BULLETIN SOCIÉTÉ | D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. TOULOUSE IMPRIMERIE BONNAL ET GIBRAC RUE SAINT-ROME, 44 DIXIÈME ANNÉE. — 1875-1876 1876 BULLETIN SOCIÉTÉ D'HISTOIRE. NATURELLE DE TOULOUSE. BULLETIN DE IA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE DIXIÈME ANNÉE. — TOME X. PARIS SAVY, LIBRAIRE- RÉEL » 24 1875-1876 Q? ÉTAT DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. 5 Février 1876. Membres nés, M. le Préfet du département de la Haute-Garonne. M. le Maire de Toulouse. M. le Recteur de l’Académie de Toulouse. 1866 1872 1873 Membres honoraires, MM. Dr CLos, Directeur du Jardin des Plantes, 3, Jardin-Royal, Toulouse. E. DurauriEr % , Membre de l’Institut, Professeur à l'Ecole des Langues orientales vivantes, 27, rue Nicolo, Paris. Dr N. Joy %, Professeur à la Faculté des sciences, membre correspondant de l’Institut, 23, quai de Brienne, Toulouse. D: J.-B. Nourer %, Directeur du Musée d'histoire naturelle, 14, rue du Lycée, Toulouse. Lavocar %, Directeur de l'Ecole vétérinaire, Toulouse. DaGuIN # , Professeur à la Faculté des sciences, 44, rue Saint- Joseph, Toulouse. D' Léon Souseyran, Professeur à l'École supérieure de pharmacie de Montpellier. L'abbé D. Dupuy %, Professeur au Petit-Séminaire, Auch (Gers). Paul de Rouvize #, Prof. à la Faculté des sciences, Montpellier (Hérault). Emile BLcancaarD O. #, membre de l’Institut, Professeur au Muséum. Paris. 1875 DeLesse ÿ< , Ingénieur en chef des mines, Professeur de géologie MM. à l'Ecole Normale, rue Madame, 37, Paris. Membres titulaires. Fondateurs. D’Ausuisson (Auguste), 4, rue du Calvaire, Toulouse. Bonna (Edmond\, 44, rue Saint-Rome, Toulouse. Li D MM. Canrarzuac (Emile), Conservateur-adjoint du Musée d'histoire naturelle, 5, rue de la Chaîne, Toulouse. CHALANDE (J. “François), 3, rue Clémence-Isaure, Toulouse. Fouque (Charles), 29, rue de la Pomme, Toulouse. Dr Félix GarriGou, 38, rue Valade. Toulouse. Lacroix (Adrien), 20, rue Peyrolières. Toulouse. Marquer (Charles), 44, rue Saint-Joseph. Toulouse. De Moxrcezun (Armand). Gimont (Gers). PLa, Inspecteur des Ecoles primaires, à Carcassonne (Aude). Trurar (Eugène), Conservateur du Musée d'histoire naturelle, rue des Prêtres, 3. Toulouse. MM. Colonel BeLLevizce (Eugène), #£, 28, rue Saint-Rome. Toulouse. Borpenave (Auguste), Chirur.-dentiste, 7, rue St-Rome. Toulouse, CazmeLs (Henri), propriétaire à Carbonne (H.-G.). D: Gourpon (Jean), Professeur à l'Ecole Vétérinaire. Toulouse. Lassère (Raymond) %, capitaine d'artillerie en ret., 9, rue Mata- biau. Toulouse. De Mazarosse (Louis), château des Varennes, près Baziège (H.-G-.). De Praner (Edmond), Ingénieur civil, 46, rue des Amidonniers. Toulouse. ReGnauLr (Félix), 28, rue des Balances. Toulouse. Rozy (Henri), Professeur à la Faculté de Droit, 40, rue Saint- Antoine-du-T. Toulouse. De Consranr-BonnevaL (Hippolyte), 48, rue des Arts. Toulouse. D' Taowas (Philadelphe). Gaillac (Tarn). Ganrier (Antoine), Château de Picayne, près Cazères (H.-G.) Comte de Samsucy-Luzencon (Félix), rue du Vieux-Raisin, 31, Toulouse. Izarn, Commis principal des douanes, 43, allée Lafayette. Toulouse. Burrer nec Mas, 33, rue des Couteliers. Toulouse. Fagor (Paul), notaire à Villefranche-de-Lauragais (H.-G.). Ecorre (Léon). Crépy-en-Valois (Oise). Decevez, Directeur de l’École normale, à Toulouse (H.G). Dessarnins (Edouard), Jardinier en chet à l'Ecole vét. Toulouse. Guy, Directeur de l’Aquarium Toulousain, 15, rue de Cugnaux. Toulouse. De MazarossE (Gaston), avocat, 13, Grande rue Nazareth. Toulouse. Dr ResseGuer (Jules), 3, rue Joutx-Aigues. Toulouse. 2 L'abbé Avixon, rue Romiguières, Toulouse. Dr Bécué, Inspecteur des Enfants assistés. Aurillac (Cantal). Braun (Louis), Chef des travaux chim. à l'Ecole vét. Toulouse. Biocne (Alphonse), avocat, 10, rue de Rennes. Paris. MM. 1872 Du Bourne (Gaston), 6, place Saintes-Scarbes, Toulouse. Castez (Julien), 16, rue Montplaisir. Toulouse. DerroyarT (Arnaud), banquier. Bayonne (B.-Pyr.). EsParseiL (Marius), Architecte. Carcassonne (Aude). Fonran (Alfred), Receveur de l'enregistrement. Mazamet (Tarn). GErMaAiN (Victor) %, capitaine de cavalerie en retraite, rue Raymond IV. Toulouse. _GèzE (Louis), 17, place d’Assézat. Toulouse. Gourpon (Maurice), à Luchon (H.-G.). De CarpenaL (Joseph), juge-suppléant à Mirande (Gers). Hyrrier, inspecteur faisant fonctions d’agent-voyer en chef. Rue Mustapha-Ismaël, 1. Alger. Général de Nansoury (Charles), C #£ Bagnères-de-Bigorre (H.-P.) Poués (Gabriel), 5, rue St-Aubin. Touiouse. Rey-Lescure. Faubourg du Moustier, Montauban (T.-et-G.). De Rivazs-Mazères (Alphonse), 50, rue Boulbonne. Toulouse. Rouquer (Baptiste), pharmacien. Villefranche-de-Lauragais (H.-G.) De Sainr-Simon (Alfred), 6, rue Tolosane. Toulouse. SEIGNETTE (Paul), Principal du Collége. Foix (Ariége). TEuLaoE (Marc), 8, rue Malcousinat. Toulouse. ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), 7, r. de Grignan. Marseille (B.-du-R.) AcLoQuE (Paul), à la Société métallurgique de l’Ariége, boulevard de Strasbourg, 36, Toulouse. BaLansA, botaniste, membre de la Société géographique, r. Riquet. 3, Toulouse, en mission dans le Paraguay. BAYssELANCE, ingénieur de la marine, rue Saint-Genesse, 64, Bordeaux (Gironde). Comte de BouiLré, 33, rue Bayard, à Pau (B.-P.). Carrioz, conducteur des ponts-et-chaussées, à Cahors (Lot), CAzENEUVE de LarocHe, docteur-médecin, rue du Lycée, 41, à Pau (B.-P.) Caapzain-Duparc, ancien officier de marine, 11, r. Royer-Collard. Paris. Courso, manufacturier, rue des Récollets, 41, à Toulouse. DELvAILLE, docteur-médecin, à Bayonne (B.-P.). Doumer-Apanson, à Cette (Hérault). Duc (Jules), pharmacien, à Caylux (T.-et-G..). FaBre (Georges), sous-inspecteur des Eaux et Forêts, Alais (Gard) Dr Fou-Dessarins #, médecin-major au 2° génie, à Montpellier (Hérault). FourNié, ingénieur des ponts-et-chaussées , directeur des travaux publics de la province de Pernambuco (Brésil). RE D MM. | 1873 Gavoy (Louis), rue de la Préfecture, 5, à Carcassonne (Aude). — GENREAU, ingénieur des mines, place du Palais, 47, à Pau (Basses-Pyrénées), en mission dans la Tunisie. — Goserr, docteur- médecin, à Mont-de-Marsan (Landes). — Lecaceus , directeur des hauts fourneaux de la Société mé'allur- gique de l’Ariége. à Tarascon. — Mazières (Gabriel), rue du May, 14, Toulouse. — Mazuc, rue des Chapeliers, 14, Toulouse. — De Nerviice Y, inspecteur général des mines, boulevard Males- herbes, 85, Paris. — De Raymonn-Canuzac (Georges), r. du Vieux-Raïsin, 48, Toulouse. — De Senry (Louis), rne Dalayrac, 15, Toulouse. — Taore, place Grammont, 10, à Pau (B.-P.) — TissanniEr (Gaston), directeur du journal La Nature, 3, rue Bleue, à Paris. —- Vaïsse (Louis), docteur -médecin, inspecteur des eaux de Rennes, à Quillan (Aude). — De la Viguvizze (Prosper), boulevard de Strasbourg, 36, Tou- louse. 1874 BasTine, négociant, place Saint-Etienne, 9, Toulouse. — CHALANDE (Jules), 3, rue Clémence-Isaure, Toulouse. — L'abbé DELRERM DE LarcENNE, professeur au collége de Gimont (Gers). — Derome (Paul), 13, rue des Salenques, Toulouse. — De Gréaux (Laurent), naturaliste, 126, rue Consolat, Marseille (Bouches-du-Rhône). — Moxczar, propriétaire, à Albi (Tarn). — Praner (Sébastien), à Toulouse. — Revez (Achille), à Cazères (Haute-Garonne), — Rousseau (Théodore), sous-inspecteur des Eaux et Forêts, Square Sainte-Cécile, 22, Carcassonne (Aud:). 1275 AnceLy ‘Georges), 63, rue Je la Pomme, Toulouse, — Du Boucner (Henri). Dax (Landes). président de la Société scien- üfique de Borda. — Coruoxay (Auguste), négociant, 6, rue Sainte-Hélène, Lyon (R). —. EsTELLÉ, avoué au tribunal de première instance, 13, rue Sainte- Ursule, Toulouse. — Fasre (Charles), secrétaire de la Société photographique de Tou- louse, rue des Renforts, 8, Toulouse. -_ Focn (Charles), à Lédar, près Saint-Girons (Ariége). — GarciN (Francis), ingénieur civil. Narbonne (Aude). — DE JarsErANGE (Philibert), château de Jallerance , canton d’Au- deux (Doubs). ND > MM. 4875 Lagoye (Abel), Reims (Marne). MarrTez (Frédéric), place St-Sernin, 5 Toulouse. Paquer (René), avocat, 34, rue de Vaugirard, Paris. PeyronxeT (Charles), pharmacien, à Rabastens (Tarn). Pucens (Georges), ingénieur des ponts et chaussées, r. Cantegril, 2. Toulouse. Tassy, garde-général des Eaux et Forêts, 26, rue du Taur, Toulouse. Mesmbres correspondants. MM. Dr Bzeicuer, Médecin-major. Au Camp de Châlons. D" DELAYE %, médecin. rue de Cugnaux, Toulouse. D' Caïsso. Clermont (Hérault). Jouy (Arthur), professeur au Lycée de St-Denis (Réunion). Fourcane (Charles), naturaliste. Bagnères-de-Luchon (H.-G.) Anrarp, Archiviste. Le Puy Haute-Loire). Dr Bras, à Villefranche (Aveyron). CHanTre (Ernest;, sous-directeur du Muséum de Lyon, 37, Cours Morand. Lyon (Rhône). Desprocuers Des LoGes, Percepteur. Gannat (Allier). LaLANDE (Philibert), Receveur des Hospices. Brives (Corrèze). MassenaT (Elie), Manufacturier. Brives ‘Corrèze. PapareL, Percepteur. Mende {Lozère). Pousoz (Henri). Mende (Lozère). Comte de SaporTa (Gaston). # , Aix (Bouches-du-Rhône). VaLpemar ScHuipr, attaché au Musée des antiquités du Nord. Copenhague (Danemarck). Venxer, Naturaliste. Charleville (Belgique). Maznowsxi, Professeur au Collége. Cahors {Lot). De Musssemerer, Bergues près Dunkerque (Nord). Bicar, Professeur au Collége. Pézénas (Hérault). PEYRIDIEU, ancien Professeur de Physique dans l'Université, quai de Tounis, 20. Toulouse. Pierte (Edouard), Juge de paix. Craonne (Aisne). De Cuarec-n'Espinassoux (Gabriel), avocat, 25, Boulevard de l’Es- planade. Montpellier (Hérault). Marquis de Foix (Léopold), Commandant du port. Bayonne (B.-P.) Pasteur Frossarp, Président de la Société Ramond. Bagnères-de- Bigorre (H.-P.). Gassies, Conservateur du Musée préhistorique. Bordeaux (Gironde) 1871 1873 ET = 40—=— MM. IsseL (Arthur), Professeur à l’Université. Gênes (Italie). Lacroix, Pharmacien. Mâcon (Saône-et-Loire). | D: De Monresquiou (Louis). Lussac, près Casteljaloux (L.-et-G). ARNnaup fils, boulevard d’Arcole, 23, Toulouse. | D: BLanniN, rue de Sully, #, Nantes (L.-Inf.). BerrneLcor, ingénieur civil, rue de la Charité, 35, Lyon. Abbé Boissonane, professeur de sciences au Petit-Séminaire, Mende (Lozère). CavaLié, prof. d’hist. naturelle au collége de St-Gaudens (H.-G.). De CourréGes (Félix), propriétaire, château de Labernède, près Cazères (Haute-Garonne). Dr Deras (Adolphe), médecin de la marine. Hôpital militaire, Fort de France (Martinique). Germaix (Rodolphe) %, vétérinaire au 22e d'artillerie, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Comte de Limur. Vannes (Morbihan). Porrier (Raymond). Correspondant de la Commission de Topogra - phie des Gaules, rue Boulbonne. Toulouse (Haute-Garonne). PouseLce (J.), professeur à la Faculté de Droit, rue des Couteliers, &3. Toulouse. D' Rerzius (Gustave , professeur à l'Institut Karolinien de Stockholm. Revenir (A.), vérificateur de la culture des tabacs, à Montignac- sur-Vézère (Dordogne). D° de Rocuas (Victor), place de la Nouvelle-Halle, Pau (B.-P.). D'Sauvace (Emile), aide-naturaliste au muséum, rue Monge, 2, Paris Triaou (Jean-François), propriétaire, à Pezénas (Hérault). VaussenaT, ingénieur civil, à Bagnères-de-Bigorre (H.-P.) Canié, à Stockholm (Suède). Couses, pharmacien, à Fumel (Lot-et*Garonne). : RS Jou@za (Joseph), conducteur des Ponts et Chaussées, à Foix (4). L'abbé Lanpesque, à Devillac (Lot\. Lewarté, imprimeurdibraire , à Saint-Jean-d’Angély (Char.-Inf.). LucanTe, naturaliste, à Lectoure (Gers). | Mozano (Victor), homme de lettres, à Copenhague (Danemarck). Pexrocn (William), esq. Westminster-bank, 217 Strand. London, W. C. Scumipr (François), conducteur principal des Ponts-et-Chaussées, à Foix (Ariége}. à Sens (Eugène), ingénieur civil, à Saint-Germain, près Puylaurens (Tarn). Caiczaux (Alfred), Ingénieur civil des mines, rue Saint-Jacques, 210. Paris. D' Rarzcarp, Médecin aux eaux de Dax (Landes). Ricuarp, 1, rue Esprit des Loix (Bordeaux). | . W. pe Maïnor, secrétaire de la Société de géographie. St-Péters- bourg. | À. DE L'IsLE, à Nantes. LA LISTE des Académies et Sociétés savantes Avec lesquelles la Société d'Histoire naturelle est en correspondance. Association française pour l'avancement des sciences. Association scientifique de France, à Paris. Académie des Sciences. — Institut. Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen (Calvados). Académie des sciences, belles-lettres et aris de Clermond-Ferrand (Puy-de Dôme). Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon (Côte-d Or). Académie du Gard, à Nîmes. Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon (Rhône). Académie des sciences, arts et belles-lettres de Mâcon (Saône-et-Loire). Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle (Charente-Inf... Académie des sciences, belles-lettres et arts de la Savoie, à Chambéry. Académie des sciences. belles-lettres et arts de la Somme, à Amiens. Académie Stanislas, à Nancy (Meurthe). Société d'anthropologie, à Paris. Société de géographie à Paris. Société géologique de France, à Paris. Sociélé entomologique, à Paris. Société zoologique d’acclimatation, à Paris. Réunion des Officiers, à Paris. Société archéologique du midi de la France, à Toulouse. Société d'agriculture de la Haute-Garonne, à Toulouse. Société de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse. Société scientifique et littéraire d’Alais (Gard). Société algérienne de climatologie, à Alger. Société d’émalation des arts, sciences et belles-lettres de l'Allier, à Moulins. Société centrale d'agriculture et acclimatation des Alpes-Maritimes, à Nice. Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, à Nice. Société d’études scientifiques d'Angers (Maine-et-Loire). Société linnéenne d'Angers (Maine et Loire). Société des sciences naturelles et historiques de l’Ardèche, à Privas. Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, à Rodez. Société littéraire, scientifique et artistique d’Apt (Vaucluse). Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen (Lot-et-Garonne.). EM à PH Société florimontane d'Annecy (Hte- Savoie). Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers (Hérault). Société linnéenne de Bordeaux (Gironde). Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux (Gironde). Société académique de Brest (Finistère). Société des sciences et lettres de Blois (Loir-et-Cher). Société académique d'archéologie à Beauvais (Oise). Société des sciences naturelles et historiques de Cannes (Alpes-Maritimes). Société des sciences naturelles de Cherbourg (Manche). Société d'agriculture, sciences et arts de Douai (Nord). Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan (Var). Société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme, à Valence, Société Dunkerquoise do re Le des lettres, des sciences et des arts, à Dunkerque (Nord) Suciété académique des Hautes-Pyrénées, à Tarbes. Société hävraise d'études diverses, au Hâvre (Seine-Inférieure). Société d’'émulation du Jura, à Lons-le-Saulnier. Société des sciences, de l’agriculture et des arts, à Lille (Nord). Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres de la Loire, à Saint-Etienne. Société académique de la Loire-Inférieure, à Nantes. Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, à Cahors. Société d'agriculture, industrie, sciences et arts de la Lozère, à Mende Société d'agriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon (Rhône). Société académique de Maine-et-Loire, à Angers. Société d’'émulation de Montbéliard (Doubs). Société pulymathique du Morbihan, à Vannes. Société linnéenne de Normandie, à Caen. Société nivernaise des sciences, lettres et arts, à Nevers. Société d'étude des sciences naturelles à Nîmes (Gard). Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy (Haute-Loire). Société agricole, scientifique et littéraire de Perpignan (Pyrénées Orientales). Société des lettres, sciences et arts de Pau (Basses-Pyrénées). Société d’agriculture, sciences et arts de Poligny (Jura). Société Ramond, à Bagnères-de-Bigorre (Htes-Pyrénées). Société académique des sciences, arts, belles-lettres et agriculture de Saint- Quentin (Aisne). Société des sciences historiques et naturelles de Semur (Côte-d'Or). Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, au Mans. Société des sciences, agriculture et belles-lettres du Tarn-et-Garonne, à Mon- tauban. Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de Troyes (Aube). Société d'agriculture et d’horticulture de Vaucluse, à Avignon. Société d’émulation des Vosges, à Epinal. Société des sciences naturelles et médicales, à Versailles (Seine-et-Oise). Société des sciences naturelles de Vitry-le-Français (Marne). Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, à Auxerre. et Time Sociéte d'archéologie, sciences, lettres et arts de Seine-et-Marne. Société d'Agriculture de la Marne. Société d'agriculture et d'histoire natureile de la Manche. Société d’histoire naturelle de la Moselle. Société des sciences de Nancy Société botanique de Lyon. Société d’émulation de l’Allier. Société des amis des sciences naturelles de Rouen. Société académique de Poitiers. Société industrielle de Rouen. Société de statistique et sciences naturelles de l'Isère. Société des sciences de Bayonne. Saciété linnéenne du nord de la France. Société d'agriculture d'Orléans. lästitut des provinces de France. Club alpin de Chambéry. Société d'histoire naturelle de Colmar (Alsace). Société d'histoire naturelle de Metz (Lorraine". Académie royale des sciences de Belgique. Société entomologique de Belgique. Société vaudoise des sciences naturelles de Lausanne. Société italie: ne des sciences naturelles de Milan. Société des sciences naturelles de Pise. Sociéte des naturalistes de Modène. ‘Société des naturalistes de Moscou. Université royale de Norwège. Société d'histoire naturelle de l'Asie orientale, Yokohama (Japon). Institution Smithsonienne, Washington (États-Unis). Comité géologique des États-Unis, Washington (États-Unis). Journaux et Revues. Matériaux pour l’histoire primitive et naturelle de l’homme. — Paris el Toulouse. Revue scientifique. Paris. Revue des sciences naturelles. Montpellier. Revue et Magasin de zoologie. Paris. RÈGLEMENT DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ PRÉFECTOPAL DU 43 AOUT 41866. TITRE Ier. But de la Société. Art. 4er La Société a pour but de former des réunions dans lesquelles les naturalistes pourront exposer et discuter les résultats de leurs recherches et de leurs observations. Art. 2. Elle s'occupe de tout ce qui a rapport aux sciences naturelles, Minéralogie, Géologie, Botanique et Zoologie. Les sciences physiques et historiques, dans leurs applications à l'Histoire Naturelle, sont également de son domaine, Art. 3. Son but plus spécial sera d’étudier et de faire con- naître la constitution géologique, la flore et la faune de la région dont Toulouse est le centre. fi: "> 4 Art. 4. La Société s’efforcera d’augmenter les collections = du Musée d'Histoire Naturelle de Toulouse. rs MER TITRE II. Coustitution de la Société, $ 4. — Composition générale et dispositions concernant les membres. Art. 5. La Société se compose : de Membres-nés. — Honoraires. — Titulaires. — Correspondants. Ceux qui ont concouru à la formation de la Société sont appelés membres titulaires fondateurs. Les membre-nés sont : Le préfet de la Haute-Garonne, le Maire de Toulouse, le Recteur de l'Académie de Toulouse. Les membres honoraires sont choisis parmi les personnes auxquelles la Société veut témoigner sa gratitude ou sa haute considération. Art. 6. Les membres honoraires doivent être présentés par cing membres qui inscriront leur proposition signée sur un registre spécial. Art. 7.Les membres correspondants doivent être présentés par deux membres avec les mêmes formalités. | Art. 8. Le titre de membre titulaire ne sera accordé qu'aux personnes qui ont fait acte de candidature par écrit ou dont le désir sera garanti par laffirmation des deux membres titulaires, qui, dans tous les cas, inscriront sur le registre la présentation signée par eux. Art.9. L’admission sera prononcée à la majorité des mem- bres présents, dans la séance qui suivra celle où aura été faite la présentation. Art. 10. Les membres titulaires paient une cotisation annuelle de 42 francs, payable au commencement de l’année académique contre quittance délivrée par le Trésorier. Art. 114. Le droit au diplôme est gratuit pour les membres honoraires et correspondants ; pour les membres titulaires, il est de cinq francs. Art. 42. Le trésorier ne peut laisser expédier les diplômes qu'après avoir reçu le montant du droit et de la cotisation. Alors seulement les membres sont inscrits au Tableau de la Société, == Gus Art. 43. Les membres titulaires ont voix délibérative dans toutes les opérations de la Société. Les membres correspon- dants ont voix consultative. Ils sont invités à adresser leurs publications à la bibliothèque de la Société. Art. 44. Lorsqu'un membre néglige d’acquitter son annuité, il perd, après deux avertissements, l’un du Trésorier, l’autre du Président, tous les droits attachés au titre de membre Art. 45. Les démissions, pour être acceptées, devront être adressées, par écrit, au Président Art. 16. Tout membre dont la Société aurait à se plaindre pourra être blämé ou exclu. Le vote aura lieu au scrutin secret. Le blâme ou l’exclusion seront prononcés si l’affirma- tive réunit les deux tiers des suffrages. La demande d’appli- cation de cet article et le vote ne pourront avoir lieu dans la même séance. Art. 47. Tout membre qui cesse d’appartenir à la Société pour quelque cause et pour quelque motif que ce soit, ne peut rien réclamer de ses propriétés ; la perte de la qualité de membre le rendant aussi étranger à celle-ci que s’il n’en avait jamais fait partie Art. 18. Le but de la Société étant exclusivement scienti- fique, le titre de membre ne saurait être utilisé dans une entreprise industrielle. $ 2. — Bureau de la Société. Art. 19. La direction de la Société est confiée au Bureau, assisté d’un Conseil d'administration et d’un Comité perma- nent de publication. Art. 20. Le bureau de la Société se compose des officiers suivants : Président, Aer et 2 Vice-présidents, Secrétaire-général, Secrétaire-adjoint, Trésorier, Bibliothécaire-Archiviste. Art. 24. Le Président occupe le fauteuil à toutes les stan- ces de la Société ; il propose les sujets de délibération dirige Sn. 01 f pl — les discutions, résume les opinions, recueille les avis et prononce les décisions. En cas de partage, sa voix est prépon- * dérante. Il nomme les commissions. Il est spécialement chargé de exécution du règlement. Il porte la parole au nom de la Société dans les circons- tances solennelles. Il signe les principaux actes de la société et ordonnance les dépenses, Art. 22. Les Vice-Présidents remplacent le Président en cas d'absence ou d’empêchement. En leur absence, le fauteuil de la présidence est occupé par le doyen d’âge. Art, 23. Le Secrétaire- général est chargé de recevoir, de dépouiller et de rédiger la correspondance. il prépare l’ordre du jour de concert avec le Président, le communique par lettres au membres de la compagnie ; il fait les convoca- tions. Il rédige les procès-verbaux des séances. Il fait, chaque année, un rapport analytique sur les travaux de la Société. Il dresse un Catalogue et un inventaire des objets qui lui sont remis, et en rend compte tous les ans à la Commission d'économie. Art. 24. Le Secrétaire-adjoint aide le Secrétaire-général, et le remplace en cas d’absence ou d’empêchement. Art. 25. Le Trésorier reçoit et garde les fonds ordinaires et extraordinaires ; il poursuit le recouvrement des sommes dues, et paie toute les dépenses sur ie vu des ordonnanie- ments du Président. Il rend ses comptes à la Société dans la dernière séance de décembre ; il les dépose avec les pièces à l’appui entre les mains du Président, qui nomme une commission d’'écono- mie pour les vérifier. Cette commission composée de trois membres fait connaitre le résultat de cet examen à la Société, qui est appelée à approuver les comptes. Cette approbation est contresignée au procès-verbal de la séance et seri de décharge au Trésorier. Art. 26. Le Bibliothécaire-Archiviste a la garde de tous les _ manuscrits, registres et livres de la Société. Chaque année, dans le courant de décembre, il dresse la situation de la bibliothèque et des archives et la soumet à l’examen du con- 2 ms 0 70 seil d'administration. 1l est chargé de l’échange du Bulletin avec les publications des autres Sociétés savantes. Art. 27. Les membres du bureau font partie de droit avec voix consulative de toutes les commissions temporaires. Art. 28. Le Conseil d'administration se compose du Prési- dent, du Secrétaire-général, du Trésorier, plus de deux membres annuellement élus au scrutin secret. Art. 29. Le Conseil d'administration est chargé de l’exa- men de toutes les affaires financières, mobilières et conten- tieuses de la Société. Ses délibérations doivent toutes être ratifiées par la Société. Art. 30. Le Comité de publication se compose du Secré- taire-général et de quatre membres titulaires élus chaque année au scrutin secret et à la majorité absolue des suffrages. Ses attribntions sont déterminées à Part. 40. Art. 31. L'élection des membres du Bureau, du Conseil d'administration et du Comité de publication, a lieu au scrutin secret le premier mercredi de décembre. Ils sont nommés pour une année et entrent en fonctions à la pre- mière séance de janvier. Le Secrétaire-général, le Trésorier, Parchiviste et les membres du Conseil et du Comité peuvent seuls être réélus immédiatement dans les mêmes fonctions. Le A Vice-Président est celui qui a réuni le plus de suffrages. Art. 32. Le Président pourra être pris parmi les membres honoraires résidant à Toulouse. Les autres membres du bu- reau seront choisis parmi les membres titulaires résidants. Les membres titulaires non résidants son invités à voter par correspondance pour l’élection du Président. Ils reçoi- vent une circulaire à cet effet. TITRE IIT. Travaux de la Société. $ 4°. — Séances. Art. 33. La Société tient ses séances le mercredi, à 8 heures du soir. Elle s'ouvre le premier mercredi après OM; Li Mel le 45 novembre, et ont lieu tous les quinze jours, jusqu’au 1er mercredi du mois d'août inclusivement. Art: 34. Les séances ordinaires de la Société seront réglées de la manière suivante : 4° Lecture du procès-verbal de la séance précédente: 2% Communication de la correspondance et des dons faits à la Société. . 80 Présentation et nomination de nouveaux membres de la Société. ko Communications verbales ou lecture des Mémoires pré- sentés par les membres de la Société. | Art. 35. Avant chaque séance, le Président et le Secrétaire- général complèteront l’ordre du jour. Tout membre qui aura l'intention de faire une communi- cation à la Société, devra se faire inscrire avant la séance, pour être appelé par le Président, à son tour. Art. 36. Les votes seront pris à la majorité des membres présents par assis ou levé pour les questions ordinaires: et au”scrutin secret pour les cas prévus par le règlement, ou chaque fois que trois membres le demanderont. Art. 37. Nul ne pourra prendre la parole, sil ne la tient du Président. Toute discussion étrangère aux travaux de la Société est formellement interdite. Art. 38. La Société tient, tous les ans, une séance publique. Après le discours d'ouverture, prononcé par le Président, le Secrétaire-général fait un rapport sur les travaux de la Société. Il pourra être fait, dans cette séance, des lectures sur un sujet d'histoire naturelle. Dans ce cas, aucun membre ne pourra prendre la parole, sans avoir communiqué son travail à la Société, qui devra donner ou refuser son appro- bation. ÉQ] $ 4. — Publications. Art 39: La publication des découvertes ou études faites par les membres de la Société et par les commissions, a lieu dans un recueil imprimé aux frais de celle-ci, sous le titre de : Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse. Chaque livraison porte son numéro et la date de sa publi- cation. co}, | Der —< Art. 40. Tous les mémoires, manuscrits lus ou communi- qués à la Société, tous les rapports scientifiques sont soumis au Comité de publication ; il décide impression des travaux qui lui sont remis, s'entend avec les auteurs pour les modi- fications, suppressions, etc., qui lui paraissent opportunes. Ses droit sont absolus et ses décisions sans appel. Il donne le bon à tirer et surveille l'impression. Art. 41. La Société laisse aux auteurs la responsabilité de leurs travaux et de leurs opinions scientifiques. Tout Mémoire imprimé devra donc porter la signature de l’auteur. Art. 42. Celui-ci conserve toujours la propriété de son œuvre. Il peut en obtenir des tirages à part, des réimpres- sions, mais par l'intermédiaire de ja Sociéte. Art. 43. Les frais de gravures et de Hlthographies, etc., accompagnant les Mémoires, et approuvé par la commission, sont au compte particulier de Pauieur. Toute dérogation à cette disposition devra être autorisée par Le Comité d’admi- nistration. Art. 44. Les procès-verbaux doivent être remis aux Jour- naux et Revues dans la quinzaine. Les membres qui auraient fait une communication, sont invités à remettre dans un délai de cinq jours leurs notes pour servir au Secrétaire. S'ils ne répondent pas à cette invitation, ils ne seront admis à élever aucune réclamation sur la manière dont le Secrétaire aura rendu dans son procès-verbal leurs paroles ou leurs opi- nions. Art. 45 Les membres honoraires et titulaires auront droit au Bulletin. Les membres correspondants pourront se le procurer, moyennant la somme de 6 fr. Les livraisons et volumes seront mis en vente aux prix déterminés par le Bureau. 9 3. — Excursions. Art. 46. La Société fait, lorsqu’elle le juge convenable, des excursions scientifiques, dans la région dont Toulouse est le centre. Art. 47. Un règlement spécial est consacré à ces explora- tions. Le choix des localités, le but des recherches, le mode d'organisation, les détails d’exécution et toutes choses utiles LR" PNA pour en assurer le bon orüre et les résultats sont l’objet de ses prescriptions $ 4. — Collections. Art. 48. Les membres de la Société sont tous imvités à lui adresser les échantillons qu’ils pourront réunir, Les objets sont délivrés, sur reçu, à ladministration du Muséum ; chaque objet porte le nom du donateur et celui de la Saciété. $ 5. — Etudes particulières. Art. 49. Les livres appartenant à la Société ne peuvent être confiés à ses membres que sur reçu et pour un temps déterminé qui n’excèdera jamais quinze jours. Art. 50. Les archivesne pourront être consultées que “x le local de la Société : toutefois, lorsque l’auteur d’un tra- vail désire en faire une copie, le manuscrit peut lui être confié, aux mêmes conditions que les livres. TITRE IV. Bispositions générales. Art. 51. Les revenus de la Société sont: 4e Droits de diplôme ; % Cotisations aunuelles des membres titulaires ; 3° Abonnement facultatif des membres correspondants ; à° Produit de la vente des publicauons de la Société ; 5° Subventions accordées Pr PEtat, le Département, la Municipalité ; 6° Legs et dons. Art. 52. En cas de dissolution, les diverses propriétés de la Société reyiendront de droit à la ville de Toulouse. Art. 53. Le présent Règlement sera valable à partir du jour de son adoption par la Société : sa révision ne pourra avoir lieu que sur une demande signée par dix membres et après avoir été adoptée à la majorité des deux tiers des voix des votants, dans une séance spécialement annoncée. =, 09 RÈGLEMENT DE LA BIBLIOTHÈQUE. Art. 4er, Il ne peut être emporté qu’un ouvrage à la fois ; l'inscription de la remise en est faite sur le registre par le Sociétaire qui signe en marge. Art. 3. Chaque ouvrage ne peut être conservé plus de quinze jours. En cas de besoin, la prolongation peut être accordée par le Bibliothécaire, si l’ouvrage en main n’a pas été demandé. Art. 3. Ne peuvent être emportés hors de la Bibliothèque: 1° Les ouvrages non encore catalogués ; 2 Les numéros reçus de chaque revue, journal ou tout autre ouyrage périodique, tant qu’ils n’ont pas été réunis en volume ; 3° Les Dictionnaires, quand ils ont moins de trois volumes; 4° Les Albums, Atlas, Cartes, Plans, etc.; 5 Les ouvrages déposés par les Membres, pour être mis à la disposition de la Société, sauf le consentement des dépo- sants ; 6° Les livres rares ou d’un prix élevé, sans une autorisa- tion spéciale du Bibliothécaire ; 7° Les Archives et les Manuscrits ne peuvent être consul- sultés que sur place; toutefois, lorsque l’auteur d’un travail désire en faire une copie, le manuscrit peut lui être confié, aux mêmes conditions que les livres (Art. 50 du Règlement). Art. 4. Les ouvrages perdus ou détériorés par le fait des Sociétaires qui en sont détenteurs sont remplacés, complétés ou réparés à leurs frais, à la diligence du Bibliothécaire. Art. 5. Les Membres titulaires non résidants peuvent jouir de la Bibliothèque aux mêmes conditions ; les frais de port (aller et retour) sont à leur charge. Toulouse, le 21 avril 4875. Le Bibhothécaire, | Colonel E. BELLEVILLE. Approuvé en séance du 49 mai 1875. Le Secrélaire-général, Gaston DE MaALAFOSsE. : BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE DIXIÈME ANNÉE 1875-1876 ee ——— Séance du 47 novembre 3875. Présidence de M. Marquer. M. Trurar dépose sur le bureau, en la motivant, une pro- position signée de dix membres de la Société, demandant que les élections pour le renouveilement du bureau aient lieu dans la première quinzaine de décembre M. Traurar annonce à la Société que le Musée vient de s’en- richir d’une pièce capitale, d’un squelette de baleine. Cet animal appartient au sous-genre Baleinoptère ou Rorqual, qui se distingue du génre baleine par la présence d’une petite nageoire dorsale et par quelques particularités du sque- lette. L’individu que possèdent maintenant nos collections a été pêché sur la côte d’Alger ; il mesure 17 mètres delong; c’est un mâle adulte. Scientifiquement il appartient à l’espèce imparfaitement décrite par Linnée sous le nom de Balæna boops. Lacépède lui a imposé le nom de Rorqual de la Médi- terranée ; enfin il est connu maintenant sous celui de Balcæ- noptera musculus. M. Trutat s engage à donner plus tard à la Société une note détaillée sur les particularités les plus inté- ressantes de ce squelette. "94 y À propos d’un défaut de symétrie signalé chez ce cétact par M. Trutat, M. Gourpon fait remarquer que chezun ani- mal destiné à vivre sur l’eau, cette anomalie n’a pas Pimpor- tance qu’elle aurait pour un animal se mouvant sur la terre ferme, l'équilibre n’étant pas modifié. Il ne serait pas étonné que cet état ait pour origine une monstruosité qui aurait été transmise par voie d’hérédité. À ce sujet, M. Gourdon pense que l’on exagère quelque- fois à tort les phénomènes de tératologie qui, à de rares exception, peuvent s'expliquer par des arrêts de dévelop- pement. Séance &u £1°7 décembre, Présidence de M 3. Gocnrpox. M. le Président fait part de la mort de M. Méguelle, mem- bre correspondant. La Société a reçu les ouvrages suivants : Compte-rendu de l'Académie des Sciences, 1. 