CET RS cb... ml y LS LOTS ) A à PP) 24 ge - De Monge PA dE - ; = RSR sea CPP RES he Ep NN ep k : CU CE : CR ie re CRE É à anne Por PPS Cr | a: LA Q pen TL " à à me dsl OT y d CR js È pote, ù de à à ns ? PE v : É Le 0, CRE Tes LR AA TT: TS , PA TR To gen Ps gs TT pe QT nca: je OCT EN] TR mt en rat RTS ee en Du, a ee she. Ps te ARR Rp mn 7 MAR _ … —s ‘ . - ,# F » RES { É [4 ! ; : ; ; è Ÿ “" À “ l LA \ 1 oO - L 4 s y 4 l : , La 7 “ # L u Lu ; L UE +" "4 ‘ À I L 4 k 11 BULLETIN - D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE PP = SOCIÉTÉ | L NEUVIÈME ANNÉE: — 1874-1875 PARIS | SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR RUE HAUTEFEUILLE, 24 1875: TÉ D'HISTOIRE NATURELLE ” DE TOULOUSE. k 1 A NANCTAMER V2 e a : ANT Von CC a se 8: nur À APN | de: RL AT 1 P ‘ A : à 1° HA = NE: Fe , à + Eu ACTE d f ue se : ÿ VA À 0 Ver, (Se 38e NS 4" s" ÿ | A. die Ch à et: CASE - 4 ; Abo Luis pos. x rdà \ " È TA CHE MEERIGE QU » F ra ++ *. Ad se + L ” CO Er AN x D us 0 “ \ L l vs 4 [pre 4x 0 + » g LA 1 2 MS : N L 0 4 ; . 0e 7 : - 27 . # ; PE L - L ÿ # A { ‘us \ * u : g " , . 3 . " : L . A s ‘ pre me , : \ 1 ? ’ " PA "7. cr" BULLETIN DE JA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE nm NEUVIÈME ANNÉE.— TOME IX. SAVY, LIBRAIRE-ÉDITEUR RUE HAUTEFEUILLE, 24 1844-1835 a v} NT Ta “y EE: ne: te F Le \ , FOTO a 1 Le 40: t dr € | L DR METRE . ü ee L L4 1 f TE ÉTAT DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. 25 Février 1875. Membres nés. M. le Préfet du département de la Haute-Garonne. M. le Maire de Toulouse. M. le Recteur de l’Académie de Toulouse. Membres honoraires. MM. 1866 Dr CLos, Directeur du Jardin des Plantes, 3, Jardin-Royal, Toulouse. — E. Duraurier % , Membre de l’Institut, Professeur à l'Ecole des Langues orientales vivantes, 27, rue Nicolo, Paris. — D'N. Jorv #, Professeur à la Faculté des sciences, membre correspondant de l’Institut, 23, quai de Brienne, Toulouse. — D'J.-B. Nourer Y#, Directeur du Musée d’histoire naturelle, 14, rue du Lycée. Toulouse. — Lavocar %, Directeur de l'Ecole vétérinaire. Toulouse. 1868 DaquiN # , Professeur à la Faculté des sciences, 44, rue Saint- Joseph. Toulouse. - Dr Léon Sougeyran, Professeur à l’École de pharmacie, 17, rue des Ecoles. Paris. 1872 L'abbé D. Duruy #, Professeur au Petit-Séminaire. Auch (Gers). — Paul de Rouvizze %, Prof. à la Faculté des sciences. Montpellier (Hérault). | 1873 Emile BcancaarD O. %, membre de l’Institut. Professeur au Muséum. Paris. Membres titulaires. Fondateurs. MM. D’Avauisson (Auguste), 1, rue du Calvaire. Toulouse. Bonnaz (Edmond), avocat, 44, rue Saint-Rome. Toulouse. CarraILHAc (Emile), Conservateur-adjoint du Musée d'histoire naturelle, 36 bis, rue Valade. Toulouse. CHALANDE (J.-François), 3, rue Clémence-Isaure. Toulouse. Fouque (Charles), 29, rue de la Pomme. Toulouse. MM. Oo Dr Félix GarriGou, 38, rue Valade. Toulouse. D: Émile Joy, méd.-major au 7e batail. de chas. Digne (B.-Alp.). Lacroix (Adrien), 20, rue Peyrolières. Toulouse. Marquer (Charles), 14, rue Saint-Joseph. Toulouse. De Moxrcezun (Armand). Gimont (Gers). PLa, Inspecteur des Ecoles primaires, à Carcassonne (Aude). Trurar (Eugène), Conservateur du Musée d'histoire naturelle, rue des Prêtres;, 3. Toulouse. MM. Colonel BeLLeviLce (Eugène ), #, 28, rue Saint-Rome. Toulouse. BonDENAYVE (Auguste), Chirur.-dentiste, 7, rue St-Rome. Toulouse. CaLmeLs (Henri), propriétaire à Carbonne (H.-G.). D: Gourpon (Jean), Professeur à l'Ecole Vétérinaire. Toulouse. Lassère (Raymond) %, capitaine d'artillerie en ret., 9, rue Mata- biau. Toulouse. De Mazarosse (Louis), château des Varennes, près Baziège (H.-G.). De Praner (Edmond), Ingénieur civil, 46, rue des Amidonniers. Toulouse. REGnauLrT (Félix), 28, rue des Balances. Toulouse. Rozx (Henri), Professeur à la Faculté de Droit, 10, rue Saint- Antoine-du-T. Toulouse. Comte D’Annémar (Victor), 5, rue Donne-Coraille. Toulouse. De ConsranT-BonnevaL (Hippolyte), 18, rue des Arts. Toulouse. Dr Tomas (Philadelphe). Gaillac (Tarn). Ganrier (Antoine), Château de Picayne, près Cazères (H.-G.) Comte de SamBucy-LuzencoN (Félix), Château de Luzençon près St-Georges. (Aveyron). IzarN, Commis principal des douanes, 43, allée Lafayette. Toulouse FaGor (Paul), notaire à Villefranche-de-Laurag. (Haute-Garonne). FLorte (Léon). Crépy-en-Valois (Oise). CHELLE (J.-Bernard), à Montauban (Tarn-et-Garonne). Decevez, Direecteur de l'École normale, à Perpignan (Pyr.-Or.). DesyarniNs (Edouard), Jardinier en chet à l'Ecole vét. Toulouse. Guy, Directeur de l’Aquarium Toulousain, 45, rue de Cugnaux. Toulouse. De MaLarossE (Gaston), avocat, 13, Grande rue Nazareth. Toulouse. Puso (Auguste), rédacteur en chef du Journal de Toulouse, 42, rue Saint-Rome. Toulouse. Dr ResseGuEr (Jules), 3, rue Joutx-Aigues. Toulouse. L'abbé AviGnon, 22, rue Pharaon, Toulouse. D: Bécué, Inspecteur des Enfants assistés. Albi (Tarn). — Bipaup (Louis), Chef des travaux chim. à l'Ecole vét. Toulouse. A Me MM. 1872 Biocue (Alphonse), avocat, 10, rue Taranne. Paris. Du BourG (Gaston), 6, place Saintes-Scarbes, Toulouse. CasTEL (Julien), 46, rue Montplaisir. Toulouse. Deuisce (Fernand), étudiant en médecine, 12, rue Racine. Paris Derroyar (Arnaud), banquier. Bayonne (B.-Pyr.). Esparseiz (Marius), Architecte. Carcassonne (Aude). Fonran (Alfred), Receveur de l'enreg. Mazamet (Tarn). Gay (Paul), négociant. Villefranche-de-Lauragais (H.-G.) GèzE (Louis), négociant 17, place d’Assézat. Toulouse. Gourpon (Maurice), propriétaire à Luchon (H.-G.). De CarpEnaL (Joseph), juge-suppléant à Mirande (Gers). Hyrrier, inspecteur faisant fonctions d’agent-voyer en chef, Rue Mustapha-Ismaël, 1. Alger. Général de Naxsoury (Charles), C ** Bagnères-de-Bigorre (H.-P.). Pougés (Gabriel), Membre du Conseil d’arrond., 5, rue St-Aubin Touiouse. Rey-Lescure. Faubourg du Moustier, Montauban (T.-et-G.). De Rivazs-Mazères (Alphonse), 50, rue Boulbonne. Toulouse. RouquEer (Baptiste), pharmacien. Villefranche-de-Lauragais (H.-G.) De Saint-Simon ((Alfred), 6, rue Tolosane. Toulouse. SEIGNETTE (Paul), Principal du Collége. Foix (Ariége). TeuravE (Marc), 8, rue Malcousinat. Toulouse. ABEILLE DE PereiN (Elzéar), 7, r. de Grignan. Marseille (B.-du-R. ACLOQUE (Paul), à la Société métallurgique de l’Ariége, boulevard du 22-Septembre, 36, Toulouse. BaLansa, botaniste, membre de la Société géographique, r. Riquet. 3, Toulouse. BayssELANCE, ingénieur de la marine, rue Saint-Genesse, 64, Bordeaux (Gironde). | Comte de BouizLé, 33, rue Bayard, à Pau (B.-P.). CazeNEUVE de Larrocne, docteur-médecin, rue du Lycée, 14, à Pau (B.-P.) Caamayou (Adalbert), rue Sainte-Germaine, 35. Toulouse. CHAPELAIN-Duparc, ancien off. de marine, 11, r. Royer-Collard. Paris Courso, manufacturier, rue des Récollets, 41, à Toulouse. DeLvaizie, docteur-médecin, à Bayonne (B.-P.). DoumeT-Apanson, à Cette (Hérault). Duc (Jules), pharmacien, à Cahors (Lot). Fagre (Georges), garde-gén. des Eaux et forêts, à Mende (Lozère), Dr FouiE-DessarniNs #, médecin-major au 2e génie, à Montpellier (Hérault). 1873 Vu MM. Gavoy (Louis), rue de la Préfecture, 5, à Carcassonne (Aude). GENREAU, ingénieur des mines, place du Palais, 47, à Pan (Basses-P yrénées). Goserr, docteur-médecin, à Mont-de-Marsan (Landes). Mazuc, rue des Chapeliers, 14, Toulouse. De NerviiLe %, inspecteur général des mines, boulevard Males- herbes, 85, Paris. De Raywonn-Canuzac (Georges), r. du Vieux-Raisin, 18, Toulouse. : De Senry (Louis), rue Dalayrac, 45, Toulouse. Taore, place Grammont, 10, à Pau (B.-P.) TissanpiEr (Gaston), directeur du Laboratoire de chimie de l'Union nationale, 3, rue Bleue, à Paris Vaïsse (Louis), docteur -médecin, inspecteur des eaux de Rennes, à Quillan (Aude). De la ViEuviLce (Prosper), à Tarascon (Ariége). BasTIDE, négotiant, place Saint-Etienne, 9, Toulouse. L'abbé BruGuières (Auguste), curé à Milhars (Tarn). CHALANDE (Jules), 3, rue Clémence-Isaure, Tonlouse. L'abbé DELHERM DE LARCENNE, profésseur au collége de Gimont (Gers). Derome (P aul), 43, rue des Salenques, Toulouse. De Gréaux (Laurent), naturaliste, rue Consolat, 126, Marseille (Bouches-du-Rhône). > Moncrar, propriétaire, à Albi (T'ar n). Praner (Sébastien), à Toulouse. ReveLz (Achille), à Cazères (Haute-Garonne), Rousseau (Théodore), sous-inspecteur des Eaux et Forêts, Square Sainte-Cécile, 22, Carcassonne (Aude). ) ANCELY (Georges), 63, rue Jde la Pomme, Toulouse. Coraonay (Auguste), négociant, 6, rue Sainte-Hélène, Lyon (R). EsTELLÉ, avoué au tribunal civil, 43, rue Saïnte-Ursule, Toulouse. FaBre (Charles), rue des Renforts, 8, Toulouse. Focn (Charles), à Lédar, près Saint-Girons (Ariége). Paquer (René), avocat. rue Gay-Lussar, 26, Paris. PEyRONNET (Charles), pharmacien, à Rabastens (Tarn). Pucexs (Georges), ‘ingénieur des ponts et chaussées, r. Cantegril, 2. Toulouse. Tassy, garde-général des Eaux et Forêts, 26, rue du Taur, Toulouse. Vimonr (Michel), naturaliste), 22, rue Monplaisir, Toulouse. 1866 Dr Breicner, Médecin-major. Oran, Algérie =, 4}:= Membres correspondants. MM. 4867 D' Caisso. Clermont (Hérault). Fourcape (Charles), naturaliste. Bagnères-de-Luchon (H.-G.) Jouy (Arthur), professeur au Lycée de St-Denis (Réunion). 1868 Armarp, Archiviste. Le Puy ‘Haute-Loire). D: Bras, à Villefranche (Aveyron). CHaAnNTRE (Ernest;, sous-directeur du Muséum de Lyon, 37, Cours Morand. Lyon (Rhône). Dessrocuers pes LoGes, Percepteur. Gannat (Allier). Lazanne (Philibert), Receveur des Hospices. Brives (Corrèze). MassenarT (Elie), Manufacturier. Brives (Corrèze). Paparer, Percepteur. Mende (Lozère). Pousoz (Henri). Meyrueis (Lozère). KRoserr, Conservateur du Musée d’hist. rat. Le Puy (H.-Loire). Comte de Saporta (Gaston). Aix (Bouches-du-Rhône). VazDEMAR Scumipr, attaché au Musée des antuquités du Nord. Copenhague (Danemarck). Mazinowsxi, Professeur au Collége. Cahors (Lot). Bicae, Professeur au Collége. Pézénas (Hérault). Pierre (Edouard), Juge de paix. Craonne (Aisne). CHALANDE (Henri), 3, rue Clémence-Isaure, Toulouse. De Cuapes-n'EspiNassoux {Gabriel), avocat, ?5, Boulevard de l’'Es- planade. Montpellier (Hérault). Marquis de Foix (Léopold, Comm. du port. Bayonne (B.-P.). Pasteur Frossarp, Président de la Société Ramond. Bagnères-de- Bigorre (H.-P.). Gasstes, Conservateur du Musée préhistoriq. Bordeaux (Gironde). Isse (Arthur), Professeur à l'Université. Gênes (Italie). Lacroix (T.), Pharmacien. Mâcon (Saône-et-Loire). Lacroix (Francisque). Id. Linarès. Limeuil (Dordogne). Dr De Moxresquiou (Louis). Lussac, près Casteljaloux (L.-et-G). ARNAUD fils, boulevard d’Arcole, 23, Toulouse. D' Bzannix, rue de Sully, 4, Nantes (L.-Inf.). BerTHELoT, ingénieur civil, rue de la Charité, 35, Lyon. Abbé Boissoxane, professeur de sciences au Petit-Séminaire , Mende (Lozère). CavaLté, prof. d’hist. naturelle au collége de St-Gaudens (H.-G.). Cazaris DE Fonpouce, ingénieur civil, Montpellier. De CourréGes (Félix), propriétaire, château de Labernède, près Cazères (Haute-Garonne). ss TE MM. 1873 Dr Deras (Adolphe), médecin de la marine. Hôpital militaire, Fort de France (Martinique). Germain (Rodolphe) #, vétérinaire au 29e d'artillerie, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Comte de Limur. Vannes (Morbihan). Poruier (Raymond). Dax (Landes). D' Rerzius (Gustave), professeur à l’Institut Karolinien de Stockholm. Revenir (A.), vérificateur de la culture des tabacs, à Montignac- sur-Vézère (Dordogne). D: de Rocuas (Victor), place de la Nouvelle-Halle, Pau (B.-P.). D'Sauvace (Emile), aide-naturaliste au muséum, rue Monge, 2, Paris. Triarou (Jean-François), propriétaire, à Pezénas (Hérault). VaussENAT, ingénieur civil, à Bagnères-de-Bigorre (H.-P.) 1874 Comses, pharmacien, à Fumel (Lot-et‘Garonne). Joucca (Joseph), conducteur des Ponts et Chaussées, à Foix (A). L'abbé Lanpesque, à Devillac (Lot). De LaAREMBERGUE (Henri), à Anglès (Tarn). Lemarié, imprimeur-libraire , à Saint-Jean-d’Angély (Char.-Inf.). LucanTE, naturaliste, à Lectoure (Gers). MÉGuELLE, chef de section au chemin de fer de P.-L.-M., place de la Mairie, à Digne (Basses-Alpes). Mocanp (Victor), homme de lettres, à Copenhague (Danemarck). Penrozn (William), esq. Westminster-bank, 217 Strand. London, W. C. Scaminpt (François), conducteur principal des Ponts-et-Chaussées, à Foix (Ariége). SErs (Eugène), ingénieur civil, à Saint-Germain, près Puylaurens (Tarn). LISTE des Académies et Sociétés savantes Avec lesquelles la Société d'Histoire naturelle est en correspondance. Académie des Sciences. — Institut. Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen (Calvados). Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermond-Ferrand (Puy-de Dôme). Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon (Côte-d'Or). — AM 2 Académie du Gard, à Nîmes. Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon (Rhône). Académie des sciences, arts et belles-lettres de Mâcon (Saône-et-Loire). Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle (Charente-Inf Académie des sciences, belles-lettres et arts de la Savoie, à Chambéry. Académie des sciences. belles-lettres et arts de la Somme, à Amiens. Académie Stanislas, à Nancy (Meurthe). Société d'anthropologie, à Paris. Société de géographie à Paris. Société géologique de France, à Paris. Société entomologique, à Paris. Société zoologique d’acclimatation, à Paris. Association scientifique de France, à Paris. Réunion des Officiers, à{Paris. Société archéologique du midi de la France, à Toulouse. Société d’agriculture de la Haute-Garonne, à Toulouse. Société de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse. Société scientifique et littéraire d’Alais (Gard). Société algérienne de climatologie, à Alger. Société d’émulation des arts, sciences et belles-lettres de l’Allier, à Moulins. Société centrale d'agriculture, horticulture et acclimatation des Alpes-Maritimes à Nice. Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, à Nice. Société d’études scientifiques d'Angers (Maine-et-Loire). Société linnéenne d'Angers (Maine et Loire). Société des sciences naturelles et historiques de l’Ardèche, à Privas. Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, à Rodez. Société littéraire, scientifique et artistique d’Apt (Vaucluse). Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen (Lot-et-G.). Société florimontane d'Annecy (Hte-Savoie). Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers (Hérault). Société linnéenne de Bordeaux (Gironde). Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux (Gironde). Société académique de Brest (Finistère). Société des sciences et lettres de Blois (Loir-et-Cher). Société académique d’archéologie à Beauvais (Oise). Société des sciences naturelles et historiques de Cannes (Alpes-Maritimes). Société d’histoire naturelle de Colmar (Alsace). Société des sciences naturelles de Cherbourg (Manche) Société d'agriculture, sciences et arts de Douai (Nord). Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan (Var). Société départementale d’archéologie et de statistique de la Drôme, à Valence. _ Société Dunkerquoise pour l’encouragement des lettres, des sciences et des arts, à Dunkerque (Nord). Société académique des Hautes-Pyrénées, à Tarbes. , Sociélé hâvraise d’études diverses, au Häâvre (Seine-Inférieure). ER pe Société d’émulation du Jura, à Lons-le-Saulnier. Société des sciences, de l’agriculture et des arts, à Lille (Nord). Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres de la Loire, à Saint-Etienne. Société académique de la Loire-Inférieure, à Nantes. Scciété des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, à Cahors. Société d'agriculture, industrie, sciences et arts de la Lozère, à Mende Société d'agriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon (Rhône). Société académique de Maine-et-Loire, à Angers. Société d'histoire naturelle de Metz (Lorraine). Société d’émulation de Montbéliard (Doubs). Société pulymathique du Morbihan, à Vannes. Société linnéenne de Normandie, à Caen. Société nivernaise des sciences, lettres et arts, à Nevers. Société d'étude des sciences naturelles à Nîmes (Gard). Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy (Haute-Loire). Société agricole, scientifique et littéraire de Perpignan (Pyrenées Orientales). Société des lettres, sciences et arts de Pau (Basses-Pyrenées). Société d'agriculture, sciences et arts de Poligny (Jura). Société Ramond, à Bagnères-de-Bigorre (Htes-Pyrenées). Société académique des sciences, arts, belles-lettres et agriculture de Saint- Quentin (Aisne). Société des sciences historiques et naturelles de Semur (Côte-d'Or). d Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, au Mans. Société des sciences, agriculture et belles-lettres du Tarn-et-Garonne, à Mon- tauban, Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de Troyes (Aube). Société d'agriculture et d’horticulture de Vaucluse, à Avignon. Société d’émulation des Vosges, à Epinal. Société des sciences naturelles et médicales, à Versailles (Seine-et-Oise). Société des sciences naturelles de Vitry-le-Français (Marne). Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, à Auxerre. Société entomologique de Belgique. Societa italiana di scienze naturali in Milano. Societa dei naturalisti in Modena. Société impériale des naturalistes de Moscou. Deutsche Gesellschaft für natur und Volkerkunde Ostasien’s, — Yokobama (Japon). Journaux et levues. Matériaux pour servir à l’histoire primitive et naturelle de l’homme. — Paris et Toulouse. Revue scientifique. Paris. Revue des sciences naturelles. Montpeliier. Revue et Magasin de zoologie. Paris, BULLETIN DELLA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE TOULOUSE. NEUVIÈME ANNÉE 1874-1875 Séance de rentrée du 18 novembre 1874, Présidence de M. le colonel BELLEVILLE. La Société a reçu : (1) Etude sur les travaux du port de Pernambuco, par Fournier. Vie et Œuvres de Peter Christ. Projet d'une légende internationule pour les cartes préhis- toriques, par M. E. Chantre. Une lettre de M. le Ministre de l’instruction publique accusant réception des numéros du Bulletin. M. le Président donne lecture d’une lettre de M. Huttier, nommé à un nouvel emploi à Alger, qui exprime ses regrets d’être forcé de se séparer de ses collègues sans pouvoir leur adresser ses adieux. Il manifeste en même tempsle désir de demeurer membre titulaire. M. le docteur Emile Joly écrit pour présenter, comme membre correspondant, M. Méguelle, chef de section au service de la Com- pagnie P.-L.-M., à Digne (Basses-Alpes). M. Méguelle éerit, en même temps, pour poser sa candidature. (1) Les ouvrages périodiques reçus par la Société ne figurent point au Bulletin : une liste des Sociétés correspondantes est imprimée en tête du voluine. EE. fu El M. ‘ébastien Praner, déjà membre correspondant, est admis, comme membre titulaire, sur la présentation de MM. Trutat et Chamayou. Le Président annonce ensuite deux présentations. M. Trurar met sous les yeux de la Société quelques spécimens de photo-micrographie obtenus d’après des clichés américains; les plus remarquables représentent des diatomées sous un gros- sissement considérable : Isthmia nervosa, 4,215 diamètres ; Pin- nularia nobilis, 650 diamètres ; Pleurosigma formosum 1,200 diam.; Pleurosigma angulatum, 2,344 diam.; enfin, un frag- ment de valve de cette même espèce a atteint le grossissement énorme de 19,050 diam., et cependant l’image est encore d’une netleté parfaite. Au sujet de cette dernière épreuve, M. Trutat rappelle que la nature des stries des Pleurosigma n’a été reconnue que sur des épreuves photographiques ; les meilleurs objectifs employés avec les oculaires les plus puissants, n’étaient arrivés qu'à des interprétations inexactes, et pendant longtemps l’on ne connaissait que les trois systèmes de stries des Pleurosigma ; Ja photographie a démontré que l’on n'avait à faire qu’à de fausses apparences et que les valves siliceuses des diatomées étaient cou- vertes de ponetuations. M. Trutat rappelle également que la pho- tographie tend tous les jours à devenir de plus en plus l’auxiliaire du naturaliste ; en géologie, les relevés photographiques sont d’une netteté incontestable : les derniers bulletins du Smithsonian institu- tion rendent compte des premiers travaux de ce genre executés en Amérique et déjà plusieurs milliers de clichés ont été produits en France. M. Civiale a exécuté quelques remarquables photogra- phies géologiques dans les Alpes. Enfin, la Société géologique de France a utilisé la gravure photographique pour représenter des fossiles. En Angleterre, le Bristish-Museum a installé un atelier de photographie et déjà toutes les séries ethnographiques et pré- historiques sont publiées. À propos de cette communication, M. Regnault rapporte ce qu'il vient de voir dans les Musées de Suède, de Norwège, de Dane- marck, de Belgique et d'Allemagne. Les photographies y rempla- cent souvent les objets non représentés en nature. Auprès des objets trouvés dans les grottes est la reproduction photographique MO de l’entrée de ces grottes et même des tranchées qui y ont été ouvertes. Dans les Congrès anthropologiques, la photographie est seule admise comme moyen de représentation. En Allemagne, les laboratoires possèdent des appareils de photographie très complets, mis à Ja disposition des naturalistes. 11 serait à désirer que nos établissements scientifiques français entrassent dans la même voie, et que la photographie y fùt utilisée comme elle l’est ailleurs. Séance du 25 novembre, Présidence de M. le colonel BELLEVILLE. La Société a reçu : Synopsis of the flora of Colorado, by Thomas Porter. Rapport au Ministre de l'instruction publique sur la Collection des monuments inédits de l’histoire de France. M. l'abbé Decuerm, déja membre correspondant, est uommé membre litulaire, sur sa demande. M. Vicror Moraro, à Copenhague (Danemark), présenté par MM. Maurice Gourdon et F. Régnault, et M. Méçcuecce, chef de section au chemin de fer P.-L.-M., à Digne (Basses-Alpes), pré- senté par MM. E. Cartailhac et Joly, sont nommés membres correspondants. Le Président annonce une présentation. M. G: pe Mararosse rappelle qu’à diverses reprises la Société a demandé officiellement qu’une place suffisante fût faite à l’étude de la nature dans l'enseignement secondaire. Une premiére satis- faction vient d’être donnée à ce vœu ; l’histoire naturelle figure depuis peu dans les programmes du Baccalauréat ès-lettres. En constatant cette heureuse innovation, la Société doit se féliciter d’avoir contribué en quelque chose à la faire adopter. ete: M ous Séance du ® décembre. Présidence de M. le colonel BELLEVILLE. La Société reçoit : Deux lettres, de MM. Deschars et Laffont, membres titulaires, qui donnent leur démission. M Acuicce REVEL, propriétaire à Cazères (H.-G.), est admis comme membre titulaire, sur la présentation de MM. Belleville et Chamayou. M. Enmono Bonn, secrétaire de la section de géographie, lit un rapport sur le Congrès international de géographie qui doit se tenir en 4875 à Paris. Ce rapport constate que, malgré l’étendue de nos désastres, la France n’est point déchue dans l’ordre de l'intelligence. Les puis- sances européennes ont reconnu la valeur de l’esprit scientifique qui anime notre nation, en acceptant d'envoyer des délégués officiels au Congrès, quelques-unes même leurs ambassadeurs en personne. Le rapporteur analyse les divers documents relatifs au Congrès. Il termine en priant la Société de prendre une part personnelle ou collective à cette œuvre de relèvement scientifique et national. M. Bonnal ajoute qu'il se propose de faire au Congrès une conférence sur le Port de Narbonne. Il exposera et critiquera les plans, de concert avec l'ingénieur en chef. Le Président invite les membres de la section de Géographie à se réunir au plus tôt. Le Président donne lecture d’une demande de modification aux articles 20, 26, 29 et 83 du règlement déposée sur le bureau et signée par plus de dix membres. La discussion en est fixée à la prochaine séance. M. A. Lacroix dépose sur le bureau la fin de son Catalogue des Oiseaux de la Haute-Garonne (1). (1) La première partie de ce travail a paru dans le tome VII du Bulletin, page 129 ; la seconde, dans le tome VIII, page 41. ET TR GENRE C. CHEVALIER. — TOTANUS ( Bechst.) 221. — CHEVALIER GRIS. — TOTANUS GRISEUS ( Bechst. ex Briss.). LimosA GRisEa, Briss. Ornith. (1760), t. 5, p. 267. TOTANUS GRISEUS, FISTULANS ET GLorris, Bechst, Nat, Deuts. (1809), t. 4, p. 231. Toranus GLorrTis, Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 659. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 298. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 180. Toranus Griseus, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (18617), t. 2, p. 215, Toranus caLoropus, Dubois, PI. col. des Ois. de la Bel. 4e série, t. 2, pl. 190. LA BARGE ABOYEUSE ET GRISE, Buff, pl. enl. 876. Ce Chevalier est principalement de passage en août et sep- tembre ; je l'ai quelquefois rencontré au printemps et même au commencement de l'été. Il suit constamment les bords de P, C. ne niche pas. nos rivières et ruisseaux, est très-difficils à approcher à portée de fusil, et ce n’est jamais que par surprise que l’on peut s’en emparer. Aude. De passage fin avril et dans le courant d'août ; n'hiverne pas, P. C. ne niche pas. Ariége. Passe tous les ans en avril, mai, août et sep- tembre. PC: Je Gers. De passage en automne et au printemps. P. C. dub Hérault. - Arrive en avril, disparaîten mai, repasse en août et septembre et reste jusqu'aux gelées. C. — Hautes-Pyr. De passage en avril et août, peu en septembre. À. R. — Tarn. De passage en avril, commencement de mai, d'août | et de septembre. DAC aise Tarn-el-Gar. Plus abondant à son passage d'août qu’à celui du printemps. AC, _— Pr. -Orient. Arrive en août et septembre; passe une partie de l’hiver, tant qu’il ne gèle pas ; repasse en avril et mai. A GC: — 2 k DT T. qe 222, — GHEVALIER BRUN. — TOTANUS FUSCUS. | (Bechst.). | ScoLopax FUuscA, Linn. S. N., 12e édit. (4766), t. 4, p. 243. TRINGA FUSCA, — p. 252. TOTANUS MACULATUS, NATANS ET FUSCUS. Bechst, Nat Deuts (1809), t. &, p. 203. Toranus Fuscus , Temm. Man., 2e édit, (1820), L. 2, p. 629. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 293. — Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 2, p. 182. — Degl. et Gerbe. Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 216. Toranus osscurus, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 2, pl. 1489. LA BARGE BRUNE, Buff., PI. enl. 878. De passage en automne, en hiver et au mois d'avril ; dans ses visites il suit les rivières et cours d’eau, surtout les mares un peu étendues et dont les bords sont couverts de limon ; il R. ne niche pas. s’y enfonce quelquefois jusqu’à la hauteur des cuisses ; il nage même au besoin. Aude. De passage en automne et au printemps; on en trouve très-peu en hiver. R. ne niche pas. Aridge. Passe tous les ans en suivant les cours d’eau de | ce département. P. G — Gers. | Id. id. 14: (PAU — Hérault. Assez abondant à son double passage du prin- temps et en automne. AC: ct Hautes-Pyr. De passage en automne et au printemps. toujours en petit nombre. Lo R: — Tarn. De passage en automne, en avril et mai. A. R. ne Tarn-et-Gar. Peu nombreux à son double passage d'automne et du printemps. PC —— Pyr.-Orient. 11 arrive en août, passe le mois de septembre, disparaît, et repasse en avril. €, 4 223. — CHEVALIER GAMBETTE. — TOTANUS CALIDRIS (Bechst. ex Linn.). SCOLOPAx CALIDRIS , Linn. S. N., 42e édit. (1766), t. 4, p. 245. — Bechst, Mat. Deuts (1809), t. 4, p. 216. — Temm. Man., 2e édit. (1820), Lt. 2, p. 648. Je ; Pa |: ei ScoLopax cazipris, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 204, f. 4 et 2. | — . Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 187. — - Degl. et Gerb, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 218. ToTanus GAMBETTUS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg, Are série, t. 2, pl. 188. CHEVALIER AUX PIEDS ROUGES, Buff., PI. enl. 827, jeune de l’année en plumage d’au- iomne, sous le nom de Chevalier rayé; 845 , adulte en été, sous le nom de Gambette. ÊLe Chevalier pied rouge est de passage en automne et au printemps ; quelques très-rares sujets restent l'été dans les p. niche accidt. mares et ramiers du bord de nos rivières où ils doivent se reproduire. Aude. De passage en automne et au printemps, quelques rares couples se reproduisent l'été dans ce département. P. C. niche accit. Aridge. De passage seulement en automne et au prin- temps. P. C. ne niche pas. Gers. On le trouve en août, commencement septembre, avril et mai. De ES Hérault. Sédentaire et de passage en automne et au prin- temps. T. C niche régult. Hautes-Pyr. De passage en août, septembre, avril et commen- cement de mai. P. C. ne niche pas. Tarn. Passe dans ce département à la fin de l'été et au priniemps. PAC: 2 Tarn-et-Gar. De passage fin août, commencement septembre, | avril et mai. P. C. — Pyr.-Orient. De passage en août, septembre, avril et mai ; qnel- ques rares couples restent en éié. T. C. niche régult. 224. CHEVALIER SYLVAIN. — TOTANUS GLAREOLA (Temm. ex Linn.). TRINGA GLAREOLA, Linn. S. N., 12e édit. (4766), t. 4, p. 250. ToTANUS GLAREOLA, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p.654. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 190. — Desl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 223. TorAnus syzvesrais, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 17e série, t. 2, pl. 187. Ce Chevalier est de passage accidentel dans nos environs en septembre et octobre et suit de préférence les eaux des BR ch marais où il se tient caché dans les plantes aquatiques. Il ON a ét birès-défiant et se laisse difficilement approcher. LED — Aude. De passage régulier en automne etau printemps. Aridge. De passage régulier en août et au printemps. Gers. De passage accidentel et de loin en loin. Hérault. De passage régulier et sédentaire dans ce dépar- tement. Hautes-Pyr. Observé très-rarement et de loin en loin, tou- jours aux passages d'automne. De passage irrégulier en automne et au prin- temps. Tarn-et-Gar. Pris plusieurs fois dans ce département aux pas- sages du printemps et de l'automne. Pyr.-Orient. Sédentaire sur quelques points de ce département mais principalement de passage au prin- temps et en automne. Tarn. 225. — CHEVALIER CUL-BLANC. — TOTANUS T. R. TR T.T.R. T. C. TEE C. OCHROPUS (Temm. ex Linn.). TRINGA OCROPHUS , Toranus ocropaus, Temm. Man., 4e édit. (1815), p. 420. P. Roux, Ornith. Prov., pl. 296. LE BÉCASSEAU CUL-BLANC, Buff., PI. enl. 848. Le Chevalier Cul-blane arrive vers les premiers jours d'avril; quelques-uns disparaissent tandis que d’autres se répandent le long des cours d’eau de notredépartement, y passent toute la belle saison et se réunissent par petites troupes en automne. Un grand nombre émigrent à l'approche de la mauvaise saison, pendant que d’autres séjournent tout l'hiver dans nos envi- rons. C'est un oiseau craintif et défiant que l’on ne peut tuer que par surprise. Aude. Plus répandu en été qu’en hiver dans ce dépar- tement. Aridge. Sédentaire dans les plaines de ce département et le long des cours d’eau. Gers. Sédentaire mais bien plus répandu en automne qu’en toute autre saison. Hérarit. On le trouve toute l'année dans ce département. Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 2, P. Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 225. Toranus PuNcruLATUs, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4" série, t. 2, pl. 186. Linn. S. N., 42° édit. 4766), t. 4, p. 250. 192. ne niche pas. niche régul. ne niche pas. niche régult. ou niche régult. niche régul!. nt F A Le des Le Hautes-Pyr. Passe la belle saison ; une grande partie disparait pendant lhiver. | Tarn. Sédentaire ; un passage a lieu en août et sep- tembre. Tarn-et-Gar. Bien plus répandu en été et en automne qu’en toute autre saison. Pyr.-Orient. Très-abondant aux deux passages, et séden!aire dans ce département. GENRE CE. P.;C. A. C. T. C. +4 C- GUIGNETTE. — ACTITIS (Boie). niche régult. 296. — GUIGNETTE VULGAIRE. — ACTITIS HYPOLEUCOS (Boie ex Linn.). Trinça avroreucos, Linn.$. N., 12e édit. (1766), t. 1, p. 250. Acrrris HyroLEUCOs, Boie, Jsis (1822), p. 649. TRINGA HyrOLEUCOs, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 687. TorANus HypoLEucos, P. Roux, Ornilh. Prov., pl. 297, en noces. — Degland, Ornith. Europ. (1849), L. 2, p. 194. Acrmms uvroceucos, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 227. _— Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re sér.., t. 2, pl. 185. La Guicnerte, Buff., PI. enl. 850, et sous le nom de Petite Alouette de mer. Le Chevalier-Guignette arrive dans notre département vers les premiers jours d'avril, se répand le long de nos ruisseaux et rivières, y passe toute la belle saison, se réunit en petites bandes en août et nous quitte vers les derniers jours de septembre ou au commencement d'octobre. Aude. Arrive au printemps; quelques couples restent l'été; un deuxième passage a lieu en août- septembre. Ariége. Arrive au printemps ; un petit nombre restent en + été; le départ et passage ont lieu en août- s septembre. Gers. Arrive en avril; quelques-uns restent l'été et % disparaissent en aoûl-septembre. Hérault. Arrive aux premiers jours du printemps; une | partie passe la belle saison ; le départ et le passage ont lieu en août, septembre et octob. T. C. A. C. niche régult, niche régult. niche accidt. niche régult. M Hautes-Pyr. Se montre en avril, mai, une partie passe l'été. A, C. niche régult. Tarn. Arrive au printemps; un petit nombre restent l'été. Le deuxième passage, qui est très- important, a lieu en août-septembre. T: Cr — Tarn-et-Gar. Id. id. id. T. CG niche régult. Pyr.-Orien. Deux passages considérables ont lieu en avril, mai et surtout en août-septembre ; quelques couples restent l’été. ÿ m5 — GENRE CIE. COMBATTANT. .— MACHETES (G. Cuv.). 227. — COMBATTANT ORDINAIRE. — MACHETES PUGNAX (G. Cuv. ex Linn.). TRiINGA PUGNAX, Linn. S. N., 42e édit. (1766), t. 1, p. 247. MAcueTEs PUGNAx, G. Cuvier, Règ. Anim. (4817),t. 4, p. 490. TRINGA PUGNAx, Temm. Man., 2e édit. (1820), 1. 2, p. 631. 4 _ P. Roux, Ornith. Prov., pl. 290 et 292, mâle en noce , 291, femelle # en mue d'automne. MacneTes PUGNAx, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 201. _— Degl. et Gerbe, Ornilh. Europ. (4867), t. 2, p. 211. —— Dubois PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 2, pl. 480 et 480 a. LE Comsarranr, Buff., pl enl. 300 et 306, femelle et jeune sous le nom de Chevalier varié; 305 mâle en noces, sous le nom de Paon de mer. LeCombattantest seulement de passage en automne et au mois de mars; nous ne le voyons pas avec ses parures de noces; p. dans ses migrations, il fréquente les prairies submergées et suit les petits ruisseaux. ne niche pas. f Aude. De passage en automne et en mars-avril. P. C. ne niche pas. Aridge. Id. id. id. A. R. — Gers. De passage en septembre, mars et avril. A. R. es Hérault. Arrive en automne, quelques sujets passent l'hiver ; un passage considérable a lieu en mars-avril. pa 6 — Hautes-Pyr. De passage. accidentel au printemps et en au- tomne. TR! — Tarn. De passage régulier en automne eten mars-avril. P. C — Tarn-et-Guar. De passage régulier en automne et au commen- cement du printemps. A. R — Pyr.-Orient. Arrive en automne ; peu séjournent l'hiver ; un deuxième passage a lieu en mars-avril. T. Ç — Es GENRE CII. BÉCASSE. — SCOLOPAX (Linn.). 228. — BÉCASSE ORDINAIRE. — SCOLOPAX RUSTICULA (Linn.). SCOLOPAX! RUSTICOLA, Linn. S. N., 12C édition (1766), t. 4, p. 243. — Temm. Man. 2e édit. (1820), t. 2, p. 675: RusricoLA vuLGaris, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 299. SCOLOPAX RUSTICOLA, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2. p. 215. — Degland et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 477. — Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., Are série, t, 2, pl. 184. LA BÉCASsE , Buff., PI. enl. 885. Les Bécasses arrivent chez nous aux environs de la Tous- saint et de préférence pendant la pleine lune, se jettent dans les parties humides et les taillis qui bordent les ruisseaux et les rivières ; séjournent quelques temps; dès que le froid devient intense, elles gagnent les Pyrénées et de là vont en Espagne ; repassent en mars et s'arrêtent très-peu à celte époque. Aude. De passage en octobre-novembre et mars. Ariége. De passage régulier aux environs de la Toussaint; repassent en mars. Gers. Passent en octobre-novembre et mars. Hérault. Arrive fin octobre, commencement de novembre, disparaît en décembre pour repasser en mars. Hautes-Pyr. De passage en ociobre-novembre ; séjourne une partie de l'hiver dans les Pyrénées, repasse au printemps.. Tarn. De passage régulier en octobre-novembre et mars. Tarn-et-Gar. De passage dans les environs de la Toussaint , repasse en mars. Pyr. Orient. Arrive-fin octobre et novembre, passe une partie de l'hiver, repasse en mars. GENRE CIV. BÉCASSINE. — GALLINAGO (Leach). 229, BÉCASSINE DOUBLE — GALLINAGO MAJOR. (Leach ex Gmel.). ScoLoPax MAJOR, Gmel, S. N. (1788) t. 1, p. 661. ne niche pas. ne niche pas. GALLINAGO MAJOR, Leach, Syst. Cat. M. and B. Brit. Mus, (1816), p. 34. En pe ScoLopaAx MAJOR, Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 675. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 800. —- Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 209. GaALLINAGO MAJOR, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. ?, p. 184. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 2, pl. 484. La Bécassine double est de passage en automne et en hiver; elle recherche les endroits frais et submergés, pourvus de T. R. ne niche pas. roseaux et osiers, d'où il est assez difficile de la faire lever. Aude. De passage commencement d'avril et courant de septembre. T.R. ne niche pas. Ariége. Passe régulièrement en avril, fin août et courant de septembre. T. R — Gers. De passage en avril, août et septembre. A. R — Hérault. De passage en avril et septembre. R. où Hautcs-Pyr. De passage régulier en avril, août et septembre. T. R. ai Tarn. De passage en avril, commencement de mai et août-septembre. AR ee" Tarn-et-Gar. De passage régulier au printemps et en automne. À. R. — Pyr.-Orient. De passage en automne mais principalement au printemps. A. R. — 230. — BÉCASSINE ORDINAIRE. — GALLINAGO SCOLOPACINUS (Bp. ex Linn.). ScoLoPpAX GALLINAGO, Linn. S. N., 42e édit. (1766), 1. 4, p. 244. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 676. — P. Roux, Ornilh. Prov., pl. 301. GALLINAGO SCOLOPACINUS, Breamur et Saginit, Bp., B. of Eure (1838), p. 52. ScoLOPAx GALLINAGO, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 211. GALLINAGO ScoLopaGINUS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 183. GALLINAGO vuLGaris, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 2, pl. 182. LA BEcassine, Buff., PI. enl. 883. Cette Bécassine arrive dans les environs de Toulouse vers les derniers jours d'octobre et commencement de novembre, ç, séjourne pendant tout l'hiver et nous quitte fin mars. Pen- dant son séjour, elle se tient dans le plus fourré des plantes aquatiques de nos mares et marais. ne niche pas. = HO ie Aude. De passage en automne et au printemps, Ariege. Arrive dans ce département sur la fin de lan- tomne ; repasse en mars avril. Gers. De passage en octobre-novembre, mars-avril. Hérault. De passage en automne et au printemps; quel- ques rares couples sont sédentaires. Hautes-Pyr Arrive en automne, un petit nombre passent l'hiver ; repasse fin mars. Tarn. Se montre en automne, séjourne lhiver, repart et passe au commencement du printemps Tarn-et-Gar. Arrive en octobre, séjourne l'hiver et repasse au printemps. Pyr.-Orient. Arrive en octobre et passe l'hiver; part et repasse en mars. 291. — BÉCASSINE GALLINULEH. GALLINULA (Bp. ex Linn.). C. ne niche pas. an | A. C niche accidt. P, C. ne niche pas. — GALLINAGO SCOLOPAX GALLINULA , Linn., S. N., 12° édit. (4766), t. 4, p. 244. — Temm. Man., 2e édil. (4820), t. 2, p. 678. GALLINAGO GALLINULA, Bp. B, of Eur. (1838), p. 52. SCOLOPAX GALLINULA, P. Roux, Ornifh. Prov., pl. 302. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 213. GALLINAGO GALLINULA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 185. GaALLINAGO munima, Dubois, PI col. des Ois. de la Belg., 17e série, t. 2, pl. 183. LA BÉCASSINE sourDE, Buff., PI. enl. 884. Cette bécassine, appelée Bécassine sourde, arrive en même temps que la précédente, passe une partie de l'hiver dans nos environs et nous quit’e fin février, commencement de mars. Pendant son séjour dans notre département, elle recherche les bois humides et les marais pourvus de roseaux et autres plantes aquatiques; ilest très-difñcile de la faire lever, et elle part pour ainsi dire sous les pieds des chasseurs : c'est ce qui Va fait surnommer la sourde. Aude. Arrive en automne, repart au printemps. Arige. Arrive en automne et repart en mars-avril. Gers. Se montre en automne dans tous les lieux frais, humides et fourrés de ce département pour partir dès les premiers beaux jours. C. ne niche pas. C. ne niche pas. C. — C. — EN, Us Hérault. Arrive en octobre, passe la mauvaise saison pour partir au commencement du printemps. A. C. ne niche pas, Hautes-Pyr. Ne se montre que dans la plaine, en automne et en hiver, et repart au printemps. PEN — Tarn. Répandue pendant la mauvaise saison dans toute la plaine humide de ce département. C. à Tarn-et-Gar. Arrive en octobre, séjourne une grande partie de l’hiver, repasse et part au printemps. C: es Pyr.-Orient. Arrive en octobre, séjourne l'hiver, repart et passe au printemps. TE: = GENRE CV. BÉCASSEAU. — TRINGA (Linn.). 232, — BÉCASSEAU MAUBÉÈCHE. — TRINGA CANUTUS (Linn.) TRINGA IsLANDICA ET canurus, Linn., S. N. 42° édit. (4766), t. 4, p. 250 et 251. TRINGA GINEREA, Temm. Man., 2° édit.. (1820), t. 2, p. 627. TRINGA FERRUGINEA, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 282, en noces ; 283, en hiver. TRINGA canuTus, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 219. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 190. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 2, pl. 479. MAUBÈCHE GRISE ET TACHETÉE, Buff., PI. enl. 365, individu en mue sous le nom de Maubèche tachetée ; 366, en plumage d’hiver sous le nom de Maubèche grise. Nous ne voyons cette Maubèche qu’accidentellement et en hiver à la suite des grandes pluies et ouragans en mer; c’est le long des rivières, sur les graviers que déposent les cours T.T.R, ne niche pas. d’eau que nous la voyons courir ; dès que le beau temps repa- raît, ces oiseaux regagnent les côtes maritimes de nos dépar- tements voisins. Aude. De passage presque régulier sur les côtes de ce département. T. R. ne niche pas. Hérault. De passage en mai, octobre et novembre. C. _ Tarn. Pris accidentellement dans ce département, le 17 novembre 1869, près Castres. LI — Pyr.-Orient. Arrive en automne, passe l'hiver, repart en mars et avril. C. — se ‘on GENRE CVI. PELIDNE. — PELIDNA (G. Cuv.). 233. — PELIDNE COCORLI. — PELIDNA SUBARQUATA (Brehm ex Guldenst). SCOLOPAX SUBARQUATA, Guldenst, Nov. Comm. petrop. (1774-4775), t. 49, p. 474. TRINGA SUBARQUATA, Temm. Man., 2€ édit, (1820), t. 2, p. 609. PELIDNA SUBARQUATA ET MACRORHYNCHUS, Brehm Hand., Nat. vôg. Deuts (1834), p. 657 et 658. TRINGA SUBARQUATA, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 285, f. 1, individu en robe d'été ; f. 2, tête du même individu prenant sa robe de noces. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 225. PELIDNA SUBARQUATA, Degl. et Gerbe, Ornilh. Europ. (1867), t. 2, p. 195. TRINGA SUBARQUATA, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1'e série, t. 2, pl. 173. ALOUETTE DE MER, Buff., Pl. enl. 854, individu passant au plumage d'hiver. Le Bécasseau Cocorli est de passage en automne et au prin- temps ; pendant la durée de son séjour , il hante les grands cours d'eau. Cependant ce passage n’est pas régulier, et nous y R sommes souvent plusieurs années sans en voir ; d’autres fois, ‘ on le rencontre plusieurs années de suite. J’ai remarqué que ses visites ont lieu après les grands coups de vent en mer. ne niche pas. Aude. Plus commun au passage du printemps qu’en automne. A. C. ne niche pas. Aridge. Observé très-accidentellement dans ce départe- ment. T.T.R. Tu Hérault. Rare au passage d'automne, très-abondant à celui .. du printemps. AC — Tarn. De passage tout-ä-fait accidentel en automne et au printemps T.T.R. — Tarn-et-Gar. Jene connais que deux captures en octobre 1870 près Castelsarrasin. PER — Pyr.-Orient. De passage au printemps et en automne; ne sé- journe pas. A. C. — 234. — PELIDNE CINCLE. — PELIDNA CINCLUS (Bp. ex Lian.). TRINGA ALPINA ET GNCLUS, Linn., S. N. 12e édit. (1766), t. 4, p. 249 et 254. TRiINGA variABius, Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 642. ue DO PErtDNA CINCLUS, Bp.. B. of Eur. (1838), p. 50. TRiNGA GINCLUS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 287 et 288. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 228. PeLipNa ciNCLUS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 497. TRiNGA vamABiLis, Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 2, pl. 174. Ce Cincle est de passage régulier en août, septembre et octobre, le long de nos grands cours d’eau ; il recherche les grands graviers que déposent les crues des fleuves et rivières; P. G. ne niche pas le retour a lieu en avril et mai. Il se montre toujours en petites bandes de cinq à vingt individus. | Aude. De passage régulier en automne; une grande partie passe l'hiver ; le retour ou second pas- sage a lieu en mars-avril. T. C. ne niche pas. Ariége. De passage annuel en automne et au printemps. P. C. an Gers. De passage régulier le long des ruisseaux et ri- vières de ce département en automne et au printemps. ee x. Hérault. Arrive en automne, une grande partie passe l'hiver ; le départ et le deuxième passage a lieu en mars avril. LG: _ Hautes-Pyr. De passage irregulier mais toujours en automne et au printemps. BC — Tarn. De passage régulier en automne et en mars-avril. A. C. — Tarn-el-Gar. De passage tous les ans en automne et au prin- temps. C — Pyr.-Orient. De passage en automne et au printemps. C — 235. — À. — PELIDNE BRUNETTE. — PELIDNA TORQUATA (Degl. et Gerbe ex Briss.). » CINCLUS MINOR ET TORQUATUS, Briss., Ornith. (1760), t. 5, p. 245 et 216. TRINGA SCHINZIT, Temm. Man, 4° partie (4840), p. 400. TRINGA CINCLUS MINOR, Schleg. Revue (4844), p. 89, TRiNGA TorquaTus, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 230. PELIDNA TorqQuaTA, Degl. et Gerbe, Ornilh. Europ. (1867), t. 2, p. 499. TRiNGA scmiNzr, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 2, pl. 475. LE Cincie, Buff., PI. enl, 852. « — 2 s a [dæ) Ce Bécasseau passe en août, septembre, avril et mai; dans son passage, il suit tous nos cours d'eau par petites bandes Rp. ne niche pas. de six à huit individus; dans certaines années il est plus abondant que d’autres. Aude. De passage régulier en automne etau printemps, quelques-uns restent l'hiver. T. (ne niche pas. Arige. Très-peu répandu à son double passage d'automne et du printemps. DR ae Gers. Tous les ans on prend cette espèce en automne et au printemps le long des cours d’eau. R. — Héraulr. Très-répandu pendant la mauvaise saison. J'en Ets Hautes-Pyr. De passage accidentel et de loin en loin en au- tomne et au printemps. F5 eus. Tarn. De passage régulier sur le bord des rivières en octobre, novembre et mars. R. _ Tarn-et-Gar. De passage annuel le long des rivières en au- tomne et au printemps. PE ME Pyr.-Orient. Passe au printemps et en automne. TC LS 236. — PELIDNE TEMMIA. — PELIDNA TEMMINCKII (Boie ex Leisl.). TaunGa Temmnornr, Leisl., Nachtr, zu Bechst, Nat. Deuts(1811-1845), 1. 4, p. 65. — — Temm. Man., 2€ édit. (1820), t. 2, p. 622. Peuinna Temmincxu, Boie, Isis (4826), p. 979. Trinça Temminoxi, P. Roux. Ornith. Prov., pl. 288, — — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 237. Peuiona Tewwncxn, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 206. TriNGA Temmincxr, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série., t. 2, pl: 176. — Ce petit Bécasseau est de passage accidentel en automne et au printemps ; il suit, comme ses congénères, les bords des grandes rivières et cours d’eau de notre département. T.T.R. ne niche pas. T. R. ne niche pas Aude. De passage en automne et au printemps. R. — Hérault. De passage régulier en automne et au printemps. Tarn-el-Gar. Je J'ai ‘reçu des environs de Moissac en octobre T.T.R. — 1865. Pyr.-Orient. De passage régulier en automne et au printemps. A. R. — STQUSE FAMILLE XXXIV. HIMANTOPODIENS — ÆIMANTOPODINÆ (Bp.). GENRE CVIL. ECHASSE HIMANTOPUS (Briss.) 237. — ECHASSE BLANCHE. — HIMANTOPUS CANDIDUS (Bonnat ex Linn.). CHARADRIUS HIMANTOPUS, Linn. S. N., 12e édit. (1766), t. 4, p. 2b5. Himanropus canpipus, Bonnaterre, Tabl.. Encyclop. orn. (1791), p. 24. HimaNTOPUS MELANOPTERUS, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 528. Himanropus ALBICOLLIS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 339. HimanTopus MELANOPTERUS, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 252. Hrmanropus canDipus, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 246. Himanropus MELANOPTERUS, Dubois, PI, col. des Oùis. de la Belg., 1re sér, t. 2, pl. 464. L'Écuasse, Buff., PI. enl. 78, adulte. L'Échasse est de passage non régulier dans notre dépar- tement en septemhre, octobre, mars, avril et quelquefois au commencement de mai, toujours par bandes plus ou moins nombreuses, cependant ne dépassant guère vingt-cinq sujets. p Je connais un chasseur qui de deux coups de fusil, en abattit sept sur un vol qui passait aux bords de la Garonne, le si 419 avril 4865, à Portet, 10 kilomètres sud de Toulouse. ne niche pas. Aude, Arrive en avril ; une partie passe l'été et repart en automne, P. C. niche régult. Gers. De passage accidentel et de loin en loin au prin- l temps. T. R. ne niche pas. Hérault. Arrive en avril, passe l'été et repart en automne. P. C. . niche régult. Hautes-Pyr. De passage tout-à-fait accidentel au printemps. T.T.R. ne niche pas. Tarn. Observé de loin en loin et au printemps, LT _ Tarn-et-Gar. De passage presque régulier au printemps, rare- ment en automne. T. R. T Pyr.-Orient. Sédentaire sur quelques points de ce département | pendant toute la belle saison. A. C. niche régult. Se Rep ECTS QUATRIÈME DIVISION. ECHASSIERS MACRODACTYLES. — GRALLÆ MACRODACTYLI (Ilig.). FAMILLE XXXV. RALLIDÉS. — RALLIDÆ (Leach.,). a —— GENRE CVIIT. RALE. RALLUS (Linn.). 238, — RALE d'EAU. — RALLUS AQUATICUS (Linn.). RaLzus AquaTICUS, Linn., S. N., 12e édit. (1766), t.. 1, p. 262. — Temm Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 683. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 329. — Degland , Ornith. Europ. (1849), t. ë L 264. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 254. Dubois, P1. col. des Ois. de la Belg., 1re Ut 3, pl. 208, LE D D'EAU, Buff., PI. enl. 749. Le Râle d'Eau est de passage en automne; un grand nom- bre hivernent dans les lieux aquatiques de notre déperte- p çC. ment, d'où le chasseur a de grandes difficultés pour le cap- turer ; quelques très-rares sujets restent l'été. niche accidt, Aude. Sédentaire et de passage en automne et au prin- temps. A. C niche régult. Aridge. De passage en automne et au printemps. P. C. ne niche pas. Gers. De passage en automne; une partie hiverne ; le départ et deuxième vs ont lieu en mars-avril. A. C. EL Hérault. Sédentaire plutôt que de passage dans les lieux marécageux et bien pourvus de plantes aquatiques T. C. niche régult. Hautes-Pyr. De passage en automne; une partie reste l'hiver; le départ et le deuxième passage ont lieu en mars-avril. P. C. ne nicne pas. Tarn. Arrivent en octobre ; beaucoup passent l'hiver ; le retour à lieu au printemps. Tamnset-Gar. Niche quelques fois ; le passage a lieu en automne et au printemps. Pur. Orient. Sédentair» et très-répandu dans tous les endroits bien fournis en plantes aquatiques. niche accidt. So C. niche régult. GENRE CIX. CREX. — CREX (Bechst). 239. — CREX DES PRES. — CREX PRATENSIS. (Bechst). CREx PRATENSIS, Bechst, Nat. Deuls (4809), 1. 4, p. 470. GALMNULA CREX, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 68€. RaLLus GREx, P. Roux, Orniüh. Prov., pl. 32%, f. 4, et f. 2. — Degland, Ornilh. Europ. (4849), t. 2, p. 266. Crex PRATENSIS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867),.1. 2, p. 258. — Dubois, PL col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 240. LE RALE DE GENÊT, Buff, PI. Enl. 750. Le Rîle de genèêt arrive dans nos environs vers les pre- miers jours d'avril; une partie continue sa roule et quelques couples se répandent dans nos grandes prairies et champs de blé; repart courant septembre et commencement octobre. Vers cette dernière époque il y a un passage assez considé- rable. Recherche pendant sa migration les lieux les plus pourvus en herbes et broussailles, d'où il faut de bons chiens pour le faire lever. T. C. niche régult. Aude. Arrive en mars-avril, un petit nombre séjourne Vété ; un deuxième passage a lieu en sep- tembre-octobre. T. CG. niche régul!, Ariége, De passage en août-septembre, mars et avril ; quelques très-rares couples restent l'été. A. Ü. niche raremt. Gers. De passage au printemps ; quelques sujets restent | l'été’; un second passage a lieu en septembre. A. C. — Hérault. Rare ou commun, selon les années, au passage à d'automne et à celui du printemps. C. ne niche pas. … Hautes-Pyr. De passage en septembre, mars et avril, A. C. — | Tarn. De passage en automne et au printemps; quel- ques sujets restent l'été. A. C. niche raremt, : Tarnet-Gar. Sédentaire et de passage en septembre , mars et | avril; très-peu passent l'été. A. C. — } Pyr. Orient, Arrive fin mars, commencement avril, pour | repartir fin septembre et octobre. T. C. niche régult... D. Done re 4 = GENRE COX. | PORZANE. — PORZANA (Vieill.). … 240. — PORZANE MAROUETTE, — PORZANA MARUETTA (G. R. Grey ex Briss.). 4 RALLUS AQUATICUS MINOR ET MARUETTA, Briss, Ornilh. (1760), t. 5, p. 455. « GALLINULA PORZANA, Laih., ind. (1790), t. 2, p. 772. = PorzanA MARUETTA, Gray, List. Gem. of B. (1841), p. 91. … RazLUS PoRzANA , P. Roux, Ornith. Prov., pl. 330. { — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 268. À Porzana MARUETTA. Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 268. …PORZANA MACULATA, Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg. Are série, t. 3, pl. 241. LA MAROUETTE, Buff PI. enl., 751, vieux mâle. 1 La Marouette arrive fin août, commencement septembre ; À une partie hiverne dans nos grandes mares pourvues de plan- p. €. ne niche pas tes aquatiques ; repart en avril et commencement mai. dude. Sédentaire mais plutôt de passage en mars, avril 2 et septembre. C. niche régult, tridge. De passage en automne el au printemps; quel- | ques sujets passent l'hiver. Cr ne niche pas. xers. De passage en automne, en mars et avril; peu hivernent. C. — lérault. De passage en automne et au printemps; une É grande partie passe l'hiver le long des marais 4 de ce département. Très-peu restent l'été. P. C. niche raremt. ques - -Pyr. De passage en octobre, novembre, mars et avril; ; très-peu hivernent. P. G ne niche pas. rn.. Arrive en octobre; quelques sujets passent l’hi- # ver; le retour a lieu en mars et avril . P. €. Le LR” De passage en octobre, mars et avril; on en ren- Re. contre l'hiver. Très-peu restent l'été. P jr.- Orient . Sédentaire toute l’année plutôt que de passage. P.C. niche régult, £ 241. —PORZANE POUSSIN. — PORZANA MINUTA. 2 (Bp. ex Pall.). VUTER su À RALLUS MINUTUS, Pall., Voy. (1176), édit, in-40, t. 3, append. p. 700. XALLINULA PUSILLA, Yérndf, Mun., 2e édit, (1820), t. 2, p. 690. ALLUS PEYRONSIS, P. Roux, Ornith. Prov., pi. 331, . C&. niche raremt. on MS PoRzANA MINUTA, Bp., Ucc. Eur. (1842), p. 65. RazLus PpusiLLus, Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 2, p. 270. Porzana MinurTa, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t, 2 Ponzana PUSILLA, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg. Are série, t. 3, pl. 242. Le Râle poussin est de passage en automne; il se répand dès son arrivée dans les endroits humides et bien pourvus de plantes aquatiques où il puisse se cacher ficilement et d'où il est très-difficile de le faire lever si l’on n’a de bons:chiens,; aussi le croit-cn plus rare qu'il ne l’est dans nos contrées. Aude. Sédentaire et de passage en octobre, mars et avril. Aridge. De passage accidentel et toujours en automne et au printemps. Gers. De passage très-accidentel et pendant la mauvaise saison. Hérauli. De passage régulier en automne et au printemps, peu restent l'été. Hautes-Pyr. Observé très-rarement et toujours pendant les passages d'automne et du printemps. Tarn. De passage en automne et au printemps. Tarn-et-Gar, De passage régulier en mars, avril, octobre et novembre. Trés-peu restent l'été. Pyr.-Orient .Sédentaire et de passage dans ce département. 242, — PORZANE DE BAILLON. BAILLONII (Vieill.). Razzus Baizzonnr, Vieill., N. Dict. (1819), t. 28, p. 548. — Temm. Man. 2e édit. (1820), 1. 2, p. 692. _ 4 — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 332, f. 4, adulte; £. 2, tête du jeune — Degland, Orith. Europ. (4849), t. 2, p. 272. Fr. Porzana BaiLLonn, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), 1, 2, p. 258. —— Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t, 3, pl. 243. Le Râle Baïllon est de passage en automne ; dans ses visites à notre département, il recherche les grandes mares d’eau dormante et les grands viviers; il aime à se promener sur les feuilles de nénuphar; j'ai vu, fin septembre 1868, cinq Râles-Baillon s'amuser sur un grand amas de feuilles de la plante cilée plus haut; il m'est impossible de décrire la manière agile dont ils parcouraient en tous sens cette espèce , P. 259. niche P. C très-rarement,. C. niche régult. R. ne niche pas. R. — T. C. uiche raremt. … T. R. ne niche pas. Î Fe C. niche P. très-rarement. C. niche régult. M — PORZANA P, -G: ou ne sais pas G “| qui selon ‘t-niché lék ait nic é. années. 2 9 te de radean que forment les nénuphars. Je suis resté caché P. C. près d’une heure; ils n'ont cessé de se poursuivre et s'amuser ou que lorsque je me suis montré; ils ont plongé et sgnt allés C ne sais pas “se mettre en dessous des feuilles, d’où ils sortaient la tête selon qu'il all hors de l’eau en soulevant les dites feuilles. Je me suis caché les niché. de nouveau, et peu de temps après ils ont recommencé leurs années. amusements. Aude. Sédentaire et de passage en automne; peu au printemps. | C. niche régul!. Aridge. De passage en automne, dans les parties basses et pourvues d’eau de ce département... R. ne niche pas. Gers. De passage.en automne, peu au printemps. Lo: — Hérault. Sédentaire sur quelques points pourvus de marais et de plantes aquatiques; il y a un passage en automne ; A. C. niche régult, Hautes-Pyr. Très-peu observé dans ce département à son passage d'automne. T.T.R. ne niche pas. Tarn. De passage en automne, bien peu au printemps. P. C. — Tarn-et-Gar. De passage et sédentaire sur quelques points, niche presque notamment aux environs de Grisolles. C. régutièrement. Pyr.-Orient. Sédentaire et de passage dans ce département. A. C. niche régult. GENRE CXL. GALLINULE. — GALLINULA (Lath.). 1243. — POULE-D'EAU ORDINAIRE. — GALLINULA CHLOROPHUS (Briss. ex Linn.). Fuuica cazororaus, Linn., S. N., 12e édit. (1766) ,t. 1, p. 258. GALLINULA CHLOROPHUS, Briss, Ornith. (1760), 1. 6, p. 3. — Temm. Man., 2e édit. (14820), t. 2, p. 693. — P. Roux, Ornih. Prov.. pl. 334. sa Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 275. L — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), 1. 2, p. 262. “GALLINULA communs , Dubois, Pl. col, des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 209. MA PouLe D'Eau, Buff., PI. enl., 877. jé La Poule-d'Eau ordinaire est de passage en septembre, tobre ; quelques fois, si l'hiver n'est pas trop rigoureux, Ce ne niche pas. -Meséjourre et repart en avril ou mai; dans tous les cas, le PE, 77 relour se fait, lorsqu'elle n'hiverne pas, dans les premiers jours du printemps. Pendant ses passages ou son séjour, elle ç. ne niche pas. recherche les endroits aquatiques el abondamment pourvus de plantes marécageuses. À Aude. De passage au printemps et en automne; peu sont sédentaires. C. niche irrégult. Ariége. De passage en autcmne et au printemps dans les plaines pourvues de marais et plantes aqua- tiques. | | P. C. ne niche pas. Gers. De passage régulier en octobre, novembre, mars et avril. de © — Hérault. De passage et sédentaire sur quelques points ma- : récageux du département. A. C. niche régult. Hautes-Pyr. De passage dans les parties marécageuses en au- tomne et au printemps. P. C. ne niche pas. Tarn. De passage régulièrement en automne et au prin- temps. C. Ra Tarn-et-Gar. De passage et sélentaire dans les environs de Grisolles et Verdun. A. C. niche régult. Pyr.-Orient. Sédentaire et de passage dans les parties maré- cageuses de ce département. T. C. niche réguit, GENRE CXIT. FOULQUE. — FULICA (Linn.). | 244. — FOULQUE NOIRE (1). — FULICA ATRA (Linn.). Fuuica ATRA ET ATERRINA, Linn. S. N., 1e édit. (1766), t. 4, p. 257. Fuica ATRA, Temm. Man. , 2e édit. (1820), t. 2, p. 206. — P. Roux, Ornilh. Prov., pl. 336. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 280. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 268. — Dubois, Pl. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl, 248. LA FouiquE ou MacrouLe, Buff., PI. en]. 497. La Foulque noire ou Macroule arrive ‘dans les environs de Toulouse vers le milieu d'octobre ; une grande partie hiverne dans les endroits marécageux et pourvus abondamment de C, ne niche pas. plantes aquatiques; le retour et départ ont lieu dans la deuxième moitié du mois de mars. (1) Appelée vulgairement Hacreuse dans tout le. midi de la France. ls = _ Aude. Sédentaire et de passage dans toutes les parties : marécageuses du département. T. C. niche régult. Ariége. De passage en automne et au printemps. T. R. ne niche pas. Gers. Id. id. id. TOR _ Hérault. Sédentaire et de passage dans tous les lieux marécageux et bien pourvus de plantes aqua- tiques. T.T. CG, niche régult. Hautes-Pyr. De passage assez restreint en automne; peu au printemps. T.T.R, ne niche pas. Tarn. De passage an automne et au printemps. Hi. — Tarn-et-Gar. De passage régulier en automne et peu au prin- | temps. RATE — Pyr.