'^^::m^mf^ {f^Hn Ex libris A. rreudliomme de Borre. 3 =1153 D13M3M73 S f/^'AA'^^i PiQm^Bëmmé:^^& 'mm^^^^ ^mmûMm _ ^1L=. ;U^ :' A/^^ ^f^rr^y^iy-^rr^r^ • ^ .^ c^ '» ^^A r\ATvr\0^' .' . W/ \i^Ar\r\ r\r\Mi ■K^Wn rlHI 'KAOrs"' LT^U -^M^l^v:^. ^'•'^^■/O. CATALOGUE RAISONNE DES LÉP1D0PTÈ[[ES DES ALPES MARITIMES 2® Supplément et lotes eitonioloiipes iliTerses PAR PIERRE MILLIÈRE CATALOGUE RAISONNE DKS LKPinopTHRi-s i)i-:s ALPES-)iArnT[Mi':s (2'^ SUPPLÉMENT) PAR PJKRUK M1LL1H:RI^ AVANT-IMJOI'OS En publiant on 1873 lo Catalogue raisonne des Lôpidoî)4ères des Alpes- Maritimes, j' ai cru priférabic de suivre la classification de Guenée. Il en fut de même pour le l"'" Supplément de ce travail. A l'égard du 2""' , je crois devoir adopter la classification du Catalogue Allemand Staudinger et Wocke. (édition de 1871). Par le grand nonibi-e d' espèces de Lépidoptères dont se compose ce 2® Supplément, on peut juger de la richesse entomologique des Alpes-Mari- times, ainsi que de celle des frontières Italiennes qui avoisinent ce beau dé- partement. DEUX i KM l". SU PPLKM i: NT "2. Papilio Alexanor, K>|i. Juin-juillet. St Mu'tinfjantosquc : Chemin de Vcneneon, route de Fenc- stra (Italie;. La chenille vit , non en juillet comme il est indiqué dans la faune de Berce, I, p. lOÔ, mais en août, et soptembrc, sur [)lusieurs espèces d'Ombellifères. 2. Thais Rumina, !.. (\'.ii. Medesicaste, 111. ). Mars. Le Trayas, dans l'Estérel, le haut Yar., oîi on rencontre la che- nille en mai sur VAriffolocIna instolochla . :{(i. Pieris Napaeae. V.s\). \i\y. 3 Bryoniae, Odi. .luillet. Tluuteurs (1<; Sf Martin-Luntosqui"', iiotainn)eiit m Foiiosiia i Italie i. — 4 — .T). Leucophasia Duponcheli, Slj/i. Juin. La Tiiil»io; collines boisées de Monaco (J)' Coulon). 7i?. Colias Edusa, 1". (Vmi. Libanotica ? L^d.). LôpiJoptéiologic, 'y fascicule. |.l. \ , fig. 7). Uctobie. Cannes; pins de la rri'séntation. 110. Polyommatus Alciphron, Holl. (\'ar. Gordius, Su!/.). Juilloi. St Mailiu-Jjantosquo, Vallée de Thoi-cuc, Fenestra (Italie). Ch. y 17'2. Lycaena Damon, ScliiiV. Juillet. Lieux élevés de toutes nos nioutag'nes où, à 1000™. environ, l'espèce, vole nbondaunuent sui- les prairies en fleurs. Cil. à la iin de mai sur les Hedi/sarum, Onohri/cltis^ etc. 187. Lycaena Euphemus, III). Août. Vn cxempl. rencontré dans un pré humide baigné par le haut Var. La chenille vit, dit-on , sur la Ptmpinella saxifraga , mais elle n' a été jusqu'à ce jour ni décrite ni figurée. 189. Lycaena Arcas, K 11. Août. Vallée de la Vésubie où il vole en compagnie ^q'V Euphemus. Oïl ne sait encore lien de sa chenille. 2tiit. Argynnis Hécate, ilsp. Juin. Environs de Vence, et de Mougin où, certaines années, l'espèce parait fréqucnto parmi les Dorycn'uun. •2\)X. Erebia Médusa, V. Juillet. Hauteurs de St Martin, de Berthemont et à Fenestra, sur les prés fleuries des vallons frais. Chenille en avril et mai sur le ranicuin Italkum f V}'.\y\. Chionobas Aello, l^sp. 7 Août issl. A mi-chemin de Notre-Dame et du Col do Fenestra. Al- titude; 2,300 mèires environ; une Q de grande taille de ce précieux Cliio- nohas; espèce fjui n'avait point encore été signalée dans ces régions. Ch. y •:i55. Satyrus Statilinus, lliilii. Juin et Septembre. Environs de Cannes; collines boisées. Chenille au i)rintemps et en août sur le Bromus sterilis. 300. Satyrus Phaedra, I,. Juillet. S' Martiii-Luntosquo; route de Fenestra. Cil. en juin sur la folle avoine (Avcna sterilis). o71. Pararge (^al. Tigelius, B. le. 45, 1-3). Juin. Vence; lieux boisés — (Heilmann). Cil. sur les gro minées. 421. 3yrichthus Alveus, llli. (\;ii. Cirsii, RI).). Juin. Environs do Monaco (D'' Coulon). 4'-?4. Syrichthus Andromedae. W algr. Mai. La Turbie. U.' Coulon, de ^[onaoo. Cil. y 440. Hesperia Lineoîa, <)(li. 3Iai-AoiU. Cannes et nos niont-agnes élevées de 1,500 à 2,000™. La chenille à peine connue est très répandue sur les pelouses. Elle est entièrement verte. L'insecte parfait des hauteurs est de couleur très obscure. 452. Cyclopides Morpheus, l'ail. Juin. Estérel; route du Mont-Vinaigre. Plusieurs individus des deux sexes (Heilinannl. Ch. au printemps sur les graminées. 4(»2. Deilephila Hippophaës, Es|). Juillet et Septembre. Bords de la Yésubie et du haut Var. Ch. en mai et juin, sur les HippopJiae rJiamnoides dont elle dévore les jeunes feuilles. .50(î. Sesia Scoliaeformis, Hkli. 28 juin, SI, Cannes; colline du GraudPin; uu bel exenip. sur le tronc d'un Qt(erctiS robur. 512. Sesia Conopiformis, ]-.^\>. 8 Mai 81. Cannes; Théoule; un oxempl. tombé d'un chêne vert. La ch. vit au dépens des vieilles souches do chêne. 52il. Sesia Uroceriformis, I r. Juillet. Cannes. — <; — La cil., suivant M. Constant (]ui l'a «jlovéo , vit au juintcmpes dans les tiges (lu Lotus corn'c((Iatt(>t. 54(1. Sesia Bibioniformis, i']s|). 15 juillet »3. Bois ilo la L^rcscnfatiou à Cannos; iiu oxempl. 2 posé sur un Kupliorhia Nk'ieii.ns. Espèce nouvelle pour la France. TmO. Sesia affinis. Siur. Juin. Cannes; ile S'^ Marguerite. Yole parmi les Cistus albidus. Ch. ? .^08. Paranthrene Tineiformis, l^sp. Juillet, ("aunes; garigues des Phalènes où l'insecte vole en plein soleil. C'est la plus [)etite des Sesiidae. 576. Ino ampelophaga, Baylr. Juillet. Cann(es; partout sur les vignes anciennes, dont la chenille, ré- cemment figurée, 8^ fascicule, pi. III, vit aux dépens des feuilles, en avril. 586. Ino Statices, !.. (\'ai. Heydenreichii, Led.). Avril et juillet. Estôrel. S' Martin-L. On trouve la cli. sur les Bame.x. 580. Ino Statices, L. (\ar. Grassicornis, Stgi.). Août. S' Martin. Route de Fenesira (Italie). La ch. vit sur lo Rumex scutosa. 51»7. Zygaena Romeo. iMip. Août. Chemin de S' Martin à Yenançon; 1,100'"., où cette espèce butine sur la Lnvnndula Vcra. Ch. Y .508. Zygaena Sarpedon. IHi. (Var. Balearica, Bj. Juin-juillet. La Turbic [D' Coulon) S' Martin — Lautosque. Rare. Ch. en mai sur V Eryiifjiwn Camp<'strc. 601). Zygaena Meliloti. Fs|). Juillet. .Monaco. ( D.' Coulon) Août. 8' Martin, sur la route d'Italie. Ch. en nuii sur les TriJoVmm. — 7 — 010. Zygaena Dahurica, Bdv. Mai-Juin. Cannes; vallée du Cannet, dans les pins d'Alep qui avoisinent lu canal de la Siagno. La chenille de cette espèce que 1' on croyait seulement de la Sibérie orientale vit sur les Dorycniam. On se propose do la figurer bientôt. (111. Zyg. Trifolii, Esp. (Var. Syracusia, Z.). Juin. Environs de Monaco (D."" Coulon). Ch. au mois de juin sur le Lotus cornicalatas et le Trifolium arvense. 613. Zyg. Stoechadis, Bkh. Juin. Cannes. Collines du Grand-Pin où cette espèce nouvelle pour la faune française , se montre 5 ou (3 semaines plus tard que la Lavandnlae avec laquelle on la confond bien souvent. Lei deux espèces de chenilles vivent sur le Dorycnium siiffruticosum. Gif). Zyg. Angelicae, <)ch. Juin. Hauteurs de Monaco (Mont-Agel) (D.' Coulon). Ch. au printemps sur le Trifolium montanum. <'>17. Zyg. Transa pina, l\s|). oi \-a\\ Hippocrepidis, Hb. Si la variété constante de cette Zygène est fréquente sur les bords de la Vésubie où je l'ai observée , le type a été pris en abondance dans la plaine de Garibondy, près de Cannes, au mois de mai. (Heilmann pèrej. 