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TREUTTEL et WURTZ., rue de Bourbon, n° 17 ; à Strasbourg , rue des Serruriers ; à Londres , 30 Soho- Square. 1826 même maison AU A re À ü ANT. PMR T0 à Mi POP ATEND 21 ane 7 T4 t re, : 2” [M és À Pay a VE ACADÉMIE DES SCIENCES. Séance du 12 mars 1827. RAPPORT VERBAL SUR UN OUVRAGE IMPRIMÉ DE M. PAYRAUDEAU, INTITULÉ : = CATALOGUE DESCRIPTIF | ET MÉTHODIQUE DES ANNELIDES ET DES MOLLUSQUES DE L'ILE DE CORSE. Daxs notre séance du 19 du mois dernier , M. Payrau- deau vous avait fait hommage d’un ouvrage ayant pour titre : Catalogue descriptif et méthodique des Annelides et des Mollusques de l’ile de Corse , formant un volume in-8° de 218 pages, avec huit planches lithographiées , représentant les objets nouveaux. Ayant été chargé de vous faire ‘connaître cet ouvrage, jé vais essayer de remplir vos intentions. Avant que d'entreprendre son voyage à l’ile de Corse, exécuté en 1824 et 1825, et qui a duré plus d’un an, l’auteur-avait long-temps suivi les cours de zoologie qui se font au Jardin du Roi, et étudié avec une persévérance digne d’éloges les collec- &G (2) tions d'oiseaux et de coquilles de cet-établissément. Il était dès-lors naturel de penser qu'avec de telles instruc- tons préliminaires, des recherches d'histoire naturelle dans une île presqu’inconnue sous ce rapport , et des plus intéressantes néanmoins par sa position géographique etla variété de son sol, fourniraient à notre voyageur une moisson abondante. L'ouvrage qu’il vient de publier, et qui n’embrasse cependant qu’une partie des animaux sans vertèbres , confirme sans réplique la solidité de cette induction , et doitassurer à son auteur la reconnaissance des zoologistes , et plus spécialement de ceux de notre pa- trie. Il nous venge , en quelque sorte , des reproches que pourraient nous faire ceux d’une nation voisine, notre ri- vale en tout temps et dans tous les genres , la Grande- Bretagne, de n’avoir encore sur les coquilles marines de nos côtes aucun ouvrage particulier, lorsqu'elle en pos- sède plusieurs et des plus estimables sur ce sujet. Aussi, dans sa préface, M. Payraudeau blàme-t-il avec raison cette sorte d’engouement pour les productions naturelles des pays lointains, qui , trop exclusif, fait négliger celles non moins curieuses que nous ,offre notre elimai , et dont beaucoup, même parmi celles que nous rencontrons à chaque pas, sont encore inédites. Généralement plus petites et moins brillantes que les exotiques, nos es- pèces indigènes se nuancent davantage, et exigent une étude plus approfondie et plus fatigante : elles ont mal- heureusement le sort des castes plébéiennes. Nous ne pouvons donc qu'applaudir au zèle de l’auteur qui nous annonce qu'après avoir mis au Jour le résultat de ses dernières explorations, il en fera de nouvelles, soit dans le midi de l’Europe, soit sur nos côtes océaniques. (3) Et notez, Messieurs, je vous prie, que pour l’exécution de son voyage à l'ile de Corse, il n’a sollicité aucun se- cours du gouvernement, et qu'il s’est empressé d’enri- chir le Muséum d'Histoire naturelle, ainsi qu’un grand nombre d'amateurs, et de la manière la plus généreuse, des objets qu'il a recueillis. Afin de vous mettre plus à portée d'apprécier ses louables efforts pour que rien n’é- chappât à ses investigations, nous citerons ses propres paroles : « Pour me procurer un plus grand nombre d’Annelides et de Mollusques, et surtout certaines es- pèces qui ne se rencontrent qu'à de grandes profon- deurs , j’ai fait draguer dans presque tous les golfes et sur plusieurs autres points du littoral. J'ai saisi pareille- ment l’occasion favorable qui s’offrait d’elle-mème par la présence des corailleurs italiens qui viennent chaque année faire la pêche sur les côtes méridionales dexile , à quelques lieues des golfes de alinco , de Figari , de V'entitegne , de Santa-Manza, de Porto-VWecchio , aux environs de Favone , de Santa-Giulia et dans le détroit de Bonifacio. Désirant être plus à poriée de recueillir les objets qui sé trouvaient attachés à leurs filets, et qu'ils retiraient du fond de Ja mer en même temps que le corail, je louais une barque , et j'allais à leur bord; je passais la journée avec eux. Le soir, je revenais à terre, et le lendemain je retournais les rejsindre ; ce que je fis durant plusieurs jours et à plusieurs reprises. Je faisais aussi prévenir les pêcheurs de poissons de m'apporter des échantillons de tous les.corps marins que détachaïent et retiraient leurs filets. Je suis parvenu, à l'aide de ces moyens, à récolter dans diverses branches de la zoologie des objets extrèmement précieux et d’une (4) grande rareté. » Nonobstant tant de soins et une téna- cité si opiniàtre, M. Payraudeau présume toutefois que bien des espèces ont échappé à ses recherches, et il in- vite les personnes qui font partie de l'administration de ile de Corse et celles qui y font leur séjour ordinaire, à continuer ces explorations. Nous serait-il permis d’a- jouter que la fondation d’une chaire spéciale d'histoire naturelle ne serait pas moins importante , tant sous. les rapports de la zoologie, que sous ceux de l’agriculture et de la botanique, et d'autant plus que le professeur pourrait étendre ses relations à l'ile de Sardaigne. La partie littorale de l'ile de Corse la plus riche en productions maritimes est celle qui s'étend du golfe de Sagone jusqu’à celui de Porto-Vecchio et de Saint- Florent à Calvi; c’est aussi celle que M. Payraudeau cite le plus souvent. La côte orientale et l’autre portion de l'occidentale sont peu propres à nourrir des animaux marins , soit à raison de la nature sablonneuse et va- riable du terrain , soit à raison des escarpemens et des. écueils qui y dominent. Ce naturaliste s'était d’abord proposé de publier si- multanément le fruit de ses recherches, et son travail sur les Mammifères, les Oiseaux, les Reptiles et les Crustacés est même terminé depuis long-temps, mais les circonstances l’ont forcé à isoler les publications. C’est par les classes des animaux sans vertèbres que notre confrère, M. le chevalier de Lamarck, nomme Annelides, Cirrhipèdes , Conchifères et Mollusques , qu'il débute ; le nombre total des espèces de ces quatre classes mentionnées dans ce catalogue est de trois cent cinquante-huit. Il aurait pu le porter à quatre cents et (5) plus; mais il a cru devoir passer sous silence celles qui lui paraissaient trop incertaines. Sur les trois cent cin- quante-huit espèces, quatre-vingt-neuf se retrouvent dans l’océan Atlantique, savoir : cinquante-sept parmi les. Ænnelides et les Bivalves ; et trente-deux parmi les Univalves ; soixante-huit sont nouvelles. L'histoire des animaux sans vertèbres du célèbre professeur précité, étant à l'égard de ces animaux le plus complet et le plus généralement adopté, a servi de base au catalogue de M. Payraudeau ; pour ne pas surcharger inutilement la synonymie, cet auteur renvoie à l’ouvrage de M. de Lamarck, à l'égard des espèces déjà décrites, sauf quel- ques additions importantes , puisées dans quelques Trai- tés des Coquilles de la Grande-Bretagne, publiés posté- rieurement, ou que celui-ci n’a point connus, ainsi que dans les écrits de MM. de Blainville , de Férussac, Deshayes , etc. Il était inutile de reproduire les des- criptions de M. de Lamarck ; mais à l'égard de plu- sieurs espèces, notre auteur les a corroborées par quel- ques observations qui lui sont propres. Une phrase la- tine précède la description des espèces nouvelles , ou de celles qui lui ont paru trop succinctement décrites par les auteurs cités dans sa synonymie, et afin de com- pléter ces connaissances et pour qu'il ne restät aucun doute sur les déterminations, des figures dessinées , avec une grande exactitude , par M. Guérin, l’un des auteurs du Dictionnaire classique d'Histoire naturelle , et par M. Alphonse Prévost, l’un de nos meilleurs pein- tres d'histoire naturelle, accompagnent l'ouvrage. Les caractères tant génériques que spécifiques y sont très- bien rendus, et l’on a eu l'attention, relativement aux (6) Coquilles bivalves, de représenter séparément leurs char- nières ; les localités propres à ces espèces sont soigneu- sement indiquées. Tous les Traités de conchyliologie existans dans les bibliothèques publiques et particuliè- res de la capitale, les planches du grand ouvrage sur l'Égypte, toutes les collections parisiennes, à l’excep- tion de celle de M. le duc de Rivoli, fermée par son absence , ont été consultées. Nous pouvons donc aflir- mer que M: Payraudeau s’est environné de toutes les lumières que nécessitait son travail, et que ses erreurs ou ses méprises, s’il en a commis, sont bien excu- sables. Les noms employés par M. de Lamarck ont été religieusement conservés ; quant à ceux qu'il a été obligé d'introduire, lorsque les espèces étaient inédites, M. Pay- raudeau ne les a point tirés, selon l'usage ordinaire, des objets ;, mais il a emprunté à cet eflet ceux des savans dont les travaux, à l’époque actuelle, honorent les scien- ces naturelles et spécialement la conchyliologie. Lors- que bien mème l’on ne partagerait pas son opinion au sujet du rejet absolu qu'il fait de la nomenclature fon- dée sur des caractères de l'objet mème, l’on ne pourrait blâmer son motif, puisqu'il repose sur l'estime et la gratitude. | D'après ce que nous venons.de dire de son ouvrage, nous avancerons sans hésitation qu'il ne tardera pas à re- cevoir des mêmes savans le tribut de sentimens dont il s’est acquitté envers eux. Ayant vu toutes les collections qu'il a formées dans l'ile de Corse , nous pouvons encore annoncer que les autres publications dont il s'occupe seront pareillement accueillies avec le plus vif intérêt. Nous aurons alors un ouvrage qui nous manque, un ( 7) premier essai sur l'Histoire des Animaux des côtes de la France qui bordent la Méditerranée. Car, autant qu'il nous à paru, les productions zoologiques de l'ile de Corse, à quelques espèces près et plus voisines de celles de la T'oséane, sont les mêmes que celles du littoral de la Provence et du Languedoc. | LATREILLE, de l’Académie des Sciences. L1 yon ae |: sy RENE LE ee x 7 L mate nt nn PPENIE EN are le LR D Per RS De Fa hs ù sets hf Cr # fe 4 pt ta s à: 1x CATALOGUE DESCRIPTIF ET MÉTHODIQUE DES ANNELIDES ET DES MOLLUSQUES DE L'ILE DE CORSE. Quanp je commencai, il y a environ huit mois, à décrire les objets nouveaux, ou à déterminer ceux déjà connus, que j'avais recueillis dans les di- verses branches de la zoologie, pendant un voyage de plus d’un an, fait en 1824 et 1825, dans l'ile de: Corse, je ne songeais point à publier chaqüe bran- che séparément; mais des circonstances imprévues et tout-à-fait indépendantes de ma volonté se sont présentées depuis ét sont venues changer ma pre- miere résolution. J’ai cru devoir céder à quelques considérations, et en conséquence du nouveau projet auquel je me suis ultérieurement arrêté, je fais paraitre aujourd'hui une des classes des ani- maux articulés et la partie conchyliolozique. Il ya déjà long-temps que le travail qui concerne les Mammifères, les Oiseaux, les Reptiles et les Crus- tacés, est achevé. (2) J'ai pu meconvaincre, dans mon voyage en Corse, qu'il n'est point nécessaire d'aller parcourir le Nou- veau-Monde ou les contrées les plus éloignées de l'Ancien , dans l'espoir d’y rencontrer des objets d'histoire naturelle qui jusqu’à présent se soient dérobés à nos recherches; que toute l'Europe mé- ridionale peut encore offrir aux investigations des naturalistes un vaste champ à moissonner. L'Es- pagne , le Portugal, le royaume de Naples, les iles de l’Archipel, la Turquie, la Pologne, une immense portion de la Russie, les bords de la mer Noire et de la mer Caspienne, je pourrais ajouter nos côtes de l'Océan et de la Méditerranée, tous ces pays sont neufs pour nous, sous le rapport de l’histoire natu- relle. Leurs productions méritent-elles moins l’at- tention des observateurs? L'étude des objets qui nous environnent, qui vivent autour de nous, que nous rencontrons à tout instant, présente-t-elle moins d'intérêt que celle des objets qui nous ar- rivent de loin à grands frais et que le plus grand nombre de nous ne verra jamais dans les lieux où ils habitent naturellement? Les phénomènes de l'organisation sont-ils chez eux moins compliqués, moins variés, moins merveilleux ? Eh !de combien d'observations nouvelles, de faits curieux et inté- ressans, la science ne s'enrichirait-elle pas par l'exploration de toutes ces contrées l'IT est à sou- haiter que des naturalistes, ou à leurs frais, ou aux frais du gouvernement, puissent bientôt les parcourir. Pour ma part, immédiatement après l’a- (3) chèvement de louvrage dout je n'occupeen cemo- ment, j'en ai formé le projet, il y a déjà quelques mois, de concert avec mon ami, M. Bertrand Geslin, géologue et minéralogiste; j'espère visiter l'Espa- pagne et le Portugal; et si l’exécution de ce projet était retardée par quelques causes que je ne puis maintenant prévoir, j'explorerais auparavanttoutes nos côtes de l'Océan, depuis Dunkerque jusqu’à Bayonne. Ne ferais-je qu'indiquer quels sont les Mollusques qui vivent dans cette étendue (et je ne me bornerais pas à cette seule partie de l'histoire naturelle, j'étendrais mes recherches à toutes celles qui sont du domaine de la zoologie), je croirais avoir éte utile à la science. Mais il serait peut-être encore aisé d'ajouter des espèces nouvei- les à nos calalogues, ou de donner des renseigne- mens nouveaux et importans sur celles qui sont déjà connues. Je ne prétends point jeter du blâme sur les voyages entrepris dans les régions les plus éloi- gnées des deux hémisphèeres:, dans le but de l’his- toire naturelle; j'admire le noble dévouement de | leurs auteurs et je me plais à leur accorder un tribut justement mérité d’éloges et de reconnais- sance; la science ne peut borner ses explorations à une partie limitée du globe; toutes les produc- tions de la nature ont pour elle le même degré d'intérêt ; cependant il en est quelques-unes qu'il nous importe de mieux connaitre, et de connaître les premières : telles sont telles de netre pays. L'accroissement rapide qu'ont pris, depuis quel- TS (4) ques années, nos collections dans lesquelles les ob- jets décrits se trouvent souvent placés, sans nom, où sans indication d'auteur, ni de localité, à côté de ceux qui sont inédits; le manque d'ouvrages gé- néraux; le peu d'accord qui existe entre les divers traités spéciaux, la rareté de quelques-uns, particu- lèrement de ceux qui s'impriment en pays étran- gers ; le nombre considérable de mémoires épars dans une multitude de recueils ou disséminés dans les journaux scientifiques de toutes les contrées; l'insuffisance des phrases descriptives quand elles ne sont point accompagnées de figures, et, ce qui n'est que trop ordinaire , lorsque ces figures sont inexactes; les formes extérieures et surtout les couleurs modifiées à l'infini sur des individus de la même espèce, par l'habitation et les conditions dans lesquelles les animaux se sont trouvés placés, ou par la différence d'âge on de sexe; la difiiculté d’assigner en conchyliologie où la plupart des espèces se nuancent et se fondent, pour ainsi dire, les unes dans les autres, la limite où commence et où finit une espèce: toutes ces circonstances ren— dent les recherches nécessaires pour arriver à la détermination exacte de quelques centaines d’entre elles longues et arides, et font de ce travail une âche fort pénible à remplir. : k Les Porcelaines peuvent fourair un exemple des changemens que l’âge apporté dans la forme et la coloration des coquilles Dans leur jeunesse elles offrent une ouverture lâche, sans dents; le bord (5) droit est mince, tranchant ; leur spire est decou- verte, elles n’ont qu’un plan de matière testacée. Parvenues à l’état adulte-ou à leur développement complet, la lèvre droite s'épaissit, se rapproche de la gauche; l'ouverture n’est plus qu'une fente étroite dentée sur ses deux bords, lesquels sont roulés en dedans ; le dernier tour enveloppe les précédens, la spire est presque entierement cachée ; un second plan de,matiere testacée dont les couleurs ne sont plus les mêmes, recouvre le premier. Aux difiérentes époques de leur formation, sans un examen attentif, il serait aisé de prendre les individus d’une même espèce pour autant d'espèces distinètes. Dans son état actuel, l'étude de la conchyliologie présente de grandes et nombreuses diflicaltés, et ces difficultés sont telles que peu de personnes se trouvent disposées à les aborder dans leurensemble; la confusion tend à s’y introduire chaque jour de plus en plus, et il n’est peut-être dans ce moment d'autres moyen d’y porter un prompt remède, que d'appeler le concours des premiers savans dans cette partie. La publication d'un ouvrage général accompagné de bonnes figures, lui rendrait tout l'attrait et tout le charme dont elle est susceptible. ” Malgré un travail assidu de plusieurs mois, lat- tention la plus minutieuse, la volonté ferme que j'ai eue de les éviter, je ne serai point étonné s’il s'est glissé quelques erreurs dans le Catalogue des- cripuf et méthodique des Annelides et des Mollus- ques de la Corse. (6) J'ai consulté tous les ouvrages de conchyliologie qui sont dans les bibliothèques publiques; mais comme ces dépôts scientifiques sont loin d’être complets, j'ai tâché d'y suppléer en recourant aux bibliothèques particulières. M. de Ferussac a. bien voulu mettre la sienne à ma disposition, lune des plus riches de Paris, et peut-être la seule où soient des exemplaires d'ouvrages alle- mands et anglais, que sans cette faveur il m'eût été de toute impossibilité de me procurer. J'ai lu toutes les phrases caractéristiques de ces divers ouvrages, et quand une m'a semblé pouvoir s’ap- pliquer à l’une des espèces que je possède, j'ai cherché si la descriptiôn pourrait lui convenir; j'ai comparé attentivement un ou plusieurs échan- tillons de toutes mes espèces avec les figures de ces ouvrages; j'ai en outre visité la plupart des collections de la capitale ; mais je regrette vivement de ne pas avoir vu celle de M. le duc de vo, qu'il ne lui a pas été possible de montrer depuis quelques mois : le noble usage qu’il en fait est connu de tous les savans. Je n'ai pas apporté moins de zèle et moins d’ac- - tivité dans la recherche des Annelides et des Mol- lusques , dent je publie aujourd’hui le catalogue, que de soins et d’atténtions à les bien déterminer. Pour m'en procurer un plus grand nombre et sur- tout certaines espèces qui ne se rencontrent qu’à de grandes profondeurs, j'ai fait draguer dans pres- que tous les golfeset sur plusieurs autres points du (7) littoral. J'ai saisi pareillement l’occasion favorable qui s'offrait d'elle-même par la présence des co- railleurs italiens, qui viennent chaque année faire la pêche sur les côtes méridionales de lile, à quelques lieues des golfes de F’alinco, de Figart, de Ventilegne, de Santa-Manzaæ, de Porto-F ec— chio, aux environs de Favone, de Santa-Giulia et dans le détroit de Bonifacio. Désirant être plus à portée de recueillir les objets qui se trouvaient attachés à leurs filets et qu'ils retiraient du fond de la mer, en même temps que le Corail, je louais une barque, et j'allais à leur bord; je passais la journée avec eux; le soir je revenais à terre, et le lendemain je retournais les rejoindre; ce que je fis durant plusieurs jours et à plusieurs reprises. Je fai- sais aussi prévenir les pêcheurs de poissons de m'apporter des échantillons de tous les corps ma- rins que détachaient-et retiraient leurs filets. Je suis parvenu à l’aide de ces moyens à recol- ter, dans diverses branches de la zoologie, des ob- jets extrêmement précieux et d'une grande rareté; mais quelques soins et quelque ténacité que j'aie mis dans mes investigations , je ne puis douter que bien des’espèces ne m'aient échappé, et qu'il n’en reste encore beaucour à découvrir. J’invité donc les personnes qui seront appelées à remplir des emplois en Corse, où celles qui y font leur séjour ordinaire, et qui auront toute la latitude et les fa- cilités nécessaires à cet égard, à s’cccuper avec zèle de ces sortes de recherches, afin que nous (eu puissions avoir bientôt une histoire naturelle com- plète des productions de cette ile. Dans les indications de localités des espèces que j'ai mentionnées, je n'ai eu que rarement occasion de citer des points de la côte orientale de la Corse, et d'une portion assez considérable de l'occidentale; ce n’est pas que je les aie explorés avec moins d’at- tention que le reste de l’ile, mais la côte orientale, depuis la rivière de Solenzara jusqu'aux portes de Bastia, ne présente qu’un long atterrissement forme par les eaux pluviales qui ont entrainé les terres de la sommité des montagnes: partout la plage est sa— blonneuse et manque des moyens propres à nourrir un grand nombre d'espèces. Celle de Calor à Sa- gone est constamment escarpée, n’a point ou presque point de grèves, et ne cesse d’être battue avec violence par les flots; tout le Cap - Corse offre le mème aspect : la partie læ plus riche est celle qui s'étend du golfe de Sagone jusqu’à celui de Porto-Vecchio, et de Sarnt-Florent à Calvi. J'ai adopté l’ordre méthodique et la nomencla- ture de M. de Zamarck ( Animaux sans vertébrés); c'est l'ouvrage qui m'a paru le meilleur à suivre dans cette circonstance, comme le Species le plus étendu que nous ayons, et d'autant mieux que M. de Zamarck est de tous les conchyliologistes celui qui a le plus étudié et le mieux connu les Mollusques. En outre M. de Zamarck possédait dans sa collection un nombre assez considérable de Coquilles qu'il avait reçues de plusieurs points (9) de la Méditerranée, ce qui me faisaitespérer d'y trouver plus de descriptions de celles que j'ai rap- portées de Corse que dans le travail de ‘quelque autre auteur que ce fût. Une seconde considéra- tion a encore influé sur cette détermination ; c’est celle que l'ouvrage de M. de Lamarck est un des plus répandus, se trouve entre les mains de tous les naturalistes et qu’on peut aisément le consulter. J'aurais pu suivre le Systema naturæ de Linné ; mais cet ouvrage est fort sel A et sa classifi- cation ne peut pue être admise; j'en ai indiqué la synonymie toutes les fois que j'ai. cru pouvoir le faire sans erreur. Je n’ai point donné les caractères génériques ni spécifiques d’après M. de Lamarck. 1] eût été inu- tile de surcharger et de grossir mon Catalogue de phrases que toutes les personnes peuvent lire dans l'ouvrage mème: j'ai cru qu'il devait en être ainsi pour la synonymie; je me suis restreint à citer le Systema naturæ et les Animaux sans vertèbres, qui contiennent pour chaque espece les synony- mes de tous les ouvrages connus antérieurement à leur publication. J'ai ajouté, comme supplément, quelques lignes descriptives pour les espèces qui m'ont semblé trop succinctement caractérisées par M. de Lamarck. Cette courte description pourra peut-être aider à les faire mieux et plus aisément reconnaitre, et fournirâ , en outre, aux naturalis- tes, les moyens de juger si je n’ai point commis d'erreurs dans leur détermination. #., L (. ro!) Les Anglais ont beaucoup étudié les Coquilles de leurs côtes, et depuis quelques années plu- sieurs ouvrages très-estimés et généralèément peu connus en France, ont été publiés sur ce sujet; l'un postérieurement aux Animaux sans vertèbres de M. de Zamarck, qui ne paraît pas avoir connu les autres, ou dont il ne parle que rarement : tels sont ceuxde Donovan, Maton et Rackett, Pulteney, Montagu, Dillwyn et Turton. J'ai pensé que leur synonymie pourrait offrir quelque intérêt, et je l'ai donnée toutes les fois que les espèces se sont trouvées communes aux deux mers. Les changemens de noms sans nécessité bien re- connue, ont été très-préjudiciables à nos connais- sances, et toutes les personnes qui s'occupent de sciences ne sävent que trop quelle confusion et quel embarras tous cestermes nouveaux causent aujou r- d’hui. Si les premiers noms impliquaient contradic- tion et nous donnaient une idée fausse de Pobjet qu'ils devaient nous représenter, il fallait les chan- ger, autrement ils devaient être conservés : ce n’est pas toujours ce que l’on à fait; ne pouvait-on pas leur attacher la même acception qu'à ceux par lesquels on a voulu Îles remplacer? Je ne me suis permis d’autres changemens que ceux des noms génériques, quand l'espèce ne pouvait plus rester dans le genre où elle avait été placée; encore n'ai- je usé que raremeni de eette faculté, et ce n’a été que pour la classer et la caractériser d’après la méthode de M. de Zamarck. Pour les espèces nou- (4) velles que j'ai eues à décrire, je n'ai point, ainsi qu'on l’a généralement fait jusqu’à présent, ajouté d'épithète au nom générique, mais j'ai preféré un nom qui n'indiquât aucune des qualités ou des prôprictés de Pespèce; les noms me parais- sent d'autant meilleurs qu'ils sont moins signifi- catifs, et qu'ils ont moins de rapports avec d’au- ‘tres choses connues. Les mots qui expriment une idée et que l’on a voulu donner à la plupart des objets d'histoire naturelle, ont toujours mal rem-— ph le but qu'on s'était proposé, lorsqu'on a de- couvert dans ces objets des qualités nouvelles ou des qualités tout-à-fait contraires à celles qui-avaient engagé à leur imposer ces noms. Les noms d'hommes remplissant parfaitement les conditions voulues, et offrant l'avantage à celui qui en fait l'application de pouvoir montrer aux savans Îles sentimens d'estime qu’il professe pour leurs per- sonnes, et de leur témoigner la reconnaissance qui leur est due pour les services qu'ils ont rendus aux sciences ; ce sont ceux que j'ai donnés, de pré- férence à tous les autres, à mes espèces nouvelles. Aujourd’hui plus que jamais se fait sentir la né- cessité des figures; mais encore faut-il qu’elles soient d’uné grande exactitude, autrément autant ou mieux vaudrait ne pas en avoir; car elles ne feraient que causer plus de doute, d'incertitude et de confusion. Avec ‘une description quelque exacte qu'elle puisse ètre, il est rare que nous nous représentions fidelement l’objet que nous désirons (rm) connaitre. J'ai donc accompagné toutes les especes nouvelles que j'ai décrites de figures lithogra- phiées avec le plus grand soin; celles qui n'étaient pas d’une dimension qui pût permettre d’ea rendre exactement tous les détails , ont été faites d’abord au trait et de grandeur naturelle, et ensuite gros- sies et ombrées; quelques-unes sont vues sous deux faces, en dessus et en dessous ou bien de profil : il en est plusieurs parmi celles que j'ai rap- portées qui n'ont été que simplement indiquées par M. de Lamarck, par une phrase caractéristi- que; je les ai pareillement fait figurer. J'ai restreint le nombre des espèces d’Annelides et de Mollusques de la Corse à trois cent cinquante- huit : j'aurais pu aisément le porter à quatre cents et plus, mais toutes les fois qu'un échantillon m'a offert de l’analogie avec une espèce détermi- née, et en même temps des différences sulli- santes pour donrer lieu à de lincertitude sur leur identité, ou je Pai rapporté à l'espèce déjà connue qui s'en rapprochait davantage, l'en re- gardant comme une simple variété ; ou bien je Pai passé sous silence, me réservant plus tard, lorsque j'aurai pu réunir une plus grande quantité d'objets de comparaison, de confirmer ma première opi- nion ou d'établir alors une espèce nouvelle. Cetie manière m'a paru préférable afin de ne point avoir par la suite à regretter des erreurs qu'il m'e- tait facile d'éviter. Déjà la science est trop sur- chargée de doubles emplois; et si c'est un défaut ‘+ (087) de trop restreindre le nombre des espèces, c’en est un bien plus grand encore de trop les multiplier. Sur les trois cent cinquante-huit espèces que renferme mon Catalogue, quatre-vingt-neuf se re- trouvent dans l'océan Atlantique, cinquante-sept parmi les Ænnelides et les Bivalves, et trente-deux parmi les Univalves ; Soixanté-huit sont nouvelles, elles appartiennent aux genres suivans, parmi les Bivauves : Lutraire, Erycine, Byssomye, Venérupe, Telline, Lucine, Vénus, Bucarde, Arche, Mulette, Peigne, Huitre; parmi les UnivaLves : Oscabrion, Patelle, Cabochon, Hélice, Auricule, Mélanie, Littorine, Rissoa, Natice, Troque, Monodonte, Phasianelle, Cérithe, Pleurotome, Rocher, Pour- pre, Buccin, Mitre. is J'ai déposé dans la collection du Jardin du Roi, un exemplaire de toutes mes espèces nouvelles. J'en ai fait de même pour les espèces anc'ennement conriues qui ne s’y trouvaient pas encore, soit que j'en possédasse un seul individu, soit que j'en eusse plusieurs ; là, tout ces obiets pourront être vus et étudiés par les naturalistes : tel estle moyen que j'ai jugé le plus avantageux pour les rendre profitables à la science. Je dois prévenir, pour l'intelligence de mes des- criptions, que j'ai considéré la coquille comme oc- cupant la position qui lui est assignée par M. de La- marck, quoique celle que lui donne M. de Blainville et d’autres savans ayec lui, soit plus en harmonie avec l'attitude de l'animal dans l’état de vies; mais | ( 14) adoptant l'ordre méthodique et la nomenclature du célèbre professeur du Muséum, je me suis trouvé dans la nécessité de me conformer aussi à sa manière de voir sous ce rapport. Mu par le seul désir d’être utile à la science, je n'attacherai de prix à ce Species qu'autant que j'auraila persuasion qu'il servira à son avancement. Puisse-t-il fournir des matériaux aux savans qui entreprendront la conchyliologie du vaste bassin de la Méditerranée, et à ceux qui s'occuperont de la distribution géographique des êtres organisés! Je me trouverai heureux s'il peut leur être de quel- que secours. Voici la liste des principaux ouvrages OU jour— naux scientifiques que j'ai cités et consultés: Lister, Historiæ sie Synopsis methodice con- chyliorunt, etc. London, de 1685 à 1692. Dacosra , Historia naturalis Testaceorum ‘Bri- tanniæ. London, 4778. MarTyn, Zhe univérsal ds London, 1784. PennanT, British zoology illustrated by plates. Donovan, British shells. London, 1802. Maron et RackeTr, Transactions of. the Lin- nean Society of de: 1807. MonTaGu, Testacea Britannica. London, 16504 et 1810. | ; PuzTeNEY , Catalogue of the Briush shells of Dorsetshire. London, 1813. N (15 ) . Woon, General Conchology. London, 1845. Dizzwyn, À descriptive Catalogue of recent shells, efc. Lômdon, 1817. Brookes , 4n Introduction ofthe study of Con- chology. Brown , The Elements of Conchology. London. Turron, Conchylia Insularum Britannicarum. 