-Orient. Sédentaire et de passage dans les lieux bien pourvus de plantes aquatiques. T.T.C. niche régult. | CINQUIEME DIVISION. ÉCHASSIERS .PALMIPÉDES. — GALLATORES PALMIPEDES. FAMILLE XXXVI. RÉCURVIROSTRIDÉS. — RECURVIROSTRIDÆ iBp. . GENRE CXIIT. RECURVIROSTRE. — RECURVIROSTRA (Linn.). 245. — RÉCURVIROSTRE AVOCETTE. RECURVIROSTRA AVOCETTA (Linn.). REGURVIROSTRA AVOCETTA, Linn. S. N. 12e édit. (4766), 1. 4, p. 256. — Temm. Man, 2e édit. (1820), t. 2, p. 590. - P. Roux, Ornith. Prov., pl. 338. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t, 2, p. 256. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 243. — Dubois, Pl. col. des Ois. de la Belg., 17e série, t. 3, pl. 245, —…. L'AvVOcETTE, Buff., PI. enl. 758, adulte; 759, jeune. L’Avocette est de passage accidentel dans notre départe- ment, ce n'est que de loin en loin qu’on l’a observée et toujours en automne et en hiver; je ne connais qu'une cap- T.T.R. ne niche pas. ture, le 13 juin 4858, dans les grands ramiers des environs de Blagnac près de Toulouse. D Aude. De passage en automne et au printemps ; quelques rares couples restent l'été sur le bord des marais salés.” P. C. niche raremt. Aridge. De passage accidentel et de loin en loin dans ce département. T.T. R.. ne niche pas. Gers. Capturée très-rarement dans ce département et à de longs intervalles. T.T. R. _. Hérault. Sédentaire sur plusieurs points, principalement dans les lieux où se trouvent les étangs salés tels que ceux de Vendres. A. GC. niche réguit. Tarn. De passage accidentel en automne et au printemps T.T.R. ne niche pas. Tarn-et-Gar. De passage presque régulier mais en très-petit . nombre, en automne et au printemps. TR — Pur.-Orient. De passage en mars-avril et en octobre-novembre; très-peu restent l'été. C. niche raremt. FAMILLE XXXVIL. PHÉNICOPTÉRIDÉS. — PHOENICOPTÉRIDÆ (Bp.). GENRE CXIV. PHÉNICOPTÈRE. — PHOENICOPTERUS (Linn.). 26. - PHÉNICOPTÈRE FLAMANT. PHOENICOPTERUS ROSEUS (Pall. ex Linn.). PHOENICOPTERUE RUBER, Linn,, S. N., 12° édit. (1766), t. 4, p. 230. PaognicoprERuS ROSEUS, Pall, Zoogr. (1811-1831), t. 2, p. 207. PHogNicoprerus RUBER, Temm. Man., 2° édit. (4820), t. 2, p. 587. PHOENICOPTERUS ANTIQUORUM, Temm. Man,. 4e part. (1840), p. 386. PnognNicopTERUS RUBER, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 339, et 340. PnognicopreRus ROSEUS, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 259. — rOSEUS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 334. — ROSEUS, Dubois, PL. col. des Ois. de l'Eur., 2e série, t..2, pl. 153. LE FLamsnT, Buff., PL. enl. 63. Le Flamant rose a été pris accidentellement et une seule fois dans les environs de Pinsaguel, 12 kilomètres de Tou- louse, et dans le mois d'avril 4849; depuis je ne connais pas de nouvelles captures, mais c'est un oiseau qui devient de plus en plus rare. Il y a 25 ans, il était très-commun à Perpignan et dans le département de l'Hérault; maintenant on ne le trouve presque plus dans ces contrées privilégiées par leurs belles espèces ornithologiques. T.T.R. ne niche pas. bg. Aude. Capturé plusieurs fois dans les parties de ce département qui avoisinent la mer. A. R. ne niche pas. Hérault. Sédentaire. Très-commun il y a 20 ans; rare niche maintenanl. R. très-rarement. Tarn. Capturé deux sujets adultes en octobre 1851 près Castres. T.T R. ne niche pas. Pyr.-Orient. Sédentaire sur plusieurs points de ce départe ment; de passage dans d'autres. é niche régult. SIXIÈME ORDRE. PALMIPÈDES. — NATATORES (llg.) PREMIÈRE DIVISION. PALMIPÈDES. — TOTIPALMES. — PALMIPÉDES.— TOTIPALMI CE NOUv FAMILLE XXX VII. PÉLICANIDÉS. — PELECANIDÆ (Vig.). GENRE CXV. PÉLICAN. — PELECANUS (Linn.). 247. — PÉLICAN BLANC. — PELECANUS ONOCROTALUS (Linn.). PELECANUS ONocROTALUS, Linn. S. N. 12e édit. (1766), t. 4, p. 945. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 891. — P. Roux, Ornilh. Prov., pl. 342, jeune. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 386. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1869), t. 2, p. 342. PELECANUS ROSEUS, Dubois, PI. col. des Ois. de l’Eur., 2e série, t. 2, pl. 457 et 457 a, LE PéÉucan, Buff., PI. enl., 87. M Le Pélican blanc est de passage accidentel dans notre dépar- tement, et ce n’est que de loin en loin que j'ai pu constater “quelques captures; en 1669, le 47 avril, un vol de huit à dix individus fut constaté dans la vallée du Girou près Gari- “dech, 15 kilomètres au nord de Toulouse. Deux furent abat- tus. On m'a signalé une nouvelle capture, mais je n’ai pu “érifier le fait; toutefois, la personne qui m'a communiqué cette prise est un amateur dignede foi. T.T.R. ne niche pas. ENT jus Aude. Une capture a été opérée en avril 4864 près Limoux. T.T.R. ne niche pas, Hérault. Deux sujets ont été capturés le même jour, en mars 4849, près de Pézénas. TL. AR — Pyr.-Orient. Observé une fois, à ma connaissance, le 27 mars 1870 , près Saint-Laurent. PJ. — GENRE CXVI. CORMORAN. — PHALACROCORAX (Briss.). 248.— CORMORAN ORDINAIRE. — PHALACROCORAX CARBO (Leach ex Linn.). PELECANUS CARBO, Linn. S. N., 12 édit. (4766), t. 141, p. 216. PHALACROCORAX CARBO, Leach, Syst. Cal. M. and B. Bril. Mus. (1816), p. 34. CaRBO cORMORANUS, Temm. Man. 2e édit. (4820), t. 2, p. 894. Hyprocorax carBo, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 341, adulte et jeune. PHaLacrocorax carB0, Degland, Ornilh. Eur. (1849), t. 2, p. 375. _ Degl. et Gerbe, Ornifh. Europ. (1867), t. 2, p. 352. Cormoranus communis, Dubois. PL. col, des Ois. de la Belg., Are série, t. 3, pl. 228. LE Cormoran, Buff., PI. en]. 927, adulte en été. De passage tout-à-fait accidentel ; je ne connais qu’une : capture très-authentique faite le 12 mai 4869, à la suite de T.T.R. ne niche pas. grandes pluies et tempêtes : cet oiseau fut Lué près de Grenade, à 25 kilomètres de Toulouse. Aude. Habite en hiver les bords de la mer de ce dépar- partement. P. C. mneniche pas. Hérault. On le prend sur le bord de la mer de ce dépar- C tement et en hiver. C. _ Tarn. A été capturé accidentellement une seule fois, à ma connaissance aux environs de Castres. TT. R. al Tarn et-Gar. Capturé le 12 mars 4871, par M. Filhol de Cas- telsarrasin. LL, 2 — Pyr:-Orient. En automne, hiver et au printemps, on prend celte espèce sur les côtes maritimes de ce département. Pi — M hp DEUXIÈME DIVISION. PALMIPÈDES LONGIPENNES. — PALMIPEDES LONGIPENNES (Dumér., 1806). FAMILLE XXXIX. LARIDÉS. — ZARIDÆ (Leach). _ rare GENRE CXVII. LABBE. — STERCORARIUS (Briss.). 249. — LABBE POMARIN. — STERCORARIUS POMARINUS (Vieill. ex Temm.). LESTRIS PARASITIQUS ET POMARINUS, Ternm. Man., re édit. (1815), p. 152, jeune. STERCORARIUS POMARINUS, Vieill., NN. Dict. (4819), 1. 32, p. 154, et Faune franc. | | (1828), p. 291. LESTRIS POMARINUS, Temm. Afan., 2e édit. (1820), t. 2, p. 793. STERCOARIUS POMARINUS, Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 2, p. 294. — Degï'. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 394. Lesrris ARCTICA Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., fre série, t.. 3, pl. 237 _ Je possède dans ma collection un “op d'âge moyen qui me fut donné en chair par un chasseur de Toulouse, le 40 mars 1854. 1 … M: Jules Berdoulat a dans sa collection un Stercoraire T.T-R. ne niche IE pomarin non adulte qu'il prit lui-mème avee la main dans un fossé près de Muret, à lasuite d’un grand orage précédé d'ouragan. Aude. Très-peu répandu en hiver et au commencement du printemps. T.T.R. ne niche pas, Gers. Je ne connais qu’une capture, le 4er mars 1870, | près de Gimont. TT R: — Hérault. Très-peu observé loujours en hiver et les premiers jours du printemps. R. — Tarn-et-Gar. Capturé trois fois à ma connaissance dans ce L: | département. TT Re — Pyr.-Orient. Séjourne une bonne parlie de l'année sur les cp étangs et les côtes maritimes de ce départe- ment. A. R. niche accidt. nt M GENRE CXVIIL. GOÉLAND. — LARUS (Linn.). A. — GOÉLANDS. — EULARI. 250 — GOÉLAND ARGENTÉ. — LARUS ARGENTATUS. (Brünn.). Lanus ARGENTATUS, Brünn. Ornith. Bor. (1764), p. 44. Larnus GLaucus, Temm. Lib. Cit. 4e édit. (4845), p. 493. LaRus ARGENTATUS, Temm. Man. 2e édit. (1820), t. 2, p. 764. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 306. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 417. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 3, pl. 241. LE GOÉLAND CENDRÉ, Buff., PI. enl. 253. C'est tout-à-fait accidentellement et toujours à la suite des grandes tempêtes en mer qu'il nous est permis de voir ce | magnifique Goéland ; pour ma part, je ne l'ai rencontré que T.T.R. ne niche pas, deux fois depuis vingt ans; on m'a signalé d’autres captu- res, mais en très-petit nombre. Aude. Sédentaire sur les bords de la mer de ce dépar- tement. C. niche régul!, Hérault. Sédentaire le long des côtes et des étangs salés de ce département. A. C. — Tarn-et-Gar. Capturé accidentellement à la suite des ouragans | en mer et sur les bords de la Garonne. T.T.R. ne niche pas, Pyr..Orien. Sédentaire dans les parties du département qui bordent la mer. A. C. niche régult B. — MOUETTES. — LARI (Briss.). 254. — GOÉLAND CENDRÉ. — LARUS CANUS (Linn.). Larus canus, Linn., S. N. 42e édit. (1766), t. 1, p. 224. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 774. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t, 2, p. 343. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 424. Larus cINEREUS, Dubois, PI, col. des Ois. de la Belg. 1'e série, t. 3, pl. 246. Mougrre cexprée, Buff., PI. enl., 977; individu en plumage d'hiver. D. — 43 — Cette Mouette se montre en autemne, en février et mars, toujours à la suite du gros temps en mer; nous la voyons mêlée à l’espèce suivante, remonter la Garonne, mais elle est T. R. ne niche pas. beaucoup plus rare. Aude. Arrive en octobre, reste une partie de l'hiver le long des côtes maritimes. P. C. ne niche pas. Gers. Ne se montre qu’à la suite des grostemps en mer. T, R. = Hérault. Se montre en automne, s'arrête l’hiver et devient rare au printemps. T::C: — Tarn Capturé quelquefois sur les bords du Tarn. TR: au Tarn-et-Gar. Observé et capturé quelquefois après les pluies prolongées et le mauvais temps... T.R — Pyr.-Orient.D'e passage au printemps, et assez répandu à la suite du gros temps en mer. A. C. — 252 — GOÉLAND TRIDACTYLE. — LARUS TRIDACTYLUS (Linn.). Larus TripacryLus, Linn., S. N., 12€ édit. (1766), t. 1, p. 224. — Temm. Man., 2e édit. (1820),t. 2, p. 774. — Degland, Ornith. Europ. (1849), 1.2, p. 346. me Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 428. — Dubois PI. col. des Ois. de la Belg., 1e série, t. 3, pl. 245 LA MouETTE CENDRÉE, Buff., PI. enl. 253, adulte en hiver sous le nom de Mouette cendrée ; 387, jeune sous le nom de Mouette cendrée tachetée Cette Mouette est la plus commune de toutes celles qui nous visitent; nous en avons tous les ans pendant l’hiver, et au commencement du printemps. L'année 1873 il y a eu un passage considérable pendant le mois de janvier, et il ne se passait pas de jours sans que notre marché en fut abondamment pourvu. J'ai pu constater tous les âges. C'est toujours à la suite- du gros temps en mer que nous la voyons arriver ; dans ses visites elle suit la Garonne et ses affluents. IL n’est pas rare de voir ces oiseaux se balancer en planant au-dessus des eaux du bassin de la Daurade, presque dans l’in- térieur de Toulouse, et on dirait qu'ils ne se préoccupent pas de la présence des curieux que leur arrivée attire toujours sur “ce point. Sitôt que le temps se remet au beau les Mouettes me. tardent pas à disparaître en redescendant le fleuve et reprendre les côtes de l'Océan pour regagner les mers polaires où elles se reproduisent. T. GC ne niche pas. : NES — Aude. De passage en automne, hiver et printemps. Ariége. Se montre accidentellement dans la plains et le long des cours d’eau. Gers. Se montre tous les ans en plusou moins grand nombre, selon que le temps est calme ou agité en mer. Hérault. Passe l'automne et l’hiver. Hautes-Pyr. Passe dans la plaine et en petit nombre pendant l'hiver. Tarn. De passage régulier à la suite des gros temps en mer. Tarn-et-Gar. Passe tous les ans à différentes époques, selon le temps est beau ou dérangé. Pyr.-Orien. Répandu toute la mauvaise saison ie long des côtes maritimes. 253. — GOÉLAND RIEUR. — LARUS RIDIBUNDUS (Linn.). Larus RIDIBUNDUS, Linn., S. N., 12e édit. (4766), t. 4, p. 224 et 225. > .»-M4 > 2". Le S Temm., Man. , 2e édit., (4820), t. 2, p. 780. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 325. — Degl. et Gerbe. Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 435. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 247. PerTiT GoÉLaAND», Buff., Pi. enl. 969, adulte en hiver. Cette Mouette se montre en automne et en hiver comme ses congénères. C'est toujours à la suite des tempètes en mer; mais elle est moins abondante que la précédente; je ne J'ai vue qu'en robe d'hiver. La dernière que je me suis procurée a été prise près Toulouse ( Portet, 410 kilom.) ; elle planait avec 4 ou 5 autres sur les grands graviers de la Garonne près cette localité, et pêchait Ges poissons dans les flaques d’eau qu'avait laissées le fleuve en se retirant dans son lit, à la suite d’une crue arrivée le 22 janvier 1873. Aude, Sédentaire et assez répandue sur les côtes mari- times. Arige. De passage accidentel et à la suite des gros temps en mer, Hérault. Sédentaire et très-répandue sur les côtes mari- times. T.SR; A. C. HE À T. C. ne niche pas. ne niche pas. niche régult. ne niche pas. #4 niche régult. = 48 — Hautes-Pyr. Observée très-rarement le long des étangs et ri- vières. TT.R. ne niche pas. Tarn. Observée de loin en loin et toujours à la suite des pluies d'automne et du gros temps en mer. T. R. — Tarn-et-Gar. On voit cette espèce remonter le Tarn et la Ga- ronue à la suite des pluies prolongées et du gros temps en mer. T. R. — Pyr.-Orient. Sédentaire le long des côtes maritimes de ce dé partement. T. C1. niche résult. 254. — GOÉLAND MÉLANOCÉPHALE. — LARUS MELANOCEPHALUS (Natterer). Larus meLanocEPHaLus, Natterer, in Temm., Man., 2e édit., (4820) , t. 2, p. 777, et 4e part. (4840), p. 480. GAVIA MELANOCEPHALA, Ch. Bp., B. of Eur. (1838), p. 62. Larus MELANOC£PHALUS, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p.324. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 437. Æ Dubois, PI. col. des Ois. de l'Eur:, 2° série, t. 2, pl. 171. Cest lout-à-fait accidentellement que cette Mouette nous Nisite. Je ne connais qu’une capture, opérée le 48 février 1867, et à la suite de grandes tempêtes survenues dans la Méditérannée. Le chasseur qui me l’apporta me dit qu'il y …, en ayait trois ou quatre ensemble qui planaient au-dessus 1-T-R. ne niche pas. de la Garonne, près Pinsaguel, 12 kilomètres sud de Tou- louse ; mais j'ignore si les autres étaient de la mème espèce ; c’est cependant probable. Aude. Sédentaire le long des côtes maritimes et étangs salés. R. niche régult. Hérault. Id. id. id. R. == Tarn. Je possède un sujet de cette espèce qui m'a été envoyé en chair, des environs de Castres. T.T R. ne niche pas. Pyr.-Orient. Sédentaire et assez répandu le long des côtes ma- ritimes de ce département. C. niche régult. _ GENRE CXIX. STERNE. — STERNA (Linn.). … 255. — STERNE PIERRE-GARIN. — STERNA FA HIRUNDO (Linn.). … STERNA HIRUNDO, Linn. S. N.. 42e édit. (1766), t. 1, p. 227. Du — Temm. Man., 2° édit. (1820), t. 2, p. 740. RE | Pr SrenNa Hinunno Vieill. Dict. (1819), t. 32, p. 472, et Faun. franc. (1828), p. 404. — Degland, Ornilh. Europ. (1849),t. 2, p. 342. _ Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 456. STERNA VULGARIS, Dubois, PI, col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 3, pl. 255. L'HIRONDELLE DE MER PIERRE-GaniN, Buff., Pl. enl. 987. C'est à la suite des grandes pluies et du gros temps en mer que nous voyons quelques rares sujets de cette espèce, soit à la fin de l'été, au commencement de l'automne ou au prin- T. R. neniche pas. temps, au mois de mai; elle ne reste guère, et dès que le beau temps arrive elle disparaît Aude. Passe la belle saison dans les parties marécageu- ; ses de ce département. C. niche régult. Ariége. De passage accidentel et à la suite du gros temps en mer. T. R. ne niche pas. Hérault. Passe toute la belle saison , se reproduit le long des côtes et sur les bords graveleux des étangs salés. T. C. niche régult. Tarn. De passage accidentel de loin en loin, et comme égarée. T.T.R. ne niche pas. Tarn-t-Gar. On ne voit cette espèce qu’à la suile des tempêtes en mer. T.T.R. — Pyr.-Orient. Passe toute la belle saison le long des côtes mari- times et étangs salés. T. C. niche régult. 256. — STERNE NAINE. — STERNA MINUTA (Linn.). STERNA MINUTA, Linn., S. N. 12e édit. (1766), t. 4, p. 228. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 752. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 348. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 461. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1"e série, t. 3, pl. 256. Perire HirONDELLE DE MER, Buff., PI. enl. 996. On a capturé, à la suite de grandes pluis, deux petites Hi- rondelles de mer sur la Garonne, près Grenade , le 49 mai | 1869. T.T.R, ne niche pas. Je ne connais pas d’autres prises dans notre département. Aude. Passe la belle saison le long des rivières et bords | de la mer. P. C. niche régult. Aridge. De passage accidentel en automne le long des ri- | vières et ruisseaux. T.T.R. ne niche pas. el M M dede Gers. De passage accidentel en automne et au prin- temps. T.T.R. ne niche pas. | Héraull. Passe la belle saison indistinctement sur le bord | des rivières et le, long des côtes maritimes de ce département. C. niche régult. Tarn. De passage irrégulier en automne et au prin- | temps, toujours en suivant les rivières et ruisseaux. T.T.R. ne niche pas. Tarn-et-Gar. De passage accidentel en automne et au prin- temps, en suivant les cours d’eau. T.T.R. — | Pyr.-Orient. Passe toute la belle saison le long des cours d’eau | et sur le bord des côtes maritimes de ce département. C. niche régult. GENRE CXX. GUIFETTE. — HYDROCHELIDON (Boie). 257. — GUIFETTE EPOUVANTAIL. HYDROCHELIDON FISSIPES (G. R. Gray ex Linn.). STERNA FISSiPES, Linn. S. N., 12e édit, (4760), L. 4, p. 228. STERNA NIGRA, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 749. — Vieill., Dict. (4849), t. 32, p. 170, el Faun. franc. (1828), p. 400. HYDROCHELIDON FISSIPES, G. R. Gray, Gen. of B (1844-1849), t. 3, p. 660. STERNA FISsiPEs, Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 349. HyprocHEL1DON rissipes, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 465. HYDROCHELIDON NiGrA, Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 4re série, 1. 3, pl, 275, L'ÉPOUvANTAIL , Buff., PI. enl. 333, adulte sous le nom d’Hirondelle de mer, appelée l'Épouvantail. 924, jeune, sous le nom de Grifette, Nous voyons cette Hirondelle fin juillet, août, septembre, avril et mai, suivre tous nos grands cours d’eau, principa- lement la Garonne, toujours par bandes plus ou moins nom- breuses constamment en l'air, ne paraissant pas se reposer P.C. niche accidt. dans la journée, ou du moins très-rarement, et poussant dans ses évolutions des cris plaintifs qui s'entendent d'assez loin. Aude. Arrive au printemps, repart en automne. T. C. niche régult. Aridge. De passage au printemps et en automne; quelques F couples restent l'été tout le long des cours * d’eau. T. R. niche accid!. Gers. De passage en automne ; peu au printemps. P. C ne niche pas. Hérault. Arrive vers la fin d'avril, passe la belle saison, 5 æ repart en automne. niche régult. DUT Hautes-Pyr. De passage irrégulier et en automne; très-peu au printemps. T. R. ne niche pas. Tarn. De passage régulier en automne, très-peu au printemps, P.C. ne niche pas. Tarn-et-Gar. Arrive en avril-mai ; quelques rares couples pas- sent l'été; repassent en août-seplembre, P,C. niche raremt. Pyr.-Orient. On le voit toute la belle saison le long des ri- vières et marais. T. C. niche régult. 258, — GUIFETTE LEUCOPTÈRE. HYDROCHELIDON LEUCOPTERA (Meissner et Schinz ). STERNA LEUCOPTERA, Meiss. et Schinz, Vogel der schweilz, p. 264. _. Temm. Man., 2 édit. (1820), t. 2, p. 747. —— Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 364. HyprocueLinoN NiGra, Degl. et Gerbe, Ornilh. Europ. (1867), 1. 2, p. 466. HYDROCHELIDON LEUCOPTERA , Dubois, Pl. col des Ois. de la Belg., 47e série, &. 3, pl. 259. Cette Hirondelle est très-rare chez nous, et ce n’est qu’acci- dentellement que j'ai constaté sa présence ; les trois captures T.T.R. ne niche pas. que je connais ont été faites à de longs intervalles ettoujours à la suite de grandes pluies. Aude. Se montre tous les ans sur les étangs et bords des rivières, mais principalement au printemps. A. R. niche accidt. Hérault. Arrive au printemps, peu restent l'été; repasse en automn:. P. C. niche raremt. Tarn-et-Gar. Accidentellement constatée dans ce département. T.T.R. ne niche pas. Pyr.-Orient, Elle visite ce département en avril-mai; très- rarement on la revoit au passage d'automne. P. C. niche raremt. 259, — GUIFETTE HYBRIDE. — HYDROCHELIDON* HYBRIDA (G. R. Gray ex Pallas). STERNA HYBRIDA, Pall. Zoogr. (4811-1831), L. 2, p. 338. STERNA LEUCOPAREIA, Temm. Man., 2€ édit. (1320), t.2, p. 746. | HypROCHELIDON nyYBripA, G. R. Gray. Gen. 0] B. (1841-1846), t. 3, p. 660. STERNA HYBRiDA. Degland, Ornith. Europ. (1849), 1. 2, p. 353. di HyxprOCHELIDON uyBrina. Degl. et Gerbe, Ormith. ÆEurop. (4367), t. 2, p. 468. tt HypROCHELIDON GiNEREA, Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 17e série, t. 3, pl. 258. — 9 — Cette Hirondelle de mer, appelée Sterne Moustac, est plus rare chez nous que la précédente, et je ne connais qu'une TT R. ne niche pas, capture opérée l’année dernière, le 46 avril 1872, près Bra- queville, 8 kilomètres sud de Toulouse. niche Aude. De passage tout à fait accidentel et au printemps. T. R. irès-accidt. Hérault De passage régulier au printemps ; très-peu passent Eté: niche raremt. Pyr.-Orient. Se montre presque tous les ans et toujours en niche tout à fait petit nombre. R. accidentellement. TROISIÈME DIVISION. PALMIPÉDES LAMELLIROSTRES. — PALMIPEDES LAMELLIROSTRES (G. Cuv.). FAMILLE XL. _ ANATIDÉS. — ANATIDÆ (Leach). re ee GENRE CXXI. CYGNE. — CYGNUS (Linn.). 260. CYGNE SAUVAGE. — CYGNUS FERUS (Ray.). Cvenus FERus, Ray, Syn. Av. 14713), p. 136. ANas cyanus, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 828. Cyanus musicus, Temm: ef Lib. cit., ke part. (4840), p. 526. Cyenus rERus, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 365 ; 4, adulte ; 2, tête de jeune. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2. p. 410. _ Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 473. — Dubois, Pl, col. des Ois. de la Belg, 1e série, t. 3, p. 299. …— Nous ne voyons pas le Cygne sauvage tous les ans, et ce R. ou m'est que pendant les hivers très-rigoureux qu’il nous visite; T. R. pendant le mois de décembre 1871 et le mois de janvier sui- Ion ne niche pas Vant on en à capturé un certain nombre dans nos environs. “avis Aude. De passage en décembre et janvier pendant les LE hivers rigoureux. | R.ouC. ne niche pas. Ariége. Id: id. id. = Gus Gers. Id. id. id. res De Hérault. De passage pendant l'hiver, mais plus ou moins k abondant, selon l'intensité du froid. — pe se DE os Hautes-Pyr. De passage tout à fait accidentel, même pendant les hivers très-rigoureux. T. R. ne niche pas. Tarn. De passage toutes les fois que l'hiver est très- rigoureux. R. ouC. _ Tarn-et-Gar. De passage quand les hivers sont rigoureux. ne FES Pyr.-Orien. On ne voit celle espèce que pendant les hivers rigoureux. ts 24 261. — CYGNE DE BEWICK. — CYGNUS MINOR (Keys et Blas. ex Pall.). Cxenus oLor B. minor, Pall., Zoogr. (1814-183i), t. 2, p. 244, Cyenus minor, Keys et Blas, Wärbellh (1840), p. 82. Cyanus BEwICKII. Temm. Man, 4° partie (4840), p. 527. Cxénus minor, Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 2, p. 412. — Degl. et Gerbe, Ornilh. Europ. (1867), t. 2, p. 4784. CxGnus 1sLANDICUS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4e série., 1. 3, pl. 298. Ce Cygne, beaucoup plus rare que l'espèce précédente, a ce- pendant été pris et à ma connaissance, en 4869, 4870 et 4874, en décembre et janvier. Je possède un magnifique mâle adulte, pris près de Saint-Martin-du-Touch, 6 kilom. de Toulouse; de plus, j'ai aussi un jeune mâle pris le lendemain ; tous deux furent capturés les 44 et 15 décembre de l’année citée. J'ai pu voir eten chair un autre sujet de cette espèce, pris le 9 janvier 4871; 1l était adulte. Comme peu d’ornithologistes sont au courant de la différence du Cygne de Bewick avec le Cygne sauvage, je ferai mon possible pour donner les deux espèces en dessin colorié à la fin de ce catalogue. Je donnerai aussi la figure du jeune, qui est plus petit que le Cygnus minor, et qui pourrait être un jeune du Cygne américain ; je laisse aux personnes plus autorisées que mo; le soin de juger s’il faut rapporter ce sujet à l’une ou à l’autre espèce ; pour ma part, je pencherais fort pour le Cygne amé- T.T.R. ne niche pas ricain. Aude. De passage tout à fait accidentel, même dans les bivers très-rigoureux. T.T.R. ne niche pas. Hérault. Observé rarement et pendant les hivers rigou- reux. T.T.R. — Hautes-Pyr. Un sujet adulte a été capturé près de Tarbes, le 21 décembre 4871. LT. R: -— Tarnæt-Gar. Deux sujets adultes ont été tués près Castelsar- rasin, le 49 décembre 1874. LR, — = mp ue 262. — CYGNE TUBERCULÉ. — CYGNUS OLOR (Vieill. ex Gmel.). Anas oLor, Gmel, Syst. (1788) t. 4, p. 501. Cxenus oLor, Vieill., Dict. (1847), t. 9, p. 37. ANas oLor, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 830. Cyenus o1or, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 364. _ Degland, Ornilh. Europ. (4849), t. 2, p. 414. Cxenus mansueTus, Degl. et Gerbe, Ornilh. Europ. (1867), t. 2, p. 475, Cxenus TuBErCULIROSTRIS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 3, pl, 300, . LE CyGnE, Buff., PI. enl., 943. Deux captures ont été faites dans les environs de Toulouse; l’une remonte à l'hiver 4860, et elle eût lieu au-dessous de la grande chaussée du moulin du Bazacle ; la deuxième, beau- TT R, ne niche pas coup plus récente, fut opérée, le 27 décembre 1870, dans la partie de la Garonne qui est entre la grande chaussée du moulin du Château et les ramiers de Braqueville. sauvage. sauvage. C'est à cette espèce que se rattachent les Cygnes que nous élevons pour l’ornement des pièces d’eau, parcs et jardins à l'état à l’état publics. Aude. De passage irès-accidentel et pendant les hivers les plus rigoureux. T.T.R. ne niche pas. Arige. Un sujet fut tué près de Pamiers, pendant l'hiver de 4871. LT. R, — Hérault. Observé de loin en loin pendant les hivers rigou- reux. LR. — Tarn-et-Gar. À été pris près de Montauban pendant l'hiver 1870-1871. Tr. R: — GENRE CXXII. OIE. — ANSER (Barrère). 263. — OIE CENDRÉE. — ANSER CINEREUS (Meyer). ANSER GINEREUS, Mey. Tasch. Deuts. (4810), t. 2, p. 552. ANAS ANSER FERUS, Temm. Man., 1re édit. (1815), p. 526. _— Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 848. ANSER CINEREUS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 358 et 359. Anser rerus, Deglanil, Ornilh. Europ. (4849), t. 2, p. 393. ANsER GINEREUS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 479. — Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 4e série, t. 3, pl. 297, — 49 — L'Oie cendrée nous visite tous les hivers en plus ou moins grand nombre ; elle aime dans son séjour nos grands champs ensemencés de blé ou d'avoine dont elle broute les jeunes : pousses ; elle nous quitte dès le mois de février et courant p GC. ne niche pas. mars , selon la température. Cette espèce est la principale souche, sinon l’unique, de notre Oie domestique. Aude. Arrive en novembre; une grande partie passe N l'hiver dans les prairies humides de ce dé- partement, qu’elle abandonne au printemps. C. ne niche pas. Ariége. De passage à la fin de l'automne et en hiver, TIR, — Gers, De passage régulier à la fin de l'automne et de l'hiver. R. — Hérault. Passe l'hiver dans les prairies et champs de blé. T. Ç — Hautes-Pyr. De passage irrégulier en novembre, décembre et mars. NE de: © — Tarn. De passage annuel pendant l'automne et l'hiver. T. R. — Tarn-et-Gar. De passage régulier, plus ou moins nombreux, selon les années. TR L Pyr.-Orient. Pendant les mois de novembre et décembre arrive en grandes bandes. T0 LA 264. — OIE SAUVAGE. — ANSER SYLVESTRIS (Briss.). ANSER SYLVESTRIS, Briss. Ornith. (1760), t. 6, p. 265. ANSER SEGETUM, Temm,, Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 820. — Temm., Lib. cit., 4e part. (4840), p. 547. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 360. ANSER SYLVESTRIS, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 394. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 484. ANSER SEGETUM, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 296. L'OIE sAUVAGE, Buff., PI. enl. 285. Cette espèce est nommée aussi Oie des moissons et Oie vul- gaire; elle nous visite comme la précédente, aux mêmes épo- ç. ne niche pas. ques; est plus commune que l’Oie cendrée. Aude. Ce n’est que pendant l'hiver que cette espèce visite ce département. C ne niche pas. Arige. On voit cette espèce de passage pendant l'hiver. P,. C. — Gers. De passage en hiver. Pr: — Hérault. Passe perdant l'hiver lorsqu'il est assezrigoureux. T. R. — 2: Rue. Hautes-Pyr. De passage en hiver , mais toujours en petit nombre. T. R. ne niche pas. Tarn. De passage 1ous les ans pendant l'hiver. R. — Tarn-et-Gar. De passage régulier pendant tout l’hiver. P.:C. — Pyr.-Orient. Arrive en novembre, passe l’hiver dans ce dépar- tement, repart au printemps. 265. — OIE A FRONT BLANC. — ANSER ALBIFRONS (Bechst. ex Gmel.). ANAS ALBIFRONS, Gmel., Syst. Nat. (1788), t. 4, 509. ANSER ALBIFRONS, Bechst., Nat. Deuts (1809), t. 4, p. 898. ANAS ALBIFRONS, Temm., Man., 2e édil. (1820), t. 2, p. 821. ANser MEDIUSs, Temm., Lib. cit. (1840), 4° part., p. 518. ANSER ALBIFRONS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 266. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 397. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 483. — Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 294. L'Oie à front blanc est nommée aussi Oie rieuse. Cette espèce ne nous visite pas tous les ans; c’est toujours dans les - hivers très-rigoureux que nous pouvons nous procurer quel- ques rares sujets : peu d'adultes, presque toujours des jeunes. T.T.R. ne niche pas. Elle suit assez les plantations de colza au bord de nos rivières et ruisseaux ; nous quitte dès le mois de mars pour regagner le nord de l’Europe. Aude. Il faut des froids bien rigoureux pour qu'elle visite ce département. T.T.R. ne niche pas. Gers. Observée pendant les hivers rigoureux de 1870-74 et 1871-72. TR. == … Hérault. Visite presque annuellement les marais de ce département, mais n’est abondante que lors- que l'hiver est rigoureux. a+ Ri — Tarn. Capturée en décembre 1871 près Albi. T.T.R. — Pyr.-Orient. Ne se montre abondante que pendant les hivers rigoureux. R. — GENRE CXXIIT. BERNACHE. — BERNICLA. — (Stephens). 266. — BERNACHE NONNETTE. — BERNICLA LEUCOPSIS (Boie ex Bechst). ANsEr LEUCOPSIS, Bechst., Nat. Deuts. (1809), t. 4, p. 921. ANAS LEucoPsIs, Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 823. PT. BerNicLa LEUCOPSIS, Boie, Isis (1822), p. 563. ANSER ERYTHROPUS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 362. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 402. Bennicca Leucorsis, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 488. Anser LEUCOPsIs, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 293. L'O1E BERNACHE, Buff., PI. en]. 855. Ce n’est que pendant les hivers rigoureux que nous voyons quelques rares sujets de cette espèce ; j'ai pu constater deux La Pa opérées pendant l'hiver 14870-14871, On m'a assuré T,T.R. ne niche pas. églement qu'il en avait été tué une en 1860, mais je n'ai pu contrôler le fait. Aude. De passage très-accidentel pendant les hivers ri- goureux. T.T.R. ne niche pas. Hérault. Ce n’est que pendant les hivers très-rigourenx que l’on rencontre quelques rares sujets. TAUR — Tarn-et-Gar. Capturée le 23 décembre 1871 près Montauban ; elle fait partie de ma collection. LT. ER — Pyr.-Orient. On ne voit cette espèce que pendant les hivers les plus rigoureux. T.T.R. — 267. — BERNACHE CRAVANT. — BERNICLA BRENTA (Steph. ex Briss.). BrenTa, Briss., Ornith. (1760), t. 6, p. 304. ANSER BERNICLA, Temm., Man. 2e édit. (4820), t. 2, p. 824. BERNICLA BRENTA, Steph., Gen. Zool. (1824), t. 42, p. 49. ANSER BERNICLA, Temm., lib. ci. 4e part. (1840), p. 522. ANSER TORQUATUS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 363. ANSER BERNICLA, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2. p. 404. Bericia BRENTA, Degland et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 489. ANSER TORQUATUS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t, 3, pl. 292. L'O1E crAvAT, Buff., PI. enl. 342, fig. mol. col. Cette espèce est la plus rare de toutes celles qui nous visi- tent, et c'est toujours, comme la précédente, par les hivers les plus rigoureux qu’on la voit. Je ne connais qu’une capture T.T.R. ne niche pas. très-authentique; elle a eté faite il y a près de 20 ans. Hérault. Je ne puis constater qu’une capture en hiver 1871, le 7 décembre, près Pézénas. T.T R. ne niche pas. Tarn. Capturée pendant les derniers jours de décembre 1871, près Lavaur. T.T.R. — Pyr.-Orient. Se montre seulement pendant les hivers très- rigoureux. Lie, — A "UE GENRE CXXIV. SOUCHET. — SPATULA (Boie). 268. — SOUCHET COMMUN. — SPATULA fees (Degl. et Gesler ex Lian.). ie GLYPEATA, Linn., S. N. 12° édit. (1766), t. 4, p. 200. | — Ton! Man., 2° édit.. (4820), t. 2, p. 842. ANAS sPATULA, Boie, Isis (1822), p. 565. Anas cLypEATA, Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 2, p. 423. SPATULA cLypEaTA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 503. RuyNcmaspis SPATULATA, Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 276. LE Soucxer, Buff., PI. enl. 971, mâle adulte; 972, femelle. Le Canard Souchet est de passage dès les premiers froids, repasse en mars et commencement d'avril. Il fréquente, dans ses visites à notre département, les bords de nos rivières et P. C. ne niche pas. ruisseaux, et se repose dans les mares et flaques d’eau au milieu de nos ramiers. Aude. Passe une grande partie de l'hiver dans les x marais. C. ne niche pas. Aridge. De passage irrégulier en hiver. Gers. De passage pendant l'hiver ; s'arrête peu. R. — Hérault. Répandu pendant tout l'hiver sur les marais pourvus de plantes aquatiques. T. R. — Hautes-Pyr. De passage tout-à fait accidentel et pendant | l'hiver. À. C. — Tarn. De passage presque régulier pendant l'hiver. T.T.R, —— k Tarn-et-Gar. De passage régulier en novembre, décembre et mars. T. R. — Pyr.-Orient. Arrive en novembre, séjourne tout l’hiver, dis- paraît en mars. PC — GENRE CXXV. CANARD. — ANAS (Linn.). 269. — CANARD SAUVAGE. — ANAS BOSCHAS (1) (Linn.). ANAS BOSCHAS, Linn. S. N., 12° édition (1766), t. 4, p. 205. —— Temm. Man., 2e édit, (1820). (1) Les caractères essentiels qui servent à distinguer le Canard sauvage, anas Boschas — 96 — — Degland, Ornith… Europ. (1849), 1. 2, p. 498. — Degl. et Gerbe, Ornilh. Europ. (1867), 1. 2, p. 506, ANas FERA, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 270. LE CANARD SAUVAGE, Buff., PI. enl. 776, mâle; 777, femelle. Le Canard sauvage est de passage annuel et régulier : plus ou moins abondant selon les hivers, il arrive vers les pre- miers jours d'octobre, mais ce ne sont que les avant-coureurs ; le fort du passage a lieu vers le 15 novembre et se continue jusqu’au 15 décembre. Quelques sujets restent tout l'hiver ; le T. C retour à lieu, si l'hiver est doux, au commencement de mars; PE sil est rigoureux, ils repassent fin mars, même en avril. Dans ses passages chez nous, ce canard hante les rivières et ruisseaux et surtout les eaux tranquilles et abritées de l’intérieur de nos ramiers (2). ne niche pas. (connu vulgairement par nos chasseurs sous le nom de Canard col-vert), du Canard domesti- que sont les suivants : Canard sauvage. Canard domestique. # Couleur de la tête et du cou d’un vert métallique. Corps élancé. Bec petit, resserré à la base et de forme bombée. Pattes et cuisses petites et fines. Poitrine et ventre zébrés finement dans toute son étendue. Couleur de la tête et du cou d’un vert foncé et peu brillant. Corps massif et lourd. Bec gros et robuste, aussi large à la base qu’au bout et de forme presque plate. Pattes et cuisses grosses et robustes. Poitrine et côtés du ventre zébrés; absence complète de zébrure sous le ventre. (2) Ce canard offre de nombreuses variétés et souvent des métis que l’on rencontre à l’état sau- vage. Je possède un mâle complètement blanc. Il fut capturé le 4% novembre 1872 sur les étangs situés entre Narbonne et La Nouvelle (Aude). Je possède également un hybride, mâle du | canard sauvage, anas Boschas et du Pilet acuticaude, Dafila acuta ; tout me porte à croire que le père était le canard sauvage. Cet oïseau a été capturé sur les marais de Grisolles (Tarn-et- Garonne) le 17 décembre 1868. Il est tellement singulier que je crois être agréable aux amateurs en leur donnant la descrip- tion de ce canard extraordinaire. | « Tête et cou d’un gris de souris suivis d’un collier blanc d’argent très-étroit en forme de bague; haut de la poitrine d’un roux marron vif; grandes plumes des ailes d’un blanc pur, “ petites et moyennes couvertures d’un roux très-clair; miroir couleur lilas pâle; dessus du dos blanc, légèrement gris ; ventre blanc, légèrement teiuté de rose et très-finement zébré de brun presque effacé; sus-caudale violet, gris-clair; queue blanc sâle; pieds rouge-rose très-pâle ; bec gris, vineux. La forme générale est assez élancée, le cou est long et mince comme celui du Canard pilet. J'RORNLLE Aude. De passage en hiver et au printemps; quelques couples restent l'été et se reproduisent sur les étangs. T. C. niche réguli. Ariége. .De passage en automne , hiver et printemps. T. C ne niche pas. Gers. De passage régulier pendant toute la mauvaise saison. Luc — Hérault. Arrive à la fin de l'automne, passe l'hiver une | partie, repart au printemps tandis que d’au- tres restent l'été et se reproduisent dans les étangs de ce département. T. C. niche régult. Hautes-Pyr. De passage régulier, toujours en hiver et en petit nombre. P.C. ne niche pas. Tarn. De passage régulier à la fin de l’automne et au printemps. j LE Tarn-et-Gar. De passage en novembre, janvier et février ; quelques très-rares couples restent quelque- fois en été. T. C. niche accidt. Pyr.-Orient. Sédentaire et de passage pendant la mauvaise Saison. | T.T.C. niche régult. GENRE CXXWVL. CHIPEAU. — CHAULELASMUS (G. R. Gray). 270. — CHIPEAU BRUYANT. — CHAULELASMUS STRÉPERA (G. R. Gray ex Linn.). ANas sTREPERA, Linn. S, N., 12e édit. (1766), t, 4, p. 200. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 837. CHAULELASMUS STREPERA, G. R. Gray, List. Gen. of B. (1840), p. 74. ANas STREPERA, Deoland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 430. ‘CHAULELASMUS STREPERA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 540. Anas sTRepERA, Dubois, PJ. col. des Ois. de la Belg., 4e sér., t. 3, pl. 271. LE Caipeau ou Rinenne, Buff., PI. enl. 758 … Ce Canard, appelé aussi Ridenre, est de passage dans les hivers froids et rigoureux en décembre et janvier ; il Suit T.T.R. ne niche pas. nos cours d’eau ; il ne séjourne pas ; il repasse en mars. Aude. Habite ce département pendant tout l'hiver. le Ariége. De passage accidentel et à la fin de l'automne. T. Gers. De passage presque régulier pendant l'hiver. Et Hérault. Arrive en novembre, passe l'hiver et disparaît au printemps. P. C. — C. ne niche pas. LR = R. Le = pate Hautes-Pyr. Très-rarement observé aux passages de fin d'au- tomne. T.T.R. ne niche pas. | Tarn. Passe assez régulièrement pendant l'hiver, T.T.R. — Tarn-et-Gar. De passage nor régulier en hiver. T.T.R. — Pyr.-Orient. Arrive à la fin de l'automne, séjourne toute la mauvaise saison et disparaît au printemps. P. C. — GENRE CXXVII. MARÈQUE. — MARECA (Steph.) 271. — MARÉQUE PÉNÉLOPE. — MARECA PENELOPE (Selby ex (Linn.). ANAS PENELOPE, Linn., S. N. 42e édit. (4766), t. 4, p. 202. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 837. MarECA PENELOPE, Selby, Brit. Ornith. (1833\, t. 2, p. 324. ANas PENELOPE , Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 434. Mareca PENELOPE, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 542. ANas FISTULARIS, Dubois PI. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 273. LE CANARD SIFFLEUR, Buff., pl enl. 825, mâle adulte. Ce canard arrive dès le mois d'octobre, séjourne pour ainsi dire tout l'hiver dans les ramiers de notre département, sur- | tout des environs de Toulouse ; il nous quitte dans le courant T. C. ne niche pas. | de février ; c'est un des Canards les plus communs de ceux qui nous visitent. Aude. De passage régulier en novembre , passe l'hiver sur les étangs des bords de la mer. T.T.C. ne niche pas. | Ariége. De passage régulier en automne ; un petit nom- bre reparaissent au retour du printemps. A. C. …— Gers. De passage régulier pendant la mauvaise saison disparaît au printemps. A. C: af Hérault. Arrive fin octobre et courant novembre; reste toute la mauvaise saison sur les étangs ; repart _ aux premiers beaux jours. TT, Pare Hautes-Pyr. De passage en hiver, mais toujours en très-petit nombre. R es Tarn. De passage régulier pendant les mois de novem- bre, décembre et mars. EAU Ki Tarn-et-Gar. De passage régulier pendant la mauvaise saison. T. C ds Pyr.= Orient, Passe tout l'hiver dans les marais des côtes ma- ritimes ; disparaît dès les premiers beaux jours. T.T.C. —— 2 RON GENRE CXXVIIT. PILET. — DAFILA (Léach.). 272. — PILET ACUTICAUDE. — DAFILA ACUTA + (Eyton ex Linn.). Ans AGuTA, Linn. S. N., 12° édit. 11766), t. 1, p. 202. 4 —. Temm. Man., 2e édit. (1820), 1. 2, p. 838. Darira ACUTA, Eyton, Rar. Brit. B. (1836), p F0. As ACUTA, Degland, Ornilh. Europ. GRLeUt 2, p. 428. Dariza acuTa, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 515. Anas caupacuTA, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 272. LE CANARD À LONGUE QUEUE, Buff., PL. enl. 954, mâle adulte. Bien que ce Canard descende tous les ans dans le midi de là France, il ne passe pas toujours dans notre département nous sommes souvent une et même deux années de suite Sa ns en voir un seul, et, lorsque nous le rencontrons dans los environs, cest toujours en petit nombre. Aussi est-il T, R. ne niche pas. onsidéré comme une rarelé par nos chasseurs et amateurs ; s ses passages, il fréquente les mêmes lieux que les espè- s précédentes. C'est habituellement vers le milieu de ovembre qu’il se montre. lude. De passage en novembre, février et mars; un petit nombre restent l'hiver. C ne niche pas. De passage accidentel et de loin en loin pendant l'hiver. T. R. nr e De passage tout-à-fait accidentel pendant l'hiver. T.T.R. La Hérault. Deux passages importants ont lieu en novembre, ; # février et mars ; peu restent l'hiver. TG — autes-Pyr. Observé très-rarement sur les étangs. LT À Sn Tar rx . Passe tous les hivers et quelquefois au commen- 4 cement du printemps. A. R. = l-Gar. De passage régulier pendant l'hiver. P. C. 4 L pr Orient, Très-abondant aux deux passages d'automne et É du printemps ; une partie séjourne l'hiver sur les marais des côles maritimes. TT. C. — GENRE CXXIX. 2 SARCELLE. — QUERQUEDULA (Steph).) | 273. — SARCELLE D'ÉTÉ. — QUERQUEDULA | CIRCIA (Steph. ex Linn.). | S QUERQUEDULA ET CIRCIA, Linn. S. N., 12e édit. (1766), t. 4, p. 203. S QUERQUEDULA, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 844. QuerquenuLa circrA, Steph., /n Shaw. Gen. Zool. (1824), t. 42, p. 143. ANAS QUERQUEDULA, Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 436. QuerquenuLa circiA, Degl. et Gerbe. Ornith. Europ. (1867), 1. 2, p. 518. ANAS GLAUCOPTERA, Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 8, pl. 274. LA SARCELLE D'ÉTÉ, Buff., P]. enl. 946, mâle adulte. Cette Sarcelle est sédentaire et de passage ; il reste quelques rares couples en été qui se reproduisent dans les endroits abondamment pourvus de roseaux et de plantes aquatiques. Il P. C niche presque y a 20 ans elle se reproduisait dans les grands ramiers du ‘ ‘ régutièrementM moulin du Château ei de Braqueville. Un passage à lieu en août et septembre; le retour s'opère en mars et avril. Aude. De passage en mars et à la fin d'août : quelques | rares couples restent l'été. C. niche accidt, dridge. De passage surtout fin août ; très-peu reviennent ‘4 au printemps. R. ne niche pas. Gers. De passage à la fin de l'été, très-peu au prin- 1 iemps; ce n'est que très-rarement qu'on la voit tout l'été, P. C. niche accidt. Héraul. De passage régulier au commencement de l’au- tomne; moins abondante au printemps; il reste quelques couples en été dans les parties | D | retirées et désertes du département. T. C& niche régult.#"} Hautes-Pyr. Fréquente très-peu ce département à son passage de fin de l'été. T. R. ne niche pas. Tarn. De passage surtout fin août, beaucoup plus rare au printemps; on rencontre quelques rares couples en été dans .les parties les plus dé- 2 sertes, P. C. niche accidt.M Tarn-et-Gar. De passage fin août; quelques couples passent l'été dans les endroits marécageux et déserts. R. — Pyr.-Orient. De passage fin de l'été et au commencement du : | printemps . T. C. niche accidt. 1% pe 274. — SARCELLE SARCELLINE. — QUERQUEDULAÏ CRECCA (Steph. ex (Linn.). || ANas cREGCA, Linn. S. N., 12e édit.(1766),t. 1, p. 204. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 846. QuERQUENULA cREcCA, Steph., /n Shaw. Gen. Zoo!, (1824), t. 42 p. 146. Anas cREcCA, Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 438. QuerquenuLa crecca, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), 1. 2, p. 521. ANas cREcCA, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1e-série, t. 3, pl. 278. LA PETITE SARCELLE, Buff, pl. enl. 947. =. 040 Cette Sarcelle arrive par bandes de dix à trente individus wers les premiers jours d'octobre ; hiverne pendant toute la mauvaise saison, recherche les endroits tranquilles du boïd A, C. ne niche pas, des rivières où l’eau est peu courante; un serond passage a lieu en février et mars. Aude. Sédentaire dans les parties marecageuses ; plus commune en hiver qu’en toute autre saison T. niche régult. Ariége. De passage pendant l’hiver et par pelites bandes. C. ne niche pas. Gers. De passage pendant toute la mauvaise saison. GC. — Hérault. Sédentaire toute l’année dans les lieux maréca- à geux ; plus commune l'hiver. T.T. C. niche régult. Tarn-et-Gar. De passage en automne eten hiver; très-peu au printemps. P. C. ne niche pas. Tarn. . De passage en automne et en hiver ce ar Tarn-et-Gar. De passage en automne et pendant toute la mau- | vaise Saison. ù A. C. — Pyr.-Orient. Sédentaire loute l’année; il en arrive en au- tomne qui passent l'hiver et se joignent à celles qui n’émigrent pas. T.T.C. niche régult. k GENRE CXXX. É FULIGULE. -— FULIGULA (Steph.). “275. — FULIGULE MORILLON. — FULIGULA L CRISTATA (1) (Steph. ex Linn.). [e Amis FULIGULA; Linn. S. N., 42e édit. (1766), t. 4, p. 207. | — Temn. Mans, 2e édit. (4820), t. 2, p. 873. M FULIGULA GRISTATA, Steph., In Shaw, Gen. Zool. (1824), t. 12, p. 190. | Aus FULIGULA, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 375 et 376. w Pa) …Fuzieuca crisratTA, Degiand, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 457. (1) Tous les auteurs ont décrit, le mâle adulte comme ayant la tête et le haut du cou d’un noir à reflets violets. J'ai deux mâles capturés dans les environs de Toulouse, les 20 et 93 décembre 1874; ils offrent une grande différence quant à la coloration de la tête et du cou, quisont d’un beau vert brillant ; ce vert est aussi beau que celui que présente la tête du Canard sauvage Anas Boschas, mâle très-adulte ; la huppe est longue et noire, tout le reste du DRpS est comme le Morillon ordinaire. Je ne sais à quoi attribuer cette grande différence. Ser: ait-ce l’âge ou une variété? Toujours est-il que ni Degland, ni Degland et Gerbe, auteurs [des ouvrages ornithologiques les plus récents, ne donnent pas cette livrée et semblent ne pas la connattre. On pourrait nommer ce Morillon Variété à téte verte. - —— 0 FuuiGuLa crisraTa, Degl. et Gerb, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 833. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg, 1e série, t. 3, pl. 280. LE MoriLLon, Buff., PI. enl. 4004, mâle adulte. De passage vers la fin de l'automne et commencement de l'hiver ; quelques sujets restent presque toute la mauvaise | saison. Il repasse fin février et courant mars; dans son pas- P, (. ne niche pas. M sage et séjour , il fréquente les eaux courantes et qui ne | gèlent pas. Aude. Très-commun en hiver sur les marais. A. C. ne niche pas. Ariége. De passage pendant toute la mauvaise saison. C. — Gers. De passage régulier pendant l'hiver. C — Hérault. Arrive en masse en octobre, novembre et décem- bre ; se répand sur les étangs et mares de ce département et y passe toute la mauvaise saison. L'EU — Hautes-Pyr. De passage irrégulier et non annuel. R: — Tarn. De passage régulier pendant toute la mauvaise saison. C. — Tarn-et-Gar. De passage pendant tout l’hiver. A4, — Pyr.-Orient. Très-répandu sur les étangs pendant tout l'hiver. T.T. C. — 276. — FULIGULE MILOUINAN. — FULIGULA MARILA (Steph. ex Linn.). ANAS MARILA, Linn. S. N., 12e édit. (1766), t. 4, p. 496. — Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 865. FuLiGuLA MaRILA, Steph., In Shaw. Gen. Zool. (1824), t. 42, p. 198. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 453. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), L. 2, p. 536. —_— Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 284. LE MiLouiNan, Buff., PI. enl. 4002, mâle. De passage dans les hivers rigoureux , mais toujours en petit nombre. Dans son passage, il fréquente les eaux vives . 4 et qui ne gèlent pas; dès que les glaces commencent à se T..R. ne niche pass | produire il disparaît et descend plus au midi. Aude. De passage régulier en automne et hiver , peu au Lu printemps. P. C. ne niche pass Aridge. De passage accidentel et de loin en loin. LT. R: — Gers. De passage presque régulier pendant la mauvaise saison. Ts _— 0 “Hérault. Passe tout l'hiver dans les cours d’eau et étangs À salés. A. C ne niche pas. Tarn. Capturé rarement et seulement pendant l'hiver. T.T.R _ Torn-el-Gar. De passage annuel en remontant les deux rivières qui traversent ce département. TR. — Pyr.-Orient. Arrive en hiver, séjourne sur les marais et re- part au printemps. A."C. Eu 277. — FULIGULE MILOUIN. — FULIGULA FERINA (Steph. ex Linn.). Anas FERINA, Linn., S. N., 12° édit. (4766), t. 4, p. 496. — Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 865. FuziGuLa FERINA, Steph., In Shaw. Gen. Zool. (1824), t. 12, p. 193. Anas FERINA, P. Roux, Ornüth. Prov., pl. 374 et 372. FuxiGuLa FERINA, Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 2, p. 455. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 538. L À FuuicuLa ERYTHROCEPHALA, Dubois, Pl, col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 8,:pl. 278. LE Micouin, Buff. PI. En]. 803, mâle. De passage en hiver, dès que les eaux gèlent dans ie nord, il descend dans nos contrécs ; il nous quitte toutes les fois que nos hivers sont assez rigoureux pour geler nos rivières; R. ne niche pas. “dans cette circonstance il descend plus au midi et repasse fin février, et commencement de mars. Aude. Arrive pendant l'automne et séjourne tout l'hiver dans les parties marécageuses et les étangs salés. A. C. ne niche pas. Aridge. De passage non régulier et pendant l'hiver. T. R. — Gers. De passage presque régulier en automne et en ‘à hiver; suit tous les cours d’eau. R. — Hérault. Arrive en grandes bandes en automne dans les étangs, quil ne quitte qu'à l'arrivée du printemps. T:T:C. — | Hautes-Pyr. Observé très-rarement et pendant la mauvaise LA saison. T.T.R. — | Tarn. De passage en aulomne et en hiver ; très-peu au printemps. TR = | Tarn-et-Gar De passage régulier en octobre, novembre et dé- cembre ; très-peu au printemps. R. -- | Pyrs- Orient. Arrive par grandes bandes en automne, y passe l'hiver et disparaît dès les premiers beaux jours. | T.T.C. — EU 278. — FULIGULE NYROCA. — FULIGULA NYROCA (Steph. ex Guldenst.). : | Anas nyroca, Guldenst, Nov. Comm. pelrop. (4769-4770), t. 44, p. 403. . ANAS LEUCOPHTHALMOS, Temm Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 876. FuuiGura Nyroca, Steph , In Shaw. Gen. Zool. (1824), t. 42, p. 204. Anas nyrocA, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 377 et 378. FuuiGuca nyroca, Degland , Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 459. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 540. FuuiGuLa LeucoPaTHaLma, Dubois, Pi. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 279.1 LA SARCELLE D'ÉGypte, Buff., PL. enl. 4000, mâle. | Ce Canard, appelé aussi Morillon à iris blanc, est de pas- sage accidentel dans notre département, et c'est toujours dans T. R. ne niche pas. les hivers rigoureux que nous en voyons quelques-uns. Aude. Arrive en octobre, passe l'hiver, repart en février- mars. P. C ne niche pas. Hérault. Arrive tous les ans de bonne heure en automne, séjourne l'hiver sur les étangs du départe- ment, qu'il quitte dès les premiers beaux jours. C. — Tarn. De passage en octobre-novembre , toujours en petit nombre. T.T.R. — Tarn-et-Gar. Passe annuellement en octobre-novembre toujours en petit nombre. T. R. — Pyr.-Orient. Arrive de bonne heure en automne; il passe l'hiver. C. _ GENRE CXXXI GARROT. — CLANGULA (Flem.). 279. — GARROT VULGAIRE. — CLANGULA GLAUCION (Brehm. ex Linn.). ANAS CLANGULA ET GLAUCION, Linn. S. N., 42e édit. (1766), t. 4, p. 204. ANAS GLANGULA, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 870. CLANGULA LEUCOMELAS , PEREGRINA , ET GLAUCION, Brehm. Hand. , Nat. vôg. Deuts (1831), p. 927 et 929. ANAS CLANGULA, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 373 et 374, — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 443. CLANGULA GLAUGION, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 542. FuLiGuLA CLANGULA , Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re sér, 1. 8, pl. 285. LE GarnoT, Buff., PI. enl. 302, mâle adulte. | th abs ne CR Le Canard-garrot est de passage irrégulier et en hiver, mais jamais en grand nombre ; nous le voyons arriver fin octobre; q R. ne niche pas. “il ne séjourne pas, et descend plus au midi; il repasse fin “février et commencement de inars. 13 Aude. De passage régulier en automne ; quelques sujets restent l'hiver. P. C. ne niche pas, | Aridge. _ De passage tout-à-fait accidentel pendant l'hiver. T.T.R. = Gers. Observé et capturé très-rarement. FR: _— “Hérault. Arrive tous les ans en automne; une grande par- à tie passe l’hiver sur les étangs. A. C. _— Tarn. De passage non régulier et pendant l'hiver. T.T.R. —_ T » Tarn-et-Gar. Se montre ious les ans en très-petit nombre à son passage d'automne T.R. — Pur. -Orient. Arrive en automne, passe l'hiver dans ce dépar- tement, qu'il abandonne aux premiers beaux | . jours. | C. — GENRE CXXXII. MACREUSE. — OIDEMIA (Flem.). 58 — MACREUSE ORDINAIRE. — OIDEMIA NIGRA (Flem. ex Linn.). . As NiGrA, Linn. S. N.. 12% édit. (1766), t. 4, p. 196. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 856, - One NIGRA, Flem., Brit. Anim. (1828), p. 419. Mu Anas niGra, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 369 et 370. (2 “FuLiGuLa niGRA, Degland, Ornith. ue (1849), t. 2, P- 470. —Oinemra NIGRA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 560. FuuiGuLa niGrA, Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t, 3, pl. 282. Ê LA MACREUSE, Buff, PI. enl. 978, mâle. Ce Canard est de passage irrégulier dans le commencement d'octobre ; ; il s'arrête peu ou pas du tout, et repasse en mars T R. ne niche pas. ou au commencement d'avril. De passage pendant l'hiver, mais toujours en ? petit nombre. T. R. ne niche pas. Observé très-rarement et pendant l'hiver. T,T.R. — Je neconnais qu’une capture près Gimont, le 21 décembre 1874. T.T.R. — Se montre tous les hivers sur les étangs et marais, mais toujours en petit nombre. | AO — ss Tarn. Accidentellement observé pendant la mauvaise k saison. T.T.R. ne niche pas. ! Tarn-et-Gar. De passage presque régulier et en hiver. Pyr.-Orient. De passage tous les ans en automne, il ne T.T.R. _ — séjourne pas. R. — 281. — MACREUSE BRUNE. — OIDEMIA FUSCA (Flem. ex Linn.). Anas FusCca, Linn. S. N. 42e édit. (1766), t. 4, p. 196. — Temm. Man., 2e édit, (1820), t. 2, p. 854. Oinemia rusca, Flem. Phil. of Zool. (4822), t. 2, p. 260. Anas Fusca, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 368; 4, jeune ; 2, tête d'adulte. FuriGura rusca, Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 472. Oinemia FuscaA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 562. FuziGuca LuGuBris, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 3, pl. 285. LA DouBce Macreuse, Buff., Pl. enl., 956, mâle adulte; 1007, jeune mâle sous} le nom de Canard brun. | Cette Macreuse (nommée aussi Double Macreuse,) ne se montre dans notre département que lorsque des tempêtes ou des ouragans sur mer l’obligent à abandonner ses parages favo- ris; mais dès que le temps revient au beau, elle regagne les bords de l'Océan ou de la Méditérannée. ET.R. ne niche pas. Aude. Observée irès-rarement pendant ses passages | d'automne. T. R. ne niche pas. ÿ Hérault. Se montre tous les ans au passage d'automne, à mais toujours en petit nombre, R. — | Tarn-et-Gar. Je l'ai reçue une fois en décembre 1854, des en- virons de Moissac. LT — Pyr.-Orient. De passage en automne et au printemps; un ’ petit nombre séjournent l'hiver et toujours sur les bords de la mer. PIRE — GENRE CXXXIIL. HARLE — MERGUS (Linn.). 282. — HARLE LV 1e M MERGUS MERGANSER (Linn.). j MerGus MERGANSER, Linn. $. N., 42e édit. (1766), t. 4, p. 208 et 209. _ Temm. Man. 2e édit. (1820), 1. 2, p. 884. Ds Merqus casror, Keys. et Blas., Dict. Wirbelt (4840) p. 88. - MERGUS MERGANSER, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 352 et 353. _ + Degland, Orith. Europ. (1849), t. 2, p. 478. — Degl.-et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t, 2, p. 569. MerGus Mayor, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, 1. 3, pl. 268. LE Han, Buff., PI. enl. 954, mâle adulte; 953, femelle. Le Harle Bièvre, grand Harle ou Hañle commun, est de T. R. passage pendant les hivers très-rigoureux ; nous ne le voyons Où C. guère lorsqu'il passe que dans les derniers jours de décembre . ne niche pas, et. janvier, et dès que la température s'adouci il nous quitie re -et remonte vers le nord Aude. Ce n’est que pendant les hivers rigoureux que | cette espèce se montre abondante. R. ne niche pas. _ Aridge. De passage accidentel et pendant les hivers ri- | goureux. T.T. R, — _ Hérault. Se montre régulièrement, en hiver, sur les étangs et marais; est plus ou moins commun selon les froids. P. Ca: — LTarn-et-Gar. Très-peu observé et pendant les hivers rigoureux. T.T.R. — … Pyr.-Orient. Se rencontre tous les ans et pendant la saison + froide; plus ou moins commun selon les hivers. P. C. — 283. — HARLE HUPPÉ. — MERGUS SERRATOR (Linn.). MerGus seRRATOR, Linn. S. N., 12e édit. (1766), t. 1, p. 208. — Temm. Man. , 2e édit. (1820) ,t. 2, p. 884. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 354. —— Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 480. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t, 2, p. 570. MERGUS CRISTATUS, Dubois, Pl. col. des Ois. de la Belg., 17e série, t. 3, pl. 267. LE Harce uupré, Buff., PI. enl. 207 , mâle. Le Harle huppé est de passage régulier tous les hivers, T. R. mais est plus ou moins abondant selon que le froid est plus ae ; mou moins rigoureux; nous ne le voyons que pendant les js 7° niche pas. mois de décembre, janvier et quelquefois en février. hivers. | Aude. De passage pendant les hivers rigoureux. R. ne niche pas. | Aridge. De passage accidentel et de loin en loin pendant les hivers rigoureux. TTNR, — ue 7e Gers. De passage accidentel pendant les hivers très- rigoureux. Hérault. Arrive durant l'automne et l'hiver ; plus ou moins abondant selon la saison froide. Tarn. On le voit tous les ans pendant les plus grands froids le long des rivières et marais. Tarn-et-Gar. De passage régulier pendant l'hiver lorsqu'il est rigoureux. Pyr.-Orient. Arrive en automne, passe l'hiver sur les étangs de ce département, qu'il quitte dès les pre- miers beaux jours. 284. — HARLE PIETTE. — MERGUS ALBELLUS (Linn.). MerGus ALBELLUS, Linn. S. N. 12e édit. (4766), 1. 4, p. 209. — Temm. Man., 2e édit. (19320), t. 2, p. 887. MERGELLUS ALBELLUS, Selby, Types of Birds (4840). MerGus ALBELLUS, P. Roux, Ornith. Prov , pl. 355 et 356. — Degland, Ornith. Europ. (1849), L. 2, p. 483. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 573. _ Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 266. Harze pieTtE , Buff., Pl. enl. 449 et 450. Le Harle Piette est de passage pendant les hivers très- rigoureux , en novembre, décembre et janvier; rarement j'ai rencontré l'adulte, et n’ai vu que des jeunes ou des femelles. Aude. Arrive en novembre, décembre, passe toute la mauvaise saison sur les marais qu'il quitte dès les premiers beaux jours. Aridge. De passage aecidentel et de loin en loin pendant l'hiver. Gers. Observé rarement pendant les hivers rigoureux. Hérault. Arrive tous les ans en plus ou moins grand nom- bre selon la rigueur des hivers; les mâles adultes sont beaucoup plus rares que les jeunes et les femellss. Tarn-et-Gar. De passage non régulier et pendant les hivers rigoureux. : Pyr,-Orient. Arrive au commencement de l'hiver, qu'il passe sur les marais, pour disparaître dès les pre- miers beaux jours. T.T.R, | ER The R. ou T.R R::G: 4: T8 T.T.R, ne niche pas. ne niche pas. «@ ne niche pas. li = gi ze QUATRIÈME DIVISION. PALMIPÉDES BRACHYPTÈRES. -: PALMIPEDES BRACHYPTERI (G. Cuv.). FAMILLE XLI. PODICIPIDÉS. — PODICIPIDÆ (De Sélys, Faune Belge, 1842). GENRE CXXXIV. bi GRÈBE. — PODICEPS (Lath.). 285. — GRÈBE HUPPÉ. — PODICEPS CRISTATUS (Lath. ex Linn.). MCOLYMBUS CRISTATUS ET URINATOR, Linn. S. N., 12e édit. (1766), t. 4, p. 222. Popicers cRISTATUS, Lath., ind. (1790), t. 2, p. 780. = Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 747. — P. Roux , Ornith. Prov., pl. 344, été’; 345, jeune sujet. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 498. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t, 2, p. 577. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 3, pl, 223. "LE GRÈèBE HUPPÉ, Buff., PI. enl. 400, mâle adulte en été; 944, jeune ; 944, indi- [E vidu de deux ou trois ans sous le nom de Grèbe huppé. de Grèbe nous visite pendant les hivers rigoureux et dans R. es mois de décembre et janvier; je n’ai jamais pu me pro- ou ne niche pas. urer dans notre département que des jeunes. TR Se montre sur les étangs et marais pendant les # hivers rigoureux. 0 Mriége. Observé rare et pendant l’hiver. . . 5 ae ot rrers De passage accidentel pendant les froids rigou- pa reux. RARSRRS NT Hérault. Arrive en novembre, passe l'hiver et émigre au printemps. A. C. = autes-Pyr. Très-peu observé et toujours en hiver. T.T.R Le Se montre pendant les hivers sur quelques points DR oc de ce département. T. R. (@et-Gar. Se montre pendant la saison rigoureuse. es a (Ht:7Orient. Peu commun, même pendant les hivers très- | rigoureux. TR ss 70h 286. — GRÈBE JOUGRIS. — PODICEPS GRISEGENA (G. R. Gray ex Boddaert ). CoLYMBUS GRISEGENA , Boddaert, Table des PL. enl. de Daubenton, (1783). p. 56. Popicers RUBRICOLLIS, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 720. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 347. Popicers GRISEGENA, G. R. Gray. Gen. of B. (1844-1846), t. 3, p. 633. Ponicers RUBRICOLLIS, Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 504. PopicErs GRISEGENA , Degl.et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 579. Popicers GINEREOGULARIS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg. 4re série, t. 3, pl. 222. w LE GRÈBE JOUES GRises, Buff., PI. enl., 934, adulte. | Ce Grèbe est très-rare dans notre département, et encore l'unique sujet que je me suis procuré-est un jeune; il fut | p: pris le 23 décembre 1860, prés Blagnac, sur les bords de la T.T.R. ne niche pas. M Garonne. Aude. De passage accidentel et pendant les hivers très-rigoureux. T.T.R. ne niche pass 4 Hérauli. Très-rarement observé. Je ne connais qu'une 4 capture près de Cette, le 141 décembre 1874. T.T.R. — Tarn-et-Gar, Je connais une capture près Verdun, opérée pendant l'hiver de 4870. T.T.R. — Pyr.-Orient. Très-peu répandu pendant l’hiver et lorsqu'il est | rigoureux. TR; — 287. — GRÈBE OREILLARD. — PODICEPS AURITUS, (Lath ex Linn.) où Cozymeus auriTus, Linn., S. N. (1758) p. 435, et (1766), t. 4, p. 222. Ponicers AURITUS, Lath., Ind. (4790), t. ®, p. 784, 782 et 783. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 725. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 349 f. 4, mâle au printemps; f. a, tête du jeune. — Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 505. ‘À — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 584. x — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1" série, t. 3, pl. 220. | Le Perir GRÈèBE connu, Buff., PI. enl. 404, f. 2, adulte au plumage d”’amour sous le nom de Grèbe de l'Esclavonie ; 942, jeune sous le nom de Petit Grèbe. 1 ss LE, "ei Le Grèbe oreillard est de passage en automne et au prin- nn F temps. Je ne lai jamais rencontré en livrée d’adulte; ce sont T. R. ait ET toujours des jeunes que j'ai pu me procurer. dans le départem®. Aude. Sédentaire sur les marais et étangs. C. niche régult. Aridge. De passage accidentel et en hiver. T. R. ne niche pas, Gers. Observé et capturé très-rarenent. TR — Hérault. Sédentaire et très-répandu toute l’année sur les , % étangs et marais des côtes maritimes. T. C. niche régult. Hautes-Pyr. Considéré comme une rareté. T.T.R. ne niche pas. Tarn. Très-peu commun au passage d'hiver. T.R R 4 | Tarn-et-Gar. De passage en automne et hiver. Pyr.-Orient. Sédentaire sur tous les étangs et marais. . C. niche régul. 288. — GRÈBE ESCLAVON. — PODICEPS CORNUTUS (Lath.). Popicers coRNuTUS, Lath., End. (4790), t. 2, p. 782. — Temm., . Man. 2e édit. (4820), t. 2, p. 721. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 348, vieux. | — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 503. … Ponicers NiGricoLLis, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (14867), t, 2, p. 586. Ponicers cornuTus, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg. Are série, t. 3, pl. 221. M. Le Grèbe Esclavon, nommé aussi Grêbe cornu, est de pas- lsage en novembre et décembre. Je n'ai jamais vu des adultes, ou du moins en robe d'amour ; c'est toujours dans des parties T.T.R. ne niche pas. non courantes et remplies de roseaux de nos rivières que nous le rencontrons ; il nous quitte dans la deuxième quin- Izaine de février. Aude. Ne se montre que pendant les hivers rigoureux et FA toujours en petit nombre. T.T.R. ne niche pas. Hérault. Observé rarement dans ce département, pen- | dant les hivers les plus rigoureux. T.T.R. — \Tarn. Je ne connais qu’une capture d’un jeune pendant | l'hiver 1856. T.T.R. — Pym.-Orient. Peu répandu pendant tout l'hiver sur les marais | des côtes maritimes de ce département. T, KR. — (Lath.) LE Couxmeus Pyrenaicus , Lapeyr., Mém. de l'Acad. de Stockolm (1782), t. 3, p. 405. Popicers minor, Lath., /nd. (4790), t. 2, p. 784. 289. — GRÈBE CASTAGNEUX. — PODICEPS MINOR a TN 2 — Temm. Man, 2e édit. (4820), t. 2, p. 727. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 346, f. 1, jeune de l’année : f. 2, tete | de vieux mâie. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t, 2, p. 507. Ponicers FLUvIATILIS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 587. Ponicers minor, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 249. LE GRÈBE DES RIVIÈRES OU CASTAGNEUX, Buff., PI. enl. 905, jeune ou adulteen hiver. Le Grèbe castagneux arrive vers les premiers jours de septembre, se cantonne et passe l'hiver dans nos environs ; il choisit les eaux dormantes et couvertes de plantes aquati- C. ques ; il nous quitte dans les derniers jours d'avril. ne niche pas - Aude. Sédentaire et de passage dans les étangs et marais. A. C. niche régult. Aridge. Arrive en automne, reste une partie de l'hiver. C. ne niche pas. Gers. Passe une partie de l'hiver sur os rivières et ES marais. ea ne niche pas. Hérault. Sédentaire et de passage sur les maraisetrivières. T. C. niche régult. Hautes-Pyr. De passage en automne et en hiver P, C. ne niche pas. Tarn. Se montre tous les hivers sur les cours d'eau. C. + Tarn-et-Gar. Se trouve pendant l'hiver sur les grandes riviè- res et cours d’eau. C. gr Pyr.-Orient. Sédemtaire et de passage sur les cours d’eau et marais. T. G. niche régult. FAMILLE XLIL COLYMBIDÉS. — COLYMBIDÆ (Leach in Vig.). GENRE CXXXY. k PLONGEON. — COLYMBUS (Linn.). | 290. — PLONGEON IMBRIM. — COLYMBUS GLACIALIS (Linn.. COLYMBUS GLACIALIS ET 1MMER, Linn. S. N., 12 édit. (1766), t. 1, p. 221. — Temm. Man. 2e édit (1820), t. 2, p. 910. EE _ Degland, Ornith. Eur. (1849), 1. 2, p. 488. .0ss — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 590. | — Dubois. PL. col, des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 226. L'Imsnim, Buff., PL. en]. 952, adulteen plumage d'amour sous le nom d'Imbrim des mers du Nord. EUR," A Les quelques captures que j'ai pu constater sont acciden- telles et à des époques toutes opposées ; un magnifique mâle en robe d'amour fut pris près Grenade, 25 kilomètres de T.T.R. ne niche pas. Toulouse, le 14 mai 1869, ; un autre fut pris près Portet, le 42 novembre 1861, et un troisième. le 44 février 1863. Aude, . On trouve de loin en loin et pendant l'hiver les jeunes de cette espèce. T. R. ne niche pas. Hérault. Ce n’est que pendant les hivers rigoureux que l'on trouve les jeunes de cette espèce. T.R. — Tarn et-Gar. Capturé deux fois près Montauban (un j jeune et « _ un adulte). TTR! = Pyr.-Orient. Ce n’est qu'accidentellement que l’on a constaté la présence de ce Plongeon. LAN QU — _ 291. — PLONGEON LUMME. — COLYMBUS ARCTICUS (Linn.). Cozymaus arcricus , Linn., S. N., 42e édit. (4766) ,t. 1, p. 224. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 943. — P. Roux, Ornith. Prov.. pl. 350. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 490. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 592. CozymBus NIGROGULARIS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4° série, t. 3, pl. 225° Gran PLONGEoN, Buff., PI. enl., 914, jeune sujet. M. Ce n’est que par les hivers très-rigoureux que ce Plongeon nous visite et encore est-il très-rare ; le dernier capturé figure 1Mdans les collections du Muséum de notre ville ; ila été pris sur T.T.R. ne niche pas. Ma Garonne à Fenouillet, près Toulouse, le 14 décem. 1874. | Aude. Observé très-rarement sur les cours d’eau et ma- | rais pendant les hivers très-rigoureux. T.T.R. ne niche pas. | proul. Je ne connais qu’une capiae pendant l'hiver de 1870. TT.R. _ | Tamwet-Gar. À été capturé pendant l'hiver de 1860 près Castel- sarrasin. TT.R. ie | Pyr.-Orien. Très-rarement constaté dans ce département. T.T.R. — ss TES 292. — PLONGON CAT-MARIN. — COLYMBUS SEPTENTRIONALIS (Linn.). | COLYMBUS SEPTENTRIONALIS, Linn,, S. N., 42e édit. (1766), t. 2, p. 220. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 946. — ; P. Roux, Ornith. Prov., pl. 351, jeune et vieux. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 493. : — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (18617), t. 2, p. 594. CoLymBus RuroGuLARIS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 224. LE PLONGEON DE SIBéRIE, Buff., PI. enl. 308 , adulte; sous le nom de Plongeon à gorge rouge de Sibérie ; 992, jeune, sous le nom de Plongeon. Le Plongeon Cat-Marin arrive pendant les hivers rigoureux et suit nos rivières ; il hiverne et nous quitte dès les derniers R. | jours de janvier; nous ne rencontrons jamais les sujets à ,,°U ne niche pas. gorge rouge ; ce ne sont toujours que des jeunes ou des adultes en robe d'hiver. 4 Aude. Peu répandu sur les étangs et côtes maritimes. A. R. ne niche pas. Aridge. Rarement capturé et toujours sur les rivières. T T.R. — Gers. Très-peu observé et toujours pendant les hivers rigoureux. RS — Hérault. Peu commun sur les étangs et côtes maritimes : pendant l'hiver lorsqu'il est très-rigoureux. A. R. — Hautes-Pyr. Je ne connais qu’une capture. T.T.R. _ Tarn. Observé de loin en loin et toujours pendant les hivers très-rigoureux. T.T.R. — Tarn-et-Gar. De passage pendant les mois les plus froids et pendant les hivers les plus rigoureux. T.T.R. — Pyr.-Orient. De passage tous les hivers à moins qu’il ne fasse pas froid. | A. R. — ADDITION. 25 bis. — ÉPERVIER MAJOR. — ASTUR MAJOR (Degland ex Becker). ln Te a. Farco Nisus Mayor, Beck., in meisner, vüg. Schweiz (4815), p. 24, Nisus Mason, Temm., 3e part. (4835); p. 28. TRE ASTUR MAJOR, Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 1, p. 86. AccrpiTer MAJOR, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 404. Nisus PEREGRINUS, Dubois, PI. col. des Ois. de l'Eur., 2e série, t. 1, pl. 23 a. On m'a apporté, le 12 novembre 1874, venant d'être capturé, un Épervier femelle dont la coloration et surtout la taille me surprirent. Je l’observai avec soin et reconnus V'Epervier major, variété ou espèce tantôt admise, d’autres fois repoussée. Toujours est-il que le sujet que je possède est très-différent sous tous les rapports de la femelle de l'Épervier ordinaire ; son plumage est d’un roux brun, la poitrineest fond blanc largement couvert detaches en forme de fer de lance, en zig-zag et en croissant ; toutes ces taches sont d’un roux de rouille brun très-prononcé au centre. Les tarses sont plus longs et plus robustes que dans les femelles de l'Épervier ordinaire. La longueur totale, du bout du bec à l'extrémité de la queue, mesure 44 centimètres , tandis que les femelles ordinaires n’ont que 36 à 37 centimètres. Celles de l’Astur major, décrites dans les ouvrages de MM. Degland (1849), et Degland et Gerbe (4867), ne mesurent que 38 à 40 centimètres. | Comme on le voit, le sujet que je possède est exceptionnel par sa taille. C'est le premier Épervier de cette dimension que j'ai eu occasion d'observer dans notre dépar- tement. 443 bis.— MOINEAU CISALPIN. — PASSER ITALICUS (Degland). Passer 1TALICUS, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 4, p. 207. FRANGILLA CISALPINA, Temm., Man. , 2e édit., (1820), t. 1, p. 351. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 82 bis. Passer 1TALIÆ, Degl. et Gerbe. Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 242. PassER cISALPINUS, Dubois, PI. col. des Ois. de VEur., 2 série, t. 4, pl. 98. Cette variété constante et locale de notre Moineau domes- Mtique est de passage dans les environs de Toulouse , en au- ç. ne niche pas. M iomne etau printemps ; à ces époques nous la trouvons mêlée aux grands vols de Moineaux communs, Pinsons, Verdiers, | Bruants et Linottes. Aude. De passage au printemps et en automne. C. ne niche pas. Aridge. Fait son apparition en automne. R. —_ | Gers. Se montre en octobre et mars. C. — Hérault. Arrive en automne repart aù printemps. C. — Hautes-Pyr. Très-peu observé dans les passages d'automne. R. ‘js | Tarn. De passage en octobre et mars. C. Su | Tarn-et-Gar. Se montre en automne et au printemps. C. — MPyr.-Orient. Arrive en autemne, repart au printemps; un petit nombre restent l'été. C. niche raremt. uns |. À 450 bis. — La figure 2 de la planche 5 est la reproduction d’une variété de : Chardonneret qui fait partie de ma collection et que je capturai à St-Simon (banlieue | de Toulouse), le 42 juin 4874 ; c’est un mâle adulte. On remarquera que malgré toutes | les modifications qu'a subies l’ensemble du plumage, le rouge vif de la tête et le jaune | de l'aile sont aussi frais que dans les plus beaux types, ce qui produit le plus bel |: effet et en font une variété très-remarquable. | 488 bis. — PERDRIX ROUGE, Variété à Ceinture blanche. En novembre 1872, j'obtins au marché de notre ville, et venant de Martres-Tolo- | | sane (Haute-Garonne), une Perdrix à ceinture blanche. Je crus à un fait tout acciden- tel; mais je ne fus pas peu surpris, le 7 novembre 1873, de trouver une femelle jeune, capturée à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), également à ceinture blanche. Le 18 du même mois, jé rencontrai un jeune mâle présentant les mêmes caractères; et le 41 novembre 1874, on m’a apporté un vieux mâle ayant la même anomalie, ce dernier capturé dans les environs de Toulouse. Une planche coloriée fera connaître cette variété mieux que toutes les descriptions que je pourrais en faire. Tout ce que je puis constater par mes observations, c’est que cette variété, propre à nos contrées , est constante et se reproduit. On remarquera, et c’est chose singulière, que, jusqu'ici, ce n’est que pendant les mois de novembre que j'ai pu me procurer | les quatre sujets qui font l’objet de cet article. | En FALL Ra #0 a e- J le CATALOGUE DES OISEAUX DE LA HAUTE-GARONNE et Départements Voisins. mer rot Lith. Cassan. OU : ‘ S A Lacroix del À / # 7 $ : Zulolit | Droit — Cf Audcutous Page” 77 Année 18/5 - Tome IX Femelle. | | LC Le SUPPLÉMENT el formant le complément de la Faune ornithologique des départe- ments de l'Aude, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales ET QUI N'ONT PAS ÉTÉ OBSERVÉS DANS LA HAUTE-GARONNE. 1. — VAUTOUR ORICOU. — VULTUR AURICULARIS (1) (Daub. ). | VuzrTur auRICULARIS, Daub., Ornilh. (4800), t. 2, p.10. | — Temm. et Lang., PL. col., 407, jeune, et 426, adulte sous le nom-de Vultur Ægyptius ét Vultur Imperialis. | — Dégland, Ornith. Europ. (1849),t. 4, p. 44. Orocyes auRICULAKIS, Degland et Gerbe, Ornilh. Europ. (4867), t. 1, p. 7. VuLTuR AURICULARIS, Dubois, PL. col. des Ois. de l'Europe, t. 4, pl. 3. Hérault. Un sujet de celte espèce a été capturé et pris pour un Vautour Arian, le 12 novembre 1859, près Saint-Pons. Cet exemplaire m'a été commuaiqué, et je l'ai reconnu pour être un Vautour Oricou. 2, — VAUTOUR OCCIDENTAL, — VULTUR OCCIDENTALIS (Schleg. ). Vuzrur KoLBl , Temm. nec Daub., Man., ke part. (1840), p. 587. VuLTuR OCCIDENTALIS, Schleg., Rev. crit., (1844), p Gyrs occipenTaLIs, Bp., Rev. et Mag. de Zool., (1854), 2e série, t. 6, p. 530. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 1, p. 11. TT.R. ne niche pas. Hérault. Se montre presque tous les hivers dans les plai | nes maritimes de ce département. A. R. ne niche pas MPyr.-Orient. Sédentaire sur une partie des Pyrénées de ce | département (2). P. C. niche régult. (1) Le 10 octobre 1860 il fut capturé sur les montagnes de la Corse une femelle adulte du Vautour oricou laquelle me fut envoyée quelques mois après; ce magnifique sujet fait partie Mde ma collection et la planche que j'en doune est la reproduction exacte de cette espèce très- Lrare en Europe; taille du bout du bec à l’extrémité de la queue, 1 mèt. 29 centim. (2) Le Musée d'histoire naturelle de Toulouse possède un magnifique sujet de cette variété lquiest d’un café au lait très-clair et qui a été capturé près Perpignan. ER, | 8 3. — FAUCON SACRE. -: FALCO SACER (Briss.). FaLco sacen, Briss. Ornith. (1760), t. 4, p. 337. FaLco LaNARIUS, Temm, Man., 2e édit, (4820), t. 4, p. 20. Faco sacer, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 4, p. 99. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), 1. 4, p. 79. — Dubois, PI. col. des Ois. de VEurop., 2e série, t. 1, pl. 26. LE SacRE, Buff., H. nat. des Ois. (4770) t. 4, pl. 44, sous le nom de Sacre. Hérault. Je connais deux captures très-authentiques dans les environs de Clermont et de Pézénas ; la à première prise eût lieu en février 1859; la TT.R. ne niche pas. seconde, le 3 avril 4870. 4. — FAUCON ÉLÉONORE. — FALCO ELEONORÆ (Géné ). FaLco ELEONORÆ , Géné, Rev. Zool. (1839), t. 2, p. 405. — — Mem. della Acad. de Torino (1849), pl. 1 et 2. DENDROFALCO ELEONORÆ , Bp., Rev. cril. (1850), el Cat. Parzud. (1856), p. 2. Fazco ELEONORÆ, Ch. Bonap., Icon. della Faun. Italica, pl. 25, jeune. A Jaub. et Barthélemy, Rich. Ornith. du Midi de la Fr., p. 57 @& pl. col. 6. | — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 108. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 86. — Dubois, PI. col. des Ois. de lEurop., 2 série, &. 4, pl. 28. Hérault. Capturé, le 27 août 1872, aux environs de Cette. T.T.R, ne niche pas. 5. ÉPERVIER BRUN. — ASTUR BADIUS (1) (Gmel.). Farco Banius, Gmel. S. N. (1788), t. p. 47. Occipiter BADIUS, Gray. Gen. of B. (1844-1846), t. p. 39. _ J. Vian et Alléon. Revue du Magasin de Zoologie (1867-1873). Nisus pussuMiERI, Dubois. PI. col. des Ois. de l'Eurog., 2 série, t. 4, pl. 28 b, Aude. J'ai reçu une femelle adulte de cette espèce, cap- turée, le 47 octobre 1868, dans les environs À | de La Nouvelle. Un jeune mâle me futen- !-T-R. ne niche pas. voyé de la même localité, en novembre 4874. (1) Il est probable que cette espèce rare a été capturée plusieurs fois dans nos départements méridionaux où elle aura dùà être confondue avec lEpervier ordinaire. La description de cet oiseau ne 8e trouvant dans aucune Ornithologie européenne je crois être agréable aux ama* CATALOGUE DES OISEAUX DE LA HAUTE GARONNE et Departements Voisins x TE À Lacroix del Lith. Cassan. die luc Dadus 2 age ÎS Tome IX Année 1875 PemelleAdulte. 2 Male Jeune de l'année. 3. Plume de Patrine | Grandeur Naturelle N° Ne 6. — HIRONDELLE ROUSSELINE. — HIRUNDO RUFALA (Temm.) Himunpo RurFUuLA, Temm. Man., 3e part. (1835), p. 298. Cecropis RUFULA, Bp., Cat. Parzud. (1856), p. 8. Hirunoo ruFuLA, Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 4, p. 356, — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 590. | — Dubois, PI. col. des Ois. de VEurop., 2e série, t. 4, pl. 34. Aude. Arrive avec les Hirondelles ordinaires, mais tout- | à-fait accidentellement et de loin en loin. T.T.R, ne niche pas. | Hérault. Observée et capturée rarement dans ce départe- | ment et toujours au printemps. T.T.R. — | Pyr.-Orient. De passage tout à-fait accidentel et de loin en loin. der A — 7. — ENGOULEVENT A COLLIER ROUX. CAPRIMULGUS RUFICOLLIS (Temm.). CAPRYMULGUS RUFICOLLIS, Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 4, p. 438. CAPRYMULGUS RUFITORQUATUSA, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 148. CAPRYMULGUS RUFICOLLIS, Degland, Ornith. Europ. (1849),t. 4, p. 369. — Desl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 605. — Dubois, PI. col. des Ois. de l’Europ., 2e série, t. 4, pl. 31. | Hérault. De passage accidentel et au printemps... T.T.R. ne niche pas. Pyr.-Orient. Observé et capturé très-rarement dans ce dépar- tement. TER. — Mieurs en leur donnant les caractères essentiels et de plus une planche coloriée représentaat les deux sujets que je possède, Femerze aouzre, taille : 42 cent. 1° Les trois premières rémiges échancrées sur leurs barbes internes ; 20 Les plumes de la poitrine portent de 5 à 7 bandes transversales, brun de brique ; v. pl. 4. M. 30 Les tarses ont 49 millimètres de long et 18 à 19 millim. de circonférence dans l’oiseau ‘en | collection ; 4° Le doigt médian, ongle compris, mesure 39 millimètres ; 5 La queue est fortement barrée de brun-noir en dessous ; les deux pennes latérales de la | queue ont les barres très-peu apparentes. Mare seuxe : Taille 36 cent. Se Dingue très-facilement de l’Epervier ordinaire jeune ; la poitrine a des tâches longitu- | dinales comme le jeune Autour, au lieu que le jeune Epervier ordinaire a la poitrine zébrée ! transversalement (Voir la planche enluminée, fin du catalogue. Les tarses ont 46 millimètres de long et 17 millimètres de circonférence. Le doigt médian, ongle compris, a 37 millimètres. NET ‘pu 8. — MERLE NAUMANN. — TURDUS NAUMANNH (Temm.). TurDus NAUMANNIH, Temm. Man., 2€ édit. (4820), t. 4, p. 470. CyocnoseLys DuBIUS, Bp., Cal. Parzud. (4856), p. 5. Turpus NAUMANNII, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 4, p. 464. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 410, Turpus NOMMANNII, Dubois, PI. col des Ois. de la Belg., 4re série, t. 4, pl. 55 a. Hérault. À été capturé une fois, à ma connaissance, le 47 octobre 1868, aux environs de Montpellier. T.T.R. ne niche pas. 9. TRAQUET RIEUR. — SAXICOLA LEUCURA (Keys. et Blas. ex Ginel.). Tunpus LEUCURUS, Gmel, S. N. (1788) CE p. 820. SAXICOLA CACHINNANS Temm. Man., 2c édit. (1820), t. 1, p. 236. ZÆNANTHE LEUCURA, P. Roux. Ornith. Prov., pl. 497. SAXICOLA LEUCURA, Keys. et Blas, Wirbeth (1840), p. 40 SAXICOLA CACHINNANS, Crespon, Ornith. du Gard (1840), 457. | | SAXICOLA LEUCURA, Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 4, p. 491. | — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 459. | — Dubois, PI. col. des Ois. de l'Europ., 2 série, t. 4, pl. 544. Aude. Sédentaire sur les parties des montagnes arides et rocailleuses du nord-ouest de ce départe- ment. P. C. ne niche pas. Hérault. Sédentaire sur les parties rocailleuses et arides. P. C. — Pyr.-Orient. Sédentaire sur les Pyrénées arides et escarpées de ce département. LDET DR vis 10. — FAUVETTE A LUNETTES. — SYLVIA CONSPICILLATA (Marmora). SYLVIA CONSPICILLATA, Marm. (de la), Mem. della Acad. di Torino (1849). — Temm. Man., 2e édit. (14820), t. 4, p. 240. ; _ P. Roux, Ornith. Prov., pl 2417, femelle. sous le nom 14 Passerinette. — Degland, Ornith. Europ. (1849), &. 4. p. 530. À CURRUCA CONSPIGILLATA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t, 4, p. 484. | SYLVIA CONSPICILLATA, Dubois, PI. col. des Ois. de l'Europ., 2e série, 1. 4, pl. 68, , + SRE — Hérault. Arrive du 18 au 20 avril ; repart en automne. T. R. niche régult. Pyr.-Orient. Arrive vers le milieu avril pour repartir en septembre. À. R. — 44. — CISTICOLE ORDINAIRE. — CISTICOLA SCHÆNICOLA (Ch. Bonap.). CisricozaA scHæÆNicoLA, Bp., B. of Eure. (1838), p. 12. SyLvia cisricoLa, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 232. Cxsricoza scHÆNICOLA, Degland; Ormith. Europ. (1849), t. 4, p. 594. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1067), t. 4, p. 537. CALAMORERPE CysTiCOLA, Dubois, Pl. col. des Ois. de l'Europ., 2 série, t, 4, pl. 76. Aude. Arrive au commencement du printemps pour partir en septembre. A. R. niche régult. Hérault. Arrive en avril, passe la belle saison dans les marais fourrés du bord de la mer ; repart en | septembre. R. — Pyr.-Orient. Arrive en avril, s’établit dans les parties fourrées des maraïs ; repart en Home A. R. — 12. — NONNETTE VULGAIRE. — PÆCILE COMMUNIS (Z. Gerbe ex Bald.). PARUS CINEREUS coMMuNIS, Baldenstein, Neue Alpina (1829), t. 2, p. 30. PÆCILE COMMUNIS, Z. Gerbe, Ornüith. Europ. Degl. et Gerbe, (1867), &. 4, p. 567. Parus PALASTRIS , P. Roux, Ornith. Prov., pl. 120. — Degland , Ornith. Europ. (1849), t. 1, p. 291. — Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 206. — Dubois, Pi. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 4, pl. 86, fig. 4, NoNNETTE CENDRÉE, Buff., PI. enl. 3, fig. 3. Aude. Ne se montre qu’en hiver dans ce département et accidentellement. T. R. ne niche pas. Hérault. Ne se montre que pendant les hivers rigoureux. T. R. — Pyr.-Orient. Ce n’est que pendant l’hiver, et encore lorsqu' il : est rigoureux, que l’on peut voir cette Mésange. AE: R. — 13. — PANURE A MOUSTACHES. — PANURUS " BIARMICUS (Koch ex Linn.). mu Parus BIARMICUS, Linn. $, N., 12 édit. (1766), t. 1, p. 342. Panunus srarmicus, Koch, Baïer Zool. (1816), t. 1. p. 202. 800 Panus BIARMIGUS, Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 1, p. 298. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 423 et 123 bis. — Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 4, p. 299. PanuRuS BIARMICUS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 573. CALAMORPHILUS BARBATUS, Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., Are sér.., t. 4, pl. 84. MésaNGE A MOUSTACHES, Buff., PI. enl. 648, f. 4, mâle; f. 2, femelle. Aude. Sédentaire sur plusieurs points. C niche régul!. Hérault. Sédentaire dans les lieux pourvus de plantes | aquatiques. A. C. — Pyr.-Orient. Sédentaire dans les marais du littoral et où | poussent des plantes aquatiques. PC — | 44. — REMIZ PENDULINE. — ÆGITHALUS PENDULINUS (Boie ex Linn.). PARUS PENDULINUS, Linn, S. N., 42e édit.(1766), t. 4, p. 342. —- Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 4, p. 300. ÆGiTHALUS PENDULINUS, Boie. Isis (1822), p. 556. ParuS PENDULINUS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 124, f. 4, mâle adulte ; f. 2, tête du: jeune ; pl. 424 bis, var. jeune. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 4, p. 304. ÆGiTHALUS PENDULINUS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), 1. 4, p. 575. — Dubois, PL. col. des Ois. de l'Europ , 2e série, t. 4, pl. 82. Rewiz ou MÉSANGE pu LANGUEDOC, Buff, pl. enl. 648, f. 3; 708, f. 4. Aude. Sédentaire le long des rivières et ruisseaux. P. C. niche réguit. Hérault. Sédentaire dans tous les lieux bien pourvus de saules et oseraies. C. Pyr.-Orient. Sédentaire dans plusieurs localités. C. — 15. BRUANT CROCOTE. — EMBERIZA MELANOCEPHALA (Scopoli). EMBERIZA MELANOCEPHALA, SCOP., An. 1, Hist. Nat. (1768), p. 142. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 4, p. 303. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 404 bis, 404 ter. — Degland, Ornith. Europ. (4849), t.14 , p. 272. PASSERINA MELANOCEPHALA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 304. EMBERIZA MELANOCEPHALA, Dubois, PI. col. des Ois. de l'Europ., 2 série, 1. 4, pl. 89. Aude. De passage tout-à-fait accidentel et en hiver. T.T.R. ne niche pas. Hérault. De passage accidentel et en hiver. T.T.R. — Pyr.-Orient. De passage en hiver seulement et de loin en loin. T.T.R. — ue ff 16. — BRUANT RUSTIQUE. — EMBERIZA RUSTICA (Pall. ). Emseriza RusTica, Pall., Voy. (1776), t. 8 de l’édit. franc. in-8°, append. p. 64. EmBenizA LESBIA, Temm., Man., 2e édit. (4820), t. 4, p. 347. _— P. Roux, Ornith. Prov., pl. 409, f. 4, jeune ; f. 2, adulte. — Crespon, Ornilh. du Gard (1840), p. 230. Emgeriza RuSTICA, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 4, p. 266. … Cyncaramus RusTICUS , Degl. et Gerbe. Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 329. Euwgeriza RUSTICA, Dubois, PI. col. des Ois. de l’Europ., 2e série, t. 4, pl. 95. MimiLèNE DE PROVENCE, Buff., PI. enl. 656, f. 2. Hérault. De passage accidentel et au printemps. T.T.R. ne niche pas. Pyr.-Orient. Je l'ai reçu le 21 mars 1869 des environs de Rivesaltes. R'TUR: _ 47. — BRUANT GAVOUÉ. — EMBERIZA FUCATA (Pal. ). EmBerizA FUCATA, Pall., Voy. (1776), t. 8 de l’édit. françg. in-8°, append., p. 64. EMBERIZA LESBIA, Temm. Man., 3e part. (1835), p. 235. EEBERIZA PROVINCIALIS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 440. EuBerizA FucATA, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 4, p. 265. CyNcHRAMUS SCHOENICLUS, Degl. et Gerb, Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 328. GavouÉ DE PRovENCE, Buff., Pl. enl. 247, f, 2 mâle; 497 f. 2, femelle et 656, £ 4. jeune. Aude. J'ai une capture à signaler près La Nouvelle, le 21 mars 1862. : T.T.R. ne niche pas. Hérault. De passage de loin en loin et tout-à-fait acci- dentellement. T.T.R. _— Pyr.-Orient. De passage très-irrégulier et de loin en loin. T.T R. — 48. — BRUANT CENDRILLARD. — EMBERIZA COESIA ( Cretzschmar). IMEuBerizA coesta, Cretzsc., in Rüpp. Atlas vagel, p. 47, pl. 40, — Temm. Man., 3e part. (1835), p. 225. _— P. Roux, Or. P., pl. 112 bis, sous le nom de Bruant fou, variété. — Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 223. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 4, p. 256. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), 1. 4, pe 318. pri aurIBAREA Dubois, PI. col. des Ois. de l’Europ., 2° Kéries t. 4, pl. 92. =S 98 *- Hérault J'ai reçu un sujet de cette espèce pris aux filets dans les environs de Pézénas, le 2 avril 1864. _ T.T.R. ne niche pas. Pyr.-Orient. De passage tout-à-fait accidentel et de loin en loin. Deux sujets de cette espèce furent pris au mois d'avril 4867, près Rivesaltes. TRS Er. 49. — BRUANT NAIN. — EMBERIZA PUZILLA (Pall.). EurerizA PUSILLA, Pall., Voy. (1776), t. 8 de l’édit. franc. in-80, append p. 63. EMBERIZA DURRANZI, Bp., Faun. ilal., pl. 36, f, 4 (1832-1841). Emgeriza PuSILLA, Degland, Ornith. LE (1849), t. 4. p.,268. Cyncuramus PusiLLus, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 4, p. 327. BuscarLA PUSILLA, Bp,, Rev. et Mag. de Zool. (1857), t. 9, p. 163. Emseriza PusILLA, Dubois, PI, col. des Ois. de l’Europ. 2 série, t. 4, p. 96. Hérault. De passage accidentel. Un sujet jeune et qui fait partie de ma collection, fut capturé en octobre dans les environs de Montpellier. T.T.R. ne niche pas. On ma assuré que le Bruant des marais a élé pris dans les envi- rons de Pézénas, mais je n'ai pu en vérifier l'exactitude. 20. — PIC TRIDACTYLE. — PICUS TRIDACTYLUS (Linn.). Picus mripacryzus, Linn. S. N., 12e édit. (4766), t. 4, p. 477. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 4, p. 404. — Degland, Ornith, Europ. (1849), t. 4, p. 164. Picoïnes TripacryLus, Degl. et Gerbe, Ornilh. Europ. (1867), t. 4, p. 154: Picus TripacryLus, Dubois, PI. col. des Ois. de l'Europ., 2e série, t. 2, pl. 442. Pyr.-Orient. Sédentaire sur les montagnes de ce département. T. R. niche régul!. 24. — COUCOU GEAI. — CUCULUS GLANDARIUS (Linn.). Cucuzus GLanparius, Linn. S. N., 12e édit. (4766), t. 4, p. 469. — Temm., Man. 3e part. (1835), p. 274. Cucuzus AnpaLusiÆ, Briss., Ornilh. (4760), t. 4, p. 4126. Coccysus pisanus, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 67, âge moyen; 68, jeune. CucuLus GLaNDarius, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 4. p. 470. PA Oxvropaus GLanparius, Degland et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 4, p. 464. CoccysTes MACULATUS, Dubois, PI. col. des Ois. de l'Europ. 2 ae série, t. 2, pl. 443, Grano Coucou. racueTÉ, Buff., PI. enl. 433, fig, 6 Aude. De passage accidentel et de loin en loin mais | toujours au printemps. T.T.R. ne niche pas. Hérault. Id. id. id. T. R. # Pyr.=Orient. De passage non régulier. J'ai reçu un sujet presque adulte me venant de Rivesaltes , le 2 mai 4870. ER. — 22. — GUÉPIER SAVIGNY. — MEROPS PERSICUS (Pall.). Ménors PErsicus, Pall., Voy. (1776), t. 8 de l’édit. franç. in-8°, append., p. 36. MeroPrs SaviGny, Temm. Man., 4e part, (1840), p. 649. — Crespon, Ornith. du (Gard (1840), p. 291. Merors pensicus, Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 4, p- _. Merors Æevprius, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t » D 173. MERroPs SAVIGNY, Dubois, PI. col. des Ois. de l'Europ., 2e Série, t . 2, pl. 448. Aude. De passage tout-à-fait accidentel ; je ne connais qu’une capture, le 3 mai 4859, dans les ne sais pas - environs de La Nouvelle. TT qu'il ait niché. Hérault. J'ai reçu venant de Cette, un sujet qui m'a été expédié dans un mannequin avec des pois sons. T,.T.R. — 23. — GANGA CATA. — PTEROCLES ALCHATA (Licht. ex Linn.). TETRAO ALCHATA, Linn. S. N., 12e édition (1766), t. 4, p. 276. PTEROCELES ALCHATA, Licht, Doub. Zoo. Mus. (1823), p. 64. Ænas cATA, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 247 mâle adulte ; pl. 248, f. 4, femelle adulte ; £. 2, tête de la femelle de l’année ; pl. 249, f. 4, 4 jeune au sortir du nid; f. 2. tête du jeune mâle. PTEROCLES SETARIUS. Crespon, Ornith. du Gard. (1840), p. 326. PTEROCELES ALCHATA, Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 48. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 23. PTEROCELES SETARIUS, Dubois, PI. col. des Ois. de l'Europ., 2e série., 1. 2, pl. 424. GéLinorTE Des PyréNéEs, Buff., PI. enl. 405, mâle ; 106, femelle. ude. Se montre de loin en loin et accidentellement. T.T.R. ne niche pas. érault. À été capluré sur quelques points. ER. — yr. Orient. Habite sur une partie des Pyrénées et s'établit | dans les plaines arides. R. niche régult. + — 86 — 24. — COURE-VITE ISABELLE. — CURSORIUS ISABELLINUS (Temm.). CuRSORIUS ISABELLINUS, Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 513. Tacaypromus GaLLicus, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 269. Cursonius EuroPæus. Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 83. Cursorius GaLLIGUS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 148. CursoRIUS ISABELLINUS, Dubois, PI. col. des Ois. de l'Europ., 2° série, t. 2,,pl. 432. Coure-Vire, Buff. PI. Enl. 795. Aude. Très-accidentellement observée. T.T.R. ne niche pas. Hérault. De passage accidentel et en automne. 2 — Pyr.-Orient. De passage accidentel de loin en loin, et tou- jours en automne; n’a pas été observée au printemps. T.T.R. — 25. — GLARÉOLE A COLLIER. — GLABREOLA TORQUATA (Temm.). GLAREOLA TORQUATA, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 500. GLAREOLA AUSTRIACA, P. Roux, Orn. P., pl. 327, f. 1, adulte; f. 2. tête du jeune. GLAREOLA TORQUATA, Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 339. PRATINCOLA GLAREOLA, Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 2, p. 107. GLAREOLA PRATINCOLA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 440. GLAREOLA TOnQUATA, Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 47e série, t. 2, pl. 172 a. LA PERDRIX DE MER, Buff., PI. enl. 882. Aude. Elles arrivent sur les côtes maritimes vers le 45 avril, passent la belle saison, repartent en | juillet, commencement août. C. niche régult. Hérault. Cette espèce arrive milieu d'avril pour partir fin juillet. A. C. — Pyr. Orient. Habite les côtes maritimes, du milieu d'avril à fin juillet, commencement août. À. C. —- 26. — HUITRIER-PIE. — HÆMATOPUS OSTRALEGUSM (Linn.). HÆMATOPUS OSTRALEGUS, Linn. S. N., 12e édit. (1766), t. 4, p. 257. — Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 534. _— P. Roux, Ornith. Prov., pl. 268, mâle. — Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 404. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 154. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 2, pl. 1634 'Hurraier, Buff., PI. enl., 229, sujet avec un collier blanc. SR — Aude. Sédentaire et de passage sur les étangs du bord de la mer. T. R. niche réguit. Hérault. Sédeñtaire et de passage sur les côtes maritimes. R. Las Pyr.-Orient. De passage en automne et hiver; sil en reste quelques-uns au printemps, est le plus petit nombre. R. niche accidt. 27. — CHEVALIER STAGNATILE. — TOTANUS STAGNATILIS (Bechst ). ToTANuS STAGNATILIS, Bechst., Nat. Deuts (1802), t 2, p. 487. — Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 649. — P. Roux, Ornith. Prov., pl. 295. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 185. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 221. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4e série, t. 2, pl. 190 a, Aude. De passage en automne et au printemps sur les côtes maritimes et étangs. A. R. ne niche pas. Hérault. De passage en automne et au printemps sur les élangs et côtes maritimes. PC: ELA | Pyr.-Orient. Arrive en octobre, passe l'hiver et disparaît dès les premiers beaux jours du printemps. PtCe — 28. — TOURNE-PIERRE A COLLIER. STREPSILAS COLLARIS (Temm.). STREPSILAS COLLARIS, Temm., Man. 2e édit. (1820), t. 2, p. 553. ARENARIA INTERPRES, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 280, adulte; 281, jeune. STREPSILAS COLLARIS , Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 372. STREPSILAS INTERPRES, Degland, Ornith. Europ. (1840), t. 2, p. 242. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 454. STREPSIS COLLARIS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, &. 2, pl. 170. CouLoN cHAuD DE CAYENNE, Buff., pl enl. 340 et 856. Aude. Passe l’hiver sur les côtes maritimes. P. C. ne niche pas, Hérault. Arrive en automne, repart au printemps. P. C. Pyr.-Orient. On le trouve pendant toute la mauvaise saison, le | long des côtes maritimes et bord des étangs. P. C. — 29. — SANDERLING DES SABLES. — CALIDRIS ARENARIA (Léach. ex Linn.). TRINGA aARENaRIA, Linn. S. N., 42° édit. (1766), t. 1, p. 251. CaLiDRIS ARENARIA. Leach, Syst. Cat. M. and B. Brit. Mus. (1816), p. 28. — ft ARENARIA CALIDRIS, Temm. Man., 2e édit. (4820), 1. 2, p. 524. Cazipris RuBIDUS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 270, f, 4, hiver; f. 2, été. ARENARIA CaLIDRIS. Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 240. Cazipris ARENARIA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 188. _ Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 2, pl. 469. Aude. Arrive sur les côtes maritimes de ce départe- ment en automne pour disparaître dès les premiers beaux jours. R. ne niche pas. Hérault. Se montre tous les ans sur les sables du bord de la mer et des élangs seulement en hiver. R. + Pyr.-Orient. Passe toute la mauvaise saison sur les côtes maritimes. C. 30. — PORPHYRION BLEU. — PORPHYRIO CÆSIUS (Barrère). Porrayrio cæsius, Barrère, Ornith. spec. Nov. (1745), p. 64. Porpayrio HyaciNrHiNus. Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 698. PORPHYRION GHLORYNOTHOS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 333. Porpayrio HyacinTmiNus , Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 455. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 278. Porrayrio cÆsius, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 265. PORPHYRIO HYACINTHINUS Dubois PL. col. des Ois. de l’'Europ., 2e série, t. 2, pl. 452. TALÈVE DE Mapacascar, Buff., PI. en]. 818. Aude. Très-accidentellement observé , et une seule fois à ma connaissance, en avril 4854, dans un ne sais s'il marais des environs de La Nouvelle. NEA 1e: niche. Hérault. J'ai reçu un sujet de cette espèce capturé le 44 avril 48f6, près Pézénas; et un deuxième, des étangs de Vendres bo Do «Eux — Pyr.-Orient. Un sujet capturé dans les environs de Collioure et reçu à Toulouse, le 47 avril 4856. T.T.R. — 31. — PHALAROPE HYPERBORÉ. — PHALAROPUS HYPERBOREUS (Lath. ex Linn.). TRINGA HYPERBOREA, Linn., S. N. 12e édit. (1766), t. 4, p. 249. PHALAROPUS HYPERBOREUS, Lath. Ind. (4790), t. 2, p. 775. — Temm,, Man., 2° édit. (1820), t. 2, p. 820. PHALAROPUS CINEREUS, P. Roux, Ornith. Prov., pl. 337, mâle prenant sa livrée d'été, PAPE ES 2: See PHALAROPUS HYPERBOREUS, Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 460. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 246. PHALAROPUS FULICARIUS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 256. PHALAROPUS HYPERBOREUS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 216. PHALAROPE DE SIBÉRIE, Buff., PI. enl. 236. | Aude, Ce n’est que pendant les hivers rigoureux qu’on rencontre cette espèce sur les étangs salés et côtes maritime. T.T.R. ne niche pas. Hérault: Ne se montre sur les côtes maritimes que pen- dant les hivers rigoureux. TL. — Pyr.-Orient. Ne se rencontre sur les côtes que pendant les ee ge A Te = hivers rigoureux. LR — 32. — PUFFIN CENDRÉ. — PUFFINUS CINEREUS (Bp. ). PurriNus ciNEREUS, Ch. Bonap,, Birds (1838), p. 64. PROCELLARIA PUFFINUS, Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 805. PUFFINUS CINEREUS, Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 498, _ Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 362. _ Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 374. — Dubois, PL. col. des Ois. de PEur., 2e série, 1. 2, pl. 161. — Buff., PI. enl. 962, jeune. “Aude. Se montre sur les côtes à la suite des tempêtes en mer. C. ne niche pas. is Ce n'est que lorsque la mer est orageuse que nous le voyons sur les côtes maritimes. C. — » Pur -Orient. Se montre sur les côtes maritimes de ce dépar- -tement à la suite des tempètes en mer. Pre —_ … 33. — PUFFIN MANKS. — PUFFINUS ANGLORUM ( Ray. ). — PUFPINUS ANGLORUM, Ray, Syn. Av. (1713), p. 134. PROGELLARIA ANGLORUM, Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 806. PurFINUS ANGLORUM, Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 499. _ Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2. p. 365. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 378. —… Purrinus ancricus, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg. Are série, t. 3, pl. 231. ENT Aude. Se montre presque tous les ans sur les côtes maritimes , et en hiver ou au commence- ment du printemps. R. ne niche pas. Hérault. De passage régulier en hiver et au commence- ment du printemps sur les côtes maritimes. R: | — Pyr.-Orient. Ne se montre sur les côtes maritimes qu’en hiver et commencement du printemps. T. R. — 34. — PETREL GLACIAL. — PROCELLARIA GLACIALIS (Linn.). PROCELLARIA GLACIALIS, Linn. S. N. 42e édit. (1766), t. 4, p. 243. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 802. — Degland, Ornilh. Europ. (1849), t. 2, p. 360. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 371. — Dubois, PI. col des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 232. P&TREL DE SaiNT-Hizpa, Buff., PI. enl., 59. Hérault. Je l'ai reçu de Cette le 148 décembre 1860. T.T.R. ne niche pas. 35. — THALASSIDROME TEMPÉTE. TALASSIDROMA PELAGICA (Selby ex Linn. ). PROCELLARIA PELAGICA, Linn. S. N., 12e édit. (4766), t. 4, p. 242. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 810. THALASSIDROMA PELAGICA, Selby, Brit. Ornith. (1831), p. 802. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 367. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 384. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4°e série, t. 3, pl. 235. L'OISEAU DE LA TEMPÈTE, Buff., PI. enl. 327. Auñe. Ne se montre sur les côtes maritimes qu’à la suite des tempêtes en mer. T.T.R. ne niche pas. Hérault. Ce n’est que très-rarement qu'on peut l'observer sur les côtes maritimes, et toujours à la suite ou à l'approche des grandes tempêtes en mer. TER, _— Pyr.-Orient. Je ne puis signaler que très-peu de captures. Ne se montre sur les côtes maritimes qu'après ou avant les ouragans et tempêtes en mer. T.T.R. 7 PP, D 236. — GOÉLAND BOURGUEMESTRE. — LARUS ( GLAUCUS (Brünn Larus GLAUCUS, Brünn., Ornith. Bor. (1764), pe kk. —— Temm. ral 2e édit. (1820), t. 2, p. 757. — Degland, Ornith. Europ. (1849), 1. 2, p. 309. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 409. | — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 47e série, t. 3, pl. 243. l4 Aude. J’ai reçu un jeune de cette espèce, venant de La rl Nouvelle, en mars 1859. T.T.R. ne niche pas. » Pyr.-Orient. Très-rarement observé sur les côtes maritimes. T.T.R. ._ 37. — GOÉLAND A MANTEAU NOIR. — LARUS | 4 NIGRIPALLUS (Dubois). Larus NiGriPaALLus, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 240. LaRus MARINUS, Temm. Man., 2e édit. (1320), t. 2, p. 760. Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 481. Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 344. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 413. LE GOÉLAND À MANTEAU NOIR, Buff., PI. en. 266, et jeune sous le nom de Grisard. Aude. Se montre accidentellement sur les côtes mari- times, après le gros temps de mer. T. R. niche accidt. Ce n’est que très-accidentellement qu’on voit cette espèce sur les côtes maritimes, et après le gros temps en mer. T.T.R. — Pyr.-Orient. Ce n’est que de loin en loin et après les ouragans | 4 en mer que l’on remarque ce Goëland sur A. les côtes de ce département. T.T.R. — 1 È (4 Hérault. F4 | …— 38. -- GOÉLAND A PIEDS JAUNES. — LARUS _ 1 FLAVIPES (Mey. et Wolf. ). - Lanus rLavires, Mey. et Wolf, Tasch. Deuts. (1810), t. 2, p. 469. _ Janus FUsCus, Temm. Man. , 2e édit. (4820) ,t. 2, p. 767. — Crespon, Ori. du Gard (1840\, p. 484. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 304. — Degl. et Gerhbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 415. … Lanus rLAviPES, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 3, pl. 239. ei Aude. Sédentaire sur les côtes maritimes. ù : niche régult. Hérault. Id. id. id. A. C. — Pyr.-Orient. Sédentaire sur les côtes maritimes ; plus répandu en automne qu’en toute autre saison. LARMES — 39. — GOÉLAND A BEC GRÈLE. — LARUS TENUIROSTRIS (Temm.). Larus TENUIROSTRIS, Temm. Man, 4° partie (1840), p. 478. Larus TENUIROSTRIS, Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 489. Larus GELASTES, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 318. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 422. LaRuS TENUIROSTRIS, Dübois, PI. col. des Ois. de l’'Europ., 2° série, t. 2, pl. 168. Aude. Deux sujets ont été capturés près La Nouvelle, le 5 avril 4869 et envoyés à Toulouse avec ne sais s’il du poisson de mer. TTR niche. Hérault. Je ne puis signaler qu’une capture, fin mars 485”, près Cette. TER — 40. — GOÉLAND PYGMÉE. — LARUS MINUTUS (Pall.). Larus minuTus, Pall., Voy. (1776), édit. franç. in-80, 1, 8, append. p. #4. — Temm. Man., 2e édit. (1820),t. 2, p. 78. — Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 492. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 330. — Degl et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 441. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 248. Aude. Observé très-rarement sur les côtes des environs de La Nouvelle. T.T.R. ne niche pas. Hérault. Se montre accidentellement dans les premiers jours du printemps sur les côtes et étangs doux et salés de ce département. T. Ré — Pyr.-Orient. Ne se rencontre qu’en hiver sur les côtes et étangs. ; T:k: — 41. — STERNE TSCHEGRAVA. — STERNA CASPIAN (Pall.). | | STEBNA Caspia, Pall., Nov. comm. Pelrop. (1769-1770), t. 44, p. 582. — Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 733. — Crèspon, Ornith. du Gard (1840), p. 474. a = Degland, Ornith. Europ. (4849), t. 2, p. 337. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 448. 7 À be Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 4re série, t. 3, pl. 250. _ Aude. De passage accidentel sur les côtes maritimes. T.T.R. ne niche pas. Hérault. De passage sur les bords de la mer aux environs 6 de Cette mais tout-à-fait accidentellement ; ne se montre qu’à la suite des tempêtes. TT.R. — - Pyr.-Orient. Observé très-rarement et sur les côtes maritimes. T.T.R. — 42, STERNE CAUGEK. — STERNA CANTIACA (Gmel.). STERMA CANTIACA ET STRIATA, Gmel., Syst. Nat. (1788), t. 1, p. 606 et 609. STERNA CANTIACA, Temm., Man., 2e édit., (1820), t.2, p. 735. — Crespon, Ornith. du Gard (4840), p. 472. —— Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 339. — Degl. et Gerbe. Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 459. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 252. . Aude. Arrive au printemps et se répand sur les côtes maritimes. C. niche régult, Hérault. C’est sur les côtes maritimes et étangs salés de | Pa ce département que l’on rencontre cette Hirondelle. C. — Pyr.-Orient. Se montre au printemps sur les côtes maritimes. C. — 43. — STERNE DE DOUGALL. — STERNA DOUGALLII (Montag.). STERNA DOUGALLI, Montagu, Ornith. Dict. suppl. (1813). — Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 473. | STERNA PARADISEA, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 346. … Srerna DouGaLuIr, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 459. — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg, re série, t. 3, pl. 258. Accidentellement et toujours sur les étangs et côtes "+ marilimes. R. ne niche pas. Hérault. De passage accidentel et mêlée au Pierre-Garin. R. — Pyr Orient Se trouve accidentellement et toujours sur les étangs et côtes maritimes. R. | — 44. — CANARD TADORNE. — ANAS TADORNA : (Linn.). Anas ranorna, Linn. S. N., 412 édit. (1766), t. 1, p. 195. D — Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 833. En ANAS TADORNA, Crespon, Ornith. 42 du Gard (4840), p. 5. _ Degland, Orith. Europ. (4849), t. 2, p. 417. TanorNa BELONII, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t, 2, p. 499. ANas TADORNA, Dubois PI. col. des Ois. de la Belg., 1re série, t. 3, pl. 269. LE TADORNE, Buff., Pl. enl. 53 , mâle. Aude. - Sédentaire sur les étangs et bords de la mer. R. niche régult. Hérau.. Sédentaire sur les bords de la mer et étangs salés. R, — Pyr.-Orient. Accidentellement dans ce département, surtout en hiver. T. R. niche accidt. 45. — FULIGULE MIQUELONNAISE. — FULIGULA GLACIALIS (Degl. ex Linn.). ANas GLACIALIS, Linn. S. N. 42e édit. (1766), t. 4, p. 203. — Temm. Man., 2e édit. (4820), t. 2, p. 860. — Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 533. FuziGuLa GLaGiaLis, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 447. NaRELDA GLACIALIS, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 549. FuziGuLa GLaciauis, Dubois, PI. col. des Ois, de la Belg., 4re série, t. 3, pl, 288. Aude. De passage accidentel et pendant les hivers ri- | goureux. T.T.R. ne niche pas. Hérault. De passage très-accidentel et pendant les hivers tels que ceux de 1829, 1860, 4870 et 4871. T.T.R. — Pyr.-Orient. Ne se rencontre que pendant les hivers rigou- reux. LT —_ A6. — GARROT HISTRION. — CLANGULA HISTRIONICA (Boie ex Linn.). ANAS HISTRIONICA, Linn., S. N., 42e édit. (1766) ,t. 2, p. 204. CLANGULA HISTRIONICA, Boie, Isis (1822), t. 6, p. 362. ANAS HISTRIONICA, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 878. FuziGuLa mistrionica, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 454. CLANGULA HISTRIONICA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), 1. 2, p. 546. FULIGULA HiISTRIONICA, Dubois, PI, col, des Ois. de la Belg., 4'e série, t. 3, pl. 287. Pyr.-Orient. J'ai reçu un sujet adulte capturé le 21 janvier 1870 près Rivesaltes. T.T.R. ne niche pas. … 240 Opf = à #7. a FULIGULE A HUPPE ROUSSE. — FULIGULA | | RUFICRISTA (Dubois). | FuuGuLa RurFICRISTA, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 3, pl. 277. …_ Anas RUFINA, Temm. Man. 2e édit (1820), t. 2, p. 864. — Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 527. FuuiGuLa RurINA, Degland, Ornith. Eur. (1849), t. 2, p. 461. BRanTA RUFINA, Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 530. CANARD SIFFLEUR HUPPÉ, Buff., PI. enl., 928, mâle adulte. ._ Aude. De passage régulier en hiver sur les côtes mari- * times. P. C ne niche pas. Hérault. De passage en hiver sur les étangs et côtes ma- ! ritimes. R. _ … Pyr.-Orient. De passage régulier en hiver sur les côtes mari- À times. REG, _ _ 48. EIDER VULGAIRE. — SOMATERIA MOLLISSIMA (Boie ex Linn.). ANAS MOLLISSIMA, Linn. S. N., 12 édit. (1766), t. 1, p. 498. _— Temm. Man, 2e édit. (4820), t. 2, p. 848. SOMATERIA MOLLISSIMA, Boie, Isis (1822), p. 564. ANAE MOLLISSIMA, Crespon, Ornith. du Gard (1840), p. 528. — P. Roux, Ornilh. Prov., pl. 366, mâle ; 367, femelle. — Degland, Ornith. on (1849), t, 2, p. 463. SOMATERIA MOLLISSIMA , Degl. ei Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 555. SOMATERIA VULGARIS, Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1re RAC É 3, pl. 289. L'OtE À DuveT ou Einer, Buff., PI. enl. 208 et 209. Ne se montre que dans les hivers rigoureux sur les côtes maritimes. T.T.R. ne niche pas. Ce n’est que dans les hivers rigoureux que cette espèce se montre sur les bords de la mer de ce département. BT.B, — Pyr.-Orient. Ne se rencontre sur les étangs et côles mariti- mes que pendant les hivers très-rigoureux. T.T. R, — 49. — GUILHEMOT TROÏLE. — URIA TROILE (Lath. ex Linn.). CoLvmmus Troize, Linn., S. N., 12° édit. (1766), t. 4, p. 220. Uni TROILE, Lath., Ind. (4790), t. 2 p. 796. É — Temm., . Man. 2e édit. (4820), 1. 2, p. 924. ER Unia mRoILB, Degland, Ornith. Europ. (1849), 4. 2, p. 514. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t 2, p. 598. — Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg. Are série, t. 3, pl. 298. — Buff., PI. enl., 903, en noces. Aude. Observé tout-à-fait accidentellement et jeté mou- rant sur les côtes maritimes après une tempête. T.T.R, ne niche pas Hérault. J'ai reçu, le 47 janvier 1868, me venant de Cette, deux sujets qui font partie de ma collection. T.T.R. _ Pyr.-Orient. Ce n’est que très-accidentellement et toujours à la suite des grandes tempêtes en mer que l’on voit cette espèce sur les côtes maritimes. T.T.R. — 50. — GUILHEMOT BRIDÉ. — URIA RINGVIA. ( Brün.). Unia rINGVIA, Brünn. Ornith. Bor. (1764), p. 28. UriA LACRyMANS , Temm.,4e part. (4840): p. 574. Unia RiINGviA, Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 513 — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (4867), t. 2, p. 600. Uria LEucortis. Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., 41re série, t. 3, pl. 299. Hérault. J'ai reçu un magnifique sujet de cette espèce ou ES TT. Re ni | variété me venant de Cette; le 3 janvier 1870. ne niche pas 51 — MACAREUX MOINE. — FRATERCULA ARCTICA (Vieill. ex Linn.). ALCA ARCTICA, Linn,, S. N., 122 édit. (1766), t. 4, p. 211. FRATERCULA ARCTICA, Vieill., Dict. (1848), t. 48, p. 330, et Faun. franc, (4828), p. 410. MorMON FRATERCULA, Temm. Man., 2e édit. (1820), t. 2, p. 933. ‘ MarMo FRATERCULA, Crespon, Ornith. du Gard (4840), p.550. FRATERCULA ARCTICA, Degland, Ornith. Europ. (1849), 1. 2, p. 524. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 608. — Dubois, PL. col. des Ois. de la Belg., Are série, t. 3, pl. 304, Aude. Ne se montre ie hiver sur les côtes mariti- mes de ce département. T. R. ne niche pas. Hérault. Ce n’est que pendant l'hiver que lon trouve cette espèce sur les côtes maritimes. R. — Pyr.-Orien. C'est à la fin de l'hiver qu’on rencontre ce maca- reux sur les côtes maritimes. R sy Ge L52. — PINGOUIN TORDA. — ALCA TORDA (Linn.). = Arca TonrnA, Linn. S. N., 42e édit. (1766), t. 4, p. 240. l — Temm. Man: 2° édit. (1820), t. 2, p. 936. — Degland, Ornith. Europ. (1849), t. 2, p. 525. — Degl. et Gerbe, Ornith. Europ. (1867), t. 2, p. 612. . — Dubois, PI. col. des Ois. de la Belg., 1"e série, t. 3, pl. 302. . LE Pincouix, Buff., PI. enl. 1003, adulte en été; 1004, en hiver. u de. On l'observe presque tous les hivers sur les côtes Ë maritimes de ce département. P. C. ne niche pas. Hérault. De passage régulier en hiver sur les côtes ma- É ritimes. PC —_ Pyr.-Orient. De passage accidentel pendant l'hiver sur les E. côtes maritimes. Ta R: sx? 1 poque de la nidification des grands rapaces sur nos Pyrénées. | (4 bis.) - VAUTOUR MOINE. — VULTUR MONACHUS. C'est vers les derniers jours de janvier, ou commencement de février, que le Vau- Dur moine niche sur les rochers les plus escarpés et inaccessibles de nos Pyrénées. Zaire est très-vaste et ne contient ordinairement qu’un seul œuf, très-gros, générale- nent un peu allongé et très-émoussé aux deux bouts, à surface rude, d’un blanc aunâtre très-clair, tantôt uni et sans taches, d’autres fois. avec quelques taches brun ge-pâle ; ces œufs mesurent : grand diamètre, 9 centim. 4/2; petit diam., 6 à 7 centimètres. Ces Vautours ne font qu'une couvée. (2 bis.) VAUTOUR FAUVE. — VULTUR FULVUS. C'est dans le mois de février que ce Vautour établit son aire dans les lieux les plus inaccessibles des rochers escarpés de nos Pyrénées. La ponte ne se compose presque toujours que d’un seul œuf (1) très-gros et presque rond, de couleur blanc sale, à coquille rude; ce n'est que très-rarement qu’on trouve des œufs avec des taches, qui | | (2). Je ferai observer que sur une vingtaine d’aires, une seule fois j'ai trouvé deux œufs. | 1 h D j:: * hi OL. st sont très-peu apparentes et presque effacées; ils mesurent : grand diamètre; 9 centi- mètres S millimètres ; petit diamètre, 7 centimètres. Ils ne font qu'une seule couvée. J'ai rencontré une seule fois un aire avec un œuf du Vautour occidental, — Vultur \ occidentalis (variété isabelle-clair du Vautour fauve, —Vultur fulvus). J'ai dans ma collection cet œuf, lequel est de la même grosseur et forme que ceux du Vautour 4 fauve, mais dont la couleur se rapporte à celle du plumage de cette race. Cet œuf est de couleur café au lait clair et sans taches. (4 bis.) GYPAËTE BARBU. — GYPAETUS BARBATUS. C’est dans le mois de janvier que ce magnifique rapace établit son aire dans les crevasses des rochers les plus inaccessibles des Pyrénées. On trouve presque toujours deux œufs, très-rarement un seul ; ces œufs sont très-gros, un peu allongés et émous- 4 sés aux deux bouts, de couleur fond blanc, presque entièrement couverts par de 4 grandes taches d’un brun rouge; ils mesurent : grand diamètre, 7 centimètres 2 mil- limètres ; petit diamètre, 5 centimètres 2 à 4 millimètres. + Ils ne font qu'une seule couvée. (5 bis.) AIGLE FAUVE. — AQUILA FULVA. Il niche vers le milieu de février ; son aire est très-vaste; tantôt c'est sur des rochers inaccessibles, d’autres fois sur les grands arbres qu'il s'établit. Dans ce dernier} cas, il semble avoir une prédilection pour les grands sapins dont le bout est coupé… On tr ouve ordinairement deux œufs oblongs, à extrémités émoussées, de couleur blanc@ sale ou légèrement azuré. Ils sont marqués ordinairement sur le gros bout de taches! plus ou moins étendues d'un brun rouge, et mesurent : grand diamètre, 7 centimè-M tres 5 à 6 millimètres; petit diamètre, 5 centimètres 4 ou 2 millimètres. | Is ne font qu'une couvée ‘2). Procédé pour la conservation des collections d'Histoire! Naturelle. En terminant mon Catalogue, je donnerai un procédé qui m'a toujours reuss pour conserver dans mes collections Ornithologiques et Enthomologiques les sujets! qui commencent à être attaqués. Ce procédé, fort simple et facile à appliquer , rendra, je l'espère, de grands er. (2) Si, par exccption,, on trouve une nichée tardive de ces quatre grands rapaces, c’est qu la première ponte a été détruite. og = vies , Car il n’est pas d’amateur qui n’ait à déplorer la perte de quelques pièces; “et, comme par une fatalité, ce sont presque toujours les exemplaires rares et pré- _ cieux que l’on voit à regret sortir de sa collection. k 40 Pour les Oiseaux : f Dès que l'on aperçoit les premiers symptômes de ravage chez un sujet, on le retire “de la vitrine, on le bat avec un plumeau; l’on a de l’Essence de Pétrole RECTIFIÉE “et on arrose l'oiseau mitté ; on laisse la pièce à l'air; dès qu’elle est sèche, on relève Jes plumes avec des bruxelles et l'exemplaire est alors aussi beau qu'avant. En agis- ‘sant ainsi, on n'est pas condamné à perdre une partie de sa collection; car tous les “insectes destructeurs sont anéantis sans que les plumes éprouvent la moindre altéra- “tion, même dans leurs couleurs les plus délicates ; “ 20 Pour les Coléoptéres, j'emploie le même procédé avec un succès complet ; 30 Pour les Lépidoptères, j'ai obtenu les mêmes résultats: les couleurs n’en sont “nullement altérées et reprennent, en séchant, leur éclat primitif. Toutefois, il faut “avoir soin que l’Essence dont on fait usage soit de qualité supérieure. D'ailleurs, je “donnerai aux amateurs qui me la demanderaient l’adresse de mon fournisseur, s'ils “ne trouvaient pas dans leur localité la qualité voulue. …. Il va sans dire que l’on réussit également très-bien pour les Mammifères. AUX LECTEURS. Grâce aux conditions toutes spéciales de la région et des Pyrénées, j'ai pu signaler Mdans ce Catalogue 349 espèces ou variétés d'oiseaux ; ce chiffre je ne le crois pas encore Mdéfinitif et de nouvelles observations l’augmenteront certainement. k. Si je cherche à attribuer à tous les départements dont je me suis occupé les espèces ue jy ai observées dans chacun d’eux, on pourrait établir le tableau suivant : M Hauie Garonne... . 7... 298 espèces et variétés EN ru 2 #. 1944 — — MAITRE sc erdpis 245 — — a NT .L., 3. ne. lues — — nn MR Ml te Le 330 — _ Roheshautes-Pyrénées.:.,. 1... 239 — — A ee 252 — — _ Le Tarn-et-Garonne. . ........ 233 — — ù Les Pyrénées-Orientales.. . . . . . . 