- ua ( L LL * L2 , 1 : À s + à Î } 1 PET 1m d ] 4 1 " 4 sil y ù HU ENT LE) j ARR DURS à \ 1 PM 1 0 { 1/24" RURPAENN AE AR FUI E rt CNT k el ; - ! 1} y, bi \ A ne L 14 RE ‘au. T0 PL RE 4 ai 4 Î # LATE AE 1 1. h | \ LE | l ' Lt + À RER: LR] WU # A j { RL Pro (4. 74 y, 4 ï 1 L BOUILLIR SCIENTIFIQUE. Digitized by the Internet Archive in 2014 https://archive.org/details/bulletinscientif9184impe BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SALNTPÉRERSBOURQ ET RÉDIGÉ PAR SON SECRÉTAIRE PERPETUEL. TOME NEUVIÈME. (Avec buit planches ) MDCCCXLIL. SRANI Wa P É TE MS O0 DUR CE chez W. Graeff héritiers. ET be Eve ZI G chez L. Voss. (Prix du volume 14 roubles d’arg. p. la Russie, 2 écus de Pr. p. l’étranger ) ÎuPRIMERIE DE L'ACADÉMIE ÎMPERIALE DES SCIENCES. TABLE DES MATIERES. (Les chiffres indiquent les numéros du journal.) ‘3 MÉMOIRES. Hess Recherches thermochimiques. (Suite.) 2 et 3. Kevysenziwe et Brasius. Beschreibung einer neuen Feldmaus. (Extrait) 2 et 5. Traurverrer. Middendorfia, genus plantarum no- vum (Extrait.) 9 et 10. Inscriptiones aliquot graecae, nuper repertae 1° article. (Extrait) 2 article. (Extraït.) 15 et -16. Topographische Uebersicht der Ausgrabun- GRAEFE FRrAEHN. gen von altem Arabischen Gelde in Russ- land, neb:t chronolgischer und geogra- phischer Bestimmung des Inhalts der ver- schiedenen Funde 20 et 21. ù I. NOTES. Seconid rapport relatif aux recherches micros- copiques ultérieures sur l'anatomie des es- BRANDT pèces du genre Glomeris. 1. Barr. Revision des täglichen Ganges der Temperatur in Boothia. 1. Branxpr. Note supplémentaire sur les espèces qui com- posent le genre Polydesmus, suiv'e d’une caractéristique de deux espèces nouvel- les ete Branpr. Note sur trois espèces nouvelles d'oiseaux de Russie et de la Perse boréale, rapportées par M. Karéline. 1 Branpr. Note sur une espéce de chat (Felis servalina Jardine), nouvelle pour la Faune de Rus- sie. 2 et 3. Branpr. Observations sur Je Manoul (Felis Manul Pal- hs) 2)etus. Sur un nouveau genre de Lépidoptère nocturne de la Russie. 2 et 5. Note sur deux espèces nouvelles de Sous- lik de Russie. 2 et 3. Classification des sons el génération des MéNÉTRIES. BRANDT. WoLkoFr. gammes. 4. Dorx. Ueber ein drittes in Russland befindliches Astro- labium mit morgenländischen Inschriften. (avec 2 planches) 5 Beiträge zur Theorie der magnetischen Maschr- nen. & et 7. Nachricht von der Erlegung eines Eisfuchses, Canis Lagopus , an der Sïdküste des Fin- nischen Meerbusens, nicht weit von St. Petersburg, und daran geknüpite Unter- suchung über die Verbreitung dieser Thier- art. 6 et 7. Ueber Ichthyosauren und Ceratiten Russ- lands. 8. LEnz. BAER. Eicnwazp. Ueber die Anwendung des Lindenbastes in Russland. (Extrait) 8. Brosser. Description de quelques antiquités géorgien- nes. (avec une planche) 9 et 10. K oEPPEN. Frirzscue. Ueber ein besonderes Verhalten des brom- sauren Kali. 11. Ueber zwei krystallisirte Verbindungen des Ammonium mit Schwefel. 11. FRITZSCHE. Jacosr. Ueber einige electromagnetische Apparate. (avec une planche) 12. Meyer. Einige Worte über die Nebenblätter bei Lo- tus. (avec une planche) 12. Untersuchungen über die tägliche Ver- änderung der magnetischen Declination. (avec 3 planches) 13 et 14. NERVANDER. Einige Bemerkurgen über den Bau der Cru- ciferen. 13 et 14. Mexer. Fran. Ueber Münzeu des letzten Charesmschah , die in Grusien geschlagen. 13 et 14. Dorwx. Ueber eine sechste von mir benutzte Hand- schrift von Nimetullah’s Geschichte der Afghanen. 15 et 14 CLaus. Ueber das Verhältniss des Kamphers zu den Haloïden. 15 et 16 Brosser. Projet d'une collection d'auteurs arméniens inédits. 24 article. 17. BranoT. Observations sur le Loxia rubicilla Güldenst. 18 et 19. BranpT. Note sur les espèces de Loxia de la Faune de Russie. 18 et 19. Fraeun. Einige für das Münzcabinet des Asiatischen Museums erworbene Inedita. 18 et 19. FRAEuN. Ueber einen im Gouvernement Kasan ge- machten Kufischen Münzfund, jetzt im Museum des Grafen Stroganoff befindlich. 18 et 19. Eicnwazr. Ueber den Bogdo. 22. Firscuer. Üeber die verschiedenen Arten von Balsam- pappeln, welche hier cultivirt werden. 22. Brosser. Correspondance en grec des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie, pendant le xvir® siècle. 23 et 24. VI LIT. H'ANPP ON TT Ueber des Herrn Prof. v. Middendorff Karte von seinem Wege durch das Russische Lappland. 18 et 19. BAER. LV: CORRESPONDANCE. Borenius. Calcul comparatif de différentes observations du pendule constant Lettre à M. Lenz. 5. Présence de l'hydrogène dans le sulfo - cyano- gène. Lettre à M. Hess. 15 et 16. Grove. Procédé galvanique pour graver des planches daguerréotypées. Lettre à M. Jacobi. 15 et 16. CLaAus. LE BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE. Séance du 5 Février. 6et 7. — 19 et 26 Février, Mars, Avril, Mai, Juin. 9 et 10. Août et Sep- tembre. 18 et 19. VL. CHRONIQUE DU PERSONNEL. No 2 et 3. VIL ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. No. 2 et 3. — 11. — 13 et 14 — 18 et 19. REGISTRE ALPHABÉTIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) ArcGaxes, voir Nimetuillæh. Auwmoxium. Deux nouvelles combinaisons crystallisées de l’'ammo- nium avec le soufre, par M. Fritzsche. 165. Ariquirés géorgiennes , décrites par M. Brosset. 153. ARMÉNIENNE — littérature. Projet d’une collection d'auteurs armé- niens inédits. Second article, par M. Brosset. 253. Arvicoa ratticeps, nouvelle espèce de Campagnol, décrite par MM. le Comte Keyserling et Blasius. 35. ASTROLABE à inscriptions orientales, décrit par M. Dorn. 60. Axiororxa. Nouveau genre de lépidoptère nocturne de la Russie, établi par M. Ménétriès. 40. Barr — Marche journalière de la température à Boothia 3. No- tice sur un échantillon de Canis lagopus, tué dans les environs de St.- Pétersbourg, et considérations sur la dis- tribution de cette espèce. 89. Rapport sur un mémoire de M. Reinecke. 144 Rapport sur les Beitraege. 209. Projet d'un voyage en Sibérie 276. 282. Sur la carte du voyage de M. Middendorf dans la Laponie russe. 298. Barcuorr — obtient une mention honorable. 133. Bauwier tacamaque. Sur les espèces du B. tacamaque, cultivées ici, par M. Fischer. 343. Bec - croisé, voir Loxia. Bcasius, voir Keyserling. Bocpo. Sur le mont Bogdo, par M. Eichwald. 333. Boortmia. Marche journalière de la température à Boothia, par M. Baer 5. Borexius — Calcul comparatif de différentes observations du pendule constant. 73. Bouniaxovsxy — décoré de l’ordre de St.-Stanislas de la 2de cl. avec la couronne. 44, Braxpr — Second rapport relatif aux recherches microscopiques ultérieures sur l'anatomie des espèces du genre Glomeris. 1. Note supplémentaire sur les espèces qui composent le genre Polydesmus 9. Note sur trois espèces nouvelles d'oiseaux de Russie et de la Perse boréale. 11. Note sur une espèce de chat, nouvelle pour la Faune de Russie. 34. Observations sur le Manoul. 37. Note sur deux espè- ces nouvelles de Souslik de Russie. 43. Observations sur le Loxia rubicilla Güldenst. 287. Note sur les espèces de Loxia de la Faune de Russie. 288. BromaTe de potasse. Sur un phénomène particulier produit par cette substance, par M. Fritzsche. 157. Brosser — Description de auelques antiquités géorgiennes. 153. Projet d’une collection d’auteurs arméniens inédits. Second article. 253. Correspondance en grec des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie. 349. Cawpacnoz, voir 4rvicola ratticeps. Cawpure, Ses rapports avec les haloïdes, par M. Claus. 229. Canis lagopus. Considérations sur la distribution de cette espèce, à l’occasion d'un échantillon pris près de St.-Pétersbourg, par M. Baer. 89. Cevernozm — obtient une mention honorable. 133. Cérarires de la Russie, par M. Eichwald. 108. Cuopix — obtient un prix Démidoff. 135. CLaus — Sur les rapports qui existent entre le camphre et les haloïdes. 229. Présence de l'hydrogène dans le sulfo-cya- nogène. Lettre à M. Hess. 245. Coccoruravstes speculigerus, nouvelle espèce d'oiseau décrite par M. Brandt. 11. C. caucasicus, voir Loxia. Corresponpaxce mathématique et physique de quelques célèbres géomètres du siècle dernier, tirée des archives centrales de Moscou et de celles de l’Académie, par M. Fuss. 283, Crucréres. Remarques sur la structure des Crucifères, par M Meyer. 209. Dewozsky — obtient une mention honorable. 133. Dors — promu au rang de conseiller d'état. 33. Sur un troi- sième astrolabe à inscriptions orientales qui se trouve en Russie. 60. Sur un sixième manuscrit de l’histoire des Afghanes de Nÿmetullah. 217. Ecorce de tilleul. Sur l'emploi qu'on en fait en Russie, par M. Kôppen. 119. Eicuwazo — Sur les Ichthyosaures et les Cératites de la Russie. 108. Sur le mont Bogdo. 333. Ececrro-macxérise. Sur quelques appareils électro-magnétiques , par M. Jacobi. 175. Evwsenza bruniceps, nouvelle espèce d'oiseaux, décrite par M. Brandt 12. Feus Manul Pall. Observations sur cette espèce, par M. Brandt. 37. Feuts Servalina Jardine, observée en Russie, note de M. Brandt. 34 Fiscuer — Sur les espèces de baumier tacamaque, cultivées ici. 343. Fraeux — Sur les monnaies du dernier Schah de Kharesme, frappées en Géorgie 213. Monnaies orientales inédites, nouvellement acquises par le Musée asiatique. 289. Mon- naies kufiques trouvées dans le gouvernement de Kasan. 295. Apercu topographique des fouilles d'anciennes mon- naies arabes en Russie. 301. Frirzsome — Sur un phénomène particulier produit par le bro- mate de potasse. 157, Deux nouvelles combinaisons cris- 165. Fuss — Rapport général sur la dixième distribution des Prix Démidoff au concours de 1840, tallisées de soufre et d’ammonium. Supplément. Projet de publication d’une correspondance mathématique et physi- que de quelques célèbres géomètres du siècle dernier , ti- rée des archives centrales de Moscou et de celles de l'A- cadémie. 283, Gazvanisue. Procédé galvanique pour graver des planches da- guerréotypées, par M. Grove. 246. Géorcie Correspondance des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie, par M. Brosset. 349. Guixxouzorr — obtient une mention honerable. 133. GLomérines. Sur l’anatomie des Glomérides, par M. Brandt, 1, Guaëre — Inscriptions grecques restituées et expliquées. Premier article. 221. Deuxième article. 222. Grar — machine pour filer la soie. Rapport de MM. Küppen et Jacobi. 137. Grercm — obtient une mention honorable. 133. Gnove — Procédé galvanique pour graver des planches daguer- réotypées. Lettre à M. Jacobi. 246. HELMERSEN = Rapport sur les Beitraege. 219. Hess — Recherches thermochimiques. 13. Jacom — Rapport sur la machine à filer la soie de M. Graf. 137. Sur quelques appareils électro-magnétiques. 173. Icuimova — obtient une mention honorable. 133, Icuruyosaures de la Russie, par M. Eichwald. 108. Ixscmprions grecques, restituées et expliquées par M. Graefe. Premier article. 221. Deuxième aticle. 222. Karë£Live — Oiseaux rapportés par lui et décrits par M. Brandt. 11. KRazewsec — obtient un prix Démidoff. 133. KeyseruinG , Comte, et BLasius — Description d’une nouvelle es- pèce de campagnol. 33 Kixixe — obtient une mention honorable, 133. Kogrren — Sur l'emploi de l'écorce de tilleul en Russie. 119. Rapport sur la machine à filer la soie de M. Graf. 137. Laronie Russe. Carte de ce pays, levée par M. Middendorf. 298. Lewz — décoré de l’ordre de St.-Stanislas de la 2de cl. 44, Ma- tériaux relatifs à la théorie des machines magnéto-électri- ques. 78. Lorexz — obtient une médaille Démidoff, 133. Lorus, Quelques mots sur les feuilles secondaires de Lotus, par M. Meyer. 187 Loxia. Espèces de Loxia de la Faure de Russie, par M Brandt. 288. Observations sur le Loxia rubicilla Guldenst. par le même. 287, MaGwérisme terrestre. Sur les variations journalières de la décli- naison magnétique Second article, par M. Nervander. 189. Macwéro-éLecrriciTé. Matériaux pour servir à la théorie des ma- chines magnéto-électriques, par M. Lenz. 78. Mévérriés — Sur un nouveau genre de Lépidoptère nocturne de la Russie. 40. Meyer — Quelques mots sur les feuilles secondaires de Lotus. 187. Remarques sur la structure des Crucifères. 209. Mionexnorr — Carte de la Laponie russe. Rapport de M Baer. 298. Mwpexporria, nouveau genre de plantes, établi par M. Traut- vetter. 151. Musique. Classification des sons et génération de la gamme, par M. Volkoff. 45. Nervawnern — Sur les variations journalières de la déclinaison magnétique. Second article. 189. Nevouixe — obtient un prix Démidoff. 133. Nrméruzran — Manuscrit de l’histoire des Afghanes de cet auteur, examiné par M, Dorn 217. Numismatique orientale. Sur les monnaies du dernier Schah de Kharesme, frappées en Géorgie, par M. Frähn. 213. Monnaies orientales inédites, nouvellement acquises par le Musée asiatique, par M. Frähn. 289. Monnaies kufiques trouvées dans le gouvernement de Kasan, par le mème. 295. Apercu topographique des fouilles d'anciennes mon- naies arabes en Russie, par M. Frähn. 301. Osrrocransxy — promu au rang de conseiller d'état actuel. 44* Rapport sur un mémoire d'optique analytique de M.Schul- tén. 143. OusrTriALoFF — promu au rang de conseiller de collège. 4%. Penouze constant. Calcul comparatif de différentes observations du pendule. Lettre de M. Borenius à M. Lenz. 73. Pricomarirsky — obtient un prix Démidoff. 133. Picus Kareur, nouvelle espèce d'oiseaux, décrite par M. Brandt. 12. Pirocorr — obtient un prix Démidoff. 132. Pozxpesmus. Supplément à la monographie du genre Polydesmus, par M. Brandt. 9. Pocvnesmus capensis et hamutus v. ci-dessus. Posrezs et Ruprecar — obtiennent un grand prix Démidoff. 132. Prirx-Déminorr Concours de 1840. 132. Rapport général, par M. Fuss, secrétaire perpétuel. Supplément. Reinecke — Mémoire relatif à l'établissement de marques sur les côtes de la Finlande pour mesurer labaissement successif du niveau de la Baltique. Rapport de M. Baer. 144. Rurrecur, voir Postels, ScraRDruS — promu au rang d’assesseur de collège. 4%. Scaucrés — Mémoire d'optique analytique, analysé par M. Os- trogradsky. 145. SmaraGporr — obtient une mention honorable. 133. Smirr — obtient une médaille Démidoff. 133. Sousux , voir Spermophilus. SrermormiLus Æversmanni et erythrogenys, deux nouvelles espèces de Souslik de Russie, établies par M. Brandt. 43. STuckENBERG — obtient un prix Démidoff. 133. SuLro-CYANOGÈNE. Présence de l'hydrogène dans cette substance, observée par M. Claus. 245. Tasrmocamie. Recherches thermochimiques, par M. Hess. 13. TraurveTrer — Middendorfia, nouveau genre de plantes. 151. VeniAmworr — obtient une mention honorable. 133. Vorxorr — Classification des sons et génération de la gamme. 45 Voyace en Sibérie. Projet de M. Baer. 216. 282 WRrawceuz — obtient une médaille Démidoff. 133. D 0 à TE en bass noqquif:- PERMIS d'in yum dy nas he avaler A nt. wentanr 6 pote na rhe NT 4 'uibr if + FERA lixraon te TL arte AE D cutetiut 0 7h partit pot ut Mid au A eq mo pitit el sù PA LT ASE RES Mtotto4 hr | nr éruption a oil er as mater use [A 1: M4 three opel sopitqn'ti Ft — éraumt air pénbarpont sht oh efElsbrsr wstuns À asia su LA eprgee véBlesrot " ALL LATE LL ER USE 20 Merottl Mons estllati «wenufl af À £Bt Mabirri tr tt raïtdé ‘fn nue cniratetees miens Anis tot clt sl ET US D PANTTITEES # ait su010 16 0 er üt 408 M _ Dr en wévriba à vér estulq above AMRPMMEN + Mohouh bi pu tri ibmoudil soja out: Jusibdo <- semi | | 26 sccou db Melle 4 ait 29 noitrltérant == rame assigitn CRC EE out M sh niet mie ere wii: Er Vabrumtl he api ile à en DNRUTE 4 CPE TN ï æ " . nf he "ad Ar) CT f er : A: : | Mt LS . V5 195. BULLETIN SCIENTIFIQUE none PS PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants : 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso ; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports ; 5. Voyages scientifiques : 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie. SOMMAIRE. NOTES. 1. Sur l'anatomie des Glomérides. Brawpr. — 2. Marche journalière de la température à Boothia Barr. — 3. Supplément à la monographie du genre Polydesmus. Brant. — #%, Sur trois nouvelles espèces d'oiseaux, rapportées par M. Karéline. Branpr. Des recherches réiléiées m'ont fourni différents sup- pléments quant à la distribution des branches des tra- chées dorsales et abdominales, notamment aussi du système de trachées particulier qui ouvre la moëlle ab- NeOuDiE, S 1. SECOND RAPPORT RELATIF AUX RECHERCHES dominale. MICROSCOPIQUES ULTÉRIEURES SUR L'ANATO- UNE ; : à : J'avais douté auparavant, si les ductus excrétoires de chaque paire des petits sacs blancs, oblongues ou pyri- formes, qui se trouvent au dessous de chaque anneau du dos et sécernent une liqueur mucilagineuse, éjetée en forme de petites gouttelettes, à l’attonchement des animaux, se réunissent dans un simple orifice ou restent distincts. Je suis parvenu à éclaircir cette question, en trouvant pas des recherches répétées que le ductus MIE DES ESPÈCES DU GENRE GLOMERIS; par M. BRANDT (lu le 27 novembre 1840). Dans le courant de l'été passé, j'ai tâché de compléter mes observations sur l’anatomie des espèces qui compo- sent le genre Glomeris autant que les échantillons que j'avais reçus de la part de M. Saxesen à Clausthal et le temps me l'ont permis. Je dois beaucoup regretter que ces insectes, envoyés a l’état vivant, soient morts | excrétoire de chaque sac, quoique sa partie terminale soit très rapprochée et presque réunie au sac de l’autre avant que j'ai pu terminer toutes les recherches néces- côté, possède son propre orifice. saires pour remplir les lacunes de ma monographie ana- Des recherches sur les génitaux m'ont fourni égale- ment plusieurs faits plus ou moins nouveaux. tomique. J'ai eu cependant le bonheur de compléter nos con- naissances à plusieurs égards. Les différentes couches des petits muscles transversaux ou obliques, destinés au Le conduit excrétoire du testicule est simple; mais il se divise, derrière la seconde paire de pattes, en deux petits conduits, dont chacun entre dans une petite écaille recourbée, observable derrière chaque articulation basale de la seconde paire de pattes La partie postérieure du testicule offre un petit conduit dirigé en arrière jusqu'à la prostate, et pourrait bien être le ducius excrétoire de cet organe. Les orifices des organes mâles ressemblent de cette manière aux organes femelles, et les organes mouvement des petites lames abdominales, sont recon- nues avec plus d’exactitude. L’arrengement des muscles du dos, ainsi que des très petits muscles du rectum et de l'anus a également été observé d’une manière plus satisfaisante, En outre, j'ai fait attention aux petits mus- cles des organes crochus pédiformes qui se trouvent chez les mâles en avant de l'anus. 3 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 4 particuliers chrochus et pédiformes qui s'observent chez les mâles en avant de l’anus ne paraissent effectivement destinés qu'à retenir et à stimuler les femelles pendant la copulation, comme je l'avais supposé lors de mon premier rapport. Dans les individus disséqués par moi, vers le milieu du juillet, le conduit dn testicule (vas deferens) con- tenait une quantité de petits corpuscules elliptiques qui paraissent être des spermatozoes non encore développés. Quoique les femelles ne possèdent qu'un simple ovaire, on y observe très distinctement deux oviductus très courts, dont chacun entre dans une pelite écaille recourbée en forme de petit tuyau, observable derrière l'articulation basale de chacun des pieds de la seconde paire. La jonction des ovules aux deux taches distinctes longitudinales et parallèles de la face intérieure de l’o- vaire, paraît indiquer une espèce de duplicité. Les ovu- les elliptiques seuls, encore altachés à l'ovaire, m'ont offert une vésicule germinatrice très dislincte el c’est envain que je lai cherchée jusqu'a présent dans les ovules détachés et arrondis. 2. REVISION DES TÂGLICHEN GANGES DER TEu- PERATUR IN Boorui4a; von K. E. v. BAER (lu le 12 mars 1841). Als ich aus Pachtussow’s Tagebüchern den Gang der Temperatur i5 Vowaja Semlja berechnete und zu meiner Verwunderung fand, dass in Matotschkin Schar die wärmste Zeit im November um 6 Uhr Nachmittags, im December etwas vor Mitternacht und im Januar sogar fast zwei Stunden nach Mitternacht eintritt, und überhaupt eme von der Sonne unabhängige Erwärmung während des Jahrs einen Umlauf in den Tagesstunden zu halten scheint, — und da auch in der Karischen Pforte von einem solchen Wärmequell Spuren sich er- kennen liessen, wenn auch die Einwirkung lange nicht so regelmässig hervortrat, — so fühlte ich das Bedürf- niss, den täglichen Gang der Temperatur in Boothia, dem eïnzigen hochnordischen, von Vowaja Semlja ent- fernten Orte, von dem man damals eine hinlängliche Reïhe von Beobachtungen besass, vergleichen zu künnen. Ich konnte aber die Rechnungen weder selbst durch- führen, noch bis zur vollständigen Richtigkeït revidiren. (Bulletin scientifique de l’Acad. de St. Pétersb. Vol II N. 19.) Eine Annäherung an die Richtigkeit zeigte schon, dass in Boothia keine solche Erwärmung nach den verschie denen Moraten innerhalb der Stunden eines Tages umlaufe. Um dieses anschaulich zu machen, wurden die Zahlen mitgetheilt, jedoch bemerkt, dass diese noch nicht ganz richtig seyen und ausdrücklich hinzugefügt (Bulletin IT S. 239) dass ich mir eme vollständige Revision und einen abermalisen Abdruck nach dersel- ben für die Zukunft vorbehielte (*). Ich gedachte diese revidirten Zahlen in emer künftig herauszugebenden Schrift über die Temperatur-Ver- hältrisse von VNowaja Semlja mitzutheilen. Unterdessen war in Berlin dieselbe Berechnung angestellt und, in Fahrenheïtschen Graden ausgedrückt, in Dove’s und Moser’s Repertorium der Physik Bd. IIL S. 352— 357 mitgetheilt. Im Winter {859 — 40 theilte mir Herr Professor Nervander in Helsingfors seine Absicht mit, die ma- gnetischen Beobachtungen aus Boothia mit dem Gange der Temperatur zu vergleichen und fragte, ob das Détail der Berechnung der letztern noch vorhanden se. Dieses war wirklich der Fall. Ich sah nun hierin eine Veranlassung an die Erfüllung meines Verspre- Die revidirten Rech- nungen wurden Herrn Professor Nervander mit der Bitte mitgetheïilt, wenn er n ch einen Fehler finde, mich davon in Kenntniss zu setzen. Da Herr Professor Nervander das Wärme-Quantum von 5 zu 5 Tagen summirte, so ergab sich dadurch die vollstindigste Con- trolle der früheren Summirungen. Es ergab sich dabeï chens einer Revision zu gehen. noch ein Fehler in der zweiten Decimalstelle einer Stunde, auf der Verwechselung eïnes Zeïchens beruhend. Ich darf also jetzt wohl hoffen, dass die Zahlenreïhen, die ich hier für alle einzelnen Monate und nach den Standürtern gesondert in den drei folgenden Tabellen in Fabrenheïtschen Graden gebe, zuverlässiger sind als die noch immer etwas abweiïchenden Reïhen im Reper- torrum der Herrn Dove und Moser. Dem Grundsatze, diejenigen Tage auszulassen, für welche im Original durch Druckfehler entweder mehr oder weriger als 24 Beobachtungen sich finden, bin ich treu geblieben, (*) Es thut mir leid, dass in den verschiedenen Abdrücken und Excerpten, die man aus dem Bulletin von meinem Auf- satze gemacht, dieses Versprechen meistens ausgelassen ist.’ BULLETIN SCIENTIFIQUE. gerer + | 960'Le + | sg'6s + | og1‘re + | ogc'or + l'orge — | our'ez — | égctre — | 6rs'LT — | seg'ez — | cg5o — | Lego + . « er csu'oz + | cro'Le + | ser'os + | que + | oov'tr + |sgc% — |'ozctuc —| çu'ie — |oxotr | segoz — |'oono —| octo + s a op9cz + | sog'ec + | ssstie + |'orofee + |'orrcr + | cos — | zcotsx — | guste — | cogtuz — | retex — | oovo — l'ex + Ÿ PO os‘gz + | Les'ec + | Ls‘T5 + | çu'ec + | over + | Lz8tx — | Laser — | éce‘re — | ezs'Lt — | ats'er — | esse — | 90cL u RS cec‘oz + | çc9‘o + | 005% + | çofce + |'cesr + | 6er — | 199°7x — | ogotre — | exstr — | scu'wx — | cero — | o0cL “ $3$ ceL'ot + | v9ç‘1% + | soL'or + | ces ‘Le + | 996‘çr + | osc'o + | szrtrz — | eggoe — | Lss‘zr — |'ozrsx — | cgxo — | rer é HE 9'La + | sueTe + | ceoLx + | 998'sc + | 991‘or + | Le9T + | 06707 — | #rx‘o8 — | gog'Lz — | custer — | coro — | reg k D g98'8t + | 607 25 + | ceo‘ss + | cer os + | 9g1'Lr + | LTe% + | x6r‘er — | ggo‘og — | Lsg'Lr — | gç9‘ez — | oreto — | gc7's “s CE o8‘6t + | 29048 +] 80f6 + | cures + | egr'sr + | çoro + | 6o1ter — |écc‘ez — | gggtcr — |'vr'ez — |'ogso — |rre \ » + 066% + | 0er + | cr9t6r + | cr + |csL'sr + |ozo'o +] coc'er — | optez — | zec'Lt — | einer — | ces — | arcs “ +É csv 08 + | Let + | ço1‘65 + |oo‘ez + | o‘6r + | o6ez + ezrxr — | rréca — | ror‘ue — |'cr'ez — |esne — | rs + . CE à £eg'og + | Tir %% + | 96065 + | oo1'er + | ssr‘6r + |ouez + | cogrrr — | gu'oz — |oroz — |éesrez — | ce — | orotor +] sSSennuyoenaqn r cet ‘og + | coter + | 601'85 + | cote + | 99681 + | coco + | icétrr — | sector — | suete — | Lygtex — | exe — | cco‘or + FJ “ € £c0‘0£ + | 01875 + | Les'Lx + | 907% + |'orr‘sr + | rose + | rgcter — |'gxotzr — |eurtx — | çLe‘ez — | o90g — | o80‘or + à Ne: 0 9rr'6t + | 896% + | 60795 + | gros + | esse | 0% + | ceo'Lr — | sué‘sr — | ecc'cz — | zen'ez — | Loto —| sue + Se “_o1 99887 + | te0' 1e + | zuc‘er + | o1s‘ec + | eco'or + | 69ç'x + | err‘oz — | sL9‘6x — | sne*Le — | Louez — | ogg — | 90ge + É Le. gu'er + | 29005 + | vecu HT vic+T gr + écgso + zessz — | cos —| c'ur-- [ratez — lors — | recs + . éJe c8L'or +| sec +| 6155 +| gofoc +] gr + |6L8r — |ssrtoz — | Lestoe — |ezrzz — |'seg'ez — |opgto —| ces + . S'HÉ 990‘97 + | rEL'‘8e + | Les‘er + | ogç'ec + | sgg'er + | gere — | oov'1x — | s6s‘os — | L60‘Lx — | cog'ez — | or9o — | 1962 + * D ever + | err'8c + | crus + | cer'ec + | ccv'ur + | 960% — | croate — | cos'oe — | szx‘ce — | cLstez — |'ogoo — | 6x9z + s; f go‘az + | cuu'se + | ces n + | een 7e + | ooz' pr + | cos — |ozezr — | rL‘og — 9F'LT — | 69068 — | 9189 —|e69L + < EL | 968€ + | 919fLe + | rgn‘ov + | e8o‘ze + | soc'or + | swr'g — | ro1zz, — | gue‘os — | svotzz — | sco'sz - lego — | 69 + 4e “ © ce8'st + | so7'Le + | gec‘ée + | socre + | care + | quete — | çoz‘ze — l'oré‘os — | Les‘oz — | ofxc — l'orzo — | one + ; à à Go'et + | 6tr'Le + | cev'6e + | csc‘re + | es6e + org — | zcotzz — | eLa‘os — | coc‘oz — | eLsfez — lego — | cewz | —— Spec. 1. Spermophilus Eversmanni. Nob. Cauda cum pilis fere {/, corporis longitudine, pilosis sima, fascilulata, supra basi fusco-flavescens nigro mix- ta, in medio ferruginea, dein lateribus longitudinaliter nigro fasciata, pilis albo terminatis. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. Mémoires de l’Académie impériale des sciences de St-Pétersbourg VIène série, Sciences mathémati- ques et physiques, tome IL. 5°me et 6°me livraisons; contenant: Bouniakowsky, O npasuasnxe msoro- YTOASHAKAXE BIMCAHHBIXR M ONHCAHHBIXE OKOAO Kp}ra; Ostrogradsky, Tables pour faciliter le calcul de la trajectoire que décrit un mobile dans un milieu résis- tant; Bouniakovsky, Nouveaux théorèmes relatifs à la distinction des nombres premiers et à la décomposi- tion des entiers en facteurs; Le même, Mémoire sur l'irréductibilité de certaines formules irrationelles, tant littérales que numériques ; Parrot, Essai sur le procès de la végétation métallique et de la cristallisation (avec 5 pl. lithogr.) — Prix du volume , composé de 6 livrai- sons, 5r.arg. pour la Russie, 6 thir. 18 gr. pour l'étranger. Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reïches und der angränzenden Länder Asiens von K. E y. Baer und Gr. v. Helmersen. 5tes Bdchen : Helmersen’s Reise nach dem UÜral und der Kirgisensteppe in den Jahren 1833 u. 1555. isle Abiheïilung (avec 2 cartes). Prix : 1r. arg pour la Russie, 1 thlr. 6 gr. pour l'étranger (Le 4m volume paraîtra sous peu). Aures vix paullo majores quam in Citillo. Colores, excepta cauda, ut im Cilillo, sed corporis latera ferrugi- nea. Ungues longiores qaam m Citillo. Longitudo a rostri apice ad caudae basin 9” 3//. Cau- da cum pilis 4/7 5/1, sine pilis 54 44°, Habitat in montibus Altaicis (Gebler), prope Kokatan (Schrenk). J'ai dédié cette espèce à Mr. Eversmann à qui la science doit la découverte et les descriptions détaillées de plusieurs espèces de Sousliks de Russie. Spec. 2. Spermophilus erythrogenys Nob. Capitis latera usque ad aures alba, excepta macula ferruginea , triangulari infra oculos late albo cinctos et alia minori, pariter laete ferruginea, supra oculos con- spicua. Mentum, gula et guttur fere ad pectus usque, pedum interior facies tota alba. Podaria albida. Rostrum supra nares macula nigro-fusca. Cauda Citilli, sed paul- lo pilosior, infra ferruginea, albo terminata, supra ferru- gineo mixla, pilis albo terminatis. , ; É Emis le 6 juin 1841. Longitudo a rostri apice ad caudam 84 107. BULLETIN SCIENTIFIQUE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. VA 196. Tome IX. /. 4, Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription par volume , est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF - libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. ; | Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet elfet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso ; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. NOTES. NOTA LENS, 9. CLASSIFICATION DES SONS ET GENÉRATION DES GAMMES. (Pouvant servir d'appendice à un paragraphe d’acoustique). Par MarHreu DE WOLKOFF, Colonel du corps des ingénieurs des voies de communication de Russie. (Lu le 1 mai 1841). Je pars des phénomènes suivans, dont je prends l’ex- posé dans un des plus nouveaux cours de Physique, celui de M. G. Lamé. | »Ces appareils (ceux de nos sens) tout organiques qu'ils soient, doivent donc se conduire, se mouvoir, de la même manière que les substances morganiques capables d'éprouver l'effet des causes naturelles qu'il s’agit de rendre sensibles“ (page 49). | .,....ce ne sont ni les nombres absolus des vibra- tions, ni la différence de ces nombres, qui produisent sur l'oreille la sensation des accords, c’est uniquement leur rapport“ (page 60). » Quand on écoute attentivement un son quelconque, produit par les vibrations d’une lame élastique, d’une corde tendue ou d'un tuyau d'orgue, on. distiigue 2.5, 4, 5 sons différens‘* »Si l'on prend pour unité le son le plus grave de Ja série, qui est aussi le plus fort, celui qu'on entend ensuite le plus facilement est l’octave aigüe de la quite, ou le sen 3; on distingue après, la double octave de la tierce, ou le son 5; viennent enfin l’octave et la double octave du son principal, ou les sons 2 et 4 qui sont plus difficiles à saisir {page 62). 1. Classification des sons .et génération des gammes. WoLKkoFr. »--+. on peut penser, en se fondant sur de nom- breuses analogies, qu'un mouvement brusque dans les muscles, et par suite l'interruption rapide de toutes les vibrations préexistantes dans l'organe, doivent occasion- ner une sensation pénible‘ (page 66). Les sons simultanés, dits harmoniques, observés dans les corps sonores, sont très faibles; maïs en musique on leur donne beaucoup d'intensité en tirant leurs équi- valents de corps séparés, dans lesquels ils sont eux- mêmes générateurs. Les sons harmoniques de ceux-ci, ne troublent pas l’harmonie étant trop faibles compara- tivement à l'intensité de plusieurs sons générateurs réunis. Il est évident que l'harmonie, c’est-à-dire la simul- tanéité des sons, n'aurait pu être introduite dans la mu- sique, si l’ouie ne tolérait l'augmentation d'intensité des sons harmoniques. Cependant il serait absurde de sup- poser cette telérance sans aucune limite. Ces limites sont même assez rapprochées. La réunion des sons équivalents à ceux de loute la série des sons harmon'ques que l'analyse et l'expérience dé- montrent pouvoir coéxisler, produirait une dissonauce fort désagréable. Cela s'explique très bien par l'équivalence des propriétés de l’appareil auditif, quant aux phénomènes des vibrations, avec ceux des corps élastiques inorganisés. En effet, l’ouïe exige le même ordre d'intensité des sons réunis dans un accord, que celui observé par les physiciens entre les sons harmoniques; par exemple la basse dans un morceau d'ensemble, serait à force égale moins sensible que les parties hautes: l'effet gracieux produit par un chant a mezäa voce ou par les sons dits harmoniques, tirés d'un instrument à cordes, n’a lieu que lorsque ces sons se trouvent dans les hautes 47 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 48 ————LLL régions de l'échelle musicale. Il paraît donc que plus on se rapproche, pour l'intensité des sons, des lois des vibrations observées dans les corps sonores, plus l'oreille est satisfaile; ce qui porte à présumer que les sons de la série harmonique, que nous trouvons tout-à- fait inmsensibles, ne pourraient être renforcés sans blesser notre oretlle. On a observé dans différens corps mis en vibration, des sons simultanés très clarrs, se trouvant dans des rapports extrêmement variés. les observations du Baron Blein sont les plus remarquables dans ce genre. Mais dans les cordes et l'air, presqu’exclusivement employés par les musiciens, ce phénomène a le plus d’étendue. On ne saurait attribuer au hasard le choix de ces corps, et d'autant plus que l’on a construit avec beaucoup de succès des instrumens, dans lesquels des lames d’acier, le verre et même le bois sont employés à produire des sons. Cependant aucun de ces instrumens n’a été in- troduit dans l'orchestre. les seuls qui aïent quelque vogue dans l’usage privé. Il semble donc que l’ouïe, tout en ayant la faculté de se mettre à l’unisson de toutes les vibrations simultanées Les imstrumens à lames sont que l'on trouve suffisamment prononcées dans divers corps, choisit de préférence ceux d’entr'eux dont le grand nombre de vibrations partielles se rapproche davantage de la variété de rapports dans lesquels l'appareil de l'ouie est capable de se subdiviser dans ses vibrations. D'après cela, le point de départ de l'harmonie, doit se trouver dans les cinq premiers sons harmoniques des cordes et de l’air, que tout observateur exercé distingue ut 1 STE LA ut, mi 4 2 3 4 5 La réunion de ces cinq sons doit former l'harmonie la plus parfaite, comparable à l'effet produit par un seul son, si le principe duquel je suis parti est vrai. Elle l'est en ellet, et elle aurait dù être plutôt nommée accord parfait, que la réunion des trois sons dans le rapport de 4:5:6 ou ut, mi, sol, désignée par ce nom. On confond généralement les sensations satisfaisantes avec crÎles qui sont agréables. L'accord parfait naturel pro- duit, de toutes les sensations de l’ouïe, la plus satisfaisante maïs non la plus agréable. Si un changement brusque et général dans la tension des muscles, produit une sensation pénible, d’un autre côté l'organe doit se lasser à l’invariabilité de cette tension assez longtems soutenue. Pour produire des sensations agréables *) et s'emparer de l'attention de l'auditeur, des modifications dans la *) Pour plus de généralité, j'aurais dà dire: qui nous affectent davantage. | teusion des muscles de l'oreille sont indispensables. Mais l'importance de l'accord parfait est telle, que quelques modifications de consonnances que l’on fasse pour flatter l'oreille par des sensations toujours diverses, aucune combinaison harmonique ne peut se terminér que par lui, tel que la riature le donne, ou modifié de manière à conserver son caractère de conclusion. Cependant en employant dans une pièce de musique un plus grand nombre de sons qu'il n’y en a dans un seul accord parfait, il est essentiel, pour fixer les idées, d’en admettre une classification suivant leurs rapports mutuels plus ou moins consonnans. Or la réunton des cinq premiers sons harmoniques des cordes et de l'air for- mant l'accord le plus parfait, cherchons d’abord une famille de sons, dont chacun puisse former avec d’autres de la même famille un accord de ce même genre. Je donneraï à cette famille le nom de famille ou gamme *) harmonique, puisqu'elle ne sera composée que de groupes de sons équivalents aux groupes natu- rellement harmoniques. Cette gamme servira évidemment de base à l’har- monie, puisque l'accord parfait est de toutes les con- sonnances possibles la plus satisfaisante et la plus essen- tielle, et que tous les sons de la famille pourront servir à former un pareil accord. Que l’on veuille ajouter ensuite de nouveaux sons à la gamme harmonique, rien ne changeraïit dans sa construction. Nous sommes poussés à la recherche de cette famille ou gamme, par la nécessité de passer d’un premier accord à d’autres consonnances, pourvu toutefois qu'il n'y ait point de changemens complets dans la tension des muscles de l'organe auditif. Or, tout ce qu'on peut attendre de la tolérance de l’ouie, est qu’elle supporte deux consonnances successives n'ayant qu'un seul son commun. Cette condition, et la définition même de la gamme barmonique, indiquent qu'il ne s’agit qu'à placer succes sivement chacun des sons de l'accord parfait, à l'un des autres degrés des nouveaux accords du même genre. Les octaves de ut: 2 et 4, ne donneraient que des accords identiques avec le premier, nous prendrons pour abréger le calcul, l'accord de trois sons ut sol, 1 les plus intenses de la série des sons simultanés. mIz > 5 5 *) Le nom impropre de gamme, V'est ici d’autant plus, que je ne présuppose aucun ordre de succession des sons de la même famille. Je le prends pour me conformer à la nomencla- ture usitée et parce qu'il faudra bien écrire ces sons dans un ordre quelconque. 49 fl ne peut exister que six accords de ce genre, con- tenant un des trois sons de celui-ci, savoir: fa ut la | la mi ut | sol, ré, si, | mi si sol, —2 —3 —1 at Ë SAC REKf De, SRE 14 EN | 39 is | 5 — 95 nr: : % 4 mi .sit s0l" Ja, mi; ut”, DS 25 | 55 26 Le son ut pris pour unité, étant principal dans le pre- mier accord qui en dérive, l’est aussi dans toute la fa- mille de sons qui se trouvent en rapport d'harmonie parfaite avec ceux de l'accord principal. De sorte qu'on peut désigner cette famille par le nom du son générateur. La perception par l’ouie des rapports entre les vibra- tions et non de leurs différences, confirme encore l'équi- valence des phénomènes qui se passent dans notre or- gane avec ceux que nous observons dans les corps so- nores, puisque la subdivision de ceux-ci en vibrations partielles, tuujours dans un certain rapport constant, est de même indépendante de la hauteur du son généra- teur et par conséquent de la différence des nombres de vibrations exécutées dans des tems égaux par les diffé- rentes parties du corps vibrant. Percevoir les rapports des vibrations, n'est autre chose que distinguer le plus ou moins de compatibilité ou de Les rapports différant entr'eux par leur plus ou moins de complication; l’oreille en est consonnance des sons. avertie par le degré de consonnance qu'elle y trouve. Plus ces rapports ou éntervalles, comme on les nomme en musique, entre des sons compatibles ou harmonisants sont simples, plus ils nous paraissent. consonnans; au point que deux sons, se trouvant dans le rapport le plus simple de 1 à 2, paraïssent tout-à-fait semblables, quoique l'oreille ne confonde pas leur hauteur différente. On ne peut se dispenser d'admettre les sons sem- blables à ceux trouvés ci-dessus, dans la même fa- mille du son w. Or, en multipliant et divisant ces sons une et plusieurs fois par 2, on obtiendra évidemment une suite de périodes de sons semblables. Chaque période contiendra 12 sons diflérens; celle qui commence par ut, sera: ut ut ré mi? mi fa sol sol* la? la si? si us | 1 OPEN 4.5 | SsouUe,: sit 9 l'ws "2 24 8 5 4 3 2 16 5 3 8 I 25 27 16 25 16 9 25 128 25 27 25 16 intervalles 24 25 015 241 15 9 24% 12524 256 24 15 Telle est la gamme harmonique naturelle et complète; elle démontre combien se trompent ceux qui s'imaginent que les demi-tons naturels ne devraient avoir pour in- tervalles que 16, il y en a, comme on oil, de 25 et de 27. il en arrive que les musiciens écrivent juste en croyant faire des approximations; par exemple: ils croient auxiliaires consonnans, tels que: 4, pourra former un grand nombre d’autres accords par- 50 cas, au contraire, ils pensent noter juste tandis qu'il y # 7 2 74 L'intervalle 25 se présentant en plus grand nombre que les deux autres dans la gamme harmonique, a erreur. el pouvant servir à en représenter tous les sons, doit être indiqué de préférence par les signes usités # et b. L'ordre de succession des sons dans la gamme har- monique n'a aucune influence sur les principes de l’har- monie, qui ne dépendent que du rapport entre les sons, et l’on peut s’imaginer dans tous les raisonne- mens que nous faisons, telle succession de sons que l’on veut. Celle d’après la hauteur relative, est la plus simple pour l'exécution pratique, pour la notation et pour la comparaison même des hauteurs relatives des sons. L'ouiïe finirait encore par se lasser, si l’on n'employait dans un chant étendu que les sons de la même famille harmonique. Nos sens sont généralement insatiables de variélé d'impression, et c'est un des plus grands mobiles au développement de tous les arts Chacun des onze sons de la première gamme, pris pour principal, donnera lieu à une nouvelle famille de 12 sons. Tous les nouveaux sons trouvés dans ces 11 familles, peuvent en engendrer encore d'autres, et ainsi de suite à l'infini (voir le tableau des gammes à la fin du mémoire). Toutes ces familles seront liées entr’elles au moins deux à deux par plusieurs sons qui leu seront communs. Puisque les sons de toutes les gammes harmoniques se trouvent, par des multiplications et des divisions suc- ces-ives, de la valeur du premier son pris pour unité, par 2, 5 et 5, il est évident que les rapports repré- sentant ces sons doivent nécessairement êlre formés par des nombres multiples quelconques de Pour employer des sons étrangers à la famille dans laquelle l'harmonie est placée, on n'est pas obligé de quitter celle-ci et de passer dans une autre. On peut de 5 et de 5 au contraire emprunter plusieurs sons, pris dans d’autres familles, consonnans avec ceux de la famille dans la- quelle on se trouve; mais aucun de ces sons auxiliaires, ne pourra être considéré comme faisant partie de la gamme harmonique considérée. Il n'y sera que conson- nant, car il ne pourra y servir à former un accord par- fait, c'est-à-dire à terminer une combinaison harmonique. Nous avons vu que dans la gamme harmonique d'un ton, on peut former sept accords parfaits. Dans la famille wt, ces accords dérivent de wt, fa, sol, mé, la, mib et lab. Introduisant dans la famille deux sons & 2 TALENTS Tete 2 DC LC MOI 1 ré sol? faits, par exemp'e: 2 — 45 — 72%; 28 — 125 — T$; etc. etc. Ce n’est qu'en tombant sur un de ces accords, que l'on a la possibilité de transporter l'harmonie dans un autre ton, mais on n'y est point obligé. Les sons auxiliaires consonnans, doivent être regardés dans le ton que l'on considère, comme formant, par rapport à lui, une catégorie différente de celle des sons de la gamme harmonique de ce ton. Je donnerai ici à la dénomination de sons harmoniques, une plus grande extension et je nommerai ainsi non seulement les cinq sons successifs d'un même accord parfait, mais encore tcus les autres de la gamme harmonique, parce que tous ces sons se trouvent en harmonie parfaite avec ceux de l'accord principal Je nommerai donc: sons harmoniques, la première catégorie de sous, dont est composée toule gamme harmonique dans laquelle l'harmonie se.trouve placée dans l'instant considéré; ces sons harmoniques soni nécessairement consonnans*), mais Je .nommerai par abréviation sons consonnans, tous ceux qui le sont sans être harmoniques, c'est-à-dire tous ceux des autres gammes harmoniques, dont il peut exister un nombre mini. Aïosi lout son, représenté par un rapport dont les nombres sont multiples quelconques, de 2, 3 et 5, sera harmonique dans sa famille et plus ou moins con- sonnant dans toutes les autres. On peut découvrir un très grand nombre de sons auxiliaires consonnans, par exemple en haussant ou baissant une ou plusieurs fois tous les sons de la gamme, dans le rapport de 24 à 25 et 25 à 24, comme font les musiciens en diésant et bémolisant les notes. On peut encore, en prenant tour-à-tour les intervalles divers qui se présentent dans la gamme harmonique, chercher les sons se trouvant daus le même rapport avec chacun des sens de cette gamme. Prenons par exemple l'intervalle ut mi ou >: 3; en l’appliquant au son ré nu ?, on trouve ? X $ £5, qui tomhe entre /a et 8 ? 8 AT SET, l'intervalle 12 entre s0/ et la, multiplié de même par $ ou mi, donne le son ?$ qui tombe aussi dans le même intervalle de fa à sol; en divisant le son # ou lub 10 ar le mème intervalle . on obtient 56, qui se lrou- P 9 259 à *) J'emploie le mot consonnance, pour indiquer la compati- bilité que trouve l'oreille entre deux sons Les musiciens don- nent le nom de dissonances, aux consonnances peu agréables par la complication du rapport entre les sons. Les sons véri- tablement dissonans sont ceux dont le rapport est exprimé par des nombres qui ne sont point tons deux à la fois multiples quelconques de 2, de 3 et de 5. BULLETIN SCIENTIFIQUE fa*, 92 vera encore -entre fa et sol; l'intervalle équivalent à ré lab ou ë x $—£${ formé avec le.son ut, donnerait. le son £f de même entre fa et sol. ï Le premier 45, forme avec ut l'intervalle connu ‘des PDATQHE sous le nom de triton, le second ?5 est le le troisième 3£ est s0/?, ét le quatrième point de dénomination en musique. fé n a Tous ces. sons. sont harmoniques dans quelqu'autre famille, puisqu'ils sont représentés par des nombres mul- tiples de 2, 5.ét 5, et se trouvent par conséquent en rapport d'harmonie plus ou moins éloigné avec les. sons de la famille considérée.” Il serait inutile et peut-être même impossible de former un tableau complet de cette deuxième catégorie de sans. consonnans auxiliaires; il suffit de savoir que leur pro- priété générale consiste à. se trouver dans un tel rap- port avec le son: principal de la gamme considérée, que chacun des deux nombres qui le représentent soit, un multiple quelconque de 2 de. 5 et de 5. De plus, plus ce rapport au son principal d'une gamme est simple, plus le son. auxiliaire y est consonnant. On voit bien maintenant qu'il ne faut point cONSi- dérer comme harmonique ou consonnant, tout son que : l’on pourrait trouver coexislant dans les recherches expé- rimenñtales sur des vibrations des corps; mais qu'il faut se borner à ceux que l’on distingue assez facilement dans les cordes ét l'air, sans avoir l’ouïe d’une finesse extraordinaire. Les sons 7, 11, 15, 14 elc., dont la coexistence avec les-cinq premiers de là série nommée harmonique, est probable ou prouvée, ne peuvent évi- demment pas harmoniser avec ceux de la gamme que je viens de trouver. Leson 7 par exemple, dans notre période, tombe entre 5 ou /a et ? ou sl, tandis .que dans les traités d'harmonie on donne au son 7. place dans la tonalité. C'est. donc à tort que l’on nomme sons harmoniques. ceux de toute la série coexistante dans un son géné- rateur. Cette série contient, comme on voit, beaucoup de Sons inharmoniques , et c'est une grande erreur que de donne: place à ceux-ci dans la ss chromatique usitée. Quant aux sons -2, 4, 6, 8, 9 dans la gamme harmonique et n'auraient par conséquent etc., ils se trouvent pas changé nos résultats, si nous les avions admis dans l'accord ‘1-:3—5 pris pouf point de départ. Tout son, ne satisfaisant pas à la condition déjà citée dj 35 9 7 1, 24) 139 à OC. par rapport aux sons Consonnaens harmoniques el aux sons consonnans -auxiliaires ou proprement con- plusieuis fois dans ce mémoire, tels que forment, BULLETIN sonnans, nommés ainsi par abréviation, une troisième catégorie de sons déssonans ou irharmoniques, ou en- core: purement mélodiques. Ils ne sont pas encore in- troduits dans la musique écrite mais ïls sont employés peut- être par les peuples barbares. Ces sons ne pour- ront jamais entrer dans aucune combinaison harmonique ou consonnante avec ceux des autres catégories, aussi ces peuples ne connaissent-ils presque que la réunion des sons semblables, c’est-à-dire en octaves. Tous les sons de la gamme harmonique étant pri- mitifs, on aurait dû leur donner des noms différens et les noter à des hauteurs différentes-sur l'échelle musi- ‘cale; mais alors le même chant occuperait un espace beaucoup plus grand , ce qui serait un inconvénient. On est, en conséquence, obligé de prendre dans la no- talion, comme c’est l'usage, quelques sons de la gamme, par exemple: ut, ré,:mi, fa, sol, la et si, pour pri- mitifs, et d'indiquer les autres par des signes repré- sentant leur rapport à un de ces sons le plus voisin. Les signes # et b, qui indiquent l'intervalle de 25, suf- fisent, comme on a vu, à noter la gamme harmonique du ton ut. Ils suffiront de même à la notation-de loute autre famille, parce que les intervalles successifs entre les sons des gammes de tous les tons, sont les mêmes. Une des notations les plus compliquées , serait par exemple celle de la re ut* atfouttt réf mi mit fa soË sol#* Ja If si si ut? 2 MES NTSs VAS IT SNNDE MERS MTL 150126 28 DATE TONGA 4 196 VIS: 16,:384 ANT LU Ti GA R 12 a D . 25 CAD ML SOME GS 920 25P 27128125 27 23 16 24 MONT ATTEND ET AUTTE 2H 02AN26.124, 2 45 U faut observer qu’en passant d’une famille à une autre, les mêmes sons, seront quelquefois différemment indiqués et d’autres fois des sons différens seront notés de la même manière ! voir le. tableau à la fin du mémoire). Il ne peut en résulter de confusion, puisqu'il suffit de c’ nnaître la valeur du son générateur de la famille, -pour pouvoir déterminer exactement tous les autres sons qui en dérivent. Si avec les signes # et b on peut noter ue les sons de la première: catégorie de sons, que j'ai appelés har- moniques. ils ne suffisent pas à la notation de ceux de la seconde catégorie des sons auxiliaires consonnans. Par exemple il faudrait pouvoir noter entre fa et sol les quatre sons consonnans trouvés ci-dessus, tandis qu'il n’y a que deux signes pour les représenter fa fa ‘sol sol ° 4 25 45 64 36 3 NS 18 32 - 46 25 1 25 81 2048 81 Où) INF V PS EME (2026 60 + 24, TT I .155 . Nr 18% 128 128 sais SCIENTIFIQUE 54 Ob-ervant que 155 = 25 X $£1,on | pourra noter exacte- ment les deux sons 43 et fé en adoptant un signe pour l'intervalle 81, connu sous le nom de comme, et écri- vant pour le premier fa*° et pour l'autre so/lt. Les musiciens verront s'il est nécessaire d'imaginer deux signes pour le comma, afin de pouvoir hausser et baisser les notes par cet DRAP Il se peut qu'ils trouveront utile d'admettre encore des signes pour l'intervalle 1£ et pour les autres qui excepté pour les multiples des intervalles qui seront déjà notés, tels que 27 259 égal àx 1£ x pourraient se présenter , qui est En imaginant ainsi des signes pour les intervalles for- més par des sons connus, avec les 7 sons pris pour princi- paux sur l'échelle musicale, il sera très facile de noter exactement non seulement notre musique, mais encore les chauts inharmoniques des Chinois, des Arabes et autres. . Les différences d’un comma; de plus d’un comma, et même de plus de deux fois cet intervalle , puisque le même signe indique lés intervalles 25, 27, 1£ et 135, sont peu appréciées par notre oreille, habituée à la discordance des instrumens à sons fixes. On ne peut prétendré qu'avec des instrumens aussi imparfaits, l’on introduise l'exactitude mathématique : dans la pratique de la musique, quoiqu'il füt à désirer que l'on cher- chât à se perfectionner sous ce rapport. Mais ce qui est de toute nécessité et ce qui ne présentera main- c’est l'introduction de la nota- lion exacte au moins dans les traités de l'harmonie. On devrait présenter l'harmonie telle qu’elle doit être exactement d’après les lois de la nature qui sont indé- pendantes du plus ou moins de grossièreté .de. l'ouïe. On ne peut accuser les musiciens de Fextrême. con- fusion qui règne dans là théorie de leur art, dont la tenant aucune difficulté, connaissance ne peut s'acquérir aujourd’hui que par rou- tine. Les physiciens ne leur avaient donné aucune base; ils se bornaient à expliquer les découvertes faites par les musiciens au sentiment seul. é _ Il a fallu des siècles pour décuvrir au sentiment la gamme de 7 sons dite naturelle, qui-est, comme je le ferai voir tout-à-heure, la plns simple de toutes ‘les successions de sons harmoniques; maïs rien n'aurait pu indiquer . à l'oreille l'existence de la gamme naturélle complète. Les ruusiciens n'avaient pour base de tous leurs raï-. sonnemens, que les sensations de. l'ouie assez endurcie par les. approximations pratiques. Mais maïntenant que la base naturelle de la musique sera connue, les musi- ciens redresseront bien des erreurs dans lesquelles ils BULLETIN SCIENTIFIQUE. 55 | 000 2 LL RL ER b ‘b | ont été entraïnés ; l'étude de l'harmonie sortira de l’or- nière de la routine et nous ne verrons plus paraître des ouvrages où l’on tâche de rendre les règles de l'harmonie pour ainsi dire palpables, en employant des artifices qui n'expliquent rien et qui font descendre la théorie de cet art presqu'au charlatanisme. Le degré de consonnance des sons et par conséquent toute l'harmonie ou l’art de combiner les sons, ne dé- pendent que des rapports entre les sons, autrement ap- pelés antervalles. Maïs dans la succession des sons ap-- pelée mélodie, il faut considérer en outre /a symétrie dans l’ordre des intervalles entre les sons successifs, et la durée des sons et des pauses qui peuvent les séparer. Proposons - nous de trouver dans une famille har- monique, une succession de sons, marchant du grave à l'aigu et satisfaisant autant que possible: 1) à la symétrie dans l’ordre des intervalles. 2) à la simplicité du rapport des sons qui la com- posent, au son fondamental; et enfin | 3) à la facilité de son exécution vocale. La dernière de ces trois conditions, fixe la graudeur absolue des intervalles. Notre gosier est habitué dans le langage journalier, du moins dans les dialectes les plus usités en Europe, à des variations de contraction qui ont lieu dans des limites assez rapprochées. Il nous est difficile de passer, sans nous y être exercés, d'un son à un autre trop voisin ou trop éloigné en hauteur; il paraît que de tous les intervalles qui se trouvent dans la gamme harmonique, ceux de 2? et 19 sont les plus faciles à franchir avec justesse. Observant que l'intervalle {£ entre mi et fa approche davantage de 1° que celui de £ entre mr et sol n'approche de ?, il sera très facile de voir que la succession qui satisfait le mieux à toutes ces conditions à la fois, est: ut ré misti. Sol Ir erut 3 5 4 3 ÿ 15 1 8 4 3 2 3 8 - Re De LODEL NES Te Interve à DAS TE LÉ ES CRU ET TT, 7 a, - L'effet de satisfaction produit sur l'oreille par cette série de sons. ne tient pas seulement aux conditions que nous venons de remplir, mais encore, comme les physiciens l'ont très justement remarqué, à ce qu'elle ne contient que les sons semblables à tous ceux contenus dans trois accords parfaits dérivés de ut, fa et sol. Si l'on supposait, comme font les musiciens, des sons intercalaires entre fa et so/, les mêmes conditions donne- raient une suile que l'oreille trouverait fort désagréable el sans aucun sens 56 ut ré mi triton la si” ut, 9 5 4 5 8 9 LMUBUNNT 8 PTE NE ï 9 10 9 256 3 10 Interv. & 5 à 225 6 9 S] 256 étant de trés peu plus grand que à. l'intervalle 25 La série de 7 sons que je viens de déterminer par les trois conditions ci-dessus, est la seule qui ait élé Mais elle n'est qu'une forme mélodique se d'stinguant des fixée jusqu'ici; on l'appelle gamme naturelle. autres par son extrême simplicité, et n'est pas plus na- turelle que toute autre suécession mélodique de sons, à moins qu'on ne veuille entendre par le mot naturelle l’idée de sa simplicité. Nous avens eu déjà occasion de dire que pour flatter nos sens, des modifications dans les impressions sont indispensables; on peut encore poser comine une des lois générales de nos sensations, que celles produites par des causes se trouvant à l'unisson parfait avec les pro- priéiés de nos organes et nous laissant presque dans notre état normal, sunt les plus satisfaisantes; landis que pour éveiller en uous des sensations vives ou agré ables, il faut que les impressions s’écarient des pro- priélés de nos .organes et nous fassent sortir de notre état normal, pourvu que ces écarts soïent seulement compatibles avec les lois de la nature. D'après cela, si nous cherchons dans la gamme har- monique d’autres suites de sons, en excluant toujours ut et so/*, commé étant désagréables par la trop grande complication de leur rapport au son principel wt, et en n’admettant pour intervalles successifs que les rapports à ‘ÿ et ?$ exigés par la facilité de la vocalisation, nous trouverons aisément qu'il ne peut exister que deux suites de sous pris dans la gamme complète qui satis- feront à ces conditions, savoir: sol la si ut ré miÿ fa ut, 1 Bi Food vÆutnah interv. {3 N SÉCMOMPeRNENNRMRUE D, ——, " ut ré. mi » fa; sol labwisi?, (ut} RE 0 inierv. : “2186110 RNA Ne Les deux nouvelles suites mélodiques ne presentent pas autant de symétrie générale que la première com- posée de deux périodes très uniformes, et ne contiennent pas comme l'autre, tous les sons de quelques accords parfaits. Aussi l'oreille en est moins satisfaite, mais elle y prend plus d'intérêt. 07 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 58 UT QU QU À La première série de 7 sons, qui est la plus simple, comprend les sons qui constituent le mode majeur; les deux autres qui sont les formes mélodiques les plus simpies apres la première, comprennent les sons du mode mineur. Ces dénominations viennent de celles données aux différens intervalles; elles sont consignées C'est encore l'introduction d’un sou entre fa et sol, qui prive la gamme chromatique usitée d’un sens lar- monique déterminé, tandis que la gamme naturelle et complète, lorsque ses sons sont rangés par ordre de hauteur, élant composée de deux périodes uniformes, conserve le même sens que les gammes majenre et dans tous les traités et cours de physique. mineure sol* ; ut uft ré mi mi fa s1 ou la la Pier Qu 25 9 6 5 4 3 25 8 5 9 OT) Pet: Moi EN EU 1600 3 - 2 5 D 1 CPE MOTS PC CE 9 1 HA OL 2T C2 06 MESA ele ra ie) À) Bapues 1S0U5% 24 24 18 I, Em EL ,, — M n'y a que le mode qui n’y soit pas déterminé d’une manière exclusive, parce qu'elle renferme les sons des deux modes. On peut penser cependant que la pré- sence des deux sons entre so/ et la, indique que cette suite, peut se trouver dans les deux modes, prenant sol pour le mode majeur et /al pour le mode mineur. Toutes ces successions mélodiques appelées gammes majeure et mineure, et celle que nous avons nommée gemme harmonique, commencent en allant du grave à l'aigu, dans le ton principal ut, et après être entrées, au bout de la première période, dans le ton fa. elles com- mencent leur seconde période en so! et reviennent à la fin au ton principal we. Ce qui fait que dans ces succes- sions, fa a un caractère final de suspension ou d'attente, ut et sol en ont un de domination, et ut, de termi- naison ou de repos absolu. Tel est leur sens harmo- nique le plus simple. Il ne reste qu'a y ajouter le rithme, en mettant par exemple un repos entre fai et sol pour en faire une mélodie complète. Il n'y a rien de plus étrange que l’idée que l’on s’est faite de la modification en hauteur ou du déplace - ment des sons. Un son ne peut être modifié qu’en force uu en timbre; la modification en hauteur ou le déplacement, comme on le dit très singulièrement, donne un autre son non moins naturel et qui u’a de com- mur avec le premier que la manière de le noter Cette manière est furt commude sans doute, maïs qu'y a-t-il d'analogue entre so/ par exemple et ses soi-disant mo- difications? L'intervalle 3 est le plus consonnant, tandis que £$ et 3£ le sont fort peu; ut la 5 et ut la? 8 sont de très bonnes consonnances, tandis que ut la? ou Le en est une bien mauvaise. Il n'y a que mi?, lat et séb, qui soient dans un rap- port presqu'aussi simple, et le dernier même plus simple, avec le son ut que leurs voisins mi, la et si. Ils for- ment en outre les intervalles les plus consonnans avec ut, après ceux formés par sol, fa, la et mi. Aussi ce . . . A sont eux qui constituent le mode mineure du même ton. Les noms des intervalles, d’après la place qu'occupent les sons dans leur succession par ordre de hauteur, ont induit les musiciens dans l’erreur de supposer que les propriétés harmoniques des sons dépendent ou déri- vent de cette circonstance. Le plus ou moins de conson- nance des intervalles dépend uniquement du plus ou moins de simplicité des rapports qui les représentent, et les rapports dissonans ne sont que ceux dont les nombres ne sont point tous deux multiples quelconques de 2, 3 et 5. | Que l’on mette si l’on veut so/ à la place de ré, il ne fera que changer de position et même de nom si l'on veut, mais rien ne changera dans ses rapports d'harmonie avec les autres sons. En rangeant les sons d’après le degré de leur con- sonnance, la gamme harmonique se présentera ainsi: UE: FAR # à ut ut, sol fa la mi mi? la si ré si sol* ut 6 8 9 ISIN LS 25 1 2 ? 3 H À E CA BAPE NAT AZ C:t ordre de succession serait peul-être plus utile dans l'étude de l'harmonie qui ne s'occupe que du de- gré de consonnance entre les sons. Du moins, en nom- mant les intervalles d’après le degré de leur conson- nance et non d’après celui de la hauteur des sons, on éviterait à jamais de retomber dans les erreurs de prendre quelques sons et certains intervalles, pour des modifications d’autres, considérés à tort comme les seuls uaturels, et de croire les principes de l'harmonie dé- rendans du degré de hauteur occupé par les sons dans la gamme majeure C'est à ceux qui s'occupent spécialement de la théorie de la musique, qu'il appartien: maintenant d'en faire la réforme sur les bases naturelles, que l’on a cherché à découvrir depuis les travaux de Sauveur en 1699, et qui étaient cependant si faciles à trouver! Mr. BULLETIN SCIENTIFIQUE D Per Tableau des 17 gammes harmoniques à notation différentes. NB. Le calcul des gammes harmoniques se fait très aisément en multipliant la PRES dérivée de ut pris pour unité, par le nouveau son générateur. Les 12 premières familles de’ ce tableau dérivent des 12 sons de la gamme ut, et les” cinq dernières ont pour générateurs " sons étrangers à la première, les plus en usage. F , . . nm . _ ; Sons communs aux familles déri- | ui | ut* | ré: | mi |: mi | fa | sol |'solt |.l4 ‘|. la | sit | si ut, vées et à la famille principale. 1 325 2 £ | 5 ARS DES 5 ele eu [Ps à mn | ne ; ‘ : ul" "mi, sol", la et st. . ut* ut ré | mi | mit fat sol* | sol** | Lt re si üt,* 25 625 715 5 125 25 |. 25 625 5 125 15 125 25 24 5716 64 4 96 18 16 384 3 T2 8 64 12 res sol, Gb et 58 0. 7 € ré | rét.| mi fa | fat. | sol | la EE ECO ula ut} ré, 9 75 81 SI 45 3 27 225 CRE Lo C5 81 135 9 8 64 64 20 52. 2 16 128 E 8 40 64 4 mi, mi, sol, lab, sib, si, ut et miŸ | mi fa sol | sol | la | sb | si ut? ül9 réal l'éa mio? . a Là 6 5 27 36 3 8 E] 15 48 2 54 ” 9 12 per Er CS AE at LR ENS SPAS IRE AS Res ss | se l'A D MErrunae 7 : è VE : # | fa? ] ù mi, sol, sol”, La, st, ut, ut et re. | mi | mi a" | sol: 5 125 45 5 5 56 | 32 2 fa. sol, lab, la, ut, ut, mib et | fa | fa. | sôl | lab mt 4 25 3 s 3 3 15 2 5 sol, sol #. sd, 5, ut, ré, nuŸ et mi. | sol so | la sil 3 25 2% 3 2 16 | 16 5 4 » à € oi SE luit et ML ECS er Al EU sol? | lat | si 25 625 225:| 15 16 384 128 8 lab, la, si , ut, mit, mi, fa et sol. la, si ut, ut*, mi. fa, sol et sol? sib, si, ré, mib, et sol. . . si FR ETS M 22 9 16 l'art |7s2 5 8 40 25 : F A3 - . .à à si, ré, mt, sol et sol*. si sit ut,” | ré, 2 9 4 ré et si? ; ré | 6 mit | fab | fa |sol? | la? | la | si? | sil | 1,2] nt, | ré? 27 Ê 243 162 27 5 6 81 27 216 3 2345 81 5 4 25 8 200 125 20 25 50 16 125 5 125 40,1,:25 ; À ; |, 48 ; : sol* et si . re? ré** mi* fa fat? sol Li laf* | si si ul2 ut,** 16, 75 623 675 45 375 25 225 |1875.| 15 125 MAS IAR2SIL7S 64 642.612 32 256 16 |[128 |1024| 8 64 4 512 32 à NA - #4 Ê à , : : salt; de ut tr LAN ER à fat | fat] soft | la | lat | si. LP ut, lé ré? mis mis” fa? 25 555 25 5 125 50 25 625 20 125 5 125 25 18 432 | 16 3 | 12 27 12 288 9 5 4 2 48 9 = | . , . r Sol, sb, ré et ma. . . x . . |sol?.| sol | Ja | sibP| sib | ut? ré? r'é2 mia? mia? fa | fas solo? 3 6 3 |.84 216 3 48 54 3 285 12 524 27 12 25 2. À 50 125 5 25 25 4 125 5 125 |L'10 25 » LA ## |. 4 à #3 ET . #à È . # ; ut$ et sol? la | la si ulo* ut,”* 162" mit ui A fa9° fa, sol: slt? la, * 125 e | 125 625 125 VDS ETS 25 25 125 ; 1 | 4 1152 1 i intervalles communs him Bi ner sol? ; après “quoi sa famille ATP par la muliplication de là gamme ut _ r Fa sera -notée UE comme celle de ce nom contenue dans notre tableau et ou solb est représenté par un rapport différent, par celui de 36. De sorte que les 17 notations .ci- dessus suffisent à l'indication exacte de toutes les familles imaginables pourvu qu’ ra indique soigneusement le passage d’un ton dans un autre. : Emis le 12 juin 1841 #197. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES INBUSA NT PEER SOU RC. Tome EX. AM 5. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11/ roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse 3 l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso ; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées: 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. NOTES., 10. Sur un troisième astrolabe à inscriptions orientales qui se trouve en Russie. 1. Calcul comparatif de différentes observations du pendule constant. SPONDANCE. — MAO TTYETS. 10. Uger EIN DRITTES IN RUSSLAND BEFINDLICHES ASTROLABIUM MIT MORGENLANDISCHEN INSCHRIFTEN ; von B. DORN. (Lu le 14. mai 1841). (Hierzu 2 Tafeln.) Als ich vor einiger Zeit in diesen Blättern die Be- schreibung von swei Astrolabien mit morgenländischen Inschriften miltheïlte, sprach ich die Hoffnung aus, dass sich mit der Zeit noch mehrere der Art finden wür- den. Diese Hoffoung ist bald in Erfüllung gegangen. Ich hôrte dass sich ein solches Astrolabium in dem Be- size des Professors der türkisch-tatarischen Sprache an der Universität Kasan, Mirsa Alexander Kasembeg befinde, und erhielt dasselbe auf meine Bitte zur An- sicht und beliebigen Beschreibung zugesandt Es gal Anlass zu folgenden Bemerkungen, welche um so ge- drängter sein kônnen, als das bei der Beschrerbung der beiden anderen Astrolabien Beigebrachte zu wiederholen nicht nôthig ist, und überdiess die beigesehene trene Abbildung das Original genau darstellt. Was aber die- sem Astrolabium einen besonderen Werth verleïht, 1st der Umstand, dass wir nicht wie bei den anderen über die Zeit der Verfertigung und den Verfertiger selbst in Engewissheit bleiben, sondern dass uns eine auf der Kehrseïte, dem Rücken (s. T. B.) unterhalb der Mess- leiter (scala altimetra) angebrachte Inschrift den Na- men des Küvustlers und das Jahr, in welchem es ver- fertigt wurde, angiebt. Wir lesen daselbst Folgendes: Dors. CORRE- Lettre de M. Borexius à M. Lez. ÉÉ Q? ue De el pris Jef ball Gal us ee [Gr ox 1of#1| SJ dis LE (re LSJ3? )! Jobs ssl sul) d. ï. verfertigt von dem niedrigsten der Knechte Mu- hammed Mukim ibn Mulla Isa ibn Scheich Ilahdad. dem kaiserlichen Astrolabisten aus Lahore im J. d. F1. 1051 — 1933 der gr'echischen (seleucidischen) Aera. Das Jahr 1031 der Flucht entspricht dem Jabre 1621 der christlichen Zeitrechnung, und die Verfertionng des Astrolabiums fällt also in die Zeit des Kaïsers Dschehanghir (1605 — 1627). Zwar habe ich keine ferneren Nach- richten über den erwähnten Muhammed Mukim. allein er wird einer der vielen Astronomen oder Astrologen gewesen sein, welche sich an dem Hofe Dschehanghirs befanden, wie dieses sogar die Benennung als kaiserlicher Astrolabist (astronomus augustus) andeutet. Daran, dass ein Astronom Instrumente selbst verfertigt, müssen wir keinen Anstoss nehmen: bei den Muhammedanern scheint diess gewôkhnlich der Fall gewesen zu sein, wie uns auch aus neuerer Zeit Chardin berichtet‘), zu dessen Zeit sich ein gewisser Achun Muhammed Emin als Verfer- tiger solcher Instrumente in Persien besonders aus- zeichnete. Ein anderer Reïsender, Olearius, fand nicht lange nach der Zeit aus welcher sich das in Rede ste- hende Astrolabium herschreibt, d. ï. in d. J. 1656 — 58 in Schamachi einen Hofastronomen oder Astrologen des dasisen Clhanes, einen Araber aus Hedschas Namens 1) Voyages etc. par Langlès. Paris 1811. T. IV 355. 62 Chalil, welcher ihm ein kleïnes Astrolabium von Kupfer zeigte?), und als die holsteinische Gesandtschaft dem Chane ihre Glückwünsche zum neuen Jahre darbringen liess, fand man letzteren beir Tische mit dem Astro- nomen, zu dessen wichtigsten Geschäften die Ankün- digung des neuen Jahres gehôrle, und der sich von Zeit zu Zeit erhob, mit seinem Astrolabium die Sonne beobachtete, and sogleich beim Eïntritte derselben in den Aequator das neue Jahr verkündete. Derselbe Reisende bemerkt ferner, dass bei den Persern nur Astrologie, aber nicht Astronomie getrieben werde, und dass die Astrologen nie ohne Astrolabium smd. welches sie immer beï sich tragen, um sogleich zu an sie ge- richteten Anfragen bereit zu sein. Nach Chardin, wel- cher das beï der Verfertigung solcher Instrumente beob- achtete Verfahren beschreibl, müssen dieselben sehr häufig sein, und es ist daher um so wunderbarer, dass wir gerade noch kein in Persien verfertigtes Astrola- bium kennen. Auf welche Weiïse das vorliegende Astrolabium aus In- dien, wo es, wie wir gesehen, verfertigt ist, nach Russ- land gekommen, darüber hat der Besitzer keine genauere Auskunft erhalten künnen. Derselbe bekam es von einem tatarischen Mulla, welcher es von seinen Vorfahren ge- erbt hatte, und ebenfalls nähere Nachricht über das- selbe nicht besass. Da indessen der Grossvater und Vater dieses Mulla in Buchara erzogen waren, und| vamentlich letzterer, Da Mulla Ibrahim, während eines langen Aufenthaltes in der erwähnten Stadt, so wie] in Samarkand sich gute Kenntuisse, eine ansehnliche Bibliothek, und auch dieses Astrolabium erworben hatte, so lässt sich wohl erklären, auf welche Weïse dasselbe aus Indien seinen Weg nach Russland gefunden. Es ist dasselbe von Messing, und es lassen sich an ihm die Theile nachweïsen, welche sich an diesem In- strumente nach der Angabe morgenländischer Schrift- steller zu finden pflegen, und welche ich bet der Be- schreibung der beiden andern Astrolabien angegeben habe. Nur fehlen der Zeïger (LS U Almuri) und die bewegliche Regel ŒPOD} welche beïde offenbar da- gewesen, aber verloren gegangen sind. Der durch den Nagel gehende Stift, grill , caballus genannt, stellt den Oberleib eimes kleïnen Pferdes dar (s. T. 4. unten) so dass dadurch seine Benennung hinreichend erklärt wird; er wird so genannt, weil er gewôbhnlich die Ge- 2) Relation du voyage d'Adam Olearius en Moscovie etc. à Paris 1679. 1. 393. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 65 stalt eines Pferdes hatte, wie schon Stflerin angiebt5). Ünter dem Pferdchen sieht man noch einen Ring oder Reif: Münze genannt, welcher verhindert, dass sich das auf der Spinne Eingegrabene beïm Umdrehen nicht verwische ). Der äussere Rand des Astrolabiums hat keine Zablen ; aber der obere Kreïsraud des Behälters oder der Mutter ist durch grüssere Striche in zwei und siebenzig Ab- theilungen getheilt, deren jede für fünf Grade bestimmt ist, wie die in dem zweiten kleineren Kreïse einge- grabenen kleineren Striche, so wie die in den grosseren Abtheïlungen selbst befindlichen Zahlen andeuten, welche aber nicht wie auf dem ersteren Astrolabium in je neun- zig Grade abgetheilt sind, sondern von der Mitte des Thrones (=) oder der Linie des Henkels, dem Meridiane, anfangend, rechts fortlaufen von 5 — 360 z. B. 0 &S à À us. w. bis us Z 360. Da dieses Astro- labium kein von abendländischen Arabern verfertigtes ist, So wird auch sechzig nicht durch {e , sondern durch LU bezeichnet, ein Umstand, der allein schon auf eïnen ôstlichen Ürsprung hinweisen würde. Die Mutter des Astrolabiums enthält die verschiede- nen Länder oder Städte, nebst Angabe der Länge und 3) Elucidatio fabricae ususque astrolabii ete. Lutetioe 1553. 8. S. 56: tabellam — quam Arabes Alpheratz id est, equum aut caballum vocant, quia antiquitus ex consuetudine in modum equi figurabatur. Vergl.S 65. — Dieselbe Angabe bei Nassireddin Tusy: Dsl 99 | 5] SEL Dlgi) UD Jbs ag: und das womit man den Pol befestigt, nennt man Pferd. — Mu- hammed ben Sulaiman Elbursawy (von Brusa) genannt Afehsadeh (o15 ail) der Verfasser eines Commentares zu Nassireddins Abhandlung über das Astrolabium, welcher zur Zeit Bajasids AI. (1487 — 1512) lebte, fügt zu jenen Worten noch hinzu : “ . HA \ Pal Je Ulyss Le J? 4: welches die Gestalt des erwäbhnten Thieres hat. c 4) Cynfie cu QU“ G 9? U“J5 9 92 af aile » 4 Jls QU-bs Da 1,5) HD JE A Cr: den Ring, damit letzteres uber die Fläche der Spinne erhaben sei, nennt man (kleine, dünne Kupfer-) Münze (Peschis oder Fils) Nassired. — Afehsadeh aber welcher sich unter dem Pferde befindet, fügt hinzu: 9 QJ- ne QU 7% Le co ls J> Le damit bei dem Drehen der gerieben werden. Spinne deren Inschriften nicht ab- 64 Breite für welche es bestimmt ist. Diese Namen laufen in zwei concentrischen Kreisen, einem grôsseren und einem kleineren mit untergesetzter Angabe der Länge und Breïte, und je durch Linien geschieden, ungefähr so: Ulo,s > YU) £ Lo Johil ni Qe yall und sind die folgenden: Kairowan 41, 0. 31 40. Missr 65. 20. 50, 20. Aden 16, 0. 11. O. Medina ( p}ss)l are Je au de) 75, 20. 25, 0. Mecca (aobae afe) 17, 10. 21, 40. Hadschr (ou >?) 83, 0. 25, :5. Jerusalem (uroill =») 66, 30. 31, 50. Dimeschk 70, 0. 35, 15. Haleb 72, 10. 35, 50. /stambul (SL 59. 50. 45, 0. Machete wan 81, 15. 58, 40. Meragha 82, 0. 37, 20. Tebris 82, 0. 38, 0. Berdaa 83, 0. 40, 50. Bab-elabwab (Derbend) 85, 0. 43, 0. Bulghar, 90, 0. 49, 50. Kufa 19, 30. 51, 50. Bagdad 80, 0. 55, 25. Bassra 84, 0. 30, 11. Æirusabad 87, 50. 28, 10. Jesd 89, 0. 52, 0. Schiras 88, 10 29, 56. Æamadan 835,0. 55, 10. Kaswin 85, 0. 56, 0. Jsspahan 86, 40. 32, 25. Kaschan 86, 0. 54, 10. Æstrabad 89, 55. 36, 50. Bastam 89, 50. 36, 20. Sebsewar 91, 20 56, 5. Mischapur 92, 30. 56, 21. Tus 92, 50. 36, 0. ÂHerat 94, 20. 54, 30. Merw 97, 0. 37, 40. Palch 101, 0. 36, 41. PBadachschan 104, 24. 37, 10. Puchara 97, 30. 39, 50. Samarkand 98, 35. 38. 357. Chodschend 100, 35. 41. 106, 50. 41, 0. 55. Kaschghar > AJ In den drei kleineren concentrischen Kreïsen: Ji] QU pal Choten 107, 0. 42, 0. Hormus 92, 0. 25, 50. Ghasna 104, 20. 33, 55. Kabul 10, 40. 34, 50. Peschawer 107, 10. 53, 25. Dobil 102, 50. 25, 10. Becr 105, 0. 23, 40. Kandahar 107, 40. 55,0. Utsch 106, 20. 28, 40. Multan 107, 35. 29, 40. Lahore 109, 20. 51, 50. Sral- kot 109, 0. 53, 0. Tibet 110,53. 40,0. Kaschmir 105, 0. 35, 0. Serandib 130, 0, 10, 0. Dehli ( > er Dés) 108, 35. 28, 15. Kanodsch 105, 50. 26, 55. 117, 20. 26, 55. Tanesir 112, 5. 0, 10. ‘Agra 114, 0. 27, 13. Gualior 115, 0. 26.29. Udschain 102, 0. 22, 30. Kambait 109, 4. 22, 20. Der Scheiben sind fünf und dieselben nach Art der in dem ersten Astrolabium befindlichen eïvgerichtet, nur mit dem Unterschiede, dass die Oerter, für welche BULLETIN SCIENTIFIQUE. Benares | sie bestimmt sind, nicht namentlich angegeben sind. Da der Hôhenkreise dreissig sind, als jeder derselben drei Graden entspricht, so ist unser Astrolabium ein tripartium , AFS 5) daher finden wir s + ER Je 3 6 9 — 90. aile lu Le pal) = D Breite:35, deren Stunden 11, 12; auf B: Breite 52. deren Stunden 14, 8; eine andere auf A: Breite 36, deren Stunden 14, 28 und Breite 42, deren Stun- den 15,5; auf B: Breïite 40. deren Stunden 14, 52; éme dritte, À: Breite 25, deren Stunden 13, 36; B: ohne Breite (alue,e 3); eine vierte, À: Breite 22, deren Stunden 13, 21; B: Breite 27, deren Stun- den 13, 43 u. s. w. Die eine Scheibe giebt auf A: | TR a Auf dem Netze oder der Spinne, welcher nur einen Dreher (ue) hat, finden wir ausser dem Thierkreise noch folgende Sternnamen ©) 1) g5ls Jus 2) œU) Rte 8) y] çyac 4) dales Jr 5)4le5 0255 6) Qi) pi 1) uni oh 8) mal Go) dl LL 10) 8,5 Qi 11) Qle 12) Giga 13) fl © b 14) 5e 15) 4% 35 16) 1dT els 17) pois 18) ke lys Ju 19) lb jus 20) du Je, 21) ds ÿxe 22) gl IL 25) Jiel SIL 26) Li dl) cle 21) ab LU) s ycls 28) ei) > 5 29) dt LS 20) 27). M 22) | ous LS 31) LS ps pos Jo 32) Us" 59» D 33) Je pus Îge 54) 591 oue 55) uhasll ue 56) ebaill ds 37) Qosis Qeball C5 58) Los el CSL 31 39) Der Rücken des Astrolabiums (s. Taf B) ist von dem des andern in mehrerer Hinsicht verschieden, und bietet reichhaltigere Erschenungen dar. Der Kreiïs den er bildet, ist erstlich durch zwei sich in rechten Win- keln durchschneïdende Linien in vier gleiche Theile 5) (SùE J3 D 9 «le et 2 5lue) OI Hs et DD5 Qé Uré “Je JD 2 € Ye J25 02 0 eu CR rl LE, JD3 32 92 6) Hinsichtlich dieser Namen verweise ich auf: Tabulae Long. ac Lat, stellarum fixarum ex observatione Ulugb Beighi (ed. Hyde). Oxonii 1665. 4. und Ideler, Untersuchungen u. s. w. Lee J2>2 de dr 66 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 67 EEE EL getheïlt. Diese Linien sind 1) die von dem Henkel ausgehende, Linie des Henkels, oder Linie der Mitte des Himmels genannt, 2) die Linie des Aufganges und Unterganges. Der grüsste (äussere) Kreis ist in 390 Grade abgetheïll, und zwar je von der- Aequi- noctiallinie angefangen von je fünf bis neunzig, also o uw æ À 4 J dl La Dai Qe à pa us 495 Que = 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90. Unter 1hm im kleinern Kreise die Angabe der je fünf Grade durch Striche, so dass auf jeden Quadranten neunzig Grade kommen?). 7) Aus O Le 32 0,=? Caiss nr” Q5* 22 Cr) FT Der 23 de] af BE al o Juif PME &bls5 DA bte pis ons et Pb LS ass de ob tee Li, Ju f oslaiil Lis col Ces ES TONI y Ssoplis Jil,s J,: Lis © yè0 Gone Lars (3529 59 (So Lure ps Dhs Uls ou ul ojuif eo S p D Do QT sl 93 p af C2 Fe 1 C> 52 y? af BEA Jùl,s ebl s1:3) 15) Mel ne JD af C2 s>5l G9 Jp Jëb 02 ÿ us] Ji os fOis JE el; 2, Auf dem Rücken des Astrolabiums, d. i. auf der Hinterseit® des Behälters zieht man zwei gerade sich in rechten Winkeln durchschneidende Linien, eine, die von der Seite des Henkels ausgeht, diese nennt man Linie des Henkels, Linie der Mitte des Himmels, Linie der Hälfte des Tages, Linie des Scheitel- punctes und Linie der Tagesmitte; eine zweite, Linie des Auf- und Unterganges, und Aequinoctiallinie genannt. Der Kreis welchen man eben da zieht, wird durch diese beiden Linien in vier gleiche Theiïle getheilt. Einen von den beiden an den Seiten des Thrones befindlichen Quadranten, theilt man in neunzig Ab- theilungen, Theile der Hôhe genannt; auch geschieht es, dass Auf den beiden untern Qua- Nassiredd. man beide Quadranten eintheilt. dranten bringt man die Theile des Schattens an. " LA Je af) gs RL Deus }, C- 92 J? af En ls a QJLs C? 228 J> J, JE bol SLY LI 22 me LED 0 S U® El JU che 32 Jilie pr Jl)s a 52 9 .f) D? pus RUE gile gs 5 > SU polae els) JL 555) Sp 5 ils J2> Q'22 DE 595 pose au 3j) SL » el! Der obere linke Quadrant ist durch parallele Linien in sechzig Theile, der rechts liegende Quadrant durch achtzehn concentrische Bôgen in neunzehn Thile ge- theill, deren jeder von oben herab an dem Meridiane und dem Mittelpuncte der Aequinoctiallinie entlang fol- gende Zahlen enthält: 9 30 20 10 8 30 20 10 7 30 20 10 6 30 20 10 5 30 20 10 4 30 20 10 IS 4 &° ES æ 3 « 8% 5 à S à SES SE ss & OL T O1 0 0H TE OH OF OF 6 JF Die beiden schräg laufenden Linien, deren obere sich an 55°, die untere an 40° des Quadranten anschliesst, werden als die Linien der Hälfte des Tages in der Breite von 27, und von 32 bezeichnet Ce LS EN MNEERTEn C- 52}? Go gw) ana) Ls"2229 US Jl,s pll D> —b EE PRE VO CIRE Ce PAPE PA 0 JS af V2 Ls eus) C3 De QU=* ol HS paie us? JE sas QI 3 pylre us2È Le à Et C2 SL; : Auch ge- schieht es, dass man beide Quadranten eintheilt, deshalb weil man auf einigen Astrolabien die Theile des Schattens auf den beiden untern Quadranten, welche den beiden obern Quadran- ten gegenüber sind, anbringt, 1) die Finger, 2) die Füsse (des Schattens). Wenn aber die beiden obern Quadranten nicht ein- getheilt werden, so kann man aus keinen der beiden Schatten die Hôhe auffinden, eben so wenig als man aus der Hôhe jeden der beiden Schatten finden kann, was in dem zehnten Capitel erklärt werden wird. Einige haben angegeben, die Eintheilung der beiden obern Quadranten werde deshalb vorgenommen, da- mit man aus einem die ôstliche, durch den andern die westliche Hôhe finden kônne; das ist aber eine irrige Behauptung, sofern man aus einem Quadranten die ôstliche und westliche Hôhe finden kann. Afehsadeh. 68 Der vierte Halbkreis der unteru Hälfte ist bestimmt für die Finger eteil und die Füsse plus il des Schattens, das erstere arabische Wort steht rechts, das zweite links an der Aequinoctiallinie. Der hinter dem Worte Le Y] furtlaufende Kreis besteht aus dreizehn ungleichen Abtheïlungen in welchen wir bis zu dem Meridiane folgende Zahlen finden: 60 55 50 45 40 35 50 25 20 15 12 10 5, und von da bis zu dem Worte poil Y] an der Aequinoctiallinie m vierzehn Abtheïlun- gen: 5 6 7 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60. Der kleinere Kreis enthält dieselben Zahlen durch kleine Striche angedeutel, ausgenommen von 55 — 60 auf die- ser, und von 60 auf der andern Seite, wo jeder dieser Zahlen (der Deutlichkeit wegen) nur eine Abtheilung angewiesen st. Der nächstfolgende kleinere Kreïis enthalt die achtund- zwanzig Mondsstationen 1) urbré , die beïden Krebse; 2° sb: , der kleine Bauch; 3) rh das Siebengestirn; 4) Us, die Hyaden; 5) dsi9 ; 6) de, 7) PILE der Arm, Ellebogen; 8) 0x5; 9) a5,b, der Blick; 10) 4gs>, die Stirn (des Lôwen); 11) 05; 12) 45e : 13) lc: 14) Ile, 15) 28; 16) GLs, die Wag- schaalen; 17) JS, die Krone; 18) 15 (des Scorpions); 19) aloi ; 20) pe? Las ; 21)0oL ; 22) er. (Schlachter); 23) al ; 24) >gew ; 25) ans) ; 26) fie ; , das Herz 27) 552; 28) Lis, das Seil. Der nächste kleinere Kreis giebl die Namen der zwolf himmlischen Zeichen pal Je u. s. w. bis id]: unter welchen in den nächsten vier folgenden Halbkreisen folgende Zahlen je unter den einzelnen Nainen der Zeichen eingegraben sind, nach folgender Weise: élu. Jungfrau 30, 8. 10, 5, 4. A) , Krebs 80, 10, 4, 5, 8. Je] , Lôwe 8, 4, 30,05, À". Sang ET 6.7 5) 6. 41.056,16) 3. 4, 5, 60. 8, 10, 30. 415: 30, 20, 10. 50, 20, 10. 30, 20, 10. Jedi). Widder 30, 8, 4, 5, 10. Da, Stier 8, 30, 10, 4, 5. ] Del , Zwillinge 30, 8, 5, 10, 4. 6. 17,5, 6,6: Res eu 6.6 5, 5, 8, 6, 6. 60, 8, 10. 20-51: 4. 5, 60, 8, 50, 20, 10. 30, 20, 10. 30, 20, 10. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 69 Sd) , Fisch #31}, Wasserm. sui] ; Steinbock 30, 8, 4, 10, 5. | 30, 8, 10, 5, 4 | 8, 30, 5. 10, 4. 498: 4042 | aitsr HG: 4, 4, 8, 7,7 8, 10, 30 Trh4. 5. 60, 8, 10. 30, 20, 10. 30, 20, 10. 30, 20, 10 ol) , Schütze © ys2J| À Scorpion Olxal) ; Wage 8; 30, 4, 5,10. |- 30. 10, 4,5, 8. | 8, 5, 10, 4, 30 4, 5, 4, 5, 12 65.784; 7. 24 (TN: 30, 7, 4. 5, 60, 8. 10, 50, 7 zQ, 20, 10, 50, 20, 10. 30, 20, 10. Endlich finden wir in der untern Hälfte des Kreises die Schattenleiter, (gnomon, scala altimetra, Messleiter, Gevierung) mit den erforderlichen Zahlen 2, 4, u. s. w rechts lesen wir Draiee a Lg ple 1e verkehrter. ge- wandter, Schatten (ombre verse, renversée) der Leiïter der Finger; unten: {ge gr\el pl de. rechter (ombre droite) Schatten der Leiïter der Finger — links C7“ flo l el 2, VE rechter Schatten der Leiter der Füsse ; oben: use poil pl LES verkehrter Schat- ten der Leïiter der Füsse8). Dazu gehôüren die folgen- den Zahlen: 8) Vergl. Stôflerin S. 155, und vorzüglich Sédillot, traité des instruments astronomiques des Arabes etc. Paris 1834, in welchem letztern Werke man nähere Aufschlüsse über diese Be- nennungen sowohl als über die Construction des Gnomon findet. Indessen will ich doch einige Auszüge aus mir zugänglichen morgenländischen Werken geben, und zwar zuerst über die eben berührten Benennungen der Schatten In Wassireddin lesen wir: FA L los HI 4 ces JS É TE aleis DEN ia) “jb À A A TE PE COL RON RUN UT HS sens Lg" me JE, GU JE Li 532 als LJ9 D? ploil, oise à Lol JE 39 ps APN IE rene louée plus, LSyrs gel di Due Wenn man den Schatten nach einem Zeiger nimmt, welcher wie ein Stift (Na- gel) an einer Mauer gerade angebracht ist, so nennt man die- sen Schatten, den ersten, und den verkehrten Schatten; nimmt man ibn nach einem Zeiger welcher auf der Erde steht, so heisst er der zweite, und rechte Schatten, daher giebt es viererlei Schatten, der verkehrte Schatten 1) der Finger, 2) der Füsse; der rechte Schatten 3) der Finger, 4) der Füsse. — Der ver- kehrte Schatten wird auch Lane, der rechte : Lynsne ge- nannt — bei Sédillot L. I. S 152: L'ombre verticale, und J’ombre horizontale. Vergl. Abu Ssalt : JE L 1] JE] BULLETIN SCIEN IFIQUE. LS Le] ro Lo ot (p] DS [re] be. g © [=7) Les | b NAS 0 ONE LA le We + re A] uit Ye sil Laws Le he 3) Los Le Was die Benennung von Fingern und Füssen aulangt, darüber sagt derselbe: Job Sal QI Le énessil JLe] ls] ga) Jo (és rs HUE do olaste s] y jan be ,U)) yes Ce » . Asa 09}> le s);> Je Ogouss LS ES) 449 pr le Ml Y*2 plus] sue Ps Lo) 5 gti 415 HS 9 «sil ce Xl) ec) à plus à] Ge géo 15 à Mall Las, LI) Lil Gb anis 2,29 JHI) tel > Ja A5 pe £ }> Lie 65 lon} eh uso? 9 el Is CJlos Los ob Lie yeah Lt) , » 4 Die Kunstverständigen sind darin übereingekommen, dass die Länge einer stehenden Person in zwôlf gleiche Theile einge- theilt werde, deren jeden sie Finger nennen; oft theilen sie sie auch in sechzig Theile, oder auch in sechs und einen hal- ben, welches dann die Zahl der Füsse ist. Auf einigen Astrolabien werden die Theile auf dem Qua- dranten angebracht, welcher dem Quadranten gegenüber ist, in welchem man die Hôhe nimmt. Man fängt an von der Spitze der Linie welche die Mitte des Henkels durchschneïdet; wenn nun die Spitze der Regel auf einen Theil derselben fällt, so zeigt sie die Zahl der Finger des Schattens sowohl als der Füsse. Auf andern werden zwei Seiten angebracht welche den beiden sich auf dem Rücken durchschneidenden Linien parallel laufen; die eine Seite parallel der Aequinoctiallinie, Scite des gedehnten Schattens genannt, die andere parallel der Linie die durch die Mitte des Henkels läuft; diese wird die Seite des verkebrten Schattens genannt Aus 4fehsadeh bringe ich noch Folgendes bei: ‘Erde - Innerhalb der Dr pc à auf der linkon Seite des Meridianes finden wir vier gleiche Quadrate mit usle «she Cl Luft — Wasser — und folgende zu diesen lee gehôrige Zahlen: den Ueberschriften: ob, Feuer — va glisse 5) Doi y 355 Le LE af] » célte Qi] 5,5le af QE gl = sl #0 EURE Jiof Gym AU. sl ee D» 3) Lluxsts pe ls ee QI af sb D? D 9? r' al nd sëL Qi) à ou (ci 5l Joy fé Gh JB |; JE QI gs) æ- Di 29 p? L 0 lee 39? (55/ fé CRIE Qmfse Jbs nôs 231 A A AR en eL O CLP re sl 4 TE oo) Je) pe ne cles Joe D9Ë Le GT ba ESA Land JE Eu ls mil y abs ab Cnil, aixs5 5 d245 5 dus Dr UeLs 2 f, Di L3Lo aJL Das, Jhsl af | LS grue JE ele w Je alste QI 05,f Jlcel »j> Cas gs 5l we) o> f Jlie) GE ul Sbsl Line ue af Géo Ubu) Ge dflii HS plusl lle pos a aol] Jose Olusl Jobs if Le sliel 595 ass Jo sgiue JE yrlaie af él Ks Uikine dl 55e AE 1,55 JS eee) J1;3l Of 0 S yLie) 232 rs RU JDD pri 4 y J> JL) fax) of Nha F1 er) 05 jl55 Ges* JP Wisse, dass man den Schatten nach einem (Messer) Schatten- zeiger nimmt. Wenn der Zeiger auf der Fläche des Horizontes des durch, den Zeiger genommenen Schattens steht, so nennt man ihn den geraden Schatten, weil er gerade ist und sich auf der Fläche des Horizontes des Schattens ausdehnt; wenn er aber von einem Zeiger genommen wird, welcher auf einer perpen- diculären Fläche angebracht ist, welche auf der Fläche des Horizontes steht, so nennt man ihn den verkehrten, gewandten Schatten, weil er umgekehrt fällt. Dieser Schatten wird auch Sechzig-Schatten genannt, weil die Kunstverständigen den Zei- ger desselben in sechzig Theile theilen, sofern man diesen Schatten bei astronomischen Arbeiten sehr häufig verwendet; denn sechzig ist eine für solche Arbeiten sehr bequeme Zabl, daher man auch jeden Grad in sechzig Minuten, die Minute in Pulletinr scterdifique POLE. NN NS SOZEUA HIT bre ALAN P, L5 5} * Zuuehme der Nacht uud des Tages zu lesen sind, obgleich auf dem Astrolabium fast gauz deutlich L & + ob) steht, dessen Sinn mir aber un- bekannt wäre, was freilich noch kein Grund ist, an- stalt dieser mir dunkeln Wôrter, >L:5) zu lesen — man môchte da hs oder so etwas Aehnliches suchen — und das rechts diesen Wortern entsprechende SU Ua, den Rest, die Differenz des Kreïises bedeutet, und — Jai #9 ist. (Vergl. Astronomica quaedam elc. studio et opera Joh. Gravii, Londini 1652. S 85). Die mit den beïden an die obengenannten Quadrate stossenden Parallelogramme sind jedes im neun Theiïle getheïlt, und geben folgende Zahlen: sechzig Secunden, und die Secunde in sechzig Tertien u. s. w, nach dieser Maassgabe eintheilt. Allein den Zeiger des rechten Schattens, welchen manu bei der Kenntniss der Zeiten anwendet, denkt man sich bald in sieben Theilen, und nent sie F üsse; weil wenn Jemand eine Zeit nach Maassgabe des Schattens durch den Zeiger wissen will, er meistens seine eigene Grüsse zum Maasstabe nimmt. Die Länge eines Menschen aber von regelmässigem Wuchse ist durchschnittlich sieben Fuss. Bald geschieht es, dass man den Leiger des rechten Schattens in zwôlf Theile zerlegt, welche man Finger nennt, weil der Mensch die Gewohnheiït hat, die Gegen- stände meistentheïls nach Spannen zu messen, und die Spanne jedes Menschen zwôlf seiner Finger ausmacht. — Ich vermuthe aber, dass zwischen sechzig Theile theilen und sofern, etwas ausgefallen ist, etwa: er wird auch der oft angewandte, sebr gebräuchliche (Jonas) Schatten genannt, weil man ihn sebr häufig anwendet — denn dass er auch [Joke JE genannt werde, sagen die morgenländischen Astronomen æusdrücklich. 51 155 — 10 33 871— 1 2 511 — 20 6 175— 2 33 106 — 30 39 262— 3 4 262 — 40 12 550 — 4 55 57 —50 45 71— 5 6 203 — 60 19 165 — 6 37 8— 70 52 252— 7 8 164 — 80 25 510 — 8 19 319 - - 90 58 67— 9 So wären die auf dem Astrolabium vorkommenden Inschriften mehr wôrtlich als wissenschaftlich erklärt: letzteres würde einen tieferen Kenner der (arabischen) Astronomie erfordern, ein solcher aber wird sich aus den gegebenen Bemerkungen sowohl als aus den Abbil- dungen fernere Aufschlüsse selbst verschaffen kônnen. Mir war es mehr darum zu thun nachzuweisen, dass auch Russland mehrere morgenländische astronomische Instrumente besitzt, und zwar nunmehr ein arabisches, persisches (so künnen wir das eben beschriebene wenn gleich in Indien verfertigte wohl nennen) und ein tür- kisches Astrolabium. a CORRESPONDANCE. t. CALCUL COMPARATIF DE DIFFÉRENTES OB- SERVATIONS DU PENDULE CONSTANT. Lettre de M. BORENIUS de Helsingfors à M. LENZ. (Lu le 18 juin 1841). Da ich von Hrn. Nervander erfahren habe, dass er das Resultat, zu welchem ich bei Berechnung der neue- ren, aus Schmidts mathematischer Geographie ent- nommenen Pendelbeobachtungen gelangte, Ihren, noch ehe die neuesten Observationen von Lütke mir bekannt seworden waren, milgetheiïlt hat, so muss ich, nachdem ich jetzt auch diese mit hinzugenommen habe, mir aus- bitten, erniges zur Berichtigung und Ergänzung seiner Angabe hinzufügen zu dürfen. Wählt man unter den in Gehlers physikalischem Wôrterbuche angeführten neueren Pendelbecbachtungen diejenigen, die dem Aequator am nächsten sind, und ordnet dieselben nach der geographischen Länge der Oerter, so erhält man, indem man ôstliche Länge vou Paris mit +, westliche mit — bezeichnet, folgerdes Verzeichniss derselben: 74 BULLETIN SCIENTIFIQUE. Auf den Ae- quator reduc. Pendellänge. Beobachtete Pendellänge. Geogr. Länge von Paris. Lit 2 — 1580. 41/| 991.7850 | 991.15 2 Gallopagos Ins. | — 93 0 1.0403 1.0399 Jamaïca = (79 (] 1.4725 0.9996 Trinidad .f 4 (= 463. 51 1.0609 0 8906 Maranham . . 46 56 9 8975 0.8878 Bahia. Gr #40. 51 1.220535 0 9584 Ascension ...|— 16 44 i 1586 1.0938 Sierra Leone . | — 15 39 1.1075 0.9986 Si Heieda ait: 220 184418 i. 6035 1 2285 St. Thomas + 4 21 1.141109 1.1106 Isle de France | + 55 8 1. 7707 1 1785 Madras. . . .. + 77 57 1.2725 :.0178 Rawak:: . cr. + 127 0 0.9466 0.9466 Guaham .. + 112 26 1.4398 1.1700 Ualan . .:.. + 160 41 1.5043 1.2609 Die angegebene Pendellänge für Ascension ist das Müttel aus 2 Angaben; auch ist aus den Observalionen in Guam und Guaham, da Leide Oerter einander nahe liegen, das Mittel genommen worden. Die Reduction auf den Aequator ist durch Subtraction des aus der Biotschen Formel entnommenen Gliedes :,986:72 sin (,? geschehen. Sollte vielleicht der Coefficient von sm :? nicht ganz richiig sein, so kann dieses duch wegen der gerimgen Grôsse von sim /? auf das Resultat keinen be deutenden Einfluss haben. Die geogr Länge der Gallo- pagos-Inseln, so wie von Jamaica und Rawak ist blos in Graden angegeben, weil die Länge der Beobachtungs- orter mir nicht genauer bekannt war. Vergleicht man nun die auf den Aequator reducirten Pendellängen, so bemerkt man deutlich eine regelmässige Zu- und Ab- nahme. Die Observationen St. Helena und Ualan geben zwei deutliche Maxima, so wie die in Maranham Nisimt man, um nicht den In und Raywak zwei Minima. zahlreichen Beobachtungen in der Nähe des — 16ten Grades einen zu grossen Einfluss auf das Resultat ein- zuräumen, aus den Beobachtungen in Sierre Leona und Ascension das Mittel, der Länge — 1 ° 12° entsprechend, so erhält man durch Anwendung der Methode der klein- ‘ sten Quadrate folgende Formel: L = 991 086755 + 0 036095 sin (Z — 230. 34) + 0.152704 sin (2 / 560 7') + 0.080751 sin (3 / — 160 &:) wo L die Pendellänge, und / die ôsiliche geogr. Länge von Paris bedeutet. Obige Formel, verglichen mit den einzelnen Beobachtungen giebt: SA den Hu Berechnete S Pad lasse Pendellänge. Differenz. Mowi y.{ 4400 991.1522 |-991.1795 |. -.0.0271 Gallopagos-Ins. 1.0399 1.0104 | — 0.0295 Jamarcail {#4 0.9996 0.979793 | = 0.0203 Trhardad. "ie 0 8906 0.94°5 | — 0.0527 Maranham. .. 0. 8878 0.9278 | — 0. 0400 Para NE MAINS 0.968 0.935349 | — 0 033» ASceston und . 1. 0462 1 0521 | + 0.0059 Sierra Leone St. Helena 1.2285 1.1139 | — 0.1146 SL. Thomas . .. 1.106 1.2091 | + 0 0985 Isle de France . 1. 1783 11828 | + 0.004; Madras . .... 1.0173 | 0.9857 | — 0.0316 Rawak;. . 2 0 9466 1.0120 | + 0.0654 Guam u. Guaham 1.1700 |! 1.1315 | -— 0.038 Jalan},3610brs 1.2609 | 1.235348 | — 0 0261 Hätte man die Pendellänge läings dem ganzen Aequa- tor als constant angenommen, so würde die Summe der Quadrate der Fehler betragen 0,191344. Nach An- weudung obiger Formel betragt dagegen die Summe der Quadrate der noch übrig bleibenden Differenzen blos 0037843. Ferner erhält man aus derselben ein Minimum beï — 490.547, em Maximum bei + 280. 34, ein 2tes Minimum bei + 1000. 18” und ein 2tes Maximum bei +1730.9. Die denselben entsprechenden Pendel- lingen sind: 990,9269, 991.3059, %90.8952 und 991 2561. Wollte man in der Formel nur die heïden ersten Glie- der aufnehmen, so hätte man L— 99109515 + 0 054444 sin (2 — 600. 15°) + 0 125545 sin (2 / + 500. 43”). Die Summe der Quadrate der Differeuzen wäre dann 0065495. Es scheint, dass Beobachtungen in der Nähe des magnetischen Aequators eine grossere Pendellänge geben, als diejenigen, die in grôsserer Entfernung von demselben gemacht worden sind, wie dieses die Beob- achtungen in Ascension auf der einen Seite des Aëqua- tors, und Sierra Leone auf der andern, beweïsen. Em gleiches Resultat geben Trinidad, St. Helena, Madras, Guam, Ualan u s. w; so wie auch die weiïter vom Aequator liegenden Oerter San Blas, Valparaiso, Rio de Janeiro auf der einen und Boni, Paramatta und Port Jackson auf der andern Halbkugel Auch sind die beï- den Maxima nicht weit von den Durchschnittspunkten des magnetischen und geographischen Aequators. Emis le 3 juillet 1841. N° 198.199 BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DR MS A NET D ET ER Si OUR. C. Tome EX. ÉC Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse 3 l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso ; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; #4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie, SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES. NOTES. 11. Matériaux relatifs à la théorie des machines magnétiques. Lez. 12. Notice sur un échantillon de Canis Jagopus, tué dans les environs de St-Pétersbourg , et considérations sur la distribu- tion de cette espèce. Barr. BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADEÉMIE. SÉANCE Du 5 (17) FÉVRIER 1841. Lecture ordinaire. M. Trinius lit un mémoire intitulé: Gramina agrostidea. Lecture extraordinaire. M. Brosset lit une Notice sur les manuscrits géorgiens ré- cemment acquis par l'Académie. Correspondance. M. le général Willamov, dirigeant le département hydro- graphique du Ministère de là marine, adresse à l’Académie une notice sur les changements du niveau de la Baltique d’après les mesures exécutées, sur le désir de l’Académie, le long des côtes de la Finlande, par M. le capitaine du 1er rang Reinecke II. Cette notice est accompagnée d’une carte du golfe et de cinq plans. M. Baer est chargé d’examiner ce travail et d’en rendre compte à l’Académie. \ M. le Gouverneur civil de Simbirsk adresse à l’Acadé- démie , sur sa demande , une liste des villages du gouvernement de ce nom, habités par des peuples autres que la nation domi- uante et appartenant soit à la couronne , soit aux apanages , soit enfin à des seigneurs, avec indication de leur population des deux sexes. (Pareille demande a été adressée par l'Académie à plusieurs autres Gouverneurs). M. Jacobi communique à l’Académie une lettre par laquelle M. son frère, l'illustre géomètre de Künigsberg ; lui annonce qu'il s'occupe à développer analytiquement les formules des per- turbations, sans faire usage d'aucune quadrature mécanique et sans procéder suivant les différents ordres des excentricités et des inclinaisons ; que les formules sont simples et très conver gentes et que l’on peut les pousser, d’après une loi facile, jus- qu'à telle limite numérique qu'il plaira. Pour montrer l'usage de la méthode dans un problème difficile, il a pris pour exem- ple la détermination de la grande inégalité de Jupiter et de Sa turne. M. Clausen s'occupe à calculer les formules qui don- nent cette inégalité. Le fondement de la méthode de M. Jacobi n’est pas tiré des fonctions elliptiques, mais d’une double sub- stitution qu’il a imaginée pour cet effet et qu'il a exposée, dans toute sa généralité, il y a dix ans, dans le journal de M. Crelle (vol. 8). M. Slavinsky adresse à l’Académie un second projet, prés senté par M. Devimes, ingénieur français, et relatif au méea- nisme pour faire tourner avec facilité la tour de l'observatoire de Vilna, construite pour abriter la nouvelle lunette achromati- que acquise par cet observatoire. De même que le premier pro- jet, celui-ci est remis à M. Struve qui l’examinera et en rendra compte. M. l'amiral de Krusenstern renvoie l'ouvrage de M. Jal intitulé: Archéologie navale, avec une analyse rédigée par M Bernhardi et que M. de Krusenstern considère comme étant écrite avec tant de connaissance de cause qu'il hésite d’autant moins à y apposer son nom, qu'à son grand regret, ses nom- breuses occupations ne lui ont point permis de s’acquitter lui- même de la commission honorable que l’Académie lui avait con- fiée. L'Académie approuve l'analyse de M. Bernhardi. (Voir Bull. tome VIII, page 212). M. le professeur Lorenz, de l'institut pédagogique central adresse à l’Académie ses remercîments de sa réception au nom- bre des correspondants. 