635 bis. Zyg. Ononidis, Mill. Annales des Sciences naturelles de Cannes, p. 112, PI. V, lig. f> à 10 (1879). Juin-juillet. Cannes; bois de la Présentation. Ch. en avril et mai sur VOnonis mitissima. 040. Zyg. Garniolica, 1'. (Var. Berolinensis (abdom. toto nigro). Août. Hauteurs de S* Martin-Lantosque. Ch. ? 042. Syntomis Phegea, L. Juillet. Venançon par S'-Martin, où, sur les bords fleuris d'un cours d'eau affluant de la Vésubie, se montre abondamment cette jolie Syntomide dont le vol essentiellement diurne, imite celui des Lil)ellules. Ch. au printemps sur les scabieuses, plantins, etc. 07"?, Paida Mesogona, (Jod. non Bereo. Août-Septembre. Estérel. - 8 — Cette espèce, très peu répandue dans les collections, n'est pas rare dans les lieux assez restreints qu'elle habite. Sa chenille que j'ai figurée (3* fascicule , pi. IIT) vit uniquement aux dépens du lichen des chênes verts et des pins sylvestres d' où on les fait tomber en secouant les branches de ces arbres. G88. Setîna Aurita, Esp. (Var. Ramosa, I\). Juillet-Août. Berthemont-les-Bains , sur les pentes gazonnées qui domi- nent l'établissement. La ch. vit en juin; elle se nourrit du lichen des rochers, grossit rapi- dement et demeure à peine 17 à 18 jours eu chrysalide. 691. Lithosia Griseola, llb. Juillet. Cannes; vole au réflecteur. Ch. sur les lichens des murs et des vieux arbres. 697. Lith, Caniola, llb. et Vai. Lacteola, B. Juin-Octobre. Cannes ; jardin des Phalènes. Je la crois espèce distincte de la Lacteola. Deux générations. 702. Lith. Lutarella, L. Septembre. S'-Martin; frontière d'Italie. La BoUène, Berthemont, etc. Lieux aridei et rooallieux. Je lui crois deux générations. La ch. vit du lichen des rochers; elle passe l'hiver. 706. Lit. Cereola, JiU. Août. Haute Vésubie, N.-D. de Penestre (Italie). La ch. de cette espèce, qui est nouvelle pour la France, est restée in- connue jusqu'à ce jour. après avoir passé l'hiver enfouie sous la neige; elle se fixe définitivement vers les premiers jours de mai. 733. Arctia Gaja, I^. Juillet-Septembre. S'-Martin, frontière d'Italie où elle paraît commune, mais elle n'a jamais été vue sur notre littoral. Chenille polyphage. 743. Arctia Aulica, L. Mai. Grasse, llare. La ch. qui passe l'hiver, est polyphage; elle se transforme en avril. — 9 -- 748. Arctia Maculosa, S. V. Juillet. S'-Murtin, Berthcmont où le réflecteur l'attire. Sa chenille est à peine connue; on dit qu'elle so nourrit de plantes herbacées et qu'elle se tient sous les pierres pendant le jour. 774. Spilosoma Fuliginosa , !.. (Vai. Placida , Friw. \'ar. Subnigra , Mill. et Var. Fervida Sigr.). Ces 3 aberrations constantes sont figurées: Lépidoptérologie, 5* fascicule, l'I. VIII. Le type et deux de ces aberrations sont répandues un peu par- tout dans les Alpes-Maritimes. Type et variétés ont deux éclosions. Les chenilles passent l'hiver. 785. Hepialus Sylvinus, L. Août. Partout en plaine et à la montagne, mais jamais abondant. La ch. attaque les racines charnues do quelques plantes potagères, no- tamment celles des Daucus. 822 bis. Psyché Vesubiella, Mill. Lépidopt. 3* fascicule, PI. IV, fig. 5-7. Un parasite nouveau : Eulophus Vesuhiellae^ Mill. qui a des moeurs curieuses, décime les larves de cette Psy- chide dans des proportions considérables. 834. Psyché Sicheliella, Brd., Heyla. Juillet. Col de Fenestra où l'espèce vole communément pendant le jour. (Abbé Clair). 835. Psyché Lorquiniella. Brad. Mai. Cagnes; un cT pris au vol. 842, Psyché Muscella, Il h.- Brd. -Heyla. Mai. S'-Martin; chapelle de la Trinité (1200".). Chemin de Feneitra. La chenille vit de graminées, acquert son entier développement en avril 842 bis. Psyché Silphella. Mill., llevla. Il ne m'avait pas été possible, jusqu'au printemps 1878, d'examiner Téclo- sion de cet insecte. Vers la fin d'avril, 25 jours après l'acte copulatif, sont écloses les chenilles de SUphella, lesquelles ont à ce moment les habitudes de plusieurs espèces congénères. En effet, après avoir dévoré, dans le sac qui les abrite, les restes desséchés de leur mère, les jeuaes chenilles se construisent un petit sac qu'elles portent sur le dos, et bientôt s'échappent en touts sens du fourreau qui les protégeait. - 10 — 844. Psyché Mediterranea, Led., lleyla, Avril-Mai. La Tiirl)ie (Mont-Age!) où ce rare Psijche a été pris au vol, en certain nombre par le D/ Coulon, de Monaco. On sait que la chenille qui passe l'hiver vit sur les Thymus. 845. Psyché Gondebautella, Mill., Ileyla. 20 Mars 1881. Monte-Carlo, un bel exempl. pris au vol, par Lord Wal- singham. Ch. sur les graminées; elle passe l'hiver. 858. Epichnopteryx Tarnierella, Brd.=SlgT.=Heyl. (Var. Mt/rmidonella, Gn.). Lèpidoplérologie Mill. li" fasc. PI. IV, Hg. 11-14. Juin. Estérel. Cette petite espèce semble fort rare dans notre départe- ment. Elle échappe sans doute aux recherches des entomologistes à cause de son exiguité et de sa couleur fuligineuse. 86(1. Fumea Suriens, Reulti. Nos montagnes de 8 à 900 mètres. Elle vole au réflecteur. 866 bis. Fumea Subflavella, Mill. Lèpidoptêrologie, 3" fasc, PI. Il, fig. 14-16. Observ. rectificative : en dècriwunt la chenille, j'aurais dû indiquer qu'elle a toujours la tête et la plaque écailleuse des trois premiers segments, d'un ton argileux, et non d'un noir luisant. 867 ter. Fumea Nocturnella. Juillet. S'-Martin; grotte des Farfadets. Ch.? 912 bis. Bombyx Canensis, Mill. Annales Soc. Ent. de France, p. 5, PI. 1, fig. 9-10 (1876). Ce précieux Lépidoptère semble avoir disparu des environs de Cannes, il n'a en effet pas été capturé depuis 1878. 914. Bombyx Francoaica, Esp. (Var. A.). Juin. Hauteurs de Monaco oh M' le D.' Coulon le prend chaque année. La race de ce pays est assez différente de celle des Alpes Suisses. La Q est presque noire. La chenille vit exclusivement , me mande M"" Coulon , sur V Euphorhia sinnosa. 915. Bombyx Castrensîs, L. Juin. Hauteurs de Monaco ; la Turbie fD.' Coulon). Les chenilles dans leur jeune âge vivent en société; elles se séparent ensuite et se répandent sur les Euphorbes, les Helianthômes, etc. — 11 — ;)20. Bombyx Lanestris, L. Mars-Avril. Roquebriinc, la Tiirbio. Assez rare (D.'" Coulon). La ch. vit en mai sur les Ctataeyus. 1)20. Bombyx Rubi, L. Une abondante ponte de cette espèce, fort rare aux environs do Cannes, fût rencontrée dans mon voisinage vers la mi-juin , fixée à une branche de Calijcotome spinosa. Ces oeufs sont écios vers la fin du môme mois e les chenilles élevées en plein air dans les meilleures conditions do liberté re. lative, sont toutes mortes, les unes après les autres, alors que parvenues à leur entior développement elles n'avaient ]ilus qu'à so transformer. Nouvelle preuve de rimpossiliilité do voir c(Hto espèce réussir on «'.aptivite. ÎDi"). Lasiocampa Quercîfolia, I,. Ce que j'ai obsoivé ici à l'égard de l'espèce congénère Puii ^ L. vient d'être pour moi lo sujet d'un? reniarqiio analogue envers le Las. Quercî- folia,h. Celui-ci en effet se montre deux fois aux environs de Canne?, et cela jusque dans nos jardins. La première génération paraît en mai, et la seconde e,i juillet. La nioirié environ des Ln.