1922. ADanson, Histoire naturelle du Sénégal. 1757. D'ARGENVILLE , Histoire naturelle éclaircie dans deux de ses parties principales, la Lithologie et la Conchylologie. 1780. BruçGuiëre , Encyclopédie méthodique. 1789. Cusières , Histoire des Coquillages de mer. 1800. Denys Montrorr, Conchyliologie systematique. 1910. DraParNauD, Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de la France. Ouivier, Voyage dans l’empire Otioman. 1801 - 1807. DESCRIPTION DE L'ÉGyPTE , OÙ hé des obser- vations qui ont éte faites en Egypte pendant l’ex- pédition de l’armée francaise, ete. , Cuvier , Règne Animal. 1817. DE Férussac, Histoire naturelle génerale et par- ticulière des Mollusques terrestres et ‘fluviatiles. Linnæus , Systema naturæ , editio decima tertia. Gmel., 1789. 1 Mure, Zoologica Danica. 1589. SCHUMACHER, Essai d’un nouveau, système des habitations des Vers testäcés. 1815. * ( 16 ) Sega, Locupletissimi rerum naturalium thesauri accurata descriptio. 1734 — 1765. Knorr, Delices des yeux etde esprit. 1764-1755 ManrTini et CHEMNITz , Nouveau cabinet systéma- tique des Coquilles, mis en ordre et décrit par Martini, et continue par Chemnitz et Schrôter. 1769 - 1793. Born, Testacea musæi Cæsarei VFindobonensis. 1780. ‘ GuaALTIERI, /ndex Testarum conchyliorum. 1742. Buonani , Ricreatione dell’ occhio, della mente. 1681. Pour, Testacea utriusque Siciliæ eorumque hlusto- ria et anatome. 1791-1705. Orivi, Zoologia Adriatica. 1792. “ik JOURNAUX SCIENTIFIQUES. Bulletin de la Société philomatique de Paris. Journal de Physique. Journal de la Sociéte d'Histoire mA: Annales des Sciences naturelles. Annales et Mémoires du Musée. Mémoires de la Société d'Histoire naturelle. Mémoires de l Académie.de Turin. Bibliotheque Italienne. Giornale de’ Letterati. Memotires de la Société des amis de l'Histoire naturelle. de Berlin. Naturforscher. us Transactions de la Société Linnéenne de Londres, eic., etc. er. - LES CIRRHIPÉDES... CIRRHIPE D A. Lamk. Genre BALANE. Balanus. Lamk., vol. 5, p. 387. N. 91. BALANE PATELLAIRE. PBalanus patellaris. Lamk.,n. 19. Has. Sur tousles rochers submergés. Tres-abon- dante. | | Cette espece a les plus grands rapports avec la Balane plissée, et pourrait bien n’en être qu'une va- riété. N.22. BALANE PERFORÉE. Balanus perforatus. Lamk., n. 11, Has. Comme la précédente. Commune. N. 23. BALANE oEuvéE. Balanus ovularis. Lamk. , n. 8. , » Lepas balanoides. Lin. Gmel., p. 3207, n. 2. Maton et Rackett, p. 23. Balanus vulgaris. Dorset, Cat., p. 25, t, 2, f 7. Montagu , p. 7. Donovan, vol. 1,t.36,f. 2,5. Has. Zdem. Moins commune. (24) N. 24. BALANE sILLONNEE. Balanus sulcatus. Lamk., n. 2. Lepas Balanus. Lin., Gmel., p. 3207, n. 1. Maton et Rackett, p. 23. Balanus communis. Montagu, p. 6. Dorset, Cat: , p. 25,1: 2,29; Donovañ, vol. 1, tab. 30, f. 1. Has. Girolata, Porto, Sagone, Ajaccio, Valinco, etc. sur diverses espèces de coquilles et sur les pier- res. Peu abondante. Il est difficile de préciser l'ha- bitation des Balanes, vu que les vaisseaux auxquels elles s’attachent,les transportent partoutoù ils vont. GENRE ANATIFE. Znatifa. Lamk., vol. 5, p. 402. N. 25. ANATIFE STRIÉE. Ænatifa striata. Lamk., D. 4 Lepas anserifera. Lin., Gmel., p. 3201, n. 13. Montagu , p. 16. Maton et Rackett, p. 28. Donovan, tab. 166. Has. Sur de vieux bois, sur des pierres, etc. Commune. N. 26. ANATIFE DENTELÉE, Ænuatifa dentata. Lamk., HN. D. Has. Porto-Vecchio, Favone, les côtes de Fiu- . Morbo, Galeria. Peu cemmiune. G aû) N. 27. ANATIFE Lisse. Ænatifa lœævis. Lamk., n. 1. Lepas anatifera. Lin., Gmel., p. 3211, n. 15. Montagu, p. 15, tab. 2, f. 3. Dorset , Cat., p. 26. Maton et Rackett, p. 25. Donovan, tab. 28. Has. Sur des bois pourris, des charbons, des pierres et sur la plupart des corps que l'on jette à la mer. Tres-commune. N. 28. ANATIFE VELUE. Ænatifa villosa. Lamk., n. 2. Has. Trouvée à Galeria, à Ventilegne, et seule- ment quelques échantillons. Je la crois trés-rare. GENRE POUCE-PIED. Pollicipes. Lamk., vol. à, pag. 405. N. 29. Pouce-Pren érouré. Pollicipes Cornucopra. Lamk.. ©.,4. Lepas Pollicipes. Lin., Gmel., p. 3213, n. 24. Has. Figari, Porto-Vecchio et Saint-Florent. Rare. LES CONCHIFÈRES. CONCHIFER À. Lamk. Genre TARET. Teredo. Lamk., vol. 5, p. 435. N. 30. TaARET commun. T'eredo navalis. Lamk., n. 1 Lin. Gmel., p. 3747, n° 1. Turton, p..14, tab. 2, fig. 4, 2, 3. Donovan, vol. 5, tab. 145. Dillwyn, p. 1089. Montagu, p. 527, et suppl., p. 7. Maton et Rackett, p. 249. Has. Dans tous les bois enfoncés sous les eaux marines. Tres-abondant. GENRE SOLEN. Solen. Lamk., vol. 5, p. 4/9. N. 31. SoceN Gaine. Solen Vagina. Lamk., n. 1. Lin. Gmel., p. 3223, n. 1. Turton, p.79; tab. 6, f:4: Solen marginatus. Donovan, vol. 4, tab. 110. Solen Vagina. Dillwyn, p. 57. Montagu, p. 48 et 565, suppl. 25. LA LES ANNELIDES. ANNE LIDES. Lamk. GENRE SANGSUE. Hirudo. Lamk., vol. 5, p. 200. N. 1. SANGSUE MÉDICINALE. /lrudo medicinalrs. Édnk, n.14. Lin., Gmel., p. 3095, n. 2. 9 Has. Les marais de Porto-Vecchio, de Saint- Florent, de Calvi, de Figari, etc. Tres-abondante. Depuis deux ou trois ans, des habitans de Porto- Vecchio, de Bastia et de quelques autres endroits, en font des envois considérables à Marseille, pour Paris. N. 2. SANGSuE Noire. Hirudo sangusorba. Lamk., n. 2. Lin., Gmel., p. 3095, n. 3... Has. Les ruisseaux, les fontaines. Beaucoup moins abondante que la précédente. (18) . GENRE LOMBRIC. Lumbricus. Lamk., vol. 5, p. 298. N. 3. LomBric TERRESTRE. Lumbricus terrestris. Lamk., n. 1. Lin. Gmel., p. 3083, n. 1. Has. Les terrains humides. : Genre LYCORIS. Lycoris. Lamk., vol. 5. p. 311. N. 4. Lycoris LOBULÉE. Lycoris lobulata. Lamk.,n.1. Has. Trouvée en petit nombre sur les bords du solfe Provencal. Corps d'environ six pouces de long, composé de cent à cent dix-sept anneaux; cirres courts ; cou- leur grisâtre. Genre HESIONE. Hesione. Lamk., vol. 5, p. 315. N. 5. Hésione pare. Hesione festiva. Lamk., n. 2. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Santa-Manza, le petit port de Favone (pres de Sarri de Fiu-Morbo). Rare. Corps allongé; dix-huit anneaux; couleur gri- satre. Gunre ARÉNICOLE. Æ4rericola. Lamk,/vol..5, pe: 53: N.6. ARÉNICOLE DU PÊCHEUR. Arenicola piscatorum. Lamk.:, mt à. Has. Toutes les côtes. Assez abondant Ci 18.) Genre DENTALE. Dentalium. Lamk., vol. 5, p. 341. N. 7. DENTALE ÉLÉPHANTINE. Dentalium elephanti- num. Lin. Lin., Gmel., p. 3756, n. 1. Desh., Monogr. du gen. Dent., p.27, n. 1. Dentalium rectum, .Lin., Gmel., p. 3738, n. 12. Has. Figari, Santa-Manza , Algaiola. Rare. M. Deshayes a tres-clairement démontré dans son excellente Monographie du genre Dentale, que M. Lamarck a confondu le Dentalium ele- phantinum de Linné avec le Dentalium arcuatum du même auteur. Ces deux espèces sont très-dis- tinctes l’une de l’autre. N. 8. DENTALE A PETITES cÔTESs. Dentalium dentalis. Lamk., n.10. Lin., Gmel., p. 3736, n. 3. Maton et Rackett, p. 237. Desh., Monogr. du gen. Dent., p. 33, n. 8. Dentalium siriatum. Montagu, p. 495. Has. Toutes les plages. Abondante. N. 9. DENTALE À NEUF CÔTES. Dentalium novem costatum. Lamk., n. 7. Deshayes, Monographie, p. 36, n. 12. Dentalium fasctatum. Lin., Gmel., p. 3737, n. 10, Eamk:, ni #Æ Has. Santa-Manza, Porto-Vecchio, St.-Florent , Valinco, Figari. Assez commune. Les individus frais sont d’une teinte rosée un peu briquetée, ou rosés ausommet et blancs à la base. o+ (20) N.10. DenTaALE Lisse. Dentalium entalis. Lamk., n.t49, Lin., Gmel., p. 3736, n. 4. Montagu, p- 494. Dorset, Ce 92, tab. 22, f. 10. Maton et Rackett, p. 237. Donovan, vol. 2, tab. 48. Deshayes, Monographie, p. 30) n. 18. Dentalium tarentinum. Lamk., n. 14. Has. Les mêmes lieux que la Dentale à petites côtes. Très-abondante. GENRE AMPHITRITE. Æmphitrite. Lamk., vol. 5, p- 594. N. 12. AMPHITRITE ÉVENTAIL. Amplhitrite V’ent- labrum. Lamk., n. 1. Has. Les’solfes d’Ajaccio, de Figari, de Santa- Manza , de Porto-Vecchio. Rare. GENRE SPIRORBE. Sprrorbis. Lamk., vol. 5, p-358. N.12. SPIRORBE NAUTILOÏDE. Spirorbis Nautiloides. Lamk., n. 1. Serpula Spirorbis. Lin., Gmel., p. 3740, f. 5. Donovan, vol. 1, tab. 9, £ 1, 2. Dorset, Cat., p. 2, tab. 22, f. 14. Maton et Rackett, p. 2/1. H18. Toutes les côtes, sur les fucus, les pierres. Très-abondante. Genre SERPULE, Serpula. Lamk., vol. 5, p. 360. N. 13. SERPULE VERMICULAIRE. Serpula vermiculartis. Larmk., n. 1. Lin., Gmel., p. 5745, n. 16. (ar) Montagu, p. 509. Dorset, Cat., p. 3; tab. 22, f. 5. Maton et Rackett, p. 245. Has. Sur diverses espèces de grosses coquilles, ou dans leur intérieur, quand les animaux en sont morts, et sur différens corps marins. N. 14. SERPULE GLOMÉRULÉE. Serpula glomerata. Lamk., n. 6. Lin., Gmel., p- 37425 N°41. Has. Trouvée sur le rivage, attachée à des pierres, entre Bonifacio et Capo di Fieno. Rare. N. 15. SERPULE BOYAU-DE-MER. Serpula contortu- plcata. Lamk., n. 4. Lin.,,Gmel., p. 3741; n. 10. Has. Sur presque toutes les côtes. Commune. N. 16. SERPULE FILOGRANE. Serpula Filograna. : Lamk.,n. 12, Lin. , Gmel., p. 3741, n. 8. Has. Se trouve sur toutes les côtes. Commune. N. 17. SERPULE HÉRISSÉE. Serpula echinata. Lamk,, n°22. Lin., Gmel., p. 3744, n. 18. Has. Zdem. Moins commune. (9877 Les espèces de ce genre et celles du genre sui- vant, paraissent se tenir de très-près, si l’on n’exa- mine que leur tube; les caracteres des unes et des autres sont tellement peu tranchés, qu'il est difficile de ne pas les confondre, et éela d'autant plus facilement, que les figures que nous en pos- sédons sont assez inexactes. GENRE VERMILIE. J’ermilia. Lamk., vol. 5,p.365. N. 48. VERMILIE TRIQUÈTRE. V’ermilia triquetra. Lamk.,n:2. Serpula triquetra. Lin. Gmel., p. 370, n. 6. Donovan, vol. 3, tab. 95. Montagu, p. 911. Dorset, Cat., p. 52, t. 22, f. g. Maton et Rackett, p. 244. Has. Sur des coquilles, des pierres , sur le bois, etc. Abondante. N. 19. VERMILIE PLICIFÈRE. J’ermulia plcifera. Lamk., n. 6. Has. Zdem. Moins abondante. N. 20. VERMILHÆ BICARINÉE. l’ernuluia bicarinata. Lamk., n. 3. Has. Principalement sur des coquilles, sur les valves des Peignes. Assez commune. (123 1) Dorset, Cat., p. 28, tab. 4, f. 8. Maton et Rackett, p. 42. Has. Porto-Vecchio, la côte de Fiu-Morbo, Saint-Florent, Algaiola, Calvi. Assez commun. _N.32. SoLex SABRE. Solen Ensis. Lamk., n.5. Lin. Gmel., p. 3224, n. 5. Turton, p. 82. Donovan, vol. 2, tab. 50. Dillwyn, p. 59. Montagu, p. 48. Dorset, Cat., p. 28, tab. 4, f. 3. Maton et Rackett, p. 44. Has. Toutes les plages. Plus abondant dans le golfe de Saint-Florent que partout ailleurs. Cette espèce tient d'assez près au Solen Vagina par les couleurs et la grandeur, mais elle s’en distingue par sa courbure dans la direction du ligament; le Solen Gaïne est toujours droit. N. 35. Soen Gousse. Solen Legumen.Lamk., n. 11. Lin. Gmel., p. 3224, n. 4. Poli, tab. 114, f. 15. Donovan, vol. 2, tab. 53. Psammobia legumen. Turion, p- 90. Solen legumen. Montagu, p. 50. Dillwyn, p. 60. Dorset, Cat., p. 29, tab. D LUE Maton et Rackett, D. (28) Has. Trouvé une seule fois dans le golfe de Va- linco ; très-jolie espèce, finement striée en travers; valves droites, un peu aiguës à leurs extrémités et affectant une forme elliptique. N. 34. SoiEn rose. Solen strigilatus. Lamk., n. 18. Lin., Gmel.,p. 3225; in: 47. Poli, tab. 12. Has. Ajaccio, Ventilegne, Santa-Manza , Saint- Florent, Ostriconi, Algaiola, Calvi. Peu abondant. GENRE LUTRAIRE. Lutraria. Lamk.,vol.5, p.467. N. 35. Lurraire DE Corrarv. Lutraria: Cottardui. Nob. ( Figurée.) L. Testa ovali-trigonä, compress&, pellucida, ruhidd, subæquilaterd, albo-flavescente, posterius rotundatd, anterius angulata; sub cuticul& alb&, transversum læviter striat&; 16 ad 17 lineas lat. Has. Assez commune dans le port de Bonifacio; nulle part ailleurs. Coquille ovale un peu trian- gulaire , recouverte d'un épiderme blanc jaunûtre, subéquilatérale ; d'un blanc pur à l’intérieur des valves et en dessous de l’épiderme. (Collection du Muséum.) Dédiée à M. Corrarp, remplissant les fonctions rectorales en Corse, et minéralogiste tres-distin- oué , comme un témoignage de mon sincère atta- chement. (29 ) Genre MACTRE. Mactra. Lamk., vol. 5, p. 471. N. 36. MacTRE FAUVE. Mactra helpacea. Lamk., n. 5. Mactra glauca. Lin., Gmel., p. 2260 , n. 20 Turton, p. 74. Donovan, vol. 4, tab. 125. Dillwyn, p. 144. Montagu, p. 571. Maton et Rackett, p. 68. Has. Les golfes d'Ajaccio, de Valinco, de Saint- Florent, de Sagone. Peu commune. Cette espèce est recouverte d’un épiderme d’un brun clair, mince, brillant, imitant des stries transversales; elle est blanche à l’intérieur. N.55.Macrre Lisor. Mactra stultorum. Lamk., n. 7. Lin., Gmel., p. 3258 , n. 11. Turton, p- 72: Donovan, vol. 3, tab. 106. Dillwyn, p. 138. Montagu, p. 94. Dorset, Cat., p. 32, tab. 8, f. 3. Maton et Rackett, p. 69. Has. Se trouve sur toutes les côtes ; néanmoins peu abondante. N. 38. MacmRE soLIDE. Mactra sohda.Lamk., n. 23. Lin., Gmel., p. 3259, n. 13. Turton, p. 67. (50) Donovan, vol. 2. tab. 61. Dillwyn, p. 140. Montagu, p. 92. Dorset, Cat., p. 32, tab. 6, £. 6. Maton et Rackett, p. 70. Has. Sagone, Ajaccio, Valinco, Figari, Venti- legne, Santa-Manza, Porto-Vecchio; nulle part aussi commune que dans le golfe de Saint-Florent. Les jeunes de cette espèce sont beaucoup plus agréa- blement colorés que les adultes; des lignes brunes et blanches longitudinales et alternes sont cou- pées par d’autres lignes transversales brunes ; na- teces wiolâtres. N. 39. Macrre LACTÉE. Mactra lactea. Lamk., 0.109. Has. Santa-Manza, Santa-Giulia, Favone; re- tirée par les filets des corailleurs. Rare. Coquille de forme triangulaire, épaisse, luisante, striée trans- versalement; côté postérieur arrondi. Genre ÉRY CINE. Erycina. Lamk., vol. 5, p. 485. N.4o. Érvane de Grorrroy. Erycina Geoffroyi. N. ( Figurée.) E. Tesi& parvd, ovato-trigond, lenut, com- pressd, nived, pellucidé, nitid&, subæqulater«', transversim læviter striat&, lineis parvulis fuscrs longitudinalibusque concisis orrat&. Has. Le golfe d'Ajaccio, sous les fucus, dans les fentes des rochers. Rare. Très-jolie espece, (51) d'une forme triangulaire - arrondie, subéquila- térale , excessivement mince, fragile, luisante, transparente ; d’un blanc de neige, finement striée en travers avec de petits traits tronqués et longi- tudinaux, d’une couleur brune et qui semblent être dans l'épaisseur du test; largeur de 5 à 6 lignes. (Collection du Muséum.) | Je l’ai dédiée à M. Isipore GEOFFROY SainT-Hi- LAIRE , membre de la Société d'histoire naturelle de Paris, et fils du célebre professeur de ce nom, au Jardin du Roi. Genre SOLÉMYE. Solemya. Lamk., vol. 5, p- 489. N. 41. SOLÉMYE MÉDITERRANÉENNE. Solemya mediter- ranea. Lamk., n. 2. HA8. Aux environs d’Ajaccio, surtout vers le fau- bourg de Sainte-Lucie, sous les fucus ou dans le sable, entre les fentes des rochers. Peu abondante. GENRE AMPHIDESME. Zmphidesma. Lamk., vol. 5, p. 489. N. 42. AMPHIDESME DONACILE. Amphidesma dona- cilla. Lamk. , n. 2. Has. Les golfes de Saint-Florent, d’Ajaccio , de Figari, de Santa-Manza.Très-abondant dans celui de Porto-Vecchio. Ventre d’une teinte bleuâtre ; deux lignes brunes longitudinales partant des cro- chets et allant jusqu'au bord supérieur; couleur bianchâtre. (-327) N. 43. AMPHIDESME LACTÉ. Æmphidesma lactea Lamk.:,n..3. Has. Santa-Giulia; rapporté par les filets des co- railleurs. Je n’ai pu me procurer qu’un seul exem- plaire de cette espèce ; ainsi que son nom l'indique, elle est d'un blanc pur, luisante et d’une forme presque orbiculaire ; ses stries transverses sont à peine apparentes. GENRE CORBULE. Cou lan , Vol. 5, p. 494. N. 44. Corsure Noyau. Corbula nucleus. Lamk., n. 6. Turton, p. 39, tab. 3, f. 8, 9,10. Mya inæquwabis. Dillwyn, p. 55. Montagu, p. 38 , tab. 26, f. 7. . Maton et Rackett , p. 40, tab. 1, f. 6. Has. Le golfe d’Ajaccio. Rare. Cette jolie petite coquille se distingue detoutes ses congénères, par des lignes rouges longitudinales sur les deux valves. Genre BYSSOMYE. Byssomya. Cuv., Reg. Anim., p- 491. N. 45. ByssomyE De Guérin. Byssomya Guerinir. Nob. (Figuree.) B. Test&transversim elongatd, compressiuscul, tenui, pellucidé, albo-flavescente, æquivaloi, inæ- (33) quilaterd, læviter transversim striatd; latere antico longiore , rotundato ; postico brevi, attenuato ; S" ; ; ; natibus incurvis, elevatis in formam costæ obliquæ usque ad marginem anticum ; intüus albd; 7 ad 8 lineas lata. Has. Ajaccio, Valinco , Saint-Florent , l’Ile- Rousse. Peu commune. Elle se fixe sur les fucus et différens corps marins, au moyen de son byssus ; les crochets sont rapprochés, légèrement inclinés en dedans; sa couleur est extérieurement d’un blanc jaunâtre, intérieurement d’un blane terne ; le côté postérieur est très-court et un peu anguleux, l'anté- rieur est élargi et arrondi. (Collection du Muséum.) Dédiée à M. Guérin, membre dela Societé d'His- toire naturelle de Paris, également distingué comme peintre et comme naturaliste. GENRE PANDORE. Pandora.Lamk., vol. 5,p.498. N.46. PANDORE ROSTRÉE. Pandora rostrata. Lamk., Hi, 4. Tellina inæquivabois. Lin. , Gmel., p. 3235, n. 25. Pandora margaritacea. Turton, pag. 40, tab.5, f.11,12,13et 14. T'ellina inæquivalvis. Donovan, vol. 2,tab. 41, f. 1. Dillwyn, p. 56. Montagu, p. 7, supp. 27. Maton et Rackett, p. 50. Has. Ajaccio, Valinco, Porto-Vecchio, Calvi. Rare. CS (34) N. 45. PaNDORE oBTuse. Pandora obtusa. Lamk., n. 2. . Has. Le golfe d’Ajaccio. Commune. Cette espèce tient d’assez près à la Pandore ros- trée. | N.48. PANDORE FLEXUEUSE. Pandora flexuosa.Sow., Gen. of Shells. P. Testd fragil, pellucidä, niidä, margaritaced, à : . 0 à transversim læviter striata; sinu ab umbone ad mar- ginem decurrente. : Amphidesma flexuosa ? Lamk., n.9. Has. Le golfe d’Ajaccio. Assez rare. Coquille ex- cessivement mince, fragile, transparente, luisante, à reflets argentés; côté postérieur arrondi , très court ; l'antérieur anguleux. GENRE PETRICOLE, Petricola. Lamk., vol. 5, . pag. 502. N. 49. PÉTRICOLE LAMELLEUSE. Petricola lamellosa. Lamk., n. 1. Has. Saint-Florent, dans les pierres, le bois pourri. Rare. ” N. 50. PEÉTRICOLE OCHROLEUQUE, Petricola ochro- leuca. Lamk., n. 2. ( Fig.) Has. Saint-Florent, Calvi. Plus abondante dans le port de Bonifacio que partout ailleurs : je Pai (35) . toujours trouvée sur la plage, jamais dans les pierres. Les stries transverses sont nombreuses et un peu lamelleuses. : N. 51. PÉTRICOLE STRIÉE. Petricola striata. Lamk., n.‘5. Has. Saint-Florent , l’Ile-Rousse, Galeria , Giro- lata, dans les pierres. Assez abondante. N. 52. PÉTRICOLE cosTELLÉE. Petricola costellata. Lamk., n. 6. Has. Se trouve dans les mêmes lieux que l’es- pèce précédente et de la même maniere. < N. 53. PÉTRICOLE ROGCELLAIRE. Petricola roccel- laria. Lamk., n. 7. Has. Dans les pierres, aux environs de Bastia, de Maccinaio, d’Ersa , de Centur:, de Pino, et dans le solfe de Saint-Florent. Commune. On ne peut bien distinguer et facilement reconnaitre ces trois der- nières espèces que lorsqu'on possède des échan- tillons des unes et des autres, .et qu’on les compare entre eux. 2 rap à GENRE VENERUPE. J’enerupis. Lamk., vol. 5, pag. 506. N. 54. VÉNÉRUPE LAMELLEUSE. V’enerupis Îrus. Lamk., n. 3. Donazx Irus. Lin., Gmel., p. 5265, n. 11. . (CL) Petricola Irus. Turton, p. 26, tab. 2, f. 14. Donax Irus. Donovan, vol. 1, tab. 29, f. 2. Dillwyn, p. 156: Montagu, p. 108 et 573. Dorset, Cat., p. 34, tab. 12, f. 6. Maton et Rackett, p. 77. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco, de Figari, de Santa-Manza, de Porto-Vecchio, les côtes de Fiu-Morbo, sur la plage; jamais dans les pierres. Cette espèce est toujours plus petite que la Pétri- cole lamelleuse avec laquelle elle a des rapports. N. 55. VÉNÉRUPE DE La JonkaIRE. Venerupis La Jon- kairü. Nôb. ( Fix.) ”. Test& orbiculari, subæquilaterd, gibbd, alba, transversim sulcatd , longitudinaliter striatd ; um- bonibus tumidis ; natibus approximatis, uncinats; ano subcordato ; undecim lineas long«. Has. Les golfes de Figari, de Santa-Manza, de Porto-Vecchio; rapportée par la drague et les filêts des corailleurs." Rare. Coquille blanche, de forme orbiculaire , subéquilatérale , à valves con- vexes, sillonnées transversalement et finement striées longitudinalement, dont les crochets sont rapprochés et fléchis en dedans. (Collection du Muséum. ) Dédiée à M. de La Jonkaire, membre de la So- ciété d'Histoire naturelle de Paris. : | (37) Genre PSAMMOBIE. Psammobia. Lamk., vol. 5, HART N. 56. PSAMMOBIE VESPERTINALE. Psammobia ves- pertäna. Lamk., n. 5. Solen vespertinus. Lin., Gmel. ; p. 3290 5 1.120. Psammobia vespertina. Turton, p.92, tab. 6, f. 10. Tellina depressa. Donovan, vol. 2, tab. 41. Tellina albida. Dillwyn, p. 78. Solen vespertinus. Montagu, p.54. Dorset, Cat., p.29, tab. 5, f. 1. Maton et Rackett, p. 47. Has. Les golfes de Porto-Vecchio, de Saint-Flo- rent, d’Ajaccio, de Valinco. Assez commune. Na- tèces d’un beau violet; intérieur des valves de méme couleur. N. 57. PSAMMOBIE FLEURIE. Psammobia florida. Lamk., n. 4. Tellina Gari. Poli, vol. 1, tab. 15, f. 19, 21. Psammobia florida. Turton, p. 86, tab. 6, £. g. Has. Comme la précédente. Plus abondante. Cette espèce est plus large, plus bombée que la Psammobie vespertinale ; moins fragile, moins co- lorée de violet en dehors; la même à l'intérieur. N. 58. PSAMMOBIE FRAGILE. Psammobra fragilis. Lamk., n. 16. Psammobia fragilis. Turton, p.88, tab.7,f.14, #2. ( 48 ) Dillwyn, p.78. Has. Les golfes d’Ajaccio et de Santa-Manza. Très-rare. C’est la plus petite des trois espèces; fragile ; stries transversales plus fines; presqu’en- tierement violettes Genre TELLINE. Tellina. Lamk., vol. 5, p. 519. N. 59. TEzUNE APEATIE. Tellina planata. Lamk., Hé 20.70" Lin., Gmel., p. 3232, n. 19. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco, de Porto- Vecchio , aux environs d’Aleria et de Mariana. Nulle part aussi commune que dans le golfe de Saint-Florent. N. Go. TELLINE POURPRÉE. T'ellina puricea. Lamk., n. 21. Has. Trouvée dansle golfe de Calvi et sur la plage d’Algaiola. Rare. D'un rouge pâle avec des zônes transversales plus foncées; stries très - régulières d'avant en arriere. N. 64. TELLINE GENTILLE. Tellina pulchella. Lamk., n.. 23. Has. Santa-Manza. Porto-Vecchio, Favone, les iles de Lavezi et Cavallo. Peu commune. N. 62. Tezuine onyx. Tellina nitida. Lamk., n. 26. HA8. Se trouve dans le golfe de Saint-Florent avec la Telline aplatie. Ces ete espèces sont aisées ( 39 ) à distinguer entre elles; la Telline aplatie est plus déprimée, plusélargie, etcolorée defauve-rougeûtre depuis le ventre jusqu'aux crochets; la T'elline onyx est triangulaire, a les valves plus épaisses et sa teinte générale est d’un jaune pâle. Rare. N. 63. TELLINE PALESCENTE. ellina depressa.Lamk., té . , D 20. lan) Gmel\p.3238 0.59. Turton, p. 105, tab. 8, f. 6. mala. Donovan, vol. 5, tab. 163. Dillwyn, p.91. Tellina squalida. Montagu, p. 56. Tellina depressa. Doyset, Cat., p. 30, tab. 5, fig. 2. Maton et Rackett, p. 51. Has. Ajaccio, Valinco, Santa-Manza , Santa- Giulia. Tres-abondante, surtout dans la derniere localité. N. 64. TELLINE ponacéÉE. Tellina donacina. Lamk., h:: 27: Lin., Gmel., p- 3232, n. 19. Turton, p. 102, tab. 8, fig. 4, médiocre. Dillwyn, p- 89. Montagu, p. 58, tab. 27, fig. 3. Dorset, Ca. > De 207 1aD. 12, f. 3. D. Maton et Rackett, p.50, tab. 1, f. 7. Has. Sur presque toutes les plages. Commune; tient de pres à la Telline gentille, mais en est ce- (40 ) pendant tres-distincte. (Collection du Muséum.) N. 65. Tecuine De Lanrivy. Tellina Lantiwyi. Nob. TZ. Testé ovato-trigond, tenui, compressé , alb&, pellucid&, rnitid&, valdè inæquilater&, eleganter transversum striatd; latere postico longiore, rotun- dato; antico abbreviato, angulato; 8 ad Q lineas lat. | Has. Les golfes de Valinco, de Santa-Manza , les iles Lavezi et Cavallo. Rare. Cette espèce se rap- proche par sa forme de la Telline donacée; elle est d’un blanc pur, luisante, transparente, très-inéqui- latérale, étégamment striée en travers ; le côté an- térieur est court, anguleux; le postérieur est plus ailongé , arrondi, (Collection du Muséum.) Je l'ai dédiée à M. le comte de Lanrivy, préfet de la Corse, donties puissantes et bienveillantes recom- mandations m'ont été d’un si grand secours dans mes recherches , comme une faible marque de mon respectueux attächement et de ma vive reconnais- sance. ‘. N. 66. Tezuine D'Ouparp. Tellina Oudardi. Nob. ( Fig.) T. Test& ovald, compressé, til , pellucidw, obliquè cancellatw, ineis transversis albisque ru- bris parvuls longitudinalibus ornat&; anticè et posticè radis lutéo-rubescentibus ; intus et extus rubra ; undecim lincas lat&. (41) Has. Figari, Santa-Giulia , Favone. Rare. Cette espèce est très-remarquable par le travail de la sur- face de ses valves; elles portent des stries transver- sales en losanges, accompagnées d’une multitude de petites raies d’un blanc argenté, les unes et les autres croisées par des lignes longitudinales très-fines, d’un rouge plus foncé que le reste de la coquille. (Collection du Muséum.) Je l'ai dédiée à M. Ouparp, secrétaire de monsei- gneur le duc d'Orléans, comme un témoignage de mon sincère attachement. Genre LUCINE. Lucina. Lamk., vol. 5, p. 538. N. 67. Lucine LAcTÉE. Lucina lactea. Lamk., n. 12. Tellina lactea. Lin., Gmel., p. 3240, n. 69. Lucina lactea. Turton, p. 112, tab. 7, f. 4 et 5. (Mé- diocre.) Tellina lactea. Dillwyn, p. 99. Montagu, p. 70, tab. 2, fig. 4. Dorset, Cat., p. 30, tab. 5, f. g. Maton et Rackett, p. 56. Has. Les golfes d’Ajaccio et de Valinco. Rare. Coquille convexe, épaisse, fortement striée en tra- vers, les stries étant un peu lamelleuses. N. 68. Lucine carNaiRe. Lucina carnaria. Lamk., n. 8. Tellina carnaria. Lin., Gmel., p. 3240, n. 70. (42) Strigilla carnaria. Turton, p. 117, tab. 7, fig. 5. Tellina carnaria. Donovan, vol. 2, tab. 47. Dillwyn, p. 100. Montagu, p. 73. Dorset, Cat., p. 31, tab. 5, fig. 6. Maton et Rackeït, p. 57. Has. Santa-Manza, Porto-Vecchio, les îles La- vezi et Cavallo. Rare. Se distingue facilement de toutes ses congé- néres par sa couleur rose légèrement nuancée de violâtre et plus ou moins vive en dehors ; cette couleur prend une teinte plus foncée en dedans et devient d’un rouge de sang. Elle est trigoñe, subcomprimée et porte des stries très-fines en long et en travers, les antérieures en sens inverse des postérieures. N. 69. Luce DIVERGENTE. Lucina divaricata. | Lamk., n. 7. Tellina divaricata. Lin., Gmel., p. 3241, n. 74. Dillwyn, p. 102. Strigilla divaricata. Turton, p. 119. Cardium arcuatum. Montagu, p. 85, tab. 3, É12 Maton et Rackett, p. 67. Has. Figari, Ventilegne, les Bouches de Boni- facio , Santa-Manza. Peu abondante : rapportée par les filets des corailleurs. Se rapproche de la Lucine lactée par la couleur et la forme; les valves sont plus convexes, et les stries très-différentes ; elles se croisent obliquement à partir des sommets. (43) N. 70. Lucine RÉTICULÉE. Lucina reticulata. Nob. L. Testü suborbiculari, inæquilaterd, conVerius- cul, alb& aut lute&, in longum et transversim striaté ; are& impressä; dentibuss lateralibus exer- LS , ÉRIC 8 ad 10 Uneas latä. An Lamk., n. 10? Tellina reticulata. Poli, tab. 20, f. 14. Has. Se trouve sur toutes les plages. Abondante. Très-variable quant à ses stries, qui sont tantôt extrêmement senties , et telles que peu d'espèces, à volume égal,en offrent de semblables, et tantôt à peine Hens à l'œil nu. Dans ce M cas, si on les examine à la loupe, on retrouve toujours la même forme et la même disposition que sur les premiers individus. Cette Lucine est ou d'une teinte jaunâtre, ou d’un blanc pur. (Collection du Muséum. ) | N. 71. LuciNe BALAUSTINE. Lucina balaustina. Nob. (Fig) L. Testé parvd, orbiculato-trigona, pellucid&, alb&, nitid&, tumid&, æquilaterd, transversim eleganter striat&, radus longitudinalibus et trans- versis rubris ornat& ; 7 ad 10 üineas lat. An Tellina balaustina? Lin., Gmel., p. 3239, n. 65. Idem. Poli, tab. 14, n. 17. Si c'est la mème espèce que Poli a eu l'intention de représenter , la figure qu'il nous donne n’est ( 44.) point exacte. Sur tous les individus que je possède, il existe deux raies rouges horizontales, coupées par des lignes lonsitod le de même couleur ; cette DE butin ne s'aperçoit point dans la fi- gure de Poli, qui est moins striée en travers et dont la base forme un angle bien plus prononcé ; la description ne convient pas non plus exacte- ment à mon espèce. (Collection du Muséum.) N. 72. Lucine De Desmaresr. Lucina Desmarestir. Nob. ( Fig.) L. Testà lentifornmi, compressd, pellucida, ni td&, alb&, subæquilatert, transversim tenuiter striatd ; natibus inflexis ; 11 ad 12 lineas long. Has. Les golfes d'Ajaccio, de Valinco , de Santa- Manza, de Saint-Florent, Algaioka. Peu abon- dante. Cette espèce présente quelques rapports de forme avec la Lucine lactée et la Cytheree exolete; elle se distingue de la première par une grande compression, par ses stries à peine apparentes, par son diametre transversal qui est le plus court; ce qui est le contraire dans la Lucine lactée. Elle s'éloigne de la Cytherée exolète par des sommets moins longs, moins recourbés, par une lunule moins profonde et aussi par une plus grande com- pression et des stries moins rudes au toucher; elle est plus brillante, plus blanche que les deux autres espèces et laisse apercevoir dans l'épaisseur de son test de petites lignes longitudinales brunes et tronquées. cata du Muséum. ) (45) Je l’ai dédiée au savant professeur M. DESMAREST, membre correspondant de l'Académie des Sciences. GENRE DONACE. Donazx. Lamk., vol. 57, p- 544. N. 73. DonacE TRONQUÉE. Donax ’Trunculus. Lamk., n. 24. Lin., Gmel., p. 3263, n. 4. Turton, p. 123. Donovan, vol. 1, tab. 29, f. 1. Dillwyn, p. 150. Montagu, p.4103.; Dorset, Cat., p. 33, tab. 6, f. 3. Maton et Rackett, p. 74. Has. Le détroit de Bonifacio et les plages des iles de Lavezi et Cavallo. Peu abondante. Elle est striée en long ; sa couleur extérieure est blanche ou jaunâtre avec des zônes violettes transversales; l'intérieur des valves est de cette dernière teinte. + ” , : . N. 74. DonAce DENTICULÉE. Donax denticulata. Lamk., n. 20. Lin., Gmel., p. 3263, n. 6. Turton, p. 124. Donax crenulata. Donovan, vol. 1, tab. 24. Donax denticulata. Dillwyn, p. 151. Montagu, p. 104. Dorset, Cat., p. 34, tab. 5, f. 12. Maton et Rackett, p- 76. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco, de Porto- (:46 ) Vecchio, de Saint-Florent, les plages d'Ostriconi et d’Algaiola. Peu commune. Coquille blanche, striée longitudinalement; offrant dans la même direction des rayons bleuâtres ou d’un rouge violâtre. N. 75. Donace DES caNarps. Donax anatinum. Lamk. ; n. 26. Tellina donacina. Lin., Gmel., p. 3234, n. 26. Hag. Sur toutes les côtes. Très-commune. $e vend aux marchés de Saint-Florent et de Bastia. Cette espèce est très-variable dans sa coloration. GENRE CAPSE. Capsa. Lamk., vol. 5, p.553. N. 96. CapsE APLATIE. Capsa complanata. Sowerby, Gen., n.10, f. 2. Donax complanata.Vurton, p.125, tab. 7 13 14. © Montagu, p. 106, tab. 5, f. 4. Dillwyn, p. 150. Dorset, Cat., p. 34. Maton et Rackett, p. 75. Has. Les solfes d'Ajaccio, de Figari, de Saint-Flo- rent et l’Ile-Rousse. Rare. Très-jolie espece d’une teinte rosée en dessus et vermiculée de brun-clair avec deux raies longitudinales de la même couleur, mais plus foncée, entre lesquelles est une troi- sième raie d’un blanc pur ; natèces rougeûtres ; intérieur orangé et nuancé légèrement de vio- lâtre vers les crochets. (47) Genre CYTHÉRÉE. Cytherea.Lamk., vol. 5, p- 269. N. 797. CYTRÉRÉE FAUVE. Cytherea Chione. Lamk., AER Venus Chione. Lin., Gmel., p. 3272, n. 16. Cytherea Chione. Turton, p. 160 , tab. 5, f. 11. Venus Chione. Donovan , vol. 1, tab. 17. Dillwyn, p. 178. Montagu, p. 115. Dorset, Cat., p.35 ,tab.'6, £ 7. Maton et Rackett, P- 84. Has. Se trouve dans tous les golfes ; mais plus communément dans ceux d'Ajaccio, de Calvi, et dans le port de lTle-Rousse. N. 78. CYTHÉRÉE EXOLÈTE. Cytherea exoleta. Lamk., n. 48. Venus exoleta. Lin., Gel. * D: 3284, n. 55. Crtherea exoleta. ton 5 P: 16%; tab TO 5T. 7. Venus exoleta. Donovan, vol. 2, tab. 42, f. 1. Dillwyn, p. 195. Montagu , p. 116. Dorset, Cat. , p. 35, tab. 8, f. 5. Maton et Rackett, p. 87, tab. 3, f. 1. Has. Ajaccio, Valince, Porto-Vecchio, Saint- Florent, l’Ile-Rousse , Algaiola , Calvi. Assez com- mune. Très-variable dans sa coloration ; quelque- fois blanche, sans taches ; le plus ordinairement (48) avec de petites lignes longitudinales brisées et de couleur rousse ou brune ; crochets recourbés. N.79. CYTHÉRÉE NITIDULE. Cytherea nitidula.Lamk., n. 24. Has. À Favone et à la tour de Solenzara. Je ne l'ai trouvée que trois fois et assez mal conservée. Elleestrougeitre en dehors et blanche à l’intérieur. N. 80. CYTHÉRÉE LUNAIRE. Cytherea lunaris. Lamk., n. 46. Has. Figari, les Bouches de Bonifacio, Santa- Manza , les îles de Cavallo et Lavezi; rapportée par les filets des corailleurs ; rarement sur la plage. Peu commune. Cette espèce tient de tres-près à la Cy- thérée exolète par la forme de ses valves. En se- rait-elle une variété? ou une Cythérée exolète dé- colorée ? Genre VÉNUS. fenus. vol. dy P- 289: : N. 81. VÉNUS À VERRUES. /’enus verrucosa. Lamk., n. gÈ À Lin., Gmel., p. 3260, n. 6. Turton, p. 140. Donovan, vol. 2, tab. 44. Dillwyn, p. 163. Montagu, p:4192: Dorset, Cat. , p. 34, tab. 8, f.'1. Maton et Rackett, p. 78. ( 49 ) Has. Se trouve sur toutes les côtes, principale- ment dans les golfes d’Ajaccio, de Valinco et de Saint-Florent. Commune. Elle est semée, en dessus, de quelques flammules longitudinales de couleur marron ; les nombreuses côtes transverses qui la recouvrent s'épaississent et forment comme des verrues vers le côté an- térieur. N. 82. VÉNUS CHAMBRIÈRE. Venus casina. Lamk., n. 9. Lin., Gmel., p. 3269, n. 7. Turton, p. 141,tab. g,f.1. Dillwyn, p. 165. Montagu, supp. p. 47. Maton et Rackett, p. 79, tab. 2, f. 1. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco , de Santa- Manza, de Calvi. Peu abondante. Elle est arrondie et facile à reconnaître à ses lames transversales, minces, élevées. N. 83. Vénus Pouxe. Venus Gallina. Lamk., n. 24. Lin., Gmel., p. 3270, n. 9. Turton, p. 149, tab. 9, fig. 2. Dillwyn , n. 166. Dorset, Cat., p. 35, tab. 8, f. 2. Maton et Rackett, p. 82. Venus striatula. Donovan, vol. 2, tab. 68. Montagu , p. 113. ( 50 ) © Has. Principalement les golfes d'Ajaccio, de Va- linco, de Santa-Manza , de Calvi, de Sagone, l’Ile- Rousse , Algaicla. Commune. Elle porte ordinairement trois raies longitudi- nales de couleur chocolat plus ou moins foncée. N. 84. Vénus porée. Venus aurea. Lamk., n. 56. Lin., Gmel., p. 3282, n. 98. Turton, p. 155, tab. 9, f. 7 et 8. Dillwyn, p. 207. Montagu, p. 129. Dorset, Cat., p. 36, tab. 13, f. 3. Maton et Rackett, p. 90, tab. 2, f. 9. Has. Les plages d'Ostriconi et d’Algaiola, les golfes de Girolata , de Ventilegne. Assez rare. D’un blanc jaunûtre avec de petites taches longitudinales en dehors; les valves sont orangées à l'intérieur. N. 85. Vénus CROISÉE. Venus decussata. Lamk., n. 46. Lin., Gmel,, p. 3294, n. 135. Turton, p. 158, tab. 8 ,f. 10. Donovan, vol. 2, tab. 67. Dillwyn, p. 205. Montagu, p. 124. Dorset, Cat., p. 36 tab. 6, f. 4. Maton et Rackelt, p. 88, tab. 2, f. 6. Has. Sur toutes les côtes. Très-abondante dans le ( 63 ) port de Bonifacio. Variable dans la disposition de ses couleurs. N. 86. VÉNus FLEURIE. Venus florida. Lamk., n. 66. Has. Porto-Vecchio, Santa-Giulia, Capo diFieno. Rare. Coquille petite, de forme un peu triangulaire, luisante, inéquilatérale ; dont le côté postérieur est plus court que l’intérieur; le plus souvent blanche avec des taches brunes et des rayons longitudinaux jaunes; de cette dernière couleur à l’intérieur, à l'exception d’une tache violette vers le ligament. N. 87. VÉNUS GÉOGRAPHIQUE. Venus geographica. Lamk., n. 44. Lin., Gmel., p. 2593, n. 135. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco, de Santa- Manza et le port de Bonifacio. Peu commune. Sur un fond blanc dans la plus grande partie des valves et fauve vers le côté antérieur, elle offre des raies longitudinales et transversales, ondées, en zig-zag, d'un brun roux; le côté postérieur est très-court; elle est blanche à l'intérieur. N. 88. Vénus De BronGniart. Venus Brongniar- tt. Nob. (Fig. ) V. Testé rotundato-trigond, compressa, albo- rosed, transversim costaté : costis medio exaratis ; tribus radiis longitudinalibus rubris; natibus niveis; 7 ad 8 lincas latd. Li (15279 Has. Le golfe de Valinco, Favone, l'ile Lavezi. Rare. Cette jolie espèce est tres-facile à distinguer parmi ses congénères, par sa forme triangulaire, arrondie à sa partie supérieure; par son écusson coupé. obliquement , par ses rayons transverses sillonnés dans leur milieu, et ses trois lignes longi- tudinales d’un rouge pâle; elle est blanche, tége- rement nuancée de rose. (Collection du Muséum.) Je lai dédiée à M. Apozpne BRoNGNIART , membre de la Société philomatique de Paris, fils du célèbre professeur de ce nom, au Jardin du Roi. N. 89. Vénus De Rusreruci. Venus Rusterucu. Nob. ( Fig.) V. Testé subrotundatä, compressd, albo-flaves- cente; costis transversis lamellosis , elevatis, remo- us; margine interiori tenuiter dentato ; 9 ad 10 li- neas latd. Has. Ajaccio, Figari, Saint-Florent, l'Ile-Rousse. Rapportée par la drague. Rare. Cette Vénus offre quelques rapports de forme avec la Venus plicata, la F’enus casina, Lamk., n.11 et 9,et la Venus ca- sinoides, idem, n. 1, et Basterot, p. 8, n.2, et pl. 6, n. 11. (Cette dernière espèce fossile des environs de Bordeaux.) Comme sur ces trois espèces, les côtes transverses sont lamelleuses, mais dans les Venus plcata et casinoides, le côté antérieur est angu- leux ; dans celle dont il s’agit ici il est arrondi; la Venus plicata est d’une teinte rosée et a l’écusson et la lunule rougeâtres; la mienne est d’un blanc (53) jaunûtre; elle se distingue dela Venus casina, prin- cipalement par une grande compression de ses valves et plus d’écartement entre les lames trans- versales. (Collection du Muséum.) Je l'ai dédiée à M. Rusrerucr, professeur au col- lége d’Ajaccio, à qui je suis redevable d’une foule d'objets des environs de cette ville, comme un té- moignage d'amitié et de reconnaissance. N. 90. Vénus DE Beupanr. Venus Beudanti. Nob. (Fig. ) V. Testé parva, ellipticd, violace“, transver- sim et longitudinaliter striaté, valde inæquilaterd ; latere postico brevissimo ; duobus radis albis ; cardine recto ; circiter decem lineas latw. Has. Ajaccio, Valinco, le port de Bonifacio. Peu abondante. Coquille de forme elliptique dont le côté du ligament est coupé en ligne droite; agréa- blement nuancée de violâtre, avec deux rayons blancs, l’un à la partie antérieure et l’autre à la partie postérieure; ornée de stries longitudinales serrées, légerement damelleuses, et croisées par d’autres stries longitudinales plus fines et très-peu apparentes. (Collection du Muséum.) Je l’ai dédiée à M. BEuDANT, membre de l’Acadé- _mie des sciences. N.91. VÉNUS DE LÉMAN. Venus Lemanu. Nob. (Fig) V. Testé pare, subovato-rotundata, compressé, eleganter cancellatà, extus albidä, intüs candidt ; (54 ) costs transversis elevatis, lamellosis, remotis ; in- trà costas rugis exiguis; strus longitudinalibus nu- merosis, confertis; natibus niveis ; 3 ad 4 lineas latä. | Has. Valinco, Santa-Manza, Santa-Giulia. Reti- rée par les filets des corailleurs; trouvée parmi des fucus. Rare. Coquille comparable par le tra- vail de ses valves aux ouvrages de vannerie; des sillons formés par des côtes iransverses, lamel- leuses, renferment d’autres petites côtes pareille- ment lamelleuses ; les unes et les autres sont traversées par des stries longitudinales. Tous les échantillons que j'ai pu me procurer étaient d’une petite dimension; je ne pourrais assurer qu'il ne s’en trouve d’une plus grande. (Collection du Muséum. ) Dédiée à M. Léman, membre de la Société phi- iomatique de Paris. Genre VÉNÉRICARDE. lenericardia. Lamk. : vol. 5, p. 609. N.92. VÉNÉRICARDE CANNELÉE. V’enericardia sulcata. Nob. V. Testd subcordat&, albo, fusco rufoque notatd; costis longitudinalibus convertis, transversim stria- tis ; natibus riveis; latere antico longiore. Chama antiquata. Lin., Gmel., p. 3300 , n. 4. Cardita sulcata. Lamk., vol. 6, p. 27. (55) Chama antiquata. Poli, Conch. 2, t. 23, f. 12, 13. Has. Ajaccio, Valinco, Santa-Manza, Favone, Calvi, Ostriconi , l’Ile-Rousse. Assez commune. Ses côtes sont arrondies et coupées en travers, ce qui donne lieu à une multitude de petites verrues. (Collection du Muséum. ) GENRE BUCARDE. Cardium. Lamk., vol. 6, p. 2. N. 93. BucarDe ÉPINEUXx. Cardium aculeatum. Lamk., n. 14. Lin., Gmel.,p. 3247, n. 7 Turton, p. 180, tab. 13, f. 6, 7. Donovan, vol. 1, tab. 6. Dillwyn, p. 115. Montagu , p. 77. Maton et Rackett, p. 62. Has. Toutes les côtes. Commun. I diffère du Bucarde hérissonné par la forme de ses rayons arrondis en dessus ,et par un peu moins d'épaisseur de ses valves; dans le Cardium erina- ceum les côtes sont comprimées et aplaties à leur partie supérieure. N. 94- BucarDe TugercuLÉ. Cardium tuberculatum. Lamk., n. 16. Lin., Gmel., p. 3245, n. 11. Turton, p.181. Donovan, vol. 3, tab. 107 , f. 2. Dillwyn, p. 117. (56 } Montagu, p. 568. Dorset, Cat., p. 31, tab. 2, f. 9. Maton et Rackett, p. 64. Has. Se trouve sur toutes les côtes. Tres-abon- dant dans les golfes de Calvi et d’Ajaccio. Les rayons sont nombreux, arrondis, fortement striés en travers; les valves sont d’une couleur fauve avec des bandes d’un marron-brun dans la direc- tion des stries. N. 95. BucaRDE DE DEsnAxEs. Cardium Deshayesu. Nob. (Fio.) C. Test& rotundato-cordat&, flavicante, subæ- quilaterd ; radus 23, papillosis, acutis; sulcis et costis transversim strialis ; papillis carinatis , recurvis, apice dilatatis ; 17 ad 18 lineas longa. Has. Ajaccio, Figari , le détroit de Bonifacio, Santa-Giulia. Rapporté par la drague et les filets des corailleurs. Peu abondant. Cette espèce ne peut point être confondue avec le Bucarde à pa- pilles dont les sillons sont plus écartés et moins nombreux; les papilles ont une forme tout-à-fait différente ; elles sont amincies à leur base, dilatées à leur sommet, recourbées en haut, creuses, ca- renées en dessous et beaucoup plus rapprochées entre elles ; les valves sont aussi moins épaisses. ( Collection du Muséum. ) Dédié à M. Desuayes, membre de la Societe d'Histoire naturelle de Paris. (89) N. 96. BucarDe DE Por. Cardium Polu. Nob. C. Testä minimd, rotundatd, subæquilater&, in longum profundè sulcata ; radis numerosis, con- Jerts, 23 ad 26; papills prominuls, granulosis, seriatim digestis; intus purpurascente ; 6 ad 7 l-: neas lata. Cardium papillosum. Poli , tab. 16, f. 2,3, 4. H4s. A l'embouchure de la rivière de Campo di Loro, sur les bords des étangs de Balistra et de Biguglia (environs de Bonifacio et de Bastia). Assez rare. Coquille blanchâtre , toujours ‘petite, à valves minces, dont les rayons sont recouverts de papilles arrondies, en forme de tubercules; le nombre des côtes variable,et le plus ordinairement de 23 à 26; elle est blanche à l’intérieur avec des taches pour- prées. (Collection du Muséum. ) Je n’ai pu lui conserver le nom que lui a impose Poli; il existe déjà un autre Bucarde à papilles, plus anciennement connu. Cette désignation, em- ployée pour deux espèces distinctes, n’eût servi qu'a les faire confondre entre elles et à accroître la confusion qui existe depuis long-temps relative- ment au Butarde à papilles. ( Cardium echinatum. Lamk.) N. 97. BucARDE HÉRISSONNÉ. Cardium erinaceum. Lamk., n. 15. Has. Lés golfes d’Ajaccio, de Valinco, de Porto- (58) Vecchio, de Saint-Florent , de Calvi, l'He-Rousse, Algaiola. Assez abondant. Les rayons sont plus nombreux et plus rappro- chés que dans le Cardium aculeatum ; les épines sont plus courtes et plus serrées; la forme est plus arrondie. N. 98. BucarDE siLLonné. Cardium sulcatum. Lamk., n. 24. Has. Principalement le golfe d’Ajaccio. Très- abondant. Plus allongé que ses congénères, il est d'un brun-roussâtre avec des stries transversales vers les crochets; dans le jeune âge il présente quelques différences dans sa coloration. N. 99. Bucarpe Sourpon. Cardium edule. Lamk., 1 De Lin., Gmel., p. 3292, n. 20. Turton, p. 188. Dillwyn, p. 127. Montagu, p. 176. : Dorset, Cat., p. 32, tab. 11, f. 1. Maton et Rackett, p. 65. Cardium rusticum. Donovan, vol. 4, tab. 124,f.1,2. Has. Toutes les côtes. Très-abondant. Se vend aux marchés de Bastia et de Bonifacio. Se mange. N. 100. BUCARDE RARE-ÉPINE. Cardium ciliare. Lamk., n. 11. Lin., Gmel., p. 3248, n. 9. (59) Has. Presque toutes les côtes. Commun dans le golfe d’Ajaccio. Souvent confondue avec le Cardium niétehaun, cette espèce s’en distingue principalement par la forme de ses rayons triangulaires, élargis à leur base, comprimés et tranchans à leur bord supé- rieur ; les valves sont beaucoup moins épaisses que dans le Cardium echinatum. Elle en diffère encore par le volume; sa plus grande grosseur égale à peine le tiers de celle du Cardium eclinatum ; ses papilles constammenñt plus petites sont plus apla- ties et moins creuses. Des stries nombreuses et ser- rées s'étendent des sillons sur les rayons, GENRE CARDITE. Cardita. Lamk., vol. 6, p. 20. N. 101. CaRDITE sinuée. Cardita sinuata. Lamk., n. 4. Cham calyculata. Fos D, 190954 7,6, 0. Has. Se trouve sur toutes les plages. Commune. Cette espèce se reconnait aisément à la tache brune ou violette qui colore intérieurement ses valves : le plus souvent elle occupe seulement le côté antérieur, mais quelquefois toute leur cavité. N. 102. CARDITE ÉCAILLEUSE. Cardiüta squamosa. Lamk., n. 4. Chama muricata. Poli , vol. 2, tab. 23, f. 22. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco, de Santa- Manza. Rare. (Collection du Muséum.) Elle est tronquée en avant et en arrière; le bord ( 60 ) est légèrement dentelé; les valves sont blanches à l'extérieur et à l’intérieur, excepté une tache brune vers le côté antérieur interne. On ne peut point la confondre avec la précédente qui est beaucoup plus allongée. GENRE ISOCARDE. Zsocardia. Lamk.,vol.6,p. 30. N. 103. IsOcARDE GLOBULEUSE. Zsocardia Cor. Lamk., n. 4 L Turton, p. 193, tab. 14. Chama Cor. Lin., Gmel., p. 3299, n. 1. Dillwyn, p. 212. Montagu, p. 134, et Supp., p. bo. Maton et Rackett, p. 91. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Figari, de Santa- Manza, de Porto-Vecchio, de Saint-Florent, l'Ile Rousse. Peu commune. * Gevre ARCHE. rca. Lamk., vol. 6, p. 35. N. 104. Arcue DE Noé. Arca Noœæ. Lamk., n. 3. Lin., Gmel, p. 3306, n. 2. Turton, p. 166. Donovan, vol. 5, tab. 158, f. 1, 2. Dillwyn, p. 226. Montagu, p. 139. Maton et Rackett, p. 91. Has. Toutes les côtes et se trouve en grand nom- bre sur les plages. (684 N. 103. ARCHE TÉTRAGONE. Arca tetragona. Lamk., n. 4. Turton, p. 167. “ HAs. Ajaccio, Valinco, Ventilegne, Santa-Manza, Favone, et aussi la plage de Fiu-Morbo. Peu abon- dante. Se rapproche de l’Arche de Noë, mais en dif- fere par son côté antérieur et son bord dentelé. N. 106. ARCHE BARBUE. #rca barbata. Lamk., 1 gg Lin., Gmel., p. 3306, n. 3. Has. Les golfes et toutes les côtes. Très-abon- dante sur les plages; elle se reconnaît facilement à la forme de sa charnière et à son épiderme hérissé de poils. N. 107. ARCHE ANADARA. Arca antiquata. Lamk., n. 26. Lin., Gmel., p. 3309, n. 16. Has. Retirée à la hauteur de Favone par les filets des corailleurs. Rare. Coquille en forme de cœur, arrondie, épaisse, blanchâtre; côté postérieur le plus court; rayons déprimés, longitudinaux, striés en travers. N. 108. ARCHE DE GaiMarD. Arca Gaimardi. Nob. ( Fig.) A. Testé parv&, quadraté, ventricosé, albidé, æquilaterd, anterius et posterius cordiformu, strus (Q6: ) longitudinalibus transversisque cancellat&; nrati- bus recurvis, approximatis; are& cardinal pro- Jundä ; quatuor lineas lat«. Has. Le golfe d’Ajaccio, sous les fucus qui re- couvrent les rochers submergés. Peu commune. Coquille blanchätre , épaisse, treillissée ; tronquée antérieurement et postérieurement , ayant une forme quadrangulaire, et dont les crochets sont rapprochés et assez fortement inclinés en dedans. ( Collection du Muséum. ) Dédiée à M. GaimarD , l’un des naturalistes du voyage autour du monde, sur la corvette l'Uranie. N. 109. ARCHE DE Quoy. Ærca Quoyi. Nob. ( Fig.) A. Test parv&, ovali, albidd, tenuiter cancel- lata, inæquilaterd; latere postico brevi, rotundato; antico longiore, angulato; 4 ad 5 lineas lat&. Has. Valinco, Figari, la plage de l'ile Lavezi. Rare. Cette espèce diffère de la précédente par sa forme inéquilatérale, allongée transversalement, et par la disposition anguleuse du côté antérieur; ses stries sont moins saillantes; ses crochets sont moins recourbés , moins rapprochés. ( Collection du Muséum.) Dédiée à M. Quoy, l’un des naturalistes qui ont accompagné M. de Freycinet dans son voyage au- tour du monde. (63) GENRE PÉTONCLE. Pectunculus. Lamk., vol 6, pag. 47. N. 110. PÉTONCLE LARGE. Pectunculus Glycimeris. Lamk:n! 1. Arca Glycimeris. Lin., Gmel., p. 5315, n. 35. Dillwyn, p. 241. Maton et Rackett, p. 93, tab. 3, f. 3. Pectunculus Glycimeris. Turton, p.171, f. 1. Has. Les golfes de Sagone, d’Ajaccio, de Va- linco, de Santa-Manza, de Porto-Vecchio, de Saint- Florent, de Calvi, etc. Assez commun. Les valves sont comprimées et blanches en dedans. N. 111. PÉTONGLE FLAMMULÉ. Pectunculus prilosus. Lamk., n. 2. Turton, p.172, tab.113,.f 94 Arca pilosa. Lin., Gmel., p. 3314, n. 36. Dillwyn, p. 242. Montagu, p. 136, Suppl., p. 53. Dorset, Cat., p. 36, tab. 11, f. 2. Arca Glycimeris. Donovan, vol. 2, tab. 37. Has. Dans tous les golfes et sur toutes les côtes. Très-abondant. Plus convexe que le précédent ; constamment noirâtre à l’intérieur. N. 119. PÉTONCLE VIOLATRE. Pectunculus violaces- cens. Lamk., n..11. ( Fo.) Has. Sur toutes les côtes. Commun dans les golfes ( 64) de Calvi èt d’Ajaccio; cette espèce différe sensi- blement de toutes celles qui sont connues, par sa coloration et sa forme arrondie, à valves encore plus bombées que dans le Pectunculus pilosus. Elle est ornée de raies transversales blanches, brunes, ou d'une teinte marron et bieuâtre; cette dernière nuance se remarque surtout vers le bord qui est fortement crénelé. GENRE NUCULE. Nucula. Lamk., vol. 6, p. 57. N. 113. Nucure NAcRÉE. MNucula margaritacea. Lamk., n. 6. Arca Nucleus. Lin., Gmel., p. 3314, n. 38. Donovan, vol. 2, tab. 63. Dillwyn, p. 244. Montagu, p. 1/1. Dorset, Cat., p. 37, tab. 12, f. 6. Maton et Rackett, p. 95. Nucula Nucleus. Turton, p. 176, tab. 12, f. 4. Has. Le golfe d’Ajaccio. Assez commune en val- ves séparées. N.114. NucuLe siLLONNÉE. Nucula Pella. Lamk.,n. 3. Arca Pella. Lin., Gmel., p. 3007, n.5. Has Le golfe d'Ajaccio. Je ne l’y ai trouvée qu'une seule fois. Coquille blanche, mince, trans- parente, striée très-agréablement en travers. (65) N. 115. Nucuze ÉCHANCRÉE. Mucula emarginata. . Lamk., n. 2. ( Fossile. ) Has. Saint-Florent, Ajaccio.Rare. Cette coquille me parait être l'analogue vivante de la Nucula emar- ginata de M. de Lamarck, espèce fossile. La descrip- tion de cet auteur lui convient très-exactement ; _elle ne présente nulle différence avec la Nucule échancrée de la collection du Muséum. GENRE MULETTE. Urio. Lamk., vol. 6, p. 68. N. 116. Muretre DE Turrow. Unio Turtonu. Nob.. ( F8.) U. Testé transversim elongatd, tenu, olivacet, utroque latere hiante ; antico longiore , attenuato; umbonribus tumidis ; natibus subintegris ; stris transversis extlissimis ; intus alb& ; dente cardi- nali parvo, compresso ; 3 ad 4 pollices lat&. Has. Assez abondante à l'embouchure des tor- rens de Campo-di-Loro, de Prunelli, de Taravo, de Solenzara, du Travo, du Tavignano , du Golo , du Liamone. Elle est recouverte d’un épiderme jaune, olivâtre et faiblement strié en travers; sa couleur intérieure est blanche, nuancée de bleuûtre : ; les valves sont minces, fragilesset enflées: le côté an- térieur est anguleux et plus long que le posté- rieur; les crochets sont légèrement décortiqués; la dent cardinale est petite et comprimée. (Collection du Muséum. ) Dédiée au savant couchyliologue anglais, M. Tur- TON. ( 66 ) N.117.MuzeTTE CaPiGLio10. Urio Capigliolo. Nob. U. Testé ovato-elliptic&, compressiusculä ; epi-. derme transversim plicat&, extus flavoque viridi- fuscescente ; latere antico maximo, subangulato; postico brevissimo , rotundato ; natibus valde de- corticatis ; intus albido-cærulescente ; dente car- dinali triangulart, crenulato, crasso; 2 ad 3 pol- lices lat. Has. Les mêmes lieux que la précédente. Aussi commune. Valves assez épaisses , très-compri- mées, fortement excoriées, recouvertes d’un épi- derme varié de verdâtre, de jaunâtre et de brun, formant des plis nombreux et imitant des stries transversales ; crochets rapprochés du côté pos- térieur ; couleur intérieure des valves d’un nacré bleuûtre. (Coilection du Muséum.) Genre CAME. Chama. Lamk., vol. 6, p. 92. N.118.Came crYPHoïpe. Chama gryphoides.Lamk., ne Lin., Gmel,, p. 3502, n. 12. Has. Sur toutes les côtes. Abondante. Blanche ou jaunâtre en dehors, iñtérieurement de la première couleur ou nuantée de rougeûtre. Genre MODIOLE. Modiola. Lamk., vol. 6, p. 109. N. 119. MODIOLE BARBUE. Modiola barbata. Lamk., ni. 14. Myilus barbatus. Lin., Gmel., p. 3353, n. 10. ( 07) Has. Tous les rivages. Assez commune. Brune en dessous de l’épiderme; quelquefois teinte de rou- getre, avec le côté postérieur blanc vers la base. N. 120. Moniore FLUETTE. Modiola discrepans. Lamk., n.° 19. Mytilus discors. Lin., Gmel., p. 3356, n. 21. Turton, p. 201, tab. 15,f. 4. 5.4 Maton et Rackett, p. 111, tab. 3. _Donovan, vol. 1, tab. 25, f. 8. Dorset , Cat., p. 40, tab. 2, f. 1. Poli, tab. 32, f. 15, 16. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Porto-Vecchio, de Saint-Florent, de Calvi. Peu abondante. Elle est verte en dehors et bleuâtre en dedans; les valves sont très-minces et très-fragiles. N. 121. MoDIOLE CÔTE-BLANCHE. Modiola albicosta. Lamk., ND, 354 . Has. -Ajaccio, Valinco, Santa-Manza, Porto- Vecchio. Rare. La phrase caractéristique de M. La- marck s'applique assez-bien aux échantillons que je possède, et la plupart de ceux qui sont dans les ga- lerie# du Muséum n’en diffèrent point. Cette espèce, d’après M.de Lamarck, habite les mers de l'Inde, de Timor, de la Nouvelle-Hollande. 5 ( 68 ) GENRE LITHODOME. Zihodomus. Cuv., Règ. Anim., vol. 2, p. 471. N. 1922. LiTHODOME L1THOPHAGE. Lithodomus litho— phagus. Nob. Modiolus lithophagus. Lamk., vol.6,p. 115, n. 22. Mytilus hthophagus. Lin., Gmel., p. 3351, n. 6. H48. Bragdo, Meria, Maccinaio, Centuri, Pino ( Cap-Corse), Saint-Florent, Ostriconi, l'Ile-Rousse, Galeria. Assez abondant. GENRE MOULE. Myulus. Lamk., vol. 6, p. 127. N. 123. Mouze DE Provence. Mytilus galloprovin- cialis. Lamk., n. 28. Has. Trouvée à l’Ile-Rousse, Calvi, Galeria, Gi- rolata , sur la plage. Je ne voudrais point affirmer qu'elle n’y eût été apportée par des bâtimens ou de toute autre manière. “ | : N. 12/4. MouLe HESPERIENNE. Mytilus hesperianus. Lamk.,n. 32. ( Fig.) Has. Les golfes d'Ajaccio, de Valinco, de Figari , de Santa-Manza, de Porto-Vecchio. Elle se fixe sur différens corps , quelquefois entre plusieurs indi- vidus de la Falane œuvée,qui, en se resserrant, lui font éprouver une telle compression que ses valves, à leur partie inférieure, en sont aplaties; les cro-— chets sont blancs; le reste de la coquille est d’un bleu foncé. C69 ) N. 125. MouLE TRÈS-PETITE. Mytilus minimus. Poli, vol. 2. M. Testé parvä, ovato-recurv@td, cæruled, trans- versun striatd ; natibus elevatis, acutis ; sex lineas long. Has. Presque tous les rivages; très-abondante dans le golfe d’Ajaccio, sur les rochers submergés; se reconnaît à la cavité postérieure de ses valves et à la côte très-saillante de ses crochets qui sont recourbés en dedans. ( Collection du Muséum.) Genre PINNE. Pinna. Lamk., vol. 6, p. 129. N. 126. PINNE HÉkISSÉE. Pinna nobilis. Lamk., n. 5. Poli, tab. 35,1. 