses dimensions et sa force optique, il promettait de fournir certaines distances zénithales avec une exacti- tude tout-à-fait distinguée. Et maintenant déjà, j'ai la satisfaction de pouvoir présenter à l'Académie un résul- tat tiré des observations de l'étoile + de la grande Ourse qui, au mois de mai passé, était au maximum de l'aberration, ainsi qu'en novembre au minimum. Voici le relevé de ces observations : Distances au nord du zénith vers le maximum. vers Le minimum. ] Distan- Ù | Distan- Distan- Here Distan- Eee sü ee. duites à nc Es Kr duites à servees. 1840,00. servees, 1840,00. es. Mn, - Rod editer à Met aient ROME EREE Mas 1840 ES | 1840 | L mar 3 "65,69 | 55,11 oct. 2 | 36,59 | 55,14 4 65,64 | 55,01 3 36,09 | 54,90 5 IMG, 15 |"55:07 C1 56,06 | 55,14 e | 65,84 | 55.12 5 | 35,66 | 55,00 14 | 66,20 | 55,50 28 | 29,94 | 54,76 16 | 65,98 | 55,08 29 29,78 | 54,S0 22 | 65,90 | 55,10 50 | 24,19 | 54,41 24 | 65,96 | 55,23 nov. 1 | 28,99 | 54,61 juin 1 | 65:56 55,07 2 | 29,17 | 54,98 4 | 65.24 | 55,21 La réduction aux distances moyennes pour 1840,00 a été faite à l'aide des données du précieux catalogue de M. Argelander. En prenant seulement les moyen- nes des distances réduites, nous avons pour le maxi- mum 55,/150, et pour le minimum 54,/860, dont la différence, de 0,/270, indique immédiatement une cor- rection positive pour l'aberration employée de 20,/255. Pour évaluer cette correction au juste, je compare les distances réduites avec la formule 55,/00 + c + mx, dans laquelle x est le coëfficient de la correction de l'aberration 20,255, selon Delambre. De Îà je tire les équations suivantes : vers le minimum. | Erreur restante vers le maximum. | Erreur restante L 014 =c— '75x + 0/25 —0,40=c— 7,8 x|+0,03 +H0,14=c— 8,0 x|+0,25 0,00=c— 8,3 x|+0.14 — 0,24 = c — 12,6 x|— 0,07 10,08 = c + 14,7 x| — 0,06] — 0,20 — c — 12.8 x|— 0,02 + 0.10 — c + 15,0 x| — 0,05] — 0,59 — c — 12,9 x|— 0,40 +0,25 — c + 15,1 x| + 0,08|— 0,05 — c — 13,1 x]—0,21 +0,07 = c + 15,2 x| — 0,06|— 0,02 — c — 15,1 x| +0,16 Es ACT Meet à FAN | La solution de ces équations par la méthode des moindres carrés donne : ! à KEIR + 15,6 x _ 0,02 +0,01 — c + 15,7 x] — 0,12 +0,07 = c + 15,8 x|— 0,06 +0,12— c + 15,9 x| — 0,02 +0,50 — c + 14,5 x| + 0,15 C= — 0,098 , avec le poids 18,26, z = + 0,01177 3061,80 ; d’où suit la distance moyenne au nord du zénith pour- 11 44 1840,09 — 54,972, avec l'erreur probable 0,025 ;, la constante de l’aberration — 20,/495, avec l'erreur probable 0,/046 Les erreurs qui restent dans les équations après la substitution des valeurs trouvées pour les deux incon— nues, sont ajoutées aux équations, et nous fournissent l'erreur probable d’une distance zénithale isolée — 0,/109:. Mais voilà un point digne d'attention qui se manifes:e.. Le premier coup d'oeil nous fait apercevoir que l’ac- cord des observations du maximum est beaucoup meïl- leur que celui du minimum. L'explication en est facile. Les observations du maximum tombent sur les six heu- res enviren du soir, heure qui est la plus favorable de- la journée, parce que les images des étoiles y sont les plus précises et les plus tranquilles ; tandis que pour le minimum l'observation matinale n'offre que très ra- rement des images de la même qualité. Les erreurs probables d'une distance zénithale sont, dans les deux époques séparées, 0,/05 et 0,/15, dans le rapport de 1:35, c. à d., qu’une seule observation du soir est. équivalente à 9 observalions matinales. En tous cas, nous. voyons ici, dans la mesure de la distance zénitha le l'exemple d'une exactitude qui, presque, n'est limitée que par les circonstances atmosphériques. Quant à l'aberration = 20/4935, quoique l'erreur probable n’en soit que de 0,404, je ne la regarde au cunement comme définitive. Elle n'est basée que sux 205 BULLETIN SCIENTIFIQUE. un petit nombre d'observations d'une seule étoile, la-|tante de la nutation égale à 8,/97707. considérablement quelle n'est pas même bien placée pour l'évaluation de l'aberration, dont le maximum n'atteint que 15,/2. Elle est, en outre, influencée par les petites incertitudes de la nutation et du mouvement propre, ainsi que par une valeur possible de la parallaxe. Donc, pour avancer dans cette recherche, non seulement les observations de de l’Ourse seront continuées, mais un nombre d’autres étoiles plus propres, c. à d., plus proches au pole de l'écliptique, ont déjà été observées en septembre passé dans le maximum, et j'attends à présent qu'elles pas- sent au minimum au mois de mars prochain. Néan- moins, jose avancer que l’augmentalion de l’aberralion me paraît déjà décidée, et que la valeur indiquée a le mérite d'être basée sur des observations tout - à - fait absolues , savoir, dans lesquelles toutes les erreurs de l'instrument sont éliminées par l'opération même de l’ob- servation. Sous ce point de vue, cette nouvelle dé- termination l'emporte sur toutes les valeurs trouvées pour cet élément par différens astronomes, depuis un siècle. La réduction d'observations aussi exactes fait sentir, comme je l'ai déjà indiqué, le besoin d'élémens de ré- duction plus sûrs que ceux dont nous nous servons à présent. Si, pour les mouvemens des étoiles fixes, un tems très considérable n’a pu nous fournir que les pre- miers indices: dès à présent, le perfectionnement des observations et de la réduction seront les conditions de progrès plus rapides. Supposons que l'astronomie par- vienne à décupler l'exactitude des positions des étoiles et des élémens de réduction: alors une perspective de progrès frappans s'ouvre à la science; vu que 50 ans suffiront pour faire connaître des mouvemens qui, sans cela, ne se seraient manifestés qu'après trois siècles. Il paraît certain que les observations des distances zéni- thales , continuées avec notre instrument, durant la ré- volution entière du noeud de la lune de 182/, ans, mè- neront à une détermination presque définitive de la mutation. Heureusement il y a des observations anté- rieures qui, dès à présent, peuvent servir à la fixer plus exactement. M. le baron de Lindenau, il y a plus de 25 ans, a eu le premier l'heureuse idée d'employer les}ascensions droites de l'étoile polaire pour la déter- mination de la nutation, et il paraît que, dans aucun autre phénomène céleste, cette quantité ne se prononce d'une manière aussi frappante. Après avoir compulsé plus de 800 ascensions droites, observées dans l'espace de 60 ans par Bradley, Maskelyne, Pord, Bessel et lui-même, M. de Lindenau avait trouvé la cons- plus petite que les valeurs trouvées et adoptées jus- au’alors. On sait que Laplace, dans sa Mécanique cé- leste, l'évalue à 10,/056, quantité déduite par la théo- rie, en supposant la masse de la lune connue par d'au- tres actions. Bessel, dans ses Furdamenta, employa, d'après Zach, 9,/618, Maskelyne avait trouvé, par ses propres observations , 9,/55, Bradley lui-même la supposa en nombre rond 9/. Entre les deux valeurs, celle de Laplace et celle de M. de Lindenau, il y a une différence de 1,079. Comment, à présent, faire justement la réduction d'observations qui sont ex- actes à une très petite fraction de la seconde près , si, sur un seul élément de réduction, il existe une incer- titude semblable ? Cette remarque fait ressortir tout le mérite du travail de M. de Lindenau. Aussi Bes- sel, dans ses Tabulae Regiomontanae, ouvrage unique dans l'histoire de l'astronomie, n’a-t-il pas hésité d'em- ployer la constante de Lindenau. Mais, si nous con- sidérons que, depuis le travail de ce savant, une ré- volution entière du noeud de la lune s'est accomplie, si nous apprécions le perfectionnement progressif des instrumens, nous sommes engagés à soumettre la nu- tation à un nouvel examen, en employant les observa- tions de la même espèce, maïs plus récentes. A Dor- pat, le cercle méridien de Reichenbach fut placé en 18:22, et jusqu'en 1858, époque où jai quitié l'obser- vatoire, l'ascension droite de l'étoile polaire a élé un objet principal de l'usage de cet instrument, tant pour moi, que pour feu M. Preuss, mon adjoint, qui s'occupait des observations méridiennes, depuis que je m'élais voué aux recherches sur les étoiles doubles, au moyen de la grande lunette de Fraunhofer. Les volumes IV à VIII des annales astronomiques de Dorpat renfer- L'été passé, M. de Schidloff- sky, candidat de l’université de Kharkoff, et qui de- puis a continué ses éludes astronomiques sous ma direction, me consulta pour le choix d'un objet de sa disserlation inaugurale. Je lui proposai d’entrepren- dre l'évaluation de la nulation par les ascensions droi- tes de l'étoile polaire observées pendant 16 années consécutives à Dorpat avec un seul et même M. de Schidloffsky vient de me communiquer les résultats de son travail. Il a em- ployé en tout 601 ascensions droites de la polaire. Les différences entre les ascensions droites observées, et les positions d’après les tables de Bessel, lui ont fourni 601 équations de condition à 5 inconnues, savoir : ment ces observations. instrument. 205 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 206 a a. la correction moyenne des tables de Bessel en asceusion droite ; b. la différence constante entre les AR obtenues dans les deux différentes positions de l'instrument, le cercle à l'Ouest, ou à l'Est; c. d. les corrections dépendantes: du défaut de la constante de l’aberration, selon Delambre, et de la parallaxe annuelle, ainsi que d'une période journalière dans la position de l'instrument, sui- vant la marche journalière de la température ; quantilés qui se réunissent toutes dans la forme m sin C) + x cos O. e. La correction de la constante de la nutation, se- lon M. de Lindenau. M. de Schidloffsky n'a pas reculé devant le travail considérable de traiter toutes les équations isolées d’a- près la méthode des moindres carrés, et c'est ainsi qu'il est parvenu aux deux résultats principaux que voici: correclion moyenne des tables de Bessel en AR en tems + 0,/624, avec l'erreur probable 0,/0317; correction de la nutation de M. de Lindenau en arc + 0,/242, avec l'erreur probable 0,//020. Donc la Constante de la nutation 9/219, avec la probabilité = 1/, qu'elle se trouve entre les limites 9,/20 et 9,/24. L'erreur probable d'une ascension droite détachée parmi les 601 s’est trouvée 0,/545 en tems, ce qui ré- pond à environ 0,/23 pour le lieu absolu de l'étoile. Il est très remarquable que deux évaluations récentes de la nutalion offrent un accord presque parfait avec la nôtre. Feu le docteur Brinkley à Dublin l'a fixée, en 1821, par un nombre très considérable d'observations zénithales faites au grand cercle de Ramsden, à 9,/25. Mais celte valeur n'a élé recue et employée qu'en An- gleterre, probablement, parce que les résultats dou- teux que le même instrument avait donnés pour la pa- rallaxe des étoiles fixes, en rendirent l'exactitude sus- pecte. M. Busch, astronome adjoint de Koenigsberg , a déduit, par une nouvelle réduction des observations originales, faites par Bradley, depuis 1727 jusqu'en 1747, à Kew et Wansted, la valeur de la nutation = 9,/252, quantité qui ne diffère de la nôtre que de 0,015. Il paraît que le nombre 9,/22 peut être em- ployé dans les réductions avec pleine confiance, En dernier lieu, j'ai l'honneur d'annoncer à l'Académie que les astronomes de Poulkova s'occupent à présent d'une réduction complète des observations faites au cer- cle méridien de Dorpat, sur les lieux absolus d’un nombre très considérable d'étoiles fixes, principalement doubles, pour en dresser le catalogue quant aux po- silions moyennes, ouvrage qui servira à compléter les Mensurae micrometricae. D'abord, nous avons fait la ré- duction de toutes les étoiles de Bradley qui s’y trou- vent. Comme le même instrument a donné une posi- tion des points équinoxiaux pour 1825, qui mérite toute confiance, ainsi que toutes les autres quantités fondamen- tales d’une manière indépendante: ïl m'a paru propre d'employer les positions correspondanies avec Bradley à une nouvelle évaluation de la constante dans la pré cession des équinoxes. C'est M. l'adjoint Othon Struve qui, secondé par M. le Dr. Lundahl de Hel- singfors, s'occupe de cette recherche. J'espère, sous peu, pouvoir en présenter les résultats à l'Académie. 11. SUR LA THÉOBROMINE, SUBSTANCE AZOTÉE: DÉCOUVERTE DANS LES FRUITS DU CACAO:. par M. A. VOSKRESSENSKY (lu le 23 oc- tobre 1840). . Depuis long-temps, les chimistes avaient connaissance de substances neutres, très riches en azote, et douées de quelques propriétés singulières, c'étaient la Caféine,. qu'on a découverte daus le café, et la Théine, faisant une parlie constituante du thé ordinaire; mais leur existerce demeura ignorée et n'a acquis toute son im—- importance que vers 1857, où MM. Mulder et Jobst ont publié leur travaux sur cet objet. Ces deux chimi- stes sont arrivés, presque en même temps, à ce résultat remarquable, que la Caféine est tout-à-fait identique avec la Théine, et que par conséquence un de ces: corps doit disparaître dans la science, L'existence de la Caféine dans les deux plantes, tout- à-fait différentes, une fois reconnue , il était tout natu— rel de chercher la même substance, ou du moins une semblable, dans les fruits du cacao, dont la saveur lé- gèrement amère rappelle entièrement l’amertume de la Caféine , et qui possèdent aussi la propriété fondamen- tale du café, cette vertu tonique et excitante, qui le fait rechercher de tant de monde. Dans ce but, jai traité les fruits du cacao, tels qu'on les trouve dans le commerce, par de l’eau distillée, je les ai digérés, pendant quelque temps, au baïin-marie, et puis j'ai fait passer la décoction à travers une toile ; une dissolution d'acétate de plomb, y ajoutée avec les 207 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 208. EEE rt. ..———-----—_ZZZEEEEEEEEaE— EEE UE U_ _ précautions nécessaires, a produit un magma considéra- ble, et la liqueur claire, séparée du précipité au moyen du filtre, et débarrassée ensuite de son excès de plomb, a donné pour résultat de son évaporation une substance blanche, teinte encore des malières colorantes qui se trouvent dans les eaux-mères. on la redissout dans l'alcool bouiïl- en la refroidis- Pour la purifier, Jant , on filtre la dissolution chaude et, on obtient une poudre cristalline d'un blanc un on la traite de nouveau par de l'alcool, sant , peu rougeûtre , et de cette manière, on obtient la substance cherchée assez blanche et purifiée. Dès la première vue, on reconnait facilement que cette substance n’est pas la Caféine, maïs un autre corps tout-à-fait particulier, que je propose d'appeler Zhéo- &romine ; elle s'obtient sous la forme d'une poudre cri- stalline, dont la saveur est légèrement amère et tout-à- fait égale à celle de la Cie: ou du cacao même; mais en raison de l'insolubilité de la substance, cette saveur est longue à se développer et a peu d'intensité. Exposée à l'air, la Théobromine ne s'altère pas; chauf- fée jusqu'à 1000 C., elle ne perd que 0,81°/, de son poids et ne change d'état qu'au delà de 2500 de tem- pérature, à laquelle elle commence à brunir; poussée à un plus haut degré, elle se volatilise et donne un sublimat cristallin, en laissant en même temps une pe- dite quantité de charbon. La Théobromine est peu soluble dans l'eau bouil- lante; par le refroidissement, la liqneur devient légère- ment opaline, ce qui prouve qu'elle y est encore moins soluble à froid. Elle se dissont aussi dans l'alcool et! dans l’éther; cependant elle y est encore moins soluble | que dans l’eau, surtout à froid. Les acides et les alca- lis ne la décomposent pas, et ne peuvent se combiner Le tannin forme avec ce corps un composé soluble; mais le précipité se redissout dans un excès d'acide, ou même dans l'eau chaude. Si dans sa dissolution on verse une solution étendue de bichlorure de mercure, il se forme un précipité blanc, cristallin, difficilement suluble dans l’eau et dans Talcool. Probablement c'est un composé de bichlorure de mercure et de la substance employée. avec elle. dans l'alcool, Les analyses élémentaires de ce corps m'ont donné les résultats suivants: TI o,:5754 de substance donna: acide carbonique 0,5-6410 eau 0, 1555. IL. 0,52545 de substance donna: acide carbonique 0,3984 eau 0,0975, IT. 0,5r2451 de substance donna: acide carbonique 0,414 eau 0,0996. IV. 0,5:2921 de substance donna: 82,5 d'azote, à la pression barométriqne de 29,/6, et à la température de 16,°8 c. Donc la Théobromine sera composée de la manière suivante: Carbore > 41,2144 46,9766 46,705. Hydrogène = 4,557 4,6 103 4,5152. Azote 155,581 55,581 55,581. Oxygène — 12,8679 13,0321 15,5988. 100,000 100,000 100,000. C, H,, N; O,, ce qui et sa formule empyrique sera: fournit les rapports suivants : CC, 1268198 46,436 H,, — 6259% , ‘42h Na. Los UE 35,853 | 1 Z= 200,000 13,500 1at. Théobromine = 1481,4325 100,000. Il est digne de remarque que la quantité d'azote | dans la Théobromine est plus grande que dans la Ca- féine même, qui avait été, jusqu'à présent, regardée | comine la substance végétale la plus riche en azote. — : Si donc la propriété nutritive des différentes substances as dans la matière azotée qu'elles contiennent, si cette opinion, prononcée comme une loi générale par MM. Payen et Broussignault, est fondée, il est tout {naturel de conclure que la Théobromine est une des | substances végétales les plus nourrissantes. Dans ce der- nier cas, il sera facile d'expliquer l’immense usage du cacao, et son aclion énergique sur l'éconowuie animale. a Ÿ — CHRONIQUE DU PERSONNEL. M. Brosset, académicien extraordinaire, est nommé Chevalier de l’ordre de Ste-Anne de la 3°"e classe. | d Emis. Je 22 février. 1841. Tome VIII. 4N 189. | # 114. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLEPE PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par wolume, est d'11/4, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/ écus de Prusse à d'étranger. On s'abonne, à S.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, Libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. = L'expédition des gazettes du burcau des postes se charge des “ où sur planches de bois, procédé lent, très imparfait à une époque où cet art n'était pas florissant en Europe, où sur cuivre, moyen très dispendieux. Cependant on grava en France des ca- ractères chinois isolés, sur des cubes en buis ou en poirier, pour le grand dictionnaire projeté dès le tems de Louis XIV, et qui fut exécuté par les soins de M. Deguignes le fils, sous Napoléon. Ces caractères Ctaient lourds et sans élégance. Au moment même où Simprimait le dictionnaire ci-dessus mentionné, M. Klaproth cmployait dans ses publications un joli corps de caractères d’un genre cursif, gravé au fur et à mesure de ses besoins, cliché et polytypé, sur le modèle duquel l'imprimerie royale de Paris fit exécuter depuis un nombre considérable de caractéres gravés sur bois, polytypés ensuite, M. Rémusat, de son côté, publia le pre- micr ouvrage chinois un peu considérable en types mobiles, le Tchong-Young (Paris, 1817) avec des ciractères obtenus par le procédé de Klaproth, mais raides et infiniment moins élégants. Les essais du baron Schilling sont de la même époque. Bientôt ‘on vit paraître à Paris les jolies éditions de Tchong-Young et du roman des Deux cousines, lithographiées par M. Levasseur ; cette dernière n'a pas été achevée. On était si persuadé de l'aptitude de la Hthographie pour ce genre de publication, que la Société asiatique de Paris avait commencé de la sorte Ja réimpression du dictionnaire du P. Basile de Glémona, dans sa forme primitive ou dans l'ordre tonique. Un jeune et habile artiste, M. Jouy, écrivit de celte manière 200 pages; les caractères chinois étaient ou dessinés au trait ct remplis ensuite ,ou tracés entièrement au 229 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 230 Pendant quil s'occupait si activement de ces expé- riences, il ne négligeait point sa bibliothèque chinoise, composée de beaux et bons ouvrages , d'éditions choiï- sies, et de beaucoup de travaux manuscrits des inter- prètes russes. Quand cette collection fut arrivée au nom- bre d'environ 252 ouvrages, formant 525 volumes en 1,815 cahiers, il la céda, en 1850, au gouvernement, sur la proposition de M. le ministre de l'instruction publique, alors le prince Lieven. Comme ce dernier avait conçu le projet d'organiser en grand l'enseigne- ment des langues orientales à l'université de SL.-Péters- bourg, la dite collection devait servir de noyau à la bibliothèque y annexée. On y remarque entre autres un bon nombre d'exemplaires des meilleurs diclionnaires chinois et maudchous, une magnifique édition des li- vres classiques en 24 tomes, formant 185 cahiers, le fameux diclionnaire géographique en 6 langues, dont il a été si souvent question à l'Académie, deux exemplai- res de la traduction mandchoue du célèbre roman King- Ping-Meï, beaucoup de livres historiques et géogra- phiques. Faute d'un emplacement suffisant dans le local de l'Université, tous ces ouvrages furent provisoirement deé- pinceau, à man levée; le texte était autogruplué. On abandouna cetie édition, car on ne tarda pas à se convaincre de la diffi- culté d'employer la lithographie , ou seule, ou combinée avec la typographie, pour les publications chinoises, On en revint donc aux types mobiles. Pour en diminuer le nombre, on les analysa, -on en détacha Jes groupes phonétiques, dont MM. Levasseur et Kurtz firent paraître la liste en 1830, par la voice de la lithogra- phie. Ce procédé diminuait de beaucoup le nombre des types nécessaires. Enfin M. Marcellin Legrand, graveur en caractères pour l'imprimene royale de Paris, dirigé par M. Pauthier, en- treprit arec un zèle d’autant plus louable qu'il exigea de grands sacrifices, de graver ces groupes, réduites à 9,000 environ, sur des poinçons d'acier, d’en frapper des matrices et de les fondre par les procédés ordinaires. IL à obtenu les plus brillants résul- tats: deux tableaux contenant 3,663 caractères, obtenus par la ‘combinaison de ses groupes, parurent en 1839 à l’exposition des produits de l'industrie française. Gravés sur le modèle des plus beaux livres de la typographie impériale, ces caractères n'ont point le négligé élégant du pinceau, mais toute la pureté et la æorrection du burin, Ils ont été accueillis par le ministre de l'in- struction publique en Prusse, et par les missions anglicanes de Pensylvanic ; M. Pauthier les a fait servir à son édition des li- vres moraux chinois. Cependant la Bible entière a également été imprimée à Sérampour en caractères mobiles gravés exprès, et nous savons que M. Stanislas Julien s'est fait graver en Chine un joli corps de caractères ; maïs ce qui est possible dans un pays où la main-d'oeuvre est à un bon marché excessif, ne saurait être praticable dans notre Europe, et voilà pourquoi on a tant cherché à simplifier l'impression des textes chinois. posés dans les salles du Musée asiatique; mais lorsque le changement de ministère eut ajourné ou plutôt mo- difié le projet d'établissement de la faculté orientale, l’Académie fut instruite par S. E. M. le vice-président que Sa Majesté avait daigné lui transférer à elle-même la propriété de ces richesses. Par-là notre collection se trouva tout d'un coup presque doublée. lnfatigable dans ses recherches, le baron Schilling re se fut pas plus 101 défait de sa première collection, qu'il travailla À s'en former une seconde: un voyage qu'il fit à la suite de la mission russe, et un séjour de quelque tems à la frontière de la Chine lui en fourni- rent d'abord les moyens, puis, le pli étant pris et la roule tracée, les missionnaires de Pékin ne cessèrent de faire affluer vers lui les meilleures productions lit- téraires de la Chine ; toute son activité, son zèle, ses ressources furent dirigés vers ce but, et avec une per- sévérance, une adresse extraordinaire, employées dans ce sens, il se vit bientôt à la tête d’une nouvelle bi- bliothèque non seulement chinoise et mandchoue, mais mongole, tibétaine et polyglotte, qui certamement n’a- vait d'égale en aucun lieu du monde. Je ne dirai rien ici des ouvrages tibétains et mongols , dont l'examen et le classement sont confiés à notre savant collègue M. Schmidt. Quant à ce qui regarde les livres chinois, la nouvelle collection était singulièrement riche en ouvra- ges historiques, géographiques et de législation. Un fort bel exemplaire de la statistique générale de la Chine, ci-dessus mentionnée, en 300 cahiers; une histoire géné- rale de la Chine depuis Iles tems les plus reculés jus- qu'à ncs jours, en 77 tomes ou 699 cahiers; deux exemplaires du dictionnaire géographique en six lan- gues et un grand nombre de dictionnaires polyglottes, mandchous , chinois, mongols ; les oukazes de l'empe- reur Yong-Tching en 50 gros volumes ou 300 cahiers , un grand nombre de cartes et de livres d'estampes, les meilleurs romans chinois, avec des traductions mand- choues imprimées ou manuscrites, et parmi les livres publiés par les missionnaires, plusieurs de ceux qui ont élé imprimés d'aprés les procédés chinois, livres très recherchés des amateurs: tels sont les productions les plus saillantes que cette seconde collection ajoutait à notre Musée. Il est à jamais regrettable que le plus précieux des ouvrages dont je viens de parler, les an- pales chinoises, qu'il est si rare de rencontrer d'une seule et même édition, ait été réclamé. L'Académie, en le restituant, a fait preuve d’un désintéressement et d’une bonne foi qui lui coûtent bien cher. Comme le plus beau des produits de la typographie chinoise ; je 251 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 252 . ET ne dois pas oublier de mentionner encore ici un second exemplaire de la collection des livres classiques qui se trouvait déjà dans la première bibliothèque du baron Schilling: mais celui-ci l'emporte sur l'autre en ce qu'il est imprimé sur papier blanc, d’une exécution admira- ble et renfermé dans 24 boîtes de bois, témoignant du prix attaché à un pareil Jivre par les soins apportés à sa conservalion. Après la mort du propriétaire, arrivée je 25 juillet 1855, l'Académie témoigna le désir que sa bibliothèque orientale ne fût pas enlevée à la Russie; sur la propo- sition qui Lui en fut faite par S:E. M. le Ministre de l'instruction publique et Président de l'Académie , Sa Majesté daigna l'acquérir à Ses propres frais et en faire présent à notre Musée, en 1858. De cette manière, la Russie ne perdit point un trésor amassé par la persévé- rance d’un de ses enfants, et le futur simologue qui, n’en doutons point, voudra un jour exploiter ici les ri- chesses de la littérature chinoise, n'aura que l'embarras du choix au milieu des ressources les plus abondantes. Aujourd’hui, les quatre collections réunies composant notre bibliothèque chinoise, présentent la masse impo- sante de 1,071 articles ou ouvrages, 1,564 volumes re- liés et 11,510 cahiers, somme où les doubles figurent pour 88 numéros, 158 volumes, en tout 1,489 cahiers. Si nous comparons ces chiffres à ceux des autres biblio- thèques de l'Europe , nous trouvons que celle de Paris, déjà très riche au moment où parut le catalogue de Fourmont, s’est considérablement acerue depuis lors, mais un en ignore le chiffre exact (*). Celle de Vienne, d'après le catalogne publié par M. Endlicher, à la suite du Verzeichniss der chinesischen und japanischen Mün- zen des Müuz- und Antiken-Cabinettes in Wien, 1857, possède 169 numéros; celle de Berlin, lors de la pu- blication du catalogue de Klaproth en 1822, 45 numé- ros: depuis, elle s'est accrue de 207 ouvrages, clas- sés par M. Schott (5), qui vient d'en publier la liste avec des notices, et de plus, les journaux annoncaient dernièrement l'arrivée en Prusse du navire le Æoffnung avec une grande quantité de livres chinois relatifs à l’a- griculture ; celle enfin de la Société asiatique de Lon- dres (5) compte 242 numéros. Ainsi, pour l'étendue, (4) N'ayant point à notre disposition le catalogue publié par Fourmont, au dernier siècle, nuus ne pouvons donner aucun renseignement positif. (5) Verzeichniss der chinesischen und mandschu-tungusischen Bücher und Handscbrifien der kôniglichen Bibliothek zu Berlin, von W. Schott, Berlin, 1840. (6) Catalogue of the chinese Library of the royal Asiatic so- ciety , by the rev. S. Kidd, London 1838. notre bibliothèque se treuve être la seconde, si toute- fois celle de Paris reste la première, lors de l'impres- sion de son catalogue. A la vue de tant de matériaux dormants, hélas! sans. fruit entre nos mains, on se sent attristé involontaire- ment. La littérature chinoise n'aurait -elle donc point de quoi payer avec usure les efforts d’un savant labo- rieux , serait-elle déjà épuisée, ou suffirait-il, pour en. faire ressortir la valeur, des quelques hommes qui se vouent à la cultiver en Europe? Rien de tout cela. Parmi toutes les litlératures orientales, s'il en est une qui puisse procurer à ses amateurs des plaisirs piquants,, neufs, variés; s'il en est une dont le fonds duive être iutarissable en découvertes, en applications utiles; s'il en est une enfin, dont le sol, non moins immense que fécond, ait plus à redouter la disette que le uombre des travailleurs, c'est à coup sûr la littérature chinoise. Le philologue, le philosophe , l'antiquaire , l'historien ;. l'amateur d'histoire naturelle, le médecin, le littérateur, l'industriel spéculatif et pusilif, y trouveraient chacun l'aliment de leur noble curicsité. L'étude de la langue. chinoise offre, il est vrai, des difficultés inouïes dans les commencéments, et soutenir le contraire serait de: l'ignorance où du charlatanisme ; mais aussi quelques, années de patience et d'assiduité suffisent pour les vaincre et pour recueillir le fruit de ses efforts. De honnes grammaires en français et en russe , d'excellents dictionnaires ont bientôt mis l'étudiant à même de ser aux sources, pui- et alurs le souvenir de la difficulté vaincue devient un bonheur et un stimulant nouveau pour les âmes généreuses. Les interprètes russes ont. travaillé considérablement la langue chinoise, ainsi qu’en. font foi les nombreux manuscrits qu'ils ont légués à notre collection. Les Vladikin, les Léontiefski, les Ka- menski, les Lipovtsof méritent d'être cités avec éloge pour leurs grammaires et leurs dictionnaires, pour les: traductions faites par eux du chinois en mandchou et en russe; les seuls manuscrits du P. Hyacinthe forment là une masse de 12 volumes im-folio, sans compter ceux de moindre dimension ; les trois premiers volu- mes de Karamzin ont élé traduits en chinois par Léon- tiefski ; il en existe deux copies de sa main, une dans. notre Musée (cl. VIII, No. 71 du présent catalogue) , et une autre dans la bibliothèque de l'Université ; enfin une foule de manuscrits anonymes et de différentes mains (v. les derniers numéros de chaque division) at- testent l'activité des interprètes russes. Pourquoi se sont-ils arrêtés en si belle route, pourquoi n'ont-ils pas joint à leur connaissance profonde de l’idiome chinois 233 BULLETIN SCIENTIFIQUE 254 les recherches de l’érudition européenne , qui aime à | ou sans l'indication de la section à laquelle se rappor- comparer les unes aux autres les littératures et leurs ré- sultats? Les sinologues russes devenaient alors les pre- miers du monde entier. Quant à moi, sars mettre l'hamble roseau en regard du chêne élevé, je ne me conseolerais jamais d’avoir abandonné la culture des letres chinoises, si les circonstances impérienses qui m'y ont contraint n’eussent élé réellement au-dessus de mes efforts. Je dois dire maintenant dans quel état j'ai trouvé n0- tre bibliothèque chinoise, lorsque l’Académie me char- gea de Ja meitre en ordre. Les quatre parties principa- les dont elle se compose avaient été conservées séparé- ment, grâces aux soins éclairés de M. Frähn, malgré plusieurs déménagements. La collection Ladijenski était dans l’ordre des numéros de la liste dressée lors de la cession. Cette liste elle-même donsait la transcription du titre en lettres russes, l'indication du contenu et du de volumes. En outre ces indications étaient répélées pour la plupart dans un billet collé sur le plat nombre des volumes: c’est ainsi que je les aï reconnus. L'an cienne collection était numérotée et daus l’ordre des numéros du catalogue tant imprimé que manuscrit: ce dernier, en outre, contenait les titres mêmes en chi- mois, mais les livres mandchous y formaient une série à part. En outre, les deux auteurs avaient joint au litre des nctices, souvent fort longues, du contenu de l’ou- vrage, et des indications sur l'auteur et son siècle; mais ils avaient négligé, quoique bien capables de faire autrement, les dates et les lieux d'impression. A Ja première collection Schilling se rapportait un catalo- gue dressé en français par le Baron lui-même, conte- nant les livres chinois et mandchous pêle - mêle sui- vant les classes, la transcription des titres, l'indication du contenu, quelquefois la date et le lieu d'impression, et en outre des remarques sur le plus où moins de rareté de l'ouvrage. C'était une conséquence du but pour lequel cette collection avait été formée. Enfin la dernière bibliothèque , classée et décrite par le P. Hya- cinthe, offrait aussi la transcription des titres et quel- ques particularités bibliographiques, rarement la date et le lieu d'impression, mais le catalogue et les ouvra- ges étaient sans numéros, et ceux - ci placés au hazard dans les armoires: cette dernière partie est celle qui m'a oflert le plus de difficultés pour reconnaître les li- vres, même avec le secours de la liste que j'en avais faite lors de leur réception. Le baron Schilling en avait aussi dressé un catalogue sur cartes, qui ne s'est re- trouvé que plus tard, et qui d’ailleurs ne présentait pour l'ordinaire que le titre chinois ou mandchou, avec tait chaque ouvrage. Tels étaient les secours avec lesquels je devais trier, classifier et fondre ensemble les 11,000 cahiers de no- tre bibliothèque chinoise, secours si insuffisants que j'ai dû souvent avoir recours aux catalogues imprimés, men- tionnés par moi plus haut, p. 247; j'ai souvent encore élé contraint de me servir des catalogues de vente des bibliothèques de Rémusat et de Klaproth, ce dernier sur- tout remarquable pour ses notices littéraires si intéres- santes, quoique déplacées en pareil cas, et rédigées avec beaucoup de talent par M. Landresse, l’un des em- ployés de la bibliothèque de l’Institut de France. M. Li- povisof également m'a aidé de son expérience dans plu- sieurs cas douteux. Le catalogue des nouvelles acquisi- ions de Berlin, par M. Schott, ne m'est arrivé que lorsque mon travail fut entièrement terminé. Quoique la classification m'y paraisse un peu compliquée, je re- garde ce travail comme l’un des plus utiles, parce qu'il contient tout et rien de plus que ce que l'on doit dé- sirer : les titres en chinois et transcrits à la manière al- lemande, les indicalions bibliographiques nécessaires , et des notices abrégées sur les auteurs, sur les divi- sions des ouvrages ‘et sur le contenu de chacun. (7) Je dirai maintenant quelques mots de mon catalogue ct de la classification que jai cru devoir adopter. Rien ne démontre mieux combien est arbitraire l’ar- rang:ment d'une grande bibliothèque que la variété qui règne dans Îes sept catalogues chinois ci- dessus men- tionnés: variélé dans le nombre et l’arrangement des classes, variété dans les groupes subdivisant chaque classe, dans la marche suivie pour l'exposition des no- tices. Je m'abstiendrai donc de toute espèce de critique, el me contenterai de dire quels principes j'ai suivis. Partant de cette idée, que la littérature d’un peuple est le tableau de sa vie intellectuelle, je regarde le ca- talogue d'une bibliothèque comme le cadre de ce ta- bleau. Supposant donc qu'un étranger entre dans la bi- blothèque chinoise , pour étudier la nationalité du peu- ple qui l'a produite, il doit commencer ses travaux par le langage; les dictionnaires et les ouvrages grammati- (7) La bibliothèque de Berlin, si pauvre alors, a fourni à Klaproth la matière de 188 pages in-folio de notices. Sur ce pied là, la nôtre produirait un volume de près de 9000 pages, ce qui démontre assez la non-convenance d’une telle verbosité dans un catalogue. D'autre part, le catalogue de la vente Klap- roth, par Landresse, n’est qu'une série d'étiquettes de marchand qui vante son étalage. Je crois que le meilleur modèle à suivre est celui de M. Schott, tout à-la-fois abondant en details et sobre ayec mesure. 235 eaux. Je lui font connaître, ainsi que les règles qui le gouvernent. De là il passe à la religion, et à la philo- phie, c. à d. aux lois qui président à la société, tant 2 la pratique que dans la spéculation. Ici la philo- sophie me paraît devoir être divisée en deux portions bien distinctes. En effet il existe à la Chine des livres dont la composition remonte à la plus haute antiquité, dont les textes sacrés renferment toutes les idées fon- damentales de ce peuple, toutes ses connaissances dans les diverses branches des plus hautes contemplations auxquelles peut se livrer la raison de l'homme ; ce sont les livres classiques grands et petils, ou autrement les King et les Chou. Ces ouvrages, connus de tous, étu- diés par toutes les classes des lettrés, commentés et dé- veloppés sans cesse par eux daus les écoles élémentaires comme dans les examens pour les grades littéraires et administratifs les plus élévés, ont eu d'innombrables éditions et forment une vaste division naturelle dans la bibliographie chinoise. On ne peut donc les confondre avec les livres des philosophes modernes, génies pro- fonds et estimables peut-être, mais dont l'autorité est bien moins imposante. Après la philosophie, j'ai placé la législation ou les règles arbitraires et purement con- ventionnelles d’après lesquelles chaque citoyen se meut dans sa sphère Quand il a bien approfondi le caractère religieux et moral du peuple chinois, je conduis l'homme de let- tres à l'étude du pays, à la statistique de sa population, de ses villes et de leurs monuments, je le fais voyager, ou je le transporte à la suite des Chinoïs dans les pays étrangers, pour y voir les choses du même point de vue qu'eux. L'histoire l’initie après cela aux événements ac- complis dans le pays, depuis les tems les plus reculés jusqu’à nos jours. Les sciences et les arts, l’histoire uaturelle, la médecine, la littérature légère, achèvent de lui faire connaître la puissance intellectuelle des hommes d'élite qui se vouent à la contemplation des idées ou à leur application au Eien-être de la société. Enfin sous des classes artificielles se trouvent réunis des auteurs et des livres qui, pour des raisons matérielles, ne se rattachaient à aucune.des séries précédentes ou ne pouvaient s’y placer, les encyclopédies, les livres de peintures expliquées, les cartes et plans géographi- ques et les mélanges; el comme des idées étrangères se sont implantées dans la Chine à une époque récente, je consacre une division aux livres publiés par les mis- sionnaires européens. Croit-on que l'homme de lettres qui aura consacré une dixaine d'années de sa vie à cette lecture méthodi- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 256 que, au moins des principaux ouvrages de chaque sé- rie, n'aurait pas acquis une profonde connaissance du peuple chinois, et qu'à l’aide même de cet enchaîne- ment de lectures, il n'ait pas plus sûrement réussi à fixer ses propres jugements? Pour moi je pense que passer progressivement d’une classe à l’autre, c'est con- verser tour à tour avec les plus beaux génies d’une na- tion, Ja comprendre peu-à-peu, et se meltre en état de raisonner à son sujet avec exaclitude et profondeur. Quant à la littérature mandchoue, comme elle n'a point où du moins qu'elle à peu de richesses qui lui soient propres, qu'à part la législation, où elle est d’une étendue vraiment incroyable, on y rencontre à peine cà et là des ouvrages originaux , jai cru devoir la fon- dre daris la lillérature chinoise en cette manière: dans chaque classe on trouvera avant tout les ouvrages chi- nois, puis, s’il y a lieu. leurs traductions mandchoues, ensuite les livres puremert mandchous, soit originaux, soit traductions, et à la fin de chaque classe les travaux manuscrits qui sy rapportent. Si quelquefois, et c’est souvent le cas, les langues mongole, tibélaine ou au- tres se trouvent réunies dans un ouvrage avec le chi- nois, J'ai rejeté les livres aïnsi écrits après les ouvrages mandchous purs. Dans chaque classe encore, les groupes principaux qui les composent se trouvent nettement isolés, non par des séries nouvelles de ruméros, qu'il aurait fallu multiplier à l'infini, souvent pour ue former ces grou- pes que de deux ou trois ouvrages, mais par le simple rapprochement des objets similaires. Si notre bibliothè- que chinoise devait recevoir des accroissements indéfinis, il y aurait eu peut-être quelque avantage à adopter ces séries; mais comme , malgré la rapidité avec laquelle notre collection s'est doublée, il n'y a pas lieu de pré- voir rien de semblable pour un aveuir prochain, je pense qu'il n'y a pas d'inconvénient à laisser pour au jourd’huï les choses dans leur état actuel. Si, contre toute altente, ce calcul se trouvait faux, le mal ne se- rait nullement irréparable. Pour dernière remarque, Jj'ajouterai ici que Jai le plus suuveut joint à chaque numéro l'indication de la collection à laquelle l'ouvrage appartenait précédemment, afin que l'on püt recourir aux anciens catalogues, soit pour y voir les titres chinois, soit pour compléter mes notices, qui sont aussi courtes que possible. Maïs aussi, dans un grand nombre de cas, ayant pu déterminer par moi-même le titre et le contenu de l'ouvrage, ou n'ayant pu le retrouver dans les anciens catalogues, ja 237 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 258 omis cetle indication. Voici les signes qui rappellent ces catalogues : LE Collection Ladijenski. HA? == ancienne. TRAD, première de Schilling. Sch. IT. ou 2. — seconde du même. Voici également ma classification avec ses subdivisions: Classe Er. Dictionnaires : 1) Tout chinois. Nros. 1 à 17. 2) Chinois-mandchous, 183) — 29. 5) Tout mandchous, 30 — 52. 4) Polyglottes, 35 — 43. 5) Travaux manuscrits, 44,, — 64. On trouvera ici la plupart des dictionnaires chinois les plus estimés, depuis le Eul-Ya jusqu'au dictionnane de Kang-Hi et au Miroir de la langue mandchou, dont plusieurs en nombre considérable d'éditions différentes. Faute de pouvoir faire un choïx raisonné, j'ai préféré risquer de laisser là quelques doubles, ou de simples réimpressions en caractères, format ou papier différents, au danger d’éloigner de véritables nouvelles éditions. Cette partie est spécialement riche en polyglottes, qui me paraissent avoir un Lrès grand prix par leur rareté. Les manuscrits abondent également, grâce aux travaux des missionnaires catholiques et russes. Classe IF. ce dernier mot je comprends les dialogues, les manuels de style, chinoïs, mandchous, mongols, et les ouvra- Grammaires et livres élémentaires. Sous ges grammalicaux aussi COMpOSsÉS par les missionnaires, Classe IITe. contenus sont bouddhiques; pour ce qui est des sectes chinoises, les documents me manquaient pour les clas- ser, et d’ailleurs elles me paraissent rentrer plutôt dans la philosophie; car ce sont moins, des dogmes que des Religion; la plupart des ouvrages ici opinions philosophiques absiraites, et des points de vue mélaphysiques plutôt que des préceptes moraux fondés sur des opinions religieuses. Cette classe est peu riche. Classe EVe- Livres classiques, groupés les uns et les autres d’abord par collections, puis par éditions parti- culiéres, et dans le même ordre philologique que les dictionnaires. 1) King, Nos 1,, — 11;:.. 2) Ssé-Chow, 12 — 28;;. 5) Les mêmes, chinoïs-mandchous, 29 — 651. 4) Travaux manuscrits, 52 — 54. ’ 5) Livres relatifs aux classiques, 55 — 57. . On remarquera ici d’abord les Nos. 13, 15}, qui sont de magnifiques collections, entièrement identiques, sauf la couleur du papier et l'arrargement des cahiers de chaque ouvrage, puis la série complète des King, des Ssé-Chou et des petits classiques en belles éditions chi- ncises-mandchoues, et même, ce que je crois être rare, plusieurs King et les Ssé- Chou entièrement en langue tartare, sans l'addition du chinois; enfin, de riches com- menlaires des meilleurs maîtres. Classe Ve. Morale et philosophie. L'ouvrage le plus saillant me paraît être la collection des oeuvres de Tchou-Hi, No. 15. Classe VI. Géographie , statistique , voyages. 1) Géographie fabuleuse, 1 — 3. 2) — générale , 4 — 24. 5) 4) abrégée , 55 — 64. 5) Routierr, 65 — 69. 6) Voyages, 70 — 73. 7) Travaux manuscrits, 74 — 75. particulière, 25 — 54. — — Les cartes et plans, qui devaient se trouver ici, for- ment, pour des raisons de localité, une classe à part, la XVIL:. Les ouvrages les plus saillants sont la statistique de la Chine sous la dynastie acluelle, celle des Tai-Tsing (Nos. 5 et 6), en double, le Tai-Tsing Y-Toung-Tchi (Nos. 11,11;i$) en deux exemplaires, dont le second est plus complet que le premier; beaucoup de descriptions des provinces de la Chine, et de très belles cartes. Classe Vile. Législation : 1) Générale, ou attribuée à plusieurs sou- verains d’une dynastie, 1 — 7. 2) Particulière, ou roulant sur certains faits, 8 — 33. 3) Individuelle, ou émance d'un seul: em- pereur , tel que le No. 56, qui est l'ouvrage le plus volumineux , 534 — 43. 4) Mélanges, 44 — 49. Classe VIII. Histoire : 1) Chronolovie, 1 — 7. 2) Histoire générale, 8 — 18. 3) particulière, 19 — 59. 4) Biographies À 60 — 69. 5) Antiquités, 70 — 704. 6) Numismatique, 70) — 705. 7) Manuscrits et dccuments, 71 239 Je crois qu'en annales particulières des dynasties, nous possédons la série presque complète de l’histuire de la Chine traitée ex professe, ce qui rend moins sensible la perte de l’histoire des 23 dynasties men- tionnée p. 246. Pour l’histoire des Mandchous, en mandchou , notre bibliothèque offre d’abondants matériaux. A cette classe se rattachent les travaux manuscrits du P. Hyacinthe, et entre autres les tomes 8 à 15 d’une histoire générale de la Chine, traduite en russe. J'ignore quel en est l'original. Classe IXe. 1) 2) Sciences : exactes, 1 — 30; autres sciences, art militaire, industrie, économie , etc., 51 — 4f. Classe Xe. Histoire naturelle. Classe XI. Médecine et chirurgie. Classe XIIe. Littérature : 1) Romans historiques, 1 — 12. 2) Romans de fiction, 13 — 25. 5) Drames, 26 — 29, 4) Poésies, 50 — 35. 5) Chansons, 56 — 40. Les traductions mandchoues de la plupart des ramans sont rangées sous les originaux. Nous avons deux ex. de la traduction du fameux roman King Ping-Mei. Classe XIII. Polygraphes et encyclopédies : 1) Grandes encyclopédies, 1 — 9. 2) Encyclopédies pour les enfants, 10 — 14 Classe XIVe. Bible et livres chrétiens: entre autres la plus grande partie de la Bible traduite en mandchou, mapuscrite. Plusieurs livres européens imprimés à la manière chinoise. Classe XVe. 1) Livres d'estampes (avec ou sans texte). 2) Rouleaux ou toui-tseu. 5 volumes de dessins tout chinois, coloriés, sur un papier velouté d'une beauté rare, se font remarquer par leur éclat et par leur élégance. Classe XVIe. Mélanges. Classe XVII: Cartes et plans : 1) en volumes, 1 — 16, 2) astronomiques, 17 — 28, 3) géographiques, 29 — 54, 4) tableaux, 55 — 57. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 240 La plupart des cartes astronomiques sont en double ou en plusieurs exemplaires. Classe XVIII. Livres japonais et coréens. Quelques-uns seulement sont remarquables, les ou- vrages numismaliques par leur exactitude, et certains livres de figures avec texte, par la vigueur du burin. Les livres japonnais ne forment qu'une série de chif- fres, mais sont groupés dans l'ordre des classes du grand cataloyue chinois. Cette série n'est riche qu'en numismalique et en cartes géographiques, entre autres une superbe copie de Ja carte générale du Japon, No. 14. La difficulté de se procurer ces cartes y ajoute beau- coup de prix. Les doubles, ainsi qu'on l'a vu plus haut, formant chez nous une masse considérable, M. Frähn a pensé qu'il serait digne de l'Académie , si S. E. M. le Prési- dent le permettait, d'en offrir quelques-uns aux éta- blissements publics près desquels existert des chaires de chinois, p. e. à l'université de Kazan. Il n'y aurait, en effet, pour nous aucune perte réelle à nous défaire de quelques dictionnaires et ouvrages de géographie et de statistique , qui seraient ailleurs d'un grand secours: on pourrait faire la même chose des livres dépareillés dont nous avons des exemplaires complets. En second lieu, nous possédons en doubles et triples plusieurs grandes et petites cartes célestes, qui ne peu- vent point être développées et mises en évidence dans le Musée, nous proposons à l'Académie de décider, s'il ne serait pas convenable d'en déposer quelques exemplaires à l'observatoire de Poulkova, où sans doute nos collègues astronomes les étudieraient avec intérêt soit par eux-mêmes, soit en se faisant aïder de quelque habile sinologue. J'ai accompli la tâche que l'Académie m'avait impo- sée ; la bibliothèque chinoise est entièrement en ordre, autant du moins que j'ai pu la classer avec de faibles connaissances, aidées des travaux de mes prédécesseurs. Il serait sans doute désirable que ce catalogue füt im- primé, pour l'intérêt du public savant, mais je suis loin de le souhaiter dès à présent en ce qui me con- cerne. Si, dans quelques années, l’Académie n'a pas réussi à s'adjoindre un sinologue vraiment digne de ce nom, je pourrai peut-être revoir mon travail, et le ren- dant moins imparfait au moyen des ouvrages publiés sur cette matière en Europe, le préparer pour l'impression. Emis le 6 mars 1841. V8. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome VII. : MN 16. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSB.OU.R G: Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d'11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des. commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. NOTES. 15. Sur une nouvelle espèce du genre Pediculoris. Bunce. 1%. Sur un nouveau genre de plantes du Brésil. Fiscuer et MExer. N O T E S. den kann,) noch 27 Arten enthält; dennoch fehlen mir noch 22 bereits beschriebene Arten, und eïnige nur an- gedeutete. Sechs von diesen habe ich in andern Her- barien zu sehen Gelegenheit gehabt. Eine so bedeu- tende Vermehrung der Artenzahl rührt freilich zum cuzaris; von À. v. BUNGE (lu le 23 octo- Theïl davon her, dass nach meiner, auf Beobachtung der Pflanzen an'ihrem Standorte sich stützende Ansicht, bre 1840.) einige Formen species proprii juris smd, die von dem berühmten Monographen als Varietäten zu andern Ar- ten, besonders zu seiner vielumfassenden P.comosa ge- zogen wurden; theils aber auch von der Entdeckung vieler neuen Arten, von denen bei Weitem die mei- sien die Hochgebirge des südlichen Asiens hergeben, und die erst nach dem Erscheinen jener Monographie bekannt wurden. Allein auch Sammlungen aus älterer Zeit haben dazu Beiträge geliefert. So wird in dem, für die Flor Russlands so wichtigen Æerbarium Stephani, jetzt im Besitz des Kaïserl. botanischenn Gartens zu St. Petersburg, eine mit P, foliosa verwandte Art unter dem Namen P. sajanensis aufbewahrt, leider nur in einem Exemplare. So fand sich auch bei meiner letzten An- wesenheït in St. Petershurg , wo mir von den hochge- ehrten Vorstinden der reichen academischen Sammlung mit gewohnter Liberalität die Durchsicht der daselbst *) Die 49-ste P. condensata MB. fehlt mir leider noch | befindlichen ÂArten dieser Gattung freundlichst gestattet immer. wurde, eine Art, mit der, von Güldenstädt’s Hand 143. User EtNE NEUE ART Der GATTUNG PEpi- Seit längerer Zeit schon beschäftigt mich die schône Gattung Pedicularis, für welche ich auf meinen Reisen in Sibirien eine besondere Vorliebe gewann, da ich Ge- legenheit hatte, eme bedeutende Anzahl von Arten der- selben lebend zu beobachten, Durch freundliche Mit- theïlungen , unter denen mir eine reiche Sendung des Verfassers der trefflichen Monographie dieser Gattung von ganz besonderem Werthe ist, habe ich mir den grôüssten Theïl der bisher bekannt gewordenen Arten in getrockneten Exemplaren zu verschaffen gewusst, so dass meine Sammlung , ausser 48 *) in jener Monogra- phie aufgezählten, (von denen jedoch P. Wlassowiana hôchstens als Varietät von P. palustris betrachtet wer- 245 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 244 1 geschriebenen Etiquette : ,,in pratis montanis prope Tschkmeri d. 21. July 1772“. die ich sogleich für neu erkannte, da sie zu einer Abtheiïlung gehürt, die nur wenige, mir meist bekannte Arten enthält, nämlich zu den P. verticillatae rostratae. Steven zählt von die- sen nur zwei Arten auf: P. myriophylla Pall. und seine P. Chamissonis; von den später im Himalaja ent- deckten hierher gehôrigen 6 Arten, die alle unter einan- der sehr nahe verwandt sind, und sich durch den lan- gen und schlanken Schnabel sehr auszeichnen, verdanke ich zwei: P. gracilis Wall. und P. brevifolia Don. dem leider zu früh verstorbenen trefiflichen Botaniker Prescott; eine dritte: P. porrecta, theïlle mir, mit mehrern andern seltenen Arten zur Ansicht mein hoch- geehrter Lehrer und väterlicher Freund, Staatsrath v. Ledebour mit. Jene transkaukasische Art wiäre also die neunte dieser Abtheïlung; eine zehnte, die eben- falls eben dahin gehüren kônnie, ist P. subrostrata, die aber schon nach dem trefflich gewählten Namen und den mir gütigst mitgetheïlten Blumen, eine Uebergangs- form darstellt, die sich näher an die P. verticillatae erostres anschliesst. œe. caulibus simplicibus. 5. P. caucasica. ? 89. caule ramoso. . . 6.P. mollis. £. galea subrostrata, «a. bracteis medio incisis 7. P. subrostrata. PAT : tegerri- mis . ."." \.,'W6. Pabratanyolte 2. rostratae. A. rostro brevi vel conico crasso. a. filamentis 2 pilosis. «. bracteis apice pinnatifidis basi integerrimis. . 9. P. myriophylla. ?. bractis apice serrulatis basi pinnatipartitis. . . 10.P. Chamissonis. b. filamentis omnibus glabris 11. P crassirostris. B. rostro elongato gracili. A —————"———" ——— © "© 2 a. caule paniculato-ramoso. 12. P gracilis. b. caule subsimplici vel simplici. œ. glabro .- - .! . . 15. P peter 3. seriatim piloso. «a. calyce hirsuto. Ich habe die Pflanze von Tschkmeri Pedicularis cras- a. rostro galeam duplam sirostris genannt, und um deren Charakter deutlicher longo . . . . 14.P.pyramidata. hervorzuheben, erlaube ich mir, hier die synoptische 6. rostro galeam subsu- Darstellung und die Diagnosen aller bekannten P. ver- perante . . . . 15. P.tenuirostris. ticillatae, deren Zahl sich auf 17 beläuft, mitzutheilen, 38. calyce glabro . . 16. P. porrecta. als ein Bruchstück aus einer monographischen Bearbeï- ;. superne villoso . . 17, P. brevifolia. tung dieser Gattung, die ich für nothwendig erachte, an der ich auch schon seit längerer Zeit arbeite, zu deren Beendigung aber noch einiges nothwendige Material, das mir von mehren Seiten freundlich zugesagt ist, er- warte. 1. P. interrupta Steph. ex Willd. sp. pl. IL p. 214. A & n. 21. Stev. Monogr. n. 9. tab. VI. (minus bona.) I Pediculares verticillatae (rarissime oppositi- foliae.) P. multicaulis; caulibus simplicibus, foliis quaterna- tèm verticillatis pinnatisectis; segmentis lanceolatis acutis inciso-cartilagineo-serratis, verticillis interrupte spicatis, bracleis rhombeo-ovatis acuminatis apice denticulatis, ca- lyce campanulato coriaceo inaequaliter quinquefido; lo- bis acutis apice cartilagineo-paucidentatis, tubo corollae extra calycem infracto, galea incurva erostri sub apice acute bidentata, labïi inferioris cristati galea dimidia À. erostres. À. galea sub'apice acute bidentata 1. P. interrupta. B. galea edentula. a. filamentis duobus barbatis. æ. antherarum paribus distan- tibus . . . . . . 