81, no 21. Association scientifique de France, Bulletin n° 421. Bulletin de la réunion des officiers, 5° année, n° 48. Revue scientifique, 5° année, 2 série ,n°s 21-22. Petites nouvelles entomologiques, 7° année, n° 137. Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de Poli- gny, 16° année, n° 9. Bulletin de ‘a Société des amis des. sciences Ms dr de Rouen, 1°" semestre 1875. Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, année 487%, nos 4, 2, 3, 4. E. Acorras.— La philosophie de l'histoire et le droit. La Société Linnéenne du Nord, à Lille, demande à échan- ger son Bulletin avec celui de la Société. | L’« Office T. S. Geological Survey of the territories » de Washington demande également l'envoi des publications de la Société. Ces deux échanges sont acceptés. a Res M. Ricrann, rue Esprit-des-Lois, 4, à Bordeaux, présenté par MM. Marquet et Castel, est admis en qualité de membre correspondant. L'ordre du jour appelle la discussion d’un projet de modi- fication de Particle 31 du règlement, tendant à reporter la date de. élections à la première quinzaine de décembre. Après l'échange de quelques observations, la Société décide de tenir le mercredi, 8 décembre, une séance extraordinaire dans laquelle la proposition sera discutée à fond. M. l'Abbé Aviexon met sous les yeux de la Société un pied de radis Daï-ko. Cette variété du Raphanus sativus, originaire du Japon, atteint, même dans nos climats, une taille extraordinaire. L’échantillon présenté par M. labbé Avignon mesure 0w,90 de long, tige comprise, sur 0,28 de circonférence. M. l’abbé Avignon fait remarquer combien la culture de ce végétal serait facile et avantageuse dans nos contrées. ed à Séance du 8 décembre. Présidence de M. MaArQuET. La Société reçoit : Bulletin de la Société d'acclimatation, octobre 1875. Journal d'agriculture pratique pour le Midi de la France, octobre 1875. Bulletin de l'Académie royale des sciences de Belgique ; khe année, 2e série, t. 40, nos 9 et 10. Bulletin de la Société de géographie, novembre 1875. Bulletin de la Société des sciences naturelles et historiques de l’Ardèche. n° 8, 1874. Bulletin de la Société Ramond, 2° série, juillet 14875. Bulletin de la Réunion des officiers, 5° année, ne 49. Bulletin de la Société centrale d'agriculture des Alpes- Maritimes, oct., nov., déc. 18:3. Revue scientifique, 5° année, 2e strie, n° 25. Revue savoisienne, 16° année, n° 411. BE Associalion française pour l’avancement des sciences, 3° ses- sion ; Lille, 4774. P. Srrogez. — Solidungulo biungulato. Extrait des actes de la Société italienne des sciences naturelles, Milan 4876. A. pe L’Isce. — De l'hybridation chez les amphibies Anoures et Urodèles. Le Président annonce deux présentations. La discussion est ouverte sur une proposition de modifica- tions à l’art. 31 du règlement, signée par dix membres titu- laires et déposée à l’avant-dernière séance. Elle ainsi conçue : « Les soussignés demandent que les élections annuelles aient lieu dans la première quinzaine de décembre. » Après l’échange de quelques observations sur ce projet et sur la possibilité de le mettre à exécution immédiatement, la Société adopte les propositions suivantes : Substituer à la première phrase de l’article 31 du règlement celle-ci : « L'élection des Membres du bureau, du Conseil d’adminis- tration et du Comité de publication a lieu le premier mer- credi de décembre. Le nouveau bureau entre en fonctions à Ja première séance de janvier. » M. le Bibliothécaire-archiviste demande que l’on nomme une commission chargée de désigner les ouvrages à acqué- rir pour la bibliothèque. La Société arrête qu’une décision sera prise à cet égard à la prochaine séance, après que le trésorier aura fait con- naître le chiffre des fonds disponibles et que les membres de la Société auront pu présenter leurs propositions pour le choix des ouvrages. Séance du 15 décembre. Présidence de M. Marquer. La Société reçoit : Bulletin hebdomadaire de l'Association scientifique de France, n° 423. RE Compte-rendus hebdomadaires de l'Académie des Sciences, t. 81, n° 23. Bulletin de la Société des études littéraires scientifiques et artistiques du Lot, t. 2, % fascicule. Bulletin de la réunion des officiers, 5° annnée, n° 50. Revue scientifique, 11 décembre 1875. Revue des sciences naturelles, t. IV, n° 2. M. Carraizac fait don à la Société d’une série de bro- chures traitant de questions géographiques. MM. de Maïnorr, à Saint-Pétersbourg, et À. DE L’Isce, natu- raliste à Nantes, sont élus membres correspondants sur la présentation de MM. Cartailhac et G. de Malafosse. M. Lacroix, signale l’abondance sur le marché de Tou- louse des Outardes canepetières (Otis tetrax). Ces oiseaux, peu communs autrefois, effectuent depuis quelques années, en grand nombre, leur passage par nos régions ; ils traver- saient jadis des contrées moins méridionales. En revanche, la grande Outarde (Otis tarda) devient de plus en plus rare. Plusieurs membres de la Sociéte proposent l’acqusition de divers ouvrages pour la bibliothèque. Ces propositions sont renvoyées à l’examen du Conseil d'administration. Séance du 29 décembre 1875. Présidence de M. MaRqQuET. La Société reçoit : Une collection de documents relatifs au projet d’expédi- tion au pôle nord de Gustave Lambert, offert par M. E. Cartailhac. Bulletin de la réunion des officiers, 5° année, n° 54 et 52. Bulletin de la Société d’acclimatation, juillet et novembre 1875. Chronique de la Société d'acclimatation, 11° année, n° 22. Revue scientifique, 18 et 25 décembre 1875. re Association scientifique de France ; bulletins hebdomadaires nos 424, 425, et séries de bulletins de l’année 1872. | Comptes-rendus de l'Académie des sciences, t. Fi nes 24 et 25 ; table des matières du t. 80. Ernsley. — Quelques chapitres d’un livre ineiuibtion géographique ; Copenhague, 1675. Annales de la Société académique de Nantes, 1875. 4er se- mestre. Ces deux derniers ouvrages offerts par M. Cartailhac. Histoire naturelle des Diptères des environs de Paris, par Robineau-Desvody, 2 vol. Les insectes utiles et les insectes nuisibles, par Ch. Goureau, 5 vol. Cesouvrages, envoyés par la Société des Sciencesdel Yonne. Une circulaire de la Société Havraise, d’études diverses, annonçant l’ouverture d’un concours. Le Secrétaire donne lecture du rapport de M. le Ribliothés caire-archiviste sur l’état de la bibliothèque. Il résulte ce document que la bibliothèque, qui comptait 473 ouvrages au commencement de l’année, en renferme actuellement 382, formant un total de 715 volumes de tous formats. Au de janvier 1875, la Société correspondait avec 102 Sociétés savantes, dont 6 étrangères. Dans le courant de l’année, 9 Sociétés nouvell:s, dont # étrangères, ont demandé ou accepté l’échange. A la suite de cette lecture, la Société vote des remerci- ments unanimes à M. le colonel Belleville. M. le Trésorier donne un aperçu de la situation financière actuelle de la Société. L’encaisse actuel s'élève à la somme de 1,414 fr. Les recettes de l’année ont atteint le chiffre de 2,527 fr. Les dépenses ont été de 1,498 fr. | En exécution de l’art. 25 du règlement, les comptes de gestion du Trésorier sont renvoyés à l'examen d’une Commission composée de MM. Cartailhac et de Saint-Simon. Il est ensuite donné lecture du Catalogue suivant, dont la première partie a été publiée dans le Bulletin, t. IX, p 437. E. GoBerT : Catalogue raisonné des Coléoptères des Landes. Planicolle, Er. . . . . Brunnipes, F.... . .. Punctatum, Fourc... . Elongatum, Lin. . . . Fulvipenne, Grav. . et type aptère. Rufipenne, Gyl.. . . Muliipunctum, Grav… Lusitanicum, Grav.. . Angustatum, Lac . . . Quadratum, Payk.. . . Longulum, Grav. . . . Angusticolle, Lacd. . . Te . …: . POEDERIDÆ. Scimbalium, Er. . très-rare. Au printemps dans les détritus d’inon- dation. Sos. (P. B.) Lathrobium, Grav. assez rare. Sous les mousses humides aux bords des mares et dans les jétritus d'inondation. commun. Sous les feuilles, aux bords ces eaux et dans les détritus des inondations de l’Acdour. . commun. Dans les détritus des inondations de PÂdour, et sous les feuilles humides aux bords des eaux, surtout au printemps et en automne, rare. Signalé par M. Bauduer comme ayant été pris aux environs de Bordeaux. pas commun. Sous les détritus végétaux au prin- temps. rare. En tamisant les mousses aux pieds des arbres, Sos (P. B.) . très-rare. En tamisant des mousses aux bords des eaux, en plétinant la vase. Landes (E, P.) Sos (P. B.) assez rare. Sous les feuilles aux bords des fossés pleins d’eau. Sos (P. B.) Dans les détritus d'inondation de lAdour (Duverger). très-rare. Sous des pierres aux bords des vaux vives. Sos (P. B.) très-rare, Trouvé u ne seule fois par M. Perris, sous des pierres au bord d’un ruisseau. . très-rare. Sous des pierres aux bords des eaux, au printemps el en automne. Achenium, Steph. Depressum, Grav. . . . commun. Sous les feuilles humides mais surtout dans les détritus des inondations de lAdour à Pax, au printemps, Rufulum, Fairm. . . . . rare, idem. idem. — 3) — Humile, Nicol. . . . . . rare. Sous les feuilles humides aux bords des eaux. Sos (P. B.) Dolicaou, Cast. Biguttulus, Er. . . . . . rare. En tamisant les feuilles aux bords des eaux. Sos (P. B.) Cryptobium, Manh. Fracticorne, Payk. . . . très commun. Dans les détritus des inondations de PAdour, à Dax. Arcachon, sous les Algues (Souverbie). | Stilicus, Latr. Fragilis, Grav. . . . . . rare. Sous les détritus végétaux humides. Parfois au vol au printemps, aussi dans les détritus des inondations. Rufipes, Germ. . . . . . rare. Dans les endroits un peu frais sous les her- bes Sos (P. B.) Orbiculatus, Payk. . . | commun. Au vol autour des fumiers au printemps et MOMENT, AIRE en automne, ainsi que sous les détritus végétaux. Erichsonis, Fauv. . . . } plus rare. Sous les détritus végétaux. En tamisant Orbiculatus, Kr. . . . des mousses. Scopœus, Er. Erichsoni, Kol... . . . . très-rare. Dans les détritus des inondations de PAdour au printemps. Lævigatus, Gyl.. . . . . très-commun. Sous les feuilles aux bords des eaux et dans les détrilus des inondations Didymus, Er.. . . . . . très-rare. Sous les feuilles humides au printemps et en automne. Sos (P. B.) Minulus, Er. . . . . . rare. Sous les écor.es souievées et un peu humi- des au printemps. Lithocharis, Lacd. Castanca, Grav.. . . . . très-rare. En tamisant les mousses au printemps, parfois au vol autour des fumiers. avec myrmica scabrinodis. Diluta, Er. . .. Fuscula, Manb.. . . . PRES NT: » . Ripicola, Krs . . . . Apicalis, Kr. . . Ochracea, Grav.. Wiciia, _. 1 TSAIRESS Melanocephala, F.. Ruficollis, Kr. . Nigritula, Er.. . . Obsoleta, Nordm.. Filiformis, Latr. .. Intermedius, Er. . . Diversus, Aubé.. . . Cribellus, Baudi. . . Angustatus, Payk. . Bimaculatus, Er. . . Littoralis, Grav. . . ee oi très-rare, En tamisant les mousses aux pieds des chènes et en ràclant les mousses des troncs. . rare. Sous l'écorce des pins morts où vil sa larve. (E. P.) . tres-rare. En tamisant les mousses et les feuilles humides au printemps . très-rare. En piétinant la vase autour des marais. commun. En secouant les vieilles toitures de chaume. assez commun, Sous les feuilles, les mousses, mais surtout au printemps au vol autour des fumiers. . très-rare. En tamisant des mousses. Sos (P. B.) . peu commun. Sous les détritus des inondations au printemps. rare. Sous les détritus végétaux. Sos P. B.) . commun. Dans les détritus des inondations au printemps, aussi en tamisant les feuilles sur les bords des fossés humides. . peu commun. Sous les feuilles au bord des eaux, printemps. Automne. Sunius, Steph. . très-commun. Sous les détritus végétaux et les pierres au printemps et en automne. . commun, En fauchant dans les prairies au prin- temps et en tamis.nt les mousses et les feuilles en hiver. peu commun. Sous les détritus végétaux. . extrèmement rare. En lamisant les mousses, S5s (P. B.) . commun. Sous les feuilles au printemps ; en fau- chant dans les prairies, parfois sous les pierres et les écorces en hiver. . rare. En battant les toitures de chaume surtout en automne. Pœderus, Gray. . commun. Sur le sable et sous les détritus aux bords .des eaux. ER Riparius, L. . . . . . . très commun. En battant les branches daulnes au printemps, en tamisant les feuilles et les mousses aux bords des eaux. - | Longipennis, Er. . . . . très-commun, Dans les déiritus des inondations de PAdour. Caligalus, Er.. . . . . . rare. Sous ies détritus aux bords de l'étang de Cazaux (E. P.), dans les détritus, d'inondation. Limnophilus, Er.. . . . très-rare. Sous les ditrilus aux bcrds des eaux, sous les graviers de l’'Adour (E. P.) Ruficollis, F. . . . . . . commun, En arrosaut et piétinant le sable aux bords des eaux. Sanguinirollis, Steph... . moins commun. idem. idem. STENIDÆ,. Jai déclaré, au début de ce travail, que je suivrais la classification adoptée dans le catalogue de M. de Marseui; mais pour le groupe des stenus et pour d’autres peul-être, je: suivrai la classification adoptée par M. Fauvel dans sa faune Gallo-Rhénane. Jindiquerai les synonymies qui permettront de retrou- ver sur le catalogue de M. de Marseu! les insectes que je signale. A propos de la faune Gallo-Rhénane, que mon collègue M, Fauvel me permette de lui adresser mes sincères félicitations. Ses tableaux synopliques et ses descriptions sont fort bien faits et on peut dire de son travail (multa in paucis). Evæsthetus, Gray. Bipunctatus, Ljung.. . . très-rare. Trouvé dans un fossé marécageux parmi des sphagnums. (E. P.) Scaber, Grav.. . . . . . trés-rare. ‘d, Ruficapillus, Lacd. . . . rare. Dans des détritus végétaux sur les bords de l'étang de Biscarosse. Sous des végétaux pourris. (62271 Lœviusculus, Manh . . . assez rare. Au printemps, dans les fossés humides et marécageux, en secouant des mousses des marais, notamment des sphagnums. bianous, Curt. Cœrulescens, Gyl.. . . . rare. Dans les fossés humides à Sanguinet. (E. P.) Stenus, Latr. Biguttatus, Linn. . . . . commun. Sous les détritus aux bords des eaux, sous les pierres et en piétinant la vase ; on le trouve aussi dans les prairies. = 99 = Bipunetatus, Er.. . . . . plus commun idem. Longipes, Heer.. . . . . assez rare. Sur le sable aux bords des ruisseaux, dans les détrilus des inondations. Guttula, Mull. . . . . . assez commun idem. et sous les gra- viers de l'Adour (E. P.) Aterrimus, Er. . . . . . rare. Sous les feuilles et les mousses. Pris à Sos, dans les fourmilières de formica rufa. Asphaltinus, Er. . . . . très-rare. J'en ai trouvé un individu le 2 mars 4874 sur un mur exposé au midi. M. Bauduer Va trouvé à Sos dans les détritus végétaux. Oreophilus, Fairm. . . . Cet insecte cité des Landes par M. Fauvel avec un point de doute, n’y a jamais été trouvé à ma connaissance. très-rare. Sous les feuilles humides et les détritus des inondations. Nanus, Steph.. . . . . | rare. En tamisant les mousses et les détritus Dechiratus, Er; 1... végétaux, Bimaculatus, Gyl. . . . . très-rare. Sous les pierres et les mousses aux pieds des arbres. Clavicornis, Scop.. . . } pas commun. Sous les feuilles aux pieds des arbres, Speculator, Lac. .. sous les graviers de l’Adour; en tamisant les Imcanus Er bac «1 mousses en hiver. Providus, Er... . . . . rare. Sous les mousses et les feuilles en hiver ; parfois sous des troncs d’arbres morts et couchés à terre. Juno, Fabr.. . . . . . . très-commun, Surtout dans les détritus des inon- dations de l’Adour. Ater Maun. . . . . . . assez commun. En fauchant dans les prairies, sous les détritus végétaux, en battant des fagots de ' vigne. Dans les détritus des inondations de PAdour à Dax. Pusillus, Er. . . . . . . assez rare. Sous les détritus aux bords des eaux. Buphthalmus, Grav. . . assez commun. Sous les détritus aux bords des marais et ceux laissés par les inondations. Melanarius, Steph. . . } assez commun. Dans les détritus des inondations Cinerascens, Er.. . . . de l'Adour. Melanopus, Marsh. . . } rare. Sur le bord des ruisseaux, sous les algues DNS Lac. . . . . . marines. Atratulus, Er... . . . . . rare. Dans les détritus des inondations de l’Adour. Morio, Grav. . . . . . . commun. En fauchant dans les prairies au prin- temps, dans les détritus des inondations. Fuscipes, Grav.. . . . . commun. idem. Fa ee oi : * ( rare. Sous les détritus végétaux et dans les prai- € , . . Q Littoralis, Thoms . . . Hes-humidée, 3 Opuicus, Grav... . . Argus, Grav. . + . . Hunulis,.Er.… : . . Nigritulus, Gyll. . . . Brunnipes, Steph. . Unicolor :Ærs ti vus ès Latifrons,…Et.siie: à « Paganus, Er. . . . . Tarsalis. Ljung.. . . Similis Herbst. . . Oculatus, Grav.. . . Bobates Er: 2e Cicindeloides, Schall. . Fornicatus, Steph.. . . Contractus, Er. . . . Binotatus, Ljung. . . . . Pallitarsis, Steph. . . PERMIS, D « « Picipes, Steph. . . .. POSER Re ne + Testaceicornis, Perris. Bifoveolatus, Gyll. . . . Picipennis, Er. . . . Flavipes, Steph. . . . D LS. va Elegans, Rosch.. . . Subœneus, Er. . . . CErosns: Et: 2: Impressus, Germ.. . Te . . rare. Dans les détritus des inondations de PAdour. . . rare. En tamisant les feuilles sur les bords des fossés. Sos (P. B.) . . très-rare. Dans les détritus des inondations de PAdour. . très-rare. En tamisant les mousses au bord des marais. .« ) très-rare. Sous des détritus végétaux à Mugron . (E. P.) . . rare. En tamisant des mousses humides au prin- temps. . . très-rare. Sous les détritus au bord des marais. . . assez-rare. En tamisant des mousses humides et sous les détritus végétaux au bord des eaux. . ) assez commun. idem. et en | fauchant dans les prairies humides. rare. Sous les détritus au bord des étangs. . commun. En fauchant sur les plantes au bord des eaux. rare. idem. et dans . les détritus des inondations de l’Adour. assez rare. idem. . ) très-commun. Dans les détritus des inondations de l'Adour. commun. Sous les mousses et les feuilles au prin- temps, parfois mais rarement sous les pierres. Dans : les détritus des inondations de Adour. Sur les bords de l'étang de Biscarosse (E. P.) assez commun. En battant les saules, au printemps, sous les mousses humides, parfois au vol autour des fumiers. . . rare. Dans les détritus des inondations de l’Adour à Dax. rare, En fauchant sur les joncs au bord des étangs. . . très-rare. Trouvé à Sos par M. Bauduer en fau- chant çà et là. . . commun, En fauchant dans les prairies au prin- temps ; en battant les aubépines en fleurs. Au vol le soir autour des fumiers. . . rare, En tamisant des mousses en hiver. Sos (P. B.) | . .\ rare. Dans les détritus des inondations. en CD Ossium, Steph. . . . . } assez commun. Dans les mêmes conditions que le Impressipennis, Jac. Duv) Subœneus et en outre dans les détritus des inon dations de PAdour. Geniculatus, Grav... . . assez rare. Sous des touffes de cistes (E. P.) Pallipes, Grav. . . . . . rare. Sous les feuilles au bord des eaux. Fuscicornis, Er.. . . . . rare. En tamisant des feuilles au bord des eaux. Sos (P. B.) Erichsonis, Rye. . . . | commun. En fauchant dans les prairies humides ; Flavipes, Er. . . . . . en tamisant les feuilles au bord des fossés ma- récageux, OXYTELIDÆ. Oxyporus, F. à: © à assez commun. Dans les champignons et en géné- ral toutes les matières végétales en décompo- sition. Larve. Met. Eleut. Schiœdte, tab. XI, fig. 4 à 44. Bledius, Curt. Les premiers états de quelques larves de Bledius ont été indiqués par M. Schiædte (Nat. Tidsskr., 1864, p. 212-214, pl. 42, fie. 4-32). Unicornis. Germ. . . . . très-commun. Sur les bords de la mer où il voie parfois par milliers au coucher du soleil. Rare, dans les détritus des inondations de Adour. Tricornis, Herbst.. . . . rare. Sur les rives des étangs salés du littoral (E. P:) Larve. Met. el. Schiædte, p. 213, pl. 12, fig. 4-13. Spectabulis, Kr. . . . . . rare. Sous les algues au bord de la mer (E.-P.) Verres, Er. . . . . . . . assez rare. Au vol, sur les bords du bassin d’Ar- cachon. Trouvé également dans les environs de Mont-de-Marsan. DONUR HIECT, . . . . . . asez rare. Au vol dans les environs de Mont-de- Marsan et dans les détritus des inondations de V'Adour. Arenarius, Payk. . . . . très-commun. Sur le sable et parfois au vol sur les bords de la mer. Tristis,Anbé: aurions ref. Je ne connais pas ce Bledius. Il est signalé par M. Fauvel comme ayant été pris dans la Gironde. La localité n’étant pas indiquée il est probable que C’est sur la rive droite de la Garonne. Hispidulus, Fairm. . . . assez commun. Sur le sable au bord des eaux douces et aussi sur les dunes du littoral. Subterraneus, Er.. . . . rare. En fauchant au bord des eaux, sur les dunes du littoral. Pallipes, Grav. . .'. . . rare. En fauchant dans les prairies humides ; en tamisant les feuilles au bord des marais, au printemps. Larve. Met. Eleut. Schiædte, tab. XII, fig. 21-22. Opacus, Block. . . . .. commun. Au vol: le soir autour des fumiers ; sous les feuilles autour des marais de mai à octobre. Cribricollis, Heer.. . . } rare. Sous les détritus au bord des étangs mariti- Rufipennis, Er. . .. mes (E. P.) Trouvé aussi aux environs de Mint-de-Marsan. Fracticornis, Payk. . . . assez rare. Sur le sable au bord des eaux, dans les détritus des inondations de lAdour ; au vol le soir autour des fumiers, Larve. Met. Eleut. Schiædte, tab. XII, fig. 20. Platystethus, Manh. Arenarius, Fourc.. . . } commun. Dans les bouses, les feuilles pourries , le Morsitans, Payk. . .. soir au vol autour des fumiers. Larve. Pub. par divers, voy. Ch. Cand., pag. 60. Met. Eleut. Schiædte, tab. XI, fig. 45 à 22. Cornutus, Grav. . . . . assez commun. En tamisant les mousses et les feuilles au bord des marais, surtout au prin- temps. Alutaceus, Thoms. . . . assez commun. idem, et dans les détritus des inondations de l’Adour, Spinosus, Er. . , . . . . rare. Dans les détritus des inondations de l'Adour. Pris à Sos par M. Bauduer. Capito, Heer. . . . . . . très-rare. Dans les détritus des inondations, sous les mousses et les feuilles au bord des marais. Nodifrons, Sahlb. . . . . rare. Sous les feuilles et les mousses au bord des marais. Nitens, Sahlb. . . . . . commun. Dans les détritus des inondations de P'Adour, à Dax. Rugosus, Fabr. . . . .. Insecatus, Grav.. . . Fulvipes, Er... . . .. Piceus, Lin., . Sculptus, Grav. . . . .. Inustus, Grav. . . . . Sculpturatus, Grav.. . Nitidulus, Grav. . . Complanatus, Er.. . . Pumilus, Er. . . Speculifrons, Kms. 2 Clypeonitens, Pand. . ES TE Oxytelus, Grav. très-commun. Dans les bouses et les détritus végé taux; toute l’année. . peu commun. Sous les détritus des inondations. Sos (P. B.) . assez commun. Dans les bouses et les détritus végétaux. . assez rare. Dans les bouses, les crottins ; au vol autour des fumiers, et aussi sur les bords de la mer. assez rare. Sous les détritus végétaux, parfois au vol, surtout au printemps. Larve. Voy. Ch. et Cand., p. 60. . commun. Dans les bouses, sous les détritus végé- taux, au vol le soir au coucher du soleil. . commun, idem. idem. . : très-commun. idem. idem. . très-commun. idem. idem, . très-rare. En tamisant des excréments dans les bergeries (E. P.) . rare. Sous des pierres au bords des eaux. Sos (P. B.) . rare. Sous les bouses et les feuilles, Sos (P. B.) Tetracarinatus, Block. } très-commun. Sous les détritus végétaux, les bou Depressus, Grav. Hamatus, Fairm. Cœlatus, Grav. e ses, les écorces ; aussi au vol autour des fumiers, toute l’année. Larve. À été trouvée par Waltl (Isis, 4837- 277) vivant par milliers au premier printemps, sur lAnemone nemorosa; mais Germar remarque que cet habitat n’est, sans doute, que fortuit et que cette larve doit se tenir plutôt sous terre, d’où elle sort au retour de la saison chaude (Fauvel). . . assez rare. En tamisant les excréments secs de porc. Haploderus, Steph. . . très-commun, Dans les bouses, les détritus végt- taux; au vol le soir autour des fumiers. ET on Trogophlœus, Manh. DRASS ET 0e assez commun. Sous les graviers de lAdour en | juin; sous les pierres au bord des eaux. Bilineatus, Steph. . . . } assez commun. Sous les pierres et les feuilles au Riparius, Lac. . . . . bord des eaux. Erichsonis, Sharp. . . . rare. Sous les mousses. Sos (P. B.) ns. À très-rare. Sous les détritus d'inondation. Sos Fossulatus, Mots. . . . (P. B.) Fuliginosus, Grav. . . . assez rare. En tamisant les mousses au printemps et en automne; sous les poutres pourries de chêne, dans les celliers. Politus, Kiesw. . . . . . très-rare. Sur le sable au bord des rivières en mai (E. P.) Corticinus, Grav.. . . . peu commun. En tamisant les mousses et les feuilles; sous les écorces en hiver. Elongatulus, Er. . . . . rare. En fauchant sur les bords des marais. Nitidus, Baudi. . . . . . très-rare. En tamisant des feuilles et des mousses au bord des eaux. Exiguus, Er. . . . . . . très-rare. Sous les détritus végétaux humides. Halophilus, Kiesw. . . . Cet insecte signalé d'Arcachon par V. Bruck doit être bien rare, car il n’a jamais été trouvé par les naturalistes de la région. Pusillus, Gray. . . . . . rare. En piétinant la vase au bord des marais. Tenellus, Kris. 1, . très-rare. Dans les détritus des inondations au printemps. Thinobius, Kiesw. Longipennis, Heer... . . peu commun. Bords des eaux en arrosant le sable ; sur les graviers de l’Adour tout-à-fait sur les bords. Très-difficiles à prendre ; quelquefois ils montent sur les cailloux et alors on les prend avec les doigts préalablement humectés ; autre- ment, il faut les submerger et les prendre dans Veau (E. P.) Ancyrophorus, Kr. Homalinus. Er. . . . . . très-rare, Dans les détritus des inondations de l’'Adour à Dax. D OMALIDÆ. Anthophagus, Gray. Prœustus, Müllr. . . . . très-rare. En battant les saules sur les bords des ; prairies humides, en Armagnac. Caraboïdes, L.. . . . . . très-rare. Signalé de Sos par M. Bauduer. Lesteva, Latr. Pubescens, Mann.. . . . rare. Le 2 juillet 4870, M. Perris en a capturé six individus dans la mousse très-humide qui entourait un piquet de digue de moulin aux envi- rons de Mont-de-Marsan. M. Bauduer l’a égale- ment {trouvé à Sos. Longælytrata, Goœze. . Bicolor, Fabr.. . . . . } assez commun. Sous les détritus au bord des eaux. Oblonga, Mots. . . .. Punctata, Er. . . . . . . rare, Dans les marais au pied des plantes. Juillet et août. Sos (P. B.) Olophrum, Er. Piceum, Gyl. . . . . . . rare. Sous les mousses humides; dans les détritus d'inondation. Sos (P. B.). Dax (Duverger). Lathrimæum,. Er. Atrocephalum, Gyl.. . . rare. En tamisant les mousses dans les bois au printemps et en automne. Deliphrum, Er. Crenatum, Grav. . . . . très-rare. Sous les écorces et dans les plaies | d'arbres. Philorinum, Kr. Humile, Er.. . . . . . rare en général. Commun, parfois en fauchant sur les Ajoncs, Nerbis, mars 4874 (E. P.) Bayonne Larralde). | EN ie Coryphium, Steph. Angusticolle, Steph.. . . Trouvé par M. Cussac en octobre sous des détritus. M. E. Perris l’a obtenu à l’aide d’éducation de nympbes et de Jarves. Voici d’ailleurs ce que dit ce savant observateur dans son traité des insectes du pin maritime. J'ai trouvé cette larve pour la première fois et en assez grand nombre en avril 4853, sous l'écorce de pins de 45 ans qui avaient nourri une géné- ration de Bostrychus laricis. Elles vivaient des excréments laissés par les larves de ce xylophage. Parmi elles se trouvaient des nym- phes de ja même espèce, couchées dans les gale- ries ou dans une toute petite cellule pratiquée au milieu des détritus. » Voy. Ins. Pin. mar., pag. 54. — Perris, Soc. ent., 4853, p. 573. LC = Omalinum, Grav. Pygmæum, Gyll. . . . . très-rare. Sous les écorces et en tamisant les feuil- les au printemps et en automne. Rufipes, Foure.. . . . | peu commun. Dais les bolets pourris. Parfois le Florale, Payk.. . . .. soir au vol autour des fumiers. lopterum, Steph. . . . } très-commun. Sous les écorces très-pourries. Sos Ludidum, Er EE : (P. B.) Sous les écorces d’orme; avril. 6. EMA OT ES } commun. Sous les écorces de pin au printemps et Brevicorne, Er.. . . . Ÿ en automne. Vit également sur le chêne. On en trouve une variété à Elytres d’un brun ferrugi- neux. Larve. Se trouve dans les galeries du Bostrychus stenographus. V. Ins. Pin. mar., p. 54. -— Perris, Soc. ent.. 4853, p. 576. Deplanatum, Gyl.. . . . rare. Dans les bolets pourris. Concimmun, Er... : :': commun, Sous les écorces et les feuilles sèches et aussi parfois sous les excréments de volailles. Planum, Payk. . . .. rare. Sous les écorces de pin au printemps et en battant des branches sèches. Monilicorne, Gyll. . . . rare. Au vol sur les bords du bassin d'Arcachon (E. P.) si Pusillum, Grav... . . . assez commun. Sous les écorces de pins et aussi de tauzins au printemps et à l'automne. M. E. Per- ris a trouvé au mois de mars, la larve, la nym- phe et insecte parfait, sous l’écorce d’un pin où avaient vécu des larves de Bostrychus laricis et qui nourrissait des larves de Pissodes notatus. V. Ins. Pin. mar., p. 56. — Perris, Soc, ent., 1853, p. 576. Minimum. Er. . . . . . rare, Sous les écorces de divers arbres. Oxyacanthæ, Grav. . . . rare. Dans les détritus des inondations ; en tamisant des feuilles au bord des eaux. Cæsum, Grav.. . . . . . assez commun. Dans les détritus végétaux; en tamisant des mousses; au vol surtout le soir au- tour des fumiers. Excavaium, Steph. . . } rare. Dans les champignons pourris ; en tamisant Fossulatum, Er.. . . . des feuilles et des mousses ; au vol autour des ; fumiers. Rivulare, Grav.. . . . . très-commun. idem. Allardi, Fairm. . . . . . rare. Sous les fientes de volailles dans les poulail- lers. Sos (P. B.) Authobium, Steph. Florale, Panz.. . . . . . très-rare En fauchant sous bois au printemps. Minutum, F. . . . . . . très-rare. En tamisant des feuilles et des mousses au bord des eaux. PROTEINIDÆ. Proteinus, Latr. .Ovalis, Steph... . . . } assez commun. Sous les détritus; les matières Brevicollis, Er. . . . . Ÿ végétales en décomposition. Larve. V. Ch. Caud., p. 62. Brachypterus, Latr.. . . assez commun. idem. et sur les fleurs. Limbatus, Mæckl.. . . . rare. En tamisant les pailles pourries. Sos (E. P.) Macropierus, Gyll. .. . rare. Sous les détritus; en tamisant les mousses. Aussi en fauchant, sur les fleurs. Clavicornis, Steph. . . } rare. Dans des champignons pourris. Pris dans les Atomarius, Er. .. .. environs de Bayonne. Depressus, Payk. . . Sinuatocollis, Lacd. . Denticollis, Beck. . . Hemipterus. Illig.. . . Affinis, Mill. . . . .. Clypeatum, Müll. . . . Megarthrus, Steph. D’après Westwood, Schmith a observé qu’une larve de ce genre, vit en parasite sur celle de la Sa- perda populnea, V. Int. to the mod. class., 4839, tom. I, p. 365 (Note). . . assez commun. Dans les détritus, le terreau, au vol autour des fumiers, . . très-rare. Dans les végétaux pourris. . . très-rare. En tamisant des feuilles et des mousses. . très-rare. Dans les bolets qui croissent sur les arbres. . très-commun, Sous les pailles pourries. Sos (P. B.) Phlæobium, Er. . commun, En tamisant les mousses un peu humi- des, Sos (P. B.) MICROPEPLIDÆ. Micropeplus, Latr. Bord Eli de Sie eus assez rare. En tamisant des mousses; sous Jes détritus ; sous des poutres pourries. Polos He si 5. assez commun, . idem. Subtilissima, Manh.. . . Corticinum, Mots.. . . . PHLOEOCHARIDÆ. Phlæocharis , Manh. très-rare. En secouant de vieux fagots en automne eten hiver. Sos (P. B.) PIESTIDÆ. Glyptoma, Er. rare. Dans les fourmilières des vieux troncs. Sos (P. B.) UT vol PSÉLAPHIDES. Chennium, Lair. Bitubercnlatum, Latr.. . très-rare Le 30 avril 1854, M. Perris en a pris deux individus; lun en rase lande sous une bouse sèche avec la formica nigra; Vautre dans un bois de pin au vol, au déclin du jour. D’après M. Rouget, cet insecte vit à Dijon avec la myrmica cæspitum. Ctenistes, Reichb. Palpalis, Reichb. . . . . assez rare. Le soir en fauchant dans les prairies un peu humides; mai, juin. Sos (P. B.) Faronus, À. Lafertei. A. . . . .. . . rare. En secouant une toiture de chaume et un tas de feuilles de pin accumulées au pied d’un arbre. (E. P.) Juin 1862, en fauchant à l'entrée de la nuit dans une prairie, principalement sur des Cyperus fongus (E. P.) En tamisant des feuilles pourries en hiver. Sos (P. B.) Pselaphus, Herbst. Heisei, Herbst. . . . . . peu commun. Dans les détritus de Adour. Le soir en fauchant dans les prairies un peu humides, mai, juin. Sos (P. B.) En fauchant aux environs de Mont-de-Marsan dans un fossé aquatique parmi des sphagnum (E. P.) Avec Lasius fuligi- nosus, F. rufa trufa et fusca (Mærkel). Myrmica scabrinodis (Mæklin). Solenopis fugax (Rouget). Dresdensis, Herbst. . . . très-rare. Pris en fauchant (E. P.) Tychus, Leach. Niger, Payk. . . . . . . assez rare. En fauchant dans les marais le soir, en été. Un seul individu trouvé dans les détritus des inondations de PAdour. Avec Lasius fuliginosus (Rouget). F. rufa (Mærkel). Ibericus, Mots. . . . . Jacquelini, Boield. . . . Tuberculatus, A. . . . Formicarius, AÀ.. . . .. Venustus, Reichb. Adnexus, Hamp. . . . CORAN A SES NL Puncticollis, Tour. . . SANGUINERS KE, , +034 Fossulata, Reichb.. . . . Hæmoptera, À. . . . .. Lefebvrei, À. . . . .. HOME, SCD en €. Hæmatica, Reichb. . . . Juncorum, Leach.. . . Impressa, Panz.. . . . PR Re . assez commun. Dans les détritus des inondations de l’Adour, à Dax. rare, En tamisant les mousses et les feuilles sèches pendant lhiver. Sos (P. B.