SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. : DIX-HUITIÈME ANNÉE. — 1884 BULLETIN TRIMESTRIEL Ë Janvier. — Février. — Mars. $ TOULOUSE IMPRIMER DURAND, FILLOUS ET LAGARDE RUE SAINT-ROME, #44 a Extrait du règlement de la Société d'Histoire Naturelle Toulouse Art. fer. La Soc été a pour but de former des réunions dans lesquelles les | naturalistes pourront exposer et discuter les résultats de leurs recherches et de leurs obser vations. Art. 2. Elle s'occupe de tout ce qui a rapport aux sciences naturelles, Minéralogie, Géologie, Botanique et Zoologie. Les sciences physiques et his- toriques dans leurs applications à l’Histoire Naturelle, sont également de son domaine. Art. 3. Son but plus spéciäl sera d'étudier et de faire connaitre la consti- tution géologique, le flore, et la faune de la région dont Toulouse est le centre. Art, 4. La Société s'effortera d'augments r les collections du Musée d’'His- toire Naturelle de Toulouse. Art. 5. La Société se cornpose : de Membres-nés — Honoraires — Titu laires — Cor 'nnts. br adidats au titre de membres titulaires devront être agréés ai .uission d'admission. La propos'tion sera faite par un mem- bre de la Société et remise entre les mains-du Président, La Commission d'admission est composée des membres du bureau et de ceux du comité de publitation, ses décisions ne seront valables qu'avec un minimum de 5 membres présents. Art. 9. La Société statuera par un vote au scrutin secret sur les présen- tations acceptées par la Commission d'admission, au plus tré dans la seconile séance qui suivra la présentation. Art. 10, Les membres titulaires paient une cotisation aol de 12 fr,, payable au commencement de l’année académique contre quittance délivrée par le Trésorier. Art. 11. Le droit au diplôme est gratuit pour les membres honoraires et correspondants ; pour Les membres titulaires ilest de 5 francs. . Art, 12. Le Trésoriél ne peut laisser expédier les diplômes qu'après avoir reçu le montant du drüït et de la cotisation. Alors seulement les membres sont inscrits au Tableau de la Société. Art. 14. Lorsqu'un membre néglige d’acquitter son annuité, il perd, après Aeux avertissements, l’un du Trésorier, l’autre du Président, tous les droits attachés au titre de membre. Art. 18. Le but de la Société étant exclusivement scientifique, le titre de membre ne saurait être utilisé dans une entreprise industrielle. Art. 20. Le bureau de la Société se compose des officiers su‘vants : Prési- dent; 1®°et2° Vice-présidents ; Secrétaire-général ; 2 Secrélaires-adjoints + | Trésotier ; Bibliothécaire-Archiviste. Art. 31. L’életion des membres du Bureau, du Conseil d'adminisration et du Comité de publication, à lieu au scrutin secret dans la première quin : zaine de janvier. Ils sont nommés pour une année. Le Secrétaire-général, les Secrétaires -adjoints, le Trésorier, l’Archiviste et les Membres du Conseil etdu = Comité peuvent seuls être reélus immédiatement dans les mêmes fonctions. Art. 33. La Sociélé tient ses séances le mercredi à 8 heures du soir. Elles s ouvrentle premier mercredi après ! te {5 novembre,etont lieu tous les 1er et 3e mercredi de chaque mois jusqu’au 1°" mercredi du mois d’août incdlusivement. Art. 39. La publication des découvertes ou études faites par les membres de la Socir'é et par les commissions, a lieu dans un recueil imprimé aux frais de celle «1, sous le titre de : Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse. Chaque livraison porte son numéro et la date de sa publication, Art, 41. La Société laisse aux auteuzs la responsabilité de leurs travaux et de leurs opinions scientifiques. Tout Mémoire imprimé devra donc porter la signature de l’auteur. "Art. 42. Celui- ci conserve Loujours la propriété de son œuvre. Il peut en. obtenir des tirages à part, des UD PCPNSIRRS mais par l'intermédiaire de la Société. Art. 48. Les membres de la Sociélé sont tous invités à lui adresser les échantillons qu'ils pourront réunir. Art. 52, En cas ile dissolution. les diverses propriéles de la Soc.été revien- : dront de droit à la viïie de Tceulouse. . BULLETIN - DE LA FES Po D'HISTOIRE NATURELLE ‘ _ DE TOULOUSE SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE BULLETIN DIX-HUITIÈME ANNÉE. — 1884. TOULOUSE TYPOGRAPHIE DURAND , FILLOUS rr LAGARDE RUE SAINT-ROME, #44, 1884 MANIA ANR. [Ar © + LKEA Der NS : . Lie ri à Ai k | 5 es p f 76 | Le UE : ; ? nf LE fr né ; m1 - ; . o4 a sf La k y PES 4 D, 1 x » En € x \ nr) 71 À . t F . 4 4 w Rate" y .  eut an LL ds: 5) L 7e | Je ! € k es \ / ao D a Le RSI É ns & = CP: it ré. 2 EU TCPCR LE 4 LT PR [14 . x 1 s. ‘A 2 d = ani se “ (PART) E É #3 FEAT ONE & CRISE. NRA DEA Le. f DRAC PSS TE URI RURAP EN ME LAN It e FA 1 "e 0! À STRU Fix - Ve ER COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR L'ANNÉE 1884. Président : M. LarTET. Vice-présidents : . L. de MaLarosse. JO M. pe REy-PAILHADE. Secrétaire-général. Secrétaires-adjoints, . Paul FABRE. | MM. Crouziz et GUÉNOT. Trésorier. Archiviste. . Jules CHALANDE. | M. Henri Caaranns. Conseil d'administration. . DEBAT-PONSAN. | M. Lacroix. Comité d'impression. . PERAGALLO. M. DE SAINT-SIMON. . MARQUET. M. TRUTAT. Commission des grandes courses. . LaRTET M. REGNAULT. : . Ch. FaBre. M. DE MALAFOSsE. . TRUTAT. Commission des petites courses. . J. CHALANDE. M. DE SAINT-SIMoN. . REGNAULT. LUE at ÉTAT DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE 31 mars 1884. Membres nés, M. le Préfet du département de la Haute-Garonne. M. le Maire de Toulouse. M. le Recteur de l'Académie de Toulouse. Membres honoraires. MM. BcancHarD (Emile) O :#, membre de l’Institut, Professeur au Muséum, Paris. 1873. Dr Cros #, Directeur du Jardin des Plantes, membre correspondant de l’Institut, 2, allée des Zéphirs, Toulouse. 1866. DAGuIN % , ancien Professeur à la Faculté des sciences, 1, rue du Pont de Tounis, Toulouse. 1868. : L'abbé D. Dupuy %, Professeur au Petit-Séminaire, Auch (Gers). 1872. D' Haypen (F.-V.), Directeur du Comité géologique des Etats-Unis, Washington. 1878. Dr Jozy {N.) +, ancien Professeur à la Faculté des sciences, membre cor- respondant de l’Institut, 52, rue des Amidonniers, Toulouse. 1866. De Lacaze-Durmiers O %#, membre de l’Institut, Professeur à la Sor- bonne, Paris. 1883. Lavocar %, ancien Directeur de l'Ecole vétérinaire, allée LREIERE 66, Toulouse. 1866. De Lessers (Ferdinand) C #, membre de l'Institut, Paris. 4879. Dr Noucer (N.) %, Directeur du Musée d'histoire naturelle, grand’rue Nazareth, 19, Toulouse. 1866. De Rouvizze (Paul) #%, Doyen de la Faculté des sciences, Monte lier. 14872. D: Sougeyran (Léon) %, Professeur à l’École supérieure de pharmacie, Montpellier. 1868. Pr HU Te Membres titulaires. Fondateurs. MM. D'Avsuissox (Auguste), 1, rue du Calvaire, Toulouse. CarrTaizaAc (Emile), 5, rue de la Chaîne, Toulouse. Fouque (Charles), 25, rue Boulbonne, Toulouse. D: GarriGou (Félix), 38, rue Valade, Toulouse. Lacroix (Adrien;, 20, rue Peyrolières, Toulouse. Marquer (Charles), 45, rue Saint-Joseph, Toulouse. De Mowrcezun (Armand), Menville, par Lévignac-sur-Save (H.-G.). TrurTar (Eugène), Conservateur du Musée d'histoire naturelle, rue des Prêtres, 3, Toulouse. MM. ABEILLE DE PERRIN, place des Palmiers, 11, Hyères (Var). 1873. Apous, Professeur à l'école Saint-Charles, rue de Passy, 46, Paris. 1883. ANceLy (Georges), 63, rue de la Pomme, Toulouse. 1875. ArTkez (Emile), officier d'administration, Orléans. 1878. AVIGNON, rue de la Fonderie, 19, Toulouse. 1872. Azam (Henri), rue Deville, 2, Toulouse. 1880. Barrar, avenue Frizac, Toulouse. 1873. Bayce (Edmond), licencié ès-sciences, au Museum, Paris. 1879. BÉGOUEN (Comte) %, place Saint-François-Xavier, 40, Paris. 1879. Dr BéGué, Inspecteur des enfants assistés, rue Boulbonne, 29, Tou- louse. 1872. De Bgccasrez (Auguste), Jardin-Royal, 3, Toulouse. 1880. BESSAIGNET (Paul), rue des Chapeliers, Toulouse. 1874. Braun (Louis), Professeur à l'Ecole vétérinaire, Toulouse. 1872. BoRDENAVE (Auguste), Chirurgien-dentiste, quai de Tounis, aux bains chinois, Toulouse. 4866. Du Boucuer (Henri), Président de la Société scientifique de Borda, Dax _ (Landes). 1875. Bouper, Professeur au Lycée, rue Bayard, 5, Toulouse. 1883. Bouce, Licencié ès-sciences naturelles, rue du Sénéchal, 6 bis, Tou- louse. 1883. BRevière, receveur des domaines, à Port-Sainte-Marie(L.-et-G). 1881. D' Canne, rue Croix-Baragnon, Toulouse. 4884. De CazweLs (Henri), propriétaire à Carbonne (Haute-Garonne). 1866. RE: VE M Caraur, Licencié ès-sciences naturelles, maître de conférences à la Fa- culté des sciences, Toulouse. 1883. CasraiG fils, rue Riquet, 39, Toulouse. 1883. Causse (Louis), boulevard de Strasbourg, 46, Toulouse, 1882. CaaranDE (Henri), rue des Couteliers, 51, Toulouse. 4879. CHaLANDE (Jules), 51, rue des Couteliers, Toulouse. 4874. Dr Crany (Raphael), aide-major au 80e de ligne, Tulle (Corrèze). 14880. ComèrEe (Joseph), Pharmacien, faubourg St-Etienne, 19, Toulouse. 4882. CossauNE (G.), rue- du Sénéchal, 10, Toulouse. 1878. Courso, manufacturier, rue Pharaon, 41, Toulouse. 1873. CrouziL (Victor), instituteur primaire, rue du pont! de Tounis, Tou- louse. 1876. Dr Dépéré, médecin-major, à Grenoble. 1884. DeLcJouGLa, rue Mage, Toulouse. 1881. Derriz (André), notaire, Lavaur (Tarn). 4879. Decevez, Directeur de l’École normale, Albi. 1871. DeszarniNs, jardinier en chef à l’Ecole vétérinaire, Toulouse. 4871. Dispan (Henri), rue du Canard, 7, Toulouse. 1882. Doumer-Apanson, Cette (Hérault). 1873, Duc (Jules), pharmacien, Caylus (Tarn-et-Garonne). 1873. DucaaLais, Inspecteur des forêts, Bourges (Cher). 1883. Ducros (Raymond), rue Perchepinte, 27, Toulouse. 1882. Dunac (Paul), Tarascon (Ariège). 1883. Fagre (Charles), maître de conférences à la Faculté des sciences, rue Fermat, 18, Toulouse. 1875. Fagre (Georges), inspecteur des forêts, Alais (Gard) 1873. Fagre (Paul), Licencié ès-sciences naturelles, rue d'Austerlitz, 10, Tou- louse. 1879. Facor (Paul), notaire à Villefranche-de-Lauragais (H.-G.). 4869. Fayor, Ingénieur principal des mines de Carmaux (Tarn). 4883. FLorTe (Léon), à Vigoulet, par Castanet (Haute-Garonne). 1869. roc (Charles), à Lédar, près Saint-Girons (Ariége). 1875. Fonran (Alfred), conservateur des hypothèques, à Castres (Tarn). 1872. Franxoua, interne des hôpitaux, St-Joseph de la Grave, Toulouse. 1883. Gay, Conseiller de Préfecture, Foix (Ariège). 1883. Ganrier (Antoine), rue Ninau 10, Toulouse. 4868. Gauran, Médecin de 2e classe de la marine, au 2e d'infanterie de ma- rine, Guadeloupe. 1879. | Géraun (Bernard), instituteur en retraite, route de Castres, 5, Tou- louse. 14883. dt AO 2e Gèze (Louis), 7, place d’Assézat, Toulouse. 1872. Ginesre (Fernand), rue des Lois, 32 bis, Toulouse. 1883. D' Goserr, rue de la Préfecture, à Mont-de-Marsan (Landes). 1873. GUENOT, rue des Couteliers, 26, Toulouse. 1882. Guy, rue Saint-Antoine du T, 42, Toulouse. 4871. Haas, Inspecteur des forêts, école fo'estière des Barres, près Montargis (Loiret). 18°2. Hezsow, Ingénieur civil des mines, à Bruniquel Tarn-et-Garonne). 1883. Héron (Guillaume), rue Dalayrac, 2, Toulouse. 14879. Hurez, rue Beaurepaire, 26, Paris. 4880. IzaRN, commis prince. des douanes, allées Lafayette, 45, Toulouse. 4869. Lacaze, pharmacien, rue Boulbonne, 18, Toulouse. 1882. Lasoye (Abel), Reims (Marne). 1875. DE LapLAGNoLce (Henri), allée St-Michel, 25, Toulouse. 1883. Larrer, Professeur à la Faculté des sciences, rue du pont de Tounjs, Tou- louse. 1883. Lassère (Raymond) %, capitaine d'artillerie en retraite, 9, rue de Ré- musat, Toulouse. 4866. Lasserre (Bernard), rue Saint-Aubin, 42, Toulouse. Lauranié, Professeur à l'Ecole Vétérinaire, Toulouse. 1883. De Lavarerre (Roger), à Cessales, près Villefranche-de-Lauraguais (Haute- Garonne). 1876. Leyque (Raymond), place Dupuy, 24 Lis, Toulouse. 1882. De Mazarosse (Gaston) , château de La Roque, par Sallèles d’Aude (Aude), et rue Mage, 20, Toulouse. 1871. De Mararosse (Louis), château des Varennes, par Vil'enouvelle (Haute- Garonne). 1866. MarrTez (Frédéric), à Castelmaurou, près Toulouse. 1875. Marry, boulevard de Strasbourg, 67, Toulouse. 1880. Méac (Guillaume), à Sabonnères, par Rieumes (Haute-Garonne). 1879. MEsrRE (Gaston), rue Valade, 22, Toulouse. 4877. Monczar, allée St-Etienne, 41, Toulouse. 1874. Dr Moner, plaza Cataluna Vergara, 18, Barcelonne (Espagne). 22 Général de Naxsoury (Charles), C %, Directeur honoraire de l’Observa- toire du Pic du Midi, Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). 4872. Parzeès, Ingénieur aux Mines de Carmaux, Albi. 1882. Paquer (René), avocat, rue de Vaugirard, 34, Paris. 1882. Penpriez, Répétiteur à l'Ecole Vétérinaire, Toulouse. 1883. EPS. À | Re PeraGaLco (H.) %, Capitaine d'artillerie, rue Mage, 24, Toulonse. Dr PEyxonNerT, boulevard St-Aubin, 48, Toulouse. 1882. Praner (Emile), Toulouse. 4879. Pranxr (Jules), Toulouse. 14879. Praner (Sébastien), Toulouse. 4874. De PLaner (Edmond) +, Ingénieur civil, rue des Amidonniers, 41, Toulouse. 1866. Ponsan (Ch. Desar-), rue Pharaon, 13, Toulouse. 1881. Pougés (Gabriel), rue St-Aubin, 5, Touiouse. 1872. Provosr, photographe, rue d’Alsace-Lorraine, Toulouse. 1882. Pucexs (Georges), ingénieur en chef à Agen. 1874. Racuou (Auguste), Ingénieur civil, rue de l’Echarpe, 3, Toulouse. 4879. RaTaBouL, propriétaire, à Moissac (Tarn-et-Garonne). 1882. ‘: Dr Récr, rue de la République, 62, Toulouse. 1881. ReGxauzr (Félix), rue de la Trinité, 49, Toulouse. 1866. Dr ResseGuEr (Jules), rue Jouix-Aigues, 3, Toulouse. 1874. Reverpir, rue des Récollets, 99, Toulouse. 1882. Rey-Lescure, Faubourg du Moustier, Montauban (Tarn-et-Gar.). 1872. De Rey-PaiLuanE, Ingénieur civil des mines, rue du Taur, 38, Tou- louse. 1879. De Rivazs-Mazères (Alphonse) %, rue Boulbonne, 50, Toulouse. 1872. Rouwesnin (Victor), rue Périgord, 10 bis, Toulouse. 1878. Rowso (Olivier) sous-directeur du Crédit Lyonnais, rue de la Dalbade, 22, Toulouse. 1884. Rousseau (Théodore), Inspecteur des Eaux et Forêts, rue d'Alsace, 49, Carcassonne (Aude). 1874. Roux-Guy, place Saintes-Scarbes, 11, Toulouse. 1882. De Sainr-Simon (Alfred), 6, rue Tolosane, Toulouse. 1872. SALINIER (Edouard, rue Ninau, 15, Toulouse. 1879. Comte de Samsucy-LuzexGoN (Félix), rue du Vieux -Raisin, 31, Tou- louse. 1868. Scuwass (A.), porte St-Etienne, 41, Toulouse. 1880. SicarD (Germain), château de Rivières, par Caune {Aude.) Tassy, Inspecteur des Eaux et Forêts, à Die (Drôme). 1875. : De Tersac, à St-Lizier (Ariége). 1880. TeuLane (Marc), rue des Tourneurs, 45, Toulouse. . Dr Tuowas (Philadelphe), à Gaillac (Tarn). TusaGue, pharmacien, rue Bayard, 30. 4882. De la Vieuvizce (Paul), boulevard de Strasbourg, 36, Toulouse. 1873. LUN 2 Membres correspondants. MM. Baux, Canton (Chine). 1874. Bicne, Professeur au Collége, Pézénas (Hérault). 1871. D: Bzeicuer, Professeur à la Faculté de Médecine de Nancy. 1866. L'abbé Boissoxane, Profess. au Petit-Séminaire, à Mende (Lozère). 18173. De Boruass, faubourg de Paris, 52, Valenciennes. 1883. Dr Caïsso, à Clerinont (Hérault). 1867. CavaLié, principal du collège d'Eymoutiers (Haute-Vienne). 1873. CazALIS DE FonNpouce, rue des Etuves, 18, Montpellier. 1867. CHanrre (Ernest;, sous-directeur du Muséum de Lyon (Rhône). 1867. De Cuarez-p Espinassoux (Gabriel), avocat, Montpellier (Hérault). 1874. Comses, pharmacien, à Fumel (Lot-et-Garonne). 1874. Dr Cros (Antoine), 41, rue Jacob, Paris. 1876. Marquis de Fou (Léopold' #%, rue d'Espagne, Biarritz (B.-Pyr.). 1871. Fourcane (Charles), naturaliste, à Bagnères-de-Luchon (Haute-Ga- ronne). 4867. GALLIENL #<, commandant d'infanterie de marine, Martinique. 1881. Germain (Rodolphe) %, vétérinaire au 29e d'artillerie, à Lyon. 1878. IssEz (Arthur), professeur à l’Université, Gênes (Italie). 4871. JouGLa (Joseph), conducteur des Ponts et Chaussées, à Foix (Ar.\. 14874. LADEVÈZE, au Mas-d’Azii (Ariége). 1877. Lazanpe (Philibert), receveur des hospices, Brives (Corrèze). 4867. LucanrTe, naturaliste, à Courrensan (Gers). 1874. De Mainor (W.), secrétaire de la Société de Géographie, St-Péters- bourg. 1875. Mazmwowsxr, professeur de l’Université, en retraite, Cahors (Lot). 1869. Massenar (Elie), manufacturier, Brives (Corrèze). 1867. D' De Monresquiou (Louis), Lussac, près Casteljaloux (Lot-et-Ga- ronne). 4871. PeyriDieu, place Risso, 2, Nice. 1874. Prerre (Edouard), juge au tribunal, Angers. 1871. PouseLce (J.) #, préfet de la Seine. 1873. RER. LOUER Dr Rerzius (Gustave), professeur à l'Institut Karolinien de Stoc- kholm. 1873. Marquis de SarorrTa (Gaston) #%, correspondant de l’Institut, Aix, (Bouches-du-Rhône). 1867, | Dr Sauvage (Emile), aide-naturaliste au Muséum , rue Monge, 2, Paris. 4873. | Savès (Théophile), à Nouméa, Nouvelle-Calédonie. 1879. Scaminr (Waldemar) 2%, attaché au Musée des antiquités du Nord, Copenhague (Danemarck). 1867. SErs (Eugène), ingén. civil, à St-Germain, près Puylaurens (Tarn). 4874. SOLEILLET (Paul), de Nimes, voyageur français en Afrique. 4877. TissanpiEr (Gaston), rédacteur en chef de La Nature, 19, avenue de l'Opéra, Paris. 1877. Vaussenar, ingénieur civil, directeur de l'Observatoire, à Bagnères-de- Bigorre (H.-Pyr.). 1873. BULLETIN SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. DIX-HUITIÈME ANNÉE 1884. TRAVAUX ORIGINAUX Catalogue des Diatomées des environs de Toulouse. Par M. Joseph CouërE, Pharmacien de Ire classe, Membre de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse. En publiant notre première liste des Diatomées des envi- rons de Toulouse, nous n'avons eu d’autre but que celui de donner un simple aperçu de la florule de ces infiniment petits. Nous nous proposons plus tard, lorsque nous aurons multiplié nos recherches et étendu le rayon de nos investi- gations, d'entreprendre une étude plus complète sur ce sujet. ; Les Diatomées se rencontrent assez abondamment dans nos environs ; les bassins du Jardin des Plantes, les ramiers du Bazacle et du Moulin du Château, le canal du Midi, les marais de Braquerville et de Croix-Daurade, etc., etc., four- nissent des espèces aussi intéressantes que variées, et les Sr PE Pyrénées, si rapprochées de nous, offrent encore de belles récoltes à ceux qui ont l’occasion de les parcourir. Dans nos pays, les Diatomées se montrent à peu près pen- dant toute l’année ; les meilleures trouvailles se font cepen- dant pendant les mois de février, mars et avril, et c'est à ces époques que l’on a le plus de chances de rencontrer les espèces pures ; plus tard et dans le courant de Pété, l’on a presque toujours affaire, dans la plupart des cas, à des mé- langes renfermant souvent un grand nombre de variétés. Dans les Pyrénées, nous avons fait cependant quelques bonnes récoltes dans les mois d'août et de septembre. Dans ces régions, l'abondance des sources et des cours d’eau favo- rise beaucoup leur développement. Pour classer notre liste, nécessairement incomplète, nous avons adopté la méthode de M. Smith. Les espèces qui figu- rent dans cette nomenclature proviennent, pour la plus grande partie, des environs de Toulouse. Quelques-unes ont été récoltées aux Pyrénées, dans la région voisine de notre ville. Are TriBu. — RAPHIDÉES Are Famizre. — Cymbellées. GENRE I. — Amphora, Gr. Ovalis, Ktz. . . . . Assez ccmmune, mais toujours mélangée à d’autres espèces. Bassins du Jardin des Plantes ; à l’Embouchure, près ‘ les Ponts-Jumeaux, sur les plantes aquatiques. Affinis, Ktz. . . . . Assez rare ; n’est probablement qu'une variété de la pré- cédente. Chantiers Raynaud, au Pont des Demoiselles ; vallons de Pech-David, près Vieille-Toulouse, dans les petits ruisseaux. Minutissima, W.Sm. Se trouve très fréquemment. Ramiers du Bazacle, dans les fossés; canal du Midi, sur les plantes aquatiques. Commutata, Gr. . . Communiquée par M. H. Peragallo. Marais de Rayssan (Médoc). GENRE II. — Cymbella, Ag. Lanceolatum, Em. . Commune. Sur les plantes aquatiques, canal du Midi, au Pont des Demoiselles. | Gastroïdes, Kg. . . Se trouve souvent avec la précédente, dont elle paraît n'être qu’une variété. Canal du Midi, sur les Spirogyrées. Cymbiformis, Breb. Assez rare. Au ramier du Bazacle, conduites en bois, près les mou- { lins ; chaussées de la Garonne, à Braqueville. Var. parva... . . . Assez commune. Bagnères-de-Luchon, dans le parc de Pétablissement thermal. Cistula, Hemp. . . : Peu commune. Ramier du Bazacle, conduites en bois près le moulin, en mélange avec Ja C. cymbiformis ; au Pont des Demoi- selles. | Maculata, Kg. . . . Se trouve assez rarement en mélange. Rigoles d'arrosage dans les prairies du ramier du Bazacle; canal du Midi, près le pont du chemin de fer; Lu- chon, pelits ruisseaux à Saint-Mamet. Affiinis, Kg. . . . . Assez commune. Ramiers de Braqueville ; à Moissac, sur la chaussée du grand moulin (M. Rataboul). Gracilis, v. lœvis, K. Cette espèce est très commune à Bagnères-de Luchon, où je l’ai rencontrée très fréquemment sur les vannes des usines, le long de la route de Bigorre. Turgidula, Gr.. . . Communiquée par M. Rataboul, de Moissac. Cæspitosum, Kg. . Une des espèces les plus communes. On la rencontre partout et le plus souvent très pure. Bassins de la place des Carmes, de la place Saint-Pan- taléon ; au ramier du Bazacle ; canal du Midi, etc., etc. Var a Ventricosa, À. Aussi répandue que la précédente. Ramier du Bazacle, canal du Midi, etc., etc., à Luchon où elle est particulièrement abondante. Var. b Pediculus, E. Se trouve aussi abondamment et aux mêmes localités. Re de FamiLzze. — Naviculées GENRE | — Stauroneis, Ehr. Phœnicenteteron, Ehr. Assez rare aux environs de Toulouse, où je ne Pai rencontrée qu’une seule fois, mêle à d’autres espèces. Assez abondante à Moissac (J. Rataboul). Anceps v.elhiptica,K. Assez fréquente. Bassins du Jardin des Plantes, sur les Lemna, les Pota- mogelon, elc. Gracilis, Sm.. . . . Bassins de construction de bateaux, au Pont des De- moiselles. Cohnii, Hilse. . . . Cette espèce se rencontre assez fréquemment aux Pyré- nées, Luchon, Bigorre, Vicdesses, etc., etc. Nous ne avons jamais trouvée dans la plaine. Minuta, Kg. . . . . Paraît être une simple variété de la précédente. Elle se trouve, du reste, aux mêmes localités. GENRE IL. — Navieula, Bory. Nobilis, Ehr.. . . . Se trouve assez souvent en mélange. _ Plaine de la Garonne, marais de Bragueville où nous avons récoltée avec le Pleurosigma attenuatum et la Navicula radiosa ; marais du Polygone d’ar- tillerie. Major, Kg. . . . . . N’est probablement qu’une variété du N. nobulis; Ebr. | On rencontre les deux formes ensemble et aux mêmes localités. Viridis, Kg. . . . . En mélange cà et là. Ramier du Bazacle ; étangs de Croix-Daurade, sur les plantes immergées. | Brebissonii, Kg. . . Se trouve dans les mêmes conditions que la précédente. Vieille-Toulouse, dans les ruisseaux du vallon. Mesolepta, Ehr. . . Assez rare. Ramier du Bazacle, près la chaussée ; dans les fossés, à Braqueville. Legumen, Ehr... . Peu commune. Je ne l’ai trouvée qu’une seule fois à Carbonne. Gracillima, Prist. . Rare. Petits ruisseaux sur les rives de l'Ariège, à Croix-Falgarde Oblonga, Rab. . . . Gracilis, Kg, . . Radiosa, Kg. . . Viridula, v. Éhren- bergii, Kg. Rhyncocephala, Kg. Cryptocephala, Kg. Elliptica, Kg.. . . Cuspidata, Kg. . . . Bacilum, Ebr. . Binodis, W. Sm.. . Neglecta, Berb.. . . Trinodis, W. Sm. . Ambigua, Ehr.… Oeulata, Breb. . SM ee. Assez commune. Canal du Midi, près le pont du chemin de fer. . Commune à Moissac. Je ne lai pas rencontrée dans nos environs. . Très répandue ; se rencontre partout. Canal du Midi, sur les Spirogyrées ; marais de Bra- queville ; viviers du Jardin des Plantes, etc., etc. Canal du Midi, sur les algues ; grand bassin de l’'Em- bouchure. Peu commune, Ramiers du Château et du Bazacle ; fossés à Braqueville. Très répandue. | Fontaine de Purpan ; la Garonne, au ramier du Ba- zacle ; canal du Midi, etc., etc. . Assez rare, A Moissac (Tarn-et-Garonne). N'est pas très commune dans nos environs, Sur les plantes aquatiques, dans les fossés, à Carbonne. . Très rare. Bagnères-de-Luchon, sur les plantes fluitantes des petits ruisseaux, à Saint-Mamet. Assez rare ; mêlée à d’autres Diatomées. Portet-Saint-Simon ; dans les fossés ; à Moissac. Assez commune dans les eaux vives. La Garonne, entre Portet-Saint-Simon et Braqueville ; la Pique, à Luchon Sur les plantes fluilantes ; petits ruisseaux à Saint- Mamet, près Luchon. . Se trouve assez fréquemment. Ruisseaux de Pallée Saint-Michel, en mélange avec la Nitzchia palea ; fossés à Croix-Daurade, où elle est très abondante. à . Sur les plantes aquatiques. Assez abondante aux bassins de construction de bateaux, au Pont des Demoiselles, en mélange avec une foule d’autres espèces, 1] GENRE IL. — Amphipleura, Kg. hucida, Kg. ... . Assez commune. Fossés à Pech-David; canal du Midi au Pont de Demoi- selles. 2 sn Ÿ, Séen Obs. — A Bagnères-de-Luchon, nous avons récolté une variété qui diffère notamment par sa taille réduite du type normal. L’amphipleura pellucida est, âu reste, assez va- riable. GENRE IV. — Pleurosigma, W. Sm. Scalproïdes, Rob.. . Ne se trouve qu’en mélange avec d’autres espèces. Ramier du Bazacle ; abondante à Moissac. Curvulum, Gr.. . . Communiquée par M. H. Peragallo. Saint-Seurin-de-Cadourne (Médoc), où elle est commune. Attenuatum, Sin .. Assez commune. Marais de Braqueville; Pech-David, au-dessous de Vieille-Toulouse ; à Carbonne, Particulièrement abon- dante à Moissac, Acuminatum, Gr. . Se trouve dans les conditions du précédent auquel elle est parfois mêlée et dans les mêmes localités. Kutzingii, Gr. . . . Communiquée par M. J. Rataboul, de Moissac. Très abondante aussi dans cette dernière région. Spencerii, Gr. . . . La Garonne, au ramier du Bazacle. On la trouve isolée au milieu d’autres espèces. 3e FAMILLE. — Gomphonemées. GENRE I. — Gomphonema, Ag. Acuminatum, Ehr. Assez abondante. Eaux stagnantes, sur les plantes aquatiques ; bassins Raynaud, au Pont des Demoiselles. Capitatum, Ehr. . . Commune. Canal du Midi, bassins de l’'Embouchure. Angustatum, Gr. . Assez rare. Bassins du Jardin des Plantes ; canal du Midi. Obs. — Cette forme paraît être une simple variété de la suivante. Intricatum, G.. , . Assez commune. Canal du Midi, sur les plantes aquatiques, en mélange avec d’autres espèces de Gomphonema. Augur, Ebr. . . . . Plus rare que les précédentes, D'ARS Se trouve dans les mêmes localités, toujours sur les plantes aquatiques. Olivaceum, Lyng. . Commune. Dans les eaux stagnantes : canal du Midi; marais à la Cépière ; au Polygone, etc. Abreviatum, Ag.. . Commune. Bassins du Jardin des Plantes marais au Polygone. Constrictum, Ehr. . Très commune. Au Jardin des Plantes ; canal du Midi, sur les Spiro gyrées. GENRE ÏI. — Rhoicosphenia. - Curvata, Gr. . . . Très commune. Bassins de l’Embouchure ; canal du Midi, sur les plantes aquatiques. ke FAMiLze. -- ÂAchnantées. GENRE. — Achnantes, Bory. Exilis, Kg. Se trouve très communément. var. minulissima. . Sur les cailloux immergés et les plantes aquatiques, aux ramiers du Bazacle et du Château. Flexella, Breb. . . . Très répandue. En mélange avec d’autres espèces. La Pique, à Luchon ; la Neste, à Arreau. Lanceolata, Breb. . Commune. Petits ruisseaux dans les ramiers de la Garonue, au moulin du Bazacle. Delicatula, Kg. . . Très commune. Canal du ‘Midi, au Pont des Demoiselles ; à Bagnères- de-Luchon ; au piè du Midi (M. Ch. Fabre). 5e Famiize. — Cocconeidées. GENRE. — Coccoeneis, Rab. Pediculus, Ehr. . . Assez commune dans les eaux stagnantes, sur les Lemna, les Potamogeton et autres plantes aquatiques. Bassins du Jardin des Plantes ; canal du Midi ; bassin de PEmbouchure ; marais du Polygone. Placentula, Ehr. . . Aussi commune et mêmes localités que la précédente. 2e TriBu. — PSEUDO-RAPHIDÉES tre Famizce. — Fragillariées. GENRE 1. — Epithemia, Breb. Turgida, Ehr. . . . Assez commune. Sur les plantes aquatiques, canal du Midi; marais du Polygoue d'artillerie. Zebra, Kg. . . . . . Assez rare. Je ne lai rencontrée qu’une seule fois à la vallée de Burbes, près Bagnères-de-Luchon, en mé- lange avec d’autres espèces d'Epithemia et avec l’'Amphipleura pellucida. Gibba, Ehr. . . . . Commune. Canal du Midi, sur les plantes aquatiques ; bassins Ray- naud, au Pont des Demoiselles ; vallée de Burbes, près Luchon, Sorex, Kg.. . . . . Toujours, comme les précédentes, sur les ‘plantes aquatiques. . Canal du Midi ; bassins de l’'Embouchure. GENRE II. — Eunotia, Ehr, Gracilis, Ehr. . . , Je ne lai rencontrée que dans les mares du Polygone d'artillerie, où elle est très commune, Arcus, Ehr. . . . . Espèce essentiellement pyrénéenne; très abondante dans la Pique, à Luchon; Vicdessos ; pic du Midi, etc., etc. Var.amphyoæis, Rab. Mêmes localités. Ordinairement mêlée au type. GENRE III. — Synedra, Ehr. Capitata, Ehr. . . . Assez commune. Flaques d’eau aux bords de la Garonne, après le pont suspendu de Blagnac ; marais de la Cépière. Ulna, Ehr. . . . . . Est souvent mélange à l'espèce suivante. Très répandue. On la rencontre partout: bords de la Garonne, dans les petits ruisseaux ; canal du Midi, etc., etc. Obs. — Sur une borne-fontaine près de la porte sud du Jardin des Plantes, j'ai récollé des frustules de . Var. a æœqualis. Var. b longissima. . V. c amphyrinchus. Vaucheriae, Kg. . . Pulchella, Sm. . Gracilis, Kg. . . Delicatissima, W. S. SL 'PAS Synedra ulna, contournés en S ; très intéressants à observer. . Aussi commune que la précédente. Mèmes localités. Très abondante, Marais près le pont de Blagnac; canal du Midi. En mé lange avec l'espèce type. Moins commune que les précédentes. Petits ruisseaux au ramier du Bazacle. J'ai récollé cette espèce à Arreau (Hautes-Pyrénées). Je ne lai jamais rencontrée dans la plaine. . Se trouve assez fréquemment sur les plantes aquatiques. Canal du Midi, à PEmbouchure, dans les bassins de l’éeluse. . Mêmes localités que la précédente. Assez rare, À Flourens (près Toulouse), sur les plantes aquatiques d’un vivier. GanRe IV. — Fragillaria, Kg. Harrisonnii, Sm, Construens, Gr. . . Contracta, Schm... Capucina, Desm. . . Rare. Bassins du Jardin des Plantes. Ruisseaux, sur les plantes fluitantes. Bagnères-de-Luchon, vallée de Burbes. Rare aux envi- rons de Toulouse. Assez rare, Ramier du Bazacle, sur les plantes aquatiques des rigoles d'irrigation. Très variable et assez abondante. Chantiers Raynaud, au Pont des Demoiselles, etc., etc. GENRE V. — Denticula, Kg. Tenuis, Kg. . . . Inflata, W. Sm. . . Tabellaria, Gr... . . Assez répandue, mais toujours mélangée à d’autres espèces. Ramier du Bazacle; Croix-Falgarde, dans les fossés. Très abondante dans les Pyrénées ; à Arreau ; à Bagnè- res-de-Luchon, près du viilage de Montauban, dans les ruisseaux. Quelques rares frustules en mélange avec beaucoup d’autres espèces. Au ramier du Bazacle, dans les petits canaux d’irri- gation. DEA UNE GENRE VI. —- Diatoma, de Candolle. Vulgare, Bory.. . . Commune. Viviers du Jardin des Plantes; à l’'Embouchure dans le grand bassin, etc., etc. Elongatum, Ag. . . Moins abondante que la précédente. La Garonne, au Pont du Roi ; la Pique, à Bagnères-de Luchon. GENRE VII. — Meridion. Circulare, Ag. . . . Eaux courantes. | Cascades du Lys et du Cœur, à Luchon; Vicdessos ; l'Ariège, à Croix-Falgarde, GENRE VIII. -— Ondontidium, Hyemale, Lynb, Abondante aux Pyrénées. Ne se rencontre jamais dans Var. Mesodon. la plaine. Vicdessos; pic du Midi, la Pique à Luchon. 9e Famizze. — Surireilées GENRE I. — Cymatopleura, W. £m. Solea, Breb. . . . . Assez commune. | Flaques d’eau à Portet-Saint-Simon; dans les fossés à Carbonne, où elle est assez abondante. Apiculata, W. Sm. N'est probablement qu’une variété de l'espèce précédente à laquelle elle est ordinairement mêlée. Dans les fossés, au ramier du Bazacle, à Carbonne. Elliptica, Breb. . . Rare, Je l'ai récoltée une seule fois à Moissac dans les petits ruisseaux, des coteaux avoisinant la ville et isolée au milieu d'autres espèces. GENRE II. — Nitzchia, Hass. Sigmoïdea, W. Sm. Commune. Canal du Midi, à l'Embouchure; canal de Saint-Mar- tory, otc. np Te Brebissonii, W. Sm. Communiquée par M. Peragallo. Sigma, W. Sm. Saint-Seurin-de-Cadourne (Médoc). . Assez rare. Chantiers Raynaud, au Pont des Demoiselles. Var. rigida et var. rigidula.. . . Communiquées par M. Peragallo. Var. sigmatella. . Mibes Norm. .. . Assez commune, Bassins Raynaud ; dans le fossé qui longe le chemin du Pont des Demoiselles. . Très abondante à Luchon, où je l’ai rencontrée très pure. Je dois la détermination de cette espèce intéressante à mon collègue et ami, le professeur Brun, de Genève. Linearis, Ag. . . . . Commune. PhieR Ki. _. . Communis, Rab. Tenuis, W. Sm. . Fonticola, Gr. . . Stagnorum, Rab. Ovalis, Arn. Man. Acicularis. . . Les bords de la Garonne, au ramier du Bazacle ; à Pech- David, etc., etc. Très commune et aussi très variable. Se trouve partout : fossés à Raynal ; marais de Croix- Dauiade ; vannes de l’écluse Bayard ; ruisseaux de l’aliée Saint-Michel, etc., etc. Obs. — Les frustules récoltés dans cette dernière localité me paraissent constituer une variélé toute spé- ciale à stries très fines. . Assez abondante. Fontaine de Purpan ; Ramier du Bazacle ; à Saint-Ma- met, près de Luchon. . Rare. Fossés à Braqueville. . Commune. Au ramier du Bazacle, dans les petits ruisseaux, près des filatures. . Déversoir près de l’Orphelinat, à l'extrémité du ruisseau qui longe l'allée du Pont des Demoiselles. . Commune dans le ruisseau de l’allée Saint-Michel, près le laboratoire du Muséum, seule localité où je lai rencontrée. . Peu commune. La Garonne, au ramier du Bazacle : la Neste, à Arreau, où elle est très abondante. GENRE III. — Surirella, Turpin. Splendida, Ehr. . Assez rare aux environs de Toulouse. À Saint-Mamet, près de Luchon. Lu", ; Mmes Ovata, Kg. . . . . ; Assez fréquente. Fontaine de Purpan; canal du Midi, près le pont du chemin de fer. Minuta, Breb. . . . Très probablement une variété de la précédente. Flaques d’eau à Portet-Saint-Simon ; ruisseaux de l’allée Saint-Michel ; marais de Croix-Daurade. ; Pinnata, W. Sm. . Assez commune. Fossés au ramier du Bazacle ; la Garonne à Braqueville. Angusta, Kg. . . . Se trouve avec la précédente et dans les mêmes localités. Spiralis, Sm. . . . Rare. Je ne lai rencontrée qu'en mélange avec d’autres espèces. 3e TriBu. — CRYPTO-RAPHIDÉES Are Famizze. — Melosirées. GENRE. — Melosira. Varians, Ag.. . . . L'espèce la plus répandue et la plus abondante de nos environs. Se trouve partout et souvent en°quantilés énormes. Abreuvoirs et bassins des places publiques; la Garonne, au pont de Blagnac ; canal du Midi, ete., etc * Obs. — Bien que le genre Melosira renferme quel- ques autres espèces d’eau douce, je n’ai encore trouvé dans nos environs que le A£. varians, Ag. 9e FamiLze. — Coscinodiscées. GENRE. — Cyclotella. Kg. Kutzingiana, Thw.. Assez peu commune. Ramier du Bazacle, sur les bords de la Garonne. Meneghiana, Kg. . . J'ai trouvé celte espèce, qui peut être considérée comme une variété de la C. Kutzingiana, sur les plantes aquatiques d’un bassin, dans le jardin d’une maison de la ville. LÉ Re D à à M ee Mollusques souterrains de l'Europe et de l'Algérie, Par M. P. Facor, membre titulaire. INTRODUCTION Durant ces dernières années, l'attention des entomolo- gistes a été appelée sur certains insectes aveugles que l'on rencontre spécialement dans les grottes et cavernes et sur d’autres oculés qui vivent indifféremment dans ces mêmes lieux ainsi qu'en plein air, mais abrités sous de gros blocs de rochers enfouis depuis longtemps. Ces insectes ont donné lieu à des travaux intéressants, parmi lesquels je citerai ceux de nos collègues MM. Marquet et Chalande, insérés dans notre Bulletin (1). Cinquante ans se sont écoulés depuis le moment où les conchyliologistes connaissaient l’existence de mollusques privés d’yeux. Férussac, le premier, avant 1824, constata que les tentacules des Cœcilianella ne portaient aucune trace de points oculaires. | En 1856, M. Bourguignat donna la monographie d’espèces spéciales aux souterrains de la Carniole vivant en compa- gnie d'insectes, de poissons et de reptiles tous aveugles, et que par analogie (l'anatomie des animaux n’ayant jamais été faite) il considéra comme dénués de l'organe de la VISION. M. Wiedersheim constata, en 1873, que de petits mollus- (4) Marquet, Excursion entomologique dans les cavernes de l'Ariège, t. VEL, p. 332, 1873; Excursion à la Massanne, t. IX, p. 275, 1875. — J. Chalande : De la Sensibilité chez les insectes aveugles cavernicoles, Lt XV, p. 126, 1881. ; au EC ben ques aquatiques passant leur vie entière dans les eaux de la grotte de Falkenstein, près d’Urach (Wurtemberg), possé- : daient des yeux simplement rudimentaires un peu en des- sous de la base externe des tentacules, et peu de temps après M. de Rougemont, étudiant une autre espèce du même genre, recueillie par lui dans le puits de l’école anatomique de Munich, trouvait que l'animal ne présentait aucun rudiment d'organes visuels. | Depuis celte époque, plusieurs recherches ont été effec- tuées dans le but de trouver d’autres mollusques aveugles ; si ces recherches sont demeurées encore trop restreintes, elles ont donné lieu à des découvertes dignes d'intérêt. Aucun travail d'ensemble n’a été fait, à notre connais- sance, sur les mollusques souterrains. Des documents épars dans des monographies, brochures ou ouvrages généraux relatifs à la malacologie, sont le seul endroit où l’on puisse trouver des matériaux. Nous avons essayé de réunir et de coordonner ces documents, croyant faire ainsi une œuvre utile en appelant l'attention des naturalistes sur des faits ignorés du plus grand nombre. CHAPITRE I. — MoiLUsQUES TERRESTRES, $ 1. Organes de la vision atrophiés ou absents. Les véritables mollusques spéciaux aux grottes sont les Zospeum. On ne les a rencontrés Jusqu’ici que dans les ca- vernes de la Carniole, dans des endroits éloignés de Pori- fice, là où aucune lumière ne peut parvenir. Les Zospeum sont de très petites coquilles de la taille d’un Carychium minimum, mais présentant plutôt l'aspect d’un Vertigo. La première espèce, trouvée par Rossmässler dans la « salle de la danse » de la cavérne d’Adelsberg, a été dé- crite sous le nom de Carychium spelæum. Depuis lors, 2e of d’autres espèces ont été découvertes dans des grottes de la même contrée et publiées sous le vocable générique de Carychium. | * Le premier, M. eniaual (Â) soutint que tous ses prédécesseurs avaient eu le tort de rapporter ces sin- guliers mollusques aux Carychium et dit que pour lui, ces animaux devaient servir de type à un genre spécial voisin des Carychium, auquel il donna le nom de Zospeum, genre dont les animaux devaient être aveugles comme ceux avec lesquels ils vivaient. La manière de voir de M. Bourguignat a été confirmée à suite de l’anatomie faite par M. Ullepitsch. Ce savant a trouvé que l’animal pourvu de quatre tenta- cules, ne possédait aucune trace de points oculaires pig- mentés. ; Le genre Zospeum est universellement admis de nos jours ; seulement sa place dans la méthode est encore incertaine. Bourguignat, après l'avoir rapproché en 1856 des Carychium, le plaça en 1876 (2) dans le voisinage des Vertigo. Schacko, ayant trouvé que la radule était identique à celle des Cari- chium, l’a de nouveau rapproché de ce genre, et c’est la ten- dance actuelle des naturalistes allemands, si l’on en croit M. Paul Fischer (3). Frauenfeld (4) a décrit sous le nom de Zospeum Schauffussi une coquille découverte par le botaniste Schauffus dans une caverne de l'Espagne (in caverna quadam Hispaniæ) ; mais rien n’est venu confirmer l'exactitude de cette prétendue découverte qui nous laisse incrédules. Les Cœæcilianella sont de petits mollusques à coquilles hyalines lorsqu'ils sont en vie et à test lactescent après leur mort, ayant à peu près la forme d'une grosse aiguille écourtée ) Amén. malac., 1. 1, p. 4-18, 1856. (2) Ess. classif. moll. syst. Européens. (3) rs. de Conchyl., p. 480, 1881. (4) k) In: Verh. zool. bot. Gesf. Wien, 1862, ne | Me que l’on rencontre en abondance dans tous les alluvions des ruisseaux, mais qu'il est difficile de se procurer avec l’ani- mal. En’effet, nos mollusques se blottissent au fond de petites galeries souterraines creusées dans le sol à environ un pied de profondeur, dans les endroits humides ou maré- cageux, principalement dans les prairies au bord des fossés et des ruisseaux. Ces petites galeries sont de véritables grottes adaptées à la taille lilliputienne des Cæcilianella. Quelques sujets vivent dans les cavernes ordinaires, où on les ren- contre de temps en temps; ces animaux ne sortent que la nuit; ilest pourtant arrivé d’en trouver, pendant le jour, sous de grosses pierres, au milieu de décombres ; mais cela d’une manière exceptionnelle. Les fourmis, en creusant leurs mi- croscopiques terriers, amènent quelquefois au jour des co- quilles vides. Aucun genre n'a été plus ballotté dans la méthode que celui qui nous occupe ; il a été rapproché tour à tour des Buccins terrestres, des Bulimes, des Agathines, des Zua, des Glandines, etc. Actuellement tous les auteurs sont d'accord pour le main- tenir comme genre distinct que l'on rapproche généralement de la famille des Helicidæ ou des Sienogyridæ. M. Bourgui- gnat est le seul qui en ait composé la famille distincte des Cæcilianelhide. 6 2. Oculés. Les mollusques nus, comme les Arion, les Limax, etc., ou à coquille mince et fragile, parmi lesquels nous citerons les Vitrina, les Zoniles, les Hyalinia, les Helix, des sections Patula et Campylæa, les Clausilia, etc., etc., préférant natu- rellement les endroits humides et ombragés, viennent sou- vent chercher un abri dans les anfractuosités du sol. Quel- ques-uns même, trouvant cet abri à leur convenance, s’y établissent à poste fixe et acquièrent ainsi à la longue des RER | IRAN caractères spéciaux, C’est à ces circonstances qu’il est dû de trouver dans les grottes, cavernes, dolmens, tumuli et autres cavités soit naturelles, soit creusées ou établies de main d'homme, des espèces vivant sur le sol ou très affines de ces dernières. Parmi-les principales, nous citerons les Testacella et Par- macella, animaux nocturnes, ennemis du grand jour; les Limaæ, hôtes ordinaires des caves, puits et éviers ; les Vi- trina, Zonites et Hyalinia aimant à se cacher dans les celliers, sous les feuilles mortes au pied des murs ; les Helix rotun- data, obvoluta, lapicida, quimperiana, etc. Le Zonites cryptus Parreyss, habite les grottes de la Dal- matie. Nous avons recueilli PHyalinia septentrionalis Bour- guignat, lors d’une excursion de notre Société, à une assez grande profondeur, dans la grotte de Limousis (Aude). Il n’est presque point de grotte où nous n’ayons recueilli, mais toujours près de l'orifice, les Hélix rotundata, lapicida et obvoluta. Notre ami M. E. Harlé nous a rapporté l'Hélix quimperiana d’une grotte espagnole. L’Hélix Hauffeni Schmidt habite dans les grottes de la Carniole. Même obser- vation pour les Clausilia nigricans et parvula, les Poma- tias, etc. Nous avons été-le premier à observer que le séjour dans les cavernes donnait aux Pomutias un faciès assez distinct pour les séparer de leurs congénères exposés au soleil. C’est à suite de ces observations que nous avons établi nos Poma- tias spelœus de la grotte du Bédat, près Bagnères-de-Bigorre, modification du Pomatias crassilabris Dupuy, récolté en abondance aux environs immédiats de cette cavité, et Po- matias Lapurdensis de la grotte des Espélugues, près Lourdes, très voisin du Pomatias Partioti Moquin-Tandon du cirque de Gavarnie, du plateau de Lourdes. Les mêmes espèces ou d’autres voisines se retrouvent à l’état subfossile dans les cavernes où elles ont vécu jadis. Le Pomatias Frossardi Bourguignat est déposé dans la > PR do caverne d’Aurensan, près Bigorre, en compagnie des cervus tarandus et elaphus, ainsi que d’autres espèces émi- grées (1). Plusieurs Hyalinia, de la section des Cellariana, des Hélix nemoralis, obvoluta, lapicida, etc., se trouvent englobés dans les dépôts des cavernes de Bédeiïllac (Ariège), comme il est - facile de s’en convaincre en examinant la collection de fos- siles tertiaires et quaternaires déposée par M. le D: Noulet dans le Muséum de Toulouse. x M. Bourguignat (2) a fait connaître la faune curieuse du tumulus du Plan de Nove, près Vence (Alpes-Maritimes). De nombreuses coquilles ont été trouvées dans les dol- mens de France et de l'Algérie. Il reste encore beaucoup à faire pour la connaissance de cette faune quaternaire dont les cavités naturelles ou arti- ficielles recèlent une bonne partie. Malheureusement, les paléontologistes attachent une très minime importance à ces coquilles mesquines sur lesquelles on jette un regard dédai- gneux dans les vitrines des collections, à côté des superbes Ursus, Felis, Bos, Cervus, etc., ne se doutant pas que ces êtres dédaignés sont ceux qui servent le mieux à déterminer les changements survenus depuis leur enfouissement, puis- qu'ils constituent, comme il a été dit à juste titre, les mé- dailles des époques disparues. Puisse notre appel être entendu des paléontologistes et procurer une source inépui- sable d’informations pour les travaux à venir. (4) Emilien et Charles Frossard : Note sur une grotte renfermant des restes humains de l’époque paléolithique (extr. Bull. Soc. Ramond, br. in-8°, 1870). (2) In : Act. Soc. sciences et belles-lettres de Cannes, t. IX, 4873. RL us CHAPITRE II. — MoLrLusques AQUATIQUES. $ 1. Organes visuels atrophiés ou disparus. Comme pour les terrestres, on n’a constaté jusqu'ici que deux genres privés des organes de la vue ou ayant ces or- ganes atrophiés, genres vivant dans les eaux souterraines: ce sont les Bythiospeum et les Paulia. Les coquilles de quelques espèces qui constituent le genre Bythiospeuni avaient été recueillies avant 1834; mais à cette époque de lPenfance de la conchyliologie, eiles étaient con- fondues avec les Paludina , amalgame de presque tous les operculés aquatiques. En 1868 le docteur Meinert, de Copenhague, pénétra dans la grotte de Quenstedt (Wurtemberg) et captura un grand nombre de Bythiospeum vivants. Quelques exemplaires par- vinrent au professeur Leydig , qui les rapporta à Hydrobia (cyclostoma) vitreum Draparuaud (1). Wiedersheim, élève de Leydig, fit l'anatomie complète de Panimal, compara la coquille avec celle des autres souter- rains du Wurtemberg et de la Bavière et composa, à ce su- jet; un très bon mémoire (2); malheureusement, il conserve aux espèces le nom d’Hydrobia créé par Hartmann pour le cyclostoma aculum de Draparnaud , espèce oculée des eaux saumätres. | Dans ce mémoire l’auteur dit que les yeux se montrent à l’état rudimentaire, un peu au-dessus de la base externe des tentacules. Peu de temps après M. de Rougemont, pendant ses re- cherches sur les amphipodes du puits de l’école d'anatomie (4) Beik. und Bemerk Zur Wurtemberg Fauna, 1871. (2) Baitr. Zur Kent. der Wurtem. hôhlen Fauna, in : Werhand der Physik. medec. Ges. in Wuzrburg. Band IV, s. 207, 1873. PURE à jéor de Munich, découvrit un nouveau Bythiospeum dont il put étudier à loisir l'animal vivant et en faire avec soin l’ana- tomie. Le résultat de ses observations a été consigné dans une étude où l'auteur affirme qu’il n’y à aucun rudiment de points oculaires à l'endroit indiqué par Wiedersheim (1). M. le D: Clessin (2) établit pour ces espèces souterraines et à organes de la vue imparfaits, le genre Vitrella qui ne peut être maintenu, d’après les règles de la nomenclature, parce qu’il existait déjà un genre Vitrella établi par Swainson dans son Treat of malac., p. 370, 1840, pour les espèces venant se grouper autour de la Bulla fragilis Sowerby prise comme type. : En janvier 1882, M. Bourguignat (3j instituait le genre Bythiospeum qui doit être seul adopté. Presque à la même époque, mais postérieurement, M. Cles- sin (4) donnait la monographie du genre Vrtrella, synonyme: de Bythiospeum , auquel il adjoignait, par erreur, quelques Lartetia qui doivent en être exclus, comme nous l’indique- rons bientôt. Les Bythiospeum sont de petites coquilles hyalines, en forme de cornet plus ou moins évasé, et ressemblant assez, comme port, aux Peringia et Paludestrina des eaux saumà- tres, Elles n’ont été constatées authentiquement, jusqu’à ce jour, que dans les cours d’eau souterrains de la Bavière, du Wurtemberg, de la Carynthie, de la Carniole, ainsi que dans la nappe d’eau alimentant les puits de la ville de Mu- nich. | M. Bourguignat en a signalé une espèce (B. africanum) recueillie par M. de la Péraudière à l'orifice des eaux jaillis- (4) Etude sur la faune des eaux privées de lamière, 1876. (2) Deutsch. excurs. mollusk. Fauna, s. 384, 4877. (3) Bythiospeum , ou descriplion d'un nouveau genre de mollusques aveugles. (4) In.: Malak. blâtt. (N. F.). Band V, s. 111-129, Laf, 4,:1882, HOME santes du puits artésien de Tuggurt (Algérie); mais la dé- termipation de cette coquille nous paraît douteuse pour le moment. | La découverte du second genre est toute récente. Elle est due à M. Henri Nicolas , conducteur des ponts et chaussées, qui trouva les premiers Paulia dans un puits de son domi- cile, rue de la Velouterie, n° 9, à Avignon (Vaucluse). Quel- ques exemplaires parvinrent, par l'entremise de M. Paul Bérenguier, de Nîmes, entre les mains de M. Bourguignat, qui sempressa de les publier en dédiant le nouveau genre à M. Paul Bérenguier (41). Dans cette publication, deux es- pèces sont décrites : P. Berenguiert et Locardiana. M. Nicolas, ignorant la publication de la brochure de M. Bourguignat, présenta à l’Académie de Vaucluse quelques « notes sur le genre Avenionia, nouveau mollusque découvert dans les puits et les eaux souterraines du sous-sol de fa ville d’Avi- gnon, » ét décrivit trois espèces : Avenionia Vayssieri Nico- las, Fubrei id., et Locardiana Bourguignat (2). La première est synonyme de Paulia Berenguieri, lx seconde doit être appelée Paula Fabrei, et la dernière est synonyme de Paulia Locardiana. M. Berthelin trouva dans les eaux d’un puits, à Courtenot dans l’Aube, de nombreux sujets d'une espèce qu’il adressa à M. Charles Perroud, entomologiste lyonnais. Celui-ci les donna à son compatriote et ami, M. Arnould Locard, qui les publia sous le vocable de Pauliu Berenguieri (3). Comme le suppose M. Locard, il est probable que de nou- velles recherches amèneront la découverte de plusieurs es- pèces inconnues de ce genre intéressant. (4) Paulia, ou description d'un nouveau groupe générique de mol- lusques habitant la nappe d'eau des puits de la ville d'Avignon. Poissy, mal 1882. (2) In : Même acad. Vaucluse. 2° livr., p. 459, 1882. (3) Description. d’une espèce nouvelle de mollusque appartenant au genre Paulia. In-8°, 6 p. Lyon, 1883. . 3 MR Que Les Paulia ne sont point complètement privés d’yeux ; mais ces organes sont atrophiés, comme il convient à des mollusques destinés à vivre dans des nappes. d’eau ou au fond des puits. La coquille, au lieu de ressembler à celle des Bythios- peum, offre plutôt une spire ironquée ou à sommet émoussé comme celle des Bythinella, genre de paludinidæ très com- mun dans les montagnes et dont quelques espèces descen- dent même jusqu’à Toulouse (fossés de Bourrassol, fontaine de Purpan). $ 2. Organes visuels ordinaires. Parmi les oculés aquatiques , quelques-uns vivent indiffé- remment à la surface du sol ou dans les eaux souterraines. Certains habitent ces dernières de préférence et ne se mon- trent que rarement à l’extérieur; d’autres ne s’aventurent qu’accidentellement dans les nappes aquatiques. Les co- :quilles des premiers sont souveut charriées par les crues des rivières et des ruisseaux, et viennent se déposer dans les anses de leurs berges parmi les alluvions. Nous citerons les Paladilhia, les Lartetia, les Moitessieria, les Lhotelle- ria, elc. | Le genre Paladilhia a été institué, en janvier 1865, par M. Bourguignat (1) pour de petites coquilles recueillies, de- puis plus de vingt ans, dans les alluvions du Lez et de la Mosson, rivières du département de l'Hérault, près Mont- pellier. D’après l'aspect seul de la coquille, le créateur du genre présuma que les animaux devaient habiter dans des con- duits ou des trous des plus humides et des plus obscurs, ou dans de petites galeries souterraines à l’instar de quelques autres mollusques, comme les Cæcilianella, par exemple, (4) Monogr. du nouv, genre Paladilhia. Br. in-8°, 21 ps Lpl . Sy ns bien que les Paladilhia ne fussent point aveugles et se tinssent quelquelois au niveau de l’eau. Peu après la publication de la brochure de M. Bourgui- gnat, le Dr Paladilhe recueiilit, en juin 1865, au retour d’une promenade sur les bords du Lez, un exemplaire vi- vant de la Paladilhia Moitessieri, au fond d'une poche de toile avec laquelle il venait de rechercher les petits mollus- ques d’eau douce. Cet individu fut placé dans un bocal, examiné avec soin, et les observations du D: Paladilhe coufirmèrent pleinement les suppositions de M. Bourgui- gnat (4). Depuis cette époque aucune Paladilhia n'a été retrouvée vivante, à notre connaissance ; mais l’area de dispersion de ce genre a été étendu. On a signalé : Paladilhia sequanica Bourguignat (2), des alluvions de la Seine à Verrières, à 10 kilom, au dessus de Troyes (Aube); Paladilhia Servaini Bourguignat (3), des alluvions de l’Ebre , près Saragosse en Espagne ; enfin Paladilhia Robiciana Clessin (4), d'un fossé ou canal près d'Ulrischberg, en Carinthie, mais seulement des individus morts. La coquille des Paladilhia offre à peu près l'aspect d’un petit cornet, comme celle des Bythiospeum ; seulement elles sont caractérisées par le rebord de Pouverture dilaté en forme du pavillon d’un cor de chasse, et la présence d’une fente pleuroto-moïdale dans le voisinage de la jonction de ce bord avec lPavant-dernier tour. _ M. Bourguignat a établi, en 4869, le genre Lartelia (5) pour de petites coquilles d’eau douce, voisines des Paladi- {4}-Wide Paladilhe, Nouv. miscell. malac., p. 24, 4869. (2) Descrip. espèce. nouv. Cœlestele et Paladilhia, recueillies en Es- pagne par Servain, p. 81 (nomen), 1880. (3)tLoc.. cit., p. 22. (4) In : Malak. blâtt., Band V'(N. F.), s. 130, taf. 2, fig. 15. 1862. (5) Cat. moll. terr. fluv. diluv. envir. de Paris, p. 15-17. © © NL SC D. ni ' CS: l: No lhia, mais présentant à un moindre degré les caractères aperturaux, découvertes dans le diluvium des environs de Paris. Plus tard, le docteur Paladilhe reconnut deux espèces qu’il décrivit sous le nom de Lartelia Bourquignati et Mous- soniana (!), dans un lot d’alluvions de la source de l'Ain (Jura). Le même auteur imposa le nom d’Hydrobia Char- pyi (2) à une véritable Lartetia, recueillie vivante par M. Charpy à Saint-Amour, dans le ruisseau de la Grande- Combe-des-Bois, vis-à-vis La Chaux-de-Fonds (Doubs). Cette même espèce fut retrouvée, en 4870, par M. le commandant L. Morlet, dans un réservoir du petit village de Pérouse près Belfort. AE L'année suivante (1870), le docteur Paladilhe reconnut une Lartelia dans un exemplaire de la Paludina diaphana : trouvée par Michaud parmi des alluvions du Rhône, à Lyon. En 1880, de Stephani (3) fit connaître le Lartetia cornu- copia du fleuve Arbias, près Sienne (Italie). Il y a deux ans, M. Clessin, dans sa monographie du genre Vitrella, décrivit et figura, sous ce nom spécifique, plusieurs espèces de Lartelia de Suisse et du Jura français. Enfin, M. Arnould Locard, de Lyon, vient de donner ré- cemment {1882) une excellente monographie des espèces appartenant au genre en question. Malgré que les Lartetia vivent dans les eaux superficielles | comme les Melanidæ et les Paludinidæ, nous avons cru de- voir les admettre dans les genres pouvant se rencontrer dans les eaux souterraines. Dans tous les cas, nous aurons appelé Pattention sur des coquilles incomplètement connues et ‘dont lanatomie n'a point été encore donnée. Un autre genre ayant incontestablement des habitudes souterraines, est le genre Mortessieria. (1) Nouv. miscell. malac., p. 436-138. (2) Loc. cit., p. 58. (3) Moll. viv. nel’Ital. central., in : Boller. malae, Ital., p. 83, tav. 6. ro Dé Le. à Ne ET ou _ Ces coquilles microscopiques et aciculiformes étaient con- nues depuis longtemps. C’est à M. Léon Partiot qu'est due leur découverte dans les alluvions de la Garonne à Tou- louse. M. Partiot les remit à son professeur Moquin-Tandon, et celui-ci les inscrivit sous le nom de Paludina vitrea (A). M. Jean Charpentier, de Bex (Suisse), auquel quelques échan- _tillons furent communiqués, en fit une nouvelle espèce dé- diée par lui à notre savant collègue M. de Saint-Simon, autre élève de Moquin, et décrite par ce dernier sous le vo- cable de Paludina Simoniana Charpentier (2). M. Pabbé Dupuy les plaça dans les Bythinia (Catal. extra- mar. testac., 4848) et, avec doute, parmi les Hydrobia, en 1861 (3). # | Dans le courant de l’année 1855, Moquin-Tandon (4) eut l'idée singulière de ranger nos coquilles dans le genre ter- restre Acme. | | En 1863, M. Bourguignat, voyant que les espèces qu'il avait sous les veux ne répondaient à aucun genre connu, fit paraître la monographie du nouveau genre Moïtessieria, dédié à M. Moitessier, de Montpeilier. Déjà en 1842 M. Paul Massot, de Perpignan, avait trouvé des Montessieria vivantes dans une source dite Fouradada, à 2 kilomètres environ au nord de Tautavel, sur les -bords d'une route qui conduit dans l'Aude; mais cette trouvaille était restée inédite jusqu'en 1862, époque à laquelle Michaud publia à ce sujet une note dans le Journal de Conchyliologie. Ces faits nous sont attestés par M. Massot lui-même, ‘en 1872 (5). | (1) Moll. Toulouse, p. 17. 1843 (extr. Mémoir. Acad. Toulouse). (2) Saint-Simon, Miscell. malac., I, p. 38, 1848 (Toulouse). (8) Hist. mcll. franç., t. V, p. 574. (4) Hist. nat. moll. franc., L. IL, p. 511. (5) Massot, Énum. moll. terr. et fluv. viv. Pyrénées - Orientales, p. 60. LR SA. RL « 170 "J'TE N —À k : . Li ; ? "« ER Dernièrement, M. Georges Coutagne de Saint-Chamas, ayant découvert une nouvelle Moitessieria dans les alluvions du Rhône à Lyon, a eu Pheureuse idée d'étudier à nouveau ce genre peu connu. De cette étude est sorti un travail ac- tuellement en cours de publication (4). | Dans cette brochure, nous apprenons que la Moutessieria puteana a été prise, en compagnie des Paulia, dans le puits. de l'immeuble rue de la Velouterie, 9, à Avignon. Cette cap- ture nous laisse supposer que l'on pourra découvrir de nou- velles Moitessieria dans les eaux souterraines. M. le marquis de Folin a émis l’idée, dans le Journal de Conchyliologie (2), que le genre Lhotelleria Bourguignat, qu’il réédite sous le nom de Locardia, pourrait être souter- rain, parce qu’une espèce de ce genre, le Lhotelleria apocry- pha, a été trouvé dans les alluvions du Rhône au nord de Lyon. Mais M. Bourguignat a combattu cette cpinion en se fondant sur le fait que toutes les autres espèces vivantes, au nombre de sept, connues à ce jour, ont été trouvées en Algérie et en Egypte en compagnie des Amnicola, Melanopsis, pa- ludestrina, etc. (3), genres habitant les eaux superficielles. Parmi les coquilles des genres vivant à l’air libre et dont quelques espèces seulement se sont propagétes dans les eaux souterraines, nous citerons les Valvata, les Paludesitrina, les Bythinella et les Ancy ylus. Deux espèces ont été décrites sous le nom de Valvata (Valvata erythropomatia et Spelæa, par Hauffen qui les avait recueillies dans les cavernes de la Carniole (4). Mais nous ne (1) Révision sommaire du genre Moitessieria, in : feuill. jeun. nat, n° 452, p. 95, 1883. (2) 3me série, t. XX, no 3,p. 327, 1880. (3) Monographie des genres Pechaudia et Hagenmulleria découverts fn Algérie, suivie Descript. nouv. Lhotelleria et notice sur ce genre. Du juin 1881. (4) Hauffen, in : Verbh 20ol. bot. Ges. Wien., taf. T, fig. 1-2, 1856. PS ne croyons pas que ces coquilles appartiennent à ce genre, nous sommes plutôt tentés de les rapporter, à cause de la couleur rougeûtre de leur opercule, à la famille des Paludi- nidæ, dans le voisinage de l'Hydrobia valvatæformis Müllen- dorf (4). Plusieurs Paludestrina ont été découvertes dans les puits artésiens de Tuggurt et dans le gouffre froid de Biskra (AÏ- gérie). M. le conseiller Aristide Letourneux a récolté une foule de petites Paludinidæ non encore décrites dans la rivière qui coule à l'intérieur de la grotte de Verlika ([Dalmatie). Les Bythinella semblent se plaire à l’oritice ou à la sortie des cours d’eau souterrains. | Ainsi, M. le D:' Servain a trouvé une espèce inédite aux sources jaillissantes de la Bosna, près de Serajewo, en Bosnie : M. Georges Coutagne a découvert dans le gouffre d'où jaillit, au moment des grandes eaux, la fontaine de Vau- cluse, la Bythinella Sorgica (2). Nous-même nous avons ré- colté en abondance la Bythinella Reyniesi Dupuy aux sources mêmes du ruisseau le Théron, près Alet (Aude), à l’endroit où ce petit cours d’eau s'élance du sol par cinq ou six orifices en soulevant des colonnes de sable qui troublent l’onde d’une manière continue. Le docteur Paladilhe a décrit dans ses Miscellanées malacologiques et autres opuscules, les Bythi- _ nella Anianensis et eutrepha recueillies par lui, la première dans les sources profondes de la Font-Cauquillade, près Aniane, et la seconde dans les alluvions du Lez, ruisseau venant au jour par un orifice souterrain. Tous les mollusques aquatiques dont nous avons parlé jusqu'ici rentrent dans l’ordre des branchifères operculés, appartenant aux deux familles voisines des Melanidæ et des Palüudinidæ, familles dont les genres sont constitués naturel - (4) Beitr. Zur Fauna Bosniens,s. 59, 1873. (2) Faune malac. bass, du Rhône, p. 41, 1881. air H LS" 4 Cr ral at Éd s.Ÿ-hé Ki FR TER 2 2 RAP ED TA" lement pour vivre au fond de l’eau adhérent aux rochers, pierres, feuilles mortes, racines de plantes, etc. | Un seul genre de l'ordre des pulmobranches, qui a été rencontré Jusqu'ici dans les eaux souterraines ou à orifice de cavernes, est le genre Ancylus. L’A. Sandbergeri Wièdersheim (1), a été retiré des grottes des Alpes de la la Souabe. M. Louis de Malafosse a constaté la présence d'espèces du même genre dans la fontaine inter- mittente de Fontestorbes, près Bélesta (Ariège), véritable 2: ruisseau sortant des entrailles du soi, ainsi que dans les cu- rieux affluents souterrains du Tarn, dont notre collègue a donné la description détaillée dans son étude magistrale sur les gorges du Tarn entre les grands causses (2). Les Ancylus, parmi les pulmobranches, sont les mieux organisés pour vivre au fond de Peau. puisqu'ils restent col- lés aux quartiers de roche, pierres et bois submergés. Les *Abie Physa, Planorbis, ete., qui viennent souvent respi- rer à la surface du liquide, n’ont pas été au contraire si- gnalés dans les eaux souterraines. CONCLUSION De nos constatations il résulte qu’un certain nombre de mollusques se sont sélectés des caractères spéciaux pour vivre dans les nappes d’eau et les cavernes, que ces mol- lusques s'observent principalement dans les régions calcaires les plus riches en grottes et crevasses de toute sorte dues aux plissement, contournement et failles des strates qui. composent ces terrains, ainsi que dans les pays où les eaux. (4) Verbh. PART REN Physiol. méd. Ges. (N. F.) Band IV, taf. pi fig. 4-3, 1875, (2) Supplément au 6me bulletin de la Sociéte de Géographie de Tou- louse, 4882, el tiré à part, 8 JUL 1886 DÉCISIONS DU COMITÉ D’'IMPRESSION Séance du 13 février 1884, 1° Les Mémoires paraîtront selon leur ordre de rentrée au Secrétariat. 2° Le Secrétaire-général, chargé de la correction des épreuves, laisse aux auteurs huit jours par feuille pour cette correction. Ge délai expiré, il sera passé outre. 3° Le bulletin souisre trois pâginations : la première affectée aux travaux inédits, la seconde aux procès-verbaux, et la troisième à l’ énu- mér ation des ouvrages reçus par la Société. MM. les auteurs de Mémoires imprimés dans le Bulletin pourront en faire exécuter à leurs frais un tirage à part aux prix suivants, par l'intermédiaire de la Société : 100 200 | 500 NOMBRE DE FEUILLES. ss exemp.|exemp. PE exemp. c> pliage, piqure et enveloppe de couleur k He 5: Trois quarts de feuille (12 pages). . | Demi-feuille (a pare Rene ; ÿ | Quart de feuille (4 pages). . . . . . . Pour les Mémoires qui auraient plus d’une feuille d'irpression, la 2e et les suivantes seront ee chacune à On QE TR PR ei è * Pour un> feuille (46 pages), papier, À ee 1 Un titre d’une page est Hroas. , Une couverture imprimée. . . , . .. LA w ER | SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. Les séances se tiennent à 8 heures précises du soir, rue St- Rome, 28, les 1er et 3e mercredi de chaque mois, n£ du 3° mercredi de Novembre au A£r mercredi d’Août. MM. les Membres sont instamment priés de faire connaître au secrétariat leurs changements de domicile. Adresser les envois d'argent au trésorier, M. J. CHALANDE, 51, rue des Couteliers, Toulouse. Ou au Secrétariat, rue Saint-Rome, 28. Sommaire du présent bulletin. Pages. 5 Composition du Bureau de la Société pour l’année 1884. Etat des membres de la Société d'histoire naturelle de Toulouse, au: 4er février 1884., AP" PPS RL ER _ TRAVAUX ORIGINAUX. — J. Coaité : Catalogue des Diatomées des environs de Toulouse.......... Pr ud Mollusques souterrains de EM noe et de l'Algérie, : L A , x & " " * : É + sl)! æ” D Le: Ler ie KL nr vs 7, LE À con 4 | MAY L ; è à 7 ch ri , ? AT Cas" bé he ve … L D à ve} y , “ : (Ne : VU? 4! ide. SÊLe 3 chi LEA ” É lea = mr L ”- à. 7 us \ sr s TEE NN SERIES 43 262 ie P. Facor : à PROCÈS-VERBAUX, 4884. — Séances des 2, 16 janvier et 6 février... 1 # Publications reçues par Ja Société.. ..... MR SRE SEEN 3 hhie re Et oo < , Toulouse. — Typographie de Durand, Fillous et Lagarde, rue Saint-Rome, 44. SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. DIX-HUITIÈME ANNÉE. — 1884 BULLETIN TRIMESTRIEL : Avril. — ee Rss | TOULOUSE | IMPRIMERIE DURAND, FILLOUS ET LAGARDE RUE SAINT-ROME, 44 Us +, y: Mes AU 1 Art. 1er. La Soc.été a pour but de former des RudIREs dans Ne. naturalistes pourront exposer et discuter les résultats de leurs recherches et de leurs obser valions. & Art. 2. Elle s'occupe de tout ee qu a rapport aux sciences naturelles, | Minéralogie, Géologie, Botanique et Zoologie. Les sciences physiques et his- ” toriques dans lenrs applications à l’Histoire NSnIeRes sont également de son domaine. Art. 3. Son but plus spécial sera d'étage et de faire connaître la consti- tution géologique, le flore, et la faune de la région dont Toulouse est le … centre. Art. 4. La Société s’efforcera d'augmente r les collections du Musée d'His- toire Naturelle de Toulouse. Art. 5. La Société se compose : de Membres-nés — Honoraires — Titu laires — Correspondants. * Art. 8. Les candidats au titre de membres titulaires devront être agréés par une Commission d'admission. La proposition sera faite par un mem- | bre de la Société et remise entre les mains du Président. La Commission d'admission est composée des membres du bureau et de ceux du comité de publication, ses décisions ne seront valables qu'avec un minimum de 5 membres présents. Art. 9. La Société statuera par un vole au scrutin secret sur Fr présen- tations acceptées par la Commission d'admission, au plus tard dans la secon'le séance qui suivra la présentation. Art. 10. Les membres titulaires paient une cotisation annuelle de 12 fr., payable au commencement de l’année académique contre quittance délivrée par le Trésorier. Art. 11. Le droit au diplôme est gratuit pour les membres honoraires et correspondants ; pour les membres titulaires ilest de 5 francs. Art. 12. Le Trésorier ne peut laisser expédier les diplômes qu'après avoir reçu le montant du droït et de la cotisation. Alors seulement les membres sont inscrits au Tableau de la Société. ee. Art. 14. Lorsqu'un membre néglige d’acquitter son annuité, il perd, après deux avertissements, l’un du Trésorier, l’autre du Président, tous les droits attachés au titre de membre. se Art. 18. Le but de la Société étant exclusivement scientifique, le titrede membre ne saurait être utilisé dans une entreprise industrielle. RES + Art. 20. Le bureau de la Société se compose des officiers suivants : Prési-. dents; 1et2° Vice-présidents; Secrélaire-général ; 2 Secrétaires adjoints CNE Trsoners ; Bibliothécaire-Archiviste. Art. 31. L'élertion des membres du Buredu: du Conseil d’adminisration | et du Comité de publication, a lieu au scrutin secret dans la première quin zaine de janvier. Ils sont nommés pour une année. Le Secrétaire-général, les " Secrétaires -adjoints, le Trésorier, l’Archiviste et les Membres du Conseilet du # Comité peuvent seuls être reélus immédiatement dans les mêmes fonctions. É. Art. 33. La Société tient ses séances le mercredi à 8 heures du soir, Elles x s ouvrentle premier mer:redi après le15 novembre,etont lieu tous les fer et 3e mercredi de chaque mois jusqu’au 1° mercredi du mois d'août inclusivement.… ; Art. 39, La publication des découvertes où études faites par les membres F. Ve la Socisté et par les commissions, a lieu dans un recueil imprimé aux fraîs” de celle «1, sous le titre de : Bulletin de la Société d'Histoire naturel SA de Toulouse. Chaque livraison porte son numéro et la date de sa publicati Art. 41. La Société laisse aux auteurs la responsabilité de leurs travaux et 4 de leurs opinions scientifiques.” Tout Mémoire imprimé devra donc porter la % signature de l’auteur. 5 @ Art. 42. Celui-ci conserve toujours la propriété de son œuvre. Il peut en”. obtenir des tirages à part, des réimpressions, mais par l'intermédiaire de la Société. * Art. 48. Les membres de la Société sont tous invités à lui adresser lés, échantillons qu ils pourront réunir. : #3 Art. 52. En cas de dissolution. les diverses propriétes de la Soc.été revie | dront de droit à la viile de Toulouse. 