330 — _ FIN DU CATALOGUE. — 100 — . Séance du 9 décembre 1874. | ; Présidence de M. le colonel BELLEVILLE. La Société a reçu : Une lettre de M. le trésorier de la Société Ramond, accusant réception de la somme de 400 fr., souscrite par la Société, pour l'Observatoire du Pic du Midi. M. Moxccar, propriétaire à Marsac (Tarn), entretient la So- ciété des résultats obtenus par lui dans l'élevage les léporides. Il a poursuivi en s’en occupant un bui à la fois économique et industriel : les léporides peuvent, en effet, fournir d’une part une ressource précieuse à l'alimentation, et de l’autre un produit supé- rieur à l’industrie de la chapellerie. Les efforts de M. Monclar sont venus se heurter jusqu’à ce jour contre des difficultés non cependant insurmontables. Les léporides se sont parfaitement reproduits chez lui ; et il résulte de ses nom- breus2s observations que la chair des léporides est généralement moins filan ireuse que celle du lapin, et plus blanche que celle du lièvre. Le pelage est intermédiaire entre celui des deux types lièvre et lapin, tant comme nuance que comme finesse. M. Monclar pense qu’en élargissant autant que possi ble les limites de la captivité de ces animaux on obtiendrait la fixité du typ2 intermédiaire. Il appelle l'attention de la Socièté sur cette ptéressante question. Séance du 16 décembre. Présidence de M. le colonel BELLEVILLE. La Société a reçu : Es:ii sur l'histoire de la classification ornithologique, par M. Clément; Ornithologie parisienne, par M. Paquet ; Monographie du char- donnvret, par le même; ces deux ouvrages envoyés par l’auteur. La « Société allemande pour l'étude de la nature et des popula- tions de l’Asieorientale » à Yeddo (Japon), envoie ses publications. — AO1 — M: Tassy, garde-général des eaux et forêts, à Toulouse, pré- senté par MM. Belleville et Marquet, est nommé membre titu- laire. La discussion est ouverte sur les modifications proposées aux articles 20, 26, 29, 33 du règlement. La rédaction suivante est adoptée pour les articles 29 et 33. Art. 29. — « Le Bibliothécaire-archiviste a la garde de tous les manuscrits, archives, registres et livres de la Société. Chaque année, dans le courant de décembre, il dresse la situation de la bibliothèque et des archives et la soumet à la vérification du Conseil d'administration.» Art. 33. — « La Société tient ses séances le mercredi à 8 heu- res du soir. Elles s'ouvrent le premier mercredi après le 415 novembre et ont lieu tous les quinze jours jusqu’au premier mer- credi du mois d'août inclusivement. » Le Secrétaire-général communique à la Société le Mémoire suivant, envoyé par M. P. Fagor, membre titulaire. Mollusques de la région de Toulouse. GENUS 1. — ARION. 1. Arion rufus. Limax rufus, Linné, Syst. nat. 10e édit. p. 652. 1758. Arion rufus. Michaud, Compl. Drap. 4831. Limace rousse. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 23. Arion rufus. Moquin-Tandon, Moll. France, IL, p. 10. De Saint-Simon, mss. Toulouse et les environs, partout C. C. C. 9. Arion ater. _ Limaÿ ater. Linné, Syst. nat., 10° édit., p. 652. 1758. Arion ater. Michaud, Compl. Drap., 1831. Limace noirâtre. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 23. Arion rufus. var. ater. Moquin- Tandon, Moll. France, I, p. 46. — 102 — Les bois, les champs, les jardins, au premier printemps. C.C.C. ” (Noulet). 3. Arion fuscus. Limaæ fuscus. Muller, Verm. hist. If, p. 44. 1774. Arion fuscus. Moquin-Tandon, Moll. France, Il, p. 44. 14855. Limace des jardins, Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 22. Prolepis fuscus. De Saint-Simon, mss. Deux fois dans un jardin ombragé à l’'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, à Toulouse ( Noulet). Toulouse (de Saint-Simon). Villefranche, dans un bosquet; G.C. ; dans les bois, G. (ipse). Genus 2. — KrynicHiLLus A. Krynichillus brunneus, | Limax brunneus. Draparnaud, Tab. moll., p. 104. 4801. Kry- nichillus brunneus. J. Mabille, Archiv. malac., 8e fasc., 1868. Villefranche, au bord du Marés, auprès de l’eau, sous les pierres et au milieu des herbes humides, C. (ipse). J'ai rencontré cette espèce nouvelle pour notre faune sur le parcours du ruisseau dans les communes de Villefranche et d’Avignonnet, ainsi qu’au bord de l’Hers. 2. Krynichillus Bourquignati. Krynichillus Bourguignati. J. Mabille in sched. 1869, et Moll. bass. Parisien, p. 48, 1871. Avec le précédent R. Genus 3. — Limax. 4. Limax agrestis. Limax agrestis. Linné, Syst. nat., 10° édit. I, p. 652. 1758. Limace agreste. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 19. Limax agres- tis. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 22. De Saint-Simon, mss. Partout C. C. C. 2. Limax sylvaticus. Limax sylvaticus. Draparnaud , Hist. Moll., p. 426, pl. 9, fig. 11. 1805. Limace des bois. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 20. Limax agrestis, var. sylvaticus. Moauin-Tanden, Moll. France, p. 23. Les jardins, les champs et les bois C. C. (Noulet' | — 103 — 3. Limax cinereus. Limax cinereus. Muller. Verm. hist. 11, p. 5. 1774. Limace gigantesque. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 19. Limax maximus. (Linn.) Moquin-Tandon, Moll. France, p. 28. Limax cinereus. De Saint-Simon, mss. Dans des caves et les lieux humides. CG. Toulouse, rive droite de Ja Garonne (de Saint-Simon). 4. Limax variegatus. Limax variegatus. Draparnaud, Tabl. moll., p. 103. 1801. Limace gigantesque. C. Noulet, Moll. bass. s. pyr,, p. 19. Limax variegatus. Moquin-Tandon, Moll. France, p. 25. — De Saint- Simon, mss. Toulouse, intérieur de la vitle (nocturne); de Saint-Simon. Les Varennes (de Malafosse). Genus 4. — Micax. 4. Milax marginatus. Limax marginatus. Muller, Verm. hist. [, p. 10. 4774. Milax marginatus. Bourguignat, Malac. 4 cantons, p. 12. 1862. Limace marginée. Noulet, Moll. bass.s. pyr., p. 21. Limax marginatus. Moquin-Tandon, Moll. France, p. 21. Milax marginatus. De Saint-Simon, mss. Toulouse autour de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques (Noulet), autres lieux C. G. (de Saint-Simon). Villefranche, sous les pierres, sous les feuilles mortes dans les jardins et autour des habitations. C. 2. Milax gagates. Limaz gagates. Draparnaud, Tabl. moll., p. 400. 1801. Milax gagates. Gray. Cat. of pulm. or air. breath. moll., p. 474. 1855. Limace jayet. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 21. Limax gagates. Moquin-Tandon, Moll. France, p. 19. Milax gagates. De Saint- Simon, mss. Toulouse, Saint-Simon R. (de Saint-Simon). Montgaillard, un individu (Trabouil). Villefranche, dans un bosquet (ipse). — 104 — GENUS 5. — TESTACELLA. 1. Testacella haliotidea. Testacella haliotidea. Draparnaud, Hist. moll., pl. 9, fig. 42 à 4%. 1805. Testacelle ormier. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 24. Testacella haliotidea. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 39. — De Saint-Simon, mss. Toulouse , grande route vers Portet; chemin du Polygone (Noulet). Cette espèce est répandue dans tout notre bassin. GENUS 6. — VITRINA. 4. Vitrina major. Helicolimax major. Férussac, père. essai méth. conchyl. 4807. Vitrina major. G. Pfeiffer. Deutschl. Moll. TI, p. #7 (en note). 1821. Vitrina pellucida. (Drap.) Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 28. Vitrina major. De Saint-Simon, mss. Coteau de Vieille-Toulouse. 9. Vitrina Servainiana. Vitrina Servainiana. De Saint-Simon. Descript. esp. nouv. midi France (extr. ann. malac.), p. 4, avril 4870. Toulouse, rive gauche de la Garonne R. R. De Saint-Simon. B. Espèce douteuse. 3. Vitrina elongata. Vitrina elongata. Draparnaud, Hist. moll., p. 420, pl. 7, fig. &0-42. 1805. — Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 170. Les bords du Touch (Saint-Germain), cité par Moquin. Il a été impossible à M. de Saint-Simon de retrouver cette espèce, la loca- lité n'ayant pas été désignée d’une manière précise. L’individu donné par M. Sarrat à M. de Saint-Simon appartient au V. major. GENUS 7. — SUCCINEA. 4. Succinea Pfeifferi. Succinea Pfeifferi. Rossmussler, Icon., I, p. 96, fig. 46. 1835, Ambrette amphibie. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 26 et 27. Succinea Pfeifferi. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 59; et Succinea elegans (loc. cit.), p. 646. Succinea elegans, var. debilis, — 105 — de Saint-Simon, mss. Succinea debilis. Bourguignat, in litt., 4869, ex speciminibus à Saint-Simon, missis. Succinea Pfeifferi. J. Mabille, in litt. 1874, ex speciminibus ab ipso missis. Jones bordant le canal du Midi. Saint-Simon, Portet, etc. GENUS 8. — ZONITES. 4. Zonites fulvus. Helix fulva. Muller, Verm. hist., Il, p. 56. 1774. Zonites fulvus. Moquin-Tandon, Moll. Franc, p. 67. Helix fulva. Moquin- Tandon, Moll. Toulouse, p. 171. Zonites fulvus. De Saint-Simon, manusc. Île du moulin Vivent (Sarrat) cité par Moquin. Toulouse : les deux rives de la Garonne sur les jeunes arbres et sous les feuilles . mortes (de Saint-Simon). Villefranche : au bord du canal du Midi et dans presque tous les bois, sous les feuilles mortes (ipse). 9. Zonites nitidus. Helix nitida. Muller, Verm. hist. II, p. 32, 1774. Zonites nitidus. Moquin-Tandon, Mol}, France, 2 p. 72. Hélice luisante. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 35. Zonites nitidus. De Saint- Simon, mss. Les jardins à Toulouse C. (Noulet). Avec le Z. fulvus (de Saint- Simon). Bords du canal du Midi à Villefranche (ipse). 3. Zonites olivetorum. Helix olivetorum. Gmelin, Syst. nat., p. 3639, 1788. Zonites olivetorum. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 73. Hélice des oliviers. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 33. Zonites olivetorum. De Saint-Simon, mss. Bois du coteau de Pouvourville et de Vieille. Toulouse, versan nord, sous les feuilles mortes (de Saint-Simon). Bosquets de la Garonne, après Bourrassol, à Toulouse (Noulet). 4. Zonites lucidus. Helix lucida. Draparnaud, Tabl. Moll., p, 96, 4801. Zonites lucidus. Bourguignat, Cat. coq. d'Orient in voy. mer Morte, - p. 85 (en note), 1853. Helice celleriére. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 35. Zonites lucidus. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p.75. De Saint-Simon, mss. — 106 — Toute la région dans les endroits humides, sous les pierres C.C.C. 5. Zonites nitens. Helix niîtens. Gmelin. Syst. nat., p. 5633, 1188. Zonites nitens. Bourguignat, Cat. coq. d'Orient in voy. mer Morte, p. 8 (en note), 1853. Helix nîtens. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 172. Zonites nitens. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 84. De Saint-Simon, mss. Ile du moulin Vivent, à Toulouse (Sarrat) cité par Moquin. — Pech-David avec le Z. olivetorum. Bois au midi de Saint-Michel- du-Touch (de Saint-Simon). Villemur (Sevène). 6, Zonites crystallinus. Helix crystallina. Muller, Verm. hist. I, p. 23, 1774. Zonites crystallinus. Leach, Brit, Moll. test., p. 105, 1820. Hélice cristalline. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 36. Zoniles crystallinus. Moquin-Tandon, Moll. France, p. 89. — De Saint-Simon, mss. Villefranche : bords du canal du Midi près de l’écluse de Laval. Avignonet : bois de la propriété de Caraman (ipse). Alluvions des rivières et ruisseaux. Moquin-Tandon prétend que M. Partiot a recueilli cette espèce à Saint-Simon, sur les bords de ia rivière, près Toulouse ; mais M. de Saint-Simon qui a exploré cet endroit avec soin n'a jamais pu l’y découvrir. 7. Zoniîtes diaphanus. Helix diaphana. Studer-Kurz. Verzeichn., p. 86, 1829. Zonites diaphanus. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 90. — De Saint- Simon. mss. Rive droite du Touch au midi de Saint-Michel (de Saint-Simon). 8. Zonites pseudohydatinus. Zonites pseudohydatinus. Bourguignat, Amén. malac., 1, p. 489, 1860. Helix hydatina (Rossm). Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 172. Helix crystallina. Var. hydatina. De Saint- Simon, mss. Alluvions de la Garonne à Toulouse. B. Espèce acclimatée. 9. Zonites algirus. Helix algira. Linné, Syst. nat. 10cédit., p. 760, 1758. Zonites — 107 — algirus. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 91, 1855. De Saint- Simon, mss. Acclimaté par Moquin sur la butte du Jardin des plantes à Tou- louse. OC. Espèces douteuses, 40. Zonites nitidulus. Helix nitidula. Draparnaud, Hist. Moll., p. 117, 1805. Zonites nitidulus. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 83, 1855. Helix nitidula. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 472. Nous pensons, avec M. de Saint-Simon, que les individus aux- quels Moquin a donné le nom de cette espèce sont des Z. nitens Junior ou à dernier tour moins dilaté. 41. Zonites glaber. Helix glabra. Studer. in Fér. tabl. syst., p. 45, 1822. Zonites glaber. Moquin-Tandon, Moll. France, p. 83, 1855. Helix glabra. Moquin-Tandon. Moll. Toulouse, p. 472. « Celte espèce a été indiquée par Moquin aux environs de Tou- louse; mais ce savant m’a dit, depuis la publication de son catalo- gue, que c'était d’après des renseignements erronés qu’il l'avait mentionnée dans son mémoire. » (Dupuy, Moll. France, 3° fase., p. 229, 1849). 42. Zonites cellarius. Helix cellaria. Muller. Verm. hist. Il, p. 38, 4774. Zonites cellarius. Gray. in Turt. Schells. Brit., p. 470, 4840. — Moquin in speciminibus. Les individus étiquetés sous ce nom par Moquin, dans la collee- tion de M. de Saint-Simon, ne diffèrent du Z. lucidus que par un ombilic un peu plus étroit et par la couleur du dessous de la coquille qui est cornée au lieu de lactescente. Nous n’avons point dans notre bassin le vrai cellarius caractérisé par une ouverture moins oblique et un ombilic moins creusé en entonnoir que chez le Z. lucidus. GENuS 9. — Heuix. A. Helix Simoniana. Helix Simoniana. Bourguignat, Moll. nouv. lit. ou peu conn., 11e et 42 fasc., p. 17, 1870. Helix pygmæa (Drap.) Moquin- — 108 — Tandon, Moll. Toulouse, p. 47. Helix Simoniana. De Saint- Simon, mss. Saint-Simon, près Toulouse (de Saint-Simon). Bords de l’Hers sur les herbes humides et sous les feuilles mortes. Bois, au milieu des mousses, dans les environs de Villefranche (ipse). Les bords du Touch (Saint-Germain) cité par Moquin. 2. Helix rotundata. Helix rotundata. Muller, Verm. hist. IF, p. 29, 4774. Moquin- Tandon, Moll. Toulouse, p. 172. — De Saint-Simon, mss. Ile du moulin Vivent (Sarrat) ex Moquin. Bois de Saint-Michel- du-TFouch {de Saint-Simon). 3. Helix obvoluta. Helix obvoluta. Muller, Verm. hist. IT, p. 27, 1774. Helice planorbe. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. #3. Helix obvoluta. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 114. — De Saint-Simon, manusc. À la base septentrionale et sur le versant ouest du coteau de de Vieille-Toulouse. Est devenu rare (de Saint-Simon). Vilemur (Sevène). M. Noulet le premier a signalé cette espèce dans notre bassin ; mais les localités ne sont point précisées. 4. Helix cornea. Helix cornea. Draparnaud, Tabl. Moll.; p. 89, 4804. Helice cornée. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 45. Helix cornea. Var. spadicea (Helix squammatina. Marcel de Serres). Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 17. Les environs de Toulouse, sur les bords du Touch, près Saint- Martin (L. Raymond) ex Moquin. M. de Saint-Simon posséde, dans sa collection un individu de cette localité, mais, faute de désignation suffisante, il lui a été impossible jusqu’à ce jour de retrouver l'espèce. 5. Helix pulchella. Helix pulchella. Muller, Verm. hist. IT, p. 30, 1774. Hélice mignonne. Noulet, Moll. bass. s, pyr., p. 43. Helix pulchella. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 440. — De Saint-Simon, manusc. | — 109 — Saint-Simon, près de Toulouse (de Saint-Simon). Villefranche : bords du canal du Midi et de lHers, sous les feuilles mortes, à travers les racines des graminées et sous les feuilles de Plantago en décomposition (ipse). 6. Helix costata. Helix costata. Muller, Verm. hist. Il, p. 31. 1774. Hélice mignonne. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 43. Helix pulchella. Var. Costata. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 140. — De Saint-Simon, manusc. Avec l’Helix pulchella (de Saint-Simon) (ipse. 7. Helix lapicida. Helix lapicida. Linné, Syst. nat., 10e édit., p. 778, 1758. Hélice lampe. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 44. Helix lapicida. Var. minor. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 138 et 139. Helix lapieida. De Saint-Simon, mss. Pech-David, près de Pouvourville, aux pieds des arbres. Bla- gnac : murs du vieux cirque (de Saint-Simon). 8. Helix nemoralis. Helix nemoralis. Linné, Syst. nat., 10° édit., p. 773, 1758. Hélice némorale. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 30. Helix némo- ralis. Moquin-Tandon, Moll. France, p. 162. — De Saint- Simon, mss. Toulouse et la région, partout. G. CG. C. Dre 0 DUR Helix hortensis. Muller, Verm. hist. II, p. 52, 1774. Moquin- Tandon, Moll. France, 2, p. 167. Helix nemoralis. Var. hortensis. De Saint-Simon, mss. Eavirons de Toulouse. R. Villefranche : les jardins, les haies, R. R. (ipse). Villemur GC. G. C. (M. Sévène). 10. Helix vermiculata. Helix vermiculata. Muller, Verm. hist. Il, p. 59, 1774. Héïice vermiculée. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 38. Helix vermiculata. Belleville, Cat., mss. - Toulouse : jardin de l’usine des bétons agglomérés, faubourg — 110 — Matabiau. Deux on trois individus ont été recueillis à divers intervalles par M. le colonel E. Belleville, notre collègue. Cette espèce a dû arriver à Toulouse par la voie du canal du Midi (De Saint-Simon). La localité de Montesquieu-sur-le-Canal, indiquée par M. Noulet, nous parait douteuse, tous nos efforts pour nous y procurer l’Helix vermiculata étant demeurés infructueux ; il en est de même en ce qui concerne les vignes à Saint-Orens, à Lar- denne, à Saint-Simon. 11, Helix aspersa. Helix aspersa. Muller, Verm. hist. Il, p. 20, 1774. Hélice chagrinée. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. d7. Helix aspersa. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 174. — De Saint-Simon, manusc. | Partout. G. C. C. A2. Helix pomatia. Helix pomatia. Linné. Syst. nat., 10e édit., p. 771, 1758. Cette espèce qui n'avait jamais été signalée dans la Haute- Garonne, nous a été communiquée par MM. Chalaride et Sévène. Elle a été recueillie à Villemur où elle est connue sous le nom de « la grande Bertrande. » 43, Helix aculeata. Helix aculeata. Muller, Verm. hist., 2, p. 81, 1774 Moquin- Tandon, Moll. Toulouse, p. 171. — De Saint-Simon, mss. Bois dans la commune d’Avignonet, sur la propriété de Cara- man, au pied des génevriers, sous les feuilles mortes et parmi la mousse. C. GC. (ipse). Bois près de Labastide-Beauvoir (ipse). Cette espèce n’avait jamais été trouvée jusqu'ici que dans les allu- vions de la Garonne. 44. Helix limbata. Helix limbata. Draparnaud, Hist. Moll., p. 100, pl. 6, fig. 29, 1805. Hélice marginée. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 40. Helix limbata. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 193 — de Saint- Simon, mss. . Toulouse : Pech-David, rive gauche de la Garonne, près de la prairie de Portet. Bords du Touch, entre Saint-Martin et Sainit- LT 1 1 d 4 — 111 — Michel (de Saint-Simon). Villemur. (. G. C. (Sévène). Fourque- vaux. R. R. (ipse). 415. Helix carithusiana Helix carthusiana. Muller, Verm. hist. 2, p. 15, 1774 (non Drap.) Hélice bimarginée. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 41. Helix carthusiana. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 207. — De Saint-Simon, mss. Partout. C. C. C. 16. Helix rufilabris. Helix rufilabris. Jeffreys, in Linn., Trans. XVI, p. 503, 1850, Helix carthusianella. Var. G. (Helix Olivieri, Mich.) Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 41. Helix carthusiana. Var. Minor. Moquin-Tandon, Moll. France, p. 207. Helix carthusiana. Var. rufilabris. De Saint-Simon, mss. J. Mabille, in it. 4874. Saint-Simon, près Toulouse (de Saint-Simon). Bords de l'Hers à Villefranche, au milieu des touffes d'herbe. R. (ipse). N'est qu'une variété de l’Helix carthusiana. 17. Helix apicina. Helix apicina. Lamark, Anim. sans. vert. VI, 2e part., p. 93, 1832. Moquin-Tanñdon, Moll, Toulouse, p. 171. Helix cenisia (Charp}. De Saint-Simon, mss. Toulouse : écluse des Ponts-Jumeaux et embouchure du canal du Midi dans les touffes de gazon. G. C. Helix rugosiuscula. Helix rugosiuscula. Michaud, Compl. Drap., p, 44, pl. 45, fig. 44-14, 4834. Hélice striée. C. H. rugosiuscula. h. striata junior. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 32. Helix fasciolata (Poir). Var. rugosiuscula. Moquin-Tandon, Moli. France, 2, p. 239. Helix rugosiuscula. De Saint-Simon, mss. Toulouse : rive droite de la Garonne. Prairie de Portet, sur la rive gauche. C. (de Saint-Simon). Villefranche : pelouses en pente, fossés le long des routes, etc. G. C. G. (ipse). 19, Helix caperala. _ Helix caperata, Montagu, Test. brit., p. 433, pl. 9, fig. 44, MM 1804. Hélice striée. Noulet, Moli. bass. s. pyr., p. 32. Helix fas- ciolata (Poir). Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 239. Helix striata (Drap.) de Saint-Simon, mss. Helix caperata. J. Mabille, in litt., 4874, ex speciminibus ab ipso missis. Toulouse : partout C. G. G. Villefranche : çà et là, principale- ment dans les lieux arides; sur le talus des fossés bordant la route nationale, parmi les tas de feuilles mortes, entre la ville et la métairie de la Grâce (ipse). 20. Helix hispida. Helix hispida. Linné, Syst. nat. 10e édit., p. 774, 1758. Hé- lice hispide. Noulet, Moll. bass. s. pyr., 34. Helix hispida. Mo- quin-Tandon, Mull. France, 2, p. 224. — De Saint-Simon, mss. Toulouse : rive droite de la Garonne, près de Pech-David (de Saint-Simon). Villefranche : au milieu des touffes d'herbes et sous les feuilles mortes aux bords du canal du Midi et des fossés ombragés et humides (ipse). 21. Helix pisana. Helix pisana. Muller, Verm. hist. Il, p. 60, 4774. Hélice de Pise. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p, 29. Helix pisana. Moquin- Tandon, Moll. France, 2, p. 262. -— De Saint-Simon, mss. Vallée du canal et rive droite de la Garoune, partout. G. G. C. Rive gauche de la Garonne : environs du faubourg Saint-Cyprien. S'avance au S. O. jusqu’au village de Saint-Simon (de Saint-Simon). Villemur (Sévène). 22. Helix ericetorum. Helix ericetorum. Muller, Verm. hist. 2, p. 60, 1774. Hélice ruban. Noulet, Moll. bass, s. pyr., p. 31. Helix ericetorum. Moquin-Tandon. Moll. France, 2, p. 252. — de Saint-Simon, mss. Toulouse : Pech-David (les individus de cette localité atteignent une grande taille : Pibrac : sur les coteaux exposés au soleil. Prairie de Portet (varieté plus petite) (de Saint-Simon). Ville- franche : tous les talus en pente. GC. C. C. (ipse). Villemur (Sévène). 23. Helix neglecta. Helix neglecta. Draparnaud, Hist. moll., p. 108, pl. 6, fig. 42, 413, 1805. Noulet, Moll. bass. s. pyr. (synonime de l’Helis varia- 2 — 113 — bilis). Moquin-Tandon, Moll. France. 2, p. 250. — De Saiut- Simon, mss. Partout. C. C. C. 24. Helix lauta. Helix lauta. Lowe, Prim. faun. Madère et Port. sanct., p. 53, fig. 9, 4851. Hélice variable (partim\. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 50. Helis variabihis. Var. sub maritima. Moquin-Tandon, Mol!. France, ?, p. 253. Helis neglecta (pro parte). — De Saint- Simon, mss. Presque partout. C. C. 25. Helix lineala. Helix lineata. Olivi, Zool. Adriat., 4, 4799. Moquin-Tandon, Mall. France, 2, p. 265. Hélice variable [partim). Noulet, Moll, bass. s. pyr., p. 30. Helix variabilis (Drap.) (partim). De Saint- Simon, mss. Hélix lineata. J. Mabille, in litt., 1874, ex specimi- nibus ab ipso missis. Dans presque loute la région. G. G. C. 26. Helix terrestris. Trochus terrestris. Pennant. Brit. zool, p. 427, 4777. Helix terrestris. Fleming. Brit. anim., p, 260, 1828. Hélice élégante. Noulet, Moll. boss. s. pyr., p. 28. Helix lerrestris. Moquin-Tan- don, Moll. France, 2, p, 271. De Saint-Simon, mss. Toulouse : rive droite de la Garonne; Saint-Michel-du-Touch (un seul individu), de Saint-Simon. Très répandu dans ies val- lées et sur les collines du Lauragais (ipse). 27. Helix barbara. Helix barbara. Linné, Syst. nat., 10° édit., 1758. Bulime ventru. Noulet, Moll bass. 5. pyr., p. 46. Helix bulimoides. Moquin-Tandon, Moll. France, 2. p. 277. Helix barbara. De Saint-Simon, mss. Toulouse : butte du Jardin des Plantes. Moquin la cite comme très commune à cet endroit ; aujourd’hui elle est devenue assez rare. Les alluvions de tous les ruisseaux : pen abondante. 28. Helix acuta. Helix acuta. Muller, Verm. hist. il, p. 100, 1774. Bulime 8 — 114 — aigu. Noulet, Moll. bass, s. pyr., p. #7. Helix acuta. Moquin- Tandon, Moll. France, p. 280. De Saint-Simon, mss. Toulouse : Embouchure du canal du Midi. Vallée de l’Hers près de Madron. Pont d'Empalot. Ravin de Pouvourville près de la Garonne (de Saint-Simon). Villefranche : principalement dans la plaine, sur les berges des ruisseaux ei sur le talus du canal du Midi. C. CG. C. B. Espèces erronées. Helix carthusiana. Helix carthusiana. Draparnaud, Tabl. moll., p. 86, 4801 (non Mull.) Helice chartreuse. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 42. Cette espèce n'existe point. M. Noulet a reconnu lui-même l'erreur qu'il avait commise en la signalant dans les jardins à Tou- louse (Moquin, Moll. Toulouse, p. 168). Helix pyramidata. Helix pyramidata. Draparnaud, Hist. Moll., p. 80, pl. 5, fig. 5-6, 1805. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 471. La prétevdue Helix pyramidala doit être une Helix lineata très conique et de petite laille, Helix cespitum. Helix cespitum. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 92, 4801. Moquin- Tandon, Moll. France, 2, p. 257. M. Noulet (Moll. bass. s. pyr., p. 31) a fait de l’Helix cespitum: un synonyme de l’Helix ericetorum (Mull.). M. Moquin prétend avoir recueilli à Toulouse un seul individa de cette espèce, mais mal caractérisé. Notre avis est que l’Helix cespiltum ne vit point dans la région dont nous nous occupons. Helix variabilis. Helix variubilis, Draparnand, Tab]. Moll., p. 73, 1801. Tous les auteurs de Toulouse ont réuni sous le nom d’Helix variabilis, espèce que nous ne possédons pas, les Helix lauta et lincala. Genus 40. — BuLimus. À. Bulimus decollatus. Helix decollata. Linné. Syst. nat., 40e édit, p. 773, 1758. — 115 - Bulimus decollatus. Bruguières, Encyel. VERS, [, p. 326, 1789. Bulime décollé. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 48. Bulimus decol- latus. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 314. Rumina décol- lata. De Saint-Simon, mss. Toulouse : ravins de l’Hers. Vallée de l’Hers dans les fentes des tertres (de Saint-Simon). Perh-David. Cette espèce est commune dans les environs de Villefranche {ipse) Villemur (Sevène). B. Espèces des alluvions. 3. Bulimus quadridens. Helix quadridens. Muller, Verm. hist. 1, p. 107, 1774. Buli- mus quadridens. Bruguières, Encycl. VERS, If, p. 407, 41792. Maillot quadridenté. Noulet, Moll. bass. s. pyr, p. 55. Bulimus quadridens. Moquir-Tandon, Moll. France, 2, p. 299. Une fois dans les alluvions du Touch, entre Saint-Martin et Blagnac. près Toulouse (Noulet). Deux fois dans les alluvions de l’Hers près Villefranche. Alluvion non loin du Marés, sur la pro- priélé de Caraman, commune d’Avignonet. C. C. G. (ipse). Quatre fois en 4842 dans les alluvions de la Garonne {de Saint-Simon). 3. Bulimus obscurus. Helix obscura. Muller. Verm. hist. IL, p. 403, 1774. Bulimus obscurus. Draparnaud, Tab}. Moil., p. 65, 4801. Moquin-Tandon. Moll. Toulouse, p. 173. De Saint-Simon, mss. | Ailuvion de la Garonne, à Toulouse. R. R. R. (De Saint-Simon). Genus 11. — FERUSsACIA. À. Ferussacia subrylindrica. Helix subeylindrica. Linné, Syst. nat., 42 édit., 2, p. 1248, 1767. Ferussacia subcylindrica. Bourguignat, des Fer. Alvérien- nes in amén. malac., t. 1. p. 209, 1856. Bulime brillant. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 49. Bulimus subcylindricus. Moquin-Tan- don, Moll. France, 2, p. 304. Cionella subcylindrica. de Saint- SIMON, Mss. Toulouse : Pont d’'Empalot, plantation de peupliers près Portet (de Saint-Simon). Bords du canal du Midi, près de l’écluse de Laval, commune de Gardouch, au milieu des radicelles des graminées, sous les feuilles et sous les pierres, G. G. (ipse)}. Allu- vions de tous les ruisseaux, €. — 116 — Var, Pulchella : coquille plus petite (Ferussacia exigua. Bour- guignat, Moll. nouv. lit, ou peu connus, 4e fase., p. 122, mars 1864) (sans caractères). Alluvions de la Garonne à Toulouse (De Saint-Simon). GENUS 12, — AZEcA. Espèce des alluvions. 4. Axzeca Nouletiana. Azeca Nouletiana. Dupuy, Cat. extram. test. n° 34, 4849, et hist. Moll. France, 4€ fase., p. 338, tab. XV, fig. 12, 1850. Pupa Goodallii (Mich.) Moquin-Tandon , Moil. Toulouse, p. 475. Bulimus Menklanus. Var. Nouletianus. Moquin-Tandon, Moll., France, 2, p. 302. Alluvions de la Garonne à Toulouse (Moquin, de Saint-Simon). Alluvions de l'Hers à Villefranche. R. R. (ipse). GENUS 13. — COECILIANELLA. A. Cæcilianella Lesviellei. Cœcilianella Lesviellei. Bourguignat, Mon. genr. cecil. in amèri. malac., t. [. p. 217, pl. 18, fig. 6-8, 1856. Agathine aiguillette. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 50. Bulimus acicula. Moquin-Tan- don, Moll. France, 2, p. 309. Cœcilianella Lesviellei. De Saint- Simon, mss. Trouvée une fois vivante sur la rive droite du Touch, près de Larramet (Lespés). Une fois sur le Pech-David (de Saint-Simon). Les alluvions de tous les ruisseaux. CG. C. C. GENUS 14, — CLAUSILIA. 1. Clausilia nigricans. Turbo nigricans. Puliney, Gat. Dors., p. 46, 14799. Clausilia nigricans. Jeffreys, Syn. Test. in Trans. Linn., p. 3514, t. XVI, 1828. Clausilie ruqueuse. B. Clausilia rugosa minor. Noulet, Mol, bass. s. pyr., p.58. Clausilia dubia ? (Drap.) Moq -Tandon, Moll. Toulouse, p. 173. Clausilia nigricans, var. Erasa. Moauin- Tandon, Moll. France, 2, p. 334. Toulouse : propriété de Bellevue, au pied du Pech-David ; pont du Touch, près de Saint-Michel {de Saint-Simon). Vallons de Ja — 117 — commune d’Avignonet, sous l'écorce des vieux saules et dans les creux. CG. G. C. (ipse). Villemur (Sevène). Notre coquille qui a été ballotée d’une espèce à l’autre par les auteurs de la région, constitue une variété de la nigricans que M. de Saint-Simon a appelée meridionalis et dont nous ferons connaître les caractères dans une notice sur les clausilies françaises de la section des iphigena qui sera publiée incessamment. 2. Clausilia Rolphii. Clausilia Rolphi. Gray, Nat. arrang. Moll. in med. repos., XV, p. 351, 4821. Clausilia ventricosa, var. Minor. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 57. Clausilia Rolphii. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 845. De Saint-Simon, mss. Toulouse : Pech-David. R. R. Bois au midi de Saint-Michel-du- Touch (de Saint-Simon). Villemur (Sevène). B. Espèces acclimatées. 3. Clausilia punctata. Clausilia punctata. Michaud, Compl. Drap., p. 55, 1831. De Saint-Simon, mss. Originaire d'Avignon et naturalisée près de Toulouse, à Saint- Simon (de Saint-Simon). L. Clausilia bidens. Turbo bidens. Linné, Syst. nat., 10° édit., p. 767, 1758. Clausilia bidens. Turton, Shells. brit. p. 73, fig. 56, 1831 (non Drap.) De Saint-Simon, mss. Originaire de Cette et naturalisée à Saint-Simon {de Saint- Simon). GC. Espèce des alluvions. 5. Clausilia laminata. Clausilia lauminata. Turton, Brit. Moll., p. 70, 1831. De Saint-Simon, mss. Alluvions de la Garonne à Toulouse. R. R. R. (De Saint- Simon). — 118 — D. Espèce erronée. Clausilia ventricosa. Clausilia ventricosa. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 62, 1*01. Clausilie ventrue. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 57. Cette espèce n’a Jamais été recueillie dans le bassin sous pyré- néen. Les individus désignés sous ce nom sont des CI. Rolphü. GENUS 45. — BaLia. 4. Balia Deshayesiana. Balia Deshayesiana. Bourguignat, Not. genr. balia. in amén. malac., t. 2, p. 74, pl. 15, fig. 4-6, 1857. Maillot fragile. Nou- let, Moll. bass. s. pyr., p. 56. Pupa perversa. Moquin-Tandon, Moll. France. 2, p. 549. Balia perversa. Var. Deshayesiana. De Saint-Simon, mss. Balia Deshayesiana. Bourg, In lit. ex specim. à Saint-Simon missis. Saint-Simon, près de Toulouse, sous l’écorce des vieux arbres (de Saint-Simon). Villefranche et les environs. C. G. C. (ipse). 2. Balia perversa. Balia perversa. Bourguignat, Amén. malac. t I, p: 66, pl. XIE, fig 4, 5, extr. rev. et Ma as. z00l , 20° année, n° 42, 1857. Maillot fragile (partim). Noulet, Moll. bass. s pyr., p 54. Communes d’Avignonet et de Villefranche {ipse). Genus 16. — Pupa. Î. Pupa granum. Pupa granum. Draparnaud, Tab]. Moll., p. 50, 1801. Maillot grain. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 53. Pupa granum. Moquir- Tandon, Moll. France, 2, p. 370. -- De Saint-Simon, mss. Toulouse : ravin de Pouvourville, sous les touffes d’herbes (De Saint-Simon). Villefranche : sur les berges de lHers, dans les endroits exposés au soleil (ipse). 2. Pupa musrorum. Turbo muscorum. Linné, Syst. nat., 10e édit., p. 757, 1758. Pupa muscorum. C. Pfeiffer, Deutsch}. Moll., p. 57, pl. 8, fig. 17- 18, 1831. Maillot bordé. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 53: Pupa — 119 — muscorum. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 592. — DeSaint- Simon, mss. Bords de l’Hers à Villefranche, sous les feuilles mortes el sous les morceaux de bois en décomposition, ainsi que sous les pierres R. R. (ipse). Alluvions de toutes les rivières et ruisseaux. C. G. GC. 3. Pupa bigranata. Pupa bigranata. Rossmasller, Icon., IX, 10, p. 25, fig. 645. 41559. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 170. Pupa muscorum. Var. bigranata. De Saint-Simon, mss. Avec le précédent (ipse). Le Pupa muscorum ainsi que la variété bigranata nous ont été adressés du Faget, près Caraman (Haute-Garonne), où ils sont communs, par M. Crouzil, instituteur. B. Espèces des alluvions. 1° Espèces certaines. k, Pupa ringicula. Pupa ringicula. Michaud, 1n lit. 4842. Ex Dupuy, Hist. Moll. France, 4° fasc., p. 399, tabl. XX, fig. 2, 1850. Pupa polyodon. - Moquin-Tanéon. Moll. Toulouse, p. 175. Pupa polyodon. Var. ringicula. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p, 373. — de Saint- Simon, mss. Alluvions de lHers à Toulouse. Alluvions de tous les ruisseaux à Villefranche (ipse). D. Pupa ringens. Pupa ringens. Caïllaud, in Mich. compl. Drap., p. 64, pl. 15, fig. i6 à 24, 1831. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 478. — De Saint-Simon, mss. A.luvions de la Garonne à Toulouse. 6. Pupa Boileausiana. Pupa Boileausiana. Charpentier, ex Kust. in Chemn. Conch. . Cab., p. 58, 1852. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 174. Pupa secale. Var. Boileausiana. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 366 et 367. — De Saint-Simon, mss. Alluvions de la Garonne à Toulouse. — 120 — 7. Pupa pyrenearia. Pupa pyrenearia. Boubée, in Mich. compl. Drap., p. 66, pl. 45, fig. 22 à 25, 1831. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 174. | j Toulouse dans les alluvions de la Garonne, R. R. 20 Espèces erronées. Pupa secaie. Pupa secale. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 59, 48041. Maillot seigle. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 54. Le Pupa secale indiqué par M. Noulet comme trouvé dans les ._ alluvions est sans doute le Pupa ringicula. Pupa variabilis. Pupa variabilis. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 60, 1801. Mail- lot variable. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 5#. Aux pieds des murs exposés au nord, à Lanta (Haute-Garonne), R. (Noulet). Nous avons fait chercher en vain ce Pupa à la loca- lité indiquée; notre avis est qu'il ne vit point dans la région de Toulouse. Pupa frumentum. Pupa frumentum. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 50, 4801. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 175. N'a jamais été trouvé. Pupa doliolum. Pupa doliolum. Bruguières, Encycl. VERS, 2, p. 351, 4792. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 475. N’existe point dans notre bassin. Pupa avenacea. Pupa avenacea. Moquin-Tandon , Moll. Toulouse, p. 174 (Pupa avena. Drap.). M. de Saint-Simon m'a allirmé que ce Pupa n'a jamais été recueilli dans les alluvions de la Garonne. — 121 — GENUS 17. — VERTIGO. À. Vertigo muscorum. Pupa muscorum. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 66, 1801. Ver- _ tigo muscorum. Michaud, Compl. Drap., p. 70, 1831. Maillot mousseron. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 51. Vertigo muscorum. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 399. De Saint-Simon, mss. Saint-Simon, près Toulouse, sous les mousses et les feuilles mortes (de Saint-Simon). Villefranche et les environs aux bords de l’Hers, du canal du Midi, dans les bois. C. G. C. (ipse). 2. Vertigo edentula. Pupa edentula, Draparnaud, Hist. Moll., p. 52, pl. 3, fig. 28- 29, 4805, Vertigo edentula. Studer. Kurz, Verzeichn., p. 89, 1820. Pupa edentula. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 176. Vertigo edentula. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 402. — De Saint-Simon, mss. J'ai découvert cette espèce vivante (elle n’avait été recueillie que dans les alluv'ons) sous les feuilles d’arum maculatum dans le bois de la propriété de Fontvieilles, commune d’Avignonet où elle est abondante. 3. Vertigo pygmæa. Pupa pygmæa. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 57, 1801. Vertigo pygmæar: Férussac, père, Ess, meth. conch,, p, 127, 14807. Pupa pygmæa., Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 176. Vertigo pyg- mæa, Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 405. — De Saint- Simon, mss. Avec le Vertigo muscorum (de Saint-Simon). Tous les bois danstles environs de Villefranche au milieu de la mousse et sous —…. les feuilles mortes. Berges du canal du midi, etc. CG. CO. C. (ipse). B. Espèces des alluvions. ° Espèces certaines. k. Vertigo anti-verligo. Pupa anti-vertigo. Draparnaud, Tabl. Moll., p. 57, 4881. Ver- tigo anti-vertigo. Michaud. Compl. Drap., p. 72, 1831. Maillot 9 — 122 — anti-vertigo. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 52. Vertigo anti- vertigo. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 407. Vertigo sex- dentata (Stud). De Saint-Simon, mss. Alluvions de la Garonne à Toulouse (Noulet, de Saint-Simon), R. R. D. Vertigo moulinsiana. Vertigo moulinsiana. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 403, 4855. Pupa anglica. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 475. Vertigo moulinsiana. De Saint-Simon, mss. Alluvions de la Garonne à Toulouse R. R. R. (Moquin, de Saint- Simon). 20 Espèces erronées. Vertigo inornata. Vertigo inornata. Michaud, Compl., p. 63, pl. 45, fig. 31-32, 1831. Pupa inornata? Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 176. Vertigo columella. Var. inornata, Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 401. N'ayant jamais eu sous les yeux des individus de cette espèce, il nous est impossible de savoir à quel mollusque appartient la co- quille citée sous ce nom par Moquin. Elle doit se rapporter proba- blement à un vertigo muscorum de grande taiile. Vertigo anglhca. Vertigo anglica. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 404, 4355. Pupa anglica. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 476. Le seul individu de cette espèce qui ait été recueilli n’est pro- bablement qu’une anomalie des Vertigo pygmæa ou moulinsiana. Vertigo pusilla. Vertigo pusilla. Muller, Verm. hist., 2, p. 124, 4774. Pupa vertigo. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p.176. | Cette espèce, qui n'habite point la région, a dû être introduite par M. Moquin parmi les mollusques de Toulouse à suite des mélanges presque inévitables dans les tiroirs d’une collection. Genus 18. — Caryonium. À. Carychium minimum. Carychium minimum. Muller, Verm. hist., 2, p. 425, 4774. — 123 — Carychie pigmée. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 60. Carychium minimum. Moquin-Tondon, Moll. France, 2, p. 443. — De Saint- Simon, mss. Bords d’une mare à l’ouest de Bourrassol, près Toulouse (de Saint-Simon). Bords du canal du Midi, sous les feuilles mortes, près de l’écluse de Laval. C. C. C. Dans les bois. C. C. {ipse). Genus 19. — PLanorgis. 1. Planorbis fontanus. Helix fontana. Lightf. in phil. Trans. LXXVI, 1, p. 465, pl. 2, fig, 4, 1786. Planorbis fontanus. Fleming, Edimb. encyel. VIE, 4, p. 59, 4817. Moquin-Tandon, Moll, Toulouse, p. 178. — De Ne Simon, mss. Toulouse : Portet, Büürrassol, 9. Planorbis dubius. Planorbis dubius. Hartmann. Wurm. in N. alp., 4, p. 254, n° 49, B. et Erd. Und Susswass, Gast. Schweitz, p. 114, pl. 39, 1844. Planorbis intermedius? (Charp). Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 178. Planorbis dubius. J. Mabille, in litt. ex speci- minibus ab ipso missis, 1874. Canal du Midi. C. C. C. Cette espèce a été rapportée tantôt au planorbis (helix) compla- natus (Linn.), tantôt au Planorbis carinatus (Mull.) qui existent probablement dans le canal du Midi, puisque M. Mabille a recueilli le Planorbis complanatus, à Carcassonne, mais que nous n’avons pas encore découverts. 3. Planorbis vortex. Helix vortex. Linné, Syst. nat., 10e édit., 1758, p. 772. Pla- norbis vortex. Muller, Verm. hist. IT, p. 158, 1774. Moquin- Tandon, Moll. France. 2, p. 433. — De Saint-Simon, mss. Ganal du Midi, à Toulouse; fossés de Bourrassol (de Saint- Simon). 4. Planorbis rotundatus. Planorbis rotundatus. Poiret, Prodr., p. 93, avril 4804. Pla- norbe leucostome. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 6. Planorbis rotundatus. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 455. — De Saint-Simon, mss. — 124 — Fossés à l’est de Larramet entre le bois et Saint-Simon. Fossés au nord du pont d’Empalot (de Saint-Simon). Tous les fossés inondés de la plaine de Villefranche. C. C. C. (ipse). 5. Planorbis cristatus. Planorbis cristatus. Draparnaud, Hist. Moll., p. 44, pl. 9, fig. À à 3, 1805. Planorbis nautileus (Linn.) et Planorbis im- bricatus (Mull.) Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 177, De Saint-Simon, mss. Saint-Simon et Portet, près de Toulouse (de Saint-Simon). Fossés auprès de l’écluse de Laval, non loin du canal du Midi, à Villefranche (ipse). 6. Planorbis albus. Planorbis albus. Muller, Verm. hist., IE, p. 164, 1774. Pla- norbe hispide. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 5. Planorbis albus. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, 2, p. 442. — De Saint-Simon, manusc, Le canal du Midi, partout. C. C. C. 7. Planorbis contortus. Helix contorta. Linné, Syst. nat., 10e édi., p. 770, 1758. Planorbis contortus. Muller, Verm. hist., II, p. 1462, 4774. — Moquin-Tandon,, Moll. Toulouse, p. 177. — De Saint-Simon, manusc. Fossé longeant au S.-0. la prairie de Portet, près Toulouse (de Saint-Simon). Dans le canal du Languedoc (Moquin). 8. Planorbis corneus. Helix cornea. Linné, Syst. nat., 10° édit., p. 770, 4758 (non Drap.). Planorbis corneus. Poiret, prodr., avril 4801. Planorbe corné. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 4. Planorbis corneus. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 445. — De Saint-Simon, manusc. Tout le canal du Midi. Au Port-Garaud (de Saint-Simon). Les individus de Toulouse offrent des tours beaucoup moins épais que ceux des échantillons de la même espèce recueillis dans l'Oise par notre collègue M. Flotte. En outre l’ombilie est plus enfoncé chez ces derniers. — 125 — B. Espèces douteuses. 9. Planorbis nitidus. Planorbis matidus. Muller, Verm. hist. Il, p. 163, 1774. Moquin-Tandon, Moll, Toulouse, p.178. | GENUS 20. -— Pays. À. Physa acuta. Physa acuta. Draparnaud, Hist. moll., p. 55, 1805. Physe aigue. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 16. Physa acuta. Moquin- Tandon, Moll. France, 2, p. 453. — De Saint-Simon, mss. Saint-Simon et Portet, près de Toulouse; Pouvourville. (De Saint-Simon). Canal du Midi; ruisseaux, mares et fontaines du Lauragais. C. GC. C. (ipse). 2. Physa hypnorum. Physa hypnorum. Draparnaud, Tabl. moll. p. 52, 1801. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 179. Fossés à droite du canal du Midi entre le ruisseau du Gardijol et l’écluse de Laval dans la commune de Gardouch. C. C. (ipse). Cette espèce n’avait été jusqu'ici signalée qu’à Revel, par M. Sarrat. M. Crouzil, instituteur, me l’a aussi adressée du Faget. B. Espèce erronée. Physa fontinalis. Physa fontinalis. Draparnaud, Tabl. moll., p. 52, 1804. -Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 179. Moquin et ses élèves ont pris des individus à spire courte du physa acuta pour cette espèce qui n'existe point dans notre bassin, ainsi que M. Noulet l’a affirmé avec raison. Genus 21. — Limnora. A. Limnæa auricularia. Helix auricularia. Linné, Syst. nat., 10° édit. 2, p. 774, 1758. Limnæa auricularia. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 462, 1855. Limnée auriculaire. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 9. ‘Canal du Midi; Fontaines, viviers, ruisseaux, etc. C. C. C. — 126 — 2, Limnæa acutalis. Limnæa acutalis. Morelet, Moll. Portugal, p. 83, pl. 8, fig. 4, 1845. Bourguignat, in li. ex specim. a Saint-Simon missis, 1869. Portet près Toulouse (de Saint-Simon). 3. Limnæa limosa. Helix limosa. Linné, Syst. nat. 10° édit. 2, p. 774, 1758. Limnæa limosa. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 465. Lim- née ovale. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 40. Toulouse : canal du Midi. Toutes les eaux stagnantes et cou- rantes (Noulet). 4. Limnœa stagnalis. Helix stagnalis. Linné, Syst. nat., 10e édit., p. 774, 1758. Limnæa stagnalis. Lamark, Anim. sant. vert. VI, 2, p.164, 1822. Limnée des étangs. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 12. Limnæa stagnalis. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 474. De Saint- Simon, mss. Portet près Toulouse (de Saint-Simon). Canal du Midi et fossés voisins. 5. Limnæa truncatula. Buccinum truncatulum. Muller. Verm. hist. 2, p. 130, 1774. Limnæa truncatula. Beck, ind. moil., p. 115, 4837. Limnée petite. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 43. Limnæa truncatula. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 473. — De Saint-Simon, manusc. Toulouse et les environs, dans presque toutes les eaux. 6. Limnæœa palustris. Buccinum palustre. Mull. Verm. hist, IL, p, 431, 477%. Lim- neus palustris. Draparnaud, Tabl. moll. 4801. Limnée des marais. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 13. Limnæa palustris. Moquin- Tandon, Moll. France, 2, p. #75. De Saint-Simon, mss. Le canal du Midi. C. C. C. 7. Limnœa glabra. Buccinum glabrum. Mull. Verm. hist. If, p. 435, 1774. Lim- nœu glabra. Dupuy, Hist. moll. France, p. #62, 1851. Limnée — 127 — allongée. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p, 14. Limnæa glabra. Moquin-Tandon, Moll. France. 2, p. #75. — De Saint-Simon, manuse. * Mêmes localités que lé planorbis rotundatus, excepté au pont d'Empalot (de Saint-Simon). Presque tous les fossés inondés de la plaine de Villefranche. G. CG. C. B. Espèce douteuse. 8. Limnæa peregra. Buccinum peregrum. Mull. Verm. hist. If, p. 130, 1774. Lim- næa peregra. Lamark. Anim. sans. vert. VI, 2, p. 1641, 18922. Limnée voyageuse. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 44. M. Noulet doit avoir pris pour cette espèce des limnæa limosa à spire allongée et à ouverture retrécie. Ni M. de Saint-Simon ni moi n'avons pu la rencontrer dans la région. GENUS 22. — ANCYLUS. 1. Ancylus simplex. : Lepas simplex. Buchoz, Aldrov. Loth., p. 372, n° 1130, 1771. Ancylus simplex. Bourguignat, Cat. g. ancyl. in Journ. conch. T. 1V, p. 187, 1853. Ancyle fluviatile. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 72. Ancylus fluviatilis (Mull.). Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 484. De Saint-Simon, mss. Toulouse et les environs ; dans les eaux tranquilles. Villefran- che : canal du Midi. 2. Ancylus lacustris. Ancylus lacustris. Muller. Verm. hist. II, p. 199, 1774. Ancyle lacustre. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 72. Ancylus lacustris. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 488. — De Saint-Simon, manusc. Toulouse : dans un bassin du Jardin des Plantes. Tout le canal du Midi. R. | Genus 23. — CycLosromA. 4. Cyclostoma elegans. Nerita elegans. Muller. Verm. hist. IT, p. 177, 1774. Cyclostoma elegans. Draparnaud, Tabl. moll. 1804, p. 38. Cyclostome élégant. Noulet , Moll. bass. s. pyr., p. 62. Cyclos- — 128 — toma elegans. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 497, — De Saint-Simon, mss. ETNTT Toulouse : Pech-David. C. Prairie de Portet. R. R. Bords du Touch, entre Saint-Martin et Saint-Michel [de Saint-Simon). Très commun dans tout le Lauragais notamment sur les talus. GENUS 24, — Pomarias. 4. Pomatias obscurus. Cyclostoma obscurum. Drap., Hist. moll,, p. 39, pl. 4, fig. 49, 1805. Pomatias obscurum. Crist. et Jan. cat. XV, n°3, 1832. Cyclostome obscur. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 63. Cyclostoma obscurum. Moquin-Tandon, Moll. France. 2, p. 499. Pomatias obscurus. De Saint-Simon, mss. Les escarpements au N.-0. de Pouvourville et de Vieille-Tou- louse (de Saint-Simon). A Pech-David, sous Vieïlle-Toulouse (Noulet). Cette espèce, autrefois commune, est devenue aujourd’hui presque introuvable. B. Espèce des alluvions. 2, Pomatias crassilabris. Pomatias crassilabrum. Dupuy, Cat. extram. test. no 295, 1349. De Saint-Simon, mss. Alluvions de la Garonne. R. R. R. (de Saint-Simon). Genus. 25. — Ace. Espèce des alluvions. Acme polita. Paladilhe, Nouv. miscell. malac. fase., 3, p. 74, pl. 4, fig. 1 à 3, 1868. Cyclostoma fusrum. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 480. Acme fusra. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 509. Acme polita. De Saint-Simon, mss. Alluvions de la Garoune à Toulouse. R. GENUS 26. — Vivipara. 1. Vivipara contecta. Cyclostoma contectum. Millet, Moll, Maine-et-Loire, p.5, 4813, Vivipara contecta. Bourguignat, Spicil: malac., p. 426, pl. 40, fig. 2, 1862. Paludina vivipara. Moquin-Tandon, Mol. Toulouse, — 129 — p. 481. Paludina contecta. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p.552, 1855. Vivipara fasciata. De Saint Simon, mss. Canal du Midi. Genus 27. — ByTinia. 1. Bythinia tentaculata. Helix tentaculata. Linné, Syst. nat. 10e édit., p. 774, 1758. Bythinia tentaculata. Gray, in Turt. schells. Brit., p. 93, 1840. Paludine impure. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 66. Paludina tentaculata. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 481. Bythinia tentaculata. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 528. — De Saint-Simon, mss. Canal du Midi. Portet. Les individus de Toulouse et des environs se distinguent de ceux du nord de la France par des tours de spire plus renflés, surtout le dernier, et par une suture plus profonde. GENUS 28. — PALUDINELTA. 1. Paludinella Companyoi. Paludinella Companyoi. Bourguignat, in litt. 1869 in Palad. étude monogr. palud. Franc., 1870. Paludina viridis (Lam). Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p.182. Paludinella Companyoi. De Saint-Simon, mss. | Bourrassol, près de Toulouse, dans :es radicelles de cresson. (De Saint-Simon). B. Espèces des alluvions. 1° Espèce certaine. 4. Paludinella abbreviata. Paludina abbreviata. Michaud, Compl. Drap., p. 98, n° 42. pl. 15, fig. 52, 53, 1831. Paludinella abbreviata Paladilhe, Etud. monogr. Palud. France, p. 54, extr. ann. malac., 1870, Paludina abbreviata. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 182. De Saint-Simon, mss. Alluvions de la Garonne, près Toulouse. 20 Espèces douteuses ou erronées. 1. Paludinella bulimoidea. Paludina bulimoidea Michaud, Compl. Drap., p. 99, fig. — 130 — 54-55, 1831. Paludinella bulimoidea. Frauenfeld. Ueb. d. -Gatt. Palud., p. 205, 1863, Paludine diaphane. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 66. Paludina bulimoidea. Moquin-Tandon, Moll. Tou- louse, p. 182. Bythima vitrea. Var. Bulimoidea. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p, 518. Alluvions de la Garonne. R. R. R. Reyniès cité par Moquin). 2. Paludinella Ferussina. Paludina Ferussina. Desmoulins. in bullet. soc. Linn., Bor- deaux, If, p. 65, 14827. Paludinella Ferussina. Frauenfeld. Ueb. d. Gatt. Palud., p. 206, 1863. Paludina Ferussina. Moquin- Tandon, Moll. Toulouse, 482. Bythinia Ferrussina. Moquin-Tan- don, Moll. France, 2, p. 517. Toulouse (Noulet cité par Moquin) sans indication de localité. Sous-genre Belgrandia. 4. Belgrandia Bourguignati. Belgrandia Bourguignati. De Saint-Simon, Descript. espèc. nouv. Midi France, extr. ann. malac, p. 10, avril 4870. Paludina gibba (Mich.) et paludina marginata (Mich.) (Nos 49 et 50). Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 181. Avec la paludinella Companyoi. Genus 29. — MoiTessieRrA. Espèce des alluvions. À. Moîitessieria Simoniana. Moitessieria Simoniana. Bourguignat. Monogr. genr. Moitess., p. 44, 4863. Paludina vitrea (Menke). Moquin-Tandon, Moll- Toulouse, p. 188. Paludina Simoniana. Charpentier, in Saint- Simon, miscell. malac., Are décade, p. 38, 1848. Acme Simoniana. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p.511. Moitessieria Simoniana. De Saint-Simon, mss. Alluvions de la Garonne à Toulouse. GENUS 30. — VALVATA. 4. Valvata Tolosana. Valvata Tolosana. De Saint-Simon, Descript. espèces nouv. Midi France, p. 12, extr. ann. malac., avril 1870. Valvée pisci- ce LR ee nale. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 68. Valvata piscinalis. (Mull.). Moquin-Tañdon, Moll. France, 2, p. 540. Toulouse : canal du Midi, près les Ponts-Jumeaux. Villefran- che : canal du Midi. 2. Valvata cristata. Valvata cristata. Muller, Verm. hist. IL, p. 198, 1774. Moquin-Tandon, Mol. Toulouse, p. 482. De Saint-Simon, mss. Toulouse : Bourrassol, Portet (de Saint-Simon). GENUS 51. — NeErITA. A. Nerita fluviatilis. Nerita fluviatilis. Linné. Syst. nat., 10e édit., p. 777, 1758. Nérite fluviatile. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 70. La Garonne à Toulouse ; le Touch. GENUS 52. — SPHOERIUM. À. Sphærium corneum. Tellina cornea. Linné, Syst. nat., 10e édit., p. 678, 1758. Sphærium corneum. Scopoli. introd. ad hist, nat., p. 398, 1777. Cyclas cornea (Lam.). Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 591. De Saint-Simon, mss. Toulouse, près du Port-Garaud (de Saint-Simon). Noé, près de Muret (M. Fontan). Canal du Midi à Villefranche (ipse). 2. Sphærium lacustre. Tellina lacustris. Muller, Verm. hist. II, p. 204, 1774. Sphæ- rium lacustre. Bourguignet, Amén. malac., t. I, p. 6, 1853. Cyclade caliculée. Noulet, Moll. bass, s. pyr., p. 80. Cyclas lacustris. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 593. Mare à Larramet ; Portet près de Toulouse (de Saint-Simon). Canal du Midi et fossés qui l’avoisinent. G. G. C. Genus 33. — Pisiprun. A. Pisidium amnicum. Tellina amnica. Muller, Verm. hist. Il, p.205, 1774. Pisidium amnicum. Jenyns, monogr. cyel. in Trans. Cambridg. IV, p. 309, pl. 9, fig. 2, 1833. Cyclade des marais. Noulet, Moll. bass. s. — 132 — pyr., p. 80. Pisidium amnicum. Moquin-Tandon. Moll. France, 2, p. 583. De Saint-Simon, mss. Le canal du Midi (Noulet), Ruisseaux du Lauragais (ipse). 2. Pisidium nitidum. Pisidium nitidum. Jenyns, Monogr. cycl. in Trans. Cambridge. IV, p. 304, pl. 20, fig. 7, 8, 1853. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 586. De Saint-Simon, mss. Saint-Simon près Toulouse (de Saint-Simon). B. Espèces douteuses. 5. Pisidium Grateloupianum. - Pisidium Grateloupianum. Normand, Coup-d’œil cyel. p. 4. Pisidium amnicum. Var Gratelupeanum. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 583. Toulouse (Moquin). 4. Pisidium Cazertanum. Pisidium Cazertanum. Poli. Test. utriusq. Sicil., p. 56, pl. 46, fig. 4, 1791. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 584. La Haute-Garonne (Moquin). D’après l’indication de l’auteur, on pourrait croire.que cette Pisidie habite tout le département, tandis qu’elle n’a été recueillie jusqu’à ce Jour d’une manière authentique qu'à Luchon par. M. de Saint-Simon et encore ce naturaliste a observé seulement la var. thermale (Pisidium thermale Dupuy). 5. Pisidium Iratianum. Pisidium Iratianum. Dupuy, Cat. extramar. test., n° 234, 1849. Pisidium Cazertanum var. Hratianum. Moquin-Tandon, Mo!l. France, p. 55. A Toulouse (Moquin). 6. Cyclas fontinalis. Cyclas fontinalis. Draparnaud, Hist. moll., p. 130. 1805. Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, p. 183. | À Toulouse, dans les alluvions de la Garonne (Moquin). Draparnaud, ainsi que l’a fait observer M. Bourguignat, a réuni sous le nom de cyclas fontinalis plusieurs pisidies trouvées dans — 133 — les fontaines et les filets d’eau. Par conséquent il est impossible de reconnaitre l’espèce désignée par Moquin. Genus 34. — Unio. A. Unio Rhomboideus. Mya rhomboidea. Schroter, Die Gesch. der Flussconchyl, etc., p. 486, pl. IL, fig. 3, 1779. Unio rhomboideus. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 568, 1855. Mullette littorale. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 18. Ruisseau du Touch, près Toulouse (de Saint-Simon). Canal du Midi. Unio Requieni. Unio Requienii. Michaud. Compl. Drap., p. 106, pl. 46, fig. 24, 1831. Mocuin-Tanden, Moll. Toulouse, p. 183. De Saint- Simon, mss. Ruisseau du Récébédou près Portet (de Saint-Simon). Canal du Midi. C. GC. C. 3. Unio pictorum. Mya pictorum. Linné. Syst. nat., 10° édit., p. 671, 1758. Unio pictorum. Philippson, nov. test. gen., p. 117,1788. Mulette des peintres. Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 77. Unio pictorum. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 576, De Saint-Simon, mss. Bourguignat, in lit. 1869 ex specim. à Saint-Simon, missis. Saint-Simon près de Toulouse (de Saint-Simon). Notre unio pictorum est très voisine de l’espèce précédente. GENUS 35. — ANONDONTA. 4. Anodonta arenàäria. Anodonta arenaria. Schroter. Fluss. conchyl., etc., p. 165, pl. 2, fig. 4, 4779. Anodonta arenaria. Bourguignat, Malac. Bre- tagn., p. 78, 4860. Anodonte des cygnes (pars) Noulet, Moll. bass. s. pyr., p. 15. Anodonta cygnea (Linn.) var. Cellensis. Moquin- Tandon, Moll. France, 2, p. 577. Anodonta Cellensis (Pfeiff.). De Saint-Simon, mss. Saint-Simon ; canal du Midi. — 134 — M. Noulet a réuni sous le nom d’anodonte cygne : 4° l’anodonta arenaria du canal du Midi; 2° l’anodonta subponderosa (Dup.) du jardin du Capitany à Montferrand (Gers) (Dupuy, Hist. moll. France, p. 607) et 50 l’anodonta Rossmasleriana (Dup.) qui vit dans le Gers, la Baïse, la Gimone, etc. (Dupuy, loc. cit , p. 608). De plus il rapporte les individus jeunes de son anodonte cygne l’anodonte anatina (Drap.), espèce appartenant à un autre groupe et qui n’a point encore été observée dans notre région, quoiqu’en dise Moquin-Tandon, Hist. nat. moll. France, 2, p. 559, L’ano- donta cellensis (Pfeiff.) de cet auteur (Mol!. Toulouse, p. 184) est l’anodonta subponderosa de M. Dupuy. 2. Anodonta piscinalis. Anodonta piscinalis. Nilsson, Moll. Suec., p. 116, 1822. Ano- donta variabilis. Moquin-Tandon, Moll. France, 2, p. 564. Ano- donta piscinalis. De Saint-Simon, mss. Canal du Midi; Saint-Simon (de Saint-Simon). B. Espèce douteuse. 3. Anodonta avonensis. Anodonta avonensis, Montfort, Test. brit., p. 172, 1803. Ano- donta ponderosa? (Pfeiff.) Moquin-Tandon, Moll. Toulouse, D. 172. Dans un étang près de Fonsorbes (Reyniès ex Moquin). Nous ne savons point à quelle espèce appartiennent les individus recueillis dans la localité indiquée, seulement notre conviction est que l’anodonta ponderosa n'existe point dans notre région. Notre opinion semble corroborée par ce fait que Moquin n’a point signalé l’existence de cette espèce dans la Haute-Garonne lorsqu'il a éerit son Histoire naturelle des mollusques de France. GENuSs 36. — DREISSENA. A. Dreissena fluviatilis. Dreissena fluviatilis. Bourguignant, Amen. malac. 1, p. 161, 1856. Dreissena polymorpha (Van Bened.) Moquin-Tandon. Moll. France, 2, p. 598. De Saint-Simon, mss. Canal du Midi. C. C. C. Le Tarn à Villemur (Sevène). — 135 — INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. AUTEURS DE TOULOUSE. M. Nouzer. Précis analytique de l’histoire natureile des mollusques terrestres et fluviatiles qui vivent dans le bassin sous-pyrénéen. In-80, 94 pages. Tou- louse J. B. Paya, rue Croix-Baragnon, hôtel de Castellane. 1834. Moquin-Tanron. Mémoire sur quelques mollusques terrestres et fluviatiles nou veaux pour la faune des environs de Toulouse. Mémoires de l’académie royale des sciences , inscriptions et belles-lettres de Toulouse , années 1839, 1840, 1841, tome VI, pages 167 à 184. Toulouse, imprimerie de Jean-Mathieu Douladoure , rue St-Rome, 41. Année 1843. Tiré à part à 50 exemplaires in-80. Histoire naturelle des mollusques terrestres et fluviatiles de France , accom- pagnée d’un atlas de 54 planches, 2 volumes in-80. Paris, chez J. Baillère, rue Hautefeuille, 19. 1855. AzrRen DE Saint-Simon. IMiscellanées malacologiques première décade, in-80, 41 pages. Toulouse, imprimerie d’Auguste Labouïsse-Rochefort, rue des Balances, 23. 1848. Description d'espèces nouvelles du Midi de la France, in-80, 14 pages. Paris imprimerie de Mme veuve Bouchard-Huzard , rue de l’Éperon, 5 (Extrait des Annales de malacologie, avril 1870). Catalogue des mollusques des environs de Toulouse (plaine), manuscrit. Espèces qui n'ont pas élé trouvées aux environs de Toulouse, formant un caput mortuum dans les alluvions de la région Pyrénéenne inférieure et des terrains tertiaires situés au-dessus de Toulouse, manuscrit. M. le Colonel Berzevuze, membre titulaire. Cataloque manuscrit des espèces de sa collection. CNE ST LS rx Séance du 30 décembre. Présidence de M. le colonel de BELLEVILLE. Sont nommés membres titulaires : M: René Paquer, avocat à la Cour d’appel de Paris, présenté par MM. Lacroix et Régnault ; M. Georges Puces, ingénieur des ponts et chaussées à Tou- louse, présenté par MM. Gèze et Gaston de Malafosse ; Est admis en qualité de membre correspondant : M. Canie, à Stockholm (Suède), présenté par MM. Maurice Gourdon et Régnault. 46 — M. le docteur Gourpon fait connaître les décisions prises par la Commission des grandes courses à sa dernière séance : Trois excursions ont été projetées. 4° À Saint-Antonin et à Caylus en mai ; 20 Aux mwines de Rancié en juin; 5° Aux environs de Luchon, à une époque encore nen déter- minée. Le Président annonce que M. Sauvage, membre correspondant de la Société, vient d’être nommé aïde-naturaliste au Muséum. Sur la proposition de M. de Malafosse la Société décide que les photographies des membres titulaires seront réunies dans un album. M. Raymond PorTrier, correspondant du Ministère de l’Instruc- tion publique, communique à ses confrères le résultat de ses étu- des sur les landes de Dax au point de vue préhistorique. Il décrit l’état actuel du pays, et recherche les changements qu'il a subis depuis les temps quaternaires. Il signale les nom- breuses stations qu’il a pu découvrir et fouiller soit seul, soit en collaboration avec M. Henri du Boucher. Le contenu de ces gisements est très considérable. Les silex taillés suivant toutes les formes que l’on dit caractéristiques des diverses étapes de la civilisation primitive s’y rencontrent avec les bijoux en or, argent, et bronze des périodes suivantes. La majeure partie de ces collections est au musée national de Saint- Germain. Elles sont également bien représentées dans le Muséum d'histoire naturelle de Toulouse. Dans un Mémoire rédigé par M. du Boucher et par lui, M. R. Pottier se base sur ces documents pour établir une chronologie et des divisions dans l’histoire du pays de Dax. Il semble à ses auteurs que les résultats ainsi obtenus ne coïneident pas avec ceux que l’on admet généralement. M. Cartailhac rend d’abord justice à M. Pottier qui a pour ainsi dire révélé aux anthropologistes l'intérêt des environs de Dax, il discute ensuite ses conclusions et expose les différentes raisons pour lesquelles il ne peut se ranger à l’avis de MM. Potter et du Boucher. M. le docteur Emile Gogerr, membre titulaire, envoie la suite du Catalogue raisonné des coléoptères des Landes. (V. la Are partie dans le Bulletin, 1. VIE, p. 295. — 137 — HYDROCANTHARES. DITISCIDÆ. Consulter, pour les larves de Dytiscides, Kulmus. Breslau. natur. Kunstgech. versuch., 40, 4719, p. 593-5917. Cybister, Curt.. Roœseli, F. . . . . . . . très-commun. Dans les mares et les étangs. Larve. — Chap. Cand., p. 43. — Met. Eleut. Schiodte, tab. VIL, fig. 40 à 16. Dytiscus, L. Marginalis, L. . . . .. très-commun. Élytres lysses. (D. Conformis-Kunz). Assez rare. Larve. — Chap. Cand., p. 43. — Met. Eleut. Schiodte, tab. LL, fig. 6 à 417, Circonflexus, F. . . . . assez commun, surtout dans les mares. Dimidiatus, Bergst.. . . assez rare, idem. Punctulatus, F. . . . . . rare, idem, Eunectes, Er. DADHICUS, D. . . 