2, P. verticillata. 8. antherarum paribus contiguis. brevioris lobis abbreviatis obtusis, filamentis duobus AN FE 4 barbatis, capsula calycis tubum duplo superante obliqua æa. bracteis trifidis . . 5.P.amoena. SOIR : un reflexo-mucronata. 2. Hab. in Sibiria ( Steph.), ad ri- PP- bracteis integris . . 4. P. spicata. vulum Remowka haud procul a fodina Solotusch enskoi b. filamentis omnibus glabris. inter fluvios Irtysch et Alei (B!) v. v. sp. Flores albi, &. galea obtusissima antice rectilinea. exsiccatione nigricantes, forma fere P, comosae, me CS 245 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 246 2. P. verticillata. L. Cod. no. 4401. Stev. 1. c. m. 11. — Jacq. austr, t. 206. P. caespitosa, caulibus simplicibus, foliis quaternatim verticillatis pinnatipartitis; laciniis ovatis obtusis cartila- gineo duplicato-denticulatis, verticillis interrupte spicatis, bracteis foliiformibus pinnatifidis, calyce superne gibbo inflato fauce coarctato brevissime quinquedentato hinc fisso, tubo corollae ima basi infracto, galea erostri in- tegra acutiuscula antice subarcuata, lab inferioris galeam aequantis lobo medio obovato-orbiculato, filamentis duo- bus longioribus barbatis, antherarum paribus distanti- bus inclusis, capsula obliqua gladiata calycem subduplo superante. %. Hab. in alpinis totius Europae a Hispa- nia australi (Boiss.!) usque ad Lapponiam rossicam (A. Lehmann!), in humidis et subalpinis totius Sibiriae a montibus Uralensibus (Eversmanu!) usque ad Kam- tschatkam (Dr. Ernst! ), in insulis Americae rossicae (Eschsch.! Chamiss.) et in America arctica ( Richardson, Hooker). P. Stevenit mihi in fl. alt. IL. p. 427. P. Nelsonit R. Br? verm. Schr.I. p. 496. P. callosa Adams. ex Stev. L. c. P. distans. W. Hbr. ex Stev. L. c. V. v. sp. Flores purpuret. 5. P. amoena Adams. Stev. I. c. n. 12. tab. VII. P. caespilosa; caulibus simplicibus basi squamatis, Joliis 4-tim verticillatis pinnatisectis; segmentis oblongo- Jinearibus acutis argute dentatis, verticillis breviter spi- catis, bracteis trifidis; lacinïis apice denticulatis, calyce cylindrico-campanulato inaequaliter quinquedentato; den- tibus duobus majoribus denticulatis, corollae galea basi dilatata obtusissima, labio inferiore galeam superante fila- mentis duobus barbatis, antheris contiguis inclusis, cap- sula ovata obliqua brevissime mucronata. Z. Hab. in al- pibus altaicis (Ledeb.! B!), in alpe Tschokondo Daurie (Turez.!), in Kamtschatka et Kurilis (Steller), versus ostia Lenae (Adams!). P. arctica MB. herb, ex Stev. P. ver- dicillata mihi in fl alt. IL. p. 427. V. v. sp. Flores pur- pureï, raro albi. 4. P. spicata Pall. it. LIL. app. no. 100. tab. S. £. 2. B. Stev. 1. c. no. 10. P. caulibus solitariis subramosis, foliis 4-tim verticil- latis pinnatipartitis; laciniis ovatis rotundatis crenato- dentatis, verticillis dense spicatis, bracteis a basi ovatis abbreviatis apice denticulatis étegris, calyce suborbicu- lari compresso breviter inaequaliter 5 — 5-dentato; den- tibus duobus latioribus obtusis integerrimis , corollae tubo ima basi infracto calyce triplo longiori, galea tubo dimidio breviore gtbba emarginata, labio in- feriore latissimo galam plus duplo excedente, Jila- = mentis 2 barbatis, antheris basi contiguis, capsula obli- qua semiovata mucronata calycem paulo excedente. 4.2. Hab in Dauria (Turez.!), prope Nertschinsk (Kulibin!), prope Doroninsk (Wlassow!), ad Ingodam (Patr.!) V. s. sp. Flores intense purpureï, bracteae saepe nigricantes. 5. P. caucasica MB. fl. taur. cauc. IL. p. 72. n. 1194. Stev. 1. c. no. 13. tab. VIII (opt.) P. caespilosa; caulibus simplicibus, foliis 4-tim verti- cillatis; radicalibus pinnatisectis; segmentis oblongis ab- breviatis acutis, caulinorum rachi dilatata, verticillis in- terrupte spicatis, bracteis oblongo - lanceolatis margine crenulalo revolutis, calyce cylindrico inaequaliter 5-fido; laciniis acutis denticulalis, corollae tubo medio infracto, galea antice rectilinea obtusissima labium inferius ex- cedente, fiéamentis omnibus glabris, antheris contiguis prominulis, capsula obliqua abrupte mucronata calycem duplo superante. 2. Hab. in summis alpibus Caucasï Schagdagg et Casbek (Stev!) altitudine 1200 — 1500 hexap. (C. A. Mey.), in alpibus samamysicis Persiae bo- realis (Habl.). P. persica Willd. herb. ex Stev. (nec P. rubra Güldst.) V. s. sp. Flores purpurei. *6, P. mollis Wall. cat. No. 415. Benth. Scrof. ind. p. 55. G. Don. Gen. syst. IV. p. 621. no. 11. P. caule erecto elato ramoso superne hirsuto, foliis verticillatis hirsutis pinnatifidis bipinnatifidisve; segmen- tis oblongo-lanceolatis profunde serratis, spicis interrup- tis elongatis, bracteis . . . ., calycis quinquedentati den- tibus oblongis serrulatis, corollae tubo . . . ., galea stricta edeniula erostrè, labii inferioris laciniis . . . ., filamentis . ..., capsula . . .. %° Hab. in Nepalia, Gossainthan. (Wall) Corolla gracilis lineas fere 4 longa. Non vidi. Ex diagnosi affinis videtur P. abrotanifoliae et P. spicatae, ab utraque foliis et calyce, a caeteris jam caule ramoso distinct{a. *7. P. subrostrata C. 4. Mey. Enum. cauc.casp. n. 936. P. caulibus solitariis simplicibns, foliis 4-tim verti- cillatis pinnatifidis; laciniis abbreviatis obtusis, verticillis dense spicatis, bracteis oblongo-lanceolatis basë integer- rimis medio incisis apice denticulatis 5-nerviis, calyce campanulato- cylindrico 5-dentato; dentibus inaequalibus tribus denticulalis; corollae tubo infracto calycem ae- quante, galea rectiuscula brevissime subrostrata emar- oinato-obtuse-bidentata , labit inferioris galeam aequan- tis laciniis obovato-orbiculatis, filamentis omnibus gla- bris, antheris contiguis, capsula . . 9, Hab. in pra- tis alpinis Caucasi occidentalis altit. 1200 — 1400 hexap. (G. À. Mey !) V. s. sp. Flores purpurei. 947 BULLETIN 8. P. abrotanifolia MB. Stev. 1, c. n. 8. tab. V. 1. P. multicaulis, vel caulibus solitarirs simplicibus ra- mosisve, foliis 4-tim verticillatis pmnatisectis; segmen- tis linearibus pmnatipartitis; laciniis inciso-dentalis, ver- ticillis dense spicatis, bracteis ovatis basi apiceque atte- nuatis obtusis éntegris, summis integerrimis , calycibus campanulato - cylindricis membranaceis quinquedentatis; dentibus subaequalibus denticulatis, corollae tubo calyce duplo longiore superne infracto, galea acutiuscula emar- ginata subrostrata labium inferius profunde tripartitum superante, filamentis omnibus glabris, autheris contiguis, capsula oblonga obliqua reflexo mucronata calycem pa- rum excedente, G rarius ©. Hab. in pratensibus ad fluvios Tscharysch superiorem, Kan, Tschuja etc., tractus altaici orientalioris ( Ledeb.! B.!) P. verticillata var $. Willd. 1. c. p.214. V. v. sp. Variat. bipollicaris et ses- quipedalis. Flores sulphurei. 9. P. myriophylla Pall. Gt. 10 . 0: 99:10 S'f UisdAe Stev. 1. c. n, 7. P. caulibus ramosis simplicibusve, foliis 4-tim verti- cillatis tripinnalisectis; laciniis Imearïbus, verticillis in- terrupte spicatis, bracteis basi integerrimis membranaceis ovatis trinerviis, apice herbaceis pénnatipartitis, calyce inflato membranaceo inaequaliter quinquedentato; den- tibus acutis denticulatis, tubo corollae incurvo calycem excedente, galea rostrata; rostro integro brevissimo un- cinato, labium inferius superante, filamentis longioribus barbellatis, capsula ovata obliqua calycem excedente apice recta. 2%. d. Hab. in insulis Tschujae cum prae- cedente, at rarior (B!) et in Sibiria ulteriore prope Ir- kutsk (Turez.!), ad Jeniseam (Pall.) V. v. sp. Variat co- lore florum, plerumque corolla flavida, venis purpura- scentibus vel fuscis picta, interdum rosea vel atropur- purea; haec ad lacum Kossoghol Dauriae (Turez.!) P. rupestris Turcz. MS. 10, P. Chamissonis Stev. L. c. no. 6. tab. IV. Cham. Lin- naea Il. p: 582. P. caule simplici, foliis 4-lim werticillatis pinnatipar- titis; lacintis lanceolatis duplicato serratis, verticillis in- terrupte spicatis, bracteis ovato-lanceolatis basé pinnati- fidis apice denticulatis, calyce coriaceo campanulato in- aequaliter 5-dentato ; dentibus abbreviatis acutis integer- rimis, corollae tubo recto calyce duplo longiore , galea uncinalo-rostrata; rostro brevi acuto, laciniis labii in- ferioris lateralibus oblongis acutiusculis, filamentis 2 pi- losis, capsula calycem sesquilonga obliqua cuspidata. 2. Hab. in Unalaschka (Chamisso, Eschsch.!), in Sibiriae al- SCIENTIFIQUE. 248 pibus corgonensibus nobis haud obvia fuit, errorem igi- tur in indicatione hujus habitationis irrepsisse credimus in Monographia citata. P. hamata MB. Hbr. P. Ru- manzoffii Cham. 1. c. Spr. syst. II p.778. V. s. s. Flo- res flavi dicuntur, exsiccati nigrescunt. 11. P. crassirostris m. P. caule simplici, foliis 4-tim verticillatis pinnatisec- tis; segmentis abbreviatis inciso-serratis, verticillis infe- rioribus remotis summis spicatis, bracteis superioribus. ambitu obovatis subpalmatifidis basi integerrimis superne dentatis, calÿce campanulato 5-fido; laciniis elongatis in- aequalibus spathulatis denticulatis, corollae tubo calycem excederite incurvo , galea convexa sensim attenuata in rostrum incurvum c€rassum conicum truncato - obtusum, labii inferioris lacinïis lateralibus oblongis obtusis, media obovato-orbiculari multo minori, filamentis glaberrimis, capsula . .. 2%. Hab in pratis montanis prope Tschk- meri Îmeretiae, provinciae transcaucasicae. (Güldenstädt!) P. rubra Güldst. it. 1. p. 427? sine defin. et descript. V. s. sp. Flores videntur purpurei. 12. P. gracilis Wall. cat. n. 415. Benth. 1. c. p. 52. G. Don I. c. p. 620. no. 11. P. caule erecto elato paniculato-ramoso bifariam piloso, foliis 5—4-tim verticillatis pinnatipartilis, rameiïs oppo- sitis pinnatifidis abbreviatis; laciniis oblongis obtusis du- plicato-argute serratis, floribus oppositis ternisve sparsis, bracteis foliformibus, calyce cylindrico brevissime 5- dentato demum hinc fisso; dentibus integerrimis obtu- sis, corol!'ae tubo rectiusculo calycem excedente, galea convexa abrupte uncinata in rostrum tenue elongatum deflexum, labii inferioris laciniis semiorbicularibus latis- simis, media minnta ovata, filamentis glabris, capsula ovata aequali calycem excedente acuta 2? Hab. m Nepalia, Gossainthan et Kamaon (Wall.!), in Mysore (Royle}). P. stricta Wall cat. n. 414 P. Brunoniana Wall. cat. n. 422. Variat foliis plus minusve incisis. V. s. Sp. *13. P. pectinata Wall. cat. n. 420. Benth. I. c. p. 52. G. Don. I. c. p. 620.5. 12. P. caule erecto elato subsimplici glabro, foliis verticil- latis pinnatifidis; segmentis lanceolatis acutis serralis pinnatifidisve, floribus laxe spicalis, bracteis . . ., calyce quinquedentato, dentibus abbreviatis integris, corollae tubo . . ., galeae rostro elongato gracili apice contorto, labii inferioris lacintis . . ., filamentis . . ., capsula . .. %? Hab. in Nepalia, Kamaon (Wall.) Chur, Pyr Pund- jal, et versus Caschmir (Royle). Non vidi. 249- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 250 a *14. P. pyramidata Royÿle Ms. ex Benth. 1. c. p. 52, | (Wall. !) P. laciniata Wall. cat. n. 419. V. s. sp. com- G. Don. 1. c. p. 620 n. 15. P. caule erecto elato subsimplici quadrifariam piloso, foliis verticillatis pinnatifidis; segmentis oblongo-lanceo- latis obtusis serralo-crenatis subpinnatifidisve, floribus spicatis, spica basi interrupta, bracteis . . ., calyce hir- suto quinquedentato; dentibus brevibus acutis integerri- mis, corollae tubo .., rostro galeam duplo superante lineari contorto, labii inferioris laciniis . . ., filamentis capsula . .. ? Hab. in jugo Himalaya versus Kaschmir. (Royle), Non vidi. * 15. P. tenuirostris Benth. 1. c. p. 52. G. Don. L. c. p. 620. n. 14. P. caule erecto elato subsimplici, quadrifariam piloso, foliis verticillatis pinnatifidis, segmentis ovato-oblongis crenulatis, floribus dense spicatis imbricatis, bracteis..., calyce hirsuto quinquedenteto; dentibus brevibus nte- gerrimis, corollae tubo ..., rostro galeam vix superante gracili apie subtorto, labit inferioris lacintis . . ., fila- mentis ..., capsula,.. %° Hab in jugo Himalayensi. Pyr Pundjal, (Royle). Non vidi. * 16. P. porrecta Wall. cat. n. 423. Benth. | c. G. Don. I. c. p. 620. P. multicaulis; caule humili adscendente simplici ra- mulisve brevibus basi aucto, bi -trifariam piloso, folirs 3-tim wverticillatis oppositisve pinnatifidis; laciniis oblon- gis obtusis duplicato-serrulatis, floribus laxe subspicatis, spica interrupta pauciflora; bracteis superioribus obova- üs duplicato-crenatis calyce brevioribus, calyce oblongo glabro breviter quinquedentalo; dentibus serrulatis, ga- lea convexa altenuata in rostrum gra ile elongatum por- rectum, lacintis lab inferioris lateralibus dilatatis, fila- mentis glabris, capsula . . . @. Hab in Nepilia, Ka- maon (Wall!), Shalma et versus Kaschmir. (Royle.) V s. sp. in herb. Ledebour. 17. P. brevifoha D. Don. prodr. fl. Nep. p. 94. Benth. L c. G. Don. L c. p. 620. P. caule simplici erecto superne villoso paucifolio, fo- lis 4-lim verticillatis petiolatis pinnatipartilis, laciniis abbreviatis ovatis obtusis profunde dentatis, floribus ver- ticillatis subspicatis, bracteis foliiformibus sessilibus, ca- lyce hirsuto campanulato quinquefido ; laciniis lineari- spathulatis crenulatis, tubo corollae calycem duplo su- perante, galea gibba in rostrum gracile porrectum stri-- tum producta, libii inferioris obliqui latissimi lobo me- dio late truncato-subrhomboïdeo, filamentis glabris, cap- sula .., %? Oex Don. Hab. in Nepalia, in Gossainthan mup. a cl. Prescott nomine P. lanigerae Wall. Corolla purpurea, ex Don. Zugleich bin ich so frei, ein Verzeichniss der übri- gen Ârten, so weit sie mir aus eigner Ansicht, oder aus botanischen Schriften bekannt sind, in der Reïhen- folge, wie ich sie am natürlichsten zusammenstellen zu müssen glaube, mitzutheilen. Die mir fehlenden Arten habe ich mit einem Sternchen bezeichnet; diejenigen, welche ich nicht gesehen, habe ich nach den Diagnosen unterzubringen gesucht, bin jedoch beï einigen wegen der Stellung ungewiss und habe daher diese vorne mit einem Fragezeichen versehen. Bei den so häufigen Uebergangsformen ist es sehr schwer, bestimmte Cha- ractere für die einzelnen Gruppen zu geben, und ich habe mich deshalb für jetzt blos nach dem Habitus ge- richtet, so wie nach der Gestalt der Blumenkrone im Allgemeinen. Selbst die erste Abtheïlung ist von den nachfolgenden nicht streng zu scheïden, da einige Ar- ten derselben quirlférmige und gleichzeitig auch ge- geuüberstehende Blätter zeigen, während einige unter den nachfolgenden, wie namentlich P. lanceolata und P. Sceptrum, entweder constant oder doch häufig ge- genüberstehende Blätter haben. IL. Sparsifolia (rarissime oppositifoliae.) Sect. 3. Tubiflorae. 18. P. siphonantha D. Don. V. s. *19. P. Hookertana Wall. Non vidi. 20. P. megalatha D. Don. V. s. *21. P. elephanthoïdes Benth. Non vidi. 22. P. tubiflora Fisch. V. s. (P. longiflora Rud.) Sect. 4 Rostratae. 23. P. Portenschlagii Saut. V. s. (P. caespitosa Sieb.? non Webb. P. geminiflora Portschl.) 24. P. asplenifolia Flôrke V. s. 25. P. rostrata L. V. s. 26 P. Jacquini Koch. V. s. 27. P. cenisia Gaud. V. s. (P. Bonjeani Colla. P. fas- ciculata Koch? Rchb. non Bell.) 28. P. gyroflexa Vill. W. s: *29, P. fasciculata Bell, Non vidi. 30. P. atrorubens Schleich. V. s. (P.pennina Gaud.)} 31. P. incarnata Jacq. V. s. 33. P. pedicellata m. (P. nasuta Bong. non MB.) V. s, 33. P. Barrelieri Reichb. V. s. (P. adscendens Gaud.) . P. ornithorhynchos Beuth. . P. furfuracea Wall. . P. Wallichit m. Non vidi. (P. asplenifolia Wall. BULLETIN SCIENTIFIQUE. ) © 5; ÉÊ'I''' ppp . P. tuberosa L. V. s. (P. adsçendents Schléh:xP, sumapa Poll.) ex Rchb. . P. lapponica L. V. s. P. cumpacta Steph. V. v.(P.physodes Fisch. Hbr. ex Stev. . brachystachys m. V. v. P . P. proboscidea Stev. V. v. (P. uncinatae var. Steph.) P . uncinata Steph. V. v. (P. incarnata L. P. altis- sima Pall.) Non vidi. Non vidi. non Flôürke.) Sect. 5. Platyphyllae. . P. resupimata L. V. v. . P. lanceolata Mich. V, s. (P. virginica Poir. P. pallida Nutt. P. serotina Mühlb.) . P. teueriüfolia MB. V. s. . P. carnosa Wall. V. s. . P. racemosa Dougl. V.s. Sect. 6. PBasidentatae. ? *48. P. surrecta Benth. Non vidi. 49. P. groenlandica Retz. V. s. (P. incarnata Retz.) 2*50. P. contorta Benth. Non vidi. 51. P. adunca MB. V. s. 52. P. palustris L. V. v. (P. macrodon Richards? P, FD: uliginosa mihti. V. tenuifolra Adams.) . P. Wlassowiana Stev. V. v. Sect. 7. Bidentatac. . P. sylvatica L. V.s. (P. lusitanica Link. et Hoffmns.) . P. euphrasioïdes Steph. V. y. (P. paniculata Pall. P. corymbosa Pall. P. heterophylla Patr. P. ramosa Wormsk. P. labradorica LP. virens Hartm?) . canadensis L. V. s. (P. gladiata Mich) . aequinoclialis H. B, K. V. s. . nasuta MB. V. s. . sudetica Willd. V. s. (P serotina Adams non Mühlb. P. Stevenii Adams.) else v. (P. rubens fl. alt. non Steph. P. altaica Steph. hbr.) . P. fissa Turcz. V. v. . P. rubens Steph. V . P. tanacetifoliàa Adams: Mi # (P. laeta Stev. P . v. (P. laciniosa Pall.) incarnala Pall. P. discolor Adams.) - Friederici Augusti Tommas. VW, s. (P.. mucida Koch. in lite.) + P. lasiostachys mihi. V. v. 66. 252 P. physocalyx amihi. V. v. (P. flava fl. alt. non Pal]. P. pyramidata Pall. P: conica Pall. P. imbricata Pall.) . P. flava Pall. V. s (P. sulphurea Pall.) . P. comosa L. V. v. (P. procera Adams. P. fron- dosa Pall. ? P. bulbosa Pall.?) . P. venusta Schang. V.v. (P.salina Turez.) P. brac- teosa Pall.? P. achilleaefolia Turez. . P. achilleaefolia Steph. fl. alt. V. v. (comosae var. Stev.) . P. altaica Steph. ex Stev. V. v. (P. comosae var. Stev.) . P. striata Pall. V. v. (P. venosa Pall.) P. elata Willd. V. v. (P. punicea Pall.) . P. Langsdorfii Fisch. V. s. Sect. 8. Edentulae. 95° . |? *96. 5. P. lanata Pall. V. s. (P. alopecuroïdes Adams. P. Langsdorfii 5. Stev. . P. hirsuta L. V.s. (P. arctica Adams ex Stev.) . P. eriostachys Led. V. s. : P. flammea L. V.s. . P. versicolor Whlbg. V. v. (P. flammea Wulff. P. Oederi fl. dan. P. filicifolia Adams.) . P. rosea Wulff. V. s. - P. Doellingeriana Nordm. V. s. (P. atropurpurea Stev. hbr.) . P. Wiülhelmsiana Stev. V. s. (P. callicoma Hbr. Fisch. ex Stev. P. laniflora Ste.) 8: P. recutita L. V..s. . P. sajanensis Steph. hbr. V. s. . P. condensata MB. V. 5. . P. folios LAVrsA . P. Hacquetii Graf. V. s. (P. exaltata Fisch. Hbr. P. sumana Pall. ex Ste.) - P. bracteosa Benth. Non vidi. (P. alata Pursh.?) . P. densiflora Benth . P. zeylanica Benth. V, s. Vers. Sect. 9. Macranthac. - P. tristis L. V. v. (BP. macrocarpos Pall.) . P. Sceptrum Carolinum L. V. +. . P. grandiflora Fisch. V. s. (P. macrantha Spr.) - P. capitata Adams. V. s. (P. grandiflora Cham. Spr. P. Stelleriana Pall) P. acaulis Walff. V. 5. P. Avana Wall. Non vidi. Ausser diesen Arten sind mir entweder nur dem Na- men nach oder aus unvollständigen Diagnosen, oder nur als neu erwähnt und unberannt folgende bekannt ge- worden : BULLETIN SCIENTIFIQUE. 254 *97. P. caespitosa Webb. non Sieb. (P. rostratae aff.) *98. P. philippica Gay. *99. P. mexicana Zucc. V. s. olim in Hb. Fischeri, an ab P. aequinoctiali diversa? *100. P. Orizabae Cham. et Schletd. Quid P. lutea Wierczb. in flora 1840. n. 23. p. 567.? » P. asparagoïdes Lapeyr.? » P. flava Sibth. et Sm. fl. graeca? + P. rostrata. 5’ hoch. Güldenst. iter. 1. p. 292? P. nov. sp. a Perrotetio in Nilgherry montibus lectaP + P. arctica R. Br. (P. sudetica?) ; P. asphodeloïdes DC. hbr. — Ê——— 14. UEBER EINE NEUE PFLANZENGATTUNG AUS Brasizien. Von F. E. L. FISCHER und C. A. MEYER. (Lu le 15. janvier 1841.). Der hiesige Kaïserliche botanische Garten kultivirt eine nicht unbedeutende Anzahl Pflanzen aus Brasilien, die theils aus Saamen erzogen, meïstens aber lebend aus jenem fernen Lande gebracht worden sind. Viele der- selben bringen hier jährlich ihre Blüthen hervor; andere dagegen haben bei uns noch niemals geblüht und sind daher auch noch nicht genau bestimmt worden, obgleich ihnen immer eine ganz besondere Aufmerksamkeït ge- widmet wird. Von diesen hat im Sommer 1840 ein Strauch, mit immer grünen Blättern, zum ersten Male mit gelblichen, wohlriechenden Blumen geblüht und hat uns den Stoff zu diesem kleinen Aufsatze geliefert. Das ganze Ansehen dieses Strauches, der reichliche Milchsaft in allen Theiïlen desselben, und auch die Form der Blumen im Allgemeinen, liessen auf eine Sapotee schliessen, und wir würden ihn auch ohne Weiteres dieser Pflanzengruppe zugezählt haben, wenn uicht die, in eine Rühre verwachsenen Staubfäden, dieser Anuahme zu wi- dersprechen geschienen hätten ; denn alle Gattungen und Arten dieser Familie haben, so viel wir wissen, freie (nicht verwachsene) Staubfäden, und auch R. Brown, Bartling und andre Botaniker, schreiben den Sapoteen allgemein freie Staubfiden zu. Aber so sehr auch, auf den ersten Blick, die Verwachsung der Staubfäden einer Vereinigung dieser Pflanze mit den Sapoteen zu widersprechen schien, so zeigte doch eine genaue Untersuchung der lebenden Pflanze und der, von Riedel gesammelten, Fruchtexem- plare, besonders aber die Vergleichung mit Mimusops, eine so entschiedene Verwandtschaft unserer brasiliani- schen Pflanze mit dieser Gattung, dass wir über ihre Stellung im System nicht weiter in Zweilel seyn konn- ten. Auch hat Martius, dieser genaue Beobachter, nicht angestanden, diesen und noch einen andern, hierher ge- bürigen Strauch, den Mimusops beizuzählen. Allein’ die in dieser Familie nicht weïter vorkommende Verwach- sung der Staubfäden, und die kappenférmigen, nach un- ten slark verschmälerten sechs innern Abschnitte der Blu- menkrone, die dadurch fast gestielt erscheïnen — zeïch- pen diese Pflanzen so wesentlich aus, dass wir uns für vollkommen gerechtfertigt halten, wenn wir aus ihnen eme besondere, neue Gattung bilden, deren Namen wir von ïhrem Hauptcharakter, den verwachsenen Staubfiden, herleiten wollen. Weniger Werth legen wir auf das zweite, von uns angeführte Kennzeïichen, obgleich die Blumen durch diese aufrechtstehenden, zusammengeneigten Ab- schnitte der Blumenkrone im Leben ein ganz besonde- res Ansehen erhalten, und sehr an die Blumen einiger Rhamneen erinnern. Die beïden uns bekannten Arten dieser Gattung,') sind dem südlichen Amerika und namenilich Brasilien, eigen- thümlich. Sie repräsentiren gleichsam in diesem Welt- theile die, der alten Welt angehôrige Gattung Mimu- sops, von denen einige Arten gewiss nur durch die Kul- ur in Amerika verbreitet worden sind. Ob die saftigen Früchte dieser brasilianischen Sträucher in ihrem Vater- lande genossen werden, wissen wir nicht ; doch lässt die grosse Aehnlichkeit derselben mit den Früchten der Mimusops Elengi vermuthen, dass sie geniessbar sind. Die Blumen sind sehr wohlriechend. Morphologisch gewinnt diese Gattung für die Sapo- teen noch eine besondere Bedeutsamkeit durch die Ver- wachsung der Staubfäden mit den, zwischen ïhnen ste- henden Schüppcher, wodurch ganz entschieden bewiesen wird, dass bei den Sapoteen diese letztern dem Staub- fadenkreise angehôren und für sterile Staubfiden ange- sehen werden müssen, eine Ansicht, die jetzt zwar all- gemein angenommen, aber niemals so unzweideutig als an dieser Gattung nachgewiesen worden ist. Noch wollen wir hier einige Worte über die eigen- thümliche Beschaffenheit des Ueberzuges sagen, welcher bei der einen Art dieser Gattung die untere Blattfläche bedeckt, und ihr einen seidenartigen Glanz mittheilt. Die- ser Ueberzug wird durch weïche Haare, oder vielmehr zarte, haarformige Schüppchen gebildet, die der Blatt- fläche genau angedrückt sind, und zum grussen Theiïle mit derselben zusammen zu hängen scheinen, so dass sie sich nur schwer trennen lassen, deren Spitzen aber frei siud ES à sn ONE 0 DE: AN. | | *) Wir sind nicht im Stande zu entscheiden, ob Achras Ba- lata Aubl. zu einer dieser beiden Arten gehôrt, oder vielleich® eine dritte Art dieser neuen Gattung bildet, SYNARRHENA Fisch., Mey. -Calyx sexpartitus, laciniis biseriatis. Corolla hypogyna, 48-partita : laciniis trifariis, omnibus integerrimis ; exte- rioribus 12 reflexis et per paria sepalis incumbentibus ; interioribus 6 erectis, basi attenuatis, cucullatis, singulis antheram cingentibus. Stamina ima corollae basi inserta, monadelpha, sex fertilia petalis seriei intimae opposita et cum staminibus anantheris (staminodiis) sex squamae- formibus bi-trifidis alternantia. Antherae liberae, ovatae, extrorsae. Ovarium novemloculare (octoloculare in S sub- sericea, ap. Martium), loculis uniovulatis. Stylus su- bulatus, stigmate punctiformi terminatus. Bacca abortu uni- (rarissime bi-) locularis. Semina solitaria. Embryo intra albumen carnosum copiosum orthotropus, cotyledonibus magnis explanatis subcarnosis, radicul2 cylindrica, infera. Arbusculae brasilienses lactescentes, foliis semperviren- tibus alternis exstipulatis coriaceis integerrimis , pedun- culis axillaribus confertis unifloris deflexis, floribus ochroleucis odoratis, fructibus baccatis coccineis. Genus e Sapotearum familia, Mimusopi atque Imbri- cariae proximum; differt a Mimusope petalis interiori- bus erectis cucullatis antheras obtegentibus, praesertim vero filamentis monadelphis, tubo exserto: ab Imbricaria praeterea distinguitur petalis omnibus indivisis et fruc- tibus uni - bilocularibus, uni - dispermis. Synarrhena subsericea Fisch., Mey. S. foliis subtus subsericeis ; filamentorum parte libera anthera mutica breviore ; staminodiis brevibus trifidis. Mimusops subsericea Martius in Flora 1859 I. Beibl. pag. 5. Plant. brasil. exsicc. No. 487. Arbuscula 10 - {5pedalis , lactescens. Rami tenues, erectrusculi, flavescentes, lerticellis sub- ramoOsissima , éllipticis fuscescentibus tuberculati, basi nudi, apice fo- liati et floriferi. Folia sempervirentia, pseudo-verticilla- ta, i. €. ternatim approximala (quamquam certe alterna sunt), spatio nudo a proximo pseudo - verticillo remota et cum foliis proximi 1lli verticilli alternantia, coriacea, patentia, oblonga, obovato - elliptica, utrinque , sed basi magis, attenuata, apiculo obtusiusculo reflexo interdum 5 subemarginato terminata, margine integerrimo reflexo cincta, ur opaca, atroviridia, (in sicco glaucescentia), subtus pallide viridia, squamulis tenuissimis piliformi- bus folio arctissime incumbentibus et forsan adglutinatis subsericea, nervo crasso promimente atque venis tenuis- simis immersis sub angulo valde aperto divergentibus notata; maxima 25/, poll. longa, 11/, poll. lata ; alia an- gustiora oblonga, 21/, poll. longa, 10 Ii. circiter Jata, omnia peliolo teretiusculo 4— 5 lin. longo fulta. Flo- res in foliorum axillis numerosi, fasciculati, illis Mimu- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 256 sopi Elengi minores, odoratissimi, odore florum Pittos- port Tobirae ; in foliorum superiorum axillis siti primo aperti. Pedicelli uniflori, semipollicarcs, teretiusculi, apice modice incrassali, reflexi. Calyx extus squamulis piliformi- bus subsericeus, persistens, sexparlitus: lacinïis biseriatis imbricatisreflexis; tribus exterioribus fuscescentibuslatiori- bus ovatis obtusiusculis, 2 lin. longis, bast 11/, lin. latis; tribus interioribus angustioribus viridibus. Corolla glabra, ochroleuca, tubo brevissimo + limbi 18-partiti laciniis ob- longis, longitudine calycem aequantibus, 3/, lin. cire. longis, trifariam imbricatis, serierum duarum inferiorum 12 pla- nis, reflexis, basi vix attenuatis, margine denticulis raris acutis notatis, laciniis calycinis per paria incumbentibus; sex seriei intimae erectis, cum sepalis alternantibus, basi valde attenuatis, apice (pro more petalorum Rhamni) cucullatis et antheram obvolventibus. Stamina glaberrima, ima corollae basi inserta, sex fertilia cum totidem steri- libus (staminodiis) anantheris aequilongis squamaeformi- bus trifidis, lobis brevibus setaceis aequalibus alternantia. Filamenta cum staminodiis fere ad apicem usque in cylin- drum liberum (non, praeter basin, petalis adnatum) con- ferruminata, apice brevi libera, setacea. Antherae ellipticae, basi subcordatae, apice obtusae, non mucronatae, supra basin filamento adnatae, erectae, liberae, flavescentes, bilo- culares : loculis rima longitudinali externe dehiscentibus. Ovarium superum, ovatum, viride, annulo angusto nec- tarifero basi cinctum, novemloculare (ex observationibus nostris, octoloculare ap. Martium): loculis uniovulatis. Stylus subulatus, stamina paulo superans, stigmale parvo punctiformi terminatus. Fructus baccati, illis Mimusopi Elengi similes, sed minores, cocciner. Hab. in arenosis maritimis prope Rio Janeiro (Rie- del); iu montis Corcoyado sylvis et alibi in prov. Seba- stianopolitana (Mart.). Vid. viv. cult. et sponte sicc. floribunda Fisch., Mey. S. foliis glabris; filamentorum parte libera anthera mucronata sublongiore ; staminodiis elongatis bifidis. Mimusops floribunda Martius 1. c. — Plant. bras. exsicc. No. 488. Affine antecedenti, sed characteribus datis bene distinc- tum. Staminodia filamentis longiora, profunde pifida : lo- bis elongatis setaceis mucroneque minuto inter lobos. Hab. in arenosis ad oceani littus, e. g. prope Cabo frio «(Mart.). Vid. sp. sice. — Tertia hujus forsann generis species est Achras Balata Aublet Guian. L p. 508 (excl. syn. Rheedeï). Synarrhena C2 Emis le 11 mars 1841. OR RERO MORE #18. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tone VII. L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURÉ Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11/4 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, librare, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. —" L'expédition des gazettes du bureau dés postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, S'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiqués d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. NOTES. 15. Température du sol à Nicolaïef. Kworrs. 16. Réponse à M. Becquerel. Jacosk. 17. Sur Les genres de plantes analogues au trèfle. Traurverter. N O T ES. Date. | I. | Il Nov. Déc. 5 | 12,0 | 1,0 1831. Janvier 1 12,0! 10,5 15 | 12.0 | 10,5 15. TEMPÉRATURE DE DEUX SOURCES D'EAU DOUCE A NICOLAÏEF OBSERVÉE par M. KNORRE ; par M. KUPFFER; (lu le 15 1830. ke 9 | 12,0 jan vi Janvier 2/|121| 89 évrier 12 | 11,9! — Janvier 1841.) 16 | 1°: | 11,9 “ TT , La source I jaillit à Spaskoïé-Ourotchichtché, à une 30 | 12,0 | 9,7 | Mars 12 | 11,9 | 9,9 demi-verste*) de l'observatoire; la source II est située | || Février à {is 9,2 Avril St| 4 ehAE à 9 verstes au NNE de l'observatoire, près du village Mars 43 | 118 %. : À , Ternowka. Thermomètre centigrade, aux indications du- 27 | 11,71 — || Mai 411120 "46 quel il faut encore ajouter les corrections suivantes : Avril 10 | 11,7| 9,4 l : 0 24 | 11,7| 9,6 | Jum 4:|,11,7 | 1077 + 0,04 à 5 Mai 8 119 9.7 ; ai LIT + 0,07 à 10 22 | 117/10,5 | Juillet 2 | 11,7 | 11,1 + ü,:2 à 15. Juin 5 | 11,8 | 1 ,6 Les observations ont été faites tous les ‘5 jours; la 19 Ha Ts, température de la source II a toujours été prise un Juillet s à FE jour plus tard que celle de la source IL, 31 | 116 |1:,1 Août 14 | 11,7 | 11,4 pack 11 | 28 | 11,7| 11,5 ee 25 | 11,99 | 11,5 at Octob. 9| - — Août. 29 1:,8] 9,7 | Octob. 12 | 12,2 | 11,8 SOS PT LAS Sept. . 12 | pra 12,0 24 | i1,8 | 11,1 Nov: 6 | 11,9 | 10, 2% 12 Le Nv. 7 | — _ 20 | 12,0! — Déc. 4 | 1,0 | 10,6 1834. #) Quatre verstes font une lieue de France. 18 | 12,0 | 10,6 | Février 8 | 11,6 259 BULLETIN SCIENTIFIQUE ::111 260 Date. Date. | 1 Lu Date. | I. Février 22 | 41,6 Février 7 ; Févr. 6 | — fret 13 lis 4,3% Mars 8 | 11,6 A 110 20 | 11,5 " 11,4 DNS Mars 7, | 11,6 1 Mars : 5 | 11,4 Mars 3 | 11,5 Avril 5141456954 2TAPATG 19 | 11,5 17 | 11.4 19 | 11,6! 9,7 | Avril 4 | 11,5 Avril 2.|11,5 31 | 11,4 Mai 616 11e 10 16 | — Avril 14 | 11,5 47 | 11,61 10,6 | Mai 2h144,7 30 | 11,5 28 | 11,4 51 | 11,6 | 10,8 46°! 117 Mai 14 | 11,4 Mai 12 |11,4 Juin 14 | 11,71113 SOURIS 28 | 11,5 | Juni 26 28 | 11,7|11,4 | Juin 16, 41,7 Juin, 11 | — Jum 9 Re 4 Juillet 12 | 11,6 | 11,4 27 | 11,9 25 | 11,6 | Juillet 8 23 |11,5 26 | 11,6 11,9 | Juillet 11 | 12,0 Juillet 9 | 11,4 Juillet 7 11,5 Août 9 | 11,7 | 11,6 25"| 12,0 25 | 11,6 21 111,51 25 | 11,6 | 12,3 | Août 8 | — Août 6 |11,5 Août. 4 |11,4 Sept. late 22.|,11,8 20 | 11,5 18 | 11,4 20 | 11,8|12,2 | Sept. 5 | 11,6 Sept. 3 | 11,5 Sept. 1 11,5 Octob. 4 | 11,5| 9,3 19 | 11,6 17 | 11,4 15 | 11,6 18: | 11,7 11,3 N'Octob. "AS ITIS Octob. 1 | 11,5 29 11,6 Nov 1 | 11,6 |10,7 17 | 11,8 15 | 11,5 Octob. 13 | 11,5 15 | 11,6 | 10,0 51 | 11,8 29 | 114 27 | 11,5 29-1410 Nov. 14 | 11,5 Nov. 12 | 11% Nov. 10 11,7 Déc. 13 | 11,6 28 | 11,5 26 | 11,5 24 27: | 14,6 Déc. 12.435 Déc. 10 | 11,3 Déc. 8 11, 6 1855. 26 | 11,4 24, | 11,3 Le 22 déc. la Janvier 10 | 11,5 1856. 1857. source élait tarie. 24 | 11,6 Janvier 23 | 11,4| Févr. 4 | 111 u r. 6 en S our ce H. Mois. 1854 | 1835 | 1836 | 1837 is. 1834 D Janvier . -0 |(11,6)?| 11,6 4 |(14, 2)? Fe 3 59 || Janvier Février 3941 41,6 |! 41,6 11,1 14 Février Mars 11,6 | 11,6 11,3 . Mars Avril 11,6 | 11,5 5 | 11,4 | 114 Avril Maï : i1,6 11,6 | 11,4 Mai Juin 11,1 ’ 11,6 | 11,5 Juni Juillet 11.6 11.67 10115 Juillet Août 11,7 5| 11,6 |111,4 Août Septembre 11,8 55|" 41:61 [641 6 Septembre Octobre (12,0) ? 0 | 11,6 x 6 11,4 11,5 Octobre Novembre | 12,0 11,6 L,4 ld:5ù [411,7 Novembre Décembre | 12,0 1 11,6 55 |. 11,4 | 111,6 Décembre Moyennes | 11,88 | 11,88] 11,65 | 11 67 | 11, 44 | 11,48| 11,64 D'après l'analyse de Fourier,') ou de la source dans le cours d'une année, par u la pro- vendez fondeur, d’où elle jaillit, par A et « des grandeurs où l'on a désigné par v la variation de la température | constantes; et par e la base des logarithmes naturels. *) Voyez ma note dans les Annales de physique de Poggen- Les profondeurs des deux sources nous sont incon- dorf: Einige Bemerkungen über die Temperatur der Quellen, | Nues: mais comme nous sayons que la température du tom. 32, pag. 270. sol augmente avec la profondeur, proportionnellement à 261 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 262 celle-ci, nous pouvons substituer les différences des tem- pératures moyennes des deux sources aux différences de leurs profondeurs, et en comptant celles - ci depuis la source Il, qui est la plus rapprochée de la surface du sol, nous aurons u —o pour la source IL et u = 1,67 pour la source I. Nous aurons donc pour la source I pour la source II . .. et de là: Oise //remf 107 2,45kxxr0 À // a 2,605 Si l’on connaissait les variations de la température du sol à sa surface, il serait facile de calculer la tempéra- ture moyenne de la surface, car dans la formule es 0e A il n'y aurait alors que la valeur de u qui nous serait inconnue, et on la trouverait exprimée immédiatement en degrés centésimaux. St l’on se permet, à défaut d’ob- servations directes, de supposer que les variations de la température de la surface du sol sont les mêmes que celles des températures mensuelles de l'air, on a°) vien 22,2 Rozsr219,8,G On trouve de là: u = — 0,94 Si l’on retranche cette valeur de la température moyenne de la source IT, on trouve 9°,63 (ou plus ex- actement 9,70, après avoir ajouté la petite correction applicable à toutes les indications du thermomètre em- ployé) ce qui est la température moyenne de la surface du sol à Nicolaïeff. La température moyenne de l’air est 99,4 C. 2 9 — 16. SuR LES REMARQUES DE M. BECQUEREL RE- COMPARATIVE COUPLES LATIVES A MA MESURE DE L'ACTION DE DEUX VOLTAIQUES, LUN CUIVRE-ZINC, L'AUTRE PLATINE- ZINC, par M. M.-H. JACOBI; (lu le 29 janv. 1841.) Dans la séance du 13 janvier de l’année dernière, j'a- vais présenté à l’Académie une note sur la mesure com- parative de l’action de deux couples voltaïques, l’un cui- vre-zinc, et l'autre platine-zinc. Cette note a donné lieu à quelques observations que M. Becquerel a faites dans la séance de l’Académie des sciences de Paris du 4 janvier dernier, et où il s’exprime comme suit : *) Voyez mon Mémoire inséré dans les Mémoires de l'Acadé- mie des Sciences de St-Pétersbourg Vième série Scienc. math. Tom. IV, Lère partie p. 277 On pourrait croire, d'après cette conclusion, que dans les piles en général, le platine aït une grande supério- »rité sur le cuivre pour transmettre une plus grande quantité d'électricité. Mais cette supériorité d'effets ne »tient, dans le cas présent, qu’à une condition dont M. ,Jacobi n'a point parlé et qui exerce cependant une grande influence sur l’action de la pile, action que les »expérimentateurs négligent quelquefois.“ M. Becquerel attribue cette supériorité d'effets à ce que la réaction de l'acide nitrique concentré sur l’eau acidulé donne naïssance à un courant électrique, beau- coup plus considérable que celui résultant de la disso- lution du sulfate de cuivre sur la même eau acidulée. M. Becquerel ajoute: ,, J'ai cru devoir présenter ces »Observations qui d'ailleurs ne sont pas nouvelles, pour »que les expérimentateurs ne soient pas induits en er- »reur sur la cause des effets obtenus par M. Jacobi.s D'après cet énoncé on pourrait croire qu'il y a eu dans ma note une omission assez grave pour que M. Becquerel ait cru devoir la réparer. Le calcul de mes observations ayant été fait d’après la formule de M. Ohm, le résultat se prononce assez clairement sur la cause des effets ; mais à cette formule j'ai dû ajouter encore l’ex- pression du maximum d'effet, parce que c’est précisement cette expression dont on n'avait pas tenu compte jusque là, et qui nous met à même de comparer d'une manière exacte différentes combmaisons voltaiques. Je saisis avec plaisir cette occasion pour me prononcer sur la théorie de M. Ohm, que je crois pouvoir considérer comme l’un des progrès les plus marquants dans cette partie de la physique. Elle rassemble, sous un seul point de vue, une grande masse de faits; elle explique parfaitement tous les phénomènes qui se rapportent à la force du courant voltaique ; enfin cette théorie a été confirmée et élargie par les physiciens les plus distingués. La loi de M.Ohm, connue en Allemagne depuis treize ans, com- mence maintenant à se répandre en Angleterre et don- nera, je l’espère, une nouvelle direction aux expéri- mentateurs zélés de ce pays. En France, cette même loi, dix ans après sa publication, s'annonce comme nou- velle découverte et est accueillie comme telle. Par rapport au cas présent, ne sachant guère de quelle manière soumettre au calcul la réaction chimique dont M. Becquerel parle, je me suis contenté, conformément aux observations, d'attribuer la supériorité de la pile de M. Grove: 19 à ce que, pour la même section transversale, la résistance dans cette pile est à celle de cuivre - zinc comme 2,4 à 15,55, et 263 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 264 a, 20 à ce que, sous les conditions en question, la force résumé quelques faits bien établis, qui me paraissent électromotrice du platine -zinc est à celle du cuivre- zinc comme 23000 à 14610. Ces nombres, trouvés pour le rapport des résistances, | n'offrent rien d'étrange , car on sait depuis long -temps que l'acide nitrique concentré est un des meilleurs con- ducteurs, et qu'en général, la résistance de transition (Uebergangswiderstand) est moindre si les métaux plon- gent dans de forts acides. Pour ce qui regarde Ja force électromotrice, engendrée prin ipalement par le contact des deux métaux hétéro- gènes, il y entre sans doute, eu partie, la force qui pro- vient du contact des deux liquides hétérogènes, ou si l'on veut, de leur réaction chimique mutuelle L'exis- tence d'un tel effet a été long -temps niée, et seule- ment des expériences récentes l'ont élevée au dessus du doute. Mais, ce n’est pas là ce que M. Becquerel paraît avoir en vue; car nous verrons que ce dernier effet est si peu considérable, que la supériorité du pla- tine-zinc pourrait plutôt être attribuée à toute autre cause qu'àrelle-ci. L'opinion contraire de M. Becquerel pa- raît être soutenue par la pile qu'il a découverte et qui porte son nom. Cette pile se compose, comme on sait, de deux plaques de platine dont l'une plonge dans de l'acide nitrique concentré, et l’autre dans une dissolution de potasse caustique. Ici, il y a deux métaux en appa- rence égaux, et les circonstances sont les plus favorables pour la réaction chimique qui, entre l'acide nitrique et l'alcali, est sans doute beaucoup plus forte que la réaction du même acide sur l’eau acidulée d'acide sul- furique. Néanmoins, M. Fechner a prouvé, par des expériences très soignées, instituées sans prévention et avec l'habilité et la rigueur qui caractérisent tous les travaux de ce savant, que si l’on exprime par le nombre 8, 644 la force totale d'une pile de cette construction, la partie de cette force, qui provient de la réaction de l'acide sur l'alcali, n’est que 0,140, ou environ la soixan- tième partie. Il n'y a pas de doute que ce rapport numé- rique ne soit assez défavorable pour l'admission de l'expli- calion de M. Becquerel, et il le sera encore davantage si l'on examine le cas actuel où le platine qui plonge dans l'alcali, est remplacé par le zinc, plongé dans l'eau acidulée. Il est à espérer que M. Fechner, qui possède l'exercice de ces expériences et les appareïls né’ essaires, remplira cette tâche. Il me semble que, d'après l’état actuel de nos connais- sances, on ne peut guère admettre que l’action chimique soit l'unique source des phénomènes voltaïiques Néan- moins elle y joue un grand rôle, et j'ose exposer en expliquer en quoi il consiste : 1° Un courant voltaique ne peut exister que par le contact de métaux hétérogènes ou, en général, par le contart de différentes substances. | 2° En nous arrêtant aux métaux qui nous donnent les effets les plus prononcés, on pourra dire que des métaux homogènes sont seulement ceux qui, plongés dans un même liquide, ne produisent pas de courant voltaïque. Il n’y a donc pas d’homogénéité si un gel- vanomètre sensible accuse un courant. 50 Les métaux deviennent hétérogènes par le moin- dre changement de leur surface. Ce changement peut être mécanique; il peut être produit par des actions chi- miques tellement faibles, qu'ils échappent au réactifs du chimiste, il peut, enfin, être provoqué par ces forces que M. Berzelius appelle catalytiques. Le galvano- mètre, réactif infiniment sensible, rend compte de toute hétérogénéité. Sous ce rapport, tous les métaux homo- gènes, plongés dans différents liquides, ne peuvent plus être considérés comme étant les mêmes. Le platine, qui se trouve dans l'acide nitrique, est, pour ce qui regarde ses conditions voltaiques, un autre métal que le platine plongé dans un alcali — Ce changement superficiel, opéré d'une manière quelconque et souvent dans un temps infiniment petit, tantôt aug nente ou rehausse le rapport électromoteur naturel des métaux, tantôt le diminue ou le détruit entièrement. Le courant engendré par :le contact est ordinairement, peut-être nécessairement, ac- compagné d’une décomposition chimique dont les pro- duits exercent une influence déterminée sur les surfa- ces des métaux, sur lesquels ils se dégagent. Cete in- fluence, dis-je, à toujours la tendance d’annuller ou de compenser la différence électromotrice des métaux, d'affaiblir le courant et d'anéantir l’action voltaïque si, l'on abandonne la pile à elle-même. Dans les piles à cloisons, admirable découverte des derniers temps, on est libre de soutenir ou de conserver le courant à force constante, en empêchant les substances nuisibles à se dégager; dans les piles ordinaires, à un liquide, con- nues jusqu'ici, on n'en a pas le moyen 40 On trouve, en général, qu'il y a une certaine rela- tion entre la conductibilité des liquides et leur état chimique, mais on n’a pas encore pu fixer les idées à cet égard. 50 Il paraît résulter de beaucoup de faits que l’ac- tion chimique diminue la résistance de transition. On voit. par cet exposé, combien est importante l’in- fluence qu’exerce l'action chimique dans les phénomè- 265 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 266 EEE nes du courant voltaique. Mais cette influence n’est que secondaire; elle n'en est pas la cause primaire, et dans la plupart des cas, on est impressionné par les faits, de manière à devoir dire que le courant voltaïque existe, non parce que, mais quoiqu'il y aïl une action chimique. Dans la pile fermée, les effets électrolytiques, ther- miques et de polarisation électromagnétique existent simultanément, à même droit et dans la même pro- portion. Si l’on parvient un jour à exprimer par les mêmes unilés, ces effets si différents, on trouvera peut-être que la force engendrée et soutenue par le contact, est une quantité aussi constante que ne l'est la force vive d'un système de points matériels qui se trouve en mouvement. Il ne s'agirait alors que de transformer, autant que possible, en effet utile ces diffé- rentes manifestalions du courant, de même que, dans l’art des machines, on s’empresse de diminuer, autant que possible, cette partie de la force vive dépensée à vaincre des résistances ou à produire des effets qui sont étrangers à l’effet utile. Je prends encore la liberté de présenter à l’Acadé- mie les expériences suivantes que j'ai trouvées dans mon journal, et qui font suite à celles, rapportées dans ma note en question. Après .que j ‘eus achevé ces expériences , les piles employées étaient restées char- gées, mais ouvertes pendant environ 14 heures. En- suite j'ai répété les mesures, et j'ai trouvé les nombres notés dans la tableau suivant. Force du couple _______7 1 cuivre-zinc. | platine-zinc. Force du couple cuivre-zinc. Réssane de l'hélice. 385 92 23,1 135,5 595 133 Je fais observer que les oscillations de la force, qui avaient lieu, n’ont pas permis de faire les mesures avec la plus grande rigueur. En faisant le calcul d'après les formules connues, on trouve cuivre-zinc platine-zince force électromotrice 13552 . 22515. Résistance 12,1 33,9 Le couple cuivre-zinc ayant 36 pouces carrés de sur- face, et le couple platine-zinc n’en ayant que 2,5, ïl s'ensuit que la résistance qui, comme on sait, est récipr»- quement comme la section transversale, ne sera pour une surface de platine également de 36 p. c. que 339 X 25 Er iii — 2,3. Si lon exprime par s, s’ les surfaces totales d’une pile de cuivre et d'une pile de platine, et par z. z! les nombres des plaques qui correspondent au inaximum d'effet, on a s’ S20/07 s'Ense M0: ce qui diffère très peu des nombres obtenus d'abord. Pour confirmer, en partie, ces résultats. j'ai formé un circuit de ces deux différents couples d'après l’arrange- meut suivant, de manière que les courants traversent l'hélice dont la résistance était de 23,1, dans des direc- tions opposés — a — Le —— PLZ ZC M at mo hélice la force de cette combinaison a été en faveur du pla- tine de 0:',1335. Si l'on fait le calcul, on obtient 22515 — 13552 ce qui diffère de l'observation de 0:,0048. Ensuite j'ai formé le circuit suivant == 1051297 PL Z hélice où deux couples cuivre-zinc, formés en série, étaient op- posés au couple platine-zinc. Il y avait un courant contraire an premier et en fa- veur de ces deux couples. Je n'avais pas mesuré la force électromotrice du nouveau couple ajouté, et en- core les oscillations de la force étaient tellement frequentes qu'une mesure exacte était impossible; pourtant, j'ai saisi un moment qui m'a donné 0,043 pour la mesure de ce courant. Ën supposant que les deux couples de cui- |vre-zinc soïent égaux, on obtiendrait par le calcul 2. 13552 — 22515 Bi TITATT SST ce qui diffcre assez de l'observation. Néanmoins, cette expérience prouve que. conformément aux nombres ob- tenus, la supériorité du platine-zinc n'est pas assez grande pour tenir équilibre au courant engendré par deux couples cuivre -zinc formés en série. L'augmenta- tion de la surface de platine n’y serait pour rien, parce que c’est seulement la valeur du dénominateur de la formule qui changerait. Le signe du numérateur n'en serait pas affecté. Z 0:,056 ee BULLETIN SCIENTIFIQUE. 268 nd. —Z—Z2ZpZEZE— User DIE MIT TRIFOLIUM VERWANDTEN PFLANZENGATTUNGEN, vom Prof. E. R. von TRAUTVETTER zu Kiew; (lu le 27 no- vembre 1840). Schon beï einer andern Gelegenheït habe ich darauf aufmerksam gemacht, dass diejenige Abtheïlung der Le- guminosen, welche mit dem Namen der Trifolieae be- zeichnet wird, in zwei Gruppen zerfällt, welche ich im Allsemeinen charakterisiren müchte, wie folet : 1) Trifolieae genuïinae: carina recta vel parum cur- vata, obtusiuscula; stamina superne non dilatata; fo- lia vel mere trifoliata, vel petiolo communi supra par foliolorum oppositorum elongato trifoliolato- pinnata, semper stipulata. 2) Loteae genuinae: carina plerumque geniculato- inflexa, in rostrum attenuata ; filamenta alterna di- latata ; folia vel mere trifoliata et stipulata, vel sti- pulis in foliola mutalis exstipulata, pinnata pinnu- lis subquinis. Dieser Eintheïlung zu Folge gehüren zu den Trifo- lieae genuinae die Gattungen Trifolium, Melilotus, Po- cockia, Medicago und Trigonella. In den Blüthenorga- nen zeigen die Pflanzen dieser Abtheilung nur sehr geringe Unterschiede, — desto mehr aber in den Früch- ten. Es ist indessen hôüchst schwierig, die grosse Masse von Verschiedenheiten, welche die Früchte der ge- nannten Pflanzen darbieten, in gewisse, deutlich geson- derte Hauptabtheilungen zu bringen, da selbst die von einander schembar sehr entfernten Formen durch Mit- telformen verbunden werden. Um die Uebersicht der zahlreichen Arten der Trifolieae genuinae zu erleich- tern, scheint es nichtsdestoweniger nôthig, dieselben in einige Galtungen zu sondern. Man hat diess, wie aus Obigem hervorgeht, auch gethan, und sie in fünf Gat- tungen geschieden ; es sind aber die für diese Gattung bisher aufvestellten Charaktere grossen Theiïls unwesent- lich und der Natur dieser Abtheïlung der Legumimosen nicht entsprechend. Diess beweist schon der Umstand, dass es Pflanzen giebt, die von verschiedenen ausge- zeichneten Botanikern zu verschiedenen der erwähnten Gattungen gebracht worden sind. So ,ist Melilotus glo- meïrata Fisch. erst zu Melilotus, dannu zu Medicago und endlich von franzüsischen Botanikern zu Trigonella ge- bracht worden ; — so ist Trigonella coerulea Ser. bald als Melilotus, bald als Trifolium, bald als Trigonella beschrieben worden. Dergleichen Beispiele giebt es in den erwähnten Gattungen noch viele, und es wiürde noch mehr geben, folgten die Botaniker nicht gerne blindlings ihren Vorgängern, besonders in s0 schwie- rigen Gattungen. Der Beispiele, dass zu irgend einer der oben genannten Gattungen gebrachte Pflanzen, den für diese Gattungen gegebenen Charakteren nicht ent- sprechen, sind jeden Falls unzählige. Da ich nun neu- lich, bei Gelegenheit der Bestimmung der Pflanzen des Kiewschen botanishen Gartens, wieder auf das Schwankende der Gattungscharaktere in der Abtheïlung der Trifolieae aufmerksam wurde, so machte ich den Versuch einer Aenderung der Gattungscharaktere die- ser Abtheilung, und gebe mir jetzt die Ehre, die von mir vorgenommenen Aenderungen der Kaiserlichen Akademie in der Kürze vorzulegen. Ich behalte mir vor, nächstens über eben diesen Gegenstand eine aus- fükrliche Arbeit mitzutheilen, deren Ausarbeitung mein Vorgänser im Amte, Herr Staatsrath Besser. freund- schaftlich durch Mittheilung der betreffenden Pflanzen seinmes Herbariums unterstützte. Ich gehe nun erst die erwähnten Gattungen und de- ren heutige Charaktere durch, um die Mängel dieser genauer nachznweïsen. 1) Trifolium. Diese Gattung ist die einzige, welche bisher mit Gewissheit zu erkennen war, da die Wenig- saamigen, im Kelche verborgenen, hôchst selten über denselben vorragenden und dann von der stehenblei- benden Blumenkrone eingeschlossenen Früchte ein brauchbares Kennzeichen liefern, das für diese Gattung schon lange in Anwendung gebracht worden. Ich habe diese Gattung daher unangetastet gelassen. 2) Melilotus. Diese Gattung, von Linné ursprünglich mit Trifolium vereinigt, wurde bisher durch ihre Früch- te charakterisirt. Diese sollten — wie bei Trifolium — ein- bis zwei-samig sein, aber aus dem Kelche her- austretend und unbedeckt. Dabeï verlangte man still- schweïigend — und Koch endlich ausdrücklich —, dass die Früchte nicht gekrümmit seien. Hiegegen wäre Nichts einzuwenden als 1) das, dass zwischen gekrümmten und geraden Früchten bei den Trifolieae keine Grenze ist; und 2) das, dass man einer Seits mehrere Pflan- zen, wie Trigonella coerulea etc., zu anderen Gattun- gen brachte, während diese Pflanzen, dem bisherigen Charakter der Gattung Melilotus zu Folge, wahre Me- lilotus - Arten waren, — andrer Seits aber Melilotus sulcata Desf. für eine Melilotus nahm, während ihre Früchte gekrümmt sind. - 3) Trigonella. Diese Gattung scheint mir eine der unglücklichsten hinsichtlich ïhrer bisher angenomme- nen Grenzen zu sein. Linné charakterisirte sie kurzweg durch eiñe scheinbar dreiblättrige Krone, indem die 269 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 270 ro E alae und das vexillum von gleicher Länge, die carina aber sehr kurz sein sollte Heute nun haben wir schon eine Menge Trigonellen, an denen die carina um Nichts kürzer als die alae, ja sogar länger ist. Ich führe als Beispiel Trigonella calliceras Fisch. auf, an deren Tri- gonellen- Natur noch Niemand zweiïfelte. Man nahm daher bald die Frucht zu Hülfe, und sagte, Trigonella habe mehrsamige Hiülsen. Diess ist aber auch bei Me- dicago der Fall, welche zwar gekrümmte Früchle ha- ben soll, aber diese auch nicht allein hat, da die Früch- te bei den meisten heutigen Trigonellen gekrümmt sind, So entstanden bei Koch neue Zweifel, die er da- durch zu beseitigen sucht, dass er hinzufügt, bei Tri- gonuella sei das ovarium in der Jugend bis zum Stylus gerade, beï Medicago aber gekrümmt. Dann aber sehe ich nicht ein, warum nicht auch Medicago falcata L. und viele andere heutige Medicago - Arten Trigonellen smd, denn bei Medicago falcata und vielen andern ist das ovarium schnurgerade.: Reichenbach nennt bei Tri- gonella das legumen ,,rostratum,“ doch bringt er Tri- gonella monspeliaca und andere Arten zu Trigonella, obschon deren legumen kein rostrum bat, und Trigo- nella coerulea zu Melilotus, obschon sie ein rostrum hat. So ist denn die heutige Gattung Trigonella eine Art Nothgattung, eine Gattung, in die man Alles wirfi, was aus der einen oder andern Rücksicht weder recht zu Melilotus noch zu Medicago passen will, woher denn zwischen den heutigen Trigonellen auch nicht in emer einzigen Beziehung Uebereinstimmung zu fin- den ist. 4) Medicago. Die Gattung Medicago charakterisirt Linné durch ein schneckenfürmig gewundenes legu- men, und durch eine carina, die sich zurückschlägt, und von den Staubfiden und dem vexillum entfernt. Letz- teres beobachtet man aber auch an vielen TrigoneIlen ; —— ausserdem ist die Frucht auch nicht immer schne- ckenfürmig gewunden, z. B. bei Medicago falcata und mebhrereu andern, während die Früchte auch bei den meisten Trigonellen mehr oder weniger gekrümmt sind. Wir haben gesehn, wie sich Koch hiebeï zu hel- fen gedachte, haben aber zugleich das Unzulängliche des Koch’schen Auskunfismittels nachgewiesen. Rei- chenbach nennt die Hülse von Medicago noch vielsa- mig, bringt aber doch Arten mit einsamigen legumini- bus, wie Medicago lupulina, zu Medicago. Einige Au- toren brachten sogar wahre Loteae zu Medicago, wie Medicago circinnata L. und nummularia DeC. (Lotus circiunatus nob. und L. Candolleï nob..) 5) Pocockia. Diese Gattung ist von Sermge für Me- lilotus cretica gebildet worden, und wird von ihm durch ein geflügeltes legumen charakterisirt. Da er in- dessen nicht hiuzufügt, dass das legumen nicht ge- krümmt sein soll, so hätte er auch Medicago circinnata und Medicago radiata hieher ziehen müssen. Indem ich nun gerne zugebe, dass es nicht die Schuld der Botaniker ist, wenn sie eine Gruppe, de- ren Hauptformen nicht sonderlich verschieden von ein-, ander und ausserdem durch unzählige Mittelformen mit einander verbunden sind, nicht in sehr scharf begrenzte Gattungen zu trennen vermôgen, — wenn ich zugebe, dass die grosse Zahl der zu den wahren Trifolieae ge- hürenden Arten es dessenungeachtet hüchst nôthig er- scheinen lässt, dass man diese Abtheïlung in mehrere Gattungen sondere: so scheint es mir dennoch andrer Seits nicht unbillig, wenn man verlangt, dass die Gat- tungen eïnigermaassen erkennbar seien, — wenn man vor allen Dingen verlangt, dass nicht Pflanzen zu einer Gattung gebracht werden, die dem für diese Gattung gegebenen Charakter geradezu widersprechen. Diesen beiden unerlässlichen Anforderungen -glaube ich für die Trifolieae durch eine theilweise Veränderung in der- jenigen Anordnung, welche gegenwärtig für dieselben in Gebrauch ist, ein Genüge thun zu kônnen. Sollte mir diess in dem nun folgenden Versuche aber auch nicht gelungen sein, so wird es doch wenigstens An- dere veranlassen, denselben Gegenstand nochmals zu bearbeïten, um gliücklichere Resultate zu erzielen. In- dem ich nun meine Anordnung der Trifolieae genuinae im môglichster Kürze gebe, werde ich, wo hie und da Anfübhrung von Arten mir nôthig scheint, mich darauf beschränken, diejenigen Arten zu ciliren, welche ich selbst habe untersuchen künnen. Trifolieae genuinue. (Deren Charakter siehe oben.) 1. Trifolium. Legumen oligo- (1— 4) spermum, calyce inclusum vel rarius corolla persistente tectum. 