78 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 79 pe Q ÉÉOOOOATTT HE] M. de Bôningh, consul de Finlande à Réval, adresse à l’A- cadémie en don 1° un bâton de bois à inscriptions runiques, 20 un dessin lithographié représentant la corne à boire donnée par le roi de Suède Charles XIV à l’université d'Upsale, avec une inscription en caractères runiques, et 39 quinze monnaies de Suède, de Réval et de Riga du seizième siècle. Ces objets sont déposés au Musée, et l’Académie en adresse ses remerciments au donateur. Rapport. M. Hess, chargé par ordre de M. le Ministre de l'instruction, d'examiner trois traités de minéralogie, fait un rapport très fa- vorable sur l'un de ces traités, écrit en langue russe, et qui a pour auteur M. Hofmann, professeur à l’université de St.-Vla- dimir, à Kiev. Cet ouvrage contient la partie proprement scien- tifique de la minéralogie, se référant à d'autres ouvrages pour la partie descriptive, ce qui, selon l’avis de M. Hess, est fort con- venable pour l'enseignement universitaire. L'auteur se montre partout au courant des découvertes les plus récentes et son ou- vrage mérite à tous les égards les encouragements de M. le Mi- Communications. M. Brandt présente une collection de 99 espèces de coléop- tères de la steppe des Kirghises et une autre de 90 espèces de différents insectes, offertes, la première, en don, par M. Schrenk et la seconde, à titre d'échange, par M. Gebler. Le secrétaire est chargé d'adresser à M. Schrenk les remerciments de l'A- cadémie. Ouvrages offerts. (Académie Impériale médico-chirurgicale de St. -Pé- tersbourg.) ZRypnars BpaïcônsxS 4 ecrecrseunsxs nayks n24 Uun CIE. Meauxo-Xupypruuecroro Akasewiero. Ki. 1. 1840. 8. Le même journal en allemand et en français. (Société des naturalistes de Moscou.) Bulletin de la Société des naturalistes de Moscou. 1840. No. 4. 8 (De la part des auteurs.) Becbas o noupab x Heo6xo4nmocrtu Acrposomiu, cox C. H. 3e- Aenaro. 1850. 8. nistre. L'Académie approuve le rapport de M. Hess et en adopte | Onrcanie mbpr, sco8s m Mosers 3arapkasckaro Kpas. (Cocr. les conclusions. Bopourkesuueus-bBaccanuour®». 8. D ———— N:0 hudts 11. Beirrac zur THEORIE DER MAGNETISCHEN Mascuinen; par M LENZ (lu le 14 mai 1841). Bereits seit mehreren Jahren sind die magnetischen Maschinen Pixtis, Saxton’s, Clarke’s, Baumgart- ner’s u. and. bekannt und im häufigem Gebrauch; man brinet durch sie bekanntlich alle diejenigen Wirkungen hervor, die man sonst nur au der galvanischen Kette kannte, und dieses durch blosse magnetische Induction einer Spirale durch einen Hufeisenmagnet. Ich habe in- dessen bisher nicht gefunden, dass ihre Theorie irgend- wo vollständig auseinandergesetzt worden wäre, so dass die Mechaniker den vortheïlhaftesten Durchmesser der anzuwendenden Dräthe auch jetzt noch durch blosses Probiren oder nach früheren gut wirkenden Modellen bestimmen. Es ist meine Absicht, in nachfolgender Note diese Lücke in unsern physikalischen Lehrbüchern aus- zufüllen, wie ich solches mündlich bereïts seit emigen Jahren in meinen Vorlesungen zu thun gewohnt bin. Ich gehe dabeiï, um die Begriffe zu fixiren, von der Maschine Clarke’s aus, weil ich diese aus eigenem häufigen Gebrauch kenne und sie daher zur experimen- tellen Bestätigung der in dem Folgenden entwickelten Principien und Formeln benutzen kann ; übrigens steht der Anwendung dieser Formeln auf jede andere Ma- schine der Art nicht das geringste Hinderniss entgegen. In der Clarke’schen Maschine steht der Hufeisen- magnet aufrecht, mit seinen beïden Schenkeln nach un- ten gerichlet; der Anker ist ein Eïsenparallelepipedon, an dessen Enden zweï Eisencylinder senkrecht aufge- schraubt worden sind; diese Eisencylinder sind mit electromotorischen Spiralen umwunden. Der Anker dreht sich um eine horizontale Axe seitwärts vor den Enden der Schenkel des Hufeisenmagnets, an denen die bei- den Eisencylinder, die so weit auseinander stehen als Schenkel des Hufeisenmagnets, beim Drehen dicht vor- M übergehn. Vorstehende Figur zeïgt das Eisenparallelepi- pedon CÆ, wie es sich vor der Polen des Hufeisen- magneten V und S befindet, ÆX und ZD sind die Durchmesser der Eisencylinder, DG und EF stellen die Räume dar in welcher sich die Schichten von Drath- windungen befinden, welche die Eisencylinder umgeben. BULLETIN SCIENTIFIQUE. nt In der in der Figur angegebenen Stellung des An- kers, wird ér durch Einwirkuug des Magneten am stärksten magnetisirt; wird er dann um 90° gedreht, so ist der Magnetismus des Ankers 0. Ueber 90° hinaus wird der entgegengesetzte Magnelismus im Anker, ge- gen den früheren, hervorgerufen ; bei 180° Drehung erreicht dieses seine grôüsste Stärke, wird bei 2709 wie- der 0 und geht dann wieder in den früheren über. Es ist leicht zu sehen, dass dädurch in den umgebenden Spiralen, während einer ganzen Umdrehung des An- kers von 0 bis 180° ein inducirter Strom in der einen Richtung, von 180 bis 360° aber in entgegensetzter Rich- tung hervorgerufen wird; denn beï der Drehung von 0 bis 90 verlert der Anker ernen gewissen Magnetismus, von 90 bis 180 dagegen gewinnt derselbe den entgegen- gesetzten, in beïden Füällen hat aber der inducirte Strom nach den bekannten Regeln der [Induction dieselbe Rich- tung. Von 180 bis 3600 Drehung aber gilt dasselbe Raï- sonnement, nur ist der Strom für diese Drehung der entgegengesetzte vom frühern. Die Stärke des Stroms, für die verschiedenen Lagen des Ankers beim Drehen desselben, wird keïineswegs constant sein, sondern offenbar davon abhängen , an welcher Stelle, nicht der Magnetismus, sondern die Veränderungen des Magnetismus im Anker am grüssten sind. Ich habe die Grüsse der Aenderungen dadurch ermittelt, dass ich den Anker an verschiedenen Stellen um dieselbe Anzahl Grade drehte und den inducirten Strom an einem Nobilischen Multiplicator mass; bei diesen Versuchen fand ich die Aenderungen des Mag- netismus bei weitem am stärksten bei den verticalen Stellungen des Ankers, wo sein Magnetismus 0 wird. Dasselbe hat Clarke bei der Construction seiner Ma- schine durch Abprobiren gefunden und sehr gut zu be- nutzen gewusst bei Construction seines Stromunterbre- chers (bréak), welcher zuvôrderst dazu dient, den magnetoelectrischen Funken zu zeigen; zu Hervorbrin- gung desselben muss natürlich die Drathkette im Au- genblick des durch sie hindurch gehenden Stroms ge- ôffnet werden. Bei welcher Stellung des Ankers muss aber die Unterbrechung stattfinden , damit der Funken am brillantesten sich zeige ? Offenbar da, wo der Strom am stärksten ist, d. h. bei verticaler Stellung des An- kers, und in der That ist der Stromunterbrechéer Glarke’s so eingestellt, dass die UÜnterbrechung in diesem Mo- mente statt findet. Allein der Stromunterbrecher ist nicht nur beim Fun- kenerzeugen wesentlich, sondern auch bei allen übrigen Phänomenen des magnetoelectrischen Stroms, z. B beim Drathglühen, Wasserzersetzen, beim Erschüttern der Nerven etc. Alle diese Erschemungen erfolgen am stärk- sten, nicht wenn man den Strom ohne Unterbrechung durch den eingeschalteten Apparat hindurchgehen lässt, sondern wenn der Stromunterbrecher wie beim Funken- ziehen angebracht wird und man den andern Apparat, auf den gewirkt werden soll, mit dem ,, break : zugleich als Nebenschliessung einschaltet, wie solches schon Clarke überall anräth. Diese sehr merklich stärkere Eiuwirkung bei Anwendung der Anker ist eine Folge des secundä- ren Stroms, der durch den primär inducirten Strom im Augenblick seines Aufhôürens inducirt wird und dann durch die Nebenschliessung des ,, break‘, in welcher der zu untersuchende Apparat eingeschallet ist, semen Weg findet, und zwar in der Richtung des primären Stroms im Augenblick seines Verschwindens. Wenn dann durch rasches Drehen des Ankers diese verstärk- ten Wirkungen sich schnell hinter einander wiederho- len, so erreicht die Einwirkung dieser Strôme eïñe sol- che Kraft, wie sie ohne den Stromunterbrecher und des secundären Stroms, ohne Benutzung nieimals er- 5 reicht werden konnte. (”) Die wichtigste Aufgabe für die Construction der ma- gnetischen Maschinen ist nun diese : Man will vermit- telst der Maschine durch einen gewissen Leiter einen inducirten Strom hindurchleïten; von welcher Art hat man den Drath für die electromctorischen Spiralen anzu- wenden um die stärkste Wirkung zu erlangen ? Zuvor- derst ist es klar, dass man den Drath aus môpliclist gut- leitendem Metall wählen muss, und hier bietet sich das Kupfer als das heste an; es vereinigt eine grosse Lei- tungsfähiskeit mit einem nicht bedeutenden Preise, wäh- rend die weit kosthareren Metalle, Gold und Silber, nur wenig besser leiten. Es werden daher zu solchen Maschinen immer Kupferdräthe angewendet, und ich werde beï den folgenden & ntersuchungen inmer pur Kupferdräthe im Auge behalten. Es bleibt uns pur noch übrig zu bestimmen, welchen Durchme:ser man den Kupferdräthen zu geber hat, um den grôssten Et- fect zu erreichen. Hier sind die Bédingungen aber veér- schieden , je nach der Verbindung der Dräthe der Spi- der ralen auf beiden inducirenden Eisencylindern. In () Es ist heim Gebrauch der Clarke”’schen Maschiné daher wohl darauf zu sehen, dass beim Stromunterbrecher der fe- dernde Drath, wenn er von dem vorragenden Theil des ,,break,, abspringt , nicht mit dem vertieften Theile in Beruhrung komme; sonst geht der grüsste Theil des secundären Stroms durch den ,, break“ und nicht durch den Apparat, durch welchen wir ihn durchleiten wollen. 82 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 83 LE Clarke’schen Maschine sind die Enden 4 der einen und 4 der andern Spirale unter einander verbunden, und eben so die Enden B u. B!, so dass der Strom in jeder Spirale entweder von 4 nach B oder von B nach A läuft. Der Leiter, auf den man wirkt, wird mit ei- nem Eude mit der Verbindungsstelle 44’ und mit dem andern mit der Verbindungsstelle BB’ verbunden. Der Strom ist also in den electromotorischen Spiralen in 2 Hälften getheilt, die er neben einander durchläuft, in dem Leiter aber sind beide Hälfien vereimt. — In an- dern Maschinen kann die Verbindung aber eine andre sein, so dass der Strom beïde Spiralen hinter einander durchlaufen,muss ; es werden also hier B mit 4! ver- bunden sein und Æ mit B! durch den Leiter. Wir wol- len unsere Aufgabe für beide Füälle lüsen 1) Für die Verbindung der electromotorischen Spi- ralen neben einander. Nehmen wir die Länge jedes der von den Spiralen a an, semen Durchmesser umwundenen Cylinder Z b, die Dicke, die man sämmtlichen Drathschichten geben kann und die von dem Abstande der Cylinder von einander, so wie von der sonstigen Construction abhängt (in unsrer Figur EF = DG) —c, den zu be- stimmenden Durchmesser des Drathes = x, den Durch- messer des umsponnenen Draths x + ÿ an, und se- tzen wir voraus, dass jeder Cylinder auf ganz gleiche Weise umwunden ist, so ist es zuvôrderst leicht, die Linge des ganzen umwundenen Draths für jeden Cy- linder zu berechnen. Es ist nämlich die Länge einer Windg. der 1. Schicht = (b + fx + 01) x; 2... à,» —=(b+3mw<+c]J) x; »» » » » mm » =(b+{2n-1]x+.])7; folel. sämmtl. Windg. der 1. Schicht =(b + [æ+ 01) x Ts — LE LE] LE 22 » PACE D = (+30 +0)1 TS LE] Le) 9 OR » = (b+Cn-file+0))7 Also die Länge des Draths simmt- licher Windungen Z=(nb+n?(x +01) x Ann Allein n ist durch die Dicke des Raums, auf den die Windungen gebracht werden künnen und durch den Durchmesser des Draths bestimmt: wir haben nämilich folglich ergiebt sich die Linge des ganzen = TT x+6 Draths ac CF T5 (b + €) Cr Nebhmen wir nun als Einheiït der Leitungswiderstände den Widerstand eines Draths oder Cylinders von Ku- pfer von der Lünge der Einheït des angewandten Maas- ses (beï uns 1 Linie englisch) und von demselben Durch- messer an, so ist der Leiïtungswiderstand Z des Draths auf jedem Cylinder, da er dem Quadrat des Durch- messers des Draths verkehrt proportional ist: __ ac(b+c)x 2 (x +8)? Zur Bestimmung der electromotorischen Kraft, die in den Spiralen erregt wird, nehme ich die Gesetze, die ich in meiner Abhandlung über diesen Gegenstand zuerst entwickelt habe, zu Hülfe. Ich habe dort er- wiesen : 1. Dass die electromotorische Kraft für alle Dräthe dieselbe se. 2. Dass sie proportional sei der Anzahl von Win- dungen. 3. Dass sie dieselbe ist für jeden Durchmesser der Windungen. 4. Dass sie dieselbe ist für jeden Durchmesser des Drathes. Zwar habe ich später gezeïgt, dass diese Geselze ge- rimge Modificationen erleiden für die den Enden der Cylinder nahen Windungen (Bull. scient. V, p. 18), allein diese sind an sich unbedeutend und namentlich bei der Induction, wie sie ber der Clarke’schen Ma- schine statt findet, ganz zu vernachlässigen, was aus dem in der angeführten Abhandlung Gesagten zur Ge- nüge erhellen wird. Bezeichnen wir daher die electro- motorische Kraft der Spirale auf einem Cylinder mit 4, so haben wir nach obigen Gesetzen, wenn die electro- motorische Kraft, die der Magnetismus in einer Win- dung erzeugt, p heïsst À — hd dus se men z+6 zxis — P (x +56)2 p hängt ab von der Kraft des Magneten, von der Ge- stalt, der Anordnung und der Weïchheit des Eisens der inducirenden Eïsencylinder, bleibt aber für ein und dieselbe Maschine constant, welche Grüsse auch x er- halte. Um nun die Stirke des Stroms F in dem Leiter, auf welchen man einwirkt, aus und ZL nach den Ohm- schen Gesetzen zu finden, so ist es zuvürderst klar, dass er aus zwei gleichen Theilen bestehen muss, wo- von der eine durch den einen, der andre durch den andern Cylinder erregt wird, und wovon jeder also = À Fist. Um aber 1 F hestimmen zu kônnen, neh- men wir zwei Gesetze zu Hülfe, die von Ohm und 84 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 85 Fechner für hydro- und thermo- und von mir|und zwar muss der Drath um so dünner genommen selbst für magneto- electrische Strôme bewiesen worden | werden, je schlechter der Kôürper leitet, durch den sind (Bullet. scient. VI. 98). Sie sind die folgenden: |der Strom hindurch gehn soll. Dieses Resultat hat sich 1. Wenn ein galvanischer Strom sich zwischen zwei | den Erfindern dieser Art Maschinen auch sogleich durch Leitern neben eiïnander theïlt, so geschieht es im blosses Probiren ergeben, und sie versehen ihre Appa- umgekehrtem Verhältniss des Leitangswiderstandes. | rate daher mit mehreren electromotorischen Spiralen. 2. Der Leitungswiderstand eines aus zwei neben ein- | So hat die Clarke’sche Maschine deren zwei, eine aus ander laufenden Leiïtern bestehenden Draths oder | sehr dünnem und eine aus dickem Drath angefertigt , einer Parallelschliessung ist, wenn der Wider-|um wenigstens den Forderungen für die äussersten 5 des einen dieser Parallelschliessung — /, des an-| Füälle zu genügen. ir — ©: = à HR EL El, — FT Wir wollen uns nun zur Fixirung der Begrifte drei Versuche denken, nämlich das Glühen von Plalindrath, die Wasser zersetzuug und die Hervorbringung von Er- schütterungen im Nervensystem, und für diese Fille, mit Zugrundelegung der Maasse meines Clarke”’schen Appara s, die vortheilhafteste Construction der Maschine berechnen, Der erste Versuch bezieht sich auf einen geringen, der zweiïte auf einen mittlern und der dritte auf einen grossen Leitungswiderstand. Ich habe nämlich für diese drei Füälle für 2, 21, 44 folgende Werthe aus besonders dazu angestellten magnetoelectrischen Versu- chen gefunden, wo die Einheit, auf die sich die nach- folgenden Zahlen beziehen, unsere oben angenommene e c’ Bedeutet nun in beistehender Figur 4CB die eine electromotorische Spirale, {CB tres die andre und DB der Leiter auf den sie wirken, so ist für den in {CB indu- cirten Strom Æ4C'B und ÆDB eine Paral- lelschliessung ; wenn in unserer oben an- genommenen Einheïit ausgedrückt 4 der D Widerstand des Leiters 4DB ist und Z der oben berechnete Widerstand jedes Cylinderdraths ACB oder AC'B, so ist der Leïtungswiderstand der Parallelschliessung nach 2 = ist, nämlich ein Kupfercylinder von 1/ Durchmesser : und 1/4 Là à Der Strom wird also sem USE | A A(L+i) 1) À oder der Widerstand des Plativdraths mit den L 2 TT L(22+L1) ihn haltenden Dräthen, im glühenden Zustande des Platins, — 57680 ; 2) ;' oder der Widerstand des Wasserzersetzungsap- parats, der zu dem Clarke’schen Apparate gehôrt mit verdünnter Schwefelsäure (4 Procent dem Vo- lum nach) — 2445600 ; 5) 4! oder der Widerstand des menschlichen Korpers, wenn die beiden messingenen Handhaben des Clarke - schen Apparats mit benässten Händern und mit der L+: 1 Von diesem Strom geht aber durch den Leiter nach dem Gesetz (1) ein T'heïl, der ausgedrückt wird durch A(L+ 2) TA Au 7 AAA LES TA Es ist folglich, wenn man für 4 und Z die früher gefundenen Werthe setzt, der durch einen Cylinder in dem Leiter erregle St:om 1F— PURES Pr es ganzen Fläche der Hand gefasst werden — RAA RLTER Ferner ergaben sich folgende Grôssen an meisem Ap- also der ganze Strom F— PT Cr DE DC ET VE (D) | parate : um nun denjenigen Durchmesser zu finden, der der @ — 17;/ engl. Linien, stärksten Strom giebt, bestimme ich x aus der Glei- b = 154 chung D pau L für die Spiralen aus dickem Drath, De Dita je e … dünnem ;, und finde daraus folgende Bedingung für x F Sole ce für den dicken Drath, DUR 2 DL EE NERNRE () PU ee ee, ” | 24 Nehme ich für ; und ;/die Werthr c=3 urd à =0;1 für 2” aber c 41 und 6 — 0,05, so bekomme ich aus der Formel (II) folgende Bedingungsgleichungen für die vortheiïlhaftesten Durchmesser Aus dieser Formel ergiebt sich zuerst, dass der Durch- messer des Drathes für die vortheilhafteste Wirkung eigentlich für jeden Leiter À ein auderer sein muss , 86 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 87 LE TT ir at + 0,1.x5 x 0,1312 | vergessen , dass dieses Gesetz hier nur mit der Ein- für,-42. : mu 05,2 0:001011d schränkung gilt, dass die Bespinnung der Dräthe un- für 2/....axt+0.05.x5 = 0,0000054:4 ; bedeutend seï. woraus sich ergieht: Aus der Formel (2) folgt, duss die Stärke des Stroms für 2 …. 20/58; für 0 hätten wir erhalten xZ0,596 |beï der vortheilhaftesten Construction der Spiralen, di- = 0/4,16 æ0,179 |rect dem von der Emwirkung des Magneten auf den 0.041039 xæ0,0485 | Anker abhängenden Coëfficienten p, direct der Qua- Der dicke Drath hat für meine Maschine den Purch- dratwurzel aus der Linge a des bewickelten Cylinders, messer 0/,6, der ganz dünne den Durchmesser 0//,05; (woulverstanden, beï unveränderter Länge des Cylin- der erste ist also vorzüglich gut für die Glühversuche , ders)} umgekehrt proportional der Quadratwurzel des der letziere nur wenig zu dick für die Erschütterung, Leitungswiderstandes des Leiters, auf den wir einwir- und in der That geschieht das Glühen sehr gut bis ken, sei, und dass der Strom um so stärker sei, je zum Durchschmelzen des Draths und die Erschütterun- | grôsser die Dicke sämmtlicher Windungsschichten c sen sind bei befeuchteten Händen so stark , dass bisher und je kleiner D ist, oder je dichter der Drath dem sie (niémand ertragen konnte und ich beim Anstellen inducirenden Eisencylinder anliegt. der Versuchie dass Befeuchten der Hände unterlasse. Für die Wasserzerselzung müssle eigentlich eme dritte, mittlere Spirale angefertigt werden, um das Phä- | Es müssen nun noch die Bedingungen festgesetzt nomen môglichst stark hervorzubringen, indessen LE innerhalb der electromotorischen Spiralen } werden, bei welchen der Coëfficient p sein Maximum erreicht, d. h bei welchen der Magnetismus der Ei- am stärksten seï; allein hierüber fehlen uns bis jetzt die Data; wir wissen nur, dass der Magnet môglichst stark, das Eisen môglichst weich und die Dicke des Eiïsencylinder, so wie ïhre Länge, der Stürke und Ge- für x, dass der Fehler nicht sehr bedeutend wird. In stall des magnetisirenden Magneten angemessen sein diesem Falle aber vereinfachen sich unsre Formeln auf | Mmüssen; die besten Verhälinisse in dieser Hinsicht kôn- eine merkwürdige Art. Wir erhalten nämlich für beide | 7€2 bisher aber nur auf experimentellem Wege durch | Probiren ermittelt wérden. sie auch so und zwar mit beiden Spiralen vor sich. Würde man à —0 annehmen, d. h. würde man die Umspinnung der Dräthe vernachlässigen kônnen, so zergen die oben für diesen Fall angegebenen Werthe Cylinder als Parallelabschliessung ac(b+Lcx d t : . Les 2. Für die Verbindung der electromotorischen p— _2pcart Spirale hinter einander. acx (b +c) + 2/24 und für die vortheilhafieste Bestimmung von x | Wenn die Dräthe der electromotorischen Spirale : (ee Me se R ae (b + c)acx nicht neben emander, sondern hinter einander verbun- UE 22 den werden, so dass der inducirte Strom erst die eine, Für diesen letzten Fall, für die vortheilhafteste Be- | dann die andre Spirale und endlich den Leiter ; durch- süimmung von +, wird dann durch Substitution des: laufen muss, so wird die Herleitung der Formeln noch | . Werthes von x‘ viel einfacher. In der That ist der Strom dann dou? ru) us 2 pac nt, 240 (0-0) FUN Le dr rem in ( ) F— _ 24 _ (x + 6)2 Ceres 2pacx2 , DE = D À : FER È ; 2 ARLES L + Qacr Go) L Luc (b-+ c) 7 +22 (x +8)24 pca AE 'INES 12e à À SAVE +9)? und a ce RES sn 1(2) folglich ergiebt sich der vortheïlhafteste Durchmesser | aus der Gleichung £ Aus dem ersten Werthe (1) ergiebt sich, dass die ÿ Dac(b +) vortheilhafteste Dicke der electromotorischen Dräthe bei 25 (xd 1 der Einwirkung auf einen Leiter diejenige ist, wo der Für unsre drei Fälle ergeben sich hiernach die Durch- Widerstand due Spiralen selbst gleich dem Widerstande | messer aus den Gleichungen des Leiters ist, auf den sie einwirken; eine Regel, für, 44: x! O1 6% 0,5248 also x = 0.85 die bekanntlich auch für alle hydroelectrischen und » 4 æi+0,1.x$ —0 004044 Me (0:25 thermoelectrischen Apperate gilt. uur müssen wir nicht » À” xfÆ005#—0,000021616,,.,20:2)=.. 0,058 88 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 89 SEE PE I RENE NP EEE EE RARE LEONE RIT MRC OEEETEREN Für den dritten Fall, wo der Strom durch den menschlichen Kôrper geht, ist der beste Durchmesser 0.058 noch etwas näher dem wirklichen 0,05, als für die frühere Verbindung der electromotorischen Spiralen, wo der beste Durchmesser sich Z 0,059 ergab. Um zu sehen , ob diese Folgerung der Theorie sich in der Er- fahrung bestätigt, änderte ich die Verbindung der Drathenden meiner Clark e’schen Maschine so ab, dass die Dräthe hinter einander durch den Strom durchlau- fen wurden, und in der That war die Empfindung der Erschütterungen noch heftiger wie früher. Wenn man auch hier die Umspinnung der Dräthe vernachlässigen will, so ergiebt sich L — 2% +ar ne ds 2pacx3 7 2ac(b+c)r +zrt4 und die Bedingungsgleichung für den vortheïhaftesten Durchmesser ac(b zx! AZ cr À folglich haben wir wiederum für die vortheilhafteste Construction L __2&(b+c)x.2 _. PU daelh CT à 2 | 2pac--V/2ac(b+c) HA À ae Re 2 ESS RE Me. 2 LA, om Lao) aac Gore — P | DGTor Also auch hier muss der Widerstand der electomo- torischen Spiralen für die vortheilhafteste Construction des Apparats gleich dem Widerstande des zu durch- laufenden Leiters sein. — Die Kraft des Stroms in die- sem Fall ist aber genau dieselbe wie bei der Parallel- schliessung , wie die véllige Identität beïider Ausdrücke für F, beweist. Es ist also einerlei, wie man bei den magnetoelectrischen Maschinen die Verbindungen der Dräthe der inducirten Spiralen einrichtet, wenn man nur dem gemäss die Dicke der Dräthe abändert. 12. NacHRICHT von DER ERLEGUNG EINES E1s- FUCHSES, Canis Lagopus, AN DER SüDRüSTE DES FINNISCHEN MEERBUSENS, NICHT WEIT VON ST.-PETERSBURG, UND DARAN GE- KNÜPFTE UNTERSUCHUNG ÜBER DIE VERr- Von K. E. BREITUNG DIESER THIERART. v. BAER (lu le 11 juin 1841). Am 17. (29.) April d. J. schoss Herr Kayley, ein eifriger Jäger, einen Eis- oder Steinfuchs, Canis La- gopus, beï Pilnyë im Oranienbaumer Kreise, und brachte ihn wenige Tage darauf dem zoologischen Museum der Akademie zum Geschenke. Hier wurde er von meinem Collegen Brandt, Herrn Schrader und mir nicht ohne Verwunderung untersucht, und jetzt ist er durch die geschickte Hand unsers Conservators eine Zierde unsrer Sammlung geworden. Das Thier war ausgewachsen, in vollem Winterpelze vom schônsten Weiss, nur mit schwarzen Spitzen an den letzten Haaren des Schwanzes, wie es bei Eisfüch- sen Regel ist. Die kurzen, abgerundeten, im Innern stark behaarten Ohren, die kurzen Füsse, die dichte und straffe Behaarung der Fusssohlen, die kurze, hun- deähnliche Schnauze und selbst das Verhältniss des un- tern Eckzahns, der an seiner Basis mehr Raum ein- nimmt, als die auf ihn folgende Lücke, (ein Kennzeiï- chen nach welchem die Herren Keyserling und Bla- sius den Eïsfuchs von seinen Verwandten unterschei- den), ?) traf hier zu. Es war daher unmôolich, die Art zu verkennen, obgleich mir allerdings die weisse Ka- kerlaken-Varietät des gemeinen Fuchses beifallen musste, die ich früher in einer Menagerie als Eisfuchs vorge- zeigt gesehen hatte. Der Pelz liess keine Spur einer erlittenen Gefangen- schaft in einem Käfig erkennen. Dennoch glaubte ich einige Zeit mit der Bekanntmachung dieses Jagdglückes zügern zu müssen, um abzuwarlen, ob etwa Nachricht von dem Entweichen dieses Thiers aus der Gefangen- schaft einlaufen würde. Man hat aber nichts hierüber vernommen. Pilnyi (d. h. die Sägemühle, Ilussmmi saroz»,) liegt nach der Schubert’schen Karte unter 474° ôstl. L. von Ferro, etwa 40 Werst westlich von Si Petersburs, a — 1) Die Wirbelthiere Europas von À. Graf Keyserling und Prof. Blasius. Erstes Buch. S. 65. 90 an der Südküste der Kronstädter Bucht vom Finnischen Meerbusen. | Dies Vorkommen eines Eisfuchses an der Südküste des Finnischen Meerbusens ist eins der auffallendsten Beispiele von Verirrungen eines Säugethiers aus seinem Vaterlande. ja vielleichit das auffallendste, von dem man Nachrichten hat. Allerdings ist es keinesweges unerhôrt, den Eisfuchs unter 60° nordl. Br, zu treffen, vielmebr giebl es Gegenden von weil geringerer Breite, in de- nen dieses Thier vüllig zu Hause ist — allein sie ha- ben eine ganz andere Beschaffenheit als Ingermannland. Einzeln verirrt hat man es schon in den südlichsten Theilen von Schonen gesehen, wie uns Nilsson be- richtet ?), in einer Breite also von weniger als 560, Dennoch waren diese Ausreisser ihrem bleibenden Wohn- orte oder wahren Vaterlande näher als der unsrige. Um dieses zu beweiseu haben wir nur die Gränzen vom Wohngebieie des Eisluchses genau zu verfolgen. Es wird überhaupt nicht überflüssig seyn, das Vater- land desselben genauer und vollständiger zu verzeichnen als bisher geschehen ist, und geschehen konnte, da man pur zu sehr geneigt war. einen bestimmten Brei- tengrad als Grünze anzugeben. So bezeichnet Pallas den Eisfuchs als ein arktisches Thier. das fast nirgeuds bis zum 60sten Grad hinab- steigt, die Nordostspitze von Bibirien aussenommen, wo es nicht nur bis zum Penshinischen Meerbusen, son- dern auch nach Kamtschatka verläuft (excurrit), vom Seceise forigetragen, welches dasselbe Thier auch nach der Berings-insel. der Kette der Aleuten und der (Kamtschaika) gegenüber liegenden Küste von Amerika versetzi zu haben angenommen werden kônne®). Pal- las irri aber, wenn er den 60sten Grad als allgemeine Gränze des Eisiuchises andeutet. und Kamtschatka mit der Aleuten-Ketle als aileinige Ausrahme zu betrachten scheint, für welche er das Polareis zu Hülfe rufen zu muüsseu glaubt. Wir finden an der Küste Labrador ein ungefähr eben so tiefes Herabgehen, im grossten Theile von Nordamerika. von Sibirien und von Europa bleibt dagegen der KEistuchs vom 60sten Grade der Breïte weit entiernt. Viel richuger als Pallas, der nie den hohern Nor- den sab, hat schon der ältere Gmelin als das Vaterland dieses Thieres die baumlose Flache an der Küste der nordischen Meere bezeichnet, mit der Bemerkung, dass 2) Tlununerade Figurer till Skandinavisk Fauna. Häftet I. Bog. 5. 5) Zougraphia Rosso - Asiat Vol. 1, p. 52. BULLETIN SCIENYIFIQUE. aber niemals dort baue oder heimisch werde. Er führt mehrere Beispiele von dergleichen Verlaufungen in die Waldregion mit dem besondern Zusatze an, dass sie nur in solchen Jahren bemerkt würden, in denen die Zak] dieser Thiere ungewobnlich gross sich zeïgte, und dass es unerhôrt sei, den Bau eines Eisfuchses in die- sen Regionen zu treffen. “) Man müsste die Gmelin’: schen Angaben noch jetzt als vollig richtig anerkennen, wenn er nur noch die nackten Hühenzüge zu dem Kü- stenrande des Eismeers hinzugefügt hätte, und wenn er nicht auch geneigt wäre, einen Parallelkreis als die Gränze des Verbreitungsbezirks zu suchen. Als solcher erscheint ihm der 69ste Grad, und er findet die Nach- richten aus Lappland damit sehr wohl übereinstimmend. Offenbar kannte Gmelin, als er seinen Aufsatz über den Isatis schrieb, der im Jahr 1745 oder 1746 bei der Akademie in St. Petersburg verlesen wurde, noch nicht die Erfahrungen von Steller und den andern Gefähr- ten Bering'’s, die auf der von ihnen zuerst gesehe- nen Kette von Inseln zwischen Amerika und Asien, auf deren westlicher sie strandeten, viele'Eisfüchse fan- den. ). Diese Inselkette reicht bis zum 51° n. Br. , also volle 18 Grad südlicher als Gmelin nach den detaillir- ten Nachrichten , die er aus andern Gegenden eingezo- gen hatte, die Gränze dieses Thiers setzt, Wie wenig überhaupt die Angabe emes Parallelkrei- ses den Verbreïtungsbezirk einer Thierart wirklich be- stimmt, kann grade die Verbreitung des Eisfuchses recht augenscheinlich machen , da die Aequatorial- Gränze desselben zwischen 71° und 51° nach den Ge- genden wechselt. Dennoch ist diese Gränze eine von der Natur scharf bestimm‘e nrd die Betriebsamkeit des Menschen hat auf den stark sich vermehrenden und in der Erde bauenden Eisfuchs wenig wirken kônnen. Da- gegen Jässt sich mit Berücksichtigung anderer Naturve r hältnisse diese Grüänze sehr bestimmt angeben. Das Wobhngebiet unsers Thiers ist nämlich vollkom- men polar, da es nicht nur in Spitzhergen bis an die Nordküste dieses Landes, sondern in ailen Inseln des nordlichen Eismeers lebt. Es dehnt sich so weit aus, als das flache Land unbewaldet bleibt und nicht vollig versumpft ist: es umfasst also den nackten Saum des Eismeers, den man, nach einem in Sibirien gebräuchli- chen Wore, Tundra benenuen gelernt hat. Doch kom- 4) Nuvi Commentarii Acad Petrop. V, p. 364 -65. 5) Steller’s Reise von Kamtschatka nach Amerika, S. 10. und an mebreren andern Stellen. 92 BULLETIN SCIENIFIQUE. 93 ET men noch hochnordische , gleichfalls nackte Bergzüge , die mit einem Ende den nackten Küstensaum erreichen, mit dazu. Von diesen kommt der Name Steinfuchs. Die weïter entfernten Bergzüge, selbst die des mittleren und südlichen Sibiriens, haben überhaupt die polaren Thiere nicht, auch wenn sie in die Schneeregion ragen, und von den Bürgern der polaren Flora viele als ein- heïmisch bei sich beherbergen , — ein Verhäliniss, das mau bei Fragen über die Verbreitungsart der organi- schen Kôürper nicht übersehen soilte. Ihnen fehlt mithin auch der Eisfuchs. Es bildet also die Polargränze des gradstimmigen Waldes die Aequatorialgränze vom Wohngebiete des Eisfuchses ; die nackten Berghôühen sind schmale Ver- längerungen oder hôchstens inselartige Vorlagerungen dieses Bezirkes. Der Eïsfuchs reicht also weiter als sein gleichfalls polarer Landsmann, der Eisbär, da dieser die Küste kaum verlässt und das ganze Geschlecht des- selben nie einen graden Baum gesehen hat, der Eis- fuchs aber seine ansässigen Vorposten am Waldrande hat, wogegen das ebenfalls polare Rennthier ziemlich tief in den Wald eiïntritt, mit seiner Aequatorialgränze die Polargränze des Elens berührend und hie und da etwas schneïdend. Eben so fälli die Aequatorialgränze des Eisfuchses mit der Polargränze der Landbären zusam- men, da diese nicht über den Wald hinausgeht. Wie der Eisbär den Wald nicht kennt, so kennt der ansäs- sige Eisfuchs den Kornbau nicht. Der Bau eines Eis- fuchses kann nie im Ange icht eines Kornfeldes seyn, obgleich Verirrie in Schweden Gersten- und Roggen-, in seltenern Fällen sogar Weizenfelder zu Gesicht be- kommen. Der Fisfuchs wohnt zwar im Allgemeinen über gefrornem Boden; allein man würde irren, wenn man das Bodeneis als mit dem Wohngebiet dieses Thiers zusammen fallend annehmen wollte, denn in der Pro- vinz Kola hat es wahrscheinlich und auf den Aleuti- schen Inseln gewiss kein ewiges Bodeneis unter seinen Füssen ; dagegen geht in Sibirien das bleibende Boden- eis weit unter dem hochstämmigen Walde fort und er- reicht unter dem Meridian von MVertschinsk vielleicht die Südgränze dieses Landes, von welcher der Eisfuchs sehr weit entfernt bleibt. Verfolsen wir nun im Einzelnen die Gränze vom Wohngebiete unsers Thiers, um die Richtigkeit der allgemeinen Angaben über den Charakter desselben zu prüfen und beginnen wir mit dem Berings-Meere. Schon beï einer frühern Gelegenheiït habe ich erklärt, dass. nach allen mir zugekommenen Nachrichten, die Halbinsel Æ/jäsk. nicht nur zwei Meere vou verschie- dener Temperatur von einander scheïdet, sondern die Gränze zwischen dem unbewaldeten und dem bewalde- ten Küstensaume von Nordwesi - Amerika bildet, und dass pôrdlich von ïhr der Eisfuchs gedeïht, südlich aber nicht mehr vorkommt.®) Auf der Halbinsel selbst, so wie auf den benachbarten Inseln , die den besondern Namen der Fuchs- Inseln führen , giebt es jetzt keïne Eisfüchse, und es scheint, dass zur Zeit der Eutdeckung kaum welche da waren, desto mehr aber die dunkle Spielart des gewühnlichen Fuchses. 7) Weïter nach We- sten kamen sie auf den von den Russen so genannten nähern Inseln (6awxmir), besonders aber auf den un- bewohnten Commandeur-Inseln (der Berings- und Kup- fer-Insel) so häufig vor, dass sie zu einer nicht gerin- gen Plage für die unglückliche schiffbrüchige Mannschaft Bering’s wurden, der sie alle Lebensmittel , alles Le- derwerk und selbst Kleider stahlen, ja den Schlafenden die Sohlen von den Stiefeln rissen.®) Seït jenem Win- ter von 1742-45 haben bekanntlich viele Schiffsmann- schaften sie verfolgt, und in manchen Jahren hat man mehrere Tausende von Fellen ausgefübrt, so im Jabr 1754 nicht weniger als 7044; im Jahr 1789 gaben die Register 6794 und zwei Jahr später 4850 Felle an. Die später gestiftete Russisch-Amerikanische Compagnie hat von 1798 bis 1822 doch noch 50,054 Feiïle bezogen. {) Von dieser Zahl mügen die Pribylow-lnseln allerdings die meisten geliefert haben, da die Insel St. Paul be- sonders reich an ihnen ist Wenjaminow rechnet auf diese Insel allein einen jährlichen Ertrag von 1500 Fel- len. Doch haben sie auf den Commandeur-Inseln und den nächsten Aleuten auch noch nicht aufgehôürt. Bekanntlich haben diese Inseln, trotz ihrer geringen Breite, den Charakter der nordischen Tundra und zu- gleich des nordischen Gebirges, da sie keïnen Baum und nicht einmal kräftiges Gestrüppe hervorbringen, für den Kornbau aber lange nicht hinlängliche Sonimerwärme haben. 6) Bulletin scientifique publié par l’ Acad. imp. de St -Pétersb. Vol, V, No. 10; und Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reiches u. s. w. Bd. I, 309-310. 7) Weniaminow versichert ausdrücklich, dass in dem Be- zirke der zu Unalaschka gchôrt, ausser den Pribyluw - Inseln keine Eisfüchse seien. Zu diesem Bezirke gehôrt aber auch 4/- jäska. SBaneckn 062 ocrTpoBaxs Yua4amxeuCcxkaro OTABAa. Beniauuuossms. U, Il. crp. 334. 8) Neue nord. Beiträge. I. S. 306. 9) Steller a. a. Orte 10) Xponño4. HCTOpif OTEPHT. AACYTCK. OCTPOBaxE (cou Bepxa) Die erste und vierte Tabelle. Cox. 2 In Bezug auf die Kurilischen Inseln hat man ausser- ordentlich wenig zuverlässige Nachrichten und neuere fast gar nicht. Doch glaube ich, dass Steinfüchse hier nicht vorkommen, obgleich allerdings Säblokowski, der die ausfübrlichste Geographie Rnsslands in Russi- scher Sprache geliefert hat, sie als Producte der Kuri- schen Inselu nennt, ) und obgleich Herrmann in eï- ner Abhandlung über den Jagdbetrieb im Russischen Reiche die Kurilen namentlich beï Gelegenheit des Eis- fuchses aufführt. 15) — Erst in neuester Zeit hat die Amerikanische Compagnie hier eïnige Niederlassungen errichtet. 4) In früherer Zeit kamen Russische Aben- teurer hierher, die mitunter das Einfordern des Jassaks als Vorwand gebrauchten, und ihn von einigen Inseln auch erhielten. Einige Mal, jedoch nur selten, sind auch diese Inseln im Auftrage der Regierung besucht worden. Was aber die Angabe Säblokowski’s an- langt, so dürfte sie wohl auf einem Uebersetzungsfeh- ler beruhen. Pallas hat nämlich eine Schilderung der Kurilischen Inseln nach Russischen Originalberichten gegeben. {#) In dieser Schilderung werden auf der funf- zehnten lusel Ketoï (47° n. Br.) weisse Füchse, und auf der ach zehnten Urup (451° n. Br.) ,,swerssliche und sil- berhafte Fichse genug‘* angegeben. Es scheint, dass man diese Notizen auf den Pessez der Russen gedeu- tet hat. Dass Pallas aber nicht das Russische Wort für den Eisfuchs, sondern für den gemeinen vorgefunden habe, liesse sich schon daraus vermuthen, dass er beiïm Vaterlande des ers ern der ÆXurilischen Inseln nicht gedenkt. 1°) Auch führt er keine Kurilische Benennung für den Eisfuchs, wohl aber eine für den gemeinen Fuchs an.‘7) Die Quelle aber, aus der Pallas vorzüg- lich geschôpft bat, glaube ich in emem Capitel der Beisebeschreibung von Schelichow gefunden zu ha- ben, da hi r die Schilderung der einzelnen Inseln der Kurilen - Kette fast würtlich mit der von Pallas über- einstimmt. Hier werden nun in demselben Zusammen- hange weisse und weissliche Füchse genannt, aber mit dem Worte Lissiza, welches Canis Vulpes bedeutet !#). Durch die Gefälligkeit des Admiral Wrangell besitze ich Abschriften von den Verzeichnissen der Jagdaus- beute, welche die Russisch - Amerikanische Compagnie 11) Saaucku. U. IL. à. a. O. 12) 3euteonacanie Pocc. Hunepin. 4. VI, crp. 455. 14 Beiträge z. Kenntn. d. R. Reiches. Bd. L S. 4. 15) Neue nord. Beiträge. Bd. IV. S. 126-141. 16) Zoograph. Rosso-Asiat. Vol. I, p. 52. 17) Ebend. p. 46. 51. 18) [yremecrsie Mlemxosa. Cn6. 1812, crp. 111 w 119. BULLETAN SCIENTIFIQUE. während der Jahre 1839 und 1840 aus der Niederlas- sung auf den Kurilen erbalten hat. Es ist nicht ein Balg von einem Eisfuchse eingegangen. Dieser ist also hôch- stens auf den nôrdlichsten Kurilen , die sehr wenig be- sucht werden, zu erwarten. Bis andere Nachrichten eingehen, wird man daher die Kurilischen Inseln nicht zum Wohngebiete unsers Thiers rechnen dürfen. Ganz anders ist es mit Kamtschatka. Kraschenin- nikow versichert, dass auf dieser Halbinsel viele Kis- füchse vorkommen #), der genauere Steller bemerkt aber ausdrücklich, dass sie an der Küste (um die *ee) lehen. 2) Sie reichen also nicht bis in die innere Wald- region. Beï einer andern Gelegenheit berichtet Steller, dass man zuweïlen auf die unbewohnte flache Südspitze von Kamtschatka (fast genau unter 519 n. Br.) zieht, um Eisfüchse zu fangen.?1) Von hier an ist die West- küste bis zum Penshinischen Meerbusen und eben 50 die Ostküste, mit Unterbrechung etwa der Münädung des Kamtschatka-Flusses, bis in das Land der Korjäken unbewaldet. Im Lande der Korjäken, wo die Halbinsel sich verenot und niedriger wird, breiïtet sich die nackte Fliche von einer Seite bis zur andern aus, und es bil- det sich aus dieser Vereinigung eine grosse Wäüste 22), in der die Eisfüchse gutes Gedeiïhen haben Es ist also nicht auflallend, dass am Penshinischen Meerbusen Eisfüchse vorkommen und es bedurlte des Eiïses nicht, um sie nach Kamtschatka zu verpflanzen, da diese Gegenden im Wesentlichen von ders-lhen Na- turbeschaffenheïit sind , wie das eïgentliche Reich der Eisfüchse, der Nordrand von Sibirien, und mit ihm auch in unmittelbarem Zusammenhange stehen. Es fehlt zwar im Lande der Tschuktschen keinesweges an Wald, aber nürdlich von dem das Land durchziehenden Ge- birge ist doch die Tundra vorherrschend und an der Ostküste setzt sie sich fort bis in das Land der K:rjé- ken. 2%) Von dicsen Flächen kommen Eisfüchse als ge- wôhnliche Handelswaare auf den Markt von Ostrownoje 19) Onncanie semi Kamuarku, cou. Cr. Kpamwuenuanakomsimz. 4. 1, crp. 217. 20) Steller’s Beschreibung des Landes Kamtschatka, herausge- geben von J. B. S (Seherer.) S. 126. 21) Ebendaselbst, S. 19. 22) Lesseps Journal historique, I, p. 241 et suiv. 23) Dass der Anadyr nur in seinem obern Theile Wald hat, lehrt z. B. die Gschiehte von Deshnew, der mit seiner Mann- schaft, nachdem das Fahrzeug gescheitert war, den Anadyr weit hinaufgehen musste, bevor er ein neues Fahrzeug bauen konnte. Muiler, Samml. R. Geschichte. IIL S. 11. 96 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 97 eq wo die Russen mit den Tschuktschen Handel treiben. 2“) | Eben so wie für die Kolyma giebt nun Gmelin für Auch auf den Inseln zwischen Tschukotskoï- Noss und | die folgenden Flüsse die Gränze, bis zu welcher der Amerika leben diese Thiere.?) Eisfuchs vorkommt, an. Nimmt man die Sache ganz Verfolgen wir nun den Nordrand von Sibirien, s0 | genau, so findet sich an diesen Ortschafien und Flüssen finden wir überall in der Fläche , wo diese nicht vüllig | meist noch etwas Wald. Bedenkt man aber, dass Gme- versumpft ist, sondern einige trocknere Erhühungen |lin von Süden her seine Nachrichten einzog, und dass für Fuchsbaue bietet, Eisfüchse. Dass diese den äusser- | in der ‘Tundra selbst fast nirsend Ortschaften mit fes- sten, man müchte sagen verwaschenen, Saum des Wal- | ten Namen, die weiter in Süden bekannt wären , vor: des, wo die Bäume noch klein sind, und noch weït | hommen, so leuchtet ein, dass Gmelin immer pur von einander stehen, nicht ganz vermeiden môgen, ver-| den Ort oder den Nebenfluss erfahren und nennen steht sich wohl von selbst, nirgends aber sind sie, so | konnte, an welchem man noch nicht Steinfüchse fin- viel ich weiïss, tief in der Waldresion bleibend und |det, wenn man von Süden dahin sich wendet. Dazu meist unmittelbar an der Küste besonders zablreich. kommt, dass die bewohnten Orte an den Flüssen lie- Gmelin, der die auffallendsten Beispiele von weit gen, an diesen aber Waldsäume bedeutend weïter nach verlaufenen Thieren dieser Art erzähll, die wir später | Norden sich ziehen , als mehr zur Seite. Man kann also nachtragen werden, fügt, wie wir bereïts bemerkten , | aus manchen hochnordischen Ansiedelungen , deren ausdrücklich hinzu, dass sie nur irrende Ritter waren, | nächste Umgebung nicht ohne Bäume ist, die Tundra und dass es unerhôrt sei, sie an solchen Orten nislend | erreichen und den Eisfüchsen Fallen stellen, wenn man zu finden. ?f) wenige Werst nach Osten oder Westen sich wendet. Von der grossen Menge der Steinfüchse in der Um-|An manchen Orten dehnt man die Falle:: bis auf hun- gegend der Kolyma - Mündung sprecheu nicht nur frü-|dert Werst von der Ansiedelung aus,%?) ja nach Er- here Berichte, sondern auch der Admiral von Wran-!\man's Arngaben sogar bis 80 Meilen (!). 5%) gell, der uns erzählt, dass lange Reïhen von Fallen| Obgleich also die nach Gmelin anzuführenden Loca- lings der Küste aufgestellt werden, in welchen diese |litäten etwas tiefer nach Süden liegen als unmittelbar Thiere in grosser Menge gefangen werden 27). In man-|an den Flüssen Bäume wachsen, so bestätigen sie doch chen Jahren sind sie hier in zahlloser Menge, zuweiï-|so vollkommen als müglich, dass die Gränze der Tun- len weniger, sagt der Dr. Kyber ?8) ; Trotz der gros-|dra die Gränze des bleibenden Aufenthaltsortes der sen Menge dieser Thiere an der Mündung des Flusses, | Eisfüvhse is1. kommen sie an dem mittlern und obern Verlaufe der| Es reicht nun nach Gmelin **) das Wohngebiet der Kolyma nicht vor, denn wir besitzen von Sarytschew | Eisfüchse an der /ndigirka bis zur Oschogina (wohl ausführliche Nachrichten über die Jagdthiere un: Sredne-| Oshigina (69°) der neuern Karten), an der Lena bis und W'erchne - Kolymsk ; uuser Thier wird dort aber | Kumaksar (7119),55) am Ofenek ungefähr eben so weit nich! genannt nb i Gmelin giebt als die Sudgränze des! von der Küste, an «er Chatanga bis zu dem Flusse Vorkommens der Eisfüchse an der Kolyma die Nieder- | Zucinea (wohl Lusinaja), an der Pjässida bis an lassung Nyshne - Kolymsk an. %°) Dieser Ort liegt aber | die Dudypta (etwa 7:49), am Jenissei bis zur obern grade aut der Gränze des Waldes, denn hier stehen , | JDdina. Dieses Flüsschen ist nur auf ällern Karten nach Wrangell], nur ;, kleine verkrüppelte Lärchen- | sichthbar unter 690. Stepanow's Beschreibung des Je- bäume “. die einige Werst weiler nach der See auch | nisseischen Gouvernements lehrt aber, dass auch im vollig aufhoren. 51) dieser Gegend die Eïisfüchse in der Ebene micht über den Waldrand vorschreiten, denn der Verfasser sagt, sie lebten nur auf der Tundra und kämen zuweïlen lings der Bergzüge bis zur niedern Zunguska #5) Man 24) Wrangell: Reise längs der Nordküste Sibiriens, B. I, S. 274. 25) Neue nord. Beiträge Bd. IV. S. 108. | 26) Novi Comment. Vol. V. p. 365. MEL: 2 27) Reise längs der Nordküste von Sibirien. Bd, I, S. 209. 32) Eunceñcran ryéepnia (Crenanossmz). . 1, crp. 202. 28) Cn6. Bscrauxz 1825. U. II, sucre 14. 33) Erman's Reise IL, 8.257. 34) a. a. 0. 35) Dieser Ort, der in der Originalausgabe zu Wrangell's Reise auf der Karte vorkommt, fehlt in der Deutscheu Ueber- 29) Gawrila Sarytschew’s achtjäbrige Reise im nordôstlichen Sibirien u. s, w. Uebersetzt von Busse. Bd. 1, S. 71. 30) 2.2.0: e setzung. 51, Reise, Bd. I, S. 187. 36, Ennceñcran ryGepuia (Caenarouswe). , LE crp 105, und Lis 98 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 99 D OO ersieht aus dieser bestimmten Angabe, dass Zuruchansk, (ehemals Mangasea genannt) an der Mündung der niedern Tunguska gelegen, nicht etwa deswegen Sta- pelort für den Handel mit Fellen von Eisfüchsen ist, weil es mitten im Lande derselben liegt, sondern weil es die letzte Stadt am Flusse Jenissei ist. Von Zuru- chansk wurden ehemals im ergiebigen Jahren 40,000 Felle von Eisfüchsen ausgeführt , in manchen Jahren, wenn diese Thiere sich verlaufen hatten, nur 500. 57) In neuerer Zeit hat auch dieses Pelzwerk abgenommen, doch nicht in dem Maasse, wie manche andere. Stepa- now, der als Gouverneur des Jenisseischen Gouvernements gut unterrichtet sein konnte, erzählt, dass nach den of- ficiellen Berichten in manchen Jahren 1400 weisse und 700 dunkle Felle von Eusfüchsen aus Zuruchansk ge- bracht werden, bemerkt jedoch, dass die officiellen An- gaben viel zu gering seien. Aus Privatmittheïlungen will er wissen, dass im Jahr 1851 in dem Jenissei- schen Kreiïse, der freilich mehrere Stapelorte einschliesst, 30,000 weïsse und 4000 dunkle Eisfüchse erlegt seien. 58) Schon aus den Nachrichten , die Gmelin selbst mit- theilt, geht hervor, wie wenig er berechtigt war, den Parallelkreis von 69° als die Gränze der Verbreïtung des Eïisfuchses anzunehmen, denn wo das Land sich weiter nach Norden erstreckt und daher , mit grôsserer Sommerwärme auch der Wald weiter vorgeschoben ïst, reicht die Gränze dieses Thieres weniger nach Süden herab. Hätte Gmelin aber den Verbreïtungsbezirk noch weiter nach Westen verfolgen kônnen, so würde er bemerkt haben, wie sehr der Obische Meerbusen, mit seinem oft das ganze Jahr nicht schwindenden Treïbeise 5°), und das Karische Meer jene Gränze herab- drücken. Am Flusse Züs, der in den Obischen Meer- busen fällt, ist ein besonders reicher Fang von Eisfüch- sen, bis zum Nebenflusse Pachatka,*®) und der gesammte Tas erreicht mit seiner Mündung noch nicht den 682. Doch ist ein ansekhnlicher Theil dieses Flusses ohne Wald. Zwischen ihm und dem Oh scheint also die Tundra und mit ihr der Fang des Pessez, etwa bis 620, also weiter nach Süden als irgendwo in Sibirien, zu gehen, denn man betreibt diesen Fang von Surgut (611°) aus Am Ob selbst zieht sich der Wald wieder noch bestimmter, dass die Eisfüchse die nackten Gegenden nicht verlassen crp. 206. 37) Zoograph. Rosso-Asiatica. 1, p. 53 38) Euuc. ry6epn. I, crp. 208. 39) Aeltere Reiseberichte. 40) Eunc. ry6epn. U. [, crp. 105. weiïter hin nach Norden, bis 670,41) und die Felle von Eisfüchsen, die sich in Beresow sammeln , #*) kommen eben so wenig aus der nächsten Umgegend dieses Or- tes als die von Z'uruchansk. An beiden Orten samnieln sich die Felle aus einem weiten Umkreïse. Von den Sibirischen Eisfüchsen haben die von dem un- tern Jentssei ihrer Grôsse und ihres langen Haars wegen ei- nen vorzüglichen Ruf, nächst ihnen schätzt man die von beïden Seiten aus der Nachbarschaft, vom Zas einer Seits und von der Pjässina und Chatanga andrer Seits kommenden, wcniger die von der Ko/yma und am we- nigsten die vom Ob.#%) Ueberhaupt aber wird dieses Pelzwerk , weil es sich leicht verfilzt, auch das Haar leicht ausgeht, wenig geschatzt, und es würde fast gar keinen Preis haben, wenn es nicht in den Chinesen und Türken Abnehmer finde. Ueber Kiachta gmgen im Jahr 1825 nach China 58,266 Felle für 106,276 Ru- bel. ##) In Tobolsk macht man jedoch auch starken Ge- brauch von diesem Pelzwerk wegen seiner Wohlfeil- heit.‘*) Bei bessern Preisen würden offenbar noch viel mehr Thiere dieser Art, besonders im ôstlichen Sibi- rien, gefangen werden. Bevor wir Asien verlassen , müssen wir noch bemer- ken, dass wir nirgends der Nordgränze erwähnt haben, weil der Eiïsfuchs ein polares Thier ist, das auch auf den Inseln des Eismeers vollkommenes Gedeïhen findet. So ist es auf den Lächowschen Inseln, der Inselgruppe von ÂVeu Sibirien #) und in Vowaja Semlja, wo wir sie fast jede Nacht schreien hôrten, sehr häufig, wie auch in Spitzhergen. Auf der letzten Insel ist das Ver- bältniss der dunkel gefärbten Varietät, die viel hôher im Preise steht als die weïsse, sehr viel grôsser als in Sibirien. “7) Man sieht aus der Verzeichnung der Gränze vom Wohngebiet des Eisfuchses in Asien, dass er nir- &end die Gränze des Kcrnbaues erreïcht. Dass dieses Thier auf dem nôrdlichsten Ural, so weit er neckl ist, von der Küste aus sich weïter nach Süden zieht, ist nicht zu bezweïfeln. Doch fehlen hier- über alle bestimmten Nachrichten. Herr von Helmer - sen versichert mich, dass man ïhn bei Bogoslawsk , dem nôürdlichsten noch in der Waldregion liegenden 41) Pallas Reise III, S. 21. 42) Erman’s Reise um die Erde, I, S 605. Pallas Reise II, S. 18. 43) Samml. R. Gesch. IIL S, 541. 44) Cn6. Bscrunkr 1820. U. XI, crp. 152. 45) Samml. R. G. III, S. 545 Erman'’s Reise I. S. 467. 46) Handschr. Bericht von Anjou. #7) Angabe der Russ. Pelzjäger. 5e Bergwerke nicht kennt. Die Expeditionen , welche auf Befehl des Finanzministers weiter nach Norden vordran- hielten sich am ôstlichen Fusse des Gebirges, bliebcn in den M aldungen und konnten deshalb hier- gen * über auch keine Nachrichten nutbringen. 4#) Auch in Æuropa smd es nur der nackte Küstensaum und nackte Gebirge, welche dem Eisfuchse zum Wobhn- gebiete dienen, denn er fehlt, wie es scheint, dem ganzen breiten Waldgürtel, der vom nôrdlichen Ural bis an den Bothnischen Meerbusen sich hinzieht. So fin- det man ïhn unter den Producten der Gouvernements Perm, Wjätka, Wologda, Olonez nicht erwähnt. Von dem letztern Gouvernement haben wir vor nicht langer Zeit eme ausführliche topographische Beschreibung er- halten, in welcher auch die wilden Thiere angeführt Der Eisfuchs aber, den die Russen so gut kennen, wird hier nicht genannt. #) Ja er fehlt sogar in dem grôssten Theïle des Archangelschen Gouverne- werden. ments, Man fübrt ïhn nicht unter den Thieren auf, welche in der Umgegend der Stadt Ærchangelsk vorkommen *°) und mit Recht. Alle meme Erkundigungen beï Land- leuten und gebildeten Jagdliebhabern der Umgegend dieser Stadt liessen mich keine Spuren von diesem Thiere entdecken Noch viel weriger kennt man es auf dem Wege von Kargopol bis Archangelsk oder im Pine- gaschen Kreïse, dem begünstigsten dieses Gouverne- ments — oder an der ganzen Südküste des Weïssen Meeres, bis zu welcher der Wald dicht herantritt Ja, was mir unerwartet war, auch die Bewohner der West- küste des Weissen Meeres, die ich deshalb befragte . behaupteten , dass er beï ïhnen nicht vorkomme. Ich hatte das Gegentheïl vermuthet, da diese Küste fast allgemein eïnen nackteu Saum hat, der entweder mo- rastig oder felsig ist, und der Wald erst einige Werst oder Meiïlen von der Küste entfernt sich erhebt. Ihre Aussage wird aber bestätigt durch eine sehr ausführli- che und umsichtige topographisch-statistische Beschrei- bung des Kemschen Kreises (der an den ÆKolaer an- stôsst), verfasst von einem Beamten, der längere Zeit in Kem gelebt hat. Diese Schrift, welche ich vor mir habe, führt die Jagdthie e jener Gegend auf, erwähnt aber des Eisfuchses nicht. 48) Vergl. hierüber: Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reiches. Bd. V, S. 39-57. 49) Onurs onucañia Ouoneuxo ry6penin con. Beprurpecce- pour, CTp. 23. 50) Versuch einer medicinischen Topographie der Stadt Arch- angelsk. S. 23. BULLETIN SCIENTIFIQUE 101 So sind ts also nur der Mesensche und der Kolaer Kreis des Archangelschen Gouvernements, in welchen der Eisfuchs vorkommt, und auch hier nur auf dem nackten Küstensaume. Er lebt z. B. nicht in den Wald- gegenden der obern Petschora in den Districten von Ust-Sylma und Jshma. Das ergiebt sich aus der Beant- wortung von zahlreichen Fragen, die gegen Ende des vorisen Jahrhunderts den Bewohnern dieser Gegenden vorgelegt wurden. 5!) Nach diesen Antworten ist aber die Tundra längs der Rüste des Eismeers ungefähr 116 Werst breit und erstreckt sich von der Waigatsch-Stsasse nach Westeu bis in die Nähe von Meseu, das ganze Kanin-Land, welches vüllig unbewaldet ist, einschlies- send. In dieser ganzen Fläche fängt man Eisfüchse 5?) und ihre Zahl muss nicht unbedeutend seyn, da Mol- tschanow versichert, dass viele Bewohner des Me- senschen Kreises sich mit dem Fange der Eisfüchse und Hermeline beschäftigen und reich dab ï werden. ‘®) Bei Mesen sind die Eïsfüchse schon selten und dass sie weiter an der Ostküste des Weïissen Meeres sich herabzôgen, habe ich nicht erfahren. Demnach neigt sich ihre Gränze im diesen Gegenden vom 670 alimälig zum 66° herab. Im Kolaer Kreise scheint die Zahl dieser Thiere nicht bedeutend. An der Ost- und Nordküste habe ich ein Paar Baue gesehen. Aus dem breiten Waldoürtel, der im Europäischen Russland auf den Südrand des nackten Küstensaumes stôsst, ist der Eisfuchs durch der Mrnschen Betrieb- samkeit und Jagdlust wohl nicht vertrieben, denn die Bevülkerung ist in vielen Gegenden noch sebr gering. So am Fusse des Ural, so auch nach Westen an den Nordküsten des Ladoga- und Onega-Sees und weiter nach Norden, wo noch eine Kanadische Wildniss ist, durch welche kaum ein fahrbarer Weg führt. Von Powenez kann man nicht mit dem kleinsten Räder- fuhrwerke nach dem Weissen Meere fahren Die Wall- fabrer, welche jährlich im Anfange des Sommers diesen Weg ziehen, um ihre Andacht im So/owetskischen Klo- ster zu verrichten, müssen ïhn theïls zu Fusse, theiïls in klemen Bôten zurücklegen. Aber auch der Umstand, dass man vor Olaus Magnus keine Kennitniss vom Eisfuchs hatte, kann, wenn auch nicht zum vollen Be- weise, doch zur Bestätigung der Meinung dienen, dass 51) Hossa exeubcaunna couumenia. U. VII, crp. 36 a 41. 52) Tawrxe cTD. 24 n 32. 53) Onucasie Apxaurezzcxoë ryGepniu, ctp. 214. Norden Europa's vorkam Was von Russland gilt, scheint auch von Finnland zu gelten. Dem eigentlichen Grossherzogthume Finnland, wie es zur Zeit der Schwedischen Herrschaft begränzt war, fehlt der Eisfuchs Zwar finden wir dieses Thier in der Fauna Fennica vou Wallenius und Sadelin angeführt, allein schon der Zusatz, oceur rit in Sawolax et, énterdum etiamm in Ostrobotnio , scheinut anzudeuten, dass man pur dann und wann Ausreisser gesehen hat, da man ähnliche Bemerkungen bei den hier ständigen Thieren nicht gemacht findet. *) Dann aber wird in den gewühnlichen Beschreibungen von Finnland, wenn des- sen Waldthiere aufgeführt werden, der Eisfuchs nicht genannt. *) Er scheint auch in Kemi-Lappmark zu feh- len. Herr Sjôgren erwähnt seiner in den Bemerkun- gen über diese Provinz erst bei Utsjoki, das an das Nordende des Kjülengebirges angränzt. 5°) Schon die ältesten Beschreibungen von Lappland be- haupten sebr bestimunt, dass die Fisfüchse nur oben auf den Bergen, nicht in der Waldregion gefnnden werden. Scheffer beruft sich in dieser Hinsicht auf Samuel Rheen, den ich nicht vor mir habe. gel Finnmarken, wo das Gebirge bis dicht an die Küste tritt, scheint diese selbst keine Eisfüchse mehr zu ha- ben, wie in der Provinz Kola. Dasselb: gilt von der Provinz Senjen, und so bleibt denn auch hier unser Thier von den kleinen Kornfeldern ausgeschlossen , welche im Innern der Fiorde angelegt sind. Lings des ganzen Hochgebirges zieht sich aber der Eisfuchs nicht nur bis Drontheim,‘#) sondern bis in das südwestliche Norwegen herab, und verläutt sich von den Berggipfelu zu Zeiten nach allen Gegenden in Norwegen und Schweden bis in das südlichste Scho- nen ‘°) Weiter nach Westen vom Skandinavischen Gebirge ist im Bereiche von Europa nur no h /sland von Eis- füchsen bewohnt. Alle Schrifisteller über diese Insel 54) Fauna Fennica. Dissertatio Petr Ulrico Sadelin, Praeside Joh. Fredr. Wallenio. Pars prima. 1810. Aboae. 8vo Pag 9. 55) Z B. die neueste: Rein’s Statistische Darstellung des Grossfürstenthums Finnland. 1839. S. 41. 56) Sjôgren Anteckningar om Fürsamlingarne i Kemi-Lapp- mark. p. 2017. 57) Vulpes albae tantum superius in montibus reperiuntur non | inferius in sylvestri regione. Joann.Schefferi Lapponia. p. 391. | 58) J. Kraft Topographisk- Stalistisk Beskrivelse over Kongc- | riget Norge. Deel VI, S. 267. 59) Nilsson: Illuminerade Figurer a. a. O. erwähnen desselben. 60) Herr Dr. Thienemann ist dureh die Abbildung, welche Herr Tilesius angeblich vom Âsiatischen Eisfuchse gegeben hat , 51) verleitet worden, diesen für verschieden vom Isländischen anzu- |sehen, weil die Abbildung spitze Ohren (und eine sehr spitze Schnauze) bat. ?) Allein es ist keïrem Zweifel unterworfen, dass auch dem Sibirischen Eisfuchse kurze abgerundete Ohren und eine stumpfere Schnauze zukom- men, und dass er eben deshalb den Namen Pessez (Hündchen) erhiel. Gmelin sagt es ausdrücklich , 55) und die Lepechinsche Abbildung, die zwar roh, aber viel richtiger als die von Tilesius ist, zeigt dieselben Veihältnisse. %) Das Original zu dieser Abbildung muss ôstlich von Archangel erlegt seyn, denn weiter nach Westen ist Lepechin gar nicht gekommen. Mit dieser Abbildung stimmt aber Thienemann's Beschreïibung der Isländishen Form ganz gut. In der neuen Welt ist der Eisfuchs allgemein micht nur in den hochnordischen, insularisch getrennten Län- dern und Inseln, von Grônland und der Melville - Insel an bis zu der wenig besuchten und gekannten Inselgruppe, welche die Hudsonsbai von der Baffinsbai trennt, son- dern auch auf dem ganzen arktischen Küstensaume von Nordamerika. Dass ihr Vaterland im Westen bis an die Halbinsel Æ/jäska hinabgeht, ist schon oben gesagl: Von hier bezieht die R. Amerikanische Compagnie die Felle durch den Handel. Dass sie an der Nordküste auch in den hôchsten Breïlen vorkommen, bezeugen die Erfah- rungen von Richardson (Cap Tournagain (680) 5) und John Ross, der sie an seinem Winteraufenthalte (700) nicht selten fand.‘5) Schwer wird es mir aber zu be- slimmen, bis wie weit an der Ostküste, wo bekannt- lich der hochnordische Charakter tief hinabgeht, ïhr Verbreitungsbezirk sich erstreckt. Der Doctor Richard- son, der die Nachrichten über das Vorkommen der Thiere im Norden ven Amerika gesammelt hat, be- zeichnet den 5usten Breitengrad als die Südgränze. Allein dieser gelehrte Zoolog nimmt eme constante Winter- wanderung nach Süden bei diesen ‘hieren an, über die ich etwas zweïlelhaft bin, da man in Sibiien ähn- 6)) Z. B Olafsen u. Povelson’s Island 1, S, 27. 61) Verhandlungen der Kais. Leopold. Akad. der Naturf. a. a. O. Taf. XLVIL. 62) Thienemann: Naturbistorische Bemerkungen I, S. 159. 63) Aures fere retundae sagt Gmelin. 64) Lepechin”’s Reise Bd. IL Tab. 5. 65) Richardson’s Fauna Boreali-americana. Vol. X, p. 87. 66) Appendix to the narrative of a second voyuge àx search of a north=west passage by Ross. Natural history pag. XII. 104 BULLETIN SCIENTIFIQUE. EEE liche Erfahrungen nicht gemacht hat. Dass sie von der Nordküste Sibiriens nicht regelmässig im Winter nach Süden in die Waldregion bedeutend vorrücken, scheint gewiss; ob sie aber an dem nackten Küstensaume ïm Lande der Tschuktschen und im Kamtschatka so wan- den, ist wenigstens nicht erwiesen. Nach Richard- son sollen sie an der Ostküste der Audsonsbai bei dem Fort Churchill (599 Br.) im October ankommen , ausser- ordentlich an Zahl zunehmen, und zuletzt bis zu den Nelson- und Severn-Flüssen vordringen. Eben so solle sie ihre Wanderungen lings der Küste Labrador bis zu der Mündung des St Lorenz ausdehnen. Es scheint mir , dass an der Æudsonsbai ïhr wahres Vaterland wc- nigstent bis zum 57 reïcht, denn beï Fort Fork hat man Junge getroffen. $7) Auf der Küste Labrador mag ihre Verbreitung bis gegen den 51° reïchen ; denn bis dahin uugefähr wird der nackte Küstensaum sich er- strecken. Dr. Richardson erwähnt eimiger Füälle von dem Vorkomnien dieser Thiere im Innern, und also m den Waldungen. So hat man bei Ca lton- House (unter 55°) innerhalb 40 Jabren 2 gesehen. Ich zweifle gar nicht, dass diese zu den vetlaufenen zu zähien sind, und halte die reselmässigen Winterwanderungen von Norden nach Süden, die Richardson nach Hearne und Parry an- p m:ut, noch nicht für ganz erwiesen Die Nachrihten aus Sibirien beruhen nämlich alle auf Aussagen der mit der Jagd dieser Thiere beschäftigten Einwohner, die auf solche Verhältnisse sehr aufmerksam sind. So lange man uicht weïss, dass die Eingebornen von Amerika einslimmig an die regelmässigen jäbrlichen Wanderun- gen glauhen, dürfie es wohl besser seyn, die Vernueh- rune und Verminderung der Eisfüchse in verschiede nen Jahren und Zeïten, wie sie als ganz unregelmässige Erscheinung auch in Sibirien bekannt ist, anzusehen Es ist näulich kein Grund für diese Wanderungen ein- zusehen, so lange die Lemminge nicht wandern. Wenn also Parry auf der Melville Insel, wo früher viele Eis- füchse gewesen waren, eine Verminderung derselben im November bemerkte ,%8) so folgt daraus noch nicht: dass sie eme regelmässige Winterwanderung begonnen hatten. In Sibirien hat man, wie in Skandinavien, be- merkt. dass die rasche Verm. brung und Verminderung der Eïisfüchse in einer bestimmt:n Gegend besonders von der Wanderung der Lemminge abhängt. Von 67) Richardson L c. 68) Parry’s Voyage for the dicowery of a north-west passage der lächerlichen Vorstellung, dass die Lemminge in grader Linie marschiren sollen, wissen zwar unsere nôrdlichen Landsleute nichts — und auch im Norwe- gischen Lappland schemt man davon keine Kenntniss zu haben; dagegen weiïiss man überall in Sibirien s0- wohl als in Skandinavien, dass die Lemminge unge- mein schnell in einer Gegend zunehmen und abneh- men kôünnen , indem sie in Massen nach andern Geger- den sich wenden. So haben meine Begleiter und ich während der Besuche, die wir im Jahr 1837 in der Halbinsel Æo/a machten, auch nicht einen lebenden Lemming gesehen, und nur einmal ein ausgespieenes Gewôlle gefunden, dass ich aber nicht dem Norwegi- schen Lemminge glaubte zuschreiben zu müssen. Im Jahr 1840 war in derselben Provinz der Norwegische Lemming im unzählbaren Schaaren , am meïsten an der Nordkuüste. %) Herr Prof. v. Middendorff brachte von einem einzigen Gange nicht weniger als 48 nach Hause, die er, ohne nach ilnen zu jagen, nur gelegentlich aufoegriffen hatte. In der Stadt Kola, wo sie in den Strassen umherliefen, versicherte man uns. dass sie seit drei Jahren etwa sich zablreich eingefunden hätten und früher längere Zeit hindurch wenig bemerkt worden wären. Auf kleinen Klippen von kaum 40 Quadratru- then konnte man 30 und mehr todte auflesen, denen die Raben die Eingeweide ausgerissen hatten, das übrige verschmähend.— In Sibirien wäre einmal eine kostspie- lige, mit vieler Aufopferung unternommene Expedition fast an dieser Wanderlust der Lemminge gescheitert. Herr Hedenstrôm , der ber seinem ersten Besuche auf der Inselgruppe von Veu-Sibirien diese Thiere daselbst bemerkt hatte, sandte im nächsten Jahr einen Geodäten Pschenizyn auf die Insel Fadejew um den Sonimer dort zuzubringen. Die Fahrt über das Eïs war mit Hun- den unterrnommen, und Pschenizyn hatte im Ver- trauen auf die Lemminge, von welchen die Hunde an der Nordküste von Sibirien sich zu nähren gewohnt sind, nur so viel Nahrung für sie mitgenommen, als zur Rückfabrt nôthig war. Allein die Lemminge hatten sich zum grossen Theile verloren, viele Hunde kamen vor Hunger um, und man fand Pschenizyn im Herbst in der verzweïlelisten Lage. 70) Das Verschwinden der Lemmince scheint mir nicht bloss das Nachfolgen der meïsten Eïsfüchse zu veran- 69) Wir waren freilich im Jahre 1837 nicht über Tri Ostrowa hiniausgekommen, allein auch an den damals betretenen Punk- ten der Südost- und der Ostkuüste, fehlten jetzt die Lemminge micht. 70) Cu6. lÿbcrauxs 1822, U. XX, crp. 295. 106 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 107 (ES LL ÉÉÉÉÉÉÉÉHHHHHEMEEMEÈMTEEE lassen , sondern auch das weite Verlaufen anderer, wel- che, den rechten Weg verfehlend, vom Hunger getrie- ben, in der Waldregion sich verlieren, wo sie im Win- ter an den wenigen bleibenden Waldvôgeln noch ei- nige Nahrung finden mügen, die ihnen die Tundra nicht bietet. Während des Sommers finden die Eis- füchse in der Tundra, auch nach dem Abzuge der Lem- minge an den jungen Schwimmvôügeln noch einige Nah- rung, im Winter aber nicht. daher auch nur im Winter vor. Die verirrten kommen Gmelin erzählt von solchen Ausreissern , dass man sie an der Lena bei Sik- tak gesehen, und sogar bei Kirensk (57°), der Festung gegenüber , zwei Induviduen in einem Winter erlegt habe. Am Jenissei kommen sie ôfter nach Z'uruchansk (669), von welchem Orte auch Pallas ein lebendes Thier erhalten hatte, und erschienen zuweiïlen sogar bei der Stadt Jenisseisk (5810). 71) Ein solcher Flüchtling war ohne Zweïfel auch der un- srige — und zwar ein weit hergelaufener. In grader Linie gemessen, ist zwar das Südende des Xjôlen-Ge- birges die nächste von Eisfüchsen bewohnte Gegend. Da aber der grade Weg dahin über die Ostsee fühbrt. so haben wir für unsern Gast als relativ nächste Punkte, entweder die Samojeden - Tundra, otler das Nordende des Kjôlen-Gebirges in Finnmarken anzusprechen. Beïde sind über 60 Meïlen von Oranienbaum entfernt, und Finnmarken ist wegen des Verschwindens seiner Lem- minge durchaus mit mehr Wahrscheinlichkeit als Aus- gangspunkt anzusehen. Dazu kommt, dass ich von meï- nem Freunde und Collegen, Herrn Sjôgren, erfahre, dass man auch auf der Insel Birkôüe (an Emgange der Kronstädter Bucht, auf der Nordseite,) zwei Eisfüchse im vorigen Winter erlegt hat. So mag denn in diesem Winter eine ganze Auzahl solcher Thiere durch Lapp- und Finnland sich verlaufen haben. 7?) 71) a: a. O. 72) Diese Vermuthung hat eine sebr auffallende Bestätigung erhalten, nachdem die obigen Bemerkungen schon gesetzt, ‘aber, der eingetretenen Ferien wegen, noch nicht publicirt waren. — Unser College Hess bat nämlich nicht nur den Balg eines in der Nähe von elsingfors im Mai crlegten Eisfuchses, als Ge- schenk des Herrn Falck an die Akademie, sondern noch au- thentische Nachrichten über funf andere Individuen desselben Thiers, die in nicht grosser Entfernung von Helsingfors , mei- stentheils auf kleinen Inseln, oder unmittelbar an der Küste, im Früblinge dieses Jahres erlegt sind. Drei von ibnen befin- den sich jetst in der zoologischen Sammlung von Helsingfors. Die Art ihres Vorkommens lässt vermuthen, dass sie auf dem Eise fortgewandert waren, entweder Jlängs des Bothnischen Meer- busens, oder längs der Alands - Inseln. Für Eingeborne sind diese Thiere von den Naturforschern Finnlands nicht gehalten worden Auch hei Gothenburg soll sich in diesem Jahre ein Unserem Falle schliessen sich nun zunächst ein Paar von dernen an, über welche Gmelin berichtet. Von andern Thieren ist vielleicht das auffallendste Seiten- stück das Vorkommen eïnes Vielfrasses bei Helmstädt während des vorigen Jahrhunderts. #) Das nächste Stand- reyier dieses Thiers waren die Wälder an der West- gränze des Rvssischen Reiches. Herr von Brincken be- richtet, dass man es noch vor Kurzem im Walde von Bjeloweshe gesehen haben will. 74) Zwar ist nach den Nachforschungen des Herrn Prof. Eichwald 75) diese Angabe für unsre Zeit unbegründet, allem er selbst bemerkt, dass der Vielfrass ehemals im einigen Wäl- dern von Pinsk und Volhynien gelebt haben soll, wo- mit Raczynski’s Zengniss, dass die Polnischen Gros- sen ehemals Vielfrasse zu ïbrer KErgôtzung zu halteu pflegten, im Uebereinstimmung ist. Der Helmstädter Ausreisser mochte also auf 110 bis 120 Meïlen nach Westen sich verlaufen haben. Wie weit die Wege sind, welche die Tiger zurückgelegt haben, die man zuweï- len im südlichen Sibirien findet, ist wegen geringer Kenntniss der benachbarten Länder schwer zu bestim- men. Das Auffinden im Westen von klenen Nagern und Fledermäusen, deren Vaterland man bisher viel weiter nach Osten suchte, gehôrt wahrscheiïnlich gar ‘nicht hier- her. So kleme Thiere künnen lange übersehen werden, nicht aber die grossen. Auch scheinen mir die Beïspiele von weitem Verflie- gen emzelner Vôgel, die sich in grosser Menge auffin- den lassen, wie z. B. Ænas glocitans in England oder ein in West-Preussen geschossener Pelikan, von wel- chem Bock #%) spricht und dessen Contrefei im zoolo- gischen Museum z1 Berlin aufbewahrt wird, weniger bemerkerswerth, da die Vügel, mit kräftigen Schwin- gen begabt, sich sehr weit verfliegen künnen, wenn sie auch nur zwei Tage hindurch in ihrem Instinct irre geworden. dieselbe Richtung verfolgen. Die Eïsfüchse aber bringen auf einer Reise von 160 Meilen wohl mehrere Wochen zu. Eisfuchs gezeigt haben. So zahlreiche Verirrungen môgen zu Richardson’s oben erwähnter Ansicht von regelmässigen Wan- derungen Veranlassung gegeben haben. Sie sind aber in Finn- land nichts weniger als regelmässig , vielmehr hôchst selten. Den 16. August 1841 Baer. 73) Zimmermann's Geographische Geschichte des Menschen u s. w. Bd. I,.S: 282. 74) Mémoire déscriptif sur la forêt de Bialowieza p 46. 75) Naturhistorische Skizze von Litthauen, S. 237. 76) Wirthschaftliche Naturgeschichte von Preussen, Bd. VI. Emis Je 28 aout 1844. W:%09. _ BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBELLE Tome IX. /# 8. PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DR SR EN TL POE UBIRES BON U R C: Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11/4 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, des résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE, NOTES. de tilleul en Russie. Kôprex. Extrait. N'0:%:. Evr$: 13. Ueser ICHTHYOSAUREN UND CERATITEN Russzanps; von Dr. EICHWALD. (Lu le 23 avril 1841). Bisher waren noch keine Jchthyosaurenreste in Russ- land uachgewiesen und daher die Liasbildung beï uns nicht gehôrig festgestellt. Dasselbe gilt von den Cera- titen, die bisher nur im Muschelkalk angetroffen waren und in Russland nur einige zweifelhafte Reste aufzu- weisen hatteu, weshalb auch nirgends bei uns mit Ge- wissheit ein Muschelkalk beobachtet worden war. Ich will durch gegenwärtige flüchtige Bemerkungen unsere Geognosten auf das Vorkommen von deutlichen Zch- thyosauren- und Ceratitenresten in Russland aufmerk- sam machen und dadurch 2 Gebirgsbildungen ausser Zweïfel setzen, die vielleicht bisher aus Mangel an voll- stäindigen Beobachtungen der sie auszeichnenden vor- weltlichen Thierreste bei uns bezweïfelt werden konnten. [chthyosaurus. Ich habe einen sehr grossen Wirbel aus dem Ssim- biskischen Gouvernement vor mir, wo er im Ssysran- schen Kreïse gefunden worden ist. Die ganze Masse des Wirbels ist in eine krystallinische Sternmasse verwandelt, sehr fest und bart, sehr schwer und zeigt splitterigen Bruch; jedoch kann der Knochen- bau noch äusserlich erkannt werden; er ist sehr fein- zellig, wie überhaupt in den Wirbeln des Ichthyosaurus ; 15. Sur les Ichthyosaures et les Cératites de la Russie. Eicawaun. # — 14. Sur l'emploi de l'écorce die Zellen simd einander so sehr genähert, dass man nirgends zwischen ihnen Zwischenräume bemerkt. Der Wirbel rührt offenbar von einem sehr grossen Thiere her und scheïint einer der mittlern Rückenwir- bel zu sein; er ist am untern Umfange vüllig rund, ver- schmälert sich etwas nach oben und springt da ein wenig vor, so dass dadurch die Cirkelform etwas gestôrt wird. Er ist an der vordern und hintern Gelenkfläche stark vertieft und im Umfange etwas flach, sogar flächer, als es sonst die Wirbel des Ichthyosaurus zu sein pflegen. Hier an den Seiten bemerkt man deutlich die beiden Gelenkhücker zur Aufnahme der Rippenküpfe, grade wie bei den Ichthyosaurenwirbeln; der untere viel grôssere steht etwas am Rande nach vorn, der obere weit klei- nere dagegen befindet sich ganz in der Mitte jeder Seite und ist durch eine Vertiefung von jenem getrennt. Die Breite des Wirbels beträgt 1 Lin. weniger als 4 Zoll, seine Hôhe dagegen 1 Lin. mehr als 4 Zoll, so dass mithin die Hôhe um 2 Lin. die Breite übertrifit. Die Dicke des Wirbels von vorn nach hinten ist 1 Zoll 81/, Lin. Der untere Gelenkhôcker ist 71/, Lin. lang und kaum 6 Lin. breit; der obere Gelenkhôcker ist etwa 5 Lin. breit und eben so lang. Die Ertfernung zwischen beï- den beträgt 5!/, Lin. Die Vertiefung in der Mitte der Gelenkfläche erreicht fast 10 Lin., also etwas mehr als in der grüssten eng- lischen Art. Die obern beiden Bogentheile des Wirbels sind zwar abgebrochen, allein man sieht deutlich ihre Ansatz- 110 punkte, ganz am äussern obern Rande Sie sind fast einen halben Zoll dick und nehmen den ganzen obern Rand ein. Ihre gegenseitige Entfernung beträgt 91/, Lin. ein Verhältniss, das ebenfalls etwas grüsser ist, als an den Wirbeln anderer Ichthyosauren Englands, wofern diese nicht zu jüngern Exemplaren gehôren. Nach dem Umfange des Wirbels zu urtheïlen, müsste unsere Art, die zunächst dem /chth. platyodon Conyb. zu vergleichen wäre, ohne Zweilel die Linge von 40F. erreicht und zu einem der grossten Seeungeheuer der vorweltlichen Meere gehürt haben. Die Ichthyosaurenreste sind vorzüglich characteristisch für den englischen Liasschiefer von Lyme Regis; eben so fimden sie sich überall im Liaschiefer des deutschen Jura, vorzüglich bei Banz im Bayreuthschen und beï Boll im Würtemberg, aber auch im südlichen Frarkreich; nur in Russland waren ïhre Reste bisher nicht aufge- funden und daher auch die Liasbildung nicht gehôrig nachgewiesen. Diese Thierreste erweisen mithin die wahrscheinliche Ausbildung dieser Formation am Wol- gaufer des Ssimbirskischen Gouvernements, wo sich auch die mittlere Juraschicht oder der Oxfordthon in so grosser Ausdehnung zeigt. Die Juraformation bildet dort um Chwalinsk an der Wolga ziemlich hohe Kalkberge, die sich von da nord- wärts am Wolgaufer entlang bis nach Ssysran hinauf- ziehen und sich dann mit dem Laufe der Wolga etwas nordwärts nach Ssawara und Stavropol erstrecken, wo sie sich aufs neue in die Ebene verlieren. Im englischen Lias finden sich Conifern und vorzüglich Zamienarten, wie bei Lyme Regis, und Holzstücke sind m ibm sehr gewübmlich; sie sind oft im thonigen Kalk- stem verwandelt, ja andre zeïsen änsserlich den Ein- druck eines Ammoniten, als Beweis, dass sie früher weich waren). Ganz ähnlicher Art müôgen die brennbaren Kohlen- schiefer sein, die Pallas?) am Wolgaufer in der Nähe von Ssysran so ausfübrlich beschreïbt; sie finden sich mithin im Lias und verlieren dadurch das Auffaillende, das den Beobachter in Erstauneu setzt, wenn man diese Kohlenschiefer für obere Juraschichten nimmt, wofür allerdings die meisten fossilen Thierreste sprechen, wie sie H. von Buch in seinen vortrefilichen Beiträgen zur Bestimmung der Gebirgsformationen in Russland®) ausführlich beschrieben hat. 1) Lyell, Elemente der Geologie von Hartmann, p. 355. 2) Reise durch Russland, I. p. 173. 3) Berlin 1840, p. 92. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 111 Die Kohlenschiefer am Wolgaufer in der Nähe von Ssysran sind nach Pallas in den obern Lagen den beï Ssimbirsk beobachteten an Farbe, Textur, Brennbarkeit und Geruch im Brennen vüllig gleich, blättern sich aber im Trocknen noch mehr von emander ab und sehen alsdann fast wie Fichtenrinde aus. Unter ihnen folgt ein blauer oder brauner Thon, in welchem eine grosse Menge, ôfters ganze Haufen von grossen und kleinen Belemniten und andern versteinerten Muschel- schalen, vorzüglich von Sanguinolarien, inne liegen; mit ihnen finden sich in ïhm auch ganze Massen eines stark eisenschüssigen Thonsteins. Ein ganz ähnliches Vorkommen dieses Liasschiefers beschreibt Pallas 20 Werst oberhalb Ssimbirsk am rechten Wolgaufer, beim Dorfe Gorodischtsche; hier liegt der schwarzhraune Kohlenschiefer unter der Thon- schicht; eïnige seiner Stücke zeigen getrocknet einen Pechglanz und brennen am Licht mit éinier fetten Flimme. Zwischen den Blättern dieses Liasschiefers finden sich Abdrücke von ähnlichen Orbiculen (Orb. Maeotis), wie ich sie aus dem Luganschen Liasschiefer, der wabr- scheinlich dort die Kohlenformation deckt und daher auch Ammonitenabdrücke enthält, beschrieben habe‘); Pallas hielt jene Orbiculen für die Deckeln von Pa- ludina vivipara, denen sie in der That täuschend ähn- lich sind. Auch an der Okka findet sich wahrscheïinlich die- selbe Liasformation, wie dies H. von Fischer in sei- ner reichhaltisen Beschreïbung des Gouvernements Mos- kau *) bemerkt; die Schieferkohle gleicht dort jener so eben beschriebnen ganz und gar. H. von Fischer bildet von dem Ufer der Okka auch noch den merkwürdigen Zahn ab), den er anfangs für den Zahn eines rrésen- artigen /chthyyosaurus hielt, sich späterhm aber selbst davon überzeugte, dass er nicht dahin gehôüré, davon abgesehen, dass er sich hôchst wahrscheïnlich nicht im Lias selbst, sondern nur im aufgeschwemmten Lande gefunden bhatte. C'E Ta Tite Die hüchst merkwürdigen und so selten vorkommen- den Formen der Ceratiten sind bisher nur im deut- schen und franzüsischen Musthelkalke aufgefunden wor- den und gelten daher als vorzüglich characteristische Arten dieser in England, Russland und vielen andern Ländern bisher noch nicht beobachteten Gebirgsbildung. 4) Urwelt Russlands, Heft IL p. 98. 5) pag. 188. 6) Taf. IV. 112 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 115 DES 07 EE EDR DD CET LEE DRE LL I ER EL D PE Der einzige, keinem Zweïfel unterliegende Ceratit, der in Russland aufgefunden ist, wird vou H. Robert in der kurzen Anzeige seiner Reise von Archangelsk nach Nischneinovogorod erwähnt7), wie es scheint in der Nähe von Kineschma an der Wolga, wo wahr- scheinlich ein Lias oder wenigstens eine untere Jura- schicht zu Tage ansteht. Hôchst merkwürdig ist der ceratitenartige Æmmonites bogdoanus, den H. von Buch vom Bogdoberge aus der zwischen der Wolga und dem Ural gelegnen Steppe beschrieb 8) und für einen wirklichen Ceratiten halten zu müssen glaubt; alleim wenn diese Art sich einer Seits vou den Æmmoniten durch ungelappte Sättel und Loben entfernt, so kann sie auf der andern Seite auch eben so wenig als Ceratit gelten, weiïl die Lappen un- gezähnelt sind; der äussern Gestalt nach würde sie wohl einigermassen als Ceratit zu nehmen sein, allein da der Sipho nicht näher bekannt ist, so lässt sich die Gattung nicht ganz genau bestimmen; sie kônnte weit eher eine Clymenia sein, wenn sich der Sipho an der Bauch- seite und nicht an der Rückenseite finde, in welchem Falle der Goniatitenbau weit mehr hervortreten würde; es ist daher durch diese merkwürdige, aber zweifel- hafte Gattung der Muschelkalk am Bogdo noch nicht zur Genüge erwiesen, sondern fast ebenso wahrschein- lich, dass hier ein silurischer Kalkstein oder em Berg- Kalk vorkomme, da sogar Orthoceratitenreste von dorther bekannt sind. Eime der deutlichsten und schôünsten Ceratitenarten findet sich auf der Kesselinsel ?) (Kotelny -Ostroff), die nordwärts vom Ausflusse des Lenastromes, im Westen der Insel Neu-Sibirien liegt. Dieser durch sein Vorkommen im hohen Norden so hôchst merkwürdige Ceratit ist von der Gestalt der Amaltheen, nur äusserlich vüllig glatt, die Seiten sehr grade, jedoch allmälig etwas schräg zum scharfen Rücken ansteigend. 7) S. Bulletin de la Soc. de Géologie de France, T. XI. 1840 20 Avril — 15 Jul. feuill. 18 — 22. ,,J’ai récueilli dans la même localité, mais non en place, un Ammonite, qui par ses cha- ractères voisins de ceux du bipartitus (genre Ceratites) semblerait indiquer qu'il existe du Muschelkalk très près de l'Oxford clay: elle me parait du reste être une nouvelle espèce,“ wofür sie auch H. Valenciennes erkannte. 8) Petrificat. remarg. PI. IL. Fig. IL. a. b. c. 3) Die Insel heisst so, weil der Kaufmann Ljachoff, der sie etwa 1762. besuchte, auf ilr einen kupfernen Kessel fand, den im J. 1760 einige Jakuten, die die Insel entdeckten, auf ihr zurückgelassen haben mochten Ich kenne nur 5 zusammenhängende Kammern, die zusammen etwas über 1 Zoll breit sind; ihre Dicke be- trägt in der Mitte 1 Zoll 1 Lin. und die Hôhe des letzien jener Umgänge 5 Zoll. Der Durchschnitt der Oeffnung ist schmal-pfeïlfôrmis, wie in den Amaltheen, der Rücken sehr schmal und beïde Seiten laufen nach unten spitz und lang zu; da- her tritt der vorhergehende Umgang zwischen diese beiden untern Seitenverlängerungen schr tief hinein und wird von ïhnen um die Hälfte seiner Breite bedeckt; die Folge davon ist, dass der ganz im Rücken liegende Sipho des vorhergehenden Unganges von dem nächst- folgenden so fest umschlossen wird, dass er beim Zer- brechen der Ceratitenschale in jenem nächstfolgenden Umgange zurückbleïbt und es daher scheint, als ob ein Ventralsipho in diesem Ceratiten vorkäme, während man jedoch bei einiger Aufmerksamkeit leicht den Dorsal- sipho genau erkennt. Im Ceratites nodosus ist die äussere Oeffnung fast eifôrmig und nach unten wenig ausgeschnitten, wo- durch sich diese Art von ibr entfernt und sich einer Ammoniten-Art annähert, die im untern Lias von Ur- weïler des Rheindepartements vorkommt. Die deutlich gezähnten Lappen (die Sättel sind un- gezähnt) nehmen von oben nach unten zu; der oberste Seitenlappen ist wenig ausgeschweift; der zweite dage- gen viel länger, (fast 3 Lin. lang), der dritte erscheint noch länger und etwas breiter, der; vierte untere gleicht so wie der fünfte dem zweïten an Länge, Nun folgen noch 4 — 5 ganz kleine Lappen mit Zähn- chen und Sättel, wie überall oben, ohne Zähnchen. Diese untern Lappen und Sättel sind, wie gewôübnlich, einan- der sehr nahe gerückt und befinden sich in der schma- len, weit verlängerten untern Endspitze des Ceratiten. An den Lappen zähle ich 6 — 7 Zähnchen, oft nur 5, nicht deutlich zu unterscheïidende, die sich grade so verhalten, wie beim Ceratites nodosus. Hierdurch weicht also der Æmmonites bogdoanus Buch vollig von un- serer Art ab; er hat die Lappen eben so ungezähut wie die Sättel und zeigt überhaupt eine ganz andere Form seiner Nähte; auch ist die Gestalt seiner zuge- rundeten Umgänge vollig verschieden und daher der Rücken durchaus nicht spitz zulaufend, wie in unserem Ceratiten, sondern eher rnnd. Dagegen hat dieter die grôssle Aehnlichkeit mit dem Ceratites bipartitus Gail., mit Ausnahme des Rückens, der sehr schmal und ge- woôlbt beschrieben wird1®), was von unserem Ceratiten nicht gesagt werden kann. 10) Bronn’s Lethaea geognost. I. Bd. p. 180. 114 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 115 LE EEE LD IE D RAA OS A A I CR 2 2 Im Innern der Sclieidewände des Ceratiten findet sich ein krystallinischer Kalkspath und äusserlich ist die Schale etwas eïsenschüssig, was vielleicht auf einen Lias oder eine Juraschicht schliessen liesse. Von dieser Insel des Eismeers rübrt noch das Bruch- stück eines ceratitenähnlichen Goniauten her, ohne dass ich jedoch den Sipho, oder die Seiten- und Rücken- fliche der Schale genau unterscheiden kann, so dass es sogar schwer ist, genau anzugeben, zu welcher Gattung diesesArt gehôre. Die Sättel sind sehr gross und ein- fach, die Lappen 5-theilig, die einzelnen Theile gleich Zähnen spitz zulaufend; dies ist offenbar kein wirklicher Ammonit, da die Sättel nicht gezähnt sind, sondern er ist am meisten als Goniatit zu betrachten; darnach müsste auf jener Insel auch ein Bergkalk oder eine noch ältere Formation vorkommen. — Ausserdem sollen sich auf der Insel Knochen von Ochsen, (wahrscheinlich Bos primigenius) finden. Dagegen findet sich auf einer andern Insel 1) des Eis- meers ein deutlicher Juraammonit mit perlmutterglän- zender Schale; aber auch davon sehe ich nur ein ganz kleines Bruchstück, wornach nur die Abtheilung des Ammoniten genau bestimmt werden kann; er gehürt ganz deutlich zu den Macrocephalen mit sehr stark ge- theilten Lappen und Sätteln; die Nebenlappen sind von ungleicher Länge, wie im Æm. Herweyi. Der Rücken ist weit breiter als die Seiten; diese kaum !/, Zoll breit, der Rand ist nicht ganz glatt, sondern mit stumpfen Erhôhuugen — oder mit Knoten, wie im Am. muta- bilis besetzt, dessen letzter Umgang im Durchschnitt jedoch viel hüher als breit erscheïnt. Eben so wenig deutlich ist endiich das Bruchstiück eines kleinen Coronarius von derselben Insel; er ist etwa 1!1/, Zoll breit, hat einen deuilich zugerundeten Rücken und nimmt an Umfange sehr stark zu, so dass die letztte Windung die vorhergehenden vüllig verbiret, wodurch er nicht gut zu den Planulaten gehüren kann; die Rippen entspringen jedoch nicht deutlich von Knüt- chen und sind nicht nach vorn gerichtet, wie beim 4. Leachii Sow. aus dem Lias, den er einigermassen gleicht; es sind am letzlen Umgange etwa 28 Rippen zu be- merken; sie theilen sich schon in der Mitte gabelfôrmig und haben zuweiïlen noch Hülfsrippen zwischen sich 11) Diese Insel heisst auf der Etiquette des Ammonitenfrag- ments im Bergkorps die Insel des Johannes Lestwetschnik; allein eine Insel dieses Namens findet sich nirgends auf der Wrangell’schen Karte, noch kennt sie Herr Figurin, der die Anjousche Expedition als Arzt begleitete. sitzen; sie vereinigen sich übrigens alle anf dem con- vexen Rücken Die Gebirgsmasse ist ein schwarzer Kalkstein, gleich einem Liasschiefer; in den Hôhlen der Ammonitenschale findet sich ein krystallinischer Kalkspath. In demselben Kalkstein dieser Insel findet sich auch ein Trochus mit kaum deutlichen Rippen, die weit von einander abstehen und allmälig in die Schale verfliessen; ferner der Ab- druck einer Mytilusähnlichen Muschel, jedoch nur dem breilern Endstücke, so dass auch hier die schwer zu bestimmen wire. In einem Kalksteine des Olenkaflusses 2) findet sich das Bruchstück einer Natica mit einem sehr grossen Na- bel, ein über 11/, Lin. hoher Trochus, ein Mytilus, eme Nucula, wiewol mit undeutlichem Schlosse. Der Kalkstein ist feinsplittrig im Bruche, enthält viele dunkel. grüne Chloritkôrner in sich, ist sehr dicht und fest und ohne krystallinisches Gefüge. In einem 2 Zoll grossen Bruchstücke dieses Kalksteins beobachtete ich ein kleines Bernsieistückchen, das in einer kleinen Hôhle dieses Kalksteins liegt und’ sie vüllig ausfüllt. Die Farbe und der Glanz zeigen deutlich auf Bernstein und diese Annahme wird noch mehr dadurch bestätigl, dass er sich beim Lôthrohrversuche wie gewôhnlicher Bernstein verhält, obwohl sein Geruch nicht ganz so stark ist, wie der des Bernsteins der Ostseeküste. In dermselben Bruchstücke dieses Jurakalkes findeñ sich hin und wieder auch sehr kleine, verkohlte Holz- stücke von Dicotyledonenbau; ihre Dicke beträgl etwa 1/, Zoll und ïhre Structur erscheint sehr fein-fasrig. Währscheinlich rührt jener Bernstein von diesen Stimmen her und sie würden darnach zu Coniferen zu rechnen sein. In England finden sich in allen Theiïlen der Jura- oder Oolithgruppe fossile Bruchstücke von Holz®); ja der Kimmeridgethon in dem obern Oolith.besteht grüssten- theils aus einem bitumiuôsen Schiefer, der zuweilen vor Art eine mehrere hundert Fuss mächtige unreine Kohle bil- det. An einigen Punkten von Wiltshire gleicht sie dem Torfe und die bituminôüse Masse muss wenigstens zum Theïl von der Zersetzung von Pflanzen herrühren 14). Das Vorkommen von fossilem Holz in der obern Oolith zeigt daher, dass es damals viele Wälder gab, deren Baumstämme in das Meer getrieben wurden. ———_———————————————————— 12) Er fliesst auf dem festen Lande von Sibirien im Westen der Lena. | 13) Lyell, Elemente der Geologie, ubersetztt von C. Hart- mann. Weimar, 1839. 14) L. c.. pag. 323. 116 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 117 A OC PI PE SI EE PP PL 22 AECR E S R EE ENER SRE 7 C SCCRCEN ELRERI ON POS AE SERCRMRCER Dies ist noch jetzt der Fall im hohen Norden an den Ufern des Eismeers; überall findet sich dort eine grosse Menge Treibholz, vorzüglich an der Küste von Sibi- rien. Die Küsten des Festlandes von Sibirien sind näm- lich sehr flach und niedrig; sie erheken sich so wenig über die Oberfläche des Meeres, dass sie vorzüglich im Winter fast gar nicht davon zu unterscheïden sind. Erst einige Werst von ïhnen zeigt sich eine mit der Küste des Eismeers parallel laufende Erhühung, die überall, wie zwischen der Lena und Kolyma, eine Menge dieses Treibholzes auf sich liegen hat und dadurch allein das feste Land anzeiïgt; offenbar ist jenes Treibholz zu einer Zeit vom Meere angeschwemmt worden, als jene Hühen noch vom Wasser bedeckt waren; erst späterhm als sich die Küste allmälig über die Oberfläche des Meeres emporhob, ging dies Holz in den verwitterten Zustand über, in welchem es sich noch jetzt findet. Noch weit aussedehnter ist das fossile Holz auf Neu- sibirien, wo es sogar nach Hedenstrôm's und An- jou'’s Berichtent*) ganze Berge bildet, die hier zu- weilen 30 Faden, also über 200 Fuss, in die Hôühe stei- gen, und aus lauter horizontalen Lagen Sandstein (der Juraformation, wie es scheint) bestehen, die mit bitu- minôsen Schichten wechseln. Nach Anjou’s Angabe bilden diese Berge einen 20 Faden hoheu, steilen Ufer- abhang, der sich gegen 5 Werst in die Länge, an der Meeresküste hin, erstreckt; oben auf der Hôhe dieser Berge liegen eïnzelne versteinerte Holzstimme, die eine deutliche Steinkohle bilden, aber ausserdem stehen auch andere Stämme vôllig senkrecht im Sandstein, so dass sie nicht gut m dieser Lage angeschwemmt sein kôn- nen, sondern wahrscheinlich in der Vorzeit hier im Bo- den wurzelten und, späterhin verschüttet, in diesen fos- silen Zustand übergingen. H. Anjou beschreibt nur horizontalliegende Baumstämme, die oft zu 50 und mehr de D liegen und von denen der dickste 6 Werschok im Durchmesser hält. Ueberhaupt ist das Holz brüklig, nicht sehr hart, von schwarzer Farbe und von schwachem Glauze; auf Kohlen geworfen, brennt es nicht leicht, sondern glimimt nur und gibt alsdann emen harzigen Geruch von sich. H. Figurin, der die Anjounsche Expedition begleitete, hatte dies fossile Holz von Neusibirien mitgebracht, ob- gleich er nicht selbst an dem Orte war, wo die Holz- schichten vorkommen; sie finden sich nämlich haupt- sächlich an der Südküste und von da die Westküste hinauf, wohin H. Figurin nicht kam; in dem Kata- 15) Wrangell’s Reise auf dem Eismeere, p. 102. loge der Mineralien, die er von der Reise mithbrachte und späterhin dem Admiralitätscollegtum übergab, führt er unter anderen bituminoses versteinertes Holz von Neusibirien auf, erklärt aber die eigentlich so genann- ten Holzberge für thonigen Brandschiefer, wovon er ebenfalls Stücke in seiner Sammiung besass; neben den Holzbergen soll endlich ein verhärteter weisser Mergel vorkommen. Es wäre demnach leicht môglich, dass die Haupt- masse dieser sogenannten Holzberge aus einem dem Kimmeridgethon verwandten bituminüsen Schiefer be- ständen, der ja auch in England, wie oben bemerkt, eine mehrere 100 Fuss mächtige, unreine Kohle bildet, die zuweïlen ganz und gar dem Torfe gleicht; zuweïlen findet sich aber dort deutliches fossiles Holz in der- selben obern Juraschicht, grade wie an der Südwest- küste von Neusibirien, wo diese fossilen Holzstimme oft zu 50 und mehr Stück aneïnander gruppirt sind. Ausserdem fanden sich auf Neusibirien auch Stücke eines braunrothen Carneols und eines blutrothen Jaspis, der zuweilen von dunkelgelber Farbe ist und gleich je- nem als Geschiebe vorkommt. Unter welchen Verhält- nissen sich diese Geschiebe finden, ist mir unbekanant; eben so wenig kenne ich das nähere Vorkommen einer lôcherigen Lavamasse mit Leucitkrystallen von daher; doch wäre es leicht môüglich, dass diese Masse nicht richtig bestimmt gewesen wäre, was um 50 mehr zu be- dauern ist, das ie jetzt mit der ganzen Sammlung nicht mehr existirt. Die westwärts von Neusibirien gelegne und durch die Insel Fadejef davon getrennte Kesselinsel, ent- hält ganz deutlichen Jurakalk, der als Rogenstein (also Oolith) und als fossiler Stôrkaviar vom Flusse Zarewa in der Sammlung benannt war; ferner muss dort auch ein stark eisenschüssiger Jurasandstein und Jurathon ent- wickelt sein, da sich, nach Angabe jenes Katalogs, auf der Insel sehr schône, wie Perlmutter glänzende Am- moniten in grossen Kugeln verhärteten Lehms fanden und das Ufer des Sannikow-Flusses aus einer Sand- bildung bestand. Hier an der Ostseite der Insel fand sich viel fossiles bitumimôüses Holz in diesem sandigen Ufer, also aufs neue unter ähnlichen Verhälinissen wie die fossilen Holzstimme im Sandsteine der Südwest- küste von Neusibirien Auch findet sich dort ein brau- ner, zuweilen rothbranner eisenschüssiger Thon (etwa Oxfordthon) mit vielen Muschelresten, vorzüglich mit Ammonilen am Dragozenui-Flusse; ebenso werden von daher in jenem Kataloge Madreporiten angegeben, die ebenfalls auf eine hühere Juraschicht, auf den soge- 118 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 119 PR € I PE TPE D Ant DR RP En NET à USD TL RON BRLE TLOEN ONE EST AISNERRRE SRE ME PET ARE LA AT AC NT SR EAU © Le D PP nannten Coral-rag hindeuten würden. Endlich liegt westwärts von der grossen Kesselinsel die kleine Insel Bjelkow, auf der sich ein verhärteter Mergel, von vie- lem Eisen durchdrungen, findet; in ihm liegt besonders viel Eisenkies und Thoneisenstein inne; ebenso wurden dort ein Sandstein und tafelformige Kalkspath- und Flussspath - Krystalle gesammelt, alles was auf einen Oxfordthon hindeutet. Von dem festen Lande Sibiriens befanden sich gleich- falls mehrere Mineralien in dieser Sammlang, die auf die geognostische Beschaffenheit der Küste des Eismeers einigermassen schliessen lassen. ZLuerst sehen wir, dass auch an den Ufern der Lena, so wie an ihrer Mündung, weit und breit ein ähnliches fossiles Holz zu Tage ansteht, so findet sich am Vor- gebirge Charankinsk versteiuertes Holz, von einer san- dig-thonigen Masse und Eisenkies durchdrungen; zu- weiïlen kommen damit Abdrücke von Muscheln cder diese selbst vor, so dass oft die ganze sandige Thon- masse (wie der Oxfordthon) nur aus ihnen besteht; an andern Stellen findet sich ein Sand, von Eisenkies durch- setzt, ferner Eisenkies, im ganzen Gruppen die Hôhlun- gen am Ufer der Lena ausfüllend; auch Eisenstein in dichtem Zustande bildet Nester in dieser eisenschüssigen Sandmasse an andern Stellen des Flusses. Ferner werden ganze Strecken der Ufer und der auf ihnen befindlichen Berge von Sandstein gebildet, in welchem sich Stemkohlen — also fossile Holzstimme, wie auf Neusibirien — finden; überhaupt wird diese Steimkohle an vielen Stellen der Lena beobachtet. End- lich werden auch hier von der Lena Geschiebe von Carneol und asbestartigem Tremolith, so wie auch Kry- stalle von Kalkspath, ein eisenschüssiger Kalktuff und Amethystkrystalle genannt. Diese Krystalle von Quarz, ganze Drusen bildend, finden sich auch beï Ust-jansk am Ausflusse der Jana, im Osten der Lena, uud noch weiter ostwärts an der Indigirka. Hôchst merkwürdig ist aber ein Gneus, der den werchojanschen Bergzug am obern Theïle des Janaflusses bildet; auch Glimmer- schiefer scheint dort vorzukommen am Flusse Sjudänka, | éinem Arme der Jana, an dem Glimmermassen zu Tage anstehen. Westwärts von der Lena ergiesst sich der Olenkafluss ins Eismeer, an dessen Ufern sich auf Saudflôzen blät- | tiger Gyps und Quellen von Bergôl mit späthigen Gyps- schichten finden, ja weiler westwärts wurden Steinsalz- niederlagen an der Mündung des Chotungaflusses beob- achtet, ein Vorkommen, das oft auf eine andere benach- barte Formation hinweist, da bisher im Jurakalk weder Gypsstôcke, noch Steinsalzniederlagen entdeckt worden sind; es ist daher sehr wahrscheinlich, dass hier eine Keu- perbildung und mit ihr ein Muschelkalkstein auftritt, zu dem auch jene obenerwähnten Ceratitenreste von der Kesselinsel gehôren môgen. Daher zeigt der Keuper in seinen mittlern Schichten in den Vogesen ähnliche Lager von schwarzem Schieferthon und bräunlichgrauem Sandstein ; beide enhalten Pflanzenabdrücke und Stein- kohle und diese wären vielleicht mit den Holzbergen auf Neusibirien zu vergleichen; im untern Theiïle dieses Thons kommen auch au vielen Punkten von Lothringen Massen von Steinsalz und Gyps vor; dieser zeïgt sich auch in dem obern Theïle jener Ablagerungen, der auch fast gänzlich aus Muscheln bestehende Kalksteinlager enthält. Ebenso findet sich auch Steinsalz im Muschelkalk von Würtemberg und unweït Gotha. | Endlich besteht diese obere Abtheïlung des neuen rothen Sandsteins oder die Keuperbildung in England 6) aus ähnlichen Schichten ven rothem und grünem Mer- gel, der in Gloucestershire in den Lias vollkommen übergeht. In ihm kommen in Cheshire und in andern Theilen Englands Steinsalz und Salzquellen vor, wes- halb er auch sehr passend salzführender Mergel und Sandstein genannt wird; er besteht aus abwechselnden Schichten von rothem und grünem Thon oder Mergel, Gyps und Steinsalz mit einer Mächtigkeit von 600 Fuss. Alle diese Bildungen wären daher gehôrig zu berück- sichtigen, um auf die Formation des Festlandes von Sibirien und der zunächst gelegnen Inseln gehôrige Schlüsse machen zu kônnen, was jedoch ohne genaue ürtliche Untersuchungen nicht gut môglich wäre. 16) Lyell, Elemente der Geologie, p. 350. —#———— 14. © MouaibHOMB npomBic15') (SUR L'EMPLOI DE L'ÉCORCE DE TILLEUL EN Russie); par M. KOEP- PEN (lu le 28 mai 1841). (Extrait). Der Name Æogosha (Poroxa), Matte, scheint darauf hinzudeuten, dass die ersten in Russland bekannten Matten aus der Rohrkolbe (Typha) verfertigt wurden, welche noch gegenwärtig Rogos’ heïsst. Eben so scheï- nen die Siebe (Ssita) einst aus Binsen (Ssitnik) gemacht worden zu seyn, die Bast-Schuhe aber besonders aus » 1) Abgedruckt im Journal des Ministeriums der Reichsdo- mänen 1841, Nr. 3, S. 13 — 72, 120 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 121 CO | dem Baste verschiedener Weïden, wie aus dem für mehrere Species derselben gebräuchlichens Namen Bre- dina zu schliessen ist2). Das Gebiet, auf dem das Bastschälen gegenwärtig zu Hause ist, erstreckt sich im Nord-Osten des Europäischen Russlands von der Unsha und der Wétluga bis zür Kama, wo die Liñde zwar in ziemlicher Menge doch in der Regel nur unter andern Bäumen vorkommit. Der Betrieb des Bastschälens und der Benutzung der Lindenrinde heisst bei den Leuten vom KFache Mot- schalnyj Promysl; im allgemeinen versteht man dar- unter nicht nur das Ablôüsen der Rinde von de Bäu- men und deren Theilung in Stücke von bestimmter Grôsse (Lub genannt), sondern auch die Bereïtung der Matten, der Matten-Säcke, der Bastschuhe, Bastseile und Baststreifen (Motschalo). Da das Wort Motschalnyj von Motschit (befeuchten, eimweichen) kommt, so dürfte, im engern Sinne, die Bereitung der trocknen, zum Dachdecken gebräuchlichen Rinden und der Bastschuhe, zu denen das Material ungeweïcht benutzt wird, nicht mit hinzugerechnet werden; doch gehôrt diess einmal zusammen und muss daher auch gemeinschaftlich be- rücksichtigt werden. Die Anwendung des Bastes greift tief ins häusliche Leben des gemeinen Mannes ein. Sein Wohnhaus, oder doch die Nebengebäude, gleich wie die Schiffs- ladungen, deckt er mit Lindenrinde (Lub), mit der er auch sein Winter- und Sommer-Fuhrwerk bekleïdet und die ïhm zugleich zur Anfertigung von Schachteln dient 5): seme Fussbedeckung bilden Bastschuhe; auf Bastmatten schläft er; mit Baststreifen reibt er sich in der Bad- stube; sein Korn und sein Mehl hält und verführt er in Bastsäcken; sein Sieb ïst aus Bast verfertigt, der ihm oft nicht nur ailen andern Bindfaden ersetzt, sondern auch zur Anfertigung von Seilen dient. : Da, wo das Bastschälen regelmässig betrieben wird, verlässt der gemeine Mann seine Behausung im Mai oder Juni, che noch der Saft in die Bäume getreten ist, und zieht mit Frau und Kind und Pferd in die Waldungen. Hier treibt er sein Wesen emige Wochen lang, wobei er oft bis zum Gürtel im Sumpfe waten und sich von Mücken auf’s Aergste misshandeln lasse muss. 2) Das Wort Bredina nämlich, scheint seinerseits wieder von Bresti (gehen; bredu, ich gehe) äbgelcitet zu seyn. 3) Iu frühérn Zeïitenscheint im Russland die Bawmrinde auch wôhl das Papier ersetzt zu haben, denfi es koïmmt noch in ei- ner Urkunde vom -J. 1483 der Ausdruck vor: ,çnà lub pissäli, d. h. ,,schrieben (oder zeichneten) auf die Rinde‘‘. Soll eine Linde geschält werden, so wird sie so ge- hauen, dass sie auf eine Seite stürzt wo grôssere Aeste sie schwebend erhalten künnen. Beträgt der Umfang des Baumes an der Erde 14 Arschin (54 engl. Fuss), so bestimmt man das untere Ende der Rinde, 7 Fuss lang, zum Dachdecken; was drüber ist wird zum Einweichen in Stücke von 2 Ssashen (14 Fuss) Länge geschnitten; auch die grüsseren Aeste werden abgeschält und alles zusammen in eine Rinde gepackt. Die so gefüllten Rôh- ren, Skaly genannt, legt man ins Wasser, wo sie bis zur Zeit der ersten Frôste verbleibeu. Was in fliessen- des Wasser zu liegen kommt, wird weisser als das vas in Sümpfen und Teichen geweicht wird. Die eigens zu diesem Behufe gegrabenen Teiche werden als erb- liches Eigenthum betrachtet und es geschieht wohl, dass der Bauer seine Rinden 2 bis 3 deutsche Meilen weit führen muss, um sie zu dem ïhm gehôrenden Teiche zx bringen. Gegen Ende Septembers, oder in den ersten Tagen des Octobers, werden die Rinden aus dem Wasser gezogen und neben dem Orte wo sie weichten aufgehängt; mit erster Schlittenbahn aber führt man sie nach Hause. Hier werden sie in stark geheïzte Staben gebracht und, wenn die Feuchtigkeit ausge- treten ist, in Bänder zerrissen, aus denen man dann die Matten webt. Bei Versuchen, die im Jahre 1857 im Kostroma’schen Gouvernement angestellt wurden, erhielt man: von einer 3 Ssashen langen Linde 1 Pud 51 Pf: Bast, woraus 9 Sack-Matten gewebt wurden, von einer # Ssashen langen Linde 2 Pud 71 Pf. Bast, woraus 101 Sack-Matten gewebt wurden, von einer 5 Ssashen langen Linde 2 Pid 155 Pf: Bast, woraus 12 Sack-Matten gewebt wurden, von einer 6 Ssashen langen Linde 3 Pud 17 P£. Bast, woraus 19 Sack-Matten gewebt wurden. Em Durchschnitt gab ein Baum 974 Pf. Bast, woraus 125 Sackmatten verfertigt werden konnten. Solche Sack- matten (Kulewaja Rogôsha genannt) sind fast noch einmal so schwer als die ordimären Deckmatten (Kryshetsch- naja Rogôsha, Tajéwka), von denen das Hundert bis- weilen nur 10 Pud wiegt“). Daher ist denn auch der Preis der Matten sehr verschieden. Zu den beslen gehôren die gekôperten Matten, welche unter dem Namen Zy- nowki bekannt sind. Die Verschiedenheit der Matten rührt natürlich von ïhrer Bestimmung her; so gibt es Segel-Matten (Parussowka), Tabacksmatten (Rogôsha ta- 4) Man kann also annehmen, dass ein erwachsener Linden- baum, durch die Bank, den nôthigen Bast zu 15 — 20 Matten liefert, 122 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 125 DE 20e 0 ue Le UE RE à LL D D DA AL RL I ED DT RE NO D D NP baätschnajaS) u. s. w. Der Preis richtet sich, abgesehen von der Concurrenz, nach dem Gewichte und der Güte der Waare; so dass das Hundert der besten sogenann- ten Tscheremissischen Matien mit 25 Rubel Silber be- zablt wird, während eme gleiche Anzahl von den ge- meinen Deckmatten keine 6 Rubel Silber kostet. Man kann annehmen, dass in RusslandS) jäbrlich ge- gen 14 Millionen Matten und Mattensäcke verfertigt werden, wozu im Durchschnitt 700,000 bis eine Million Lindenbäume gefällt werden müssen. Zu diesen 14 Millionen liefert das Gouvernement Wijatka gegen . . ... 