4 , . trouvé à Dax par M. Duverger. Très-rare. Acilius, Leach. Sulcatus L.... ... . . Commun. — Dans les étangs et les ruisseaux au printemps. Larve. — Chap. Cand., p. 43. — Met. Eleut. hs Schiodt, tab. IV, 6g. 4 à 42. Duvergeri, Gobert. . . . À propos de cet Acilius, j'ai adressé un Mémoire à la Société entomologique de France ; je le trans - } cris ici fidèlement, car il a droit de cité dans ce travail purement local : « Mon collègue, M. Duverger, de Dax, m’ayant envoyé quelques insectes à » déterminer, jai été arrêté dans mes recherches par un insecte qui m'était » inconnu. Je priai mon excellent maître et ami, M. Perris, de l’examiner, il 10 D - — 138 — ne le connut pas davantage. IL était, je l’avoue, si étonnant de voir un insecte P ë J ; » des Landes de cette taille (0,043) inconnue à M. Perris, que j'ai eu l’idée » de le décrire. Mais, d’un autre côté, on fait en ce moment tant &e descriptions » Ÿ qui font double emploi, que je n’ai pas voulu encombrer la nomenclature sans avoir une certitude plus complète. Jai prié MM. Pandellé et Ch. Brisout de Barneville de vouloir bien me donner leur avis. Ces deux savants entomolo- gistes ont été unanimes à déclarer cet insecte nouveau ; pour M. Pandellé, c’est un pseudo-Hydaticus, pour M. Brisout de Barneville un Hydaticus. » Tout fait donc présumer que nous avons affaire à une espèce nouvelle, ou du moins qui n’a jamais été publiée, et c’est ce qui m’engage à en donner la description. » En premier lieu, il s’agit d'examiner à quel genre il appartient, et c’est ici que commence la difficulté. La femelle a les élytres lisses, ce n’est donc pas un Acilius vrai; le dernier article des palpes maxillaires est plus long que les autres, ce n’est donc pas un Hydaticus. Les tarses intermédiaires des mâles sont à peine dilatés et ne présentent que quelques traces de petites granulo- sités. J'ajouterai que l’insecte a la forme générale d’un Acilius. » M. Aubé, dans son travail sur les Hydrocanthares, partage les Acilius en deux groupes. » 40 Cupules des pattes antérieures des mâles de grandeur très-inégale. » Élytres des femelles sillonnées (Acilius, esch., Déj.). » 20 Cupules des pattes antérieures des mâles de grandeur peu inégale. » Élytres des femelles non sillonnées (Thermonectus, esch., Déj.). » Erichson & placé les Thermonectus parmi les Hydaticus, à cause sans doute des femelles à élytres lisses, mais je ne crois pas ce caractère suffisant, et celui tiré de la longueur relative des palpes maxillaires me paraît plus sérieux. C’est probablement ce caractère constant qui a engagé M. Aubé à laisser les Thermonectus parmi les Acilius. » Les cupules des pattes antérieures des mâles sont peu inégales, les élytres des femelles sont lisses, on serait donc tenté de classer cet iusecte parmi les Thermonectus. Cette subdivision ne comprend que des espèces exotiques ; je n’ai jamais eu occasion d’en examiner ; mais en parcourant les diagnoses qui les concernent, je crois qu'il n’est pas possible d'admettre que ce soit un Thermonectus, » La ponctuation des mâles et celle des femelles est parfaitement identique, il n'existe pour les distinguer d’autres caractères que la dilatation en palettes des tarses antérieurs mâles et les fines granulosités des tarses intermédiaires. Je nose pas me risquer à créer un genre nouveau, je laisse ce soin à un monographe ; mais il est certain que cet insecte forme une coupe spéciale qui relie plus intimement les Thermonectus aux Hydaticus. Si j'avais d’ailleurs à le classer, je proposerais de faire parmi les Acilius une 3€ subdivision sous le nom subgénérique de Homæolytrus (ouzo10ç, semblable ; 3Avtpov, élytre). En attendant, comme par l’ensemble de ses caractères il appartient plutôt aux — 139 — » Acilius qu'aux Hydaticus, je le classe parmi les Acilius et je lui donne le nom » spécifique de Duvergeri, en souvenir de mon ami M. Duverger qui Pa capturé, DESCRIPTION. Longueur, 43 à 13 1/, mill. — Largeur, 7 à 7 1/9 mill. » Ovale, allongé, aplati, légèrement dilaté au tiers moyen des élytres. Tête jaune, finement ponctuée en avant, plus fortement en arrière, avec le bord postérieur et une ligne entre les yeux en forme de V, noirs. Antennes testacées à articles rembrunis à leur extrémité. Palpes maxillaires testacés à dernier article rembruni au sommet ; le premier article est très-petit, les deux suivants sont d’égale longueur, le dernier d’un tiers environ plus long que le troisième. Corselet beaucoup plus large que long, à angles antérieurs avancés et assez pointus, à angles postérieurs légèrement arqués et rabattus. Couleur jaunâtre avec deux bandes transversales de même couleur, reliées entre elles au milieu par une fineligne noire. La bande antérieure est trisinueuse et n’atteint pas les côtés, la bande postérieure de même longueur se termine par une ligne incurvée en arrière. Bord postérieur légèrement arqué. Ponctucation fine sur tout le disque, avec des rides longitudinales bien marquées de chaque côté du disque. Ecusson noir, triangulaire, lisse. » Ælytres allongées à côtés arrondis, ayant leur plus grande largeur vers le milieu ou un peu au-delà, légèrement arrondies à extrémité. Régions scutel- laire et suturale presque lisses, sauf postérieurement. La région subhumérale est lisse également jusque vers le tiers de la longueur de l'élytre. Le reste de » la surface est couvert d’une ponctuation très-sensible et comme rapeuse, dont » les points se réunissent souvent.en lignes transversales plus ou moins sinueuses ; ponctuation plus forte en arrière. — Couleur foncière jaune, parsemée de très- petites taches noirâtres qui font paraître les élytres brunes, sauf une ligne suturale assez courte, et assez largement le bord externe jusque près de l'angle sutural qui conservent la couleur jaune. Finement rebordées, portion réfléchie jaunâtre. — Dessous du corps foncé ; poitrine noire, sauf le prosternum qui est jaune, rebordé à pointe spatuliforme. Ponctuation três-fine et serrée avec des traces de lignes transversales ondulées. — Abdomen à ponctuation très- fine et serrée avec apparence de réticulation. La couleur de Pabdomen n’est pas constante, elle passe du ferrugineux au brun, le milieu est cependant tou- jours plus clair, ainsi que les deux premiers segments; les derniers sont en général plus foncés, surtout sur les parties latérales. » Pattes antérieures jaunes ; les trois premiers articles des tarses antérieurs mâles, dilatés en une palette garnie de trois cupules à peu près égales. Vu à un fort grossissement, le fond de ces cupules paraît rempli de granulations. Tarses intermédiaires très-peu dilatés, recouverts en dessous sur les deux pre- miers articles de. fines granulations qui varient légèrement selon les individus. Tibias et tarses postérieurs de couleur brunâtre ; ongles terminaux de longueur SN ” .: + — 140 — » inégale. Prolongement des hanches postérieures ferrugineux. La femelle ne diffère » du mâle que par la simplicité des tarses antérieurs et l'absence de granulosités » aux tarses intermédiaires, » Cet insecte a été trouvé par M. Duverger aux environs de Dax. Hydatieus, Leach. Transversalis, F. . . . . frès-rare. Trouvé par M. Perris dans une fosse pleine d’eau vaseuse aux environs de Mont-de- Marsan, et par M. Duverger à Dax. Hybnerk; Pol ist . rare. Trouvé dans les environs de Dax par M. Du- verger. Cinereus, F.. . . . . . . rare. Dans les mares au printemps. Colymbetes, Clairv. Fusons, lotus 22e ontars Pas commun. Dans les mares surtout en automne. Larve. Met. Eleut. schiodte, tab. IL, fig. 6 à 46, tab. ILE, fig. 4 à 5. Pulverosus, Sturm. . . . rare. Trouvé à Dax par M. Duverger. Notatus, F.. . . . . . . rare. Dans les mares au printemps et en automne. Collaris, Payk. . . . . . peu commun. id. Aspersus, F. . . .. .. rare. id. Grapei, Gyl. . . .. . . peu commun. Sur les bords des étangs maritimes. Ilybius, Er. Ater, de G.. . . . . . . rare. Trouvé à Mont-de-Marsan par M. Perris, à Dax par M. Duverger. Fenestratus, F. . . . . . rare. Sur les bords des étangs et des mares. Larve. Met. Eleut. schiodte. tab. VI, fig. 9 à 45. Fuliginosus, F. . . . . . assez rare. Trouvé à Dax par M. Duverger. Agabus , Leach. Agilis, F.. . . . . . . . assez rare. Deux individus pris sous une pierre dans un lit de ruisseau qui était presque à sec. Sos (P. B.). Trouvé à Dax par M. Duverger. Femoralis, Payk. . . . . Peu commun. Dans les mares des landes au prin- temps. . rare. Sous les pierres dans les ruisseaux et aussi dans les mares. Sos (P. B.). Larve. Met. Eleut. schiodte. tab, VI, fig. 4 à 8. Maculatus, L.. . .. | | | — 141 — Didymus, OL... . . . . assez commun. Dans les eaux assez claires. Brunneus, F.. . . . . . commun. Dans les eaux et les mares sur le littoral. Bipunctatus, F.. . . . . commun. Dans les mares et les ruisseaux. Guttatus, Payk. . . . . plus rare. Dans les ruisseaux. Biguttatus, OI. . . . . . commun. id. et dans les fossés pleins | d’eau. s Bipustulatus, L.. . . . . très-commun. Dans les mares, surtout celles des terrains forts. Noterus, Clairv. (Voir pour les larves du genre. Hagen. stett. ent. zeit. 4854, p. 297). Sparsus, Marsh. . . . . . commun. Dans les eaux croupissantes. Lœvis, Sturm. . . . . . commun. id, Crassicornis, F. . . . . . très-rare. Trouvé à Dax par M. Duverger. Laccophilus, Leach. Hyalinus, De G. . . . . Deux individus trouvés dans une mare du littoral en juin, Pris depuis à Dax par M. Duverger. Minutus, L. .. . . . . . peu commun. Dans les mares au printemps. Testaceus, À. . . . . . . commun. id. Variegatus, Germ. . . . Paraîl assez commun aux environs de Dax d’après les individus envoyés par M. Duverger. Hyphydrus, [llig. Ferrugineus, L.. . . . . commun. Dans les mares en Chalosse (E. P.) et | aux environs de Dax. Variegatus, Germ. . . . commun. id. Hydroporus, Clairv. Inæqualis, F... .... rare. Dans les fosses pleines d’eau en Chalosse (E. P.). Cuspidatus, Kunz. . . . assez rare. Trouvé aux environs de Dax par M. Du- verger. Bicarinatus, Clairv.. . . assez commun. En Chalosse , dans les mares d’eau assez claire, formées par les infiltrations de l’Adour ; de juillet à octobre (E. P.) Geminus, F, . . . . . . très-commun. Dans les mares au printemps et en automne. Minutissimus, Germ. . Unistriatus, Schr. . . . 12. Pustulatus, F.. . . Fuscitarsis, A. . . : . . Canaliculatus, Lacd.. . Goniayi A. 4:32, Pianos PE se: és Griseostriatus, De G. . . Confiuens, F.. : ... Sexpustulatus, F.. .. Erythrocephalus, L.... et var. Deplanatus, Gy1. Plante, M je 2x4 À Pubescens, Gyl... et var. Piceus, Sturm. . . .. Marginatus, Duft.. . .. Xanthopus, Steph. . . . Gyllenhali, Schiod. . . . Nigrita{ Fos din à RReN Payks "x Linestui Es. 5 Flayipes, Ol. . . . : Ke Bilineatus, Sturm. . . . Piotus))Foa vos soumis. Leépidus, OL. Hermanni, F . L LL L L L2 . rare. Pris dans un étang aux environs de St-Sever . commun. Dans certaines mares non herbeuses des . assez commun. . rare. La D ere us: À. — 142 — pas rare. Sous les pierres immergées au bord de Adour, Paraît aimer les cours d’eau un peu rapides (E. P.) commun. Dans les mares herbeuses. mn ÉD SE sm Énd à par L. Dufour et à Nerbis par M. Perris en octobre. rare. Mares. Chalosse, octobre 4863 (E. P). et juin 4866. Sos (P. B.). te Me. mu Dunes (E. P.). très-rare. Un seul individu pris dans une mare. Sos. (P. B.). assez commun. Dans les mares des environs de Sos et de Gabarret (P. B.). Pris abondamment le 30 mai 4863, dans les mares non herbeuses des Dunes (E. P.) rare. Dans les eaux stagnantes. id. rare. Dans les eaux stagnantes et les mares des dunes. | | Plus commun, id. Peu commun. id. id. id. commun. Sur le bord des étangs maritimes et en Armagnac dans les mares au printemps et en automne. Peu commun. Dans les mares des landes. très-rare. id, id. très-commun. Dans les eaux stagnantes au prin- temps et en automne. commun. id. très-commun, id, très-rare. Détritus d'inondation de PAdour. peu commun. Dans les mares dans les terrains forts en automne. très-commun. Dans toutes les mares pendant la belle saison. Pelobius, SCh. commun. Dans les mares vaseuses, surtout aux environs de Dax. PE NE TRE } $ — 143 — Haliplus, Latr. Obliquus, F. , . . . . . assez rare. Dans les eaux stagnantes. Dos lu 6 Le. . commun. Pris à Dax par M. Duverger. Larve. Met. Eleut. schiodte, tab. 8, fig. 46 à 48. Rubidus, Perris. . . . . rare. Dans les mares des dunes et dans les fossés pleins d’eau stagnante dans le voisinage de la plage (E. P.). Guttatus, A. . . . . . . rare. Signalé de: environs de Dax par M, Duverger. Mucronatus, Steph . . . rare. Dans les mares en automne en Chalosse et sur le littoral. Variegatus, Sturm. . . . très-rare, Chalosse en septembre (E. P.). | Larve. Met. Eleut. schiodte, tab. VIII, fig. 43 à 45. Ruficollis, De G. . . . . commun. Dans les mares au printemps, surtout dans les terrains forts. Larve. Met. Eleut. schiodte. tab, VIIL, fig. 4 à 12. - Lineatocollis , Marsh. . . très-commun. Sous les détritus végétaux qui recou- vrent la surface des mares, au printemps et en automne. Cnemidotus, Illig. Cæsus, Duft. . , . . . . Peu commun. Dans les mares et les fossés pleins d’eau en automne. Rotundatus, A. . . . . . Peu commun. Dans les mares et les fossés pleins d’eau, surtout au printemps. GYRINIDÆ. Gyrinus. Geoff. Natator, L. . . . . . . . très-commun. Dans les eaux courantes. Larve. Mulder. Mém. Soc. ent. Pays-Bas. 4857, tom. 4, p. 35. Minutus, F . . . . . . . Assez commun. Dans les mares , près des étangs maritimes (E. P.) Marinus, Gyl. . . . . id. id. et dans les mares aux environs de Dax. Larve. Met. Eleut. schiodte. tab. III, fig. 4 à 9, tab. VIL, fig. 8, 9. — 144 — Urinator, Illig. . . . . . très-commun. Dans les eaux courantes, surtout en Armagnac. drectochilus, Lacd. Villosus, Illig . . . . . . Assez rare. Dans les ruisseaux en juin. Se tient ordinairement sur les morceaux de bois plongés dans Peau. - L Larve. Met. Eleut. schiodte. tab, VIL., fig. 4 à 7. PALPICORNES. HYDROPHILIDÆ. Pour les larves des hydrophilides en général, con- sultez : Herbst, naturst. 4797 ,t. VII, p. 292. Miger. ann. du Muséum, t. XIV, p. 444. Sturm. Deutschl. Ins. 4835, t. XI, p. 403. Mulsant. Hist. nat. des Col. de fr. Palp. 1844, p. 9. Pour l'anatomie, consultez : Ann. des sciences naturelles, t. 5, p. 275. t. 6, p. 172 et 444. , 8, p. 34. Hydrophilus, Geoff. Piceus, F. . . . . . . . très-commun. Dans les étangs, avril, mai. Larve. Chap. Cand., p. 47. Muralto. éphém. acad, nat. cur. 4864, Déc., 2e an , 2€ obs. 84, p. 198. Pistaceus, Cast . . . .. assez rare. Trouvé à Dax par M. Duverger. Ce chasseur intrépide, excellent observateur, a trouvé un caractère différentiel qui n’a pas été encore signalé , je crois. Il s’agit de distinguer Phydro- philus Piceus du Pistaceus. Certains auteurs ont proposé de confondre ces deux espèces, mais elles sont bien réelles : le Pistaceus diffère du Piceus, non seulement par l'absence de la petite épine suturale et la dilatation plus aigue du cinquième article des tarses antérieurs chez le mâle, mais encore par un autre caractère constant et com- mun aux deux sexes. Ce caractère consiste dans J | # | | Le LS RS d'a À | D RL, TC Caraboïdes ,. L. . -. . . Convexus, Brul . . . . Fuscipes, L. . . .. Æneus, Germ. . .. — 145 — le sillon de la carène prosternale, peu indiqué dans le Piceus, et profondément creusé en cuiller dans le Pistaceus. Généralement , lorsqu'on prend des hydropbhiles, ils sont couverts en dessus de vase, et il est difficile de distinguer la petite épine suturale sur le lieu de chasse. Le dessous est, au contraire, généra- lement propre et luisant, et il sera facile, même sans le secours de la loupe , de savoir si lon a affaire à un Pistaceus ou à un Piceus. Hydroüs, Brul. , très-commun. Dans les étangs, les mares, les ruis- seaux, surtout aux environs de Dax. Larve. Chap. Cand., p. 48. Hydrobius, Leach. . assez commun. Aux bords des mares. Sos (P. B.). Oblongus, Herbst . . . . , commun, id. peu commun. Dans les eaux stagnantes, Larve, Met. Elent tab. IV, fig. 5. . assez commun. Aux bords des mares et des flaques d’eau herbeuses au printemps et seus les détritus qui les recouvrent. Globulus, Payk . . . .. très-commun. id. ITestaceus-Frs 54. :. Melanocephalus, OI . Marginellus, F . . Lividus, Forst. . . . Philhydrus, Sol. . rare. Dans les mares (P. B.). . assez rare. Dans les eaux stagnantes et sur les plantes qui les recouvrent. Larve. Cussac. Soc. ent. Fr. t. X, 2€ série, 4852, pl. XIII, fig. 27. . assez rare. id. surtout dans les terrains forts. Heiochares, Muls. . très-commun. Dans {es mares au printemps et en automne. Larve. Chap. Cand., p. 48. Mœurs. Soc. ent. Fr. 4852, p. 622. — 146 — Laccobius, Er. Minutus, L....,. . très-commun. Dans les mares et un peu partout, Globosus, Heer . . . . . assez rare. Dans les fossés pleins d’eau (Sos P. B.). Pallidus, Mul. . . . . . commun. Au bord des étangs du littoral. Juin, juillet. Berosus, Leach. Signaticollis, Charp . . . assez rare. Dans les mares et les flaques d'eaux her- beuses. Luridus, D. 54 . .:... 6607 Ta id. Affinis, Brul . . . . . . commun. id. Limnebius, Leach. Truncatellus , Thunc. . . rare. Dans les eaux saumâtres en avril et mai. Sos (P. B.). Papposus, Muls . . . . . assez rare. Sous les pierres dans les ruisseaux. Sericans, Muls. . .« . . . très-rare. Dans les eaux saumâtres en avril'et mai. Sos (P. B.). Nitidus, Marsh . . . . . assez commun. Dans les eaux stagnantes à Dax, plus rare à Sos. | Atomus, Duft. . . . . . très-commun. Dans l’Adour, au bord du flot rive- rain où il se cache sous les pierres immergées. Juin, septembre. Cyllidium, Er. Seminulum, Payk. . . . commun. Bords des ruisseaux en arrosant et pié- tinant le sable. Parfois en tamisant les mousses aux bords des eaux, Helcphorus, F. Rugosus, OI. . . . . . . Peu commun. Sous les détritus végétaux qui recou vrent les mares, surtout dans les terrains forts. Dans les terrains faibles, parfois sar le sable au bord des mares. Nobiius 0... . 1 Craie id, Fracticostis, Frm. . . . Un individu pris dans les détritus d'inondation à Dax. PE Intermedius, Muls. . . Aquaticus, L. .. CFANUIArIS, Le . Brevis, Herbst . Carinatus, Germ . Elongatus, Schal . Angustatus, Grn. . L1 — 147 — . très-commuu. Dans les eaux saumâtres. très-commun. id. et en fau- chant sur les plantes des marécages. très-commun. id. Larve. Met. Elent. schiodte, tab. VIL, fig. 42, 43. Hydrochus, Leach. Très-rare., Sous les détritus au bord des ruisseaux au printemps et en automne. . assez rare. id, surtout dans les ter- rains forts. . . peu commun. id, surtout dans les en- Nitidicollis, Muls . . . Gibbosus, Germ. . Margipallens, Lat . . Marinus, Payk . . . Pygmæus, E. . . .. Exaratus, Muls. . . Foveolatus, Germ Testacea, Curt. . . PR Kug,. . Rugosa, Muls . . . Nigrita, Germ. . . Flavipes, Sturm. . virons de Bayonne. . commun. Bords des ruisseaux en arrosant et pié- tinant le sable. Plus commun. id. Ochthebius, Leach. . rare. Dans les détritus d'inondation au printemps. id. id. assez commun. Dans les mares et sur les bords de PAdour en juillet. commun. Dans les mares surtout en Chalosse enau- tomne. . rare. Détritus dinondation de Adour. . peu commun. Dans les mares en juin, juillet. Hydræna, Kug. . rare, Dans les ruisseaux en Chalosse. assez rare. Au printemps en fauchant sur les plantes au dessus des mares. . assez rare. Dans les ruisseaux au printemps et en automne. très-rare. id. peu commun. Dans les détritus d'inondation au printemps. Orchiculite..E >: 2. 2" Scarabeoïdes, L. . . .. Bipustulatum, F. et var. Marginatum, Sorb . . Obsoletum, Gyl. . . . Hæmorrhoidale, F. . . Laterale, Marsh. . . . . Hæmorrhoùm, Gyl . . Anale; :PayR Nr Es Pygmæum, Illig. . . . Littorale, Gyl. . . .. Melanocephalum , L. . . Quisquilium, L. . .. Unipunctatum , L. . . Centrimaculatum, Sturm. Plaripes, Fiac Erytropterum, Kust. . . Men. is 5 4 — 148 — SPHÆRIDIDÆ. Cyclonotum, Er. très-commun. Dans les mares au printemps, sur- tout dans les terrains forts. Sous les feuilles entassées au bord des marais. Sphæridium, F. très-commun, Dans les bouses de vaches. Larve. Met. Eleut. schiodte. tab. VI, fig. 4 à 40. Moins commun. Dans les bouses de vaches. Larve. Met. Eleut. schiodte, tab. VI, fig. 44 à 45. Cerecyon, Leach. . très-rare. Détritus d'inondation de l’Adour. . rare. id. et sous les détritus animaux. | commun. Arcachon, sous les algues ; en Armagnac et en Chalosse dans les bouses et autour des fumiers. . Commun. Dans les bouses et le soir au vol autour des fumiers. assez rare. id. Larve, Met. Elent. schiodte. tab, VI, fig. 46 à 25. très-commun. Dans les bouses et le soir au vol au- tour des fumiers. . commun. Sous les algues avec toutes ses variétés de couleur, Larve, Met. Elent, schiodte. tab. VIT, fig. 4. commun. Dans les bouses et autour des fumiers. . très-commun, id, . rare. Dans les détritus d'inondation, peu commun. id. commun. Dans les bouses. rare. Au vol, le soir, au coucher du soleil. très-rare. Dans les débris d'inondation au prin- temps. Sos (P. B.). — 149 — Megasternum, Muls. Boletophagum, Msh. . . Peu rare. Dans les bolets de divers arbres, plus souvent sous les écorces et les pièces de bois tapissées de mycelium. Cryptopleurum , Msh. Atomarium, F. . . . . . très-commun, Dans les bouses et le soir au vol au- tour des fumiers. BRACHELYTRES. ALEOCHARIDÆ. Autalia, Steph. Impressa, O1 . . . . . . assez rare. Dans les détritus végétaux , les cham- pignons pourris; en tamisant des matières fon- | gueuses. Rivularis, Grav. . . . . rare. Sous les feuilles aux bords des ruisseaux, surtout en Cbhalosse. Falagria, Steph. Thoracica, Curt. . . . . commun. Sous les feuilles et les détritus. Au vol, le soir, autour des fumiers. commun. id. Larve. Heeger , Beitrage zur naturges geschicht der insecten. 4857, vol. 24, p. 315. Obscura, Grav . . . . . commun. id. id, Nigra, Gray. . . . . . . assez commun. id. id. Sulcatà, Payk. . . . . Bolitotochara, Man. Bella, Mærk. . . . . . . assez rare. Sous les détritus en tamisant les feuilles, parfois sous les écorces de chêne. | Lunulata, Payk. . . . . rare. En tamisant des détritus végétaux. Sos (P. B.). (P. B. NPA w D Lu — 150 — Phytosus, Curt. Spinifer, Curt. . . . . . rare. Arcachon, sous les algues. Nigriventris, Chevl . . . rare. id. Larve. Soc. ent. 4868, p. 84. Notices de Letzner et Kraatz, p. 305. Silusa, Er, Rubiginosa , Er. . . .. rare. Sous les écorces cariées de certains arbres. Ocalea, Er. Procera, Er. . . . . . . très-rare. Dans les détritus d'inondation. Decumana. Er. . . . . . très-rare. id. surtout ceux de lPAdour. Stichoglossa, Fairm. Semirufa, Er . . . . . . rare. Sous les détritus vegétaux et parfois sous les écorces soulevées de certains arbres, en hiver. Prof rave. dr. Ge rare. Dans les détritus d'inondation. Corucina, Er . +. 27. très-commun. Vit sous les écorces du pin maritime. Leptusa, Fairm. Analis, Gyl. . . . , . . rare. Sous les écorces de pin et les détritus végé- taux au printemps. Larve. Vit dans les galeries du Bostrychus laricis et y subit ses métamorphoses (E. P.). PS PS ee 0 . rare. id. Rugatipennis, Perr. . . très-rare. Pris dans une vieille souche de pin habi- tée par la Formica Pubescens (E. P.). Tenuis, Rey (inédit). . . rare. Sur la partie de vieux pieux enfoncée en terre. Mai, juin, Sos (P. B.). Thiasophila, Kr. Inquilina, Mærk . . . . très-rare. Trouvée dans une fourmilière en avril. Angulata, Er. . . ... très-commun. Avec la Formica Rufa (Sos). — A1 — Euryusa, Er. Sinuata, Er . . . . . . . rare. Autour des fourmilières. Sos (P. B.). Laticollis, Heer . . . . . Un seul individu pris dans une fourmilière. Sos (P. B.). Crataræa, Thoms. Gentilis, Lin . . . . . . rare. Se trouve avec la Formica Fuliginosa en juin. Pulla, Gyl . . . . . . . très-rare. Dans les détritus d'inondation de PAdour. Prætexta, Er . . rare. Trouvée à Sos par M. Bauduer. Aleochara, Gray. Fuscipes F..…. et variété commun. Sous les matières animales en décompo- RL . - ., sition. | Larve. Westwood. Zoolog. Journal. 4826-27,p. 56. Rufipennis, Lacd . . . . peu commun. Sous les détritus végétaux au bord des eaux. Bipunctata, OI. . . . . . commun. Sous les charognes et les fientes de rumi- nant, Tristis, Grav . . . . . . rare. Sous les crottins de cheval. Brevipennis, Grav. . . . rare. Sous les détritus, au bord des ruisseaux. Lanuginosa , Grav. . . . assez commun, Sous les charognes et dans les bouses. Obsecurella, Grav . . . . très-commun. Bords de la mer. Sous les algues et les poissons. Juillet, août. DORE." : : . très-rare. Sous les détritus d'inondation de l’'Adour. Mæsta, Grav. . . . . . . commun. Dans les excréments des ruminants et des volailles. Parfois dans les champignons pourris. Puberula, Klug . . . . . très-rare. Sous les matières animales décomposées. Nitida, Grav. . . . . . . commun. Au bo.d des eaux. Morion, Grav. . . . . . peu commun. Dans les champignons pourris, les malières animales en décomposition. Dinarda, Lacd. Dentata, Grav. . . . . . assez rare. Autour des fourmilières de Formica Rufa. Mærkeli, Kiesw. . . . . commun. Avec la lormica Rufa (Sos). Lomechusa, Gray. Paradoxa, Steph. . . . . rare. Vit avec les fourmis de petite taille, surtout le Lasius Niger. Mœurs. Soc. Ent. 1855, B. LI. Emarginata, Grav. . . . assez commun. Vit avec la Myrmica Ruginodis. Myrmedonia, Er. Humeralis, Grav . . . . Peu commun. Vit avec la Formica Fuliginosa. Cognatha, Mærk. . . ... assez rare. id. Funesta, Grav. . . . . . commun. id. Limbata, Payk. . . . .. plus rare. id. Lugens: Grav:.. * . 2 rare. id. Laticollis, Mærk. . . . . assez commun. id. surtout au printemps. Canalicula, F . . . . . . très-commun. Sous les détritus végétaux pourris et les détritus d'inondation. Callicerus, Gray. Obscurus , Grav. . . . très-rare. Trouvé à Sos par M. Bauduer. Calodera, Manh. Nigricollis, Payk . . . . très-rare. Dans les détritus d'inondation de PAdour. Forticornis, Lacd . . . . très-rare. Dans les détritus végétaux humides. Uliginosa, Er. . . . .. rare. Sous les feuilles au bord des eaux. Longitarsis, Er . . . . . peu commun. id. Tachyusa, Er. Balteata, Er. . . . . . . assez rare. Bord des ruisseaux, sur le littoral. Ferialis, Er. . . . . . . rare. Enterrée dans le sable au bord des ruisseaux (Sos) (P. B.). | Constricta, Er. . . . . . rare. Bord des eaux. Coarclata, Er ;:. . . . assez commun, Bords des ruisseaux, surtout sur le Httoral. B Umbratics, 2e, 2 commun. id. Atra) OTAT ; à 2 fe ONE des eaux, sous les feuilles. Læsa, Er . . . . , . . . très-rare. Un individu trouvé à Cap Breton sous une charogne, Juin. : MAMA, Br 0, fu, # Lividipennis, Manh . . . Mie Mærk .. . . .. Opaca, Grav . . . . . Dabrata Gyl:....:.. DoricOA HEer -. .... ….. Cuniculina (?). . . . . Formosa, Kr . . Alternans, Grav. . . . Hæmorrhoa, Sahi . . . Annularis: Sahl. . .. Ferruginea, Er . .. Embonatla, Er. . . 4 . PERS Br... . . Gregaria, Er. . . . . . Te Ocyusa, Kr. assez rare. Sur les bords desséchés des marais. Oxypoda, Manh. rare. Détritus d'inondation de l’Adour. commun. Avec la Formica Fuliginosa principale- ment. . commun. En battant les aubépines au printemps et en fauchant dans les prairies. Moins commun. En tamisant les feuilles en hiver. commun. Dans les bouses et les crottins de cheval. . rare. Pris à Sos par M. Bauduer. . rare. En tamisant les feuilles sous bois. . très-rare. Dans les champignons pourris. . peu commun. En tamisant la terre autour des four- milières. . peu commun. Sous les détritus végétaux. . rare, id. Homalota, Manh. commun. En tamisant les feuilles et sous les détri- tus d'inondation. . moins commun. Sous les détritus d'inondation de PAdour, à Dax. . commun, id. Élongatula, Er . . . . . assez commun. id. Palustris, Thoms . . . . rare. id. Volans, Seriba. . . . . . assez rare. id, Xanthoptera, Steph. . . rare. id. Luridipennis, Manh. . . Prasius, Kr .aatshoo Luteipes, Er. : . . .. amis Er) nasshocs Nigella, Er . . . ... Angustula, Gyl. . . . éra;Heer. . «, . , très-rare. En tamisant les feuilles au bord des eaux. . . très-rare. id. . assez commun. Sous les détritus d'inondation de PAdour. . peu commun. Sous les feuilles au bord des eaux. . très-rare. Collection de M. Perris. Habitat douteux. . rare. Sous les détritus d'inondation de Adour. Binéaris/Er 4, 41, très-rare. Habitat inconnu. . très-rare. Sous les détritus d'inondation. 11 Cuspidata, Er. . .. ANAL Er. : Var Simillima, Scharp. . Decipiens, Scharp . . Inconspicua, Er. . . — 154 — . . commun. Sur le chêne, le peuplier. Plus rare sous » Flavipes, Grav. . . .. Anceps, Er . . . Canescens, Scharp. Merdaria, Thoms . . Æneicollis, Scharp . . . Validicornis, Mærk . . Erinotats Ke: 2.2. Fungicola, Thoms . . . Nigritula, Grav. . . . Pubescens, Heer. . les écorces de pin au printemps et à l’automne. Larve. Se trouve, mais rarement, sous lécorce des jeunes pins , labourée par les larves du Bostry- chus Laricis. J1 est probable qu’elle se nourrit des excréments des larves du Bostrychus (E. P.). Voy. Ins. pin. mar, p. 40 Perris. soc. ent. 4853, p. 502. . très-commun. Dans les détritus d'inondation de PAdour, Rare dans les fourmilières. . commun, Détritus d'inondation de P'Adour. . Un seul individu. id. . très-rare. Sous les écorces pourries de chêne et en tamisant les feuilles sous bois. . commun. Avec la Formica Rufa (Sos). . très-commun.- Dans les fourmilières au printemps et dans les détritus d'inondation de l’Adour. . très-rare. En tamisant les mousses. . très-commun. Sous les écorces de pin et sous les détritus d'inondation. . peu commun. En tamisant des feuilles pourries. Juin, juillet. . assez rare. Sur les plaies d'arbres. rare. Dans les feuillets de certains bolets. . commun. Dans les feuillets des agarics. assez rare. id, . Un seul individu trouvé dans les détritus d’inonda- ENVI, er 7". Canard. Or, Mir, Gagatina, Baud . . . . Cinnamomea, Er Hospila, Mærk. . ODIÉLAErE : Sericea, Muls . . .. Sordidula, Er. . . . Inquinula, Er. . . . Longicornis , Er. . . Atramentaria, Gyl. . tion de PAdonr. assez rare. Sur les plaies Huile de l’orme. pas commun. Sous les écorces du chène tauzin au printemps. . très-commun. En tamisant les feuilles au bord des eaux; dans les détritus d'inondation au printemps. . rare. Sur les plaies humides des arbres. . très-rare. id, rare. Dans les détritus d’inondation. . rare. Avec la Formica Fuliginosa. Avril, mai: et . dans les détritus d'inondation plus commun. rare, Dans les détritus d’iuondation de lAdour.. commun, En tamisant les crottins de cheval. . assez commun, Dans les excréments des ruminants et le soir au vol autour des fumiers au printemps et en automne. commun, id. Er ythrocera (?) Ravilla,: Er : . . . Palustris, Kiesw. Excavata, Gyl.. Melanaria , Sahl. Testudinea, Er . . Aterrima, Grav. . . Pygmæa, Grav. . Fusca, Sahl. . . . Parva, Sahl. . Stercoraria, Kr . EE. Pichra. Kr. : . Urbata Er … . . Clientula, Er . . Orphana, Er. ... teula Er - .. Nigricornis (?). . — 155 — . très-rare. Dans les détritus d'inondation. . rare. id. . rare, Habitat inconnu. . commun. En tamisant des végétaux pourris, et aussi sous les écorces de pin. . très-rare. Détritus d’inondation. . peu commun. Sous les matières animales en décom- position. . plus commun. id. . . | assez commun, En tamisant les feuilles au bord des eaux et en arrosant et piétinant le sable. Dans les débris d'inondation. . commun. En tamisant les crottins de cheval. commun. Dans les bouses et au vol le soir autour des fumiers. assez commun. Sous les écorces de pin au prin- temps. Larve. — Vit dans les galeries de V’'Hylurgus Lig- niperda, dont elle attaque les jeunes larves, ainsi que celles des petits podures qui se multiplient dans le même lieu (E. P.). Voy. Ins. Pin. mar., p. 39. — Perris, Soc. ent. 1853, p. 502. commun. En battant les toitures de chaume. très-commun. Sous les feuilles pourries et au vol autour des fumiers. . commun. id, . très-rare. Habitat inconnu. rare. En fauchant sur les plantes basses, au bord des eaux. . très-rare. En tamisant des feuilles de chêne. Dans les vieilles souches de pin et de peuplier. - Cette homolata a été déterminée par M. Fauvel, en altendant que la faune Gallo-Rhénane traite de ce genre et m'indique où il faut la placer , je me contente de l'indiquer. Elle a été prise à Sos par M. Bauduer. commun. Dans les détritus des inondations de P'Adour. — 156 — Placusa, Er. Complanata, Er. , . . . très-commun. Toute l’année sous les écorces de pin, mais surtout en mai et octobre. Larve. — Vit très-communément dans les galeries du Bostrychus Stenographus, dont elle attaque peut-être les larves, mais positivement les nym- phes qui sont très molles et incapables de toute résistance. Elle se transforme dans les galeries même et au milieu des détritus dont elles sont remplies (E. P.). Voy. Ins. Pin. mar, p. 43. — Perris, Soc. ent. 1853, p. 566. Pumilio, Grav. . . . . . assez rare. Sous les écorces de chène cariées. Infima, Er . . . . . . . peu commun. Sous les écorces de chêne, surtout en juillet. Plæopora, Er. Reptans, Grav . . . . . commun. Sous les écorces de pin toute l’année, mais surtout au printemps. Larve. — Vit dans les galeries des larves des Bos- trychus Stenographus et Laricis, et se nourrit ou des jeunes larves et des nymphes de ces insectes, ou de celles du Mediterus Pini qui s’y trouvent aussi , ou d’autres petits insectes qui s’y cachent ou s’y multiplient (E. P.). Voy. Ins. Pin. mar. p. 35. — Perris, Soc. ent. 4853, p. 557. Corticalis, Er . . . . . . Plus rare, sur le pin, mais assez fréquente sous les écorces de chêne. Larve. — Perris, Soc. ent. 1853, p. 557. Major, Kr. . . . . . . . rare. Trouvée dans les environs de Bordeaux. Hygronoma, Er. Dimidiata, Grav. . . . . assez rare. Sous les feuilles au bord des saux et'en arrosant le sable. Oligota, Manh. Pusillima, Grav. . . . . assez rare. En tamisant les feuilles et dans les détri- tus d'inondation. — 157 — Atomaria, Kr. . . . . . moins rare. Dans les détritus d'inondation de l’'A- | dour. Inflata, Manh . . . . . . très-rare. En tamisant les feuilles au. bord des fossés. Rufipennis, Kr . . . . . très-rare. id. Apicata, Er, . . . . . . rare. Dans les celliers, sous les pièces de bois, tapissées de Mycelium, mai (E. P.). Flavicornis, Lacd . . . . assez rare. Dans les détritus, au printemps. Sos (P. B.). Ruficornis, Scharp . . . sssez rare. id. Gyrophæna, Manh. Nana, Payk. . . . . . . très-rare. Dans les bolets au printemps et en automne. Lævipennis , Kr. . . . . Pris en quantité dans un bolet, en Armagnac, au mois de juin. Le dernier segment dorsal du mâle est bidenté. MHOCIUIA, Er... . . . . . commun. Surtout en automne, entre les feuillets du Dedalæa Labyrinthiformis. Polita, Grav. . . . .. . rare. Pris à Sos par M. Bauduer. Pronomæa, Er. Rostrata, Er. . . . . . . assez rare. Sous les détritus au printemps et en automne. Diglossa, Halid. Mersa, Halid . . . . . . très-commun. Bords de la mer, sur le sable, au retrait de la marée, en compagnie du cillenum laterale. Larve. — Haliday, Nat. hist. Rev. 1856, t. 3, Proc. p. 20. Myllæna, Er. Dubia, Grav. . . . . . . assez rare. Aux bords des mares. Intermedia, Er . . . . . très-commun, Aux bords des mares et des ruis- seaux, mais surtout dans les détritus d’inonda- tion de lAdour. Minuta, Grav . .. Gracilis, Mathew . . Fuscatus, Math . . . .. — 158 — commun. Bords des eaux, principalement en juillet, -et détritus d'inondation. très-rare. Aux bords des ruisseaux. Dinopsis, Math. assez rare. Dans les détritus d’inondation de l'A dour. TACHYPORIDÆ. Hypocyptus, Manh. Longicornis, Payk. . . . Rare. Sous les écorces de platane en hiver et en Lancifer , Pand . . Semilunum , Er. . . Capillaricornis, Grav . Silphoides, L. . . .. fauchant au printemps. . . . très-rare. Dans les mousses en automne. Sos (P. B.) Apicalis, Bris . . . . . rare. En tamisant des feuilles au printemps. Se trouve un peu partout, quoique rare, en secouant des fagots. | Habrocerus, Er. . commun. Sous les détritus au printemps et en automne. Leucoparyphus, Kr. très-commun. Dans les bouses au printemps et en automne surtout et en fauchant dans les prairies. Coprorus, Kr. Colchicus, Kr . . . . .| Un seul individu trouvé tout d’abord par M. Per- Gallicus, Perris . . L +) ris sous une écorce de pin, avec la Formica Pubescens et l’Astatopteryx Laticollis; plus tard, M. Bauduer en a trouvé à Sos de grandes quan- tités dans des souches pourries de peuplier. D ut ri RÉEEr" > LenR Humeralis, Grav . . Flavolimbatus, Pand Rufipes, De G. . .. — 159 — Tachinus, Grav. . commun. Dans les feuilles pourries et dans les bou- ses au printemps et en automne. Larve. — Perris. Soc. ent. 1846. 2e sem. t. IV, p. 335, pl. IX, n° IE, fig. 9. Elle vit dans les végétaux en décomposition, tels que fumiers, champignons et à les plus grands rapports avec celle du Conurus Littoreus (E. P.), . rare. Sous les détritus toute l’année. Sos (P. B). rare, Sous les détritus végétaux et surtout ceux d'inondation. MODES LGTAV. . . .:. . rare. En tamisant des feuilles pourries au prin- Fimetarius. Grav . . Marginellus, F . ... Obtusus, D fe Ov Formosus, Math, . POIRIER... . . . Hypnorum , F. . . .. Ruficollis, Grav. . . Pusillus, Gray, . . Brunneus , F . .. Littoreus, L. . .. temps et en automne. . assez rare. Sous les détritus végétaux et parfois dans les bouses. . assez rare. id. Tachyporus, Grav. . assez rare. En fauchant dans les prairies au prin- temps et en automne. assez commun. id. . assez rare, id. Ghrysomelinus, L. . .. L. Scopulatus, Pand. . . commun. Un peu pertout. rare. En tamisant les mousses et feuilles sèches. Sos (P. B.). . très-commun Partout. . . assez commun, Sous les écorces pourries et cou- vertes de fongosités. Septembre. . . très-commun. Sous les détritus végétaux au prin- temps et en automne. . très-commun, id. Conurus, Steph. . assez rare. En fauchant dans les prairies au prin- temps et en tamisant les mousses et les feuilles sèches en automne ; sous les écorces de pin au printemps. Larve. — Perris, An. Soc. ent. 4846 , publiée sous le nom de Tachyporus Cellaris, Elle vit sous lécorce des pins, des chênes morts et dans les productions fongueuses. — 160 — Pubescens, Grav. . . . . assez commun. En fauchant dans les prairies. Fusculus, Grav . . . . . commun, Dans'les feuillets des champignons, dans les mousses. Lividus , Er. . . . . . . commun. En tamisant des mousses et des feuilles pourries, en secouant des branches mortes de pin. Bipunctatus, Grav. . . . commun. Sous les écorces pourries de divers arbres au printemps et en automne. Bolitobius, Steph. Analis, Payk . . . . . . assez rare. Dans les champignons et en tamisant les mousses et les feuilles sèches au printemps et en automne. Cingulatus, Manh . . . . rare. id. Atricapillus, F . . . , . très-commun. En tamisant du terreau sur lequel se trouvaient des champignons pourris. Mai. Trimaculatus, F. . . . . rare. Dans les matières fongueuses. Trinotatus, Er. . . . . . assez commun. En tamisant des mousses et sous les feuillets de champignons pourris, au printemps et en automne. RECRAIOB A ELT 2 US id. Pygmæus, Er . . . . . . très-commun. En tamisant des matières fongueuses. Mycetoporus, Manh. Angularis, Muls. . . . . rare. Dans les mousses imprégnées de substances fongueuses, pendant l'automne. Sos (P.-B.). Lucidus, Er. . . . . . . très-rare. En tamisant les mousses et feuilles sèches. Août, septembre. Sos (P. B.). Splendens, Marsh . . . . assez rare. Dans les détritus. Longulus, Manh. . . . . assez rare. Dans les feuillets de champignons pour- ris, en automne. Nanus, Er. . . . . . . . assez rare. Dans les matièrss fongueuses en automne et dans les détritus d’inondation de PAdour. Splendidus. Grav . . . . rare, Dans les fongosités des arbres. STAPHILINIDÆ. Acylophorus, Nordm. Glabricollis, Grav. . . , assez rare. Sur les bords un peu fangeux des ruis- seaux. Dans les détritus d'inondation au prin- temps. LE. nn NS ét td D | | — AG — Euryporus, Er. Picipes, Payk. . . . . . rare. Sous les pierres au printemps et en tamisant Præviu$, Er. Binotatus, Er . Dissimilis, Grav. Dilatatus, F. Laieralis, Grav . Trunciola, Fairm . . DIRE nie Le Cruentus, OI . . . . Punctatellus , Heer . Impressus, Panz. . . Veniralis,, Arag:. .; 5 Molochinus, Grav. . des mousses humides, Heterotheps, Steph. . . . rare. En tamisant des champignons pourris, des mousses et des feuilles, surtout au printemps et en automne. . peu commmun. En tamisant des feuilles pourries au printemps. . . assez commun. Détritus d'inondation de PAdour. Trouvé également sous les algues par M. Sou- verbie, mais rarement. Quedius, Steph. . rare. Vit dans les nids de Frelons et aussi au pied des chênes, non loin des nids. Larve. — Henslow, newman’s Zoolog,, p. 2585. — Met. Eleut. sch'odte, tab. X, fig. 9 à 46. . rare. Sous les mousses et les agarics, . . assez commun. Dans les vieux troncs de chène- liége humides. Sos (P. B). assez rare. Dans les ulcères de vleux chênes. Larve. — Bouché. naturg. der. insect, 41834, p. 480, n° 2, tab. VIIL, fig. 4. Met. Eleut. schiodte. tab. X, fig. 47 à 22. . . peu commun. En tamisant les mousses au prin- temps et en battant les aubépines. . rare. Ên tamisant les mousses et les champignons pourris. ... rare. Sous les mousses, les feuilles sèches. très-commun. Dans les bouses et en fauchant dans les prairies. . . rare, En tamisant les mousses et les fourmilières de Formica Rufa. Sos. (P. B.) très-rare. Sur les plaies de chêne-liége. Sos {P, B.). ... assez rare. Sous les algues (Souverbie). En fauchant sur les talus du chemin de fer , à Grenade sur Adour. = 162 => Tristis, Grav . . . . . . peu commun. Au pied des touffes de plantes sur le littoral et sous les mousses et les pierres en Chalosse et en Armagnac. Fuliginosus, Grav. . . . rare. Sous les bouses et les détritus végétaux. Larve — Waterhouse, trans. of. the Ent soc. of- Lond. 4836, t. 4, p. 32, pl. III, fig. 2. Picipes, Manh. . . . . . rare. En tamisant des feuilles. Sos (P. B.). Præcox, Grav . . . . . . assez rare. En tamisant des feuilles et des mousses. Sos P. B.). Nigriceps, Kr . . . . . . rare. En fauchant çà et là. Sos (P. B.). Maurorufus, Grav. . . . très-rare. Dans les détritus d'inondation. Rufipes, Grav. . . . . . commun. En tamisant les feuilles sèches au prin- temps et en fauchant dans les prairies. Détritus inondation de l'Adour, à Dax. Semi-Obscurus, Er. et rare. En tamisant les mousses et dans les détritus var. Semi-Æneus, Steph. de lAdour. Un seul individu de la variété semi- æneus. Atlenuatus, Gyl. . . . . rare. En tamisant des feuilles au printemps. Boops, Grav. . . . . . . rare. Sous les feuilles et les mousses en hiver. Obliteratus, Er . . . . . très-rare, Un individu trouvé contre un mur le 3 janvier 1873. Ochripennis, Men . . . . très-rare. Un individu trouvé dans les détrilus des inondations de PAdour, à Dax. Scintillans, Grav . . . . peu commun. En fauchant dans les prairies au printemps. Larve. — Vit sous les écorces de pin où ont vécu les larves de lHylurgus Minor et du Crypturgus Pusillus, Voy. Ins. Pin. mar., p. 48. Perris. Soc. Ent. 1853, p. 570. Lucidulus , Er. . . . . . très-rare. En tamisant des mousses en automne. Astrapæus, Gray. Ulmi, Rossi. . . . . . . commun. Détritus d'inondation. Sous les écorces, les mousses, les pierres. Staphylinus, L. Maxillosus , L. . . . . . commun. Sous les pierres et les détritus animaux. Larve. — Westwood. Int, to. the mod. class. 4839, t. 1, p.168, fig. 46. Met. Eleut. schiodte. tab. X, fig. 8. Murinus, L. . Lutarius, Grav . . . . . StrCOrarius y OL. 27705 © Fulvipes, Scop. . . . .. Chrysocephalus, Fre. . Pubesceus, De G. . . . Erythropterus , L. . .. Cæsareus, Cederh . . . . CRENS MOI 0 0 Cyaneus, Payk . . . :*. D... , . . : Æthiops, Walt . .. Drunuipes, F 257. 7, Cupreus, Rossi . . . . . Fulvipennis, Er. . ., POUAIOE, GLAN. . + : PE TIGTAV ne : . + . . Morio, Grav. . . . . . Compressus, Marsh . . . Obscuroæneus, Fairm . — 163 — . assez commun, Sous les bouses et les charognes au printemps et en automne. assez rare, Dans les matières en décomposition en automne. Sos (P. B.). rare. Dans les excréments humains. Sos (P. B.). très-rare. Trouvé un individu sous une écorce de chêne. . rare. Sous les détritus animaux. Commun aux envi- rons de Bordeaux. commun. Sous les bouses et Les fumiers. très-rare. Sous les feuilles pourries au bord des eaux. assez commun. Sous les détritus animaux. Ocypus, Steph. commun. Sous les feuilles, dans les champs et les allées de jardin. Larve. —— Publié par divers. Voy. Ch. Cand., p. 59. Met. Eleut. schiodte, tab. IX, fig, 4 à 5. commun. id. et dans les bouses. . moins commun. Sous les pierres et les détritus végé- taux. . . rare. Sous les détritus au bord des mares, parfois sous des tas de branches dans les bois. assez commun. Sous des pierres et dans les détritus d'inondation. très-rare. Sous des pierres. Sos (P. B.). . très-rare. Sous des pierres dans les lieux secs. . assez rare. Sous les détritus , les pierres , parfois courant dans les champs. En fauchant dans les prairies marécageuses. . rare. Sous les pierres et en fauchant dans les prai- ries sur le littoral. . plus commun. id. rare. Dans les détritus d'inondation au printemps. Sos (P. B.). . Cet Ocypus est signalé des Landes par M. Fauvel dans la faune Gallo-Rhénane. Je ne le connais pas. Philonthus, Leach. Splendens, F . .l: . .. rare. Sous les cadavres d'animaux et les détritus d’inordation. Intermedius, Lacd. .°. . Laminatus, Creutz, . . Cribratus,,. Er..iirut. Cyanipennis, F..... Nitiqus, Er 40 Carbonarius, Gyl. . : . Æneus, Rossi ..... . — 164 — rare. Dans les détritus des inondations de FAdour, à Dax. . assez rare. Sous les écorces et les mousses au prin- temps. . assez rare. Au pied des touffes de plantes sur les dunes. assez rare. En tamisant les champignons pourris au printemps. . assez rare, Sous les bouses et les feuilles mortes au printemps. Larve.— Mei. Eleut, schiodte, tab. IX, fig. 6 à 47. rare, Sous les détritus végétaux et les agarics au printemps et en automne. . commun, Sous les bouses , les feuilles , en fauchant dans les prairies au printemps et en automne. Larve. — Bouché. naturg. des ins. 1834, 14, p. 479, ne 4, pl. VIL, fig. 29. Met. Eleut. schiodte, tab. XII, fig. 4. TES CORRE assez commun. Sous les feuilles et les mousses dans les bois. Dans les détritus d'inondation. Larve. — Westwood. Zool. Journ. 1826-27, p. 56. Atratus, (rave. ie. de peu commun. id. Larve. — Met. Eleut. schiodte, p. 440. Umbratilis, Grav . . . . très-rare. id. Varius, Gyl. .... .. peu commun. Le soir au vol autour des fumiers, Var. Bimaculatus, Grav. Albipes Grave + + SOrIOUS, :'GTAV … . : . Fimetarius, Gray . . . . Cephalotes, Grav . . . FuSQUS, STAY. bac. zh Xantholoma, Grav . . Ebenninus, Grav . . . Var. Corruscus, Grav . . Corvinus, Er . . . .. Fumigatus , Er . . . . . surlout par les temps d'orage. plus commun. Sur les murs exposés au soleil vers la fin de l’automne et dans les détritus des inon- dations de lAdour, à Dax. rare, Dans les détritus des inondations de l’Adour. rare. Sous les feuilles au bord des eaux. assez commun. Dans les bouses et autour des fumiers. Sous les feuilles et dans les détritus d'inondation. . très-rare. id, rare. En tamisant la terre autour des fourmilières. Sos (P. B.). . très-commun, Sous les algues, les charognes au bord de la mer. . très-commun. Dans les bouses et les débris végé- taux au printemps. plus rare. id, rare, id. rare. Sous les détritus d’inondatiun au printemps. Bipustulatus, Panz Scybalarius, Nord. Opaeus, Gyl. Agilis, Grav. . . . Debilis, Grav . Ventralis, Grav. . Discoideus, Grav . . Vernalis, Grav . . Quisquiliarius, Gyl — 165 — . très-commun. Dans les bouses et les crottins au printemps. . très-rare. Dans les détritus d'inondation au prin- temps. peu commun. Dans les bouses et les crottins. rare. Trouvé à Sos par M. Bauduer. assez commun. Sous les champignons pourris et dans les détritus d'inondation de lAdour, à Dax. assez rare. En tamisant des crottins de cheval, des mousses et des champignons pourris. . rare. Au vol autour des fumiers , bouses , agarics en décomposition. . très-rare. id. . très-commun. Détritus animaux et végétaux, un Var. Inquinatus, vies Rufimanus, Er . . Micans, Grav . . . Fulvipes, Fabr . Astutus, Er. . . . Nigritulus, Grav . . Pullus, Nord . .. Tenuis, Nord . . . Punctus, Grav. . . Rufipennis, Grav . Sericeus, Holm . . Cinerascens , Grav. Procerulus, Gray . Prolixus, Er . . . Glabratus, Grav. . peu partout. plus rare. id. . peu commun. Sous les graviers de Adour , sous les détritus végétaux, en tamisant les mousses en hiver. assez commun. Dans les détritus d'inondation de PAdour. . très-rare. id. rare. Sous les détritus et en tamisant les mousses. SOS (P. Be) . commun. Sous les détritus végétaux, les mousses. Larv. — Schiodt. nat. tidsskr. 4864, p. 200. . rare. En tamisant des mousses. Sos (P. B.). e rare. Sous les feuilles dans les bois, er tamisant les mousses, parfois aussi sous les bouses. . assez rare. Dans les dunes et les détritus _ inon- dations au printemps. rare. Sous les écorces humides des arbres abattus, mais surtout dans les fourmiiières. assez commun. Sous les algues au bord de la mer au printemps. peu commun. id. et détritus d'inondation. assez rare. Sous les feuilles pourries et en fauchan au bord des eaux. très-rare. Sous les feuilles au bord des eaux. xXantholinus, Serv. assez commun, Sous les pierres et les feuilles au bord des eaux. Punctulatus, Payk. . . Tricolor, F_ ouh 16l… 1H à Glaber, kr: s soso Linearis F4. 4... Folgidus;F i5.1.:. Gollaris, Er : "42 :: LUE 440 LE 2) Matos Ac Parumpunctatus, Gyl . Batychrus, Gyl . . . . Formicetorum, Mark . Fulvipennis, F . . .. Punctipennis, Lacd . . Melanocephalus , Grav. Myrmecophilus, Ksw . — 166 — très-commun. Dans les bouses, en battant les fagots et tamisant les feuilles et les mousses au prin- temps. Larve. — Bouché. Naturg. des insekt. 41834, p. 480, n° 3, pl. VILL, fig. 9 assez rare. Sous les détritus végétaux, surtout au printemps. très-rare, En tamisant des mousses en hiver. Se trouve aussi autour des fourmilières avec la For- mica Fuliginosa et la Formica Aliena. très-commun. Sous les détritus végétaux. . . commun. Sous les pierres et les détritus végétaux. assez rare. Sous les écorces de pin en hiver et au printemps. Larve. —- Ne se trouve que dans les galeries du Bostrychus Sténographus, où elle se nourrit des larves de cet insecte ou de ses excréments. La transformation a lieu dans une de ces galeries sans préparalifs aucun (E. P.). Perris. Soc. ent, 4853, p. 566. | Leptolinus, Kr. assez commun. Dans les détritus et au pied des arbres. Leptacinus, Er. rare. En tamisant les feuilles au printemps. . assez commun. Dans les détritus et au pied des arbres, parfois au vol le soir autour des fumiers, . assez commun, En tamisant la terre et les feuilles autour des fourmilières. Othius , Steph. assez commun. Sous les pierres, les feuilles au prin- temps, dans les détritus d'inondation. très-commnn, Bords des mares dans les dunes. Détritus d'inondation. . pen commun. Sous les écorces en hiver et en tami- sant des feuilles et des mousses au printemps. rare. Pris dans un vieux surriet habité par des fourmis. Sos (P. B.). À R — 167 — Séance du 143 janvier 1875. Présidence de M. le colonel BELLEVILLE. La Société reçoit : Travaux de la Commission départementale de défense contre le phylloxera. — Pyrénées-Orientales (Don de M. Marquet). Le Président annonce une présentation. M. le colonel BezceviLee lit un rapport sur l’état présent de la bibliothèque et des archives. La bibliothèque qui contenait 234 ouvrages scientifiques au dernier inventaire en compte aujourd’hui 473. Dans ce nombre figurent les Bulletins, Annales ou Comptes- rendus de 402 sociétés savantes dont 8 étrangères, avee lesquelles notre société entretient des relations suivies. Il s’y trouve aussi de bons ouvrages concédés par le Ministre de Vlnstruction publique qui répond favorablement aux Jemandes qui lui sont adressées par nous. Pour le moment, nous nous bornons à vous demander les fonds indispensables à l'entretien des volumes en trop mauvais état pour être maintenus en lecture. Si nous ne pouvons augmenter nos richesses, 1} convient du moins de pourvoir à leur conservation. En résumé, la bibliothèque est en ordre, les catalogues sont au courant et peuvent être utilement consultés. Les archives ont été mises en ordre et classées avec soin par M. Gaston de Malafosse. À la suite de la lecture de ce rapport, M. Trutat, interprète de ses collègues, adresse à M. le colonel Belleville de vifs remer- Ciements. La Société procède aux élections annuelles pour le renouvelle ment du bureau et des commissions. Sont élus : Président : M. MARQUET. Vice-Président : Aer M, Izarn ; 2 M. Rey-Lesoure. Secrélaire-général : M. GASTON DE MALAFoOssE. Secrétaire-adjoint : M. J. CasreL. Trésorier : M. Louis GÈZE. Archiviste-bibliothécaire : M. le colonel BELLEVILLE. = NES —— Membres du Couseil d'administration : MM. Lacroix et p’Au- BUISSON. Membres du Comité de publication : MM. Binaun, GourpoN, DE SAINT-SIMON, TRUTAT. Membres de la Commis‘ion des grandes courses : MM. Garri- GOU, REGNAULT, TRUTAT, GOURDON, Izarw. Membres de la Commission des peutes courses : MM. »’Au- BUISSON, CGHAMAYOU; JULES CHALANDE. La ociélé vote par acclamation des remerciements au bureau sortant. Séance du 27 janvier. Présidence de M. MArQuET. La Société a reçu : Une circulaire de la Société Linnéenne de Normandie, annon- çant l'ouverture d’une souscription pour l'érection d’une statue, à Ëlie de Beaumont dans la ville de Caen. Une lettre de M. le Chef de la division des Sciences et Lettres au Ministère de l'instruction publique et des cultes, demandant des renseignements historiques el statistiques sur la Socicté, pour l'Annuaire des Sociétés savantes. Deux lettres de M. le Ministre de l'instruction publique et des cultes, l’une écrite en réponse à une demande de subvention for- mée par le Président de la Société ; l’autre annonçant la réunion des Sociétés savantes à la Sorbonne en mars 1875, et invitant la Société d'histoire naturelle à s’y faire représenter. M. Charles PeyronneT, pharmacien à Rabastens (Tarn), est admis, comme membre titulaire, sur la présentation de MM. le docteur Noulet et le colonel Belleville. Le Président annonce quatre nouvelles présentations. M. Marquer, nouveau Président, remercie, en quelques mots, ses collègues, de l’honneur qu’ils lui ont accordé, et leur promet d'apporter dans ses fonctions le dévouement le plus absolu. Le Secrétaire annonce que M. le colonel Belleville, Archiviste et Président sortant, vient de recevoir le titre d’Officier d’Aca- démie, — 169 — La Société décide que des félicitations seront adressées, en son nom, à M. le colonel Belleville. M. En. Bonnaz apprend à la Société que le Congrès des séances géographiques, qui devait avoir lieu pendant les vacances de Pâques, est ajourné au 1% août, à raison du nombre des adhé- rents et de l'importance des questions diverses qui y seront traitées. Il rappelle, en quelques mots, le succès du projet de tunnel sous-marin entre la France et Angleterre. L'idée première appar- tient à M. Thomé de Gamond, qui à consacré sa fortune à la recherche de la mise en pratique de cette idée; elle est actuelle- ment formulée en projet de loi déposé à l’Assemblée nationale. M. Bonnal cite, à ce sujet, les études et les travaux industriels de Michel Chevalier, plus connu comme économiste, et dont les écrits comme ingénieur des mines ont cependant une aulorilé scienti- fique incontestée. C’est lui qui préside la Société d'étude formée en France au capital de deux millions. Secrétaire de la section de géographie, M. Bonnal rend compte de la visite faite à M. ie Recteur avec le Président de la Société, relativement au prix d'honneur de géographie à donner en août 1875. Il termine eu signalant quelques faits spéciaux, entre autres l’accueil fait par la Société de géographie de Paris à nos communications, que le Journal officiel (n° du 25 janvier 1875) a louées eu ces termes : « La Société d'histoire naturelle de Toulouse fait connaitre à la Société de géographie de Paris qu’elle a créé une section de géo- graphie scientifique et pratique. (est la cinquième association qui se fonde en Europe depuis un an, sur l’exemple donné par notre Commission de géographie commerciale. _» Elle a institué au Lycée de Toulouse un prix de géographie qui consiste en une médaille d'honneur. M. le Recteur de l'Université de Toulouse est chargé de faire valoir l'importance de ce prix. » Cette Société demande, en outre, à la Société de Géographie de Paris et à ses Commissions, de lui fournir des instructions sur les services qu’elle pourrait rendre, à propos des questions qui sont d'ordre à la fuis scientifique et commercial.» M. CarTAILHAC, qui a bien voulu se charger des correspondan- ces avec les Sociétés savantes, donne connaissance d’une liste de 42 — 170 — Sociétés de la Suisse, de la Belgique et des autres contrées de l'Eu- rope, avec lesquelles il propose de demander l'échange des publi- cations. La liste est approuvée, avec quelques additions. M. l'abbé Decnern, membre titulaire, envoie le Catalogue des Coléoptères du Gers. Ce travail est précédé d’une instruction dont lecture est donnée par le Secrétaire général. | M. l'arTaiLuac présente un crâne humain provenant des caveaux de l’église des Cordeliers. La partie supérieure de ce crâne est sciée, de manière à former une calotte qui s'adapte parfaitement à la partie inférieure. On a trouvé dans les fouilles plus de deux cents crânes en cet élat. Quelques personnes ont supposé qu'ils appartiennent aux cadavres étudiés à l'Ecole de médecine, jadis voisine des Cordeliers. Il est plus probab'e qu'il faut voir dans celte séparalion régulière de la calotte crânienne une des opéra- tions de l’embaumement des corps, tel qu'il se prauquait autre- fois. Le crâne, présenté par M. Cartailhac, rentre, du reste, visi- blement par sa forme dans le type toulousain. La Société décide que MM. Lacroix et d’Aubuisson, membres du Conseil d'administration, seront chargés d'examiner les comptes de gestion du Trésorier sortant. Ils devront présenter un rapport à ce sujet à la prochaine séance. Séance du 11 février. Présidence de M. MarQuET. La Société reçoit ; Une lettre de M. Rey-Lescure, qui offre de représenter la Société aux réunions de la Sorbonne. Une cireulaire du Ministre de l'instruction publique, relative aux formalités à remplir pour se rendre à ces réunions. Le programme d’un Concours ouvert par la Société littéraire et scientifique d’Apt. M. le colonel BeLLeviLee a écrit au bureau de la Société, en réponse à la lettre de félicitations qui lui a été adressée récem- ment. ER pe | MES Sont nommés membres titulaires : MM. Vimonr, naturaliste, rue Montplaisir, à Toulouse. EsreLcé, avoué, rue Sainte-Ursule, à Toulouse. Charles Focu, présentés par MM. Cartailhac et G. de Malafosse, à Lédar, près Saint-Girons (Ariége). Auguste Cornonay, rue Sainte-Hélène, 6, à Lyon ; présenté par MM. Bonnal et le colonel Belleville. Le Président annonce deux présentations. La Saciété procède aux élections complémentaires pour le re- nouvellement du bureau des Commissiozs. Sont élus : Trésorier : M. À. Lacroix. Membre du Conseil d'administration : M C. FouQue, en rem- placement de M. Lacroix. Le Secrétaire fait connaitre à la Société un projet de budget pour l’année 1875, arrêté par le Conseil d'administration dans sa réunion du 28 janvier. Il donne ensuite lecture de la lettre qui sera adressée au Minis- tère de l'instruction publique, en réponse à la circulaire deman- dant des renseignements sur la Société. Sur la proposition de M. Carrarzuac, la Société déeide qu’elle enverra sa soascription à l’Association française pour l’avancement des sciences. M. E. CartaiLHac commence la lecture d’une série de recher- ches statistiques sur la Haute-Garonne. Il parle aujourd’hui du rang de cette région au point de vue de la mortalité aux divers âges de la vie. Notre département a le 41e rang pour la mortalité de O à 1 an. 61e — — À à 5 ans. 12e — — 5 à 40 27° — — 10 à 45 43° — — 145 à 20 ke — — 20 à 30 Ts — — 30 à 50 A6e — _ 50 à 60 50e Lis — 60 et au-dessus. — 172 — La Haute-Garonne ne descend que deux fois au-dessous de la moyenne de la France. On y compte 35 décès pour 1,000 enfants de 4 à 5 ans ; soixante départements sont mienx parlagés ; la mortalité de 45 à 20 ans est surprenante (7 décès environ pour 1,000 individus). La mortalité est également considérable pour les personnes âgées de plus de 50 ans. Cependant si l'on cherche quelle est la situation générale des habitants de la Haute-Garonne, on la trouve excellente; on compte en France, en moyenne, 23,2 décès par miile. Notre départe- ment n’en offre que 19,8, ce qui lui assure le quinzième rang. Si l’on examine la mortalité des célibataires, on remarque que la Haute-Garonne occupe la seizième place s'il s’agit des hommes, la trente-deuxième dans le cas contraire. Cette proportion étrange se retrouve pour les époux. Ainsi comparé aux aulres départe- ments, le nôtre obtient le quatrième rang pour la mortaïté des hommes mariés, le huitième s’il s’agit des femmes mariées. Pour les enfants mort-nés, la Haute Garonne descend eu-dessons de la moyenne de la France ; si l’on considère les naissances d’en- fants illégitimes, elle a