\ . rare, idem. idem. Batrisus, À. commun. Avec la Formica fuliginosa. Sos (P. B.) En mai, sous les feuilles sèches de chêne avec la formica emarginata (E. P.) avec Lasius Brunneus (Rouget). F. rufibarbis (Mæœrkel). . assez rare. Se trouve en mars avec la formica fuliginosa, se trouve aussi en même temps que le Formicarius avec Lasius emarginatus (Fairm. et Lab.) F. rufibarbis (Mœrkel). . très-rare. idem. très-rare, idem. avec F. rufi- barbis (Mœrkel). M. scabrinodis (Fairm. et Lab.) . assez rare. idem, trouvé avec la formica emarginata dans un vieux tronc d’orme (E. P.) Bryaxis, Leach. très-commun. Dans le terreau et sous les feuilles en fermentation; daus les détritus des inonda- tions de Adour à Dax. moins commun. En fauchant le soir dans les marais, parfois en battant les saules dans les endroits humides. très-rare. Dans les détritus des inondations. . très-commun. Sur les bords des eaux; dans les marais au p'ed des plantes. . très-rare. idem, rare, En fauchant dans les lieux humides et dans les détritus des idondations. Avec Lasius fuliçi- nosus (Rouget). . rare. idem. . très-rare, idem. Antennata, A.. . . . . . très-rare, idem. Guillemardi, Saulcy. . . très-rare idem. Xanthoptera, R. . . .. très-rare. idem. Bythinus, Leach. Bulbifer, Reïichb . . . . peu commun. En tamisant des mousses aux bords des marais au printemps. Sos (P. B.) Avec Lasius fuliginosus (Mœrkel). Curtisi, Leach. . . . . . assez commun. En fauchant le soir dans les prai- ries de mai à juillet. Sos (P. B.) Nodicornis, À .. . . . Se trouve dans la collection de M. Perris, signalé des Landes, je n’en connais pas l’habitat. Burelli, Denny. . . . . . très-rare. En tamisant les mousses et les feuilles sèches pendant lhiver. Sos (P. B.) Avec Lasius fuliginosus (Rouget). Lasius brunneus (Rouget). Mulsanti, Kiesw. . . . . très-rare. idem. Pandellei, Saulcy.. . . . trss-rare. idem. Normanus, Sauley. . . . très-rare. Quatre individus trouvés sous une pierre dans un jardin avec la Langelandia anophthalma en juillet 4868. Sos (P. B.) Baudueri, Saulcy.. . . . très-rare, En compagnie de l'Anillus cœcus et de la Raymondia Perrisii, en mars et avril. Sos (P. B.) £Euplectus, Leach. Signatus, Reichb. . . . . assez rare. Sous les écorces pourries de pin, où il court avec agilité ; sous les bois pourris de chênes. Rarement au vol près des fumiers. Avec Lasius fuliginosus et F. rufa (Mæœrkel). Fischeri, A.. . . . . . . très-rare. Pris un individu en mai, 4868, sous l'écorce d’un peuplier mort, aux environs de Mont-de-Marsan (E. P.) Sanguineus, Denny.. . . très-rare. Dans les souches très-pourries de pin, avec l’astatopteryx. En juin, au vol autour d’un fumier (E. P) Nitidus, Fairm. .. . . . très-rare. Dans la vermoulure de châtaigner (E. P.) Karsteni, Reichb. . . . . assez commun. Entre les feuillets des vieux troncs d'arbres, atteints de pourriture sèche. Punctatus, Muls. . . . . très-rare. Dans la vermoulure des pins (E. P.) Kirbyi, Waterh. Nanus, Reichb . ... Ambiguus, Reichb. . . Perplexus, Duv.. . . Minutissimus, A. . . Bicolor. Denny.. . . Sulcatulus, Saulcy. . Longicornis, Mull. . . . Bruckii, Saulcy . . . .. Godart, Latr.: ... Scutellaris, Mull. . . Collaris, Mull. . . . . MR ER. — . «. très-rare, En fauchant le soir dans les prairies, Sos (P. B.) Avec Lasius fuliginosus (Mærkel). F. rufa (Mæœklin). . rare. Au vol autour dun fumier, avril. Dans une souche de pin contenant des formica pubescens ; mai; également sous lécorce d’une souche d’aulne (E. P.) . assez rare. En fauchant dans les prairies le soir. Sos (P. B.) En secouant des mousses humides surtout des sphagnum autour des marais au printemps. Avec F. rufa (Mœrkel). . . très-rare. Deux individus pris au vol le soir au- dessus d’un tas de fumier, en juin 4870. Sos (P. B.) . très-rare. Pris au vol. . . très-rare. idem. . . très-rare. En tamisant les feuilles sèches en hiver. Sos P. B.) Claviger, Preyss. très-commun. Toute l’année avec la formica mixla. Sos (P. B.) très-rare. M, Bauduer en a pris deux individus avec la formica flava, en avril 4868. SCYDMÉNIDES. Scydmænus, Latr. . . très-rare. Dans les vieux troncs de saule et de peupliers. Sos (P. B.) Avec Lasius fuliginosus et formica rufa (Mæœrkel). . . très-rare. Dans les fourmilières et sous les détritus. Sos (P. B.) Un individu trouvé dans les détritus des inondations de l’Adour. Avec L. fuliginosus (Rouget). F. rufibarbis (Mœrkel). F. rufa (Mæklin). . rare. Dans les marais au pied des plantes. Ayec L. fuliginosus (Rouget). F. rufibarbis et rufa (Mæœrkel). De | Pusillus, Mull. . . . . . Bayonne (Larralde). Avec F. rufa et M, ruginodis | (Mœklin). Minutus, Chaud... . . . très-rare. Pris au vol autour d’un fumier. Subcordatus, Fairm. . . assez rare. En tamisant les mousses et les feuilles sèches en novembre et décembre (Sos). Hirticollis, Illig. . . . . pas commun. Sous les détritus près des grands étangs (E. P.) Sous les détritus des inondations de V'Adour, à Dax. Avec F. rufibarbis (Mærkel). Confusus, Bris. . . . . . Un seul individu pris au vol, le soir, dans une clairière. Sos (P. B.) commun. Dans les matières végétales en décompo- sition. Sos (P. B.) assez rare. Dans les débris d'inondation. Sos (P.B.) Nanus, Schm.. . . . . . très-rare. Dans un vieux tronc de chène liège. Sos (P. B.) Avec F. rufa. Ent. Zeit. Stett. 1851, p. 169. | assez rare. Dans les fourmilières et les détritus d'inondation avec L. fuliginosus (Rouget). F. rufa. Ent. Zeit. stelt, 4854, p. 170. F. rufibarbis, Gistel. ins. sec. det. Rufus, Mul.. . . . . . . rare. Dans les détritus d'inondation. Tarsatus, Mul. . . . . . commun. Sous les détritus des inondations, au vol autour des fumiers. Baudueri, Saulcy . . . . rarissime. En tamisant les mousses en biver. Sos (P. B.) Angulatus, Mul. . . . . très-rare. Pris au vol le soir. Perrisii, Saulcy.. . . . . commun, Avec L. fuliginosus et F. rufa, en com- pagnie de larves de Scraplia minula et d’Abrœus globosus. Cerastes, Saulcy. . . . . plus rare. Dans fes mêmes conditions que le Per- ris. M. Bauduer la pris également sous des feuilles pourries en hiver. Avec M. scabrinodis. Abeille ent. IX, p. 40. Wetterhali, Gyl. . . . Intrusus, Schm.. . .. Helwigi, Herbst. mips: Eutheia, Steph. Plicata, Gyl. . . . . . . rare. Avec L. fuliginosus et F. rufa. Avec F. ex- sectta (Rouget). Schaumi-Kiesw.. . . . . Insecte douteux? D’après M. de Saulcy, ce serait peut-être le Meridionale. Formicetorum, Saulcy. . très-rare. Avec une petite fourmi sous les écorces de chêne. Sos (P. B.) =nbge Cephennium, Mul. Minutissimum, Aubé.. . rarissime. En tamisant des mousses. NOTE DE L'AUTEUR. J'ai terminé les familles des Carabiques, des Hydrocanthares, des Palpicornes, des Staphylins et des Psélaphiens ; j'aborde maintenant la grande et intéressante famille des Clavicornes. IL semble que Pintérêt des mœurs des insectes croît avec leur petitesse et que le Créateur ait voulu nous montrer la perfection de son œuvre, sortout dans les infiniments petits. La région dont je m'occupe est riche en insectes de cette famille, cela tient sans doute aux investigations patientes des savants qui l'ont explorée. M. Léon Dufour et M. Edouard Perris ont inter- rogé la nature, et, avec le génie d'observation qui les caractérise, ils ont tracé des études de mœurs qui, sans eux, seraient longtemps restées inconnues. Rien ne les arrête, et pendant que le regretté Léon Dufour dissèque des animaux micros- copiques, M. E. Perris les suit pas à pas dans leurs évolutions : il surprend, par une étude attentive, leur manière de vivre et leur transformation. Ce maître éminent, dont je m’honore d’être l’élève, met la dernière main à un travail fort remarquable sur les insectes du Châtaigner, et toujours bienveillant et aimable, il a mis à ma disposition la description des larves, des clavicornes compris dans la faune Landaise. Ce travail inédit va donner à mon Catalogue raisonné une valeur scientifique qui lui manquait, et j'en remercie sincèrement mon mai- tre et mon ami. Avant de commencer la famille des Clavicornes, je vais donner la description d’une larve inédite, celle de l’Helophorus rugosus, larve qui a été trouvée par M. Perris dans des tiges de navet et dans la galerie d’une larve de Psylliodes. Larve de l'Helophorus rugosus. Ol. Long., 6 millim., hexapode, charnue, subcylindrique, se rétrécissant aux deux extrémilés, peu convexe en dessus , très-convexes en dessous, Tête un peu transverse, subcornée, jaunâtre, déprimée en dessus et creusée de deux sillons profonds convergeant antérieurement ; bord antérieur trilobé, lobe médian triangulaire et bombé, représentant le labre et l’épistome qui sont soudés au front ; les deux autres lobes encore plus bombés, arrondis, séparés du front par un sillon qui les dirige transversalement vers la base de chaque antenne. Man- dibules crochues, jaunâtres, avec l'extrémité brune, munies d’une assez forte dent vers le milieu de la tranche interne ; mâchoires et menton descendant à Re HR peine jusqu’au tiers de la tête, dont le surplus forme une sorte de plaque convexe et lisse, marquée antérieurement d’une dépression triangulaire; les premiers cylindriques, leur lobe petit, grèle, papilliforme, ferminé par ure très-petite soie. Palpes maxillaires courts, de trois articles dont le deuxième paraît un peu plu&long que chacun des deux autres, ces organes débordant de beaucoup la tête ; menton très-petit, lèvre inférieure cordiforme, dépourvue de languette, surmontée de palpes labiaux de deux articles dont le premier est le plus court. Antennes assez longues, de trois articles visibles, le quatrième, s’il existe, étant très-court et rétractile ; 4e' article cylindrique tronqué un peu obliquement au sommel ; le 2e, de même longueur, grossissant un peu de la base au sommet où il porte exté- rieurement deux petits articles supplémentaires papilliformes, le postérieur extré- mement petit et suivi d’une très-petite soie; 32 article, plus court, beaucoup plus grèle, cylindrique, subtronqué, surmonté de deux très-petites soies diver- sentes; sur chaque joue, près de la base de lPantenne, une tache noirâtre, sur laquelle se montre un groupe de six ocelles disposés sur deux lignes obliques et parallèles, ceux de la première série paraissant un peu plus grands. Prothorax subcorné, jaunâtre, avec les bords antérieurs et postérieurs bruns, marqué d’un fin sillon médian, à peu près droit sur les côtés, s’élargissant un peu du sommet à la base, aussi long au moins que les deux autres segments tho- - raciques réunis. Mésothorax et métathorax charnus, un peu jaunâtres, une ligne blanche médiane, avec le bord postérieur brunâtre et deux taches brunes de chaque côté. Abdomen blanchâtre, charnu, de neuf segments, les huit premiers ayant sur le dos une sorte de plaque transversale brune et Juisante, coupée en deux par uu sillon blanchâtre ; de chaque côté de cette plaque, une saillie également brune et luisante et sur chaque flanc deux mamelons de la même couleur : sur chaque plaque médiane, deux poils bruns, un poil semblable sur chaque saillie ou ma- melon. Sur la face ventrale, chacun de ces segments munis de petits écussons luisants et symétriquement disposés, au nombre de neuf et d’une série transverse de six petits poils inclinés en arrière. Toutes ces saillies, ces poils, ces écussons sont destinés à faciliter les mouvements. Dernier segment beaucoup plus étroit que les précédents, se rétrécissant d'avant en arrière, tres finement ruguleux en dessus, pourvu ‘e quelques écussons en dessous, de deux poils rapprochés sur chaque côté, et terminé inférieurement par un mamelon anal un peu saillant, et suptrieure- ment par deux longs appendices, moins longs pourtant que ceux de la larve d’'Helophorus grandis, et de trois articles presque égaux, portant à l’extrémité : le premier, deux ou trois longues soies : le deuxième et le troisième, une seule ; Stigmates au nombre de neuf paires, la première sur une peltte saillie entre le protborax el le métathorax, les autres, plus petites sur les huit premiers seg- ments abdominaux. * Pattes de médiocre longueur, pouvant à peine débor der le corps, assez robus- tes, hérissées de quelques soies, formées de cinq pièces, y compris un ongle corné et subulé. Le nymphe n’est inconnue, (E. Perris). 4 CLAVICORNES. Humator, Gæz.. . .. Vespillo,:L:;.su0, 1486: Vestigator, Hersch. . . . Variété Interruptus, Brul. FORM ET IR ESS : Gallicus, Duv. DIANACR PEN CR: AN Lun Eden Te 2: . p. 72. Mœurs, Soc, ent. 1848, B. LXXII. Carinata, Illig. . . . .. Reueuladta.:"R229) À 97% Nigrita, Creutz.. . . .. TTISUS MIRE: 01 . assez rare. Sous les cadavres. . rare, idem. M. Bauduer en a . assez Commun, idem. ER: || Eee SILPHIDÆ. Necrophorus, F. Consultez pour les larves du genre, Schiœdte, p. 37. Larve. Publiée par divers, voy. Ch. Cand., p. 54. assez rare. idem. Larve. Ch. Cand., p. 51. Met. Eleut. Schiœdte, p. 33. assez commun. idem. Larve. Met. Eleut. Schiædte, tab. VIF, fig. 4 à 40. rare. Pris à Sos par M. Bauduer. commun. idem. pris, à Sos, une variété très-remarquable, chez laquelle les élytres sont routes rouges avec un seul point noir au milieu de chacune d’elles. Silpha, L. Consultez pour larves du genre, Schiædte, p. 34. rare. Sous les cadavres. Larve. Voy. Ch. Cand., p. 52. Larve. Met. Eleut. Schiædte, tab. IX, fig. 4 à 44, commun, idem. commun. Çà et là dans les champs. Larve, Fairmaire, Soc. ent. 4852, Guérin Méne- ville, Ann. soc. ent. 4846, t. IV, 2e série, Bull., rare. Larve. Faune fr., Fairm. et Lab., p. 296. assez commun, Çà et là sur les chemins. assez commun sur les herbes dans les prairies. rare. Sous les végétaux pourris. cn. | MER Obseura, L. . . . . . . . commun, Sous les cadavres, les troncs d'arbre, les pierres. Larve. Publiée par divers, voy. Ch. Cand., p. 52. Met. Eleut. Schiœdte, tab. IX, fig. 45 à 49. Lævigata, F. . . . . . . commun. En fauchant, dans les bois et les prai- ries. La larve vit d’escargots et se transforme en nym- pbe dans la terre. Atrata, L. . . . . . . . très-commun En hiver sous les écorces. Larve. Vit d’escargots. Voy. Ch. Cand., p. 52. Choleva, Latr. Angustata, F.. . . . . . assez commun. Sur les sablières et surtout au vol en maiet juin par les temps d’orage. Cisteloïdes, Frœhl. . . . très-rare. Çà et là le soir au vol. Agilis, Illig. . . . . . . très-rare. idem. Intermedia, Kr . . . . . très-rare. Sous les feuilles humides. Sos (P. © ; Catops, Payk. Nigricans, Spence. . . . très-rare. Trouvé à Sos par M. Bauduer. Var. Fuliginosus. . . . . D’après M. Rouget vit avec L. fuliginosus. Fuscus, Panz . . . . . . rare. En tamisant des mousses dans les bois. Larve. Erichson, Archiv. de Wiegen, 4844, i. Det. Morio, F.. .. . .. . . assez rare. Sous les charognes. Anisotomoiïdes, Sp. . . . rare. Sous les détritus végétaux humides. Ses R (P. B.) Avec L. fuliginosus (Rouget). Chrysomeloïdes, Pan.. . très-rare. Sous les feuilles et les charognes. Watsoni, Spence. . . . . rare. Sous les charognes. Sericeus, F.. . . . . . . commun. En fauchant dans les prairies. Avec L. fuliginosus et F. rufa ou pratensis (Rougct). Colonoïdes, Kr.. . . . . rare. Un individu trouvé dans un vieux tronc de chène liége, en janvier 4870. En novembre 1870, plusieurs individus trouvés dans un vieux nid de Vespa crabro. Sos (P. B.) Avec L, fuii- ginosus (Rouget). F. rufa et rufibarbis. Eit. Zeit. Stett. 4854, p. 169. RL et Catopsimorphus, À. Pilosus, Muls. . . . . . très-rare. En mai 1863, pris deux individus avec une fourmi à grosse tête dans un terrain cal- caire. Sos (P. B.) Avec Alta structor (Rouget'. Colon, Herbst. Viennensis, Hbt. . . . . très-rarc. En fauchant cà et là et en examinantle dessous des plantes basses, | Claviger, Hbt. . . . . . très-rare. En fauchant le soir sous bois. Fuscicornis, Kr . . . . . très-rare. idem. et parfois au vol. Dentipes, Sahlb. . . . . très-rare. idem. Calcaratus, Er. -: ::.:. ‘rare. idem. Affinis, Starm. . . .. . rare, idem. Armipes, Kr... . . . . . Un individu trouvé en décembre 4873 sous les mousses. Sos (P. B.) Angularis, Er. . . . . . idem. idem. Brunneus, Spence, . . . très-rare. Au vol le soir. Sos (P. B,) ANISOTOMIDÆ. Hydnobius, Scht. Perrisi, Fairm... . . . . Un seul individu trouvé par M. Perris, dans un champignon. Punctatus, Sturm. . . . Quelques individus trouvés en fauchant en avril et mai dans les clairières des bois. Sos (P. B.) Anisotoma, ]lig. Cinnamomea, Panz.. . . très-rare. En fauchant cà et là. Vit dans les. truffes. Oblonga, Er... . . . . très-rare. Au vol et en fauchant le soir. Triepki, Scht.. . . . . . très-rare. Au vol dans les bois. Sos (P. B.) Dubia, Panz. . . . . . . très-rare. Au vol et en fauchant le soir çà et là. Curta, Fairm.. . . . . . très-rare. idem. Caullei, Bris. . . . . . . très-rare. idem. Pallens, Sturm. . . . . . très-rare. idem, un | NS Dhs S0ht.. . . . . . très-rare. En fauchant au-dessus des pelouses à l'entrée de la nuit. Distinguenda, Fairm. . . trés rare. idem. Calcarata, Er.. . . . . . rare. En fauchant au printemps dans les clairières des bois et dans les prairies, à l'entrée de la nuit, Sos (P. B.) MM. (E. P.) Litura, Steph.. . . . . . très-rare. Deux individus pris en décembre 4873 en tamisant les mousses et feuilles sèches, im preignées de fongosités. Cyrtusa, Er. Minuta, Ahrens. . . . . assez rare. Au vol le soir, au printemps. Colenis, Er. Dentipes, Gyl. . . . . . assez rare. En fauchant dans les prairies. Bonnairei, Duv.. . . . . rare. Courant sur les truffes. Sos (P. B.) Liodes, Latr. Humeralis, F.. . . . . . assez rare. Dans divers champignons. Larve. Erichson. Archiv. de Wiegm. 4847, I, p. 284. Axillaris, Gyl. . . . .. rare. idem. Glabra, Kug. . ... . . . rare. idem. Orbicularis, Herbst.. . . rare. idem. Castanea, Herbst. . . . . plus commun. Dans le Lycogala miriata et le Reticularia hortensis. Larve. Vit dans le Lycogala miriala et dans le - Reticularia hortensis, Bull. Champignon de la famille des vesceloups, à substance d’abord comme spumeuse, puis pulvérulente et qui se développe en août et septembre sur la tannée des orange- ries et sur la vermoulure des vieilles souches. Perris, Mém. soc., Liége, 4855, 6, p. 233. Amphieyllis, Er. Globus, F. . ... . .. rare. En tamisant les feuilles sèches imprégnées de substances fongueuses. | a = Agathidium, Illig. Atrum, Payk.. . . . . . très-rare. Pris à Sos par M. Bauduer. Pallidum, Gyl. . , . . . très-rare- Sous les feuilles sèches dans les vieilles haies en hiver. Sos (P. ‘B.) Lævigatum, Er... ... assez-rarc, Toute l’année en tamisant des détritus de feuilles sèches et en secouant les vieux fagots. Sos. (P. B.) Globosum, Muls. . . . . très-rare. Sous les vieux fagots de chène en hiver. Sos (P. B.) Rotundatum, Gyl.. . . . assez rare. Sous les vieux fagots et dans les vieilles- souches de pin maritime, Larve. Publiée par M. Perris sous le nom de Semi- nulum, L. Elle vit dans le champignon appelé Trichia cinnabarina et probablement dans d’au- tres champignons analogues. Ces productions cryptogamiques ont une existence si courte qu’il n’est pas possible à la larve d’y subir toutes ses métamorphoses. Aussi, lorsqu'elle a acquis son développement, s’enfonce-t-elle dans la terre pour s’y transformer en nymphe. D’après les observations de M. Perris, il est permis de pen- ser que cet insecte a deux générations par an, ou du moins une et demie pour compter plus juste et comme le font certains naturalistes , notam- ment Ratzeburg. Voy. Per. Ann. Soc. ent., 4854, t. 9, 2e séri, p. 43. Varians, Beck.. . . . . . assez commun. Sous les mousses et les feuilles dans les fossés en hiver. Sos (P. B.) Nigrinum, Sturm.. . . . très-rare. idem. Hæmorrhoum, Er. . . . très-rare. idem, CLAMBIDÆ. Clambus, Fisch. Armadillo, de G. . . . . assez rare. En. tamisant les feuilles et dans les détritus d'inondation. Avec L. fuliginosus (Rouget). Pubescens, Redt, . . . . commun. En secouant des toitures de chaume, Minutus, Sturm. . . .. commun. idem. —— Hu Loricaster, Mult. Testaceus, Muls. . . . . très-rare. Trouvé par M. Perris dans une vieille toiture de chaume; par M. Bauduer à Sos dans les mousses et les feuilles en hiver. Calyptomerus, Redt. Dubius, Marsh. . . . . . assez commun. En secouant les toitures de chaume et en battant des fagots. Larve. Perris, Soc. ent., t. X, 1852, 2e série, p. 574. CORYLOPHIDÆ. Sacium, Le Conte. Pusillum, Gyl. . . . . . assezcommun. En secouant des toitures de chaume. Larve. Perris, Mém. Soc. Liége, 14855, p. 270 (sous le nom de Gryphinus piceus). Brunneum, Bris. . . . . rare. En tamisant les feuilles sèches dans les bois. Sos (P. B.) Arthrolips, Woll. Obscurus, Sahlb. . . . . commun. En secouant des lierres et parfois aussi sous les écorces d’aulnes. Larve. Voy. Hist. mét. div. ins., p. 42. Liége, 4855. Sericoderus, Steph. Lateralis, Gyl. . . . . . commun. En secouant des toitures de chaume. Avec L. fuliginosus (Rouget). Corylophus, Steph. Cassidioides, Marsh.. . . assez rare. En secouant des toitures de chaume. Sublævipennis, Duv. . . très-rare. Dans les mousses et les feuilles sèches. Sos (P. B.) Moronillus, Duv. Ruficollis, Duv.. . . . . rare. En cherchant au pied des plantes sur le littoral. Orthoperus, Steph. Brunnipes, Gyl.. . . . . assez rare. En secouant des toitures de chaume. Avec F. rufa (Mæklin). . | Larve. Soc. ent. Fr, 14851, Perris, Soc ent. 1852, 2e série, p. 587. Coriaceus, Muls. . . .. très-rare. idem. Anxius, Muls. . . . . . Un individu en tamisant les mousses et feuilles sèches. Sos (P. B.) Atomus, Gyl.. . . . . . assez commun. En battant des fagots et secouant des détritus. Atomarius, Heer. . . . . très-commun. Sous les bois humides qui se trouvent dans les celliers. On le trouve avec la Micelæa hirta. SPHÆRIDÆ. Sphærius, Walt]. Acaroïdes, Waltl. ... . . rare. Bords de la Leyre en arrosant le sable. TRICHOPTERIDÆ. Ptinella, Mots. Denticollis, Fairm. . . . rare. Sous l'écorce des peupliers. Aptera, Guer.. . . . . . assez commun. Sous les écorces, au printemps et en automne. Larve. On trouve quelquefois la larve, la nymphe et un grand nombre d'insectes parfaits, sous l'écorce de gros pins morts, dans les galeries du Cryplurgus pusillus (E. P.) Voy Ins. pin. mar. p. 64. Perris, Soc. ent. 4853, p. 586. | Angustula, Gillm. . . . assez rare, Sous diverses écorces. PR Astatopteryx, Perris. Perrishi, Math. . .. | assez rare. Dans les souches de pin habitées par Laticollis, Perris. . . . Ÿ la Formica pubescens en mai et juin. En soule- vant l'écorce de manière à mettre à découvert les galeries parcourues par les fourmis, on a de grandes chances, en regardant attentivement, d’apercevoir un ou plusieurs Astatopleryx qui, offusqués par la lumière, s’empressent de fuir le jour. Leur agilité n’est pas telle qu’on ne puisse, en se bâtant un peu et en mouillant le bout de son doigt, s'en emparer facilement. C’est dans les mêmes lieux qu’on rencontre la larve et la nymphe (E. P.) Voy. Ins. pin. mar., p. 463. Avec Camponotus micans. Soc. ent. Fr., 14862, p. 184. + Trichopteryx, Kirb. Fucicola, Allib: . . . . . assez rare. Sous les algues au bord de la mer. Atomaria, de Geer. . . . assez commun. Dans les détritus végétaux. Avec L. fuliginosus (Mæœklin). Attenuata, Gillm.. . . . rare. Au vol le soir autour des fumiers. Fascicularis, Herbst.. . . trèés-commun. Le soir au voi autour des fumiers. Avec L. fuliginosus (Rouget). Larve. Perris, Ann. Soc. ent., t, IV, 2€ série, 4846. Allibert, Revue zoologique, t. X, p. 490, 1847. Grandicollis. Manh.. . . commun. idem. Avec F. rufa et L. fuliginosus (Mœklin). Sericans, Heer. . . . . . commun. idem. Brevipennis, Fr. . . .. assez commun. En tamisant des mousses au bord des marais au printemps. Avec L. fuliginosus et { F. rufa (Rouget). Chevrolati, Allib. . . . . commun. Le soir au vol autour des fumiers. Nephanes, Thoms. Abbreviatellus, Heer. . . rare Dans les crottins desséchés de cheval en août et septembre. Sos (P. B.) us DO, mit Ptilium, Gyll. Spencei, Allib. . . .. . très rare, Au vol autour des fumiers. Rugulosum, Allib. . . . rare. Pris en décembre 4870 dans les feuillets d’un vieux tronc de chêne liége. Sos (P. B.) Foveolatum, Allib. . . . rare. Au vol autour de fumiers. Minutissimum, Ljung. . rare. idem. dans les fourmilières d’après Fairmaire et Laboulbène. Ptenidium, Er. Punctatum, Gyl. . . . . rare. Au vol autour des fumiers sur les bords de la mer. Pusillum, Gyl. . . . . . commun. Au vol le soir, surtout autour des fumiers au printemps. Dans les fourmilières, d’après Fairmaire et Laboulbène. Apicale, Er. . . . . . . très-commun. idem. et en fauchant dans les prairies. SCAPHIDIDÆ. Scaphidium, Ol. 4. Maculatum, OI. . . . Sous les écorces oéniértès de petits champignons. Scaphium, Kirby. | Immaculatum, OI. . . . assez rare. Dans les bolets ; en secouant de vieilles écorces de pin toutes imprégnées de fongosités. Scaphisoma, Leach. Agaricum, L. . . . . . . assez commur. Sous les écorces imprégnées de ma- tières. fongueuses et dans les agarics secs qui sont contre les souches des arbres. DESCRIPTION DE LA LARVE. Long. 3 millim. Hexapode, charnue, assez délicate, un peu déprimée, ovale, oblongue, presque linéaire, blanche en dessous, roussâtre en dessus, avec le bord des segments blanchâtre, hérissée de poils fins, assez raides et peu serrés.— Tête =" 59ù = uu peu plus que semi-discuidale, roussâtre avec la lisière antérieure à peine plus foncée, subconvexe, lisse ; épistome très-peu distinct et presque soudé avec le front, labre transversal, semi-elliptique ; mandibules testacées, peu saillantes, assez larges, pointues à l'extrémité, avec une dent assez forte un peu en arrière, sur la tranche interne. Mâchoires droites, descendant jusqu’à la base de la tête, leir lobe long, cylindrique, cilié ; palpes maxillaires longs, débordant la tête, de trois articles ; le premier assez court, Je second beaucoup plus long, le troisième plus long encore et effilé. Lèvre inférieure prolongée au milieu en une languette triangulaire, palpes labiaux grèles, de deux articles, dont le second m’a paru le plus long. Antennes de quatre articles, les deux premiers courts, le troisième bien plus long que ceux-ci réunis, -renflé en massue, un peu plus renflé en dehors, muni de deux soies, portant tout près de son extrémité interne un article sup- plémentaire grèle, cylindrique, inséré un peu en dessous ; quatrième article, ovale, hérissé d’un verticille de soies et terminé par deux ou trois cils très-courts. Sur chaque joue, un peu en arrière des antennes, cinq ocelles noirs, obliquement elliptiques, disposés sur deux lignes un peu obliques, trois devant dont deux presque contigus et deux plus petits derrière. Prothorax plus long et plus large que la tête, s’élargissant un peu d’avant en arrière, subarrondi sur les côtés, roussâtre, avec la ligne médiane et le bord pos- térieur blanchâtres. Mésothorax et métathorax égaux entre eux, plus courts que le prothorax, mais plus grands que les segments abdominaux, colorés absolument comme le prothorax. Abdomen de neuf segments, à côtés parallèles jusqu’au cinquième inclusivement, puis se rétrécissant graduellememt ; ces segments roussâtres avec la lisière posté- rieure blanchâtre, sauf les deux derniers qui sont entièrement roussâtres. Neu- vième segment assez court, incliné vers le plan de position, muni à ses angles postérieurs d’une petite papille terminée par un poil. Mamelon anal assez déve- loppé, assez épais, servant de pseudopode. Vu par derrière, il paraît tronqué et vu de profil, il se montre comme fendu en travers. Sur la tête et sur tout le corps se dressent des poils fins et blanchâtres clairsemés, mais symétriquement disposés. Stigmates au nombre de neuf paires, la première près du bord antérieur du mésothorax, les autres vers le tiers antérieur des huit premiers segments abdomi- naux. | Pattes longues, assez grèles, de cinq pièces ongles compris, cuisses ayant deux soies en dessous et une en dessus près de lextrémité ; tibias un peu si- nueux en dessus, munis vers le milieu d’un verticille de soies assez courtes. Nymphe. Les diverses parties sont emmaillotées comme à l’ordinaire et elle se fait remar- quer par des soies blanches très-courtes, raides sur le front, sur le pourtour du prothorax, sur le mésothorax et le métathorax, sur toute la face dorsale et sur — HD — les côtés de l’abdomen ; ces dernières et celles des segments thoraciques sont un peu moins courtes. Le dernier segment est lerminé par quatre appendices char- nus, deux aux angles postérieurs, épais à leur base, puis subulés, arqués en dedans, roussâtres et subcornés et deux intermédiaires, ellipsoïdaux terminés par une soie excessivement courte. Limbatum, Er. . . .. Frontale, | à \ 2 OPA Depressum, F.. . . .. Oblongum, F.. . . .. (E. Permis). . rare. Dans les mêmes conditions que l Agaricum. HISTERIDÆ. Platysoma, Leach. . . très-rare. Deux individus pris dans de vieux troncs de chêne liège. M. Perris l'avait déterminé Hister puncticollis, Heer. M. de Marseul y a reconnu d’une manière certaine le Frontale. Ce savant ajoute qu’il pourrait se faire, quoiqu'il en fût étonné, que linsecte de Heer fût le même que celui de Paykull. Sos (P. B.) . assez commun. Sous les écorces de chêne. Larve. Met Eleut. Schiædte, tab. IL, fig. 2 à 5. . commun, Sous les écorces de pin pourries surtout au printemps et à la fin de l'été. Larve. Dévore celle du Bostrychus slenographus. Voy. Ins. pin. mar., p. 424. Hister, L. à. 7 2 CE Te très-rare. Près d'Arcachon (Souverbie). Un indi- vidu pris sous un rat mort à Mont-de-Marsan (E. P). J'en ai pris deux individus dans des bouses en Armagnac. Inæqualis, OL, 7755 très-rare, Sur les bords de lAdour, près de Bayonne. Jen ai pris un individu dans les bou- : ses en Armagnac. &, Maculatus, L.. . . .. très-commun. Dans les bouses. Var. Gagates, Illig.. . . . plus rare. idem. Var. N. Mars. Y., Payk. Un seul individu. DESCRIPTION DE LA LARVE. Vers la fin de juin, j'ai trouvé dans une bouse déjà sèche deux larves de cette espèce dont l’une m’a donné en juillet linsecte parfait, sans que j'aie pu étudier LL] | Des al la nymphe. Cette larve ressemble tellement à celle du 42-Srialus, que je nai pu y voir d’autres différences que les suivantes : Taille : 47 mil. dent interne des mandibules peu ou point inclinée en arrière, appendices du dernier segment relativement un peu plus courts {E. Perris,. Helluo, Truq.. . . . . . rare. Dans les bouses; pris un individu avec L. fuliginosus. commun. Sous les charognes, dans les bouses. È Larve. Met. Eleut. Schiœdte, tab. 1, fig. 4 à 28. £adaverinus, Hoffm. . . assez commun. Dans les charognes, les bouses, les champignons pourris. Lar ve. Latreille, nouveau dict dhist. nat., t. 10 p. 429, 1847, Merdarius, Hoffm. . . . peu commun. Dans les troncs d’arbres atteints de carie humide. Avec L. fuliginosus (Rouget). Larve. Voy. Chap. Cand., p. 65. Fimetarius, Herbst . . . rare. Dans les bouces. Neglectus, Germ. . . . . rare. idem. Carbonarius, Hoffm. . . assez rare. Sous les matières animales et végétales en décomposition. Dans les détritas d’inondation. Avec L. fuliginosus (Mærkel). Ventralis, Mars. . . . . . assez rare, Dans les bouses. Ruficornis, Grim.. . . . très-rare. Avec L. fuliginosus en Armagnac. Purpurascens, Herbst.. . très-rare. Dans les vieux troncs de chêne liége. Sos (P:vB:) trés-rare. Dans les vieux troncs imprégnés de ma- tières fongueuses. Avec L, fuliginosus, (Mærkel). Stercorarius, Hoffm. . . rare. Dans les bouses, les plaies de chêne en été. | Avec L. fuliginosus (Mærkel). Sinuatus, Illig. . : . . . très-commun. Dans les bouses. &-Notatus, Serib. . . . . assez commun. Dans les bouses, au vol, dans les détritus d'inondation. Bimaculatus, L.. . . . . assez rare. idem, 12. Striatus, Schrk.. . + très-commun. idem. DMARDIGR AU vus ue 2 2? Marginatus, Er... . . . DESCRIPTION DE LA LARVE. Je donnerai la description de cette larve pour faire ressortir certains caractères importants omis par M. de Marseul. Long. 40 millim. — Hexapode, subcylindrique, d’un blanc roussâtre, char : nue. Tête apiatie, cornée, ferrugineuse, luisante, plus large que longue, un peu arrondie sur les côtés. Bord antérieur droit au milieu avec trois dentelures trian- ” gulaires, au lieu de quatre indiquées par M. de Marseul pour la larve H. Merda- rius, puis largement et obliquement échancrée vis-à-vis les mandibules, Epis- rt — tome et labre nuls, celui-ci remplacé sans doute par les trois dentelures. Front creusé de quatre sillons comme dans la larve du Merdarius, ces sillons marqués de quelques petites fossettes. Mandibules assez robustes, longues, arquées, poin- tues, munies vers le milieu de leur tranche interne d’une dent petite, mais très- visible, un peu inclinée en arrière. Dessous de la tête formé comme le dessus d’une plaque cornée et luisante, marquée aussi de quatre sillons dont les deux médians sont convergents. Les pièces basilaires des mâchoires et du menton sont donc soudées et indistinctes ; ce qui reste de ces organes est implanté au bord antérieur de la plaque et se trouve par conséquent bien en saillie. Mâchoires cylindriques, hérissées de quelques longues soies, de deux articles dont le second, bien plus court que le premier, porte en dedans un lobe papilliforme terminé par une longue soie, Palpes maxillaires assez gréles de trois articles, le dernier le plus long ; à la base des mâchoires surgit une touffe, un pinceau de soies jaunâtres d’inégale longueur et paraissant rameuses au microscope. Menton à peine visible, lèvre infé- rieure cordiforme, sans languette, surmontée de deux palpes labiaux de deux arti- cles, dont le dernier, ie plus long, est terminé par de très-petites soies. Antennes de quatre articles, le premier court et rétractile ; le 2€, le pius long de tous, un peu en massue ; le troisième, s’élargissant de la base à Pextrémnité qui est obli- quement tronquée, muni en dehors de deux sortes d'articles supplémentaires inégaux et entre lesquels on voit quelquefois une soie et au sommet interne une ou deux soies très-courtes, Ocelles nuls. Prothorax un peu plus large et au moins aussi long que la tête, de la même couleur et presque de la même consistance, sauf le bord antérieur qui est blanchâtre etsubmembraneux, marqué de cinq sillons dont deux latéraux arqués avec quelques rares poils de même que la tête. Mésothorax et métathorax très-courts, plus larges que le prothorax, charnus avec un bourrelet latéral et quelques poils plus longs que ceux du premier seg- ment. — Abdomen de neuf segments : le premier, un peu plus court que les autres qui sont aussi longs que le prothorax ; les huit premiers munis de quelques poils sur les côtés, en dessus et en dessous , d’une fossette de chaque côté, des- sinant un bourrelet latéral et sur le dos de trois plis transversaux favorisant cer- taines dilatations qui ont pour but de seconder les mouvements de la larve. Dans les plis, une forte loupe montre de petites granulations qui, sous le microscope, deviennent des soies spinuliformes la plupart arquées en avant. Le bord antérieur de ces segments montre quelques petites laques luisantes du centre desquelles sort un poil et le bord postérieur est un peu tuméfié. Sur la face ventrale, ces mêmes segments portent un ou deux plis transversaux ou obliques et arqués, très- fins, sans spinules et un certain nombre de plaques luisantes. Antérieurement on voit une ou deux séries transversales d: très-petites soies spinuliformes. Der- nier segment assez velu, arrondi sur les côtés, échancré postérieurement , Lerminé par deux longs appendices bi-articulés, dont chaque article est terminé par deux longs poils; le premier de ces articles est renflé à Pextrémité. Mamelon anal assez peu saillant, rétractile, marqué d’un pli transversal où se trouve Panus, = #63 Pattes courtes, très-grèles, deux ou trois soies assez fortes à la hanche, deux extrêmement courtes à l'extrémité de la cuisse; ongle représenté par une soie subulée plus longue que le tibia et à la base de laquelle on en voit deux ou trois autres beaucoup plus courtes. Stigmates comme dans la larve d’Abrœus. Jai 1ecu quelques individus de cette larve, ainsi que deux nymphes de M. Tour- nier de Genève; il les a trouvées les unes dans des bouses, les autres dans un compost formé de terre et de fumier. Les larves y avaient vécu, sans doute, d’au- tres larves, probablement de diptères qui se développent si habituellemeut et si rapidement dans ces milieux. Nymphe. Elle présente les caractères suivants : d’un blanc roussâtre, deux soies roussà - tres sur le devant du front, quatre sur le vertex, d’autres tout autour du pro- thorax, sauf le bord antérieur, deux sur l’écusson, huit dont deux latérales, près du bord postérieur de chaque arceau dorsal de Pabdomen ; celui-ci un peu arqué en dessous. Dernier segment petit, mameloniforme, portant verticalement sur le dos une pièce constituée presqu’entièrement par deux crochets larges et membraneux à la base, acérés et un peu convergents au sommet, Les stigmates abdominaux sont très-visibles. Le dessous du corps est dépourvu de loute soie. Les stries des élytres sont indiquées. (E. Pernis). Corvinus, Germ. . . . . rare. En tamisant les feuilles et les mousses, dans les bolets. Avec L. fuligionus (Mœrkel). Uncostriatus, Mars.. . . assez rare. Pris quelques individus sous un poisson pourri sur la plage de Cap Breton, en juin. Carcinops, Mars. v Corpusculus, Mars. . . . assez rare. Sous des pièces de bois, Sos (P. B.) Pumilio, Er. . . . . . . rare. Sous les charognes. Paromalus, Er. Parallelipipedus, Hbst. . assez rare. Sous les écorces de pin maritime. Flavicornis, Herbst.. . . commun, Sous l'écorce des pins au printemps et à la fin de lété, dans les galeries des divers Bostrychus, aux larves desquels sa larve fait la guerre. Avec L. fuliginosus (Rouget). Avec F. rufibarbis (Mœ:kel). Larve. Voy, Ins. pin. mar., p. 129. Ann. Soc. ent., 14854, p. 94. Sesquicornis, Preyssel. Punctatus, Herbst.. . Pygmæus, L. . . . Semi-punctatus, F. Detersus, Illig. . . Nitidulus, Payk. Speculifer, Lat. . . Hana 7. plite Chalcites, Illig. . . nl Hsterius, Er. . très-rare, Vit avec L. fuliginosus en Armagnac. Avec Polyergus rufescens, F. rufibarbis et Fusca (Rouget) ; avec L. fuliginosus, F. rufa et M. sca- brinodis (Suc. ent., 18641). Avec F. fusca (Marquet). Dendrophilus, Leac. . assez rare. Autour des fourmilières. Avec L. fuli- . plus rare. . très-commun, ginosus (Rouget). F. rufibarbis (Gistel., Insect. sec. det.) idem. Saprinus, Er. commun, Sous les poissons et les chiens pourris au bord de la mer. très-commun. idem. idem. . commun. Sous les matières animales en décompo- Metallescens, Er. . . . . Rufipes, Payk .. Granarius, Er. . . silion, . plus-rare. idem. . assez commun. Sous les poissons pourris. très-rare. idem. . rare. idem. signalé par Conjungens, Payk. . . . 