^. Qacrclfolin qui ont paru eu juillet sont brun foncé er deviennent " Aberr. Alnlfolia, Ocli. „ Variété constante qui n'est évidemment (pi'uiic aberration estivale. 038. Lasiocampa Ilîcifolia, 1>. Mai. Route de Fenestra, 1200'"; sur les bords de la haute Yésubie. Au mois d'aovit il à été rencontré sur un Betahis alha plusieurs chenilles de ce rare lépidoptère. 954. Saturnia Isabellae, Tiiaells. Deux fois, en 1877 et en 1882, j'ai eu l'espoir d'acclimater aux environs de Cannes cette splendide espèco, et, dans ce but , je me suis procuré un certain nombre de cocons (['Isabellae. Mes prévisions furent vaines. A quoi, cela tient — il y Tous les oeufs que j';ii obtenus étaient inféconds, ou, toute fois, ne sont pas éclos. L'oeuf de la Saturnia Isahdlaa est ovalaire , blanc et jaspé de vert sur toutes ses surfaces. !»65. Harpyia Bicuspis, i31vli. Mai. Cannes; bords de la Siague. Ch. sur les saules et les peupliers, au mois d'octobre. — 12 — 9G7. Harpyîa Bifida, 111.. Juin et Août. Bords do la Vésubie et du Borréeon; 1000 à 1200'". d'al- titude. Chenille sur Populiis alla et tremiila au printemps et en automne. 071. Stauropus Fagi, L. Le 20 août 1884. Ile S"'-Marguerite près de Cannes, uuo chenille trouvée par ^['' do Courtry sur VArhuUis luiedo ! laquelle a passé l'hiver en chry- salide. 081. Notodonta Dromedarius, L. Juin-Août. Lieux frais qui bordent les cours d'eaux à la montagne et en plaine. Ch. au printemps vt une seconde fois en automne sur lo bouleau , le saule et l'aulne. 989. Lophopteryx Camelîna, L. 11 faut s'élever dans nos montagnes à près de mille ™. pour trouver cette belle espèce qui nianquo sur lo littoral méditerranéen. La ch. vit au printemps sur les ormes, noisetiers, etc. 1003. Phalera Bucephaloides, O. 5 Septembre. Vallée du Cannet; uu bel oxempl. (S fixé à un mur. Ch. en novembre sur lo Qiiercus snher. 1010. Pygaera Reclusa, V. Juillet. Cannes; plaine de la Siagne. Ch. sur les saules et les peupliers. 1030. Clidia Geographica, F. Juin. Hauteurs de Monaco; pentes abruptes du Mont-Agel ( D.'' Coulon ). lijoi. Clidia Chamaesyces, (!n. 12 Août. S'-Valliers; un oxom;)!. _,' tombé d'un Qaercus coccifcra. La chenille vit en fnnill" sur [lin-; e.i.s espèces d'Euphorbes: Nicaeensis^ .'^piiiosa, chamaesi/ce^ etc. lOoO. Acronycta Strigosû. S. \'. Juin. Rochers de Berthoniout-I es-Bains. Côté de Tltalie. La ch. vit au mois d'août sur le Betula alha dont elle plie une feuille et y dcmcuro au repos pendant le jour. — 13 - 1045. Acronycta Menyanthidis, View. Juillet. La Bollène, S'-Martin; dans les ravins liumidcs où croît le J/y- ricaria gennanka sur lequel Curtis a figuré la chenille. 104S>. Acronycta Myricae, (in. Juillet S'-Marlin-L. où je 1' ai prise au réflecteur. La chenille vit sur le Mi/rica r/a(c et le Scdix caprea (Guenée). 106.? I»is. Bryophila Oxybiensis, Mill. (Ann. Soc. Ent. de Fr. 1875). En décrivant celte espèce, je n'ai rien dit de sa chenille que je ne con- naissais pas alors. Je l'ai découverte depuis sur les rochers à bas3 de gneiss de mon voisinage à Cannes. Elle a les moeurs des autres Bryophîles et vit uniquement du lichen des rochers. 1066. Bryophila Algae, F. (Var. Spoliatricula Ilb.). Août. Hauteurs de Grasse. La ch. sur les lichens des vieux arbres. 10G8. Bryoph. Muralis , l'orst. (Var. Liguris , Mill. Lépidoptérologie , 5« fascicule, l'I. Vil, lig. 8). Juillet. Cannes; murs moussus, exposition Nord-Est. Ch. en mai; vit aux dépens dos mousses parmi lesquelles a lieu la transformation. 1^)08 Lis. Bryoph. Galathea, NJill. (Ami. Soc. Imu. de Fr. 1875). Juillet. S' Martin-Lantosque où cette espèce est commune sur les rochers granitiques qui dominent à gauche la route de la Madone-de-Fenestra, et, aussi, après avoir dépassé la frontière italienne. Obs. Cette remarquable Bryophile se montre avec des habitudes que je n'ai vues chez aucune autre espèce congénère; lorsqu'on l'approche, alorsque pendant le jour elle est appliquée au rocher, il est rare qu'elle ne s'en- vole pas rapidement, mais sans beaucoup s'éloigner. Sa capture est tou- jours malaisée. 1070 Bryoph. Perla, L. Août. S'-Martin et jusqu'à X.-D.-de-Fenestra où elle se tient fixée aux rochers et aux murs en pierres sèches. La ch. a les moeurs des précédentes Bryophiles. Dans le 5' fascicule de ma Lépidoptérologie, PI. VII, j'ai figuré la chenille qui n'était pas con- nue et j'ai signalé plusieurs variétés inédites de l'insecte parfait. La Perla, est étranger au littoral méditerranéen. — u - lOTC). Agrotis Strig^ula, Tli. {Porphyrea, Mb.). Août. Berthcmont-les-I3ains. Rare. La chenille vit au priatenips sur la Calluna vulgaris.'EiWe est inconnue sur notre littoral. 1089. Agrotis Senna, H. -G. Août. S'-Martin-L.; prise au réflecteur. Ch. sur plantes herbacées. 1094. Agrotis Cornes, Ilb. (Âb. Prosequa, Ti.). Mai. Variété qui remplace, aux enviions de Cannes, l'espèce ordinaire. La ch. vit abondamment sur les lierres de mon jardin. 1104. Agrotis Baja, T. Juillet. Berthemont-lcs-Bains; Dans tes ravins humides. Ch. en avril sur plantes herbacées et sur arbrisseaux. 1108. Agrotis Ashworthii, Dbld. Juillet. S'-Martin où on la prend au réflecteur. La Turbie ( D."" Coulon, de Monaco). Cette Noctuide d'Angleterre est nouvelle pour la France. La cli'euille : Iconog. II, pi. 93, vit sur les graminées et, dit-on, sur les Sedain. 1132. Agr. Depuncta, L. Août. S*-Martin-L. Vole communément la nuit sur les Lavandes fleuries. Ch. sur les plantes herbacées. 1134. Agrotis Margaritacea, Boik. Septembre; nos petites montagnes et aussi à Fenestra 5 où elle a été prise au réflecteur. On croit que la chenille vit de plantes basses. 1135. Agr. Elegans, Kv. (Grammiptera, RI).). Juillet. Berthemont où elle vole communément. Ch.? 1137. Agr. Multangula, Hb. Juillet. Espèce de la montagne; on la prend au réflecteur. La chenille vit au printemps sur les Oaliiim ; on 1' élève facilement en captivité. — 15 — 1142. Agrotis Cuprea, III). 'Octobre. Cannes; mon jardin où je no l'ai capturée que deux fois. Ch. ? 114G. Agrotis Ocellina, S. \'. Juillet. S'-Dalmas. Altitude: 1800'", un cxenipl. sur la Goitiana Jutea (Abbé Clair). Ch.? 1153. Agrotis Flammatra. S. V. (Vai. Bimaculata. Mill.K Août, tS'-Martin-L. Variété remarquable caractérisée par les ailes su- périeures d'un gris obscur, avec 2 taches noires au lieu de 3, et les ailes inférieures enfumées. 1158. Agrotis Lucernea, L. cl \ ar. Cataleuca, B. Juillet, S'-Martin-Lantosque où elle n'est pas très rare (G. Crombez). Ch.? 1159. Agrotis Nictymera, B. Juillet. S^-Martin-L. Prise au réflecteur (G. Crombez). La ch. vit en hiver sur la Festnca varia et se chrysalide à la fin d'avril. 1164. Agrotis Lucipeta, F. Septembre, lloute de Venançou. Ou la prend sur les Lavandes fleuries, (Lava)idula vera) en chassant la nuit à la lanterne. La ch. ronge en juillet les graines fraîches de la Scrofalaria nodosa. 