le cinquante-neuvième rang ; elle remonte au quarante-buitième s’il s’agit d’enfants légitimes. Ces résuitats sont basés sur deux séries d'observations compre- nant chacune 10 années, d’après les documents officiels et les statistiques de M. le Dr Bertillon. ° Séance du 24 février. Présidence de M. Rey-Lescure. La Société reçoit : Des lettres de MM. Cothonay et Méguelle, remerciinl la Société au sujet de leur récente nomination ; Une lettre de M. Bonnal, demandent à représenter la Société à la réunion des sociétés savantes à la Sorbonne, et annonçant qu’il a reçu une lettre de M. Levasseur, félicitant la Société au sujet de la fondation de la section de géographie. | Annuaire du Bureau des longitudes pour 1875. L’Année scientifique, par Louis Figuier ; 18° année, 4874. Ces deux ouvrages offerts par M. le colonel Belleville. — 1735 — Feuille des jeunes naturalistes. Ve année, n°5 50 et 51. Don de M. Méguelle, membre correspondant. Une circulaire de la Société d'émulation des Vosges annonçant la réunion prochaine à Nancy du Congrès international des Amé- ricanistes. | Sont admis comme membres titulaires : M. Georges Ancezy, rue de la Pomme, 63, à Toulouse, présenté par MM. Bonnal et Regnault; M. Charles Fagre, rue des Renforts, 8, à Toulouse, présenté par MM. Trutat et Fouque. Le Président annonce quatre présentations. Sur le rapport de M. Lacroix, la Société approuve les comptes de gestion du trésorier sortant. M. TrurarT, analysant une note de M. Sanson sur le cheval de Solutré, rappelle qu'à l'époque où parut le mémoire de M. Tous- saint sur la même question, 1l fit devant la Société des réserves très expresses sur les deux conclusions données dans ce travail : 4° Le cheval de Solutré vivait à l’état domestique ; 2 Il présente des caractères qui le rapprochent de l’'Hipparion. M. Sanson reprenant la question a facilement démontré que les arguments présentés à l’appui de cette double thèse ne peu- vent soutenir une sérieuse discussion. — M. Toussaint avance que parmi les restes de chevaux amoncelés à Solutré, « le plus grand nombre provient de sujets de 5 à 7 ans, et les animaux jeunes ou très-jeunes sont excessivement rares. » Mais les bases de l’évaluation, empruntées au Traité de l'âge du cheval, de Girard, et vraies au commencement de ce siècle, ne le sont déjà plus de nos jours ; les différences de régime ont suffi pour changer les chiffres. Il est donc bien permis de croire que le cheval de Solutré se développait d’une manière tout autre que celui de nos fermes. La même considération anéantit l’argument de M. Toussaint au sujet de la parenté du cheval de Solutré avec l'Hipparion : il suffit de connaître les rapports intimes existant entre l’évolution du système dentaire et celle du système osseux pour comprendre comment il se fait que la soudure des métatarsiens et des méta- carpiens rudimentaires fut plus tardive chez le cheval de Solutré qu'elle l’est chez le cheval moderne. — 174 — M. Trutat cite en terminant cette remarque très-juste de M. Sanson : « Il semble que les archéologues soient toujours bien pressés d'arriver à des conclusions. C’est pourquoi, sans doute, l'imagination joue un si grand rôle dans leurs travaux el pourquoi nous avons tant de systèmes sur les temps quaternaires, tant et de si grosses conclusions pour de si petits faits. » M. GourDon, se basant sur d’autres motifs, conteste la domes- üication du cheval à Solutré ; il rappelle que chez les anciens et au temps même de Xénophon, le cheval n’était, à proprement parler, qu'un animal soumis ; aux âges préhistoriques, il n'existait en réalité qu'un seul animal domestique : le chien. M. Gourdon reconnait qu'au-delà des huit premières années de la vie des che- vaux, il est souvent assez difficile de se rendre compte de leur âge, à la seule inspection des dents ; les chances d’erreur sont plus considérables encore lorsqu'il s’agit de chevaux sauvages soumis à un régime tout à fait particulier : cependant il ne semble pas que les écarts d'appréciation puissent être très-considérables. M. Trurar, parlant des glaciers des environs de Luchon, pen- dant l'été de 1874, rappelle que, durant l'hiver précédent, les neiges recouvralent à peine ces glaciers, aussi l’ablation a-t-elle été considérable. à M. Piette a constaté que le glacier du Pourtillon d’Oo a reculé de 40 mèêtres, laissant ainsi à découvert une moraine de fond extrêmement intéressante, Séance du 10 mars. Présidence de M. MaRrQuET La Société reçoit : BouLay : Notice sur les Travaux bryologiques de Prost, dans les environs de Mende (Lozère). — Envoi de M. l'abbé Boissonuade, P. Decmas et L. LarouzA : Etude comparative sur les stations de boues minérales françaises et allemandes. — Dax, ses eaux, ses boues. — Envoi des auteurs. Sont admis en qualité de membres titulaires : MM. Giraro, avocat, rue Valade, #7, à Toulouse. Marrez, place, Saint-Sernin, 5, à Toulouse. ABEL LaJoye, à Reims. nee à |, um Séance du 24 mars. Présidence de M. le colone! BELLEVILLE. La Société reçoit : Une lettre de M. Morar, homme de lettres à Copenhague, adressant des remerciments pour sa récente nominalion. Est admis en qualité de membre titulaire : M. Henri pu Boucuer, à Dax (Landes), présenté par MM. Car- tailhac et Gourdon. En qualité de membre correspondant : M. le docteur C. RaiLLarD, médecin aux thermes de Dax, pré- senté par les mêmes. M. le D' Gourpon dépose sur le bureau un exemplaire d’un ouvrage qu'il vient de publier en collaboration avec M. Fourcade, de Bagnères-de-Luchon, et qui a pour titre : Principes de bota- nique avec Atlas naturel. L’atlas comprend 16 planches, dans lesquelles les dessins qui figurent dans les autres Traités se trou- vent remplacés par les objets eux-mêmes convenablement préparés et choisis. Ainsi, un rapide examen de cet atlas peut suffire pour initier aux premiers éléments de la botanique. La Société fait un accueil des plus favorables à cette publication, qui Jui paraît notamment avoir sa place marquée dans tous les établissements a’instruction publique, où sort enseignées les sciences naturelles. M. DE SainT-Simon donne lecture de la Note suivante Sur la scalarité du PLANORBIS CORNEUS. J'ai signalé dans la séance du 21 mai 4873 de la Société, une * anomalie remarquable du Pl. corneus. Depuis cette époque, mon savant collègue et ami M. Léon Flottes m'a communiqué deux Planorbes appartenant à cette espèce, et dont la coquille présente la même structure anormale ; chez l’un d’eux, l’avant-dernier tour est seul turriculé, ce qui rend très-peu marquée l’anomalie de structure, mais le second individu est caractérisé par une déviation très-curieuse, les tours se sont allongés à l'exception du premier ; il en résulte qu’une coquille ordinairement aplatie et chez laquelle le dernier tour avance de manière à ce qu'elle a été 1 — 176 — considérée comme dextre par un grand nombre d'auteurs, devient sénestre et ne diffère d’une Physe que par l’aplatissement des premiers tours. Cette modification dans l’enroulement de la spire est accompagnée d’autres changements remarquables. Les tours anormaux sont bombés ; une suture très-profonde les séare ; l’ouverture est arrondie vers le bord libre, tandis que le bord columellaire est presque droit en dedans et réfléchi en dehors ; il recouvre en partie un ombilic assez large ; les stries d’arcroisse- ment s’accentuent davantage à m>sure qu’elles se rapprochent de celui ei. On se trouve donc en présence d’une coquille qui ne ressemble en rien au type normal. Il est à remarquer, en outre, que dans les trois individus que je possède, c’est toujours ce qu'on a cousidéré comme le dessous de la spire qui devient scalaire ; cela tient probablement à ce que les tours ne sont pas ombiliqués dans cette partie de la coquille. | Le PL. rotundatus scalaire figuré dans la planche XV du septième volume du Journal de Conchyliologie a été trouvé par M. Caillaud à la Colinière (Loire -Inférieure) ; il présente le même phénomène que le PI. corneus trouvé par M. Flottes ; les “eux premiers tours sont normaux, la G. Plagiolepis, Mayr. pygmæa, Lair. | G. Lasius, Fabr. fuliginosus, Latr. brunneus, Latr. niger, Linné. flavus, de Géer. alienus, Fœrst. umbratus, Nyland. emarginatus, Latr. G. Formiea, Linné. sanguinea, Latr. fusca, Linné. rufa, Linné,. rufibarbis, cinerea, Linné. truncicola. cunicularia, Lair. pratensis, G. Polyergus, Latr. rufescens, Latr. G. Hypoclinea, Mayr. quadripunctata. Linné. G. Tapinoma, Fœrst. erratica, Lair. pygmæa, Léon Duf. PONERIDES. G. Ponera, Latr. contracta, Latr. ochracea, Mayr. Ici on peut placer le genre Epititrus, dont une espèce sub-oculée (E. Baudueri, Emeri) se trouve à Sos et à Agen, sur la partie enfoncée en terre des échalas. J'ai pris également, à Banyuls-sur-Mer, sous d'énormes pierres, une autre Ponéride voisine de la précédente, mais dont les mandibules et autres parties du corps sont tout-à-fait différentes. Enfin, sous de gros blocs volcaniques des environs d'Agde, j'ai trouvé une fourmi parfaitement aveugle qui pourrait bien être la Typhloponæ Europæa, dont j'ignore la description. — 214 — MYRMICIDES. G. Atta, Latr. barbara, Linné. testaceo-pilosa, Lucas. structor, Latr. , G. Myrmiea, Latr. rubida, Latr. lobicornis, Nyl, Iævinodis, Nyl. scabrinodis, Nyl. sulcinodis, Nyl. G. Leptothorax, Mayr. cingulatus, Shuck. unifasciatus, Latr, tuberum, Nyl. G. Tetramorium, Mayr. cœspitum, Linné. G. Myrmecina, Curtis, Latreillei, Curtis. | G. Pheiodole, Westw. pallidula, Nyl. G. Crematogaster, Lund, scutellaris, Oliv. sordidula, Nyl. G, Stenamena, Westw. Westwoodi, Westw. nitidula, Nyl. G. Solenopsis, Westw. fugax, Latr. FAM. DES ANDRÉNIDES. G. Colletes, Latr. succinctus, Linné.. . . . Montpellier ; parasite de Sitaris colletis. fodiens, Fourc. . . . . . Toulouse ; très-commune en juin, sur les pyrethrum et les achillea,. Er pre Daviesanus, Kirby. . . . Cette, en août, sur des composées. marginalis, Linné.. . . . Toulouse, 44 juin, avec C. fodiens. G. Prosopis, Fabr. variegata, Fabr.. . . . . Très-commune à Toulouse, sur les fleurs d’oignon comestible. communis, Nyl. . . . . . idem. idem. sur les Résédas. armillata, Nyl. . . . . . assez rare. idem. idem. signata, Lepell. . . , . . idem. idem. idem. obscurata, Shuck.. . . . Très-commune sur les fleurs d’oignon ; selon nous, c’est le mâle de variegata, Fabr. pictipes, Nyl.. . . . . . Commune à Toulouse sur le Réséda. sinuata,:. . ... . . . . . Avec cette dernière, 00...) . …. . . Espèce rare à Toulouse. propinqua, Nyl. . . . . idem. idem. G. Sphecodes, [Latr. gibbus, Linné. . . . . . . Toulouse, commun sur leryngium campestre. Geoffrellus, Kirby. . . . idem. idem. idem. fuscipennis, Ger. . . . . Montpellier; Toulouse, sur la même plante. G. Halictus, Latr. sexcinctus, Fabr. . . . . Très-commun dans tout le Languedoc, sur les chardons. major, Nyl.. . . . . . . Cette, 15 août, sur les scolymus. lugubris, Kirby. . . . . Toulouse, sur les chardons. interruptus, Lepell. . . . Jolie espèce vivant à Cette sur les scolymus. fulvo-cinctus, Kirby. . . Toulouse; sur les eryngiums et autres plantes épineuses. malachurus, Kirby. . . . idem. ilem. vulpinus, Fabr.. . . .. idem. idem. quadristrigalus, Latr. . . idem. idem. minutus, Kirby. . .. idem. sur les paquerettes ; les murs en terre, villosulus, Kirby. . . . . idem. idem. idem. vestilus, Lepell.. . . . . Cette; Toulouse; sur lessymphytums, les eryngiums. celadonius, Fabr.. . . . idem. idem. idem. morio, Fabr. . . . . . . Toulouse, sur divers chardons. œratus, Kirby. . . . . . Assez commun dans tout le Languedoc. Plus 5 espèces innommées. — OMG G, Nomia. Latr. diversipes, Latr.. . . . . Toulouse, deux exemplaires, sur des composées. G. Nomioides, Schenk. minutissimus, Rossi. . . Cette; sur les atriplex et leryngium maritimum. G. Andrena,. Fabr. florea, Fabr. . . . . . . Toulouse, 29 mai, sur les Bryones. spinigera, Smith.. . . . idem. sur les chardons et autres plantes ; assez commune. | marginata, Fabr. . . . . idem. idem. rare. | pilipes, Fabr.. . . . . . idem. idem. pas commune. thoracica, Fabr.. . . . . idem. idem. idem. Flessæ, Panz.. . . . . . Languedoc ; assez commune au printemps. albicans, Kirb. . , . . . Toulouse ; sur les ronces ; commune. Clarkella, Kirb.. . . . . Assez rare à Toulouse; sur les chardons, les cratægus, etc. Gwynana, Kirb. . . . . idem. idem. idem. fut Smith . < .. idem idem. idem. fulvicrus, Kirb... . . . Toulouse; pas commune. idem. picicornis, Kirb. . . . . idem. idem. idem. lab@liss rh: « . . : idem. très-rare. idem. strigosa, Dours.. . . . . idem. rare. idem. chrysoscæles, Kirb. . . : idem. assez rare. idem. Anal PAnz... sx . 00 A0 idem. idem. nana, Kirb.. . . . . . . idem. très-commune. idem. dorsala.'KIirb.:. . . . .- idem, assez commune ; sur les ombellifères. trilineata, L. Duf. . . . idem. idem. idem. prætexta, Dours. . . . . idem. rare. idem. Afzelliella, Kirb. . . . . idem. commune. idem, Plus 6 espèces innommées. G. Cilissa, Leach. tricincta, Leach.. . . . . Toulouse ; sur lesfleurs du trifolium repens; Béziers. hemorrhoidalis, Leach. . Montpellier ; un seul exemplaire, sur le trifolium purpureum, — 217 — G. Dasypoda, Latr. hirtipes, Fabr. . . . . . Toulouse ; deux femelles sur des chardons ; Cette, avec D. distincta. distincta, Rossi. . . . . Espèce assez commune à Cette, sur les scolymus, 45 août. Plus une espèce innommée trouvée à Cette. G Panurgus, Panz. calcaratus, Scop.. . . . . Montpellier ; sur les composées. dentipes, Lepell. . . . . Narbonne ; un seul exemplaire, en fauchant. Le P. Banksianus, Kirb., a été pris par nous Collioure, sur des Galactites. @- G. Systropha, Illiger. curvicornis, Scop.. . . . Montpellier ; Toulouse; sur des labiées. G. Biareolina, L. Dufour. neglecta, L. Duf. . . . . Espèce très-commune, en avril, au Jardin botanique, sur les crucifères et les symphytum. DASYGASTREÆ. G. Osmia, Panzer. rufa, Linné.. . . . . . . Toulouse ; Montpellier ; commune sur les fleurs des arbres fruitiers. | tricornis. Latr. . , . . . Avec cette dernière. aurulenta, Panz. . . . . Toulouse, sur des labiées, . etc. bicolor, Schenk.. . . . . idem. idem. fulviventris, Panz. . . . idem. idem. marginella, Lepell. . . . idem. sur les chardons, les ronces. Spinolæ, Lepell. . . . . idem. idem. idem. cærulescens, Kirb. . . . idem. idem. idem. parvula, L. Duf, . . . . idem. idem. idem. ferruginea, Latr. . . . . Montpellier. idem, idem. 45 — 218 — G. Lithurgus, Latr. tuscipennis, Lepell. . . . Toulouse ; assez commun sur les fleurs des chardons. ‘hemorrhoidalis, Lepell. . idem. rare: mêmes mœurs que ce dernier. G. Chalicodoma. Lepell. muraria, Fabr. . . . . . Espèce très-commune en mai et juin sur les Lotus, les Menthes, … etc. Le màle se prend rarement, G. Megachile, Latr. centuncularis, Linné. . . Espèce peu commune, sur les labiées. parvula, Lepell.. . . . . Toulouse ; pas rare sur les dites plantes. rufescens. . . . . . . . . Montpellier ; les labiées. fulvitarsis, L. Duf. . . . idem, idem. très-commun. maritima,, Kirb. .......… Toulouse ; Montpellier ; espèce fouisseuse par excellence. argentata, Fabr.. , . . . Commune dans tout le Languedoc, sur les labiées, dimidiati-ventris, Dours. Cette ; sur les mêmes fleurs, G. Anthidium, Fabr. manicatum, Fabr. . . . . Insecte très-commun jusqu’en septembre ; sur les labiées, Florentinum, Fabr. . . . Montpellier ; sur les plantes précitées. fasciatum, Latr.. . , . . Cette ; très-rare, oblongatum, Latr. . . . . Toulouse ; Cette, commun sur les ruse Plus quatre parus innommées trouvées sur le Reseda lutea et sur des labiées. G. Heriades, Spin. nigricornis, Nyl. . . . . Espèce commune, sur les labiées. &. Trypetes, Schenk. truncorum, Schenk.. . . Insecte très-commun sur les campanules. G, Ceratina, Latr, cœrulea, L. Duf, . . .:. Languedoc; sur les chardons, pas commun. albilabris, Jurine., . . . idem. idem. idem. — 9219 — DÉNUDÉES. G. Nomada, Fabr. furva Panz.. . . . . . . Toulouse ; sur les talus des chemine. Germanica, Panz. . . . . idem. commune sur les symphytum. succincta, Panz.. . . . . idem. sur les fleurs des ronces et des eryngiums. sex-fasciata, Panz.. . . . idem sur les murs en terre, 8 avril. . waria, Panz.. . . . . . . idem sur les ronces. errans, Lepell. . , . . . idem sur les talus des chemins. Ces espèces se trouvent également dans tout le Languedoc. G. Ammobatoides. Srhenk: biolor, Schenk. . . . . . Toulouse ; un seul exemplaire, sur des labiées. G. Pasites, Fabr. Schotti, Fabr.. . . . . . Toulouse, Montpellier ; rare,-sur des Teucrium. G. Epeolus, Latr. variegatus, Latr. . Cette ; sur les atriplex, vis-à-vis la gare du chemin de fer. Béziers, chemin de Corneillan. Très-rare. tristis, Schmidt.. . . . . Montpellier ; parasite du Sitaris colletis, ex Mayet. G. Cœlioxys, Latr. rufescens, Lepell. . . . . Languedoc; espèce commune sur les labiées, les scabieuses, etc. octodentata, L. Duf.. . . idem. idem. erythrurus.. . . . . . . Toulouse, avec ces dernières. G. Dioxys, Lepell. Pyrenaica, Lepell.. . . . Montpellier ; sur des Teucrium, rare. G. Stelis, Panzer. aterrima, Panz. . . . . . Toulouse, rare sur les composées. nasuta, Latr. . . . . . . Montpellier ; uu exemplaire pris en fauchant. — 220 — G. Crocisa, Jurine. ramosa, Lepell. . . . .. Espèce très-commune sur les labiées et autres plantes. G. Melecta, Latr. punctata, Latr. . . . . . Languedoc ; sur les symphytums et autres plantes de la famille des labiées. armata, Panz.. . . . . . idem. plus rare; même habitat, SCOPULIPÈDES. G. Eucera, SCop. ongicornis, Scop.. . . . Très-commune, partout dès le premier printemps ; fréquente surtout les lamiums. Numida, Lepell. . . . . Assez rare à Toulouse, en mai, dans les champs d’esparcette. interrupta, Bœr. . . . . Un seul mâle trouvé sur une labiée. punctilabris, Lepell.. . . Avec Numida, dans les mêmes champs. tomentosa, Sichel.. . . . Commun pendant toute la belle saison sur les Echium, les Galactites, les Trifolium et autres plantes. Plus trois espèces inconnues à nous, provenant de Toulouse et de Cette. _G. Tetralonia, Spinola. grandis, Fonsc. . . . . . Très-commune en mai dans les esparcettes, à Toulouse. malvæ, Rossi.. . . . . . Avec cette dernière, mais plus rare; on la trouve à Béziers. Plus deux espèces innommées trouvées à Cette. G. Saropoda, Latr. bi-maculata, Latr. . . . Cette; sur des composées ; pas rare, G. Anthophora, Latr. quadrifasciata, de Vill. . Commune en Languedoc, sur les labiées, albigena, Lepell. . . . . avec quadrifasciata ; très-commune. — 221 — parietina, Latr. . . . . . assez rare à Toulouse; en mai sur les labiées. femorata, Latr. . . . . . Un individu pris sur l’Echium. quadrimaculata, Lepell. . Très-commune sur les labiées. Toulouse, Cette. pilipes, Lepell. . . . . . Espèce très-commune en avril, avec la suivante. personata, Ill. . . . . . Fréquente les labiées et les fleurs des arbres fruitiers. intermedia, Lepell. . . . Béziers; Toulouse, au premier printemps sur les labiées ; la femelle est très-rare. atro-alba, Lepell. . . . . Toulouse ; rare sur l’esparcette. pennata, Lepell. . . . . . Montpellier ; sur des labiées ; pas commune. pubescens, Fabr. . . . . Toulouse; commune sur les labiées du Jardin botanique. G. Xylocopa, Latr. violacea, Fabr. . . . . . Insecte très-commun pendant toute la belle saison ; sur les papilionacées et autres plantes. cyanescens, Brullé. . . . Un seul exemplaire trouvé, en octobre, au Pech- David, sur une labiée. Cette espèce est plus commune dans le Bas-Languedoc ; elle niche dans les tiges d’asphodèle et de roseau des marais. G. Psithyrus, Lepell. Jusqu'à ce jour, nous n'avons pas encore rencontré une seule espèce de ce genre qui fréqueute surtout les régions alpines et le nord de la France. G. Bombus, Latr. lapidarius, Fabr. . . . . Très-commun, pendant tout l'été, sur diversesplantes. pratorum, Illig. . . . . . Toulouse ; trois mâles trouvés sur des Galactites. sylvarum, Fabr. . . . . idem. très-commun sur les labiées ; la femelle est très-rare ; nous en avons chassé une seule, le 2 avril, sur un lamium purpureum ; on le trouve aussi à Montpellier. muscorum, Smith. . . . Très-commun partout, d'avril en octobre. hortorum, Latr. . . . . Moins commun que le suivant; disparaît en juillet. terrestris, Latr. . . . . . Très-abondant, pendant tout le printemps et l'été, sur une foule de plantes. G. Apis (Auctor). mellifica, Linné. . . . . Insecte domestique. — 222 — RAPPORT SUR L'ORGANISATION D’UNE SECTION DE GÉOGRAPHIE, # Par M. Ed. BonnaL. La Géographie a, depuis les inventions de la science moderne, acquis une importance capitale. A partir du xv° siècle, la marine s’est transformée avec la vulgarisa- on de la boussole. L'application de la vapeur donne aujourd’hui une impulsion croissante au commerce et appelle toutes les nations à profiter des découvertes de Marco Polo, de Gama, de Colomb, de Magellan, de Coock, de Bougaïnville, d'Humboldt, de Malte-Brun, de Dumont- Durville, de Livingstone et de ces hardis explorateurs qui ouvrent à la civilisation des voies nouvelles. La télégraphie marine et l'électricité mettent en rapport immédiat, en quelques heures, les explorateurs et les habitants des deux hémisphères, élément nouveau de prospérité commerciale; gage peut-être de justice et de paix entre les peuples. La Géographie se définit: La science descriptive de la terre. Elle embrasse la terre, toute la terre, sans rien omet- tre de ce qui lui appartient, savoir : Sa figure, sa gran- deur, les lois qui la meuvent, les éléments qui la consti- tuent, les phénomènes variés ou accidentels de son exis- tence, la distinction des êtres et des corps qui la couvrent, enfin sa possession par l’homme ; l’homme, cet être immor- tel dont la domination est une royauté tellement grande que le Créateur ne la lui a laissée que pour un temps. I. Quelle distance entre la Géographie primitive de l’homme sauvage et celle de la Genèse hébraïque. L’obscurité de la géographie des Phéniciens et la géographie fabuleuse de l'Asie attestent à leur tour sa marche progressive, même au — 223 — contact des idées ethnographiques d’Homère que la science. a déclarées imaginaires. Ce fut la gloire d’Hérodote de reje- ter, grâce à ses découvertes, résultat de voyages heu- reux, les idées reçues, mais le génie de Karthage devait aller plus loin encore. Vous connaissez, de réputation du moins, les Périples d'Hannon, de Scylax, d’Eudoxe, d’Aristote et de Pythéas, les recherches de Polybe et de Possidonius, précurseurs célèbres de Strabon, le père de la Géographie, comme Hérodote l'avait été de l'Histoire. Ils prouvent tous l’étroitesse de cet univers qu'Alexandre le Grand avait voulu absorber dans l’empire macédonien et qui allait pour les anciens de l’embouchure de l’Elbe aux sources du Niger et du cap Saint-Vincent aux rives du Gange, d’après l’itinéraire d’Arrien réputé le plus complet et plus autorisé. Les Romains, dont le vaste empire formait, a-t-on dit, la patrie commune de toutes les nutions civilisées, conquirent: à leur tour cet univers. L’Orbis pictus ou la Tabula peutin- geriana le retrace fidèlement tel que l’ont décrit Pomponius. Méla , Arrien en son périple de la mer Érythréenne, Tacite- en ses Moribus germanorum , Pline lhabile commentateur de la nature et le plus grand de tous, Ptolémée, qui énu- mère, en sa Géographie historique, les pays connus des, anciens dans les trois parties du monde, époque de la: plus grande extension de leurs connaissances (au deuxième. siècle de l’ère vulgaire). Avec les migrations des peuples barbares disparut le monde connu des Grecs et des Romains ; avec le partage de Théodose commença le monde moderne, dont la géo- graphie confuse du moyen-âge offre les origines violentes ou mystérieuses. Aux écrits d’Avienus, d'Orose, d’Erasme de Byzance, du géographe Goth de Ravenne, aux Tables d'argent de Karl le Grand succéda, au neuvième siècle, la géographie arabe. L'Europe était vouée en ceci à l'ignorance, et il apparte- — 224 — nait aux sectateurs de Mahomet de reculer les bornes du monde en Asie et en Afrique par les armes des califes. Au Nord de l’antique continent, Normands et Scandinaves, arrêtés sur terre dans leurs incursions, demandèrent à la mer un théâtre à la fois vaste et tranquille. Vous le savez, ils pénétrèrent les premiers, en lan 1000, dans le Nouveau- Monde. Les Vénitiens Zéni, en contrôlant leurs découver- tes, fabriquèrent des cartes que l’on consulte encore pour leur exactitude. De son côté, l’apostolat civilisateur de la religion chrétienne recula les limites de cette science ; mais nul ne la servit mieux que Marco Polo, dont l’ouvrage sur l'Orient servit pendant longtemps de manuel aux marins de l’Europe. Le quatorzième et le quinzième siècle ont vu s’accomplir tout-à-coup les plus grandes découvertes géographiques des temps modernes. L’expulsion des Maures de l'Espagne et du Portugal fut comme le signal d’un mouvement qu’on n’a ni surpassé ni égalé, inspiré qu’il fut par le génie du Cid et du Camoëns. Le prince Henri le Navigateur, Bar- thélemy Diaz, Vasco de Gama, les Albuquerque, Colomb, Americ Vespuce, quels noms, quelles œuvres! Ils ont eu certes des continuateurs, ces hommes désormais immortels, et la série des événements qui ont contribué aux progrès ss est trop COR et trop connue pour que j'aie autre chose à faire ici qu'à la men- tionner. Mais nous PRET a qu’au xviu* siècle, à côté de Busching, dont le Magasin historico-géographique présente une suite de narrations si instructives, notre patrie a trouvé dans le célèbre d’Anville le réformateur de la géo- graphie mathématique, travail qui lui a valu le surnom de Ptolémée Français. La définition seule de la géographie suffirait done à prouver la nécessité qu’il y a d’en réveiller en France l'amour et le culte, si l’attrayant tableau de son histoire ne — 225 — lui servait de preuve péremptoire. Ne peut-on la considé- rer, Messieurs, comme l’émule de l’histoire, car si l’une comprend tous les siècles, l'autre embrasse tous les lieux ! Mais sa définition montre quelle est son étendue et quelles sont ses limites. La Géographie mathématique affirme, par les phénomè- nes du ciel et par les apparences terrestres, la forme sphé- rique du globe. Elle enseigne son inégalité, l'existence des pôles, la nécessité du méridien, ses rapports avec les autres corps célestes ; les dimensions de la terre, l'usage des glo- bes terrestres, si utilement suppléés par les cartes de tout genre que la science a perfectionnées depuis les mappe- mondes jusqu'aux cartes topographiques et hydrographi- ques. La Géographie physique, de beaucoup la plus intéres- sante, mais awssi la plus variable, à raison des progrès incessants, décrit les formes générales comme la distribu- tion des continents et des mers ; elle expose la configura- tion extérieure des montagnes, des vallées, des plaines et des côtes, la structure intérieure de la terre, telle que cavernes, roches, métaux et débris fossiles. Les merveilles de l’eau et de la mer, de l’atmosphère, des climats, des phénomènes géologiques, comprenant les végétaux, les animaux et l’homme physique, sont les tributaires obligés de son noble domaine. La Géographie politique l’étudie dans ses divisions politi- ques comme dans ses rapports avec les sociétés civiles. Les principes, on le comprend, varient dans ce sujet selon les gouvernements et les peuples. On y a ajouté, de nos jours, deux subdivisions, et nous savons qu’elles ne sont pas les moins fécondes en résultats, nous voulons parler de l’économie sociale ou science des intérêts matériels et de la statistique ou science des faits par les chiffres, qui constituent une section nouvelle sous ce titre : Géographie commerciale. — 226 — Que pourrait-on, en effet, sans le commerce ? Il remonte aux premiers temps de la civilisation, l’histoire l’établit, et l’on a pu dire, sans être démenti, que la civilisation ne s’est étendue qu’en raison des progrès du commerce. Sans lui, en effet, l’industrie ne pourrait placer ses produits, le travail serait perdu, les capitaux seraient dissipés ou dé- truits, la terre s’appauvrirait, les droits de l'intelligence. elle-même seraient frappés et le génie de l’homme s’altè- rerait dans sa sève productrice et expansive. Avec lui, au contraire, se font les fortunes rapides et se constitue sur une base stable la richesse des nations; rappeler les colonies grecques, l’œuvre des Phéniciens, Massalie, Karthage dans l'antiquité ; les républiques italiennes durant le moyen-âge; l'Espagne, le Portugal et la Hollande, à partir du xiv° siè- cle; de nos jours, l'Angleterre et les Etats-Unis, n’est-ce point attester ses bienfaits? | Son histoire comprend deux périodes: la premuère va des temps historiques à la découverte du Cap de Bonne- Espérance et de l'Amérique ; la seconde date des événe- ments par lesquels on peut avancer que la face du monde fut changée et dure encore. La première époque se subdivise elle-même en quatre périodes : la première part des temps historiques jusqu’à l'avènement de l’Empire romain ; la seconde embrasse la durée de l’Empire pour se clore à sa chute; la troisième comprend la formation des Etats de l’Europe aux Croisades, etenfin, la quatrième décrit l’œuvre des Croisades jusqu’à la victoire de Colomb. Il est encore un point de vue que vous me permettrez, Messieurs, de vous soumettre. Je veux parler de la division de la géographie par époques. L'état des connaissances humaines n’a pas toujours été le même; l’organisation comme le nombre des empires ont nécessairement varié. De là cette triple répartition, aujourd’hui scientifique, de Géographie a ncienne pour les temps qui ont précédé, sous — 227 — l’ère chétienne, les invasions des Barbares; de Géographie du moyen-âge, pour la période qui va de la chute de l'Em- pire romain à la découverte de l'Amérique, et de Géogra- plie moderne, pour les temps postérieurs aux voyages de Christophe Colomb. Ces géographies, au dire de Malte-Brun, constituent cha- cune une science particulière , et leur champ est assez vaste pour qu’on n’objecte rien contre le célèbre géographe. Aussi estime-t-on utile de connaître des époques où la «marche lente et quelquefois rétrograde de la science » est cependant si utile à l’historien, à l’homme d’Etat ou au savant proprement dit, dans l’ordre des connaissances ma- thématiques, naturelles et physiques. Où en sommes-nous aujourdhui, Messieurs, de ces études, et la géographie contemporaine est-elle toujours restée digne de la géographie moderne par ses actes, par ses écrits, comme par sa propagande ? I. Délaissée pendant longtemps, l’étude de la science des- criptive de la terre a subi linfluence des commotions politiques ; les bouleversements éprouvés par l’Équilibre européen, depuis 1866 surtout, ont appelé sur elle l’atien- tion des esprits éclairés comme celle des gouvernements. Frappé de la nécessité où nous nous trouvons de déve- lopper ces études, le second empire avait fondé, en 1869, un prix national, annuel et perpétuel, de dix mille francs. La Société Géographique de Paris fut chargée de le décerner. Ce prix, porte le décret d'institution, doit être accordé à « un Français, pour le voyage, la découverte, ouvrage, le travail ou l’entreprise qui aura été jugée le plus utile, soit au progrès ou à la diffusion de la science géographi- que, soit aux relations commerciales extérieures de la France. » Dès le début, le prix fut décerné à l’homme qui — 228 — avait vu que notre prépondérance sur la Méditerranée est menacée depuis assez longtemps pour que l’on dût saisir toutes les occasions qui se présenteraient de nous relever. J'ai nommé le glorieux auteur du percement de l’Isthme de Suez, celui qui a eu assez de génie pour entreprendre et mener à bonne fin cette œuvre gigantesque qui étonne le siècle même d'Ampère, de Cuvier et de Stephenson !: Le pays tout entier applaudit à ce choix et le plus étonné fut pourtant l’élu, M. Ferdinand de Lesseps. Des explorateurs hardis ont obtenu depuis le même hon- neur et l'historien titré de la Géographie, M. Vivien de Saint-Martin, a reçu, en 1873, l'hommage dû à son talent. Ainsi, une récompense vraiment nationale et digne d’un pays qui s'appelle la France existe; mais peut-elle suffire à donner le goût de la géographie et à répandre partout ses lumières ? C’est ce que nous ne savons pas. Ce senti- ment nous est commun avec bien des hommes haut placés dans la science et ce n’est pas vous qui nierez l’influence qu’exercent toujours les académies en intervenant dans les questions d'instruction publique et d’enseignement. Sur leurs conseils, le grand maître de l’Université réfor- mait, en octobre 1871, l’enseignement de la géographie dans les lycées, en créant des classes de quinzaine exclusi- vement consacrées à cet enseignement. Gette classe s’ajoute à celles qui sont déjà en partie employées à cette étude. Le développement de l’enseignement des langues vivantes était un corollaire obligé, il a été édicté le même Jour et est obligatoire, sauf le choix de ces langues, depuis les basses classes jusques et y compris la rhétorique. Vous ne pouvez donc que louer l'initiative prise en 1872 par l’honorable M. de Chasseloup-Laubat et la Société de géographie pour la création de deux prix au concours général des lycées. Cette initiative est devenue aujourdhui une institution qu’accompagne un cortége de médailles — 229 — d’or fait pour inspirer le zèle des concurrents. De son côté, au lendemain de nos revers, ce fut comme par enthou- siasme qu’on se prit à reconnaitre et à vanter les bienfaits de la géographie. La Société de Paris y puisa un essor nouveaulqui lui permet de lutter, par le nombre de ses mem- bres, avec les sociétés les plus accréditées de l’Europe ; son Bulletin s’est amélioré, on en a doté Ges écoles et des bibliothèques publiques gratuitement; le rapport de son secrélaire-général, M. Maunoir, le constate encore, le nombre des travailleurs comme celui des personnes qui assistent aux séances a considérablement augmenté. Enfin, durant les années 1871 et 1872, il a été publié en France plus de douze cents ouvrages géographiques ou cartes. Vous le voyez, c’est un réveil et un réveil sérieux. Il se fortifiera de la lutte que soutient notre pays contre l'Italie et l'Allemagne dans la question si grave pour Marseille du déplacement de la voie commerciale maritime, conséquence du percement de l’Isthme de Suez. Notre port central sur la Méditerranée est menacé, en effet, par la concurrence de proximité avec le Levant que lui font les ports de Trieste et de Hambourg au profit de l’Allemagne ; ceux de Venise, Naples, Gênes et Brindisi pour l'Italie, le Pirée et Corfou en faveur de la Grèce dont les armateurs inondent aujour- d’hui Londres et Liverpool. Pauvre en colonies, privée presque de frêt de sortie pour sa marine marchande, la France doit jeter les yeux sur elle-même et refaire sa prospérité sur les mers en s'inspirant du génie qu’elle montra au xvir siècle. Elle doit chercher à la fois à être une nation de transit et s’ou- vrir des débouchés nouveaux. C’est ce qu'ont pensé les Chambres syndicales du commerce de Paris et la Commis- sion de géographie commerciale nouvellement créée au sein de la société mère. Je ne puis mieux faire que de citer un extrait de la noti- fication, dressée par la Commission où des négociants, con- — 230 — nus par leurs services et leur talent, donnent la maiïn à des savants jaloux de la grandeur et de la prospérité de notre pays. Cette Commission, y est-il dit, a pour mandat : « 4° De vulgariser en France, soit par l’enseignement, soit par la publicité, les connaissances relatives à la Géo- graphie commerciale ; » 2° De poursuivre l’organisation ou le développement, au point de vue industriel et commercial, d’explorations sur tous les points du globe; de concourir aux études rela - tives aux voies existantes ou à créer, etc.; » 3 De signaler les richesses naturelles et les procédés manufacturiers utilisables pour notre commerce et notre industrie ; » ke D’étudier toutes les questions relatives non-seule- ment au développement de la colonie française, mais aussi aux systèmes coloniaux des différents peuples civilisés. » La Commission s’est répartie en quatre sections cor- respondant à chacune de ces divisions. Le secrétariat a promis de donner, dans la mesure de ses ressources, suite à toutes les communications relatives au developpement extérieur de l’industrie et du commerce français ; mais il ne peut, en principe, s'intéresser qu'aux entreprises d’uti- lité publique. On soutiendra aussi les entreprises d'intérêt privé, si leurs conséquences sont de nature à solliciter lin- tervention de notre commerce et de notre industrie, et celles qui contribueraient à rehausser l'honneur du nom français. Dans cet but, on désire créer un Journal de Géographie commerciale. La publicité de notre pays, quant au déve- loppement du commerce extérieur, est tellement insuffi- sante qu’on peut la regarder comme nulle, en dehors de la publication officielle, intitulée : Annales du commerce extérieur, peu connue du public. Or, il est indispensable à notre influence politique, comme à notre prospérité maté- — 231 — rielle, de vulgariser les connaissances géographiques envi- sagées au pont de vue industriel et commercial. Comment appeler l’attention publique et celle de Etat sur les explo- rations, sur les routes nouvelles, sur les voies de commu- nication exécutées ou en cours d'exécution ; comment signa- ler aux intéressés les ressources que les contrées lointaines offrent au commerce et à l’industrie de nos compatriotes ; comment, enfin, fournir aux émigrants ou aux colons les renseignements propres à démontrer soit les avantages, ‘soit les inconvénients des milieux où ils espèrent trouver le bien-être avec le travail, sinon en créant un organe spécial qui comblera cette lacune dans la presse périodi- que française. C’est ce que l’on tente actuellement, et je ne puis que me faire auprès de vous, en cette circonstance, l'interprète de mes éminents collègues de Paris pour pa- troner et soutenir cette œuvre. | Le percement de l’Isthme de Suez n’est pas la seule cause de notre abaissement relatif. Les montagnes offrent parfois de grandes routes internationales d’un intérêt primordial ; ainsi en est-il, Messieurs, des Alpes. Ce système de montagues, situé entre la France l'Italie et l’Allemagne, avait, antérieurement à la construction des voies ferrées, des passages célèbres : le Mont-Genèvre, entre France et Piémont; les Echelles, entre France et Savoie ; le Mont-Cenis et le Petit-Saint-Bernard, entre Savoie et Piémont ; le Saint-Gothard, entre Suisse et Italie ; le Sæm- mering, entre Autriche et Styrie. Napoléon Ir y avait tracé la route du Simplon (1801 à 1806) et celle du Mont- Cenis (1805) ; l’archiduc Régnier d'Autriche y avait ajouté la route par le Splügen (1820). Les chemins de fer traver- sent aujourd’hui le Mont-Cenis et le Brenner; le Saint- Gothard et le Simplon sont en construction. | Ne Foublions pas! c'est une question de géographie qui a donné naissance à la terrible guerre de 1870. Je ne retracerai pas ici les phases de la question du Saint- — 232 — Gothard, soulevée le 20 juin par M. de Mony, et si profi- table, commercialement parlant, à l'Allemagne, ce n’est ni l'heure, ni le lieu; sachons du moins nous souvenir. Le 1 juillez 1874, un député des plus distingués, M. Cézanne, a déposé son rapport sur le régime géné- ral des chemins de fer français; il y traite et y résout, dans le sens d’une intervention gouvernementale et finan- cière, la question du percement du Simplon, ligne Franco- Suisse. L'inauguration du tunnel du Mont-Cenis, ligne Franco-ltalienne , a donné lieu entre les deux pays à un échange de fêtes magnifiques en 1871 ; cette ligne n’est pourtant pas aussi favorable à la France qu’on l’avait cru d’abord. Je n’en veux pour preuve que cette phrase du Times : « L'Italie va devenir le grand pont entre l’Europe et l'Orient, et les avantages qu’elle en tirera ne se borneront pas à de simples recettes fiscales. Un pays par lequel passe con- tinuellement la me ne peut, s’il lui reste le moindre souffle, rester mort; et des Alpes jusqu'à Brindisi, l'Italie sentira désormais de plus en plus, chaque jour, une excitation inces- sante à l’activité. » Quant aux avantages comparatifs du Saint-Gothard, du Simplon et du Mont-Cenis, on peut conclure, avec le rap- porteur, qu'entre le Saint-Gothard et le Mont-Cenis « la ligne de partage se confondra pratiquement avec la fron- tière politique. » La perte de l'Alsace et de la Lorraine a diminué l'intérêt que la France pouvait avoir au Simplon, mais des éventualités scientifiques ou politiques difficiles à prévoir dans leurs phases conseillent cependant d’aider à sa construction. On ne s’en est pas tenu là des efforts à faire. Des réunions internationales, nées de l'initiative individuelle, sont venues payer un tribut nouveau à la diffusion des sciences géographiques. Le Congrès d'Anvers, tenu en 1871, a été des plus brillants; celui de Paris, en 4875, — 233 — sera digne.de son ainé. Ces Congrès habituent les esprits àne compter que sur eux-mêmes et à se donner de lim- pulsion au lieu d'attendre l’activité du dehors. L’Angle- terre et l'Amérique, ces deux grandes écoles de l’initiative privée, ont accompli des prodiges dans l’ordre des choses de l'esprit comme dans l’ordre matériel. L'initiative et l'association en sont l’inéluctable secret. La race flamande, si prudente et si active, s’est inspirée devleurs exemples, et le dimanche 13 août s’ouvrait, en 1871, la première Assemblée internationale de géographie dans le pays même où naquirent les plus grands géogra- phes modernés : Gérard Mercator et Abraham Ortélius. Chaque nation avait envoyé. un délégué au bureau du Congrès; la session, qui dura huit jours, vit exposer et défendre, dans les quatre comités qui composaient cette réunion, des questions du plus haut intérêt. Une exposition avaitrété ouverte, surtout quant aux objets se rattachant à la-science géo-cosmographique. La France obtint, Mes- sieurs, une part dans ces dignes récompenses : M. Cortam- bert pour ses Atlas, M. Dardenne pour son appareil dit grand planétaire dans la sphère du programme ; hors con- cours M. Levasseur, le célèbre membre de l’Institut, pour ses Traités élémentaires, et M. Ehrard pour ses perfection- nements à la gravure des cartes, furent couronnés. Une médaille, spéciale fut décernée à M. Francis Garnier, Pheureux explorateur du Cambodge. Enfin, l'honneur du rapport destiné à faire conuaître les conclusious du jury chargé d'examiner l'exposition et de décerner les récom- penses votées, par le Comité d'organisation, échut au Secrétaire-Général de la Société de géographie de Paris. Le-rapport de M. Maunoir, si complet, offre à lui seul le résumé de l’état actuel des connaissances géographiques et des travaux cartographiques. Notre pays a le droit d’en être fier. Nous avons reçu communication du programme du Con- 16 — 234 — grès international de Paris, et vous savez combien il se rattache à la nature de nos travaux. | « Étudier la terre dans ses aspects divers, y est-il dit, dans sa constitution physique, dans les manifestations de la vie à sa surface ; examiner les moyens de la mesurer et de la représenter, et déterminer ses rapports avec les corps célestes; rétablir les états successifs de notre pla- nète aux différentes époques, et retrouver sur le sol les empreintes de l’histoire reconstituée par l’érudition mo- derne ; chercher à rendre plus promptes et plus faciles les relations en‘re les peuples et à livrer par degrés à l’homme toute la surface habitable ; comparer entre elles les méiho- des d’enseignement et unifier les efforts pour la diffusion et le progrès de la science ; s’entendre sur les explorations à entreprendre et snr la manière de mettre, pour les accomplir, les forces humaines à même de triompher de tous les obstacles ; en un mot, constater ce qui est certain, discuter ce qui est douteux, découvrir ce qui est inconnu dans l’étude théorique et pratique de la terre, tel est le but du Congrès de Paris. » C’est dire que le champ est ouvert à votre collaboration; il faut espérer qu’il ne sera point déserté. S'il fallait un stimulant à votre ardeur, je dirais que la séance annuelle de la Société de Géographie de Londres s’est terminée par un banquet. Une invitation solennelle y a été faite dans Willis-Rooms à la Société anglaise par M. Leverrier. L'éminent astronome l’a priée, au nom de la nôtre, de venir tenir une séance à Paris durant le Congrès international. Le Chef de l’État, le maréchal de Mac Mahon, a promis d’assister à cette séance, allusion heureuse aux souvenirs de l'alliance franco-anglaise de 1855. L’invitation a été acceptée, et la pressé britannique a couvert notre invite d’applaudissements. On sait la place qu’occupe la Géographie dans les Expo- sitions universelles internationales; celle qui a eu lieu à — 235 — _ Vienne en 1873 a été spécialement belle. A l’ouest comme à l'est du Rhin, des progrès incessants ont été réalisés pour le matériel et l’enseignement ; l'exposition de Vienne a eu cela d’original que plusieurs groupes ont offert aux investigations du jury, des cartes, des plans en relief et des ouvrages savants. M. Levasseur l’a constaté dans l’ins- truct:f rapport (1) qu’il a présenté à la Société de Géo- graphie. Notre pays a été dignement représenté dans cet ensemble , mais de prudents conseils sur la cartographie ont donné plus de prix encore aux éloges que lui a décer- nés l'honorable membre de l’Institut. Comme complément des sciences géographiques, il faut signaler les institutions qui leur viennent en aide en France. Dans cet ordre d'idées, nous signalerons les Revues, les Journaux et les Sociétés savantes. L'Ecole des langues orientales vivantes publie des tra- vaux techniques; de l’Ecole d’hydrographie sortent des ingénieurs qui soutiennent le renom de leurs aînés ; la Société d'Ethnographie fait paraître la Revue orientale et américaine, la Société asiatique édite le Journal asiatique, dont vous savez la juste renommée. Sous les auspices de l’Athénée oriental , paraît une intéressante Revue de l'Orient et de l'Algérie, l'Institut d'Afrique s’est voué à la colonisation et à la civilisat'on de nos possessions africaines ; la Société zoologique d’acclimatation ranime le génie de Buffon; et les Sociétés si connues de géologie, LL (4) La question du remplacement des hachures dans les cartes de l'État-major par des courbes de niveau, qui a motivé de la part de notre Société une pétition à l’Assemblée nationale, occupe une place impor- tante dans le rapport. L’Autriche et la Suisse sont spéciales en ceci; il faut reconnaître cependant que la première feuille de la carte d'Algérie est faite d’après ce procédé « ce qui semble indiquer la voie à suivre, si jamais la France était assez riche pour entreprendre de refaire sa carte d'État-major. » — 236 — d'anthropologie, d’entomologie, de statistique et d’écono- mie politique concourent à l’œuvre de propagation. .: : Un dernier effort a été fait pour la diffusion des no- tions géographiques au moyen des objets qui parlent aux yeux : c’est-à-dire les collections de types des différentes races, les collections de costumes, d’ustensiles, de modèles d'habitation, pouvant donner une idée de la civilisation de chaque contrée. Le musée d’ethnographie, au Louvre; et celui de Compiègne ont été créés pour répondre à un besoin scientifique. Ilne faut pas se dissimuler que nous avons encore beaucoup à faire , et nous: n’avons pas la prétention de les considérer comme des musées géographi- ques où se retrouve un choix d’objets destinés à faire con- naître les quatre parties du monde autres que l’Europe: Le musée ethnographique de Copenhague peut avoir seul de telles prétentions ; mais nous rappellons cette création du dernier gouvernement à l'honneur de notre pays comme un pas décisif dans cette partie des sciences géographi- ques. | Ainsi, Messieurs , sont vulgarisées par des institutions scientifiques la géographie mathématique , la géographie physique, la géographie politique et la géographie com- merciale. Les Ttinéraires de M. Joanne, l Année de M. Vivien de Saint-Martin, et-la magnifique publication du Tour du monde complètent cet ensemble destiné à populariser les sciences qui ont pour but l'étude de la terre et des mœurs de toutes les parties du globe. | Dans l’ordre purement politique, un des résultats les moins connus de la guerre de Crimée, mais les plus féconds, est l’attention donnée à la question de la navi- gation du Danube. Les articles 16, 17, 20 et 23 du Congrès de Paris avaient institué quatre commissions mixtes. L'œuvre finale consistait à affranchir la grande voie commerciale dont la Russie avait possédé jusqu’en 1856 les embouchures ainsi qu'à frapper le protectorat ay — 237 — subi par les populations riveraines, de religion chré- tienne, à partir du confluent de la Save et du Danube jusqu’à la mer. La première partie du programme a été accomplie par la commission, grâce à l’exercice d’une sou- veraineté délibérative et exécutive, dont l’on ne retrouve pas de trace dans Phistoire du droit international public. Si les agents qui composaient ce tribunal suprême n’ont pu tout régler, qu’il suffise de savoir que notre influence sy est fait sentir et que nos diplomates y ont dignement tenu leur place. Nos rapports avec la race Slave ainsi définis, les peuples de race Latine, Anglo-Saxonne, Scandinave, Batave et Flamande restant fidèles à notre alliance, 1l ne nous reste plus à parler que de nos rapports avec l'Allemagne. La Géographie, Messieurs, a eu le sort de servir aux . haines héréditaires qui séparent la race gallique et la race germanique. Et comme me l’écrivait hier l'illustre doyen de l'Académie des sciences morales et politiques, M. Hippolyte Passy, ce fait s’est produit grâce aux traditions et surtont à l’enseignement des professeurs universitaires. Nous ne pouvons rester étrangers à ce mouvement antinational du Pangermanisme. Je le signale à vos méditations, parce que stles cartes allemandes comprenaient avant 1870 l’Alsace- Lorraine dans les possessions de l'empire féodal restauré de Frédéric Barberousse, celles de 1872 parlent de la Franche-Comté, de la Champagne, du Hainaut comme de la Flandre française, et restituent à l’Italie la Savoie avec le comté de Nice. Les théories berlino-géographiques de M. Boeck, en sa Statistique de la race et de la langue alle- mande dans les Etats européens, qui date de 1870, ont pour but de soumettre les nations à la prédominance de la race. La science, Messieurs, repousse ces doctrines comme abou- tissant au fatalisme, et elle les condamne au nom de la morale sociale et du droit public. En vertu des mêmes principes civilisateurs , nous devons protester contre le — 238 — résultat de la carte linguistique et ethnographique publiée par le célèbre M. Kiépert, qui a compris les pays de lan- que allemande sous le sceptre unitaire de l’empire dès 1867. Au même nom, je réponds avec M. Guizot que ce sera la gloire de notre patrie d’avoir proposé d’autres doctrines. Les peuples sont des personnes morales, ayant une volonté propre, des intérêts distincts, et capables par cela de cons- tituer un Etat politique indépendant et libre. Au tableau faiblement tracé des grandeurs et des satis- factions que promettent les sciences géographiques à ceux qui se livrent à leur étude, vous sentez, Messieurs, la nécessité qu’il y avait pour notre Société de participer au mouvement de l'esprit public. C’est ce que nous avons tous pensé, comme à notre insu, et il serait aussi difficile de dire qui a formé le premier ce projet de création que de désigner un de nos membres comme y ayant été un instant contraire. II. Mais, quel pourra être. direz-vous , le champ de nos études ? Sans prétendre empiéter en rien sur vos décisions ulté- rieures Ou sur vos goûts, me sera-t-il permis de vous tracer une esquisse capable de répondre à l'institution de notre section spéciale ? La Gaule méridionale, Messieurs, a commercé depuis l'origine des temps historiques avec l'Orient Dans le bas- sin de la Méditerranée, depuis le mare Narbonense jus- qu'aux insulæ Siæchades des anciens, du cap Creux aux Alpes maritimes, ses ports ont été l’entrepôt d'importation et d'exportation des produits de la Gaule et de l'Orient. Massalia, Antipolis, Forum Julii, Arélathé, Agathêé, Narbo Ataciniorum ou Decumanorum, Rhodâ, Emporium , Iii- béris Heléna ; et plus tard Beaucaire, Saint-Gilles, Aigues- Mortes, Maguelonne et Montpellier, quel sujet d’études ! — 239 — Dans le bassin de l'Océan, Bordeaux s'offre à vos investi- gations avec la variété de sa fortune politique et de ses intérêts maritimes ou coloniaux. L'histoire de nos canaux du midi, depuis les célèbres Fossæ Marianæ du vainqueur des Teutons et des Cimbres, jusqu'aux tentatives de transformation en Canal maritime de la grande œuvre de Riquet a toujours éveillé mes re- _ cherches. La création de ports de refuge sur les côtes de Langue- doc et de Provence est faite pour stimuler notre amour de la chose publique. Que sera-ce si à cette situation redou- table on réfléchit sur les dangers qui naissent du golfe du Lion et y rendent la navigation incertaine ou sujette à de trop fortes primes d'assurances ! Les périls que l’on y court ne dépendent pas seulement des courants naturels à la mer, des atterrissements provenant du Rhône et des autres rivières provenant du littoral. Les vents exercent dans ces parages de terribles influences, car ils y sont ou perma- nents ou périodiques. Il importe de se mettre en sûreté contre des surprises dont la date seule est incertaine mais dont le retour est fatal ! Un simple relevé statistique des sinistres fournira la preuve de nos assertions : de 1860 à 1870, 73 navires ont fait naufrage dans le golfe du Lion, 31 s’y sont perdus corps et biens. Les pertes totales sont 43 hommes, plus de 7,000 tonnes de marchandises d’une valeur de trois millions cinq cent mille francs. | D’Aigues-Mortes à Port-Vendres, le golfe du Lion laisse sans abri les côtes de Languedoc. Des côtes de Provence à celles d'Espagne, la Méditerranée présente une plage con- tinue, sans port de refuge. La montagne de Cette est impuissante, à raison de son exiguiïté, à arrêter la fureur des vents qui dominent même sur ce point du golfe, Ce port n’en a pas moins rendu, depuis deux siècles, des ser- vices signalés ; mais les inconvénients qu’il présente avec — 240 — ses six mètres d’eau, au maximum, entre les jetées , le rendent inabordable par certains temps; c’est, du reste, un port en plage, ct ces situations topographiques sont au- jourd’hui condamnées par la science. Le cap du Brescou ei le cap d'Agde sont tout aussi impuissants que la montagne de Cette à maîtriser les forces du courant et du vent. Il faut donc s'inquiéter d’une pareille situation de Marseille à Port-Vendres. Les navi- gateurs ont le droit d’être écoutés, car ils exposent tous les jours leur fortune et leur vie, autant à notre bénéfice qu'au leur. L'expérience et le temps ont prononcé. A quelle étude intéressante ne pourrait-on se livrer sur les conditions hydrographiques des ports de Languedoc et de Provence pour rappeler les expressions mêmes du rapport de Vauban révisées par l’amiral Baude avec succès. La question de la dépression et du niveau de nos côtes maritimes du midi s'offre à nous sous les auspices de M. Delesse, un maître en ces matières. Enfin, Messieurs, la géographie du royaume des Wisi- gots, alors qu’ils édictaient dans nos pays la Lex Romana Wisigothorum , devenue dans leur royauté hispanique transformée le Forum-judicum, quel sujet ! Ne sommes-nous pas autorisés de même à nous enquérir des conditions géographiques de linvasion des Franes et de leur suprématie? La domination des Sarrasins , dont notre pays a gardé la mémoire, n’attirerait-elle personne d’entre-nous? Les limites du fameux comté de Toulouse et d'Auvergne, les principautés d'Orient, de cette maison quasi royale, de quels attraits sont douées de telles études ! L'extension de la géographie à nos départements actuels nous offre la possibilité de mémoires d’une pratique plus immédiale et non moins intéressante. Répandre la science, la science élémentaire de la géographie comme la science aux considérations élevées et puissantes, cette perspective eh = est faite pour nous sourire. Plusieurs d’entre-vous ont déjà manifesté l’intention d'exposer les limites et les res- sources des pays qui nous avoisinent en perfectionnant les publications estimées pourtant que des savants et des édi- teurs connus ont lancées dans l’enseignement. On ne peut que les féliciter d’une telle ardeur. Alors qu’il ne s'agissait pas encore de la création actuelle l'initiative de M. Huttier proposait le remplacement des hachures dans les cartes de lEtat-major par les courbes de niveau. J'avais l'honneur d’être choisi comme rappor- teur de cette grave question, et si J'ai un regret à expri- mer , C’est que nos procès-verbaux aient exposé aussi sommairement les discussions nombreuses auxquelles cette amélioration scientifique avait donné lieu. Désormais, avec une section spéciale, 1l n’en sera plus ainsi. Nous pourrons suivre les polémiques que cette transformation soulèvera, tout autant que le sort réservé à la triple pétition que notre Secrétaire-général a envoyée aux ministres de la guerre, des travaux publics et de l’instruction publique. Dans un autre ordre d'idées, M. Rey-Lescure l’honoré collégue dont vous connaissez la compétence et le zèle, a dressé la carte agro-géologique et hydrologique du dépar- tement de Tarn-et-Garonne à l'échelle de + sur les don- nées de la carte de l'Etat-major. L'idée-mère de ce travail a été que la géologie recruterait d'autant plus d’observa- teurs et rendrait d'autant plus de services qu’elle serait plus accessible à tous. Ce projet, M. Rey-Lescure a mis 20 ans à le réaliser, et on peut avancer que son mémoire comptera parmi les plus heureux essais de géologie agri- cole qu’ait vus la science. Qui de nous n’a lu et applaudi les magnifiques études géologiques de notre regretté Magnan, si fatalement enlevé à la science au moment même où tout lappelait à recueillir le fruit de ses laborieuses recherches et de ses découver- tes. La géographie avait aussi sa part dans ses lectures, — 242 — documents ou notices; la description topographique de l'ancien lit de l’Agout, pour n’en citer qu’une, n’est pas un des moins curieux problèmes soulevés par son talent. Plusieurs de nos collègues, M. le D' Gourdon et M. de Malafosse, par exemple, sont entrés dans la même voie, et vous avez conservé le souvenir de leurs travaux sur Rennes-les-Bains, avec coupes et carte, par le premier, et sur le mont Lozère, par le second. L'Atlas physique de la France, par M. Delaunay, a fait il y a deux ans l’objet d’un compte-rendu oral de la part de M. Cartailhac. Enfin, M. Trutat vous a entretenus à diverses reprises des Pyrénées, de leur constitution topo- graphique, et du rôle que jouent les glaciers dans le système des monts pyrénéens. Vous le voyez, Messieurs, en cultivant l’histoire natu- relle notre Société n’est pas restée étrangère au mouve- ment réformateur qui, de toute part, appelle l'attention sur les connaissances géographiques. Nous ne sommes que fidèles à nous-mêmes et à notre passé en organisant une Section spéciale relative à l’étude des diverses branches de cette science. Jusqu'ici nous avons porté nos invesliga- tions sur la géographie mathématique et sur la géographie physique. = Je m’efforcerai de vous entretenir de questions relatives à la géographie politique et à la géographie commerciale du Mir. Vous savez que dès 1869 j'avais exposé que la Jonction de l'Océan à la Méditerranée devait parfaire un jour, par un canal de grande navigation internationale, l’œuvre du canal de Suez. M’inquiétant avec des marins éminents de l’état d’infériorité où se trouvent nos côtes méditerranéennes quant aux ports de refuge, je reprenais en sous œuvre les rapports de Vauban et de Riquet à Colbert, et les révisions hydrographiques des amiraux Baude et Saisset. Avec eux je réclamais une amélioration que les nécessités hydrographiques n’ont fait que rendre V ETS soil — 243 — plus sensibles depuis trois siècles. Je désirais avec des commerçants, des financiers et des députés de la région, la création d’un port, soit au cap de Leucate, soit sur la plage de Gruissan, qu'un grand chenal aurait reliée à l'antique et glorieuse Narbonne. J’ai exposé cette thèse, propagé ces doctrines géographiques et commerciales dans des conférences publiques faites à plusieurs reprises dans les villes de la région. J'avais même créé, en juin 1870, un _ journal périodique intitulé le Canal des Deux- Mers, jour- nal des intérêts maritimes et commerciaux du Midi de la France ; la guerre a arrêté sa publication ; c’est dire que je vous parlerai de toutes ces choses preuves en main. Mais, comment organiser , Messieurs, notre Section ? Doit-elle être indépendante de notre Société, ou plutôt doit-elle en dépendre, et si elle en dépend, quelle sera son organisation ? Je ne pense pas que l’on doive tenter dans une ville comme Toulouse, et cela à raison de sa position topographique, la création d’une société spéciale de géo- graphie. Que Marseille et Bordeaux entrent dans cette voie, à l'exemple de Lyon, rien de mieux. Ports principaux sur la Méditerranée et l'Océan, centres d’importations exté- rieures considérables , en rapports quotidiens avec les colonies, ces villes ont des intérêts évidents à cette créa- tion, de même qu’une utilité immédiate en ressort pour elles. Mais notre cité ne saurait avoir les mêmes ambi- tions. Nous devons, par suite, nous rejeter sur une Section spéciale. * La liberté la plus complète devra être laissée à tous les membres de la Société pour s’inscrire dans la Section nou- velle ; ceci est de l'initiative privée pure et ne souffre aucune contrainte , le nombre des adhérents est donc 1lli- mité dans notre sphère, .et la bonne volonté sera le meil- leur des collaborateurs. Les membres auront des tours de lecture, que je propo- serai obligatoires; c’est, en effet, le meilleur moyen de — ?2h4 — prouver son zèle et d’aider à la diffusion de la science. Un Bulletin spécial serait annexé à celui de la Société; sans rompre une unilé nécessaire, on aurait ainsi l’avan- tage de marcher sur les traccs de la Société de Paris, à distance, je le veux bien , mais on s'inspirerait de ses exemples tout en restant fidèle à notre région et à notre rôle. Nos travaux auraient un parfum d’originalité qui nous recommanderait à la bienveillance de nos aïinés, et nous pourrions avoir de nous même le témoignage le plus diffi- cile et le plus délicat à gagner, celui de la conscience, parce que nous aurions fait quelque chose pour la vulga- risation de la science et le bien de notre pays. Une coti- sation nouvelle serait affectée au Bulletin de géographie. Et si plus tard l’état de nos finances le permet, qui nous dit que nous ne pourrions accorder une Médaille (4), annuellement, à celui des élèves du grand Lycée qui aurait obtenu la première place dans une composition générale affectée uniquement à une question de géographie étudiée dans l’une de ses divisions quadruple ou tripartite. C’est ;, du moins mon espoir, et c’est par cette proposition que Je termine ce Rapport. (4) Dans une séance ultérieure , il a été institué au lycée de Tou- louse un prix spécial de géographie, qui consiste en une médaille d'honneur. M. Ed. Bonnal, Secrétaire de la Section, demande à la Société l'autorisation de l'offrir pour cette première fois, ce qui est accepté ; il se charge de prendre les mesures nécessaires auprès de la Société de Géographie de Paris pour obtenir en communication une matrice de ses propres médailles, dans un but d'unité et de filiation. Le Recteur de l'Académie de Toulouse a officiellement accepté de faire valoir le prix qui sera décerné pour la première fois en 4876. 