4, 2. Has. Dans tous les golfes et sur toutes les côtes, à une profondeur de vingt-cinq ou trente pieds et quelquefois moins, suivant les localités; extrème- ment abondante. Une seule personne pourrait en pècher plusieurs milliers par jour, dans le golfe de Porto-Vecchio. Ainsi que son nom l'indique, ses valves sont recouvertes de petites écailles tres-rap- prochées; elle est intérieurement d’un rouge nacré. "# N. 127. PINNE ROUGE. Prinna rudis. Lamk., n. 1. Poli, tab. 35:40 Has. La partie méridionale de l’île. Assez cem- mune. Pêchée par les corailleurs dans le détroit de * Bonifacio et à l'entrée du golfe de Figari; on ne |a ( 30) trouve qu'à une grande profondeur. Commune. Fauve ou jaunâtre en dehors; d’une couleur fer- rugineuse nacrée ra dedans. N. 198. PINNE RARE-ÉPINE. Pinna muricata. Lamk., 1.0. Poli,tab. 34,n Turton@p. 224. Montagu, p. 183, tab. ut: Len Maton et Rackett, p.115. Dorset, Cat. , p. 39. Pinna carnea. Dillwyn, p. 326. Has. Les mèmes lieux et à la même profondeur que la Pinne hérissée, mais beaucoup moins com- mune. Elle est blanchätre ou jaunâtre en dehors, et en dedans d’un blanc argenté avec une tache noire. Rae LIME. Lima. Lamk., vol. 6, p. 155. N. 129. Line commune. Lima squamosa. Lamk., n. 2. Ostrea Lima. Lin., Gmel., p. 3332, n. 95. Has. Toutes les plages sablonneuses. Commune. N. 130. Lime ENFLÉE. Lima inflata. Lamk., D. 1. Has. Ideni. Commune. Ces detix espérés se dis— tinguent aisément entre elles. N. 131. Lime BuLLÉE. Lima bullata. Turton, p. 217, tab. 17,440 0 L. Testé obliqüe ovata , compresstuscul&, tenur, (71) intus margaritace& , pellucidä, utroque latere hiante, longitudinaliter sulcat&, transversim te- nuiter striaté ; auriculis nBEGuis ; 9 ad 10 Üineas longä. . Has. La plupart des plages. Peu commune. Cette espèce a la forme de la Lima inflata, mais eile n'est point enflée, elle est au contraire comprimée , sil- lonnée longitudinalement et finement striée en travers ; sa couleur est le blanc pur. La figure de Turton est très-exacte. (Collection du Muséum. ) Genre PEIGNE. Pecten. Lamk., vol. 6, p. 161. N. 132. PEIGNE À CÔTES RONDES. Pecten maximus. Lamk., n. 1. Turton, p. 207. Montagu, p. 145. Ostrea maxima. Lin., Gmel., D:9349 0" Donovan, vol. 2, tab. 49. Dorset, Cat., p. 37, tab. 9, f. 3. Maton et Rackett, p. 96. Dillwyn, p. 247. Has. Saint-Florent, Algaiola, Girolata. Rare. N. 133. P&IGNE DE SanT-JACQUESs. Pecten Jacobæus. Lamk., n. 3. Turton, p. 207. Montagü, p. 144. Ostrea Jacobæa. Lin., Gmel., p. 5315, n. 2. Zen À, Donovan, vol. 4, p. 197. Dillwyn, p. 248. Dorset, Cat., p. 37, tab., 13, f. 2. Maton et Rackett, P- 97: 9 Hs. Toutes les côtes. Tres-abondant. Il se dis- tingue facilement du précédent par la forme de ses rayons. N. 134. PEIGNE siLLONNÉ. Pecten sulcatus. Lamk., L . n. 21. H148. À la hauteur de Figari, de Santa-Manza, de Porto-Vecchio : rapporté par les filets des co- railleurs. Rare. Espèce un peu allongée, fortement sillonnée; blanche, tachée de brun en travers, en forme de raies. N. 135. Peine unicoLore. Pectenunicolor. Lamk., n. 23. H48. Favone. Trouvé une seule fois sur la plage; rouge et strié légerement* en travers; dix rayons. N. 136. Perene Viercs. Pecten Virgo.Lamk.,n. 22. Has: A l'entrée du golfe de Figari : pèché par les corailleurs. Les trois individus que j'ai pu me pro- curer, malgré leur mauvais état de conservation, m'ont semblé se rapprocher infiniment du précé- dent; ils n'en différaient sensiblement que par la couleur générale qui était bleuâtre , avec des taches. d’un rouge pâle. (73) N. 137. PEIGNE Gisecière. Pecten Pes Felis. Lamk., n. 29. Ostrea Pes Felis, Lin., Gwel., p. 3323, n. 44. Has. Figari et Favone: péché par les corailleurs. : Rare. Forme allongée; valves rudes au toucher; côtes saillantes; interstices striés en long; d’un rouge pâle avec des zônes plus foncées en travers. à . N. 138. PEIGNE CÔTES-DISTANTES. pubs distans. Lamk., n. 25. : 2 Ha8. Se touve sur presque toutes les côtes. Assez abondant. Variable par la couleur générale, qui 8 est le plus ordinairement cendrée ou jaune; cô— tes sillonnées dans leur longueur et traversées de petites taches d’un blanc pur. N. 139. PelGnE Gris. Pecten griseus. Lamk., n. 24. Has. L'Ile-Rousse, Algaiola, le golfe provencal. Peu abondant. Strié en long sur ses rayons et dans les sillons; parsemé sur la valve supérieure de petites taches brunes et blnches. N. 140. PEIGNE TRANSPARENT. Pecten *pellucidus. Lamk., n. 51. L) Has. Trouvé sur les bords du golfe de Santa- Manza. Rare. L'opinion de M. de FA me pa— raît très-fondée ; cette espèce est bien distincte. Tousdes individus que j'ai eus présentaient les ca- * (74) racteres qu'il lui assigne, et ne pouvaient se rap porter à aucune autre espèce. Les valves sont minces et les taches du dehors s’apercoivent à l'intérieur. N. 141. PEIGNE DÉGÉNÉRÉ. Pecten pusio. Lamk., M0. Le Turton, p. 215, tab. 17, f. 2. Ostrea pusio. Lin., Gmel., p. 3324, n. 49. Dillwyn, p. 261. Has. ValincoNFigari, la Piantarella ( près Bo- nifacio }, Santa-Manza ; retiré par les filets des pêcheurs de poissons, fixé sur des fragmens de ro- ches sous-marines. Assez rare. Couleur rougeûtre. À "N.142. PEIGnE oNné. Pecten flexuosus. Lamk.,n.38. Has. La partie méridionale de l'ile. Rare. I] cé ordinairement d’un blanc pur avec des taches ou des points rougeâtres plus nombreux vers la par- tie supérieure. N. 143. PeiGne varié. Pecten varius. Lamk., n. 47. Turton, p. 214. Ostrea varta. Lin., Gmel., p. 3324, n. 48. * Donovan, vol. 1, tab. 1, f. 1. Dillwyn, p. 260. t_ « . Dorset, Cat., p. 38, tab. 10,f.1,2,3,4,5, 7, eV 0. L ! ” Maton et Rackett, p. 97. RARE © Montagu, p. 146. H43. Se trouve sur toutes les côtes. Extrême- ment abondant. Cette espèce mérite bien son nom; aucune autre n'est aussi variable dans sa colora- tion. Sa forme générale est assez constante. » ; N. 144. PeiGNE courgé. Pecten inflexus. Lamk., n: 59. x Has. Les bouches de Bonifacio, à la hauteur de Santa-Giulia, de Porto-Vecchio, de Favone. Peu commun. Ses valves sont discolores; l’une est rou- geàtre, l'autre est d’un blanc de neige. Rappprté par les filets des corailleurs. ON. 145. Prier pe Dumas. Pecten Dumasü. Nob. (A8) P. Testä ovalgsrotundaid, inæquivalvi, subæqui- laterd, ad marginem superum transversaliter pl- ati ; valv@ superior rubescente,: maculis albis variegatd ; inferiore alb&, ad basim rubellé ; radis quinque crassts, longitudinaliter striatis el squamo- sis ; intrinsecüs margartitaceà; auriculis minimis ; limbo denticulato ; à ad 10 Uineas long. d 7 Has. Ajaccio ,Santa-Giulia, Algaiola. Rare. Ceite espèce avoisines l'Ostrea “clavata de Poli; elle s’en distingue par le prolongement de ses rayons jusqu’au bord, par ses stries longitudinales, par ses papilles écailleuses et par l'aplatissement de sa valve supérieure. L'Ostrea clavata de Poli n’a point ( 76 ) de strics'longitudinales, ni de papilles; sa valve supérieure est un peu bombée et ses rayons n’'at- teignent qu'environ les deux tiers de sa longueur; il y à aussi quelques différences dans la coloration et dans la forme ; dans l'espèce que je décris, Pun des côtés est plus échancré que l’autre. ( Gollec- tion du Muséum. ) Je l'ai dédié à M. Dumas, membre dé la Société: Philomatique de Paris. N. 146. Priene De Born. Pecten Bornu. Nob. Ostrea elongata. Born, tab. PMU ARE Ostrea corallina. Poli, vol. 2, tab. 28, f. 16. P. Test“ elongaté, æquivalvi, æquilaterä, pal . 7% A . 1 LE .. . . lide fulv vel aurantid; supra radis octo, crassis ; infra septem ; auricula alter& amplissimd, verruets inæqualibus seriatim adspersä; COsbis et sulcis ele- ganter transversim et longitudinaliter striatrs. Has. Le golfe d’Ajaccio et les bouches de Boni- facio. Assez rare. Les rayons et les sillons, vus à la loupe, sont très-élégamment striés en long et en travers; la couleur est rouge-pâle ou orangée. (Collection du Muséum. ), Si j'avais conservé à ce Peigne lépithète qui lui a été imposée par Born, il y eütseu deux Pecten elongatus; M. de: Lamarck ayant employé le même adjectif pour une de ses espèces fossiles, et dont celie-ci n’est nullement l’analogue vivant. Je me suis donc trouvé dans la nécessité de lui. (, 79 9 donner un nom nouveau : c’est celui de Born que j'ai choisi. Il existe aussi un Peigne ja Lamk., n. 48. 147. PEIGNE GLABRE. Pecten glaber. Lamk., r:" n. 20. s Turton, p. 211. Montagu, p. 150, supp. 59, tab. 28 ,f. 6. Ostrea glabra. Lin., Gmel., p. 3324, n. 50. H18. Toutes les côtes. Assez commun. Excessive- ment variable ; tantôt jaune, rosé , noirâtre ; tantôt. blanchätre , cendré , avec des rayons ou sans rayons ; le plus ordinaifement taché en travers de flammules blanches. N. 145. Peine opercuLaiRE. Pecten opercularts. Lamk.#n. 34. * Turton, p. 209. Montagu , p. 145. ” Ostrea opercularis. Lin., Gmel., p. 3225, n. 51. Dillwyn, p. 266. * Dorset, Cat., p. 38, tab. 9,f. 1,2, 4,5. Maton et Rackett, p. 98. Has. Calvi, Sagone, Ajaccio, Valinco, Santa Manza, Porto-Vecchio, Saint-Florent. Commun. N. 149. PEIGNE D'Aupouin. Pecten Audouinii. Nob. ALCFAN A UNERS P. Tesi& subrotundata, æquiwalvr, subæquila- ter&, colore variä, sæpissimè rubra& aut aurantid, (38) immaculaté. vel albo adspers&; raduüs 18 ad 20, squamosis : squamis Crebris, transversis, maximè supra costas triplici ordine in longum digestis, in sulcis minimis ; intüs rose& vel rubro-livida ; au- riculis subæqualibus ; 22 ad 93 lineas lat. Has. Ajaccio, Figari ," Santa-Manza; rapporté par la drague. Assez commun. | Coquille arrondie, équivalve , subéquilatérale, très-variable dans sa coloration; le plus souvent d’un rouge pâle ou foncé, sans taches ou avec des taches blanches. Elle differe de toutes les espèces qui me sont connues , par l’arrangement de ses papilles écailleuses , imbriquées , et qui bien quese continuant d'avant en arrière, forment plusieurs petits rayons longitudinaux, dont trois des plus apparens occupent, l’up le, sommet, et les deux autres les parties latérales de chaque côte. (Col- lection du Muséum. ) , Je l’ai dédiée à M. AupouIx, membre de la Société Philomatique de Paris eprofesseur adjoint au Jar- din du Roi. N. 150. PeIGne DE BruE. Pecten Bruei. Nob. (Fip.) P. Test& subrotundat , æquivaloi, subæquila- terd, flav&, radis valvæ superioris varts, alternis minoribus, in longum.lineatrs et tenutter squamo- sis; radus vabæ inferioris binis, etiam lineatis et papillosis ; auriculé alierd nurnimd; 9 ad 11 Uneas latd. ( 79 ) Has. Les golfes de Sagone, d’Ajaccio, de Va- linco, de Porto-Vecchio; pêché au moyen de la drague. Peu abondant. L k ne connais point d’autre espèce qui offre une disposition semblable dans ses rayons; ceux de la valve supérieure alternent en grosseur , ies inter médiaires sont plus petits; ceux de la valve infé- rieure sont réunis deux par deux, les uns et les autres sont striés en long et pointillés ; le nombre en est variable suivant FA volume des individus. ( Colectionsin Muséum. ) Dédié à M. Brué, membre de la Société Philo- matique de Paris. GENRE SPONDYLE. Shôndyh Lamk. ; vol. 6, p- 156. : N.191. SPONDYLE PiED-D’ANE. Spondylus gædero-- pus. Lamk., ne 1. Lin. , Gmel., p..3297, n. 1. Has. Sur toutes les côtes. Abondant. La valve ‘ 7 . . . supérieure est toujours teinte de rouge plus ou moins foncé. GENRE HUITRE. Ostrea. Laik., vol. 6, p. 200. Loi N. 152. HuiTre DE Cyrus. Ostrea Cyrnusi. Nob. ( Fig.) O. Testé magnä, oblongo-oval, basi attenuatd ; duabus valvis crassis, inferiore rostratä ; rostro longo , transversim striato. E { 8 Has. On la trouve dans un étang qui, selon les traditions généralement répandues en Corse, fut jadis le port d’une ville florissante. Cet étang est celui de Diane, non loin des ruines de l'antique Aleria. La pêthe y est aujourd’hui tellement abon- dante qu’elle peut permettre à ceux qui s'y livrent d’en exporter pour des sommes assez considérables, dans plusieurs villes d'Italie. J'avais d’abord rap- porté cette Huître à l’Ostrea Hippopus, mais elle en diffère d’une manière trop sensible pour qu’on puisse l'en considérer comme une variété ; elle me paraît constituer une espèce distincte. Elle est beauoup plus allongée, plus épaisse, la valve in- férieure offre un canal de plus d’un pouce de long. Il y en a une seconde sur toutes les côtes, dont le canal est encore plus allongé et dont les valves sont plus amincies ; l’une n’est sans doute qu’une variété de l’autre. (Collection du Muséum.) N.453. HuirRe EN cuier. Ostrea Cochlear. Lamk., n.-0, Has. Bonifacio. Ne se rencontre qu’à une grande profondeur, et ce nest qu'au moyen des corailleurs que j'ai pu me la procurer; elle se fixe sur des frag- mens de grosses coquilles, sur divers corps marins et parait aimer à vivre isolée. Peu abondante. Forme arrondie; valves fragiles, d’une teinte rosée; Ja supérieure moins large et moins grande que Pin- férieure; crochets inclinés. (81) N. 154. HuirRe STENTINE. Ostrea stentina. Nob. (Fig.) O. Tesi& oblong&, albido-cinere ; lamells im- bricatis , undulatis ; valv& superiore plant vel con- vexû ; margine valdè denticulato ; intus alba; 22 ad 25 lineas longd. Has. Les golfes de Santa-Manza , de Ventilegne. Rare. Le caractère Île plus tranché de cette espèce est d’avoir le bord des deux valves fortement cré- nelé ; les dents s’emboîtent les unes dans les autres ; elle se fixe sur les coquilles de préférence aux au- tres corps ; je l’ai trouvée plusieurs fois sur le Fusus lignarius. ( Collection du Muséum. ) GENRE ANOMIE. Znomia. Lamk., vol. 6, p. 225. N. 155. AnomIE PELURE-D'OIGNON. Anomia Ephip- pium. Lamk.,n. 1. Lin.,Gmel., p. 3340, n. 3. Turton, p. 227, tab. 18, f. 1 — 3. Donovan, vol. 1, tab. 26. Dillwyn, p. 286. Montagu, p. 155. Dorset, Cat. ,p. 38 ; tab. 11, f. 3. Maton et Rackett, p. 102. Has. Sur toutes les côtes, fixée sur diverses es pèces de coquilles et sur presque tous les corps ma- rins. Très-commune. 6 (8) N. 1906. ANOMIE AMBRÉE. Ænomia electrica. Lamk., n:,/1 Lin., Gmel., p. 3341, n. 5. Turton, p. 226, tab. 17, f. 8, 9. Hab. Zdem. Moins commune. N. 157. ANOMIE VIOLATRE. Ænomia Cepa. Lamk., 3. Lin. ,Gmel. .1p. 3344, n. 4. Turton, p. 228, tab. 18, f. 4: Dillwyn, p. 287. Has. /dem. Peu abondante. Ces trois espèces se distinguent aisément l’une de l’autre , par la taille, l'épaisseur de leurs valves et par la coloration qui est très-différente. Genre TÉRÉBRATULE. Terebratula. Lamk., vol. 6, p. 245. .N. 198. TÉRÉBRATULE TÊTE-DF-SERPENT. Terebra- tula Caput Serpentis. Lamk., n. 10. Anomia Caput Serpentis. Lin., Gmel.,p.3344,n. 21. Has. Sur toutes les côtes, particulierement vers la partie méridionale de Pile. Aboseante sur les Ca ryophyllies. (83) N. 159. TÉRÉBRATULE TRONQUÉE. T'erebratula trun- cata. Lamk., n. 11. Anomia truncata. Lin., Gmel., p. 3345, n. 14. Has. Avec la précédente; vit sur les caryophyl- lies et sur divers corps marins. N. 160. TÉRÉBRATULE VITRÉE. Z'erebratula vitrea. Lamk., n. 1. Anomia vitrea. Lin., Gmel., p. 3347, n. 38. Has. De même que les deux espèces précédentes, mais beaucoup moins commune. LES MOLLUSQUES. MOLLUSC À. Lamk. Genre HYALE. Hyalæa. Lamk., vol. 6, p. 284. N. 161. HYALE TRIDENTÉE. Hyalæa tridentata. Lamk., n. 1. Anomia tridentata. Lin., Gmel., p. 3348, n. 40. Has. Trouvée sur plusieurs points des côtes, plus souvent dans le golfe d’Ajaccio qu'ailleurs. Assez commune. La valve supérieure a quatre petites côtes; lin férieure est convexe , striée transversalement ; d'une teinte jaunâtre. Genre ÉOLIDE. £ots. Lamk., vol. 6, p. 301. N. 162. EoLIDE FAscIcuLÉE. Æoûs fasciculata. Lamk., n. 2. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco et autres. Peu commune. Cette espèce a environ 15 à 18 lignes de longueur ; sa couleur est cendrée, plus claire en dessous. (85) N. 163. ÉouIDE Grisarre. Eolis minima. Lamk., 1 3. Has. Porto-Vecchio, Saint-Florent, Ostriconi, l’Ile-Rousse, Algaiola. Rare. Sa taille est de 4 à 6 lignes; le corps est oblong et d’une teinte cendrée. N. 164. EoLipe PÉLERINE. Eoks peregrina. Lamk., Ii. Doris peregrina. Lin., Gmel., p. 3105, n. 16. Has. Santa-Manza, Santa-Giulia. Très-rare. Sa couleur générale est blanche. GENRE TÉTHYS Tethys. Lamk., vol. 6, p. 307. N. 165. Térays LÉPORINE. Tethys leporina. Lamk., 14, Has. Le golfe de Porto-Vecchio. Je n'ai trouvé qu'un seul individu de cette espèce, jeté sur la plage par une forte tempête qui avait eu lieu quel- ques jours auparavant; sa longueur était d'environ cinq pouces, et sa largeur de trois; la couleur était d’un cendré clair avec des lignes blanches sur la partie supérieure. GENRE DORTS. Doris. Lamk., vol. 6, p. 309. N. 166. Doris ArGus. Doris Argus. Lamk., n. 2. Doris Argo. Lin., Gmel., p. 3107, n. 4. Has. La partie méridionale de l'ile. Peu com- ( 86) mune. Elle est rouge en dessus et blcuâtre en des- sous; taille de deux à trois pouces. N. 167. Doris À LiM8E. Doris limbata. Lamk., n. 4. Has. Saint-Florent , Ajaccio. Rare. Brune en dessus avec de petites lignes noires; le dessous est de cette dernière couleur et bordé de jaune pâle. GENRE OSCABRION. Chiton. Lamk., vol. 6, p. 318. N. 168. OscaBrioN ÉCAILLEUX. Chiton squamosus. Lamk., n.2. Lin., Gmel., p. 3203, n. 5. Poli, vol. 1, tab. 3, f. 21, 22. Has. Toutes les côtes, sous les pierres et sur différens corps marins. Peu abondant. Diffère de celui de Poli par la couleur et l'absence de pa- pilles ou poils placés autour du bord. ( Collection du Muséum. ) N.169.OscABRION FASCICULAIRE. Chiton fascicularis. Lamk., n. 5. Lin., Gmel., p. 3202, n. 4. Dorset, Cat., p. 25, tab. 1, f. 1. Montagu, p. 5. Maton et Rackett, p. 21. Lepas dilata. Donovan, vol. 5, tab. 164. Has. Comme le précédent. Très-abondant, sur- tout dans le port de Bonifacio; reconnaissable à (87) ses faisceaux de poils, d’un blanc pur sur le bord latéral de chaque valve. N.170.0scaBrioN bERISsO. Chiton Rissoi. Nob.(F1g.) Ch. Testä octovalvi, albo-cinerea, colore roseo #nct&, longitudinaliter et eleganter striatä ; mar- gine membranaceo , lined nive& cincto; valvis con- veriusculis, inferne punctis albis minimis ornatis ; 6 ad 8 lineas long. Has. Le port de Bonifacio, les environs de Bastia; fixé sur les pierres; se trouve aussi parmi les fucus d'espèces diverses. Peu abondant. Coquille composée de huit valves, d’un cendré blanchâtre nuancé de rose ; bord entouré d’une membrane mince, d'environ une ligne de largeur sur Jes côtés et plus rétrécie aux parties anté- rieures et postérieures ; extrémités de chaque valve portant deux taches rapprochées d'un blanc pur et formant une ligne à l’entour de la coquille; de très-petites taches de la même couleur situées sur le bord inférieur des valves. (Collection du Muséum.) Dédié à M. Risso, naturaliste de Nice, corres- pondant de la Société philomatique de Paris. GENRE PATELLE. Patella. Lawk., vol. 6, p. 321. N. 171. PATELLE BLEUE. Patella cærulea. Lark., n.. 1% An Lin., Gmel.,p. 3697, n. 24? An Patella pellucida ? Dorset, Cat., p. 51, tab. 23, (6: (68 }) An Montagu, Suppl., p. 152? An Maton et Rackett, p. 234? An Donovan, vol. 1,tab. 3,f.1, 2? Has. Toutes les côtes. Très-abondante. Les conchyliologistes sont loin d’être d'accord au sujet de cette espèce. La description de M. de La- marck ne convient que bien imparfaitement aux divers individus que j'ai rapportés; je ne les ai pas mieux reconnus dans celles des auteurs cités ci- dessus. La Patelle bieue que je possède a en dessus des sillons nombreux représentés à l’intérieur par autant de lignes d’un beau bleu d'azur à reflets et dont les interstices sont blancs; le fond du som- met est de cette derniere couleur. Elle varie du bleu au blanc. Parvenue à l’état adulte, son dia- mètre longitudinal est de deux pouces à deux pou- ces et demi. ( Collection du Muséum.) N. 172. PATELLE A MAMELON. Patella mamullaris. Lamk., n. 29. Lin., Gmel., p. 3709, n. 91. Has. Le golfe de Figari et la côte de Santa- Giulia. Rare. D'une couleur blanche; sommet un peu incliné. N.173. PATELLE PONCTUÉE. Patella punctata. Lamk., h:. 34.0 (Fer. ) Has. La plupart des plages. Assez commune. Lé- gerement striée en travers ; des raies alternes blan- ches et d'un roux-brun dans le sens longitudinal; ( 89) sur les raies blanches de petits points bruns dispo- sés en série. N.174. PATELLE PECTINÉE. Patella pectinatg. Lamk., n. 40. Lin., Gmel., p. 3710, n. 93. Has. Valinco, Favone, la côte de Fiu-Morbo. Rare. Couleur jaunâtre; sommet recourbé. Cette espèce serait beaucoup mieux placée avec les Cabochons que rangée parmi les Patelles. N.195. PATELLE DE BonwarD. Patella Bonardu. Nob. ( Fig.) P. Testà ovali, convexiusculd ; decem costis al- bis, plants, radiantibus; interstitis spadiceïs; vertice obtuso , subcentrali, ad marginem anteriorem po- sito ; intùs decem lineis cæruleis et totidem albis or- natd. | | Has. Toutes les côtes, et particulièrement sur les rochers où croissent beaucoup de fucus dont on la trouve presque constamment recouverte. Tres— abondante. Elle est ovale, un peu convexe, et porte en dessus dix rayons blancs striés en long : quatre postérieurement et six antérieurement; ce nombre est peu variable; les interstices sont d’un rouge-brun et caroleet striés dans la direction des côtes; le sommet est plus rapproché du côté antérieur que du postérieur ; ; les sillons se dessi- nent à l’intérieur par autant de raies d’une teinte bleuâtre et les côtes par des raies blanches ; lon (90 ) gueur de l'ouverture, 18 à 20 lignes. Cette espece est jolie et remarquable par la distribution de ses. couleurs. Le nombre toujours constant de ses rayons “suffit pour la distinguer aisément de la Patella cærulea. Je lai dédiée à M. de BoennaRb, secrétaire de la Société Philomatique de Paris. ( Collection du Muséum. ) N.176. Parezze DE Roux. Patella Rouxi. Nob. (Fig.) P. Test& magn&, ovali, convexo-elevatt ; epi- derme fusco-rigricante ; sub epiderme albd, niidd; costis radiantibus, parvis, æqualibus; vertice elevato, acuto, ad marginem anteriorem inclinato ; intus albidé ; aperturd 29 ad 30 lineas longd. Has. Les golfes de Ventilegne, de Santa-Manza, les îles Lavezi, Cavallo, Cibricagli. Peu commune. Cette espèce se distingue facilement de la sui- vante; elle est plus convexe; le sommet est plus élevé, plus rapproché du bord antérieur; les côtes sont moins saillantes, toutes d’égale grosseur, et ne s'étendent point au-delà du bord. ( Collection du Muséum. ) | Je l'ai dédiée à M. Roux, directeur du Muséum d'histoire naturelle de Marseille. N. 177. PATELLE DE Lamarck. Patella Lamarcku. | + Nob. ( Fig.) P. Testä maxima , ovali, læviter depressa ; epi- derme albido-fuscescente ; costis numerosis | com- (91 ) pressis, ultra periphæriam prominentibus, alterna- Üm parvis et majoribus ; vertice subcentral; intus albd; tres ad quatuor pollices long. An Patella pyramidata ? Lamk., p. 327, n. 14. An Patella plicata? Born, p. 417, tab. 18, f. 4. Has. La plupart des côtes, principalement vers la partie méridionale de l’île; jamais à une profon- deur moindre de dix à douze pieds. Assez com- mune. Cette espèce est un peu déprimée ; ses côtes rap- prochées, comprimées, alternent en grosseur et dépassent le bord; le sommet est subcentral, obtus; sa couleur est d’un cendré-brun en dessus et d’un blanc pur en dessous. M. de Lamarck ne cite ni localité ni figure, il ne parle pas non plus de la disposition des côtes, qui est un caractère fixe sur tous les individus que j'ai vus. S'il est difficile de reconnaitre une espece, pour peu que le genre soit nombreux , avec une simple description , cette difficulté devient bien plus grande encore pour les Patelles , et je pourrais même dire qu'il y a presque impossibilité. La figure de de Born représente assez bien la forme générale de mon espèce, mais il n'existe point de rayons intermédiaires aux plus gros; la des- cription n’en fait nulle mention. D’apres de Born elle vient des mers de Magellan. ( Collection du Muséum. ) (92 ) Dédiée à M. ne Lamarck, membre de l'Aca démie des sciences et professeur au Jardin du Roi. GENRE OMBRELLE. Umbrella. Lamk., vol. 6,p. 339. N. 178. OmMBRELLE DE LA MÉDITERRANÉE. Umbrella mediterranea. Lamk., n. 2. (Fig.) Has. Le golfe d’Ajaccio. Rare. Coquille très-dé- . , * A primée, blanchâtre, de forme ovale, à sommet cen- tral, d’une teinte orangée; stries concentriques peu apparentes; à l’intérieur d’un jaune roux vers le sommet. Genre ÉMARGINULE. Emarginula. Lamk., vol. 6, F P: NE N. 179. ÉMARGINULE TREILLISSÉE. Emarginula Fis- sura. Lamk., n. 1. Patella Fissura. Lin., Gmel., p. 3728 , n. 192. Donovan , vol. 1 , tab. 3, f. 2. Dorset , Cat., p. 51, tab. 23, f. 4. Montagu, p. 490. Maton et Rackett, p. 235. Has. Toutes les plages sablonneuses. Commune dans le golfe d’Ajaccio, aux alentours de Barbicaia. N. 180. EMARGINULE DE HuzZARD. Emarginula Hu- zardir. Nob. (Fie.) E. Test ovalt, patellformi, valdè depressu, (95 ) albd; vertice subcentral, brevi, læviter reflexo; cos- tellis longitudinalibus numerosis, minoribusque in- terpositis; strus transversis ; margine Ccrenulato ; 8 ad 9 lUineas longd. Has. Les golfes d’Ajaccio et de Ventilegne. Très- rare. Cette espèce diffère de la précédente par sa forte dépression , par son sommet court, presque central, à peine incliné; sa forme est celle de la Fissurella græca , mais plus aplatie. (Collection du Muséum.) Dediée à M*Huzarp, membre de la Société Phi- lomatique de Paris. GENRE FISSURELLE. Fissurella. Lamk., vol. 6, p.8. N. 181. FissuRELLE CANCELLÉE. Fissurella græca. Patella græca. Lin., Gmel., p. 3728, n. 195. Maton et Rackett, p. 236. Montagu , p. 492. Dorset, Cat p.52, 1.129, 5: Patella reticulata. Donovan, vol. 1, tab. 24 ,f. 3. Has. Toutes les plages sablonneuses. Très-abon- dante. GENRE CABOCHON. Pileopsis. Lamk., vol. 6, p. 16. N.182. CABOCHON BONNET-HONGROIS. Pileopsis hun- garica. Lamk., n. 1. Patella ungarica. Lin., Gmel., p. 3709, n. 89. (94) _Donovan, vol. 1 , tab. 21 ,f.1. Dorset , Cat., p. 51, tab. 23 ,f. 7 Montagu , p. 486. Maton et Rackett, p. 230. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco, de Santa- Manza, de Calvi; trouvé sur le Triton nodiferum, le Cassis sulcosa et la Pinna nobilis. Peu abondant. N. 183. Casocnon DE GarnoT. Pileopsis Garnotir. Nob. ( Fig.) P. Testä parvd , conic&, intus et eætus albd'; ver- tice brevi, subcentral, læviter reflexo ; strus longi- tudinalibus et transversis ; aperturd ovali ; sex li- neas long. Has. Ajaccio, Valinco, sur la plage. Rare. Co- quille petite, banche, striée en long et en travers, à sommet court, obtus, légèrement incliné. (Col- lection du 1 Mat) | Dédiée à M. Garnor, l’un des naturalistes du voyage autour du monde, sur la corvette la Coquille. GENRE CALYPTRÉE. Calyptræa. Lamk., vol. 6, p- 20. ; N. 184. CALYPTRÉE CHAPEAU-CHINOIS. Calyptræa lævigata. Lamk., n. 2. An patella lævigata. Lin., Gmel., p. 3417, n. 131? H48. Le golfe d’Ajaccio : trouvée fixée sur le Tri— ton nodifère, le Bucarde sillonné et la Cythérée (9) fauve. Peu abondante. Coquille déprimée, à som- met central, obtus; striée en travers; d'un jaune pâle. Genre ACÈRE. Acera. Lamk., vol. 6, p- 28. N.185. AcÈRE CHARNUE. ZCera carnosa. Lamk.,n. 1. Has. Le golfe de Valinco. Rare. Un des deux in- dividus que j'ai trouvés avait environ un pouce de longueur; l’autre avait vingt-deux lignes. Genre BULLE. Bulla. Lamk. , vol. 6,p. 31. N. 186. Buze Ousus. Bulla lignaria. Lamk.,n. 1. Montagu, p. 205. Dorset, Cat., p. 40, tab. 23, f. 9. Maion et Rackett, p. 125. Has. Sur toutes les côtes. Commune dans le golfe d’Ajaccio. D'une couleur fauve ou d’un roux brun en dessus, avec des lignes jaunâtres qui s’a- perçoivent à l’intérieur : en dedans d’un blanc pur. N. 187. Buzce Hyparipe. Bulla Hydatis. Lamk.,n. 8. Lin., Gmel., p. 3324, n. 9. Donovan, vol. 3, tab. 88. Montagu , p. 217. Dorset, Cat., p. 40, tab. 23, f. 10. Maton et Rackett, p. 123. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco, de Saint- Florent. Peu commune. Diamètre, environ un pouce ; globuleuse, très-fragile, recouverte d'un ( 96 ) épiderme mince et qui se détache facilement; de couleur de corne. N. 188. Buzze cornée. Bulla cornea. Lamk., n. 9. Has. /dem. Commune. Cette espèce tient de très- près à la précédente; elle n’en différe qu'en ce qu'elle est encore plus globuleuse et que ses stries transversées sont plus saillantes. N. 189. BuLLe STRIÉE. Bulla striata. Lamk., n. 5. Has. Figari, Ventilegne, les îles Lavezi el Ca— vallo, Algaiola. Peu abondante. Le caractere le plus constant et le plus propre à la faire recon— naitre parmi ses congénères, est celui des stries transversales de sa partie inférieure. Elle est très- variable dans sa coloration. Genre APLYSIE. Æplysia. Lamk., vol. 6, p. 37. N. EL APLYSIE DÉPILANTE. Æplysia depilans. Lamk,n.1: Aplysia deprilans. Lin., Gmel., p. 3105, n. 1. Has. Ajaccio, Valinco, Porto-Vecchio, Algaiola. Assez rare. Couleur d’un brun rougeûtre. N. 191. APLYSIE FASCIÉE. Aplysia fasciata. Lamk., ni. Aplysia fasciata. Lin., Gmel., p. 3013, n. 2. Has. Ajaccio, Santa-Manza. Rare. Environ qua- tre pouces de long; elle rejette une liqueur rou- geàtre ; son Corps est noir. « ( 97: ) 192. APLYSIE PONCTUÉE. Æplysia punctata. Lamk:-;"13: Hs. Le golfe d'Ajaccio. Je ne l’y ai trouvée que deux fois. Cette espèce avoisine l’Aplysie dépi- lante ; peut-être n’en est-elle qu'une variété ? Corps brun , parsemé de petites taches plus pâles. Genre HÉLICE. Helir. Lamk., vol. 6, p. 62. N. 193. Hézice chAGRinée. Helix aspersa. Lamk., n. 9. Lin., Gmel., p. 3631, n. 58. Donovan, vol. 4, tab. 451. | Montagu , p. 407. Helix lucorum. Dorset, Cat., p. 48. Has.Répandue dans toute l'étendue de l'ile. Tres- commune. N. 194. Héuice vermicurée. Helix vermiculata. Lamk., n. 10. Lin., Gmel., p. 3616, n. 253. Has. Zdem. Extrêémement abondante. N. 195. HéLice NaTicoïpe. Helix naticoides. Lamk., n. 13. Helix aperta. Lin., Gmel., p. 3651 , n. 192. Has. Bonifacio , Saint-Florent. Commune. 