2. Melilotus. Legumen oligo- (1— 2) spermum, exsertum, rudum, exalatum, saepissime eroslratum, rarissime styli deci- dui basi ima persistente coronatum. I. Legumina recta, nervis reticulatim anastomosantibus irregulariter lacunoso - rugosa: M. vulgaris W. (M. alba Thuil., leucantha Koch., melanosperma Bess., stricta Hort., gigantea Hort., angulata Hort., rugulosa Hort.), suaveolens Ledb., dentata W (M. Kochiana Hayne, olympica Hort.), parviflora Desf. (Bonplandi Hort., Baumetti Hort., diffusa Trev.), arvensis Walir. 271 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 272 TL Petitpierreana Hayne, Kochiana DeC., diffusa Koch. pallida Bess., flava nonnull. autcr.), officinalis W M. palustris Kit, macrorhiza Pers.) ruthenica MB. (M. integerrima Stev., laxa Stev.), gracilis DeC. (M. neapolitana Ten. sec. Ser., globulosa Stev., par- viflora Stev., glaucescens God.), italica Lam. (M. ro- tundifolia Ten. sec. Ser.). IL. Legumina recta, nervis transversalibus parallele ru- gosa: M. taurica Ser. (M. Besseriana Ser., imbricata Bess., plicata Stev.), messunensis Desf. glomerata Fisch. (M. brachyloba Fisch., Medicago brachycarpa Fisch., Trigonella glomerata H. Par.) IT. Legumina falcata: M. sulcata Desf. (M. mauritanica W., lonzifolia Ten. sec Ser.), lupulina Trautv. (Me- dicago lupulina L., Medicago Willdenowii Bônningh.) — Uebrigens dürfte es vielleicht nicht übel sein, die Gattung Melilotus nur als eine Unterabtheilung der Gattung Medicago zu betrachten, denn die Zahl der Samen oder die Länge der Frucht giebt keine gar zu bestimmte Grenzen. 3. Pocockia. 2) spermum, exsertum, nudum, P. radia- Legumen oligo- (1 ala membranacea cinctum : P. cretica Ser., ta Trautv. (Medicago radiata L.) 4. Medicago. Legumen poly- (3— æ) spermum, exsertum, nudum, exalatum, saepissime erostratum, rarissime styli de- cidui basi ima persistente coronatum. -— Aus dieser Gattung ist demnach anszuschliessen M. circinnata L. (Lotus circinnatus Trautv.), nummularia DeC. (Lotus Candollei Trautv.), radiata L. (Pocockia radiata Trautv.), brachycarpa Fisch. (Melilotus brachycarpa Fisch.), lupulina L. (Melilotus lupulina Trautv.). Die übrigen Arten bringe ich in folgende Abtheiïlungen : I. Perennes: M. platycarpa Trautv. (Trigonella L.), ruthenica, Trautv. (Trigonella L.) hkybrida Trautv. (Trigonella Pourr.), a: borea L., falcata L., sativa 1, marina L., rupestris MB. cetq Il. Annuae leguminibus rectis vel falcatis nec mere cochleatis : A.) Inflorescentia pedunculata, a.) leguminibus deflexis : M. pungens Trautv. (Tri- gonella littoralis Guss.), corniculata Trautv. (Tri- gonella L.), hamosa Trautv. (Trigonella L ). b.) leguminibus horizontalibus vel erectis, saepius conniventibus : M. ornithopodioides Trautv, (Tri- gonella DeC.), Fischeriana Trautv. (Trigonella Ser.), astroites Trautv. (Trigonella F. et Mey.), Trautv.) Trigonella striata L., Trig. cancellata Dest.). B.) Inflorescentia sessili. a.) leguminibus deflexis, apice arcuato-adscendenti- bus: M. monspeliaca Trautv. (Trigonella monsp. L., Trigonella elatior Sibth. et Sm.), pugionatæ Trautv. (Trigonella spinosa L.), stellata Trautv. (Trigonella stellata Forsk., Trig. microcarpa Fres., elongata Hort, aegyptiaca Hort ). b.) leguminibus erecto-patulis, saepius conniven- tibus: M. arcuata Trautv. (Trigonella C. A. Mey.), polycerata Sauv. (Trigonella L.), fissa Trautv. (Trigonella pmnatifida Cav.), monanthà Trautv (Trigonella C. A. Mey.), psilocarpa Trautv. (annua; foliolis obovalis, mtegris, anti- ce serrulatis, glabris; stipulis lineari - subulatis; leguminibus longissimis, angusto - linearibus, fal- catis, pubescentibus, axillaribus , subsessilibus, erecto-patentibus. — Ab affini Medic. monantha Trautv. differt foliolis omnibus omnino integris.) IT. Annuae, leguminibus cochleatis, di-polycyclis: huc fere tota sectio III. Spirocarpos Ser. 5. Trigonella. Legumen exsertum, nudum, exalatum, longe rostratum, stylo persistente, demum incrassato. — Aus dieser Gattung sind demnack alle Arten auszuschliessen, die keinen stehenbleïbenden, zu einem Schnabel erhär- tenden Griffel haben. Die übrigen mir gut bekann- ten Arten ordne ich wie folgt : I. Inflorescentia pedunculata, multiflora, lecumina erec- to-patula: Trigonella coerulea Ser. (Tr. Be:seriana Ser. et Melilotus connata Bernh. sunt merae varieta- tates), azurea C. À. Mey. | IT. Inflorescentia pedunculata, multiflora ; legumina de- flexa: Tr. calliceras Fisch. (oxyrhymba F isch.), spi- cata Sibth. et Sm. (Tr. uncinata Ser.). III. Inflorescentia sessili, 1 — 2 flora: Tr. gladiata Stev. (prostrata DeC.), Foenum graecum L., ensifera Trautv. (annuae; foliolis lineari - oblongis, subtruncatis, antice serrulatis ; leguminibus villoso - pubescentibus, circiter 15-spermis, lineari-elongatis, rostrum ter superanti- bus, solitariis geminisve, erecto-patulis, vix falcatis, sessilibus. — Trig. gladiata Stev. differt leguminibus oblongis, latitudine sexies (nec 15-cies) longioribus, 6— 9 spermis, rostrum vix bis superantibus; — ma- . gis affinis Trig. Foenum graecum L. differt foliis du- plo latioribus, obovatis, leguminibus semper glabris.) Emis le 22 mars 1841. tenuis Trautv. (Trigonella Fisch ), connivens ! 5 186. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome VIIL MN 18. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DR RENT PE TERSBOUERC Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie, SOMMAIRE. NOTES. 18. Sur les produits de l'action du kali sur le bleu d'indigo. Frirzscne. N, O0 T.,E S. vollständig darzulegen ; da ich jedoch von diesem Ziele noch immer weit entfernt bin, so halte ich es für bes- ser, diesem Vorsatze untreu zu werden, und will daher jetzt eme Uebersicht meiner bisherigen Untersuchungen in der Hoffnung geben, dass es mir in der Folge ge- lingen wird, alles darin noch Dunkle aufzuklären. Wenn man Indigblau?) mit einer wässrigen Lüsung von Aetzkali kocht, so findet nur eine geringe Einwir- kung statt, so lange die Kalilüsung nicht sehr concen- trirt ist; die Flüssigkeit nimmt zwar eine gelbe Farbe an, allein bei weitem der grüsste Theïl des Indigblau weil die dabeï gleich im Beginne sich mir darbietenden | bleibt unzersetzt, und erst wenn bei fortgesetztem Ko- Schwierigkeïten keine baldige Beendigung derselben | chen der Siedepunkt der Flüssigkeit bis auf + 150° C. hoffen liessen. Es war nun zwar meiïne Absicht, nicht ungefähr gestiegen ist, wird die Einwirkung energisch früher auf diesen Gegenstand zurückzukommen, als bis | und die Zerselzung vollständig. Die Farbe des Indigblau es mir môglich seyn würde, den ganzen Zerselzungs- wird nun vollkommen zerstürt, und es bildet sich eine prozess mit allen seinen Erscheinungen und Producten gelbrothe Flüssigkeit, in welcher, je nach der Menge NAN INT VS USER 18. Ueser Dp1E Propucte Der ErNWiIRKUuNG prs Kaz:s aur pas Inpicgzau; von J. FRITZ. SCHE. (Lu le 5 mars 1841.) In meiner Abhandlung über das Anilin!) habe ich bereits erwähnt, dass sich bei der ersten Einwirkung des Kali auf den Indigo eine eïgenthümliche Säure bil- de, deren Untersuchung ich mir deshalb vorbehielt, er ————— —_—_—_—_—_— 1) Leider hatte ich damals das von Unverdorben 54 Krystallin übersehen, sonst würde ein Blick auf die Eigenschaf- | 2) Bei der Darstellung des Anilin hatte ich mich des rohen ten desselben hingereicht haben, es ohne weiteres für identisch | käuflichen Indigo bedient, weil wegen der Flüchtigkeit des zu mit dem von mir auf anderem Wege erhaltenen Kôrper zu erhaltenden Productes die darin ausser dem Indigblau enthalte- klären. Das Anilin ist in der That nichts anderes als Unver- dorben’s Krystallin, wenn ich aber dennoch für dasselbe ds | neuen Namen beibehalte, so geschieht es, weil dieser ansésgitié | wirkung des Kali auf das Indigblau zu studiren, wobei kein flüch- geeigneter ist, zum Ausgangspunkte für die Nomenclatur der | tiges Product sich erzeugt, und ich habe mich daher bei den vorlie- ihm verwandten Kôrper zu dicnen, als der alte, den schon Ber- genden Untersuchungen stets des durch Reduction gewonnenen zelius (Jahresber. VIL. pag. 346.) nicht gut gewählt nennt. ndigblau bedient. nen Substanzen von keinem Nachtheile waren; sie mussten je- doch hinderlich seyn, als es sich darum handelte, die erste Ein- 975 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 276 > à des angewendeten Indigblau und je nach gewissen Ab-' geringerer Menge bildet sie sich, wenn man sich zuerst änderungen im Verfahren, mehr cder weniger von ei- | eine beï 1500 C. kochende Kalilôsung bereitet, und im ner fein vertheïlten, dunkelfarbigen Substanz herum- dieselbe bei der Siedhitze Indigblau in kleimen Men- schwimmt. Beï fortgesetztem Eintragen von Indigblau | gen eïinträgt; in beiden Fällen ist sie jedoch so durch in diese auf 150° erhaltene Flüssigkeit tritt nun bald | die ganze Masse vertheilt, dass es mir nicht gelang, sie auch eme Ausscheïdung klemer Krystalle ein, und ob-| mechanisch abzuscheïden, um sie getrennt untersuchen gleich dann noch immer ein grosser Ueberschuss von | zu kônnen. Man kann zwar aus der erhaltenen Masse Kali vorhanden ist, thut man doch besser, die Opera- | den grôssten Theïl des überschüssigen Kali dadurch ent- tion zu unterbrechen und die Flüssigkeit erkalten zu | fernen, dass man die Masse zwischen zwei Ziegelsteine lassen. Beim Erkalten erstarrt nun gewôhnlich die gan-|legt, und von ïhnen sowohl die darin schon enthal- ze Flüssigkeit zu einer krystallinischen Masse, theïls |tene , als auch die durch das Zerfliessen des Kali an durch Ausscheïidung eines gelben Kalisalzes, theils ! der Luft noch sich bildende Flüssigkeit einsaugen lässt; durch Krystallisation des überschüssigen Aetzkali, und | allein das dann zurückbleïbende Gemenge des gelben je nachdem mehr oder weniger Wasser verdampft | Salzes mit der dunkelfarbigen Substanz giebt keime war, hat man entweder eine trockne Salzmasse erhal- günstigeren Resultate bei den Versuchen, seine beiïden ten, oder sie ist noch von einer gelbgefärbten Kalilauge Gemengtheiïle zu trennen, als die Masse selbst, und da durchdrungen. es mir demnach nicht gelang, eim Auflôsungsmittel zu Bei dieser Zersetzung hat sich kein flüchtiges Product | findeu, welches nur auf eine der beiden Substanzen gebildet. Nimmt man sie in einer Retorte vor, so erhält wirkte, so habe ich sie nur mit eimander gemengt un- man als Destillat eine wässrige Flüssigkeit, welche kaum | tersuchen kônnen. Spuren von Ammoniak enthält, und der geringe Geruch nach Anilin, welcher sich gewôhnlich zeigt, rübrt von dem stärkeren Erhitzen eimer kleinen Menge der Flüs sigkeit oberhalb ïhres Randes her. Mit einer durch Was- ser gesperrten Glocke in Verbindung gebracht, wobeiï man das Rohr der Retorte über das Wasser münden lässt, findet man nach vollendeter Operation und voll- ständigem Erkalten keine Vermehrung des Gasvolu- Uebergiesst man die auf die eine oder die andere Art erhaltene Masse mit Wasser, so scheïdet sich au- genblicklich eine grosse Menge Indigblau in demselben Zustande aus, wie dies bei einer alkalischen Auflôsung von reducirtem Indigo stattfindet, und verfolgt man die Einwirkung des Wassers unter dem Mikroscope, so er- kennt man deutlich, dass die Ausscheidung des Indig- blau von der dunkelfarbigen Substanz ausgeht. Filtrirt man die erhaltene Auflôsung sogleich, so sieht man auch in der durchgelaufenen Flüssigkeit ber der Be- rührung mit der atmosphärischen Luft noch viel Indig- blau sich abscheiden, und erst nach längerem Stehen an der Luft hôrt diese Ausscheidung auf. Sie wird je- doch nicht einzig und allein durch die dunkelfarbige Substanz hervorgebracht, sondern sie hat auch, obgleich in weit geringerm Grade, ihren Grund in der Einwir- kung des überschüssigen Aetzkali auf das gelbe Salz, und um diese zu vermeiden, und einem Verluste an der neuen Säure vorzubeugen, thut man besser, der Auflü- sung sogleich so lange eine Säure hinzuzusetzen , bis der grôsste Theïl des überschüssigen Kali gesättigt 1st. Es bildet sich dann ein blaugrüner Niederschlag , und man erhält beim Filtriren eine goldgelbe Flüssigkeit, welche kein Indigblau mehr absetzt. Aus dieser Flüs- sigkeit erhält man nun durch einen Ueberschuss von Säure einen reichlichen, flockigen, voluminôsen , roth- braunen Niederschlag, und dieser ist eine neue Säure, von welcher ich bald ausführlicher handeln werde. mens, sondern eher eine durch Absorbiren von Sauer- stoff hervorgebrachte Verminderung desselben, und es findet also auch keine Gasentwickelung statt. Das Hauptproduct der Zersetzung ïst das gelbe Kalisalz, in welches die grôüsste Menge des Indig- blau umgewandelt worden ist, und in ihm ist die bereïts im Eingange erwähnte Säure enthalten. Die dunkelfarhige Substanz scheint nur ein Nebenproduct zu seyn, es giebt dieselbe jedoch Veranlassung zu in- teressantenu Erscheinungen beim Behandeln der erhal- tenen Salzmasse mit Auflüsungsmitteln, und ich will daher zuerst das wenige mittheilen, was mir über sie auszumitteln gelungen ist. Was zuerst die Menge der dunkelfarbigen Substanz betrifft, so richtet sich diese nach der Art des Verfah- rens; am meisten erhält man davon, wenn man Indig- blau mit Wasser zu einem dünnen Brei anrührt, die- sen zum Kochen erhitzt, und nun so lange Aetzkali in Stücken hinzusetzt, bis die Temperatur unter fortwäh- endem Kochen bis auf 1500 C. gestiegen ist. In weït EE 277 Wendet man statt ‘des Wassers Alcohol zur Auflô- sung der in Rede stehenden Masse an, so erhält man eine intensiv dunkelgrün gefärbte Auflôsung, aus wel- cher sich nicht unter allen Umständen Indigblau ab. scheïdet, sondern gewühnlich nur dann, wenn die dun- kelfarbige Substanz in grosser Menge vorhanden war. Die Abscheïdung erfolgt dann ebenfalls unter Aufnah- me von Sauerstoff, das Indigblau sondert sich aber hier in krystallinischem Zustande als sehr dünne, vierseitige Blättchen ab. Die grüne Farbe der Flüssigkeit steht in keiner Verbinmdung mit dieser Abscheïidnng von Indigblau, deun nach beendigter Abscheïdung ist die Flüssigkeit noch immer intensiv grün gefärbt, und aus ihr erhält man nun, wenn man sie in Wasser giesst, dem man vorher eine zur Uebersättigung hinrerchende Menge Säure hinzugesetzt hat, einen reichlichen Nie- derschlag von der rothbraunen Säure. Lässt man jedoch die grüne, weingeistige Lüsung längere Zeit mit der atmosphärischen Luft in Berührung, so nimmt sie Sauer- stoff aus derselben auf, und es geht ïhre grüne Farbe dabeï allmählig in eine hellbraune über. Diese Farben- veränderung hat ïhren Grund in einer Zerstôrung der rothbraunen Säure, welche sich dabei in eine zweite neue Säure umwandelt, auf die ich weiter unten eben- falls ausführlich zurückkommen werde. Die rothbraune Säure, zu deren Beschreibung ich nun übergehe, nenne ich, ïhrer Verwandtschaft mit dem Anilin und der goldgelben Lüsungen wegen, wel- che ibre alkalischen Salze geben : CHRFSANILSAEURE. Dem, was im Vorhergehenden bereits über die Dar- stellung dieser Säure gesagt ist, habe ich noch hinzu- zufügen, dass man die die Säure enthaltende Salzmasse auch unmittelbar mit einem angesäuerten Wasser über- giessen kann; nach vollendeter Zersetzung filtrirt man, trägt die auf dem Filter gebliebene, unreïne Säure in eine grôssere Menge Wasser ein, und setzt demselben so lange tropfenweise Aetzkalilôsung zu, als die Flüs- sigkeit noch eine rem goldgelbe Farbe behält, worauf man filtrirt und von neuem durch Säure fällt Wenn man sowohl in diesem Falle als auch bei der Reini- gung der Chrysanilsäure überhaupt zu viel Aetzkali an- wendet, so verliert die Flüssigkeit ihre goldgelbe Far- be, und nimmt dafür eine grünliche an. Dies muss man sorgfältig vermeiden, weil dann nicht allein schon wie- der ein Theïl des Rückstandes mit aufgelôsst worden ist, sondern auch ein Ueberschuss von Kali bald eine Zersetzung in der Flüssigkeit bewirkt, welche sich da- BULLETIN SCIENTIFIQUE. durch zu erkennen giebt, dass sie sich bald mit einer dünnen Haut von Indigblau überzieht. Man muss dann wieder ein wenig Säure hinzusetzen, bis die Flüssig- keit wieder rein gelb geworden ist, es muss dies je- doch sehr allmälig geschehen, weil die Sättigungscapa- cität der neuen Säure sebr gering ist. Es dürfen ferner die Flüssigkeiten nicht concentrirt angewendet werden, weil das chrysanilsaure Kali, obgleich es im allgemei- nen Jeichtlôslich ist, doch zuweiïlen, und nameutlich, wenn die Flüssigkeit einigermassen erhebliche Mengen anderer Salze aufgelôsst enthält, daraus niederfällt und einen Verlust verursachen würde. So muss man auch das Filtrum beim Füiltriren der goldgelben Flüssigkeit erst vollkommen auslaufen lassen, ehe man es mit Was- ser nachspüblt, und das Nachspühlwasser darf nicht mit der gelben Flüssigkeit gemischt werden, weiïl es ge- wôbnlich eme grüngelbe Farbe besitzt und keine reine Säure bei der Präcipitation giebt. Endlich noch thut man wohl die gelbe Flüssigkeit aus dem Filter unmit- telbar in verdünnte Säure fallen zu lassen, weïl sonst beï verzôgertem Filtriren bisweilen die durchgelaufene Flüssigkeit sich mit einer Haut überzieht, und die Säure muss im Ueberschusse angewendet werden, da- mit nicht mit der neuen Säure zugleich sich ihr Kali- salz niederschlagen küune. Die auf diese Weise erhaltene Säure bildet einen flo- ckigen, voluminôsen Niederschlag, dessen Farbe am be- sten mit der des frischgefällten Kermes verglichen wer- den kann. Sie ist bald heller, bald dunkler, und zwar um so heller, je grüsser der Ueberschuss an Säure in der Flüssigkeit ist; diese hellere Färbung ist aber nicht bleibend, sondern geht beim Auswaschen nach und Beim Trocknen schrumpft der Niederschlag, welcher auch unter dem Mikroscope keine Spur einer krystallinischen Structur zeigt, unter grosser Verringerung des Volumens zu nach wieder in die dunklere über. Masse zusammen, und nimmt dabei gewôhnlich eine dunkelbraunrothe Farbe an, welche sich jedoch zuweïilen in eine dunkel- grüne umwandelt. In seltenen Fällen behält die Säure beïm Trocknen die Farbe, welche sie unmittelbar nach der Fällung zeigle, auch die dunklen Nüancen aber geben beim Zerreiben ein hellbraunrothes Pulver. einer leichtzerreiblichen formlosen In Wasser ist die Chrysanilsäure sehr wenig lôslich, sie theilt ihm jedoch eine hellgelbe Farbe mit; weit lôslicher ist sie in Weingeist, der damit eine rothgelbe Auflôsung bildet In einer kôrnigkrystallinischen Form kann man sie erhalten, wenn man ein Gemenge von % 279 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 280 a So gleichen Theilen Alcohol und Wasser in der Siedhitze damit sättigt, dann filtrirt und erkalten lässt, wobeï sich der grôsste Theiïl des aufgelüst gewesenen in dichten, sternformigen Gruppen sehr feiner und kurzer, auch unter dem Microscope nur schwierig erkennbarer Na- deln wieder absetzt. In Alkalien lôst sich die Chrysa- nilsäure leicht mit goldgelber Farbe auf, so lange keïn Ueberschuss an Alkali vorhanden ist; bei einem Ueber- schusse desselben nehmen diese Lüsungen dagegen sehr bald eine grünliche Farbe an, und bedecken sich dann beïm Stehen an der Luft nach einiger Zeit mit einer dünnen Haut, welche ganz das Ansehen von Indigblau hat. Mit Metallsalzen geben die gelben Lüsungen ver- schiedenfarbige Niederschläge, von denen sich das Blei- und Zinksalz durch eine schôünrothe Farbe auszeichnen. Ehe ich nun weiïter gehe, muss ich die Bemerkung vorausschicken, dass meine Untersuchungen über diese Säure noch nicht geschlossen sind ; trotz dem, dass ich eine Menge Analysen sowohl der Säure selbst, als auch ihrer Verbindungen mit Basen angestellt habe, ist es mir doch nicht gelungen, übereinstimmende Resultate zu erhalten, und es hat sich mir daher die Ansicht aufgedrängt, dass der rothe Niederschlag vielleicht aus emem Gemenge zweiïer verschiedener Säuren in ver- schiedenen, nach dem jedesmaligen Verfahren bei der Darstellung wechselnden Mergen bestehe. Nur so we- nigstens kann ich mir die verschiedenen Resultaté er- klären, welche ich bei den Untersuchungen über die Sättigungscapacität erhalten habe, und wenn ich diese jetzt speciell anzuführen unterlasse, so geschieht es in der Hoffnung, bald vollständigere und befriedigendere mittheïlen zu künnen. Ich will hier nur im Allgemeinen anführen, dass die Säure selbst mir in sechs verschiedenen Analysen fol- gende Mengen von Kohlenstoff und Wasserstoff gege- ben hat: I É LE PE ENE TOME Kohlenstoff 65,74. 66,03. 66,74. 68,62. 68,74 69.06. Wasserstof) 4,54. 4,25. 4,46. 4.27. 4,58. Zu den drei ersten Analysen ist eine durch blosse 4,53. Präcipitation erhaltene und durch nochmaliges Auflôsen in Alkali gereinigte Säure angewendet worden, wäh- rend die zu den drei letzleren durch Auflôsen schwachem Alcohol gereinigt worden war; merkwür- dig ist die grosse Uebereinstimmung des WassersLoff- gebaltes in den beiden Reihen dieser Analyser, beï der grossen Verschiedenheit in der Menge des Kohlenstoffes. Die Untersuchungen über die Sättigungscapacität ha- be ich bis jetzt nur mit einem durch Auflüsen in Al- in kali und abermalige Präcipitation gereinigten Präparate angestellt, und mich dabeï hauptsächlich des Zinksalzes und des Bleisalzes bedient Man kann diese beïden Salze, welche durch blosses Vermischen der Lüsungen formlose Niederschläge bilden, als halbkrystallinisches Pulver darstellen, wenn man einer kochenden, mit et- was überschüssiger Essigsäure versetzten Lüôsung von essigsaurem Bleioxyde oder Zinkoxyde eine môglichst neutrale goïidgelbe Auflôsung von chrysanilsaurem Kali oder Ammoniak unter fortwährendem Kochen zusetzt. Es bildet sich dann eiu schwerer, pulverfürmiger Nie- derschlag von ziegelrother Farbe, der sich leicht ab- setzt, leicht auswaschen lässt, und unter dem Mikros- cope betrachtet zwar zu fein vertheiïlt ist, um Krystalle erkennen zu lassen, allein doch unverkennbar das An- sehen eines krystallinischen Pulvers hat. Das so dargestellte Bleisalz hat mir die am meisten übereinstimmenden Resultate geseben, welche ziemlich genau zu der Formel passen Pb + C20 H?8 N‘ Os und darnach würde die Säure für sich, angenommen, dass sie beï ihrer Abscheidung ein Atom Wasser auf- nimmt, der Formel C28 H22 N4 OS entsprechen, welche ziemlich genau mit den Zahlen der obigen drei ersten Analysen zusammenfällt. Das Zinksalz jedoch gab mir auf ein Atom Zinkoxyd bald 42 Atome Kobhlenstoff, bald nur 14 Atome; Zahlen. welche allerdings mit denen des Bleisalzes in einem einfachen Verhältnisse stehen, sich aber eben so wenig als diese, mit den drei letzien Analysen der Säure im Einklang bringen lassen. Ich bin daher noch nicht im Stande, die Zusammensetzung der Chrysanilsäure mit Bestimmtheit anzugeben, und daraus folgt schon von selbst, dass ich auch über ihre Bildung aus dem Indig- blau noch ganz im Dunkeln geblieben bin. Wenn ich es aber wagte, diese unvollstindigen Untersuchungen bekannt zu machen, so geschah es hauptsächlich, um sie nicht noch älter werden zu lassen, und um den daraus môglicher Weise für mich entspringen kônnen- den Nachtheilen vorzubeugen. Das, was aus der Vergleichung der obenangeführten Zusammensetzung der Chrysanilsäure mit der des In- digblau nach Erdmann's Formel positives hervorgeht, besteht darin, dass die Säure mehr Sauerstoff und Was- serstoff im Verhältniss zum Kohlenstoff enthält, als das Indigblau. Ob aber das Indigblau bei der Behandlung mit Aetzkali Sauerstof und Wassersloff aufgenommen 281 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 282 hat, und der ganze Kohlenstoffgehalt des Indigblau zur Bildung der neuen Säure verwendet worden ist, oder ob ein Theil des Kohlenstnffes eliminirt worden ist, und zur Bildung von Nebenproducten Veranlassung ge- geben hat, dies kann erst die Folge lehren. Jedenfalls wird Sauerstoff und Wasserstoff nicht im Verhältnisse des Wassers aufgenommen, sondern hüchstwahrschein- lich ein Atom Sauerstoff mehr als der Wasserstoff zur Wasserbildung bedarf, und daraus würde man den Schluss zichen künnen, dass bei der Einwirkung des Kali auf das Indigblau ein Theïl des letzteren durch Entziehung von Sauersloff in den reducirten Zustand übergeführt werde, woraus sich dann die beobachtele Abscheiïdung .von Indigblau einfach erklärte. Von die- sem Gesichtspunkte ausgehend wollte ich versuchen, ob die Bildung der dunkelfarbigen Substanz und die durch sie bedingte Rückbildung von Indigblau ver- hindert würde, wenn eine andere Quelle von Sauerstoff vorhanden wäre. Ich setzte zu diesem Zwecke einer bei + 1509 kochenden Kalilôsung vor dem Eintragen von In- digblau so viel chlorsaures Kali zu, als sie aufzulôsen vermochte; in der That lôste sich darin nun das Indigblau vollstäindig zu einer orangenfarbenen Flüssigkeit auf, die dunkelfarbige Substanz wurde nicht gebildet, und beim Auflôsen der bem Erkalten ebenfalls erstarren- den Masse setzte sich nur eine geringe Menge von In- digblau ab. Die auf diese Weïse dargestellte Säure be- sitzt im Allgemeiner eine hellere Farbe, als die ohne Mithülfe von chlorsaurem Kali dargestellte, es ist jedoch ken Chior in die Zusammensetzung derselben mit einge- gangen und sie zeichnet sich übrigens durch keine be- sonderen Eïgenschaften von der auf anderem Wege er- halleren aus. Bei einem Versuche, welchen ich in Bezug auf die Menge der sich aus dem Indigblau unter Mithilfe von chlorsaurem Kali bildenden Chrysanilsäure anstellie, er- hielt ich von 0,250 Grm. reinen, krystallinischen Indig- blaues 0,203 Grm. oder mehr als 80 p. GC. bei 100° getrockneter Chrysanilsäure. Hôchst merkwürdig ist das Verhalten der Chrysanil- säure beim Kochen mit einer verdünnten Mineralsäure, und namentlich mit Schwefelsäure; die Flüssigkeit fängt bald an sich blauroth zu färben, und während diese Farbe beï fortgesetztem Kochen immer intensiver wird, zerlegt sich die Chrysanilsäure vollständig in zwei neue Kôrper, von denen der eine in der Auflô- sung bleïbt, der andere aber sich beim Erkalten fast vollständig aus der Flüssigkeit ausscheidet. Dieser letz- tere nun bildet ein Haufwerk sehr feiner Nadeln von tiefblauschwarzer Farbe, und ist die Ursache der Füär- bung der Flüssigkeit bei seiner Bildung, indem er beï der Siedhitze in derselben lôslich ist. Der in der Flüs- sigkeit aufgelôst gebliebene Kürper ist eine neue Säu- re, und zwar dieselbe, welche sich bildet, wenn man die obenerwähnte grüne alccholische Lüsung der Emwir- kung des Sauerstoffs aussetzt. Sie will ich zuerst aus- fübrlich beschreiben und ïhr den Namen geben: ANTHRANILSAEURE. Zur Darstellung der Anthranilsäure verfährt man am besten ganz eben so, wie ich es für die Chrysanilsäure angegeben habe. Die erstarrle Masse lüsst man in Al- cohol auf, und überlässt die erhaltene Lôüsung so lange dem Einflusse der atmosphärischen Luft, bis ihre grü- ne Farbe sich in eine braune umgewandelt hat. Nun lisst man so lange einen Strom von Kohlensäure durch dieselbe streichen, bis alles überschüssige Alkali in koh- lensaures verwandelt ist, nach dessen Absetzen man von der Flüssigkeit den Weingeist abdestillirt. Bei ge- hôriger Concentration sondert sich dann aus der rück- ständigen Flüssigkeit ein Salz in sehr kleinen und dün- nen, Zusammenoruppirten Blältern ab, welche das Kali- salz der Anthranilsäure sind; man lässt die Mutterlauge von Papier einsaugen, lüsst das Salz wieder in môglichst wenig Wasser auf, und setzt zu der fltrirten Flüssig- keit tropfenweise Essigsäure hinzu, wodurch im ersten Augenblicke eine milchige Trübung der Flüssigkeit entsteht, ba'd aber ein reichlicher krystallinischer Nie- derschlag von wasserhaltiger Anthranilsäure sich bildet. Eine zweite Bereïtungsart der Anthranilsäure ergiebt sich aus der Zersetzung der Chrysanilsäure durch Ko- chen mit Mineralsäuren; in diesem Falle erhält man sie aber mil einer anderen Säure gleichzeitig in Was- ser aufgelôsst. Um sie daraus abzuscheïiden thut man am besten, in der Fliüssigkeit einen Ueberschuss von schwefelsaurem Zinkoxyd aufzulôsen und dann vorsich- tig mit einem verdünnten Alkali zu neutralisiren; es scheïdet sich dann anthranilsaures Zinkoxyd als ein fei- nes, gelbliches, kürnigkrystallinisches Pulver ab, das sich leicht in der Flüssigkeit zu Boden setzt und leïcht ausgewaschen werden kann. Oft bildet sich vor dem Beginne der Ausscheidung dieses Salzes ein geringer, flockiger, bräunlicher Niederschlag, und von diesem muss man die Flüssigkeit vor der weiteren Neutrali- sation durch Filtriren trennen. Aus dem so erhaltenen Zinksalze kann man nun die Säure leicht abscheiden, wenn man das Salz in einem geeigneten Gefässe mit Alcohol übergiesst, diesen zum Kochen erhitzt, und nun tropfenweise mit Alkohol ver- dünnte Schwefelsäuré hinzusetzt. Hat man nicht zu viel Säure zugesetzt, s0 kann man sogleich filtriren, und man erhält dann entweder schon beim Erkalten , oder | nach vorhergegangener theilweiser Verdampfung des Weingeistes die Anthranilsäure in krystallinischer Form. | Die Anthranilsäure ist in reinem Zustande farblos und besitzt einen süsslichen Geschmack, welcher auch ihren Verbindungen mit den Alkalien eigenthümlich ist. Man erhält sie nach der ersten Methode gewôhnlich als ein sandartiges Pulver; wenn man jedoch die Essigsäure sorgfältig über die Flüssigkeit giesst und die Zersetzung nur ganz allmälig vor sich gehen lässt, kann man sie auch als schuppige Krystalle, vom Ansehen der Ben- zoesäure erhalten. In kaltem Wasser ist dre Anthra- nilsäure ziemlich schwer lôslich, und kann daher ohne zu grossen Verlust ausgewaschen werden. Viel leichter lôslich ist sie dagegen beï hôherer Temperatur, so dass man sie also leicht umkrystallisiren kann. In Alkohol und Aether ist sie sehr leïcht lüslich, und aus ersterem na- mentlich kann man sie in grôsseren Blättern krystallisirt erhalten. Beï einer T'emperatur von + 1350 C. ungefähr schmilzt die Anthranilsäure und sublimirt sich dabeï als ein fei- nes Krystallmehl an die zunächstliegenden kälteren Kür- per; über diese Temperatur erhitzt, fängt sie bald an zu kochen, und nun geht eine sehr merkwürdige Zer- setzung vor sich, welche ich jedoch erst nach den Re- sultaten über ihre Zusammensetzung genauer anführen will. Die Anthranilsäure giebt mit den Alkalien sehr leicht sowohl in Wasser, als auch in Weingeist, lüsliche Salze, welche sich jedoch krystallisirt darstellen lassen, und sich an der Luft, ohne zu zerfliessen, erhalten. Mit den Salzen des Kupfers, Zinks und Bleies geben sie kry- stallinische Niederschläge und auch das Silbersalz kann man durch Auflüsen in Ammoniak krystallinisch dar- stellen. Zur Analyse habe ich mich des Silbersalzes bedient, welches man leicht erhält, wenn man anthranilsaures Kali oder Ammoniak mit salpetersaurem Siberoxyde fällt Es entsteht ein blendend weisser Niederschlag, welcher sowohl in Salpetersäure, als auch in Ammo- niak, leicht lüslich ist, und sich leicht auswaschen liässt. I. 0,544 Grm. bei + 1000 getrockneten Silbersalzes ga- ben 0,646 Kohlensäure, 0,107 Wasser und 0,228 metallisches Silber ; IT. 0,502 Grm. desselben Salzes gaben 0,635 Kohlen- säure, 0,115 Wasser und 0,222 metallisches Silber; 284 II. 0,540 Grm. endlich gaben 16 GC. C. Stickstoffgas bei 0° nud 0,76 Met. B. St. und 0,151 metallisches Silber. Diese Mengen betragen in Procenten : | & #1: II. Mittelzah]. Silberoxyd 47,70 47,56. 47,69. 47,65. Kohlenstoff 34,71. 54,97. — 54,87. Wasserstoff 2,31. 2,54. _ 2,42. Stickstoff — — 5,90. _ Diése Zahlen stimmen hinreichend überein mit der Formel Âg + C'# HN? O5 wie sich aus folgender Vergleichung ergiebt : Berechnet. Gefunden. Silberoxyd 47,25. 47,65. Kohlenstoff 34,81. 34,81. Wasserstoff 2,44. 2,42. Stickstoff 5,76. 5,90. Sauerstoff 9,76. 9,16. 100,00. 100,00. Das Atomgewicht des Sibersalzes ist demuach 3073,61. Dre Analyse der wasserhaltigen Säure gab folgende Resultate : ; I. 0,554 Grm. geschmolzener Säure gaben 0,797 Koh- lensäure und 0,164 Wasser; IL. 0,537 Grm. derselbeu Säure gaben 1,197 Kohlen- säure und 0,246 Wasser. III. 0,336 Grm. geschmolzener Säure gaben 29 C. C. Stickstoffgas bei 00 und 0,76 Met. B. St. Diese Mengen betragen in Procenten : I. à ICI. Mittelzahl. Kohlenstoff 62,25. 61,63. — 61,94. Wasserstoff 4,86. 5,09. — 4,97. SLickstoff —_ _ 10,94. — Diese gefundenen Zahlen stimmen aber mit den nach der Formel C'# H22 N2 O5 + Aqu. berechneten so genau als moglich überein, wie die fol- gende Vergleichung zeigt Berechnet. Gefunden. Kohlenstoft 61,69. 61,94. Wasserstoff 5,03. 4,97, Stickstoff 10,21. 10,94. Sauerstoff 23,07. 22,15. 100,00. 100,00. Demnach beträgt also das Atomgewicht der wasser- haltigen Säure 1754,48, und das der wasserfreien 1622.00. ch aol SEA ENITLFI QUE: Die D danreic Anthrenilsiirét venthält 18,49 p. C. Sauerstoff und ihre Sättigungscapacität ist {/s dieser Zahl oder 6,16. Wenn nun schon die hinreichend genauen Zahlen der obigen Analysen keinen Zweiïfel über die Zusam- mensetzung der Anthranilsäure mehr zulassen, so er- giebt sich noch eine Bestätigung der aus ïhnen abge- leiteten Formel aus der merkwürdigen Zersetzung der wasserhaltigen Säure durch hühere Temperatur. Die wasserhaltige Anthranilsäure zerfällt nämlich, wenn man sie bis jenseits ihres Schmelzpunktes erhitzt, in sich gasfürmig entwickelnde Kohlensäure und in Anilin Am vollkommensten und schnellsten erfolgt diese Zer- setzung in einer engen Glasrôhre, und in einer solchen nahm ich sie vor um die Menge der sich entwickeln- den Kohlensäure zu bestimmen; in einem bauchigen Gefisse dagegen verflüchtigt sich beim Anfange der Zer- setzung sehr viel unzersetzte Säure, und mit kleinen Mengen wenigstens gelang es mir im solchen Gefässen nicht, sie zu Ende zu fübren. In das zugeschmolzene Ende einer 2 Fuss langen und 1/, Zoll weiten Glasrühre brachte ich 0,154 Grm. ge- schmolzene Säure, und gab nun der Rôhre, indem ich sie durch zwei Biegungen in drei gleiche Schenkel theïlte, eine solche Form, dass der geschlossene Schen- kel einen Winkel von 450 mit den beïden anderen ganz na- he nebeneinander parallellaufenden Schenkeln bildete ; diese beïden letzteren wurden in einen mit Quecksilber ge- füllten Cylinder eingesenkt, und über das aus demselben hervorragende offene Ende der Rôbre ein getheïltes Rohr zum Auffansen des Gases gestürzt. Die Zerlegung fand unter starkem Aufkochen statt, welches gegen das Ende derselben immer geringer ward, bis endlich ein stoss- weïise eïntretendes Kochen die Beendigung der Opera- tion anzeïigte; es hatte sich nun das Volumen der in dem getheïlten Rohre befindlichen Luft um 25 C. C vermebrt (welche auf 0° und 0,76 M. B. St. reducirt 24,5 C. C. betrugen) und diese wurden beïm Einbrin- gen von Kalilôsung wieder vollständig absorbirt. Die erhaltenen 24,5 C. C. Kohlensäure wiegen 0,04850 Grm. und dies beträgt 31,49 p. C. vom Gewichte der an wendeten Säure; wenn sich aber C'# Hf2 N2 O5 + Aqu. in C2 H'# N? und 2C zerlegt, so müssten 31,95 p. C. Kohlensäure gebildet werden, und die Zerlegung geht daher in der That nach der gegebenen Formel vor sich. 8€ Es ist gewiss eine eue odtlaritligé Matane dass eine ziemlich starke Säure sich durch blosse Ein- wirkung der Wärme in Kohlensäure und in eine Base zerlegt, welche sich durch den gänzlichen Mangel an Sauerstoff besonders auszeichnet, und nicht minder in- teressant ist es, dass dabeï eine Wasserzersetzung statt findet, wenn man nicht mit Liebig die Säure als C'# Hi2 N2 Of + H2 betrachtet, wofür die Art und Weïse threr Zersetzung vielleicht sprechen môüchte ; auch dann aber ist es auf- fallend, dass der weniger innig gebundene Wasserstoff in das Hauptproduct der Zersetzung eintritt, und nicht vielmehr mit einem Theïle des austretenden Sauerstoffs sich verbindet. Nicht so einfach, wie die Zersetzung der wasserhalti- gen Säure ist die Zersetzung der anthranilsauren Salze, und zwar ganz einfach deshalb, weil bei ihnen das zu je- nem Zerfallen nüthige Atom Wasser durch ein Atom Base ersetzt worden ist. Man erhält zwar bei der trock- nen Destillation dieser Salze ebenfalls Anilin, allein es scheïdet sich auch viel Kohle dabei aus und die Zer- setzung lässt sich nicht genau verfolgen. Ich habe bereits erwähnt, dass beïm Zersetzen einer Auflüsung von anthranilsaurem Kali durch Säure im er- sten Augenblicke eine milchige Trübung in der Flüs- sigkeit entsteht; diese hat ihren Grund darin, dass die Anthranilsäure, wie man unter dem Microscope sehr gut sehen kann, zuerst als eine Flüssigkeit in sehr kleï- ven Tropfen ausgeschieden wird, welche erst nach eï- niger Zeit sich zu Krystallen veremnigen. Dieser,Umstand kann in sofern von Wichtigkeit seyn. als, wenn man eine Anthranilsäure und Chrysarilsäure enthaltende Flüs- dann vielleicht die An- thranilsäure in der flüssigen Form von der Chrysanil- säure mil niedergerissen wird, und es kann dies viel- leicht zur Erklärung der verschiedenen Resultate füh- ren, welche mir die Untersuchung der Chrysanilsäure gegeben bat. sigkeit durch Säuren zerset2t, Was das Verhältniss der Chrysanilsäure zur Anthra- uilsäure betrifft, so glaubte ich dasselbe durch die in- teressante Zersetzung der Chrysanilsäure beim Kochen mit Mineralsäuren genau bestimmen zu künnen, und ich habe daher zu diesem Zwecke Versuche angestellt über das Verhältniss der beiden entstehenden Producte sowohl, als auch über die Zusammensetzung des krystallinischen blauschwar:en Kôrpers. Allein auch hier habe ich sehr 287 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 288 2 abweichende Resultate bekommen, von welchen ich nur die von drei Verbrennungen des blauschwarzen Kôrpers anführen will, ich erhielt dabeï: I. IT. III. Kohlenstof 66,85. ‘73,89. 72,55. Wasserstoff. 3,95. 3,96. 3,97. Auch hier also zeigt sich wieder dieselbe merkwür- dige Uebereinstimmung im Wasserstoffgehalte wie be der Chrysanilsäure, die Differenz im Kohlenstoffgehalte ist aber hier noch viel grüsser und beträgt 7 Procent; es ist dies jedoch, wie ich sogleich zeigen werde, nur eine Folge der Differenz, welche die Chrysanilsäure im ihrem Kohlenstoffgehalte gab, je nachdem sie aus Al- cohol krystallisirt war oder nicht. Die zur ersten Ana- lyse verwendete Substanz nämlich ist aus einer nicht durch Alcohol gereinigten Säure dargestellt , welche durchschnittlich 66,17 p. C. Kohlenstoff und 4,54 Was- serstoff gab ; nimmt man nun diese Zahlen doppelt und zieht davon den Gehalt der wasserfreien Anthranilsäure an Kohlenstoff und Wasserstoff ab, so erhält man 152,34. 8,68. 65,98. 4,62. — 66,56 C. und 4,06. H. für die blauschwar- ze Substanz, Zahlen welche ziemlich gut zu der ersten Analyse stimmen. Wenn man nun die wasserhaltige Chrysanilsäure nach der Formel C?8 H?22 N?2 Of zusam- mengesetzt annimmt, so würde sie zerfallen in 1 Atom wasserfreie Anthranilsäure, welche aus der Flüssigkeit 1 Atom Wasser aufnimmt, und in 1 Atom der neuen Substanz , deren Formel dann C'# Hio N2 O5 seyn würde, nach welcher sie 66,48 p. G. Kohlenstoff und 5,88 p. C Wasserstoff enthält. Diese Formel wird nun zwar durch die beïden letzten Analysen nicht bestätigt, allein auch beï ihnen finden wir eine Uebereinstim- mung mit den ihnen entsprechenden Analysen der aus Alcohol krystallisirten Chrysanilsäure, aus welcher die zu ïhnen verwendete Substanz dargestellt worden war. Die aus Alcohol krystallisirte Säure hatte durch- schnittlich 68,81 p. C. Kohlenstoff und 4,55 p. C. Was- serstoff gegeben, und wenn wir mit diesen Zahlen eben so wie vorher verfahren, so erhalten wir 137,62, 8,62. 65.68. 4,62. Z 71,64 C. und 4,04 H. für die neue Sub- stanz, Zahlen welche sich denen der Analysen im Koh- lenstoffoehalte zwar nur nähern, im Wasserstoffgehalte aber damit übereïnstimmen. Es geht nun aber aus dem angeführten hinreïichend hervor, dass es sich vor allem darum handelt, die Zusammensetzung der Chrysanïlsäure mit Bestimmtheit zu ermitteln, und darauf werden meine Bestrebungen gerichtet seyn; bis diese Frage gelôsst seyn wird, môüge die neue Substanz noch na- menlos bleiïben, einige ihrer hauptsächlichsten Eiïgen- schaften will ich hier jedoch noch anführen. Sie ist, wie es scheint, weder basischer noch saurer Natur, und zeïgt verschiedene Eiïgenschaften, je nachdem sie noch im feuchten Zustande und frischbereïitet, oder wenn sie getrocknet und mit der atmosphärischen Luft eiïnige Zeit in Berührung gewesen war. Im frischen Zustande ist sie mit tiefpurpurrother, in blau sich neïgender Farbe in Weingeist lüslich, diese Lôslichkeit verliert sie jedoch zum Theïle nach dem Trocknen und giebt dann nur noch eïne rothbraune Lüsung ; beide Lüsun- gen scheinen durch den Eïnfluss der atmosphärischen Luft bald Veränderungen zu erleiden. Mit Alkalien zersetzt sich die frisch bereïitete Substanz sehr bald unter Ausscheïidung von Indigblau, beï der getrockne- ten dagegen geht dies viel langsamer vor sich, so dass es fast scheïnt, als enthalte die Substanz reducirten Indigo in emer eïgenthümlichen Verbindung, und als werde die- ser beïm Trocknen wieder zu Indigblau oxydirt. Es bedarf daher auch diese Substanz noch einer weiteren Untersuchung, und ich behalte mir vor , in der Fort- setzung dieser Arbeit auch auf sie wieder zurückzu- kommen. Es bleibt mir nun nur noch übrig, ganz kurz noch eines neuen Kôrpers zu erwähnen, der sich durch frei- willige Zersetzung der Chrysanilsäure bildet. Wenn man nämlich eine Lüsung eines chrysanilsauren alkali- schen Salzes an der atmosphärischen Luft stehen lässt, so bildet sich auf ïhrer Oberfläche nach eiïniger Zeit eine Haut von hellgrüner Farbe; unter dem Micros- cope zeigt sie Spuren krystallinischer Structur, und beim Auflüsen im Aether giebt sie kleine Krystalle. Die von ïhr erhaltene Menge war jedoch bis jetzt zu germg, um sie einer weiteren Untersuchung unterwer- fen zu kôünnen und ich muss mich daher vorläufig mit der Anführung ihrer Existenz begnügen. Emis le 22 mars 1841. Tome VIIE HN 19. N187. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DRAM T PET TRS OUR'C Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment um volume, Le prix de souseription, par volume, est d’ 11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/2 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des çe°mmandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires , s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. NOTES 19. Calcul de l’époque de la prise et de la débacle de la Dvina septentrionale. Hirrsrrôm. — 20. Ar- moises russes dans l'herbier royal de Berlin et dans celui de Willdenow. Besser. N OF E S 19. CALCULUS OBSERVATIONUM, QUIBUS TEM- PORA REGELATIONIS ET CONGELATIONIS AQUARUM FLUMINIS Dwivar DETERMINAN- TUR, INSTITUTUS A G. G. HAELLSTROEM; (lu le 19 février 1841). Seriem per annos centum et sex completam ‘observa- tionum temporis, quo incipiendo ab anno 1734 ad ar- num usque 1859 inclusive, aquae fluminis Dywinae ad urbem Russiae Archangelopolin, sub latitudine geogra- phica boreali 640 32/, et lngitudme 58° 23 orientali ab insula Ferro sitim, sunt tempore tam vernali rege- latae, quam etiam autumnali denuo congelatae, amicis- sime mihi communicavit Celeberrimus Ku pffer, venia simul eandem ad examinandum, quid inde de climate loci judicari possil, calculo idoneo subjiciendi mihi im- pertila. Posilionem considerans Joci, qui in studio clima- tologiae Europaeae magni verte est ponderis, et cujus ratio comparalionem cum ahis locis admittit eximiae uti- litatis, non potui quin occasionem hanc inquirendi, an stationarium omnino, vel an certa ratione mutabile sit clima Arcliangelopolitanum, avide atriperem. Secundum stilum, ut dicitur, Julianum adnotatae sunt hae observationes, quas vero, ob faciliorem cum locis Europae occidentalioris instituendam comparationem, ad stilum Gregorianum reduxi. Si jam mutabilis consideratur dies tam regelationis quam congelationis annuae, assumi poterit ille rationem sequi simplicem directam numeri annorum currentium, adeoque pro anno z haberi diem æm+n(z—1153), designantibus m et 7 numeris constautibus, ex observa- tionibus determinandis. Si igitur primum observationes diem regelationis ver- palis determinautes huc applicantur, atque calculus me- thodo quadratorum minimorum instituitur , diebus ab initio Maji numeratis, habebuntur hae aequationes: 24407 — 1510 . m + 71729 .n; 13102 106.m + 5671.n; 71729 = 5671 . m + 402641 . n; unde eruuntur valores me di) eEtt 7010166" nec non sumima quadratorum aberrationum S = 8190,2. His datis habetur dies regelationis vernalis x — [11,47 + 0,0166 (z — 1755)] Maji, atque erunt limites verisimillimi = + 5,99 diebus, inter quos ab hoc valore singulae observationes annuae ab- errare probabiliter possunt; qui quidem limites adeo a na- tura rei pendent, ut quolcunque annorum ob:ervaticnes in calculum vocentur, probabiliter illi non reddantur arctiores. Si vero hos quoque limit s annis non paucis excedere videntur observati valores, inter exceptiones 291 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 292 0 a ratione quadam annorum speciali et extraordinaria de-| cularem fuisse — 1,66 + 0,18 diei, qua serior nostris rivandas, hi sunt referendi. temporibus, quam fuit ante centum abhinc annos, jam In velore x restat error probabiliter metuendus | exsistit regelatio vernalis. Sequens vero comparatio ostendit — +0,58 diei, atque in valore n error exspectandus | quomodo a valore omnium verisimillimo aberraverint — + 0,0018 diei. Si vero jam ad spatiun centum an-| observationes annuae: norum fit applicatio formulae, apparet, variationem sae- Dies regelationis. Dies regelationis Differ. Anno Differ. observat, comput. Comput. 20 Aprilis | 12,1 Maji DA is s ELA DAS 6 Maj 12 1 50 Aprilis | 12,1 4 Maji 12,2 12,2 | 12,2 12,2 12,2 12,2 12,5 12,3 12,5 12,3 12 3 12,3 12,5 12,4 12,4 12 Maj | 11,5 Maï Ra eop 11,5 15 11,5 20 11,5 14 11,6 19 11,6 11,6 11,6 11,6 11,6 11,7 11,7 11,7 11,7 11,7 11,7 REF ERSS DIHI+HH+HE+++ ë I++++ Aprilis | 11,8 Maji 11,8 >» 11,8 ; 5 11,8 12,4 Aprilis | 11,8 ° 12,4 Maji | 118 12,4 11,9 lé 12,4 |++I+++ | Qt rare Or Où Ot x D Ot À O1 D 12,5 12,5 12,5 12,5 12,5 12,5 LE Aprilis | 11,9 Maji 14,9 11,9 11,9 11,9 EAN À 12,0 25 Aprilis | 12,0 12,6 » 12,0 : 12,6 Maji 12,0 12,6 5 12,0 11,6 12,0 12,6 12,1 12,6 Où x © ] L+HI+I++HE P+++++ | EE | 295 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 294 , Dies regelationis Differ. observat, comput. 6 Maji 18 10 12 27 12,7 Maji 12,48. 12,7 12,7 12,7 11 12,8 18 12,8 5 12,8 58 12,8 23 12,8 12,8 12,9 12,9 12,9 12,9 12,9 12,9 | +4 l++++++ | ++) D © D Hi E NN [er] © LATTS 26 Aprilis | | ei En) © © Ex observationibus deinde diei congelationis Archan- gelopolitanaz simili ratione iractatis, atque initio nume- rationis, ad evitandos valores negativos, ab initio Octo- bris sumto, habebuntur hae aequaliones: 146752 — 5770 .m + 207401 .n; 31710 106.m+ 5671.n; 207401 = 5671. m + 402641 .n; quae praebent valores In==932,49, ‘et atque summam quadratorum aberrationum S — 12340. Erit igitur dies congelationes quaesitus x — [52,49 + 0,0575 (z—1755)] Octobris, x [1,49 + 0,0575 (z— 1753)] Novembris; n = 0,0575; seu Dies congelationis com putat. 17354 30 Octobris Si) DM 2 36 1 Nov. 57 2% Octobr. 58 | 18 Nov. 39 26 Octobr. Dies regelationis observat. comput. 15,0 Maji 13,0 13,0 15,0 Aprilis | 15,0 Maji 15,0 ï 15,1 “ 15,1 15,1 15,1 13,1 13,1 13,2 13,2 135,2 13,2 15,2 14 Maji CT NE 19 » 10 CES Aprilis Mai O1 O1 ©1 limites vero probabiles, inter quos aberrant observatiories annuae a valore hoc verisimillimo, sunt = + 7,55 die- bus. Valor x intra limites = + 0,71 probabiliter est incertus, atque 72 intra limites = + 0,0027. Est igitur coëfficientis 72 valor, qui mutabilitatem annuam deter- mipat, — 0,0575 + 0.0027, unde apparet esse variatio- 5,75 + 0,27 diebus, hoc est, diebus — nem saecularem hisce 5,15 # 0,27 seriorem, quam ante centum annos erat, jam nostro aevo fieri congelationem aquarum Dwi- nae autumnalem. — Hisce observatis pro tempore hoc congelationis sequens hab tur comparalio: Dies congelationis observat. computat. 19 Ociobris| 1,9 Nov. 9 Nov. 2,0 Ep D AT 29 Octobr. |! 2,1 . ;, DR 2400 27e 2207, 295 BULLETIN SCIENTIFIQUE. < 296 Dies congelationis Dies congelationis |! Differ. Anno : Differ. observat. observat. conservat. ||! 2 Nov. 2,2 Nov. 7 < 2,3 8 F 2,4 22 Octob. | 2,4 0e 2,5 Nov. 25 ‘ [126 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9 2,9 3,0 3,0 3,1 3,2 Tor 3,3 23 3,4 3,4 3,5 56 3,6 3,7 3,7 3,8 | + Où ] 0,2 22 Octob. | 4,7 Nov. Nov. 4,7 , 4,8 Octob. | 4,8 4,9 4,9 5,0 5,1 5,1 5,2 5,2 5,3 5,3 5,4 5,5 5,5 5.6 56 5,7 5,7 5,8 5,9 22 Octob. | 5,9 21 6,0 6,0 6,1 6,1 6,2 6,3 6,3 6,4 6,4 6,5 6,6 6,6 6,7 6,7 6,8 6.8 6,9 7,0 7,0 lice | 8 Ve) Dre Lt Le LE 11,4 He © a © © À à £1 AA Æ © © > es [de) CS Lee le | We] CS | l++I++) 5 g b Le] [de] (#2) | | © S) ES ‘ot A a El — ee mil H oo & © D JD A H O1 D Li =] E+ | h o © à + + + + CET Eh el kb fe J AN R O1 D SES E | l+++++++ l+I++i] LEA 297 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 298 Dies congelationis observat. computat. Ex hisce jam perspicue apparet, clima Archangelopo- litanum spatio saeculi proxime praeterlapsi îta fuisse mutatum, ut phaenomenon regelationis aquarum uno die, congelationis vero quinque diebus ibidem fit pro- gressum, unde sequitur, aestivum tempus quatuor die- bus hoc saeculo adcrevisse. Si nempe ad nostram aeta- tem extenduntur formulae allatae, apparet incidere jam regelationem in diem [13,2 + 0,0166 (z — 1840)] Mai, congelationem 7 [ 7,8 + 0,0575 (z — 1840)] Nov. unde intelligitur, mediam aestatis longitudinem, si illam a tempore regelationis vernalis ad tempus congelalionis autumnalis numeramus, fuisse Archangelopoli anno 1740 a die 11,6 Maÿi ad diem 1,9 Nov., h.e. 174dierum, » 1840 ;, 15,2 3 7,67 ;, » 178 3 cum qua ratione comparari meretur ea, quae Petropoli valuit, ubi scilicet duravit aestas anno 1740 a die 18,7 Apr. ad diem 26 Nov.,h e. 221 dies, » 1810 ,, 21 27 24 ,, » 7 ;, () existente intervallorum differentia — 39 diebus, quibus Archangelopoli brevior quam Petropoli est aestas, unde igitur cernilur, quanta vi positio locorum borealior ad clima rigidius formandum conducat, cum scilicet intel- ligatur, inter Petropolin et Archangelopolin pro aucto singulo gradu latitudinis geographicae decem fere dies breviorem fiert aestatem. (*) Confr. Acta Soctetatis scientiarum Fennicae, T! I. p.152 segq. Dies congelationis Differ. ôbservat. computat. 20. UEBER RUSSISCHE ARTEMISIEN 1M WILLDENOW SCHEN UND IM ALLGEMEINEN KÔNIGLICHEN HERBARIUM IN BERLIN; von W. v. BESSER (lu le 8 janvier 1841). Diesen Sommer war ich so glücklich durch die freund- schaftliche Vermittelung des Herrn Dr. Klotzsch, Custos des küniglichen Herbariums in Berlin, und S. E. des Herrn von Fischer die Artemisien des Willde- now’schen und andere des kôniglichen Herbariums aus Berlin zur Ansicht zu bekommen. Diese Durchsicht gab sehr viele interessante Aufschlüsse über mehrere Willdenow'sche und einige Sprengel'sche Species, von welchen ich diejenigen, welche die Artemisien des russischen Reiches betreffen, hier anzumerken mir die Freiheit nehme. 1 Die Willdenow'schen Artemisien laufen von No. 15514 bis No. 15589, sind also 85 Nummern, aber nicht Spe- cies. Die Exemplare (nach der Grôsse 1 — 5) sind auf halben Bogen Schreibpapier angeheftet, welche unten an der rechten Ecke mit W. bezeïchnet sind, (die des kôniglichen Herbariums smd mit H. G. bezeïchnet) und deren liesgen einer oder mehrere in einem Bogen blauen Lüschpapiers. Auf dem Umschlage ist unten links die Nummer geschrieben, und rechts ist ein Zettelchen aufgeklebt, auf welchem sich von Willdenow's Hand eine Diagnose befindet. Wo mehrere halbe Boven in ei- nem Umschlage liegen, da sind die halben Bogen mit der Aufschrift oben rechts fol. 1. 2. 5. unterschieden. Un- ten sind die Original-Etiquetten aufgeklebt oder in dem Winkel. rechts angemerkt, von wem das Exemplar kerstammt. 299 Numerus 15320 15334 15345 14344 BULLETIN Nomen in herbario fruticosa W......... DrOcErA" WW. RP ETERS PRCEC Muse apiendense Vi ae tre ANR n MU cañenSica MN a SR Les tar corymbosa et rupestris Pall............. denfaté IVe Re a | Santonica . nn sabulosa W....... te RER RENE Le À SCIENTIFIQUE. 06... mea opinio est À. compacta 7 Stephaniana DeC. Prodr. In fol. 2 est À. Pallasi Spr. cesper foliosus e Tauria: an revera ejusdem speciei? Nequaquam À. arenaria DeC. Prodr. s. A. pauciflora MB. sed certe À. procerae var. £. mihi In. A. arena- ria folia sunt glaberrima et hic sunt canescentia cete- rum et forma est diversa. Specimina sunt deflorata. In fol. 4. A. anethifolia Fisch. quae est A. procerae var. y. mihi, non confundenda cum planta Stech- manni ejusdem nominis. Specimen eximie foliosum et folia floralia capitulis longiora. Quae, uli jam dixit d. L. B. Marschallius a Bieber- stein in Florae Taurico-Caucasicae T. If. p. 298 est var. vegetior À. alpinae Pall. Specimina praesentia omnia sunt magna, et valde juvenilia. Est À. curilensis Spr. at non tentaminis meï de Abro- tanis, et À. leontopodioïdes Fisch. Cum nomen Exc. Fischeri sit antiquius, illud retineo et meam speciem voco À. Meyerianam im honorem oculatissimi et meritissimi Botanici D. Dris C. A. Meyeri Auxiliarii Directoris horti botanici Imperialis Petropolitani. Est A. rupestris varietas media inter À. r. & oelan- dicam et > viridifoliam. Est À. bargusinensis Spr. syst. veg. T. IIL. p. 493. Jam Illustr. de Ledebour putavit m Flora Altaica eam ad ejusdem À. violaceam spectare et revera est À borealis varietas inter à et : media quam d 9 Willdenovii voco et cujus varietatem foliis sericeis vidi m herbario cl. Professoris de Trautvetter nuperrime a cl. Profes- sore Bungio e montibus altaicis acceptam. Varietas quoque A. rupestris in fol. 1. est var. « oelandica sibirica h. e. capitulis majoribus ac in europaea, in fol. 2. est A. v. y viridifolia. In schedula frontis dicit quidem patriam esse Tatariam et Persiam: at specimina sine indicatione speciali habitationis a Viewegio sunt À. variabilis var. 7 et je Est À. arenariae var. «. borealis W. Spec. pl.! (correct. A. sericea)| Est revera A. sericea equidem ïn fol. 1. var #, in repens: Palli. sis COTON OR poatica L:,... 4e ARE TRE chaämaemelifôlia 20270000 fol. 2. var. 0 et in fol. 3. est A. violacea sub titulo À. borealis & Pallasit mihi. Est A. austriaca var. 0. In fol. 5. est a Pallasio e deserto Jaïcensi À. macran- tha Led var. allaica mihi. In fol. 4. est e provincia Isetensi et e deserto adja- 300 In fol. 1. e Persia a d. L. B. Marschallio a Bieberstein 301 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 302 Numerus Nomen in herbario mea opinio cente a Pallasio A. rupestris 7 viridifoliae varietas paniculae ramis fastigiatis. 15558 ADO EE OR NE ...| In folio 3. est talis e Gilan a Pallasio, quam D. Spren- gelius 1. c. À. hyrcanam vocavit. 15360 factorate AW SORTIE LA Ten QE LT. 0 ...| In fol. 1. est var. « glabriuscula, in fol. 2. est var. f incana et in fol. 3. sunt folia radicalia var. «, spe- cimen florens vero est A. macrobotrys Led. 15361 ÉRRCSCON NV eee ae an? . UE ....