1108. Agr. Signifera, 1'. Juillet. S'-Martin-L. Elle vole au réflecteur. La chenille vit sur le raifort sauvage. 1170. Agrotis Vallesiaca, l''r<'\or. Août. Cascade du lîorréon , N.-D.-do Fenestia (Italie); ou la prend au crépuscule sur les lavandes en fleurs. Ch.? 1181. Agr. Birivia, Dnp. ( \'ar. Honoratina, Don/.). Juillet. 8'-Martiu-L. ; poste des douaniers où olle paraît commune. Al- titude : 1400™. Ch.? — 16 - 118:2. Agr. Décora, S. V. Juillet-Août. Toutes nos montagnes, à la hauteur de 1000 à 1200». Ch. inconnue. 1183. Agr. Simplonia, 11. -G. Août. S*-Dalnias, Fencdtra, 2,000'". Capturée au crépuscule. Ch. ? 1181. Agrotis Renigera, lH). (Duino.sa, Donz.). Juillet. S'-Martin, Bertheniont-lcs-Bains où elle est très abondante cer- taines années. Elle se tient, au repos, appliquée aux rochers, le plus souvent. Ch. y 1206. Agr. Recussa, lH-. Août. Venançonj Fenestre, S'-Dalmas. Les sujets rapportés de ces hau- teurs sout plus obscures que le type. Ch. 1232. Agr. Corticea, III). Mars. Cannes. Se montre quelques fuis au réflecteur. Dans nos monta- gnas elle n'est pas rare à 7 ou 800"'. La clienillo est à peu près inc nnue ; on sait seulement qu'elle vit en autouino sur les plantes herbacées. 1241. Agr. Vestigialis, Ilott. Septembre. Monaco. (D."" Couloni. Ch. en avril sur les chardons des terrains siliceux (Maurice Saiid). Fra- yer la figure sur une graminée. 12 i4. Agr. Praecox, L. Août. S'-Martin — L. (G. Crombez). La chenille se tient dans le sable d'où elle sort la nuit pour ronger les plantes herbacées. 1240. Charaeas Graminis, L. 28 Août. Lac d' Eve.is (2,500"".) un exemp. o' capturé par M."" Ferras, inspecteur des douanes. lia chenille vit cachée au pied des graminées sur les hauts plateaux de nos Alpes. — 17 - 1252. Mamestra Leucophaea, \\ . P. (Vai. Incana, Mill.). Août. S'-Martin, Berthemont. Les sujets de ces lieux élevés sont toujours très clairs. La clî. vit de plantes basses, et se tient sous les pierres. 1255. Mamestra Advena, F. Août-Septembre. Bcrtlicmont-les-Bains, assez rare. La chenille qui passe riiiver, vit sur les chicoracées et les Genêts. 1250. Mamestra Tincta, Biahni. Septembre. N.-D.-de-Fenestre , la Trinité près de S'-Martin. Assez ré- pandue sur les hauteurs de 15 à 1,600'°. J'ai élevé, au mois de juin la clienille de cette superbe Nocfuide avec la fleur du JiJiododeudroii ferriigineum. 1262. Mamestra Pisi, L. Juillet. La Turbie. (D.'' Coulon, de Monaco). Au mois de septembre j'ai rencontré sur un haut plateau (1400™.) de S^-Martin , un certain nombre d'exempl. de cette belle chenille qui s'est nourrie do Chicoracées. 1275. Mamestra Glauca, Ilb. Juillet. Lieux très élevés de nos Alpes-Maritimos. C!ette rare Noctuide a été rapportée du Col de Frema-morta (2,694'".) et aussi d'Entrevaux sur le Var. La chenille vit en automne sur le Tassilago farjara, passe l'hiver et se transforme en mai. 1284. Mamestra Marmorosa, Bork. Juillet. Vallée de Thorenc, par Grasse, où elle n'est pas commune. Elle est nouvelle pour la faune française. La chenille est fort jolie et se nourrit de plantes basses. 1285. Mamestra Treitschkei, B. Août. Hauteurs de Grasse où l'espèce est attirée par le réflecteur. Rare. Ch. en mai sous les pierres ; elle vit de plantes herbacées. Cette che- nille est remarquablement belle. i29'3. Mamestra Serena, S. V. Mai-Août. Cannes; elle n'est pas rare lorsq'on sait trouver la chenille qui vit sur les Lactuca dont elle ronge les fleurettes. — 18 — 1300. Dianthoecia Proxima, Ilh. Juillet-Août, liautours de lîertliemont; 2,000"'., où, pondant le jour, on la voit endormie dans la corolle dos fleurs de la grande Gentiane. 1301. Dianthoecia Caesia, Boik. Mai. Hauteurs de Monaco. Rare (D.' Cou Ion). CIk? 1307. Dianth. Luteocincta, Kl). 12 juin. Cannes; jardin des PJialènes ; un e.x:empl. appliqué à un tronc d'olivier. C'est toujours une grande rareté. Ch.? 1314. Dianth. Compta, F. (Var. Armeriae, Gii.) (Ann. Soc. des Se. nat. de Cannes, p. 17, 1878, p. 0, pi. 3, fig. 4). Juin. Cannes. Variété des plus remarquables qui, jusqu'à ce jour, n'avait été observée que dans la Russie méridionale. 1334. Episema (Var. Gruneri, Bdv. ^ Slg. , Mill. Ann. Soc. des S. nat. de Cannes, pi. IV, f. 8-10). Fin de septembre et octobre. Cannes. Vallée du Cannet. La ch. que j'ai élevée ab ovo vit sur les graminées. 1334. Episema Var. Hispana, Dup. Septembre. Prairies élevées de S'-Martin , notamment à la Trinité où, sur un pré, à 1200™, on la trouve pendant le jour, fixée aux tiges d'herbe. La ch. ronge les racines de graminées. 1341. Aporoph la Australie, B(l\. [\i\v. Ingenua, Freyer). 28 novembre 1884. Cette variété de Grèce, nouvelle pour la France, est entièrement noire. Je l'ai trouvée fixée au mur de mon jardin, à Cannes. 1353. Polia Dubia, Dup. (Var. Typhonia , Mill. 8« faso. p. 2G , PI. IV, fig. 10-llj. Juillet. Rochers siliceux de V Estérel. Variété constante qui s' éloigne du type par sa teinte générale obscure. La chenille passe l'hiver et se transforme au mois d'avril. 1354. Polia Nigrocincta. 1)U|). Octobre. Vallée du Cannet où la chenille \ii au mois de mai sur le Cisius Salvifolius. (D/ Coulon). — 10 — 1350. Polia Ganescens, \^\\\\ Cannes. Ile ^'''-Marguerite; toujours rare. Cil. au mois de mai sur VA^pJioddas uucroctD'pas. 135(5, Po ia, \av. Asphodeli, I\l>. Septembre. Estcrel. La chenil le ronge au mois d'avril, les feuilles de VAuphodcJni) cerasifer. 1357. Polia Suda, II. S. Septembre. S'-Martin; route do la Cascade et chemin de Fcnestra; elle se lient appliquée aux murs en pierres sèches. Nouvelle pour la faune française. Ch.v 1360. Polia Chi, L. Septembre. Nos montagnes de 800 à 1500"'. où elle est fréquente. Ch. au printemps. M. l'Abbé Clair l'a rapportée de la haute montagne après l'avoir trouvée rongeant les fleurs du Illiododendron. 1367. Dichonia Convergens, S.V. Octobre. Bords do la haute Yésubie. Chenille sur le bouleau blanc au mois de juillet. 1374. Valeria Oleagina, S.V. 6 mars 1877. Cannes; un exemplaire superbe appliqué au mur extérieur du jardin des Phalènes. Ch. sur Prunus spiiwsa en mai. Cantener, dans son Catalogue des Lé- pidoptères du Yar, n'a pas dû confondre cette Valeria avec sa voisine Jaspi- de(, ainsi que je l'ai supposé précédemment, p. 102. Oleafjina est toujours une grande rareté " et n' i encore été trouvée en France que par M. de PeyerimhoflF,, Berce IV, p. 47. Il est intéressant do retrouver dans l' extrême Provence cette Noctuide d'Angleterre, d'Ecosse, et du Nord de la France. 1376. Apamea Testacea. S. Y. Août. Berthemont-1 es-Bains. Ch. eu mai sur graminées dont elle ronge les racines. 1378. Apamea Dumerilii, l)ii|). Fin de septembre. Cannes; un peu partout aux environs, mais plus par- ticulièrement dans la plaine de la Siagne. — 20 — La clicnillc vit au printemps de racines de graminées; elle est à peine connue. 1397. Hadena Adusta, l"]sp. Août. Mont-Agol, N. ï). do Fenostra. Elle est à la liante montagne ce qu'est sa voisine //. Solierl au littoral méditerranéen. Ainsi que la chenille de cette dernière, celle à^Adiista passe l'hiver et se nourrit de plantes her- bacées. Elle a des moeurs fort curieuses , me m inde M."" do Kougemont. 