7 (98 )= N. 196. HéLice MÉrANOsTOoME. Helir melanostoma. Lamk., n. 21. H48. Zdem. Assez abondante. . 197. Héuice Peson. Helix aletra. Lamk., n. 45. Lin., Gmel., p. 3615 , n. 11. H18. Bonifacio, Saint-Florent. Peu commune. N. 498. Hérice PLANosPiRe. Helix planospira. Lamk., n. 48. Has. /dem. Rare. N. 199. HÉLICE NÉMORALE. Helix nemoralis. Lamk., n. 56. Lin., Gmel., p. 3647, n. 108. Donovan, vol. 1, tab. 13. Dorset, Cat., p. 48, tab. 21. Montagu , p. 411. Maton et Rackett, p. 206. Has. Aux environs de Santa-Manza, de Sarri, de Fiu-Morbo, de Prunelli, d'Isolaccio, de Vico. Peu commune. N. 200. HÉLICE RHoDOSTOME. Helix pisana. Lamk., n. 61. Lin., Gmel., p. 3631 , n. 60. Has. Bonifacio , Saint-Florent. Excessivement ( 99 ) abondante. Je rappéfrte, à cette espèce, une co- quille qui enest sans doute une monstruosité. La lo- calité seule m’a déterminé dans ce rapprochement, car ilest impossible d’apercevoir la moindre ana- logie entre elles. Sa forme est torse-allongée ; les tours, au nombre de six, sont écartés, tous care- nés, à l'exception du dernier qui est arrondi; la suture est enfoncée vers l'axe ; l'ouverture est pres- que circulaire ; la couleur est d’un blane jaunâtre sans taches. L’unique exemplaire que je possède a été trouvé parmi des milliers d'individus de lHelix pisana; je l’ai fait figurer. N. 2041. H£LICE SPLENDIDE. Helix splendida. Lamk., n. 62. Has. Zdem. Rare. N. 202. Hérice vARIABLE. Helix variabilis. Lamk., n. 65. Has. Zdem. Très-abondante. N. 203. HéLice « SERPENTINE. Helix serpentina. Lamk., n..05. Has. Zdem. Peu commune. N. 204. H£ÉLice pes GAzons. Helix cespitum. Lamk., n. 65. La Has. Zdem. Extrémement abohdante. SI ( 100 ) N. 205. Hérice RUBAN. HeliPtericetorum. Lamk. ; n. 69. Lin., Gmel., p. 3632, n. 65. Donovan, vol. 5, tab. 151, f. 2. Dorset, Cat., p. 47, tab. 20, f. 8. Montagu, p. 437, Supp., t. 24, f. 2. Maton et Rackett, p. 194. ‘ . Has. Bonifacio, Saint-Florent, Aleria. Commune. N. 206. HÉLICE CHARTREUSE AHelix carthusiana. Lamk., n. 72. H148. Bonifacio, Saint-Florent. Abondante. N. 207. HÉLICE MARITIME. Helix maritima. Lamk., n. 88. Has. Aux environs de Bonifacio. Rare. N. 208. HÉLICE PORCELAINE. Helix candidissima. Lamk., n. 57. Ha8. /Zdem. Peu abondante. N. 209. Hécice cincrezce. Helix tinctella. Lamk., n. 09. H18. /dem. Rare. N. 210. HézicE LuisANTE. Helix cellaria. Lamk., n. 96. Lin. , Gmél., p. 3634, n. 70. ( 1o1 ) Has. Bastia, Saint-Florent, Ajaccio, Bonifacio. Assez commune. N. 211. HéLice Lucine. Helix nitida. Lamk. , n. 97. Montagu, p. 425. Dorset, Cat.,p. 47,t. 19,f. 22. Helix nitens. Lin., Gmel. , p. 3633, n. 66. Maton et Rackett, p. 198,t. 5, f. 7. Has. Bonifacio, Aleria, Bastia, Saint-Florent , Corte, Sartene. Peu commune. N. 212. HéLice corNée. Hekix cornea. Lamk., n. 92. Lin. , Gmel., p. 3623 , n. 35. Donovan, vol. #, tab. 59, f. 1. Dorset , Cat., p. 47, t. 20, f. 13. Montagu, p. 448. Maton et Rackett, p. 190. Has. Zdem. Abondante. N. 913. Hénuce sTriée. Helix striata. Lamk., n. 103. H48., Saint-Florent, Bonifacio. Très-commune. N. 214. HéLice pyRAMIDÉE. Helix pyrramadata. Drap. Mol: pl. 5 f: 7; Has. /Zdem. Abondante. N. 219. Hérice sace. Helis conspurcata. Lamk., n. 104. Has. Zdem. Rare. ( 102 ) N. 216. Hérice conique. Helix. conica. Lamk., n. 10). Has. Zdem. Commune. N. 217. Héuice conoïne. Hekx conoidea: Lamk., n. 106. Has. Comme les précédentes. Abondante. N. 218. Hézice miexonwe. Helix pulchella. Lamk., n. 107: Has. Aux environs de Saint-Florent, de Fari— nole et de Patrimonio. Peu commune. N.219.H£Lice DERaspaiz. Helix Raspail. Nob. (Fig. H. Test& orbiculato - depresst, imperforaitt , albido-olivace , lineis fusco-rufescentibus zonatd; strüs longitudinalibus tenuibus ; spir& planulatä; aperturd lunari, margine reflexo ; 14 ad 15 lineas long. Has. Saint-Florent. Peu commune. Coquille deé- primée, imperforée, striée longitudinalement, d’un blanc olivâtre, ayant trois raies longitudinales bru- nes nuancées de roussâtre sur le dernier tour; spire très-courte.( Collection du Muséum.) Je l'ai dédiée à M. Raspar,, membre de la Societé d'Histoire naturelle de Paris. / N. 220. Hézrce pe Pouzorz. Helix Pouzolzu. Je ne fais qu'indiquer cette Hélice qui a été trou- vée par M. Pouzo!lz, sur le Mont-Cagno, entre Fi- (103) gari et Porte-Vecchio; je l'y ai cherchée vaine- ment à plusieurs reprises. Elle est dans la collec- tion de M. de Férussac qui doit la décrire sous ce nom. Les espèces de ce genre et celles des genres sui- vans, sont décrites et représentées avec une si grande exactitude dans les ouvrages de Drapar- naud et de M. de Férussac, qu'il serait inutile de s'y arrêter. GENRE CAROCOLLE. Carocolla. Lamk., vol 6, | p- 94- N. 221. CAROCOLLE ÉLÉGANTE. Carocolla elegans. Lamk., n. 18. Helix elegans. Lin., Gmel, p. 3642, n. 229. Has. Saint-Florent, Bonifacio. Très-abondante. GENRE MAILLOT. Pupa. Lamk., vol. 6, p. 103. N. 222. MAILLOT QUATRE-DENTS. Pupa quadridens. Lamk., n. 417. Turbo quadridens. Lin., Gmel., p. 3610, n. 92. Has. Saint-Florent, Bonifacio. Commun. GENRE CLAUSILIE. Causila.Lamk., vol.6, p.111. N. 223. CLAUSILIE PLICATULE. Clausilia plcatula. Lamk., n. 11. HAs. Saint-Florent, Bonifacio; sous les mousses, les pierres, dans les crevasses des murs. Com-— mune. N. 22/4. CLAUSILIE RIDÉE. Clausilia rugosa. Lamk., h. 4% Ha. Zdem. sur les murs. Commune. GENRE BULIME. Bulimus. Lamk., vol. 6, p. 116. N. 225. Burime DÉcoLLÉ. Bulimus decollatus. Lamk., n. 17. Helix decollata. Lin., Gmel., p. 3651, n. 115. H4s. Bonifacio, Saint-Florent. Très-commun. N. 226. Buzime a1Gu. Bulimus acutus. Lamk., n. 30. Helix acuta. Lin., Gmel., p- 3660, n. 136. * H18. Zdem. Sur le bord des eaux, ou dans les lieux humides. Tres-abondant. N. 227. BuLiME venTru. Bulimus ventricosus. Lamk., n. 31. Has. Zdem. Commun. GENRE AURICULE. Auricula. Lamk., vol. 6, p: 156. N. 228. AURICULE MYOSOTE. Æuricula myosots. Lamk., n. 9. Has. Le bord des eaux saumâtres ou les lieux recouverts par la mer, dans les momens de tempête; (ob) sous les pierres. Commune aux environs de Boni- facio. # N. 229. AuRICULE DE SAINT-FiRMIN. Auricula Fir- mini. Nob. (Fig) A, Test& ovato-turgida, albido-flavd, transver- sim striatd et pallidè fasciaté ; anfractibus pla- niusculis; spir& brevi, apice fuscescente; columelld triphcatd ; 4 lineas longu. Has. Aux environs de Bastia, de Mariana, d’A- jaccio. Peu abondante. Cette espèce tient de très-près à la précédente, et néanmoins s'en distingue toujours. Elle est moins allongée, plus renflée ; le test est plus épais; ses stries sont beaucoup plus marquées ; les plis de la columelle sont plus gros, plus élevés ; la spire est plus courte, sés tours sont plus aplatis : elle en differe encore par la couleur, qui est d’un blanc jaunâtre avec des zônes transversales plus pâles. ( Collection du Muséum. ) = Dédiée à M. ne Sainr-Firmin , auteur de Mono- graphies encore manuscrites de divers-genres d'oi- seaux de proie. GENRE CYCLOSTOME. Cyclostoma. Lamk., vol. 6, p- 142. N. 230. CYcLosTOME ÉLÉGANT. Cyclostoma elegans. Lamk., n. 26. Turbo elegans. Lin., Gmel., p. 3606, n. 74. ( 106 ) Dorset, Cat., p. 45, tab. 21, f. 0. Montagu, p. 342. j Maton et Rackett, p. 167. Turbo striatus. Donovan, vol. 2, tab. 59. Has. Bonifacio, Saint-Florent. Tres-abondant. GENRE PLANORBE. Planorbis. Lamk., vol. 6, pag. 150. N. 231. PLANORBE sPIRORBE. Planorbis sptrorbis. Lamk. , n. 6. Helzx spirorbis. Lin., Gmel., p. 3624, n. 36. Dorset , Cat., tab. 120, f. 47. Montagu, p. 455, Suppl., p. 25, f. 2. Maton et Rackett, p. 191. Has. Dans toutes les eaux douces. Très-com— mun. + | Genre LIMNÉE. Limnæa. Lamk., vol. 9, D: 107. N. 232. LimNÉE voyaceuse. Limnæa peregra. Lamk., n. 9. Helix peregra. Lin., Gmel., p. 3659, n. 133. Montagu, p. 373, tab. 16, f. 3. H18. Dans toutes les eaux douces. Très-abon- dante, N.233. LimMnéE DES Marais. Limnæa palustris. Lamk., n. 3. Helix corvus. Lin., Gmel., p. 3665 , n. 208. (103) Helix palustris. Lin., Gmel., p: 3658, n. 131. Helix fragilis. Lin., Gmel., p. 3658, n. 129. Has. Commune dans les marais de Figari, de Porto- Vecchio, de Saint- Florent , de Calvi, de Campo di Loro, etc. Se distingue facilement de l'es- pèce précédente par le nombre de ses tours plus al- longés et arrondis. GENRE MÉLANIE. Melania. Lamk., vol. 6, p. 163. N. 234. MéLaniEe DE CaMBessèpes. Melania Cam- bessedesü. Nob. (F1g.) M. Testé parvd, turrito-acuté, lævi, nitid&, alba; anfractibus novenis aut denis, plants, tribus fascus Jfulvis cinctis; suturis wix excavatis; circiter 5 lineas long. Coquille allongée, turriculée, blanche, lisse, lui- sante , à spire très-aiguë ; les tours au nombre de 9 ou 10, aplatis, portant is trois fascies d’une couleur fauve; sutures peu apparentes. (Collection du Muséum. ) J'aurais pu créer un genre nouveau pour cette espèce qui n’est point, comme les vraies Mélanies, une coquille fluviatile , mais marine ; la nécessité ne m'en à pas paru bien démontrée ; le nombre de ceux qui existent est au moins suffisant pour la quantité d'espèces que nous possédons. Et sur quels caractères eût reposé ce genre? L'espèce dont il s'a- ( 108 ) git ne differe des Mélanies en aucune autre facon. que par l'habitation. Pourquoi r’établirait-on pas dans le genre Mélanie, une section pour les espèces marines ? Le genre Paludine ne renferme-t-il pas des espèces fluviatiles et marines ? Has. Les golfes d’Ajaccio , de Ventilegne. Rare. Dédiée à M. CamsEssÈDEs, membre correspondant de la Société philomatique de Paris. GENRE RISSOA. Rissoa. Fréminville. Coquille turriculée ou oblongue, non ombiliquée, à tours aplatis ou convexes, le plus souvent sillon- nés longitudinalement; ouverture enticre, arrondie à sa base, ovale-oblique, anguleuse au sommet, rarement dentée ; les deux bords réunis ou presque réunis, le droit renflé ou tranchant. Testa turrita , veloblonga, imperforata ; anfrac- tibus planis autconvexis, sæpissime longitudinaliter costatis ; apertura integra, ad basim rotundata, su- pernè angulata, rard dentata , margirnibus con- nexis aut jere connezis; labro tunudo vel acuto. Les Rissoa par la forme de leur têt sont des co- quilles très-voisines des Paludines etides Mélanies. Toutes les espèces connues sont marmes et vivent sur les rochers des bords de la mer. ( 109 ) N. 235. Rissoa À côTes. Rissoa costata. Desmarest , Bul. des sciences de la Société phil. de Paris, année.2824;, p.75. 1; pl:x, f.\41. R. Test@ turrit&, albd, pellucidä, minutissimis punctis valdè numerosis distincté, longitudinaliter sulcat&ä, nodos&, lineis spadicers transversis con- Jertis adornata ; anfractibus novenis ; labro margi- nato ; aperturæ ambitu interiort cæruleo; 4 lineas longa. * Has. Sur toutes les plages sablonneuses. Abon- dante. Coquille turriculée , blanche , transparente, com- posée de 9 tours formant des nodosités, sillonnée longitudinalement et marquée en travers de lignes nombreuses d’un brun rougeûtre , finement poin- tillée dans toute son étendue ; ouverture presque ronde , d’une couleur violette sur le bord interne, garnie extérieurement d’un bourrelet. (Collection du Muséum. ) au N. 236. RissoA vENTRUE. Rtssoa ventricosa. Desm., DST DL ie? R. Test& ovali-acuté, albo-virescente, pellu- cidé, longitudinaliter costatt, transversim tenuiter striata ; anfractibus sentis; labro unidentato, margi- nato; aperturæ ambitu læviter violaceo; 3 ad 4 li- neas longä. “Has. /dem. Encore plus abondante. Quoique très-voisine de la précédente, elle en ( 110 ) est bien distinguée par le nombre de ses tours, par le manque de lignes transversales d’un brun rougeâtre, par la disposition de ses côtes, et parce qu'elle n’est pas pointillée et qu'elle porte une dent sur la lèvre droite. Lorsqu'elle reste long-temps sur la plage, elle perd par le frottement sa couleur verdâtre, et devient d’un blanc pur et luisant. (Collection du Muséum.) N. 237. Rissoa oBLONGUE. issoa oblonga. Desm., pe7) 0 2,ph, 1,10 3: R. Testé turrit&, alb&, pellucid&, nitid& ; an- fractibus septenis vel octonis longitudinalter plica- Lis ; sulcis flavicantibus ; labro marginato, intüs et extùs duabus maculis fulvis notato ; aperturd alb& oblongä ; 3 ad 4 lineas long&. Has. Zdem. Moins commune. Coquille turriculée, blanche, luisante, transpa- rente, à sept ou huit tours garnis de côtes longi- tudinales renflées et dont les silléns sont jaunûtres; labre marginé portant intérieurement et extérieu- rement deux taches fauves plus apparentes en de- hors; ouverture blanche et oblongue. Cette Rissoa se distingue- aisément des deux espèces précéden- tes. (Collection du Muséum.) N. 238. Rissoa aieur. Rissoa acuta. Desm., p. 5, ne. 6jbts- ff R. Testd aciculai&, albd; costis longitudinalibus tenuibus ; anfractibus octonts vel novenis porreetis : (aan) ulhmo tumido; apertur& marginal ; apice vio- lascente ; 5 lineas longd. Has. Zdem. Rare. Elle diffère gssentiellement des autres Rissoa par sa forme plus élancée, par ses tours plus allongés et dont le dernier est très-renflé, par ses côtes peu saillantes (elles manquent totalement dans quel- ques individus) ; le sommet est légèrement nuancé de violet, le reste de la coquille’est blanc; ouverture entourée d’un bourrelet. (Collection du Muséum.) N. 239. RissoA TREILLISSÉE. lüssoa cancellata. Desm. ,p.8,n.7,pl.1,f. 5. R. Test parvé ovali-ventricosd, brevi, spadice& aut Julv&, longitudinaliter et transversim striaté ; anfractibus quinis ; labro tenuiter marginato, intùs sulcato ; aperturæ ambitu albo ; tres lineas longd. Has. /dem. Abondante. Coquille épaisse, courte, d’un rouge-bai ou fauve, supportant des stries longitudinales et trans- versales, composée de cinq tours; un bourrelet marginal peu marqué sur la lèvre droite qui est sillonnée intérieurement; bord de l'ouverture d’un blanc pur. (Collection di Muséum. ) N. 2/40. Rissoa DE Moxwracu. Rissoa Montagu. Nob. (Fip.) R. Testé mirnimä, ventricosa , fusc& aut albido- violascente, longitudinaliter costatd et transversim (: rt0:) striat& ; anfractibus quinis, nodulosis : suprenus infernè line& alb& nicctis, ultimo medio ; la- bro acuto, intus sulcato ; aperturä ad ambitum albid&, intus castaned ; circiter 2 lineas longä. Has. Ajaccio, Valinco, Ventilegne, les îles La vezi et Cavallo, sur la plage. Rare. Coquille, ventrue, à cinq tours, dont le dernier est très-développé; tous présentant des côtes lon- gitudinales saillantes , croisées par des stries trans- versales , élevées et un peu lamelleuses : les quatre premiers entourés , à leur base, d’une ligne blan- che qui est située vers le milieu dans le dernier ; ouverture presque ronde, tranchante , blanche sur le bord et d’un rouge brun dans le fond; lèvre droite sillonnée à l’intérieur. Cette es- pèce se rapproche de la Rissoa cancellata, mais par sa forme seulement ; elle en differe totalement par ses rayons, la disposition de ses stries et la ligne blanche de chacun de ses tours. (Collection du Muséum.) Dédiée à Mowraqu, céièbre conchyliologiste anglais. N. 241. Rissoa ne Bosc. Rissoa Boscu. Nob. (Fig.) R. Testä elongaté, levigatd, ritid&, niveä; an- fractibus denis , convexiusculis ; aperturä oval ; cireiter 6 lineas longd. Has. Les plages des golfes d’Ajaceio , de Valinco, de Figari, de Santa-Manza, de Santa-Giulia. Peu , commune. ( 113 ) Coquille d'un blanc pur, sans stries, lisse, lui- sante ; composée de dix tours dans les individus complets (le plus ordinairement on la rencontre tronquée, manquant des deux derniers) ; suture peu marquée. (Collection du Muséum. ) Je l’ai dédiée à M. Bosc, professeur au Jardin du Roi et membre de l’Académie des Sciences. N. 2492. Rissoa DE BRUGUIÈRE. Réssoa Brugutert. Nob. (Fig) R. Test& turrit@, alb&, rugosd, longitudinaliter costaté : costis et sulcis obliquè cancellats ; an- fractibus $eris vel septenis, convexis ; aperturd ovali, subcanaliculatd'; margine tumido ; quatuor lineas long. H48. Algaiola , Ventilegne. Très-rare. La couleur entiérement blanche ; les côtes lon- gitudinales occupant toute étendue de la coquille, depuis le sommet de la spire jusqu’à la base de l'ouverture, et les nombreuses stries transver- sales et saillantes qui rendent la surface de cette espèce rugueuse , la distinguent éminemment de toutes ses congénères. La base de l'ouverture est en outre un peu canaliculée, ce qui l’éloigne des vraies Rissoa et la rapproche des Cérithes. (Col- lection du Muséum. ) Dédiée au célebre naturaliste BRUGUIÈRE. (114) GENRE LITTORINE. Zttorina. De Féruss., tab. 6. Coquille ovale ou oblongue, quelquefois ombi- liquée , le plus souvent sans ombilic ; ouverture en- tière, un peu dilatée, plus longue que large, ar- rondie à sa base, à bords désunis supérieurement ; le droit tranchant, jamais réfléchi ; columelle lisse, aplatie; un opercule corné. Testa ovata vel oblonga, interdüum umbilicata, sæpissimè imperforata; apertura integra, subdi- latata , longitudinalis ; basi rotundata; labus su- pernè disjunctis ; externo simplici, acuto, nun- quam reflexo; columella lævis, depresso-plana ; * operculum corneum. Les Litiorines sont des coquilles marines qui, pendant long-temps, ont été dispersées, par les auteurs, dans plusieurs genres, et surtout confon- dues parmi les Paludines et parmi les Mélanies. M. de Férussac est le premier qui ait senti la né- cessité de les réunir; ce qu’il a fait dans un genre nouveau, auquel il a donné le nom de ZLattorine ; cette séparation des espèces dontil s’agit des autres genres, était réclamée et motivée sur une différence très-sensible dans la forme de leur test. Le genre Littorine se trouve dans les tableaux qui précèdent le magnifique et excellent ouvrage de M. de Férus- sac, Histoire générale des Mollusques terrestres et fluviatiles, mais simplement indiqué, sans qu’il lui ait été assigné de caractères. Les Littorines vivent ( {1030 sur les rochers submergés des bords de la mer , et s’y fixent lorsqu'elle est calme ou lorsqu'elle s’est retirée, ainsi que le font les Hélices, sur les murs ou sur les arbres, ce qui leur est facile d’après la forme de leur ouverture. Ce genre est éminem- ment caractérisé par l’aplatissement de la colu- melle toujours lisse, nue, sans dents ni plis. N. 243. LiTrorie DE BasreroT. Littorina Baste- rotit. Nob. ( Fig.) L. Testä parvd, ovato-ventricosä, albidé, fusc zonatd; anfractibus quinis, convextusculis ; ultimo ventricoso , transversim striato j spird brevi, acutt; aperturé ovatä, atrd ; Rene tenu ; circiter À lineas longd. Has. Toutes les côtes, sur les rochers submer- gés. Très-abondante dans le golfe d’Ajaccio. Coquille blanchâtre, rayée transversalement de brun; composée de cinq tours, dont les quatre premiers sont très-courts; le dernier dilaté, ven- tru et strié en long; ouverture plus longue que large, noire; opercule mince et de même couleur que l'ouverture. ( Collection du Muséum.) Dédiée à M. De BasTeroT, membre de la Société d'Histoire naturelle de Paris. 8* (116) Genre PALUDINE. Paludina. Lamk., vol. 6, pag. 172. N. 244. PALUDINE TRONQUÉE. Paludina truncata. Nob. Cyrclostoma truncatulum. Lamk., vol. 6, p. 149. Drap., Moll., pl. 1, f. 28-31. “ HAs8. Aux environs de Bonifacio, sous les pierres, dans les lieux humides recouverts par la mer au moment des fortes tempêtes. Tres-abondante. N. 245. Parunine DE Desnoyers. Paludina Des- noyersi. Nob. (Fig.) P. Testé parvd, turrit&, albido-fuscescente, pellu- cid&, longitudinaliter striat& ; anfractibus septenis, convexis; suturis excavatis ; 3 lineas long«. HA18. Les eaux saumâtres, sous les pierres. Tres- abondante dansles terrains bas que recouvre, par- fois, la mer, sur les bordsdesgolfes de Santa-Manza, de Porto-Vecchio, de Saint-Florent, de Calvi et des étangs d'Orbino, de Salle, de Diane, de Bigu-. glia, etc. Coquille allongée, turriculée, d’un blanc cen- dré, transparente, striée en long, composée de sept tours arrondis; suture profonde. Elle se rap- proche de la Paludine tronquée. ( Collection du Muséum.) Dédiée à M. Desnoyers, membre de la Société d'Histoire naturelle de Paris. (Bay) GENRE NATICE. Natica. Lamk., vol. 6, p. 192. N. 246. NATICE FLAMMULÉE. Natica Canrena.Lamk., n. 10. Nerita Canrena. Lin., Gmel., p. 3669, n. 1. Maton et Rackett, p. 223. Nerita intricata. Donovan, vol. 5, tab. 167. H48. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco , de Porto- Vecchio; rapportée par la drague; jamais sur la plage. Rare. Rayée en travers de bandes alternes blanchitres et rousses : les bandes blanchâtres se- mées de taches d'un brun fauve, les rousses portant des lignes longitudinales flexueuses et de la même couleur ; tour de l’ombilic d’un blanc pur. N. 247. NaATICE GLAUCINE. Vatica glaucina. Lamk., n. 1. Nerita glaucina. Lin., Gmel., p. 3671, n. 5. Donovan, vol. 1, tab. 20, f. 1. Dorset, Cat., p. 50, tab. 21, f. 7. Montagu, p. 469. Maion et Rackett, p. 224. Has. Se trouve sur toutes les plages sablonneuses. Tres-abondante. Cette espèce est, de toutes celles qui habitent les mers d'Europe, la plus épaisse et la plus déprimée. L'ouverture et la callosité sont d'un roux foncé. ( 148 3 N. 248. Narice Mirce-pornrs. Natica Millepunctata. Lamk., n. 12. H48. Ajaccio, Valinco, Saint=Florent , Algaiola. Peu commune. Le nom que porte cette espèce est très-heureusement employé; il en donne une idée exacte et suflit pour la faire reconnaitre parmi toutes ses congénéres. N. 249. NaricE FUSTIGÉE, Natica cruentata. Lamk., ni. 11. Nerita cruentata. Lin., Gmel., p. 3673, n. 15. Has. Toutes les côtes. Commune. Avoisine d'assez près la Natice Mille-points, et néanmoins en est tres-distincte; elle a deux raies transversales rousses ou brunes. N. 250. NATICE DE VALENCIENNES. Vatica Valencien- nesü. Nob. ( Fig.) IN. Testé ovato-ventricosé, albido vel cinereo- olivaced ; strüs tenuibus longitudinalibus ; fascus quinis, maculis albis fuseis aut castaneis varie- gatis ; spir& brevi, obtusiuscul& ; apertura ad mar- ginem nived ; intus spadiced ; circiter 7 lineas latä. Has. Les golfes d'Ajaccio, de Valinco, de Ven- tilegne, de Santa-Manza. Assez abondante. Cette espèce est remarquable par Îa distribution (119) et la diversité de ses couleurs ; elle a, sur un fond cendré nuancé d’olivätre, cinq raies dans le sens des tours de spire, mélangées de taches blanches, de rouge-bai ou de brun; le bord de l'ouverture, celui de l’ombilic et la columelle sont d’un blanc pur. (Collection du Muséum.) Je l'ai dédiée à M. VALENCIENNES , aide-natura- liste au Jardin du Roi. N. 251. NaTiIcE DE GuILLEMIN. UVatica Guilleminu. Nob. (Fig.) NN. Testà ventricoso-globosé, glabr&, longitu- dinaliter striat&, albido et rufo-purpurascente alter- natim zonaté ; spird prominuld, acuté, aurantid ; fauce albo et spadiceo-radiat& ; umbilico parvo, subnudo ; 9 ad 10 lineas lat. Has. Valinco, Figari, Ventilegne, les îles Lavezi et Cavallo. Rare, Jolie coquille agréablement ornée de roux pourpré et de blanc jaunâtre, disposés par zônes; stries longitudinales assez prononcées ; spire aiguë, d’une teinte orangée; columelle blan- che dans le milieu et rouge-bai aux deux extré- mités ; intérieur de l'ouverture rayé de ces deux couleurs. Elle passe assez souvent au violet foncé. ( Collection du Muséum. ) Je l'ai dédiée à M. GuiiLemiN, membre de la Société d'Histoire naturelle de Paris. (420 ) N. 252. Narice De Diczwyn. Natica Dillwyni. Nob. (Fig) | N. Test& ventricoso -globos& , longitudinaliter striat&, rufo-purpurascente, tinct& duabus lines albis, maculis fulvis variis zonatd, versus umbilicum flammulis flexuosis castaneis adspersä ; spird pro- minulé ; aperturä alb&, spadiceo-radiaté ; umbilico subtecto ; 14 ad 15 lineas lala. An Natica collaria ? Lamk., n. 15. Has. Ajaccio, Valinco Ventilegne, Santa-Giulia , Algaiola. Rare. Coquille légèrement nuancée de roux pourpré avec deux lignes blanches semées de taches fauves anguleuses ; sur le dernier tour et vers l’ombilic dont une portion est recouverte par la callosité, de petites flammules ondulées et de cette dernière couleur; ouverture blanche rayée de roussâtre. Je n’ai pu reconnaître mon espèce dans la des- cription de M. de Lamarck, à laquelle n’est jointe la citation que d’une seule figure, et encore sous la forme du doute; cette figure est de Lister. Dédiée à M. Dizzwyw, savant conchyliologiste anglais. Genre JANTHINE. Janthina. Lamk., vol. 6, p. 205. N. 253. JANTHINE coMMUNE. Janthina communis. Lamk., n. 1. Helix Janthina. Lin., Gmel., p. 3645, n. 103. Cor) Has. Sur presque toutes les côtes, néanmoins rare. Coquille épaisse, conoïde, trochiforme, un peu déprimée,avecla columelle courte etla spire obtuse. N. 254. JANTHINE PROLONGÉE. Janthuna prolongata. (Fig.) De Blainv., Dict. des Scienc., v. 24, p. 154. Janthina aucta. Sowerby , Gen., n. 5, f. 3. HA8. Se trouve dans les golfes de Saint-Florent, de Calvi, d’Ajaccio, de Porto-Vecehio ; elle n’est nulle part aussi commune que dans le port de Boni- facio. La forme de cette espèce est bien différente de celle de la précédente; l'ouverture est ovale ; la co- lumelle est beaucoup plus allongée ; la spire est aussi plus saillante; les sutures sont plus profondes. GENRE SIGARET. Sigaretus. Lamk., vol. 6, p. 207. N. 255. SIGARET DÉPRIMÉ. Sigaretus haliotoideus. Lamk. , n. 1. Helix haliotoidea. Lin., Gmel., p. 3663, n. 152. An Bulla Haliotoidea? Dorset, Cat., p. 43,t. 22,f. 5. ? Montagu, p. 211, tab. 7, f. 6. ? Maton et Rackett, p. 123. Has. Ajaccio, Ventilegne , Favone. Rare. Co- quille jaunâtre en dehors; en dedans d'une teinte rousse foncée ; striée longitudinalement et trans- versalement. (irh9) )) GENRE HALIOTIDE. Haliotis. Lamk., vol. 6, p. 212. N. 256. HALIOTIDE coMMuNE. Haliotis tuberculata. Lamk., n. 6. Lin., Gmel. , p. 3687, n. 2. Donovan , vol. 1, tab. 5. Dorset, Cat., p. 50!,t. 22, f. 1, 2. Montagu, p. 473. Maton et Rackett, p. 227. Has. Excessivement abondante sur toutes les plages. GENRE TORNATELLE. Tornatella. Lamk., vol.6, p- 219. N. 257. TORNATELLE FASciée. Tornatella fascrata. Lamk., n. 5. Voluta tornatilis. Lin., Gmel., p. 3437, n. 12. Donovan, vol. 2, tab. 57. Dorset , Cat. ,p. 41, t. 14,f. 2. Montagu , p. 231. Maton et Rackett, p. 129. Has. Figari, Santa-Manza , aux environs de Bo- nifacio. Rare. Coquille d’une couleur rougeûtre; portant deux zônes blanches et desstries transver- sales nombreuses et peu apparentes. (ab) GENRE SCALAIRE. Scalaria. Lamk., vol. 6, p. 225. N. 258. SCALAIRE LAMELLEUSE. Scalaria lamellosa. | Lamk., n. 2. (Fig.) Has. Les golfes d’Ajaccio et de Figari,les plages de Santa-Giulia et de Fiu-Morbo. Peu commune. Coquille d’un cendré-rougeâtre dans la moitié de sa longueur, avec le reste vers la base d'un blanc pur; côtes comprimées et lamelleuses, de cette dernière couleur. f . . N. 259. SCALAIRE COMMUNE. Scalaria communus. Lamk. , n. 5. Turbo Clathrus. Lin., Gmel., p. 3605, n. 63. Donovan, ii 1 , tab. 28. Dorset, Cat., p. 45,t.15,f.11. Montagu , p. 296. Maton et Rackett, p. 170. Has. Se trouve sur toutes les côtes. Assez abon-— dante. Ces deux espèces se distinguent aisément par la couleur et la forme des rayons longitudinaux. GENRE TROQUE. Trochus. Lamk., vol. 7, p. 9. N.260.TroqQuEMAGe. Trochus Magus. Lamk., n. 21. Lin., Gmel., p. 3567, n. 7. Donovan, vol. 1 , tab. 8 ,f. 1. Dorset , Cat. , p. 44, t. 16 RE. Montagu , p. 285. Maton et Rackett, p. 151. (124 ) Has. Dans tous les golfes et sur toutes les côtes. Très-abondant. Dépouillé de son drap marin, il est d’un rouge pâle , avec des lignes en zig-zag d’une teinte plus foncée ; l'ouverture est blanche et nacrée. N. 261. TroqQue GranuLÉ. Trochus granulatus. Limk., n. 95. Trochus papillosus. Maton et Rackett, p. 155. Trochus fragilis. Dorset, Cat. , p. 44,t. 16 ,f. 5. Donovan, vol. 4, tab. 127. Trochus tenuis. Montagu , p. 275, tab. 10, f. 3. Has. Zdem. Commun. Spire aiguë à tours très aplatis et peu distincts; stries transversales nom- breuses et granuleuses ; ouverture nacrée ; couleur d’un rouge marron. N. 262. TrOQUE MARGINÉ. Trochus zizyphinus. Lamk., n. 46. Lin. , Gmel., p. 3579, n. 80. Donovan, vol. 2, tab. 5. Dorset, Cat., p. 44, t. 16,f.3, 4. Montagu, p. 274. Maton et Rackett, p. 155. Has. dem. Moins commun. M. de Lamarck dit que les bourrelets blancs quiterminent chaque tour de spire sont tachetés d’orangé; tous les individus que je possède, au lieu d'une couleur orangée , (r25 ) portent des taches d’un rouge livide; du reste sa description est fort exacte. N. 263. TroQuE conuLoïpe. Trochus conuloides. Lamk., n. 47. Has. Ajaccio, Valinco, Santa-Manza, Porto- Vecchio, Algaiola. Peu commun. Ainsi que l'ob- serve M. de Lamarck, cette espèce est trés-voisine du Troque marginé; elle ne s’en distingue que par une taille un peu plus petite, et par la présence de trois petits bourrelets au-dessous du bourrelet marginal. Ce caractère n'est pas toujours constant. N. 264. TROQUE PETIT-CÔNE. Trochus conulus. Lamk., n. 48. Lin. , Gmel., p. 