| Est À. armeniacae var. £. 15562 potentillaefolia Fisch. (correct. À. canenens) Est A. armeniacae var. ;. 15363 APITÉBIACA nee ce ce. à ri A ar nt ...| Est A. Tournefortiana Reïchb. 15566 Lee QI PERS CAES RARE RER ti ...| In fol. 3. est ex Ochotsk a Pallasio A. vulgaris £ Kamtschatica mihi. 15367 coarctata Fors....... SAME .........| Vera planta Forselii, nequaquam confundenda cum A. coarctata supplementi meiï, quae probabiliter est species nova. Ir folio 2. est A. v. £ Kamt- schatica mihi. 15571 caerulescens L...... basket is 0. : pk. fol 5. est A. glauca Pall. at sine foliis inferioribus pinnatifidis, qualia hucusque nec unqnam vidi, nec in spontaneis, nec in cultis. Cl. Lessingrum videtur hac fuisse seductum dum in relatione iti- ueris ad Uralem À. coerulescentem incolam bujus regionis dixerit. 15375 Redowskyi (A. inodora W. En.).......| Est A. Dracunculi var. 7 imodora. 15374 pauciflora......... LLNT PRES PUTTT SHOT Est A. inodorae M. B. ? Meyerianae forma € mihi. 15375 albida W. (equaquam E Flordér iitsioneY Est A. inodorae 7 Meyerianae forma a mihi. 15585 Mots NE Jares OST : mic à In fol. 1. 2. 3. sunt specimina juvenilia À. mono- gynae nutantis CG. À. Meyer et in fol. 4. est A. pauciflora Stechm. junior, eam e monte Bogdo possideo. Anne nomen specificum conservandum omnibus varietatibus nutantibus cujuscunque spe- ciei attributum? (Non solum fere omnia Seriphidia rossica, sed et À. campestrem capitulis nutantibus sub hoc nomine accepi). Ego puto ïd esse ne- gligendum, ne confusio continuetur. A nutans ergo Candolleana dissolvenda est in À. monogy- nam ex speciminibus supra citalis, in À Blumia- pam cum varietate ? subnuda s. A. nutante Wilhelmsiana et in A. Hablitzianam magis À. mo- nogynae affinem quam antecedentibus. 15591 fragrans W......... ess. +. .....| Video comparatis speciminibus Szowitzianis (in her- bario regio Berolinensi), Gundelsheïmeri (comitis Tourneforlii in ilinere ejusdem in orientem) cum ïis herbarii Willdenoviani ea nequaquam differre inter se; specimina itaque a cl. Meÿero mecum et alterum a d. Willdenovio cum de L. B Mar- schallio communicata minus fuisse normalia et 305 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 304 Nomen in herbario mea opinio. differunt, uti dixi suo loco. Specimén normale e herbario Willdenoviano delineari curavi. | | | | | | | fol. 3. vero est A. frigidae var. 0. 15595 jenissea W. (jenisseensis Spr).........| Est A. frigida © mihi. | 15594 orientalis: We. srimsmonssl: 34e 25 ee misitae e Jen ol: 1. et. 21 estlverats VA, autre var! €, in | | 15395 inodora M. B.........:. LS. +..e..] Est À. inodora ? Meyeriana mihi. | 15396 Bahasa HUE be dpt *.......| Est eadem cum antecedente. | 15397 taAurICA ANT. 0 EL APE CO PR -++..] Omnino eadem cum ea Florae Taurico-Caucasicae, imo specimina a d. Boebero et L. B. Marschallio a Bieberstein, quae vero non quadrant cum dia- | gnosi et descriptione data in speciebus plantarum | E reliquis Artemisiis herbarii regii Berolinensis. Oligosporus affinis Less ...............1 Est A. commutata « mihi. | pycnocephala Less....... ses...) Non est Sibiriae incola uti cel. De Candolleus in Prodromo dixit, sed e San Francisco Californiae, | uti schedula autographi d. A. de Chamisso testa- | tur et ut talem descripsit cl. Lessing in Linnaea. | taurioar. peu TUE, TC se RDO USE ...| À cl Lessingio ad Uralem lecta est nova species, quam | A. Lessingianam voco et quam delineari curavi. tham Led. laciniata. ..... eines MERMS, AUDE ....| Ab eodem lecta est À. macrobotrys Led. Tilesir, PHIOON S 70 RL PT AQTE EPA À .…...| Ex Unalaschka a d. A. de Chamisso lecta est mihi | var. « « unalaschcensis, foliis caulinis trifidis. | chinerisis:, 4.14 sésssssssesse..s..e] E Kamtschatka a D. Redovskyo est A. lagocephala Fisch. non Dec. qui nomen Linneanum adaptavit plantae sibiricae a Gmelino delineatae et descriptae in Flora Sibirca, quam Exc. Fischerus A. lagocephalam appellavit, ut juste distinguatnr a planta chinensi Lagerstroemiana et cel. Candolleus in Prodromo A. lithophilam ill. Turtschanimovii nomine Fische- riano salutavit. Prius A. lithophilam pro varietate | lagocephalae habui, at modo convictus sum, eas specifice differre Tournefortiana........ MSP PES ATTIEER ..| Monendum ad specimen Gundelsheimeri florens ap- posita esse folia radicalia A.armeniacae, unde talis confusio apud Willdenovium et Sprengelium. | | coerulea:. 10e eat ul .......| E Minussinsk ab eodem lecta spectat ad À. macran- | | | | Inter Artemisias innominatas a Lessingio ad’ Uralèm' 1éCtéa MSNM... est varietas A. desertorum distincta, quam var. &. Lessingianam appello. Absinthium camforatum xantonicum s. Abs. gallicum santonicum..........| a Gundelsheïmero est A. tauricae varietas intermedia inter y Hanseanam et Ô Erivanicam, quae mihi & Gundelsheimeri, panicula patula, apicibus ramo- rum cernuis, Capitulis nutantibus, 5-floris. Ergo adhuc una e nutantibus. Emis le 27 mars 1841. Tome VIIE HN 20. # 188. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES ME MIINT-PETLESBEOURC SCIENCES Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/4 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, librare, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie, CONTENU. NOTES. 21. Notice des manuscrits géorgiens, acquis par l'Académie. Bnosser. N OT ES. 21. NoTicE DES MANUSCRITS GÉORGIENS RÉCEM- MENT ACQUIS PAR L'ACADÉMIE; par M. BROS- SET (lu le 5 février 1841). L'Académie, par une autorisation spéciale de S. E. M. le Vice-Président, a dernièrement acquis plusieurs manuscrits géorgiens importants, auxquels sera consa- crée la présente note, destinée à en faire connaître le contenu, l’âge, le mérite littéraire. J'observerat en com- mençant que ces manuscrits sont ceux dont j'avais déjà publié les titres en 1856, dans les Eléments de la lan- gue géorgienne , p. vil sqq., d’après une note commu- niquée par M. Frähn, à qui elle avait été envoyée de Moscou; je serai obligé de relever ici beaucoup d’inex- aclitudes dans les chiffres, et même dans l'exposé du contenu des ouvrages. No. 1. (Daté de l’an 1040) Grand manuscrit in-folio, en caractères ecclésiastiques, à deux colonnes, sur parchemin, contenant la traduction en géorgien de la vie et des oeuvres de S. Grégoire de Nazianze, et des oeuvres de S. Grégoire de Nysse. Un long mémento, rédigé par les copistes et placé tout à la fin. attribue cette traduction à S. Ewthymé, el la copie aux deux religieux Gabriel et Iowané, dé- canoz des couvents de Tsmida-[owané et de Saphara(*), frères selon la chair. D’après la même autorité, le ma- nuscrit a été copié en l'an du monde 6624, 260 du cycle pascal, au monastère géorgien de Calipos, dédié à la Vierge et situé dans les environs de celui de S. Siméon-le-Thaumaturge, au pays d’Antioche de Syrie, (1) Le couvent de Saphara est bien connu. Wakhoucht le dé- crit dans le Samtzkhé, et indique sa position sur la rivière de Ghrel, au S. d’Akhal -Tzikhé, en disant qu'il était sous l’invo- cation de la Mère de Dieu et servait de sépulture aux atabeks d’Akhal - Tzikhé (Description géographique de la Géorgie, sous presse, p 91). M. Dubois, qui l'a visité en septembre 1833, dit qu’il est à sept verstes d’Akhal-Tzikhé, dans l’angle du pays qui sépare Je Kour du Poskho, expressions qu'il ne faut pas prendre à la lettre, et qui d'ailleurs supposent que la rivière coulant à Akhal-Tzikhé est la Photzkhwis-Tsqal, conformément à la manière de s'exprimer usilée dans le pays, tandis que Wa- khoucht nous représente la Photzkhwi comme un simple affluent, perdant son nom dès qu'il entre dans la rivière dite d’Akhal- Tzikhé (op. cit. p. 89). A cela près, le voyageur confirme les éloges donnés par le géographe au couvent de Saphara, dont on peut voir une ample description dans le troisième volume de son Voyage autour du Caucase, p. 292 — 298. Quant aux faits relatifs à Manoutchar et à Qwarqwaré, je me réfère à la nouvelle traduction de la Chronique géorgienne insérée dans les Mémoires de l’Académie des sciences, sixième série, sc. mor. et pol. t. V, p. 196, 241 et suiv. Reste le couvent de S. Jean ici mentionne par le copiste, et qui, faute d'indication plus précise, ne peut être déterminé avec certitude, car la description du Samtzkhé par Wakhoucht ne mentionne aucun couvent de ce nom. 307 BULLETIN SCIENTIFIQUE. | = LE sous l’empereur grec Michel et sous Bagrat Couropa- late, roi des Aphkhaz et des géorgiens. (2?) Les copistes recommandent aux prières du lecteur des personnages d’ailleurs inconnus: Stéphané et Watché, leurs frères Sanano et Wacha, ainsi que leurs neveux Giorgi, Théophilé et lowané; le patrice Spandaghout , Théophilé et Calojan, fils de Salama. Ils offrent leur travail au saint couvent de la Croix, bâti par le saint père Prokhoré, près de Jérusalem, et sous la présidence duquel ïls l'ont écrit. Suivent les excommunicalions contre ceux qui enlèveront ce livre du couvent. Les personnes qui se nomment à la fin du livre, comme J'ayant lu, sont: un certain Nicoloz; le métro- polite Jacob, qui se retrouvera ailleurs, et que uous verrous plus bas avoir siégé à Chémokmed , dans le Gouria, et un certain Grigol. Dans l'intérieur , sur une marge, Bessarion du Sa- tchikwano, en Iméreth, qui prend aïlleurs Île titre de prêtre, se recommande à Dieu, lui, ses père et mère, frère et soeur, épouse et fils en 1814, au tems du roi (2) T1 y a beaucoup d'observations à faire sur ces synchronis- mes et sur ces détails topographiques. 1°. La date de 6624 (EFRO) et non 6627 comme l’a écrit le rédacteur de la note imprimée dans les Eléments de la langue géorgienne, p vu, ne peut nullement coïncider avec le nombre du cycle pascal. On sait que les Géorgiens datent les faits historiques par les années d'un cycle de 552 ans, dont 15 révolutions s'étaient accomplies en 1311 de J.-C., et dont la quatorzième commença en 1312 Conséquemment ils sont censés placer la création du monde 5604 ans avant l'ère chrétienne, ce qui fait 96 ans ajoutés à l'ère mondaine de Grecs. Mais nonobstant cela l’an 6624 ne s'accorde point avec l’année 260 du treizième cycle géorgien, commencé en 780 de notre ère, puisque cette dernière nous ramène à l’an 1040 de J.-C. et l’autre à l’an 1020, différence de 20 ans, même sur le comput géorgien, qui exigerait ici ou 6644 — 260, ou 6624 — 240. 20. Les autres synchronismes sont exacts: en ef- fet l'empereur Michel-le-Paphlagonien régna de 1034 à 1041, et Michel-Calafate de 1041 à 1042, tandis que, d’autre part, le roi Bagrat IV régna de 1027 à 1072. La caractéristique géor- gienne 260 doit donc être conservée. D'ailleurs ce cycle, étant plus facile à supputer pour les Géorgiens, admettait moins d'er- reurs possibles. Quant à l'inexactitude à laquelle cette note est consacrée , on peut tout simplement la mettre sur le compte du copiste , et l'expliquer jusqu'à un certain point en disant que cette date se trouvait sur l'original, qui doit effectivement avoir été écrit vers l'an 1020 par S. Ewthym , mort à Constantinople, sous le règne de Constantiu VIII (1026 — 1028). 59. Enfin le couvent géorgien de Calipos est connu d'ailleurs par la vie de S. Giorgi Mtha-Tsmidel, qui y résida souvent durant sa retraite en Asie, et par l'itinéraire de Timothée Gabachwili. Solomon II d'Iméreth. Sur le premier feuillet on trouve aussi les noms de Kaï-Khosro Wardichwili, Thatha, une femme nommée Fébronia, Zécarizé du Gouria, et lanwara Béghladzé de l’Argoueth (5), avec ses com- pagnons. Bien que deux copistes déclarent avoir mis la maïn à ce livre, il est impossible d'y remarquer une diffé- rence d'écriture, ce qui ferait croire que l’un écrivait sous la dictée de l’autre, ainsi qu'il arrive souvent. Les caractères en sont épais, fortement tracés et très lisi- bles, mais d’un style trop lourd pour qu’on puisse les déclarer élégants. Quant à l'orthographe, elle est du même genre que dans {ous ceux dont il va être parlé et ne demande aucune remarque particulière. No. 2. (1058) Gros manuscrit sur parchemin, en caractères ecclé- siastiques et en lignes plemes , renfermant le Commen- taire de S. Jean Chrysostume sur l'évangile de S. Jean. Les 125 premiers feuillets sont d’une écriture différente du reste, et de plusieurs mains; outre cela ils sont pour la plupart palimpsestes de diverses manières. Sur les deux premières pages et sur quelques autres çà et là, l'encre ancienne, probablement eflacée, a été re- couverte d’une encre plus noire; ailleurs un nouvel ouvrage a élé substitué au précédent, rendu presque illisible en plusieurs endroits, tant par un lavage chi- mique que par l'écriture qui le couvre, tandis que dans beaucoup d’endroits, et notamment sur les mar- ges, on apercui! les restes d’un beau manuscrit à deux colonnes, tout tracé en lettres ecclésiastiques majuscu- les. Il n’y a pas de doute que cet usage des capitales ne remonte en Géorgie, cimme autrefois en Arménie , à l'antiquité la plus reculée, à une époque correspon- dinte à celle où les livres latins et grecs s'écrivaient en lettres unciales. C'est, en tout cas, le premier exemple connu pour la Géorgie, de ce fait paléographique: Quant à l'Arménie, on n'en trouve de tels que dans les manuscrits les plus anciens, je ne sais même s'il en existe quelque part un entier écrit de cette manière. A l'égard du palimpseste géorgien à deux colonnes, remplacé actuellement par le Commentaire de S. Jean Chrysostome, ce que j'ai pa en déchiffrer renferme très certainement une Jistoire ecclésiastique (#), ou, ce - (3) La position du Satchikwano, dans l'Iméreth, ne nous est pas positivement connue. L’Argoueth est la partie de ce dernier royaume qui forme le bassin de Ja Qwirila. (4) J'y ai vu souvent revenir le nom de César, de Domitien, 209 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 310 I qui revient au même, des vies des saints, dont on pourrait faire revivre le texte par des moyens chimi- ques, si l'on n'avait à craindre d'endommager l'ouvrage principal. Les 125 feuillets dont Je parle sont d'une écriture lourde et sans grâce, maïs la fin du manuscrit est d'une main beaucoup plus belle et plus régulière. Les formes de plusieurs lettres diffèrent de celles qui ont servi de modèle aux types ecclésiastiques employés dans l'édition de la Bible et d’autres livres liturgiques gcorgiens Par exemple, la voyelle uy où est toujours formée de cinq dents, dont la dernière s’allonge par en bas, comme si c'élait la réunion du w o et du 1 whie um ou, ce qui explique pourquoi dans la partie palimpseste en lettres capitales on l'écrit toujours Oïb, usage qui s’est encore conservé chaque fois que l’on veut rendre le son ou en capitales ecclésiastiques, comme autrefois cela avait lieu dans l'alphabet russe glagolitique, OY, au dire de M. Gretch dans sa grammaire russe (1, 24). A la fin de l'ouvrage de S. Chrysostome, le co- piste se nomme lui-même Mikel Tchikhouaréli, et un peu plus lom Mikel Dwali, Des deux épithètes accollées au nom propre, la seconde indique que le co- piste était du Dwaleth, canton de l’Oseth situé aux sources de l’Arrédon. L'autre nom fait connaître qu'il était ou avait été abbé, propriétaire d’un lieu nommé Tchikhouar ou Tchikhor, peut-être le même qui se trouve en Iméreth entre les rivières de Zousa et de Tchkharoula , lieu qui, sur la carte, porte le signe at- tribué à la résidence d’un prince apanagé, dit Mthavvar. Immédiatement après le mémento, le copiste en transcrit un fort long, qui se trouvait probablement sur son original, et qui est très intéressant en ce qu'il nous fait remonter jusqu'au traducteur lui-même. Dans ce dernier, après quelques réflexions sur l'incarnation du Verbe, vient l’histoire même de la composition du Commentaire sur S. Jean, par S. Chrysostome, au tems de Théodose. Puis l’auteur ajoute: ,, Comme ïl ne se trouvait en notre langue géorgienne aucun de ces an ciens commentaires des livres saints (il nomme les prin- cipaux), moi misérable et le rebut des moines, loané, très aflligé de ce défaut de livres qui se faisait sentir dans le Karthli, je me suis beaucoup occupé d'y pour- voir. J'ai fait instruire mon fils Ewthym dans toutes les connaissances des Grecs, et l'ai dirigé vers les traduc- de l’évêque Maximé, etc.; mais on peut rarement lire une ligne entière. tions de cette langue en géorgien. Nous avons écrit tout ce que nous avons pu: 19 le commentaire ou peut-être la traduction même de l’évangile de S. Jean (5)... etc.‘ Ici loané cite encore un bon nombre d'ouvrages ecclé- siastiques, la plupart déjà connus d'ailleurs, et une partie des livres qui composent le Nouveau-Testament, et finit par se recommander lui et son fils aux prières du lec- teur. Il paraît donc que le présent maruscrit a élé co- pié sur l'original de S. Ewthym. Le copiste termine ainsi: ,, Ce livre a élé copié par le misérable et très grand pécheur, Mikel Tchikhouarel, dans la grande laure de notre père saint Saba, par l'ordre du saint père, mon maître imspné de Dieu, Giorgi Djouarel (f), au tems de l’empereur grec Mi- kei, du roi de Géorgie Bagrat Couropalate, et de Wlasi supérieur de la sainte laure, très avancé en âge. Dieu ait pitié de Mikel Dwali, qui a pris beaucoup de peine pour collatiouner ce livre. “ Ce mémento est suivi d’un autre, d'écriture diflé- rente , où Giorgi Prokhoré remercie Dieu d’avoir été jugé digne de bâtir le couvent de la Croix (7) et d'y acquérir le Commentaire sur S. Jean, ainsi que celui sur S. Mathieu, pour le salut de l'âme de son maître, le saint père Arséni , de plusieurs autres dont les noms sont effacés, de Ioané, d’Arséni et de Mikel, et ajoute: » Quand ceci fut écrit, c'était l’année 258 — (1058), indiction 6°.“ Celle caractéristique est exacte pour l’in- diction de Constantinople. (8). Enfin sur le dernier feuillet, dans un mémento qui paraît moderne, car äl est écrit en encre très noire et (5) J'hésite entre les mots commentaire et traduction, parce que le mot osS4ds6 Jos a ces deux sens; mais je crois qu'ici Ioané veut parler du manuscrit mème qui nous occupe, et qui porte le nom en question. (6) i. e. moine du couvent de la Croix |(Djouari) à Jérusalem. Si nous ne voyions plus bas le nom de Prokhoré, fondateur et premier abbé de la Croix, nous eussions traduit sans hésiter le mot Djouarel par ,,abbé“ dudit monastère. Peut-être aussi, malgré le nom de l’abbé Prokhoré, faut-il donner le même titre; de son vivant, à Giorgi, si les fonctions d’abbé n'étaient point à vie, ou si Prokhoré s’en était démis en faveur d’un autre. (7) En effet l’histoire assure, et le métropolite Timothée Ga- bachwili répète dans son itinéraire que le couvent de la Croix fut bâti par ce Proknoré au tems et par ordre de Bagrat HIT, conséquemment à la fin du dixième ou au commencement du onzième siècle. * (8) C'est donc à tort que le rédacteur de la poie publiée dans les Eléments de la langue gorgienne p. vu, indique les années 6624 du monde et 1124 de J.-C, qui ne se trouvent nulle part dans notre manuscrit. o11 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 312 ER | non altérée par le tems, Wiasi, archevêque d'Ourbnis(°), Les marges de ce manuscrit sont chargées en plu- dit avoir réparé ce livre endommagé par la vétusté, par | sieurs endroits d’une écriture enchevêtrée et très diffi- l’ordre de Barnaba , archevêque de Tiflis, en l’année 258 — (1570) Nicolaoz Gogouwadzé certifie également avoir été au couvent de la Croix, et Iacob Doumbadzé, métropolitam de Chémokmed, se recommande à Dieu pour avoir lu le présent Commentaire. C'est un singulier hazard qui fait que cet ouvrage a été écrit et restauré, à 552 ans d'intervalle, dans la même année du cycle pascal géorgien. No. 5. Très beau manuscrit sur parchemin, à deux colonnes, contenant les Actes et Épiîtres des apôtres, avec des noti- ces préliminaires et de courtes scholies, en caractères ecclésiastiques d'une grande élégance, et qui semble écrit fraîchement, et d'éclat. Aucune date, aucun mémento(1?) ne nous apprennent l'histoire de ce manuscrit, qui doit ètre très ancien. Il est curieux de n’y point trouver la division des tex- tes sacrés par versets, mais seulement l’indicatiou des tant l'encre a conservé de noirceur chapitres par des chiffres en marge. Dans la première épitre catholique de S. Jean, chap. v, le fameux verset 7e, dit des trois témoins manque également, preuve que l'original grec ne le possédait pas. En outre le texte offre de grandes différences avec celui des diver- ses éditions du Nouveau-Testament, et entre «:utres dans la première épitre de S. Paul aux Corinthiens, chap. x, verset 25, on trouve employé le mot Ls3slèa, en remplacement de l'imprimé LG 70e » boucherie, cuisine; or Lbssbèeæ vient de la racine arabe casab, qui signifie couper. Ainsi les Géorgiens qui assurent qu'aucun mot étranger ne se trouve dans leur version des saints livres en ont une idée inexacte. (9) Ourbnis est une ville épiscopale de Géorgie, sur la rive gauche du Kour, environ une trentaine de verstes à l'O. de Gori. (10) Je n'ai point encore expliqué ce que j'entends par le mot mémento. Ce sont des notices, souvent disséminées dans le corps d'un grand ouvrage, mais se trouvant le plus ordinairemeut à Ja fin, où les copistes font connaître leur nom, la date de leur travail, les noms de ceux qui les ont aidés dans la transcription, en tenant la copie, préparant les plumes, etc., et se recomman- dant , eux, leurs parents et amis, aux prières des lecteurs. Ces notices se nomment en géorgien soda testament , du persan, 55 Ul et en arménien Jteumulk : elles renferment pour l'ordinaire des renseignements bibliographiques ou mème histori- ques très curieux, comme ceux qui accompagnent les manuscrits dont nous nous occupons, et ne doivent jamais être passées sous silence quand on fait l’histoire des manuscrits. cile à lire, où il semble qu'une certaine Mélania ex- prime son assentiment aux paroles de l'apôtre S. Paul et se recommande à ses prières. Ailleurs on trouve le nom du moine Néophyté, du Gouria, et celui du moine Nicolaoz Gogouadzé qui a déjà paru dans le No, 2, ainsi que du prêtre Bessarion. Il manque dans l’intérieur et à la fin quelques feuil- lets, évidemment arrachés par mauvaise intention. No. 4. Manuscrit in-4to sur parchemin, en écriture ecclésias- tique , contenant l'indication des saints à fêter dans le mois d'avril, avec les prières qu'il faut leur adresser. Une note placée en marge, sur le premier feuillet, nous apprend qu'il a été acheté, par ordre du roi Da- vid-le-Réparateur , par Ilarion Opizar , directeur spiri- tuel du roi. Le manuscrit est donc antérieur au xne siècle, et probablement de la même date que le sui- vant. À la fin il est dit qu'il fut réparé en 258— (1570) par Wlasi ou Wlasé, le même déjà nommé au No. 2. Le titre d'Opizar , joint ici au nom d'Ilarion, me pa- raît indiquer que ce moine était du célèbre couvent d'Opiza, situé dans le Clardjeth, et dont il a été ques- tion à l’occasion d'une inscription de Martwili en Min- grélie. (11) No. 5. (1019.) Manuscrit dans les mêmes conditions que le précé- dent, renfermant la liturgie du mois de juillet(1?). Un mé- mento placé à la fin nous apprend que ce volume et tous ceux contenant la liturgie des mois ont été achevés de copier en 269 — (1049), par un certain Mikel, par or- dre de Ioané, abbé du Golgotha; il appartenait au couvent situé sur Ja même montagne. Mikel recom- mande aux prières du lecteur le frère Nestérion qui a relié le livre, et dont le nom se lit sur la première page, ainsi que Pawlé qui lui aïguisailt le canif pen- dant qu'il écrivait. (15) (11) Mém. de l'Ac. des sc. vi. série, sc. mor. et pol. iv. 400 sqq. (12) Par cette acquisition l’Académie se tronve posséder la li- turgie des mois de janvier, avril, juin et juillet, dont les hym- nes, attribuées à Pétritsi, célèbre écrivain géorgien du onzième siècle, jouissent en Géorgie d'une grande estime, par la beauté du style et l'élévation des pensées. (13) Ce manuscrit et le précédent sont ceux désignés, p.1x des Eléments de la Jangue géorgienne, comme renfermant des vies de saints, avec des dates si inconciliables. Je garantis qu'il ne s’y trouve pas d’autres renseignements chronologiques que ceux ici rapportés; il paraît que les autres avaient été faussement cal- culés par l’auteur de la note. 313 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 214 LU OH No. 6. datés de 1805, 1806, 1807; de Fébroni, religieuse du Manuscrit sur parchemin, en caractères ecclésiastiques, | Gouria ; de Maghradzé, fils de Kiot, du roi Solomon, contenant La Perle, ouvrage moral de S. Chrysostome. | recommandé par les écrivains aux prières du lecteur. Il fut copié par Daniel, au couvent du prophète Sa- muel, situé dans les environs de l’église de la Résur- rection , et pour ledit couvent. Quelques personnes du monastère de la Résurrection y ont écrit leurs noms: outre Bessarion, déjà nommé plusieurs fois, ce sont Za- kbaria, Bartholomé Makharébéli (du couvent de Kha- réba, ï. e. l'Annonciation), prenant tous trois le titre d'Aghdghomel , abbé du couvent de la Résurrection et Iwané Oulas-Dzé. Pas de date. Dans une note en arabe, écrite sur le premier feuil- let et lue par notre collègue M. Dorn, il est question d'un rui géorgien qui aurait fait faire deux copies des quatre Evangiles, dont une pour le couvent de S. Jac- ques à Jérusalem , et aurait fait mettre dans les cou- vertures de ces livres diverses reliques. Bien que cette note ne se rapporte pas au présent manuscrit, elle a quelque importance historique, en ce qu'elle semble appuyer l'opinion des Géorgiens, que le fameux couvent de S. Jacques, qui a long-tems appartenu aux Armé- niens, était dans l'origine une propriété géorgienne, sans quoi un roi de Géorgie ne lui aurait pas fail ca- deau d'un manuscrit quelconque , surtout géorgien. No 7. (1571.) Beau manuscrit ecclésiastique , à deux colonnes, sur papier lissé, embelli d’ornements calligrapbiques et ren- fermé dans un étui, contenant les lectures quotidien- nes du Nouveau-Testament. 11 fut achevé en 1571 Choquins ] et non en 1575, comme le porte la note si souvent citée. À cette époque, le roi Suimon I®r était en effet captif chez les Persans, depuis 1569 ; mais celte imdica- tion ne se trouve pas , que je sache , dans l'ouvrage. No. 8. Gros manuscrit in-folio , en caractères ecclésiastiques , sur papier ordinaire, contenant le Commentaire sur ..50 psaumes, par S. Athanase, archevêque d'Alexandrie, et par S. Cyrille. L'écriture, quoique très lisible, est infiniment moins belle que dans les précédents; le manuscrit lui-même est tout piqué des vers, et a été réparé , autant que possible , avec beaucoup de soin. On y trouve çà et là les noms de Nicéphore, abbé de Métekh et hiéromonaque de la Groix ; d’un Tchola- qadzé , fils d'Oman: de Bessarion ; de Toané, qui a vi- sité les saints lieux et le Golgotha le 16 octobre 1766, et en divers lieux , surtout à la fin, des mémento du moine Lawrenti, natif du canton d'Ocriba en Iméreth, Le dernier mémento de Lawrenti mérite d’être cité textuellement : » Voyez ici, dit-il, à Jérusalem, au milieu du Gol- gotha, un siége où prend place l'évèque , tout couvert d'écriture du haut en bas: vous y trouverez des ren- seignements(1*). Voyez aussi la sainte et grande porte d’en- trée ; plus bas la porte lumineuse de la joie, ainsi que ce qui y est écrit: vous y apprendrez des nouvelles de la sainte ville de Jérusalem. L'église de S. Nicolas » celles de saint Théodore , du saint patriarche Abraham, portent des pierres à inscriptions, qui vous feront con- naître les travaux de nos compatriotes, ce que chacun a fait et dépensé (1). Vous tous qui viendrez au couvent de la Croix, il y a ici, au Golgotha, un Synaxaire: re- gardez le commencement, et vous verrez à qui le Gol- gotha appartient. Voyez encore les noms écrits comme souvenir, en Caractères vulgaires, au couvent de la Croix, du tems du patriarche Dosithée (1°), vous y apprendrez des faits concernant la ville sainte. Vous qui lisez ceci, hommes dignes et honorables, demandez pardon , mes chers frères, pour le moine Lawrenti, grand pécheur. ‘ 1807. Tous les manuscrits précédents, hormis le No. 7, ont été apportés du couvent de la Croix , par le prince Giorgi Awalichwili, qui déclare les avoir pris là, par ordre de Mikhael, métropolite de Pétra, et du con- sentement de tout son synode, le 4 Avril 1820, décla- ration qui se trouve en tête de chacun des ouvrages. C'est une acquisition que nous envient tous les Géor- giens instruits et sachant apprécier leur ancienne litté- ‘|rature. Une antiquité de huit siècles, le prix de la ma- tière , la beauté desl’écriture , sa belle con-ervation et la rareté de pareils monuments sont déjà, aux yeux des amateurs, une haute recommandation. Maïs quand on pense que ces manuscrits contiennent l'ouvrage des plus habiles interprètes géorgiens, qu'ils ont élé copiés sur les originaux mê es, à une époque voisine de leur composition ; que la langue géorgienne est là dans toute sa purelé primitive, dans toute l'élégance et la subli- (14) Cette inscription, qui a été relevée par le métropolite Timothée Gabachwili, et insérée dans son itinéraire de Géorgie à Jérusalem, sera prochainement publiée par nous. (15) Timothée a également consigné ces détails dans son iti- néraire. (16) V. le voyage de Dosithée dans le Bulletin scient. t. v, p- 225, sqq. 315 mité à laquelle elle peut s'élever , de ne point apprécier comme il le mérite un st riche trésor palcographique. Grâces en soient rendues à la bienveillance éclairée de S. E. M. le Vice-Président de l’Académie , ces antiques versions des plus beaux livres qu'ait inspirés le christianisme aux éloquents orateurs de l’église grecque ne subiront poiut le sort de tant d’autres que le fanatisme et l'ignorance ont détruits. Placés dans un dépôt public, ïls seront à jamais accessi- bles à tous cetrx qui s'intéressent aux lettres géorgiennes. La paléographie de la langue géorgienne, encore si peu connue, a beaucoup à gagner de l'étude de ces manuscrits, soit pour le style des lettres, qui sont dans quelques-uns de la plus grande élégance , et qui affec- tent parfois des formes singulières , aujourd'hui incon- nues et inusitées, depuis que l'impression en a fixé d’autres ; soit, principalement ; sous le rapport de l’or- thographe. On trouve, par exemple, les mots 30%» Ÿ- FOOT QE ; toujours écrits, conformément à l’étymolo- gie, 339007 73)sb367evo; mJds, Woddjeoo, sont écrits DJs ; Lodidjeoo; duo3ly6z pour dmosl363...elé., formes qui laissent entrevoir que si la langue géorgienne moderne est hérissée de consonnes, voyelles qui s'écrivaient autrefois, mais se prononcaïent c'est que bien des faiblement, ont cessé de se prononcer et de s'écrire. Le No. 5 fournit un nouvel argument à l’exégèse, en faveur de ceux qui soutiennent que le verset des trois témoins s'est insinué dans le texte de saint Jean par in- terpolation ; et si jamais il se fait une nouvelle édition des saintes Ecritures en géorgien, il faudra nécessaire- ment consulter ces vieux textes, qui offrent les plus pures leçons, et l'ouvrage des savants interprètes sans aucun mélange étranger. D'ailleurs, at moment où la philologie pure est deveriue une science , où la philo- logie comparative occupe les esprits les plus élévés dans tous les pays de l'Europe , ñl n’est point indifférent de voir s’augmenter les ressources, nagucre encore si peu im- portantes, pour l'étude appro‘ondie de l’idiome géorgien. No’'9. Ce manuscrit, en caractères vulgaires , n’a de remar- quable que sa petilesse et la beauté de son exécution calligraphique: ce sont des prières en l'honneur de la Sainte-Vierge. Les Géorgiens sont très amateurs de ces Prières petit format : j'ai vu plusieurs livres de ce genre, exécutés pour des rois, pour des princes de la famille royale, pour de riches parliculiers, seuls en état d’en payer les frais considérables, touts plus remarquables les uns que les autres sous le rapport de leur exiguité et de l'élégance de l'écriture, entre autres un livre des BULLETIN SCIENTIFIQUE. 316 il n’est pas permi- | quatre Evangiles, en caractères ecclésiastiques et à deux colonnes , si petit, quoique très lisible à la loupe, qu'il n'avait certainement pu être écrit à l'oeil nu. No. 10. Ce manuserit est également un livre de prières en caractères vulgaires, qui doit être ancien, puisqu'on lit sur les dernières feuillets ce mémento d'un propriétaire : »» En 1745, le 25 novembre, est né mon Zal, à Khwirasan. (17) 5 En 1955, le 25 mai, est né mon Gabrouchqa Pho- mavitch , à Tiflis. “< Celui qui a tracé ces deux notes n’était guère M car il écrit 0% @s œël, o% os byol, au lieu de ages. La reliure du livre paraît avoir été faite par un ouvrier russe, où du moins avec des outils russes, car on voit sur l’un des plats un S. Pierre, avec les deux sigles slavonnes G&. An. No. 11. Tables astronomiques d'Ouloug-Beg, très beau manu- scrit vulgaire, in-folio ; le texte est accompagné d'un grand nombre de tables. Ce livre porte le nom persan de Zidj, qui si- gnifie ,,le fil d’aplomb dont se servent les maçons, et l'ouvrage où sont calculés les mouvements des as- tres.‘ Il a été traduit par le roi Wakhtang VI, ainsi qu'il le dit lui-même dans certain endroit de l'ouvrage, avec le secours de Mirza Abdouriza, de Tauriz. Le texte, supérieurement écrit, était rempli de termes astronomiques persans et arabes, dont sans doute le traducteur ne connaissait pas d’abord la véritable valeur en géorgien, et que plus tard ïl a, de sa propre main, biffés et remplacés par des traductions en sa langue ma- ternelle. On ne saurait douter que ces corrections ne soient de l'écriture du roï Wakhtang, en les comparant avec d'autres pièces où il parle lui-même à la première personne. En effet on trouve sur la dernière page cette note: » Quand je suis né, c'était l’année du Christ 1675, le 15 du huitième mois, ou de septembre.“ De plus le manuscrit était, à la lettre, fourré de notes écrites sur des papiers volants. Après les avoir examinées avec attention, je les ai rangées en trois séries: 1° brouil- lons de calculs, sans suite; 2° brouillous offrant des textes suivis, plus ou moins longs, des tableaux ache- vés, des collections de synonymes géorgiens et russes, géorgiens et persans, ces derniers tous relatifs à l’astro- nomie, et qui par conséquent peuvent être de quelque utilité; 3° enfin papiers portant des notes histori- eo (17) Lieu inconnu. 317 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 318 EEE UC ques intéressantes, qui servent à fixer plusieurs dates et à constater l'authenticité du manuscrit, Voïci les ré- sultats de ces dernières: 1) ,,1805, le 19 de rabi-el-awal. L'année musul- mane de ma naissance fut 1085; le 10 de rabi-el-awal.“ 2) À ma naissance, il s'était écoulé 1085 ans de l'hé- gyre, c'élait le 2 du neuvième mois, celui de radjab.“ 5) ,; Wakhtang (est né) le 15 septembre 563 — (1675).“ 5 Quand je suis né, c'était le 15 du huitième mois (septembre) 1674 depuis J.-C.— 363, huitième mois. — En 411 — (1725), le 6 du neuvième mois (octobre) j'ai 49 ans.“ » Kaï-Khosro (est né) le 1 janvier 5:2 — (1674). 4) », Quand Bakar est né, c'était pendant la dixième heure du jour, le 17 du sixième mois, celui de cha- wal 1110, < » Ma naissance eut lieu en 1085, le 24 du quatrième mois, celui de rabi-el-awal “ 5) ,, Quand Bakar est né, c'était le 7 du troisième mois (mars) 1699 de J-C., le 9 du mois de zadja 1109 de l'hégyre. “ 6) ,, En 1699, le 7 du troisième mois, naquit Bakar, le 28 du mois de chawal, de l’année musulmane 1110. Examinons maintenant ces dates : 19. Naissance et âge du roi Wakhtang VL Le prince mentionne six fois sa naissance: il affirme deux fois être né le 15 septembre , et quant à l’année, il écrit 1674 et 1675; mais comme il indique une fois l’an- née ducycle pascal géorgien 563, cela nous reporte sans contradiction à la dernière des deux années chrétiennes: il faut donc regarder la date de 1674 comme un lap- sus calami. Une autre erreur qu'il a commise dans cha cune de ses trois indications , «est d'avoir donné au mois de septembre le No. 8, tandis que ce mois est réelle- ment le neuvième de notre année: c'est un fait que je ne puis expliquer. Lorsque Wakhtang indique Ja date musulmane du mème fait, nous voyons trois fois reparaître l’année 1085 de l'hégyre, qui répond en effet à 4674 — 1675. L'indication seule du mois «et du quantième varie, parce que peut-être le roi Wakhlang ignorait la manière de réduire les moïs et quantièmes chrétiens à ceux de l'hégyre. Enfin, quant à d'âge du roï, s'il est né en 1675, ïl devait avoir 49 ans en 1724, mais il entra dans sa 49e année en 1725, ce qui suffit pour justifier son assertion. - Or le roi Wakhtang mourut à Astrakhan, le 27 Mars 1757, et y fut enterré, au dire de Papouna Orbélian, dans sa chronique manuscrite , existant au Musée asia- tique, p. 59 ; le directeur des écoles d’Astrakhan, M. R y- bouchkim, a bien voulu, à ma prière, faire chercher le lieu de sa sépulture, pour en lever l'inscription, mais il m'assure n'avoir pu trouver cette tombe dans aucune église. Né le 15 septembre 1675, âgé de 49 ans en 1723, il mourut âgé de 61 ans 6 mois et 10 jours. Par-à on peut également dater son principal ouvrage, le code géorgien, quil compila vers 1705 ou 4, lors- qu'il était simple administrateur du Karthli, à l’âge de 28 ou 29 ans. 29. Naissance et âge du roi Bakar. À la manière dont s'exprime l’auteur des notes rela- tives à ce personnage, en le nommant simplement et sans aucun titre, on peut déjà conclure que celui qui les a écrites avait le droit d’en agir familiérement, car Jamais un Géorgien n’eüt ainsi désigné le fils de son roi. Ceux qui savent que dans l’histoire georgienne les titres honorifiques des personnages agissants sont vraiment répélés à satiété, sentiront la force de cette preuve morale. Le roi Wakhtang, qui devait savoir l'époque de la naissance .e son fils, en parle trois fois dans les notes qui nous occupent, et la place deux fois en 1699 de J.-C. le 7 du troisième mois, qui devrait être mars, en partant de janvier. En se servant de l'ère musul- mane, il la fixe deux fois en 1110, et une fois en 1109; quant au mois et au quantième, il y a trois variantes qu'il m'est impossible d'expliquer autrement que ci- dessus, pour le roi Wakhiang Or l'inscription tumulaire de ce prince, copiée par nous à Moscou et déjà publiée, le fait naître le 7 avril 1700 et mourir le 1 février 1750. Le roi Wakh- tang se serait-il trompé sur la naissance de son fils, ou l'erreur appartient-elle à ceux qui ont tracé \'Inscrip- lion? cette dernière supposition est plus probable. On remarquera qu'ici, conformément à la numération em- ployée par le roi Wakhtang pour lui-même, c’est avril et non mars qui est le troisième mois, le quantième restant invariable. L'époque du mariage du roi Wakhtang avec Rousou- dan ‘Tcherkézichwili et celle de la naissance de Bakar sont indiquées d’une mamère trop vague dans la Chro- nique de Sekhn'a Tchkhéïidzé, manuscrit du Musée asiatique, pour qu'on puisse en tirer ici quelque se- cours. L'auteur dit (p. 11) après la mort de Chah-Sou- léiman , arrivée en 1694, que Wakhtang se retira en Iméreth avec sa fiancée (Esobn3fo &äsgmo), et il parle (p- 24) en 1701, du mariage (396s Jm@ÿogo) du roi 319 Wakhtang et de la naissance de Bakar (kgs dgoo), comme d'un fait très passé, d'où il résulterait que Wakhtang s'était marié environ 1095 ou 96 et que Ba- kar, son premier né; aurait vu le jour assez long-tems après. Wakhoucht parle du mariage immédiatement après les évènements de 11:96. Quant à la date musulmane , l'année 1109 répond à 1697 — 98, et 1110 à 1097 — 99; ïl paraît que nous devons nous en tenir à la dernière; ainsi Bakar, né le 7 avril 1699, mort le 1 février 1750, élait alors âgé de 50 ans et près de 10 mo. 30. Naissance et âge de Kaï-Khosro. Frère dn roi Wakktang, Kaï-Khosro, roi de Géorgie en 1703, puis en 1709, après la mort de Giorgi XI, mourut le 27 septembre 1711, en combattant à Qanda- har , selon la chronique de Sekhnia Tchkhéidzé (p.33). Né le 1 janvier 1674, mort le 27 septembre 1711, âgé de 37 ans 8 mois et 27 jours On vuit que les notes du roi Wakhtang nous four- nissent de curieux renseignements, qui ne se trouvent pas même dans l'histoire. Comme les termes mêmes dans lesquels ces notes sont conenes peuvent paraître embarrassants, je vais les citer textuellement. Note sur le revers du dernier feuillet. dj Gad: esbse os 6 : 46o1@jb: sdso : Ja6a- Gogn£l: (Bdmg) ogg: (LE) es ec (°) lagegtg@o: 1) 83) &sd0 ges gsmol : (o) B3do osgwob (18): CUTE D a: oŸseo: (B3q &sb0 pres sol (») * HS PE Endol) 3054: (AP LU Oh) 2) B1d0 esbseès : 2x Bob: ws@oboesi: 8 logo: Ÿa- go: BP d' 030 &sysbol: (o) 2] on 3) 3656: 28: L36egègsol: o] g&ol sql sdso 04e: d) éd ess des : Bac (8) 0j ÜL8 os oo d s& (1 obs do RC) Es Gi] dsobol&a: b2è os3sGls. s 4) dss@: Gad: esdso des: 2x ol os@aba ds3saol (ob) (o) bsm: ewob: asbgeb: eœjbs G) Bjdo: esdseyès : ox @ol: æs@obol: f d° &sd0: iR*- gswob: ge eœgls: (e) 5) ès4s6, Gad: esbse jo reos: 48ol& gb: sfswo: (Bdgo) (18) Ce mot persan signifie proprement ,, degré, montée, “ je l'ai traduit par naissance, qui signifie l'ascension de l’homme sur l'horizon de la vie. (19) Cette notule, que je n'ai pas traduite avec les autres, signifie : ,, le septième mois commence avec le mois où se fait le vin (octobre) ;“ elle contredit le huitième rang donné au mois de septembre. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 529 m3. (8) ee: (Ÿ) osHGob: JoBnbo jnbo (BSo) bsyol (o) B4300(20) » à? sy, so 21 Bd3o s3Bogmo: + 83(22) 6) B dyo: 3: (3) eg: (%) 8456 esbsobTeos: o$- oBgo Big: (#5) ogg: dsgseeo 46 Les chiffres de 1 à 6 indiquent autant de papiers iso- iés portant les notes. Les longitudes et latitudes de Moscou et d’Astrakhan se retrouvent souvent dans ces notes ; en effet ces deux villes virent s’accomplir les principales phases de la vie du roi Wakhtang durant son séjour en Russie: il y a encore plusieurs listes d’aznaour géorgiens, avec l’in- dication du nombre de serviteurs qui les accompagnaïent, et qui sans doute étaient venus à la suite du roi, en 1724. Enfin d'autres notes de cette même série contiennent l'indication des pensées habituelles de ce prince sur les événements de son existence si agitée. J’ajouterai, à pro- pos de ces notes, qu'il existe chez les Géorgiens une tradition portant que les ouvrages de Wakhoucht et du roi Wakhtang ont été primitivement écrits sur des frag- ments ainsi détachés, et que ces papiers, tombés en partage , après leur mort, à des hommes qui n'en con- naissaient pas le prix, ont été la plupart anéantis. J'en possède moi-même plusieurs qui m'ont été donnés à di- verses époques par des Géorgiens. No. 12. Manuscrit in-4° en caractères vulgaires et d’une écri- ture peu élégante , intitulé Thala Masala ou Thalai Ma- sala, mots qui paraissent répondre aux persans Je #7 »la lampe des degrés“ ou glaie OL »les proverbes des degrés. ‘ Quel que soit le sens de ce titre, l'ouvrage est astrolo- gique, traduit du persan et corrigé par le roi Wakhtang. Il y a sur le premier feuillet 6 vers de la main de ce prince, où il se plaint des vicissitudes de sa vie , et sur le verso deux autres vers. Pas de date. No. 15. Manuscrit vulgaire, très élégant, même titre que le précédent, dont il contient seulement les premières pa- ges, recopiées et corrigées par le même. (20) Littéralement ce chiffre signifie 1680 + 19 (1699). (21) Cette notule, que je n'ai pas traduite avec les autres, signifie : ,, 1680 + 29 (1709), Zadja, neuvième mois. “ (22) Cette notule signifie: ,, 1699, 7 avril ; 1080. “ .(23) C’est le nombre que nous avons rendu par 1110, car il signifie littéralement 1080 + 30. Emis le 29 mars 1841. 45 189. Tome VIIE N# 21. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; #4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES, NOTES. 22. Sur une question particulière des maxima relatifs. Osrrocrapsky. 23. Sur quelques nouvelles bambusacées du Brésil. Rurrecar. BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADEMIE. SÉANCE DU 8 (20) 5ANVIER 1841. Mémoire présenté. M. Brandt présente un mémoire de M. Gebler à Barnaoul intitulé : Characteristik mehrerer neuer sibirischer Coleopteren. Correspondance. Le Secrétaire perpétuel lit un rescrit que lui a daigné adresser $S. M. Frédéric-Guillaume, Roi de Prusse, et concu en ces termes: ,, Monsieur le Conseiller d’état, Je M’intéresse s trop vivement à tout ce qui regarde les sciences, pour n'avoir s pas été bien sensible à plus récentes de l’Académie impériale des sciences de St.-Péters- la communication des publications les bourg dont les membres ont acquis de justes titres à l'estime et à la reconnaissance de leurs compatriotes. En vous réitérant, Monsieur, l'assurance de Ma bienveillance, J'aime à vous enga- ger de vouloir bien exprimer à l’Académie Ma satisfaction et Mes remercimens. Votre affectionné (signé) Frédéric - Guil- laume. Berlin le 4 janvier 1841. M. le Ministre de l'instruction publique adresse à l'Académie les 45 monnaies de cuivre du gouvernement de Ni- jegorod (voir la séance du 13 novembre 1840) et que M. l’Aide- de-camp général Comte Toll a bien voulu consentir à laisser à l'Académie afin de la mettre à même d’en trouver avec le tems l'explication. M. le Vice-Président communique une lettre par laquelle M, Clot-Bey, inspecteur général du service de santé militaire des troupes d'Egypte, au Caire, annonce à S. E. l'envoi de quelques objets de zoologie qu'il destine au Musée de l’Aca- démie. M. l’Aide-de-camp général Comte Toll, dirigeant en chef les voies de communication et les édifices publics, annonce que, pour satisfaire au désir de l’Académie, S. E. a ordonné au dépôt des cartes de son ressort de faire voir à celui que l’Académie délé- guera à cet effet tous les détails relatifs aux nivellemens des chaussées. M. Kôppen est chargé en conséquence de profiter des vues libérales de ce chef éclairé pour se mettre en posses- sion des données dont il a besoin pour ses recherches statistiques. M. Brandt communique à l’Académie une lettre dans laquelle M. Heckel, conservateur au Musée d'histoire naturelle de Vienne, lui fait part de la découverte d’un nouveau genre de poisson d’eau douce, trouvé en Dalmatie et que l’auteur a nommé Aulopyge Hügeli. M. Besser, professeur émérite de Kiev et membre correspon- dant, rend compte à l’Académie, dans une lettre, de ses tra- vaux sur les Armoises, et spécialement des résultats que lui a fournis l'inspection des spécimens de cette famille de plantes du Musée royal de Berlin et des herbiers Willdenow. M. Trautvetter, professeur à Kiev et membre correspondant, adresse à l’Académie la prière de munir la Bibliothèque de l’U- niversité de St.- Vladimir d’un exemplaire des Mémoires de l’A- cadémie Vème série Tome I - XI, ces volumes étant les seuls qui manquent à la dite Bibliothèque. Accordé. 323 BULLETIN Rapport. M. Hess, chargé d'examiner la préparation proposée par Sir W. Burnett contre la pourriture sèche, fait observer que l’em- ploi des différents sels, comme moyen pour préserver les bois de construction de la pourriture, est connu depuis Jlongtems. Le chloride de zinc, proposé à ce même but par M. Burnett, doit produire le même effet, mais il est certainement plus insalubre que le sel culinaire commun. M. Hess ajoute que, du reste, l'essentiel consiste moins dans le choix du sel que dans la mé- thode d’en imprégner les bois, et il termine son rapport en rap- pelant à l’Académie le moyen proposé tout récemment à l’Aca- démie de Paris par M. Boucherie, moyen qui consiste en une solution de fer dans de l’acide pyroligneux et qui se recommande surtout parce qu'il peut être appliqué aux arbres vivants et que la solution peut être préparée dans la forêt mère. Communications. M. Kupffer annonce à l’Académie qu'il est chargé par la Direction centrale des mines de faire un voyage d'inspection aux observatoires magnétiques de Sibérie, dans le cours de l'été pro- chain. Désirant profiter de cette occasion pour faire des obser- vations sur la déclinaison, l’inclinaison et l'intensité magnétiques de ces contrées et essayer la boussole de nouvelle construction qu'il a présentée à l’Académie, il y a deux ans, instrument qui appartient à l'Institut pédagogique central et qui réunit, en un seul corps, tout ce qu'il faut pour déterminer les trois élémens du magnétisme terrestre, il prie l’Académie d’obtenir la permis- sion de M. le Ministre à ce que cet instrument lui soit prêté pour son voyage. Le secrétaire est chargé d’y pourvoir. M. Brandt rappelle à l’Académie les nombreux services que lui a rendus M. Schmidt, pharmacien à Tiflis, l’un des plus zélés collecteurs du Musée zoologique, et la prie, pour encoura- ger cet habile naturaliste, de lui accorder un exemplaire gratuit de la Zoographie de Pallas et du Catalogue des animaux du Cau- case de M. Ménétriès. Approuvé. Le même, M. Brandt, annonce à l’Académie que le Musée zoologique vient de recevoir de la part de M. Schrenk, voya- geur du Jardin botanique, les dépouilles de cinq mammifères et de onze oiseaux ainsi qu’une caisse renfermant des insectes re- cueillis dans le Sud-Est de la steppe des Kirghises et dans les montagnes voisines de la Chine. M. Baer présente de la part de M. le professeur Midden- dorff, 189 espèces de plantes recucillies par ce savant dans son voyage en Laponie. Le Secrétaire perpétuel annonce à l’Académie la mort de son membre correspondant, M. le professeur Parrot, fils de l’ancien académicien de ce nom. M. Parrot est mort à Dorpat le 3 janvier. Nomination. Conformément à l’arrêté du 18 décembre 1840, l’Académie procède au ballotage pour la nomination de M. Bouniakovsky au grade d’Académicien ordinaire pour les Mathématiques pures, SCIENTIFIQUE. * | 524 en remplacement de feu M. Collins. Le scrutin donne 22 voix affirmatives sur 23 votans, en conséquence de quoi M. Bounia- kovsky est proclamé élu. Cette nomination sera soumise à l'ap- probation de S. M. l'Empereur. Ouvrages offerts. (Commission archéographique.) O Pocciu 82 gapcrsopanie Auekcha Muxañaosnua. C.N6. 1840. 4. (Chancellerie du Ministère de l’instruction publique.) Kparkiñ oruers no yueGusmr GAATOTBOPATEABHEIME 3aBCAeHIAMB COCTOAINAME NOAB HeENOCPEACTBERHEMB Ynpasieniems H Bsco- Jañname nokposureiscTsom E. B. locyaapsun Huneparpaum sa 1839 roxm C. 116. 1840. 8. (De la part des auteurs.) Zur Vermittelung der Extreme in der Heilkunde v. Dr. Th. Stürmer. Fortsetzung. Leipzig 1839. 8. Die Urwelt Russlands v. E. Eichwald. Heft 1. St. Petersburg 1840. 4. Recherches sur l’action magnétique de la terre, p. J. Simo- noff. Kazan 1840. 8. IX. Lettre cosmologique. Part. 2. 4. Nouvelle Théorie de chimie organique p. H. Lambotte. Bru- xelles. 1840. 8. SÉANCE DU 15 (27) JANVIER 1841. M. Kupffer lit une note intitulée: Température de deux sources d’eau douce à Nicolaïev, observée par M. Knorre. M. Meyer lit une note intitulée: Ueber eine neue Pflanzen- gattung aus Brasilien, von F. E. L. Fischer und C. À. Meyer. Mémoire présenté. Le Secrétaire perpétuel présente un mémoire anonyme, envoyé de Koursk et intitulé: Onsrrs mass npeo6pasosaniemrs aopoctarows. (Expériences relatives à une réforme des aërostats). Commissaires : MM. Lenz et Jacobi. Correspondance. M. Gaïevsky adresse à l’Académie, par ordre M. le Ministre de l'instruction publique, trois ouvrages de minéralogie intitulés. 1. Lehrbuch der Oryctognosie, par M. Blum, 2 Taschenbuch der Edelsteinkunde , par le mème. 3. OGimaa Opaxroraosia, par M. Hofmann, prof. à Kiev. S. E. demandant un rapport sur ces ouvrages, l'Académie en charge M. Hess. M. Slavinsky adresse à l’Académie le dessin d’un mécanisme imaginé par M. Khrjanovsky pour faire tourner le toît mobile de l'observatoire de Vilna, mécanisme dont l'exécution coûtera 325 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 926 EEE 350 r. arg. les matériaux y compris. M. Struve est chargé d'exa- miner ce projet et d'en rendre compte. M. Crusell adresse à l’Académie ses remercimens de la pro- tection qu'elle a bien voulu lui accorder et rend compte de ses expériences ultérieures sur l’action physiologique du galvanisme et spécialement sur son application à des maladies d’yeux. M. Jossélian, de Tiflis, adresse à l’Académie, de la part du diacre de la Cathédrale arménienne de Tiflis M. Serge ter-Nar- sessoff-ter-Oganoff un exemplaire. de l'Histoire des événemens ar- rivés en Arménie de 1601 à 1662, par Avakel Wardapet de Tébris, édition d'Amsterdam de 1669, ouvrage rare et important, selon le témoignage de M. Brosset. L'Académie adressera des remercimens au donateur. A DDO PTS. M. Schmidt fait un rapport favorable sur le livre de lecture mongol composé par M. Scherguine à l’usage de l’école de Nertchinsk et il en recommande la publication aux frais du gou- vernement. M. Brosset, chargé d'examiner une traduction russe de cinq chapitres de la grande Histoire d'Arménie de Tchamtchiane, tra- duction envoyée par M. Avakoff pour le concours à la chaire de la langue arménienne à l’Université de Kazan, fait un rap- port dans lequel il approuve le choix de l'ouvrage et le travail de l'interprète. Or comme M. Avakoff n’a joint à sa version qu'un très petit nombre de notes fort superficielles , cet ouvrage ne peut guère modifier le jugement porté sur le travail précé- dent du même auteur. M. Kôppen lit un rapport fort détaillé sur les observations et les renseignemens qu’il a recueillies, dans son voyage, relati- vement aux changemens du niveau du Volga. Ce rapport est renvoyé à la Commission nommée à cet effet et, plus tard, il sera publié, Ouvrages offerts. (Département médical du Ministère de l’Intérieur.) Pocciñckiñ Mexnumnckiñ coucors Ha 1841 roa2. C. JI6. 8. (Université Alexandrine à Helsingfors,) 7 dissertations diverses. SEANCE DU 22 JANVIER (3 FEVRIER) 1841. L! Lecture ordinaire. M. Frähn lit un mémoire intitulé: Universitatis Rostochiensis Museum numarium orientale denuo examinavit, in novum ordi- nem digessit, breviter descripsit Chr. M. Frähn, et il dépose un extrait pour le Bulletin, sous le titre: Summarische Uebersicht des orientalischen Münzkabinetes der Universität Rostock und An- zeige der in demselben befindlichen unedirten und vor andern bemerkenswerthen Stücke. M. Frähn est autorisé d’envoyer le mémoire à l’université de Rostock. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique annonce à l'Académie qu’il approuve la nominatiou de M. Kupffer à la fonction d’académicien ordinaire pour la Physique en remplate- ment de M. Parrot. S. E. adresse, en outre, à l’Académie une Chrestomathie la- tine manuscrite composée par M. Becker, professeur au Lycée Richelieu d’Odessa, ainsi qu’un rapport fait à S. E. au sujet de cet ouvrage par M. le Vice-Curateur de l’arrondissement univer- sitaire de cette ville. M. le Ministre désire en connaître l’avis de l'Académie. Commissaire : M. Graefe. Communications. M. Brandt annonce que le Musée zoologique vient de rece- voir un nouvel envoi de la part de M: Schrenk, savoir: 4 échantillons de Testudo ibera, quatre espèces de lézards en 38 échantillons, cinq espèces de serpens en 15 échantillons et trois espèces de poissons en 8 échantillons. De plus: M. Gebler a adressé à ce Musée 8 Arvicola gregalis, 2 Myodes lagurus et 2 Dipus decumanus. Ouvrages offerts. (Chancellerie du Ministère de l’intérieur) Hssieuerie u32 orTuera Ynpasamiomaro Manucrepcrsomz BHyrpeu- HHXB A5AB 3a 1839 roasë. C. II6. 1840. 8. (Département hydrogr. du Ministère de la marine.) Mopeckoÿ mbcamocroBr Ha 1842 roas C. II6. 1840. 8. (Société pour l’histoire et les antiquités des provin- ces baltiques, à Riga.) Mittheilungen aus dem Gebiete der Geschichte Liv - Ehst - und Kurlands. Bd. II. Heft 2. Riga 1840. 8. (Université d’Upsala.) Nova acta regiae societatis scient, Upsalensis. Vol, XI. Upsala 1839. 4: : Catalogus praelectionum. 1858. fol. 10 dissertations. (De la part des auteurs.) Nicolai Damasceni, De plantis, libri duo recens. E.H. F.Meyer. Lipsiae 1841. 