1404. Hadena Zêta Tr. (Perniu;, II. G.). Août. S'-Dalmas , Madone do Fenestra (2000"".) où elle est facilement attirée par le réflecteur et où une fois, à Fonestra, par une nuit orageuse, je l'ai capturée en nombre. Ch.? 141(;. Hadena Furva, llb. Juillet. S'-Martin, Berthemoiit, Fenestra. Vole très communéaient au ré- flecteur. Ch. en mai sur les graminées des terrains secs. 1420. Hadena Lithoxylea, S. V. Juillet. Cascade du Borréon ; 1700"'. Mont-Agel , par Monaco, où elle est fréquente (D.'' CoulonJ. Ch. dans les racines de graminées (Maurice Sand). 1426. Hadena Rurea, F. Août. Sur toutes nos montagnes de 800 à 1000'". La ch. rouge les racines du Triticum repens. 1427. Hadena Scolopacina, Fsp. Août. IL^iuteurs de Grasse; 1000 à 1200'". Ch. au printemps sur plantes herbacées. 1420. Hadena Hepatica, 111). Juillet. Berthemont-lcs-Bains. Rare. Ch. sur l'arrière saison, rongeant les racines de rumox. 1430. Hadena Gemina, llh. Août. La Bollène, Bcrthcmont. 15 à IGOO'"- et, plus bas; à une altitude de 5 à 600™. Ch. au premier printemps sur les Chîcoracées et autres plantes basses. 1435. Hadena Arcta, Ld. S'-l)almas par S'-Martin. Eapocc (;c Sibérie, à poino connue dos ontomologistcs. Ch.? 1438. Hadena Literosa, llw. Juillet. Lantosrjue; dans les saulées do la basse VésuLio. Ch. au mois d'avril, dans les tiges de graminées. 1470. Gortyna Ochracea, III). Septembre. Monaco. Jardin du I).'" Coulon. Oh. au printemps sur Saule marceau (Salix caprea). 1518. Leucania Andereggii, R. [Xav. Cinis, Frr.). Août. Berthcmont-les-Blains , route do Fencstra. Espèce nouvollo pour la faune de France. Ch. ? 1529. Leucania Riparia^ RI). Hauteurs do Grasse. 900™. Assez rare. Ch. i» 1532. Leucania Albipuncta, F. (Abeir. Italo-Gallica, Mill.). Mai. Cannes. Environs de la Siagae. Aussi rare sur notre littoral qu'elle est répandue à la montagne. Il existe à Bcithemont-les-Bains, et sur le chemin de Fenestra (Italie), uue variété inédile d'J./6yj»Hc^a, variété qui a passé au brun plus ou moins obscur. Elle est presque aussi abondante que le type. Je crois devoir lui im- poser un nom. La chenille vit sur les plantains au premier printemps. 15:!3. Leucania Lythargyria, Esp. Mii-août. Cannes. Voisinage des Ariuido donax dont la chenille dévore les fouilles récentes. 1511. Stilbia Anomala, llw. {Stafjnicola, de Grasliii). Août. S*-Martin-Lantosquc. liare. La ch. vit. exclusivement, en hiver, de graminées au centre dos quelles se tient sans cesse cette larve. 22 1555. Caradrina Noctivaga, ^(•lli(>|^_=(^^ Infusca, Tonslanl.). Avril-Juillet. Cannes. Elle se monti-c volontiers au réflecteurs des Plia- Icnes. Ch. en février sur les plantes herbacées; notainnient sur la Biscutello (^Bi- sciiteîla didyma). 15G4. Caradina Alsines, Bkli. Juillet. Sur nos montagnes de 900 à 1200'". dans les lieux frais. Ch. au printemps sur i^lantago^ rumex^ alsine. 1569. Caradrina Gilva, Donz. Août. Hauteurs de Berilieniont , do Grasse , route de Fonestra. Assez rare partout en ces lieux. Ch.? 1570 bis. Caradrina Albosignata, 01)erth. et sa Var. Caeca (L('pi(Iop1. 8" fasc. p. 2, PI. I, (ig. 2). Juillet. S'-Martin.-L. Au réflecteur par les nuits très sombres. Espèce de l'ile d'Askold et de Sibérie. 157G. Carad. (Proxenus) Hospes, Frr. Mil). 5*^ fasc, PI." Vil, f. 4-5). Juin.-sept. Cannes. 2 générations. Ch. polyphage; mais elle mange plus volontiers les plantago. 1570. Rusina Tenebrosa, III). Juillet. S'-Martin-Lantosque. Assez rare. Ch. en hiver sur plantes herbacées. 1593. Taeniocampa Gothica, L. Mars-août. Cannes. Dans les saulées. 2 générations. Ch. en juin et octobre sur les salix, popalus et genista. 1599. Taenioc. Stabilis, S. V. Mars. Cannes; un ex. d" obtenu le 4 mars d'une ch. tombée d'un Qnercus siiher de mon voisinage. IGOG. Pachnobia Faceta, Tr. (SMa^cicnlo, \>. 18, PI VU, f. 1). Février. Cannes. Réflecteur des Phalènes. IS'ouvelle pour la Franco; on la dit commune eu Sicile. Sa chenille doit vivre sur les saules, mais on ne sait encore rien de précis à cet égard. - 23 — in40. Orthosia Nitida, S. V. Octob.-nov. Cannes. On la prend au réflecteur. Ch. en mars sur rumex, Icontodon, scabieuse, etc. ir)47. Xanthia Citrago, L. Septembre, lîerthemont, S'-Martin, dans les lieux frais. Ch. au printemps sur le Tilleuil. 10)51. Xanthia Fulvago, F. (Var. Flavescens, Ksp.). Septembre. Haute Yésubie, clicmin de Fcnestra. Ch. au mois de mai dans les chatons de Saule Marceau. Elle tombe à terre avec ces chatons, et continue à grossir aux dépens des plantes basses. 1(154. Xanthia Ocellaris, Bork. Novembre. Cannes; plaine de la Siagne. La ch. , dans son jeune âge , vit dans les bourgeons de saules et peu- pliers. Après sa seconde mue qui a lieu en mai, elle descend de l'arbre, et rouge les plantes herbacées jusqu'à sou entier développement. 1670. Scopelosoma Satellitia, L. Septembre. Jardins de Monaco (D."" Coulon). La chenille dans sa jeunesse vit sur le chêne, l'orme etc. et, plus tard, se nourrit de Chicoracées. 1703. Cleophana Olivina, ILS. {Ferrieri, Bellier). Juillet. Cette rare Cleophana a été capturée sur la frontière du Piémont. On peut donc la considérer comme faisant partie de notre faune. 1718. Cucullia Asteris, S. V. Juin, Cannes. Quartier des Yallergues. Rare. Chenille : 1*" quinzaine de septembre sur V Aster acris. A la montagne c'est le Salidago virganrea qui la nourrit ordinairement. 1736. Cuculiia Tanaceti, SchifT. Juin. Cannes; Croisetre, S'" Marguerite. Ch. en septembre, sur VArtemisia gallica qui croît sur les rochers quel- que fois baignés par les flots de la mer. 1737. Cucullia Santonici, IH). Juillet. Haut Borréon , forêt de Mazière butinant le soir, sur les eupa- toires. Ch. sur Artemisia absynthium. — 24 - 1739. Cucullia Cineracea, Freyer. Août. S'-Martin-Lantosque. Nouvelle pour la France. Jusqu'à oe jour, cette espèce n'avait été observée que sur les monts Ourala. On croit que la cli. vit sur l'Armoise. 1745. Cucullia Scopariae, Dorfraeister. Juillet. Berthemont, Route de Feuestra (Italie). Cette Cocullie, une des plus petites du genre, a été récemment décou- verte dans la Russie méridionale. Ch.? 1756. Calpe Thalictri, Bork. (Gapucina, Esp). Août. S^-Martin-L., La Bollène. Cette curieuse espèce pour laquelle le D."" Boisduval a créé le genre Calpe, ne fait que depuis peu partie de la faune française. Ch. en mai sur le Thalictrum fiavum. 1764. Plusia Moneta, F. Juillet. Berthemont, Fenestra. Elle butine le soir sur les fleurs sauvages. La ch., 8ui\ ant de Villers, vit sur VAconitum napellus. 1775. Plusia Orichalcea, Hb. (Chryson, P]sp.). Juillet. Octobre. S'-Martin-L., Fenestra. Elle vole communément en été et en automne, soit au crépuscule sur les fleurs de la montagne , soit au réflecteur. Ch. en juin et en août sur V Eapatorium Cannahinum (F. de Rougemont). 1776 Plusia Bractea, F. S'-Martin-L., route de Fenestra. Magnifique espèce nouvelle pour la faune de France. On ne sait encore rien de la chenille. 