3579, n. 79. An Trochus conulus? Donovan, vol. 1, tab. 8, f. 23. Has. Sur divers points desncôtles ; assez abon- dant. Cette espèce est différemment colorée que les deux précédentes ; elle est d’un roux orangé, avec des points blancs et d’un rouge livide sur le bourrelet marginal. On trouve des individus qui ont des lignes longitudinales blanches en zig-zag: sur la base du cône sont de petites raies concentri- ques, d’un rouge pâle et d’un aspect granuleux. N. 265. TroQuE DE LauGter. Trochus Laugiert. Nob. (Fig) ll Ti Testé conicd, basi dilataid, lævigaté, ni- td, imperforat&, longitrorsüm tenuiter striatd , ( 120 ) olivaceo-fuscescente, flammulis longitudinalibus undulatis cyaneo-virescentibus ornat& ; anfracti- bus senis aut septenis , planiusculis, inferne mar- ginalis; suprenus transversim striatis et granu- losis ; fauce margaritaceo - cærule“ ; 6 lineas longd. Has. Sur toutes les plages. Commun. Variable dans sa coloration, quelquefois jau- nâtre, bleuâtre; quelquefois marqué de petites ta- .ches blanches sur le bourrelet qui termine chaque tour ; le plus ordinairement d’un olivätre brun, avec des flammules longitudinales en zig-zag , d’un bleu d’aigue-marine. (Collection du Muséum.) Dédié à M. LauGier, professeur au Jardin du Roi. N. 266. Troque De MaTow. Trochus Matonii. Nob. T. Testä parvd , Conico- pyramidatä, imperfo- raté, transversim striato - granulosd; maculis lon- gitudinalibus angulosis albis et fuscis, aut albis et rubris picté ; anfractibus septenis, planis , cingulo rubro vel fusco obvallatis ; spird acuté, apice corallino ; 5 lineas longd. Has. Sur presque toutes les côtes; assez com- mun. Cette espèce est aussi colorée très-diverse- ment, selon les individus et suivant l’âge. On en trouve qui sont rayés longitudinalement de brun et de blanc, dans toute leur étendue, ou seulément (ray) de cette sorte dans la moitié inférieure, la supé- rieure étant rouge et blanche ; d’autres entie- rement maculés de rouge et de blanc, ou dont les bourrelets sont rouges dans les tours supé- rieurs, et bruns ou verdâtres dans les inférieurs. Le sommet de la spire est toujours d’un rouge de corail. Malgré tous ces changemens de couleurs dans ce Trochus, il est facile de le reconnaître à sa forme qui ne varie jamais. (Collection du Mu- séum. ) Dédié à M. Maron, conchyliologiste anglais. N. 267. TroQuE D'ADANSON. Trochus Adansonu. Nob. (Fi2.) T. Testä parv&, orbiculato-conica, auraté , niidé, transversim striat&, maculis longitudinali- bus albis et fuscis adspersä; anfractibus quinis, convexis ; spir& brepi; umbilico angusto ; fauce albd; 5 Uineas longd. Has. Les golfes d'Ajaccio, de Valinco. Rare. Jolie coquille, à cinq tours, dont le dernier est renflé ; étroitement ombiliquée; striée transversa- lement ; couleur d’un jaune doré, avec des taches longitudinales obliques, blanches et brunes, plus larges sur le bord supérieur de chaque tour et sur le milieu du dernier. (Collection du Muséum.) Je l'ai dédié à notre célebre ADAnson. (ata8 }) N. 268. TroQuE DE RackeTT. Trochus Rackerti. Nob. (Fio.) T. Test& parvä, conic&, umbilicaté, transver- sim striatd, albo-virescente ; anfractibus quater- us, convexis, lineis obliquis parvulis rufis pictis, suprà suturas latioribus ; spird obtusa ; umbi- Lco angusto ; aperturé alb&'; 3 lineas longa. Has. Valinco. Très-rare. Encore plus petit que le précédent; s'en distin- gue par une spire plus allongée, plus obtuse ; par le nombre de ses tours qui présentent plus de convexité. Il est d’un blanc olivâtre avec des taches roussâtres sur les sutures; ces taches sont plus fines etdansune direction oblique sur le milieu des tours; l'ouverture est blanche et lombilic un peu con- tourné. ( Collection du Muséum. ) Dédié à M. RackerT, conchyliologiste anglais. N. 269. TkoQuE DE FERMON. Trochus Fermoni. Nob. (Fig.) T. Testé orbiculari, latè et profunde umbilicatd, castaned vel fuscä, transverse costatd, longitudi- naliter obliquè striatä ; costis punctis atris aut ro- seis albisque minutissimis distinctis ; anfractibus quinis, valdè convexis, supernè maculis latis albis vel roseis ornatis : maculs in ultimo etiam ad ba- sim dispositis ; sutura profundä; apice coral- lino ; fauce margaritaceo -— smaragdin& ; 7 lineas ; 5" ; longd. , (129 ) Has. Zdem. Commun. Coquille un peu déprimée, profondément om- biliquée; composée de cinq tours convexes, arron- dis, à suture profonde; marquée de côtes trans- versales formées par la réunion de plusieurs pe- tits rayons striés obliquement et garnis d’une multitude de points blancs, bruns ou rosés; de larges taches blanches à la partie supérieure des tours : ces taches disposées en zône à la base du dernier ; sommet de la spire d'un beau rouge. (Collection du Muséum.) Je l'ai dédié à M. de FerMON, médecin et phy- siologiste distingué. N. 270. TROQUE OMBILICAIRE. Trochus umbilicaris. Lamk., n. 60. Lin., Gmel., p. 3568, n. 14. Born., tab. 12, f. 12. Fig. assez bonne. Has. Sur toutes les côtes. Commun. Je rapporte au Trochus umbilicaris, comme va- riétés, plusieurs échantillons que je possède et quel- ques autres tout-à-fait semblables qui se trouvent dans la collection du Jardin du Roi; ils diffèrent tellement, surtout dans leur coloration, qu’au pre- mier aperçu on serait porté à les considérer comme constituant une espèce distincte; mais si on les compare aux individus du Troque ombilicaire et si on examine attentivement les uns et les autres, on retrouve sur ces échantillons les mêmes caractères : : (a80\°) même ouverture, même ombilic, mêmes stries transversales pointillées de rouge-bai; les tours sont pareillement au nombre de quatre, mais plus élevés, plus convexes, tachés à leur partie supé- rieure de rouge-brun et de blanc : les taches blanches sont finement rayées de rosé; la base du cône est striée concentriquement et offre une mul- titude de petits points blancs et d'un rouge de bri- que disposés sur les stries. (Collection du Muséum.) N. 271. Troque DE Roissy. Trochus Roïssyi. Nob. (Fig) T. Testé orbiculari,valdè depressé, fuscä vel cinered ; quatuor aut quinque anfractibus, con- vexts, maculis albis minutissimis pictis et transver- sum striatis; aperturd subrotundatd, in fundo margarttaceo-virescente, ad marginem alb& ; spir& brevi, obtusd ; umbilico albo, lato et profundo ; 5 üneas latd. Has. Ajaccio, Valinco, l’île Lavezi. Rare. Coquille de forme orbiculaire, très-déprimée, striée transversalement, de couleur brune ou cen- drée et semée de petites taches blanches peu nombreuses; tours, au nombre de quatre ou de cinq, convexes ; ouverture presque arrondie, blan- che sur le bord interne, et d’un nacré verditre dans le fond; ombiic blanchâtre. (Collection du Museum. ) 4 f (an) Dédié à M. de Roissy, membre de la Société d'Histoire naturelle de Paris. Genre MONODONTE. Monodonta. Lamk., vol. 7, p- 30. N. 272. Monoponte DE DrAaPparNAuD. Monodonta Draparnaudü. Nob. ( Fig.) M. Testé ovato-conoided, imperforatä, solid&, albo-cinereo-cærulescente, transversè striaté, lineis parvulis longitudinalibus rubellis flezuoso-undatis que confertis ornat& ; anfractibus senis, convexis, Jfascis transversis albis rubroque puncratis in s- tructis ; aperturd& in fundo margaritaceo-cæruleo- virescente, ad margiriem albd, zond viridi-jusces- cente cinct& ; columell& uridentatä ; 43 ad 14 U- neas long. Has. Sur les rochers de toutes les côtes. Très- abondante. Coquille solide, épaisse, sans ombilic, d’un blanc cendré légèrement nuancé de bleuâtre; à six tours arrondis, vermiculés longitudinalement de rougeà- tre, striés en travers et marqués dans le même sens de raies blanches : ces raies plus larges à la parlie supérieure des tours, et toutes interrompues par des taches assez nombreuses d’un rouge de sang ; fond de l'ouverture nacré, à reflets bleu- verdâtres; bord bianc entouré d’une ligne étroite d’un vert brun ; columelle n'ayant qu'une seule dent. L'ouverture ; dans quelques individus, est entièrement blanche. (Collection du Muséum.) * 9 (182:.) An Monodonta fragarioides? Lamk., n. 14. An Gualtieri, Test., tab. 63, f. D, E, G? An Osilin ? Adans., Sénég., pl. 12, f. 4. An Chemnitz, Conch., tab. 166, f. 1584? An Trochus tessellatus ? Lin., Gmel., p. 3574, n. 2, et p. 3583, n. 106. Je n'ai point trouvé dans ces auteurs ni dans plusieurs autres , de figure qui se rapporte par- faitement à cette espèce ; leurs descriptions ne peu- vent pas non plus lui convenir. Il existe une telle confusion relativement au 7rochus tessellatus de Linné, qu'elle me parait inextricable, et je soup- conne que les naturalistes qui ont adopté cette désignation, n’ont pas tous décrit la même espèce. Linné lui-même l’a confondue avec plusieurs au- tres ; ce dont on peut s'assurer en voyant les nu- méros 1283-1587 de la pl. 166 de Chemnitz, qu'il cite comme représentant son 7. tessellatus ; cha- cune de ces figures est celle d’une espèce par- ticulière et très-distincte. Dans la supposition que les échantillons qui m'ont servi pour ma descrip- tion appartinssent au Trochus tessellatus , ce qu'il est de toute impossibilité d'affirmer, d’après les contradictions des auteurs qui en ont parlé; que fallait-il faire? devais-je conserver le même nom et accroître la confusion déjà trop grande en ajou- tant une nouvelle description et une nouvelle fi- gure tout-à-fait différentes de celles qui existent déjà? Je me suis cru autorisé à lui en imposer un (RE532 ) nouveau, en supposant toutefois, je le répète, que les deux espèces soient identiques. Je lai dédiée à notre savant et profond con- chyliologiste Draparnaud. N. 273. MonoponTEr D'OLivier. Monodonta Oliviert. Nob. ( Fig.) M. Test ovato-conoide“, depresstusculd, imper- forata, solid&, albidd, subflavd aut olvacet, trans- versum validè striatä ; maculis rubro-violascenti- bus seriatim digestis; anfractibus sentis, convexis ; aperturd ut in præcedente; 11 ad 12 lineas longd:. Has. Zdem. Encore plus abondante. Se distingue de la précédente par une spire moins élevée, par sa couleur blanchâtre, ou jaunätre, ou olivâtre; par des stries plus saillantes ; par l'absence de lignes longitudinales vermiculées et de raies blanches transversales ; les taches sont plus nombreuses et d’un rouge plus foncé passant au violâtre. (Col- lection du Muséum. ) An Chemnitz, Conch., 5, tab. 166, f. 1583? An Born, tab. 19, f. 5, 6. An Trochus tessellatus ? Lin., Gmel., p. 3574, n::92; el D. 9909, D. 100. Serait-ce d’après des individus de cette espèce que Linne aurait établi son Trochus tessellatus ? L'une des cinq figures de la planche 166 de (134) Chemnitz, citées par lui pour le Trochus tessella- tus, le numéro 1583, ainsi que les numéros 5 et 6 de De Born, tab. 12, quoique n’offrant pas une grande ressemblance, peuvent, je crois, être rapportés à cette Monodonte. Les descriptions ne conviennent ni à cette espece ni à la précédente. Je l'ai dédiée à Ouivier, auteur du Voyage dans lempire Ottoman, ouvrage dans lequel se trouvent beaucoup d'observations tout-à-fait neu- ves,et entre autres plusieurs bonnes choses sur les coquilles de la Méditerranée. 274. Monoponre we Couture. Monodonta Couturir. Nob. ( Fig.) M. Test& subglobost', late et profurdè umbili- catd, depressiusculd, rubr&, eleganter transver- sum costaté : costis tuberculato-granulosis ; sulcis cancellatis ; anfractibus quinis, convexis ; spir& brevi; fauce alb&; labro valdè plicato ; columellä bidentatæ' ; umbilico albo; circiter quinque lineas longa:. Has. Ajaccio, Valinco, Santa-Manza, Santa— Giulia, la côte de Fiu-Morbo. Abondante dans le golfe de Ventilegne. Très-jolie coquille d’un rouge de corail, à cinq tours arrondis ; rayonnée transversalement : les rayons formés par des tubercules granuleux et luisans ; chaque sillon portant deux ou trois stries (1485 :) traversees obliquement par d’autres stries plus fines et qui ne sont guère visibles qu'au moyen de la loupe ; ouverture blanche ; lèvre droite fortement plissée; columelle bidentée, la première dent très- proéminente et divisée. (Collection du Muséum.) Dédiée à M. le général baron de Courure, com- mandant la division militaire pendant mon séjour en Corse. L'accueil plein de bonté que j'ai reçu de lui et son empressement à me faciliter, par tous les moyens en son pouvoir, mes diverses ex- plorations, m'ont été d’un grand prix et d’une grande utilité; je me trouve heureux de pouvoir lui donner ce faible témoignage de ma profonde reconnaissance et de mon sincère attachement. N. 275. MonoDonTE DE V\EiLLorT. Monodonta Vieil- lotu. Nob. ( Fig.) M. Testd ovato-conoide&, profundè umbilicaté , atré, transversim costaté : costis tuberculato-gra- nulosis ; sulcis cancellatis; anfractibus quinis, sub- rotundatis; apertur& alb&; labro plicato ; colu- mell& bidentatd; umbilico albo ; 5 lineas longü. Has. Ostriconi, Algaiola, Calvi, Sagone, Ajac- cio, Valinco , Figari, Ventilegne, Rundinari. Assez commune. Quoique cette Monodonte tienne de trèes-pres à la précédente, elle en est bien distinguée par sa spire plus élevée, par ses tours plus arrondis, par ( 130; sa coloration, par la forme de son ouverture moins élargie, par son ombilie moins évasé, par sa lèvre droite moins fortement plissée ; mais le caractere le plus tranché et le plus constant, est celui de la columelle, dont les deux dents sont médiocres €t beaucoup moins saillantes que celles de la Mo- nodonte de Couture. (Collection du Muséum. ) Dédiée à M. Vrenvor, le doyen etle plus célèbre de nos ornithologistes. N. 276. MonopoNteE DE Jussteu. Monodontadussiær. Nob. (F2.) M. Test& subglobos&, depressiusculé, riud&, transversim tenuiter striatd, lineis longitudinalibus {lexuosis fuscis et albo-olivaceis pict&, aut lines albido-roseis et rubro-purpurascentibus adspersd ; anfractibus quinque, subrotundatis ; aperturæ albâ ; labro plicato; columell& bidentatd ; umbi- lico albo, lato et profundo; ad basim 5 vel 6 lineas long. Has. Comme la précédente. Plus abondante. Cette espece n'a que de simples stries transver— sales, peu apparentes et sans granulations ; elle est rayée longitudinalement de brun et de blanc olivâtre, ou bien elle est d'une couleur blanche rosée avec des lignes d’un rouge violätre ; son ou- verture est blanche ; les deux dents columellaires sont médiocres ; la lèvre droite est plissée. (Collec- ion du Muséum.) (155) Je l'ai dédiée à M. ADriex DE Jussieu, profes- seur au Jardin du Roi. N. 277. MoNoDONTE ÉGYPTIENNE. Monodonta ægyp- tiaca. Lamk.,n. 6. (Fig. ) M. Testé orbiculato-conoidet, albid& vel ma- culs albis et rubris longitudinalibus alternis or- A \ Q A Le A nata; tranversim et longitrorsm striat& ; anfrac=— tibus medio elevatis, nodulosis, infernè cingulo parvo cinctis; infima facie stris concentricis ro- seo punctatis instructd; spird acutä, elevaté ; um- bihco angusto, spiral ; 7. ad 8 lineas longa. Has. Ajaccio, Valinco, Ventilegne , les iles La- vezi et Cavallo. Peu abondante. Coquille blanchätre ou rayée en long de blanc et de rouge foncé; striée transversalement et lon- gitudinalement : les stries transversales plus sail- Jantes et granuleuses; composée de sept ou huit tours plus élevés dans leur milieu, comprimes, noduleux, portant un bourrelet à leur partie infé- rieure; base du cône blanche avec des stries con- centriques pointillées de rose ; ombilic étroit; ou- verture nacrée. ( Collection du Muséum. ) C’est en restant long-temps exposée sur la plage, que cette Monodonte acquiert ses belles couleurs rouges ou rosées; le plus ordinairement, dans l’é- tat vivant, elle est d’une teinte blanchâtre. ( 138 ) N. 278. MonoponrTe pe Ricaarp. Monodonta Ri- chardi. Nob. (Fig.) M. Test& orbiculato-depress&, albo-flavicante, lineis longitudinalibus cinereis undulatisque punctis flavis aut rubellis transversim seriatis ornatd, latè et profundè umbihcatd ; anfractibus quaternis, con- vexts ; spird brevr, obtusa'; aperturd valdè dilatatd, rotundatd', in fundo margaritaceo-purpureo-vires- cente, ad marginem alb&, lined fuscé& circumdatd ; 9 ad 10 Uineas latw. Has. Toutes les plages. Abondante. Coquilie de forme orbiculaire, déprimée ; com- posée de quatre tours, le dernier tres-dilaté; fine- ment striée en long, avec des lignes cendrées et ondulées dans le même sens, peu apparentes dans quelques individus; marquée de points jaunes ou rougeàtres distribués par séries transversales ; 9m- bilic large; ouverture nacrée dans la partie la plus profonde et nuancée de violâtre et verdâtre , blan- che sur le bord et entourée d’une ligne étroite brune. Cette espèce se rapproche des Turbo par sa forme générale et spécialement par celle de son ouverture. ( Collection du Muséum. ) Dédiée à M. RicnarD , membre de la Société Phi- lomatique et agrégé à la Faculté de Médecine de Paris. (139 ) N. 279. MonoponTe DE LEsson. Monodonta Lesso- nu. Nob. ( Fig.) M. Testd-ovato conoided, transversim striatd, sub epiderme albidä; punctis minimis rubris longitror- sum per sertes digestis ; anfractibus quinis, rotun- datis ; spird obtusd ; aperturd subrotundat& , versus marginem alb, in fundo margarttaceo - cæruleo- virescente ; umbilico sub-consohidato; circiter 7 Ui- neas long«. L Has. Sur les rochers’ de toutes les côtes. Extré- mement commune. Lorsqu'elle est dépouillée de son drap marin, elle est d’une teinte blanchâtre et marquée d’une multitude de petits points rouges formant des lignes longitudinales ; son ombilic est presque soudé ; la suture de son dernier tour est tres-profonde. Dans les jeunes individus la spire est beaucoup moins allongée et les tours sont moins saillans. Cette es- pêce, par la forme de son ouverture, sans ressaut, se rapproche des Turbo. (Collection du Muséum.) Dédiée à M. Lesson, l'un des naturalistes de l’ex- pédition autour du Monde, sur la corvette la Coquille. GENRE TURBO. Turbo. Lamk., vol. 7, p. 38. N. 280. Turso scAgre. Turbo rugosus. Lamk., Li n. 19. Lin. , Gmel., p. 3592, n. 14. ( 140 ) Has. Toutes ies eôtes. Très-commun. Du plus beau nacré en dessous de son drap marin; oper- cule pierreux et d’un rouge vif; columelle aplatie et de la même couleur que l’opercule, sur son bord externe. (Collection du Muséum. ) GENRE PHASIANELLE. Phasianella. Lamk., vol. 7, p.04. N.9281. PHASIANELLE POURPRÉE. lhasianella pulla. ( Nob. ) Turbo pullus. Lin., Gmel., p. 3589, n. 6. Lamk., n. 31. Doncvan, vol. 1, tab. 2, f. 2 — G. Dorset , Cat., p. 45, tab. 14, f. 1, 5. Montagu , p. 319. Maton et Rackett, p. 162. Has. Toutes les plages sablonneuses. Extrème- ment abondante. Petite coquille très-variable dans sa coloration ; le plus ordinairement rouge avec des lignes blanches ou brunes qui commencent à la partie supérieure de chaque tour de spire; le dernier marqué de quatre zônes transversales de même teinte que les lignes longitudinales. N.282. PHASIANELLE DE Vieux. Phastanella lieuxri. Nob. ( Fio.) Ph. Testä ovato-conoided, lævi, nitid&, pellu- cida; lineis parvulis longitudinalibus spadiceo-oli- (141) vacers, confertis, undulato-flexuosis, alboque va- riegatis; anfractibus quinis, elongatis, subrotun- datis; operculo niveo, calcareo ; circiter 6 lineas long. Has. Comme la précédente. Moins abondante. La taille de cette espèce est plus grande que celle de la Phasianelle pourprée; ses tours sont plus al- longés, plus arrondis; sa coloration l’en distingue encore ; au milieu d’une multitude de lignes longi- tudinales en zig-zag, d’un rouge brun, passant à l'olivätre , elle offre des taches blanches disposées par séries transversales ; l’opercule est épais, solide et d’un blanc de neige. (Collection du Muséum. ) Dédiée à M. Vieux , commandant en second la place de Bonifacio. J'éprouve un vrai bonheur à lui donner cette faible marque de mon sincère atta- chement et de ma vive reconnaissance. Un long séjour à Bônifacio a permis à M. Vieux d'acquérir des renseignemens très-importans sur les environs de cette ville ; son empressement à me les commu- niquer, et plus encore son extrême complaisance à m'accompagner dans mes courses , toutes les fois que les attributions de sa place lui en laissaient la facullé, m'ont été d’un grand avantage et d’un puissant secours. Je dois encore à M. Vieux, qui s'occupe, dans ses momens de loisir, à recueillir les productions des alentours de Bonifacio, plusieurs coquilles vivantes et pétrifiées dont quelques-unes me seraient restées inconnues sans Jui. ( 142 ) GENRE TURRITELLE. Turritella. Lamk., vol. 7, p- 95. N. 283. TuRRITELLE TARIÈRE. Zurritella Terebra. Lamk. , n. 2. Turbo Terebra. Lin., Gmel. , p. 3608, n. 81. Donovan, vol. 1, tab. 22, f. 2. Dorset, Cat.,.p. 4; t. 15, f. 5, 6. Montagu , p. 295. Maton et Rackett, p. 176. Has. Principalement les golfes d’Ajaccio, de Va- linco. Commune. D'un cendré -roussâtre ; stries transversales très-rapprochées; tours de spire nom- breux et peu saiilans. Genre CÉRITHE. Cerithium. Lamk., vol. 7, p- 63. N. 284. CérirHe Goumier. Cerithium. vulgatum. Lamk., n. 7. Has. Toute l'étendue des côtes. Excessivement abondante. Coquille d’un brun grisätre, sillon- née et striée en travers, avec des tubercules sur le milieu de chaque tour de spire. N. 285. CÉRITHE PERVERSE. Cerithium perversum. Lamk., n. 36. ( Fig. Has. Les plages des golfes d’Ajaccio , de Valin- co , de Figari , de Ventilegne, de Santa-Manza. Peu commune. Jolie petite espèce dont l'ouverture est (143) à gauche, et portant des côtes transverses cou- pées par des sillons longitudinaux, ce qui forme une foule de granulations ; sa couleur est d’un brun-roux. N.286. CÉRITHE DE LATR&ILLE. Cerithium Latreilli. - Nob. ( Fig.) C. Testä parvé , turrité , albid& , varicosé, lon- gttrorsüm tenuiter plicatd; plicis à suturis interrup- as; anfractibus 10 ad 12, convexis, transversè quadri seu quinquestriatis : strüs elevatis, spa- diceis et tuberculato-nodosis ; labro radiato ; 6 ad 7 lineas longd. Has. Ajaccio, Valinco, Ventilegne, Santa-Giu- lia, Algaiola, Girolata. Assez commune. Coquille blanchätre , à dix ou douze tours, ayant chacun quatre ou cinq stries transverses,saillantes, granu- leuses et d’un rouge-bai; les plis longitudinaux peu apparens et interrompus par les sutures; des varices blanches occupant les parties latérales; ou- verture rayée de mème que l'extérieur. ( Collec- tion du Muséum. ) Dédiée à M. LATREILLE , membre de l'Académie des sciences. | (144) GENRE PLEUROTOME. Pleurotoma. Lamk., vol. 7, p-+ 90. N. 287. PLEUROTOME DE Coroter. Pleurotoma Cor- dieri. Nob. (Fig) P. Testé turrit&, atr&, vel fuscä albo varié aut planè rose&, longitudinaliter costaté , transversim striat : costis et strüs lamellosis ; anfractibus sep- tem, rotundatis ; labro plicato ; caud& brevr, rectd; 10 ad 11 lineas long. Has. Ajaccn , Valinco, Ventilegne, Rundinari, Santa-Giulia, Algaiola. Peu abondant. Cette espece se reconnait facilement à ses côtes longitudinales qui, de même que les stries transver- sales , sont élevées et un peu lamelleuses ; sa cou- leur est ou noire ou brune mélangée de blanc ou entièrement rosée; les tours au nombre de sept sont arrondis ; la lèvre droite est plissée; les stries transverses s'étendent jusque sur la columelle. ( Collection du Muséum. ) Dédié à M. Cornier, professeur au Jardin du Roi et membre de l'Académie des sciences. N. 288. PLEUROTOME DE BERTRAND. Pleurotoma Ber- trandii. Nob. (F2) P, Testé subturrit&, rnitid&, fusco-spadice, longitudinaliter costat& : costis albidis ; anfrac- tibus sex aut septem, convexis ; labro niveo, intus 145 ) marginato, acuto ; caud& brevi, circiter 6 lineas longä. Has. Valinco, Ventileone, Rundinari, Solen- zara, Algaiola. Rare. Coquille luisante d’un brun-rougeütre, plissée longitudinalement: les plis blanchätres; point de stries transverses ; six ou SébE tours convexes ; lèe- vre droite d'un blanc de neige , renflée et tran- chante sur le bord interne ; he tres-court. (Col- lection du Muséum. ) Les individus qui restent long-temps exposés sur la plage perdent leur couleur brune et pren- nent une teinte rosée; le dernier tour presque en entier devient d’un blanc pur. Dédié à M. BerTranDp-Gesuin, membre de la Société d'Histoire naturelle de Paris. N. 289. PLEUROTOME- DE VAUQUELIN. Pleurotoma. Vauquelini. Nob. .( Fig.) P. Testüé parvä, subturrité, nitid&, albo- flavicante, Mie ta es plicatd'; CHOTACUOES SEL supernè angulato-carinatis : uliimo versus columellam et supra marginem exteriorem fulo maculato; aperturd alb&; labro tumido, intùs acuto; caud brevi, circiter 5 lineas long«. Has. Valinco, Ventilegne, Rundinari. Rare. Coquille d’un blanc jaunâtre, sillonnée longi- tudinalement, composée dé six tours anguleux 10 ( 146) à leur partie supérieure : le dernier taché de fauve près de la columelle et sur le bord externe; ouverture blanche; lèvre droite renflée et tran- chante à l’intérieur; spire noire à son extrémité. Il se distingue du précédent avec lequel il a quel- ques rapports, par la forme de ses tours qui, outre qu'ils sont auguleux, sont aussi plus allon- gés; par ses deux taches fauves qui se rencon- trent dans tous les individus et par la couleur générale. ( Collection du-Muséum. ) Dédié à M. VauquELiIN , professeur au Jardin du Roi et membre de l’Académie des sciences. GENRE CANCELLAIRE. Cancellaria. Lamk., vol. 7, p. 111. N. 290. CANGELLAIRE ROSETTE. Cancellaria cancel- lata. Lamk., n. 6. Voluta cancellata. Lin., Gmel., p. 3448 , n. 39. Has. Le golfe d’Ajaccio. Peu commune. Co- quille blanchätre, avec des zônes transversales de couleur marron; sillonnée en long et en travers. GENRE FASCIOLAIRE. Fasciolaria. Lamk., vol. 7, pe 2117. N. 291. Fasciocaire DE TARENTE. Fasciolaria ta- rentina. Lamk.,n.8. ( Fo.) Has. Figari et Ventilegne; très-abondante dans cette derniere localité. ( 145) Coquille d'un blanc jaunätre ou olivâtre, com- posée de sept tours tuberculeux à leur partie supé- rieure : les tubercules se terminant inférieurement en manière de plis ; ouverture sur ses bords, d’un blanc pur et intérieurement d’un brun rou- geâtre; ombilic presque fermé; columelle portant trois plis obliques et peu marqués. ( Collection du Muséum. ) GENRE FUSEAU. Fusus. Lamk., vol. 7, p. 121. + N. 292. Fuseau vEINÉ. Fusus honarius. Lamk., n. 24. Murex lignarius. Lin., Gmel., p. 3552, n. 98. Has. Se trouve sur presque toutes les côtes; nulle part aussi abondant que dans le golfe de Ventilegne. Tres-variable par ses couleurs; tantôt roux ou brun, avec des points blancs formant des lignes transversales ; tantôt marron, brun, bleuâ- tre ou blanchâtre sans taches ; ouverture blan- che sur le bord et dans le fond d’un rouge bai. N. 293. Fuseau RUBANÉ. Fusus syracusanus. Lamk., hs 25. Murezx syracusanus. Lin. , Gmel., p. 3554, n. 104. Has. Zdern. Moins commun. D'une couleur brune ou marron avec une bande blanche sur chaque tour de spire. 10 (148) GENRE RANELLE. Ranella. Lamk., vol. 7, p. 14g. N. 294. RANELLE GÉANTE. Ranella gigantea. Lamk. , n. I. Murex reticularis. Lin., Gmel., p. 3535, n. 37. Has. Les golfes de Calvi, d'Ajaceio, de Valinco, de Porto-Vecchio. Assez commune. Coquille blan- châtre , tachée de roux-brun sur le dos; canal re- courbé. ” N. 295. RANELLE GRENOUILLETTE. Ranella Ranina. Lamk., n. 12. Murex Gyrinus. Lin., Gmel., p. 3531, n. 24. Has. A la hauteur de Santa-Giulia ; pêchée par les corailleurs. Rare. Sillonnée longitudinalement et striée en travers , avec des bandes brunes dans cette derniere direction; en dessous, les stries transversales sont plus petites et granuleuses ; couleur blanche. Genre ROCHER. Murezx. Lamk., vol. 7, p. 155. N. 296. Rocner ÉRINACÉ. Murex erinaceus. Lamk., n. 48. Lin., Gmel., p. 3530, n. 19. Donovan, vol. 1, tab. 55. Dorset, Cat. , p. 45, tab. 14, f. 7. Montagu , p. 250. Maton et Rackett, p. 142. ( 149 ) Has. Les golfes d'Ajaccio , de Valinco, de Santa- Manza, de Porto-Vecchio, de Saint-Florent, de Calvi. Assez abondant. Il est ridé en travers et d'une couleur cendrée; l'ouverture est blanche, petite et ovale; les bords du canal sont rappro- chés et soudes. N. 297. ROCHER DROITE-ÉPINE. Murex brandaris. Lamk. , n. 2. Has. Toutes les côtes. Très-abondant. Se vend aux marchés d’'Ajaccio et de Bastia; se mange. Reconnaissablefentre toutes les especes d'Europe, à sa queue allongée , à la couleur orangée de son ouverture et aux longues épines dont il est revêtu. N. 298. RocHEr FASGIE. Murex trunculus. Lamk., n. 43. Lin., Gmel. , p. 3526 ; n. 5. Has. /Zdem. Non moins abondant. Ses varices , au nombre de 5 ou de 6, dans les individus parvenus à leur état parfait, forment à leur point de réunion avec les côtes transverses , des tubercules très-élevés ; il est rayé en travers de roux-brun et de blanc-rosé ; l'ouverture offre cette même coloration ; la queue est fortement re- courbée et ombiliquée. N. 299. Rocuer DE BzaiNviLce. Murex Blainvillu. Nob. ( Fe.) M. Testa subfusiformt, rosed aut alhidé, sæ- ( 150 ) pissimè rubr&, longitudinaliter costatà et transver- sim rugosd : rugis lamelliformibus, suberectis, acu- ts ; anfractibus 6 ad 8, convexis ; in fundo aper- turæ quatuor tuberculis albis parvis et quinque versus marginem; labro sulcato ; caud& subum- bilicaté ; 13 lineas longä. Has. Ajaccio , Valinco , Ventilegne. Rare. Coquille fusiforme , un peu ombiliquée, quel- quefois de couleur rosée ou blanchâtre, le plus souvent d’un beau rouge ; composée de six à huit tours convexes ; sillonnée longitudinalement et ridée en travers : les rides étant lamelleuses , éle- vées et aiguës ; ouverture de même couleur que le reste de la coquille , laissant voir dans le fond quatre petits tubercules d’un blanc pur, le bord droit légerement plissé en ayant cinq. (Collection du Muséum. ) Dédié au savant professeur M. de Blainville, membre de l’Académie des sciences. GENRE TRITON. Triton. Lamk., vol. 7, p. 177. N. 300. TriToN NoDiFËrE. Triton nodiferum. Lamk., n!9. Has. Toute l'étendue des côtes. Commun. Cou- leur générale d’un blanc jaunâtre, parsemée de taches fauves et brunes ou d’un rouge-bai; ou- verture blanche ; labre maculé de noir ou de roux-brun sur son bord interne. (Ar) N. 301. TRITON SCROBICULÉ. Triton Scrobiculator. Lamk., n. 5. Murex Scrobiculator. Lin., Gmel., p. 3535, n. 36. Has. Le golfe d’Ajaccio. Peu abondant. D'une couleur de rouille; lèvre gauche et lèvre droite fortement plissées. N. 502. TRiTon FRoNCÉ. Triton corrugatum. Lamk., D 7. Has. Comme le précédent. Assez rare. Ouverture petite et d’un blanc pur; labre dentelé; columelle plissée ; queue recourbée, un peu ombiliquée ; rides transversales nombreuses et saillantes ; spire courte et obtuse; drap marin d’un brun-fauve et imitant un duvet épais et serré. N. 303. TriTon cuTacé. Triton cutaceum. Lamk., n. 28. Murex cutaceus. Lin., Gmel. , p. 3533 , n. 20. Has. Les golfes de Saint-Florent, de Calvi, de Sagone, d'Ajaccio, de Valinco, de Santa-Manza. Commun. Facile à reconnaître à l’aplatissement de sa partie postérieure et à ses nodosités en forme de varices; la lèvre droite est plus dilatée que dans les espèces qui précèdent ; le canal est court, droit et ouvert. (Cabe 9 Genre ROSTELLAIRE. Rostellaria. Lamk., vol. 7, p- 191. N. 304. RosTeLLaAIRE Piep-pe-PÉLIcAN. Rostellaria Pes Pelecani. Lamk., n. 3. Strombus Pes Pelecaru. Lin., Gmel., p. 3507,n. 2. Donovan, vol. 1, tab. 4. Dorset, Cat., p. 42, tab. 15, f. 7. Montagu, p. 253. Maton et Rackett, p. 141. Has. Se trouve dans tous les golfes et sur toutes les côtes. Très-abondante.