6 Mill. Stück : — — Kostromar—"#11140:0, 4 — | — + — — Kasan — se Etienne — — — Nishnij-Nowgorod über1 — — die Gouvernements Wologda. Tambow, Pensa, Ssimbirsk u. s. w. 2 — — Der Werth aller, jährlich unter verschiedenen For- men verbrauchten Lindenrinde. kann sich auf etwa 5 Mill. Silb. belaufen. Die Haupt-Orte des Mattenhandels sind zuvôrderst: Wetluga, Kreïsstadt im Gouvernement Kostroma, Wosskressenskoje, Kreïisdorf an der Wetluga, im Makar- jew'schen Kreise des Nishegorod'schen Gouvernements?), Kasan, Jaransk, Kreisstadt im Gouvernement Wijatka, Korotni, Kirchdorf am linken Ufer der Wolga, im Kos- modemjanskrschen Kreïse des Kasan’scheu Gouvernem., Nishnij - Nowgorod, Rybinsk, Krersetedi und wichtige Handeliitadtà im Gou- vernement Jarosslaw, Potschinki, Slädtchen im Lukojanow'schen Kreise des Nishegorod'schen Gouvernerents, Gorodischtsche, Kreïsstadt im Gouvernement Pensa, Morschansk, Kreisstadt im Gouvernement Tambow, Promsino- Gorodischtsche, Kirchdorf an der Ssura im Alatyr'schen Kreise des Gouvernements Ssimbirsk. Ferner werden in bedeutenden Quantitäten noch in folgenden Städiten Matten verkauft: Nikol'sk, im Gouvernement Wologda, Mzensk, im Gouvernement Orel, Kaluga, 5) Diese werden im Gouvernement Wjatka verfertigt und nach Klein-Russland versandt. 6) Die westlichen Gouvernements kommen hier nicht mit in Betracht. Dort findet das Bastschälen nur in geringem Maasse statt. 7) Der gemeine Mann nennt es MWishneje (das Untere) Woss- kressenje, im Gegensatze von Werchneje (dem Oberen) Woss- kressenje, worunter er die Stadt Wetluga versteht. Bjeloj, im Gouvernement Ssmolensk, Krementschug, im Gouvernement Poltawa und Axaj, tm Lande der Donischen Kosaken. Von den angefertigten Matten kônnen in den Gou- vernements, wo sie erzeugt werden, gegen 2 Millionen Stück verbraucht werden. Etwa 2 Millionen Stück gehen ins Wologdasche und nach Archangelsk; 3 Mill. die drei Haupt-Wasserstrassen entlang, nämlich durch das Marien-, das Tichwinsche und das Wyschne- wolôzkrsche System bis St. Petersburg; 11 Mill. zu Wasser und zu Lande nach Moskau. Riga, Krementschuk u. s. w. 5 Mill. die Wolga und den Don hinab nach Ssaratow, Astrachan, Taganrog u. s. w. 4 Mill. nach Ssibirien ; 2 Ml. nach Morschansk, Promsino, Tambow, Woro- nesh u. s. w. Da von allen, jährlich verfertigten, Matten gegen 51 Mill. Stück über die Gränze gehen, so muss die imländische Consumtion 104 Mill. Stück betragen. Das Commis- sariats - Departement der Landmacht braucht allein jähr- lich zum Verpacken der zu versendenden Gegenstände 21 bis 5 mal hundert-tausend gekôperte Matten. Die Haupt-Häfen, durch welche Bastmatten ins Ausland gehen, sind: Archangelsk, St.-Petersburg, Riga und Taganrog. Besonders gross ist der Verbrauch des Bastes zur Fuss- bekleïidung und es gibt 1m Kostroma'schen Gouverne- ment Dôrfer, wo im Winter, an jedem Wochenmarkte, 100,000 Paar Bastschuhe aufgetrieben werden kônnten. In Ermangelung des Lindenbastes bedient sich der Bauer auch der Birkenrinde und des Weïdenbastes; und wenn die im Twer’schen Gouvernement versuchten Stroh- schuhe nicht Eingang finden, so werden dagegen im Gouvernement Jarosslaw von den Bauern auch solche Schuhe getragen, die aus Stricken geflochten sind, wozu sie sich des Flachswergs bedienen, das von Knaben zu- sammengedreht wird. Wollte man dem Bastschälen Gränzen setzen, so künnte diess, unter den obwaltenden Verhältnissen, wohl nur auf indirecte Weïse geschehen. und zwar durch Eiïn- führung neuer Dächer, anderer.F ussbekleïdung, durch Befürderung des Hanf- und Flachsbaues, der Bereitung grober Packtücher u. d. gl. HE — Recriricarion. Dans le titre du mémoire de M. Lenz dans le numéro précédent du Bulletin lisez magneto-electrischen au lieu de magnetischen. Emis le 6 septembre 1841. Tome IX. NM 9. 10. N° 201.202 BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES D OS ATEN PO IPE TER SUB OU RG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11/4 roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/4 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L’expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; - 3: Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES. MÉMOIRES. 3. Middendorfia, nouveau genre de plantes. TrauTverTER. — NOTES. 15. Description de quelques antiquités géorgiennes. Brosser BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE. Le Conseil du Lycée Démidof à laroslav adresse à l’A- SÉANCE DU 19 FÉVRIER (3 Mars) 1841. | Lecture extraordinaire. M. Brosset lit une Note sur l’ Almanuch de Tiflis pour l'an 1841. Mémoire présenté. M. Kupffer présente, de la part de M. le professeur Häll- strôm de Helsingfors, membre correspondant, et lit une note intitulée : Calculus observationum , quibus tempora regelationis et congelationis aquarum fluminis Dwinae determinantur. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l’Académie que, dans le gouvernement de Minsk, district de Mosyr, on a exhumé un vase de cuivre renfermant 112 mon- naies polonaises d'argent. En envoyant dix échantillons de ces monnaies , qui toutes sont du même timbre, S. E. chargc l’Aca- démie de les faire examiner et de Lui en rendre compte. M. Graefe, après en avoir fait l'inspection, déclare de vive voix qu'elles sont fort communes et qu'il n’y a pas lieu de les con- server. cadémie une coquille dont la surface intérieure renferme une in- scription arabe dont on demande l'explication. L'Académie en commet l’examen à M. Frahn. MM. les Barons de Hahn, membre du conseil d’état, et de Lindenau, Ministre d’état de S. M. le Roi de Saxe, à Dresde, adressent à l’Académie leurs remercîments de leur réception gu nombre des membres honoraires. Ouvrages offerts. (Académie des sciences de Naples) Atti della Reale Academia delle scienze, secione della societa Reale Borbonica. Vol. III. 1832 %. et vol. IV. 1839. 4. Napoli. Annali civili del regno delle due Sicilie, Vol. XXIII Maggio — Agusto. 1840. Napoli. 1841. 4. (De la part des auteurs.) Tavola metrica-chronologica di Caval, Ant. Niccolini. Napoli 1839. 4. Esperienze sull” azion chimica dello spettro solare e loro conse- guenze relativamente alla Dagherrotypia, di Maced. Melluni. Napoli. 1840. 8. 124 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 125 0? Relaziona intorno al Dagherrotypo, di Maced. Melloni. Napoli. 1839. #4. Memoria nella tornata de’ 19 de Agusto 1827. etc. di Theodore Monticelli. Napoli 1827. 4. Note nella tornata de’ 13 Marzo 1832, di Theod. Monticelli. Napoli 1832 4. Su i solidi caricati verticamento e su i solidi di ugual resistenze di Fortunato Padula. Napoli 1837. 4. Raccolta di problemi di Geometria, di Fortunato Padula. Napoli 1838. 4. Riposta di Fortunato Padula al programmo destiriato e pro- ninovere € comparare i methodi per l'invenzione geometrica. Napoli 1839. 4. Nuovi richerchi sulla rivoluzione generali delle equazioni alge- briche, di P. Gerolamo Badano. Genova 1840. 4. Journal of a route across India, througt Egypt to England di Lieut. Colonel Fitz-Clarence. London 1839. 4. Verfassung und Rechtszustand der Dalmatinischen Küstenstädte, von À. v. Reutz. Dorpat 1841. 8. Oô6man Opuxroraosia IIpos. Fovmuasna. Kiesr 1840. 8. ne —— SEANCE DU 26 FEVRIER (10 MARS) 1841. Mémoire présenté. M. Brandt présente, de la part de M. le conservateur Mé- nétriès, une note Sur un nouveau genre de lépidoptères noc- turnes de la Russie. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique adresse à l’A- cadémie la copie d’un office par lequel M. le Ministre des do- maines a communiqué à S.E. les règlements approuvés par S.M. l'Empereur et relatifs à la découverte et à la conservation de monnaies ou d’autres objets remarquables, trouvés de tems à autre dans les différentes provinces de l’empire. Comme, d’après ces règlements, les objets en question doivent être soumis à l'examen de l'Académie, M. Frähn est chargé de rédiger une instruction pour la copie des inscriptions sur pierres, selon la méthode de Millin, instruction qui sera imprimée et envoyée au Ministère des domaines pour être distribuée, en nombre suffisant, aux différents districts de l'administration des domaines de la Couronne ; et pour donner plus de publicité aux sus- dits règle- ments , l’Académie en ordonne l'insertion dans ses deux gazettes. M Tourtchaninoff, dirigeant le gouvernement d'Iénisseïsk , envoie à l’Académie les réponses aux questions qui, en 1838, avaient été adressées à M. le Prince Gortchakoff, gouverneur » général de la Sibérie occidentale, lequel, lors de son séjour à St.- Pétersbourg , l’Académie organisât une expédition scientifique dans les gouver- dans la dite année, avait énoncé Je désir que nements confiés à son administration, Le: réponses sont très satis- faisantes, pour le détail, ainsi qu’on pouvait sy attendre d'un chef de province, savant lui-mème et membre correspondant de l'Académie ; mais elles font voir en même tems les difficultés immenses qui s'opposent à la réalisation du projet de l'Académie, si même les circonstances actuelles permettaient d’y songer. En attendant donc des conjonctures plus favorables pour revenir sur ce projet, l’Académie adressera des remercîiments à M. Tourt- chaninoff des renseignements importants qu'il lui a fournis et publiera son mémoire dans le Recueil de MM. Baer et Hel- mersen. Communications. M. Küppen annonce que, d’après le No. 13 de la gazette du Sénat de cette année, deux nouvelles provinces viennent d’être organisées dans la Trans-Caucasie, savoir le gouvernement Grou- zino-Iméréthique et la province Caspienne. Un nouveau fait géo- graphique aussi important mérite, selon M. Kôüppen, d’être porté à la connaissance générale. Il propose en conséquence de pricr M. le général Golovine, dirigeant en chef la Trans-Cau- casie, de communiquer à l’Académie la carte des deux nouvelles provinces et le relevé de leur population. Le secrétaire en est chargé. Le Secrétaire perpétuel annonce à l’Académie la mort de son membre honoraire M. le Comte Rehbinder, Ministre Se- crétaire d’état de Finlande, arrivée le 14 février. Nomination. L'Académie nomme une commission pour assister aux observa- tions de M. le docteur Crusell relatives à l’action du galva- nisme dans certaines affections locales. Cette commission est composée de MM. Baer, Brandt, Lenz et Jacobi et MM. les docteurs Meyer, médecin en chef de l’hôpital Oboukhoff, et Lichtenstädt, membre correspondant, sont invités à y pren- dre part. Ouvrages offerts. (Corps des ingénieurs des mines de St.-Pétersbourg.) Annuaire du journal des mines de Russie, V Tomes: Introduc- tion et années 1835 — 1838. St-Pétersbourg 1840. 8. (De la part de M. Jossélian, à Tiflis.) Calendrier de Tiflis pour 1841. 12. SÉaNcE Du 5 (17) mars 1841. Lecture extraordinaire, M. Fritzsche lit une note intitulée: Ueber die Producte der Einwirkung des Kali auf das Indigblau. 128 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 129 0, PE RE AR 7 CRE ME OLPC Ce con Mémoires présentés. M. Trinius présente, de la part de M. le conservateur Ru- precht, une note intitulée : Ueber einige neue Brasilianische Bambusrohre. M. Fuss présente, de la part de M. le professeur Trautvet- ter de Kiev, membre correspondant, un mémoire: De Same- raria et Isatide generibus commentatio. Correspondance. M. Plana, directeur de l'Observatoire de Turin, adresse à l'Académie ses remerciments de sa réception au nombre des membres correspondants Ouvrages offerts. (De la part des auteurs.) Tables de logarithmes pour les nombres et pour les sinus et tan- gentes, par N -G. de Schultén. Helsingfors 1841. 4. Ueber die in den Baltischen Ländern in der Erde gefundenen Zeugnisse eines Handelsverkehrs mit dem Orient, v. L. v. Le- debour. Berlin 1840. 8. Description d’une nouvelle espèce du genre Physodactylus, par M. le Comte de Mannerheim Helsingfors. 4. Observations relatives aux sexes des coléoptères hydrocanthares en général, par M le Comte de Mannerheim. #4. Cenni geograph. e statistici su l’Asia centrale di Gräberg da Hemsü Milano 1840. 8. Traduction d’un mémoire du Marquis Riccardi del Vernaccia : Sur la’ nécessité en Toscane d’un Institut d'agriculture par Gräberg da Hemsô. Paris 1840. 8. Traduction de la description des Kirghis-Kaisaks par A. Lev- chine, par Gräberg da Hemsô. Milano 1840. 8. SÉANCE DU 12 (24) mars 1841. Lecture extraordinaire. M. Baer lit une no:e intitulée: Revision des täglichen Ganges der Temperatur in Boothia. Mémoire présenté. Le Secrétaire présente, de la part de M. le conservateur Helmersen, une carte gévgnostiqus de la Russie accompagnée d’une note explicative. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l'Académie que, sur le rapport de M. le Dirigeant en chef le corps des ingénieurs des mines, approuvé par S. M. l’Em pereur, M. Kupffer est chaigé d'entreprendre, cet été, un voyage d’in- spection des observatoires magnétiques des districts des mines de l’Oural, de l’Altaï et de Nertchinsk, et de visiter, sur le re- tour, si faire se peut, la ville de Tiflis pour y établir, auprès du gymnase, une station pour les observations du magnétisme terrestre. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l’Académie que S. M. l'Empereur a daigné approuver la no- mination de M. Bouniakovsky au grade d’Académicien ordi- naire pour les Mathématiques pures. M. Marquart, président de la Société royale des sciences? de l’agriculture et des arts de Lille, offre à l’Académie un échange mutuel des Mémoires publiés par les deux sociétés. — L'offre est acceptée. M. le Comte Toll, Dirigeant en chef les voies de communica- tion et les édifices publics, annonce qu'il a chargé M. le colo- uel Reichel de faire tenir à l'Académie une copie de la carte hydrographique du premier district des voies de communication. Ra p'pLo’ rot M. Frähn rapporte la coquille à inscriptions arabes envoyée par le Lycée Démidoff d’Iaroslav et en donne l'explication. C'est un talisman mohammédan exécuté par un Alide ou Schüte pour une autre personne de la mème secte. Les paroles gravées sur la surface intérieure de la coquille sont destinées à pénétrer de leur force la potion qu'on y verserait et à communiquer au bu- veur leur effet salutaire. L’extrème des quatre inscriptions arabes contient une partie des cent noms sacrés de Dieu, la seconde les noms et les épithètes des quatorze /mmaculés où Exempts de péchés, c’est à dire de Mohammed, de Fatime et des douze grands Imanis, la troisième est une courte louange d’Aly en vers rimés; la quatrième enfin est le verset du coran 68: 51 qui est considéré comme particulièrement efficace contre laction du mauvais oeil. Ouvrages offerts. (Académie Léopold. Caroline des naturalistes à Bonn.) Christ. Godofr. Nees ab Esenbeck — Monographia Sepidagathi- dis, generis ex Acanthaearum ordine, Vratislaviae ad Via- drum 1841. 4. ri ere 7 SÉANCE Du 19 (31) mars 1841. Lectures extraordinaires. M Brandt lit trois notes, savoir 1. Sur trois espèces nou- velles d'oiseaux de la Russie et de la Perse boréale, rapportées par M. Karéline; 2. Sur deux nouvelles espèces de Sousliks de Russie et 3. Remarques supplémentaires au mémoire: Generis Juli specierum enumeratio, accompagnées de descriptions de trois espèces nouvelles. x 301 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 151 EEE Mémoires présentés. M. Brandt présente, de la part de MM. le Comte Ke yser- ling et le professeur Blasius, un mémoire intitulé: Beschrei- bung einer neuen Feldmaus : Arvicola ratticeps. M. Fuss présente, de la part de M, le professeur Horani- noff, un mémoire intitulé: Tetractys naturae seu systema qua- drimembre omnium naturalium. MM. Brandt, Baer et Meyer sont chargés d'examiner ce mémoire et d’en rendre compte à l’Académie. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique adresse à l’A- cadémie un ouvrage manuscrit : Sur les eaux minérales de Busco et de ses environs, par feu le professeur Kitaïevsky de Varsorie et que S. A. le Prince Feld-maréchal veut bien mettre à la dis- position de l’Académie, si elle en juge la publication utile. L’A- cadémie nomme Commissaires pour examiner cet ouvrage MM. Hess et Fritzsche. Le même M. le Ministre, en réponse au rapport fait à S.E. sur les collections considérables formées par le Dr. Fischer dans sa circumnavigation en 1838 et 1839 et offertes par lui aux Musées de l’Académie, charge celle-ci de témoigner à M. Fi- scher les remerciments du Ministère de l'instruction publique à cause de ses travaux utiles et de son zèle désintéressé. M. Gaïevsky, dirigeant la Chancellerie du Ministère de l’in- struction publique, transmet par ordre de M le Ministre la co- pie d'un office adressé à S. E. par M. le Ministre des finances sur les observations instituées à Bakou par les employés de la douane et relatives aux changements du niveau de la mer Cas- pienne. Elles sont remises à M. Lenz qui, lui-même, avait éta- bli les premières marques à cet effet et dressé les instructions pour s’en servir. Rapport. M. Meyer fait un rapport verbal favorable sur le mémoire de M. le professeur Trautvetter: De Sameruria et Isatide ge- neribus commentatio. Communications. M. Frähn annonce que M. le Baron de Hahn lui a envoyé deux copies d'ouvrages de la Bibliothèque d’Edchmiadzine (les mêmes que M. Brosset avait désiré avoir) ainsi que les copies de différentes inscriptions tirées d’anciens monastères de l’Ar- ménie. Ouvrages offerts. (Troisième Département du Ministère des domaines de l'Empire.) Hacrasienie o 3aHA4Ti4x5 OœaHePoBE H TPAKTHKANTOBS BB /ucur- CKkOYZ yueGHoMR 4AHCHAUECTBS. Cné. 1839 Hacrasuenie [e) 3aHATIAXB erepeñ B3 AucuzckouE erepCKOME ya- Auu6. Cn6. 1839. 8, [pasusa 44 UPieMa IUTATHHXE BOCHMTAHHHKOBB BB AbCHOË y MexeBoË HECTATYTE. C6. 1841. 8. (De la part de l’auteur.) Cuacreua x coaepxanie +uaocoæckaro A3BIKOYUERIA M pou. COCT. K. 3eseneukuur. Cn6. 1841. 8 SÉANCE Du 9 (21) avRiIL 1841. Lecture ordinaire. M. Schmidt lit un mémoire intitulé: Meue Erläuterung über den Ursprung des Namens Mandschu. Correspondance. M. Hanka, de Prague, adresse à l’Académie ses remercrmens de sa réception au nombre des membres correspondants. M. Josselian, de Tiflis, adresse à l’Académie la copie de quelques anciennes inscriptions arméniennes qui se sont conser- vées dans le couvent d’Akhpat en Arménie. Rapports. Le Secrétaire lit un rapport adressé par MM. Kupffer et Lenz à la Commission chargée d’examiner les causes de l’abais- sement du niveau du Volga, et relatif aux observations météo- rologiques et autres à instituer à cet effet. Ce rapport est ap- prouvé par l’Académie et le Secrétaire autorisé à en transmettre une copie à M. le Général Destrem. MM. Lenz et Jacobi rapportent le mémoire anonyme sur le perfectionnement des aërostats. Après avoir exposé en peu de mots les idées de l’auteur tant pour diriger les ballons aérosta- tiques que pour les faire monter et descendre à volonté, les Commissaires font observer que le raisonnement de l’auteur est généralement juste et que les moyens imaginés par lui sont in- génieux et nouveaux, mais que leur application en pratique ne peut guère réussir. L'Académie approuve ce rapport et autorise le Secrétaire à le communiquer à l’auteur du mémoire dès que celui-ci en exprime le désir. M. Struve rapporte les deux projets envoyés par M. Sla- vinsky et relatifs à la construction du mécanisme pour le mou vement du toit tournant de l’observatoire de Vilna. M. Struve les approuve tous les deux comme répondant ‘à leur but s'ils sont bien exécutés; cependant il accorde la préférence à celui de M Devimes, parce qu'il promet un mouvement plus facile. faire mettre à exécution ce dernier M. Slavinsky est autorisé à projet. 132 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 133 SE EP D + EE Communication. La Secrétaire perpétuel aunonce à l’Académie la mort de son membre correspondant, M. le conseiller d'état Lipovtzoff. Nomination. M. Hess est nommé, sur sa demande, membre de la Com- mission chargée d'examiner la question s'il y a lieu de nommer un Académicien pour la Minéralogie et de dresser à l'occurence une liste de candidats. L'Académie entend la lecture des analyses des ouvrages pré- sentés au concours Démidoff de 1840. Ouvrages offerts. Société philosophique américaine: Proceedings. I, 15 etc. Société Courlandaisé des lettres et arts: Sendungen der Kurländischen Gesellschaft, Bd. IT, Bog. 1 — 3 Société pour l’encouragement de l’agriculture en Moravie en Silésie: Mittheilungen der Kais. Kônigl. Mährisch -Schlesischen Gesell- schaft zur Befôrderung des Ackerbaues. No. 52. De la part de M. Hanka à Prague: Casopis ceskeho Museum. S. 4. Prake. 1840. 8o. Casopis pro katolicke Duchowenstwo. S. 1 — 4. De la part des auteurs: Recherches sur les baromètres vivants par M. le Baron d’Hom- bres. Nismes 1838. Excursion à la montagne de St-Pierre, par M. le Baron. d’'Hombres. Voyage dans la Russie méridionale etc. par À. de Démidoff planches 3 livr. et texte 3 livraisons. 2 RE Q— 4 SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 17 (29) avriz 1841. L'Académie continue et termine la lecture des analyses des ouvrages du co .cours Démidoff et décerne les prix ainsi qu’il suit: Grand Prix de 5000 Ro à MM. Postels et Ruprecht pour l'ouvrage intitulé: Illustra- tiones algarum. Petrop. MDCCCXX. fol. Prix d'encouragement, de 2500 Ro. chacun. à M. Pirogoff pour l'ouvrage intitulé: Anatomia chirurgica trunCcorum arteriarum. Revaliae 1839. fol. avec un Atlas. à M. Névoline pour l'ouvrage intitulé: 9numraonexia Bakono- sbaenia T. Η Il Kiess 1839. 1840. 8. à M. Stuckenberg pour l'ouvrage manuscrit intitulé: Historisch- technische Beschreibung aller im Russischen Reiche gegrabe- nen und projectirten schiff- und flosshbaren Canäle, En outre 3000 r. pour frais d'impression. à M. Philomafitsk y pour l'ouvrage intitulé : U. 1—2 Mocksa. 1839 — 40. 8. Pusiotorix. à M. Chopin pour l'ouvrage manuscrit intitulé: Crarneruuecroe ouucarie Apmaneroï o6aaerm U. I — V. En outre 1500 r. pour frais d'impression. à M. Kazembeg pour l'ouvrage intitulé: l'panmaruxa Typenxo- Tarapckaro asrtka. KRasans 1840, 8. Mention honorable. à Mile Îchimova pour l'ouvrage intitulé: Heropia Poccin 8 packasaxs aa abreñ U. V. VI C.IL.B. 1839. 8. au R. P. Véniaminoff pour l'ouvrage intitulé: Sanmerkn 06% ocrpoBaxs Yaasamknuckaro Orabia U. I— IL. C.ILB. 1840. 8. à M. Smaragdoff pour l'ouvrage intitulé: Pyxkoso4crs0 K3 n0- smauito Apesueñ Hcropin ana cpeaunxs yueOnnixR 3añezenii C IL.B. 1840. 8. à M. Barchoff pour l'ouvrage intitulé: © m$p5 nakasaui. Mocksa 1840 8. à M. Gretch pour louvrage intitulé: renia o Pycékoms 13HK6. U. I — II. C. II. B. 1840. 8. à M. Debolsky pour l'ouvrage intitulé: An Borocsyxenisa npa- Bocragnoï Kaooinueckoñ Bocrounoÿ uepken U. I — VI. C.N B. 1840. 8. à M. Ghinkouloff pour l’ouvrage intitulé: Hauepranïe npasnas Baxaxo-Moztasero Fpammarnkw m coGpauie counuéni 414 Ynpaxueni. CIE. 1840. 8. à M. Cederholm pour louvrage intitulé: HIoxozs Rupa maay- maro. (Xenophontis Anabasis). Mocksa. 1840. 8. à M. Kikine pour l'ouvrage intitulé: KRparkaa 3ooromia U. I — IL. Mocksa 1836 — 1839. 8. Médailles pour les savans étrangers qui ont fait la fonction de Commissaires. à M. le Conseiller de cour Smitt. à M. N. N. (connu au Secrétaire perpétuel, mais qui a désiré garder l’anonyme). à M. le Contre-Amiral Baron Wrangell. à M. le Professeur Lorenz. NB. Le rapport général sur cette adjudication des prix Démi- doff sera annexé à l’un des prochains numéros du Bulletin, à titre de supplément extraordinaire. Seance pu 23 Avriz (5 Mar) 1841. Lecture ordinaire. M. Brandt lit deux notes intitulées 1. Observations sur le Manoul (Felis Manul Pallas.) et 2. Sur une espèce de chat (Felis Servalin Jardine), nouvelle pour la faune de Russie. Mémoire présenté. M. Baer présente, de la part de M. Eichwald, une note intitulée: Ueber de Ichthyosauren und Ceratiten Russlands. Correspondance. Le Comité d’Artillerie adresse à l’Académie, par ordre de Mgr. le Grand-Maître de l’Artillerie sept morceaux de mé- tal à canon provenant d'autant de pièces de l’Artillerie de la Garde impériale, lesquelles se sont trouvées usées avant le tems. $. A.I désir que l’Académie en fasse faire l'analyse chimique afin de découvrir les causes de la prompte détérioration de ces canons. Commissaire M. Fritzsche. Là # A re. M. le Prince Gortchakoff, gouverneur général de la Sibérie occidentale, envoie une traduction allemande manuscrite des Mé- ” C0 0 mi “| é ?, moires sur la Sibérie de M. Hedenstrôm, faite par l’auteur lui-même, munie de notes et d’additions et dédiée à M. le Pce. Gortchakoff. S. E. offre cette traduction à l’Académie pour être publiée sous ses auspices et à ses frais, si elle l’en juge digne. Dans le cas contraire, M. le Prince désire savoir ce que peut coûter la publication de cet ouvrage ‘a la typographie de l'Académie. Commissaire M. Baer. MM. Ehrenberg et Duvernoy adressent à l'Académie des lettres de remerciment de leur nomination, le premier au grade de membre honoraire, le second à celui de correspondant. Rapport. M. Brandt fait un rapport favorable sur le mémoire manu- scrit de MM. le Cite. Keyserling et le professeur Blasius: Besckreibung einer neuen Feldmaus: Arvicola ratticeps (voir la séance du 19 mars) et en présente un extrait pour le Bulletin. Communications. M. Jacobi fait voir à l’Académie une machine inventée par M. Graf, négociant de cette ville, pour la filature de la soie, et qui, étant très peu coûteuse et faisant à la fois, avec une net- teté parfaite, six opérations différentes, savoir le dévidage, le bobi- nage, le premier apprèt, le doublage, le second apprèt et la formation de l’écheveau, paraît l'emporter sur toutes celles qui, jusque là, ont servi à ce but. Elle est en outre mue facilement par un seul homme, que M. Jacobi, dans son essai, a eu l’idée de remplacer par une petite machine électro-magnétique. Il s'offre de faire à l’Aca- démie, par écrit, un rapport sur le mécanisme de cette machine auquel M. Kôppen se propose de joindre quelques mots sur ‘importance technique de cette invention. ! BULLETIN SCIENTIFIQUE. 155 Le même, M. Jacobi, présente à l’Académie le buste de grandeur naturelle de feu le Roi de Prusse, exécuté en cuivre au moyen du procédé galvanoplastique par l'artiste modeleur M. Hasenberger. Comme ce buste offre le premier essai d’appli quer la galvanoplastique à des productions en ronde bosse dans des dimensions aussi considérables, M. Jacobi propose de gra- tifier lartiste de la somme de 150 r. argent, prélevée sur le restant du prix Démidoff qui, l’année dernière, fut adjugé à M. Jacobi et déposé par lui pour être employé à des expériences galvaniques et électro-magnétiques. Approuvé. Le Secrétaire perpétuel annonce à l’Académie la mort du plus ancien de ses membres, M. l'Amiral Schichkoff, président de l’Académie russe et membre honoraire de celle des sciences de- puis 1800; il est décédé à St.-Pétersbourg le 14 Avril. Ouvrages offerts. Université impériale de St.-Vladimir à Kiew: OGmax Opuxrornosia 9. loœmanna. 1840. 8. Dépot topographique militaire de l'Etat major: Sannckn Boenno- Tonorpawnueckaro Aeno. C.IL.B. 1841. 4. aaus Mockgvrr. 2 anmcra, — u Maracuenie cero nuana. 8. Rapra Tearpa Boümvsr. 4 Ancra. naur. Société Royale de Londres: Proceedings. N. 46. 3 expl. Experimental researches on the strength of Pillars of Cart Iron, by Eeaton Hodgkinson. London. 1840. 4. Rara mathematica by James Orchard Halliwell. London 1841 8. Institution nationale de Washington. Constitution and laws of the National Institution for the promo- tion of science. Washington. 1840. 8. Poinsett — Discourse. Washington. 1841 8. V. De la part des auteurs: Produzione relative al programma di tre questioni geometrice, de Nicola Trudi. 2 vol. 4 Napoli. Probleme fondamentale per le Polari coniche reciproche de, Ni- cola Trudi. Napoli. Sur le système silurien de l’Esthonie, par le prof. Eichwald,. St-Petersh. 1840. 4. [yremecrrie no CuGnpn n Aexosuromy mopw. cou. KRowrps-A41- mupasa Bpaureura. U. I— II. u npuôass. — 2 Jks. CII B. 1841 S. SEance Du 30 Avriz (12 Mai) 1841. Lecture ordinaire. M. Hess lit une nouvelle suite de ses Recherches thermo- chimiques. Rapport. M. Ruprecht fait observer a l’Académie, dans un rapport, que l'exploration des régions polaires de la partie européenne de l'empire de Russie ayant été, dans ces derniers tems, l'objet de l'attention particulière de l'Académie, il espère obtenir son ap- probation s'il s'offre de faire à ses propres frais, dans le cou- rant de l'été prochain, un voyage dans celles de ces conirées qui sont encore les moins explorées. Il a choisi à cet effet la partie la plus occidentale du pays des Samoïèdes et surtout la presqu'île de Kanine, non encore visitée par des naturalistes. M. Ruprecht a disposé M. Savélieff, candidat de l’université de St.-Pétersbourg, à l’accompagner dans cette excursion, si l'Aca- démie veut bien approuver son projet, c’est-à-dire le faire mu- nir d'un passeport officiel et lui laisser ses émolumens pendant le voyage. L'Académie accepte avec empressement l'offre de M.- Ruprecht et charge la Secrétaire d'y obtenir l'autorisation de M. le Ministre, son président. Communication. M. Brandt annonce à l’Académie que le Musée zoologique doit à l’obligeance de M. le consul Cayley, négociant de cette ville, un bel échantillon du Canis Lagopus, tué par lui dans les environs d'Oranienbaum. M. Brandt ajoute que ce présent a d'autant plus de prix que cette espèce, propre aux régions boréales, n'a jamais été observée dans nos latitudes. En général le peu d'occasions qu'on a eues de l'observer a engagé M. Baer à en donner une novelle description qu'il va sous peu présenter = , La » à l’Académie. M. Brandt propose d’en adresser des remercimens à M. Cayley. Ouvrages offerts. Comité scientifique du Ministère de la marine. Sanuckn yuexaro Ronurera Mopckaro Munucrepersa U. C.IL.B. 1840. 8. Ueprexn 4. 15. Académie Royale des sciences de Turin: Mémorie. IL Série. T. IL. Torino. 1840. #4. Bibliothèque Royale de Berlin: Index librorum manuscriptorum et impressorum quibus Biblio- theca Regia Berolinensis aucta est anno 1839. Berol. #. De la part des auteurs: On the geological structure of the northern and central regions of Russia in Europa, by Roderic Impey Yurchison. London 1841. 8. The book of the great Sea Dragons, by Thomas Hawkins. London. 1840. fol. BULLETIN SCIENTIFIQUE. SEANCE DU 7 (19) Mai 1841. Lecture ordinaire. M. Baer lit une note intitulé: Observations sur La Physophore de la mer Arctique Mémorretprésenté. M. Lenz présente, de la part de M. Volkoff, colonel au corps des voies de communication, une note intitulée: Classifi- cation des sons et génération des gammes. M. Lenz fait un rapport verbal favorable sur cette note et en recommande la publication, conformément au désir de l’auteur, dans le Bulletin. Correspondance. M. le Ministre de l’inst:uction publique adresse à l'Académie une traduction tagaouro-ossétique du psautier, par M. Mjedloff, inspecteur de l’école de Vladikavkas, et qui lui a été transmise par M. le Procureur général du St.-Synode à l'effet de la faire examiner par l'Académie. Commissaire: M Sjügren. M. de Blainville, de l’Académie de Paris, adresse à l’Aca- démie ses remercimens de sa réception au grade de membre correspondant. Rapports. MM. Jacobi et Küppen font à l’Académie leurs rapports sur la machine à filer la soie de M. Graf, le premier sous le rap- port mécanique et technique, le second sous le rapport commer- cial et économique. La substance en est que cette machine est basée sur un principe très simple en apparence et tout nouveau, qu’elle se distingue de toutes les machines semblables en ce qu’elle se passe entièrement de broches, et que, vu le peu du volume qu’elle occupe et la simplicité de sa construction et de son maniement, elle promet de donner un nouveau développe- ment à la fabrication de la ‘soie. L'Académie approuve les deux rapports et en adopte les conclusions. Le secrétaire est autorisé à en délivrer copie à M. Graf. M. Fritzsche rapporte les échantillons du métal à canon qu'il a été chargé d’analyser et il fait observer, dans un rapport, que d’après les recherches de M. Marchan d sur la composition chimique et les propriétés du métal à canon, publiées dans le journal de MM. Erdmann et Marchand (T. XVII livr. 1 et 2), ce travail serait en pure perte et ne conduirait à aucun résultat concluant. Pour en faire preuve, M. Fritzsche livre un extrait du mémoire de M. Marchand qui ne laisse aucun doute à ce sujet. M. Fritzsche pense en général que l’Académie de- vrait décliner à l’avenir des commissions de cette nature, comme concernant plutôt l’art de l'essayeur et pouvant bien mieux être exécutées dans les laboratoires de l’Artillerie et des mines; que, de son côté, elle ne doit considérer comme étant de son ressort, en fait de questions chimiques, que des analyses de productions naturelles ou de mélanges chimiques dont la composition ne peut 158 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 159 RD AD EST LÉ SP ÉD ARDRER ESS DEEE DRE DDR RUE DIRE ERP RER TRE DRE CUS D AIDE ARE DEEE DE DE IE DT être découverte sans le secours de la science. L'Académie ap- prouve ce rapport et en adopte les conclusions. Communication. M. Ostrogradsky annonce à l’Académie qu'il vient de ter- miner, en langue russe, un traité de calcul différentiel, et il demande l’autorisation d’en disposer au profit du corps de la marine à l'usage duquel il a été composé. Accordé. Ouvrages offerts. Département asiatique du Ministère des affaires étrangères: Dictionnaire français-arabe-persan et turc, par le Prince Alexandre de Handjéri. T. IL Moscou. 1841. 4. Troisième département du Ministère des Domaines de l’Empire: Kparroe uacrasieuie 0 nocbB5, yOopkB n Xpauenin Kaproæeus. C. II. B. 1841. 8. Société Royale polytechnique du Cornwallis: The sewenth annual report. 1839. 8. Falmouth. De la part des auteurs: Principe della Giurisprudenza commerziale esaminati del Emidio Cesarini Macerata. 1840 4. Onucanie namaraukoss Ciasano-pycckoï JAureparyprt, cou. C. Crpocsa. Mocksa. 1841. Séance Du 14 (26) mar 1841. Lecture ordinaire. M. Lenz lit un mémoire intitulé: Beitrag zur Theorie der magneto - electrischer Maschinen. Lecture extraordinaire. M. Dorn lit une note intitulée: Ueber ein drittes, in Russ- land befindliches Astrolabium mit morgenländischen Inschrifien. Correspondance. M. Rafn, de Copenhague, adresse à l’Académie ses remerci- mens de sa nomination au grade de membre correspondant. Le P. Hyacinthe, membre correspondant, ayant appris du Secrétaire perpétuel que son ouvrage manuscrit sur la Chine a été admis au prochain concours Démidoff, ce qui, même dans le cas le plus favorable, en retardera beaucoup la publication, adresse à l’Académie la prière de le lui rendre afin qu’il puisse le livrer à l'impression, vu qu’il a trouvé un éditeur pour cet ouvrage, L'Académie y consent. Ouvrages offerts. Société impériale des Naturalistes de Moscou: Bulletin 1841. I. Société Royale de Londres: Proceedings. N. 45 et 46. et expl. Séance du 30 novembre 1840. 4. Société des antiquaires du Nord de Copenhague: Mémoires. 1838 et 1839. 8. De la part de M. le Ministre-Résident de Struve à Hambourg: Ueber die Ableitung des Taylor'schen Theorem’s etc. v. Dr. J. Kraft. Hambourg. 1841. 4. Was soll unsrer Jugend die Bekanntschaft mit dem Staatswesen des classischen Alterthums etc. von C. F. Wurm. Hamburg. 1841. 4. De la part des auteurs: Supplement to the antiquitates americanae, hy C. C. Rafn,. Co- penbagen. 1841. 8. Japansche Versameling. v. Overmeer Fischer. Mspt. 4. Bydrage tot de Kennis van hes Japansche Rijk. v.Overmeer- Fischer. Amsterdam. 1833. 4. Travaux de la Commission pour fixer les mesures et les poids de l’Empire de Russie, redigé par À. Th. Kupffer. St -Pe- tersbourg. 1841. T. 1 et 2. 4. Uebersichtskarte der Gebirgsformationen im Europäischen Russ- land, von G. v. Helmersen. — Erläuterungen zu dieser Karte. St. Petersb. 1841. 8. ep —— SBance Du 21 Mar (2 Juin) 1841. Lecture ordinaire. M Bouniakowsky lit un mémoire intitulé: Solution d'un problème de l'analyse de Diophante. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique annonce à l'Académie qu’il approuve le projet d'envoyer M. Ruprecht dans la partie occidentale du pays des Samoïèdes pour y faire, pendant les mois de juin à fiques. S. E. ajoute qu’elle s’est adressée en même tems à M. septembre, des recherches scienti- le dirigeant le Minitère de lintérieur pour obtenir au voya- geur un ordre ouvert qui enjoigne aux autorités locales de Iui prêter toutes sortes d'assistance. M. le Ministre, en renvoyant la liste des doubles de la Bib- liothèque chinoise de l’Académie que M. le Curateur de l’ar- rondissement universitaire de Kasan désire acquérir pour l’uni- 140 BULLETIN SCIEN IFIQUE. ti | 141 versité et Je premier ‘Gymnase de cette ville, exprime son as- - sentiment à ce que ces objets soient cédés aux deux établisse- ments nommés qui, en revanche, céderaient à l’Académie ceux des objets doubles de leurs collections dont l’Académie se trou- verait avoir besoin. : M. le Comte Stroganoff, dirigeant le Ministère de l’interieur, adresse à l’Académie la copie d’un rapport fait à S. E. par le gouyerneur militaire de Tiflis, sur un nouveau tremblement de terré qui.a eu lieu en Géorgie à la fin de mars et au com- mencement d'avril. Ce fut à Novyïié-Zakataly, petite ville de Géorgie, dans le district de Bélokamsk, dans la nuit du 25 au 26 mars, deux secousses de tremblement qu’on a ressenti, de terre, l’une à 1 h. l’autre à 31/, h., la seconde à deux re- Lib 2 ? prises dans Pintervalle de plus d’une minute. Cette seconde se- cousse était plus forte que la première, mais sans occasionner aucun dégât. Bientôt après, c'est-à-dire à 2 h. de la nuit du 30 au 31 mars, il y a eu.un tremblement de terre dans la ville de Nahitchévan accompagné d’un bruit sourd sous terre, et le premier avril, à 2 h. après midi, il s’est re- ‘nouvelé- dans la ville et ses environs par trois fortes secousses avec un bruit d'assez longue durée et un mouvement ondulatoire de la terre pendant plus d’une minute. Heureusement cette ca- tastrophe n'a produit d’autres suites fâcheuses que quelques fissures dans le stuc d’une maison et dans le mur d’une autre. PA sh Rapports. M. Struve annonce que, l'Observatoire central, il a sollicité et obtenu la permission d’ac- pour orner la salle de réception de quérir les portraits peints à l’huile de quelques célèbres astro- nomes. Sachant que l’Académie possède un portrait de feu l'A- stronome Schubert, donné par le Comte Serge Roumiantsoff, il la prie de faire délivrer ce portrait à l'Observatoire où il trou- vera un emplacement convenable. Approuvé. Le même, M. Struve, présente le catalogue de la Bibliothè- .que de feu Olbers offerte en vente au prix de 12000 r. ass. - environ et renferment les ouvrages d’astronomie les plus précieux et les plus rares, de sorte que, avec ce que possède déjà l’Ob- servatoire central, elle formerait la bibliothèque astronomique la plus complète. M. Struve pense que les propriétaires consenti- ront à toucher le paiement pas termes et, dans ce cas, il se ‘voit en mesure d’y appliquer, sans aucune subvention extraordi- naire, pendant trois années consécutives, jusqu’à 4 m. roubl, de Ja somme fixée dans l'état des frais annuels de l'Observatoire pour les besoins scientifiques. Il y demande l’autorisation de l’Académie, en ajoutant que le quart environ de cette bibliothè- que étant composé d'ouvrages que l'Observatoire possède déjà, il espère, pouvoir les revendre, ce qui réduirait encore considé- rablement la somme à payer annuellement. L'Académie approuve ce projet, et autorise M. Struve à La errent négociation avec les héritiers d’Olbers. M. Buer, chargé d’examiner “la? traduction allemande Fragmens sur la Sibérie, de M. Hedenstrôm;, envoyée à l’A- cadémie par le Général Pirée. Gortchakoff, rapporte que cet ouvrage, dans sa forme actuelle, ne se prète pas à la publica- défunt professeur Kitaïevsky, de Varsovie, des h tion, ce dont il cite les preuves. Or comme il contient cependant quelques bonnes notices, celles surtout que l’auteur a püisées de sa propre observation, M. Baer s'offre d'insérer ce travail avec la dédicace qui lui est préposée, dans le Recueil qu'il publie conjointement avec M Helmersen, à la condition toutefois, qu'il soit libre d’en retrancher tout ce qui est généralement connu ou suranné. L'Académie adopte ce projet et autorise le Secrétaire à le transmettre à M. le Prince Gortchakoff en y joignant le devis des frais que peut coûter l'impression de l'ouvrage en entier. MM. Hess et Fritzsche, chargés d'examiner l'ouvrage du Sur les eaux de Busco et de ses environs, rapportent qu’il contient nou seulement Busco et dans sés environs, mais encore des propositions pour l'analyse chimique de onze différentes sources à même l’imé- Jioration d’établissemens semblables à celui de Busco sous le rap port tant technique qu’administratif. Quant aux analyses chimi- ques, les commissaires croient qu’elles sont faites avec soin et qu’elles méritent toute confiance. Cependant, comme l'ouvrage sn ARR 1 ; n'offre qu’un intérêt secondaire et purement local, ils ne pensent pas que l’Académie puisse se charger de son édition. Néanmoins ils sont d'avis que le travail de M. Kitaïevsky mérite les en- couragemens du Gouvernement et que sa publication de la part de la direction des eaux de Busco serait tout à fait convenable. L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. offerts. Observatoire astronomique de Vienne: Ouvrages Annalen der Kais. Kônigl. Sternwarte in Wien. Th1. 20. 1849. fol. Société géologique de France: HN - T. IV. partie 1ère. Paris. 1840. 4. De la part de M. le pasteur Sadelin à Aland: 41 Dissertations 4. De la part de DELA Essai sur les sensations des couleurs, P. V. Szokalskv. Paris. 1840. 8. — e—— SEANCE DU 28 Mai (9 JUIN) 1840. Lecture ordinaire. M. Sjügren annonce qu’il s’occupe d’une traduction allemande de sa grammaire de la langue Osséthique ; il se propose de la présenter à l’Académie dès qu’elle sera achevée. Lecture -extraordinaire. M. Küppen présente ur mémoire publié par lui en langue russe Sur l'emploi de l'écorce de tilleul en Russie (Q mouañsuoms P pommes), et il en lit un extrait en allemand, rédigé par Jui pour le Bulletin scientifique. « 2 142 BULLETIN SC IENTIFIQUE. 145 2 PR LE D D DL EE PO PEER E———— er Correspondance. M. Destrem, lieutenant-général au corps des voies de com- munication , annonce au Secrétaire perpétuel qu'il partage tout-à- fait l'opinion des commissaires, nommés par l’Académie pour examiner Ja question du Volga, quant aux observations à faire et aux lieux choisis à cet effet, mais que, quant au jaujage de ce fleuve, il trouve la méthode proposée par MM Kup ffer et Lenz trop difficile à exécuter et trop coûteuse, et il en propose une autre, plus simple, dont il s’est servi avec succès dans le jaujage de la Néva et qui lui a fourni des résultats d’une ex- actitude suffisante. Il s’offre du reste, si l’Académie le juge à propos, d'assister en personne aux délibérations de la Commission, pour éviter les longues correspondances. L'Académie accepte cette offre et charge la Commission d'inviter M. Destrem à ses réunions. Rapport. M. Ostrogradsky rapporte le mémoire lithographié de M. Demonville intitulé: Derniers aperçus d’ Astronomie, et annonce de vive voix qu'il n’y a pas lieu d’en rendre compte. Communication. M. Baer annonce à l’Académie que M. le Contre-Amiral Wrangell a reçu une jeune vache du bison d'Amérique vi- vante qu'il a offerte à M. de Pérovsky, Ministre-Adjoint des apanages, pour l’école d'économie rurale. M. Baer fait observer que l’acquisition de cet animal servirait à décider la question re- lative à l’identité ou à la différence entre le bison d'Amérique et l’aurochs d'Europe et qu’une comparaison anatomique préalable a déja fait découvrir, dans la première de ces espèces une paire de côtes de plus que dans l’autre. Il propose en conséquence de prier M. de Pérovsky, au cas de mort de cette bête, d'en faire passe les dépouilles, sans délai, à l’Académie qui, par là, acquerrait, outre le squelette, encore la peau d’un échantillon adulte de cette espèce remarquable. Ouvrages offerts. Société géographique de Paris: Bulletin de la Société de géographie T. XIII XIV. Paris. 1840. 8. Etat-major du corps des ingénieurs des mines: Annuaire magnétique et météorologique, p. À. Kupffer Année 1839. St-Pétersbourg 1841. 4. Direction centrale des mines de Paris: Annales. T. XVII et XVIIL Paris. 8. Société asiatique de Paris: Journal asiatique. Octobre, Novembre, Décembre 1840. Janvier, Février et Mars 1841. 8. Société Royale des Antiquaires de France: Mémoires et Dissertations sur les antiquités nationales et étran- gères, publ. par la Soc. Royale des antiquaires de France. T. V. Paris. De la part du M. le Pasteur Sadelin à Aloud. Museum naturalium Academiae Upsaliensis 61 Cahiers. Upsaliae, 4. 23 dissertations des Universités d’Abo et d’'Upsale. De la part des auteurs: Epistemonomie, ou tables générales d'indications des connaissan- ces humaines p Ph. Vandermaelen et le Dr. Meisser. Bruxelles, 1840. 8. Fortegnelse over Generalmajor v. Krebers Mynt-og Medaille- samling. 1te Afdehng. Kjô‘benhaven, 8. (De 1. p. du Cons. gen. de Russ. à Copenhague) Essai sur les médailles des rois Perses de la dynastie Sassanide p. Adrien de Longpérier. Paris. 1840. 4. Déscription des médailles du cabinet de M de Magnoncour par Adr. de Longpérier. Paris. 1840. 8. Essai d’appréciations générales en numismatique p. Adr. de Long- périer. Paris. 1840, 8. Figurines de fer. par Adr. de Longpérier. Paris. 1840. 8. Géographie d'Edrisi par P. Amédée Jaubert. T. IL Pacta Naulorum des années 1246, 1268 et 1270, recuillis, publiés et annotés par M. Jal. Paris 1841. 4. Quinze ans de voyages autour du monde par le Capt. Gabriel Lafond (de Lurcy) T. I et IL. Paris 1840. 8. Histoire des plantes de l’Europe et des plus usitées qui viennent d'Asie, d'Afrique et d'Amérique T. 1. 2. Lyon. 1766. 8. O mouarsuoms npomsicr6, Ilerp. Kenneuoms C.II. PB. 1841. 8. ——"“m>" ((— SEANCE DU 4 (16) Juin 1841. Lecture ordinaire. M. Brosset présente, pour s'acquitter de son tour de lecture, un manuscrit intitulé: Histoire de Géorgie par Sekhnia Tchkheïdzé et Papouna Orbélian, traduite d'un manuscrit du Musée asiatique. Rapports. M. Ostrogradsky, chargé d’examiner un mémoire Sur les réfractions et les réflexions pour de très petits angles d'inci- dence, fait à l’Académie son rapport conçu en ces termes: »L'auteur de ce mémoire, M. Schultén, professeur à Helsing- fors, considère un rayon lumineux qui, après s'être mu dans un milieu diaphane, rencontre la surface d’un autre milieu transpa- rent et y pénètre, en subissant une réfraction. M. Schultén détermine les équations du rayon réfracté au moyen des quan- tités qui fixent la position du rayon incident, etilentire, comme cas particulier, les équations du rayon qui serait réfléchi après être tombé sur la surface d’un miroir. Les déterminations dont | nous parlons se ramènent, par les principes les plus simples de | la géométrie analytique, aux éliminations entre plusieurs équations. | Après les avoir conduit aussi loin qu’il est possible dans le cas général, l'auteur suppose que le rayon incident ne s’écarte que très peu d’une normale à la surface réfringente ou réfléchissante ; BULLETIN SCIENTIFIQUE. 145 selon qu'il est question de réfraction ou de réflexion. En sup- posant que la normale dont il s’agit coïncide avec l’un des trois axes coordonnés , les formules générales deviennent, pour ce cas particulier, beaucoup plus simples, et l’auteur les simplifie encore d'avantage en prenant les deux autres axes coordonnés dans les directions des deux lignes de courbure principales de la surface réfringente du réfléchissante au point de rencontre de cette sur- face avec le premier axe, c'est-à-dire, avec la normale dont le rayon incident s’écarte très peu. M. Schultén fait observer que des équations d’un rayon qui n'aurait subi qu’un seule réflexion ou réfraction, on tire avec facilité les équations du rayon après plusieurs réfléxions ou réfractions, pourvu toutefois qu’en tom- bant sur une surface pour en être réfracté ou réfléchi, le rayon ne s'écarte jamais que très peu de la normale à cette surface au point d'incidence.“ »Plus loin, l’auteur considère un objet d'ou émane le rayon lumineux, et pour ne considérer que de très petits angles d’in- cidence, 1l suppose que l’objet soit une petite portion d’un plan perpendiculaire au premier des trois axes coordonnés, c’est-à-dire à celui qui, à peu près, coïncide avec tous les rayons incidents que la surface du miroir ou la surface réfringente peut recevoir. M. Schultén étudie ce que devient l’image de cet objet pour un oeil placé comme l’on voudra et qui le Gxerait dans un mi- roir donné ou à travers un corps diaphane. Il trouve que les _ lignes droites menées à la surface de l’objet dans la direction des lignes de courbure principales de la surface réfringente ou du miroir réflecteur, c'est-à-dire dans la direction de deux axes coor- donnés, ne se difforment ni par réfraction, ni par réflexion, en sorte que les images de ces droites sont encore des lignes droites parallèles aux premières. M. Schultén tire plusieurs autres conséquences, mais nous nous dispensons de les citer, parce que l’auteur s’en est dispensé lui même en les laissant renfermées dans ‘les formules mathématiques. “ »L'examen du mémoire de M. Schultén ne nous a fait découvrir aucune idée digne de remarque qui soit propre à l’auteur, cependant nous devous reconnaître qu’il a exécuté un travail considérable qui, se rattachant à ses autres travaux, in- serés parmi les mémoires des savants étrangers, publiés par l'Académie, sert à les compléter; par cette raison et parce que d’ailleurs le mémoire soumis à mon examen n’est pas dépourvu d'interêt, j'ai l'honneur d'en proposer l'insertion aux Savants étrangers. | L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. M. Baer fait un rapport très favorable sur le trâvail de M Reinecke relatif à l'établissement de marques sur les côtes de la Finlande pour mesurer l’abaissement successif du niveau de la Baltique, travail exécuté par cet habile marin sur le désir .de l'Académie, et accompagné d’une carte et de plusieurs plans. Voici ce que M. Baer en dit: »Im Jahre 1837 ersuchte die Akademie das hydrographische De- partement des kais. Marine-Staabes, durch den Capitain Reinecke, bei Gelegenheit seiner Aufnahme der Küste von Finnland, Marken in die unmittelbar aus dem Wasser hervortretenden Felsen einhauen zu lassen und deren Abstand vom mittlern Niveau des Mceres zu bestimmen, um nach diesen Zeichen künftig über die Verän- derungen in dem Verhältniss des Wasserspiegels zu dem festen Lande urtheilen zu künnen.‘“ » Herr Capitain Reinecke, dessen Genauigkeit allgemein be- kannt ist, und Allen, welche die von ihm aufgenommenen Kü- sten des Weissen Mecres und die Küste des Eismeers in dem Kola’er Kreise besucht haben, überall Gelegenheit zur Anerken- nung gegeben hat, ist auch in dieser Angelegenheit den Auf- trâgen seiner Vorgesetzten mit der grôssten Umsicht nachge- kommen. Während vier bis fünf Monaten wurde viermal täglich an den ausgewählten Punkten die Hôhe des Wassers an einem Pegel beobachtet, um die mittlere Hôhe des Wassers während der Sommermonate zu finden. Dann wurde eine horizontale Furche von 1/2 bis 2/3 Zoll Breite und 1/4 bis 1/, Zoll Tiefe in die Felsen eingehauen, entweder in den auf die obige Weise ge- fundenen Null-Punkt selbst, oder in einer bestimmten Hôhe über demselben. Solcher Marken sind von St. Petersburg bis zu den Alands-{nseln nicht weniger als 17 gemacht worden. In dem mir mitgetheilten Berichte sind die Punkte nicht nur genau angegeben, sondern auch auf einer Karte notirt. Mehrere Special- Karten, die mit dem grôssten Fleiss ausgeführt sind, bezeichnen noch genauer die Stellen, wo die Marken eingehauen sind (die selbst auch noch näher beschrieben sind), so dass es sehr leicht sein wird, sie wieder aufzufinden. In dem Berichte wird auch i . TacCRi: der an den verschiedenen Punkten gefundene mittlere Wasser- um so erwünsch- der Beobachtung, das mittlere Ni- spiegel nuit dem von Sveaborg verglichen, was ter ist, als doch in den verschiedenen Jahren je nach der vorherrschenden Windesrichtuug veau etwas verschieden ausfallen musste. In der That finden sich Differenzen von einigen Zollen für mehrere und ein Mal sogar für mehr als einen Fuss. (*) Es ist also mit hinlänglicher Genauigkeit für die Sicherheit künftiger Beobachtungen über die Veränderungen des Wasser- spiegels gesorgt worden. Herr Capitain Reinecke giebt aber in seinem Berichte auch Nachrichten, welche schon jetzt eine Er- hchung des Landes am Finnischen Mecrbusen anzudeuten schei- nen. Es hat sich nämlich nach den Beobachtungen desselben gefunden, dass der jetzige mittlere Wasserstand bei der Admi- ralität zu St. Petersburg um 2 Zoll, bei Kronstadt um 6,9 Zoll, bei Reval um 2,6 Zoll und bei Sveaborg um 8,4 Zoll niedriger ist, als er auf den Hafen-Pegeln nach Beobachtungen, die vor 15 Jahren angestellt wurden, notirt ist. — Ob nun diese Diffe- renzen eine Erhebung des Bodens beweisen, die auch uns in 15 Jahren um 2 Zoll gehoben hat und also, wenn wir nicht wicder endlich aus aller Ueberschwemmungs -Gefahr bringen würde, lasse ich dahin gestellt sein. In Preussen wenig- stens behauptet man, dass auch sehr tief eingerammte Pfähle, wie namentlich diejenigen, an welchen man die Schiffe im Pregel befestigt, sich allmählig heben, und schreibt diese Erhebung dem Froste im Boden oder dem Eise zu. Bei uns, wo der Boden viel tiefer gefriert, müssen Erfahrungen dieser Art viel allge- sinken, meiner gemacht sein, wenn jene Ansicht gegründet ist: Auch (*) Wenn dicss nicht ein Beobachtungs - oder Schreibfehler 1st. CE 147 BULLETIN SCIENTIFIQUE. gicbt Herr Capitain Reinecke die oben bemerkten Diffe- Ueber den Bau der Balanophoren von H. R. Goeppert 4. renzen im Nullpunkte, nach welchem alle Pegel nun bezeichnet | 96 Dissertations. werden, nur an, ohne Folgérungen daran zu knüpfen.* ,, Diese Unizuverlässigkeit und die geringe Dauer der Pegel ma- chen eben diese Marken in den Felsen nothwendig. Nun berich- tet Herr Capitain Reinecke aber auch, dass man im Jabre 1800 -den mittleren Wasserstand bei Sveaborg durch zwei Mar- ken an Felsen bestimmit habe, die eine Marke ist im Hafen und die andere nicht weit davon bei den Krahnen. Die erstere ist jetzt 8,9 Zoll über dem mittleren Wasserstande und die letztere 9.8 Zoll über demselben. Hiernach scheint ein relatives Sinken des Wasserspiegels bei Sveaborg unzweifelhaft. Béi Hangôud fand man eine bereits im Jahre 1754 eingehauene Marke für die Was- serhôühe, Sie stand jetzt 9 Zoll hôher als der mittlere Wasser- “stand. Da nun an diesem Punkte die Erhebung in 85 Jabren nicht mehr betragen hat, als bei Sveaborg. in 40, so scheint sie sehr ungleichmässig, wie auch die Erhebungen' der Küste von Schweden ungleichmässig befunden-sind und ein Falten oder Bunzeln des erstarrten Erdréichs anzudeuten scheinen. “ Die Akademie wird ohne Zweifel den Original-Bericht in die sions der Mémoires présentés par des savants étrangers mit der General- 2 aufnehmen und die Special- Karten für die Zukunft aufheben. * L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. Communication. M. Brosset fait voir une planche lithographiée représen'ant les antiquités géorgiennes dont il a entretenu l’Académie, 1l y a quelque tems, et il ajoute de vive voix quelques nouvelles expli- cations relatives à ces effets et tendant surtout à réfuter une opinion qui a été émise à leur égard par M. Eichwald. La planche ainsi qu’une notice que M Brosset prépare, sont desti- nées pour le Bulletin. Ouvrages offerts. Académie Royale: des sciences de Berlin: Stern-Verzeichniss von Dr. Bremiker in Berlin. Blatt 18. 1840. ” fol, avec une carte. . BI. 20. 1840. fol. avec Stern-Verzeichniss von Dr. Wolfers une carte. Société Royale de Londres: Proceedings of the Royal Society. N. 47. (4 Ex) 8 De la part des auteurs: Mécanique rt Le La Place, translated by Bowditch Vol. IV Boston. 1839. Neueste ph Beiträge. Bd. 1 — III. 8. (de la part de.M. le Général d'Auvrayÿ). : Mémoire sur la stabilité des revêtements p- M. Poncelet. Paris. 1840. 8. Ueber den Galvanismus als chemisches Heilmittel von Dr. Crusell: St Petersb ‘1841. 8. (2 Ex.). et de leurs formations G. SEANCE. DU 11 (25) suIN 1841. Lecture ordinaire. M. Kôppen lit un mémoire intitulé: in Russland. Lecture extraordinaire. M. Baer lit une note intitulée: Nachricht von der Erlegung eines Eisfuchses, Canis lagopus, an der Südküste des Finni- schen Meerbusens nicht weit von St. Petersburg und daran ge- knüpfte Untersuchung über die Verbreitung dieser Thierart. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique annonce à l’Académie que le curateur de l'arrondissement univérsitaire de Kasan, en demandant l'autorisation d'envoyer MM. Dit- tel ct Bérézine, maïîtres-ès-sciences de l’Université de cette ville, en voyage scientifique par la Turquie européenne, l'Asie mimeure, la Perse, la Syrie et l'Egypte, à l'effet de les préparer ainsi aux chaires des langues arabes, persane. et turque- tatare, a présenté à S E. le plan de ce voyage rédigé par le Aro Mirza Kazembeg et approuvé par la première ‘classe de la facalté philosophique de ladite Université et particulière- ment par les professeurs de la section orientale, plan dans le- quel sont déterminés 1. la durée et la direction du-voyage, ainsi que la distribution du tems, 2. les lieux et les objets sur lesquels les voyageurs ont de préference à porter leur attention et 3. le règlement du leurs occupations et la manière dont ils devront en rendre compte. M. le Ministre, ‘en transmettant ce plan à l’Académie, la charge de le faire’ examiner par qui il couvient. L'Académie nomme commissaires MM. Frähn et Dorn. terne n. M. Helmersen annonce qu’il est de nouvean chargé, par ordre de S. M. l'Empereur de faire, cet été, un voyage de reconnaissance des dépôts Rose des gouvernements de Tver et de Kalouga. Le Secr étaire perpétuel annonce à l’Académie que M. Bébtlingk. qui, en 1839, a fait aux “es de VAcadémie, un voyage .géognostique en Finlande et en Laponie, vient de mou rir. Comme il importe à l’Académie de ne pas ‘être privée des journaux d'observation, des collections et de tout ce qui a rap- port au voyage de ce jeune et habile savant, le secrétaire, après | s'être concerté avec M. Helmersen, à huis M. Schôl, at- taché provisoirement au Musée minéralogique de l’Académie, de recevoir tous ces objets et d’en dresser un inventaire complet. Ueber den Brief-Verkehr EN 148 De :. ‘ RE BULLETIN SCIENTIFIQUE 150 : FE Lun : rt : : : Ouvrages offerts. | | Séviéte Dire ice pour |? avancement des sciences à Londres: Report of the 8 and 9 Meeting. of-the British Association for the Advancement of sciences. 1837. 1838. Lond. 8. De la part des auteurs: Bijdrage vor de Kennis van het Japensrhe Rijk. — d.Overmeer Fischer. Amsterdam. 1833. 4. Lettre sur le Rhopalodon p. G. Fischer de Waldheim . Société Royale d’Astronomie à Londres: Memoirs of the Royal Astronomical Society. Vol. XI. London. ” 1840. 4. Académie Royale d'Irlande à Dublin: Transactions of the Haas [ssh Academy. Vol XEX. 1. Dublin 1941: 4. The Sianen Pre: SES 1841. 8. ” Moscou. | | a Observatoire Royal de Greenwich: Astronomical RATE made at the Royal Observatory, Green- wich. 1838 et 1839. Observatoire Royal d’Edinbourg: Astronomical Observations made at the Royal Observatory of Edin- bourg. Vol. IL. fol. 1837. Edinb. 1840. 8. SEÉANCE pu 18 (30) sui 1841. Lecture ordinaire. M. Oustrialoff présente un manuscrit en langue russe in- titulé: Biographie du Feld-maréchal Comte Roumiants off. Zadot- naisky , d’après des documens authentiques des archives du Observatoire Royal de Cambridge: Aornoiteil observations made at the Observatory of Cambridge de l’auteur, lui accorde l'autorisation de publier cet ouvrage à by J. Challis. Vol. XL. for 1838. Cambridge. 1840. 4. ses frais. È Société Silésienne pour l’industrie nationale: Uebersicht der Arbeiten und Veränderungen der Schlesischen Gesellschaft für vaterländische Kultur im _Jahre 1839. Bruxel- les. 1840: 4. É Académie Royale de Benscllest Bulletin des séances de l’Académie Royale de Bruxelles. N. I ES. @ TRES 3 Université Royale de Copenhague: 36 Dissertations et autres travails scientifiques in 8., 4., et fol. Lecture A mure * M. Érandi dit une note intitulée : Obsérvations & sur les espèces vivantes de l'ordre des Astérines de là classe des Echinodermes. Premier article. | Correspondanc C €. M. le Ministre de 1’ instruction publique rene à l'Académie, de la part de Mgr. le Césarevitch et Héritier, deux médailles, l’une en bronze, frappée à Rome.en 1839, en Ministère de la guerre et autres. L'Académie, sur la si = Université d’Ilena: mémoire de séjour que S. A. I. a fait dans cette ville, l’autre à , DE < Ë 3 5 \ Q . UE . « SE S : : 4 en argent, frappée ici à l’occasion des épousailles de S. A. E' 19 Dissertations et autres travails scientifiques in 8. et 4. M. Lenz lit une lettre dans laquelle M. Borénius de Hel- : Université. de Kiel: singfors lui communique quelques résultats qu'il a déduits du | 24 dissertations et autres travails scientifiques in 8. et 4. calcul comparatif d’un grand nombre d'observations du pendule Académie Royale de Munich: constant, instituées sur plusieurs points du globe. Münchener gelehrte Anzcigen, Bd. 6 + 11. 4. Denkschriften der Münchener Akademie. 4. 6 Bde. Go: mmu nication. Rédaction du Journal Athenaeum: ° M. Kôppen. offre à l’Académie les copies de quatre inscrip- Athenaeum. 1832 — 1839. 4. tions- grèques inédites , gravées sur autant de pierres découvertes De la part des auteurs: sur la, rive Eee de HRROnEnEe la plus septentrionale du Voyage dans la Russie méridioneleyp- M. Anat: de Démid off. Don, dans le village Nedvigovka, appartenant au colonel en re- GEL traite Martynoff. Elles sont remises à M. Graefe qui _ Voyage scientifique. Fier h 12, 13, 14. Texte 8. avec plan- ches in fol. 4 Deuxième Mémoire sur les variations annuelles de la température de la terre p. A. Quetelet. Bruxelles. 1840. #4. examinera et ( en rendra compte s’il y a lieu. . « : Ouvrises offerts. Département de l’instruction publique. Résumé des observations météorologiques p. A. Quetelet. Bru- Musée des armes rares et-anciennes. Livr, V.— IX; fol.: , xelles. 1840. 4. " à Société Royale de TR es: a . | Second mémoire sur le magnétisme terrestre en Italie p. A. Que- Cééneil of the Royal Society {30 Nov. 1840.) 4. Fa : telet. Bruxelles 1840. 4. Philosophical transactions of the Royal Society of London. Part IL. | The theory of the Moon by J. W. Lubbock. Part. IV. London. 1840. 4. London. . 1840. 8. ….: Catalogues of the Miséellancous Manuscripts etc. Lond. ‘1840. 8. PAT LEE OL ER of the Constitution and Laws of England. J. L''de Proceedings of the Royal Society. N\. 42 ir. , “| Lolme et T G. Western. London. 1840. 8. 151 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 152 ne Specimen e litteris orientalibus, exhibens majorem partem libri Assojectii de nominibus relativis, inscripti etc. a Petro Joanne Veth. Lugduni-Batoyorum, MDCCCXL. 4. Della Potenza proportionale degli Stati Europaei. Auct Christ. Negri. Milano. 1840. 8. Bcyéiée austriaca a St. Goravaglio, M. D. Vindobonae. 1840.8. Descrizione d’un nuove rettile fossile. d. Ludw Trotti. Cenni sul’ ‘odierna condizione delle crittogamologia del Dottore de Noteris 8. Sopre le acque minerale delle Graecia do G, Boreros. 8 Cenni sulla organografia e fisiologia delle alghi del Dott. G. Me- neghini. Padova. 1838. fol. Sugli studi Fito-Fisiologici negli Italiani, Moretti et Cesali. Mi- | Tydschrift for Natuurl. Geschiedenis voor Van der Hoey en lani. 1836. 8. Catalogo di aleum Crittogame del St. Garavaglio. P. 1. Como. | 1837. 8 et Vriese. VII. 3. 4. 1840. 8. Victorii Pici Meletemata. August. Taurinor. 1787. 8. D ———————— — MÉMOIRES. 5. MiDDENDORFIA, GENUS PLANTARUM NOVUM, PROPOSITUM 4 E. R. a TRAUTVETTERO, Boranices Proressore Kioviexsr (lu le 13 août 1841). Extrait. Unter den bemerkenswertheren Pflanzen Kiews nimmt Peplis borysthenia M. Bieb. gewiss nicht den letzten Es wächst diese Pflanze indessen nicht bloss Platz ein. längs dem bei Kiew, sondern auch unterhalb Kiew gs Dniepr, ferner in Podolien und (nach Prof. Tscher- najew) in der gauzen Gegend zwischen den Flüssen Dniepr und Donez, wie sie denn namentlich um Char- kow, ähnlich wie um Kiew, in Gesellschaft der Peplis Portula und alternifolia häufig vorkommen soll. Es ist daher wohl allerdings vorauszusetzen, dass Peplis borysthenica in russischen Herbarien nicht so gar sehr selten ist, dennoch aber ist eine vollständige Beschrei- bung dieser Pflanze von russischen Botanikern nie ge- geben worden, und existirt auch keine Abbildung derselben. Diess dürfte mich rechtfertigen, wenn ich mir die Ehre gebe, unter obiger Aufschrift der Kaïser- lichen Akademie eine Beschreïibung und Abbildung der Peplis borysthenica, nach lebenden Exemplaren änge- ferligt, anbeï vorzulegen; mehr aber noch fühle ich mich dadurch hiezu aufgefor.lert, dass die in den Wer- ken von Decandolle, Jundzill, Roemer und Schul- ter, Dietrich etc. über genannte Pflanze gegebenen Notizen, abgesehen davon, dass sie zum Theil hôchst unvollständig, ausserdem noch in mehr als einer Hin- sicht falsch smd. In der beïfolgenden, ausführlichen Be- Was die Beschreibungen anlangt, welche von der genannten Pflanze bisher gegeben worden, so smd sie dahin zu berichtigen: 1) dass die Blätter ganzrandig sind, aber nicht obsoletissème serrulata ( Jundzill Opis. Rosl. p. 151); 2) dass die Kelche zwülfzähnig sind; 5) dass die Blüthenkrone zwar in der Regel fehlt, bis- weïlen aber auch unvollständig vorhanden ist; 4) dass sich in jeder Blüthe 6 Staubfäden finden; 5) dass die Kapsel zweïfächerig ist und sich an der Spitze in 4 Zähne ôffnet. Was den Ort anlangt, den genannte Pflanze im Sy- steme einzunehmen hat, so finde ich mich veranlasst, auch in dieser Reziehung von der bisherigen Meinung der Botaniker abzuweichen, indem ich die Peplis bo- rysthenica M. Bieb. weder zu Peplis, noch zu Æmma- nia bringen kann, welcher letztern Gattung Decan- dolle dieselbe beïzählt. Von Peplis ist unsere Pflanze verschieden durch flach- (nicht bis zur Hälfte) gezähnte Kelche, durch den ziemlich langen Griffel des Eier- stockes (der beï Peplis fast gänzlich fehlt), endlich durch die in 4 Zähne aufspringende Kapsel, welche beï Peplis unterhalb der Spitze seitlich und unregel- mässig sich offnet, wie diess Prof. E. Meyer (Preus- sens Fe ce p-°250) richtig angiebt. — De- candolle, welcher gleich Sprengel und Schrank, unserer Pflanze einen achtzähnigen Kelch, 4 Staubfiden und eine Æmmania-Kapsel giebt, entfernt sie, zufolge dieser fehlerhaften Beobachtung, aus der Gattung Peplis, und bringt -sie eben deshalb zur Gattung Æmmania, worin ihm Andere folgten. Es fallen nun zwar, wie ich oben zeïigte, diese Decandolle’schen Gründe weg; indessen dürften sich andere Gründe angeben lassen, denen zu Folge unsere Pflanze dennoch zu Æmmania schreibung und Abbildung glaube ich die Natur treu gebracht werden kôünnte, wie die flachen Zähne des MT zu haben, und ergiebt sich aus ihnen ei- niges Neue, auf das ich hier in wenigen Worlen noch besonders aufmerksam machen will. gloc kenfôrmigen Kelchs, der lange Griffe] ü. sw Auch findet man ja in der heutigen Gattung Æmmania 8— 14 Kelchzähne, 4— 7 Staubfiden » 1—5-fächerige Kap- 155 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 154 T8 È ÈÊÊÊÊgégggcogçgggueQÇRRORRRRRRRRRR seln, die entweder in 2 — 4 Klappen oder unregelmäs- sig aufspringen (Meisner Gen. pl. p. 117, — End- lich. Gen. pl. p. 1199, — Dec Prodr. IT. p. 77). Wenn man aber mit Recht bereits vor längerer Zeit Ammania- peploides von Ammania getrennt hat (Dec. Prodr. IIL. p. 76,— Endl Gen. pl. p. 1199, — Meisn. Gen. pl. p- 117), und wenn man noch manche an- dere fremdartise Best-ndtheïle dieser Gattung, die ihr heute ein buntes und characterloses Ansehn geben, meiner Ansicht nach, trennen sollte, wie diess von Wight, Arnott, Arduin und Anderen versucht wor den ist (conf. Steudel Nomencl. bot. Edit. IT. p. 76, Meisner Gen. pl Comm. P- 84, Endl. Gen. pl p- ?200): so scheint es mir auch nôthig, die Æmmania borysthenica Dec. von den ächten Ammanien wieder abzusondern, und als eine besondere Gattung anzuer- kennen. Diese neue Gattung nenne ich Widdendor fia (*), und sind die hauptsächlichsten Kennzeichen derselben: ein flach-12-zähniger Kelch, 6 Staubfäden, ein ziem- lich langer Griffel, eine an der Spitze in 4 Zähne sich ofinende, 2-fächerige Kapsel. Die Grundform dieser Gattung ist, wie gesagt, Middendorfia bory sthenica Trautv. { Peplis s. Ammania borysthenica Autor. ), und als zweite Art dieser Gattung wage ich anzuführen Middendorfia hamulosa ‘Trautv. (Peplis australis Gay. P. biflora Salzm.), welche mir indessen nur unvoll- ständig bekannt ist. en JON JE (*) Nach dem Herrn Professor Al. von Middendorff zu Kiew, dem fleissigen Begleiter des Herrn Akademikers von Baer auf dessen zweiter nordischen Keise. ss ts— N OT ES. 15. DESCRIPTION DE QUELQUES ANTIQUITÉS GÉOR- GIENNES, PAR M. BROSSET (lu le 28 mai 1841). (Ci-joint une planche lithographiée) Des fouilles faites, il y a quelques années, dans une propriété appartenant aux princes Tsouloucidzé, dans le Xaut-Radcha, amenèrent la découverte des trois ob- jets figurés sur la planche ci-jointe: ces objets furent trouvés dans un tombeau. D'autre part une découverte analogue ayant en lieu eu 1840, au village de. Napha- réouli, dans le Cakheth, appartenant aux prmces Dchaw- dchawadzé, M. Platon Iosélian, qui put voir l’objet trouvé alors dans la terre, m'en donna la description suivante (10 novembre 1840). »Des paysans ont trouvé dans les bois de Napha- réouli {) une ancienne idole des adorateurs du feu, dont on voit la représentation dans le livre intitulé: OGpasosanie ApesHux® Hapoaoss. cos. Bapaona, traduit du francais, et imprimé à St-Pétersbourg en 1796; c’est un griphou, semblable à celui figuré dans ce livre, t Il, p. 185, seulement il n’a pas la queue tortillée comme sur la planche en question; il ne tient pas non plus dans ses griffes la tête de la victime. Cette idole a le corps d’un lion, le bec d’un aigle, et, entre les ailes un anneau destiné certainement à la suspendre, car il tient l’idole parfaitement en équilibre. Elle avait sur le derrière de la tête un chaperon quelconque qui sest perdu dans la terre par l’effet du tems. La lon- gueur de l'idole est d’une demi-archine russe; le dia- mètre du ventre est de 6 verchoks; l’objet est en bronze fondu, vide à l’intérieur, d’un bon travail, quoique les extrémités des pieds aient été endommagées par le tems, et pèse en tout huit livres russes.“ Telle est la description donnée par M. Platon, ses efforts pour être autorisé à envoyer ce curieux monu- ment à l’Académie ayant été infructueux, il faut se contenter de ces détails. Enfin M. Eiïchwald a fait représenter dans une des planches de son ,,Reise auf dem Caspischen Meere‘ t. 1, p- 216, 217, deux objets carrés, en bronze, parfaitement analogues à ceux qui se voient sur notre planche, No. II et III. Le premier est divisé en quatre compartiments, ren- fermant chacun la figure d’un animal à cornes, semblable à un boeuf ou à un buffle; dans le milieu du second est un animal fantastique, entouré d'une riche bordure. au-dessous on lit: ,, Figures d'idoles provenant d'une église osse, dans le Caucase;“ et dans le texte: »J'ai vu chez le Pr. Béboutof quelques idoles singu- lières, adorées par les anciens habitants de l'Iméreth, quand ils étaient encore païens; ceux-ci paraissent con- server encore pour elles un certain respect et leur don- nent place dans leurs églises, de sorte qu'il est très dif- ficile de s'en procurer. Comme elles sont les objets de la vénération des prêtres aussi bien que du peuple, on n'ose point les tirer des églises où elles se trouvent depuis plusieurs siècles. La crainte de toucher à ce qui est dans les églises, de peur de s’attirer la colère de Dieu. est si générale, qu'on ne prendrait pas même pour con- struire une maison, les pierres gîsant au dehors de croire commettre un crime. On ces édifices, sans (1) C’est un village du Cakheth Ch. I, situé entre la Mtora et l’Alazan, sur la gauche de ce dernier, et qui fut donné à la famille des princes Dchawdchawadzé par le roi Irach II. BULLETIN SCIENTIFIQUE. ne peut dont acquérir ces idoles qu'en les enlevant se- | crètement des églises ou en les prenant par force; et c'est ainsi que j'ai pu faire le dessin d'objets de celte espèce dérobés d’une ancienne église non loin d'Oni, dans le Radcha, et que j'en aï vu une autre chez un ancien fonctionnaire. Ces idoles sont de bronze coulé, carrées pour la plupart, etc.“ Suit la description, qui se rapporte pour l'essentiel aux figures de notre planche, ainsi qu'on l'a vu plus haut. J'ajouterai encore ici, d’après le même voyageur (p.218), que dans le Radcha l’on voit souvent des monnaïes avec de telles figures, qui se mettent dans le berceau des enfants, où à leur cou, comme amulettes. Le savant professeur croit donc que. les antiquités figurées sur sa planche, et qui ne différent des nôtres que par de légères circonstances d'exécution, il croit, dis-je, que ce sont des idoles. Pour moi, je ne pense pas qu'aucune idée religieuse se raftache à ces grossières représentations d'objets naturels. En effet, aucun témoignage des anciens , ni des an- nales gévrgiennes ne nous porte à croire que jamais les Ibériens aient adoré aucun animal. D’après le roi Wakhtang, un culte PARENT furent Gatz et Gaïm, vées par l’eristhaw Dzon; Ormuzd, par le roi Pharna- waz; Dinina et Danana, par le roi Saourmag; Zaden (peut-être le Zeus grec), par le roi Pharnadj; Aphro- dite ou Vénus, par le roi Rew, et plus anciennement, _ idoles éle- au dire de Moyse de Khoren. (1. 1, ch 50), Vahagn. ou} l'Hercule arménien. Même en récusant cette preuve négative du fétichisme en Géorgie, la simple vue des monuments qui. nous occupent suffit pour faire croire qu'ils avaient une des- tination dans les usages ordinaires; or cette destination usuelle me semble contradictoire à l'idée de l'idolâtrie dont on suppose qu ils étaient le but. No. I L'animal cornu ici représenté est en bronze, d'un travail grossier; son ventre, vide, renferme une boule de fer qui lui fait rendre un son, et l'anneau placé entre ses cornes prouve que c'était un grelot fait pour être suspendu, peut-être au cou de quelque ani- mal domestique, ainsi quil se pratique fréquemment dans tous les pays de l’Europe. Cette pièce me parait absolument du même genre que celle mentionnée dans la lettre de M. Platon, seu- lement cette dernière était comparativement d'une grai- deur énorme et d’un poids démesuré, No. IT et III. Les deux autres objets carrés, égale- ment analogues à ceux de M. Eichwald, sont munis les seules divinités auxquelles ils adressassent- par derrière d'un anneau et d'un crochet, figurés de profil No. IV, montrant à quel usage ils ont dé rire. Les Géorgiens à qui j'ai montré ces monuments ont tous pensé avec moi que ce pouvait être une boucle de ceinture; en, effet l'usure de l'anneau «et le poli du cro- chet prouvent que ces deux pièces ont frotté autrefois contre une malière dure et confirment notre hypothèse. Il n'y avait sans doute rien de semblable sur les exem- plaires vus par M. Eiïchwald, du moins n'en parle- t- il pas. Quant aux formes fantastiques données aux animaux sur ces deux plaques, ou peut se les expliquer d'abord par l’nexpérience des Géorgiens, qui jamais n'ont excellé dans les arts. plastiques, et d'ailleurs elles se retrouvent en Géorgie, notamment dans les-bas-reliefs dela cathé- drale de Kouthaïs, figurés dans l'Atlas de Gamba et de Dubois; secondement, lorsque. l'on pensera que ces pla- ques sont à jour, et que l'animal qui en. -occupe le milieu devait nécessairement avoir dans la circonférence le plus de points d': appuis possibles, ‘afin de garantir. | Dee solidité de l'éuvrage, on concevra qu'il a fallu, pour obtenir ces points d'appui, multiplier les chmhilésents et dénaturer les formes primitives. : à Sur “chacune de nos deux plaques où !'aperçoit entre les jambes des animaux qui y sont représentés la figure d'un oiseau. On a cru, et peut-être avec fondement, voir là une trace de la tradition existant en Géorgie que le Mdjikhwi, bouquetin du Caucase, est en liaison intime avec le. Chourthkhi, oiseau du gone dela per-- drix.' Le géographe Wakhoucht, dans la description de l'Oseth (sous presse , p- 451), assure que. ‘le Chourthkhi.. durant la belle saison, fait des provisions d'herbes qu'il dépose dans certains lieux retirés. Le Bcuquetin se nourrit de ces herbes durant l'hiver, et ses excréments fournissent à l’oiseau une nourriture abondante, qui lui procure un extréme embonpoint. Si ; comme on peut le croire, les antiquités dont nuus parlons ont été fabri- - quées dans le Caucase, cette explication de la présence d'un oiseau en même tems que d’un animal cornu sur. nos plaques n'est pas dénuée de vraïsemblance. Quoi qu'il en soit de nos réflexions, comme jusqu'ici ces monuments étaient imparfaitement connus, et que les. localités où ils ont été trouvés n'avaient pas été signalées exactement, les antiquaires nous sauront sans doute gré de leur avoir donné des détails propres à en faire con- naître. l'origine et l'usage. : Emis Je. 11 septembre 1841. EE EE LR PITOM SET. énliguiles 7" CJICHUCS DIRLILALIAIRTT ALT TI. LERVEPIEVENSESEER EEE te S SSSR ES RER RUN = | ASSIS SPP hs 2" “oriente PV Bulleten: sc «erlifrg ut , / 1Y PNR ous | Vu v” Li CE CLS : f N A: Ne - AR P A y à Le 1 ne EN Tome IX. 5 205. à dite à à BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DA SANT - RÉ TRS R OUR GC Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/4 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso ; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquistions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie, SOMMAIRE. NOTES. velles combinaisons cristallisées de soufre et d'ammonium. Le MÊME. N O T ES. 16. UEBER EIN BESONDERES VERHALTEN DES BROMSAUREN Ka; von J. FRITZSCHE (lu le 13 août 1841). Als ich bereits vor längerer Zeit bromsaures Kali in der Absicht erhitzte, sem Verhalten beim Schmelzen mit dem des chlorsauren zu vergleichen, beobachtete ich ein lebhaftes Verknistern des angewendeten Salzes. Ich fand bald, dass diese Erschemung nicht durch De- crepitationswasser allein bedingt war, und indem ich aun Versuche zur Ausmittelung ihrer Ursache anstellte gelangte ich zu den hier mitzutheïlenden Resultaten. Das bromsaure Kali, an welchem ich das Verknistern zuerst beobachtete, war aus einer kalt gesättigten Auf- lôsung durch freiwilliges Verdampfen bei der gewohn- lichen Temperatur im Winter in einem Zimmer erhal- ten. Es zeigte ein so heftiges Verknistern, dass bei dem ersten obengenannten Versuche, welchen ich in einer engen, etwa einen Zoll hoch mit dem Salze an- gefüllten Glasrôhre vornahm. eme kleime Explosion ent- stand, durch welche ein grosser Theïl des Salzes mit emem kleinen Knalle aus dem Gefässe geschleudert wurde. Bei vorsichtigerem, allmäligem Erhitzen ergab sich, dass Anfangs, zwischen 100 und 150°, eine kleine Menge Wasser ausgetrieben wurde, unter Decrepita- tionserscheinungen, welche jedoch bei weitem nicht so heftig waren, als diejenigen, welche erst dann began- 16. Sur un phénomène particulier produit par le bromate de potasse. Frirzsoue. — 17. Deux nou- ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. RECTIFICATIONS. nen, als ein in das erhitzte Salz gehaltenes Thermometer 260 — 2800 zeiïgle; es zersprangen bei dieser letzteren Temperatur die Krystalle unter lebhaftem Geräusche, und wurden dabeï mit grosser Kraft gegen die Wände des Gefässes geschleudert, wo sie nicht sellen einen kleinen Ring oder Stern eines sehr zarten Pulvers zu- rückliessen. Als beï fortgesetziem Erhalten auf dieser Temperatur kein weiteres Verknistern mehr statt fand, war der grôsste Theïl des Salzes in ein Pulver verwan- delt, welchem nur noch einzelne grôssere Bruchstücke von Krystallen beigemengt waren; dabei hatte das vor- her farblose Salz nicht selten eine gelbliche Farbe an- genommen, welche es längere Zeit hindurch behielt, von welcher ich es jedoch unentschieden lassen muss, ob sie von anhängender organischer Substanz herrührte oder dem verknisterten Salze eïgenthümlich angehorte. Die microscopische Untersuchung des erhaltenen Pul- vers zeïgle mir dasselbe aus formlosen Bruchstücken be- stehend, welche keinesweges ebene Flachen hatten, son- dern im Gegentheïle auf 1hrer Oberfläche wie zerfressen aussahen, und auch bis in ihr Inneres vielfach zerklüftet zu seyn schienen. Wenn sie vor dem Verknistern durchsichtig waren, so waren sie nach demselben um so undurchsichtiger, je vollständiger sie der erhohten Temperalur ausgesetzt gewesen waren, und beïr man- chen Stücken sah man deutlich wie das eine Ende im seiner Textur verändert war, wäbrend das andere noch seine ursprüngliche Kla heit und Durchsichtigkeit ber- behalten hatte. 159 BULLETIN 1 uit 2 V'OPPRE VRP PER PRES CE 0 GORE 160 Als ich nun so beschaffenes verknistertes bromsaures Kali auf dem Objectträger des Mikroscopes mit Wasser befeuchtete und durch das Mikroscop (bei 200 maliger Linearvergrôsserung) betrachtete, gewahrie ich ein in- welches meine Vermuthung, dass mit dem Salze eine moleculare Veränderuug vorge- gangen seyn müsse, vollkommen rechtfertigte. Jedes Stäubchen des verknisterten Salzes nämlich zeigte eine beftige Gasentwickelung, welche von allen Theïlen seiner Oberfläche ausoing, und vollkommen so sich ausnahm, als ob aus kohlensaurem Kalke in verdünn- ter Salzsäure Kohlensäure entwickelt würde. Noch ehe alles Salz verschwunden war, hôrte die Gasent- wickelung auf, begann jedoch von Neuem wieder mil gleicher Heftigkeit, als wieder frisches Wasser zuge- setzt wurde, ae weiïtere Versuche darüber ergaben, dass eine gesältigte Lôsung des Salzes, welche sich bei solchen mikroscopischen AR bald bildet, der Gasentwickelung gerade dadurch eine Grenze setzt, dass sie nichts mehr von dem Salze auflôsen kann, dass folg- lich die Gasentwickelung nur in Folge der Auflosung erfolot. Das sich entwickelnde Gas war Sauerstoffoas. Aus diesen Versuchen erhellt es nun zwar schon hin- reichend, dass die Gasentwickelung nicht etwa durch teressantes Phänomen, mechanisch eingeschlossene und beïm Anflôsen freiwer- dende PAST ENETTRS Luft hervorgebracht wird; man kann sich jedoch auch noch direct überzeugen, dusÿ die atmosphärische Luft dabei gänzlich ausser dem Spiele ist. Legt man nämlich eine kleine Menge des verknister- ten Salzes zwischen zwei Glasplatten in Alcohol, durch welchen die Gasentwickelung nicht hervorgerufen wird, und entfernt auf diese Weise alle mechanisch anhän- gende atmosphärische Luft, so erkennt man dann bei der microscopischen Betrachtung , dass das Salz keine oder wenigstens nur eine im Verhältnisse zur Gasent- wickelung sehr unbedeutende Menge atmosphärischer Luft eingeschlossen enthalten kann. Giebt man aber nun den Glasplatten eme etwas geneiïgte Lage, und lässt den Alcohol durch ein Paar Tropfen Wasser verdrängen, so sieht man von jedem Kôrnchen des Salzes in dem Au- genblicke die Gasentwickelung beginnen, wo es vom Wasser berührt wird. Wie Ehsë die Gasentwickelung fortdauert, wenn man in dem ebengenannten Versuche fortdauernd einen schwachen Strom Wasser zwischen den Glasplatten durchfliessen lässt, hängt davon ab wie vollkommen das £alz verknistert ist; die kleinen Split- ter entwickeln gewôhnlich so lange Gas, als noch etwas selten ein Ale GC qun 40 bescholfoncs eee Drames Se Kern zurückbleïbt, welcher der Einwirkung der Hitze entgangen ist und keine Gasent- wickelung mehr zeigt. Bei den Versuchen zur Ausmittelung der Natur des sich entwickelnden Gases ergab sich zuvôrderst, dass die Menge des Gases keinesweges so gross ist, als sie un- ter dem Mikroscope erscheint, oder dass es wenigstens schwer hält, auch nur einige Cubikcentimeter des Gases zu erhalten und aufzusammeln. Dies rührt zum grossen Theïle daher, dass das Gas sich in der Flüssigkeit wie- der auflôst, oder wohl richtiger, dass es von dem darin aufgelôsten Salze wieder absorbirt und chemisch ge- bunden wird. Man kann sich davon sehr deutlich über- zeugen, wenn man den Versuch zwischen zwei Glas- platten unter dem Microscope anstellt; namentlich wenn dann die Entwickelung durch die um das Saiz gebil- dete Auflôsung geringer zu werden anfängt, sieht man die sich entwickelnden Bläschen, ziemlich schnelt sich zu- sammenziehen und spurlos verschwinden: eine Beobach- tung wobei um so weniger von einer mikroscopischen Täuschung die Rede seyn kann, als gerade auch die kleinsten Gasblasen in einer Flüssigkeit unter dem Mi- kroscope so überaus leicht zu erkennen sind. Auch die grôsseren, im ÂAnfange sich entwickelnden Gasblasen werden zwar alimälig wieder absorbirt, allein es ge- schieht dies viel langsamer, wahrschemnlich weïl sie durch die Heftigkeit der Entwickelung zu weiït aus der das Salz umgebenden Sphäre von concentrirter : Lôsung getrieben waren. Ich fand nun ferner, dass die Gasentwickelung reich- licher ist, wenn man sich statt kalten Wassers des heïssen bedïent, und mit Hülfe desselben kann man sie auch dem blossen Auge ser leicht so anschaulich machen, dass man nicht nôthig hat, erst zum Mikro- scope seine Zuflucht zu nehmen. Man nimmt dazu ein zugeschmolzenes Glasrohr von ungefälir einem Fuss Länge, uud nachdem man darin Wasser bis nahe zun Sieden erhitzt hat, trägt man das verknisterte Salz ein. Jedes Kornchen lässt dann, während es in dem Wasser zu Boden fällt, einen Schweïf von klemen Gasblasen nach, welcher unwillkührlich an den Feuerschweif eïrier Rakete erinnert und auch, wenn man nur wenige Kôrn- chen auf einmal eiïnträgt, in Folge der Absorbtion des Gases, fast eben so schnell verschwmdet als dieser ‘erlôscht. Auch mit Kkaltem Wasser kann man auf diese Weïse die Gasentwickelung beobachten, allein die Schweïfe sind dann nicht so Eng urd deutlich; er- kennbar aber sind sie auch auf einer mit Wasser be- von ihnen sichtbar ist, während von den grôsseren nicht netzten Glasplatte , wenn man dieselbe nach dem Auf- 161 streuen des Salzes neïgt, und entweder die Salzpartikeln oder die sich von ihnen entwiekelnden Gasblasen von dem Strome fortführen lässt. In diesen letzteren Fällen sind jedoch die Blasen so klein, dass man schwerlich ohne die vorher unter dem Mikroscope gemachte Beob- achtung durch sie auf die Gasentwickelung aufmerksam geworden seyn würde. S Eine zur Untersuchung hinreichende Menge Gas er- hielt ich auf die Weise, dass ich in ein zugeschmolze- nes Glasrohr durch einen Kork einen Trichier einsetzte, und beïde mit Wasser gefüllt in ein mit heissem Wasser gefülltes Becherglas umstürzte; den Trichter seitwärts haltend trug ich nun im das Wasser das verknisterte Salz ein, und hielt dann schnell den Trichter über die Stelle aus welcher die Gasblasen in die Hühe stiegen, wodurch sie sich in dem Glasrohre ansammelten. Man muss dabeï eine grôssere. Menge Salz auf einmal ein- tragen, und erhält dann mehr Gas, als wenn man die- selbe Menge nach und nach in kleinen Portionen ein. trägt; auch auf diese Weise aber erhielt ich aus mehr als einer halben Unze Salz nur 3 bis 4 Cubikcentimeter Gas, welche jedoch hinreichten um es mit Bestimmt- heit für reines Sauerstoffgas zu erkennen. Nach der Heftigkeit der Entwickelung, wie man sie unter dem Mikroscope sieht, sollte man meinen, €s müsse eine das Volumen des Salzes mebrfach über- steigende Menge Gas entwickelt werden, allein es ist mir nicht gelungen, in der Wirklichkeit so viel zu erhalten; ich habe jedoch diesen Punkt, sobald ich die Natur des Gases erkannt hatte, nicht weiter verfolgt, weil jeden- falls die sich entwickelnde Quantität keine bestimmite und constante, sondern nach der Verfahrungsart wech: selnde ist, und, mir daher nicht so wichtig erschien. Es ist nun aber die Frage: was ist der Grund dieser Sauerstoffentwickelung, und was geht beïm Verknistern des bromsauren Kali oder beim Erhitzen desselben bis nahe zu seinem Schimelzpunkte damit vor? Darauf ha- ben mir zwar Versuche keine hinreichende Antwort gegeben, allein ich glaube dennoch, dass sich eine ge- nügende Erklärung der mitgetheiïlten Erscheinungen ge- ben lässt Es scheint mir nämlich aus dem Ganzen klr hervorzugehen, dass wir es hier mit einer durch die Wärme bewirkten Metamorphose zu thur haben. Das ver knisterte Salz kann kein bromsaures Kali mehr seyn, denn dieses entwickelt bei seiner Auflosung in Wasser kein Sauersloffgas; da es nun aber, wie Versuche ausweïsen, beim Verknistern auch keïinen Sauerstoff abgegeben bat, so haben sich wabrscheinlich seine Sauerstoffatome ge- theïlt, und es ist in _bromigsaures und in überbromsaures BULLETIN SCIENTIFIQUE. Kali zerfallen. Das letztere kann wahrschemlich in wäss: riygem Zustande nicht bestehen, es zerfällt daher beim Uebergiessen mit Wasser in sich auflôsendes bromsaures Kali und sich gasformig entwickelnden Sauerstoff, welchen das bromigsaure Salz mit Begierde aufnimmt; auf diese Weise wird daher das bromsaure Kali sogleich wieder restituirt, bis auf den verhältnissmässie sehr kléinen Theïl natürlich, welcher der gasformig weggegangénéti Menge Sauerstoff entspricht, auch dieser aber wird än der Luft wieder zu bromsaurem Kali : xydirt. In Uebereinstimmung mit dieser Erklärung ist fol- gender Versuch. Eine gewogene Menge des verkni- siterten Salzes, welche zuerst durch Erhitzen bis 1079 getrocknet worden war, wurde unter den nôthigen Vor- sichtsmaassregeln um jeden Verlust zu vermeiden ver- kuistert. 0,370 Grm. hatten dabei nur 0.005 verlüren, und zwar war weuigstens ein Theil dieser Menge Was- ser gewesen, welches sich deutlich durch Beschlagen der Wände zu erkennen gegeben hatte. Das gebildete Pulver wurde nun in demselben Gefisse mit Wasser übergossen. und nach beenüigter Gasentwickelung, welche nicht unbedeutend war, die erhaltene Lüsung im dem- selben Gefisse durch Darüberleiten trockner Luft im Wasserbade zur Trockne veridunstet. Der bei 1000 ge- trocknete Rückstand wog 0,368 Grm. und bhatte also nur 0,002 verloren, gab beïm weiteren Erhitzen keïmen Wassergehalt zu erkennen, und lieferte bem Schmelzén, ohne dass es vorher verknisterte, eine dem Gehalte des bromsauren Kali entsprechende Menge Bromkalium. Dieser Versuch beweist dass beim Verknistern nichts entweicht, was auf die Constitution des Salzes von Ein- fluss sein kônnte, und da nun ferner, wie ich much durch Versuche hinreichend überzeugt habe, die Exi- stenz einer niedrigeren Oxydationsstufe des Broms als die Bromsäure keïnem Zweiïtel unterliest1), auch gerade der Uistand, dass alle Versuche, eine Ueberbromsäure hervorzubringen gescheitert sind, ebenfalls zu Gunsten der obisen Erk'ärung spricht, so vereïnigt sich in der Tliat'alles, um diese Erklärung wahrscheïnlich zu machen. Moge sie daher so lange als die richlige gelten, bis sie 1) Man kann sie sich mit Kali verbunden sebr leicht ver- schaffen, wenn man Brom vorsichtig in kalt gehaltene Kali- lôsung unter fortwährendem Umrühren einträgt So lange noch Kali vorwaltet erhält man dann kein bromsaures Kali, sondern eine citronengelbe Flüssigkeit, welche nicht nach freiem Brom riecht und sich kochen lässt ohne Brom abzugeben. Alcohol vérursacht darin ein starkes Aufbrausen, und benimmt ihr dürch Bildung einer tlüchtigen Verbindung Farbe und bleichendés Ver- môgen, verhält sich also gegen sie ganz so wie gegen Chlorkalk. 