4-Striatus, Hofm. . . . Specularis, Mars. . . Crassipes, Er. . . . très-rare. Ragifrons, Payk. . . . . Metallicus, Herbst. . . Apricarius, Er. . . . Dimidiatus, Illig. . . Fairmaire et Laboulbène comme ayant été trouvé dans les fourmilières. assez rare. Sous les charognes. assez rare. Sous les poissons pourris au bord de la mer, parfois aussi dans les crottins de cheval. idem. très-rare. Sous les matières végétales en décompos sition. très-commun, Sous les charognes au bord de la mer. | et sous très-commun,. idem. les bouses. . assez rare. idem. . rare, Sous le sable, au pied des plantes littorales. . assez commun. Sous les charognes et les bouses, Rotundatus, Illig.. . . . assez commnn. Sous les charognes, les ex: réments | de volaille, dans les vieux troncs de chîne liége. M. Perris a plusieurs fois pris Pinsecte parfait sur les murs intérieurs de lieux daisance. DESCRIPTION DE LA LARVE, Long. 8 millim. — La comparaison avec la larve précédente fait ressortir, indépendamment de la taille, les différences suivantes : le tête n’est pas longi- tudinalement sillonnée, elle présente seulement deux fossettes antérieures, En dessous, cependant, on voit un sillon médian longitudinal. Le bord antérieur ma paru avoir quatre dents au lieu de trois. Le troisième article des antenne: porte, près du sommet extérieur, deux articles supplémentaires bien visibles au micros- cope et presque égaux. L’abdomen, dépourvu de plaques luisantes, est beaucoup moins plissé sur le dos, et sur la face ventrale les plis sont droits et t'ansversaux. Tout le corps, sauf la face dorsale du prothorax (et ce caractère est le plus sail- lant de tous) paraît, à une forte loupe, couvert d’aspérités punctiformes trés- petites, très-serrées et roussâtres; au microscope, ces aspérités sont des spinules très-pointues, la plupart verticales, d'autres un peu inclinées en avant ou en arrière; on en voit aussi quelques-unes, mais bien plus petites, sous le mamelon anal. Enfin, les articles des pattes portent à leur extrémité des soies plus longues, et l’ongle, au lieu de se présenter sous la forme d’une soie plus longue que le tibia, a la forme normale et est à peine aussi long que la moitié du tibia, (E. Pris). Nannetensis, Mars. . . . rare. Dans les fumiers de volaille. Sos (P. B.) Myrmetes, Mars. Piceus, Payk. . . . . . . très-rare. Dans les fourmilières de F, rufa en hiver. Sos (P. B.) Avec L. fuliginosus (Mœklin). Teretrius, Er. Picipes, F. . . . . . . . très-rare. Un individu pis par hasard dans ma maison, Sos (P. B.) Avec L. fuliginosus (Mæœrkel). DESCRIPTION DE LA LARVE. M. Leprieur a décrit la larve du Terelrius parasila ; cette larve m’esl incon- nue, mais j'ai recu de Corse, de mon obligeant ami, M. Revelière, cele dun Histéride qui, va les circonstances où elle a été trouvée, ne peut appartenir qu’au Terelrius picipes. Elle a, d'ailleurs, ce caractère des mandibules complètement 5 mi. HE 2 inermes que jusqu'ici présentent seules les larves de Teretrius, mais en la com- parant à celle du 7. parasita dont elle a la forme générale et la couleur, on trouve les différences suivantes : La tête n’est pas précisément lisse, sa surface est ruguleuse et striolée, et sur le front on voit deux ou trois petites inégalités. La face inférieure est subconvexe, unie, avec un faible sillon médian et de très-fines strioles, Le bord antérieur a des dentelures peu apparentes. Les palpes maxillaires sont bien de quatre articles et les labiaux de trois, mais le dernier article est très- petit et à peine visible au microscope, soit qu’il existe naturellement ainsi, soit qu'il se trouvât accidentellement rentré dans le précédent, Les antennes n’ont pas la forme que leur donnent la description et la figurede la larve de M. Leprieur, mais elles sont conformées comme celles des autres His- térides et notamment celles de la larve du Plegaderus discisus ; le troisième arti- cle est sensiblement élargi d’arrière en avant, et près du sonia extérieur il porte comme trois articles supplémentaires : le premier saillant, les deux autres de grandeur décroissante. Les pattes ne sont ni de longueur moyenne, ni robus- tes, ni très-épineuses, elles sont assez courtes, grèles et pour ainsi dire inermes, car c’est au microscope seulement que lon aperçoit de très-petites soies sur les hanches et deux très-petits poils à extrémité des cuisses. L’ongle n’est pas muni en dessous de deux ou trois denticules aigus, il est interne avec la base un peu dilatée ; sa longueur excède la moitié du tibia. J'ajoute, pour mentionner un caractère important qui ne se trouve pas dans la description de M. Leprieur, qu’en dessus les huit premiers segments de l’abdo- men ont un ou deux plis transversaux près du bord postérieur qui est un peu tuméfé et que, près du bord antérieur, ils sont pourvus d’une ampoule ambula- toire qui, lorsqu'elle se dilate, ressemble assez à celles de certaines larves de lon- gicornes. Cette ampoule est alors un peu déprimée au milieu et à droite et à gauche de la ligne médiane, on aperçoit, principalement sur les segments postérieurs, deux ou trois tubercules calleux. Sur la face ventrale, ces segments m'ont paru avoir qu'un pli médian transversal, qui disparaît lorsque la larve les dilate pour marcher. Du reste, le corps, muni Fe poils comme à Pordinaire, est dépourvu de toute spinule. M. Revélière a trouvé cette larve dans des sarments de vigne avec le Synoxi- lon 6 dentlatum dont elle est parasite. Je ne connais pas la Nympbhe. (E. Pernis). Plegaderus, Er. Saucius, Er. .. . . . . . peu commun. Sous écorce des pins. Cæsus, F.. . . . . . . . assez rare. Sous l’écorce des châtaigners et dans les fourmilières. Avec L. fuliginosus (Mærkel). Discisus, Er. . . . . . . très commun. Sous l'écorce des pins, toute l’année, surtout en hiver, nt: ECS Larve. Dévore celle du Cryplurgus pusillus. Voy. Ins. pin. mar., p. 420. Ann. Soc. ent., 4854, par92. _ Pusillus, Rossi. . . . . très-commun. Pris en grande quantité dans un vieux tronc pourri de chêne liége, en novembre 1873. Sos (P. B.) Onthophilus, Leach. Sulcatus, F.. . . . . . . très-rare. Trouvé dans un jardin sous un melon pourri. Exaratus, Illig.. . . . . commun. Dans les bouses. Striatus, Forster. . . . . commun. idem. Bacanius, Le C. Rhombophorus, Aubé. . rare. Se prend quelquefois dans le terreau qui se trouve dans les vieux chênes liéges pourris, Sos (P. B ) A été trouvé dans les fourmilières. Voy. Ann. Soc. ent. Fr., 4848, p. XIV. Abræus, Leach. Globulus. Creutz.. . . . assez rare. Sous les détritus végétaux. Globosus, Hoffm.. . . . commun Avec L. fuliginosus (Landes). Avec F. rufa (Ent. Zeit. stett,; 1854, p. 170). Avec F. rufibarbis (Gistel., Insect. sec. det.) DESCRIPTION DE LA LARVE. Long. 4 1/2 millim. —-Subdéprimée, surtout antérieurement, charnue, grèle, linéaire, mais uu peu atténuée en avant et en arrière. Tête plate, ferrugineuse, cornée, luisante, en parallélogramme plus long que large ; concave antérieurement, marquée dans cette concavité de deux sillons longitudinaux dont lintervalle convexe représente une carène ; marquée aussi d'une fossetle vis-à-vis chaque mandibule et munie latéralement de quelques poils; bord antérieur un peu avancé au milieu et dentelé. Epistome et labre nuls ou se confondant avec le bord antérieur. Dessous de la tête de même couleur que le dessus, marqué de deux sillons longitudinaux. Mandibules ferrugineuses, lon- gues, susceptibles de se croiser entièrement; étroites, acérées, arquées en fau- cille, munies en dedans, vers le milieu de leur longueur, d’une dent bien saillante, un peu arrondie sur sa tranche antérieure, pourvues en dehors de quelques soies. EU Mâchoires très-longues, subeylindriques, de deux articles : le premier, trois fois aussi long que Pautre, un peu convexe en dehors, sinueux en dedans; le second, plus étroit à la base qu’à l'extrémité, portant extérieurement un lobe papilliforme terminé par un poil et extérieurement un petit poil. Palpes maxillaires droits de quatre articles, dont les trois premiers vont pro- gressivement en s’allongeant, mais en se rétrécissant, et le dernier, le plus court de tous, grèle et surmonté d’un tout petit poil. On voit aussi un petit poil au sommet externe du troisième article. — Lèvre inférieure soudée au menton, lon- gue, atteignant l'extrémité du premier article des mâchoires, un peu arrondie au bord antérieur, plus large à la base, à côlés un peu sinueux, surmontée de deux palpes labiaux, droits, un peu divergents et de trois articles ; le premier, un peu plus court que les autres qui sont égaux, le dernier terminé par un très-petit poil. Antennes de quatre articles : le premier, très-court et rétractile ; le deuxième, de trois à quatre fois pluslong, subarrondi au sommet, un peu convexe en dedans et pius encore en dehors ; troisième article un peu plus long que le précédent, un peu convexe en dedans, beaucoup en dehors et portant vers le sommet de la convexité externe deux articles supplémentaires; le postérieur de moitié plus court que l’autre et sur le sommet interne un poil ; quatrième article étroit cylin- drique, incliné en dehors, beaucoup plus court que le précédent avec lequel il fait un coude, subtronqué à l'extrémité qui porte trois ou quatre soies dont la centrale plus longue. Tous ces organes sont subcornés, ou du moins coriaces et roux avec l'extrémité des articles plus claire. — Ocelles nuls ou non apparents. Prothorax bien plus long que la tête, de sa largeur antérieurement, sélargis- sant régulièrement d'avant en arrière, ferrugineux et subcorné en dessus, moins le bord antérieur et les angles postérieurs ; mésothorax et métathorax plus courts que le précédent, égaux entre eux et convexes sur les côtés ; le premier un peu roussâtre sur le dos. Ces trois segments sont plats et blancs en dessous et munis sur les côtés d'un ou deux poils assez courts. Abdomen d'un blanc un peu jaunàtre, de neuf segments à peu près égaux en longueur et un peu plus longs, du moins ceux du milieu, que le métathorax : les huit premiers ayant quelques poils de diverses longueurs sur les côtés, en des- sus et en dessous, à bords latéraux sinueux par suite de la dilatation de certaines parlies et marqués sur leurs deux faces de trois plis transversaux déterminant aussi des dilatations, qui ont pour but de seconder les mouvements de la larve, qui sont, en outre, favorisés par de petits poils courts et raides qui paraissent corresp 3 _ dre aux intervalles des plis. Le neuvième segment est velu, déclive postérieure- ment, ayant à la naissance de la déclivité deux appendices charnus, subconiques, très-divergents, hérissés de longs poils, et de deux articles, dont le premier épais, beaucoup plus long que le second qui est court et arrondi au sommet. En dessous, l’ampoule anale rétractile, servant à la progression. Neuf paires de stigmates, une près du bord antérieur du mésothorax, les autres au tiers antérieur des huit premiers segments abdominaux. en Ve Pattes assez courtes, grèles, munies de quelques poils et üie cinqarticles, ongle compris. | J'ai trouvé cette larve dans une souche de châtaigner, avec la F. Fuliginosa. (E. Pernis). Acritus, Le C. Punetum, Mars. . . . . rare. Sous les algues. Atomarius, Aubé.. . . . très-rare. Dans les vieux troncs cariésde peupliers. Sos (P. B.) Nigricornis, Hoffm. . . . commun. Dans Pintérieur des vieux troncs de chêne liége;, au vol autour des fumiers. Minutus, Herbst. . . . . commun. Au vol le soir autour des fumiers. PHALACRIDÆ: Phalacrus, Payk. Corruscus, Payk. . . . . commun. Sous les écorces et en fauchant dans les prairies en juin. Stumberti, Fournier. . . très-rare. En fauchant. Sos (P. B.) Substriatus, Gyl. . . . . très-rare. idem. Caricis, Fairm. . . . . . assez commun. idem. Olibrus, Er. Corticalis, Panz. . . . . peu commun. En fauchant dans les prairies au printemps. Avec L. fuliginosus (Rouget). Sous les écorces de platanes en hiver. Larve. Vit dans fleurs du Senecio sylvaticus. Ænescens, Kusb. . . . } très-commun. En fauchant sur l’Anfhemis mixta. Anthemidis, Perris. . ) Larve. Se développe dans les fleurs de la même plante (Juin). Æneus, Illig. . . . . , . très-commun. Sur les fleurs et dans les prairies en fauchant. Bicolor, F. . . . . . . . moins commun. idem. Larve. Vit entre les fleurons des Liguliflores. J. H. Kawall. Mel. ent., p. 447. Gaz. Stettin. 28e année, 1867. Mœurs, Abeille, 74, p. 472. Liquidus, Er.. . ... . . rare. En fauchant dans les prairies. Affinis, Sturm. . . . . . très-commun. idem, Larve. Vit dans les fleurons des Liguliflores. Métamorphoses. Soc. ent. 1868, p. 824. Laboul- bène. Particeps, Muls . . . . . très-commun. Dans les terrains calcaires sur l'Ely- chrysum stæchas dont la larve mange les fleurs. Millefolii, Payk.. . . . . commun. Sur Achillæa millefolium dont la larve mange les fleurs. Elle à pour parasite un hymé- noptère du genre Entedon. Pygmæus, Sturm. . . . très-commun. En fauchant dans les prairies et les bois. Larve. Vit dans les fleurs du Filago galliga. Geminus, Illig.. . . . . assez commun. idem. Piceus, Steph. . . . . . assez commun. idem. Baudueri, Tournier.. . . très-commun. Sur Arlemisia campestris dont la larve dévore les fleurs. NITIDULIDÆ. Cercus, Latr. Pedicularius, L. ,. . . . assez commun. En battant les fleurs. Bipustulatus, Payk, . . . assez commun. idem. Rufi'abris, Latr. . . . . assez commun. Lieux humides en fauchant sur les Jones. Larve. Vit dans les fleurs du Juncus obtusiflorus. DESCRIPTION DE LA LARVE. Long., près de 3 millim. — Hexapode, jaunâtre avec deux séries de traits noirs sur le dos, charnue mais un peu ferme, presque glabre, légèrement ellip- tique, déprimée avec le dos un peu convexe, arrondie ou à peine subéchancrée postérieurement. La tête pour la forme, da consistance et la couleur, ressemble entièrement à celle de la larve de VPria. Tous les organes céphaliques sont également comme chez cette dernière, avec cette seule différence qu’au lieu de deux ocelles, je mai pu en voir qu’un seul assez gros et noir. | Prothorax beaucoup plus large que la tête, très-arrondi sur les côtés, près de deux fois aussi long que chacun des deux autres segments thoraciques, marqué d’une bandetransversale brune qui n’atteint aucun des bords et qui est interrom- pue au milieu. Mésothorax et métathorax égaux entre eux. Premier segment de lab lomen un peu plus long, les suivants s’allongeant progressivement jusqu'au on Lo sixième ; septième et huitième égaux au précédent; tous ces segments ornés de deux taches noires ou brunes, en parallélogramme transversal, matteignant pas les côtés et séparées par un intervalle presque égal à leur largeurs Laire de ces taches est marquée de très-faibles dépressions ou plis, indiquant qu'il se produit là des dilatations destinées à faciliter les mouvements de progression. Dernier segment un peu plus large que long, presque plan en dessus, avec deux fossettes longitudinales écartées, brun avec la base jaunâtre, arrondi laté- ralement, très-légèrement échancré au bord postérieur ; muni en dessous d’un mamelon ambulatoire rétractile, très-faiblement bilobé. Pois comme dans la larve de Pria, ceux de la tête et du dernier segment qui en a six sont subulés, les autres sont obtus au bout et quelques-1ns même un petit peu renflés La région ventrale présente, comme le dos, des plis ambulatoi- res et toué le corps est couvert d’aspérités ciliformes três-pelites, très-serrées, inclinées en arrière et visibles seuiement au microscope. À une forte loupe, elles font paraître le corps comme très-finement chagriné. . Stigmates comme dans la larvede Pria. Pattes de même, avec ces seules différences qu’elles débordent davantage le corps et que l’ampoule ou pelotte membraneuse est double ou très-profondément bilobée et qu’elle n’atteint pas la longueur de Pongle. (EF. Peeris,. Brachypterus, Kug. Voir pour les larves des Brachypterus (Perris, Abeille, 70 n° 41). Cinereus, Heer. . . . . . commun. En fauchant dans les lieux secs. Larve. Vit dans les fleurs des Linarin supina ct spartea, dont elle dévore les étamines, les pistils et même les jeunes ovaires. Gravidus, Illig.. . . . . rare. En fauchant. Sos (P. B.) Linariæ, Corn. . . . . . très-commun. Sur la Linaria striala dont les larves dévorent les fleurs. Vestitus, Kiesw. . . . . commun. Sur les fleurs de lPAntirhinum majus, dont la larve mange les étamines. DESCRIPTION DES LARVES DES BRACHYPTERUS VESTITUS, CINEREUS ET LINARIÆ. Je réunis ces trois larves en un même article, parce qu’elles appartiennent au même genre et qu’il m'a été impossible de trouver entre elles aucune différence, car je neliens pas compte de celle de la taille qui est de 5 millim. pour la pre- mière et de 4 millim. pour les deux autres Forme de la larve de la Pria dulcamaræ, mais moins déprimée ; tête d’un testacé pâle, subcorné, transversale, s’élargissant un peu, en sarrondissant En TE d'avant en arrière ; front obsolétement marqué de trois fossettes disposées en triangle ; épistome soudé, labre très-petit, incliné, paraissant glabre. Mandibules, mâchoires et leur lobe, lèvre inférieure et palpes comme dans la larve de Pria ; antennes plus courtes, de quatre articles, le deuxième et le troisième article égaux en longueur, le quatrième beaucoup plus court, surmonté d’un petit poil et accompagné d’un article aussi long et presque aussi épais que lui, maïs dépourvu de poil. Sur chaque joue, quatre ocelles ou pseudocelles noirs, deux elliptiques et contigus près de la base de l’antenne et deux un peu en arrière, très-écartés, beaucoup plus petits, ponctiformes. Prothorax marqué sur les deux-tiers antérieurs d’une bande rousse à bord pos- térieur sinueux et interrompus au milieu par une ligne blanchâtre; les deux au- tres segments thoraciques et les huit premiers segments abdominaux égaux, ces derniers munis d’un bourrelet latéral, el au-dessus de ce bourrelet, sur chaque déclivité dorsale, de deux fosseltes obsolètes, l’interne plus grande, indiquant des points où s’accomplissent des dilatations propres à favoriser les mouvements de progression. Dernier segment sensiblement plus étroit que le précédent. se rétré- cissapl un peu sinueusément d'avant en arrière, tronqué postérieurement, par- faitement lisse, c’est-à-dire dépourvu de lout crochet, pointe ou tubercule quel- conque, ayant seulement six poils £ns et roussàtres écartés, rangés en iigne transversale. Mamelon anal situé non sur le dernier segment, mais à la suite, comme sil constituait un troisième segment, se rétrécissant d'avant en arrière, incliné vers le plan de position et terminé par trois lobes papilliformes. Corps susceptible de se courber en arc. parsemé de petits poils symétrique- ment disposés comme dans la larve de Pria et couvert de cils spinuliformes très- petits et très-serrés, inclinés en arrière, visibles seulement au microscope ; ceux du dos apparents. À une forte loupe, la surface du corps à l'air d’être impercepti- blement chagrinée. Stigmates comme dans la larve de Pria. Pattes de même, avec cette différence que la pelotte ou ventouse est plus courte et que le tibia est glabre avec quelques soies très-fines et très-courtes à l'extrémité, et dessous en arrière de la pelotte, une soie spatulée assez épaisse. La larve du B. vestitus vit ici dans les fleurs Je l’Antirrhinum majus ; celle du B, cinereus dans les fleurs des Linaria striata, spartea, vulgaris, supina, pyre- nca, et celles du B. Linariæ dans les fleurs de la Linaria striata. Nymphe. Des poils blanchâtres et mous, assez nombreux sur le front et le vertex, d’au- tres près du bord antérieur et sur J:s déclivités latérales du protborax, sur les genoux, sur les faces dorsale et ventrale et à l'extrémité de l'abdomen. Deux soies longues, spiniformes et roussâtres au tiers antérieur du prothorax et deux près du bord postérieur; les premières, verticales; les secondes, un peu arquées en avant ; deux sur le mésothorax et deux sur le métathorax, arquées de même , deux AT sur chacun des sept premiers segments de l’abdomen, plus petites et très inclinées en arrière, mais grandissant progressivement; enfin, deux à lextrémité du dernier segment, droites, mais un peu relevéez. (E. Perris). Urbicæ, FE. . . . . . . . très-commun. Sur l’Urtica dioica et urens en fau- chant. DESCRIPTION DE LA LARVE. Long., 2 4f2 millim. — Cette larve reproduit les caractères des trois larves précédentes ; elle se distingue comme elles de la larve de Pria par le 4e article des antennes sensiblement plus court et par les quatre ocelles noirs dont deux antérieurs contigus et deux postérieurs écartés et bien plus petits. Comme elles aussi, elle à le mamelon anal sûiilant en arrière, sur le prothorax une larg bande transversale d’un brun roussâtre, interrompue au milieu par une ligne blanchâtre, mais cette bande est peu apparente. Elle présente cependant, relati- vement à ses congénères, les différences suivantes : le dernier segment est arrondi postérieurement plutôt que tronqué, le mamelon anal est pourvu postérieurement et à son bord inférieur de deux petites pa; illes rétractiles ; le corps qui, àlaloupe, paraît pointillé et comme chagriné, est, vu au microscope, couvert non de cils, mais de très-petites granulations bien moins serrées que les cils spinuliformes qui revôlent les larves des Brachypterus déjà cités ; ces granulations sont bien plus petites et moins denses sur la face pectorale et ventrale ; les pattes, au lieu d’être terminées par une ventouse plus courte que l’ong'e et précédée d’une soie spatulée, sont conformées comme celles de la Priu, c’est-à-dire avec une am- poule grande, débordant longle, sans soie spatulée. Enfin, l’antépénultième segment porte sur le dos deux très-petits points brunâtres écartés, un de chaque côté de la ligne médiane ; le pénultiéme a aussi deux points brunâtres beaucoup plus grands et le dernier une bande transversale de même couleur. Cette larve, susceptible de se courber encore, comme ses congénères, vit en juillet dans les fleurs des wrtica, urens et dioica, qui fournissent abondamment Pinsecte parfait. Nymphe. Elle ressemble à celles des autres Brachypterus. (E. PerRis). Carpophilus, Leach. Rubripennis, Heer.. .. très-rare. Trois individus pris en mai 14862, sous une écorce de peuplier. Sos (P. B.' RE = Hemipterus, Let. . . . . assez commun. Sous les matières végétales en décom- position. Var. Bipustulatus. . . . . Larve. Vit de larves se développant avec elles dans certaines matières fermentescibles, dans les marcs de vendanges échauffés par la fermentation. DESCRIPTION DE LA LARVE. Long., 4-5 millim. — Elle est plus petite que celle de lIps. 4-punctata, mais elle lui ressemble as:ez pour que je m’abstienne de la décrire et que je me borne à signaler ce qui len distingue. Sa physionomie générale est la même, la tête a la même consistance, la même couleur, les mêmes fossettes, l’épistome est soudé, la suture du labre est peu apparente, les mâchoires, la lèvre inférieure, les antennes ont la même forme, il en estde même des pattes. Elle diffère par les caractères suivants : Elle se courbe plus en arc lorsqu'elle est inquiétée. Le lobe des màchoires ma paru glabre, et dans les palpes maxillaires, le deuxième article est un petit peu plus long que les autres; sur chaque joue, il existe quatre ocelles où semblants d’ocelles représentés par quatre points noirs, deux près de la base de l’antenne, ellyptiques, adossés et quelquefois tellement unis qu’ils semblent n’en faire qu'un, et deux autres un peu en arrière, écartés, beaucoup plus petits, ponctiformes. Le dernier segment de l'abdomen, roussâtre en dessus, se rétrécit subsinueu- sement d'avant en arrière, el cst terminé par deux pointes coniques, subcornées. non relevées, droites ou à peine arquées. À la base externe de chacun de ces points, on voit une dent surmontée d’un poil, et sur la face dorsale surgissent deux tubercules coniques, bien saillants, dirigés en arrière. Les stigmates ne sont pas proéminents et leur position est plus normale ; la première paire s'ouvre très- près du bord antérieur du mésothorax et les autres au tiers antérieur ou à peu près des huit premiers segments abdominaux. Les trois ou quatre paires posté- rieures sont un peu plus en arrière que les autres. Les poils sont aussi rares et aussi courts que dans la larve de l’Isp. 4-punctata, mais le corps paraît dépourvu de tout duvet; toutefois, à une très-forte loupe, la surface dorsale et ventralé de chaque segment, sauf le dernier, paraît très-finement alutacée, et au microscope cetle surface est couverte de cils très-fins et très-serrés, inclinés en arrière, Nymphe. Elle est assez ferme et présente les particularités suivantes : Six soies roussâtres, assez épaisses et spiniformes près du bord antérieur du prothorax, dont quatre plus longues, quatre courtes près du bord postérieur, une sur chique genou, une de chaque :ôté des premiers segments de l'abdomen et deux de chaque côté des autres; dernier segment terminé par deux soies droites, plus longues et plus épaisses que toutes les autres. À une forte loupe tout le corps res semble très-finement chagriné; le microscope le montre couvert de cils très-fins, très-courts et très-serrés et révèle en outre lexistence de quelques poils d’une finesse extréme. | (E. Peris). 4-Signatus, Er. . . . . rare. Dans les vieux marcs de vendange en octobre et décembre. Sos (P. B.) Mutilatus, Er.. . . . . . rare. Pris à Sos par M. Bauduer. 6-Pustulatus, F. . . . . assez commun. Sous les écorces où il hiverne. Larve. Commune sous l’écorce des chènes, parmi les larves des Dryocætes villosus, bicolor et mo- nographus. Elle se trouve quelquefois sous l’écorce du pin avec celle du Bostrychus laricis dont elle est aussi l’ennemie. [l est positif, ainsi que la observé M. Perris, qu’elle dévore les larves ei les nymphes des Xylophages dont je viens de parler et qu’elle en fait périr un grand nombre ; à leur défaut, elle se nourrit de leurs excréments. Voy. Ins. pin. mar., p. 74. Perris, Soc. enf., 4873, p. 593. Epuræa, Er. 40-Guttata, F. . . . . . commun. Dansles plaies humides de chène en juin, juillet. Æstiva, L. . . . . . . . assez commun. En fauchant sur les fleurs et dans les plaies darbres. Variegata, Herbst.. . . . rare. idem, Sos (P. B.) Obsoleta, F.. . . . . . . assez commun. En battant les chaumes et dans les plaies d'arbres. Larve. Lorsqu'un pin, un chène sont coupés au printemps en sève, la fermentation de cette sève attire la femelle. Elle pond ses œufs sous l’écorce en profitant de la troncature faite par la hache ou la scie, ou même sur le bois fraîchement équarri, mais alors sur la face qui touche à la terre. La sève s’extravase et s’accumule, devient acide et comme mucilagineuse et c’est dans cette substance plus ou moins abondante que se déve- loppe rapidement la larve. Lorsque le moment de la métamorphose est venu, elle quitte sa demeure pour senfoncer dans la terre (E. P.) Voy. Bouché, Naturg, der. insect., 1834, p. 488, n° 412. ste ME Parvula, Sturm. . . . . rare. Dans les plaies humides de divers arbres, surtout de chène. | Pusilla. Iig. . . . . . . assez commun. idem, Oblonga, Herbst. . . . . assez rare. idem. Florea, Er. . . ... . . . commun. En battant les arbres fruitiers au prin- temps, parfois aussi dans les plaies d'arbres. Limbata, F.. . . . . . . rare. Dans les fourmilières qui vivent dans les vieilles souches de peuplier. Sos (P. B.) Avec L. fuliginosus (Rouget). Nitidula, F. Bipustulata, L. . . . . . assez rare. Au vol parfois le soir, mais surtout sous les matières animales en décomposition. Obscura, F4: ”. : très-rare, Au rol.le soir. &-Pustulata, F. . . . . très-rare. Sous les charognes, dans les vieux os. Trouvé par M. Perris en quantité sous un héris- son mort. DESCRIPTION DE LA LARVE. Long.. 4 à 5 1/2 millim.— Cette larve ressemble assez à celle de la Pria dulcamaræ, pour que je me borne à faire ressortir les différences, assez tran- chées, du reste, qui les séparent. Comme dans celle-ci, lépistome est soudé et la suture du labre est très-peu distincte ou nulle; les màchoires et leur lobe, la lèvre inférieure, les palpes, l:s mandibuies et les antennes sont conformés de même, mais l’article supplémentaire est bien plus court; les mâchoires semblent être encore plus plates et subcornées, les palpes maxillaires sont moins saillants, le dernier article des antennes n’a pas, à extrémité, de poil un peu long, mais seulement des poils très-courts. La Lète, dans son ensemble, a une forme un peu différente, elle est au moins aussi longue que large et à peu près triangulaire. Les ocelles sont noirs visibles en dessus et au nombre de deux, un antérieur trans- versal qui semble parfois double et un plus en arrière très-petit, ponctiforme. Le corps qui se courbe en arc et presque en cercle lorsque la larve est inquié- tée, est moins elliptique, presque linéaire, entièrement d’un blanc un peu jau- nâtre, avec deux taches roussàtres sur le devant du prothorax. Les dépressions dilatables, si prononcées sur le dos des larves précédentes, sont ici à peine sen- sibles; mais le bourrelet latéral existe. Le dernier segment est terminé, non par deux tubercules à peine calleux, mais par deux épines relevées coniques, cornées et testacées, précédées de deux aspérités de même con+-istance et de même couleur, situées sur le milieu du segment et portant un petit poil. Le mamelon anal es moins saillant. La villosité, presque nulle, est comme dans la larve de la Pria ; mais, au microscope même, le corps paraît lisse et on n’y voit pas ces aspérités ne | ciliformes que présentent les larves précédentes. Enfin, les pattes sont privées de cette pelotte ou ventouse, dont ces mêmes larves sont pourvues, Je n’ai pu observer la nymphe. (E. Pennis). Soronia, Er. Grisea, L.. . . . . . . . commun. Sous les écorces des arbres dans les plaies humides. Larve. Vit de la sève des arbres malades ou récem- ment abaitus. V. Ch. Chaud., p. 70. Amphotis, Er. Marginata, F.. . . . . . assez rare. Autour des fourmilières de L. fuligi- nosus. Gmosita, Er. Colon, L.. , . . . . . . commun. Sous les détritus végétaux; en tamisant | du terreau; dans les plaies humides de chêne (juillet). Discoidea, F. . . . . . . plus rare. Sous les écorces; dans la pourriture des arbres. Thalyera, Er. Fervida, Oliv.. . . . . . rare. En avril et mai, vole bas et lentement dans les forêts de pin au déclin du jour. Pria, Steph. Dulcamaræ, Illig. .. . . très-commun. Sur le Solanum dulcamara. Larve Vit dans les organes floraux. DESCRIPTION DE LA LARVE. Long., 2 4/2 millim. — Hexapode, blanche, charnue, mais un peu ferme, presque glabre, légèrement elliptique, déprimée avec le dos un peu convexe, subéchancrée postérieurement. Tête aplatie, subcornée, faiblement roussâtre, transversale, s’élargissant et s’agrandissant d'avant en arrière, transversalement fovéolée sur le front. Epis- ome soudé au front, ou à suture non apparente; labre petit, transversal, peu Re distinct de lépistome. Mandibules ferrugineuses avec la pointe plus foncée, arquées, acérées, simples, c’est-à-dire non dentées, se croisant au repos. Machoires assez larges, mais peu épaisses el courtes, ne paraissant pas descendre même jusqu’à la moitié de la tête ; leur lobe long, un peu arqué en dedans et paraissant, même au microscope, dépourvu de cils; palpes maxillaires assez longs, débordant la tête, à peine arqués en dedans, de trois articles, dont les deux premiers égaux et le troisième un peu plus long, surmonté de très-petits cils. Lèvre inférieure cordi- forme, enfermée dans lespèce d’arceau que forme la convergence des lobes maxil- laires, portant les deux palpes lebiaux de deux articles très-courts. Deuxième un peu plus long, le troisième visiblement plus allongé que le précé- dent, un petit peu en massue ; le quatrième un peu plus court que le troisième, grèle, surmonté dun poil un peu long et de deux ou trois très-courts et accompa- gné d’un article supplémentaire encore plus grêle, presque aussi long, et visible seulement quand on regarde la larve de profil, parce qu'il est inséré sur l’extré- mité inférieure du troisième article. Sur chaque joue, près de la base de lan- tenne, deux points noirs, qui sont des ocelles ou qui les simulent. En regar- dant très-attentivement, on est plus que tenté de croire qu’il y en a un troisième un peu en arrière. Prothorax lavé de roussâtre, beaucoup plus large que la tête, une fois et demi aussi long que chacun des deux autres segments thoraciques, un peu ridé longi- tudinalement sur son disque ; mésothorax et métathorax égaux, un peu plus courts qne les segments abdominaux. Abdomen de neuf segments dont les quatre ou cinq premiers sont égaux et les autres un peu plus longs : les huit premiers munis d’un bourrelet latéral et ayant, eu outre, ainsi que les deux derniers segments thoraciques, de chaque côté de la ligne médiane, une dépression un peu plissée, occupée par une sorte d'aréole circulaire. Ces impressions sont les indices d’ampoules ambulatoires ré- tractiles et ordinairement affaissées, mais susceptibles de =UYU => > )O dE «© — AO ATCuIUS TERRES RE 21. Cyclostoma . 