1789. Plusia V. Aureum, Gn. Juillet-août. S'-Martin-L. Les Baraque»; butinant le soir dans les ravins ombreux, sur les fleurs sauvages, où elle est fréquente. Ch. au printemps sur Ioh Chèvrefeuilles. 1793. Plusia Daubei, Bdv. Juillet. Cannes. Ch. sur les Menthes sauvages. (Constant.). or. 1796. Plusia Interrogationis, L. Juillet. S*-Martiu-L. rencstra , bords escarpés de la haute Vésubio , où elle vole au crépuscule. Cette race de la haute montagne, est identique au type d'Islande, dont je possède plusieurs excrapl. rapportés de celle île lointaine par le D/ Staudingcr. 1801. Thalpochares Dardouini, Bdv. J'ai dit précédemment, p. 117, que la ch. a été figurée en Allemagne sur une tige de scrophulaire, cependant j'ai obtenu en juin dernier, d'une chenille rencontrée en mai, dans les graines fraîches d'un Allium nigrum, une supiîrbe TJt. Dardouini Q. 1874. Thalpoch. Polygramma, Bdv. Juin-août. Cannes, Lagay, la ïurbie etc. Elle n'est pas rare a S'-Martin-L. où elle vole pendant le jour. On la voit le plus souvent au milieu des Oenista purgans. Elle se place, au repos, contre un rocher ou un tronc d'arbre, invariablement la tête en bas. Ch.? 1886. Thalpochares Helichrysi, Rb. Juin, 1878. Un exemp. cT, dans ma maison, à Cannes. Elle est nouvelle pour notre faune française. La chenille de la seconde génération vit en août sur VHeliclirysum angu- stifolium. 1948. Cathephia Alchymista, Geoff. Fin de juin. Cannes. La ch. que j' ai élevée vit en mai sur le Qaercus ilex , et non en au- tomne, ainsi que l'ont écrit plusieurs naturalistes. Cette ch., mal connue, a les deux premières paires de pattes membraneuses sensiblement plus courtes que les autres; caractère essentiel; nul part indiqué. Obs. J'ai dit précédemment, p. 126, que V Alchymista est fréquente à la Villa Reale à Naples, 1951. Catocala Eîoeata, V.s\). Au mois de mai, je prends quelques fois dans mon jardin , à Cannes, sur un saule {Salix Babylonica) une chenille di'Elocata qui est entièrement d'un blanc jaunâtre, alors que le type du centre de la France est très ob- scur. Cette ch. du littoral, dont la couleur claire ne représente qu'une va- riété estivale, nt'a donné sou insecte parfait au commencement de juillet. — 36 — Cependant au mois d'octobre se montre dans mon voisinage, et contre les rochers des Yallergues, une seconde génération 'd'Elocata. 1959. Catocala Conjuncta, Esp. Juillet. Cannes; sur les collines baisées de nos environs; assez rare par- tout. On sait que la ch. vit sur les chênes verts ^ mais personne, que je sache, ne l'a décrite ou figurée. Très petite en mai, ce n'est que dans la seconde quinzaine de juin que la Conjuncta parvient à son entier développement. Au repos, cette ch. ressemble assez à une petite branche recouverte de lichen verdatre. Elle a les ca- ractères'de ses congénères: aplatie en dessous, avec le 8® et le 11* seg- ments surmontés de petites caroncules occupant la place de la seconde paire de trapézoïdaux. Les deux premières paires de pattes membraneuses sont plus courtes que les deux suivantes. Les pattes anales sont longues et les écailleuses sont relativement courtes. Les stigmates sont noirs ; la tête est carnée, et marquée de gros points bruns ainsi que la plaque cor- née du premier anneau. La Conjuncta se métamorphose dans les feuilles ,- sur l'arbre qui l'a nourrie, et l'état léthargique se prolonge pendant environ trois semaines. 1962. Catocala Optata, God. 22 Août 1878. Cannes; très rare. Jardin des Phalènes; un ex. Q cap- turé sur 1' écorce d'un gros olivier. La chenille a dû vivre sur un jeune Salix amrjgdalina du voisinage. 1997. Toxocampa Graccae, W.-S. Juillet. Cannes. Ile S'^ Marguerite et nos petites montagnes. La ch. vit sur certaines plantes légumineuses, mais plus particulièrement sur les Dorijcnium; sa croissance a lieu très lentement. 2001. Aventia Flexula, Schiff. Juillet 1877. Vallée de la Yésubie; un ex. cf pris au vol, au crépuscule. La chenille qui se nourrit du lichen des vieux arbres , à été figurée : 3* fascicule, pi. IV, N.** 1-3. Pendant longtemps l'espèce fût considérée comme étant une Phalène. 20112. Boletobia Fuliginaria, L. Août. Berthemont-les-Bains, S'-Martiu^, etc. où on la voit appliquée aux murs, aux rochers dans les lieux obscurs. — 27 — La chenille qui éclot au mois de juillet, passe l'hiver et ne se transforme qu'au printemps suivant. Obs. A kl vue de la ch. on se demande pourquoi les auteurs n'ont pas fait de cette Phalénite une Metrocampa , puisqu'elle a 12 pattes bien développées et des mieux formées. C est avec la chenille obtenue ah ovo quo je me suis assuré de la forme exacte et des moeurs de l'espèce. Cette larve demeure tout l'hiver sans toucher aux bolets et aux lichens qui ne lui ont jamais manqué; et, chose étrange c'est que, à l'automne, elle at- taque les bolets secs , les préférant aux champignons et aux bolets frais. 2083. Acidalia Pigmaearia, IIb. = Lôpic!optérologie, 8* fasc. PI. IV, fig. 6 et 7. Septembre. Menton, Ventimile, ete. Sur les pelouses humides des lieux découverts. Plus fréquente peut-être à Acqui (Italie) dans les plaines basses, aux environs des Thermes. 211G. Acidalia Goniiguaria, Hb. Juillet, Cannes; Vallée du Cannet. Rare. Ch.? 2124 bis. Acidalia Esterelata , Mill. (Ann. des Se. naturelles de Cannes. PI. IX, fig. 1-5). ' Juin-septembre. Vallée de Trayas, dans l'Estérel, où elle est assez rare aux deux époques de son apparition. Ch. polyphage. 2129. Acidalia Straminata, Tr. Avril-septembre. Cannes; dans les bruyères du voisinage de Beau-Séjour où l'espèce se montre deux fois. La ch. passe l'hiver et, ainsi que celles du même groupe, vit de plantes herbacées; elle se transforme au premier priulcmps. 2148. Acid. Herbaria'ta, F. (Espèce omise précédemment). Juin-septembre. Cannes; très fréquente dans les lieux où séjournent des plantes desséchées. La ch. vit aux dépens des herbes sèches, notamment de celles récoltées par les botanistes, auxquelles plantes bien souvent elle cause des dommages considérables. - 28 - 2174. Acid. Immorata^ L. Mai-août. Prés humides de la basse Vésubie. La cil. obtenue ah ovo et que j'ai figurée, 5.* fascicule, PI. VI[ , 2-3, s'est nourrie avec des Chicoracées, Convolvulacées, etc. Elle n'a pas touché ù la bruyère commune sur laquelle Frayore l'a figurée PI. 90. 2175. Acid. Tessellaria, B. Juillet. S'-Dalmas par S'-Martin; un ex. en bon état. (Abbé Clair). Ch. sur les bruyères (Maurice Sand). Cependant à cette hauteur, 2000"', il n'existe aucune bruyère. Cette plante ne doit pas être l'unique nourri- ture de la Tessellaria. 2187. Acid. Luridata, Z. Juillet. S'-Martin-L. Plusieurs ex. au réflecteur (G. Crombez). Cil. sur Silène injiata (de Graslin). 