163 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 164 durch eine andere verdrängt wird. Vielleicht smd an-|schiütteln so weit treiben kann, dass das Salz sich im dere bromsaure Salze mehr geeïgnet, positiven Auf- schluss darüber zu geben; ich habe jedoch unterlassen, sie in dieser Hinsicht zu untersuchen, weil sich wie be- kannt ein anderer Chemiker mit dem Studium dersel- ben beschäftigt. Die bis hierher mitgetheilten Versuche waren alle mit einer und derselben Menge bromsauren Kalïs angestellt, welche auf die when angegebene Weise erhalten war, ohne dass ich die näheren Umstände beï der Krystalli- sation berücksichtigt hatte, und diese Menge war ver- braucht oder wenigstens bereits verknistert, als ich die Erfahrung machte, dass nicht alles bromsaure Kali die Eigenschaft zu verknistern, wenigstens nicht in so ho- hem Grade besitzt. Seitdem habe ich mir viele Mühe gegeben, wieder ein so stark verknisterndes Salz zu er- halten, und die deshalb zu verschiedenen Zeiten wie- derholt angestellten Versuche waren es, welche mich mit der Bekanntmachung meiner Beobachtungen bis jetzt zôgern liessen. Ich vermuthete, dass das bromsaure Kali dimorph sey, und dass die eine Krystallform die erwäbhnten Eigenschaften besässe, während sie der an- deren mangellen. Allen wie ich auch die Bedingungen beim Krystallisiren abgeändert habe, imimer habe ich das Salz nur im den Formen des regulären Systems krystallisirt erhallen; ob nun das Auftreten gewisser Flächen dabeï von irgend einer Wirkung ist, muss ich den Krystallographen auszumitteln überlassen. Es hat sich jedoch aus meinen Versuchen ergeben, dass, um ein stark verknisterndes und leicht sich meta- morphosirendes Salz zu erhalten, zwei Bedingungen un- erlässlich sind, und zwar dass das Salz bei allmäliger freiwilliger Verdunstung krystallisire, und dass die Aut- lôsung kein freies Alkali enthalte Setzt man im Ge- gentheïle einer Auflosung von bromsaurem Kali etwas freie Säure zu (ich nahm Essigsäure oder Schwefelsäure), su erhält man beim freiwilligen Verdampfen ein in ziem- lich grossen, wasserhellen Krystallen angeschossenes Salz, welches heftig verknistert, und darauf mit Wasser m der angegebenen Weiïse behandelt, reichlich Gas ent- wickelt. Aus alkalischen oder heiïss gesättigten Lüôsungen da- gegen krystallisirtes, so vie ein aus einer kalt gesät- tigten Losung durch starkes Erkälten niedergefallenes Salz, und ebenfalls das beim unmittelbaren Zusammen- bringen von Brom mit Kalilésung erhaltene, zeigen das Verknistern in auffallend geringerem Grade. Während man bei jenem die Verknisterung in einem Kulben über der Weingeistlampe unter fortwährendem Um- feines Pulver verwandelt, und zwar ehe ein Theïl des- selben zu schmelzen anfängt, erreicht man diesen Punkt nicht mit dem unter letzteren Bedingungen erhaltenen Salze, von welchem immer ein Theiïl in halbgeschmol- zenem Zuslande an das Gefäss anbackt, ehe das Ver- knistern und die damit verbundene Metamorphose ge- hôrig eintritt. In geringerem Grade, immer aber nur mehr äusserlich, ist jedoch auch dieses Salz dann me- tamorphosirt, und zwar, wie es scheint, nur deshalb nicht vollkommen, weïl es einer hôheren Temperatur zur Metamorphose bedarf. Davon überzeugt man sich wenn man das Verknistern in einem Bade von kochen- dem Quecksilber vornimmt. Grosse Krystalle des stark verkuisternden Salzes zerfallen dabeï allmälig in kurzer Zeit vollständig zu femem Pulver, während kleine Kry- stalle des schwach verknisternden Salzes oft kaum zu groberem Pulver zerfallen, und stets eine auffallend geringere Gasentwickelung zeïgen. Dieses verschiedene Verhalten lässt sich vielleicht eben- falls erklären, wenn man den Umstand zu Hülfe nimmt, dass bei der Metamorphose des stark verkuisternden Sal- zes fast bis zuletzt noch Spuren von Wasser entweichen. Wenn bei diesem Entweichen auch nur eine mecha- nische Trennung stat findet, so künnte es doch wchl seyn, dass das aus dem Innern der Krystalle ent- weichende Wasser den zwar noch im Zustande der Ruhe befindlichen, aber durch die Erhitzung bereiïts im Spannung versetzten Atomen des Salzes, einen Anstoss zur Umsetzung gäbe, welchen da, wo kein Wasser ent- weicht, erst die hôühere Temperatur zu ceben im Stande. ist. Alle Erscheinungen zusammengenommen scheint mir dies im hohen Grade wahrscheinlich, um so mehr da sich dann alles hinreichend erklärt. | Ich habe nun nur nochmals zu erwähnen, dass die beste Methode sich ein stark verknisterndes Salz darzu- stellen die ist, eine mit Essigsäure versetzte Lüsung frerwillig verdampfen zu lassen. Das Verknistern ge- schieht am besten in einem Quecksilberbade, und geht dann bei weitem besser von staiten als über freiem Feuer. Wenn ich oben 2809 als die Temperatur an- gegeben habe, welche ein in das verknisternde Salz gehaltenes Thermometer zeigt, so verstcht es sich von selbst, daës diese nicht die richtige seyn kann, da auf diese Weise keine gehôrige Berührung statt finden kann; sie beträgt wahrscheïnlich mindestens 5500. Wie weit man die Erhitzung treiben kann, ehe das Salz :chmilzt, und ob es môglich ist, durch vorsichtiges Erhitzen auch das schwach verknisternde Salz vollstäindig zu meta- 165 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 166 ; morphosiren, habe ich leider wegen der Schwierig- keiten, hühere Temperaturen als die des kochenden Quecksilbers constant zu erhalten und zu messen, aus- zumitteln unterlassen müssen. ee 17. UEBER ZWEI KRYSTALLISIRTE VERBINDUNGEN DES AmmoniumM MIT SCHWEFrEL; von J. FRITZSCHE (lu le 27 août 1841). Eine concentrirte Ammoniumsulfhydratflüssigkeit, wel- che in einer Flasche mit Glasstüpsel lange Zeit der Ruhe überlassen gewssen war, hatte ausserhalb um den Stôp- sel herum eine Kruste von Schwefel abgesetzt, ent- ständen durch Zersetzung einer allmälig durch die nicht ganz hermetisch verschlossene Oeffnung entwichenen Menge der Verbindung. Beim Entferner dieser Kruste zeïgte sich, dass dieselbe auf ihrer inneren Fläche nicht die gelbe Farbe des Schwefels, sondern eine orangen- rothe Farbe besass, und dass diese einer krystallisirten Substanz angehôüre, mit welcher der gelbe Schwefel überzogen war. Trotz der sehr geringen Menge dieser Substanz war es doch leicht, sie für eme Verbmdung von Schwefelammonium mit Schwefel zu erkennen, und da ich eine solche rothe Verbmdung nirgends weder beschrieben noch angefübrt fand, versuchte ich sie in grôsserer Menge darzustellen. Ich brachte zuerst Schwefelblumen in die Flüssigkeit, welche zur Bildung der neuen Substanz Veranlassung gegeben hatte, und zwar mehr, als sie davon aufzulô- sen im Stande war, worauf die Flüssigkeil unter ôüfte- rem Umschütteln sich selbst überlassen wurde. Dabeï änderte sich während einiger Tage der nicht gelôste Schwefel in eine gelbrothe, aus kleinen Krystallen be- stehende Verbindung um, welche alle Eïgenschaften der obengenannten besass, aber doch durch die Art ihrer Bildung leicht noch Schwefel mechanisch beige- mengt und emgeschlossen enthalten konnte; ich schlug deshalb einen anderen Weg zur Erhaltung eines reinen Präparates ein und erreïchte nun auf folzende Weïse vollkommen meinen Zweck. In em mit gewôhnlicher Aetzammoniakflüssigkeit be- reitetes Ammoniumsulfhydrat, trug ich überschüssigen Schwefel ein, wobeï eine nicht unbedeutende Entwicke- lung von Schwefelwasserstoffgas stalt fand , und leïtete nun eine grosse Menge Ammoniakgas in dieselbe, wäh- rend da‘ür Sorge getragen wurde, dass immer hin- reichend Schwefel, der sich in grosser Menge auflôste, vorhanden war. Nachdem die Flüssigkeit viel freies Ammonük enthielt, wurde in dieselbe so lange Schwe- felwasserstoff geleitet, als noch etwas davon absorbirt wurde, und als sich aus der so erhaltenen Flüssigkeit beïm Stehen noch nichts von der Verbindung abscheï- den wollte, wurdé dieselbe Procedur nochmals wie:ler- holt, wobei abermals eine grosse Menge Schwefel sich auflüste. Bei der zweiten Absorbtion von Schwefel- wassersloff, welcher aus einem grossen Apparate in sehr raschem Strome entwickelt wurde, erstarrte end- lich die kaltgehaltene Flüssigkeit grossentheïls zu einem krystalliniséhen Magma; durch Erwärmen im Wasser- bade bis zu 49 bis 50° lüste sich dieses wieder zu einer klaren Flüssigkeit auf, und daraus schossen nun beï lang- samem Erkalten in einer verschlossenen Flasche grosse - Krystalle in Menge an. Diese Krystalle waren Fünffach-Schwefelammonium. Sie bildeten orangenfarbene Säulen von einem halben Zoll Länge und ein bis zwei Linien Dicke, und ïhre Krystallform war leicht als ein vierseiliges Prisma mit schiefer, auf die Seitenkannte aufgesetzter Endfläche zu erkennen, wozu sich noch mehrere secundäre Flächen gesellten. Sie besitzen folgende Eigenschaften. An der Luft überziehen sie sich sehr bald mit einer gelben Kruste von Schwefel und beï längerem Liegen an der- selben werden sie vollständig zersetzt; es scheïdet sich krystallinischer Schwefel ab, Ammoniak und Schwefel- wasserstoff entweichen theïlweise, ein Theïl des Schwe- felammonivm aber oxydirt sich, und die entstehende schwefelgelbe Masse besteht aus einem Gemenge von Schwefel mit unterschweflichtsaurem Ammoniak, wor- aus letzteres durch Wasser ausgezogen werden kann. An dieser Zersetzung hat die Feuchtigkeit der atmosphä- rischen Luft keinen unbedeuteuden Antheïl, denn unter einer Glocke mit Schwefelsäure geht sie bheï weitem nicht so schnell vor sich; es überzieht sich dann die Schwefelsäiure mit einer gelben Schwefelhaut, entstan- den durch gexenseitige Zersetzung des feinwerdenden Schwefelwasserstoffs und Schwefelsäure, und die Kry- salle ändern sich mit Beibehaltung ibrer Form und ihres Zusammenhanges in Agoregale kleiner Schwefel- krystalle um Nach länger als achttägigem Stehen hatte jedoch noch ein Theil der Verbindung seine rothe Farbe erhalten, während beiïm Liegen an der Luft schon nach eiu bis zwei Tagen, in sehr feuchter Lu't aber noch viel früher die Zersetzung bis ins Innere vollständig erfolet war. Auch in verschlossenen Gefissen haucht die Verbin- dung sebr bald Ammoniak und Schwefelwassersloff aus, 167 und in Folge dieser Ausscheïdung, welche in einer freiwilligen Zersetzung ihren Grund hat, und von der Verdampfung einer kleinen Menge mechanisch einge- schlossenen Wassers begleitet ist. beschlägt das Gefäss mit emer gelblichen Flüssigkeit, Es entsteht dabeï aus der orangegelben Verbindung eme andere , ebenfalls krystallinische Verbndung, welche sich durch eine ru- binrothe Farbe und eine andere Krystallform auf den ersten Anblick von jener unterscheïdet. In Wasser geworfen bildet dis Fünffach-Schwefel- ammonium eine citronengelbe Auflôsung einer niedrigen Schwefelungsstufe und es scheïdet sich Schwefel aus, welcher sich anfangs in seinem zähen Zustande befin- det, bald aber zu mikroscopischen Krystalleu erstarrt. Alcohol bildet anfangs eine orangegelbe Auflôsung, ohne dass sich Schwefel ausscheïdet; dies findet jedoch nach einiger Zeit, selbst beim Ausschlusse der Luft, unter gewissen Bedingungen, ehenfalls statt, und zwar wie es scheint unmittelbar in Krystallen, welche um vieles grosser und deutlicher sind als die bei der Zersetzung durch Wasser entstehenden. Die so überaus leichte Zersetzharkeit der beschriebe- nen Verbindung setzt nun der Untersuchung derselben grosse Schwierigkeiten entgegen, und macht es schwer, wo nicht unmôüzlich, sie gerade in dem Zustande ab- zuwägen wo sie von der Mutterlauge vollständig befreit ist, ohne schon einen Verlust an ihrem flüchtigen Be- standtheïle erlitten zu haben. Die Analyser, welche ich damit augestellt habe, konnten daher auch keine scharfen Resultate geben, sie haben aber dennoch, wie ich glaube, hinreichend dargethan, dass die Verbindung wasserfreies Fünflach-Schwefelammonium ist. Bei der Analyse suchte ich zuerst die Menge des, als Schwefelwasserstoff in der Verbindung enthaltene:, und als solcher mit dem Ammoniak das Einfach-Schwefel- ammonium bildenden Schwefels dadurch zu bestimmen, dass ich eine gewogene Mence der Verbindung durch Wasser zersetzie, und nun mit essigsaurem Bleioxyde füllte. Nach hinreichender Digestion wurde etwas frere Säure zusesetzl, und der ausgewaschene Niederschlag noch feucht mit Kalilauge zur Auflosung des freien Schwefels gekocht. Es geben so 0,500 Grm. der Verbindung 0,552 Grm. Schwefelblei, wel he 0,074 Grin. oder 14,80 p-C Schwe- fel, und 0,0,9 Grm. uder 15,80 p. CG. Schwefelwasser- stoff entsprechen. Eine andere, eben aus der Flüssigkeit gewonnene Menge gab von 0,560 Grin. der Verbindung 0,642 Grm. Schwefelbler, und diese entsprechen 0,086 Grm oder BULLETIN SCIEN IFIQUE. 168 15,42 p.C. Schwefel, und 0,0:2 Grm. oder 16,43 p. C. Schwefelwasserstoff. Zur Bestimmuug des Ammoniaks wurde die Verbin- dung durch Salzsäure zersetzt, und die Menge des er- haltenen Salmiak bestimmt. Es gaben dabeï 0,762 Grm. der Verbindung 0,416 Grm. Salmiak, welche 0,133 Grm. oder 17.45 p. C. Ammoniak, und 0,140 Grm. oder 18,37 p. C. Ammonium entsprechen. Der Schwefel wWog 0,492 Grm. und betrug also 64,17 p. C. Eïne andere, eben aus der Flüssigkeit gewonnene Menge gab von 6,693 Grm. der Verbindung 3,510 Grm. Salmiak, welche 1,124 Grm oder 16,79 p- €. Anmo- niak, und 1.189 Grm, oder 17,67 p. C. Ammonium ent: sprechen. Der Schwefel wog 4,339 Grm. und betrug also 64,83. p. C. Beim Erhitzen zur Bestimmnng des zurückbleibenden Schwefels, wobeï die Zersetzung unter den weiter un- te zu beschreibenden Erscheinungen erfolgte, erhielt ich in zwet Versuchen 65,82 p C. und 64,58 p« C. freien, nicht an Wasserstoff gebundenen. Schwefel Die so erhaltenen Resultate stimmen nun zwar: nicht genau zu der Formel NH S5, allein doch hinreichend um daraus abzunehmen, dass diese Formel in der That die Zusammensetzung der Verbindung ausdrückt. Zur leïchteren Vergleichung setze ich meine gefundene Zah- len hier neben die nach der Formel NH5 HS +45 berechneten. I. II ES Berechnet. 17,45. 16,79. Ammoniak 17,40. 15,80. 16,43. Schwelelwasserstoff, 17,33. 64,57. 64,83. Schwefel . 65,27. 2,18: 4,95. > Vérlust : + , — — 100,00. 100,00. 100,00. Wenn man bedenkt, dass der Verlust grôsstentheils von anhängender Mutterlauge herrührendes Wasser ist, und dass schon beim Abtrocknen zwischen Papier ein Verlust 1n Schwefelwasserstof und Ammoniak nicht zu vermeiden ist, so kann man kaun eine grôssere Ueber- einstimmung erwarten. Ich glaubte Anfangs, es sei eine Proportion Wasser mit in die Verbindung eingegangen, allem sowohl durch obige Zahlen, als auch durch das Verhalten der Verbinduug beim Erhitzen wird diese Vermuthung vollkommen widerlegt. Eine solche Ver- bindung würde 15,94 p. C Ammoniak, 15,88 p. C. Schwefelwasserstof, 59,81 p. C. Schwefel und 8,56 p. C. Wasser enthalten, man erhält aber beim Erhitzen manch- mal nur Spuren von Wasser. Die Verbindung ist da- her als wasserfreies Fünffach-Schwefelammonium zu be- 169 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 170 oo , trachten, und besteht als solches aus 18,41 Ammonium und 81,59 Schwefel Ich gehe nun zu der zweiten Verbindung über, welche sich, wie schon erwabnt, dnrch freiwillige Zersetzung des Fünffach-Schwefelammoniam bildet. Zuerst erhielt ich sie, als ich eine Flasche, worin Fünffach-Schwefel- ammonium krystallisirt und nicht alle Mutterlauge da- von abgegossen war, auf den Kork stellte, ur: bei Aus- schluss der atmosphärischen Luft alle Flüssigkeil müg- lichst abfliessen zu lassen. Nach einigen Tagen hatten sich dann nicht nur die Spitzen vieler Krystalle mit rubinrothen, kleineren Krystallen besetzt, sondern es waren auch seitliche Hôhlungen in ihnen entsianden, welche mit der neuen, nur lose mit dem Mutterkry- stalle zusammenhängenden Verbindung ausgefüllt waren. Bei läingerem Steh n, namenthich in grôsseren Gefissen mit trockener Luft erfolgt die Zersetzang vollständig; die neue Verbindung bildet dann eine krystallinische Rinde von der ungefähren Form des früheren Krystalls, dessen Mitte jedoch nun ein hohler Raam einnimmt, während sein Umfang sich vergrüssert hat. Diese meue Verbindung ist Siebenfach- Schwefelam- monium. Man kann sie auch direct aus Lüsungen kry- stallisirt erhalten, und zwar erhielt ich sie, als ich Fünf- fach-Schwetelammonium vwieder m seiner Mutterlauge aufpelôst hatte, und nun die warme Flüssigkeït in einer Schale unter eïner grosseri, auf eine Glasplaïte aufge- schliffenen Glocke erkalten less Es verflüchtigte sich dabeï, während lange Zeit einzelne Blasen in der F lüssig- keit aufstiegen, eine nicht unbedeutende Menge Schwe- felammonium, und setzte sich in wiässriger Form an die Wände der Glocke an, ir der Flüssigkeit aber waren erdlich nur Krystalle entstanden, welche sich sowohl durch ïhre rubinrôthe Farbe als auch durch ihre Krystallform sogleich als eine von dem orange- gelben Fünffach-Schwefelammonium verschiedene Ver- bindung zu erkennen gaben. Ihre Kr\stallform genauer anzugeben ist mir, da ich in der Krystallographie nicht bewandert bin, nicht môglich, sie unterscheidet sich jedoch von der leicht erkennbaren Säulenform des Fünf- fach-Schwefelammonium dadurch sehr wesentlich, dass die Dimensionen ihrer Axen nur wenig verschieden sind. Bei weiterem Stehen der Flüssigkeit unter der Glocke schoss nun zuerst Fünffach-Schwefelammonium an, bald aber begann von Neuem Siebenfach-Schwefelammonium sich auszuscheïden, und man kann sich dasselbe gewiss leicht in noch grôsserer Menge darstellen, wenn man | m der Mutterlauge vom Fünffach-Schwefelammonium noch Schwefel durch Hülfe von Wiärme auflôst. Im Allgemeinen hat das Siebenfach-Schwefelammonium die Eigenschaften des Fünffach - Schwefelammonium, es hält sich aber etwas besser an der Luft als dieses, und lisst sich in ganz damit angefüllten Gefässen, namentlich wenn mañ es erst eme kürzere Zeit in einem etwas grôsseren Gefässe liegen gelassen hat, ohne merkliche Zersetzung aufbeivahren, wenn man es vor directem Sornenlichte und Erwärmung schützt. In Wasser zer- setzt es sich etwas schwieriger weïl sein Schwefelgehalt grôsser ist, nnd auch durch Salzsäure geht die Zer- setzung viel langsamer von statten; durch letztere bil- det sich bald entweder am die cinzelnen Krystalle eine Hülle von zusammengebackénen Sclwefel, welche die rothe Farbe der unzersetzten Verbindung durchscheinen lässt, oder ès backt die ganze Menge des Schwefels zu einem mit rothen Punkten durchsäeten Klunipen zusam- men, in beïden Fällen aber bedarf e. einer anhaltenden Digestion, um die Zersetzung zu vollenden. Bei der Analyse bediente ich mich eines mit Ammo- niak versetzten Wassers zur Zerselzung, fällte dann die Flüssigkeit ebenfalls mit Bleizucker und erhielt so von 0,630 Grm. der Verbindung 1,041 Grm. Schwefel und Schwefelbler, wovon nach dem Kochen mit Kalilôsung 0,570 Grm. Schwefelblei ungelôst zurückblieben. Diese Menge entspricht 0,0:66 Grm. oder 12,17 p. C. Schwefel und 0,0814 Grm. : der 12,92 p. C. Schwefel- wasserstof. Die erhaltenén 0,471 Grm. Schwefel aber betragen 74,76 p. C. Mit Salzsäure behandelt lieferten 0,825 Grm. der Ver- bindung 0,334 Grm. Salmiak, wélche 0,107 Grm. oder 13,00 p. C. Ammoniak, und 0,113 Grm. oder 13,73 p.C Ammonium entsprechen. Schwefel blieb dabeï 0,618 Gr. zurück, was 75,09 p. C. beträgt. Beim Erhitzen geben 0,231 Grm der Verbindung 0,174 Grm. oder 75,52 p. C. Schwefel als Rückstand. Die Vergleichung der aus der Analyse hervorgegan- genen Zahlen mit der nach der Formel NH HS + 65 berechneten ergiebt nun eine hinreichende Ueéberein- stimmung. Gefunden. Berechnet. 13,00. Ammoniak 15,12 12,92. Schwefelwasserstoff 15,05 75,09. Schwefel . 73,82. 101,01. 100,00. Die Formel NH S° drückt daher die Zusammensetzung dieser Vérbmdung' aus, welche darnach aus 13.88 Am- menium, und 86,12 Schwefel bestehi; sie repräsentirt ‘eine Schwefelupgsstufe, von welcher uns noch kein an- deres Beispiel vorliegt, und zugleich ist sie, ausser der vom ÂArsenik dargestellten, die hüchste überhaupt be- kannte Schwefelungsstufe. Die beiden neuen Verbindungen, welche also Fünf- fach- und Siebenfach-Schwefelimmonium sind, und be- liebig dargestellt werden kônnen, je nachdem man ent- weder einen Ueberschuss an Schwefel oder an Emfach- Schwefelammonium anwendet, zeigen nun noch folgen- des Verhalten keim Erhitzen. Das Fünffach-Schwefelammonium geht schon beï ge- linder Erwärmnng in die hôhere Schwefelungsstufe über, auch diese aber fingt beim Schmelzpunkte des Schwe- fels an sich zu zersetzen. Es entweïcht in beïden Füällen eine niedrige Schwefelungsstufe, welche sich in kleinen gelben Tropfen an die kalten Wände des (xefässes an- setzt, durch abermaliges Erhitzen aber unter Zurück- lassung von Schwefel in weisse sehr flüchtige Krystalle (wasserfreies Ammoniumsulfhydrat?) verwandelt wird. Dabei bildet sich um die rothen Krystalle herum, wäh- rend ihre Farbe noch intensiver roth wird, eine Schicht hellgelben geschmolzenen Schwefels, in welche sich unter starkem Kochen allmälig, aber langsam, die ganze Ver- bindung vewandelt. So lange noch die kleinste Menge der Verbindung unzersetzt ist, kann man sie an ïhrer rothen Farbe deutlich erkennen, und dies beweist, dass sie weder schmelzhar noch in schmelzendem Schwefel auflôslich ist. Der Schwefel kann während der ganzen Zersetzung mit semer gelben Farbe erhalten werden, die zur Zersetzung nôthige Temperatur überschreitet also seinen Schmelzpunkt nicht sehr bedeutend; lässt man 1hn nach vollendeter Zersetzung in der Atmosphäre des gebildeten Schwefelammonium erkalten, so n mmt wenigslens der in kleinen Tropfen an den Wänden des Gelässes ausgebreitete eine nicht unbedeutende Menge davon wieder auf, bekommt dadurch eine orangegelbe Farbe, bleibt noch bei der gewohnlichen Temperatur eine Zeïtlang flüssig, und zeïigt beim Erhitzen wieder ein durch verursachtes Kochen. Einmal hatten sich sogar in mehreren Tropfen hochrothe Stellen gebildet, und alles dies macht es mir wahrscheinlich, dass man auch auf trocknem Wege das entweichendes Schweielammonium Siebenfach-Schwefelammonium durch Zusammenbrmgen von Ammoniakgas und Schwefelwasserstoffgas mit er- wärnitem Schwefel darstellen konne. Mangel an Zeit hat mich jetzt verhindert, sowohl diesen Versuch an- zustellen, als auch überbaupt die Darstellung niedrigerer Schwefelungsstufen des Ammonium in fester Form zu versuchen, deren Existenz in hohem Grade wahrschein- lich ist. Für eine solche halte ich die gelbe krystalli- - BULLETIN SCIENTIFIQUE. h der Angabe der Lehr- bücher erhält, wenn man Schwefeldämpfe mit Ammo- niakgas durch eine glühende Rôhre leilet, wie es mir überhaupt wabrscheinlich ist, dass die Farbe dieser Verbindungen um so heller wird, je weniger Schwefel sie enthalten. Es verspricht demnach dieses Kapitel noch weitere interessante Resultate, und ich gedenke deshalb Später es noch weiter zu bearbeiten. nische Substanz, welche man nac ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. Mémoires de l’Académie impériale des sciences de St.- Pétersbourg VIcre série, Sciences politiques, histoire, philologie, T. V. 3ème et 4ème livraisons ; contenant: Brosset, Matériaux pour servir à l’histoire de la Géorgie; depuis l'an 1201 jusqu'en :1755 (avec une carte géographique); Dorn, Beiträge zur Geschichte der Kaukasischen Länder und Vôlker, aus morgenlän- dischen Quellen. II. Geschichte Schirwan’s unter den Statthellern und Chanen von 1558 — 1820. Sciences naturelles, T. IV. 3ème et 4ème livraisons ; contenant: Meyer, Verzeichniss der im Jahre 1838 am Saisang-Nor und am Irtysch gesammelten Pflanzen. Ein zweites Supplement zur Flora altaïca (avec 16 planches lithographiées); Trinius, Gramina Agrostidea. IL Cal- lus rotundus. (Agrostea). | Recueil des actes de la séance publique de l'Aca- démie Impériale des sciences de St.- Pétersbourg, tenue le 29 décembre 1840. Contenu: Etat du personnel. — Compte rendu des travaux de l'Académie pour l’année 1840, par M. Fuss. — Sur les travaux de Yérémie- Beujamin Richter, par M. Hess, cp RecriricarTions pour le N°. 10, Description de quelques antiquités géorgiennes. | Par une cause tout à fait fortuite et indépendante de l'auteur, il est resté dans cet article quelques fautes graves qui doivent être ainsi corrigées : P. 153 1. 3: Xaut-Radcha etc. lisez Haut-Radcha. P. 154 ligne antépénultième : Mtora etc. lisez Chthora. P. 155 1. 25: Dzon lisez Azon. L 26: Dinina Hsez Aïnina. Emis le 20 septembre 1841. oo Tome EX. br: ds à AN 204. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. PAR Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11/4, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie. eee SOMMAIRE. NOTES. 18. Sur quelques appareils électromagnétiques. Jacom. 19, Quelques mots sur les feuilles secondaires de Lotus Meyer. N O T E S$. 18. UFBER EINIGE ELECTROMAGNETISCHE APPARATE; von M. H. JACOBI (lu le 3 septembre 1841). (Hierzu eine Kupfertafel). Bereïts im Mai v. J. hatte ich die Ehre der Acade- mie mehrere electromagnetische Apparate vorzulegen, an deren Beschreïbung ich aber bis jetzt verhindert wor- den war. Ich will diese Beschreiïbung jetzt um 50 we- niger verzôgern, als der eine dieser Apparate sich beï gewissen galvanometrischen Messungen als sehr nütziich erwiesen bat, und den Experimentaioren wie ich glaube, nicht unwillkommen sein wird. Auf der beifolgenden Kupfertafe] sind drei Apparate abgebildet, woyon Fig. 1 ein electromagnetischer Krafthebel und Fig. 2 und 3 zwei Apparaie sind, die theïls zur Regulirung der Stärke des galvanischen Stromes, theils zu £alvanometrischen Messungen gebraucht werden kônnen. IL Der electromagnetische Krafthebel. Im 5ten Bande des Bulletin scientifique p. 257 befindet sich eine Reïhe von Versuchen über die Anziehung der Electromagnete, die wir, mein College Herr Lenz und ich, gemeinschafilich mit diesem Apparate angestellt . haben. Frühere Versuche die ich noch in Kônigsberg über denselben Gegenstand unternommen hatte und über welche in meinem Mémoire sur l'application de l’Elec- tromagnétlisme au mouvement des machines p. 23 be- richtet ist, gaben mir Veraniassung manche Uebelstinde wahrzunehmen, welche beï dieser Messmethode vorkom- men und schon damals eine Zeichnnng zu dem vor- liegenden Apparate zu entwerfen, wobeï diese Uebel- stände so wiel wie môglich vermieden und beseitigt sind. ABCD (Fig. 1) ist ein starkes auf 4 Füssen ruhen- des Brett auf welchem das aus 2 starken Pfosten und einem Queerbalken bestehende Gerüst EFGH befestiot ist. ÆG ist dazu bestimmt eine mit Kupferdrath um- wickelte hufeisenformige Eisenstange ZK zu tragen, de- ren starke unveränderliche Befestigung von grosser Wich- tigkeit ist. Z 1t ein starker eiserner Ständer der sich oben gabelférmig erweitert, um die stählernen Schrau- ben deren Flügel in a und à sichtbar sind, aufzuneh- meu. Diese Schrauben sind zugespitzt und zwischen ihnen bewegt sich mit geringer Reïbung die Axe cd des 4! Fuss langen eiïsernen Hebels AZ N, dessen obere genau geradelinigt gearbeitete Seite abgeschrägt ist, so da s sie gewissermassen einen dos d'âne bildet. Genau 21/ vom Centrum dieses Hebels, ist derselbe verstärkt und senkrecht durchbohrt, um einen starken mit harter Reïbung eingeschliffenen Zapfen aufzunehmen welcher oben in eine Schraube ausläuft Der Zapfen selbst hat unten einen Flügel e, unu wird unten durch emen Ansatz, oben aber durch eine Schraubenmutter festgehalten, doch so dass die frere Umdrehung um seine Axe nicht verhindert wird. Die Schraube in wel- che der Zapfen oben ausläuft, trägl gewissermassen als Schraubenmutter ein starkes messingnes Stück fg, worin 175 BULLETIN SCIENTIFIQUE. GES QC LL der ebenfalls mit Kupferdrath bewickelte Anker OP stark befestigt ist. Dieses Messingstück hat auf beiden Seiten einen prismatischen Schlitz, womit es in zwei ebenfalls prismatisch geformten Leitstangen eingeschliffen ist, welche auf dem Hebel selbst befestigt sind, und wovon die eine in À zu sehen îïst. Man sieht leicht dass wenn der Bolzen um seine Axe gedreht wird, das oben erwähnte Messingstüick fg und mit ihm der dar- auf befestigte bewickelte Anker OP senkrecht gehoben und gesenkt und so den Polen des ihm gegenüberste- henden Hufeisens näher gebracht, oder vou ihnen ent- fernt werden kann. Das Ende des Hebels trägt eine Schneide uud einen Bügel ë woran eine Schnur be- festigt ist, welche über die Leiïtrolle k hinweggeht und das Gewicht / trägt, wodurch der Hebel aequilibrit wer- den kann. An dem Pfosten O, welcher die Leitscheibe trägt, ist ein Bügel mn befestigt, an welchem zwei Stell- schrauben o,p befindlich sind, welche theïls dic Be- wegung des Hebels zu beschränken bestimmt sind, zum Theïl aber, was die obere Schraube betrifft, die Bewe- gung des Hebels verhindern sollen, wenn, nachdem der- selbe aequilibrirt ist, die Kette geschlossen wird, und die magnetische Anziehung Statt findet ehe die Messung beginnt. P ist ein Laufgewicht das an einer Schneïde bängt die von dem mit 2 Rollen versehenen Wagen getragen wird, und durch eine gabelfôrmig sich endi- gende gezahnte Stange S 7, in welche das Getriebe À greift, sanft hin und her bewegt werden kann. Durch einen in der Zeïichnung nicht sichtbaren Schieber kann letzteres zum Eïingriff gebracht oder ausgehoben werden, so dass alsdann die gezahnte Stange sich frei bewegen kann. Der Wagen tragt ein an einem Bügel befestigtes Bleiloth das mit einer am Wagen befindlichen Spitze coincidiren muss, um sich der horizontalen Lage des Hebels zu versichern. Später bediente ich mich zu die- sem Zwecke einer Libelle. Die Entfernung vom Hypo- mochlium des Hebels bis zum Aufhängepunkte des Ge- gengewichts beträgt genau 50 engl. Zolle, also die 20- malige Entfernung vom Hypomochlium bis zur Axe des Zapfens, welche Entfernurg zu 24” angenommen ist. Die Pole des Hufeisens sowohl, als die des Ankers sind cylindrisch abgerundet und zwar so, dass die 4 Arèten und die Axe des Zapfens, in einer, senkrecht auf der Oberfläche des Hebels stehenden Ebene liegen. Diese Ebene kann als diejenige betrachtet werden, in welcher der Schwerpunkt der magnetischen Anziehung liegt, so dass, wenn wir die Entfernung dieser Ebene und die des Laufgewichts P vom Hyÿpomccholium, durch a und na bézeichnen, die Anziehungskraft M= n P wird Auf der einen Seitenfläche des Hebels befindet sich die Eintheïlung in :4/ so dass durch einen am Wagen des Laufgewichtes befindlichen Zeiger, ;£ des Gewichtes unmittelbar ab- gelesen und ;,1; geschätzt werden kann. Der Apparat selber ist leider in manchen Theïlen uicht stark genug um sebr beträchtliche Tragkräfte zu messen. Beï den obenangeführten Versuchen beschränkten wir uns auf 2 bis 300 15. Wir haben in dem frühern Aufsatze schon mehrere Umstinde erwähnt, welche ungeachtet aller getroffenen Vorsichtsmassregeln die Geuauigkeiït der Beobachtungen afficiren, imdessen will ich nur noch hin- zufügen, dass wenn jemand über die Tragkraft der Elec- tromagnete genaue Versuche anzustellen geneigt sein sollte, er sich des hier beschriebenen Instruments mit Vortheil wird bedienen künnen. ’ IT. Der Regulator mit flüssigem Leitungs- widerstande. Bei den meiïsten unserer frühern Versuchen war uns die Erhaltung eines constanten Stromes von der grôssten Wichtigkeit, denn nur dadurch war es uns môglich die genauen Resultate zu erhalten, deren wir uns erfreuten. Wir bedienten uns damals einer Batterie von Platin und Zink deren Platten an einem Rahmen befestigt waren und welche in einem mit Zellen versehenem Kasten mehr oder weniger eingetauchl werden konnten. Der Kasten stand auf einer Plattform, die durch einen zweckmässi- gen Mechanismns gehoben oder gesenkt werden konnite. Diese Einrichtung hatte manche Unbequemlichkeit und war auch nicht für alle Fälle zu gebrsuchen, weshalb ich mir später den Apparat anfertigen liess der im Fig. 2 abgebildet ist. 4BCDEF ïst ein holzerner mit Wachs sorgfältig ausgegossener und wasserdichter Kasten, wel- cher durch eine thônerne Scheïdewand ab in zwei Ab- theïlungen getheïlt ist. Jede dieser Abtheilungen hat ein mit einem Rôhrengelenk von Kautschuk versehenes Austflussrohr cd; ef sind zwei Ständer an welchen eine runde Leïtstange gh befestigt ist. Auf dieser befinden sich die Hülsen à und k, welche auf der Leitstange ver- schoben und durch 2 Fingerschrauben festgeklemmt wer- den kônnen. Beiïde Hülsen sind durch eine Mikrome- terschraube verbunden, wodurch ibre relative Lage re- gulirt werden kann; mn sind zwei Metallplatten, wovon die erstere an der Hülse k belestigt, die andere aber in der einen Zelle des Kastens bloss eingehängt ist. In- dem man nun diesen Kasten in die Nähe des zu beob-. achtenden Galvanometeis bringt, durch ÜUmdrehen der Micrometerschraube nach Befestigung der Hülse , die Platten m und r mehr oder weniger von einander ent- 177 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 178 oO fernt und dadurch den Leitungswiderstand der Flüssig- keit vermebrt oder verringert, hat man es in seiner Gewalt, den Strom während der Beobachtung immer constant zu erhalten. Sind die Hülsen à und k einan- der so viel genähert dass sie aneinander stossen, so wird auch die Druckschraube von à gelôst and das ganze System wird, je nach den Umständen, der Platte n oder der Schei ewand ab näher oder entfernter ge- bracht. Ich bediene mich gewühnlich zweier Kupfer- platten und des salpetersauren Kupfers als Leit:ngs- flüssigkeit. Da die Ladurgserscheinungen hierbei sehr gering sind. so wird die Constanz der übrigen erregenden Theïle der Kette durch diesen Apparat nicht gefährdet, was aber der Fall sein dürfie, wenn man z. B. Platin- platten und verdünnte Schwefelsäure u. s. w. nähme. Für Untersuchungen über den Leitungswiderstand der Flüssigkeiten welche ich beabsichtige, habe ich einen solchen Kasten anfertigen lassen, wobei die thônerne Scheïdewand sich im der Mitte befindet, und wo noch eine besondere Micrometerschraube vorhanden ist, um auch die {este Platte 7 nähern und entfernen zu kôün- nen. Ausserdem sind bei diesem Apparate die Leit- stangen auf welchen die Hülsen gleiten in ;£ engl. Zolle eingetheïlt, um die Entfernung der Platten von einander genau bestimmen zu künnen. Ferner sind nach einer Verbesserung des Herrn Lenz die Micrometerschrauben so lang wie der Kasten selbst, oder so lang wie die ein- zelnen Abtheïlingen. Hiedurch ist man des lästigen Verschiebens der Hülsen à und k überhoben und kann die Schrauben durch eine Kurbel in Bewegung setzen, was viel bequemer ist. HIT. Der Regulator mit festem Leitungs- widerstande. Die Beschreïbung des vorstehenden Apparates zeïgl, dass es weiter keine Schwierigkeit hat, einen allmähli g sich verändernden flüssigen Leitungswiderstand in die Kette einzuführen; die Aufgabe aber die ich mir zu stel- len Veranlassung hatte, allmählig sich verändernde Drathlängen in die Kette einzuführen, hatte einige grôs- sere Schwierigkeilen die ich durch den in F ig. 5 dar- gestellten Apparat glaube gelôst zu haben. 4B, CD sind 2 Schrauben von genau gleichem Durchmesser und Gewinde. Die erstere davon ist auf einen Cylinder von Holz, Marmor u. s. w., die andere aber auf einen Metallcylinder eingeschnitten. Die Messingscheibe a de- ren upterer Theiïl in das Quecksilbergefäss c taucht, ist am Marmorcylirder 4{B angekittet, die Scheibe à aber, die in d laucht, an dem Metallcylinder angelôthet. Der Drath efghi ist mit dem einen Ende an der Mes- singscheïbe a, mit der andern an der Messingscheibe b befestigt. Er ist über einen Theil der Schrauben- gänge von 4B gewickelt, geht über die Leitungsrollen kl hinweg und umpgiebt dann einen Theïl der Schrau- bengänge von CD. Das Gewicht P welches im Schiver- punkte unter der winkellürmig gebogenen Stange kml hängt, dient dazu, den Drath immer in gehôriger Span- nung zn erhalten. Die mit einer Kurbel versehene Axe EF liegt auf einem passenden Gerüste, das hier nicht abgebildet ist. Tritt der Strom in c ein, so durchläuft er alle, auf dem Metallcylinder 4B befindlichen Win- dungen auf eimmal, die auf dem Marmor oder Holzcy- linder befindlichen Windungen aber ihrer ganzen Länge nach Man sieht leicht dass durch Umdrehen der Kur- bel, der Drath bequem und allmählig von der einen Schraube ab und auf die andere aufsgewickell werden kann und so mit grosserer und geringerer relativen D Lange in den Strom tritt während die absolute Linge des Drathes dieselbe bleibt. Da die auf CD aufgewickelte Drathspirale auf die zu beobachtende Galvanometernadel unmittelbar wirken kônnte, so muss der Apparat sich in angemessener Ent- fernung vom Beobachtungsorte befinden Uni nun nicht zur Umdrehung der Schraube eines Gehülfen zu bedür- fen, bediene ich mich eines langen hôlzernen Stockes, an dessen Ende sich die unter dem Namen Universalge- lenk bekannte Vorrichtung befindet, welche Statt der Kurbel auf die Axe EF aufgesetzt werden kann. Ich habe neuerdings einen Apparot dieser Art an- fertigen lassen, und einige von der Zeichnung abweï- chende Einrichtungen getroffen. Die isolirende Schraube des frühern, war von Holz, das sich aber warf, ein- trocknete und andere Unregelmässigkeiten verursachte. Ich zog es daher vor, die Schraube auf einen Cylmder von weiïissem Carrarischen Marmor einschneiden zu las- sen, da dieses Material gehôrig isolirt und sich gut ge- nug drehen und schneïden lässt. Despleichen liess ich Statt der Stange kml mit den Leïstrollen, eine einzige grosse hôlzerne Rolle anbringen, an deren Axe das Ge- wicht P in Pfannen aufpehänot ist. Die Quecksilber- gefässe c und d worin die Scheïben a und D tauchen, sind durch Rollen ersetzt die durch starke Federn auf den Rand dieser Scheïben angepresst werden und zur Leitung des Stromes dieneu. Endlich ist bei diesem Apparat, das eine Ende der Axe mit emer Schraube ohne Ende versehen, dis in ein Rad von 100 Zähnen greift, auf dessen Zifferblatte die Anzahl der Umdre- hungen abgelesen werden kann. An einer anden ss “‘esen und 1060 davon bequenr schätzen. 179 BULLETAN. DRE 180 100 Theïle AR DEN Scherbe die auf der Axe be: festigt ist, kan man 43 Umdrehung unmittelbar ab- Es wird win: schènswerth sem, die Dimensionen dieses Apparates zù erfahren, die ich in engl: Zollen angebe Der Durch- messer des Cylinders beträgt 2,575, die Länge jeder Schraube 6, die des ganzen Cylmders also 1 Fuss. Auf jeder Schraube befinden sich 125 Gänge, so dass also ungefähr 78’ Drath aufgewickelt werden kônnen. Früher hatte ich Neusilberdrath von etwa #” Durch- messer zur Leitung genommen, vépébnisé à befindet sich aber Messingdrath von etwa 4” Di ke auf den Schrauben; es ist nämlich ein übler Umstand, dass der, über der 6” im Durchmesser haltenden Leéitrolle, hin- weggehende Drath, der in der Figur mit fgh be- zeichnet ist, einen Leitungswiderstand von etwa 20/ Länge darbietet, der aber mit Rücksicht auf die geringe Leitungsfähigkeit des Neusilbers beï der Messung ge- ringer Leitungswiderstände, die erforderliche Genauig- keit nicht zulässt. Ungeachtet aller Sorgfalt war es nicht môglich die Schrauben in dem verschiedenen Ma- terial von genau gleichem Durchmesser zu schneiden. Wenn der Drath von der Messingschraube ab auf die Marmorschraube aufgewunden wird, so hebt sich das Gewicht bei 125 Umdrehungen um 0//,875 weïl letz- tere Schraube einen unmessbar grüssern Durchmesser hat als erstere. Die Drathlänge /gA ist also um 2X 0,875 = 14,750 verkürzt worden oder es sind, da jede Windung etwa 7}/ Länge hat, bei 125 Windungen in der That 0,253 Windungen zu viel gemessen worden Es ist da- her für jede Windung eme Correction von 0,002 Win- dungen in Abzng zu biingen, was natürlich bei den meiïsten vorkommenden Fällen keine Bedeutung hat, aber doch wenigstens erwähnt werden musste. Da auch die galvanometrischen Messurgen nach und nach anlangen Ansprüche auf Genauigkeit zu machen, so war es mir wichtig zu erfahren, welchen Grad von Genauigeit dieser Regulator gewährt. Ich unternahm daher eine Reïhe von Messungen um die Leïtungswi- derstände mehrerer zu einem bestimmten anderweitigen Zwetke vorbereiteter Dräthe zu bestimmen. Die Versuche wurden mit einem einzisen Plattenpaare Platin-Zink angestellt, das ungefähr 4 [] F. Platinober- fliche darbot und die Ablepkungen wurden an der Tan- gentenbussole beobachtet. Zuerst wurde der zu mes- seude Drath ohne Regulator eingebracht und die Ab- lenkung der Nadel durch Drehen der mit dem Vernier verbundenen electromagnetischen Spirale, auf einen be- stimmten Theilstrich fixirt, dann wurde der Wider- | standsrégalhtor : an die Stelle des Drathes! eingesthaltet und die Schranbe so lange gedrèht, bis die Nadél wie- der dieselbé Ablénkuriÿ zeigte. Da der Nullpunkt des Zifferblattés nicht mit dem Anfange der Winduñgen überéinzastimimen braucht, so muss die abgélesetié An: zahl von Winduñgén um eine constante Länge, vor welcher der Drath fgh em Theil ist, vermehrt werden; um den wirklichen Leitungswiderstand zu erhalten: In der folgenden Tab. L ist in der ersten Columne die Nummer der zn messenden Dräthe, in der 2weïteti die Ablesung am Zifferblatte des Regulators und in der dritten Columne der nach der Methode der kleïnsten Quadrate berechnete wirklithe Leitungswiderstand an- gegeben, wobeï die Länge eines Schraabenganges zur Einheït genommen ist. Die oben erwähnten Correc- tionen von = 0,002 {ür jede Windung, sind hierbeï be- reils berechnet. Tab. L. ALI N ” [Berechnete|Berechnetel ” Nurmmèer der Ablesung | Leitungs- |Surmmeder| : am Regu- | widerstän-| Leitangs- | Dräthe. lator. de der Drä-|widerstän- * the. C''AR 10,123 7,458 7,437 7,656. 7,105 44,381 17,631 | 17 24,989 32,650 39,771 _ 84.125 5,808 3,136 LU 5,115 LV 3,511 1h 4 2,784 JA! 40,148 L'+ I" 15,353 LH LME Lin | 20,740 SIL UV) se Li: + LV.].35,510, L! ETS A Bezeichnen wir den eigenilichen Leïtungswiderstand mit //, [" etc. und die hinzuzufügende Constante-mit z so hat man //=5,808 + x, "2251364 x, l' 4H 13,538 x, u. s. w., wOraus man die fünf Gleichun- gen erhält : DL 2560 cmt a | 4,389 j 2%1=2:8,6841%0%.; 0 re 3% —13,008. Ep] 4x = 17,356: Or TT” 5x = 21,586 bi aus welchen pach der Methode der Hdi Quadrate x Z 4,529. Addirt man die respectiven Leïnngswiderstände i in der :ten Columne zusammen, so erhält man die Zahlen der 4ten Columne, deren Abweiïchungen von den berech- PRE POP Te BuüL LETIN DER OR PA LINE ILES neten Leitungswiderständen : in der 6ten Columne an- gegeben sind. Die grôsste Differenz ist 0,05, was, da die Länge einer Drthwindbng ungefähr 7,5” engl ist, 5,75 Neusilberdrath von 4” Duarchmesser beträgt. Diese bis jetzt, wie ich rss beï Méscnngen der Art noch nicht erreichte Genauigkeit, kônnte noch wei- ter getrieben werden, wenn die Constanz der Kette und die feste Aufstellung der Galvanometerbussole ihrer Em- pfinälichkeit, so wie der Schärfe entspräche, womit au ïhr beobachtet werden kônnte. Indessen kann ich es nicht verbergen, dass die einzelnen Beobachtungen unter sich nicht diese Genauigkeit gewähren und bisweilen Différenzen zeigen, welche sich bis zur Hôhe von ;45 des ganzen Leitungswiderstandes erheben. Die vorigen Beobachtungen wurden, wie schon erwähnt, mit der Tagentenbussole angestellt, auf der ich die Ablenkung bis auf 2” bequem schätzen konnte. Gegenwärtig habe ich eine Sinusbussole anfertigen lassen, die mit mehre- ren von Herrn Prof. Poggendorff angegebenen Ver- besserungen versehen :ïst, deren Beschreïbung ich mir vorbehalte, und mit der ich durch vortreffliche Mi- crostope die Ablenkungen bis auf 20” genau ablesen kann. Ich habe eïnige sebr gut mit einander überem- stimmende Messungen mit diesem Instrumente gemacht, indessen erfordert dasselbe eine feste. den temporären Erschütt rungen vorbeifahrender Wagen u. s, w., nicht exponirte Aufstellunig, die mir: bis jetzt nicht zugäng- lich war. So genane Beobachtungen werden aber in der Folge Rücksicht auf die Temperatur der Dräthe, auf den môpglicher Weise ungleichen Widerstaud der einzelnn Windungen und sogar auf die, während der Béobächtungen eintretenden PE nt en der magn-- tischen Etdkraft erheischen und die Vernachlässigung dieser Umstände nicht linger cestatten. Es ist mir nicht ünwahrscheinlich, dass gerade “eh solche genane Mes- sungen Umstände hervortreten dürften, die uns dem im Grunde ganz räthselhaften Phaénomene des Leitungs- widérstandes näher zu treten erlauben würden. Zu empfehlèn ist noch, den Regulator immer sehr rein und blank zu erhalten, weïl Sprünge die man hin und wieder in der allmälig sich verindernden Ablenkung der ‘Nadel bemerkt, nur éiner durch oberflächliche Oxydatiôn veranlassten unvollkommnen Berührung zu- geschrieben werden künnen. Vorheilhaft wird es daher sein das ganze Instrument aus einem an der Luft nicht oxydirbarem Meralle z. B. Neusilber oder Platin anfer- tigen zu lassen. Bei meiner Anwesenheit in London in vorigem Jahre, zeïigte mir Herr Prof. Wheatstone ein, meinem so SCIENTIFIQUE. 182 ében beschriebenen Stromregulator, den ich der Aca- demie in der Sitzung vom 24. April (6. Maï) präsen- rt hate, ähnliches Instrument. Dieser Gelehrte hatte sich dieses nützlichen Apparates bedient um die Lei- tungswidersiände bei der electromagnetischen Telegra- phenlinie zu bestimmen, die er auf der London-Bristol- Eisenbahn anzulegen im Begriff war. Er hatte mir sehr interessante Mittheïlungen ee scheinbare Anomalien gemacht die beï so langen Drathleitungen vorkommen, and die in ‘em Ohm’schen Gesetze, von dessen Wich- tigkeit er durchdrungen ist, ihre vollkommne Erklärung finden Man kann der Publication dieser Arbeiten mit Ungeduld entgegen sehen, um so mehr da Herr Wheatstone keine practische Arbeiït unternimmt, ohne dabeï auch der Wissenschaft eine Ausbeute zu ge- Zugleich machte mich dieser Gelehrte anch auf ein Verfahren aufmerksam, mit winnen. diesem Instru- mente die electromotorischen Kräfte verschiedener gal- vanischen Combinationen zu vergleichen, ein Verfahren welches in vielen, besunders den Füällen nützlich ist, wo man sich eines Galvanometérs bedient, für wel- ches das Gesetz oder der Intensitätswerth der Ablen- kung nicht bekannt ist. Ich nahm keinen Anstand dieses Verfahren bei einigen Arbeïten, die ich beabsich- tigte, zu benutzen und theiïle der Academie eimige von den Beobachtungen mit, die ich danach angestellt habe. Werden ue die electromotorischen Kräfte und die respectiven Leitungswiderstände zweier galvanischen Combimationen durch Æ, 4’ und ;, ;’, und die Lei- tungswiderstände, welche eingeschaltet werden müssen um mit jeder dieser Combinationen nach und nach eine bestiumte Ablenkung & und : hervorzubringen, durch x, x! und L + x und L' + x/ bezeïichnet, so hat man nach der Ohm’schen Formel die 4 Gleïichungen ds ser AE À Lx SE A Sd 7 4 PS 3 dhrbE L PTS RS Top A a sich bb woraus ergieb 7 — Man hat also weiter ak hdd die Anzah]l der Umdrehung der Schraube zu zählen, welche nôüthig sind um die Ablenkungen der Nadel von « auf > zu bringen, um dadurch das Verhältniss der electromotori- schen Kräfte zu erhalten. Die in der Tabelle IT und [TT aufgezeichnete Versuchsreïhe wurde mit 12 Daniell- schen, mit Kupfervitriol und verdünnter Schwefelsäure geladenen Elementen, angestellt, bei denen die Flüssig- keiten durch porüse Thoncylinder getrennt waren und deren Kupfergefässe 3” Durchmesser und 54” Hôhe hatten. 185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 184 RQ << QG QU QG GRR QU QU 0 In der Tab IT und III enthält die erste Columne die Nummer uud Anzahl der Plattenpaare, die zweite, die der Anzahl der Umdrehungen proportionalen elec- tromotorischen Kräfte, die dritte die berechnete Summe der letztern und die vieite endlich, die Differenzen zwischen der Rechnung und der Beobachtung. Tab. IT. 7 Berechnete electrom. Kraft. Nummer und | Beobachtete Anzahl der electrom, Plattenpaare. Kraft. Differenzen. 4,19 4,16 4,45 441 4,44 4,41 4,01 4,54 4,52 4,49 4,58 4,54 9,00 13,59 18,43 23,00 28,60 33,64 57,16 41.41 ‘46,20 50,38 55,87 SPAIN AEAR M eh eb Jeb Ba © 8,35 12,80 17,21 21,65 26,06 30,07 34,61 39,13 45,62 48,20 52,74 Bei diesen Beobachtungen wurde die Ablenkung von 199 durch die Einschaltung einer grôüssern Drathlänge bis auf 13°, also um 69, vermindert. Bei den folgenden Beobachtungen der Tab. IIT wurde diese Ablenkung aber von 170 bis auf 15°, also um 2°, vermindert, und zwar aus dem Grunde, um nicht durch Einschaltung einer zu grossen Drathmenge, die Beobachtungen un- sicher zu macher. Ferner wurden die Beobachtungen in einer von der frühern verschiedenen, aus der Ta- belle ersichtlichen, Ordnung angestellt, welche, wie ich glaube, den zufilligen Umständen mehr entgegen- tritt und ihnen keinen so weiten Spielraum verstattet. Die Beobachtungen der beiden Tabellen sind direct nicht mit einander vergleichbar. Tab. II. Beobachtete | Berechnete electromotori-|electromotori- sche Kraft, | sche Kraft. Nummer und Anzahl der Plattenpaare. Differenzen. 3,63 — 0,04 5,45 — 0,07 7,26 — 0,03 9,11 + 0.10 10,95 — 0,26 12,76 — 0,29 14,41 — 0,12 16,19 — 0,24 17,99 — 0,18 19,83 — 0,21 21,66 — 0,53 Auffallend ist es bei beiden Beobachtungsreihen, dass die Differenzen zwischen den beobachteten electro- motorischen Kräften der mehrplattigen Combinationen und den aus der Snmme der einzelnen Elemente be- rechneten electromotorischen Kräften, immer auf eme Seite fallen und bei der ersten Tabelle positiv, bei der zweiten negativ sind. Ich habe bei einigen anderu Versuchsreihen ähnliche Phänomene wahrgenommen und die Drfferenzen ganz oder zum grôsslen Theil immer nur auf einer Seite gefunden. Es ist mir bis jetzt nicht gelungen die Ursache dieser Sonderbarkeit zu erklären, die ich indessen eher in sogenannten zufällgen Um- sländen, als in einer Modification zu suchen geneigt bm, die das von Fechner etablirte Gesetz zu erleiden hätte. Es ist übrigens eine bekannte Erfahrung, dass die Ket- ten mit Scheidewänden, eine grôssere oder geringere Zeit nach ihrem Schlusse, noch immer an Stärke zu- nehmen, und dass eine solche Verändernng, wie ich oft sehr häufig gefunden habe, sowohl durch eine Ver- mebrung als auch eine Verminderung der electromo- torischen Kraft veranlasst werden kann, wenn nur, wie ” 4 te mag Chparate. OR CO } ©) >) <— X +" 4 ES Ron TE (= Zyl CL LIXHAÉ x f #, h L LA LI = * | a ’ À . . ‘ » SLR , . ÿ 1 L TA / gb 14 # + RU [ 4 se ; He . FAIT" ñ cs RH vu % OPEL | | nl ve à To Ma à. APE Li \ " 7 . à 1/1 LRU SAS LE A 'NPTTS 04". : | | L es L » n (a WA MA di nn T1 , 1# NO EP ( À ei " o JR UT ’ 1 ! 2 LI A { ie k . HER TRE SNS (hs : L L FAN LA NA PA DRE ATARTÉ CUNARNE 4 FA NE 68 ONINNTRNRRRRRRL ports k d k | de $ ANT + N vf ‘$ AA re en DAS CPP UC d UE 185 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 186 A oo es der letztere Fall fordert, der Leitungswiderstand der Flüssigkeit sich ebenfalls, aber in emem noch grüsserm Verhältnisse, vermindert. Aus der Tab. IL ergiebt sich als Mittelzahl aus den ein- zelnen Elementen, die electromotorische Kiaft zu 4,395, sus den verschiedenen Combinationen, nach der Methode der kleinsten Quadrate berechnet, aber zu 4,639. Setzen wir erstere = 100 so erhalten wir für letztere = 105,5. Nach der Tab. ILL ist dieses Verhältniss wie 105 : 98,6. Nehmen wir hieraus die Mittelzahl, um die zufälligen Umstäinde zu eliminiren, so erhalten wir 100 : 101,5. Obgleich man also daraus ersieht. dass bis zu 12 Platten- paaren das bekannte Gesetz, ohne bedeutende Fehler zu begehen, angenommen werden dürfte, so kann doch, so lange die Fehlerquellen nicht auf eme entschiedene Weise bekannt sind, dieser Gegenstand keinesweges als experimentell abgeschlossen betrachtet werden, wie man hin und wieder zu glauben geneigt sein môchte. Näch den frühern Methoden werden gewobnlich die Constanten der Kette, aus den Stromesstärken berechnet welche durch Ablenkungen oder Schwingungen us. w. gemessen werden. Hierbeï tritt der Umstand ein, dass die stärkern Strôme zugleich grossere Temperaturerhô- hungen innerhalb der Kette selbst hervorrufen, wo- durch sowohl die Leitungswiderstände, als auch die elec- tromotorischen Kräfte, afficirt werden. Dieser Umstand den man, da er bis jetzt noch nicht hat in Rechnung gebracht werden kônnen, als Fehlerquelle zu betrach- ten hat, ist beï der gegenwärtigen Methode, wo die Strôme immer von gleicher Stärke sind, zum Theil vermieden. Ne aie hi mia Da ich oben die Beschieïbung eines Apparates ge- geben habe, der dazu bestimmt ist, die Tragkraft der Flectromagnete zu messen. so môgen emige Bemer- kungen hier an der Stelle sein, zu denen mich ein Auf- satz des Herrn C. H. Pfaff veranlasst, der sich im 55ten Bande von Poggendorffs Annalen p. 309 be- findet. Herr Pfaff glaubt nämlich durch Versuche be- wiesen zu haben, dass der Electromagnetismus hohler Eisenstangen in einem hôhern Verhältnisse wächst, als dem des einfachen der Masse, und glaubt die Abweichung des von Lenz und mir gelundenen Gesetzes durch seine Versuche gerechtlertigt. Dieses schemt mir nun keines- weges der Fall zu sein, da. wie ich bei andern Gele- genheiten zu bemerken Veranlassung hatte, die Trag- kraft der Electromagnete ein Maass ist, das über die magnetischen Zustände einer Eisenstange nur die unge- wisseste Auskunft zu geben vermag Lenz und ich, wir hatten beï unsern Versuchen diese Methode immer ver- mieden oder umgangen und uns nur einmal derselben bedient. um den aus andern Versuchen entwickelten Satz zu bestätigen, dass die Anziehung der Electromagnete den Quadraten der magnetisirenden Strôme proportional ist. Auch hier haben wir Anomalien gefunden, die uns indessen nicht zu einer Modification dieses Gesetzes ver- anlassen durften, weïl sie aus den verwickelten und zu- filligen Umständen hervorzugehen scheinen, welche das Abreïssen und Anlegen des Ankers begleiten. Diese Umstände haben wir nicht weïter gesucht in Rechnung zu bringen, da die Tragkraft eines Hufeisens zwar als ein ganz interessantes, aber bis jetzt als kein sebr fol- genreiches Phinomen erscheint. In meïner Glassgower Vorlesung Poggendorfs Annalen Bd. XXXX VII S. 225) habe ich einen Auszng aus einer gemeinschaftlichen grôssern Arbeïit gegeben, die noch nicht hat zum Drucke befôrdert werden kônnen, und welche das Gesetz über allen Zweiïfel zu erheben schemt, dass die, unter gleichen Umständen in Eisenstangen von gleicher Länge und ungleicher Dicke entwickelten Quan- titäten von Magnetismus, sich wie die Durchmesser die- ser Stangen verhalten. Es ist kein Grund vorhanden, warum man nicht vorläufig annehmen kônnte, dass der frere Magnetismus der Endflächen dieser ganzen Quanti- tät des entwickelten Magnetismus proportional sein sollte, um so mehr, da es diesen Gegenstand experimentell zu prüfen, ungemeine Schwierigkeïten hat, zu deren Be- seiligung, die Methode der Tragkraft am ungeeïgnetsten Die Versuche des Herrn Pfaff betreffen übrigens einen andern Gegenstand, nämlich die Trag- kraft hohler Electromagnete von gleicher Länge, glei- sein môchte. chem äussern Durchmesser, aber ungleicher Wauddicke, wobeï natürlich die Berührungsflächen zwischen dem Anker und den Endflächen der Eisenstangen immer von verschiedenen Dimensionen waren. Dass sich der totale entwickelte Magnetismus solcher hohlen Eisenstangen unsern Gesetze gemäss, also ganz gleich verhalten werde, scheint mir, unter der Beschränkung, dass die Wand- dicken nicht zu gering sein dürfen, nach unsern Ver- suchen sehr wahrscheinlich zu sein. Ich muss übrigens bei dieser Gelegenheiït an den vor- trelflichen Aufsatz über ,,hohle Electromagnete“ erin- nern, der sich im 1sten Bande des Bulletin scientifique p. 121 befindet, und welcher den leider zu früh ver- storbenen Professor Parrot in Dorpat, zum Verfasser hat. Parrots Versuche haben vor denen Pfaff’s den Vorzug, dass bei ihnen die Berührungsfläche zwischen 137 Anker und Maguet immer gleich gross war, und dass die Zufälligkeiten vermieden waren, welche bei der Com- “bination zweëer Stangen unausbleiblich sind; auch kommt Parrot zu dem Schlusse: ,,dass man bei Electromagne- “ten von grossen Dimensionen, eine bedeutende Erspar- ñiss an Metallmasse wird haben künnen, dadurch dass man sie hokl macht. indem eine Reduction auf die halbe »Masse nur einen Verlust von :4 in der Tragkraft er- nzeugt, bei einer Reduction au‘ 4 der Masse nicht volle »t5 an Tragkraft verloren gehen, so dass die Masse »Eisen welche einen massiven Magneten darstellt, auf »4 hohle Zylinder verwandt, einen dreimal grossern Efect gebeu muss u. s. w.‘ se — 19. Emvice WorTe ÔB8ER DIE NEBENBLÂTTER BEt LoTus; von C. A. MEYER (lu le 27 août 1841). (Hierzu eine Tafel). Im Saamenkataloge des hiesigen Kaïiserlichen botani- schen Gartens für das Jabr 1855 p. 41, haiten Herr x. Fischer und ich die Meinung aussesprochen, dass die untern Blittchen eines Blattes heï den Lotus-Arten mit Unrecht für Nebenblätter angesehen worden sind; wir glaubten uns um so mehr zu dieser Behauptung berechtiget, da sich bei Lotus wahre, obgleich sehr kleine Stipulae nachweisen lassen. Als wir diese Ansicht aus- sprachen, war es uns nicht gegenwärtig, dass Herr Akademiker v. Trinius schon früher im Wesentlichen ganz dieselbe Meinung vorgetragen hattet). Diese An- sicht scheint keinen Auklang gefunden zu haben; es trat aber em Gegner auf. der sie als uugegründet zu- rück#wies, Herr Professor x. Trautvetter hat in seï- nem Aufsatze über Lotus. circinnatus und L Candollei‘?) die alte Meinung, dass bei Lotus die an einem Blatt- stiele untern Blätichenu als Nebenblätter zu betrachten seien, verfochten, indem er die geliederten Blitter (we- nigstens beï den Trifolieen) von den gedreïten Blättern herleitet uud zugleich ein Heraufrücken der *ebenblät- ter am Blattstiele anuimamt. Es würde wohl nicht ohnmoglich seiu, durch gauz entgegengesetzle Schlüsse nachzuweisen, wie das gefie- derte Lotusblati durch Dorycnium und Lupinaster in die gedreiten Blätter der Trifoliee: übergeht. Auch kônnte man sich wohl auf die Analogie zwischen Lotus und Hosackia berujen, Gattungen die unter sich kaum verschie- den sind, von denem aber Letztere Arlen mit deutlichen 1) s Trinius über den gegenwärtigen wissenschaftlichen Standpunkt der Naturforschnng (4828) p: 78. 2) s. Bull. scientif. publ. par l'Acad. lmp. des sciences No. 182. BULLETIN SCIENTIFIQUE. A 188 Nebenblättern zählt (s: Botan. reg. t, 1257 und Botan. mag. t 2913), KFerner kônpie man auch (und diess wäre gewiss ein Hauptargument) die absolute Gleich- heït der unteru und obern Blitichen beï Lotus, in Hin- sicht der ganzen Structur, der Stellang und der Arti- culation, hier anfübren. Man würde auch so schon den Beweis führen kônnen, dass bei Lotus die an ei- nem Blattstiele untersten Blättchen keine Nebenblätter sein kônnen. Doch es bedarf dieses krünstlichen Be- weises — der vielleicht immer poch Gelegenheit zu Diseussionen übrig lassen würde — gar nicht; denn so verkümumert die Nebenblätter bei Lotus auch sind. so sind sie doch glücklicherweise nicht durchaus spurlos verwischl, wie bei vielen andern Leguminosen. Man biege eins der untersten Blättchen eines Blattes von L. corniculatus 2. B. zurück, und manu wird sogleich unterhalb der gegliederten Basis dieses Blättchens em kleines braunes Spitzchen, oder ein ziemlich breites, aber nur kurzes, abgestutztes, branngerandetes Blätt- chen entdecken, welches genau die Stelle eines wahren Nebenblattes einnimmt und ohne Zweifel auch für eim solches anerkannt werden muss. Besonders kenntlich sind diese, allerdings kleinen Nebenblätter an frischen, jungen, kräftig aufgeschossenen Lotus-Stengeln. Doch auch an trockenen Exemplaren, fast aller von mir un- tersuchten Lotus-Arten, habe ich sie oft ohne Schwie- rigkeit, bisweïlen nur mit Mühe auffinden künnen. Vor- züglich deutlich sind die Stipulae bei Medicçago circin- nata und M, nummularia, die Herr y. Trautvetter zu Lotus zieht5). Die hier beigefügte Abbildung eines Blaties des vielgestalteten L. corniculatus wird den Ge- genstand am besten verdeutlichen Wenn aber, wie ich glaube, das hier Gesagte rich- tig ist, so darf, das leuchtet ei, bei Lotus nicht mebr von foliis trifoliolatis, stipulis foliaceis gesprochen werden, sondern es müssen die Blätter der Lotus- Arten dafür er- klärt werden, was sie wirklich sind, für folie quinato- pinnata, foliolis infimis heteromorphis stipulae-formibus ; stipulae ad basin petiolorum müinutae, saepe obsoletae. 3) Ich kann dieser, Ansicht meines verebrtesten Freundes nur zum Theil beistimmen. Er hat gewiss volilkommen Recht, wenn er jene beiden Arten von Medicago trennt, und es ist kaum zu begreifen, wie sie jemals dieser Gattung haben beigezahlt werden konnen. Endlicher ziebt sie zu Anthyllis und man kann nicht läugnen, dass sie in der ganzen Tracht mit Ant. corrucina übereinstimmen; allein die Frucht lässt eine solche Vereinigung nicht zu. Die Frucht und der Habitus unterschei- den aber diese beiden Pflanzen auch wesentlich von Lotus. Ich zôgere keinen Augenblick die alte, gewiss sehr gute Gattung Hymenocarpus Savi wieder herzustellen. Med. radiata dagegen gehôrt night bierher. | Emis le 8 octobre 1841. ! PALIN MALTE Meyez Nbenbtalez bee Lotus V/ 20 lapre del D. à = Me " ji ” ous | Fe es ! : j Pr (ni Lee 1%. La DA wi (ul Pre) or 4 CNE {. We a mt NT No 4 he INA AY } Ur à Er LUE \ ed Vi AT mn! Ka" 1h k , ) à : We ” w. CH h | W D! Me A VENTE du ms 4 CEE sont “ACONE LE LUE. . pe # NT Ji UE Le % Leu L k L N 1 \ , F ti U «h L Fr VE” o # # Le: LEON MARNE Û | - AE. fiv 1 pa Data L ; ds ï à ne à 4 PR RIRES raie y Ù a ? &': et 1 à h ! 4 | “ HOUR ST i “ 4 Fr : Î 1 vi + Éyiané è AN PRE © (2 il SPEATD ? RC TA l RE S: MB"? | Re | | HE) ds | Fu UE nr Pr PU | ES ET er # ) LL 4 } k {" le S Ù | ? - D le 4 ‘ s | CNLL ‘ + vo | PAR | | LE, | ui | + NES re ‘eh L f eus, | 4 bi \ - der sup: : $ { h 484 Mi ROOUT Los (Lt , PRE is. NOTL. “AT ue) : JL 4 YU TTOT st si k | #1 EX AOL : CAMAULTT \ W 4 4 ve " ASE are LU A À | QU ti Pi CS TN PL IE Pr! N RON À .# es. p) Tome EX. /# 13. 14. N° 205. 206. BULLETIN SCIENTIFIQUE . PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DE WE SAINT PETERSÉOUR S SCIENCES és Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/4 écus de Prusse 3 l'étranger, On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; #. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions dé la bibliothèque et des musées: 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie, SOMMAIRE. NOTES. 2. Sur les variations journalières de la déclinaison magnétique. Nervinpes. 21 Remarques sur la structure des Crucifères. Mever. 922. Sur les monnaies du dernier Schah de Kharesm, frappées en Géorgie. Fräux. 23. Sur un sixième manuscrit dé l'histoire des Afghanes de Nimetullah. Dors. N OT ES. 20. UNTERSUCHUNGEN ÜBER DIE TÂGLICHE VER- ANDERÜNG DER MAGNÉTISCHEN DECLINA- tion; von J. J. NERVANDER. (Lu le 4 septembre 1840). (Ci-joint 3 planches lithographiées et 24 tableaux.) IE. In der ersten Abtheïlung dieser Untersuchungen*) wurden nur die Data angegeben, welche das Daseyn mehrerer klemen Undulationen im täglichen Gange der magnetischen Declination zu begründen scheinen. Dabei babe ich mich jedes Versuchs enthalten, die physikali- schen Ursachen ausfindig zn machen, welche diesen UÜndulationen bedimgend zu Grunde liegen. Es wäre auch freilich ein solcher Versuch noch zu frühzeitig gewesen, da das regelmässige Vorkommen dieser Undulationen noch weit fester als von mir ge- schehen konnte, durch die Erfahrung begründet wer- den muss, ehe es selbst als erwiesen zu betrachten ist. Das Folgende mag indessen in so fern als eine Er- klärung gelten, als dadurch etwas Analoges in dem täg- lichen Gange der Temperatur- Variationen, wWorin Man, *, S. Bulletin scieuufique Z. VI. No. 15. 16. - ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES wenigstens zum Theiïl, die Ursache der magnetischen Variationen zu suchen pflegt, angedeutet wird. Aber auch abgesehen davon, dass das Vorkommen derselben Undulationen im Gange der Temperatur ein lbedeuteuder Schritt vorwärts wäre zur Erklärung der entsprechenden Krümmungen in der Curve der tägli- chen Declinations - Variationen, so müsste dieses Vor- kommen solcher kleinen Undulationen im Gange der Temperatur zunächst als ein hinzukommender Beweis [für das Daseyn ähnlicher regelmässiger Krümmungen im Gange der magnetischen Declimalion betrachlet wer- den. Sobald nämlich diese Undulationen nach dersel- selben Methode gesucht, auch im täglichen Gange an- derer meteorologischen Phänomené nachgewiésen wer- den kônnten, muss dadurch die Wabhrscheinlichkeit ih- rer Constanz ausserordentlich zunehmen. Nun sagt uns die Theorie, dass im Gange der tägli- chen Temperatur-Perioden mehrere Undulationen, oder wenigstens Inflexionen, vorkommen kônnen. Die unmittelbare Erwärmung und Erkältung der Luft durch die abwechselnde Einwirkung und Abwesenheit der Sonne; bestimmt den Grundzug der täglichen Tem- peratur-Curve eines Ortes. Während die Luft erwärmt wird, erhôht sich auch, aber nur langsamer, die Tem- peratur der äussersten Erdrinde, die darunterliegende Schicht erreicht noch später ihr Maximum der Tempe- ralur, u. s. W.; so dass die ganze Masse der Erdschich- ten, in welchen die täglicie Temperatur - Periode 191 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 192 noch bemerkbar ist, weit später ihr Maximum der Wärme erreicht, als die Luft selbst, und da diese Mas- se immerwährend ihre Wärme mit der Luft- Tempera- tur ins Gleichgewicht zu bringen strebt, so muss des Abends ein Zeitpunkt eintreten, wo das Sinken der Luft-Temperatur am kräftigsten von der zurückstro- menden Wärme der obern Erdschichten aufgewogen wird. ÆEbenso kann nach Mitternacht die Luft schon eine erwärmende Wirkung der zurückkehrenden Sonne erfahren, ehe die fraglichen Erdschichten ïhr Maximum der Erkältung erreicht haben, und folglich auch zwi- schen dem von der Sonne direct bewirkten Tempera- tur-Maximum, und dem von den Erdschichten hervor- gebrachten, eine Inflexion der Temperatur - Curve sich bemerkbar machen. Weiter ist leicht vorauszusehen, dass, da der Luft- druck in seiner täglichen Periode zwei Maxima und zwei Minima darbietet, jedes von diesen Maximis eine Wärme -Erhôhung, und jedes Minimum eine Tempera- tur-Erniedrigung hervorbringen muss. Da die veränderliche Menge der in der Luft enthal- tenen Wasserdämpfe die Wärmeleitungs-Fähigkeit der Atmosphäre verändern muss, so wird auch dadurch der Gang der tiglichen Temperatur-Curve mehr oder we- niger modificirt, aber der Thaubildung besonders muss ein bedeutender Einfluss auf die Gestaltung dieser Tem- peratur-Curve eingeräumt werden. Dieses kann schon hinlänglich sein, um darzuthun, dass die Theorie em Vorhandensein mehrerer Undula tionen oder Serpentirungen im allgememen Gange der täglichen Temperatur - Curve a priori bestätigt, oder wenigstens ihre Môglichkeit beweïst. Dagegen kann man aber das ZLeugniss der Erfahrung bervorheben, welche das Daseyn solcher Inflexionen auf das Bestimmteste zu läugnen scheint. — Jabrelang fort- gesetzte stündliche Beobachtungen geben immer nur eën Maximum und ein Minimum, und das Ergebniss der Erfahrung, berechnet nach der Methode der klein- sten Quadrate, wird auf das Schônste bestätigt, denn die Differenzen zwischen den beobachteten und berechne- ten Werthen sind sehr unbedeutend und mit sehr ab- wechselnden Zeichen. Bei Allem dem ist doch eine Einwendung gleich beï der Hand. Die ältern stündlichen Declinations-Beobach- tungen, welche Kämtz in seiner Meteorologie anführt, zeigen eine sehr grosse Uebereinstimmung im allgemei- nen Gange der täglichen Declinations-Variation, sowohl unter einander, als mit den nach der Methode der! kleinsten Quadrate gemachten Berechnungen; alle ge- ben nur ein Maximum und ein Minimum; und doch baben neuere Beobachtungen, welche mit empfindliche- ren Instrumenten angestellt worden sind, auf das Be- slimmteste dargethan, dass die tägliche Declinations-Pe- riode wenigstens zwei Maxima und zwei Minima ent- hält. Obwohl also die gemachten Thermometer - so- wie die älteren Declinations - Beobachtungen, nur ein Maximum und ein Minimum angeben, so bleibt es doch zweifelhaft, ob nicht empfindlichere Wärme- Messungs - Apparate zwei oder mehrere Undulationen zeigen würden. Zwar ist diese Einwendung ganz nega- tiver Art und stützt sich nur auf eine Analogie. Man kann deshalb mit dem grôssten Rechte ibr durch die Bemerkung begegnen, dass ähnliche Zweiïlel gegen beï- nahe alle unsere emypirischen, noch durch keine mathema- * tische Theorie begründeten Kenntnisse, erhoben werden künnen; aber sie hat auch keine weïteren Ansprüche, als darzuthun, dass die Analogie in einem sehr verwandten Falle den angeführten Zweiïfeln etwas mehr Gewicht giebt, als sie ohne diese Analogie haben würden. — Dieses Wenige wird man wohl zugeben. Von grüsserer Bedeutung ist folgende Betrachtung. Man hat die täglichen Bewegungen des Thermometers in regelmässige und unregelmässige unterschieden. Die regelmässigen bestehen bekanntlich darin, dass das Ther- mometer von seinem Maximum Nachmittags ohne Schwan- kungen bis zu seinem Minimum des Nachts sinkt, und von da mit eben so einfacher Biegung zu dem Maximum des folgenden Tages zurückkehrt. Schwerlich wird es aber einen einzelnen Tag geben, welcher von diesem idealen Typus nicht mehr oder weniger bedeutend ab- wiche. Alle diese ahweichenden Schwankungen im Gange des Thermometers bat man zu einer Classe unter dem Na- men , Unregelmässigkeiten‘* geführt. Niemand wird aber doch wohl behaupten, dass irgend eine von diesen Tem- peratur-Aenderungen wirklich unregelmässig sey, d. b. dass sie nicht von irgend einer Regel und Ursache ab- hinge und also keinem Gesetze unterworfen sey. Îm Gegentheïl müssen sie wohl auch als Regelmässigkeï- ten, und zwar als Regelmässigkeïlen vou einer hôhern Ordnung angesehen werden, in so fern nämlich, dass die Regeln und Gesetze, denen ïhr Erscheinen unter- worfen ist, weit verwickelter sind als die, welche die sogenannLe regelmässige Bewegung der Thermometers beherrschen. Sonst müsste man z. B. ja auch behaup- ten, dass die Gleichungen der hôüheren Grade unregel- mässiger wären, als die Gleichungen der iedrigern, nur 195 BULLETIN COCO LR RENE : - 194 se a mubo nat uberdteette see MIE de die Wurzeln jener schwerer als dieser auszumit- teln sind. Dabeï drängt sich Jedem die Frage von selbst auf, sind diese sogenannten Unregelmässigkeiten oder hô- hern Régélnadiehent éd alle von PTE Ordnunpg, oder deb es éh hier, wie überall in der Natur, Ue- bergänge von den niedrigern zu den hôhern? Ein Beï- épiél id! um meine Meinung zu erläutern, hin- reichen. Man hat “frühér die Winde in zwei Classen getheïl , regelmässige , Passate, Moussons, und RAR worunter man die Winde in den gemässigten und nürd- lichen Climaten verstanden hat. Jahrhunderte lang hat man an der Gültigkeit dieser Eintheilung nicht gezwel- felt, und doch ist man in unsern Pet — da Dove’s Drehungssesetz so viel Wabrscheinlichkeït für sich ge- wonnen hat — gezwungen gewesen, zuzugeben, ds die Winde in den mittlern Climaten wenigstens halb- regelmässig sind. Um also den Begriff des Wortes Halbregelmässigkeit, welcher sich dem ÉARnE Rent Sinne dès hinebas Regelmässigheit am meisten nähert, festzusetzen; so be- steht sie, was die Winde betriflt, darin, dass in den mitllern Climaten die Winde eine PARUS T'en- denz haben, in einer gewissen Richtung in einander überzugehen, obwohl diese Tendenz, ën einem nicht un- beträchtlichen Grade, von den Füällen aufgewogen wird, wo der Wind im entgegengesetzten Sinne sich drehet Es fand sich z B., dass unler 1100 in Apenrade be- obachteten Ve digne der Windesrichtung, 559 im Sinne des Drehungsgeselzes und 457 im entgegenge- setzten Sinne geschahen; so dass demnach von 1100 Beobachtungen neun über die Hälfte oder 550 das Ge- setz stricte befolgten; während ds wenn keme Gesetz- mässigkeit aufzufinden gewesen, 550 nach einer und 550 nach entgegengesetzter Richtung sich hätten drehen sollen. Zwar wird die Whchen Al et bedeutend dadurch erhôht, dass 84 Windesrichtungen, welche nichts Bestimmtes weder für, noch gesen das Gesetz votirt haben, verhältnissmässig zwischen den 559 und 457 Winden vertheilt werden kônnen, so dass man in günstigem Falle annehmen kann, dass beinahe 610 Win- desrerinderngen für das Gesetz stimmiten ; aber im |f bleiïbt die absolute Majontät der das Gesetz be- jolis Winde sebr klein, und, obwohl das Gesetz RAI beslätigt betrachtet werden muss, die Minorität der entgegensträubenden keinesw eges unbeträchtlich. Bei dieser Untersuchung hat man sich nur an die Anzahl der Winde gehalten, und ile Intensilät aus guten Gründen unberücksichtigt gelassen. Man darf sich Ro nur erinnern, dass die Pt und regelmässigen Moussons seltener durch schwache Winde, als vielmebr durch Stürme unterbrochen werden. *) und dann wird es nicht unglaublich, dass, wenn die Intensität der Winde in Aer mit einem zuverlässigen Anemo- meler gemessen worden wäre, die Intensitäts-Summe der gegen das Drehungs - Gesetz streitenden Winde, anstatt kleiner, vielleicht grôsser als die der gesetzlichen gewe- sen wäre. Das Urtheïl des Anemometers môge nun aber wie immer ausfallen, so ist doch klar, dass dadurch das Drehungs- Gesetz nicht aufoehoben wird, da durch dieses nur behauptet wird, ds die Mehr SAR der Win- de sich ir einer ge wissen Richtung drehet. Nachdem dieses Beïspiel meine RSR wie ich hof- fe, verdeutlicht hat, wird man folgende Frage vielleicht nicht ganz ungereimt finden: ob ausser der täglichen, sogenannten regelmässisgen Schwan- Hat man untersucht,. kung des FR dessen Minnie und Mini- mum auf ziemlich constan'e Stunden fallen, es auch an- dere tägliche Schwankungen des Thermometers giebt, deren Mekrzukl eme HHéniende Tendenz hat, an bestimmten Stunden ein Mon und an andern ein Minimum zu bilden ? — Die Antwort wird vernemend ausfallen. Dabei müchte ich nochmals bemerken, dass es sich nur von der Mehrzahl und nicht von der Grôsse die- ser Schwankungen handelt, welche man. dass solche vorhanden sind, — um den aufdie atittel -ch- - vor. ausgesetzt, matischen Winde oben angewandten Ausdruck beizu- behalten, halbregelmässige dr regelmässige emer hô- hern Ordnung nennen kôünnte. vielleicht das Anemometer gegen jene halbregelmässi- gen Winde, konnte wohl das Thermometer, so wie man seine Anssprüche gewühnlich gedeutet hat, gegen die zu suchenden Temperatur - Sréékitsgen een sehr partheïischen Richter abgeben. Nehmen wir z. B. an, dass fortgesetzte Thermome- Jahresab- schnitt und Stunde, eine RTE Temperatur von 0° C. angeben. Weiter môge auch die Wahrscheinlichkeits- de je ap auf die ganze Tagesperiode angewendet, auch - die fragliche Stunde:: 09 bachitimimend mit den RAR angeben. Nun LERE man Tag für Tag die Beobachtungen durch, und bemerke von den sogenannten unregelmässigen Temperatur - Schwankungen die Maxima und Minima. Ebenso nämlich, wie ter - Beobachtungen für einen gewissen Ort. *) Kämtz Meteorologie B. I. Pag. 296. 195 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 196 sich dann, dass z. B. von 10 solchen Extremen, 9 Ma-|auffallend vor, dass ich ôfters mich des Gedankens xima, jedes im Mittel + 19 angebend, und ein Mini mum yon — 9°. auf diese Stunde einfalles , so kann man schliessen, dass innerhalb der Wahrscheinlichkeits- Grenzen, welche yon der Anzahl der Beobachtungen und yon der Empfindlichkeit des Thermometers ab- hängen, die Mehrzahl der unregelmässigen Schwankun- gen eine überwiegende Tenderz zeigt, an der bestimm- ten Stunde Wärme-Maxima zu bilden. Wenn dazu kä- me, dass sowohl die vorhergehende als die nachfol- gende Stunde keïne solche, oder wenigstens keme so bestimmt aussesprochene Tendenz angeben sollten, so künnte man füglich annehmen, dass der Scheïtelpunkt eines solchen halbregelmässigen Wärme-Maximums auf die erstgenannte, zwischen den beïden andern liegende Stunde einfalle. Dieses Urtheil würde dadurch nicht entkräftet wer- den, dass das eine Minimum allein so viel unter das Mittel fällt, als alle die neun halbregelmässigen Maxima zusammen sich über dasselbe Mittel erheben; nur müsste man, nachdem man immer ausgesprochen hätte, dass die Mehrzahl der halbregelmässigen Schwankun- gen eine Neigung that, an der bestimmten Stunde ein Wärme- Maximum zu bilden, in diesem Falle hinzuse- tzen, dass die daselbst ausnahmsweise eintreffenden Ma- zima eine vielfach grôssere Intensität, als die halbre- gelmässigen Maxima besitzen. Ich beeïle mich jedoch gleich zu bemerken, dass dies Beispiel ganz willkübrlich gewählt worden ist, und dass die Summen der an bestimmten Siunden eintreffenden halbregelmässigen Temperatur-Maxima keinesweges an Intensität kleiner zu seyn schemen, als die Summen der ausnahmsweise zu denselben Stunden gehürigen ihnen entgegengesetzten Undulationen, Das obige Beïspiel wurde nur so gewählt, um die Frage, von der es sich handelt, recht scharf hervorzulfeben und dadurch zu zeigen, dass die Frage ganz neu ist, und dass das Da- seyn solcher halbregelmässigen Undulationen durch die Erfahrung sowohl verneinet als bejahet werden kann, ohne dass die Antwort irgend einen Widerspruch ge- gen unsere jetzige Kenntniss von dem Gange der täg- lichen Temperatur Gurve enthalten wird — wenigstens nicht, so weit ich die Frage einsehen kann. Schon aus der Länge dieser Vorrede geht hinläng- lich heror, dass ich beï Allem dem nur mit grôsster Schüchternheit die Resultate meiner Untersuchung der nicht erwehren kann, ich sey in irgend einen sonder- baren Jrrthum verfallen oder von einem noch sonder- barern Zufalle zum Besten gehabt worden, Da ich aber einen solchen [rrthum nicht selbst entdecken kann, und das Ergebniss, wenn es wahr ist, sehr interessant zu seyn scheint; so würde es von sebr wenig litterarischen Muth zeugen, wenn ich es verschweigen wollte, und so muss ich denn gestehen, dass, nach den von mir un- tersuchten Thermometer - Beobachtungen zu schliessen, auch die Mehrzahl der sogenannten unregelmässigen Temperatw Oscillationen eine überwiegende Tendenz zeigt, ein Kälte - Maximum zu bilden an den Stunden, wo, nach dem ersten Abschnitte dieses Aufsatzes, Ten- denzen zur Entstehung von Maximis der ôstlichen De- clination, und dass umgekehrt Kälte - Minima da sich anhäufen, wo Minima der üstlichen Declination sich vorfanden.*) Bei der Mittheïlung dieser Resultate kommt es mir sehr zu Statten, dass die Beobachtungen nicht von mir selbst gemacht worden sind, und dass die Berechnungen leicht mit einer Ausführlichkeit mitgetheïlt werden künnen, welche jedem, der eine oder ein Paar Stunden darauf verwenden will, in den Stand setzt, den meiner Bearbeïtung der gegebenen Data gebührenden Grad von Zuverlässigkeit selbst zu beurtheilen. Ehe wir aber zu diesen Resultaten übergehen ist es vonnôthen, einige Bemerkungen über die von mir be- nutzten Beobachtnngen vorauszuschicken. Da keine Reïhen von täglichen Original-Beobachtun- gen mir in Helsingfors zugänglich waren, habe ich mich nur an die monatlichen Mittel, welche sich im Dove's Repertorium am ausführlichsten mitgetheïlt finden , ge- halten. Die gefundenen Oscillationen beziehen sich also zunächst nur auf solche monatliche Mittel, und man kann daraus auf das Vorhandenseyn von täglichen halb- regelmässigen Oscillationen bloss in so fern schliessen, als man annimmt, dass eine Undulation, welche noch im moratlichen Mittel zurückbleibt, anch in der Mehr- zahl der einzelnen Tage vorkommt. RE RER RP RE RER EEE à UC *) Ich nehme gleich die Gelegenheïit wahr zu bemerken, dass, wo in Folgendem von Maximis und Minimis die Rede ist, darun- ter, wenn nicht ausdrücklih das Gegentheil bemerkt wind, im- mer Kälte-Maxima und Æälte-Minima zu verstehen sind. Es ge- schicht dies der Gleichformigkeit wegen mit dem ersten Ab- schnitte dieses Aufsatzes; da ein Kälte-Maximum und ein Maxi- mum der ëstlichen Declination einander entsprechen. 197 seines Repertoriums anführt, umfassen 50 Monathe für Boothia Felix, 24 für Leith, eben so viele für Plymouth, | 12 für Salzuflen und 12 für Madras. Was nun die Reïhen von Leith und Plymouth be- triffil, so scheinen die Beobachtungen regelmässig jede Stande gemacht worden zu seyn, während Kämitz sagt, dass in Salzuflen hin und wieder nächtliche Beobach- tungen ausgefallen und durch Interpolalion erselzt sind Die Beobachtungen in Boothia Felix geben zu eini- gen Bemerkungen Anlass. Da zwischen Dove’s und v. Baers Reïhen einige Unterschiede vorkommen, habe ich mich an Herrn v. Baer gewandt, welcher mit aus- gezeichneter Zuvorkommenheit, mir seine neuen und corrigirten Summirungen handschriftlich ; und ehe sie publicirt waren, mitgetheilt hat. Was die Sprünge betrifft, welche wie Herr v. Baer bemerkt, um Mitternacht in den Temperatur - Curven für Boothia vorkommen, sind sie für meïnen Zweck von keinem erheblichen Nachtheiïl, da sie sich im Verlaut von 12 Monaten, durch das jährliche Steigen und Fal- len der Wärme ausgleichen müssen. Auch zeigen die Resultate keinen auffallenden Unterschied um fragliche Zeit zwischen Boothia und den übrigen Beobachtungs- Oertern. Die Beobachtungen in Madras sind nur während dreier Tage jedes Monats angestellt und künnen dem- pach nicht auf dasselbe Gewicht Anspruch machen, als die übrigen Beobachtungs-Reïhen, wenn man nicht be- rücksichtigen will, dass Madras zu dem tropischen Cli- ma gehôrt, wo die meteorologischen Erscheinungen alle so vielfach regelmässisger hervortreten, als im mittlern und nürdlichen Gegenden. - Eine sehr wichtige Bemerkung macht aber Dove, be- treffend letztgenannte Beobachtungen. — Seine Worte sind: ,,Die Madras-Beobachtungen beginnen um 6 Uhr (Vormittags) und es zeigt sich um diese Zeit eine plôtzliche Aenderung, welche beweist, dass ein stô- render Einfluss vorhanden war“ Wirklich findet man, dass das Thermometer von 5 bis 6 Uhr Morgens sehr schnell steigt, darauf um 7 wieder ein Minimum er- reicht und dann wieder zu steigen anfängt Wenn man nun annehmen darf, dass der Gang des , Thermometers überall auf der Erde einen analogen Gang mit dem haben muss, welchen die europäischen Beobachtungen zeigen, so ist nichts gegen Dove’s Be- merkung einzuwenden. Auch zeigt die Methode der klein- sten Quadrate, nach der bekannten Sinus-Formel auf die Madras - Beobachtungen angewandt, keine Undu ationen BULLETIN SCIENTIFIQUE. | Die Beobachtungs-Reihen, nee Dove im 3ten Theiïl: an den fraglichen Stunden, Dieses beweist denn offenbar, dass die beobachteten Maxima und Minima von keiner Ursache herrübhren kônnen, deren Einfluss periodisch, d. h. sich auf alle 24 Stunden erstreckend wäre. Man braucht nämlich die Simus-Formel nur näher zu be- trachten, so findet man, dass sie, wenn man, wie ge- wôhnlich, nur wenige Glieder anwendet, wohl yon sol- chen periodischen Einflüssen , keinesweses aber von plôtzlichen Veränderungen Rechnung ablegen kann, Unter einer plôtzlichen Veränderung muss dann eine sol- che verstanden werden, deren Ursache, während die periodische Bewegung fortgeht, an emem bestimmten Leïtpunkte zu wirken anfängt und ehe die Periode zu demselben Zeitpunkte zurückgekehrt ist, längst schon zu wirken aufgehürt hat. Es bleibt also nur die Frage übrig, in wie fern diese plôützliche Undulation der Madras-Beobachtungen in dem allzemeinen Gange der dortigen Temperatur - Verhält- nisse begründet sey, oder nur von einem stürenden, auf das Thermometer directe wirkenden, Lokal-Einflusse herrühre, So weït man nun, Wie gesagt, aus Europäischen Beob- achtungs-Reïhen, wenigstens wie man sie bis jetzt un- tersucht hat, schliessen darf, müchte wohl Jedermann, wie Dove, diese Undulation einem solchen stôüreuden Lokal-Einflusse zuschreïben. Anderseits aber ïst es wirklich unbegreiflich, wie wissenschaftlich gehildete Beobachter diese auffallende, constante und gegen Alles bisher Bekannte streitende, Undulation haben ibersehen kônnen. Noch unbegreif- licher wäre es, dass sie diesen Umstand bemerkt und nichts gethan hätten, um einen solchen stôrenden Ein- fluss zu entfernen. Wahrscheinlicher sollte es wohl also scheinen, dass dieses nicht in ibrer Gewalt gestanden hat und dass demnach diese plôtzliche Undulation im Gange des Thermometers nicht zufällig oder von der Aufhängung des Thermometers herrührend sey. Wenn übrigens die Oscillationen , welche nach dem ersten Abschnitte dieses Aufsatzes sich im Gange der täglichen magnetischen Declination vorfanden, etwas Con stantes an sich haben, so verdient die fragiiche Undu- lation der Temperatur in Madras auch deswegen beack- tet zu werden, weïl das Kälte - Maximum um 5 Uhr Morgens mit dem Declinations -Maximum FX der Zeit nach zusammenfillit, ebenso das Kiälte-Minimum um 6 Ubr mit y, und das Kälte-Maximum um 7 Ubr mit D zusammentrifft. Bemerkenswerth ist es noch, dass von den ältern De- clinations-RBeobachtungen , welche Kämtz in seiner Me- 499 teorologie Fr TEL. pér 4053. ii mit die Beobachtun- gen in Franecker von den übrigen von Kämtz ange- führten, darin abweiïchen, dass sie auch eine solche Un- dulation, wie die Temperatur - Beobachtung in Madras zeigen; d. h. die Declinations - Undulationen F, y, D ist in den Franecker-Beobachtungen sichthar; nur tritl sie um eine Stunde später ein als die Temperatur-Uudula- tion in Madras: in Franecker also von Uhr XVIII — XX, während sie in Madras von XVII — XIX Uhr eintrifft. Man kônnte selbst zur Noth eine Hypothese aufwer- fen, um diese plôtzliche Temperatur - Undulation im Madras zu erklären. — Die Küste von Koromandel wird von Kämiz unter den thaureïchsten Ländern der Erde angefübrt. Das Kälte-Maximum tritt in Madras um Uhr XVII, kurz vor dem Sonnen- Aufgang ein. Die Sonne geht auf, die Luft erwärmt sich ein wenig um Uhr XVIII, bald aber treffen die Sonnenstrahlen die thaubedeckte Erdoberfläche, die Verdünstung der Was- sertropfen geht rasch von Statten, em Theil der vor- handenen Luft- Wärme wird gebunden und das Ther- mometer sinkt wieder um Uhr XIX. Der Process der Thau- Verdünstung währt aber nicht lange und die da- durch entstehende Kälte wird bald von der ungleich kräftigeren Wirkung der hüher aufsteigenden Sonne auf- gehoben, so dass das Thermometer um Uhr XX schon in schnellem Steigen begriffen ist. Das jährliche Mittel der Temperatur Mens um Uhr XIX :st übri- gens so klein — nur 00,7 F. unter die Temperatur um Uhr XVIII — dass es gewiss nicht unglaublich dass ein reichlicher Thau ber seiner schnellen Verdün- ist, stung eine solche Wirkung hervorbringen kann. Uebrigens ist diese Hypothese nicht deswegen ange- fübrt , Richtigkeit hätte. Die Frage ist ja vorläufig nur zu wis- sen, ob die mehrhesprochene Undulation etwas Reelles an sich hat, oder von eïner localen Storung des Ther- mometers herrühre. weiïl ich irgend eine Ueberzeugung von ïhrer Das Gesagte ist demnach bloss angeführt, um Zweifel in wie fern die Madras-Beobachtungen für unsern Zweck ohne Weïteres verworfen werden künnen Es ist wohl also am Besten sie zu benutzen, aber aus Vorsicht wegen der bemerkten Verschiedenheit um Uhr XVII — XIX, diese Beobachtungen für sich allein zu untersuchen und zu beurtheïlen. zu erregen, Findet sich dann eine Analogie zwischen diesen und den übrigen, so wird das Verhalten des Thermometers in Madras ein nicht geringes Gewicht haben; im entgegengesetzten Falle wird die Uudulation des Morgens in Madras sich um so mehr als ufällig und local erweisen, und zwar aus BULLETIN SCIENTIFIQUE. 200 demselben Grunde, weswegen Dove sie schon für ver- dächtig erklärt, weïl nämlich auch nach dieser Methode an andern Orten keine Spuren von einer solchen In- flexion vorkommen. i Was nun die von mir befolgte Methode der Unter- suchung betrifft, so ïsl sie ganz analog der, welche im ersten Abschnitte dieses Aufsatzes, die Declinations-Va- riationen betreffend, befolgt würde. Die Beschreibung dieser einfachen Methode braucht also nicht hier noch- mals wiederholt zu werden und auch in anderer Hin- sicht erspart die tabellarische Form, worin die Resul- tate gebracht smd, jeden weitläuftisgern Commentar. Es ist also hinreichend zu sagen, dass in den Tab. XXIV — XXXHI jedes M* ein Kälte-Maximum und jedes m* ein Küälte- Minimum für die entsprechenden Stunden in den monatlichen Mitteln bedeutet. Die mit keinem Sternchen bezeichneten: und m. ebenso wie die in den drei letzten Columnen jeder Tabelle ange- führten Summen brauchen für's Erste nicht berücksich- tigt zu werden, Die Tab. XXXIII enthält die Summen oder, um be- stimmter zu reden, die Differenzen zwischen den Sum- men dieser Maxima und Minima, und zwar sind da zuerst diese Differenzen für die einzelnen Orte be- sonders angeführt ; hierauf sind alle die Differenzen der Europäischen Beobachtungen zusammengeschlagen, dann die Differenzen von Boothia hinzugefügt und end- lich auch die Resultate der Madras-Beobachtungen zu einer Total-Summe mit dem vorigen zusammengezogen. Neben jeder Columne befinden sich Buchstaben - Be- nennungen, analog denjenigen, welche beï den Decli- nations-Undulationen im ersten Abschnitte gebraucht worden sind. So findet man bei den Columnen für . VII Uhr neben den Zahlen den Buchstaben 4, wel- cher dann anzeïgt, dass um diese Zeit ein Ueberschuss von Kälte-Maximis vorhanden ist, und: dass dieses Maxi- mum am nächsten dem Declinations - Maximum 4 ent- spricht Auch findet man in der Tab. VIL. die Mittel- lage dieses Maximums zu ‘7,52 Uhr angegeben. Wenn man nun auf ähnliche Weise die Tab. XXXII und XII mit emarder durchgängig vergleicht, findet man Resultate, welche in den dreï ersten Columnen der Tab XLVII. enthalten sind. Man sieht also, dass in den Temperatur-Beobachtun- gen #° und » nur als Einbiegung vorkommen. Die zwei Maxima B und C in den Declinations-Beobachtun- gen scheiren beïde als eins zusammen genommen dem Kälte- Maximum B' zu entsprechen; denn das Mittel 201 BULLE TIN SCIENTIFIQUE. 202 _ von B —10,65 und C = 13 85, welches = 12,24, trifft gut ein mit der Lage von B! — 12. Uebrigens findet man, beim Vergleichen der zu den einzelnen Orten gehôrigen Columnen der Tab XXXIII, dass C und c keinesweges fehlen; nur schmelzen sie im Haupt - Re- sultate , theïls mit B, theïls mit Ÿ zusammen. Dieses Verwischen der Undulation C, €, ist erklärlich, theïls aus der Analogie mit den Declinations-Variationen, wo b, wie zu der Tab. XII. bemerkl worden ist, seiner Zeillage nach, das am meisten schwankende von allen Undulationen an sich hat, theïls dadurch, dass das grosse Kälte - Maximum FX das kleine und seltener vorkom- mende € so leicht gänzlich verdecken kann. Wollte man weiter aus den vier ersten Columnen der Tab XXXIIT die Mittellagen von B, b, C, c nach der für die Tab. XII angewandten Methode aufsuchen, so ergiebt sich: B—= 11,80; = 12,60; C—= 14,25; c—15,25; ein Resultat, welches mit den entsprechenden Mittel- zahlen der Tab. XII ziemlich zusammen trifft. Dieses Verfahren auf die übrigen Temperatur - Undulationen der fraglichen 4 Columnen angewandt, giebt die in der 4ten Columne der Tab. XLVIT enthaltenen Data, wel- che, wie die Differenzen bezeugen, mit der Tab. XII bernahe überall gut übereinstimmen.*) In der Tab. XII fehlt die Undulation d/, D', oder genauer gesagt, die Temperatur-Undulation d/, D! ent- spricht der Zeit nach der Undulation z, Z in der Tab XII. Diese letzte Benennung ist demnach in der Ver- gleichungs-Tafel abgeändert. Nur für Sitka komint in der Tab. XXII. ausserdem d!, Di, nôch die Undulation z, Z vor und ïhre Mittel- lage 1st denn in der Tab. XLVII. aufgenommen. Auch die Undulation a, 4: der Tab. XXII findet sich in der Tab. XXXIIT für Plymouth und Salzuflen wieder. Da diese Madras -Undulationen recht gut mit denen in Boothia und in Europa überemzustimmen scheinen, so sind sie auch bei Berechnung der Vergleichungs- Tafel mit angenommen worden. | Wenn man auf das ganze dieser Resultate zurück- blickt, so wird man sich genôthigt sehen, zuzugeben, dass die Undulationen der Temperatur-Variationen so- wohl mit einander als mit denen der Declinations- Va- riationen eine gewisse Aehnlichkeïl zeigen, und dass die noch zurückbleïbende Verschiedenheit entweder *) Dabei sind 4, 4', a’, a, B, B, b,'b,d', D' in den Temperatur-Curven Et Sr 4 als den ,# ‘a "28" "b ven entsprechend angenommen. z Z in den Declinations-Cur- aus Mangel an hinreichender Axzahl Beobachtungen oder aus der geringen Empfindlichkeit des ‘l hermo- melers oder endlich aus den Lokal-Einflüssen, wel- che den Gang dieses Instruments weit mehr afficiren als den der magnetischen Apparate, herrühren kônne Eine Wolke, ein von Seen, Gebirgszügen und Wäl- dern modificirter Wind, machen an zwei nahe gelege- ven Oertern den Gang des Thermometers än demsel- ben Tage gänzlich verschieden ; ja selbst die Aufstel- lung des Thermometers kann in derselben Stadt an ver- schiedenen Strassen und Gebäuden einen bemerkbaren Unterschied hervorbringen, während das Magnetometer unter analogen Verhältnissen einen gänzlich conformen Gang angiebt. Das Gefundene môchte wohl also hinreichend seyn, um die Aufmerksamkeït auf diesen Gegenstand zu len- ken; bei der geringen Grüsse von mehreren dieser Maxima und Minima, wo sie in blosse Serpentirungen überzugchen scheinen, bin ich jedoch veranlasst wor- den, auch diese Serpentirungen zu berücksichtigen und zu berechnen. Dabei bin ich denn so verfahren, dass ich sowohl alle wirkliche Undulationen als auch die blossen Ser- pentirungen *) so weit sie beï graphischer Darstellung noch bemerkbar waren, vwhne Unterschied auf ähnliche Weise, wie oben die Undulationen alle, zusammen- geschlagen und summirt habe Dadurch erhält man nun den Vortheil, dass die An- zahl der Daten vergrôssert wird; dies wird aber da- durch aufgewogen, dass im demselben Verhältnisse ge- wiss auch einander aufhebende Regelmässigkeïiten von noch hôhern Ordnungen hinsutreten Da-u kommt noch der Uebelstand. dass bei den kleinsten Serpentirungen es schwer zu entscheiden ist, ob sie noch als bemerk- bar anzusehen sind, und endlich ist es, besonders für die Sonmmermonate zuweilen schwer zu bestimmen, an welcher Stunde der Scheïtelpunkt einer Serpenti- rung eintrifit. Es ist leicht einzusehen, dass, wenn man dabeï partheïisch für eme Hypothese verfährt, das Re- sultat bedeutend modificirt werden wird, und dass man *) Mit dem Worte Undulation bezeichnen wir dann eine Krüm- mung der Temperatur-Curve, wodurch ein wirkliches Kälte-Ma- ximum und Minimum entsteht; mit Serpentirung eine Schwan- kung, welche kein Maximum und Minimum bildet, und dessen grôsste Entfernungen von der Mittellinie wir seine Scheitelpunkte nennen, 5 BULLETIN SCIENTIFIQUE. immer von der Grôsse des Maassiabes, nach welcher die graphischen Darstellungen aufgetragen sind, abhängig ist. Ich werde also die Ehre haben der Kaiserl. Akade- mie die von mir gemachtet graphischen Darstellungen in den PI. 3 bis 5 vorzülegen. Die Zeichnungen für Salzuflen sind in Reaumurs, dié übrigen in Fahrenheïts Graden ausgeführt. In den Tab. XXIV — XXXII bezeichnen nun die M, m, ohne Sternchen, solche Serpentirungen, so dass M ïhren Kälte- Scheitelpunkt und » ïhren Wärme- Scheitelpunkt angiebt Die dreï letzten Columnen von jeder Täbelle enthalten die Summen und Différenzen der zusammengeschlagenen 47 und m, sowohl mit als ohne Sternchen. In den Tab. XXXIV und XXXV sind diese Diffe- renzen, zur Vergleichung, neben einander gestellt, und zwar zuerst für die eimzelnen Jahre, hernach für jéden Beobachtungs - Ort, dann für grôsséré Gruppen dieser Beobachtungs - Oerter und zuletzt in eine Totalsumme Aller zusammengestellt und mit Buchstaben benannt. In der PI. 5 sind diese Resultate zum Theil gra- phisch dargestellt. Zur Vergleichung sind noch die Cur- ven 4PB A und BA aus der PI. 2. wiederholt. Mit einem Blicke übersieht man also; dass die Schwan- kungen für Boothia denen für Madras ganz ähnlich sind, wenn man davon absieht, dass die Undulation von y bis d! an beïden Oertern um eïne Stunde von einan- der differiren. Diese Differenz tritt nun zwar ein an der verdächtigen Stelle der Madras - Beobachtungen ; aber es bleïbt doch uusicher, ob diese Unähnlichkeït einem Lokal-Einflusse in Madras zuzuschreiben sey, da auch die Europäischen Uudulatiôonen von denen in Boothia um eine Stunde differiren. Im Allgemeinen sieht man aber, dass diese Undula- tionen um so méhr an Grôsse zunehmen, aus je mehr einzelnen Beobachtungs-Reïhen die zu Tab. XXXV ge- hôrigen graphischen Curven entstanden sind. So sind die Schwankungen der Total-Summen-Curve heftiger als die, welche den Europäischen Beobachtungen allein gehoren, und diese wiederum bedeutender als die für Boothia und Madras. Dies ist nun offenbar em Beweis für ihre Constanz; denn wären sie zufällig, so müssten sie sich ja, bei Vervielfältigung der Beobachtungen, im- mer mehr ausgleichen uud zuletzt verschwinden. Nur die kleinsten Undulationen machen hievon eïne Aus- tahme 7,0, B%.b,0C;; c, und z, Z sind in der To- tal-Summe kleiner als im den Reiïhen der einzelnen Oer- Dabeï ist nun zu bemerken, dass /’, B! in den In ter: Declinations - Curven auch sehr selten vorkommt. den PI. FE und II wird diese Undulation zuweileñ mit C?'e?, zaweïlen gar nicht benannt. Was b und C be- trifft, so ist és bemerkenswérth, dass sie auch in den Declinations-Variationen sehr fluctuirend sind. Es mag érlaubt seyn, die betreflenden Worte in dem erster Abschnitte zu wiederholen : »Die Maxima D und 4*) entspréchen jedés zweïen zusañmenfallenden Maximis (D, D' und 4, 4): eben- so scheïnt das Maximum € aus den Maximis 12,45 (Biÿ* and 14,/5«(C)“ gebildet zu seyn. Da diese letzt- genannten Maxitua nur um eine Stunde von emander differiren, so kônnté dadurch das Schwaukende in der Lage des Minimums à erklärt werden (s. Tab. XIL.)“ Die Hauptschwierigkeit in diesem, wie in allen übri- gen Bestimmungen dieser Maxima. liegt also darin, dass sie so riahe an einander liegen, dass das Minimum ei- ner vorhergehenden Undulation bei der geringsten Ver- rückung auf die Mittellage des folgenden Maximnms eintrifft, und dadurch dieses Maximum zu oblitteriren beiträgt. Die Nähe des grossen Maximums Y muss also sehr beïtragen, die kleine Undulation C, c zu verwischen. Bei dieser Gelegenheït ist es an seinem Orte, einen Umstand zu berühren, von welchem die trifftigste Ein- wendung gegen die fraglichen Undulationen hergeholt werden kann. Dieser Undulationen sind mämlich so viele, dass beinahe auf jede zweiïte Stunde ein Ma- ximum eintrifft. Diese grosse Anzahl macht nun ihre Constanz in mehrfacher Hinsicht verdächtig; aber an- drerseits kann man mit noch grüsserem Rechte einwen- den, dass, wenn beï einer so grossen Anzahl nahelie- gender Undulationen, wo die geringste Verschiebung alles verwirren würde, noch eine Aehnlichkeit zwischen ihren respectiven Lagen für verschiedene Jahre und Beobachtungs -Orte bemerkbar ist, so kann dies wohl schwerlich nur einem Zufalle zugeschrieben werden, sondern muss etwas Regelmässiges an sich haben. Leïch- ter ist es môglich, dass, wenn die Undulationen nach den Jahreszeiten vorräcken und zurückkehren, jede Undulation, beï der angewandten Untersuchungs - Me- thode, als im zwei Undulationen gespalten erscheinen : kann, Wenn z. B. ein Maximum, während eines Jahres von 6 bis 8 Uhr und von da zurück eine Verschiebung erleidet und dabeï mehrere Monate beï 6 und 8, als bei 7 Uhr verweilt, so muss es in den Tabellen erscheï- nen, als wenn ein Maximum um 6 und em anderes um 8 htm *) D, h. zwischen x und À befindet sich ein Maximum, wel che doppelte Undulation mit 4, a, 4’, a bezeichnet ist. à À 502 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 206 oo 00000000 Ubr einträle, und dazwischen wird entweder ein Minimum oder wenigstens eine [nflexion um 7 Uhr hervortreten. Um zu einer bestimmten Entscheidung über die Re- gelmässigkeit dieser kleinen und zahlreichen Undula- tionen zu kommen, wäre es wohl also nôüthig, ôfter als einmal in der Stunde und mit empfindlichern Thermome- ern als wie gewôübnlich, die Beobachtungen anzustellen. Um nun zu einer Vergleichung der Temperatur- und der Declinations- Undulationen iiberzugehen, so hat die T'otal - Summen - Curve der Tab. XXXV eine unver- kennliche Aehnlichkeit mit der Curve 4BBA. Wo sie von einander differiren, wird man diese Aehnlichkeït wiederfinden, wenn man die Curven 4B und BA der PI. 2 zu Hülfe nimmt. So fehlt die kleine Biegung W, v der Temperatur-Curve in der Declinations -Curve ABB A, findet sich aber wieder, zwischen d und Xi der Curve AB. Das Maximum 4 der Curve 4BBA tritt wohl um VI Uhr ein, während das entsprechende Ma- ximum der Total-Summen-Curve von Tab. XXXV um VII Uhr eintrifft, aber die Curve BA giebt wiederum dieses Maximum um letztsenannte Zeit an. Uebrigens findet man, dass die zu den Europäischen Temperatur - Beobachtungen gehôrige Curve der Tab. XXXV noch mehr als die Total - Summen-Curve der ABBA ähnlich ist; welches bemerkt zu werden ver- dient, da letztgenannte Curve 4BB A auch selbst zum grôssten Theïl aus Europäischen Beobachtungen entstan- deu ist *) Vergleïicht man endlich die Total-Summen der Tab. XXXV mit denen der Tab. XII, so ist die Lage der d, W, vw, À elc. der Zeït nach ziemlich analog. S Tab. XLVII, vierte Columne. Um zu erfahren wie weit die Constan: der Undula- tionen À, 4 etc. sich beï den vorhandenen Tempera- tur - Beobachtungen verfolgen lässt, habe ich mehrere Wege eingeschlagen. 