0 TE A SRE souterraines s’étendent en FaRpee coulant dans le ji à de faibles profondeurs. | * La recherche de ces mollusques a été un peu uégligée jusqu’à ces dernières années; mais si les paléontologistes, ‘les entomologistes et les amateurs de diatomées ou autres organismes vivant dans les eaux privées de lumière, joi- gnaient leurs efforts à ceux des malacologistes pourrecueillir les coquilles vivant dans les conditions DAT TNEe indiquées par nous, nous ne doutons pas qu’on n'arrive à des résultats satisfaisants. Pour nous occuper du bassin garumnien, les à Pyrénées, les sources souterraines des gorges du Tarn, les puits artésiens des Pyrénées-Orientaies, n’ont point encore livré tous leurs secrets. Es, Nous formons des vœux pour que notre appel soit éhtendli | _ de tous les naturalistes qui ont l’occasion de visiter ou d’ex- Dlorer ces régions. Avec un peu d’habitude, il est facile de récolter ces petits mollusques peu encombrants et dont la Fi se conserve indéfiniment sans préparation aucune. Trop heureux si notre travail sans prétention peut obtenir le résultat auquel il est destiné ! oe OBSERVATIONS. «4 Si nous avons laissé les Helix Hauffeni Schmidt, Valvata | érythro-pomatia et spelæa Hauffen, parmi les oculés, c’est pue. ces espèces appartiennent à des genres dont tous les mil Î itres représentants sont munis d'yeux. Nous n’avons pas * pue voulu dire ie ces espèces . possè- ns! 1” oculaires sur ces tentacules. Il doit en être de même pour les prétendues valvata des souterrains de la Carniole. Quoi- que appartenant à des genres dont les espèces oculées sont très nombreuses, elles sont probablement aveugles par atrophie d'organes devenus superflus dans le milieu où elles sant destinées à vivre. Si nous ne sommes point aussi affirmatif à cet égard, c'est que l'anatomie de leurs ani- maux n’a pas encore été faite, du moins à notre connais- sance. Il est regrettable que les personnes qui habitent les con- trées où se trouvent des mollusques souterrains, ne fassent point l’anatomie de ces mollusques ou ne les expédient à des savants capables de procéder à cette anatomie. Ce serait le moyen le plus sûr d'arriver à la démonstration palpable de la théorie de l’adaption aux milieux, théorie que l’on soupçonne, mais que l’observation directe n’a pas encore confirmée. = Fi AP — 43 — LES LAMELLICORNES FRANCAIS Par M. Jules CHALANDE, membre titulaire. Plusieurs raisons m'ont déterminé à entreprendre la clas- sification des Lamellicornes français en tableaux dichotomi- ques. Je n’ai pas besoin de faire ressortir l'utilité de ce genre de classification ; peu d'ouvrages permettent aux débutants de dénommer par eux-mêmes les insectes qu’ils rapportent de leurs chasses, et les remarquables travaux qu'a fait naître cette importante famille, sont plutôt des encyclopé- dies destinées, grâce à l'abondance des matières, à fixer les caractères de chaque espèce d’après la description des au- teurs, que des travaux réellement pratiques pour la détermi- nation. J’ai cherché pour établir ces tableaux, à signaler, non les caractères naturels sur lesquels sont basées les coupes ou les divisions spécifiques, mais les caractères les plus saillants et les plus faciles à distinguer, sans avoir recours à la mutila- tion des insectes que l’on veut dénommer. C’est aux com- mençants que ce travail est particulièrement destiné et une division peut-être plus . savante leur eut offert moins d'avantages. Néanmoins, j'ai l’espoir qu’il pourra être un auxiliaire utile à tous. Pour la rédaction de ces tableaux dichotomiques, j'ai adopté une forme encore peu usitée dans les travaux ento- mologiques, mais qui me semble plus correcte et facilite moins les erreurs. Cependant, il ne faut pas se faire illu- sion : malgré toute l'attention qu'y mettra un commençant, il pourra faire parfois fausse route, aussi est-il toujours bon de vérifier avec soin le résultat acquis, avec les descriptions complètes données par les auteurs. J'ai signalé certaines espèces qui m'ont paru trop dou- —— VA ——— teuses ; bien d’autres aussi méritaient d’être annotées ; mais: c’eut été une révision complète des Lamellicornes qu’il m'aurait fallu entreprendre, et j'aurais craint de sortir du. cadre restreint que je m'étais tracé et d'outrepasser mon. but. ; LES LAMELLICORNES FRANÇAIS Caractères. — Cinq articies à tous les tarses. — Antennes insérées au-tevant des yeux, composées de huit à onze articles ; terminées en massue, celle- ci formée par les derniers articles dilatés, du côté interne, en forme de la- melles, pouvant s'ouvrir ou se fermer comme les feuillets d’un livre. Beaucoup d'auteurs ont réuni à cette famille, celle des. Pectinicornes, sous le nom de Scarabéides ou Lamellicurnes. Cependant Lacordaire les a considérés comme formant deux familles distinctes, et a très nettement établi les carac- tères qui ne permettaient pas de les réunir. Aujourd’hui, c’est opinion généralement adoptée. Les caractères distinctifs de ces deux familles, peuvent se résumer ainsi : Late à massue feuilletée, composte d'articles mobiles comme les feet un TETE OMR EE TELE OS LAMELLICORNES. ris à massue pectiniforme composée d'articles fixes disposés en fofmecdelpeinne 24 4 TUAANEAE | AA dar PEARQNSS PECTINICORNES, Au point de vue anatomique, le système nerveux présente chez tous les Lamellicornes étudiés jusqu'ici, une grosse masse ganglionnaire dans le thorax, et point de ganglions abdominaux ; tandis qu’il existe chez les Pectinicornes des ganglions thoraciques et abdominaux distincts. Néanmoins, le groupe des Passales, composé d'espèces américaines, et qui n’a pas de représentants en Europe, semble établir le passage entre ces deux caractères. ont. nt à Le.» Mers Tableau dichotomique des genres. in dilatées en tranche horizontale formant avec l’épistome un chaperon 4 de voilant le labre et les mandibules, . . . . . . . . . . . . . . . . ES mandibules à découvert. . . . . . . Tibias postérieurs armés d’un éperon. — Pygidium non voilé par les élytres. — Antennes de huit ou neuf articles, les trois derniers constituant la massue. . . . . . . . . A groupe, Scarabæïdeæ. Tibias postérieurs armés de deux éperons. — Pygidium voilé parles ‘ élytres. — Antennes de neuf articles, les trois derniers constituant la MR NAN Ne re ME érOUpe, Aphodtaæe: Antennes de onze articles, les trois derniers constituant la massue . . 23 3me groupe, Geotrupideæ. Antennes de moins de onze articles. . . , . . . . . . . . . (situ voiléspar, les élytresi 4. cast: das Ha à |Pygidium non votlérpar les élytres.s sit 2110486140 aa te Abdomen de cinq arceaux. — Elytres à intervalles tuberculeux. — Antennes de dix articles, les trois derniers constituant la massue. . &me groupe, Trogidæ. Abdomen de six arceaux. — Elytres non tubercuieuses. — Antennes de dix articles, les trois derniers constituant la massue. . . . . . . . ï 5me groupe, Hybalidæ. Epistome en triangle, à angle antérieur plus ou moins tronqué ou arrondi, débordé de chaque côté par les mandibules. — Antennes de dix articles, les trois derniers constituant la massue. — Prosternum ordinairement relevé postérieurement (1). 6me groupe, Oryctidæ. Epistome jamais en triangle ; rectangulaire ou trapézoïdal, et tronqué ou arqué en avant. — Antennes de huit à dix articles, dont les derniers, en nombre variable, constituent la massue. — Prosternum jamais re- leué postérieurement. sa 4 etre heu ea hete ne 21 K2 43 44 7 (1) Les Ochodœus n’ont pas le prosternum relévé postérieurement ; ils font seuls exception à cette règle. — 46 — | (Aniennes de huit articles. . . . . . .. ‘7me groupe, Calicnemidæ. Pme de ele De aruee PRE Antennes non insérées dans une sinuosité des côtés de la lêle, composées de neuf à dix articles ; à massue formée d’un nombre variable de feuil- lets. — Episitome séparé du front par une légère suture. . . . . . . | - {Antennes insérées dans une sinuosité profonde des côtés de la tête, com- posées de dix articles, les trois derniers constituant la massue. — | Epistome non séparé du front par une suture. . . . . . . . . . , {Ongles des pieds intermédiaires et postérieurs égaux. . . . . . . . . . Ongles des mêmes pieds inégaux. 004730) +, SLA DT OMR A Tête constituant avec l'épistome un rectangle allongé, environ deux fois aussi long que large. — Antennes de dix articles, les trois der- niers constituant la massue. — Ongles longs et grèles. . . . . . . o gme groupe, Anthypnidæ. Epistome transversal, — Antennes de neuf ou dix articles, à massue composée d’un nombre variable de feuillets. — Ongles forts munis en dessous d’une dent ordinairement arquée, ou d’une membrane. . . gme groupe, Melolonthide. Jambes antérieures armées d’un éperon, les postérieures de deux éperons. — Tarses postérieurs terminés par deux ongles. — Antennes de neuf articles, les trois derniers constituant la massue. . . . . . . . . . 10me groupe, Anomalidæ. 1 Jambes antérieures et postérieures sans éperons., — Tarses postérieurs terminés par un seul ongle, quelquefois bifide. — Antennes de neuf à dix articles, les trois derniers constituant la massue. . . . . . . . . aime groupe, Hopliidæ. Elytres fortement échancrées à leur côté externe. . . . . . . . . . . 12 12me groupe, Cetonidæ. Elytres sans échancrure à leur côté externe. 413me groupe, Trichiidæ. 47 10 41: 48 £9. 58 60 6# 63. Lui, DA ler Groupe. — SCcARABÆIDE. Tibias intermédiaires et postérieurs étroits à la base. — Tarses grêles NS a Le fe PL 13 Tibias intermédiaires et postérieurs fortement élargis à la base. — Tarses ÉD ai ann. sagniah cinit &5l cedloire qil ACT ERRR LA (Antennes de huit articles. — Pygidium en triangle plus long que large. 14 1er genre, Sisyphus. ‘Antennes de neuf articles. — Pygidium en triangle plus large que long. 15 Tarses antérieurs nuls. — Dernier article des tarses postérieurs de même longueur que le premier. — Elytres non échancrées à leur bord EXÉETNE .… musee men + + + + 20e genre, Searabæus. 15/ Tarses antérieurs existant. — Dernier article des tarses postérieurs plus long que les quatre premiers réunis. — Elytres présentant une forte échancrure à leur bord externe. . . 3e genre, Gymnopleurus. … [Ecusson indistinct. . . . . . .. .................17 16 Ecusson apparent ou remplacé par un vide scutellaire. . . . . . . , 20 _{Prothorax sans fossette apparente vers le milieu de ses côtés. — Elytres à huit stries, y compris la marginale." M as déneuf arfcles. . . .. . ... .. . , . . . : ... . us Prothorax présentant une fossette large et profonde vers le milieu de ses S: DOS = Blylres, à peuf stries.. 4 n ans. «ee à 49 Cuisses intermédiaires et postérieures munies de rangées de points pili- fères ou parsemées de gros points enfoncés. 4me 9enrc, Onthophagus. 18 Cuisses intermédiaires et postérieures sans rangées de points pilifères ni parsemées de gros points ; presque lisses. . 5me genre, Caccobius. Antennes de neuf articles, — Prothorax non échancré sur les côtés avant / ses angles postérieurs ; creusé d’une sillon médian plus ou moins appa- rent. — Intervalle juxta-marginal des élytres non relevé en forme de carène. — Tarses antérieurs existant. . . . . 6e Genre, Copris. 19 \Antennes de huit articles. — Prothorax échancré sur les côtés avant ses angles postérieurs ; creusé de deux courts sillons sur la partie mé- diaire de sa base. — Intervalle juxta-marginal relevé en forme de U{ carène. — Tarses antérieurs nuls, . . .. .« . «+ 1m genre, Bubas. | Antennes de huit articles. — Prothorax creusé er arrière de deux courts sillons dans la partie médiaire de sa base. — Elytres à neuf stries. — Tarses antérieurs nuls, au moins chez les m1. . “ . , . 920 | gme genre, Onitis. Antennes de neuf articles. — Prothorax non creusé de sillons à la base. — Élyires à huit stries. — Tar+es antérieurs existant et ©. | \ 9me genre, Gniticellus. Que Groupe. — APHoninæ. (Labre et mandibules entièrement voilés par le chaperon. . . , . . . . 22 | Labre et mandibules incomplèlement voilés par le chaperon. . . . . . 36 /Prothorax non creusé d’un silloa sur la moitié postérieure de sa ligne médiane. — Elytres entières à l'angle sutural. . . . . . . . . . . 28 22 Prothorax creusé d’un sillon sur la moitié postérieure de sa ligne médiane ; ou, non creusé de ce sillon, mais alors, élytres obliquement coupées à l’angle sutural, et armées d’une épine à l’extrémité de la suture. . 34 (Ecusson égat au quart ou au cinquième de la longueur des élytres. . . 24 (Ecusson plus court que le cinquième de la longueur des élytres.. . . . 28 (Elytres légèrement planes à la base, autour de léeusson, . . . .-. . 265 L lElytres PiStON LiOiNICDNVEXES. cat ur MIS 0 CL AR RIRE _(Elytres tronquées à leur sommet. . . . A40me genre, Colobopterus. 9 Elytres obtuses ou arrondies au sommet. . , . . .. . .,. . . .… 26 = Oh (Elytres à stries ponctuées, non rebordées. — Prothorax fortement rebordé à la base. — Ventre rouge. 11e genre, Coprimorphus. Al Elytres à stries ponctuées, les cing premières finement rebordées. — | Prothorax finement rebordé à la base. — Ventre noir. . . . . { 26 A20e genre, Eupleurus. Stries profondes crénelées. — Long. 4mm à 5mm 4/2, , . . . . ... 413me genre, Otophorus. ou Stries peu profondes ponctuées. — Long. Qmm à 42mm, , , .. | 140€ genre, Teuchestes. /Elytres à dix stries, les cinq premières s’avançant jusqu’à la base, entre | Pneu suture Hhmérale. 2 44. 4 ans 40e. cueur 0 Elytres à dix stries, les sept premières s’avancant jeu la Dies ; OU Mmes ccreusces de sept sillons. : . . , 7. . 2 : : . . + . . . , 00 {Tête non voûtée. — Partie supérieure des yeux à peine voilée par le IDIDIROMAX. 4... LL. 4. . . .,, 460€ genre, Aphodius. ) : za voûlée. — Partie supérieure des yeux en majeure partie, ou entiè- rement voilée par le prothorax. . . . . 46e Jenre, Ammæcius. TES à dix stries, les sept premières s’avancant jusqu'à la base ... . A7me genre, Hexalus. [Elytres creusées de sept sillons . . . . . 48me genre, Hepiaulacus. Prothorax non creusé d’un sillon sur sa ligne médiane. — Elytres obliquement coupées à l'angle sutura!, et armées d’une épine à l’extré- mité de la suture. . . . . . . . . . . 49° genre, Plagiogonus. Prothorax creusé d’un sillon sur la moitié postérieure de sa ligne mé- Sn A LR Al SN 2 ON AS Cuisses postérieures moins renflées que les antérieures. — Tibias posté- térieurs bidentés ou quadridentés à leur côté externe. — Tarses grêles, à premier article filiforme. — Ongles très distincts. . . . . 33 32 (Cuisses postérieures plus renflées que les antérieures. — Tibias posté- rieurs munis de cinq à huit dents à leur côté externe. — Tarses ramassés, graduellement plus petits, à premier article triangulaire. Mr Ongles, presque indistincls. tar. de aibraris ne cv do nai ii pt | Az Prothorax sans sillons transverses, — Tibias postérieurs bidentés. , . | 20me genre, Oxyomus. pu creusé de sillons transverses, plus ou moins profonds. — Libras postérièurs quatridentés. "2. % LS SOS PATRONS Prothorax faiblement sillonné transversalement sur son disque. . . . 219e genre, Pleurophorus. Prothorax creusé de sillons transverses n’atteignant pas les bords latéraux. \ | et séparés par des intervalles saillants, . 22e genre, Rhyssemus. i Prothorax creusé de légers sillons transverses, non séparés par des intervalles saillants. — Eperons des jambes postérieures étroits. . 23me genre, Diastictus. Prothorax creusé de forts sillons transverses, séparés par des intervalles saillants. — Eperons des jambes postérieures un peu dilatés et com- : | TIC SÉRIE CR PEU E TON 24me genre, Psammobius. Eperons des jambes postérieures parallèles ou aigus. — Ongles grèles, très distincts. — Prothorax rebordé à la base. . . . . . . : 25me genre, Dimalia. Eperons des jambes postérieures aplatis en forme de spatule. — Ongles rudimentaires et peu distincts. — Prothorax sans rebord à la base. 26me genre, Ægyalia. À | 3me Groupe. — GEOTRUPIDÆ. Front non chargé d’une corne et ©. — Intervalle sutural des élytres Virtua Het : GTS eudeg all STMBRPNCT 58 }Front armé chez le @ d’une corne élevée, fixe ou mobile. — Intervalle \ _sutural des élytres rebordé le long de la suture. . . . . . . . . . . 44 ErIROrEE armé de cornes et desaillies. . 27e genre, Minotaurus,. [Prothorax Sans 'cornen/n1l'saïllies,.v4), 20:04: MARÉES OU. |Epistome en angle arrondi en avant. — Article intermédiaire de la massue des antennes un peu plus court que les autres, caché pendant la contraction. . . . . +... +. + + .« 28€ genre, Geotrupes.- Epistome en demi-cercle. — Article intermédiaire de la massue des antennes de la même longueur que les autres, visible pendant la con- CP PU 27 D ue + sn D Sete ee TE = Elytres libres, recouvrant des ailes propres au vol. . . . . . . . . . 29me genre, Silotrupes. (His soudées. — Ailes nulles ou rudimentaires. . . . . . . . . . 30me genre, Thorectes. Prothorax à angles postérieurs arrondis en demi-cercle. — Front armé prolongement des joues. . . . . . . . . 31e genre, Bolboceras. | | chez le 1 d’une corne élevée et fixe. — Yeux divisés à moitié par le &AKProthorax à angles postérieurs prononcés, presque droits et émoussés. | — Front armé chez le 1 d’une corne allongée et mobile. — Yeux entièrement divisés par le prolongement des joues. . . : . . . . . g2me genre, Odontæus. 4me Groupe. — TRrocip&. PA Baeulioonne 2) us, ain, 2 114 ,...480e genre; Ttox. ÿme Groupe. — HysAzinz Elytres sans calus huméral saillant ; présentant des stries à peine visibles. — Jambes antérieures tridentées à leur côté externe. . . . , . . game genre, Hybalus. 43 Elytres présentant des rangées striales de points au nombre de dix-sept à dix-huit, dont les neuf premières s’avancent jusqu’à la base, entre la suture et le calus huméral ; celui-ci saillant. — Jambes antérieures bidentées à leur côté externe.. . . . . . 35me genre, Hybosorus. 6me Groupe. — OrxcTInz.. Yeux non coupés en avant par les joues. — Prosternum non relevé pos- térieurement. — Jambes antérieures armées de deux dents à leur côté externe. . . . . . . . . . . . . . 36me genre, Ochodæus. Yeux coupés en avant par les joues. — Prosternum relevé postérieure- ment. — Jambes antérieures armées de trois dents à leur côté PORC RS ROUE La AT PL ES ne An SA NEED SR Prothorax présentant une saillie transverse. — Prosternum relevé postérieurement et couronné de poils . . . . 37me genre, Oryctes. 45 Prothorax sans saillie transverse. — Prosternum relevé antérieurement OT POS ÉNOUTEMBNES UE DUR Te ee un a ve te TN Mandibules arquées extérieurement. — Suture frontale chargée d’une corne, et prothorax offrant une dépression en avant chez le ÿ'; ou suture frontale gibbeuse et prothorax sans dépression chez la ®. . . 46 38me genre, Phyllognathus. Mandibules tridentées à leur côté externe. — Suture frontale chargée d’un ou de deux tubercules, et prothorax sans dépression en avant Poe... . : 15. . «+ « : + S9mgenre, Pentoon: Tue Groupe. — CaLICNEMIDZ. /Massue des antennes composée de trois articles. — Tarses postérieurs plus courts que le tibia et terminés par un seul ongle. . . . . . . ; &ome genre, Calienemis. 1! Massue des antennes composée de cing articles. — Tarses postérieurs plus longs que le tibia et terminés par deux ongles. . . . . . . . . Lime genre, Pachypus. 8me Groupe. — ANTHYPNIDÆ. 48 Un seul genre. . . . . . . . . . . . . . 4ème Genre, Anthypna. Que Groupe. — MELOLONTHIDÆ. |Elytres sans côtes ni nervures. — Pygidium non prolongé, ni échaneré | à l'extrémité. . . . . . . . . . . . . 43we genre, Polyphylla. Elytres chargées de nervures plus ou moins apparentes, ou rayées de dites environ. 1,0. à 2007, 4e 05 A > (Elytres chargées de nervures plus ou moins apparentes, . , . . . . . 51 D0Elytres rayées chacune de dix stries environ. — Antennes de neuf ou dix articles, les trois derniers constituant la massue. ... . . 54 (a nee FAT Massue des antennes composée de plus de trois feuillets. — Ong'es armés chacun en dessous d’une dent assez longue et arquée, . . . . 32 Ol'Massue des antennes composée de plus de trois feuillets 1 et ©. — Ongles armés chacun d’une petite dent relevée, siluée ordinairement NS one or RO ER TT ES 0 !Massue des antennes composée de sept feuillets chez le 1 et de six chez la ©. — Pygidium terminé par un prolongement, . . . . . Aime Genre, Melolontha. Massue des antennes composée de cinq feuillets chez le 1 et de quatre chez la ©. — Pygidium non prolongé : échancré à l'extrémité. j (er) - j5me genre, Anoxia. jAntennes de neuf articles, les troisième et quatrième allongés, environ deux fois aussi longs que larges, les cinquième et sixième très courts, plus larges que longs, les trois derniers constituant la massue. 46me genre, mphimallus. Antennes de uix articles, les troisième, quatrième et cinquième courts, | presque globulaires, les sixième et septième très courts, plus larges que longs ; les trois derniers constituant la massue. . . . . . . . L7me genre, Rhizotrogus. ; |Jambes antérieures bidentées à leur côté externe. . . . .. . . . . . 55 [Jambes antérieures tridentées à leur côté externe. . . . . . . . . . « 57 Yeux saillants débordant au-dessus du front. — Elytres presque paral- lèles, environ quatre fois aussi longues que le prothorax, — Antennes | DREAM ATALIES Er... UN LS. VB genre; Nemien: feu non saillants. — Elytres élargies vers les 2/3 postérieurs, environ \ deux fois 4/2 ou trois fois aussi longues que le prothorax. . . . . . 56 Antennes de dix articles. — Prothorax tronqué en ligne transverse à la DASElON Un JÉNQUILIQ, GO, JUIVE, NT 4gme genre, Maladera . JAntennes de neuf articles, — Prothorax arqué et bissinué à la base. . . ( 50me genre, Gmaloplia. {Antennes de dix articles. — Ongles non munis en dessous d’une " membrane. . . . ....... ...... ... . , 5ime genre, Triodonta. j Antennes de neuf articles. — Ongles munis en dessous d’une membrane. 5ème genre, Hymenoplia. EL ca 10m Groupe. — ANoMaLiDÆ. Elytres convexes. — Abdomen glabre pourvu sur chaque arceau d’une rangée de points pilifères. ; 58 Epistome transversal. . . . . .. . .. . 53e 9enre, Anomala. ferrues planiuseules ou peu convexes sur le dos. — Abdomen plus ou moins pubescent, au moins sur les côtés. . . . . . . . . . . . .. 59 /Epistome transversal. — Abdomen hérissé de poils longs au moins sur les cûtée "MU. AJ, SH LIDEL .. 54me Genre, Phyllopertha. 99! Epistome trapézoïdal, offrant en avant une protubérance relevée. —" Ab- domen densément revêtu de poils ordinairement blanchâtres, plus ou MDI COUDES ETetee ise MR Eee 5ome genre, Anisoplia. Aime Groupe. — Horzunz. 60 Un seul genre. . . . . . . . . . . . . . . . 56e genre, Hoplia. A2me Groupe. — CEToNiIDz. Jambes antérieures bidentées à leur côté externe. . . . . . . . . . . 61 57ne genre, Oxythyrea. Jambes antérieures tridentées à leur côté externe. . . . . . . . . . . 62 Dessus du corps complètement recouvert de poils longs et serrés, . . . 62 58me genre, Epicometis. js du corps glabre ou presque glabre . . . 59me Genre, Cetonia. 43% Groupe. — Trica 1x. {Prothorax offrant deux saillies longitudinales. — Elytres déprimées sur | La suture DR OP OD LCDOT UNE MES ‘e: il) de su. CE ec ere a L . . . . . L DPFRUTUR L 64 { Pb sans saillies longitudinales, — Elytres non déprimées sur la SOUPE NEO à, na sas ne ee aa HE DORE 6 IR SUR LU PES Prothorax parallèle dans sa partie basilaire. — Elytres en partie recou- vertes d’écaillettes. — Long, 7 à 40mm,, , , 60me genre, Valgus. Prothorax rétréci à la base. — Elytres ne présentant pas d’écailles. | — Long. 30mm environ. . . . . . . . 61e genre, Osmoderma. Prothorax pubescent, légèrement rétréci à la base. 62me genre, Trichius. en, glabre, offrant à la base sa plus grande iargeur. . . 63me genre, Gnorinus. Tableaux dichotomiques des espèces. 4er Groupe. SCARABÆIDÆ. Caractères. — Joues dilatées en tranche horizontale formant avec lépistome un chaperon voilant le labre et les mandibules. — Antennes de huit ou neuf articles, les trois derniers constituant la massue, — Pygidium non voilé par les élytres. — Abdomen de six segments. — Tibias postérieurs armés d’un seul éperon. Les insectes de ce groupe sont ordinairement noirs, quel- ques espèces ont des couleurs métalliques. Ils vivent tous au sein des matières stercoraires. Aer Genre. — Sisvenus, Latreille. Les Sisyphus se rencontrent principalement sur nos co- teaux du Midi, on les trouve roulant des crottins de chèvres sur lesquels les femelles déposent leurs œufs. Il existe peu de différences entre les deux sexes : © — Eperon des jambes antérieures plus long que la première dent antérieure externe. TER Eperon des jambes antérieures effilé, de la mème longueur que la première dent antérieure externe. = (HE Ce genre n’est rprésenté que par une seule espèce : Noir. — Chaperon bidenté. — Prothorax finement chagriné. — Elytres marquées de faibles stries. — Abdomen presque triangu- laire. — Long. 6mm 4/2 à 44m , 4. 2, S. Schæfferi, L. 2me Genre. — Scarasærs, Linné. Les Scarabœus (Atenchus Web.) sont des insectes de grande taille, d’une couleur noire plus ou moins brillante ; ils vi- vent principalement sur le littoral méditerranéen, au milieu des dunes, où on les trouve roulant de grosses boules de matières excrémentielles, qu’ils enfouissent dans le sable. o1 — Jambes postérieures plus arquées. ® — Jambes postérieures moins arquées. Ce genre est représenté en France par trois espèces : Prothorax couvert de petits points saillants. Long. 22mm 4 32mm, ,., A S. sacer, L. toE marqué de gros points varioliques épars. . . . . . . . . . 2 | Elytres à stries légères ; intervalles plans. — Long. 15mm a 3amm , , | S. semipunctatus, F. { \ pre à sillons profonds ; intervalles convexes de la même largeur que les sillons. — Long, 14mm 4 23nm, , , ,,.. S. laticollis, L. 3me Genre. — Gymnorzeurus, llliger. Les Gymnopleurus ont le faciès des Scarabæus ; ils sont plus petits et possèdent souvent un éclat métallique; ils se distinguent à première vue de ces derniers par Péchancrure du bord externe de leurs élytres. og! — Eperon des jambes antérieures à peu près droit, obtus, paraissant émoussé ou taillé en biseau. ® — Eperon des jambes antérieures effilé, pointu et légèrement recourbé. a DRE Li Nous possédons en France quatre espèces .le ce genre, qui se trouvent répandues principalement dans les régions chaudes : {Prothorax et élytres marqués de gros points varioliques. — Zong. 90m : NA US, |. Te an Re de . G. fagellatus, F. {prothorax et élgtres non marqués de points varioliques. . . . . . . . 2 {Prothorax très finement et presque uniformément granuleux. — Elytres finement et granuleusement marquées de petits points saillants épars. { { * Ï L A SE D nd epe tape ed : G. Sturmi, Mac L. \Prothorax et élytres densément et rugucusement granuleux. . . . . . . 3 {Deuxième et troisième intervalles des élytres présentant des saillies | transverses irrégulières.— Long. 10m 4 15mm, @. cantharus, Er. 3t: “ue et troisième intervalles des élytres sans saillies transverses. — M 0 Gomme ne Tnt. *. G@. Geoffroyi, Sulz. Le Gymnopledrus décrit par Mulsant sous le nom de G. ob- tusus, semble n'être qu’une variété du G. Geoffroyi, chez lequel Pépistome serait simplement tronqué au lieu d'être échancré. Ce caractère ne parait pas suffisant pour établir une nouvelle espèce. ‘4we Genre. — OnrnornaGus, Latreille. Les Onthophagus sont des bousiers de petite taiile; ils diffèrent des genres précédents par la conformation de leurs tibias intermédiaires et postérieurs fortement dilatés à la base. Les caractères sexuels extérieurs, qui résident sur la tête, varient beaucoup dans les deux sexes , et subissent de grandes modifications dans les individus appartenant à une même espèce, suivant que la larve s’est trouvée dans des conditions plus ou moins avantageuses ou défavorables, au point de vue de Îa nutrition. ©c LR OL oo — Suture frontale nulle ou à peine saillante, — Front ordinairement chargé d'une ou deux cornes assez longues. ® — Suture frontale saillante. — Front chargé d’une lame transverse parfois relevée à ses extrémités en forme de dent. L'O. Amyntas fait exception à cette règle : |\o? — Suture frontale trituberculeuse, O. Amyntas. © — Suture frontale unituberculeuse. Les Onthophaqus sont représentés en France par les espèces suivantes, répandues à peu près également dans toutes nos provinces. (Elyires noires 44 . 4 2, 0 RER OR MU lEiytres TO Re re es D CR (TêLe labre. — Long. de 6m 1/2 a-f{mm 1/2, 05 CREER TS 2{ Tête pubescente. — Long de 4mm à 6mm 4/2, — Chaperon toujours échancré: en avant. . .... Mralas à un taiio hd Lyiahe 5 Chaperon échancré ea avant. — Dessous du corps et pattes hérissés de poils noirs. — Long 8mm Q 14mm 4/2, , . . . ©. Amyntas, OI. Chaperon non échancré en avant. — Dessous du corps et pattes hérissés issde. pails Bcuns/ouroussatres,:. 7. 70 OR RER k part les rangées de points pilifères. — Long. 6mm 4/2 à 11mm 47/2. pos olabre en dessus. — Cuisses imperceptiblement pointillées, à / O0. taurus, L. 4 fers pubescent. — Cuisses grossièrement ponctuées. — Long. ane) SE JO DE LEP NL LL TT .. O0. nutans, F. Tête et prothorax presque glabres, munis seulement de quelques poils ràpeux à peine visibles. — Long. 5mm 1/2 Q 6mm, , , , .. .. 0. punetatus, Illig. > 1) Tête et prothorax densément pubescents. . . . . . . . . . . RE E N. \ (RAA hérissé de poils raides noirs. — Long. 5mm 41/2 4 6mm 47/2, O0. semicornis, Pz. 6 és hérissé de poils d'un gris jaunâtre. . . . . . .. . 2. , . HA Elytres parées chacune d’une tache rouge à leur extrémité. — Long. 4mm Mama ON 1 Ne 0, avan se 20M00mfarcntns, L: ‘uk complètement noires. — Long. mm 4/2 Q 5mm 4/2, , ... O0. ovatus, L. el Elytres parées de taches irrégulièremeut disséminées, . . . . . . . . . 9 lElytres parées d’une ou deux rangées transversales de taches. . . . . . 44 Replis des élytres entièrement noirs. — Long 9nm G 44mm, . , . .. 9 (1) @. marginalis, Gebl. Replis des élytres au moins en partie testacés, . , . . . . . . , . . 40 3 niReblis des élsres enlibrement ÉeStaGéS. 7420 110 61: Bron Et [Replis des élytres en partie noirs ou bruns vers as Pase, St at LATE Prothorax sinué au côté externe de ses angles de devant. — Elytres mar- T quées de taches vertes. — Presque glabre. — Long. 9®n à 2 5. ue lachal.r. cs Crime. (02. Austriaeus, Pau. \Prothorax en ligne courbe au côté externe de ses angles de devant. . . 42 | Prothorax d’un vert cuivreux, brillant, — Elytres parées de taches nom- breuses vertes, ainsi que la suture.— Long. 6mm 1/2 à 44mm 4/2 1 | | O. vacca, L. Prothorax d’un bronzé doré. — Elytres parées de taches peu nombreuses, | noires ou obscures. — Long. 6mm 4/2 à 10mm, ,,. . . .... O. cœnobita, Herbst. | Joues auriculées constituant avec l’épistome un chaperon bissinué sur les côlés, et tronqué en avant. — Prothorax sinué au côté externe de ses angles de devant. —— Elytres ordinairement non marquées d’une tache noire à la base du cinquième intervalle, — Long. 5mm à 10mm, O. fracticornis, Preyfs. burn en demi-cercle, non sinué où à peine sinué, tronqué en avant. — Prothorax arqué en dehors au côté externe de ses angles de devant. — Elytres ordinairement marquées d’une tache carrée noire à la base du cinquième intervalle, — Long. 5mm 1/2 ET OUT 9. nuchicornis, L. (4) L’O. marginalis n'avait pas encore été signalé comme appartenant à la faune française. J'ai dù à l’obligeance de M. Marquet {a communication de plusieurs individus capturés par lui dans les environs de Béziers, et quiappar- tiennent bien à cette espèce. # {Prothorax tuberculeux en avant, — Elytres parées d’une rangée trans- versale de taches noires. — Long. 5mm 1/2 à 90m, ©@. lemur, F° A4{Prothorax sans tubereules en avant. — Elytres parées d’une ou deux rangées transversales de taches noires. — Long. 5mm 41,2 à 8mm,., O. maki, Illig. 5me Genre. — Caccosius, Thoms. Les Caccobius se lient naturellement aux Onthophagus, ils. ont le même faciès ; leur genre de vie est identique et comme: eux on les trouve répandus à peu près dans toute la France, mais principalement dans les parties méridionales. ot — Prothorax tuberculeux en avant, QE — Prothorax obliquement déclive en avant et non tuberculeux. Une seule espèce : Noir brillant. — Elytres parées chacune de deux taches rouges. a Long Sum g Tam, Line el ete à CS cRreRpNLe 6me Genre. — Copris, Geoffroy. Les Copris s’éloignent des précédents par leur forte taille et par leurs tibias postérieurs armés de deux fortes dents, en comptant celle de l'extrémité ; ils se distinguent des Bubas par leurs antennes de neuf articles et leurs tarses antérieurs existants. Des deux espèces de ce genre que possède la faune fran- çaise, l’une,.le C. lunaris, se trouve répandue dans toutes. nos provinces ; l’autre, le C. hispanus, exclusivement méri- dionale, se trouve principalement dans la Provence et le Bas-Languedoc. Les caractères sexuels varient suivant les espèces. » ‘ DL — k — Eperon des jambes antérieures tronqué à l'extrémité, l plus long que la première dent antérieure externe. «€. hispanus. à peine aussi long que la première dent antérieure externe. { L — Eperon des jambes antérieures terminé en pointe émoussée, ul — Corne de la tête terminée en pointe. €. lunaris… PR CAE UE | ? — Corne de la tête tronquée ou bifide à l'extrémité. TABLEAU DES ESPÈCES. Prothorax échancré dans le milieu de son bord antérieur, densément cou- vert de points enfoncés sur le disque et saillants en avant et sur les côtés. — Long. 20mm ÿ 25mm, , , ... .. ©. hispanus, L. Prothorax non échancré dans le milieu de son bord antérieur, couvert de points non saillants, lisse sur son disque chez la © .— Long. 15mm LE OMR ON TRESSEREEEER MS I Le use C. lunaris, L. 7me Genre. — Busas, Mulsant. Les Bubas sont remarquables par leur prothorax échancré aux angles postérieurs. Ils sont d’un noir brillant en dessus et de la taille des Copris. œ@ — Suture frontale relevée à chacune de ses extrémités, en une corne arquée. ® — Suture frontale présentant seulement à ses extrémités une faible dent parfois nulle, Nous possédons deux espèces de ce genre qui sont parti- culières au littoral méditerranéen : {Saillie transversale du prothorax non interrompue ; sillon médian affaibli en avant, — Long. 15mm 1/2 à 20mm, ,.,.,.. BB. bison, L. Saillie transversale du prothorax échancré dans son milieu ; sillon médian avancé jusqu’à la saillie. — Long, 12m 1/2 g 1gmm, . L . . . B. bubalus, OI. he RU 8e Genre. — Oxiris, Fabricius. Les Onitis diffèrent des genres qui précèdent par la pré- sence d’un écusson, ou d'un vide scutellaire le remplaçant. Ils se rapprochent par la taille, des Bubas, mais leur suture frontale n'est jamais relevée à ses extrémités. @t — Jambes antérieures grêles et plus longues que la cuisse. ® — Jambes antérieures larges et plus courtes ou de même longueur que la. cuisse. Le chaperon et la suture frontale varient aussi suivant les. sexes. Les espèces françaises sont exclusivement méridionales : /Prothorax sans reliefs ni dépressions, offrant seulement les traces d’un sillon sur sa ligne médiane ; sans rebord à sa base, sauf au devant de lPécusson. — Pygidium presque lisse. — Long. 21m 4 27mm, ,, 0. Olivieri, Illig.. Prothorax chargé de reliefs ou présentant des dépressions varioliques ; \ finement rebordé à la base. — Pygidium ponctué. . . . . . . . . . 2 (Prothorax couvert de points ràpeux et chargé de deux reliefs en zigzag. Long. 13nm 4/2 QG A8mm,,, .,., . O0. Hungarieus, Herbst. 2 pans couvert de dépressions varioliques. — Long. 11m2 1/2 à 43mm jo 4e Den (on Ste ur Le Meuse Te dr . + o O0. Ion, OI. gme Genre. — OnrrieezLus, Lep. et Serv. Les Oniticellus possèdent un écusson, même très appa- rent ; comme grosseur et couleur ils rappellent les derniers. Onthophagus, mais leur prothorax, beaucoup plus développé, est plus large dans son milieu que les élytres ; selon les in- dividus, il atteint des dimensions plus ou moins grandes. 1 — Epistome chargé de deux saillies transverses. — Prothorax plus développé. ® — Epistome sans lignes saillantes. A. à rs Des deux espèces de ce genre que l’on trouve en France, l’une, O0. pallipes, est exclusivement méridionale, l’autre est répandue dans la plupart de nos provinces, mais surtout dans les parties chaudes et tempérées : ; Prothorax marqué de points assez gros, sans saillie ni sillon sur sa ligne médiane, — Pygidium chargé d’une ligne médiane säillante, creusé d’une fossette postérieurement. — Long. 7m 1/2 à 14mm 1/2, .. ; O. pallipes, F. Prathorax marqué de points assez petits; ligne médiane légèrement saillante en avant et creusée d’un sillon sur sa moitié bagilaire, — Pygidium sans saillie ni fossette, — Long. 7m 1/2 à 9mm 47/2. O. flavipes, F. 2e Groupe, APHODID Æ,. Caractères. — Joues dilatées formant avec l’épistome un chaperon voilant ie labre et les mandibules. — Antennes de neuf articles, les trois derniers constituant la massue, — Pygidium voilé par les élytres. — Abdomen de six segments. — Tibias postérieurs armés de deux éperons. Les insectes de ce groupe vivent pour la plupart dans les matières stercoraires, quelques-uns se trouvent parmi les végétaux en décomposition ou dans le sable. Un grand nom- bre ont une activité diurne. Ils ne creusent pas de trous et déposent simplement leurs œufs dans le fumier ou les excréments. On les rencontre dans toutes nos provinces, mais princi- palement dans les zones tempérées ou froides. 10me Genre. — Cocosoprerus, Mulsant. Les Colobopterus, ainsi que les quatre genres suivants, sont remarquables par la grandeur de leur écusson. Leur corps — 64 — est peu allongé, et leurs élytres déprimées sur le dos et tronquées à extrémité. 1 — Suture frontale chargée d’un tubereule saillant, parfois bifide. Q — Suture frontale non où à peine bifide. Une seule espèce : Téte et prothorax noirs. — Elytres d'un flave jaunâtre sale, à suture obscure ; tronquées à leur sommet.— Long. Cmm à 8mm 4/2, C. erraticus, L. Alme Genre. — Coprimorraus, Mulsant.. Les Coprimorphus diffèrent des précédents par leur taille plus grande et par leurs élytres non tronquées à l'extrémité. ot — Tète chargée de trois tubercules, celui du milieu corniforme. — Protho- rax présentant une dépression en avant. Q — Tête chargée de trois tubercules égaux. — Prothorax sans dépression en. avant. Une seule espèce : Téte noire. — Prothorax fortement rebordé à la base, noir sur son disque et rougeâtre sur les côtés. — Elytres d'un rouge roux, obtusément arrondies à leur extrémité. — Ventre rouge. — Long. 9Jmm 41/3 4 43m 1/2, ,°.% .' C. Scrutator Hatbst. A9me Genre. — Eurceurus, Mulsant. Les Eupleurus se distinguent aisément des genres voisins par leurs élytres, dout les cinq premières stries sont rebor- dées. ot — Front présentant trois tubercules saillants. — Prothorax creusé d’une fossetle en avant. ? — Front présentant trois tubercules à peine saillants. — Prothorax non creusé d’une fossette. PS PT ME Une seule espèce : D'un noir brillant. — Elytres marquées de stries profondes, ponc- tuées ; les cinq premières rebordées. — Ventre noir. — Lon- Denon 2 Ggromn 1/20, 0e RE E. subterraneus, L. 43% Genre. — Oropuorus, Mulsant. Taille beaucoup plus petite. ot — Front chargé de trois tubercules, celui du milieu plus saillant. © — Front chargé de trois tubercules égaux. Une seule espèce : Court, d'un noir luisant. — Eiytres noires, rouges vers leur sommet et souvent sur le calus huméral ; à stries profondes crénelées par des strioles. — Long nu à 5mm 4/2. @Q. hæmorrhoidalis. L. A4ne Genre. — Teucuestes, Muisant. D'un noir brillant. — Elyitres convexes arrondies à l’ex- trémité. Ces insectes sont rares dans le Midi; ils abondeut au contraire dans les contrées froides de la France. 1 — Front chargé de trois tubercales, le médiaire corniforme. — Prothorax creusé d’une fosselte en avant. ? — Front chargé de trois tubercules presque égaux. — Prothorax non creusé d'une fossette en avant. Une seule espèce : Noir brillant, élytres parfois brunes où rougeûtres, à stries peu profondes. — Long. 9mm g 42mm... , . : . . .. . TT. fossor, L. 45m Genre: — Aruonis, Illiger. Ce genre est le plus nombreux de la famille des Lamelli- 4 cornes. Presque tous les Aphodius ont le corps à peu près AA CE cylindrique ou demi-cylindrique, ils sont de petite taille et d'une couleur noire, rouge ou fauve. On les trouve répandus dans toutes nos provinces, mais principalement dans les parties froides ou tempérées. Les caractères sexuels varient suivant les espèces et ré- sident le plus souvent dans les tubercules frontaux, le prothorax et la plaque métasternale. ot — En général, chez les 1 la saillie frontale ou les tubercules frontaux sont plus saillants ; les gibbosités ou reliefs de Pépistome plus apparents. La plaque métasternale est ordinairement concave, parfois subconcave, ou creusée d’une fossette dans son milieu, ou encore convexe (A. Zenkeri). Le prothorax présente parfois une fossette en avant (A. conjugaius, scy- balarius, sulcatus, fœtens, fimetarius). ® — Chez les © la suture frontale ou les tubercules frontaux sont générale- ment peu saillants; lépistome peu ou point gibbeux, sans relief apparent. La plaque métasternale toujours plane. Le prothorax ne présente jamais de fossette en avant. Tableau des espèces françaises Prothorax coupé obliquement à l'extrémité de ses côtés et de ceux de sa base ; creusé d’une large fossette en avant chez le 1. . . . . . . . 2 Prothorax à angles postérieurs plus ou moins prononcés ou subarrondis ; non creusé d’une fossette en avant chez le 1. . . . . . . . . . . 6 deisesiCÔles: vasaus anlesismmes Daele CU RE 3 Elytres noires ou rouges. .. . . . . . . . 49 D EONNME RRTES Prothorax noir, paré d’une tache orangée à ses angles de devant. — Elytres jaunes, parées d’une large bande transverse noire. — Lon- gueur 8mm ÿ 40mm, , , ,.,..,... A. conjugatus, Panz. 3 Prothorax noir sans taches. — Elgtres d’un jaune sale st gr fois des taches nébuleuses, — Long. 8mm Q 40m... . . . Elytres jaunes | Prothorax présentant toujours un petit espace lisse vers le milieu | A. scybalarius, Illig. 1007: Elytres noires. — Prothorax de ny noir, ne présentant pas d'espace lisse vers le milieu de ses côtés. — Long. 50m 4/2 à 6mm 17/2. A. sulcatus, F. | Elytres rouges. — Prothorax paré d’une tache rouge à ses angles de devant; présentant un petit espace lisse vers le milieu de ses côtés. . 5 _ (Ventre rouge. — Long. 5mm à 9mm, , , , , . . . A. fœtens, F, ) Ventre noir. — Long. 5mm 4/2 à Tmm 1/2, , . A. fimetarius, L. | Elytres à intervalles lisses ou superficiellem2nt ponctués, ou marqués de points petits et écartés; parfois grossièrement ponctués, mais alors, joues toujours coupées transversalement au-devant des yeux. . . . . 7 rement ponclués, ou encore rebordés chacun sur leurs côtés. — V\Elytres à intervalles de oi marqués de points apparents, ou grossiè- Joues anguleusement dilatées ou en arc, jamais coupées transversale - MOOD AU- UE VAN eRYEUxS 570, LOU, AMG SEEN es 4 ons 61 | Joues auriculées ou en arc dirigé en arrière, quelquefois coupées oblique- base. — Prothorax convexe. — Elytres en forme de fourreau, cylin- RE COMMON. es M Ne arme mhararats à d'ereue à 0e 1002 US Joues généralement coupées transversalement au-devant des yeux, parfois ment au-devant des yeux, mais alors, prothorax toujours rebordé à la coupées obliquement, mais alors, prothorax toujours non rebordé dans sa partie médiaire. — Prothorax faiblement convexe. — Elytres con- D nn nes a pMes A de nus de a ele ne eus es ete le O0 geàtre ou jaunàtre. Prothorax toujours noir, parfois bordé de brun ou de rougeâtre. — Elytres noires ou brunes, jamais jaunes ; parfois rougeâtres, mais alors, jamais les cuisses intermédiaires et postérieures d’un flave livide ou d’un rouge pâle. . . . . . . . . . 9 Tête jamais entièrement noire, si ce n’est chez les espèces ayant les élytres au moins en partie jaunâtres. — Elytres dun flave jaunûtre [E noire, parfois brune sur les côtés, jamais en partie d’un flave rou- f ou rousses, jamais noires. — Cuisses intermédiaires et postérieures ordinairement dun flave livide ou d’un rouge pâle. . . . . . . . . 31 DDopax Arebordénà las bases cine. .sus À 40 Prothorax non rebordé dans la partie médiaire de sa base. . , . . . . 24 nn :; Lie ÆEcusson en triangle, plus large à la base que les deux premiers inter- valles des élytres. — Premier article des tarses postérieurs générale- ment plus grand que les deux suivants réunis, parfois égal aux deux suivants (A. pusillus et A. k-guttatus). Prothorax ne présentant jamais d'espace lisse vers le milieu de ses ChbaSlis. 10 NO À SIUUE EAU VRINLE, CRÉAS ESS Ecusson rétréci en avant, ou allongé et parallèle dans sa moitié basilaire, moins large ou égal à la base aux deux premiers intervalles des élytres. — Premier article des tarses postérieurs plus petit ou égal aux deux suivants ‘réunIs. 2) sr PP NON {Suture frontale soit trituberculeuse, soit chargée d’un tubereule médiaire, au moins chez le @. — Premier article des tarses postérieurs plus long que les deux suivants réunis, ou égal aux trois suivants. — Les trois premières stries des élytres ordinairement libres et subterminales. 41 — Long. 3m 1/2 à sm, vis te Delta tte arM it Es Pelletier. Suture frontale sans tubercules médiairés @ et ©, parfois légèrement relevée à ses extrémités, — Premier article des tarses postérieurs égal aux deux suivants. — Les quatre ou cinq premières stries des élytres ordinairement libres et subterminales. — Long. 3mm à 4mm 4/2, Raids CODDIELEMONL MORE à 14 UMA à CR Ne RE "APS noir ou noir brun, rougeâtre sur les côlés ou au moins aux angles: de devañl:. "0 seb 5008 0 OT EE Elytres plus larges vers les deux tiers postérieurs qu’à la base. — Lame mésosternale non tranchante, plane. — Long. kmm1/2 à 8mm, .., 1 18 17 13 16 43: A. piceus, Gyll. Elytres presque parallèles. — Lame mésosternale tranchante. — Lon- queur Sn. j/a "ets II CENTRE TRE PEN : Corps court, — Stries des élytres à peine ou non crénelées, Prothorax marqué de points inégaux, plus serrés sur les côtés. — Tibias antérieurs munis à leur côté externe de trois fortes 14 dents, non denticulés ou à peine denticulés à leur base. — Long. ‘nm 4/2 à 5mm 4/2, , . 1. Aîater, de Corps oblong. — Stries des élytres crénelées, . . . . . . . . . . . . 14 G. 45 | 45 16 | | | E Prothorax densément couvert de points gros et profonds presque égaux. Tibias antérieurs munis à leur côté externe de trois fortes dents, non denticulés ou à peine denticulés à leur base. — Long. 5mm , ,. A. ascendens, Reiche. L 4 Prothorax densément couvert de points inégaux, plus finement ponctué sur les côtés. — Tibias antérieurs munis à leur côlé externe de trois fortes dents, et denticulés à leur base. — Long. kmm 1/2 à 5mm 4/2, A. constans, Duft. Prothorax densément marqué de points presque égaux. — Elytres d’un rouge brun, parfois parées d’une tache nébuleuse sur leur disque. Téte toujours entièrement noire. — Long. 3m 1/2 à 5mm 4/2. A. fœtidus, F. Prothorax marqué de points médiocres, entremëlés de points très petits. — Elytres d’un brun rougeâtre, parées chacune d’une tache plus claire sur le calus huméral et d’une autre vers l'extrémité. — Long. 3mn 1/2 A à hum 4 0, «A putridus. SLuPnt Elytres noires passant au brun à leur extrémité. Téte et prothorax noirs, ce dernier ordinairement d’un brun rougeâtre à ses angles de devant. — Long. 392 à &mm 4/2, A. pusiilus, Herbst. Elytres noires parées chacune de deux taches rouges envahissant souvent toute leur surface. Téte et prothorax noirs, ce dernier paré à ses angles de devant d'une tache rouge-jaune souvent prolongée sur toute l'étendue de ses côtés.—Long. 3m 1/2 à kmm 1/2, A.4-guttatus, Herbet. Premier. article des tarses postérieurs toujours moins long que les deux suivants TeUniSebiqQuendéneron emterne. 1.0... 4e A9 Prothorax n’offrant pas un espate lisse imponctué, vers le milieu de ses côLés . MON EC 27e he) re LS te CNOCMR TT SU se “a LOTUS . à 0 . 20 APR Tête et prothorax entièrement noirs, ce dernier inégalement parsemé de | points, plus rares sur le disque. — Elytres noires, rougeâtres à leur extrémité, — Long. 20m 4/2 à 4mm 1/2, . , A. granarius, L. + et prothorax noirs avec les côtés sd ce dernier peu ponctué sur son disque, imponctué près du bord'antérieur et de la base. — Long. 3m q4nm, ,.,.,...,.... (1), A hipocrita, Mis disposés symétriquement sur une seule rangée. Téte, prothorax et élytres entièrement noirs. — Long. 3m GED bete aiafie se eu ee eee OS L'acme quatrième et huitième des élytres marqués de points apparents, 20 | Intervalles des élytres non régulièrement ponctués sur une seule rangée, 24 Elytres rouges avec l'intervalle juxta-sutural noir. Téte el prothorax noirs, ce dlernier souvent marqué d'une tache rouge aux angles de devant. Parfois la couleur noire envahit une grande partie des élytres, — Long. 3mm-û 3mm 4/2, 21! A. sanguinolentus, Pz. \Elytres noires ou brunes, avec ou sans taches rouges® . . . . . . . . 22 “PrOBGrA entièrement noir, parfois bordé d’une teinte rougeâtre sur les mité, mais non parées de taches. — Long. 3mm 1/2 Q 5mm 4/2, (2) A. tristis, Paoz. À côtés -— Elytres noires ou brunes, d’une couleur plus claire à l’extré- Prothorax noir, ou paré d'une tache rougeàtre à ses angles de devant. — Elytres parées chacune d’une ou deux taches rouges. — Longueur ne.dépassahtipas ;30m 4/24 à 6liek athée REINE Pie entièrement noir. — Elytres parées chacune d’une tache rouge sur le calus huméral et d’une autre vers l'extrémité. Téte noire. — Long. 3mm à 3mm 41/2,, . . A. 4-maculatus, L. 23: Prothorax marqué d’une tache rougeñtre à ses angles de devant. — Elytres parées chacune d’une tache rouge orange vers l’extrémilé. Tête noire, parfois avec une transparence d'un rouge brun sur les côtés. — Long. 2mm à 2mm 1/2, .. A. biguttatus, Germ. (14) L'A. hypocrila ne nous semble être qu’une variété de l'A. granarius, chez laquelle la matière colorante n’a pas reçu tout son développement. (2) L’A. tristis présente } plusieurs variations de couleur, suivant que la ma- tière colorante noire s’est plus ou moins développée. Parfois les élytres ont une légère transparence rougeâtre vers le calus huméral, d’autres fois la partie claire de l'extrémité se réduit à un point situé sur le quatrième intervalle, Enfin, dans certains cas, les élytres el les côtés du prothorax sont entièrement d’un rouge brun. | US ‘Ecusson moins large ou presque aussi large à la base que les deux pre- “e miard intervalles. dessélytress ;: 1... oran os peu @réne épenes 2b Ecusson plus large à la base que les deux premiers intervalles des élytres. 28 tué. — Ecusson moins large à la base que les deux premiers inter- valles des ETES SRE Prothorax offrant vers le milieu de ses côtés un petit espace lisse imponc- e ° . L . L e. 0 Q 0 . . . D - CL] 26 25! l'a n’offrant pas un espace lisse imponctué vers le milieu de ses côtés. — Ecusson presque égal à la base aux deux premiers inter- valles des élytres. . . . . e. . . L . . LL . D L2 . L] L L2 L M D Al Tête et prothorax noirs ou d'un noir brun graduellement rougeâtre sur les côtés. — Elytres noires graduellement rougeàtres à leur extrémité. — Premier article des tarses postérieurs plus long que les deux sui- vants réunis, ou presque aussi long que les trois suivants. — £Lon- 926 | gueur from 4/2 4 5m, , . . .. . . . A. eylindrieus, Reiche. parées d’une tache humérale rouge. — Premier article des tarses postérieurs moins long que les deux suivants réunis, ou presque aussi È et prothorax entièrement noirs. — Elvtres entièrement noires ou long. — Long. 5mm Q mm... de “A, VarIians,, DUfÉ Elytres noires parées près de la suture d’une tache longitudinale rou- geûtre. — Téte et prothorax noirs. — Long. 30m 41/2 à 5mm, Elytres complètement noires. — Téte et prothorax noirs. — Lon- Mon onm > qEMM, .. ,,.:, !.. A. variété niger, [llig. à A. plagiatus, L. (Ecusson en triangle non rétréci en avant. . . .. . . . . .... .. 29 { (Ecusson rétréci en avant et parallèle dans sa moitié basilaire, . . . . 30 Long. 4mm 4/2 à mm, — Elÿtres ordinairement d’un noir brun, passant au rougeûtre. — Premier article des tarses postérieurs presque aussi long que les trois suivants réunis. Téte et prothorax noirs. . . . . . . . . . . . A. alpinus, Scop, Long. 3mm à 4mm, —_ Elytres toujours complètement noires. — Pre- miér article des tarses postérieurs de même longueur ou à peine plus long que les deux suivants réunis, Téte et prothorax noirs. . . +... -. + A. corvinus, Er. up Lens Ecusson aussi large à la base que les trois premiers intervalles des élytres. Téte et prothorax entièrement noirs. — Elytres d’un rouge ce- rise ordinairement parées d’une grande tache suturale brune ou noire. — Long. 5m 1/2 à 6®m, . . A. satellitius, Herbst. 30/Ecusson moins large à la base que les trois premiers intervalles des élytres, à peine plus large que les deux premiers, Téte, prothorax et élytres d’un noir brun, plus clair sur les côtés du prothorax. — Long. 3mm 4/2 à 4m 4/2, | | À. præcox, Er. Joues obliquement coupées au-devant des yeux. g4{Prothorax rebordé. . ...........,.,........:482 \Joues plus ou moins auriculées, jamais coupées au-devant des yeux. . . 34 Tête, prothorax et élytres jamais noirs, d’une couleur rougeàtre à peu StnpiIoper, ne RQ, ANS CITE SE RL g9{Tète noire, parée de chaque côté d’une tache roussâtre. — Prothorax noir, avec les côtés et souvent une partie de la base d’un flave fauve. — Elytres d’un jaune livide parées chacune d’une large tache nébu- JEUSU 1.64 PE Un ee OL ME Long. 6mm à 7m, —— D'un rouge roux. — Suture frontale sans tuber- cules ÿ' et D. — Cuisses postérieures présentant une rangée de douze à quinze points pilifères. . . . . . . . A. castaneus, Illig. 33 Long. 4mm à 5mm, — D'un brun châtain. — Suture frontale trituber- culeuse œ. — (Cuisses postérieures à rangée de points pilifères nulle où presque nulle, ou réduite à deux ou trois points. . . . . . \ À. Solieri, Mk. Tête, prothorax et élytres jamais noirs, d’une couleur rouge roux où rouge flave, à peu près uniforme, plus pâle sur les côtés. . . . ….. 35 34 Prothorax au moins noir ou brun sur le disque, — Elytres de couleur variablé.e ntm, 0, +... 400... 04 GRO M TORNNRE =, V0 — lEcusson en triangle, plus large à la base que les deux premiers inter - valles des élytres. — Prothorax sans rebord à la base. — Primier article des tarses postérieurs aussi long que les trois suivants réunis. Long: Jun g 30m 4/2... 00.2 .. A.Illigeri, Heïz. 39 Ecusson allongé, parallèle dans sa moitié basilaire, moins large à la base que les deux premiers intervalles des élytres. — Prothorax finement rebordé à la base, — Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que les deux suivants réunis. — Long. 5m Q 5mm 4/2, A. ferrugineus, Mis. Elytres jaunâtres, avec la suture ou le rebord sutural noir ou brunâtre, 36/ sans taches sur le reste de leur surface. . . . . Ada 197 Elytres jaunâtres, parées de lignes ou de taches noires sur leur surface. 44 Æcusson allongé, parallèle dans sa moitié basilaire, moins large à la base que les deux premiers intervalles des élytres. Téte rougeûtre. — Suture frontale trituberculeuse. — Protho - raæ noir sur le disque et sur le devant ; d’un flave roussâtre sur les côtés et à la base, non rebordé dans la partie mc- 37! diaire de celle-ci. — Elytres rougeäitres avec l'intervalle | juxta-sutural brunâtre ; marquées d'une tache nébuleuse sur leur disque. — Long. knm à 4wm 1/2... A, lividus, Oil. il Ecusson en triangle, plus large à la base que les deux premiers inter- tres 0 ADN SU PUISE Ge TU, 38 (Suture fronaleitritubereuleusesst n'as suit, 4, ue sua Et 89 IButure frontale sans saillie. : . . .. 4 04, I 48 Prothorax rebordé en avant. Téte d’un rouge roux. — Prothorax d’un roux testacé sur les côtés et à la base; couvert sur son disque d'une large tache d'un brun noir couvrant la majeure partie du bord antérieur, 3% rétrécie en arrière et atteignant la base sur la ligne médiane ; marqué vers le milieu de ses côtés d’un point noirâtre. — Eiytres d'un roux testacé, à stries obscures. — Long. 8wm MO ou. ee +... .. À. hydrochæridis, F. Prothorax non rebordé en avant. . . . . . . ... . . . . . . . .« . A0 pi — Prothorax couvert sur son disque d’une grande tache brune, non prolon- gée jusqu’à la base. Men ere) Téte d'un rouge brun, plus obscur sur le front. — Cütés et base du prothorax d'un jaune testacé. — Elytres d’un jaune 49) roussûtre, avec la suture brune ; garnies postérieurement de poils livides, fins et peu apparents. — Long. 5mm' 41/2 à gmm, A. sordidus, F. Prothorax couvert sur son disque d’une grande tache brunâtre, prolongée ‘jusqu’à la base. . . . . de de Cat se et EU TR ER | Longueur de 7mm 4/2 à 9mm 4/2, —— Epistome faiblement auriculé. | _ — Suture frontale légèrement trituberculeuse œ et ©. — Protho- rax à peine ou non rebordé dans la partie médiaire de sa base. — Premier article des tarses postérieurs plus grand que les deux suivants réunis, presque égal aux trois suivants. AA(Elytres d'un flave rougeûtre avec la suture et le bord externe OTUNS. .. U. deslilee Ont meute RU NS NE ONU Longueur ne dépassant pas 6mm 4/2, — Epistome auriculé. — Suture frontale chargée de tubercules saillants au moins chez le 1, plus + faible chez la © , — Prothorax rebordé à la base. — Premier ariicle \ des tarses positrieurs égal aux deux suivants. . . . . . . . :. . 42 : Long. smm 4/2 à 6mm 4/2. — Tête d’un rouge roux. — Prothorax rebordé à la base. — Elytres roussâtres, souvent obscures sur leur disque. — Cuisses intermédiaires et postérieures pointillées, munies d’une rangée de trois à cinq points pilifères. , . . . A4. rufus, Moll. Long: Kmm {/2 à 5mm 4/2, — Tête brune sur le front. — Prothorax finement rebordé. — Elytres d’un flave rougeätre avec seulement la suture brune. — Cuisses intermédiaires et postérieures lisses ou im- | perceptiblement, pointillées. . . . . . . . . . . A, nitidulus, F. Tête. d’un rouge roux, obscure sur le front. — Prothorax finement re- bordé à la base, d’un bran luisant'sur le dos et d’un roux testacé sur les côtés, marqué vers le milieu de ceux-ci d’un point brun, — Elytres d’un jaunàtre mat à suture obscure. — Long. 50m ÿ &mm47/2, ! 43, ” A. immundus, Creuts. Jrête complètement noire. — Prothorax non rebordé dans la partie mé- diaire de sa base; noir avec les angles antérieurs et parfois les côtés d’un jaune orangé. — Elytres d’un jaune orangé avec l'intervalle | juxta-sutural noir, — Long. 30m Q 4mm 1/2 A. merdarius, F. Tête entierement noire. . . . .. . . . Le nn A ar ST TE 44 Tête noire avec les côtés d’un rouge roux ou fauve. Elytres à stries noires, avec ou sans taches sur les intérvalles. Prothorax finement rebordé à la base, d’un noir brillant, avec les côtés d'un jaune roussâtre. — Intervalle juxta-sutural des 45 élytres, et stries au moins en partie noirs.— Long. kmm à 5mm, A. lineolalus, Illig. Elytres à stries de la même couleur que les intervalles, ou brunes : parées sur les intervalles de taches noires ou brunes plus ou moins nombreuses. 46 Elytres parées chacune de quatre taches noires isolées, et d'une ligre longitudinale noire située sur le septième intervalle. — Ecusson en triangle, moins large ou aussi large à la base que les deux premiers intervalles des élytres. à 46/Prothorax finement rebordé à la. base, noir, avec les côtés: d'un rouge roux, paré vers le milieu de ceux-ci d'un point obscur. — Long. &mm 1/2 à 6mm, . . . . . A. melanostictus, Schm. | Elytres parées de groupes. de taches en partie reliées ensemble. — Ecus- \ son plus large à la base que les deux premiers intervalles des élytres. 47 lÉlytres parées chacune de trois taches ou groupe de taches, situées : | la première à la base du cinquième intervalle, la deuxième au quart antérieur des troisième et quatrième intervalles ; la troisième aux deux tiers des troisième, quatrième et cinquième intervalles ; et pré- sentant une bande noire allongée sur le septième. — Ventre jaunâtre. 47 Prothorax finement rebordé à la base, noir, avec les angles de devant ou les côtés rougeâtres. — Long. 3mm 1/2 à 6mm 4/2. A. inquinatus, Herbst. Elyires parées chacune de deux rangées de taches courbées à leur extré- mité, et se réunissant plus ou moins à la suture. — Ventre noir ou brun. . pre" ‘s . . . CC] . So ‘e . . . . CE CC . e. 0 , Ca 48 ZT = Tache antérieure du quatrième intervalle des élytres n’atteignant pas la | base de cet intervalle ; rangée externe brune et confuse, naissant à la base des septième et huitième intervalles et se prolongeant jusqu'aux deux tiers. — Cuisses postérieures fauves. | Prothorax faiblement rebordé à la base, noir, avec les angles antérieurs ou les côtés rougeâtres ; marqué vers le miheu de ceux-ci d’un point obscur. — Long. 4m 4 5mm. , , . ,,. 48 A. pictus, Sturm. Tache antérieure du quatrième intervalle allongée, atteignant la base de cet intervalle ; rangée externe noire et assez nettement indiquée, naissant à la base des septième, huitième et dixième intervalles. — Cuisses postérieures brunes. Prothorax rebordé à la base, noir, parfois avec une transpa- rence rougeûtre sur les côtés, ou seulement aux angles anté- | | | rieurs.— Long. 30m 1/2 à 5mm, . , : . A. tessulatus, Payk. Elytres d’un fauve jaunâtre, parées chacune de sept à huit taches noires isolées. — Premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. Téte noire, rugueusement ponctuée, avec les côtés d’un rouge roux. — Prothorax à peine rebordé à la base, noir, avec les côtés jaunâtres, et parfois la base d’un rouge roux. — Lon- queur 3mm 4/2 à 5mm4/2, . . . . . . . A. conspureatus, L. A9 Elytres d’un fauve rougeàtre parées chacune de deux rangées longitudi- nales de taches noires. — Premier article des tarses postérieurs aussi long que les trois suivants réunis. Téte presque lisse, finement et éparsement ponctuée, noîre, avec les côtés d’un fauve livide. — Prothorax presque indistincte- ment rebordé dans la partie médiaire de sa base, d’un fauve livide, marqué parfois d'une tache obscure vers le milieu de ses côtés. — (Long. &mm à 5mm, , , . . , A. sticticus, Panz. Elytres d’un flave jaunâtre, ordinairement parées chacune d’une grande tache nébuleuse, Prothorax noir, avec les côtés et souvent une partie de la base d'un flave jaunâtre. . . . . . . .. L des RE VARIE CU Elytres sans taches nébuleuses; d’une couleur uniforme ou parées de | taches. DPI D DES 0, 0, Je: trempe D ET OR on : CE) . st . . . 53 Di Joues obliquement coupées au-devant des yeux. — Têle noire, parée de _ chaque côté de lépistome d’une tache jaunâtre. — Suture frontale trituberculeuse , ou à peine trituberculeuse ©. Elytres garnies postérieurement d’une pubescence peu apparente. 54 Longenng sum, 7, 1... . .. . À. consputus, Creutz. Joues transversalement coupées au-devant des yeux. — Tête noire, parfois avec une transparence rougeâtre sur les côtés de l’épistome, | mais alors suture frontale sans saillie @ et ©. . . . . . . . . . . 62 LPS frontale plus 1 ou moins © trituberculeuse. — Tête noire. — Prothorax ordinairement sans rebord à la base. — Plaque métas- | fatale HAnEtnÉe sur toute sa surface. — Long. 4mm 4 6mm, A. punctato-sulcatus, St. Suture frontale sans saillies æ1 et ©. — Tête noire. — Prothorax ordi- nairement rebordé à à la base, — Plaque métasternale ponctuée seu- lement ‘sur les bords. — Long. kmm 1/2 à ‘Tom 4/2. É 9: (1) A. TRAME Brabm uture frontale sans saillies 1 et ©. — Tête noire, parfois d’un rouge roux sur les côtés. — Prothorax sans rebord à la base. — Plaque métasternale pubescente. — Long. 4kmm 1/2 Q 5mm 17/2, A. pubescens, Sturm. Joues transversalement coupées au-devant des yeux. — Téte et prothorax d'un noir bronzé, avec les bords de la première et les côtés du second d'un rouge orange. — Elytres en partie = pubescentes, jaunâtres, parées de deux groupes de taches noires sé = rebordé à la base. ou brunes et d'une bande noire sur le calus humeéral. 5 E Potioran non rebordé dans la Es mire de sa base. . 55 (1) Il est difficile d'admettre l’A. prodomus et l’A. pubescens, comme deux “espèces différentes du punctato-sulcatus, les caractères qui les séparent n'étant pas constants ; ceux fournis par la plaque métasternale, signalés par Erichson “et par Mulsant, ne sont pas de nature à justifier l’existence de ces trois.espèces- ST «Des Corps oblong. — Elytres sensiblement élargies vers les deux. tiers posté- | rieurs, — Tarses d’un jaune livide. — Long. kmm 1/2 à à 7m 1/2. 54 (1) A. contaminatus, Herbst. Corps étroit, allongé. — Elytres presque parallèles. — Tarses d'un roux fauve. — Long. 5m 1/2 à 6mm 1/2, , . A. affinis, Panz. ‘Joues coupées transversalement au-devant des yeux. -— Premier article des tarses postérieurs presque aussi Jong que les trois suivants réunis. — Longueur de 6mm 4/2 à 48mm 4/2, , . . . . ... , .... 56. 59! Joues coupées obliquement au-devant des yeux. — Premier article des tarses postérieurs aussi long ou moins long que les deux suivants \ réunis. — Longueur ne dépassant pas 6 à 7mm, , , . .", , . . , b9 Tête et ie entièrement noirs. — [ntervalles des élytres densément | ponctués, ou seulement bissérialement pointillés. . . . . . . . . à 57 56 (Tête noire ou d’un noir brun. — Prothorax noir et rouge sur les côtés, ou d’un brun noirâtre plus clair sur les côtés. — Intervalles des élytres lisses ou presque impointillés. , . . . . . . . . . . . . . 58 Antervalles des élytres plans et bissérialement pointillés. — Suture frontale en angle dirigé en arrière. Elytres d’un flave jaunâtre à stries noires, avec ou sans taches de cette couleur sur les intervalles ; ou complètement noires: 57/ — Long. 60m 1/2 à 40mm, , , . , . . . . (2) A. luridus, F. Intervalles des élytres subconvexes et densément ponctués. — Suture frontale en ligne transverse. Elytres passant du rouge au rouge roux et au noir. — Lon- 4 gueur 6mm 1/2 & 8mm 4/2 . . . .. . . A. depressus, Kug. (4) L’4. obliteratus, Panz , considéré par plusieurs auteurs comme une es- pèce distincte de l'A. contaminatus, ne nous semble être qu’une synonymie de ce dernier, tout au plus pourrait-on en faire une variété; mais il est difficile: de l’élever au rang d’espèce, d’après le peu de caractères distinctifs qui les sé- parent. Ces caractères sont les suivants : Prothorax cilié sur les côtés. — Long. 5mm 1/2 à 7mm, , . , ...... A. contaminatus, Herbst. |Prothorax non cilié sur les côtés. — Long. 4mm 1/2 à 5mm 1/2... .:. , A. obliteratus, Panz. (2) Muller a décrit sous le nom de À. gagales, la variété noire de VA. luridus. pee dE Ch fntervalies des élytres plans, lisses. — Stries fines et légères. — Tête et -prôthorax noirs, le second rouge sur les côtés — Elytres d’un ‘roùge brique, parées chacune d’une tache noire vers leur milieu. — gl Long. 9mm 4 414mm, , ., . ..... A. bimaculatus. Laxn. Intervalles des élytres subconvexes, presque impointillés. — Tète, pro- . {horax et élytres d’un noir brun plus clair sur les côtés ; parfois élytres d’un rouge brun. — Long. 10m 4 13mm17/2, . . A. rufipes, L. doboux présentant un petit espace lisse imponctué vers le milieu de ses côlés. — Tête et prothorax entièrement noirs ou d’un noir brun. — Elytres d'un noir brun, plus clair sur le calus huméral et à l’ex- Bg{ trémité. — Long. 4mm 1/2 Q 5mm 1/2. A, mmontivagus, Er. Prothorax sans espace lisse vers le milieu de ses côtés. — Tête et pro- thorax d'un rouge roux brun, ou d’un noir brun rougeûtre sur les ons Longueur. depassant 5m, , ,.. ,:. . , :..,,! 60 Suture frontale sans saillies &1 et ?.— Dessus du corps entièrement dun rouge roux brun, plus clair sur les élytres. — Intervalles de celles-ci superficiellement pointillés. — Long. 5m Q 6mm, A. pollicatus, Er. 60 Suture frontale trituberculeuse 1, ou sans tubercules ©. — Tête et prothorax d’un noir brun rougeûtre sur les bords. — Elytres d’un noir brun inégal, parfois rougeâtres en partie, ou présentant des taches rougeâtres, — Intervalles ponctués, parfois ruguleux. — Long. 6mm à A en des Ms no ... . A, mixtus, Vill {Interva les déselniresnon (rebardés he re à le MEME NO (intervattes des élytres rebordés chacun sur les côtés, . . . . . . . , 65 !Prothorax toujours glabre. — Elytres noires ou brunes, toujours glabres sur leur disque. |Ecusson au moins aussi large à la base que les deux premiers Pienvallesaiestlyines sue. sen hard nor roches 68 Prothorax pubescent au moins chez le œ1. — Elytres complètement pu- AT PR an da à ete taie to OU a RE Elytres complètement glabres ; intervalles ponctués sur un fond granuleu- | sement et densément pointillé. | Téte et prothorax noirs, le second rebordé à la base. — Fe noires ou d'un noir brun. — Long. su QG TR ARS RTS A. sericatus, Schmt. Elytres finement pubescentes vers leur extrémité; intervalles grossière- ment et ruguleusement ponclués. Téte et prothorax noirs, le second rebordé à la base. — Elytres brunes ou d’un brun rouge. — Long. 6mm à gmm, ,,, | A. thermicola, Sturm. Prothorax rebordé à la base. — Ecusson plus large à la ei que les centes, rougeâtres ou d’un rouge brun, avec des taches plus claires deux premiers intervalles des élytres. — Celles-ci finement pubes- sur le calus huméral et près de l'extrémité. — Long. 5mm 17/2 QT a pe pere 8165 mune v'ecce ce des A RENNES RTE. de non rebordé dans la partie médiaire de sa base. — Ecusson moins large à la base que les deux premiers intervalles des élytres. — Celles-ci brunes, garnies de points pilifères bissérialement disposés, d’où sortent des poils jaunâtres. — Long. 3m à 3mm 4/2, : A. RP F. aussi large à la base que les deux premiers intervalles des élytres. — Celles-ci d’un rouge violâtre, à intervalles rebordés, chargés chacun dans leur milieu d’une ligne longitudinale en relief et guillochée. — Long. 3mm 4/2 à 5nm 4/2... ,....:.. A, poreus, F. È rebordé à la base. — Tête et prothorax noirs. — Ecusson 9 \Prothorax non rebordé dans la partie médiaire de sa Te — Tête et prothorax noirs bordés de rouge roux. — Ecusson plus large à la base que les deux premiers intervalles des élytres. — Celles-ci d’un rouge roux clair, parées de taches noires confuses vers l'extrémité ; intervalles finement rebordés chacun sur leurs côtés, . lisses dans leur ‘milieu. — Long. 4mm 1/2 à 5mm 1/29, .. a. Zenkeri, Germ. TS PT ES IS ee - A6me Genre. — Ammzæcus, Mulsant. Les Ammeæcius se lient naturellement aux Aphodius, ce- pendant leur faciès est différent. Ils ont la tête voûtée, sou- vent fortement échancrée au-devant de l'épistome, et les élytres arquées sur le dos. .j' — Plaque métasternale concave. ® — Plaque métasternale plane. Les Ammæcius sont représentés en France par les espèces suivantes : Chaperon chargé d’un relief transverse. — Prothorax en partie imponc- n D nn in à due de dla Ent ed Et done OS É té LAREUR sans relief transverse. — Bin complètement ponctué. 3 ‘Angles antérieurs du chaperon en forme de dent. — Prothorax offrant vers le milieu de ses côtés un espace lisse imponctué.— Long. 5m 1/2 9, à por 1/2. LE RE RSR He Le ct A. elevatus, OI. Angles antérieurs du chaperon subarrondis — Côtés du prothorax pad sans espace lisse. — Long kom 4 5mm, A. brevis, Er. ISuture frontale sans saillies @ et ©. — Intervalles des élytres imponc- tués. — Long 3mm 1/2 Q 4mm 4/2, , . . . . A. gibbus, Germ. 3. Suture frontale trituberculeuse chez le @, mutique ou peu apparente | chez la ©, — Mptprraiee des élytres ponctuées. . . . . . . . . . k rouge testacé pâle. — Long. 4mm 4 5mm, A. Pyrenæus, du V. be et jambes ordinairement noires, parfois brunes. — Tarses d’un A entièrement d’un beau rouge, ou d’un rouge roux clair. — Lonÿ. ÉmarGiG um a ire, . . A. varicté rugiceps, Mis. ATve Genre. — Hexazus, Mulsant. Les Hexalus diffèrent des Aphodius et des Ammæcius, par la disposition des stries de leurs élytres, dont les sept pre- mières, au lieu de cinq, s’avancent jusqu’à la base entre le calus huméral et la suture. Une seule espèce : Complètement noire, luisant. — Suture frontale presque indistincte. — Prothorax rebordé à la base, ponctué, offrant un espace lisse vers le milieu de ses côtés. — Ecusson plus étroit à la base que les deux premiers intervalles des élytres. —- Celles-ci à stries profondes et intervalles lisses. — Long. kmm à 5mm, .,. , ... H. simplicipes, Mis. 18m Genre. — Heprauracus, Mulsant,. Les Heptaulacus ont les élytres creusées de sept sillons, séparés par des intervalles saillants, au lieu d'être rayées de dix stries. Ce caractère ne permet pas de les confondre avec les autres Aphodidæ. On les trouve principalement dans les terrains sablonneux et arides. Dans chaque espèce de ce genre, les sexes se différencient par des caractères particuliers. En général, l'éperon des jambes antérieures est obtus, est souvent courbé en forme de crochet à l'extrémité, chez le ; tandis que d’ordinaire il est graduellement rétréci et droit chez la ©. Ce genre est représenté dans la faune française par les quatre espèces suivantes : |Joues auriculées. — Les cinq premiers sillons internes des élytres moins larges que les intervalles. Téte, prothorax et élytres d'une couleur fauve ou brunätre. — Long. 3m 4/2 à &mm 4/2, 7, 0 .. H. villosus, Gyll. Joues coupées au-devant des yeux transversalement ou obliquemegt. — À Silions des élytres plus larges que les intervalles. . . . . . . ee LS 6 TON RÉ Sn à APN C Pas Tête et prothorax fauves ou d’un rougeätre livide. — Chaperon à angles antérieurs assez vifs. — Sillons des élytres non ponctués. Joues transversalement coupées au-devant des yeux. — Elytres 9/ d’un fauve clair, marquées chacune de cinq taches brunes. — 271017 EE al VER ES AR DRE NS H. sus, Herbst. Tête et prothorax noirs. — Chaperon à angles antérieurs subarrondis, We Dillon des élytres porictués. … | 4 4 42e, 1.4 Rd. A. 3 ; Chaperon tronqué en avant, non échancré et non abaissé dans le milieu de son bord antérieur. — Joues transversalement coupées au-devant des yeux. — Elytres fauves marquées de taches brunes. —-- Lon-. 