29... Pomaliass 12 dt SL AOMET 2 nb ee 24. Paludinella . . . . . 95. Pisidiunm à 52 | Total : 25 genres et 70 espèces. Les espèces qui n’ont pas encore été trouvées dans la plaine sont les suivantes : . Vitrina elongata, France. . Zonites radiatulus, France. . Helix rupestris, France. -- carascalensis. Les régions Pyrénéennes les plus élevées. . Ageca trigonostoma spéciale. . Pupa cylindracea, France. — _triplicata, Pyrénées, Cévennes et Alpes. — doliolum, France, représentée par une forme spéciale dans les Pyrénées. F Co RO = æ1S MO QE 9. Pupa avenacea, même remarque pour cette espèce que pour la précédente. 10. — Bigorriensis, Pyrénéen. A1. — Jumillensis Pyrénéen. 12. Planorbis lœvis, France. 13. Limnæa peregra, France. 1%. Pomatias Marquetianus, speciale. 15. Paludinella Simoniana, spéciale. 16 — — Guranensis, spéciale. 17. — Reyniesi, Midi. 18. — Baudoniana, spéciale. 19. Pisidium thermale, spéciale. La pauvreté de cette faune s’explique facilement par lab- sence presque complète des mollusques maritimes ; en outre, les Limnéens, les Operculés fluviatiles etles Bivalves ne sont représentés que par un très petit nombre d’espèces, et plu- sieurs des genres dont celles-ci font partie, n’ont pas été encore trouvés dans cette portion de nos Pyrénées. MOLLUSQUES DE LA RÉGION PYRÉNÉENNE DE LA HAUTE-GARONNE. GENUS 1. — ARION. A. Arion rufus. Limax rufus. Linnæus, Syst. nat. édit. X, p. 652. 1758. Arion rufus. Michaud. Compl. Drap., p. 3, n° 4, 1831. Partout C. C. C. 2. Arion hortensis. Arion hortensis. Ferussac, Hist. Moll., p. 65, fig. 4-6, 1819. Cierp. Arion fuscus à Pyrenaicus. Moquin-Tandon, Hist. nat. Moll. 4, 2, p. 44, 1855. Au-dessus de Luchon (Moquin). Ne pouvant certifier à quelle espèce appartiennent les individus rapportés par cet auteur à l’Arion fuscus, nous nous abstiendrons de donner la synonymie,. — 130 — Genus 2. — Micax. Milax marginatus. Limax marginatus. Müll, Verm. hist. IT, p. 40, 4774. Milax marginatus. Bourguignat, Malac. 4. Cant. p.12, 1862. Environs de Luchon. GENUS 3. — Limax. 1. Limax agrestis. Limax agrestis. Linnæus, Syst. nat. édit. X, p. 652, 1758. Petites Pyrénées GENUS 4. — TESTACELLA. A. Testacella haliotidea. Testacella haliotidea. Draparnaud, tabl. moll. p. 99, 1804, et Hist. pl. 9, fig. 42-14, 1805. Trouvée deux fois à Cierp, près du chemin de Signac. Jardin à Gaud, près de Cierp, C. d’après M. Parenteau. GENUS 5. — SuccinsA. À. Succinea Pfeifferi. Succinea Pfeifferi. Rossmassler, Icon. der land and susswass. moll. Heft. 4, p. 96, fig. 4-6, 1835. Rouziet et Guran, près de Cierp. Genus 6. — ViTRINA. A. Vitrina Servainiana. Vitrina Servainiana. De Saint-Simon. Descript. esp. nouv. Midi France (extr. Ann malac.), p. 4, avril 4870. Cierp, sous les mousses, les feuilles mortes. et dans les vieux murs de pierres sèches, C. C. Après avoir fait connaître les caractères de cette Vitrine, nous avons dit qu’elle pourrait paraître voisine des V. sub- globosa, Beryllina, etc, ; nous n’avons pas ajouté qu’elle était surtout facile à confondre, à première vue, avec le V. pel- lucida (Müll.). Un œil exercé la sépare aisément de cette der- — 131 — nière : 4° par ses tours à croissance plus rapide, plus aplatis, à suture moins profonde ; % son ouverture un peu plus allongée, plus étroite et moins descendante ; 3° son avant- dernier tour plongeant dans l’ouverture comme celui du V. Pyrenaïca, etc. Ainsi que nous l’avons fait remarquer, notre V. Servai- rmiana vient se ranger près du groupe du V. major; il est inutile, comme le démontrent nos observations antérieures, de songer à réunir celle-ci à l’espèce que j'ai découverte à Cierp. 2. Vitrina elongata. Vitrina elongata. Draparnaud, Hist. moll., p. 120, pl. 8, tig. 38-39, 4805. Bases de la montagne d’Arries, près de Marignac, sous les mousses humides R. 3. Vatrina Draparnaudi. - Vitrina Draparnaldi, Cuvier, Règne animal, Il, p. 405 (note), 1817. Roquefort auprès de Boussens, versant Nord et Ouest de la montagne. GENUS 7. — Zonires. À. Zonites fulvus. Helix fulva. Müll. Verm. hist., II, p. 56, 1774. Zonites fulvus. Moquin-Tandon, hist. nat. Moll. Franc, t. Il, p. 67, 1855. Trouvé une fois à la Bach de Cierp, le 2 avril 4867. 2. Zonites nilidus. Helixæ nitida. Müll. Verm. hist., Il, p. 32, 1774. Rouziet, près de Cierp, sous les feuilles mortes. 3. Zonites incertus. | Helix incerta. Draparnaud, Hist. moll. p. 409. pl. 43, …. fig. 8-9, 1805. — 132 — Roquefort, près de Boussens, Cierp, montagne d’Ar= ries, C. C. Presque tous les auteurs français ont fait de l'Hel. incerta (Drap.) un synonyme de l’Hel. olivetorum Gmel, espèce italienne décrite par Charpentier, sous le nom de Hel. Leo- poldiana et qui diffère du Zonite français par ses tours à crois- sance plus rapide, son ouverture moins arrondie et plus descendante. k. Zonites lucidus. Helix lucida. Draparnaud, tabl. Moll., p. 96, 4804. Zomtes lucidus. Bourguignat Cat. coq. d'Orient in Voy. Mer Morte, p. 85 (en note), 1853. Cierp, Luchon. 5. Zonites nitens. Helix nitens. Gmelin, Syst. nat., p. 3633, 1788. Zomtes nitens. Bourguignat, Cat. coq. d'Orient in Voy. Mer Morte, p. 85 (en note), 1853. Roquefort, Cierp, montagne d’Arries, Luchon. 6. Zonites purus. Helix pura. Alder, Cat. in transact. Newcastle, p. 12. n° 46, 4831. Zonites purus. Gray, in Turton Shells. Brit., p. 174, fig. 50, 1840. Bagnères-de-Luchon (Moquin), Cierp. 7. Zonites radiatulus. Hehx radiatula. Alder, cat. in trasact. Newcastle, p. 12, n° 60, 4831. Zonites radiatulus. Gray, in Turton Shells Brit. p.173, fig. 137, 1840. Cierp. 8. Zonites crystallinus. Helix crystallina. Müll. Verm. Hist. II, p. 23, 1774. Zonites crystallinus. Leach. Brit. Moll., p. 405 (ms), 4820, Teste Tur- ton, man. 1831. Var. Subterranea. Zonites subterraneus. Bour- guignat. in Amen. malac, t. 1, p. 194, pl. 20, fig. 43-18, 1856. Cierp, rive gauche de la Pique, R. (Bourguignat. in litt.) — 133 — 9. Zonites diaphanus. Helix diaphana. Studer. Kurz Verseichn., p. 86, 1829. Zo- _nüles diaphanus. Moquin-Tandon, Moll. France, Il, p. 90.1855. Roquefort, montagne de Cierp. Genus 8. — Heuix. 4. Helix rotundata. Heliæ rotundata. Müller. Verm. hist. II, p. 29, 4774. Cierp, R. R. Galeries thermales de Luchon, C. C. 2. Helix rupestris. Helix rupestris. Studer. Faun. Helv. in Coxe trav. Switz , Il, p. 430, 1789 (sans description). Gierp, G. C. Les individus recueillis à Cierp sont plus bombés que ceux du type. 3. Helix lapicida. Helx lapicida. Linnæus, Syst. nat., édit. X, p. 768. 1758. Cierp, Luchon, C. C. 4. Helix carthusiana. Helix carthusiana. Müller, Verm. Hist. I, p. 48, 4774 (non Drap.). De Boussens à Cierp. 5. Helix limbata. Helix limbata. Draparnaud, Hist. Moll., p. 100, pl. 16, fig. 29, 4805. Cierp, Luchon, Montréjeau, etc., CC. E. minor. Moquin-Tandon, Hist. nat. Moll. France, t. II, p. 194, 1855. _ Luchon (Boubée ex Moquin). 6. Helix hispida. Hehx hispida. Linnæus, Syst. nat., édit. X, p. 774, 4758. Cierp,RR. — 134 -—- 7. Helix aculeata. Helix aculeata. Müller, Verm. Hist. Il, p. 81, 4774. Cierp, rive gauche, fentes des rochers sous les détritus RRR. 8. Helix rugosiuscula. Helix rugosiuscula. Michaud, Compl. Drap., p. 44, pl. 45, fig. 11-14, 1831. Roquefort, près de Boussens, prairie. 9. Helix ericetorum. Helix ericetorum. Müller, Verm. Hist. 11, p. 33, 1774. Cierp, Luchon, etc. CC. | 10. Helix neglecta. Helix neglecta. Draparnaud, Hist. Moll., p. 408. 41805, De Martres-Tolosane à Montréjeau, venu de la plaine. 11. Helix pulchella. Helix pulchella. Müller, Verm. Hist., IL, p. 30, 1774. Luchon, route de Cazaril, RR:. Var. Costata. Helix costata. Müller, Verm. Hist., II, p. 34, 1774. Cierp, RR. 12. Helix aspersa. Helix aspersa. Müller, Verm. Hist., II, p. 59, 4774. De Martres-Tolosane à Cierp. Dans cette dernière localité les individus acquièrent une très grande taille. 43. Helix nemoralis. Helix nemoralis. Linnæus, Syst. nat., édit. X, p. 773, 1758. Var. Hortensis (Helix hortensis). Müller, Verm. Hist., II, p. 52. 1774. Le type et la variété sont communs dans toute la région 414. Helix carascalensis. Helix carascalensis. Ferussac, Tabl. Syst. p. 42, 1822. Les environs du lac d’Oo et du port de Venasque, à de très- grandes hauteurs. — 135 — Genus 9. — Buzimus. 4. s. g. Ena. À, Enu obscura. Helix obscura. Müller, Verm. Hist., II, p. 103, 1774. Buli- mus obscurus. Draparnaud, tabl. Moll., p. 65, 1801. Ena obscura. Leach, Brit. Moll., p. 413 (ms), 1820. Ex Turton manual 1831. Barbazan, Cierp, Luchon, près de la tour de Castelviel, sous les moellons des vieux murs en pierres sèches, au pied des arbres. 2. s, g. Chondrula. À. Chondrula quadridens. Helix quadridens. Müller, Verm. Hist., Il, p, 407, 4774. Bulimus quadridens. Bruguière, Encycl. Meth. vers II, p. 350, 1792. Chondrula quadridens. Beck. Ind. Moll. p. 87, 1837. Cierp, Luchon, CC. Var. Niso (Jaminia Niso). Risso., Hist. nat., Europe mérid. t. IV, p. 92, 1826. Cierp. GENUS 10. — FERUSACCIA. s. g. Zua. 4. Zua subcyhndrica. Helix subcylindrica. Linnæus. Syst, nat. édit. XII, p. 4248, 1767. Ferusaccia subcylindrica. PRE in Amén. Malac. t. I, p. 209, 1856. Var. exiqua (Achatina exiqua). Menke, Synops. Moll., 2: édit. XII, p. 29, 1830. Ferusaccia exigua. Bourguignat. Moll., nouv. lit. ou peu connus, 4° décade, p. 122, 1864. Genus 11. — Azeca. Azeca trigonostomu. Azeca trigonostoma. Bourguignat. in Sched., 1868. — 136 — Trouvé par M. Bourguignat, près de la cascade du Cœur, vallée du Lys, environs de Luchon, et rapportés par lui à l’'Azeca tridens dans son second volume des Aménités Mala- cologiques, p. 93, 1860. Genus, 12. — CÆcILIANELLA. Cæcilianella acicula. Buccinum acicula. Müller, Verm. Hist., p. 454, 1774. Cœcilianella acicula. Bourguignat, Amén. Malac., p. 251, pl. 18, fig. 1-3, 1856. Var. eburnea |C. eburnea). Bourgui- gnat, Etud. Syn. Risso, 1861. Cierp, la montagne d’Arries, sous les détritus des fentes des rochers. GENUS 13. — CLAUSILIA. A. Clausilia laminata. Turbo laminatus. Montagu, Test. Brit. p. 352, pl. 2, fig. 30, 1801. Clausilia laminata. Turton, Manual Brit. Moll., p. 70, 1834. Montagne de Cagire, deux individus (M. Lespès). 2. Clausilia Rolphi. Clausilia Rolphii. Leach. Brit. Moll., p. 419 (ms), 4820. Cierp, rive gauche de la Pique au sud du village, sous les feuilles mortes. Saint-Béat (M. l'abbé Dupuy). 3. Clausilia nigricans. Clausilia nigricans. Jeffreys, Syn. Test. in Trans. rs London, t. XVI, p. 351. 1838. Toute la région. Diffère du type qui habite le Nord de la France par son dernier tour sensiblement tordu. Il existe plusieurs variétés que nous ferons connaître dans une monographie des Clausilies françaises de la section des Iphigenia. Ce travail, entrepris avec notre ami et collègue M. P. Fagot, paraîtra prochainement. — 137 — GENUS 14. — BaLra. 1. Balia Deshayesiana. Balia Deshayesiana. Bourguignat, Not. Gen. Balia in Amén. Malac., t. II, p. 74, pl. 43, fig. 4-6, 1857. Cierp, arbres près du château dans les fentes de l'écorce. Montagne de Cierp, Esténos. GENuSs 45. — Pupa. 2. Pupa muscorum. Turbo muscorum. Linnæus, Syst. nat. édit. X, p.767, 1758. Pupa muscorum. Lamarck, Hist. nat. Anim. sans vert. VI. 2, p. 414, 1822 (non. Drap.). Saint-Martory (M. Marquet), Cierp. Var. bigranata (P. bigranata). Rossmassier, Icon. der Lan. and Susswass. Moll. Heft. IX, X, p. 25, fig. 645. Mêmes localités. 2. Pupa cylindracea. Turbo cylindraceus. Da Costa, Brit. Conchyl., p. 89, pl. 5, fig. 18, 1778. Pupa cylindracea. Moquin-Tandon, in act. Soc. _ Linnéenne, Bordeaux, t. XV, 1849. Luchon, Cierp, C. Plus connu sous le nom de Pupa umbilicata. 3. Pupa triplicala. Pupa triplicata. Studer, Kurzes Verzeichn, p. 89, 1820. Cierp, Luchon, Montagne d’Arries, C. 4. Pupa doliolum. Pupa doliolum. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 58, 4804. Découvert en 1842, par M. Partiot, près de la Tour de Castelblancat, aux environs de Luchon. Cierp, dans les dé- tritus des rochers et des vieux murs en pierres sèches, CC. Dans le second volume de lHist. naturelle des Moll. de —._ France, de Moquin-Tandon, t. II, p. 387, j'ai signalé les — différences qui existent entre les individus de Cierp et ceux L 10 — 138 — du type. En outre, dans ceux-ci, les tours embryonnaires sont plus larges, plus aplatis, et le dernier est plus déve- loppé autour de lPombilic, ce qui rend l’ouverture moins renversée en arrière. 5. Pupa Pyrenearia. Pupa Pyrenearia. Boubée (Bombey err. typ.), in Michaud, compl., p. 66, pl. 15, fig. 37-38, 1831. Cierp, rive gauche de la Pique, fontaine de Signac, Lu- chon, montagne de Cazaril, au-dessus du village, CC. 6. Pupa ringens. Pupa ringens. Caillaud in Michaud. Compl. Drap. p. 64, pl. 45, fig. 35-36, 1831. Les vallées de la Garonne et de la Pique, depuis Mauran près de Cazères et Montréjeau jusqu’à Luchon, route de Saint- Aventin, au-dessous de Castelblancat. Les individus trouvés à Saint-Martory par M. Marquet présentent des différences que nous ferons connaître quand nous aurons à notre disposition un plus grand nombre d'exemplaires. 7. Pupa Boileausiana. Pupa Boileausiana. Charpentier, Teste Küster in Chemnitz und Martini Conchyl. Kab., p. 98, pl. 43, fig. 21-23, 1845. Base de la montagne d’Arries. La montagne de Cierp à une certaine hauteur où cette espèce remplace le P. ringens. 8. Pupa Avenacea. Pupa avenu. Draparnaud, Tabl. Moil., p. 59, 1801. Pupa avenacea. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 8, 1843. Le Picon de Montréjeau, la Montagne d’Arries. Les individus de cette localité diffèrent du type par la partie inférieure de la spire plus atténuce, les denticulations plus fortes, et la présence d’un quatrième pli palatal plus petit que les autres. 11s semblent former passage entre l’ave- nacea et le Bigorriensis. — 139 — 9. Pupa Bigorriensis. Pupa Bigorriensis. Charpentier ex Charles Des Moulins (In Act. Soc. Lin. Bord., p. 160-161. 4835). Environs de Cierp. Montagne de Cazaril, près de Luchon, CC. A0. Pupa Farinesi. Pupa Farinesi. Des Moulins, Descript. Moll in Act. Soc. Lin. Bord. T. VII, p. 156, pl. 2, fig. E, 1835. Var. Jumillensis (Pupa Jumillensis). Guirao, Ms. Teste L. Pfeiffer, Mon. Helic. viv., t. 3, p. 540, 1853. Montagne d’Esquierry près de Luchon (M. Penchinat). Environs de Saint-Béat (M. Pabbé Dupuy). Nous ignorons si nos individus se rapportent au type de Guirao ; mais nous les trouvons semblables à ceux décrits et figurés par M. Bourguignat in Moll. San Julia de Loria, p. 47, pl. 2, fig. 7-19, février 1863, et il nous est impossible de voir en eux autre chose qu’une variêté du P. Farinesi des Pyré- nées-Orientales. Genus 16. — VERTIGO. 4. Vertigo anti-vertigo. Pupa anti-vertigo. Draparnaud, Tabl. Molil., p. 57, 1804. Vertigo anti-vertigo. Michaud, Compl. p. 72, 1834. Luchon, Allées des Soupirs, en 1842. N'a pas été retrouvé depuis cette époque. 5. Vertigo pygmeæa. Pupa pygmæa. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 57, 1804. Ver- tiyo pygmæa. Ferussac, père, Ess. méth. Conchyl. p. 121, 1807. Cierp, un individu. 3. Vertigo muscorum. Pupa muscorum. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 56, 1804. non Lam). Vertigo muscorum. Michaud, Compl., p.70, 4834. Cierp, R. — 140 — Genus 47. — Caryemium. 4. Carychium minimum. Carychium minimum. Müller, Verm. Hist., p. 425, 4774. Luchon. Rochers au-dessus de l’Allée des Soupirs, R. Genus 18. — PLANoRBis. A. Planorbis lœvis. Planorbis lævis. Alder, Cat. Suppl. Moll., Newcastle, I, p. 337, 1827. Rouziet, près de Cierp. Luchon. Genus 19. — LiMNxa, 4. Limnæa auricularia. Helix auricularia. Linnæus, Syst. Nat. Edit. X, p. 774, 1758. Limneus auricularius. Draparnaud. Tabl. Moll., p. 48, 4804. Limnæa auricularia. Moquin-Tandon, Hist. nat. Moll., France, Il, p. 462, 1855. Trouvé dans l’étang d’Estaniaou (Saint-Béat), par M. Léon Parenteau. à 2. Limnæa limosa. Helix limosa. Linnæus, Syst. nat. Edit. X, p. 774, 1758. Limnæa limosa. Moquin-Tandon, Hist. nat. Moll., France, T. I, p. 465, 1855. Rouziet, près de Cierp, dans une mare. 3. Limnæa peregra. Buccimum peregrum. Müller, Verm. Hist. II, p. 430, 4774. Limneus pereger. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 48, 1801, Lim- næa peregra. Lamarck, Anim. Sans Vert., VI, 2, p. 464, 1822. Fronsac, Cierp, Guran, dans les mares et les fossés. k. Limnæa truncatula. Buccinum truncatulum. Müll. Verm. Hist. I, p. 130, 1774. Limneus truncatulus. Jeffreys, Syn. Test. in Trans. Linn. — 14 — Lond. T. XVI, 2, p. 377, 1830. Limnæa truncatula. Beck. Ind. Moll., p.443, 1837. Avec le précédent. GENUS 20. — Ancyzus. A, Ancylus simplex. Lepas simplex. Buchoz, Aldrov. Loth.. p. 336, no 4130, 1764. Ancylus simplex. Bourguignat (Cat. Genre Ancyl. in Journ. Conch. T. IV, p. 487, 1853). Les vallées de la Garonne et de la Pique, depuis Montré- jeau jusqu’à Luchon. Var. Striata (Ancylus striatus) Dupuy, Hist. Moll. France, 9° fascicule, p. 495, Tab. XX VI, fig. 5, 1851. Ruisseau du Pic du Gar, à une certaine hauteur. L'on trouve à l'embouchure du même ruisseau des indivi- dus de très-grande taille du type. GENUS 21. — CycLosroma. 1. Cyclosioma elegans. Nerita elegans. Müller, Verm. Hist. II, p. 177, n° 363. 177%. Cyclosioma elegans. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 38, n° 4, 4801. Toute la région. GENUS 22. — PomarrAs. À. Pomatias obscurus. Cyclosioma obscurum. Drap., Tabl. Moll., p. 39, 1801. Pomatias obscurum. Cristofori et Jan. Cat., XV, no 3, 1832. Pomatas obscurus. L. Pfeiffer, in Zeistchrift für Malak., p. 410, 1847. De Mauran à Roquefort, près de Boussens. Venu probable- ment de lAriége où il est très-commun. 2. Pomatias crassilabris. Pomahas crassilabrum. Dupuy, Cat. extram. Galliæ, Test., n° 225. 1849, et Hist. Moll. France, 5° fase., p. 26, tab. XI, 1851. | — 142 — Pomatias crassilabris Stabile ms in de Saint-Simon, Obs. Anat. sur quelques Pomatias du Midi de la France, p. 5, janvier 1867. Vallée de la Garonne, depuis Saint-Martory jusqu’à Luchon. 3. Pomatias Marquetianus. Pomatius Arriensis. De Saint-Simon, Mem. Pom. Midi de la France, p. 10-11, janvier 1867. Pomatias Arriacus. Bourgui- gnat, in Schedis. Teste Jules Mabille : Espèces françaises de la famille des Cyclostomidæ, Revue et Magasin de Zoologie, 3e série, t. III, n° 4, p.150, 1875. La vallée de la Garonne, depuis Martres-Tolosane jusqu’à Saint-Béat, sous les blocs de rochers à une certaine profon- deur. J'aurais proposé de donner à ce Pomatias le nom d’Arria- nus, car les désinences en ina, ana et ica, s'appliquent égale- ment aux noms de montagnes ; en outre, la terminaison ana est la plus euphonique des trois, mais comme la vraie ortho- graphe de la montagne d’Arries n’est pas connue, j’use du droit dont jouissent les auteurs qui ont nommé les premiers une espèce inédite, et je dédie celle dont il s’agit à notre savant collègue M. Marquet, connu par ses intéressants tra- vaux sur les insectes du Midi de la France, et qui a, le pre- mier, signalé la présence dans les Albères de lAzeca Boissyi. Genus 43. — Acme. A. Acme Dupuyi. Acme Dupuyi. Paladilhe, Nouv. Miscell. malac. fasc. IT, p. 81, 1868. Recueilli dans les Pyrénées de la Haute-Garonne, par M. Sarrat. Trouvé à Luchon par M. Chelle. GENUS 24. — PALUDINELLA. S. G. Belgrandia. A. Belgrandia Guranensis. Belgrandia Guranensis. Paladilhe, Etudes monogr. Palud. France, extr. Ann. malac., juillet et août 1870. — 143 — Ruisseau longeant la grande route de Luchon, près de Guran. Junior Paludinella canaliculata. Paladilhe, Nouv. Miscel!. malac., p. 417, pl. 7, fig. 3-4, 4e fasc., février 1867. 2. Belgrandia Simoniana. Bythinia marginata. Var. Simoniana, Moquin-Tandon, Hist. nat. Moil. France, T. IT, p. 518, 1855. Belgrandia Simoniana. Paladilhe, Etud. Mon. Palud. France, p. 55 (Extr. Ann. Malac., juillet et août 1870.). Trouvé en 1854 et 1855 dans un ruisseau, entre Cierp et Rouziet, a disparu depuis et n’a pas été retrouvé dans les Pyrénées. Mon savant ami, M. Alfred Fontan, m'a envoyé plusieurs individus qu'il avait recueillis à Mazamet (Tarn). S. G. Paludinella. 3. Paludinella Reyniesi. Hydrobia Reyniesui. Dupuy, Hist. Moll. France, 5° fasc., p. 567, tab. XXVIIL, fig. 6, 1854. Paludinella Reyniesi. Frauenfeld, Ueb. d. Gatt. Palud., p. 201, 1863. Environs de Luchon, et particulièrement l'embouchure du ruisseau de Gouron, près de l'allée des Soupirs. 4. Paludinella Baudoni. Paludinella Baudoni. Paladilhe, Descr. esp. nouv. Palud. France, p. 32. pl. 3, fig. 9-10 (Ext. Ann. Sciences nat. 1874). Source de la Pique, au-dessous du port de Venasque (Paladilhe). Genus 25. — Pisrprum. A. Pasidium Cazertanum. Cardium Cazertanum. Poli, Test. Sic.. p. 65, pl. 44, fig. 4, 4791. Pisidium Cazerianum. Bourguignat, Cat. coq. d'Orient in voy. mer Morte, p. 80, 1853. Nar. Thermale (Pisidium Thermale. Dupuy, Cat. Extram. Gall. Test., n° 238, 4849). Environs de Luchon. — 144 — Il résulte de ce travail, qu’en réunissant les 116 espèces signalées dans le catalogue des Mollusques de la région de Toulouse aux 19 qui n’ont pas été recueillies dans la plaine, on arrive à un total de 435; ce nombre pourra s’accroître lorsque la faune malacologique de la Haute-Garonne sera mieux connue, ainsi que je l’ai déjà dit. Séance du 9 février 1876. Présidence de M. le Dr Gournon. La Société reçoit : Une lettre de M. le général de Nansouty en réponse à celle que la Société lui avait envoyée. (Après cette lecture, sur la proposition de M. le président, la Société émet le vœu que la commission des courses mette à l’étude un projet d’excur- sion au Pic du Midi). i Bulletin mensuel du comice agricole de Vitry-le-François, février 1876. Bulletin de la réunion des officiers, 6° année, nes 5 et 6. Bulletin mensuel de la Société linnéenne du nord de la France, n° 44, 5° année. Société entomologique de Belgique, série II, n° 21. Bulletin des séances de la Société entomologique de France, | n° 68. Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, % et 3 trimestre de 1875. Le Mans, 1875. Bulletin de la Société des sciences de Semur, 11° année, 1874. Revue scientifique, n° 31 et 32, 1876. Bulletin de la Société d'archéologie et de stahstique de la Drôme, année 1876, 36° livraison. Bulletin de la Société d'étude et des sciences naturelles de Nimes, 3° année, n° 4. Chronique de la Société d'acclimatation, n° 25, 2° année. Revue vétérinaire, n° 2, fév. 1876. — 145 — Mémoires de la Société des sciences de Cannes. t. III, 4873, t. IV, 1874. Bulletin de l'association scientifique de France, n°s 429, 430, 431. M. Marouer donne la suite de son Mémoire intitulé : Insectes hyménoptères du Languedoc, : STAPHYLINI. Emus, Curtis. maxillosus, Lin. . . . . Très-commun dans tout le Languedoc; sous les cadavres, les fumiers et autres matières en dé- composition. hirtus, Lin.. . . . . . . Cette belle espèce est quelquefois amenée à Toulouse par les inondations. Leistotrophus, Perty. nebulosus, Fab.. . . . . Toulouse, Carcassonne; sous les cadavres, les | champignons pourris, etc., rare. murinus, Lin. . . . . . Assez commun dans les bouses et les fumiers; Languedoc. Staphylinus, Lin. chrysocephalus, Fourc. . Très-joli insecte que j'ai trouvé deux fois à Tou- louse sous des stercums desséchés et sous dex détritus de plantes. pubescens, de Géer.. . . Béziers, Toulouse. Trouvé dans les mêmes condi- tions que le précédent, HMIvipes/SCOp . . . . . . Languedoc (Fauvel, F. G. Rh.) Sous les pierres les mousses et Jes feuilles mortes. meridionalis, Rosenh. . . Béziers, Carcassonne {Gavoy). Sous les bouses ; très-rare. stercorarius, Oliv.. . . . Languedoc ; mœurs et habitat du pubescens, pas rare. lutarius, Grav. . . : . . idem. I} se trouve surtout dans les bouses : pas rare. chalcocephalus, Fab. . erythropterus, Lin. . . cæsareus, Cederh.. . . olens, Müller. . . .. ophthalmicus, Scop.. . cyaneus, Payk.. . .. milens, Schrk. «2... Mons, Pahr.. 2% - æthiops, Waltl.,. . . . æneocephalus, de Géer. cupreus, Rossi. . . . pedator, Grav. . . . Là € À à 1 à Ce pire edentulus, Block. .: .. MONO, GT. 11% compressus, Marsh. , . cribratus, Erichs. . . . cicatricosus, Erichs. . xantholoma, Grav. sericeus, Holme. . . . rufipennis, Grav. . . . cinerascens, Grav. . . signaticornis, Muls . . villosulus, Steph. . . — 146 — . Béziers; très-rare ; sous les végétaux en décompo- sition, les bouses, etc. . Rare à Toulouse ; sous les bouses. . Languedoc ; courant sur les chemins, dans le voi- sinage des bouses ; pas rare. . Insecte des plus communs; on le trouve surtout sous les pierres où il fait un grand carnage d'insectes. | Commun dans tout le Languedoc ; sous les pierres et sur les chemins. Béziers. Carcassonne (M. Gavoy). Mœurs du précédent. . Un seul exemplaire trouvé à Béziers, sous une pierre. Carcassonne (M. Gavoy). Insecte très-commun dans les lieux secs, sous les pierres, dans tout le Languedoc. . . Avec ce dernier, mais moins commun. . . Languedoc; sous les pierres et les détritus; très commun. Mœurs et habitat du précédent; plus commun. . Béziers ; sous les pierres ; pas très-rare. Cafius, Stephens. . Etang de Vendres, près de Béziers; dans les détritus. . Vias, Cette; sous les fucus des étangs; commun. . , . On trouve cet insecte en compagnie du précédent et du suivant ; il est excessivement commun. . Très-commun à Cette, sous les algues. Hesperus, Fauvel. . Béziers ; à l'étang de Vendres, sous les détritus. Actobius, Fauvel, . Etang de Vendres; pas commun. . Département de l'Aude (M. de Germiny); sous les mousses et sur le gravier. . . Deux exemplaires trouvés à Cette ; sous des détri - tus. Carcassonne (M. Fauvel). — 147 — orbus, Kiesw.. . . . . . Cette (GI. Rey); sur le sable, au bord des eaux. procerulus, Grav.. . . . Etang de Vendres ; assez commun dans les détritus. semipunctatus, Fairm. . Carcassonne (M. Fauvel); sous les pierres, les écorces, etc. prolixus, Erich.. .. . . Toulouse; on le trouve, en hiver, par bandes nombreuses dans les fissures des talus de la Garonne. Philonthus, Curtis. splendens, Fabr... . . . Toulouse ; sous les bouses et les débris végétaux ; rare. intermedius, Lacord. . . idem. Mœurs du précédent, mais très-com- mun. nilidus, Fabr.. . . . . . idem. Trouvé deux fois seulement dans les alluvions de la Garonne. cyanipennis, Fabr. . . . idem. Pris dans les conditions du précédent. proximus, Kraatz. . . ) Languedoc, dans les plaies des arbres; pas carbonarius, Erichs. . commun. æneus, Rossi . . . . . . Carcassonne (Gavoy); sous les détritus végétaux des inondations ; rare. carbonarius, Gyll. . . . Toulouse; dans les bouses et les détritus ; assez rare. punctatus, Grav. . . . . ussez commun sous les roseaux desséchés de létang de Vendres, près de Béziers. cephalotes, Grav . . . . On trouve cette espèce sous les fumiers et les dé tritus ; elle n’est pas commune à Toulouse. umbratilis, Grav. . . . . Languedoc; sous les détritus au bord des cours d’eau ; assez rare. sordidus, Grav.. . . . . idem. Dans les creux à fumier et sous les feuilles mortes ; commun. rufimanus, Erichs. . . . idem, Cet insecte est très commun dans les alluvions de la Garonne, de PAude et de POrb. sanguinolentus, Grav. . idem. Avec le précédent et aussi commun. immundus, Gyll.. . . . idem. Dans les débris des végétaux et des animaux ; Commun. ventralis, Grav.. . . . . idem. Sous les crottins, les mousses, etc. ; pas commun, debilis, Grav. : . . . . Etangs du bas Languedoc ; dans les détritus ; pas commun. discoideus. Grav. . . . . Languedoc; dans les détritus des rivières en crue ; asssz rare, — 148 — laminatus, Creutz. . . . Trouvé deux fois seulement à Toulouse dans les alluvions de la Garonne. atralus, Grav.. . . . . . Avec le précédent, mais bien plus commun. ebeninus, Grav.. . . . . Très-commun dans tout le Languedoc, dans les matières en décomposition. var. Corruscus, Grav.. . Aussi commun que le type; on le trouve surtout à Toulouse, quisquilarius, Gyll. . . Toulouse, Béziers, Vias; dans les détritus et sous les roseaux desséchés ; commun. inquinatus, Steph. . Avec le précédent ; aussi commun. rubidus, Erichs.. . . . dimidiatipennis, Er.. . . Béziers; très-commun à l'étang de Vendres, sous les roseaux coupés. fimetarius, Grav.. . . . Languedoc; sous les crottins et dans les creux à fumier; pas rare. nigritulus, Grav.. . .. idem. Dans les détritus des rivières, les feuilles mortes ; très-commun. decorus, Grav. . . . .. idem. Sous les pierres, les débris végétaux ; rare, politus, Fabr. . . . . . idem. Habitat des précédents, commun. varius, Gyll. 4 | et sa var. ts q4 Bériers, idem. sr pullus, Nordm. . . . . . Béziers, Narbonne (V. Bruck), Carcassonne (Gavoy) Dans les endroits sablonneux ; assez rare. tenuis, Fabr. . . . . . . Etang de Vendres, près de Béziers, Vias, dans les détritus ; rare. marginatus, Müll.. . . . Toulouse, dansles matières animales et végétales en décomposition ; rare. cruentatus, FL ba l rie idem. Même habitat ; pas commun. longicornis, Steph. . . } Béziers, Carcassonne (Gavoy). Bord des eaux ; scybalarius, Nordm. . . \ courant quelquefois sur la vase ; assez rare. varians, Payk. . . . . . Languedoc. Commun dans les matières en décom-- position. albipes, Gray. . . . . Toulouse. Dans les bouses, les fumiers et les détri- tus végétaux ; rare. fumarius, Grav.. . . . . idem. Sous les débris végétaux; rare. nigrita, Grav.. . . .. . Languedoc (ex Fauvel, F. G. Rh.) Sous les mousses, au pied des arbres, les feuilles mortes, dans les marais. micans, Grav.. . . . . . Béziers, dans les étangs, souslesdétritus: assez rare. salinus, Kiesw.. . . . . Béziers, Cette, Montpellier (Fauvel), Narbonne (Simon). Sous les détritus et les algues, au bord des marais salants. — 149 — fulvipes, Fabr. . . . . . Commun dans tout le Languedoc, sous les détritus et au pied des plantes surtout, vernalis, Grav.. . . . . Habitat du précédent, mais moins commun. QUEDII. Velleius, Mannh. dilatatus, Fabr.. . . . . Toulouse (Lespès). Sur un tronc d'arbre voisin dun nid de frelons (Vespa crabro). Quedius, Steph. curtus, Erichs. . . . . . Languedoc (CI. Rey), Toulouse, un exemplaire trouvé par M. Lespès. brevis, Erichs. . . . . . Revel, au pied des plantess pas commun. crassus, Fairm.. . . . . Béziers, Cette, Carcassonne (Fauvel), au pied des plantes ; rare. lateralis, Grav. . . . . . Languedoc; dans les alluvions des cours d’eau; pas rare. ochripennis, Ménetr. . . idem. (Fauvel, F. G. Rh }); assez rare. fulgidus, Fabr. . . . . . Commun dans tout le Languedoc; sous les débris végétaux, sous les algues, etc. mesomelinus, Marsh. . . Languedoc (Fauvel, F. G. Rh.); commun. ventralis, Arag.. . . . truncicola, Fairm. cruentus, Oliv. .« . .. idem. Sous les feuilles sèches, les mousses ; pas commun. Toulouse, dans les détritus des végétaux; rare. cinctus, Payk. . . . . impressus, Panz. . . . ) tristis, Grav. . . . . . . Languedoc; assez commun sous les écorces, les mousses, elc. fuliginosus, Grav. . . . idem. Commun dans les détritus des cours " d’eau et sous les bouses. Toulouse, dans les débris végétaux; commun. molochinus, Grav. . . . idem. Mœurs et habitat du précédent. ochropterus, Erichs. . . Toulouse, deux exemplaires; sous des débris des inondations. picipes, Mannh.. . . . . Dans les débris végétaux, les bolets, les feuilles mortes. Languedoc; pas commun. tes. F Au os idem. idem. Languedoc ; rare. F ik fumatus, Steph.. . . . peltatus, Erischs. . . . Re sen, Idenr. — 150 — maurorufus, Grav. . . . Habite surtout sur la vase dans les étangs, au pied des roseaux; Carcassonne (Gavoy), Bé- ziers; rare. scintillans, Grav.. . . . Lieux secs, sous les pierres, au pied des plantes. | Béziers ; pas commun. rufipes, Grav. . . . . . Béziers, Carcassonne (Gavoy). semiæneus, Steph. . . . Languedoc (Fauv. F. G. Rh.) Mœurs du pré- cédent. boops, Gravenh. . . . ; Béziers, Carcassonne (Gavoy), sous les feuilles radicales des plantes; pas rare. Heterothops, Stephens. binotatus, Grav. . . , . Vias, dans les algues ; rare. prævia, Erischs. . . . . Béziers; commun sous les plantes pourries. dissimilis, Grav. . . . . Languedoc, sous les feuilles mortes, les détritus végétaux. Astrapæus, Gravenh. ulmi, Rossi . . . . . . Languedoc; sous les pierres, surtout sous celles profondément enfoncées; dans les plaies des ormes ; pas rare. Acylophorus, Nordm. glabricollis, Lacord.. . . Béziers; assez rare, dans les détritus amenés par POrb TACHYPORINI. Hypocyptus, Mannh. longicornis, Payk. . . . Languedoc; commun dans les matières végétales en décomposition. seminulum, Erichs.. . . idem. Avec le précédent ; assez commun. discoideus, Erichs. . . . Béziers, à l'étang de Vendres; dans les roseaux et les joncs pourris. Conurus, Steph. littoreus, Lin. . . . . . . Languedoc; dans les végétaux en décomposition ; rare, L — 151 — pubescens, Grav. . . . . Languedoc; commun toute Pannée dans les plantes pourries, dans les vieux troncs, parmi le terreau. pedicularius, Grav. . . à pe lividus, Erichs . . . . Languedoc; assez commun, avec le précédent. Tachyporus, Gravenh. nitidulus, Fabr. . . . } Commun toute l’année dans le Languedoc, sous les brunneus, Fabr.. . .. végétaux. pusillus, Grav.. . . . . Avec le précédent et aussi commun. hypnorum, Fabr. . . . . Commun partout, sous les végétaux secs ou humides. macropterus, Steph.. . } Toulouse; pas commun dans les détritus de la scitulus, Erichs. . . . Garonne. LEURS 2, Avec le précédent ; assez rare, chrysomelinus, Lin.. . . Languedoc; commun sous les mousses et au pied des plantes. solutus, Erichs.. . . . } idem. Mœurs du précédent et aussi com- discus, Reiche et Saulcyf mun. obtusus, Lin... . .. . Commun toute l’année dans les végétaux coupés. formosus, Mathews. . . . Espèce également commune toute l’année et qui vit surtout dans les mousses. Habrocerus, Erichs. capillaricornis, Grav. . . Languedoc; commun sous les végétaux décompo- sés, les feuilles mortes, etc. Cilea, Jacq. Duval. silphoides, Lin. . . . . . assez commun dans les bouses et au pied des plantes. Tachinus, Grayvenh. flavipes, Fabr. . . . . . Toulouse; dans les détritus des crues de la Garonne. humeralis, Grav. . . . . Languedoc; habitat du précédent. rufipes, de Geer. . . . . Teulouse; dans les alluvions de la Garonne. subterraneus, Lin. . . . idem. idem. fimetarius, Grav.. . . . Languedoc; assez rare, sous les végétaux pourris. discoideus, Erichs, . . . idem. Sous les pierres (ex Pandellè), 152 — Megacronus , Steph. analis, Payk. . . . . . . Toulouse; assez rare, sous les pierres, les écorces, les mousses ; on le voit quelquefois courir sur les chemins. Mycetoporus, Mannh. nanus, Erichs. . . . . . Languedoc. idem. rare. splendens, Marsh.. . . . Toulouse ; détritus des inondations ; sous les mous- ses ; rare, brunneus, Marsh . . . longulus, Mannh.. .. bimaculatus, Lac... . . idem. Avec le précédent; moins rare; on le prend en fauchant. dans les prairies. J'ai pris à Banyuls le M. splendidus, Grav.; nul doute qu’il se trouve à Narbonne. Bolitobius, Steph. pygmæus, Fabr.. . . . . Languedoc; sous les mousses et les champignons ; assez commun. trinotatus, Erichs. . . . idem. Même habitat et aussi commun. exoletus, Erichs. . . . . idem. Avec les précédents; commun. atricapillus, Fabr.. . . . Toulouse; mœurs et habitat des précédents; com- mun. : ALEOCHARINI. BOLITOCHARI. Aer GROUPE. — GYROPHENATÆ. Brachyda, Muls et Rey. DOURRS ETICUR/ "+ 7: 0e Béziers, un seul exemplaire. Gyrophæna, Mannh. affinis, Sahib.. . . . . . Toulouse, Curcassonne (Gavoy). Commune dans les bolets. — 153 — lævipennis, Kraalz. . . . Béziers ; très-rare, dans un bolet. polita, Gravenh. . . . . Toulouse ; assez commune sous le liber d’un peu- plier mort, 2e GROUPE. — DIESTOTATE. Diestota, Muls. et Rey. Mayeti, M. et Rey... . . Cette (Mayet', très-rare. 3e GROUPE. — PLACUSATÆ. Placusa, Erichs. complanata, Erichs.. . . Espèce vivant sous les écorces du pin; rare en Languedoc. pumilio, Gravenh. . . . Languedoc ‘ex Rey). Epipeda, Muls. et Rey. plana, Gyll. . . . . . . Toulouse; un exemplaire trouvé dans les détritus des inondations. 