10 Nach einem, dem beï der Tab. XXIIT angewand- ten ganz analogen Verfahren werden alle Beobachtun- gen in zwei Hälften getheilt, so dass das érste Jahr von den Beobachtungen in Leith zur Hälfte À, und das zweite Jahr zur Hälfte 2 geschlagen wurde u. s. w. — Die zwei ersten Columnen der Tab. XXX VI enthalten die so gefundenen Resultate und zeigen, dass die Aehn- *) Jedoch ist auch die Uebereinstimmung der Curve 4BBA mit der Hälfte B fraglicher Total-Summe eben so gross oder selbst grôsser, als mit den Europäischen Beobachtungen allein. S. unten NO. 1. lichkeit zwischen der Hälfte 4 und B noch immer be- merkbar sey. S. PI. 5 die mit 4 und B (Tab. XXX VI) benannten Curven. 20 In den Tab. XXXVI — XXXIX sind zuerst die Surimen der Undulationen für den Winter und für den Sommer jedes einzelnen Jahres angeführt Hierauf sind wieder diese Summen zu grüssern Gruppen verei- nigt und so endlich m den zwei letzten Columren der Tab. XXXIX die Total-Summen für den Winter und für den Sommer aus allen Beobachtungen erhalten. Dabeï findet sich nun, dass die Undulationen am Ta- ge für den Winter mit denen für den Sommer gut übereinstimmen; dass aber die nächtlichen Undulatio- nen im Sommer um eine Stunde früher als im Winter eintreten, und zwar gilt dies nicht nur für die kleinern Undulationen B, b, B!, b!, C, c, sondern auch für das von Alters her bekannte grosse Kälte-Maximum Y. Diese Ver- schiebung dernächtlichen Undulationen zeïgt sich erst deut- lich in der letzten Columue der Tab. XXXIX ; für die ein- zelnen Orte ist sie kaum bemerkbar.S. PI. 5 Tab. XX XIX. 50 In der Tab. XL sind die Beobachtungs - Jabre in drei Theile abgetheïlt: Winter, wozu November — Fe- bruar gerechnet sind, Sommer, wozu Mai — August und Frühling und Herbst, wozu denn die übrigen vier Monate gehüren. Die Uebereinstimmung zwischen den so erhalteren dreiï Reïhen ist noch keinesweges ver- wischt. S. PL 5 Tab. XL. 49 Die Tab. XLI und XLIT bieten die Quartale des Jahres zur Vergleichuns mit einander dar. Ihre Ueber- einstimmung am Tage ist noch immer bemerkbar; die nächtlichen Undulationen sind aber schon sehr verwor- ren. Am leichtesten findet man doch diese Ueberein- stimmung wenn man für jede Stunde die Zeïchen der Quartale summirt, da man denn findet, dass die positi- ven oder negativen Zeïichen noch an den Stunden über- wiegen, wo man es aus dem Vorhergehenden erwarten darf. So haben um Uhr XVIIT drei Quartale negative und nur ein Quartal ein positives Zeïchen; es bleibt al- so ein Ueberschuss von zwei — Zeïchen. Diese Ueber- schüsse findet man in der letzten Columne der Tab. XLII unter dem Titel: Summe der Zeichen angeführt. 5° Aus den Tab. XLIII und XLIV erviebt sich, dass, selhst wenn man die vorhandenen Beobechtungs - Jahre in sechs Theïle theïlt, die fragliche Uehereïnstimmung noch nicht gänzlich verschwunden sey. Dieses erhellt aus den in der letzten Columne der Tab XLIV ange- führten Summen der Zeïchen. 6 Endlich sind in den Tab XLV und XLVI die Resultate jedes einzelnen Monats aus den Beobachtun- 2 207 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 208 De EP SR een gen in Europa und Boothia Felix zusammengestellt. denen Jahren und in so entfernten Gegenden, wie Dieselben Beobachtungen, welche in den Tab. XXIV — XXXV, nach Jahrgängen aufgestellt, eme Ueberein- stimmung zwischen einander zeigten, verläugnen diese jetzt noch nicht gänzlich, obwohl sie nach einer ganz andern Methode zusammengezählt sind und ihr Stimmen- recht abgeben müssen. Wenn man nur die Zeichen der Monate berücksichtigt, ist diese Uebereimstimmung in so fern gänzlich verwischt, als die Zeichen der einzel- nen Stunden, welche in den Tab. XLV und XLVI unter dem Titel ,Summe der Zeichen‘ angeführt sind, neun Mal mit einander in den beïiden Tabellen übereinstim- men, zeun Mal conträr gegen einander sind und endlich sechs Mal unbestimmte Aussprüche thun, da die eine oder andere Tabelle ein o angiebt. Man kann diese Tabellen auch so mit einander ver- gleichen, dass man daselbst auf die Scheitelpunkte der Undulationen der zu den verschiedenen Monaten ge- hôrigen Curven Rücksicht nimmt. So findet man, dass auf Uhr XX in der Tab. XLVI sechs Mal ein positiver und zwei Mal ein negativer Scheitelpunkt eintrifit ; man hat also einen Ueberschuss von vier positiven Scheitelpunkten. Diese Ueberschü-se sind nun in frag- lichen Tabellen unter dem Titel: Summe der Undula- tionen in den letzten Columnen angeführt. Vergleicht man diese Columnen der beïden Tabellen mit einander, so ergiebt sich, dass eilf Stunden Ueberschüsse haben von analogen, und zehn von conträren Z‘ichen, wäh- rend drei ein unbestimmtes Resultat, wegen emer vor- kommenden o, abgeben. Die Uebereinstimmung ist dem- nach auch so beïnahe aufgehoben. Will man nun aber die einzelnen Monate der Tab. XLV init denen der Tab. XLVI vergleichen, so fiudet man zwar die Sommermonate ganz uuregelmäs-ig und in Folge davon auch die eben angeführteu Resultate eher gegen als für das Dasein der Serpentirungen sprechend, doch bleiïben noch Spuren der Uebereinstimmung für die Winter-Monate unverwischt, und besonders für den Monat Januar ist die Analogie unverkenubar. Selbst die Ma- dras-Beobachtungen zeigen für letztgenannten Monat einen conformen Gang der Undulationen. S. PL 5 Tab. XXXII, XLVI-— VII Da aber, wenigstens in den gemässigten und nôrdlichen Climaten, die sogenannten Temperatur- Unregelmässigkeïten im Monat Januar beinahe ihre hôch- ste Grôsse und Verworrenhert erreichen, s9 ist es doch in der That auffallend, dass sie gerade während dieses Europa und Boothia Felix. 7 In dem Vorhergehenden sind nur die D'fferenzen zwischen den posiliven und negativen Kriimmungen be- rücksichtigt; ganz andere Resultate künnten hervurtre- ten, wenn man das Verhältniss der Anzahl dieser Ma- xima und Minima untersuchen wollte. Wenn an einer Stunde 60 M und 65 m vorkommen, an einer andern aber 10 M und 15 m, so hat man wohl in beïden Füäl- len ein Ueberschuss von 5 m, jedoch ist das Verhält- niss von 60 zu 65 weit verschieden von dem von 10 zu 15. Es wird also nicht ohne Interesse seyn, die Re- sultate auch in dieser Hinsicht zu prüfen. — In den zwei vorletzten Columnen der Tab. XLVII sind nun die Summen der M für sich und der m ebenso für sich, aus den Tab XXIV — XXXIT angeführt. Die letzte Columne der Tab. KLVI enthält die Proportio- nal-Zahlen zwischen A7 und m für jede Stunde So z. B. für 1 Uhr, wo M kleiner ist als m. ist die Analo- gie folgende gewesen + 7: — 48 — + 100 : — 628,6; für VII Ubr, wo M grôüsser ist als m, wurde die Ana- lugie umgekehrt: — 9 : + 31 = — 100 :+344,4. Dies Verfahren erlaubt die Proportional -Zahlen graphisch darzustellen. S. PI. 5 Tab. XLVII. Man findet, dass die so entstandene Curve der Curve für die Total-Sum- me Tab. XXXV beinahe ganz ähnlich sey, nur dass die Undulationen #, », b, C schärfer hervortreten. Sollte wohl nun dies alles Zufall seyn oder ist nicht in diesen Unregelmässigkeiten noch eine Regel bemerklich ? Wohl hat die Mehrzahl dieser Undulationen eine hôchst geringe Grôsse, was ihre Wärme - oder Kälte- Intensität betrifft, aber in theoretischer Hinsicht wäre ihre Regelmässigkeit hôchst merkwürdig, besonders we- gen der Aufklärungen, welche sie über den Gang der erd-magnetischen Variationen verspricht Unzweifelhaft scheint es, dass die Beweise für eine solche Regelmässigkeit und gegenseitige Analogie in den Temperatur- und Declinations-Schwankungen, schon ein gewisses Gewicht erlangt haben durch die bis jetzt hier untersuchten Beobachtungen , und dass also ihre Widerlegung oder weitere Bestätigung nicht ohne In- teresse seyn würde. | Was nun die Widerlegung betrifft, so kann wobhl viel gegen die Serpentirungen, wegen der oben be merkten Willkühr eingewandt werden, aber dies gilt nicht gegen die eigentlichen Maxima und Minima der Tab. XXXIII und ihre Total-Summen geben doch in Monats eine so eigensinnige Vorliebe zeigen, zu den- | der Hauptsache dasselbe Resuliat, wie die Serpentirun- selben Stunden aufzutreten, und dies zwar in verschie- gen. S. PI 5 Tab. XXXIIT. 209 Zur weiteren Bestätigung wird die Wabrscheinlich- keïts - Rechnung die besten Hiülfsmittel abgeben. Die- ses muss aber einem folgenden Abschnitte vorbehalten werden, wo denn auch die im ersten Abschnitte ver sprochene nnd auch jetzt schon gemachte, corrigirte Berechnung der Gôttinger Declinations - Beobachtungen ihren Platz am Besten finden wird. Für’s Erste wird es aber nothwendig seyn, die Beob- achtungen in Padua, Müblhausen und ein Paar anderen Orten, wo nur am Tage Beobachtuugen gemacht Wor- den sind, nebst die von Herrn v. Baer neulich publi- cirten Bevbachtungen an der westlichen Küste von No- vaja-Zemlia zu untersuchen und zu zeigen in wie fern sie mit den hier geprüften übereinstinnmen. a A Q — 21. Eimice BEMERKUNGEN ÜBER DEN Bau Der Cnuci- reres; von C. À. MEYER. (lu le 27 août 1841). Ich hatte im Jahre 1838 der Academie einen kleinen Aufsatz über Missbildungen, beobachtet an Cardamine pratensis“ vorgelegt, der im Bulletin scientifique T. IV Nr. 24 abgedruckt worden ist. Jch hatte in diesem Aufsatze eine merkwürdige Diaphysis der Frucht der Cardamine beschrieben, die bei den Cruciferen in der That eine normale genannt werden kônnte. Ich habe diese Diaphysis, ganz im derselben Gestalt, auch in diesem Jahre an Cardamine beobachtet, und an einem, wahrscheinlich neuen Sisymbrium bat sich hier, im Kaï- serlichen botanischen Garten, in diesem Sommer eine durchaus analoge, jedoch viel weïter entfaltete Diaphysis ausgebildet, die wohl beschrieben zu werden verdient. Auch in diesem Falle sind die Blumen, bis auf die Frucht, meistens normal gestaltet: seltener sind die Kelchblätitchen zu wabren kleinen Blälitern ausgewach- sen, die Blumenblätter und Staubfäden verkümmert Es ist indessen hauptsäcblich die Frucht, die ihre normale Gestalt ganz abgelegt hat. Der ursprünglich sitzende Fruchtknoten wird hier von einem, mehr oder weniger langen Stielchen getragen. und er ist kürzer als im gewübhnlichen Zustande; es hat sich ein Stielchen gleich- sam auf Kosten der Frucht gebildet. Die Klappen sprin- gen entweder an beiden Näthen oder nur an einer Nath auf, und im letztern Falle ährelt die Frucht e:ner der Länge nach gespalteten Blattscheïde. Oft ôffnet die Fracht sich nur an der Spitze und bildet so gleichsam ein Becherchen, aus welchem der neue Zweig her- vor wächst. Meistens findet man an den Rändern der Fruchtklappen, die an ihrem Nabelstrange hängenden Eiïerchen. Aus dem Boden dieser abnormen Früchte BULLETIN SCIENIFIQUE. 210 erbebt sich eine mehr oder weniger verlängerte Blüten- traube, oder auch wohl ein beblätterter, an der Spitze Blüten tragender Zweig. In beiden Fällen ist die Achse eine Fortsetzung und Verlangerung des Blumenstiels der primären Blume. Bisweilen bringen diese secun- dären Blütentrauben einzelne Blätter zwischen den, meiï- stens vollkommen ausgebildeten und reife Saamen tra- genden Blumen, hervor. In dem oben angelührten Aufsatze hatte ich — ge- stützt auf die Beobachtung, dass bei Cardamine pra- tensis die Blumertraube bisweïlen im einen Blütenschopf endiget, und dass an eïnzelnen Blumentrauben Blätter mit den Blumen abwechseln — die Vermuthung arsge- sprochen, dass unter gewissen Verhältnissen Blatt und Blume sich gegenseitig vertreten konnen. Ich batte dort einfach die Thatsachen erzäbhlt, ohne eine Erklärung derselben versuchen zu wollen. die ich vielmehr von andern, gelebrten Botanikern erwartete. Auch hat bald darauf mein verehrtester Freund, Herr Prof. v. Traut- vetter eme Erläuterung dieser Blattbilduug gegeben, die im Bulletin Bd. V. Nr. 8 abgedruckt worden ist. Herr Prof, v. Trautvetter erklärt das Vorkommen von Blättern an der Inflorescenz der Cardamine dadurch, dass in diesem Falle die Bractea, deren Entwickelang bei den Cruciferen gewühnlich unterdrückt ist, sich auf Kosten der Blume entwickelt habe. Diese Erklä- rung bietet sich im der That sogleich dar. so wie man die angeführte regelwidrige Blattentwickelung betrach- tet. Sie genügte mir aber damals nicht, hauptsächlich weïl, nach meïnen Beobachtungen, die Entwickelung der Bracteen bei den Cruciferen keine Unterdräckung der Blume nach sich zieht, die Bracteen in dieser Fa- milie vielmehr nie ohne eine Blume in ihrer Achsel auftreten, Erst in diesem Jahre habe ich wieder Ge- legenheit gehabt an der Cardamine prate sis Blüten- trauben mit einzelnen Blättern zu beobachten und die- sen Gegenstand weïter zu verfolgen. Untersucht man beï den Cruciferen den Ursprung und den innern Bau der Blatt- und Blumeustiele, so erkennt man, dass die erstern aus dem Rindenkürper entsprmgen, während zur Bildung der Blumenstiele nicht nur der, au der Blumenachse sebr geschwundene Rindenkôrper, sondern auch hauptsächlich die Mark- scheidenrühre verwe: det werden In diesem Schwin- den des Rindenkorpers — der gleichsam durch die Bil- dung der Stengelblätter konsumirt worden ist — glaube ich die Hauptursache zu erkennen, dass in der Regel die Inflorescenz der Cruciferen blattlos ist: Das Auf- treten einzelner Blätter an der Blütentraube der Car- + 211 damine, mag durch einen starken Antheil des Rinden- kôrpers bedingt seyn. Doch auch diese Erklärung ge- nügt mir, ich muss es gestehen, nicht durchaus. Die Blumenknospe wird gewôhnlich mit der Blatt- knospe verglichen, eine Vergleichung die. wie es mir scheint, nicht in allen Fällen durchaus richtig ist. Denn der Ursprung beider Organe ist, wenigstens beï den Cruciferen und wahrscheïinlich auch beï allen krautarti- gen Dicotyledonarpflanzen, ein sehr verschiede: er. Bei den Cruciferen entspringt der Blumensuel, und folglich auch die Blume, aus der Markscheïdenrühre, gleichsam von innes nach aussen hervorwachsend. Die Blattknospe dagegen bildet sich in der Blattachsel auf eine ganz analoge Wuise wie bei den krautariigen Peperomien (s Ungers Abhandlung über den Bau und das Wachsthrm des Dicotyledonenstammes p. 65 etc.). Ursprünglich ist beï diesen Pflanzen die noch uneutwickelte Blattknospe mit dem Stengel blos durch Zellgewebe verbunden. Erst später, wenn die Knospe sich entfaltet, treten die, in derselben sich entwickelnden (Gefisse mit denen des Stengels in Verbindung: sie wurzelt gleichsam in den selben. Dieser verschiedene Ursprung der Blatt- und der Blumenknospen sollte, glaube ich, wohl beachtet werden, und vielleicht darf man die Blumenknospe nicht mit gleichem Rechte, wie die Blattknospe, ein axilläres Gebilde nennen Betrachten wir die gefiederten Blätter der Cardamine genauer, so werden wir (wenigstens bei den untern Blättern) an der Basis der Lamina eines, Blätichen, s: wie auch in der Achsel des Stielchen desselben im- mer ein kleines Knüspchen bemerk n, welches der Blattknospe analog, wenn auch um Vieles kleiner ist. Meistens bleibt dieses Knôspchen unentwickelt; in gün- stigen Füällen jedoch wächst dasselbe zu einem wabrer Blatthbüschel aus, wurzelt im Boden f st und es entsteht s ein selbstständiges Pflänzchen. Findet man die Mut- terpflanze in diesem Zustande, so wird man leicht ver- leitet ein solches Blatt für eme Sprosse |Stolo), also für einen Zweig, zu halten. Tragen nun diese Blätter der Cardamine einige Figen- schaften eines Zweïiges an sich, so kann man dagegen im Pflanzenreiche auch Zweïge nachweisen. die den Blättern fast ähnlicher als den Zweiïgen sind. Betrach- ten wir Phyllanthus Niruri oder P cantoniensis. Am Stengel derselben stehen Organe, die lange Zeit für gefiederte Blätter gehalten worden sind. deren äusseres Ansehen sie auch durchaus an sich tragen, die aber etzt, mit mchr Recht, für Zweige angenommen wer- den. Allein diese Zweiïge stehen uicht in einem Blatt- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 212 winkel; es ist vielmehr äusserlich an der Basis dersel- ben nicht die Spur eines Blattes zu finden, und die beiden Nebenblätter am Fusse dieser ZLweige geben ihnen um so mehr das Ansehen der Blätter. Erst in der Achsel dieser blattähnlichen Zweiïge*) ‘ntspringen die wahren Zweige. die in jeder Hinsicht sich als solche verhalten. Nicht weniger merkwürdig sind die, einem gefieder- ten Blatte ähnlichen Zweiïge des Phyllanthus juglandi- foltus. Diese Zweïge stehenim Winkel einer dreilappigen Schuppe, deren seitliche Lappen füglich für Nebenblitter, der mittlere für das Rudimerit eines Blattes angencmmen werden kônnen. Allein diese Zweige haben einen be- gränziten Wachsthum, sie sind unfähig sich zu verlän- gern. oder zu verästeln; auch sind sie mit dem Stamme articulirt, und, nachdem sie ihren kurzen Veg: tations- cyclus brendiget haben, fallen sie gleich ab. Alles Eigen- schaften wahrer Blatter. Allerdings künnte man diese Zweige viel richtiger den Inflorescenzen beizählen, wie dies bereits mit den analogen Organen bei Xylophylla geschehen ist; allein durch eine solche Deuturg wird im Grunde nur wenig gewonnen, da die Inflorescenzen doch auch nur modificirte Zweïge sind. So wie bei Ph. Niruri, so entspringen auch bei Ph. juglandifolius erst in der Achsel dieser blattartigen Zweïge die wah- ren Zweïge, die in jeder Beziehurig den Zweïgen an- derer holzigen Dicotyledonen gleich sind; diese Zweige dauein viele Jahre, verläng-rn sich, nehmen an Dicke zu und verholzen, sie treiben blattartise Zweige und in den Wink:In dieser wieder neue Zweige. Ich hab hier eïnige Beïspiele angeführt, die dé zei- gen, wie Blatt und Zweïg fast in eïinander übergehen kônnen, so scharf auch im Allgemeinen die Gränze zwischen beiden gezogen zu seyn scheint. Wenn aber — wie diese Beïspiele. die sich leicht vermehr:n liessen, nachweisen — schon im normalen Zustande sich eine Analogie zwischen Blatt und Zweïg nicht absprechen lässt, “sollte da die Umvwaudelung einer Blumenknospe (eines modificirten Zweïges) in ein Blait, wenn auch pur Ausnahmweise und durch einen Rückschritt, so ganz ausserhalb des Bereiches der Môglichkeit liegenP *) Diese Zweige, die gewiss mit Recht den Inflorescenzen beï- gezählt werden kônnen, zeigen so viel Eigenthüumliches, dass sie wohl mit einem besondern Namen bezeichnet werden sollten ; ich schlage den Namen Phyllanthocladus oder Phyllostachys vor. M D —— a dar ra e ANT me = 2° Fe FRET. 4 22 Poolhhiit. Led Lcethhit His: ê # L F . LM 6 s 10, 12 10 4. 16 15 L . u Pi: 5° o ‘a ; oc L MoN < To US. 40. 12. 11. 16. 4820: 2%. 22. 2" #6. 5.130: 6. + MN a tartes ao. 1e. 14886 19. 20 22 o1 EZSSSZS=SSSSS=SEE ===> 2 152 | SSSSSSSSSSSSn nee EZSSS==SS=--2-----2----- A —— RER À ERERRRRREEEERRE EE ÉEHRÉEÉEREEEE Es RER RE Eee CES ELRT EE 0 US RUN 5 ©? LES MURS D | BEST T: I Et 5 Émis === ri = a = A 2 —— À —— = Es RE: 2e ins Et ii: SS=.: Bé TEE ÉS eme Bi . HA 31 Æ 2 | y7 CE . =: ==Èe=: LS CC /4///0 0ù ce Hub: AT EE == 2 = DRE NE VA ES ï } fl (| [3 APE ABBA EVE (11) 7410.53 FE Lee Let Sur 1 or ALT] ss = mnves: ER 22 1! HE Y = 71/0259 Ye Sum N7r4 0 WTtl-ot =? | Î# es d'orsani NE 08 —_— RS SES — EX EPA 1.2 1 El EX re ÿ DEEE ER 1 Rs = == nm eme, EEE RE | tt || CR | RER Et — = re mes | | se mes En EEE AS Pt 0 a ME rer he EE 2 RS CL D em ane et ee EME in om non M ED ee PR ENS OS D me eu 0 CI ce nn ed RENE Re CESSE ER RE Re Su EE ES. 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Boothua. UN ZE RS Z == = 52 2 47 3 Z L ER UCUESEIN CS 7) +94 1h.d hit 28| 4 hf Cet {'d d ANNEE A5 dr: 2: 6 —10 HO ENV 99 WP? EN MI EE 111 v | —6 2 dieive N E6IG v? dé Hat 1 Es £ 1 ol X o| x — 0 2 ML TX _ 1: 0 20 CO EEE Re | — — 2 X ES x + 2 A! 14 x? — 3 pe — 3 X + 1 + 2 == O0 | a! 0 + 2 + 3 el ASE ES AA SRE {PT DAME de #0 APTE CEE A dt ER NMA RME, DEA — | a | 3) à | Li | A Qu a | LI — 2| a | —5 a — 1 0 2 1 Elta OA BP Ile tt ia | 4 sE 2 0 + 4| B + 2 2,9: b 0 + 4 + 4 + 1| PB’ + 1| b +7 |pB 2 + 7 B' + 8 | B’ + 9 B! no A2) BP RES TIbe- | -E 2 L GI | 24 heb LE 1 5 0 b 0 2] Da La EAG-t SE À of BB ON EE PET OL À hi 51 Cr | 3i C À 6 |l'e + 6 LL15 + 6 + 9 — 1 CRU 02 c + 8 +15 Y | +21 Y +19 +18 +10! Y [+ 8! Y + 9 Y +11 +20 +28 | Y +58 Y — 9! y |— 1 + 5 + 4 + 7 + 6 — 5 y + 8| D — 2| y + 1 y + 5 + 4 + 2 y +10 D + 1 +5! D + 3 D — + 3 + 6 D + 7 ae + 2| d? — — — + 2|d? | +2| d == + 2| D? — — — + 2 D? | +2 D? XX ES al Luz |: 2 PE Hg _ 1% 2 "y Z Tab. XXXIP. Plymouth. Leith. 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Alte Beobachtungen. Brio. oitth al: FieJ'ix Winter Sommer # be. = * > Pi O1 SI CO OO ei A Pl Où mi NI bi 1 NO NO M O1 Or Pi O1 Ex © —— — T ee — 2 — ren re D EN D A À O D A O I O1 © © CO OO O Or À © CENRENRES SPP ri Tire s Pets oO © Hop n Pb Ho 0 05% Tab. XXXV11. Leith 1824 Leith 1825 Plymouth 1834 Stunde. < x Ma ZEN Top x DA < Se CAES > E= Ed Q a B b! B b C (E de SPP n Ou NN XXIII Tab. XXXVIII. Leith 1824/; Plymouth 1835/, Salzuft 1828 Winter. | Sommer. Winter. Sommer. Winter. Sommer. Winter. Sommer. Stunde. 0 I d d Il W W III Y v IV X V X VI x x VII A VIII | A IX a a X B XI B b’ XII B B' XIII b b XIV C C XV c c XVI Y XVII Y XVIII y XIX D XX D XXI 2 Z Tab. XXXIX. Summa S u mm a Boothia Fel. é Madras, Boothien und Stunde. Madras und Boothien die Europ. Beobacht. Winter. Sommer. Winter. | Sommer. Winter. | Sommer. Winter. | Sommer. 4 L, = SE. —1 p rx Ma SP Ho Om Eos MLEAN FT B B b/ b: B! B' b b C GC c c Y Y : { y D D - Oa ES N 1LCeSS CL. Ce k & = > > 4 ed}, 9 EAN + 0 CD © > OS % ER RL THIS M OS AN HN IST SES - x MAI — HO HORDE AT ST © M © mA ON mm © RO D mr pi mi DEN EO mi CO DIU HET (l INT M JO à 9 Ha pe Q mg DER e. 2.05 SE MON NA NM, = M 7 © en0 ‘# LEE PT 1 ÉRLRT ET ASNEREET À Let EP RT--RS DA UD Don Sea Sommer. Summe der Zeichen. Tab gu Herbst, 2 ON 5 M 0 ST SEE © II © 9 © 2e NS EIRE TRES IA +444 | IS CONSTANT = NI © DS OH OS L NN = sl CIS I HIER HER +E Rasran--aure.- 19 vd © OÙ MID mm KA LC RO TOI HIHI RAT IE HET +4 HÉTONNO- LS KA guet 10 OSEO LS RQ A NE po iT LL O = = HIER HI TI HUE, +144 m ONE 10 Om 12 © EN ON Shrr Nos e— end 6 |] 4 RU RÉ RE HP OTE Früblin Te oi t 4:12 S u mm e. ‘Men ‘Ce De me om EE me me me mi ee DA AR RER RSA ESS RE Fe + 5) + + | + "Isqu ‘Hn " : D NX SH MD 20 om 10 10 4.10 mm SAN O mm © m ; LE e T ER QE) ” = Summe EU a RQ D EE DE £ ++ ET. 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XIV O | —1 — 3 b — 2 CMS : XV 18.11 0 4e NC 0 UT, KVR |: 2 0 £6 Me 1-16 0 XVII +3 | +2 HAQMEN. & 426 + 8 XNIN 222 | +5 —_6 Ces" XIX ETES 0 [ y'|+2 & 6 XX 0 | —1 +6! D | +3 Px2 XXI | +1 +1 — 3 | d''|— 2 +3 XIE he 0e HTERT À LL 0 | AN LUE. > |! 1 +Uu | D 0 23 Die Europäischen Beobachtungen. Mai Juli | Sept. [Novemb| Januar| März Mai Juli u. u, u. u u. u. u. Juni. | August. |October |[Decemb| Februar| April. Juni. | — 1 —— ALI. Tab 10 de) 1® wie 10 FIEET EI + Tab. XLFP En 201999([ ele el CTCN rt pbs PTS qe D © 10 19 CO mm M mi LO LO 19 10 © EE ON © 19 © mi Mes EME ar eu L ea Zeichen. OrDAMOMO-r MIO INIAN nm © mm À © M N © © ON ‘1940720 A “q{u9399( |” a adsl 11H [++ I4HTT 44 +1 +1 EN. G "J9qU9A0N 1940190 . -19qu91de ‘0 ZA q | 208$ Die Vorhergehenden und Madras. nOmMenrHeNSTeNNPES EEE Men19 4 nent TL HI + D HIHI +: +1 sn8ny +5 HOT tunf —1 ‘EN susny "un inf “dy DIE EUROPAEISCHEN BEOBACHTUN PAU “AUu1q9 4 Die Europ. à sa de u. Boothia, / “Jenurf ROOTHIA FELIX Tab AXLFI Summe Stunde. der der Zeichen, Undulationen +1 Februar.. Novembeï December. ES | LES September RE D SE [+ LB DL D TE 40 OT Tab. XVII Tab. XXIV — XXXII Undulat. | Tab. XII. Tab. XXXIL. Stunde. M m | M m | 1,36 1 1,25 0 12 5 : 212807 4 1,57 2 2,00 il 8 49 + 625,5 | 2,94 3 5,00 L&TE "4 20 41 — 205,0 4,31 4 4,50 IL 13 29 — 223,1 5,67 6 6,00 IV 17 14 +121,4 | 7,52 no 7,85 V 20 15 . +13:,5 | 9,15 : 9 8,80 VI 11 2i 191,0 10,65 — 11,6 : VII. 51 10 +5310,0 | 12,58 — 12,60 VIIL 28 21 + 133,3 13,85 $ 14,25 IX 21 52 — 152,4 15,58 — 15,25 X 2 {ae + 128,0 17,01 17 ‘16,75 XI 51 23 | <+130,4 18,21 18 18,66 XII 33 35. | —106,! 19,93 19 19,66 XIII 29 29 100,0 20,81 21 21,00 XIV 29 56 — 124,1 21 55 22 :2,00 XV 50 2 +107,1 | 29,77 23 25,00 XVI 36 2° AT: 2 ?3,39 24 2:,00 XVIT 43 15 +570, | XVIII 21 26 125,8 *) d’ D’ sind in der Tab. XII mit z, Z benannt. XIX 25 18 +138,9 **) 7, Z sind aus der Tab XXII entlehnt. ae Es Te Le 17 15 +130, x + 106,7 213 22. Urser Münzen DES LETZTEN GHARESMSCHAH, DIE in Grusien Gescuzacen; von FRÆHN. (lu le 3 septembre 1841.) Unter den Kupfermünzen der ältern Bagratiden. die uns aus den Kaukasus-Ländern zugeführt werden, fin- den sich zum ôftern auch solche, die durch die Roh- beit, Plumpheit und Unregelmässigkeïit ïhrer Gestalt sich vor andern bemerklich machen. Als Beïspiel kann die von Tychsen in den Goett. Comment. Tom. X. Tab. III. N°. 19 und von Castiglioni in den Monete Cufiche Tab. XVII. N°. 9 edirte Münze Giorgi Lascha's, so wie die der Kônigmn Tamar, welche ich in den Petersb. Mémoires (5 sér.) Tom. IX. Tab. XXI. N°. 55 herausgab, dienen. Mit diesen an Missgestalt der äussern Form in aller Weiïse wetteifernd, kommt zu uns von ebendaher nicht selten eine Art Kupfermünzen, die im Felde der Vorderseite die Aufschrift: phall Ollu) Der erlauchte Sultan, und in dem der Rückseite: coll LOU Dschelal-el-dunja w'el-din, führen. Bei Tychsen a. a. O. findet sich unter N°. 7 eine solche abgebildet. Vor Kurzem sind wieder drei und dreissig Münzen der letztern Art aus Tiflis hieher gelangt; und ich habe es mir augelegen seyn lassen, diese einer genauen Un- tersuchung zu unterwerfen. Auch sie bieten die vorhin angedeuteten Unregel- mässigkeiten der Form dar: sie sind bald eckig, bald abgebrochen von einer Seite, theïils rundlich, theïls linglich, andere wieder sind nierenformig, herzfôrmig, birnenférmig u. s. w. Leïder hat der Rost sie alle arg mitgenommen und auf den mehrsten die Umschriften total vernichtet. Diese sind auf keiner, auch nur zur Hälfte vollständig erhalten; nur noch eïnige Reste da- von finden sich auf einer und der andern. Indessen durch Zusammenstellung derselben, so wie derjenigen, welche andere, früherhin von mir untersuchte Exem- plare dargebo.en hatten, habe ich die Umschrift des Avers wenigslens — und diese bildet hier doch das Haupt- moment — in ziemlicher V. Ilständigkeit construiren kôn- nen. Von ihr findet sich nämlich auf einem der vor- liegenden Exemplare noch Ur? os 4 les, auf einem andern pnill Us, und auf einem dritten 2 y Dazu liefert ein mir anderweitig bekannt gewurdenes Exemplar noch | y yes (2)] und noch ein anderes JL Aus Verkindung dieser verschiedenen Bruchstücke er- giebt sich die Legende: BULLETIN SCIENVIFIQUE. 214 D? pes --(?ar é)-L: (sic) poil (sic) oj9 &,S Dis » di. Geprägt ist diese (sic) Dirhem (sic) im Jahr sechshundert und - : und zwanzig. Und auch selbst die Lücke vor dem vorletzten Worte füllt eins der Goettinger Exemplare, auf welchem Tychsen das Zahl- wort C4 drei las. Wenn es mit dieser Lesung, wie man wohl annehmen darf, seine Richtigkeit hat, so stellt sich das Jahr der Hidschra 623 d. i. 1226 n. Chr. als das Prägejahr der Münze heraus, was für die Be- stimmung derselben den Ausschlag giebt, wie wir bald sehen werden, Misslicher sieht es mit der Umschrift des Revers aus. Auf all den zwülf Exemplaren, welche Tychsen in Goet- tingen zu Gebote standen, ist, wie es scheint, von der- selben Nichts mehr zu ermitteln gewesen Auch auf den mir vorliegenden sind, so wie auf den in frühern Zeiten von mir gesehenen, nur wenige und schwache Spuren davon übrig. Auf einem derselben erkenne ich nur noch çac) , auf einem andern Jæs d'h, auf einem dritten scheint dafür Jo) Lo 4j zu stehen. Auf frühern fand ich aylese Le und s /. Es sind diess, was nicht zu bezweiïfeln, Bruchstücke einer Wunschformel, die gelautet haben wird: CIS) : 165 d'h 4) Gels d. ï. Gott wolle seinen Ruhm verdoppeln und (sein Glück, oder melléicht oi sein Leben) lang dauern lassen! (— Sue er wolle seinem Glücke kräftigen Be- stand gewähren!) Eine solche Formel bietet uns auch ein sehr häufiger Bilinguis der Kôniginn Tamar dar, auf welchem ich am Rande der Arabischen Seite lese: (el! La] œls Ja) 4 Gels 1). Doch kann ich nicht unerinnert lassen, dass auf den vorliegenden Münzen, dem Raume nach zu urtheïlen, noch etwas Mehreres, als das Obige gestanden haben muss ?). Wessen aber sind nun diese Münzen? In der Ab- handlung De titulis Chanor. etc. p. 22 ist, nachdem ich 1) Die Lesung dieser Umschrift verdanke ich späterhin mir zugekommenen Exemplaren dieser Münze, die von mir in der Recensio pag 640 N0. 1 und in den akademischen Mémoires T. IX. p 641 N9.55 nach minder gut erhaltenen edirt worden. 2) Auch das will ich nicht unbemerkt lassen, dass auf zweien derselben J+> LJ DEA y) zu stehen scheint, welches ich fur einen Rest von der Umschrift jenes obgedachten Bilinguis der Tamar, der in der Mitte nur überprägt worden, ansehe. Aehn- lich haben einige andere am Rande des Revers die Grusinische Umschrift noch in etlichen Resten bewahrt. 215 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 216 LL + die irrige Ansicht, welche Adler und Tychsen, so wie auch Klaproth (Reïse in d. Kauk. Th.I.S.73), von dem, auf Grusinischen Bilingues dem Namen der Bagratiden Tamar. Giorgi IV. und Rusudan vorangehenden Titel Dschelal- el- dunja w’el-din aufgestellt hatten, berichtigt, — eine Münze der damaligen Potot'schen Sammlung3), auf welcher, ausser den obenangeführten Aufschriften sa[] nr J} und Dur L5)) JY>, noch Bruch- stücke von Aufschriften einer Münze Tamar’s vorkommen, für eine Münze dieser Küniginn genommen worden. Es ist jedoch nicht zu bezweïfeln, dass beide Aufschriften wohl von einander zu scheiden und die eben genannten der Sultan etc. und Dschelal etc. mit nichten auf die Tamar zu beziehen sind; denn. wenn diese auch, so wie ihre beïden Kinder und Nachfolser in der Regie- rung. Giorgi und Rusudan, ebenfalls den Titel Dschelal- el-dunja w'el-din sich geben liessen, so heïsst uns doch in vorliegendem Fall der andere Titel Sultan an einen fremden Fürsten denken, da kein Beïspiel vor- handen ist, dass die Bagratiden jemals auch von selbi- gem sollten Gebrauch gemacht haben. Das gedachte Stück. der Potot-Sammlung ist allerdings ur sprünglich eine Münze der Tamar gewesen, aber es ist, so wie. Poe 2e 291 0 LÈAS Soie Lys*25 alas PA edirte ich in der Folge eine Münze, auf der bloss die 5 RO ETA J 2 PE PNR ft Lhtnut] | cr Je reball y nee. QU 22 pl TPE LS andvre derselben, späterhin von jenem Sultan Becheldl- el-din überprägt worden und dadurch zu einer Re HE dessellien geworden. In der Recensio p 541 N°. oft gedachten itel der Sultan etc. und Dschelal etc. vorkommen, und ich habe, mit Tychsen und Klaproth, | angenommen, dass Münzen dieser Art von dem letzten Charesmschah Dschelal-el-din sind und aus der Zeit datiren, wo Grusien zu drei verschiedenen Malen feind- lichen Einfillen und Verherungen von Seiten desselben ausgeselzl war und selbst die Hauptstadt des Landes Tiflis von ihm erobert ward. Und wirklich kann es nach meiner dermaligen Ueberzeugung gar nicht mehr} in Frage gestellt werden, dass diese Münzen von diesem | Dschelal el- din sind und aus Jener Zeit herrühren Der erste Sieg, den dieser Fürst über die Grusiner davontrug, fällt in das Jahr 1225 Chr. (622 H.), nach | Ibn-el-Asirs und Stephan Orpelian's übereinstimmen- | den Berichten (s. St-Martin’s Mémoires hist. et géogr T. II. p. 115. 259), und seine Éroberung von Tiflis in das nächstfolgende Jahr (s. Abulfedae Fr T. EV. | p. 550. Muhammed Hamawy ad h. a. u. Bedr-el- din Aïny T, IVfol: 9) Und eben diess Jahr. das J 623 3) Jetzt im Museum der Kasan. Universität befindlich. 4) Bei letzterem lies’t man: GA (arr) al) o,J9 > | Festung). | die Geschichte dieses Reiches bei Klaproth Reis. IL p.181 ff (d. ï. 1226), ist es, das wir oben auf einer dieser Mün- zen ausgedrückt gefunden haben. Auch dass selbige, obschon auf ihnen ein Prägeort nicht vorkommt oder wenigstens noch auf keinem Exemplar entdeckt wor- den, in Grusien geprägt sind, wird nicht bloss dadurch sebr wahrscheinlich, dass ihre ganze rohe äussere Ge- tsalt mit, vor und nach jener Zeit von Bagratiden ge- schlagenen Kupfermünzen übereinstimmt, sondern dass solche Münzen auch memes Wissens nur in den bé: kasus-Ländern ausgegraben werden. So ist denn die in der Receus. p. 541 zwischen den frühern und spätern Bagratiden aufgeführte N°. 5 in die CI. IX oder in die der Charesmschahe, und zwar zu Ende, nach der Münze Ala-el-din Muhammed's zu verselzen. Dass übrigens auch unter den vorliegenden Münzen eïnige Stücke vorkommen, die sich als Ueberprägungen von frühern herausstellen, wird schon aus einigen oben gemachten Andeutungen erhellen. Es sind ältere Gru- sinische Münzen, die von dem besaglen Gharesmschah umgestempelt worden. So lässt z. B. eine auf dem Avers rechis von der Inschrift phsll OUblu} noch die Worte À ji Le 5 AI els JS» lle ACER E lo SE Qù) J pal ? p> Lbe ls'5 Lo GE all JE pes œil gs Lo fle Ul bis à Qi D à T, il} pars d'ores “he (— 1226) schlug sich LAVE din mit den Gurdschen und brachte ihnen eine grosse Niederlage bei, ging dann auf Tiflis ls, welches die grôüsste ihrer Provinzen ist, eroberte es mit Sturm, machte alle Ungläubige in di ieser 22 ail ane 0 pie Qu dit 3 etld] | Stadt nieder und ihre Weiber und Kinder zu Gefangener; ei- nem der dortigen Muslimen aber fügte er ein Leid zu. So setzte er sich in den Besitz einer Stadt, welche die Gurdschen ‘im J. 515 (— 1121) den Muslimen genommen, und Sie behauptet hatten, bis Dschelal-el-din sie ihnen wieder entriss. Es war wohl ein glänzender Sieg, den dieser über sie erfocht. Die le frü- hern Künige der benachbarten Lünder hatten es nicht vermogt, sich in den Besitz dieser Stadt zu setzen. (Es wâre nicht urmôg- lich, dass es im Texte Z. 3. statt pale Lg fl die grôsste ihrer Provinzen od. Déstricte heissen müsse pes Lee D ta l'ihre stärkste Ueber Dschelal-el-dins Krieg in Grusien s. auch 217 BULLETIN 5LL -: AJ: bal) 4XU/ erkennen, welches der An- fang des Avers der in der Note 1. erwähnten Münze der Kônigimn Tamar ist. Vergl. auch die ehemalige Potot. Münze, von der oben die Rede gewesen. So eutdeckt man auf anderen in der Umschrift noch Reste entweder von der Grusinischen oder von der Arabi schen Legende derselben Münze Tamar's s. oben Note 2. Andererseits aber führen mehrere dieser Charesmschahi schen Münzen kleïne Grusinische Contre marques. die von späterer Hand aufgeschlagen Dergleichen sind ein & D (awid), vermuthlich von Narin Dawid oder von Soslan Dawid herrührend, und eine andere, deren Be- deutung uoch uicht ermittelt worden. s. Brosset Mono- graphie des Monnaies Arméniennes p 10 RS fe — 23. UEBER EINE SECHSTE VON MIR BENUTZTE HanpscarirTr von Ni METULLAHS GE- SCHICHTE DER AFGHANEN, von B. DORN (lu le 17 septembre 1841). Als ich im J. 1828 die Geschichte der Afghanen vor Ni’metullah ‘) für die asiatische Gesellschaft in Lon- don übersetzte, hatte ich blos eine Handschrift dieses Werkes, welche der erwähnten Gesells: haft angehôrte, unter den Händen. Dieselbe enthielt, wie in der Vorrede zu der Uebersetzung angegeben?), eine Umarbeïtung des ursprünglichen Werkes durch Ibrahim Bathny; sie war nicht mit der gehôrigen Sorgfalt seschrieben und liess den Wunsch nach ferneren Belehrungen aus an- dern Handschriften übrig. Noch während der Arbeït fand ich in der Bibliothek des ostindischen Haus s eine zweite Handschrift 5), deren Zustand aber nicht so be- schaffen war, dass sie alle Zweifel gelüst hätte. Doch enthielt sie die Geschichte Chandschehan Lodis und führte daher auch den Tite] Jk=b Ë Es Glsl UE während die Handschrift der asiatischen Gesellschaft nur Jl:il Uj® heisst. Einen Tag vor meiner Abreise aus England entdeckte ich in der Bibliothek des Dr. Juhn Lee eine dritte Handschrift, welche auch die Geschichte des Kaisers Dschebanghir und überdiess werthvolle Nachrichten über Ni’metullah enthielt Auch sie gewährte Aufklärung über manche dunkele Stelle 4). 1) History of the Afghans translated from the Persian of Nea- met Ullah by Bernh. Dorn. Part. L Lond. 1829 P. II. 1856. 2) S. IX. 3) Ebendas. 4) P. IIS. Il. SCIEN TIFIQUE. 218 Kaum hatte ich diese Handschrift von Charkov ; Wo- hin sie mir der Besitzer zur Benutzung mitzunehmen erlaubt hatte. nach London zurückgesandt, als mir der- selbe Ehrenmann aus eigenem ÂAntriebe eine zweite von ïhm erworbene — für mich die vierte — Handschrif des ,,afghanischen Magazines “ überschickte. Dieselbe war schôn und leserlich geschrieben, und umfassender als die andern Handschriften: sie war offenbar das ur-t sprüngliche Werk Ni’metullahs, hatte aber einen bedeutenden Mangel, d. h. das tünfte, obgleich in der Einleitung versprochene Capitel: die Geschichte Chan- dschehan Lodis fehlte ganz, ohne Zweifel durch die S huld des Abschreïbers, und da ich dieses Capitel aus der Hand 1718 abgeschrieben und giebt auch die Geschichte des eben erwähnten afghanischen Chanes. Allein die Richtigkeit der Handschrift ist so weit entfernt vollkommen zu sein, dass sie vielmehr noch sehr viel zu wünschen übrig lässt. Vor Kurzem nun hat mir Herr N. Bland, Mitglied der asiatischen Gesellschaft zu London, und gelehrter Kenner mehrerer asiatischen Sprachen, ein sechstes ïhm zugehôriges Exemplar übersandt Dasselbe ist von ei- nem Scheich Nisanseddin abgeschrieben und die Abe «chrift am 3. des Rebi Il. 1211 = 5. October 1796 in Luknau beendigt worden. Die Hand ist sehr leser- lich, und hellt alle Dunkelheïten nainentlich hinsicht- lich der Eiïgennamen auf. Doch würde man sich täu- schen, wenn man dieses Exemplar in jeder Hinsicht für besser als die anderen Exemplare halten wollte. Es lässt nicht nur das ganze sechste Capitel, die Geschichte Dschehanghirs weg, sondern hat auch noch andere Män- gel: es sind hier und da einzelne Wôrter, oder kürzere und längere Stellen ganz ausgefallen, es giebt ôfters of- fenbar falsche Lesarten Dagegen enthält es die Ge- schichte Chandschehans, und setzt mich in den Stand, den Text derselben mit Vergleichung der akademischen Handschrift in seinem wahrscheiniich ursprünglichen Ge wande aufzufassen. In der Aufzählung der afghanischen Stimme, welchie das zweite Capitel einnimmt, finden sich bedeutende Verschiedenheiten und Abweichungen. 219 BULLETIN SCIENTIFIQUE 220 D Ans dem Erwähnten ist nun ersichtlich, 1) dass das Werk Ni'metullahs nicht zu den sehr seltenen ge- hôrt, und 2) dass verschiedene Recensionen von dem- selben im Umlaufe sind, welche indessen im Ganzen und in den Hauptsachen übereinstimmen. Mir aber ist es durch die Vergleichung der sechs erwähnten Hand- schri‘ten môglich geworden, einen vollständigen Text von Ni’metullahs Geschichte zusammen zu stellen, einen Text. welchen ich mich nicht scheuen dürfte, bei schicklicher Zeit und Gelegenhuit durch den Druck be- kannt zu machen. der Insel Hochland im Finnischen Meerbusen, von Alex. Gustav Schrenk, Beamten des Kaiser]. Botanischen Gar- tens. 5) Ueber Wald - und Wasservorrath im Gebiete der obern und mitileren Wolga. Ein Bericht von P. w. Koeppen, M. d. Ak. d W Mit einem Vorworte des Herausgebers Hierzu die Karte Taf. III. 6) Neueste Nachrichten über die nôrdlichste Gegend von Ssibirien zwischen den Flüssen Pjässida und Chatanga, in Fra- gen und Antworten abgefasst. Mit Einleitung und An- merkungen des Herausgebers. Bd. V, auch unter dem Titel: Reise nach dem Ural und der Kirgisensteppe in den Jahren 1853 und 1855, von G. v. Helmersen. Erste Abtheïlung, den allge- meinen Reïisebericht enthaltend, mit drei Karten. Der Bd. VI wird die zweite Abtheïlung derselben Reise und zwar die physikalischen und geognostischen Beobachtungen enthalten. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. (Rapport de MM. Baer et Helmersen, lu le 27 août 1841.) Für den VIlten oder noch einen folgenden Band ist schon eïniges Material theïls ausgearbeitet, theïls vorbe- reitet, z. B. Bemerkungen über Zimmermann's Karte von Mittelasien, von Dr. Dahl; zuverlässige Nachrich- ten vom Abflusse eines Theïls des Suwando-See’s in Finnland mit einer Karte ; Neue Gränzbestimmung zwi- schen Norwegen und dem Russischen Reiïche, mit einer Karte von Barr; Aeltere Nichrichten von Deshnew's Fahrt, von demselben. Bericht des Marinecapitans R ei- necke über die in die Felsen am Finnländischen Meer- busen eingehauenen Marken, mit einer Karte; Historische Uebersicht des Handels der Russen mit China nebst einer Nachricht über die erste Reïse der Russen nach China im Jahre 1567, :on Helmersen. Von dem Werke: Beiträge zur Kenntniss des Russi- schen Reiches und der angränzenden Länder Asiens,“ sind jetzt folgende Bände erschienen, welche auch ein- zeln zu haben sind : Bd I, auch unter dem Titel:.Statistische und ethno- graphische Nachrichten über die Russischen Besitzungen an der Nordwestküste von Amerika, von dem Contre- admiral von Wraugell. Herausgegeben und mit eïni- gen Zusätzen v rmehrt von K. E. ven Baer. Mit einer Karte. Bd. IL, auch unter dem Titel: Nachrichten über Chi- wa, Buchara, Chokand und den nordwestlichen Theil des Chinesischen Staates, gesammell von dem General- major Gens, bearbeïilet und mit Anmerkungen verse- hen von G. v. Helmersen. Mit einer Karte Für Ein Bändchen sind Materialien über unsere Ame- rikanisrchen Besitzungen vorräthig. Helmersen’s Reise nach dem Altai in sé Jahre 1834 wird zwei zukünftige Bindchen jüllen, ven denen das eine den historischen Bericht und allgemeine Bemer- kungen, das zweite die wissenschaitlichen Beobachtun- gen enthalten wird. Bd. LL, auch unter dem Titel: Essai sur les res- sources territoriales de l'Asie occidentale, le caractère des habitans, leur industrie et leur organisatiun munici- pale, par Jules de Hagemeïster. Bd. IV, gemischten Inhalts und deshalh ohne zwei- ten litel. Herausgegeben von K. E. v. Baëer. Mit einer Zeïichnung und zwei Karten. Er enthält foleende Ab- handlungen: 1) Ueber die ältern ausländischen Karten von Russland, von dem wirklichen Staatsrath v. Ade- lung. 2) Eine alte Abbildung der Ruinen von Madshar, etluteft vom Herausyeber. Hierzu Taf. I. 3) Geogno- Derselb: gedenkt von seiner geognostischen Karte, vom Europäischen Russland, so wie sich neues Material findet, neue Aflagen in dieser Sammlung zu geben Baer hat die Ahsicht Einiges über seme nordischen Reisen in dieser Sammiung mitzutheïlen. —————_——_— Emis le 12 octobre 1841. EEE nn stische Beobachtungen auf einer Reise von Dorpat bis Abo, von Dr. Ernst Hofmann (jetzt Piof. in Kijew). Hierzu die Karte Taf. Il. 4) Skizze der Vegetation auf Tome EX. À li de Pie 4° 207. 208. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ” PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DURS ADN TL PE TELRES B'OU K CG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/4 écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie, SOMMAIRE. MÉMOIRES. 4. Inscriptions grèques restituées et expliquées. er Article. Extrait. GrAgre. 5. 2ème Article. Extrait. NOTES. Le même 24. Sur les rapports qui existent entre le camphre et le Haloïdes. Craus. CORRESPONDANCE. 2. Présence de l'hydrogène dans le sulfo-cyanogène. Lettre de M. Craus à M. Hess. 3. Procédé galvanique pour graver des planches daguerréotypées. Lettre de M. Grove & M. Jacosr. MÉMOIRES. 4. INSCRIPTIONES ALIQUOT GRAECAE, NUPER RE- PERTAE, RESTITUUNTUR ET EXPLICANTUR A Fr. GRAEFE. Ier Arnicze. (Lu le 29 janvier 1841.) Extrait. Einige zu Anapa gefundene Steine mit Griechischen mehr oder weniger vollstäindigen Inschriften, die sich in der Kaïs. Hermitage befinden, ein paar Inschrifien von Steinen aus der Gegend von Kertsch, die eben dorthin gekommen, und der Stein, den die Kaïs. Acade- mie veriges Jahr aus Nachitschevan a. Don erhalten, haben mir Veranlassung gegeben, meine früheren Inschriften- Erklärungen hier fortzusetzen. Eben deshalh habe ich auch für gut befunden, mich der Lat. Sprache zu be- dienen. Der letzt genannte Slein, obwohl er sonst nichts Neues bietet. ist doch seines Aliers wegen bedeutend, da er der Regierung Leucons L. oder der Demosthenischen Zeit angehôrt. Die grüssere Inschrift von Anapa, im Wesentlichen sicher zu lesen, enthält die Freilassung einer im Hause gebornen Sklavin, die von ilirer Herrschaft, zwei Ge- schwistern, einem Manne und seiner verheiratheten Schwester, nach dem Wunsche ihres verstorbenen Va- ters, ausgeführt wird. Obwohl es mehrere Documente solcher Freilassungen gicht, unterscheidet sich diese doch vor allen in ïhrer Form, in eïnigen grammatischen Eigenheiïten, und zum Theïl auch in der Paläographie und ganzen Ausführung der Schrift. Sie fällt in die Zeiten des Tiberius Julius Sauromates. In anderer Art interessant ist die aus Kertsch vor Kurzem gebrachte Inschrift eines Grabes. Sie ist me- trisch, und enthäll 4 Distichen, die sich vollständig herstellen liessen. Der Todte, em Knabe in der Blüthe der Jugend verstorben, ist mit seinem Vater oder Pä- dagogen über der Inschrift im Basrelief dargestellt. Eine Zeitangabe fehlt; Poesie und Sprache, obwohl Zeï- chen veränderter Zeit, oder vielleicht auch nur provin- zieller Eigenthümlichkeit an sich tragend, gehürt doch zu dem Bessern, was jene Gegend liefern konnte. Einige kleinere Fragmente verdienen hier keine Er- wäbhnung. 5. Seconp Anricu. (Lu le 15. oct. 1841.) Extrait. In der Sitzung am 18. Jun. 1841 (S. Bulletin scient. T. IX. No.9.10. S. 149) übergab Hr. v. Koeppen die Copien von vier unedirten Griechischen Steininschriften, die er der gefälligen Mittheilung des im gelehrten Co- milé des Ministeriums der Reichsdomänen angestellten Hrn. C. R. Sablozky verdankte. Die Steine waren bei Nedwigowka, einem am rechten Ufer der nôrdlich- sten Mündung des Don liegenden und dem verabschie- deten Hrn. Obrist Martynow gehürigen, Kirchdorfe gefunden uud so dessen Eigenthum geworden. In der 223 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 294 mo go mem) Nähe dieses Dorfes sollen sich nämlich Ueberreste einer grossen mit Wällen und Gräben umgebenen Befestigung finden, die Spuren von Slrassen einer bedeutenden Stadt noch jetzt sich erkennen lassen, und Scherben und alte Münzen nicht selten ausgegraben werden. Mit Recht erkennt Hr. v. Küppen in dieser Lokalität die Lage des alten Tanaïs, wie denn auch auf diesen Steinen so- wohl der Name der Stadt, éoywr Tarcews, No. IT. bei uns, als auch der ihrer Bewohner, T'evaire, No. I. hier, deutlich zu lesen steht, und somit eine Vermuthung Stempkowsky’s, es müssten sich daselbst Inschriften vorfinden, vollkommen in Erfüllung gegangen ist. Nach- dem Hr. v. Küppen einige der offenbarsten Fehler in diesen Inschriften verbessert hat, wie wir in der aus- führlichen Erklärung gehôrigen Orts angeführt haben, bemerkt er noch ein paar andere Stellen in der Nähe des Ausflusses des Don, wo altes Gemäuer und bedeu- tende Ruinen zu Nachgrabungen einladen und neue Funde versprechen dürften. Wir gehen nun zur nähern Betrachtung dieser Stein- schriften über, und bemerken zuvürderst, dass wir sie in anderer Ordnung zusammengestellt haben, die beiden grôssern nämlich nach ibren vollständigen chronologi- schen Daten, No. [. vom Jahre 489 der Bosporischen Aera, 192 n. Christus, (No. 4 der alten Ordn.) und No. II vom nächstfolgenden Jahre 490, 193 nach Chr. (N. 1 der alten Ordn.\ voran, und dann die beïden auf einem einzigen Stein befindlichen kleineren No. III, IV (ehemals No. 3 und 2) ohne Jahresdatum, obwohl No. IIT der frühern Regierung Eupators und No. IV vielleicht einer noch weiït frühern angehürt. Diese Anordnung schien uns ausser der genauern chro- nologischen Bestimmung, auch der grôssere Umfang und die Bedeutsamkeit der Inschriften selbst zu recht- fertigen. No. I (ehemals No. 4.). Der Stein soll, im Jahre 1836 gefunden, von bedeu- tenderem Umfange seyn, obwohl sein Maas nicht ge- nauer angegeben wird. Diese Inschrift ist am vollstän- digsten erhalten und für die Genealogie der Bosporischen Kônige wichtig: denn, wenn die einzige bedeutende Ergänzung m der 2ten Zeile, wo wir aus dem ersten Anfangsbuchstaben Y, und weïl sich vernünfligerweise durchaus nichts anderes “enken lässt, v'oûü roù geschrie- ben haben, — viwyoù roù Würde zu viel sein, wenn's sonst wahrsch-inlich wäre. — irgend richtig ist, so er- fahren wir hier zuerst, dass Sauromates IV. ein Sohn des Künigs Rhoemetalkes war. Es fällt daher die ganz unbegründete Vermuthung Bôckhs, der ïhn aus der Inschrift C. J n. 2109 c, einem ganz armseeligen Frag- ment, das weder Titel noch Eïgennamen eines einzigen Kôünigs enthält, zu Eupators Sohne machen wollte. Auch das neue, ziemlich Byzantinisch klingende, Hofamt eines Oberkammerherrn, coyszoirwreirig, 2. 6. beï den Bos- porischen Kônigen, lernen wir hier zuerst kenner, und es passt nicht uneben zu dem zo«faérows oder zv«u- réouos, dem Bettmeister, den eine andere Inschrift C. J. n. 2114 d. erwähnt. Auch für die Lexikographie dürfte das Wort neu sein, da man bisher nur xuruwri- rg kannte. ŒEndlich môüchte sprachlich das doppelte Augment in dnexaréormoæv, Z. 10, wenn es nicht Schreïbfehler ist, bemerkenswerth und eigenthümlich erscheinen, wie anderwärts der Mangel alles Augments. Gleichgültig ist für uns der eïgentliche Inhalt: dass unter Künig Sauromates IV., Sohn des grossen Kônigs Rhoemetalkes, und unter dem küniglichen Oberkämme- rer Julius Menestratus, als Abgeordneten, die Hellenen und Tanaïten einen alten verfallenen Thurm der Han- delsstadt, £uxtootw, wiederhergestellt haben, unter Auf- sicht Rhodons, Sohn des Fab. Zinnamus, des früheren Hellenarchen. und noch 5 anderer Bürger. Die Inschrift datirt, wie schon bemerkt, vom Jahre 489 vom 1sten Lous, welches im Macedonischen hier üb- ligen Kalender, der 10. Monat war. No IT (ehemals No. 1). Dieser Stein ward schon 1833 gefunden. Die Schrift bedeckt, wie es heïsst, einen Raum von etwa 10 Wersch. Läuge und 6— 7 Breite. Leïder ïst diess vielleicht nur die untere Hälfte der Steinplatite, und diese noch obendrein in 10 Stück zersprungen, von denen nur 7 sich vorfanden. Diese Lücken, nicht vielmehr .als Na- men betreffend, glauben wir ziemlich sicher ausgefüllt zu haben. Aber über die erste Hälfte, den Anfang des Ganzen, lässt sich nicht viel Gewisses behaupten. Wenn in der 5. Zeïle der 4. und 5. Buchstabe vom Ende kei- ne verbindende Partikel enthalten, wie etwa z@r = x &, was kaam glaublich; so ist das Ganze bis zu Zrrwr B roù ‘Ad« in der 12. Zeïle em eïnziger langer Vor- dersatz, der, wie gewühnlich mit ëzed; mochte ange- fangen haben. Der Nachsatz besagt nun: dass ein ge- wisser Zenon, dessen Vater und Grossvater Adas, oder auch vielleicht Dadas geheïssen, abgesandt vom Kônig, d. h. von Sauromates IV. in unsern Handelsort, èure- vor, ohne Zweifel die Stadt Tanaïs selbst, dem Zeus; Ares und der Aphrodite geweiïht habe, — entweder das ganze Emporium, was nicht wahrscheinlich, oder viel- 225 mehr irgend eïne Baulichkeit, einen Tempel oder der- gleichen — was dann zu Anfang benannt sein musste, — wegen glücklicher Besiegung feindlicher Scythischer Stimme, und gelungener Befreiung der Taurischen Halbinsel, die früher durch irgend eine Convention, es ist nicht klar, welchem feindlichen Volke verpflich- tet und zur See von den Bithyniaten belästigt war, wo- beï, allem Anschein nach, die Tanaïten, unter der Ge- schäfisleitung (zolrevorrer, wenn es richtig ist), eini- ger benannter Bürger, die früher schon mit dem Kônige im Verhältniss gestanden, besonders thätig und fürder- lich gewesen sein mochten, so dasss der Stadt wohl ein Monument deshalb vom Kônig dekretirt werden durfte. So plausibel ein solcher Vordersatz im Ganzen er- scheint, und so wenig gegen den Zusammenhaug etwas Wesentliches einzuwenden sein würde, lässt sich doch natürlich nichts Historisches darauf bauen; die bekrieg- ten feindlichen Stimme, wie die Zoæyor, neben den Scythen, und die /«ioi — will man vielleicht daios? — oder auch Z«£or, bleiben unklar, wie die ‘4çeodirn èmi Boodorç, genannt nach einer Localitat, wie es scheint, die wir nicht kennen, mag nun in dem Namen an das Scythische Spu, Auge, oder das Persische Æsp, Pferd, zu deuken sem. Die wichtigste und sicherste Person ist für uns hier Kabos, der &oywr T'avcewg: denn das ist gleichsam das gerichtliche Zeugniss, dass es Grund und Boden der alten Stadt war, wo der Stein gefunden wurde. Auch gewinnt die Sprache etwas in der Flexion des Stadtnamens, T'urd:w;, statt des sonst übligern J«- vaido Noch findet sich eine Art Curiosität der In- schriften - Surache, auf die Bôckh, G. J. und nach ihm Franz, Elementa Epigr. S. 374 aufmerksam ge- macht haben: denn die Worte Z. 12 Zivwy BTO YA- AA sind wahrscheinlich zu lesen: Zérwy B Toù Ada, oder weil der Name Yadag häufiger ist, 4adæ, d. h. Zeno, der zweimal von einem Adas oder Dadas ab- stammt, weïl Vater und Grossvater gleichen Namen führten. Ob in Z. 10 die zwei Punkte vor ’/uvi. nicht dasselbe besagen, lassen wir vor der Hand dahingestellt. Ob die, ein Stück des Vordersatzes schliessenden Tau- send, yazivus, jetzt das erste Wort des Fragments, Gelder sind, oder Hülfstruppen, oder gefangen-, mei- netwegen erschlagene Feinde, ist nicht auszumitteln. Môglich ist Alles. Die Jahreszahl 490 ist sicher, denn obgleich das q, das Zahlzeichen für 90, in den Bruch fillt, ist doch der kleine Rest c nicht zu verkennen; es kann nichts An- deres sein. Im Dystros begegnet uns wieder ein Monat des Maced. Kalenders und zwar der 5. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 226 No. III (auch früher No. 3.). Ueber unsere beïden Iuschriften No. III und IV wird berichtet: beide stünden auf einem und demselben im Jahre 1854 gefundenen Steine, dessen frühere Rück- seite in spälerer Zeit zu einer neuen Inschrift benutzt wurde; die anscheinend jüngere dieser Inschriften sei die aus der Zeit Eupators. Diese Bemerkung gründet sich nicht bloss aufdie verschiedenen Schriftzüge die ia No. IIT gewübnlich, in No. IV riesengross sind, sondern auf den genau genug zu berechnenden Umfanz und die Anord- nung der beïden Inschriften, von denen No. II offen- bar nur ein Fragment des Steins einnimmt, No. IV aber mehr Raum, d.h. den ganzen Stein, erforderte. Dieser Umstand wird unsere Vermuthung über den in No.IV erwähnten Kônig vielleicht in etwas unterstützen. Die vorliegende Inschrift (No. IL.) bezieht sich auf ein dem Apollon von einem gewissen Antimachos, Charitons Sohn, vollzogenes Gelübde. Worin diess be- standen, lässt sich nicht errathen, und wir würden na- türlich auch nicht darnack zu fragen brauchen, wenn wir die Inschrift an ihrer ursprünglichen Stelle, der Basis emer Bildsäule, einem Altar, oder irgend einer Baulichkeït stehen sähen. Denn wo die Sache sprach, pflegten die Alten nicht viel Worte zu machen, — die witzelnden Spielereïen der Epigrammen-Dichter gehü- ren natürlich nicht hierher. So giebt es eine An- zabhl solcher, hinterdrein freïlich räthselhafter Inschriften. Aber von diesem fatalen Umstand hängt gleichwokl die Herstellung der letzten Zeïle ab, da das Verbum leicht nach der EigenthümIlichkeit des geweïhten Gegenstandes abseändert werden konnte, und çrioc, Gvacrioaæ, bei Standbildern, ëys'os» bei Gebäuden, Tempeln, re , dvaridévar und dergl. mehr bei andern Gegensländen üblich war. Aus dem Rest der letzien Buchstaben, die YTEZS oder vielmehr YT'HZ geben, habe ich auf ërelebrnc«, oder — 6e gerathen, weil man svyv Teket- rca, wohl eben so gut musste sagen künnen, wie rehsvrioc télôwo, oder ëxrekeïv ebyrr. Ausser Jabr und Monat müchte wohl weiter Nichts fehlen. So wenig nun diess Alles zu sein scheint, enthält doch auch diese Inschrift etwas Neues und recht Bedeutendes. Bisher glauble man, nur Sauromates II. und Rhescuporis IL, Zeïlgenossen des Kaiser Tiber, hätten ihm zu Ebren, die Rüm. Namen Tiberius Julius angenommen, und obwohl man mit einer Inschrift geheim thut, die noch einen Bosporischen Künig zu Trajans oder Hadrians Zeit mit denselben Vornamen auffübren soll, wusste man doch nicht, wie das glaublich scheinen konnte. Hier wird nun Eupator, der auf den Münzen mit Antonin, * 227 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 228 RER EEE TEE D TR A ES RS ONE ER EREE DD SA AEERE R P EE PLOOOO EN dem Frommenu, Marc. Aurel. und L. Verus, seinen Zeit- genossen, erscheint, ganz klar Tiberius Julius genannt, so dass man deuilich sieht, nach dem Vorgang jener ersten Künige, konnten sich auch andere spätere Glie- der dieser Dynastie, wenn es ihnen beliebte, dieselben glänzenden Namen aneiïgnen. Oder sollen wir an der Aechtheit dieser Abschriften zweifeln? In der Sprache sehe ich nicht den mindesten Grund, und, so leicht es wäre, ein paar solche Zeilen zu componiren, dürfte doch die Heiïmath dieser Steine noch keinen Fourmont er- zeugt oder verdächtigt haben. No. IV (ehemals 2.). Die letzte Inschrift, No. IV, also nach der obigen Bemerkung die ältere dieses 3ten Steines, enthält drei- mal so grosse Buchstaben als die vorhergehenden, und diese Riesencharaktere scheinen sie scherzweise allerdimgs einer frühern Periode zuzuweïisen. Nur das O ist, wie in vieler alter Schrift, klein, und eben darum vielleïcht in Z. 2 vor dem letzten Strich ganz übersehen worden. Nach der glaublich symmetrischen Anordnung der 5ten Zeile, die um 2 Buchstaben eingerückt ist, und ohne Zweifel nur die Jahrzahl und den Monat enthielt, also our etwa 11 oder 12 Buchstaben, hatten die übrigen Zeilen wohl nicht über 15 oder 16 Buchstaben, wie Z. 4 5 èni roù Bacriwe wobl sicher ist; Vergl. No. II Z. 11 und 12. Hieraus und aus dem halben } der er sten Zeile habe ich auf Buosksi Mitoudcry gerathen, und an den Bruder von Cotys IL. unter Claudius gedacht. Gerade nur ein so alter Stein konnte nach mehr als 100 Jahren, unter Eupator, wohl schon von selbst, um- aus- oder abgefallen sein, auf jedem Fall zum umkeh- ren und neu beschreïiben allgemach für reif erklärt werden, — wie wir es mit unsern Leiïchensteinen nicht viel besser machen. Eine Inschrift der jüngst vergange- nen Zeit unter einer der nächsten Regierungen hätte man, ohne besondern Grund, nicht angetastet, nicht umgekebrt In der 2ten Zeïle, wo der grosse Raum zwischen X und dem Anfangsstrich des folgenden Buchstaben, auf ein kleines verwischtes Ü schliessen liess, scheint sizüv« nicht zu bezweïfeln; auf die folgenden Namen kommt Nichts an, und das Verbum wird Niemand vermissen, der diese gewobnliche Auslassung kennt. Es hatte also jemand dem Kônïg Mithradates ein Bild geweiht. In dieser letzten Inschrift ist nun aber freilich gar nichts Grosses, ausser den grossen Buchstaben, alle Na- men sind ungewiss, und darum schien ïhr, wenn sie auch leicht die älteste sein mochte, doch nur die letzte Stelle zu gebühren. Wir schliessen mit einem Gegenstand der antiken Kunst, einem goldenen Diadem, das nach einer gewissen Wahrscheinlichkeit aus dem Erbe Künigs Sauromates [V. herrühren müchte. Unter vielen interessanten Alter- thümern, die in diesem Jahre aus den Gräbern Putia- capäums (Kertsch) in die reïche Kaïs. Sammlung der Hermitage kamen, finden sich auch mehrere goldene Diademe. Sie sind nicht besouders kunstreïch, und of- fenbar keine altgriechische Arbeit; sondern von eingebor- nen Künstlern ziemlich roh und leïcht angefertigt. Alle bestehen aus einem einfachen, nur etwa durch einge- schlagene Linien und Ringelchen verzierten Goldbleche, das vorn breiter, hinten schmäler zu einem Stirnband zusammengenietet ist. Auf dieses Blech sind von beï- den Seiten nach vorn hin goldene Blätterbüschel, 3. 4 von jeder Seite, bald reicher, bald spärlicher, kranzartg aufgenietet, und in der Mitte befindet sich. bald eine goldene mehr verzierte Platte mit getriebenen Figuren oder unbedeutenden geschnittenen oder ungeschnittenen Steinen, bald ein roh gearbeiteter Gorgonenkopf, bald anderes Aehnliches. Unwillkührlich erinnert man sich an die Diademe der ällern Byzant. Kaiser auf Miünzen, die gleichfalls über der Slirn eine runde oder ovale Verzierung von Steinen oder dergleichen vermuthen lassen. In allen diesen war bisher kein Anhalt zur Bestimmung irgend einer Zeit zu finden. Ein Diadem allein, in allem übrigen den andern ähnlich, hat vorn in der Mitte den Abdruck einer Gross- bronze von Marc Aurel, die so klar und deutlich in dem dünnen Goldblech abgedruckt und abgeschlagen ist, dass man Bild und Legende vollkommen erkennt Es 1s!: M. ANTONINUS AVG. TR. P. XXVIIL. Brustbild des Kaïsers, bärtig, im Lorbeerkranz und Har- nisch, rechts sehend. {1te Grôsse nach Mionnet. Aus dem Durchmesser der Medaiïlle ergiebt sich zu- gleich die grüsste Breile des Diadems; hinten ist es kaum ein Drittheil so breit. Natürlich ist bei diesem Abdruck an keinen Revers zu denken; die Medaïlle folglich nicht näher zu bestimmen, ob sie nicht vielleicht gar unedirt ist. Aber erwünscht ist die klare Zahl der Tribunitia Potestas. Nach Eckhel fillt die XXVII. Trib Pot. M. Aurels auf die Jahre 173, 174 nach Christ. und M. Aurel stirbt 180. Eupator hôrt auf zu regieren 170 oder 171 nach Chr. und Sauromates IV. fängt erst 177 oder 178 an zu regieren. Mithin künnen wir von 173 oder 174, 229 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 250 VAE IE EEE CPE SET DORE TE AE EE I NE RICE I CAE ER D 2 me A —— dem Datum unserer Medaille, bis 177 oder 178 eigent- lich keïnen Künig auf den Bospor. Thron nachweïsen wenn wir nicht an die wenig, und durch gar keine Denkmäler beglaubigten Brüder Leucanor und Eubiotus denken wollen. Aber warum sollte auch die Rüm. Me- daille augenblicklich an den Bosporischen Hof kommen und dort zum Schmucke eines Diadems verwandt wer- den! Diess konnte auch nach 3 und 4 Jahren gesche- hen, und Sauromates IV hatte sonach Zeit, sie von 177 oder 178 bis zu M. Aurels Tode 180, oder so lange er wollte, zu tragen. Freïlich bleibt es müglich, dass auch ein viel späterer Verehrer des edlen Kaïsers sich mit dessen Bilde schmücken konnte; doch ist die grüs- sere Wahrscheinlichkeit natürlich für den abhängigen Zeitgenossen. Wer durfte auch wohl solch ein Diadem trasen, ausser dem Hause des Künigs, der sich immer- hin selbst als einen Vasallen des Kaïsers betrachten musste; und es war diess eben sowohl das wohlfeilste, als das treueste und authentischste Bild des Kaïsers, das der Künig an seiner Stirn tragen konnte, Diess zugegeben , fallen die sämmtlichen in einem und demselben Grabe gefundenen Gegenstände wahr- scheinlich ungefähr derselbenn Periode und derselben Familie zu. Ehrte nun aber der Kônig den edlen Marc Aurel wirklich von Herzen, so wäre es kein Wunder, wenn wir auf einem Slein auch noch einen Marcus Aurelius Sauromates fänden *). EE N O T £& S. 24. UEBEr Das VERHALTEN DES KAMPHERS ZU DEN Hazonex, von C. CL AUS, Professor in Kasan. (lu le 8 Octobre 1841.) Da der Kampher in Beziehung zu Chlor, Brom und Jod, fast gar nicht untersucht ist, so habe ich, um diese Lücke einigermassen auszufüllen, eine Reïhe von Ver- suchen angestellt, deren Ergebnisse ich hiermit ver- üffentliche. Bevor ich jedoch zur Beschreïbunz der Arbeit über- gehe, erlaube ich mir noch emige Bemerkungen über das Verbrennungsverfahren der analysirten Verbindun- gen vorauszuschicken. Ich analysirte nach den Methoden *) Da die griechischen Texte unverzüglich mit der ausführ- lichern Lateinischen Abhandlung in den Mémoiren erscheinen, von Liebig und Hess, erhielt jedoch mit dem Appa- rate des letztern Chemikers, der auf diese Weise voll- ständigern Verbrennung wegen, die genausten Resultates Da mir jedoch der kleine Vorrath von Glasrühren bald ausging, so unternahm ich meine Verbrennungen in ei- ner Porzellanrôhre, indem ich ganz so verfuhr wie Hess. angeceben hat, mit dem Unterschiede, dass ich an Stelle seiner Lampe den Liebig'schen Ofen anwendete. Die zu verbreunende Substanz wurde entweder in einem Schiffchen oder in Glaskügelchen in die Mitte der Rübre gebracht, hate vorne, in einer Entfernung von 3 Zoll von der zu verbrennenden Suhstanz, eine 12 Zoll lange, vorker gut ausgeglühte Kupferoxydschichte, im hintern Theile der Rühre, ebenfalls 3 Zoll von der Substanz entfernt, emen langen Pfropf von ausgeglüh- ten, oxydirten Kupferspänen. Durch die gewühnlichen Blechschienen wurde der mittlere Theïl der Rôühre, welcher die Substanz enthielt, vor starker Erhitzung ge- schützt und hierauf das Kupferoxyd und der hintere Pfropf zum starken Glühen gebracht. Auf diese Weise befand sich die Substanz zwischen 2 Feuern, und ver- brannte sehr regelmässig bei einem langsamen Strome von Sauerstoffgas. Die Verbrennung erfolgte so voll- ständig dass das gebildete Wasser rein und vollkommen geruchlos war. Bei weuiger flüchtigen Substanzen muss man jedoch den Gaug der Verbrennung dadurch unter- stützen, dass man den Theïil der Rühre, welcher die Substanz enthält, mit einer glühenden Kohle vorsichtig erwärmt. Zur Controlle dieser Verbrennungsweise ana- lysirte ich einen schon genau untersuchten Kôrper, den Kampher, und erhielt dabeï sehr genügende Resultate. 0,264 Gr. Kamplier gaben 6,760 Gr. CO ? und 0,250 H20. Auf hundert Theïle berechnet. C. 79,59 Dumas hat erhalten: C. 79,50 H 10,52. 10,46. Verhalteu des Kamphers zum Chlor. Es wurden Flaschen mit trockenem Chlorgase ange- füllt, in diese zerriebener Kampher gethan und so dem directen Sonnenlichte ausgesetzt. Nach Verlauf von einigen Wochen wurde der Kampher heraus genommen; er war etwas gelblich gefärbt, hatte ein wenig Chlor absorbirt, jedoch sonst keine wesentliche Veränderung erlitten. Wendet man sehr feuchtes Chlorgas an, so bildet sich Salzsäure und ein Theïl des Kamphers ver- wandelt sich in flüssigen salzsauren Kampher. Man leitele trockenes Chlorgas durch schmelzenden Kampfer (+1700C.). Hierbeï verflüchtigte sich der haben wir es für überflüssig gehalten, sie hier abdrucken zu lassen. | K. ohne bemerkbare Zersetzune. 251 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 232 RE LE LI I ER Einige Chloride zersetzen jedoch den Kampher sehr leicht. Erhitzt man nämlich ein Gemenge von Subli- mat (HgCI2?) und K. in einer Glasrôhre, so entwik- kelt sich Salzsäure. man nimmt einen terpentinähnlichen Geruch wahr, und in der Rôhre bleïbt eine schwarz- braune Masse, welche, nach dem Ausziehen mit Alko- hol, Colomel und eine kohlige Substanz hinterlässt. Noch kräftiger wirkt das Antimonsuperchlorid (Sb2 Clt0) ein. Bei gewühnlicher Temperatur wird der K. zwar wenig davon afficirt, erwärmt man aber ein Gemenge beider Substanzen im Wasserbade, so beginnt, mit dem Sieden des Wassers, eine heftige Reaction, unter star- kem Aufschäumen und plôtzlicher Entwicklung einer grossen Menge Salzsäuregas. Sonst bildet sich nichts Gasfôrmiges und Flüchtiges. Nach Beendigung der sehr rasch erfolgten Zersetzung ist der Kampher in eine rothbraune dicke Masse verwandelt, gemengt mit Chlorantimon und Salzsäure. Sie wurde mit Wasser geschüttelt, wobeï basisches Chl-rantimon mit braun- grauer Farbe niedergeschlagen und Salzsäure mit etwas Chlerantimon gelüst wurde. Die Lüsung enthielt nichts Organisches, sondern das Zersetzungsprodukt des K. be- fand sich in dem Niederschlage. Dieser wurde, nach dem Auswaschen, mit Alkohol bis zur vülligen Er- schôüpfung extrahirt. Die alkoholige Lüsung liess nach dem Abdampfen ein eigenthümliches, weiches Harz zu- rück, das einen sehr angenehmen aromatischen, keines- wegs kampherartigen Geruch und einen scharfen kratzen- den Geschmack besass. Beim Erhitzen dieses Harzes entwickelt sich Salzsäure, es destilliren anfangs farblose dann gefarbte, ülartige, wohlriechende, pfefferartig schmeckende Flüssigkeiten über, und es bleibt zuletzt eine koblige, voluminüse, glänzende Substanz zurück. Weiter habe ich dieses Zersetzungsprodukt des K. nicht untersucht. Der früher erwähnte N iederschlag des ba- sischen Chlorantimons war noch grau gefärbt. Er wurde nun noch mit Aether extrahirt und eine dunkelbraune ins Grünlich schillernde Tinctur erhalten, welche nach dem Verdunsten einen andern harzartigen schwarzbrau- nen Kôürper hinterliess. Wird in eine alkoholige Kampherlüsung Chlor gelei- tet, so erfolgt sehr rasche Zersetzung, diese beschränkt sich aber grüsstentheïls auf den Alkohol, doch wird da- bei auch der Kampher, wenn gleich sthr langsam, an- gegrifien. Es ist jedoch sehr schwer die Zersetzungs- produkte des Alkohols von denen des K. zu trennen, daher ich denn auch diese Untersuchurgsweïse einstellte. Chlorkampherarten. Nach vielen vergeblichen Versuchen gelang es mir endlich den K. so zu zersetzen, dass ohne Abscheidung von Kohlenstoff, der Wasserstoff desselben stufenweise vom Chlor ersetzt wurde. In einer Unze Phosphorsuperchlorür (P2 C16) wur den 3 Unzen K. gelôst Die Auflüsung erfolgte unge- meïn leicht und das Ganze stellle eine farblose, ziemlich dünne Flüssigkeit dar. Durch diese wurde 24 Stunden hindurch Chlor geleitet. Die Einwirkung war anfangs unter Erwärmung und starker Entwicklung von Salz- saure sehr energisch, doch nach Verlauf von einigen Stunden schon, wurde sie bedeutend schwächer, so dass man den Zersetzungsact durchs Erwärmen der Flüssig- keiten unterstützen musste. Zuletzt war die Reactiou sehr schwach, und das meiïste Chlor ging unabsorbirt durch. Hierauf wurde die Operation beendigt und der Inhalt der Retorte heraussenommen. Er stellte eine durchsichtige, wenig gelblich gefärbte Flüssigkeiït dar, von der Consistenz des Kanadischen Balsames. Um die Beïmischung von Chlorphosphor zu zersetzen, wurde das Product anfangs mit Wasser, darauf mit einer Lüsung von kohlensaurem Natron geschüttelt. Durch diese Operation, wurde die Verbindung des Chlors mit dem zersetzten K. in eine weisse, rahmähnliche, dicke Masse verwandelt, welche ein Gemenge von Chlorkampher mit Wasser ist. Zur Entfernung des Wassers wurde die Substanz im Was- serbade flüssig gemacht und eïn rascher Strom trocke- ner Luft so lange hindurchgeleitet, bis sie durchsichtig wurde und keine Wasserdämpfe mehr bemerkbar w a- ren. Diese Entwässerung erfordert sehr viel Zeit. In diesem Zustande bildet der Chlorkampher eine fast farblose, durchscheinende, salbenartige, ülige Substanz, von angenehmem aromatischem Geruche. Der Geschmack ist kampherartig bitter, hinterher scharf und kratzend. Er ist vollkommen neutral, unlôüslich in Wasser, lässt sich jedoch mit einer geringen Menge desselben zu eï- ner weiïssen rahmähnlichen Masse mischen. Alkohol und Aether lôüsen ihn leïcht auf. Ein mit Chlorkam. pher getränkter Docht brennt, so lange man ibn in der Flamme der Weingeistlampe hält, verlischt aber beim Herausnehmen. Beï + 1009 C. nimmit er die Consistenz des Baumôüls an, stärker erhïtzt, zersetzt er sich unter Bildung von Salzsäure und verschiedengefärbter, chlor- haltiger, wohlriechender Oele. Anfangs geht ein fark- loses Oel über, dann folgt ein schwach rosenroth ge- färbtes, hierauf ein grünes und zuletzt em schwarzhrau- nes. Endlich bleibt Kohle zurück. Das Chlorkampher verhält sich in dieser Beziehung auf ähnliche Weise, 235 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 254 gomme wie das Chlortereben*). Charakteristisch ist das Ver- halten des Chlorkamphers zum Antimonsuperchlorid, Mischt man einen Tropfen dieser Flüssigkeit mit Chlor- kampher, so wird dieser auf einige Augenblicke purpur- roth, dann schôün imdigoblau; mischit man hierauf etwas Wasser hinzu, so wird er grün. Der eben beschriebene Chlorkampher ist keine ein- fache Verbindung, sondern, wie die Analyse nachgewie- sen hat, ein Gemenge von 2 Chlorkampherarten mit ver- schiedenem Chlorgehalte, und zwar C20 H26 C15 O?+c?29 H2: C18 O2. Ueberhaupt ist es sehr schwer Verbindungen von eïnfacher Zusammensetzung zu erzielen, denn da das Chlor dem Kampher nach und nach Wasserstoff entzieht und diesen substituirt, da er Kürper von ganz ähnlichen Eïgenschaften bildet, welche sich nur durch thre mehr oder weniger feste Consistenz unterscheïden, da ferner diese Verbindungen nicht ohne Zersetzung destillibar sind, so hat man kein sicheres Mittel sie zu trennen, noch irgend ein Criterum sie von einander zu unter- scheïden. Es bleïbt daher dem Zufall überlassen ob man bei ihrer Darstellung anf eine eïnfache Verbindung stôüsst oder nicht. Die analytüischen Resultate dieses Chlorkamphers sind folgende: NL. 0,543 Gr. N. IL. 0,555 — mit Aetzkalk, welcher mit Kali gemischt worden war, verbrannt, dann mit Salpetersäure gesättigt und mit sal- peters. Silberoxyde gefällt, gaben: N. I. 1,028 Gr. | N. II. 1,050 — { Chlorsilber. Es enthält also die Substanz 46,682 Chlor. In hundert Theïlen. Chlorkampher, in emer Glasrühre EL IE C 44,09 43 60 H 4,55 4,21 O 4,9) 5,51 C1 46.68. 46,68. 100.— A0 Diese Zusammensetzung entspricht der Formel: 6 20 — 4122 H 25 4,54 O 2 5,82 GL ,9. 45,12. 100. *) Deville über das Terpentinoel: Annales de Chimie et de Phys. LXXV. 1840 Septb. Also ein Gemenge aus 2 Verbindungen = C?0 H24 CI16 O2 + C20 H24 C15 O2 Doch ist 1,52 Chlor zuviel, was andeutet, dass die Zer- setzung schon über diese Formel hinausgegangen ist. Wurde diese Chlorverbindung in einer Glasrühre im Wasserbade erhitzt, und dann noch längere Zeit mit Chlor behandelt, so entwickelte sich noch Salzsäure, die Zersetzung erfolgle jedoch sehr langsam, und es bildete sich ein Chlorkampher, der dem früheren ganz äbnlich war, doch mehr Chlor, nämlich 512 desselben, enthielt; also 21/,9 mehr, als der Formel CG 20 H24C18 O2 entspricht, welche 48,52 Chlor erfordert. Die Wasserstoffanziehung des Kamphers kann noch weiler gelrieben werden, wenn man die durch Wärme flüssig gemachte Substanz sehr anhaltend mit Chlor be- handelt. Ich erhielt auf diese Weïse einen Chlorkam- pher, der die Consistenz eines weissen Wachses hatte, farblos war, sonst aber in seinen Eigenschaften mit den früher angegebenen Chlorverbindungen überein kam. Die Analyse desselben gab folgende Resultate: 0,511 Gr. 1,196 Gr.) c 0,552 Gr! dieses Chlorcamphers gaben: ps ne | ei Also 57,749 Chlor, 0,650 Gr. gaben beim Verbrennen 0,792 Gr. CO ? und 0,1:6 Gr. H In hundert Theilen. C 34,80 H 5,10 OC 4,56 C1 57,74. DELL "TTEN EE Diese Zusammensteliung entspricht folgender Formel: C 20" =" "35.90 H 20 711 O0 2 4,43 LA Le 48 58,90. Fe 200 7 Weiïter habe ich die Zersetzung nicht bringen kon- nen, da die Substanz zuletzt so consistent wurde, dass das Chlor nicht mehr durchgeleitet werden konnte. Es ist demnach hôchst wahrscheinlich dass, folgende Reïhe von Chlorkampherarten aufgestellt werden kann. C 20 H50 C1 2 O2? ifach Chlorkampher GRH :.01 5502, 2; no » C20 H26 C1 6 O2 5fach Chlorkampher C20 H24 C1 8 02 4, u N CM CE 0 O0 à pos C29 H20 Cli2 026, A D og TE 2355 BULLETIN Verhalten des Kamphers zum Brom. Das Brom vwirkt auf den K. wie das Chlor; es lôst zwar eine beträchtliche Menge desselben auf, allein es erfolet eine Zersetzung. Unterwirft man diese Aufl- sung einer Destillation, so entwickelt sich zwar etwas Bromwasserstoffsäure, doch geht der grüsste Theil des K. in Auflô‘sung des Broms unzersetzt über, und kann durch Kalilôsung ausgeschieden werden. Ich liess eine solche Lôsung von Kampher in Brom 3 Monate stehen, und bemerkte nach Verlauf dieser Zeit braune Krystalle in der Flüssigkeit. Beiïm Herausnehmen, zerflossen sie sogleich an der Luft zu einer gelbbraunen Flüssigkeit, aus der das Brom mit Hinterlassung von wenig verän- dertem Kampher verdunstete, Sie waren also eine Ver- bindung von Brom und Kampfer*). Bromphosphor zerselzt den K. noch leichter als Chlor- phosphor. Wenn man K. in Brom auflôst und sebr vorsichtig Phosphor im sehr kleinen Antheilen hinzuthut, so entsteht eine heftige Reaction, es bildet sich unter starker Erhitzung viel Bromwasserstoffsiure und man erhält eine braune Flüssigkeit, aus der Wasser einen oligen Bromkampher ausscheidet, der in seinen Eigen- schaften dem Chlorkampher ähnlich ist. Ich glaube je- doch, dass der Versuch noch bessere Resultate geben wird, wenn man zu schon gebildetem Bromphosphor Kampher und Brom hinzuthut, denn auf die früher angegebene Weise ist die Reaction zu heftig. Verhalten des Kamphers zum Jod. Das Jod wirkt anders auf den K. als Chlor und Brom, und da sich bei dieser Einwirkung sehr bemerkenswer- the Erscheinuugen darbieten, so habe ich meine grüsste Aufmerksamkeit auf die Reaction dieses Haloïdes gerichtet. Gleiche Theïile beider Kürper wurden zusammenge- rieben und ein Gemenge erhalten, das eine braune Farbe und eine dickflüssige Consistenz hatte. Es ist eme Verbindung vou Jod mit unzersetztem K., welche *) Laurent, Erdmanns Journal f. pract. Chemie B. XX. Heft 8. p. 498. 1840, hat ähnliche Resultate erhalten; er ist je- doch noch weiter gegangen und hat dem Bromkampher die For- mel C?6 H3? O0? + Br 4 gegeben, so wie auch dem Zerset- zungsprodukte desselben G?9 30 O?+Br2. Allein ich habe wenig Zutrauen zu diesen Formeln, weil der Bromkampher eine so leicht zersetzhare Substanz ist, dass es schwer sein würde eine bestimmte Menge genau zu wägen, geschweige denn zu analysiren. Auch die andere Formel scheint mir aus theoretischer Voraus- setzung entstanden zu sein; denn da sich nur eine sebr geringe Menge K. zersetzt und dieses Zersetzungsprodukt in Verbindung mit umzersetztem Kampher übergeht, so ist es fast unmoglich das reine Product zu isoliren. SCIENTIFIQUE. 236 bei gewühniicher Temperatur an der Luft schneller ver- dunstet, als jeder Bestandtheil emzeln für sich. Sie ist nicht lôslich in Wasser, lüst sich jedoch leicht in Weingeist und Aether mit hyazinthrother Farbe. Wäss- rige Lohungen der Alkalien scheïden daraus den K. un- verändert ab. Ein Gemenge aus 6 Unzen von jedem Kôrper wurde in einer Retorle mehrere Tage der wechselseitigen Durch- dringung überlassen und darauf aus dem Sandbade des- tillirt. Nach sehr schwacher Erwärmung wurde die Masse flüchtig und gerieth bei + 1200 C in starkes Sie- den, Wobeiï sich viel Jodwasserstoffsäiure, in einem re- gelmässigen Strome entwickelte und unter allmäklichem Sleigen des Siedepunktes bis auf -E 2000 C ein leicht- flüssiges, braunes Destillat überging. Die Destillation wurde beendigt, als die Retorte sich von den Dämpfen des braunen Destillats vollkommen entleert hatte uud man eine schwarze, siedende Flüssigkeit in der Retorte deutlich wahrnehmen konnte. Durch diese Destillation war der Kampher grôsstentheïls zersetzt worden, und zwar zur Hälfte in ein flüssiges Destillat und in einen schwarzen Retortenrückstand. Das Destillat ist eine leichtflüssige ôlartige, braune Flüssigkeit, welche Dämpfe von Jodwasserstoffsäure aus- stôsst, einen widerlich sauren, zusammenziehenden, ter- pentinähnlichen Geschmack und einen eïgenthümlichen etwas terpentinartigen Geruch besitzt. In der Ruhe son- dert sie sich in 2 Schichten ab, die obere, leichte Schicht, welche den beträchtlichsten Theïl ausmacht, be-teht aus Jod und dem flüchtigen Produkte der Zersetzung des Kamphers und ist nach dieser Absonderung vollkommen neutral und nicht mehr rauchend. Die untere, sehr geringe Schicht ist hôchst concentrirte flüssige Jodwasser- s'offsäure, welche stark dampft, von überschüssisem Jode braun gefärbt ist, und eine geringe Menge uuzer- setzten Kampher aufgelôst enthält. Durchs Schütteln mit etwas Queckeilber kann der Ueberschuss des Jods entfernt und die Säure entfärbt werden. Das Hauptproduct der Zersetzung des K. ist jedoch das eben erwähnte braune, jodhaltige Oel, dessen Zu- sammensetzung ziemlich complicirt ist, das jedoch der grôssten Menge nach aus einem eïgenthümlichen, sauer- stofffreien Oele, das ich Camphin nennen werde, be- steht. Dieses Camphin ist nur schwach an Jod gebun- den, da der grôsste Theil des letztern durchs Schütteln des ruhen Destillationsproductes mit Quecksilber entzo- Durch diese Operation wird das braune Oel farblos und enthält nun sehr germge An- theïle von Jod. Schüttelt man sowohl das unreine braune, gen werden kann. 257 als auch das durch Quecksilber entfärbte Oel mit Thier- kohle, so zeigen die Flüssigkeiten, nachdem sie sich über dem Kohlenpulver geklärt haben, beï reflectirtem Lichte einen schünen blauen Schiller, der abhängig ist von er- ner geringen Beïmischung des Gulophens*), das sich gleichfalls beï der Zersetzung des K. als Nebenproduct bil- det. Wird das rohe Destillationsproduct mit emer con- centrirten Kalilôsung behandelt, so verbindet sich fast alles Jod mit dem Kali, und unreines Gamphin scheïdet sich mit gelblicher Farbe ab. Die Kalilôsung enthält ausser dem Jod noch ein eigenthümliches elektronegati- ves Oel gelôst, das durch Säuren abgeschieden werden kann. Dieses Gel wird neben dem Colophen in sehr geringer Menge gebïldet, und ist dem Creosot so ähn- lich, dass ich es Camphocreosot nennen werde. Colophen und Camphocreosot bleïben zurück, wenn das rohe jodhaltige Camphin ber + 10°C nochmals der Destillation unterworfen wird; steigert man hierauf die Hitze, so geht ein braungrünes, dickes Oel über, das ein Gemenge von unreimem Colophen und Camphocreo- sot ist, das sich durch eïnen starken Creosotgeruch aus- zeichnet. Behandelt man dieses Oel mit starker Kali- lauge, so verschwindet sogleich der Creosotgeruch, das Camphocreosot lôst sich auf und ungelôst bleïbt ein mildes, angenehm nach Veïlchen riechendes Oel, das bei durchfallendem Lichte grünbraun, beï auffallendem aber imdigoblau erscheint. — Es ist d2s unreine Colo- phen. Da ich von beiden Kôrpern nur sehr kleine Quantitäten erhielt, so konnte ich sie nicht gehôris zur Analyse renigen; ich theile daher vorläufig die weni- gen Merkmale, welche ich an ihnen wahrnehmen konnte, in Kurzem mit. Colophen. Das rohe Product wurde anfangs über Aetzkalk und zuletzt über Kalium rectifizirt (hierbeï zerlegte sich ein bedeutender Theïl). In diesem Zu- stande stellt es ein dickes Oel von gelblicher Farhe dar, das einen schôren violetten Schiller hat. Lüst man 2 Tropfen dieses Oels in 2 Quentchen Alkohol und giesst diese Flüssigkeit in ein Glischen, auf dessen Boden sich etwas Thierkohle befindet, so erscheint sie beim reflec- tirten Lichte schôn dunkelblau. (Colophen hat einen sebr milden Geschmack und einen sehr angenehmen Veïlchengeruch. Es ist unlôslich im Wasser und schwa- chem Weingeist, Iüslich in Alkohol, Aether, Terpen- tinôl, Petroleum und Camphin. Angezündet brennt es *) Deville über das Colophen, Zersetzungsproduct des Ter- pentinôls. — Annales de Chimie et de Physique LXXV. 1840. Septbr. p. 37—80. BULLETIN SCIENTIFIQUE. mit hellleuchtender, stark russender Flamme. Es erfor- dert zur Destillation cine bedeutende Hitze, daher denn der Siedepunkt sehr hoch ist. Ob dieses Colophen mit dem Deville’schen identisch ist, werden spätere Un- tersuchungen entscheiden. Camphocreosot wurde durch Destillation über Aetz- kalk gereinist Es war gelblich gefirbt, dickflüssig, ôlartig, hatte einen dem Creosot ganz ähnlichen Ge- schmack, anfangs süsslich, dann beiïssend, einen kratzen- den Reïtz auf der Zunge erregend. Der Geruch ist dem Creosot, wenn auch nicht ganz gleich, so doch sehr ähnlich. Gegen Kali verbält es sich vollkommen wie Creosot und macht auch das Eïweiss gerinnen. Der Hauptunterschied liegt im specifischen Gewichte — es ist nämlich leichter als Wasser Es besteht demnach das flüchtige Destillationsproduct des durch Jod zersetzten Kamphers aus Camphin, Colo- phen, Camphocreosot, Jod, Jodwasse1stoffsiure und et- was unzersetztem Kampher. Es wurde, nachdem es von Jodwasserstoffsäure und von freiem Jod durch Queck- silber befreit worden, analysirt. N. I. 0,660 Gr. N. IL 0,563 Gr. kalk auf die gewôhnliche Weiïse verbrannt und mit salpetersaurem Silber gefällt: N. I. 0,042Gr. N. IT. 0,056 Gr. À J0dsilber. Also enthält sie nur 3,422 Jod N. I. 0,212Gr. N. IL. 0,256 Gr. chromsaurem Bleïoxyde: N. I. 0,637Gr. CO2 und 252 Wasser N. IL. 0,797Gr. — 284. — Es besteht demnach die Flüssigkeit im 100 Theilen aus: der Flüssigkeit gaben mit Aetz- À gaben beiïm Verbrennen mit Na N. IE C 85,08 C 82,85 H 12,15 H 11,86 O — O — J 3,42. J 3,42. Man sieht aus dieser Analyse, dass das unreine Cam- phin einen Kohlenwasserstoff enthält, dér reicher an Wassersloff ist, als der Kohlenwasserstoff des Kamphers, ein Umstand, der im Widerspruch mit der Wirkungsweïse der Haloïde steht, und der darthut, dass das Jod in sei- ner Reaction auf Kampher vom Cklor und Brom abweicht. Die andere Hälfte des zersetzten K. bildet der Rück- stand in der Retorte, welcher zurückbleibt, nachdem alles Camphin übergegangen ist. Er ist ein zusammen- gesetzter harzähnlicher, schwarzer Kôrper. zu dessen 2 259 Bezeichnung ich den Namen Camphoresin vorschlage. Es besteht aus Kohle, einem eigenthümlichen Harze mit geringeu Antheilen von Camphin, Colophen, Carmpho- creosot und Jod. Dieses Harz ist von Ansehen dem Asphalt ähnlich, glasglänzend, sehr sprôde, von musch- lichem Bruche, lässt sich sehr leicht zu einem schwar- zen Pulver zerreiben, das dem Pulver der Holzkohle sehr ähnlich ist. Es ist geruch- und geschmacklos, un- lôslich im Wasser und Weingeiïst, lôst sich aber mit Hinterlassung von Kohle in Alkohol, Aether, Petroleum, Terpentinôl und Camphin. Die Auflôsungen sind braun- gefärbt und schillern grünlich. Schüttelt man die Lü- sung in Petroleum mit Thierkohle, so wird der Schiller blau, die Lüsungen der andern Filüssigkeiten aber ga- ben, bei ähnlicher Behandlungsweiïse, einen schônen hellgrünen Schiller. Das Camphoresin schmilzt sehr leicht, geräth in schwaches Sieden, stôsst dabeï weïsse, nach Creosot riechende Dämpfe aus, entzündet sich, brennt mit hellleuchtender Flamme und hinterlässt eine voluminôse glinzende Kohle, welche beim Glühen die Flamme der Weingeistlampe mtensiv grün färbt (Ge- genwart des Jods andeutend). Beï der trockenen Destil- lation giebt es anfangs etwas Camphin, Camphocreosot und Colophen, dann folgt Oelgas und ein grünes wei- Harz; zuletzt bleïbt Kohle zurück. Das Camphoresin wurde analysirt: ches N. I. 0,400 Gr. 0,017 Gr. N. IL. 0,557 Gr. 300: 0,014 Gr. Chassis; N. I. 0,502 Gr. 0,971 Gr. CO? 0,250Gr.H 20 N. IL 0,500 Gr. lgaben: 0,964Gr. — 0,225Gr. — Hundert Theile enthalten daher: T: IL. C 88,90 88,85 H 8,46 8,33 O 0,64 0,82 Fe" 69 fa 100.— 100.— Stellt man die Resultate dieser Untersuchung zusam- men, so ergiebt sich, dass der Kampher bei der Zer- setzung durch Jod auf folgende Weiïse verändert wird: Ein Theïl seines Sauerstoffs sättigt sich mit dem äqui- valenten Theïl seines Wasserstoffs, Wasser bildend, das in der flüssigen Jodwasserstoffsäure gefunden wurde. Es bildete sich ein Kohlenwassersioff, der reicher an Wasserstoff ist, als das Radikal des K.; und der in Ver- bindung mit Jod als jodhaltiges Camphin überdestillirt; dabeï scheïdet sich Kohle aus, welche in Verbindung mit einem andern Kohlenwasserstoffe, der reicher an BULLETIN SCIENTIFIQUE. 240 Kohlenstoff ist als das Radikal des K., das Camphore- sin bildet. Dieses Camphoresin entstand aus dem Kam- pher durch Wasserstoffentziehung mittelst Jods ; welches letztere Jodwasserstoffsiure bildete Der andere Theïil des Sauerstoffs bildet hôchst wahrscheinlich das Cam- phocreosot. Das Colophen ist eine polymere Form des Radikals des Kamphers. Stellt man sich die Zusammensetzung der beïden Hauptproducte des Camphin und des Camphoresin un- ter Formeln vor, welche aus der chemischen Coustitu- tion des Kamphers herzuleiten sind, so kann man sich den Zersetzungsact durch ein Schema versinnlichen. Das Camphin hbesteht nach meiner Analyse in 100 Thei- len, aus 87,50 Carbon und 12,70 Hydrogen, entsprechend der Formel O° H16 oder G18 H52. Es ist gleich dem Radikal des Kamphers, gleich dem Colophen. und dem Terpentinôl, minus 2 Atom Carbon. Das Cam- phoresin, kann, wenn man den geringen Gehalt an Jod und Sauerstoff vernachlässiget, gleichfalls als ein Koh- lenwasserstoff betrachtet werden, dessen Zusammensez- zung der Formel C 22 H 24 sehr nahe kommt. Da nun das Camphoresin abgeschiedene Kohle enthält, so kann man C? + C2? H?# setzen. Dieses vorausgesetzt, hat man folgende Zusammenstellung : Aus 2 at. Kampher = C 4° H54 O4 und 2A. Jod werden gebildet: Ci8s H32 — 1 À. Camphin G?ÉCIUHI — — Camphoresin H6 O3: 3 À. Wasser H2 J2 1Aeq. Jodwasser- stoffsäure. Das eine Atom Sauerstof wird wahrscheinlich zur Bildung des Camphocreosots verwendet. Diese Vorstellungsweise harmonirt mit den Ergebnis- sen der Untersuchung, und die Bildung des Camphins lässt sich nicht anders, als durch Abscheidung von Kohlenstoff erklären, wenn man der Ansicht huldigt, dass der Kampher aus dem Radikal C2° H52 oder C19 HS bestehe. Es ist aber auch môglich dass im Kampher das Camphin schon präexistirt und dass er aus Camphin C 18 H 32 und einem oxydirten Kohlen- wasserstoffe = C 22 H32 O4 oder C° H16 + C11 H:16 O2 bestehe. Auch beï dieser Vorstellungsweise lässt sich die Zersetzung, jedoch weniger den Versuchen adäquat erklären. — Camphin. Um diese Substanz aus dem rohen Destillate zu iso- liren, verfährt man auf folgende Weise: man unterwirft es abermals einer Destillation, um eine môgliche Bei- 241 mengung unzersetzten Kamphers zu beseitigen. Das Destillat wird nun mit einer starken Kalilauge behan- delt, das sich abscheidende Oel (unreines Camphin) ge- sammell und ein paarmal über Aetzkalk, der zuvor mit Kali gemischt worden, rectifizirt. Man erhält hier- bei ein vollkommen farbloses Oel, das jedoch noch Spuren vou Jod enthält. Man lässt es nun einige Tage über Kalium stehen und destillirt es davon ab. Sollte es jetzt noch nicht vollkommen rein sein, so wiederholt man noch einmal die Destillation über Kalium. Die Reinheit der Substanz erkennt man an dem Verhal- ten desselben zum Kalium; erhitzt man nämlich das Camphin über einem Stückchen dieses Metalls in einer Glasrôhre, und verändert sich weder das Camphin, noch das Kalium, sondern bleiïbt dieses metallisch glänzend, so ist jenes rein Bei dem geringsten Gehalte an Jod wird die Oberfläche des Kaliums blau angelaufen und es scheïden sich gelbliche Flocken aus dem Camphin aus. Auch Chlor ist ein sehr empfindliches Reagens auf Jod; leitet man nämlich dieses Gas in Jodhaltiges Cam- phin, so färbt sich dieses sogleich schôn rosenroth, wenn nur eine Spur Jod vorhanden war; bei bedeutenderem Gehalte an Jod wird das Camphin dunkelbraun. Das reine Camphin ist em farbloses, leichtflüssises Oel, von angenehmem, dem Oleum Macis ähnlichem Geruche, der jedoch etwas terpentinartig ist. Sein sp. Gewichtist bei + 25°C 0,827, sein Siedepunkt schwankt zwischen 167 bis 170°C bei 28”. Es ist lôslich in Alkohol, Aether, Terpentinél und Petroleum, unlôslich in Wasser, schwachem Weiïngeiste, Kalilôsung und ver- dünnten Säuren. Angezündet brennt es mit hellleuch- tender, starkrussender Flamme. Es destillirt sehr rasch und ohne die geringste Zersetzung. Von Schwefelsäure wird es nur sehr wenig angegrif- fen. Mischt man es durchs Schütteln mit Schwefel- säurehydrat, so scheïdet es sich bald wieder, ohne Ver. änderung erlitten zu haben, aus; nur ist die Säure et- was gelblich gefärht. Rauchende Schwefelsäure wird etwas stärker vom Camphin gebräunt, als das Hydrat. Beim Erhitzen des Camphins mit Schwefelsäure, wird ein Theïl desselben zersetzt, die Säure wird stark ge- färbt, verdickt und entwickelt schwefliche Säure; jedoch destillirt ein Theiïl des, Camphins uuzersetzt über. Salpetersäure im verdünnien Zustande wirkt sebr schwach auf Camphin ein, von rauchender Salpetersäure wird es aber schon bei gewôühnlicher Temperatur unter starkem Aufschäumen und Entwickelung von Stickstoff- oxyd und salpetriger Säure oxydirt und dunkelroth ge- färbt. Nach einiger Zeit verschwindet die F ärbung und BULLETIN SCIENTIFIQUE. 242 man erhäll nach dem Waschen mit Wasser ein gelbes, azothaltiges nach Zimmt riechendes Oel Lässt man längere Zeit hindurch rauchende Salpetersäure auf Cam- phin einwirken, so verwandelt es sich in ein rothes dickes Oel, das sich in Aetzkali lôst und diesem einen süssen Geschmack ertheilt. Concentrirte und verdiünnte Salzsäüure wirken nicht bemerkbar auf das Camphin ein und Chlorwasserstoffgas wird nur wenig davon absorbirt. 0,327 gr. Camphin, über Quecksilber dem Einflusse des Salzsäuregases un- terworfen, absorbirte innerhalb 4 Wochen nur 7,5 Cen- timeter jenes Gases. Chlor äussert auf Camphin eine starke Wirkung, wo- bei die Erscheinungen der Substitution wahrgenommen werden. Leïlet man nämlich trockenes Chlor in Cam- phin, so wird unter starker Erhitzung und Bildung von Salzsäure Chlor absorbirt. Das Camphin bildet unter Wasserstoffverlust Chlorverbindungen, welche viele Aehn- lichkeit mit den Chlorkampherarten haben und nach Maassgabe des absorbirten Chlors immer dickflüssiger werden, bis sie zuletzt so consistent geworden sind, dass das Chor nicht mehr emzuwirken vermag. Daher ist es auch hier schwer, Verbindungen von einfacher Zu- sammensetzung zu erhalten*). Brom wirkt so wie Chlor, nur heftiger auf das Cam- phin ein. Giesst man Brom in kleinen Antheïlen zum Camphin, so entsteht starkes Aufschäumen von Entwick- lung der gebildeten Bromwasserstoffsäure und die an- fangs braun gefärbte Flüssigkeit wird nach eïniger Zeit farblos. Das Camphin ist in Bromcamphin umgewandelt, das den Chlorcamphinen ganz ähnlich ist. Jod lüst sich leicht in Camphin auf. Geringe Men- gen färben die Flüssigkeit schôn rosenroth, grüssere Antheïle purpurviolett und dunkelbraun. Es scheint je- doch anf directem Wege kein Jodcamphin gebildet werden zu kônnen, da das Jod diese Substanz verharzt. indem sie Jodwasserstoffsäure bildet. Die Analyse des Camphins hat folgende Resultate ge_ geben: L. 0,275 Gr. gaben 0,862 CO? und 0,315 Gr. Wasser +0 25-0010 sua ui 29292 = >. OO ARE A CAR 000 ASE 1 IV. 0,296 — — 0,934 — — 0,338— — TO de — O9, In hundert Theïile berechnel: - 4 LE. III. IV. V. C 87,50 87,29 87,05 87,24 87,38 H 12,82 12,12 12,69 12,69 12,85. *) Antimonsuperchlorid verharzt das Camphin. % Diese Zusammensetzung entspricht der Formel C ? H:16 oder G18 H32, Auch die Formel C10 H18. oder C 20 H 35 kommt den Ergebnissen der Analyse nahe, dann wäre das Camphin dem Menthen Walters*) isomer, Allein ich ziehe die erste Formel vor, weil für die zweite der Kohleustoffschalt nach der Analyse um ein Geringes zu hoch ausfällt. Da nun bei den Avnalysen die Kohlenstoffbestimmung gewübnlich geringer ausfällt, als der eigentliche Gehalt, so hat die erste Furmel mehr Wahrscheinlichkeiït für sich, daher passt auch die Formel € 18 H 52 besser für das Menther, als die von Walter gewählie, denn er hat 87,5 C erhalten, was offenbar zu viel für die Formel GC 20 H 56 ist. Es hat {erner Delalande einen Kohlenwasserstoff aus dem Kampher erhalten, den er Campholen nennt, wel- cher mit meinem Camphin eine ganz gleiche Zusam- mensetzung hat und dessen Formel der Verfasser auch C18 H52 schreibt. Dieses Campholen siedet aber bei + 155°C, während das Camphin erst bei + 1760C ins Kochen geräth. Auch das Menthen verhält sich in vielen Bezichungen dem Camphin analog, so dass diese 5 Stofle, welche in ihrer elementaren Zusammensetzung ganz gleich sind, wohl verdienten von einem Chemiker gleichzeitig verglichen zu werden. Ich bemerke hier beiïläufig, dass ich bereits vor 2 Jahren das Camphin untersucht habe. Chlorcamphinarten. Das Chlor entzieht dem Camphin, wie schon früher bemerkt worden, Wasserstoff und substituirt diesen, Beschaffenheit aufzuheben. Die Chlorcamphine sind durchsichtige, farblose, ülartige Kôr- per, von angenehm aromatischem etwas terpentinartigen Geruche und kratzendem Geschmacke. Je grôsser ihr Gehalt an Chlor ist, desto consistenter sind sie. Sie lassen sich nicht ohne Zersetzung destilliren, sondern verhalten sich dabeï wie die Chlorcamphore und das Chlortereben, In 10 Gr. Camphin wurde Chlor geleitet, das aus 4 Unzen Kochsalz entwickelt wurde. Nach Beendigung der Operation wurde ein Strom trockener Luft durch die Verbindung gelassen, bis alles adhärirende Chlor und alle Salzsäure entfernt war. Das Product, von dem ungefähr 18 Gr. erhalten wurden, war farblos, durch- sichtig, von der Consistenz des Olivenüls, hatte bei 21° C, 1,19 sp. Gew. einen aromatischen, etwas terpen- tinähnlichen Geruch. Wird das Chlorcamphin in mit ohne seine neutrale *) Annal. de Chimie et de Phys. 1839. Sept: p: 82. | BULLETIN SCIENTIFIQUE. 241 , suscheidet:sichuChlor- kalium aus, und beïm nachmaligen Vermischen der Lô- sung mit Wasser scheidet sich ein gelbes, sebr ange- nehm riechendes Oel ab, das weniger Chlor enthält als das Chlorcamphin. Die Analyse dieses Chlorcamphins gab folgende Re- sultate: 0,465 0,880 0,559 Chlorcamphin gaben: 1,058 (Gr Chlorsilber. Also 46,7% Chlor. 0,327 | 0,558 CO 2? 0,164 Wasser 0,4:0 { Gr gaben: GTOtureiie À 0,206 æn In hundert Theilen: E. IL. C 47,2 C 47,3 1,557 H 565 C1 46,7 CI 46,7 99,47. 99,63. Diese Zusammensetzung entspricht der Formel: = C1 H?26 C16. Wahrscheinlich ist jedoch, nach dem Verhalten zum Kali zu urtheiïlen, die Formel folgende: C18 H2:.Cl4 + H2 CI 2. Die berechnete Formel giebt in hundert Theïlen: C 48 H 5,65 CI 46,35 100.— Dies Chlorcamphin wurde in einem, mit trockenem Chlorgase angefüllten Glase dem Sonnenlicht ausgesetzt, und so lange der Enwirkung aussesetzt, bis kein Chlor- gas mehr absorbirt wurde. Das Product war eine farb- lose, neutrale, klebrige Substanz von der Consistenz des venetianischen Terpentins, dem sie auch an Geruch äh- nelt. ÆEs gab bei der Analyse 52,879 Carbon 2,829 H und 649 Chlor. Also C 18 = 55,10 H 20 3 C1 12. 63,90. 100. —- Es ist auch sehr wahrscheinlich dass eine ähnliche Reihe Chlorcamphinarten dargestellt werden kann als bei den Chlorcamphorarten angegeben, worden. ifach Chlorcamphin C15 H30 CI ? 2: ” ss C1s H28 C1 : 3fach Chlorcamphin G:'8 H26 CI 6 4 D 39 C18 H24 C1 8 5 LL 29 LA] C 18 H 22 CI 10 6 ,, F, j C18 H20 Cl12 0. s.f 245 Atomgewicht des Kohlenstoffs wurde mir erst bekannt, als meine Untersuchung über den Kampher bereits be- endigt war; ich habe daher die Dumas'sche Analysirme- thode nicht benutzen kônnen und bei meinen Analysen einen geringen Verlust an Kohlenstoff erhalten, der aber 9 betragen kann, da die emzige Fehlerquelle kaum À in dem Verlust des Kaliapparates an Wasser und etwas unabsorbirter Kohlensäure liegt. Dieser Verlust ist aber sehr gering und beträgt, wie ich mich selbst überzeugt habe, auf 1 Gramm Kohlensäure kaum 4 Milligramm. Dessen ungeachtet würde ich, wenn ich nach dem Atom- gewichte Dumas, die Formel für das Camphin berechne emen Verlust von einem ganzen Proceut Kohlenstoff beï meïner Analyse erhalten haben, was mir jedoch nicht wahrscheïinlich ïst, da die Verbrennung ganz auf die Dumas’sche Weïse ausgeführt war. Beï einer nächsten Arbeit, wo ich die Camphinverbindungen wieder auf- nehmen werde, will ich die Bestimmung Dumas für den Kohlenstoff memen Berechnungen zum Grunde le- gen und zugleich nach der Angabe dieses Chemikers die Absorbtionsapparate einrichten. Dabeï habe ich je- doch an meïnem Apparate wenig zu ändern, blos dem Liebig’schen Kaligefässe eïnige mit feuchten Kalistücken angefüllte Rôhren anzufügen und an Sftelle der Chlor- kaliumrôhre den Dumas’schen Wasserabsorbtions-A ppa- rat zu nehmen. Die Anwendung des mit Schwefelsäure befeuchteten Bimsteimpulvers für diesen Zweck scheint mir sehr praktisch zu sein; denn hierbeï beseitigt man die Zweïfel über die richtige Bestimmung des Wasser- stoffs, nnd hat keine Fehler, abhängig von dem basi- schen Zustande des Chlorcaliums, zu befürchten. Auch ist die Dumassche Absorbtionsrühre em gutes Mittel zur Beurtheilung des Gelingens der Analyse; denn bei voll- ständig erfolgter Verbrennung bleibt das Bimsteinpulver unverändert, doch beï der geringsten Spur unverbrann- ter Producte färbt sich der vordere Theïl der Rühre roth. EE GORRESPONDANCE. 