2208. Acid. Eugeniata, Dardoiii et Mill. Mai-Août. Cannes. Cette Acidalie qui est nouvelle pour les Alpes-Maritimes a été capturée dans mon jardin, au réflecteur, le 14 mai 1885. Elle a pondu en captivité 48 à 50 oeufs fécondés. Ceux-ci sont ovalaires , jaunâtres et marqués de pourpre sur l'un des côtés; ils sont éolos 14 jours après. La chenille, pendant son jeune âge, se montre effilée, jaunâtre et anne- lée de pourpre obscur, avec la tête noire. Sa croissance est rapide. Je nourris les jeunes chenilles à^Eageniata avec les fleurs àhin géranium et celles de la Linaria cymhalaria^ en attendant de les faire connaître par la gravure. J'espère amener à bonne fin cette intéressante Phalène. 2210. Zonosoma (Ephyra) Pendularia, Cl. Mai-août. Cannes; bords de la Siagne. Ch. juin et septembre sur 8alix^ Befiila, Almis^ etc. 2217. Zonosoma Orbicularia, Hb. Août. 81. Cannes; réflecteur des Phalènos; un c/' fraîchement éclos. Ch. en mai sur Salix alita et Ahms glutinosa. 2284. Abraxas Pantaria, L. C'est par erreur que l'on a cru jusqu'à ce jour, que cette grande Pha- lène n'a qu'une génération; elle en a deux; ce dont je viens de m'assurer. — 29 — Une Q Ccaptiirco on mai sur les bords do la Siagno, m'a donno une abon- dante ponte; les oeufs sont éclos 12 jours apros. Les chenilles do cotte ponto élevées sui- un fi-éue do mon jardin , se sont transformées dès le ooninionceinont d'aoïit, et ont donné leur insecte parlait vers le milieu de septembre. 2252. Numeria Pulveraria, 111). 14 mars 1885: un ex. cT ex Jarvci, provenant d'une chenille trouvée en juillet 1884, aux environs d(; Cannes, sur un frêne des terrains humides de la Siague. 2274. Crocallis Elinguaria, L. Août 1881. En descendant de Fenestra, sur les bords de la liante Vé- subio; un bel ex. cf *lo récente éclosion. Ch. au printemps sur prunellier, aubépine, chèvrefeuille, etc. 2280. Rumia Luteolata, L. (Craiaer/ata, L.). Mai. Cannes. Rare. Cette jolie Phalène qui précédemment n'a été observée qu'à 800'", dans la vallée de Lantosque , fût depuis rencontrée à 1500'". sur la route de l'Italie, et, l'année suivante, retrouvée dans un ravin du Cannct (Heilmann). Ch. sur les Crataegus et Frnniis. 2285. Epione Paralellaria, Si liill. Août. Dans nos montagnes de 900 à 1600'". On la trouve appliquée aux rochers, dans les lieux frais. Elle est très fréquente à Berthemont-les-Bains. 'Enfin en septembre 1884, je l'ai rétrouvée en nombre dans un ravin ombreux de mon voisinage. Les oeufs de la Paralellaria sont ovales, lisses, et d'un gris un peu verdâtre. Ch. en octobre sur les noisetiers. 2298. Macaria Alternaria, Hb. Juillet-août. Berthcmont, S'-Martin. Rare. Ch. sur les saules et les aulnes à l'arrière saison. 2304. Macaria Liturata, Clerck. Mai. Chemin de Fenestra, voisinage du poste de la douane où elle n'est pas rare dans les forêts de sapins sur lesquels vit la ch. en été. — 30 — 2333. Biston Stratarius, lltifn. (Prodromaria). Mars 1878. Cannes; très-rare. Superbe Phalène éclose d'une ch. tombée d'un Quercus sithcr au mois de juin do l'année précédente. 2338. Hemerophila Fractaria, Stgr. (Rhizolithaviu, Rb.). Environs de Nice (.^J. Rare. (^Espèce d'Andalousie). Ch. ? 2343. Nychiodes Lividaria, Mb. Mai. Cannes. Au premier printemps (1885), j'ai retrouvé sur un Prunus^ dans la plaine do la Siagne , la ch. de cotte espèce que , précédemment, je n'avais observée que dans nos montagnes d'une altitude de 1000 à llOO"*. Aujourdhui. 10 Mai , cette ch. a pris un tel développement que je ne serais point surpris de voir bientôt éclore, non une Lividaria^ mais plutôt une Nyc. Bellieraria^ Ragusa. 2356. Boarmia Cinctaria. Sdiilî. (\'av. ? Gonsimilaria, Dup.). Cette variété (?) se distinguo de la BJiomboidaria dont elle est très voi- sine " par l'écartement des deux lignes ordinaires, l'absence de la tache cellulaire, etc. „ Gn. I, p. 249. Je no l'ai observée qu'à la S'^Baune (Estérel), et une fois , le 2() mai , dans mon voisinage où la ch. avait vécu sur un Cistus monspeliensis. 2356 bis. Boarmia Psoralaria, Mill. Juin. Cannes. Cette espèce n'est pas nouvelle; je l'ai précédemment pu- bliée, à tort, sous le nom de Consiniilai-ia^ Dup. qui est celui d'une variété de Cinctaria. La Psoralaria est très voisine do la Bliomhoidaria^ mais elle est toujours plus grande que celle-ci; elle est do plus, très sombre. La ch. de Psoralaria.^ qui grossit très Icntonicnt, vit dans mon voisinage ■èViV \?\. Psoralea hitamitiosa., les Malva et les C//^isws. Je dois ajouter qu'elle se présente invariablement sans la caroncule latérale du 5* anneau ; ca- ractère sérieux qui existe toujours chez la Rliomhoidaria type. 2358. Boarmia Ilîcaria, l>ii|). 31 juillet 1878. S'-Valliers par Grasse. Un ex. Q très obscur fixé à un mur. Cotte Phalènite a pondu un seul oeuf. Cet oeuf est rond et d' un blanc mat; il était infécond. La ch. suivant Gucnéc: IX, p. 236, rappelle assez la liJwmboidaria. - 31 - Elle vit au mois de mai sur les Qucrcn^^^ croît lentement et s'élève avec facilité. 2368. Boarmia Consorfaria, T. Cannes. Au mois de juin 1881, il a été capturé sur le tronc d'un cliéne, une remarquable variété o' de cotte grande Boarmide caractérisée par la lio-ne coudée large, dentée, brune et éclairée de blanchâtre extérieurement. La ch. vit sur le peuplier, le saule, et le chône. 2371. Boarmia GlabrarJa, II h. Août. S'-Dalmas, Fcncstra; dans les forets de sapins. La chenille vit sur les arbres verts de ces hauteurs , aux dépens d' un lichen; VUsuea harhata qui croît sur les vieux arbres. 2387. Gnophos Obscuraria. 111). (AbcrrJ Argillacearia, Stgr.). Septembre. Cannes; colline du grard-Pin. lîarc. La ch. de cette aberration (?) vit au printemps sur VEuphorhia spinosa. Elle grossit très lentement. • 2404. Gnophos Serotinaria, ITh. (Lépido[)k''rolo,ui<\ 7" fascicule, PI. X, fig. 12). Inconnue sur le littoral, cette Phalène est assez fréquente dans la vallée de Thorenc et dans celle de la haute Vésubio jusqu'à IS'.-D.-de Fenestre. Ch. polyphage. Obs. Les deux premières années qui ont suivi l'éducation ah ovo de la Serotinaria, celle-ci s'est acclimatée en liberté dans mon jardin, puis elle a disparu. 2408. Gnophos Obfuscaria, \\h. (X-dv. Limosaria, llb.). Juillet. Fenestra , S'-Dalmas par S^-Martin , où à 2000'". elle est assez fréquente. 241G. Psodos Trepidaria. III). Août. S'-Dalmas, Col de Fenestra où, à 2,400'"., elle vole en plein jour en rasant le gazon court de ces hauteurs. Ch.? 2439. Selidosema Taenîolaria, llb. Septembre. Cannes; Vcrrerio; bords de la Siagne. La cb. le. Mill. I, Liv. 2, pi. 3, vit en mai et juin, sur les genêts et, aussi, sur les frênes. L'espèce passe l'hiver à l'état d'oeuf. — 32 — 2442. Halia Vincularia, Ilb. Mai-Août. Hauteurs de Grasse; 300'". environ, où n'existe aucun Uhanmus infectorhis , mais où abonde le Rhamn>.is alaternus qui sans doute nourrit également la ch. de cette remarquable espèce. 2478. Scodiona Lentiscaria, Donzcl. Mai. Route de S'-Martin à Yenançon. La ch. vit en automne, non sur les Cisfas qui ne croissent pas à cette liautcur, mais sur une délicate Ombellifore. Li transformation n'a eu lieu qu'en hiver. A Cannes ce sont les Cistiiiées qui nourrissent cette chenille. 2487. Âspilates Gilvaria, F. Juillet. Veuce, b'-Martin-L. Assez répandue dans les gariguos où elle se montre aussi commune que l'est à Cannes, sa voisine Citrarld. La Oilcarui qui passe l' hiver vit sur VAchillea mUlefolium. 