2 QD, se bob H,. alpinus, Drap. Joues obliquement coupées et arquées au-devant des yeux. — Elytres es échancré et abaissé dans le milieu de son bord antériezr. — d’un rouge fauve, marquées de taches brunes. — Long. 39m G kmm, H. testudinarius, F. A9me Genre. — PLacioconus, Mulsant. Les Plagiogonus se distinguent des genres voisins, par leurs élytres obliquement coupées à l’angle sutural, armées chacune d’une petite épine à l'extrémité de leur suture, et offrant seulement leurs cinq premières stries avancées jus- qu'à la base. œ — Sature frontale en angle dirigé en arrière. ® — Suture frontale transversale, en ligne droite. Ce genre est réduit à une seule espèce qui vit de préférence dans les terrains sablonneux : Noir, ou noir châtain. — Prothorax écointé à ses angles postérieurs et non rebordé. — Long. 299 1/2 à 30m 1/2, P. arenarius, O!. 20m Genre. — Oxyowus, de Castelnau. Les Oæyomus sont faciles à distinguer par leurs élytres creusées de dix sillons au lieu de sept, et par leur prothorax creusé d’un sillon sur sa ligne médiane. de AE Ils vivent principalement dans les matières végétales en décomposition, et ne volent que le soir après le coucher du soleil. ot — Epistome gibbeux dans son milieu. — Suture frontale légèrement sail- lante à ses extrémités. ® — Gibbosité de l'épistome presque effacée. — Suture frontale non saillante à ses extrémités. Une seule espèce : Noir parfois grisâtre en dessus — Prothorax rougeûtre en devant nu LONG. AR AT à SM, SL, O. porcatus, F. QAme Genre. — PLeuroPnonus, Mulsant. Les Pleurophorus diffèrent des Oxyomus, avec lesquels ils ont une certaine affinité, par leur prothorax sillonné et leurs tibias postérieurs quadridentés à leur côté externe. Pas de caractères sexuels bien saillants. Ce genre renferme les deux espèces suivantes : Chaperon entaillé en avant. et faiblement rebordé dans l’entaille. — Premier article des tarses postérieurs parallèle, allongé, plus long que les deux suivants réunis.— Long. 30m ÿ 3mm 1/2, JP. cæsus, Panz. Chaperon échancré en avant et non rebordé dans cette échancrure. — | Premier article des tarses postérieurs court, graduellement renflé vers - | l'extrémité, moins long que les deux suivants réunis. — Long. 3mm Le ue À RECRUE RARES" P. sabulosus, Mk. 22me Genre. — Ruayssemus, Mulsant. | | Les Rhyssemus ont un faciès particulier ; leur prothorax est creusé transversalement de sillons plus ou moins pro- fonds, séparés par des intervalles saillants. Ils vivent égale- ment dans les végétaux en décomposition, et en général . dans les lieux secs et sablonneux. | — 0 — sc — Plaque mésosternale concave. ® — Plaque mésosternale plane. Les espèces françaises de ce genre sont : ‘ {Elytres sillonnées de rainurelles larges, crénelées par des points. . : 2 ) Elytres à stries où rainurelles étroites, non créneltes ou faiblement cré- nelées par des strioles transverses. . . . . . . . . . . EN DIRES {Intervalles des élytres également plans, présentant chacun dans leur milieu une rangée de granulations plus ou moins saillantes. — Long. 3wm 4/2 à 4mm, . , ....:... LR. algiricus, Luc. Intervalles des élytres finement marqués de points distincts, plans, exceplé les troisième, cinquième et septième qui sont légèrement ca- rénés. — Long. &Mm, ,..,...... KR. Marqueti, Reiche. Intervalles des élytres inégalement saillants, . . . . . . . . . . ni & Intervalles des élytres également saillants. . . . . . . . . . . . . . 5 Prothorax à sillons peu profonds et intervalles lisses, peu saillants, sou- vent réduits à de simples gibbosités. -— Suture et intervalles deuxième, _ quatrième et sixième des élytres, à arêle lisse, légèrement plus saillants que les autres. — Long. kmm QG 4mm 1/2, . ... 4 R. sulcigaster, MIs. et R. ruqueux. — Suture et intervalles deuxième, quatrième et sixième des élytres fortement saillants, à arête légèrement crénelée. — Long. 3mm Q Emm, , . ....,...... MR. Godarti, Mi. Prothorax à sillons profonds, granuleux, et intervalles saillants, lisses, sauf celui de la base. — Elytres à intervalles plans chargés d’une double rangée de verrues. — Soies du bord postérieur du prothorax . graduellement raccourcies entre sa partie médiane et ses bords latéraux. — Long. 3m à &mm, , ,.,....... KR. germanus, L. = à sillons profonds et intervalles saillants, mal délimités, ver- Man à sillons peu profonds, verruqueux ; intervalles fortement _ Verruqueux. — Elytres à intervalles fortement saillants et à arête _ tuberculeuse. — Soies du bord postérieur du prothorax de longueur presque uniforme. — Long. 30m 1/2 à 4mm. R, verrucosus, Mis. ue Le R. Algiricus n'avait pas encore été signalé comme espèce française. J'ai trouvé cette espèce en nombre près de la plage de Cette, en décembre 4880. Depuis, j'ai reconnu encore celte espèce dans des individus trouvés par M. Mayet à Montpellier, à Béziers, à Carpentras, à Amélie-les-Bains et à Banyuls. Il n’y a donc pas à douter que l'Algiricus n’appartienne à notre faune. | Le R. Marquetr semble être une espèce douteuse ; je n'ai jamais vu l’unique exemplaire décrit par M. Reiche, et jamais aucun Rhyssemus se rapportant à cette description, ne m’est passé sous les yeux ; il y a tout lieu de croire que. l’auteur se sera trouvé en présence d’une des nombreuses variétés de l’Algiricus. 23m Genre. — Drasricaus, Mulsant. Les Diastichus se distinguent des Rhyssemus, par leur pro- thorax non cilié sur les côtés, et ne présentant pas des inter- valles saillants séparant les sillons. Ils habitent principalement dans nos provinces du Nord, mais ils recherchent toujours les parties sablonneuses ou sèches. Une seule espèce : Noir ou d'un noir brun en dessus. — Téle ordinairement d'un rougeätre clair en avant. — Prothorax paré près de ses côtés d’une tache rougeâtre. — Long. 2m 1/2 à 300, D. vulncratus, Sturm. : Q4we Genre. — Psammogius, Gill. Les Psammobius diffèrent des genres précédents, par leur prothorax cilié sur les côtés, et creusé de sillons transverses profonds ; par leurs tarses à premier article triangulaire et leurs ongles presque indistincts. Ils vivent dans les endroits secs, sous les pierres ou dans le sable. L'us À Te Les se distinguent des © par une faible impression sur le métasternum. Les espèces françaises sont les suivantes : Prothorax non cilié à la base. — Intervailes des élytres plans; stries | étroites, peu profondes. — Long. :"m 41/2 à kmm 4/2... .., P. basalis, Mis. roms cilié à la base. — Intervalles des élytres convexes ; stries a ions n à eee Pen RME ST ROEANS 2 LL. postérieures munies de huit dentelures environ.— Long.3mm 4/2 D ce. P. porcicollis, Illig. Jambes postérieures munies de trois à quatre dents assez fortes. . . . . 3 Cils du prothorax courts, renflés à leur extrémité. — Sillons du protho- rax presque imponctués. — Long. 3mm à 3mm 42, , .. | P, sulcicoillis, Illig. Cils du prothorax grêles et allongés, sillons Reis RM PE TRS RUN «Côtés du pres non relevés en tranche horizontale, — Long. 4mm + TR un er P. insculptus, Kust. 4 « Côtés du prothorax relevés en tranche presque horizontale, surtout en avant. — Long. kmm à &mm 4/2, , , . . BP. scutellaris, Mk. 25% Genre. — DimaLia, Mulsant. Les Dimaliu se rapprochent des Psammobius par leur pro- thorax cilié sur les côtés et à la base, mais ils s’éloignent de tous les Aphodidæ par leurs organes buccaux incomplètement voilés par le chaperon ; ils partagent ce caïactère avec les Ægyalia. Ces insectes vivent dans les matières organiques en décom- _ position, sur les terrains sablonneux. Une Ha En ; É Noir: ou. noir brun en dessus. — Téte et prothorax couverts de points cycloïdes, ce dernier rebordé à la base. — Elytres à stries TT | ge profondes et intervalles à peine plus larges que les stries. — Long. 5mm à 5mm4/2, . . ,... +... . . D. sabuleti, Payk. 26% Genre. — Æcyaia, Latreille. Les Ægyalia forment le passage des Aphodidæ aux Geotru- pidæ par leurs organes buccaux incomplètement voilés par le chaperon. Ils se distinguent des Dimalia par leurs jambes postérieures munies, avant l'extrémité, d'une forte saillie transverse ; par leurs ongles rudimentaires à peine distincts; et par l’éperon externe des jambes postérieures en forme de spatule. Une seule espèce : Noir ou d’un noir brun brillant en dessus. — Téte grariuleuse. — Prothorax lisse en dessus, sans rebord à la base. — Elytres à stries fines et légères. — Long. &mm Q 5mm 1/2, A. arenaria, F, ame Groupe. GEOTRUPIDÆ Caractères. — Joues dilatées en forme de tranche horizontale coupant en partie le côté externe des yeux. — Antennes de onze articles, les trois derniers constituant Ja massue., — Pygidium en partie voilé par les élytres. — Abdomen de six segments. — Tibias postérieurs armés de deux épe- TOns. Ces insectes vivent dans les matières stercoraires, sous lesquelles ils creusent des trous très profonds pour y déposer leurs œufs. 27e Genre. — Minoraurus, Mulsant. Les Minotaurus sont des insectes d’assez forte taille, d’un noir brillant, et remarquables par les cornes dont leur a: thorax est armé chez le ©. | | 60. — œ — Prothorax armé de trois cornes. ) — Prolhorax chargé en avant d’un relief transverse el d’une petite dent sur D P chacun de ses côtés. Ce genre est réduit en France à une seule espèce, qui paraît habiter toutes nos provinces. Ovale oblong, d’un noir briülant. — Prothorax lisse sur son disque. — Elytres creusées de quatorze à quinze stries, les sept premières | avancées jusqu'à la base entre la suture et le calus huméral. — LongManenM/2: de DIMM, ele. lisse. .. M. typhæus, L. 28m Genre. — GEorrupes, Latreille. . Ces insectes sont ordinairement noirs, ou d’une couleur métallique variant du bleu au vert et au violet. Ils sont de la taille des Minotaurus, mais s’en distinguent par leur pro- thorax sans cornes ni saillie. o! — Arête longitudinale inférieure des jambes antérieures présentant toujours une ou plusieurs fortes dents en avant. — Cuisses postérieures offrant l’extré- mité de leur trochanter relevé en forme de dent et armées à leur bord posté- rieur d’une autre dent. Le G. sylvaticus fait exception à cette règle : chez lui, les cuisses pos- térieures sont inermes, æ! et ©. : Q — Arète longitudinale inférieure des jambes antérieures, le plus souvent, presque uniformément denticulée sur toute sa tranche, présentant parfois quelques dents plus saillaates en avant, mais toujours plus faibles que chez le 1. — Cuisses postérieures inermes, sauf chez le G. vernalis et G. Pyre- nœus; les © de ces deux espèces ont les cuisses conformées comme celles des #1. Les espèces françaises sont : al 1 stries profondes ; intervalles convexes, , , . . .. Nr, PRE j si à stries légères et intervalles plans, ou présentant des rangées OS ee en eee ee NON) NT TE ÿ HT NE 10098-— Ælytres à dix-huit stries, les neuf premières s’'avançant jusqu’à la base | entre la suture et le calus huméral. — Long. 14mm ÿ 25mm, ., 2: G. mutator, Marsh. lens à quatorze stries, les sept premières s’avançcant jusqu’à la base. 3 { Abdomen complètement pourvu de points pilifères. — Long. 18mm Q AR, mn due à no ete ne ve 0 COOUSUOECNEREIES — Long. 14mm ÿ ?24mm , ,,.... G. puncticollis, Malin. Elytres à stries légères, . intervalles plans. . 4 . . : . . 2 . | 5. { prise longitudinalement pourvu d'une raie lisse sans points ni poils. ne présentant des rangées striales de points, peu marquées, superf- cielles et en partie peu distinctes. . . . . . . brediiétüoin 6 Jambes postérieures armées à leur côté externe de deux saillies transver- salles. — Long. 13m Q 18mm, , , ; , G. sylvatieus, Panr. Jambes postérieures armées à leur côté externe de trois saillies trans- À versales. — Long. 46m G 20mm, , . , . G. hypocrita, Illig. | ‘Prothorax densément ponctué. — Abdomen complètement pourvu de points | pilifères. — Long. 14m Q 18mm,, ,.. .. G. vernalis, L. béni d'apparence lisse. — Abdomen lisse sur son disque. — Long. 20m à 47mm. .,,, ..,., 7 G@''Pyrenæus,;Charp. 99m Genre. — Sizorrures, Mulsant. Les Silotrupes forment le passage entre les Thorectes et les Geotrupes ; ils ont des élytres libres recouvrant des ailes . propres au vol comme ces derniers, mais en diffèrent par leur épistome en demi-cercle, et par l’article intermédiaire de la massue des antennes qui est entièrement visible pen- dant la contraction. ot — Arête inférieure des jambes antérieures présentant en avant une dent plus saillante que les autres. — Cuisses postérieures offrant des traces de dentelures. Q — Arête iuférieure des jambes antérieures irrégulièrement denticulée. — Cuisses postérieures inermes. AT T nv 0 Ce genre est réduit à une seule espèce, qui paraît parti- culière au midi de la France : Corps ovale, convexe, d'un noir luisant en dessus. — Prothorax plus ou moins ponctué, muni à sa base d'un rebord deux fois interrompu.— Elytres presque lisses, avec quelques traces de ran- gées slriales de points.— Long. 12mmG14mm, S. epistomalis, Mis. 30me Genre. — Taorecres, Mulsant. Les Thorectes ont le faciès des précédents, mais leurs élytres sont soudées et ne recouvrent. que des ailes rudi- mentaires ou nulles. Ils s’éloignent des Minotaurus et des Geotrupes, et se rapprochent des Silotrupes par leur épis- tome en demi-cercle, et la massue de leurs antennes à article intermédiaire visible entièrement sur sa tranche pen- dant la contraction. o' — Arête inférieure des Jambes antérieures irrégulièrement denticulée. © — Arête inférieure des jambes antérieures uniformément denticulée. En France ce genre est réduit à une seule espèce, qui est essentiellement méridionale : | Ovale, convexe, noir en dessus. — Prothorax muni à la base d’un rebord deux fois interrompu. — Elytres marquées de rangées Striales de points. — Dessous du corps et pattes d’un bleu foncé. 2 Dog. tom G agmm "1. 0: .. T. lævigatus, F. 3lwe Genre. — Borsoceras, Kirby. Les Bolboceras et le genre suivant, les Odontœus, semblent se détacher des autres Geotrupidæ et former un sous-groupe bien tranché par leur caractère. Is ont la suture frontale en ligne transversale, au lieu de l'avoir en angle dirigé en ar- rière ; le front armé d’une corne élevée chez le æ, et la su- ture des élytres rebordée de chaque côté. SR ot — Front armé d’une corne élevée et fixe. Q — Front chargé d’un relief transverse. Ce genre est représenté en France par une seule espèce: exclusivement méridionale : Corps presque hémisphérique, à peine allongé, d'un noir brillant en dessus. — Prothorax rebordé à la base. — Elytres à environ quinze stries crénelées, dont les sept premières s’avancent jusqu’à la base, entre la suture et le calus huméral. — Intervalles lisses. LORD. + Van GAMBIE RIM RL, .. B. Gallicus, Mis. 32%e Genre. — Ovonræus, Klug. Les Odontœus ressemblent aux Bolboceras, mais sont d’une taille plus réduite. Ils se distinguent de ces derniers par leurs yeux entièrement divisés par le prolongement desjoues, par leur prothorax à angles presque droits, et par la corne fron- tale du S, qui est mobile au lieu d’être fixe. ot — Front armé d’une corne mobile. — Prothorax muni de chaque côté d’une: saillie corniforme. Q — Front présentant un tubercule de chaque côté de sa ligne médiane, — Prothorax sans saillie corniforme. Ce genre est réduit à une seule espèce qui, quoique rare, semble se rencontrer dans toutes nos provinces. Son habitat n’est pas exactement connu : Ovale presque hémisphérique, noir brillant ou brun en dessus. — Prothorax rebordé. — Elytres à quinze stries crénelées par des points, les sept premières s'avançant jusqu'à la base entre la su- ture et le calus huméral. — Intervalles lisses. — Long. 6wm à mp, MP Een Ms. tite OU RSR ENR OUR — 93 — ane Groupe. TROGIDÆ Caractères. — Labre et mandibules à découvert. — Antennes de dix articles, les trois derniers constituant la massue. — Elytres à intervalles tubercu- leux. — Pygidium voilé. — Abdomen de cinq segments. — Jambes pos- térieures armées de deux éperons. Un seul genre français. ggme Genre. — Trox, Fabricius. Les Trox sont noirs, généralement terreux en dessus, ils sont remarquables par leurs élytres tuberculeuses. Ils vivent «en général dans les terrains secs, pierreux ou sablonneux, -et se nourrissent de matières animales desséchées. Les espèces françaises de ce genre sont les suivantes : hé bituberculeux. — Elytres chargées de tubercu’es ne formant ni côtes ni sillons réguliers. — Long. 8®m 4 10mm, ‘". perlatus, Scrib. ‘ Front non tuberculeux. — Elytres offrant des côtes et des sillons réguliers. 2 JElytres présentant dix stries ponctuées. — Jntervalles troisième, cin- quième, septième el neuvième, peu relevés, chargés de tubercules à @ / peine saillants. — Long 5m 1/2 à 6mm 1/2. . . ‘T. scaber, L. | ci oies troisième, cinquième, septième et neuvième, fortement relevés et chners de tubercules garnis chacun d’une touffe de soies. . . . . 3 Le sutural des élytres non canaliculé. — Long. 8mm à 9gmm, , . T. hispidus, Laich- jrs sulural des élytres finement canaliculé., — Long. 8mm à gmm, T. sabulesus, L. EEE Le T. cadaverinus, Illiger, qui ne paraît pas appartenir à la faune française, quoique ayant été signalé capturé en France, se rapproche du T. sabulosus ; il en diffère par sa taille plus grande et par les intervalles de ses élytres, qui. sont tous garnis d'une rangée de petites touftes de soies. se Groupe. HYBALIDÆ Caractères. — Labre et mandibules à découvert. — Antennes de dix articles, les trois derniers constituant la massue, — Elytres non tuberculeuses. — Pygidium voilé par les élytres. — Abdomen de six segments, — Jambes postérieures terminées par deux éperons. Les insectes de ce groupe sont ordinairement d’un noir brunûtre ; à première vue ils rappellent, mais en petit, les. Geotrupidæ. Ils ne sont représentés en Europe que par quelques espèces. qui habitent les contrées les plus chaudes et recherchent de préférence les excréments du porc ou de l’homme. 34me Genre. — Hypazus, Brullé. L'Europe ne possède que deux espèces de ce genre, qui paraissent assez rares en France, où elles ne se rencontrent que dans certaines parties de notre littoral méditerranéen : ot —:Epistome armé d’une forte corne légèrement arquée à son extrémité. ® — Epistome incrme. {Tète rugueusement ponctuée. — Prothorax creusé en avant chez le " d’une fossette séparant deux petits tubercules. — Long. 7mm à gmm, H. cornifrons, Brull. Tête lisse ou imperceptiblement et éparsement ponctuée, — Prothorax sans fosselte ni tubercules ÿ' et ©. — Long: 70m 4 8gmm, .. H. dorcas, F. DU Lee 3ôme Genre. — Hysosorus, Mac-Leay. Les Hybosorus se distinguent des Hybalus, par leur calus huméral saiilant et leur épistome inerme œ et ©. L’unique espèce que nous possédons en France, se trouve dans nos provinces méridionales, mais rarement : Noir brun en dessus. —- Téte ponctuée, lisse sur le front. — Pro- thorax superficiellement ponctué. — Elytres à dix-sept ou dix- huit stries, les neuf premières s'avançant vers la base entre la suture et le calus huméral.— Long. 5"® à 7m. H. Illigeri, Reiche. Gne Groupe. ORYCTIDÆ Caractères. — Labre et mandibules à découvert. — Epistome en triangle. — Antennes de dix articles, les trois derniers constituant la massue. — Pygi- dium non voilé par les élytres. — Abdomen de six segments. — Jambes postérieures armées de deux éperons. Les insectes de ce groupe vivent principalement dans nos provinces méridionales; on les trouve au pied des arbres, dans les débris de matières végétales, dans les bois vermou- lus et sur le bord des chemins, dans les endroits sablonneux. Ils ont une activité crépusculaire. À Les Oryctidæ se divisent en plusieurs genres qui sont : 36me Genre. — Ocnonæus, Le Pel. et Serv. Les Ochodœæus se distinguent des autres Oryctidæs, par leur petite taille, leur prosternum non relevé, ni antérieurement ni postérieurement, leurs yeux non coupés en avant par le prolongement des joues, leur couleur d’un fauve pâle et leur pubescence. | 96 — Ces insectes forment le passage entre les Hybalidæ et les Oryctidæ, certains auteurs les ont rangés avec les premiers; mais la forme de leur épistome et leur pygidium, non recou- vert par les élytres, indiquent suffisamment leur pinee dans ce dernier groupe. Les Ochodœus sont représentés en France par une seule espèce, qui paraît même assez rare : Ovale, jaunätre en dessus. — Téle et prothorax pubescents. — Ely- tres à huit stries. — Intervalles marqués de points donnant nais- sance chacun à un poil jaunâtre. — Dessous du corps jaunâtre. Long: sm Gay Lo ©. chrysomelinus, F. g7%e Genre. — ORYCTES, Iliger. Les Oryctes sont des insectes de grande taille, d'une cou- leur marron ; ils ont les yeux coupés en avant par le pro- longement des joues, et le prothorax muni d’une saillie transverse ; ce dernier caractère ne permet pas de les con- fondre avec les autres Oryctidæ. | Ces insectes sont répandus à peu près dans toutes nos provinces, mais principalement dans le Midi ; ils vivent au pied des arbres dont leurs larves attaquent les racines. On les trouve assez fréquemment dans le tan. ot — Tête armée d’une corne relevée. ® — Tète chargée d’un tubercule conique. Elytres complètement marquées de points assez rapprochés. — Lon- gueur 27mm 4 3gmm, , ! Le... ©. nasicornis, L. Elytres lisses sur leur disque ou imperceptiblement ponctuées. — Lon- quêdr pan ÿ gum. se, Ent .. . ©. grypus, Ilig. Ce simple caractère ne semble pas de nature à pouvoir établir deux espèces ; la deuxième ne doit être considérée que comme une variété de la première. CESSE CRT CL 38me Genre. — Payzzonarnus, Eschscholtz. Les Phyllognathus n'ont pas de saillie sur le prothorax et sont d’une taille plus petite que celle des Oryctes. ot — Tête armée d’une corne. — Prothorax présentant en avant une dépression profonde. Q — Tête inerme. — Prothorax sans dépression. _ Ce genre est réduit à une espèce répandue seulement dans le Midi : Oblong, convexe, marron en dessus. — Téte et prothorax fortement ponctués, ce dernier rebordé à la base. — Elytres non striées, offrant quelqu?s traces incomplètes de nervures. — Long. 18mm à 28mm, Se le L'Me -rs) e see) Ca) Le mlee Mass se), 6" ete . D. silenus, FE. 39we Genre. — PEnroron, Hope. Les insectes de ce genre sont de la taille des précédents ; ils en diffèrent par leur couleur noire ou noir-brun, par leurs mandibules tridentés au côté externe, et par la suture fron- tale et le prothorax semblables dans les deux sexes. Comme tous les Oryctidæ, les Pentodon sont principale- ment crépusculaires ; on les trouve errant sur le bord des chemins, et parfois sous des bouses. Nous en possédons en France deux espèces, qui vivent dans nos provinces méridionales. Suture frontale bituberculeuse. — Prothorax non rebordé à la base, marqué de points moins gros que ceux des élytres. — Pygidium den- sément ponctué. — Long. 19m à 25mm, BP, punmetatus, Viilers. Suture frontale chargée d’un tubercule médiaire. —- Prothorax finement rebordé à la base, marqué de points un peu rlus gros que ceux des élytres. — Pygidium légèrement ponctué. — Long. 19mm à 25mm, P,. puneticoïlis, Burm. ER (| LE La ue Groupe. CALICNEMID Æ Caractères. — Labre et mandibules à découvert. — Antennes de huit articles, les trois ou cinq derniers constituant la massue, — Elytres ciliées sur les côtés, ne voilant pas le pygidium. — Cuisses postérieures monstrueusement renflées ; jambes postérieures armées de deux SRRtRR Ce groupe se divise en deux genres réduits chacun en France à une seule espèce. k0we Genre. — Cazicnemis, Castelnau: Les Calicnemis se distinguent des Pachypus par leurs mas- sues antennaires, composées seulement de trois articles, et par leurs tarses postérieurs terminés par un seul ongle. L'espèce que nous possédons se rencontre sur notre littoral méditerranéen, dans les terrains sablonneux. @' — Prothorax armé d’une dent en avant; faiblement déprimé derrière celle-ci. @ — Prothorax inerme. — Pygidium gibbeux. Oblong, convexe. — Téte et prothorax d’un rouge brun, ou d’un brun rougeâtre, brillant. — Elytres d’un fauve jaunâtre avec l'intervalle juxta-sutural d'un brun rougeäâtre ou marron. — Long. hum g-46mm, 0.1.0 COR ... €. Latreillei, Cast. : &inme Genre. — Pacuypus, Latreille. Les Pachypus ont la massue des antennes composée de cinq articles, et leurs tarses postérieurs terminés par deux ongles. Les © sont complètement aptères. Ils se rencontrent sur notre littoral méditerranéen; les se : — 99 — tiennent pendant le jour sur les branches des oliviers, et les ©, privées d'ailes, vivent cachées aux pieds de ces arbres. o! — Des élytres et des ailes. Q — Pas d’élytres ni d'ailes. Téte et prothorax ordinairement noirs S', ou d'un brun rouge ?. — Chez le S des élytres d’un rouge brique ou d’un rouge marron, parées vers leur extrémilé d'une tache oblique noire. — Chez la ©, élytres représentées par deux petites écailles placées après le prothorax, et abdomen d'un roux jaunâtre, parfois noir. — Dong I ENIQ h5mn se 20 1, 1,7, 14 P. candidæ, Petagn. S5e Groupe. ANTHYPNIDÆ Caractères. — Labre et mandibules à découvert. — Tête constituant avec Pépistome un rectangle allongé, environ deux fois aussi long que large. — Front séparé de lépistome par une légère suture. — Antennes insérées sur Jes côlés du front, composées de dix articles, les trois derniers constituant x la massue. — Pygidium à découvert. — Abdomen de six segments. — Jambes postérieures armées de deux éperons ; larses postérieurs terminés par deux ongles longs et grèles. Ce groupe ne renferme qu'une espèce française, qui ap- partient au genre Anthypna. k2me" Genre. — Anraypna, Latreille. Les mœurs des Anthypna sont peu connues, les & seraient arboricoles et les © se tiendraient ordinairement cachées sous terre. : d — Abdomen dépassant les élytres. — Jambes intermédiaires offrant une échancrure profonde sur le côté interne, avant l'extrémité. : ® — Abdomen complètement couvert par les élytres , ‘le pygidium seul à découvert. | — 100 — Téte et prothorax d'un vert foncé, hérissé de poils de couleur rou- geûtre. — Elytres d'un brun rougeûtre légèrement foncé, avec quelques poils épars ferrugineux. — Pattes noires avec leurs tarses d'un rouge foncé. — Long. 7"® à 9m, A. abdominalis, F. Sme Groupe. MELOLONTHID Æ Caractères. — Labre et mandibules à découvert. — Epistome transversal, séparé du front par une légère suture. — Antennes insérées-sur les côtés du front, composées de neuf à dix articles, à massue d’un nombre variable de fouillets. — Pygidium à découvert. — Abdomen de six segments. — Jambes postérieures armées de deux éperons. — Ongles forts, munis en dessous d’une dent ordinairement arquée ; ceux des pattes intermédiaires et postérieures toujours égaux. Les insectes de ce groupe sont arboricoles ; à l'état par- fait, ils dévastent le feuillage des arbres, tandis que leurs larves, se nourrissant de racines, causent souvent de véri- tables ravages dans nos cultures. k3me Genre. — Poryruyzca, Harr., Les Polyphylla sont remarquables par leurs élytres sans côtes ni nervures, rougeûtres et parées de taches blanches. — Ils vivent dans les endroits sablonneux et habitent la plupart de nos provinces. o — Antennes à massue allongée, composée de sept feuillets égaux. © — Antennes à massue courte, composée de six feuillets inégaux. Ce genre est réduit à une espèce française : n Rougeâtre ou noïrâtre en dessus. — Antennes de dix articles. — . "4 Elytres parées de taches formées par des écaillettes blanches. — Pygidium sans prolongement. — Long. 33mm à 36mm. BP. fullo, Li T2 — AO — &kme Genre. — MeLoLonraa, Fabricius. Ces insectes se distinguent des précédents par leurs ély- tres à nervures longitudinales et leur pygidium terminé par un prolongement. Ils se rencontrent à peu près dans toute la France et ap- paraissent, certaines années, en nombre si considérable , qu’ils sont alors un véritable fléau pour l’agriculture. og! — Antennes à massue allongée, composée de sept feuillets égaux. ® — Antennes à massue courte, composée de six feuillets inégaux. Les espèces françaises sont : Rebord externe des élytres d’un flave jaunâtre. — Pygidium terminé par un prolongement tronqué à son extrémité gt et 2. . . . . . . . 2 40 Rebord externe des élytres noir. — Pygidium Lerminé chez le 1 par un prolongement arrondi à son extrémité . , . . . . - . . . « . . 3 ment du pygidium ovalaire et renflé avant l'extrémité. — Long. 20mm "7 9 RAR ie & IAE NS ut LUS vulgaris, usson moins large à la base que long sur sa ligne médiane, — Prolon- gement du pygidium graduellement rétréci chez le g, presque nul chez \ la ©. — Long. 2h4mm Q 27mm, , , . . M. variélé albida, Friv. / | Fe plus large à la base que long sur sa ligne médiane. — Prolonge- Prothorax et pattes d’un flave rougeàtre. — Long. 20mm & 22mm, .., | | : M. hippocastani, F. pe et pattes entièrement noirs. — Long. '20mm G 22mm, ., me \ | | | M. variété nigripes, Com. Le M. albida, érigé en espèce par certains auteurs, n’est | qu'une variété peu constante du M. vulgaris. De même le M. nigripes n’est qu'une variété du M. hippocastani. Le M. pectoralis, Germ., n’est ni une espèce, ni une va- mété, mais une synonymie de la variété albida. ENG &5me Genre. — Anoxia, Castelnau. Les Anoxia diffèrent des Melolontha, par leur corps plus cylindrique, leurs élvtres sans côtes saillantes, et leurs an- tennes à massue composée seulement de cinq feuillets chez le 'et de quatre chez la ©. Is s’éloignent des. Polyphylla également par la massue de leurs antennes, et par leurs ély- tres non parées de taches et portant des traces de côtes. — Leur pygidium ne présente pas de prolongement et est échancré à l'extrémité chez les espèces de France. 1 — Antennes à maseue allongée, composée de cinq feuillets. ® — Antennes à massue courte, ovalaire, composée de quatre feuillets. Nos espèces françaises sont principalement réparties sur le littoral méditerranéen. | - Ventre couvert de longs poils, laiteux et ondulés. — Long. 22mm à 1 on a de Mes de Ed mn .. . À. villosa, F.. ane du corps complètement noir, ainsi que les antennes et les pattes. 94 Long: 2200 à 25m, 12 ... . A. scutellaris, Mls. PATATE d’un rouge testacé ou brunàtre. . . . . . . . A {Prothorax sillonné sur les deux tiers de sa ligne médiane. — Rebord sutural des élytres non saillant. — Ongles munis en dessous, vers leur milieu, d’une dent arquée. — Long. 22mn à 25mm, , . ,, A. australis, Sch. saillant. — Ongles munis en dessous, à la base, d’une dent arquée. pren distinctement sillonné. — Rebord sutural des élytres | — Long. 28mm à 30mm, , . , .... A. matutinalis, Cast. : —, 103 — 4Gme Genre. — Ampuimazzus, Latreille. Les Amphimallus ont les antennes composées de neuf ar- ticles, dont les trois derniers seulement constituent la massue Set ©. Ce caractère ne permet pas de les confondre. Ils ont le même genre de vie que les Wélolontha, et parfois leurs larves causent autant de ravages. 1 — Antennes à massue allongée. ® — Antennes à masse courte, ovalaire. Les espèces françaises sont les suivantes : {Prothorax presque glabre sur son disque ; noir avec les côtés jaunâtres. — Elytres chargées chacune de cinq côtes, en comptant la suturale. 2 | A Prothorax pubescent sur son disque, d’une couleur uniforme, ou paré de deux bandes brunes. — Elytres chargées chacune de trois ou quatre D D nc ete URSS, Soil le ee: 3 assez longs. — Elytres brunes sur les côtés et à l’extrémité ; parfois entièrement noires. — Long.130m 1/2 Q 15mm. A. pygialis, Mis. 9 : Ve: garni -au-fevant du milieu de sa base, de poils blanchâtres Prothorax presque glabre, non garni de longs poils blanchâtres au- devant de sa base. — Elytres d’un fauve testacé. — Long. 14mm &G à: PRO Ne EME CL A. pini, OI. Prothorax inégalement pubescent, hérissé de poils très longs sur le disque, 3l et très courts ou presque nuls sur Les côtés. . . . . . . RER A Prothorax également hérissé de poils sur toute sa surface. . . . . . . 6 Pyeidium granuleux, hérissé de poils. — Long. 16®m 1/2 à 18mm, :) A. solsticialis, L. Ai nonctues, labre. "2 5" 4 SLR 5e ERA D TR Front-.noir. — Epistome d’un fauve jaunâtre. — Prothorax testacé, paré de deux bandes longitudinales brunes. — Ecusson finement ponctué, L pubescent.— Long. 14mm 1/2 à 15Mm 41/2. A. ochraceus, Knoch. ; Tête complètement noire. — Prothorax d’une couleur uniforme, brune. — Ecusson grossièrement ponctué, peu garni de poils. — Lon- gueur 120m 4/2 à 13mm 4/2. . . . .. A. nomadieus, Reiche. — 104 te presque glabres.—Long. 12m 41/2 à 14mm 4/2, A. fuscus, OI. M ue densément pribescentes ss. 4224410 0 tete ui Rita oki Tête, prothôrä*, éeusson, suture des élytres et bord externe et apical, | noirs ou d'un brun foncé, — Abdomen complètement glabre. — 1 Long. 10mm %4 42mm 4/2, ... ... : . . A. ruficornis, F. ( Complètement d’un rouge rosat ou jaunâtre, — Abdomen pubescent. . , 8 Prothorax couvert de poils assez longs. — Elytres creusées d’une fossette | bumérale. — Abdomen présentant une rangée de poils hérissés, lisse k sur le reste. — Long. 10mm Q 13mm 7e A. assimilis, Herbst, Prothorax couvert d’une pubescence très courte. — Elytres non creusées F Pune fossette humérale. — Abdomen complètement garni d’une pu- bescence courte et peu apparente. — Long. 14mm G 45mm, , ,., A rufescens, Latr. &7me Genre. — Ruizorrocus, Latreille. Les Rhizotrogus sont intimement liés avec les Amphimal- lus; aussi beaucoup d'auteurs les ont réunis en un seul genre. Leur distinction est facile par le nombre des articles composant leurs antennes, qui est de neuf chez les Amphi- mallus et de dix chez les Rhizotrogus. Chez ces derniers le front est toujours rougeàtre, jamais noir. ot — Antennes à massue allongée. ® — Antennes à massue courte, ovalaire. La faune française comprend les espèces suivantes : /Prothorax hérissé de poils. — Epistome sans saillies transversales, ou en offrant seulement les traces. 4{Pygidiumpubescent, : 4 4 à. 5 4 3 55008, NN Prothorax glabre.—Epistome toujours glabre, chargé d’une saillie transver- sale vers le milieu et parfois d’une seconde, moins prononcée en arrière. 3 Epistome hérissé de poils, sans trace de saillie transversale. — Lon- queur 15m 1/2 à 18nm, , , . . KR. æquinoctialis, Herbst. Epistome glabre, offrant les traces d’uue saillie transversale sur le milieu du front. — Long. 13 1/2 à 15mm 4/2. R. marginipes, Mis. | \ — 105 — Prothorax hérissé d’une touffe de cils relevés à son bord postérieur, au dessus de Pécusson. Prothorax cilié en devant, avec sa ligne médiane, la région su- turale des élytres, leur bord externe et une bande sur le py- 3/ gidium, d’un brun rougeûtre ; tout le reste d’un flave rou- gedtre-clair. — Long. 12%nm 4/2 à 4hkmm 4/9, 0. .— KR. maeulicellis, Vill. Prothorax non hérissé de cils relevés à son bord postérieur -— Pygidium _ jamais paré d’une bande brune. ras cilié à son bord antérieur. Er AS non cilié à son bord antérieur. . . . Prothorax marqué de points assez gros, séparés par des espaces densé- ment pointillés. — Ecusson superficiellement pointillé. — Région su- turale des élytres brune. — Ongles munis d’une dent située à leur base. — Long. 4kmm 4/2 à 16m, , :. .,. . R. æstivus, O!. 9(Prothorax marqué de points séparés par des espaces presque lisses. — Ecusson lisse marqué de quelques points épars sur les côtés. — Ely- tres d’un flave jaunàtre avec la région suturale de même couleur, — Ongles munis d’une dent située vers la: muitié ou le tiers de leur l Jongueur. — Long. 13mm 1/2 à 17m. LR. cicatricosus, Mis. : Ecusson lisse marqué de quelques points sur les côtés ou vers l’extrémité. — Pygidium couvert d’une pubescence très courte et peu distincte. — Jambes antérieures tridentées fortement chez la ©, faiblement chez } le @.— Long. 1100 1/2 à 13mm 4/2. ,. R. vieinus, Mis. ° Ecusson densément ponctué, rayé d’un sillon sur sa ligne méliane ; voilé en partie par une frange de soies naissant de la base du prothorax. — Pygidium glabre. — Jambes antérieures bidentées. — Long. 14mm à mu paie lle R. Reïcheiï, Mls. i8ve Genre. — SEricA, Mac-Leay. Ces insectes sont remarquables parmi les Melolonthidæ, par leurs yeux en boule, très saillants, débordant fortement au-dessus du front. Ils s'éloignent des genres précédents, par 8 — 106 — leurs élytres rayées de dix stries environ et par leur taille | bien plus petite; ils se rattachent par ces caractères aux genres qui vont suivre, et diffèrent de ceux-ci par leurs ély- tres très allongées et presque parallèles. SA ot — Antennes à massue allongée. ® — Antennes à massue courte, ovalaire. Ce genre est représenté en France par une seule espèce qui habite principalement les contrées froides et monta- | gneuses : Allongé, d'un rouge roux ou testacé. — Antennes de neuf articles. — Prothorax glabre légèrement ponctué. — Elytres à stries et intervalles ponctués. — Jambes antérieures bidentées à leur côté externe. — Long. 82m à 4A0mm. , ... ... . .:, . . S. brunea, L. kQme Genre. — MaLaperA, Mulsant. Les Maladera se lient naturellement aux précédents, mais leurs yeux sont peu saillants, leurs élytres plus courtes et leurs antennes composées de dix articles. Ils ont une activité plutôt diurne que crépusculaire. ot — Antennes à massue allongée. ® — Antennes à massue courte, ovalaire. Une seule espèce française : Ovale, ordinairement noir, parfois rougeâtre ou jaunâtre, mais rare- . ment; soyeux en dessus. — Antennes de dix articles. — Elytres. élargies vers les deux tiers postérieurs. — Jambes antérieures bidentées à leur côté externe. — Long. 7mm à 8mm,:, ,, .., M. holoserica, Scop. 50me Genre.— OmaLorcia, Stephens. Les Omaloplia diffèrent des Serica, par leurs yeux non, saillants et leurs élytres plus courtes ; des Maladera, par leurs antennes composées seulement de neuf articles et par leur — 107 — _ prothorax bissinué à la base. Ils se distinguent des genres ‘suivants par leurs jambes antérieures bidentées à leur côté ‘externe. Ils ont une activité diurne. @! — Poils du prothorax d’un gris noirâtre. ® — Poils-du prothorax d’un gris livide. ‘Ce genre est représenté en France par une seule espèce que l’on rencontre presque dans toutes nos provinces, mais principalement sur le littoral méditerranéen : Presque ovale. — Téte, prothorax et écusson toujours noirs. — Ely- tres d'un rouge brique avec la suture et les bords externes noûrs; ou entièrement noires. — Antennes de neuf articles. — Jambes antérieures bidentées à leur côté externe. — Long. 6mm à 7mm 4/2, O. ruricola, FE. ire Genre. — Trioconra, Mulsant. Les Triodonta se distinguent des trois genres précédents, par leurs jambes antérieures tridentées à leur côté externe, et des Hymenoplia par leurs antennes composées de dix articles et les ongles non munis en dessous d’une membrane. ot — Massue des antennes légèrement allongée. E — Massue des antennes courte, ovalaire, Ce genre est réduit, en France, à une espèce répandue dans mos provinces du Centre, mais principalement dans le Midi : Oblong allongé, d'une couleur jaunätre, complètement pubescent en dessus, sauf sur l'épistome. — Elytres s'élargissant jusqu'aux _ deux tiers de leur longueur. — Antennes de dix articles. — = Jambes antérieures tridentées à leur côté externe. — Long. 7w® PE Ma lar. 404 26 dionieluase cendre dr aquila, Cast. — 108 — 52me Genre. — Hymenopzia, Eschscholtz. Les Hymenoplia diffèrent des Triodonta, avec lesquels ils: ont beaucoup d’analogie, par leurs antennes composées de neuf articles et leurs ongles munis en dessous d'une mem- brane ; ils s’éloignent des autres genres précédents; par leurs jambes antérieures tridentées à leur côté externe et par la. présence de cette membrane sous les ongles. ot — Ongles des pattes antérieures inégaux, l'interne élargi et fortement -courbé. @ — Ongles des pattes antérieures égaux. Ces insectes ont une activité diurne ; ils vivent sur les fleurs et les graminées, et se rencontrent plutôt dans nos provinces méridionales. Nous en possédons en France deux espèces, mais la seconde semble douteuse, et ne doit être qu’une variété minor de la première. | x Longueur "mm à "7mm 1/2. — Epistome saillant sur le milieu de son | rebord : convexe tongitudinalement sur sa ligne médiane. — Prothorax finement rebordé. — Elytres offrant sur leurs trois cinquièmes de la . parlie interne, deux stries et trois sortes de côtes, dont la première et la suturale parées de cinq bandes longitudinales de poils blancs. . . H. strigosa, Ill. Longueur 4mm 1/2 à 5mm, — Epistome moins saillant sur son rebord, et moins convexe. — Prothorax presque sans rebord, surtout aux si nuosités. — Elytres offrant sur leurs trois cinquièmes de la particin- terne, six stries alternativement plus prononcées, et parées de deux ou trois bandes longitudinales de poils blancs. . . . , . Foi . A H. Chevrolati, Mis. | — 4109 — 40% Groupe. ANOMALIDÆ. ÆCaractères. — Labre et mandibules à découvert, — Epistome transversal ou rétréci d'avant en arrière, séparé du front par une suture. — Antennes insérées sur les côtés de la tête, composées de neuf articles, les trois der- niers constituant la massue, — Pygidium non voilé par les élytres. — Abdomen de six. segments. — Jambes antérieures bidentées à leur côté externe, munies d’un éperon ; les postérieures de deux éperons, — Tarses postérieures terminés par deux ongles inégaux, Les insectes de ce groupe sont ordinairement parés de vives Couleurs, souvent métalliques ; ils ont une activité diurne. On les trouve la plupart voltigeant en plein soleil autour des arbres et surtout des jeunes arbrisseaux dont ils dévorent des, feuilles; certains recherchent particulièrement les grami- nées et les céréales, d’autres enfin restent enfouis dans le ‘sable et ne sortent qu’à certaines heures. 53ne Genre. — Anomaza, Samouelle. Les Anomala sont parés de couleurs brillantes ordinaire- ment avec reflets métalliques. Ils se distinguent des Phyllo- pertha par leurs élytres convexes, par leur abdomen glabre pourvu seulement sur chaque arceau d’une rangée de points pilifères, et par leurs jambes postérieures renflées près de la base. Ils s'éloignent des Anisoplia par leur épistome transversal et par leur abdomen. œ — Massue des antennes allongée. Q — Massue des antennes courte. Nous possédons en France les espèces suivantes qui habi- tent principalement nos provinces méridionales : — 110 — Ongles des pieds antérieurs entiers. — Prothorax rebordé à la base. . . 2: os interne des pieds antérieurs bifide. — Prothorax non rebordé à la base, . «LU ee s « à + OO SISD EC NAN {Prothorax non cilié à la base au-dessus de l’écusson. — Dessus du corps de couleur ordinairement uniforme ; vert métallique. — Long. 16mm BAR. nn. Un 4 tuete mt re his ste CN SN RE I I couleurs variables passant du vert métallique au jaune doré brillant. gr cilié à la base au-dessus de lécusson, — Dessus du corps de — Long. 12mm 4/2 à 13mm4/2, ,., ..,... A.junii, Duft. {Prothorax couvert d’une pubescence longue et soyeuse. Dessus du corps de ‘couleurs variables passant du bleu obscur 3{ au fauve rougeûtre. — Long. 12mm à 13mm 4/2. , .,... A. devota, Rossi. Prathorant@labne ki. qu. ta socle eines HORS PRE Rs {Massue des antennes testacée ou brune. — Pygidium visiblement pubes- 4 cent. SL .0 0) de Me. EU, H 9 0 Lo te . de: 1e ‘ei le" RL a set 0 dE et ar lat Te È, D: Massue des antennes noire. — Pygidium presque glabre. . . . . . . . 6 |Massue des antennes d’un testacé pàle. — Epistome d’un vert cüivreux. — Bord antérieur des cuisses et extrémités des antérieures et inter- médiaires, bordées de flave, ainsi que les côtés du prothorax et de la base des élytres. — Long. 12mm 4 17mm, ,,,.,. A. vitis, F. Massue des antennes brunâtre, au moins en partie. — Epistome d’un vert jaunâtre métallique. — Bords antérieurs de toutes les cuisses, bordés de flave ainsi que les côtes du prothorax et de la base des ég= \ tres. — Long. 13®m 4 16mMm, ,,,,..,.,. A. Ausonia, Er. | Ongle interne des pieds antérieurs graduellement rétréci. — Prothorax et cuisses d’une couleur toujours uniforme, — Long. 12mm 4/2 à 6 'omm 4/2... , 0,7, te MN SONORE PA Ongle interne des pieds antérieurs renflé en dessous dans son milieu. — Prothorax et cuisses ordinairement bordé de flave. — Long. 130m & \ A 6mm, . . . L L3 . . . e L . . - L . L . 0 . A. oblonga , Er, L’A. Ausonia d’Erichson, semble n'être qu’une variété de l'A. Vitis. Il en est de même pour PA. Oblonga du même au — — A1 — teur, qui n’est qu’une variété peu constante de l'A. œnea. On trouve tous les passages entre ces prétendues espèces, et les espèces types déjà décrites. 54me Genre. — PnyLLOPERTHA, Stephens. Ces insectes se rapprochent des précédents par leur épis- tome transversal, mais leurs élytres sont plutôt planiuscules sur le dos, et leur abdomen est hérissé de poils iongs au moins sur les côtés. [ls ont latête et le prothorax toujours - hérissé de poils livides. o! — Tarses antérieurs à dernier article échancré en dessous. Q — Dernier article des tarses sans échancrure en dessous. Nos espèces françaises sont les suivantes : Tête et prothorax ordinairement d’un bleu ou vert métallique. — Ely- tres hérissées de poils, à environ douze rangées striales de points. — Pond OUR GA Am ANA US Ep 'horticolaT.. Tête et prothorax ordinairement noirs ou bronzés, — Elytres glabres à environ dix stries. — Long, 9mm® 4 41mm 1/2, BP. campestris, Latr. 59% Genre. — AxisopziA, Lepelet. Les Anisoplia se rattachent aux Phylloperiha par leurs élytres planiuscules sur le dos, mais ils s’éloignent de ces derniers et des Anomala, par leur épistome trapézoïdal, offrant en avant une protubérance relevée. o! — Massue des antennes allongée. ® — Massue des antennes courte, ovalaire. Le bord externe des élytres, leur couleur, les tarses et les ongles des pattes antérieures, offrent encore des modifi- cations dans les deux sexes, suivant les espèces. . Ces, insectes sont répandus à peu près dans toutes nos — 112 — provinces, on les trouve principalement sur les fleurs de graminées. | Elytres glabres ou garnies de poils seulement autour de l’écusson, : . 2 Elytres hérissées de poils. . . . . . . LT NE DS (Prothorax glabre ou garni d’une pubescence peu apparente. . . . . . . 3 (hotiaree, au moins en partié hérissé de poils. . . . . . . . . . . , 5 Jambes postérieures munies, vers les deux tiers postérieurs de leur côté externe, d’une couronne de cinq à six épines espacées entre elles irré- gulièrement. — Long. 12mm G 44mm,, , A. austriaca, Herbst. Jambes postérieures munies, vers les deux tiers postérieurs, d’une saillie obliquement transverse armée d’une série de dix à douze épines con - tiguës, 000 et el ere 6/6 Mer let Tell EN elite MT Tr Telle SIMS ER RTANIMARART Lee A Jambes antérieures munies d’une dent conique et pointue située à l'extré- mité interne, au point d'insertion des tarses. — Long. 120 à qu 4 D ge ds VERRE, FN ANT OR ET Jambes antérieures ne présentant pas de dent à leur extrémité interne au point d'insertion des tarses. — Long. 12mm à 13mm 1/2,,, .,. . A. tempestiva, Er. | Prothorax ordinairement sillonné sur toute la longueur de sa ligne mé- diane. — Ecusson rebordé sur les côtés. — Dessous du corps densé- : ment couvert de poils couchés sur l'abdomen. — Long. 10mm g 42mm, , PATEIL A. erwcifera, Herbst. 9! Prothorax offrant seulement les traces d’un sillon sur la partie antérieure de sa ligne médiane. — Ecusson non rebordé. — Dessous du corps couvert de poils peu serrés, en partie relevés sur labdomen., — (4. agricola, L. Long. 100m QG {mm 4/2, . Sete, Aie à d 7 |A. arvicola, OI. dre des élytres garnis de longs cils flavescents. — Long. 11"n à gl: 11m A. segetum, Herbst. , (Ropti des élytres non garnis de longs cils flavescents. . . , : . . . . 7 DT 7, TS EI no) Co [Ongle externe des jambes antérieures aussi long en se repliant que les deux derniers articles des tarses 1, ou aussi long que le dernier ®,. — Ongle interne nes’avancant pas jusqu'à la fente de l’ongle externe. — "Long. 80m g A0mm.., ,.., . . .. . .. A. villica, Mk. Ongle externe des jambes antérieures, aussi long en se repliant que le dernier article des tarses @1, ou moins long ©. — Ongjle interne | presque aussi long que l’ongle externe. — Long. 8mm à 10mm, , A. depressa, Er. 41e Groupe. HOPLIIDÆ. Caractères. — Labre et mandibules à découvert. — Epistome transversal. — Antennes non insérées dans une sinuosité des côtés de la tête, composées de neuf articles, parfois de dix, les trois derniers constituant la massue. — Pygidium non voilé par les élytres. — Jambes antérieures et postérieures sans éperons. — Tarses postérieurs terminés par un seul ongle quelquefois bifide. Ces insectes sont souvent revêtus de couleurs métalliques brillantes, produites par des écaillettes qui recouvrent leur corps. Ils vivent sur les graminées et les: arbustes, et sont principalement floricoles. Ce groupe est réduit au genre suivant : 56me Genre. — HopziA, liliger. Chez les Hoplia les caractères différentiels les sexes varient süivant les espèces. En général les & ont le corps plus étroit et les pattes postérieures plus robustes ; chez plusieurs espèces, les élytres et le prothorax sont plus densément squameux chez le œ et les jambes antérieures souvent mu- nies à leur côté externe, d’une dent de moins que chez BFatD, LS Nous possédons en France les espèces suivantes : — 114 — Elytres rebordées sur les côtés, mais non à l’extrémité. — Longueur 1 de 7mm à qumm, (te (alt Mere . CC] à . . sil,çoir "ve! sum nie RES . 2 Elytres rebordées sur tout leur pourtour. — Longueur ne dépassant pas Gmmàa 7mm,—Ongles des pattes postérieures légèrement bifides. % Ongle des tarses postérieurs bifides. — Ecusson sans poils ni écailles. Prothorax noir. — Elytres noires ou brunes G1, ou fauve 9, garnies d'écailles non contiguës comme le prothorax. — 9 Paltes noires ÿ' ou fauve ?. — Long. 7m 1/2 à 9mm, ,. ) (1) H, philanthus, Sulz. Ongles des tarses postérieurs entiers. — Ecusson revêtu de poils ou L' décatilege.". °C SP SAR | Dessus du corps couvert de poils æ, ou d’écaillettes ©, non contiguës, | ne voilant jamais entièrement la couleur foncière des élytres. — Des- sous du, corps et pattes noirs, revêlus de poils, mais jamais d'écailles. Prothorax à angles postérieurs vifs et prononcés. — Long. 9mm | ARR LUE DE RER +... + + +. «+ H. praticola, Duit. | \ Dessus du corps couvert d’écailles contiguës ou imbriquées, voilant tou- jours la couleur foncière chez le ÿ', ou parfois la laissant apparaître chez la ?. — Dessous du corps et cuisses revètus d’écailles. . , 4 Prothorax à angles postérieurs arrondis et non relevés. — Dessus du corps couvert d’écailles imbriquées, voilant complètement la couleur foncière chez le 1, ou d’écaillettes contiguës la laissant apparaître chez la ©, — Elytres garnies de quelques poils courts, presque glabres. Dessus du corps d’un beau bleu argenté chez le ÿ, ou d’un brun noirâtre chez la S.— Long. 9mm à 10mm, , k H. cœrulea, Drury. Prothorax à angles postérieurs vifs et prononcés, relevés sur les côtés. — Dessus du corps couvert d'écaillettes contiguës, voilant la couleur foncière æ1 et Q. — Elytres garnies de poils ràpeux. | Dessus du corps d’une couleur mate, variant du vert cendré au \ jaune rougeâtre. — Long. 99m à 14mm 1/2. H, farinosa, L. (1) LH. philanthus et V'H, praticola, se séparent naturellement des autres Hoplia, par leurs antennes de dix articles, au moins chez le @', tandis qu’elles sont toujours de neuf chez les autres espèces. Nous avons cru utile pour l’usage de ce tableau, de ne pas tenir compte de cette coupe, dans la pratique, ce caractire élant trop difficile à apprécier. — 115 — Elytres, dessous du corps et cuisses, revêtus d’écaillettes espacées entre elles. Dessus du corps d’un brun noirâtre. — Long. 5mm 1/2 à 6mm 1/2. : H. graminicola, F. Elytres, dessous du corps et cuisses, revêtus de poils courts et couchés, très brillants sur Pabdomen. Dessus du corps d’un roux brunätre passant au fauve. — Long. 6mm G'mm, ,,,,,..,...... MH. brunnipes, Bon. L’H. Hungarica, Burn. (nuda, Er.), semble n'être qu'une variété de l’H. brunnipes : elle n’appartient pas à notre faune française. 429€ Groupe. CETONID Æ. Caractères. — Labre et mandibules à découvert. — Epistome peu visiblement séparé du front par une suture. — Antennes insérées dans une sinuosité profonde des côtés de la tête, composées de dix articles, les trois derniers constituant la massue. — Elytres fortement échancrées à leur côté externe. — Pygidium non voilé. — Abdomen de six segments. — Jambes anté- rieures armées de deux ou trois dents à leur côté externe. — Jambes postérieures munies de deux éperons. Les insectes de ce groupe vivent principalement sur les fleurs, on les trouve aussi suçant les gommes sécrétées par les plaies des arbres. 57me Genre. — Oxyrayrea, Mulsant. Les Oxythyrea se distinguent des insectes composant les genres suivants, par leurs jambes antérieures bidentées à leur côté externe ; ils s’éloignent surtout des Cetonia par leur corps hérissé de longs poils et par les côtes de leurs élytres. | — 16 — œ' — Abdomen présentant une dépression sur sa ligne médiane, et paré d’une tache blanche sur chacun des quatre premiers arceaux. Q — Abdomen sans dépression et sans lache. Une seule espèce française : Dessus du corps d'un noir métallique brillant parfois verdätre. — Prothorax chargé d'une carène sur sa ligne médiane. — Pygi- dium maculé de blanc. — Long. 8mm à 14mm, ©. stietica, L. 58me Genre. — Ericometis, Burm. Les Epicometis diffèrent des Oxythyrea, par leurs jambes antérieures munies de trois dents à leur côté externe ; ils se rapprochent des Cetonia par ce caractère, mais ils s’en éloi- gnent par leur taille plus petite et leur corps complètement hérissé de longs poils. ls sont d’un noir ordinairement verdâtre, et parés de fascies blanchâtres. @t — Eperons des jambes postérieures effilés et terminés en pointe. ® — Eperons des jambes postérieures aplatis, l’externe élargi à l'extrémité et émoussé. S Nous possédons en France deux espèces de ce genre, dont l’une, l'E. Squalida, est particulière au Midi. Ecusson marqué sur chacun de ses côtés, depuis la base jusqu’au sommet, d’une rangée irrégulière de points obliquément enfoncés, et donnant chacun naissance à uu poil long et soyeux. — Long. 9mm 4 43mm. E. hirtella, L. Ecusson ponctué seulement aux deux angles de la base, lisse sur le reste, — Long. A0mm QG 43mm 4/2, . . , . , . E. squalida, L. 59me Genre. — Ceronia, Fabricius. Les insectes de ce genre ont une taille plus grande que celle des précédents, leur corps est glabre ou presque glabre en dessus, jamais hérissé de longs poils, et leurs jambes an- — 17 — térieures sont tridentées à leur côté externe. La plupart pré- sentent des couleurs métalliques très brillantes. Les caractères différentiels entre les deux sexes varient suivant les espèces : En général les tarses sont plus longs chez les ; que chez ©. Dans la plupart des espèces, le pygi- dium est simplement convexe chez le m, tandis qu'il pré- sente des dépressions de chaque côté de sa ligne médiane chez la ©. On rencontre des espèces de ce genre dans toutes nos provinces, mais certaines sont exclusivement méridionales. Saillie mésosternale ne dépassant pas les hanches en avant. — Ecusson marqué à sa base de points pilifères ràpeux. , . . . Date Pa JEUR Va JSaillie mésosternale dépassant. les hanches en avant. -— Ecusson non Marque de pointspilifèress sas Low ei nee ie ve Le FUN D , Prothorax non échancré au-devant de lécusson. Saillie mésosternale lisse. — Corps d’un noir luisant en dessus, avec les côtés du prothoraæ et des élytres, ordinairement parés d'une bande ou de taches blanches. — Long. 16mm à 23mm, C. floralis, F. Prothorax échancré au devant de l'écusson. . . . . . . . . . . . . . 3 ni mésosternale grossièrement ponctuée, glabre. Dessus du corps d’un noir mat, ordinairement paré de petites 3 taches ou de points blancs.— Long. 13mm 4 18mm, €. morio, F. Saillie mésostérnale couverte d’une pubescence longue. Dessus du corps d'un noir mat, ordinairement paré de petites 4 taches blanches. — Long. 14m à 16mm, €. oblonga, Gory. Saillie mésosternale globulaire. Prothorax cilié au-devant de l’écusson. — Dessus du corps or- dinairement d’un beau vert métallique, brillant. — Elytres parées de facies transverses blanches. — Long. 15m Q 23mm, | C. aurata, L. 4 * (Saillie mésosternale obtriangulaire, , . . . . . . . . , . . . . . . 5 — 118 — Prothorax cilié au-devant de l’écussen. Saillie mésosternale finement ponctuée. — Dessus du corps d’un 5 vert métallique doré — Elytres parées de fascies transverses blanches. — Long. 1gum ÿ 26mm, , . .. C. floricola, Herbst. Prothorax non cilié au-devant de l'écusson. . . . . . . . . bus Prothorax marqué de quatre fossettes, et élytres parées de fascies blan- ches. G'Saillie mésosternale lisse. — Dessus du corps d'un bronzé mé- tallique brillant. — Long. 20mm à 25mm, €. marmorata, F. Prothorax sans fossettes et élytres sans fascies. . . . . . . . . . . . .. Epistome muni en avant, d’un rebord fortement relevé el échancré dans . son milieu. — Elytres densément marquées de points autour de l’écusson et de signes arqués sur le reste. Saillie mésosternale finement ponctuée. — Dessus du corps d'un 7/ bronzé cuivreux verdätre. — Long. 20mm à 26mm, , . ... C. angustata, Germ. Epistome muni en avant d'un rebord uniformément relevé. — Elytres superficiellement ponctuées autour de l’écusson, avec ou sans signes arqués gur lé reste. , 04 « ue + PP ORNE fElytres noires, à suture non saillante. — Saillie mésosternale fortement \ ponctuée, — Long. 19mm 4 24mm, , ,,... C. Cardui, Gyll. { 8! HS cuivreuses à suture saillante. — Saillie mésosternale lisse ou impercepliblement pointillée. .:. . .. ,:. . .,:.).101, NI, 9 Elytres superficiellement ponctuées autour de l’écusson, marquées de : Î signes arqués sur le reste. — Saillie mésosternale imperceptiblement ponctuée. Dessus du corps d'un vert métallique brillant. — Long. 19%m OÙ) dm... ,,,. 0 4 où ve Ne NOUS RE Elvtres superficiellement ponctuées sur toute leur surface. — Saillie mé: sosternale lisse, Dessus du corps d’un vert doré métallique brillant. — Lon- | gueur 2ëmm ÿ 29mm, , . ,,..,. C. speciosissima, Scop. — 119 — 43ne Groupe. TRICHIIDÆ. Caractères. — Labre et mandibules à découvert. — Epistome peu visiblement séparé du front par une suture. — Antennes insérées dans une sinuosité profonde des côtés de la tête, composées de dix articles, les trois derniers constituant la massue, — Elytres sans échancrure à leur côté externe. — Pygidium non voilé par les élytres. — Abdomen de six segments. — Jambes postérieures munies de deux éperons. Les insectes de ce groupe partagent le même genre de vie que les Cetonidæ. 60m Genre. — Vazceus, Scriba. Les Valgus sont des insectes de petite taille ; leurs élytres écourtées, presque aussi larges prises ensemble que longues, laissent à déceuvertle pygidium et le propygidium. Ils s’éloi- gnent des autres Trichiidæ par la conformation de leurs jambes antérieures, munies à leur côté externe de cinq dents, alternativement moins prononcées. Ils se distinguent, en outre : des Osmoderma, par leurs élytres couvertes d’écail- lettes, et par leur petite taille ; des Trichius et des Gnorinus, par leur prothorax sillonné sur sa ligne médiane. dt — Pygidium sans prolongement. @® — Pygidium terminé par une tarière allongée et droite. Une seule espèce : Dessus du corps noir. — Elytres parées de quelques taches blanches. Long... 1mm à 10mm,,, . ... ...... V. hemipterus, L. Glme Genre. — Osuonerma, Le Pel. et Serv. . Ces insectes sont remarquables par leur grande taille. Leur prothorax est sillonné sur sa ligne médiane, et leurs jambes — 120 — antérieures sont armées de trois dents à leur côté externe. ot — Tête relevée sur les côté: en forme de dent arquée en arrière. Q — Tète légèrement relevée sur les côtés. Ce genre est réduit à une seule espèce particulière au Midi : Dessus du corps d'un brun noirâtre métallique. — Elytres rugueu- sement ponctuées. — Long. 27m Q 32mm, , . ©. erenita, Scop. G2me Genre. — Tnicaius, Fabricius. Les Trichius se distinguent des autres insectes de ce groupe par leur prothorax longuement pubescent, ainsi que l'abdomen et le pygidium. Leurs élytres, chez les espèces françaises, sont d’un beau jaune mat, paré de bandes noires, qui parfois envahissent presque toute la surface. ot — Pubescence plus longue. — Jambes antérieures plus étroites à la base que dans leur milieu, à premier article des tarses dilaté en dehors, ne dépas- sant pas l’éperon terminal. — Dernier arceau de l’abdomen ridé transversa- lement. © — Pubescence plus courte, — Jambes antérieures plus larges à l'extrémité que dans leur milieu, à premier article des tarses dépassé par l’éperon ter- minal. — Dernier arceau de lPabdomen ponctué non ridé. Nous possédons en France les espèces suivantes : Elytres parées de bandes transverses noires, réunies entre elles par une bande longitudinale. — Long 10mm Q 12mnm, ‘"F, Noui, Pell. À Elytres parées de bandes transverses noires, non reliées entre elles par une haode longithfinale,". "505, se", Rs dr A RE ture. — Long. 10mm à 42mm, , ,.... T. zonatus, Germ. Lu apicale des élytres bidentée. — Bande médiane atteignant la su- 9 Bande apicale non bidentée. — Bande médiane n’atteignant pas la suture. 3 Bande basilaire étendue jusqu’à Pécusson, couvrant toute la base des élytres. —- Long. 42mm 4/2 à Akmm 4/2, . . TT. fasciatus, L.. Bande basilaire couvrant seulement l'épaule et le calus huméral. — Long. 10mm 4 43mm 4/2, , ,..... ‘TT. abdominalis, Men. | | 63ve Genre. — Gnornus, Le Pel. et Serv. Les Gnorinus ont le prothorax glabre et présentant sa plus grande largeur à la base. Ils s’éloignent des Osmoderma et des Valgus par leur prothorax non sillonné et leurs jambes antérieures bidentées à leur côté externe. ot — Abdomen sillonné sur sa ligne médiane. — Pygidium non sillonné. @ — Abdomen non sillonné, — Pygidium sillonné sur sa ligne médiane et par ce fai bituberculeux. Nous possédons deux espèces de ce genre qui sont parti- _culières aux parties froides où tempérées de notre pays. | Dessus du corps d’un beau vert métallique, cuivreux brillant. — Elytres » ordinairement parées de quelques taches blanches. — Long. 16mm à 20nmm ? A É s . . . . . 0 G. nobilis, L. Dessus du corps d'un noir luisant. — Elytres ordinairement parées de quatre ou cinq points jaunâtres disposés en rangées transversales, — Long SAM g 2jmm se, ee RES &. variabilis, L. FIN DES LAMELLICORNES, LES PECTINICORNES FRANÇAIS Caractères. — Cinq articles à tous les tarses. — Antennes insérées au-de- _vant des yeux, composées de dix articles ; terminées en massue pectini- forme, celle-ci composée d'articles fixes, disposés comme les dents d’un peigne. Les insectes de -cette famille ont peu de représentants, surtout en Europe. Ils ont une activité crépusculaire ou nocturne ; on les trouve dans les bois, sur les troncs d’ar- bres vermoulus, et causent parfois de véritables ravages en 9 — 1929 — rongeant les bourgeons et les feuilles des arbres de nos bois. Leurs larves sont également nuisibles à nos forêts. Tableau dichotomique des genres. Mandibules non saillantes, dépassant à peine le bord antérieur de la tête ; semblables dans les deux sexes. — Epistome armé d’une corne allongée chez le S, plus courte chez la ®. 4er genre, Sinodendron. Mandibules fortement saillantes, s’avancant au-delà de la tête : très développées chez le æ1. — Epistome sans corne 1 et ©. Han à sa base avec celles-ci.— Mésosternum présentant une forte dépression. 2me genre, Æsalus. | Prothorax non séparé des élytres par un intervalle, ‘intimement relié à 2 | Prothorax séparé des élytres par un intervalle. — Mésosternum ne pré- spntant pas de dépression... 1.6 DE Prosternum peu -apparent, linéaire, enfoui entre les hanches. 3{Elytres à neuf ou dix stries. . . . . .. 3me genre, Ceruchus. Prosternum bien distinct, séparant largement les hanches. . . . . . . 4 4 4me genre, Platycerus. Yeux divisés en partie par le prolongement des joues. . . . . Re NES UT Yeux divisés presque en entier. . . . . . . . . bme genre, Dorcus. lié entiers, non divisés par un prolongement des joues. . . . en divisés seulement dans leur moitié antérieure. . « . . . . ôme genre, Lucanus. Tableaux des espèces Les longueurs sont prises sans les mandibules. fer Genre. — Sinepenpron, Helwig. Ces insectes sont remarquables parmi les Pectinicornes par leur forme cylindrique, leurs élytres à stries et inter- valles grossièrement ponctués, et leur épistome surmonté — 123 — d’une corne, faible chez la ©, mais très développée chez le æ. ot — Front armé d’une corne parée de chaque côté avant l’extrémité, d'une touffe de soies orangé. — Prothorax présentant une forte dépression en avant ; lisse sur son disque. ® — Front chargé d'une petite corne ou tubercule conique. — Prothorax présentant une faible dépression en avant ; complètement et irrégulièrement criblé de gros points sur toule sa surface. Ce genre ne renferme qu'une seule espèce que nous ne trouvons en France que dans nos provinces froides ou sep- . tentrionales : Cylindrique, d’un noir luisant. — Long. 12mm 41/2 à 15mm,.. S. cylindricum, L. 9me Genre. — Æsazus, Fabricius Les Æsalus ont un faciès particulier. Ils sont entièrement d’une couleur jaunâtre, leurs mandibules sont armées en dessus d’une dent plus ou moins élevée, et les intervalles de leurs élytres sont hérissés de soies raides. ot — Dent des mandibules corniforme et élevée. E — Dent des mandibules courte. Une seule espèce : Ovale, convexe. — Téle et prothorax d'un jaune rougeâtre. — Ely- tres d’un flave jaunâtre. — Long. kmm 1/2 à 6mm 1/2 A. scarabæoïdes, Panz. 3% Genre. — Ceruenus, Mac-Leay. Les Ceruchus ont les mandibules saillantes. Ils n’ont pas, comme les Æsalus;, le prothorax intimement lié à sa base avec celle des élytres, et se distinguent des genres suivants — 124 — par leur prosternum peu apparent entre les hanches anté- rieures. ot — Mandibules aussi longues que la tête, armées de trois dents à leur côté interne. ® — Mandibules plus courtes que la tête, armées d’une seule dent à la base. Une seule espèce : | Allongé d'un noir brillant en dessus. — Prothorax transversal. — Elytres rayées de dix stries ponctuées. — Long. 14mm à 16mm, C. tarandus, Panz. &me Genre. — PLarycerus, Geoffroy. Les Platycerus ont les mandibules saillantes, le prothorax séparé des élytres par un intervalle, et le prosternum large- ment distinct entre les hanches. Ils diffèrent des genres sui- vants par leurs yeux non divisés par le prolongement des joues. ot — Mandibules allongées, armées de quatre ou cinq dents à leur côté interne. ® — Mandibules courtes, armées seulement de deux dents à leur côté interne. Une seule espèce : Allongé, faiblement convexe. — Bleu, violet, vert ou bronzé en dessus. — Elytres marquées d’une strie vers la suture; densé- ment et sérialement ponctuées sur le reste. — Long. 10mm Q 414mm F P. caraboïdes, L. 5e Genre. —- Dorcus, Mac-Leay. Les Dorcus forment le passage entre les Platycerus et les Lucanus ; leurs yeux sont divisés presque en entier par le prolongement des joues. Ce caractère ne permet pas ‘dé les confondre avec ces derniers genres. — 125 — @— Front inerme. — Jambes antérieures et tarses postérieurs plus longs. © — Front ordinairement tuberculeux. — Jambes antérieures et tarses posté rieurs plus courts. Les espèces françaises sont les suivantes : Elytres densément ponctuées, ne présentant ni stries, ni rangées striales de points bien distinctes. 4/Front bituberculeux chez la ®.— Long. 14kmm à 21mm, D, parallelipedus, L. Elytres présentant des siries ponctuées ou des rangées striales de points. 2 Tête munie d’un tubercule chez la ®. — Mandibules armées de deux dents à leur côté interne, — Long. 17m à 29mm CPC RER RE Tête inerme 1 et ©. — Mandibules arméss seulement d’une dent à leur côté interne. — Long. 46m à 927mm, 1, oblongus, Charp. À D. musimon, Gen. 6me Genre. — Lucanus, Scopoli. Les Lucanus sont remarquables parmi tous nos coléoptè- res européens par leur grande taille, et le développement de leur tête et de leurs mandibules chez le . d' Tête plus large que le prothorax. — Mandibules très développées. — Tibias antéri ieurs étroits et allongés. © — Tête moins large que le prothorax. — Mandibules courtes, — Tibias antérieurs courts et fortement élargis à l'extrémité. :Massue des antennes à quatre ou cinq dents. — Mandibules, chez le , bifurquées à lextrémité, armées d’une forte dent vers leur milieu, et de dentelures plus ou moins nombreuses à leur côté interne. — Lon- queur'28mn;Q Lbmm 1... 1, RUE EL, eervus, :L. Massue des antennes à six dents: — Mandibules non bifurquées et armées d’une seule dent vers leur milieu. — Long: 3 0mmG 35m | à L. Ponthbrianti, Mls, — 126 — Certains auteurs considèrent cette dernière espèce comme une variété du ZL. cervus. Le L. capra d'Olivier et le L. pentaphullus de Reiche, ne sont que des variétés peu constantes du ZL. cervus ; la pre- mière est établie sur l’absence de traces de rebord sur la tête, et la seconde sur la présence de cinq dents à la massue des antennes, au lieu de quatre. FIN DES PECTINICORNES. Note sur les échantillons de Bilobites envoyés à l'Exposition géographique de Toulouse, Par M. J. Nery DELGADO. Désirant répondre de mon mieux à l’aimable invitation du Comité d'organisation de l'Exposition géographique de Toulouse, qui a déclaré dans son programme (IVe section), qu’il accueillerait « avec un intérêt tout spécial les exposi- tions de la région Pyrénéenne, de l'Espagne et du Portugal, » ayant trait à la géologie ou à la minéralogie, j'ai choisi parmi les nombreux exemplaires de Bilohites que j'étudie en ce moment en vue d'un travail assez long sur ces sin- guliers fossiles, trois pièces qui me semblent des plus concluantes pour prouver que les Cruziana ne représentent pas simplement des traces d'animaux cheminant sur la vase, comme des géologues très autorisés l’ont cru, mais qu’elles sont véritablement des formes corporelles ayant eu leur place dans le monde organique, et qui doivent être vrai- semblablement rangées parmi les végétaux. Je ne discuterai pas dans cette occasion les motifs qui ont amené de savants observateurs à soutenir opinion contraire à celle que je viens d'émettre. Je n’entrerai pas non plus dans — 197 — les questions de détail qui séparent encore les géologues aux. quels je me rallie. Parmi les premiers, il faut réserver une place d'honneur à M. Nathorst, qui par ses patientes e+ consciencieuses observations, est arrivé à prouver que maintes formes considérées auparavant comme des orga- nismes, ne sont en réalité que des empreintes mécaniques ou traces laissées par le passage de différents animaux sur la plage ou sur le fond de la mer, bien que ce savant ne soit pas arrivé à reproduire une seule empreinte parfaite- ment comparable à celle des vrais Cruziana. D'un autre côté, les travaux remarquables publiés sur ce sujet par MM. de Saporta, Marion, Crié, Lebesconte, Morière, du regretté Rouault et par tant d’autres, sont trop connus pour que j'aie besoin d’en faire l’éloge ; je dois pourtant déclarer que c'est l’étude de ces divers ouvrages qui m’a poussé à chercher, dans les excellents matériaux réunis dans les collections de la Section géologique du Portugal, des documents à l’appui de lune ou de l’autre théorie, et les ayant trouvés décisifs, à ce qu’il me semble, j'ai cru de mon devoir de faciliter la constatation de ces faits par les visiteursd e l'Exposition de Toulouse. Dans ce but, j'ai fait mouler quelques pièces et les ai confiées aux soins de M: Lartet, qui a bien voulu se charger d’en surveiller l'installation, ce dont je me plais à lui témoigner ici ma reconnaissance. La description abrégée de ces moulages forme donc Île sujet de cette note. Ils répondent à peu près à tous les arguments qui ont été présentés contre l’origine végétale des Cruziana. | Les trois échantillons proviennent des localités où ces formes sont le plus abondantes : Penedo de Goes, sur le prolongement de la serra du Bussaco (bassin du Mondego) ; Penha Garcia, vers la frontière du royaume, province de Beira Baixa (bassin du Tage), et Freixo d’Espada à Cinta, province de Tras os Montes (bassin du Douro). — 128 — Le n° 4 est une plaque de quartzite dont l’une des faces est couverte de moules de Bilobites (Cruziana furcifera d’Orb.), se croisant et s’anastomosant dans tous les sens sans que les ornements présentent le moindre dérangement à la rencontre de deux exemplaires, comme ce serait le cas s’il s'agissait du croisement de deux traces d'animaux: Plu- sieurs branches d’Arthrophycus cf. Harlani Hall. traversent en outre ceite plaque passant tantôt au-dessus , tantôt au- dessous des exemplaires de Bilobites. _ Cette pièce est surtout remarquable par la bifavéniiants qu'elle montre d’un des lobes d'un Bilobite se répétant plus loin une seconde fois, bien que le Bilobite soit parfai- tement limité latéralement par des plans abrupts. En examinant attentivement l'ornementation de ce Bilobite, on remarquera que les stries passent sans interruption du lobe simple au lobe divisé. Ce fait est en contradiction manifeste avec l’hypothèse d’une superposition de deux individus différents qui se seraient moulés ensemble , et encore plus avec l’hypothèse d’empreintes laissées par deux animaux quelconques dont les traces se seraient superposées pour donner un seul moule. | Nous voyons encore sur un autre point de cette plage le croisement d’une branche d’Artrophycus avee le Cru- ziana dans lequel le Bilobite s’enfonce brusquement dans la roche pour donner passage à l’Artrophycus, tandis que dans d’autres points le Cruziana n’ayant pas, au contraire, subi de dérangement, l’Arthrophycus montre une forte saillie et se présente en relief presque complet sur la surface de la roche. : A un troisième croisement, on voit le Bilobite pH) | refoulé d’un côté, tandis que de l’autre côté il s'enfonce « peu à peu dans la roche. Ce fait ne pouvait pas se pré- senter si les deux fossiles n’avaient pas été des corps solides. Les moules de Cruziana montrent aussi un relief plus ou moins fort, quelquefois étant limités latéralement ve 9 joe de Trois quarts de feuille (42 pages). . .