7 RAPPORT Sur le Congrès International de Géographie de Paris. Les malheurs dont a été accablé notre pays n’ont pu éteindre en lui l’instinet des grandes choses pas plus qu'ils n’ont entravé sa passion pour la science. Toutes les fois que nous nous sommes rencontrés depuis la guerre et que nous avons échangé nos idées sur le passé, sur le présent, sur les institutions et les hommes, nous avons souhaité à la France deux choses : un gouver- nement ferme et l'esprit scientifique, bases essentielles de la régénération de notre patrie. Je n’ai pas à rechercher ici si nous avons le premier de nos desiderata, la politique est bannie-avec raison du calme de nos entretiens, mais je puis affirmer, preuves en main, que l'esprit scientifique ne. nous fait point défaut. Le présent Rapport va l’attester avec éclat et sur quelle science ! Sans sortir du cadre qui m'est tracé par le titre même du sujet que je traite, quelle ne doit pas être notre satis- faction de voir un Congrès international des sciences géo- graphiques se réunir à Paris, au printemps de l’année 1875. Nos blessures sont profondes, nos douleurs propor- tionnées à l’étendue de nos cruels désasÿes, et cependant le peuple français est encore assez estimé pour qu’on lui fasse l'honneur d'accepter son hospitaliié, comme si Paris était en 4875 légal de Paris de 1867, époque de cosmo- politisme célèbre. Ce choix nous flatte, mais il nous honore plus encore qu'il ne nous flatte et nous devons faire nos efforis pour en être dignes. C’estce qu'a compris le Société de Géographie de Paris, initiatrice de celte grande réunion pour le succès de laquelle elle réclame votre concours. Le 28 mai dernier, M. le colonel Belleville, notre prési- dent, a reçu du Commissaire général du Congrès baron Reille, de son Secrétaire général, l'honorable M. Maunoir, du Président de la Société de géographie l'amiral de la Roncière le Noury et du Président de la commission cen- trale M. Delesse, une série de documents relatifs à la con- vocation dont je vous entretiens. On recourait à son obligeance pour les communiquer aux membres de la Société et on compte, Messieurs, que vous voudrez bien — 246 — vous associer à une œuvre dont l'intérêt scientifique est notoire et dont le patriotisme double la valeur. La Société a bien voulu me charger de dépouiller les papiers envoyés ; je viens lui faire connaître aujourd’hui ce qu’ils renferment et lui dire tout le bien qu'il faut espé- rer des assises géographiques dont Paris aura les honneurs, grâce au concours des académies, des sociétés savantes et même des établissements étrangers des deux mondes : de Saint-Pétersbourg à Delft, de Vienne à Rio-de-Janeiro, d'Edimbourg à Calcutta, de Genève à New-York. Les documents que nous avons reçus sont au nombre de huit ; en voici la nomenclature : 4° Une note sur le Congrès international des sciences géographiques; 2° des renseignements sur le Congrès; 3 la liste des questions soumises ; 4° le règlement général de l'Exposition ; 5° un système de classification des pro- duits exposés ; 6° le Règlement du Congrès ; 7° un modèle de demande d'admission, et 8 un bulletin de souscrip- tion. 1. La Note sur le Congrès établit sans peine que la con- naissance de notre habitation terrestre est l’un des sujets qui touchent à de nombreux intérêts. L'esprit de recherche scientifique « lui a donné une vive impulsion et les gou- vernements n’y sont pas restés étrangers.» De là la fon- dation de sociétés dues à des adeptes fervents. Avec le temps ces sociétés ont compris l’avantage qu’il ÿ aurait à «coordonner leurs œuvres séparées » par une correspon- dance régulière d’abord, puis par « une commune discus- sion.» C’est ainsi que naquit le Congrès d'Anvers, tenu en 1871, avec tant de fruit dans le pays qui a vu la gloire d’Ortélius et de Gérard Mercator. Le premier succès a fait penser qu’un même résultat attendait une convocation faite à Paris, à quatre années d'intervalle. Le Chef du gouvernement français a promis son appui et son inter- vention personnelle ; les organisateurs ont obtenu ailleurs les mêmes encouragements officiels. Comment en serait-il autrement, Messieurs, lorsqu'on peut définir ainsi le groupe ües sciences à l’occasion des- quelles se feront des recherches si variées ? « Étudier la terre dans ses aspects divers, dit la note, l’étudier dans sa constitution physique, dans les manifesta- tions de la vie à sa surface, examiner les moyens de la — 247 — mesurer et de la représenter, et déterminer ses rapports avec les corps célestes ; rétablir les états successifs de notre planète aux différentes époques, et retrouver sur le sol les empreintes de l’histoire reconstituée par l’érudition mo- derne ; chercher à rendre plus promptes et plus faciles les relations entre les peuples et à livrer par degrés à l’homme toute la surface habitable ; comparer entre elles les métho- des d'enseignement et unifier les efforts pour la diffusion et le progrès de la science ; s'entendre sur les explorations à entreprendre et sur la manière de mettre, pour les accomplir , les forces humaines à même de triompher de tous les obstacles; en un mot, constater ce qui est cer- tain, discuter ce qui est douteux, découvrir ce qui est inconnu dans l'étude théorique et pratique de la terre, » tel est le but du Congrès de Paris On fait donc appel aux Géographes, aux Savants qui empruntent quelquefois le secours de la Géographie; aux voyageurs qui, au péril même de leur vie, ont élargi les horizons de la science et multiphé les routes du commerce ; aux professeurs, aux ingénieurs et à tous ceux qui portent intérêt à ces questions. Tel est le haut langage de la science et le programme des mesures que prendra la Société française de Géogra- phie de Paris pour conserver à notre pays, dans l’ordre de Pintelligence, le rang dont il ne saurait déchoir. Les patronages et les adhésions recueillies assureront le but de cette tentalive et féconderont une utile progagande, faite de lumière et de paix. A ce prix s’établira une ère pério- dique de Congrès internationaux tenus successivement « dans chaque pays. » 2. Les renseignements déclarent que le Congrès est placé sous le haut patronage d’un comité d'honneur, composé de notabilités étrangères et françaises. Un comité d’orga- msation, délégué par la Société de géographie de Paris dirige les travaux préparatoires. [Il comprend cinq sections : 1: Scientifique ; 2° d'Organisation ; 3° de Publicité ; 4° d'Ex- position ; enfin, de Comptabilité. La section Scientifique, la plus importante , forme sept groupes : Mathématiques, Hydrographie. Physique, Histoire, Economie, Didactique, Voyages. Le Congrès aura probablement lieu dans la quinzaine qui suivra le jour de Pâques, la date exacte sera ultérieurement fixée ; il durera huit jours. Le matin, les — tabs — savants se réuniront, conformément aux groupes ci-dessus ; dans l'après-midi, les séances seront générales. Uue exposition des objets ayant trait.à l'Etude de la géographie complétera ces assises scientifiques. Des récom- penses seront distribuées aux exposants le jour de la clô- ture. Les travaux et le compte-rendu des séances seront imprimés «avec les noms des souscripteurs » qui forment deux catégories : Membres donateurs, pour toute souscrips tion de 50 francs et au-dessus ; Membres adhérents, pour la mince somme de 15 francs. Une carte d'admission, sera donnée à chaque souscripteur pour entrer à toutes les séances et à l’exposition. Le 3. Le Questionnaire a été rédigé par des sous-comité spéciaux et provisoirement adopté par la section scientiki: que du comité organisateur. Il subira cependant les modi- fications que les savants français ou étrangers croiront devoir réclamer, sauf à en informer le Commissaire général. 4, Le Règlement général de l'Exposition est aussi indis- pensable à connaître. Il s’étend aux objets et aux collec- tions admises au concours qui durera du 31 mars au 31 avril au moins. Sa lecture peut seule donner lidée de l’entreprise comme du profit qu’en retireront les savants et les commerçants. étés 5. Le système de classification des produits exposés cor- respoud aux sept groupes dénommés plus haut,et. présente un intérêt de premier ordre. | 6. La demande d'admission constitue un modèle de Bul- letin que devra remplir l’impétrant. Il renfermera son nom, son adresse, la désignation des médailles qu’il a obtenues dans les expositions internationales ou françaises, ? la nomenclature des produits que le demandeur désire expo- ser et l’emplacement qu'il occupera dans les salles sur planches ou sur muraille, soit à ciel ouvert. 7. Le Règlement s’est efforcé de prévoir ce quil faudra faire durant le Congrès et il s’est prudemment exprimé en 22 articles qui paraissent aussi clairs que complets. 8. Le Bulletin de souscription clôt d’une manière prati- que les documents qui vous ontété adressé. - A vous, Messieurs, de prononcer sur la part personnelle ou collective que vous désirez prendre à cet acte de régénération du pays. — 249 — Voyage en Norwège et en Suéde. — Congrès d’Anthropologie à Stockholm. Le Congrès d’Anthropologie et d'Archéologie préhis- torique a tenu, à Stockholm , en 1874, sa 7° session. L’attrait que présentait un voyage, dans un pays des plus pittoresques et fort peu visité par les touristes et les savants, avait valu aux présidents du Congrès de nom- breuses adhésions. En y prenant part j'avais pour ma part un double but : visiter les côtes de Norwège et Christiania, puis les Musées de Stockholm et de Copenhague au point de vue des études préhistoriques. VOYAGE ET ARRIVÉE A CHRISTIANIA. Le 30 juillet, à 11 heures du soir, le navire le Kong- Magnus quittait le port du Hâvre à la haute marée, à destination de Christiania. Mon ami, Maurice Gourdon, s’arrachant à l'exploration des hauts pics pyrénéens, était venu me joindre à Toulouse. En mettant le pied sur notre navire, nous fûmes agréablement surpris d'y rencontrer M. Chaplain Duparc et le D' Hamyÿ; nous étions ainsi quatre Français nous rendant au Congrès par la voie de mer. | Je ne ferai point le récit détaillé de notre magnifique traversée. À plus tard, les impressions du touriste. Pour le moment, mon intention est de ne parler que des Musées des villes du Nord, et de donner, autant qu’il est en mon pouvoir, une idée de leurs richesses scientifiques et de leur intelligente et magnifique installation. Dès notre arrivée à Christiania, il nous fut vite donné de reconnaître que nous étions chez un peuple essentielle- ment hospitalier et ami des Français. Nous ne cessâmes d’y rencontrer les témoignages de la plus vive sympathie ; | 47 — 250 — et, bien que les Musées fussent fermés, à cette époque de vacances, nous avons pu tout visiter dans les plus grands détails. Christiania est admirablement bâtie en amphithéâtre au fond d’un fiord qui n’a pas moins de quinze lieues de pro- fondeur sur huit ou dix de large. Elle est plus renommée par l'éclat de la nature en ce lieu ses environs ravissants que par la grandeur et la beauté de ses monuments. Les établissements scientifiques méritent une sérieuse attention; le principal est le Muséum, qui renferme le Musée des antiquités du Nord (Den Oldnordiske). Nous admirons une collection très-remarquable, de 6,700 objets de l’âge de la pierre et de l’âge du bronze trouvés en Norwège. Les objets de pierre, en général, sont assez rares en Norwège ; cependant, le Muséum pos- sède de splendides séries, tels que pointes de flèches en silex, lances de toutes formes finement taillées , grattoirs, scies, haches taillées et polies, mesurant depuis 5 cent. jusqu’à 60 et 80 cent., perçoirs, coins, polissoirs, haches perforées dont le type est particulier à ces régions. Les armes des peuplades actuelles de Laponie et du Groënland sont placées à côté des objets préhistoriques recueillis dans les fouilles. Comparés aux Musées de Stockholm et de Copenhague, le Musée de Christiania est pauvre en objets de pierre et de bronze, mais c'est bien le plus riche et le plus complet pour les objets de l’âge du fer et du moyen-âge. Depuis les parures les plus ordinaires comme les plus riches, les couronnes de fiancées particulières au pays, jusqu'aux ar- mures de tous les âges, rien ne manque dans les vastes salles du Den Oldnordiske. A l’entrée des salles zootomiques et physiologiques, nous avons remarqué le squelette d’une baleine dont le crâne etles côtes offrent un intérêt tout particulier. Des stries, répétées par séries , longues de 2 à 4 centimètres, sont imprimées sur les gros ossements et sont le résultat de — 251 — râclures et d’entailles produites par le couteau de pierre du Lapon qui a enlevé les chairs encore fraîches. Ces stries, quelquefois fines, d'autrefois profondes, sont exactement semblables à celles que nous observons sur certains ossements d'animaux fossiles des cavernes, et dans les kjækkenmæddings où débris de cuisine du Danemark où on rencontre en quantité de grands éclats de silex tran- chants et recourbhés. Il n’est pas douteux pour plusieurs savants que ce ne soient des instruments destinés, selon toute probabilité à râcler des ossements d'animaux et de poissons. Du reste, cette méthode d'enlever les chairs est encore usitée chez les Lapons et chez les Esquimaux. Une quantité d'objets trouvés dans les kjækkenmœæd- dings sont renfermés et classés avec soin dans des vitrines. Sous ce nom, on désigne des entassements de débris de cuisine laissés par les tribus préhistoriques et devenus :nsensiblement de vrais monticules à mesure que les débris samoncelaient. Les côtes du Danemark en sont couvertes. Ce sont des amas d’ossements d'animaux disparus, de co- quillages, de poissons, de poteries brisées et d’outils de silex grossièrement taillés. Plusieurs de ces dépôts attei- gnent d'énormes dimensions; l’un d'eux n’a pas moins de 300 mètres de long sur 25 de large. MM. Forckhammer, Steenstrup et Worsaæ ont étudié les kjokkenmoæddings et recueillr des milliers d’ossements et d'objets déposés dans les vitrines du Musée de Copen- hague. M. Sieenstrup, le premier, a démontré que ces dépôts étaient l’œuvre de l’homme : les quatre espèces de mollus- ques que l’on y retrouve ne vivent pas ensemble, n1 aäans les mêmes conditions ; bien plus, on ne les rencontre dans ces dépôts que complètement adultes. Il est admis que Phomme seul a pu les y apporter de différents points. Le cabinet de Minéralogie renferme tous les minéraux connus en Norwège ; la dimension des échantillons est plus qu'ordinaire, la plupart sont de véritables blocs. — 252 — Le cabinet zoologique est principalement remarquable par ses collections. Le cabinet d’Anthropologie renferme des séries très- complètes de crânes scandinaves, anciens et récents, et des crânes de nègres et d'Océaniens. Le Muséum de Christiania est divisé : 1° en vastes salles destinées aux collections; 2° en salles de démonstrations pour le publie et les élèves. Dans les jardins qui entourent le Muséum , nous avons remarqué un magnifique dolmen, ainsi qu’une ferme Lapo- naise. Cette habitation est toute primitive : c’est une sorte de tente construite en troncs d’arbres, recouverte de peaux de rennes et de mousses , et ouverte au sommet pour lais- ser passer la fumée. A côté de ce Lappegamme se trouve un magasin et un hjeld ou appareil pour sécher les poissons. Un compa- gnon de traversée, intrépide navigateur et explorateur des régions arctiques, nous faisait les honneurs de ce musée; il voulut bien répondre à nos questions et nous donner des renseignements curieux sur ces populations primitives. Les Lapons, me disait-il, sont considérés comme les plus anciens habitants de la Scandinavie. Chassés par les Normands des pays cultivés, ils ont continué une vie no- made dans des contrées que personne ne leur dispute. Les uns sont pêcheurs et habitent les côtes septentrionales de la Norwège, ainsi que les lacs; les autres sont bergers et chasseurs et parcourent en tous sens les montagnes dont les lichens nourrissent leurs rennes. Ces parages sont situés entre les 65°et 71° de latitude. Pendant les trois mois d'été, le Lapon conduit son troupeau sur les hauts plateaux des montagnes pour les soustraire aux chaleurs ; l’hiver, ils se rapprochent des habitations, où ils se réunissent par fa- milles pour lutter contre leurs ennemis mortels, les loups et les ours. Hiver comme été, la toilette du Lapon est bientôt faite; son corps, couvert de graisse de phoque, n’est jamais sens cf der L Rte D à — 253 — mouillé par l’eau ; il se couche tout habillé sur un lit de mousse, au milieu de débris de cuisine qui jonchent le sol de sa hutte ; il ne connaît point le linge, ses vêtements en peau de renne sont cousus avec des tendons de cet animal, le plus souvent au moyen d’une aiguille ou per- çoir en os. Du reste, la fortune du Lapon est son troupeau qui le nourrit, l’habille et lui procure, par échange, l’eau- de-vie et le tabac, seuls objets de sa convoitise. Leur nourriture habituelle est le fromage de renne, dont j'ai souvent mangé pendant mon voyage ; ce fromage res- semble à celui des Pyrénées fabriqué avec du lait de chèvre, le Lapon mange aussi, en guise de pain, du poisson salé séché au soleil. Une famille Laponne, pour subvenir à ses besoins ordi- naires, doit posséder au moins un troupeau de 200 rennes; les riches en ont 500 et 1000. L'hiver, ils marchent sur la neige ou la glace à l’aide de longs patins composés d’étroites planches relevées aux extrémités, longues de deux mètres et solidement fixées aux pieds. Un bon patineur peut faire facilement, avec ces étranges chaussures, 130 kil. en douze heures. La vie indépendante et paisible de ce peuple n’est pas sans charmes. Il aime son pays glacé qu'il ne peut quitter : habitué depuis l’enfance aux privations les plus dures, aux fatigues de toutes sortes, le Lapon souffre peu, son corps se foriifie par des exercices continuels et acquiert une vi- gueur extraordinaire malgré sa petite taille. Jai examiné attentivement divers objets qui avaient ap- partenu aux Lapons et J'ai été vivement surpris de la res- semblance qui existe avec ceux recueillis dans nos grottes de l’âge du renne. Ce sont des poinçons, des perçoirs en bois et en os de renne, des aiguilles, pour coudre les peaux. La plupart se servent encore de Parc, de la lance, et la ponte de leurs flèches est en os de renne ou de silex et identiquement semblables à celles provenant de grottes des Pyrénées. — 254 — Les Esquimaux et les Groënlandais ont des bâtons de commandement grossièrement sculptés, des colliers de dents d’ours perforées, de coquilles marines, et de grains d’ambre recueillis sur les bords de la mer. Le fer est rare chez eux; il provient des débris de navires naufragés. Quelle analogie frappante n’existe-t-1l pas entre l’homme du renne actuel et l’homme du renne préhistorique. ARRIVÉE EN SUÈDE. Le 5 août, à # h. du soir, nous quittons Christiania pour nous trouver le 7 à l’ouverture du Congrès. Nous étions douze français dans le même wagon, parmi lesquels M. Molerd, M. le D' Hamy, M. Chaplain-Dupare, M. et Mie Vallier, de Grenoble, M. Leras, M. Rétif., etc. La vapeur nous transporte ensuite dans un pays nouveau, pittoresque, accidenté, aux forêts de sapins qui s’étendent à l'infini entrecoupées seulement par des torrents impé- tueux, aux lacs parsemés d'îles verdoyantes. Le train s'arrête à Kongsvinger , où nous dûmes passer la nuit pour repartir le lendemai® matin à 6 h. À mesure qu’on s’avance vers la Suède, l’aspect du sol change , ainsi que la végétation. La route longe quelque temps le Glom- men, fleuve impétueux aux eaux rapides , tombant en cas- cades au milieu des rochers, quelquefois très-large, d'au- trefois resserré par des rochers escarpés. Nous longeons le lac Wenern, le plus grand de la Suède , nous voici à Carls- tad, puis à Kristinehamn. A Halsberg, nous traversons un pont haut de 2,200 pieds; de ce point culminant, on aperçoit le grand lac Hjelmarem, qui se réunit au lac Mélarn ; enfin, après avoir parcouru encore quelques sta- tions, nous arrivons à Stockholm. Nous sommes reçus à la gare par M. Landgberg, secrétaire du Congrès. Grâce à son aimable diligence, une demi-heure après, nous étions installés dans le Grand -Hôtel. — 255 — MUSEUM DE STOCKHOLM. Le Museum, grand Musée National, est situé sur le quai, en face du Palais royal; 1l est entouré d’eau de trois côtés. Commencé en 1850, il a été terminé en 1863. La façade principale, devant laquelle se trouve un portique de marbre verdâtre de Suède, se distingue par quelques ornements, des bas-reliefs et les statues de quelques grands hommes , tels que : Fogelberg’, Linné , Teguer, Walin et Berzélius. Voici. dans quel ordre on a disposé les trésors considéra- bles rassemblés dans ce monument : au rez-de-chaussée, le musée historique et les cabinets de numismatique; au A+ étage, les collections d’estampes et de gravures an- ciennes et récentes avec originaux ; les galeries de sculp- ture ancienne et moderne; au 2° étage, les galeries de peinture, et une collection remarquable de costumes histo- riques. Les premières salles du rez-de-chaussée renferment les objets de l’âge de la pierre, rangés dans des vitrines d’après les types et la région où ils ont été trouvés. Tous les objets trouvés pour la plupart en Scanie et en Vestrogothie, ont appartenu à des peuplades principalement agricoles. Les collections sont rangées de manière à ce que l’on puisse voir les rapports qui existent entre les différents types, et la manière dont ils ont été travaillés. Les salles consacrées à l’âge de pierre ne contiennent pas moins de 35,000 pièces, se rapportant toutes à la période de la pierre polie : on remarque principalement | des percutteurs, des ciseaux polis avec lesquels les instru- ments de pierre ont été travaillés, des éclats retouchés, pas- sant par tous les divers degrés de perfectionnement, depuis la simple ébauche jusqu’à l’objet fini. Les vestibules sont encombrés de grands polissoirs sur lesquels s’aiguisaient les haches principalement. Les séries des pointes de lance et de flèche sont admirables. — 256 — Les salles suivantes ou Galeries du Nord, renferment des objets de bronze et de fer. Les objets de âge du bronze appartiennent à deux périodes différentes : la plus ancienne , celle où l’on enterrait les morts; la seconde, celle où l’on recourait à la crémation. Les objets, parures ou armes de la première période, sont généralement somptueux , tandis que ceux de la se- conde, sont presque dénués de tont ornement. Les métaux ont dû être importés, on ne connaissait alors que le bronze et l’or dont on faisait les parures. L'âge du fer est partagé en trois époques distinctes. Je ne parlerai pas de la quantité d’armes de toute espèce, d’ornements et de bijoux, depuis les plus vulgaires jus- qu'aux objets ayant appartenu à des rois ou chefs; ceux-ci sont en or massif. La grande salle du moyen-äge, comme son titre lin- dique, contient des collections de ce temps, tels que : vêtements liturgiques , armes, cachets, manuscrits; une série de parures des xn° et xv° siècles. Il y a aussi dans cette salle des reliefs en pierre de Gotland, qui datent du temps du paganisme. Je ne ferai pas une description du magnifique cabi- net de médailles, de la collection d’estampes qui compte 70,000 dessins originaux ; des galeries de sculpture et de tableaux. ACADÉMIE DES SCIENCES ET Musée D'HISTOIRE NATURELLE. Parmi les établissements scientifiques que possède la Scandinavie, il faut citer l’Académie des Sciences, fondée le 2 juin 4799. Elle compte 175 membres, dont 100 Suédois- Norvégiens, et 75 étrangers, divisés en 9 classes. Elle publie des mémoires, et consacre des sommes considéra- bles soit à des voyages et à des recherches scientifiques, soit à des bourses et à des. prix. L'édifice, qui est un des plus grands de Stockholm, — 257 — contient : lu Salle des séances, l'Amphithéâtre, pouvant contenir 700 personnes environ; un cabinet de physique très-complet; la Bibliothèque, renfermant environ 40,000 volumes; enfin, l’Institut météorologique de l'Etat, fondé en 1875. L'Académie des Sciences administre le Musée d'Histoire naturelle, qui appartient à l'Etat. Il possède de très-riches collections rapportées de sept expéditions aux régions arc- tiques, et exécutées de 1858 à 1873, soit aux frais de PEtat, soit à l’aide de subventions offertes par les amis des sciences. Le Musée comprend quatre divisions : celles de Zoolo- gie, de Paléontologie, de Botanique et de Minéralogie. Dans les galeries de Zoologie, la faune du Nord est sur- tout admirablement bien représentée. Que de richesses ! notamment parmi les poissons , les crustacés, les mollus- ques et les zoophytes, péchés à de grandes profondeurs dans les mers du Groënland et du Spitzherg, et étudiés avec tant de soin par M. Lovén. Les collections de Botanique sont divisées en deux par- ties : la botanique économique appliquée aux arts et métiers, et les herbiers, qui renferment environ 60,000 espèces classées. On conserve encore l’herbier de Linné fils, avec notes de Linné père. Le cabinet de Minéralogie, un des plus importants de l'Europe , est très-riche en minéraux rares de la Suède ; il contient une quantité de météorites, parmi lesquels nous citerons ceux tombés en 4869 dans la Hesse, et surtout un bloc de fer météorique pesant 21,000 kilogrammes. Ce météorite, le plus grand connu jusqu’à présent, fut décou- vert et rapporté par le savant professeur Nordenshicid, du Groënland. Cet illustre minéralogiste est allé cinq fois au Groënland et au Spitzherg, et a dépassé le 82° degré de latitude. M. Nordenshiold nous a montré lui-même les collections si précieuses qu’il a rapportées de ses longs = ER voyages dans les régions polaires, des séries de fossiles des terrains anciens, des plantes miocènes qui rappellent une flore tropicale. Musée ETHNOGRAPHIQUE. Depuis quelques années, il s’est produit chez la plupart des peuples de l’Europe un progrès remarquable dans l’étude des sciences géographiques, rendue plus facile par l'emploi d'objets dus soit à l’art, soit à la nature, et qui, en frappant vivement les sens, fixent profondément dans l'esprit le souvenir des diverses contrées ; ce sont des cartes en relief, des collections de costumes, d'instruments, d’ar- mes, des modèles d'habitation, destinés à donner une idée des mœurs et de la civilisation de chaque peuple. Parmi tous les Musées ethnographiques de l’Europe, celui de Copenhague tient le premier rang; il pourrait recevoir le nom de Musée géographique tant il offre de variétés dans les objets destinés à faire connaître les quatre parties du monde. Le Musée ethnographique de Stockholm, de création récente, ne possède que des objets du Nord de la Scandi- navie et de la Laponie principalement. Toutes les variétés du type boréal sont représentées de grandeur naturelle, avec leurs vêtements de fourrures et de’cuirs grossièrement cousus, et leurs armes primitives. En entrant dans la salle de la Laponie, on se croirait transporté subitement sur ces rivages glacés et on assiste à une scène émouvante. Une famille laponne, dans sa hutte de peau de phoque, prépare les aliments d’un souper : le sol est couvert d’une épaisse couche de neige; un chien noir, semblable à un loup, veille près du campement; à quelques pas un traineau attelé avec des rennes, va trans- porter bien loin un chasseur muni de lances et de flèches ; deux Lapons , munis de longs patins plats et recourhés. s'apprêtent à suivre la chasse. Enfin, contre la hutte, sont = 9259 — suspendues les dépouilles de chasses : peaux d'ours, de renard blanc, de phoques ; un long canot en peau de pho- que, avec des engins de pêche est étendu près de la hutte. Dans les autres salles, le visiteur se trouve au milieu d’un monde étrange de figures de cire, de grandeur natu- relle, qui sont pour la plupart l’œuvre d'artistes distin- gués. — On nous introduit ainsi dans lintérieur d'une ferme de la Dalécarlie et nous assistons à la cérémonie des fiançailles : les futurs époux sont parés de leurs cos- tumes de noce et de parures éclatantes, dont l’argent el ambre forment la matière première et qui sont spéciales à cette province. Plusieurs autres salles représentent d’une manière saisissante différentes scènes de la vie privée. Enfin, viennent les collections d’ustensiles, de vêtements, de paru- res, d'armes, de fourrures et d'animaux de ces régions gla- cées, que le soleil n’éclaire que six mois de l’année, ou le thermomètre descend jusqu'à — 40° et où cependant l’homme vit et s'attache à cette terre ingrate et glacée qui lui refuse toute production. Il serait superflu de faire remarquer l'utilité et l’impor- tance de semblables établissements scientifiques. Non- seulement les élèves des collèges y trouvent de précieux enseignements et des commentaires lumineux de leur leçons de géographie, mais aussi les hommes instruits et les savants étrangers peuvent faire, des collections qui y sont renfermées, un sujet fécond d'observations. INSTRUCTION E1 ENSEIGNEMENT EN SUËDE. Après avoir cherché à donner une faible idée de lor- ganisation des Musées de Stockholm ét des principaux établissements scientifiques, ajoutons quelques détails sur l’état de l'instruction en Suède. Parmi les Etats de l’Europe, la Suède occupe le premier rang au point de vue de l'instruction. Elle est, daus ce pays, obligatoire. Mais deux circonstances en rendent la propa- — 260 — gation très-difficile : la grande étendue du pays et la dis- sémination de la population. On a dû créer un grand nombre d'écoles, et on a fondé, en outre, des écoles ambulantes dont les professeurs se transportent dans les régions les plus éloignées (jusqu’en Laponie) pour tenir pendant la belle sai- son des sessions d'enseignement. Outre ces deux genres d’é- coles populaires, on a commencé, en 1853, a créer des écoles primaires où l’on n’enseigne que les premiers éléments. Eu 1858, furent fondées les Ecoles populaires supérieures, dont le but est de procurer aux enfants des classes ouvriè- res, qui se sont faitremarquer par leur aptitude, l’occasion de développer les connaissances qu’ils ont acquises dans les écoles élémentaires. En 1871, il y avait en Suède 3,685 écoles populaires, dont 2,540 ayant un siége fixe et 1,145 ambulantes, 3,833 petites écoles et 10 écoles supérieures. — Total, 7,528 écoles. En mettant ce chiffre en rapport avec celui. de la population de la même année qui s'élevait à 4,204,177, on aura une école par 550 habitants. Généralement les enfants commencent à fréquenter l’école à sept ans et la quittent à quatorze. La loi prescrit l’âge de neuf ans. La direction et la surveillance des écoles appartient à un conseil scolaire, composé du pasteur et de quatre mem- bres choisis dans chaque paroisse. Le premier de tous les devoirs de ce conseil est de veiller à ce que tous les enfants ayant l’âge de fréquenter l’école reçoivent l’instruction pres- crite par la loi. Le Gouvernement nomme 49 inspecteurs. Une commussion est chargée du soin des pauvres et vient en aide aux parents dont les ressources ne suftisent pas à l'entretien des enfants. Si les parents se refusent obstinément à envoyer leurs enfants à l’école, ceux-ci sont placés dans un autre établissement d’instruction et les parents forcés de payer la pension. En 1871, d’après les derniers recensements, le nombre des enfants qui fréquentaient les écoles était de 576,640, c’est-à-dire 81 0/0. — 261 — Dans les écoles réales et techniques il y avait 8,856 en- fants; dans les écoles privées, 26,175, et enfin 81,737 enfants reçoivent l'instruction chez eux. Le total des enfants recevant l'instruction était donc de 693,478, c’est-à-dire 97 pour cent. Voici comment est organisé le professorat des écoles : Les maîtres des écoles populaires supérieures doivent avoir fait leurs études dans une Université : ceux des éco- les primaires doivent avoir fait leurs cours de séminaire, et Ceux des petites écoles doivent être munis d’un certificat d'aptitude délivré par le pasteur. Le nombre des Instituts où se forment les maîtres et les maîtresses des écoles populaires est de neuf, dont deux pour les filles. L’instruction est gratuile dans toutes les écoles de l'Etat, qui contribue, pour 45,000 rixdalers, à la subsistance des élèves pauvres. __ Après les écoles populaires, viennent ensuite les écoles élémentaires ou réales. L'enseignement a un double carac- tère : il est classique pour ceux qui veulent apprendre les langues mortes ; spécial ou professionnel pour ceux qui ne voulant pas suivre les cours des Universités, préfèrent l’étude des langues modernes et des sciences physiques et naturelles. Le but de ces écoles est de donner une ins- truction plus complète que celle des écoles populaires et de mettre les élèves en mesure de poursuivre leurs études dans les universités ou dans les écoles techniques. La durée du cours scolaire est de 9 ans. Ces écoles élémen- taires, construites aux frais de l’Etat, sont admirablement aménagées, tout y respire le confort, et les lois de l’hy- glenne ont été partout observées avec le soin le plus scru- puleux. Chacune d’elles renferme une bibliothèque remar- quable par le choix et le nombre des ouvrages. Celle de l’école de Linkoping compte à elle seule 40,000 volumes, 1,500 manuscrits et 500 lettres sur parchemin. Les écoles élémentaires dont j'ai parlé jusqu’à présent sont affectées à l’enseignement des garçons; pour les jeu- — 262 — nes filles, il n’y a que deux établissements supérieurs : l'Ecole normale et le Séminaire des institutrices. Dans ce dernier, l’instruction est gratuite, tandis qu’à l'Ecole nor- male il n’y a qu’un nombre limité d'élèves admises gra- tuitement. Pour que le niveau de l’enseignement des filles soit le même que celui des garçons, quatre nouvelles écoles ont été fondées récemment. Les Universités en Suède sont au nombre de deux : celle d'Upsal, fondée en 1477, et celle de Lund, en 1668. Cha- cune d'elles renferme quatre facultés : de théologie, de droit, de médecine et de philosophie. L’instruction est gratuite et libre, de manière que l’étudiant qui doit avoir subi l'examen de sortie de l’Ecole supérieure, fréquente les cours qu’il veut. Il y a trois sortes d'examens et de grades dans l'Université : ceux de candidat, de licencié et de docteur. Les femmes peuvent subir ces examens. Aux Universités sont attachés des professeurs spéciaux , des adjoints, et des professeurs agrégés. Ces dertite n’ont aucun appointement. En Norwège , l'instruction est obligatoire comme en Suède. Tel est, en résumé, l’organisation de l'instruction en Suède. LES ÉTUDES ARCHÉOLOGIQUES DANS LES ETATS SCANDINAVES. Il faut visiter les musées de Christiania, de Stockholm et de Copenhague, pour comprendre avec quelle activité, avec quel élan la nation Scandinave et Danoïse s’est por- tée aux études archéologiques. Il suffit de citer les noms des sociétés archéologiques de la Suède pour voir que ce peuple intelligent entre en pre- mière ligne dans le courant des idées scientifiques moder- nes. La plus ancienne des sociétés d'archéologie suédoise est celle de Néricie, qui a son siége à Orebro et qui fut — 263 — fondée le 7 juin 1856. Pendant ses dix-huit ans d’exis- tence, la Société a formé des collections, écrit l’histoire de sa province en même temps que celle d’une quantité de monuments remarquables. L'exemple donné par la Société de Nérici fut bientôt suivi, et l'on vit des sociétés archéologiques se former successivement. Le 15 déc. 1859, la Société archéologique de Helsin- gland qui s’est attachée spécialement à dresser des cartes archéologiques. Le 16 mai 1860 se constituait, à Strengnas, la Société archéologique de Sudermanie, qui avait pour but la sur- veillance incessante, la conservation et la restauration des monuments de la province. Le 9 mai 1862, la Société archéologique de Gestrihland, dont le siége est à Gelfe et subventionnée par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, pour la création de col- lections locales et publications d'ouvrages divers. En 1862, à Fahluns, la Société archéologique de Dalé- carlie, affiliée et subventionnée par l’Académie pour faire des explorations dans les régions inconnues ; elle compte 222 membres. Le 14 février 1863, la Société d’histoire naturelle et d'archéologie de Vermland, créée à Karlstad dans le but de consacrer ses recherches aux antiquités préhistoriques de sa province. En un mot, toutes les provinces suédoises ont leur société locale, dépendantes de l’Académie et de la Société d'archéo- logie suédoise établie dans la capitale et en communication constante avec les sociétés p'ovinciales. Ces dernières reçoivent de l'Etat tous les documents nécessaires et des subventions pour se livrer à de nouvelles explorations. Cette Société centrale compte 760 membres et on y voit figurer des savants de tous les pays : habile et puissante organisation, qui a ouvert la voie la plus large dans le = BL chemin de la civilisation à un peuple peu connu et si digne de l'être. Si les recherches archéologiques sont pour les Scandina- ves l’objet d’études patientes, de Jlabeurs incessants, 1ls ne négligent point les explorations géologiques. Elles furent commencées par la Diète en 1855. A l'heure actuelle , sous l’habile direction du professeur Axel. Erd- mann, plus de 400 milles carrés de Suède (830 milles géographiques) ont été explorés et cartographiés; en outre, une foule d’explorations géologiques générales ont été faites dans les autres parties du pays. Il a été publié jus- qu'à présent 53 cartes avec descriptions, chaque carte comprend une superficie d'environ 6 milles carrés (12, 45 milles géogr. carrés). Les explorations du lever géologique de la Suède se continuent sans interruption, plusieurs travaux remar- quables ont déjà paru, parmi lesquels il suffit de mention- ner : une Carte générale de l'extension de l’argile glaciaire dans la partie méridionale de la Suède, par Axel. Erdmann; — l’Exposé des formations quaternaires de la Suède, id.; Texte et Atlas de 44 cartes ; — Description de la formation carbonifère de la Scanie, Edouard Erdmann, avec cartes géologiques. Le Lever possè:le à Stockholm un Musée géologique fort important avec collections géologiques et paléontologiques ; en outre, une bibliothèque, plusieurs salles de travail et un laboratoire de chimie. D'après les dernières découvertes des savants Suédois, au point de vue des âges préhistoriques dans le nord de la Norwège, au-delà du 85° degré, on ne découvre plus d’ins- truments de silex. L’âge de la pierre se montre sous deux aspects très-différents, d’après les études savantes de M. Lorange, directeur du musée d'archéologie de Bergen. La région sud-est est caractérisée par des objets de silex semblables à ceux qui ont été trouvés en Suède et en Danemark : c’est l’âge de la pierre scandinave. — 205 — Dans la région septentrionale de la Suède, en Fin- lande, les objets sont de schiste dur, roche que lon ren- contre dans la contrée, ce qui prouve que les indigènes utilisaient le plus possible les éléments qu’ils avaient sous la main. C’est ce que l’on a appelé l’âge de la pierre arctique. Ces divers objets n’ont aucune ressemblance avec l’âge de pierre de la Scandinavie méridionale. Pour ce qui regarde les Musées de Suède et de Dane- marck , une sage prescription de la loi recommande aux paysans de conserver et de porter au musée de leur pro- vince les trouvailles qu'ils font en travaillant le sol. Leur valeur, qu'ils soient d’or, d’argent ou de bronze, est rem- boursée par le Directeur, et une gratification supplémen- taire est souvent accordée s'ils offrent quelque rareté. Les collections particulières étant peu multiphiées, chacun est intéressé à se livrer à des recherches et à conserver pour les musées les objets qui peuvent offrir quelque inté- rêt au point de vue archéologique. Par ces moyens, les musées de Stockholm, et surtout celui de Copenhague , possèdent des collections d’une richesse et d’une rareté incomparables. CONGREÉS PRÉHISTORIQUE. SÉANCES DU CONGRÈS. Après cet examen rapide sur les monuments consacrés dédiés aux sciences et aux arts et dont la Suède peut s’é- norgueillir à juste titre, il me reste à parler des séances du Congrès et des excursions. La salle où se tinrent les séances porte lenom de Riddarr- hus, c’est-à-dire palais des chevaliers. C’est là que se réunissait la chambre des seigneurs et nobles. Les murs de la grande salle sont décorés des armoiries de toutes les familles nobles de la Suède peintes sur des plaques de fer. 18 — 266 — Les membres du Congrès étaient au nombre de 500. Les Français et les Suédois formaient majorité, puis venaient les Allemands, les Belges, les Italiens et un petit nombre d’An- glais; mais toutes les nations du monde étaient représen- tées. Le Brésil, l'Espagne, le Portugal, les Etats-Unis, la Russie, la Finlande, l'Islande avaient envoyé leurs repré- sentants les plus autorisés. Les séances du Congrès se tin- rent en langue française. La première séance a été consacrée aux discours d’ou- verture et à la formation du bureau. En 1873, au Congrès préhistorique de Bruxelles, la présidence avait été offerte au prince Oscar, qui depuis a été appelé au trône de Suède par la mort de son frère. Au Congrèsde Stockolm, en 1874, le roi, encore en deuil, a renoncé à la présidence et n’a voulu que le titre de protecteur de la session. On a nommé à sa place et par acclamation M. le comte Hamilton, descen- dant d’une des plus illustres familles de la Suède, membre de l’Académie des sciences, grand chancelier des universi- tés suédoises. Les autres membres du bureau ont été choiï- sis parmi les archéologues et les anthropologistes les plus distingués de chaque nation. La France a eu sa large part: M. de Quatrefages a été élu un des vice-présidents ; MM. Cazalis de Fondouce et Chantre, secrétaires ; MM. Bertrand et Berthelot, membres du con- seil. M. Hans-Hildebrand, secrétaire-général, aunonce que la ville de Stockholm offre à tous les membres du Congrès une fête de nuit au jardin d’Hasselbacken. De la terrasse du pavillon mauresque, la vue s'étend sur le lac Mœlarn et la ville. Le panorama est splendide ! D’immenses forêts de sapins et des pics neigeux apparaissent à l’horizon, éclairés par le soleil couchant. A dix heures, il faisait en- core Jour, car, à cette époque de l’année, le soleil disparaît fort tard à l’horizon. Un orchestre, caché dans des bos- quets, faisait entendre des airs suédois, doux et harmo- nieux. À onze heures, un somptueux banquet, composé de — 267 — mets du pays, était servi dans le pavillon mauresque du jardin. On fraternise le verre en main etles toasts se suc- cèdent à l'infini ; on boit au roi de Suède, à la France, à PUnion , à la Science, et chaque fois on doit vider son verre. Puis, le repas fini, le jardin, où nous sommes con- viés à nous rendre , nous offre le spectacle de la plus bril- lante illumination. De nombreux bateaux à vapeur nous ramènent, par le lac, à Stockholm. Le souvenir de l’accueil si cordial et si sympathique de nos hôtes restera toujours gravé dans le cœur de tous ceux qui ont eu la bonne fortune d'assister à cette fête de nuit. Les questions proposées aux discussions du Congrès étaient des plus intéressantes. Je ne signalerai que les plus importantes: 1° Quelle est la trace la plus ancienne de l'existence de l’homme dans les pays scandinaves ? Les traces les plus anciennes de l’homme scandinave sont en Scanie ; mais les deux âges de la pierre ne sont pas aussi distincts que dans les autres pays. Les premiers habitants paraissent être venus de l’Ouest, par le Jutland et la Zélande; mais comme la période glaciaire a duré plus long- temps en Scandinavie que dans le reste de l’Europe; il n’est point étonnant que l’on ne trouve dans cette région que de rares traces de l’homme primif. On a trouvé par exemple, dans les dépôts glaciaires , une huite avec osse- ments, qui pourrait faire croire à l’existence de l'homme avant cette période; mais les documents ne sont pas assez nombreux pour conclure. MM. Torell, Hildebrand et Desor ne peuvent encore croire à l'existence de l’homme glaciaire en Scandinavie. 2 Comment se caractérise l’âge de la pierre polie en Suède ? Entre l’âge de la pierre taillée et celui de la pierre polie, il existe-une transition dont on a pu retrouver des traces dans certains pays, notamment en Danemark, où cette période paraît avoir eu une durée plus longue que dans PEurope occidentale. En Suède, d'après M. Montélius, c’est — 270 — Musées de Stockholm et de Copenhague, n’a occupé que peu de temps le Congrès, cette civilisation se rapprochant des temps historiques. Excursion À UPsaL. Le 11 août, une excursion était réservée à l’antique cité d’'Upsal. A neuf heures, un train spécial nous condui- sait an tumulus de Frey qui venait d’être ouvert. Ge tumu- lus date du 1v° siècle environ de notre ère, et quelque rapprochée que paraisse cette date, elle est préhistorique pour la Suède, dont l’histoire écrite ne date que du ixt ou x° siècle. Ce tumulus forme une colline de 25 mètres de haut, couvrant un tiers d’hectare environ. Une tranchée avait été pratiquée et nous permettait d'étudier le mode de sépulture. Sur une couche d’argile dont a été revêtu le sol primitif, le corps devait être brûlé avec ses armes de guerre. On pouvait voir les restes incinérés du mort cou- vert de gros cailloux roulés, et les débris d’un piquet indiquant directement la place de la sépulture; puis lar- gile et le sahle avaient été amoncelés tout autour du bûcher. Les trois grands tumuli qui environnent celui du Frey sont considérés comme des tombes royales. Les fouilles de ce dernier ont permis de recueillir des fragments de poterie, de camées, un morceau d’or gravé, des fils d’or fondus; tous ces objets ont été dénosés au Musée de Stockholm. En quittant le tumulus, le train nous transporte dans l’ancienne résidence des rois de Suède, à Upsal, dont l'Université est la plus célèbre du Nord. Upsal. — Les étudiants, en casquette blanche, nous attendaient avec leurs bannières ; chaque province était représentée par sa section. Des hurras et des chants natio- naux se font entendre ; les notables de la ville suivis de toute la population, quiétait venue nous recevoir à la gare, nous souhaitent la bienvenue. Nous nous rendons, au mi- — 27 — lieu de chants et d’acclamations indescriptibles, au Jardin Botanique. Là plusieurs tables couvertes des mets les plus recherchés du pays sont dressées tout autour du buste de Linné. Le pare, le vieux château sont décorés de drapeaux de la plupart des nations européennes, les fleurs les plus variées s’épanouissent sur les tables ou se détachent en guirlandes dans les allées. On ne se croirait plus en Suède, mais bien à Versailles ou à Fontainebleau. Après ce banquet, nous nous empressons de visiler le Musée, qui renferme d'importantes collec‘ions zoulogiques et archéologiques. Nous admirons en passant la cathé- drale d’Upsal, qui date du XV: siècle, une des plus belles de la Suède , elle renferme le tombeau où repose Carolus Linné , Botanicorum princeps. Près de la cathédrale, se trouve l’Université Carolina Rediviva, et la Bibliothèque de Académie, qui renferme environ 200,000 volumes et 1,000 manuscrits anciens. Son plus précieux trésor est le Codex argenteus, traduction gothique des quatre Evan- giles par PEvêque Ulfilas, né en 318 et mort en 378. Ce livre du 1v° siècle est imprimé à la main, c’est un précieux échantillon non seulement de la langue mais aussi du mode de confection des manuserits, pour imprimer à la main, en usage à cette époque. Nous traversons de nouveau la ville pour regagner rotre train accompagnés par les étudiants et la population, qui formaient une haie sur notre passage. Le soir à 9 heures, nous étions de retour à Stockholm, en proie aux douces émotions que nous causait le souvenir de lhospitalité si généreuse des habitants d’Upsal et des étudiants de sou université. EXCURSION A BJOERKOE. La seconde excursion était destinée à nous faire visiter l’île de Bjærkæ et le château royal de Gripsholm. C’était en bateau à vapeur que lexcursion avait lieu. Nous nous — 972 — embarquons au Riddarholm sur trois vapeurs pavoisés, car le souverain de cette nation laborieuse, intelligente, n’a point voulu régner seulement par droit de conquête et par droit de naïssance ; il a eu une plus noble ambition: 1l a uni aux fleurons de la couronne les lauriers de la science. Le roi, avec des notables de la ville et les membres du bureau; faisait partie de l’excursion. Il ne faut pas moms de 3 heures de navigation pour arriver à l’île ; mais quel ravis- sant trajet ! rien de plus pittoresque que ces bords du lac Mœælarn, quelquefois taillés à pic ou bordés de forêts im- pénétrables ! Dans de petites anses s'élèvent des villages, des villas, des châlets grâcieux, de riantes maisons de campagne perchées sur des rochers ou au milieu de verts pâturages où paissent de milliers de bestiaux. Tantôt le navire s'engage au milieu d’iles fertiles et verdoyantes couvertes de bouleau, ou bien à travers des îlots de forme conique aux rives inaccessibles et polies par le passage des anciens glaciers. Bientôt l'horizon s’élargit, et le lac, comme une vaste mer, s'étend à perte de vue. De temps en temps nous rencontrons de petits bateaux pêcheurs, ou les vapeurs qui font le service d’un village à Pautre. L'ile de Bjœrkæ se montre à l’horizon; des coups de canon saluent le bateau royal, et la population se presse pour nous recevoir. Nous abordons , et il faut passer sous une voûte de feuillage et d’ares de triomphe, que les habitants de l’île ont élevés en l'honneur des membres du Congrès. Nous nous rendons sur l’emplacement d’une ville pré - historique où s'élevait, en 829, la puissante Birka, aujour- dhui complètement disparue, et si grande, d’après la tradition, qu’elle pouvait fournir 45,000 combattants. Il n’en reste plus que des débris, enfouis dans un vaste champ qui porte le nom de Terre-Noire. Des fouilles importantes ont été faites à intention du Congrès par M. Stolpe, aux frais de l'Etat. Les nombreuses découvertes d’ossements d'animaux de toute sorte lui ont permis de reconstituer la faune du pays, et à l’aide des débris d'objets divers, de — 273 — nous donner un aperçu sur les mœurs, l’industrie et le degré de civilisation des anciens habitants de l’île. C’est vers le xI° siècle que la ville fut entièrement détruite par des pira- tes de la Baltique. Un déjeüner champêtre nous attendait sur une colline près d’une grande croix de granite élevée à la mémoire dAusgarius, qui, le premier, prêcha le christianisme dans l'île. Le roi était au milieu de nous, 8e mêlant aux groupes, aux conversations. Après le déjeuner, nous quittons l’île de Bjærkæ au milieu des hurras de la foule , et nos bateaux repren- nent leur marche sur le lac à travers les îles et les rochers. Quelques heures après ; nous abordions à la petite ville de Mariefred, peuplée de 749 habitants , près de laquelle est le célèbre château de Gripsholm, construit au x1v° siè- cle. Cette vieille prison d'Etat est riche en souvenirs his- toriques et en légendes lugubres. On nous fit visiter le cachot du ros Eric XIV, de larchevêque Angermanus, l'appartement de Gustave Wasa, qui avait fait de ce château sa résidence favorite. Get édifice qui, par sa première des- nation, nous rappelait notre Bastille, a été heureusement transformé en un musée de tableaux historiques renfermant plus de 2,000 portraits. En Suède, on ne peut faire un pas sans boire ou man- ger. L’hospitalité suédoise nous avait habitués à trouver à toutes les haltes d'excellents repas auxquels nous étions conviés. Il fallut nous mettre à table sous les grands ar- bres d’un pare séculaire baigné par le lac. Au coucher du soleil nous remontions en bateau ; les maisons de campa- gne saluaient notre passage par des vivats, des coups de canon, des feux d'artifice. Les côtes étaient 1lluminées par mille flammes de bengale; ces paisibles populations des campagnes voulaient aussi exprimer leur sympathie aux membres du Congrès. — 274 — FIN pu CONGRÈS ET DÉPART DE STOCKHOLM. Le 15 août, le Congrès terminait ses travaux. Le soir, S. M. Oscar IT nous donnait une fête splendide au château royal de Drottmingholm bâti sur Lofon, l’une des 1300 îles du lac Mœlarn. Toutes les notabilités suédoi- ses s'étaient donné rendez-vous dans les salons royaux. Les dames suédoises y figuraient en grand nombre et dans de ravissantes toilettes. À 8 heures, le roi, la reine, la reine-mère, les dames d'honneur et la suite de S. M. font leur entrée. Le roi parcourt les divers salons, trou- vant un mot aimable pour chacun de ses hôtes. A la fin de la soirée on servit un magnifique souper : des toast nombreux furent portés ; Sa Majesté y répondit par un discours fort remarqué et très-applaudi : « La Suède, dit-il, était fière de voir tant d'illustres étrangers choisir sa capitale pour lieu de réunion ; elle était en civilisation sœur cadette des grandes nations européennes, mais tous ses efforts tendent à mériter l'estime et l'amitié de ses sœurs ainées. » Très-affable, parlant plusieurs langues avec une pureté remarquable, le petit-fils de Bernadotte est un prince let- tré, d’une profonde érudition. Notre retour à Stockholm a été un sujet d’ovations con- tinuelles. Un spectacle féerique impossible à décrire nous attendait : de Drottningholm à la ville, toutes les îles du Mœlarn, et les côtes, qui sont garnies de villas déhicieuses, étaient splendidement illuminées ; chaque bateau à vapeur qui passait était accueilli par des salves d’artillerie, au milieu des feux de bengale, des gerbes de fusées, et de frénétiques hurras, auxquels nous répondions de notre mieux. Le lac était traversé en tous sens par une flotille de gondoles éclairées par des lanternes vénitienres. Rien de plus fantastique que ces clartés éblouissantes — 275 — succédant sans relâche aux ténèbres de la nuit. Sur le pont des bateaux, se faisaient entendre les fanfares des régi- ments suédois Des rafraichissements propres à ce pays circulaient partout en abondance. Bientôt la ville de Stock- holm apparut dans le fond du lac. Nous étions tous vivement émus de Phospitalité pleine de cœur que nous avons trouvée auprès de cette noble nation suédoise. Ce ne sera point une des missions les moins utiles du Congrès que d’avoir appelé l'attention sur ce beau pays, où l’on se montre si sympathique à la France, et qui ne le cède à aucune autre contrée de PEurope en lumières et en civilisation. Ce n’est pas sans éprouver un sentiment de regret que je quittai cette terre hospitalière, et je ne puis assez admi- rer ce peuple qui, au milieu des luttes les plus sanglantes, est néanmoins resté fidèle au culte des lettres, des sciences et des arts. Séance du 16 Juin. Présidence de M. Marquer (Suite). Sont admis en qualité de membres correspondants M. Duname, villa Montfleury, près Pau (Basses-Pyrénées), présenté par MM. Garrigou et Cazenave de Laroche; M. le Docreur ne Cours, rue Saint-Sulpice, 2 à Paris, presenté par MM. Delisle et G. de Malafosse. Le président annonce une présentation M. Marquer ilonne lecture de la note suivante : Les forêts de la Massanne, (1) dans les montagnes des Albères, sont situées au Sud-Ouest de Collioure, à une (1, La commune d’Argelès-sur-Mer fait exploiler ces belles forêts par coupes réglées. Le défaut de communications ne permettant pas le trans- port des hêtres. on en fait du charbon sur place; les hestiaux, livrés à eux-mêmes , broutent ensuite les jeunes pousses , de telle sorte qu'à une époque plus ou moins éloignée, toute la terre végétale scra entraîné: vers la mer. — 276 — altitude d'environ 800 mètres ; elles renferment des riches- ses entomologiques tout-à-fait spéciales. M. de Sauley les a explorées, croyons-nous, pour la première fois, il y a une dizaine d'années; il y découvrit quelques espèces remarquables. | En 1867, Messieurs Mayet et nous, avions tenté d’exé- cuter le projet d’une excursion dans cette contrée, mais un orage nous arrêta malheureusement à moitié route et nous força de rentrer à Collioure. Depuis cette époque, l’ascension de la Massanne a été faite plusieurs fois par les frères Mayet, par M. Doumet et par un entomologiste fyonnais ; chacune de cés excursions a produit de très-bons résultats et a fait découvrir plusieurs espèces hypogées ou aveugles. Au mois de mai dernier, nous avons, en compagnie de Messieurs Valéry et Benjamin Mayet, ainsi que de notre con- frère M. Doumet, exploré de nouveau cette intéressante contrée. Partis de Collioure dans la matinée du 17, accom- pagnés d’un muletier chargé de nos bagages de chasse, d’une tente de campement et de vivres pour trois jours, nous nous sommes dirigés vers le chemin de Consolation en longeant le ruisseau de ce nom ; après un trajet de 300 mètres, nous traversons le ruisseau sur un petit pont rus- tique ; le chemin est très-escarpé en cet endroit; nous y recueillons dans ies crottins de chèvre quelques rares Aphodius parallelus Muls, et Trogoprlæus memnonius Erichs. Arrivés au sommet, on redescend, par un chemin, en forme de lacets, vers le #as Raimbaut, situé sur la rive gauche du ruisseau de Valbonne ; c’est là, que d'habitude, les tou- ristes font halte pour se réconforter. Après un frugal déjeuner, nous explorons les fleurs des Cistes dont les coteaux voisins sont recouverts; ces plan- tes recèlent beaucoup d’espèces, nous citerons les sui- vantes : — 271 — Malthodes brevicollis, Payk. Apion cyanescens, Gyll. (fort rare). — marginatus, Latr. — arcuatum, Rey, N.S. (id.) — chelifer, Kiesw. — cruentatum, Walt. Attalus amictus, Erichs. Auletes cisticola, Fairm. (très-rare). — lobatus, Oliv. Anthonomus rubi, Herbst. Helops pyrenœus, Muls. Cryptocephalus imperialis, Fab. Mordellisiena subtruncata, Muls. —— bimaculatus, Fab. Anaspis ruficollis, Fabr. — & punctatus, Oliv. — subtestacea, Sleph. _ flavilabnis, Payk. — maculata, Geoffr. — Rossi, Suff. Silaria latiuscula, Muls. — 6 maculatus, Oliv. — bicolor, Forst. — Ramburi, Suf. (rare) Bruchus cisti, Fabr. Pachybrachys azureus, Suff. — debilis, Gyll. Luperus flavipes, Lin. — faveolatus, Gyil. Calomicrus pyrenœus, Germ. Brachyderes pubescens, Bohm. Platynaspis villosa, Fourc. Apion tubiferum, Gyll. Scymnus Apelzi, Muls. — Wenckeri, Bris. (très-rare). — Ahrensi, Muls. — difficile, Herbst. — capitatus, Fabr. — radiolus, Kirb. Nous revenons ensuite vers le Mas Raiïmbaut; notre porteur suit à droite un chemin accessible à sa muie et nous nous dirigeons à gauche en cotoyant le ruisseau de Valbonne jusques à l’ancienne abbaye de ce nom. Ici commence l’ascension de la Massane ; on chemine sous bois au bord d’un torrent ; après une heure de marche on pénétre dans la région des hêtres. Sous une pierre à demi submergée , nous trouvons des Pterostychus platyp : terus Fairm et des Abax pyrenæa Déj ; un peu plus haut, nous remuons quelques gros blocs de schiste sous lesquels étaient abrités des Anillus convexæus Sauley et des Reicheia lucifuga Saulcy en petite abondance. Enfin après une mar- che très-pénible, sur un terrain pierreux, nous arrivons au point culminant. De cette cime la vue plane sur une vaste étendue. A gauche, les forêts de la Massanne, couronnées par la frontière espagnole. Du côté opposé, vers la mer, un panorama maguifique se déroule à nos yeux; au bas l'on aperçoit, perdues dans un gigantesque massif d'arbres, les — 278 — ruines de l’abbaye de Valbonne ; plus loin, baignés par la mer, Collioure, Port-Vendres, Argelés et toute la plaine du Roussillon jusques au delà de Perpignan, tout près de nous, dans la même direction, la tour de la Massanne (ancienne Vulturaria); enfin, sur notre droite et à peu près à la même altitude, la tour de Madaloth et au dessous diverses criques jusqu’au cap Cerbère. Au bord du ravin de la Massanne sur une belle prairie abritée par de gros chênes et des érables de Montpellier, nous plantons notre tente et nous continuons nos chasses. Dans le creux de vieux troncs de hêtres nous trouvons les espèces suivantes : Thymalus limlatus, Fabr. Chrysobothris affinis, Fabr. Endophlœus spinosulus, Latr. Tharops melasoides, Lap. (dans une Cerylon histeroides, Fabr. branche morte. — impressum, Erich. Melasis buprestoides, Lin. (dansune Læmophlœus monilis, Fabr. branche morte). | — pusillus, Sch. Cis boleti, Scop. —— testaceus, Fabr. — oblongus, Mell. Myrmetes piceus, Payk. — vestitus, Mell. Platysoma frontale, Payk. Rosalia alpina, Lin. (des débris) _— depressum, Fabr. et des myriades de Morimus — oblongum, Fabr. lugubris, Fabr. — lineare, Erichs. Ennearthron affine, Gyl1. Paromalus parallelipipedus, Herbst. | Anobium plumbeum, Illig. Plegaderus pusillus, Rossi. Diaperis boleti, Lin. Mycetophagus k pustulatus, Lin. | Tetratoma Desmaresti, Latr. des pyceus, Fabr. Rhinosimus planirostris, Fabr. — fulvicollis, Fabr. — ? tapirus, Abeille. — atomarius, Fabr. Pentaphyllus testaceus, Helw. Bothrideres contractus, Fabr. (Var. | Uloma culinaris, Lin. major. Hypophlœus