42 GROUPE. — BOLITOCHARATÆ. Euryusa, Erichs. linearis, Mœrk.. . . . . Languedoc (ex Rey). Vivant avec des fourmis; très-rare. Bolitochara, Mannh. lunulata, Payk.. . . . . Toulouse ; rare, dans les champignons. Sipalia, Muls. et Rey. Selon toutes probabilités, les montagnes du Lan- guedoc doivent donner asile à quelques espèces de ce genre ; on les trouve habituellement sous les pierres très-enfoncées et dans la mousse humide. 1 — 154 — 5e GROUPE. — PHYTOSATÆ. Phytosus, Curtis. semilunaris, M. et Rey. spinifer, Curtis Cette ; sous les fucus du littoral. 6°: GROUPE. — AUTALIATÆ. Autalia, Mannerh. impressa, Oliv. . . . . . Languedoc ; dans les champignons. MYRMEDONII. Aer GROUPE. — LOMECHUSATEÆ. Atemeles, Steph. emarginata, Payk. . . . Toulouse (Lespès); avec les formica fusca et cuni- cularia. 2e GROUPE. MYRMEDONIATÆ. Zyras, Steph. Haworthi, Steph. . . . . Béziers, un exemplaire trouvé dans les détritus chariés par l’Orb. collaris, Payk. . . . . . Toulouse; dans les débris de végétaux amenés par la Garonne; très-rare. Myrmedonia, Erichs. limbata, Payk. . - . . Toulouse. | Ces quatre espèces sont parasites des funesta, Gravenh.. . . . idem. fourmis ; elles sont souvent ame- humeralis, Gravenh. . . idem. nées à Toulouse avec les détritus laticollis, Mœrk. . . . . idem. charriés par la Garonne et l’Ariége. — 155 — Drusilla , Boisd. et Lacord. canaliculata, Fabr. . . . Insecte très-commun dans tout le Languedoc: il vit partout, sous les pierres, au pied des végé- taux, dans les fourmilières et dans les détritus. Erichsoni, Peyron. . . . Montpellier (ex Peyron). tuberiventris, Fairm.. . Cette (M, Mayet); en compagnie de fourmis. physogastra, Fairm.. . . Carcassonne (ex Fauvel), 32 GROUPE. — MYRMECIATÆ. Myrmæcia, Muls. et Rey. Hieida,-Erichs. : . .. . Montpellier (ex Muls. et Rey). © GROUPE. — HOMALOTATÆ. Callicerus, Gravenh. rigidicornis, Erichs.. . . Languedoc (Muls, et Rey); il court sur la vase. Allianta, Thomson. incana, Erichs. . . . . Cette, Vias; sous les fucus du bord de la mer ; rare, Colpodota, Muls. et Rey. melanaria, Mannh. . . } Commune dans tout le Languedoc ; sous les bouses lividipennis, Erichs. . |. et les détritus végétaux. aterrima, Gravenh.. . . Toulouse ; sous la mousse ; rare. fungi, Gravenh... . . . Languedoc; commune sous toute espèce de végé- taux en décomposition. orphana, Erichs. . . . } Carcassonne (M. Gavoy); elle se trouve principa- clientula, Er... . .. | lement sous le, feuilles mortes; rare. pulchra, Kraatz. . . . . Toulouse; pas rare, sous les détritus des inonda- tions. vernacula, Erichs. . . . Rare à Toulouse; sous la mousse. — 156 — Chætida, Muls. et Rey. longicornis, Gravenh. . . Dans les végétaux en décompositions assez com- , mune à Toulouse. Microdota, Muls. et Rey. palastris, Kiesenw. . . . Un seul exemplaire trouvé à Toulouse, dans des alluvions. divisa, Maerk. . . « . . Languedoc (ex Muls. et Rey). inquinula, Erichs. . .. Béziers; commune sous les bouses et les fumiers. ægra, Héer. . . . . . , . Toulouse; assez rare dans les détr tus végétaux. celata, Erichs. . . . . . Langucdoc (ex Muls. et Rey). nigra, Kraatz... : . . . Carcassonne (Gavoy). sordidula, Erichs.. . . . Languedoc; commune sous les fumiers et les bouses. Homalota, Erichs. subcavicola, Ch. Bris. . . Espèce très-commune dans la grotte de Moulis (Ariége) et dans celle del Pey (Pyrénées-Orienta- les); elle a été trouvée à l’air libre, à Béziers, par MM. Brisout et Grenier. coriaria, Kraatz. . . . . Toulouse, Carcassonne (Gavoy); rare, sous les écorces des vieux arbres. ohlta, Erichs, ;, 7 0. longula, Fairm. . .. nigritula, Gravenh.. . . Commune dans les champignons pourris, à Car- cassonne (Gavoy). sericans, Thoms. . . . } Mœurs et habitat de la précédente. Languedoc, fungicola, Sharp. . . . | assez rare. trinotata, Kraatz.. .. | Toulouse; pas rare dans les détritus chariés par la socialis, Thomson. . . Garonne. triangulum, Kraalz.. . . Vias, Cette, sous les matières rejetées par la mer ; pas rare. Waterhousei, Woll.. . } Béziers, Carcassonne (Gavoy), sous les détritus æneicollis, Sharp. .. . Ÿ pourris. oraria, Kraatz. . . . . parisiensis, Bris.. . | perexigua, Sharp. . . . . Dans lesbouses des ruminants, à Toulouse (Fauvel). … Eichhoffi, Scriba. . . . . Toulouse; deux exemplaires dans les détritus des inondations. Me | idem. Dans les détritus des inondations. Carcassonne (Fauvel, = ET Pelurga, Muls. et Rey. luridipennis, Mannh... . Un exemplaire trouvé à Toulouse, sous des détritus. Liogluta, Thomson. umbonata, Erichs. . . . Languedoc; commune sous les bouses et les vieux fagots. nitidula, Kraatz. . . . . idem. (ex Muls. et Rey). Phryogora, Muls. et Rey. hygrobia, Thomson. . . Toulouse, deux exemplaires dans les détritus d’une : inondation. Dinaræa, Thoms. angustula, Gyllenh.. . . Toulouse; sur le bord des cours d’eau; pas com- mune. Plataræa, Thoms. brunnea, Fabr. . . . . . Languedoc (ex Muls. et Rey), sur les végétaux. Heteronoma, Muls. et Rey. luctuosa. Muls. et Rey.. Toulouse; rare, dans les détritus des crues de la Garonne. Apimela, Muls. et Rey. macella, Erichson. . . . rare à Toulouse; daus les détritus des inondations. pallens, Muls. .. . . . Avec la précédente, mais moins rare. Amidobia, Thomson. parallela, Mannh.... talpa, Heer. . . . . . . Carcassonne (Gavoy). — 158 — Meotica, Muls et Rey. indocilis, Heer.. . . . . Toulouse; pas rare dans les détritus de la Ga- ronne. Amischa, Thoms. analis, Erichs.. . . . . . Commune à Toulouse; dans les détritus chariés par les cours d’eau. Disopora, Thoms. pavens, Erichs. . . . . . Toulouse; très-commune dans les détritus de la Garonne. gregaria, Erichs. . . . . idem. Carcassonne (Gavoy); mœurs de la précédente et aussi commune. Thiuæcia, Muls. et Rey. gracilicornis, Erichs. . . Languedoc; très-rare, sous des détritus de végé- taux. fragilis, Kraatz. . . .. . Toulouse ; un seul exemplaire, idem. subtilissima, Kraatz. . . idem. Rare dans les alluvions de la Ga- ronne. Geostiba, Thoms, circellaris, Gravenh.. . . Carcassonne (Gavoy); rare. Thectura, Thomson. cuspidata, Erichs . . . . Toulouse ; très-rare, sous les détritus des végétaux. 5° GROUPE. — TACHYUSATÆ. Ischnopoda, Thoms. umbratica, Erichs. . . . Toulouse, Carcassonne (Gavoy), dans les alluvions; . pas rare. — 159 — Gnypeta, Thoms. labilis, Erichs. . . . . . Languedoc; au bord des cours d’eau; courant sur ; la vase. Tachyusa, Erichs. coarctata, Erichs.. . . . Languedoc. | On trouve communément ces quatre constricta, Erichs.. . . . Béziers.. . | espèces au bord de l’eau, courant balteata, Erichs. . . . . Languedoc, | sur le sable en relevant la partie ferialis, Erichs. . . . . . idem. postérieure du corps. Xenusa, Muls. et Rey. uvida, Erichs. . . . . . Vias, Cette (V Mayet), sous les fucus jetés par la mer. sulcata, Kiesenw. . . . . Vias; très-rare; habitat de la précédente. 6€ GROUPE. — FALAGRIATÆ. Falagria, Steph. sulcata, Payk... . . . . Toulouse, Carcassonne; assez commune dans les détritus. sulcatula, Gravenh.. . . Etang de Vendres, près de Béziers dans les débris des végélaux ; commun. nævula, Erichs.. . . . . Capestang (V. Mayet,. Même mœurs. Cardiola, Muls, et Rey. obscura, Gravenh.. . . . Espèce très-commune dans tout le Languedoc; on la trouve sous les pierres, dans les détritus. etc. ; toute l’année. ALEOCHARII. Aer GROUPE. — HOMÆUSATÆ. Homæusa, Kraatz. acuminata, Mœrk. . . . Très-rare à Toulouse, dans les détritus amenés par la Garonne. —11460-— 2e GROUPE. — ALEOCHARATÆ. Aleochara, Gravenh. lata, Gravenh. . . . . . Languedoc; commune sous les cadavres d’ani- maux. ; fuscipes, Fabr... . . . . idem. Avec la précédente ; très-commune. rufipennis, Erichs. . . . idem. Au bord des cours d’eau; sous les galets. brevipennis, Gravenh.. . Languedoc; commune dans les matières animales et végétales en décomposition. fumata, Gravenh.. . . . Toulouse; un seul exemplaire, sous des détritus. clavicornis, Redt. , . . Cette (V. Mayet); dans des poissons pourris. laticornis, Kraatz., . . . Carcassonne (M. Gavoy). Baryodma , Thoms. bipunctata, Gravenh. . . Languedoc; Dans les végétaux pourris; commune crassa, Baudi.. . . . . . Carcassonne (Gavoy). morion, Gravenh. . . . Languedoc, sous des végétaux en décomposition, rare. decorata, Aubé.. . . . . Béziers; pas commune, dans les détritus de l’Orb. crassiuscula, Sahlb.. . . Cette (V. Mayet), Béziers, Toulouse; sous les végétaux et les animaux en décomposition, tristis, Gravenh. . . . . Carcassonne (Gavoy) ; mœurs et habitat de l'espèce précédente. laticornis, Kraatz.. . . . Carcassonne (Gavoy). tenuicornis, Kraatz.. . | Cette (V. Mayet), Vias; sous les fucus, au bord rufipes, Muls. et Rey.. | des étangs salés; rare. bisignata, Erichs.. . . . Toulouse ; avec la suivante et également fort rare. rufitarsis, Heer.. . . . . Cette (V. Mayet) ; très-rare, dans les détritus, au bord des étangs. lanuginosa, Gravenh. . . Languedoc; étangs, sous les matières animales et végétales en fermentation ; pas commune. mæsta, Gravenh. . . . . Languedoc ; pas commune, dans les troncs pourris des pins. nitida, Gravenh. . . . . Languedoc; très-commune dans les végétaux en décomposition, les fumiers, etc, Polystoma, Stephens. albopila, Muls. et Rey. . Cette (V. Mayet); sous les fucus. — 161 — grisea, Kraatz... . . . . Vendres, Cette (V. Mayet) ; avec la précédente. obscurella, Erichs. . . . Cette; dans les débris de végétaux, un seul exem- plaire. 3° GROUPE. — OXYPODATÆ. Microglossa, Kraatz suturalis, Mannh. . . . ) Toulouse; rare. Cette espèce, vit ordinairement prætexta, Erichs. . . . À dans le fumier des bergeries. Oxypoda, Mannh. lividipennis, Mannh. . . Languedoc; commune dans les fumiers et les détrilus. Opaca, Grav. . . . , . . Touiouse; commune dans les détritus chariés par la Garonne. exoleta, Erichs. . . . . . Languedoc; habitat de la précédente; pas com- mune. umbrata, Gyllenh. . . . ‘Toulouse; rare dans les végétaux en décom- position. sericea, Heer. . . . . . . Carcassonne (Gavoy), Narbonne ; sous les détritus ; rar, exigua, Erichs. . . . . . Toulouse; avec la précédente el aussi rare. hæmorrhoa, Mannh. . . Languedoc; se trouve avec la Formica rufa. anpularis, Mannh.. . . . Toulouse; rare, dans les détritus des inondations. fersuginea, Erichs. . . . idem Sous les pierres, au bord des cours d’eau et dans les plaies des arbres ; moins rare. Thiasophila, Kraatz angulata, Erichs.. . . . . Languedec ; vit avec la Formica rufa; rare. Stichoglossa, Fairm. et Laboulb. rufopicea, Kraatz . . . . Toulouse; un exemplaire dans des détritus amenés par une inondation. corticina, Erichs. . . . . Toulouse; très-rare, sous les écorces et dans les champignons ligneux, — 162 — 4e GROUPE. — OCYUSATÆ. Ocyusa, maura, Erichs. . . . . . Toulouse; dans les détritus des végétaux ; rare. D® GROUPE. — PHLÆOFORATEÆ. Phlæopora, Erichs. corticalis, Gravenh.. . . Languedoc; commune sous le liber des arbres morts. 6° GROUPE. — GALODERATÆ. Ocalea, Erichs. decumana, Erichs. . . . Montpellier (V. Kiesenwetter). llyobates, Kraatz. nigricollis, Payk. . . . . Assez rare, dans les détritus chariés par la Ga- ronne, à Toulouse. propinquus, Aubé. . . . Béziers, Toulouse ; mœurs de cette dernière mais plus rare. Cet insecte vit ordinairement avec la Formica rufa. forticornis. Boisd. et Lac. Toulouse; quatre individus trouvés au bord de Peau. Chilopora, Kraatz. longitarsis, Erichs.. . . . Insecte excessivement commun à Toulouse et à | Carcassonne (Gavoy); dans les débris végétaux amenés par les crues des rivières. rubicunda, Erichs. . . . Trouvé une seule fois à Toulouse, avec la précédente. Werocala, Muls. et Rey. rugatipennis, Kraatz. . . Béziers; un seul individu dans des détritus de POrb — 163 — Amarochara, Thomson. umbrosa, Erichs. . . . . Languedoc; rare, dans les débris végétaux. OLIGOTII. Oligota, Mannh. parva, Kraatz.. . . . . | Cette (V. Mayet); parmi des arachides venant du aliena, Muls et Rey. . | Sénégal. pusiilima, Gravenh.. . . Toulouse; pas rare, sous les détritus végétaux et les feuilles mortes. ruficornisMuls. et Rey. . Toulouse; un seul exemplaire, avec la précédente. HYGRONOMII. Hygronoma, Erichs. dimidiata, Grav. . . . . Etangs des environs de Béziers, au pied des plantes aquatiques; rare. DIGLOSSII. Je ne sache pas qu'aucune espèce du genre Diglossa ait été prise en Langue- doc ; cependant je ne serais pas étonné d'apprendre que la D. crassa se trouve sous les fucus du littoral à Cette ou à Béziers. GYMNUSII. Deinopsis, Matthews. erosa Steph. . . . . . } Bériers; rare, dans les détritus amenés par uscata, Matth. . . .. POrb. Myllæna, Erichs. brevicornis, Matth. . . } Toulouse; rare, sous la mousse humide des talus gracilis, Heer.. . . . . { dela Garonne. dubia, Gravenh.. . . . . Béziers; très-rare, dans des détritus humides de POrb. — 164 — gracilicornis, Fair.el Br.) idem. Vendres, près de Béziers ; habitat de la incisa, Muls. et Rey. . | précédente, également très-rare. elongata, Matth.. . . . } Languedoc (ex Muls. et Rey); elle court sur la vase glauca, Aubé. . . . .. parmi les jones et les carex des élangs. intermedia, Erichs. . . . Cette espèce est très-commune à ‘Toulouse, dans les radicelles des végétaux qui croissent dans les lieux humides; là où vivent les Raymondia Murqueli et Perrisi. DINARDII. Dinarda, Mannh. dentata, Gravenn.. . . . Toulouse (Lespès); avec les Formica ufa et cunicularia ; assez rare. Séance du 23 février 4876. Présidence de M. le Dr Gournox. La Société a reçu : Lettre du Ministère annonçant la réunion de la Sorbonne. M. Gourpon (Maurice) offre à la Société une série de 18 à 20 échantillons de minéralogie de Suède et de Norvége qui avaient été remis à M. Chelle, notre regretté confrère, et sur lesquels il avait dû écrire une note. M. Carrarznac, à l’occasion de la mort récente de deux de ses confrères, MM. Chelles et Vimont, émet la proposition d’une mesure ayant pour but de perpétuer au sein de la Société la mémoire de tous les membres défunts. Cette. proposition est renvoyée au Comité de publication. M. Traurar met sous les yeux de la Société une série de dents de rhinocéros et d’anthracoterium, recueillis à Blaye , canton de Saint-Antonin. Cette localité, explorée pour la re- cherche des phosphates, n’a pas donné traces de cette matière, quoiqu’elle offrit toutes les apparences des gisements or- — 165 — dinaires du pays. Cependant, la faune tertiaire qui accom- pagne les dépôts phosphatés était représentée. Le fait parti- culier à Blaye consiste en ce que les dents seules ont été conservées; et la plupart ont été roulées et ont toute Pappa- rence de petits galets. M. Trutat se contente, pour le moment, de signaler ce fait sans en donner une explication prématurée. Il fait observer cependant que ce gisement est à une altitude de 50 au- dessous de la hauteur moyenne des gisements des faunes de la région. M. À. Lacroix fait la communication suivante : Ganga uaibande. — Fi-rocles arenarius (Temm. ex Linn.) Canard Casarca. — Aras Gasarca. (Linn.) OBSERVÉS DANS LES ENVIRONS DE TOULOUSE. A la suite des nombreuses tempêtes qui se sont abattues pendant les derniers jours de 1875 et les premiers de 1876, sur les côtes norä et surtout nord-est de la Méditerranée, un passage considérable d'oiseaux égarés venant des contrées orientales de l’Europe s’est effectué dans les environs de Toulouse; pour linstant je me bornerai à signaler deux captures précieuses pour la faune française ; je veux parler de celle du Ganga unibande et du Canard casarca. J'ai pu me procurer deux gangas unibandes, l’un me venant de Montréjeau (H-Garonne), et l’autre de Bayonne ; le premier a été pris le 8 janvier 1876, le second huit jours après. Voici les renseignements qu'a bien voulu me donner le chasseur de Montréjeau qui captura le premier. Lorsqu’il aperçut les gangas, il crut tout d’abord avoir à faire à une Compagnie de Perdrix grises ; ces oiseaux se lais- sèrent approcher d’assez près ; du premier coup de fusil il en — 166 — abattit deux, la détonation épouvanta les autres, et ce n’est qu'avec grand peine qu’il les retrouva ; mais cette fois il ne put en tuer qu'un seul. On en avait pris deux à Bayonne avant celui que j’ai reçu de cette localité. Six gangas ont donc été capturés, à ma connaissance. Les deux sujets que je possède sont des mâles adultes ; l’un pesait 557 grammes, et l’autre 552 grammes. La chair de ces oiseaux est loin de constituer un bon manger ; elle est dure, coriace, et a un fumet trop accentué ce qui la rend bien inférieure à celles des Perdrix ; j'ai re- marqué que le jabot des gangas était amplement garni de graines de légumineuses de plusieurs espèces et mélangées de petits graviers. Voici la description des sujets que je possède : Dessus de la tête et poitrine cendré, légèrement teintés de roussâtre ; une ceinture noire au bas de la poitrine suivie d’un espace cendré d’en- viron 30 millimètres; ventre, cuisses, abdomen et région anale d’un noir profond ; sous-caudale de même couleur avec une tache terminale blanche, plumes du dos et couvertures supérieures des ailes ocreux bril. lant, chaque plume étant rousse à la base puis traversée par une bande gris bleuâtre sombre et se terminant par une tache ocre brillant, ce qui fait paraître toute la partie supérieure couverte d’une masse de taches bien distinctes et produisant le plus joli effet; grandes couvertures des ailes ocre clair très-vif, les remiges primaires gris cendré à baguettes noir brillant. Gorge et côté du cou d’un roux marron vif suivi d’uue large bande noire en forme de V assez évasé ; queue variée de cendré et de jaune ocreux brillant comme le dos ; chaque plume terminée de blanc; les deux pennes du milieu dépassent à peine les autres, mais non terminées de blanc: tarses couverts par devant seulement de petites plumes très- courtes et d'un blanc jaunâtre; doigts nus et sans plumes, bec bleu cendré, iris brun foncé. Cette espèce a pour patrie le nord et le nord-est de PAfri- que, l’ouest de l’Asie, les Indes et la Perse ; elle se montre de passage régulier dans les plaines sablonneuses des bords de la mer Caspienne et de la mer Noire, et d’une manière irrégulière dans la Grèce, le sud de l'Italie, la Sicile et le. midi de l'Espagne ; elle n’avait pas encore été observée avec certitude en France. — 167 — Canard casarca. — Anas casarca. Les mêmes circonstances qui nous ont amené les gangas unibandes ont égaré une espèce de canard, le Casarca; cet oiseau a le même habitat que lPespèce précédente, mais fré- quente plus particulièrement les parties marécageuses des bords des fleuves et des mers de l’Inde, de la Perse et du nord-est de l'Afrique. Ce canard est de passage régulier dans le sud de la Russie et les bords de la mer Noire; de passage accidentel en Grèce, en Turquie et en Hongrie. À ma con- naissance, aucun oiseau de cette espèce n'avait encore été capturé en France. Trois sujets ont été tués pendant les pre- miers jours de janvier dernier, dans nos environs (1). Un de mes parents chassait aux canards le 4 janvier 4876, par un froid de 7 degrés au-dessous de zéro ; tout le sol était couvert de neige. Il rencontra sur les bords de la Garonne, à Grenade (Haute-Garonne), une bande de 6 à 7 canards rouges ; il fut assez heureux pour en abattre un. Aussitôt que j’appris le fait, je réclamai cet oiseau, mais trop tard ; il était mangé. On avait seulement conservé les ailes à cause de leurs belles couleurs, et je pus reconnaître sans hésitation le canard casarca. Un sujet de la même espèce, tué à Grisolles (Tarn-et- Garonne), le 5 janvier 1876, figure dans ma collection ; il était en compagnie d’un autre casarca ; tous deux parais- saient épouvantés et furentdifficiles à approcher. Sur le pre- mier coup de feu l’un d'eux tomba et l’autre disparut très- rapidement. Le troisième sujet a été pris le 9 janvier près de Caraman (Haute-Garonne) ; il fut monté par un préparateur de notre ville dans l'atelier duquel j'ai pu l’étudier. J'ai pu me convaincre que ces canards vivaient en liberté et ne présentaient aucunement l’aspect des sujets élevés en (1) Un grand marchand de gibier de Toulouse à qui j'ai parlé de ce fait m'a assuré avoir eu plusieurs de ces canards rouges dans les premiers jours de l’année, ce qui semblerait indiquer un passage assez important. — 168 — captivité; les pattes étaient grèles et minces, le bec fin et peu allongé, le plumage très-brillant et frais. L’aîle de celui qui fut pris à Grenade-sur-Garonne accuse un mâle adulte ; celui de Caraman était une femelle de pre: mier àge ; celui qui figure dans ma collection, un mâle pres- que adulte et dont voici la description : Tête et moitié du cou gris de souris, suivi d’un collier très-étroit d’un noir brun, le reste du cou, dessus et dessous du corps, d’un roux rou- geâtre, avec le croupion brun verdâtre; couvertures supérieures de l'aile blanches ; remiges primaires noires, les remiges secondaires d’un vert soyeux et changeant en vert pourpré blanc, lavé de gris sur les barbes internes ; rectrices noires bordées de vert à l'extérieur, bec noir, pieds jaunâtre sombre, iris brun jaunâtre (1). * (1) Si je donne la description de ces deux oiseaux, c'est que quelques ornithologistes à qui J'ai fait part de ces captures m'ont écrit pour me demander si je n’avais pas commis une erreur, et si j'étais bien sûr de posséder le ganga unibande et le canard casarca, dans les sujets tués aux environs de Toulouse. Je crois que toutes les fois qu'on rencontre une espèce rare dans une région, il est indispensable de la décrire: la nommer seulement, ne serait pas suffisant. fei, la description sera concluante et lèvera tous les doutes. M. Emile Carraizmac donne quelques renseignements sur le Congrès international des sciences géographiques et sur l'Exposition spéciale admirablement installée dans une aile des Tuileries. Il exprime son étonnement d'y avoir trouvé si peu de choses touchant les Pyrénées et le bassin sous- Pyrénéen. Il y avait natuellement les cartes de Pétat-major et quelques vues panoramiques du Cirque de Gavarnie et de Pierrefitte, exposées aussi par le dépôt de la guerre. Le minis- tère de l’instruction publique avait envoyé quelques’cartes et manuscrits du xvure siècle. Le Club Alpin présentait une vue du Mont-Perdu par Schrader, huit cartes panoramiques des Pyrénées centrales, une carte-guide et trois cartes locales au 1/120000e par M. Wallon. = — 169 — Voici l’énumération de tous les numéros intéressant notre région. Dr Fischer, deux cartes : Répartition des moliusques sur les côtes occidentales de France. Fabre : Carte géologique, minéralogique, agronomique du canton de Mende. De Folin et Périer : Les fonds de la mer, Revue avec col- lections. Regnier, graveur, à Paris : Département du Tarn, chromo- lithographie à 1/80000. Camboulive (Clément), instituteur, Briatexte (Tarn) : Carte du Languedoc. Boisse : Atlas physique, statistique, historique de l’Avey- ron, 29 cartes. Belin (Eugène) : Relief des Pyrénées, en plâtre. Société Ramond : Son Bulletin. Rey Lescure : Cartes agrogéologiques et hydrologiques du : département du Tarn-et-Garonne. — Cartes des gisements de phosphates. — Cartes hydrolog. des environs de Montauban. De Rouville : Cartes cantonales et communales de l’Hé- rault, par M. Gaillard, instituteur à Herpeau. Forestier : Manuel de géographie du Tarn-et-Garonne, par M.93.-P. Gasc, professeur à La Française. Société Ramond : Ses publications et ornithologie de Philippe. “Une des œuvres les plus intéressantes et les plus sérieuses de toute l’exposition était incontestablement la carte géolo- gique en relief du bassin d’Aurillac au 1/40,000 et la carte géologique du Cantal au 4/250,000e, par M. Rames, d’Au- rillac. M. Edouard Piette , avait exposé l’admirable produit de ses fouilles dans les grottes de Gourdan (H.-G.) et de Lortet (H.-P.). Enfin, dans l'exposition du Ministère de l'instruction pu - -bligne, Toulouse était brillamment rappelée par l’étalage des résultats de l’expédition pour le passage de Vénus, et les noms de MM. Filhol et Tisserand. 42 Remarques sur les Rudistes de Rennes-les-Bains (Aude) Par le D' J. Gourdon. Ces remarques étaient destinées à faire partie d'un travail étendu et accompagné de figures nombreuses sur la paléontolo- gie de Rennes-les-Bains. M. le docteur Gourdon est mort avant d'avoir pu mettre la dernière main à son étude des Rudistes, au moment même où il venait d'explorer à nouveau les gisements où se trouvent ces fossiles. Nous publions néanmoins avec de simples modifications de détail, les notes qu'il nous a laissées, voulant ainsi rendre un dernier hommage à la mémoire de notre regretté président. Le Comité de publication. Le territoire de Rennes-les-Bains (Aude), sur la constitu- tion géologique duquel j'ai eu précédemment l'occasion d'appeler l’attention de la Société (1) offre plus spécialement à étudier, parmi les nombreuses espèces fossiles qu'on y rencontre, la curieuse famille des coquilles connues sous le nom de Rudistes, et dont cette localité peut être considérée comme l’un des plus importants gisements : c’est celui dans lequel ces fossilles ont été pour la première fois signalés. Plusieurs séjours dans cette station m’ayant permis de recueillir un certain nombre d'échantillons de ces intéres- santes coquilles, j'ai été amené à en faire ainsi une étude comparative, qui m'a conduit à quelques observations, tou- chant la distinction des espèces, que je viens vous demander aujourd’hui la permission de vous exposer. Je ferai précéder ces remarques de quelques mots indispensables sur les Ru- distes considérés en général. (1) Séance du 42 mars 1873. — Bull.t. vu, p. 225 — 171 — DES RUDISTES EN GÉNÉRAL. Caractères. — Mollusques bivalves , à coquille toujours irrégulière, asymétrique, à valves très-inégales, de formes variées et insolites, souvent pourvues dans leur épaisseur de canaux de dimensions variées, et se réunissant par une charnière formée d’une et de deux dents cardinales, d’un ligament interne, et de deux grandes impressions muscu- lares, celle de la valve gauche ou supérieure sur des apo- physes saillantes. Coquille généralement composée de trois couches : l’ex- terne, mince et compacte, souvent détruite par les agents atmosphériques ; la moyenne, ou principale, formée de lames plissées laissant des pores irréguliers ou des tubes, parallèles au grand axe de la coquille ; interne, formant les saïllies et cloisons diverses qui se montrent dans la ca- vité de la coquille; elle est subnacrée, et très-rarement conservée, étant ordinairemeut remplacée par du carbonate de chaux, de la vase ou un vide. Cette couche est quelquefois compacte, plus souvent formée de lamelles extrèmement minces que séparent des intervalles plus ou moins mar- qués. Elle cesse à linsertion du manteau, ou ligne palléale au delà de laquelle se voit, sur le bord de la coquille, la structure celluluire de celle-ci. : La coquille était fixe, c’est-à-dire attachée aux corps sous-marins par un point de sa surface, formant le crochet droit, et variable suivant les espèces, mais facile encore à reconnaitre, sur tous les individus un peu entiers, chez les- . quels le point d'attache se montre sous l’aspect d’une cassure plus ou moins irrégulière et étendue. Gisements. — Les Rudistes, si remarquables par la bizar- rerie de leurs formes, se distinguent encore par la durée rela- tivement limitée de l’existence de l’ensemble du groupe, = 1f99 = lequel se rencontre exclusivement dans le terrain crétacé, et plus spécialement dans la partie inférieure de cet étage, comme si les forces de la nature n’eussent pu les faire vivre avant et après cette époque. Ajoutons que les Rudistes se montrent surtout dans le crétacé du midi de l'Europe; un peu dans les Pyrénées, d'avantage dans les Corbières, et en particulier aux environs de Rennes (Aude) où les espèces sont plus variées, les indi- vidus plus abondants que partout ailleurs, comme si cette région eut été plus favorable au développement de cette étrange famille de mollusques. Ces coquilles, dans les lieux qu’elles occupent, sont géné- ralement réunies en nombre considérable, attestant soit l’ex- trème abondance de leur production, soit l'existence en co- lonies compactes des espèces auxquelles elles apparte- nalent. Dans la région de Rennes, elles se montrent en plusieurs points ; mais sont surtout abondantes à la montagne des cornes, principalement dans la couche supérieure, inclinée au sud- ouest, et dont la tranche se montre à découvert sur une face taillée à pic, tournée vers l’est. Les fossiles apparaissent là, au milieu d’une roche friable dont ils constituent en cer-- tains points par leur accumulation la masse toute entière. : Ces coquilles ne se trouvent pas là au lieu où elles ont vécu. On voit, par le grand nombre de fragments brisés qu’elles offrent, par la manière dont eiles sont entassées pêle- mêle dans la roche, qu’elles ont été arrachées de la place où elles étaient fixées, et que, charriées par un torrent, elles se sont accumulées, avant son soulèvement, sur le point qu’elles occupent aujourd’hui. ; Ou ne peut extraire directement les coquilles dé la roche ; mais la marne qui les unit se désagrégeant par Paction at- mosphérique, elles se détachent peu à peu, s’isolent, et peuvent ainsi être recueillies sur place. Seulement, à cause de la hauteur de l’escarpement qu’elles occupent, à mesure qu’elles se séparent, elles roulent les unes sur les autres, s’entraînent mutuellement et arrivent ainsi au plateau infé- rieur, où elles jonchent le sol sur une vaste étendue et où l'on peut en faire une abondante récolte. Malheureusement — 173 — elles se brisent dans la chute, de sorte qu’il est assez rare d’en trouver de parfaitement intactes. Un niveau de Rudistes analogue à celui de la montagne des cornes peut être observé à la métairie de Linas, au pied du pic de Bugarach, vers le nord, notamment dans un champ labouré à l’ouest de la ferme, au milieu d’un calcaire gris de fumée, taché de jaune, compacte, presque cristallin et très- dur. Le calcaire à Rudistes se montre de plus au village des Bains, dans le lit de la Sals, au-dessous du point du Bain- Fort, ainsi que sur la rive droite de la rivière, en face de Pétablissement, où il forme la base de l’escarpement qui borde la route ;. il constitue, en ce point, un calcaire noira- tre. très-dur, dont les Rudistes, apparents dans la cassure, ne .peuyent être détachés. On le trouve enfin sur la route des Bains à Bugarach, entre la métairie de la Ferrière et la Viallasse. Historique, — C’est à Rennes que l'existence des Rudistes fut pour la première fois signalée par Picot de Lapeyrouse lequel, en 1775, parcourant les environs de ce village décou- vrit. ces coquilles qui lui parurent nouvelles ne se rappor- tant tout au moins à rien de ce qui était connu. Il en donna . une description exacte avec la figure de toutes le; formes qu'il avait cru pouvoir déterminer (1). Mais le travail de Lapeyrouse élait encore fort incomplet, soit en ce qu’il ne donnait pas de noms aux coquilles, toutes confondues par lui sous des noms génériques, soit parce que ses figures, bien qu’exactes et faites avec soin, w’offraient pas les vrais caractères des espèces. Depuis lors, les recher- ches de nombreux auteurs, qui ont fait de ces mollusques l’objet de leurs études, nous ont de mieux en mieux appris à les connaître, et aujourd’hui les naturalistes paraissent fixés sur leur organisation autant qu’on peut l’être à l'égard d'animaux dont aucun représentant n’a pu être observé à Pétat vivant. Parmi les naturalistes qui se sont d’abord occupés de _ (4) Descript. de quelq. espèces d'orthocératites et quelq. nouveaux os- _tracites, etc. in folio avec 44 planches, Erlanges 1784. — 174 — l'étude des Rudistes, doit être cité surtout Lamarck (1) qui forma des diverses espèces de ce groupe une famille à la- quelle il donna le nom qu'elle à conservé de Rudistes et créa les principaux genres aujourd’hui admis. Viennent ensuite : les travaux de Lametherie (2), Defrance (3), Des- hayes (4), Desmoulins (5) qui ont surtout pour but de faire connaître l’organisation de ces curieux fossiles; puis l’ou- vrage de Rolland du Roquan (6), qui le premier donna une description un peu satisfaisante et méthodique des espèces trouvées à Rennes ; le grand ouvrage d’Alcide d’Orbigny (7) contenant une histoire nouvelle et complète de la famille des Rudistes, basée sur des observations et sur des vues propres à l’auteur; l’ouvrage de Woodward (8), faisant con- naître avec de nouveaux détails l’organisation spéciale de ces fossiles ; et enfin les travaux de divers autres natura- listes qui les ont plus ou moins complétement fait connaître à leur tour. Les études diverses dont les Rudistes ont été l’objet, en faisant ressortir tout ce qu’offrait d’insolite l’organisation de ces mollusques, ont rendu d’autant plus difficile la fixa- tion de la place qui leur convient dans la série zoologique, (4) Lamarcx Système des animaux sans vertèbres, 1 vol. in 8°. Paris an IX 4801). — Histoire naturelle des animaux sans vertèbres. 