| 8 9e Demi-feuille Rasta dos *à Quart de feuille (4 pages). . . . . ..| 4 À ue “Pour un2 feuille (46 pages); papier, is / “Un titre d'une page est de. . .... | 4 4 < “Une couverture imprimée, . . « -: » .] | pistons DU COMITÉ D'MPRESSION î … Séance du 13 février 1884. 1° Les Mémoires paraîtront selon leur ordre de rentrée au Secrétariat. 2° Le Secrétaire-général, chargé de la correction des épreuves, laisse aux auteurs buit jours par feuille pour cette correction. Ce délai pre il sera passé outre. 3° Le bulletin présentera trois DaaindtUns : la première affectée aux travaux inédits, la seconde aux procès-verbaux, et la troisième à l'énu- mération des ouvrages reçus par ; Sociélé. MM. les auteurs de Mémoires imprimés dans le Bulletin pourront en faire exécuter à leurs frais un tirage à part aux # prix suivants, par l'intermédiaire de la Société : NOMBRE DE FEUILLES. exemp.lexemp. as exemp. pliage, piqure et enveloppe de couleur 12 | 18 »| 381 » 44 »| 20f »| 34 » 9 »| 45 »| 26 >» 6 »| 140 »| 18 » S Pour les Mémoires qui auraient plus - d'une feuille d'impression, la 2e et les suivantes seront comptées chacune à raison de. AC MO EN UE ee Le) 3 _ © Li SLR PS NAITR | 50 100 | 200 | 500 927 ». SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. Les séances se tiennent à 8 heures précises du soir, rue St-Rome, 28, les 1er et 3e mercredi-de chaque mois, | ; du 3° mercredi de Novembre au 4€r mercredi d’Août. * 2% MM. les Membres sont instamment priés de faire connaître au secrétariat leurs changements de domicile. _ Adresser les envois d'argent au trésorier, M. J. CHaLANpz, 51, rue des Couteliers, Toulouse. à Ou au Secrétariat, rue Saint-Rome, 28. Sommaire du présent bulletin. Pages. TRAVAUX ORIGINAUX. — Jules CHALANDE : Les Lamellicornes français. “8 | J. Nény Deucano : Note sur les échantillons de Bilobites en- 2 à voyés à l'Exposition géographique de Toulouse.......... 126 3 F PRocÈS-vERBAUx, 4884. + Séances des 19 mars, 2 et 23 avril, hi 7 et 21 mai ..... CC VI : Publications reçues par la Société. ......................,.... xiij À 4 . SOCIÉTÉ STOIRE NATUR DE TOULOUSE. DIX-HUITIÈME ANNÉE. — 1884 D. TOUL. | | IMPRIMERIE DURAND, FILLOUS ET LAGARDE RUE SAINT-ROME, 44 Extrait du règlement de la Société d'Histoire Naturelle de Toulouse Art. fer, La Soc été a pour but de former des réunions dans lesquelles les naturalistes pourront exposer et discuter les résultats de leurs recherches et de leurs observations. Art. 2. Elle s'occupe de lout ee qui à rapport aux sciences natucelieés Minéralogie, Géologie, Botanique et Zoologie. Les sciences physiques et his--. toriques (ans leurs pe Ale # à l Histoire Naturelle, sont également de son domaine. Art. 3. Son but plus spécial sera d’eludicr et de faire connaître la consti- 4ution géologique, le flore, et la faune de la région dont Toulouse cest le centre, Art. 4. La Société s’efforcera d’a ugments r les collections du Musée d’His- toire Naturelle de Toulouse. | Art. 5. La Société se compose : de Membres-nés — Honoraires — Titu . laires — Corresponilants. Art. 8. Les candidats au titre de membres titulaires devront être agréés par une Commission &'admission. La propos'tion sera faite par un mem- _ bre de la Société et remise entre les mains du Président. La Commission d'admission est composée des membres du bureau et de ceux du comité de publication, ses décisions ne seront valables qu'avec .un minimum de 5 membres présents. Art. 9. La Société statuera par un vote au scrutin secret sur les présen- _tations acceptées par la Commission d'admission, au plus tard dans la secon:le séance qui suivra la présentation. Art. 10. Les membres titulaires paient une cotisation annuelle de {2 fr., payable au commencement de l’année académique contre quittance délivrée par le Trésorier. Art, 11. Le droit au diplôme est gratuit pour les membres honoraires et correspondants ; pour les membres titulaires il est de 5 francs. Art. 12. Le Trésorier ne peut laisser expédier les diplômes qu après avoit ; reçu lé montant du droït et de la cotisation. Alors seulement les membres sont inserits au Tableau de la Société Art. 14, Lorsqu'un membre néglige d° acquitter son annuité, il perd, après . deux avertissements, l’un du Trésorier, l'autre du Président, tous les droits attachés au titre de membre. Art. 18. Le but de la Société étant exclusivement scientifique, . le titre de : membre ne saurait être utilisé dans une entreprise industrielle. Art, 20. Le bureau de la Société se compose des officiers suivants : Présis dent; {%et2° Vice-présidents ; Secrétaire-général ; 2 Secrélaires-adjoints s Trésorier ; : Bibliothécaire-Archiviste. ‘Art, 31, L'élection des membres du Bureau, du Conseil d’adminisration et du Comité de publication, a lieu au scrutin secret dans la première quin zaine de janvie r. Ils sont nommés pour. une année. Le Secrétaire-général, les - Secrétaires-adjoints, le Trésorier, l’Archiviste et les Membres da Conseil etdu Comité peuvent seuls être reélas immédiatement dans les mêmes fonctions. 3 Art. 33. La Société tient ses séances le mercredi à 8 heures du soir, Elles # s ouvrentle premier merzredi après se {5 novembre,etont lieu tous les 1er ec 3e mercredi de chaque mois jusqu'au 1% mercredi du Mois d'août inclusivement. Art. 39. La publication des découvertes ou études faites par les membres ‘3 ue la Socixté et par les commissions, a lieu dans un recueil imprimé aux frais. de celle «1, sous le titre de : : Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse. Chaque livraison porte son numéro et la date de sa publication. ” Art. 41, La Société laisse aux auteurs la responsabilité de leurs travaux et. de leurs dre scientifiques. Tout Mémoire imprimé devra donc-pértér | signature de l’auteur. . De "Art. 42, Celui-ci conserve toujours la propriété de son œuvre. Il peut en DRE er * pois 4e dj 64 4 Ni st an) 2 2 à obtenir des Lirages à part, des réimpréssions, mais par l'intermédiaire de. la À s. Société, Art. 48. Les membres de la Société sont lous invités à lui adresser lé: échantillons qu'ils pourront réunir. : | Art. 52. En cas de dissolution. ies diverses propriétes de la Soc été revien drant de droit à la vilie de Toulouse. — 129 — par des faces aplaties analogues à celles de Cr. Goldfussi Rou., mais beaucoup moins larges. L'hypothèse qui prétendrait reconnaitre dans les exem- plaires que nous venons de décrire des traces du passage d’un animal sur la vase obtenues en contre moulage sur le grès, n’est point applicable dans ce cas; au contraire, tous les faits exposés ont facilement leur explication d’après la supposition que ces fossiles sont des organismes marins de la nature des Algues. Le n° 2 reproduit une autre plaque de quartzite couverte sur l’une des faces de plusieurs individus de Cr. Goldfussi Rou. (Cr. Vilanovæ Sap. et Mar.) Il y a beaucoup à étudier sur cette plaque, nous n’examinerons cependant que sa partie centrale. Quelques-uns des Bilobites y montrent un relief insolite, et dans leur croisement ils ont été non-seule- ment écrasés, mais tordus, de sorte qu'il est impossible de se rendre compte de cette disposition, à moins que ces corps aient eu une existence réelle en eux-mêmes, c’est-à- dire qu’ils aient été des corps avec relief. Le fait même de l’écrasement, de la manière dont il se présente, prouve en outre que ces corps étaient làches, peut-être même semi-lacunaires à l’intérieur, comme MM. de Saporta et Marion l’ont déjà prétendu pour les Bilobites en général; tandis qu’extérieurement ils avaient une consistance ferme, ce qui est prouvé par les ruptures transversales produites …. par la distension longitudinale ou par le raccourcissement qu’ils ont subi. On voit dans cette plaque la superposition évidente de trois Bilobites qui ont été très déformés, comme nous essayerons de le décrire. Le Bilobite le plus inférieur (en les prenant dans Vordre où ils se présentent à l’observateur), a été tordu dune telle façon qu’il expose d'un côté du croisement la [ace latérale toute entière en n’en montrant la surface su- .…périeure que très obliquement, tandis que de l’autre côté du 10 — 130 — croisement, il se montre à l'observateur, comme d'’ordi- naire, avec la face supérieure directement exposée, bien que montrant des vestiges de déchirures transversales. Evidemment, la torsion que ce Bilobite a subie a été assez forte pour donner lieu au déchirement de l’exemplaire ou du moins à son entier écrasement dans la partie qui est cachée par le croisement des deux autres Bilobites. Le second Bilobite croisant le précédent, presque à angle droit, et éprouvant la pression du troisième, présente aussi un relief extraordinaire, il s’enfonce d’un côté dans la roche pour disparaître sous une ramification très compli- quée d’autres Bilobites. Au point de croisement avec le Bilobite inférieur, on voit que cet exemplaire a aussi été tordu. On remarque en outre, sur ce Bilobite, la dimi- nution de son relief près du croisement, la disparition temporaire de sa dépression médiane coincidant avec l’oblitération des cordons latéraux, et encore avec l’exis- tence de plusieurs plis longitudinaux irréguliers sur la face latérale exposée. Enfin le troisième Bilobite, qui se superpose aux deux autres, montre une double courbure pour s'adapter à ceux-ci ; il a été évidemment déchiré dans le croisement avec le Bilobite précédent, dans lequel il paraît pénétrer presque dans toute son épaisseur; cette déformation et la déviation subite dans la direction des stries offrent un exemple très instructif pour expliquer la pénétration sup- posée de plusieurs Bilobites. La troisième pièce montre un cas remarquable de croi- sement de deux Bilobites suivant des plans différents. Les faces qui limitent latéralement ces Bilobites atteignent jus- qu’à 35 millimètres de hauteur. On ne saurait donc préten- dre que deux traces supcrposées pourraient donner lieu à une telle apparence. Il est évident qu’un pareil résultat ne peut provenir que de la réunion de deux corps fossilisés ensemble. | — 131 — La section de ce Bilobite serait quadrangulaire comme celle du Cruziana Goldfussi Rou.; mais par la comparaison avec les nombreux exemplaires que nous possédons et qui forment une longue série de Cr. furcifera d'Orb., nous sommes obligés d’y réunir aussi cet exemplaire, malgré ses caractères quine rentrent pas bien dans la caractéristique de l’espèce telle qu'elle a été créée par d’Orbigny. Lisbonne, le 47 mai 1884. Observations sur la nutation de la panicule du Yucca pendant les mois d'août et de septembre 1883, Par le capitaine LassÈère. Au mois de janvier 1882, je communiquais à la Société une notice sur quelques mouvements spontanés des plantes, notamment sur ceux de torsion et d’involubilité. Celle que j'ai lhonneur de soumettre aujourd’hui à vos appréciations a de grands liens de parenté avec son aînée, et ne présente comme elle que des points d'interrogation et des arguments dubitatifs pour toute conclusion, le sentiment de mon insuffisance m’abritant invinciblement contre toute velléité de vouloir faire école, par l'apport de quelque nouvelle théorie , alors qu’elles sont déjà trop nombreuses. A la patience l’observation, à la science la recherche des solu- tions, qui ne doivent porter, d’ailleurs, que sur les lois et les phénomènes qui saisissent nos esprits et frappent nos — 132 — sens, à l’exclusion absolue des spéculations sur l'essence des choses. | Avant de vous exposer les observations auxquelles je me suis livré sur la nutation des plantes, il est bon de rappeler, en raccourci, la diagnose de celle qui m’a servi de type, le Yucca. Le Yucca appartient au genre des monocotylédones de Laurent de Jussieu, Tulipacées de de Candole, Exandrie monogynie de Linné. Végétal exotique, il a acquis le droit de cité en Europe, où il contraste agréablement avec les plantes indigènes de nos parterres ; la disposition de ses feuilles, son mode de végétation et d’inflorescence lui don- nent un faux air de l’Aloès. Comme dans ce dernier, au moment de la floraison, une hampe très belle émerge d’un majestueux verticille de feuilles, longues et ensiformes. Cette hampe revêt la forme d’un épi presque paniculé, en- touré de nombreuses fleurs campanulées du plus bel effet : celle qui est sous vos yeux portait 300 clochettes flottantes, et dont l’ensemble imitait, par la forme et la nuance , un beau cône de sucre. Je vous fais gràce des caractères bota- niques qui ne sont pas indispensables pour dégager cette plante de celles qui ont quelques points de contact avec elle. Mon œuvre repose sur 47 observations, faites de jour et de nuit, à l’aide de la boussole et du fil-à-plomb, afin d’es- sayer de saisir les relations qui peuvent exister entre la tor- sion de cette fleur et le mouvement de rotation du soleil, de son absence ou de sa présence sur l’horizon. J’ai dressé ci-contre un tableau synoptique des 47 obser- vations, avec les dates, l'indication des heures, l’orientation de la tête de la panicule lorsqu'elle était infléchie, et l’état du ciel au moment des opérations. | ; — 1933 — MOIS == fe É LE | . k ni. LL | : RUE 24 JOURS | HEURES matin. led pb à RO æ FO O0 =T F2 GO CO æà RO RO QD =T à à CO RO m2 RO TE C0 KO > ND m2 © I Août. > à Æ > 3 > L9 CES Septembre ad Lo ce NO 00 Le «0 =1 On «9 © D 4 &9 RO me KO GO matin. CES soir. soir. | Total des observat. | 47 1/2 soir. DIRECTION ETAT DU CIEL 0. Beau soleil. O.-S.-0. Id. O.-S.-0. id S.-S.-E, Id. E. Id. E.-N.-E, Id. Droite. Id. S.-0. Soleil couché. S.-S.-E. Beau soleil. E.-N.-E. Id Droite. Id S.-S.-0. Id. Se Id. - Id. _ Soleil couché. Beau soleil. ue BEOL ed lo bon # Soleil he L Beau ES 2000 © bd # 222 02 ! Forte pluie. Soleil. Pas de soleil. Un peu de soleil. Soleil faible. Fort soleil. Pas de soleil. Pluie. Humide. 50 fleurs épanouies. Beau soleil. E. Soleil faible encore. Beau soleil, Beau soleil. Bruine. L'atmosphère subit déjà toutes les vi- cissitudes de léqui-|| noxe d'automne. con OOOOZ2227onu0nnmEnnmrzonmHmunt Si l’on jette un regard attentif sur ce tableau, l’on sera étonné de l'indifférence de la tête du Yucca pour les di- 2188 = verses stations du soleil, à l'inverse de l’Helianthus annuus, qui est le type des tournesols. A la première observation du 28 août, 7 heures du matin, la panicule a été surprise ayant sa tête infléchie et dirigée vers O., et par conséquent dia- métralement opposée au soleil; faible encore, il est vrai, à cette heure-là. Devait-elle cette attitude à l’action du soleil de la veille, qui, à son coucher, l'a abandonné et livré à la fraicheur de la nuit, où elle a subi une sorte de trempe, comme la barre incandescente d’acier plongée dans le bain froid d’un fluide qui lui fait conserver l’état moléculaire de dilatation du moment ? De 7 à 8 heures du matin, la tête de la En toujours infléchie, a marché assez vite vers le soleil levant, pour ar- river à O.-S -0. Etait-ce par un mouvement réflexe, les fibres ayant peut-être atteint le summum de tension avant la trempe de la nuit? ou bien obéissait-elle à nouveau aux premières influences des rayons du soleil naissant ? De 8 à 14 heures, elle a subi un arrêt d'héliotropisme, car à 41 heures je lui ai trouvé la même orientation qu’à 8. Pen- dant cette période de temps, en vertu du principe des parti- sans plus ou moins exclusifs de action de la chaleur sur les mouvements spontanés des plantes, il semble que la circumnutation du Yucea aurait dû non-seulement conti- nuer, mais gagner même d'intensité, par ce fait seul qu’un faible nombre de degrés séparait le soleil de son apogée. Entre 41 heures et midi, la panicule a repris ses premières allures, pour porter successivement sa tête à S.-S.-E., — E., — E.-N.-E., après s'être croisée avec le soleil sur un même méridien, entre 14 heures et midi. À 3 heures du soir, sa tête s’est redressée et placée sur la même normale que son pédoncule,. Cette panicule a-t-elle redressé la tête par un mouvement direct de distension des fibres, sans pointer, par distorsion, les diverses stations qu’elle avait jalonnées pour la porter de E.-N.-E. à S.-S.-E.? Cela me paraît peu probable : J'in- — 135 — clinerais plus volontiers vers l’idée d’un mouvement d’os- cillation curviligne et isochrone autour d’une pre normale. Un rapprochement entre la physiologie végétale et lié physiologie animale nous fera peut-être saisir plus facile- ment la nature de ce mouvement. Les rapprochements sont mon plus puissant levier pour mes rs pérégrinations dans les sciences. Lorsque l’homme porte ses mains à l’état de supination et à celuide pronation, deux ordres de muscles fonctionnent alternativement : le grand et le petit supinateurs, et leur antagoniste le grand pronateur. La position normale des mains, les bras tombant librement le long du corps dans la station debout, se trouve à une distance angulaire de 90 degrés de chacune de ces deux positions forcées, qui ne sont que transitoires. Les fibres végétales reviennent toujours, comme les muscles, mais par des moyens diffé- rents, à leur état habituel, en y ramenant les organes, lorsque cesse la cause qui le leur avait fait perdre. Si les fibres végétales n’ont pas leurs antagonistes comme les muscles, d’autres ressources leur sont dévolues pour l’exer- cice de leurs fonctions végétatives. Si l’on continue à faire sur le tableau des observations, des rapprochements entre les ditférents degrés de l’ascen- sion droite du soleil et de sa déclinaison, qui est presque nulle à cette époque de l'année, si l’on fait, dis-je, des rap- prochements entre les stations héliocentriques et les di- verses directions de la tête du Yucca, on remarquera que ces directions, par rapport au soleil, sont à l’opposite, en quadrature ou obliques, bien plus souvent que dans sa direction. Le tableau que je viens de mentionner m’épargne beau- coup de détails, nécessaires sans lui, mais qui vous fatigue- raient et seraient peu saisissables par une simple audition. De l'examen approfondi de ce tableau se dégage un fait — 136 — brutal, à savoir : les fluctuations dans les mouvements spontanés du Yucca présentent autant d’irrégularités et d'anomalies les jours d’un beau soleil que les jours de fortes pluies : par exemple, le 28 août, à 3 heures du soir, par un soleil ardent, le capitule de cette fleur était sur la même verticale que son pédoncule ; le 4e septembre, à 3 heures du soir, lorsqu'un soleil resplendissant dardait ses rayons du S.-S.-0., cette tête était à O.; le 20 septembre, elle était au N.-E., lorsque le soleil était, lui, vers le S.-O. En parcourant simultanément dans ce tableau les 47 ob- servations et les diverses phases de la marche du soleil qui y sont consignées, on pourra se convaincre de l’impossibi- lité d'en déduire une loi dont l'esprit puisse être satisfait. Cependant, si l’on se contente d’un coup d’œil d'ensemble général, on reconnaîtra que les inflexions et les directions de la tête du Yucca ont accordé une préférence à l’hémis- phère austral pendant le mois d'août, et à l'hémisphère boréal pendant le mois de septembre. Pour se faire une idée, même très imparfaite, des nom- breux phénomènes qui doivent intervenir pour produire les mouvements de torsion et d’incurvation des plantes, il serait indispensable de se livrer à un examen approfondi sur l’or- ganographie des végétaux ; mais comme je n’ai pas la pré- tention de faire un traité sur la matière, je me bornerai à rappeler un fait connu de tous : Il yades végétaux qui ont leurs fibres droites et parallèles à l’axe de leur tige ; il en est qui les ont, au contraire, en hélice autour de cet axe. La hampe de la fleur qui fait l’objet de ma communication présente, comme le Pandanus, autre exotique, 3 faisceaux de fibres marchant en spirale et parallèlement les uns à côté des autres. Dans cette dernière disposition des fibres, la torsion de la tête pourra être possible pour prendre telle direction ou telle autre, selon l’état de l’atmosphère. Dans la disposition des fibres directes, la direction curviligne seule de la tige pourra avoir lieu — 137 — sous l'influence d’une forte chaleur qui produira une ten- sion hydrostatique. Cette courbure de la tige pourra avoir deux phases, et devra même les avoir, si la cause continue son action. Dans la première phase, c’est-à-dire pendant le maximum de tension hydrostatique, la courbure devra pré- senter sa convexité au foyer radiant, par suite de la diffé- rence d’allongement entre les fibres exposées aux rayons du soleil et celles qui en sont privées. À la deuxième phase, qui est celle dela détente des fibres par l’évaporation des feuilles, la courbure devra tendre à se redresser, et finir même, comme la douve sous la main du tonnelier, par présenter sa concavité au foyer de chaleur, si ce foyer en émet assez pour gazéifier les fluides de végé- tation dont les utricules sont remplies, et les absorber à travers les stomates ou pores corticaux et épidermiques. La circumnutation du Yucca n’est pas aussi régulière que celle de l’Helianthus annuus, à cause, sans doute, des pertur- bations que chacune de ses trois spires doit nécessairement produire sur l’évolution des deux autres, par suite de Piné- galité de tension de leurs fibres qui doit toujours exister, comme dans le cas précédent, mais sur une plus grande échelle, et plus irrégulièrement, ses trois tourons ou fais- ceaux de fibres n’évoluant pas à lunisson. Je répète ce que j'ai dit en commençant : Je n’invente aucun nouveau système ; je me borne à constater les divers phénomènes physiques et cosmiques dont mon Yucca a été le théâtre, n’émettant même pas d’opinion, soit sur Porga- nicisme de l'Ecole de médecine de Paris, doctrine repré- sentée par Bichat et Broussais, soit sur le vitalisme de celle de Montpellier, personnifié en Barthés, soit, enfin, sur tant d'autres doctrines intermédiaires et plus ou moins pseudo- éclectiques. S1 ces grands penseurs ont choisi pour théâtre de leurs travaux la physiologie animale, ils n’ont certainement pas entendu la séparer, dans ses grandes lignes, de la physio- — 138 — logie végétale ; ils n’ont jamais dénié ce qu'avait établi, dans son style aphoristique, l’immortel auteur du Genera- plantorum du xvue siècle : que si le végétal ne sent pas, comme l'animal, 2l croît et il vit, comme lui. La plupart des phénomènes auxquels j'ai consacré mes observations, et dont on cherche souvent l’origine dans le domaine de la biologie, s'expliquent par les lois générales de la physique pure : la tension des fluides, Pévaporation, la plénitude ou la vacuité des cellules, l’endosmose même, sont autant d'effets de la même cause, la chaleur que les extra-vitulistes intransigeants invoquent pour expliquer leurs systèmes. Manquons-nous de documents, de matériaux? Non; je crois même que c’est leur surabondance qui porte l’hésita- tion dans nos esprits. On n’a, pour se convaincre de mon assertion, qu’à remonter seulement jusqu’à l’orgasme et l’éréthisme de Lamarck, et descendre jusqu’à la circumnu- lation de Darwin, en passant par le sentiment et l’irritabilité de Cuvier, le witalisme physique de Claude-Bernard et tutti quanti. Dans ces abstractions, quoiqu'étant du domaine de la matière tangible et des fluides impondérables que la plupart des physiciens sont disposés aujourd’hui à considérer simple- ment comme des états particuliers des corps, c’est-à-dire, de la matière pondérable, dans ces abus de l’abstraction, dis-je, il semble que plus on marche, plus on accumule des chances de faillir ; on finit par se heurter presque toujours à des monceaux infranchissables de pierres d’achoppement ; plus on élargit dans ses études le cadre des savants anciens et modernes qui ont abordé les questions ardues de la phy- siologie végétale, plus il semble aussi que l'incertitude et hésitation grandissent sur la cause première de la nais- sance, de la vie et de la mort de l’herbe souffreteuse du rocher, comme du robuste cèdre du Liban. C’est l'architecte éperdu dans l'encombrement des matériaux de. son futur — 139 — édifice. À quand l'érection un peu satisfaisante de ce gran- diose monument? Mystère ! L’aveu d’ignorance doit être la réponse. Le véritable interprète des phénomènes physiques, chi- miques et cosmiques connaît bien les effets prochains et indéniables de la lumière, de la chaleur et des météores aqueux sur les végétaux ; mais la fin ne dévoile pas toujours les moyens : elle dissipe rarement l’obscurité de l'énigme. Je n’ai donné, à mon grand regret, qu'une pâle esquisse d’un sujet dont limportance au moins aurait pu être mise en relief par quelqu'un de ces hommes éminents qui savent si bien allier le savoir à l’expérience, et qui possèdent seuls le rare secret de la pureté, de la souplesse et de l'élévation du style. Il ne me resterait plus qu’à déduire des conséquences et à formuler des conclusions, mais je ne sais ni je n’ose : Serait-ce mon trop grand nombre de printemps, ou bien mon trop petit nombre de connaissances qui me rend pusil- lanime ? C’est peut-être l’un, et certainement l’autre. De la spermatogénèse chez le cheval, Par M. F. LauLanNié. La spermatogénèse a pour procédé uniforme la proliféra- tion d’une cellule aboutissant à une dernière génération de petits éléments dans lesquels se différencient les sperma- tozoïdes. Le mot spermatoblaste, appliqué à des objets très divers , nous paraît convenir plus exactement à ces cellules de la dernière génération , et en traduire très fidèlement Ja fonction. Le processus de la spermatogénèse , tel que nous l’avons dé fini plus haut, se partage naturellement en deux périodes : — 140 — Ac une période de prolifération se terminant par la forma- tion des spermatoblastes; 2 une période d'évolution des spermatoblastes, aboutissant à la mise en liberté des sper- matozoïdes. Nous avons à examiner ces deux périodes dans le cheval, mais nous nous proposons d’insister particulière- ment sur la première, c’est-à-dire sur la période de prolifé- ration. Cette prolifération paraît obéir, dans les diverses espèces, à deux directions répondant aux procédés de mul- tiplication par scissiparité et par gemmiparité. Elle peut donc affecter deux formes différentes, que M. Planteau a bien distinguées dans sa thèse : la formation par endogénèse et la formation par exogénèse. Ces deux formes d’évolution ont été le point de départ de théories exclusives, qui se sont inégalement et successivement partagé les faveurs des histo- logistes. La théorie de la formation endogène s'affirme, en 1836 dans les travaux de Wagner, et se développe dans les re- cherches de Halmann (1840), Lallemand (1841), Kælliker (1846), etc. En 1864, Sertoli découvre dans le testicule du rat les re- marquables cellules ramifiées, auxquelles nous donnerons le nom de cellules de Sertoli, repoussant celui de sperma- toblastes que leur appliquent divers auteurs, et qui ne nous paraît convenir qu'aux cellules, dans lesquelles naissent di- rectement les spermatozoïdes. Ces premières recherches furent reprises par Merkel (1874), Ebner (1871), Neumann (1875), par Sertoli lui-même et par Balbiani, dont le travail est devenu classique (1). Malgré la diversité des interprétations qu’on leur donna, les résultats généraux de toutes ces observations établissaient linterven- tion du bourgeonnement dans la première phase de la sper- matogénèse chez les mammifères. La théorie de la formation exogène se formula dès lors (4) Leçons sur la génération des vertébrés. — Doin, 1879 — 141 — avec précision, et supplanta l’endogénèse dans l'esprit des histologistes. Cependant, en 1880, M. Brissaud. étudiant la spermatogé- nèse chez le lapin, retrouve et décrit une formation par endogénèse, qu’on peut également surprendre dans le chien et le chat. La conclusion à tirer de ces faits, c’est que la formation des spermatoblastes emprunte indifféremment d’une espèce à l'autre les deux procédés de la multiplication cellulaire. En ce qui regarde les mammifères, on pourrait prendre comme types de ces deux modes d'évolution des cellules séminales la spermatogénèse chez le rat, d’après M. Balbiani, et chez le lapin, d’après M. Brissaud. Les résultats obtenus dans ces deux espèces nous amènent à admettre que la forme du processus de la spermatogénèse reste indépendante des caractères zoologiques, puisqu'elle peut différer dans des espèces appartenant au même ordre. Les faits recueillis sur un mammifère ne peuvent donc pas être étendus à tous les animaux du même groupe, et il convient de multiplier les recherches sur des espèces différentes, soit pour vérifier la généralité des processus déjà établis, soit pour trouver, si elle existe, une relation zoologique. Je ne saurais, pour mon compte, étendre bien loin cette enquête que j'ai dirigée seulement sur trois espèces, le cheval, le porc et le chat. Le chat m'a présenté des faits qui rentrent dans la descrip- tion de M. Brissaud, relativement au lapin, et qu’il est inu- tile de reproduire ici. Il suffira de rappeler que la première phase de la spermatogénèse est une formation par endogé- nèse. L’exogénèse est, au contraire, employée dans le porc et le cheval et particulièrement évidente dans cette dernière espèce. Je me propose d’en indiquer les phases principales, telles que j'ai pu les saisir sur des préparations obtenues après l’action de l’alcool absolu , et colorées au picro-car- minate d’'ammoniaque. | Les tubes seminifères sont coupés dans toutes ie direc- — 142 — tions possibles, mais il en est quelques-uns qui ont été sec- tionnés bien transversalement ou parallèlement à leur axe, et sur lesquels l'évolution épithéliale est, on pourrait dire, projetée en vraie grandeur. Ge sont donc les tubes régulière- ment coupés qu’il faudra surtout consulter. Leur revêtement épithélial varie de lun à l’autre, et on y peut reconnaître quatre formes principales qui répondent aux phases de la spermatogénèse : . 1° Examinons d’abord les tubes dans lesquels les sperma- tozoïdes nouvellement formés sont devenus libres, et où la spermatogénèse recommence (fig. 4). La paroi des tubes est tapissée par une couche de cellules polyédriques à protoplasma clair, contenant un noyau peu volumineux, uniformément et fortement coloré en rouge. Cette couche basale constitue ce qu’on appelle communé- ment l’épithélium des tubes seminifères. Cet épithélium est régulièrement interrompu par l’interposition des cellules de Sertoli. Ces singuliers éléments, encore appelés cellules ra- mifiées , ont la forme de colonnes protoplasmiques dont la base élargie s’étale directement sur la paroi propre du tube seminifère et dont le corps se dirige vers le centre du même tube. L'ensemble forme un système fort élégant, dû à la convergence et à la direction radiée des cellules ramifiées. Le corps des cellules de Sertoli, souvent dissimulé par les éléments voisins, se dénonce toujours par un noyau très volumineux, ovoïde ou piriforme, vésiculeux, et pourvu d’un nucléole. Ce noyau peut occuper d'ailleurs des situations diverses. On le voit quelquefois situé à la base de la cellule dont il suffit à indiquer l'existence; mais il semble bien que cette position lui est peu familière, car on le voit fréquem- ment se redresser et gagner la partie moyenne des cellules de Sertoli. Dans la phase que nous examinons, celles-ci sont entièrement couvertes par des spermatoplastes, que nous devons examiner de près. Ils sont constitués par de très petites cellules sphériques, dans lesquelles le noyau — 143 — prédomine considérablement sur le protoplasma. Celui-ci est d'ailleurs peu distinct et se confond avec celui de la cel- lule de Sertoli dans lequel les spermatoblastes paraissent englobés. 11 est bon de remarquer qu’à ce moment de leur formation les spermatoblastes sont disposés en séries auprès et autour de l'axe de la cellule qui les porte. Nous les ver- rons émigrer dans les phases suivantes et former des grappes suspendues à l’extrémité interne de la cellule ramifiée. Les intervalles laissés libres par ces derniers éléments sont occupés par une ou deux grosses cellules, formant une seule assise reposant sur l’épithélium. Elles sont caractéri- sées par un grand diamètre et un protoplasma clair sans granulations. Leur noyau, également très volumineux, est particulièrement remarquable par son aspect grossièrement granuleux , comme s’il était formé de fragments irréguliers et disjoints. Nous conserverons à ces éléments le nom de cellules libres que leur avait donné Sertoli. 20 Dans la deuxième phase (fig. 2), les spermatobiastes ont subi les premières modifications qui doivent amener la forma- tion des spermatozoïdes. D’autre part, ils ont une tendance très marquée à émigrer vers l’extrémité centrale de la cellule de Sertoli, où ils forment une grappe souvent très compacte. A ce moment, la cellule ramifiée présente un aspect nouveau très caractéristique, qui est justement dû à cette distribution nouvelle des spermatoblastes. Ces derniers, beaucoup plus petits que dans leur phase initiale, sont composés d’une partie sphérique fixant le carmin, et qui pourrait passer pour une concentration de la substance nucléaire. Le pro- toplasma forme une traînée dirigée vers le centre et donne à l’ensemble du spermatoblaste la forme d'une grenade. A cette époque, les cellules libres ne sont pas sensible- ment modifiées. 3° Dans la troisième phase (fig. 3), les spermatoblastes sont remplacés par les spermatozoïdes, déjà bien dessinés et im- plantés obliquement sur l'axe de la cellule de Sertoli, à — 144 — l'extrémité de laquelle ils figurent les épis divergents d’une gerbe. Comme à cette époque la tête des spermatozoïdes fixe encore très énergiquement le carmin , ils forment des bou- quets très vivement colorés qui deviennent des points de repère excellents quand, à laide d’un faible grossissement, on recherche dans une préparation la phase à laquelle ils cor- respondent. Si on examine les spermatozoïdes de cette phase sur des préparations faites par dissociation , on constate que la tête n’est pas homogène, mais qu’elle est formée de deux segments inégaux : le segment auquel se trouve attaché le cil a la forme d’un petit croissant ou d'un demi-cercle for- tement coloré ; l’autre segment, beaucoup plus grand, se colore en rose pâle. Les cellules fixes se sont segmentées. On en trouve une ou deux rangées formées de deux cellules superposées. Il y a là Pindice d’une multiplication qui va se dessiner nette- ment dans la dernière phase. | 4° Dans la quatrième phase (fig. k), les cellules de Sertoli, toujours très reconnaissables à leur gros noyau vésiculeux, portent à leur extrémité un faisceau de spermatozoïdes, dont l'achèvement se reconnaît à la gracilité de la tête et à sa coloration par lacide picrique. Dans les intervalles des cellules de Sertoli, on trouve deux colonnes radiales de cellules plus petites et plus nombreuses que dans les pré- cédentes phases. Ceux de ces éléments qui touchent à l'épi- thélium basal, ont souvent conservé les caractères des eel- lules libres des premières phases, ce qui signifie assurément qu’elles n’ont pas encore pris part à la multiplication. Il est important de remarquer ici que ces cellules de nouvelle for- mation ne paraissent pas attachées à un axe protoplasmique qui occuperait la partie centrale de la colonne qu’elles for- ment. Jamais, d'autre part, on ne saisit en un point quel- conque de cette colonne le gros noyau vésiculeux qui ca- ractérise les cellules de Sertoli. Ces Sn trouveront plus tard leur application. TT EE NO IN Re Il convient maintenant de dégager de l’étude qui précède les caractères propres à chacune des deux périodes de la spermatogénèse. La deuxième période, c’est-à-dire l’évolu- tion des spermatoblastes, se déroule, comme nous l’avons vu, à la surface ou à l’extrémité des cellules de Sertoli; les quatre phases que nous y avons distinguées se trahissent très nettement par les caractères morphologiques des groupes d'éléments portés par les cellules ramifiées, mais il faut en tixer tous les détails et résoudre tout d’abord une question préalable. Dans beaucoup d'espèces animales, on voit ap- paraître dans le protoplasma du spermatoblaste, un point brillant aux dépens duquel se forme progressivement la tête du spermatozoïde. On lui donne pour ce motif le nom de globule céphalique. Quelques auteurs, et en particulier M. Balbiani, tendent à généraliser l’existence de ce globule et à le considérer comme un incident nécessaire de la formation du spermatozoïde.. Il est vrai que M. Mathias Duval nie lintervention du globule céphalique dans la spermatogénèse de la grenouille et que la tête du sperma- tozoïde lui paraît avoir, dans cette espèce, une origine exclusivement nucléaire. Je concluerai de la même façon pour le cheval et le porc: il est impossible de surprendre dans les spermatoblastes de la première phase la moindre formation comparable au globule céphalique. La tête du spermatozoïde procède des modifications du noyau qui d’abord subit une concentration accusée par la réduction de son volume; puis, 1l s’allonge, devient ovoïde, et à ce moment il offre deux segments dont le postérieur se laisse colorer fortement en rouge par le carmin, tandis que le segment autérieur se colore en rose pâle. Le segment postérieur rétrograde peu à peu devant le segment antérieur, qui finit par occuper toute la tête. À ce moment, la tête du sperma- tozoïide s'achève par une différenciation chimique due à intervention particulière d’une substance nouvelle qui fixe Pacide picrique à l’exclusion du carmin. A1 — 146 — Cette modification chimique des éléments en évolution n’est pas un fait rare en histologie , on pourrait citer comme exemple la kératinisation des cellules épidermiques. Quant à la queue du spermatozoïde, je n’ai rien vu qui püt confirmer ou infirmer la théorie universelle qui les fait procéder du corps des spermatoblastes. Il nous reste à examiner la première période, c’est-à-dire la période de prolifération aboutissant à la formation des spermatoblastes. Nous avons vu ces éléments groupés autour d’une cellule de Sertoli, et il paraît tout d’abord légitime de penser qu’ils en sont issus par bourgeonnement. Les cellules de Sertoli elles-mêmes pourraient passer pour le produit du bourgeonnement progressif de l’'épithélium basal. Telle est la théorie soutenue par M. Balbiani sur la spermatogénèse du rat. La spermatogénèse serait le dernier terme de lévo- lution entière d’une cellule de Sertoli, dont l’ébauche pren- drait naissance aux dépens de l’épithélium basal et dont la fin surviendrait au moment où les spermatozoïdes devien- nent libres. Dans cette manière de concevoir les choses, l’évolution d’une cellule ramifiée commence sur l’épithélium sous forme de bourgeons très petits émis par ce dernier et qui, par leur accroissement, acquièrent peu à peu les caractères des cellules libres. Le bourgeonnement continuant, il en résulterait les colonnes cellulaires interposées aux cellules de Sertoli, telles qu’on peut les voir dans la quatrième phase de lévolution des spermatoblastes. D’autre part, comme ces éléments de nouvelle formation sont considérés comme produits par bourgeonnement , ils seraient attachés à un stolon protoplasmique central, l’axe d’une cellule de Sertoli, dont le corps reste invisible, dissimulé par les fruits qu’il a portés. L’axe de la cellule ne deviendrait visible que dans la deuxième période, au moment où les cellules filles prennent décidément les caractères des spermatoblastes. Nous avons déjà fait connaître les faits qui plaident contre — 147 — cette théorie : l'absence invariable du gros noyau vésiculeux au piveau des colonnes de prolifération, limpossibilité constante d’apercevoir le corps des cellules de Sertoli dans l'axe de ces colonnes me paraissent suffisamment significa- tives. J'ajoute que les séries radiales de prolifération sont appliquées contre les cellules de Sertoli qui portent en même temps à leur extrémité un bouquet de spermatozoïdes. Ces constatations me paraissent suffisantes pour écarter la théorie de M. Balbiani. Elles suggèrent plutôt la pensée que la prolifération qui remplit la première phase, s'effectue dans les intervalles ménagés entre les cellules de Sertoli par la segmentation des cellules libres. Que si les cellules issues de la segmentation s’ordonnent en séries radiées, c’est que cette direction leur est imposée par la forme de l’espace où elles se développent. Enfin, les cellules de la génération qui précède les spermatoblastes et leur donnera naissance, sont englobées dans le protoplasma des cellules de Sertoli au moment même où celles-ci portent un faisceau de sperma- tozoides. Dans cette théorie déjà formulée pour le rat par Sertoli, les cellules ramifiées seraient mvariables et perma- nentes. Elles n'auraient dans la spermatogénèse qu’un rôle de soutien et de direction. Le mot exogénèse ne traduirait dès lors que des apparences de bourgeonnement dues à la direction régulièrement centripète du processus et au rôle mécanique des cellules de Sertoli. En résumé, la première période de la spermatogénèse a pour point de départ l’activité formatrice des cellules libres, qui par leur segmentation donnent une génération de cel- lules rapidement englobées par le protoplasma des cellules de Sertoli. La deuxième période s’accomplit entièrement sur ces derniers éléments avec la forme que nous avons vue. Il resterait à déterminer l’origine des cellules ramifiées et des cellules libres qui, chez l'adulte, sont toujours présentes. I faudrait pour cela remonter au moment précis où s’éveille — 148 — la faculté génésique, et où le testicule subit les premières modifications qui s’y attachent. Ce point n’a pas encore été examiné et nous ne savons pas par quel mécanisme l'épi- thélium primitif du testicule se différencie pour donner naissance aux éléments de la spermatogénèse. Note sur une nouvelle platine mobile et sur l'emploi de « finders » comparables pour faciliter les rela- tions des micrographes entre eux, Par M. Paul FABRE-DOMERGUE, Licencié ès-sciences naturelles, membre titulaire. Tous ceux qui s'occupent de travaux micrographiques savent la difficulté qu’on éprouve souvent à retrouver, en temps utile, un point intéressant d’une préparation, sur- tout lorsque la mémoire en a déjà perdu Parrangement général. La difficulté se complique bien plus encore si la préparation a été communiquée par un micrographe corres- pondant et qu’on se trouve dans la nécessité d'y retrouver un détail signalé par lui. Plusieurs modes de repérage ont été proposés pour at- teindre ce but. Le premier et le plus simple consiste à tracer sur la platine deux grandes lignes se coupant à angle droit et passant par son centre ; quelle que soit la position occupée par une préparation sous l’objectif, elle se trouve toujours placée sur les deux lignes croisées, et pour en re- pérer un détail quelconque, il suffit de faire sur le porte- objet deux points à l'encre tombant sur chacune des deux lignes vues par transparence. Il est évident qu’en faisant. plus tard coïncider ces deux points avec les lignes croisées, l’objet se retrouvera de nouveau dans le champ du micros- cope. Ce moyen est excellent lorsque l’on n'a qu’un point — 149 — à noter dans une préparation, mais dès qu’il s’en pré- sente plusieurs, la multitude -des repérages amènera forcé- ment la confusion. L’on pourrait, il est vrai, tourner la difficulté en em- ployant des encres de couleurs différentes, mais il vaut beaucoup mieux se servir de l'instrument plus précis dont nous allons parler maintenant. Cet instrument se vend en Angleterre sous le nom de « Malthood’s finder », mot qui n’a pas d’analogue en fran- çais, mais qui peut cependant se traduire, par la formation d'un néologisme, en celui de Trouveur de Malthood, du nom de l'inventeur. Nous lui conserverons donc, à défaut d'autre, son nom anglais. Ce finder est très employé en Angleterre, parce tous les microscopes des constructeurs anglais sont munis d’une platine mobile sans laquelle son emploi est impossible. 1l consiste en une plaque de verre de la dimension d’un porte-objet, au milieu de laquelle est photographié un carré portant des combinaisons de deux chiffres toujours variées. Le {ableau ci-dessous en montre la disposition et-permet “is 11213/4|5|[6|7|/8191|10 voir que 08 EAU ES A a a où ri Le le Mbpeombinaison donnée, ||") Ci TE NA il suffit de parcourir la co-[ 1121314|516|71]81)91|10 21212|2/9212|2|2|21)0 ManéPhorizontale jusqu’au ||" |" Je | eh pr re chiffre supérieur de cettel 1 1213 141516l7|18l9l40l he. 318131313133] 31|3 combinaison et de cher- ; cher ensuite dans la co-|, |2131:1516111819 1410 lonne verticale correspon-| #|#|1#1#|41#,4),414141. dante le chiffre inférieur. etc. Nous avons dit que l’usage du finder exigeait l'emploi d’une platine mobile. Celle-ci est munie de deux barettes fixes, l’une inférieure et l’autre placée à gauche de la platine à angle droit de la première, contre lesquelles vient buter la préparation qui occupe toujours, par conséquent, une position invariable ; le centre de la platine mobile et celui — 150 — de la préparation coïncidant avec l’axe optique du micros- cope, mais pouvant se déplacer comme on le ferait d’une préparation placée sur une platine fixe. Pour repérer un détail quelconque d’une préparation, il suffit dès lors de le placer bien au centre du champ visuel et de remplacer la préparation par le finder sans bouger la platine. Mettant alors l’œil au microscope, on lit à quelle combinaison de chiffres correspond ce détail et on la note sur une fiche ou sur l'étiquette même de la préparation. Il est évident que pour retrouver plus tard le même point, il suffira de placer le finder sur la platine, de faire mouvoir celle-ci jusqu’à ce que l'on ait retrouvé les chiffres correspondants et de substituer la préparation au finder. Comme on le voit, l'usage de cet accessoire est basé sur la position constante des porte-objets sur la platine mobile. Les microscopes français sont tous dépourvus de cette platine mobile, et celles qui se trouvent dans les catalogues de nos opticiens ne peuvent s'adapter qu'à leurs grands modèles. Désirant cepenilant ne pas me priver d’un auxi- liaire aussi utile, j’en ai imaginé et construit un modèle fort simple et très commode offrant l'avantage de pouvoir servir sur tous les microscopes avec l’aide seulement des valets. Deux lames de verre de 0,130 de long sur 0,035 de large sont percées à leur centre d’un trou de 0,025 environ de diamètre. Elles sont collées l’une à l’autre par l’intermé- diaire de deux petites bandes de verre de 0,035 sur 0",005 placées à leurs extrémités, et laissent par conséquent entre elles un espace vide correspondant à l'épaisseur de ces bandes de verre, soit 0",002 environ. Enfin, sur la lame supérieure sont collées deux autres petites règles de verre disposées à angle droit inférieurement et latéralement à gauche, de telle sorte que le slide qui vient y buter ait son centre au-dessus de l’ouverture des plaques de verre. Cet appareil se place sur la platine dont louverture centrale correspond à la sienne. L'espace compris entre les deux 40) lames sert à passer les valets qui par une simple pression immobilisent l'appareil. Les préparations placées sur la lame supérieure contre les barettes de verre s’examinent en faisant mouvoir le tout. Cette combinaison est, comme on peut le voir, très simple et peu coûteuse. L'application du finder ne s'arrête pas au repérage des préparations pour un seul micrographe, mais peut s'étendre bien plus loin si tous les finders sont comparables, c’est-à- dire si pour un même point d'une préparation 1ls donnent tous la même combinaison de chiffres, il sera facile aux micrographes correspondants munis de cet accessoire, de se communiquer leurs préparations toutes repérées et d'éviter ainsi une perte de temps considérable. J’ignore si les finders anglais sont comparables entre eux, n’en ayant eu qu’un seul entre les mains, mais il serait facile d’en obtenir de tels en photographiant à grand nombre d'exemplaires le même tableau et en rodant ensuite à la meule d’opticien les bords gauche et inférieurs jusqu’à concordance absolue. L’instrument que je viens de décrire étant presque in connu en France, j'ai cru utile de le signaler ici en donnant un moyen facile de se procurer une platine mobile. Je crois que les micrographes en général, ceux surtout qui étudient des organismes libres et sans rapport entre eux, pourraient, en lPadoptant, économiser leur temps et leurs peines. — 152 — Note sur les Rhizopodes et les Infusoires des eaux de Toulouse, leur récolte et leur préparation, Par M. Paul FasrEe-DOMERGUE, Licencié ès-sciences naturelles, membre titulaire. L'étude des protozoaires, négligée jusqu'ici, a pris dans ces dernières années un essor considérable. Grâce aux procédés de technique employés aujourd’hui, gràce surtout à l'emploi de l’acide osmique indiqué par Pelletan (1) et si savam- ment étudié par M. A. Certes (2\, le naturaliste peut enfin conserver ces formes fugitives et garder toujours en collec- tion des éléments de comparaison sans lesquels est impos- sible un travail suivi. De nombreuses et importantes publications sur ce sujet sont venues du reste coordonner des travaux épars Jjus- qu’alors et permettent d'aborder avec succès l'étude des protozoaires (3). $ Séduit par ces formes étranges et élégantes, je essai pendant deux ans recherchées dans les eaux des environs de Toulouse. Mon intention était alors d’en dresser le cata- logue et de combler une lacune de notre bulletin, mais il m'a été bientôt facile de me convaincre du cosmopolitisme (1) Pelletan, Journal de Micrographie, 1878, p. 168. (2) À. Certes. Sur une nouvelle méthode de conservation des Infu- soires. Comptes-rendus, t. LXXXVIIT, p. 443, 1879. (3) Outre les travaux épars dans les Revues et Bulletins des Sociétés savantes, consultez : Dujardin, Histoire naturelle des Zoophytes, Infu- soires. Paris, 4841. — Claparède et Lachmann, Etudes sur les In- fusoires et les Rhizopodes. Genève, 1860. — Stein, Der orga- nismus der Infusions-thiere, 1859 , en continuation. — Leidy, Fresh-water Rhyzopods of North America, 1879. — Saviile-Kent, À Manual of the Infusoria. Londres, 1880-82. — Balbiani, Les Proto- zoaires, Journal de Micrographie de Pelletan, 1881-84, — De Lanessan, Traité de Zoologie, Protozoaires. Paris, 4882. — 153 — presqu’absolu de ces êtres qui, formant le premier degré du monde organisé, doivent se retrouver les mêmes dans des conditions de milieu aussi peu variables que celles que présentent les eaux douces du globe en général. De plus, l’évolution s’est manifestée chez ces êtres par la production d'un phénomène purement conservateur et des- tiné autant à la perpétration de lPindividu qu’à celle de l'espèce : nous voulons parler de l’enkystement, phase de repos et de conservation qui se produit pour ainsi dire au- tomatiquement dès que les conditions de milieu deviennent défavorables à la vie, phase qui peut se prolonger des an- nées entières sans amener la mort de l’organisme et qui ne cesse enfin que sous l'influence du retour des conditions primitives. Cet enkystement permettant à espèce d'échap- per aux modifications de milieu et lui permettant aussi de supporter de longues périodes de sécheresses pendant les- quelles le vent favorise sa dissémination, peut seul expliquer le cosmopolitisme des êtres qui en sont doués. On comprendra donc aisément qu’un catalogue local de protozoaires équivaudrait, après des recherches suffisam- ment continuées, à un catalogue général, et cette réflexion m'a déterminé à publier aujourd’hui non la liste complète des organismes trouvés par moi dans les eaux de Toulouse, mais un aperçu comparatif aussi complet que possible sur les localités où ont été récoltées ces diverses formes. Avant de commencer ce travail, Je veux toutefois m’atta- cher un instant à des indications concernant la recherche, la culture et la préparation des Rhizopodes et des Infusoires, sujets peu connus encore, dans notre pays du moins; aussi aurai-je souvent recours aux travaux des savants étrangers, plus avancés que nous dans cette voie. Hâtons-nous de dire cependant que c’est à M. Certes que revient le premier l'honneur d’avoir fait connaître une mé- thode sûre et complète de conservation des Infusoires et que tous les observateurs qui ont suivi n’ont fait que mo- — 154 — difier cette méthode par l'application de divers réactifs. Je ne terminerai point ces préliminaires déjà longs sans remercier ici M. Certes de l'appui de ses conseils qu’il m’a si généreusement et si largement prodigués, conseils qui w’ont pas peu contribué à diriger mes premiers pas dans cette intéressante branche de la micrographie. Récolte des matériaux. 11 serait assez difficile d’énumérer tous les habitats des organismes qui nous occupent : les eaux douces, limpides ou putréfiées, et les eaux saumâtres ou salées ont des repré- sentants parmi les Infusoires et les Rhizopodes. Il ne s’en- suit pourtant pas qu’une goutte d’eau quelconque puisée au hasard doive nous fournir une faune abondante et variée. Les Infusoires, comme les Rhizopodes, ont leurs habitats de prédilection qu'ils ne quittent que rarement et en dehors desquels le hasard seul les ferait rencontrer. Ce sont ces lieux d'habitat que je vais essayer d'énumérer aussi systé- matiquement que possible. Les eaux limpides et courantes, bien qu’ayant leurs espè- ces particulières, sont relativement pauvres en organismes ; leur étude n’est possible qu'en employant le procédé de fixation en masse par l'acide osmique préconisé par M. Certes et sur lequel nous aurons à revenir plus loin. A la surface des grandes nappes d’eau douce ou salée et dans leurs profondeurs, vit une faune spéciale dite pélagique que l’on doit rechercher en draguant la vase du fond ou en promenant à la surface des eaux un léger filet de mous- seline ou de gaze de soie qui retient les organismes en fil- trant l’eau. Pour que cette pêche soit réellement fructueuse, il faut que le temps soit très calme et que l'embarcation dans laquelle on se trouve marche très lentement, de façon à ne pas produire dans la poche un remous qui en chasse les organismes au lieu de les retenir. De temps en temps — 155 — on agite le filet retourné dans un vase plein d'eau propre que l’on soumettra à l'examen dans le laboratoire. A l’exception de ces espèces des eaux limpides, les autres habitent partout où l’eau, suffisamment tranquille et chargée de matières organiques vivantrs ou mortes, leur fournit une abondante nourriture. | Les instruments de récolte consistent en une certaine quantité de flacons à large ouverture de 60 grammes envi- ron, en une cuillère et un petit filet de canevas fin pouvant tous deux se tenir à la main ou semmancher au bout d'une longue canne. La cuillère sert à la récolte des sédiments et le filet sera trouvé très utile pour capturer les insectes aquatiques ou ramasser les corps flottants sur lesquels on soupçonne la présence des Infusoires. Dans les eaux basses et fortement éclairées, on voit se dé- velopper sur la vase du fond une végétation fort riche en algues conjuguées. Les diatomées y forment une couche jau- nâtre ou brune de quelques millimètres d'épaisseur, et les desmidiées une couche membraneuse parfois d’un beau vert. Cette couche (living film de Leydy) est riche en Infu- soires et en Rhizopodes. Il faut la recueillir en évitant de prendre la vase sous-jacente et pour cela la cuillère est d’un grand secours. On la passe sur le dépôt et on en vide le contenu dans un flacon que l’on remplit ensuite d’eau aux trois quarts. L’on doit éviter de mettre trop de sédiments dans un même flacon si l’on tient à conserver vivantes toutes les espèces et multiplier plutôt les flacons de récolte. Cette précaution permet d’avoir en même temps une certaine provision d’eau pour les cultures. L’écume brune ou verte qui flotte à la surface des eaux stagnantes sera aussi recueillie. Souvent elle n’est constituée que par des agrégations d’Infucoires (Euglènes, peridiniens). La couche qui recouvre les parois des bassins et les pieux immergés supporte des espèces sédentaires fort curieuses. Les algues filamenteuses flottantes (conferves) sont sim- — 156 — plement déposées sans pression dans un flacon. Il en est de même de celles qui croissent au fond des eaux ou contre les parois des bassins. Il est prudent de les placer humides dans le flacon et d’emporter à part une certaine quantité pour la ‘culture. On évite ainsi pendant le transport le ballotage qui ferait périr les espèces délicates. La face inférieure des feuilles aquatiques qui flottent à la surface des eaux est un lieu d'habitat favori des Infusoires et surtout des Rhizopodes (Arcella, Centropyæis, Amæba) ; on prendra celles qui présentent à leur face inférieure un dépôt brun ou verdâtre. La meilleure manière de les em- porter est de les replier et de les mettre humides dans un flacon sans y ajouter d’eau. Ce n’est que dans le laboratoire qu’on les placera dans un vase avec un peu d’eau emportée en réserve. Il en est de même des feuilles mortes flottantes recouvertes d'un enduit glaireux ou de touffes blanchûtres. Les mousses qui croissent au pied des arbres et sur les rochers, les sphaignes des tourbières sont des mines très riches qu’il s’agit d'exploiter en en emportant de petites touffes que l’on tiendra toujours légèrement humectées. Tous les habitants des eaux ont aussi leurs Infusoires pa- rasites; les crustacées (cyclops, crevettines), les insectes, les hydres, l:s bryozoaires, les poissons eux-mêmes (bran- chies) seront soigneusement examinés et fourniront parfois d’intéressantes espèces. Un bon moyen de récolter des ani- maux de toutes sortes pour cet examen, consiste à filtrer sur un linge fin placé dans un entonnoir une certaine quantité d’eau et à retourner ensuite le linge dans un vase plein d’eau. C’est en .quelque sorte une concentration de la faune aquatique. Nous avons vu employer avec beaucoup de succès ce moyen, au laboratoire de zoologie de la Faculté des Sciences de Toulouse, par M. Barthélemy dans ses sa- rautes recherches sur les organes appendiculaires des Arti- culés. Enfin les Infusoires parasites internes seront recueillis — 157 — avec une pipette, soit dans le sang, soit dans les diverses portions du tube digestif des animaux terrestres ou aquati- ques. C’est là un filon exploité depuis peu et qui réserve toujours à lPobservateur de nouvelles surprises. Si l’on ne dispose ni de temps ni d'instruments, on peut encore faire des récoltes en vue d’une culture ultérieure, gràce à la revivification de la plupart des organismes. Pour cela, les sédiments, les algues, les dépôts récoltés seront déposés dans des assiettes et soumis à une dessication lente. Empaquetés dans de petits sacs de papier, avec des indica- tions précises de provenance, ces matériaux serviront plus tard à faire des cultures dans lesquelles se retrouveront la plupart des organismes qu’ils contenaient. Fixation et conservation sur place des matériaux. Avant de passer à l'étude des matériaux vivants rapportés au laboratoire , il convient d'examiner ici une méthode mixte qui consiste à tuer les organismes et à les fixer au moment même de la récolte. Cette méthode, on le com- prend, ne peut être employée d'une façon courante, car elle ne permet point Pétude des animaux vivants et rend plus difficile leur détermination ; mais elle sera trouvée excel- lente toules les fois que le manque de temps s’opposera à un examen immédiat de la récolte, en voyage, par exemple. Il est même prudent, si l’on doute de pouvoir examiner ses flacons un ou deux jours au plus tard après la récolte, d'em- ployer simultanément les deux procédés. Voici sur quel principe est basée cette méthode appliquée par M. Certes à l’analyse microscopique des eaux (1): L'eau à analyser est mélangée d’une certaine quantité d'acide os- mique ; les organismes fixés se déposent au fond du vase; (1) A. Certes, Sur l'anal yse microscopique des eaux. Comptes-rendus, t. XCI, 1880. — 158 — on décante, on fait agir les réactifs et l’on examine le dépôt. Quelques indications supplémentaires sont ici nécessaires. Les flacons employés seront de 60 grammes et on les flam- bera ou plus simplement on les rincera plusieurs fois avec l’eau à analyser. Généralement on opère sur 40 grammes d’eau et 18 gouttes ou 1 centilitre d'acide osmique suffisent pour cette quantité, à condition toutefois que les matières organiques ne soient pas trop abondantes. Le fixateur est vidé dans un flacon et on recueille Peau à analyser dans un autre vase, soit en pressant des algues, soit en ràclant les dépôts de diatomées, etc. On verse alors lentement en agi- tant toujours cette eau dans le flacon contenant l'acide osmi- que. On laisse agir quelques instants et on achève de remplir le flacon avec de l’eau pour arrêter l’action de l'acide. | On laisse déposer douze ou vingt-quatre heures, on dé- cante et l'on ajoute graduellement un des colorants énumé- rés plus bas. Lorsque l'action du réactif est jugée suffisante, on le remplace par un liquide conservateur : glycérine au tiers ou mieux liquide de Brun. Les matériaux ainsi préparés se conservent indéfiniment et se prêtent fort bien à une analyse ultérieure. Il suffit d'en déposer une goutte sur le porte-objet, de recouvrir d’une lamelle et de sceller pour avoir une préparation du- rable. | Examen des récoltes. — Coloration des organismes vivants. Les Rhizopodes et les Infusoires surtout sont des êtres excessivement délicats que fait disparaître la moindre modi- fication du milieu qui les entoure. Les flacons de récoltes ne doivent donc pas être laissts trop longtemps bouchés et encore moins soumis à des trépidations qui occasionne- raient infailliblement la mort des espèces délicates. Le pre- — 159 — mier. soin du protistologue au retour d’une excursion est d’aérer ses flacons et d'en examiner le contenu aussitôt que possible. | Les sédiments tels que les diatomées, desmidiées sont puisés au fond du vase avec une pipette, examinés som- mairement sous un faible grossissement et recouverts d’une lamelle. Pour étudier les espèces qui vivent sur les algues filamen- teuses, on en dépose quelques brins sur le porte-objet et on exprime sur ces filaments une goutted’eau provenant d’une touffe que l’on comprime entre les doigts. Les dépôts formés sur les feuilles vivantes ou mortes sont ràclés au scalpel et déposés sur le porte-objet. Les touffes de mousses pressées entre les doigts laisseront échapper une goutte d’eau dont on examinera le contenu. Il est nécessaire de prendre certaines précautions pour étudier Îles organismes dans de bonnes conditions. L'eau dans laquelle se fait l’observation doit être celle dans la- quelle les animaux ont été recueillis. En second lieu, lorsque la préparation est prête à être étudiée, c’est-à-dire quand la goutte d’eau et les Infusoires sont recouverts d'une la- melle, il est bon de la laisser au repos dans une chambre humide pendant une dizaine de minutes (1). Les Infusoires s’habituent peu à peu à leur nouvelle demeure, leurs mou- vements deviennent moins vifs et ils se prêtent par consé- quent plus facilement à l'observation. La préparation étant examinée sous un faible grossisse- ment, on voit, après un moment d'observation, les orga- nismes se livrer moins facilement à leurs évolutions. Les espèces plates ne peuvent plus se retourner, ou si des fila-. (1) La meilleure chambre humide pour maintenir fraîches les pré- parations, consiste en une cloche de verre dans laquelle on place une petite échelle carrée destinée à soutenir les porte-objets. Le tout repose sur une assiette pleine d’eau. — 160 — ments d'algues entrecroisés se trouvent dans la goutte l’eau, les intervalles qui les séparent constituent comme autant de petites prisons où sont parqués les Infusoires. L’évaporation de l’eau sous la lamelle est la cause de cette gène et l’on peut en tirer le meilleur parti pour Pobserva- tion. Dans ce but, aussitôt que l’on juge la compression convenable, ce qui a lieu d'habitude lorsque la goutte d’eau qui débordait un peu de la lamelle ne fait plus irruption au dehors, on pose sur deux des bords parallèles de Ia lamelle une gouttelette de paraffine fondue sur la pointe d'un scalpel. Cette gouttelette adhérant à la fois au porte-objet et au cover, fixe leur écartement respectif et prévient toute compression ultérieure. L'examen peut alors se continuer indéfiniment, à la condition toutefois de surveiller l’évapo- ration et d'ajouter une gouttelette d’eau sur les bords du cover dès que l’on verra l’air commencer à y faire irruption. En maintenant des préparations ainsi Îutées dans une chambre humide pendant l'intervalle des observations, il sera facile d’y conserver vivants les organismes pendant plusieurs jours et de les étudier à loisir. Il est prudent de procéder immédiatement à la confection d’une ou plusieurs préparations définitives de chaque ré- colte. Ce n’est qu'après avoir pris cette précaution qu’on essaiera, si on le juge convenable, de garder vivantes dans les cultures les espèces destinées à fournir les materiaux d'une étude ultérieure. Dans ces dernières années, M. A. Certes (1) a fait con- naître un procédé de coloration des éléments organiques pendant la vie et a eu l’idée d'utiliser cette intéressante ex- périence physiologique pour l'étude et le dessin des Infu- (1) A. Certes, Sur un procédé de coloration des Infusoires et des élé- ments anatomiques pendant la vie. Comptes-rendus, t. XCLS, p. 42%, 1881, — 161 — soires sous les plus forts grossissements. La coloration est, en effet, accompagnée d’une sorte de paralysie qui facilite beaucoup l'emploi des objectifs forts et permet de dessiner ces êtres à la chambre claire avant l’action du réactif fixa- teur. Voici comment opère M. Certes (1) : Une goutte de solution alcoolique à 4 p. 1000 de brun bismark ou de bleu de méthyle est déposée sur un porte-objet et ne tarde pas à s’évaporer laissant une mince couche de matière colo- rante; on y dépose la goutte d’eau contenant les Infusoires et l’on recouvre d’une lamelle. Les phénomènes de colora- tion ont lieu presque instantanément ; la paralysie se pro- duit quelques instants après. Il est facile, en graduant la compression par l'évaporation et en lutant avec deux gouttes de paraffine, de conserver les organismes immobiles assez longtemps pour les étudier et les dessiner. L'on peut enfin, après avoir fait sur le vivant les observa- tions nécessaires, soumettre les organismes à l’action de la solution d’iode qui les fixe et en rend les détails cuticu- laires plus apparents. En utilisant ces moyens de compression et de coloration, le protistologue peut déterminer commodément les espèces pendant leur vie et c’est le meilleur moyen d'acquérir une idée exacte de ces petits êtres. Les préparations fixées et colorées, bien que conservant la forme de la plupart des Infusoires, servent surtout de terme de comparaison, ne permettent pas toujours de se rendre exactement compte du facies des animaux vivants. Cultures et infusions. Les cultures ont pour but de garder vivants dans le labo- ratoire les organismes que l’on veut soumettre à une étude plus approfondie de leurs mœurs ou de leur organisation. (4) A. Certes, Nouveau procédé pour la coloration et l'étude des In- fusoires vivants. Bull Soc. Zool. de France, 1881, p. 265. 