-Cette Rostellaire pré- sente dans sa jeunesse u ne forme si différente de celle qu'elle acquiert dans un âge plus avancé, qu'on serait tenté, à la premiere inspection , de la prendre pour une espèce distincte; elle est mince, transparente , fragile, et manque presqu'entière- ment de digitations. GENRE CASSIDAIRE. Cassidaria. Lamk., vol. 7, P- 214- N. 305. CASSIDAIRE ÉCHINOPHORE. Cassidaria echi- L nophora. Lamk., n. 1. Buccinum echinophorum. Lin., Gmel., p. 3471, n. 9. Has. Ajaccio , Valinco, Figari, Santa - Manza. Assez commune. Coquille ventrue, à sillons trans- verses et à tubercules blanchâtres; queue allongée (Anis et recourbée; ouverture blanche; couleur géné- rale d’un roux clair. N. 306. CASSIDAIRE TYRRHÉNIENNE, Cassidaria tyr- rhena. Lamk., n. 2. Buccinum tyrrhenum. Lin., Gmel., p. 3478, n. 180. Has. ra Rare. De même forme que la précédente ; mais sans nodosités ou n’en ayant qu'une seule rangée ; striée plutôt que sillonnée; ouverture blanche. GENRE CASQUE. Cassis. Lamk., vol. 7, p. 218. N. 307. CASQUE canNELÉ. Cassis sulcosa. Lamk., n. 10. Buccinum undulatum. Lin., Gmel., p. 3475 , n. 18, Has. Le golfe d'Ajaccio. Peu commun. Sillonne en travers,ayant les côtes aplaties et à distance égale A \ . entre elles ; un large bourrelet à la lèvre droite; ouverture blanche sur les bords et d’un rouge bai à l’intérieur. N. 308. CASQUE TREILLISSE. Cassis decussata. Lamk., n. 11. Buccinum decussatum. Lin., Gmel., p. 3474, n. 16. Has. Valinco , Figari, Ostriconi, Galeria. Rare. Coquille de couleur violâtre parsemée de taches longitudinales rousses ou fauves. (154) N.30g9. Casque SaBuron. Cassis Saburon. Lamk., n.,21. Has. Le golfe d’Ajaccio. Assez rare. D'un blanc jaunâtre et garnie de stries transverses très-rap- prochées. On trouve quelquefois des individus avec une ou deux varices sur le dos gette espèce se rapproche du Casque cannelé. N.310.CasqueBauprier. Cassis Vibex.Lamk.,n.24. Buccinum Vibex. Lin., Gmel., p. 3479, n. 56. Has. Je n'ai rencontré que deux individus de cette espèce, l’un sur les bords du golfe de Ventilegne, et l’autre à l'ile Lavezi. Ils étaient blancs, nuancés de bleuâtre , avec des lignes longitudinales fauves en zig-zag, et portaient des stries d’accroisse- ment, d'avant en arriere; la lèvre droite, fortement marginée , avait en dehors des taches d’un roux brun. Genre POURPRE. Purpura. Lamk., vol. 7, p. 233. N. 311. POURPRE ANTIQUE. Purpura patula. Lamk., n. 3. Buccinum patulum. Lin., Gmel., p. 3453, n. 51. Has. Capo-di-Fieno (environs de Bonifacio). Très-rare. Brune avec des zônes roussâtres ; les côtes transversales supportant des tubercules blan- châtres; ouverture blanche. ' (565 ) IN. 312. POURPRE HÉMASTOME. Purpura hæmastoma. Lamk., n. 11. Buccinumhæmastomum. Lin., Gmel., p. 3483, n. 52. Has. Les golfes d’Ajaccio , de Valinco. Peu com- mune. Se reconnaît facilement à la couleur oran- gée de son ouverture ; sa lèvre droite est sillonnée à l’intérieur : recouverte de son drap marin, elle est d’un cendré blanchâtre. N. 313. Pourpre D'Enwarps. Purpura Edwardsu. Nob. ( Fig.) P. Testä parvd, ovato-conicd, crassiusculé, sub- perforaitd , longitudinaliter costaté et transversim rugos&, nodulosé ; epiderme virescente ; apertur& versus marginem albo-purpurascente, intus spa- diced; labro quinqueplicato ; canal clauso, subas- cendente ; circiter 7 lineas longd. Has. Sur toutes les côtes. Tres-abondante. Coquille subperforée , sillonnée longitudinale ment et ridée en travers, noduleuse, recouverte d’un épiderme verdâtre; ouverture blanche sur le bord et légèrement nuancée de violâtre ; dans le fond d’un rouge-bai; cinq dents sur la lèvre droite; canal fermé en dessus. (Collection du Mu- séum. ) Dédiée à M. Enwarps , membre de la Société Philomatique de Paris. ( 156 ) GENRE TONNE. Dolium. Lamk., vol. 7, p. 258. N. 314. TONNE canneLée. Doltum Galea. Lamk., n. 1. Buccinum Galea. Lin., Gmel., p. 3469, n. 2. Has. Les bouches de Bonifacio. Rare. C’est l'espèce la plus grande du genre et la seule que nous ayons dans les mers de l'Europe. Sa taille suflit pour la faire aisément reconnaître ; elle est d’une couleur blanchätre ou fauve. GENRE BUCCIN. Buccinum. Lamk., vol. 7, p. 262. N. 315. Buccin rÉTiICULÉ. Buccinum reticulatunm. Larmk., n.14. Lin. , Gmel., p. 3495, n. 111. Donovan, vol. 3, tab. 76. Dorset , Cat., p. 42,t. 15, f. 10. Montagu, p. 240. Maton et Rackett, p. 137. Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco , de Santa- Manza, de Saint-Florent , le port de l’Ile-Rousse, la plage d’Algaiola. Peu commun. Se distingue faci- lement de tous ses congénères par ses larges sillons longitudinaux et ses stries transverses d’une teinte rougeàtre. N. 316. Buccin ceiNtTuré. Buccinum mutabirle. Lamk.;, n.,22. Lin., Gmel., p. 3481, n. 45. (157 ) Has. Toutes les côtes. Tres-commun dans le golfe de Calvi. Coquille ventrue, lisse, à spire très-aiguë, LL striée transversalement vers la partie inférieure ; variable dans sa coloration. N. 317. BucciN TruiTÉ. Buccinum maculosum. Lamk., n. 19. ( Fig.) Has. Très-abondant sur les rochers submergés de toutes les côtes. Has. Cette espèce, revêtue de son drap marin ou de son épiderme , est d’un beau vert et agréa- blement variée de taches irrégulières bruves, blan- ches ou fauves; elle est striée en travers et porte, étant parvenue à son état parfait, une raie d’un blanc jaunâtre, sur le commencement de tous les tours de spire : cette même raie se rencontre sur le milieu du dernier. L'ouverture est blanche , nuan- , A ’ cée de bleuâtre ou colorée de rouge-brun, avec neuf ou dix dents sur la lèvre droite; elle a de plus un pli assez saillant situé à sa partie supérieure du côté de la columelle. N. 318. Buccin Maice. Buccinum macula. ( Fig.) Montagu , tab. 8, £ 4. Dorset, Cat., p. 42, tab. 15, f. 8. Maton et Rackett, p. 138, tab. 4, f. 4. Nassa pygmæa. Collection du Muséum. Has. Toutes les côtes sablonneuses. Commun. Sillonné en long, et strié en travers; rayé alterna- ( 158 ) tivement de brun et de blanc; tours de spire fai- blement carenés dans leur milieu et noduleux; lèvre droite terminée par un bourrelet; ouverture blanche. Longueur, six à sept lignes. Par un long séjour sur la plage, il acquiert une couleur fauve ou rosée. N. 319. Bucoin vari£. Buccinum lævigatum. Lamk., n. 39. ( Fig.) . Lin., Gmel., p. 3497, n. 129. Has. Trouvé sur la plage de Figari et aux îles Lavezi et Cavallo. Rare. Jolie espèce vermiculée longitudinalement de marron, de brun et de blanc, avec une ligne transversale de ces deux dernieres couleurs sur la partie supérieure de chaque tour de spire; ouverture blanche. N. 320. Buccin 8ossu. Buccinum gibbosulum. Lamk., n. 29. Lin., Gmel., p. 3481, n. 44. Has. Ajaccio, Calvi, le port de l'Ile-Rousse. Assez rare. Coquille épaisse, aplatie et violâtre ou blanchâtre en dessous; de forme raccourcie, à spire très-courte , aiguë, le plus souvent obtuse; d'un brun fauve en dessus. N. 324. BucciN DERMESTOÏDE. Buccinum dermestoi- deum. Lamk., n. 47. Haë. Sur toutes les côtes. Tres-commun. Co- (159) quille lisse, sans stries, de couleur fauve ou jau- nâtre, avec une ligne brune sur chaque tour de spire ; le dernier en ayant deux. Malgré sa colora- tion différente , cette espèce présente, dans son en- semble, les plus grands rapports avec le Buccin &e Calmeil , et je ne serais point surpris qu’elle n’en fût que le jeune âge ; elle se trouve dans les mêmes localités ; déjà la bouche, quoique presque tou- jours incomplète, laisse apercevoir une teinte violâtre. N. 322. Buccin pe D'OrBIGNY. Buccinum d'Orbignyt. Nob. ( Fig.) B. Test& ovato-acutà , fusc&, vel fulvo et fusco varid, longitudinaliter costat&, transversim pli- caté et striat&, nodulosd ; anfractibus sex, in- fernè line“ alb& cinctis ; apertur& albo-cærules- cente ; labro octoplicato ; umbihco consolidato ; 9 ad 10 Uineas longä. Has. Les golfes d'Ajaccio, de Valinco, de Venir legne. HE Coquille brune ou variée de brun et de fauve, à six tours marqués d’une zône blanche à leur partie inférieure ; sillonnée en long avec des plis et des stries en travers formant une multitude de nodosités ; ouverture blanche légèrement nuancée de bleuâtre ; 10 dents sur la lèvre droite. ( Col- lection du Muséum. ) Il se trouve un individu de cette espèce dans les galeries du Jardin du Roi, qui est indiqué comme ( 160 ) venant des mers de la Nouvelle-Hollande. N'y au- rait-il pas erreur de localité ? Dédié à M.D'Ors1ewY fils, voyageur du Muséum. N. 323. Buccin pe CazMeir. Bhécihe Calmeilu. Nob. ( Fio.) ; B. Testä ovato-conicé, fusco-virescente , longi- trorsüm tenuiter striat&; anfractibus septerus, con- verts, propè suturas albo et spadiceo pictis; ultimo duabus zonis albidis cincto ; aperturd violacet, la- bro intùs dentato ; spird acuti ; 9 ad 10 lineas longa. An Buccinum fasciolatum ? Lamk., n. 34. Has. Toutes les côtes, sur les rochers sub- mergés. Tiès-abondant. Épiderme mince, d’un brun-verdâtre, en dessous duquel on aperçoit, à la partie supérieure de chaque tour, de petites taches blanches et d’un rouge-bai : le dernier tour marqué de deux zônes de la première couleur; vuverture violette ; labre denté; columelle recou-— verte d’une plaque. Je soupçonne que M. de La- marck a décrit un individu de cette espèce dé- coloré et dans son état moyen d’accroissement. Je possède plusieurs échantillons qui, apres la mort de l'animal, ont été roulés et sont restés long- temps sur la plage; chez eux, la partie supé- rieure et inférieure du dernier tour , ainsi que l'espace contenu entre les deux raies blanches, ont pris une teinte violette , et la couleur générale est (GRO Tr) ) d'un rouge clair : la description de M. de Lamarck leur convient assez bien. La couleur violette de l'ouverture est le meilleur caractère pour recon- naître ce Buccin parmi ses congénères. (Collection du Muséum. ) Dédié à M. Cazueis , l’un des médecins de la maison royale de Charenton, auteur de plusieurs Mémoires sur diverses parties de l’histoire natu- _relle. N. 324. Buccin DE Linné. Buccinum Linnaæi. Nob. (Fig) B. Testä subturrit&, nitidä, albd, flammulis Juscis aut spadiceis fulvis longitudinalibusque flexuoso-undatis adspersé ; anfractibus convexius- cu lis ; aperturd fulvd'; labro dentato ; 6 ad 7 lineas lon gd. Has. Ajaccio, Valinco, Figari, Ventilegne , Santa-Manza , Santa-Giulia, Ostriconi ,. Alyaiola. Commun. Il varie beaucoup dans la coloration de ses lignes longitudinales ondées et en zig-zag ; des individus les ont brunes, et c’est le plus grand nombre , surtout pendant la vie de l’animal; d’au- tres les ont d’un rouge-bai ou fauves; l'ouverture est constamment de cette dernière couleur. ( Col- lection du Muséum. ) N. 325. Bucoi DE LacÉPÈDe. Buccinum Lacepedu. Nob. ( F9.) à P. Testé parvd, ovato-ventricosé, fulvd, aut spa- diced, longitudinaliter plicatd, transversim striata, II ( 162 ) granulosé, apertur& alba, labro ‘intùs dentato ; spiré obtusd , circiter 6 lineas longu. Has. Ajaccio, Valinco, Santa-Manza, Santa- Giulia. Peu commune. Quoiaue très-voisine du Buccinum Macula , cette espèce en est bien distinguée par la forme de ses tours de spire plus soutenus, décroissant moins subitement; par sa couleur qui n’est que d’une seule teinte et toujours luisante. Son aspect est tout différent. (Collection du Muséum.) Je lui ai donné le nom du savant illustre dont les sciences ont eu récemment à déplorer la perte, N. 326. Bucain De FÉrussac. Buccinum Ferussacr. Nob. ( Fio.) B. Testä parv&, ovato-conicé, ritidi, fusc& aut spadiceä, longitudinaliter sulcatä, transversim striatd ; anfractibus septem, convextusculs, su- pernè maculs albis parvulis pictis; apertur& albd ; labro dentato; spiré acuté circiter 5 lineas longä. Has. Les golfes de Sagone, d’Ajaccio, de Va- linco, de Ventilegne, de Santa-Manza. Peu abon- dant. (Collection du Muséum: ) J'ai déposé aussi dans les galeries du Muséum une variété de cette espèce entièrement noire, à l'exception de la columelle et de quelques ta- ches situées à la partie supérieure des tours, les- quelles sont d’un blanc pur; elle n’a point de côtes longitudinales; ses stries transversales sont beaucoup moins apparentes ; la fèvre droite est ( 163 ) moins épaisse, plus tranchante; elle n’a que six tours. Dédié à M. ne Férussac, membre de la Société d'Histoire naturelle de Paris. N. 327. Buccin DE Cuvier. Buccinum Cuvierx. Nob. (Fig) B. Test parvd, ovato-conicä, ritidé, pellu- cidä , albidd, longitrorsüum tenuiter plicatä, strüs et lineis transversis spadiceis albo varregatis or- natd; anfractibus sex, plariusculis, margine supe- riori alboque fusco-castaneis aut fusco-cærules- centibus pictis ; labro dentato, extüs facts tribus maculato.; columelli nived. Has. {dem. Commun. Cette coquille est de même grandeur et de même forme que la précédente, mais bien plus variée dans sa coloration. Elle est moins fortement plissée longitudinalement; sa couleur générale est blan- châtre ; les stries transversales sont accompagnées de lignes très-fines d’un rouge-bai, et les unes et les autres sont pointillées de blanc pur; des taches d'un brun rougeñtre ou d’un brun bleuâtre entre- coupées de blanc forment des zônes sur la partie supérieure de chaque tour; la lèvre droite est den- telée à l’intérieur et tachée de brun à l'extérieur; la columeile est d’un blanc pur. (Collection du Muséum. ) Je l'ai dédié à M. Cuvier, professeur au Jardin du Roi et secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences. (164) N. 3.8. BucciN NÉRITOÏDE. Buccinum neriteum. Lamk., n. 586. Lin., Gmel., p. 3481 , n. 46. Has. Toutes les plages sablonneuses. Extrême- ment abondant. D’après sa forme particulière, cette espèce.serait susceptible de former un genre sé— paré. GENRE COLOMBELLE. Columbella. Lamk., vol. 7, p- 292. N. 329. CoLomBELLe ÉroILÉE. Columbella rustica. Lamk. , n. 2. Voluta rustica. Lin., Gmel., p. 3447, n. 36. Has. Toutes les côtes. Excessivement abondante. Sur un fond blanc , elle offre des raies longitudi- nales ondées , en zig-zag, d'un rouge brun. GENRE MITRE. Mitra. Lamk., vol. 7, p. 297. N. 330. M1iTRE JAUNATRE. Mitra lutescens. Lamk., n. 37. (Fig) Has. Les golfes d’Ajaccio, de Valinco, de Santa- Manza, la plage de Fiu-Morbo. Peu commune. Elle est lisse, sans aucune strie; les tours de sa spire sont peu détachés; on la trouve aussi souvent de couleur cornée ou fauve que jaunûtre. (165) N. 331. Mirre cornée. Mitra cornea. Lamk., n. 40. (Fig) Has. Figari, Santa-Giulia, Ostriconi, Girolata. Rare. Les stries transversales situées à sa base et le nombre des plis de sa columelle, sont les princi- paux caractères qui la distinguent de l'espèce pré- cédente. ; N. 332. Mirre DE GErviLze. Mitra Gervilli. Nob. | (Fig. ) M. Test& subturrité, lævigatä, nitidi, pellu- cid&, fulv& vel rubro-fuscescente ; anfractibus sex aut septèem, convexo-planis, supernè punctis albis maculatis ; apertur& rubro-violascente ; labro den- tato ; columellé octoplicaté ; 8 ad 9 Uineas longd. Has. Ventilegne, Santa-Manza, Santa-Giulia, la côte de Fiu-Morbo. Rare. Coquille lisse, luisante, transparente , colorée de fauve ou de rouge brun, à six ou sept tours peu convexes et presque aplatis, tachés de blanc à leur partie supérieure; ouverture blanchâtre légè- rement nuancée de violâtre; labre denté. Cette espece est irès-remarquable par le grand nombre de plis à sa columelle, qui se prolongent en formant des stries jusque. sur le bord de la lèvre droite. (Collection du Muséum. ) Dédiée à M. de GExvisze, savant couchyliologiste de Valognes (Manche ). ( 166 } N. 533. Mirre De Derrance. Mitra Defrancü. Nob. (Fip.) M. Testé ovato-fusiformi, subturrit&, nitida; colore formdäque varid, fusco-olivaced, viridi-fla- vicante vel spadiced; anfractibus senis aut septenis, convexis, interdum longitudinaliter sulcatis, medio line albo-rubescente aut flavx cinctis ; columella triplicata : plicis nweis ; labro læviter sulcato ; 10 lineas longa. Has. Sagone, Ajaccio, Valinco, Figari, Venti- legne, Santa-Manza , Cstriconi , Algaiola. Assez abondante. Elle varie beaucoup dans sa coloration et dans sa forme , en sorte qu’il y a des individus nuancés de brun olivâtre, de vert jaunâtre, ou en- tiérement jaunes, ou d’un rouge bai, et qui sont ou plissés longitudinalement ou lisses, sans côtes ni stries. Cette Mitre a pour caractère constant la ligne transversale qui occupe le milieu de chaque tour de spire. (Collection du Muséum. ) Dédiée à M. Derrance, membre de plusieurs sociétés savantes. N. 334. Mirre DE Savicny. Mitra Savionyi. Nob. (Fig) M. Testé minima, niida, fulbva vel cornet; costis longitudinalibus , crassis, nodosis ; anfracti- bus quinquenis aut sentis , albo-zonatis ; columellx triplicatà ; circiter quatuor lineas longä. Has. Ventilegne, Santa-Giulia, Ajaccio, Valinco. Rare. Coquille petite, à cinq ou six tours marqués ( 1679 ) d'une zône d’un blanc pur, luisante, de couleur cornée ou fauve , et supportant des côtes longitu- dinales épaisses et noduleuses. (Collection du Muséum.) fus Dédiée à M. Savieny , membre de l’Académie des Sciences. L2 Genre MARGINELLE. Marginella. Lawk., vol. 7 p. 324. N. 335. MARGINELLE DE DoONovaAN. Marginella Do- novanri. Nob. ( Fig.) V'oluta lævis. Donovan, vol. 5, tab. 165. Cyprœa Voluta. Montagu, tab. 6, f. 77. M. Testé parv&, ovat&, lævi, nitidä, albd ; co- lumellé quadriplicatd : plicis mininus; labro læviter denticulato ; spiré brevi ; 4 lineas long. Has. Les golfes d’Ajaccio , de Santa-Manza, les iles de Lavezi et Cavallo. Peu commune. J'ai dû retirer cette espèce des genres où l'a- vaient placée Donovan et Montagu, puisque ce n’est ni une Volute, ni une Porcelaine; je n'ai pu admettre pareillementles épithetes qu'ils lui avaient imposées; celle de /ævis est susceptible d'être ap- pliquée à toute autre aussi bien qu’à elle; 7oluta ne lui convenait pas davantage. Je lui ai donné le nom du premier auteur qui l'a décrite, celui de Donovan, dont les tra- vaux ont été si utiles à la conchyliologie. ( 168 ) Genre VOLVAIRE. Vobvaria. Lamk., vol. 7, p- 362. N. 336. VoLvaire GrAIN-DE-BLé. Volsaria triticea. Lamk:, n. 5. - Has. Ajaccio, Santa-Manza, les îles Lavezi et Cibricagli, et aux environs d’Aleria. Assez rare. D'un blanc pur, ou d’un blanc nuancé de jaunûtre; labre mince et lisse. N. 337. VOLVAIRE GraiN-DEe-Mri. Z’olvaria milia- cea. Lamk., n. 5. ( Fig.) An Voluta miliaria. Lin., Gmel., p. 3443, n. 26? Has. Toutes les plages sablonneuses. Excessive- ment abondante. D'un blanc de neige. Cette espèce serait beaucoup mieux nommée Grain de Riz : elle en a la forme et la couleur ; mais il en existe une autre sous ce nom, et qui, d’après M. de La- marck, a constamment une large zône de cou- leur fauve. L J'ai fait figurer la Volvaria miliacea. Genre OVULE. Opula. Lamk., vol. 7, p. 365. N. 338. OvuLe INCARNATE. Ovula carnea. Lamk., nbe A4 Bulla carnea. Lin., Gmel., p. 3434 , n. 50. Has. La partie méridionale de l'ile ; rapportée par les filets des corailleurs; jamais sur la plage. Assez commune. Elle est d'un rouge terne, plus clair sur le bord de la lèvre droite ; exposée à l'air, ( 169 ) sa couleur se passe promptement, et devient pres- que blanche. N. 339. Ovue Grain-pe-BLé. Ovula triticea. Lamk., n. 6. (Fig.) Has. Zdem. Avoisinela précédente, mais est moins bombée et plus petite; sa couleur est la même; le bord de sa levre droite est d’un blanc pur. Rare. N. 340. Ovuze SpeLre. Ovula Spelta. Lamk.,n. 10. Bulla Spelta. Lin., Gmel., p. 3423, n. 4. H48. À la hauteur de Santa-Giulia. Très-rare. Je n'ai pu me procurer que deux individus de cette espèce, péchés par les corailleurs, et encore étaient- ils dans un assez mauvais état de conservation. GENRE PORCELAINE. Cyprœa. Lamk., vol. 7, 1e 572: N. 341. PORCELAINE ANNEAU. Cyprœa Annulus. Lamk. , n. 61. Lin., Gmel., p. 3415 , n. 82. Has. Les golfes d'Ajaccio, de Saint-Florent, de Calvi, la plage d’Algaiola, le port de l’Ile-Rousse. Assez commune. Tres-reconnaissabie à son anneau situé sur le dos de la coquille et formé par une ligne d’un jaune très-pur. (370) N. 342. PorcELAINE Cauris. Cyprœa Moneta. Lamk., n. 59. Lin., Gmel., p. 3414, n. 81. Has. Comme la précédente; mais moins com- mune. Ces deux espèces se tiennent de très-près, si toutefois l'une n’est pas une variété de l’autre. Celle dont il s’agit ici est noueuse sur ses bords; la premiere est lisse. Parmi les Porcelaines Cauris que je possede, il se trouve quelques individus qui ont un anneau bien distinct. N. 343. PORCELAINE FLAVÉOLE. Cyprœa flaveola. Larmk., n. 42. An Cypræœa acicularis ? Lin., Gmel., p. 3421, n. 107. Has. De même que les deux précédentes. Plus abondante. Dos d'une couleur rosée plus ou moins pure; côtés bordés d’une ligne de points roux ou fauves. N. 344. PorceLaINE CoccrneLee. Cypræœa Coccinella. Lamk., n. 66. Has. Toutes les plages. Tres-commune. D'une couleur rougeitre, brune, fauve ou rosée, sans taches ni sillon dorsal. Case») N. 345. PorceLaINe Pou-Dpe-Mer. Cypræa Pediculus. | Lamk., n. 64. Lin., Gmel., p. 3418, n. 93. Donovan, vol. 2, tab, 43. Maton et Rackett, p. 120. Cyprœa arctica. Dovset, Cat., p. 39, t. 22, F. 6. Montagu , p. 201. Has. La plupart des plages sablonneuses; cepen- dant peu commune. Coquille rosée ou rougeâtre avec trois taches brunes irrégulières.en dessus, et portant un sillon dorsal. Genre CONE. Conus. Lamk., vol. 7, p. 440. N. 346. CoNE MÉDITERRANÉEN. Conus mediterraneus. Lamk.,n. 115. Has. Toutes les côtes. Excessivement abondant. N. 347. Cone Franciscain. Conus Franciscanus. Lamk., n. 109. Has. dem. Beaucoup moins abondant. Se dis- tingue du précédent par une raie blanche transver- sale sur le milieu du dernier tour, et par un grand nombre de petites lignes rousses dans le même sens. M. de Lamarck le dit plus petit que le Cône méditerranéen, je l'ai constamment-rencontré d’un volume au moins double. +, GENRE ARGONAUTE. Ærgonauta. Lamk., vol. 7, p- 651. N. 548. ARGONAUTE PAPYRACÉE. Argonauta Argo. Lamk., n. 1. Lin., Gmel., p. 3367, n. is Has. Tous les golfes. Assez commune dans celui d’Ajaccio ; ne se trouve jamais sur la plage. GENRE POULPE. Octopus. Lamk., vol. 7, p. 655. N. 349. Pouzpemusqué. Octopus moschatus.Lamk., n. 4. Has. Toutes les côtes. Très-abondant. Se vend aux marchés de Bastia, d'Ajaccio , de Bonifacio, de Calvi, de Saint-Florent. On le mange. N. 350. PouLpe commun. Octopus vulgaris. Lamk., n. 1. Sepia Octopus. Lin., Gmel., p. 3149, n. 1. Has. Comme le précédent. Aussi abondant. On le mange. J Genre CALMAR. Loligo. Lamk., vol. 7, p. 660. N. 351. Cazmar susuré. Loligo subulata. Lamk., | n. 3. Sepia media. Lin., Gmel., p. 3190, n. 5. ( 193 ) . Has. Zdem. Assez commun. On le mange. N. 352. CALMAR COMMUN. Loligo vulgaris. Lamk., n. 1. Sepia Loligo. Lin., Gmel., p. 3150, n. 4. Mas. Idem. Très-abondant. On le mange. N. 353. CazMaR sAGITTÉ. Loligo sagittata. Lamk. , m2 Has. /dem. Tres-commun. On le mange. N. 354. Carmar SÉpioce. Loligo Sepiola. Lamk., n. 4. | Sepia Sepiola. Lin., Gmel., p. 3151, n. 5. Has. Idem. Assez abondant. On le mange. GENRE SEICHE. Sepia. Lamk., vol. 7, p. 665. N. 355. Seicue coMmune. Sepia officinals. Lamk., n. 1. Lin., Gmel., p. 3149, n. 2. Has. Comme les précédens. Tres-abondante. On la mange. ( 174 ) GENRE CARINAIRE. Carinaria. Lamk., vol. 7, p- 671. N. 356. Carinaire GonDoOLE. Curinaria Cymbium. Eamk., 0. 5. Argonauta Cymbium. Lin., Gmel., p. 3368, n##8. Has. Trouvée aux environs de Bastia. Très-rare. Elle s’est brisée dans la traversée decette ville à Ajaccio. HR ORNE LS 1w "1 Fe n t) Fu a N ” : hit pet . 1 ‘ Î 4 rh L it SR D Na LE: L t dl LA ’ e + k : on Cn 4 RC STE PRNE " 4” " « Das | À £ vi ñ | A l'IUT FanT ÿ Le \ 4 NE Ua PRLTLE NN: t 7 AN ; M i +0 0 Û à Eh Î ARE NPA AURA rt PO OURAR SSL ARS ES J'ap Le NON PRTET LIL (AS ail ; UE LS ## br: À de FOR À ; ARR l ‘ EC f A, * . Ft 4, 2 ET fl te V 4 Fe g x d 4 1 à Lubt UNE N': ie FPE NI st En HE à un a: 12 L* | F À} A af RENTAL. LP ac N 1 Fu { » p k L ï 3 \ i L ' - « Li CR LE j re 0 Lg FO E ea, L à LS TER L 4 1 à OR T RER de: 4 3 à f = KL als « NEX 1 L % N ÿ û Le CA ' ï 44 n EDS Le à ? +4 nt 1 . 4 mn. * "F2 1 r UE Ko CAR M PO EL DATES vs A j y (MUR EU ÿ "4 d NS * À Aù 0] Y 4 "a A F3 1 À i L +“: # — ET pur" È ES or MS : + Sr | Atelier de lueur | Lih.de Langlumé. € Fig. Ai 20. (eye) EXPLICATION DES FIGURES. Prancue I. LuUTRAIRE DE Corran». Lutraria Cottardii. Nob. : De grandeur naturelle. . Représentant la charnière. Érvone ne GEorrroy. Érycina Bof OYL. Nob. Âu trait, de grandeur naturelle. La même, grossie, La charnière. Bvssomve DE Guérin. Byssomya Guerini. Nob. Au trait, de gr andeur Pie La er e. La même, grossie. PérriCOLE OCHROLEUQUE. Petricola ochro- leuca. Lamk. De grandeur naturelle. La charnière. VÉNÉRUPE DE Laronkaime. Venerupis La- jonkairü. Nob. -De grandeur naturelle. La charnière. Terunene Lanmivy. T'ellinaLantivyi. Nob. . Au trait et de grandeur naturelle. La mème, grossie. . La charnière. Tecune D'Ouparo. Z'ellina Oudardü. Nob. Au trait, et de grandeur naturelle. La che . La même, de grandeur naturelle et om- brée. Lucie pe DEsmaresr. Tr Desmarests. Nob. De grandeur naturelle. La charnière. 28 30 32 34 36 4o 40 44 12 Nos 35 40 45 5o 55 65 66 72 Lucine Baravsrine. Lucina Balaustina. Nob. De grandeur naturelle. - La charnière. Vénus DE Broncnrarr. Venus Br ongriar ti. Nobart Au trait et de grandeur naturelle. La charnière. La même, grossie. 