8. De armeriae genere. Diss G. Ebel. 1841. Regiomonti Pruss. 4. Kara, ero xurein, Hpasst, o6saau, npocstmemie. Cou. Mon. lakunea. C. T6. 1840. 8. =: <20S-@ É Séance Du 29 SANVIER (10 FÉVRIER) 1841. Lecture ordinaire. M. Graefe lit un mémoire intitulé: Inscriptiones aliquot grae- cac nuper repertae, restituuntur et explicantur. Lectures extraordinaires. M. Ostr ogradsky lit une Note sur une question particulière des mazxima relutifs. M. Struve lit une note Sur les constantes de l'aberration et de la nutation. M. Jacobi lit une Note sur les remarques de M. Becquerel relatives à sa mesure comparative de l’action de deux couples voltaïques , l'un cuivre-zinc , l'autre platine-zinc. M. Kupffer lit le Résumé des observations météorologiques faites à l'Institut du Corps des mines en 1840, BULLETIN SCIENTIFIQUE. 928 Correspondance. M. le Comte Strogonoff, dirigeant le Ministère de l’intérieur, adresse à l’Académie la copie du rapport fait à S. E. par M. le général Golovine, Gouverneur-général de la Transcaucasie, sur un nouveau tremblement de terre qui a eu lieu le 25, 26 et 28 novembre à Nahitchévan, et le 25 du même mois et le 7 dé- cembre dans le district de Scharour. Ouvrages offerts. (Chancellerie du Ministère de l'instruction publi- que et par ordre suprème.) Hoprpers 85 B. IN. Huneparpaus Mapiu Oeoaoposnui. (De la part des auteurs.) Ucber noch zahlreich jetzt lebende Thierarten der Kreidebil- dung von Dr. C. H. Ehrenberg. Berlin 1840. fol. Lubbock, J. W., On Currency. 1840. 8. 3 Analyses de l’université de Londres. 8. Adress of the Marquis of Northampton. London 1840. 8. [CETTE ne ES) AD —————————— —1! N O T ES. 22. NoTE SUR UNE QUESTION PARTICULIÈRE DES MAXIMA RELATIFS; par M OSTROGRADSKY (lu le 29 janvier 1841). 1. Nous venons de recevoir un ouvrage posthume de Navier. Cet ouvrage, qui contient un traité élémen- taire des calculs différentiel et intégral, a pour titre Résumé des lecons d'analyse données à l’école poly- technique. En le parcourant , nous l’avons trouvé géné- ralement bien rédigé; seulement, de temps à autre, nous y avons remarqué quelques inexactitudes, dont nous allons relever la plus grave. Nous croyons faire plaisir à ceux qui commencent l'étude des sciences ma- thématiques , auxquels cette note est destinée. L’inexactitude dont nous parlons se trouve dans la so- lution de la question suivante: ,, Parmi tous les paral- » lélépipèdes rectangles, dont la surface est égale au » nombre a?, déterminer celui dont le volume est le » plus grand possible. “ (Vol. I, page 162 et suivantes.) On s’étonnera, peut-être, de ce que nous voulons parler d’une question aussi particulière et aussi simple, mais nous ferons observer que Navier n’a donné au- cune considération générale pour la distinction des ma- xima et minima relatifs; il ne touche cette matière que par le problème du parallélépipède que nous citons; ce qui serait suffisant, si ce problème était bien résolu : car il n'ÿ aurait qu’à en imiter la solution pour résou- dre d’autres questions des maxima et minima relatifs. Mais le problème du parallélépipède étant résolu par des considérations inexactes , il s’en suit que quiconque voudrait appliquer les mêmes considérations à d’autres problèmes des maxima et minima relatifs, serait con- duit à des résultats erronés. ù 2. En appelant x, y, z les trois côtés du parallélé- pipède, nous aurons à rendre maximum le produit x y z que nous désignerons par Wet dont les facteurs x, y, Z doivent satisfaire à l’équation 2 ay + xz +yz+ = Tr En prenant une quantité à déterminer 2, Navier pose, conformément aux principes connus , dP + jd (xx + xz +yz) = 0, c'est-à-dire, 0 = yzdx + xzdy + xydz + Ar + 2) de + (x + 2) dy + (x +7) dz); il en résulte J2+ (742) 20,224 à (oz) 0,27 +2 (+7) = 0, . 329 en résolvant les équations conjointement avec xy + xz a? t Z = —, On trouvera FE a ee a2 CAS 1 TZ Y — 7 — Où, PÉRORTE 6 Maintenant, pour s'assurer qu'au résultat précédent correspond un maximum du produit xyz, Navier cherche Le terme du second ordre du développement de la fonction P — xyz, c’est-à-dire 4 d’P, et ïl trouve | dx, dy, dz, qui vérifient la condition , PV = zdxdy + ydxdz + xdydz. | On voit par ce résultat que pour avoir d°P, Navier! a différentié dV, sans y faire varier aucune des diffé- réntielles dx, dy, dz, ce qui n'est pas permis, car en vertu de la condition a y + az +2 =, une des variables x, y, z est fonction de deux autres, ainsi, au moins une de trois différentielles dr, dy, dz doit. être regardée comme variable. C’est donc pour avoir| bete ES ab ù li 1 d 5 ue À | a es variables 1 remplissent ï- traité toutes les différentielles dx, dy, dz comme cons-| # P at ro tantes, que Navier a commis une inexactitude. Au lieu | . ; | tions données de x, y, z.... de 4142 = zdxdy + ydxdz + xdydz, ïl aurait dû, en considérant, par exemple, z comme fonction de x et y, prendre LP = adedy 4 ydxdz + xdyds + À dr. La différentielle seconde de l'équation y + xz + yz a? , A 5 So prise dans la même hypothèse, donnant — dxdy + dxdz + dydz +2 7 dr, n: en multipliant cette équation par 2, ajoutant à leur précédente de 1 d2W et ayant égard à zxy +4 (& +7) = 0, il aurait trouvé 4dP = (z +i) dxdy + (y +3) dxdz + (x + 2) dydz. C'est donc la quantité (z +4) dxdy + (y +2) dxdz + (x + à) dydz, et non pas la va- l'équation zdxdy + ydxdz + xdydz, qui doit être négative. À la vérité, les signes de ces deux quantités sont les mêmes, mais cette circonstance he se présentera pas dans d’autres questions. Si l’on imitait la solution de Navier, dens le cas où il s'agirait de rechercher les maxima et minima -d’une fonction quelconque #7 des trois variables æ, y, z, Hées entre ‘elles par l'équation 0 EF y EN, BULLETIN SCIENTIFIQUE. 530 il faudrait, après avoir déterminé x, y, z par les équations U=0,dP + idU = 0, former d?V, en regardaut dx dy dz comme constantes et puis voir, si cette différentielle, c’est-à-dire, dr dy CLTA4 dy — dx +7 dy +5 dz?+ 2 * bp d d?y dr 2— 4 Ra m TA TIR conserve un même signe pour toutes les valeurs de dU dU d Tr dx RU + ds. Cette solution serait inexacte, vu qu’en formant d?P, on aurait du faire varier au moins une des différentiel- les dx, dy, dz. 3. Il ne serait peut-être pas superflu de dire un mot de la détermination des maxima et des minima relatifs. Supposons qu’on demande les maxima et les minima d’une fonction u des variables x, Y, z,.... relativement tions à = 0, w—0,..., v,w.... étant des fonc- Nous aurons d’abord les équations (1) du —=:0; (dui=10, deep La première, parce que la fonction z doit être un maximum Ou un minimum, et les autres, parce que l'on ne considère que les valeurs de x, Vs Z-.. Satis- faisant aux équations à = 0, w = 0 ..... Les équatiôns (1), par la méthode des facteurs indé- terminés de Lagrange, peuvent être réduites à une seule 0 = du + dv + udw , qui doit avoir lieu quelles que soient dx, dy, dz...en sorte qu'elle se décomposera en autant d'équations DL hs 2 d- à (2) 0 0 —— > ds qu'il y a de variables æ', y, 2... Ces équations réunies avec à = 0, w—0.... four- niront les valeurs de x, y, z,.. qui rem- pliront la première condition des maxima et mimima. Reste à en remplir la seconde, savoir que la différen- tielle seconde de u conserve toujours un même signe. Pour abréger et pour plus de commodité, nous désigne- rons par d?W la partie de la différentielle seconde d’une fonction W de x, y, z.... qu’on obtient par la 331 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 532 oo) différentiation de dW, sans y faire varier dx, dy, dz... Cette notalion admise , la différentielle seconde de u, diflérentielle qui ne doit pas changer de signe, aura pour valeur du + _ dx + : dy + Nous aurons en même temps d d d Ode + 7 dx + 7 dir + di +... du — d? pdt LE d d 0= du + de + PE dy + TE dt... en ajoutant ces équations, après les avoir multiplié re- spectivement par À, &w...., à la différentielle seconde de u, celle-ci, eu égard aux équations (2), deviendra (3) d'u + dv + «dv +... ainsi elle ne contiendra point les différentielles secondes dx, d'y, La fonction (3) doit avoir constamment un même signe pour tous les dx, dy, dz... qui satisfont aux condi- tions di = 0, dw = 0... maximum ni minimum. 4. De ce qui précède on tirera très facilement la con- 2% Sy + + sans quoi il n'y aura ni clusion qui suit. Pour déterminer les maxima et les minima d’une fonc- tion u relatifs à toutes les valeurs de ses variables x, Y:2Z.... qui satisfont aux conditions v=0,w— 0... il faut prendre autant de constantes inconnus 2. uw .. qu'il y a de conditions, faire la somme u,+ 20 +iuw ..,., que pour abréger nous désignerons par «, et traiter cette somme à-peu-près comme si l’on voulait en avoir les maxima et minima absolus. Aïnsi, on trouvera d’a- bord d//, on en tirera ensuite, sans faire varier dx, dy, dz . .., la différentielle seconde d? , puis on posera dp = 0, et enfin, après avoir rempli la condition dy = 0, on examinera si d?ip conserve constamment un même signe. On n’agira cependant pas tout-à-fait de la même manière que si l'en voulait déterminer les maxima et minima absolus de la fonction 4 ; car la dif férentielle seconde d2,; doit conserver un même signe, non pas pour toutes les valeurs de dx, dy, dz mais seulement pour celles de ces valeurs qui remplis- sent les conditions dv = 0, dw=0. Il n’est pas nécessaire de considérer 2, « + . . . comme constantes, le résultat sera absolument le même en les traitant comme variables. s...... DRE EC ———— 2 D — 23. UEBER EINIGE NEUE BRASILIANISCHE BaM- BUSROHRE; von F. J. RUPRECHT (lu le 5 mars 1841). Be: der Durchsicht mehrerer , in neuerer Zeit von Hrn. Riedel dem kais. botanischen Garten aus Brasi- lien zugeschickter Gramineen , welche ich Sr. Excel- lenz, Hrn. Director Fischer verdanke, fanden sich nicht weniger als acht Bambusartige Gräser vor; welche durchgehends von den früher gesammelten neun Arten verschieden sind. Herr Riedel hat daher unter allen Reisenden die grôsste Anzahl dieser Gewächse aus Amñe- rika in die Museen Europa’s übertragen; denn Sel- low's Sammlungen, die sehr beträchtlich genannt wer- den kôunen, enthalten blos vierzehn Arten dieser aus- gezeichneten Gruppe. Unter diesen genannten acht Ar- ten sind vier ganz neu; ein abermaliger Beweis von dem Reïchthume und der Unerschôpflichkeit dieses tro- pischen Landes; denn die Provinzen St. Paulo, Rio Janeiro und Minas, in welchen sie entdeckt worden sind, kônnen eben nicht unter die am wenigsten von Naturforschern bereisten gerechnet werden. Leiïider hat Sellow für keine seiner Bambusarten specielle Standorte notirt, daher denn beï der Beschrei- bung derselben das vielbedeutende ,, Brasilia‘ hinzu- gesetzt werden musste. Für ÆArundinaria macrostachya NE kann nun diesem Mangel abgeholfen werden, da die unter Riedel's Sammlung befindlichen Exemplare in der Provinz St. Paulo an feuchten Orten beï Lorena im October blühend aufgenommen wurden. Dieses 10 bis 20 Fuss hohe Rohr nennen die Einwohner Taquara fina, Taquara canna und Taquara miuda. Wahrscheiïn- lich stammt auch Sellow’s Chusquea anelytra aus die- ser Provinz; Chusquea Gaudichaudit Kth. kormmt auch in Wäldern bei Macahé vor und blüht im Juni, einer bei den übrigen Arten ungewôbnlichen Zeit. Nach Rie- del wird sie Tuquara oçé genannt, ein Name, den die Einwohner der Provinz St. Paulo auch für die Gua- dua Tagaora Kth. gebrauchen. Exemplare dieser, Art, welche Riedel überschickte, und welche sich noch immer selten in den europätschen Museen vorfindet, weichen etwas von den Beschreïibungen darin ab, dass die Blatischeïden am obern Ende entweder ganz nackt, oder selten mit 1 bis 2 Linien langen charakteristischen Fasern wie bei andern Arten besetzt sind. Bei der ge- nauen Vergleichung der Aehrchen mit jenen von Ori- ginalexemplaren fand sich auch der Rand der beiden 233 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 334 Valven mit sehr wenigen Haaren besetzt oder in vielen dragrostis als Sections - Namen im einem abgeänderten Fillen ganz olatt. Im übrigen stimmen aber beïderlei | Sinne für diese zwei Arten gelten lassen. Es gibt je- Pflanzen so gut überein, dass sie schwerlich der Art nach getrennt werden kônuen. Riedel bemerkt aus- drücklich, dass dieses 20 bis 50 Fuss hohe Rohr stach- lich sey. Er fand dasselbe im October in Wäldern und auf Hügeln der Provinz St. Paulo bei Taubate und Lo- rena , auch in der Proviuz Rio Janeiro. Eine vierte, erst im verflossenen Jahre von Hooker (Icones plantarum Vol. IT. tab. 275, 274) bekannt ge- machte Art ist Merostachys capitata. In der That ist es merkwürdig , wie eine so ausgezeichnete Pflanze , die in der unmittelbaren Umgebung von Rio Janeiro sehr häufis vorkommt, so lange unbekannt bleïben konnte. Obenhin besehen gleicht sie vielmehr einer Chusquea aus der Abtheïlung der kopfblüthigen Rettbergien; doch der Mangel der Glumen, die grobhaarige untere Val- vel der dritten Blüthe und die charakteristischen Blät- ter mit ïhren langen Fasern am Ende der Blattscheï- den lassen keinen Zweïfel über ïhre Gattung übrig. Diese Art wird blos 3 bis 6 Fuss hoch und ist sehr verzweigt. Riedel fand sie auf dem Corcovado im No- vember in Blüthe. Eine der Chusquea anelytra NE sehr verwandie Art ist Ch. anelytroides ; ïhre Aehrchen sind jedoch ent- schieden grüsser, eben so die Blätter. Die Blatischei- den sind blos an einer Kante gewimpert und nicht an ihrer ganzen Rückenfläche behaart. Auch das Blatthäut- chen (ligula) ist anders gcbildet ; beï Ch. anelytra steht es nämlich vollkommen auf einer Seite der Blattscheïde vom Blattstiele entfernt und ist hôchstens eme halbe Linie lang; bei Ch. anelytroïdes hingegen erreicht es oft die Länge von dreï Linien und steht vor dem Blatt- stiele. Nach Riedel wächst diese Art an trockenen Hügeln in der Capitania von St. Paulo bei Lorena und wird 20 — 50 Fuss hoch. Im October fallen bereits die Aehrchen ab, ohne Samen entwickelt zn haben Die Gattung Chusquea zeïigt in mehreren ïhrer Arten die grüsste Verschiedenheiït in Bezug auf die Länge der Glumen. Ch. pinifolia und Ch. tenella ha- ben sie jedenfalls sehr gering entwickelt und bei dem Abfallen der Aehrchen vôh ihren Stielen bleiben sie als zwei ganz kleiue Schuppen zurück; ja bei Ch. anelytra und Ch. anelytroides sind sie blos zwei kleire beï ein- anderstehende Hôcker oder Schwielen am Ende des Blü- thenstieles und an denselben ist durchaus kein mem- branôser Theil mehr wahrzunehmen. In Betracht die- ses Charakters und des Blüthenstandes kônnte man die von Nees v. Esenbeck vorgeschlagene Gattung Den- doch noch eine dritte Art, welche dieses Kennzeïchen darbietet, bei der aber oft die untere von diesen Glu- men - Rudimenten bis auf eine halbe Linie und mebr von der sobern absteht und zuweilen selbst zu ver- schwinden scheint. Diese Art ist: Ch. Meyeriana, Ta- quara Krichiuma der Einwohner. Es wäre nicht un- môglich, dass Ch. heterophylla NE einen unentwickel- ten und unfruchtharen Zustand dieser Art darstellt; die blühende Pflanze zeïigt indessen nichts, was jene Benennung rechtfertigen kônnte. Riedel fand sie im October in bergigen Wäldern der Provinz St. Paulo bei Lorena. Die zwei übrigen neuen Arten gehôren zur Gattung Merostachys. Eme: AZ Fischeriana, von den Emwoh- nern Taquara miuda genannt, zeichnet sich bei dem ersten Anblicke durch ïhre Aehrchen aus, welche un- behaart und unter allen bekannten Arten dieser Gat- tung am kleinsten sind. Sie wird 15 -— £0 Fuss hoch und wächst in der Provinz Minas Geraës in Bergwäl- dern bei St. Luzia ; ihre Blüthezeit fällt m den Monat November. Die zweite Art: M. Riedeliana zeïgt die genauere Verbindung der Merostachys ternata mit M. speciosa und ihren verwandten Arten. Mit der ersteren hat sie die fast glatten obersten 2 Valven und die wenig zugespitzt auslaufendeu untern Valven gemein, mit letzterer die einzeln, nicht zu dreiï stehenden Aehrchen. Sie wird 20 — 25 Fuss hoch und findet sich in den Wäldern bei St. Carlos. Im Januar sind ihre Aehrchen schon über- reif und fallen ab. Die Früchte, welche noch beï keï- ner Art dieser Gattung gesehen wurden, weichen so bedeutend von denen der übrigen Gräser ab, dass ich, in Betracht der Wichtigkeit derselben für die Theorie der Grasfrucht, keiïnen Anstand nehme , eine Beschrei- bung derselben hier beizufügen. Sie smd länglich-oval, sechs Linien lang und ohne Furchen, zeigen auch keine abgeschnürte Verdickung an dem obern Ende wie beï der Gattung Bambusa. An dem kurzen Schnabel kann man an der Spitze deutlich die zwei Theïlungen des abgefallenen Griffels erkennen. Das Pericarpium ist reh- farbig, glänzend, beinhart und mit dem Samen nicht verwachsen, so dass nach dem Oeffnen eines Endes des- selben der eingeschlossene Same bequem herausgezo- gen werden kann. Im unreifen Zustande hängt dieses Pericarpium fester mit dem Samen zusammen, während die Trennung beïder Theïle von oben an schon begon- nen hat ; dass die squamulae und filamenta zur Bildung 335 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 936 © des Pericarpiums nichts beitragen, ersieht man daraus, dass diese Theiïle an der vollkommen entwickelten Frucht noch an ihrer normalen Sielle gefunden werden kün- nen. Die Oberfläche des Samens ist mit einer schiefrig- schuppigen, grauen, etwas metallisch glänzenden Epi- dermis überzogen , die sich leicht abschaben lässt und welche auch die imnere Wandung des Pericarpiums be- kleidet. Unter derselben liegt die braune, mit dem Al- bumen fest verwachsene Testa. Der Nabelstreifen (Raphe) lässt sich an dem Bauche (d. ï. an der innern, der Achse zugekehrten Seite) des Samens in Gestalt einer erhabenen Linie sehr deutlich erkennen; auch sind beï genauer Besichtigung noch zweï seitliche, parallel ver- laufende, wenig erhabene Linien in dem Abstande eiï- ner halben bis ganzen Linie von der Raphe zu bemer- ken. Am untern Ende des Samens bildet dieser Nabel- streifen einen kleinen Hôker, der mit einer Oeffinung in der Mitte versehen ist. Das Albumen ist auf der gan- zen Seite, wo die Raphe verläuft, mehliger und weï- cher. Das Scutellum liegt an der normalen Stelle und bildet eine wachsgelbe , eine halbe Linie lange Begrän- zung. Die Samenhäute sind an dieser Stelle lockerer und lassen sich leicht abschälen. Der Embryo zeïgt sich als eine lineare Erhabenheïit in der Mitte des Scu- tellums, dessen) halbe Länge er einnimmt. Noch von der Samenoberhaut überzogen kann man an ihm zuwei- Jen eine mit blossem Auge sichtbare Längsrmne erken- pen, die auf der Mitte seiner Rückenfliche verläuft, während an dem übrigen Theïle des Scutellums die Oberhaut gleichsam eingefallen ist. Diese Rinne ist eine blosse Falte der Oberhaut und keine durchgehende Spalte. Bei andern, wie es scheint entwickelteren Sa- men war diese Embryonalrinne von aussen nicht zu be- merken, wohl aber nach dem Ablôsen der Integumente an der leiïstenfürmigen Erhabenheiït, indem diese nach oben in zwei Schenkel (Blätter) sich spaltet, nach un- ten zu aber in eine krumme hervortretende Spitze sich endigt. Im unreïfen Zustande lüst sich das dottergelbe Scutellum leicht von dem Albumen ab, und zeigt dann an der inneren Fläche eine bedeutende Concavitit. Um die oben besprochenen vier neuen Arten siche- rer zu erkennen, folgen hier deren genauere systemati- sche Kennzeïchen : 1. Chusquea anelytroides. Culmo ad nodos ramoso ; ramis floriferis pedalibus ; va- ginis superne striato-sulcatis, glabris, margine uno ciliatis, ore ligulatis; ligula glabra 2 — 5 lineali; foliis ovato- lanceolatis (10 — 12 : 66— 78 lin.), petiolatis, patenti- bus, supra scabridis , subtus glaucescentibus, laevigatis, glaberrimis; paniculae semipedalis ramis dense pubes- centibus , demum divaricatis ; spiculis ovato-lanceolatis , 4— 5 linealibus glabris ; glumis minimis, ad callositates 2 approximatas redactis; valvulis sterilibus flosculo ÿ terlia parte brevioribus. D. Chusquea Meyeriana. Culmo ad nodos ramosissimo ; ramis floriferis semi- pedalibus ; vaginis superne striato-sulcatis, undique gla- bris, ore ligulatis; ligula glabra, 1, lineali; foliis lineari-lanceolatis (3 — 4:36— 48), saturate viridibus, concoloribus, glabris laevibusque ; paniculae 3 — 4 pol- licaris ramis dense pubescentibus, paucifloris, demum divaricatis ; spiculis ovato-lanceolatis, 4 linealibus, gla- bris; glumis minimis, ad callositates 2 subapproximatas vel distantes redactis ; valvulis sterilibus membranaceis, imaequalibus (altera acuta 1—1/, lineali, altera acu- minata 3 lin), flosculo % chartaceo brevioribus. 3. Merostachys Fischeriana. Vaginis obsolete striatis, transversim rugulosis, gla- bris, ore fimbriatis; fimbris paucis 2 — 5 linealibus, aequilatis, superne setaceis, asperis ; foliis ovato-lanceo- latis (8:50), subtus glaucescentibus, ad nervos prima- rios et secundarios ciliato - pubescentibus ; spica falcato- incurvata, 21/, pollicari, basi vaginà folioligerâ cincta ; spiculis solitariis , biseriatis, unilateralibus, imbricatis, trilinealibus ; flosculis 2 inferioribus glabris, inaequali- bus ; longiore obovato mucronato , valvul externà floris tertit glabrà duplo breviore. Rudimentum flosculi quarti minutissimum, pedicello multoties brevius. 4. Merostachys Riedeliana. Vaginis superne striato-sulcatis , glabris, breveligula- tis et ore fimbriatis; fimbriis paucis , latissimis, glabris, infra connatis ; foliis ovato-lanceolatis (12— 16 : 72 — 84), subtus laeviusculis, glabris; spica falcato -incurvata, 4 pollicari , basi vaginâ folioligerà obtecta ; spiculis solita- ris, biseriatis, unilateralibus , imbricatis, 7— 8 lineali- bus ; flosculis 2 inferioribus glabris, valde inaequalibus; inferiore lanceolato, scsi à superiore obovato, obtusiusculo, valvulam externam floris tertii margine tantum ciliatam subaequante. Rudimentum flosculi quarti minutissimum; pedicellus longitudine valvulae internae. Emis le 9 avril 1841. oo #5 190. Tome VIII. NM 22, BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PÆR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAPNT -PÊTERSEOURC Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’1 1/2 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques : 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l'Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. oo SOMMAIRE. MÉMOIRES. 9. Plantes du Saïsang-Nor et des bords de l'Irtyche. meraria et Isatis. Boncarp et Meyer. 10. Sur les genres Sa- TRAuTVETTER. NOTES 24. Observations sur le genre de vie et la physiologie des Glomérides. Branpr. MUSÉES. 3. Rapport sur le Musée botanique en 1840. Rurrecar. MÉMOIRES. 9. VERZEICHNISS DER, I1M JAHRE 1838 AM Sai- sanG-Nor unD AM IRTYSCH GESAMMELTEN PrLANZEN. Ein ZWEITES SUPPLEMENT ZUR FLORA ALTAICA ÂANGEFANGEN Von Dr. H. G. BONGARD ; 8eenpiGer von Dr. C. A MEYER. Mit 16 lithographirten Tafeln. (Lu le 4 décembre 1840.) Extrait. Die Academie veranstaltete im Jahre 1838 eine bota- nische Expedition nach dem Irtysch und dem Saisang- Nor, und Herr Dr. Gebler in Barnaul, einer unserer thätigsten Correspondenten, hot hierzu die hülfreichste Hand, indem er eïnen im Pflanzensammlen geübten Zôgling, Namens Politof, auf Kosten der Academie nach den genannten Gegenden abschickte. Politoff be- reiste die beiden Ufer des Irtysch, die Mindungen der Flüsse Kurtschum und Bukan, dann, die Ufer des Sai- sang-Nor verfolgend, kam er bis zum obern Irtysch, von wo er den Weg nach dem Tarbagatai-Gebirge ein- schlug nnd bis in die Nähe desselben kam, ohne es jedech erreichen zu künnen. In der vorliegenden Abhandlung ist das Resultat die- ser botanischen Reïse niedergelegt. Etwa zwei Drittel dieses Verzeichnisses sind noch von Dr. Bongard aus- gearbeiïtet und der Conferenz bereiïts den 28. Juni 1839 vorgelegt worden. Dies, und der Umstand, dass die Resultate dieser Reise doch ganz eigentlich durch die Veranstaltung der Academie gewounen worden sind, und daher ïhr vor Andern das Recht zusteht, die Resultate derselben zu verôffentlichen — haben mich bestimmt, die in diesem Theïle des Manuscripts den neuen Arten beïgelegten Namen beïzubehalten, obgleich einige der- selben bereïts unter andern Namen von meinem hoch- geschätzten Freunde Dr. Al. von Bunge in seinem : »Delectus seminum e collectione anni 1859, quae hor- tus botanicus Dorpatensis pro mutua commutatione of- fert. (4 Dec. 1839)“ angeführt worden sind. Das letzte Drittel der Abhandlung habe ich, nach den mir vorlie- genden trocknen Pflanzenexemplaren ausgearbeitet. Die gan e Sammlung besteht aus 331 Arten, von de- nen 290 den Dicotyledonen, 31 den Monocotyledunen und nur 10 den Acotyledonen angehôren. Besonders reich an Ârten sind die Compositae (45), Leguminosae (41, unter diesen 25 Astragaleae), Cruciferae (29), Che- nopodiaceae (26), Borragineae (15), Personatae (14), La- biatae (14) Die anderen Familien sind weniger zahl- reich an Arten. Neu sind folgende Arten : Clematis Gebleriana Bong. C. suffruticosa: caule erecto; foliis longe petiolatis subintegris ex oblongo acuminatis, (saepe) grosse el irregulariter dentatis tripli- perviis ; floribus paniculatis, pedicellis (plerumque) ter- 339. nis ; sepalis quatuor oblongis er + (C4, songorica Bunge 1. c. (non Siev.). — Hab. in vicinitate lacus Saï- sang-Nor dicti. Hoc loco alteram novam Clematidis speciem exhibeo, e Kamtschatka allatam, sequenti modo definieudam : Clematis kamtschatica Bong. C. pedunculis uni- | floris sepalisque 4 obtusis tomentosis; foliis. cirrhosis pinnali-sectis, segmentis tripartilis sectisve, lobis ovato- lanceolatis bifidis vel integris. Astragalus albicans Bong. A. caulescens, canus; foliolis circiter 11-jugis oblongis orbiculatisve utrinque parce strigosis; racemis axillaribus abbreviatis folio bre- vicribus; bracteis pedicellum aequantibus ; leguminibus ovatis, villosis bilocularibus. Hab. in monte Arkaul. Astragalus consanguineus Bong. À. diffusus, se- tulis bipartitis incumbentibus scaber ; foliolis linearibus. integris obtusiusculis 6 — 9-jugis; racemis folio (sae- pe) longioribus ; alis integris obtusis: leguminibus erec- tis subcylindraceis subfalcatis, — Hab. ad fluv. Bukan. Habitum A. austriaci exhibet. Astragalus Gebleri Fisch. A. fruticosus, erectus, ramosissimus; folüs bi — trijugis cum impari, foliolis oblongis acutiusculis basi attenuatis incanis ; racemis axillaribus rarifloris folio longioribus ; leguminibus ova- tis villosis semibilocularibus oligospermis. — Hab. ad f, Irtysch supra fluv. Kurtschum, locis arenosis. — Pro- ximus À. hyrcanico. Astragalus scabrisetus Bong. A. acaulis, setis rigidis bipartitis appressis vestitus; foliis 2 — 3-jugis cum impari; floribus aggregatis prope radicem sessilibus : vexillo plano (nec tubuloso) ; leguminibus pilosis ovatis acuminatis semibilocularibus subdispermis. — Hab. ad radicem collis, rossice Sopka dicti, in dextra ripa fluvii Kurtschum. — Habitu A. hypogaeo accedit. Astragalus lasianthus C. À. Mey. A. perennis, pilis mollibus patentibus villosus; caule brevissimo sim- plicissimo ; foliolis 25 — 29 ovatis I. ellipticis obtusis; spicis ovalis axillaribus subsessilibus folio multo brevio- ribus; calycis dentibus subulatis tubo longioribus, ve- xillo vix brevioribus; petalis villosis ; leguminibus ses- silibus ellipticis subcompressis lanatis bilocularibus. A. lasiopetalus Bge 1. c. — Hab. ad fl. Irtysch infra ostia fl. Bukan. — A. pubifloro affinis. Hedysarum songaricum Bong. H. caulescens, erectum ; foliis 6 — 7-jugis, foliolis oblongo-lanceolatis supra glabriusculis, subtus canis; racemis axillaribus elongatis ; leguminis articulis puberulis setosis. — Hab ad fl. Bukan. BULLETIN. SCIENTIFIQUE. + 340 Serratula tenuifolia Bong. S. caule simplici uni- floro; foliis angustissimis linearibus mucronatis, margine revolutis integerrimis — Hab. in monte Doschely-Dagh, 20 stadia (verst) a Tarbagataïi. — Planta ambigua, for- san, distincti generis. — Echinospermum cristatum Bong. E. caule ra- -moso; foliis tuberculato-hispidis; tubo corollae calycem subaequante; caryopsibus margine cristatis, disco hiante. — Hab. im arenosis ad lacum Saisang - Nor, prope, sic dictum Irtysch nigrum. — Æ. cristatum Bge |. c. Scrofularia canescens Bong. S. pube minutissima farinoso - mcana ; caulibus erectiusculis obtuse tetragonis ramosis ; foliis oblongis in petiolum attenuatis inaequa- liter biserratis, serraturis recurvato-falcatis ; thyrso ter- minali aphyllo, cymis lateralibus dichotomis peduncula- tis glandulosis; pedicellis calyce brevioribus; sepalis. oblongis obtusis margine angustissimo. scarioso cinctis ; staminibus exsertis, slamine sterili oblongo; capsula ovata acuta calyce longiore. — Hab. versus rivulos Ba- zarka et Karbatscha. — S. rupestri proxima. Statice callicoma C, A. Mey. St. lepidoto-incana; foliis radicalibus oblongis lanceolatisve acutis, mucrone termipalr ; scapo erecto paniculato, ramis triquetris ap- teris; squamis scapi ovatis scarioso - marginatis mucrona- is; florum fasciculis distantibus bifloris bracteis cinctis late scarioso-marginatis : exteriore ovata mucronata, al- tera bimucronata, intimis scariosis acuminatis muticis-; calycis limbo decemlobo: lobis obtusiusculis, alternis minoribus. St. incana F1. alt. L p. 455 (excl. syn.) Thesium refractum GC. A. Mey Th. multicaule, viréns, glaberrimum; caulibus erectis ramosis; foliis lanceolato -linearibus subirinerviis; racemis simplicibus ; pedicellis fructiferis (longis) divaricato-refractis ; fructi- bus tribracteatis ellipticis stipitatis longitudinaliter stria- tis tubulo involuto 4-plo longioribus. — Th. ramosum, FT, alt. T. pag. 275. (excl. syn., praeter Patrin.). — Pterococcus songaricus C A. Mey. P. fructibus, apice nudis ; alis*) laevibus oblongis acutis flexuosis: spi-1 nuloso-dentatis (rigidulis). Calligonum Pallasia F1. alt. T1. pag. 206. (excel. syn.). « fructibus flavescentibus. Cal. flavidum Bge 1. c. — f fructibus rubentibus, Call. ru-. bicundum Bge 1. c. — Pterococcus crispus C. A. Mey. P. fructibus apice nudis ; alis oblongis acutis flexuosis spinuloso-den- tatis et infra marginem dentibus spinosis cristatis (rigi- dis). Call. crispum Bge 1 c. ee *) Fructus Pterococci mihi sunt quadrialati, alis angulis fruc- tus linea mediana adnatis. 541 ne as rés à Pterococeus aphyllus Pall. sequenti modo defi- | niendus est: P. fructibus ad apicem usque alatis, alis! laëvibus suborbiculatis apice rotundatis planis denticula- lis (membranaceïs). Atraphaxis canescens Bge. A subspinosa; foliis setulis brevissimis scabris atque c2nescentibus ovatis acu- tis; parte pedunculi supranodali sepalis reflexis bre- viore ; sepalis eréctis cordato-suborbiculatis fructu ovato paulo majoribus. — Häb. in desertis ad lacum Saisang Nor propé promontorium Barchotskoïi-Mys (nec ad fl. Kurtscham) | Brachylepis élatior C. À. Mey. B. caule erecto fruticoso ; foliis (brevibus) subulatis; squamulis hypo- gynis ovarium subäequantibus fimbriatis. — Hab ad la- cum Saisang-Nor. — Allium caespitosum Siev. A. (Chordorhizon) rhizomate filiformi stolonifero ramosissimo; foliis omni- bus radicalibus scapo terett brevioribus filiformibus acu- tis; umbella capsulifera subglobosa spatha monophylla obtusissima longiore, floribus exterioribus nutantibus ; sepalis obtusis ; staminibus edentulis inclusis. — Hab. ad A. Irtysch infra excubias Piketnaja - Rybalka dictas. — Species rhizomatis struc'ura in genere distinctissima. TT 10. De SAMERARIA ET ÎSATIDE GENERIBUS COM- MENTATIO, AUCTORE E. R. a TRAUTVET- TERO, BorTanices PRoressore P. O. Kio- vienst; (lu le 5 mars 1841.) Extrait. In der Arbeit, welche ich mir die Ehre gebe, unter obigem Titel der Kaiserlichen Akademie vorzulegen, suche ich. darzuthun , dass die Isatis armena L: aller- | dings von lsatis generisch verschieden ist, und dass also dié Gattung Sameraria Desv. wieder hergestellt werden muss ; dass ferner die Hooker'sche Gattung Thysano- carpus von Sameraria kaum zu trennen seyn dürfte. So- dann gehe ich die einzelnen Arten der Gattüngen Sa- meraria und [satis durch, indem ich für jede Art die Diagnose, die nôthigsten Synonyme, das Vaterland, etwanige Verwandischaften u. s. w. angebe, und die Früchte der verschiedenen Arten, als fast einziges Kenn- zeichen für diese, abbilde. Die Arten der Gattung Isa- tis, deren Zahl ich durch mehrere neue vermehre, ordne ich folgendermaassen an : Sectio I. Dasycarpae: siliculae juventute pilosae. A: Siliculae latitudine saliem triplo longiores. 4. Is. dasycarpa Ledeb. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 342 . Is. canescens DeC. . Ts. iberica Stev. . Ts. aleppica Scop. (ls. lusitaniéa L. nec Brôt., Is. aegyptiaca L?, Is. dentata Pers.) 5. Îs orientalis W. B. Siliculae latitüdine vel vix vel duplo longiores. Is. sibirica Trautv.: foliorum caulinorum Sagittato- SN D amplexicaulium auriculis basilaribus acutis ; silicu- lis ellipticis, latitudine ‘circiter duplo longioribus, undique prae primis autem in disco parum promi- nente tenuissime pubescentibus, bast apicèque obtu- siusculis, ala acnte - compressa cinctis: — Is. hebe- carpa Ledeb. et Turez. nec DecC. 7. Is microcarpa Gay. 8. Is. hebecarpa DeC. 9. [s. latisiliqua Stev. (Is. cappadocica Desv.) Sectio IL. Gymnôcarpae : siliculae sémper glaberrimae. A: Siliculae latitudine vel vix vel duplo longiores. 10. Is. Steéveniana Trautv.: foliis caulinis sagittato am- plexicaulibus ; siliculis orbiculari- obovatis, demum latitudine vix longioribus, apice conduplicato-acutis vel emarginatis, basi acutis, ala latissima cimctis. — Ïs. latisiliqua ;. fructu glabro Stev. 11. Is. Villarsii Gaud. (Is. tinctoria d. microcarpa DeC., Is. dalmatica Mill, Is. heterocärpa Andrz.) 12. Is praecox Kit. 15. Is. costata C. À. Mey. 14. Is. brachycarpa C A. Mery. Is. laevigata Trautv.: siliculis decoloribus, ellipticis, latitudine duplo longioribus, basi apiceque aequali- ter angustatis et acutis, in disco subunicostatis: co- stis lateralibus obsoletis, costa intermedia crassa, bicarinata. — Hab. in Sibiria. Is. nummularia Trautv.: siliculis orbicularibus, utrin- que rotundatis vel rarius utrinque subemarginatis, ala latissima cinctis — Hab. in regionibus transcau- casicis. : Is. Besseri Trautv.: siliculis ovatis, basi profunde cordatis, apice acutis, ala läta, coriacea cinctis — Häb circa Tiflin, in montibus Talüsch ? B. Siliculae latitudine saltem triplo longiores. 17 48. Is. tinctoria L. (Is. maeolica DeC., Is. hirsuta Pers.) 19. Is. littoralis Stev. 20. Is. campestris Stev. 21. Is. taurica M. Bieb. 22. Is. oblongata DeC. 25. Is. sabulosa Stev. 24. Ïs. membranäcea Trautv.: foliis caulinis sagittato- amplexicaulibus ; silicülis (nondum perfect matu- * 343 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 044 ris) obovato-oblongis, latitudine vix triplo longiori- bus, utrinque praeprimis autem basin versus an- gustatis, basi apiceque acutiusculis , ala latiuscula membranacea reticulato- venosa cinctiss — Patria ignota. Species mihi ignotae. 25. Is Garcini DeC. 26. Is. leiocarpa DeC. 27. Is. lusitanica DeC. (Is. platyloba Lk.) 28 Is. alpina AIl 29. Is. bannatica Lk. 30. Is. intermedia Turcz. —— > Q-— N O T ES. 24. OBSERVATIONS SUR LE GENRE DE VIE ET LA PHYSIOLOGIE DES ESPÈCES DU GENRE GLo- mers, par J.-F. BRANDT; (lu le 18 dé- cembre 1841.) Plusieurs envois de Glomeris vivantes, comme j'ai dé- jà eu l'honneur de le rapporter à l’Académie (voyez mon premier rapport préalable, relatif aux recherches sur l'anatomie et la physiologie des Glomérides) m'ont fourni l'occasion d'observer quantité de faits relatifs à leur genre de vie et à leur physiologie, faits qui pa- raissent avoir assez d'intérêt pour l’histoire naturelle de ces animaux très peu étudiés jusqu'à présent. Il m'a donc paru convenable d'en présenter un apercu à l’A- cadémie, en ajoutant en même temps ce que M. Sa- xesen à Clausthal m'a communiqué sur leur lieu natal. Les Glomeris limbata, selon M. Saxesen, se trou- vent dans les monts du Harz aux pieds des précipices de montagnes qui sont couvertes d'une quantité médiocre d'arbrisseaux ou d’arbres jusqu’à une hauteur de 1500 pieds au dessus de la mer, mais jamais sur les mon- tagnes plus élevées. On les y observe sous des frag- ments de pierres fréquents, mais très peu serrés, en- tremélés de feuilles mortes ou de mousses. ‘[rès rare- ment on les rencontre sous la mousse même ou dans du bois pourri. Les Glomeris pustulata et hexasticha sont plus rares et n'ont été observées que par M. Saxesen, au bas des montagnes crayeuses de la chaîne ci-dessus men- tionnée. Quant à ce qui regarde mes propres observations, elles se rapportent aux moeurs des Glomeris et à plu- sieurs procès de leur vie: ces observations ont été fai- tes sur des individus que j'ai nourris dans de petites caisses ou dans des vaisseaux de verre cylindriques, remplis de terre un peu humide et couverte de mous- ses et de feuilles mortes que j'arrosais de temps en temps. Les différentes espèces de Glomeris que j'ai pu ob- server (Glomeris limbata, pustulata, tetrasticha, hexasti- cha et lepida) m'ont offert les mêmes phénomènes. Elles aiment une atmosphère assez humide et meu- rent si elles sont exposées à une très grande humidité ou à la sécheresse. On les rencontre ordinairement plus ou moins roulées en boule ou courbées, maïs quelque- fois aussi rampantes. Elles aiment beaucoup à se cacher tout à fait ou en partie dans les petites cavités formées dans la terre meuble par les rotations de leur corps qui les remplissent parfaitement. Quelquefois on trouve plusieurs individus dans la même cavité. En hiver, tous les individus entretenus par moi dans une chambre où règnait une température de 3 à 8°, étaient roulés en boule. On peut donc conclure que dans l’état de liberté, elles passent l'hiver d’une manière semblable et que l’enroulement est leur état de repos. - Mais en été elles ne se meuvent non plus que fort peu. J'ai observé des individus qui, en été, étaient rou- lés en boule non seulement durant plusieurs heures, mais qui durant un ou deux jours restaient à la même place. Dans une atmosphère trop sèche ou trop humide, elles m'ont semblé rester toujours roulées en boule, à ce qu'il paraît pour empêcher le desséchement de leur corps ou pour en arrêter l'humidité trop abondante. Leur vie est, de cette manière, très peu active et elles en passent la plus grañde partie dans le repos et dans une espèce de sommeil presque continu, facilité par le peu de peine qu'exige leur nourriture qu'elles trouvent en quantité dans la mousse, dans les feuilles mortes des arbres ou dans d’autres substances végétales plus ou moins putréfiées qui les environnent. Le mode d’articulation et la pelitesse de leurs pieds ne leur permettent pas de faire des mouvemens très agiles, d'autant plus qu'elles manquent d'ailes. Elles montrent cependant une espèce de locomotion passive dans la faculté de se rouler en boule, en changeant un peu de place pendant la contraction. Quelquelois, si dans l’état de contraction elles se trouvent sur une sur- face inclinée, elles gagnent une autre place moins éle- vée, en tombant par la loi de gravitation. Elles se meuvent en se poussant rhythmiquement par leurs pieds nombreux et plutôt en rampant qu'en mar- 345 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 346 chant. D'après les expériences faites par moi, elles ont | vent quelquefois circulairement en agitant la partie an- besoin d'une minute pour traverser un espace de 6. — Ordinairement les lignes de leur marche sont droites et ce sont seulement les objets qu'elles rencontrent dans leur chemin, qui les engagent à changer cette di- rection. Pendant leur marche elles tiennent ordinairement la tête avancée et un peu dirigée en bas, et le corps tout à fait droit. Elles possèdent cependant aussi la faculté de traverser de petits espaces, par l'avance- ment de la partie postérieure du corps au lieu de la tête, comme les écrevisses. Chez les animaux qui ram- pent ou marchent, les antennes sont droites et avancées en divergeant dans un angle aigu, ou forment en avant de leur bout une espèce de genou, mais de telle ma- nière que leur pointe tronquée est presque toujours dirigée en bas pour toucher de temps en temps, dans l'intervalle d’une ligne environ, le sol sur lequel elles se trouvent ou les objets qu'elles rencontrent sur leur chemin. Cet attouchement se fait momentanément et il est suivi aussitôt d’un retirement et d'un relèvement des antennes. Outre les antennes, ce sont aussi les pieds de devant, surtout la paire antérieure, qui fournissent souvent en même temps une espèce d'organe d’attouchement acces- soire. C'est pourquoi elles s'élèvent avec la partie anté- rieure du corps, pendant que la marche sur un petit espace se fait seulement par les pieds moyens et par ceux de derrière. Au reste elles marchent horizontalement non seule- ment sur la terre, mais sur des surfaces perpendiculaires. J'ai observé des Glomeris qui, en touchant continuel- lement avec les antennes, grimpaient sur les paroïs per- pendiculaires très légèrement chagrinées d'un vase d'ar- gile d’une hauteur de quatre pouces, jusqu'au bord supé- rieur. J'en aï également remarqué d’autres qui montaient et descendaient avec une sureté assez grande sur des bandes de papier d'un pouce et demi de longueur, qui se trouvaient dans une direction perpendiculaire. Leurs pieds, très faibles par rapport à la grandeur et à la pesanteur de leur corps, ainsi que la forme très arrondie de leur dos paraissent être la cause pour la- quelle elles tombent assez souvent, sur un de leurs côtés ou sur le dos, surtout si elles rencontrent subite- ment des objets élevés ou des camarades sur leur chemin. Couchées sur un de leurs côtés, pour se retourner sur le ventre elles se poussent un petit bout d'espace par le moyen des pieds de ce côté, ou elles se meu- térieure et la postérieure du corps. Les animaux qui sont tombés sur le dos, pour se tourner sur le ventre, appuient ou la partie antérieure ou plus souvent la postérieure du corps, ou toutes les deux en même temps sur la terre, en élevant la partie moyenne de l'abdomen. Les pieds offrent pendant cette manoeuvre, un mouvement continuel , et ce sont sur- tout ceux de derrière qui s'appuient sur la terre. Assez souvent elles se roulent aussi d’un côté à l’autre. Ces manoeuvres peuvent durer d’un quart de minute jusqu'à une minute ou même davantage, surtout lors- qu'elles ne trouvent pas d'objets qui puissent fournir un appui aux pieds En rencontrant dans leur chemin des objets élevés, pour les traverser elles dirigent perpendiculairement tout leur corps ou sa partie antérieure. Si elles trouvent sur leur chemin des camarades, elles passent très souvent par dessus le dos de ceux-ci pour continuer directement leur route. Mais ïl arrive fréquemment qu'en exécutant ce mouvement elles tom- bent sur le côté ou sur le dos et entraînent le ca- marade. Les animaux rampants, faiblement touchés ou frap- pés par le contact d’un objet, retirent aussitôt la tête avec les antennes, en la recourbant en dedans avec l’an- neau nuchal et un ou deux des anneaux du dos, pen- dant que leur corps s'appuie sur les derniers anneaux et les pieds qui les portent ; ils prennent de cette ma- nière. en cessant de marcher. une position courbée. Ils exécutent la même manoeuvre si les objets sur lesquels ils marchent sont ébranlés, ou si l’on souffle contre eux. Un attouchement plus fort les fait s’enrouler en boule et elles tombent si elles se trouvent sur des objets élevés. Pour s’enrouler en boule, elles retirent les pieds en recourbant la tête et le collaire en dedans vers l’abdo- men. En même temps elles recourbent toute la partie antérieure du corps vers la postérieure ; l'anneau posté- rieur très dilaté et concave s'applique au bord anté- rieur du second anneau du dos et les parties latérales des trois avant-derniers anneaux du dos s'appliquent sur les parties latérales des anneaux antérieurs du dos, afin que la tête, le premier anneau dorsal, les pieds et l'abdomen puissent reposer dans l'intérieur de la boule formée de cette manière. Nous avons déjà remarqué plus haut qu'elles peuvent rester plus ou moins long-temps dans l’état d’enroule- ment. 347 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 348 © | Pour se dérouler , elles détournent la partie posté- parait se confirmer également par les expériences que rieure du corps et en l’appuyant sur quelque objet. j'ai instituées sur la durée de la vie des Glomeris : plon- elles détachent également l'antérieure. Elles possèdent une voracité assez considérable, car on trouve leur estomac toujours plus ou moïns rempli de petits restes de tiges ou de feuilles, de mousses ou d'autres plantes, mêlés d'une petite quantité de terre. Elles évacuent, par conséquent, assez souvent des excré- mens assez considérables et cylindriques d'une consi- stance assez solide, dont plusieurs se trouvent ordinai- rement ensemble. Elles saississent leur nourriture par le moyen des pieds de devant en la coupant avec le bord antérieur denté de la face et le bord supérieur également denté de la lèvre inférieure qui, par leur rapprochement, ex- ercent l'effet de pinces agissant dans la direction per- pendiculaire et sont aidés dans cette fonction par les dents des crochues mandibules qui, à cause de leur si- tuation, agissent dans la direction horizontale. Les alimens pris de cette manière, sont broyés par les dents des mandibules , surtout aussi par le moyen de leur partie garnie de petites dents nombreuses. dis- posées en lignes courbées et humectées par la salrve. qui provient des dents moyennes de la lèvre inférieure. J'ai déjà remarqué dans mes observations sur l’ana- tomie et la physiologie des Glomérides, que lorsqu'on les touche , elles éjectent de la ligne moyenne du dos de petites gouttelettes d’une liqueur sécernée par de petits sacs oblongs ou pyriformes disposés par paires sous chacun des anneaux du dos. Ces pgouttelettes se montrent plus fréquentes dans les animaux qui offrent une grande vivacité, mais elles manquent plus ou moins ou quelquefois tout à fait, s'ils n’ont qu'une santé peu vigoureuse et aussi lorsqu'ils sont entourés depuis quel- que temps d’une atmosphère sèche Cette liqueur est très peu mucilagineuse et filamenteuse pendant le des- séchement, et offre toujours une couleur blanche Le goût en est presque insipide ou tant soit peu amer. L'évolution considérable des trachées, sémble indi- quer une respiration fréquente. En ayant égard cepen- dant à ce que ces animaux s’enroulent très souvent et restent dans cette situation non seulement quelques heures , mais quelques jours, on est amené à penser que leur respiration doit assez souvent cesser ou être du moins interrompue parce que, par l’enroulement, les stigmates se ferment plus ou moins. On peut donc croire, que comparativement avec plusieurs autres sectes, leur respiration est moins vigoureuse et énergique et peut rester plus long - temps interrompue. C'est un fait qui gées dans l’eau et dans l’esprit-de-vin, expériences ex- posées plus bas. a À En comparant en général leurs moeurs et surtout l'intensité de leurs mouvements avec celles des insectes hexapodes développés, leur sensibilité paraît être assez faible et il faut leur attribuer un caractère stupide ou du moins torpide. Je n'ai jamais observé qu’elles ‘s’atta- quent ou se mordent entre elles ou qu'elles attaquent ou mordent leurs ennemis. ainsi elles semblént fournir l'exemple d’une paix éternelle mon encore réalisée par- mi les êtres les plus relevés de la création. Leur sens ex= térieur ou toucher montre cependant une évolution as= sez grande parce que le moindre attouchement et de même des ébranlements très peu forts des corps qui les environnent, les font contracter leur corps ou du moins quelques-unes de ses parties. L'organe de la vue, à en juger par leurs mouvements, m'a paru peu développé. Par rapport à la fonction dé l'organe que je prends pour une espèce d’organe audi- tif, je n'en connais pas l'intensité. Il faudrait faire des expériences très délicates et difficiles. Pour l’attouchement plus parfait des corps, l’article dernier des anténnes tronqué au bout et fourni de pe- tits poils courts, rigides et pointus paraît offrir dès ser= vices non méconnaissables c’est ce que nous avons déjà avancé plus haut. | C'est en vain que je me suis effurcé d'observer le mode de leur copulation et leur propagation, quoique j'aie nourri à différentes reprises des individus depuis l'automne jusqu'à l’été de l’année suivante. La situation analogue des ouvertures extérieures des génitaux chez les deux sexes, fait cependant présumer que pendant la copulation leurs parties ventrales paraïssent s'appliquer l’une contre l’autre comme chez les Jules. Ce fait et la figure arrondie du dos, ainsi que la pesanteur du corps, favorisent la conjecture que dans l’acte de la copulation, la femelle est couchée sur le dos et que le ventre du mâle repose sur l’abdomen de la femelle. | Au reste il faut remarquer que par rapport à la gran- deur et à la fréquence des deux sexes, les mâles adul- tes ne m'ont jamais paru atteindre une si grande taille que les femelles et que le nombre des mâles est plus petit, de telle sorte que pour deux ou trois femelles il n’y a qu'un seul mâle. C'est ce qui fait croire qu'un seul mâle peut entrer en copulation avec plusieurs fe- melles. Comme j'ai reçu au printemps, du Harz et de la 349 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 900 + Russie, méridionale, des individus adultes mêlés avec d’autres de différentes grandeurs et que les petits indi- vidus nourris par moi ne m'ont pas offert une crois- sance sensible, je suis porté à croire que les Glomeris n’acquièrent pas leur taille naturelle dans la même an- née, mais qu'elles ont peut - être besoin de plusieurs années pour atteindre le maximum de leur grandeur Elles doivent, de cette manière, passer, pendant leur vie, par plusieurs mues, pour être en état d'augmenter le volume de leur corps revêtu de parties dures. J'ai observé ces mues dans les mois de juin, de juillet et d'août. Les individus qui se préparaïent pour cette opé- ration, ou qui depuis peu avaient fait leur mue, étaient couchés dans la terre, enroulés en boule et offraient une moindre vivacité. La mue se fait en général comme chez les Arachni- des, les Crustacés et les Insectes hexapodes. J'ai re- marqué que ce sont non-seulement toutes les parties tégumentaires extérieures (l'enveloppe d’un des anneaux et de la tête, les lames abdominales et pédifères, les antennes, les mandibules et la lèvre, les pieds et les organes pédiformes crochus des mâles) qui se déta- chent; mais j'ai trouvé de même toutes les branches des trachiées dans l’enveloppe détachée. Les trachées détachées étaient diversément contournées, c'est ce que je dérive des mouvemens en spirales que les animaux doivent faire pour se décharger de leur peau Le déta- chement de la peau paraît commencer par une fissure qui.se fait dans la partie moyenne ou ligne médiane de l'abdomen; de sorte que la peau se détache de l’abdo- men vers le dos et la partie, dorsale des anneaux reste dans leur continuité. On trouve aussi les téguments dé- tachés, en forme d’enveloppe fendue dans la partie ab- dominale, sur le dos des animaux qui vienuent de faire leur mue. La couleur de cette enveloppe détachée est blanchä- tre el très peu brun jaunâtre, excepté les bords labiaux et les bouts de mandibules qui sont brun -noirâtre; c'est ce qui prouve que le siège de la couleur ne se trouve pas en général dans l'épiderme, mais svus l’épi- derme. Les animaux qui ont changé de peau, sont mous et élastiques et peuvent être comprimés entre les doigts. Leur couleur tire, au commencement, un peu sur le brunâtre et le grisâtre et est plus claire qu'ordinaire- ment. On remarque aussi, à quelques parties du dos des traces plus ou moins distinctes de taches blanchi- tres qui s'effacent peu à peu. Les orifices des petites glandes excrétoires du dos, au commencement cerclés de blanchâtre, se remarquent très distinctement en for- mant une série longitudinale de petits points blanchä- tres observables sur la ligne moyenne du dos. Comme la mue se fait dans la terre et que de cette manière les animaux acquièrent déjà presque leur cou- leur naturelle, la lumière paraît exercer assez peu d’in- fluence sur le développement de la couleur des Glo- mérides. On peut cependant dériver de l'influence de cet agent la couleur plus noire et obscure qu'offrent les animaux quelque temps après la mue. En admet- tant cette influence, ïl faut cependant également obser- ver que l'atmosphère plus ou moins humide paraît aussi exercer quelque influence sur l'intensité de la couleur. Du moins j'ai trouvé les animaux qui étaient dans une atmosphère plus humide, d’une couleur un peu plus foncée. Afin de reconnaître l'intensité et la ténacité de leur vie dans différents liquides, notamment dans l’eau et l’esprit de vin, j'ai fait quelques expériences qui m'ont fourni les résultats suivants. Des Glomeris jetées dans l’eau, peuvent y nager quelques minutes et de même dans une position per- pendiculaire; mais bientôt elles tombent au fond et s'enroulent en boule; puis, elles restent dans cet état ou se déroulent à quelques intervalles de temps, mais pour s’enrouler bientôt de nouveau. Elles peuvent de cette manière rester huit heures, ou même davantage, dans l’eau et regagner malgré cela toute leur vivacité lorsqu'on les remet dans leur caisse remplie de terre et de mousse Dans l'esprit de vin ou dans l’eau-de-vie et dans le rhum, elles meurent quelquefois au bout d'une heure ; mais quelquefois aussi elles vivent jusqu'à deux heures. En terminant ces remarques, il me faut encore obser- ver que l'acide nitrique change la couleur noire des parties du corps, en un rouge-orangé. a — M U S É E S. 3. BERICHT UEBER DIE BEREICHERUNGEN DER BOTANISCHEN SAMMLUNGEN DER KaAïsERLi- CHEN ÂACADEMIE DER WISSENSCHAFTEN IM VERLAUFE DES Janres 1840; von Dr. RUPRECHT. (Lu le 8 janvier 1841). Die Zuwächse in diesem Jahre betragen 4846 Pflan- zenarten und begreifen sowohl Sammlungen aus Russ- land, als auch aus verschiedenen fremden Ländern. 351 Unter den ersteren sind anzuführen 246 Arten Phane- rogamen und mehrere Kryptogamen, welche im russi- schen Lappland theils von Hrn. Schrenk, theils auf der neusten Expedition des Hrn. Akademikers v. Baer von den Hrn. v. Middendorf, Pankewitsch und einem Gehïülfen des zoologischen Museums gesammelt worden sind; die interessantesten Pflanzen darunter sind : Poa fulva, Colpodium latifolium und Castilleja sibirica. Von einer bisher botanisch unerforschten Gegend des Samojedenlandes erhielt das Museum 170 Arten Pha- nerogamen nebst einigen Kryptogamen, welche Hr. Schrenk auf seiner ersten Reise daselbst von Archan- gel bis zur Waïgatschstrasse sammelte. Weniger bedeu- tend sind die aus Finnland, Sibirien und dem russi- schen America erhaltenen Pflanzen. Durch die Athandlung der HH. Akademiker Bon- gard und Meyer sind die Resultate der, auf Verfü- gung der Akademie ausgefihrten Expedition nach dem Saisang - Nor bekannt geworden und die Belege hiezu dem akademischen Herbarium zugeflossen. Gleicher- weise ist durch das von Hrn. Postels und mir zu Licht gefôrderte Werk über die russischen See- pflanzen, diesem Theile der akademischen Sammlun- gen das Siegel der Authenticität aufgedrückt worden. Die Bestimmungen mehrerer kryptogamischer Gewächse aus Russland hat das Museum der Bereitwilligkeit des Hro. Weinmann in Pawlowsk zu verdanken. Pflanzen aus Deutschland, Ungarn, Rumelien und Macedonien sind von den Hrn. Buek und Rochel ein- gegangen. Aus Californien hat Hr. Dr. Fischer, Arzt bei der Flotte in Kronstadt eine Sammiung von Pflanzen mit- gebracht und selbe nebst audern aus San Blas in Me- xico und den Sandwichs-Inseln der Akademie als Ge- schenk überlassen. Aus Mexico sind ferner die Fortse- tzungen der Hartweg’schen Sammlungen angekauft wor- den. Aus Brasilien erhielt das Museum Pflanzen von den HH. v Rômer und Luschnath; Sammlung von 500 Kryptogamen. Aus Guyana überserdete Hr. Bentham eine Parthie Schomburg'scher Pflanzen mit Originalbestimmungen, so Wie auch Labiaten, Scrofularineen und Ericaceen, welche durch den Geber ihren besonderen Werth er- langen. worunter eine Aus dem südlichen Afrika kam der Schluss der Dre- ge schen Sammlung in 500 Arten; im Ganzen sind da- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 362 her aus dieser reichen und werthvollen Quelle gegen 5800 Ârten für die Akademie acquirirt worden. Von Java hat das Museum eine Parthie Pflanzen Hrn. v. Rômer, und vom Swan-River Neuhollands 115 Ar- ten Drummond'scher Pflanzen Hrn. Bentham zu ver- danken. Eine der wichtigsten Bereicherungen für den kryp- togamischen Theïl des Herbariums endlich kam aus dem Nachlasse des verstorbenen Hrn. Akademiker's Bongard, darunter eïne ausgezeichnete Sammlung von 830 verschiedenen Moosen, die an reichen und authen- tischen Exemplaren wenig zu wünschen übrig lässt. Wissenschaftliche Arbeïten auswärtiger Gelehrten sind durch die Sammlungen der Akademie môglichst unter- stützt worden. Zur Fürderung der Correspondenz und der innern Ordnung der Sammlungen sind die nôthi- gen Arbeïten ausgeführt worden. 