42 su HO ta. Il existe deux sortes de cultures. L’une a pour but de faire vivre les organismes pour ainsi dire sous les yeux de l’ob- servateur, c’est-à-dire dans des conditions telles que l’exa- men d’un même individu puisse être continué aussi long- temps qu'on le désire tout en le laissant vivre dans le milieu qui lui est propre : c'est la culture sur porte-objet. L’autre consiste à garder en nombre et vivantes dans des vases ap- propriés les espèces que l’on se propose d'étudier. Ces deux cultures sont, comme on le voit, fort différentes et sont toutes deux difficiles à réaliser et à conduire. Certaines espèces, en effet, vivront en dépit des conditions les plus défavorables, tandis que d’autres disparaîtront malgré les soins les plus assidus. La question essentielle, on le com- prend, est de réaliser toutes les conditions dans lesquelles se trouvaient les organismes à l’état libre, et la première de toutes est la qualité de l’eau qui doit être autant que pos- sible puisée au même point que les Infusoires eux-mêmes. Culture sur porte-objet. — La manière la plus simple de réaliser une culture de ce genre consiste à opérer comme nous l'avons dit plus haut pour l’examen des espèces. Une goutte d’eau est placée sur un porte-objet avec les organis- mes, recouverte d’une lamelle, et lutée sur deux côtés avec la paraffine. Dans l'intervalle des observations, la culture est tenue dans une chambre humide. Il est bon dans ce cas de placer quelques filaments d’algues sous la lamelle, tant pour la soutenir et empêcher une trop forte compression que pour absorber l'acide carbonique excrété. Un grand nombre d'espèces peuvent ainsi être conservées vivantes pendant un certain temps, ce sont surtout celles qui vivent dans les matières végétales à demi décomposées ou dans les infusions. D’autres, au contraire, exigent pour vivre le renouvellement lent mais continu de l’eau qui les entoure ; ce sont toutes les espèces des eaux limpides, celles qui vivent au milieu des algues filamenteuses ou dans EEE = 169 — les sédiments de diatomées ou de desmidiées. Leur culture exige donc, comme on le voit, un appareil plus compliqué. Le meilleur et le plus simple consiste à établir un courant sous la lamelle au moyen de deux petits vases pleins d’eau dont l’un placé à un niveau plus élevé que la platine com- munique avec l’eau des Infusoires par un fil de coton placé contre un des bords de la préparation, tandis que l’autre vase, également en communication par un fil de coton avec l’autre extrémité de la préparation, se trouve placé sur la table. Cette disposition est bonne, mais elle présente l’in- convénient d’accaparer le microscope et de rendre toute autre observation impossible si on ne dispose que d’un instrument. Nous avons imaginé un dispositif qui permet d'éviter cet inconvénient, sans pourtant déranger la prépa- ration ni interrompre le courant d’eau. Une lame de cuivre ou de zinc de 4 centimètres de large sur 45 de long est placée sur la platine du microscope. À l’une de ses extrémités, qui dépasse latéralement la platine de k centimètres à peu près et est à son niveau, se trouve un petit godet plein d’eau, c'est le réservoir. L'autre extrémité recourbée deux fois à angle droit de l’autre côté de la pla- tine, forme un support qui porte aussi un godet dont le niveau se trouve à À centimètre au-dessous de l’autre. La préparation est placée sur la partie libre de la plaque au- dessus d’un trou correspondant à celui de la platine. Deux fils de coton placés de chaque côté la mettent en communi- cation avec les godets et le courant s'établit naturellement du vase supérieur au vase inférieur en traversant le liquide inter-lamellaire. Le tout se meut à la main, s’enlève et se remet sur la platine à chaque observation. Les seules pré- cautions à prendre consistent à tenir le vase supérieur tou- jours plein d’une eau convenable et à placer l’appareil sur un support qui maintienne la préparation et les godets hori- zontaux lorsque le microscope est employé à d’autres ob- servations. — 164 — Les espèces fixes, les Vorticellidæ en particulier, vivent admirablement dans ce milieu, à la condition que le courant soit très lent, ce qu’il est facile d'obtenir en modifiant le dia- mètre des fils ou le niveau des vases. Citons enfin pour terminer l’étude de ce genre de cul- tures, la chambre humide imaginée par Dallinger et Drys- dale et décrite par Saville-Kent (1) dans son Manuel des Infusoires. Cette chambre, qui a pour but la conservation de la préparation dans un milieu saturé de vapeur d’eau, est basée sur l'emploi d’un anneau de verre entourant la . préparation et fermé en haut par une membrane de caout- chouc percée d’un trou juste assez grand pour donner pas- sage à l'extrémité de l'objectif. Une feuille de papier buvard placée sous l’anneau et la préparation plonge dans un petit réservoir et maintient le milieu toujours humide. Cultures de réserve. — Ce genre de culture, qui présente parfois plus de difficultés que le précédent à cause de Pir- ruption soudaine des microbes, de la putréfaction et des Infusoires qui les accompagnent, exige pour réussir une proportion bien calculée entre l’eau et les matériaux qui y sont contenus. La lumière doit être également modérée et les rayons directs du soleil soigneusement évités. En règle générale, il est avantageux d’emplo yer beaucoup d’eau pro- portionnellement aux algues et aux sédiments qui y sont contenus. Les Infusoires et les Rhizopodes se répandent rarement dans l'eau limpide. Ceux qui y vivent forment dans ce cas une couche à la surface ou des nuages parfaite- ment distincts. Il est donc facile de les y puiser. Les autres, et c’est la majorité, se trouvent toujours au milieu les algues dont ils font leur nourriture et c'est parmi elles qu'il convient de les rechercher. Il n’y a guère à craindre de voir (1) Dallinger et Drysdale. Monthly microscopical journal, March. 1874. Saville-Kent. À Manual of the infusoria, p. 116, vol. I et pl. LI. — 165 — les espèces se répandre dans la masse ambiante quel que soit son volume. La forme des vases de culture varie naturellement selon les matériaux que l’on y place. Les sédiments de diatomées ou de desmidiées sont avantageusement placés dans des soucoupes de porcelaine recouvertes d’une lame de verre pour empêcher l'introduction de la poussière. La putréfac- tion est peu à redouter dans les cultures de ce genre. Il n’en est pas de même pour celles qui contiennent des algues arrachées du $ol ou, le plus souvent, brisées et lacérées. Des vases cylindriques et spacieux sont alors nécessaires si l'on ne veut voir bientôt la culture se transformer en infu- sion. Un bon moyen cependant de conserver vivantes les espè- ces que l’on a trouvées dans les paquets d’algues rapportés humides, consiste à les déposer simplement sous une clo- che humide. L’eau d’interposition suffit à la vie des orga- nismes et on les garde ainsi aussi longtemps que la putré- faction n'y fait pas son apparition. Quant aux mousses humides récoltées sur les belle ou au pied des arbres, la culture en est on ne peut plus facile. Maintenues sous une cloche et légèrement humectées de temps à autre, elles se conservent en parfait état de végéta- tion et gardent leurs hôtes en bonne santé pendant des mois entiers. | Culture des sédiments desséchés. — Les sédiments dessé- chés que l’on veut cultiver sont placés dans des vases à pré- cipité coniques avec de l’eau distillée bouillie dans la pro- . portion de 4 de matière pour 20 d’eau environ. L'eau ne tarde pas à se charger des éléments solubles contenus dans les sédiments. Les organismes reviennent à la vie, et si les vases sont placés dans de bonnes conditions, à une lumière modérée et à une douce température, la culture prospère à vue d'œil. On détermine quelquefois l'apparition des Infu- — 166 — soires dans une culture stérile en ajoutant au liquide quel- ques gouttes d’infusion stérilisée. Il est évident que pour conserver à ces sédiments leur faune particulière, il convient de se mettre en garde contre l'introduction des germes en bouchant les vases avec du coton recouvert d’une calotte de papier buvard. Nous devons une partie des renseignements qui précèdent sur la culture des sédiments desséchés et l'indication des vases à précipité, à M. Certes qui a publié sur la revivifica- tion de sédiments rapportés par le Travailleur d’intéres- santes notices (1). Infusions. — Les infusions sont des macérations faites à froid de diverses matières organiques et dans lesquelles on voit au bout de peu de jours se développer une faune parti- culière d'organisme. Je n’ai pas intention de m’étendre sur ce sujet déjà bien étudié ailleurs (2); je me bornerai seulement à dire que pour celui qui veut étudier la physio- logie des Infusoires, c’est le moyen le plus simple de s’en procurer de toutes les tailles et d’en avoir toujours sous la main. l Les substances qui se prêtent le mieux aux infusions sont : le foin, les tubercules de pomme de terre, les graines con- cassées et les matières animales en général. Pour conserver à une infusion toutes ses propriétés nourrissantes , il faut mettre dans l’eau peu de matières organiques à la fois et en (4) A. Certes, Sur les résultats de l'examen microscopique des sédi- ments recueillis à bord du vaisseau de. l'Etat le Travailleur. Note préli- minaire. Soc. zool. de France, 1881. — Sur la culture à labri des germes atmosphériques des eaux et des sédiments rapportés par les ex- péditions du Travailleur et du Talisman (1882-83), Comptes-rendus, mars 4884. — De l’action des hautes pressions sur les phénomènes de la putréfaction et sur la vitalité des micro-organismes d'eau douce et d'eau de mer. Comptes-rendus, 25 août 1884. (2) Dujardin, Infusoires, 1841, p. 170. — 167 — ajouter de temps à autre pour nourrir les organismes qui se sont développés. Les récoltes faites au milieu des matières naturellement décomposées, telles que les feuilles et les al- gues mortes, ne sont que des infusions naturelles dont l'examen sera souvent très fructueux. Préparations durables. La préparation des Infusoires et des Rhizopodes comprend plusieurs opérations successives qui toutes ont pour but final de conserver à ces êtres leurs formes et leurs caractères tout en accentuant certains détails de leur organisation. On peut y distinguer : 1° La fixation des organismes; 2e leur coloration ; 3 l'introduction du liquide conservateur ; 4° la fermeture de la préparation. Fixation. — Une goutte d’eau contenant des organismes étant déposée sur le porte-objet, il s’agit de fixer dans leurs formes les êtres qu’elle contient. Plusieurs réactifs ont été employés dans ce but. L’acide osmique fut le premier indiqué ; c’est le meilleur de tous. On lemploie en solution de 1 à 5 p. °, la solution la plus forte étant réservée pour les espèces très contrac- tiles (1). | L’iode en dissolution dans l’eau et l’iodure de potassium ont été trouvés d’un très bon usage par Saville-Kent. Voici la manière de le préparer : Une solution saturée d’iodure de potassium dans l’eau distillée est saturée d'iode en paillettes et filtrée, puis étendue d’eau distillée jusqu’à couleur de vin d'Espagne (2). | (1) Pelletan, À. Certes, loc. cit. (2) Saville Kent, À manual of the infusoria, page 114. — 168 — Le permanganate de potasse en solution saturée est recom- mandé par G. du Plessis (1). L’alcoo!l à 10 p. °, le bichlorure de mercure à 4-4 p. oh, le sel marin, le jus de citron ont été aussi préconisés. Tout récemment, enfin, le D' Giaccomo Cattaneo a indi- qué l’emploi du chlorure de palladium à 4-4 p. °/, (2). J'ai moi-même essayé, avec succès, le sulfate de quinine en solution dans l’eau acidulée d'acide sulfurique et une solution de bi-iodure de mercure dans l’iodure de potassium. Citons enfin le procédé de fixation par la chaleur indiqué par M. Certes pour l'analyse microscopique des eaux et qui peut être aussi employé. Tous ces réactifs s’emploient de la même manière : la goutte d'eau placée sur le porte-objet est réduite au plus petit volume possible en aspirant avec précaution, à l’aide d’un fragment de papier buvard, ou, mieux encore, en lais- sant agir un instant l’évaporation. Ceci a pour but de per- mettre au réactif d’agir instantanément sur tous les points à la fois sans perdre son intensité. On a aussi l’avantage de voir entrer en extension les espèces contractiles un instant dérangées par la secousse. Avec une pipette, on puise alors un peu de réactif et, ra- pidement, sans hésitation, on en laisse tomber une goutte sur la préparation. Il est nécessaire d’agir rapidement pour ne pas laisser aux organismes le temps de se contracter ou de diffluer sous l’action des vapeurs toxiques. De plus, la goutte doit tomber d’une certaine hauteur (5 cent. environ), condition qui favorise une action égale et rapide. Les organismes étant fixés, on arrange la préparation avec une aiguille si la disposition en a été dérangée et on l’exa- mine sous un objectif faible. Si l’action a été bien conduite, (1) G. du Plessis, Science Gossip., March., 1879. (2) Giaccomo Cattaneo, Bolletino scientifico di Pavia, n°5 3 et 4: 8 18 k, — 169 — les Infusoires auront conservé leurs formes. Les soies des Ilalotruches seront un peu contractées, mais on pourra les compter. Certaines Vorticellidæ seront contractées, tandis que d’autres présenteront les divers états d'extension. Le volume de la goutte d’eau étant un peu diminué par l'aspiration à sa surface d’un peu de papier buvard, on la couvre doucement d’une lamelle carrée, de grandeur appro- priée, et on laisse agir l'évaporation que l'on surveille d’ail- leurs de temps à autre sous le microscope, jusqu’à ce que les bords de la lamelle soient parfaitement secs et que l'on aper- çoive même un très léger commencement de compression des organismes. L’on peut aussi aspirer avec précaution l’excès du liquide avec un petit morceau de papier buvard; mais, par ce moyen, les petites espèces sont souvent entraîi- nées. Alors, sans plus tarder, avec la pointe d’un scalpel chauffé on dépose deux gouttes de paraffine sur deux des bords parallèles de la lamelle de façon à la fixer. Le scalpel doit être assez chaud pour que la gouttelette s’étende bien sans faire épaisseur et celle-ci ne doit pas trop dépasser les bords sur lesquels elle repose. À partir du moment où la lamelle est posée sur la goutte d’eau, elle ne doit plus être dérangée sous peine de tout écraser ; il faut aussi éviter autant que possible d’aspirer l'excès d’eau avec le papier buvard jusqu’au moment où la lamelle, ayant suffisamment comprimé les organismes qu’elle protège , aura été lutée à la paraffine. Alors seulement pour les opérations suivantes le papier buvard sera d’une grande utilité. Coloration. — La coloration a pour but de faire ressortir certains caractères qui resteraient, sans cela, invisibles : les noyaux, par exemple. De toutes les matières colorantes le picro-carmin , le vert de méthyle, la safranine et l’éosine sont, par ordre d’excellence, celles qui conviennent le mieux pour la coloration des Infusoires destinés à être con- — 170 — servés en collection. Il est à noter cependant que toutes les colorations obtenues par les couleurs d’auiline, pâlissent avec le temps et que le picro-carmin seul donne des prépa- rations inaltérables. L'action rapide du vert de méthyle et son affinité puissante pour la nucléine seront pourtant très utiles dans une foule de recherches. On les emploie toutes sous forme de glycérolé, la solution colorante étant mélan- gée de son volume de glycérine au tiers. Cette méthode, in- diquée par M. Certes, permet de faire commencer l'action lente de la glycérine en même temps que la coloration et elle rend en même temps plus complète l’élection des ma- tières colorantes. | Une goutte de colorant étant déposée sur le porte-objet, à côté de la lamelle, on la fait doucement adhérer au liquide de la préparation avec une aiguille en prenant garde qu’elle ne mouille la face supérieure du couvre-objet. Il s’agit en- suite de remplacer l’eau de la préparation par la liqueur colorante. Lorsqu'on emploie le picro-carmin , dont Pélec- tion est très lente, on peut laisser ce soin à l’évaporation. Peu à peu le liquide colorant pénètre par capillarité et au bout d’une heure ou deux a gagné le bord opposé. Mais dans le cas de emploi du vert de méthyle et des couleurs d’aniline en général, il vaut mieux établir un courant par le papier buvard. lei les déceptions sont fréquentes, surtout au début. Le courant, presque toujours trop fort, emporte . tout et laisse vide d’organismes une préparation auparavant riche et bien disposée. Pour établir un courant faible et continu, on prend un petit fragment de papier buvard blanc dont on eflile un coin, on l’humecte d’une goutte d’eau et, le posant doucement sur le porte-objet, on le pousse peu à peu jusqu’à ce qu’un ou deux de ses filaments viennent au con- tact avec le liquide de la préparation. Mettant Pœil au mi- croscope, on voit vite si le courant emporte les organismes, et, dans ce cas, on recule un peu le papier. En général, il vaut mieux un courant très faible; l'action du réactif est — 171 — graduelle et les organismes sont moins sujets à se contracter. Avec le picro-carmin en solution faible, il faut environ de 12 à 24 heures d'action, mais la coloration est superbe. La même action se produit en quelques minutes avec les cou- leurs d’aniliue (1). Tandis que ces derniers pâlissent toujours avec le temps, les sujets colorés par le picro-carmin mon- tent en couleur quelques jours après qu’ils ont été montés dans le liquide conservateur ci-dessous ; on devra donc tenir compte de cette particularité et arrêter la coloration avant que son action ne soit complète. Introduction du liquide conservateur. — Quand la colora- tion est jugée suffisante, on l’arrête en faisant passer dans la préparation un courant du liquide destiné à la laver et à en assurer la conservation. Le liquide conservateur qui en a donné les meilleurs résultats est celui de Brun de Genève : Glycérine, 10 Glucose, 40 Alcool camphré, 40 Eau distillée, A 40 Mélangez et filtrez pour séparer le camphre en excès. Ce qui reste du colorant en dehors de la préparation est enlevé avec la pipette ou le papier buvard et l’on dépose à la même place une goutte du préservateur. Le courant s’éta- blit par le papier buvard. Il est bon de le laisser continuer pendant quelques instants pour enlever toute trace des li- quides fixateurs et colorants et assurer ainsi complètement Ja conservation des organismes. On ne saurait trop s'attacher, dans le cours de ces opéra- tions, à éviter soigneusement de mouiller la face supérieure (4) Jai pourtant observé qu'en laissant séjourner un jour ou deux dans la chambre humide les préparations contenant les couleurs d’ani- line avant d'y introduire le liquide conservateur, la surcoloration primitive disparait et l'élection sur le noyau est beaucoup plus nette. du couvre-objet. La fermeture de la préparation exige , en effet, que le verre soit parfaitement sec partout où l'on ap- pliquera le but, et l’on comprend la difficulté que présente- rait le nettoyage d’une lamelle sous laquelle se trouvent des corps aussi délicats. Fermeture. — Il ne reste plus qu’à clore la préparation pour en assurer la conservation en évitant l’évaporation du liquide conservateur. Le baume du Canada, dissous dans le chloroforme , est le meilleur lut. Il a l'avantage d’être abso- lument transparent et de soutenir parfaitement le couvre- objet sans jamais laisser perdre le liquide. Mais pour que son. emploi soit possible , 1l faut que les bords de la préparation soient secs, ce qui s'obtient en les nettoyant avec un linge humecté d'alcool. Alors seulement on passera avec un pin- ceau sur les quatre côtés une couche assez épaisse de baume. Le baume devra être assez fluide pour ne pas faire prise pendant l'opération. Les bulles d’air qui paraissent quelques minutes après dans la bordure ainsi formée, disparaissent au bout de quelques jours et la couche devient homogène et s’amincit. Nous n’avons considéré jusqu'ici que la préparatien et la conservation dans un milieu liquide. Le procédé au baume est peu recommandable pour la conservation des Infusoires ; leurs contours y sont mal définis et ils s'y contractent tou- jours un peu. Ce procédé pourrait être cependant avanta- geusement employé, dans certains cas, pour la préparation du test des Rhizophodes, par exemple. * La fixation se fait de la même manière que précédemment ; mais pour la coloration on emploie les liquides aqueux sans addition de glycérine ; on déshydrate par les alcools à 60, 70, 90 et 100, et l’on fait passer ensuite de l’essence de gi- rofle ou de térébenthine. Une goutte de baume dissous dans le chloroforme est alors déposée sur un des bords de — 173 — la préparation dans laquelle elle ne tarde pas à s’introduire. On laisse sécher quelques jours et l’on nettoie à Paide d’un scalpel et d’un chiffon imbibé de chloroforme. Telle est la méthode que j'emploie journellement pour l'étude et la conservation des Rhizopodes et des Infusoires. Je me suis intentionnellement étendu sur des détails puérils peut-être à la simple lecture, mais qu’appréciera, j'en suis sûr, celui qui tentera d’en faire par lui-même Papplication. RHIZOPODES Amæba Ehr. Il est impossible d’énumérer ici toutes les espèces de ce genre dont la présence a pu être constatée dans les eaux de Toulouse. Leurs caractères spécifiques sont, d’ailleurs, loin d’être parfaitement établis, et si le nombre de ces espèces a pu être porté au-delà de 4%, il serait aussi facile de le ramener à un chifire beaucoup plus réduit et peut-être plus approché de la réalité. Il en est quelques-unes cependant dont on ne peut méconnaître la valeur spécifique et autour desquelles peuvent se grouper toutes les autres. C’est ainsi que Leidy, dans son beau travail sur les Rhizopodes du nord de l'Amérique, admet dans les Amæbiens 4 genres : Amæba, Ouramæba, Pelomyxa et Dinamæba. Dans le 1x genre il range 4 espèces , dans le second 2, et les 2 autres n’en com- prennent chacun qu’une seule. 11 n’est pourtant pas douteux que beaucoup d’autres types ont dû passer sous ses yeux qu'il a considérés comme des formes jeunes et encore indé- terminables. Je me borne donc ici à signaler les espèces types sans en discuter la valeur spécifique : A. Princers Ehr. (A. proteus Leidy). — Très commune — 174 — dans les eaux stagnantes parmi les plantes aquatiques, je l'ai prise abondamment , surtout sous les feuilles de Nym- phea , au Jardin botanique en compagnie d’autres espèces. Son aire de distribution est fort étendue. Leidy la signale dans les eaux de l'Amérique du Nord sous le nom de À. 5ro- teus. Le professeur G. du Plessis l’a rencontrée au fond du lac Léman, et Léopoldo Maggi la signale également dans les eaux de la Lombardie. Il en est de même de tous les auteurs qui se sont occupés des Rhizopodes. A. Verrucosa Ehr. — Rencontrée avec la précédente sous les deux aspects (verrucosa et quadrilineata). Aussi répan- due. ( A. Ranrosa Ehr. — Cette curieuse petite espèce se rencon- tre assez souvent, mais jamais en grand nombre. Canal du Midi, sur les Chara. Cosmopolite. A. Terricoca Greef. — Mousses humides. Signalée par G. du Plessis comme appartenant à la faune profonde du Léman. Difflugia Leclerc. D. GLosucosa Duj. — Conferves et mousses humides. Très commune. Cette espèce m'a paru présenter deux formes très distinctes : la première, ovalaire, à grains de quartz serrés, telle que l’a figurée Dujardin, pl. IL, fig. 5 ; la se- conde , globulaire , tronquée au pôle oral et plutôt même sphéroïdale à gros grains. L'une se trouve dans les confer- ves, tandis que la seconde habite constamment les mousses humides. Les formes jeunes des deux espèces ont le même aspect ovoide. Cosmopolite. D. Pyrirormis Perty. — Eau stagnante, parmi les diatomées et desmidites. Je nai observé que la forme type sans jamais trouver les variétés figurées par Leidy. D. Acumnara Ehr. — Avec la précédente, mais plus rare. D. Losasroma Leidy. — Canal du Midi, parmi les conferves. — 175 — Hyalosphenia Stein. H. Cunrara Stein. — Trouvée une seule fois dans des mousses au bord de l’eau. Amérique et Europe. Nebela. Je place ici ce genre pour signaler sa complète absence des eaux des environs de Toulouse. Il est pourtant probable que les sphaignes des tourbières en contiennent au moins une espèce , mais il ne m’a point été donné d’en examiner. Arcella. A. Vuzcans Ehr. — Très commune dans toutes les eaux douces parmi les algues et contre les parois des bassins. Cosmopolite. À. Discoines Ehr. — Sous les feuilles de Nymphea au Jar- din botanique ; très commune. J'ai dans ma collection un individu âgé de cette espèce qui présente très manifestement la division sporulaire. A. Dentara Ehr. Une seule fois j’ai trouvé cette espèce dans un petit bassin à Périole, et Jamais je n’ai pu la retrou- ver malgré mes nombreuses visites au même bassin. Centropyxis. C. AcurearA Ehr. — Ce beau Rhizopode est un des plus communs du cana! du Midi. On le trouve sur les touffes de Chara, et 1l suffit d'en exprimer l’eau pour l’observer. La variété ecornis est aussi très commune dans la même loca- lité. mg a Pamphagus Bailey. P. Murasiuis Bailey. — Mousses humides. P. Hyauina Ehr. — Dans une flaque d'eau, en nombre, près du pont des Demoiselles. Cyphoderia Schlumberger. C. Ampuzca Leidy. — Rencontrée parfois dans les sédi- ments de desmidiées et de diatomées récoltés près du pont des Demoiselles. Euglypha Dui. E. AzveoLaATA Dup. — Très commune dans les mousses humides ainsi que dans les sédiments de diatomées. E. Cizrara Ehr. — Avec la précédente dans les mousses. Trirema Dup. T. Excuezys Ehr. — Cette forme est, avec la D. globulosa, constamment fixée aux mousses humides dans lesquelles on la trouve en abondance. Héliozonaires, Acrinorgrys SOl Ehr. — Très commun dans les eaux du canal ainsi que parmi les desmidiées et diatomées. INFUSOIRES Les Infusoires, beaucoup plus nombreux que les Rhizo- podes que nous venons de passer en revue, constituent une des familles les plus intéressantes des protozoaires. Repré- sentants les plus élevés de Ja cellule à l’état libre, ils nous — 171 — permettent d’en étudier les modifications les plus diverses et nous offrent le curieux spectacle d’êtres unicellulaires doués de fonctions beaucoup plus complexes que bien d’au- tres types plus élevés dans la série animale. Nous ne de- vons donc pas nous étonner si leur étude a passionné les savants dont les opinions, dérivant de celles des premiers observateurs modernes Dujardin et Ehrenberg, sont en- core partagées sur ce sujet. Disons pourtant tout de suite que notre grand micrographe paraît avoir mieux qu'Ehren- berg, son rival, su se garder des hypothèses hasardées si fu- nestes en histoire naturelle et que les auteurs les plus auto- risés de nos jours sur ce sujet ont confirmé la plupart de ses observations. Son ouvrage sur les Infusoires est donc resté debout, et si certains faits impossibles à vérifier de son temps avec certitude ont été plus tard controversés par des observateurs mieux outillés, il n’en demeure pas moins une œuvre intéressante à lire et parfois bonne à consulter. Bien peu d’auteurs français après Dujardin ont tenté de réunir dans un ouvrage d'ensemble ce que l'on savait des Infusoires. Séduits plutôt par les problèmes que soulevait leur organisation, ils se sont plongés dans de délicates et in- téressantes recherches laissant à deux auteurs étrangers, Stein et Saville-Kent, le soin d’en faire la monographie spé- cifique. Cette lacune dans notre bibliographie peut être considérée comme la principale raison de la pénurie des documents publiés en France sur la matière. L'ouvrage de Fromentel (4) ne peut malheureusement être cité ici vu insuffisance absolue de ses descriptions, et si les savants travaux de Balbiani, de Maupas, etc., ont contribué à la con- naissance des Infusoires, ils n’en constituent pas moins de simples fragments de leur histoire. (*) De Fromentel : Etudes sur les Microzoaires ou [nfusoires pro- prement dits. In-k°, Paris, 1875. 13 — 178 — Nous sommes donc contraints de nous en rapporter au manuel de Saville-Kent qui, malgré certaines imperfections inévitables dans une pareille œuvre, peut être considéré comme le vade-mecum de tous ceux qui s'occupent de la détermination des Infusoires. Je suivrai sa classification sans y rien changer, bien qu’elle présente à mes yeux quel- ques défauts sur lesquels il n’y a pas lieu d’insister ici. CLassE |. Fiagellata. One I. Trypanosomata. Cet ordre, qui ne comprend qu’un genre, a été établi pour quelques espèces parasites internes. Il m’a été donné d'en observer deux fort intéressantes : Trypanosoma sanguinis (Gruby), qui n’est que PUndulina ranarum de Ray-Lankester. Sang de grenouille. Trypanosoma Balbianii. — Trouvée par M. Certes dans Pestomac de l’huître ; cette dernière espèce ne pouvant à proprement parler être considérée comme appartenant à notre faune. OnorE Il. Rhizo-Flagellata. Types de transition entre les Amæbiens et les Infusoires. La forme la plus intéressante est : Podostoma filigerum C. et L. — Observé dans les eaux du canal à l’'Embouchure. J'ai aussi rencontré une fois : Mastigamæba simplex S. K. — Dans la petite mare qui se trouve près de l'Embouchure, Onpre IIf. Radio-EFlagellata. Ces formes étant exclusivement marines, nous n’avons point à nous en occuper ici. — 179 — Orpre IV. Flagellata-Pantostomata. Ce groupe, le plus important de tous ceux des Flagellés puisqu'il ne compte pas moins de 138 espèces, est assez bien représenté dans les eaux de Toulouse. Les MonanipÆ, qui se présentent généralement dans les infusions, sont des espèces éminemment cosmopolites. Leurs kystes très légers flottant dans l’atmosphère, se répandent partout et ne tardent point à se développer dans les liquides nutritifs exposés à l’air. Je me bornerai donc à citer : Monas fluida Dujardin. -— Infusion de pommes de terre et de conferves. — obesa Stein. — Racines humides d’une plante aqua- tique. — irregularis Perty. — Avec la précédente. — concava Dujardin. — oblonga Duj — varians Du]. Toutes ces espèces habitent — kolpoda Ehr. diverses infusions. — Mica Müller. — Sphœærica From. Cyathomonas turbinata From. — Conferves. | — viridis From. — Lemna. Parmi les CercomonaniDÆ, j'ai pu observer toutes les es- pèces du genre Oïkomonas décrites par Savilie-Kent, ainsi que : Bodo intestinalis Ehr. — Intestins de grenouille. — ranarum Ehr. — — — Lymnæi Stiebel. — Intestin de Lymnée. Cercomonas longicauda Duj. — Infusion de feuilles. — crassicauda Stein. — — cylindrica Duj. — Commune dans les mousses. Cet infusoire paraît généralement dans les cultures de mousses après la mort des Rhizo- podes qui y habitent, — 180 — Les Denpromonanibæ ont été représentées par la plupart des espèces, parmi lesquelles : Physomonas socrialis S.-K. Dendromonas virgaria Weisse. Antophysa vegelans Müller. — Cette dernière espèce se ren- contrant surtout dans les eaux de marais légèrement dé- composées. Certaines autres familles des Flagellata pantostomata m’ont fourni des séries de types complètes et parfaitement définies; d’autres, au contraire, m'ont fait presque complètement dé- faut, mais je ne doute pas que plus tard on ne les rencontre dans nos eaux. Ainsi, par exemple, le Bicocæca lacustris s’est montré en grande abondance dans un marais de Périole, tandis qu’il ne m'a pas été donné de trouver le genre voisin cl plus particulier aux eaux douces. Pour citer encore quelques-unes des espèces observées par moi dans ce groupe, je me bornerai à mentionner : Deltomonas cyclopum $. K. Spongomonas intestinalis Lienk. — . discus Stein. — uvella Stein. Heleromita rostrata S. K., et presque toutes les espèces du même genre. Spiromonas distortum Du. Trepomonas agilis Duj. Polytoma uvella Ehr., à laquelle Saville-Kent rattache à tort ure autre espèce bien distincte, le Glenopolytoma typicum de Drésing, qui se rencontre dansles infusions de conferves et ne peut être considéré comme une variété oculée. Tetramitus descissus Perty. Chloraster tetrarhyncus Schmarda. Hexomita inflata Duj., etc — 181 -—- Orpre V. Choano-Flagellata. Cet ordre, qui comprend des Infusoires fort petits, munis d’une colerette hyaline et d’un flagellum unique, est assez pauvrement représenté dans les eaux de Toulouse. Il est vrai que leur taille excessivement petite en rend l'étude assez difficile et que les plus forts grossissements seuls per- mettent de les étudier. C’est donc une page encore neuve et que je me propose de déchitirer plus tard. Les principales espèces trouvées à Toulouse sont : Manosiga consociatum, S.-K. — _ globosa, S.-K. Desmarella moniliformis, S.-K. Salpingæca gracilis, J. CIk. ORDRE VI. Flagellata eustomata. Nous arrivons à l’ordre le plus nombreux des Infusoires flagellés, et il nous faudrait bien des pages pour énumérer toutes les espèces existant dans les eaux de Toulouse; aussi, pour éviter une énumération toujours fastidieuse lorsque aucune description n’en vient rompre la monotonie, me contenterai-je de citer les formes les plus intéressan- Les : Paramonas globosa From. Petalomonas abscissa Duj. — mediocanellata. Euglena viridis Ehr. — Espèce cosmopolite signalée par tous les auteurs, et dont laspect varie à l'infini. J’en ai trouvé une variété très petite dans les eaux du Jardin bo- tanique et une autre géante dans un fossé du faubourg Bonnefoi. Les autres espèces du même genre, quoique moins communes, existent toutes dans les eaux de Tou- louse. — 182 — Phacus pleuronectes. — Très commun isolément. Parfois agrégé parmi des Oscillaires. Toutes les autres espèces de Phacus existent aussi à Tou- louse : Trachelomonas hispida Pty. — bulla Stein, Colacium arbuscula Stein. Chloromonas pigra Ehr. Nephroselmis olivacea Stein. Dinobryon stipitatum Stein. Uroglena volvox Ehr. Chilomonas paramæcium Ehr. — cylindrica., etc. Onore VII. Cilio-flagellata. Gymnodinium fuscum Ehr. Melodinium uberrimum Allman. — Rencontré une seule fois en grand nombre dans un vase à fleurs rempli d’eau, à Bonhoure. Peridinium tabulatum Ehr. — Assez commun parmi les conferves. Marais de Périole. CLASSE II. Ciliata. La seconde classe des Infusoires comprend tous ceux pourvus de cils ou de soies qui leur servent d'appareils lo- comoteurs et souvent d'appareils de préhension des ali- ments. Les Infusoires ciliés sont généralement d’une taille plus considérable que ceux de la classe précédente et se laissent même parfois apercevoir à l’œil nu sous formes de petits points blancs à la lumière réfléchie. Leur étude est donc plus facile et l’on peut beaucoup plus facilement en constater la présence. ut es dé duos. — 185 — ORDRE I. Holotricha. La famille des Parnamæcinæ est cosmopolite et devait four- nir de nombreux représentants à la faune de Toulouse. Nous y signalerons donc : Paramæcium aurelia Müll. et Par. bursaria Ehr. — La première est classique et considérée comme le type des In- fusoires ; la seconde, beaucoup moins commune, se trouve parmi les conferves. Loxocephalus luridus Eberhard. Conchophiirius Stein. — Toutes les espèces. Parmi les Pronoponrinæ : Prorodon niveus Ehr. — teres Ehr. — griseus C. et L. Nassula ornata Ehr. — ambigua Stein. Cyrtostomum leucas Ehr. Holophrya ovum Ehr., etc. Les Cocerinæ m'ont fourni avec abondance leur représen- tant habituel, le Coleps hirtus Ehr., ainsi que le C. uncina- tus C. et L. Les EncaeLypz : Enchelys arcuata C. et L., dans l’eau d’un aquarium, et Perispira ovum, Stein. Colpoda cucullus Ehr. — pavifrons C et L. Les Tracnecocercinæ : Trachelocerca olor Müll., Lacry- maria lagenula C. et L. Parmi les Tracnezinæ il m’a été donné de rencontrer presque toutes les espèces des eaux douces; je dirai la même chose des OPnRyoGLeninÆ et des PLEURONEMIDÆ, que je me contente de citer pour abréger cette énumération déjà longue. Passant enfin les LeuBibæ spéciaux aux eaux salées et les — 184 — TaicnonymPHidÆ parasites de certains insectes du continent américain, nous arrivons aux OPArINIDÆ, infusoires ciliés dé- générés par suite du parasitisme : Opalina ranarum Purk. — dimidiata Stein. — intestinalis Ehr. Anoplophrya striata Duj. Hoplitophrya lumbrici Du]. — secans Stein. OnoRE Il. Heterotricha. L'ordre des Hérérorricurs est remarquable par la beauté et la grande taille de ses espèces. Un certain nombre d’entre elles vivent en parasites dans l’intestin de divers animaux, les autres nagent librement dans les eaux ou et salées ou y sont sédentaires. Les BuersariAnæ nous fournissent : Bursaria truncatella Müll. Balantidium entozoon Ehr. — clongatum Stein. | Parasites de la grenouille. — duodent Stein. Nyclotherus cordiformis Stein. — gyoeryanus Stein. — Belle espèce très commune chez l’Hydrophilus piceus et qui malgré son état de para- sitisme possède au plus haut degré les caractères types de l'Infusoire. Son noyau visible sur le vivant permet fa- cilement les expériences les plus variées de coloration. Blepharisma lateritia Ehr. | Spirostomum teres C. et L. — ambiquum Ehr. Leucophrys patula Müll. Les SrenroninÆ libres ou sédentaires nous ont donné plusieurs représentants parmi lesquels : Stentor polymorphus Müil. — 185 — Stentor Ræselii Ehr. La plupart des autres espèces de cet ordre sont exclusi- vement marines. ORDRE III. Peritricha. Les deux premières familles de cet ordre sont marines ; la troisième, qui ne comprend qu’un individu, lActinobolus radians Stein., n’est point, que je sache, représentée dans nos eaux. Les HarreruDx nous donnent : Halteria grandinella Müll. — viridis From. Mesodinium acarus Stein. Didinum nasutum Müll. Les GyrocorinÆ ne sont représentés que par : Urocentrum turbo Müll. Les UrcEoLarnæ également nous présentent une es- pèce : Trichodina pediculus Khr. — Parasite de l'hydre dont M. H. Peragallo a bien voulu me signaler la présence dans les eaux de Toulouse. Nous arrivons enfin à limportante famille des VorriceL- Linæ, dont l’énumération de toutes lès espèces trouvées par nous constituerait le catalogue presque complet des espèces d’eau douce. Je me contenterai donc de passer rapidement en revue les principaux groupes en signalant les formes les plus inté- ressantes. Parmi les Vorrieezuinæ nues et solitaires, je citerai comme particulièrement communes : Gerda fixa d'Udk. Scyphidia rugosa Du]. Rhabdostyla brevipes C. et L. Pyxidium inclinans Müll. — 186 — Vorticella nebulifera Ehr. — gracilis Duj. — telescopica S.-K. — campanula Ehr. — nutans Müll. — globularia Müll. — microstoma Ehr. Les Vorricezzinæ assemblées en colonies parfois volumi- neuses, sont aussi bien représentées que les précédentes : Carchesium polypinum Lin. — epistylidis G. et L. Zoothamnium aselli C. et L. Epistulis plicatilis Ebr. — flavicans Ehr. — nympharum Eng. Opercularia nutans Ehr. — articulata Ehr. is maicrostoma Stein. J'ai observé vers le mois de mai de cette année des co- lonies d’une Operculaire fixée sur l’Hydrophilus picens. Ces colonies formaient sur le prothorax et l’extrémité infé- rieure des élytres des touffes blanchätres de 2 millimètres d'épaisseur environ. Examinées au microscope, elles présen- taient l’aspect de l'O. articulata ; mais les tiges rigides qui constituaient le pédicule portaient des filaments chevelus très serrés et de même couleur que ce pédicule lui-même. Ces Operculaires disparurent rapidement, par suite sans doute de laltération de l’eau dans laquelle était placée l’hydrophile et je ne pus en continuer l’étude. Je citerai enfin parmi les nombreuses espèces de Vorticel- lidæ à tunique que j'ai observées : Vaginicola cristallina Ehr. — tincta Ehr. — globosa d'Udk. — inclinata From. — 187 — Thuricola folliculata Müll. Cothurnia imberbis Ehr. — spissa From. Pyxicola pusillu S.-K. Platycola decumbens Ehr. Ophrydium versatile Müll. — sessila S.-K. OrDrE IV. Hypotricha. Cet ordre comprend six grandes familles aussi bien repré- sentées les unes que les autres dans les eaux de Toulouse. Parmi les Lirononie# je citerai : Litonotus fasciola Ehr. — varsaviensis Wrz. Parmi les CHLamyDoDoNTiDÆ : Phascoladon vorticella Stein. Chilodon cucullus Müll. — propellens Eng. Les Dysresnnx habitant les eaux salées ne doivent point nous occuper ; il en est de même des Perrrromipæ. Par contre les Oxyrrioiz sont fort bien représentées : Psilotricha acuminata Stein. Urostyla grandis Ehr. Holosticha mystacea Stein. Stchotricha cornuia C. et L. — aculeata Wrz. Uroleplus jiscis Müll. — mobilis Eng. Gastrostyla Steinii Eng. Oxytricha failax Stein. =— macrostyla Wrz. Slylonichia mytilus Ehr. — pustulata Ehr. — 188 — Enfin la dernière famille des Hyporricaées nous fournit les espèces suivantes : Glaucoma scintillans Ehr. — margarilaceum Ehr. Euplotes patella Ehr. — charon Müll. CLasse III. Tentaculiféra. J'aurai très peu de choses à dire sur cette dernière classe d’Infusoires. Très bien représentée dans les eaux salées, elle est relativement pauvre en espèces d’eau douce et je dois me contenter de signaler deux espèces trouvées à Toulouse. Il n’est pourtant pas douteux que de nouvelles recherches ne permettent plus tard de complèter cette partie de la faune. Acineta lemnarum Stein. Dendrocometes paradoæus Stein. Disons en terminant que cette ébauche w’a pas la préten- tion d’être un catalogue complet. En la faisant, nous avons eu seulement l'intention de montrer que la faune des Infusoi- res est à peu près la même à Toulouse que partout ailleurs. Nous souhaitons que les quelques modes àe préparation qui en constituent la première partie, rendent plus facile cette étude attrayante et amènent de nouvelles observations sans lesquelles la question du cosmopolitisme des Infusoires ne pourrait être absolument reconnue. DÉCISIONS DU COMITÉ D’IMPRESSION Séance du 13 février 1884. ) x 4 Fi 1° Les Mémoires paraîtront selon leur ordre de rentrée au Secrétariat. oe anlLes Secrétaire- général, chargé de la correction des. épreuves, laisse ÉTER aux auteurs buit Jours par feuille pour cette correction. Ce délai “pires E il serà passé outre. 3° Le bulletin présentera trois paginations : la première affectée aux Ft travaux inédi ts, la seconde aux procès-verbaux, et la troisième à l’énu- mération des ouvrages reçus par la Sociélé. | MM. les auteurs de Mémoires imprimés dans le Bulletin _ pourront en faire exécuter à leurs frais un tirage à part aux prix suivants, par l'intermédiaire de la Société : D | 50 100 | 200 | 500 L: NOMBRE DE FEUILLES. de : *exemp.|eXxemMp.|ExXeEIMp.|EXEMP. D ne eee » Pôûr un: feuille ( (16 pages), papier, à pliage, piqure et enveloppe de couleur 9f »| 42 f»| 18 »| 38{ » : Trois quarts de feuille (12 pages). 8 »| 411 »| 20f »| 34 » | Demi-feuille (8 pages). Par ea ah 00 AE» 00-27 ne "Quart de feuille (4 pages). . . . .. | 4 »] 6 »| 40 »[18 » - Pour les Mémoires qui auraient plus | d’une feuille d'impression, la 2e et les e suivantes seront comptées chacune à] D oies pe gen) 15 »| 27; 2 Ci] > ©: [æ) ÿ 2 Li LS sn... Dm C4 SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. Les séances se tiennent à 8 heures précises du soir, rue St- Rome, 28; les 4er et 3° mercredi de chaque MOIS, du 3e mercredi de Novembre au 1% mercredi d’Août. MM. les Membres sont instamment priés de faire connaître | au secrétariat leurs changements de domicile. Adresser les envois d'argent au trésorier, M. J. Cmaranne, [M 51, rue des Couleliers, Toulouse. | Ou au Secrétariat, rue Saint-Rome, 28. Sommaire du présent bulletin. pre. Æ TRAVAUX ORIGINAUX. — Capitaine asSBEr 4 Observations sur la nu- | tation de la panicule du Yucca pendant les mois d'août et de septembre 1883. NA Re OP ee ml F. LAULANIÉ : De la spermalogénèse éhez-le cheval. SAS e Paul Fasre-DouErGuE : Note sur une nouvelle platine mobile et sur l'emploi de « finders » comparables pour faciliter les : relations des micrographes entre eux................... Paul Fagre-DomERGuE : Note sur les Rhizopodes et les Infu- T4 soires des eaux de Toulouse, leur récolte, leur préparation. 452 ÿ PRocÈS-vERBAUX, 4884.— Séances des 4 et 18 juin. 2 et 16 juillet. xx |" Publications reçues par D RP A à XX] — 189 — DIATOMÉES DU MIDI DE LA FRANCE Par M. H. PeraGazo, membre titulaire. PREMIÈRE PARTIE RÉCOLTE, PRÉPARATION ET EXAMEN DFS DIATOMÉES. TI. — Notions sommaires sur les Diatomées. Dans un discours prononcé par le professeur J.-E. Smith, devant la Société de microscopie de Dunkirk (New-York, on trouve les paroles suivantes : « On parle souvent des diatomistes presqu’avec mépris; trop souvent les histologistes les regardent comme une … classe d’observateurs qui n’emploie guère le microscope que pour s'amuser. Et ce fait que les diatomistes ne sont pas d'accord sur la structure de quelques-uns de leurs frustu- les favoris, est souvent aussi un argument invoqué pour montrer la folie de cette étude des Diatomées. Tout cela ce sont de purs sophismes. L'étude des Diatomées est aussi raisonnable que celle de nimporte quelle branche des sciences biologiques, et les travaux des diatomistes n’ont N É , . . \ \ & pas été inutiles ; c’est à eux, à leurs continuelles demandes aux opticiens, que nous devons les merveilleux perfection- nements réalisés sur les objectifs; et j'ose affirmer qu’un - diatomiste peut dire sur la structure d’un diatomée des 14 NMBUCE choses aussi intéressantes qu’un pathologiste habile sur la structure d’un globule du sang. » Mais l'étudiant, celui qui se prépare à des recherches nouvelles, ne doit pas négliger l'étude des Diatomées, car aucun exercice pratique n’a encore été découvert pour apprendre à Pétudiant l'usage et le maniement de ses ins- truments, qui soit comparable aux difficultés supérieures qu’ofrent ces organismes minuscules. On a dit que l’adver- sité nous éprouve et montre nos belles qualités. Ces pe- tites écailles davantage encore, éprouvent le prétendu manipulateur, et, comme ie juge, font voir ses pires dé- fauts » (1). | J’ajouterai encore quelque chose à ce plaidoyer en faveur des diatomisties. Si étude des carapaces, des Diatomées est difficile, l’étude de leur histoire biologique l'est bien plus encore. On n’a que des données très incomplètes sur la reproduction de ces organismes, et cette étude, pour- suivie sur ces infiniments petits et exigeant l'emploi des méthodes et procédés micrographiques les plus délicats, présente les plus sérieuses difficultés. Aussi ceux qui rail- lent les chercheurs travaillant sur cette voie, me rappellent- ils un peu le renard du fabuliste. Il est vrai que la collection des Diatomées a un grand charme pour celui qui ne fait du microscope qu’un sujet de distraction ; appelons-le par son nom, pour l’amateur mi- crographe. Mais c'est encore à mon avis une des choses qui devraient le plus contribuer à encourager l'étude des Diatomées, car tout travail scientifique sérieusement fait peut produire des résultats et doit être encouragé. Toute personne qui consacre à l’étude des infiniments petits de la nature les loisirs que lui laissent les occupations de sa vie ordinaire, sera forcément captivée par les Diato- (1) Journal \de micrographie, 1. IT, p. 197. st RS es à à nt à 2: RONNE mées. On les trouve partout, elles présentent des détails de structure surprenants, les collections que l’on en peut faire sont peu encombrantes, ont une forme et un aspect élégants et sont presqu'inaltérables. La préparation et l’examen des Diatomées soulèvent une foule de petits problèmes que l’on a plaisir à résou- dre. Enfin, les échanges de collection à collection sont faciles. Toutes ces conditions, qui sont loin de se reucon- trer dans les autres branches de l'histoire naturelle, déter- mineront encore bien des personnes à collectionner des Diatomées. Ce petit travail étant spécialement destiné à donner un apercu de la flore des Diatomées de notre région, je ne ‘juge pas à propos d’y faire l'histoire naturelle de ce groupe d'algues et d'y discuter les points encore obscurs de leur développement. Cependant, il me semble nécessaire de résumer ce que l’on sait à leur sujet, renvoyant aux mé- moires et traités spéciaux ceux qui voudront approfondir ce sujet intéressant. Les Diatomées, dont plusieurs espèces avaient primitive- ment été rangées dans le règne animal à cause des mouve- ments dont elles sont douées, sont aujourd’hui placées sans contestation parmi les algues conjuguées. Elles sont carac- térisées par la présence constante d’une enveloppe siliceuse résistant à la calcination et aux acides, et contenant une cellule vivante appelée souvent endochrome, colorée en jaune brunâtre. La matière colorante paraît être une modi- fication ce la chlorophylle des plantes supérieures. Dans l’intérieur on remarque, surtout à certaines époques, des globules de nature oléagineuse qui jouent probablement le rôle de l’amidon des autres plantes. La membrane formée de cellulose solide imprégnée de silice, est généralement sinon toujours enveloppée d’une membrane externe molle, expansion des couches protoplas- miques internes et d’où proviennent les stipes, gaines, De de pédicelles, coussinets et appendices divers qui réunissent les Diatomées entre elles ou les fixent aux corps étrangers. Comme on a rencontré les mêmes espèces vivantes, libres ou fixées, isolées ou associées, il semble probable que cer- taines espèces sont susceptibles de vivre dans ces conditions différentes, sinon normalement du moins à certaines périodes de leur existence, et la constatation de pareils faits atténue la validité des caractères spécifiques que les premiers dia- tomisies avaient tiré du mode de groupement des indi- vidus. Il y a plus. On a trouvé sur un même stipe des frus- tules qui, considérés isolément, étaient absolument difté- rents, bien qu’appartenant au même genre, et comme le développement de ces intéressantes plantes n’a pu encore être suivi complètement, il y a lieu de penser que des études ultérieures amèneront à réunir bien des espèces séparées aujourd'hui et qui seront reconnues n’être que des métamorphoses, si l’on peut employer ce mot, d’un même individu. La cellule vivante communique évidemment avec l’eau ambiante à travers la membrane siliceuse, puisqu'elle vit, absorbant l’acide carbonique et dégageant de l'oxygène. Comment se fait cette communication? Les avis sont parta- gés : les uns croient à l'existence de pores, les autres, et c’est le plus grand nombre, pensent que les actions endos- motiques s’opèrent simplement à travers des portions im- parfaitement silicifiées de l'enveloppe solide. Cependant, il n’y aurait rien d’impossible à ce que certaines espèces fus- sent douées de pores pendant que d’autres en seraient dépourvues. Si ce fait était imdubitablement constaté, il serait à étudier si les espèces de la première catégorie, qui malheureusement sont peu sujettes à être observées vivan- tes à cause de leur habitat, ne possèdent pas des appendices ou pseudo-organes traversant ces pores, ce qui relierait le groupe protophytique des Diatomées au groupe protozoique — 193 — des radiolaires munis de carapaces siliceuses nettement per- forées. | Certaines Diatomées, les navicules, par exemple, sont douées de mouvements souvent très vifs, mais qui ne paraissent nullement spontanés. On n’a encore démontré l’existence d’aucun organe locomoteur analogue aux flagella dont sont munis les zoospores et anthérozoïdes de tant d'algues. 11 n’y a donc aucune raison de considérer les Diatomées comme des protozoaires, à cause de leur pouvoir de locomotion, puisque des organismes chez qui les mou- vements sont incomparablement plus parfaits, sont reconnus comme incontestablement végétaux; tous les autres carac- tères des Diatomées les rangeant d'ailleurs parmi le règne végétal. La carapace siliceuse des Diatomées se compose généra- lement de quatre pièces : deux valves et deux demi-anneaux, les valves étant fixées aux anneaux par leur pourtour, et les anneaux s’emboîtant lun dans l’autre avec un léger recou- vrement du plus grand sur le plus petit. Dans quelques cas, cependant, il semble n'y avoir qu’un anneau unique réunis- sant les deux valves. L'union des valves et des anneaux est plus ou moins solide, quelquefois, comme chez les Pleurosigma, elle est très faible, généralement elle n’est pas assez intime pour résister à un traitement acide qui sépare les valves et les anneaux qui peuvent même être partiellement dis- SOUS. Les anneaux épousent la forme du contour des valves et celles-ci présentent toutes les figures imaginables; cepen- dant elles sont généralement régulières et souvent admi- rablement symétriques. Je n’ai pas ici à faire la description enthousiaste des dessins que présentent les valves des Diatomées, ni à étudier leurs dispositions. Ces marques diverses sont connues de tous ceux qui s'occupent du microscope à un titre quel- — 194 — conque, elles se présentent sous formes de stries, aréolations, côtes ou perles. Toutes les stries des Diatomées sont-elles formées par des séries de perles sphériques? Cela semble probable, pourtant les stries de beaucoup de Pinnularia n’ont pas été résolues en perles, et l’hypothèse que ces stries sont formées par la confluence des perles est toute gratuite. Ces soi-disant perles sont-elles en creux ou en relief? La question a été bien souvent traitée dans un sens ou dans Pautre, jusqu'au moment où les expériences du docteur Abbe sont venues démontrer que toute induction sur la nature réelle de détails microscopiques aussi petits, était illusoire. ; Cependant les valves de certaines espèces : Arachnoidiseus, Coscinodiscus, Isthmia et Triceratium, sont évidemment composées de deux couches, l’une perforée et aréolée, et l’autre garnissant le fonds des aréolations de la première et souvent perlée elle-même. Les Diatomées se multiplient par subdivision binaire et se reproduisent par conjugaison. | La multiplication s'effectue à l’intérieur de lPenveloppe qui s'étend peu à peu par l'allongement du ou des connectifs. L’utricule primordiale commence par se. scinder en deux portions qui sécrètent chacune une valve. Chaque valve sécrète un connectif, soit pendant, soit immédiatement après la déduplication. Il peut arriver que les nouvelles cellules comprennent chacune un nouveau et un ancien anneau connectif, ou bien que les anciens anneaux connectifs touchant les cellules en sécrètent de nouveaux, en tous cas, chaque cellule possède toujours une nouvelle et une ancienne valve. Les nouvelles valves étant formées à l’intérieur des cellules préexistantes, sont généralement plus petites que les anciennes, et le procédé de déduplication se reproduisant un grand nombre de fois, les valves, et par suite les frus- tules, deviennent de plus en plus petits. C'est ce qu'il est D pu facile de constater sur presque toutes les récoltes, et la va- riabilité de la taille des Diatomées d’une même espèce est si grande, que cette donnée est d'une valeur spécifique peu im- portante. Cependant la taille ne descend pas au-dessous dune certaine limite, soit parce que l’hiver vient arréter la suite des subdivisions, soit plutôt parce que, arrivée à un état donné de rabougrissement, la plante perde le pouvoir de se multiplier, pouvoir que l'espèce ne peut acquérir de nouveau que par un acte de régénération ou dereproduetion. La plupart des algues inférieures jouissent d’un autre mode de multiplication, l’endochrome, au lieu de se diviser en deux portions, Se segmente en un plus grand nombre de fragments dans l’intérieur de la cellule préexistante qui se brise pour leur donner passage ; rien de semblable n’a, jusqu’à présent, été reconnu d’une façon certaine chez les Diatomées. On remarque aussi chez beaucoup de Protophytes que es que, par suite du dessèchement ou de l’abaissementde la tem- pérature, les conditions extérieures ne sont plus favorabies à la vie de la plante, celle-ci s’enkyste et attend, sous cet état, le retour des conditions qui rendront sa vie possible. Sous cet état, les courants atmosphériques ont ioute facilité pour transporter le kyste et répandre ainsi lPespèce. On n'a pas observé l’enkystement des Diatomées, mais il doit se passer quelque chose d’analogue., car leur réviviscence est absolu- ment démontrée. Les Diatomées, avons-nous dit, se reproduisent par con- jugaison; cette reproduction, qui n’a été observée que chez une trentaine d'espèces, peut s’eflectuer de diverses manières. Ces procédés sont très bien résumés dans l’article suivant, tiré du Naturforscher du 23 novembre 1878 : « 4° Un seul individu se dépouille de ses deux valves, sécrète une enveloppe mucilagineuse, grossit, se développe et l’auxospore ainsi formée s’entoure elle-même d’une fine — 196 — membrane privée de silice et, à l’intérieur de celle-ci, elle sécrète les deux valves silicenses ordinaires, formant ainsi la cellule premier-née d'une nouvelle génération. » 2 Le protoplasma d'une cellule se divise en deux cellules filles, nues, qui sortent de la cellule mère et forment une auxospore. » 3° Deux individus situés l’un près de l’autre sécrètent un revêtement mucilagineux; chacun se dépouille de ses valves et il en résulte une paire de cellules nues, placées l’une près de l’autre, mais qui ne se touchent pas. Toutes les deux grandissent parallèlement l’une à l'autre dans le sens de leur longueur, jusqu’à ce qu’eiles atteignent la taille normale d’auxospore. Autour d'elles se trouve une fine membrane (perizonium) et, dans l’intérieur de celles-ci, les valves siliceuses ordinaires. » 4o Deux individus généralement enveloppés par une masse gélatineuse perdent leurs vieilles valves et entrent en coalescence en une seule masse nue de protoplasma qui s’accroît en une seule auxospore. » 5° Deux individus, encore enveloppés d'un mucilage, perdent leurs vieilles valves et chaque cellule se divise transversalement en deux cellules filles, nues, dont chacune entre en coalescence avec la cellule correspondante de l’autre individu. Deux zygospores nues sont ainsi formées, dont chacune donne naissance à une auxospore et subsé- quemment par la formation de valves siliceuses une cellule premier-née. | » De ces cinq modes de formation, le quatrième et le cinquième sont certainement sexuels, puisque c’est un processus de formation de zygospores. Le premier mode est certainement asexuel, c’est un processus de formation de cellule par rajeunissement. Le second mode exige de nou- velles recherches. Quant au troisième, il y a une difficulté; c'est un processus de rajeunissement ayant lieu seulement quand deux individus sont en présence, de sorte qu'une ne RSS D do à à ni il D EE à à F1 — 197 — action mutuelle indépendante du contact réel est évidem- ment exercée. » Il résulte de ces faits, que dans le seul groupe des Dia- tomées les auxospores, par lesquels une nouvelle généra- tion est formée, peuvent se produire soit sexuellement, soit asexuellement (4). » Que deviennent ces cellules premier-nées ou Sporangia- les ? donnent-elles simplement naissance à une série d’au- tres cellules par déduplication, ou ne sont-elles que des intermédiaires dont l’endochrome se fractionnant ultérieu- rement formera la nouvelle génération ? Ces faits deman- dent encore à être complètement élucidés. CLASSIFICATION DES DIATOMÉES La question de classification des Diatomées en soulève tout d’abord une autre : Quels sont les caractères spécifiques ou taxonomiques sur lesquels on peut s'appuyer pour classer les Diatomées ? Si les Diatomées présentaient des organes ou si leur reproduction était connue et pouvait facilement être suivie, on aurait les bases d’une classification naturelle. Ces carac- tères nous manquent, et même, chez les espèces où lon a constaté des actes vrais de reproduction, ces phénomènes sont d’une observation difficile. Nous devons donc nous en tenir aux caractères extérieurs des individus et les classer, par conséquent, un peu comme on a longtemps classé les mollusques par le seul examen de leurs coquilles. Les caractères fournis par les individus sont de deux sortes : ceux que présentent les cellules vivantes ou l’endo- chrome, et ceux que présentent la membrane silicifiée. (1) Journal de micrographie, t. II, p. 84. — 198 — Pendant longtemps on a classé et encore aujourd'hui on classe souvent les Diatomées d’après les seuls caractères extérieurs. Il est évident qu’une similitude de formes indi- quera généralement une parenté, mais cela n’est pas absolu, et il est incontestable que les caractères fournis par la plante vivante sont les seuls sur lesquels on doive s'appuyer pour avoir une classification aussi naturelle que possible. L’honneur d’avoir établi cette classification revient à M. P. Petit qui, réunissant les données précédemment établies par M. Grünow et Plister, a établi un système fondé sur la disposition de lendochrome et qu'il a publié dans le Bulletin de la Société botanique de France (t. XXHI, séance du 8 décembre). Ce système repose sur la constata- tion faite par l’auteur des deux points suivants : 4° La disposition de l’endochrome est constante chez tous les individus d’une même espèce ; 20 Le rapport du frustule et de Pendochrome est commun à toutes les espèces d’un même genre, et souvent à plusieurs genres ayant entre eux une grande analogie de constitution et de développement dans leur enveloppe siliceuse. D’après le système de M. P. Petit, la famille des Diatomées se subdivise tout d'abord en deux sous-famulles établies par Pfister : les Placochromaticées dont l’endochrome est la- melleux , et les Coccochromaticées dont l’endochrome est granuleux. La première sous-famille se subdivise en neuf et la seconde en huit tribus, dix-sept en tout. Le tableau ci-contre donne la clef du système. "S0941S079N *S09981PO0U2950 1) ‘sp1/dnpi4 ae d-o1d S0924D770Q0 I a)aed-04d OT 0QDL ‘S0940YdOWU9TT "SOPPIIPIN *S09140710DJ:T *80070UN/T *S994pouñs *809710414NS "SOPIYISTIN ‘s02401dyduy * *809]N9100N “sophoquhD "soowouoydwuor) -soSuoyre surowu no snçd senbrapur[Âo sJuoWUeTy U SIUNYA no sopIOSdIf[e SONIA | tee -sop —I09SIP S9ATBA SE LS PSOPDI0O ‘sougeiyd =SIP uOu SoJelt -BIP SUBS S9[NJSNI A ‘yexqueo quiod un p\ SHHDILVNOUHI09907 -N591 NO SOI] | dnoqne JUEUUOARI | = XneI -nSOIIS9AIEA , QLU0IU90PUA | / -NUBIS OWOIUI0PUX Sr ÉE rbre NS SE DUT 20e ‘souusezqyd ‘sonbuput] -BIP. XN9IQUIOU 9P SIUNU SO[NISNI -\9 SJUOTUEII U9 SIU | \-noz IU Ssoplosdife ‘SOULIOFIRUNY \ steuel Sens sretuel SOAIBA .. ‘sowuseiqdeip 9p | i + * : * “SOUIIOJ ( SIUNU SOINISNI -Ijun9 SOAIEA ., ‘SO[NJSNAF S9P } QUIAJUI 998JINS EI LU US ES SUTIONS | sudo ouoatoopus -IDUN9 S9A[EA | ‘sotuserud | sreuuel SoATE A À D DU Or UO|IS UD TIEUEUOZS B[ ANS XN9P U9 PSIAIP OUOIYPOPUE | °° * * * SOIQIUB] U9 9SIAIP no | SpioŒ SOI ANS 9[9JU9P EWUOIIOPUT *SO9[IR UOU SOA[BA *SOAJEA | SO[ Ins noljitu of ed | quesodor 9twuoiy90p IN Se CAS NE eee ei eee ile adress, 07 6 de jets "So9TIe SJATB À ; —u9,p Satue XNn9( RC eu RE e -nduwuooqui quouagerdtuos sioyred ei inb owoxyoopuo,] SUP oT813u90 onbridifye sxngieano ouf | | D MAT | US = VSAnsorl -9109 S9A[BA | ‘aW0I20p | | -U09 9U0Z E[ Ans DSi SAHILLVINOUHOODVTJ LR SOUCI) Ro soue[ XN9( ‘/ -nu 91 ed quesodal XnST sues SoAIUA ‘opeaquoo onbiyi owioayo0puo,p SotU| -[OWE] oWOoIOopuA -dijye sangaeano oun |-e[ xnop no ouf À ETS 8992 - (srewel quejuosoud | ou 2W01U920pPUA nn ner caoèpuee } È re: cpu ie LAeIUeR. eu | -IJuno SOA[EA | #7 SAR — 900 — Dans chaque tribu le nombre et l’établissement des genres est sujet à varier. Le nombre des genres anciens est consi- dérable et M. Grunow en a beaucoup supprimé. J'en ai ré- tabli quelques-uns, non que je blâme leur suppression, mais parce qu'ils n’ont paru faciliter la tâche de la détermina- tion, et pour la raison suivante : J'ai dit que les caractères tirés de la disposition ou de l'arrangement des frustules vivants n’avaient pas une im- portance absolue ; je trouve qu'après en avoir tout d'abord fait la base de la classification, on les a trop négligés et dé- criés par la suite, et que puisque nous reprenons mainte- nant pour base de notre nouvelle classification les caractères de la plante vivante, nous ne devons pas négliger les don- nées qui nous sont fournies par le mode de disposition des plantes elles-mêmes dans les conditions normales de leur existence. ae Je trouve, en outre, à ces caractères une importance ca- pitale : c’est qu’en s'en servant on évite bien des tàtonne- ments, et qu’ensuite on prend l’habitude d’examiner les Diatomées vivantes, ce qui est d’une grande importance. Cependant, déjà pour les genres et à plus forte raison pour les espèces, les caractères tirés de l'endochrome ou de ses prolongements extérieurs deviennent insuffisants, et nous sommes amenés à examiner les enveloppes siliceuses des Diatomées. La taille des frustules est sujette à de grandes variations et serait d’un usage très restreint si cette donnée n’était pas si facile à mesurer. D'ailleurs, elle deviendra d'un bon usage si le nombre des frustules est considérable et si on peut prendre une moyenne. Il faudra, au contraire, la négliger presque complètement si l’on n’a qu'un ou deux individus sous les yeux. Les caractères vraiment importants sont ceux que lon tire de la forme des valves et des connectifs des appendices, piquants, épines, prolongements dont ils peuvent être Ho munis, de la forme et de la disposition des aréolations, perles, stries qui ornent les valves ou connectifs, et enfin du nombre de ces stries. Il résulte des patientes études entreprises par M. le comte de Castracane, que le nombre des stries est à peu près constant pour chaque espèce, ce qui semble résulter du mode de silicification de la membrane qui s'opère toujours de la même manière, quelle que soit la taille que puisse acquérir le frustule. C’est donc à cette dernière qu’il faudra recourir en dernier lieu et en cas de doute. Malheureusement, elle est difficile à obtenir d’une façon courante et précise, et c’est généralement lorsqu'elle serait le plus utile que lon a le plus de difticultés à la mesurer. Il me semble cependant que l'on a été un peu loin dans cette voie, et que bien des espèces et des variétés qui ne se distinguent que par ce caractère sont à supprimer. Il est impossible d’établir pour les Diatomées comme pour les plantes une clef dichotomique des espèces qui soit d’un usage certain. J'ai essayé de le faire, et je dois dire que mes efforts n’ont pas été couronnés de succès. Une pareille cief est cependant facile à établir pour les genres. Cette clef étant par elle-même un moyen artificiel d'arriver au but, il me semble que la meilleure est celle du professeur H. L. Smith, qui, établissant de suite trois groupes faciles à distin- guer du premier ceup d’œil, facilite beaucoup la besogne ultérieure (4). II. — Recherche et préparation des Diitemées. Comme je Pai dit précédemment, les Diatomées se trou- vent dans toutes les eaux. Elles se rencontrent souvent à l’état libre sur la vase, aux (4) La clef dichotomique de H. L. Smith à été publiée en français dans l’ouvrage du Dr Van Heurck sur le microscope. | endroits où l'eau est peu profonde, et les laisses de marées sont souvent couvertes de Diatomées en quantités innom- brables. | D’autres fois, elles flottent à la surface des eaux en écumes brunes qui proviennent souvent des couches qui tapissent le fond. Les bulles d'oxygène dégagtes par la respiration des Diatomées et retenues dans l'enduit mucilagineux qui les en- vironne, entraînent des portions de la couche à la surface. Ces Diatomées donvent lieu à de belles récoltes, car en déposant au retour l’enduit plus ou moins mélangé de vase dans une soucoupe, les Diatomées traversent la vase et vien- nent à la surface. Les espèces qui poussent en filaments plus ou moins soli- dement constituës, Diatoma, Melosira, par exemple, flottent souvent au cours de l’eau en petites toufles fixées par un point à quelque corps étranger. Le plus souvent cependant on trouve les Diatomées fixées ou entremèlées aux algues inférieures qui tapissent les bords des cours d’eau ou qui flottent à la surface. Les pierres sub- mergées, tiges de joncs, bois flottants, pieux de jetées, etc., sont généralement couverts d’enduits diatomifères. Les co- ques des navires, écailles d’huîtres ou autres coquillages fouruissent de bonnes espèces indigènes ou exotiques. Les mousses humides contiennent quelques espèces, sur- tout dans la montagne au voisinage des cascarles. La sonde ou la drague rapportent du fond de la mer des espèces particulières aux grands fonds. Si ces récolles ne sont pas à la portée de tout le monde, on peut y suppléer de diverses façons. On peut récolter ou faire récolter les boues qui sont rapportées du fond par les ancres des na- vires; mais Île procédé le plus simple consiste à rechercher les Diatomées dans les estomacs des animaux qui vivent au fond de la mer, soles, turbots, langoustes, crabes, et parti- ticulièrement les ascidies et les holoturies que l’on vend bon marché dans les ports de mer. Les diatomistes qui ha- Note bitent les grandes villes loin de la mer, mais possédant une Faculté des sciences, pourront se procurer les estomacs des animaux marins qui y sont envoyés des laboratoires de z00- logie marilime pour les travaux des étudiants. Souvent les bourriches dans lesquelles les animaux sont expédiés sont garnies d'algues et plantes marines que le laboratoire n’uti- lise pas et qui peuvent donner de riches récoltes. En tout cas, tout le monde peut se procurer, chez les pharmaciens, Ja mousse de Corse qui contient de splendides espèces médi- terranéennes. Lorsque le débutant se sera familiarisé avec l'apparence que présentent les couches de Diatomées, ce qui ne sera pas long, il verra tout de suite les endroits où il a chance de trouver des sujets de récolte. | Son bagage se composera d’un sac renfermant quelques flacons à large ouverture, bien bouchés et suffisamment grands, et quelques autres plus petits pour les récoltes pures et peu abondantes. On n'oubliera pas de munir ces flacons d'étiquettes et d’emporter un crayon pour écrire le lieu de récolte, la date et l’espèce dominante appréciée plus ou moins exactement. Pour cette détermination , on se servira d’un petit microscope de poche ou d’une forte loupe. On trouve chez Thum, à Leipzik, des loupes spécialement desti- nées à cet usage, peu volumineuses et peu coûteuses; il ap- pelle cet instrument « A/gensucher. » L'examen des récoltes sur place est indispensable ; sans lui on s'expose, soit à ra- masser des choses inutiles, soit à remplir ses flacons des mêmes espèces trouvées dans des localités difléreutes. Si on a beaucoup de flacons, ce dernier inconvénient n’est pas grave, car souvent l’espèce dominante ést seule répétée, et les espèces associées varient, mais quelquefois il n’en est pas ainsi; il est bon de se prémunir contre cette éventualité. Pour couper et récolter les algues, on trouve chez les op- ticiens anglais des cannes très commodes, dont le bout porte une virole qui peut recevoir divers accessoires. Ge sont une — 204 — cuiller, l’instrament de récolte par excellence pour tous les dépôts à râcler ; un anneau à vis pouvant recevoir une bou- teille à large goulot, qui sert à aller recueillir les mucosités flottantes; un crochet tranchant pour récolter les joncs ou grandes algues qu'il est nécessaire de couper ; un grappin que l’on peut également attacher à une ligne : en le jetant au milieu des masses d'algues ou de conferves éloignées, on a chance d’en ramener des échantillons entortillés autour des crocs de l'instrument; enfin, un anneau garni d’un filet en mousseline pour récolter les algues flottantes. Les au- teurs du Micrographic Dictionnary recommandent d’avoir un anneau à gorge, sur lequel divers sacs en mousseline peu- vent se fixer au moyen d’un caoutchouc. On exprime légè- rement l’eau de chaque récolte et on conserve les plantes avec le filet, soit dans un flacon, soit dars un morceau de toile imperméable. Je ne saurais trop insister sur un point capital à pro- pos de la récolte des Diatomées qui est, en somme, bien facile. Emportez de grands flacons , récoltez abondam- ment, vous n’obtiendrez des préparations propres qu’à ce prix. Pour terminer, je crois utile de donner quelques ren- seignements sur les endroits de notre région où lon aura le plus chance de trouver des Diatomées en abon- dance. Les environs de Toulouse sont très riches. Les ruisseaux de nos allées et boulevards, principalement du quartier Saint-Etienne, et les bassins de nos places et jardins publics, sont souvent couverts de Diatomées. Les bassins du Jardin botanique contiennent de nombreuses espèces en mélange. Les herbes qui tapissent les quais du port Saint-Etienne, sur le canal du Midi, contiennent presque toute la série des Cocconema et Cymbella, beaucoup d’'Epithemia et de Synedra. Les ruisseaux du côté de Croix-Daurade donnent de bonnes récoltes. Les herbes flottantes dans le canal ou la Garonne son sont généralement couvertes de Cocconeis pediculus ou Placentula navicula vulgare, etc. De l’autre côté de la ville, les mares moussues du Polv- gone d’artillerie sont très riches en Epithemia, Eunotia,Fra- gilaria, Navicula Synedra, etc. L’Hers et le Touch, par coutre, ne m'ont jamais donné grand chose, mais J'ai fait de bonnes récoltes dans les vallons de Vieille-Toulouse et de Pouvourville au sud de la ville, et dans ceux de l’Union au nord. Les Pyrénées donnent peu de variétés, et si on n’est pas muni d'un microscope, on risque de remplir tous ses flacons de Diatoma hyemale ou Ceraloneis arcus ; mais parfois on y fait de belles récoltes de Melosira arenaria, par exemple. Les barégines des sources thermales, Luchon et surtout Olette, donnent des espèces très intéressantes. C’est, je crois, M. Guinard qui a, le premier, signalé ces barégines comme habitées par des Diatomées. Ceux de nos collègues qui veulent récolter des espè- ces marines, n’ont qu’à aller à Cette. En suivant le petit itinéraire suivant, ils sont sûrs de revenir les poches plei- nes : | En débarquant le matin, on prend le long de la gare à l’ouest du côté du canal de l’étang de Thau, le port à cet endroit contient souvent des bois flottés riches en Licmo- phorées ; traversant le canal, on longe l'étang de Thau con- tre le chemin de fer. On y récolte de nombreux échantillons de Licmophora et Grammatophora avec des Bidulphia, Amphitetras, Rhabdonema, que l'on pourra séparer par levigation. Arrivé au point où le chemin de fer quitte les bords de l’étang, on reprend la route jusqu’au fortin situé au bord de la mer; là, dans le canal des salines, on trouve en abondance synedra fulgens, striatella unipunctata, etc. ‘On entre dans les salines (demander l'autorisation}, dont on trouve le fond tapissé d’une épaisse couche de Nitzschia lanceolata. Sur les parties asséchées, on rencontre de nom- 45 SA breuses espèces de Pleurosigma et autres Diatomées qui vi- vent sur la vase. En rentrant à Cette, on explore les bassins qui donnent des Schizonema, Berkeleya, Actinocyclus, etc. A l'heure de la rentrée des bateaux de pêche et avant de repartir, on n’oubliera pas d'acheter quelques Ascidies dont l'estomac fournira au milieu d'innombrables Chætoceros et Bacteriastrun, des Pleurosigma, Navicula, Coscinodiscus, Asterolampra, Asteromphalus et autres Diatomées rares : c’est une mine inépuisable. Je n’allongerai pas inutilement ces indications, je dirai seulement que les diatomistes qui m’honoreront de leur visite à Toulouse, me trouveront toujours disposé soit à les con- duire sur les lieux où ils ont chance de trouver des Diato- mées, soit à leur donner des indications plus précises sur les. endroits de récolte. TRAITEMENT DES RÉCOLTES. Les récoltes peuvent rester longtemps dans les tubes où on les a mises; seulement, dans ce cas, il faut ajouter du phénol pour empêcher la pourriture. Si l’on ne prend pas cette précaution, au bout de quelque temps elles exhaleront une odeur tellement insupportable que la préparation en deviendra très désagréable. Cela est surtout le cas pour les récoltes marines qui sont généralement conservées avec de l'eau de mer. Au bout d’un à deux jours, elles exhalent déjà une odeur infecte et le phénol est lui-même impuissant si on n’a pas eu le soin de remplacer l’eau de mer par de l’eau douce. Le mieux sera donc de préparer les récoltes le plus tôt possible. Si l’on veut conserver les Diatomées in situ de manière à montrer leurs dispositions naturelles avec les algues aux- quelles elles sont attachées, à conserver leurs gaînes ou — 207 — pédicelles et leur endochrome, il faut les monter dans Peau camphrée ou le liquide de Ripart et Petit (1). Pour cela, sur un porte-objet bien propre, on fera une cellule soit au bitume de Judée, soit au baume du Canada, soit, comme le recommande le chanoine Carnoy, avec un mélange de baume du Canada et de baume de Tolu dissous dans le chloroforme. Pour cet usage, il vaut mieux em- ployer du baume naturel non desséché, qui adhère mieux, sèche moins vite et se resinifie moins. Il est très important que le porte-obiet soit très propre, on en prendra un qui n'ait jamais servi, que l’on nettoyera soigneusement à l’al- cool et à l’éther. Lorsque cette cellule a acquis une cer- taine consistance, mais avant qu'elle ne soit sèche, on pro- cède au montage. Les fragments d’algue à monter avec les Diatomées qu'elles portent sont d’abord lavées dans un verre de montre avec de l’eau distillée pure, cette eau est rem- placée par un peu du médium à employer, dans lequel on laisse les objets pendant un certain temps. Lorsque l’imbibi- tion est jugée suffisante, on porte le fragment d’algue à monter au milieu de la cellule préparée dans laquelle on a mis quelques gouttes du liquide conservateur. L'algue étant bien disposée au moyen des aiguilles et le liquide conservateur étant en quantité suffisante, plus tôt plus que moins, on place délicatement le couvre-objet en appuyant d’abord une extrémité et en agissant ensuite rapi- dement, mais sans à coups. Si on ne va pas assez vite, on risque de déplacer le sujet; si on va trop précipitamment, on emprisonnera sûrement des bulles d’air. Si l'opération esi manquée, on peut essayer de recommencer, sinon on PBAL camphrée 4.0 2.0. _ 715 grammes Eaudistillée. Sue, 70e. 75 — Acide acétique cristallisé. 