2. PRÉSENCE DE L'HYDROGÈNE DANS LE SULFO-CYANO- (Extrait d’une lettre de M. le prof. (Lu le 8 GÈNE. CLAUS de Kasan à M. HESS.) octobre 1811.) — — Zugleich muss ich Ihnen mittheïlen, dass ich schon vor 10 Jahren die Bemerkung gemacht habe, dass der BULLETIN SCIENTIFIQUE. 246 Schwefelcyan Liebig’s schenkte ich meinen eignen Untersuchungen weniger Glauben, als den Angaben jenes Chemikers; jetzt aber habe ich durch die Güte meines Collegen Sinin eine Portion Schwefelcyan erhalten, das in Lie big's Laborato- rium unter semer Aufsicht bercilet worden und das sich von meinem Schwefelcyan durch nichts unterscheidet — es ist ebenfalls WasserstofFhaltig. Man kann sich durch zwei sehr einfache Versuche von der Gegenwart dieses Stoffes überzeugen. Nimmt man nehmlich, mit der scru- pulôüsesten Sorgfalt entwässertes Schwefelcyan, und er- hitzt es in einer Glasrôhre über der Weïngeistlampe, so erhält man, unter andern Producten der Zersetzung, auch eine wahrnehmbare Schwefelblausäure. Mischt man ferner dieses Schwefelcyan mit frisch ge- glühtem Aetzkalk und erhitzt es, so entwickelt sich eine namhafte Menge Ammoniak. Nach einer vorläufigen Analyse beträot der Wasserstoffgehalt 1 2. Menge a —— 3. PROCÉDÉ GALVANIQUE POUR GRAVER DES PLANCHES DAGUERRÉOTYPÉES.. (Extrait d’une lettre de M. W.-R. GROVE à M. JACOB.) (Lu le 8 oct. 1841.) Dr. Berres im Wien, war wie ich glaube, der Erste, welcher ein Verfahren bekannt machte, Daguerrotyp- platten zu ätzen. Seine Methode bestand darin, die Platten mit einer Auflôsung von Gummi-Arabicum zu bedecken , und dann im Salpetersäure von verschiedener Stirke zu tauchen. Ich habe keine so zubereiteten Plat- ten gesehen; aber die wenigen Versuche, die ich mit Salpetersäure gemacht, gaben mir untergrabene und un- vollkommene Conturen; auch ist die Manipulation mit bedeutenden Schwierigkeiten verknüpft, die von dem Umstande herrühren, dass die Säure die Platte nicht gleichformig angreiïft. Ich beabsichtige indess durch diese Bemerkurng keïnesweges, eïnen Process in einem nachtheiïligen Lichte zu zeïgen, den ich selbst nie recht gründlich versucht, oder durch geschickte Hände habe ausführen sehen. Der Erfinder verdient ohne allen Zweifel den Dank aller Derer, die sich für physicali- sche Wissenschaften interessiren. Jedoch will ich eïne andere Methode bekannt machen, welche den Vorzug grosser Einfachheit für sich hat, die ein Jeder, wie weniïg 247 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 248 er auch in chemischen Manipulationen geübt sein môge, mit Erfolg ausüben kann, und wodurch das Originalbild so vollkommen geätzt wird, dass man eine so bearbei- tete Platte kaum von dem wirklichen Daguerrotyp un- terscheiden kann. Die mikroscopische Zartheit der fein- sten Theile des Bildes wird dabei vollkommen erhalten Ein einziger Satz wird das Geheiïmniss dieses Proces- ses aufklären: man mache die Daguerrotyp-Platte zur Anode einer voltaischen Combination, in einer Auflô- sung, welche für sich selbst, weder Silber noch Queck- silber angreift, aber, wenn sie electrolysirt wird, durch die au der Anode vorgehende Zersetzung diese Metalle ungleich angreift. Dieser Gedanke fiel mir ein, kurz nach der Bekanntmachung von Daguerres Verfahren; aber da ich mich damals auf dem (Continente befand und keine solche Platten erhalten konnte, so liess ich den Gegenstand für einige Zeit liegen und wurde spä- ter durch andere Beschäftigungen abgebalter, darauf wie- der zurückzukommen. Da neuerdings über die Aus- führbarkeit oder Nichtausführbarkeit Daguerrotypischer Kupferstiche viel gestritten worden ist, so wünschte ich sehr einige Versuche zu machen, um meine ursprüng- liche Idee zu verfolgen. Ich bemühte mich an mehre- ren Orten Daguerrotypen zu erhalten, aber Dank sei es der Ausschliesslichkeit des Daguerreschen Patents, ich fand es rein unmôglich mir Platten in so genügender Anzahl zu verschaffen, um vernünftiger Weiïse auf ir- gend einen Erfolg meiner Untersuchungen rechnen zu kônnen. Wollte ich den Gegenstand weiïter verfolgen, so hätte ich viel Mübe und Kosten gehabt, mir eine Licenz zu erwerben, um unter dem Patente arbeiten zu kônnen. Obgleich aus verschiedenen Gründen, mir diess sehr wenig zusagte, so war ich dennoch im Bepgrifie es zu thun, als ich mit Herrn Gassiot über den Gegenstand sprach, der mit gewohntem Eifer und gewohnter Libe- ralität erbotig war, mir eine hinreichende Anzahl Da- guerrotypen zu verschaffen. Seïner eifrigen und werth- vollen Mitwirkung verdanke ich es, dass ich so entschie- dene Resultate erhielt, welche einer weiteren Bekannt- machung werth zu sein scheinen. Es sind besonders {ünf Punkte, welche der Experi- mentalor bei diesem Gegenstande zu betrachten hat: 1) die Quantität des voltaischen Stromes, 2) seine In- tensilät, 5) der Abstand zwischen der Anode und Ka- thode, 4) die Zeïitdauer des Processes und 5) die ange- wandte Flüssigkeit. Was den ersten Punkt, die Quantität betrifft, so ha- ben viele vorläufige Versuche mich überzeugt, dass man, um durch irgend eine voltaische Combination, die grôsste und gleichformigste quantitative Action *) zu er- balten, den Electroden dieselbe Grüsse gehen müsse, als die erregenden Platten haben; oder in andern Worten: dass der Queerschnitt des Elektrolyten in allen Theïlen der voltaischen Keite derselbe sein müsse. Es ist son- derbar, dass dieser Punkt so allgemein übersehen wor- den ist, als es in der That der Fall zu sein scheint. Kein Elektriker wird eine Batterie construiren, bei der ein Plattenpaar kleiner ist, als die übrigen, und denuoch hat man gewühnlich in den Zersetzungsappara- ten die Elektroden immer viel kleiner gemacht, als die erregenden Flächen. Das aber ist um so fehlerhafter, als der Uebergangswiderstand bei der Anode, wenn sie aus einem nicht oxidirbaren Metalle besteht, in demsel- ben Verhältnisse grôsser wird, als man die Oberfläche verringerl. Ohne dabher weitere Versuche hierüber an- zustellen wandte ich dieses Princip Lei dem in Rede stehenden Processe an. 2) Die Zntensität des voltaischen Stromes. Hier schien es mir, dass es wie beï der Galvanoplastik sein müsse, wo die sichthare Wirkung an der Kathode statt findet. Bei einem gewissen Grade von Intensität wird das Metall crys- tallinisch gefällt, bei emem stärkeren, in malleabelem Zu- stande und bei einer noch grüsseren Intensität als eine pul- verfôrmige Masse. Der Grad von Intensität also, welcher an der Kathode die feinsten Züge wiedergiebt, wird daher an der Anode auch die zartesten Vertiefungen her- vorbringen, und folglich wird eine Iutensität, welche schon dem Punkte nahe steht, wo sich Oxygen an der zu ätzenden Platte entwickelt, den günstigsten Erfolg darbieten. Dieser Punkt ist jedoch nicht ohne die sorg- fäligsten Experimente ermittelt worden, um so mehr, da es meinem Freunde Gassiot gelang, durch zehn Ele- mente meiner Salpetersäure-Batterie eine sehr schôn geätzte Platte hervorzubringen. Die Resultate der wie- derholten Versuche jedoch, bei denen die Intensität von 10 bis zu 1 Elemente der Batterie geändert wurde, be- stärkten durchaus meine obige Ansicht, und zeigten auf die entschiedenste Weise, dass für den vorliegenden Zweck ein Element den wirksamsten Grad von Inten- sität erzeugt. 5) Der Æbstand zwischen der Platten. De la Rive hat bewiesen, dass, wenn die Elektroden in einer elek- *) Ich sage quantitative Action, denu wo, wie es z. B. bei der Zersetzung der Alkalien der Fall ist, eine grosse Intensi- tät erfordert wird, ist es rathsam, die Oberfläche der Elektroden zu verkleinern ,um der Zersetzung eine grôssere Energie zu geben, 249 trolytischen Flüssigkeit zu weit entfernt sind, die Thä- tigkeit sich ein wenig über die parallelen Linien hin- aus ausbreitet, welche die Umfangslinien der Elek- troden verbinden. Es schien daher rathsam, die Elek- troden so nahe, wie môglich, an ceinander zu brin- gen, um die Thätigkeit so viel, wie môglich, über die ganze Platte zu verbreiten. Vorausgesetzt, dass man eine Flüssigkeit anwendet, welche keïn Ges an der Ka- thode entwickelt, so bin ich der Meinung, dass es vor- theilhaft ist, die Platten, mit einem Minimum von Zwischenraum, einander zu nähern. Da dieses aber, beï der von mir gewählten Flüssigkeit, nicht der Fall war, so setzte ich bei dem grüssten Theïle meiner Versuche 0,2 Zoll als den geringsten Abstand fest. Bei dieser Entfernung konnte das Gas, welches sich an der Kathode entwickelt, nicht an der Anode adhäriren, und so die galvanische Thätigkeit hemmen. 4) Die Zeitdauer der Operation. Diese konnte nur durch Versuche bestimmt werden, und ist natürlich von der voltaischen Combination abhängig, deren man sich bedient. Bei Anwendung eines einfachen , mit Salpe- tersäure geladenen Plattenpaares, ergab die grôsste An- zahl der Versuche 25 bis 30 Secunden, als die geeig- netste Zeit Da man die Platte zu jeder Zeit aus der Flüssigkeit herausnehmen und untersuchen kann, so darf man zuerst die Wirkung nicht länger als 25 Se- cunden anhalten lassen. Ist die Platte nicht hinlänglich geätzt, so kann man sie der elektrolytischen Aktion ei- nige Secunden länger aussetzen. 5) Die anzuwendende Flüssigkeit. Hier bietet sich ein weites Feld dar, das noch lange nicht ausgebeutet ist. Nimmt man die gewôbnliche Erklärung des Daguer- rotypischen Processes an, wonach die lichten Theïle Quecksilber, und die dunklen Silber sind, so kommt es darauf an, sich eine Flüssigkeit zu verschaffen, welche das eme von diesen Metallen angreift, ohne auf das andere zu wirken. Griffe diese Flüssigkeit nur das Silber und nicht das Quecksilber an, so wäre es um so besser, da man so eine positive Gravirung erhal- ten würde, oder eine, bei welcher die Lichter und die Schatten wie in der Natur ausfallen;, während man beim Gegentheile eine negative Gravirung erhielte. Unglücklicherweise stehen Silber und Quecksilber in ihrem elektrischen Verhalten sehr nahe an einander. Ich machte mehrere Versuche mit reinem Silber und Quecksilber, indem ich beïde als Anode brauchte, fand aber, dass jede Flüssigkeit, welche auf das eme Metall wirkt, auch das andere angreift. Alles. was man erwar- ten durfte, war daher nur, eine Differenz in der Wir- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 250 kung zu erhalter. Bei den Daguerrotyp-Platten ge- brauchte ich folgende Flüssigkeiten: verdünnte Schwe- felsäure, verdünnte Salzsäure, eine Auflüsung von Ku- pfervitriol, von Pottasche und von essigsaurem Blet. Die Ursache, warum ich letztere Auflüsung anwandte, war folgende: es wird nämlich hierbei Bleïhyperoxid an der Anode reducirt, und da diese Substanz in Salpetersäure unauflôslich ist, so hoffe ich, dass, da die reinen Silber- partien des Bildes mit einer dickern Schicht dieses Hy- peroxids bedeckt werden, als die amalgamirten Partien, diese letzteren bei der Behandlung mit Salpetersäure stärker angegriffen, und so ein negaliv geätztes Bild hervorbringen würden. Zugleich hegte ich auch die Hoffnung durch diese dünnen Ueberzüge besondere Farbenerscheinungen entstehen zu sehen. Hierin wurde ich jedoch getäuscht, indem die Farben sich beinahe auf eben die Weïse abstuften, wie beï den Stahlplatten, welche man zur Metallochromie anwendet, indesssen mit viel geringerem Glanze. Bei der Behandlung mit Salpetersäure von verschiedener Stärke wurden die Plat- ten ungleichfôrmig angegriffen, und die Conturen ge- hackt und unvollkommen. Von den andern Flüssigkei- ten stellte sich nach vielen Versuchen Salzsäure ent- schieden als die beste heraus, wie es denn auch bei der starken Verwandschaft des Chlors zum Siïlber schon vorher erwartet werden konnte. Das Verfahren dessen wir, Herr Gassiot und ich, uns im Laboratorio der London-Universität bedienten, war uun folgendes: Man fertige einen hülzernen Rahmen an, der zwei Furchen hat, die 0,2 Zoll von einander abstehen, und worin die zu ätzende Platte und eine eben so grosse Platinplatte eingeschoben werden künnen. Diese letz- tere muss nach der Methode des Herrn Smee platinisirt sein, damit eine schnelle und gleichfôrmige Entwick- lung von Hydrogen statt finden künne, denn wenn die- ses Gas an einigen Stellen der Kathode adhärirt, so wird die Wirkung auf die gegenüberliegenden Theïle der Anode verhältnissmässig geschwächt. Die Hinterseite und die Kanten der Daguerrotypplatte werden mit ei- ner Auflüsung von Schellak überzogen, an einer Stelle aber entblôsst, um den Leiter anbringen zu kônnen. Der hôlzerne Rahmen mit den beiden Platten wird nun in em Glas oder Porcellangefäss gehängt, das mit ver- dünnter Salzsäure angefüllt ist. Man nimmt auf 2 Maass- theïle Saure 1 Maasstheil destillirtes Wasser, so dass die Flüssigkeit ein specifisches Gewicht von 1,1 hat Zweï starke Platindräthe, die von einem, mit Salpeter- säure geladenen, Plalin-Zinkelemente ausgehen, werden nun an die Kanten der Platten angedrückt, während ein 251 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 252 > D AE DIRE LE LL RME REC IE EEE PIE EE ES CRE CPE PL Gehülfe die Zeit zählt. Wie oben erwähnt wordeu, darf die Operation 50” nicht überschreiten; wird die Platte aus der Flüssigkeit gehoben, so wird sie gut mit destillirtem Wasser abgespült, und bietet dann, wenn das Metall homogen war, eine schône Zeichnung von Terra de Siena Farbe dar, die von einer dünnen Schicht des gebildeten Oxychlorids herrührt. Die Platte wird dun, mit der Zeichnung nach oben, in einen flachen Kasten gelegt, der eine äusserst schwache Auflôsung von Ammoniak enthält, urd mit sehr weicher Baumwolle sanft so lange gerieben, bis der ganze Niederschlag auf- gelôst ist. So wie dieses geschehen, wird sie sogleich wieder herausgenommen, mit destillirrem Wasser abge- Der Process ist mun beendigt und liefert die Original-Zeichnung vollkommen geätzt. Ein Abdruck einer solchen Platte würde ein positives Bild liefern, wobei Licht und Schatten wie in der Natur fallen, und welches in so fern correcter wäre wie das Daguerrotypbild, als die Gegenstände nicht von Man würde daher die Schrift lesen kônnen, und bei, auf diese Weiïse erhalte- ven, Porträls, würden die rechte und linke Seite des Gesichts sich in der natürlichen Lage befinden, Aus der Natur der Sache ergiebt sich indessen bei Abdrük- ken von Daguerrotypbildern folgende Schwierigkeit: wird nämlich die Platte so tief geätzt, wie es nôthig spült und sorgfällig getrocknet. der verkehrten Seite erscheinen. ist, um gute Abdrücke zu liefern, so ist es unvermeid- lich, dass manche von den feinern Zügen des Origimals in einander laufen, wodurch aber die Hauptschôünheït dieser wunderbaren Bilder zerstôrt wird. Wenn man aber auf der andern Seite den Process nur so lange fortselzt bis die Original-Zeichnung genau geätzt ist. was in der hôchsten Vollkommenheit geschehen kann, so zerstort schon der Graveur durch das blosse Poli- ren der Platie ihre Schôünheit; wie denn überdiess, da die Moleculen der feinsten Diuckerschwärze grôsser sind, als die durch das Aetzen erzeugten Vertiefungen, unmer nur ein sehr unvollkommener Kupferstich erhal- ten werden kann. Aus diesem Grunde scheint mir bis jetzt die wichligste Seite dieses Processes darin zu be- stehen, dass er uns die Mittel bietet, die Daguerrotypen durch die Galvanoplastik unendlich vervielfältigen zu kônnen. Unterwirft man die Daguerrotypylatten, ohne diese Vorbereitung, dem galvanoplastischen Processe, nicht vervielfältigt werden kann, und zerstôrt zugleich das Originalbild. Eine, als voltaische Anode, geätzle Platte aber erlaubt eine beliebige Anzahl Copieen davon | zu nehmen. Um nun eine Idee von der vollkommnen Genauigkeit dieser Copieen zu geben, will ich erwäh- nen, dass sich auf eine dieser Kupferplatten die Copie eines Aushängeschildes befindet, welche 1/4” lang und $/400 Zoll breit ist, und auf welcher die aus 5 Zeilen beste- hende Inschrift mit dem Mikroskope deutlich gelesen wer- den kann. Die Vorzüge welche der voltaische Process vor der dem chemischer, beim Aetzen dieser Platten voraus hat, scheint nun vorzüglich darin zu bestehen 1) Bei dem ersten kann man sehr verschiedene Flüs- sigkeiten anwenden, z. B. Auflôsungen von Säuren, Alkalien, Salzen, und unter diesen vorzüglich die Ha- loïd-, Schwefel- und Cyansalze u. s. w., sobald diese Salze nur zugleich leicht zersetzhar sind. 2j Die Einwirkung ist gleichfôrmig, und es werden locale voltaische Strôme vermieden. 5) Die Zeit der Operation kann genau bestimmt wei- den, und man kann die Platte bis auf jede beliebige Tiefe älzeu. 4) Der Process kann zu jeder beliebigen Zeit aufge- hoben und, erforderlichen Falls, wieder erneuert wer- den. Die Zeit, welche ich angegeben habe, bezieht sich auf die Versuche, welche ich mit einem Plattenpaare der Salpetersäurebatterie angestelll habe; indessen kün- nen wahrscheinlich auch beliebige andere voltaische Combinationen angewendet werden, nur wäre es anzu- rathen sich einer Batterie mit Diaphragmen, oder über- haupt von constanter Wirkung zu bedienen, weil auf andere Weiïse die Zeit nicht genau bestimmt werden kann. Es ist ferner nothwendig, dass das zu den Ori- ginalplatten verwandte Silber sehr homogen sei. Strei- fen, welche in der Original-Daguerrotypplatte kaum wahrnehmbar sind, kommen durch die Wirkung des entwickelten Anions zum Vorschein; wahrscheinlich wird es am vortheilhaftesten sein hierzu Silber zu gebrauchen, das auf voltaischem Wege niedergeschlagen ist. Zum Schlusse erlaube ich mir diesen erwähnten Pro- |cess als ein Beispiel der Wirkung der Imponderabilien anzuführen, im Vergleiche mit den Ponderabilien. Statt nämlich künftig auf eine Platte zu schreïben: ,,gezeich- inet von Landseer und gravirt von Cousins“, wird es so erhält man einen überaus schwachen Abdruck, der | heissen müssen: ,,gezeichnet von Licht und gravirt von Electricität*. Emis le 15 octobre 1841. Tome EX. MIT. AW 209. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOUR GC. —_———… Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volame. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureat des postes se chargé des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants ; 4 Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop voluminenx; 2 Notes de pew d’étendue in ettenso: 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports: 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées: 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. SOMMAIRE. NOTES. 25. Projet d’une collection d'auteurs arméniens inédits. BRosser. N O T ES. PROJET DB'UNE COLLECTION D AUTEURS AR- MÉNIENS INEDITS; par M. BROSSET (lu le 29 octobre 1841. 25. 2% ARTICLE. (1) La table des matières de l'ouvrage de Stéfannos, donnée par nous précédemment, suffit pour faire connaï- tre lFétendue et la spécialité des sujets qu’il à traités. Mais la lecture de cette histoire remplit-elle véritable- ment l'attente du lecteur ; le style, du moins, rachète- il l’aridité du fond; la critique et l'exactitude de l’au- teur sont-elles entièrement satisfaisantes et justifient-el- les ses prétentions à l’immortalité ? Je ne le crois pas. Le Rd. père Soukias Somal, dans son ;, Quadro della st. lett di Armenia,‘ p. 119, dit que le style de Stéfan- nos ,,non è molto felice,‘‘ opinion que nous partageons entièrement. La phrase de Stéfannos est lourde, sans co- luris, souvent même si irrégulièrement construite que la fin ne fait pas suite au commencement de la période, défaut très commun dans les auteurs arméniens et géor- giens inférieurs. Il emploie assez souvent la forme plu- (1) * Bulletin scient. vm, 177—189,; Les circonstances qui ônt retardé la publication de ce second article n’intéressent point les lecteurs, mais je réclame Îeur indulgence pour ce qu'il a pu y avoir de volontaire de ma part. rielle en %kp ner, dérivée des langues tartares, et maintenant d’un usage général dans l'arménien vulgaire; quelquefois la conjonction #2 ou arabe, en place de l’arméuien b iev et, ainsi que beaucoup de mots étran- gers desquels la langue arménienne n’a nul besom pour rendre certaines idées; en revanche, cette snaplicité, ce défaut d'affectation, font que l'ouvrage dont je parle n'offre pas de grandes difficultés. Quant aux faits, tout s’y trouve, depuis la légende jusqu'aux événements au- thentiques, mais le tout amalgamé confusément, sans liaison, sans art, et plutôt esquissé, indiqué, que re- tracé soigneusement dans ses détails. On pense bien, d’ailleurs, que comme évêque, Siounien et Orbélian, il s'attache avant tout aux faits religieux, à la succes- sion et aux actes des évêques et des moines, ainsi qu'à leurs constructions et fondations pieuses, qu'aux événe- ments de l’histoire civile, plutôt à ce qui imtéresse sa province et sa famille, qu'aux grandes catastrophes où les autres parties de l'Arménie et d’autres princes ont joué ur rôle important. Je suis lom de faire un reproche à Stéfannos d'une telle spécialité, qui constitue le principal mérite de son ouvrage ; mais comme , en lisant les auteurs arméniens. j'ai toujours pour but principal d'y retrouver les traits épars des annales géorgiennes , je regrette que celui-ci m'ait fourni extrêmement peu de matériaux, même en traitant des événements qui eussent exigé un récit ph,s détaillé. Par exemple, Stéfannos raconte eu dix ligues . au ch. xvur, invasion des Persans en Arménie et en 255 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 256 Géorgie du tems de Piroz, en l'an 482, qni a fourni des pages si intéressantes à l'historren Lazar de Pharbe. , Lorsque Mibran, dit Stéfannos, marcha avec une armée nombreuse vers la Géorgie, pour faire la guerre au roi Wakhtang (Gourgaslan), Vahan (2), lié à ce dernier par des engagements réciproques, s'avança pour le se- courir. Etant descendus dans la plaine de Djarman, sur le bord du fleuve Goub, ils présentèrent la bataille aux Persans et furent un moment vainqueurs ; mais les Géorgiens , effrayés de la multitude des ennemis, ayant pris la fuite, Vahan se retira avec son corps d'armée. “ Le seul trait que notre auteur ajoute au récit de La- zar, c'est que l'affaire eut lieu, selon lui, dans la plaine de Djarman, tandis que l'autre auteur indique de son côté la province de Cangark, et dit, avec plus de précision , que le roï géorgien commandait à la gau- che, qui prit la fuite pendant que le centre et la droite triomphaient. Tout ce que nous savons du canton de Cangark, c'est qu'il appartenait à la province de Gou- gark, Géorgie au S. du Kour, aucun texte arménien n'en fixant précisément la position. La plaine de Djar- man nest connue que par ce passage; quant au fleuve Goub, c’est évidemment une faute de copiste, au lieu de Gour, ancp,qnep (le Kour): c'est ce qui résulte évidemment de la comparaison des récits de Lazar et de Stéfannos. Un autre événement bien plus important pour ces contrées, l’imvasion de Mourwan-Qrou, est racontée en- core bien plus superticiellement, ch. xxxur. » En l’année #76 — 727, le maudit Murwan, dévas- tateur du monde, vint en Arménie avec une armée nom- breuse de Tadjics; tel qu'un feu violent, il incendia et consuma toute la beauté de notre pays: son nom si- gnifie ,, signal de dévastation. “ Chargé de butin, il en- tra en Siounie, et se retrancha dans le village fortifié de Chaghat. voulant aussi désoler la charmante contrée de Sisacan et concentrer ses forces dans le village du cantun de Dzghic; pas un mot, du reste, sur l’entrée de Mourwan en Géorgie. Il n'est personne qui ne connaisse le comput dont les Arméniens font mais peu savent dans quelles circonstances ïl fut établi, sur quoi il est basé, comment il se comporte à l'égard des autres calculs eu- usage , ropéens. » En la quatrième année du patriarcat de ter Movsès, dit notre auteur, au ch xxiv, dans la dixième de Mé (2) Vahan Mamiconian était généralissime des troupes armé- miennes réunies alors pour faire tête aux Persans jej Gnouni, marzpan d'Arménie, tandis que durait en- core l’année 555 de la rédemption, à la fin des 200 an- nées d'Andréas, la pleine lune de Pâque étant le 25 mars, et le commencement du cycle au 4 avril, on ne put revenir à l'initiale (du cycle de 200 ans d'Andréas) parce qu'après le 25 mars venait le 13 avril, 9 pleines lunes manquant dans l'intervalle , de sorte que toutes les fêtes de l’année allaient se bouleverser. Il fut dune nécessaire de dresser le comput arménien, afin que tous les doutes fussent levés, ce qui arriva dans la dixième année, un savant ayant arrangé. avec le secours d’au- tres habiles Arméniens le cycle de 500 ans. Lorsque ce comput fut fixé, dans un grand concile, à Tovin, là étaient l'évêque de Siounie, ter Vrthanès, et le prince ter Mihr Artachir qui, s'étant entendus avec le concile, envoyèrent de savants vartabieds et les connaisseurs les plus expérimentés, occupant les premiers siéges de l’Ar- ménie. ‘ Ce texte n'était pas connu du P. Tchamich, qui ne le cite pas dans les notes de sa grande histoire (II, 509 — 516), parmi les témoignages des historiens armé- niens relatifs à la réforme du calendrier; ïl rapporte seulement, p.514, un passage du même auteur tiré du ch. 11, et qui est moins explicite. Maïs le Père Kha- tchatour Sourmalian explique fort bien tous ces faits dans son ,, Traité du calendrier. “ (5) » Andréas de Byzance, frère de l’évêque Magnos, dit-il à la p. 78, avait inventé en 551 un cycle des pleines lunes de Pâques, de 200 années. Ce cycle ayant fini sous le patriarchat de Mosès IL, la pleine lune de Pâques tomba le 25 mars, mais on ne put reveuir au 4 avril, commencement de ce cycle, parce qu'après le 25 mars suivait , d'après l’indiction , le 15 avril, ce qui laissait une lacune de 9 pleines lunes, entre cette date et le 4 avril.“ Le savant qui s'efforca de rectifier cette erreur fut un certain Eas, astronome d'Alexandrie, qui résolut d'introduire l’usage du cycle ‘‘e 552 ans, main- tenani suivi de toutes les nations chrétiennes. (4) En donnant à ce cycle, inventé en 463 par Victorios d’Aquila, un effet rétroactif, sa première révolution se termina en 532 de J.C., donc 2» ans avant le nouveau comput arménien. Mais comme à cette époque le cycle (3) SrlupugpnePf , .. Venise, 1818. (4) En Arménie on l'appelle KUBOTÉ CBOM HO10KHBIEMŸ, (3) Gxaroxapnoe norowcrso 1841 ro4a. L'Académie approuve cette dernière inscription, mais ensorte qu’elle soit placée toute en- tière (à l'exception de la date) sur la face opposée au bas-relief Quant aux deux autres faces, elles contiendraient, l’une, l’année de l'évènement à la mémoire duquel le monument est érigé (1613), l’autre, l’époque de l'érection du monument (1841). Ce projet est soumis à l'approbation de M. le Ministre. SCIENTIFIQUE. 272 MM. Frähn et Dorn, rapporteur, font un rapport très favo- rable sur le projet de voyage en Orient de deux jeunes Orienta- listes de l'Université de Kasan, projet qu'ils désirent vivement voir exécuté d’après le plan dressé par M. le professeur Ka se m - beg et approuvé par la section orientale de ladite Université. L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. Communications. M. Hess présente, de la part de M. Falk, attaché au Sénat impérial de Finlande, encore un échantillon du Canis lagopus mâle, tué près d'Helsingfors dans une île de la province d'Eslea, nommée Berggrundet. Cinq autres échautillons du même animal ont été pris, dans le mois de mai passé, aux environs d’Hel- singfors. Sur cela, M. Baer présente et lit une note additionnelle à son mémoire sur la distribution géographique de cette espèce. M. Baer dépose, de la part de M. de Bühning,, consul de Finlande à Reval, quelques plâtres d'antiquités livoniennes, et de la part des héritiers de feu le major d’Adlerberg, les jour- naux des observations météorologiques faites par lui, depuis 1810 jusqu’en 1825, sur la côte d’Esthonie près de la station Hohen- kreuz, et de 1825 à 1840, à Reval. M. Brosset prie l’Académie de demander à M. le conserva- teur en chef des manuscrits de la Bibliothèque royale de Paris la communication du manuscrit arménien XC, contenant l’his- toire universelle du Patriarche Mikhaël Asori dont il veut faire M. Brosset ajoute qu’il a recu offcieusement l'assurance que ce prêt ne sera pas refusé. une édition, afin de la collationner avec la notre. Le même Académicien présente une copie d’une traduction en géorgien de la vie de Nadir-Schah , copie qu’il a fait faire pour le Musée asiatique. M. Dorn, ayant besoin, dans ses recherches historiques, de l'histoire des Séfides d’Iskender Munchi, écrite en persan sous le titre Tarich Alem-araï-abbasy, prie l’Académie de lui procurer cet ouvrage, à titre de prêt, de la Bibliothèque orientale de l'U- niversité de Kasan. Le Secrétaire est autorisé d'écrire à ce sujet à M: le Curateur de ladite Université. Le Secrétaire perpétuel annonce que les collections de minéraux et de roches formées par feu M. Bôhtlingk sont re- cues de ses héritiers et déposées au Musée minéralogique, et il présente en même tems les journaux. d'observation, dessins, gra- vures et autres papiers du défunt. Ils sont remis à M. Baer qui, conjointement avec M. Helmersen, veut se charger de les re- voir et d’en soigner la publication. Nomination. M. Fuss est réélu, pour deux ans, membre du Comité ad- ministratif. Ouvrages offerts. Société de physique et d'histoire naturelle de Genève. Mémoires. T. IX, 1ère partie, 1844. 4. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 274 Institut de France. Mémoires de l’Académie des sciences morales et physiques. T. TD, Mémoires des savants étrangers. T. IL. % Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles lettres. T. XIV, 2de partie. 4. Académie Léopoldine-Caroline de Breslau. Novorum actorum Academiae Caesareac Leopoldino-Carolinae na- turae curiosorum Vol. XXII. suppl. I. Vratislaviae et Bonae 1841: 4. Société Royale de Londres. Proceedings. N. 48 Société Impériale des naturalistes de Moscou. Bulletin. N II. Moscou 1841. 8. Académie Impériale médico-chirurgicale de St -Pé. tersboursg. Journal de médecine et d’histoire maturelle. Cah. IT. 1841 8. Journal für Natur und Heilkunde Heft II. Kypuass BpaseOusixL H ECTECTBEHHBIXE HAYKB Ka. I. Société d’histoire et d’antiquités d’'Odessa Descriptio Musei publici Odessani. P. I. Numophylacium Odessa- num. 1841. 4. Oruerz o cocroaain u AbACTBAXE Oxecckaro o6mecrsa BCTOpIH Hu apesnocreï“ sa 1840. 1841. 8. Lycée Richelieu d’Odessa. Phuu , nponssecesnsia BE TopxecrBeHHomB CoGpanin Pmuerses- cxaro unes: 22 lioua. 1841. 8. Institut des voies de communication. Iporpauma 1841 roxa. Université Impériale de Moscou. Prun, nponsnecenubia BB TOpKECTBCHHOMB CO6pauin Huneparop ckaro Mocxosckaio Yausepcureta. 14 liou1. 1841. Troisième Département du Ministère des Domaines de l’Empire. Karaïors pacreniams H CHMeHAME nposaromnmca 23 Îlensenckoms KaSeHHOMB yunanmb Caxosoxcrsa Cn6. 1841. 8. Chancellerie particulière pour les affaires du Cre- dit du Ministère des Finances. Oruerz locyaapcrsennsixR KpeauTanxB ycranosieniñ 3a 1822. 1824, 1825 , 1826, 1827 n 1839 roza. M. le Comte Chreptovitch à Vilna. Euclidis elementa arabice. Romae 1594. fol. Paolini Dittionario georgiano. 1629. 4. Borgi Arithmetica. Venet. 1484. 4. De la part des auteurs. De coniferarum structura anatomica. H. R. Goeppert. Vratisla- viae 1841. 4. Taxites scalariformis, eine neue Art fossilen Holzes, v. Goeppert. Mémoire sur l'intervention de la pression atmosphérique dans le mécanisme des exhalations séreuses, p. le Dr. J. Guérin. Paris 1840. 8. jteur de l'administration médicale Mémoire sur l’étiologie générale des déviations latérales de l'épine etc. p. J Guérin. 1840 8. Mémoire sur le cas de luxation traumatique etc. p. J Guérin’ 1840. 8. . Vues générales sur l'étude scientifique et pratique des difformités du système osseux, p. J. Guérin. 8. Essais sur la môthode sous-cutanée etc. p J. Guérin. 1841. 8. Rechrches sur les luxations congénitales, p J. Guérin. 1841. 8. Recherches sur quelques phénomènes du magnétisme, p. M. de Haldat. 1840 8. Note sur la condensation de la force magnétique vers les surfa- ces des aimants, p. M. de Haldat The american Journal of Sciences and Arts, rédigé par MM S:il- limann Examen critique dè quelques pages de Chinois, relatives à l'Inde, p. Stan. Julien. Paris 1841. 8. Osservazione geognostico-zoologice etc. del T. À. Catullo. Padova 1840. 4. Handbuch der Populationistik, v. Dr. L. Bernoulli Ulm 1841: Anastasis der Waräger etc. v. Prof. F. Kruse. Reval 1841. 8. Report on the Shooting Stars of August 9th and 10th 1839, by Edw. C. Herrick. 8. Rheinisches Museum für Philologie, herausgegeben von F. G. Welcker und F. Ritschl. Heft IL Frankfurt a. M. 1841. 8. Die Fährten-Abdrücke im bunten Sandsteine bei Jena, v. Dr. K. Koch und Dr. E. Schinidt. Jena 1841. 4. Séance pu 20 AoùûT (1 SEPTEMBRE) 1841. Lecture ordinaire. M. Dorn lit un mémoire intitulé: Beiträge zur Geschichte der e . kaukasischen Länder und Vülker. IL Erster Beitrag zur Ge- schichte der Georgier. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique annonce à l’Académie que dans les forêts de pins du gouvernement de Tchernigoff a apparu, en immense quantité, un insecte qui me- nace de détruire entièrement ces forêts. Des pins de cent avs et plus sont déjà dénués de feuilles depuis le sommet jusqu'aux branches inférieures et offrent un contraste frappant avec les ar- bres verts qui ont échappé à la voracité de cet insecte, lequel déjà commence à la ville de Tchernigoff. Une description qu’en a livrée l’inspec- du gouvernement et qui se montrer aussi dans les environs mêmes de contient aussi quelques mesures pour la destruction de l’insecte en question (extraites du Journal forestier de 1833) est distribuée en grand nombre. Le conseil de médecine ayant reconnu que ce sont les chenilles du Phalaena bombyx pini L, a proposé de soumettre à l'Académie des sciences la question de savoir quels seraient les moyens les plus efficaces pour garantir les forêts de l'action destructive de ces insectes ou pour en arrêter la multi- plication. En conséquence M. le Ministre transmet à l’Acadé- 275 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 276 à mie une boîte renfermant quelques échatillons de la chenille du Bombyx pini et une copie de la description dressée par l’inspec- teur de l’administration médicale de Tchernigoff, et la charge de lui en rendre compte. L'Académie nomma commissaires MM. Brandt et Baer. Rapports. M. Graefe rapporte les 12 monnaies trouvées dans le gou- vernement de Tchernigoff et en donne une spécification de la- quelle il suit que 10 de ces monnaies, savoir 9 de Pologne et une des Pays-Bas sont communes et n’ont point de valeur nu- mismatique. Le reste, savoir un écu de l'empire romain de Ro- dolphe IL. 1595 et un écu de la ville de Bile, portant tous les deux le timbre russe avec l’année 1655, offrent par là même quelque intérêt. M. Krug les évalue à 10 ou 12 r. ass. cha- cun; il ajoute que les mêmes écus à l'effigie du Tsar à cheval de l'an 1654 et avec l'inscription py648 au revers sont plus re- cherchés encore et se payent à un prix 20 fois supérieur. Communication. M. Brosset présente une copie d’un manuscrit de l’histoire de Mathieu d'Edesse, qu'il a fait faire pour le Musée asiatique. M. Crusell, Dr. méd., demande à l'Académie la permission de lui présenter une personne à laquelle il a fait l'opération de la cataracte au moyen du galvanisme. Après l'examen de la ma- lade par MM. les membres de l’Académie, M. Baer rapporte qu’il a été témoin de deux opérations de ce genre exécutées par MM. le professeur Pirogoff et le docteur Crusell. Dans l’un et l’autre cas la capsule lenticulaire fut ouverte par une incision cruciale après quoi un faible courant galvanique fut introduit La pupille en devint presque instantanément noire sur une grande dans l'oeil, courant dont l’action dura une minute environ. partie de sa circonférence et immédiatement après l'opération les La résorption de la cataracte procède assez vite après l'opération. malades ont pu distinguer les objets qu’on leur présentait. M. Crusell produisit en mème tems un certificat que lui a dé- livré M. le docteur Thielemann, médecin en chef de l'hôpital des SS. Pierre et Paul, sur la réussite d’une semblable opération faite audit hôpital. Ouvrages offerts. (De la part des auteurs.) Voyage dans la Russie méridionale et la Crimée p. A. de Dé- midoff. 2 livr. Grammatik der Wendisch-Serbischen Sprache in der Ober-Lau- sitz, v. Ï P. Jordan. Prag 1841. 8. —-Se— SÉANCE DU 27 AOÛT (8 SEPTEMBRE) 1841. Lecture ordinaire. M. Meyer lit deux notes intitulées, l’une: Æinige Worte über die Nebenblätter bei Lotus, V'autre: Einige Bemerkungen über den Bau der Cruciferen. Lecture extraordinaire. M. Fritzsche lit une note: Ueber zwei crystallisirte Verbin- dungen des Ammoniums mit Schwefel. Rapports. M. Brandt annonce que les ossements trouvés dans le gou- vernement de Smolensk et envoyés à l’Académie par M. le Mi- nistre sont 1. la partie inférieure de l’humérus droit, 2. la par- tie supérieure du férmur gauche d'un Mammouth, enfin 3. quel- ques fragmens du squelette apparemment du mème animal, mais qu'il est difficile de déterminer avec certitude. L'Académie possédant un grand nombre de semblables ossements, ceux- ci ne peuvent avoir de l'intérêt que par le lieu de leur décou- verte. M. Baer fait un rapport sur le Recueil des matériaux pour servir à la connaissance de l'empire de Russie et des pays asia- tiques avoisinants, vecueil qu'il publie avec M. Helmersen et dont le 4e et le 5e volumes viennent de paraitre, Le même Académicien, dans un second rapport, rappelle l'at- tention de l’Académie sur les réponses données par M, Tourt- chaninoff aux questions qui lui avaient été adressées relative- ment aux contrées situées le long des rivières Piassida et Kha- tanga et jusqu’au bord de la mer, réponses qui avaient déterminé l’Académie à abandonner le projet d’une expédition scientifique dans ces contrées. Cependant M. Baer fait observer que ces ré- ponses mêmes donnent lieu à d’autres questions fort importantes et que l’on pourra peut-être résoudre à peu de frais par l’envoi d’un seul ou de deux voyageurs. Ilse borne dans son rapport, à donner une ébauche seulement de cette expédition et s’offre à en soumettre un plan détaillé à une commission que l’Académie nommerait à cet effet, Cette commission fut composée de MM. Brandt, Lenz, Sjôgren et Meyer et le Secrétaire est chargé, conformément au désir de M. Baer, de demander au départe- ment hydrographique la communication des rapports originaux de la seconde expédition Bering qui se conservent aux archives de l’Amirauté M. Oustrialoff rapporte le crucifix de serpentine trouvé dans le gouvernement de Nowgorod et fait observer que vu le manque d'inscriptions et de tout autre indice, il est impossible d’en dé- terminer l’âge avec quelque certitude. Cependant M. Oustria- lo ff pense qu'il mérite à être conservé. Communication. M. Graefe présente une liste d'objets trouvés dans les an- tiques tombeaux païens de la Prusse orientale et qui lui ont été offerts en vente aux prix de 410 r. ass Comme ces objets ont quelque analogie avec ceux des tombeaux de Sibérie, que le lieu de la découverte est partout indiqué et que le prix en est mo- dique, M. Graefe prie de l’autoriser à en faire l’acquisition pour le compte du Musée numismatique. Approuvé. x Le Secrétaire perpétuel annonce à l’Académie la mort de son membre honoraire M l’aide-de-camp général et séna- teur Baron Rosen. 277 Ouvrages offerts. De la part des auteurs: Onucanin KyænueckuxB MonerTs X BE5KA HAHACHHBIXB BB Pasau- exo ryGepnina BB 1839 roay. Cou. Tparopsesa. Cné. 1841. 40. Toauuarisn piio60quei rot LeloyiGuern ts ÎTahis,: yhwrrne, vao I. Üe-Kiyakha. ëv ‘Aifnvouis. 1836. 80. Tocuuctti#1 uetodven Tng éhimviens ÿhwTrns. Uno A Kiyækdà. èp ‘Evuovroke. 1839. 80. IlivaË ioroguro - 2outurog Tig Aativizns quoloyuus. ÜTO Ae-Kiyaila. èv Aievcis. 1836. 8. Leor ivooig Daroiñ, do Ae-Ki;akle. Heron neo Euwpor ze Xloouoeus ro Ae-Kt- yahia. "Eouovroks. 1838. 82. ———“" ——— SEANCE DU 3 (15) SEPTEMBRE 1841. Lecture ordinaire. M. Jacobi lit un mémoire: Ucber einige electro-magnetische Apparate, annoncé par lui déjà en 1840 et complété depuis. Lecture extraordinaire. M. Frähn lit une note intitulée: Ueber Münzen des letzten Charesm-Schah, die in Grusien geschlagen. Les monnaies qui font l’objet de cette note ont été offertes au Musée asiatique par M. Brosset qui en est redevable à M. le Pce. Palavandoff,. Mémoire présenté. M. Baer présente, de la part de M. Middendorf, professeur adjoint à Kiev, le rapport que ce savant lui a adressé sur les observations ornithologiques recueillies par lui dans son voyage en Laponie, en 1840. M. Baer en fait un rapport très favo- rable et en recommande l'insertion au Recueil des Mémoires des savants étrangers. Correspondance. M. le Ministre de l’instruction publique adresse à l’Académie 169 monnaies exhumées dans les gouvernements de Kiev et de Mohilev. Cette trouvaille ne contient rien de remar- quable. M. le gouverneur civil d'Orenbourg adresse à l’Acadé- mie douze tableaux relatifs à la population d’autant de villages dudit gouvernement habités par des nations autres que la nation dominante. Communication. M. Frähn présente, de la part de M. Reichel, pour le Musée ethnographique, des lunettes chinoises en bois qui ont pour but soit de garantir l’oeil de l'effet éblouissant de la neige, soit d’aiguiser la vue par le rétrécissement du:champ de vision M. Hess présente, de la part de M. Nordenskiôld, pour le Musée minéralogique, un cristal d’émeraude de Finlande. BULLETIN S'C IENTIFIQUE. Ouvrages offerts. De la part des auteurs.) Uecber das Atomgewicht des Kohlenstoffes von 0. L. Erdmann und F, R. Marchand, 8°. Enumeratio plantarum novarum a A. Schrenk lectorum. tropoli. 1841. 80 Pe- SEANCE DU 10 (22) sepPTEMBRE 1841. Lecture ordinaire. M. Zagorsky présente, pour s'acquitter de son tour de lecture, la continuation de son Dictionnaire anatomico-physiologique en langues russe. Correspondance. M. le Vice-Président adresse à l’Académie la copie d’un office par lequel M. le Vice-Chancelier communique à M le Ministre de l’instruction publique un rapport sur les occupations du candidat Vassilieff, de l’université de Kasan, attaché à la mussion ecc'ésiastique de Pékin, L'Académie voyant par cette no- tice que M. Vassilieff a rencontré quelques difficultés dans l'étude de la langue tibétaine, faute de moyens, autorise le se- crétaire à lui envoyer un exemplaire de la grammaire tibétaine de M. Schmidt et du dictionnaire de cette langue qui, dans peu de jours, doit quitter la presse. M. Stanislas Julien, de l’Institut de France, annonce à l'Académie qu’il terminera sous peu son édition du ZLao-tseu, philosophe chinois né l'an 60% avant J. Chr., ouvrage publié en ‘chinois et accompagné d’une traduction française et d’un commen- taire perpétuel. M. Julien prie l’Académie d’en agréer la dé- dicace, en guise de reconnaissance de la libéralité avec laquelle elle a fourni au savant français les ouvrages de son Musée asiatique dont il a eu besoin dans ses recherches. L'Académie accepte cet hommage et charge le secrétaire d’en faire part à M. Julien. Le même M. Julien adresse à l’Académie un manuscrit ton- quinois que feu le Baron Schilling avait acheté, il y a 15 ans, à Paris et que le libraire n’avait pu lui faire parvenir. Comme appartenant à la collection Schilling, M. Julien a disposé le hbraire à lui remettre ce manuscrit pour le faire tenir à l’Aca- dénue. Rapport. MM. Brandt et Baer, chargés d'examiner les échatillons de l'insecte qui, dans le gouvernement de Tchernigoff, a attaqué les forêts de pins rapportent qu’à en juger par la chenille, il paraît effectivement que c’est la Phalaena bombyx pini de Linné; ils examinent ensuite les causes probables de l'apparition et de la multiplication de cet insecte et indiquent les moyens pour en arrêter les ravages. Afin de mettre les employés forestiers en garde contre ces sortes d'insectes, les commissaires proposent de publier et de distribuer une traduction russe de l’ouvrage de M. Ratze- burg intitulé die Waldverderber und ihre Feinde. L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions. 279 M. Lenz, chargé d’examiner la machine inventée par M. Wer- ner à Vienne pour diviser des lignes et des arcs de cercle et pour couper des vis, ainsi que les échantillons produits par cette machine, annonce que le principe sur lequel elle est basée offre rien de nouveau, mais que l'application en est ingénieuse et que Or, nos meilleurs mécaniciens, celui de l’Académie et celui de l’Ob- la machine paraît opérer avec justesse et facilité. comme servatoire central, ont à leur disposition d’excellentes machines à diviser, M. Lenz ne pense pas qu’il y ait lieu d’acquérir la ma- chine de M. Werner. L'Académie approuve ce rapport et en adopte les conclusions -M. Koeppen demande à l'Académie l'autorisation de réunir ses différents travaux de statistique épars dans les Mémoires et le Bulletin dans un recueil séparé qu’il se propose de publier en langué russe, sous le titre de AaHHBI1A O Poccix (Données sur la Russie) par livraisons, et dans lequel il se propose de faire entrer aussi les différentes notices statistiques qui, de temps à autre, parviennent à l’Académie, de la part des gouverneurs et Approuvé. autres autorités locales. Correspondance. M. Brosset annonce que lon a trouvé à Tiflis dans les ar- chives un état des familles nobles et princières de la Géorgie. Comme les documents contenus dans ce registre ne sont point de nature secrète et qu’ils peuvent beaucoup servir à l’intelli- gence de l’histoire de la Géorgie sous ses rois, M. Brosset prie l’Académie de vouloir bien en faire demander une copie. L’Aca- démie en charge le Secrétaire. Ouvrages offerts. Académie des sciences de Berlin: Abhandlungen der Académie der Wissenschaften zu Berlin 1839. Berlin. 1841. 4 Berichte über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlun- gen. 2. Juli 1840 bis 7. Juni 1841. 8. Berliner astronomisches Jahrbuch für 1843, v Encke. 1841. 8. Berlin Académie Royale de Bruxelles. Nouveaux mémoires. T. XIII. 1840, 4, Mémoires couronnés. T. XIV. 4. 1839 et 1840. Annuaire. 7èm° année. 1841, 12. Bulletin des séances. N. 9—12. 1840. 8. Bulletin. T. VIII. 1°r° partie. 1841. 8. Des moyens de soutraire l'exploitation des mines de houille aux chances de l'explosion. 1840. 8. Société Hollandaise des sciences à Harlem. Natuurkundige Verhandelingen van de Hollandsche Maatschappy der Wetenschappen te Haarlem. 1841. 4. s Société Finlandaise à Helsingfors. Acta societatis Fennicae. T. I. fasc. II. 1841. 4. Société littéraire de Fionie à Odensee. Aktstykker om Danmarks indre Forhold i oeldre Tid. 1840. &, Société Royale asiatique de la Gr. Bretagne et de l'Irlande. Journal N. XII. Mai 1840. 8. BULLETIN SCIENTIFIQ Spécimen de Gya-Tcher-Rol-Pa. UE. 43 dissertations et programmes. De la part des auteurs: Resumé des obscrvations météorologiques fait en 1840 à Louvain. p. J. G. Crahay. 4. Description d’une machine servant à la démonstration expérimen- tale du théorème du parallelogramme des forces, p. J. G. Cra- hay. Brux. 8 Resumé des observations sur la météorologie, sur le magnétisme etc. p. À. Quetelet. 1841. 4. Physique du globe. p. Quetelet. 8. Météorologie. p. Quetelet. 8. Aurores boréales, magnétisme terrestre etc. p Quetelet. 8. Traité élémentaire des fonctions elléptiques, p. Verhulst. Bru- xelles 1841. 8. Observations sur les graminées de la flore Belgique. p. B. C. Du mortier. Tournay. 1823. 8. Commentationes botanicae. p. Dumortier. 1822. 8. Florula belgica operis majoris prodromus, auct. B Dumortier. Tornaci Nerviorum. 1827. 8. Sylloge Jungermannidearum Europee. auct. B. C. Dumortier. 1131. 8. Catalogue du Comptoir des sciences naturelles de Henri Ga- leotti. 8. Descriptions de quelques fossiles du calcaire jurassique de Tchua- can, au Mexique par H. N'yotet N. Galeotti. 8. Notice sur un gite du Mercure dans le sol tertiaire du Gigante au Mexique. p. H. Galeotti. 8. Notice géologique sur les environs de San José del Oro au Me. xique p. M. Galeotti. Coup d’oeil sur la laguna de (hapola au Mexique. p. H. Ga- leotti. Bcitrâge zur reinen und angewandten Mathematik v. J. A. Gru- nert. Thl. 11. Brandenburg. 1840. 4. Ueber die Himjaritische Sprache und Schrift v. Dr. W. Gese- nius. 8. Texte tibétain traduit en fran- çais p. Ph. Ed. Foncaux. Paris 1841. 8. 2 Ç— SEANCE DU 17 (29) SEPTEMBRE 1841. Lecture ordinaire. M. Wisniewsky lit un mémoire intitulé: Solution du pro- blème de la résolution générale des équations numériques. Lecture extraordinaire. M. Dorn lit une note: Ueber eine sechste von mir benutzte Handschrift von Nimetullah's Geschichte der Afghanen. Correspondance. M. le Ministre de l'Instruction publique annonce à l'Académie que le sieur Raffelsberger à Vienne, inventeur de la typométrie ou du tracé de cartes géographiques au moyen de LA 281 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 282 EE types mobiles, invention sur laquelle l’Académie avait déjà, en 1837, prononcé son jugement, est parvenu à perfectionner encore considérablement son procédé et à l'appliquer entre antres aussi au dessin linéaire, à l'écriture chinoise et à celle des hiéro- glyphes S E. en transmettant à l’Académie la copie d’un of- fice que lui a adressé à ce sujet M. le Ministre adjoint des finances ainsi qu’une note de l'inventeur et quelques échantillons de son art qu'il offre au gouvernement au prix de 1000 1. st, : charge l’Académie de faire examiner la proposition de M. Raf- felsberger, sous le rapport des avantages qu’elle promet et de lui en rendre comptes Commissaire M. Jacobi. M. le gouverneur civil d’'Orenbourg envoie pour com- pléter les données statistiques qu’il a fournies antérieurement, le tableau de la population des villages non russes du district de Bwsk. Communications. M. Fraehn présente 24 monnaies orientales qui lui ont été offertes en don pour le Musée asiatique par MM. Brosset, Rei- chel, le Sclieikh d'Egypte Muhammed Aijad, professeur à l'institut des langues orientales du ministère des affaires étran- gères, M. Reguly savant voyageur de Hongrie, M. le docteur Hansen, maître au gymnase de Dorpat, M. le prince Barataïeff, chef de l’arrondissement des douanes de la Trans-Caucasie, M. Frick à Elisabethpol et M. Rodolphe Fraehn, le fils Une de ces monnaies, est en or, seize en argent, six en cuivre et la vingt-quatrième est une copie faite par le procédé galvanoplas- tique. M. Fraehn en donne une spécification dans son rap- port et se propose de vouer aux pièces inédites un article séparé pour le Bulletin. M. Brandt présente la liste suivante d’objets de Zoologie rap- portés des colonies russes en Amérique par M. le capitaine K ou- prianoff, ancien gouverneur de ces colonies et. offerts par lui à l’Académie. Peaux de mammifères: Phoca (Otaria) Stelleri; Phoca ursina adult.; dto. juv. Cervus strongylicerus (2 échant.); Peaux d'oiseaux : Aquila leucocephala juv.; Phalacrocorax seu Carbo conspicillatus; Grus americana; Larus (Xema) Sabini; Te- trao mutus Leach.; Phaleris camtschatica; Uria antiqua; Corvus Stelleri juv.; Charadrius pluvialis; Emberiza nivalis. Dans de l'esprit de vin : sons. Crânes et squelettes: Deux crânes de Californiens de la colo- nie Ross; un crane de Cervus strongylicerus; 2 squelettes de Larus tridactylus Mormon cirratus Un oursin de mer et plusiéurs pois- » » » Mormon glacialis 5 » Carbo bicristatus 3 » Uria Brünnichii » Phaleris cristatella » » Phaleris microceros » » Ombria psittacula Lutra marina d’âges différens Castor fiber Canis cruciger mé DO O1 7 C4 Æ ma mi K9 RQ Ÿ ee oo 1 » » Canis? 1 Fe >» Lutra lataxina 2 5 » Mustela lutreola, M. Brandt évalue cette belle collection à deux mille roubles ass. et vante beaucoup la beauté et le parfait état de conservation des échantillons dont elle se compose. 1] propose d'en adresser à M. Kouprianoff les remercimens de l’Académie. Le Secrétaire en est chargé. Le Secrétaire perpétuel annonce à l’Académie la mort de son membre honoraire, l’illustre botaniste Decandolle à Genève, arrivée le 9. septembre n. st. Ouvrages offerts. Société des naturalistes de Moscou: Bulletin. IIL. 8. Académié médico chirurgicale de Moscou: Kypes akymepaoñ nayku. l. Kopa6rerwms. Mocxsa. 1841. 8. Chancellerie de M. lé Ministre des finances: Archiv für wissenschaftliche Kunde v. Russland. v. A. Ermann. Berlin 1841. 8. De la part de l’auteur: [Tpakruueckoe npnioxenie Teopin TbHeï H BO34YIHOÏ nepCrek- Tussi. [opyuuxous. Îl. Aebezessmz. D —— 289 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 290 NE 28. ErniGe Für Das MüNZKABINET DES ASsrATi- SscHEN Museums ERWORBENE InEpiTA, be- schrieben von Ch. M. FRAEHN. (lu le 29. octobre 1841.) Dem Münzkabinet des Asiatischen Museums der Aka- demie sind in letzter Zeit wieder, von verschiedenen Seiten her, mehrere willkommene Bereicherungen zu Theïil geworden. Es verdankt solche namentlich dem Hn. a. Akademiker Brosset, Hn. Staatsrath Reïchel, dem Aegyptischen Scheich Muhammed Aïjad, Profes- sor der Arabischen Sprache an der Orientalischen Lehr- anstalt des Ministeriums der auswärtigen Angelegenhei- ten hieselbst, Hn. Reguly aus Pesth, Hn. Dr. Hansen, Oberlehrer am Gymnasium zu Dorpat, Hn. Geheimen Legationsrath Soret in Genf, Hn. Muchin, drittem Dragoman der diesseitigen Gesandtschaft beï der huhen Pforte, dem Fürsten Barataew, Chefdes Zollbezirks von Transkaukasien, Hn. Friek in Elisabethpol, und end- lich, meinem ältesten Sohne, zweitem Secretär der diesseitigen Gesandtschaft am Hofe von Teberan. In einem vorigen Artikel*) habe ich bereits über einen Theïl dieser Beïträge näheren Bericht abgestattet. Hier hebe ich aus den übrigen die bisher noch unedirten Stücke heraus und begleite sie in aller Kürze mit den nôthigen Erläuterungen. x le Eme Kupfermünze, die durch ihren Prägeort für uns bemerkenswerth wird. Dieser ist LL) Ilia**) d.ï. Aelia, nämlich Æ4elia Capitolina, die von Kaiser Aelius Ha- drianus über den Trümmern des allen Jerusalem ge- gründete Stadt. Auf Rôümischen Münzen erscheint die Colonia Aelia, nach Eckhel, vou Hadrian bis Hostilian. Auf Münzen der Araber, deren Geographen und Histo- riker den Namen sehr wohl kennen, war derselbe lange Zeit unerkannt geblieben, bis H. de Saulcy ïhn zuerst auf einer früheren Arabischen Bildmünze las, die noch vor dem J. 76. der Hidschra geprägt seyn wird.***) Un- sere Münze, ohne Bild, führt auch kem Datum, dürfte aber ebeufalls aus Umeïjadischer Zeit, jedoch einer etwas spateren seyn. Die sehr einfachen Inschriften , die sie führt, sind auf dem Av. aJJY bis Us s Rev. enr) J 9 M Jes und am Rande: LLL Uk) jo :__ems (Dieses schätz- bare Stück gehôrt zu den von meinem Sohne aus Ae- gypten milgebrachten.) 7 #)s. Bulletin T IX. No. 14. S 215 #. #*) Man sollte versucht seym, 4ilia ( ) zu schrciben; in- dess die alten Araber geben der ersten Sylbe bestimmt em Kesra. #&x) s. Journal Asiat. 3. Sér. T. VILLE p. 477. 2. ÆR. Schiras a. 323 (— Ch. 935). Avy. zu unterst: & 9 (y? Je Aly ibn-Buweih, der uns unter dem Eh- rentitel Imad-el-daula bekannter ist, welcher ihm aber erst a. 534 vom Chalifen ertheïlt ward. Kc pp. Æt- Rafzi-billah. — Es ist dieses die älteste Buweihi- den-Münze, wenigstens ist es die erste, auf welcher ein Fürst aus dieser, um die Zeit auftauchenden Dv- nastie sich mit Namen nennt. Sonst kônnte man Le älteste eme Münze der ehemaligen Adler’schen Samm- lung in Berlin ansehn, die (nach dem Tychen’schen Elenchus) a 521 in Arredschan geprägt ist, welche Stadt jener Aly zu Ausgang des J. 320 eroberte. Diese letz- tere Münze führt jedoch noch nicht des Buweïhiden Namen, sondern stait dessen lies’t man auf ihr den des Abu'l-Kasim, des Sohnes des Chalifen Kahir. Schiras. wo die vorliegende Münze geschlagen, hatte Aly ibn-Bu- weïh ï. J 3°2 erobert und dasselbe zu seiner Resicenz gewählt. (Diess werthvolle Siück habe ich von Hn. Soret durch Tausch gewonnen.) 3. Ein Fels (Kupferstück) vom zwanzigsten Sultan aus der Dynastie der Mamluken vom Nil oder der Bahri- ten, Melik-el-nafir Hasan, als er zum zweiïten Mal den Thron von Gross-Cairo besliegen hatle. Av OULSH CUS or ee el EU) 2e opus cell Î dll (o 3) ) JS 2 sl d.i Der Sultan Melik-el-nafir Ha- san, Sohn des Melik el-nafir Muhammed , Sohnes von Melik-el-manfur Kala-un*). Rev. s PL D Je dense s | J'aus » ce au (43) Geprägt in el- Ka. hira à J 759. (= Ch.1358. Diese uns durch Ha. v. Mu- chin aus Aegypten zugeführte Münuze ist vielleicht einer v.n denjenigen Fels, welche dieser Mawluk 1. J. 752 1m Verhäliniss zu 24 auf 1 Dirhem zu prägen anfing s Eichhorn’s Repertor. Th. IX S. 263. Ein kleines Silberstiick Av. in einem Viereck J:tall | CE Der gerechte Sultan. Rev. ebenso: *) So (und nicht Kilaun oder Kolaun) ist dieser noch jetzt in Aegypten nicht ungebräuchliche Name auszusprechen, wie ich von unserm hiesigen Aegyptischen Scheich erfahre. 291 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 292 6 ULB 'Us | > ya | _» S Kerim- birdi- Chan. Am Rande scheint auf dem Av. wenigsiens nichts als eitel Verzie- rung gewesen zu seyn: beïim Rev. ist es schon zwei- felhaft, ob es nicht ein Datum war. Der genannte Kerim-birdi aber ist eimer von den acht Sôhnen Tok- tamysch-Chan’s. Als der Vater ï. J. 1407 ,,im Sibiri- schen Lande unweil Tumen‘“ (an der Tura) unter dem Dolche Idegu’s oder dessen Schirmlings, Schadi-Bek, gefallen war, und Idigu als ,Obmann der Kônige in der grossen Tartarei“ über den Thron der Goldenen Horde eigenmächtig verfügte, — war Kerim-birdi, mit sei- nem Bruder Dschelal-el- din, in das Land der Russen ge- flohen, wie Letzteres Il:n-Arabschah berichtet und so Ka- ramsins Vermuthung (Hcrop. V. 206.) vollkommen bestä- tigt. Kerim-birdi vergalt die freundliche Aufnahme, die er bei dem Grossfürsten Wasilij Dmitriewitsch ge- furden, diesem in der Folge dankbar, als er nach Ue- berwindung seines Bruders Dschelal-el-din 1412 zum Thron gelangt war und unter andern auch den Gross- fürsten bei sich in seinem Hoflager sah. Wie lange er unter den damaligen Zerwürfnissen der Horde sich auf. recht erhalten, ist nirgends mit Bestimmtheit angegeben. Die Russischen Chroniken nennen ihn nur unter den Jabren :412 und 15, und lassen ihn im Kriege mit eï- nein seiner Brüder umkommen, den sie Jerem-ferdei etc. nennen, was eine Verdrehung von Dschebbar-birdi seyn mag, wie nach Langlès Quellen der Besieger Kerim- birdis hiess. Ungeachtet wir uns rühmen konnter, bereits von drei und vierzig verschiedenen Chanen der Goldenen Horde Münzdenkmäler, zum Theïl in Staunen erregen- der Zahl, entdeckt zu haben, war uns doch von diesem Kerim-birdi bisher noch kein einziges vorgekommen. muss es uns seyn, diese Lücke nun durch das vorliegeude, seltene Stick ausgefüllt zu sehn, das im Gouv. Tambow am Ufer der Zna in der Nähe des Städtchens Andreew, zu welchem die Kri- mische Landstrasse führt, ausgegraben und mir für das Asiatische Museum von Hn. v. Brosset verehrt wor- den ist. Um so willkommener 5. Zweï Exemplare einer Kupfermünze, die noch zu den Problemen der Orientalischen Numismatik gehôürt. Die Aufschriften sollen freilich wohl Arabisch seyn; sie sind aber in einem, allen Glauben übersteigenden Grade verunstaltet, sind die Frucht der maaslosesten Willkür oder — Ignoranz. Besonders ist diess der Fall mit dem, der beiïden Seïten und auf dem Felde der einen gewahrt. Jenes besteht grôsstentheils our in Sirichen und einfachen, doppelten und halben Cirkeln, und bei Letzterm ist man durchaus ungewiss, was man am Rande in welcher Richtung man es anzusehen hat. Aber auch die vierzeïlige Inschrift der andern Seite, die doch so deutlich sich herauszustellen scheint, weiïss ich noch immer nicht zu entwirren. Schon vor beiläufig zwanzig Jahren hatte ich einige Exemplare dieser Münze aus Berlin, von dem Gen. Rühle von Lilienstern, zugesandt erhalten und schon damals mich umsonst an ihrer Ent- zifferung versucht. Seit der Zeit war mir die Münze nicht wieder vorgekommen und ich hatte sie ganz aus den Augen verloren, als mir unlängst von Hn. Regul y, einem jungen Ungarischen Gelehrten hierselbst, zwei Exemplare derselben geschenkt wurden, die ich im Asia- tischen Museum deponirt. Da habe ich es denn jetzt nicht unterlassen kôünnen, selbige unserm obgedachten gelehrten Aegyptischen Scheich Muhammed Aïjad vor- Dieser sah die wunderlichen Züge freilich auch, nicht ohne Befremdung an, meïnte jedoch nach einer Weïle in dem Anfange der vierzeiligen Inschrift zulegen. ab und ewb 7h und Zasm, welches die mysteriüsen Namen von zwei Koran-Suren sind, und die folgenden drei Zeïlen also lesen zu kônnen: TUE aK db SE ao y = d. i. Muhammed, der da gekommen mit der vollen IWahrheit von seinem Herrn. — (Diess letztere ». s. Æ glauhte der Scheïch noch einmal, und zwar in verkehrter Richtung. wiederholt zu sehn.) In dem, was auf der andern Seite im Felde befindlich :ist, kônne vielleicht, ver- muthete er, irgend ein Datum zu suchen seyn: 1o] dus EL = Jo (für JsY) €) So unser Scheiïch. Beï aller Hochachtung, die ich gegen denselben hege, muss ich jedoch bekennen, dass es einer sehr starken Phantasie bedarf, um der obigen Conjectur — denn dafür erklärt auch der Scheich seine 293 BULLETIN Lesung nur — einige Wahrscheïnlichkeïit abzugewinnen Für mich bleiben diese Inschrifiten auch ferner noch em Räthsel. Ich will jedoch bemerken dass zu einma- liger Lôsung desselben zwei Umstände einen allerdimgs bemerkenswerthen Wink geben. Einerseits erfahre ich von Hn. Reguly, dass Münzen dieser Art in Un- garn häufig mit Münzen Bela’s IV. aufgefunden wer- den;*) und andererseits wird in Pesth ein (in wahrhaft erschreckendem Latein abgefasster) Jerlyk bewahrt, durch den ,,Cattan“ (Kadan) ,,ex styrpe Jedzan in regno Un- gariae Kaymakam, sein Geld ,,nummos nostros vulgo Keser chunuch tatar pensa“, ,,tamquam nummos Bysan- tinos“ im Handel und Wandel anzunehmen befiehlt Man fühlt sich daher zu der Vermuthung fast berech- tigt, dass, während die Mongolischen Horden 1241 u. : in Ungarn hausten, Geld von der vorliesenden Art dort zu Lande von ihnen sey geprägt worden. Ich gebe hier eine dieser Münzen, die im Ganzen alle dasselbe Gepräge führen, in einem treuen Holz- schnitt, damit auch andern Numismatikern die Gelegenhieit geboten sey, sich an ïhrer Erklärung zu versuchen. 6. Eine A egyptische Glaspaste in Halbkugelform und von grüner Farbe. Von der, nicht vollständig auf die Glasmasse gekommenen und hie und da zerflossenen, Inschrift der flachen Seite lese ich noch: |! au} 2, 51 LL |: 2: || sol; | op du: :|| le und ergänze dieses also: als Los LP dl de PO) el dl ous d. i 1m Namen Gottes! Auf Befehl des Emir's Obeid- ullah ibn-el- Habhab**)_---ein vo!lgerütelt Kist (od. Maas trockener Sachen). Es ist wohl zu bedauern, dass ein Theïl der Inschrift nicht mehr lesbar ist. Indessen ist doch das klar, dass selbige besagl, beï Praesentation die- ses Stückes (oder für dieses Glas) sey dem Inhaber des- #*) Die vier Exemplare des Rühleschen Kabinets, von denen ich oben sprach, waren in Paris, Wien und Dresden erworben worden. #*) So, und nicht Hibhab, spricht unser Aegyptischer Scheich es en Namen. , SCIENTIFIQUE. selben ein vollgerüttelt Maas (Reis, Waiïzen, Bohnen u. del.) auszustellen; denn es kann kaum bezwei- felt werden, dass diese Glaspasten einst in Aegypten, und zur Zeit der Fatimiden-Herrschaft auch in Sicilien, eme ÂÀArt von Assignaten oder fingirter Münze waren, die eine wirkliche vorstellte. Und dass:solche unter der Autorität der Landesobrigkeit gemacht wurden, er- giebt sich aus den, auf mehrern de:selben vorkommen- den Namen von Emiren oder Chalifen. Der auf dem vorliegenden Stück genannte Emir ist derselbe mit dem- jenigen, von welchem die vielfach besprochene, aber von der unsrigen verschiedene Glaspaste des Nanïschen Museums*) herrührt. Er war um das J. H. 107 (= Ch. 725) als Oberaufseher über die Finanzen Aegyptens vom Chalifen Hischam eingesetzt, und späterhin (a. 110) Gou- verneur der Provinz Afrikia. (Diess interressante Stück ist, wie das sub No. 8 folgende, von meinem ält. Sohne in Aegypten acquirirt worden.) 11. Eine historisch merkwürdige , grüne Glaspaste, die H. v. Muchin uns aus Aegypten zugeführt. Sie hat auf der einen Seite die Aufschrift: o Je | ds dl ,L | FSU) plell d. ï. Der Imam el- Hakim bi-amr-allah, und der Ver- weser seines Bundes (d. h. sein erklärter Nachfolger in der Revierung). Auf der andern Seite ist nur nochdie letzte Zeile: dll ds Le Aly ist der Licbling Gottes, kennt- lich. El-Hakim ist der, von der Secte der Drusen ver- gotterte sechste Fatimide; der Thronerbe desselben aber ist Abd-ul-rahim ibn-llias, der ï. J. 404 H. (= Ch. 1013) als solcher ausgerufen ward. s. Sacy Ghrest. ed. 2. T. L. p. 198, wo aus dem Museum des Herz. v. Blacas auch eine Silbermünze von diesem Jahre aufgeführt ist, welche überdiess noch den Namen Abd-el-rahim aus- drücklih zu lesen giebt. Und das nämliche Jahr trägt auch das hellgrüne Glas mit der Aufschrift: pod] o Dec 383 ss [1] in der Recens. p- 621. N°0. b. was ein Quidam ohne Grund in Zweifel gezogen. 8. Em Glas von schmutzig brauner Farbe, das ebenfalls auf beïden Seiten eine Inschrift führt; es ist jedoch nur die auf der Vorderseite noch kenntlich Diese lautet: le ous“) | Gb Lies: le AL Dsl di Jch bitte Gott, den Allerhôchsten, um seinen Schutz. *) S. de Socy im Magasin encyclop. a. V. Tome VI p. 352. 27 CE —— 295 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 296 EE 29. UEBER BINEN 1M GOUVERNEMENT Kasan GE- MACHTEN KUFISCHEN MüNZFUND, JETZT 1m Museum pes Hnw. GRaren S. STROGONOW BEFINDLICH; vom Akademiker FRAEHN. (lu le 15 octobre 1841.) Wiederum ist ein grosser Kufischer Münzschatz auf Russischem Boden gehoben und, was leider nicht im- mer geschieht, auch wohl geborgen worden. Dreïhun- dert und fünf und sechzig Münzen an der Zahl, sämmt- lich in Silber und meistens von guter Erhaltung, die von einem, voriges Jahr im Gouvernement Kasan, also im Lande der alten Bulgharen, gemachten Funde her- rühren, ‘) hat der Curator der Moskwaer Universität Graf Sergej Strogonow, auf die Erhaltung der Al- terthumsreste in seinem grossen Vaterlande stets eifrigst bedacht, für sem reiches Museum erworben. Se. Er- laucht hat auch diesen Schatz mir zur nähern Untersu- chung mittheïlen wollen. Es sind, mit Ausnahme von 4 Æbbasiden und 6 Mün- zen von der Soffariden-Dynastie, sämmitlich Samani- dische, und zwar von den beïden ersten, unabhängi- gen Fürsten aus dieser Familie, Ismail I. und dessen Sohne und Nachfolger Ahmed. Die älteste der hier angetroffenen Münzen (sie ist von Amin als Erbprinzen geprägt) datirt vom J. der Hidschra 190 d.i. 806 n. Ch.; die jüngste (von dem vorhingedachten Ahmed) ist vom Jabr 301 oder Chr. 913. Es sind namentiich die Jahre der Hidschra 280 bis 304, vder 893 bis 913 uns. Zeitr. denen die grüssere Mehrzahl dieser Münzen angehôrt und welche von diesen in ununterbrochener Folge durch- laufen werden. Die früheren Jahre (es sind die J. Ch. 806. 852. 839. 849 u. 862) haben jedes nur eine einzige Miünze hier aufzuweisen. Die Münzhôle, au- denen diese Miünzen hervorgegan- gen, sind begreiflich bei der Verschiedenheit der Dyna- stien, denen solche angehôren, sehr verschieden. Auf den Abbasidischen lesen wir die Städte Medinet-el-salam, (oder Baghdad), Serremenra’ (vulgo Samarra, nôrdlich von B. am Tigris), Muhummedia (4. ï. Rey, das acht Werst von Teheran lag) und Zf#pahan ; aus jeder dieser Städte ist mur Eine Münze da; die Soffaridischen sind aus Dieser Fund ist übrigens als der üstlichste von allen äbnlichen, die in den Ländern des Nordens gemacht worden, zu betrachten. 1) Die Localität ist nicht näher angegeben. Schiras und Serendsch*) (die ehemalige Hauptstadt von Sedschistan, das jetzige Duschak , 5) wie es scheint }; aus jener Stadt 3, aus dieser 2 Stick. Da die Samani- dischen Münzen, wie bemerkt, den Haupthestandtheil des Fundes ausmachen, 50 ist natürlich hier auch die Zahl der Münzhôfe eine weit grôssere. Es sind die Stidte Schasch d. i. Taschkend), Samerkand, Enderabe (das zum ehemaligen Tocharistan #) gehôrte), Balch, Bijar ? (in der Provinz Kumis), Misabur, Maadin (à. à. das Bergwerk, worunter man das auf andern Münzen vorkommende Maadin-el-Schasch oder Bergwerk von Schasch verstehen kônnte, wenn es nicht, da eine je- nen Prägeort führende Münze vom Abu-Nafr herrührt, vielmebr für die Silbergruben von Pentschhir zu neh- men ist), die Stadt Pentschhir selbst (im Gebiet von Bamian, N.N. W. von Kabul) und endlich Æerw (in Chorasan). Aber es sind die erstgenannten drei Müns- bôfe (Schasch, Samerkand und Enderabe), uud unter diesen wieder Schasch, wo die mehrsten der hier vor- kommenden Münzen geprägt worden; denn während die aus Enderabe 46 und die aus Samerkand 72 an der Zahl betragen, sind deren von Schasch allein 198 Stück. Von den übrigen genannten Städten finden sich hier nur wenige Münzen: so von Balch 8, von Nisabur 4, von den andern nur 1 oder ein Paar. Als /nedita haben sich von diesen Münzen 15 erge- ben, während mehrere andere sich als selten und merk- würdig herausstellen. In die erstere Kategorie gehôüren : 1) vom Chalifen Mutewekkil, Serremenra’ a. 235 — Ch. 849. 2.5) vom zweïten Soffariden Æmr ibn-el - Leis zwei Miünzen , die eine vom J. 281 mit verloschenem Namen des Prägeortes, die andere Schiras a. 283. 4 5) vom dritten Soffariden Tahir ibn Muhammed ebenfalls zwei, Serendsch a. 293 u. 294. Vom ersten Samaniden /smail L 6.7) Enderabe a. 290 mit dem Siglum » od. 3 auf dem Rev. oben, und eine andere mit demselben Siglum aut Av. u. Rev. 8) ÆEnderabe a. 291. Avers unten: ds) éd s Wely el-daula (worunter Abu’l-Husein el-Kasim ibn-Obeïd- ullah. der Wesir des Chalifen Muktefi, zu verstehen is). 9) ib. a. 293. Avers oben: & (d. i. É) Ia der se sern Umschrift ist aæ (viell. die Abbreviatur 42 für 2) nicht Sernidsch. 3) nicht Dreschak. 4) nicht zum ehemal. Dschusdschan. 297 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 298 nee Fr S 4] [JLa) nach Al ,a% zur Füllung des léeren Raumes eingeschoben. 10) Samerkand a. 295. Avers unten: Jsl Ahmed Vom zweiten Samaniden Æhmed ibn-1smail : 11. 12) Zwei Bailcher Miünzen v. J. 297, deren eine auf dem Av. unten mit LS [y» hs Q? Jes] Ahmed ibn-Mu. hammed ibn-Jahja. 15) Pertschhir a. 297. 14) Maadin a. 299. Av. unten: pe 9e) Abu - Nafr , vermuthlich derselbe mit dem Ahmed ibn M. ibn J. auf der ebengedachten Münze aus Balch v.J. 297. Auf dem Rev. ist der Chalife weggelassen. Endlich 15.) Merw a. 300. — Ch. 912. Von schon edirten Seltenheiten und Merkwürdigkei- ten fand ich hier unter andern: die Münze Armim's als Thronerben, mit dem Gebet für Sobeïde dié Gemahlinn Harun's, von welcher im Bulletin T. I. No. 16. S. 126 die Rede gewesen ; die von isa f > $C? Jes] mit An- erkennung der Oberherrlichkeit Ismaïl’s in Balch und En- derabe a. 292 geschlagenen Münzen; auch die, bloss den Namen Æhmed führende, unter gleichen Verhält- nissen ib. a. 294 geprägte; de Münze des Samaniden Ahmed, Bijar (?) a. 298; und die von Æbu- Nafr (s oben) unter demselben Samaniden in Enderabe aa. 299 uud 300 geschlagen Von den meisten Samaniden-Münzen dieses Fundes kommen übrigens hier mehrere Exemplare vor, und zum Theil in sehr bedeutender Zahl; denn diese steigt bis zu 26 Stück von einer und derselben Münze, ohne dass man jedoch selbige gerade für eben so viele Du- bletten anzusehen hätte, insofern oft die Hälfte dersel- ben von verschiedenen Stempeln ist. Da sich bekanntlich unter den Kufischen Münzen. die man in den nürdlicheu Ländern Europa's ausgräbt gewôhnlich auch eine Anzahl von angebrochenen, hal- ben und viertel Stücken findet, die eïnst als Scheide: münze, oder bei Zuwägung des Geldes, zur Ausglei- chung des Gewichies gedient: so mag es elwas auffal- len, dass in diesem Funde, wenigstens wie er uns vor- liegt, Bruchstücke der Art nicht vorkommen. Vielleicht aber sind selbige nur von dem Verkäufer als untauglich ansgeworfen worden, was sehr zu bedauern seyn würde. RAPPORT. 1. User Des Herr Pror. v. MIDDENDORFF KARTE VON sEINEM WEGE purcx bas Rus- siscHEe LaPrzanp; von K. E. v. BAER (lu le 29 octobre 1841). Herr Professor v. Middendorff hat mir eine Karte semer Reïseroute durch das Innere von Lappland mit kurzen Erläuterungen zugesendet, welche ich der Aka- demie vorlegen zu müssen glaube, da es sich ergiebt, dass unsere bisherigen Karten den Postweg nicht nur, sondern auch den Lauf des Kola- und des Umba-Flus- ses, die Gestalt und Lage der Seen u. s. w. auf eine unbegreïifliche Weise falsch angeben. Hr. Professor v. Middendorff durchschnitt nämlich, auf meinen Wunsch, das Russische Lappland von Ko/a nach Kandalakscha auf dem sogenannten Postwege, der jedoch nur im Winter ein Fahrweg ist, im Sommer aber theils zu Wasser im Bôten, theïils zu Fuss, wo es an Wasserstrassen fehlt, zurückgelegt wird. Dieser Be- schwerlichkeit wegen reisen auch die Beamten, die nach Kola gesendet werden, entweder zur See im Sommer, oder zu Lande im Winter. Ich wüsste nicht, dass das Innere des Russischen Lapplands oder der Halbinsel Kola jemals einer auch nur oberflächlichen geodätischen Untersuchung unterworfen wäre, dennoch war kein Grund vorhanden, so bedeutende Fehler zu erwarten, als sich später ergeben haben, da die blosse Aussage der diesen Weg zurücklegenden Postboten hingereicht hätte, der Wahrheït sich wenigstens zu nähern. Es ge- hôrte daher eine Reise von Kola nach Kandalakscha keïnesweges zu den bestimmten Aufoaben meiner 1m vorigen Jahre unternommenen Reise. Ich war vielmehr gar sehr verwundert während unsers Aufenthalts in Kola im Juni, zu hôren, der sogenannte Postweg gehe eine weite Strecke längs des Kola-Flusses hinauf, da doch unsre Karten dem Postwege und dem Laufe des Kola-Flusses eine Divergenz von mehr als 90° geben. Da die Aussagen über den Postweg unter sich über- einstimmten, so musste die nähere Untersuchung sehr wünschenswerth erscheinen und Herr Professor von Middendorff entschloss sich daher, als wir W'ardehuus im Herbst verliessen, und ich nach ÆXïldin gmg, den Weg queer durch Lappland zu verfolgen und zwar ohne weitere Begleitung als die eines Lappen, welchen, von Station zu Station, die Post dem Reisenden mitgab. 299 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 200 Die von unsrem Reisenden entworfene Karte beruht allerdings nur auf Winkelbestimmungen, die mit dem K:mpasse gemacht sind, auf Abschätzung der zurückge- legten Entfernungen und auf Aussagen der begleitenden Lappen. Allein da die beiden Endpurukte noch neuer- lich durch die Herren Lütke und Reinecke astrono- misch bestimmt sind, die mehr als 50 Winkelmessun- gen im Allgemeinen mit einander harmonirien, und mit den Distanzabschätzungen verbunden, ziemlich gut auf den Endpunkt der Reise trafen, so kôounen die Fehler nicht bedeutend seyn. Dagegen sind die Fehler unsrer neuern Karten fast unglaublich. Die Podrobnaja-Karta, z. B., uach welcher alle meuern Karten und auch die im Jahr 1829 erschienene Postkarte copirt sind, lässt den Kola- Fluss von Osten nach Westen fliessen und den Postweg mitten durch das Land, in einem Winkel von mehr als 90° vom ÆKola-Fluss abweïchend, auf den Imändra - See zugehen. In der Wirklichkeit aber folgt der Postweg dem Kola-Fluss uud den Seen, aus wel- chen dieser von Süden nach Norden mit einigen Krüm- m'ngen fliesst. Nur wo Wasserschiellen sich finden, wie gleich am Ausflusse, oder seichte Stellen smd, wird der Wasserweg durch Trageplätze unterbrochen. Der Imändra - See hat auf der genannten Karte beï einer Linge von ungefähr 80 Werst eine Breite von fast 20 Werst Es hat sich aber gefunden, dass der See gleich den Finnländischen zerrissen und mit Inseln besäet 1st, die Breite sich meistens zwischen 2 und 4 Werst hält, nur an wenigen Slellen bis 8 Werst sich vermehrt, zu- weilen aber auch auf weniger als 200 Klafter sich zu- sammenzieht. Die kleinern Seen sind auf der Podrob- naja- Karta von Ost nach West gestreckt, den geogno- stischen Verbältuissen von Lappland ganz zuwider. In der Wirklichkeïit sind sie, üibereinstinmend mit der Rich- tung der Diluvialschrammen und der Seen im nôrdli- chen Finnland, von Norden nach Süden gestreckt. Eine ausfübrlichere Schilderung dieser Karte scheint überflüssig, da sie jedenfalls durch den Stich publicirt werden muss. Nur die Bemerkung kann ich nicht un- terdrücken , dass die alte Karte vom Russischen Reiche, welche die Akademie im Jahre 1745 herausgab, in den wesentlichsten Verhältnissen mit dieser neusten in Be- zug auf den Weg durch La; pland übereinstimmt. Der Kola-Fluss kommt hier und dort aus einer Reiïhe von Seen , die von Norden nach Süden gestreckt sind, und folgt selbst dieser Richtung; der Umba-Fluss hat mit dem /mändra-See keine Gemeïinschaft. Nur Ein Ver- sehen ist hier vorgegangen, indem der Name des Ko/a- Flusses nicht an diesen Fluss sondern an die 7üloma gesetzt ist. Nun bereiste der Professor de l'Isle de la Croyère der jüngere das Russische Lappland im An- fange des vorigen Jahrhunderts. Von ihm ist ohne Zweiï- fel dieser Theïl der Karle von 1745 entworfen. Indem ich diese Karte ansehe, glaube ich auch jetzt eine Ver- muthung aufstellen zu kôünnen, wie der Fluss Kola den Lauf von West nach Ost erhallen hat. In derselbe: Richtung nicht nur, sondern ganz in derselben Gegend. in der man später diesen Fluss zeichnete, hat die alte Karte einen Weg. Es scheint also, dass ein Copist in irgend einer Behürde den Weg für einen Fluss und den Fluss für einen Weg gehalten und so wicdergege ben hat. Dass dieses Versehen immer wiederholt, nicht bemerkt, oder wenigstens nicht verbessert ist, lässt sich nur dadurch erklären, dass die Beamten , die nach Kola reisten , unter denen mehrere Gouyerneure von Arch- angelsk waren, bei ihren Winterfahrten fast ganz ver- büllt blieben, und mehr auf Sicherung gegen die Kälte als auf Orientirung in ibrem Wege bedacht waren. ENT ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. Tibetisch - Deutsches Wôrterbuch, nebst deutschem Wortregister, von I. J Schmidt. St Petersbourg 1841. gr. in-4. Prix: 6 r. arg. (8 écus). Mémoires de l'Acad. imp. des sc. de St.-Pétersb, IVe Série; Section des sciences natureiles T. IV. 5°%° livr. contenant: Brandt, Beiïträge zur Kenntniss des Baues der innern Weichtheïle des Lama (avec 17 planches li- thographiées.\ Prix du volume: 8 r. (1:41 écus). Méme ouvrage, Section des sc. politiques etc. T, IV. Ge Jivr. contenant: Dorn, Versuch einer Geschichte der Schirwanschahe. Prix du volume: 3r. 50 cop (44 écus). Mémoires présentés à l’Acadèmie par divers savants. T. IV. 5°t et 4e livraisons, contenant: Schultén, Deux notes sur les faisceaux de lumière répandus dans l'espace suivant une loi analytique donnée ; Trautvet- ter, De Pentastemone ; Borenius, Determinatio su- perhciei trajectoriae ; Hällstrôm, Calculus observatio- num Schantzii; Trautvetter, De Sameraria et Isa- tide (avec deux planches) ; Comte Keyserling et Bla- sius, Beschreibung einer neuen Feldmaus; Schleïden, Beiträge zur Anatomie der Cacteen (avec 10 planches). Prix du volume: 5 r. (6% écus). Emis le #4 décembre 1841. Tome IX. AN 20. 21. #912, 215. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’ 11/4, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse 3 l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso ; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. CONTENU. MÉMOIRES. 6. Apercu topographique des fouilles d'anciennes monnaies arabes en Russie. Fran. MÉMOIRES. 6. ToPpocRAPHISCHE UEBERSICHT DER AUsGRA- BUNGEN VON ALTEM ÂRABISCHEN GELDE IN RussLAND, NEBST CHRONOLOGISCHER UND GEUGRAPHISCHER BESTIMMUNG DES INHALTS DER VERSCHIEDENEN Funpe; von Ch. M. FRAEHN. (lu le 8 octobre 1841). Es ist wohl eine ‘hôchst merkwiürdige Erscheinung, dass etwa vom 65. bis zum 25. Grade ôstlicher Länge, mitten durch das Europäische Russland, und von da weiter bis zum 400, in den Küstenländern des Balti- schen Meeres und auf den Inseln desselben und im südlichen Norwegen , seit mehr als Eirem Jahrhundert, ein unglaublicher Reïchthum von altem Arabischen Gelde, zum Theil mit gleichzeïtigen, meïstens Angelsächsischen und Deutsshen Münzen und mit verschiedenen Silber- schmucksachen und andern Gegenständen, dem Schoosse der Erde sich erschlossen hat und noch fort und fort sich erschliesst. Den ôstlichsten Punet, wo solche Funde gethan worden, bildet, wie wir gesehen ha- ben ,‘) das Gouvernement Kasan, also das alte Land der Bulgharen;?) den westlichsten das Stift Chri- stiansand in Norwegen; 5) wenn man nicht etwa als sol- 1) s. Bulletin T. IX. No. 19. 2) Bei Hn. v Ledebur (Ueber die in den Baltischen Ländern in der Erde gefundenen Zeugnisse eines Handels - Verkehrs mit dem Orient zur Zeit der Arabischen Weltherrsçhaft. Berlin 1840. chen Cumberland in England, oder gar Island setzen will, weïl auch dort wenigstens einige Münzen der Art ausgegraben worden. *) Den nôrdlichsten Punct bie- Seite 35 f.) erscheint das Gouvernement Perm als der ôstlich ste Punct, nach Strahlenberg nämlich, welcher in seinem be- kannten Werké S. 103 sagt: ,, So ist zu wissen, dass man am Pytziora-Strohm , absonderlich aber bey der Stadt Tzordin oder Welyka Perma in denen tumulis sepulchralibus, so daselbst her- rum in grosser Menge sind, viele Münzen derer alten Arabischen Chaliflen finde.“ Aber, obschon die Auffindung solcher Münzen daselbst uns gerade nicht Wunder nehmen würde, so ist doch mir wenigstens, weder in Kasan noch hier, nie Etwas der Art aus jener Gegend zugekommen; auch scheint mir eine Autorilät, wie die des guten Strahlenberg, in Bestimmung alter Orientali- schen Münzen wenig genügend, um auf jene Nachricht viel zu geben. Es mogten ja vielleicht Münzen von Chanen der Golde- nen Horde gewesen seyn. 3) s. Ledebur a. a: O0. S. 6. 4) In Bezug auf England erfahren wir diess von dem verst. Marsden. In seiner, jetzt (glaube ich) dem British Museum ein- verleibten Orientalischen Münzsammlung befand sich auch eine Chalifen-Münze Bafra a. 182— Ch 798 nebst zweien Samaniden Schasch a. 293 und 294 d i. 906 un 907 n Ch., die man zu Auseang des vorigen Jahrhunderts in einem Dorfe Namens Dean, zwülf Engl. Meilen von Keswick in Cumberland, ausgegraben hatte. und eine dritte Samanidische, ebenfalls in Schasch geprägt, aber vom J. 299 d. i. 911,12, die zugleich mit andern Munzen und verschiedenen Silbersachen i. J. 1807 auf dem Felde des Land- sitzes the Haverholms, im Kirchspiel Flaxton, nahe bei York, aus- gepflügt worden war. ,Ît was enclosed (heisst es von dieser letz- tern Münze) in a leaden box, which time had almost entirely decomposed, along with one other imprrfect coin of the same country, two pennies of Edward the elder, son of Alfred the Great, a hunderd and fifty or more Saxon Peter-pennies , seve- ral rings and armlets of curious construction, and lumps of seulptured silver, the use of which cannot be ascertained, as they appear to be fragments only of some massive ornament or vessel. — The exact coincidence of the reigns of two of the three princes whose coins were thus fouud together, is deserving let, von Letzterem abgesehen, Ângermanland in Schwe- den, 5) und den südlichsten in Russland die Krym, f) in Deutschland Frankfurt an der Oder: 7) will man nicht anders Maynz dafür ansehn, wo der Spanische Araber Abu-Bekr Tortuschy im XI Jahrhundert n. Gh Samanidische, zu Samerkand in den Jahren der Hidschra 301 u. 502 d. i. 913—15 n. Ch. geprägte Silbermünzen antraf $) Nicht minder merkwürdig ist das Ergebuiss der Un- tersuchungen, die über den Inhalt dieser Münzfunde angestellt worden. Der bei weitem grüsste Theil dieses alten Geldes ist Asiatisch; eine geringere Partie besteht aus Afrika- nischem und Spanischem. Hier ist zuerst vom Asia- tischen Gelde die Rede. Dasselbe ist Muhammedani- sches, mit Ausnahme eines kleinen Theïles, der in Parsischem Gelde besteht. herstammt, sind die, welche sich vom Euphrat bis zum Jaxartes oder Sir-Deria erstreckes; und die Fürsten, die diess Geld haben prägen lassen, sind Chalifen — Umei- jaden und Abbasiden —, Ispehbed's,°) Tahiriden, Sof- fariden, Samaniden, Seijariden und Buweïhiden; einiger andern Muhammedarischen Fürstenhäuser, von denen nur spärlich Münzen auftauchen, zu geschweigen, als da sind die Seididen-Daïs von Masenderan, 10) die Sa- of notice. Edward the elder succeeded his father Alfred in 901, and died in 925; Ahmed, the Samanian prince, reigned from 907 to 913: and as no coins of any lather reign accompanied them , it is fair to suppose, that they were deposited during the lifetime of Edward, who survived Ahmed twelve years.“ s. Mars- den, Numismata OO. illustrata. Tom. L. p. 80 f. auch p. 59 und 77. Was aber Island betrifft, so berichtet der Pfarrer Thorstein Helgason in Reykholt daselbst, dass man im Sommer 1837 im Mjoadal im District Myrar , ausser einigen Glas- und Bernstein- Perlen, zweien eirunden Bronze-Spangen u.s.w., auch zwei Ku- fische Münzen ausgegraben habe s. Société royale des Antiquai- res du Nord. Rapport des séances annuelles de 1838 et 1839: P. 14. 5) Gütlin, Diss. de Numis Cuficis reg. Acad. Upsal. p. 9. 6) Mémoires de l’Acad. imp. d. sc. de St-Pétersbourg (5. Sér.) T. X. p. 401. 7) Ledebur a. a ©. S. 65. 8) s. meine Beleuchtung der merkwürd. Notiz eines Arabers über die Stadt Maynz, in den Mémoires de l’Acad. imp (6. Sér.) T. 1L. S. 88. 94. 97. 98. 9) Ich bezeichne mit diesem Namen die kleinen Parsen- Für- sten, die sich in Masenderan (Taberistan) und den zunächst grän- zenden Kaspischen Küstenländern noch lange nach dem Sturze des Sassaniden-Reichs behaupteten. S. Die Münzen der Chane etc S. 63. Bulletin T,. IL No. 12. S. 186. 10) vgl. Bullet. T IV. No. 19. S. 149. BULLETIN SCIENTIFIQUE. Die Länder, aus denen es 204 dschiden , ‘*) Hamdaniden, Scheddadiden, ?) Okailiden , Merwaniden, und jene [lek’s von Turkistan, #5) die für eine Zeit die Nachfolger der Samaniden auf dem Throne von Bochara wurden. Uni die Periode, die die Prägung die- ses Géldes umfasst, bilden die Jahre vom Ende des VIT. Saeculum uns. Zeitrechnung bis zum Anfange des XI. In überwiegender Mehrheït jedoch datirt das- selbe aus dem Ende des IX. und dem grôssern Theïle des X. Jahrhunderts und ist aus den Münzhôfen der grossen Buchareiï und Chorasan's hervorgegangen, deren Herren damals die Samaniden waren. Man darf es in Wahrheït nicht als den geringsten Dienst, den die Orientalische Numismatik bisher der Geschichte schwesterlich geleïstet hat, betrachten, dass sie in diesen, in der obgedachten geographischen Aus- dehnung aufgegrabenen Arabischen Münzen Asien’s uns einen Fingerzeig gegeben hat, um die Richtung eines merkwürdigen, lange nicht gekannten und zum Theil bestrittenen Weges zu verfolgen, auf welchem einst, im achten , neunten und zehnten Jahrhundert unserer Zeit- rechnung ein reger Handelsverkehr des nôrdlichen Europa mit Mittelasien Statt gehabt, bei dem die Ausfuhr der Waaren des Nordens nach Asien die Ein- fuhr der Asiatischen an Werth überboten haben muss, da eine so ungeheure Masse Asiatischen Geldes miît von dort nach Russland und den Paltischen Ländern gekom- men ist. Namentlich aber weis’t uns das Samanidische Geld, das, theïls im ganzen Dirhem's theïls in zer- schnittenen , #) unter diesem Asiatischen, wie bemerkt, das Hauptelement bildet, und das bekanntlich in andern als den obgedachten Ländern Europa’s nicht aufgefunden wird, 5) auf die grosse Buchareï als das AB eo: obus us 0. °0E, QUES BKE ESS 11) Sie hatten Armenien, Arran, Aderbeidschan und das Per- sische Irak zu Ausgang des IX. und in dem ersten Viertel des X. Jabrh. n, Ch in Besitz. Ein werthvollesStück von Jusuf ibn Diwdad 515935 (y> &Swgs dem dritten Fürsten dieser Dynastie, a. 299 in Berdaa geprägt, das jenen Fürsten nebst dem Chalifen Muktedir auf dem Kevers, auf dem Avers aber den Wesir Abu’l- Hasan (näml. Aly ibn-Muhammed, vulgo Ibn-el-Forat) nennt, findet sich im Museum der Charkower Universität. 12) s. Mémoires de l’Acad. imp. d. sc. (6. Sér) T III. p. 543. 13) s Die Münzen der Chane $, 51 f. 14) Diess ganz im Einklang mit einer Nachricht, die sich bei einem Araber aus der ersten Hälfte des X. Jahrhunderts findet. s. The Oriental Geography — translated by W. Ouseley, p 258. 15) Daber kommt es, dass, während in den Orientalischen Münzsammlungen Russland’s , Schweden’s, Dänemark’s, Preus- sen’s und Mecklenburg’s Samaniden fast durchgängig eine der Hauptpartien bilden, wir solche in denen der südlichen und westlichen Reiche Europa’s fast gar nicht oder nur in hôchst unbedeutender Zahl antreffen 305 BULLETIN Land hin, mit dem jener Handel zu Ausgang des neun- ten und im Verlaufe des zehnten besonders thätig be- trieben wurde. so wie das dem Samanidischen Gelde nicht selten untermischte Bulgharische, sey es eigen- thümliche Münze di-ses Volkes oder von ihm nachge- prägte Samanidische, 45) unschwer in den Wolga-Bul- gharen, 17) neben den Chasaren, die ersten Ver- mittler dieses Asiatischen Handels mit dem Norden Eu- ropas erkennen lässt; während die mit den Bulgharen und Chasaren ‘#) einerseits, uxd mit den Baltischen Län- dern andererseits \erkehrenden Russen als ein zweites Mittelglied betrachtet werden kônnen ; obschon daneben auch uoch andere Vôlker des damaligen Russland's, z. B Mordwa, Meren, Wessen und andere Tschudische V6l- ker, und Slawen, Nowgorodische und andere, ihren Theïl an diesem Handel gehabt haben werden. Urd eben so darf man annehmen, dass auch diejenigen , in Russland und Scandinavien gemachten Funde, in denen es besonders Münzen der westlichen und südlichen Län der des Kaspischen Meeres, namentlich Armenien’s und Masenderan’s sind, die sich uns in bedeutender Zahl darbieten, zunächst von dem sehr lebhaften Handels- verkehr, in welchem, wie wir wissen, die Chasaren mit jenen Ländern standen, sich herschreiben, und von da aus dann weiter zu den Bulgharen, Russen etc. ge- langten. Indessen dürite es doch nicht bloss auf dem Wege des Handels, wie man gewühnlich angenommen, ge- schehen seyn, dass das simmitliche alte Asiatische Geld, das beï uns zu Lande ausgegraben wird, hieher gekom- men. Es ist ja sehr wohl môüglich, dass mehr als einer solcher einheimischen Funde von Raubzügen sich her- schreïbt, die die Russen einst im X Jahrhundert nach den südlichen und westlichen Küstenländern des Ka- spischen Meeres wiederholt unternahmen. Wissen wir doch durch Arabische Geschichtschreiber von zweien solcher Seezüge, deren erster ï. J. der Hidschra 501 d. ï. 913-14 n. Ch. und der andere 1. J. 332 = Ch. 943 -4 Statt fand , 1) und von denen die Russen mit 16) Jene habe ich nachgewiesen in der Abhandlung: Ueber drei Münzen der Wolga-Bulgharen aus dem X.Jahrh, n. Ch. in Bd. I. unserer akadem. Mémoires, 6. Série, p. 171 Æ. Ueber Bulgharische Nachprägungen von Samanidischem Gelde aber s. meine Àbh,: Ueber alte Süud-Sibirische Gräberfunde, im IV Bd der ged. Mémoires p. 243, Note. 11° .Ueber den Handel dieser Bulgharen s. Ibn-Fofzlan’s Rus- sen S. 227, und Die ältesten Arabischen Nachrichten über die Wolga-Bulgharen in unsern akad. Mémoires, 6. Série, Bd. L. S. 541 ff. 18) s. Ibn-Fofzlan’s Russen S. 5, 7. 9. 70. 71. 147. 247. 19) s. D’Ohsson, Des peuples du Caucase p. 105 ff. u. Note | SCIENTIFIQUE. 0. S. 306 Beute schwer beladen zurückkehrten, die ihnen jedoch das erste Mal von den Chasaren, Burtassen und Bul- charen wieder abgenommen ward. Da es unter andern Ländern Arran und Aderbeïdschan, und auf dem ersten Raubzuge auch Masenderan und die benachbarten Kü- sien waren, welche die Russen heimsuchten : so wäre es wohl denkbar, dass dadurch ein Theil der in den erstgenannten Ländern geprägten Arabischen Münzen und der aus den letztern Provinzen stammenden Ispeh- bedy's , 20) welche besonders in Russland in s0 grosser Menge aufsefunden worden, hieher gelangt sey Es ist jedoch noch eine andere Art alter Arabischer Münzen, die in den Ausgrabungen Russland’s und mit- unter auch des Baltischen Littorale’s vorkommt, aber schwerlich dahin auf dem Wege des Handels gelangt ist, und auch weder über Bulghar noch über das Ka- spische Meer zu uns hat kommen künnen. Ich habe es bereïts oben angedeutet, dass, während es in weït über- wiegender Mehrheit Geld Asiatischen Ursprungs ist, das Jene Ausgrabungen zu Tage fordern, doch auch in Afrika und Spanien von den Arabern geschlagenes in selbigen uns sich darbietet. Diess steht freilich im Widerspruch mit der gewôhnlichen , langbestandenen Meinung , die letztere beide Geldsorten von den nordi- schen Funden ausschliesst. 21) Aber es ist von mir vor beinahe zwanzig Jahren schon dargethan worden, dass in denen, welche in Russland gemacht worden, aller- dings auch Münzen vorkommen, die in der ehemaligen Arabischen Provinz Afrikia (die die gegenwärtigen Staa- ten Tunis und Tripolis und noch etwas mehr umfasste) von dortigen Statthaltern der Chalifen in den Jahren der Hidschra 109 bis etwa 187 (d. ï 727-803 n. Ch.), ferner von Idrisiden-Imamen in Maghreb-el-ak{a (wo das jetzige Reich Marocco etc.) in den J. 173— 186 (oder 789 — 802 Ch.), und endlich in Süd-Spanien von dasi- sen Statthaltern der Ost-Umeïjadischen Chalifen in den J. 110 und 118 (oder 728 u. 756 n Ch.) und von West- Umeiïjaden im d. J. 150 — 186 (— Ch. 161— 802) ge- schlagen worden. Was zu dieser Entdeckung die näch- ste Veranlassung gab, war ein im Gouvernement Mohi- XXXII. und XXXIII. Ibn-Fofzlans Russen $S. 59 f. u. 242 ff. Nouv Journ. Asiat. Vol. Il. p.450 #. Mémoires de l’Acad. imp. d. sc 6. Sér, T. Il. p. 96. T. TIL. p. 525’ f. 20, Ispehbedy heisst die Münze eines Ispehbed's. s. Note 9. 21) S z.B. Tychsen in (Eichhorn’s) Repertor Th. VI S. 186 und Introd. in rem num. Muh. p. 80. Adlerbeth in K. Vitter- hets Historie och Antiq Acad. Handlingar. D. I. p 154 f. 170 f. Pasmussen de Orientis commercio p. 11. 87. vgl. Ledebur à. a. 18:19 37. « 307 lew gethaner Fund (s. weïter unten No. 17.), der ausser den gedachten Münzen noch Asiatische, aber nur von Chalifen und Ispehbed’s, keine von Samaniden-Für- sten, enthielt Und wenn er auch vielleicht bis jetzt der einzige in Russland gemachte ist, in welchem auch Spa- nisch-Arabische Münzen an’s Licht gekummen, so ist er doch mit nichten es allein, der uns hier Afri- kanisch-Arabische zugeführt. So lieferten auch die Ausgrabungen, die im Gouvernement Minsk (s. unten No.15), im G. Tula (s No.3 u.4.), in der Krym (s. No. 14.), im G. Wladimir (No 6.), in Esthland (No. 31.) in Kurland (s. No. 22.) und hier im Galee- ren - Hafen (s. No. 53.) gemacht wurden, ebenfalls in Afrika geprägte Arabische Münzen aus den Jahren à. H. 455 — 187 d. ï. Ch. 772 — 803. Und während das Asiatische Museum unserer Akademie von frühern (aus den Jahren d. H. 105 — 186 oder Ch. 721 — 802 datirenden) Münzen der Araber in Nord- und Nordwest- Afrika die namhafte Zahl von hundert und fünf und zWanzig Stück aufzuweisen hat, die sich grossentheils aus dem gedachten Mohilewer Funde herschreiïben, be- sitzt das Museum der Charkower Universität (durch die . i. J. 1828 in dasselbe übergegangene , in Moskwa for- mirte, frühere Sprewitzische Sammlung) gegen hundert solcher Afrikanischen Münzen, ??) die meistens aus der- selben Quelle geflossen sind. Und gleichfalls aus ein- heimischen Funden stammend, findet sich von ähnli- chen, jener frühern Epoche angehôrenden Münzen der Araber in Afrika eine grôüssere oder geringere Zahl auch noch in den Sammlungen der Üniversitäten zu Ka- san‘und Dorpat (in jener 6, in dieser 3 St.), der Asiati- schen Sprachanstalt hieselbst (50), des Rumänzow'schen Museums (20),%) der Gesellschaft für die Geschichte und Alterthumskun e der Ostsee-Provinzen in Riga, der Kurländischen Gesellschaft für Litt. und Kunst in Mi- tau, des Barons Stan. v. Chaudoiïir in Ivniza, des Hn. Zwick, die jetzt dem Grossherz. Museum zu Weimar einverleibt (etwa 12), des Hn. Sprewitz in Hamburg (50 St), u. a. m. Ja , auch in denjenigen Funden, welche ausserhalb Russland’'s in den Ostsee-Ländern gemaht worden, lassen sich unschwer ähnliche Afrikanische Münzen, wenn schon in geringer Zahl, nachweïsen. So befinden sich z.B. unter den a. 1827 auf der Insel Falster aus- gegrabenen und von Hn. Lindberg beschriebenen vier 22) Darunter befindet sich auch eine in Fes à. 195 (wie es scheint), also bald nach der Gründung dieser Stadt, geprâägte. 23) Darunter ein hôchst seltenes Stück in Telemsan im 2ten Jahrh. der Hidschra geschlagen. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 308 und zwanzig Silbermünzen ?#) drei zu Ausgang des VIT. Jahrh. n. Ch. im Afrika geprägte, nämlich die dort Tab. I. No. 5. 8. und 9. abgebildeten. ?) Die übri- gen Münzen dieses Fundes bestehen in Ost-Umeïjaden, Abbasiden und Ispehbed's. So ist unter den ï. J. 1722 unweit Danzig von Fischern hervorgezogenen sieben- zehn Arabischen Münzen, welche Kehr beschrieben, 2°) No. XII. eine von Harsema, Haruns Statthalter in der Provinz Afrikia, a. 180 (= 796.7) geprägte : die andern sind Asiatische Chalifen-Münzen. So lassen sich in des verst Pogge’s Sammlung OO. Münzen, die meist in Pommern und sonst im nôrdlichen Deutschland aus- gegraben sind ,?7) zwei Afrikaner , die gegen Ende des VIT. Jabrh. n. Ch. geprägt worden, nachweïsen. ?$) Und auch die Münze Abbhasia a 164 — Ch. 380,1. beï Schroeder im Catalogus Numorum Cuficor. Academiae Upsaliensis p. 28, so wie die von Ibrahim I. dem er- sten Aghlebiden, Afrikia a 189 (= 805 Ch.), bei Hal- lenberg Numismat. OO. P. I. p. 82 werden vermuth- lich von Funden in Schweden gemacht herrühren. ?*) Man frägt mit Recht, wie bei so bewandter Sachlage die Auffindung älterer Afrikanisch- Arabischer Münzen in den Nordländern, von den Gelehrten hat ignorirt oder in Abrede gestellt werden kôünnen. Es wird aber be- greïflich werden, wenn ich bemerke , dass die Numis- matiker lange Zeiït 2Île von Statthaltern der Chalifen in der Provinz Afrikia geschlagenen Münzen , so wie auch die von Idrisiden im Maghreb-el-akfa herrührenden ganz verkannt haiten, theils weïl der Kufische Schrift- charakter auf ihr.en meistens etwas Fremdartiges darbie- tet, theiïls weïl man die auf ihnen genannten Namen der Emire unrichtig las oder aus der Geschichte nicht kannte und daher missdeutete, oder weïl man die Städte, wo diese Münzen geprägt werden, in Asien statt in Afrika suchte. So hatte z. B. Kehr die obgedachte , aus dem Danziger Funde sich herschreibende Münze No. XII. 24) s. Lindberg, Lettre à M. Brôndsted sur quelques médailles Cufiques etc Copenhague 1850. 25) Die letzte ist in dc. Bedaa geprägt und eins mit Recens. p.11*** CL IIL, C. No 5, a. Ueber diese Stadt s. Bulletin T.IV. No. 20. p. 309.' 