7 vol. in 8. Paris 4815, 1822. (2) LamETRERIE. Journal de physique an XIIT (1805). (3) Derrance. Dictionnaire des sciences naturelles 60 vol. de texte et 11 vol. de planches à Paris 4816, 4830. (Articles divers). [4) Desmayes. Ann. des sciences naturelles. 1805 1. v. (5) Cu. Desmoucins. Essai sur les sphérulites, etc. Bull. de la Soc. linnéenne de Bordeaux. 1827. (6) Rozzanp pu Roquan. Description des coquilles fossiles de la famille des Rudistes, qui se trouvent dans le terrain cretacé des Corbières. 4 vol. in #4, avec planch. Carcassonne 4841. (7) ALcrne n'OnmiGny. Paléontologie française. Terrains crétacés, t. IV. Paris 1847. (8) R. P. Woopwano. Manuel de conchyliologie traduit par M. Aloïs Humbert. Paris 4870. — 175 — difficulté qui ressort surtout de la diversité des opinions émises à ce sujet par les auteurs. Le premier en date, Picot de Lapeyrouse, avait divisé les coquilles en deux classes, l’une les Ostracites (aujourd’hui Radioltes), dont il fit un genre voisin des huitres ; l’autre, les Orthocératites (Hippurites), qu’il rangea, trompé par les fausses cloisons intérieures qu’elles renfermaient, parmi les Céphalopodes. Lamarck, dans son premier ouvrage, les maintient avec ce classement. Mais les ayant mieux étudiées, il n’en forme plus son second ouvrage (Hist. nat. des anim. sans vert.) qu’une seule famille qu’il place à la fin des Conchyfères, faute de pouvoir leur assigner un rang plus méthodique. Le plupart des naturalistes néanmoins continuaient à classer les Rudistes parmi les céphalopodes, lorsque les re- cherches de deux d’entr’eux, Alcide d’Orbigny et Deshayes, vinrent démontrer que ces mollusques ne pouvaient appar- tenir à cette classe. Deshayes, par suite, crut pouvoir les placer parmi les acé- phales dimyaires, Mais A. d’Orbigny n’ayant pas reconnu dans ces coquilles les attaches musculaires particulières aux acéphales ordinaires, les rangea parmi les Brachiopodes. La même divergence s’est produite entre les autres natu- ralistes quant à la place qu’il convient d’assigner à ce groupe de mollusques ; ceux-ci les rangent dans les coraux (Léopold de Buch), ceux-là dans les annelides (Streenstrup}, d’autres parmi les Cirrhipèdes (Desmouline, Carpenter, Sharp). D’au- tres enfin, adoptant l’opinion de Deshayes et de Cuvier, admise par Owen, par Quenstedt, les maintiennent parmi les Lamellitranches. De ce nombre est Woodward, le dernier auteur qui les ait décrits ; il en forme sous le nom de Hippu- ritidæ une famille particulière à siphons respiratoires courts et à impressions palléales simples. Les genres compris dans cette famille, admis par la géné- ralité des auteurs, sont au nombre de six : Hippurites, Radio- htes, Caprotina, Caprina, Caprinula et Caprinella, tous, sauf les Cayprotina et Caprinella représentés à Rennes ou sur le territoire environnant. — 176 — II. RUDISTES DE RENNES. GENRE HIPPURITES (Lamk.). Coquille allongée, de dimensions très-variables, ayant dépuis 5 jusqu’à 30 centimètres de longueur, sur une lar- geur de 2 à 12 centimètres. Valve inférieure adhérente, conique, droite ou arquée, élargie en cornet vers le haut ; à surface extérieure marquée de stries d’accroissement ; lisse ou garnie.de côtes, etoffrant, de plus, du côté cardinal, deux grands sillons longitudi- naux accompagnés souvent d’un troisième ; bord supérieur épais, marqué de sillons ramifiés variables de forme; cro-: chet pour l’attache aux corps sous-marins à l’éxtrémité du cône. A sa partie inférieure cette valve offre une cavité coni- que divisée par deux ou trois arêtes longitudinales, cor- respondant aux sillons externes, lesquels, par suite, peuvent être considérés comme des duplicatures ou in- flexions de la couche externe de la coquille. De ces. trois arêtes, la plus petite, tranchante et qui correspond au 3° sillon, est considérée comme servant à l’attache du liga- ment; elle manque dans les sujets qui n’offrent que:deux sillons ; la seconde ou moyenne, obtuse, devait servir à l'in- section musculaire ; la troisième, la plus saillante: paraît formée par un pli du siphon. Vers le fond de la cavité se montrent des lames transversalés plus ou moins ineli- sées, qui ne sont autre chose que des lames d’accroisse- ment déposées par l'animal dans sa coquille (4). (1) Ces lames sont tout-à-fait analogues à celles que l’on trouve dans le talon de certaines huitres très-allongées et se forment, par le fait du développement Ge l'animal, à mesure que celui-ci, abondonnant la partie inférieure de la coquille, se construit au dessus une paroi nouvelle — 177 — : Valve supérieure Libre, déprimée, plane ou convexe, à sommet sub-central à bords épaissis, taillés en biseau par dessous; elle offre à sa face externe deux sillons pronon- cés correspondant aux deux sillons principaux de la valve inférieure, et qui sont quelquefois remplacés par deux dé- pressions ovalaires et plus ou moins profondes, dites oscules. Cette même face externe est garnie de pores servant d’ou- vertures à des canaux ramifiés creusés dans l’épaisseur de la valve, et se dirigeant du centre à la circonférence vers le biseau externe, ou ils vont s'ouvrir. Ces canaux, d’un diamètre d'autant plus grand qu’ils se rapprochent davan- tage du bord de la valve, sont de deux ordres, les uns profonds et les autres superficiels. Les premiers, occupant la face profonde de la valve et parallèles à cette face, sont rayonnants, de longueur inégale et vont s’ouvrir au biseau extérieur de la valve; ils se montrent séparés par des cloisons qui se bifurquent plus ou moins régulièrement à leur extrémité. Les canaux superficiels, qui s'ouvrent par les pores de la face supérieure, se dirigent, en suivant une direction presque verticale, dans les canaux profonds ; ils sont beau- coup plus courts et plus nombreux que ceux-ci, et par leur présence rendent finement poreuse la couche superficielle de la valve. À. sa face interne, la valve supérieure offre deux dents droites, subcentrales, l’intérieure plus grande, lPune..et l’autre supportent une apophyse musculaire crochue. Par suite de cette disposition, la valve supérieure offri- pour s’en servir comme point d'appui. Ces lames furent considérées d'abord comme des cloisons comparables à celles des orthocères, ce qui fit classer les hippurites parmi les Céphalopodes. Mais il fut démontré, notamment par Alc: d'Orbigny et Deshayes, qui se sont disputés la priorité de cette observation, que les lames des hippurites, qui d’ailleurs ne communiquent point entr'elles par un siphon, ne sont pas de véri- tables cloisons, etque les hippurites, en conséquence, ne peuvent être rangés dans la classe des Céphalopodes. 178 — raitune double attache musculaire, alors qu’il n’en existerait qu’ une seule, à la duplicature moyenne, sur la valve infé- rieure. L'animal vivant dans la cavité de la coquille devai: offrir, suivant d'Orbigny, de longs cirrhes charnus très-digités, s'étendant au dehors et se repliant pour entrer, par leur ouverture marginale dans les canaux de la valve supé- rieure. Le genre Hippurites, le plus important de la famille par le nombre et le développement des individus qui le compo- sent, comprend des espèces qui vivaient en grandes familles, formant quelquefois des masses énormes, où les individus, serrés les uns contre les autres, ont pris, suivant la place qu’ils occupaient, les formes les plus diverses. A Rennes, en particulier, ces coquilles réunies en quantité considérable, ont donné à la localité une sorte de célébrité parmi les gisements connus de tous les géologues. Les espèces dont se compose le genre sont assez nombreu- ses. Les auteurs en admettent une trentaine dontsix ou sept sont représentées dans le gisement de Rennes, où l’on trouve notamment les formes décrites sous les noms de : Hippuri- tes bioculata H. dilatata, H. caraliculata, H. sulcata, H. cornu- vaccinum, H. organisans. Ayant pu réunir un grand nombre de sujets de ces di- verses espèces , il m'a paru possible, après les avoir soumis à une comparaison attentive, de les ramener à deux types principaux, dont toutes les formes ci-dessus désignées ne constitueraient que des modifications plus ou moins mar- quées, ou de simples variétés, pouvant résulter soit du mode de développement, soit simplement du degré de croissance | atteint par les individus, Nous distinguerons ainsi, en conservant à ces deux types, parmi les noms admis, ceux qui en expriment le mieux les caractères distinctifs, PH. biocutata, et l’'H. canaliculata, aux- quelles nous avons lieu de penser que la plupart des autres espèces existant dans d’autres localités peuvent se rattacher également. — 179 — 1° HippuRITES BIOCULATA. (A. bioculata Lamarck 1802; et H. dilatata Defr. 1822). Coquille le plus souvent isolée, à test épais ; Valve infé- rieure en cone évasé ou allongé et plus où moins cylindri- que; droite, contournée ou arquée en forme de corne, et offrant seulement deux sillons longitudinaux, correspondant à deux arêtes intérieures presque égales ; la plus saillante, celle du siphon, à base mince, la 3° beaucoup plus petite ou nulle; bord supérieur épais, en biseau et marqué de sillons ramifiés. Valve supérieure plane ou concave, à sommet sub-central légèrement convexe, pourvue à sa face externe de deux oscules profondes, arrondies ou ovalaires, éloignées du bord de la valve et situées vis-à-vis les deux sillons extérieurs de la valve inférieure. Cette même face couverte d’une multitude de pores fins, rapprochés, régulièrement espacés, de forme arrondie vers le centre de la valve, et s’allongeant vers les bords en petites lignes rayonnantes. Canaux in- térieurs nombreux, les profonds fins et serrés , les superfi- ciels, s’ouvrant aux pores extérieurs, et plus longs à la pé- riphérie où la valve offre le plus d'épaisseur; augmentant de diamètre à mesure qu’ils pénètrent plus profondément, de manière à apparaître, suivant le degré d'usure de la valve, comme des pores de plus en plus grands, et qui atteignent leur plus grande largeur vers le bord externe. Espèce des plus variables sous les rapports de la forme, de la longueur et de la largeur proportionnelles, de l’état de la surface; l'usure de la valve supérieure montre au lieu de pores des trous obliques arrondis et même les canaux intérieurs à découvert. Quelques individus présentent ces modifications à un degré si prononcé qu’on serait porté à en former des espèces distinctes, si la comparaison d’un grand nombre d'exemplaires, passant insensiblement d’une forme à l’autre ne permettait d’y reconnaitre de simples altérations d’un type unique. — 180, — Il est possible toutefois de distinguer dans l’ensemble de ces formes quelques variétés assez constantes qui se rangent en deux groupes : les coquilles à surface lisse (var. lævigata) et celles à surface sillonnée (var. sulcala). Hippurites canaliculata , var. \awigala. — Variété n’atteignant jamais un grand développement, les individus les plus volu- mineux ne dépassent pas une longueur de 40 centimètres: Valve inférieure allongée, régulièrement conique, droite, quel - quefois recourbée, à surface presque lisse, marquée seulement de lignes transversales d’accroissement et laissant apparaître, dans quelques individus, des stries longitudinales, fines, parallèles, non formées par des canaux et qui semblent cons- tituées par les bords de lames minces et parallèles serrées les unes contre les autres et composant la paroi dé la Co- quille. Valve supérieure couverte de pores petits ét mom- breux, avec deux oscules ronds ou ovalaires et nettement marqués. Hippurites bioculata, var. suleaka.— Les individus de cette variété se présentent sous des formes beaucoup plus diverses que ceux de la variété précédente et peuvent arriver à une beau- coup plus grande taille. La valve inférieure est cylindrique ou conique, plus ou moins contournée, marquée à la surface . de sillons longitudinaux profonds que séparent: des lignes. saillantes à bord arrondi et plus ou moins coupés par les stries transversales d’accroissement. La valve supérieure pré- sente des pores plus développés , surtout au pourtour, et souvent rassemblés par groupes; elle offre des oscules ova- laires. Dans cette deuxième variété doit être rangé le type dont quelques auteurs ont fait une espèce distincte, sous lesnoms de H. dilatata, Defr. 1821, H. turgida, Rolland du Roq. 1841, et qui représente seulement l’espèce sousisa forme la. plus développée. On trouve, en effet, entre ce type et les individus les plus petits, toutesiles dimensions De 40 rt | res qui suffisent à établir Punité spécifique. Les échantillons les plus gros: se présentent générelemänt sous l’aspect d’une coquille de 20 à 30 centim. de long, sur 10 à 12 centim.. de diamètre, presque tn nier s’atténuaut en cône au sommet. | GOIFEUS = 8 — Quelques sujets, moins volumineux, affectent une forme nettement conique. L’H: bioculata représente l'espèce la plus commune dans la région, où elle se trouve en proportion infiniment plus considérable que l’autre type. Seule elle forme des masses étendues au milieu desquelles les autres hippurites se mon- trent isolées çà et là. Les variétés à surface lisse et celles à surface sillonnée et de dimensions moyennes sont les plus abondantes ; les indi- vidus de grande taille sont plus rares. 2° FHiPPURITES CANALICULATA Rolland du Roq. 1841. Coquille souvent agrégée, à test généralement mince. Valve inférieure, en cône régulier, droit ou contourné, à sommet très-pointu ; offrant frois sillons longitudinaux cor - respondant à trois arètes inférieures, très-inégales entr’el- les, une seule toujours beaucoup plus prononcée, arrondie au bord et à base élargie ; l’espace compris entre les deux plus grandes de ces arètes figure un canal de dimension médiocre (1); bord en biseau, marqué de sillons radiés non ramifiés. Valve supérieure, plane ou convexe, à sommet presque central; dépourvue d’oscules qui sont remplacées par deux dépressions allongées ou canaux, partant du centre et attei- gant le bord relevé de la grande valve ; les deux dépres- sions, S’élargissant vers le bord, sont placées vis-à-vis des deux principaux sillons extérieurs, et, par suite, corres- pondent aux deux grandes arètes intérieures que parfois elles laissent en partie à découvert; pores de la face ex- terne se présentant sous forme de petites lignes méandri- ques, irrégulièrement contournées, très-rapprochées ; ca- (41) Ce caractère est commun à toutes les hippurites; peut-être at-il cependant déterminé Rolland du Roquan à donner à l’espèce son nom de canaliculata. Nous conserverons ce nom pour ne point faire varier la Synonymie, mais én le rattachant à la forme canaliculée des oscules de la valve supérieure. — 182 — naux intérieurs profonds, moins nombreux et plus larges que dans le bioculata; couche poreuse superficielle très- mince, ne renfermant que des canaux très-courts et laissant apparaître les canaux profonds dès qne la coquille com- mence à s’user, sans montrer l’agrandissement progressif des pores. Espèce non moins variable que la précédente, aux, points de vue du volume, de la forme, des ornements extérieurs, mais dans laquelle néanmoins nous croyons devoir ranger toutes les autres espèces du genre qui ont été admises par les auteurs ; ces formes en effet ne constituent que des va- riétés, tout au plus des sous-espèces, ne différant les unes des autres que par des caractères secondaires et d’ailleurs sans fixité absolue. En considérant seulement les formes qui ont été recuei- lies à Rennes, nous les admettrons comme formant dans cette espèce les quatre variétés suivantes : lævigata, sulcata, cornuvaccinum et organisans. Hippurites canaliculata, var. \œvigaïa (7. canaliculata, Roll. du R. 1841) ou à surface lisse. — Coquille peu allongée, ne dépas- sant pas 6 à 10 centimètres de longueur sur # à 5 centim. de largeur. La valve inférieure, régulièrement conique, à surface unie ou pourvue de côtes très-superficielles, est marquée par les ondulations d'accroissement et par les trois sillons très-prononcés. La valve supérieure est plane ou légèrement convexe au centre. Dans les plus grands individus, les linéoles méandriques de la face supérieure forment de petites excavations de forme irrégulière où l’aspect primitif ne se distingue qu'avec une certaine attention. | H. canaliculata, var. suleata (H. sulcata, Defr. 1821; H. striata, Defr. 1821).— Coquille souvent agrégée, longue de 5 à 10 centimètres sur 4 à 6 de diamètre. La valve inférieure irrégulièrement conique, oblongue, passant à la forme cylin- drique, est pourvue de côtes saillantes, prononcées, ondu- leuses, inégales, plus grosses proportionnellement que dans — 183 — toutes les autres espèces du genre. La valve supérieure, très- convexe, forme un cône surbaissé, marqué de quelques dépressions rayonnantes ramifiéés dans le jeune âge. Par ses côtes prononcées et la grande convexité de la valve supérieure, cette variété semble se distinguer nettement de la précédente. Mais certains sujets à côtes moins marquées, et d’autres offrant même les deux formes réunies, suffisent à montrer qu'il est possible que les deux types rentrent dans la même espèce. Cette variété est plus abondante que la précédente, mais les échantillons sont rarement intacts. Hippurites canaliculata, var. cormuvaccinum. (H, cornuvaccinum, Bronn. 1832). — Coquille le plus souvent isolée, de grande dimension, atteignant 30 centim. et plus de longueur, sur 10 centim. environ de diamètre. La valve inférieure plus ou moins cylindrique, régulière, conique dans le jeune âge, est couverte de côtes peu pronocées, inégales. La valve supé- rieure plane ou légèrement convexe au centre, est creusée de sillons peu prononcés, radiés, se bifurquant une ou deux fois avant leur terminaison. Cette variété est assez rare à Rennes. Hippurites canaliculata, var. ovganwans (4. organisans, Desm. 1826). — Coquille presque toujours agrégée, souvent en masse considérable ; grêle et très-allongée, pouvant atteindre de 15 à 30 centimètres de longueur, sur 2 à 4 centimètres de diamè- tre au plus. La valve inférieure est étroite, cylindrique en cône aigu au sommet, à côtes longitudinales fines et inéga- les. La valve supérieure est convexe, un peu conique, avec quelques sillons superficiels, rayonnants, bifurqués vers le bord ; pores assez grands, irréguliers. Type assez constant dans sa forme, variable seulement dans ses dimensions ; la plus répandue de toutes les variétés du genre, dans l’étage turonien de tous les pays, elle est la plus facile à reconnaître par les masses agrégées qu’elle constitue, et qui lui donnent l’aspect d’un assemblage de tuyaux d'orgue, d'où le nom qui lui a été attribué. — 184 — GENRE RADIOLITES. (De radius rayon. Lamarck 18014 sphærulites de Lametherie 1805). Caractères. — Coquille courte, irrégulière, à valves dis- semblables de forme et de structure, avec une étroite inflexion ligamenteuse commune aux deux valves. . . Valve inférieure droite ou oblique, arrondie, conique .ou déprimée, offrant extérieurement des lames foliacées ou. des côtes rayonnantes, et souvent un sillon longitudinal ; bord épais, en biseau ou coupé transversalement et couvert de stries rayonnantes; paroi à structure cellulaire, c’est-à-dire offrant dans toute son épaisseur des canaux fins de 474 à 195 de millimètre, prismatiques, lougitudinaux.et formant, sur une coupe transversale de la coquille, un réseau serré comme les alvéoles d’une ruche. Face interne assez régu- lièrement circulaire, non pourvue des fortes arêtes ou cor- niches propres au genre Hippuriles. Valve supérieure plus petite, conique ou presque plane, à sommet subcentral, marquée d’un sillon rayonnant et couverte d’une lame mince, souvent rayonnée; bord taillé en biseau; pas de pores ni de canaux intérieurs ; couche moyenne se détachant par plaques écailieuses. Interieur de la coquille offrant une cavité profonde, droite, avec deux fossettes dans la valve inférieure pour recevoir deux fortes dents anguleuses et striées appartenant à la valve supérieure, et servant à l’attache de deux muscles adducteurs; en avant de ces dents, cette même valve offre une cavité conoïde, inclinée du côté du ligament. Le plus souvent les couches internes de la coquille ont disparu et le vide laissé par elle est comblé par du calcaire, d’où une grande difficulté pour déterminer les caractères de la couche interne qui, reçoit. les impressions des parties molles. Le genre Radioliles est fort nombreux et a fourni jusqu’à ce jour plus de #0 espèces. Mais une seule d’entr’elles se montre dans la station de Rennes, mélée aux Hippurites, bien qu’en proportion infiniment moindre. Cette espèce offre des formes nombreuses que les premiers observateurs ont considérées comme espèces distinctes. Mais l'examen com- paratif d’un grand nombre d'échantillons m’a permis de constater que toutes ces formes se rattachent les unes aux autres par une série de transitions faciles à saisir, et qu’en réalité, il n'existe, dans le gisement de Rennes, qu’une seule espèce, d’ailleurs la plus abondante du genre et la première qui ait été détérminée par Lamarck, sous le nom de R. An- Joe +. gééoides. RapioirEs ANGÉïOïDESs Lam. 4801. Coquille toujours isolée, longue de 5 à 9 centimètres, large de 4 à 6 centim. quelquefois moins haute et plus large. Valve inférieure conique, droite, plus longue que la supérieure, à côtes longitudinales inégales, saillantes, à bord arrondi ou aigu, séparées par des sillons arrondis et produisant sur le bord des découpures en dents de scie; surface coupée transversalement par des zones d’accroisse - ment, au nombre de 1, 2 ou 3 au plus, mégalement espa- cées et formant des lames ondulées ou bien des saillies pro- noncées ou bourrelets aaguleux, figurant des coquilles distinctes emboitées les unes dans les autres; ces zones manquent quelquefois, ce qui donne à la coquille la forme dun cône plus régulier et médiocrement allongée. Valve . Supérieure plus ou moins conique, à sommet subcentral, marquée de côtes rayonnantes et dont l’usure laisse voir une surface lisse parsemée de stries fines, rayonnantes aussi; présentant quelquefois une bordure ondulée. Cavité intérieure non centrale, rapprochée des insertions ligamentaires, de telle sorte que la valve offre une épaisseur beaucoup plus considérable vers le bord palléal. Cette espèce, comprend des individus fort divers; les uns larges et racourcis, d’autres coniques, d’autres cylindriques, 43 — [SG — mais offrant toujours, comme caractère propre servant à les distinguer de toutes les autres espèces du même genre, les côtes rayonnantes des deux valves. Un autre caractère, qui n’est peut-être pas particulier à cette espèce, mais que nous n'avons point trouvé mentionné dans les auteurs, est l’aspect offert par la valve inférieure lorsqu'elle n’a point encore acquis un trop grand déve- loppement : sa surface alors est dépourvue de côtes, et se montre couverte, dans toute son étendue de stries trans- versales ondulées, uniformes, fines, régulières, parallèles, très-rapprochées, parfaitement marquées quoique superfi- cielles, et dans tous les cas bien distinctes des stries d’ac- croissement. Ces stries, qui correspondent à des lamelles horizontales de la coquille, existent principalement dans les individus jeunes, sur lesquels les côtes longitudinales ne sont qu’à peine indiquées. Mais on les rencontre aussi sur les sujets plus gros et plus avancés en âge, même sur les coquilles pourvues de une ou plusieurs zones d’accroissement, bien qu’elles s’effacent généralement à mesure que les sujets se développent. Mais une remarque que l’on peut faire c’est que ces stries n’existent, tant sur les jeunes sujets que sur les gros, que lorsque la surface n'offre pas encore de côtes rayonnantes et disparaissent partout où celles-ci se forment. La coquille jeune, encore pourvue des stries parallèles, se caractérise en outre par la grande épaisseur de la paroi, surtout prononcée vers le bord palléal, et ne laissant qn’une fort petite cavité intérieure. Variété de l'espèce. En dehors des types divers appartenant tous, sans contestation, au R. Angéïoïdes, j'ai recueili quel- ques échantillons d’un type qui, bien que se rattachant par l’ensemble de ses caractères à cette même espèce, en diffère en quelques points, de nature à jusufier peut-être une déter- mination spéciale. Ce type se distingue notamment par la structure de la valve supérieure, dont la couche moyenne offre une disposition feuilletée, ou plutôt canaliculée, laissant apparaitre quand la couche superficielle est enlevée, une série de sillons ou — 187 — canaux rayonnants, serrés, plus ou moins réguliers, et d’un diamètre un peu plus grand que les canaux prismatiqnes de la valve inférieure. Je ne saurais affirmer, d’après le seul examen des cinq ou six échantillons offrant cette particularité que je possède, si les canaux en question, qui manquent absolument dans les autres individus, constituent un caractère propre aux premiers, ou s'ils ne sont qu'un résultat de l’altération subie par la coquille. Ce que l’on peut constater seulement c’est que les individus sur lesquels on observe ces canaux rayon- nants sont tous de petite taille; en outre, leur valve infé- rieure est couverte de côtes parfaitement marquées et leurs stries transversales ont déja presque entièrement disparu, même sur les plus petits individus ; quelques uns cependant offrent des zones d’accroissement : double circonstance d’où il semblerait résulter que ces sujets ne sont pas aptes à at- teindre une plus grande taille. J’ajouterai que cette même valve inférieure est moins longue et plus evasée, et se rappro- che ainsi des formes plus développées de lespèce princi- pale. Je n’insisterai pas davantage sur les particularités offertes par ces coquilles, me bornant pour aujourd’hui à les signa- ler à l'attention des observateurs, en attendant que de nou- velles recherches permettent de décider si elles sont de na- ture à motiver la création d’une espèce nouvelle, ou si, en raison même du moindre développement des sujets sur lesquels on les observe, elles indiquent seulement un état particulier de la coquille non parvenue à son entière forma- tion. Outre l'espèce particulière au territoire de Rennes, citons la suivante trouvée dans une localité voisine. RADIOLITES PAILLETEANA d’'Orb., 1842. Coquille très-déprimée, plus large que haute. Valve infé- reure élargie, pourvue de lames fortement ondulées, excessivement larges, épaisses, striées en travers ; valve supérieure plus petite, presque plane, pourvue de lames semblables à celles de la valve opposée. | — 188 — Espèce fort rare, que d’Orbigny indique comme ayant été trouvée par lui et Paillet au dessus de la source de la Sals, près de Rennes, indication qui laisse du doute sur l'étage où on peut espérer la rencontrer. GENRE CAPRINA d'Orbigny père, 1822. Coquille à valves très-inégales ; l’inférieure presque lisse, conique, avec un sillon longitudinal ligamentaire ; la su- périeure, oblique ou en spirale, perforée par une série de canaux longitudinaux séparés par des cloisons verticales, se bifurquant de l’intérieur à l’extérieur oùelles se montrent quand la couche superficielle est enlevée, sous l’aspect de lignes fines et parallèles. Ce genre est représenté à Rennes par une seule espèce, la C. Aguilloni d’Orb. 1839, relativement assez commune, bien que nous ne l’ayons rencontrée que par fragments, et qui ne nous a fourni d’ailleurs matière à aucune observa- tion. GENRE CAPRINULA dOrb. 1847. Valve inférieure très-longue, conique, fixée par l’extré- mité du crochet, pourvue de côtes longitudinales et d’un sillon latéral; offrant dans son épaisseur une série de ca- naux anguleux ou arrondis, percés dans le sens de sa longueur, et dont les plus longs sont les plus de à de la face interne. Valve supérieure volumineuse, en spirale oblique, à un ou deux tours, à surface lisse et pourvue dans son épaisseur, de canaux analogues à ceux de l’autre valve, unie à celle-ci sans charnière. Une seule cavité à l’intérieur de la valve inférieure. Genre se rapprochant du précédent par le développement et — 189 — la forme spiralée de la valve supérieure, mais s’en distinguant aisément par les côtes et par les canaux intérieurs de la valve inférieure. Une seule espèce de ce genre a été trouvée dans les corbières c’est la CapriNuLa Boissyi d’'Orb. 1847. Coquille de 16 centimètres. Valve inférieure en cornet presque cylindrique à sillon latéral profond ; valve supérieure formant un tour et demi; canaux intérieurs très-inégaux. Trouvée à Fourton par MM. d'Orbigny et Boissy. Le tableau suivant résume cette notice. Nous y donnons la synonymie abrégée des espèces et variétés que nous avons admises. Nous renvoyons pour les figures à l’ouvrage de Rolland du Roquan et à celui de d’Orbigny. Tableau des rudistes dont il est traité dars cette notice. GENRE HIPPURITES. Lamarck, 1801. Syn. Orthoceratites. Picot. Batholites, Montf. 4° HiIpPURITES BIOGULATA, Lamarck, 1801. — Animaux sans vertèbres, p. 104. ‘ Variété À. lœvigata. H. bioculata, Rolland du Roquan, 1841.— Des- cription des coquilles de la famille des rudis- tes, p.47, pl. IL, £. 4-4, pl. II, £ 4. pl. VIT, 1.53. H. bioculata, d'Orbigny, 1847. — Paléontologie __ française. Terr. crétacés, t. IV, p. 466, pl. 529. Variété B. sulcata. H. dilatata, Defrance, 4821. — Diction. des sciences naturelles, t. XXI, p. 497. A H. turgida, Rolland.— Description des coquilles, 0. 68, pli, 6 4,pl..Y, DL VILE. 5: H. dilatata, d'Orbigny. — Paléontologie fran- çaise, loc. cit., p. 165, pl. 528. 2° HipPURITES CANALICULATA, Rolland du Roquan, 4841. — Description des coquilles, p. 50, pl. I, fig, 2, p. VII, f. 2. Variété À. lœvigata. H. canaliculata, d'Orbigny. — Paléontologie fr. loc. cit., p. 168, pl. 530, fig. 3-8. — 190 — Variété B. sulcata. H. sulcata. Defrance. — Dictionnaire des sciences, loc. cit, p. 196. | H. sulcata, Rolland.— Description des coquilles, p. 53, pl. IV, fig. 2, pl. VIN, . 4. H. striata, Defrance. — Dictionnaire des sciences, loc. cit, p. 196. H. striata, Rolland. — Description des coquilles, p.. 52, pl. IV, f. 3, pl. VIL, f.16. Variété C. cornuvaccinum. H. cornuvaccinum, Bronn. 1832. | Variété D. organisans. H. organisans, Montfort sp. 1808. — Conchy- liologie systém., t. I, p. 334. H. organisans, Rolland du R. — Description des coquilles, p. 58, pl. VE, f. 4-4, pl. VII, f. 4. H. organisans, d'Orbigny. — Terrains crétacés, t. IV, p.473, pl. 553, GENRE RADIOLITES, Lamarck, 1804, Syn. Sphærulites de Lamèthe- rie. Ostracites Picot de Lapeyrouse. 49 RADIOLITES ANGEÏOÏDES, Lamarck, 1819. — Systèm. des anim. sans vert., t. IV, p. 430, Syn. Rad. ventricosa, Lamarck, loc. cit., p. 233. Sphærulites ventricosa, Rolland du Roq — Description des coquilles, p. 61, pl. VIII. Radiolites angeïoides , d'Orbifinx. — Terrains crétacés, t. IV, p. 206, pl. 549. 