12,415 Arten sind bisher in Ordnung gebracht und Kataloge darüber abgefasst worden. Aus der Familie der Compositae, welche 1/,, der bisher bekannten pha- nerogamischen Pflanzen bildet, sind 3015 species vor- handen. Zählt man hiezu an 6000 Kryptogamen, so er- giebt sich für die Gesammt-Summe der akademischen Sammlungen 36,000 Pflanzenarten, ohne jedoch die zahl- reichen noch nicht untersuchten mit in Rechnung zu bringen. Die Bibliothek des Museums ist vollständig in Ord- nung. Eine bedeutende Anzahl theuerer und seltener Werke sind im J. J. von der Akademie angekanft wor- den. Die rasche Vermehrung und den Zustand dieser Abtheïlung des Museums mit dem Schlusse d. J. zeïgt die folgende Uebersicht der Anzah]l grôsserer und klei- nerer botanischer Werke und Abhandlungen. in d. J. 1827. 1833. 1838. 1840. in Folio . ... 103 123 182 196 in Quarto . .. 110 141 217 564 in Octavo ... 146 204 360 520 in 120, 160, 320 — — — 37 359 468 759 1317 SR Emis le 16 avril 1841. | | 45 AOL. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Tome VIH. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’1 1/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du burcçau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’étranger. Le BULLETIN SCIENTIF IQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiquesr 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. NOTES. 925. Polypes d'eau douce, transplantés avec succès de Paris à Odessa. Norpmany. 27. Supplément au mémoire intitulé : ,, Generis Juli specierum enumeratio. S Sphaerotherium et Sphaeropocus. Brant. Branpr. MOUV T E + 25. UeBER EINEN MIT GüNSTIGEM ERFOLG AN- GESTELLTEN VERSUCH SüÜssWASSERPOLYPEN vOn Paris NACH ODESSA ZU VERPFLANZEN, von Dr. ALEX. v NORDMANN. (Lu le 11 décembre 1840.) Während meines Aufenthalts in Paris und hesonders während der drei Wochen, welche ich im Juli 1839 das Vergnügen hatte, mit dem trefflichen Beobachter Hrn. Prof. Milne-Edwards an der Küste der Nor- mandie zuzubringen, beschäftigten mich vorzugsweise detaillirte Untersuchungen über die Structurverhältnisse verschiedener Formen von Polypen. Aus einem Land- see beï Plessis-Piquet, unfern Paris, und aus dem Was- ser des Canals St.-Martin ou de l'Ourq, gegenüber dem Jardin des plantes, sammelte ich, bis auf Cristaiella mirabilis, alle daselbst vorkommende Formen und er- hielt sie Wochen und Monate hindurch lebend auf meinem Zimmer, so dass, bei Gelegenheit eines Besu- ches von dem würdigen Robert Brown, welcher mir fossile aus England mitgebrachte Polypennien vorzeigte, wir diese mit den frischen Eiern der vorräthigen Arten vergleichen konnten. Die lebenden Polypenstôcke wa- reu folgende : 26. Sur les genres à 6 1.) Plumatella campanulata Lamk. mit der Varietät. 2.) PL. repens. 3.) Halcyonella fluviatilis oder ÆAlcyonella stagnorum Lamk. 4) Tubularia sultana, ohne allen Zweïfel die im Gôt- tinger Stadtgraben entdeckte ächte Blumenbach- sche Art aus welcher H. Gervais mit voll- kommenem Rechte eine eïgene Gattung, Fride- ricilla genannt, gemacht bat. 5.) Meme in Wiegmanns Handbuch angezeigte 4[- cyonella diaphana ïdentisch mit Paludicella arté- culata Gerv. Von diesen enthielten, bei meiner Abreise im Octo- ber 1839 aus Paris, alle Winter-Eier oder die wohlbe- kannten braunen Kôrper, und in den meisten Zellen liessen sich dichte Haufen von hin und her sich schlän- gelnden Samenthierchen entdecken. Von Plumatella campanulata batte ich den grüssten Vorrath und konn- te daher eine Parthie Eier, trocken in Papier verwahrt, eine andere, und zwar die grüssere Portion, in den Po- lypenzellen noch steckend, in kleine Probiergläser mit- nehmen Letztere Art des Transportes wurde auch den anderen Arten zu Theiïl. Auf dem Wege von Paris bis nach Freiburg im Breisgau wechselte ich fleissig und mit gehôriger Vor- sicht das Wasser In Freiburg wurden bei dem mir befreundeten Prof. L'euckart die Flaschen untersucht. Von den Polypen lebten jedoch nur die der zarten Pa- 395 BULLETIN SCIENTIFIQUE. ss ludicella diaphana ; ich wechselte daher später, bis zur Ankunft in Odessa, den 14ten November, nur das Was- ser, in welchem diese sich befanden. In Wien, 6 Tage nach der Abreise von Freiburg, packte ich meine beï- den trefflichen Mikroskope, verfertigt von G.: Oberhäu- ser in Paris, abermals aus und verglich sie mit einem neuen Plôsselschen Instrument; bei welcher Gelegen- heit es sich ergab, dass sowohl die meiïsten Polypen von der erwähnten Paludicella als auch einzelne der Tubularia sultana noch lebten. Die erstere hatte un- terdessen neue Sprossen getrieben', in welchen eine Blut- oder Saftbewegung, wie ich schon 1852 angege- ben habe, sehr deutlich zu sehen war. Mit Unrecht hat man geglaubt, dass ich diese mit der Speisebewegung innerhalb der verdauenden Hôhle verwechselt hätte, worüber nächstens ein Mehreres. Diesmal nur so viel: am deutlichsten nimmt man die Bluthbewegung wabhr, wenn, wie es bei Tubularia sultana und der Plurma:el- la sehr oft geschieht, die Samenthierchen in den Blut- strom gerathen und nun von diesem fortgezogen werden. Angekommen in Odessa, senkte ich die offenen Pro- biergläser mit ihrem Inhalte in grosse Zuckergläser, damit jedoch die einzelnen Eïer einzeln fixirt und wie- dergefunden werden konnten, richtete ich es so ein, dass sie an den Rändern und Seiten der kleïneren Glä- ser kleben blieben und ohne Veränderung ïhrer Lage mit dem horizontalen Mikroskope untersucht wurden. Einige der Zuckerflaschen blieben in der Stube, andere stellte ich ins Freie. Im Laufe des Winters fror und thaute das Wasser in denselben mehreremal, bis um die Mitte des Mäürz cine anhaltendere gelinde Witte- rung eintrat. Die trocken mitgebrachten Eïer von Plumatella cam- panulata liess ich bis zum 10ten April im Papier lie- geu, worauf ich sie ebenfalls wie die anderen behan- delte Bei gewôhnlicher Stubenwärme und indem ich die Zuckergläser von Zeit zu Zeit in die Sonne stellte, fin- gen einzelne Eïer von Plumatella campanulata den 12ten Februar, also etwa 4 Monate nachdem ich sie in Paris gesammelt hatte, zu meiner grossen Freude an, sich zu entwickeln. Die beiden braunen Schalen des Eies klafften, thaten sich auf, und es drängte sich all- mählig eine weissliche Blasenhülle hervor, welche sich bald als der Basaltheïl der sich bildenden Polypenzelle zu erkennen gab.*) Am 14ten Februar waren schon die *) Vergl. Bonnet Considérat. sur les corps organisés. T. 2. p+ 155. Insertionsstellen der, die Fühlerkrone herunterziehen- den Muskelfiden sichthar; den 15ten traten die Eischa- len vüllig aus einander, klebten jedoch immer an der, in ihrem ganzen Umfange beweglichen und zusammen- ziehbaren Zelle: den 17ten bewegte sich der noch ein- geschlossene junge Polyp und den 20sten streckten ih- rer schon mehrere die kurzen und dicken Fühler her- aus. Die Anzahl der Fühler an dem s0 eben hervor- brechenden jungen Polypen schwankte von 10 — 40, wäbrend dem ausgewachsenen Thiere deren 44 — 60 zukommen. Zu bemerken ist noch, dass die Tentakel- krone beï allen jungen Individuen an der Basis mit ei- ner sehr dünnen und glashellen Membran versehen war, welche die einzelnen Fühler unter sich verband. Nach 3 — 4 Tagen war auch die Fühleranzahl bei allen vollständig. Die Thierchen brauchten also bis zur vollstäindigen Entwickelung im Februar und in der Stubenwärme 10 — 12 Tage. Nach dem 20sten März aber ging die Entwickelung viel rascher vor sich und wurde, indem die Zuckergläser dem Einwirken der Sonnenwärme bleibend ausgesetrt wurde :, in 4—5 Tagen beendist. Zum 26sten haite ich schon über 200 Individuen, von welchen auch schon mehrere durch Spros- senbildung sich vermehrt hatten. Vom 17ten bis zum 21sten Februar entwickelten sich desgleichen die Eier der, bis jetzt noch immer selten sefundenen ,' Zubularia sultana und zwar bringt der junge Polyp schon aus der Zelle den vollständig gebil- deten zierlichen Halskragen mit, welcher die Basis der Fühlerkrone schmiückt. Ein ungefähr analoger Bau, je- doch mit sehr bedeutenden Mouificationen ist von Far- re bei Boverbankia und Æalodactylus und von mir beï Paludicella diaphana, bei mehreren Arten von Flustra Membranipora und Eschara gefunden. In deu ersten Tagen von Mär: lieferten auch die Eïer von Halcyonella fluviatilis mehrere junge Poly- pen. Diese Art ist übrigens schwer m kleinen Gläsern lange lebend zu bewahren, besonders wenn der Poly- penstock etwas grüsser ist, oder wenn zwischen den Lellen, wie es sehr häufig der Fall ist, eine Portion Spongilla sich befindet, welche so leicht in Fäulniss übergeht. | Aus deu Eiern der Paludicella diaphana, von wel- cher ich nur wenige hatte, haben sich keine Polypen entwickelt Was hingegen die trocken in Papier mit- gebrachten Eier der Plumatella campanulata und re- pens anbetrifft, so litten sie, wie leicht vorauszusehen war, vom Frost gar nicht und entwickelten sich aus- serhalb der Stube in den ersten Tagen von April. Die 307 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 358 A meisten Gläser mit meinen Zôüglingen senkte ich im Mai in einen nahe am Meeresufer befindlichen Teich, welcher bei einem Erdsturz 1837 sich gebildet hat. Der Versuch, die erwähnten Polypenarten aus der Seme und aus dem Teiche von Plessis- Piquet nach Odessa zu verpflanzen, ist mir somit vollkommen ge- lungen und es wäre zu wiünschen, dass man mit den Meerwasserformen aus der Untiefe ebenfalls Versuche der Art anstellen môchte. Einige zierliche Cellularien, darunter auch die mit den merkwürdigen accessorischen Organen, in der Gestalt von schwingenden Geïsseln und beweglichen Vogelküpfen"), ferner die Saar'sche Gattung Pedicellina, 3 — 4 Arten Campanularien, eine leischrothe Æschara, eine kleine Æctinie sammelte ich in der Mitte des Juli in St.-Vaast an der Küste der Normandie und erhielt die meisten davon 14 Tage le- bend in Paris. In diesem Augenblicke leben bei mir eme Balanus- Art, eine PBoverbankia und Farélla, Membranipora, Campanularia, Symoryne, zwei Arten von Mollusken, nehmlich Cawolina und mehrere kleine Krebse, welche ich vor 2t/; Monat gefischt habe. Odessa d. 24 November 1840. 26. REMARQUES CRITIQUES SUR LES ESPÈCES QUI COMPOSENT LES GENRES SPHAEROTHERIUM ET SPHAEROPOEUS, SWIVIES D UNE DESCRIP- TION DE SIX ESPÈCES NOUVELLES DES SPHAE- ROTHÉRIES, PAR J.-F. BRANDT; (lu le 19 mars 1841.) tt Il y a à présent dix ans qu'en étudiant les Myriapodes Chilognathes du Muséum de Berlin, J'ai trouvé que les Glomérides composent, selon l'arrangement des yeux, | deux tribus différentes et que les espèces à yeux agré- gés selon la structure des antennes et leur nombre d'articles, peuvent se subdiviser en deux genres Sphae- | rotherium et Sphaeropoeus En effet la différence des 4 a antennes du Sphaeropueus Hercules du Muséum de | Berlin avec celles des Sphaerothéries du Cap, parut si frappante que le genre reçut alors l’assentiment de MM. Klug et Erichson. C'était peu de temps avant mon départ de Berlin. Peu après mon arrivée à Pétersbourg, le 24 août 1831, *) Vergl. meine Observations sur la Faune Pontique Vol. I. Polypi Tab. 3. je présentai à l'Académie (Voyez Bulletin des Mémoires de l'Académie des Sciences de Pétersbourg VIme Série Scienc. mathém. phys. T. IT p. XI) mes recherches sur les Glomérides, sous le titre: De nova Insectorum multipedum seu myriapodum familia Pentazoniorum nomine designanda. Comme je désirais que ce travail pût paraitre conjointement avec les travaux que je pré- paraïs sur d'autres groupes des Chilognathes, la publi- cation en cessa. Je communiquai cependant à M. Fi- scher de Waldheim (en 1852) un extrait qui fut publié dans le Bulletin des naturalistes de Moscou Tom. VI. p. 194 suiv. (1853) et dont une réimpression se trouve dans la bibliothèque entomologique publiée chez Le- quien fils à Paris. En 1852 (ainsi une année après que j'avais présenté à l’Académie de Pétersbourg ma monographie des Glo- mérides) se publièrent les planches d’Insectes qui ac- compagnent l'édition anglaise du règne animal (Animal kingdom) de Cuvier, publiée par M. Griffith, et M. Gray proposa pl. 135 fig. 5, mais sans aucune descrip- tion, sous le nom de Zephronia ovalis, le dessin d’une Gloméride accompagné de quelques détails (tête, anten- nes, yeux) qui, par rapport à la structure des antennes, représentée par lui, appartient distinctement à mon genre Sphoeropoeus. M Guerin (Iconographie du règne animal de Cu- vier (Insectes)) accepta le nom de Gray, en figurant pl. 1. fig. 2. un animal très semblable, sous le nom de Zephronia javanica. M. Gervais (Annales d. scienc. natur. 2€ série T. VII. 1837 p. 42.) a réuni au genre Zephronia tous les animaux Glomérides à yeux agrégés que j'avais divisés en deux genres (Sphaerotherium et Sphaeropoeus) mais sans ajouter ses raisons. M. de Walkenaer, Suite à Buffon, Paris chez Roret, Aptères pl. 37 accepta les genres créés par moi. M. Milne- Edwards (Lamarck Hist natur. d. ani- maux sans vertèbres, sec édit T. V. p. 45) aïnsi que M. Lucas (Cours complet d'histoire naturelle T. XIII à Paris chez Dumenil, Hist. pat.r. des animaux articu- lés p. 521.) ont suivi au contraire les traces de MM. Gervais et Guérin, mais également sans ajouter les raisons d’une telle réunion de mes genres annoncés à l’Académie de Pétersbourg une année déjà avant les publications de Gray. | En lisant la synonymie de M. Gervais, suivie éga- lement par M. Milne Edwards, il m'a paru qu'une * telle manière de voir peut se fonder sur des raisons inconnues, parce que M. Gervaïs ne nous a pas donné de descriptions détaillées. La comparaison des caractères des animaux en queslion, caractères fournis par M. Lucas et qui ne sont autre chose qu'une traduction des diagnoses publiées par moi dans le Bulletin des naturalistes de Moscou, m'a cependant porté à croire que ces MM. n'ont pas comparé des exemplaires de mes espèces , et que l'opinion émise par M. Gervais et acceptée par M. Milne-Edwards est vraisemblable - ment fondée sur l'inspection de l'animal publié par M. Guérin. C’est pourquoi je profite de l'occasion qu'offre la description de six espèces nouvelles des Sphaerothéries que le Muséum de l’Académie a dernièrement reçues avec plusieurs autres espèces décrites autrefois par moi, pour faire une révision critique générale de l’arrange- ment des Glomériies à yeux agrégés,) qui, selon mon opinion, constituent la tribu des Sphaerothéries, dont les caractères sont les suivants : Tribus Sphaerotheria Nob. Bulletin d. natur. d. Moscou T. VI. p. 198. Antennae in capitis lateribus sub oculis conspicuae. Oculi plurimi gregal, prominuli, capitis angulis latera- libus posterioribus antennarum insertionis locum supe- rantibus inserti. Curporis annuli excluso capite 13. Pe- dum paria 21,2) quorum tria anteriora laminis laterali- bus abdominalibus haud inserta sunt, quartum vero pri- mo, quintum secundo laminarum abdominis lateralium pari adhaeret. Laminarum abdominis lateralium unde- cim paria.) 1. Genus Sphaerotherium Nob. Antennae rectae, subfiliformes, septemarticulatae, arti- culo septimo minimo, brevissimo, recto et apice recte truncato, sed distincto, sexto seu penultimo oblongo, recto, vix incrassato. 1) J'ai proposé dans mon Mémoire: Remarques générales sur l’ordre des Insectes Myriapodes, les caractères de la famille des Glomérides ou des Pentazonies. 2) Dans les individus bien conservés j'ai observé constamment 21 paires de pieds, notamment chez le Sphaerotherium compres- sum, rotundatum, elongatum, punctatum et Lichtensteinii, ainsi que chez le Sphaeropoeus insignis. 3) Les vraies Glomérides n’offrent que dix paires d’écailles latérales à l'abdomen et 17 paires de pattes, dont la première seule n'est pas attachée à une desécailles latérales de l’abdomen, pendant que là seconde s'attache à la première et la troisième à la deuxième paire des écailles latérales de l’abdomen. Margo seu limbus, qui sulcum falcatum supra pro- cessuum lateralium primi cinguli dorsalis marginem. infe- riorem conspicuum supra terminat eminentiis seu crislu+ lis parvis, transversis, linearibus, parallelis, sed::subob- liquis instructus. Cinguli ultimi margo posterior ple- rumque rotundatus. Spec. 1. Sphaerotherium rotundatum Nob. Bullet. d. natur. d. Moscou T. VI. p. 198. n. Les Zephronia rotundata Gervais Annal. d sc. nat. 1. 1. n. 2. — Milne-Edwards ap. Lamarck an. s. ver. tebr. 2. ed. T. V. p.42. — Lucas L. 1. p. 521. n 21. Corporis cingula dorsalia, exceplo ultimo, punetis im- pressis creberrimis, minutissimis, oculo armato tantum conspicuis. Ultimum corporis crngulum convexum, punc- lis rarioribus quidem, sed majoribus quam reliqua \cin- gula obsess m. Collare punctorum majusculorum, serie: una, marginem ejus anteriorem occupante, excepta, sub- uilissime punctatum. Longitudo 11/”, latitudo 4!1/,4 Patria Caput bonae Speiï. In Museo Berolinensi. Spec. 2. Sphaerotherium compressum Nob. ïb. n. 2. — Zephronia compressa Gervais, Milne- Edwards et Lucas L I. Corporis cingula dorsalia punctis minutis, admodum sparsis obsessa. Collare margine anteriore punctorum majusculorum serie facie superiore epunctatum. Ulti- muim corporis cingulum lateraliter subcompressam, al- tum, vix sparsim punctatum. Longitudo 6 — 7/, latitu- do 3 — 317,11. Habitat 1bidem. In Museo Regio Berolinensi et Academiae Scientia- rum Petropolitanae. mo Spec. 5. Sphaerotherium Kutorgae. Nov spec. Corporis cingula dorsalia epunctata. Collare facie su- periore et margine anteriore punctis destitutum. Cristu- lae transversae in cinguli dorsalis primi processubus la- 4 teralibus supra sulcum marginalem conspicuae parum evolutae, sed linea arcuataseu cristula elevata arcuata supra terminatae. Ultimum corporis cingulum parum altum, medio longitudmaliter subelevatum. Longitudo 1”, latitudo pone medium 41/,'4. Patria ignota. Specimen unicum e Museo Universitatis Imperialis Petropolitanae communicavit Prof. Kutorga, cui hanc speciem dicatam esse velimus. 361 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 362 | Spec. 4. Sphaerotherium Titanus Nov. spec. Specierum generis hujusque cognitarum maxima et latissima, 1/ 6/// longa, 9// Jata. Corpus oblongo - ova- tum, latiusculum, convexum. Collare margine et parte anteriore punctatum , postice et in medio epunctatum. Cingulorum dorsum et latera, exceptis marginibus ante- rioribus, sparsim subobsolete punctulatis et rugulosis, epunctata. Cristulae transversae in cinguli dorsalis pri- mi processubus lateralibus supra sulcum marginalem, sparsim impresso-punclatum conspicuae evolutae, supra cristula arcuata haud terminatae. Ultimum corporis cin- gulum valde evolutum, marginis posterioris medio ejus in processulum subtriangularem prominente. Color oli- vaceus, marginibus posterioribus anguste ferrugineis. Patria ignota. Specimen unicum Dupontio Parisiensi debemus. In Museo Petropolitano. Spec. 5. Sphaerotherium Lichtensteinii Nob. L 1 p.199. n. 3. — Zephronia Lichtensteinit Ger- vais, Milne - Edwards et Lucas I. I. n. 4. Capat et collare dense et mediocriter punctata et ru- gulosa. Cingulum dorsale primum et reliqua cingula tota dense et subtiliter, etiam in margine posteriore punclala, punctis piliferis; posteriora, excepto ultimo in lateribus margine posteriore recta. Color obscure oliva- ceus, marginibus poslerioribus ferrugineis, Patria Caput bonae Speï in Museo Berolinensi et Pe- tropolitano. Spec. 6. Sphaerotherium Klugti Nov. spec. Caput admodum sparse punctatum. Collare margine anteriore punctorum serie obsessum, parte media et po- steriore epunctatum. Cingulum dorsale antice dense punctatum, in medio punctis nonnullis sparsis, margine posteriore epunclatum. Reliqua cingula usque ad ulti- mum antice et in medio punctis submajusculis sparsis, dense in-pressa, margine posteriore glabra. Cingula cor- poris 6— 11, posteriore margine subexcisa. Ultimum cingulum totim el in margine posteriore punctatum. Color, ut videtur, obscure olivaceus, marginibus posterio- ribus, ferrugineis. Longitudo 1” 1/1, latitudo 5”. Patria Caput bonae spei. _ In Museo Petropolitano. SECTIO B. Emïventia seu limbus, qui uni falcatum , supra processuum lateralium 1rarginem inferiorem primi dorsi cinguli obvium supra terminat laevis, interdum cristula- rum obsoletarum vestigiis irregularibus instructus Spec. 7. Sphaerotherium elongatum Nob. L 1 p. 199. n. 5. — Zephronia elongata Gervais, Milne-Edwards et Lucas 1. 1, n. 6. Capnt glabrum antice satis dense, in medio sparsim punctatum, punctis mediocribus, postice epunctatum. Collare margine anteriore tantum punctatum, punctis seriatis. Cingulun dorsale primum, excepto marge anteriore epunctatum. Reliqua cingula dorsalia usque ad ultimum minute punctata, limbo posteriore tamen epunctata. Ultimum cingulum valde altum et declive, lateraliter subcompressaum medio, prominulum, minutis- sine punctatum, punclis et in media et anteriore ejus parte sparsissimis, subsolitariis, in inferiore parte appro- ximatis. Longitudo 1/ 6//, latitudo 6/1. Patria Caput bonae Spei. Spec. 8. Sphaerotherium microstictum. Nob. n. sp. Caput glabrnm, sparsim punctatum, margine superiore subepunctatum. Collare antice tantum punctis seriatis mstructum , supra epunctatum. Cingulum dorsale pri- mum punclis minutis, sparsis, rariusculis. Cingulum dorsale 2, 3, 4 et 5 antice tantum minute punctata, ce- terum subglabra, reliqua. excepto ultimo antice et im medio punctata , margine posteriore epunctata. Cmguli penultimi posterior margo subrectus. Ultnnum cingulam rotundalum , convexum, modice devexum, tolum cre- berrime et dense, sed subtiliter punctatum, margine po- steriore attenuatum. Color olivaceus, marginibus cingu- lorum ferrugineis. Longitudo 14 2/!, latitudo 5°/,/ Patria Caput bonae Speï. In Museo Academico Petropolitano, Spec. 9. Sphaerotherium punctulatum Nov. spec. Caput subrugosum, totum satis dense punctatum. Col- lare subrugosum, antice punctis seriatis, supra sparsim punctatum. Cingulum dorsale primum et reliqua, ex- cepto margine posteriore, tota punctis mediocribus, sa- tis densis, oculo haud armato aegre conspicuis sparsim obsessa. Ultimum cingulum reliquis frequentius punc- tatum margine posteriore tumidum et incrassatum. Li- neolae glabrae in medio dorso in ultimis cingulis nul- lae. Color olivaceus, marginibus cingulorum posteriori- bus ferrugineis. Longitudo 1” 4°”, latitudo 7. Patria Caput bonae Spei. In Museo Petropolitano. Spec 10. Sphaerotherium punctatum Mob. 1. 1. n. 4 — Zephronia punctata, Gervais, Milne- Edwards et Lucas EL IL n. 5. Capat subgläbrum, subimpressum, nitidum, supra et 365 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 064 no in medio sparse punctatum, punctis submajusculis. Col- lare antice punctis uniseriatis, satis densis, in medio punctis sparsis mojusculis. Cingulum dorsale 2 et reli- qua ad marginem inferiorem et posteriorem usque dense et grosse impresso punctata, punctis oculis nudis facile conspicuis. Cingulum dorsale ultimum reliquis subtilius, sed magis dense punctatum punctis, oculo nu- do haud conspicuis, in marginis posterioris promiuuli medio paulisper tumidum et incrassatum. Cingulum dor- sale sextum et reliqua in dorsi medio lineola longitu- dinali glaberrima, nitida. Cingulorum corporis posterio- rum processus laterales facie interiore sub laminae late- ralis insertionem crislula transversa instructi. Color oli- vaceus, marginibus posterioribus ferrugineis. — Longi- tudo 1/ 4/4 ad 1/6 !/; latitudo 9//; altitudo summa 6//. Patria ignota. In Museo Berolinensi et Universitatis Petropolitanae. Spec. 11. Sphaerotherium rugulosum Nov. spec Habitus Sphaerotherii punctati, cui forma et punctura propinquum. Cingula corporis anteriora et media in dorsi lateribus, carinulis seu lineolis elevatis minimis, transversis, subparallelis, irregularibus. Cisgulorum cor- poris posteriorum processus laterales supra laminae la- teralis insertionem cristula destituti. Cingulum dorsale sextum et reliqua tota facie superiore, plus minusve dense punctata Ultimum corporis cingulum rugosum, dense punctatum, punctis etiam oculo nudo conspicuis, margine posteriore attenuatum. Patria Caput bonae Spei. In Museo Academico Petropolitano. Espèces douteuses. ?Spec. 12. Sphaerotherium ovale Nob. — Julus ovalis Linn. Amoenit. Acad. T. IV. p. 253 n. 56. fig. 4. — Glomeris ovalis Latr. gen. crust. et ins. e. p.; Olivier Encycl. méthod. T. VIL p. 414. n. 1. excl. synonym. Gronow. — Julus ovatus Fabric. entumol. system. T. IL p. 395. et spec. insect. I. p 528. n. 1. excluso synonymo Groncv zooph. Habitat in China. PSpec. 13. Sphaerotherium Gronovii Nob. Oniscus cauda subrotunda integra, pedibus utrnque viginti Gronov. Zoophyl. p. 233. n. 995. tab. VII. fig, 4, 5. exclusis omnibus synonymis — Julus ovalis Latr L Let Julus ovalis Fabric. 1. 1. e. p. Patria? — False adnotavit Gronovius in mari Nor- wegico et Britannico habitare. Observ. La grande différence des figures de Linné et Gronov, me porte à croire que ces auteurs ont décrit, deux différentes espèces. Il faut cependant regretter que leurs descriptions ne fournissent pas de caractères distinctifs. Quant à l'espèce décrite par Gronov il se ra presque impossible de la reconnaître avec quelque su- relé, parce que sa patrie est inconnue. L'espèce de Linné paraît offrir sous ce rapport plus d'espérance. — L'animal décrit et figuré par Marcgrav. Hist. nat. Brasil. Lib. IL p 51. que Gronov I. L et selon lui Latreille (Genera crustac. etc.) rapportent comme Synonyme, est une espèce de Crustacées parasites, trouvée par Marc- grav sur un poisson du Brésil, son Acarapitamba. ? Spec. 14. Sphaerotherium testaceum Ncb. — Zephronia testacea Gervais, Milne-Edwards et Lucas 1. 1 n. 8. — Julus testaceus Olivier Encyclop. meth. In- sect. T. VIT. p. 414. n. 2. Espèce de Madagascar très incomplétement décrite par Olivier, que je rapporte avec doute à ce genre et qui, par sa grandeur, ressemble à notre Sphaerotherium Titanus. — Olivier en parlant de 22 paires de pattes, a décrit, à ce qu'il paraît, un mâle dont il a pris les appendices pédiformes pour une paire de pattes. 2. Genus Sphaeropoeus Nob. Zephronia Gray, Antennae apice crassiores, sexarticulatae, articulis duo- bus ultimis invicem coalitis. Articulus ultimus subtrigo- nus, basi et medio angustatus, apice dilatatus, oblique truncatus, subrotundatus et profunde impresso-punctatus. Observ. Sphaeropoeï simili modo, ut videtur, in po- sterum in sectiones duas dividi poterunt atque Sphae- rotheria secundum processnum lateralium primi dorsi cinguli rationem. Spec. 1. Sphaeropoeus Hercules Nob. Bulletin d. natur. d. Moscou I. 1. p- 200. n. 1. — Zephronia Hercules Gervais, Milne-Edwards et Lucas 1. 1. n. 9. Lineae eminentes seu cristulae in primi dorsi cinguli limbo sulcum falciformem supra terminante nullae. Lon- gitudo 14 9/!, latitudo 1”. Patria ignota. Spec. 2 Sphaeropoeus insignis Nob. ïb. n. 2 et De Haan in litt. — Zephronia insignis Gervais, Milne- Edwards et Lucas I. |. n. 10. —? Zephronia ova- lis Gray apud Griffith anim. kimgd. Insect. pl. 135. fig. 5, Gervais, ilne-Edwards et Lucas I. 1 n. 4. -- ? Zephronia javanica Guerin inconogr. d, regne animal d. Cuv. Insect. pl. 1. fig. 25 Gervais, Milne-Edwards et Lucas L L. n. 7. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 366 à RS TR Lineae eminentes in primi dorsi cinguli limbo supe- riore impressionem falciformem seu sulcum arcuatum, crurum lateralium partem inferiorem occupantem supra terminante subnovem. Patria Java. Observ. Le Muséum de notre Académie possède une quantité considérable d'exemplaires de cette espèce et des individus de différents âges, dont l'étude m'a porté à croire que le Sphaeropoeus insignis Nob., la Zephro- nia ovalis de Gray et la Zephronia javanica de Guérin peuvent appartenir à la même espèce. L'animal décrit par Guérin pourrait bien être le jeune 27. REMARQUES SUPPLÉMENTAIRES AU MÉMOIRE: GENERIS JULI SPECIERUM ENUMERATIO, AC- COMPAGNÉES DE DESCRIPTIONS DE TROIS ES- PÈCES NOUVELLES, PAR J.-F. BRANDT; (lu le 19 mars 1841). Le 14 août de l’année dernière, j'ai eu l'honneur de présenter à l'Académie une révision des espèces du genre des Jules, révision qui a été publiée dans le T. VIIL. n. 7 et 8 de notre Bulletin scientifique. Depuis cette époque, par la complaisance de M. le Professeur Koutorga à Pétersbourg et de M. le Professeur Kol- lar à Vienne, ainsi que par des envois que j'ai reçus de la part de MM. Brandt à Hambourg et Parreyss à Vienne, mes matériaux se sont augmentés Il m'a donc paru convenable de composer une note supplé- mentaire; car, outre trois espèces nouvelles, j'ai pu ob- server exactement une espèce de Jules décrite par Fa- bricius sous le nom de Julus carnifex. Des trois espèces nouvelles observées par moi, deux appartiennent au sous-genre ou genre des Spirostrep- tes!) et une troisième au genre on sous - genre des Spiroboles. En voici les caractères : Subgenus seu genus Spirostreptus Divisio I (? Subge- nus Nodopyge Nob.?) ) Subdivisio 2. Sectio c ER CU PE RORES LOI “rh |: get sf En Inn S sine 1) Des recherches réitérées m'ont convaincu de plus en plus que mes sous-genres Julus, Spirostreptus, Spirobolus et Spiro- poeus, vû le grand nombre des espèces du genre Julus, peuvent être considérés comme des genres. 2) En acceptant le genre Spirostreptus, ma division premère des Spirostreptes peut former le premier sous-genre sous le nom de Nodopyge (a rwôc: edentulus et zur crissum) à cause des valvules anales, latérales, édentées à l'angle supérieur. Spec. 1 Julus (Spirostreptus) appendiculatus Nob. ? Spirostreptus (Vodopyge) appendiculatus. Mandibula in marginis inferioris superiore parte pro- cessu peculiari, tetragono aucta.5) Corpus teres, satis gracile, in dorsi lateribus convexum. Antennae elonga- tae, articulis, excepto primo et ultimo, clavatis. Anpuli corporis, incluso anali, 65. Pedum paria 119. Primus et penultimus, nec non analis apodes, 2, 3 et 4 uno pedum pari, reliqui (excluso septimo in maribus) duo- bus pedum paribus. Pars dorsalis annulorum anterio- rum obsoletissime et evanide striata, striis oculo ar- mato tantum conspicuis. Slriae transversales in abdomi- ne et lateribus antice distinctissimae, postice minus di- stinctae. Cinguli primi processus laterales tetragoni, an- gulo anteriore antrorsum subproducii, cingulum secun- dum superantes, lineis impressis quinque falcato-arcuatis, pone medium subrectangulis, fundo suo plica aneusta notatis et inter lineas plicis quatuor elevatis, simplici- bus, falcato-angulatis, quarum duo superiores depressae et postice latiores instructi. Cisgulum penultimum in marginis posterioris partis dorsalis medio breviter api- culatum, apiculo acutissimo, supra subcarinato-compres- so Squamae ani laterales totae depressae et impressae, postice prominulae, Squama analis inferior margine posteriore acute angulata, angulo fere mucronem for- mante. Color in specimine nostro haud distinctus. : Longitudo 4” 84/; latitudo summa in medio 41. Patria ignota. Specimen unicum masculum benevole communicavit Illustr. Prof. Kutorga. Spec 2. Julus (Spirostreptus) Walkenaerit Nob.f) ? Spirostreptus (Nodopyge) Walkenaerii Nob. Corpus teres, postice conicum et lateribus subcom- pressum, in dorsi lateribus autem convexum. Annuli corporis incluso anali 70 ad 71. Antennae mediocres. Pars dorsalis annulorum glabra. Sulci seu striae trans- versales in abdomine distincti, sed mediocres, postice teneri. Cinguli primi piocessus laterales infra m angulo anteriore el posleriore paullum angustatt, cmgulo se- cundo breviores, lineis impressis, arcuatis seu striis an- tice quaternis vel quinis postice septenis, antice cristulis I . 3) Le Spirostreptus appendiculatus, par cette conformation de la mandibule, se distingue des autres espèces jusqu'à présent connues, mais, selon la figure du premier anneau dorsal, se rapproche du Spirostreptus Sebae. 4) La conformation du premier anneau dorsal fait rapprocher cette espèce du Spirostreptus Guerinii. 367 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 368 ELU seu lineolis arcuatis, elevatis quatuor alternantes, qua- rum 3 vel 2 superiores postice in crus duplex > Supe- rior interdum in crus triplex sunt divisae Cingulum penultimum satis parvum, subcompressum, in marginis posterioris partis dorsalis medio apiculo triangulari, bre- vi, fornicato et infra excavato, squamis ani lateralibus breviore instructum. Squamae ani laterales parum con- vexae, margine eorum posteriore parum prominulo et basi vix sulcato. Squama analis inferior semilunaris, mar- gine posteriore breviter angulata. Pedum paria in femi- nis 151 ad 133 Annulus primus, penultimus et ultimus seu analis tantum apodes. — Caput nigrum. Facies fus- ca, supra marginem inferiorem rubicunda et dein linea arcuata nigra margini labiali atro parallela notatum. Cor- pus totum subfuscescente atrum, marginibus cingulorum augustissime ferrugineis. Pedes fusco-flavicantes. Longi- tudo 7/; latitudo 51/41, Specimina duo feminea, referente Brandtiv, mercatore Hamburgensi, e Gujana allata in Museo Academico ser- vantur. Dedicavi speciem Iustrissimo atque Celeberrimo En- tomologo Parisiensi de Insectis Apteris summe merilo Subgenus seu, ut potius videtur genus Spirostreptus Divisio IL. (? Subgenus Odontopyge Nob.$) Spec. 3. Julus (Spirostreptus) Kollarit Nob. (? Spiro- streptus (Odontopyge) Kollarii Nob.) Corpus elongatum teres, gracile, fere pennae anserinae tenuioris crassitie, postice sensim, sed parum acnmina- tum, ex annulis 70 compositum. Pedum paria 131 An nulus anterior, penultimus et ultimus (analis) apodes. Antennae mediocres. Facies convexa elevato et impres- so-rugosa. Cinguli primi processus laterales tetragoni, infra paulo angustati, e margine anteriore plicas 5 ad 6 falcatas, parallelas, impressionibus falcato-linearibus dis- junctas emittentes. Annulorum dorsum sub vitro tenuis- sime et tenerrime punctatum et obsolete irregulariter substriolatum, in penultimo et anali fortius punctatum. Penultimus annulus in marginis posterioris partis dor- salis medio apiculatus, apiculo triangulari brevi, satis acuto, basi supra linea transversa impresso. Squamae ani laterales basi depressae, in marginis posterioris basi haud impressae, angulo inferiore in denticulum obsole- tum prominulo.. Squama analis inferior trigona. — Co- 5) En acceptant le genre Spirostreptus, cette division peut for- mer le second sous - genre {Odontopyge), qui se distingue par les écailles anales, latérales, dentées à l’angle supérieur. lor generalis fusco-ater, marginibus posterioribus satis late brunneis. Antennae inde a medio nigri-antes, basi fuscescentes. Pedes fusco-nigricantes. Facies in parte la- biali ferruginea, margine nigricans. Lonsitudo 3// 3/1; latitudo in medio 21/1. Patria Africa borealis (Sennaar). Unicum specimen fe- mineum Illustrissimo Kollario, entomologo apud Vien- nenses Celeberrimo debemus, cui hanc speciem dicatam esse velimus. Subgenus seu genus Spirobolus. Divisio I. Subdivisio prima. Spec. 4. Julus (Spirobolus) carnifex Fabric. ( ? Spirobo- lus carnifex Nob.) Observavimus in collectione, quae olim Schneïderi, entomologi Stralsundensis, ephemeridum entomologico- rum (Neuestes Magazin) auctoris erat quaeque nunc in Museo Universitatis Imperialis Petropolitanae servatur, Julorum familiae speciem Juli carnificis nomine desigua- tam. Cuiï quidem examine accuratione instituto charac- teres Juli carnificis, quales dedit Fabricius (Entomol. system. IL. p. 395. n 9), perbene quadrabant. Imo adeo suspicari potest, specimen a me observatum ab ipso Fabricio nomen accepisse, quum Schneiderus ingentem insectorum copiam possiret a Schulzio Hamburgensi emtam, quibus Celeberrimus Entomologus Kiliensis no- mina systematica imposuerat (cf. Schneïder 1. 1. Vor- bericht.) Pro certo ïgitur affirmare posse credo, Julum carnifi- cem Spirobolis et quidem divisionis eorum primae, subdivisioni secundae esse inserendum, quum Jabii in- ferioris, antennarum oculorumque figura cum reliquis speciebus, ad hocce genus a me relatis conveniat. Species pictura sanguinea a Fabricio jam descripta pulcherrima, et habitu Spirobolo eleganti haud absimi- lis. Uberiorem descriptienem iconibus illustratam Julo- rum Monographia continebit. Rectification. Il faut remarquer que dans mon Mémoire ,,Generis Juli specierum enumeratio‘“ par une erreur typographi- que. au Julus (Spirostreptus) validus (Spec. n. 43) sont attribués seulement 16 anneaux ; il en possède 63. ——— “EE ——— Ed Emis le 25 avril 1841. 19. RS ne __ BULLETIN SCIENTIFIQUE _ P°U'B'L LE | Tome VIRE. M 24. PAR L'ACADÉMIE. FMPÉRIALE DES DES AI N T - P É TE R'S0B1O :U"R'GC: S C'HENESRS Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, ypar volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétershbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue i7 extenso ; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiquesr 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées: 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par J'Académie. SOMMAIRE. NOTES. 28. Coléoptères nouveaux de Sibérie, GEsLër CORRESPONDANCE. 3. Extrait d'une lettre de M. Hécxez à M. BRANDT sur un nouveau genre de Mandjou. Scampr. de poissons d'eau douce d "Europe. NO no. S 28. CHARACTERISTIK MEHRERER -NEUEN SIBIRI- von Dr. GEBLER SCHEN COLEOPTEREN: (lu le 8 janvier 1841). Hr. Dr. Schrenk hat von der Reïse, welche er auf Allerhôchsten Befehl für den Kaiserlichen botanischen Garten zu Petersburg, im Sommer 1840 , von Semipa- latinsk aus in die südôstliche Kirgisensteppe den Fluss Ajagus hinab zum See Balchasch, von da in die süd- ostlich um diesen See gelegenen Steppen und zu den sie begränzenden Gebirgen Alatau und Tarbagatai machte, eine Menge zoologi-cher, botanischer und geognosti- scher Gegenstände mitgebracht , von denen er die Güle hatte, einen Theïl der Insecten, die Coleopteren um- fassend, mir zur Untersuchung anzuvertrauen. Es wa- ren 241 Arten, grôsstentheils solcher Käfer, welche den Steppen besonders eigen sind, wie Pimeliarien und andere Melasomaten, Mylabriden u.s w.: dagegen aber wenig Caraboï'en, zumal von der Gattung Carabus, wenie Elaterides , Lepturen und Chrysomelen: u. s. w., welche mehr in Sibirien selbst zu Hause sind. Für die Insecten-Geographie dringt sich, bei der Durchsicht dieser Käfer, die interessante Bemerkung auf, dass in jenen Gegenden sich so manche Gattungen -wieder vorfinden, welche im südlichen Europa, be- sonders in Südrussland und in der westlichen Kirgisen- | 29. Nouveaux éclaircissements sur l’origine du nom r steppe vorkommen, weiter ôstlicher aber, in Sibirien, bis jetzt nicht bemerkt wurden, und dass sie daher eine viel grüssere Verbreitung nach Längengraden ha- So waren schon frü- her, in der Gegend um den See Nor-Saisan, die Gat- tungen Trochalus, Tulodis, Cyphonota, Gymnopleurus, ben, als es bisher bekannt war. Pterocoma, Adesmia und Deracanthus wiedergefunden worden; hier kommen aber noch die Gattungen Scari- tes, Ateuchus , Onitis, Pachymerus (Glaphyrus), Pime- lia, Diesia, Trigonoscelis, Lasiostola. Axis, Nyctipates, Coniatus, Hammaticherus und Toxotus hinzu. Unter den Käfern des Hn. Dr. Schrenk habe ich 26 Arten bemerkt, welche mir noch unbeschrieben und neu zu seyn scheinen und von denen ich vorläufig die Diagnose dem Urtheïle der Kaïserlichen Akademie der Wissenschaften hierbey vorzulegen die Ehre habe, COLEOPTERORUM SPECIES NOVAE. 1. Cicindela Schrenkii. Cupro-aenea, parum nitida; elytris obscurioribus vage punctatis, margine late albo loboque obliquo ejusdem coloris: pectoris abdominisque lateribus dense albo-pr- losis ; antennarum apice tibiisque rufo-piceis Long. 6 lin.; lat. 21/, lin. Affinis C. laterali et C lacteolae. Pall. ; at colore, ni- tore. elytrorum punclura et signatura, corporis lateri- bus albo-pilosis satis differt. Habitat ad ripas fl. Lepsa prope lac. Balchasch. 371 BULLETIN SCIENTIFIQUE. ’ 372 EE — 2. Anchomenus cyanirollis. Alatus; capite thoraceque coeruleis, hoc profunde transversim bi-impresso; antennarum articulis 2 basali- bus, pedibus elytrisque flavo-testaceis , his striatis, ma- cula magna, communi, nigro aenea; abdomine anten- parum apiceque fusco-testaceis. Long 3 lin.; lat. 1 lin, Valde affinis À prasino: diversus colore et impres- sionibus thoracis transversalibus profundioribus In deserto ad lac. Balchasch semel captus. 3. Poecilus cyaneus. Alatus, supra laete cyaneus ; thorace transverso -qua- drato, postice depresso , ruguloso et utrinque bi - strio- lato ; elytris oblongo-ovatis, striatis. striis subtilissime punctulatis, postice punctis 3 impressis; anlennarm ar- ticulis 3 basalibus pedibusque rufis. Long. 5 lin. ; lat. 5 lin. Affinis P. cupreo et P. cursorio; distinguitur colore, thoracis basi rugosiore striisque brevioribus et latioribus. In deserto orientali ad lac. Balchasch semel lectus. 4. Ophonus undulatus. Latus, oblongus, nigro-piceus , nitidus ; capite thora- ceque sparsim, ad latera densius punctatis, thorace transverso, angulis rotundatis; elytris apice oblique trun- catis, interstiliis linea e punctis sparsis, uudulalim dis- positis ; antennis tarsisque ferrugineis, Long. 4 lin.; lat. 12/, lin. Statura O. dilatati; thorace postice non angustato, punctura subtiliore elc. distinguitur. In deserto ad fl. Ajagus semel lectus. 5. Colymbetes latus Depressus, latus, niger, subtilissime coriaceus; an- tennis, thoracis extremo margine pedibusque piceis ; thoracis lateribus longitudinaliter impressis, rugulo-punc- tatis ; elytris postice depressis, obluse rotundatis, lineis 3 subelevatis et pone illas striis 3 e punctis majoribus. Long. 41/, lin. ; lat. 25/, lin. Valde affinis C. bi-pustulato, at statura multo latiore et forma thoracis specie differre videtur. H in rivulis ad pedem mont. Alatau. 6. Ateuchus carinatus. Clypeo sex-dentato, carina frontis transversa, acuta, medio tuberculis 2 magnis, triangularibus , approximatis armata; thoracis marginibus dense aciculalis , medio con- fertim punctato; elytris leviter 6-striatis, interstitris sub- rugulosis, subseriatim punclatis; tibiis anlicis acute 4- dentatis, thorace antice, elytrorum marginibus, tibiis- que posticis intus rufo-fimbriatis. Long. 13 liu.; lat. 8—91/, lin. Affinis A. sacro; differt tamen tuberculis approxima- tis et carina capitis majoribus, thorace densius aciculato et punctalo, elytrorum margine omni fimbriato. H. in deserto ad fl. Ajagus 7. Symnopleurus aciculatus. Supra cyaneus, nilidulus, subtus obscurior ; clypeo antice bilobato, aciculato ; thorace convexo , ad margi- nem subtiliter granulato, utrinque foveato, medio spar- sim punctalo; elytris leviter striatis, interstitiis transver- sim rugulosis, aciculis parvis , postice acuminatis, sub- serialim disposilis. Long. 6%/, lin. ; lat, 4!/, lin. Ad lac. Balchasch semel lectus. 8. Geotrupes impressus. Oblongus , nigro-cyaneus, nitidus; capite uni -tuber- culato; thorace antice arcuatim impresso marginisque medio reflexo et ruguloso, lateribus confertim, disco Sparsim punctatis ; elytris lato crenulato-striatis, inter- stitis sub-rugulosis. Long. 10 — 11t/, lin.; lat. 517, — 6 lin. À ceteris distinguitur margine antico thoracis reflexo. 9. Anomala vwittata. Oblonga , convexa, pallida nitida, subtus hirta ; ma- culis 2 capitis, vittis 2 arcuatis thoracis, vitta lata, su- turali, altera marginali, apice conniventibns, tertiaque disci elytrorum abbreviata, nigro - coeruleis, his conve- xis, transversim rugulosis lineisque 3 elevatis. Long. 6 lin. ; lat. 3!/, lin. Statura À. signaticollis ; ab À. errante satis differt sta. tura convexiore . lineis elytrorum etc. In deserto orientali ad lac. Balchasch semel capta. 10. Anisoplia glabra. Oblongo -ovata, nigra, uitidula, sub -glabra; clypeo lato; thurace convexo ; sparsim punctulalo, postice de- flexo ; antennarum funiculo elytrisque rufo-testaceis, his ruguloso-striatis , interstiliis elevatis , margine depressis, sutura anguste nigra. Long. 6— 7 lin.; lat. 3 — 51/, lin. Var. a) tota nigra. ; b) (rarior), rufo-testacea, thoracis disco nigra. » €) (rarior) nigra, elytris infuscatis. ;, d) tota rufo-testacea, Ab A. austriaca distinguitur clypeo lato, elytris mar- gine non plicatis etc. Frequentat desertum ad fl. Ajagus. 11. Melolontha irrorata. Nigro-picea; subtus antice hirta, postice albo-farinosa supra maculis irregularibus squamulisque nummerosissi- mis, solitariis, albis irrorata; antennarum maris clava 375 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 974 oo ) lougitudine capitis; thoracis margine crenulalo; elytris sub -rugosis. Long. 15 liu ; lat. L7A lin. Valde affinis M. Fulloui, at minor et antennarum clava multo brevior. In deserto orientali ad lac. Balchasch 3 specimina masculina lecta. 12. Pimelia bicarinata. Nigra, obscura, subtus albido-pruinosa : thorace brevi, granulato , angulo postico vbtuso; elytris late ovatis, dorso depresso, sutura elevata, singulo carinis 2 latera- libus, acute spinosis lineolaque disci elevata, obsoleta, interstitiis exaratis, dorsali granulato. laterali transver- sim rugoso. Long. 61/, —" lin. ; lat. 35/, — 41/, lin. Frequens ad lac. Alakul. 13. Lasiostola variolaris. Nigra, glabra, subtus albido-sub-pruinosa; capite sub- tiliter, thorace , medio carinulato, elytrisque dense gra- nulatis, his margine serratis singuloque lineis 3 confer- tissime granulatis. Long. 5!/, lin. ; lat. 3t/, lin. Valde afflnis L. hirtae Fisch.; at major, minus dense granulata ; striisque elytrorum evidentioribus. In deserto ad fl Ajagu semel capta. 14. Tentyria deplanata. à: Nitida; capite punctato, bi-foveolato, medio convexo, utrinque sulcato ; antennis validis ; thorace brevi, cor- dato, convexo, subtilissime punctulato: elytris ovatis vel dilatato-ovatis, antice singu:atim rotundatis, humero sub-reflexo , subtilissime rugulosis et punctulatis, dorso impresso. Long. 41/,— 4 lin. ; lat. 1%/, — 21/, lin. Proxima T. desertae Tausch ; sed multo minor, tho- race minus dilatato, humero parum reflexo, elytris ple- rumque subtilius rugulosis. ForsanT. gracilis Esch. Dej. mihi ignota ? Ad lac. Balchasch frequens. 15. Blaps laerricollis. Oblonga ; thorace conve*o, lateribus dilatato. depresso, oculo armato subtilissime punctulato, elytris thorace pa- rum latioribus, supra sparsim punctulatis , apice obluse acuminalis. Long. 15 lin ; lat, 45/, lin. Affinis B. gagï; thoracis margine non reflexo, elytris brevioribus , an ustioribus , apice inermibus distinguitur Semel in deserto ad lac. Balchasch capta. 16. Nyctipates rugulosa. Opaca, deplanata; thorace dense punctato; elytris confertim , postice subtilius rugulosis, obtuse marginalis, apicem versus atlenuatis. Long. 8 lin ; lat 3—4 lin, Affinis N. coriaceae; at obscurior et angustior, thorace profundius punctato , elytris vix aciculatis , postice atte- nuatis distincta. H. in deserto ad fl. Ajagus. 17. Mylabris Schrenkit. Nigra, breviter pilosa ; capite thoraceque punetulatis , hoc inaequali, antice valde angustato et transversim im- presso , lateribus dilatato ; elytris croceis, fasciis 2 latis, parum dentatis apiceque nigris. Long. 81/, lin. ; lat. 25/, — 35/, lin. Var. a) maculis 2, loco fasciae anticae nigris. b) fascia antica medio interrupta. 5» ©) fascia media marginem versus abbreviata. Affinis M. Cichorii et M. variahili Tausch; differt forma thoracis inaequalis, dilatati, elytrorum fasciis mi- nus dentatis ; ab illa pilis corporis et pedum nigris, nec flavis . ab hac pilis brevioribus, elytris obscurioribus. Fequens in desertis ad fl. Ajagus et lac. Balchasch. 18. Mylabris coerulesceus. Nigro-coerulea , griseo-pilosa , parum nitida ; antennis longiusculis ; elytris fasciis 4 dentatis, cinnabarmis, pos- terioribus obliquis, sutura anguste coerulea. Long. 51/, — 6*/, lin. ; lat. 15/, —2 lin. M. sericeae Tausch. affinis; distinguitur fasciis elytro- rum, statura plerumque magis elongata et colore cor- poris obscuriore. M. Ledebourii (sericea Pall?) ab utra- que differt statura angustiore etc. H. in deserto ad fl. Ajagus. 19. Mylabris biguttata. Atra, nitidula, hirta; antennis brevibus ; thoracis la- teribus subrectis; elytris macula rotunda basis fusciaque sinuata ultra medium, medio interrupta , flavis. Long. 6 lin.; lat. 2 lin. Simillima M. minutae et forsan varietas ; differt mag- LL nitudine et colore elytrorum. Semel capta in deserto ad fl. Ajagus. 20. Alophus lineatus. Eiongatus niger, albido-tomentosus , supra fusco- squamulosus ; capite, thoracis striis 4, elytrorum aluta- ceorum sutura, mMargine, striisque 3 albo - tomenlosis ; pedibus piceïs. Long. 5 lin. ; lat. 15/, lin. Statura A. Leuconis. Ad pedem mont. Alatan semel captus 21. Coniatus Schrenkii. Oblongus, laete et dense viridi-squamosus; rostri apice * pe aptennarum ani cu res Fin cupreo, utrinque linea nigra; elytris illo multo latioribus, fas- ciolis 3 obliquis, irregularibus, nigris, postica interrupta, et plaga magna, cuprea disci, apicem fere attingente. Long. 15/, lin.; lat. 5/, lin. Elytris latioribus et colore a confinibus differt, H. ad lac Alakul. 22. Hammaticherus tataricus. Niger: antennis corpore brevioribus , pectore albido- piloso ; thorace antice truncato, lateribus utrinque dente parvo , aculo armato, supra transversim ruguso ; elyuis linearibus, subtilissime et dense alutaceis, apice trun- catis, spina acuta suturali. Long. 15!/, lin. ; lat. 41/, lin. H. scapulari Fisch. simillimus et forsan varielas ; mi- nor tamen, thorace breviore, acute dentato, elytris densius granulato-punctatis diversus. H. ad lac. Baïichasch. 23. Toxotus tataricus. Niger, griseo - sericeus : thorace obtuse dentato ; ely- tris obsolete striatis, rugulosis, apice singulatim rotun- datis. Mas. elytris attenualis; fem. elytris latis, apicem ver- sus attenuatis. Long. 71/, —10 lin.; lat. 22/,— 2?/, lin. Var. a) antennis, elytris, abdomine pedibusque fer- rugineis. Fe T. meridiano differt dente thoracis majore, elytris brevioribus et rugulosioribus , apice rotundatis, statura feminae latiore ; a T. persico Fal. spina thoracis valida , elytris apice rot :ndatis. H. in deserto ad fl, Ajagus. 24. Toxotus minutus. Niger , sul, - pubescens; vertice obsolete canaliculato : antennis basi rufis, nigro-annulatis; thorace obtuse den- tato, postice latiore ; elytris coriaceis, apice oblique truncatis , abdomine pedibusque ferrugineis, genubus nIgris. Long. 5!/, lin., lat. 1?/; lin A. T. insitivo Fal. diflert colore , pube minus densa. thorace postice latiore , censtriclo; a T. meridiano mag- nitudine, colôre, pubescentia. vertice obsolete canalicu- Jato. 25. Rufo -testaceus; capie thoraceque! dense, punctatis : Cryptocephalus talaricus. hoc basi constricto, angulis sub-deflexis: elytris Uh racis linea margi- vali elevato, singulo punctis 4 nigris; corpore nigro ; albo-piloso. basi latioribus , profunde vage punctatis , BULLETIN SES ENENAMUMEER. 376 rt 2 lin. ; Jat, 1 Pia Fa) a) elytris punclis 3 nigris. » D) elytris unicoloribus. À Semel captus ad fl Ajagus, varietates in viciuis lac Nor-Saisan. 26. Coccinella desertorum Ham sphacrica , rufa; oculis, macula thoracis antice angustati media, scutello, punctis 2 marginalibus 2 suturalibus, oblique dispositis singuli elytri,. pectore abdominisque disco nigris. Long. 1/5 Lin. $ Jat., 11/, lin; Statura C. impustulatae. H. in desertis ad fl. Ajagus et lac Nor-Saisan. ——— sr >— 29. NeuEz ERLAUTERUNGEN ÜBER DEN UrRsPRUNG DES Namens Manpseuu; von I. J. SCHMIDT (lu le 9 avril 1841). Gegen das Ende des Jahres 1854 liess ich einen Auf- satz über den Ursprung des Namens Mandschu, dem Namen desjenisen Volkes, dessen Æürstenstamm ! bis auf unsere Tage China beherrscht, in unsere St. 'Pe- tersburgische Zeitung einrücken. Man hatte nämlich, da die Chinesischen Quellen darüber durcheus keine Aus- kunft geben und die eigentliche officielle Geschichte der jetzigen Dynastie noch auf die Erlôschung oder den Umsturz derselben wartel, eiue Menge verschiedener Meinungen über den Ursprung jenes Namens aulge- stellt, welche sich sämmtiich um den Vorrang in der Unhaltbarkeït stritten. Der Letzte, welcher sich hier- über aussprach , war Klaproth: dieser behandelte die Sache aber nicht als Privatmeinung, sondern; nach: ein- mal angenommener Gewohnheït für alle seine Einfälle , als unbestreitbare historische Thatsache. Er behauptete der fabelhafte Stifter der Dynastie, Aiïshin Gioro, habe seinem Lande den Chinesischen Namen Mandschu, ;, volle Insel “ gegeben und daraus sey der Name Mandschu für das Volk entstanden. Klap- roth fand indess an seinem Freunde Rémusat, wel- cher diese Meinung sogleich im ïhrer vollen Gehaltlosig- keit darstellte, den ersten Gegner. Der Name ist we- der Chinesisch, noch Tungusisch, noch auch Mongo- lisch; es ist vielmehr historische Thatsache , dass der- selbe vor Taidsong oder vor dem Jahre 1642 für das erocbernde Volk , welches bis dahin blos unter dem Na- men Dschurtschi oder Jurtschi.(Niutschi) bekannt war, noch gar nicht existirte. Klaproth, welcher sich ur Zeit der Erscheinung meines Aufsatzes in Berlin nämlich , 577 BULLE TIN en D ee de Sd esens beantwortete denselben in der Haude und Spe- nerschen Zeitung desselben Jahres 1854, No: 287. Er beharrte in seiner Antwort auf seiner frühern, von Nie- mand getheilten Conjectur #) und suchte sie, ganz gegen Blsécthviisen aller Sinologen , durch die Bb ptuñg zu erbhärten, dass der Name Mandsohru m vielen, lange vor dem Auftireten dieses Volkes verfassten Chinesischen Büchern vor komme ; sein Haupthe- streben aber ging dahin, die unter dem grossen Kaiser Khianlung und auf Lead Befehl redigirten histori- schen Weikeil also auch dasjenige aus welchem ich die Nouz über den Ursprung des vielbesprochenen Na- mens entlehnt hatte, zu verdächtigen. Da indess meine Entdeckung bei Manchem, sogar in Berlin, Beifall fand und mailantie wurde, so liess ich die Sache auf sich beruhen in der Hoffnung , sie vielleicht bald-durch Si- nologen vom Fache bestitigt zu finden, obgleich es mir keineswegs unbewusst ist, das die Chinesischen Geschichtswerke über Ailes, was nicht in die alte, ste- reotype Form ïhrer Ideen vom Reiïche und dessen Oberhäupter passt, am Liebsten verschweigen und am Allerwenigsten einen fremden Einfluss dabei wollen ee Lécunl Unterdessen erschien in der Beïlage zu No. 36 der Augsburger allgemeinen Zeitung "ER Jahres, ver- muthlich aus der Feder eïnes bekannten Münchener Si- nolugen , ein inleressanter Aufsatz, betitelt ,, Die Man- dschu und ïhr Reich“, in welchem folgende Stelle vor- kommt: ,, Woher der Name Mandschu . stammt, , Wird niemals mit Sicherheiït angegeben werden kôn- » nen. Die Chinesen wissen ïhn nicht zu deuten. Dass »Sie von Mandschus’ri, dem Weltheïland der Bud- » dhisten, so genannt wurden, wie ein russischer Ge- > tehrter gefunden haben will, müsste erst durch sichere » historische Zeugnisse nachgewiesen werden.