26) Kehr, Monarchiae Asiat. Saracenicae status, 27) s. Kosegarten in dem Ersten Jabresbericht der Gesell- schaft für Pommersche Geschichte und Alterthumskunde S 62. Zweit Ber. S. 67. Dritter S. 111. 28) Kosegarten in dem Vierten Jahresbericht S. 108. — Ueher eine andere Afrikanische Münze v. J d H 110, die in Hinter- pommers ausgegraben worden, s. denselben Gelehrten im Jah- resbericht L S24. II S. 68. 29) Im Mus. Muenter. P. IIL. trifft man p. 142 — 144 gleich- falls acht solche ältere Afrikanisch-Arabische Münzen an. 3509 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 210 D _ nach Mesopotamien und in das Jahr 105 (= 725 Ch) versetzt, während sie doch nach Nord-Afrika und in das J. 180 (= ° 96) gehôrt. So hatte Adler auf seiner Münze Mus. Cuf. Borg. P. IT. No. XIT. die richtige Le- sung des Statthalters der Provinz Afrikia, Rauh, ver fehlt und Abbasia, eine in dieser Provinz zu suchende Stadt, 50) für em Stadtviertel von Baghdad angesehen. So war Hallenberg in Bestimmung seiner vorhin erwähnten Münze vom J. 189 (— Ch. 805) sehr im Irrthum und hatte sie nicht für das, was sie ist, eine Aghlebidische erkannt. So war es Tychsen in Goettin- gen unbewusst , dass der m den Goett. Comment. Tom. IX. Tab. I. No. V. abgebildete und p. :20 von ihm be- schriebene Dirhem aus dem nordwestlichen Afrika stammt. So bhatte endlich Tychsen in Rostock zwei Idrisiden edirt, ohne es zu ahnen: nämlich Introduct. p. 139. No. 12 die vom J. 190 (= 806 Ch.), nicht aber von 140 ist. und Additament. p. 17 eine Münze vom -J. 171 (= Ch. 390), die in al), Walila, #) nicht aber im LL, geprägt ist; während er dafür in einer von ïhm für Introd p. 127 beschriebenen mit Unrecht eine Idrisidi- sche vermuthete. Aber ich habe im IX. Bande der Mémoires der Pe- tersburger Akademie (a. 1824) in der Abhandlung Nu- mi Kufici anecdoti ex variis Museis selecti et illustrati, p. 597 ff. zuerst den Abbasidischen Statthaltern der Provinz Afrikia einen Platz in der Muhammedanischen Numismatik angewiesen, ihre Münzen kennen gelehrt und S. 601 f. einen Haufen solcher, in den Sammlun- gen von Borgia und Nan vorhandenen und von ih- ren Erklärern, Adler und Assemani, ganz missverstan- denen Münzen ihren wahren Urhebern vindicirt. KEben so ist von mir in der gedachten Mémores X. Bande (a. 1826) n der Comment. IT. de aliquot Numis Kufi- cis qui Chersonesi humo eruti esse dicuntur S. 450 f. eme Anzahl ebenfalls verkannter Aghlebiden - Münzen, die sich in auswärtigen Kabinetten befinden, nachgewie- sen worden. Und was endlich Idrisiden-Münzen betrifft, so habe ich, nachdem ich im IX. Bd. derselben Mémoires, 30) Mémoires de l’Acad imp. d. se. (5 Sér.) T.IX p. 600 51) al lo Walila (in Büchern gewôhnlich schrieben, Gualilis bei Leo Africanus, und zum ôftern mit Me- lila (Manila) verwechselt) zwei Stunden von Miknes und eine Ta- gereise westlich von Fes, war einst die Hauptstadt und Residenz Idris’ L., des Gründers der nach ihm genannten Dynastie Die Stadt existirt heutiges Tages nicht mehr, jaher auf dem Berge Serhun, an dem sie lag, findet sich noch das Grab jenes Iris, das wie ein Heiligthum in hoher Verehrung bei den dor- uigen Muhammedanern steht. s. Quatremère in Not, et Extr. T. XIT- p. 575. 591. auch Not. et Extr. T IL. p. 158. Hi Walili ge- in der Abhandl. Numi Kufici qui in Imperatoris aug. Museo Petrop servantur $S. 572 No. 40 zuerst eme solche | mit Bestimmtheit edirt, in der Folge m der Recensio Numor. Muhammed. Acad. se. Petrop p. 7***u. f. eine ganze Reïhe derselben aufgeführt, welche beweisen, dass der verst. Rasmussen es mit Unrecht in Frage stellte . dass in dem Mohilewer Funde auch Idrisiden hätten vorkommen kônner ; denn jene stammen fast nur aus diesem Funde, oder sind sonst hier zu Lande ausge- graben worden. Demnach wäre denn dasVorkommen von Afrikanisch- Arabischem Gelde in den alten Arabischen Münzfunden Russland’s zumal und zum Theïl auch der Ostsee-Län- der zur Genüge constatirt, obschon dessen Zahl im Ver- ogleich mit Asiatischem Gelde auch bei uns weit in den Hintergrund tritt Und es wird gut seyn, noch zu be- merken . dass in den Funden, von denen jene Afrikani- schen Münzen einen grüssern oder geringern Bestand- theïl bilden , gewôhnlich keine Samaniden vorkom- men. So ist es der Fall mit dem Tulaer Funde (s.un- ten No. 5.), so in denen von Cherson, Minsk und Mo- hilew (s. No. 14. 15. 17.), so auch mit dem bei Dan- zig und mit dem auf der Insel Falster germachten, von denen oben die Rede gewesen; wesswegen man fast zu der Vermuthung sich veranlasst fühlen mügtle, dass da. wo wir solche ein Paar Mal neben Samaniden antrel- fen, eine spätere Vermischung obwalte. Wie und wann nun die gedachten Afrikanisch- und Spanisch-Arabischen Münzen in die Länder der Ostsee und tief nach Russland hinein bis in die Dnépr-Provin- zen und bis nach Wladimir gelangt seyn môügen, darü- ber ist von mir eine Vermuthung in den Anmerkungen zu Ibn-Fofzlan's Russen S. 249 f. niedergelegt worden. Aller Wahrscheinlichkeit nach waren es Waräger (Skandi- navische Russen , Nordmannen), mit denen jenes Geld in oder bald nach der Mitte des neunten Jahrhunderts hieher ins Land kam. Die wiederholten Landungen . welche diese kühnen l’iraten selbst in Spanien und dem nordwestlichen Afrika — namentlich in den Jahren d. H 229 (= 845-4 Ch.) und 245 (= Ch. 859, 60) — unter- nahmen. sind aus der Geschichte bekannt. Jenes war damals in seiner grüssern südlichen Hälfle im Besitz der Umeïjaden , dieses aber von den Idrisiden beherrscht : und von heiden Fürstenhä sern ist ein Theïl der oben besprochenen Münzen, jedoch datiren solche aus etwas früheren Jahren. Sollten dortige feindliche Einfälle der Nordmannen etwa schon vor dem J. Ch. 845, im wel- ches man den ersten derselben setzt, Statt gehabt ha- ben, von denen wir in der Geschichte noch nicht den 311 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 312 © UP über die Ostsee oder vom Schwarzen Meer her zu uns gekommen, muss dahin gestellt bleiben. Eines Einfalles der Waräger in das jetzige Russland erwähnt Nestor unter dem J. 859. Man darf woh]l annehmen, dass es nicht der erste gewesen. Sie kamen damals aus ihrer Heimath, über die Ostsee, und drangen tief in’s Land bis zum Dnépr. An einer andern Stelle jehrt Nestor uns den merkwürdigen Wasserweg kennen, den sie mitten durch Russland verfolgten, sey es dass sie vom Norden zum Pontus und nach Konstantinopel, auf kürzerem Wege als um Cap Vincente, wollten, oder dass sie von dort nach Hause zurückkehrten. 55) Nach diesen Bemerkungen, welche vorauszuschicken mir nicht überflüssig erschien, gehe ich jetzt zu mei- nem eigentlichen Gegenstande über. Die pleich in der zweiten Note zu diesem Aufsatze genannte Schrift des Hn. v. Ledebur giebt uns eine will- kommene Uebersicht der zur Kunde des Verfassers ge- langten Localitäten, in denen bisher in den nordôstlichen Ländern Europa’s alte Arabische Münzen aufgefunden worden. Er hat sie unter die Rubriken: Norwegen, Schweden, Russland, Preussen und Polen, Deutschland, Dänemark gebracht. Dem Büchelchen ist eine Landkarte der Fundorte beigegeben, welche ganz geeignet ist, die Nachweis aufgefunden? Auf jeden Fall muss es beach- tenswerth erscheinen , dass sowohl von den in Spanien als auch von den in Mauritanten gepräglen Münzen, die bei uns im Norden ausgegraben worden, die jüngsten dem J. Ch. 802 angehôren, ja, dass auch die jüngste der aus Afrikia stammenden in dieselbe Zeit fällt. Nur, dass überhaupt auch Africa propria von den Nordman- nen heimgesucht worden, ist mir wenigstens aus der Geschichte nicht bekannt; obschon man wohl denken sollte, dass die nordischen Freibeuter, die ja auf dem Mittellindischen Meere bis nach Italien und Sicilien und bis Griechenland vordrangen, auch die ôstlicheren Kü- stenstriche Nord-Afrikas nicht ungebrandschatzt ge- lassen. UÜnd wäre es so unwahrscheinlich , dass das QU pe es Kafr-el- Madschus oder Âeiden - Schloss in der ehemaligen Provinz Afrikia, im Golf von Kabes, im südlichen Tunis, von ihnen erbauet und nach ihnen so senannt worden sey? Es ist sattsam bekannt, dass die Nordmanden und unter ihnen die Skandinavischen Rus- sen, die im IX. u. X. Saeculum Spanien, Frankreich etc. mit ihren Schaaren überschwemniten, gerade unter dem Namen der Madschus oder Heiden bei den Ara- bern vorkommen. #) Und wirklich in Afïla (im nürdli- chen Theile von Marocco, am Atlantischen Ocean bele- gen), wo diese Skandinavischen Russen 1. J. d. H. 229 (in welchem sie Sevilla plünderten), zwei Mal erschienen, erhielt der Eingang der Rhede von dem Schiffbruch, den dort mebrere Fahrzeuge derselben erlitten hatten, den Namen Q pe er Bab-el-Madschus oder Heiden- Thor, wie diess Abu-Obeïd Bekry ausdrücklich be- sagt. %5) Und wie, wenn der Name ae nl) SL Bat.- el- Rus, den eines der Thore der Stadt Mila führte , 5) nicht, wie man bisher geglaubt, das Thor der Küpfe (ru’us ), sondern das Russen-T'hor bedeutete, und so eben- falls ein Zeugniss von ehemaliger Anwesenheït der Russen daselbst abgäbe ? In Mila aber, so wie in Kafr-el-Ma- dschus, musste Geld von Arahischen Statthaltern vou Afrikia, wie wir nun wieder im Norden entdeckt, in ihrem Bereiche seyn. Ob nun dieses, so wie das obgedachte aus Marocco und Spanien herstanmende Geld, mit den Warägern 35) Da ich im Obigen mehrere Puncte der interessanten Auf- gabe, welche die im Boden des nordôstlichen Europa’s gefunde- nen Arabischen Münzschätze und den Handel, der sie uns zu- gefübrt , betrifft, unberührt habe lassen müssen: so wird es gut seyn, dem Leser hier einige der vorzüuglichsten Schriften, wel- che diesen Gegenstand zum'Theil sebr ausführlich behandeln, nachzuweisen. Dergleichen sind: Æurivillius, De numis Arabicis in Suiogothia repertis Disquisitio, in Nov. Act. reg. Soc. sc. U- psaliensis Vol. IL. p. 79 #. — O.G.Tychsen, Von dem in den Gegenden des Balthischen Meecres so häufigen alten Arabischen | Silbergelde, in (Eichhorn’s) Repertorium fur bibl. u. morgenl. Lit. Th. VI. S. 182 Æ. — Adler, De numis Samanidicis aliis- que ad littus maris Baltici effossis, in dessen Mus. Cuf. Borg. P IL. p.65 #. — Adlerbeth, Om Sveriges fordna üsterländfka handel i anledning af Arabifka penningar fundne i Svenfk jord, in Kong]. Vitterh. Hist. och Antiq. Academiens Handlingar Th]. I. S. 102 #. — Rasmussen, Om Arabernes og Persernes Han- del og Bekiendtskab med Rusland og Skandinavien i Middelal- deren, in Molbechs Athene B IL Diese Abhandlung ist in’s Schwedische, Englische und Franzôsische übersetzt erschienen : die Franzôsische (aus der Englischen geflossene Uebersetzung steht im älteren Journal Asiatique T. V. u. VI. abgedruckt. Eine spätere Umarbeitnng seiner Schrift gab der Verf. i. J. 1825 un- ter dém Titel: De Orientis commercio cum Russiâ et Scandina- ‘viâ medio aevo. — Hartmann, Allgemeine Betrachtungen über die durch einen frühern Handel im Mittelalter in die Ostsee- Länder eingeführten Arabischen Münzen , in dessen Oluf Gerh. Tychsen oder Wanderungen durch die mannigf Gebiete der biblisch-asiatischen Litteratur Bd. II. Abth. IT, S. 36 #. — Boh- len, Ueber den wissenschaftlichen Werth und die Bedeutsam- keit der in den Ostsee-Ländern vorkommenden Arabischen Mün- zen, in dem Vaterländ., Archiv für Wiss., Kunst, Industrie u. Agricultur od. Preuss. Provinzial-Blätter (Künigsberg 1835) Bd. XIV. —— Endlich Ledebur, s. oben Note 2. Diese letztere kleine Schrift und die vorgenannte Abhandlung 32) s. Ibn-Fofzlan's Russen S. 137 u. Bulletin T. IV. p 138 33) s des gelehrten Qnatremère’s reichhaltigen Auszug aus die- sem Arab. Geographen in den Notices et Extraits Tome XIL p- 569. 34) Ebend. S 517. — Die Stadt Mila liegt im westlichen Theile der ehemaligen Provinz Afrikia, im jetzigen Algier, nord- westlich von Constantine, in der Nähe des, in das Mittellän- dische Meer mündenden Wadi-el-kebir. 213 Richtung , welche der obenbesprochene merkwürdige Handelsverkehr des Europäischen Nordens mit dem Orient nahm, und diejenigen Puncte, die vorzügl'ch reich an solchen Münzfunden sind und zugleich von der Geschichte ausdrücklich als die berühmtesten Sta- pelplätze jener Zeit bezeichnet werden, uns klar zu ver- augenscheinlichen. Mit Recht beklagt der Verf. es aber, dass, während man in andern Ländern, namentlich in Schweden, schon sehr frühe angefangen hat, auch auf die inländischen Furnde von Arabischen Münzen und Alterthümern eine besondere Aufmerksamkeït zu rich- ten, %%) von den in Russland gemachten Ausgrabun- gen der Art so selten ein Nachweïs über die Fundorte vorliege, zum grossen Nachtheil der historischen Wis- senschaft, der doch die Numismatik zunächst dienen sille;%7) und es steht daher auch in der genannten Schrift das Capitel ARussland S. 51 — 45 den die andern Nordländer betreffenden sichthar an Vollständigkeit nach. Solchem Uebelstande abzuhelfen, habe ich nun nicht länger säumen wollen, und habe desswegen aus meinen Papieren eine nicht ganz unbeträchtliche Anzahl von mehr oder minder detaillirten Nachrichten über solche hier zu Lande gemachte Ausgrabungen, von denen bis- her noch nichts oder wenig verlautet hatte, zusammen- gelesen und nach den verschiedenen Gouvernements, in denen selbige Statt fanden, geordnet, *) Wo es müglich Bohlen’s sollte eine kundige Feder auf Russischen Boden ver- pflanzen, um den in neuerer Zeit auch bei uns erwachten Sinn für die Erhaltung der interessanten alten Münzdenkmäler, die hier zu Lande in so überschwänklichem Maasse aufgefunden werden, noch mehr zu verbreiten und zu beleben. 36) Laljegren war daher im Stande, uns ein chronologisches Verzeichniss von siebenhundert und fünf, im Verlauf der Jahre 1547 bis 1829 in Schweden vorgekommenen und zur Kunde des Publicums gelangten Ausgrabungen von alten Münzen, Schmuck- sachen und Geräthschaften , unter denen ein bedeutender Theil als Asiatischen Ursprungs angemerkt ist, mitzutheilen. s. Kongl. Vitterhets, Historie och Antiq. Acad. Handlingar. Th1. XILL. S. 165 ff. 37) Auch Tychsen in Rostock sprach noch kurz vor seinem Tode, als er von Seiten des Reichskanzlers Grafen Rumänzow, der auch diesen merkwürdigen Münzfunden ein besonderes In- teresse zuwandte, zur Wiederaufnahme seiner Untersuchungen über selbige veranlasst worden war, den Wunsch aus, dass man den etwa vorhandenen Nachrichten von allen in Russland ent- deckten, vor dem XII. Jahrh. nach Chr. geprägten Arabischen Münzschätzen genauer nachforsche etc. s. Hartmann’s Oluf Gerhard Tychsen, Bd. IL. Abth. II. S. 113. *) Die von Hn. v. Ledebur in dem besagten Capitel S. 34 —43 aufgeführten Münzfunde habe ich, wenn solche wirklich alter Arabischer Zeit angehôrten, der Vollständigkeit wegen in mei- ner Uebersicht nicht übergehen kônnen; auch habe ich mich im Stande gesehen, der Mehrzahl derselben die nähern Details und Bestimmungen, deren sie bei Ledebur enthehren, hicr beizufü- gen. Man vergleiche nur Led. S.35 über die Münzsammlung im Rumänzow’schen Museum, über den in der Krÿym gemachten Fund und über einen frühern im Gouv. Smolensk gemachten , mit No. 16 1%. u. 19. der unten folgenden Uebersicht; S, 36 über den Fund in Wladimir und den im Gouv. Mohilew, mit BULLETIN SCIENTIFIQUE 314 2 war, habe ich, ausser dem Fundort nd dem Betrage des Funies, auch den Inhalt desselben kurz bezerhnet: ich habe das Vaterland der Münzen und selbst die Städte, aus deren Münzhôfen sie hervorgegangen, so wie die Dynastien , denen sie angehôren, und die Zeit- periode, ‘aus der sie datiren, sorgfältig beigemerkt, Solch eine nähere Bestimmung schien mir ein wesentli- ches Erlorderniss, imsofern daduich übereilten Folge- rungen vorgebeugt wird, zu denen einige Funde sonst veranlassen kônnten. Was hier von solchen in Russland gethanen Funden nachgewiesen wird, darf aber nur als ein Tropfen aus dem Meere angesehen werden. Wie über alle die Tausende von Samaniden und anderen, mit denselben gewôhnlich zugleich vorkommenden ältern No. 6 und 17; S. 38, über die Münzen des Museums der ehe- maligen Universität zu Abo, so wie über die von Hallenberg be- schriebenen aus Finnländischen Funden, mit No. 38. und 37; S. 41 über den Münzfund von Welikie Luki, mit No 11; und S 42. uber die bei Reval und Libau ausgegrabenen Münzen, mit ING: 51. u-122- Aber andere von Ledebur gelieferte Anzeigen von dergleichen Münzfunden habe ich leider, selbst von hier aus, zu ergänzen mich nicht im Stande befunden , und solche daher so, wie sie gegeben sind, aufnehmen müssen. So ist es der Fall mit dem Pelkene-Fund Led. S. 38, mit dem bei Jervis S. 41, und denen bei Vickel und bei Riga S. 42, Wenn ich letzigenannte Notizen, obschon sie wenig befriedi- gen, aufnahm, so sind dafür einige andere, eben dort vorkom- mende, in meinem Verzeichnisse weggelassen, weil es doch noch ungewiss ist, ob die Münzen, von denen sie sprechen, auch in die Kategorie der Kufschen gehüren. Dergleichen ist die S. 35 Strahlenberg entnommene Nachricht von Chalifen-Münzen, die im Gouv. Perm gefunden seyen; die über die Unzahl von Kufischen Münzen, die in den Ruinen von, Bulghar ausgegraben, S. 39; die über die Funde auf der Insel Aland und in Sala u. Nousis, S 37, 38; so wie über in Ladoga geschehene Auffin- dungen der Art, S.40. — Ueber Strahlenberg’s Nachricht habe ich mich schon oben Note 2. ausgesprochen. Was die nächstfol- gende anbetrifft, so ist fur selbige Pallas als Gewährsmann ge- nannt. Aber die Münzen, von denen derselbe in seiner ersten Reise Thl. LE S. 127 spricht, sind keine von frühern Chalifen oder gleichzeitigen Fürsten Asien’s geprägte; es sind hingegen Münzen der Goldenen Horde, aus dem XIV, Jahrh. n. Ch. Diess erhellt nicht sowohl aus der Beschreibung, welche Pallas a. a. O. von selbigen giebt, als auch aus den Abbildungen, die er von einigen derselben auf Tab. VE mittheilt, vgl. Mémoires, 6. Sér. T. ]. p. 542. Diese Münzen gehôren also nicht hieher, wo es Muhammedanisches Geld einer weit frühern Zeit, namentl. des VIT. IX u. X. Jahrh, uns. Zeitr. gilt, dergleichen auch gewiss dort und sonst im Gouv. Kasan, ausser dem unten sub No. 1. ven uns aufgeführten, gefunden worden ist, obschon ich hekennen muss, dass mir über andere Funde der Art, als dem genannten, die nähern Data fehlen So sprechen auch die an- dern Nachrichten über Finnländische Funde nur im Allgemeinen von fremden und alten Münzen, wenn gleich andere dort ge- machte Funde allerdings annehmen lassen, dass auch in jenen Alt-Arabisches Geld sich befunden habe. Aber als der vorliegen- den Frage vollkommen fremd sind die vor einigen Jahren in der Transkaukasischen Provinz Karabagh ausgegrabenen Orientalischen Münzen zu betrachten , von denen bei Led. S. 37 in der Note die Rede ist. Es waren Sefiden uud Sendiden aus dem XVII. u. XVIIL Jahrh. uns. Zeitrechnüng. 215 BULLETIN Arabischen Münzen, welche ich i.J. 1817 in dem Münz- kabinet unserer Akademie antraf, Nachweise in dem Archiv derselben umsonst von mir gesucht worden sind, so ist auch späterhin eine Unzahl! von solchen Münzen mir zugekommen , ohne dass ich über ihre Fundorte, die jedoch bestimmt in Russland anzunehmen sind, etwas Näheres hätte erfahren künnen. Einen grossen Theil habe ich von Kaufleuten, besonders vom Moskwaer Sil- bermarkt, erhalten. bringen sie dann wohl nach Moskwa auf den Silber- markt , begreift à fühlen, die Gegend, wo die Funde gemacht, zu nen- nen, und dass auch den Münzhändlern wenig daran liegt, solche zu erfahren. Sehr oft sind es also nur vage Nachrichten, welche man über solche Auffindungen er- hält. Auch ist man gewohnlich schon froh, wenn man nur die alten numismatischen Schätze vor der Zerstô- rung bewabrt sieht und ïhrer habhaft werden kann, und verschmerzt es in der Freude des Herzens, dass man über îhre Fundorte keine Auskunft hat erhalten kônnen. Wenn nun auch die Zahl der Funde, von denen mir mebr den, wo sie gemacht worden, zu Theïl geworden ist, in gar keimem Verhältniss mit der von andern, mit de- nen das nicht der Fall ist, stehen mag, — oder minder genaue Nachricht über die Gegen- Was 9eWIss auch überhaupt von den bekannt gewordenen und in hiesige Sammlungen gehorgenen derartigen Funden in Russland im Vergleich mit den unbekannt gebliebenen und im Schmelztiegel vernichteten gilt,— immer wird doch die hier gelieferte Zusammenstellung auf diesen Gegenstand bezügiicher Nachrichten das bisher in dieser Hinsicht Versäumte in etwas wieder gut machen und zugleich dazu dienen, dass auch andere Numismatiker Es die Sammler Orientalischer Münzen bei 1ns die Notizen, die sie über die Fundorte der von ihnen be- schriebeuen oder gesammelten Münzen besitzen môgten, zu Nutz und Frommen der Wissenschaft fortan nicht länger bei sich zurückhalten, und Erkundigungen über einen so wesentlichen Punct einzuziehen sich môpglichst angelegen seyn lassen. LL Gouvernement Kasan. 1) Der dort im Jahr 1840 gemachte Fund von 365 SCIENTIFIQUE Die Bauern und andere Arbeiter, welche solche, dem Schoosse der Erde eïnst anvertraute Silberschätze auffinden, haben ihre Gründe selbige zu verheimlichen und sie in der Stille an Silberarbeiter , oder noch gewôhnlicher an Juden zu verkaufen. Letztere wo sie sie an Münzhändler absetzen. Und man dass die Juden gerade kemen Beruf in sich 816 Kufischen Silbermünzen, die, ausser einigen wenigen Albasiden und Soffariden aus den Jahren der Hid- schra 190 — 295 (d. i. 806— 907 n. Ch.), in Sama- niden aus den Jahren 280 — 301 (= Ch. 893 — 915) bestehen ist von uns in No. 19. dieses Bandes des Bulletin näher bezeichnet worden. IT. Gouv. Räsan. 2) Im J. 1859 wurden im Dorfe Bélyi Omut im Sa- raïschen Kreïise am Ufer der Oka, zwischen Kolomna und Räsan, von Arbeitern, die an dem Fundamente eines Hauses gruben, 33 ganze Silbermünzen und 24 in halbe und viertel Stücke zerbrochene ausgegraben. Sie datiren sämmtlich aus dem X. Jahrh. n. Ch., mit Ausnahme einer einzigen, die v. J. d. H. 286 = Ch. 899 ist. Diess ist die älteste. Die jüngste ist v. J. 366 — Ch. 976. Ein Paar sind Æbbaïidische Chalifen, gepr. in Medinet-el-salam (Baghdad) in d. J. 286 und 337. Andere , und diese bilden die überwiegende Mehrzahl, sind Samaniden aus d. J. 326 — 364, und aus den Münzhôfen der Städte Samerkand, Bochera, Schasch (Taschkend), Balch und Raschet (eine wenig gekannte Bergstadt im üstlichen Bedachschan, am obern Oxus }) 58) Eine dritte Partie bilden 5 Münzen von Fürsten aus dem Hause Seijar, geprägt in den Städten Ds: hordschan, Astrabad und Amol, aa. 358 — :65 Eine vierte Partie endlich besteht in 2, für uns hier besonders interessan-: ten Münzen der Wolga-Bulghai en, geprägt in Bulghar und Suwar (?) in d. J. 358 H. (= 149) und 366 oder 576 H. (= Ch. 976 od. 986); beiïde aber sind nur in Häliten da. Diese Münzen befinden sich jetzt 1m Mu- seum der Societät für Ge-chichte und Alterthumskunde inOdessa, der sie der Präsident derselben, Geheiïmer Rath Knäshewitsch, verehrt hat. Von Hn. Grigoriew, Prof. der OO. Sprachen am Richelieu-Lyceum daselbst, ist eine vollkummen befriedigende Beschreibung dieses Fun- des unlängst im Druck erschienen, die zugleich, als Erstling der Orientalisch - numismatischen Litteratur Russland’s, noch ein besonderes Interesse darbietet. Sie ist betitelt : Onucanie Kywuuecxaxe Moners X 85Ka uañaenguxe 8» Pasauckoë l'y6epniu 88 1839 ro y. CI. 1841. III Gouv. Tula. 5) Nachdem bereits im J. 1821, wie mir em Brief aus Moskwa meldete , ein Bauer beim Pflügen des Fel- des etwa sieben Werst von der Gouvernementsstadt ein Gefäss mit beinahe 200 Kufischen Silbermünzen gefun- RS CS Gun 38) s. Mémoires de l’Acad. (5 Sér.) T. X. p. 525. = — ———— den hatte, der, dem wirkl. Staatsrath Lasarew gehôrenden Dôrter Lapotkowo und Pokrowskoje im Krapiwna’schen Kreïse 62 Stück, nebst einem Paar silberner Handgriffe und dem Bruchstücke eines Siegelabdruckes (wie es scheint) in grünem Wachse , von einem Bauer beim Umpflügen seines Ackers ans Licht gezogen. Diese letzteren Mün- zen habe ich kennen zu lernen Gelegenheit gehabt, als ich einst die ganze Orientalische Münzsammlung des Hn. v. Lasarew untersuchte und ordnete. Die älteste der- selben ist v J. 92 (Z Ch. 710,11), die jüngste von 201 (= Ch. 816,7). Es sind theils Asiatische, theils Afrikanische. Die erstern bilden die Mehrzahl, und sind, mit Ausnahme von 6 /spehbedy's, sämmtlich Chalifen- Münzen aus d. J. 92 — 201 (— Ch. 710,1 - 816, 7) gepragt in den Städten Wasit (am Tigris), Medinet-el- salam , Bafra , Kufa, Dschey, %) Teimera (unweit Ifpa- han), Sedschistan (d. ï Serendsch, die Hauptstadt die- ser Provinz), Merw, Balch, Muhammedia (d. 1. Rey, neben Teheran), Taberistan (d.i. Amol) und Arran (d.i. Berdaa , die damalige Capitale von Arran). Die Zspehbe- dy's sind theiïls bilingues, mit Pehlewischen und Arabi- schen Inschriften , theïls bloss mit erstern. Von jenen führen drei in Kufischer Schrift den Namen Omar (d.i. Omar ibn-el- Aala, welcher in d. J. d. H. 155 -- 161 (= Ch. 772 — 778) und wiederum aa. 165 — 167 (= Ch. 181 — 185) von Seïten der Chalifen Manfur und Mehdy als Statthalter in T'aberistan stand. — Die Æfr ikanisch - A abischen Münzen dieses Fundes, 12 an der Zabhl, sind theïls in der Provinz Afrikia (s. oben) im den Städten Afrikia (d. 1. Kaïrowan, der Hauptstadt dieser Provinz) #) und Abbasia, theils in Maghreb - el - akfa in der Stadt Bedaa (s. oben), erstere in d.J.163 175 Z Chr. 779 — 792) von Muhallehiden, Chalifischen Statthaltern jener Provinz, die andern in den Jahren 174 — 187 (Z Ch 790 — 803) von ldrisiden, die in Maghreb-el-akfa ein unabhängiges Reich gegründet hatten. — Von Samaniden zeigte sich in diesem Funde keine Spur. (vgl St. Petersb Zeitung 1828. No. 11 Journal de St.-Pétersbourg 1828. No. 18 Pyceri: Mu- garmxb 1828. No. 45. 46.) 4) Von Hn. Pokrowskij in Bélew erhielt ich 1. J. 1829 dreï (dort gefundene) Münzen mitgetheïlt : Harun, Médinet - el=salam a. 191 (= Ch. 8u6,7). Nuh IL. Sa- merkand a. 540 (= Ch. 95:,2). und Idris IL. Welila a. 180 39) So hiess die ältere der beiden, mehr als eine Werst von einañder getrennten Städte, die einst Ifpahan ausmachten. Sie ist nun längst zerstèrt. 40) s Mémoires étc. 5. Sér.) T, X. p. 446 # tere Münze ist also eme 4frikanisch- Arabische. 5) Im J. 1854 erhielt das Asiaiische Museum der Aka- demie vom Hn. Obristen Baryschnikow in Moskwa 9 Kufische Münzén verehrt, die bei Ostrog im Kreise Kaschur a ausgegraben waren: nämlich 5 Chalifen-Münzen aus den Jahren 121— 201 (= 759 — 816 n. Ch.) und in den Städten Medinet-el-salam, Wasit, Suk-el-Ahwas (in der Persischen Provinz Chusislan), Ifpahan und Sa: merkand geprägl; und 4 Tahirideën aus den Jahren d. H. 248 = 256 (— 862 870) und aus den Münzhô- fen von Samerkand und Schasch. IV. Gouv. Wladimir. 6) Bei der Stadt Wladimir an der Klisma war in ei- nem Grabhügel em Münzfund gemacht, der, ausser Ku- fischem , auch Silbergeld der Deutschen Kaïser Otto II. und LIT. und Heinrich — enthielt. Ein Theïl desselben wurde im J. 1821 in Moskwa von dem verst. Nejélow aus Kasan erworben, in dessen nachgelassener Samm- lung er sich befindet. Die Kufische Partie bildeten . a) Chalifen, Umeïjadische und Abbasidische, aus den Jah- ren 80 bis 203 (— Ch. 699—818 u. den Städien Medi- net-el-salam, Wasit, Kufa, Damascus Arminia (d. t. Dowin, die alte Capitale Armeniens), Muhammedia, #4) ünd Abbasia; die aus lelzterer Stadt, also Afrikanisch- Arabische, aus den Jahren 157—171 (= Ch. 774 — 787). b) Ein Zahiride, Samerkand a. 208 (—Ch.823). c) Samaniden au. den Jahren 293 bis 366 (— Ch. 906 — 977), deren Münzhôfe die Städte Bo- chara, Samerkand, Schasch, Bedachschan, Enderabe und Balch d) Puweihiden aus den Jahren 349 bis 570 (= Ch. 960 — 980) und den Städten Schiras und Dschor- dschan. Endlich e) Seijariden an: den Jahren 364 bis 368 (— Ch. 975 — 979). Die älteste dieser Kufischen Münzen war also vom J. 80 (— Ch. 699) die jüngste v. J. 368 (= Ch. 979), — vorausgesetzt, dass alle aus dem nämlichen Funde stammen. Die Inedita derselben sind von mir beschrieben worden in den Mémoires etc. J. ÉX: D; bo 7 V. Gouv. Jaroslaw. 7) Von den Arbeitern an der Jaroslaw'schen Chaus- sée zwischen der Stadt Aostow und dem Dorfe Nowo- selki wurde i. J. 1836 ein interessanter Fund alter Sil- bersachen gemacht. Dasjenige, was davoñ an das Mini- sterium des Innern gelangt war, wurde von demselben #1) Ein noth immer ungewiss gebliebener Strdtnarme auf ein Münze v. J. 80. ss Mémoires T. IX. Tab. XIX Fe 2. 319 BULLETIN SCIENTIFIQUE. En s an das des ôffentlichen Unterrichts übermacht und von diesem an die Akademie der Wissenschaften überwie- sen, für deren Asiatisches Museum es angekauft worden ist. In der akademischen Conferenz vor 23 Sept des gedachten Jahres habe ich über diese Alterthümer be- richtet. Sie betragen etwa 1 1b 23 Sol. 29 Dol. an Gewicht: Es sind 108 Stücke , die sich in einem Topfe befunden ha- ben sollen : kleine Spanzen, kleine halbmondformige Platten mit zusammengefügten Spitzen, Bruchstücke von etwas conischen Rôhren, gewundene Silberdrähte, hohle Kügelchen , knopfiormige Stücke zum Theil noch auf Leder genietet, andere ähnliche mit Oehren oder Rin- gen, längliche Beschläge, und dgl. mehr ; alles Sachen, die zum Schmuck eines Pferdegeschirres gedient haben werden, und endlich auch eine mit emem Oehr versehene Münze. Auf mehrern der gedachten Platten und Knopfstücken findet sich eine Arabische Inschrift , wie 4f » (Segen! ) oder OL] (der Sultan) oder (Gott zum Preis!) oder auch der Name Gottes dy (Allah ) mehrmal wiederholt. Der Schrificharacter scheint etwa auf das XI Jahrhundert unserer Zeïtrechnung zu deuten. Aus dem Ende des X. aber ist die dabeï zugleich gefundene Kufische Münze. Es ist ein bisher noch nicht bekannt gewesenes seltenes Stück von Nuh IL. ibn-Manfur. dem siebenten unabhängigen Fürsten von der Dynastie der Samaniden, in Schasch (Taschkend) geprägt i. J. d. H. 372 oder 375 (wie es scheint), d.1. 982 oder 985 n. Ch.“?) Dass Alter dieses Fundes muss demnach in die Zeit nach dem X. Jabrhund. gesetzt werden; und die besagten Arabischen Aufschrifien, welche wir auf meh rern der andern erwähnten Gegenstände antreflen, berech- tigen zu dem Schlusse, dass diese säimmtlich Orientali- schen Ursprungs :ind und ursprünglich wenigstens ei- nem Individuum Muhammedanischen Glaubens angehôrt haben. Diess Letztere darf als ein wesentliches Moment gelten, das wir durch diesen Fund für die Erkennung der Heïmath anderer, zum Theïl sebr ähnlichen silber- nen Schmucksachen, die auch in den Nordländern Eu- ropa’'s gefunden worden sind, #5) gewonnen haben. Wenn #2) Diese Münze führt, ausser dem Namen des gedachten Emir’s und dem des derzeitigen Chalifen Tai-lillah auf dem Revers, zu unterst auf dem Avers den Titel À pe Le Husam - el - daula, worunter Abu’l - Abbas Tasch zu verstehen, der der Oberkämmerer des Emir's war und vermuthlich zugleich die Oberdirection über das Münzwesen führte, die wir in jener Zeit auch sonst oft mit der Kammerherrnstelle verbunden sehen. Ausserdem hatte er auch noch das Obercommando der Truppen. 43) 2. B. in dem von Holmboe beschriebenen , im Amte Aggerhus im Kirchspiele Eger in Norwegen a. 1834 gemachten Fuude. gleich solche von Alterthumsforschern für Orientalische Kunstproducte aus den Zeïten und Ländern Arabischer Weltherrschaft erkannt worden, #) so hat man doch, meines Wissens, bisher noch keine derselben angetrof- fen, die durch Arabische Inschriften ihre Orientalische Herkunft mit Bestimmitheit beurkundeten. #) Wenn ich aber vom Orient und von M hammedanern sprach, so ist damit gerade nicht gemeint, als wenn der Rostower Fund aus dem Schoosse Asien’s selb.t, von wo die zugleich in ïhm angetroffene Münze stammt, her- kommen müsse. Der Muhammedanische Orient, von dem er sich herschreiben mag, dürfte vielleicht weit näher zu suchen*seyn. Unter den alten Vülkern des jetzigen Russland’s, welche sich zur Lehre Muhammed’s bekann- ten, sehen wir die Wolga- Bulgharen eine Hauptstelle einnehmen, und zugleich wissen wir, dass sie vor an- dern als ein betriebsames und in gewissem Grade cul- tiviries Volk sich hervorthaten. Mit dem Islam hatten sie auch die Arabische Schrift bekommen ; und von den simmtlichen älteren Muhammedanischen Volkern Russ- land’s waren sie die einzigen, welche sogar die Münz- kunst kannten und übten. Als Vorbild ihrer Münzen dienten ihnen die der Samaniden, mit deren Ländern sie in regem Handelsverkehr gestanden haben müssen , und deren Geld durch sie als erstes vermittelndes Glied nach dem Westen gelangle. Fine Samanidische Münze ist auch die, welche wir hier mit den übrigen Silber- sachen als zum Schmuck angewandt vorfinden. Auch trifft man unter dem alten Arabischen Gelde, das in Russland und den Baltischen Küstenländern ausgegra- ben wird , nicht selten auch Münzen dieser Bulgharen an.#f) So mügte denn unter den vielen Conjecturen, zu denen in dem vorliegenden Falle das Feld sich 6ff- net, die vielleicht als die ansprechendste erschemen, dass ein Wolga-Bulghar es gewesen, den das Ross ge- 44) s. Ledebur a. a. O. S. 10. 46. 45) Ein Schwert jedoch, das mit Kufischen Characteren ver- sehenu, ist i. J. 1759 in Smäland gefunden worden. s. Liljegren 1. c. p. 192 u. Schroeder Catal num Cufc. Acad. Upsal. p. VII. und die dort citirten Werke: Croelius, om Tun län p. 49. u. Iduna X. p. 321. Ob diese Inschrift noch nicht von einem, mit Arabischer Paläographie wohl bekannten Orientalisten unter- sucht worden ? 46) So z. B. in dem Räsarer Funde (No 2) und dem von Pskow (No. 12.) Und :0o stammen auch die Bulgharischen Mün- zen, die sich in den Museen der Universitäten zu Charkow, Kiew und Dorpat, der Akademie der Wissenschaften und der Asiatischen Sprachanstalt hieselbst befinden, sämmitlich aus Fun- den, die hier im Lande gemacht worden. Eben so werden die beiden bei Hallenberg P. I. p. 180 Z. 8. und p. 183 Z. 17 vorkommenden (dort nicht für das, was sie sind, erkannten) aus Funden, die in Schweder gethan, sich herschrciben. o21 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 922 EE —————————————— tragen, von dessen G-schirr die obigen Reste beï Ro-|,,hie und da zerstreute, schwarz gewordene Münzen. stow aufgefunden sind. Es war wohl keiner vom ge- meinen Volk (4“epus) der Bulgharen, dazu scheint das Geschirr zu reich gewesen zu seyn, sondern vielleicht einer von ihren Hauptleuten oder Grossen (rpysr). Es bedarf dabeï kaum der Erinnerung an die vielen feind- lichen Berühruugen und Kriege, welche zwischen den Russen und Wolga-Bulgharen im Verlauf mehrerer Jahr- hunderte Statt fanden und von denen unsere Jahrbücher voll sind. (s. Kypusar Muaucrepcrea BHyTp. 454», 187. Lio. Cr. 155 ff. St Petersb. Zeitung 1837. No. 270. S. 1198.) VI Gouv. Nowgorod. 8) Im Kreïise Zscherepowez 1. J. 1853 von Bauern beim Graben gefunden, gelangten durch den Hn. Mi- nister des ôffentlichen Unterrichts an die Akademie 5 Silbermünzen, von denen 2 Chalifische in Medinet-el- salam und Mah el-Kufa (di Dinewar “7)) a. 235 u. 245 (= Ch. 849 u 859), 3 aber Tahiridiche im Muhammedia und Merw aa. 242. 248 u. 249 (= Ch. 856. 862 u. 863) geprägt. 9) In demselben Jahre wurden bei der Stadt De- mänsk (Aemaucks) 3 ganze und 3 halbe Silbermünzen ausgegraben und der Akademie übermacht. Unter ihnen waren > von Chalifen, in den Städten Darabdscherd, [fpahan, Muhammedia, Balch und Samerkand in d. J. 98 le Ch. 715.) 195. 196. 197 te Ch.810 — 815.) u. 208 (= Ch 823) geprägt, 1 aber von emem Tahiriden, He- rat a. 209 (— Ch. 824-5). 10) Im J. 1829 ward im W'aldaj schen aus dem See Schlino, unter einer vom Wasser unterspüllen Eiche, von Fischern ein von der Zeit schon sehr beschädigtes Füässchen hervorgezogen , das mit etwa 200 Silbermün- zen angefüllt war. Nur 5 Stück davon sind zu meiner Kunde gekommen: 4 durch Hn. Lashetschnikow, Director der Schulen des Gouvernements Twer, (1. J. 1835), und eine früherhin durch die Admiralität Es waren Samaniden, aus den Stidten Samerkand und Schasch, die älteste v. J. 316 (— Ch. 928), die jüng- ste v. 340 (= Ch 951). VIIL Gouv. Pskovw. 11) ,, Eine halbe Werst von der Stadt Welikie Luki an einer Stelle, wo noch Ruinen von einer alten Stadt » (ropo4 me) zu sehen sind, jetzt aber nur zwei Bauer- häuser stehen , fanden Hirten 1. J. 1802 oder 3 am » Ufer der Lowat be m Wühlen im Sande erst einige 47) s. Mémoires etc. T. X p. 513 f. » Bald darauf stiessen sie auf einen kleinen Kessel, der »€eben solche schon schwarz angelaufene Münzen ent- ,» hielt. Endlich aber, bei weïiterem Suchen, gruben sie » einen grossen Kessel aus, der jedoch von dem steilen » Ufer im den Fluss rollte, wodurch ein Theil der Mün- »Zen verschüttet ward. Nachdem «ie den Kessel mit vie- »ler Mühe wieder aus dem Wasser gezogen, fand sich . der zurückgebliebene Theïl doch noch sehr beträcht- » ich. Der Fund soll im Ganzen noch an 6— 7 Pud » an Gewicht gehabt haben und in Tosna (?) zur Zeit des » dortigen Jahrmarktes an einen Kaufmann von hier ver- » kauft worden seyn. Der Ort, wo die Münzen gefun- » den, soll alljährlich vom Wasser immer mehr abye- » Spült werden, so dass er jetzt schon ein flaches Stück » Land geworden.“ So lautet die Nachricht, die mir der verstorbene Pflug hieselbst. über diesen Fund ï. J. 1818 (wenn ich nicht irre), wo er emen Theil desselben hier an sich gekauft hatte, mittheilte. Ich be- daure, nicht mehr im Besitz meines allgemeinen Ver- zeichnisses dieser Münzen zu seyn. Die Novae Symbolae ad rem num. Muh. machen von S. 1 bis 27 nur mit dem unedirt gewesenen Theïle derselben bekannt. Die- ser enthält: a) 2 Chalifen-Minzen aus d J. 320 u. 322 (= Ch. 932 und 954), von denen die eine in Antakia (Antiochien) geprägt. “#) b) 41 Samaniden aus den Jah- ren 512 bis 363 (= Ch. 924 — 974) und den Münzhô- fen : Bochara, Saimerkand , Schasch, Nisabur, Amol, Balch, Enderabe und Raschet. c) 4 Buweïhiden , deren jüngste , in Arredschan geprägt, vom J. d. H 363 (= Ch. 974) ist. d) 4 Seijariden, in Amol und Dschor- dschan in d. J. 358 bis 366 (— Ch 969 — 977) geschla- gen. e) 1 Hamdanide in Nefibin (Nisibis) a. H. 337 oder 347 (948 od.958) geprägt. f) 1 früherer Cha- resmschah , Münzort Charesm , a. 348 (— Ch.959). Die älteste dieser Münzen ist also v J. 312 (Ch. 924), die jüngste v. 366 (= Ch. 977). 12) Von Seiten des Fürsten Wolkonskij wurde mir im J. 1856 ein im Gouv. Pskow gemachter Kufischer Münzfund mitgetheilt: er zählte, so viel ich mich er- innere, etwa 40 ganze und 33 zerbrochene Silbermün- zen, und zwar von Chalifen, etwa aus d J. 258 — 333 (= Ch. 872 — 944); von Samaniden, aus d.J. 254 — 347 (= Ch 897— 958) und den Städten: Bochara, Sa- merkand , Schasch, Nisabur und Balch; von Buweihi- 48) Der PL Janet Amid - el- daula unten auf dem Revers dieser Münze ist des Chalifen Muktedir Wesir Husein ibn - el- Kasim. #* 325 den, aus d. J. 537 u. 341 (—Ch.948 u.952), Miünzhof Fesa (in der Provinz Fars); und endlich von Wolga- Bulgharen 5 Münzfragmente aus d.J. 338 (949) und 34; alle 5 lassen noch den Namen der Stadt Suwar (Suwas?) erkennen. Die älteste der obisen Münzen ist demnach v. J. 258 (= 872), die jüngste aber von 347 (= Ch. 958). — Ich glaube, dieser schône Fund wird nebst meiner Beschreiïbung desselben auf der kais. Ere- mitage befindlich seyn. 15) Im Ostrow’schen Kreise, zwülf Werst von der Stadt Ostrow , wurden ïi. J. 1837 in einem Kurgan 100 meist moch vortrefflich conservirte Kufische Silbermün- zen in einem ledernen Beutelchen, das aber bereits ganz verfault war, aufpefunden. Die CHrepnaa Ilueza 1837 No. 141 enthält darüber einen vorläufigen Bericht von Hn, v. Bulgarin. Es ist zu bedauern, dass dieser Fund, wie es scheint, bisher noch von keinem Kenner untersucht worden. VIII Gouv. Taurien. 14) Im J. 1824 erhielt ich aus Moskwa von Hhn. Sprewitz 82 Kufsche Silbermünzen, die derselbe bei einem dortigen Münzhändler gekauft hatte. ,, Sie sollen (schrieb er) in der Krym gefunden worden seyn, und zwar in der alten und in Ruinen zerfallenen Stadt Cherson.“ Es waren Chalifen und Tahiriden aus den J. 110 — 256 (— Ch. 728 — 870), und ein Aghlebide, Afrikia a. 187 (= Ch. 803). Die Inedita davon sind von mir in den Mémoires (5. Sér.) Tome X. p 402 ff. be- schrieben worden. (s. auch Koeppen in den BuGaicrpas. AUCTHI 1826 No. 38. (Hall.) A. L. Z. Ergänz. 1827 No. 86. Jen. A. L.Z. 1852 No. 132, u. sonst.) IX. Gouv. Minsk. 15) Aus einem Funde, der in diesem Gouv. gemacht seyn soll, gelangten ï.J. 1835 an das Asiatische Museum der Akademie 21 Silhermünzen. Diese bestanden in ei- nem ÜUmeijaden, Schamia (?) a. 134 (= Ch. 748), und mehrern Æbbasiden aus den Jahren 134 bis 200 (— Ch. 151 — 816) nnd geprägt in den Städten Harunia , “*) Maadin Badschines, 5°) Arminia. Kufa, Medinet-el-sa- lam, Dschey, Serendsch, Merw, Samerkand und 4fri- kia. Die aus letzter Stadt waren aus d J. 175 u. 180 (= Ch. 791 u. 796). Ausser denselben fanden von 4fri- kanischen Miünzen sich noch emige von [Ibrahim L., Afrikia a. 186 (= Ch. 802, und von Idris [. Walila und Bedaa à. 174 (= Ch. 790.) 49) s. Bulletin, T. I. S. 100 50) ibid. S. 127. BULLETIN SCIENTIFIQUE. X, Gouv. Mohilew. 16) Im J +822 wurden in dem Stidtchen Æomel, im Bé- liza'schen Kreise, beiïm Nivelliren des Marktplatzes , 82 Kufische Silbermtünzen, simmitlich Sarsanidische, aufge- funden, die fast ausschliesslich in den Städten Samer- kand und Schasch geprägt sind und deren Data die Jahre d. H. 283 bis 331 oder 896— 943 n Ch. durchlaufen. Die- sen Fund bewahrt das Rumänzowsche Museum hieselhst in seiner Orientalisch-numismatischen Abtheïlung. Wahr- scheinlich ist daselbst auch noch der detaïllirte Bericht vorhanden, den ich zu seiner Zeit dem verst. Reichs- kanzler Gr. Rumänzow über diesen in seinem eigenen : Besitzthume ausgegrabenen Kufisehen Münzschatz ab- stattete. S. übrigens Journal de St.-Pétersb. 1825 No. 100. Kôppen's Buéaiorp, /uorbr 1825 (1826) No. 58. Leipz. L,Z. 1826 No. 110. 17) In dem nämlichen Jahr traf ich in Moskwa auf dem Silbermarkt einen ganzen Sack mit alten Arabischen Sil- bermünzen an, die ein Jude dahin aus dem G. Mohi- lew, wo sie unläugst aufgefunden waren, gebracht hatte. Sie betrugen mehr als 7 Pfund an Gewicht. Es mopgten an 1300 ganze Münzen seyn, von angebrochenen, halben und viertel Stiücken gab es mehrere Hunderte. Es wa- ren theils /spehbedy's, unilingues und bilingues, meh- rere hundert an der Zahl, die letztern, die Pehlewi- Arabischen, etwa aus dem VIIL. Saeculum unserer Zeitr. und dem Anfang des IX,; theils Münzen der beiden Univer sal - Chalifate : des Ost - Umeïjadischen, aus den Jahren d. H. 80 bis 129 (d. 1. 699 bis 747 Ch), und des Æbbasidischen, aus d. Jahren 132 — 199 (= Ch. 749— 815). Die von Statthaltern der erstern in der Provinz Afrikéa waren aus den Jahren 109 und 113 (Z Ch. 727u 751) und in Spanien aus den Jahren 110 u. 118 (= 728 u. 736); die von Statthallern der Abbasiden in Æ/frikia aus d. J 151 — 183 (— Ch. 768 bis 799). Weiter Münzen der West- Umeijaden, ge- prägt in den Jahren 150 — 186 d. H. (= Ch 767 — 802). Und endlich von Zdrisiden aus d. J. 173 — 186 (= Ch. 789 — 802). So reichen denu die Münzen dieses Fun- des nur bis über den Anfang des IX. Jahrhunderts n Ch. , und gehüren also, wie der Tulaer Fund und die aus Demänsk und Minsk , in die Zeit vor Rurik's Amf- treten in Russland. Die in Asien belegenen Städte, aus deren Münzho- fen ein Theïl dieses Geldes hervorgegangen , sind: Je- mama (d. i. Hadschr) und Sanaa in Arabien; Damascus und Harunia in Syrien; Dschesira und Kafr-el-salam m Me- sopotamien; Kufa, Medinet-el-salam, Wasit und Bafra im 325 BULLETIN Arabischen Irak: Maadin-Badschines und Arminia in Ar- menien; Arran, (d i. Berdaa); Faberistan, (d. ï. Amor) ; Mahy (Hamedan?}, Rey oder Muhammedia, und Teñrera im Persischen Irak; Sorrak, Dschondeï-Sapur und Ram- Hormus in Chusistan; Iftachr, Darabdscherd und Arde- schir-chorra (d.i. Firusabad) in Fars; Kerman d. i. Sir- dschan, Kerman’s Hauptstadt; Sedschistan oder die Stadt Serendsch in der Provinz Sedschistan ; Merw und Balch in Chorasan; Samerkand in Mawar-el-nahr. Der bei weitem grôsste Theïl der Münzen aber ist in ÆAfrika und eine nicht unbeträchtliche Zakl in Spanien geprägt : die letztern führen als Prägeort den Namen 4yn- dalus d. ï. Cordova, die damalige Hauptstadt des Ara- bischen Spanien’s ; die Münzhüfe der erstern sind: Myfr (d.ï. Fostat), Afrikia, Abba“ia, Mubareka,%*) Walila, Bedaa und Sis. °?) Ueber diesen wichtigen Münzfund, von dem mehr als dritthalbhundert Stück für das Asiatische Museum der Akademie gewonnen worden, s. Ibn -Fofzlan's Russen S. 219 f. Leïpz. L. Zeit. 1822 No 521. Journ. Asiat. T IL. (a 1825) p. 21.5) 18) In Lelewel's Numismatique du moyen âge T. [L. p. 83 (a. 1855) ist von emem Haufen spehbedy"s die Rede, die man unlängst nicht weït von Mobhilew am Ufer des Dnépr ausgesraben hatte. ,, Il y a peu d'années, on a déterré, non loin de Mohilew, sur les bords du Dniéper, une cer- taine quantité de pièces de monnaie cusroësienne, avec laquelle on a coulé un calice assez pesant: à peme quel- ques pièces ont-elles été sauvées de cette destruction. Je les ai fait graver à Vilna en 1824.“ — Es ist wobl kaum zu bezweïfeln, dass diese Münzen zu dem vorge- | dachten Funde gehôürt haben. XL Gouv. Smolensk. 19) Aus einem Bericht, den Pallas zu Anfang des J. 1785 an die Akademie über 12 in diesem Gouverne- ment aufgefundene Mïünzen abstattete und den ich im Asiatischen Museum bewahre , ersieht man, ungeachtet der hôchst unbefriedigenden Deutung, die der treffliche, für jede Wissenschaft mit so regem Sinn begabte Mann von einem Tatarischen Mulla erhalten hatte, soviel we- nisstens, dass 9 darunter Chalifen - Münzen und zwar meistens Umeijadische waren. Eine soll in Khomis oder Phomis im J. der Welt 7065 geprägt seyn; ich habe 51) s. Mémoires, 6 Sér. T. IV. p 295 f. 52) Bullet. IV. No 20. p. 309. Note. 53) Zu allen diesen hier citirtten Anzeigen liefert die vorlie- gende wesentliche Berichtigungen. 715) ist. Mus. S. 18.) Eme zweite soll den Prägeort Sannua und das J. 68 d. H. führen; dass beïde Lesungen auf ei- inem Irrthum beruhen müssen, ist von mir a. a O. |bemerkt worden. Eine dritte und vierte, Wasit aa. 111 Î | waren. SCIENTIFIQUE. 326 nachgewiesen , dass der Prägeort Kumis (d. i. Dame- ghan) und das Datum das J. der Hidschra 95 (= Ch. .S. Das Muhammed. Münzkabinet des Asiat. und 125, dürften riehtig bestimmt seyn : solche Münzen sind in unserer Sammlung vorhanden. Eine fünfte soll in Damascus a. 160 geschlagen seyn ; womit es schwer- lich seine Richtigkeit bat, wenn, wie gesagt wird, ihre sonstigen Aufschriften mit denen der vorigen überein- stimmen ; eine Abbasidische Miinze aber aus der besag- ten Sta t und von den: Jabe ist mir bisher noch nicht vorgekommen. Eine sechste, die ebenfalls in ihren Auf- schriften mit den obigen in Einklang stehen sl, wird als in Damaseus a. 160 geprägt angegeben, was wieder- um ein Irrthum seyn muss. Bei No. 7. 8. u 9 endlich wird Wasit als Münzhof genannt, die Jahresdata sollen wenig spätere seyn, die Inschriften der Felder aber von denen der sechs ersteren verschieden sich herausstellen. Man darf wohl annehmen, dass es 4bbasidische Minzen gewesen. — Was die drei übrigen Münzen betrifft, so lisst die Beschreibung, welche Pallas von ihrem Ty- pus giebt. keinen Zweïfel. übrig, dass es Zipehbedy's Das Zeitalter der Münzen dieses Fund s wird demnach wohl is das VIEIL Jabrhundert nach Ch. zu selzen seyn. 20) Im J. 1830 wurden in dem nämlichen Gouvernement | 10 Silbermünzen ausgegraben, welche S. Maj. der Akade- mie übergeben zu lassen geruhete. Es waren sämmtlich Samaniden aus dem X Jahrhundert unserer Zeitrech- nung und in den Städten Samerkand, Schasch und En- :derabe geprägt. XIE Gouv. Witebsk. 21) Durch den Hn. Minister des 6ffentlichen Unter- richts wurden 1. J. 1839 der Akademie 3 Silbermünzen nebst 4 Münzfragmenten vorgeleot, welche Cantonisten des Bataïllons von Witebsk beïm Graben gefundan. Vier darunter waren vom zehnten Umeijaden und den drei ersten 4bhasidischen Chalifen , also aus dem VIII. Jahrh. uns. Zeiïtr. Ein fünftes Stück gehorte dem drit- ten Emir von der Dynastie der T'ahiriden, Abdullah, Merw a. H. 219, also v. J. Chr. 8 4. XIIL Gouv. Kurland. 22) ,. Im Jabr 1796 wurde von einem Müller, in der » Nähe des Stidtchens Grobin, auf einem der Krone » gehôrigen Grundstücke, ein vergrabener Topf, der 327 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 928 LL | mehr als 100 Kufisch - Arabische Silbermiinzen, von .denen jedoch viele in zwei Hälften zerschnitten wa- ren, imgleichen ein Stick gegossenes Silber in sich enthielt, gefunden, und als Kroneiïgenthum an die , Behôrde abgeliefert. Beï der im Kurländischen Kame- ralhofe im Julius desselben Jahres damit angestellten , Versteigerung erstand ein Jude den ganzen Fund und überliess hinwiederum einen grossen Theïl der Miin- zen an einen Goldschmied in Mitau. Hier wurden ,etwa 20 Stück derselben von emem Paar Liebhater ,der Numismatik dem Untergange, den die übrigen .bereits im Schmelztiesel gefunden hatten, entzogen.** s. Jahresverhandlungen der Kurländischen Gesellschaft für Litteratur und Kunst, Bd. IL S 395. Acht von diesen Münzen sind in das Museum der gedachten gelehrten Gesellschaft geborgen worden, sechs davon findet man a. a. O. abgebildet und beschrieben, **) zwei aber stehen erklärt in dem I. Bande der, unter dem Titel ,, Sendungen “ erchienenen Fortsetzung der Jahresverhandlungen, S. 70. Es sind 5 Æbbasidische, 2 Samanidische und 1 Buweihidische. Die Münzhôfe der erstern sind Medinet-el-salam, Muhammedia, Sa- merkand und Æbbasia, die der Samanidischen Schasch und wieder Samerkand, und die Buweïhidische ist ebenfalls wieder aus Medinet-el-salam. Die älteste ist v. J. 149 (= Ch 766), die jüngste von 555 (= Ch.946). Die beï- den Afrikanisch- Arabischen (aus Abbasia) fallen in die J. Ch. 772 — 787. 23) Im J. 1823 theilte mir H. Staatsrath v. Recke einen Jspehbedy mit,%) der im der Gegend von Zalsen gefunden worden war. XIV. Gouv. Livland. 24) ,, Em Brief des Prof. Rink an Tychsen in Ro- stock v. J. 1794 besagt, dass ungefähr vier Jahre zuvor 56 Kufische Münzen bei ARiga ausgegraben seyen.“ Hart- mann's Oluf Gerhard Tychsen Bd. IT. Abth. II S. 40. 54) Zur Berichtigung einiger dort vor beiläufig zwanzig Jahren von dem verst. de Sacy und mir gegebenen Erklärungen môge hier nur Folgendes bemerkt seyn: Unter Muhammedia auf der Münze No. 1 ist nicht ein Stadtviertel von Baghdad, sondern das alte, nun längst in Ruinen vergrabene Rey, in der Nähe von Teheran zu verstehen. No. 2 ist ein Dirhem von Harun el- Reschid und gehôrt in eines der Jahre 188 — 193, vermuthlich in 190. No. 3 ist freilich in Abbasia geprägt, aber diese Stadt lag in Africa propria, und Jesid, der diese Münze hat schlagen lassen , ist Jesid ibn-Hatim, von der berühmten Familie der Mu- hallebiden, der als Statthalter in der besagten Provinz von 155 bis 170 (— Ch. 772 bis 787 n. Ch.) stand. 55) Ss. Note 9 u. 38, wonach also Sendungen I. S 70, Note zu verbessern. 25) Unweit der Kirche des Pastorates Wendau, 70 Werst von Dorpat südôstlich, wurden im J. 1821, un- termischt mit Angelsächsischen Münzen des K. Ethel- red, 7 Kufische Silberminzen ausgepflügt. Es waren: 2 Samaniden aus den Jahren 349 und 551 (d.i. 960 u: 962 uns. Zeitr) und aus den Stidten Samerkand und Bochara; 1 vermuthlich Bulgharische Nachprägung eines Samanidischen Geldstickes: 1 //ek, Bochara a, 399 fan Ch 1008,9); endlich 3 Merwaniden aus den Jahren 387 bis 402 (—Ch.997—1u11) und in den Städten Amid und Miafarekein geprägt. Dieser Fund und der aus Finnland No. 39 werden dadurch merkwürdig, dass sie von allen in Russland gemachten und zu unserer Kunde gekommenen die jüngsten Jahresdata darbieten (s. Journal Asiatique T. IV. (:824) p. 275.) 26) Von 5 Kufischen Silbermünzen, die der verst. General-Consul Heydeken a. 1826 in Riga angekauft hatie und mir mittheilte, waren 4 Æ4bbasidische aus den Jahren 157 — 256 (= Ch 754 850) und in den Städ- ten Medinet-el salam und Kufa geprägt in der fünften erkannte ich einen Okarliden, Moful a. 388? (== Ch. 998). 27) Vou einem in Livland gemachten Münzfunde waren 38 Stück in das Münzkabinet des Rathsherrn v. Germann in Riga gerettet worden, von dem ich sie I. J. 1828 mitgetheïlt erhielt. Es waren Müuzen von zehn verschiedenen Chalifen von der Linie 4bbas und zwei Zuhiriden - Emire, und datirten aus den Jahren 154— 258 (d.i. Ch. 751— 872) Die Münzhôfe waren: Kufa, Samerra, Medinet-el-salam , Bafra, Nefibin, Ha- runabad , Arminia, Rey, Ifpaban , Serendsch , Nisabur , Merw, Balch und Samerkand. Acht dieser Münzen, welche dem Asiatischen Museum noch abgimgen , wur- den für dasselbe erworben. 28) Ueber mehrere kleine Funde von Kufischen Mün- zen , im Dorpater Bezirk und sonst in Livland gemacht, giebt Dr, Hansen, sehr willkommene Nachricht und Aufklärung in semer ;, Recensio XLIIT numorum Ara- bicorum quorum major pars in agro Dorpatensi reperta est,“ einer Einladungsschrift, die zu Dorpat 1. J_ 1858 erschien und zu nicht geringen Erwartungen von dem, was die Arabische Numismatik von dem Verfasser sich versprechen darf, berechtigt. Von den in dieser kleinen Schrilt zusammengestellten und beschriebenen Münzen ist die älteste v. J. 169 (—Ch. 785), die jüngste aus dem Ende des IV. Jahrh. d. H. 6d. des X uns Zeit- rechnung. Es sind, ausser eïnigen Chalifen und Tahiri- den, einem Æamdaniden und einem Okaïliden, sämmt- lich Samantden. Die Müuzhôfe, aus denen sie hervor- gegangen, und deren Namen sich noch erkennen las- 329 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 350 ED 2 LE sen, sind die Städte: Kufa, Medinet-el-salam , Muham- media, Nisabur, Balch, Bochara Samerkand u. Schasch. 29) In den Verhandlungen der gelehrten Esthnischen Gesellschaft zu Dorpat Band I. Heft 1. findet sich S. 68 — 72 ebenfalls von Hrn. Dr Hansen ein Bericht über einen Münzfund, der zu Ausgang des J. 1839 bei Ober- pahlen gemacht ward. ,, Ausser mehreren Angelsächsi- schen Münzen (heisst es S. 69), welche in andere Hände gekommen sind, befinden sich darunter, so viel ich bis jetzt weiïss, 12 Kufische : 3 davon hat H. Prof. Preller für das Museum der Universität, die übrigen habe ïch für meine kleine Sammlung angekauft. Gefunden wur- den sie, indem Oberpaklensche Bauern mit Buschwerk bewachsenes Land durch Feuer und Pflug urbar zu ma- chen beschäftisgt waren. Sie stiessen dabeï auf zwei Tô- pfe und zerstiessen sie; aber die Münzen fanden sich zerstreut, meïst unter den Wurzeln des Gebüsches, wo- hin sie, wie die Finder meincn, durch Mäuse getragen worden. Ich habe nur die Miünzen in Dorpat selbs! er- halten, kann also über die crwähnten Tôpfe oder Scher- ben keine weitere Auskunft geben. Die Münzen smd alle von Silber.‘ Es sind, wie man aus dem Verzeich- niss ersieht, 2 Æbbasiden, in Ahwas und Medinet-el- salam a. 309 u. 519 (— Ch.921 u 951) geprägt; 5 Sa- maniden in Schasch und Balch geschlagen. die älteste derselben v. J 282 (— 895), die jüngste vermuthlich aus den zwanziger Jahren des IV. Jahrh d. H. od. den dreissiger des X. n. Gh.; 2 Hamdaniden — à. 357 od. 5417 (d.ï. 948 od.958 Ch.); 2 Buweihiden uni die Mitte dessel- ben Jahrh. in Arredschan und Iipahan geprägt ; endlich em seltenes, noch uredirtes, aber leider hôchst unle- serlich gewordenes Stück, das ganz das Aussehen eines Okailiden hat. Es ist vom J. 38 datirt, also v. J. 996 unserer Zeitrechnung. XV. Gouv. Esthland. 30) Im J. 1685 wurde bei Jervis im Kirchspiel Ka- rusen ) ein grosser Arabischer Miïnzschatz gehoben, und mit demselben zugleich einige Angelsächsische Pe- nega s der Künige Ethelred, Knut des Grossen , Ha- rald L., Hardaknut, Eduard des Bekenners und Harald I1., so wie auch eine grosse Menge Münzen gleichzeitiger Deutscher Fürsten und Bischüfe. (Liljegren in Vitt. Acad. Handl. XIII Del. p. 167. Ledebur S. 41.) 31) Zwolf in der Gegend von ÆAeval ausgegrabene Kufische Münzen, die in einem irdenen Gefäsie sich 56) » In Dioecesi Revaliensi, Districtu Wikensi et Lehalensi, Paroecià Karusen et praedio Jervis in Estlandiâ“ heisst es bei Brenner, Thesaurus numor. Sueo-Gothicorum p. 266. befunden hatten, werden im Museum der Goettinger Universität aufbewahrt und sind von Th Ch. Tychsen in den (oelting. Commentat. T. IX. p- ‘08 Æ. beschrie- ben worden. Sie bestehen in 8 Umeïjadischen und Ab- basidischen Chalifen-Muünzen und 4 Samaniden. Die älteste derselben ist vom J. d. H. 98 (—— Ch. 716), die jüngste v. 351 (— Ch. 942). Die Münzhôfe sind: Da- mascus und Wasit, Medinet-el-s1lam und Muhammedia, Schasch und Enderabe. Auf einer jedoch ist der Name des Prägeortes verloschen, s. a a. O. p. 120 u. Tab. I. No. V. Der besondere Kufische Schificharakter, der uns hier entgegentritt, lässt mich in ihr eine 4frikanisch- Arabische Münze nicht verkennen. Ihr Prägeort wird wahrscheinlich Bedaa gewesen seyn. Vgl. Recensio p. at" #Nou5:, É 32) Eimes um d. J 1813 auf dem Gute Vickel bei Reval gefandenen bedeutenden Vorrathes von silbernen Ringen, Schmucksachen, und ganzen und zerhackten Orientalischen Münzen erwähnt Ledebur S. 42. XVI. Gouv. St. Petersburg. 35) Ein Brief des Barons Asch aus St. Petersburg vom J. 1799 an Tychsen im Rostock berichtet , dass un- längst am Ausfluss der Vewa ein Geschirr mit Chalifi- schen und Armenischen Münzen ausgegraben worden, die aber fast alle eingeschmolzen seyen. Hartmann a. à. O Seit. 41. — Es bedarf wohl kaum der Erinnerung, dass es mit. der Benennung Armenische Münzen, auf die wir hier zum ersten Mal stossen, unmôglich seine Richtigkeit haben kann, insofern es schwer zu glauben ist, dass ein Armenischer Fürst im jener Zeit der Arabischen Weltherrschaft, aus welcher die in den Nordländern ausgegrabenen Arabischen Münzen datiren, das Münz- recht geübt haben sollte ; wie denn auch in all den al- ten Münzfunden, die man bisher in den besagten Ge- genden g macht, noch nie ein eïgentlich Armenisches Geldstück angetroffen worden. Und man darf sich wun- dern, dass weder Hartmann à a. O. noch Ledebur (Zeugnisse S 59) die vbige Angahe in Frage gestellt hat. Letzterem verdanken wir jedoch einen kleinen Nach- weïss über 6 von den Münzen dieses Fundes: es waren Abbasiden und Samaniden, und gelanglen 1. J. 1800 m das Münzkabinet des, uns durch Tychsen und Hart- mann wohlbekannten, verstorb. Kaufmanns Adler in Berlin. Die Frkundigungen, die ich hier an Ort und Stelle selbst über obigen Münzfurd habe anstellen kôn- nen, haben nicht zu dem gehofften Resultat geführt. Nur soviel habe ich durch Herrn Ussow, Redacteur 01 BULLETIN SCIENTIFIQUE: 392 a der landwirthschaftlichen Zeitung , erfahren, dass es im | Finnland ausgegrabene Kufische Silbermünzen beschrieb Galeeren - Hafen auf Wassilij Ostrow gewesen, wo im J. 1797 Arbeiter beim Graben in der Erde ein kleïnes Bündel mit Kufischen Münzen entdeckten, welche so- fort in die Hände mebhrerer dort Wohnenden sich ver- loren. Eme Hn. Ussow davon zugefallene habe ieh vou ihm mitgetheïlt erhalten. Es ist dieses ein 4frikanisch- Arabisches Silberstück , das in Abbasia, wie es scheint, im Jahr + 3 (vermuthlich 163, also 780 n. Ch.) unter der Regierung des dritten Abbasidischen Chalifen Meh- dy, von Jesid ibn-Hatim, dem berühmten Statthalter der Provinz Afrikia, geprägt worden. 54) Von Hn. v. Tamilow erinnere ich mich vor vielen Jahren eïnige Kufische Münzen , die in Alt-La- doga gefunden worden waren, mitgetheilt erhalten und darunter namentlich auch eine Merwanidische, die in Miafarekein a. 392 (?) (— Ch: 1002) geprägt war, angé- troffen zu haben. 35) ,, Im J. 1809 od, 1810 fand ein Fischerbauer der , Fr. von Bestushew am Ufer des Ladoga- Sees, zwülf » Werst von der Müngung des Wolchow, einen Baum, »an den er gewühnlich seinen Kahn anzubinden pflegte, » vom Sturm umgerissen. Beschäftigt, sein Fahrzeug an » die zurückgebliebene Wurzel zu befestigen, ward er gewabr, dass die Erdé unter derselben von den Wel- » Jen tief aufgewühlt und weggeschwemmt war, und » bald bot eine Menge Silbermünzen sich semen er- Staunten Blicken dar. Bei näherer Untersuchung er- »gab es sich, dass ein ganzes Fass mit Münzen dort » vergraben und als Kennzeichen ein Baum darauf ge- » pflanzt gewesen war. Zweimal hatte der Bauer seinen ; Kahn landen müssen , um den Schatz in sein Dorf zu »entführen, wo bald von demselben verlautete und Re- »Clamationen von Seiten der Landpolizei und der Guts- » besitzerinn erfolgten. Mit sieben Pud wurden diese » befriedigt. Der Bauer muss jedoch noch ein Beträcht- » liches für sich behalten haben; denn nach eiïnigen Jah- »ren erkaufte er sich und seiner Familie die Freïheit » und zog nach Tichwin, wo er Besitzer eines Hauses » Ward und einen kleinen Handel anlegte. Der Fund » bestand (heisst es) grôsstentheïls aus Kufischen Mün- szen. Er wanderte leider in den Schmelztiegel.‘“ Mit- theïilung des Hn. Staatsr, v. Reichel. XVII Grossfürstenthum Finnland. 56) ,,Im J. 1787 fand man in Pelkene an 40 Loth ! Silber, grôsstenheïls aus, zum Theïil Arabischen Mün- zen und aus einem 144 Loth wiegenden Armring be- stehend.‘“ Ledebur S. 88 nach Liljegren p. 203. 37) Einige zu Anfang des jetzigen Jahrhunderts in Hallenberg in Quatuor Monum. aen. p. 60 f. oder Nu- mi-matt. OO. P. I. p. 199 f. Nämlich 2 gauze Samani- den, von denen einer in Samerkand a. 503 (— Ch. 915), und 3 Bruchstücke von Münzen eben der Art, unter denen aber eins, (das am erstern Orte p.56, am andern Tab. XIL No. 2 abgebildete und p. 200 u. 212 bespro- chene Halbstück,) hôchst wahrscheinlich ein Bulghari- sches Fabrikat ist. 58) lm J. 14823 erhielt ich durch den verst. Adjunc- ten Tengstrôm das Verzeichniss der im Museum der damaligen Âboer Universität vorhanilenen Kufischen Mün- zen, welche in der Nähe von Abo gefunden seyn sol- len. *7) Ob sie bei der unglücklichen Feuersbrunst v. J. 1827 gerettet worden, weiss ich nicht. Das Verzeichniss führte 14 ganze Münzen und 6 Bruchstücke auf, und zwar, ausser einer einzigen Chalifen- Münze aus Medi- net-el-salam und vom J. 281 (—Ch: 894), lauter Sa- maniden aus den Jahren 280533 (also Ch.893—945) und in den Städten Samerkand und Schasch geprägt 59) Vor etwa 10 oder 12 Jahren waren unweit des Pastorates Aautus und der Station Mägrä 80 Werst von St. Petersburg auf dem Wege nach Kexholm 9 Kufi- sche Silbermünzen nebst 12 andern (welche Angelsäch- sische. gewesen seyn sollen) gefunden worden. Die er- stern, die ich vou ihrem Besitzer, deiu Obristen Fock mitgetheïlt erhielt, waren: 1 {bbaside, Medinet-el-salam a. 324 (— Ch. 936): 4 Samaniden, Samerkand und En- derabe aa. 391 — 360 (— Ch. 913 — 971); 1 Buweihide aus der Mitte des X Jahrh. uns. Zeitr., in Bafra ge- prägt ; 1 Merwanide, zu Ende des nämlichen Saecu- lum's in Miafarekein geschlagen; 1 Münze des Zek's Nafr (Bochara) a. 399 (— Ch. 1008,9) und endlich ei Exemplar jenes merkwürdigen Bilinguis, den ich in der Schrift ,. Die Münzen der Chane‘“ etc. S. 47 in treuem Rd bekannt gemacht und daselbst S. 55 f. bes sprochen habe. Die älteste dieser Münzen datirte also vom J. 913 Ch., die jüngste vom J.1008. s. oben zum Funde No. 25. — Schliesslich erinnere ich, dass die siäimmtlichen im obiger Uebersicht erwähnten Münzen silberne sind. 57) Aurivillius in Nov. Act. Soc. Ups. Vol. Il. p. 103. vgl. Ledebur $S. 37 f. NB. Au numéro 16 du Bulletin était annexé, à ti- tre de supplément extraurdinaire , le Rapport général sur la distribution des Prix Démidoff au concours de 1840, par le Secrétaire perpétuel. Emis le 10 décembre ue. 200 PS ole RO décenbre, 186 valise motos V5 214. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR nn Tome IX. NM 22. L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bour libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Le prix de souscription, par , et de 11% écus de Prusse 3 se N.2, et chez W. GRAEFF, bureau des postes se charge des vingt-quatre forment un volume. Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées: 8. de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants : de peu d’étendue in extenso ; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques: Chronique du personnel TT Se TS Tee mme, SOMMAIRE. NOTES. 30. Sur le mont Bogdo. Eicawain 31. Sur les différentes espèces de baumiers Tacamaque, cultivées ici. Fiscurr. R''OSF: ES 30. Urser DEN Bocpo von Dr. EICHWALD. (lu le 5 novembre 18/41) Eine der schwierigsten, aber zugleich einflussreichsten und wichtigsten Untersuchungen für Geognosie ist die sichere Feststellung der einzelnen Gebirgsformationen. Wenn gleich für Russland bisher von vielen Seïten geo- gnostische Untersuchungen unternommen worden sind, so vermisst man doch mehr oder weniger m ïhnen die Hauptsache, eine aus den organischen Resten hergeleitete genaue Bestimmung der beschriebenen Formationen, und nur die von den HHn. Murchison und de Verneuïl im europäischen und asiatischen Russlande in den Som- mern der Jahre 1840 und 1841 unternommenen geo- gnostischen Reisen kônnen von wichtigem Einflusse für die Geognosie dieser ausgedehnten Länderstriche wer den, da erst durch sie nach gehôriger Berücksichtigung der fossilen Thierreste das gegenseitige Verhältniss und der Zusammenhang der einzelnen Formationen in den durchreisten Gegenden festgestellt wird. Ehe jedoch diese beiden Naturforscher die Geognosie Russlands zum Gegenstande ihrer weitausgedehnten Unter- suchungen machten, hatte ich selbst, so viel es meine Lage erlaubte, die Formationen der von mir durchreisten Län- derstriche zu bestimmen gesucht oder aus den organischen Resten in verschiedenen Sammlungen auf sie geschlossen. Wäbrend ich die ausgebreitetste neuere 7er tiärfor- mation an der Ost- und Westküste des kaspischen Mee- res!) beobachtete und eine ältere in Volhynien und Po 1) S. meine Reise auf dem Kaspischen Meere Bd. I Abth. 1. Stuttgart 1834, dolien?) ausführlich schilderte, stellte ich gleichzeitig die Kreidebildung in diesen westlichen Provinzen fests) Die Juraformation wurde von mir zuerst in Russland, bei Popilani am Windaustrome, an der Gränze des Wilna- schen und Kurländischen Gouvernements nachgewiesen*) und späterhin in grosser Ausdehnung, weiït im Süden Russlands, an dem nürdlichen Abhange des Kaukasus bei Kislawodsk *), so wie hoch im Norden Sibiriens. ganz unerwartet a f eïnigen Inseln des Eismeers ausser allen Zweifel gesetzt ©). Dort. im hohen Norden, findet sich auch der einzige Punkt, wo nach meiner Meinung ein Muschelkalk zu Tage ansteht7), wie ich aus einem Ceratiten zu schlies- sen berechtigt bin, der in der Sammlung des Bergkorps in St. Petersburg von daher aufbewahrt wird: dass je- doch am Bogdo ein ähnlicher Muschelkalk anstehe, wie dies wohl angenommen wird8), ist nach den von dort her bekannt gewordenen fossilen Thierresten nicht gut 2) S meiue naturhist. Skizze von Litthauen, Volhynien und Podolien in mineralogisch-geognostischer u.s. w. Hinsicht. Wilna. 1830. Auch in meiner Commentatio de Pecor et Pachydermor. reliq. foss., in Lithuan., Volhyn., Podol. renertis, (in act. acad. Caes. Leop. Carol. Nat. Cur. vol. XVII. P. IL.) 5) Skizze 1. c pag. 50. u. s w. 4) Quatember v. Trautvetter. Mitau. 1830. Bd. IL. Heft 4, s. L. v Buch über den Jura von Deutschland. Berlin. 1839. pag. 64. 5) S. meine Zoologia specialis. Vilnae. Tom. I. 1829 pag 128. auch in meiner Reise auf dem Kasp. Meere Thl. I. Abth. 2 Stuttg. 1837 pag. 796. 6) S. meine Abhandlung über Ichthyosauren und Cesatiten Russland: in diesem Bulletin scientif. Tom. IX. Nr 8. 1841, 7), 1: pag." 7. 8) v. Helimersen in den Erläuterungen z4 der Uebersichts- | karte der Gcbirgsformationen im europ. Russlande. St Petersb, | 1841. pag. 23, 395 môglich, wie wir dies gleich weiter unten ausfühalich auseinander setzen werden. Gehen wir zu noch ältern Formationen über, so kom- men wir zunächst zum Zechstein und dem neuen rothen Sandsteir, zwei Bildungen, die ich, wie es scheint, im Bergzuge des Donez®) ansser Zweifel gesetzt habe, wo sie den dortigen Bergkalk decken, was um so wahr- scheimlicher ist, da nach H. Murchison’s Untersuchun- gen der neue rothe Sandstein!{°) eine sehr ausgebreitete Formation im Osten und Norden des europäisechen Russ- lands bildet. Der Keuper und der bunte Sandstein würden dem- nächst gleich dem Muschelkalke im europäischen Russ- lande fehlen, und was man noch vor Kurzem so allge- mein dem Keuper beizählte, erklärte ich zuerst für Bergkalk; so wies ich diese Formation schon im J. 1*39 *) im Waldai nach und wurde späterhin durch die ausführ- liche Schilderung jener Gegend durch H, von Buch darin véllig bestärkt 1?) Eben so wenig war die uns so nahe liegende For- mation von Lievland gehôrig gewürdigt und gekannt;! auch sie wurde für Keuper oder bunten Sandstein ge- nommen #5); ich sprach zuerst die Meinung aus, dass es | alter rother Sandstein sei*#), und seit der Zeit wundert sich jeder kundige Geognost, wie es môglich war, diese so charakteristische Formation in unserer Nähe so sebr! | nauer untersuchte, abbildete und beschrieb, uennt hu zu verkennen. Noch viel sonderbarer war die Memung, dass die im Esthland so allgemein verbreitete Kalk Formation eine Kreide- oder Grünsandhildung sei**); ïch zeigte| schon im J 1825, dass sie ein deutliches Uebergangs-! 8) S. die Urwelt Russlands, I. Heft pag- 69 und 71. SL. Pe tersbursburg. 1840 19) Als H. Murchison nach semer ersten Reise Russiand | im J. 1840 verliess, war er geneigt, diesen Sandstein für alten rothen Sandstein zu halten und kam erst in England auf diese neuere Ansicht, s. on the geological structure of the nordern and central regions of Russia in Europe, by Rod. Imp. Ma: chison and E. de Verneuil London 1841. 11) S. den Brief von G. v. Helmersen an den Vicepräsi- denten der Societé des Nat. de Moscou, datirt den 28 Dec. 1839 im Bulletin de la Societé de Moscou, 1840, NN. 1. pag 106. und meinen Brief an Bronn, dat den 24 Nov. 1539 im Leonh:u Bronn’s Neuem Jahrb. fur Gealogie 1840 Heft IV. pag. #22. 12) L. w Buch in semen Beitrigen zur Bestimmung der Ge- birgsformationen in Russland Berlin 1840. H Murchison (1 c. pag. 9.) hatidaher die Priorität dieser Bestimmung wahrsehein- lich übersehen 13) Kutorga, Bciträge zur Geognosie Dorpat's. St., Peters. 1835 und 1837. Rose’s Rerse in den Ural Bd. L Berlin 1857. 15) In Bullet. des Naturalistes de Moscou. 1840. Nr. & L ec, und im Bullet. scient. de l’Acad de St. Petersb. Tom. VII pag 78. 1840. März, worin meine Bemerkungen über die Thier und Pflanzenreste des alten rothen Sandsteins und des Bergkalks im Novogrod’schen Gouvernement enthalten sind. FBUEDETEN SCIENTIFIQUE. |: RES | 556 gehinge darstelle!$), und da in neuern Zeïlen dies Ge- birge in das silurische und cambrische eingetheïlt. ward, erklärte ich es, nach sorgfältiger Vergleichang der im esthländischen nnd englischen Gebirge eingeschlosse- nen Versteinerungen, für das silurische System?) gleïch der von mir lange vorher1#) am Sbrutsch bei Kamenez- podolsk beobachtetent®) Formation; mur die nuittlern, nicht die untersten Schichten sind um Pawlowsk und Reval entwiekelt, and dre ganze Formation erhebt sich zu einer weïit geringern Hôhe, als die 1hr verwandie in Eng- land, ist jedoch nicht minder reich an fossilen Thierresten. Dies sind auch die beïden merkwürdigsten Landstriche, in denen wir im europäischen Russlande das silurische Schichtensystem anstehend becbachten; allein ich glaube jetzt noch einendritten hôchst merkwürdigen und sehr weit im Süden Russlands gelegenen Punkt zu jenen beiïden hin- zufügen zu kônnen. Der so ganz isolirt stehende Bogdo, im Osten von Tschernojar an der Wolga, ist, wie ich | dies schon neulich landentete20), silurisch. eh will bier meine nähern Gründe anführen, da es. offenbar hüchst auffallend erscheint, einen so vollig isolirt stehenden silari- schen Kegel über jene weite Ebene heryorragen zu seben. l’allas erwähnt zuerst in seiner trefflithen Schilde- rung des Bogdo der Versteinerungen seises Kalksteins; er nennt ein Ammonshorn?!,, das er dort fand L. v. Buch??), der diesen Ammoniten des Bogdo, zuerst ge- Amm Bogdoanus, vbgleich ïhm die Zähnchen der Lo- ben sowobl, wie der Sättel fehlen. Daher kann er auch eben so wenig als Ceratit aulgestelll und mithin jener Kalkstem auch nicht Muschelkalk genannt werden, wo- für ihn fi. v. Buch%) erklärt Em deutlicher Ortho- ceralit, den H. Goebel von dorther mithrachte und mir zur Untersuchuug mittheïlte , widerlegt nicht nur 16,5. Karsten's Archiv für Mineralogie. Bd. ÆL Heft E Berlin, 1850. pag. 176, und in meinen tobs. geogn. per Ingriam. Casani. 1825. | 171$. meine geognost Uehersicht von Esthland und den Nach- bargegenden, in Brielen an Prof. Bonn, dat d, 24 Nov. 1839 u d 12. Januar 1840 in Leonh. u. Bronns N. Jahrb. für Geologie u.s w. 1840. Heft IV pag. 421. und über das silurische Schichtensystem in Esthiand , in der Zeitschrift für Natur- und Heilkunde der medico chururg. Acad. zu St Petersburg. 1840, 18) In der naturhistorischen Skizze von Volhyn. und Podolien. Wilna. 1850. | 19) In meinem silurischen $chichtensÿsteme von Esthland JL &. ag. 16. 20) Im Bulletin scientif. de l’Acad. de St. Petersb T. TX. Nr. 8. 1841. : 21) S, Reise durch das russische Reich. St, Petersb, 1801. Bd. 3 Buch 2. pag. 668 | 22) Explicat, de trois planch. d'Ammonites. PI, II. Fig. 2. a b. c. 23) In Beiträgen zur Bestimmung der Gebirgsformationen von 15) Engelhardt, das Urfelsgebäude Finnlands. 1820. Heft I. | Russland, pag. 98. 857 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 358 222001 diese Ansicht, sondern unterstützt meine Annahme, dass | Seite zur andern, wie das auch in der esthländisthen den Bogdo ein silurischer Kalkstein bildet, aufs voll- | Ayt der Fall zu sein pflegt. kommenste.. Neben diesem Orthoceratiten, der dem Or Die Hôhe der Kammern beträgt etwas über 5 Lin: und thoceratites vaginatus Schlotth. von Esthland auffallend | der Siphoist ganz mit krystallinischem Kalkspathe angeftillt: gleicht, aber tief im Kalksteine verborgen ist, liegt noch | Die Oberfläche der nur an einzelnen Stellen erhaltez eine.zweite Muschel, eine ganz deutliche Orbicula depres- | nen Schale ist glatt und zeïgt nicht die sonst charakte- sa?) des esthländischen silurischen Kalksteins. Wir ha | ristischem feinen Querstreifen des Orthoceratites vagina- ben also unter 3 fossilen Thierresten 2 ganz deutlich silu- | tas; sie: ist hier wellenformig vertieft, da sich die Sehale rische, die als besonders bezerchnend für das esthlän- | da, wo die Scheidewände bemerkt werden, erhebt und dische System gel'en; aber es fehlt auch nicht an eiñer | sich dann wieder senkt, wo sich die Seiten der Kam- verwan ten Ceratiten-Form in Esthland, die mit jener | mern zeïgen. Ammonitenartigen Schnecke zu: vergleichen ist; ich habe von meiner diesjährigen geognostischen Untersuchung Esthlands eine hôchst merkwürdige ceratitenartige, viel- kammerige Schnecke mitgebracht, die, selbst die HH. Murchison und Vernexil bei ihrem diesjährigen Be- suche meiner Sammlung anfangs für einen Ceratiten hiel- ten, und die imihren Sätteln und Loben! eben: so ungezäh- nelt ist, wie der Bogdoammonit, Wegen des Mangels dieses wichtigen Merkmals kann ich die Gatlung nur als Cly- menia bestimmen und bm geneigt, auch den Bogdoam- monit dafür zw hallen, wenn der Sipho ventral wäre, wie sich dies wohl erwarten lässt. In diesem Falle würde auch die Clymenia des Bogdo auf silurischen Kalkstemm schliessen lassen. _ Da H. v Buch diese sehr zierliche, flachgedrückte Chymenia Bogdoana so genau und schôn abgebildet hat, so. will ich hier mur noch einige Wourte über die beï- deu andern silurischen Versteinerungen folyen lassen. Der Orthoceratites vaginatus Schlotth. zeigt über dem Neben: diesem Orthoceratiten bemerkt man in dem Gestein einen kleimen, sehr zierlichen Abdruck der in- inern Schalenseïte der Orbicula depressa m., Wie! sie sich micht sellen beï Reval mit demselben Orthoceratiten findet; man sieht die Schale selbst von der innern Seite und zugleich den Abdruck dreser Schalentläche : Der Rand der Schale ist eben so glatt und verflacht, wie in der esthliändischen Art, und aus der etwas erhabenen Mitte der Schale verlaufen strahlenformig gestellte Strei- fem nach dem Rande: hin, so dass dadnreh eme zierliche, ganz eigenthümliche Zeichnung entsteht Bisher habe ich in Esthland diese Schale immer nur von der in: nern, nie von der äussern Se te beobachtel; am häue figsten findet sich der Abdruck aller, ohne die Schale Die Breite beträgt nur 4 Ein., während dieselbe Ar, aus Esthland meist grosser zu sem pfiegt. Die Stemmasse, die beïde Verstemerungen einschliesst, gleicht ganz auffallend dem silurischen Kalksterne Bsth- [lands Der graue Kalkstein des Bogdo ist ebensti fein- splittrig im Bruche, sehr fest und hart, aber dabeï sehr |quarzreich. Eine Menge microskopisch kleiner Quarz kôrner durchsetzen ihn nach allen Richtungen und zei- gen hin und wieder zwischen sich sehr kleine Schwefel- kieskrystalle, die jedoch meïst m Brauneisenstem über- gegangen sind und zuweïlen in klernen Gruppen an einander gereïht erscheïnen, wie dergleichen Krystalle sehr oft im esthländischen Kalksteme vorkommen, wiährend dagegen: der Kalkstein von Odinsholm selir quarzreïch fst, Etwas anders sieht der Mergelkalk des Bogdo aus. auf. dem auch einige andere Muschelreste: vorkommen : er ist im Innern. sehr fest, krystallinisch dieht und hart: und zeigt einen slarken Krystallglanz, vorzüglich an den Stellen, wo kleiïne Drusen von Kalkspathkrystallen im ihm bemerkt. werden; in. diesem krystallinisehen, Ge- füge liegen, ausserdem dicht gedrängt eine Menge feiner Muschelschalen deren Steinkerne auf seiier Oberfläche | vorkommen. übereinander , grade se: wie! die: vielen feï- inen. Tribolitenschuder 10 dem. silurischen Kalksteine marginalen Sipho eine deutliche wellenfürmige, übrigens glatte Schale, an der Rückenseite, die allein aus dem Steine hervortritt, während der übrige Theil vollig von ihm umschlossen. ist; man unterscheïdet etwa 22 Kam- mern, die ziemlich schnell an Dicke abnehmen und da- her nach dem Ende hin allmälig schmäler werden; bei einer Länge von 4 Zoll ist der Orthoceratit oben einen Zoll breit, bei einer Dicke des Sipho von 5 Lin.; in der Mitte, ist jener dagegen 7 Lin. breit, bei einer Dicke des, Sipho von 4 Lin., während am untern Ende der Sipho nur 3 Lin. dick erscheint, und, an dieser Stelle die Dicke des Orthoceratiten selbst nicht deutlich 1st, da er hier vom festen Gesteine ganz und gar umschlos- sen wird. Der Sipho ist übrigens nicht ganz rund, son- dern von: orn mach hinten etwas breiter als von einer 24) Im silurischien Schichtensysteme Esthlands pag. 170. Ich kenne diese Orbicula nur von Keval; bei St. Petersburg kommt sie nicht vor; da ersetzt ihre Stelle eine andere Art, die Orbic. ani is die. dagegen, dem esthnischen. Kalksteine zu: felilen scheint, 339 von Odinsholm und Pawlowsk inne liegen und ihn ganz zusammensetzen. Die Oberfläche des Kalksteins vom Bogdo ist dagegen mergelartig und wird daher von der Luft leicht angegriffen und zerstôrt; deshalb sind die auf ihm liegenden Steinkerne eines Mytilus und einer Cypricardia stark abgerieben und nur wenig deutlich. Beide Gattungen finden sich auch im silurischeu Kalk- steine von Esthland, wiewohl in andern Arten. Der Mytilus ist besonders ausgezeichnet durch seine Grôsse; bei einer Länge des Steinkerns von 3 Zoll 4 Lin be- trägt seine Breiïle etwas über 2 Zoll, während die Hühe gegen 8 Lin. ansteigt. Der Gestalt nach gleicht die Art einigermassen dem Â. planus von der Insel Qdins- holm, nur dass die Muschel viel gewülbter und grôsser ist. Die Schale an sich war sehr fein, daher ist sie meist ganz aufgelôst und verschwunden; sie verläuft in einen spitzen, nur wenig nach einer Seite gebognen Wirbel, wäbrend der von ihr abgekehrte hintere Rand sich, vorzüglich nach oben, stark ausbreitet und als- dann nach dem untern Rande hin allmälig \erschmä- lert; nach diesem Rande hin ist die Muschel an 2 Stel- len etwas eingedrückt, obgleich am Rande selbst keine Einbucht bemerkt wird. Die Muschelschale gleich sehr fein concentrisch gestreift. Die Schalenhôhie, die sehr stark gewôülbl war, hinterliess auch einen sebr grossen hohen Steinkern, dessen grosser Muskeleindruck in seiner Mitte bemerkbar ist. Nicht minder häufig sind die Steinkerne von Cypri- cardien in dem silurischen Kalksteine von Esthland und Kamenezpodolsk; die vielen kleinen Cypricardien des Bogdo, die der Ævicula socialis nur entfernt gleichen, da sie durchaus keine Flügelfortsätze am Schlosse zei- gen, bilden stark abgeriebene Steinkerne, die in grosser Zahl um jenen Mytilus umherliegen; weit mehr glei- chen sie der Ærca prisca Goldf. vom Uebergangskalke in Schlesien; nur ist der Schlossrand ganz wie bei tien Cypricardien und zeigt mithin nirgends jene Zahnreïhe, wie dies bei einer Ærca sein müsste; sie ist viel weni- ist zu- ger dick als die Cypr. amygdalina Murch. aus dera obern Ludlowkalke Englands und steht der Cypr silu- rica vom silurischen Kalke der Insel Odinsholm sehr nahe , nur dass auch diese noch etwas dicker ist. Da sie überhaupt nur tief im Kalksteine verborgne Stein- kerne bildet, so lässt sich weder ïhre Grôsse, noch ihre Dicke genau angeben; doch scheint sie beï einer Länge von kaum 6 Lin. fast 1 Zoll 3 Lin. breit zu sein; der Wirbel befindet sich, wie bei allen Cypricardien und auch beï der Ærca prisca, an dem einen Ende der Mu- schel und springt nur wenig vor; vom Wirbel aus fängt BULLETIN [SCIENTIFIQUE oo ——— sc die Vertiefung des Schlossrandes an, his sich endlich die ser da, wo er an den andern Rand stôsst, in einen Vor- sprung erhebt, der nach dem Hinterende der Muschel allmälig breiter wird. Die Muschel scheint concentriseh fein gestreilt zu sein, grade wie beï andern Cypricardien. Auch diese beïden Gattungen würden daher durchaus auf silurischen Kalkstein schliessen lassen , eine Annah- me, die überhaupt auch aus der früheren geognostischen Schilderung des Rogdo hervorgeht. Lesen wir mit Aufmerksamkeit die Schilderung des Bogdo, wie sie uns Pallas?) gibt, so finden wir durch- weg auch darin die deutlichste Beschreïbung einer silu- rischen Gebirgsbildung, wie sie weit und breit in Esth- land vorkommt. Hier an der Küste des finnisch n Meerbusens finden sich nämlich Kalksten — und Kalkmergelschichten oft mit einander wechselnd, und unter ihnen liegt em Sand- stem, die Grundlage der Formation in den Gegenden, wo keïn blauer Thon zu Tage ansteht. Ganz dasselbe sehen wir am Bogdo. Die eigentliche Kuppe des Berges, sagt Pallas, d.h. jene Hôühe, die sich nach Goebels Messung?f) 621 Fuss über das kaspische Meer erhebt, und auf der jener Orthoceratit von Goebel selbst gefunden worden ist be- steht aus einem feinkôrnigen Kalkschiefer; der Kalkstein ist weissgrau, fest und bricht in ziemlich grossen Fliesen, welche ganz voll Erhôühungen und Vertiefungen, als un- deutlichen Spuren versteinerter Schalthiere sind. Grade so stellt sich der Kalkstein Esthlands dar; auch er bricht leicht in tafelf‘rmige Fliesen, die iïhn grade so sehr zum ‘Trottoirbau empfehlen. Ünter diesem Kalksteïine bildet den grôssten Theil des Berges ein über 22 Klafter mächtiges Flôz losen Mergels oder mit Sand vermischten Thones, der meiïst roth von Farbe, mit weissen und grauen. oft auch un- te:: sandigen, nach oben kalkigen Lagen wechselt, grade, wie auch die untern Kalkschichten Esthlands Thon und Sand aufnehmen und vüllig merglig oder sandig wer- den. Der Thon zeiïgt sich in Esthland oft als Thon- uder Brandschiefer, wie er jedoch am Bogdo nicht vor- zukommen scheint, wiewohl oberhalb Kamenoïjar eine kleine Kette von Thonschiefer ansteht, die sich nach Pallas im den Bogdo fortsetzen soll. Pallas erzählt vom Bogdothone, dass er vum Regen- und dem Quell- wasser oft ausgewaschen wird und an vielen Orten Hôh- lungen zeigt, in die man, wenn die Decke bricht, oft 25) ]. c. pag. 668. 26) Reise in die Steppen des südlichen Russlands Bd. II. Dor- pat 1658. pag 184. 341 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 042 bis an die Hüften einsinke. Auf diese Art existirte dort damals eine grundlose Kluft, Bogdoin-Kündä, die Pal- las ausführlich beschreibt. Unter ‘di-sem Kalkmergel liegt ein grauer, grober, kleine Kieselstücke enthaltender Sandstein, der oft schief- rig erscheint. Der Sandstein, der eine Menge kleiner runder Hôh- len wie in Esthland enthält, zeigt sich jedoch nur mit seinem ôstlichen lande, der, wie Pallas bemerkt, hauptsächlich das grosse, dem Hauptrücken parallel lau- fende Riff bildet, und stürzt sich dann unter einem Win- kel, der, wegen der sichtbaren Zerstürzung der Lager des ganzen Berges, von 35 bis 45° abändert, unter den Berg nach Westen, so dass offenbar dies silurische Fel- senriff der Erhebung des grüssten Theïls der Uralkette voranging und wabrscheïnlich gehoben wurde, als der Diorit in der Nähe von Bogoslowsk das dortige silurische Schichiensysiem steil aufrichtete. Die dazwischen lie- gende Uralkette ist dagegen viel neuern Ursprungs und je hôher man dem Hauptkamme des Urals kommt, desto jünger scheint seine Erhebung zu sein. Es fällt gleich in die Augen, sagt Pallas?7, dass die Aushôühlungen der Sandsteine durch keine andere Ur- sache, als durch die Gewalt der anspühlenden Wellen zu einer Zeit, da die umliegende Steppe noch See war, haben bewirkt werden kônnen: denn diese Aushôhlun- gen zeigen sich nicht an der ganzen Hôhe des Absatzes. Unter dem Sandsteine zeigt sich auf der entgegengeselz- ten Seite gegen die Steppe hin ein feimer, mil einem hoch- rothen, stark färbenden Mergel gebundner Sandschiefer. Ohne Zweifel erstreckte sich schon in historischen Leïiten das kaspische Meer, wofür selbst Strabo”’s?s) Schilderung spricht, bis zum Obschtscheï Ssirt, und zog sich von dem ganzen nôrdlichen UÜfer zurück, als sich diese Küste plôtzlich bob, wofern nicht eine allmälige Hebung, wie an der Ostküste Schwedens, eher anzu- nehmen wäre. Dass überhaupt eine Hebung des ganzen Landstriches, und nicht ein Sinken des kaspisehen Mee- res selbst, die Ursache vom Zurüvktreten des Meeres war, geht daraus hervor, dass nirgends an der Süd- und Westküste, nicht eimmal an der Ostküste, die noch jetzt im kaspischen Meere lebenden, allmälig jedoch ausster benden Muscheln im Flugsande bemerkt werden, wie sie sich überall an der Nordküste im Lehmboden, selbst nordwärts von Zaritzyn und dem Eltonsee. zeigen. 27) L. c. pag. 670. 28) Nach Strabo war das kaspische Meer nur em Busen des nôrdlichen Ozeans, s. meine alte Geographie des kaspischen Meeres. Berlin. 1838. pag. 37. Pallas sucht zwar das Vorkommen jener Muscheln des kaspischen Meeres so weil nordwärts aus der Sen- kung des Meers herzuleiten, und diess mit dem Durch- bruche der Dardanellen in Verbindung zu bringen; al- lein dann müssten die Spuren dieser Senkung an allen Küsten des Meeres, und nicht allein an den nürdlichen, aufzufnden sein, was mir während meiner Reise an den andern Küsten des Meeres nicht gelungen ist. Am Fusse der Südwestspitze des Bergrückens des Bogdo zeïigen sich endlich viele Erdfälle?*) und grosse Gypsbrüche, die sich gegen 4 Werst südôstlich und üstlich fortsetzen und wahrscheinlich im Devonischen Systeme zu suchen sind, das hier, wie in Liev- und Esthland, das silurische deckt. Hier bemerkt man eine zahllose Menge kleiner Hügel, grüssere und kleinere Erdfille, in welchen überall dichter Faser- und Blätter- gyps, in einigen auch ein weicher Alabaster zu Tage ansteht, und die mit tiefen Hôühlen versehen sind, so dass der Boden unter den Fusstritten der Pferde hohl ertünt. Nordwärts vom Bogdoberge liegt der grosse Bogdo- salzsee, in dem sich alljährlich die Salzschichten absez- zen; die oberste besitzt meist 1/, Zoll Dicke; späterhin im Sommer wird die Dicke von !/, auf 2 3 Zoll ver- mebrt; die übrigen darunter liegenden Schichten zeï- gen nur eine Dicke von 1—2 Lin., da im Frühjahr und Spätherbst, wo sich das atmosphärische Wasser im See sammell, der grosste Theïl wieder aufgelost wird. Das Üfer besteht aus einem gelben Lehm, oben mit einer Lage Sand bedeckt, in welcher häufig Muscheln des kaspischen Meeres vorkommen. Auch dieser Salzsee fin- det wahrscheïnlich seine Quelle im Devonischen Systeme, gleich der unversieglichen Salzsoole von Staraja Russ’ am Ilmensee, die in demselben Systeme ihren Ursprung nimmt. Nordôstlich vom grossen Bogdo liegt der kleine Bogdo, der aus denselben Schichten besteht; er bildet mehrere Bergrücken von geringerer Hühe, worunter die hochste sich 112 Fuss über die Steppe erhebt Die ôstliche Ausdehnung ist steiler und es stehen dort mächtige Blôcke von einem groben bräunlichen Sandsteine zu Tage an. Auf diesen sind 25 Klafier im Durchmes- ser haltende grosse Kuppen von Kalkstein gestürzt, die aus der Ferne Häusern gleichen, da sie sich mehrere Klafter über den Gipfel des Berges erheben. Oestlich von diesem Berge belindet sich eine kleine Frhohung der Steppe, auf der man ebenso wie am grossen Bogdo eine Menge dicht neben einander vorkommender, grôs- serer und kleinerer, gypshaltiger Erdfälle bemerkt 2) Goebel’s Reise L. c. Bd. I. Dorpat. 1857 p. 212 fe ——— 343 BULLETIN SCLENTLFIQUE 344 oo , 31. UEBER DIE VERSCHIEDENEN ARTEN Von Bazsau- |hat keine sichere Kenntniss ïhres Vaterlandes; sie em- PAPPELN, WELCHE HIER CUETIVIRT WERDEN. Von F.E. L. FISCHER. (Lu le 5 novembre 1841). Es ist auffallend, dass unsere Kenntniss mancher der Biume nnd Sträucher, welche wir täglich vor Augen haben, ausserordentlich unvollkommen ist, und dass die verschiedensten Ansichten über die Identität der Arten unter den Pflanzenforschern herrschen. Gerade die ge- meinsten Bäume geben zu diesen Verschiedenheïten der Ansichten Veranlassung: die Vereinigung oder Tren- nuny der Stiel- und Steineiche, der europäischen Lin- De der Birken., sind davon ein sprechender Beweïs, und eine üble Complication der Synonyme ist die un- vermeidliche Folge So herrscht auch nicht germge Verwirrung in Betreff der Balsampappeln, welche neuer- lich in Herrn Spach's Monographie von Populus*) wiederum charakterisirt worden sind, jedoch nur un- vollkommen, da die Russischeu Aïten dem Verfasser nicht binlänglich bekaunt waren. ‘So wenig ich, beï dem Mangel an Kenntniss der Fructification dieser Bäume, auf Vollständigkeit Anspriüche machen darf, so halte ich es doch nicht für annütz meine Beobachtungen hier niederzulegen, um Andere, welche Gelegenheït‘ haben, diese schünen Bäume vollständiger zu studieren, auf den Gegenstand aufmerksam zu machen. Von den meïsten Aïten findet man nur männliche Bäume angepflanzt; man verwirft leider die weïblichen Bäume, weïl die Kätzchen und die Saamenwolle bem Reïfen der Früchte die Spaziergänge verunreinisen! Wahrscheïnlich wer- den die Früchte gute. gentüigende Unterscheidungsmerk- Arten darbieten. Ich will suchen die sieben velche hier cultivirt werden, Zwei Arten male der verschiedenen Formen, zusammenzustellen und zu characterisiren derselben sind Bürger der Flora Russlands, Populus lau- | ob die andern | rifolia Ledeb und P. suavolens Fisch.; alle nordamerikanis:hen Ursprungs sind, wage ich nicht | sampappel, welche schon lange in Europa emgefübrt ist. zu entscheiden. Eine Art, lung nicht auslassen darf, bildet gewissermaassen einen welche ich in der Aufzäh pappelin; sie hat von diesen letztern die grüssere Gra- cilitit der Zweige und de: Knospen. und Geruch nur unbedeutend sind; von den Balsam- dobalsamifera Fisch . findet sich hier häufig angepflanzt, doch nur in männlichen Fxemplaren; man soil sie hier aus den Revalschen Baumschulen erhalten haben, und *) Revisio Populortm auct. Ed. Spach. in Ammates des sciences naturelles, XV. Janvier 1849 p: 28 ses. deren Harzgehalt | che ich hier nur an Wurzeltrieben bemerkt habe, pappelu bat sie die Blattform. Diese Art, Populus pseu- | pfehlt, sich durch ihren stattlichen Wuchs und ihr lichtgrines, spätabfallendes Laub. Die Knospen der beïden sibirischen Arten smd ausserordentlich reicht an angenehm, storaxäbnlich duftendem Harze, mit :dessen Wobhlgeruche sie im Frübjahre die Umgegend erfüllen, upd welches in Dahurien für eine Pauacee bei allen äussern Verletzungen gilt. POPU LUS, sect. Facahamaca. 1. Populus balsamifera Linn. (ex parte) et auctt. excel Pallasio. Michaux fil. arbr. forest. Vol. 2. t. 98. £ 4. Duhamel arb. ed. Michel. Vol. 2.t: 50? Spach L. cit p- 53. Loudon arboretum Vol. 3. p. 1673. (ex parte)! Arbor magna, pyramidalis, laete crescens, laete virens, ramis teretibus, cinereis, adultis crassiusculis, gemmis tumidis, balsamo rheum olente seatentibus Stipulae acutae, patentes, balsamifluae. Petiolÿ im arboribus adultis longi, dimidia rpsius à fo disei longitudine, teretrusculi, sulco aperto, ad rpsum apicem magis depresso, percursi; in turiomibus juve- nilibus, vegetioribus, pro disci longitudine multo bre- viores. Folia erecto-patentia, plana, satis: heteromorpha; PAPAS adultae oblonga, acuminata, basi plerumque .brewi spatio attenuata, numquam cordata; nunce trinervia, nunc quinquenervia, nervis lateralibus multo tenuiori- bus, nunc vero triplinervia; margine ertenata, crenis depressis, in foliis majoribus nunce duplicatis, . inter- dum valde obliteratis, sub apice glandulam gerentibus: Folia caeterum glabra, coriacea, snpra laete viridia et lucida, subtus pallide -virentia et opaca, venis. vetus- tate rubiginosis grosse reticulata. Kolia, turiouum ve- getiorum valde elongata, e basi ovata,, interdum, lewi- ter cordata, elongato-oblonga, acuminata, fere M subtriplinervia Diese ist die gewühnliche Nordamerikanische: Bal. Sie treibt, wie alle verwandte Arten, eine Menge Wur- Uebergang von den Balsampappeln zu den Schwarz- zelsprossen um die alten Stämme. Die Abbildung in der Folio Ausgabe von Duhamel. ist mir zweifelhaft, der herzformigen Blätter wegen, wel- 2. Populus tristis Füsch. P. candicans hortorum nonnullorum et fortasse Wilide- nowil. Arbuscula mediocris, distorta, nigricante et fere lugubri aspectu, ramis, teretibus, crassis, fusco-brunneis ;: gem- mis turgidis abundanter balsamifluis, resina rherodore: BULLETIN SCIENTIFIQUE. 345 a _ Stipulae acutae, patentes, balsamifluae Petioli in arboribus adultis longi, saepe dimidium disci foliorum longitudime adaequantes, debiliores et laxio- res quam in speciebus affinibus, sulco percursi aperto, ad ipsum apicem depresso-dilatato. Folia pro petioli debilitate laxa, subpendula, minus plana quam in praecedente et saepius magis minusve con caya atque undata, ovala, plerumque cordata, acumi- nata, acumine vero mious elongato et minus acutalo quam in speci- praecedente, basi ad petioli insertio- nem saepe brevissime cuneata; rarissime occurrunt singula folia, caeteris intermixta, oblonga et fere ob- lougo-lanceolata. Nervi baseos quinque, lateralibus multo tenuioribus; margo folii grosse crenatus, crenis interdum duplicatis, subincurvis, numquam ita obso- letis quam in specie praecedente. KFolia glabra, exi- mie æoriacea et firma, supra lucida, atrovirentia, sub- tus albido-virentia. opaca, grosse- et vetustate rubi- ginose-reticulata, Folia turionum vegetiorum illis ra- morum vegetiorum consimilia, at majora, profundius | cordata, erenis majoribus. | Die Willdenowsche Beschreïibung von Populus can-| dicans passt sehr gut auf diese Art, und ein Exemplar | derselben, welches der verstorbene Leibmedicus Pott! in Braunschweig von Willdenow empfangen battle, ge hôrt ganz gewiss noserer Pflanze an, und nicht derjeni- gen, welche wir für P..candicans amnehmen. Sie zeich- net sich vor allen andern durch die oben sehr dunkeln, schwarzgrünen Bläitter aus. deren fast hängende Siellung ihre ganze Ob rfläche dem Vorübergehenden zeigl, urd sich dadurch auffallend, auf den ersten Blick und schon von ferne, von allen yerwandten Arten unterscheidet Keïne derselben ist so reich an Harz als diese. Trockne Exemplare sind aus Sitcha eingeschickt w.rden. *. Populus longifolia Fisch. Arbor juvenilis eleganter pyramidalis, intense- virens, ramis strictis, fastigialis, patenti-erectis, teretibus, fusco- brunmeis; gemmis satis tumidis, resinam rhei odore abundanter fundentibus. Stipulae acutae, ‘patentes, balsamifluae. Petioli breves, disco folii sextuplo breviores, firmi, tere- tiusculi, sulco aperto a basi ad apicem percursi. Folia erecta, mplana, oblongo-lanceolata aut lanceolata, versus apicem sensim attenmata et ipso apice obtusa, interdum basi acutata, quintuplinervia, venis disci pri- mariis exiImiIe arcuatis, margine arcte crenata, crenis glanduliferis, glabra, supra intense sed vivide-viridia, subtus pallidiora et tenuiter reticulata; folia turionum | juvenilium omnino lanceolata et penninervia. 346 Von dieser Art fand ich: mebrere junge, 18 bis 20 Fuss hohe Bäumchen in dem Gorenkischen, Gräfl. Ra- sumowskyschen Garten bei Moskwa. Man wusste nicht, woher sie gekommen wareu. Die kurzgestielten Blätter unterscheïden sie von allen andern amerikanischen Arten, 4. Populus candicans Aït. hort. Kew? Michx. ark. forest. 2. tab. 98. f. 2. Spach. 1. c. p. 33. Arbor subpyramrdalis, laete-virens, ramis teretibus, in arboribus adultis crassis, fuscescentibus, gemmis tur- gidis scatentibus resina, rheum redolente. Stipulae patentes, acutae, balsamifluae Petioli arborum adultarum longi, dimidium longitudinis disci foliorum adaequantes, non raro superantes, sulco valde aperto a basi ad apicem percursi. Folia patentra, plana, e basi leviter cordata lato-ovata aut fere -ovato-orbicularia, breviter acuminata, exqui- site quinquenervia, grosse et depresse -crenata, crenis glandulam minulam, interdum obliteratam foventibus Dantur folia ovato-oblonga, imo subrhomboïdea; cae- terum omnia glabra, coriacea, supra laete-yirentia et nilida, subtus pallidiora et opaca, tenuius-reticulata et vix ac ne vix quidem vetustate rubiginosa. Folia tu- rionum vegetiorum mihi ignota. Man findet diesen Baum jetzt häufig um Petersburg angepflanzt. Ohne Autopsie der Originalpflanzen des Kew-Gartens und des Willdenow’schen Herbarium lässt sich die Synonymie für diese Art nicht mit Gewissheit feststellen. So viel ist aussemacht, dass das Michaux'sche Citat hierher gehürt. 5. Populus pseudobalsamifera Fisch. Arbor magna, pyramidalis, laete-virens, rami teretes, subfastigiati, in adultis quoque graciles, gemmis muniti gracilibus, balsamo parco obductis, odore debili. Stipulae m vivo non observatae, in sicco videntur ap- ‘pressae. Petioli longi, interdum disco folit vix breviores, tere- tiusculi, Lenucs, sulco aperto a basi ad apicem producto. Folia patentia, plana, in arboribus adultis ,ovata aut etiam orbiculari-ovata, breviter acuminata, interdum levissime cordata, non raro quoque ad basin subcu- neata, quinquenervia, saepe pari tcrtio tenuissimo pervorum accedente, creberrime et tenuiter crenata, crenis glandulam minutissimam obtegentibus; glabra, supra laete viridia, subtus albidiora, non absque omni mitore, minutim reliculata. Folia turionum vegetiorum brevius, sed minime breviter petivlata, ovato-oblonga. Durch die Form und Nervatur seiner Blätier is: die- 347 ser, jetzt sehr häufis um Petersburg angepflanzte Banm kaum von P. candicans zu unterscheiden; doch machen ihn seine weniger lederartigen, heller grünen Blätter, seine dünnen Zweiïge und Knospen und der geringe Gehalt der letzlern an einem kaum so stark wie bei Populus nigra riechendem Balsamharze sogleich kennt- lich. Bei genauer Untersuchung der Fructification müchte diese Art vielleicht als zu einer andern Section gehü- rig sich zeïgen. Ueber ihr Vaterland ist durchaus keine Angabe bekannt, nur ist es, nach ihrer Häufigkeit im Petersburg, und ïhrem früheren Nichtvorhandensein in Moskwa, wahrscheinlich, dass man sie aus dem Auslande und nicht aus Sibirien bekommen hat. Ueber die Sy- nonymie dieser Art habe ich nichts auffinden künnen. 