20 RADIOLITES PAILLETEANA, d'Orbigny, 4842. — Annales des sciences natur., p. 184. Id. Terrains crétacés, loc. cit. p. 217, pl. 528. GENRE CAPRINA, d'Orbigny père, 4823. Syn. plagioptychus Ma- theron. CAPRINA AGUILLONI, d'Orbigny, 1839. — Revue cuviérienne. p 469. Jd, Terr. crétac., t. IV, p. 184, pl. 538. GENRE CAPRINULA, d'Orbigny, 1839. CaPRINULA Boissyt, d'Orbigny, 1839. — Revue cuviérienne, p. 139. Id. 4847. Paléont. fr. Terr. crétac., t. IV, p. 188. pl. 540. — 191 — Séance du 22 mars 1876. Présidence de M. le Dr Gocroon. La correspondance imprimée comprend une série de livrai- sons, des publications périodiques, Revues ou Bulletins de Sociétés correspondantes et, en outre, les ouvrages suivants : Recherches sur l'anatomie et la physiologie des muscles striés, pâles et foncés, par MM. Lavocat et Arloing. Rapport sur les publications résultant des voyages de Lewis et Clarke, par le D: Eliott Cour; département de l'Intérieur (États-Unis). Le Président annonce la vente de l’hôtel dans lequel la Société tient sa séance. M. Louis 2e Macarosse envoie le rapport ci-dessous sur l'ouvrage de M. Rousseau, membre titulaire, traitant des Cours d'eau de l'Aude. Messieurs, chargé par vous d’examiner le travail de notre collègue M. Rousseau intitulé : « Etude générale sur le régi- me des cours d’eau du département de l’Aude », j'ai cru qu’une œuvre si laborieusement étudiée, sur une contrée qui nous touche et rentre dans le domaine de nos recherches ordinaires, ne devait pas être seulement le sujet d’un rapport verbal et méritait une attention spéciale de notre part. Sous un ensemble de statistique hydrologique départe- mentale où sont étudiés spécialement les inondations dues aux cours d’eau de l’Aude, leurs causes, les moyens préventifs immédiats et éloignés et la physiologie de chaque bassin; l’on retrouve dans cette étude si précieuse pour le départe- ment des aperçus et des renseignements où le géologue et le géographe ont beaucoup à puiser et qui rentrent dans le cadre de nos travaux. Tout en rendant hommage aux laborieuses recherches de notre collègue sur l’hydrologie statistique de chaque petit bassin, recherches qui ont dû nécessiter de sa part beaucoup de voyages, de confrontations de matrices cadastrales et de courses pénibles dans des contrées dont plusieurs étaient à — 192 — peu prèsinexplorées, vous me permettrez de signaler surtout dans cet ouvrage ce qui a trait à la géographie physique et à la géologie, deux sciences qui sont loin d’avoir été oubliées par M. Rousseau. | Le département de l'Aude emprunte à ses cours d’eau une physionomie particulière. L’Aude escortée de ses affluents y règne en maîtresse, et ne laisse qu’une très-petite part au bassin du Lers qui représente le versant océanique, tandis que tout le reste du département est méditerranéen. Il suit de là que la majeure partie de ce département est formée d’une vaste plaine aboutissant à la mer et entourée de pentes abruptes qui y font converger les eaux. Au nord, les montagnes Noires; au sud, les Pyrénées et les Corbières. Sa proximité de la méditerranée fait de l’Aude un fleuve qui, dans des proportions moindres, a, comme le Nil et le Missis- sipi, conquis de vastes étendues où voguaient autrefois les navires et jette dans sa basse plaine le limon pris aux terrains si variés des Pyrénees, de la montagne Noire et des Corbières. Chaque petit ou grand affluent de cette rivière ou de ce fleuve a une physionomie similaire sinon identique. Tous ces cours d’eau naissent dans les terrains de cristallisation des Pyrénées, dans les roches métamorphiques de la mon- tagne Noire, ou sur les pentes dénudées du crétacé des Cor- bières et voient leur cours, d’abord torrentueux, se ralentir dans les vastes plaines centrales du département de l'Aude, où les molasses tertiaires occupent un si vaste espace. Presque tous les terrains où naissent ces rivières, et souvent ceux qu’elles traversent sur un long espace de leurs cours, sont imperméables, rocheux pour la plupart, ou composés de strates argileuses du crétacé rebelles à la végétation. Les ter- rains prédominants des bassins supérieurs sont les terrains de transition dévoniens ou siluriens. Schistes ou marbres, ilsrejèttent l’eau du ciel dans la vallée et, en bien des endroits, notre collègue sylviculteur qui insiste, avec tant de raison au reste, pour le reboisement, en est réduit à demander le gazonnement seulement, devant la pauvreté du sol. À part la Cesse, qui naît dans l'Hérault où elle a un très- court trajet, la ligne de faîte des eaux a été suivie au nord de l'Aude pour limite du département. Il suit de là que le bassin du fleuve est réduit au seul département qui porte son nom. = dB de Toutefois l'Aude, j'entends la rivière de ce nom, naît dans le lac appelé lac d’Aude, à plus de 2000» d'altitude, dans le département des Pyrénées-Orientales; mais elle n’y coule que sur une faible étendue, si on la compare à celle de tout son parcours. La description du bassin montagneux de cette rivière, donne lieu de la part de M. Rousseau à des remarques géolo- giques que j'eusse désirées plus étendues. L’effroyable rapidi- té de l'Aude, depuis son entrée dans le département j’usqu’à Quillan, où se trouvent les admirables gorges de la Pierre-Lis, est-elle due à des phénomènes de convulsions géologiques? M. Rousseau se borne à une nomenclature des terrains grani- tiques, dévoniens, carbonifères et crétacés traversés par les eaux, mais mentionne toutefois, à son arrivée vers Quillan, les - roches redressées verticalement. Celà me fait regretter que notre collègue géologue n’ait pas cru devoir nous dire si une faille suivie et relevée par lui n’aurait pas joué un rôle im- portant dans cette longue descente torrentueuse des eaux. Si je me permets celte question, c’est que PAude, en ce qu’il m’est donné de connaître des rochers de St-Georges et la Pierre-Lis, aurait ici une grande analogie avec le Tarn dans le parcours de sa source sur le mont Lozère jusqu’à Milhau. Une immense faiile en zig-zag, visible sur la simple carte de l'état-major, donne à la rivière du plateau central un caractère grandiose et particulier qui me paraît se retrou- ver dans l'Aude en ces parages. Le massif calcaire des Corbières qui sépare les deux dépar- tements des Pyrénées-Orientaleset de l’Aude, tout en appar- tenant en majeure partie à ce dernier, a été spécialement étudié par M. Rousseau. Je n’ai pu, en lisant les pages con- sacrées par lui au cours de l’Agly, de la Berre et de lPOrbieu, m'empêcher de songer aux nombreuses recherches dont ces contrées furent le but de la part de notre regretté confrère Magnan. Il faut que ces montagnes peu habitées et d’un difficile accès aient un apre attrait pour ceux qui les parcou- rent. On sent en lisant les pages de M. Rousseau que le tou- riste et l'explorateur veulent apparaître sous le statisticien. Tout le monde peut sans peine étudier les cours d’eau de la Montagne-Noire ; on est à peu près sûr d’avoir un gîte à portée, et l’on est en pays plus ou moins peuplé et j'allais — 194% — même dire. malgré la beauté des sites, presque banal. Il n’en est pas de même sur les flanes nus et inhabités des Corbières. M. Rousseau, pour expliquer la désolation et l’aridité aux- quelles sont vouées ces régions, entre dans des explications et même des récits d'aventures de voyage que je ne veux pas laisser passer inaperçus, car ils touchent de près à nos études. Les versants sud et est des Corbières, composés d’alter- nances de bancs crétacés et de marnes stériles, n’ont pas de saillies pour retenir les eaux pluviales. Il s’ensuit que les: orages enlèvent rapidement en bien des endroits toute la terre végétale qui pourraits’ y accumuler avec l’âge et vouent ces pentes à une complète sterilité. Il n’est même pas sans danger de s'engager dans ces val- lées érodées par les eaux. Ces lits de torrents complètement: secs deviennent, dès qu’il pleut, de véritables fleuves boueux. M. Rousseau a vu une rivière d’un volume d’eau très-con- sidérable décroître à ses yeux en peu d’heures et lui livrer passage à pied sec : un orage tombé plus haut dans la mon- tagne avait jeté sur un bassin plus ou moins vaste une quan- ité d’eau que le terrain imperméable forçait à s’écouler par ce passage. De source importante il n’y en avait pas, c'était un fleuve accidentel, voilà tout. Que l’on transporte ce mê- me phénomène au cœur de l’Afrique, dans les immenses et arides monts de l’Abyssinie et l’on s’expliquera sans peine ce phénomène hydrologique contre lequel eût tant à se pré- munir larmée d’invasion anglaise. Une vallée sèche et étroite, par un ciel bleu et une température normale, don- nait subitement passage à un immense fleuve, emportant tout sur son cours, parce qu’une masse d’eau tombée à la suite d’un orage à une distance souvent très-éloignée se frayait une issue, la roche n’oyant pu l’absorber. La dénudation continue des Corbières, dénudation contre laquelle, en ce qui regarde la Berre, notre collègue ne voit pas de remède exécutable, est cause d’un phénomène qui nous montre chaque jour la raison bien simple qui a contraint Narbonne à n'être plus un port maritime. La rapidité des eaux troublées de la petite rivière jette en elfet dans l’étang de Bages et de Sigean la majeure partie des terres enlevées à peu de distance sur les flancs des montagnes. Il — 195 — s’en suit que son embouchure dans cet étang s’exhausse chaque année et que la terre avance sur Peau salée. Sur la montagne, dit M. Rousseau, « on voit partout saillir les bancs calcaires crétacés constituant cette région ; la terre a disparu en grande partie et après chaque orage, sert a com- bler l’étang de Bages et de Sigean. » Dans son étude, M. Rousseau, ainsi qu’il le dit dans sa préface, a posé beaucoup de jalons. Son livre sera toujours précieux pour tous ceux qui voudront étudier le départe- ment de PAude à tous les points de vue, qu’ils soient agri- culteurs, géologues, ou géographes. Plus à portée qu’un autre par ses fonctions d’officier fores- tier de voir de près ces régions, notre collègue a étendu le cercle de ses investigations au-delà de son domaine et, tout en faisant une œuvre pratique contre le fléau des inonda- tions, il a su faire aussi une œuvre de science dont les habi- tants du département lui seront reconnaissants et que les étrangers désireux de s’instruire ne pourront qu’apprécier. M. Aprien Lacroix donne lecture de la note suivante : Jai reçu de Bagnères-de-Luchon une femelle de vautour fauve Vultur fulvus, race occidentale, dépassant de beaucoup les proportions ordinaires; elle mesure du bout du bec à l'extrémité de la queue 4" 39 centimètres et pesant 44 kilog. 750 grammes. Ce grand rapace a été tué, le 6 février 1876, au port d'Où, sur son aire. Cette aire mesurant 2 mèt. 20 c. de diamètre, était bâtie sur les bords avec des débris de bois assez gros ; le centre, composé de bois plus menu, était recouvert de laine de mouton, de crins de cheval et de poils d'izard. On y trouva deux œufs très gros et de forme un peu arrondie, à coquille rugueuse , blanche , flappée légèrement de brun- rouge jaunâtre clair. : — 196 — Séance du 5 avril 14876. Présidence de M. le Dr Gourpon. La correspondance imprimée comprend les publications périodiques de vingt Revues ou Sociétés savantes. Le secrétaire-général expose à la Société les propositions du Conseil d'administration au sujet du choix d’un nouveau local. La Société décide, vu l’urgence, de consacrer la somme de 200 francs à la location d’une salle sans engager l’avenir. Le bureau devra, en outre, faire dès qu’il sera pos- sible les démarches nécessaires 1° pour obtenir une subven- tion de la ville en échange du logement auquel elle avait reconnu que la Société avait droit; 2° obtenir. une allocation extraordinaire du conseil général. M. Gaston pe Mazarosse analyse le contenu du dernier fascicule envoyé par la Société toscane des sciences naturelles de Pise. | Cette publication contient un travail de M. d’Achiardi sur la Cordierite dans le granite normal de l'ile d'Elbe et sur la correlation des roches grunitiques et trachytiques. L’auteur décrit les divers caractères qui lui permettent de rapporter à la Cordierite des petits cristaux et des grains d’un vert-brun observés par lui dans le granite des îles de la mer de Toscane appelé granite normal, par opposition au granite tourmalinifère. qui forme des filons dans le premier. La présence de la Cordiérite dans les roches granitiques de la Toscane a, dit-il, une importance particulière, parce qu’elle établit un nouveau lien entre les granites des îles d’Elbe et de Giglioet les trachytes du continent toscan, où ce même minéral a déjà été rencontré. L’analogie des tra- chytes et des granites a été depuis longtemps signalée : elle est si frappante, qu’il est parfois très-difticile de distinguer des échantillons empruntés à ces deux classes de roches. Bien des théories ont été imaginées pour expliquer ce fait, bien des hypothèses émises sur l’origine des granites et des trachytes. Certains géologues regardent ces derniers comme ayant produit les granites par métamorphisme. M. d’Achiardi — 197 — professe une opinion absolument contraire : pour lui, le granite ou le magma granitique ont donné naissance aux trachytes sous laction des eaux marines. Ces eaux auraient enrichi de soude les divers éléments du granite, et auraient à la longue transformé le tout en ryacolyte ou feldspath vitreux qui constitue presque à lui seul le trachyte. M. d’A- chiardi appuie cette théorie sur diverses considérations et entr’autres sur le fait souvent signalé de la répartition des roches volcaniques, groupées en général dans lé voisinage des mers. Il répond brièvement aux objections qu’on pour- rait lui opposer; mais conclut en se défendant de vouloir faire dériver absolument tous les trachytes de grafites préexistants. Dans la même revue le docteur Francesco Stagi publie des recherches chimiques sur les calcaires des montagnes de Pise; il donne les analyses détaillées de chacune de ces roches, et fait remarquer que l’on retrouve dans toutes des matières bi- tumineuses et du phosphore. De ce fait il induit l’origine pu- rement organique des masses calcaires; conclusion très-con- testable, et beaucoup trop générale dans tous les cas. -— Le professeur Barali cherche à démontrer dans une note étendue que l’os molaire se développe chez l’homme et chez les autres mammifères par un seul point d’ossification. — N. Meneghini donne la description des crinoïdes tertiaires. — M. le docteur Angelo Manzoni énumère les coquilles mor- tes de la plage du Lido et les bryozoaires qui se fixent sur elles. — M. Lauley décrit une magnifique mâchoire de sphæ- rodus cincius (Agass.), poisson de l’époque tertiaire et présente des observations sur le genre Sphærodus et ses caractères. Séance du 26 avril. Présidence de M. MaRQuET. La correspondance imprimée comprend les publications périodiques de dix Sociétés ou Revues et, en outre, les Ouvrages suivants offerts par le ministère de lInstruction publique : — 198 — Faune entomologique française, par Berce et Dayrolle…. Traité de paléontologie végétale, de Schimper. Mission scientifique au Mexique. M. Garcin, ingénieur à Narbonne et membre titulaire, donne quelques renseignements sur les gisements préhis- toriques de la montagne de la Clape; ils complètent les observations faites par un autre collègue, M. Rousseau, qui a publié dans le Bulletin de la Société le compte-rendu de ses fouilles. M. Carraïcnac insiste vivement sur l’intérêt des stations de la Clape. Les ossements, les débris d'industrie, les dessins sur os permettent de les rapporter à l’époque dite du Renne, et si bien caractérisée aux Eysies, à la Madeleine, à Laugerie- basse , à Bise et sur de nombreux points des Pyrénées. Si l’on s’occupe d’une époque plus récente, l’âge de la pierre polie, on est frappé de voir dans l'Aude une quantité énorme de haches en pierre polie et un si petit nombre de stations proprement dites. Comme il y a évidemment des recherches à faire dans ce sens, on peut certifier que le succès les cou- ronnera. Séance du 24 mai. Présidence de M. le Dr Gourpox. Il est donné lecture du compte-rendu de la dernière séance du comité de publication. M. l’Archiviste dépose sur le bureau un exemplaire du fascicule 4 du neuvième volume du bulletin. La correspondance imprimée comprend les publications de nombreuses Sociétés et Revues. M. Trurar, au nom de M. Gaston de Malafosse absent, donne lecture d’un rapport sur le numéro d’avril de la Revue des Sciences naturelles. Dans ce fascicule, M. Hesse décrit un nouveau crustacé ap- partenant au genre Ancée qui vit en parasite sur les branchies — 199 — et dans la bouche du congre de la Méditerranée (Conger vulgaris). Il dépeint les transformations subies par cette espèce pour arriver à l’état parfait en passant par celui de Pranizés. Dans cette première phase de développement, les ancées femelles portent déjà des œufs ; mais ces œufs ne peuvent être fécon- dés que par des mâles adultes, et lorsque les femelles sont elles-mêmes sorties de l’état larvaire. On ne trouve sur les poissons que dee pranizes qui, solide ment fixés sur les lissus, se gorgent de sanget d’autres liquides vitaux. Arrivés à l’état d’ancées, leur genre de vie est encore inconnu. M. Hesse pense que le mâle se retire dans quelque cavité des rochers, ou dans une alvéole abandonnée de balane, et saisit avec ses mandibules et ses pattes-mächoires les proies qui passent à sa portée. On remarque dans le même numéro Particle intitulé: Dräguages profonds au large de Marseille en juillet-octobre 1875, par M. Marion. — Cette note donne les résultats de six draguages fait à des profondeurs diverses, de 60 à 350m. Les listes d’animaux recueillis contiennent des mollusques, parmi lesquels plusieurs brachiopodes ; des échimodermes, des cælentèrés, des spongiaires, des crustacés, des bryozoai- res et des annélides en assez grand nombre. Plus loin M. Barthélémy, professeur au Lycée de Toulouse, publie la première partie d’un travail sur labsorption des bicarbonates par les plantes dans les eaux naturelles. Il distingue deux sortes de racines: les unes, véritables bran- chies aquatiques, servent à l’absorption des gaz dissous dans l’eau; les autres sont destinées à absorber les liquides. Des quatre premières séries d'expériences entreprises, il ré- sulte que les plantes prennent des carbonates une quantité qui est en rapport avec la quantité d’eau évaporée et que l'absorption est plus grande le jour que la nuit. Il peut même y avoir excrétion la nuit, lorsque l'absorption et lévapora- tion ont été faites le jour. Parmi les autres articles contenus dans le fascicule il faut noter : Théorie des plantes carnivores, etc , simple et très- concise analyse d’un ouvrage récent de Morren, professeur à Liège, qui cherche à démontrer que la nutrition est la même — 200 — chez les végétaux que chez les animaux, et que les végétaux manifestent des phénomènes biologiques d’un ordre élevé. Les plantes étudiées sont les Utricularia, les Drosera, les Dionœa, etc. — La méthode naturelle el le principe de l'évolu- tion, par M. Ch. Martins. Note de quelques pages, écrite pour établir que « l’ordre naturel de Jussieu n’est que l’ordre de succession des végétaux à la surface du globe depuis la pé- riode primaire jusqu’à l’époque actuelle. » A l'appui de sa thèse, l’auteur cite quelques faits bien connus, et rappelle incidemment les divers arguments donnés pour justifier la théorie de l’évolution appliquée au régime animal. — La lumière et les organes lumineux chez quelques annélides , par le professeur Panceri (traduction). — Dans ce Mémoire, le professeur Panceri étudie les conditions dans lesquelles se produit la phosphorescence de divers annélides marins et terrestres. Parmi ces derniers, il signale le lombric ou ver de terre, qui parfois émet une lueur venant des glandes du chtellum, en octobre, époque de la reproduction. Enfin, la Revue donne un mémoire particulièrement in- téressant pour les naturalistes de cette contrée : Notice sur le Pic du Gar, par M. le professeur Leymerie. En voici le ré- sumé : À la sortie de la vallée de la Pique où le géologue a pu observer la série des terrains primaires, allant en s’abais- sant; il ne rencontre pas, comme il pouvait s’y attendre, les couches secondaires, mais retrouve le granite protèique et les schistes anciens. La cause de ce phénomène est le soulève- ment énergique d’une zone parallèle aux Pyrénées et d’une largeur de 6 à7 kil. Le Pic du Gar fait partie de cette zone et domine à l’est la plaine qui s'ouvre au confluent de la Garonne et de la Pique, plaine qui est bordée à l’ouest par les masses grani- tiques schisteuses du Som-d’Olivet. L’altitude du Gar est de 1786»; il s’élève de 1300 au- dessus de la vallée de la Garonne. Cette montagne, dont le sommet est formé par une erête hérissée , semble se décomposer naturellement en trois régions : 1° Région inférieure on rugueuse. 2 — moyenne ou tranquille. 3 — supérieure ou hérissée. — 201 — Are RÉG1oN. A la base, on remarque, auprès du village de Chaum, un typhon granitique, présentant un front abrupt, par suite _ d’une rupture opérée dans le sens de la vallée. C’est à lui que doit être rapportée l’origine du soulèvement de la mon- tagne, dont les strates plongent vers le N.-E. Au-dessus, viennent des schistes, dont les plus anciens sont très-tourmentés et fortement modiliés par linfiltration de la matière granitique. Il représentent le Cambrien. 9e RÉGION. Schistes siluriens et dévoniens. — Les premiers de ces schis- tes: sont argileux, fissiles, sub-ardoisiers ; ils alternént avec de minces couches d’un calcaire bleuâtre contenant des orthocères et la cardiola interrupta. La présence de ces fossiles permet d’assimiler cet horizon à celui de Marignac (silurien superieur). Le dévonien paraît être représenté par des grauwackes fines, d’un gris brunâtre, assez schisteuses, présentant à cer- tains niveaux des empreintes d’'Orthis. Au-dessus de ces couches, on retrouve le grès rouge pyrénéen rattaché par les uns au permieu, par les autres au trias. 3° RÉGION. Dans cette région, où les couches sont fortement redres- sées, on remarque d’abord des calcaires grisätres, sub-cris- tallins, en partie vacuolaires, puis compactes. Au-dessus viennent des calcaires noirâtres, un peu bitumineux, et des schistes de même couleur. Ces couches se rapportent évi- demment au lias et sont couronnées par des dolomies noires, fétides, sans doute supraliasiques comme celles d’Aspet. Puis viennent des calcaires clairs, compactes, en partie bréchoïdes, fortement inclinés à l’est. Ils forment le sommet de la montagne, et les plus élevés d’entr’eux pourraient bien représenter le crétacé inférieur (grès vert). D'autant plus que dans un chaînon dépendant du massif du Gar, ces cal- 14 — 202 — caires montrent à leur surface ces courbes noires indiquant la présences des caprotines. Vers la base du pic, entre les villages d’Eup et de Bezins, on remarque un affleurement d’ophite tigrée. La diversité des terrains qui constituent le Pic du Gar permet, dit M. le professeur Leymerie, de le considérer comme « un immense échantillon offrant rassemblés tous les terrains des Pyrénées proprement dites. » Séance du 44 juin 4876. Présidence de M. le D' Gourpon. M. E. Carraizmac rend compte des fouilles qu’il vient d'exécuter dans les environs de Castelnau-de-Montmirail. Il s’agit d’une grotte sépulcrale découverte par le proprié- taire du sol, M. Bouissou, en défonçant une vigne; elle ren- ferme les restes d'environ 20 individus. Malheureusement beaucoup de personnes avaient pénétré dans ce puits natu- rel de 4 mètres de profondeur s’élargissant à la base, de 5 à 6 mètres de rayon, et elles avaient écrasé les ossements. M. Cartailhac a pu cependant recueillir cinq crânes et une quinzaine de chacun des principaux ossements. Par l’aplatissement des tibias, la perforation d’un tiers des humérus, etc., ces ossements annonçÇaient les hommes des dolmens. A la fin de sa fouille M. Cartailhac a pu, en effet, recueillir des perles en calcaire, en coquille, en os, une aiguille en os semblables à celles que renferment générale- ment les dolmens. Il y a un beau dolmen en ruine à côté du champ ou s'ouvre la crypte. M. Cartailhac remercie pu- bliquement M. Gaston Féral de Puicelsy, qui lui a signalé cette grotte et le propriétaire M. Bouissou, qui a mis la meil- leure grâce à faciliter les recherches. M. E. Cartailhac a donné au Muséum de Toulouse le pro- duit de ses fouilles. M. Gasron pe Mazarosse analyse plusieurs notes du miné- ralogiste allemand de Lasaulx, traduites dans les Mémoires — 203 — de l’Académie de Clermont-Ferrand. Vans un premier tra- vail sur les roches volcaniques de l'Auvergne. M. de Lasaulx s'efforce de démontrer que la composition des laves ne peut servir de critérium certain pour déterminer l’époque de leur éruption. Pour établir cette thèse, il étudie avec le plus grand détail les roches de la chaîne de Puys, et ensuite celles du mont Dore. Il donne le résultat de minutieuses analyses chimiques et d'observations microscopiques sur des lames minces de chaque échantillon. Discutant et compa- rant ces résultats, il en arrive à conclure qu’on ne saurait, avec Lecoq, diviser les laves en deux groupes : l’un pyroxé- nique et comprenant les plus anciennes, l’autre labradori- que, réunissant les laves modernes. C’est surtout à la strati- graphie qu’il faut demander des éléments pour fixer les àges relatifs des produits volcaniques. Une autre note a pour but de décrire les traces d'anciens glaciers observées dans le massif du mont Dore. Les stries y sont très-visibles sur les granits et les basaltes. Beaucoup de roches sont moutonnées. Enfin, de nombreux blocs errati- ques sont rangés en file ou en cercle sur le penchant des cônes volcaniques. Le savant professeur estime que les glaciers du mont Dore ont contribué dans une large mesure à creuser les vallées qui sillonnent les flancs du massif, et dont il n’attribue pas la formation aux déchirements. Les glaciers dont il s’agit auraient exercé leur action pen- dant la période la plus récente du pliocène. Certains lacs de Auvergne sont regardés comme occupant la place de cratères d'explosion, simples cheminées volcani- ques sans cônes et sans coulées. M. de Lasaulx croit que beaucoup de ces prétendus cratères ne sont que des dépres- sions produites par l’éboulement de vastes cavités souter- raines. Il cite un exemple de ce phénomène qui se produit actuellement auprès du Puy de Montchalme. 2 AB Te Séance du ?8 juin 1876. Présidence âe M. le Dr Gourpon. La correspondance imprimée comprend les publications des Socités et Revues et, en outre, une série d'ouvrages donnés par M. Belleville dans lesquels on remarque une pla- quette fort intéressante : Considéralions sur les diverses mé- thodes à suivre dans l'observation des peuples sauvages, par J. M. Degerando. M. l’abhé Fromenr, vicaire à Castelnaudary, est nommé membre titulaire, sur la présentation de MM. Lacroix et Trutat. M. E. CarraizHac annonce dans quelles conditions va se tenir la huitième session du Congrès international d’archéo- logie préhistorique à Pesth. II donne la liste des questions posées au programme. Suivant son usage, la ue d'histoire naturelle souscrira à cette session. M. Trurar appelle Pattention de ses confrères sur une remarquable série de reptiles et autres animaux du Nord de l'Afrique que M. le D: d’Auriol veut bien offrir à la Société pour le Musée d'Histoire naturelle de la ville. La Société en exprimant sa gratitude à M. le D' d’Auriol prie M. Trutat de fournir une note détaillée sur ces objets. M. Lacroix dépose sur la table de la Société trois oiseaux très-rares dans la faune française. Ces sujets lui ont été communiqués par M. Rey, amateur d’ornithologie. Le premier de ces oiseaux est un faucon concolor, Falco concolor, capturé à Gaillac (Tarn), le 3 octobre 1873. C’est un mâle presque adulte. Le second est un traquet de grande taille ayant la robe du traquet motteux ordinaire, mais plus grand que le tra- quet rieur. Ce sujet fut capturé à Nissan (Hérault) le 5 no- vembre 1875. Le troisième est un Canard couronné, Anas mersa, mâle en livrée d'hiver, tué près Béziers dans les étangs de Vendre, le 28 janvier 4876. — 205 — M. Lacroix donne ensuite lecture de la note suivante: Canard Pilet. — Anas acula (variété rouge). Je mets sous les yeux de la Société une très-jolie variété du Canard Pilet ou Canard à Longue queue. C’est un male adulte capturé dans les grands ramiers de _Braqueville, à 6 kilomètres sud de Toulouse, le 28 avril 4876. Pour faire mieux ressortir les différences existant entre ce magnifique sujet et le type ordinaire j'établis le tableau comparatif suivant : Mâle adulte ordinaire. Tête, gorge et partie supérieure du cou brun taché de noir, au ver- tex nuancé de violet et de pourpre sur les côtés. | Nuque dun noir brillant limité par du blanc pur sous forme de bande. Moitié intérieure du cou, poitrine et abdomen d’un blanc pur. Mâle adulte, variété. Tête, gorge et partie supérieure du cou brun lavé de rouge brique sombre, taché de noir, marron au vertex et nuancé de violet rougeâtre. Nuque d'un noir lavé de ruille, limité par du blanc légèrement teinté de roux clair et sous forme de bande. Moitié inférieure du cou, poitrine et abdomen fortement lavés de rouille assez vif. Séance du 19 juillet 1976. Présidence de M. le Dr Gourpon. La correspondance comprend les publications des Sociétés correspondantes et des Revues. M. E. Carraizgac au nom de l’auteur M. le professeur Ca- pellini, géologue bien connu, secrétaire général du Congrès international d’anthropologie et d'archéologie préhistorique dépose sur le bureau une brochure intitulée : l'Uomo plioce- nico ir Toscana, 17 p., 4 pl. Extrait des actes de Acad. der Lincei. M. F. Recnauzr expose le résultat de quelques recherches qu’il vient de faire dans les grottes ossifères du Roussillon, — 206 — M. Alexandre Bertrand, dans une liste des cavernes habi- tées ou sépulcrales classées par départements et par com- munes, d’après le dictionnaire archéologique de la Gaule publié à la fin de son ouvrage : Archéologie celtique et gau- loise, cite pour les Pyrénées-Orientales les suivantes : Argou, — Fouilla. - Villefranche de Conflent, — Vingrau ( Caunes de lus Encantadas). Déjà Marcel de Serres, dans son Essai sur les cavernes à ossements, 1835, signalait les cavernes de Vil- lefranche, les unes dans la montagne de Belloch et dans l’intérieur de la citadelle de cette petite forteresse , les au- tres dans la montagne de Saint-Jacques. Elles avaient été vidées à cette époque à la suite des travaux du génie ; le contenu est perdu; il ne reste que la liste des animaux communiquée à Marcel de Serres et publiée par lui. L’ours, la hyène, le lièvre, le rhinocéros, le cheval, le cerf, le bœuf avaient été rencontrés là. La caverne d’Argou avait donné à Marcel de Serres le rhinocéros, le sus scropha, le cheval, le bœuf, louis et le renne qu’à cette époqueon n'avait pas encore reconnu, et auquel on donnait divers noms. La Société scientifique des Pyrénées-Orientales a publié diverses notes sur ces cavernes, mais on peut dire qu’elles n’ont jamais ête étudiées sérieuse- ment, et il serait désirable de voir des recherches entrepri- ses pour les explorer. D'autant plus que le nombre des gise- ments connus est bien inférieur à celui des gisements que l’on pourrait trouver. C’est ainsi que M. Félix Regnault après avoir fait dans la grotte de Fouilla ou Fuilla, la plus haute dans fa vallée de la Tet, quelques fouilles superlicielles, après avoir trouvé des ossements d’Ursus spelœus dans diverses cavités voisines de Villefranche, découvrit à Sirach une caverne ossifère tout- à-fait digne d’attention. | En sortant de Prades on atteint en vingt minutes le pont de Ria. En suivant le petit canal on arrive en un quart d'heure au village de Sirach, bâti sur un mamelon calcaire. Tout à côté du village se voit une ouverture d’un mètre de hauteur sur 4",20 de large. il faut ramper le long d’un cou- loir étroit, pour entrer après 6 à 7 mètres de parcours dans une immense salle, Au milieu on trouve d’abord un lac assez profond qui paraît être formé par les eaux infiltrées du canal qui passe au-dessus. Diverses salles se suivent remplies de déblais, de grands blocs, et ce n’est que dans la der- nière, terminée en entonnoir, que la terre moins mélangée invitait à faire des fouilles. Une tranchée de 6 mètres de large sur 0,40 à 0,50 cent. de profondeur a livré une grande quantité d’ossements d'ours (ursus spelœus). M. F. Regnault insiste sur ce que ces os étaient tous entiers et non frag- mentés comme le sont souvent ceux de la grotte de Gargas (Haute-Garonne) qu’il a également étudiée. M. Aragon, sous-préiet , et M. le Maire de Sirach ont mis le plus gracieux empressement à faciliter les fouilles de M. Regnault. + rome nn 2 me D ren Séance du 2 août 4996. La correspondance comprend les publications de plusieurs Sociétés savantes et Revues. M. Carraiumac appelle lPattention de ses confrères sur l'intérêt que doit offrir la session de l'Association française pour Pavancement des sciences à Clermont-Ferrand. M. Lacroix communique à la Société des observations recueillies sur divers oiseaux fort rares dans nos régions, parmi lesquels se trouve l'aigle doré. Conformément au règlement , le Président annonce que les séances üe la Société seront suspendues jusqu’au mois de novembre, — 208 — ERRATA Page 416, ligne 1; au lieu de 42 février, lire 12 janvier. Page 445, ligne 6; au lieu de hyménoptères, lire : coléoptères. Ajouter en note : voir le Bulletin, t. VIII, p.157. Page 195, ligne 29; au lieu de izard, lire : isard. Page 198, ligne 26; au lieu de neuvième volume , lire : dixième volume. — 209 — TABLE DES MATIÈRES Etat des membres de la Société. . , . . . . . . ue ds] Liste des Académies et Sociétés correspondantes. -. , . . . . . . 41 M A OP EU. on ue Le fuibp 14 Règlement ‘de la Bibliothèque. . . . . . . . . . . ME ee Séance de rentrée du 17 novembre 1875. . . . . . .. AT Sur un squelette de Balænoptera mrusculus, acquis par le ie © TRUC SE GOURDON.. 2 5 2 2 4... |. , ut LS 23 D du ar décembre. ..ssngn. s0l-xmoû août mésvdate cd : 24 Sur le radis Daï-ko du Japon : L’ABBÉ AVIGNON. . . . . . . . . 25 nn à décembre: , 5, . + cucamtaunlé oc LR Modification de l’art. 31 du règlement. . ... . . . ....... set DE Séance du 15 décembre. . . ... uen M'ren maimens hi) 26 Sur le passage des Outardes : A. no nas rerttre el LAN Woance. du 29: décembre. . :. ..... Ent EE Rapport sur l’état de la bibliothèque : E. Hi ce USE dant Exposé de .a situation financière de la Société : A. Lacroix. . . . . 28 E. Gogerr : Catalogue raisonné des Coléoptères des Landes (suite). 29 PCA M AB juntien AS 6 20100 mat. uxi- sodlineN + € pas 116 Approbation des comptes du Trésorier . . .... + saro € les 146 Sur un Passage de l’Outarde barbue et du Barbara à Toulouse : PACERRTAT 1. LAN Net ER EERAE TL Elections du Bureau et 1 ailes EN A RNA Sur une Ascension d'hiver au Pic de Céciré : E. ES PAP. 5 117 — 210 — E. Trutar : Hybride de coq et de pintade, vivant au Jardin des Plantes de Toulouse... ... 1.4.4, Seante du 26-janvier. . .: 04,4, COTES Filections complémentaires. . . :............,. 0. Sur le Congrès de l'Association française à Nantes : A. CaRTAILHAG. A. DE Saint-Simon : Mollusques des Pyrénées de la Haute Garonne. Séance du 9 février. . Marquer : Insectes coéniteree du Languedoc (suite) T8 SPORE Séance du 23 février . ae ns 4 APN RER \ Don de minéraux de ins \. Pare 51 . HS TRES Sur un gisement de rhinocéros et d’anthracotérium à Blaye (T.-et-G.) : E. TRUTAT... ..... ie NÉS es MIRE 5 A. Lacroix : Le Ganga unibande et le Canard casarca observés ti les-environs de Toulouse. .......4:,,.:2,C4N0R0R 0 E. CarraiLaAc : Le Congrès international des sciences géographi- QUES. ,. eue de a eue nt ae 1e 0 NO UE, RÉVISIONS Dr J. Gourpox : Remarques sur les Rudistes de Rennes-les-Bains (Aude)..:..5.4 6005, us 00e SR SERRE Séance du. 22 mars... 2.1... 1% ANPAREMHANE PEER L. pe MaLarossE : Sur l'ouvrage de M. Rousseau : Les cours do de’ l'Adde: 04.06. AIRE DE GOT Sh-ANIFAIDSS ÿ Séance du 5 auni. 7... 5. 2. 34e: PROC A TES Choix d’un nouveau local pour les séances................... Analyse des publications de la Societa Toscana di svienze natu- rali : G. DE MALAFOSSE...... sé ont 60 006 NON RS Séance du 26 avril...... 1008 yfe F AU OI Envoi d'ouvrages par le ministère.......... + AUS: Sur les gisements préhistoriques de la Cane E. ciné: E. cu TALLMAGS. 44 4 +0 em ed re. ONNRONMNNNSES Séance du-24 mai}. 185,4 ; QUPOIBRONNIT, EE DA HET PIERSS La Analyse de la Revue des Sciences naturelles : G. pE MALarossE. . Séance di 1p"juilles .") 0) el ENST 4 #35) 1H F. Recnaurr : Fouilles dans Jes. cavernes ossifères du Roussillon. Séance du 2? août. D ne du de pr : Toulouse. — da Bounal et uibrac. 168 470 191 4191 196 196 196 197 198 198 198 198. 205 205 207 PA EEE Fa ” é . F Le 2: HE: Er, var mi ä 4 Fra fie) fl $ | | | [t " r y Le à ; NEC RES à LL à Le: À xt N. ? : 4 à æ ei dn4 No vais PE 44: RENE ‘el ARS CRAN TE Pr CITE : + » ER 4 SATA à 1 {28e { , n r e e L ‘ # + F? AH FUME ” ; L2 Le reg Di st ù n x i ‘ ait et ÉE t à 6 Le" | | 2 RATES L ; “Ye h : “2 d ‘ 1 Cuers + 4 Fa ne TEL A À è F Î \ > h, À } > H f \# =” y ; F ". î { Le LA " * 3 ; ï LL . À ne se ; FRS IANIUS lo Te n ) , ‘A pure Lu Ve: + sg * ; . L Nas ra FA x Fr A Ki 3 ir ETAT re : L  s. Û + ’ ; EAU | x EC R 4 ni à PSS 6 & . . N LS à - 5 ! | M 1 : À : * * “ec n : ) 7 d : | À gg + ns l à F ' At les : Pa ; L Ni as à 7 ” , : ; * « ; F D Mr . LA LR ù j ) 1 0 : 4 “it ’ Ar TP D F2 , À # i ré - CE, PEN . L Le: "34 Dre ‘ , ne : : . j # Hits REA FE ae, F À PTS - + * EN VA Les AT ER EN | j MEME FPE V4" OT ha dé LAN >. L ts De …. 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