castaneus, Sch. Triphyllus punctatus, Fabr. * — depressus, Fabr, Litarqus bifasciatus, Fabr. Helops cœrulens, Lin. Diplocælus fagi, Guer. — Cerberus, Muls. Tiresias serra, Fabr. — Ecoffeti, Küst. Trinodes hirtus, Fabr. … [Cistela atra, Fabr. Sinodendron cylindricum, Lin. (des| — ceramboides, Lin. débris). Mycetochares barbata, Latr. Osmoderma eremita, Lin. (des dé- | Melandria caraboides, Lin. bris). Dircœa variegata, Fabr. — 279 — Pyrochroa coccinea, Lin. Strangalia aurulenta, Fabr. Mordella biguttata, Gy1. Leptura scutellata, Fabr. Platyrhinus latirostris, Fabr. Rhyncholus cylindrirostris, Oliv. Bostrichus monographus, Fabr. 4 Ægosoma ions Fabr. (des | Æ#gis humeralis, Fabr. débris). Triplax Russica, Lin. Ischyrus lepidus, Fald. Sur la vase des bords du ravin, courent ça et là des Elaphrus uliginosus, variété Pyrenœus, des Lyonychus albonotatus et divers Stenus parmi lesquels un cordatus et un carinulu, Rey, N.S. Les branches desséchées de l’Acer Monspeliensis renfer- ment quelques rares Callymus abdominalis, Acmæodera, pilosellæ, des Callidium alni, Tillus unifasciatus, Opilus pallhida. M. V. Mayet prend un ANothus bipunctatus et un Callidium rufipes sur une aubépine. Sous les pierres peu enfoncées, nous trouvons des Calosoma inquisitor et une belle femelle d’Athous filicornis. La nuit vient mettre un terme à nos recherches ; Lundi. — Comme la veille, le temps est magnifique ; nous sommes levés de très-bonne heure; le terrain n’est pas assez humide pour trouver des insectes hypogés ; il nous faut descendre près du ravin et, à l’aide d’un fort levier, nous bouleversons de gros blocs enfoncés dans le sol; après une chasse très-pénible, nous recueillons les insectes dont les noms suivent: Sipalia linearis, Bris. Bythinus Massanæ, Saulcy. ( Leptotyphlus sublœvis, Fauv. Anillus convexus, Sauley. ! Sipalia td "Re. — cæcus, Duv. Moayetia sphæœrifer, Rey. Scotodypnus Schaumi, Saulcy. Octavius crenicollis, Fauv. Hetærius sesquicornis, Preysl. Reicheia lucifuga, Sauley. Atemeles emaryinata, Payk. Scydmænus Linderi, Sauley. Anommatus 12 striatus. Leptomastax, Delarouzei. Vesperus Xatarti, Muls. (des larves) Les espèces suivantes se trouvent sous des pierres moyennes, peu enfoncées : — 280 — Athous rhombeus, Oliv. Percus patruelis, Dufour. Acalles punctatocollis, Luc. (cette | Omias Companyunis, Bohem. espèce est commune dans la| — oblongus, Boh. plaine (au bord des étangs). De grosses souches de chêne renferment les espèces désignées ci-après : Bitoma crenata, Fabr. Mycetochares barbata, Latr. Colydium elongatum, Fabr. (1 seul) | Dryocætes bicolor, Herbs. (vit dans Brontes planatus, Lin. (en quantité). les branches sèches). Colobicus emarginatus, Latr. Xyleborus Saeseni, Ratz. (vit dans Anthazæia salicis, Fabr. (des débris). les branches sèches. Adelocera carbonaria, Oliv. Xyleborus dryographus, Er. (vit _ varia, Ov. dans les branches sèches), Elater aurilegus, Schauff. Platypus cylindrus, Fabr. Dictyopterus sanguineus, Lin. (des | Prionus coriarius, Lin. (des débris). débris). Rhagium mordax, Fabr. (des dé- Cistela fusca, Hlig. (vit dans les bris). les branches sèches). Mardi. — Le beau temps se maintient; chasse, comme la veille, dans une splendide forêt de hêtres située, à vingt minutes de la tour de la Massanne, au Sud-Est. Le terrain est malheureusement trop sec; l’un de nous trouve sous une pierre deux Troglorhynchus terricola, Lind desséchés et très-mutilés; sous un tronc pourri de hêtre, nous sai- sissons un Carabus rutilans. Près du ravin de la Massanne, je découvre en soulevant quelques pierres, peu enfoncées, une Raymondia qui constitue une nouvelle espèce et dont voici la description. Baymondia (ALAOCYBA) Benjaminis, Nob. Forme et couleur de R. Delarouzei ; en diffère par sa taille trois ou quatre fois plus forte ; par le funicule des antennes composé de cinq articles, tandis qu'il en existe six dans l’ancienne espèce; par ses élytres plus larges, dilatées postérieurement, aplaties et profondément ponc- tuées, sillonnées ; par son prothorax plus large , fortement arrondi sur les côtés et privé de la ligne longitudinale lisse du milieu. Longueur : 0M,002, — 0M,0025, m7. C’est avec un véritable plaisir que je dédie cette curieuse espèce à mon excellent ami M. Benjamin Mayet , l’un des meilleurs chasseurs d'insectes hypogés. M. Benjamin Mayet en trouve un troisième exemplaire quelques minutes après. Ces mêmes pierres enfouies là depuis des siècles, donnent asile à une coquille excessive- ment rare; c’est le Zua Boissy. Celle espèce, décrite et figurée par M. labbé Dupuy, d’après l'unique indi- vidu possédé par M. le Marquis de Boissy, avait com- plètement disparu à la suite de la vente de sa collection. Nous en ayons trouvé une douzaine d'exemplaires. Sous ces blocs vit également une fourmi aveugle appar- tenant, sans doute au genre Ponera. J'avais déjà pris cette espèce à Agde, sous de grosses pierres et, à Toulouse, dans les détritus des inondations. | L’heure est assez avancée ; nous quittons avec regret ce magnifique pays; nous suivons un chemin fréquenté par les charbonniers et les mulets, laissant à gauche, à 20 minutes de distance, la vieille tour de la Massanne. Quel- ques coups de filets donnés à droite et à gauche, sur le Genêt odorant et sur le Ciste, nous enrichissent des espè- ces suivantes : | Helops Cerberus, Muls. Peritelus subdepressus, Muls. — Pyrenœus, Muls. Clythra (Lachnæa) tristigma, Lacd. Enfin, après une courte halte au Mas Raiïimbaut, nous rentrons à Collioure juste au moment du départ du train qui doit nous ramener. Séance du 30 Juin, Présidence de M. MARQUuET. La sociélé reçoit : Une lettre de M. Rousseau membre titulaire, accompagnant envoi : 4° D’un bel échantillon de marbre incarnat devonien, de | 49 — 282 — Cannes (Aude), sur lequel ressort la coupe très-nette d’un énorme orthoceras. | 20 Du Bulletin météorologique de l’Aude (1873-74 dont M. Rousseau est l’auteur. Est admis comme membre titulaire : M. CuarLes Garon ingénieur civil à Narbonne (Aude), présenté par MM. Fouque et le docteur Folie-Desjardins. M. de Saint-Simon communique à la société un passage d’une lettre de M. l’abbé Dupuy relatif au Zua Boissyi et ajoute quelques remarques au sujet du classement et de l’habitat de cette espèce. Celte espèce décrite sur un individu faisant partie de [a collection de M. de Boissy et dont l’habital n’était connu que d’une manière vague, a été trouvé par notre savant collègue M. Marquet dans le voisinage de la tour de la Massanne (Pyrénées-Orientales). Ce mollusque diffère du Zua Lubrica par sa forme plus étroite et plus cylindrique, la hauteur plus grande de son dernier tour, son ouverture plus arrondie et sa callosité plus apparente comme le fait remarquer avec raison M. l'abbé Dupuy. M. Marquet a retrouvé cette espèce auprès de Banyuls et dans les mêmes conditions, c'est-à-dire sous de gros blocs de pierres très-enfoncées. D’après M. Bourguignat (Aménités malacologiques, tome 2, p. 487.) le Zua Boissyi Dupuy appartiendrait au genre Azeca. L'étude ultérieure de l’animal peut seule trancher la question soulevée par ce malacologiste. Séance du 14 juillet. Présidence de M. le D' Gourpon. La Société reçoit : Une lettre de M. lIngénieur-directeur des mines de Carmaux, qui transmet à la Société une Carte de la province de Pernacu- boneo (Brésil), envoyée par M. Fournier, directeur des travaux publics de celte province, et membre Litulaire de la Société. Une lettre de M. Alfred Caillaux, ingénieur des mines, remer ciant la Société de l'avoir éla membre correspondant. Une leure de M. le Présinenr de l’Association française pour — 283 — l’avancement des sciences, invitant la Société à se faire représen- ter à la session qui doit se tenir à Nantes. M. Bonnaz annonce qu'il a l'intention de se rendre au Congrès des Sciences géographiques de Paris ; il demande à Ja Société de lui accorder le titre de Délégué à cette savante réunion. La Société accorde ce titre à M. Bonnal. M. Réenauzr parle de Ja situation actuelle de l'Observatoire du Pic du Midi de Bigorre ; 1] signale les progrès de l’œuvre entre- prise et poursuivie avec une si louable constance par M. le général de Nansouly : il propose d'adresser à notre collègue une lettre de félicitations. La proposition de M. Régnault est acceptée. M. Carrarzmac décrit les effets produits par linondation du mois dernier dans la région de Verdun (Ariége) : M. E. CarraicHac après avoir parcouru les vallées ravagées par l’inondation donne quelques renseignements sur un des points les plus dignes d’intérêt. Quand on remonte l’Ariège on rencontre après Ussat, en face du village des Cabanes, le hameau de Verdun, pittoresquement assis à l'entrée d’une gorge; le ruis- seau qui le traverse prend naissance à une hauteur de mille mètres environ et se réunit à l'Ariège 500 mètres plus bas à côté de Verdun, après un cours de quatre kilomètres. Les sommets qui limitent son petit bassin avaient été récemment blanchis par une légère couche de neige. Il pleuvait tous les jours depuis le 44 juin; à partir du Lundi 24 la pluie tombait avec force. Cependant le ruisseau n’avait pas grossi excessivement. Dans la journée du 22 on put même constater une diminution sensible dans son débit. L'eau n'arrivait plus par moments au moulin qui domine le vil- lage, des barrages se produisaient en effet à chaque instant dans ce ravin où glissaient les prairies détrempées Îles rochers et les grands arbres déracinés. On peut voir aujourd’hui que la digue la plus considérabie (400 mètres de long) s'était formée en amont loin de Verdun. Elle fut emportée dans la nuit et une masse énor- me fut encore arrêtée à deux cents mètres du hameau. Ce nouveau barrage céda vers 4 heures du matin avec un grand fracas, toutes les maisons qui se trouvèrent sur le passage de la trombe furent démolies par l’air qu’elle comprimait et instantané- ment rasées et enfouies. 72 habitants sur 400 étaient morts, l'énorme dépôt qui s’est formé sur l’emplacement du village offre — 284 — une singulière analogie avec ceux que l’on appelle morainiques, et qui sont l’œuvre soit des glaciers actuels soit des glaciers anciens bien autrement considérables. La ressemblance est d'autant plus exacte que les éléments de ce dépôt sont empruntés aux véritables moraines qui tapissent le haut de la petite vallée. Les caractères que M. Ch. Martins signale dans les fausses moraines y manquent, sauf celui qui résulte des galets striés. M. Cartailhac a pu prendre un certain nombre de vues photographiques qui reproduisent es détails les plus intéressants des résultats de Ja catastrophe. Cette observation permettrait peut-être de faire jouer un rôle plus considérable aux eaux torrentielles dans la formation des collines d’alluvions à grands blocs, de Foix, par exemple, que plusieurs géologues attribuent seulement à l’époque et à l’action immédiate des glaciers primitifs. Ce n’est pas du reste la première fois que Verdun éprouve uu sort pareil. On lit, eu effet, dans l’église, en partie conservée, l’ins- cription suivante : NE PEREAMUS ITERUM AQUIS BONIFACIUS INSTAT Séance du 28 juillet. Présidence de M. Marquer. La Société reçoit : Une lettre de M. le Ministre de l'instruction publique et des cultes, annonçant qu’il a bien voulu accorder à la Société une subvention de 400 fr. Les fouilles de Solutré ; Lettre à M. Chabas, par MM. Arcelin et Ducrost. Tableau général et description des mines métalliques et des com- bustibles minéraux de la France, par Alfred Gaillaux. Envoi de l’auteur, membre correspondant. — 285 — Le président annonce une présentation. M. le Dr Gourpon donne lecture de la communication sui- vante : Excursion dans la vallée de l'Ariège et dans le canton de Quérigut. Depuis longtemps, les diverses régions du massif pyré- néen, parcourues par une légion toujours renaissante d’explorateurs, ont livré à la science botanique la presque totalité de leurs richesses. La plupart des localités à espèces rares et intéressantes sont connues, et tout en continuant à servir de but à de fréquentes herborisations, ne donnent plus que rarement lieu à des découvertes dignes d’être signalées. Toutefois, 1l est dans la chaîne des Pyrénées, certaines parties qui ne figurent pas dans le programme habituel des excursions botaniques, bien qu’elles ne le cèdent en rien, par le nombre, la variété des espèces végétiles qu’elles ent, aux régions les plus en faveur parmi les explo- rateurs et les savants. Dans ce cas se trouve notamment la partie montagneuse située au sud-ouest du département de l’Ariège, et cons- tituant ce qu'on nommait autrefois le Donezan, aujour- d’hui le canton de Quérigut. Cette région, comprise entre les sources de l'Aude et celles de l'Ariège, forme un mas- sif gramtique des plus remarquables, très-accidenté et aussi intéressant par son caractère pittoresque que par la variété des plantes qu’on y rencontre. Assez peu connue de la généralité des botamistes , cette région fut explorée attentivement, il y a un siècle, par l’abbé Pourret, dont M. Timbal-Lagrave vient de rappeler la vie et les travaux. dans un livre intéressant (1). Mais, depuis, elle n’a été Pobjet (1) Reliquiæ Pourretianæ , br. de 148 pages, avec portrait, 4875, Toulouse, — 286 — d'aucun travail nouveau, et semblait offrir en conséquence aux explorateurs modernes comme un champ à peu près neuf à parcourir. C’est dans ces conditions que tout récem- ment, en compagnie du savant auteur de la brochure que nous venons de citer, de son fils et de M. le Dr Jeanbernat, nous conçümes le projet d’une excursion dans cette con- trée, où nous espérions recueillir bon nombre d’intéressan- tes observations. Notre attente n’a pas été trompée, et bien que, pressé par le temps, nous ayons dû dans une traversée rapide, nous borner à un examen succinct des -lieux et de la flore du pays, nous en avons vu assez pour nous faire une idée exacte de l'intérêt que pourrait offrir une étude plus attentive de cette région, et pour la recom- mander aux amateurs de belles herborisations. VALLÉE DE L’ARIÉGE. Nous pouvions nous rendre dans le canton de Quérigut, soit par l’est, en prenant la route de Quillan, Roquefort- de-Sault, Carcanières, vers les sources de l’Aude, ainsi que l'avait fait Pourret, soit par l’ouest, du côté de l’Ariége. Nous choisimes cette dernière direction qui, de Toulouse, nous permettait d'arriver plus rapidement à notre destina- tion, et le 2 août 1875 nous nous mimes en route en pre- nant, à 5 heures du matin, le chemin de fer de Foix. Déjeüner à Foix, puis départ immédiat pour Ax, trajet que nous fimes en voiture. | Ce mode de transport ne nous permettant pas l’étude de la flore, nous dûmes nous borner à observer au fpassage l'aspect et la constitution géologique du pays. A notre sortie de Foix, qu’entourent de hautes monta- gnes principalement formées par des roches jurassiques et crétacées à pentes prononcées, nous remontons la vallée de l’Ariége, sur laquelle s'ouvrent, dans la direction du Sud, de fort belles perspectives. Toute cette vallée est — 281 — creusée dans un vaste massif granitique, qu’entrecoupent des calcaires secondaires et des schistes de transition. En suivant la route, se présente d’abord, à 4 kilomètres de la ville, le village de Montgaillard, à la gauche duquel s'élève le curieux pic du même nom, rapporté par les géo- logues, tantôt au jurassique, lantôt au crétacé inférieur ; auquel, par son aspect, il semble plutôt appartenir, et qui s'élève comme un témoin isolé de cet étage au milieu des couches de crétacé moyen et supérieur qui forment le sol environnant. Au-delà de Montgaillard, le terrain crétacé supérieur continue à se montrer Jusqu'à la vallée au fond de la- quelle coule le ruisseau de Saint-Paul-de-Jarrat, et où ce terrain commence à se rencontrer, en stralification discor- dante, avec les schistes de transition. La vallée franchie, apparaît le terrain granitique, diver- sement mêlé aux mêmes couches de transition, le tout formant un massif sur lequel sont construits les villages de Mercus et de Bonpas. De l’autre côté de la vallée (rive gauche de l’Ariége), ce massif ancien est beaucoup plus étendu, car il commence à partir de Foix pour se conti- nuer jusqu’au village d’Arignac, en face de Bonpas. Nous n’avons pu, à notre passage, faire nos observa- tions sur la route elle-même, interceptée au-delà de la vallée de Saint-Paul par un énorme rocher détaché de la montagne à la suite des inondations de juin, ce qui avait obligé à reprendre provisoirement l’ancienne route, tracée à un plan plus inférieur vers la rivière et passant par les forges de Saint-Antoine. Nous n’avons pas eu d’ailleurs à regretter cette circonstance, qui n’enlevait rien au pitto- resque du voyage. De Bonpas à Tarascon, nous restons sur le même mas- sif, formé de granit passant au gneiss et au micaschiste et autres roches primitives diversement mélangées, altérées, mêlées à des calcaires marmoréens que l’on exploite, no- tamment à Mercus. — 288 — Toute la vallée, depuis Foix jusqu’auprès de Tarascon, est recouverte par un immense dépôt à surface horizontale, formé de terres mêlées à des cailloux roulés et anguleux de toutes formes, de toutes dimensions, et ayant très-pro- bablement une origine glaciaire Cette moraine a dû primi- tivement former le lit de l’Ariége alors que celle-ei offrait la vaste étendue des rivières de l’âge quaternaire. L’Ariége actuelle, beaucoup plus réduite, coule au fond d’une tran- chée creusée dans l’épaisseur de la moraine. Nous arrivons enfin à Tarascon, petite ville d’un aspect agréable, à rues larges et bien tracées, construite dans un étroit bassin formé par des calcaires du terrain crétacé inférieur plus ou moins mêlé, avec des dérangements nom- breux, à des couches jurassique. Ces calcaires, limités dans un espace relativement étroit, et se continuant jusqu’à Ussat et un peu au-delà, forment comme une sorte d’ilôt au mi- lieu de la masse granitique et de transition qui constitue l’ensemble de cette région. De Tarascon jusqu’à Ax, la vallée, qui jusqu'alors s'était régulièrement dirigée du nord au sud, change de direction et oblique vers le sud-est en suivant une ligne à inclinai- son moyenne de 30 à 35°. En quittant la ville, nous trouvons Sabart et son église, le confluent de l’Ariége et du ruisseau de Vic-Dessos; puis nous arrivons à Ussat. Là dominent les calcaires liasiques, formant des couches variées au milieu desquelles naissent les sources minérales si réputées de cette station. Ces sources fournissent des eaux sulfatées calciques, de 36° environ, et dont nous n'avons pas besoin de rappeler ie: les bienfaisantes propriétés. Un peu après Ussat, on voit les calcaires secondaires passer insensiblement à des schistes calcaires ou argileux, qui bientôt se transforment en schistes alumineux et ar- doisiers, d’un aspect rappelant tout-à-fait les schistes silu- riens de la vallée du Lis, à Luchon. Ces schistes, disposés — 289 — en couches qui coupent obliquement la vallée, sont inter- rompues de loin en loin par des calcaires appartenant à l’étage crétacé inférieur (aptien) et qui forment des crêtes plus ou moins élevées. Vers les Cabanes et au-dessus de Verdun, notamment, les crêtes entourent le bassin étroit ct incliné au milieu duquel est construit ce malheureux village, si cruellement éprouvé lors de la grande inondation du mois de juin. Le ruisseau qui larrose descend du nord-est, au milieu d’un ravin formé de calcaires compactes gris, gréseux, alternant avec des calcaires compactes marmoréens, blancs, gris Où noirs, qui appartiennent probablement à l’étage lia- sique inférieur. A l’époque de l’inondation, les pluies avaient donné lieu à la formation, vers les parties supérieures de ce ruisseau de Verdun, à une trombe de boueet de graviers qui, rete- nus par leur abondance même, s’amoncelèrent vers le bas de la gorge s'ouvrant sur l'emplacement du village, en for. mant une sorte de barrage qui retint les eaux du ruisseau. Mais les pluies, continuant, amenèrent la rupture de ce barrage, dont les débris alors se précipitèrent en masse sur le village et l’anéantirent en quelques instants. Peu d'heures avant l’événement, linterruption du cours d’eau, coïncidant avec l'abondance de la pluie, qui tombait sans interruption depuis trois jours, avait été interprétée par les anciens du pays comme un indice grave annonçant les malheurs survenus peu-après. A notre arrivée aux Cabanes, nous nous arrêtâmes pour aller visiter le lieu du désastre, situé sur la gauche à un kilomètre de distance environ. Du village de Verdun, quel- ques maisons seulement subsistaient encore, vers la partie sud. Tout le reste offraii l'aspect d’une surface ravinée, couverte de matières terreuses et de pierres énormes rou- lées de l’est à l’ouest par le torrent dévastateur. Vers le haut de la vallée, au débouché de la gorge, on voyait encore les restes du barrage boueux et pierreux formé au- — 290 — dessus du ruisseau, et, à sa partie moyenne, la vaste fente par laquelle s’étaient précipités les matériaux qui recou- vraient encore l’emplacement du village. Au moment de notre visite, 150 hommes appartenant au génie et à l’infanterie, étaient occupés à déblayer le ter- rain et à frayer un chemin au milieu de ces ruines; l’on n’avait pas encore retrouvé les corps de toutes les victimes ensevelies sous l’éboulement. La veille même de ce jour, avait été mis à découvert une mâchoire et le corps d’une femme, et des quantités de chaux répandues sur le sol ne dissimulaient qu’à peine l’odeur produite par la mise au jour de ces restes mortels. Nous nous demandions à ce mo- ment sil n’eût pas été préférable de laisser les victimes non retrouvées dans le tombeau naturel où les a ensevelies la catastrophe, en abandonnant à la terre le soin d’achever son œuvre de purification (4). Après les Cabanes, la route continue à suivre un ter- rain formé par les schistes anciens, qui deviennent argi- leux aux approches d’Unac, où 1ls sont exploités comme ardoises, puis argilo-ferrugineux. Enfin, à 5 heures et demie du soir, nous arrivons à Ax. La ville d’Ax, une de nos principales stations thermales pyrénéennes, est située au milieu d’une vallée étroite et verdoyante, servant de point de réunion aux vallées d’As- cou, d'Orlu et de Mérens; c’est cette dernière que suit PAriége. Cette vallée d’4x a pour base un terrain graniti- que plus ou moins altéré, semblable à celui observé à Mereus, avec des accidents géologiques analogues; sa sur face est recouverte de détritus et d’alluvions qui en forment le sol cultivable. La ville elle-même, élégamment construite, offre l’as- (1) Cest du reste ce que la force des choses a obligé à faire. Il a été constaté ainsi que sur 71 personnes tuées dans la nuit fatale du 23 juin , il en est 43 qui n'ont pu être retrouvées, et dont le décès a été légalement constaté par jugement du tribunal de Foix , en date du 24 novembre 1875. — 291 — pect animé et vivant des grandes villes d'eaux. Elle est sans cesse fréquentée par une abondante population de baigneurs, qu'attirent de tous les côtés l'abondance et l’ex- cellence de ses sources chaudes sulfureuses. Nous ne faisons à Ax qu’un court séjour, car, dès le len- demain matin, à à heures, accompagné de guides et de mulets portant nos sacs et nos provisions, nous nous met- tons en route par la vallée d’Ascou qui doit nous conduire, en marchant vers l’est, au port de Pailhères que nous nous proposons de franchir. VALLÉE D'ASCOU ET PORT DE PAILHÈRES,. Dans cette direction, nous arrivons d'abord au village d’Ascou, que nous laissons à notre gauche ; et nous con- tinuons en suivant une route ascendante, recourbée en lar- ges lacets, bordée de pelouses et de champs cultivés incli- nés dans toutes les directions. Dans le sol lui-même, après le village d’Ascou, nous voyons reparaître les schistes plus Ou moins micacés, observés avant l’arrivée à Ax, et qui ne cessent qu'à l’approche du port. Après quelques heures de marche dans ces plaines mon- tagneuses de plus en plus élevées, nous entrons dans une fort belle gorge, où les vents, s’engouffrant avec violence, doi- vent rendre ce passage redoutable dans la mauvaise sai- son, et d'autant plus que la route, à peine tracée, disparaît aisément en temps de neige. Pour atténuer ce danger, on a placé de distance en distance de grosses pierres rele- vées qui servent de poteaux indicateurs. Cette gorge doit offrir, par un temps clair, de fort beaux points de vue; malheureusement, le brouillard qui remplis- sait l'atmosphère nous empêcha de les apprécier. A lap- proche du col, la gorge est traversée par un ruisseau dans _ lequel roule une eau claire et glacée qui nous eût fort tenté si, après l’ascension que nous venions de fare, la _ prudence ne nous eût commandé de nous abstenir. —— 299 — Bientôt après, nous touchons au port, large pelouse en- tourée de monticules, et que la neige, pendant l'hiver, doit recouvrir à une grande hauteur, si nous en jugeons par l’élévation des sept poteaux en maçonnerie qui marquent la voie aux voyageurs. Ce lieu, d’une altitude de 1972 mè- tres, est le point culminant de notre route. Nous y arri- vons vers 10 heures et demie, après une marche de cinq heures et demie. Pendant toute la route, nous avions remarqué la végé- tation qui commençait à se montrer avec le caractère spécial propre aux terrains élevés. Au milieu de patura- ges de montagnes formant de vastes pelouses plus ou moins encaissées, entremêlées de cultures diverses, parmi lesquelles dominent celles de chanvre, se montrent notam- ment les espèces suivantes : Dianthus deltoïdes. Urospermum picroïdes, Desf. — monspessulanus. Campanula rotundifolia. Trifolium alpinum. Rhododendron ferrugineum. Sedum annuum. Parnassia palustris. Astrantia major. Gentiana lutea. Laserpitum siler. Digitalis purpurea. Pimpinella saxifraga. — lutea. Heracleum pyrenaicum, Lmk. Scirpus cæspistosus. Gnaphalium supinum. Festuca varia, Hœnk. Senecio adonidifolius, Lois. Phleum Bœhmeri, Wib. Taraxacum dens-leonis, Desf. {1). Dans le nombre dominent les Astrances, les Gentianes , les Digitales rouges et jaunes; puis, dans la gorge qui domine le col, le Rhododendron ferrugineum, mêlé à un grand nombre d’autres espèces que nous retrouverons plus loin. Le col de Pailhères, auquel nous sommes parvenus, nous montre uu sol différent de celui que nous venons de tra- verser. Il est presque uniquement formé de calcaires feuil- (1) Forme à feuilles profondément lacimiées de montagnes. 0. letés grisâtre, supérieurs aux schistes siluriens que nous venions de traverser, et appartenant, en conséquence, à l’étage divonien. Les espèces intéressantes se montrent déjà en plus grand nombre, et nous pouvons ainsi y recueillir, entre autres espèces, celles qui suivent : Ranunculus montanus. Hieracium pilosella (1). Arenaria ciliata. — auricula. Trifolium aureum , Schrb. Crepis lampsanoïdes, Frœl. Potentilla alpestris, Hall. Centaurea nigra. Alchemilla alpina. Jasione perennis. Sedum acre. Phyteuma hemisphæricum. annuum. Campanula rotundifolia. atratum. — præcatoria, Timb.-L. dasyphillum. Soldanella alpina. Gentiana verna. Plantago media. glanduliferum, Guss. sphæœricum, Lap. reflexum. — Carinata, Schrad. Saxifraga a1zoon, Jacq. Festura varia, Hæœnk. Eryngium Bourgati, Gouan. — eskia, Ram. Buplevrum ranunculoïdes. Galium saxatile. Aster alpinus. Erigeron acris. Poa distichophylla, Gaud. Aira flexuosa. Agrostis rupestris, AII. Polypodium dryopteris. Antennaria dioïca, Gærin. Du col de Pailhères, nous descendimes, en nous diri- geant toujours vers l’est, par la route qui conduit au vil- lage de Mijanès. Cette route, à la sortie du col, forme des lacets nombreux et irréguliers à travers des roches escarpées, entremêlés de bois, où réapparaissent les schis- tes et les calcaires, mêlés au terrain granitique. Nous con- tinuons nos récoltes, retrouvant de nouvelles formes des espèces déjà signalées, au milieu desquelles abondent les digitales jaunes, et divers Hieracium, se rapprochant plus ou moins des espèces déjà connues et décrites. (4) Forme à feuilles arrondies, spatulées. — 294 — BOIS ET PRAIRIES DE PAILHÈRES. Nous voici enfin au bas de la route, qui débouche sur une large vallée à l’extrémité de laquelle nous devons ren- contrer Mijanès. Mais il est onze heures et demie, et le moment est venu pour la halte du déjeuner. Nous nous arrêtons en ce lieu, à l’entrée même de la vallée, sur une pelouse au milieu de laquelle passe la Sonne ou ruisseau de Pailhères, formé par l’eau limpide et glacée des sols granitiques. Malheureusement, le ciel est gris, air est fortement refroidi par un vent d’ouest qui ne nous pré- sage rien de bon pour la suite de notre excursion. Aussi le déjeuner achevé, nous hâtons-nous de commencer notre herborisation. Nous n’eûmes pour cela aucun chemin à faire. Sur le lieu même où nous nous trouvions, et qui formait la lisière inférieure d’un bois de montagne dont nous ne pouvions apprécier l’étendue, nous pümes en peu de temps faire une des plus riches récoltes que nous ayons jamais faites sur un égal espace de terrain. Les plantes nouvelles et intéressantes, soit sur la prairie, soit dans le bois, se pressaient, se multipliaient les unes près des autres. Nous étions à la fois surpris et charmés de cette richesse en espèces végétales diverses, de cette flore abondante et im- prévue qui ne nous laissait que l'embarras du choix. Déjà nos boîtes, nos cartons pleins à regorger, allaient nous forcer à nous limiter. Néanmoins, poussés par l'attrait de la recherche, nous élions disposés à continuer notre exploration du bois, lorsqu'une pluie, fine d’abord, et bientôt torrentielle, nous mit dans l'obligation de repren- dre notre route, que nous suivimes jusqu'à Mijanès, où nous arrivâämes absolument trempés par cette malen- contreuse pluie, qui n’avait pas cessé un instant. Nous sécher, mettre en ordre nos plantes suffit à nous occuper le reste de la journée. Nous pûümes alors essayer — 295 — une première récapitulation de nos richesses communes, et reconnaître que malgré le contre-temps qui nous avait interrompus, il y avait lieu pour nous d’être satisfaits de cette rapide et néanmoins fructueuse herborisation. On en aura la preuve dans la liste suivante des espèces rencon- trées et la plupart récoltées dans la prairie et le bois de Pailhères. Anemone alpina. Ranuneulus pyrenœus. — aconitifolius. — platanifolius. — sylvaticus, Thuill. Trollius europœus. Caltha palustris. Helleborus viridis. Aconitum anthora. — lycoctonum. Cardamine pratensis. — latifolia, Vahl. Kerneria saxatilis, Rechb. Thlaspi perfoliatum. Viola biflora. — monticola, Jord. Cerastium trigynum, Vili. Dianthus carthusianorum. — deltoïdes. — monspessulanus. Silene rupestris. Hypericum quadrangulum. Geranium sylvaticum. — pratense. Anthyllis alpestris, Guss. Trifolium montanum. Lotus uliginosus, Schrk. Hippocrepis comosa. Rosa pyrenaica, Gouan. Sorbus aucuparia. Cotoneaster vulgaris, Lindi. Alchemilla vulgaris. — alpina. Sedum acre. — rupesire. — annuum. — airaitum. — reflexum. Eryngium Bourgati, Gouan. Pimpinella saxifraga. Bupleurum ranunculoïdes. — angulosum. Angelica Razulei, Gouan. Heracleum pyrenaicum, Lmk. Meum athamanticum, Jacq. Conopodium denudatum , Kock. Myrrhis odorata, Scop. Sambucus racemosa. Galium vernum, Scop. — album, Lmk. — Nouletianum, Baill. el T. Asperula odorata. Knautia dipsacifolia, Host. Carduus defloratus. Cirsium rivulare, Link. — bulbosum, D C. Centaurea nigra (1). Erigeron alpinus. (1) Nous avons recueilli un certain nombre d'échantillons de cette espèce, présentant des formes distinctes pouvant se ramener à trois types principaux. 1er fype. Capitules petits, à involucre presque noir, fleurs toutes tubuleuses et fertiles ; feuilles petites ; tige rameuse. — 296 — Solidago virga-aurea. Cacalia albifrons. Homogyne alpina, Cass. Leucanthemum commutatum, Tim. et Mart. Achillea ptarmica. Arnica montana. Prenanthes purpurea. Leontodon hispidum. Scorzonera plantaginea, Schill. Mulgedium alpinum, Lmk. Crepis lampsanoïdes, Frœæl. Hieracium pilosella {4). auricula. amplexicaule. sericeum, Lapeyr. murorum. rubescens, Jord. nemorense, Jord. paucinævum, Bor. vernum , Sauzi et Mail. ellipticiforme, Jord. umbrosum, Jord. (2). Phyteuma spicatum. orbiculare. Campanula rotundifolia. præcatoria, Timb. Vaccinium myrtillus. Parnassia palustris. Rhododendron ferrugineum. Finguicula vulgaris. Gentiana campestris. cruciata. verna. pumila, Vill. : Echium vulgare. Myosotis alpestris, Schm. intermedia, Link. strigulosa, Mert. et K. Digitalis lutea. Anthirrimum latifolium, D C. Linaria vulgaris, Mill. striata, D C. Bartsia alpina. Rhinanthus minor, Erhr. Euphrasia montana, Jord. Pedicularis palustris. pyrenaica, Gay. Thymus chamædrys, Fries. Calamintha alpina, Lmk. Lamium maculatum. Betonica officinalis. Ajuga pyramidalis, Vill. Polygonum bistorta. Rumex alpinus. Thesium divaricatum, Jan. Salix pyrenaica, Gouan. Orchis conopsea. 2e type. Capitules moyens, à involucre brunâtre ; fleurs toutes tubu- leuses et fertiles ; feuilles moyennes, nombreuses ; tige non rameuse. 3e type. Capitules grands, à involucre brun roussâtre; fleurs de la circonférence rayonnantes et stériles; feuilles très-grandes, très-nom- breuses ; tige non rameuse. (1) Forme à feuilles lancéolées aigues. (2) L'indication de ces diverses espèces ne peut donner qu'une idée insuffisante des formes si variées d’Hieracium , se rattachant toutes plus ou moins au type murorum, de Linnée , qui abondent dans cette région. Ces variations si nombreuses dans un même lieu aident à com- prendre les incerlitudes qui règnent encore quant à la détermination des espèces de ce genre, si étudié el pourtant encore si confus. — 297 — Orchis sambucina. Carex atrata. — Jatifolia. Festuca nigrescens, Lin. — mascula. — duriuscula. — maculata. — glauca, Schrad. Nigritella angustifolia, Rich. — spadicea. Lillum martagon. Poa pratensis. Scilla lilio-hyacinthus. — distichophylla, Gaud. Veratrum album. —- Parnelli, Bab. Narcissus poeticus. Aira flexuosa. Juncus alpinus. Deschampsia alpina, Gaud. Luzula nivea, D C. Phleum alpinum. — pediformis, D C. Nardus stricta. — nigricans, D C. Aspidium lonchilis, Swartz. Scirpus cæspitosus. Asplenium septentrionale. Eriophorum vaginatum. Cystopteris fragilis, Bernh. — angustifolium, Roth. VALLÉE DE LA BRUYANTE ET RABASSOLES. Le lendemain, 4 août, le temps s’annonçant d’une ma- nière moins défavorable, nous faisons dès le matin nos préparatifs pour nous rendre aux étangs de Rabhassoles, situés au sud des montagnes de Pailhères. Nous nous met- tons eu route vers les sept heures et nous pouvons, en che- min, jeter un coup d'œil sur les sites qui nous entourent, ce que la pluie ne nous avait guère permis de faire la veille. Nous nous trouvons sur un sol exclusivement graniti- que, dans un pays montagneux, formé de vallées d’une altitude moyenne de 1,200 mètres, que séparent des chai- nes et des pics multipliés de 2,000 à 2,500 mètres environ, et couverts de neige sur les hauts sommets. De tous côtés s'offrent de nombreux points de vue qui flattent le regard en élevant la pensée, et font de ce lieu un séjour curieux et pittoresque, intéressant à parcourir, en dehors même de l’objet spécial qui nous y avait amenés. Les villages construits dans ce pays offrent le caractère rustique du paysage. Couverts d’ardoises, ils sont coupés | 20 — 298 — par des rues en pente, qu’accidentent les roches graniti- ques qui en forment uniquement le sol. Tel est entr’autres Mijanès, construit sur la Sonne, au débouché de la gorge de la Bruyante, et dont l’unique auberge nous avait donné asile. En partant du village, nous remontons la vallée de la Bruyante, s’ouvrant dans une masse granitique, et en sui- vant un chemin qui devient, vers la fin surtout, inégal, anfractueux, difficile à franchir, à cause des nombreux frag- ments de ruches qui l’interceptent. Sur les hauteurs laté- rales, se voient d’autres fragments, dont la forme, la posi- tion insolite, semblent déceler autant de dépôts erratiques. Pendant la route, nous recueillons diverses espèces, parmi lesquelles dominent successivement : les Genista sagiütalis, les Euphorbia hyberna, les Gentiana lutea, ces dernières mulüpliées à l’infini et couvrant de larges espaces; sans compter les massifs et bois de Sapins qui se succèdent jusqu’au voisinage des lacs. Voici d’ailleurs une liste des plantes que nous avons pu récolter au passage : Anemona alpina. Amelanchier vulgaris. Thlaspi arvense. Saxifraga pentadactylis, Lapeyr. Cerastum vulgatum. Astrantia major. Dianthus carthusianorum. Galium vernum, Scop. — deltoïdes. Scabiosa arvensis. Hypericum androsæmifolium. Erigeron acris. Genista tinctoria. | Senecio gallicus. — sagillalis. Lactuca Plumieri, Gr. God. Trifolium ochroleucum. Thrincia hirta. — lumedium. Campanula glomerata, — aureum, Schrb. — rotundifolia. Lotus uliginosus, Schrk. Gentiana lutea. Hippocrepis comosa. — Burseri, Lapeyr. Lathyrus pratensis. — campesiris. Rubus (1). Cynoglossum officinale. Rosa (2). Anthirrinum latifolium, D C. (4; Forme nouvelle tenant du R. Menkü, Weïh, variété du R. hirtus. (2) Trois espèces non encore déterminées. — 299 — Euphorbia hyberna. Salix lavandulæfolia, Lapeyr. Carex Æderi, Erhr. Linaria striata, D C. Veronica beccabunga. Brunella vulgaris. Armeria plantaginea, Willd. Vers les dix heures, nous approchons des lacs en traver- sant une vaste prairie dont le sol est trempé par les eaux qui s’en écoulent. Puis nous montons une dernière côte, sur une pelouse couverte par de nombreux individus du Nardus stricta, déracinés et blanchis sur le sol. Station pour le déjeuner, puis herborisation, durant laquelle nous pou- vons ramasser, parmi diverses plantes plus ou moins com- munes ou recueillies la veille, les espèces ci-après : Cardamine resedæfolia. Kerneria saxatilis, Rechb. Helianthemum grandiflorum, D C. virescens, Gr. God. Anthyllis Dilleni, Sch. Sempervivum (1). Saxifraga geranioïdes. — aspera. — media, Gouan. Bupleurum pyrenaicum, Willd. Galium vernum, Scop. — Nouletiauum, Baill. T. — dumetorum, Jord. Homogyne alpina, Cass. Leucanihemum commutatum, Timb. et Mart. Senecio Tournefortii, Lapeyr. Carlina acaulis. Lactuca Plumieri, Gr. God. Hieracium (2). Menyanthes trifoliata. Gentiana acaulis. — verna. — campestris. Verbasceum lychnitis. Ajuga alpina, Vill. Globularia nudicaulis. Poa pratensis. Nardus stricta. Equisetum hyemale. La pluie encore, durant cette journée, vint interrompre nos recherches et hâter notre retour à Mijanès, où nous ne rentrons néanmoins qu'après cinq heures du soir. (4) Forme nouvelle, voisine du S. montanum. (2) Autres formes non exactement déterminées des types déjà men- tionnés, et se rattachant notamment au murorum. — 300 — CARCANIÈRES ET LES BAINS. Le lendemain, pressé par le temps, je dus quitter mes compagnons de voyage, qui se proposaient d'explorer la montagne du Llaurenti, et je pris seul, en compagnie d’un guide conduisant un mulet, la route de Carcanières, vers l’est, en laissant Mijanès et son auberge dont l’hospitalité nous eût laissé à tous un bon souvenir, n'étaient les lits, que lon eût pu souhaiter meilleurs. Peu 2près la sortie de Mijanès, je pus voir de loin le château d'Husson, situé au-dessous du village de’ Rouze, sur la Sonne, près de son embouchure dans l’Aude. Ce château, remarquable par sa situation singulière au fond d’une gorge serrée, n'offre d’intact que ses écuries, qui ont été transformées en une maison d'habitation moderne. Nous traversons ensuite Artigues, Le Pla, et laissant Quérigut. dessinant sa masse de murailles grises au milieu de ce massif montagneux, nous arrivons au village de Car- canières (1,200 mètres d'altitude), construit d’une façon remarquablement irrégulière, sur une roche entièrement granitique, sans le moindre souci de nivellement. De ce village, la route conduit vers le haut d’une immense tran- chée au fond de laquelle coule l’Aude. Le regard est saisi à l’aspect de ce défilé profond, qui s’ouvre tout-à-coup sous les pas du voyageur, semblable à un précipice, et dont les flancs pierreux et stériles s’élèvent des deux côtés en ligue pres- que verticale. Au fond de cette espèce de gouffre, on aper- çoit les toitures de quelques bâtiments, qui semblent comme perdus au fond de cette solitude ; ce sont les bains de Carcanières et d’Escouloubre. | Chemin faisant, depuis Mijanès, j'avais ajouté à ma ré- colte quelques espèces nouvelles, parmi lesquelles je citerai surtout les Cistes nombreux qui couvraient presque exclu- sivement les larges espaces incultes que traversait la route. — 301 — Voici la liste de quelques espèces recueillies entre beau- coup d’autres plus ou moins communes : Cistus laurifolius. | Artemisia absinthium. Dianthus carthusianorum. Filago arvensis. Arenaria serpyllifolia. Gnaphalium uliginosum. Medicago Pourretii, Noul. Crepis virens, Epilobium montanum. Hieracium umbellatum. Sedum album. — boreale, Fries. — dasyphyllum. Jasione montana. Srabiosa columbaria. Verbascum nigrum. Knautia arvensis, Coult. Scirpus palustris. Arrivés vers le haut de la tranchée de l'Aude, nous des. cendons jusqu'aux Bains par une large route en lacets. tracée sur un terrain infertile où seuls les mêmes cistes semblent prospérer. Cependant, arrivé au bas, sur les bords de l'Aude, je trouve encore quelques espèces dont la récolte, maigre d’ailleurs, termine mon herborisation dans cette région : Sedum telephium. Crepis virens. Rosa (esp. non determin.) Campanula trachelium. Aster acris. Poa nemoralis. Centaurea paniculata. Nardurus Lachenalii, God. Le temps qui me reste pour achever la journée est em- ployé à visiter les établissements de bains constituant les uniques habitations de ce lieu désert, mais non sans un certain charme pittoresque. Ces établissements, que sépare seulement la rivière, large en ce lieu de quelques mètres au plus, se trouvent par ce fait très-rapprochés les uns des autres. Ils sont au nombre de trois et sont tous alimentés par des sources fournissant une eau à peu près identique ; cette eau, d’une nature faiblement sulfureuse, ne dépasse pas, aux griffons mêmes, une température de 40 à 41°, ce qui semble in- diquer une origine commune des sources : supposition que — 302 — rend d’ailleurs très-vraisemblable le voisinage des points d’émergence. Ces eaux sont employées en boissons et en bains, et mon- trent une certaine efficacité dans le traitement de la plu- part des maladies pour lesquelles sont indiquées les eaux alcalino-sulfureuses : affections chroniques de la peau, douleurs rhumatismales, faiblesses de constitution, etc. Chaque année se rendent à ces eaux un certain nombre de baigneurs, dont plusieurs nous ont avoué être attirés non-seulement par les effets favorables qu’ils en ont obte- nus, mais encore par l'attrait particulier de la solitude qu'ils rencontrent dans ce site sauvage. Des trois établissements, le plus au sud, est situé sur la rive droite de l'Aude; il appartient à la commune d’Es- couloubre (Aude) et en porte le nom ; il est au niveau de la route qui sert de quai. Sur la rive gauche, à deux cents mètres de distance au plus, en descendant la rivière, et à un niveau supérieur, s'élève le second établissement, ap- partenant à la commune de Carcanières (Ariége). Le troi- sième établissement, presque contigu à celui-ci, est un peu plus élevé : c’est le principal et le plus ancien des trois. Il fut, en effet, le premier construit en ce lieu au siècle dernier, et n’a cessé d’appartenir à la famille Roquelaure, dont les membres s’en partagent encore la direction. L'établissement en lui-même laisse encore un peu à désirer, si on le compare aux hôtels de bains de la géné- ralité des stations thermales. Mais si l'on tient compte de l’absence complète de ressources locales, de la difficulté des approvisionnements dans cette région solitaire, on s'explique sans peine ce manque partiel de confortable, amplement compensé, d’ailleurs, par une table excellente et abondamment servie, ainsi que par l’accueil cordiale- ment hospitalier que l'on est toujours sûr de trouver auprès des propriétaires de l’établissement. — 303 — RETOUR PAR QUILLAN. Me proposant de rentrer à Toulouse par Quillan et Car- cassonne, je pris, le lendemain 6 août, la voiture qui, partant à à heures du matin, se rend chaque jour des Bains à Quillan. Dans quelques années, on fera ce trajet en sui- vant une route tracée au bord de l'Aude et déjà en partie exécutée. Mais au moment actuel, on n’a encore que l’an- cienne route par les montagnes, et qui, partant des Bains, commence par s'élever directement sur la rive droite de l'Aude, en remontant le versant opposé à celui que j'avais descendu la veille. Cette route forme une longue pente qui se continue jusqu'au village d’Escouloubre, sur un plateau montagneux par lequel se prolonge, à une altitude à peu près égale (1000 à 1200 mètres), et sur l’autre rive de PAude, le plateau de Carcanières. _ Jefis à pied, en compagnie d’un des frères Roquelaure, qui voulut bien me servir de guide, cette partie de la route, dont l’ascension n’exige pas moins d’une heure. En arrivant à Escouloubre, une personne nous montra une racine de Gentiane remarquable par son volume. Elle me- surait 50 centimètres du collet aux premières divisions, et 56 centimèt. de pourtour à sa partie moyenne. On lavait trouvée, quelques temps auparavant, dans un ravin, aux Eaux chaudes d’Escouloubre, en face du château d’Husson, où un éboulement l'avait mise à découvert. En quittant Escouloubre, je pris la route qui se dirige, en traversant le col de Garavel, point culminant de la route, vers le village du Bousquet. Là se termina mon excursion pédestre, ayant dû alors monter dans la voiture qui commençait à descendre et que je ne quittai plus jJus- qu’au terme de mon voyage. Nous traversons ainsi Roquefort-de-Sault et Sainte- Colombe, où la route cessant d’aller de l’ouest à l’est des- cend vers le nord. Au-dessous, à quelques kilomètres de — 304 — distance, elle rejoint les bords de l’Aude, que nous conti- nuons à suivre jusqu'à Quillan, en traversant successive- ment les célèbres gorges de Saint-Georges, Axat, puis le défilé de la Pierre-Lisse, après lequel nous arrivons bien- tôt à Quillan, d’où je revins à Toulouse par Carcassonne. Dans toute la première partie de ce trajet, depuis les Bains jusqu’à Roquefort-de-Sault, on ne quitte pas le ter- rain granitique. A partir de ce dernier village seulement, commencent à apparaître quelques calcaires et schistes de transition qui, jusqu’à Sainte-Colombe , alternent avec les roches granitiques. Au-dessous de ce village, ces calcaires, plus ou moins relevés, bouleversés se montrent seuls, et se continuent, sans interruption apparente, jusqu’au cal- caire blanc, marmoréen, propre au crétacé inférieur, des gorges de Saint-Georges qui, en ce point, buttent par faille ,ainsi que l’avait reconnu H. Magnan, sur la masse granitique. Au nord des gorges, on reste sur le terrain crétacé particulier à la région des Corbières. À mon arrivée à Quillan, je profite des courts instants dont je puis disposer, pour ajouter à ma récolte, avant de nous remettre en route, quelques espèces que je trouvais au voisinage de la ville. Biscutella lævigata. Grapbalium luteo-album. Dianthus carthusianorum. Chondrilla juncea. Sagina procumbens. | Verbaseum nigrum. Scabiosa calyptocarpa, St-Am. Glyceria plicata, Fries. Pallenis spinosa. Mon excursion alors était terminée. Je ne veux cependant pas clore l'exposé rapide que je viens d’en faire sans noter un fait observé au passage et qui m’a frappé. Je veux parler de la différence très-sensi- ble de physionomie offerte par les deux régions contigües, séparés seulement par l’Aude et appartenant à deux dépar tements différents, que je venais de traverser. Ainsi, bien — 305 — que formées uniformément l’une et l’autre par le terrain oranitique, la région appartenant au département de l'Aude nous a paru dans de bien meilleures conditions de prospérité que celle correspondante au département de PAriége; les cultures y sont plus étendues, plus variées; les villages surtout sont mieux construits, mieux tenus que ceux de l’Ariége, on y trouve, ce que ceux-ci n’offrent point, des rues régulières et aplanies, permettant le pas- sage des voitures. Mais si le canton de Quérigut laisse à désirer au point de vue de la facilité des abords, des moyens de transport, du confortable de la vie, 1l n’en reste pas moins pour le naturaliste, le botaniste, l'amateur du pittoresque, un pays des plus intéressants à visiter, qu'enrichit surtout une flore des plus remarquables, dont l'étude elle seule vaut le voyage. M. Carratcnac communique à la Société le récit d’une excur- sion qu'il vient de faire, en compagnie de M. Chantre, dans la Provence, le Gard et l'Hérault : Guidés par M. Cazalis de Fondouce, ils ont visité d’abord le gisement d'Elephas meridionalis de Durfort, où les fouilles sont continuées avec succès. M. H. Jeanjean a bien voulu les admettre à étudier sa magnifique collection paléontologique, enrichie der- nièrement par de nombreux objets de la grotte nouvelle de Labri (Gard), offrant une grande analogie avec ceux de la grotte de Duruthy (Landes). Mais ce qui a surtout attiré l’attention des explorateurs, ce sont les allées couvertes de la Provence, grandioses tombeaux creusés et construits dans le sol, qui rappellent, à quelques égards, les monuments du nord de l’Europe ayant la même destination, mais dont Le mobilier funéraire est semblable à celui des dolmens des Cévennes, sauf pour quelques objets exceptionnels qui ne peuvent provenir que de certaines iles méditerranéennes. M. Cartailhac ajoute que M. Cazalis de Fondouce a trouvé, entre Lodève e: Montpellier, d’autres monuments d’un type plus étrange encore et identiques à quelques monuments de la Sardai- — 306 — gue. |] fait remarquer combien les faits de ce genre compliquent les études de ceux qui s'efforcent de suppléer au silence de l’his- Loire en recherchant les traces des populations de notre pays à l’aurore de l’âge du bronze. Et IT DES Séance du 41 août. Présidence de M. Maquer. Sont admis comme membres titulaires : M. PaicigerT DE JALLERANGR, Château de Jallerange (Doubs), presenté par MM. Regnault et Maurice Gourdon. M. Lro D Ouxocs, secrétaire de l’Orphelinat, à Saverdun (Ariége) présenté par MM. Marquet et le Dr J. Gourdon. Le Président annonce la mort de M. Pusoz, membre titulaire de la Société ; 1l ajoute que cette perte sera vivement sentie par tous ceux de nos collègues qui avaient l’honneur de connaitre M. Pujol et pouvaient apprécier ses éminentes qualités. La Société a reçu de M. Duuamer, membre correspondant à Pau, plusieurs tiges d’un maïs remarquable par la finesse de ses grains. Des essais de culture de ce végétal seront faits par des membres de la Société. M. Féuix RéGnaurr met sous les yeux des membres de la société une collection d’ossements recueillis par lui dans les fouilles de Bjerkoë (Suède) et appartenant à des espèces disparues du pays. Ces ossements comme la nlupart de ceux qui encombraient Îa Terre noire, où le gouvernement Suédois avait entrepris Îles fouilles dirigées par M. Sfalpe, sont fendus longitudinalement s'Jou un mode de fracture particulier et constant. Les savants sué- doit les regardent comme des débris de repas, la brisure ayant eu pour but d’en extraire la moëlle. M. F. Régnault fait remarquer que ces ossements sont identiques, quant à la cassure, à ceux qu'il a recueillis dans les grottes des Pyrénées et qui appartenaient au grand ours, à l’hyène, au cerf, ete... Les objets trouvés sur l'emplacement de l'antique Birka feraient remonter l’âge de cette — 307 — station à la fin de l’âge du bronze ou au commencement de l’âge du fer. M. RÉGNAULT présente ensuite à la société une Géographie du département de la Haute-Garonne dont il est l’auteur. Il donne un aperçu du plan de cel ouvrage, divisé en géographie physique, politique et administrative, économique, historique, archéologique et géologique. Les cartes des arrondissements et divers dessins aecompagnent le texte. M, Régnault signale particulièrement à la société le résumé géologique sur le département où sont mention- nés les travaux de MM. Leymerie, Magnan, et Gaïrigou. Cette véographie, destinée spécialement aux écoles, pourra cependant fournir aux gens du monde d’utiles renseignements. M. le Président félicite M. Regnault d'avoir mené à bonne fin une œuvre dont l’utilité est incontestable. Il insiste sur l’impor- tance de l’étuce de la géographie départementale. M. A. Lacroix donne lecture de la note suivante: GERFAUT BLANC. — Hierofalco candicans, (Gmel). OIE DES NEIGES. — Anser hyperboaeus (Pall). La publication que je viens de terminer, de mon Catalogue des oiseaux observés dans les Pyrénées françaises et dans les régions limitrophes, m'a valu déjà la découverte de deux espèces très- rares, habitant toutes les deux les régions polaires. 4. Le Gerfaut blanc. — Hierofalco candicans (Gmel). J'ai reçu en communication une femelle adulte achetée au mar- ché de Montréjeau (Haute-Garonne) le 49 novembre 1871. Elle faisait partie d’un vol de 8 où 10 individus de la même espèce, d’après le chasseur qui avait fait cette capture. Jai pris d’autres informations, 1l en résulte que ce n’est pas la première fois que le Faucon blanc a été pris et observé dans nos Pyrénées. M. Philippe de Bagnères-de-Bigorre a signalé un de ces oiseaux tué le 22 septembre 1832 et un autre le 25 octobre 1846. M. Vian de Paris m'a écrit qu'étant aux Eaux-Bonnes, il y a une — 308 — vingtaine d'années, M. Lacaze, chasseur et guide, lui assura avoir vu un vol d’une trentaine environ de Faucons blanes, ce chasseur n'en put abattre qu'un individu. Le Musée d'histoire naturelle de Bayonne possède un mâle adulte capturé dans les Basses-P yrénées ainsi que les plumes d’un autre oiseau de cette espèce, c'est tout ce que M. Darracq put recueillir de ce Faucon, celui-ci ayant été mangé par le chasseur qui l'avait pris. Voilà, je crois, assez de faits qui nous permettent d'enregistrer celte rare espèce dans la faune ornithologique des Pyrénées. Description du sujet que je possède. Taille : Om,51 centimètres. Ensemble du plumage d’un blanc pur et éclatant, des lignes longitudinales brunes au centre des plumes du dessus de la tête, des joues et de la partie postérieure du cou, gorge blane pur. dos, petites couvertures des ailes et eroupion ayant le centre des plumes tâché d’un brun marron très-foncé et en forme de fer de lance, des tâches en barre sur les pennes des moyennes et grandes couvertures des ailes; un espace noir à i’extrémité des rémiges, des taches petites et fines d’un’ brun marron foncé en forme de pinceau situées au centre de chaque plume en haut, côté de la poitrine et une partie de l’abdomen ; rectrices latérales blanches, teintées de grisâtre, clair en dehors, bec jaune, pointe légèrement brune, cire, tour des yeux et pieds d’un jaune livide, 2. Oie des neiges. -— Anser hyperboreus (Pall). Un de mes amis a bien voulu me donner une Oie hyperborée ‘oie des neiges) capturée le 43 décembre 4870 aux environs de Muret (Haute-Garonne). Elle faisait partie d’une petite troupe de trois individus. M. Jules Berdoulat, ornithologiste, m'a signalé l’absence de cet oiseau dans mon catalogue; il m'a dit que, dans sa propriété de Miremont (Haute-Garonne), un de ses maîtres- valets vint le prévenir qu'un vol de 5 à 6 oies toutes blanches venait de se poser dans une prairie près de l’habitation. Il recon- nut très-bien les oies hyperborées, qui s’envolèrent avant qu'il pût en être assez rapproché pour les tirer. Voilà, je crois, une nouvelle découverte qui ne présente rien d’é- — 309 — tonnant. J'avais pu me procurer pendant les hivers rigoureux de 1870 et 1871 les Gygnes de Bewick, sauvage et américain dont j'ai parlé dans mon catalogue et ne pouvais pas comprendre l'absence de l'Oie blanche qui habite le même climat et qui émigre aussi pen- dant les grands froids, vers les climats plus doux et plus hospita- liers. Cette laeuue se trouve comblée désormais. Description de l'individu faisant partie de ma collection. Taille : 0®,74 centimètres. D'un blanc pur, le front, le dessus, côtés de la tête, et le dessus de la gorge saupoudré fortement d'ocre rouilleux, le devant de la poitrine et la partie anterieure du ventre très-légèrement lavée de rouille clair, la moitié des remiges noires, bec rouge en dessus, blanchâtre en-dessous ; onglet bleu, bord libre des paupières d’un rouge très-vif, picds jaune ocre sale. TABLE DES MATIÈRES Etat des membres de la Société. -., "01, TS TON gs EC Liste des Académies et Sociétés correspondantes . ............ Séance de rentrée du 18 novembre 1874 ..,...... STORE Ag: Sur l’emploi de la photographie dans les études d'histoire natu- relle: E, Taurar, F. REéGNAULT*. . 7. RS Séance du 25 novembre . . ...... Er4 + Sur l'introduction de l’histoire thirèlie ait ké programmes ri baccalauréat ès-lettres : G. DE MALAFOSSE . . . . . . . ... . . Séance du 2 décembre. .......... PS PR RES : 18 Sur le congrès international de géographie : E. Bonnaz . ....... Lacroix : Catalogue des oiseaux de la Haute-Garonne et des dépar- tements. limitrophes (fin.)2,.1,..:,5 348 ER Séance:du,. 9. décembre. sa seiiatsl onde 4 4 A RES Vs Sur l'élevage des Fret MONOLAR:.nee - uler. 15 FÉCIRURRS Séance du 16 décembre . TS PE «0 fattite FT) Modification des ârticles : 29 € et 33 du Suis us nid te TS P. Facor: Mollusques de la région de Toulouse ..... ...... Séance du 30 décembre :........:,,............ TT. Etudes préhistoriqnes dans la région de Dax : R. Porrier . . . ... — 311 — E Goserr : Catalogue raisonné des coléoptères des Landes (suite). D Un Den 4875 /. - . . . . . , |. SU, 480 Rapport sur l’état de la bibliothèque et des archives : colonel ,, . Election du bureau et des commissions . . . . . . . . . .. ., ET 0 ee opia pe ms Sur le congrès des sciences géographiques et la section de géogra- PM MAR MIRE ARTE CRE EE RER" Sur des crânes humains trouvés dans les caveaux des Cordeliers : ie euh sine in nnsld eicieuc) ol à ia Done de Re. te ne donc eme enip de Ut Elections complémentaires . DR thon à 22e: PES RR CPE 04 EE Sur la mortalité dans la one E. CARTAILHAC . ..... OP Dan qe Momie cu due D ee es flan Se Discussion au sujet du cheval de Solutré: E. Trurat, Dr Gourpon. Sur les glaciers des environs de Luchon : E. TRUTAT .......... ee mn te Séance du 24 mars . . . . . nie Ai oi PUR: FE Présentation des « Principes é MATE avec Atlas naturel » : MR MDN 0. © SEA Re NES D À. DE Saint-Simon : Scalarité du Planorbe corné . 0 à du nu aps ce lise N ee Projet de règlement pour la bibliothèque : colonel BELLEVILLE. Séance du 21 avril . ; : - Fr E. Trurtar : Dépôts risires de la és ne Fa Tech PRE AIOU 5 MA.) 02. .,. .:. DA Re tar Est CA Rapport sur le projet de règlement de la bibliothèque: D' Gourpox. Teens ein Ne Médheeldu 2 juin. ......., MS nds tu Re SENS AU ua de ha Dala 1... D héron cendré-pourpré . . .. 44 « «soi, à + on eee M uns #0 Joe re C. Marquer: Notes sur les insecles hyménopières du de Env. Bonnaz : Rapport sur l’organisation d'une section de Den... 20 RE RO, 0 8 Pa Mr RME) Ve Ed. Boxxac : Rapport sur le Congrès international de géographie. Pages. 137 167 — 9312 — Voyage #n Norwège et en Suède, — Congrès d'Anthropologie à Stockholm : M. RÉGNAULT. . . . . . . . . . L 19 M RESTE 6 Séance du 46 juin, … . 4, ., 7, Je CORNE PÉ Fu à Excursion:à.la Massanne: M. NaBQueT.::1:0. .1 45 4ORNee Séance Ou IniRAe Das LE So s 2 2 UOTE 4 Séance du 44 juillet AT OR UE STI RE IAE L'inondation du 23 juin à Verdun: M. port S :ance du 28 juillet. . . . . + SRE jee 1e OR Excursion dans la vallée de lAriége et dans it canton de Quérigut Me: GORDON: LA LARETNSEeS etes RS PRES Séance dû!" 49 0000" PRESS EUR SOON Note sur le Gerfaut blanc et sur lOie des neiges : M. Lacroix . . Fab d's Matières, “122. RATER IAERE +: 2 TRS Typographie Bounal et Gibrac, rue Saint-Rome, 44. 249 275 275 281 281 282 284 285 306 407 310 ADDITIONS ET CORRECTIONS AU MÉMOIRE DE M. MARQUET, INTITULÉ : € APERÇU DES INSECTES HYMÉNOPTÈRES DU LANGUEDOC. » L'impression trop précipitée de ce mémoire n’a pas permis de recti- fier les quelques erreurs que nous allons signaler. Page 195, après le g. Abia, placer la s. fam. des Hylotomides. _— 195, _ Schizocera, —— Tenthredinides. — 4197, — .Tenthredo, — Lydides. — 204, le g. Alyson doit entrer dans la s. fam. des Nyssonides. — 208, — Harpactus — — — 209, — Nysson — — Cette sous-famille des Nyssonides doit être placée à la suite des Lar- rides, après le g. Astata, page 204. Les genres Philanthus et Cerceris, page 204, forment la s. fam. des Philanthides. Page 214, placer la s. fam. des Obtusilingues avant le g. Colletes. — 215, — Acutilingues — Sphecodes. — 217, avani le g. Panurgus, placer la fam. des Apites et la s. fam. des Panurgides. Page 221, placer la s. fam. des Sociales avant le g. Psithyrus. La grande section des Fouisseurs pourrait être arrangée de la manière suivante (méthode Dahlbom). FAM, DES SPHECIDÆ. G&. Mimesa, Shuck. Pser., Latr. Miseus, Jurine. Amsmophila, Kirby. Psammophila, Dahlb. Pelopœus, Fab. Sphex, Latr. Emodia, Dahlb. ou Parasphex, Smith. FAM. DES AMPULICIDÆ. G. Ampulex, Guérin (genre Africain). FAM. DES POMPILIDÆ. &. Dolichurus, Spinola. Ceropales, Latr. Salius, Latr. Planiceps, Latr. Aporus, Spinola. Pompilus, Latr. Pogonius, Dahlb. Agenia, Schiædte. Priocnemis, Schiædte. Hemipepsis, Dahlb. FAM. DES LARRIDÆ. a Palarus, Latr. Miscophus, Latr. Dinetus, Jurine. Gasteroserieus, Spinola (genre Égyptien). Tachytes, Panzer. Liris, Fab. (genre Égyptien). Lawra, Latr. Astata, Latr. A FAM. DES NYSSONIDÆ,. G. Alyson, Jurine. Harpactes, Shuck. Stizus, Latr. Lestiphorus, Lep. Hoplisus, Lep. Gorytes, Latr. Nyssom, Latr. Entomeserieus, Dahlb. (genre Oriental). FAM. DES BEMBICIDÆ. G. Bembex. Latr. FAM. DES PHILANTHIDÆ, G. Philanthus, Latr. Neetanebus, Spinola (genre Egyptien). Cerceris, Latr. FAM. DES PEMPHREDONIDÆ,. @&. Celia, Shuck. Stigmus, Jurine. Passalæeus. Shuck. Piodontus, Curtis. Cemonus, Jurine. Ceratophorus, Shuck. Pemphredon, Lair. FAM. DES CRABRONIDÆ. (GR. SPHECIFORMES). G. Trypoxylon, Latr. Rhopalum, Kirby. (GR. POMPILIFORMES } G. Nitela, Latr. (GR. NYSSONIFORMES). G. Oxybelus, Latr, Notoeglessa, Dahlb. (genre Africain), IH IV Entomognathus, Dahlb. Lindenius, Lepell. (CR. PROPRIÆ), &. Crossocerus, Dahlb. Brachymerus, Dahlb. Blepharipus, Wesm. Thyreopus, Lep. Anothyreus, Dahlb. Ceratocolus, Dahlb.