4 — Acélate de cuivre...... 0,30 — Chlorure de cuivré..... 0,30 — — 208 — appuie sur le cover qui adhère à la cellule en chassant à Pextérieur le liquide en excès. Ce liquide est essuyé au moyen d'un buvard et on laisse quelque temps sécher ; si l'adhérence de la cellule est satisfaisante, le liquide intérieur ne s'évaporera pas. Lorsque l’on juge que toute l’eau exté- rieure est évaporée ou absorbée par le buvard, on consolide le tout par une couche de lut empiétant sur le cover, et on laisse sécher. Lorsque le tout est bien sec, on passe une ou deux fortes couches de bitume de Judée pour assurer la fermeture. Le naturaliste qui ne cherche pas l'élégance exigée des préparateurs de profession, ne craindra pas de mettre des couches larges et épaisses de ciment pour assu- rer la conservation de ses préparations. De semblables montages soigneusement faits peuvent durer indéfiniment. | | Les Diatomées montées ainsi sont d’un emploi restreint, car leurs stries sont peu visibles. Généralement on fait par un traitement antérieur disparaître l’endochrome pour ne conserver que les valves siliceuses. Il est très important, au point de vue de la détermination des espèces, de conserver aux frustules leurs dispositions naturelles et d’avoir des préparations montrant soit les filaments des Melosira, Fragilaria, Eunotia, Achnantes, soit les chaînettes des Diatoma et Grammatophora, soit les élé- gantes dispositions rayonnées des Lichmophora meridion, Asterionella. On obtient ce résultat par la calcination, le tra i- tement par les acides détruirait ces dispositions naturelles. Ce traitement désagrège également biendes frustulesséparant les valves des connectifs, ce qui est souvent un avantage, mais parfois un inconvénient. Les espèces très dévelop- pées'sur la face connective des Eunotia, Odontidium, ete., sielles n'étaient pas ‘traitées par les acides, ne montre- raient guère que leurs faces connectives et la détermination serait souvent embarrassante ou en tous cas pourrait néces- siter une exploration de tout le slide à la recherche d’une LR valve accidentellement détachée, tandis que le traitement acide en donnera des quantités. D’un autre côté, les espèces dites composées sont désagrégées par les acides. Lors done que le premier examen des récoltes aura démontré l'existence soit de formes ayant une disposition naturelle particulière (indépendamment, bien entendu, des dispositions pseudo-parasitaires que la préparation au liquide peut seule conserver), soit d'espèces inégalement développées sur leurs deux faces, soit d’espèces très déli- cates, on devra se garder de traiter toute la récolte par les acides et on en conservera une partie destinée à être sim- plement calcinée. Comme les caractères des valves ont une importance spécifique beaucoup plus considérable que celle que l’on déduit des connectifs ou du groupement des frustules, on pourra prélever les deux tiers de la récolte pour le traite- ment à l'acide et garder le reste. Les espèces délicates de- vront autant que possible ne pas subir l’action des acides. La récolte sortie de son flacon sera soigneusement lavée et tamisée sur un tamis en toile métallique ou en tissu de soie suffisamment large pour ne retenir que les gros brins d'algues et les corps étrangers, l'espacement des mailles pourra être d'environ 1/10 de millimètre, ce qui ne passe pas est rejeté, le reste mis dans un verre à décantation. Dès que les corps lourds et étrangers touchent le fond, on décante le tout dans un deuxième verre. C’est dans ces opérations que l’on reconnaîtra utilité d’avoir ramassé une grande quantité de Diatomées pour pouvoir en sacrifier une bonne partie à la propreté du reste. Si on en a peu, on devra être plus prudent. Les frustules lavés une ou deux fois, il peu se présenter plusieurs cas: 1° Les espèces sont de celles qui pourraient sans inconvé- nient être traitées à l’acide, mais la récolte est pure. Il est inutile de dépenser de l'acide et on se contente de faire Sais = quelques lavages, les derniers à l’eau distillée, et on monte par calcination. 20 Les espèces sont de même nature, mais la récolte est plus ou moins sale, on traitera alors à l’acide. 3° Les espèces ne doivent être que partiellement traitées à l’acide, alors il faut prélever la partie la plus pure de la récolte qui est celle qui reste en suspension au bout d’une ou deux secondes dans la partie supérieure du verre. On dé- cante le tiers supérieur que l’on met à part et on traite le reste à l’acide. Après les lavages qui suivent ce traitement, on mélangera les deux portions avant le montage. Le traitement à l’acide se fait de trois façons : 40 Aux acides azotique et chlorhydrique à froid ; 20 Aux mêmes acides à chaud ; 3 À l’acide sulfurique. M. Brun a signalé également l’emploi du permanganate de potasse, mais ce procédé ne m’a pas donné des résultats en rapport avec sa complication. Le procédé à froid a été signalé par M. Brun pour les espèces délicates. On place la récolte dans un mélange d'acide chlorhydrique et azotique et on le laisse digérer quelque temps, un jour ou deux; on décante cet acide, on lave avec soin et on remplace l’acide par de l’ammoniaque qu’on laisse agir de même. Si une première opération est in- suffisante on recommence. Ce procédé est long, maisil donne de bons résultats. Son emploi est cependant restreint, car il : n’est pas assez énergique pour nettoyer les récoltes sales, et lorsqu'elles sont propres, il est souvent inutile de traiter à Pacide. | Le vrai procédé est le traitement à chaud. On opère comme il suit. Les Diatomées bien lavées sont laissées en repos pendant douze heures environ, il se forme un dépôt assez solide pour qu’on puisse décanter presque toute l’eau sans le déranger. Si on ne veut pas attendre si longtemps, on — 211 — décantera avec précaution au moyen d'une seringue ou d’un aspirateur en caoutchouc. On remplace alors l’eau par un mélange d'acide chlorhydrique et azotique par parties égales et en assez grande quantité, et on met le tout dans une petite casserole en porcelaine couverte. On porte ensuite cette casserole sur un fourneau à gaz ou au pétrole et on fait bouillir. Les vapeurs qui se dégagent étant insalubres et désagréables, on peut opérer dans une cheminée si on n’a pas de hotte à sa disposition, ou encore en plein air. Il est bon de prolonger cette ébullition un temps suffisamment long, les Diatomées supportent généralement très bien ce traitement à de rares exceptions près. Je prolonge cette ébullition de 20 à 30 minutes en général, on peut aller au- delà, mais il vaut mieux s’en tenir à cette durée et recom-" mencer avec de l'acide neuf sil est besoin. Vers la fin de l’ébullition on jette dans la casserole quelques pincées de chlorate de potasse, il se produit une vive ébullition et un dégagement de chlore et d'oxygène qui aide au nettoyage. Lorsque lébullition est jugée suffisante, on laisse refroidir ou, pour aller plus vite, on jette le liquide encore chaud dans un verre à décantation à moitié rempli d'eau et on laisse le dépôt se produire. On change l’eau plusieurs fois, jusqu’à ce que toute trace d’acide ait disparu, on examine alors les Diatomées; si elles sont propres, on remplace l’eau ordinaire par de Peau distillée, sinon on recommence le traitement ou on traite à l’acide sulfurique. Pour le traitement à l’acide sulfurique, il est absolument indispensable que l’on ait fait subir à la récolte un traite- ment préalable à l’acide azotique suivi d’un lavage complet à l’eau distillée, sans cela il sé produirait des sulfates inso- lubles dont on ne pourrait se débarrasser. Les lavages soigneusement exécutés, on enlève l’eau le plus complète- ment possible et on ajoute lacide sulfurique avec précaution pour que le verre ne casse pas par suite de l'élévation de température qui se produit. Il est utile dans cette prévision nn de faire cette opération sur une assiette, pour qu'en cas d'accident la récolte ne soit pas perdue. Le tout est placé dans une casserole et porté à l’ébuilition. Les vapeurs qui se dégagent étant encore plus nuisibles et plus désagréables que celles que produisent les acides chlorhydrique et azotique, il faut prendre encore plus de précaution. Lorsque l’ébullition a duré un temps suffisant et que le contenu est devenu bien noir, on ajoute avec prudence et par très petites quantités du ch'orate de potasse ; il se produit un vif crépitement et 1l peut y avoir des projections de goutte- lettes d’acide bouillant, on fera donc bien de se tenir à distance. Lorsque tout est redevenu blanc, la réaction est terminée et il ne reste plus qu’à laver de manière à faire. disparaître toute trace d'acide. On fera bien attention en ajoutant la première eau, qu’il se produira alors une vive hydratation de l’acide avec une forte élévation de tempéra- ture accompagnée souvent de projections, il faudra donc faire cette opération avec prudence On peut dans ce traitement remplacer le chlorate de potasse par l'acide azotique, la réaction est plus calme, mais les résultats sont moins bons. Les lavages doivent se faire avec de l’eau distillée où de l’eau de pluie filtrée. Il arrivera que malgré tous les traitements certaines récoltes ne pourront jamais être netloyées complètement, on devra alors se contenter d’un à peu près; il est d’ailleurs préférable, lorsque l’on veut seulement étudier les Diato- mées sans chercher à faire des préparations irréprochables, de ne pas pousser les traitements acides trop loin et de se contenter du degré de propreté qui est suffisant pour que l'observation ne soit pas gênée. Certaines récoltes cepen- dant, celles que l’on fait, par exemple, dans l’estomac des poissons et beaucoup de terres fossiles, exigent un traitement énergique et prolongé. Quelquefois les récoltes traitées par les acides contiennent encore des matières filamenteuses qui retiennent les Diato- — 213 — mées par petits paquets. ce qui est très gènant pour l'obser- vation. Les auteurs du Hicrogr. Diciionnary recommandent de traiter ces récoltes après lavage par le savon qui ne doit contenir ni silice, ni kaolin pour ne pas donner lieu à des précipités insolubles. J’emploie le savon sous forme de so- lution alcoolique filtrée, ce qui élimine ces corps insolubles. On ajoute un peu de la solution à l’eau renfermant les Diato- mées eton porte à l’ébullition, l'alcool s’évapore et le savon reste en dissolution dans l’eau. Les matières muqueuses vien- nent flotier à la surface sous forme .d'écumes que l’on en- lève. On procède ensuite à un lavage complet pour éli- miner le savon. Ce procédé ne m'a pas donné des résultats constants, 1l a parfois très bien réussi; d’autres fois, au contraire, il s’est formé des croûtes englobant diatomées et mucosités et tout a été perdu. Il est donc bon de ne sou- mettre au traitement qu’une partie de la récolte. Les mêmes auteurs conseillent encore le procéde suivant pour le même objet. On mélange la récolte dans un tube à essai avec égale quantité de glycérine, et on-secoue vivement pour mélanger l'eau et la glycérine et rompre les agréga- tions des Diatomées dans les matières muqueuses. On laisse déposer, les Diatomées tombent seules au fond, les matières muqueuses restent en suspension où remontent à la surface. Ce procédé m'a également donné des résultats inconstants. De plus. le dépôt des Diatomées est fort long. Nous supposons maintenant que nos Diatomées sont suffisamment nettoyées, il faut les monter. Le montage peut se faire à sec aux baumes ou dans cer- tains médiums fluides. Les préparations à sec se détruisent presque toujours ; les préparations aux liqui es sont moins fragiles, mais n’ont pas la durée presqu’indéfinie des préparations aux baumes. D'un autre côté, il faut tenir compte de la manière dont les médiums employés influent sur la visibilité des stries des Diatomées. On peut admettre que la visibilité est pro- — 214 — portionnelle à la différence qui existe entre l'indice de ré- fraction de la silice diatomique et celui du médium em- ployé (différence positive ou négative). Les indices des substances que l’on peut employer au montage sont indi- qués dans le tableau ci-joint avec la visibilité relative cor- respondante, l'indice de réfraction de la silice diatomique étant de 1,43. MÉDIUMS. INDICE |VISIBILITÉ| Pidme-d0 CANATA.: sun n a Pense Lee | 1.54 0.11 Siyrax ‘et liquidambhars 1: fete creme 1.62 0.19 Naphtaline monobromée. . .......... 1.66 0.23 Dissolution d’iodure de mercure dans l'iodure dé polar ET an SE Ce 1.68 6.25 — de soufre dans le sulfure de carbone 1.75 0.32 Mare tte a 6 is CRETE oi diras at à 1.00 0.43 Dissolution de phosphore dans le sulfure de car Diet. MS CO RD PE SE RER 2.10 0.67 Liquide stibio arsenical de H. L. Smith. . 2.40 0.97 L'inspection de ce tableau montre que le baume du Ca- nada, si usité jusqu’à ce jour, est peu avantageux ; aussi le remplace-t-on actuellement par le styrax ou le liquidambar, qui ont l’avantage d’être solides ; les autres médiums, sauf l'air, sont liquides et peu employés; cependant le liquide stibio-arsenical du professeur H. L. Smith se vulgarisera rapidement lorsque la composition en sera exactement connue. La naphtaline monobromée serait avantageuse si elle ne dissolvait pas presque tous les vernis; la solution de phosphore est dangereuse à manier ec en plus attaque la silice des Diatomées au bout de peu de temps. L’air semblerait le véhicule le plus avantageux, mais les préparations à sec s'altèrent rapidement et, en outre, pour des raisons que je n’ai pas à reproduire ici (4), on perd (1) Voyez mon travail sur l'ouverture angulaire des objectifs, dans les Annales de la Société, année 1883. — 215 — avec de telles préparations une partie des avantages que procure l’emploi des objectifs à immersion à grande ouver- ture. Quoi qu’il en soit, voici comment on procède au mon- tage : | On met dans un verre de montre avec une pipette compte- goutte, une goutte ou deux de la récolte et on ajoute une plus ou moins grande quantité d’eau distillée pour qu’une goutte de mélange déposée sur le cover donne un dépôt de Diatomées suffisant, ni trop ni trop peu. = Le cover bien nettoyé est placé sur la table de bronze à chauffer, on dépose dessus une goutte ou deux du contenu du verre de montre et l’on chauffe pour évaporer l’eau. Lorsque ce résultat est obtenu, on transporte le cover sur une lame de platine et on chauffe avec une forte lampe à alcool. Si les Diatomées ont été toutes traitées à l’acide, on peut s’en dispenser, bien qu'il soit préférable: de le faire. La calcination s'impose, au contraire, si tout ou partie de la récolte n’a pas été traité aux acides, ce qui est souvent le cas. Au premier moment lendochrome se carbonise et tout devient noir; mais en continuant, le charbon se volatilise, et les Diatomées redeviennent blanches et brillantes ; à ce moment on arrête et on laisse refroidir. En poussant trop loin la calcination, on court le risque (le voiler le cover, accident peu important, mais qu'il vaut mieux éviter. Le cover est alors porté sous le microscope et examiné. On peut enlever quelques corps étrangers, si on le Juge à propos, ce qui est, en somme, peu utile, et on examine le contenu. On voit si les espèces sont bien régulièrement se- mées sur le cover, ou si elles ne forment pas des amas qui rendraient l'observation difficile. On remarque s’il ne se pré- sente pas quelques espèces dont la silice possède une colo ration qui peut servir de distinction spécifique, et on la rose si on ne veut pas faire de préparation à sec, car le baume la détruira ou la changera certainement. C’est ainsi que prés- alt que tous les Pleurosigma fortement colorés et très visibles à sec deviennent absolument incolores et transparents dans le baume. Il en est de même pour beaucoup de Stauroneis ou Navicules. Enfin, on voit si les espèces qui composent la récolte ne sont pas de celles dont les stries très délicates exigent un montage à sec pour être reconnues avec les objectifs dont on dispose. Dans ce cas, le cover est retourné sur une cellule antérieurement faite sur un slide et parfai- tement sèche, le slide est chauffé, le bitume se ramollit, et en appuyant sur ie cover avec une aiguille, il y a adhésion. Les préparateurs de profession livrent ainsi leurs Diatomées montées à sec, mais le naturaliste fera bien de consolider le tout par une ou deux couches de lut; la préparation sera moins Jolie, mais beaucoup plus durable. Malgré toutes les précautions , les montages à sec ne du- rent pas; avec quelque soin qu'ils soient faits, peu à peu l'humidité pénètre et vient se déposer en gouttelettes mi- croscopiques sur les Diatomées qui sont perdues pour l’ob- servalion. Aussi fera-t-on toujours une deuxième prépara- tion au baume pour rester dans la collection, même si on juge à propos d'en faire une à sec pour l'observation. Le montage au baume se fait de deux façons : soit au baume sec, soit au baume liquide. Lorsque l’on emploie du baume du Canada, la méthode sèche est seule à employer: mais on est obligé d'adopter l’autre, lorsque l’on se sert de styrax ou de liquidambar, ce qui tend à se généraliser. Je décrirai cette méthode plus loin sous le nom de préparation au Styrax, conservant le nom de préparation au baume au cas où l’on emploie du baume du Canada. Le biume doit être acheté sec, ou si on ne peut se le pro- curer que liquide, on le dessèche complètement à l’étuve et or le redissout au bain-marie, jusqu'à consistance siru- , dans de l’essence de térébenthine ou de la benzine e. Je préfère l'essence de térébenthine. over chargé de Diatomées bien sèches est placé sur 5 1 dre la plaque de bronze el légèrement chauflé ; on dépose alors sur sa surface une goutte d'essence de térébenthine qui pénètre les Diatomées et chasse les bulles d’air qu’elles con- tiennent. Si les Diatomées sont sujettes à re:enir de Pair comme les Afelosira, Bidulphia, Isthmia, Pinnularia, etc., on remplace Pessence de térébenthine par l'essence de gi- rofles qui les pénètre presque instantanément. Cependant dans les cas ordinaires, il vaut mieux s’en tenir à l'essence de térébenthine qui s’évapore mieux. On chauffe alors len- tement, jusqu’à ce que l'essence soit presque complètement évaporée, et on ajoute une ou deux gouttes de baume. On continue alors à chaufler pour achever d’évaporer lessence jusqu'à ce que, en transportant le cover sur une plaque froide, le baume devienne complètement dur. Dans le cou- rant de cette opération, on enlèvera les quelques bulles qui se produisent par accident, car l’opération en elle-même n’en dégage pas comme lorsqu'on emploie le baume dissous dans le chloroforme. Lorsque l’évaporation est complète, on a une petite lentille plan convexe, baume et verre. Dans cet état, on peut parfaitement expédier les covers à ses corres- pondants qui n'auront qu'à achever le montage. Pour cela, on renverse. la petite lentille sur un slide que l’on chauffe, en ayaut soin d'appuyer, dès le début, sur un bord du cover avec une aiguille pour qu’il s'applique sur le slide par un mouvement de charnière. Lorsque le baume est liquéfié, on appuie pour chasser l'excès et on refroidit le tout. Le grand avantage de cette manière d'opérer consiste en ce que tout est rapidement terminé, et que l’on peut de suite nettoyer les bords du cover et placer l'étiquette; il ne faut pas cinq minutes pour faire une préparation. Le seul défaut du procédé cousiste en ce que si l'on chauffe trop le baume, il est exposé à jaunir. C’est un minime inconvénient, en somme, car le baume est naturellement assez blanc et la couche qui persiste entre les deux verres très mince. Mais avec le styrax il n’en est plus de même, et = MS 2 la coloration serait trop forte si l’on appliquait la même méthode ; il faut donc opérer autrement. On prend une dissolution assez fluide de styrax ou de li- quidambar dans la benzine, le chloroforme, l'éther ou tout autre dissolvant, et on en dépose une goutte ou deux sur le cover chargé de Diatomées. On laisse alors évaporer l’es- sence à l’air, mais à l’abri de la poussière, ce qui demande de 24 à 36 heures, et on monte à une douce chaleur. On peut, après le montage, ràcler avec précaution le médium en excès, et nettoyer d’abord avec un linge imbibé d’alcool, puis avec un linge trempé dans l’eau. | Le montage fait, le reste de la récolte est placé dans un flacon de collection étiqueté, et on laisse les Diatomées se déposer ; on enlève ensuite l'eau pour la remplacer par de l'alcool, ce qui est important, car sans cela il se formerait des moisissures. Si Pon a, plus tard, besoin de faire de nouvelles prépara- tions, il faudra remplacer l'alcool par de l’eau distillée pour éviter que les Diatomées ne se réunissent en agrégations au moment du montage. TRIAGE DES DIATOMÉES. Il peut arriver que l’on ait besoin de séparer une ou deux espèces d’une récolte pour les placer à part et isolément. Cette opération , qui devient délicate et difficile lorsqu'on veut arranger systématiquement ou régulièrement les es- pèces, est très simple, en somme, lorsqu'on veut simple- ment placer quelques frustules au centre d’une prépara- tion. M. Rataboul, dont l’adresse est très grande, a indiqué ses procédés dans notre Bulletin. Ma manière d'opérer est un peu différente et me paraît plus à la portée des mains inha- biles; voici en quoi elle consiste : — 219 — Le cover est garni d’une légère couche d’une substance capable de fixer les Diatomées. On peut employer soit une dissolution de gomme ou de gélatine dans l’eau distillée, soit une dissolulion de caoutchouc dans la benzine. Si l’on veut préparer les Diatomées à sec, il vaut mieux employer du baume du Canada. Il faut que la couche soit très mince et uniforme ; pour cela, les dissolutions doivent être très légères et faites avec des substances très pures. On prépare le cover en déposant à sa surface une goutte du mélange employé qu’on laisse spontanément évaporer à Pabri de la poussière. Lorsque la couche est sèche, on peut employer le cover. Sur un large cover on dessèche une certaine quantité de la récolte dans laquelle on a des frustules à trier. On doit laisser les frustules se déposer et se sécher sans employer la chaleur qui pourrait faire adhérer les Diatomées au verre ; il est essentiel, en outre, que l’eau qui tient les frustules en suspension soit d’une pureté absolue, et que les Diatomées soient un peu clairsemées.. Ge cover, que nous appellerons le grand cover pour le distinguer, est fixé sur un slide au moyen d’un peu de paraffine ou plus simplement avec un peu d’eau (4). On fixe sur un coin du même slide le cover ‘destiné à recevoir les Diatomées, mais en marquant au centre de la face qui n’a pas reçu d’encollage, un petit point d’encre et en appliquant de suite cette face sur le slide. Le petit point d'encre produit l'adhérence nécessaire, tout en marquant le centre de ce cover que nous appellerons le petit cover. Il s’agit maintenant d’enlever une diatomée du grand cover et de la transporter au centre du petit. Le point im- portant est d'éviter tout mouvement intempestif de la main (1) M. E. H. Griffith conseille l'emploi à la place du verre d’une lame de mica, les Diatomées adhèrent moins et se laissent enlever plus facilement. sen qui pourrait soit perdre le frustule, soit le fare sortir du champ de vue. C'est le résultat que l'on obtient avec les doigts mécaniques et auquel j'arrive tout simplement de la mauière suivante : Je place le manche qui reçoit le poil nécessaire au trans- port dans la gaîne d’un porte-loupe à double articulation et à crémaillère de Nachet. Le porte-loupe sans crémaillère peut suffire, mais est un peu moins commode ; il est indis- pensable que les articulations soient très serrées, de manière qu’elles ne cèdent que difficilement. Je dispose ensuite ce porte-loupe sur la table, à droite du microscope, de manière que l’extrémité du poil vienne se trouver au-dessüs du cen- tre de la platine, sous l'objectif et à une très pctite distance au-dessus du slide portant les deux covers. Cela fait, si je regarde dans l'instrument muni ou non d’un oculaire re- dresseur, je vois les Diatomées et l'extrémité du poil au cer- tre du champ. Je fais alors courir le slide jusqu’à ce que la diatomée que je veux trier soit sous le poil ou un peu à gau- che, et je saisis alors le manche porte-poil avec la main droite, comme je fais d’une plume, le poignet restant ap- puyé sur la table ou sur un support si la platine du micros- cope est trop haute. EC système formé par le porte-loupe et le manche du poil est assez élastique pour que je puisse abaisser le poil jusqu’à la diatomée et la ramasser par de petits mouve- ments ‘latéraux, mais il est assez rigide pour que tout mouvement brusque soit facile à éviter. La diatomée cueillie on abandonne sans brusquerie le manche et le poil se relève au-dessus du grand cover entraînant le frustule qui reste ainsi en Pair. On fait alors glisser sous le micros - cope le slide jusquà ce que le point d'encre du petit cover soit au centre du champ sous le slide et on y dépose la diatomée de la même manière qu’on Pa prise, on peut même la tourner ou la pousser un peu au moyen du poil, ce qui se fait assez facilement, tout mouvement brusque étant empêché. Er ape Si le grand cover esi un peu plus épais que le petit, on peut faire la substitution des deux sans que la diatomée, momentanément suspendue, soit accrochée; mais si on a un porte loupe à cremaillère, il vaut mieux lever un peu le système au moyen de cette crémaillère pendant la subs- titution. La transposition effectuée on fixe la ou les diatomées à la couche d’encollage, avec l’haleine s'il s’agit de gélatine ou de gomme, à l’aide de la chaleur s'il s’agit de caout- chouc ou de baume, et lon peut continuer l'opération. Si on veut monter au baume ou au styrax, ce qui est toujours préférable, on opère comme il a été dit pour la méthode au baume liquide. Si on veut monter à sec, après avoir eu soin d'employer le baume du Canada comme en- collage, on porte le cover sur la plaque de platine et on chauffe. Le baume de l’encollage commence par noircir, puis se volatilise laissant les Diatomées adhérentes au cover que l’on monte sur une cellule, comme il à été dit. Il est utile, en tous cas, de monter sur une cellule tra- cée sur le slide pour que les Diatomées ne soient pas , écrasées. Pour terminer, disons encore que l’ordre et le soin dans les préparations sont d’une importance capitale, si l’on veut obtenir des résultats scientifiques et sérieux. On devra nettoyer avec soin les divers ustensiles employés, de manière qu'il ne se produise pas de mélangés d’espèces, ce qui arrive fatalement si on n’opère pas avec un soin méticuleux. IIT. — L'observation des Diatomcées. LE MICROSCOPE DU DIATOMISTE L'étude des Diatomées nécessite d’une façon générale et absolue l'emploi des microscopes les plus puissants Mais ce 16 — "4 qui est nécessaire pour la détermination des espèces très petites ou très fineruent striées, est loin d'être indispensable pour la plus grande partie des cas. Avec un bon microscope moyen, modèle de Nachet ou Verick, accompagné d’objectifs de 1 à 1/10 de pouce des mêmes constructeurs, on pourra résoudre 95 pour cent des espèces que l’on sera appelé à déterminer. Pour d'autres, teiles par exemple que ’'Amphi- pleura pellucida, Vanheurckia rhomboides, etc., la résolu- tion des stries est complètement inutile pour la détermina- tion. Pour les formes très petites mais non finement striées, ce qui se présente souvent, un objectif à fort grossissement, tel que le n° 9 à immersion de: Nachet, est particulièrement commode. | Cependant pour un certain nombre d'espèces, Nitzschiées particulièrement, il faut absolument de très bons objectifs et emploi d’un bon condenseur pour obtenir la résolution. Mais la résolution n’est pas suffisante pour la détermination, il faut encore compter les stries, opération fort difficile qui nécessite non seulement une excellente résolution, mais encore un grossissement assez fort. Si donc on a déjà un microscope de modèle ordinaire en sa possession ou si on veut limiter sa dépense, on pourra se contenter des moyens et petits modèles continentaux. Ces modèles, sauf ceux de Zeiss, ne se prêtent pas à l'emploi des condenseurs, on aura donc tout avantage à prendre un Stand de Zeiss muni de l’exceilent condenseur d’Abbe, avec lequel la rotation de la platine devient absolument inutile. Comme objectifs on prendra les numéros 3, 6, 9 de Nachet, ou les BB, DD, L ou M de Zeiss. Ceux de Zeiss sont plus chers et quelque peu meilleurs. Les numéros analogues de Verick sont à peu près analogues à ceux de Nachet comme prix et qualités. Si un outillage ainsi composé peut suffire, il sera cepen- dant toujours préférable au diatomiste de recourir aux grands instruments anglais lorsque ses moyens le lui per- me, GA 2e mettront. Les Stands présentent, en effet, toute facilité pour l'installation et le maniement des condenseurs, leur platine mécanique permet le repérage facile des sujets rares dans les préparations, les mouvements mécaniques sont parfaits, le prix est malheureusement élevé. Les Stands de Ross, construits sur le type Zeutmayer, nous semblent préférables aux autres, cependant on en aura de très bons et un peu meilleur marché chez Swift. Les objectifs anglais sont infiniment supérieurs aux objectifs du continent, mais coûtent le triple au moins. Pour létude des Diatomées ils sont incomparables. Je me sers généralement d’un 1/4 de Swift et d’un 1/8 New formula de Powell et Lealand, qui sont tous deux hors ligne. Si la dépense n’effraie pas trop, 1l sera bon d’ajouter un 1/16° ou un 1/18° à immersion homogène, qui servira dans le cas où un fort grossissement est nécessaire. Pour le 4/8 il me semble préférable d'employer un objectif à sec ou à l’eau à un objectif à l'huile, les ennuis de la manipulation de ce liquise devant restreindre au minimum les cas où on se risquera à l’employer. L'objectif 4/8° de Powell, aidé du condensateur de Zeiss uni à la préparation au moyen de glycérine, permet la réso- lution de l’Amphipleura dans le baume, il est donc parmi les plus recommandables et ses avantages me semblent devoir faire passer sur les ennuis de l'immersion. Pour les objectifs de faible pouvoir, de un pouce ou un demi-pouce, il sera préférable de les acheter en France; la supériorité des objectifs similaires anglais n'étant nullement en rapport avec la surélévation des prix. Parmi les nombreux condensateurs que j'ai essayé, celui qui m'a donné les meilleurs résultats, surtout au point de vue de la commodité de Pemploi est celui du docteur Abbe, qui, malheureusement, se monte difficilement sur les instru- ments anglais, par suite de l’épaisseur de leur platine méca- nique. Le modèle que Zeiss construit pour les modèles an- — 224 — glais, ne s'applique qu’aux grands modèles de première taille, et nous aurons toujours, en France, tendance à employer les grands modèles de la deuxième ou troisième taille. On peut encore arriver à installer le condenseur de Zeiss sous ceux de deuxième taille, mais il faut alors acheter le condenseur du type des Stands allemands et le faire arranger soi-même, ce qui est souvent difficile. On obtient de meilleurs résultats encore avec une s:mple lentille hémisphérique (traverse lens de Tolles) et un ob- jectif de À pouce à À pouce 1/2 comme condenseur, mais il faut des platines très minces, simples de préférence et un Stand à sous-platine oscillante. Il n'y a rien à dire au sujet des oculaires sinon que, pour les Diatomées, la vision binoculaire est inutile et qu’il faudra toujours avoir au moins un oculaire micrométrique ordinaire, si l’on ne peut se procurer un oculaire micromé- trique mécanique qui est très commode pour compter les stries. | Une bonne lampe à pétrole est indispensable, et je ne sau- rais trop recommander le modèle confectionné par M. Swift et muni d’un capuchon qui empêche toute autre lumière, sauf celle qui pass dans le microscope, d’arriver aux yeux de l'observateur. Le modèle le plus complet comporte, en'outre, un réflec- teur qui peut prendre la place du capuchon, et une forte lentille demi-boule, derrière laquelle on peut visser un verre bleu. Je parlerai, en leur lieu et place, de quelques autres accessoires nécessaires à l'étude des Diatomées; mais je ne décrirai pas les appareils tels que Paraboloïdes à immersion, Reflex de Beck, Oblique de Wenham, etc., qui ne servent qu’à résoudre des stries difficiles dans certaines conditions qui sortent de la pratique. EMPLOI DU MICROSCOPE. Si rien n’est plus fac.le que d'employer le microscope sous la forme habituelle que nous lui connaissons en France, il n’en est pas de même lorsque l'instrument se complique d'accessoires qui ne produiront aucun bon effet s’ils ne sont pas convenablement employés. Aussi, au début, on perd beaucoup de temps à régler la lumière et le condenseur, et il me semble utile d'indiquer ici la marche à suivre pour arriver rapidement au but désiré. La lampe doit être munie d'une mèche plate et tournée de manière que le petit côté de la flamme regarde le mi- croscope. Le microscope étant muni d’un oculaire et d'un objectif faible et de son condenseur, est placé sur la table et incliné de manière à ce que l’on puisse observer commodément. La lampe est haussée et inclinée, si la construction le permet, de manière que la flamme vienne éclairer le miroir placé dans l’axe du condenseur. Le condenseur est haussé jusqu'à la position que l’on sait correspondre approximativement à son foyer pour une pré paration d'épaisseur courante, l'objectif descendu d’une façon analogue et on s’assure que la lumière traverse le système. On opère alors dans l’ordre suivant : 4° Centrage du condenseur. 11 s'obtient en recouvrant la lentille supérieure du petit couvercle ad hoc et en amenant le irou central de ce couvercle au milieu du champ en agis- sant sur les vis de centrage de la sous-platine ou du nez du microscope. Ce centrage est important et doit être vérifié de temps en temps, les mouvements du diaphragme, les chocs que le condenseur peut recevoir par accident de la part du chariot de la platine étant sujets à le déranger. 20 Mise au foyer du condenseur. Pour obtenir cette mise au foyer, on dépose sur la platine une préparation que l’on — 226 — met au foyer de l’objectif après avoir, bien entendu, enlevé le couvercle de centrage du condenseur. On élève ou on abaisse ensuite le condenseur jusqu'à ce qu’on aperçoive une image de la flamme de la lampe ou d’objets éloignés, toits, cheminées, etc., si l'on opère en PIE) jour. Remarquons que cette mise au foyer n’est relative qu’à la lumière centrale, et qu'il faudra la modifier un peu pour la lumière oblique ; elle correspond, en outre, à la préparation qui est sur la platine et qui a dû être unie probablement au condenseur par de Peau, de l’huile ou de la glycérine, suivant les cas, si on emploie un condenseur à immersion. | 3° Centrage de la lumière. Il ne reste plus qu ’à amener au centre du champ la partie lumineuse du ciel, au moyen de légers mouvements du miroir ou l’image de la flamme si on emploie la lampe, au moyen de mouvements soit du miroir, soit de la lampe elle-même. Il peut arriver au cours de l’observation, et surtout avec la lampe, que lorsque, par un changement de diaphragme, on passe de la lumière centrale à la lumière oblique, le champ du microscope se trouve plongé dans l’obscurité. Cela tient soit à ce que les rayons lumineux ne touchent pas la portion de la lentille inférieure correspondante à l'ouverture du diaphragme, soit à ce qu’on ait excédé l’ou- verture angulaire de l’objectif dans lobliquité donnée à Péclairage, soit aux deux causes réunies. La meilleure ma- nière de se rendre compte des conditions de son éclairage, consiste à enlever l’oculaire et à regarder dans le tube. Si l'éclairage est central, on aperçoit au milieu du champ Pimage du diaphragme ; si on excentre le diaphragme de manière à rendre la lumière oblique, on voit Pimage du diaphragme se transporter vers les bords et finalement sor- tir du champ lorsque l'ouverture de l’objectif est dépassée. Si on aperçoit l’image du diaphragme dans le champ, mais qu’elle ne soit pas brillamment éclairée, on modifie un peu linclinaison du miroir, de manière à amener la lumière dans le microscope. — 227 — Cette vérification de la portion de l’objectif utilisée est très importante , car elle permet de tirer des conséquences souvent utiles sur la nature des détails observés, comme je l’indiquerai plus loin. | Le microscope étant ainsi disposé, on procède à un exa- men rapide de la préparation avec un objectif faible. On remarque ainsi ce qu’elle contient et au besoin on repère, comme il sera dit plus loin, les frustules isolés et rares dans la préparation. C’est généralement ainsi que se présentent les formes les plus curieuses et les plus rares Ce premier examen est néanmoins insuffisant, et si on s'en tenait à lui, on s’exposerait à ce que, dans les préparations au baume, certaines espèces très transparentes n'échappent complète- ment. On trouve, par exemple, à Cette, dans l’estomac des ascidies, d'innombrables frustules de chaetoceros qui sont absolument invisibles dans l’eau et dans le baume sous un grossissement faible, bien que leur taille soit considérable. C'est également le cas de presque tous les Pleurosigma, de beaucoup de Nitzchiées et de bien d’autres espèces. Aussi il est très important d'examiner les préparations à sec avant de les monter au baume ou au styrax et de no'er grosso modo ce qu’elles contiennent. Ce premier examen fait, on remplace l'objectif faible par un bon 1/4 ou 1/6 de pouce, qui permettra à lui seul de dé- terminer plus des deux tiers des espèces. Dans les cas dif- ficiles, il faut recourir aux objectifs plus puissants et sou- vent à la numération des stries. Pour mesurer les frustules, il est un procédé très commode que j'emploie avec avantage et qui simplifie beaucoup les opé- rations. Avec un tube de longueur ordinaire (22 à 25 centi- mètres, p'us ou moins selon Pobjectif), le quart de pouce grossit réellement trois cent trente fois, avec un oculaire C ou 3 (les opticiens donnent généralement à cette combi- paison un grossissement de 500) ; c’est-à-dire que dix divi- sions du micromètre oculaire qui valent un millimètre, et — 298 — étant grossies dix fois par le verre de Pœil de l'oculaire, paraissent un centimètre, recouvrent trois divisions du mi- cromètre objectif ou 3 centièmes de millimètres. On peut d’ailleurs, pour éviter toute discussion, se borner à cons- tater ce fait que 10 dixièmes de millimètre de la division oculaire correspondent à 3 centièmes de millimètre de la division objective. Si cela n’a pas lieu tout à fait, on arrive à établir la coïncidence en allongeant le tube du micros- cope, ce qui est facile avec les’ instruments anglais. Si le draw-tube est graduë, on note la division de cette gradua- tion correspondant à cette coïncidence, sinon on fait un repère sur le tube intérieur. Ceci établi, il est évident que si la division du micromètre oculaire en dixièmes de millimètre était remplacée par une division en 1/3 de millimètre, une de ces divisions correspondrait exactement à 1 centième de millimètre, et qu’il n’y aurait qu'à compter le nombre de divisions qui encadrent le frustule pour avoir ses dimensions en centièmes de millimètre. En fait, la division par 4/3 est un peu écartée, et il vaut mieux en avoir une par 1/6. M. Na- chet a eu l’obligeance de m'en faire une ainsi tracée, qui a simplitié beaucoup mes mensurations. Il arrive, en outre, que les 1/8 employé; ont un grossis- sement généralement double des 4/4, de sorte que le même oculaire micrométrique sert encore avantageusement dans ce cas, chacune de ses divisions correspondant à 1/2 ou 1/4 de centième, suivant que l'échelle est au 1/3 ou au 1/6. Bien entendu, la longueur du tube nécessaire pour obtenir cette nouvelle coïncidence change généralement. | Si on n'use pas de ce moyen, le procédé le plus commode est d'employer une règle à caleul sur laquelle on a marqué les traits correspondant à la valeur de la division du mi- cromètre oculaire pour chaque objectif. Il est utile, lors- qu’on se sert couramment des ouvrages anglais et de la Flora Europæa de Rabenhorst, de marquer sur cette règle deux traits correspondant aux valeurs de 4 en fractions dé- cimales de pouces anglais et l'inverse. — 229 — 0" OO0I — 1 = 2,54 p. tu = 0’ 000039 — 0,39 à. Le même nombre, en changeant la virgule, donne la va- leur du pouce 1°” = 45499 y et servira pour les ouvrages anglais dans lefquels on emploie des fractions non déci- males de pouces. Les mêmes nombres serviront à transformer les comptes de stries. Ainsi : N stries en 10 u = 2,54 X N stries eu 40 1 ou 0’" O01. N stries en 10 1 = 0,39 X N stries en 10 y. Une autre simplification que l’on peut employer aussi bien avec la division micrométrique oculaire normale qu’avec la division spéciale, consiste à faire avec un morceau de carton une réglette divisée qui donne la valeur des divisions du micromètre oculaire pour chaque objectif à l’échelle des planches de l'ouvrage que l’on emploie. Une carte de visite peut ainsi porter quatre échelles, en regard desquelles on mentionne le cas auquel elles se rapportent. Ainsi pour Pouvrage du Dr Van Heurck, on aura les échelles suivantes : Obj. 1/# 600/1, — obj. 174 4000/1, — obj. 1/8 600/1, — obj. 4/8 1000/4e. Cette carte reste dans le livre comme signet. On pourra ainsi rapidement comparer le frusiule examiné aux planches de l’ouvrage. Cette comparaison ne peut dis- penser de prendre la mesure exacte des frustules par les moyens indiquês plus haut pour les comparer aux nombres donnés dans les textes. Bien que ces petits perfectionnements relatifs à la ma- nière d'effectuer les mesures et comparaisons puissent pa- raître bien minutieux, je pense qu’ils ont, au contraire, une grande valeur, car il n’en coûte pas beaucoup de les em- ployer, et ils soulagent l'attention en même temps qu’ils permettent d'éviter bien des erreurs. La numération des stries est l'opération la plus délicate à laquelle le diatomiste ait à se livrer. Nous avons vu qu’elle — 230 — a une grande importance spécifique. On arrive avec de la patience à compter les stries, en se servant d’un simple oculaire micrométrique à division ; mais il faut, outre une grande habitude, une très forte tension de l’œil qui est très fatigante. On arrive plus facilement au même résultat en employant des oculaires micrométriques mécaniques, mais ces instru- ments sont très coûteux et très sujets à se déranger. Notons en passant qu'il faut absolument éviter de se servir des chariots de la platine; avec quelque soin qu’ils soient construits, les erreurs sont inévitables, et en les produisant à la platine elles se trouvent à l’oculaire multipliées par le grossissement total du microscope. M. de Castracane a conseillé l'emploi de la photographie au petit châssis avec projection ultérieure, c’est le procédé le plus sûr, mais il exige une série de manipulations très dé- licates et surtout fort longues et ne peut être employé que pour des recherches spéciales, telles que celles qu’: vait entreprises le savant observateur qui l’a inventé. En somme, sauf les cas où on ne peut se passer de cette donnée et ceux où il est nécessaire de la connaître pour con- trôler les observations des auteurs, il faut éviter de recourir à cette numération des stries, qui produit rapidement une grande fatigue de l’œil, surtout aux débutants. L’observateur qui par une étude soigneuse de ses objectifs sur de bons tests-objets a appris à en connaître exactement la valeur, trouvera dans cette connaissance un moyen dé- tourné d'arriver à la détermination approchée du nombre de stries d’un frustule donné. Il sait que tel objectif ne résout dans la lumière centrale que les stries distantes de moins d'un chiffre donné, et que, en utilisant toute Pouverture de son objectif, il n'arrive qu’à tel autre chiffre d’une manière nette et courante. Il peut encore considérer ie cas où il n'utilise que la moitié de l'ouverture et arriver ainsi à des approximations que la manière dont, dans tel ou — 231 — telcas, la résolution est obtenue viendra compléter (1). Quant à la connaissance de la manière dont on utilise l’ou- verture de l’objectif, il est aisé de s'en rendre compte en re- gardant dans le tube, après avoir Ôté l’oculaire, ce que le docteur Abbe appelle d’une façon si juste l’image de lou- verture. Nous avons parlé plus bas de cet examen au sujet _de l'éclairage du microscope. En parlant de la difficulté de la mensuration des stries, nous ue voulons parler, bien entendu, que des plusfines. Pour certaines autres qu'il est important de compter, les points carénaux des Nitzschiées, par exemple, il n’y a pas de difficultés et on ne doit pas se priver de cette donnée spé- cifique. Il nous reste à parler du repérage des Diatomées dans les préparations. J'ai dit que les Diatomées les plus rares et les plus intéressantes se présentaient généralement isolément dans les préparations. On peut, à la rigueur, les trier à part comme 1l a été dit, mais il est bien préférable de les repérer de manière à les retrouver au besoin : outre l'économie de temps et de patience, on ne sera pas exposé à les perdre ou les briser dans le transport, et le naturaliste trouvera toujours avantageux de trouver ces frustules au milieu de ceux avec lesquels ils vivaient et ont été récoltés. Dans les Stands les plus parfaits, les chariots portent deux séries de divisions quelquefois avec verniers qui permettent le repérage. Ce sys- tème a un avantage, c’est qu’il n’y a aucune manipulation à faire subir à la préparation pour repérer l’objet, et que l’ob- servation n’est pas interrompue; cet avantage est Consi- dérable, mais est tout personnel au possesseur du Stand qui (1) Les renseignements ainsi obtenus sont certainement insuffisants pour la détermination proprement dite, mais ils permettent de procéder à des éliminations qui abrègent souvent beaucoup les recherches. Je leur considère une valeur analogue à ceux qui sont fournis par la taille des frustules. — "990 ne peut communiquer son repérage qu'au possesseur d’un Stand à chariots également divisés. Lorsque les Stands possèdent une platine porte-objet, mécanique ou non, mais indépendante de la platine propre- ment dite (barette mobile de M. Nachet ou systèmes ana- logues), le repérage s'obtient au moyen d’un chercheur de Maltwood (Maltwood finder). Ce chercheur est une micro- photographie représentant une série de carrés égaux dont chacun porte deux numéros, l’un indiquant la rangée ver- ticale et l’autre la rangée horizontale du carré. Si l’objet à examiner étant au centre du champ, on super- pose le chercheur à la préparation tous deux buttant éga- lement contre un arrêt fixe, un des carrés viendra néces- sairement se superposer à l'objet, eten haussant un peu le tube du microscope, on pourra lire les numéros du carré en question. Il est évident que si l’on fait l'opération inverse, c'est-à-dire qu'ayant placé sur le chariot la préparation et le chercheur pardessus, tous deux buttant contre l'arrêt, on amène par des mouvements du chariot le carré dont on connaît les numéros à être dans le champ; en enlevant le chercheur, l’objet repéré se trouvera dans le champ de l'ins- trument. Ce système a un inconvénient grave, il oblige, lorsque lon veut repérer un objet, à cesser l’observation pour placer le chercheur et à remplacer souvent l'objectif employé par un autre, car on ne peut examiner le cher- cheur avec un objectif plus fort que 1 pouce. Cet inconvé- nient est peu sérieux lorsqu'on se sert d'un objectif à sec, mais il est très sensible lorsque l’on emploie des objectifs à immersion. Néanmoins, le système du chercheur a cet avantage qu’il est économique et permet de transmettre ses repérages. On n’a en effet qu’à envoyer avec la préparation un autre slide contenant un objet bien déterminé et unique, une diatomie, un simple point d'encre au milieu d'un cercle et dont on indique le repérage. Supposons ?‘/,, : le desti- En og Le nataire repère ce point avec son chercheur, il trouve °°/;,, par exemple, il n'aura qu'à modifier en conséquence tous les reptrages de l'expéditeur par l'addition de la différence (positive ou négative) ‘/.,. Si donc on lui a écrit que tel frustule était repéré *?/,; il le trouvera repéré à son cher- cheri *").. L'emploi du chercheur nécessite en tous cas lemploi d’une platine ou barette porte-objet mobile. Or, si presque tous les instruments anglais en possèdent, presqu’aucun mi- croscope du continent n’en est pourvu. M. P. Fabre, qui au cours de ses recherches sur les Infusoires s'est trouvé amené à envoyer (les sujets repérés, a surmonté cette difficulté d’une façon très ingénieuse par la construction d’une baretle en verre très simple que tout le monde peut construire, et qui se superpose facilement à tout microscope. Son inventeur le décrit ainst : « Deux James de verre de 0*,130 de long sur 0,035 de large sont percées à leur centre d’un trou de 0w,025 environ de diamètre. Elles sont collées l’une à l’autre par Pintermé- diaire de deux petites bandes de verre de 0",035 sur 0,005 placées à leurs extrémités, et laissent par conséquent entre elles un espac vide correspondant à lPépaisseur de ces bandes de verre, soit 0® 002 environ. Enfin, sur la lame supérieure sont collées deux autres petites règles de verre disposées à angle droit inférieurement et latéralement à gauche, de telle sorte que le slide qui vient y buter ait son centre au-dessus de l'ouverture des plaques de verre. Cet appareil se place sur la platine dont l’ouverture centrale correspond à la sienne. L’espace compris entre les deux lames sert à passer les valets qui par une simple pression immobilisent l'appareil. Les préparations placées sur la lame supérieure contre les barettes de verre s’examinent en faisant mouvoir le tout. Cette combinaison est, comme on peut le voir, très simple et peu coûteuse. » Cet ingénieux et simple petit appareil n’a qu'un défaut, — pÿé = c’est qu'il élève la préparation d’une façon notable au-des- sus de la platine du microscope. Ce défaut, toutefois, est de peu d'importance avec la plupart de nos microscopes français, qui ne peuvent recevoir de condensateurs. Avec les modèles de Zeiss, cependant, on ne pourrait employer le condenseur concurremment avec la barette. On pourra tourner cette difficulté en retrouvant d'abord le frustule cherché au moyen de la barette et du chercheur. Ce résul- tat obtenu, on marquera sous l'objectif, à côté du frustule, un point d'encre ou de bitume qui permettra de retrouver facilement le frustule lorsqu'on aura replacé la RFÉPATALIOR sur la platine du microscope. DEUXIEME PARTIE LISTE DES ESPÈCES TROUVÉES DANS LE MIDI DE LA FRANCE. Les Diatomées dont je donne ci-après la liste proviennent des récoltes faites par moi dans diverses localités du Midi, ou communiquées par mes amis. Personnellement, j'ai ex- ploré les environs de Toulouse et de Cette, où je suis allé plusieurs fois dans le seul but d’y rechercher des Diatomées marines. J'en ai récolté à Nice où habitent mes parents, et en Médoc où je vais passer quelques jours chaque année, et enfin dans les Pyrénées. J’ai aussi étudié de nombreux échantillons de mousse de Corse. Mes deux frères, qui s'occupent aussi de Diatomées, m'ont envoyé de nombreuses récoites du Gers, des Pyré- nées, de Béziers, Cette, Montpellier, Nice et Toulon. M. Tru- tat, conservateur du Musée, m'a donné de nombreux tubes récoltés, souvent à grandes hauteurs, dans ses excursions des Pyrénées. M. Comère, qui a dernièrement publié dans nos Annales une liste des Diatomées des environs de Tou- louse, m'a communiqué un assez grand nombre de prépara- tions et de récoltes de nos montagnes. M. Rataboul, enfin, l’habile et patient collectionneur de Moissac, m’a donné un très grand nombre de préparations de Diatomées dont beaucoup provenant des régions du Tarn-et-Garonne qu'il habite et qu'il explore depuis plusieurs années. La liste contient donc les espèces provenant de Nice et de Toulon qui, avec celles de la mousse de Corse, donnent la flore diatomique si riche de la Provence. La mousse de Corse, comme tout le monde le sait, se récolte sur les côtes rocheuses qui s'étendent entre Marseille et Nice, et l’on pourra voir que beaucoup d’espèces trouvées directement à Nice se retrouvent dans le vermifuge bien connu. J'ai pu y reconnaître toutes les espèces décrites par M. de Brébisson et quelques autres bien intéressantes que le savant diatomiste n’y avait pas rencontrées, telles que Actinocvclus Ralfsti, Asterolampra marylandica, etc. J'ai été moins heureux pour les espèces du Bas-Langue- doc et plusieurs diatomées signalées par M. Guinard m'ont échappé. Ce sont principalement des espèces d'eau douce : je n'ai pas cru devoir les laisser de côté et je les ai placées dans ma liste en mentionnant leur provenance. J’ai par contre trouvé à Cette plusieurs espèces qui ne figurent pas sur la liste de M. Guinard, principalement dans lestomac des Ascidies. En Médoc, j'ai trouvé de très belles espèces qui vivent dans des eaux faiblement salées ; enfin, presque toutes les espèces d'eaux douces signalées proviennent de Toulouse ou des Pyrénées. Ces Diatomées ont été étudiées avec de bons objectifs, particulièrement un excellent 1/4 de pouce de J. Swift et le 4/8° à immersion New Formula de Powell et Lealand. Cet objectif résout l’Amphipleura dans le baume du Canada et est d’un excellent emploi. Mes objectifs sont montés sur un Stand de Ross muni soit d’un condenseur d’Abbe, soit du condenseur à huille de Powell et Lealand. — 236 — Mes déterminations ont été faites principalement à l’aide des figures de la Synopsis du docteur Van Heurck et du texte de la Flore de Rabenhorst. J'ai puisé de très bons renseignements dans la Synopsis du révérend W. Smith, l'exemplaire que j'en possède, qui a appartenu à Rabenhorst, est en outre enrichi de nombreuses notes du savant algo- logue. L'Atlas de Ad. Schmidt m’a également fourni de bons renseignements. L’ouvrage de M. Brun de Genève m'a été précieux pour létude des espèces alpines ; enfin M. P. Pe- tit de Paris a bien voulu me prêter lPouvrage de Gregory sur les Diatomées de la Clyle, dans lequel on trouve la description et les figures de nombreuses espèces marines, principalement des genres Amphora et Amphiprora. En outre, toutes les fois que je l'ai pu, j’ai confronté mes sujets avec les types que publie actuellement le docteur Van Heurck. Je crois done pouvoir garantir l’exactitude de mes. déterminations. J'ai généralement indiqué comme provenance le lieu où j'ai personnellement trouvé les espèces indiquées, mais il ne s'ensuit pas qu’elles ne se trouvent ailleurs, il y a au contraire certitude presqu'absolue qu'on les rencontrerait dans tout le Midi ; lorsque j’ai cru que quelques espèces ne se trouvaient que dans la montagne, je l'ai mentionné. Ma liste est certainement incomplète, mais je travaillerai à la complèter peu à peu et à apporter mon humble pierre à l'édification de la flore des Diatomées françaises. — 237 — Liste des Diatomées du m'di de la France. Are Sous-FAMILLE. — PLACOCHROMATICÉES. » ire TrRigu. — Achnantées. GENRE |. — Cocconeïis, Ehrenberg, 1835. C. pediculus, Ehr.. . . . . Commun dans toutes les eaux douces. C. placentula, Ehr. . . . . Même habitat et aussi commun que le précédent. C. diaphana, W. Sm. . . . Marine, mousse de Corse. C. dirupta, Greg. . . . . . Marine, Nice, mousse de Corse. CARADL (Grer..... . . . Marine, mousse de Corse. Csculellum, Ehr. : . . . Marine, commun Nice, Cette, Médoc, mousse de Corse. Var. B. stauroneiformis, Roper. Var. C. mediterranea, Kiz.. Ces deux variétés et plusieurs autres que l'on pourrait établir se trouvent fréquemment avec le type qui est très variable, C. (Orthoneis) grevillei, W. Sm. — Marine, Nice, mousse de Corse. C. pellucida, Grun. . . . . Marine, mousse de Corse. C. binotata, Grun.. . . . . Marine, mousse de Corse. C. pseudomarginata, Greg. Marine, Nice, mousse de Corse. GENRE IV. — Achnantes, Bory, 1822. À. exilis, Ktz.. . . . . . . Eaux douces, commun. A. minutissima, Kiz. . . . Eaux douces, Montpellier, Toulouse, Pyrénées, Aiparvula, Kiz.:. .. 21 Submarine, Médoc. A. subssessilis, Ktz. . . . . Marine, commune Nice, Cette, etc. AALTOVIpES, Ag. os Marine, commune Nice, Cette, etc. A. longipes, Ag.. . . . . . Marine, commune Nice, Cette, etc. 2e TRiBu. — Gomphonémées. GENRE V. — Rhoicosph enia, Grunow, 1860. R. curvata, Ktz. (Gomphonema curvatum, Ktz.). Var. b. marina, Ktz. (Gomphonema, Kiz.). — Cette espèce et sa va- riété marine sont très communes dans toutes les eaux douces et saumäâtres. 47 998 GENRE VI. — Gomphonema, Agardh., 1824. G. glaciale, Kiz.. . . . . . Pyrénées. G. augustatum, Ktz.. . . . Toulouse. G. exiguum, Ktz. (Minutissimum var.). — Toulouse. G. sarcophagus, Greg.. . . Montpellier. G. subramosum, Ag. . . . Toulouse, G. dichotomum, Ktz. . . . Toulouse. G. Brebissonii, Ktz. (G. sessile, Breb.). -— Toulouse. G. vibrio, Ehr. . . . . . . Montpellier, Médoc. G. capitatum, Ehr. (G. turgidum, Ehr. — G. persicum, Rab.). Var. b. italicum, Ktz.. . . Cette espèce et sa variété sont communes ; on pourrait établir un grand nombre de va- riétés. Gasublle Ebhr AG zx Pyrénées. G. constrictum, Ehr. (G. truncatum, Ehr. — G. pohliæforme, Ralfs. — G. subramosum, Ktz. — G. paradoxum, Ehr. — Très commun. G. geminatum, Ag. nec Ktz., Ehr. (G. ampullaceum, Grev. — Echinella geminata, Lyngb.). — Espèce essentiellement pyrénéenne. G. augur, Ehr. (G. cristatum, Ralfs. — G. apiculatum et saxonicum, Rab.). — Toulouse. G. acuminatum, Ehr. . . . Var. b. trigonocephalum, Ehr. — Toulouse. Var. c. coronatum, Ehr. (G. appendiculatum, Perty). — Béziers. G. olivaceum, Ktz. (G. Berkeleyi, Ralfs. — G. Leibleni, Ag. — G. geminatum, Ktz. — Gomphonella oli- vacea, Rab. — Echinella olivacea, Lyngb.). — Commun. G. intricatum, Ktz. . . . . Toulouse, Médoc. Var. b. forma subclavato-lanceolata, W. Sm. — Pyrénées. 3e TriBu. — Gymbellées. Genrg VII, — Cymbella, Ag., 1830. C. Erenbergii, Ktz. (navicula inæqualis, Ehr.). — Toulouse. C. amphicephala, Naeg. . . Pyrénées. — 239 — C. turgida, Greg. . . . . . Eaux douces, Toulon. C. turgidula, Grun.. . . . Eaux douces, Nice, Moissac, C. excisa, Ktz.. . . . . . . Eaux douces, Toulouse. C. gastroides, Ktz. (C. maxima, Naeg. — C. elegans, Cram. — Frus- tulia gastroides, Kiz.). — Eaux douces, Toulouse. C. helvetica, K1z. (gastroides, var. ?). — Toulouse. Comaculata, Kiz. . . . . . Eaux douces, Toulouse, maïs plus fréquente dans la montagne. C. leptoceras, Ehr. (Cocconema, Ehr. — Cymbophora maculata, Breb.). Var. b. forma gracilis.. . . Le type mélangé à la variété se trouve fré- quemment, Toulouse. . Iævis (C. gracilis, var.). Naeg. — Eaux douces, Pyrénées. . minuta (C. gracilis, var.), Hilse. — Toulouse, . affinis, Ktz. (C ventricosa, Breb.). — Toulouse. . ventricosa, Ag. {Frustulia, Ktz.). — Toulouse, Pyrénées. . pediculus, Ktz. (Cocconeis, Ehr. nec Ktz.). — Toulouse, Pyrénées. . microcephala, Grun. . . Toulouse. Cri 1 ue GENRE VIII. — Cocconema, Ehr. 1829. (CYMBELLA, Grun.). C. lanceolatum, Ehr. (C. Bremii, Naeg.). — Toulouse. Var. b. Boeckii, Ehr. (Doryphora, W. Sm.). — Etang de Thau, marine. C. orme, Ehr. (Frustulia cymbiformis, Ktz. — Frustulia coffeae- formis, Kiz — Cymbella cymbiformis, Breb.). — Toulouse, barégine d’Olette. C. cistula, Hempr. (Cymbella minor, Ag. — Gomphonema semi-ellip- ticum, Ag. — G. simplex, Kiz. — Ba- cillaria cistula, Hempr. — Lunularia olivacea, Bory). — Toulouse. G. tumidum, Breb. . . . . Toulouse. C. parvum, W. Sm.. . . . Toulouse, Pyrénées. GENRE IX. — Encyonema, Kiz. 1834. E. prostratum, Ralfs. (Monema prostratum, Berk. — Schizonema pros- tratum, Grev.—E. maximum, Warthns). — Assez rare, Toulouse. E. E. >>> pr >» > >> pr pr >» > DEEE — 240 — cespitosum, Ktz. . . . Toulouse, commun. Auerswaldii, Rab. . . . Toulouse, eaux douces. GENRE X — Amphora, Ehr. 1831. : lyrata, CLR ar TE Ke re Marine, Cette, mousse de Corse. . minutissima, W.Sm. . Eaux douces, Toulouse. ADEAI, MB CS Marine, Nice. . Salina, W. Sm. . .-. . Marine, Cette, Médoc. OI PR: 4e date Marine, élang de Thau. . costata, W. Sm. . . . . Marine, Cette, mousse de Corse. . Ovalis, Ktz. (À. incurva, Greg. — Frustulia ovalis et cupulata, Kiz. Cymbella ovalis, Breb.). — Eaux douces commune, surtout les petites formes, TODHSLA,AGTeb. 21, Ut Marine, Cette (estomac d’ascidies). . sulcata, Breb. . : . .. Marine, mousse de Corse. LUE AH Marine, Nice. VAR REA UP, PE La Le Submarine, Palavas (Guinard).. “pratiis SHhr: 1.6, Submarine, Médoc. AMIS RIZ ME NS eu Eaux douces commune, Toulouse, Moissac. Rabenhorst la donne comme submarine. . pediculus, Grun.. . . . Eaux douces très commune. N'est probablement qu’une pelite forme de la précédente. . commutata, Grun.(A. affinis, W. Sm. nec Ktz.). Submarine, Médoc. . marina, W. Sm. {A. dubia, Greg.). Submarine, Médoc. . Spectabilis, Greg. . . . Marine, mousse de Corse. . arenaria, Doukin. . . . Marine, mousse de Corse. . elongata, Greg. . . . . Marine, mousse de Corse. GENRE XI. — Epithemia, Breb. 1838. . turgida (Ehr.), Ktz. (Eunotia, Ehr. — Navicula, Ehr. — Frustulia picta, Kiz. — .F. Jurgensii, Ag. — Cymbella picta, Breb. — Cymbella, Hass. — Epithemia adnata, Breb.). — Eaux douces, commune. . Westermanni (Ehr.), Ktz. (Eunotia, Ehr. — Navicula, Ebr.). — Eaux douces et submarines, Toulouse, Cette. . granulata (Ehr.), Ktz. (Eunotia, Ehr. — Navicula, Ehr. — E. li- brile, Ehr.). — Toulouse, peu commune, — 241 — E. sorex, Ktz.. . . . . . . Eaux douces Toulouse, barégine de Luchon. | Se trouve aussi dans la mousse de Corse ? (Brebisson). E. gibba (Ehr.), Ktz. (Eunotia, Ehr. — Navicula, Ehr. — Navicula uncinata, Ehr. — Cymbella incrassata, Breb.). Var. b. parallela, Grun. . Le type et sa variété sont communes surtout dans la montagne. On les trouve aussi dans la barégine de Luchon. Rabenhorst donne l'espèce comme éventuellement marine. Ë. ventricosa, Ktz. . . . . Eaux douces Toulouse, Pyrénées. E zebra (Ehr.), Ktz. (Eunotia, Ehr. — Naviculs, Ehr. — Cymbella, Hass. — Epithemia adnata, Breb. — Cymbella adnata, Breb.). — Eaux douces commune, Toulouse, Pyrénées, barégine d'Olette. E. proboscidea, Ktz.. . . . Eaux douces Toulouse, également submarine (Rabenhorst). E. gibberula (Ehr.), Kiz. (Epithemia textricula, Ktz. — Eunotia tex- i | tricula, Ehr.). Var. b. rupestris, W. Sm. Le type et sa variété se trouvent dans les eaux | douces Toulouse, submarine Cette et dans la mousse de Corse. E. musculus, Ktz. (Éunotia sphærula, Ehr.). Marine, Cette, Médoc, | mousse de Corse. E. succincta, Breb. . . . . Eaux douces Toulouse. E. argus (Ehr), Ktz. (E. intermedia, Hilse. — Eunotia argus, Ehr.). Eaux douces, Toulouse, très abondante dans Ja barégine d’Olette. 4e TriBu — Naviculées. GENRE XII. — Navicula. Groupe A. — Pinnularia. N. nobilis, Ehr.. . . . . . Eaux douces Toulouse. Ne serait, d'après Ra- | benhorst, que la forme sporangiale de la sui- vante. — 242 — . major, Ktz. (N. viridis, Ehr.). — Eau douce commune. . Rabenhorstii, Ralfs. (Pinnularia interrupta, Rab.\. — Eaux douces, Cette. DDR RTS RERTE Eaux douces, Béziers. . viridis, Rab. (N. viridula, Ehr. pro parte.— B. commutata, Grun.). — Eaux douces Toulouse. . oblonga, Ktz. (Frustulia, Ktz. — Pinnularia polyptera, Ehr. — N. viridula, Ehr. pro parte). — Eaux douces Toulouse, Béziers, peu rare. . perébrifia, Ehre © 4 Submarine, Cette, Médoc. . radiosa, Ktz. (Pinnularia silesiaca, Bleisch.). — Eaux douces, très. commune Toulouse, Pyrénées et'ainsi que sa variété. Var. b. tenella, Breb.. . . Toulouse, Pyrénées, Médoc. N: Wiridula’, "KA: :. 51270 Eaux douces Toulouse, Béziers, Médoc. N. Heufleri, Grun.. . . . . Eaux douces Toulouse. _ N. cyprinus, Ehr.. . . : : Marine, Cette. N. distans, W. Sm. . . . . Marine, Cette. N. dirécta, W. Sm... . . Marine, Cette. N. acuta, W. Sm. nec Kiz. (Pinnularia amphioxys, Ehr. — Nav. oxyptera, Ktz. — N. Radiosa var. acuta, Grun.). — Eaux douces, Toulouse. | N. Mesolepta, W. Sm. . . Eaux douces Béziers. DELA A 2 N. . Polyonca, W. Sm.. . . Eaux douces Marseille (Rab.\. | . Brebissonii, Ktz. (Pinnularia stauroneiformis, W. Sm.). — Eaux douces Toulouse, Pyrénées. . Parva, Grun. (Stauroptera, Ehr.). — Eaux douces Toulouse. Groupe B. — Lanceolatæ. “‘buspidata, KZ: 7. 7, Eaux douces, commune. . gracilis, Ehr. nec W.Sm. — Eaux douces, commune. . lanceolata, Ktz. (N. gracilis, W. Sm.). — Eaux douces Toulouse... . amphigomphus, Ehr.. . Eaux douces Toulouse, rare. . angulosa, Greg. . . . . Marine, Palavas (Guinard). . gregaria, Donk. . . ., Eaux douces Toulouse, commune. . minor, Greg.. . . . . . Marine, Celle. Groupé C. — Ovales. lyra, Ehr. (Nav. clavata, Greg. — N. gregoriana, Grev.). — 243 — Var. b. abrupta, Greg.. . . Marine, mousse de Corse. N. forcipata, Grev. (Nav. Smithii, var. Greg.). — Marine, Nice, Cette (ascidie) n’est probablement qu’une variété de la précédente. N. spectabilis, Greg. . . . Marine, Mousse de Corse. N. Smithü, Breb. (Nar. elliptica, W. Sm.). — Marine, Nice, mousse de Corse. N. cancellata, Donk. . . . Marine, Cette (ascidie). N. nitescens, Priich. . . . Marine, Cette (ascidie, Guinard). N. elliptica, Kiz. (N. ovalis, W. Sm.). — Eaux douces, très communes | ainsi que ses deux variélés. Var. b. extenta, W. Sm. . Var. c. parmula, Breb. . . Nliber, -MiSms lu . Marine, Cette, mousse de Corse. Var. b. excentrica, Grun . Bayonne, mousse de Corse. . Clepsydra, Donk.. . . . Marine, Bayonne (Rab.). D NS. | , Eaux douces Pyrénées. . pygmæa, Ktz. (N. minutula, W. Sm.). — Submarine, Médoc. . mutica, Ktz. . . . . . . Eaux douces Toulouse, commune; également 2227 submarine d’après Rabenhorst. N. oblongella, Naeg. . . . Eaux douces Toulouse, Pyrénées. N. bacillum, Ehr. (N. bacillaris, Greg.). — Eaux douces Toulouse, Py- rénées. N. minuscula, Grun. . . . Eaux douces Toulouse. N. seminuluin, Grun.. . . Eaux douces Toulouse. N° reiusa, Breb. . «... Marine, mousse de Corse. N. atomus, Grun. (Synedra atomus, Rab.). — Eaux douces Toulouse. Groupe D. — Limosæ. Whimosa, Gran. . 34 41, var. b. gibberula, Ktz. . . var. ©. inflata, Grun. . . . Le type et les variétés sout communs dans les eaux douces, N. obtusa, W. Sm. (N. Hebes, Ralfs.). — Eaux douces Montpellier. Groupe E. — Capitatæ. N. inflata, Ktz. (Frustulia inflata, Ktz. — N. follis, Ehr.). — Eaux douces Béziers. 222222 "'Z Z 2224 2 — ?2hkh — . amphisbæna, Bory. . . Submarine, Cette, Médoc. var. B. subsalina, Donk. . Médoc. . Sphærophora, Ktz.. . . Eaux douces Montpellier, Médoc. . ambigua. Ehr.. . . . . Eaux douces Toulouse. La vraie place de celle-ci serait plutôt après le N. cuspidata auquel elle est prochement unie. . brevis, Greg. . . . . . Marine, Cette. .pusilla, W."Sm. 14080 Submarine, Palavas (Guinard). . anglica, Ralfs. (N. tumida, W. Sm.). — Marine, Nice. . rhyncocephala, Ktz.-. . Eaux douces Toulouse, Montpellier, etc. ‘aimait HAT PA LOR LV Eaux douces Toulouse. . amphirhynchus, Ehr. . Eaux douces Toulouse. . producta, W. Sm. . . . Eaux douces Toulouse. Ces trois espèces sont très voisines et se ren- contrent presque toujours ensemble. . appendiculata, Ktz. (Cymbella, Ag.— Frustulia, Ag.).— Eaux douces Toulouse. . amphiceros, Ktz.. . . . Eaux douces Toulouse. . exilis, Ktz. . . . . . . Eaux douces Toulouse. . augustata, W. Sm.: . . Eaux douces Montpellier. . cryptocephala, Ktz. . . Eaux douces, très commune. var. B. veneta, Kiz.. . . . Eaux douces et submarines, très commune. N. dicephala, Ehr. . . . . Eaux douces Toulouse. N° gracillima. : LAN Eaux douces Toulouse. N. humerosa, Breb.. . . . Submariue, Palavas (Guinard). N. granulata, Breb. . . . . Marine, Cette (ascidie). Nmarina, Rats) 2 5 Marine, Nice, mousse de Corse. Groupe F. — Diploneideæ. N. binodis, Ehr. (Fragilaria, Ehr.). — Eaux douces Gers, Toulouse, Moissac. NAdidya "hr..." 04 Marine, Nice. . bombus, Ehr. (Pinnularia, Ehr. — Diploneis, Ehr.). — Marine, Nice, Bayonne, mousse de Corse. . crabro (Ehr.), Ktz. (Pinnularia, Ehr. — Diploneis, Ehr.). — Nice, mousse de Corse. . pandura, Breb. (Pinnularia, Greg.). — Cette (ascidie), mousse de Corse. 2 2 2 — 245 — var. b. elongata, Greg. . . Mousse de Corse. . nodulosa (Breb.}), Ktz. {Frustulia, Breb.