“ Diese e d'ipr ° 1) Wie unkritisch Klaproth hiebei verfährt, wird durch Folgendes in das klarste Licht gestellt : Er nimmt blindgläubig, mit den Mandschuischen Legenden neuerer Zeit, den Ébalhafl ten, in wunderbarer Weise empfangenen und geborenen Ai- Shin Gioro als den Stifter es Dynastie an. Diess war ge- schichtlich Niemand Anders als Taidsu, so wie auch Tsching- gis-Chau überall der Taidsu (erste Kaiser. oder Dynastiestifter) der Juan genannt wird. Nach Klaproth stammt Taiïdsu von Aishin Cire in der 11ten oder 12ten Generation ab und er setzt das Zeitalter des Aishin Gioro ausdrucklich in die Mitte des dreizehnten Jahrhunderts, Nun aber weiss Jedermann, dass diess gerade die Glanzpcriode der emporsteigenden Macht der Mongolen war, dass zu der Zeit die Macht der Dschurtschi vollständig vernichtet und nicht nur das ganze Amurland, son- dern auch Nordchina und Korea von ihnen erobert war und dass demnach cine Erscheinung wie Aishin Gioro, nebst Al- lem was er gethan haben soll, wovon während drei darauf fol- gender Jahrhunderte Niemand in der Welt etwas erfubr, zu den politischen Unmglichkeiten gehôri. SCIENTIFIQUE. om mme Stelle, in welcher offenbar ich gemeint bin, veranlasst mich, das verlangte historische Zeugniss so vollständig als môglich zu lrefern , wobeï ich es freilich dahin ge- stelll LE muss, ob der gelehrte Sinologe die unter Khianlung — nr nebst Kanghi dem grüss- ten Kaiser der herrschenden Dynastie — verfassten hi- storischen Werke à la Klaproth gleichfalls für nichts- besagend erklärt, ihm jedoch zu res geben müsste, ob es für thunlich und môglich anzusehen sey, dass ein unter der Aufsicht eines Kaisers, wie Khiïanlune, niedergesetztes historisches Tribunal, Werke, und auch dieses Werk, nicht blos in Mongo- lischer , sondern auch in Mandschuischer und Chinese scher Sprache redigirte, einem solchen Kaiser, mir nichts dir nichts, ein Mährchen in Betreff seimes eige- nen Volkes und dessen Namens anhängen künne? — Ehe ich die betreffende Stelle aus den geschichtlichen Notizen über Tibet mittheile , bemerke ich noch, dass der Ausdruck des gelehrten Verfassers des Aufsatzes in der allgemiemen Zeitung ,, Weltheïland für Man- dschusri sehr ungenau ist, indem dieser als das bud- dhaische Princip der Weisheit angesehen wird, welches A Monarchen oder auch Männer von ausgezeichne- re Weisheit und hoher Wirkungskraft feet" und a Epithet ,, Weltheïland“ blos auf S’âkjamun:, dem menschgewordenen Buddha der jetzigen Weltperiode , welches seine passend anzuwenden ist. Der Abriss der Geschichte Tibets in dem vorliegen- den Werke erstreckt sich nicht im die ältern Zeiten und schweigt gauz von der Glanzperiode dieses Landes unter seinen eigenen Kônigen, wo dasselbe zu einer ,sehr bedeutenden Macht in Mittelasien emporstieg und durch seine Eroberungen den Chinesen selbst gefähr- lich wurde. Folgendes ist der Inhalt desjenigen, was, ausser der geographischen Be chreibung des Landes, in demselben von der Geschichte Tibets bis zur Gründung der Macht der Maudschu erzähll wird. dre sen Inhalt blos deswegen vollständig, um den Haupt- vesenstand desselben, den Ursprung des Namens Man- dschu, im vollen Zusammenhange und nicht als ab- Ich lieiere gerissenes Stück erscheinen zu lassen : 5 Das westliche Dschu ?) ist Fanggud, welches auch 2) Baraghon Dschu ,, das westliche Dschu‘ ist ein neue- rer Mongolischer Name fur Tibet, der in diesem Lande selbst unbekannt ist; so gibt es auch ee im Lande selbst so ge- nannte Pine Dschu, sondern diese Provinz heisst daselbst Tsang. — Dschu oder Dscho ist die gebräuchliche Benen- nung für die im siebenten Jahrhunderte aus China und Nepâl nach Tibet gcbrachten und gôttlich verehrten Statuen S’âkjama- ais, welche wahrscheinlich zu jenem Namen für das Land An- lass” gegeben haben. Tübet genannt wird ; die Entfernung desselben von der Residenz beträgt mehr denn 14000 Li. Die Ostseite des Landes grenzt an (die Chinesische) Provinz Sse- tschuan, die Westseite an d:s Land der 0 + À Daschachaï(?), die Südseite an (die Chinesische Pro- vinz) Junnan und die Nordseite an (die Ländereien des) Kôkenoor. Die Breite des Landes von Osten nach Westen beträgt mehr als 6400 und von Süden nach Norden mehr als 6500 Li, Die vier Provinzen aus welchen es besteht, heïssen Ui SAN Dschu, Kham FRA und Ngari FRN'TA/ und enthalten mehr denn sechzig namhafte Städte Die Provinz Ui liegt im Nord- westen von (der Stadt) Dadsianlu in (der Proviuz) Ssetschuan; die Bewohner derselben werden ,, die vordern Dschu“ genannt und die Hauptstadt der Pro- vinz heisst Hlassa 4. Die Provinz Dschu liegt im Südwesten von Uï; ihre Bewohner heissen ,,die hintern Dschu‘“ und die Hauptstadt der Provinz führt den Namen Shikatse TNTÈ Die Provinz Kham liegt im Südosten von Uï; die Hauptstadt derselben heïsst Batang. Die Provinz Ngari bildet die äusserste; sie liegt im Westen von Dschu, ïhre Hauptstadt heisst Dachara und ist von dem Gebirge Gangtesse ENS » das Schneegebirge “ Himälaja) mehr als 300 Li entfernt. Das südwestliche Land steigt allmählig immer hôher, bis es sich mit dem Gebirge Gangtesse vereinigt ; im Nordwesten desselben befindet sich das Gebirge Sengge Kambo. Mehr denn 2000 Li weiter als die Pvovinz Ngari kommt man an die Grenze des Landes K'’atschi (F& Kaschmir}). im Nordosten (von Ngariï) befindet sich das Gebirge Nomochan Ubaschi. Der Umfang der Provinz Ui beträgt bis nach Ssalang mehr als 6000 Li; im Südwesten derselben befindet sich das Gebirge Mona Khanir. Mebr als 2000 Li unterwärts von der Provinz Ngari kommt man an die Grenze des Landes Enedkek (Hindustan), wel- ches das vor Alters Tjanju genannte Land ist; im Südosten liegt das Gebirge Tamtschuk Kambo. Von den Provinzen Dschu und Ui beträgt die Entfernung vou einem Ende zum andern bis zur Provinz Khan mehr als 7000 Li. Die Provinzen Ui, Dschu und Kham bilden zusammen das Land, welches Ssanfui genannt wurde; der Chara Ussu (das schwarze Ge- wässer, der Choangho oder gelbe Fluss der Chinesen) BULLETIN SCIENTIFIQUE. gr _ a ms — rhpinnnérrrhtenaemenm fliesst neben diesem Lande vorbei und ergiesst sich in den Ocean. Die Mongolen nenren ssachaljan (Man- dschuisch ,,schwarz“) chara und muke, (Mandschuisch » Wasser, Gewässer‘) ussu. » Zur Zeit der Dynastie Thang sowohl als zu der der Dynastie Sung wurde das Land Tupan (Tufan) ge- nannt, zur Zeit der Dynastien Juan und Ming aber Uitsang EN TÈS Die Religion, welcher die Bewoh- ver anhängen, ist die Lehre Buddha’s, von welcher es zwei Abtheilungen, die rothe und die gelbe gibt, welche sich an ihrer Kopfbedeckung unterscheiden. Die allergeehrteste dieser Abtheïlungen ist die der Gelben, deren Vorschriften der Dalailama und der Pantschen- lama befolgen und vorstehen. Der erste Beamte in den Dienstverhälinissen von Dschu wird Kablon (ARE) »erster Minister‘) genannt , der zweite nach ïhm Daïbung, der auf diesem Folgende Scharbung und der vierte im Range Schangdschodpa; durch diese werden die Stellung des Militärs, die Abgaben und die Steuern festgestellt und die Gerichtssachen entschieden Die Gemeindevorsteher werden Ssaibung genannt. Je von fünf Familien ist ein Individuum zum Militärdienste verpflichtet und die Steuern werden dem Dalaiïlama entrichtet. Der Haupthandelsplatz (mit China) ist Dadsjanlu, und die Darbringung des Tri- buts geschieht über Ssalang. Die Gesandten des Da- lailama und des Pantschenlama werden Khampo genannt, die des Kablon heissen Nangssu. Die Be- wohner der südlich und westlich gelegenen Länder Burukba(?), Ladak und Balpo (Nepäl) kônnen we- gen der grossen Entfernung ibren Tribut dem Dalaï- lama nicht einzeln entrichten, sondern legen ïhn zu- sammen und schicken ihn gemeinschaftlich.‘ » Der Dalailama hat seinen Sitz in Hlassa und seine Residenz heïsst Potala, welches durch die gleich- bedeutenden (chinesischen) Charaktere Po -to bezeich- net wird, Es gibt in Allem drei Berge, welche den Namen Po-to führen; der Eine befindet sich in dem zu Je kjang (gehôrigen Ding-chai-hjan, der Andere am südlichen Meere Hindustan’s, der Dritte im Lande Tangut und dieser ist der Ort der Residenz des Da- lailama. Es gibt daselbst em grosses und ein kleines Dschu, womit es sich folgendergestalt verhält: Potala wurde vom Tületischen (Künige) Lontsanpo (5 AS a AT Srongtsangampo) zum Sitz der Regie- 581 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 082 OR HT QU ÉÉHHÉÉÉÉÉÉAAÉMAÉAAEÉEÉÉÉÉÉRÉRÉÉÉÉEÉÉÉÉÉ rungshehôrdeu erhoben; das grosse Dschu wurde da- selbst von Wentscheng Gundshu (einer Prinzessinn) aus dem (Chinesischen) Hause Thang errichtet, das kleine Dschu aber von einer Prinzessinn des Volkes Bussudaschi(?)5), welche nach Tu-pan (Tibet) als (kônigliche) Gemahlinn abgegeben wurde. Zur Zeit des (Kaisers) Tschangking aus der Dynastie Thang wurde mit (dem Künige von) Tu- pau ein Vertrag beschwo- ren ; das steinerne Denkmal mit der Inschrift desselben existirt nebst dem von der (Prinzessin) Wentscheng Guudschu errichteten Buddhabilde (dem Dschu) bis auf den heutigen Tag, “ » Der Pantschenlama hat seinen Sitz in der Stadt Schikatse FN TÈ) und seine Residenz wird Dsche- schilumpo CATAV TE Taschihlunpo) genannt. Die Bewohner von Tangut nennen die Abzeichen der Darstellung des wahrhaft erschienenen Buddha Dschu und bezeïichnen (das Mandschuische) amba durch jeke (Mongolisch ,, gross“) und (das Mandschuische) adschige durch bagha (Mongolisch ,,klem‘); ferner , Glück und Heïl“ durch dschaschi (aq taschi) und den Berg Sumeru durch Lumu CAT klunpo}); das Ganze (nämlich des Namens Taschiblunpo) bezeich- net ,, Darstellung herrlicher Freude. ‘ Der Dalaiïlama sowohl als der Pantschenlama waren die zwei Hauptjünger des Tsonkhapa zur Zeit der Dynastie Ming. Tsongkhapa war der Begründer der gelben Religionslehre , welche viele Tausende von Jüngern (Anhängern) fand. Demnach wäre von da an der Ursprung der Dalaïlamas ‘zu rechnen , deren er- ster Lorun Dschamtso hiess. Nach der Meinung Eini- ger hat es in den Ländern Enedkek (Hindus'an), Balpo (Nepäl) und Tangnt eine uuunterbrochene Folgenreïhe von ein und funfzig Oberhäuptern der Religion (sogen. Patriarchen) gegeben, es ist aber bei der Unsicherheiït der Angaben unmôglich , das Wahre zu ermitteln. — Nach Lorun Dschamtso wurde die Religionslehre durch seine Chubilghane (immer erneuerte Wiedergeburten) in fortgseetzter Reïhefolge verwaltet. Der erste nach ibm war Gendundschab, der zweite Gendun Dschamtso, welcher einen Dipa anstellte, um die welt- 3) Das Ausführliche über die Heimführung der beiden Prin- zessinnen von China und Nepäl, so wie von der Ueberführung der beiden Dschu aus beiden Ländern ist in Ssanang Ssetzen’s » Geschichte der Ostmongolen “ $S. 35, so wie in den Anmer- kungen dazu S. 333 ff. nachzusehen. lichen Landesangelegenheïten zu besorgen und zu lei- ten. Der dritte Dalaïilama war Ssonom Dschamt!tso: CREVER Ssodnam Dschamtso), derselbe, welcher von der Dynastie Ming Ho-nan-kjan-tso genannt wurde. Nachdem das unter den Thang ent- standene Reich der Tu-pan vüllig zerrüttet war, ge- dachten die Ming, eine regelmässige Verwaltung in demselben einzuführen, weshalb zur Zeit des Kaïsers Jonglo acht Lamas als Wangs eingesetzt wurden, von welchen Jeder ein Amtssiegel bekam. Zur Zeit des Ssodnam Dschamtso erklärte die gesammte Geistlich- keit sich für seine Jünger und es gab Niemand, der ïhm nicht gehorchte Der vierte (Dalaïilama) war Jon- tan Dschamtso und der fünfte Gawang Lobsang Dschamtso. Dieser wird als der fünfte Dalailama in der Erbfolge betrachtet und wurde von den sämmtli- chen Fürsten der Chalcha und Oegeled als solcher anerkannt und verehil Damals war Dsangpa Fürst von Tangut und hatte seinen Sitz in Schikatse; der Dipa aber, welcher den Dalaïlama schützte , hatte in Hlassa seinen Sitz. Als daraus Streit und Unfriede ent- stand, schickten im zweiten Jabre unsers Degedu Er- demtu (Taïdsong, 1657) die drei Chane der Chalcha einen Gesandten mit Geschenken und der Bitte, den Dalailama abhulen zu dürfen. Als auch im vierten Jahre (1659) Gesandte der Oegeled im derselben Angelegen- heïit aukamen , wurde dem Dalaïlama ein schriftlicher Befehl zugeschickt. Als nun aber im fünften Jahre (1640) ein Abgesandter dem Dalailama zum Empfang entgegengeschickt wurde , widersetzten sich die Chal- cha und die Sache unterblieb. pppuss des Lou L pus peus L'ous ue, jh duiisiaue, L pois puquotl, pra pool 4 pass eu çluus L'une po du gas psÇuee n POUEe DS JL n GES 3 Gps w ge pose pu) OMquass Los Giupeus var, Lazag M EHCHMAU Gb JUS JAH QAR PS JE qu o Los par Lines puy eus jou, Das heisst: ,, Im siebenten Jahre (1612) schickten » der Dalaiïlama, der Pantschenlama, Dsangpa und Guschi Chan der Oegeled gemeinschaftlich » Gesandte nach Mukden mit Erzeugnissen ihres Lan- » des und einem Glückwünschungsschreiben, in wel- »» Chem (Taidsong) Mandschus’ri jeke Choangti 385 , betitelt wurde. Da nun (Taïdsong) den Wäürdetite] . des (Chinesisch sogenannten) Wenschu Buddha ,, übernommen hate, so entstand alsbald von da an aus , dem Hauptklang (desselben) das Wort Mandschu.“ = Nachdem in solcher Weise Jahr für Jahr Gesandte mit Ehrbezergungen und werthen Geschenken ange- kommen waren, wurden für diese (Gesandte) grosse Freudenfeste angerichtet, an welchen auf hôchsten Be- fehl alle Wang und Beïle Theil nahmen. Nach einem Aufenthalt von mehr als acht Moraten kehrten die Ge- sandten zurück mit ernem Abgeorineten des Chagan an den Dalaïlama, welcher demselben den Würdetitel Wadschradhara Bodhisatwa überbrachte. Auch der Pantschenlama bekam ein hôchstes Handschreïiben und reiche Geschenke an Silber, Stoften, kostbaren Ge- schirren u. s. w. “ » Um diese Zeit bat der Dipa die Oegeled um Hülfstruppen , weil Dsangpa die Jenem untergebenen Distrikte unterdrücke und die Religionsverordnungen Buddha's verachte, worauf Guschi Chan vom Küke- noor aufbrach und gegen den Dsangpa in den Krieg zog, nachdem er davon (dem Hofe der Mandschu) Anzeige gemacht hatte. Dem Guschi Chan wurde ein Handschreïben und dem Dsangpa ein hôchster Befehl folgenden Inhalts zugesandt: ,, Man hat uns durch Ge- » sandte berichtet, dass du das Volk, welches der Lehre » Buddha’'s anhängt, plagest;, es wird dir hiemit auf »das Bestimmteste befohlen, dich ruhig zu verhalten Unmittelbar von Guschi und den Frieden nicht zu stôren.“ — darauf kam die Nachricht., dass Dsangpa Chan umgebracht scy. Die ferneren Notizen aus der Tibetischen Geschichte, die übrigens immer ausführlicher und klarer werden, je weïter sie in die neuere Zeit rücken, gehôren nicht hieher ; daher ich schliesslich nur noch bemerke, dass überall, wo der Name Mandschu als Volk Tibetisch geschriebeu vorkommt, es sey in Woôrterbüchern oder in geschichtlichen Notizen, derselbe immer mit dem pasalen n und ganz in der Art wie -das Sanskritische Wort, nämlich AS, geschrieben wird. De) BULLETIN SCIENTIFIQUE. 384 \ CORRESPONDANCE. 3. UBBER EINE NEUE Garrunc (Genus) von SÜSSWASSERFISCHEN. IN. Europa Von J. HECKEL. Aus einem Schreiben an den Aka ‘demiker Dr. Brandt (lu le 8 janvier 1841). Wenn man die Behauptung aufsesteilt hätte, dass sich noch irgend ein bisher unhekannt gebliehenes Wir- belthier im Europa, auf dem Lande oder auch im süs- sen Wasser vorfinden kôünne, wuelches verdiene eine ausgezeichnete eigene Gattung genanut zu werden, gewiss , diese Bebauptung hätte, nach so grossen Fort- Schritlen in der Naturwissenschaft, keinen Anklang ge- funden. Was sich aber kaum ahnen liess, fand sich dennoch bewährt. Während meiner ichthyologischen Reise in Dalmatien, welche ich gegen Ende dés Som- mers 1840 Gelegenheït hatte zu unternehmen und bei der ich mir es zur vorzüglichsten Aufgabe gemacht, alle süssen Gewässer dieses interessanten Landes genau zu untersuchen, traf ich nicht nur manche bisher un- bekannt gebliebene Arten (Species) an, sondern auch zu meinem freudigen Erstaunen, ein selbst in physio- logischer Hinsicht so ausgezeichnet merkwürdiges Thier, dass es mit vollem Rechte als eigene, hôchst charakte- ristische Galtung (Genus) da steht. Es gehôrt im die Familie der Cyprinen und zeichnet sich vorzüglich durch einen fleischigen Kanal aus, welcher mit dem ersten Strahle in der Analflosse der Länge nach verwachsen, einen äusserlichen rôhrenfôrmigen Fortsatz des Anus darstellt, wodurch die Analôffnung an dem Enc'e dieses Flossenstrahles oder vielmelir an der Spi ze der Flosse selbst mündet. Unter allen bekannten Fi- schen der Erde hat nur der sonderbare Anableps tetro- phthalmus aus den Flüssen Brasiliens und Surinams et- was Analoges aufzuweisen. Uebrigens nähert sich unser neuer Fisch dem Totalhabitus nach am meisten jenen aus der Gattung Barbus Cuvier, hat aber durchaus keine Schuppen. Die nähere Beschreibung desselben wird mit nächstem Frühling, ber meiner beabsichtigten Herausgabe der Süsswasserfische Oesterreïchs , wobei alle neue Arten mit Hülfe meines Ichthyometers auf das Geuaueste abgebildet seyn werden, erscheinen. In- dessen bezeichne ich diese so sehr ausgezeichnele neue Gattung mit dem Namen Aulopyge und fühle mich in- uigst verpflichtet, dieselbe meinem hochverehrten Mäcen Freyherrn von Hügel ehrfurchtsvoll zu weïhen, indem ich seinen Namen der bis jetzt einzigen Species beïlege. Emis le 30 avril 1841. Bulleun Scientifique Tome VE. Supplément. OBILIH OTUETH AEBATOM D HPHCYSR AE COCTABJIERHBI HENPEMPBHHBIMB CERPETAPEMPB AMNBPATOPARON ARAIBUII HAYRS H JNTAHHBIH BE HVBJIMAHOMRE COBPAHII CE ARA/AEMIIN 17-ro Mara KR» 1 Hor6pa 1859 ro4a nocrynnio Ha concKanie /Æenuaosckuxe upemii H 3anncano 24 NeYATHBIXE H 5 pYKONNCHBIXBE , BCTO ABAAUATE ACBATE counnenit ; BB ucxb KONXB OAHO Npnuaro AKazemielo 6e32 NpOCLÔPI LH ESA CHXB COHCKATCALHBIXD counneniñ OKA3AAOCR HO JACTH COMHHNTEAN, NO COÉCTBCHHOMY €A YCMOTPpPHNHO. Hcropin mecrs, no Crarnerukb uersipe, no ff3bixo- yaenio, Ceaseromy mn JÆbenouy Xosañersy no Tpu, n0 Apesnocrams , Aurponoaorin n Hlezarorukt, usnrs u uzammoñ Caosecnocrn no Asa, no HEparorbitnio, Hayks O TOPrOBAP, BOCHHBIMB, CCTCCTBCHHLIMB H ME- AMUMACKUME HAYKAMB HO OAHOMY. /ÂBaamaTs BOCeMB Co- ummeniñ nucano na Pycekous, oaxuo na Hrmenkons A3BIKÉ ; ABA COJHHEHIA, OAUO PYKONMCHOC H OAHO Ne- dATHOC , HCKAIOUCHBI H3B KONKYPCA AO HPurOBOpA, HEp- Boe HO CAAHIIO COMHNTEAA ; BTOPOC HOTOMY ; ATO Npn Gbraom YÆ€ NEPEANCTHIBANIM OHO OKAZAANOCE NC 3aCAY- æuBaIOumS ganmanis. Hilecrnaauars couuneniñ pas- cmorpbno BR camoï AKkazemin, 7 BB ApyruxB Aka4c- miaxB H Oômecrsaxe H 4 JACTHBIMR YACNBIMW, NO pu raameuuo Mcropuko-Dnaioxornaecraro KAacca. Harpaas npneyxAeno noanbixB MpU, BTOpOCreneu- HBIXB CeMb, BCero na Cymmy 57,500 pyôrei. Crepxe TOrO HA3HAJEHO Ha H3Janie OANOË YBÉHTANNOÏ PyKRONN- en 1,900 pyaei. Î2% coummeniñ, yAoCTOeunEIXE HOAMOÏ Hpemin , MBI yraxems npexae Bcero ma Kunry F. Horoduna: DIU - 1840 roya. I. »Hecrops , neropniecko-Kkparniecroe pascyx4enie o nauaab Pyccruxs abronnceï.« Mocksa, 1859, 8e 8 A. 4 229 CTp. B% Aoneceuin csoems 0 ce kuurb LE. Kpyié sa- MÉTACTB, MEKAY NpOIMBE , To npexze y cropuross Hecroposa Hbronncs canraiacs nepBO6BITREIME HC- TOUHHKOMB H KPACYrOABHBIMB KanneuB Pyceroñ Hcro- PiH, — ONHPAACE HA HCC, OH HPCAHOAATAAN WOXAHHHOCTÉ ex ne NOABePkEHHOIO Hn Maabümeny Ccomnbuio. 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LI4A 1 HI 2 — €xbACTBiCe 9TOrO-TO fOBAaro BO33pPHIA POAWANCE CAMBIE ueabnsie Toakm © Apesnbämeñ Pyceroï Lcropin, Ko- TOPBIE MHOTUXB HCONBITHBIXE EBCAN Bb COBCPMCNHOC 3a6ayxAeuie ; TAKB JTO HACTOAIA HEOÉXOANMOCTE YIpO- JuTs no4annaocrs Hecroposoï Jbronucu na ueocno- PUMBIXE AOBOAAXB H BBIKA3ATR BCIO JOKHOCTE BO3BO- AMMBIXE Ha nee Comnbuiñ. — Bupouems un 6e3B roro HOBOAA H@ MUHYEMO OBIAO, Pao MA NO3AHO , AOKASATE YICHBIM AOBOAAMN AOCTOBpHOCTE JFTONMCHA, CAy- æxalmaro ocnoBaniems Pyceroï Hcropin, Kakb To cxt- Aan0 Bb APYrHXB ANTEPATYPAXB OTHOCHTEIEHO Kb NO- AOÔHEIMB BAKHBIMB HUCEMEHHBIMB AOKYMeNTAMB. Co TO 0643auH0CTE npnuars na Ce6a . Epoæcccopz Ho- 200uNT n BBINOAHMAB ee, n0 Mnbuio F. Kpyra, Becrma YAOBACTBOPHTEAEHO , OCTPOYMHO n oruerncro. Br 40- KASATEABCTBO NpaBsAuBOCTH Apernbiämmxe Pyccknxs Elc- Topiñ uw smberb Hecroposoï JÆrronnen, L. 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Fidèle observateur des dispositions prises par feu mon bien-aimé frère, je dois aussi assurer Votre Ex- cellence , que le prix annuel fondé par lui et montant à 25,000 roubles sera exactement versé jusqu'au ter- me fixé par le donateur, c'est-à-dire jusqu'à Van 1865, le vingt-cinquième après son décès. Plüt à Dieu que l'exéculion de ce legs eùt été retardée encore pendant de longues aunées! Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, les assurances de ma haule et respectueuse considéra- tion. RO Bulletin scientifique T. VIIL. COMPTE Second supplément. RENDU DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES, RrOPEN "EL "ANNÉE 1840. PAR M FUSS, SECRÉTAIRE PERPETUEL —— ® L'Académie des sciences salue, avec un plaisir tout | particulier, le retour de l'anniversaire de sa fondalion, jour où elle a l'habitude de résumer, en un tableau systématique, les évènements les plus marquants, con- signés dans ses annales, et les travaux qu'elle a exé- cutés dans l’espace de l'année révolue. Cette fois aussi, elle est flattée de l'intérêt éclairé qui vous a réunis dans cette enceinte; elle réclame votre attention pour le compte rendu que je vais avoir l'honneur de vous pré- senter, -- non votre indulgence; elle en appelle à votre jugement éclairé qu'elle respecte, mais qu'elle espère ne pas devoir redouter. L'année 1840, la cent-quatorzième de l'existence de l’Académie), a elé marquée dans nos annales par quel- ques évènements douloureux: Un nom illustre et his- torique a disparu de nos listes dont il a été, pendant quatorze années, un des plus glorieux ornements; car, lors de la fête séculaire de l'Académie, Frédéric-Guil- laume LIL, roi de Prusse, avait daigné agréer le di- plôme de membre honoraire de ce corps savant, et per- mettre que Son nom füt inscrit dans la même liste qui, cinquante ans auparavant, avail reçù celui de son illustre aïeul, le roi-philosophe Frédéric-le-Grand. Le nom 1) La i15ème, en comptant l'existence de l’Académie de la première séance qu’elle. tint le 27 décembre 1725; la 117ème, en datant cette existence du jour où Pierre-le-Grand ‘signa les premiers réglements de: l’Académie, le 25 janvier 1924 La fète semi-séculaire de l’Académie, fut celébrée le 29 décembre 1776, et le jubilé centenaire le 29 décembre 1826. C'est de ces deux époques que nous comptons. d'un Prince qui, lors de la plus profende humiliation R=— de son pays, sut se pénétrer de la haute vérité d’un principe établi par un célèbre philosophe, et en l'ap- pliquant avec sagesse et persévérance, élever sa nation, par les seules armes de l'intelligence, au plus haut degré de prospérité et de grandeur?), — un tel nom n'était certainement pas déplacé dans une société d'hommes d'élite qui, soit par la force de leur génie, soit indi- rectement par la protection qu'ils accordaïent aux sciences, ont marqué les époques dans l'histoire des progrès in- tellectuels du genre humain. Mais, la mort d’un puis- sa t monarque est un évènement historique; l'Europe en a retenti; l'humanité entière en a porté le deuil; il ne peut donc s'agir ici que d'en consigner simplement le fait, en mémoire des rapports honorables dans les- quels il avait plû au feu Roi de se placer avec l’Académie. Reportons nos regards sur le cercle plus intime de notre conférence académique; et la vue d’un fauteuil désert nous rappellera un collègue chéri que uous avons suivi à la tombe, le coeur plein d’une affliction pro- fonde et sincère. Edouard-Albert- Christophe - Louis Collins, conseilier d'état actuel, premier Académicien ordinaire pour les mathématiques pures, associé étranger de l’aca- démie américaine de Boston, directeur de l’école alle- mande centrale de St-Pierre et chevalier des ordres de St.-Stanislas, de St-Vladimir et de Ste.-Anne, naquit à St-Pétersbourg le 5/,; juillet 1791. Issu d’une famille écossaise, émigrée en Prusse, son père, Jean-David 2?) Discours de M. de Baer dans le Recueil des actes de 1835 p. 89 et 126. Collins, avait été appelé en Russie comme pasteur de l'église réformée- allemande; sa mère était fille cadette de Jean-Albert Euler, petite-fille du célèbre Léonard Euler, et à l’âge de quinze ans, veuve de Jacques Ber- noulli#). L'ainé de quatorze enfants que produisit ce mariage , et doué par la nature des plus heureuses dispo- sitions et des qualités les plus brillantes de l'esprit et du coeur, le jeune Collins passa son enfance sous la direction immédiate de son respectable père qui, ayant fait de la science de l'éducation l’objet de ses études et de ses réflexions les plus sérieuses et les plus assidues, ne laissa pas d'essayer sur son premier -né les principes, peut-être un peu trop rigoureux, qu'il avait adoptés à cet égard Or, le jeune Collins était un de ces esprits prédestinés sur lesquels nul système d'éducation artificiel ne peut avoir de prise, qui se font jour et se fraïent leur chemin même à travers des obstacles, insurmon- tables pour d’autres. — L'école de St-Pierre, la même qui, aujourd’hui, à la sage direction de notre collègue est redevable de son état florissant, le recut, en 1804, au nombre de ses élèves. Elle avait alors un but fort restreint; celui de fournir l'instruction nécessaire aux enfants des familles allemandes de la classe bourgeoise et industrielle de la capitale, et de former des commis pour les bureaux de commerce. Mais, il est vrai de dire aussi, que le système d'instruction, grâce au digne directeur Weisse, y étail bien adapté aux circonstances et sagement organisé; que le choix des maîtres était excellent, et que les élèves en sortaient non seulement avec un fonds de connaissances solides et pratiques, mais, ce qui plus est, avec la faculté bien développée de se guider eux-mêmes dans la carrière des sciences, si telle se trouvait être leur vocation. Aussi, qui de nous eu jouissant de la conversation spirituelle et animée de notre déiunt collègue, quel qu'en füt l'objet, à Jamais remarqué en lui le manque d’études universi- taires. Et cependant, il n'avait point suivi de cours à aucune école supérieure, el même il n'avait jamais quitté sa ville natale. Tout son profond savoir, toutes ses vastes connaissances, il les avait puisées dans l’ob- servation et dans l'étude, guidé uniquement par son génie et secondé par une application à toute épreuve; il était Autodidacte dans l'acception la plus rigoureuse et la plus respectable de ce mot, sans jamais donner 5) Jeune géomètre distingué et académicien de St-Pétersbourg qui, en 1789, à peine âgé de 30 ans, eut le malheur de se noyer en prenant un bain dans la Néva (à l’île de Krestovsky). I était petit-fils de Daniel Bernoulli, membre de notre Académie, dès 1725, et arrière-petit-fils de Jean Bernoulli 1er, frère de Jacques. 2 dans le pédantisme. A l'école déjà, quoique on n’y allât pas au delà des premiers éléments des mathé- matiques, le goût héréditaire pour cette science sublime avait commencé à germer en lui; et la manière dont, à l'âge de seize ans, il se prit à étudier l'algèbre d’Euler avec les notes de Lagrange, ouvrage que Nicolas Fuss, son oncle maternel, lui avait donné, engagea celui-ci à lui offrir son assistance s’il voulait se vouer aux études mathématiques Cette offre encourageante fut acceptée avec enthousiasme, et bientôt le jeune géomètre s'était familiarisé successivement avec les ouvrages classiques de son illustre bisaïeul. L’Introduction à l'analyse des infinis, les Lecons des calculs différentiel et intégral, les deux traités de mécanique et l’immortel ouvrage qui jeta les premiers fondements du calcul des varia- tions, développé ensuite par Lagrange, furent teur-à- tour étudiés avec ardeur et, comme disent les latins, convertis en suc et en sang. La méthode, adoptée jadis par Jean Bernoulli dans ses lecons données à Euler à Bäle*), pratiquée ensuite par celui-ci dans sa pépinière de géomètres, fondée au sein de notre Académie, fut aussi celle que choisit Fuss, sorti lui-même de cette pépinière, pour initier son jeune disciple dans les théories élevées de la science du calcul. D’après cette méthode, le maître se borne d’abord à diriger la lecture de son disciple et lui accorde un jour par semaine pour con- verser avec lui sur le sujet de ses éludes et pour lui lever les doutes et les difficultés qu'il peut avoir ren- contrés. — Méthode admirable, dont on conçoit aisé- ment les précieux avantages et comme pierre de touche infaillible du vrai talent et comme moyen d’émancipa- tion des facultés intellectuelles de dessous le poids de la tutelle scolastique. Dans les esprits supérieurs, assu- jettis à cette méthode, l’ardeur de s’instruire, l’impa- tience d'avancer et l'ambition même agissent de concert pour aider à vaincre tous les obstacles; cette lutie con- tinuelle avec les difficultés, en exerçant les forces, en a guisant'le jugement du jeune adepte, finit par devenir pour lui une source intarissable des plus beaux triomphes, des plaisirs les plus purs. Bientôt les conférences heb- domadaires du maître et du disciple commencent à se dépouiller insensiblement de leur caractère didactique, pour prendre la forme de discussions scientifiques, — l'esprit imventif se réveille à son tour, et se développe. Telles furent les phases par lesquelles avait passé Edouard Collins, lorsque son ami paternel qui, déjà #) Eloge de L. Euler, par Fuss, dans les Nova Acta de 1785, p. 162. en 1809, l'avait fait recevoir à la classe des élèves de l'Académie, le jugea digne d'être admis en qualité d’ad- joint. Il fut élu en janvier 1814; promu, en 1820, au grade d’académicien extraordinaire et, en 1826, à celui d'académicien ordinaire, en remplacement de son bien- faiteur qui venait de mourir. — Si je voulais entre- prendre de vous donner ici un aperçu des travaux les plus marquants de notre défunt collègue et de l’histoire de leur développement successif, tel qu’on l'exige dans un éloge académique, j'outrepasserais de beaucoup les limites qui me sont tracées, et ce ne serait au fond qu'une répétilinn de ce que j'en ai dit dans mes comptes- rendus précédents qui embrassent les travaux des acadé- miciens des dix-huit dernières années (de 1822 à 1839). Je ne prétends donc livrer ici qu’une simple nécrologie. En la publiant, je prendrai soin d'y ajouter, à titre de supplément, une notice des travaux de Collins, tant de ceux qui ont rapport à sa carrière académique pro- prement dite, que des résultats de ses profondes mé- ditations sur la méthode d'enseignement de sa science, résultats remarquables et par les nouveaux points de vue sous lesquels il a su représenter certaines doctrines élémentaires, et surtout par la conséquence rigoureuse qu'il a introduite dans la marche des raisonnements et dans l’enchaîinement des idées de sa science. Cette der- nière direction a été imprimée à son esprit par la part active qu'il a prise à la conduite du grand établisse- ment d'instruction fondé par son père, par les lecons qu'il y a données, ainsi que, dès 1824, à l’école de St- Pierre, et plus tard, à Son Altesse [Impériale Monsei- gneur le Césarévitch et Héritier et aux autres augustes Enfans de l'Emperenr, —- Les circonstances l’ayant con- duit ainsi, à côté de son état d’académicien, dans la carriere, peut-être moins glorieuse, mais certainement non moins utile, de l’enseignement et de l'éducation de la jeunesse, et se sentant d’ailleurs une certaine pré- dilection pour cetle sphère d'activité, il accepta, en 1852, en dépit des conseils de ses amis qui désiraient le conserver au service exclusif des sciences. l'appel honorable qui lui fut adressé de se charger de la di- reclion de l’école, sur les bancs de laquelle il avait fait lui-même ses premières études. D’autres, mieux que nous, sauront apprécier les services éminents par lesquels il lui a rendu avec usure les bienfaits de l’in- struction qu'il y avait püisée. La confiance dunt cet établissement jouit dans le public et aux yeux de l’au- torité suprême des écoles, et plis encore les profonds et sincères regrets qu'ont voués à leur directeur ses collaborateurs et ses nombreux élèves, regrets [que nous © avons élé à même d'observer, le jour des obsèques, en rendent un éloquent et touchant témoignage. Le caractère de Gollins était franc et aimable, plein d'honneur et de probité, son tempérament , gai, son esprit brillant et fertile en ressources, son jugement clair et précis, comme on pouvait s'y attendre d'une tête essentiellement géométrique; sa conversation, lors- qu'elle roulait sur des objets de science, élait animée et instructive, parfois élégante et pleine d’une noble chaleur; elle devenait vive, piquante el pétillante d’'es- prit en société, et surlout entre amis. Le mot pour rire lui manquait rarement; souvent même il lui échap- pait, comme malgré lui, dans des occasions sérieuses; mais la raillerie et le sarcasme lui étaient également étran- gers, et jamais la médisance n’a souiïllé ses lèvres; les petits traits satiriques qu'il aimait parfois à lancer, étaient émoussés par l’aimable bonhomie de son caractère; ïls niquaient au vif sans jamais blesser. L’imagination était celle des facultés de l'âme qui, peut-être, prédominait un peu trop en lui; aussi ne l’ignorait-il pas. Il crai- gnait son influence, surtout en matière de science, et toutes les fois qu'il la croyait en jeu, il observait une sage réserve dans ses jugements. Si douc, d'un côté, cet excès se trouvait ainsi modéré, ou neutralisé par l'effet de la réflexion froide et la force d'un esprit rigoureusement analytique, de l’autre, il était la source féconde d’un talent d'autant plus aimable en lui, qu'on le trouve rarement accouplé avec l'esprit mathématique. Je veux parler du talent poétique que notre Collins possédait à un degré extraordinaire, au point qu'on peut dire de lui, sans crainte d’exagérer, que s'il n'avait pas été géomètre de préférence, à coup sûr il se serait élevé à lun rang distingué parmi les poètes. En général favorisé par les muses, il était amateur et connaisseur consommé en musique et dessinateur habile, talents dont le pre- Il est naturel que de telles qualités sociales dussent faire rechercher sa compagnie : aussi n’avait-il qu’à se débattre contre les nombreuses invitations qui l'assaillaient de toutes parts, et souvent de personnes qui lui étaient en- tièrement étrangères. Son penchant naturel le portait vers les jouissances paisibles et modesles d’un vrai bonheur domestique, et il »’accordait son intimité qu'à un peut nombre d'amis éprouvés. Appelé, dès son jeune âge, à être l’appui et à fournir aux moyens de subsistance de la nombreuse famille de son père condamné à l'inaction par des infirmités précoces, il ne put songer à la fon- dation de son propre autel domestique qu'en 1851, à l'âge de 39 ans. Ce fut alors qu’il céda à un tendre mier surtout adoucissait ses moments de Gélassement attachement de sa jeunesse, en épousant sa veuve actuelle qui, dans le cours de neuf ans d’un mariage heureux, le rendit père de quatre enfans. A ce petit cercle de famille il se consacra tout entier pendant les dernières années de sa vie, en répandant le bonheur autour de lui et en le savourant lui-même avec délices; son tems partagé entre le travail assidu et les devoirs plus doux et plus faciles de père de famille. Doué d’une consti- tution robuste, d'un corps fort et replet, et n'ayant presque jamais été malade, à l'exception toutefois de quelques accès de vertige auxquels il avait été sujet de tems en tems, il négligea d’abord une légère attaque de fièvre qui l’atteignit au commencement de juillet et offrit quelques symptômes d'une fièvre intermittente ordinaire Malgré la stricte observation du régime prescrit par le médecin, non seulement la maladie ne céda point, mais, le 27 juillet, survint un coup d’apoplexie qui paralysa le côté droit du malade et le priva de l'usage de la pa- role. Dès lors, les soins les plus tendres et les plus assidus de son épouse et de ses soeurs, les efforts des médecins les plus habiles et les marques touchantes de l'intérêt de ses augustes Elèves, étaient impuissants pour arrêter la marche funeste de la maladie; et le 4 août à 5 h. après midi, il acheva sa courte et utile carrière, à l’âge de 49 ans 1 mois. La douceur et l’aménité de ses manières, son humeur toujours égale et toujours affable, ses vertus civiles et domestiques ne s’effaceront pas du souvenir de ceux qui l'ont connu. — Mais, qu'est ce que la vie de l’homme! et ce souvenir même, que sera-t-il devenu dans peu d'années? Une tradition vague, conservée tout au plus dans le cercle intime de la famille du défunt! — Cepen- dant, rassuruns nous! car c'est ici le lieu de nous rap- peler que la vie d'un savant laisse une trace qui survit à toutes les chances, à toutes les vicissitudes des choses de ce bas monde. Cette trace ineffaçable, il l’a marquée par les productions de son intelligence, lesquelles ne peuvent cesser d'exister Jet la science qui en a fait la conquête légitime — De même que l'âme de l’au- teur, elles sont immortelles! Nous avons été privés, en outre, de quatre de nos membres honoraires, morts en 1840: ce sont: M. Paul Démidoff, fondateur des prix de ce nom, et les il- lustres savants Poisson, à Paris, Brera, à Padoue, et Blumenbach, à Güttingue; ainsi que de deux membres correspondants, M Littrow, directeur de l'observatoire 4 honorable dans les annales de l'humanité, et les regrets de Vienne, autrefois professeur d'astronumie à Kasan, et M. Wilken, l’un des secrétaires de l'académie des que nous leur vouons ont été partagés en Europe par tous les hommes à qui les sciences ne sont pas indifférentes. Il me reste à faire mention encore d’une perte que nous venons d’essuyer par la retraite volontaire de notre illustre collègue, M. Parrot, qui, pendant quatorze ans, à partagé nos travaux, et nous a prêté les secours de ses lumières et de son expérience, dans toutes les occasions Où nous avons jugé nécessaire d'y avoir recours. Les motifs qni engagent M. Parrot à résigner sa place, sont l'affaiblissement de ses forces physiques et son âge avancé. Pour remplir dignement la lacune causée dans le sonnel de l’Académie, par la retraite de M. Parrot, nous avons fait passer à sa place M. Kupffer qui, comme on sait, s'occupe depuis long-tems, avec prédi- lection et succès, de la physique, science qu’il professe dans plusieurs établissements supérieurs de cette capitale et qu'il a enrichie de quelques appareils ingénieux. travaux les plus distingués ont pour objet la météoro- logie et le magnétisme terrestre, et ceux mêmes qui ont rapport à la science que, jusque-là, il a représentée à l'Académie, la minéralogie, ont été dirigés sur la partie. physique de cette science, la cristallographie. L'Acadé- mie s’est donc rendue volontiers à son désir d’être nommé académicien pour la physique; et elle prendra soin, dès à présent, de trouver à M. Kupffer un rem- plaçant dans la classe des sciences naturelles, vu que la minéralogie, et surtout la géognosie, réclament chez nous une attention particulière et soutenue, et offrent un champ fertile à des recherches scientifiques d’une haute importance La direclion du cabinet de physique a été confiée à M. Lenz. La nomination de M. Küppen au grade d’acadé- micien extraordinaire pour: les sciences politiques, et celle de M Jacobi au grade d’académicien adjoint pour la mécanique appliquée, nominations que nous avons annoncées dans notre dernier compte-rendu, ont obtenu, depuis, la sanction de S. M. l'Empereur. M. Brandt a remplacé M. Lenz en sa qualité de membre du comité administralif. Tels ont été les changements survenus dans le per- sonnel de l'Académie. Quant à la seconde moitié de notre compte-rendu, celle qui concerne les travaux des académiciens, nous la diviserons, comme à l'ordinaire, en trois parties: nous mettrons d’abord sous vos yeux les ouvrages publiés dans le courant de l’année; nous passerons ensuite en revue les travaux manuscrits, pré- sciences de Berlin. Tous ces noms occupent une place | sentés et lus dans les séances, d'apres l’ordre des classes Ses. et des sciences; nous parlerons enfin des voyages scienti- fiques ou littéraires, faits par quelques académiciens, et d'autres entreprises, soit projetées, soit exécutées dans l'intérêt de la science. Le recueil des Mémoires de l'Académie a été aug- menté de plus de 150 feuilles imprimées, formant onze po .velles livraisons dont trois appartiennent à la section physico-mathématique, cinq à celle des sciences natu- relles et trois à celle des sciences historiques et politiques. Je -croïs superflu de dire que ce recueil ne renferme que des pièces originales d’un volume considérable et qui ont toutes pour auteurs des membres effectifs de l’Académie; car tout article de moindre étendue est ren- voyé au Bulletin scientifique, et pour les mémoires pré- sentés à l’Académie par des savants étrangers et ap- prouvés par elle, il existe un recneiïl séparé. Chacune Aes trois classes a commencé, cette année, un nouveau tome de ses Mémoires; il y a donc eu trois tomes d'achevés. — Le Bulletin scientifique, dont le 6ème et le- 7ème volumes ont paru el le 8ème est commencé; continué à offrir un moyen commode, aux académiciens, de publier, sans délai, les résultats de leurs travaux, et au public, d'en prendre immédiatement connaissance et d'apprécier à sa juste valeur l’activité de l’Académie. On avait désiré y voir des extraits réguliers des procès verbaux de nos séances; nous nous sommes empressés de répondre à ce désir. Le nombre des numéros ou feuilles de ce journal, émis en 1840, monte à 38. — Le Recueil des actes de la dernière séance publique, avec le compte rendu de 1859, et le Rapport sur la neuvième adjudication des prix Démidoff, ont été distri- bués en tems convenable, et la publication des Matériaux pour servir à la connaissance de la Russie et des pays astatiques voisins, continue, en langue allemande, sous la direction de MM. Baer et Helmersen; le 4ème et 5ème volumes de ce recueil vont paraître incessam- ment. — Enfin le dictionnaire géorgien- russe - français de M Tchoubinoff, ouvrage qui non-seulement à remporté un grand prix Démidoff, mais que l’Académie a même jugé digne d'être publié sous ses auspices, et la savante dissertation de M. le professeur Unger à Grätz, sur l'accroissement successif de la tige des plantes dicotylédonées, dissertation qui, au concours académique de 1837, a obtenu un accessit, sont deux ouvrages par la publication desquels l’Académie croit avoir acquis de nouveaux titres à la reconnaissance du monde savant. À tous ces travaux, que nous présentons à vos regards, nous avons cru juste d'ajouter encore la superbe édition illustrée des algues, ou plantes marines recueillies dans 5 la célèbre expédition de M. le contre-amiral Lutke, tant parce que cette belle collection a été formée par les soins de notre incomparable Mertens, que parce que l’un des auteurs de cette description, celui nommé- ment qui a fourni le texte, nous appartient. M. le doc- teur Ruprecht est, comme on sait, conservateur de notre musée botanique. Les frais considérables de ce bel ouvrage ont élé fournis à M. Postels par le Gouverne- ment, sur la recommandation de l’Académie. Notre défunt Collins ne nous a laissé qu'un seul mémoire achevé dans lequel il a considéré les fractions continues, dérivées de radicaux d'une puissance quel- conque*). On sait que les radicaux du second degré peuvent toujours être transformés en fractions continues périodiques; quant aux puissances supérieures, on a tou- jours suivi la marche indirecte de représenter d’abord le radical en série et de transformer ensuite celle-ci en fraction continue. M. Collins a pensé que c’est aux formes incommodes, auxquelles on parvenait par ce moyen, qu'il faut attribuer la stérilité de ces recherches quant aux applictions et aux conséquences. Il nous en- seigne une méthode plus directe et qui, dans bien des cas, offre des résultats satisfaisants, et il en montre l'application sur un exemple numérique pris au hasard — Dans un supplément à son mémoire sur les polygones réguliers inscrits et circonscrits au cercle‘), mémoire dont nous avons parlé dans notre compte rendu de 1838, M. Bouniakovsky a appliqué la théorie des nombres à la démonstration de deux autres théoremes de géomé- trie, savoir 1° que de tous les polygones réguliers inscrits, il n'y a que le triangle dont l’apothème soit commensurable avec le rayon, et 2° que la ligne, qui joint le centre du cercle avec l'angle d’un polygone ré- gulier circonscrit, n’est commensurable avec le rayon que pour le triangle. —- Dans un second mémoire sur l'irréductibilité de certaines formules irrationnelles tant littérales que numériques”), le même académicien établit une série de propositions, concernant l'impossibilité de salisfaire en nombres entiers ou, plus généralement, par des fonclions rationnelles quelconques, à des formules composées de radicaux de différents degrés. — M. Lamé, professeur à l'école polytechnique de Paris et notre mémbre correspondant, a publié, dans le journal de M. Liouville, une note relative aux intégrales définies, déduites de la théorie des surfaces orthogonales, note ‘ans laquelle il applique à l'analyse pure les transfor- 5) B sc. VIL 357. — 6) Mém. sc. math. IL. 432. — 7) Ibid. 471 B. se. VIIL 1. — 6 mations des variables dont ïl s’est servi avec succès dans ses recherches sur la propagation de la chaleur dans les corps solides. M. Ostrogradsky nous a fait voir, dans une note), que cette application n'est point heureuse; que la relation que l’auteur y établit entre deux inté- grales définies n'est ni très générale, ni même nouvelle, et qu'elle n’est qu'un cas très particulier d'une formule connue qu'il cite. — Le même géomètre, chargé par ordre de S. M. l'Empereur, de recherches analytiques sur le mouvement des projectiles dans un milieu ré- sistant et de l'application de cette théorie au tir avec des obus rectifiés, est parvenu à établir, dans un mé- moire *), les équations différentielles du problème, dans la supposition de projectiles sphériques dans lesquels, par défaut d’homogénéité, le centre d'inertie ne coïncide pas avec celui de figure, équations qu'il nous avait d’a- bord communiquées, sans démonstration, dans une note 10), et pour l'intégration desquelles, de même que pour leur application en chiffres, il s'agit à présent de déterminer, par des expériences rigoureuses et délicates, les valeurs de deux coëfficients numériques et d’une quantité linéaire qui yentrent. Pour instituer ces expériences, M. Ostro- gradsky a réclamé les secours de nos habiles physiciens. En fait d'astronomie, nous ne pouvons citer qu'une seule notice qui nous a été adressée par notre membre correspondant, M. Simonoff à Kazan, et qui a pour objet l'emploi des hauteurs correspondantes pour la dé- termination de la longitude en mer‘): car les travaux de nos astronomes, quelle qu’en soit l'importance, ne sont point sortis de l'enceinte de l'observatoire central. Après l'établissement des grands instruments, il a fallu soumettre à une étude soignée chaque appareil isolé, afin de rechercher le mode le plus avantageux de s’en servir et les perfectionnements indispensables à y ap- porter, à l'effet de mettre l'observateur le plus à son aise et de garantir d'avance aux observations futures le plus haut degré de précision possible. Quiconque a une idée du mécanisme compliqué de ces admirables pro- ductions de l'optique moderne et du rapport, on pour- raït dire d'intimité, qui doit subsister entre l'observateur et son instrument, et qui ne s’acquiert qu'à force de pareilles études, ne s’étonnera pas de voir que, même sous la direction d’un connaisseur aussi habile que notre premier astronome qui a présidé en personne à tous ces travaux préparatoires, cette analyse minutieuse ait pu exiger un tems si considérable et ne pas même être ——————_— —_—_—_—_—_—_——]—_—_————_————"" " 8) B. sc. VIL 362. - %) B. sc. VIIL 133. — 10) Ibid. 65 — 11) B. sc. VII 217. ‘ème grandeur, situées entre le pôle nord et - [ achevée encore. On se tromperait aussi en supposant ce travail fastidieux et dépourvu de tout intérêt scientifique : bien au contraire, 1] a fourni matière à une foule d’expé- riences délicates et d’une haute importance, et même à des questions difficiles de théorie et à des calculs pro- fonds, de sorte que les travaux de nos astronomes de cett- année, lorsqu'ils seront publiés, fourniront une aussi riche moisson à la science, que s'ils avarent eu pour objet l'étude du ciel et de ses phénomènes. Dans tous les cas, si ces recherches ont retardé le commencement des ob- x servations proprement astronomiques, à coup sûr la va- leur des travaux futurs de l'observatoire y aura essen- liellement gagné. Du reste, la rectification de deux in- struments principaux, celle de la grande lunette et de l'instrument de passages dans le premier vertical, a été achevée dès le commencement de l’année, et dans peu de jours on pourra en dire autant du cercle méridien de Repsold et de l'instrument de passages d’Ertel Deux de ces instruments ont déjà fourni une détermi-- nation exacte de la latitude de l’observatoire. La grande lunette a été employée à des observations de quatre comètes télescopiques et à des mesures micrométriques de toutes les éloïles composées remarquables, mesures qui, déjà, ont donné lieu à des conclusions importantes. L'instrument de passages dans le premier vertical, a fourni les distances zénithales des étoiles les plus propres pour la détermination de la constante de l’aberration. Si le résultat final de ce travail, une évaluation nouvelle et plus précise de la vitesse de la lumière, ne peut être mis sous les yeux de l’Académie que lorsque la série complète de ces observations aura été entièrement achevée, on peut cependant dire, dès à présent, que cet instru- ment livre les distances zénithales absolues avec une sûreté qui l'emporte presque sur celle des mesures mi- crométriques, obtenues, jusque là, par la lunette de Dorpat et le héliomètre de Kônigsberg, pour la posi- tion relative de deux étoiles voisines l’une de l’autre. On peut donc espérer de voir, par cet instrument, la constante de l’aberration déterminée avec une précision qui ne laissera plus rien à désirer. — Le héliomètre de Munich, comme étant un instrument qui exige une étude toute parliculière, ne sera soumis à l'analyse qu'après que tous les autres grands appareils seront en activité. En attendant, M. Georges Fuss, à qui cet instrument sera spécialement confié, a exécuté un travail de réduc- tion important, destiné à servir de base aux travaux qui se ferunt au cercle méridien; il a déterminé, d’après l'atias de Harding, toutes les étoiles fixes jusqu'à la 15 ode ‘ déclinaison australe, et en à réduit ies positions à l’an 1840. M Struve lui-même a rédigé un inventaire scien- tifique et détaillé de tous les instruments que possède l'observatoire central. - L'une des obligations de cet établissement, exprimée dans ses règlements, est de fournir aux jeunes astronomes du pays une occasion pour se per- fectionner tant dans la théorie que dans la pratique de leur science. Conformément à ce but. MM. le docteur Lundahl, successeur désigné de M. Argelander à Helsingfors, Drachousoff, professeur-adjoint à l'uni- versité de Moscou. et Dôllen, adjoint à l'observatoire de Dorpat, ont fait un assez long séjour à Poulkova et ont pris part aux travaux de l’bservatoire. En outre, M. Struve a fait un cours d'astronomie à deux officiers de l'état-major et à deux officiers de la marine impériale qui lui ont été envoyés à cet effet par leurs autorités respectives. Il nous reste enfin à faire mention encore des travaux relatifs à la mesure d’un arc de méridien en Finlande, opération dirigée par notre astronome depuis dix ans, et sur laquelle, au commencement de cette an- née, il a rendu un compte detaillé à l’Académie. Con- formément à son propre désir et avec l'autorisation de M. le Ministre de l'instruction publique, l'Académie à “pris cette expédition sous son patronage immédrat. La con- duite des opérations, durant l'été dernier, a été confiée à M. Woidstaedt ce Finlande qui, depais six ans déjà, y prend une part active. Il a été secondé par M. Boutsky, lieutenant de la marime, et par M Schidluvsky, de Kharkow; cependant la triangulation entre Tornéo et Uléaborg, vbjet de leurs dernières occupations, n'a pu avancer que fort lentement, vu l'état de l'atmosphère qui, durant toute la saison, a été presque constamment dé- favorable à ces sortes d'opérations Nous rattachons à ces travaux d'astronomie ceux de géographie, d’hydrographie et de voyages qui ont occupé nos séances, et nous citerons d’abord une courte notice que M. Baer nous a communiquée sur les découvertes les plus récentes, faites à Novaïa-Zemlia, en :858 et 185912), notice qu'il tient de M. Moïsséieff, officier de la marine, qui a accompagné la malheureuse expé- dition de M. Ziwolka. Le but principal de cette expé- dition, la levée de la pointe Nord-Est de l'ile, n’a pas été attemt, vraisemblablement par suite de la maladie sur- venue et de la fin tragique du chef et d’une partie de l'équipage. Cependant on est parvenu à se convaincre que la baïe de la Croïx n’est nullement, comme l'avait supposé M. Ziwolka, l'entrée d'un détroit, mais bien 12) B. sc. VIL 133. Te un fiord profond; que, vis-à-vis le cap Nassau, il existe une île qui paraît être la cause des glaces continuelles qui s#moncellent dans cet endroit, La baie Machi- guine a été levée ct trouvée plus au nord qu'on ne la représente sur les cartes; ainsi que celle dite Sul- méneff, elle s'enfonce dans le pays à une profondeur considérable, ce qui rend la ressemblance de la partie septentrionale de Novaïa-Zemlia avec la Norvège encore plus frappante; les côtes des deux pays se trouvant, pour ainsi dire, échancrées par d'innombrables sinuosités, — M. le vice-amiral de Krusenstern nous a adressé des renseignements ultérieurs sur l'expédition de découvertes, envoyée par le gouvernement des Etats-Unis de l'Amé- rique septentrionale dans la mer du Sud #), et il les a fait suivre d’une courte notice sur les derniers travaux hydrographiques exécutés dns l'océan Pacifique par le capitaine de la marine française Durville, commandant les navires J'Astrolabe et la Zélée. — Ayant réussi, de: puis peu, à se procurer en Angleterre un te du voyage exécuté, en 1788, de la Nouvelle-Galles-du-Sud à Canton, par le capitaine anglais Gilbert, ouvrage qui n’est guère connu, notre célèbre hydrographe s'en est servi pour une révision critique de sa carte de l'archipel Gilbert, dans le Recueil de ses mémoires hydrogra- phiques, carte dans le tracé de laquelle il s'était con formé de préférence aux renseignements fournis par le capitaine Duperrey. Le résultat de cette critique forme le sujet d’une note lue dans la séance du 1 mai“). = M. Stuckenberg, ancien officier des voies de commu- nication, nous a fait présenter, sous le titre de Descrip- tion historique, technique et statistique du canal de Ladoga, d’après les documents les plus authentiques, un échantillon d’un ouvrage étendu qu'il a sous la main, el qui doit embrasser l’hydrographie complète de l’empire de Russie sous les trois rapports indiqués cr-dessus. A en juger par cet échantillon, on est en droit de s'attendre à un travail fort important, et l’Académie n’a point hésité à encourager cet habile ingénieur à présenter son ouvrage au concours Démidoff, se proposant, s’il répond à l’at- tente qu’elle en à conçue, de subvenir aux frais de sa publication. Enfin MM. Helmersen et Hofmann ont fait hommage à l’Académie, le premier, de ses voyages aux monts Oural et dans la steppe des Kirghises, exé- cutés en 1833 et en 1835, et le second de son voyage à l’île de Hochland et en Finlande; ouvrages qui, tous les deux, sont destinés à faire partie du recueil publié sous les auspices de l’Académie, par les soins de MM, Baer et Helmersen. 