6. Populus laurifolia Ledeb. FT. altaica Vol. IV. pag. 297. Ledeb. Icon. tab. 479. Spach I. c. p. 33. P. bal- samifera Pallas F1. Ross. Tab. XLI. fig. B. Arbor excelsa, pyramidalis, lsete virens, ramis eximie angulatis (angulis tribus a basi singulorum foliorum decurrentibus), griseis, arboris aduliae crassiusculis. Gemmse iumidae, balsamum styracis odore fundentes. Stipulae erectae, mucronatae, balsamifluae, Petioli inferne teretiusculi, versus apicem compressi, an- gustissimo sulco percursi, breves, disco folii a dimidio usque ad sextuplum breviores, foliorum cordatorum plerumque breviores, foliorum oblongo-lanceolatorum longiores. Folia arborum adultarum plana, nunc oblonga, imo lan- ceolato-oblinga et ad basin attenuata, nunc ovato-ob- longa. basi rotundata aut cordata, acuminata, acuta, triplinervia, pari nerverum tenuium saepe ad latera accedente, crebre et minutim crenata, crenis eximie glanduliferis; adulta glabra, satis firma, laete viridia, subtus pallidiora, non opaca, reticulata. Nervus me- dius versus pelioli insertionem parum dilatatus. Folia turionum vegetiorum saepe undulata. Capulae verrucosae. | Specimen a Mardovkin e regionibus Altaicis allatum foliis gaudet exacte et late ovatis (fere Hibisci syriaci) quintuplinervis, grusse-crenalis. Dieser sehr zu empfehlende Baum ist erst seit Lede- bour’s Reise nach dem Altaï in die Gärten gekommen; er scheint nach Osten nicht über die Altaische Region hinauszugehn, und seine westliche Gränze ist unbekannt; er erträgt die stärksten Frôste. Pallas fasste diese und die folgende Art, in Verbindung mit der ametrikanischen P balsamifera, als Eine und dieselbe Species auf. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 318 EE 7. Populus suaveolens Fisch. P. balsamifera Pallas fl. Ross tab. LXI figura pri- maria, et lit. À. et C. London arbor P. balsamifera 4 intermedia et P. balsamifera 5. suaveolens. V 1. II. p. 1674. Arbor apud nos mediocris, pyramidalis, in Dahuria se- cundum Pallasium frutex, aspectu cano-virens, ramis teretibus, griseis, arborum adultarum crassis. Geémmae tumidiusculae, balsamo grato styracis odore scatentes. Stipulae obtusae, appressae, balsamifluae Petioli breves, ab una tertia ad unam sextam disci fo- liorum partem lo‘gitudine, supra planiusculi ét sulco valde aperto exarati. : Folia patenti-erecta, quam maxime heteromorpha, ob- longa, suborbiculari-rhombea, ovalia, ovato-elliptica, ovata, apice brevius aut longius acutata, ipsa basi ro- tundata, nunc leviter et exactissime, nunc latius cor- data; quintupli-saepe septuplinervia, nervo medio ver- sus petiolum, praesertim ad exitum nervorum supra- basilarium dilatato; crebre et minutim crenata, crenis eximie glanduliferis et saepe duplicatis ; glabra, supra opace viridia, subtus albidovirentia, nec omni nitore expertia, reticulata. Folia turionum radicalium saepe lanceolata, utrinque attenuata, tota penninervia. Die Hauptfigur auf der 61sten Tafel von Pallas Flora Rossica (Loudon 1. c. Populus balsamifera 4. interme- dia) ist von einem Zweïge eïnes älteren Baumes genom- men; das Originalexemplar zu Pallas's Zeichnung be- findet sich in meiner Sammlung und dient zum Beweïse, dass die beïden von Loudon aufgeführten Formen einer und derselben Art angehoren. Das graue Ansehen dieses Baumes schemt ihn auf den ersten Anblick nicht sehr zu empfehlen, allein der aus- serordentlich angenehme Benzoë- oder Storax -ähnliche Geruch, den er, besonders im Frühjabre, verbreitet, ist ein hinrerchender Ersatz für den Mangel des Glanzes und des lebhaften Grüns seiner Blätter. Sein Vaterland ist das éstliche, transbaikalische Sibirien. Ob die kamt- schatkische Balsampappel hieher gehôrt, oder eine be- sondere Art ausmacht, ist. mir unbekannt, Exemplare babe ich von dorther nicht gesehen Ein einzelner Zweïg; welchen Langsdorf zwischen Ochotsk und Irku!zk ein- gelegt hat, zeigt längere Blätter und dünnere Blattstiele; als die Dahurische Pflanze. TE Emis le 17 décembre 1841. ——— #15. 216. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomeIX. ; NM 23. 24. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. . Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso ; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques : 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées: 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie. CONTENU: Correspondance en grec des rois géorgiens du Cakheth avec la Russie, pendant le xvn° siècle. BRosser. a N O T ES. tous connus (1), mais les documents authentiques qui s'y rapporteut sont assez nombreux pour former une série considérable, qui permet de les suivre sans trop 39. CoORRESPONDANCE ENTGREC DES'RO1S GÉOR- de lacunes et d'en comprendre l’enchaînement. La plu- part sont mentionnés dans les annales russes, quelques- uns dans celles de la Géorgie; quant aux documents DANT LE XVII SIÈCLE; par M. BROSSET qui les contiennent, les. uns sont en langue russe, GIENS DU CAKHETH AVEC LA RUSSIE, PEN- (lu le 8 octobre 1841). dont plusieurs déjà imprimés, un plus grand nombre en langue géorgienne , douze en grec. C’est proprement (Avec une planche de fac - similé.) à ces derniers qu'est consacré le présent essai; mais comme ils ne seraient qu'imparfaitement compris , seuls et sans l’aide des autres, je me propose de réunir ici dans un seul faisceau tous les renseignements fournis par les pièces existant entre mes mains. Les matériaux dont je me suis servi sont, outre les histoires nationa- les et la Collection complète des lois de l'empire russe Les premiers rapports amicaux de la Géorgie avec la tussie furent, comme on le sait, le mariage du grand- prince Isiaslav Mstislavitch avec une princesse du sang royal d’Abazie (1154), et celui de la reine Thamar avec Georges, fils du grand prince André Bogolioubskoï (1178): deux faits dont l’un s'est conservé dans les annales rus- (Hoanoe coGpauie sakoHOB» pucciäcko“ HMnepin), Onze documents extraits des Archives centrales de Moscou, dont S. E. M. le Vice-Président à demandé et obtenu communication pour l’Académie des sciences, et les copies faites par moi, dans le même dépôt, de lettres ses , et l’autre dans l'histoire géorgienne, qui donne au prince russe le nom d'Alexis. Une pareille alliance au- torise à supposer et fonda sans donte entre les deux nations une certaine intimité, dont pourtant il n'existe : émanées des rois et princes géorgiens. Avant d'entrer en malière, je passerai rapidement en revue les faits antérieurs. pas d’autres traces jusqu'aux dernières années du xv° siècle. Alors en effet commence à se dérouler ce drame pacifique dont l’année 1801 a vu le dénouement par l'incorporation volontaire de la Géorgie à la Russie, (1) On peut en voir une bonne partie dans l'ouvrage intitulé mais dont le prologue avait duré 509 ans, pendant les- Onncamie Fpysin ... publié en 1802 par l'Académie ecclésiasti- quels les princes géorgieris vinrent d'eux-mêmes et suc- que de S. Alexandre-Nevski, p. 19, sqq.,; il est aisé de reconnaître cessivement jouer leur rôle de soumission. Les événe- que les auteurs ont eu en main quelques pièces authentiques, ments accomplis pendant ce laps de tems ne sont pas | mais il s'en faut bien que leur exposé soit complet. 351 L'unité administrative de la Géorgie, fondée au x° siècle par les rois Bagratides , constituée par eux forte et indépendante, élevée par David-le-Réparateur et par Thamar à un très haut degré de gloire et de puissarice, ne put résister au choc des Mongols. Ces Barbares, pour assurer leur autorité dans les vallées du Kour et du Rion , y établirent deux rois: l’un, Narin Dawith , fils de Rousoudan, régna à Kouthaïs (1222); l'autre, Dawithb, fils de Giorgi Lacha, à Tiflis (1240). La bonne intelli= gence qui unissait les deux cousins ne fut pas perpé- tuelle sous leurs successeurs, et. dès-lors il se forma entre les deux fractions de la nation géorgienne, comme entre leurs sonverains, des rivalités qui amenèrent, deux cents ans plus tard, un démembrement définitif. Ce fut en l’année 14698 que le Cakheth ou Géorgie orientale s'affranchit du joug des rois de Karthli; il n'entre pas dans notre sujet de dire quels étaient les droits au trône de Dawith 1°, dont la généalogie n’est point exposée dans les mêmes termes par les historiens. Sept ans auparavant avait élé sacré à Kouthajs le pre- mier roi tout-à-fait indépendant, de la Géorgie occiden- tale. L'atabek d'Akhal-Tzikhé avait, à la même époque, rompu tout rapport avec le Karthli, en conservant seu- lement quelqnes relations de vassalité envers l'Iméreth ; la Mingrélie se reconnaissait ausst nominalement vassale de ce dernier pays, quoique indépendante de fait, el les princes du Gouria , dont le premier connu par l'his- toire géorgienne (?) mourut eu 1483, élaient, grâce à leur éloignement, moins soumis encore que les da- dians à leur suzerain de Kouthaïs. La défection du Souaneth est de la même date. On comptait donc dès- lors en Géorgie trois rois qualifiés et quatre princes souverains, où même cinq, en y comprenant l'Aphkha- zie. Les résultats funestes d’une pareille division dans un si pelit pays dépassèrent tout ce qu'il élait permis de prévoir, et chacun des princes, trop faible pour se soulenir seul, düt se chercher des appuis au- dehors Le Karthli les trouva dans ses maîtres persans , Akhal-Tzikhé embrassa l’islamisme du rit turk, le Gouria (5) et la Mingrélie flottèrent entre les sullans et les grands - princes; l’fméreth, opprimé suivant ses convenances. (2; En effet on trouve le titre de Gouréli en 1370 dans Ja Chronique de Trébisonde, par Michel Panarète, ( 44; v. Hist, du B.-E n. éd, t xx, p 502. (3) Pour ce pays nous. n'avons point de documents, spéciaux, mais il y eut de sa part des démarches faites du côté de Ja Russie, qui sefont mentionnées plus bas, dans un rescrit du sar Féodor Michaïlovitch (1641). BULLETIN SCIENTIFIQUE. 352 par les Turks , se retourna vers la Russie, et le Ca- kheth se jeta en suppliant dans les bras de cette der- nière, pour échapper aux étreintes du Karthli et de la Perse. Comme j'ai donné ailleurs (*) la série chronologique de l’ensemble de ces faits, je ne m’appésantirai ici que sur ceux concernant le Cakheth. Si la faiblesse des rois de Cakheth les porta à re- chercher la protection russe, la puissance des grands- princes fut le véritable aimant qui les attira de ce côté, et comme ils étaient relativement les plus voisins des Russes, parmi les monarques géorgiens, ils dûrent avant tous recourir à leur appui. Aussitôt que le tsar Ivan III fils de Vasili LIL, dit le Sombre, se fut emparé de Ka- zan (1487), la terreur de ses armes se répandit dans les contrées voisines du Caucase, et de toutes parts il lui arriva des ambassadeurs des peuples habitant les montagnes. Parmi ces derniers se trouvaient Nariman , Damian (5) et leur collègues, ainsi que Khozémaroum Chékénetz, envoyés par Alexandre roi d'Ibérie, en 1492, et porteurs d'une letire remarquable par le ton humble et soumis qui y régne, mais qui cependant ne renferme encore aucune demande de protection. En 1558, une autre ambassade fut envoyée au vain- queur d’Astrakhan, Ivan IV, le Terrible: ,,le prince d'Ibérie |, dit l’auteur russe du Huxkonozckiñ cnncoks cité par Karamzin (t. VI, note 416), voulut devenir no- tre sujet; nous ne savons quels furent les résuliats de cette démarche, perce que les archives et les annales se taisent à cet égard. Mais quoique le souverain géorgien qui se mit ainsi en rapport avec le tsar Ivan IV ne soit pas nommé , il est certain que ce fut Léwan 11 de Ca- kheth , petit-fils d’Alexandré ci-dessus mentionné ; car son ambassade sera rappelée plus bas, dans un rescril de 1041. (4) Bull. scient t. iv, p. 290 sqq. (5) Karamzin, qui donne ces détails, T. VI, p. 230 et note 370, remarque que d’autres annales russes nomment l’ambassa- sadeur Mourat. Nariman et Damian sont bien des noms géorgiens; quant à Khozémaroum , je ne lai jamais vu porté par qui que ce soit en Géorgie; d’ailleurs Chékénetz est un adjectif, qui doit se rapporter au nom précédent, et signifie peut-être. sujet du chefkhal, oa Tchétchense. Dans ce cas Khozémaroum aurait été le député d’une peuplade montagnarde, venu avec celui du roi Alexandre. Quant à ce dernier, c’est Alexandre 1°" du nom, qui régna dans le Cakheth , après Giorgi 1°", son père, de 1492 à 1511, et fut le troisième roi du Cakheth. Pour aller de son pays à Kazan, il fallait passer par les montagnes, il ne serait donc pas étonnant que les deux ambassades se fussent réunies en route, 353 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 294 EE LULU TL Le roi Alexandré JI de Cakheth, fils de Léwan II , | leurs incomplet, se réduit à des réflexions pieuses et à qui régna de 1574 à 1605, se soumit formellement à la Russie, comme on le voit par sa lettre cotée du 28 septembre 1587 (°), et jura fidélité au tsar Féodor lva- novitch, pour lui, pour ses fils Iracli, Dawith et Giorgi, et pour les grands de sa cour: ses ambassadeurs étaient un prêtre régulier nommé Ioachim, le moine Kirille et un certain Khourchid. La soumission et le serment du roi furent agréés par le Tsar, qui lui écrivit dans ce sens au mois d'avril 1589 (7) etle 15 mai 1592. La même année, au mois d'avril, le patriarche russe Tof envoya au roi Alexandré un message par lequel il lui faisait savoir que la terre d’Ibérie était reçue sous la protec- tion du Tsar, et lui adressait en même tems des meni- bres de sen clergé pour réformer la discipline ecclé- siastique en Géorgie. Le document authentique relatif à cette affaire vient d’être publié par la commission Ar- chéographique, dans le tome premier des Actes histori- ques (#) en langue russe. Ainsi que le remarque avec justesse M. Oustrialof dans le tome 11 de son histoire de Russie (éd. de 1859, p. 93), par l'institution du patriarcat, dans la personne de Iof, le tsar Féodor Ivanovitch fit désormais de la Russie le centre de l'é- glise orientale, la nouvelle Rome, suivant l'expression dont se sert le patriarche lof, les pontifes de Constan- nople élant alors impuïssants à prendre en main la di- rection suprême, et dès-lors aussi les Géorgiens dü- rent tourner toutes leurs demandes relatives au culte ver, celui qui seul pouvait leur être vraiment utile. Le message du patriarche ne renferme d’autres faits que ceux dont l'énoncé vient d'être donné; seulement nous y trouvons la date. Les noms des trois ambassadeurs d’Alexandré sont les mêmes en ce qui concerne ceux envoyés au Tsar, mais plus bas le patriarche, mention- nant ceux qui lui ont parlé des affaires ecclésiastiques , les nomme: ,,le prince Kaphlan, le prêtre régulier Ki- rille (*) et Khourchid “ Tout le reste de l'acte, d’ail- (6) Bull. scient. IV, 291; aux Archives, rpy3. N. 1. Le roi, en outre, s’engagea à envoyer annuellement 50 pièces de damas persan en or, et 10 tapis ornés d’or et d’argent. (7) Aux Archives, rpys. N. 2. (8) No. 227, p. 429 sqq. [ocaanie Mocxosckaro narpiapxa Josa Tpysunckomy uapr Auercan1py, dont l'original se conserve dans la bibliothèque de Ste.-Sophie à Novgorod, No. 751. (9) Y aurait-il ici, dans l'original (p. 430) omission des mots »Joaxama aa crapna,“ ou bien est-ce une erreur typographique ? Moi-même, dans le Bull. scient. IV, 291, je m'aperçois que j'ai, par inadvertance, imprimé ,,le prétre Jean et le moine des paraphrases de divers passages de l’Ecriture-Sainte. Les demandes et les besoins des rois de Cakheth au- raient dû être satisfaits par cette ambassade ; cependant en 1594 le même Alexandré en fit partir une seconde (1°) adressée au même tsar, Féodor Ivanovitch, pour le prier de prendre la Géorgie sous sa protection et d'y soute- nir la religion orthodoxe. Le Tsar envoya donc des ima- ges, des livres et ustensiles d'église, un archimandrite et d’autres membres du clergé, qui revinrent comblés d’honneurs et de présents: ,,et la terre d'Ibérie com- mença à être sous la main du Tsar.‘ L'ouvrage où sont rapportés ces faits, Horsoï abronucews crenens , p. 25, ne nomme pas le roi Alexandré, mais ce ne peut être que lui dont il s'agit, puisqu'il adressa au boïar Boris Godounof une lettre cotée à la chancellerie du 17 juin 1594(11), où il le remerciait des présents apportés par Ivan, l’envoyé du Tsar, lui annoncait l’envoi de son fils Giorgi à l’armée russe combattant alors avec succès sur les bords de la mer Caspienne , la trahison de deux de ses neveux (2), entrés au service de Perse, et le départ de ses ambassadeurs, l’archevêque Antont et le noble Khourchid. Je n'ai point retrouvé dans l’histoire russe de quelles victoires il s’agit ici sur les bords de la mer Caspienne, mais on lit dans le Horsoï rbronucews dejà cité, p. 27, qu’en 1594 le tsar Féodor Ivanovitch avait envoyé à Terki le prince André Ivanovitch Khvorokimim (15) avec Khourchid. + Je trouve en effet dans mes notes Jean au lieu de Ioachim, mais j'ai omis le nom de Kirille, et faussement attri- bué à Khourchid le titre de moine. (10) C'était l’archevèque Antoni et Kourchid. (11) Bullet. scient. IV , 281, N. 2. (12) L'histoire géorgienne ne parle point de ces princes, mais seulement de trois frères du roi, nés d’une fille du chamkhal, et qui furent tués en combattant contre lui, ainsi que de son fils Constantiné, qui fut élevé à la cour de Chah-Abaz 1er et se fit musulman. (13) Dans le Dictionnaire géographique de l’empire russe, par Chtchékatof (Moscou 1801), sous le mot Tepkw, on lit que cette ville s’appelait autrefois Tiomeas, de Tioumenka, nom d’une des branches du Térek, à son embouchure. Le prince de Tioumen s'étant soumis en 1559 à Ivan IV, on y envoya quelques sol- dats russes tenir garnison, et l’on y fit des murailles de bois, suivant l’usage du tems. En 1594, le tsar Féodor Ivanovitch, qui avait des projets sur le Daghestan, y expédia un renfort de trou- pes sous les ordres du prince Æhvorostinin, avec ordre d’aug- menter les fortifications, et d'aller en avant; mais les Daghis- taniens s'y opposèrent. Au même tems le prince Tcherkesse Sountchoulei Kanklitchévitch fonda une petite slobode sur le bord # 999 BULLETIN SCIENTIFIQUE. E 006 (D des troupes pour fonder une ville sur le Kaïsou (1*), dans le pays du chevkhaf, ec. à. d. du chamkhal ou prince de ces contrées, et une autre à Tarki. Celle du Kaïsou fut en effet construite par le prince Volodimer Dolgo- rouki, elle était peu considérable ; mais on ne Jui per- mit pas de fonder celle de Tarki. Les gens du cham- khal, avec les Tcherkesses et les Koumouiks, vinrent assiéger les Russes et en firent périr un millier. Le même établissement fut repris eu 1599, dans la seconde année du tsar Boris Godounof, En effet, d'a- près la chronique citée plus haut, p. 51, des ambassa- deurs géorgiens étant venus se plaindre des incursions des montagnards Tcherkesses, Ivan Michaïlovitch Bou- tourlin partit avec trois régiments pour aller fonder la ville de Tarki (15), au pays du chefkhal , celle de Tar-° ut Qy ps me unes mi à celte GRR Ne PRNERnERES a ville russe, i. e. au S. Boris Godounof ordonna de opposé à l de Terki, ou de la ville Tcherkesse, de construire s'emparer deux autres forts, ainsi qu’une ville et un troisième fort à An- dréeva. Michael Féodorovitch fit fortifier Terki par l'ingénieur hollandais Klausen, suivant la nouvelle méthode, avec rempart et boulevart en terre, en 1646 (Mémoires du règne de Pierre-le- Grand, par Nestésouranoï, n. éd. Amsterdam 1740, qi , 419). Alexis Michailovitch fit encore augmenter ces fortifications en 1670, par l'ingénieur écossais Thomas Baily, colénel au service russe. Ayant reculé ses frontières au-delà de Terki, en 1722, Pierre-le-Grand fit construire le fort de la Croix, sur la rivière de Soulak , où fut portée la garnison de Terki, démantelée en 1728, puis envahie par la mer. En 1736, par suite du traité avec Nadir, la Croix fut abandonuée, et l’on construisit un nou- veau Terki au S. du fleuve, ainsi que Kizlar, à quelques verstes de sou embouchure. (14) La ville sur le Kaïsou doit être celle qui, sur la carte de la Géorgie par Klaproth, porte le nom d’Ancien - Endéri ; c'aurait été le premier Andréeva ou Andréevna. Les autres villes . sont nommées nulle part que je sache. Quelques-unes de ces positions sont aivsi indiquées dans le Kunra Gospiiemy uenTexy (nouv. éd. 1838), qui représente l’état de la Russie en 1627 (p. 60, 63): ,, À 80 verstes de Derbend, la grande ville de Tarki, à 20 verstes en droite ligne de la Kaïsou, qui sort des montagnes de Ja terre d’'Ibérie. De Tarki à l'embouchure du Térek et à la vil'e de Tioumen, 180 verstes; de-là à Astrakban 400 verstes … La rivière de Tioumenka commence à 130 verstes et finit à 20 verstes avant l'embouchure du Térek. (15) Des trois établissements ici nommés, le premier est le Terki des Russes, Tarkou des cartes européennes. Tarkali est le nom d’une rivière peu considérable qui se jette dans la mer au N. de Tarkou, le Torkali Ozen; la carte du major Khatof place sur cette rivière un lieu de mème nom. Le Tarkoun actuel, rési- dence du chamkhal, est à 5 verstes de la mer (O6o3p. pocc. Baaa 59 Kauk , t. 1v, p. 188 , entre les rivières Manas et Ozen (le Tarkali-Ozen). kali, et une troisième au village d'Andréevna. Boutour- lin remplit sa commission ; mais les Tcherkesses, ayant appelé les Turks à leurs secours, assiégèrent les villes avec des troupes nombreuses. Après bien des pourpar- lers de la part de l'ennemi, le brave Boutourlin, se voyant hors d'état de se défendre, obtint la permission de se retirer; mais il fut attaqué dans la steppe, il soutiut un rude combat, qui coûla la vie à plus de 7000 Russes, et succomba lui-même. Le prince Volodi- mer Massalski, étant allé chercher des provisions sur le Kaïsou, et n’espérant point résister avec succès à l’en- nemi, brüla la ville et se retira à Terki. Il fut fait pri- sonnier , envoyé à Kapha , puis le sultan lui permit de retourner à Terki. Tels furent les derniers événements du xvi° siècle. Quoiqu'ils intéressent plus la Russie que la Géorgie, pourtant comme les villes en question fu- rent bâties à la prière et en faveur des monarques gé- orgiens , on ne pouvait les passer sous silence. Cependant un nouvel ennemi menaçait les peuples chrétiens du Caucase, c'était le belliqueux et fourbe Chah-Abaz 1°, qui avait juré d’exterminer le christia- nisme et ses seclateurs en Géorgie, et qui, tour à tour, employait dans ce but la force des armes, la politique la plus perfide, le fer des bourreaux et le couteau in- fime des gardiens de son sérail. Le roi Giorgi de Kar- thli meurt empoisonné par ses ordres en 1603 (16): Ale- Andréevna est peut-être le Nouvel-Endéri, sur l’Aktach ou Kasma, de la carte de Klaproth, Kazba de plusieurs cartes rus- ses. Toutes les autres cartes russes à ma disposition placent cet établissement sur ladite rivière. Selon la Description statistique de la Géorgie et du Caucase, d’après les papiers de Gulden- städt..... publiée par l’académicien Sévastianof, S -Pét 1809, en russe, p. 8, les districts d'Endré et Iaksai composent le pays des Midjéghis; le mème ouvrage, p. 102, 151, dit que Endréeva est sur la Kazma, tandis que l’ancien Endré (6semiñ 9nape) était sur le Koïsou. Dans sa campagne du Daghistan, Nadir ayant entendu parler de ce village, dont il reconnut le nom pour être russe, s’y arrêta dans sa marche, parce qu'il crut que c'était la frontière de Russie. V. Chtchékatof, au mot Amaptera. Cet au- teur paraît douter que le nom de ce lieu soit russe, et dit que les Tatars le nomment ÆEndéri. (16) J'ai publié dans le Bulletin scientifique tome IV , p. 294 la traduction russe et française d’une lettre grecque de ce prince au tsar Boris Godounof, et datée du 10 mai 7113— 1605, reçue à la chancellerie le 12 novembre 1605. L'original grec n'existe plus, à ce qu'il paraît Le roi y promet sa fille Eléné en ma- riage au fils de Godounof, ei son neveu Khosro à la fille du même souverain. Or ces détails offrent quelques difficultés, puis- que Wakhoucht place la mort de Giorgi en 1603, et ne parle ni d’une fille de ce prince ni d’un de ses neveux portant les noms qui se trouvent dans cette lettre. La date de la mort du 997 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 958 EE xandré 1I de Cakheth est assassiné en 1665, avec son fils Giorgi, par son autre fils Constantiné, à l'instigation du chah ; Léwan et Alexandré, fils de Théimouraz premier de Cakheth, sout mutilés en 1620; Louarsab IT de Kar- thli est étranglé en 1622; Kéthéwan, mère de Théimou- raz, martyrisée en 1624. À tant de crimes contre les membres de la famille royale, si nous joignons les hor- ribles dévastations exercées dans le Cakheth par les Per- sans, le massacre de populatiors entières exécuté de sang-froïd , des milliers de familles mourant de misère dans le Mazandéran où elles avaient été transplantées violemment en haine du christianisme et de teurs rois fidèles à la religion, l’on comprendra l'indignation de l'historien arménien Arakel racontant ces sanglantes ca- tastrophes , la haine des Géorgiens pour le nom persan, les angoisses de Théimouraz 1‘, obligé de fuir en Imé- reth, en Turquie, en Russie, et le besoin qu'il dut éprouver de la protection des tsars moscovites, ses co- réligionnaires. Devenu roi presque aussitôt après la mort de son père Dawith , fils d'Alexandré IT, Théimouraz ne jouit pas long-tems de l'autorité souveraine. La bonne intel- ligence qui régnait entre lui et le roi Louarsab offus- quait Chah-Abaz , que rendirent encore plus jaloux les succès de Louarsab contre le khan de Krimée , l’alliance de sa soeur avec Théimouraz, la résistance de ce der- nier à toutes ses sollicitations pour l’attirer hors de son pays, el enfin les instigations du trop fameux Moou raw. En 1611, il alla implorer la bienveillance du chah: en 1615, il fut obligé de passer dans l'Iméreth ; parce que Chah-Abaz avait nommé Ali-Qouli-khan gouverneur du Cakheth en sa place; étant passé de-là dans le Gou- ria, il envoya au sultan un exprès pour réclamer son astistance. qui lui fut promise. Ce fut durant son séjour en Iméreth que sa vie courut les plus grands dangers de la part d’un assassin aux gages du chah, et il ne dut son salut qu'à ia maladresse de cet homme, dont il roi Giorgi est certainement inexacte dans Wakhoucht, puisque la lettre qui nous occupe était signée de la main du roi, et que Giorgi mourut après la prise d'Érivan en 160%, soif empoisonné par Chah - Abaz, comme le dit Arakel, p 98, soit de la pi- qûre d’une abeille cachée dans un rayon de miel, comme l'assure notre Chronique (7 novembre 1605), p. 35 du texte, ou 250, nouv. trad., dans les Mém. de l’Acad Sc. moral. et pol. t. vi. Le silence de l’histoire relativement à la fille et au neveu de Giorgi ne prouve rien non plus contre un acte de la nature de celui-ci, puisque d’ailleurs les annales de tous les pays et notemment celles de Géorgie présentent souvent de pa- reilles lacunes, à l'égard de princes qui n'ont eu aucune célébrité. n'élait pas connu. Après cette tentative il se réfugia en Mingrélie , revint dans le Cakheth, en 1616, et fut de nouveau obligé de s'enfuir en Iméreth, après un court triomphe. En 1620 il passa à Constantinople pour ré- clamer l'assistance du sultan. N'ayant pas réussi de ce côté, ïl alla par mer en Russie, en 1621 ou 1622 El) il rentra en Géorgie, batlit les Persans en plusieurs rencontres , Sempara d’une partie du Karthli et fut rap- pelé dans le Cakheth par les populations, qui ne pou- vaient souffrir le joug musulman. En effet, Chah-Abaz y était entré vainqueur en 1616, sous la conduite du Moouraw , avait pris et ruiné Grem, alors capitale du pays, exterminé ou enlevé tout ce qu'il avait pu saisir de familles chrétiennes et établi un roi de sa facon dans le Karthli, mais dont l'autorité y était à peine re- connue. Ge roi, nommé Bagrat, mourut en 1619, il eut pour successeur son fils Simon, tué en 1629 par Zourab, gendre de Théimouraz; à Simon succéda en 1654 le roi Rostom, qui chassa définitivement Théimouraz du Karthli dans l’Iméreth ({5) et le défit en plusieurs com- bats ; enfin il ressaisit encore ses domaines du Cakheth en 1659. Telle était la position du roi, et c'est ici que commence sa correspondance avec le Tsar, du moins nous n’avons point de documents antérieurs. Théimouraz était aussi en relation avec le pape Ur- bain VIIT, duquel il reçut une lettre datée du 4 juil- let 1626, par l'entremise d'un religieux théatin, le P. Avitaboli, missionnaire; il répondit au pape le 5 janvier 4629. Il recut une seconde lettre, du 21 juin 1651, maïs ces pièces ne renferment aucun fait. (Gala- pus, concilialio eccl. arm..,., [, 120, 156.) En quelle langue se firent les premières communica- (17) C'est Wakhoucht qui le dit dans son histoire du Cakheth, mais je crois qu'il y a confusion dans les dates; car on ne voit nulle autre part mention de ce voyage, qui ne fut peut - être qu’une tentative sans résultat. En effet le roi Artchil, dans la vie du roi Thémouraz, $ 526, dit que ce prince eut l'intention d'aller en Russie, après avoir délivré sa femme de l’entreprise des Persans contre Olthis (Chron. géorg. p. 67 du texte, et 274 de la nouv. trad., ubr supra), mais que les événements subsé- quents le firent renoncer à ce projet, $ 555. L'ouvrage géorgien d'où ces faits sont tirés existe au Musée asiatique sous le titre d'Artchiliani; il est en vers Le roi Théimouraz, grand poète lui-même, y raconte sa vie au célèbre poète Chotta Rousthwel, auteur de l'Homme à la peau de tigre, dans une Conversation qu'il est censé avoir avec lui J’ai cité les Nos: des quatrains d’après mon exemplaire. (18) Avant d'aller dans ce pays, il demeura trois ans dans l’'Oseth, suivant le roi Artchil. Vie de Théimouraz, $ 683. 3959 tions des Géorgiens avec les Tsars, c'est un fait sur le- quel nous n'avons aucune espèce de renseignement. Qu'il y eût alors en Géorgie des personnes sachant le russe, on ne peut guère le croire, mais qu'il y eût en Russie des gens sachant le géorgien, c'est ce qui est encore plus imvraisemblable. Reste donc le latin, dont l'usage n'était guère répandu dans l’église d'Orient, et enfin le grec. Il n’est pas inutile de rappeler ici que les Géorgiens avaient reçu de Constantinople leurs pre- miers pasteurs, au tems du roi Mirian, que plus tard ils furent sous la haute jurisdiction spirituelle du pa- triarche d'Antioche; qu'ils leur vint de Syrie, à deux diverses époques, aux v° et vif siècles, un certain nombre de prêtres; qu'enfin ils avaient en Syrie, à Jé- rusalem, au mont Athos, plusieurs couvents (1°). Si les moines, en Géorgie même, n’éludièrent pas la langue grecque , du moins ils furent en relation avec les peu- ples qui ja parlaient, et souvent leur pays fut visité par des patriarches d'Antioche et de Jérusalem et par des religieux grecs venant pour les instruire, pour parcou- rir leurs monastères et ramasser les revenus de ceux affiliés aux leurs Notamment pour le xvir siècle, les patriarches de Jérusalem Païsius et Dosithée , dont les relations sont imprimées (20), firent plusieurs voya- ges en Géorgie. La qualité des envoyés de 1492 et de 1558 n'est pas indiquée; mais celui de 1587 fut un moine, ce fnreut des membres du clergé que le pa- triarche Iob envoya en Géorgie en 1589, d’autres par- tirent en 1594; les premiers et seuls ambassadeurs du roi Théimouraz furent aussi des religieux. La lettre de 1605 du roi Giorgi de Karthli était en grec. A défaut de documents spéciaux, nous savons pour- tant d'une manière authentique qu'avant 1639 le rot Théimouraz envoya des ambassadeurs en Russie; on verra plus bas que les premiers se nommaïent Chariton et Théodose , l’un hégoumène et métropolitain, l’autre archevêque, et qu’ensuite ce fut le métropolitain Miki- phore ou Nikiphore, car il est ainsi nommé indifférem- ment dans les documents russes. En effet il ne serait pas croyable que durant les 34 années écoulées depuis 1605, années si malheureuses pour lui, il n'eût pas cherché à se rapprocher des protecteurs de ses ancêtres — (19) La première lettre du roi Théimouraz donne sur ces voyages et sur la religion en Géorgie beaucoup de details qui demanderaient de grands développements historiques, ici hors de propos. (20) Bullet. scient. V , 225 sqq. BULLETIN SCIENTIFIQUE. Les documents dont je vais donner la substance sont écrits en un language bâtard, qui n'est ni le grec an- cien ni le grec moderne régulier; les principes les plus communs de la grammaire y sont négligés, et quant à l'orthographe, ils renferment la plus épouvantable con- fusion des lettres homophones. Les cinq combinaisons qui, dans la prononciation moderne, représentent le son ë, à savoir 4, %, v, 0, &3 celles qui représentent le son é ou è, i. e. £&, «1, y sont employées pêle - mêle, l’une pour l'autre; le Z remplace le + consonne, le w la combinaison vo; l’o est substitué à l’w, et récipro- quement ; le » se place souvent devant le 7, soit pour représenter le ©, soit sans motif, le « de même devant le x, pour avoir le son b ou sans autre raison. D’ail- leurs il arrive souvent que le & final soit retranché quand le mot suivant commence par la même lettre, et le » de l'accusatif sans raison apparente ; que l’article soit écrit en un seul mot avec le substantif auquel il se rapporte, elc.: en un mot, tout ce qu'on peut imaginer de plus bizarre en fait d'orthographe caractérise ces let- tres. Il y a pourtant peu de mots étrangers à la langue d'Homère, et c’est au moins un bonheur; quelques termes persans ou turks, plus tard deux ou trois mots russes, c'est tout ce qui peut offrir quelque difficulté. Comme je me propose de relever ces anomalies dans la publication des textes mêmes, il n’est pas nécessaire d’insister davantage sur ce sujet, J'aime à croire qu'il pourra être de quelque intérêt pour les hellénistes de voir comment s’écrivait le grec au xvn® siècle, en Géor- gie, et que l’on excusera, en raison des difficultés, les imperfections d'un travail tout-à-fait étranger à mes étu- des ordinaires. 16539. La première lettre de Théimouraz (2) formait un rou- leau de 15 pieds 10 pouces de long, sur 10 pouces et 4 lignes de large, divisé aujourd’hui en 14 feuilles, précédemment cvullées ensemble ; elle contient, y com- pris la signature, 566 lignes d'environ 9 pouces et demi de longueur ; l’écriture en est très mauvaise, cursive et pleine d’abréviations, et j'avoue que j'aurais renoncé à la lire, si je n'en possédais une traduction russe assez exacte et contemporaine. J'ai cru devoir donner ces dé- tails matériels vu l'importance de la pièce en question. Ce volumineux message nous fait connaître une foule de particularités très curieuses sur les événements de l'époque, sur les personnes, sur les ambassades et sur ceux qui en furent chargés, enfin sur la route qu'elles (21) Aux Archives, rpys. N. 5. 361 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 062 ET LL | suivaient pour entrer en Géorgie et sur le tems qu'elles employaient à l'allée et au retour. Au moment où écri- vait le roi Théimouraz (25 avril (2?) 1659, première in- diction), il venait de rentrer dans le Cakheth, mais Chah-Séf lui avait enlevé sa fille (2) de force, et ses états s'étaient diminués par la perte de l'éristhawat de Karakalkan, dont il sera parlé tout à l'heure plus au long. D'ailleurs le dadian, alors Léwan IT, avait écrit au Tsar, et cherché à brouiller le roi avec le chah de Perse et avec les Turks. Théimouraz représente le dadian comme son ennemi mortel et comme un homme abo- minable: ,, il a tué son oncle, et épousé sa femme, après avoir divorcé d'avec la sienne propre ; il a brülé les yeux à son gendre Simon, fils de Manuel-Gouriel, et mis à sa place un archevêque; son père n'était qu'un gouverneur de province, et lui veut être seul roi de Géorgie ; il vend annullement 10000 ou 15000 garçons chrétiens, dont il donne en cadeau 120 au vizir; il a pillé 12 ‘églises de la Vierge; c'est un ennemi des chrétiens.‘ Le prince de Gouria n'est pas plus épar- gné: il vend chaque année 12000 garçons chrétiens, en donne 80 au sultan, lui paie un tribut et exerce toutes sortes de cruautés, quoiqu'il fasse encore les fontions de prêtre (2) ;‘* et Théimouraz termine en priant le Tsar de se méfier beaucoup des mensonges du dadian » l'adversaire des chrétiens.“ Les messages du dadian et du gouriel, ainsi que le dit le roi dans sa lettre, ;, doi- vent se trouver dans les archives ,“ mais je n’en ai pas connaissance pour le moment, et je doute qu'il y existe rien de semblable. Quant au chah, le roï mforme se- crètement Féodor Ivanovich de la situation embarras- sante où il se trouve: il a perdu 30000 hommes au- près d'Erivan , au siége de Dévan, et 40000 hommes à Bagdad ; les Turks viennent l'attaquer à Dévan ; le sul- tan a pris Bagdad, où il a laissé 100000 hommes et son visir, de-là il est allé à Diarbékir, où est le reste de (22) Elle fut traduite à la chancellerie le 20 janvier 7148 — 1640 : elle fut dont en route environ 9 mois. (23) Voici encore un fait qui ne nous est pas connu; les an- uales géorgiennes, en effet, ne parlent que d’une fille de Théi- mouraz, Daredjan, mariée d’abord à l’éristhaw Zourab, puis à Alexandré IL d’Iméreth et enfin à Wakhtang Dchoudchouna. Pourquoi n'est-il pas mention d’une autre fille de ce prince? serait-ce pour éviter la honte d’avouer quelle eût été forcée de partager la couche d'un musulman? Ce mème fait est attesté en- core par Galanus, (Conc. ecel arm..., 1, 135), dans une lettre au pape, du 27 mars 1631. (24) Toutes ces assertions sont malheureusement exactes. V. Chsrdin, parlant de Léwan-Dadian, éd. Langlès, 1, 374 —411. l'armée, puis à Constantinople ; puis il est revenu à Diarbékir , et exige du chah Erivan, Gandja, Chama- kha et Derbend (2*);# il prévient aussi le Tsar qu'il gardera près de lui un de ses hommes pour l'informer plus tard des changements survenus dans l’état des af- faires de l'Asie. Théimouraz ne dit point ici à quelle époque il en- voya au Tsar l'ambassadeur Chariton, mais nous trou- vons ce fait mentionné sous l’année 1619 dans un res- crit qui sera donné plus bas. Chariton était un hégou- mène, et de plus métropolitain de Kourmit (2); un autre ambassadeur, Théodose, archevêque de Jérusa- lem et de Golgotha, fut adressé en 1624 au patriarche Philarète Nikititch, de Moscou. Les résultats de la pre- mière mission furent que l'Ibérie était reçue sous la protection russe ,, comme autrefois ; “ et de la seconde, qu'une lettre fut écrite à Chah-Abaz en faveur du roi géorgien, sans que cette intercession eût porté d’autres fruits. Enfin en 1637 Mikiphore ou Nikiphore, désigné mé- tropolitain de Koukoson (27), accomplit une troisième mis- sion sur laquelle je ne m’étends pas davantage, parce qu'il en sera question dans le même rescrit déjà cité tout-à- l'heure. Ce Nikiphore était un moine de Jérusalem, que le roi Théimouraz avait demandé quatre ans auparavant (1655) au patriarche Cyrille, car il n’était pas satisfait de ses précédents envoyés et déclare ici n'avoir eu per- sonne parmi ses sujets en état de le remplacer: pas un seul archiéreï géorgien ne savait lire. Le roi l'avait élevé au rang de métropolitain et l’employait dans ses plus importantes affaires. Cet horume actif avait déjà passé 15 ou 16 ans(2#) de sa vie à courir le monde pour servir son souverain; il avait été en Turquie, et c'est certainement lui que Théimouraz avait chargé en 1617 ou 1618 d'aller réclamer le secours du sultan; enfin il était passé en Russie, comme on l'a vu, et avait sacri- fié daus toutes ces courses plus de 1500 roubles de sa propre fortune, somme considérable, puisqu'il s'agit de roubles d'argent, ayant alors une valeur au moins quintuple des roubles d’assignations d'aujourd'hui. La mort ayant enlevé à Théimouraz deux archiéreï, le catho- (25) Voir pour ces faits l'Hist. de l'empire ottoman par M. de Hammer, éd. fr. t. 1x, p. 260 et sulv.; Arakel, p. 310 sqq. (26) Kypwaruackiñ. Je ne sais pas au juste où est ce pays de Kourmit. (27) Kyxoconckiñ. J'iguore également de quel lieu ce métropo- litain tirait son titre : est-ce Cucuse? est-ce le Coukheth, partie N. 0. du Cakheth, que ce titre indique? (28) Je trouve ces deux chiffres à quelques lignes de distance dans l'original. CR licos Zacharie et l'archevêque Jean, deux hommes bons et lettrés, dont les services, à ce qu'il paraît, lui avaient élé autrefois utiles (2°), ce prince ne savait plus à qui s’a- dresser. Il ne se trouvait dans ses états aucun autre prêtre ou noble qui püt l'aider ni lui servir d'interprète auprès du Tsar. Nikiphore résista six mois à tant de sol- licitations. L'état actuel de la Géorgie et surtout de Ja religion dans cette contrée lui inspirait un décourage- ment mortel; ne voyant d'ailleurs aucun résultat , ïl ne voulait pas se présenter de nouveau au Tsar pour l’en- tretenir des affaires d'un pays où tout empirait chaque jour. Mais la véritable raison paraît avoir élé qu'il croyait pouvoir se plaindre du roi et de la nation dont il. servait les intérêts. Avant de se décider à repartir, il exigea que le roi et ses nobles prissent l'engagement formel de tenir les promesses dont il serait porteur ; qu'on lui remit une lettre contenant la soumission ex- presse de la Géorgie au Tsar; qu'enfin on lui permit d'appeler l'attention de ce monarque sur les mines d'or et d'argent du Thoucheth, et de lui demander des ou- vriers pour leur exploitation. Le dernier point fut le seul contesté, ,, parce que, disait le roi, ce serait un pé- ché d'ouvrir des mines qui n’ont jamais été touchées jusqu'alors. Mais Nikiphore tint bon, et le roi s'engagea à partager avec le Tsar le profit des mines, si on lui envoyait des gens habitués à ce genre de travail. Ces trois articles disent clairement ce qu'il faut penser de l'insuccès des premiers ambassadenrs. Le métropolitain consentit donc à repartir avec les envoyés russes qu'il avait amenés. Le but véritable de cette mission, exprimé dans la lettre du roi, était d'offrir sa soumission pleine et en- tière à la Russie et l'exploitation des mines du Thou- cheth, enfin une demande de secours contre les Les- ghis , les Persans et les Turks, et la fondation d'une ville de défense et d’asyle: cette dernière devait être sur l'emplacement où s'élevait celle construite pour le rot Alexandré, ou du moins n'être pas plus loin de la Géorgie ,,que Térek ou Terki de la Tcherkézie. ‘ En effet on se souvenait d’une tentative de ce genre, faite par la Russie en faveur du roi Alexandré II, grand- père de Théimouraz, mais il paraît que ces villes, dé- truites presque aussitôt après leur fondation, ne s'étaient pas relevées. (29) Aucun autre renseignement ne fait connaître ces deux personnages; il paraît du moins par l’exyression de catholicos que Zacharie était un dignitaire du clergé géorgien, mais ce nom ne se trouve point dans la liste des patriarches de Karthli pour le xvne. siècle. BULLETIN SCIENTIFIQUE. ET ER FE SR RS D And Le tems du voyage pour une ambassade de ce genre était alors de deux ou trois ans, ainsi que le dit le roi dans sa lettre, et cela se concoit facilement ; de-là les angoisses mortelles dont se plaint Théimouraz, qui ne lui laissaient de repos ni le jour ni la nuit, et ces bruits sinistres qui se répandaïent souvent sur le sort funeste de gens dont on ne recevait point de nouvelles durant un si long intervalle. Puis la face des affaires changeait, les réponses rapportées n'étaient plus en rapport avec les besoins du jour. Par exemple, quand Nikiphore re- vint pour la première fois, Théimouraz avait perdu le Karthli et le Karakalkan (5%); il ne put donc satisfaire la pieuse curiosité des Russes qui désiraient voir Mtzkhé- tha, visiter les reliques de cette ancienne métropule de la chrétienté du Caucase : il fallait alors s’excuser de ne pouvoir remplir des promesses faites antérieurement. Une autre fois Alexandré IT d’Iméreth avait sollicité des secours que reclamait sa position ; quelques années après, il était vainqueur de ses ennemis et ne demandait plus rien. Cet éloignement, cette difficulté des commumica- tions, s'opposèrent longtems à ce que le patronage de la Russie füt eflectif au-delà du Caucase : ainsi tout se bor- nait à de bons offices et à des secours pécuniaires. (51) Théimouraz expose dans le plus grand détail quels obstacles il eut à vaincre pour faire entrer en Géorgie son ambassadeur et ceux du Tsar. Après deux ans d’at- tente, durant lesquels le bruit de la mort de Nikiphore s'élait a crédité, il apprend de la reine son épouse que son exprès élail arrivé à Astrakhan. Pour lui il était dans son asyle d'Iméreth: il écrit donc au métropolitain d’at- tendre à Térek (52), où il s'était rendu, la fin de l'hi- (30) C'est, d’après Guldenstädt . Reise, p. 103, cité dans le Voyage de Dubois, iv, 248, le nom général des Phchaws et Goudamaqars ; il signifie Boucliers-Noirs, parce que ces peuples portaient une telle armure. Karakalkan-Kalah, ou, selon des autori- tés persanes que notre savant collègue M. Dorn m'a fait connaître, Qaraqouli-khan-Qalah , était aussi le nom persan de la forteresse géorgienne d'Ananour (Dubois, #bid.). Le roi, dans sa lettre, parle des différends qu’il avait eus avec l'éristhaw de ce pays; et d'ail- leurs Arakel raconte, plus tard, en 1658, que ce chef, nommé Zaal, alla à Ispahan, se soumettre au chah, qui le renvoya sain et sauf d’après le conseil de son premier ministre; mais en 1661 les peuples sonmis à l'éristhaw, i. e. les Thouches et les Phchaws ayant massacré beaucoup de Persans dans le Cakheth, le minis- tre fut destitué: la même année, l’éristhaw fut tué par ses ne- veux, et sa tête portée au chah. Arakel, p. 614. (31) Le roi Artchil, Vie du roi Théimouraz, $ 701, mentionne expressément l'envoi de sommes d’argent durant cette période. (32) C’est ainsi que s'écrit souvent dans nos documents et dans les livres russes le nom de Terki. 365 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 366 ver et la fonte des neiges; au printems il lui mande de passer auprès du mourdar (5%) de Tcherkézie. Mais comme l’éristhaw de Karakalkan, par où arrivaient au- trefois les Russes, élait en mésintelligence avec Théi- mouraz, que le mourdar de Tcherkézie avait mal ac- cueilli les Russes et que le moutzali avait aussi ré- uni des troupes pour leur barrer le passage, l'ambas- sade rétrograda à Térek. Le roi lui envoya trois de ses nobles, Dimitri, Iwan et Nathanael, entra lui même dans les montagnes du Thoucheth avec des troupes et y fit reconnaître son autorité, ainsi que chez les Pchaws, les Khewsours(5*), les Ghlighwis et jusqu’au paysdeKist, lieux où jamais ambassade n'avait passé ; i] confirma les anciens traités de la Géorgie avec ces peuplades, baptisa un grand nombre de personnes dans ces pays, où se trou- vent, dit il, d'anciennes églises et des clochers, et amena les ambassadeurs du pays de Kist, où ils s'étaient déjà rendus: toute cette expédition avait duré deux mois. (3°) Telle était donc la route alors suivie: d’Astrakhan à Térek ou Terki; de là sans doute à Andréevna ou En- déri, entre le Kaïsou et l'Aksaï; de-là, en suivant proba- blement la crête du Caucase, à Karakalkan, dans le Thoücheth et dans le Cakheth, ou, en s'éloignant plus à l'O., de Karakalkan dans le Kisteth, et redescendant le long de l'Aragwi, ou entre les sources de l’Ala- zan et de l’lor (5%$). Probablement que la route plus (53) Eis 1ù» Tisoxëën movortéoiw. Mourdar est un titre arabe, signifiant ,, celui qui a la garde du sceau.“ C'était sans doute une dignité particulière en Tcherkézie, comme Moutzal ou Nou- tzal, chez les Avars du Koïs’ou; Ousmei, chez les Kara-Kaï- taks (il est dit que ce mot est arabe et signifie un chef. O6osp. pocc. B4aa sa Kask. iv, 191); Chamkhal, près de Tarkou. (34) Zra Bovra Toy tovouor, yavrde, xh:yovdee, xevoovoute- dec, yoi #n=n0ec. (35) Wakhoucht, hist. du Cakheth, place cette expédition en 1639. Le roi l’avait entreprise pour convertir les païens du Di- doeth et ouvrir la route de Russie. Les montagnards firent une vigoureuse résistance, et aides des Lesguis ils forcèrent le roi à rentrer bien affligé dans le Cakheth, ayant vu tuer sous ses yeux l'évèque de Rousthaw; Théimouraz eut même un cheval tué sous lui. À cette époque Chah-Séf avait rendu au roi le Cakheth, et méme réclamé son assistance contre les Turks qui le menacaient, comme il a été dit plus haut. Cette expédition est racontée dans les mêmes termes par le roi Artchil, dans son poème, $ 703 et suiv., mais avec quelques détails de plus. (36) Bien qu'il ne soit pas dit ici que les ambassadeurs eussent suivi cette direction pour se rendre dans le Kisteth, cependant s'ils eussent longé la vallée du Térek où la route actuelle jus- qu'au point de partage, il semble que le roi eût nommé du courte et plus commode de Dariel n'était pas encore ouverte aux Russes. Le roi Théimouraz obtint pour le retour des ambassadeurs le passage plus méridional et moins dangereux par Chamakba : ,, celle par le Kisteth, dit-il, est mauvaise; celle du Thoucheth serait meil- leure , maïs elle n'est praticable qu’en juillet. “ Pour se concilier l'amitié du Tsar, Théimouraz ex- pose fort longuement la profession de foi des Géorgiens à l'égard de la sainte Trinité et les anciens rapports de l'église géorgienne avec l'église grecque, qui a tou- Jours approuvé ses croyances. Du reste il parle dans sa lettre au nom de toute la terre d’'Ibérie, comme si la possession momentanée du Karthli et celle du Cakheth, qui seul lui appartenait légitimement, lui eussent donné le droit de se considérer comme le monarque de toute la nation géorgienne. Tels sont les faits contenus dans cette pièce remar- quable. Au moment où elle partait, le roi en écrivait une autre, absolument de la même date, et dont nous n'avons que la traduction en copie authenthique, de moins le fort de Dariel. — Voici un autre itinéraire dont les détails ne sont pas sans intérêt. En l’année arménienne 62 (614 de J C.) l’évèque Israël fut envoyé au pays des Huns, par Va- raz- Trdat, prince d’Albanie, pour traiter de la paix. Parti de la ville de Péroz-Kavat, Israël traversa le Kour, suivit durant 12 jours la frontière de l’Aghovanie et arriva le soir, veille de lPEpiphanie, à la ville des Lphnatsik; de- il passa au pays des Djighb, au pied d'une grande montagne, où les neiges entassées par les vents lui cachaient la route à suivre. Ensuite il entra dans la montagne de Vardégrovac, où il fut bien des jours sans apercevoir le ciel ni les astres; enfin il arriva à Caïéan, ville royale des Huns, de-là à la porte de Tchogh, du côté de Darband, et à l'entrée du carême il atteignit Varetchan, capi- tale des Huns hephthalites. (Hist. des Aghovans par Mosé (‘agh- ENG: 39:) Les Zphnatsik, placés sur le haut Alazan, dans la carte d’Ar- cantovatsi, manuscrit arménien d’Edchmiadzin, 1. ménie de Tchamitch , et Lophnas, rivière de ce pays citée par Elizée (Guerre des Vardanians ch. m1, p. 131), doivent répondre à la position de la Lopotis- Tsqal, dans le Haut - Cakheth : Djighb, plus au N., paraissent répondre à la Tchagma, rivière sortant entre le Didoeth et le Thouchcth, et qui se joint à la Kaïsou; quant à la porte de Tchogh, ce doit être la mème que le Djor des autres auteurs arméniens, le Tzour de Procope (Goth. 1 iv. ch.3) et différant selon lui de la porte Caspienne: c’est un passage au N. de Derbend, dont nous ne pouvons pré- ciser la position avec toute la rigueur désirable M. Dubois (Voyage, t. iv, p. 294) parle de la route de Chamakhi à Kouba, Daghestan méridional, presque dans les termes de notre auteur les arménien: ,, Ce trajet longe des abîmes affreux, et, dans un en- droit, deux planches placées sur une large fente sont le seul pont pour passer à cheval.“ 2 2 267 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 368 Em À sorte que. rieu n'indique en quelle. langue celle-ci fut rédigée; elle servait de réponse à celle du Tsar, ap- portée par le prince Féodor Volkonski et par le diak Artémi Khvatof (57); doute mis en route à peu près au même tems que Ni- kiphore en compagnie d'Tvan Borissovitch Tcherkaski et du diak particulier Féodor Likhachévitch, dont les noms ne paraissent pas dans le grand message. Le roi se. plaint. au commencement, que les deux ambassades de Chariton et de Théodose ne lui eussent rapporté aucune lettre de la cour de Russie, tandis que l’on à vu précédemment le contraire. Nous apprenons encore que Nikiphore avait été retenu un an entier à Astra- khan, et qu'on l'avait cru mort, et que la fille du roi lui avait été enlevée de force par le chah, après la prise d'Erivan en 1636. Cependant le Tsar avait recommandé à ses envoyés de voir en Géorgie, entre autres reliques, la robe: de J. C., conservée jusqu à ce jour à Mtzkhétha, suivant l’expres- sion souvent répétée de la lettre qui nus occupe. Le ces deux envoyés: s'étaient sans qu'il a perdu la possession: du Karthli où étaient: toutes: ces images et reliques. Pour pare mn entièrement’ l'importance que le Tsar attachait à cette- partie de ses instructions , il faut se rappeler qu'en 1625, suivant l'äutorité du Hosoï Arronucens crenens (p.248), l'am- bassadeur russe Vasili, Korobin (5%) écrivait au. Tsar et: kel, p. 121, au, patriarche Plilarète, que le chah. voulait leur, envoyer |! la, chemise de: J. C,, prise par lui en Géorgie, du- tems même que, lui Korobin était en Perse, et une petite boîte d'or. En effet’ ces deux objets fürent apportés par les envoyés persans Roustan-BeK et Mourat-Bek , et pla- cés dans le palais impérial. Sur les informations qui fu- rent prises, Nectaire, archevêque de Vologda, dit | qu'après avoir été archidiacre à Jérusalem, revenant par la Géorgie, il y avait vu, dans l'église; cathédrale , une colonne de pierre, où on lui assura,qn'était la chemise: de: J. C., mais que cette colonne avait été bouleversée: durant la guerre de Perse: Théophane, patriarche: de: Jérusalem, lui avait dit qu’il était de: notoriété que (37) Ces deux envoyés s'étaient sans doute mis en route à peu près au même tems que Nikiphore en compagnie d’Ivan Borisso- vitch Téherkaski et du diak particulier Féodor Likhachévitch (38) Ce doit être ce même ambassadeur qui essaya ,d’intercé- der auprès de Chah-Abaz en faveur du roi Louarsab de Karthli. et dont il est parlé dans Arakel, p. 139, mais cette, intercession |! fut sans résultat, captivité, à Goulab - Qala. Joasaph ; 255 images, cette chemise était chez les Géorgiens; qu’enfin d'après le recit’ du cellerier du nouveau couvent de Spas, ac compagnant Théophane, un soldat Géorgien, assistant au crucifimenl, avait eu cette robe dans son partage. Sur quoi, là relique envoyée par le chah, le Téar or- donna à Ioseph , archimandrite du Nouveau-Spas, de la faire porter chez les malades. Comme elle opérait des guérisons, le patriarche la transporta dans l'église. de l'Assomption; enfermée dans la boîte d'or, elle fut dé- posée sur le tombeau de J. C. Puis on la coupa en deux morceaux , dont l’un resta dans cette église et l’autre fut mis dans une croix restant chez le Tsar. Une fête fut établie au 25 mars. Mais Théimouraz, dans sa lettre, dit au Tsar que la relique qui a été montrée à Nikiphore , à Moscou, n’est point la chemise de J. C., [mais la ceinture de la Mère de Dieu, ou, selon d'au- tres , le suaire qui a été sur la face du Sauveur, et qu'elle provient de l’église de Roubel. Quant à la che- mise , selon la tradition ancienne , elle est à Mizkhétha, . à ë » d’où personne n’est digne de l'enlever. Le tout ap+ roi s'excuse de ne la leur avoir pas montrée, sur ce | | partiendra au Tsar,,si Théimouraz parvient à s'emparer. du Karthli.“ Nous lisons d'ailleurs dans l'historien Ara- que Chah-Abaz, croyant: en effet avoir enlevé ce palladium de la Géorgie, l'avait déposé dans. son trésor, et qu'une; lampe brülait toujours. devant; Il n'est guère probable que le; chah, s’en. fût dessaisi.. Le rot remercie le Tsar de lui-avoir aussi-envoyé l'ar— ichimandrite: du couvent de la Ste.-Trinité, Iosiph et Îles ë: prêtres réguliers Alexis-et Arséni, pour réformer l'église: géorgienne, avec’ le: secours’ des prières du: patriarche des couleurs et de l'or pour la peinture , un peintre. et autres objets ; il demande un secours de troupes contre les Koumoutks, et que. le Tsar fasse construire une ville dans les montagnes de Doucheth (5°). La lettre, se termine par, la formule. du serment de soumission du roï, de. ses. fils: et. de: tonte l’Ibérie,, au tsar, Michael Kéodorovitch et aux, grands. princes Alexisset. [van.. Cette lettre était signée et seel- Jlée’ du ror: de: son ministre Rawaz -Bek eti des’ nobles: Papouva Marav:(0), Iorr Téherkas (#) puis venaient les signatures du tsarévitch David, de Zébéda, arche- vêque d’Alaverd , puisque Louarsab fut tué dans le Jieu de sa | du métropolitain Nicéphore , des ” (39) Je pense qu'il faut lire de Thoucheth, car la contrée on est Douchéth n'äppartenait pas à Théimouraz. 40) i. e. Papoua Moouraw. 41). ie. de:la famille Tcherkézichwili. évêques Zacharia de Rousbel, Kozma Ninotsmmdel, Za- charia Samébel (#2) et de Béjan, maître de la table du roï- 1640. On a vu dans la seconde lettre de 1639 que le mé- tropolitain Nicéphore avait été retenu un an entier à As trakhan C’est sans doute durant son séjour en cefte ville qu'il écrivit au Tsar une requête grecque, apportée à la cour des ambassades par le pristaf Maxime Lad)y- jenski, le 12 avril 7148 ou 1640, et traduite à la même date. Cette lettre se compose de deux feuilles de papier de la même grandeur que celles du premier message; c'est aussi la même écriture grecque, mais plus fine. plus serrée et par conséquent plus difficile à déchifirer. Cette lettre comporte 110 lignes, et n'a ni signature ni date; j'ignore s'il en existe une traduction. Au milieu des protestations de soumission de Ja Gé- orgie à la Russie, des tirades pieuses, des citations de la Bible dont elle est remplie, on y remarque quelques passages intéressants exprimant des faits. Nicéphore re- présente son souverain comme monarque de toute l'I- bérie, mais réduit à un triste état par les incursions des Lesguis, tributaires de ses prédécesseurs (ce qui est vrai); il exprime la plus vive admiration pour l’é- tat florissant dans lequel il a trouvé l’église russe et sa reconnaissance pour l'accueil qui lui a été fait à la cour, et insiste fortement pour que le Tsar protége efficace- ment son maître. À la fin ïl se plaint à plusieurs repri ses de n’avoir pas reçu de réponse à ses demandes ni à ses messages ; ,, voici le mois d'avril, dit-il, et une année entière revolue;... je ne puis attendre une heure de plus, il est tems de rentrer dans mon pays, il ÿ a plus d’un an que j'ai accompli ma mission, et trois dé- cades que j'ai écrit ma requête sans recevoir de ré- ponse. “ Cette réponse devait venir un peu plus tard, comme la suite le prouvera. 1641. Le roi Théimouraz avait formellement demandé par sa lettre de 1639 qu'il lui füt adressé un rescrit par lequel le Tsar accepterait la soumission de k Géor- gie et de son roi et agréerait ses serments de fidélité. En conséquence, dans l’année 1641, le tsar Michael Féo- dorovitch lui fit porter le rescrit survant (#), qui fut (42) Les adjectifs qui accompagnent le nom des évêques, in- diquent leur résidence : Rousthawi, d’où Rousthwel (et non Avus- bel), Nino-Tsminda et Saméba, trois églises épiscopales du Cakbeth. (43 Aux Archives, rpy3 N. 6. BULLETIN SCIENTIFIQUE. remis à l'ambassadeur Evphim Féodorovitch Muichnetski et au diak Ivan Kmotcharef, accompagnant le métropo- litain Nikiphore dans son retour. L'importance historique de ce document ne permettant guère de l'abréger , j'en donnerai ici une traduction complète. » Dieu un, sans commencement et sans fin, invisible, redoutable, inaccessible , résidant au- dessus des cieux , commandant aux forces célestes , qui par la parole im- mortelle de sa haute sagesse a créé loutes les choses visibles et invisibles, qui par son esprit indépendant et divin vivifie tout; qui, regardant la terre de son oeil toujours vigilant, voit tout ce qui s’y passe , el accorde à tous les hommes de douces consolatious; lui qu'ado- rent en tremblañt, sous trois noms, les habitants du ciel, de la terre et des abimes: ce Dieu unique, nous l'honorons et lui rendons hommage dans la Trinité; par l'iueffable bonté de sa divinité resplendissante et toute- puïssante, nous vivons , nous mouvons et existons, et faisons monter l'hymne de la gloire vers sa majesté ; » Par la grâce donc de ce Dieu que nous glorifions dans la Trinité, nous grand souverain, tsar et grand- prmce Michaïlo Féodorovitch, autocrate de toute la Russie, de Vladimir, de Moscou, de Novgorod, tsar d'Astrakhan, tsar de Sibérie, seigneur de Pskof et grand-prince de Twer, de Iougor, de Perm, de Viatka, de Boulgarie et d’autres états, grand-prince de Novgo- rod de la terre inférieure , de Rézan, de Rostof, d’la- roslaf, de Biélozéro, d'Oudor , d’Obdor, de Kondin, et maître de toute la contrée septentrionale, souverain et possesseur de beaucoup d’autres empires : » Nous avons gracieusement commandé de donner à Théimouraz, chef de la terre d’Ibérie, et à son fils le tsarévitch David ce rescrit de notre faveur tsarienne, pour leur servir de document authentique à l'avenir, en conséquence de l’humble hommage et supplique du- dit roi Théimcuraz; (4) » Parce qu'anciennement les tsars et princes de la terre d'Ibérie professaïent notre foi chrétienne orthodoxe, et qu'ils furent depuis longues années soumis aux grands souverains , tsars et grands - prmces de Russie, nos an- cêtres. Notre aïeul d'heureuse mémoire, le grand syu- verain , tsar et grand-prince, autocrate de toute la Rus- sie, [van Vasiliévitch, reçut sous son auguste main tsa- rienne le tsar grouzien Léonti, père du tsar Alexandre, pour le défendre, par amour pour la foi chrétienne or- thodoxe. (44) Le mot russe officiel est ,,battement du front,“ terme qui fut supprimé des requêtes adressées au Tsar, du tems de Piérre- le-Grand. ** 371 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 972 —————————————————————————————————————————— . Après le tsar Léonti, son fils le tsar Alexandre et ses enfants furent également soumis à notre aïeul d’heu- reuse mémoire le grand souverain, tsar et grand-prince Féodor Ivanovitch, autocrate de toute la Russie, et à ses successeurs les grands souverains et tsars russes, et baisèrent la croix au nom de ces grands souverains : beaucoup de rescrits définitifs (**) des tsars grouziens existent dans notre trésor tsarien. + Dans les années précédentes ledit tsar Théimouraz envoya nous rendre hommage , à nous grand souverain, ainsi que le tsar Lori de Bachadjouk et le tsar Manouilo de Gouriel, disant que le chah persan Abas avait con- quis la terre grouzienne, détruit les divines croix et chassé ledit tsar l'héimouraz de son pays. Or, dans l’année précédente 127 (#5) (1619), ledit tsar Théimouraz nous envoya à nous grand souverain un rescrit, par son ambassadeur Chariton , métropolite de la très pure Vierge de Kourmit, pour nous rendre bommage et demander du secours contre le chah persan Abas, qui avait dévasté la terre grouzienne et profané les églises de Dieu, et ledit tsar Théimouraz s'en était allé dans la terre de Bachatchin, où est le corps de la sainte tsarine Dinar; et nous grand souverain, ap- prenant les chagrins et la ruine dudit tsar Théimouraz, nous avons gracieusement voulu lui accorder assistance dans sa détresse et prendre à l'avenir ledit tsar Théi- mouraz avec toute la terre d’Ibérie sous notre faveur et surveillance tsarienne, comme autrefois; et comme son grand - père le tsar Alexandre était sous la main de la majesté tsarienne de l'empire russe, à cette épo- que ils vivaient heureux et tranquilles, à l'abri de tous leurs ennemis. personne n'osant conjurer contre eux, à l'ouie du nom formidable de nos ancêtres. . Mais en l’année 132 (1624) ledit tsar Théimouraz en- voya au grand souverain notre père, au très saint Phi- larète Nikititch, patriarche de Moscou et de toute la Russie, un rescril avec l'ambassadeur (47) Féodose, ar- chevèque de Jérusalem et du Golgotha, et dans ce res- crit il parlait de secours contre Abas, chah de Perse, le- dit Théimouraz ayant été forcé par le chah à passer dans la terre de Turquie et désirant être sous notre (45) ï. e. renfermant un acte de soumission perpétuelle (46) i. e. 7127, il est d'usage en Russie, de ne pas nommer le millésime dans ces sortes de documents, et même dans le langage on dit, p. e., l’année 12, pour 1812, l’année 30 pour 1830 , etc. (47) Ce mot et le précédent sont au jluriel, par honneur, ce qu arrive souvent dans cette pièce. auguste main tsarienne, avec toute la terre de Grouzie, comme ses ancètres les tsars grouziens avaient été pré- cédemment à l'égard de nos ancêtres, les souverains et tsars russes. Nous grand souverain, nous écrivimes à ce sujet à Abas , chah de Perse, par nos ambassadeurs Vasili Korobin et le diak Astaphi Kouvchinof, pour que Chah-Abas, par amitié fraternelle et amour pour nous tsar, n'ordonnât plus désormais d'attaquer la terre de Grouzie, et rendit audit tsar Théimouraz sa mère el sa femme. Abas, chah de Perse, écrivit donc à no- tre majesté tsarienne, par le moyen de nosdits ambas- sadeurs , que par amitié fraternelle et amour pour nous tsar il n’attaquerait plus désormais la terre de Grouzie, et lui rendrait sur-le-champ sa mère et sa femme. » Et en l'année 145 (1637) ledit tsar Théimouraz envoya à notre majesté tsarienne son ambassadeur Niki- phore, titré métropolite de la province de Koukoson, avec un rescrit; dans ce rescrit, adressé à nous grand souverain, il disait avoir envoyé précédemment à notre majesté tsarienne, plus d'une fois, ses ambassadeurs, sans qu'on lui eût adressé aucune réponse authentique ; il demandait que nous grand souverain accueillissions son ambassadeur et les paroles qu'il avait urdre de nous por- ter à nous grand souverain, en nous rendant hommage, et l’écoutassions avec bouté; que ledit tsar Théimou- raz se confiait en Dieu et en nous grand souverain; nos ancêtres les grands souverains, tsars et grands - princes russes, ayant tenu l’aïeul et le père dudit Théimouraz sous leur gracieuse faveur et garantie, ayant eu avec eux une correspondance d'ambassades , que nous grand souverain nous prissions de même ledit tsar Théimou- raz, afin que les infidèles qui l’apprendraient en con- cussen! de la crainte, lorsqu'ils verraïent l'amitié et l’a- mour réciproque des souverains chrétiens ; que ledit tsar Théimouraz n'avait pas d'autre seigneur que notre majesté isarienne, et que nous grand souverain, notre majesté tsarienne , nous prissions ledit tsar Thémmouraz sous l’augusie main de notre majesté tsarienne, sous notre gracieuse surveillance , garantie et defense, sans le laisser sortir des mains de notre majesté tsarienne, par amour pour le Christ et pour la foi chrétienne or- thodoxe , afin qu'il eût l'assurance que ses états seraient surveillés par notre majesté tsarienne ; que nous lui en- voyassions notre ambassadeur pour visiter les saintes églises de toute la terre d'Ibérie et la grande église dite de Skhéta, où est déposée la robe du Christ, qui s'y conserve jusquà présent. Nous grand souverain, ap- prenant l'arrivée dudit tsar Théimouraz, et les per- séculions que lui et ses états souffraient de la part de BULLETIN SCIENTIFIQUE. 274 ses ennemi: , nus nous hâtâmes non médiocrement , el nous rappelant la protection et la garantie accordées aux précédents tsars grauziens par les anciens grands souverains ét tsars russes, nus ancêtres, nous résolümes gracieusement de ne point retirer dudit tsar Théimou- raz et de toute la terre d'Ibérie, par amour pour le Christ et pour la foi chrétienne , la main auguste de notre majesté tsarienne, et désirons le garder sous notre clémente surveïllance, afin que la foi chrétienne ortho- doxe ne soit point blasphémée par les infidèles; nous avons aussi envoyé, d'après sa lettre et requête, nos ambassadeurs, notre noble et prince Féodor Féodoro- vitch Volkonski, et notre diak Artémi Khvatof, leur ordonnant d'examiner ses états, le pays et les localités, d'inspecter la religion chrétienne orthodoxe, les saintes églises et les reliques miraculeuses , et avons envoyé avec nos ambassadeurs des personnes de l’ordre ecclé- siastique. , Encore , dans l’année passée 148 (1640), les ambas- sadeurs de notre majesté tsarienne, le prince Fécdor Féodorovitch Volkonski et le diak Artémi Khvatof sont venus de Grouzie auprès de nous grand souverain, à Moscou, et ils nous ont remis à nous graud souverain un papier d'état et la lettre en réponse dudit tsar Théi- mouraz, ainsi qu'un écrit relatif au baisement de la croix, avec les signatures et sceaux dudit tsar Théi- mouraz et de son fils le tsarévitch David, des membres de leur clergé et des gens qui les entourent; dans le papier d'état, dans la lettre en reponse et dans la sup- plique il était écrit: que ledit tsar Théimouraz, son fils le tsarévitch David et leurs proches ont baisé la croix en notre nom de nous grand souverain, en celui de nos augustes fils, le seigneur tsarévitch Alekseï Mi- chailovitch, et le tsarévitch prince Ivan Michaïlovitch, dans ce sens que ledit tsar Théimouraz, son fils, leurs eufants, les gens qui les entourent et toute la terre d'Ibérie seront sous la main auguste de notre majesté tsarienne , de nos augustes fils et petits-fils que Dieu nous donnera à l'avenir à nous grand souverain, comme sujets à jamais inamovibles , et qu'ils ne s'attacheront à nul autre souverain. » Avec ces ambassadeurs de notre majesté tsarienne ledit tsar Théimouraz a aussi envoyé à notre majesté tsarienne son ambassadeur avec un rescrit, à savoir le précédent ambassadeur Mikiphore. titré métropolitain de Kourmit. Ce rescrit, adressé à nous grand souverain, porte (et il est aussi prescrit de rendre hommage ver- balement à notre majesté tsarienne), il porte demande que ledit tsar Théimouraz ne soit point retiré de des- suus la main de notre majesté tsarienne, et qu'on lui envoie par sondit ambassadeur le métropolite Mikiphore un gracieux rescrit de notre maje-té tsarienne, lequel gracieux rescrit de notre majesté tsarienne soit désormais en ses mains, en faveur de ses enfants, afin que ledit tsar Théimouraz et ses enfants aient confiance dans no- tre majesté tsarienne que lui travaille à exécuter tout commandement, tel quil sers, de notre majesié tsa- rienne, et ne fasse jamais rien contrairement aux ordres de notre majesté tsarienne. » Êt nous grand souverain, tsar et grand - prince Mi- chaïlo Féodorovitch , autocrate de toute la Russie, sou- verain et possesseur de beaucoup d'états, ayant entendu la lettre en réponse, l'écrit relatif au baisement de la croix et le rescrit, vu que ledit tsar Théimouraz s'est placé sous l’auguste main de notre majesté tsarienne , qu'il nous a donné des droits, lui ledit tsar Théimou- raz, son fils le tsarévitch David et les gens qui les ap- prochent, sur eux et sur toute la terre d'Ibérie, en baisant la croix , et apposant leurs signatures et sceau x sur cet écrit, nous le louons et avons ordonné à son ambassadeur de voir notre personne tsarienne, nous rap- pelant l’amitié et correspondance d’ambassadeurs existant entre les precédents grands souverains et tsars russes nos ancêtre+, et les précédents tsars ibériens, et l’hom- mage et requêle dudit tsar Théimouraz, nous avons gracieusement consenti à prendre ledit tsar Théimou- raz, son fils le tsarévitch David, les gens qui les ap- prochent et toute la terre d’'Ibérie sous l'auguste main de notre majesté tsarienne, et à ne poiit en aucune façon les laisser sortir de dessous la main de notre ma- Jesté tsarienne, pour l'amour du Christ et de la foi chrétienne, afin que la foi chrétienne orthodoxe ne soit point blasphémée par les infidèles. » Et pour plus d'assurance, selon la prière dudit tsar Théimouraz, nous lui avons envoyé ce gracieux rescrit de notre majesté tsarienne, sous le sceau d’or et le contreseing d’un diak, par les ambassadeurs de notre majesté, expédiés avec nos gratifications souveraines, à savoir le prince Evphim Féodorovitch Muichnetski et le diak Ivan Kmotcharef, nous lui avoris aussi en même tems envoyé son ambassadeur, le métropolite désigné Ni- kiphore, gratifié de notre faveur tsarienne. Le tsar Théï- mouraz ayant par-devers lui à l'avenir le gracieux res- cril de notre majeslé tsarienne, pour ses fils et petits- fils, servira en tout noire majesté tsarienne, nos augus- tes enfants et petits-enfants; il sera plein d’empresse- ment et de bonne volonté, sans aucune fraude; il re- cherchera notre gloire et nos commandements, sera sous l'auguste main de notre majesté ‘tsarienne, de nos au- gustes enfants et pelits- enfants, sans discontinuer jus- qu'à la fin de sa vie, cenformément à son baisement de croix. » Et pous grand souverain, et nos augusies enfants, nous retiendrons sous l’auguste main de notre majesté tsarienne ledit tsar Théimouraz, son fils le tsarévitch David, les autres enfants et petits - fils qu’il aura à l'a- venir, lons ses gens et toute la terre d'Ibérie, nous les tiendrons sous notre gracieuse faveur et garantie, eu égard à leurs services et droits, afin qu'ils aient con- fiance en notre faveur et grace tsarienne. »AÀ ce gracieux rescrit de notre majesté tsarienne, pour plus d'authenticité, nous avons ordonné d’apposer notre sceau d'or. ,, Ecrit en la cour de notre souveraineté, dans notre ville capitale de Moscou, l'an depuis la création du monde 7149 (1641) le 31° jour de maï. “ (Ge rescrit fut tracé sur grande feuille de papier a- lexandrin, tout en écriture russe; l'invocation entière, le nom et le titre suprême commençant par les mots » Tsar de Vladimir, (48) ainsi que les (4°) lettres or- nées de grandes dimensions , la bordure et les figures sont dorées, avec le contreseing du diak ; le sceau , sur le pli du rescrit, est en or, du poids de 53 zolotniks moins un quart; la soie à laquelle pend le sceau est barriolée d’or et d'argent , avec houppe, et les attaches sont de deux archines moïns un quart.) Reprenons maintenant la suite des faits de la vie du roi Théimouraz, depuis 1639: ïl était alors dans le Ca- kheth. Comme ce prince n’avail point renoncé à ses pré- tentions sur Je Karthli, Rostom, qui y régnait de fait et de droit, eut recours à la force pour obtenir sun dé» sistement, ou du moins pour le réduire au repos. Après divers combats et des succès variés, Théimouraz fut enfin vaincu à Ougbhlis, et son fils Dawith tué, en 1648; (48) Comme le titre impérial commence dans d’autres actes de ce genre, el postérieurs, par les mots ,, Tsar de Moscou, “ ou autres, cette remarque sur la forme n'est pas inutile (49) Les mots Gykn (sic) æpaxekie, que j'ai rendus par lettres ornées, n'offrent pas un sens bien certain J’ai consulté à ce sujet plusieurs Russes très instruits, qui n’ont pu me donner de solu- tion ; d’ailleurs le mot æpaxcexiÿ manque dans le dictionnaire de l'Académie russe, et Reiffe lui-même n’en donne pas d’ex- plication satisfaisante pour Je cas présent. Une personne connais- sant bien la langue russe m’a dit connaître l'expression æpazxeroe Bu ,, vin étranger,‘ et a pensé que je pouvais traduire ainsi que je l'ai fait. BULLETIN SCIENTIFIQUE. il obtint de la générosité de son vainqueur la permis- tion de se retirer avec sa famille eu Iméreth, près de son gendre Alexandré. Là , en 1650, arriva une ambas- sade russe, mentionnée dans l’histoire de Géorgie. A- près un séjour de 7 ans en Iméreth (*°), Théimourag envoya en Russie son petit-fils Eréclé; ce prince alla à Terki, à Astrakhan, et fut enfin conduit à Moscou. Théimouraz partit l'année suivante (soit 1656 51) pour la même destination; mais le tsar Alexis n'ayant pu le secourir , il revint en Iméreth, où il vécut misérable- ment jusqu’en 4661. Alors il se remit volontairement au roi de Karthli Chah-Naoz, qui l’envoya à Chah-Abxz Il, Ce prince, après l'avoir fnsulté dans l'ivresse, ayant voulu le faire changer de religion, l’envoya, sur son refus, à Astarabad (*?), où il mourut durant l'hiver de 1665, dans sa 74° année; il avait porté le titre de roi dès l’âge de 16 ans et en avait régné 58. 1652. Ces faits et ces dates, donnés par l'histoire géorgienne, sont ils exacts, c'est ce que nous allons voir par les documents des archives. Une lettre grecque du roi (53), sans date, mais traduite à la chancellerie le 23 (5) avril 1652, nous apprend que l'ambassadeur Nikiphore Tolo- tchanof et le diak Alexis Iévlef (55) sont arrivés, avec les envoyés géorgiens , le prince Jean et l’archimandrite Pachôme , lui apportant les grâces du tsar Alexis Mi- chaïlovitch. Le présent du Tsar consistait en 82 quaran- tames de zibelines pour le roï et 18 pour les nubles attachés à sa personne. Si ces fourrures n’élaient pas de premier ordre(%$), pourtant la quantité en était consi- dérable, et témoïgnait d'une grande générosité. David, (50) Voyez les Dates de Wakhoucht, dans les Mémoires de notre classe, t. VI, p. 202, et l’histoire du Cakheth par le même, aux dates indiquées ici. (51) On verra plus bas si ce chiffre est exact, (52) Suivant la Chronique géorgienne (p.97 du texte) ce fut parce que le prince Eréclé, qui était alors dans 1: Thoucheth, avait refusé de venir près du chah recevoir l'investiture du Cakheth, (53) Ensemble avec le N. 27 rpya. (54) Les chiffres sont entièrement couverts d’une bande de papier collée dessus, mais ils étaient sans doute visibles, lorsque ces indications furent écrites à la chancellerie sur l'enveloppe. (55) Ce nom manque dans la lettre, mais il se trouve dans les sommaires de la chancellerie. (56) C'est un fait de plus à ajouter aux autres de même na- ture rapportés dans le curieux article des CII. Bsaomocru, 1841, No, 204, d'ou jai tiré l'explication du mot aco)ox7«, russe sorok, quarante. Ces quarantaines, y est-il dit, sont des peaux de zibeline de deuxième qualité, assemblées ainsi en paquet. 377 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 378 oo ee. fils de: Théimouraz dont noùs avoris raconté plus haut la mort, avait laissé trois fils: Giorgr, le plus jeune, que. le: roi d'Tméreth. Alexandré, avait. adopté et qui: mourut lui-même avant là venue de l'ambassade ; Louarsäb, qui mourut en: 1659; pour Nicolas, l'aîné des fils de: David. et qui fut plus tard roi sous le nom d'Rréclé: 17, le Tsar demanda au roï de le lui confier pour l'élever : il avait, alors huit ans (7). Théimouraz ne: voulait l'envoyer que l’année suivante, soit 1652 (55), et il pria les: ambassadeurs: d'attendre la fin de, l'hiver en Géorgie, mais ils s'y refusèrent, ce dont le roi se plaint avec amertume, car il voulait que la mère du jeune prince l’accompagnât ,: el aller. avec eux x Terki. Be diak consentait bien à attendre, maïs. Nikiphor et Jean, qui faisait les fonctions: de drogman,.s'y étant re- fusés, le roi les laissa aller eb se conterta d'envoyer avec eux le moine Théophaïie ;, porter au Tsar sa re- ponse, promettant de le suivre. après: l'hiver. I: était alors dans une telle indigence qu'il fit vendre en Tur- quie les zibelines: ci-dessus. mentionnées:,, par besoin d'argent, et parce que, dit-il, on. ne porte. pas dans son. pays de: telles. fourrures. I est remarquable qu'au. commencement. de cette lettre: le. préambule est uné. simple traduction de celui des! restrits des tsars; quant aux titres, Théimouraz denne au. tsar Alexis Michaïlovitch,, à- la: suite de tous les autres, celui. de roi de l’Ibérie. et. dei la. Tcherkézie:, Du. reste ,: il. réitère. souvent ses. engagements de. sou- mission et. la demande de troupes. et d'argent. 1656. Il y avait huit ans que T'héimouraz était er Iméreth , et il avait envoyé son petit-fils: au Tsar, lorsqu'il écrivit à ce dernier une lettre en grec, traduite à la chancel- (57) Le-roi Artchil, $ 971, lui dônne cinq’ añs après la ba: taillé d’'Oùghlis, où mourut: son père: L'histoire ne dit pas posi- tivement-quel était l'aîné: des’trois fils: le roi, dané:sa lettre, les nomme dans cet ordre, Louarsab, Nicolas ,. Giofgi ; de’ son: côté, : le.roi,Artchil ,; sans. nommer. ces. trois princes ,, dit que ,, l'aîné de tous avait cinq ans: ‘‘ ce. doit être. l'héritier da trône ,.Nico- las,, sans , aucun. doute. Il ajoute, $ 994,, qu'il fut, envoyé en. Russie à l’âge de:sept: ans; et. encela. il s'accorde presque. avec’ le. roi, Théimouraz. (58). La date. de l’arrivée. des.ambassadeurs ne m'est: connue. que par l’histoire géorgienne , mais je suppose. qu'il. fautila fixer plus tard que 1650, car il n’est pas probable que le roi eût tardé deux’ ahs° à repondre” au Tsar et à lui envoyer son fils. On peut bien supposer qte la lettre ait‘été écrite en 1651, j'en conviens, mais Wakhoucht dit que le roi, avant d'envoyer son petit-fils, était resté septi ans. en. Iméreth; ort il y était entré en 1648: c'est sur cela que jé me suis basé ue à lerie lei 24: avril 1656: et qui fut portée par Duitr; Ezékiélovitc Forévnien (5°) et par l'interprète Jean Grigorovitch.,, probablement le méme que nous avons vu partir dans celle de 1652. Lorsque celle-ci fut écrite, le ri venait d'apprendre que le Fsar entréprénait ur! expédition: contre: la: Pologne (50), et que le princé Ni: colas l’ÿ avait suivi. Ce sont d'ailleurs les mêmes plain- tes sûr son misérable état ét sur les nouveaux ravages exercés par le cliäh en Cakheth, depuis le débart de son’ petit=fils, enfin des demandes de secours Il vou- drait surlüut que le Tsar énvoyât à Terkr un de ses boïards pour le’ recevoir, lui, sa femme et ses grands, et des troupes à Amiälcarÿ ou Mälcari (f*), pour lui sérvir d’eséürte: Ce! lieu était sur la route à suivre en allant d'Imérèth x Pérki, comme l'avait fait lé tsaréviteh Nicolas. Il envéyait égalerent au Tsar le pouce du pied de sa mère, là reine Kéthéwan, martyrisée ,,1l y a 40 atis par ordre du chah:« (62) Derrière cette lettre dans un coin à gauche et tout eñ haut, se trouvent quelques mots géorgiens, dont: je ne’ puis fixer le’séns, et qui peut-être appartenaient à üne plirase dont le resté, écrit sur un autre papier, * été détaché. Les voicr: 32&%946 | (une ligne effacée) cwdbol ob | é0%oU dois ,, at souverain . . ..... ce 1657. (Serment de fidélité des peuples des montagnes.) Ici se place dans l'ordre chronologique un document géorgien coté de janvier 1655 (rpys. N. 10), dont voici la teneur: ,;, Grand et tout-puissant seigneur, grand roi, souverain de tous les chrétiens, tout- pu ssant Alexis, fils de Mikhaïl, par votre vrdre, notre reine et notre prince royal nous ont envoyé un exprès avec ce mes- | (59) Le mot rogs8ryroc cache certainement un qualificatif géor- gien, que je ne puis reconnaître. | (60) C’est sans doute la guerre de Pologne mentionnée en 1654 dans l’histoire de Russie par Oustrialof, Ile édit., t. IL 4 P- 229. | (61) C’est le nom du district des montagnes de l’Oseth situé ux sources de la Malka, et que les cartes géorgiennes nom- ment Basiani. Descr. stat. du Cauc. par Guld., en russe. S.-P- 1809 p. 84, 146, 151. (62) D'après Wakhoücht, la reine Kéthéwan fut misé à mort à: Chiraz, le 1% septembre 1624, en’haiïte de la foi chrétienne; t{ peut - être! aussi. pour” avoir refusé de partager la couche de’ ah-Abaz, qui était amoureux d'elle: ces quarante ans nous eporteraient donc à l'an 1616; ainsi il est évident que cette ate donnée par Théimouraz est exagérée. Arakel, p. 145, place ce fait en 1074 de l’ère arménienne , ou 1625. 379 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 380 Oo Oo © HE sage: ,, Comme nous sommes soumis à ce grand ssuve- rain, devenez aussi ses vassaux et prosternez - vous devant lui.“ Maintenant , (65)... souverain, notre mai- tre s'étant ..... à vous, nous aussi habitants des trois pays chrétiens du Thoucheth, de Phchaw et de Khew- soureth , nous avons fait une promesse et nous sommes réciproquement engagés; nous avons aussi envoyé Sozam Maksimiteh, ancien du Khéwi, Grigol Sidritch et Pawlé Ivanitch en ambassade , el sommes devenus les vassaux. Prosternés devant toi, ce que tu ordonneras nous le ferons. Nous reconnaissons un seul Dien et ensuite no- tre maître Théimouraz. Demeurant dans un lieu fort, où nul homme ne nous atteint, depuis le tems que le roi de Perse fait la guerre à la Gévrgie, nous n'avons pas laissé entrer les gens de ce monarque, nous les avons massacrés partout où ils se sont approchés de nous, nous avons mis en fuite son sardar et exterminé ses troupes. Maintenant, grand souverain, le chah a vaincu notre maître ; n'ayant d'appui nulle part, nous espérions en Dieu qu'il nous viendrait un ordre et des gens de ta part. Ton ordre étant arrivé avec un exprès de notre reine, nous l’a- vons accompli, en nous réfugiant près de toi et te ren- dant hommage. Fais de nous tes serviteurs et tes soldats. Depuis ce jour nous sommes tes vassaux. “ Je retrouve encore dans mes extraits une lettre géor- gienne, cotée du 22 déc. 1657, sans signature ni aucun indice de qui elle est, disant: ;, Vous nous avez autorisé à présenter nos hommages à la reine, et à baiser sa main souveraine . . . jours de ceux qui nous font du bien et à notre princi- pauté! Nous et notre principauté nous sommes recon- Dieu multiplie par mille chacun des naissants el prions pour votre grandeur. Ensuite nous veus offrons ces présents, quoique peu dignes de vous: une coupe de marbre, une bague en perles, troïs au- tres bagues, une corbeille d'argent, une ceinture d’é- toffe d’or, un filet, un turban et un chapelet de corail. Comme nous bâtissons une église pour la conservation de vos jours, daignez, si cela ne vous fâche pas, nous donner un peu d'or pour en orner l'image.“ Ce doit être une lettre des muntagnards, envoyant des présents pour l'épouse du tsar Alexis. 1658. Peu de lems après avoir écrit la lettre de 1656 Théi- mouraz se mit en route, comme il en avait le piojet, et adressa de Saralof, au Tsar, une lettre en grec, non plus ‘sous la forme d’une pièce de chancellerie, sur (63) Ici le papier est déchiré. 2 grand papier et avec toutes les formules ordinaires en- tre princes, mais dont l’asparence extérieur: et la ré- daction sont plus familières, s'il est permis de parler ainsi. Il lui annonce qu'il est arrivé avec un moine et les nobles de sa suite, le 8 octobre (1657), à Astrakhan. IL était venu par mer, ainsi que le prouve un passage où il parle «des dangers qu'il a courus soit dans la tra- versée, soit en parcourant la Tcherkézie, où l’escorte envoyée à sa rencontre ne l’a pas atieudu. Faute d’or- dres supérieurs, les boïards ne luï ont pas permis de partir cet hiver pour Moscou. Il quitta Astrakhan le 7 mars (1658); arrivé à Saratof le 11 avril, jour de Pâ- que (5*), il demande qu'il lui soit permis d'aller promp- tement à Moscou, parce qu'il apprend que le Tsar se dispose à partir peur une expédition (55). Il fait des voeux pour le succès des armes du Tsar, et pour que l'Ibérie, le Karthli, le Cakheth, le pays des Kou- mouiks et le Daghistan reconnaissent son autorité. Il demande encore que le tsarévitch Nicolas, qu'il n’a pas vu depuis 6 ans, vienne à sa rencontre. (f) Cette lettre, sans date, fut traduite le 25 avril 1658. Le 2 mai de la même année, il en arriva une se- conde, ayant les mêmes proportions que l'autre, maïs contenant quelques détails de plus Par exemple, le roi dit qu’en arrivant d’Astrakhan à Tsaritsa, comme les che- vaux et Îles transports manquaïent, ïl a embarqué ses caisses et ses effets dans des kaïques, pour être conduits à Saratof, et que pour lui il s’y rendit par Lerre avec sa suite, mais des barques portant ses bagages les unes échouèrent, les autres se perdirent dans le Volga; il demande qu’il lui suit fourni des chevaux et des chars pour aller promptement à Moscou. (64) Fâque était en effet ce jour-là, suivant les tables impri- mées à la fin de la Bible géorgienne, et qui ont été reproduites dans l’Introduction de la Chronique géorgienne, p. xviu,sqq. (65) Il s’agit ici de la guerre avec la Suède, v. Oustrialof, Hist. de Russie, t IT, p. 231. (66) Cette lettre doit certainement avoir été écrite en 1658, et être arrivée à Moscou la même année; elle sert donc à fixer, ainsi que nous l’avons fait plus haut, le départ du tsarévitch Nicolas à l’an 1652, et prouverait que Wakhoucht a dû se trom- per sur le nombre des années que Théimouraz avait passées en Iméreth lors de cet événement, que notre Chron. géorgienne p. 83, fixe aussi en 1648. (La suite et la planche lithographiée appartenant à cet article paraîtra prochainement.) Emis le 15 janvier 1842. Bulleun scientifique Tome IX. OBIIU Supplément #7 1. CHETE TD AECATONR HPHCYAR EN COCTABAEHHPBI HETIPEMBHHBIMB CERPETAPEMB HMHEPATOPCROË ARA/AEMIN HAVR®HR U JUTABHIÜ 65 NYOAUUHOMG Co6bpaniu ceù AKadeMtu. 1710 Mais 1841 roza. Llucyxaenie AeMnAOBCKUXB npemii BB AeCATHIN Pa3b co BpeMeau yupexkAeHia UXB, 8àa MunyBmin 1840 ro, upoucxoAuIO coriacuo Bsicosaïine yTBepÆ4AeHHOMY n010- eHIO O CUXB npemMiaxB 1710 ancia Munysmaro Anpbua M'ÉCAUA, BB ACHE poxAenia l'ocyaapa Hacasannra LECAPEPBnHA, BB Ape3BHIIAÏHOMB 3acb4anin AKkagemin Haykr. O6miñ oruers 0 ceMB KOHKypCb, KOTOppii 4 6yAy umBTE deCTE npeacraBuTs Bam», M. Fr. ects 85 CYIHHOCTH HUATO UHO0C, KaKB NPOTOKOÏB TOrO 3aCbAaHiA AKkazeMin , Bb KOTOPOMB HPONCXOALIO NpuCyYÆACHiE. KRæ 1-wy Hoaôpa 1840 roza, cpory 3akaouenia Kon- KYPCa, HOCTyNNIO H 3annCanO OHIAO TPHANATE CONCKATEIB- HLIXE COMUHEHIH; BB TOMB AUCIb RO RAOEN CODE 2156 2e Ni he PNUEE Pa 7 eCTECTBEHHBIXB HayKkB. ........ esp PAT. Crartucrukn n JrHorpaæin........ CREER À BB TOMB ANC1b OAHO pyKonuCHoe Ha PyccKoMy n OAHO Ha DPpanny3CKOME A3BIKB. To aacrn Meanunam...... RON D ARTE ARR TT 3, BB TOMB AUC1b 04H0 Jarnackoe. > actu lpaumarTurs naocrpauunixe 13H1K0BE. . .. 3 DpasMMenn, +. 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Ecan coo6pasurk, 470 n3B BCerO 4nCia COMCKATEAPHBIXB couuuenit He 6o1be OCLMI OKa3aJNCb BOBCE HE3aCA1YKU- BAIOINMN BHNMaHiA ÂKa4eMIn, TO DATE U3B ANXB NpeA- 10xenb1 PenenseHTaMn, CB aCTHOÏ UXB TOYKN 3pbHiA, KB YBbHJARIO NOJHOI npeMiel, JTO He Menbe TPHHAA- HATU HAÏACHbI AOCTOHHEIMN BTOPOCTENCHHOË NpeMiR, AITO HAKOHCIB HCTBIPE OCTAAPHBIXB HPUS3HAHHI BOOÔIE HOJ1e3- HBIMH, M 10 BBINOJHEHIHO YAOCTOHANCE HOXBAIBI CO CTOPO- Hi PEUCH3EBTOBH, HO ACTION NO MaJOBAKHOCTH NPEAMETA, JACTIIO HO APYTNMB OOCTOATEILCTBAMB YCTPABEHHI H3B KOHKYPCAa, TO CamMO CO6010 pasymbeTC4, 1TO AKka/4eMia, uMbA Ha Ce pazb BB CBOCMB pacnopaxkenin He 6orbe 20.000 pyôieñ Ha npemin u 5000 pyôieñ Ha BO3Harpaxk- aenie u34epÆekKB neyarTaui4, He MOTAà DPUHATE 6€3B pas- 1 6opa n YTBePAUTE MABIA PelEN3CRTOBR , à AOJKHA ObIJA iÙ HOMY , TOrAà CINE MAO H3C1BAOBANHOMY CCMCHCIBY TBO- B3BbCHTE CTPOHAÏUMB 06pA3OMb, OTHOCHTCABHOC AOCTO- | pEHIC, KOTOPOC AOITOC BPCMA OCTABAIOCE PIABIMMB MC- unCTBO 0406peHABIXB Coumnenit. 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Yuaroça: WMeropia soeunnixr AbñCrBiñ Be Asiarekoï Typuiu 85 18928 n 1829 roaaxs. Iodyapa : OGosptaie Pyccekuxs 1ener8. BTroPOCTENEHHHMEH NPEMIAMU. Tpouoca : WMsroxenie cyae6noit meau- UHHET. Coxoosa : Pyrkosoicrso k5 Muuepa- AOrIH. l'azorcsa: Hauepranie reopin Caosec- HOCTH (pyKonuep). Cesacmvanosa : Mpuaoxeuie mauepra- Teasnoñ leomerpin Kk5 B031ymunoi nepCnekTuB. Yemparosa: Crasauia Russa Kyp6ckaro. Ioïosuoea: Iosesaa voprnouranis. Jlesuuna : Onncanie KRnpruss Kasaus- HXB OPAB H CTenci. Ipuzopveca : Onncanie Haxnuerancroÿ WpOBHHUIN. dJüxearvda: Plantae Caspico - Caucasi- cae. (MS.) #cmpebuoea: O encres Hayks npnauu- HLIXB BB HAINE BPCMA ABTAMB. Pod: Pyrosoicrso k5 sunorpaauomy CaA0B0ACTBY. Jepmxoea : Onucanie aperuuxB Pyc- CKHKB MOHCTB, Taruua: KRapruna yeropbra. Hempywueecxazo: IsKkAnAOBHIXE HAHAIE 3 KHnry. Cmenanosa: Euuceñückaa ryGepuis. Benvamunoea: L'paumarnueckis npasu- a Aueyreko - /ncrencKaro A351Ka (pykonncs). l'exvmepcenu: Gefihte des Livlanbifhen Adelsrechtes. leGrepa: leberfiht des Ratunifhen Gebir- ges. (MS) Bce6010006a : 300 - xupypris. Daëpu: Vayxo -nburie. Curvzupeea: Pyccrie BB CBONXB n0C16- BHHAXE. Muxaïaoecxazo - Aanureeckazo: Onnca- Hie noxoza 50 Ppaauro 88 1814 r. Medeua: OGosphaie nsBbcrabümuxs npäguas n cucreur Crparerin. PBoGuncxazo: Rparkaa nnno10riA H KYpCB BepxonOh P3APT. Ileenpesa: Meropia n033iu. Cemenoea: Buôaioreka HHOCTPAHHBIXBE nucareze“ o Pocciu. Daarvdepuanua : Fauna entomologica- transcaucasica Tom. I. dpucmosa : Caosaps neropnueckif 0 Csarsixs, npocrasienusixs BB Poccii- CKOÏ HepKBy. , 6 Apuoseoi : [oïxesnoe urenie 414 Aÿreu. Bpauwumaua: Craruka TBepAHXE H KHA- KHXB TAB. Kocareeckazo : Mouroasckan Xpuero- Mari 2. Lebes :: TyremrecrBie 110 10:KHBIMB CTE- nsx» Pocciñekxoï Mmnepin. Duuwepa ons Banvdzeüma : Opurro- rpaoin Mockosekoÿ ry6ep niu. HouEzrusmes or3mBomr. mm Uepmroea : Bocnomunauia 0 Caumaiu. Aocueen : Onncaumie Coromen- KATO MOHACTHIPA. Tepewenxo : OGosphnie xusuu CauosguukoBr ynpab14Bmuxr HHOCTPAUBEME ABJAMH BE Poceiu. Cox5. Honusmu nPEMIHMH. 1837. 18538. Monaxa Iaxunoa: Kurañekaa Fpan- MATHKA. Medema: Pyrosoacrso k2 Takrukt. 1859. Ilozoduua: Hecropr, HCropnuecko-Kkpu- xugeckoe pascykACHie 0 Haqaar Pyc- KHXB ABTONHCEN. JyGunosa : Y'pysnuo-Pyceko-Dpaunys- cKkiit CaoBape. Ako6u : Vasssanonaacruka. / , 1840. Hocmeasca u Pynpexme: Onneante mop- CKHXB pacreniñ Brorocreneunrmmu HNPEMIAMH. Huumosoù : Weropia Poccin 8% pas- CKA3AXB AAA Abreï. Boromoca : Pyxosoacrso kr Feoyesin. Couoga : Teopia onperbiennsixR atre- GpauueckuxB YPABHCHIT BBICHIHXB creneneï. Bypaura u derenazo : JAekuin axre6pa- HICCKATO AUAAH3A. Kpysenumépua : Précis du système, des progrès et de Vétat de l'instruction publique en Russie Auxma : Ycosepmencrsoganie Pyceroü eur. Daardepmanua : Fauna entomologica transcaucasica T. IL. II. Iyavzuna : Mso6paxeuie xapakrepa nm coxepxania mogoñ Mcropin. AcmporcemGo6cKazo : Kypes nparrude- CKOÏ MEXAHHEH. Tpyua: Monorpaæiñ O0 paAnkaïBHOMB JCYeHIN HAXOMOHIOHOUHEIXB TPELKRE. Japyrvecxazo : Boenno-nox0AnaA MCAU- HUHA. Ycoca: Kyper sem1e4bais. Peïua: Bérfamung und Mecbte-3ufland Der ve « La œ H dalmatinifchen Rüftenfiadte und Snfein im Mitrelalter, aus beren Municipalfiatuten entivichelr. Œin Deitrag jur Geichichfe Slavifcher Rechte (MS). Teaaxoëcxao: Dopruvnkania cr AT- JaCOMB. Cnezupeea : Pycerie npoCTOHAPOAHEIE DpASAHUKU H CYEBHPUHE OÔPAAB. OGodocerazo: Teopix Crarneruru. Cmpoeca: Onneanie HaMATHNKOBE Caa- Bau0-Pyceroï /Iureparypwr. Coxonoca : Ryper Feornosiu. HeawnoecKazo: , UE, 0 OT Lo Ve Iupozoca : Anatomia chirurgica. Hecoauna : DunukAoneMA 3aKOHOBE- AH. UHimyreuGepza: Befbraibung Der Canale Russlands (MS) (5000 p. na n3xuIre). Duromaoumerazo : Musio10rIA. IHionenn: Onncanie Apuauekoï 064a- crn (MS) (1500 p. ua nszagic). Kasem6ena: Fpammaruka Typeuro-Ta Tapekaro A3brka Houernusms OT3H60 ME. Anuwua : O uauaaaxr pasuost- CIA U ABIKCHIH. Bpyua: CoGpauie 3a4aus u npea- A0KOHI , OTHOCAIMXCA KB AMHIAMB BTOpO“ Crenenn. Bynee: Dae Live und Ebfilanbi- fe Drivatrecht Joumas: Csamennas Heropia Aa ABTeH, BHÔPAHHAR U3D BETXATO M HOBAIO 3aBBTA. Bepzumpeccepa: Onwrs onu- cania Onoueuroñ ryGepain. Huwumosou: HMeropia Poccin BB pasCRASAXB AA APTE. Benvamunoga: Sanucrkn 068 ocrposaxs YHaratuknuCKaro OTABJA. Cuapuzdoea: PyKogorcr80 K5 nosuauio Apesueñ Hcropiu. Bapuesa: 0 MbpF nakasani. Tpeua: Urenia 0 Pyccroms A3BIKD. Æeboavckazo. Aun borocayKe- uia Iparocaasmoñ nepkeu, Tuuxyroea: Baaraxo - Mosas- cKkaa lpanmaraka. Sedeproavma: Xenophontis Ana- | basis Kuxuna: SooTomis. C. 15 BHAOMOCTE O KOJIUYECTBE HPEACTABAEHHPIXB I YBBHAAHHBIXB COUNHEHI NO HAYKAME. EEE A A DA D. ABTOPOBB COYNHEHI YBHHIAHHBIXB HPEMIAMN U YAOCTOEHHBIXB HOYETHATO OT3BIBA, PABHO U PENEH3EHTOBE HOAYAUBIIUXB OTB AKAJEMIN MEAAAN. | us EE n0 1840! Y rocroe- nl Yeburauo no 1840,Y ocroe- _ é «29 é | Lu | TOR. HBI NOHCT- | _. VAR" lasrnoner- | cras- | aB- | HATO OT- HarO OT- AVE exc Bropo- 16H0 0 Bropo- BAYKRUH. OO Toanrmn U 3BIBà HASKH. Iosavimm | Ï | 3HBa | 1840 à creneu- | 1840 1840 nca nes |2e 1840 jroas. [PEN pro npe roas. [°P ‘lHsmmn npe- | SE | rOAB. | : TOAB. | | MIAMH. | MIAMH. 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Beprinrpeccep® 1858. 11.0. Dnnreps À. A.1854.M. lpuropresr 1855. Duameps F. H. 1837. C. Bepeaauroëz 1854. . B *** 1840 M. 5oGnncrit 1856. Fpomorr 1832. lpyvs 1858. Æ LI. Jesmnur 18353. Canconrs von Enumeur- MTHpHB 1855. M. Duaëpn 1855. uU Aannaesckih * 1855, 1836. Aurre * 1355. Cesacrsauosr 1832. Boire 1853. Uapykonckii 1858. ÉD roron AO. Æe6oaseriñ 1840. IL. O. |JAIuxrennrrexrs 1833. M.|Ceneuorrs 1836. Ueprros 1834, 1837. Bpammaunes * 1835 1837. Auxrs 1837. 1856. v. Cnaouncriñ * 1854. IL. O. ; | Bpyus 1858. IL. O. {ocneeñ 1857. IL. ©. Jopeuns 1858. m. 1840. M. Cuapartoss 1840. IT. O. Uyôunons * 1839 Byure 1833. M. 1839. IL O.. E. M ne, LE un Dr C ce ni 4857. | 510 $ HeTHPeRE 5, 1839. . BSypauere n Screuvri 1857 eee Fr M. Mercur 1836. * 1838. Se ni A te Ilesmpenrs 1856. FR Beuerepr 1838. M. H. 1859. psnapus 185% x, ED er a À 990 A 1840. IL. O |Heroanus 1840. Coro1omr (LE IL. * 1854. Re S 1857. Boerorosr * 4832. Seine 1856. m. Heñmanur, 1833. M. Conoër 1857. ns 1840. SC Bocroross 1853 M. 1834. Sesensii em. Bypauerz. Crenanoss 1855. NE NE 1859. m. ei ; ‘ Sourars 1838. IL. O. 0. Crpoesr B. M. 1832. IimyrenGepes 1840. Bpaurers E. B. 1858. m. | I. OGoxomeriü 1836. m. 1859. Crpoenr C. M. 1859. Iyasrans 1858 Bpaureas D. Il 1856. m. Hreunrosexiñ 1839. Hi. T. 9. 1840. M. Hinumosa 1857.1840. IT. O. Bceroro1onr 1855. L r laxnuezs * 1854, * 1858. K. Rasem6err, 1840. KRenneur 1832. II. O. 1854. M. KRuknns 1840. IT. O. l'areneñcrepr * 1831. Faanurs 1054. l'écear 1857. leGrepr 1835. l'exsmepcens 1852, 1855. Hpuuru. Suharouka PH HMCHH O3HAACTE ma Kkypeusons O3SHAYACTB, YUTO CBEPDXBE M emin BPLIAHA CID CYMMA HA BOSHATPAXK tente H3ACD:KCKD NONATANIA. À Ù Ë II. O. nouerumñ oTamimx 6e27 npemin. M. Goupmas, m. maïan mexars 3a 1001 Terakogcrit 1839. Tepemeuro 1837 IT. O. Tous 1856. M. Hayreps * 1851. [eperommkrorr 1851. Herpymeserif 1855. Ilupoross 1836. m. 1840. < Horoammr * 1839. Y. Ioïromnosr 1853. Vcosr 1858. Hocreiser n Pynpexrs *|Verpaioss 1851, 1855. 1840. Vinakonrs * 1856. HOJIHYIO NpeMiO. 'ABACHHBIA penenai LL Dixsarsrr 1855. Jpanaurs 1856. x. Jpucrosr 1856. #1. flko6n * 1859. flurmrs, 1838. IL. O | #lpuora 1856. #lcrpeGnorr 1855 aa, =. MR Ce E°BB l'OMOC'TE O 4UCAB NPUCY/KAEHHLIXB BB RAKADBIÏ TOAB HATPAAAXB H O KOANIECTBE BBIAAHHBIX'B HA TO AEHETB, KAKYH PABHO IH O KOMMYECTBH H AOCTOUHCTBS BPIAAHHPIXB DOCTOPOHHUMB PENEH3EUTAMB 30A0THIXB MEAAJEÏ. 1 Ioausixs Bropocre- Ha pacxoan HI roro na |Ilocropouanms penenseu- L j, a eymmvy. | nexnnixe Ha- Ha cymmy. : Ha cymmy. TAMB 30/J07bI ” A4 HAr paAz. Far START id LEZ EUTES Lo cymny. Te Tpa4B. | S Aa. ( Bx 12 Jeps. 1851 2 10.600 | 2 5 100 5.000 20.000 — 1852 2 10.000 6 15.000 1 5.000 30.000 — 1855 — —— 7 17.500 — — 7.500 3. 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