— Pinnularia termes, Ehr.). — Submarine, Médoc. Groupe G. — Undulatæ. . Silicula, Ehr.. . . . . . Eaux douces Toulouse, Médoc. . mesolepta, Ehr. . . .. Eaux douces Toulouse. . Pyrenaïca, W. Sm.. . . Eaux douces Pyrénées. (W. Sm.). Groupe H. — Van Heurckia. . crassinervia. Breb. (Van Heurckia, Breb.). — Eaux douces Toulouse, barégine de Luchon. . vulgare, Heib. (Schizonema, Thw.— Colletonema, W. Sm.).— Eaux douces Toulouse. Cette espèce est réellement un Schizonema. GENRE XIIÏ. — Schizonema, Agardh. 1824. Sch. neglectum, Thw. (Colletonema, Thw.). — Eaux douces, Nice. Sch. subcohærens, Thw.. . Eaux douces Montpellier (Guinard). Sch. Thwaetesii, Grun. . . Marine, Nice. Sch. Grevillii, Ag. (Navicula, Heib. — Monema, Heib. — Monema comoides, Grev. — Sch. quadripuneta- tum, Hard.). — Marine, Cette. Sch. confertum, W. Sm. . Marine, Celle. Sch. mucosum, Kiz. (Micromega, Pritch.). — Marine, Nice. Sch. implicatum, Hard. {Sch. rutilans, var.). — Marine, Cette. Sch. ramosissimum (Micromega, A3.). — Marine, Nice. Sch. parasiticum, Hard. (Micromega, K1z ). — Marine, Cette. Sch. minutum, Ktz.. . . . Marine, Cette. GENRE XIV. — Mastogloia, Thw., 1848. M. Smithii, Thw.. . . . . Eaux douces Pyrénées, Médoc, Hérault (Gui- nard). M. lanceolata, Thw.. . . . Marine, Cette, mousse de Corse. M Danaii,. ENhW- . . . . . Marine, Cette. M. apiculata, W. Sm. . . . Marine, Cette, mousse de Corse. M. quinque costata, Grun, Marine, Cette (Guinard). y ln — 246 — GENRE XV. — Stauroneis, Ehr., 1843. . phænicenteron (Nitzsch.), Ehr. (Navicula, Ehr. — Cymbella, Ag. — Bacillaria, Nitzsch.). — Eaux douces Toulouse, Moissac, barégine d’Olette. St. gracilis, Ehr. . . ... Eaux douces Toulouse. St. punctata, Ktz.. . . . . Eaux douces Béziers. St. linearis, Ehr. (St. inanis, Perty). — Eaux douces Béziers. St. anceps, Ehr.. . . . .. Eaux douces Toulouse. var. b.elliplica. (St. anceps, W. Sm.). — Toulouse, var. © linearis. (St. amphicephala, Ktz.). — Hérault (Guinard). St. Cohnii, Hilse. . . . .. Cette espèce ainsi que la suivante semblent ex- St. minuta, Ktz. . . . . . clusivement pyrénéennes. | St. aspera (Ehr.), Ktz. (Stauroptera, Ehr. — Navicula, Grun.). — Marine, Nice, mousse de Corse. St. pulchella, W. Sm.. . . Semble n'être qu'une variété de la précédente ; je l'ai trouvée aux mêmes endroits. SCC Pt: 1 CORP OR Marine, Cette, mousse de Corse. St. crucicula, W. Sm.. . . Marine, Palavas (Guinard). GEVRE XVI. — Pleurosigma, W. Sm., 1863. . fasciola, Ehr. (Ceratoneis, Ehr.). — Marine, Cette. . formosum, W. Sm.. . . Marine, Cette, Médoc. . decorum, W. Sm. . . . Marine, Cette, Médoc, mousse de Corse. . rigidum, W. Sm. . . . Marine, mousse de Corse. . Strigosum, W. Sm.. . . Marine, Cette (se trouve dans les eaux saumâ- tres et aussi dans l'estomac de l’ascidie). . naviculaceum, Breb. . . Marine, Cette, d’après Guinard. . obscurum, W. Sm.. . . Marine, Cette, Médoc (ascidie également). . elongatum, W. Sm. . . Marine, Cette. . delicatulum, W. Sm.. . Marine, Cette, mousse de Corse. . angulatum, W. Sm. (Gyrosigma Thuringiacum, Rab. — Navicula Thuringiaca, Ktz.). — Marine, Cette, mousse de Corse. . balticum (Ehr.), W. Sm. (Navicula, Ehr.). — Marine, Cette. . distortum, W. Sm.. . . Marine, Cette, d’après Guinard, — 247 — . Hippocampus (Ehr.), W. Sm. (Gyrosigma, Hass.— Navicula, Ehr.). — Marine, Cette. . tenuissimum, W. Sm. . Marine, Cette, d’après Guinsrd. . attenuatum (Ktz.), W. Sm. (Navicula, Kiz. — Gyrosigma, Rab.). — Eaux douces Toulouse, Moissac, - acuminatum (Kiz.), Grun. (Frustulia, Ktz. — Navicula sigma, fusi- formis sigmoidea et flexuosa, Ebr. — Gyrosigma Hassallii, Rab.). — Eaux douces ou légèrement saumâtres, Médoc. P. Kützingii, Grun. (P. gracilentum, Rab.). — Eaux douces Toulouse, Pyrénées. P. spencerii, W. Sm. . . . Eaux douces Toulouse, P. scalproïdes, Rab.. . . . Eaux douces Toulouse. P. curvulum, Grun.. . . . Submarine, Médoc. 5e TRiIBU — Amphiprorées. Genre XVII. — Amphipleura, Ktz., 1844. À. pellueida, Kiz. (Frustulia, Ktz. — Aulacocystis, Hass.). — Eaux douces, commune, Genre XVIII. — Berkeleya, Grev., 1827. B. fragilis, Grev. (Navicula, Heïb. — Baugia micans, Lyngb.). — | Marine, Nice. B. pumila (Ag.). Grun. (Schizonema, Ag. — Homæocladia, Ktz. — Homæocladia Zosteræ , Menegh.). — Marine, Nice. B. Dillwynii (Ag.). Grun. (Schizonema, Ag. — Monema, Grev. — | | Conferva fælida, Dillw.). — Marine, Cette. GENRE XIX. — Amphiprora, Ehr., 1845. A. vitrea, W. Sm. . ... Submarine, Médoc. A. lepidoptera, Greg. (A. quarnerensis Grun.). — Submarine, Médoc. A. mediterranea, Grun. . . Marine, Nice. A. maxima, Greg... . . . Marine, Nice, mousse de Corse. ER ur A..pusilla, Grog: stp Submarine, Médoc. A. paludosa, W. Sm. (amphicampa, Rab.).— Marine, Cette, Médoc. A. alata, Ktz. famphicampa, Rab. — Navicula et Entomoneis, Ehr.). 2 2 2 2Z — Palavas (Guinard). 6° Trisu. — Nitzschiées. GENRE XX. — Nitzschia, Hassal, 1845. Groupe A. — Dubiæ. . amphioxys (Ehr), W. Sm. (Eunotia, Ehr. — Hantzchia, Grun.). — Eaux douces Toulouse, Gers, peu abondante. var. b. elongata. (N. vivax, W. Sm.). — Palavas (Guinard). . Vitrea, Norman. . . . . Celte espèce donnée comme submarine par Ra- benhorst se trouve abondamment dans les P y- rénées. . dubia, W. Sm. (Synedra constricta, Ktz.— N. constricta, Pritch.) .— Eaux Jouces Toulouse, Médoc. . commutata, Grun.. . . Eaux douces Toulouse. . plana, W. Sm. . . . . Marine, Cette. . tumida, Hantzsch. . . . Eaux douces Hérault (Guinard). . thermalis (Ehr.), Auerswald {Pinnularia, Ehr. — Surirella, Ktz. — Navicula umbonata, Ehr.). — Eaux douces Toulouse, submarine, Médoc. var. b. stagnorum, Rab. . Eaux douces Toulouse. . panduriformis, Greg. (N. latestriata var., Rab.). — Marine, mousse de Corse, Groupe B. — Sigmoidea. . Sigmoidea (Nitzsch.), W. Sm. (Bacillaria, Nitzsch. — Synedra, Kiz. — Sigmatella Nitzschii, Ktz. — N. elongata, Hass.). — Eaux douces, commune. . Brebissonii, W. Sm. (N. armoricana, Grun. — Syn. armoricana, Ktz ). — Eaux douces Gers, Pyrénées, Médoc. . obtusa, W. Sm. . . . . Marine, Médoc, Cette (ascidie). var. b. scapelliformis, Grun. Marine, Médoc. re A is MA te A A2 22 2 2 2 2 2 Z 2 Z _ 949 — . vermicularis (Kiz.), Hassall. (Synedra et sigrmatella, Ktz.). — Eaux douces Toulouse. . sigma (Kiz.), W. Sm. (Synelra, Kiz.). — Marine, Ceite, Médoc. var. b. rigida, Grun. . . . Marine, Médoc, mousse de Corse. var. ©. rigidula, Grun. . . Marine, Médoc, curvula, W. Sm. (N. sigmatella, Greg.). — Eaux douces Toulouse, Groupe C. — Lineares. . frustulum, Grun. . . . Eaux douces Toulouse. . acuiuscula, Grun. (N. thermalis var.). — Eaux douces Toulouse, . Heufleriana, Grun. . . Eaux douces Toulouse. . linearis (Ag.), W. Sm. (Frustulia linearis, Ag. — Surirella multi- fasciata, K1z.). — Eaux douces Toulouse, enuis,:.W: Sim... Eaux douces Toulouse. var. b. media. (N. media, Hantzch.). — Eaux douces Toulouse. . minutissima, W. Sm. . Eaux douces Toulouse. commuris, Rab. (Synedra notata, Ktz.). — Eaux douces Toulouse. Havas, ArnOÎ. . » . .:. Eaux douces Toulouse. . Palea (Ki1z.), W. Sm. (Synedra, Kiz. — Synedra fusidioides, Rab. — Synedra fusidium, Ktz. — N. Kut- zingiana, Hilsej. — Eaux douces Tou- louse. Katzingu, Rab. (Synedra parvula, Ktz.). — Eaux douces Toulouse. . fonticola, Grun.. . . . Eaux douces Toulouse. Groupe D. — Lanceolatæ. . Spathulata, Breb.. . . . Marine ; Palavas (Guinard). . lanceolata, W. Sm. . . Submarine, Cette, très commune. . subtilis (Ktz.), Gr. {Synedra, Kiz. — Navicula acus, Ehr.). — Eaux douces Toulouse. Groupe E. — Pritchardia, Rab., 1863. . sScalaris, W. Sm. . . . Marine, Biarritz . . Yirgata, Roper. . . . . Marine, mousse de Corse, . spectabilis, W. Sm. (N. Smithii, Pritch.). — Marine, Nice, Biar- ritz. N. N. N. ce — 250 — Groupe F. — Nitzschiella, Rab. closterium, W. Sm. (Ceratoneis, Ehr.). — Marine, Cette (ascidie). acicularis, W. Sm. (Synedra, Ktz. — Ceratoneis, Pritch.). — Eaux douces Toulouse, Pyrénées. birostrata, W. Sm. (Ceratoneis longissima, Breb. — Nitzschiella longissima, Rab.). — Toulouse. GENRE XXI. —_ Homoæocladia, Agardh, 1827. . filiformis, W. Sm.. . . Marine, Cette. . Bulnheimiana, Rab. (Nitzchia, Grun.). — Eaux douces Toulouse. . Sigmoidea, W.Sm. (Nitzchia fasciculata, Grun.— Nitzchia homæo- cladia, Heiberg.). — Submarine, Médoc. . vidovichii, Grun. . . . Marine, mousse de Corse. GENRE XXII. — Bacillaria, Gmelin, 1788. (Nitzchia, Grun.). B. paradoxa, Gmel. (Nitzchia paxillifer, Heiberg. — Nitzchia para- doxa, Gr.). — Submarine, Cette, Médoc. GENRE XXIII. — Grunowia, Rab., 1864. (Nitzchia, Grunow). G. tabellaria, Rab. (Denticula tabellaria, Grun.). — Eaux douces Tou- louse,. GENRE XXIV. — Ceratoneis. C. arcus (Ehr.), Ktz. (Eunotia, W. Sm. — Navicula, Ehr. — Cym- bella, Hassal. — Synedra gibbosa, Pritch.). — Eaux douces Pyrénées. GENRE XXV. — Tryblionella, W. Sm., 1853. (Nitzchia, Grunow). . circumsuta, Pritch. (Tr. scutellum, W. Sm. — Surirella, Bayley. — Submarine, Médoc. Cr er Dec ie er . Hantzschiana, Grun. (Nitzschia tryblionella, Htzsch.). — Eau douce Gers, Medoc. . navicularis (Breb.). Rab. (Surirella, Breb.— T. marginata, W. Sm.). — Marine, mousse de Corse. . punetata, W. Sm.. . . Marine, Cette, Médoc, mousse de Corse. . acuminata; W. Sm. — Marine, Cette, Médoc. . augusiata, W. Sm. — Eaux douces Hérault (Guinard). . apiculaia, Greg. — Marine, Médoc, Cette (ascidie). . levidensis, W. Sm. — Submarine, Médoc. . hungarica, Grun. — Eaux douces Médoc. var. b. linearis, Grun. . . Même provenance. 7e TriBu. — Surirellées. G+NRE XXVI. — Surirella, Turpin, 1827. S. lata, W. Sm. (Campylodiscus productus, Johnst.). — Marine, mousse de Corse. Sasiuoss, Ehr. 1. . . . Marine, Cette, mousse de Corse. OO MINOTS der Lit « Marine, Nice. S. Crumena, Breb. (S. Brightwelli, W. Sm.). — Submarine, Cette, Médoc. S. pinnata, W. Sm. . . . Eaux douces Hérault (Guinard). Somnuia, Breb. : .. .., Eaux douces Toulouse, Pyrénées. RO MZ. dre Submarine, Médoc. Var. b. salina. (Surirella salina, W. Sm.). — Hérault (Guinard). SOUS BreD.. . . .:. . Eaux douces Toulouse, submarine, Médoc. Se cemma, Ehr.: . .,. Marine, Nice, Cette, Médoc. S. striatula, Turp. (Navicula, Ehr.). — Eaux douces Moissac ; submarine, Cette, Médoc. S. splendida (Ehr.), Ktz. (Navicula, Ehr.). — Eaux douces Toulouse, Py- rénées. S. augusta, Ktz. (S. apiculata, W. Sm.). — Eaux douces Toulouse. S. biseriata (Ehr.), Breb. (Surirella et navicula bifrons, Ehr.). — Eaux douces Béziers. . linearis, W. Sm.. . . . Eau douce Hérault (Guinard). . spiralis, Kiz. (S. flexuosa, Ehr. — Campylodiseus, W. Sm.). — 252 — GENRE XXVIT. — Campylodiseus, Ehr., 1841 C. limbatus, Breb.. . . , . Marine, mousse de Corse. C, costatus, Grun.. . . . . Eaux douces Béziers. G'elypeus Enr. 75". 47 Marine, mousse de Corse. C. parvulus, W. Sm.. . . Marine, Cette, mousse de Corse. Gares IL OPEN . Marine, Bayonne. C. cribrosus, W. Sm. (C. echineis, Ehr. — Endyetia cribrosa ?) — Mousse de Corse. C. Hogdsonii, W. Sm. . . Mousse de Corse. Ce ex1RTUe GRR ARMES Mousse de Corse. C. angularis, Greg. . . . . Mousse de Corse. vw Ralfsii, W. Sm. . . . . Mousse de Corse. C. decorus, Breb. . . , . . Mousse de Corse. GENRE XXVIII. — Podocystis, Ktz., 1844. P. adriatica, Ktz. (P. americana. Bailey. — Euphyllodium spathula- tum, Schadb. — Doryphora elegans, Roper). — Marine, Cette, GENRE XXIX. — Cymatopleura, W. Sm., 1853. C. elliptica (Breb.), W. Sm. (Surirel'a elliptica, Breb. — S. oophæna, Ehr. — $S. undulata, undata et plicata, Ehr. — S. Kutzingii, Perty. — Melo- sira grandis, Perty. — Denticula undu- lata, Kiz. — Navicula undulata, Ehr. — Cymatopleura nobilis, Hassal.) — Eaux douces Pyrénées, Moissac. C. solea (Breb.), W. Sm. (Surirelia, Breb. — Navicula librile, Ehr. — | Frustulia quinquepunctata, Kiz. — Sphinctocystis librilis, Hass.). — Eaux douces Toulouse, Médoc, Pyrénées. var. b. apiculata, Pritch. (C. apiculata, W. Sm.). — Eaux douces = Montpellier, Médoc. S. UN A A A U On A Un An Un S. “e — 253 — 8e TriBu. — Synedrées. GENRE XXX. — Synedra, Ebhr., 1831. Groupe A.— Ulnaria. Ulna, Enr. (Frustulia, Kiz. — Bacillaria, Nitzsch. — Diatoma para- siticum, Ag.). var. b. longissima (S. longissima, W. Sm.). — Commune. var. c. valvis undulatis . Toulouse. var. d. splendens. (Synedra splendens, Ktz.). — Commune. var. e. danica. (S. danica, Ktz. — S. radians, W. Sm.). var. f. vilrea. (S. vitrea, Ktz.). | L'espèce et sos variétés sont très communes dans toutes les eaux douces. . Salina, W. Sm. (Ulna var. marina, Rab.). — Marine, Nice, Cette. Héapitala, ER... .:. . . Eaux douces Toulouse. . amphirhynchus, Ehr. . Eaux douces Toulouse, Pyrénées. . invesliens, W. Sm.. . . Marine, Nice. . commutata, Grun. . , . Marine, Nice. . fontinalis, W.Sm.. . . Pyrénées. acus, Ktz. (S. tenuis, Ktz.) — Eaux douces Toulouse. var. delicatissima (S. delicatissima, W. S.). — Toulouse. . familiaris, Ktz.. . . . . Eaux douces Médoc. Groupe B. — Lanceolatæ. . pulchella, Ktz.. . . . . Eaux douces Toulouse, submarine, Médoc. var. b. fasciculata (Syn. fasciculata, Ktz.). — Eaux douces Béziers, var. c. lanceolata, O'Meara. — Submarine, Médoc. var. d. naviculacea, Grun. — Submarine, Médoc. . Smithii, Pritch. (S. acicularis, W. Sm ). — Submarine, Cette. . minutissima, W. Sm. . Eaux douces Hérault (Guinard). . Vaucheriæ, Kiz. . . . . Eaux douces Toulouse, Pyrénées. ax) Grun. 22,21; 4 Fuulon. . rumpens (Ktz.), Grun. (Desmogonium Kutzingii, Rab.). — Eaux douces Toulouse. Iævis, Ehr. (Diatoma variegatum, Ag.). — Marine, Cette. Janceolata, Ktz.. . . . . Eaux douces Toulouse, 18 — 254 — Groupe C. — Elongata. S. Gallhoni (Bory), Ehr. (Navicula, Bory). — Marine, Nice, Cette. var. b. Capensis, Grun.. . Marine, Cette. S. tabulata (Ag.), Ktz. (Diatoma, Ag.). — Submarine, Médoc. S. fasciculata, Ktz. . . . . Marine, Cette. S. affinis, Ktz. . . . . . . Marine, Nice, Cette, Médoc, mousse de Corse. var. b. gracilis, Grun. . . Submarine, Médoc. S. arcus, Ktz. . . . . . . . Submarine, Médoc. S. undulata, W. Sm. (Toxarium, Bailey). — Marine, Nice, Cette, mousse de Corse. *S. crystallina (Ag.), Ktz. (Diatoma, Ag.). — Marine, Cette. S. superba, Ktz.. . . . . . Marine, Cette, mousse de Corse. S. robusta, Prilch. (Ardissonia de Not.). — Marine, mousse de Corse. S. formosa, Hirsch. (Ardissonia de Not.). — Mousse de Corse. S.'dalmauct Kiz ae Tr Marine, Cette. S. fulgens (Grev.), W. Sm. (Exilaria, Grev. — Gomphonema, Ktz. — Licmophora, Ktz. — Diatoma ramosum, Ag.). — Marine, Nice, Cette, mousse de Corse. var. b. conspicua, Grun.. Marine, Cette. S. pulcherrima, Hantzh.. . Marine, mousse de Corse. GENRE XXXI. — Staurosira (Ehr.), P. Petit, 1877. St. Smithiana (Grun.), Petit. (Fragilaria, Gran. — F. capucina var. major, W.Sm.). — Submarine, Médoc. St. capucina, Desmaz. (Fragilaria, Desm. — Fr. pectinalis, Lyngb. — Fr. tenuis, Ag. — Fr. rhabdosoma, Diophtalma, multipunctata, bipunciata, augusla, scalaris et fissa, Ehr.). — Eaux douces Toulouse. var. b. acula, Ehr... — Eaux douces Toulouse. var. ©. mesolepta, Rab. (F. contracta, Schum. — Fr. bipunctata, Rab.). — Eaux douces Toulouse. var. d. lanceolata, Grun. Eaux douces Toulouse. St. mutabilis (W. Sm.), Petit. (Fragilaria, Grun. — Odontidium, W. Sm. — Dimeregramma, Pritch. — — 255 — Odontidium pinnatum, Ktz. — Fr. pin- nata, Ehr.). — Eaux douces Toulouse, Py- rénées. var. b. intermedia, Grun. — Toulouse. St. Harrissonii (W. Sm.), Petit. {Fragilaria, W. Sm.). — Toulouse. St. construens, Ehr. (Fragilaria, Grun. — Odontidium tabellaria, W. Sm. — Dimeregramma tabellaria, Pritch.). — Eaux douces Toulouse. St. parasilica (W. Sm.), Petit. (Fragilaria binodis et constricta, Ehr. — Fr. undulata, Cramer.— Odontidium parasiticum, W.Sm.). St. venter, Ehr. (Fragilaria construens, var. venter, Grun.). — Eaux douces Toulouse, 9c TriBu. — Eunotiées. Genre XXXII. — Eunotia, Ehr. 1837. E. gracilis, W. Sm. . . . . Eaux douces Toulouse. E. tridentala, Ehr. . . . . Eaux douces Toulouse, Béziers. E. lunaris (Ehr.), Grun (Synedra, Ehr. — Ceratoneis, Grun., nec. E. lunaris, Breb.). — Eaux douces Bé- | ziers, Toulouse. E. bicapitata, Grun. (Syn. biceps, Ktz.). — Hérault (Guinard). GENRE XXXIIT. — Mimantidium, Ehr. 1840. H. arcus, Ehr. . . . . . . Eaux douces Toulouse, H. parallelum, Ehr.. . . . Kaux douces Toulouse, H. pectinale, Kiz. (Fragilaria pectinalis, Ralfs. — Fr. grandis, Ehr. — Eunotia depressa, Ehr.). var. b. strictum (H. strictum, Rab.). var. ©. undulatum (H. undulatum, NW. Sm.). var. d. minus (H. minus, Ktz.). L'espèce et ses variétés sont communes dans les eaux douces. — 256 — 2° Sous-FAMILLE — COCCOCHROMATICÉES 10° Trigt. — Fragilariées. GENRE XXXIV. — Fragilaria, Ag. 1824. F. virescens, Ralfs. (F. pectinalis, Ehr. — F. æqualis, Heyb.). — Eaux douces Toulouse. var. b. exigua, Grun. — Eaux douces Pyrénées. GENRE XXXV. — Benticula, Ktz. 1844. Dies." Riz, 504 Eaux douces Gers, Pyrénées. D''thermaliss Kiz.s 150 Barégine d’Olette. | D. inflata, W. Sm. (D. crassula, Naeg.). — Eaux douces Toulouse. D. oblusa, W. Sm. (D. Kutzingii, Grun.). — Eaux douces Hérault (Guinard). GENRE XXXVI. — Diatoma. de Candolle J805. D. vulgare, Bory. (Baccillaria vulgaris, Ehr.— Diatoma fenestratum, Ktz. — D. floccosum, Agr Denticula obtusa, K1z.). — Commune. var. b. lineare, W. Sm. — Pyrénées. D. elongatum, Ag. (D. gracillimum, Naeg.). — Eaux douces Pyrénées, submarine, Médoc. D. tenue, Ag. (Bacillaria pectinalis, Ehr.). — Eaux douces Médoc. D. hiemale (Ktz.), Grun. (Odontidium, K1z. — Fragilaria, Lyngb.). var. b. turgidum (Odontidium, turgidum et glaciale, Ktz.— Fra gilaria turgida, Ehr.). var. c. mesodon (Odontidium mesodon, Kiz. — Fragillaria meso- don, Ebr.). Cette espèce et ses variélés sont très communes dans la montagne; on ne les rencontre pas dans la plaine. Genre XXXVI. —Plagiogramma, Greville 1859. P. Gregorianum, Grev. (Denticula staurophora, Greg.\. — Marine, mousse de Corse. EE SO NET PEN 41e TriBu. — Méridiées. GENRE XXXVII — Meridion. . circulare (Grev.), Ag. (Echinella cireularis, Grev.). — Eaux douces, commune. M. constrictum, Ralfs.. . . Eaux douces, commune. 42e Trisu. — Licmophorées. Genre XXXVILI. — Podosphenia, Ehr. 1838. (Licmophora, Grun.). P. communis, Heib. (Echinella paradoxa et cuneata, Lyngb.). — Ma- rine, Cette. P. gracilis, Ehr.. . . . . . Nice, mousse de Corse. P. Lyngbyei, Ktz.. . . . . Marine, Nico. P. Jurgensii (Ag.), Ktz. (Licmophora, Ag.). — Marine, Nice. PAovata We Sm: : . .... Marine, Nice. P. Ehrenbergii, Ktz.. . . . Marine, Nice. Paanelisa, KZ. . . ..,. . Marine, Nice. P. paradoxa (Lyngb.), Kiz. (Echinella, Lyngb.— Diatoma flabellatum, Jurgens. — Gomphonema paradoxum, Ag.). — Marine, Cette. . üncta, Ag. (Licmophora, Grun. — Gomphonema tinctum, Ag. — Podosphenia oceanica, superba, grandis et meneghiniana, Ktz.). — Marine. Cette espèce n’est peut-être qu'une variété de la précédente. GENRE XXXIX. — Licmophora, Ag. 1827. . flabellata (Carm.), Ag. (Echinella, Carm.— L. splendida, W. Sm.). — Marine, Nice, Cette. GENRE XL. — Climacosphenia, Ehr. 1843. . australis, Ktz. . . . . . Marine, Cette. . moniligera, Ehr.. . . . Marine, mousse de Corse. . elongata, Bailey. . . . . Marine, mousse de Corse. — 958 — 13e TriBu. — Tabellariées. GBNRE XLI. — Diatomella, Greville 1848. D, Balfouriana, Grev. (Grammatophora, W. Sm.). — Eaux douces Py-- rénées. GENRE XLII. — Grammatophora, Ehr. 1846. G. marina (Lyngb.). Ktz. (Diatoma tæniæforme, marinum, latruncu- larium et Lyngbyei, Ag. — Baccillaria Cleopatræ, Ehr. — Grammatop. mexi- cana, Ehr.). — Marine, Nice, Cette, mousse de Corse. G. undulata, Ehr.. . . .. Mousse de Corse. Gr. oceanica, Ehr. . . . . Marine, Cette. Gr. macilenta, W. Sm. . . Marine, Cette, mousse de Corse. var. b. subtilissima. — Même provenance. Gr. serpentina, Ralfs. (Gr. mediterranea, Ehr. — G. anguina, Ktz.). — Nice, mousse de Corse, G. gibba, Ebr. . . . . . . Marine, Cette, mousse de Corse. GENRE XLIII — Tabellaria, Ehr. 1839 T. floculosa (Roth.), Ktz. (Conferva, Roth.). — Eaux douces Toulouse. T. fenestrata (Lyngb.), Ktz. (T. trinodis, Ehr.).— Eaux douces Toulouse. GENRE XLIV. — Rhabdonema, Ktz. 1844. Rh. adriaticum Ktz.. . . . Marine, Cette, Nice, mousse de Corse. Rh. arcuatum (Lyngb.), Ktz. (Striatella, Ag. — Tessella catena, Ehr. — Diatoma arcuatum, Lyngb.). — Ma- rine, Cette, mousse de Corse, Rh. minutum, K1z. (Fragilaria striatula, Grev.). Marine, Cette. GENRE XLV. — Striateila, Ag. 1832. St. unipunctata (Lyngb.), Ag. (Fragillaria, Lyngb. — Achnantes, Grev. — Tessella pedicellata, Duj.). — Nice, Cette, mousse de Corse. ; — 259 — 44e TriBu, — Bidulphiées. GENRE XLVI.— Isthmia, Ag. 1830 1. nervosa, Ktz. (I. obliquata, Ag. — Dialoma obliquatum, Lyngb.). — Marine, Cette. I. enervis, Ehr.. . . . . . Marine, Cette (Guinard). Gexre XLVII. — Bidulphia, Gray 1831. B. pulchella, Gray. (Diatoma bidulphianum, Ag.). — Marine, Nice, Cette, mousse de Corse. B. Baileyi, W. Sm. (Zygoceros mobiliensis,, Bailey). — Marine, Cette (ascidie). B. Tuomeyi, Pritch. (Zygoceros, Bailey). — Mousse de Corse. . GENRE XLVIII. — Amphitetras, Ehr. 1840. À. antediluviana, Ehr. . . Marine, Cette, mousse de Corse. À. alternans, Ehr. (Amphipentas, Ehr. — Triceratium penlacrinus, Ehr.). — Marine, Cette, mousse de Corse. N'est qu'une variété de la précédente. GENRE XLIX.— Triceratium, Ehr. 1840. Æsimalatum, Ehr. . . . . Marine, Cette. T. orbiculatum, Schadb. . Marine, mousse de Corse. T. formosum, Brightw. . . Marine, mousse de Corse. 45e Triu. — Coscinodiscées. GE\RE L. — Auliseus, Bailey 1854. A. sculptus (W. Sm ), Pritch. (Eupodiscus, W. Sm) — Marine, Cette ascidie). A. fulvus, W. Sm. (Eupodiscus, W. Sm.). — Marine, Cette. — 260 — GENRE LI. — Actinoptychus, Ehr. 1838. . undulatus, Ktz. (Actinocyclus, Ktz. — A. ternatus, San. — À. bi- septenarius, Ehr.). — Marine, Cette, mousse de Corse. senarius, Er. tt, 10. Marine, mousse de Corse. Genre LIl. — Asterolampra, Ehr. 1844. . mirylandica, Ehr. . . . Marine, Cette (ascidie). . Grevillei, Wallich., var. adriatica.— Cette (ascidie). Genre LIII.— Asteromphalus. . flabellatus, Breb.. . . .* Marine, Cette (ascidie). GENRE LIV.— Actinocycelus, Ehr: 1840. A. Ralfsii, W. Sm. (Eupodiscus, W. Sm.). — Marine, Cette. A. Ehrenbergïi, Ralfs.. . . Marine, Cette. A. subtilis (Greg.), Ralfs. (Eupodiscus, Greg ). — Marine, Cette (ascidie). GENRE LV. — Coscinodiseus, Ehr. 1838. C.rddiatéé En 5:00 Cette, mousse de Corse. C. excentricus, W. Sm. +. Nice, mousse de Corse. C. concavus, Greg. . . . . Nice, mousse de Corse. C. confralis Ah 5 20, Mousse de Corse. Cnitiqus, Greg 277000 Mousse de Corse. G'antaor: Ehrs nai Mousse de Corse. 16e TriBu. — Melosirées. GENRE. LVI. — Cyclotella, Ktz. 1833. . operculata (Ag.), Ktz. (Pyxidicula, Ehr. — Cymbella, Ag. — Frus- tulia, Ag.). — Eaux douces Toulouse. var. b. mesoleia, Grun. — Eaux douces Toulon. ee Se — 261 — . Kützingiana, Thw. . . . Submarine, Médoc. . meneghiniana, Ktz. . . Eaux douces Toulouse. GENRE LVII. — Podosira, Ehr. 1840. . Montagnei, Ktz. (Melosira globifera, Harv.). — Marine, Celte, mousse de Corse. . Hormoiïdes (Montagne), Ktz. (Melosira, Mont. — Podosira nummu- loides, Ehr. — Hyalodiscus scoticus, Grunow.). — Marine, Cette, mousse. de Corse. . maculata, W. Sm.. . . Marine, mousse de Corse. GENRE LVIL:I. — Melosira, Ag. 1824. . nummuloides (Dillw.), Ag. (Confer va, Dillw.— Fragilaria, Lyngb ). — Submarine, Médoc, Cette. . Borreri, Grev. (M. moniliformis, Muller. — Gallionella monilifor- mis, Bory.).— Marine, Nice, Cette, mousse de Corse. . varians, Ag. (Gallionella, Ehr.). — Eaux douces, très commune. . Jurgensii, Ag. (Conferva lineata, Jurg.). — Marine, Nice. . Sulcata (Ebr.), Ktz. (Gallionella, Ehr. — Orthosira marina, W. Sm. — Melosira marina, San.). — Marine, Nice, Cette. . arenaria, Moore. (Gallionella undulata, Ehr. — G. biseriata, Ehr. — Orthosira arenaria, W.Sm.). — Eaux douces Pyrénées. GENRE LIX.— Chætoceros, Ehr. 1844. C. Wighamii, Brighlw. . . Marine, Cette (ascidie). CDichaeta, Ehr. . . . . . Marine, Cette (ascidie). GENRE LX. — Bacteriastrum, Shadb. 1860. B. furcatum, Shadb. (Atiniscus sexfurcatus, Ehr. — Act. biseptenna- rius et bisoctonarius, Ehr.). — Marine, Cette (ascidie). B. curvatum, Shadb. . . . Marine, Cette (ascidie), — N'est probablement qu’un état différent du précédent. — 262 — Tableau des synonymes. Achnantes. . . . . . . . . . . . Achnantidium partim. — unipuncetala, Grev. Striatella, Ag. Actiniscus biseptennarius, Ehr. . — bisoctonarius, Ehr. . . Bacteriastrum furcatum, Shadb. — sexfurcatus, Ehr. . . . Actinocyclus undulatus, Kiz. . . | — ternatus, San. . . . _— biseptennarius, Ehr. Amphicampa, Rab.. . . . . . . . Amphiprora. Amphipentas alternans, Ehr.. . . Amphitetras. Amphiprora quarnerensis. Grun.. Amphipr. lepidoptera, Greg. Amphora affinis, W. Sm.. . . .. Amph. commutata, Cr. — dubia, Greg. . . . . .. “Amph. marina, W. Sm. — incurva, Greg. . . . . . Ampb. ovalis, Ktz. Ardissonia formosa, de Notar.. . Synedra, Pritch. — robusta, de Notar. . . Synedra, Htzsch Aulacocystis pellucida, Hass. . . . Amphipleura pellucida, Ktz. Bacillaria cistula, Hempr.. . . . . Cocconema cistula, Hempr. — Cleopatræ, Ehr.. . . . . Grammatophora marina, Ktz. Actinoptychus undulatus,: Ktz. — Phœnicenteron. Nitzch. . Stauroneis, Ebr, — pectinalis, Ehr.. . . . , Diatoma tenue, Ag. — Sigmoidea, Nitzsch.. . . Nitzschia, W. Sm. — ulna, Nitzeh. . . . . . . Sÿnedra, Ehr. — vuleamis, Ehr.MimmEn Diatoma vulgare, Bory. Bangia micans, Lyngb. . . . . .. Berkeleya fragilis, Grev. Campylodiseus echineis, Ehr.. . . Camp. cribrosus, W Sm. — productus, Johnst. Surirella lata, W. Sm. — spiralis, W. Sm. . Surirella, Ktz. Ceratoneis acicularis, Pritch. . . . Nitzschia acicularis, W. Sm. — closterium, Ehr.. . . . Nitzschia closterium, W. Sm. — .Fasciola, Ehr. . . . . . Pleurosigma, Ebr. — longissima, Breb. . . . Nitzschia birostrata. — lineare, Grun. . . . . . Eunotia lunaris, Grun. — 263 — Cocconeis pediculus, Ehr. nec Ktz. Thwaïtesii, W. Sm. .. Cocconema Bremii, Naeg.. . . . . Colletonema nezlectum, Thw.. . . vulgare, W. Sm.. . . Conferva fœtida. . . . . . fe 27: lineata, Jurg. . “48 nummuloides, Dyllw. . . Cymatopleura apiculata, W. Sm.. Cymbella. . ee * = noDiS., Hass... 2 Cymbella adnata, Breb. . . . . . . Cymbella phœnicenteron, Ag.. . . a Cymbosira maculata, Breb.. . . . Diatoma AUS NV SA 1h. appendiculata, Ag. . . . ATEUS AD: RM ANNE, dubid Greg. à Les elegans, Cram. . . . .. flexella, Ktz. . . . . ne. incrassata, Breb. , . . . mAxIMa NaAeSE re HMNOr VAS PAM NPA. operculata, Ag. . . . . . Oovalis,:-Breb.. 14. picta Bréb teurs . lurgiaa/”Hasss hu)... ventricosa, Breb. . . . . PPDA ass EE ue ärcuatum, Lyngb.. . . . Bidulphianum, Ag... .. cristallinum, Ag. . . .. fenestratum, Kiz. . . . . flabellatum, Jurg.. . . . Hoccosum;! Ar. : 421 47 gracillimum, Naeg. . . . latruncularium, Ag. . . Lyngbyei, Ag. . . . .. marinum, Ag. et Lyngb. Cymbella pediculus, Ktz. Achnantidium flexellum, Breb. Coccon. lanceolatum, Ebr. Schizonema, Thw. Navicula, Heib. Berkeleya Dillivynii, Ag. Melosira ;Jurgensii. Melosira, Ag. Cymat, solea, var. Cymat. elliptica, W. Sm. Cocconema partim. Epithemia turgida, Ktz. Ep Zebra, Ebr. A, commulata, Gr. Navicula, Ktz. Ceratoneis, Ktz. Ampb. marina, W. Sm. Cymb. gastroides, Ktz. Acbnantidium flexellum, Breb. Epithemia gibba, Ktz Cymb.£eastroides, Ktz. Cocconema cistula, Hempr. Cyclotella, Kiz. Amphora, Ktz. Slauroneis, Ebr. Epithemia turgida, Ebr. | Epithemia, Ktz. Cymb. affinis, Ktz. Epithemia, Kit. Cymbella leptoceras, Ebr. Rhabdomena, Ktz. Bidulphia pulcrella, Gray. Synedra crystallina, Ktz. Diat. vulgare, Bory. Podosphenia paradoxa, Ktz. Diat. vulgare, Bory. Diat. elongatum, Ag. Grammatophora marina, Ktz, — 264 — Diatoma obliquatum, Lyngb.. . . — parasilicum, Ag. . . . . — .ramosum, Ag... .. — tabulatum, Ag... . .. — teniæforme, Ag.. . . . . — variegatum, Ag. . . . . Denticula crassula, Naeg.. . .… . — Kützingii, Grun.. . .. — 11 -Obitsar Riz ac; Denticula staurophora, Greg. . . . — tabellaria, Grun. . . .. — undulata, Ktz.. . . . .. CHAMP. Desmogonium Kutzingii, Rab. . . Dimeregramma mutabile, Pritch.. — tabellaria Pritch.. Diomphäala clava Herculis, Ehr.. . Diploneis. . Doryphora Bæœckii, W. Sm. . .. — elegans, Roper. .. . . Echinella circularis, Grev. . . . . — cuneata, Lyngb.. . . .. — flabellata, Carm. . . . . — geminata, Lyngb.. . . . — olivacea, Lyngb. . . . . — paradoxa, Lyngb.. . .. Encyonema maximum, Wartm. . EAiCtyA;crIDOSa UE EEE Entomoneis alatas : . . . . . . . Epithemia adnata, Breb.. . . .. — intermedia, Hilse.. . . — None EnrrSarie.. — (extricula. Kizair, Eunotia.. - -. - - L2 L 2 L1 Eunotia amphyoys, Ehr.. . . .. — 1 VOUS MN Se vence Isthmia nervosa, K(z. Synedra ulna, Ebr. Synedra fulgens, Ag. Synedra tabulata, Ktz. Grammatophora marina, Ktz. Synedra lœævis, Ehr. Dent. inflata, W. Sm. Dent. oblusa, W. Sm. Diatoma vulgare, Bory. Plagiogramma Gregoriarum, Grev. Grunowia, Rab. Cymatopleura elliptica. W. Sm. Staurosyra parasitica, Petit. Syvedra rumpens, Grun. Staurosira mulabilis, Petit. Staurosira construens, Petit. Gomphonema geminatum, Ag. Navicula. Cocconema lanceolatum, Ebr., var. Podocystis adriatica, Ktz. Meridion circulare, Ag. Podosphenia communis, Heib. Licmophora, Ag. Gomphonema, Ag. Gomphonema, Ktz. Podosphenia communis et paradoxa. Enc. prostratum, Ralfs. Campylodiseus cribrosus, W. Sm. Ampbhiprora, Ktz. Ep. Zebra, Ktz. Ep. Argus, Ktz. Ep. granulata, Ktz. Ep. gibberula, Ktz. Epithemia partim. Nitzschia, W. Sm. Ceratoneis, Ktz. — 265 — Eunotia depressa, W. Sm.. textricula, Ehr.. sphærula, Ehbr. . . Euphyllodium spatulatum,Schadb. Eupodiseus fulvus, W. Sm. subtilis, Grey Ralfsii, W. Sin. . sculptus, W. Sm. Marlaria fulgens, Grev, . ... . . . Fragilaria — binodis, Ebr.. . — capucina, Desm. hisser: grandis, Ehr.. Lyngb. pinnata, Ehr.. scalaris, Ehr. . . Smithiana, Grun. tentis;. Agen turgida, Ehr.. . constricta, Ehr.. . construens, Ehr. . . contracta, Schum. Diophtalma, Ehr. . . multipunctata, Ehr. mutabilis, W. Sm... nummuloides, Lyngb. pectinalis, Ralfs. . . . rhabdosoma, ÆEhr.. æqualiss Heib. : .=° : anonsir BlyrV,. Le LL L bipunctata, Rab. . . . Harrissonii, W. Sm. . mesodon, Ehr. . .. BDs Re . e Striatula, Grev.. . . . unipunctata, Lyngb. . Frustulia acuminatla , Ktz. . . . . appendiculata, Ag. . . . Himantidium pectinale, Ktz. Epithemia gibberula, Ktz. Epithemia musculus, Ktz. Podocystis adriatica, Ktz. Auliscus, W. Sm. Actinocyclus, W. Sm. Auliscus, Pritch, Actinocyclus, Ralfs. Synedra, W. Sm. Frag. virescens, Ralfs. Staurosira capucina, Petit. Navicula.— Staurosira parasitica. Staurosira Capucina, Petit. Staurosira, Pelit. Slaurosira parasilica, Petit. Staurosira, Petit. Staurosira Capucina, var. Slaurosira Capucina, Petit Himantidium pectinale, K1z. Slaurosira, Petit. Diatoma hyemale, var. Staurosira capuc na, Petit. Staurosira, Petit. Melosira, Ag. Himantidium pectinale, Ktz. Slaurosira capucina, Petit. Frag. virescens, Ralfs, Staurosira mutabilis, Petit. Slaurosira capucina, Petit. Staurosira, Petit. Rbhabdonema minutum, Ktz. Staurosira capucina, Petit. Diatoma hyemale, var. Striatella, Ag. Pleurosigma acuminalum, Grun. Navicula, Ktz, — 266 — Frustulia coffeæformis, Ktz.. . . . cupulata; Kimi eut, cymbiformis, Ktz.. . gastroides, K1z. . . . . . Ina IR ELS 10: imeue Jürgen Anis 0, HDEADIS, A RU Ne NOUHIOBR, BED. CUS oblonga, K1z.. . operèulatasAge cuirs, OvAlIS, "Keane. pellacrda sis: 2 (ETES EE 1 TAPANT UE quinquepunctata, Ktz. . DNA RER re ER ventricosa KZ eus, Gallionnella. . . ee © e + Gallionella biseriata, Ehr. . . . . moniliformis, Bory. . undulaia, JET "00 Gomphonella o'ivacea, Rab. . . . Gomphonema ampullaceum, Grev. apiculatum, Rab.. . appendiculatum, P. Berkeleyi, Ralfs. . . coronatum, Ehr.. . cristatum, Ralfs.. . curvatum, Kiz.. . . fulgens, Kiz. . . - . geminalum, Kiz.. . Leibleni, Ag.. . . . marinum, W. Sm. paradoxum, Ag. . . persicum, Rab.. . . pohliæforme, Ralfs.. saxonicum, Rab... Cocconema cymbiforme, Ebr. Ampbhora ovalis, Ktz. Cocconema, Ehr, Cymbella, Ktz. Navicula inflata, Ktz. Epithemia turgida, Ktz. Nitzschia, W. Sm. Navicula, Ktz. Navicula, Ktz. Cyclotella, Ktz. Amphora, Ktz. Ampbhipleura, Ktz. Epithemia turgila, Ktz. Cymatopleura solea, W. Sm. Synedra, Ebr. Cymbella ventricosa, Ag. Melosira. Melosira arenaria, Moore. Melosira Borreri, Grev. Melosira arenaria, Moore. Gomphonema, Ktz. Gomph. geminatum, Ag. Gomph. augur, Ehr. Gomph. acuminatum, var. Gomph. olivaceum, Ktz. Gomph. acuminatum, var. Gomph. augur, Ehr. Rhoicosphenia, Gr. Synedra W. Sm. Gomph. olivaceur, Kz. Gomph. olivaceum, Ktz. Rhoicosphenia eurvata, var. Gr. Gomph. constrictum. — Podosphenia paradoxa, Ktz. Gompb. capitatum, Ebr. Gomph. constrictum, Ebr. Gompb. augur, Ebr. MIT CRE US DE TRS TOC NT NN — 267 — Gomphonema semiellipticum, Ag. — sessrie Brebtruin : — SMPleL Z ji subramosum, Ktz. . — tinclum, Ag... — trigonocephalum, E. — truncatum, Ehr. . . — turgidum, Ehr.. . Grammatophora anguina, Kiz. — balfouriana, Grev. — mediterranea, E.. — mexicana, Ehr. Gyrosigma. Gyrosigma thuringiacum, Rab.. Hantzschia. -Himantidium minus, Ktz.. . Re strictum, Rab. . . — undulatum, W.S. Homæocladia pumila, Ktz.. . . . — zosteræ, Menegh. . Hyalodiscus scoticus, Grun. . . . Isthmia obliquata, Ag... . . .. Liemophora...... ............ Licmophora fulgens, Ktz.. — splendida, W. Sm.. Melosira globifera, Hard... . . .. NS TANUIS PPETLVe 1.174. marina; Jane. — moniliformis, Muller. . — nummuloides, mont. . . MACFOMESA ES noce ee Monemea comoides, Grev. . . . . — Dillivynni, Grev. . .. Cocconema cistula, Hempr. Gomphonema Brebissonii, Ktz. Cocconema cistula, Hempr. Gomph. constrictum, Ebr. Podosphenia tincla, Ag. Gomph. acuminatum, var. Gompb. constrictum, Ebr. Gomph. capitatum, Er. Gramm. serpentina, Ralfs. Diatomella, Grev. | Gramm. serpentina, Ralfs. Gramm, marina, Ktz. Pleuro sigma. Pleuros. angulatum, W. Sm. Nitzschia. Himant. pectinale, Ktz., var. Berkeleya pumila, Ag. Podosira Hormoides, Ktz. Isthmia nervosa, Ktz. Podosphenia partim. Synedra W. Sm. Licmophora flabellata, Ag. Podosira montagnei. Cymatopleura elliptica, W. Sm. Melos. sulcata, Ktz. Melos. Borreri, Grev. Podosira Hormoides, Ktz. Schizonema. Schizonema Grevillii, Ag. Berkeleya, Grun. ns Monomea Grevillii, Menegh. . . . Schizonema, Ag. — prostratum, Berk.. . . . Encyonema, Ralfs. Navicula'acnss" Enr RARE : Nitzschia subtilis, Grun, —. ‘alatas Ehr LU .. Amphiprora, Ktz. nn " AECUS EN EUR Ceratoneis, K(z. —. ) jap CL es Stauroneis, Ktz. —— ‘ aitenuata "AZ TEEN Pleurosigma attenuatum, W. Sm. — bacillaris, Greg.. . . . . Nav. bacillum, Ehr. ‘baltica, Hhreent . . Pleurosigma balticeum, W. Sm. — bifrons, Ehr. . . .: . . . Surirella biseriata, Breb. — | davita Enr RITES …. Nav. lyra, Ebr. — elliptica, W. Sm.. . . . Nav. Smithii, Breb. — flexuosa, Ehr.. . . . .. Pleurosigma acuminatum, Grun. .— lis Mais 7 CNay. inlala, tre — : IFACIS HERBE UE Pete, Berkeleya, Grev. — fusiformis, Ehr.. . . . . Pleurosigma acuminatum, Grun. — Gallionii, Bory.. . . . . Synedra, Ebr. — GibbaMtEhrs race . . Epithemia, Kt. — gracilis, W. Sm. . . . . Nav. lanceolata, Ktz, — Grevillii, Heib.: 5.2 . Schizonema, Ag. — granulata, Ehr.. . . .. Epithemia, Ktz. — gregoriana, Grev.. . . . Nav. lyra, Ebr. — Grevellii, Heib.. . . . . Schizonema, Ag. — | Hebes,-Ralis. 20 Nav. obtusa, W. Sm. — hippocampus, Ehr.. . . Pleurosigma, W. Sm. _— ! IRGQUAlts, BATMAN © Cymbella Ehrenbergii, Ktz. —*. brille, hrs 002". Cymatopleura solea, W. Sm. — minulula, W. Sm.... Nav. pygmea, Kiz. — k! oNaUs WMA, Nav. elliptica, Ktz. — oxyptera, Kiz. .. . . . Nav. acuta, W. Sm. — parmula, Breb. . . . .. Nav. elliptica, Ktz., var. — Phœnicenteron, Ehr. . .« Stauroneis, Ehr. —"1, SMILE PER Ts 2. Nav. forcipata, Grev. — 610 ER ee ann Pleurosigma acuminatum, Kiz. — sigmoidea, Ehr.. . . .. Pleurosigma acuminatum, Kiz. —" splendida,; Ebn. . 2% : Surirella, Ktz. — striatula, Ehr. . . . . « Sürirella, Turp. — thuringica, Ktz.. . . .. Pleurosigma angulatum, W. Sm. Navicula tumida, W. Sm. . ture Br. "2 id 0e umbonata, W. Sm.. .. uncinata, Ehr. . . . .. undulata Enr, 70, Nitzchia Odontidium glaciale, Kiz hiemale, Kiz. . . .. mesodon, Ktz.. . .. viridis, Ehr. . + + Westermanni, Ehr.. . 1969: AD NE A ut ACUMANATAT GE. 5, aneastata Gr NI se, AMCU AA GTS, armoricana, Gr... Bubhlmeiniana, Gr. . . . circumenta, Gr. an. canstrictà Prilch:.} L& . elongata, Hass. . . . . fasciculata, Grun.. . . . homæocladia, Heib.. . . hinsaried, Gr..." Kutzingiana, Hilse. . . . Htestriatar "51: = levidensis, Gr. . . . . media, Htzsch. . . . . PAradOX a; re : AU, paxillifer, Heiberg. . . sigmatella, Greg. . . . . Smithii, Pritch.. . .. tabellaria, Grun. . Tryblionella, Htzch.. . . Nivax, Ne SM un Nitzchiella....... . Niizchiella longissima, Rab. . . . mutabile, W. Sm. . pinnatum, K1z. . Nav. anglica, Ralfs. Epithemia, Ktz. Nitzschia, thermalis, Auers. Epithemia, gibba, Ktz. Cymatopleura elliptica, W. Sm. Nav. major, Ktz. Epithemia, Ktz. Epithemia, Ktz. Tryblionella, W. Sm. Tryblionella, W. Sm. Tryblionella, Greg. Nitzs. Brebissonii, W. Sm. Homæocladia, Rab. Tryblionella, Pritch. Nitzs. dubia, W. Sm. Nitzs. sigmoidea, W. Sm. Homæocladia sigmoidea. Homæocladia sigmoidea. Tryblionella, Grun. Nitzs. Palea, W. Sm. Nitzs. panduriformis, Greg. Tryblionella, Greg. Nitzs. tenuis, var. Baccillaria, Gmel. Baccillaria paradoxa, Gmel. Nitzs. curvula, W. Sm. Nitzs. spectabilis. W. Sm. Grunowia, Rab. Tryblionella Hautzschiana, Grun. Nitzschia amphioxys, var. Nitzschia. Nitzschia birostrata, W. Sm. Diatoma hyemale, var. Diatoma, Grun. Diatoma hyemale, var. Staurosira mutabilis, Petit. 19 Odontidium parasitieum, W. Sm. — tabellaria, W. Sm. . _—- turgidum, Ktz . .. Orthosira arenaria, W. Sm.. . . . — marina, W.Sm Pinnularia. Pinnularia amphioxys, Ehr.. . . — interrupta, Rab. . . . — polyptera, Ehr.. ... — silesiaca, Bleisch.. . . _— stauroneiformis, W.S. — termes, Elie. 65% — thermalis, Ehr. . . . . Pixydicula. Pleurosigma gracilentum, Rab. . . Podocystis americana, Bailey.. . . Podosira nummuloides, Ehr. . . . de) Podosphenia oceanica, Ktz. — superba, Kitz. . — grandis, Kiz.. . . . — meneghiniana, Ktz. Pritchardia. Schizonema Dillwynnii, Ag. . . . — prostratum, Grev. . . — pumilum, Ag. . . .. — quadripunctatum, H.. — rutilans var., Ktz. . . — vulyare, Thw. .. Sigmatella Nitzschia, Ktz. . — vermicularis, Ktz. . . — 2170 — Sphinctocystis librilis, Hass. . . Stauroneis amphicephala, Ktz. . . — anceps, W. Sm. . .. -- inanis, Perty.. . Stauroptera aspera, Ehr. . . . L2 L1 Staurosira parasitica, Petit. Staurosira construens, Petit. Diatoma hyemale, var. Melosira Moore. Melosira sulcata, Ktz. Navicula. Navicula acuta, W. Sm. Navicula Rabenhorstii, Ralfs. Navicula oblonga, Ktz. Navicula radiosa, Ktz. Navicula Brebissonii, Ktz. Navicula nodulosa, Ktz, Nitzschia, Ebr. Cyclotella. PI. Kutzingii, Grun, Podocystis adriatica, Bailey. Podosphenia tincta, Ag. Nitzchia. Homæocladia, Grun. Encyonema, Ralfs. Berkeleya, Grun. Sch. Grevillii, Ag: Sch. implicatum. Harv. Navicula, Heib. Nitzschia sigmoidea, W. Sm. Nitzchia, Hass. Cymatopleura, solea, W. Sm. St. anceps, Ebr., var. St. anceps, Ehr., var. St, linearis, Ehr. Stauroneis, Ktz. Navicula, Grun. — 271 — Striatella arcuata, Ag. . . . . . . Surirella apiculata, W. Sm. . .. Synedra DEATOnNS BREST, Breghiwellii, W. Sm.. . circumsuta, Bailey. . . . elliptica, Breb. . . . .. fexuosx Ehri! . , :. . Kutzingii,. Perty. . . . . multifasciata, Ktz.. . navicularis, Breb.. . . . oophœna, Ehr.. . . .. PhedtasEnns 20, 001 solea, Breb.. . . . . .. thermalis, Ktz. . . , .. salind, WASTE, Dndata ENT. "2.110. ; undulata, Ehr.: 4 …. acicularis, W. Sm.. . . et armoricana, Ktz. . . . . dtomus, Rab: - : ....2. Biassoletiana, Ktz.. . . . — AT RER EEE constricia,/Kiz. ri a0. danica, Ktz:. . . .. ne" delicatissima, W. Sm. . fasciculata, W. Sm.. . . fusidioides, Rab.. . . . fosidium Ritz 1 tan sibbosa; Pritch.…...\2". longissima, W. Sm. . . Innaris Enr. 2.0 HoIdias KZ... 5 à. CA REZ. 20/7 0 Us. Dar vu, KZ 0, ; ratlians W: Sn... . + So nAn RIZ 0 RME sigmoidea, Ktz.. . . .. Rhabdoncema, Kt7. Surirella augusta, W. Sm. Surirella biseriata, Breb. Surirella crumena, Breb. Triblyonella, Prifch. Cymatopleura, W. Sm. Surir, spiralis, Ktz. Cymatopleura elliptica, W. Sm. Nitzchia linearis, W. Sm. Tryblionella, Rab. Cymatopleura elliptica, W. Sm. Cymatopleura W. Sm. Nitzschia, Ktz. Surir. ovata, Ktz,, var. Cymatopleura elliptica W. Sm. Nitzschia acicularis, W. Sm. — Syn- Smithii, Pritch. Nitzschia Brebissonii, W. Sm. Navicula, Grun. Achnantes, Grun. Eunotia bicapitata, Grun. Nitzschia dubia, W. Sm. Syn. ulna, var. Syn. acus, var. Syn. pulchella, var. Nitzschia palea, W. Sm. Ceratoneis arcus, Ktz. Syn. ulna, var. Eunotia, Grun. Nitzschia communis, Rab. Nitzschia, W. Sm. Nitzschia Kutzingii, Rab, Syn. ulna, var. Nitzschia, W. Sm. Nitzschia, W. Sm. — 272 — Synedra splendens, Mie ee Syn. ulna, var. — subtilis, Ktz. . . . « . . Nitzschia, Grun. Hennis AR tE Nes rt 2 Syn. acus, Ktz. — vermicularis, Ktz.. . . . Nitzschia, Hass. — Vitroa, KR. 4154000. Syn ulna, var. Tabellaria trinodis, Ehr. . . . . . Tab. fenestrata, Ktz. Tessella catena, Ehr. . . . . : . Rhabdonema arcuatum, Ktz. — pedicellata, Duj. . . . . Striatella unipunctata, Ag. Toxarium undulatum, Baïil.. . : . Synedra undulata, W. Sm. Triceratium pentacrinus, Ehr. . . Amphitetras alternans, Ehr. Tryblionella marginata, W. Sm. . Trybl. navicularis, Rab. — scutellum, W.Sm. . Trybl. circumsuta, Pritch. Van Heurckia. Navieula. Zygoceros mobilensis, Bailey.. . . Bidulphia Bayleyi, W. Sm. — Tuomeyi, Bailey. . . . Bidulphia, Pritch. 8 JUL 1686 PROCÈS-VERBAUX. — 1884 Séance du ? janvier 1884. Présidence de M. L. pe MaLarosse, vice-président. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. M. Binaun, après avoir, au nom du Bureau sortant, re- mercié la Société de sa sympathie, invite les membres du Bureau de 1884 à prendre leurs places. M. L. de Mazarosse témoigne le désir de voir s’accroître les travaux de la Société et surtout les comptes-rendus particuliers des ouvrages reçus, et invite le promoteur de la proposition relative à la modification du règlement, à prendre la parole. . Il résulte de la discussion que les secrétaires-adjoints sont rééligibles. | MM. Roxso, sous-directeur du Crédit Lyonnais ; Gazy, conseiller de préfecture à Foix, sont nommés membres titulaires. M. Taurar signale la disparition des Diatomées des eaux de Toulouse, pendant les mois d’août et de septembre ; il joint encore à cette curieuse observation celle de Diatomées et de Desmidiées vivant sur une couche de chlorure de chaux dans le bassin d’une des places publiques de la ville. Cette remarque est intéressante en ce qu’un procédé de prépara- tion de ces algues est basé Justement sur la propriété qu’a le chlorure de chaux de détruire leur endochrôme et que le cas précité ne peut s'expliquer que par le renouvellement de l’eau du bassin et la pureté relative des couches liquides supérieures, 1" II M.. L. de Mararosse communique un cas de métamor- phisme encore inexpliqué du Peronospora viticola ; ce cham- pignon apparaît sur les grappes de raisins déjà formées sous forme de mycélium sans conidies, tandis que générale- ment il fait son apparition sur la face inférieure des feuilles et provoque la chute de celles-ci. Dans ce dernier cas, les ravages portent sur la plante entière, tandis que dans le pre- mier, le vin seul s’en ressent quant à sa qualité. On remar- que surtout une notable disparition de l'acide tartrique. La séance est levée. a Séance du 16 janvier 1884. Présidence de M. Lanrrter, président. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. M. le Président remercie la Société de lavoir désigné pour la diriger pendant l'année 1884 et s'engage à lui consa- crer toute son activité. Il lit ensuite une lettre de M. de Lacaze-Duthiers lui annonçant l’envoi à la Scciété d’un de ses mémoires. De belles pointes de flèches provenant de Prat et Mon- trégnier (Ariège), sont présentées par M. Marry. M. le Prési- dent et M. de Malafosse demandent quelques explications sur leur gisement, et M. Marty promet de revenir sur ce sujet après l’étude du terrain où ces objets ont été dé- couverts. M. L. de Mararosse, chargé de rendre compte du dernier fascicule de la Société géologique, après avoir parlé en quel- ques mots des divers travaux qui s’y trouvent, s'attache spé- cialement à une étude de M. Fliche sur les tufs de Renson, dans l’Aube. Il profite des remarques de ce géologue pour PL NO TU PONT PPT TT IIT les étendre aux divers tufs du Midi qu’il a pu étudier, donne des détails circonstanciés sur Îles diverses variétés de ces dépôts quaternaires et en signale plusieurs dans les environs de Toulouse qui n’ont pas été décrits. Il croit que ces roches adventices récentes ne doivent pas ressortir seulement de la péologie, mais aussi du domaine du botaniste et du malaco- logiste, dont les remarques sur la forme des feuillages et des mollusques conservés dans ces dépôts peuvent être très importantes soit pour fixer leur âge, soit pour définir le cli- mat de ces lieux aux époques de formation. M. H. Cnazanoe en signale également près de Bourrassol. Séance du 6 février 1884. Présidence de M. Larter, président. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. M. Bouce présente, au nom de M. Barthélemy, deux mé- moires dont il fait hommage à la Société. Dans ces deux tra- vaux intitulés : De l'influence de la tension hydrostatique dans les plantes et du Mouvement des plantes dans Lamarck, Darwin et leurs successeurs, M. Barthélemy invoque deux facteurs : absorption des racines et évaporation par les feuilles, au moyen desquels il explique le mouvement de la sève dans les plantes, le sommeil des feuilles et les autres phénomènes de la vie végétative. La Société vote des remerciements à M. Barthélemy. M. Bouzs fait ensuite le compte-rendu sommaire du mé- moire de M. Lacaze-Duthiers sur la Laura Gerardiæ, crus- tacé parasite d'un antipathaire, la Gerardia. Ce petit crustacé vit dans les tissus du polype qui le recou- vre entièrement. | IV La Société vote également des remerciements à M. de Lacaze-Duthiers. | M. Trurar donne des détails sur les recherches entreprises par les commissions de diverses nationalités chargées d’étu- dier le choléra en Egypte. La question est loin d’avoir été complètement étudiée et les résultats sont jusqu'ici peu appréciables. MM. L. de Mazarosse et Monczar annoncent la découverte d'importantes mines de houille dans le Tarn. Des détails plus circonstanciès étant désirables, la Société prie M. le Président de vouloir bien lui procurer des renseignements aussi précis que possible sur cette importante question. M. le Secrétaire-général dépose sur le bureau, au nom de M. Comère, le catalogue des Diatomées des environs de Toulouse. Ce travail paraîtra dans le Bulletin. La séance est levée. Dans la séance du 20 février a eu lieu le punch annuel de la Société. M. Trutat, qui devait faire une conférence sur l'Ariège avec projections de vues. photographiques, s'étant trouvé indisposé, M. Louis de Malafosse a bien voulu com- bler cette lacune par une agréable causerie sur l'Aveyron, accompagnée de projections. La Société lui vote des remer- ciements. Séance du 5 mars 1884. Présidence de M. Larrer, président. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. M. le Président donne lecture d'une lettre de M. Batignes, donnant sa démission de membre titulaire ; la démission est acceptée. CRNNN ET De M. Monczar signale un fait qu’il croit pouvoir rattacher à la perturbation générale causée par le tremblement de terre de Java. Vers la même époque, en effet, un certain nombre d’hirondelles couvraient la façade du Casino de Luchon par un temps superbe et sans que rien pût motiver un tel ras- semblement. | M. Lacroix pense que c'est simplement un passage de martinets et donne quelques renseignements relatifs au départ pour le Sud de diverses espèces d'hirondelles. Or, les martinets partent vers la fin du mois d'août. M. Ch. Fasne dit avoir observé, à cette date, une brusque dépression barométrique, plus forte même que celle qui se produit en temps d’orage. Il ne serait donc pas impossible que M. Monclar ait raison d'attribuer le fait à une pertur- bation atmosphérique. M. Marquer complète ces renseignements en ajoutant cer- tains faits curieux sur les hirondelles, qui disparaissent aussi, paraît-il, pendant les épidémies de choléra. M. P. Fagre présente une chambre claire en carton des- tinée à dessiner les objets vus au microscope ; il en explique l'usage et donne quelques détails sur sa construction. M. PeraGaizo décrit un appareil actuellement en construc- tion chez Naclet et destiné à la photographie instantanée des objets microscopiques. M. Ch. Fagee annonce à la Société que M. Van Heurck a pu résoudre l'Amphipleura pellucida en carré. Ce résultat a été attemt au moyen de la lumière solaire, d’un verre bleu, d’un condenseur à immersion homogène et d’un objectif de Zeiss, également à immersion homogène, de 1/18 de pouce. L'Amphipleura n'avait iaissé voir jusqu'ici que des stries transversales. La séance est levée. 9+ VI Séance du 19 mars 1884. Présidence de M. LanrTer, président. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. M. le Secrétaire-général dépose, au nom de M. Fagot, un travail sur les Mollusques souterrains de l'Europe et de lAI- gérie. L'auteur y a résumé et condensé toutes les études. faites précédemment sur ce sujet, en y ajoutant de nom- breuses observations inédites. Ce travail sera imprimé dans le Bulletin. M. PerAGaLLo expose la théorie du D' Abbe sur l’interpré- tation des images microscopiques. Il répète ensuite sous les veux de la Société les expériences imaginées par Stephenson pour confirmer cette théorie. Elles sont basées sur lemploi de diaphragmes à ouvertures variées que l’on place entre oculaire et l’objectif. Une mince couche d'argent déposée: par la pile sur un porte-objet ét finement striée à la machine à diviser sert d’objet d’épreuve. M. Ch. Faere fait remarquer que la théorie du Dr Abbe a déjà rendu d'immenses services à l’optique microscopique et qu’elle a contribué beaucoup au perfectionnement des objectifs. À M. Le PRÉsIbENT remercie M. Peragallo de son intéressante communication et le prie d’en faire l’objet d’une note qui sera insérée dans le Bulletin. Cette théorie est, en effet, tota- lement inconnue des opticiens français et n’a jamais été qu'imparfaitement publiée dans notre pays. M. Le Trésorier consulte la Société à propos des mesures qu’il devra prendre pour faire rentrer les cotisations. La So- ciété décide d'envoyer aux membres qui n’auraient pas payé, après avertissement, des mandats grevés de 50 centimes. VII pour les frais. Le timbre de quittance de 10 centimes est payé par le débiteur. La séance est levée. Séance du © avril 1884. Présidence de M. LanrTer, président. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. M. J. Cnaranoe présente à la Société un jeune lézard dont la queue porte à son extrémité un commencement de bifurcation. Cet animal vit en captivité depuis quelque temps déjà et M. Chalande a pu constater que cette anomalie provenait bien d'une blessure. La Société procède ensuite à l'élection des commissions des courses. MM. Later, Cu. FABRE, TRUTAT, RÉGNAGLT, sont nommés membres de la commission des grandes courses. MM. J. CHaLANDE, DE Saivr-Simos. RÉGNAULT, sont nommés membres de la commission des petites courses. | | Plusieurs membres prennent la parole à propos des courses à effectuer. M. Moxccar donne quelques détails de mœurs observés par lui sur les vautours captifs du Jardin des Plantes. | La séance est levée. | VIII Séance du 23 avril 1884. Présidence de M. Larrer, président. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. Il est donné lecture d’une lettre de M. Du Bourc donnant sa démission de membre titulaire. La démission est acceptée. M. le Présinenr fait part à la Société d’une lettre que lui a adressée M. Granr, relativement aux mines de houille du Tarn, et dans laquelle il promet de réserver à la Société des renseignements intéressants jai l'entière confirmation de ces découvertes. M. Juces Cnacanne dépose un travail de révision sur les Lamellicornes français ; il donne ensuite lecture de la préface de ce mémoire et expose pour quelles raisons il Pa entrepris. Arriver à une détermination rapide et sûre des espèces, telle est la tâche qu’il s’est efforcé d'atteindre. Pour cela le classement en tableaux dichotomiques lui a paru répondre à toutes les exigences. Ce travail paraîtra dans le Bulletin. M. Bouze devant faire une communication sur la période glaciaire dans le Plateau central et en particulier sur la célèbre colline de Perrier, donne dans cette séance un aperçu de la structure du Plateau central. Cette vaste région est formée essentiellement de terrains primitifs. Après la période houillère, de grandes failles se sont produites et ont retenu entre leurs lèvres des lam- beaux de terrain houiller qui ont été ainsi préservés de la dénudation. L'hypothèse que cette région primitive a pu être immer- gée à l’époque secondaire et que les dépôts de cette époque ont pu être enlevés par les érosions, a été signalée en passant. A lépoque tertiaire, un grand nombre de lacs, IX communiquant probablement entre eux, et aussi avec la mer, se sont produits dans les dépressions et ont donné des dépôts variés, depuis l’éocène jusqu’au miocène infé- rieur (calcaire de Beauce). | Vient ensuite un épisode de failles. Le Plateau central a été divisé en gigantesques voussoirs qui ont joué entre eux, et le terrain tertiaire a été ainsi porté à des hauteurs très différentes. C’est à ce moment qu'ont apparu les premières mani- festations volcaniques. M. Boule étudie comparativement les trois grands volcans du Cantal, du Mont-Dore et du Mézenc, essaie quelques synchronismes et insiste sur la nécessité d’une étude générale et comparative, étude qui est encore à faire, si on excepte les travaux remarquables, mais déjà anciens, de Poulet-Scroppe. Il faut. apporter le plus grand soin à distinguer les roches de même nature, mais d’àges différents. C’est ainsi que le basalte dans le Cantal est la roche la plus ancienne et aussi la plus récente. Ces deux formations sont séparées par toute la série de roch2s andésitiques et trachytiques qui sont la caractéristique de ce grand volcan. M. Boule décrit ensuite les volcans post-quaternaires, aux coulées fraîches, ayant envahi le fond des vallées qui n'ont subi depuis aucun creusement appréciable. Cette succession non interrompue de formations diverses, depuis l’éocène jusqu'aux alluvions actuelles, l'abondance relative des fossiles dans ces diverses couches, rend l'étude du quaternaire dans ce pays sinon plus facile, au moins plus intéressante que partout ailleurs, et l'interprétation sérieuse des restes de l’époque glaciaire peut dans ce pays, mieux que dans tout autre, faire avancer la question. Ces considérations ne sont qu’une étude préliminaire, une introduction à l'examen de cette période glaciaire et en particulier de la colline de Perrier, examen qui sera abordé dans la prochaine séance. A la suite de la communication de M. Boule, plusieurs membres prennent la parole: M. L. ne Mararosse rappelle une phrase de Grégoire ‘de Tours, qui semblerait prouver qu’une éruption volcanique s’est produite dans le Plateau central sous les Mérovingiens. M. ze PrésipeNr présente quelques observations sur le même sujet. Il croit que la Phonolithe n’est pas aussi récente que semblent le dire les derniers observateurs et qu'elle doit succéder d’assez près aux trachytes. Quant à l’absence du secondaire sur le Plateau central et aux idées de M. Magnan sur la dénudation, auxquelles M. Boule a fait allusion, M. le Président lui signale pourtant la décou- verte de fossiles secondaires au Mézenc en Velay, qui seraient des traces de jurassique sur le Plateau central. M. Carrarznac dit que les ossements humains signalés dans la communication précédente peuvent être postérieurs aux dépôts de lave. | M. Le Présipenr ajoute que le crâne du Puy ne prouverait qu'une chose, c’est que l’homme a assisté aux éruptions du Plateau central. M. Carraicxac présente à la Société un outil en silex dont se servaient anciennement les ouvriers charantais pour polir les cartes à jouer. Cet objet est bien fait pour intri- guer les archéologues, car il a tout à fait le faciès d'un outil préhistorique. M. Cu. Fasre signale l’apparition d’un nouveau colorant artificiel des vins insensible à l’action de l'alcool amylique mélangé d'ammoniaque. Voici la réaction au moyen de laquelle un chimiste de Montpellier est parvenu à déceler cette nouvelle fraude : 5° de vin sont additionnés d’une pincée de bichromate de potasse et de quelques gouttes d'acide sulfurique, l’on verse ensuite l'alcool amylique qui donne la coloration rosée habituelle si le vin est falsifié. La séance est levée. Séance du 7 mai 1884. Présidence de M. Larrer, président. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. I est donné lecture d’une lettre de M. Boure s’excusant de ne pouvoir, par suite d’une indisposition, faire la communicatien portée à l’ordre du jour. M. L. ne Mauarosse donne quelques détails sur diverses courses exécutées par lui dans le Plateau central. Il cite plusieurs dépôts miocènes dans cette région, les anciens lacs calcaires de Saint-Alban notamment. Onze communes sont, dit-il, situées sur des calcaires recouverts par des coulées de basaltes au-dessus desquelles se trouvent des coulées de boue à débris de conifères carbonisés ou sili- cifiés. On rencontre dans ces boues de nombreuses variétés d’argiles et aussi de beaux silex noirs. M. de Malafosse ajoute ensuite de nombreux exemples de terrains secon- daires sur les limites orientales du Plateau central. M. Le Président dit qu’il existe une grave objection aux mers secondaires sur le Plateau central. Elle est basée sur l'existence de dépôts lacustres (Velay, Puy- de-Dôme), dont certains auraient dûü être enlevés par Ja dénudation en même temps que le jurassique. La séance est levée. | Séance du 21 mai 1884 è Présidence de M. LarTer, président. M. ze Paésienr invite M. Mallada, géologue espagnol, délégué au Congrès de géographie, assistant à la séance, à prendre place au bureau. XII M. G. Fasre, membre résidant à Alais, adresse à la Société, à propos de la dernière communication de M. Car- tailhac sur un polissoir en silex, la lettre suivante : « Monsieur le Président, » Je lis, dans un des derniers comptes-rendus sommaires, que M. Cartailhac a entretenu la Société de certains polis- soirs en silex dont lusage se serait perdu. À » Il existe en ce moment à Avèze (Gard), une fabrique de papiers glacés (pour confiseurs, etc.) qui emploie exclu- sivement, pour le polissage des papiers, des outils en pierre emmanchés sur des bras de levier en bois qui ont mouve- ment de va et vient sur le papier. » Ces outils sont de vrais polissoirs à tranchant émoussé ; ils sont en lydienne ou pierre de touche noire et provien- nent des Vosges. Il y a une vingtaine de métiers qui sont armés de ces pierres. | » Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de mes meilleurs sentiments. » | ! M. J. CHazanoe annonce la mort de M. Seignettes, membre titulaire. M. Carrainac, après avoir déposé sur le bureau deux volumes envoyés à la Société par son intermédiaire et traitant du recensement en Amérique, les analyse rapide- ment et fait ressortir la précision et l'étendue des statistiques qu'ils renferment. M. Guénot consent à les analyser d’une façon plus complète et à en faire plus tard l’objet d’un rapport spécial. | Il est procédé à la nomination de M. Néry Decçano, di- recteur de la section des travaux géologiques du Portugal, comme membre correspondant, et de M. Lagsonr, licencié ès-sciences naturelles, comme membre titulaire. M. Le Paésinexr présente un travail de M. Delgado sur D Sn is de SR XI les Cruziana, dans lequel l’auteur établit d’une façon péremptoire la nature végétale de ces êtres. M. Marcapa, après avoir à grands traits rappelé la constitution géologique de l'Espagne, ajoute les observations qu’il a lui-même recueillies sur les Bilobites et qui le portent à se ranger entièrement à l'opinion de M. Delgado. L'absence de symétrie bi-latérale que l’on remarque sur ces empreintes lui paraît surtout concluante. M. Le PréÉsivenT ajoute quelques observations sur le même sujet. M. Mazrana donne ensuite des détails sur la succession répétée des couches paléozoïques en Espagne et explique cette succession par des failles répétées et par des culbutes qu'auraient subies les voussoirs ainsi formés. M. Bouze fait observer que cette théorie implique un relief considérable avant le glissement des voussoirs. L'heure étant déjà avancée, M. Boule déclare remettre à la prochaine séance sa communication sur le quaternaire dans le Plateau central. M. J. Cuacanpe présente un scalopendre exotique, cap- turé vivant au ramier, sur les bords de la Garonne. La séance est levée. Séance du 4 juin 1884. Présidence de M. Lassère, doyen d'âge. M. Bouze continue sa communication sur le Plateau cen- tral et aborde l'étude du quaternaire dans le Cantal. Il rap- pelle brièvement la constitution géologique de ce départe- ment, insiste sur la séparation des deux basaltes et sur la présence de pics phonolithiques au centre du volcan. Ces considérations sont importantes au point de vue du glaciaire cantalien. 3* XIV Dès le pliocène supérieur, les vallées étaient tracées dans leurs principaux linéaments. L’éruption qui clôtura dans le Cantal les manifestations volcaniques couvrit le dépar- tement d’une croûte basaltique qui combla ces vallées pri- mitives et recouvrit les cailloux roulés de leur thalweg. Puis, les glaciers s’installèrent sur toutes les hauteurs du Plateau central. Le Cantal se trouva recouvert d’une calotte de glace et de neiges qui dispersait sur toute la surface du département un nombre prodigieux d'immenses blocs erra- tiques. À la flore tropicale des cinérites avait succédé la flore artico-alpine dont les représentants sont aujourd’hui cantonnés sur les sommets. | Cette première période fut suivie d’une fusion générale, débâcle formidable à laquelle M. Rames attribue le creuse- ment complet des vallées. M. Boule se demande si cet im- mense ravinement n’a été produit que par une seule période. Il se propose de développer cette idée à la prochaine séance et d'apporter quelques observations à l’appui de l’existence de plusieurs étapes séparant cette première période de la seconde période des auteurs. Quoi qu’il en soit, les dépôts glaciaires autres que les blocs erratiques et ce vieux diluvium des hauteurs, se ren- contrent maintenant au fond de vallées profondes, séparés des premiers dépôts par des abrupts de 300 mètres. Ces dépôts glaciaires, admirablement conservés, se rencontrent dans toutes les vallées du Cantal. M. Boule les étudie dans celles de la Cère et de PAllagnos où ils ont été décrits par MM. Rames et Julien. Dans ces deux vallées, l’étude du quaternaire est des plus instructives et des plus intéres- santes. Les moraines frontales, médianes, latérales ont un cachet de fraîcheur tout particulier. Ces cailloux sont polis, striés. Dans les terrains du fond des vallées, M. Rames a recueilli des silex du type de Saint-Acheul. L'auteur termine et résume sa communication en. disant XV que quelles que soient les hypothèses auxquelles on se livre sur la cause de ces phénomènes, il résulte de l'observation de faits précis : 4° qu'il y a eu au moins deux périodes gla- ciaires dans le Cantal; 2° que les vallées étaient creusées complètement à l’époque moustérienne. M. DE Mararosse ajoute d’intéressants renseignements à ceux que vient de donner M. Boule. Il établit la comparai- son entre la faune alpine et la faune du Plateau central et cite plusieurs insectes, Carabus Hispanus et hortensis notam- ment, spéciaux à ces deux régions. M. Boue signale aussi les recherches faites par M. Trutat dans le but de retrouver les deux périodes glaciaires dans les Pyrénées. M. Monerar signale un cas de croisement d’un coq et d'une cane. La séance est levée. Séance du 18 juin 41884. Présidence de M. Marquer, doyen d'âge. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. Le Secrétaire-général propose à la Société d'envoyer à M. Delgado vingt-cinq tirages à part de son mémoire sur les Bilobites qui paraîtra dans le deuxième fascicule de 1884. La proposition est acceptée. M. le capitaine LassÈre donne lecture de son travail sur la nutation de la panicule du Yucca sous l'influence des rayons solaires. Ces observations ont été faites pendant les mois d’août et de septembre 4883. M. Lassère a joint à son travail un tableau indiquant d’une façon comparative la position de la tige et l’état du ciel à différentes heures du jour. XVI Une discussion s’élève entre plusieurs membres à la suite de la communication précédente. La séance est levée. :Séanco du ? juillet 1884. Présidence de M. Lassère, doyen d'âge. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. M. Carraiznac demande que le nombre des tirages à part offerts par la Société à M. Delgado, soit porté à 100. | La Société prenant en considération le vœu émis par M. Cartailhac, décide l’envoi des 100 exemplaires. M. Meissoxnier, commis principal à la manufacture des tabacs, boulevard de Strasbourg, 11, est proclamé membre titulaire. M. Guexor rend compte de l’ouvrage sur le recensement en Amérique dont il avait bien voulu faire l'analyse. Il ajoute à cette analyse de nombreuses observations tirées de ses lectures sur le même sujet. M. Carraiznac présente quelques observations à propos de la communication précédente. La séance est levée. Séance du 16 juillet 1884. Présidence de M. Lassène, doyen d'âge. M. Laucanté fait connaître à la Société le résultat de ses dernières recherches sur la Spermatogénèse chez le cheval. Il rappelle brièvement les travaux faits par ses devanciers et les deux théories de la formation par exogénèse et par XVII endogénèse. L’exogénèse est le mode de formation constaté chez le porc et le cheval. D’après les recherches de M. Lau- lanié, les cellules de Sertoli, situées de distance en distance sur l’épithélium des tubes séminifères et entre les cellules libres, serviraient seulement de support aux spermatoblas- tes issus de ces dernières par bourgeonnement. L'auteur combat donc la théorie de M. Balbiani, qui fait provenir les spermatoblastes de la prolifération directe des cellules de Sertoli. La séance est levée. Séance du 19 novembre 1884. Présidence de M. LarTET, président. MM. Berconté, licencié ès-sciences naturelles ; OLiver, naturaliste à Collioure, sont proclamés membres titulaires. M. Peragallo ne pouvant assister à la séance , remet à plus tard sa communication sur les Diatomées du midi de la France. M. pe Macarosse rend compte ensuite de diverses observa- tions géologiques faites par lui dans la Lozère, et M. le Pré- sident ajoute quelques détails au sujet de cette communica- tion. Le Secrétaire-général propose, pour l’année 1885, de faire entrer dans le bulletin, d’une façon régulière, une revue scientifique trimestrielle. La proposition est renvoyée au Conseil d'administration. M. De Mazarosse relate la présence du Peronospora coni- difère à la base des grains de raisin. M. le Président, après avoir rappelé la découverte des trilobites de M. Gourdon dans les Pyrénées, signale celle de traces de vers faite également dans le silurien par le même | z* XVIII auteur, et décrite par M. Barrois de Lille, ainsi qu'un trinu- cléus trouvé dans un caillou roulé près du pic du Gard, par M. Gourdon. M. le Président signale sa propre découverte du carbo- nifère dans les Pyrenées, qui vient d’être l'objet d’une com- munication à lPInstitut. M. pe MaLarosse signale le commencement de travaux dans les mines (le charbon et de plomb argentifère du Dadou, près de Réalmont. ; M. Henri Cuaranpe dit aussi que les affleurements de char- bon de Laguépie doivent être, s’il faut en croire certains bruits, exploités de nouveau. M. le Trésorier demande quelle conduite il doit tenir à l'égard des membres qui refusent de payer leurs annuités arriérées, bien qu'ayant reçu le bulletin et pris part aux tra- vaux de la Société. Renvoyé au Conseil d'administration. M. MarQuET a trouvé, grâce à l'observation du contenu de leur tube digestif au microscope, que les Dolichopoda sem- blent se nourrir de papillons nocturnes. Séance du 3 décembre 1884. Présidence de M. LaARTET. M. Fosrés, ingénieur en chef, est nommé membre titulaire. M. le Secrétaire-général avait proposé, à la séance du 10 novembre, de faire entrer dans le Bulletin une revue des faits scientifiques actuels intéressant Ja Société. M. Larrer précise que ces faits devront surtout avoir trait au mouve- ment des sciences naturelles dans ja région. Cet amendement est adopt“. Il est fait part à la Société “à décès de M. Daguin, mem- bre honoraire, et de M. Lacroix, de Macon, membre corres- XIX pondant. M. le Président rappelle l'étendue de la perte faite par les Sociétés savantes de Toulouse en la personne de M. Daguin, et donne également des regrets à la mort de M. Lacroix, de Macon, l’un des membres correspondants qui s’intéressait le plus à la prospérité de la Société. M. le Président communique une proposition de M. le D: Garrigou, demandant le concours de la Société en faveur du Congrès météorologique de Biarritz, qui doit s’ouvrir en octobre 1885. Il est décidé qu’on souscrira à un exemplaire du Recueil des travaux du Congrès. M. PeraGazco donne ensuite communication d’un remar- quable travaii sur les Diatomées du midi de la France. Il en fait l'analyse. M. Peragallo n'a pas de peine à justifier, tout d’abord, les diatomistes du diserédit dont quelques esprits prévenus sem- bleraient vouloir les gratifier. Il rappelle les nombreux ser- vices rendus à la micrographie par ceux qui se sont livrés aux minutieuses et patientes observations qu’exige l’étude des Diatomées. Il n’est pas d'exercices plus utiles pour ap- prendre le maniement du microscope. M. Peragallo fait gé- néreusement part à tous ses confrères des procédés de pré- paration qu’il emploie pour arriver promptement à de bons résultats. Enfin il décrit une quantité de Diatomées qu'il a recueillies un peu partout. Il termine en indiquant leur ha- bitat et en signalant la richesse particulière de Toulouse et de ses environs. Une excursion à Montrabé est proposée par M. Regnault pour le dimanche 7 décembre. Ce projet est adopté sous certaines conditions spécifiées par M. le Président. es ee ee mere XX Séance du 18 décembre 1884. Présidence de M. LaARTET. La séance est ouverte par l’élection des membres du Bu- reau et des Conseils pour l’année 1885. Ont été élus : Président : M. ne REY-PAILHADE; Vice-Présidents : MM. LAuULANIÉ, PERAGALLO ; Secrétaire-général : M. LaBoniE; Secrétaires-adjoints : MM. Guénor, BERGONIÉ ; Trésorier : M. J. CHALANDE; Bibliothécaire : M. H. CnaLande. Conseil d'administration : MM. Ponsan, LAssÈèRE. Comité de publication : MM. Lanret, DE Saint-Simon, Mar- QUET , REVERDIT. | M. Cnazanre donne lecture de son rapport sur la situation financière de la Société. Les résultats obtenus par M. le: Trésorier sont des plus satisfaisants. Sur la proposition de M. le Président, des remerciements lui sont votés par l’as- semblée à Punanimité. M. Pesrours, professeur d'histoire naturelle au Lycée de Toulouse, est nommé membre titulaire. | M. Charles Fasre donne ensuite communication d’une in- téressante étude sur l'essai des objectifs de microscope. Ce travail sera inséré au Bulletin. PUBLICATIONS REÇUES PAR LA SOCIÉTÉ Du 19 décembre 1883 au 2 janvier 1884. Revue médicale de Toulouse, n° 17. Reunion des officiers, n° 54, 52. Journal d'Agriculture pratique, 4° série, novembre 1883. Maître Jacques, décembre 1883. | Société d'Agriculture, sciences et arts de la Lozère, oct. 1883. Chronique de la Societé d'Acclimatation, 20 décembre 1883. Builetin de la Société industrielle de Rouen, n° 5, septembre et octobre 1883. Société de Géographie de Marseille, n°s 40, 44, 12. Société de Géographie de Paris, 4° trimestre. Soc'été de Géographie de Bordeaux, n° 24. Bulletin de la Société botanique de France. Du 2 au 16 janvier. Bulletin de la Societe de Pharmacie du Sud-Ouest, n° 67. Club Alpin français, n° 9, décembre 1883. Association scientifique de France, n° 169, juin 1883. Société de Géographie de Paris, n°5 47, 18. | Société d'Acclimatation de France, n° 4, 5 janvier 1884. Revue vétérinaire de Toulouse, n° 1, janvier 1884. Société des sciences et arts de la Savoie, 3° série, t. IX. Le Prieuré de Chamounix, vol. IV. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, n° 1, 1884. Société de Borda à Dax, 4e trimestre, 4883. Revue des travaux scientifiques, t. III. Réunion des officiers, n° 2, 1883. Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, 2° série, tt. XXI. | Apuntes para la flora de la provincia de Sévilla. ij Société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme, janvier 1884, 68e livr. R. Comitato geologico d'Italia. Du 16 janvier au 6 février. Bulletin de l'Académie impériale des sciences de Saint-Peters- bourg, t. XX VIII, — J, Schmalhausen : Contribution pour la paléontologie des plantes (avec 2 planches). — Ph. Owsan- nekow : Sur le système nerveux sympathique du Petromyzon, avec quelques observations sur les autres tissus dé cet ani- mal. — M. Weliky : De la terminaison des nerfs sympathi- ques dans les cœurs lympathiques. — Dr A. Bunge : Lettre à M. L. Schrenck, sur les observations d'histoire naturelle faites à la station météorologique polaire, à l'embouchure de la Léna. Atti della Societa Veneto-Trentina di scienze naturali. Padova, volume VIII, fascicule IL — Ugolino Ugolini : La cassa ossea del cervello studiata analiticamente in alcuni crani di scimmia (continuazione e fine). — A. P. Nimu : Nuova specie di Gobius. — R. Oanestrini e L. Parmigiani : Gli Otolit dei pesci. — P. Pavesi : Altra serie di recerche e studi sulla fauna pelag'ica dei laghi italiani. Bulletin de la Société géologique de France, t. XII. — Bleicher : Minerai de fer de Lorraine. — Bleicher, Mieg : Note sur la | paléontologie du terrain curbonifère de la Haute-Alsace. * \ — Von Kœnen : Sur le Dévonien supérieur et le carboni- : fére de l'Hérault. — Poirier : Sur le lambeau de l'argile plastique des environs de Provins. — Ch. Lory : Note sur deux faits nouveaux de la géologie du Briançonnais. — À. Gaudry : Restauration des reptiles fossiles. — J. Berge- ron : Note sur les terrains silurien et dévonien de Murasson. — Meugy : Note sur la carte géologique agronomique de l'arrondissement de Mézières. — Parran : Coupe des terrains tertiaires lacustres entre Rousson et Mons, arrondissement d'Alais (Gard). — Gaudry : Observations sur la communi- cation précédente. — H. Arnaud : Position des Hippuriles dilatatus et Hippurites bioculatus dans la série crétacée. li] Proceedings of the American Academy of arts and sciences. — W. C. Farlow : Notes on some species in the third and ele- venth centuries of Ellis’s North American Fungi. — Sereno Watson : Contributions to American Botany. | Journal d'Histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest, n°1, 3e année. — Fernand Lataste : Les.Rapaces nocturnes, auxiliaires du mammalog'iste. — M. C. Dupetit : Le choléra et son microbe. — M. J. Lamic : Maladie des sainfoins de Saintonge. — Leçons d’un instituteur de campagne à ses _ élèves sur les Insectes du Sud-Ouest et de leurs ennemis. Revue vétérinaire, 9° année, n° 2, février 4884. — KF, Laulanié : Sur les Utricules psorospermiques des muscles du porc et les altérations qu’ils déterminent. | Société des Études du Lot, t. VIII, 2e fasc., 1883. — A. Soulié : Catalogue des plantes recueillies à Puycalvel et aux envi- ATOIT TR Société ariégeoise des sciences, lettres et arts, n° 4, janv. 1884. — J. Grégoire : Les grottes de Durban. Builetin de l’Académie royale de Belgique, n° 11, 52e année, 3e série, t. VI. — Van Beneden : Compte-rendu sommaire des recherches entreprises à la station biologique d’Ostende, pendant les mois d'été 1883. Bulletin de la Société des Amis des sciences naturelles de Rouen, 19e année, 4er semestre 1883. — Dr Hans Gadow de Cam- bridge : De la structure des plumes et de ses rapports avec leur coloration, traduit et annoté par H. Gadeau de Ker- ville. — Th. Lancelevée : Notes entomolociques. — Henri Gadeau de Kerville : Mélanges entomologiques, 14° mémoire (1er semestre 1883). — M. Lhotte : Note sur une aberration de Bombyx séricisgène (Actias Luna). — Malbranche et Letendre : Champignons nouveaux ou peu connus récoltés en Normandie, pour la plus grande partie dans le départe- ment de la Seine-Inférieure (3e liste). Anales de la Sociedad española de Historia natural, tomo XII, _ cuaderno 3. — Macpherson : Sucesion estratigrafica de los terrenos arcaicos de España (Lämina IX). — Delis y de Gayolä : Nota sobre algunas diatomaceas recogidas en Olot durante el verano de 1883. — Gonzalez Fragoso : Apuntes IV para la Flora de la provincia de Sevilla (primera parte). — Buen y del Cor : Apuntes geografico-botanicos sobre la zona central de la Peninsula Iberica. — Gundlach : Apuntes para la Fauna Puerto-Riqueña (quinta parte). Proceedings oi the Boston Society of natural history, v. XXI, part. 4. — William M. Davis : On the classification of Lake basius (fin). — H. W. Haynes : Indications of an early race of Men in New-England. — $. H. Seudder : À new and unusually perfect carboniferous Coch roach from Mazon creeh. — W. J. Hoffman : List of Birds observed ad Fort- Berthold, D. Tin sept. 4881.— F. W. Putnam : Remarks on stone implements from Marshfield, Man, and sag Harbor, N.Y.— $.Garman : On mounting Museum specimens ; and on nesting of the roch-wren. — $. H. Scudder : Occurrence of southern Butterflies en Maine ; Notes on tertiary Nevrop- tera from Klorissant and Grenn river. — Wm. Trelease : Structures which favor cross-fertilization in seneral plants. — J.S. Kingoley : On the development of one manhat- tensis. Proceedings of the Boston Society of natural Hi v. XXII, part. 4. — Wm. M. Davis : Glacial erosion. — Samuel H. Scudder : Older fossil insects wert of the Mississipi. — Le même : Remarks on Scolopendrella and Polyxenus (with figures). — Miss Cora H. Clarke: Description of two interesting, houses made by caddis fly larvæ (with figures). — Miss Mary H. Hinckley : Notes on development of Rana sylva- tica. — H. À. Hagen : Papilio machaon. — W. O. Crosby : The elevated coral reefs of Cuba. Revue médicale de Toulouse, n° 2, 15 janvier 1882. Bulletin de la Réunion des officiers, n°; 3, 4, 5, 1884. Société de Géographie de Paris, n°° 4 et 2, 1884. Boletin de la Sociedad Geografica de Madrid, t. XV, n°s 4 et 5, 1883, Bulletin de la Société des sciences et arts de Bayonne, 1° se- mestre 1883. Maître Jacques, janvier 1884. Société d'agriculture, industrie, sciences et arts de la npre novembre 4883. Club alpin français, janvier 1884. Chronique de la Société d'Acclimatation, n° 2, 20 janvier 41884. Atti della Societa Toscana di scienze naturali. — Processi verbali, vol. IV. Société de Géographie comm. de Bordeaux, ?20 janv. 1884, n° 2. Société de Pharmacie du Sud-Ouest, janvier 1884, n° 68. Revue des travaux scientifiques, t. III, n° 9. Société d'émulation des Côtes-du-Nord, t. XXI, 1883. Du 1er février au 5 mars 1884. Dg Lacaze-Durmiers : Étude sur la Laura Gerardiæ. (Don de l’auteur.) À. BarraéLzeMy : De l'influence de la tension hydrostatique et de ses variations sur les mouvements des liquides dans les vé- gétaux. (Don de l’auteur.) Le Mêémg : Du Mouvement des plantes dans Lamarck, Darwin et leurs successeurs. (Don de l’auteur.) Ca. Hezsox : Notes sur la nature et le gisement des minerais de fer de Velmanya. (Don de l’auteur.) Le MÊME : Notes sur la nature et le gisement du phosphate de chaux naturel dans le département de Tarn-et-Garonne. (Don de l’auteur.) Bulletin de l'Académie d'Hippone, n° 18, 1883. — Réunions du bureau du jeudi 8 novembre 1883, n° 8, et du vendredi 7 dé- cembre 1883, n° 9. Journal d'Agriculture pratique pour la Haute-Garonne, jan- vier 4884. Bulletin de la Société de Géographie de Toulouse, 3° année, 1884, n9%5 4 et 2 Chronique de la Société d’Acclimatation, 2° série, & et 20 fé- vrier 1884. Société d'Agriculture de Nice et des Alpes-Maritimes. Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de Semur, 18° et 19€ années, 1881-1882. — Catalogue de la col- lection géologique du musée de Semur (suite et fin). Bulletin de la Société scientifique, historique de la Corrèze, t. V, âe liv., octobre-décembre 1883. a* VJ Bulletin de la Société géologique de France, t. XII, 49 no- vembre 1883—7 janvier 4884.— H. Arnaud : Position des Hippurites dilatatus et bioculatus dans la série crétacée (fin). — Munier-Chalmas : Note sur deux molaires d’Ælephas pri- migenius. — Lemoine : Note sur l’encéphale du gavial du Mont-Aimé. — Ch. Cloez : Sur la présence de l’Arraganite à Morigny. — Ed. Bureau : Recherches sur la structure géologique du bassin primaire de la Loire. — Cotteau : Note sur les Echinides jurassiques, crétacés éocènes du sud- ouest de la France. — Torcapel : Note sur l’'Urgonien de Lussan (Gard). — L. Carez : Observation sur la communi- cation précédente. E Bulletin de la Réunion des officiers, n°5 6, 7, 8, 9, 1884. Bulletin de l’Académie royale de Belgique, 52° année, 3° série, t. VI, n° 12. — V. Beneden : Sur des ossements de Sphar- gis trouvés dans la terre à brique du Pas de Waes. — Jo- rissen : L’amygdaline et la germination. — Francotte : Sur l’anatomie et l’histologie d’un Turbellarié rabdocèle. — V. Beneden : Contribution à l’histoire de la constitution de l’œuf. — Le même: La biologie et l’histoire naturelle (Discours). — A. Renard : Sur la nature du fond des grandes mers. Société royale belge de Géographie, 7° annéé, 18824, n° 5. Procès-verbaux de la Société belge de Microscopie, n° . — Francotte : Nouveaux réactifs colorants. — Le même : Cons- truction d’une chambre claire économique. Bulletin de la Société pour favoriser le développement de Royan, Statuts et n°5 1-4, 1875. Feuille des jeunes naturalistes, années antérieures, n°5 4-5 — Wattebled : Préparation des Mollusques. — O. du Noday : Les Lemnacées de la flore française. — Decaux : Notes sur le Rhapalapus femoratus et le Clytus tropicus. Annual report of the Smithsoniam Institution, 1881. Bulletin de la Société des sciences lettres et arts de Pau, 1882- 1883, 2° série, t. XII. Mémoires de l'Académie nationale de Caen, 4883. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, 3 mars 1884, n° 3 et 5. — Victor Raulin : Sur la carte géologique provi- soire de l’Algérie, . Vi] Société historique et scientifique de l'Auvergne, n° 20, no- vembre 1883. Club alpin français, n° 2, février 1884. Entomologist Tidskrift. Stokholm. 1, 2, 3, 4, 1883. Société de Géographie de Paris, n°$ 4 et 5, 1884. Mémoires de la Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux, t. V, 3° cap., 1883. — K. Jolyet : Sur la Torpille électrique. Bulletin de la Société royale de Géographie d'Anvers, t. VIII, 3e fasc. 1884. Visite des membres du Congrès de Géographie de Douai. Bulletino de la Societa Veneto-Trentina. Padova, n° 1, 1884. t. III. — E. Gelmi : Revisione della Flora del bacino de Trento.— Fr. Ambrosi : Un canestro d’'Imenosniceti raccolti nella valle di della nel Agasto. — A. Galeno : Del Bacillus anthracis nella provincia di Padova. Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles. —E.Re- nevier : Etude géologique sur le nouveau projet de tunnel coudé au travers du Simplon, 4 pl. — Le même : Le Musée géologique de Lauzanne en 1882. J.-B. Kchnet-gler : Sur une Chloranthie de Primula chinensis. — Le même : Sur une Algue aérienne habitant l’écorce de la vigne. Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, 1883, n°2. Bulletin de la Société hispano-portugaise, t. IV, 1883, no 4. Bulletin de la Société des sciences naturelles de Nimes. — Torcapel : Quelques fossiles nouveaux de l’'Urgonien du Languedoc. | Bulletin de la Société des sciences physiques, naturelies et cli- matologiques de l'Algérie, 20° année, 1883. Sociedad Geographica de Madrid, t. X, n° 6, 1882. EuGÈne Lemarte : Monographie de la commune de Sainte-Ramée. Rayer : Observations pluviométriques dans le département de la Gironde. Revista da Sociedade de instrucao do Porto, n° 8, août 1883. — Ed. Sequeira : Preparaçoes geologicas (cont.). Revue médicale de Toulouse, février 1884, n° 4. Revue vétérinaire de Toulouse, 9° année, n° 3. vii} Gasron DE La Oaenerière : Deuxième inventaire des monuments mégalithiques du département des Côtes-du-Nord. Quarterly journal of the geological Society. Février, I, 1884, .n° 457. — Bonney : On the geology of the South-Devon coast from Torcross to Hope cove. — Gwin-Jeffreys : On Brocchet’s collection of subapennine Shells: — Johnston- Lavis : On the geology of Monte-Somma aud Vesuvius. — J.-S. Gardner : On british cretaceous Nuculidæ. — Richard Owen : On the Skull and dentition of a Triassic mammal from south Africa. — Le même : On the characters of the crocodilian genus Plesiosuchus. — Jukes-Browne : On some Post-glacial ravines in the Chalt-Wolds of Lincolnshire. — P.-M. Duncan : On Straptelasma Rœmeri a new coral from Wenlock Schale. — Le même : On Cyatophyllum Fletcheri, with remarks on the group to which it belongs. — T.-M. Hughes : On some Tracts of Terrestrial and Freshwater animals. — H. Hichs : On the cambrian conglomerates rexting upon and the vicinity of some Pre-Cambrian rochs in Anglesey and Caernarvonshire. — Bonney : On some Rochs specimens colleted by Dr Hicks in Anglesey and Caervonshire. Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, 3e série, VII, 1882-83. — Bigot : Note sur la base du Silurien moyen dans la Hogue. — Brunaud : Contributions à la flore my- cologique de l'Ouest. — Bontroux : Sur les ferments alcoo- liques. — Corbière : Plantes recueillies dans quelques her- borisations aux environs de Caen. — Le même : Plantes rares trouvées aux environs d’Argentan. — Delage : Note sur les organes de la circulation et de la respiration chez les crustacés schizopodes. — Gosselin : Le microbe de la morve. — Joseph Lafosse : Notice sur le Chamærops humilis et sur quelques espèces de bambous. — Lecornu : Sur la composition de certains sables et de certaines alluvions. — Morière : Note sur une eryonidée nouvelle. — Le même : Note sur une empreinte de corps organisé offerte par le grès armoricain de May. — Osmont : Nouvelle station de l’Ophrys Myodes. — Renault : Etude stratigraphique du Cam- brien et du Silurien dans les vallées de l'Orneet de la 1X Laize (3 notes). — Le même : Note sur le lias de la prairie de Caen. — Le même : Nouvelle station de schistes à Caly- mène Tristani dans le bois de Maltet, et découverte du genre Néréites dans les phyllades d'Etavaux. — Sauvage ; Note sur le genre Pachycormus. — Vieillard : Communica- tion relative à une nouvelle espèce de Cycadée. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadel- phia. Evermann and Seth E. Meets. — A Review of the species Gerres found in Americam Waters ( conclusion ). — Foulhe L. G. : Observations on Actinosphærium Eïichor- ni. — Allen, Harrisson, M. D. : Cutaneous nerves in Mam- mali.—Levis, Graceaima : On the genus Heliota.—Mc. Cook, Rév. H. C. : Note on the Intelligence of the American Tur- ret Spider. — Cope, E. H. : The fishes of the Batste river. N. J. — Le même : On the fishes of the recent and pliocène lake of the Western part of the great Basin and of the Idaho pliocène lake. — Le même : On some fossils of thé pueres formation. — Stearns, R. E. E. : Description of a New Hydrobiinoid Gasteropad from the Mountain hates of the Sierra Nevada. — Osborn, Henry : K. Preliminary _ observation upon the Brain of Amphirma. — Mechan, Thou- las Some : Evidences of great modern, geological changer in Alaska. — Le même : Exsudation fram Flowers in rela- tion to honey-dew. — Le même : Irritabily in the Flowers of Centaureas and Thistles. — Le même : Notes an Sequoia gigantea. — M. C. Coots. Rev. H. C. : Restoration of Limbs in Tarantula. — Heïlprin, Angelo : The synchronism of geolowical formations. — Meehaw, Thomas : Longevity of Tras. — Leydy, Jos. : Manayunka speciosa. — Heilprin Angelo : Note an a collection of fossils from the Hamilton group of Pitre Co., Pa. — Sharp, Benj. M. D. : On the ana- tomy of Ancylus fluviatilis. — Rand, Theo, D. : Notes on the geology of Chester Valby and vicinity. — Sharp Benj. M. D. : On visual organs in Solen. Archivos do Museu Nacional de Rio de Janeiro, vol. III, 4878. — Frederico Muller : Os orgaos odoriferos da Anthirræa Archœa. Estudos geologicos et mineralogicos sobre algu- mas localidades de provincia de Minas. — Leandro Dupré x ; junior : Estudo geologico e mineralogico da regiao. E. de Ouro Preto, comprehendida entre aquella cidade, a povoa- çaodo Taquaral e o rio de Carmo. — Luiz Adolpho Corréa de Costa : Estudo geologico da regiaô de S. Bartholomeu e da mina da Tapera perto da Ouro Preto. — Dr Lacerda Filho : Algumas experiencias com o veneno do Bufo Icte- ricus, Spix (crapaud du Brésil). — D' Frederico Muller : À preoa costal das Hesperidas, — Dr Lacerta : Investica- çoes experimentaes sobre o veneno do Crotalus horridus. — Orville, A. Derby : A geologia da regiño diamantifera da provincia do Paranû, no Brasil, — Frederico Muller : Sobre as casas construidas pelas larvas de insectos Trichopteros do provincia de Santa Catharina. Supplemento a o mesma trabalho. — Orville, À. Derby M.S. : A Bacia Cretacea do Bahia de Todos os Santos. — Richard Bathbun : Observa- côes sobre a geologia aspecto da ïilha de Itaparica, na Bahia de Todos os Santos. — Dr Ladislau Notto : Resumo do curso de botanica do Museu Nacional, professado pelo. Bibliographia. Indice geral do volume III. Esplicaçäo das. estampas. Annuaire de l’Académie royale de Belgique, 1884. Du 5 au 19 mars 1884. Bulletin de la Société d'Études scientifiques d'Angers, 12° et 13° années, 1882-1893. — Galiois : Matériaux pour une faune entomologique de Maine-et-Loire (suite) — Mégnin et Trouessart : Noté sur la morphologie et sur la classi- fication des Sarcoptides plumicoles. — Œhlert : Note sur Terebratula { Centronella). — Guerangeri. Préaubert : Ob- servations sur le Peplis Boræœi Guép. de la flore de Maine- et-Loire. — Déséglise : Recherches sur l’habitat en France du Rosa Cimnamomea Lin. — Préaubert : Révision des Cha- racées de la flore de Maine-et-Loire. — Paul Noel et Georges Viret : Vie et Mœurs des Lépidoptères du genre Vanessa observés dans la Seine-Inférieure. Société d’Acclimatation de France, 3° série, t. X, n° 12, dé- cembre 1883. — Delaurier aîné : Educations d’oiseaux X] exotiques. — Raveret, Wattel : L'établissement de piscicul- ture d’Ettelbruck. — Douchy : Essai d’acclimatation de l’'Attacus Pernyi. Bulletin de la Société d'Anthropologie de Paris, t. VI, 3° sé- rie, 4e fascicule, juillet à décembre 1883. — Dally, Hayem, Blanchard, Manouvrier, Delaunay : Etude microscopique du sang dans les principales races. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, :° année, 2e série, n° 6. —. Victor Raulin : Sur la carte géolocique . provisoire de l’Algérie (suite et fin). Bulletin de la Société des Études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, t. VIIT, 4° fascicule, — J. Tudicki : Origine inorg'anique des combustibles minéraux (suite). — A. Soulié : Catalogue des plantes recueillies à Puycalvel et aux environs. Association scientifique de France, 2° série, t. VII, août 1883. Société de Pharmacie du Sud-Ouest, 8° année, n° 69. Société de Géographie de Toulouse, 3° année, n° 3. Société d'Acclimatation de France, 2° série, n° 5. Société d'agriculture, industrie, sciences et arts du départe- ment de ia Lozère, t. XXXIV, décembre 1883. Réunion des officiers, 44° année, nos 40-41. Revue des Travaux scientifiques, t. III, n°5 40-41, t. IV, n°1. Société géologique du Nord, annales X, 1882-1883. — Bar- rois : Sur l'existence des trois faunes dans le Silurien de la Haute-Garonne. — Gosselet : Une excursion dans les Pyrénées. — Six : Sur l'existence du jias inférieur dans la Haute-Garonne. - Du 19 mars au ? avril. Mission scientifique au Mexique (don du ministère de l’Instruc- truction publique). — ,Duméril et Bocourt : Etudes sur les reptiles et les batraciens, p. 529-592, PI. 31-35. — Vaillant et Bocourt : Etudes sur les poissons, p. 121-200. PI. 5 bis, 10 bis. Revue médicale de Toulouse, 1°" janvier et 1e mars 1884. Bulletin de la Réunion des officiers, n° 12 et 13, 1884. Société royale de géographie d'Anvers, t. VIIT, 4° fase. Xi} Revue vétérinaire de Toulouse, 9° année, n° 4. Maitre Jacques, février 1884. Société de Géographie de Paris {compte-rendu des séances), n° 6. Chronique de la Société d’acclimatation de France, n° 6, 20 mars 1884. Société de Géographie de Marseille, n°5 1, 2, 3, 1884. Bolletin de la Sociedad geografica de Madrid, n°s 1 et 2, 1884. Bulletin de l’Académie royale de Belgique, n° 1, 1884. — Pro- gramme de concours pour 1885. Questions relatives aux sciences naturelles : 40 On demande de nouvelles recherches sur les dépôts nutritifs dans les graines et spécialement sur les transformations qu’ils éprouvent pendant la germination ; — 2° On demande de nouvelles recherches sur le développe- ment des Trématodes au point de vue histogénique et orga- nogénique ; — 3° Etudier l'influence de l'oxygène CORRE sur les phénomènes de la vie. Société languedocienne de Géographie. n° 4, déc. 4883. Mittheilungen der Deutschen gerseilschaft Yokohama, fe- bruar 1884. Mémoires de la Société académique du département de l'Oise, t. XII, 4re partie. — Ch. Janet et J. Bergeron : Excursions géologiques aux environs de Beauvais. Bulletin de la Société belge de microscopie, n° 6, 4884. — Communication de M. Renard sur les caractères microsco- pique des cendres volcaniques du Krakatau. Feuille des jeunes naturalistes, n° 162, avril 4884. — P. Audol- lent : Les explorations scientifiques (Exposition du Travail- leur et du Talisman). — J. Chalande : Note sur les espèces françaises du G. Rhyssemus. — P. de Rusunan : Note sur le Phallus impudicus. — C. Houlbert : Statious de quelques plantes rares dans la Mayenne. Société botanique de France (Comptes-rendus des séances), n° 5.. — E. Burnat : Le Saæifraga florulenta. — A. Battandier : Note sur quelques: plantes d'Algérie, nouvelles, rares ou peu connues. — L. Trabut : Les graminées du sommet du Djurjura. — Leclerc du Leblon : Note sur la tige de la gly- cine. — Feuillaubois : Nouvelles localités du Goodyera re- pens. — Emile Koehne : Les lythrariées françaises. — Le- Xi] maire : Note sur l’origine des racines latérales chez les Dycotylédonées. — L. Trabut: Sur l’existence du Pennisetum à un seul stigmate. — P. Duchartre : Sur une fleur double de Nægelia — Eg. Bertrand : Note sur le G. Vesquia, taxiné fossile. — R. Gérard : Structure de l’axe des (Enanthes. — Leclerc du Sablon : Sur la déhiscence des fruits secs — Y. Tieghem et Morat : Anomalie de structure de la tige des Ptylidium. — V. Tieghem : Sur la situation de l'appareil excréteur dans les composées. — Lamy de la Chapelle : Ex- position systématique des lichens de Cauterets, de Lourdes et leurs environs. Bollettino del R. comitato geologico d'Italie, n° 41 et 12, 4883. — B. Lotti : Contribuzione allo studio delle serpentine ita- liane et della loro origine. — Taranelli : Sunto di alcune osservazioni stratigrafiche nell’ Appennino piacentino. Du 3 au 23 avril 1884. Chronique de la Société d'acclimatation de France, 2° série, n° 7 et 8. Société de Géographie de Paris, n° 7 et 8. Réunion des officiers, n°5 14, 15, 46. Club Alpin français, n° 3, mars 1884. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, n° 7. Comitato geologico d'Italia, n° 4 et 2. — L. Mazzuoli ed A. Issel : Nota sulla zona di coincidenza delle formazioni ofiolitiche eocenica e triasica della Liguria occidentale. — À. Issel : Della esistenza di una zona ofiolitica terziaria a Rivara Canoveze. — Dott. A. Negri : Le valli di Leogra, di Posina, di Laghi e dell’Astico nel Vicentino : appunti geologici. — Ing. B. Lotti : Osservazioni geologiche nelle isole dell’Arcipelago Toscano. Bulletin de la Société d'Étude des sciences naturelles de Nimes, n° 42, décembre 1883; nos 1-2, janvier et février 4884. — M. Marion, membre honoraire : Récentes découver- tes en histoire naturelle dans le Gard et dans POcéan, cau_ serle. Atti della Societa Toscana di scienze naturali, vol. IV. b XIV Societé d'Agriculture, industrie, sciences et arts de la Lozère, t. XXXV, janvier 1884. Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, n° 21, janvier et février 1884. Bulletin de la Société départementale d'archéologie et de statis- tique de la Drôme, avril 4884, 69e livraison. à. Société scientifique et littéraire d'Alais, 1882, t. XIV, 2e bul- letin. Revue médicale de Toulouse, n°5 6 et 7, 1884. Société royale de Géographie d'Anvers, t. VIIT, 5e fase. Bulletin de la Société académique franco-hispano-portugaise de Toulouse, t. V, 1884, n° 4. Société des sciences et arts de Bayonne, 2° semestre, 1883. Bulletin mensuel de la Société nationale d’Acclimatation de France, 4° série, t. I, n° 1, janvier 1884. — Camille Dareste : Etudes expérimentales sur l’incubation, 2° partie. | Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Fer- rand, t. XXIV, 1882. Revista da Sociedade de instruçcäo do Porto, n° 9, septembre 1883, terceiro anno. — Conselheiro Dr Manuel Paulino d’'Oliveira : Catalogue des insectes du Portugal (cont.) — Ed. Sequeira : Preparaçôes zoologicas (cont.) Un po di luce sulla hyalina obscurata porro studio analitico sentetico del socio Napoleone Pini. Sulla fauna italiana del socio Napoleone Pini. Nuove forme di clausiliæ italiane. Bulletin de la Société de Pharmacie du Sud-Ouest, n° 70, mars 1884. l Bulletin de la Societé d'agriculturé, sciences et arts de la Haute-Savoie, 3e série, n° 14. Société ariégeoise des sciences, lettres et arts, n° 5, mars 4884. Revue des travaux scientifiques, t. IV, n° 2. Bulletin de la Société géologique de France, 3° série, +. IX, 1881, n° 7. — Lory : Compte-rendu de la course du 4 sep- tembre aux carrières de la Porte de France, aux exploita- tions de ciment et au plateau de la Bastille. — Benoît : Ob- servations sur la communication précédente. — Lory : Compte-rendu de la course du 7 septembre, de Grenoble à XV Sassenage et à l’Echaillon. — Renevier : Sur la composition de l'étage urgonien. — Lory : Course du 8 septembre, de Grenoble à Vizille et au bourg d’Oisans. — Lory : Compte- rendu de l’excursion des 9 et 10 septembre, du bourg d’Oi- sans à La Grave et retour. — Lory: Sur les schistes cris- tallins des Alpes occidentales et sur le rôle des failles dans la structure géologique de cette région. — Hébert: Sur la position des calcaires de lEchaïillon dans la série secon- daire. — Gosselet : Sur les analogies de structure entre les Ardennes et les Alpes. — Lory : Résumé de la course du 12 septembre à Allevard. — EH. Küss: Note sur les filons de fer spathique du canton d’Allevard. Bulletin de la Société géologique de France, 3° série, t. XII, n° 4. — Jannetaz : Mémoire sur les clivages des roches (schistosité, longrain) et sur leur reproduction. — Ame- ghino : Résumé d’un mémoire de M. Adolphe Dering sur la géologie argentine. — Dépéret : Nouvelles études sur les ruminants pliocènes et quaternaires d'Auvergne. Bulletin de l’Académie royäle des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 53° année, 3° série, t. VIT, nos 2 et 3. — No 2: Dr Classon : De l’action physiologique de l’aspidos- _ permine. — N° 3 : M. Mac Leod. J.: Communication préli- minaire relative à l’anatomie des Acariens. Journal d'Histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest. — Dr Mathias Duval : Les anomalies anatomiques au point de vue du transformisme. — Leçons d’un instituteur de cam- pagne à ses élèves sur les insectes du Sud-Ouest et leurs ennemis (suite). Journal! d'Agriculture pratique et d'économie rurale pour le midi de la France, 4° série, t. XII, février 1884. — M. G. Neumann : Sur la cachexie aqueuse du mouton ; les origi- nes et l'état actuel de la question. Bulletin de la Société de Borda à Dax, 9° année, 1884, 1°" trimes- tre. — Dr Blanchet: Liste des plantes trouvées en 1883, pour la première fois, dans les départements des Landes et des Basses-Pyrénées. Bulletin hebdomadaire de l'Association scientifique de France, n°5 204-209, — Vélain : Conférence sur les volcans (suite). XVI Transactions of the entomological Society of London, 1883. — Nombreux articles d'entomologie. Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, 16e volume, 2° série, t. XII, 41881 ; 17° volume, 2e série, t. XIII, 1882-83. Du 23 avril au 7 mai. Die Basler Mathematiker Daniel Bernoulli und Leonhard Euler, 1884. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, n° 8, Je an- née, ?° série. | Club alpin francais, section de Provence, n° 4, trimestre de dé- cembre 488 a, Bulletins de la Société d' rar NES de Paris, t. VII, 3° sé- rie, 4er fascicule, janvier à mars 1884. Rapport de la sous-commission portugaise de nomenclature, en vue du Congrès géologique international devant avoir lieu à Berlin en 1884. Cercle pratique d'horticulture et de botanique de l’arrondisse- ment du Hâvre, 1e et 2e bulletins. Maître Jacques, mars 1884. Réunion des officiers, n° 47 et 18. Société d'agriculture, industrie, sciences et arts du départe- ment de la Lozère, t. XXXV, février 1884. Bulletin de la Societe archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 2e série, t. XII, 4re livraison. Revue vétérinaire, 9° année, n° 5, mai 4884. Feuille des jeunes naturalistes, 14° année, n° 163, mai 1884. Société de Géographie de Paris, n° 9, 1884. Association française pour l'avancement des sciences, n° 38. Revue médicale de Toulouse, n° 8, *8° année. Société d'Agriculture, d'Horticulture et d'Acclimatation de Nice et des Alpes-Maritimes, 3° période décennale, année 1884, 94e bulletin, 1t° trimestre. Bulletin de la Société de Pharmacie du Sud-Ouest, n° 71, 8e an- née, avril 1884. | me : XVI] Société d'Acclimatation de France, 2° série, n° 9, 5 mai 1884. Verhandiungen der Naturforschenden Gesellschaft in Basel. — F. Müller : Dritter Nachtrag zum Katalog der herpetologis- chen Sammlung des Basler Museums. — F. Müller: Die Verbrestung der beiden Viperarten in der Schweiz. — J. Kollmaan : Pori aquiferi und Intercellu largänge un Fusse der Lamellibranchiaten und Gasteropoden. — J. Kollmann : Craniologische Gräberfunde in der Schweiz. — J. Koll- mann : Das Ueberwintern von europaischen Froschund Tri- tonlarven und die Umwandlung des mexickanischen Axolotl. — L. Rütimeyer : Studien zu der Geschichte der Hirschfa- milie, Il. Gebiss. — J. Kober : Studien über Talpa europaea (Fortsetzung). — Fr. Burckhardt : Eine Stelle in Lucretius, lib. VI, 177 f, — A. Müller: Kinige neuere Erwerbungen für die mineralogischen und geologischen Sammlungen des Museums. Bulletin de la Société géologique de France, 13° série, t. XII, feuilles 18-21, 28 janvier-3 mars 14884, planches IX à XI. — Dépéret. — Nouvelles études sur les ruminants pliocènes et quaternaires d'Auvergne (fin). — De Lapparent: Notes sur les roches éruptives de j’île de Jersey. — E. Fallot : Note sur un gisement crétacé fossilifère des environs de la gare d'Eze (Alpes-Maritimes). — Kuss : Note sur la constitution péolosgique d’une partie de la Zambézie. — Bertrand : Rap- ports de structure des Alpes de Glarès et du bessin houiller du Nord. — Fontannes : Note sur la faune et la ciassifica- tion du groupe d'Aix, dans le Gard, la Provence et le Dau- . phiné. Bulletin de la Société botanique de France, t. XXXI, 2e série, t. VI. — Eug. Bertrand : Lois des surfaces libres. — Ed. Cocardas : Idées nouvelles sur la fermentation. — G. Bon- nier et L. Mangin : Sur l’absence d'absorption ou de dégage- ment d'azote dans la respiration des Champignons. — Ch. Wignier : De la végétation à Berck-Plage, canton de Mon- treuil-sur-Mer (Pas-de-Calais). Constantin : Influence du milieu sur la structure anatomique de la racine. — Lecture d’un travail de M. Feuilleaubois sur le Phallus impudicus. — Ph. Van Tieghem : Sur les canaux sécréteurs du péricycle XvIi] dans la tige et dans la feuille des Ombellifères et des Araliées. — Ph. van Tieghem : Sur les canaux sécréteurs du péricy- cle dans la feuille des Pittosporées. — J. Godfrin : Recher- ches sur lPanatomie comparée des cotylédons et de l'al- bumen. — Em. Mer : Recherches sur le mécanisme et la cause de la pénétration dans le sol et de l’enracinement de l'extrémité des tiges de Ronce. Bulletin de la Sociéte botanique de France, t. XXX, 2 série, t. V.— Edouard Lamy de la Chapelle : Exposition systé- matique de Lichens de Cauterets, de Lourdes et de leurs environs (suite). Du 7 au 21 mai 1884. Annales de la Société d'agriculture, industrie, sciences et arts de la Loire, 2° série, t. III, 27e volume de la collection, 14883- Bulletin de la Réunion des officiers, n° 19 et 20. Journal d'agriculture pratique pour le midi de la France, 14° sé- met XTE Ciub alpin français, n° 4, avril 1884. Discours prononcé par M. Fallières, à la séance générale du Congrès, le samedi 19 avril 1884. Mémoires de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, t. XXVI. — F. Gonnard: Notes minéralogiques sur les environs de Pontgibaud. — Dr Saint-Lager : Des origi- nes des sciences naturelles. Mémoires de l’Institut national genévois, t. XV, 1880-1883. Carl Vogt : Les prétendus organismes des Météorites. — Hermann Fol : Sur la Sticholonche Zancléa et un nouvel or- dre de Rizopodes. Journal d'histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest, n° 4. Dr Testut : De la valeur des anomalies musculaires en An- thropologie et en Zoologie. — Dr F. Henneguy : La lutte contre le phylloxéra. Le terrain tertiaire de Saint-Palais, près Royan.— D' J. Guillaud : Gisement de mammifères quater- naires à Eymet. — J. Lamic: Naturalisation du Cyperus ve- getus Willd, dans le Sud-Ouest de la France. — N. Merlet : XIX Raretés mycologiques. — Variétés : Leçons d’un :institu- teur de campagne à ses élèves sur les insectes du Sud-Ouest et leurs ennemis (suite). É Third Report of the united states entomological commission. — The rocky mountain locust in montana in 4880. — The rocky mountain locust in Wyÿyoming, montana in 1881. — Notes on other locust and on the Western cricket — Data obtained from solar physics and eathquake commotions applied to elucidate locust multiplication and migration. By M: H. H. Swinton. — The armi worm. — Canker-worms. — The hessian fly-its ravages, habits, and the means of pre- ventiug its increase. — Descriptions of larvæ of injurious forest insects. — The embryologieal development of the locust — The embryological development of-orthopterous insects. — Development of caloptenus atlanis. — Develop- ment of caloptenus spretus. — The development of the bank- boring beetles Hylurgopsond xyleborus.. — The numbre of segments in the head of winged insects. — The systematic position of the orthoptera in relation to other orders of in sects. — Note on the geographical distribution of the rocky mountain locust, illustrated with a colored zoo-ceographi- cal map of North america. — Early references to the occu- rence of the Hessian fly in North america. — A. Description of the rye gall-onat. By D' Herman Loew. B. Obseryations on the new crop gall-œnat. By Dr Balthasar Wagner fuldas 4861. Translated by Carl F. Gissler. — The Hessian fly in Silesia in 4869. By Professer Dr Ferd. Cohn. — Koeppen’s account of the Hessian fly. By F. T. Koeppen, St-Peterbury (4880). — The Hessian fly not imported: from Europe. By Dr EH. A. Hagen. Cambridge Mass. — Report on the rocky mountain locust in 1880. By John Marten. — Report of no- tes made in 1880 by À. J. Chipman. — Miscellaneous locust notes. — Experience with the spring canker-worm. By Mar- tin À. Howell, J. K. Société de Géographie de Paris, n° 40. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, n° 9. Société d’Acclimatation de France, 4° série, t. [, n° 2, février 1884. XX Bulletin de la Société d'agriculture, sciences, arts et lettres de l'Ardèche, t. II, ?e série, 1883. Societé de Géographie de Toulouse (convocation à la séance du 16 mai). APS Catalogue du Médailler de Savoie, par André Perrin, vol. V. Atti della Societa Toscana di scienze naturali, procès-verbaux, vol. IV. Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et. arts d'Agen, 2e série, t. VIII. — Delherm de Larcenne : Ca- talogue des coléoptères du Gers et du Lot-et-Garonne, ge partie. Anales de la Sociedad española de Historia natural, tomo XIII, Cuaderno 0. — Bolivir: Monografia de los Pirgomorfinos (Lamenas I, IT, III y IV). — Fairmaire : Liste complémen- taire des espèces du G. Timarcha. — E. Simon : Arachnides observés à Miranda-de-Ebro au mois d’août 1883. — Lacoiz- queta. — Catalogo de las plantas que espontaneamente crecen en el valle de Vertizarana, primera parte. Atti della Societa Toscana di scienze naturali residente in Pisa, vol. VI, fasc. 40. — L,. Facciola : Descrizione di nuove specie di Leptocephali dello stretto di Messina. — L. Bussatti: Fluorite dell Isola del Giglio. — Fluorite di Carrara. — L.-G. Bornemann Jr. — Sopra una specie mediterranea del gencre Lingulinopsis. — G. Papasogli e A. Bartoli: Nuova contribuzione alla istoria del Carbonio. — G. Angelini : Os- servazioni sopra alcuni uccelli appartenenti alla sottofami- glia degli Embezerini. — M. Canavari: Contribuzione alla conoscenza dei Brachiorodi degli strati a Terebratula Aspa- sia Moh. — V. Simonelli: Faunula del calcare ceroide di Campiglia Marittima, — A. Mori : Contribuzione alla Flora lichenologica della Toscana. Bulletin de la Société belge de Microscopie, 10° année, n° 7. À. Gravis : Procédés techniques usités à la station géologi- que de Naples, en 1883. — Defrénne : Présentation d'une microphotographie du Baccilus tuberculosis. | Matériaux pour l’histoire primitive et naturelle de l'homme, 48e vol., 3° série, t. Ier, mai 1484, Compendium of the tenth census, part. I et II. £& JUL 1888 XX] Du 24 mai au & juin 1884. The Quaterly journal of the Geological Society, (vol. XL, May 14 4884). — M. J.-J.-H. Teall : On some North of England Dykes (Plates XII et XIII). — M. C. Parkinson : On the Droitwich Brine-springs and Saliferous Marls. — M. A.-T. Metcalfe : On vertebrate Remains in the Triassie Strata of the South Coast of Devonshire. — M. T. Mellard Reade : On a Dilta in miniature. — M. T. Mellard Reade : On Ripple-marks in Drift. — M. T. Mellard Reade : On Rock- fragments from the South of Scotland in the low-level Boul- der-clay of Lancashire. — Prof. T.-M.-K. Hughes : On the so-called Spong'ia paradoxica from the Red and White Chalk of Hunstanton,— M. E.-T. Newton : On Antelope Remains in newer Pliocene Beds in Britain, with the description of a new Species, Gazella anglica (Plate XIV). — Rev. J.-F. Blake : On the Volcanic Group of St. David’s. — M. G.-W. Lamplugh : On a recent Exposure of the Shelly Patches in the boulder-clay at Bridlington quay, with notes on the Fossils by Dr. J. Gwyn Jeffreys, M. E.-T. Newton, and Dr H.-W. Crosshey (Plate XV.) — MM. Shrubsole and Vine : On the Silurian Species of Glauconome. Bulletin de la Société de Géographie de Toulouse (3° année, 1884, n° 4). Bulletin de la Réunion des officiers (n°s 21 et 22). Maître Jacques {avril 1884). Chronique de la Société nationale d'Acclimatation de France (ns 40). Bulletin de la Société de Géographie commerciale de Bordeaux (nos 40 et 44). Revue des travaux scientifiques (tome IV, no 3), Feuille des jeunes naturalistes (14e année, 4er juin 1884, n° 164. … L. Fauconnet : Tableau synoptique des espèces fran- çaises de Clythriens. — A. Finot : Notes sur la préparation des Orthoptères. — A. Matthey : Oiseaux de la faune de Neuchâtel et des environs. Annales d2 la Société Géologique de Belgique (tome IX, C XXI] 1881-82). — G. Cotteau : Description des échinides fossiles de l’île de Cuba. — L.-G. de Koninck : Sur quelques cépha- lopodes nouveaux du calcaire carbonifère de l’Irlande. — P. Cogels et O. Van Ertborn : Sur la construction géolo- gique de la vallée de la Senne. — L.-G. de Koning : Notice sur la famille des Bellerophontidæ. Enumeratio insectorum Norvegicorum ‘fasciculum V,1re partie). Die silurischen etagen 2 und 3 im Kristianiagebiet und auf Eker. Vœxtlivet i Norve, med Særligt hensyn til planteg'eo- graphien. Mémoires de la Société des sciences et lettres du Loir-et-Cher (tome X). Bulletin hebdomadaire de l'Association scientifique de France (2e série, tome X, n° 213}. Boletin de la Sociedad Geografica de Madrid (tome XVI, nos 3 et 4). Société des Sciences et Arts agricoles et horticoles du Hävre (26° et 27° bulletins 1882, 1er et 2€ trim.). Revue médicale de Toulouse (18° année, n° 10). Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne (n° 22, mars et avril 4884). Revue vétérinaire (9° année, n° 6, juin 1884). Journal d'Agriculture pratique pour le Midi de la France (4° série, tome XII, avril 14884). Bulletin de la Société belge de microscopie (n° 8, 1884). — Francotte : Description des différentes méthodes employées pour ranger les coupes et les diatomées en séries sur le porte-objet. — Francotte : Aspirateurs pour tenir constam- ment saturée d’air l'eau des récipients où l’on observe les animaux et les plantes aquatiques. Annales de la Société belge de microscopie {tome VIII, années 4881-1882). — Prinz et E. Van Ermengem : Recherches sur la structure de quelques diatomées contenues dans le « Cemenstein » du Jutland. — Casse : Terrains et mi- crobes. Bulletin de la Société de Pharmacie du Sud-Ouest (mai 1884. Xxii] Du 4 au 18 juin 1884. Bulletin de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique (53° année, 3e série, tome VII, n° 4). — Michel Mourlon : Sur les amas de sable et les blocs de grès disséminés à la surface des collines samenniennes dans l'Entre-Sambre-et-Meuse.— Ed. Van Beneden et Ch. Julin : La spermatogénèse chez l’Ascaride mégalocéphale. — G. Dewalque : Sur l’état de la végétation le 21 mars 1884. — J. Gosselet : Considération sur la cause du métamorphisme de la région de Rocogne. — A.-G. Guldberg : Sur l’existence d’une quatrième espèce du genre Balaenoptera dans les mers septentrionales de l'Europe. — A.-G. Guldberg : Sur la présence aux temps anciens et modernes de la baleine de Biscaye (ou Nordcaper) sur les côtes de Norwège. Journal d'histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest (n° »). — Dr L. Testut : Unité de plan et atavisme. — Guillaud : Catalogue des champignons observés et récoltés dans le Sud-Ouest. Chronique de la Société d’acclimatation de France (2° série, n° 41). Bulletin de la Société d'études des sciences naturelles de Nimes (n°5 3 et 4). Bulletin de la Société Archéologique de la Corrèze (tome VI, qre Jiv.). Société de Géographie de Paris (n° 11). Club Alpin français (n° 5, mai 4884). Bulletin de la Réunion des officiers (n° 23, 24; 14e année). Bulletin de la Société d'Acclimatation, n° 3, mars 1884. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, n° 12, 1884. Société belfortaine d'émulation, 6° année, 83-84. L'Exploration, 2° semestre 1884, n° 385. Société d'Agriculture de la Lozère, mars 1884. Maïtre Jacques, mai 1884. Société d'Agriculture de Douai, t. XV, 1878-80. juin Société Languedocienne de Géographie, t. VII, n° 4, mars 1883. XXIV R. Comitato geologico d'Italia, 1884, marzo et aprile.— A. Neori : Le valli di Leogra, di Posina, di Laghi e dell’ Astico, nel Vicentino (continuazioneefine).— B. Lotti : Considerazioni sulla età e sulla origine dei graniti Toscani. Société des études du Lot, tome IX, 4er fase. — J. Judycki : Origine inorganique des combustibles minéraux (suite et fin). — Catalogue des plantes recueillies à Puycalvel et aux environs par À. Soulié, instituteur. Société impériale des naturalistes de Moscou, 1883, n° 3. — Ant. de Gregorino : Sur les Pecten excisus et P. pyxidatus. Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, 1883. — H.-E. Sauvage : Notice sur le genre Caturus. Memorie della Academia delle scienze dell’'Instituto di Bologna, &e série, t. IV. — G. Cocconi e F. Morini : La sistemazione delle Puccinie. — L. Calori : Intorno al processo sopra con- deloides interno del femore nei Mammiferi e nell Uomo. — G. Capellini : Di un’ Orca fossile scoperta a Cetonà in Tos- cana.— G.-B. Ercolani : Nuove ricerche di anatomia normale e patologica sulla placenta dei Mammiferi e della Donna. — A. Rossi : Sul modo di terminare dei nervi nei tendini e nei muscoli degli Uccelli. — G.-P. Piana : Osserviazioni anatomo-istologiche intorno à Cinque Mostri Bovini del gen. Amorphus di Gurlt con alcune considerazioni sulla Coro Tratagenia. -— G.-V, Ciaccio : Osserviazioni istologi- che intorno alla terminazione delle fibre nervose motive ne’ muscoli striati delle Torpedini, del Topo casalingo e del Ratto albino condizionati col doppio celoruro d'oro e cadmio. Bulletin de l'Académie impériale des sciences de Saint-Péters- bourg, t. XXIX (feuilles 4-14 4/4), — C.-J. Maximowiez : Diagnose de nouvelles plantes asiatiques. Mémoires de l’Académie impériale des sciences de Saint-Péters- bourg, t. XXXII, n° 43. — Die Pflanzenreste der Steinhoh- len formation am ostlichen abhange des ural-gebirges von J. Lehmalhausen. XXV Du 18 juin au ? juillet 1884. Bulletin de la Société des sciences de Nancy (2° série, tome VI, fase 16). — Ad. Lemaire : Liste des Desmidiées obser- vées dans les Vosges. — Thouvenin : Note sur un cas de monstruosité produit par l'espèce Brebis (avec 2 planches). — Fliche : Description d'un nouveau Cycadeospermum du terrain jurassique moyen (avec une planche). Bulletin de la Société géologique de France (3° série, tome XII, feuilles 22-25, 3 mars, 17 avril 14884. Planches XII à XVII.: — De Raincourt : Note sur des gisements fossilifères de sables moyens. — Hang : Note sur quelques espèces d’Am- monites nouvelles ou peu connues du Lias supérieur. — Lemoine : Note sur l’Eupterornis. — Fontannes : Sur une des causes de la variation dans le temps des faunes malaco- logiques, à propos de la filiation des Pecien restitutensis et latissimus. — De Rouville : Note sur le Dévonien de l’Hé- rault. — Zeiller : Sur la dénomination de quelques nou- veaux genres de fougères fossiles. — Gaudry : Sur un siré- nien d'espèce nouvelle trouvé dans le bassin de Paris. -—— Fontannes : Nouveau gisement fossilifère des marnes plai- sanciennes de Saint-Ariès. Bulletin de la Société géologique de France (3° série, tome X, feuilles 33-44. Planches XIII à XVI.) — Hébert : Sur la structure géologique du vallon de Pradières — Coupe au nord du moulin d’Illat. — Coupe de la Cluse de Péreille. — Disposition du terrain tertiaire à Lavelanet. — Succession des couches du terrain crétacé supérieur à Saint-Sirac. — Pouech : Note sur le massif calcaire de Tarascon-Ussat. — Hébert : Note sur la +00 de Lherm et la formation gla- ciaire de Foix. Ghronique de la Société nationale d’acclimatation de France, 2e série, n° 42, 20 juin 1884. Table chronique, méthodique et alphabétique des travaux in- . sérés dans les mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen. Bulletin agricole de l'arrondissement de Douai (année 1882). XXV] Revue médicale de Toulouse (n° 11). Bulletin de la Société nivernaise des sciences, lettres et arts (3e série, tome Ile; XIIe vol. de la collection, 1er fascicule). Bulletin de la Réunion des officiers (n° 25 et 26). Sociéte de Géographie de Paris (n° 12). Bulletin de la Société de Géographie de Marseille (n°5 4, 5, 6, avril, mai, juin 1884). Boletin de la Sociedad Geografica de Madrid (tome XVI, n°5, mai 4884). Bulletin de la Société belge de microscopie. Procès-verbal n° IX. Revue vétérinaire de Toulouse, 9° année, n° 7. Société royale de Géographie d'Anvers, t. VIII, 6° fascicule. Journal d'agriculture pratique pour le Midi de la France, mai 4884. ” Société d'étude des sciences naturelles de Nimes, mai 1884. — G. Fominier : La grotte sépulcrale de Rousson (Gard). Feuille des Jeunes Naturalistes, juillet 1884. — G. Contagne : Révision sommaire du genre Moitessieria. — A. Finot : Notes sur la préparation des Orthoptères (suite et fin). — O. Meyran : Le Colombier-du-Bugey. Procedings of the Academy of natural sciences of Philadelphia, — Nombreux articles concernant la Géologie, la Botanique et la Zoologie. Bulletin périodique de la Société ariégeoise des Sciences, Let- tres et Arts de Foix. Revue des Travaux scientifiques, tome III, n° 12; tome IV, n° 4. Du 2? au 6 juillet 1884. Société de Géographie de Paris, n°13, 1884. Maitre Jacques, juin 1884. Société murithienne du Valais. — Notice botanique sur le pays d'Enhaut. — Herborisations de la Société murithienne. —- Stations nouvelles et plantes non encore signalées dans le Valais inférieur. Bulletin de la Société d'Acclimatation, avril 4884. XX Vi] Atti della Societa Toscana di scienze naturali, p. 73-96. Annales de la Société botanique de Lyon, 10° année, 81-82. — Dr Perroud : Herborisations dans le Chablais et le Valais. — À. Boulhe : Herborisation de Malleval-à Chavanay (Loire). — L. Sargnon : Florule de la presqu’ile Perrache. — L. Debat : Révision de la section Harpidium du genre Hyp- num d’après les recherches de M. Renauld. — Dr Cauvet : Note sur la vrille des Ampélidées. — Dr Perroud : Herbori- sations dans la vallée de la Gervanne et au Pic de Toulan (Drôme). — Smirnoff : Quercus macranthera et Acer traut- wetteri, essences caractéristiques de la végétation. arbores- cente dans le Caucase. — Veuilliot : Excursions mycolo- giques en 1884 et 1882. — Dr À. Magnin : Observation sur la flore du Lyonnais (suite). — L. Debat : Sur quelques formes critiques de mousses. — Viviand-Morel : Note sur l’acclimatation des espèces adventives. Journal d'Histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest, n° 6. Chronique de la Sociéte d'Acclimatation, n° 13, 1884. Verhandlungen der Schweïzerischen naturforschen den Ge- sellschaft in Zurich, den 7, 8 und, 9 august 1883. Société vaudoise des sciences naturelles, v. XX. — Hans Schardt : Etudes géologiques sur le pays d’Enhaut. — Auguste Favrat : Des contenus stomacaux chez l’homme. Bulletin de la Réunion des officiers, n°s 28, 29. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, n° 13. Société de Pharmacie du Sud-Ouest, n° 73, juin 1884. Société de Géographie de Toulouse, n° 5, 4884. Association scientifique de France, décembre 18838. Club Alpin français, n° 6, juin 41884. Société d'Anthropologie de Paris, t. VII, 2e fasc., 1884. Société de statistique de l'Isère, t. XII, 1883. Du 16 juillet au 6 août 1884. Société de Pharmacie du Sud-Ouest, n° 74, juillet 1884. Bulletin de la Réunion des officiers, n°s 29, 30, 31, 1884 Société de statistique de l'Isère, 3° série, t, XII. Maitre Jacques, juillet 1884. XVII] Association française pour l'avancement des sciences. — Infor- mations. ; Revue vétérinaire de Toulouse, 9° année, n° 8. Société d'agriculture de la Lozère, avril 4884. Société d'Archéologie de la Drôme, année 1884, juillet. Société de Borda à Dax, 9° année, 4884, 2° trimestre. Revue médicale de Toulouse, n° 42, juin 4884. Société de Géographie de Toulouse, 3° année, 1884, n° 5. Verhandlungen der Schweizerischen Naturforschenden Gesells- chaîft in Zürich, den 7, 8, 9 august 1883. Chronique de la Société d'acclimatation n°s 13, 14et 15. Club Alpin français, section vosgienne. Revue des travaux scientifiques, t. IV, n° 5. Société de Géographie de Paris, n° 44. Société de Géographie commerciale de Bordeaux, n° 44. Société d'Étude des sciences naturelles de Nîmes, juin 4884, n° 6.— A. Lombard-Dumas : Les phosphates de chaux dans le département du Gard. Journal d'Histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest, n° 6 et 7, 4884. — L. Testut : Reproduction chez l’homme par l’anatomie anormale de toutes les dispositions simiennes. Feuille des Jeunes Naturalistes, août 4884. — Des Gozis : Etude du groupe des Charançons-Cionidæ. Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, juin 1884. Société d'Agriculture, sciences et arts de la Sarthe, 2° série, t. XXI. — Gentil : Erpetolosie de la Sarthe. — Monnot : Coléoptères de la Sarthe (note complémentaire). — Knoc- naert : Coléoptères de la Sarthe (note complémentaire). — Contributions à l’histoire naturelle de la Sarthe. Bulletino della Societa Veneto-Trentina di scienze naturali, n° 2. — Berlese : La diffusione delle spore dei funghi a mezzo dei piccolo arthropodi. — R. Canestrini : Nota sulla voracita del Lucio. Mémoires de l'Académie de Nimes, t. V, 1882. — Jeanjean : Les couches géologiques des Cévennes. Mittheilungen fur natur-und volherhunde ostasiens, Yokohama. Sociedade de instruccao do Porto, n° 10,14 e 12. | Journal d'agriculture pratique et d'économie rurale pour le Midi de la France, 4° série, t. XII, juin 1884. 8 das 198R TT XXIX Volumes reçus pendant les vacances. Journal d'histoire natureile de Bordeaux et du Sud-Cuest (3° an- née, n° 8). — Guillaud, Fronquignon et Merlet : Catalogue des champignons observés et récoltés dans le Sud-Ouest. The Quaterly journal of the Geological Society, (n° 159, août 1884). — Nombreux articles de géologie. Bulletin de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique {n° 5).— Van Beneden et Ch. Julin : La seomentation des Ascidiens dans ses rapports avec l’orga- nisation de la larve. — F. Plateau : Recherches sur la force absolue des muscles des invertébrés, force absolue des mus- cles fléchisseurs de la pince chez les crustacés décapodes. Bulletin de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique (53° année, 3° série, tome VII, n° 6). — De l’action des hautes pressions sur la vitalité des micro- organismes d’eau douce et d’eau de mer. — P.-J. Van Be- neden : Sur la culture, à l'abri des germes atmosphériques, des eaux et des sédiments rapportés par les expéditions du Travailleur et du Talisman.— P.-J. Van Beneden et A.-F.Re- naud : La station marine d'Edimbourg. — F.-L. Cornet : Note sur la découverte d'un silex taillé dans les alluvions quaternaires. — Porissen : Recherches sur la germination des graines et des amandes douces. Bulletin hebdomadaire de l'Association scientifique de France (2e partie, t. IX, juillet 4884, n° 222, 223, 224, 225, 226). Feuille des Jeunes Naturalistes (1° septembre, 14° année, n° 467). — E. Durand : Note sur le bassin houiller d’Alais. — Des Gozin : Etude du groupe des charançons. — J. Ca- mus : Tératologie du Paliurus aculeatus et du Gleditschia triacanthos, L. R. Comitato geologico d'Italia (Bolletino n° 5, 6, 7, 8). — Nom- breux articles de Géologie. Mémoires de la Société académique de l'Aube [année 1883). — Camille Pourdheuiïlle : Catalogue des Lépidoptères du dé- partement de l'Aube. Bulletin de la Société géologique de France (t. XII, 1884, no 7). d XXX — Parran : Notice sur les travaux géologiques de Louis Gri- mer. — Lemoine : Note sur un Simædosaurus. — Æbhlert : Etudes sur quelques Brachiopodes dévoniens. — Bleicher : Note sur la limite inférieure des lias en Lorraine — Fon- tannes : Note sur la présence des sables à Potamides Bas- teroti dans la vallée de la Cèze.— Bertrand : Failles courbes dans le Jura et bassin d’affaissement. — Fontanes : Note sur la constitution des sous-sol de la Crau et de la plaine d'Avignon. — Dru : Note sur la géologie et l’hydrologie de la région de Bechtaou (Russie-Caucase). — Mourlon : Sur le grès du signal d’Asfeld, observé près de la citadelle de Charlemont. — Gosselet : Classification du terrain dévonien de l’Ardenne. — Dupont : Compte-rendu de la course du 8 septembre de Marienbourg à Dourbes et à Fagnolle. N°8 (t. XIIT).— Dupont : Sur le métamorphisme de l’Ardenne. — Mourlon : Sur la question des facies à propos du celasse- ment stratigraphique des dépôts famenniens de la Belgique et du nord de la France. — Gosselet : Sur l'orographie de l’'Ardenne. — Dupont : Compte-rendu de l'excursion du 10 septembre de Marlemont à Sautour, Neuville, Roly et Matagne. — Dupont : Observations sur les calcaires coral- liens du dévonien supérieur. — Mourlon : Compte-rendu de l’excursion du 411 septembre, de Heer à: Hastière, dans le terrain famennien (dévonien supérieur). — Dupont et Mour- lon : Compte-rendu de la seconde partie de l’excursion du 141 septembre, de Hastière à Wauhort, Freyr et Dinant. — Dupont : Sur les calcaires coralliens carbonifères. — Re- nard, de Rouville, Rutot : Observations sur l’origine de la dolomie. — Ch. Barrois : Observations sur l’origine de la dolomie. — Dupont, Van den Bræck : Observations sur l’origine de la dolomie. Réunion des officiers, n° 32, 33,.34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 44, 42, 43, 46, 45, 46. Mémoires de l’Académie des sciences d'Amiens (n° 10, 5e série, 1883). Atti della Societa Toscana di scienze naturali (vol IV). Bulletin de la Société d'études des sciences naturelles de Nimes (juillet 4884, n° 7). XXX] Journal d'agriculture pratique pour le Midi de la France t. XII, juillet-août-septembre 1884). Mémoires de la Sociéte d'agriculture du département de la Marne (années 1882-1883). Jahresbericht der Gewerbeschub zu Bistritz in siebenburgen. Bulletin de la Société archéologique de la Corrèze (tome VI). L'Exploration (t. XVIII, 2° semestre 1884). Recueil de l’Académie des sciences du Tarn-et-Garonne fan- née 1882-83). | Bulletin de la Société de Géographie de Paris (4er, 2e et 3e tri- mestres 1884). | Bulletin de la Societe de Géographie de Paris (n° 1;). Bulletin de la Société académique Franco-Hispano-Portugaise ei v): | Bulletin de la Société de Géographie de Madrid (t XVI ne 1, et XVII nes 2, 3). Bulletin de la Société de Pharmacie du Sud-Ouest (n° 75). Bulletin de la Société royale de Géographie d'Anvers (t. IV, 4er fascicule. Bulletin de la Sociète de Géographie commerciale de Bordeaux (nes 45 et 16). Bulletin de la Société de botanique de France (A. E. n° 2, 8, $, 5). | | Mémoires de l’Académie de Stanislas (1883, t. I). Mémoires de la Société d'agriculture d'Orléans ‘t. XXIV, n° 4). Revue médicale (n° 13, 44, 11, 18 et 9). Société centrale d'agriculture et d'horticulture de Nice et des Alpes-Maritimes (95° bulletin). Maitre Jacques (août 1884, septembre et octobre). Revue vétérinaire (n° 9, septembre 1884; 10, octobre 1884 ; 11, novembre 1884). b Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne (n° 25, juillet 1884). | Chronique de la Société d’'acclimatation de France (n® 16, 17, 18, 19, 20 et 21). Société languedocienne de Géographie (t. VII, 2 trimestre, 1883). Société royale belge de Géographie (nos 4, 2 et 3, 1884). XXXi] Bulletin de la Société de Géographie de Toulouse {n°* 6, 7 et 8 1884). Bulletin de la Société de Géographie commerciale de Bordeaux (nos 47, 48, 19, 20, 24 et 22). Entomologisk tidskrift (n°s 4 et 2). Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Lo- zère (juillet et août 1884). Revue médicale de Toulouse (n° 15 et 16). Bulletin périodique de la Société ariégeoise des sciences, let- tres et arts (n° 7, septembre 41884). Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne année 1884, 38° volume). — G. Cotteau : Les explo- rations marines à de grandes profondeurs. — J. Lambert : Etude sur le terrain jurassique moyen du département de l'Yonne. Bulletin mensuel de la Société nationale d'acclimatation de France (n° 5, mai 4884; n° 6, juin 1884; n° 7, juillet 4884}. Bulletin de la Société de Géographie de Marseille (n° 7, 8 et : 9, juillet, août et septembre 1884). Annales de la Sociedad espanola de historia natural {t. XIII). — Lacoizqueta : Catalogo de las plantas que espontanea- mente crecen en el valle de Vertizarana. — Calderon : Rocas eruptivas de Almaden (Lamina V). -- Breñosa : Las porfi- ritas y microdioritas de san Ildefonso y su contornos (La- mina VI) — Truan y Luard : Ensayo sobre la sinopsis de las diatomeas de Asturias (parte primera). Bulletin de la Société de Borda, à Dax (3° trimestre 4884). — H. du Boucher : Matériaux pour un Catalogue des coquilles fossiles du bassin de l’Adour. L'Atlas conchyliologique de Grateloup révisé et complété. Bulletin de l'Académie royale des sciences de Belgique (n°* 7 et 8). — No 7 : E. Van Beneden et Ch. Julin : Le système nerveux central des ascidies adultes et ses rapports avec celui des larves Urodèles. — M. Stuckens : Sur la ventouse abdominale de Liparis Barbatus. — E. Delsaux : Sur la res - piration des chauves-souris pendant leur sommeil hibernal: J. Fraipont : Le rein céphalique du polygordino. — J. Frai- pont : Le système nerveux central et périphérique des Archiannélides et des Archiochætopdes. | XXXII] Atti della Societa italiana di scienze naturali (giugno, ottobre, febbraio, aprile 1883 et gennayo 1884). Procedings of the Davenport Academy of natural sciences (3e partie). | Cercle pratique d'horticulture et de botanique de l'arrondisse- ment du Hâvre {3e et 4° bulletins). Procedings of the scientific meetings o the Zcological Society of London ferthe year 1883 (avril, juin et août 4884). Bulletin de la Société botanique de France (revue bibliogra- phique). Giuseppe Leonardelli : Il saldame il rego e la terra di punta meriera in istria come formazione termica. Journal d'Histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest (no). Bulletin de la Société d'étude des sciences naturelles de Ni- mes (n°5 S et 9). Bulletin de la Societé de Pharmacie du Sud-Ouest (nos 76, 77). Club Alpin français (n° 7, octobre 1884). Bulletin hebdomadaire de l'Association scientifique de France (avril et août 1884). Builetin de la Société d'Anthropologie de Paris (3° fascicule. mai à juillet 188i). Société languedocienne de Géographie (3° trimestre 1884). Annual report of the board of regents of the Mithsonian ins- __titution 4882. k | Mémoire de la Sociéte d'émulation du Jura (4° volume 1883). Boletin de la Academia nacional de ciencias en Cordoba (t. VI). Bulletin de l’Académie d’Hippone (bulletin n° 20, fascicule 1). Société de secours des amis des sciences (1884). Bulletin de la Société d'Archéologie et de statistique de la Drôme (octobre 1884). Revue de Yokohama. Feuille des jeunes naturalistes (n° 168 et 169). .N° 468. — E. Durand : Note sur le bassin houiller d’Alais. — Des Gozis : Etude du groupe des Charançons. N° 169. — Ph. François : Anatomie d'une chenille de pa- pillon diurne (concours de dissection). — E. André : Le monde des fourmis. d* XXXIV Bulletin de la Société géologique de France (tome XII). — Ber- geron : Note sur les strobiles du Walchia piniformis. — Gorceix : Gisement de diamants de Graomogor (province de Minas Géraës), Brésil. — Gourdon : Note sur le gisement du pré de Roger, près Saint-Béat. — Collot : Observations sur la communication de M. Fontannes de Sarran d’Allard, — Recherches sur les dépôts fluvio-lacustres antérieurs et postérieurs aux assines marines de la craie supérieure du département du Gard. — Schlumberger : Note sur les Mi- liolidées trémaphorées. — Bourgeat : Note sur la découverte de trois lambeaux nouveaux de cénomanien dans le Jura. — Lodin : Note sur la constitution des gîtes stannifères de la Villeder (Morbihan). — De Boury : Liste de quelques es- pèces rares recueillies à Cuise-Lamotte. — Zeiller : Sur les traces d’insectes simulant des empreintes végétales. — Tardy : Nouvelles observations sur la Bresse ou de la jonc- tion au pliocène et au quaternaire. — Pouech : Note sur la constitution géologique du Pech de Foix. | Annales de la Société d’émulation du département des Vosges, 4884. — D' Mougeot : Desmidiées des Vosges observées par M. Lemaire, -— D’Arbois de Jubainville : La rouille des blés. Péronospera viticola. Nectria ditissima. Le Pourridié de la vigne. Cephus compressus. Fusicladium pirinum. — _ J.-F. Lebrun : Mémoire sur l’âge des roches des Vosges. Bulletin de l’Académie impériale des sciences de Saint-Péters- bourg. — ©. E. Merckliu : Sur un échantillon de bois pé- trifié provenant du gouvernement de Riasan. — N. We- denski : Phénomènes téléphoniques dans le cœur provoqués par l’irritation du nervus vagus. Comptes-rendus des séances de l’Académie des sciences de Paris (n° 47, 27 octobre 1884).— M. Marey : Les eaux conta- minées et le choléra.— Berthelot et André : Sur la formatjon du salpêtre dans les végétaux. — Vivier : Analyse de l’apa- tite de Logrozan (Espagne). — F. Gommard : Sur une peg- matite à grands cristaux de chlorophyllite des bords du Vizézy, près de Montbrisson (Loire). Mémoires de la Société académique des sciences et arts de Saint-Quentin (t. V).— J. Dubut : Catalogue méthodique des lépidoptères de l’arrondissement de Saint-Quentin. XXXV Procedings of the American Academy of arts and sciences, 1re et 2° partie 4884. — {re partie. — Asa Gray : Contributions so north american Botany. — By William Barney : On the Development of the posterior fissure of the spinal cord, and the reduction of the central canal in the Pig. — Albert H. Tuttle : The relation of the ex ternal meatus, Tympa- num, and Eustachian tube to the First visceral cleft. — By Samuel H. Seudder : The fossil White ants of Colorado. Bulletin de la Société d'émulation du département de l'Allier (t. XVIT). — E. Olivier : Supplément à l'essai sur la faune de l’Allier (vertébrés), Bulletin de la Société des études du Lot (t. IX). — A. Soulié : Catalogue des plantes recueillies à Puycalvel et aux envi- rons. Mémoires de l’Académie des sciences, inscriptions et belles- lettres de Toulouse (t. VI, 4° semestre). — Lavocat : Ceinture scapulo-claviculaire des vertébrés. — Lavocat : Transformation progressive des quadrumanes. — Clos : Contribution à la morphologie du calice. Institut national genévois (n° manquant sauf n° 411). Du 19 novembre au 3 décembre 1884. R. Comitato geologico d'Italia (bulletins 9 et 10, 4884).— Nom- breux articles de géologie. Bulletin de l'Académie royale des sciences, des lettres et beaux-arts de Belgique (n° 9 et 10). — A. Renard : Note sur des pseudo-cristaux de quartz, affectant la forme de la pyrite arsénicale. — J. Mac-Leod : La structure de l'intestin des Arachnides. — J. Mac-Leod : Sur l’existence d’une glande chez les Phalangides. — J. Mac-Leod : De l’herma- phrodisme de Trombidium. Feuille des jeunes naturalistes (n° 470, 4er décembre 1884). — A. Lameere : Les rouages d’une chenille. — J. Camus: Botanique et philologie. — E. André : Le monde des fourmis. The Quaterly Journal of the Geological Society (n° 460). — M. J.-W. Davis : On sone Renains of fossil fishes from the Yovvale series at Lezburn in Wensleydale (plates XXVI et XXXV] XXVII). — M.T. Roberts : On a new species of conoceras from the Llanvirn Beds, abereiddy, Pembrokeshire (plate XXVIII). — M. J.-J. Teall : On the Chemical and microsco- pical characters of the whin sill (plate XXIX). — M. W.-H. Pennings : On the High-lexel Coal fielos of south Africa. — M. A.-W. Waters : On fossil by clostomatous Bryozoa from Australia (Plates XXX et XXXI). — M. R.-F. Tomes : On . the Oolitic Madreporaria of the Boulonnais (Plate XXXIT,. — Prof. J.-W. Judd : On the nature relations of the jurassic depositis which underlie London; with an Introductory note by nir. C. Homersham (plate XXXTII). — M. T.-R. Jo- nes : On the Foramini fera and ostracoda from the Deep Bo- ring at Richmond (plate XXXIV). — Dr G.-J. Hinde : On fossil calcisponges from the well-Boring at Richmond (plate XXXV). — M. G.-R. Vine : On Polyzoa found in the Boring at Richmond. — Dr G.-J. Hinde : On the Structure and affinitier of the familly Receptaculitidæ (plates XXX VI et XXXVIT).— M. G.-R. Vine : On sone cretaceous Licheno- poridæ.— Lt. Col. H. H. Godwin-austen : On certain Tes- tiary formations at the South Baseof the Alps in north Italy. Réunion des officiers (n°5 47 et 48). | Société de Géographie de Toulouse (n° 9, 1884). Société royale de Géographie d'Anvers (t. IX, 2° fascicule). Bulletin mensuel de la Société d'Acclimatation de France {n° 8, août 1884). Chronique de la Société d'Acclimatation de France (n° 22, no- vembre 1884). Revue médicale de Toulouse (n° 20). Sociéte de Géographie de Paris (n° 16). List of the Geologicai Society of London (novèmber 1884). Compte-rendu des travaux de la Société de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse (1884). Club Alpin français (n° 8, novembre 1884). Revue vétérinaire (n° 12, décembre 1884). Maitre Jacques {novembre 1884). FIN TABLE DES MATIÈRES Pages Composition du Bureau de la Société pour l’année 1884. . . . . 5 Etat des membres de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse DEN IE S SN RE NE …. .. . . 6 TRAVAUX OBIGINAUX J. Comère : Catalogue des Diatomées des environs de Toulouse. 13 P. Facor : Mollusques souterrains de l’Europe et de l'Algérie. . 25 Jules Caranne : Les Lamellicornes ÉRAEAIS 0 MU, CAL 43 J. Naryr Deccano : Note sur les échantillons de Bilobites envoyés à l'Exposition géographique de Toulouse. . . . . . . . .. 126 Capitaine Lassère : Observations sur la nutation de la panicule du Yucca pendant les mois d'août et de septembre 1883. . 1434 F. LauLanié : De la spermatogénèse chez le cheval. . . . . .. 139 Paul Fagre-DomERGuE : Note sur une nouvelle platine mobile et sur l'emploi de « finders » comparables pour faciliter les relations des micrographes entre eux. . . . . . . . ... .. 148 Paul FaBre-DomEerGue : Note sur les Rhizopodes et les Infusoires des eaux de Toulouse, leur récolte, leur préparation. . . . . 152 Capitaine H. PeraGaLo : Diatomées du Midi de la France. . . . 1489 XXX VII] PROCÈS-VERBAUX Séance du janvier 1884 "V2 .4.10 02 LONDON CNRS L Séance du AR janvier 4%. CUT RENU. ASIE A il Séance du 6 février.” :, .M x He 20e 16 CNE (UE SPAROE DU PMUTSL eee r ME Vel RUE RAT AV Séance 8 AD mars à UE EL RONRRNEURS NEUVE Séanceïdu 12 avril. LR Te EE ER PNR _ Séance du 23 avril. . . .. .. . ..., ITR VIIE Séance du mai. ......... RSR Le |: Séante Qu SN m2 NN TE NT ER EN ARE CR RENE Séance le JUinin 0e PUR MEN ETAPE LASER Séance "du A8 JAN. LAS". nee. LU AS CREER XV Séance du 2 juillet. . . .. F RO ST à - XVI Séancesdu A6 juillet AE Er e PO Séance du 49 novembre. 1 enr. RE XVII Séance du. 3 décembre. LENS LES XVIII . Séance du 18 décembre. . . . . . . lee NS TE » ce "SPRRANE PUBLICATIONS RECUES PAR LA SOCIÉTÉ : Du 10 décembre 1883 au 2 janvier 4884, . , . . .. . . . .. l Du 2 au 16 janvier. . . .. ASS D MIE rue NEC NS Lutte Nr ES At Du 16 janvier au 1er février. . . : . . EIRE sde 0 > LOUER ij Du'ier février. An:°6. mars. 3. PA RER OP AR TRS TU 1 v Da 6 an 19:-Mars. Lune, LE RTS PS ONE 271650 Duo mars au "art 00 DDR AR OSCAR Du:3 au 29" avr ALT POS AR RON RUN LS ERLAERRNESES Xiij EE MENT ENT OT TC RARE OS Re EE NS D 2 OA 0 UT ee LES TAUX 4 XVII D ON QU CRU DUR" NN (XX RO ANNUAL + XXII] in au 0 juillet Ce ee LOT EN MR XXV A een. nl, Pr ee er CN OA y] une AMAGNaDUT rm ,.— on. , 0 XXVij Volumes reçus pendant les vacances. . . . . . . . . ,. . . . . xxix ma ibrembhrenan 3 décembre... 2 2.0.7... 17 JO xx FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES TOULOUSE, IMPRIMERIE DURAND, FILLOUS ET LAGARDE. ERRATA x Dies fautes d'impression s'étant glissées de la page 153 à la page 18 lecteur est prié de les corriger comme suit : RATE pa, “à 153 ligne ‘7 au lieu de: perpétration lisez, perpétuitiqn, = 156 — 4 après: quantité ajoutez : d’eau —, 158 — . 7 au lieu de : centilitre lisez”: “cent enbex PLON — 25 — ne permettent pas — etnepermelten — 164 — 18 — des microbes, dela — des microbes « — 167 — 93 — ont été trouvés Fi à a" été trouves ÉHRLlEm— 9 — Ilalotruches — Holotrichés lee, 5.55 derniers | —— dernières Le id T9 — Lobastoma _— TE .180 — 29 — Dresing — Dose” — 181 — 10 — Monasiga — Monosiga —. Header 91 — Nyclotherus — Nyctotherus — 185 — 13 — Didinum _ Didinium & — 186 — 20 — picens — piceus È — 187 — 18 — Dystebiidæ oo —- Dysteriidæ e, tRom Ca rue $ e, y llous et Lagard ;T { Durand . ? — Typ Toulouse, # (ee 4) 6 sai ! 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