13) B. sc. VII. 104. — 14) Ibid. 253. Dans la section de physique, M. Parrot nous a livré la description d’un thermomètre bathométrique de son invention, et qui doit servir à mesurer la température de la mer aux plus grandes profondeurs auxquelles on puisse atteindre**). Get instrument offre, sur le ba- thomètre ordinaire, employé par M. Lenz dans sa cir- cumnavigation, les avantages d’être à l'abri de tout danger, la boule du thermomètre étant remplacée par un vase en fonte, et d'indiquer la vraie température sans qu'on ait besoin d'expériences pour la correction des ré- sultats livrés immédiatement par l'observation. — Le même académicien nous a communiqué, dans une note, ses observations d'un phénomène frappant d’endosmose, ou de passage d'une liqueur dans une autre, hétérogène, à travers une membrane 1). Ces observalions ont été faites sur un oeuf de poule dépourvu de la coque calcaire. M. Parrot signale à l'attention des physiologistes la haute importance de ces sortes d'observations pour la théorie des sécretions, des mélanges et des reproduc- tions. Enfin, il a achevé et livré à l'impression un tra- vail dont il nous avait communiqué, en 1829, une par- tié, et qu’il a développé et complété, depuis, par une foule de nouvelles expériences, sans toutefois prétendre l'avoir épuisé; c’est pourquoi, aujourd'hui même, il ne le donne que sous le titre modeste d'Essaï physique -sur le procès des végétations métalliques et de la cristalli- sation{7). Après avoir développé, dans une introduction, ses idées générales sur la cristallisation et la inarche spontanée des substances chimiques, établi les lois de cette marche et lés relations qui existent entre l’aflinité physique et l’affinité chimique, l’auteur divise son tra- vail en deux parties dont la première traite des :végé- tations des métaux, des causes qui les produisent et qui, selon M. Parrot, sont l'oxydation et l'électricité, et des conséquences de sa théorie. La seconde moitié du mémoire est consacrée spécialement à la cristallisation, x a et contient aussi une partie expérimentale et une partie théorique. -— M. Kupffer nous a lu deux notes, l’une sur la valeur du kilogramme français et des livres de Prusse et d'Angleterre en poids russe!#), et l'autre, sur 8 éte prises pour base de ces tables, parce que les nombres trouvés par ce savant, sont les seuls qui établissent un accord parfait entre les indications du psychromètre et celles de l’hygromètre de Daniell, et s’accordent aussi avec les expériences de M. Gay-Lussac sur l'abaisse- ment de température qu'un thermomètre à réservoir mouillé éprouve par un courant d'air sec, à différentes températures. Les tables de M. Kupffer seront publiées séparément et distribuées aux nombreux observatoires météorologiques de l’empire. Le même acxdémicien nous a communiqué une notice sur la direction et l'intensité de la résultante des forces magnétiques terrestres dans le Sud des Indes orientales, d’après les observations de M: Taylor, astronome de la compagnie des Indes orien- tales, et de M. Caldecott, directeur de l’observatoire de Trivandrum?t); ainsi que le résumé des observations météorologiques de notre capitale, instituées à l’obser- vatoire central des mines, pour l’année 1839. — M. Lenz a soumis au calcul les observations de l’inclinaison et de l’intensité magnétiques, instituées par M. Ziwolka à St-Pétersbourg, à Arkhangel et à Novaia-Zemlia, et nous en a communiqué les résultats dans une noteX); il a établi, de plus, dans un mémoire, les lois auxquélles est sujet le courant dans différentes combinaisons de couples voltaïques. M. Jacobi a institué des expériences pour la mesure comparative de l’action de deux couples voltaïques à cloison, l'un cuivre-zinc, chargé de sulfate de cuivre et d'acide sulfurique étendu d’eau; Fautre, platine -zinc et chargé, d’après l'avis de M. Grove, d’aride nitrique concentré et du même acide sulfurique étendu), et il a trouvé qu'il ne faut qu’une pile de 6. pieds carrés de platine, pour remplacer une pile de 100 le poids d'un pouce cube d'eau pure‘*). Il a examiné, | dans une troisième note), la formule hygrmétrique de M. August, et en a comparé les résultats avec ceux des meilleures observations directes; il a calculé ensuite des tables psychrométriques, pour servir à abréger les calculs journaliers de l’élasticité des vapeurs répandues | dans l’atmosphère. Les expériences de M. Kämtz ont 15) B sc. VII 181. — 16) Ibid. 346 17) Mém. sc. math. 11.493. 18)B.sc. VIL 349. — 19) Ihid. 551. — 20) B. sc. VL. 337. pieds carrés de cuivre, ou, par rapport au nombre des couples, que 6 couples de platine, d’un pied carré de surfaée chacun, produiront le même effet que 10 couples de cuivre dont chacun offre une surface de 10 pieds carrés. Dans un mémoire, le même académicien nous a livré la description de trois nouveaux appareils électro- magnétiques de son invention, savoir : d’un levier pour la mesure de la force attractive d’un aimant électrique, el de deux appareils régulateurs à résistance variable, l'un, au moyen d'un liquide, l’autre, à fl métallique. — M. Jacobi s'est appliqué, en outre, à rechercher l’ex- pression ‘aualytique des lois qui déterminent l’action des machines électrs-magnétiques, et il nous a communiqué; au préalable, les résultats de ces importantes recher- ches2‘). En voici l'énoncé dans le langage vulgaire: Le at) B. se. VIL. 19. — 22) Ibid. 249. — 2%) B. sc. VI. 36. — 34) B. se. VIL:. 225. maximum de travail, livré par une machine, est en rai- son du carré du nombre des couples, multiplié par le carré de la force électro-motrice et divisé par la ré- sistance totale du circuit voltaïque. Dans cette expression n'entrent donc ni le nombre des tours des hélices qui enveloppent les barres, ni les dimensions de ces dernières, éléments que M. Jacobi place au rang des mécanismes ordinaires, servant uniquement à la transmisson et à la transformation du travail. L'attraction moyenne des barres magnétiques, ou la pression que peut exercer Ja machine, est en raison du carré de la force du courant: et pour une même machine, l'effet économique, ou le travail disponible, divisé par la consommation du zinc, est une quantité constante. Enfin la consommation du zinc qui a lieu, la machine se trouvant en repos, et ne fournissant pas de travail, est double de celle qui a heu pour le maximum du travail mécanique. Nous pas- serons sous silence les nombreux travaux exécutés par M. Jacob: à la suite de différentes commissions hono- rables dont il a été chargé par les ministères de la guerre, de la marine et des finances, nous ajouterons seulement qu'à peine revenu d’un voyage littéraire qu'il a fait à Glasgow pour y assister aux réunions de l'Association britannique pour l'avancement des sciences, notre acadé- micien a commencé ici des cours publics, en langue francaise, sur l'application de la géométrie et de la physique aux arts et métiers. — Le plus jeune de nos membres honoraires, Monseigneur le Duc de Leuch- tenberg a fait à l'Académie l'honneur de lui adresser un intéressant mémoire concernant diverses applications de la galvanoplastique à l’art calcographique et à d’autres problèmes?*). Son Altesse Impériale donne d’abord la description de l'appareil et du procédé dont Elle s’est servie pour produire des gravures sur du cuivre préci- pité immédiatement sur une plaque de cuivre ou d'argent dessinée avec une encre résineuse. L'idée en appartient primitivement à M. Kobel] de Munich qui l'a suggérée à l'illustre auteur du mémoire dont nous parlons. Dans la 2de partie, Mgr. le Duc décrit une méthode pour produire des fac-similé du plus haut degré de perfec- tion, d'une planche de cuivre gravée au moyen d'un précipité matrice sur cette planche, et d'un second pré- cipité sur la matrice. C’est proprement le procédé dont on se sert pour se procurer des copies de médailles: mais S. A. [. est parvenue à résoudre une grande diffi- culté, celle d'enlever la matrice de l'original et la copie de la matrice, sans danger pour la netteté de l'empremte 3) B. sc. VIIL 140. 9 ee et l'intégrité des planches. Le procédé imaginé à cet effet par l’auteur, implique non seulement une décou- verte technique importante, mais elle prouve encore que les électricités provenant d’un seul couple galvanique, peuvent se réunir et agir chimiquement à travers une couche très mince d'une substance concrète, connue comme mauvais conducteur. La 3ème partie du mé- moire contient encore une idée nouvelle concernant la calcographie et la reproduction des planches gravées au burin; enfin, les deux dernières concernent un problème dont la solution n’avait pas encore été essayée, celui de produire en cuivre des corps creux. S. A. I. a daigné acquiescer à la publication de cet intéressant mémoire dans le Bulletin scientifique. — Des notices, tirées de la correspondance de M. Baer avec MM. Dahl et Tchihatcheff sur le climat de la steppe des Kirghises et communiquées à l'Académie?f), ont suggéré à M. Fraehn l’idée de confirmer ces données par le témoi- gnage de quelques anciennes relations arabes sur le cli- mat hyperboréen de Khiva, relations qui en offrent un tableau effrayant. Les observations météorologiques in- stituées pendant une année entière, d'heure en heure, dans la baie-basse de Novaïa-Zemlia, à 74° de latitude Nord, ont fourni à M. Baer le sujet d’une note qui sert à compléter ses recherches antérieures sur ce sujet?7). Enfin M. Nervander, de Helsingfors, nous a adressé un second mémoire sur les variations journalières de la déclinaison magnétique. On se souviendra que, dans le premier mémoire, il avait fait voir qu'autre le maximum et le minimum journaliers et absolus de la déclinaison magné- tique, il existe encore d’autres maxima et minima relatifs qui s’observent régulièrement à certaines heures du jour. Dans son dernier travail, le physicien de Helsingfors réunit et compulse un grand nombre de données qui semblent démontrer la même chose par rapport à la marche journalière de la température. Une pareille ana- logie entre les inflexions des courbes magnétiques et thermiques n’a pas été observée avant M. Nervander, bien qu'elle soit présumable, vu le rapport intime qui paraît exister entre la température et les forces ma- gnétiques du globe terrestre. Nous avions annoncé, dans notre dernier cumte-rendu, que M. Hess s'était occupé de la chaleur dégagée dans les combinaisons?8). Antérieurement à notre chimiste, d'autres savants avaient travaillé sur la même matière, et pour ne citer que les plus connus, nous nommerons Watt, Lavoisier et Laplace, et de nos temps, Du- 26) B. sc. VIL. 66 — 27) Ibid. 229. — 28) Ibid. 257. VIIL. 81. long. Cependant, ces recherches n'avaient encure amené aucun résultat général, peut-être, comme le suppose M. Hess, parce que ses prédécesseurs étaient parlis de la combinaison qui s'opère avec le plus d'intensité, Notre académicien a choisi, pour point de départ, des combinaisons qui s’opèrent avec moins d'intensité el en plusieurs proportions; il obtint par là des nombres com- parables entre eux, et en tira les deux lois suivantes: 19 Quand deux substances se combinent en plusieurs proportions, les quantités de chaleur dégagée par ces différentes combinaisens, sont entre elles en rapports multiples, et 29 la quantité de chaleur dégagée, perdant la formation d’une combinaison quelconque, est toujours constante, soit que cette combinaison aït lieu directe- ment, soit qu'elle s'opère indirectement et à différentes reprises. Une des conclusions les plus importantes, aux- quelles ces loïs donnent lieu, est que, pour connaître la composition intime d’une substance, il faut nécessaire- ment mesurer les quantités de chaleur dépensée. Cette mesure ne peut souvent pas être obtenue d'une manière directe; dans ce cas, la seconde loi permet d'en con- clure d'une manière indirecte. — En déterminant, par l'expérience, les quantités de chaleur, dégagée par la combinaison de plusieurs acides el de plusieurs bases, M.Hess trouva que toutes les bases hydratées dégageaient, avec un même acide, la même quantité de chaleur; mais que les quantités de chaleur, que dégageaient les bases pour s'hydrater, étaient différentes. Partant de ce résul- tat, l'auteur explique le phénomène de la ‘hermo-neu- tralité des combinaisons, et passe de là à l'examen de la constitution de quelques substances composées. Cette question, qui esl certainement l'une des plus importantes pour la chimie comme pour la physique générale, avait été traitée par plusieurs savants. Dans ces derniers tems, lcs travaux de M. Graham sur la constitution des sul- fates, lui avaient mérité la juste approbation du monde savant. M. Hess examine la même question, et dé- montre que la constitution moléculaire, admise par M. Graham, n’est pas juste; car les rapports thermo-chi- miques indiquent un groupement différent. Notre chimiste termine son mémoire par des considérations sur la né- cessité d'introduire en chimie un nouveau mode de no- tation qui permette d'indiquer, dans les formules chi- miques, les nombres correspondants aux quantités de chaleur dégagée. En dernier lieu, M. Hess fait observer que, jusqu'à présent, c'est tuujours la substance la plus puissante qui dégage le plus de chaleur, ce qui lui fait espérer que la chaleur dégagée sera un jour la mesure de l'affinité, et que l'étude de cette branche doit con- 10 duire à la découverte des lois générales de cette. force mystérieuse. — Le même académicien, nommé par la classe physico-mathématique pour fournir un sujet: de lecture à cette séance publique, a choisi à cet eflet un thême historique, et va nous faire la lecture d’un apercu des travaux de Jérémie-Benjamin Richter, chimiste distingué, mort au commencement de ce siècle). — M. Fritzsche a découvert et décrit, dans un mémoire 5°), un nouveau produit de la décomposition de l’ndiso qu'il a nommé Æniline. Des recherches ultérieures, relatives à l’action du kali sur le bleu d’indigo, l'ont conduit à la découverte de deux nouveaux acides qui se forment par suite de cette action, et dont il se propose de publier sous peu les caractères. Des expériences instituées par notre chimiste sur le Peganum Harmala, à l'effet d’en extraire la couleur rouge dont on se sert en Ana- tolie pour la teinture, ont eu le succès désiré. La ma- tière colorante, qui ne se trouve nullement préformée dans la semence, s'obtient facilement par le simple traitement avec l'alcool, procédé que l’on emploie aussi en Anatolie, or, comme on ne peut pas encore se rendre compte de la théorie de ce procédé, M. Fritssche s'est proposé de soumettre la semence même à un exai:en chimique approfondi, et il nous a annoncé qu’en traitant l'infusion aqueuse de la semence avec de l'ammoniaque; il a obtenu une substance cristalline qui semble être en rapport avec la matière rouge, ainsi que les traces d’une seconde substance, également cristalline, contenue dans l’infusion alcoolique. Le même académicien nous a communiqué, dans une note), quelques recherches nouvelles sur l'acide nitreux et sa combinaison avec l'acide nitrique. Enfin M. Voskressensky, professeur adjoint à l'université de cette capitale, nous a adressé un travail sur la théobromine, substance azotée découverte dans les fruits du cacao %?). En passant de la chimie à l’oryctognosie, nous entrons dans le domaine des sciences naturelles descriptives, et nous trouvons à la tête de la liste des travaux de cette classe, deux notes de M. Segeth, chimiste de l'établisse- ment des eaux minérales à Kiev, l’une, sur la pierre de Labrador ou feldspath opalin des environs de Kiev5%); et l’autre, sur le fer phosphaté de Kertch en Crimée 5%). M. Helmersen nous a livré un mémoire sur la con- stilution géognostique du plateau de Waldaï et de sa pente septentrionale%}, travail qie M Eiïchwald a complété par une savante revue des restes fossiles or- 29) V, ci-après — 30) B. sc. VII. 161. — 531) Ibid. 329. — 32) B. sc. VIII. . . . 35) B sc. VII. 25. — 84) Ibid. 28. — 35) Ibid. 69. ganiques de l'ancien grés rouge et du calcaire carboni- fère du gouvernement de Novgorod5). Le mémoire de M. Helmersen doit être considéré comme le résultat de la reconnaissance géognostique qu'il fit, l'année dernière, dans le gouvernement de Novgorod, par ordre de M le Ministre des finances. Il y est retourné encore, l'été dernier, dans le même but, et comme fruit de ce nou- veau voyage, nous pouvons citer un second rapport qu'il nous a fait sur la constitution géognostique du pays situé entre les lacs d'Ilmen et de Séliger à l’est, et celui de Peïpus à l’ouest 57). — M. Bôhtlingk, dont on connaît les voyages géognostiques en Finlande et en Laponie, travaille avec ardeur à la redaction d'un ou- vrage étendu qui en contiendra la description. En atten- dant, il en a présenté à l'Académie, et publié dans le Bulletin, une relation préalable assez détaillée, dont la première partie contient le trajet de St-Pétersbourg à Kola5#), et la seconde, le voyage le long des côtes de la Mer Glaciale et de la Mer Blanche 5?). Quant aux principaux résullats des observations de M. Bôhtlingk, nous les avons déjà cités dans notre dernier compte- rendu, en parlant de ses voyages “). Le même savant gévgnosle, ayant pris connaissance d'une théorie établie par M. Agassiz pour expliquer l’origine des rognures dans les rochers de l’Ecosse, vient de nous présenter une note dans laquelle il s'attache à prouver que cette théorie ne saurait s'appliquer aux rognures des mon- tagnes de la péninsule scandinave, de la Finlande et de la Laponie #!) Dans la section de botanique, M. Trinius a livré une révision el nne classification des genres et espèces de la famille des Agrostidées“?), et MM. Fischer et Meyer deux notes contenant la description, la première, d'une plante du Mexique qui forme le type d’un nou- veau genre de la famille des Orchydées#5), sous le nom de Seraphyta multiflora, et la seconde, de l'Uwarowia chrysanthemifolia de M Bunge‘* , avec un dessin de cette plante. M. Meyer nous a lu, en outre, un mé- moire monographique sur l’'Alyssum minutum et les espèces analogues, suivi d'un aperçu des espèces qui forment le geure Psilonema‘,, ainsi que la première partie d’un travail étendu sur la famille naturelle des Polygonacées, sous le titre d'Essai d’un arrangement naturel des genres de cette famille‘). Enfin, il a achevé 36) B. sc. VIL. 78. — 37) B. sc. VILL. 168. — 38) B. sc. VIL. 107. - 33) Ibid. 191. 40) KR. d. A. 1839. 46 et suiv. — #1) B, sc. VIII. 162. — #2) Mém. sc. nat. IV. 23. — 43) B. sc. VIL 23. — 44) Mém. sc. nat LV. 153. — S)MEbid:. 1.0B? sc AV IL BU 46) Mém. IV. 135. B. sc. VII: :345, 11 un ouvrage commencé par feu M. Bongard et qui a pour objet la description des plantes recueillies, en 1838, dans les environs du Saisang-Nor et sur les bords de l'Irtyche. Cette collection, composée de 331 espèces, a été formée par un apprenti de M. Gebler à Barnaoul, nommé Politoff, dans une excursion aul fit, durant les mois d'été de la dite année, aux frais de l'Aca- démie. Quelque abondante qu'on puisse nommer cette récolte, vu le peu de tems et de frais qu'elle a coûtés, elle est loin cependant de nous fournir un tableau com- plet de la Flore remarquable de la Songarie; elle en offre néanx:oims quelques traits isolés et caractéristiques que M. Meyer s'applique à signaler à l'attention des botanistes, dans sa préface. Il a joint à son mémoire les dessins de dix-huit espèces nouvelles que renferme cette collection, et ïl a exprimé le désir de voir son travail non-seulement inséré dans le recueïl de l’Aca- démie, mais encore imprimé séparément ën octavo sous le titre de Second supplément à la Flore de l'Altai de M. Ledebour, le premier ayant été formé par M. Bunge des matériaux qu'il avait rapportés de son voyage, fait également aux frais de l'Académie. en 1852. L'Aca- démie a acquiescé à ce désir — M. Ruprecht qui, ainsi que nous l'avons dit plus haut, a fourni la descrip- tion des algues, recueillies par Mertens dans sa cir- cumnavigation, s'esl chargé aussi, conjomntement avec M. Baer, de l’arrangement et de la détermination des thalassiophytes que cet académicien a rapportées de ses expéditions dans le septentrion. M. Bunge, membre correspondant, nous a livré une note sur le geure Si- phonostegia, établi par le botaniste anglais, M. Ben- tham“7), et un mémoire sur une nouvelle espèce du genre Pedicularis“8). M. Trautvetter a adressé à l’Académie la description d’une nouvelle espèce appar- tenant à son genre Faldermannia et à laquelle il donne le nom spécifique de parviflora*®), ainsi que, dans deux notes, ses remarques sur deux espèces de nénufar, nommées par lui Lotus circinnatus et Lotus Candollei, el sur genres qui ont le plus d'analogie avec le trèfle fin, nous devons à M. Schrenk une esquisse intéressante de la végétation de l'île de Hochlant, dans le golfe de Finlande. Les travaux zoologiques de M. Brandt se rapportent a trois différentes classes du règne animal, savoir: aux mammifères, aux crustacés et aux insectes. On sait qu'en 1771, on découvrit, sur les bords du Viloui, le corps entier d'un rhinocéros antédiuvien, dort la tête #7 B. sc. VIT. 273. — 48) B. sc. VILI — 49) B. sc. VII. 21. et les pieds, recouverts encore de la peau, furent en- voyés à Irkoutsk où Pallas en fit l'acquisition en 1772; il en livra la description, en 1783, dans les nouveaux Commentaires de notre Académie. Aujourd’hui, que plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis, après les immenses progrès qu'a faits, dans ce laps de tems, la zoologie générale, et l'histoire naturelle des animaux fossiles en particulier, aujourd'hui il a paru intéressant à M. Brandt de soumettre à un nouvel examen com- paratif les précieux et uniques restes de cette espèce de rhinocéros éteinte, restes qui se conservent encore à notre musée. Il lui importait, entre autres, de savoir si les parties molles adhérentes à ces ossements, par rapport à leur position respective, à leur nombre et à leur texture microscopique, offrent une analogie com- plète avec celles des animaux de nos jours. Tel est le sujet d’un mémoire étendu de notre zoologue, mémoire qui contient non-seulement une description plus com- plète et plus exacte des objets en question, que Pallas n'a pu la donner, mais encore des recherches anato- miques sur la structure de la peau, du poil, des muscles, des tendons, des cartilages du nez et de l'oreille, ainsi que de la corne et de sa matrice, recherches qui ont démontré, d’une manière directe et irrécusable, l'identité la plus parfaite de toutes ces parties dans les espèces vi- vantes, comme dans celles qui n'existent plus La descrip- tion du crâne, telle que l’a donnée M. Brandt, est si complète, qu'on peut dire sans exagérer que, dès à présent, l'ostéologie du rhinocéros de Pallas-est mieux connue que celle de l'espèce actuellement vivante. La comparaison du crâne de notre musée avec ceux qui se conservent au musée du Corps des mines, a mis M. Brandt à même d'observer quelques cas pathologiques, produits par des difformités accidentelles ou des luxations abnormales, observations qui confirment l'opinion que les animaux des temps an- téhistoriques ont été sujets aux mêmes maladies et aux mêmes abnormités d'évolution que ceux de nos jours. Ce travail, qui paraît être la première partie d’une suite de recherches sur les animaux fossiles, est ac pagné d'un grand nombre de planches. — Notre nn: a, en outre, enrichi de plusieurs mémoires de différent volume, nos connaissances sur l’ordre des insectes my- riapodes. Ces recherches ont pour but, soit de cir- conscrire cet ordre dans ses justes limites, eu égard à ses caractères, à son anatumie et à son affinité avec les ordres voisins, soit d'en déterminer la distribution géogra- phique et d'établir la distinction et la classification critique des espèces, familles, genres et sous-genres qui le com- posent. Les remarques générales forment un mémoire 12 — assez étendu s0) dans lequel l'auteur a, en outre, exposé ses idées sur l'arrangement de; animaux articulés en général. Dans sept notes*t}, dont nous nous dispensons de citer ici les titres, il a réuni ses nombreuses recherches systématiques, et nommément la description de quelques nouveaux sous-genres et de près de quarante nouvelles espèces. Une huitième note contient des observations sur les moeurs, le genre de vie et la physiologie des Glomérides?), et dans un rapport, notre zoologne nous a rendu compte des progrès ultérieurs de ses recherches anatomiques sur celte famille des imsectes myriapodes et nous a annoncé, au préalable, quelques nouvelles découvertes microscopiques auxquelles ces recherches l'ont conduit‘5). Il a publié, dans les Annales françaises des sciences naturelles, un mémoire sur l'anatomie de l’araignée porte-croix (Epeisa diadema', mémoire qu'il a euvoyé à Paris, déjà en 1831. Il serait difficile de deviner les motifs qui ont pu engager les éditeurs du recueil cité à appliquer à ce travail de M. Brandt la règle d'Horace dans toute sa rigueur; et si, dans ces neuf ans, notre zoologue n’a pas été devancé par d'autres naturalistes, la cause en doit être attribuée aux difficultés qu'offrent des recherches microscopiques aussi délicates que celles qui forment l'objet de ce mémoire. Enfin, par un travail sur les cloportes d'Alger, M. Brandt a complété nos connaissances sur cette famille des crustacés et sur sa distribution géographique“). — M. Nord- mann nous a adressé une notice sur une expérience intéressante qui lui a parfaitement réussi, savoir de transplanter des coquilles d’eau douce de Paris à Odessa. — M. Cruse]l de Finlande, a fait part à l’Académie, dans un mémoire, de ses observations relatives à l’action physiologique du courant galvanique et de ses essais d'application de cet agent au traitement de certaines maladies organiques. Les expériences instituées par M. Crusell, ici même, ont vivement intéressé nos phy- siologistes, et semblent promettre des résultats d'une haute importance. Cependant, comme ces recherches ne font que commencer, nous nous abstenons encore d'en dire davantage, nous proposant d'y revenir en tems et lieu convenables — M. Miram, prosecteur à l’aca- démie de médecine de Vilna, nous a livré, dans un mémoire accompagné de dessins, la description ana- tomique d'une poule monstrueuse à face canine qui rappelle l’abnormité décrite, il y a une vingtaine d’an- nées, par M. Fischer de Waldheim à Moscou. Enfin, M. Baer a eu à examiner quelques insectes qui, dans 50) B. sc. VIL 293. — 51) Ibid. I. 37. 147. VIII 21. 97. — 52) B. sc. VIIL — 55) Ibid. — 54) B. sc. VIL. 1. différents gouvernements de l'empire, ont causé des dégâts considérables, soit au blé, soit aux ruches, et il en à fait l'objet d'un rapport mtéressant adressé à l’Aca- démie *$). Nous aurons encore l’occasion de revenir sur les travaux de cet académicien dans une expédition scientifique qu'il a exécutée l'été dernier. Il a voué le reste de son tems à notre bibliothèque dont la conser- vation lui a été confiée, il y a queiques années, et dont le catalogue systématique, formant 24 volumes manu- scrits in-folio. vient d’être achevé sous sa direction. Le plan et le prospectus de ce vaste travail est livré à l’im- pression el sera dans peu mis sous les yeux du public. Dans la revue des travaux de notre classe historique, nous rencontrons d’abord le tome 5ème de l'Histoire de Russie de M. Oustrialoff, et un mémoire du même auteur: Sur la migration des paysans, mémoire qui fait partie de ses recherches sur le développement historique de la vie intérieure des Russes, et dont les matériaux ont été puisés dans les actes de la commission archéo- graphique. M. Oustrialoff y examine l'état de la classe agricole en Russie avant le règne de Boris Go- dounoff, et il fait voir comment les paysans, après avoir été privés du droit de passer d’un seigneur à un autre, ont été attachés à la glèbe. M. Schmidt nous a livré un essai critique sur la fixation de l'ère et des premiers moments hisloriques du boudhisme*f), et M. Dorn, dans deux mémoires, un essai historique sur les Schahs de Schirwan*”) et une histoire de ce pays sous les lieutenants et les khans, de 1538 à 1820, ouvrages puisés principalement aux sources persanes. Ces deux mémoires portent le titre général de: Matériaux pour servir à la connaissance de l'histoire des pays et des peuples du Caucase ; il paraît donc qu'ils ne forment que le commencement d'une série de mémoires historiques que l’auteur se propose de rédiger, en consultant de préférence les historiens orientaux. — M. Brosset s'est occupé à revoir et à amender le texte arménien de l’hrs- toire des Orbélians, ouvrage dont M. de Saint-Martin avait publié à Paris une traduction française accompagnée de uombreuses notes, mais qui se trouve, à présent, entièrement épuisée. M. Brosset en a donné une nou- velle traduction française, faite sur un manuscrit eom- plet de l'ouvrage d'Étienne de Siounie que M. Küppen tient de la part de M. de Kotzebue de Tiflis, et il y a ajouté les extraits des annales géorgiennes que le savant français n'avait point à sa disposition. Il a proposé à l'Académie de publier cet ouvrage, accompagné de tout $5) B. sc. VIT. 178. — 5%) B.sc. VI 353. 57) B sc. VE. 101. 15 — le travail critique de feu Saint-Martin, comme premier volume d'une collection d'historiens arméniens inédits, collection qui renfermerait, en outre, les histoires uni- verselles de Vardan-le-Grand et du patriarche Michel le Syrien et la chronique de Mathieu d'Édesse. Il nous a annoncé que la traduction de ce dernier et celle de Vardan sont déjà prêtes, et que l’on pourra, plus tard, y joindre celle d’autres historiens que M le B". de Hahn a promis de procurer à l’Académie. Ce projet a été approuvé et mis à exécution. Le même acadé- micien nous à lu deux notes, l’une sur quelques cachets géorgiens qui lui ont paru offrir un intérêt scientifique 58), — l'autre, sur le village arménien d'Acorhi et sur le couvent de St.-Jacques**), situés l’un et l’autre au pied de l'Ararat et ensevelis à présent, avec une grande partie de leur population, sous les débris de cette montagne historique dont une portion notable a croulé par suite du tremblement de terre qui y a eu lieu en juin de cette année. La bibliothèque du célèbre couvent armé- nien d'Edchmiadzine, dont M. de Hahn a bien voulu nous envoyer le catalogue, a fourni à M. Brosset le sujet d’une troisième note qu'il a publiée conjointement avec une traduction française de ce catalogue‘). A côté de ces travaux, M. Brosset soigne l'impression de la géographie de la Géorgie de Wakhoucht, ouvrage dont nous avons parlé dans notre dernier compte-rendu, et d'un roman géorgien des amours de Tariel et de Nestan-Daredjan, plus connu en Russie sous le nom de la peau de panthère (Bapcosa Koxa), et qu'il publie pour son compte. Enfin nous ne pouvons passer sous silence un service éminemment utile que M. Brosset a rendu à notre musée asiatique par l’arrangement et la rédaction du catalogue de notre bibliothèque d'ouvrages chinois, mandjous et japonais, travail auquel ïl a con- sacré tout l'été dernier, et pour lequel il lui a fallu se livrer de nouveau à des études quil avait cultivées autrefois, mais qu'il a abandonnées depuis long-tems. — M. Baer nous a fait voir un ancien dessin représentant les ruines de Madjar, et qu'il a trouvé dans une col- lection de dessins de villes russes qui se conserve à la bibliothèque. Cité déjà dans un ancien catalogue sans date et que M. Baer est tenté de rapporter aux années quarantièmes du siècle dernier, ce dessin doit avoir été fait il y a au moins cent ans. On sait que les ruines de Madjar ont été rasées, il y a près de 40 ans, Klap- roth déjà n'en ayant plus trouvé que quelques caveaux restés imtacis, on sait aussi que les descriptions qu'en 58) B. sc VII. 165. — 5%) B sc. VIII. 41. — 60) B. sc. VEL. #4. ont publiées les anciens voyageurs, tels que Gräber, Lerche, Gmelin et autres, ont excité le plus vif intérêt des historiens qui tantôt ont voulu y reconnaître l’an- cienne résidence des Magyares, tantôt une colonie des Mongols. des Tatares ou d’autres peuples; enfin M. Frähn a fait voir que cette ville, dont nos chroniques du t4ème siècle font déjà mention. a même joui autre- fois du droit de monnayage, — toutes ces considérations ont suggéré à M. Baer l’idée de publier ce dessm dans son recueil et de l'accompagner d'une courte notice. M. Hipping, de Finlande, nous a adressé un savant mémoire sur les bâtons et les calendriers runiques, mé- moire qui a pour objet spécial l'explication des monu- ments de l'antiquité scandinave à inscriptions runiques qui se conservent à notre musée et qui, à cet effet, lui avaient élé communiqués. M. Sjügren a achevé sa grammaire de la langue osséthique et y a jomt un vocabulaire; il a adapté les caractères russes à l'écriture osséthique, et dès que les poinçons de quelques dettres qu'il a fallu modifier, seront gravés, on fera commencer l'impression de cet ouvrage remarquable d' nt Sa Majesté, notre très gracieux Souverain, a daigné agréer la dé- dicace. Les remarques grammaticales sur le Puschtu ou la langue des Afghans par M Dorn‘t), dont nous avons fait mention dans notre dernier compte-rendu, ont paru dans notre Recueïl et renferment un traité presque complet de la grammaire de cette langue. Pour achever ce travail, notre orientaliste a jugé utile de rédiger aussi une chrestomathie et un petit dictionnaire afohans, ouvrages dont l'Académie à décrété la publi- cation à ses frais. L’impression des deux dictionnaires de la langue thibétaine de M. Schmidt continue encore. et la partie thibétaine-allemande en est déjà à la 75ème feuille. Les travaux matérieis de la surveillance de ces publications ont coûté à M Schmidt un tems pré- cieux. M. Graefe nous a présenté un mémoire sur les participes des langues de la souche indo-germanique, et M. le pasteur Muralt, le jeune, des recherches philologiques et critiques sur Philon?), recherches aux- quelles à donné lieu l’examen du code manuscrit de vingl-sept trailés de cet auteur, qui se conserve à la bibliothèque de l’Académie. Enfin M. Kôppen nous a lu deux notes, l’une, sur le nombre des Hébreux en Russie et leur rapport avec le reste de la popula- tion, dans les provinces où les membres de cette église sont tolérés%), l’autre sur le nombre des chevaux de poste en Russie et le système d'impôt y relatif 5), 51) Mém sc. hist etc V. 1. — 62) B sc VIII 25 — 63 B,. sc. VIL 91. -- 64) B. sc VIIL 78. 14 et deux mémoires, l’un sur les villes de l'empire de Russie, eu égard principalement à leur population‘5), et l’autre, ayant pour auteur M Chopin, sur l’origine des peuples habitant la province de l'Arménie 66). En résumé, le nombre des sujets de science, traités dans les trois classes, s’est élevé à 10?, dont 42 appar- tiennent à la classe physico-mathématique, 39 à celle des sciences naturelles et 21 à la classe d'histoire, de philologie et des sciences politiques, et il y a eu. dans ce nombre, 13 ouvrages à publier séparément, 40 mé- moires où un sujet de science quelconque a été appro- fondi et traité systématiquement, et 49 notes ou articles scientifiques de moindre étendue. Vingt-deux acadé- miciens et quatre employés de l’Académie ont livré 76 articles, y compris 11 ouvrages étendus; huit membres honoraires ou correspondants ont fourni leur contingent dans fi articles, et le reste, savoir 15 pièces, a pour auteurs douze savants étrangers. L'Académie a fait voyager, cette année, deux de ses membres, MM. Küppen et Baer. Le but du voyage de M. Küppen était une recon- naissance statistique de quelques provinces centrales de notre vaste patrie entre Saint-Pétersbourg et Nijni- Novgorod avec sa foire universelle. Outre ces deux points extrêmes et les gouvernements dont ils sont les chefs-lieux, M. Kôüppen a visité les gouvernements de Noveorod, de Tver, d'Iaroslav, de Kostroma, de Vla- dimir et de Moscou et y a consacré quatre mois de l'été dernier. Il a choisi pour objet de ses recherches, en général, tous les rapports statistiques et économiques des contrées visitées, et porté son attention particulière sur les genres d'industrie qui occupent soit des districts entiers, soit des communes isolées. Le genre de vie des nationaux, leurs moeurs et coutumes, leurs idômes, ont évalement excité la curiosité de notre voyageur, et il n'a pas négligé non plus les éléments qui détermi- nent la cowstitution physique du pays, en recueillant partout des notices hydrographiq. es, des observations sur les qualités et la température du :ol, des mesures de hauteurs etc. M. Kôppen a été puissamment se- condé, dans ses recherches, non seulement par les autorités locales, telles que les gouverneurs civils, les chambres des domaines et des finances, les officiers des voies de communication, maïs encore par des habitants éclairés de la classe marchande et bourgeoise dont il a bien des fois eu l'occasion d'admirer le jugement sain, sur des objets concernant leur intérêt personnel, et qui | 65) B. sc VIIL 145. — 66) Ibid. 16. / lui ont offert avec empressement soit des notices toutes prêtes, soit leur secours efiicace pour en obtenir ailleurs. Mais ce qui surtout nous fait concevoir une opinion favorable des résultats de ce voyase , c'est l'esprit d'ob- servation et de critique de notre collègue, la manière consciencieuse dont il procède dans ses recherches, ses connaissances solides du pays, de ses habitants et de sa langue, et la grande expérience qu'il a acquise par de nombreux voyages antérieurs. L'ouvrage qu'il prépare et qui ne tardera pas à paraître, justifiera, nous l'espé- rons, notre attente. Le tems considérable que M. Baer, dans son expé- dition de 1837, avait consacré à Novaïa-Zemlia, ne lui ayant pas permis de visiter la côte septentrionale de la Laponie russe, il nourrissait, depuis lors, le désir d'y faire un second voyage, pour explorer les productions vaturelles de la Mer Glaciale, près de cette côte, et pour les comparer avec celles que lui avait fournies le littoral inhospitalier de Novaïa-Zemlia. D'un autre côté, un pareil vojage devait promettre une récolte intéres- sante à nos musées qui ne possédaient encore que très peu d'échantillons provenant de la Laponie et de la Mer Glaciale ; et les objets même de la pêche considérable qui nourrit une grande partie de la population de ces pays, ne nous élaient connus, jusque là, que par leurs noms vulgaires auxquels ne se ratlachait” encore nulie idée scientifique. Et cependant cette pêche, formant uue branche de l’industrie nationale des plus étendues, méritait à un haut degré l'attention, non seulement du naturaliste, maïs encore du slatisticien Ce n’a été que cette année que M. Baer a obtenu la permission et les moyens de retourner vers ces régions glaciales qui ont tant d’attrait à ses yeux. Il y a été accompagné par M. Middendorff, professeur à l’université de Kiev, M. Pankévitch, étudiant, et un apprenti-préparateur du laboratoire zoologique. Les voyageurs ont quitté St-Pétersbourg le 28 mai, et se sont rendus directe- meut et sans délai à Arkhangel où ils se sont embarqués, sur un bâtiment russe loué à cet effet, pour Sosnovets, sur la côte méridionale de la Laponie russe. Après avoir visité, en chemin, sur une île basse nommée la Chatte pelée (roraa Komxa), une troupe de Samoïèdes qui, en compagnie avec quelques Russes, s'occupaient dans ce lieu de la pêche du dauphin blanc (Delphinus leucas), et observé, à Sosnovets, l’état des Lapons, autrefois nomades, et qui à présent commencent à se coloniser ici, ils se rendirent à Tri-Ostrova où la marée assez considérable leur fournit, dans l’espace de neuf jours, une récolte assez abondante en plantes et animaux 15 marins. On voit donc que l'opinion assez généralement répandne que la Mer Blanche n'a point de marée, opi- nion prononcée encore tout récemment par M. Berg- haus, géographe distingué de Berlin, est entièrement erronée; le flux et le reflux se font, au contraire, sentir sur tous les points de cette Mer et surtout dans le voisinage de la Mer Glaciale, ce qui du reste a déjà été observé par nos habiles marins, MM. Lutke et Reinecke. — De Tri-Ostrova on fit une expédition dans l'intérieur du pays, à Ponoï, pour chasser et pour bherboriser, et le 30 juin, on fit voile pour la côte septentrionale. Un gros tems survenu força nos voya- geurs de chercher un abri dans la baie de Chourinsk où la conformation remarquable des rochers fournit quelques pots de vue géologiques intéressants. De là, on se rendit dans la baïe de Teriberka très recherchée par les pêcheurs; on visila la baie Motovskaïa et celle de Kola, et on jeta l'ancre près de la ville de ce nom. D'ici nos voyageurs firent une excursion dans le pays, en longeant la rivière Touloma; et comme, de retour à Kola, il leur restait encore une partie de juillet et tout le mois d’août, ils résolurent de se diriger, selon les circonstances, soit au Nord-Ouest, soit au Nord-Est et de pénétrer, s'il était possible, jusqu'à Novaïa-Zemlia. Or. un vent d'Est assez fort, qui souffla pendant plus de quinze jours sans interruplion, s’opposa à la réalisa- tion de ce dernier projet qu'on eüt préféré à tant d'égards, et forca nos voyageurs de choisir l’autre direc- tion qui les conduisit d'abord dans la petite ville de Wadsô en Norvège, et ensuite à Wardehus. Ce n'est qu'ici que, vu la saison déjà trop avancée, on renonca décidément au projet d'aller à Novaia-Zemlia, lorsque, le 6 août, après une forte tempête, le vent tourna à l'Ouest. Nos voyageurs, et surtout M. Baer, trouverent quelque dédommagement dans l’ample récolte en fait d’acalèphes, que leur offrit le port de Wardehus, ce qui les engagea aussi, après une courte visite qu'ils firent au Cap-Nord, à retourner encore dans cette ville, la plus septentrionale de toutes les villes fortifiées du monde. Ici, la compagnie résolut de se séparer; M. Baer, après avoir exploité les richesses que la mer offrait à sa curiosité, devait s’embarquer avec M. Pankévitch pour Kiïldin, afin d'y continuer ses recherches sur les acalèphes et pour retourner ensuite à Arkhangel. tandis que M. Middendorff se proposait de regagner Kola, de traverser ensuite le continent de la Laponie jusqu'à la baie de Kandalakcha, et de se rendre de là, par mer, également à Arkhangel, afin d'y rejoindre ses compa- gnons de voyage. À la fin de septembre, les voyageurs — 16 — furent de retour à St. Pétersbourg. — Quant aux fruits de cette expédition, nous citerons, en premier lieu, un résultat géographique gagné par le dernier voyage de M. Middendorff, qui a trouvé que nos cartes les plus récentes de la Laponie indiquent inexactement le cours des rivières Touloma et Kola, et que, sous ce rapport, l’ancien atlas publié, il y a cent ans, par l'Aca- démie, est beaucoup plus correct. Les thalassiophytes ou plantes marines de la Mer Blanche et de la Mer Glaciale, le long des côtes russes, à l'Est et à l'Ouest de sa réunion avec la Mer Blanche, nous étaient, jusque là, entièrement inconnues. Les échantillons rapportés par M. Baer, au nombre de 50 espèces, et déterminés, ainsi que nous l'avons dit plus haut, par M. Ruprechi, comblent cette lacune d’une manière très satisfaisante et doivent être considérés comme une nouvelle acquisition pour la science. Parmi les végétaux terrestres, nos voyageurs en ont remarqué au moins trois dont on ignorait l'existence dans ces lieux, savoir une espèce de pin, la Piceaobovata, la Castilleia Sibirica que l'on n'a rencontrée, jusqu'ici, qu'en Sibérie, et une grande pivoine, genre qu'on ne s'attendait pas non plus à trouver dans ces latitudes élevées. Les poissons, qui forment un objet si important de l’industrie de ces pays, sont déterminés et rangés dans le système. Les crustacés de nos côtes septentrionales, les mollusques, les annélides, les échinodermes, les acalèphes et les polypes nus et à polipier, ont été ramassés en grand nombre et n’attendent que la détermination systématique. Dans le voyage même, M. Baer s’est adonné de préfé- rence à l'étude anatomique des acalèphes, et M. Midden- dorff à celle des échinodermes. Il n’est guère besoin de dire ici que, dans toutes les deux classes, on a trouvé confirmée la séparation des sexes; on a même observé les animalcules spermatiques à l’état vivant. M. Baer pense surtout rendre un service aux savants par ses recherches anatomiques sur les physophores, travail qui servira de point de départ à nos connaissances sur cette étrange famille. L'étude de l’homme et de ses relations physiques et sociales, n'a pas non plus été négligée; le genre de vie de nos compatriotes du nord, leurs courses périlleuses sur l'élément, bien autrement perfide en- core dans ces parages, et l’industrie dangereuse qu'ils exercent avec tant de persévérance et dont ils tirent même leur nom de Promychlenniki, — ont vivement intéressé nos voyageurs, et ils ont porté leur atten- tion (jusque sur les monuments historiques dont, à la vérité, ces contrées offrent peu de vestiges. Cependant, on a non seulement copié quelques inscriptions gravées sur un rocher dans une petite île de la Mer Glaciale, mais encore découvert un labyrinthe construit en blocs de pierre et semblable à celui que M. Baer avait trouvé autrefois dans une île déserte du golfe de Finlande, et dont l’origine remonte peut-être aux tems antérieurs même à l'existence de toute! histoire. On voit déjà, par ce que nous venons de dire sur les résultats scien- tifiques de cette expédition, que les enrichissements qu'elle a rapportés à nos musées, doivent être fort con- sidérables; mais comme la plupart de ces objets ne font que d'arriver, nous nous trouvons encore hors d'état d'en communiquer ici, ne füt-ce qu'un aperçu som- maire. Nous comptons y revenir dans notre prochain rapport sur les musées, et nous dirons seulement que les matériaux abondants, fournis par cette dernière ex- pédition, joints à ceux de la première, doivent déjà, à leur état brut, former un dépôt précieux pour la con- naissance du haut Nord de notre patrie. Rédigés avec cet esprit que M. Baer est habitué à imprimer à tous ses travaux écrits, ils promettent un ouvrage de la plus haute importance. Notre académicien s'en occupe avec ardeur. REGISTRE ALPHABETIQUE (Les chiffres indiquent les pages du volume.) AserraTion. Sur la constante de l’aberration, note de M. Struve. 199. Acavémæ. Compte rendu de ses travaux en 1840, par M. Fuss, Supplément. Acorat v. Arménie. Airr — élu m c. 200. AuuGaror. Notice sur les Alligators de la Louisiane, lettre de M. Luzenberg à M. Fischer. 176. Arai. Flore de l’Altaï. Plantes du Saïsang - Nor et des bords de l'Irtysch, mémoire commencé par M. Bongard, achevé par M Meyer. 337. Agséxie. De l'origine des peuples habitant la province de ce nom, par M. Chopin. 16 Note sur le village arménien d’Acorhi et sur le couvent de Si.-Jacques, par M. Bros- Set. 41. Projet d’une collection d’historiens arméniens inédits, par M. Brosset. 177 Anwoses russes de l’herbier royal de Berlin et de celui de Will- denow , par M. Besser. 298. Avuzorrce Hügelü. Nouveau genre et espèce de poisson d'eau douce d'Europe, lettre de M. Heckel à M. Brandt. 581. Bars — Rapport sur un ancien dessin représentant les ruines de Madjar. 197. Bawsusacées. Sur quelques nouvelles Bambusacées du Brésil, par M. Ruprecht, 335. Bsavaari — Analyse de l'ouvrage de M. Jal intitulé : Archéo- logie uavale. 242. Besse — Armoises russes de l’herbier royal de Berlin et de ce- lui de Willdenow. 298. BLaixvize — élu m. c. 200. Bct. Sur la consommation du blé en Russie, par M. Küppen. 2. Bzeu d’indigo. Sur les produits de l’action du kali sur le bleu d'indigo , par M. Fritzsche. 273. Bônriisex — Les rognures des montagnes de la péninsule scan- dinave ne confirment point la théorie des glaciers de M. Agassiz. 162. Boxcarn — Supplément à la Flore de l'Altaï. 337. Bouxiaxovsxr — Mémoire sur l’irréductibilité de certaines formu- les irrationelles, tant littérales que numériques. 1. Promu au rang de conseiller d'état. 32. Élu Académicien ordi- naire. 323. Braxnr — Note supplémentaire sur quelques espèces du genre des Scolopendres, suivie de la description de deux espè- ces nouvelles et d’un essai d’une subdivision de ce genre en deux sous- genres. 21. Enumération des espèces du genre Julus. 97. Rapport sur les Musées zoologique et zootomique. 189. Observations sur le genre de vie et la physiologie des espèces du genre Glomeris. 343. Sur les genres Sphaerotherium et Sphaeropoeus 357. Remarques supplémentaires au mémoire intitulé : Enumération des espèces du genre Julus. 365 Brosser — Note sur le village arménien d'Acorhi et sur le cou- vent de St.-Jacques. 41. Projet d'une collection d’histo- riens arméniens inédits. 177. Décoré de l’ordre de Ste.- Anne 3ème classe. 208. Rapport sur la Bibliothèque chi- noise du Musée asiatique. 225. Notice des manuscrits géor- giens récemment acquis par l’Académie. 305. Burcz — Sur une nouvelle espèce du genre Pedicularis. 241. Cazvaux de poste. Sur le nombre des chevaux de poste en Rus- sie, par M. Kôppen. 78. Cuorw — De l’origine des peuples habitant la province d’Armé. nie. 16. Coztorrères nouveaux de Sibérie, par M. Gebler. 369. Duvernoy — élu m. c. 200. Dvina septentrionale, Calcul de l’époque de la prise et de la dé- bacle de ses eaux à Arkhangel, par M. Hällstrôm. 282. Eurevserne — élu m. h. 200. Fiscaer et Mever — Sur un nouveau genre de plantes du Bré- s0 253: Frurzscmæ — Sur les produits de l’action du kali sur le bleu d’indigo. 273. Fuss — Rapport général sur le concours des prix Démidoff de 1839. Supplément. Compte rendu des travaux de l’Aca- démie en 1840. Supplément Gazvamiswe, Sur les remarques de M. Becquerel relatives à la mesure comparative de l’action de deux couples voltaï- ques, l’un cuivre-zinc, l’autre platine-zinc, par M. Ja- cobi. 261. À GazvaworLasTiQue. Quelques nouvelles expériences de galvano- plastique, par Mgr. le Duc de Leuchtenberg 140. Gzszer — Coléoptères nouveaux de Sibérie. 369. Guacrens, La théorie des glaciers de M. Agassiz démentie par les rognures observées dans les montagnes de la pénin- sule scandinave, par M. Bôhtlingk. 172. Gzomenis Observations sur le genre de vie et la physiologie des espèces de ce genre d'insectes, par M. Brandt. 343. Häccsrrôm — Calcul de l’époque de Ja prise et de la débacle de la Dwina septentrionale. 289. Haux, Baron de — élu m. h. 200. Hawxa — élu m. c. 200. Hecxez — Nouveau genre de poissons d’eau douce d'Europe, |. lettre à M. Brandt. 384. Hezmensen — (Constitution géognostique du pays situé entre les lacs d’Ilmen, de Seliger et de Peïpus. 168. Hxss — Recherches thermochimiques. 81. Jacoër — décoré de l'ordre de l'aigle rouge de Prusse 3ème cl. 96. Sur les remarques de M. Becquerel relatives à Ja mesure comparative de l’action de deux couples voltaiques, l’un cuivre-zinc, l'autre platine-zinc. 261. Jar — Archéologie navale, ouvrage analysé par M. Bernhardi. 212. IRrépucrimmiré de’ certaines formules irrationelles, par M. Bou- niakowsky. 1. sais, genre de plantes examiné par M Trautvetter. 341. Juzus. Enurnrération des espèces de ce genre d'insectes, par M. Brandt. 97. Supplément à ce mémoire, par le même. 365. Knorre — Température de deux sources d’eau douce à Nice- laïev. 257. Kôrren — Sur la consommation du blé en Russie. 2. Extrait d'un mémoire de M. Chopin relatif à la population de l'Arménie russe, 16. Sur le nombre des chevaux de poste en Russie. 78. Sur les villes de Russie et leur population. 145. | Krez — Observations magnétiques de Prague. 49. : Kuprrer — Température de deux sources d’eau douce à Nico- laïev observée par M Knorre. 2517. LExz — promu au rang de conseiller d'état. 32. LeucuTEN8erGe — Maximilien Duc de — Quelques nouvelles ex- _périences de galvanoplastique. 140. Lipevau — élu m. h. 200. ; Liouvize — élu m,. c. 200. Lorexz — élu m. c. 200. Lorus Candollei Lorus circinnatus ? Luzevsere — Notice sur les Alligators de la Louisiane; lettre à M. Fischer. 176. $ Trautv. 209. Maosar. Rapport sur un ancien dessin représentant les ruines de la ville de Madjar. 197. | Macwérisme terrestre. . Observations magnétiques de Prague, par M Kreil. 49. Manocuou. Nouveaux éclaircissements sur l’origine de ce nom, par M. Schmidt. 376. Maxima relatifs. Notice sur une question particulière qui s’y rap- porte, pour M. Ostrogradsky. 327. Meyer — Sur un nouveau genre de plantes du Brésil. 253. Sup- plément à la Flore de lAltai. 337. Muraur — Recherches sur Philon. 25. Musées. Rapport sur les Musées zoologique et zootomique, en 1840, par M. Brandt. 189. Rapport sur la bibliothèque chinoise du Musée asiatique, par M. Brosset. 225. No- tice des manuscrits géorgiens acquis par le Musée asiati- que, par M. Brosset. 305. Rapport sur le Musée bota- nique en 1840, par M. Ruprecht. 350. Naver — Traité élémentaire des calculs différentiel et intégral. Rectification d’une inexactitude qu’on rencontre dans cet. ouvrage, par M. Ostrogradsky. 327. 1 Nicozaiev. Température du sol à Nicolaiev, par M Kanorre 257. Norpmawx — Polypes d’eau. douce, transplantés avec succès de Paris à Odessa. 353. Nourarios. Sur la constante de la nutation , note de M. Struve. 199. Osrrocranskr — Note sur le mouvement des projectiles sphéri- ques dans un milieu résistant 65. Mémoire sur le mème sujet. 133. Note sur une question particulière des maxima relatifs. 327. Parror — promu au rang de conseiller d’état actuel. 32. obtient sa démission 193. élu m. h. 260 Penicuzanis crassirostris Bge. 241. Paion. Recherches sur cet auteur, par M. Muralt. 24. Prateau du Valdaïi. Sa constitution géognostique, par M. Hel- mersen. 166. Pozres d'eau douce, transplantés avec succès de Paris à Odessa, par M. Nordmann. 353. Prix - Démidoff. Rapport général sur le.concours de 1839, par M. Fuss. Supplément. Prorcries. Note sur le mouvement des projectiles sphériques dans un milieu résistant, par M. Ostrogradsky. 65. Mémoire sur le même sujet, par le mème. 133. Rarx — élu m. c. 200. RuPrecar — Sur quelques nouvelles Bambusacées du Brésil. 532. Rapport sur le Musée botanique en 840. 350. Sameñana, genre de plantes examiné par M. Traut vetter. 341 Scnmmr — Nouveaux éclaircissements sur l'origine du nom de Mandchou. 376. Scoorennres. Note sur ce genre d'insectes, par M. Brandt. 21. SPHAEROPOEUS è genres d'insectes, examinés par M. Brandt SPHAEROTBERIUM 3911 Srruve — Note sur les constantes de l'aberration et de la nuta- tion. 199. SYNARRHENA, nouveau genre de plantes du Brésil, par MM. Fi- scher et Meyer. 253. TuHéosromne , substance azotée découverte dans les fruits du ca- cao, par M. Voskressensky. 206. Tasrmocmwie. Recherches thermochimiques, par M. Hess. 81. TraurverTen — Sur deux espèces de Lotus. 209. Sur les genres de plantes analogues au trèfle. 267. Sur les genres Same- raria et Isatis. 341. Tnèris. Sur les genres de plantes analogues au trèfle, par M. Trautvetter. 267. Trinius — décoré de l’ordre de St.-Vladimir 3ème cl. 96. Virsss. Statistique des villes de Russie, par M. Kôppen. 145. Voskressensxr — Sur la théobromine, substance azotée décou- verte dans les fruits du cacao. 206. Wismiewser — promu au rang de conseiller d'état actuel. 32. ES GED os ————— — AT AR "1 &i) 7 nn | “ L . 7 Le vT ÿ 1 #. 24 2, gl . \ - 6 ns p # + ‘ À 11, #5 . “ i ETS Le 4 in ÿ ” 4 PA à An al 48 F'LERNLE + : \#4 à LE Abu pe al RU ji a TIRE 2 TI QUES NUL YU ag ti + Ê ‘ é L à LP A Mini ax ñ ù 1 RP RER AN E Not ir A ii a ar y tn cutter tal) l ol mc. LUCE A ET ANT F du | “idr A) OT Le ee à ns + MES AN : MAR L f RE EX Win mi qe ul» Du (à CMEULER PUS LS , tant A Et Ya 1 ; 6 | Me Et Hdi 1 14 13 y: na 5 A ; M] : À un hide: Li Et Jr Peer RS PAPA AT" inies phint Le que ot tf PTT db N wi af de fr F4 ot w al SCT TT I 0 sh pour es pytite 1 emrie ta fi PU LS + se tx RUE ne ; NL RU ME 46 efonlige és , AL NE LV RTE #4 Te LE 7" UE PTS r Lo” vb, cu of M0: de , Las sad FO a | L * k ni VAN 4 l 1" . * | j WW, “NAT À vi (Ms r ME fiston l ART 43 CAES: te TN lue: .: de ENS ANA 11 ARE 2 * Bb e 4 PERTE * Par ” 0 k x LL ‘ ñ " 1FS v ‘ha Aa à : PTT 2 ALU : "7 Rae nr, PAPE, . " ES *: , $ “À | . 2 # it te” ANA EEE" A ; L2 V , W NP a Lire à 0 ui ET À Fr = # » à h L . , . 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