2 Vénus pe Rusrérucr. Venus Rusterucü. Nob. Au trait, de grandeur naiurelle. La charnière. | La même, grossie. Vénus ne Léman. Venus Leman. Nob. . Au irait, de grandeur naturelle. La charnière. La même, grossie. Vénus ne Beupaxr. Venus Beudanti. Nob. De grandeur naturelle. Bucanpe DE DesnAyes. Car dium Deshayesu. Nob. De grandeur naturelle. Papilles vues en dessous et grossies. Papilles vues en dessus. Arcue pe Garmano. Ærca Gaimardü. Nob. Au trait et de grandeur naturelle , vue par le côté. La mème, au trait et de grandeur naturelle, vue en dessous. La même, grossie et vue en dessous. La mème, grossie et présentant Île côté. ArCHE DE Quoy. rca Quoyi..Nob. Au trait, de grandeur: naturelle et pré- sentant la par rtie inférieure. Au trait, de grandeur naturelle et vue de côté. À | La même, grossie ei vue en dessous, La mème, grossie et vue de côté. LT 51 Gt G2 7H (os) (® ») 109 RARE Le on Atrler de Queun - Lih. de Langlumé À. Prévost pin Fig. Sœ ue (1827) EXPLICATION DES FIGURES. Prancme If. Péroncze vioLAtRE. Pectunculus viola- cescens. Lamk. De grandeur naturelle et laissant voir la charnière. Mouzerre DE Turron. Uruio Turtonu. Nob. De grandeur naturelle. La charnière. Mvuzerre Capierioro. Unio Capigliolo. Nob. De grandeur naturelle et laissant voir la charnière. Moure HESPÉRIENNE. Mytilus nr. Lamk. De grandeur naturelle. Peine pe Dumas. Pecten Dumasü. Nob. Valve supérieure , de grandeur naturelle. Valve inférieure, de grandeur naturelle, Prier n'Aupouin.Pecten Audouint. Nob. De grandeur naturelle. Détail pour indiquer la forme des papilles écailleuses et leur disposition dans les sillons et sur les rayons. Perene DE Brué. Pecten Bruei. Nob. Valve supérieure au trait, de grandeur na- turelle. . Valve inférieure au trait, de grandeur na- turelle. . Disposition et forme des papilles écail- leuses sur chaque rayon. . Valve supérieure grossie. . Valve inférieure grossie. * Pag. 63 65 66 112 116 117 150 A à 1 & serie k he "+ AC ES ANT RUE V4 CJ NU PL:3" Hu Ney +E8;4) / ainre& 1gee par eVoel «lp. lith.de Boue dérci LS 4. Freuost. LD La. ‘La mème, vue en dessus, (182) EXPLICATION DES FIGURES. Prancue IIL. Hurrre DE Cvrnus. Ostrea Cyrnusu. Nob: Moitié de grandeur naturelle. Représente pareillement unindividumoitié de grandeur naturelle ; en raison de la longueur du canal encore plus considé- rable que dans la figure 1, et surtout du grand aplatissement de ses deux valves, il doit peut-être constituer une espèce distincte. ; Hurrre stenTINE. Ostrea stentina. Nob. De grandeur naturelle. Oscaerion DE Risso. Chiton Rissoi. Nob. . Autrait, degrandeur naturelle. Le même, grossi et vu en dessus. Parezze poncruér. Patella punclaia. Lamk. Au trait, de grandeur naturelle ét vue de profil. t La même, vue en dessous. Parezze pe Bonwnaro. Patella Bonnardi. _ Nob. De grandeur naturelle et vue én dessus. La mème , en dessous. La mème, au trait et vue de profil. Pag. 79 8r 83 89° Nes 152 PRET \ # Ras F4. Fig. N° k Pag. Parezze pe Roux. Patella Roux. Nob. 90 1. De grandeur naturelle et vue en dessus. . La même, vue de profil. . Parezze DE LAMARcGK. Patëlls F7 “chu. Nob. . 90 . De grandeur naturelle et vue en dessus. . La même, vue de profil. Diners DE LA MépiTerrANÉéE. Omnbrella mediterranea. Lamk. 92 Cr ( 189 ) EXPLICATION DES FIGURES. Prancae IV. … De grandeur naturelle et vue en dessus. La même, vue de profil. No: ù 170 no LEE qu od +: \ JE Y115 + ar NAME MENTAL urine | Atelier de 6 Langlume h. de Li £.buctin pin II. 12. ( 193 ) EXPLICATION DES FIGURES. Prancne V. ÉmarcrNuLE DE Huzarn. Emarginula Hu- zardi. Nob. De grandeur naturelle et vue en dessus. Détail représentant la disposition des rayons longitudinaux et des stries con- centriques. CasocHon DE GARNOT. Pile he Garnotii. Au trait et de grandeur naturelle. Le même, grossi et vu en dessus. Monstruosité de l’Æelix pisana. Hérrce ne Raspaiz. Æelix Raspail. Nob. De grandeur naturelle et vue en dessus. La même , du côté opposé. AURICULE DE SAINT-Fremin. ÆAuricula Fir- minit. Nob. Au trait, de grandeur ntii elle, La mème grossie et vue par-dessous. Mézanie DE CAmgessèipes. Melania Cam- besedessu. Nob. Au trait, de grandeur naturelle. La même , grossie et pr ésentant l’ouver- ture. Russo De Monracu. ssou Montagui. Nob. . Au trait, de grandeur näturelle. Lamème, présentant l'ouverture et grossie. Ruissoa DE Bosc. Rissoa Boscü. Nob. Au trait, de grandeur naturelle . La même, vue en dessous et grossie. Russo DE Brucurère. Rissoa Brugueri. Nob. . Au trait, de grandeur naturelle. . La même, grossie et vue en dessous. Lrvrorine pe Basreror. Littorina Baste- rotit. Nob. . Autrait, de grandeur naturelle. Pag. 92 94 105 107 112 113 11È 180 163 219 229 234 243 Fig. 27. 28. ( 194 ) La même , vue du côté de l’ouver ‘ture et grossie. Pardone ps Desnoyers. Palugina Des- noyersuü. Nob. : Au trait, de grandeur naturelle. La mème vue, en dessous et grossie. Namice DE VALENCIENNES. Natica Valen- ciennesti. Nob. De grandeur naturelle, présentant l’ouver- ture. La même , du côté opposé. NarTice DE GuizzEemin. Natica Guillerminü.' Nob. De grandeur naturelle, présentant l’ou- verture. La même, du côté opposé. Namice De Dirzwy. Na üca Dillwyni. Nob. De grandeur naturelle ‘vue par-dessous. La même, vue par-dessus. 116 119 120 291 EC. D. Atelier de Guérin. 2 Lith. de Larglume E. Gus Fig. ( 197 ) EXPLICATION DES FIGURES. ancue VI. JANTHINE PROLONGÉE. Janthina prolon- gata. De Blainv. . De grandeur versie, présentant l’ou- verture. ScALAIRE LAMELLEUSE. Scalaria lamellosa. Lamk. De grandeur naturelle, vue en dau Troque De Laucrer. T rochus Laugiert. Nob. De grandeur naturelle, vue en dessous. * Le même, grossi et vu en dessus. Troque pe Marron. 7Zrochus Matoni. Nob. Au trait, de grandeur naturelle. Le même, grossi et présentant l’ouver- ture. Troque n'Âpanson. 7rochus Adansonü. Nob. . Au trait, de grandeur naturelle. Le même , présentant l'ouverture et grossi. | ° Eos pe Rackerr. 7rochus Racketti. Nob. Au trait, de endens naturelle. . Le même, vu par dessous et grossi. Troque DE Fermon. 7rochus Fermonii. Nob. . De grandeur naturelle, vu en dessous. Le nième ; du côté opposé. TroquE DE Roissy. 7rochus Roissyi. . Au trait, de grandeur naturelle. Le même, vu du côté de l’ouverture et grossi. Monoponre D'Ozivier. Monodonta Ok- : vieri. Nob. De grandeur naturelle, vue par- -dessus. 123 125 126 133 Nos 254 266 (198 ) La méme, par dessous. Moxoponre ne Draparnaun. Monodonta Draparnaudü. Nob. De grandeur naturelle, présentant l’ou- verture. + La mème, du côté opposé. Moxopoxre pe Couture. Monodonta Cou- turit. Nob. Au trait, de grandeur naturelle. La même, vue par-dessous et grossie. MonopontTE DE Vieizror. ÂMonodontà Vieillotu, Nob. Au trait, de grandeur naturelle. La mène, vue en dessous et grossie. La même, en dessus. Moxnoponre pe Jussigeu. Monodonta Jus- siær. Nob. De grandeur naturelle, présentant l’ou- verture. La même, grossie. MonoponTEÉGyPTIENNE. Wonodonta ægyp- tiaca. Lamk. De grandeur naturelle, vue du côté de l'ouverture. La même, en dessus. Pag. 197 *93 Nos WW SI D crc Zrp lith.de PBove dirigée par N6ël air «A Preyost . 10. ) M 0 ( 201 ) EXPLICATION DES FIGURES. Prancae VII. Monoponte DE Ricumarr. Monodonta Ri- chardi. Nob. De grandeur naturelle , vue en dessous. La même, en dessus. Monononte DE Lesson. Monodonta Les- sont. Nob. | . De grandeur naturelle, présentant l’ou- verture. | La même, du côté opposé. | PHasrANELLE DE Vigux. Phasianella Vieuxü. Nob. Au trait et de grandeur naturelle. La même, par-dessous et grossie. Cérirxe PERvERsE. Cerithium perversum. Lamk. Au trait, de grandeur naturelle. La même , présentant l'ouverture et grossie. Céritee De Latreirre.Cerithium Latreillir. Nob. Au trait, de grandeur naturelle. La même, grossie et vue en dessous. Preurorome DE Corprer. Pleurotoma Cor- dieri. Nob. Vu en dessous et de grandeur naturelle. Preurorome DE BERTRAND. Pleurotoma * Bertrandü. Nob. Au trait et de grandeur naturelle. Le même, en dessous et grossi. PLeuroToME DE Vauquezin. Pleurotoma Vauquelini. Nob. . Au trait et de grandeur naturelle. Le même, grossi et présentant l’ouver- ture. : FascrozaiREe DE TARENTÉ. Fasciolaria T'a- rentina. Lamk. ! Pag. 138 Nos 278 200 282 286 © CO mi ( 202 }) CL > D à De grandeur naturelle. Rocner DE BLainvizze. Murex PBlainvillu. Nob. ; 17. De grandeur naturelle et présentant l’ou- verture. 18. Le même, du côté opposé. Pourrre D Enwarps. Purpura Edwarsu. Nob. 19. Au trait, de grandeur naturelle. 20. La même, vue du côté de l’ouverture et grossie. Buccin rruiré. Buccinum maculosum.Lamk. 1. De grandeur naturelle , vu par-dessous. 22, Le mème, par-dessus. Buccin maizze. Puccinum macula. Mont. . Au trait, de grandeur naturelle. . Le même, grossi et vu en dessous. 155 157 Nos 74 313 318 178 r ; Fig Le] (aps ) EXPLICATION DES FIGURES. Prancne VIII. Buccin varié. Buccinum lævisatum. Lamk, 1. Au trait et de grandeur naturelle. 2. 58 20. Le même, vu en dessous et grossi. Le même, en dessus et grossi. Bucon pe D'Orrieny. Buccinum d’'Orbi- gnyi. Nob. Au trait et de grandeur naturelle. Le même, grossi et présentant l'ouverture. Le mème, vu du côté opposé et grossi. Buccrn ne Cazmeir. Buccinum Calmerilu. Nob. Au trait et de grandeur naturelle. _ Le même, grossi et vu du côté de lou- verture. Le même, grossi et vu par-dessus. ® Buccrn pe Linné. Buccinum Linnœæi. Nob. Au trait et de grandeur naturelle. Le mème, présentant l'ouverture et grossi. Le même, vu du côté. opposé et grossi. Bucan ne Lacérèpe. Buccinum Lacepedir. Nob. Au trait et de grandeur naturelle. Le même, vu en dessous et grossi. Buccin DE Férussac. Buccinum Ferussaci. Nob. Au trait et de grandeur naturelle. Lemême , grossiet présentant l'ouverture. Buccrn pe Cuvier. Buccinum Cuvierii. Nob. Au trait et de grandeur naturelle. Le même, par-dessous. Mirre sAUNATRE. Mitra lutescens. Lamk. De grandeur naturelle. Marre cornée. Witra cornea. Lamk. De grandeur naturelle. Marre pe Gervizze. Mitra Gervillu. Nob. Pag. 158 160 161 Nos 3 19 3292 323 325 Fig. 231. ( 206 ) De grandeur naturelle. Mirre pe Dernance. Mitra Defrancü.Nob. 166 De grandeur naturelle. Mirre DE Savienv. /fitra Savignyi. Nob. 166 Au trait, de grandeur naturelle. La même, par-dessous et grossie. La même, par-dessus et grossie. ManeineLce De Donovan. Marginella Do- novani. Nob. 167 Au trait, de grandeur naturelle. La mème, grossie, et présentant l’ouverture. VOLVAIRE GRAIN-DE-MIL. Volvaria miliacea. Lamk. TO Au trait, de grandeur naturelle. La même, vue en dessous et grossie. Ovue erAIN-DE-8LÉ. Ovulatriticea. Lamk. 169 Au trait,et de grandeur naturelle. La mème , présentant l'ouverture et grossie. La mème, du côté opposé. -335 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES CONTENUES DANS CE CATALOGUE. AcÈRE. Acera, page 95. Acère charnue. Acera carnosa , AMPHIDESME. Amphidesma , p. 31. Amphidesme donacille. Amphidesma donacilla, Ampbhidesme lacté. Amphidesma lactea, AMPHITRITE. Amplhuitrite , p.20. Amphitrite éventail. Amphitrite ventilabrum , - ANATIFE. Anatifa, p. 24. Anatife striée. Anatifa striata, Anatife dentelée. Anatifa dentata,, Anatife lisse. Anatifa lœævis , Anatife velue. Anatifa villosa , ANOMIE. Anomia, p. 81. Anomie pelure-d'oignon. Anomia ephippium , Anomie ambrée. Anomia electrica , Anomie violätre. Anomta cepa , APLYSIE. Aplysia , p.96. Aplysie dépilante: Aplysia depilans , Aplysie fasciée. Aplysia fasciata , Aplysie ponctuée. Aplysia punrctata, ARCHE, Arca, p. 60 : Arche de Noë. Arca Noæ , Arche tétragone. Arca telragona , Arche barbue. rca barbata , Arche anadara. Arca antiquata , Arche de Gaimard. 4rca Gaimardi. Nob. Arche de Quoy. 4rca Quoyi. Nob. ARÉNICOLE. Arenicola , p. 18. Arénicole du pêcheur. Arenicola piscatorum , ARGONAUTE. Argonauta, p. 172. Argonaute papyracée. Argonauta argo, ER 156 190 ( 208 ) AURICOLE. Auricula , p. 104. Auricule myosote. Auricula my osotis , Auricule de Saint-Firmin. Auricula Firminii. Nob. 5 Barane. Palanus, p.23. Balane patellaire. Balenus patellaris, ' Balane per forée. Balanus perforatus , Balane œuvée. Balanus ovularts , Balane sillonnée. Balanus sulcatus , BucarDe. Cardium jp. 55. Rucarde épineux. Cardium aculeatum , Bucarde tuberculé. Cardium tuberculatum, Bucarde de Desbaye s. Cardium Deshayesi. Nob. Bucarde de Poli. Cardium Pol. Nob. Bucarde hérissonné. Cardium erinaceum, Bucarde sillonné, Cardium sulcatum, Bucarde sourdon, Cardium edule, Bucarde rare-épine. Cardium ciliare, Buccrn. Buccirum, p. 156. Buecin réticulé, Buccinum reticulatum, Buccin ceinturé. Buccinum mutabile, Buccin truité. Buccinum maculosum, e Buccin maille. Buccinum macula, Buecin varié. Buccinum lavigatum, Buecin bossu., Buccinum gibhosulum, Buccin dermestoïde. Buccinum dermestoideum, Buccin de &’Orbigny. Buccinum d’Orbignyt. Nob. Buccin de Calmeil. Buccinum Calmeilit. Nob. Buccin de Linné. Puccinum Linnæi. Nob. Buccin de Lacépède. Buccinum Lacepedü. Nob. Buccin de Férussac. Buccinum Ferussaci. Nob. Buccin de Cuvier. Buccinum Cuvierü. Nob. Buccin néritoïde. Buccinum neriteum. Nob. BuuimE. Bulimus, p.104. Bulime décollé. Bulimus"decollatus, Bulime aigu, Bulimus acutus, Bulime veñtru, Bulimus ventricosus, Buzze. Bulla, p. 95. Bulie oublie. Bulla lignaria, Bulle hydatide. Bulla hy datis, Bulle ps Bulla cornea, Balie striée. Bulla striata, Byssouye. Byssomya, p. 32. Byssomyce de Guérin. Byssomya Gucrinit. Nob. Pag. 104 10 RS RAS RCA IN OGa © (ee) ( 209 ) C Casocnon. Prileopsis, p. 93. Cabochon bonnet-hongrois. Pileopsis hungaricus , Cabochon de Garnot. Péleopsis Garnotir. Nob. Carmar. Loligo, p. 172. Calmar subulé. Loligo subulata, Calmar commun. Logo vulgaris, Calmar sagitté. Loligo sagittata, Calmar sépiole. Loligo sepiola, CazvrTRÉE. Calyptræa, p. 94. Calyptrée, chapeau-chinois. Calyptræa lævigata, Came. Cama, p. 66. Came gryphoïde. Cama gryphoides, CanceLLairEe. Cancellaria, p. 146. Cancellaire rosette. Cancellaria cancellata , Carse. Capsa, p. 46. Capse aplatie. Capsa complanata, Carvire. Cardita, p. 59. Cardite sinuée. Cardita sinuata, Cardite écailleuse. Cardita squamosa, CanriNatRE. Carinaria, p. 174. Carinaire, gondole. Carinaria cymbium, CarocorLe. Carocolla, p. 103. Carocolle élégante. Carocolla elegans, Casque. Cassis, p. 133. Casque cannelé. Cassis sulcosa, Casque treillissé. Cassis decussata, Casque saburon. Cassis saburon , Casque baudrier. Cassis vibex, Cassipaire. Cassidaria, p. 152. Cassidaire échinophore. Cassidaria echinophore, Cassidaire tyrrhénienne. Cassidaria tyrrhena , CÉRITRE. Cerithium, p. 142. Cérithe goumier. Cerithium vulgatum, Cérithe perverse. Cerithium perversum, Cérithe de Latreille. Certthium Latreillii. Nob. CrausiciE. Clausilia, p. 103. Clausilie plicatule. Clausilia plicatula, Clausilie ridée. Clausilia rugosa, CocomseLLe. Colombella, p. 164. Colombelle étoilée. Colombella rustica, Cône. Conus, p. 171. Cône méditerranéen. Conus mediterraneus, Cône franeiscain. Conus franciscanus, Corsuce. Corbula, p. 32. Pas. Nos ( 210 ) Corbule noyau. Corbula nucleus, CxcLosrome. Cyclostoma, p.105. Cyclostome élégant. Cyclostoma elegans, Cyraérée. Cytherea, p. 47: Cythérée fauve. Cytherea chione, Cythérée exolète. Cytherea exoleta, Cythérée nitidule. Cytherea nitidula, Cythérée lunaire. Cytherea lunaris, D Devraze. Dentalium, p.19. Dentale éléphantine. Dentalium elephantinum, Dentale à petites côtes. Dentalium dentalis, Dentale à neuf côtes. Dentalium novem-costatum, Dentale lisse. Dentalium entalis, Donace. Donax, p. 45. Donace tronquéc. Donax trunculus, Donace denticulée. Donax denticulata, Donace des canards. Donax anatinum, Donis. Doris, p. 85. Doris Argus. Doris Argus, Doris à limbe. Doris limbata, E Fouine. Eolis, p. 84. Eolide fasciculée. Eolis fasciculata, Eolide grisâtre. Eolis minima, Eolide pélerine. Æolis peregrina, EMaARGINULE. Emarginula, p. 92. Emarginule treillissée. Emarginula fissura, , Emarginule de Huzard. Emarginula Huzardi, ErycinE. Erycina, p. 30. Erycne de Geoffroy. Ærycina Geoffroyi. Nob. F° c FascioLaire. Fasciolaria, p. 146. Fasciolaire de Tarente. Fasciolaria Tarentina, FissureLLe. Fissurella, p. 95. Fissurelle cancellée. Fissurella græca, Fuseau. Fusus, p. 147. Fuseau veiné. Fusus lignarius, Fuseau rubané. Fusus syracusanus, H Haziorine. AHaliotis, p.122. Haliotide commune. Haliotis tuberculata, 122 291 181 292 293 256 (NE o Héuce. Helix, p. 97. Hélice chagrinée. Helix aspersa, Hélice vermiculée. Æelix vermiculata, Hélice naticoïde. Æelix naticoides, Hélice mélanostome. Æelix melanostoma, Hélice peson. Æelix aloira, Hélice planospire. Æelix planospira, Hélice némorale. Helix nemoralts, Hélice rhodostome. Æelix pisana, Hélice splendide. Æelix splendida, Hélice variable. ÆHelix variabilis, Hélice serpentine. ÆHelix serpentina, Hélice des gazons. Helix cespitum) Hélice ruban. Æelix ericetorum, Hélice chartreuse. Helix carthusiana, Hélice maritime. Helix maritimas Hélice porcelaine. Helix candidis$ima, Hélice cinctelle. Felix cinctella, Hélice luisante. Æelix cellaria, Hélice lucide. Æelix nitida, Hélice cornée. Helix cornea, Hélice striée. Helix striata, Hélice pyramidée. Æelix prramidata, Hélice sale. Æelix conspurcata, Hélice conique. Helix contra, Hélice convide. ÆHelx conoidea, Hélice mignonne. Æelix pulchella, Hélice de Raspail. Æelix Raspailii. Nob. Hélice de Pouzolz. Helix Pouzolzt, Hésione. Hesione, p. 18. Hésione parée. Hesione festiva, Hoirre. Ostrea, p. 79. Huitre de Cyrnus. Ostrea Cyrnusit. Nob. Huître en cuiller. Ostrea cochlear, Huître stentine. Ostrea stentina. Nob. Hyace. Hyalæa, p. 84. Hyale tridentée, Hyalæa tridentata, I Isocarne. 1socardia, p. 60. Isocarde globuleuse. /socardia cor, J JANTHINE. Janthina, p. 120. Janthine commune. Janthina communis, Janthine prolongée. Janthina prolongata, 60 120 121 103 253 254 ( 212 ) L Lime. Lima, p. 70. Lime commune. Lima squamosa, 70 Lime enflée. Lima inflata, 70 Lime bullée. Lima bullata, 70 Liunée. Limnæa, p. 106. Limnée voyageuse. Linnæa peregra, 106 Limnée des marais. Limnæa palustris, 106 Lirnonome. Lithodomus, p- 68. Lithodome lithopbage. Lithodomus lithophagus, Lirronine. Littorina, p. 114. Littorine de Basterot. Littorina Basterotii. Nob. 115 Lomsric. Lombricus, p. 18. Lombric terrestre, Lombricus terrestris, 18 Lucnr. Lucina, p. 41. Lucine lactée. Lucina lactea, * 41 Lucine carnaire. Lucina carnaria, 41 Lucine divergente. Lucina divaricata, 42 Lucine réticulée. Lucina reticulata. Nob. 43 ‘ Lucine Balaustine. Lucina Balaustina. Nob. 43 Lucine de Desmarest. Lucina Desmarestii. Nob. 44 Lurraire, Lutraria, p.28. Lutraire de Cottard. Lutraria Cottardii. Nob. 28 Lycors. Lycoris, p. 18. Lycoris lobulée. Lycoris lobulata, 18 M Macrre. Mactra, p. 29. Mactre fauve. Mactra helvacea, 29 Mactre lisor. Mactra stultorum, 29 Mactre solide, Mactra solida, 29 Mactre lactée. Mactra lactea, 30 Marrcor. Pupa, p. 103. Maillot quatre-dents. Pupa quadridens, 103 MarçcineLce. Marpinella, p. 167. Marginelle de Donovan. Warginella Donovani. Nob. 167 Mécante. Melania, p. 107. Mélanie de Cambessèdes. Melania Cambessedesii. Nob. 107 Mirre. Mitra, p. 164. Mitre jaunâtre. Mitra lutescens, 164 Mitre cornée. Mitra cornea, 165 Mitre de Gerville. Mitra Gervillii. Nob. 165 Mitre de Defrance. Mitra Defrancui. Nob. 166 Mitre de Savigny. Mitra Savignyi. Nob. . 166 Moniozr. Modiola; p.66. ( 230) Modiole barbue. Modiola barbata, 66 Modiole fluette. Modiola discrepans, 67 Modiole à côte blanche. Modiola albicosta, 67 MononontTe. Monodonta, p.131. Monodonte de Draparnaud. Monodonta Drapar- naudi. Nob. ADI Monodonte d'Olivier. Monodonta Olivieri. Nob. 133 Monodonte de Couture. Monodonta Couturti. Nob. 434 Monodonte de Vieillot. Monodonta Vieillotii. Nob. 135 Monodonte de Jussieu. Monodonta Jussiær. Nob. 136 Monodonte égyptienne. Monodonta ægyptiaca.Nob. 137 Monodonte de Richard. Monodonta Richardi. Nob. 138 Monodonte de Lesson. Monodonta Lessonu. Nob. 139 Mouze. Mytilus, p. 68. Moule de Provence. Mytilus galloprovincialis, 68 Moule hespérienne. Mytilus hesperianus, 68 Moule très-petite. Mytilus minimus, 69 Murerre. Unio, p. 65. ‘ 3 Mulette de Turton. Unio Turtoni. Nob. 65 Mulette Capigliolo. Unio Capigliolo. Nob. 66 N Narice. Natica, p. 117. Natice flammulée. Natica canrena, 117 Natice glaucine. Natica glaucina, 1147 Natice mille-points. Matica mille-punctata, » 418 Natice fustigée. Natica cruentata, 118 Natice de Valenciennes. Naticu Falenciennesu. ' Nob. 118 Natice de Guillemin. Natica Guilleminir. Nob. 119 Natice de Dillwyn. Narica Dillwyni. Nob. 120 Nucuze. Nucula, p. 64. s Nucule nacrée. Nucula margaritacea, 64 Nucule sillonnée Nucula pella, 64 Nucule échanerée. Nucula emarginata, 65 (9) Omsreezze. Umbrella, p. 92. Ombrelle de la Méditerranée. Umbrella Ynediter- ranea, 92 Oscagrion. Chiton, p. 86. Oscabrion écailleux. Chiton squamosus, 86 Oscabrion fasciculaire. Chiton fascicularts, 86 Oscabrion de Risso. Chiton Rissoë. Nob. 87 Ovuce. Ovula, p. 168. Ovule incarnate. Ovula incarnata, 168 119 120 121 272 ( 214 ) Ovule grain de blé. Ovula triticea, Ovule spelte. Ovula spelta, : à Pazunine. Paludina, p. 116. Paludine tronquée. Paludina truncata. Nob. Paludine de Desnoyers. Paludina Desnoyersi. Nob. Pannore. Pandora, p. 33. Pandore rostrée. Pandora rostrata, Pandore obtuse. Pandora obtusa, Pandore flexueuse. Pandora fletuosa, Partecce. Patella, p. 87. Patelle bleue. Patella cærulea, Patelle à mamelon. Patella mamillaris, Patelle ponctuée. Patella punctata, Patelle pectinée. Patella pectinata, Patelle de Bonnard. Patella Bonnardü, Nob. Paielle de Roux. Patella Rouxü. Nob., Patelle de Lamarck! Patella Lamarcki. Nob. PriGne. Pecten, p. 71. M Peigne à côtes rondes. Pecten maximus, Peigne de Saint-Jacques. Pecten jacobæus, Peigne sillonné. Pecten sulcatus, Peigne unicolor. Pecten unicolor, Peigne vierge. Pecten virgo, Peigne gibecière. Pecten pes felis, Peigne côtes-distantes. Pecten distans, Peigne gris. Pecten griseus, Peigne transparent. Pecten pellucidus, ‘Peigne dégénéré. Pecten püsio, Peigne ondé. Pecten flexuosus, Peigne varié. Pecten varius, Peigne courbé. Pecten inflexus, 1 Peigne de Dumas. Pecten Dumasi. Nob. Peigne de Born. Pecten Bornu. Nob. Peigne glabre. Pecten glaber, À Pcigne operculaire. Pecten opercularis, Peigne d’Audouin. Pecten Audouinii. Nob. Peigne de Brué. Pecten Bruer. Nob. Péroxcze, Pectunculus, p. 63. Pétoncle large. Pectunculus glycimertis, Pétonele flimmulé. Pectunculus pilosus, Pétoncle viclâtre. Pectunculus violacescens, Pérnicoce. Petricola, p. 34. Pétricole lamelleuse. Petricola lamellosa, Pétricole ochroleuque. Petricota cchroleuca, (oui) Pétricole striée. Petricola striata, Pétricole costellée. Petricola costellata, Pétricole roccellaire. Petricola roccellaria, Pine. Pinna, p. 69. Pinne hérissée. Pinna nobilis, Pinne rouge. Pinna rudis, * Pinne rare-épine. Pinna muricata, HASIANELLE. Phasianella, p. 140. Phasianelle de Vieux. Phasianella Vieuxir. Nob. Pranorse. Planorbis, p. 106. * Planorbe spirorbe. Planorbis spirorbis, PLeuroTomE. Pleurotoma, p. 144. À Pleurotome de Cordier. Pleurotoma Cordieri. Nob. Pleurotome de Bertrand. Pleurotoma Bertrandir. Nob. Pleurotome de Vauquelin. P/eurotoma V'auquelini. Nob. : PorcELAINE. Cypræa, p. 169. . Porcelaine anneau. Cypræa annulus, Parcelaine cauris. Cypræa moneta, : Porcelaine flavéole. Cypræa flaveola, Porcelaine coccinelle. Cypræa coccinella, Porcelaine pou de mer. Cypræa pediculus, Pouce-Pirn. Pollicipes, p. 25. Pouce-Pied groupé. Pollicipes cornucopia, Pourpre. Octopus, p. 172. Poulpe musqué. Octopus moschatus, Poulpe commun. Octopus vulgaris, Pourpre. Purpura, p. 154. Pourpre antique. Purpura patula, Pourpre hémastome. Purpura hæmastoma, Pourpre d'Edwards. Purpura Etlwardsii. Nob. Psammogie. Psammobia, p. 37. Psammobie vespertinale. Psammobia vespertina, Psammobie fleurie. .Psammobia floride, Psammobie fragile. Psammobia fragilis, KR: RanerLe..Ranella, p. 148. Ranelle géante. Ranella gisantea, Ranelle grenouillette. Ranella ranina, Rissoa, Rissoa, p.108. © Rissoa à côtes, Rissoa costata, Rissoa ventrue. Rissoa ventricosa, Rissoa oblongue. Rissoa oblonga, Rissoa aiguë, Rissoa acuta, DES Nos 50 ? Rissoa treillissée. Rissoa cancellata, Rissoa de Montagu. Rissoa Montagui. Nob. Rissoa de Bosc. Rissoa Boscii. Nob. Rissoa dé Bruguière. Rissoa Bruguterii. Nob. Rocuer. Murex, p. 148. Rocher érinacé. Murex erinaceus, Rocher droite-épine. Murex brandaris, Rocher fascié. Murex trunculus, Rocher de Blainville. Murex Blainvillii. Nob. RosrezLaiRe. Rostellaria, p. 152. Rostellaire pied-de-pélican. Rostellaria pes pele- cañt, S SancsuE. Hirudo , p. 47. Sangsue médicinale. Æirudo medicinalis , Sangsuc noire. Hirudo sanguisorba , ScALAIRE. Scalaria, p. 123. | Scalaire lamelleuse. Scalaria larmellosa, Sealaire commune. Scalaria communis, SEicHE. Sepia, p. 173. Seiche commune. Sepria officinalis , Sen PuLE. Serpula, p. 20. Serpule vermiculaire. Serpula vermicularis , Serpule glomérulée. Serpula glomerata , Serpule boyau-de-mer. Serpula contortuplicata Serpule filograne. Serpula filograna , Serpule hérissée. Serpula echinata , SIGARET. Sigarelus, P. 121. Sigaret déprimé. Sigaretus haliotoideus , SoLÉMYE. Solemya, p. 31. Solémye meditcrranéenne. So/emya mediterranea , ? oi SoLEN. $Solen, 26. Solen gaîne. Solen vagina, Solen sabre. Solen ensis, Solenu gousse. So/en legumen, Solen rose. Solen strigilatus, SPiroRBE. Sprrorbis, 20. Spirorbe nautiloïde. Spirorbis nautiloides, ss SronDyLE. Spondylus, 79. * - Spondyle pied-d’âne. Spondylus gæderopus, q Tarer. Teredo, 26. Taret commun. Teredo navalis, Teruxe. Tellina, 38. 123 123 26 253 32 (Var) Telline aplatie. Tellina planata, T'elline pourprée. T'ellina punicea, Telline gentille. Tellina pulchella, Telline onyx. Tellina nitida, Telline palescente. Tellina depressa, Telline donacée. Tellina donacina, Telline de Lantivy. TeZna Lantivyi. Nob. Telline d'Oudard. Tellina Oudardii. Nob. TérÉéBRATULE. Terebratula, p. 82. Térébratule tête-de-serpent. Terebratula caput serpentis, Térébratule tronquée. Terebratula truncata, Térébratule vitrée. Terebratula vitrea, Térays. Tethys, p. 85. Téthys Léporine. Tethys Leporina, Tone. Dolium, p. 156. Tonne cannelée. Dolium galea, TornATELLE. Tornatella, p. 122. Tornatelle fasciée. Tornatella fasciata, Friron. Triton, 150. Triton nodifère. Triton nodiferum, Triton scrobiculé. Triton scrobiculator, Triton froncé. Triton corrugatum, Triton cutacé. Triton cutaceum, Troque. Trochus, 123. Troque mage. Trochus magus, Troque granulé. Trochus granulatus, Troque marginé. Trochus Zizyphinus, Troque conuloïde. Trochus conuloides, Troque petit-cône. Trochus conulus, Troque de Laugier. Trochus Laugieri. Nob. Troque de Maton. Trochus Matonu. Nob. Troque d’Adanson. Trochus Adansonu. Nob. Troque deRackett. Trochus Racketti. Nob. Troque de Fermon. Trochus Fermonu. Nob. Troque ombilicaire. Trochus umbrlicaris, Troque de Roissy. Trochus Roissy. Nob.' Turso. Turbo, p. 139. Turbo searbe. Turbo rugosus, TurniTezLe. Turritella, p. 142. Turritelle tarrière. Turritella terebra, v VÉNÉRICARDE. Wencricardia, p. 54. Vénéricarde cannelée. l’enericardia sulcata. Nob. Qt + 92 (.228Y) VENÉRUPE. Ÿ’enerupis, p. 35. | Vénérupe lamelleuse. V’enerupis irus, 35 54. Vénérupe de Lajonkaire. Venerupis Lajonkaïrir. Nob. 36 55 Vénus. Venus, p. 48. Vénus à verrues. Venus verrucosa, \ ‘ 48 81 Vénus chambrière. Venus casina, 49 82 Vénus poule. Venus gallina, 49 83 Vénus dorée. Venus aurea, 5a 84 Vénus croisée. Venus decussata, 5o 85 Vénus fleurie. Venus florida, 51 86 Vénus géographique. Venus geographica, 51 87 Vénus de Brongniart. Venus Brongniartii. Nob. 51 88 Vénus de Rusteruci. Venus Rusterucii. Nob. : 52 89 Vénus de Beudant. Venus Beudantui. Nob. 53 Go Vénus de Léman. Venus Lemanii. Nob. 53 91 VermiLiE. Vermilia, p. 22. Vermilie triquètre. V’ermilia triquetra, 22 18 Vermilie plicifère. F’ermilia plicifera, 29 19 Vermilie bicarinée. Fermilia bicarinata, 22 20 Vozvaire. Wolvaria, p. 168. Volvaire grain-de-blé. Jo/varia triticea, 168 336 Volvaire grain-de-mil. Volvaria miliacea, 168 337 ERRATA. —— cn — Page 44, ligne 2 , au lieu de : horizontales, lisez : transversales. Page 44, ligne 2 , au lieu de : coupées, lisez : croisées. AG A © TAN Re Ad ; Page 51, ligne 7, au lieu de : l'intérieur, Hsez : l’antérieur. Page 53, ligne 20, au lieu de : longitudinales, lisez : transver- gs 118 , , sales. : Page 89, ligne 10, au lieu de : Bonardii, lisez : Bonnardii. Page 102, ligne 18, au lieu de : longitudinales, lisez : transver- 5 » 15 ) 5 ) sales. Page 108, ligne 13, au lieu de : sillonnés, lisez : sillonnée. Page 110, ligne 18, au lieu de : garnis , lisez : garnie. Page 115, ligne 20, au lieu de: en long, lisez : en travers. Page 116, ligne 23, au lieu de : sept, lisez : huit. Page 131, ligne 20, au lieu de : vermiculés, Lsez : vermiculée. Page 131, ligne 21, au lieu de : striés, lisez : striée. Page 131, ligne 21, au lieu de : marqués, lisez : marquée. é ÿ (VAR Au AA f À \ ‘ r U | M.WR [Te | 1 1L h TR NCA ES NOIINLILSNI LIBRARIES NOIINLILSNI SHLINS_S314V#417 LIBRARIES SMITHSONIAN_INSTITUTION NC | 4 + INSTITUTION ISONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI NVINOSHLINS INSTITUTION NOIINLILSNI S313vV4817 INSTITUTION S3i4vugl11 LI NVINOSHLINS S314VY48171 LIBRARI Z un = Z < S < « Z ur Z Z 'e) = 4 Me re) n . en n = 5 Me LR T E ee: Le F = > >= = n = an a SHLIAS, S3 1#V49171 LIBRARI ES, SMITHSONIAN INSTITUTION NC —_ = n = ë L LG > œ pes œ à ZM . « pa < / LÉ 2 < |° - = PT Fi) _ [æ) at O — ET Z if 2 — ISONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI NVINOSHLINS S314vVYyg11 Li Lis Z La ou Z La ‘œ O [ue] Oo œ po] = De) + 7 . > = D: D > > F 2 = 2 | m 2 e (2 m (7) = un , € un JSHLINS S31YV4911 LIBRARIES SMITHSONIAN N( (27) 4 en + z un £ :< < < < = E- = Z = Z = Z = 20 2 | ñ - 5 + ISONIAN INSTITUTION NOIINLILSNI S31#VY9171 Li NVINOSHLIWS z a 3 a z 40 Le ñ Lu) 6 re. œ "1 & . = es pa < A1 Pa. (sa) a el ren. PA sl 2 S S] zZ SHLINS S314vV4917 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NC = = Z (ES 2 = = © dd, © © + res ke of ù Do) Pc) Ë NT se F | E \ à N n — » = n ) ) | : F: S3IYVUGIT LIBRARI E< LIBRARIES NOTINLILSN | SMITHSONIAN _ INSTITUT S3IYVYGI1 LIBRARIES NYINOSHLINS _S314V4417 LIBRARIES INSTITUTION NOIINLIISN INSTITUTION S313vVH811 S SMITHSONIAN METIER NOILNIILSNI NVINOSHIINS SIIUVE an an £ < £ < £ - - : - = 6 2 È É Z = 2, Les Z > = > = > Zz (75) Z 7) 2 Il _ NYINOSHLIWS S31! JV Y 9 11 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUT Z 2z SL Z un n Lu 77 2 Sa œ “ Ga. —| < k (24 D Ÿ | as œ EE TK ms “ à ed © : — Q AN Q pes Q 2 zZ .) 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