2499. Cimelia Margarita Q Ilb. (le. Mill. Liv. 0, pi. 3. f. 1). 25 mai 1878. Menton; Cap-Martin. M.' le capitaine Finot m'écrit qu'à cette date, il a capturé un ex. 5 tle ce précieux lépidoptère. 2500. Heliothea Discoidaria, Bdv. Charmante Phalène d'Espagne que je viens d'élever ah ovo. La chenille, éclose en mai 1884, est demeurée onze inois sous son état de larve. Après avoir été nourrie en plein air. dans mon jardin , à Cannes, sur la Santo- Z/?îa, plante dont elle, vit dans la nature, cette ch. s'est transformée parmi les rameaux de la plante. L' éclosion du lépidoptère a eu lieu pendant la première quinzaine de juin. Il ne s'est produit nul accouplement de Descoidaria on captivité. 2568. Triphosa Sabaudiata, Diip. Juillet. Hauteurs de S'-Martin-L. Dans les prés hunVides (Abbé Clair). Chenille en juin sur les aulnes. 2570. Triphosa Dubitata. L. (\ai. Cinereata, Sicpli.). Septembre. J' ai retrouvé dans nos montagnes , à environ 1200'" , cette variété d'Angleterre, érigée en espèce et qui a été considérée depuis comme simple variété " Mhwr, dilutior , al. non rnbescentihns „ Stgr. et Wocko, p. 181. Ch. sur les Bhamnus. — 33 — 2594. Cidaria Simulata, Hl.. Juillet. S'-Dulmas par S'-Jilartin , Fenestre. Cette espèce retrouvée sur ces hauteurs, n'est pas, comme je l'ai dit précédemment, p. 411, une simple aberration de Variata; mais une espèce indépendante. La ch. restée inconnue doit plutôt vivre sur le sapin que sur le gené- vrier. 2598. Cidavia Miata, L. (Lêpidopiérologie, S^ fasc, p. 15, PI. III, fig. 1-2). Juin. Bertliemont-les-Bains, S'-Martin, route de Feuestra. La ch. récemment découverte, vit à 1400'". environ, sur le Sorhus aucuparia dont elle ronge les feuilles. 2GÛ3. Cidaria Firmata, llb. MiU. Var. Ulicâta, Rb.(.Lépidop. 8^ fasc, PI. 1, iig. 3-6) Mai-aoiit. Cannes; îles de Lérins. Ch. eu mars et septembre sur le pin-blanc {Pinas aUpensis). 2605. Cidaria Munitata, Ilb. Juillet. S'-Martin-L., Fenestra. Beaux exemp. capturés au réflecteur , rappelant le type du Cap-Nord. Espèce nouvelle pour la France. 2608. Cidaria Olivata, W.-V. J'ai dit précédemment, p. 196, que cette Phalène n'avait jamais été vue sur notre littoral, cependant en 1875 et 1876, l'espèce s'est montrée en nombre dans mon voisinage, à Cannes, sous les grands oliviers, pendant la première quinzaine de septembre. J'ai nourri la chenille obtenue àb ovo avec des Ruhiacées : Galiiim^ A- speruïa^ etc. 2614. Larentia Aqueata, Mb. (Lépidop. Mill. 8^ fasc, p. 12, PI. II, f. 8-9). Août. Chemin de la Madone jusqu'à Fenestra (2,000'") où elle est fré- quente. Une ponte d'une soixantaine d'oeufs m'a permis d'élever et de faire con- naître la ch. demeurée inconnue jusqu'alors. Au sortir de l'oeuf, la ch. est jaunâtre , avec la tête brune. Adulte , elle est gris3 et marquée de nom- breuses lignes longitudinales. La ch. passe l'hiver; je l'ai nourrie avec do jeunes tiges de Riibia pe- regrina. — 34 — 2622. Cidaria Didymata, L. Août. S'-Martiu-Lant. ^.-B. de Fenestre (Abbé Clair). Ch. en été sur le ChoeroiiliijUum aurcum. 2637. Cidaria Desio^nata, Kotl. Juillet. Yall('"C de Thorenc (1200'"). Rare. Ch. sur l'aulne, le bouleau (Mauiice Sand). 2642. Cidaria Dilutata, S. V. 18 décembre 1879. Cannes. Très rare. Depuis plus de 15 ans que \. Nephopteryx Similella, Zk. Soptombro. Vcncuçon, La Triniiô par S'-Martin. La cil. lie les feuilles de eliêne et de châtaignier. 438. Nephopteryx Argyrella, S. Y. Juillet. Jlauteurs de Yenan(;on , et route de Fenosti'c. Ne semble pas rare daus les lieux secs et pieurroux parmi les Cjt'iïista parijdiis. Ch. ? 417. Pempelia Formosa. llw. Septembre. Jlauteurs de Lautosque où elle est rare. " Chenille eu avril sur les bruyères. „ (^laui'iee 8aud.). 462 bis. Pempelia lialo Gallicella , Mill. iLèpidoi). 8^ fasc. p. 8, PI. II , lig. 3). AoiJt. Koutc de. Fenestra, sur la frontière do France; à la station de la Douane Italienne. Je n'ai rencontré ce Pempelia qu'à ce seul habitat. 4f)l. Pempelia Nucleolella, Moescliel. Juin. Cannes; Vallergucs. llare. Espèce récemment décrite en Allemagne, après avoir été r.pportée des steppes de la Russie méridionale. lîetrouvée dans les lieux incultes de mon voisinage. 473. Ratasa Noctualis? \]\ . Mai. Monaco. Très rare. (Wagner). Ch.? Espèce de TUral, à peine connue. 490. Eucarphia Rippertella, '/.. Août. Bertliemont-les-Bains. Grande et belle Crambidc de l'Ural et de la Sibérie, retrouvée, par M. E. Wagner, sur nos montagnes de 1000 à 1200'". 494. Eucarphia Illignella, /. . Juin. Cannes; se nijntrc volontiers au réHeetcur par les nuits sombres. — 44 — M. Constant vient do reconnnîtro quo la chenille ronge les racines tlo certains Lotus. r)(i:>. Epischnia Prodromella, llh. (\';ir. Ginereobasella, Uni:.). Jnin 1885. Cannes; réflecteur des Phalènes. ]ja cil. a été ohservée en mai, au centre de la France, liant les feuilles du Cenfaitrca jacca. 509. Epischnia Farrella, (U\v\.^=Lafaurt/elln, Consl. Juin. La BoUène, Léven?, etc.; terrains arides et pierreux. La ch. lie, au mois d'aoûr, les feuilles péiiolées, très épineuses de WAs- tragalus aristatits: Voici la description de cette chenille restée inédite jusqu'à ce jour : fusi- forme , fond vert jauna'rc ; on distingue neuf lignes continues d'un brun rougeâtre. La plaque du l'"'" anneau est large et concolore ainsi que les 16 pattes bien développées. Dès le 15 août , elle se file une coque pnpy- raeée d'un blanc pur où elle se retire pour ne se transformer en chry- salide qu'à la fin d'avril de l'année suivante. Obs. Depuis lors, j'ai retrouvé très abondamment cette chenille sur un terrain inculte des environs de Gap. (Hautes-Alpes) à la station du chemin de fer : La Freissinouse, à droite de la gare. 514. Brephia Compositella, Tr. Juillet-octobre. Cette espèce qui foriTie genre, rapportée de la haute vallée de Torrenc, a été retrouvée en automne dans le vallon des Tignes à Can- nes, non loin de mon habitation. La ch. lie, sur l'arrière saison, les feuilles supérieures des Artcuiisia. 518. Acrobasis Glaucella, Slai. Juillet. Cannes. La ch. de cette Pliycide découverte en Espagne , est fréquente dans nos forets de chênes-verts. Elle vit en hiver sur les Querciis ilex et snbcr dont elle lie les feuilles à plat. 525. Acrobasis Gonsociella, llli. Juillet. Cannes; dans les bois de chênes. Elle a les moeurs de la précédente espèce. Sa chenille réunit en hiver les feuilles du QiiercHS ilex dont elle rouge lentement le parenchyme. Au mois d'avril elle parvient à toute sa gros- seur et se tient alors dans un tube formé de soie et de grains de terre. — 45 - TiliS. Myelois Cirrigerella, /k. Juin. Cannes. Bois du Grand Pin. Espèce de Germanie, nouvelle pour la faune de France. Ch. ? r)4'.). Myelois Crudella, /,. Juin. Cannes, Monaco j Mont.-Agel) , Bertlieniout. Vole conunuiicment parmi les Euphorbes. La véritable nourriture de la clieuillo no doit pas être " l'aubépine, dans- les fleurs „ mais plustùt les Euphorbiacées. Pendant le jour elle se tient au pied do l:i plante, sous une toibe lé- gère, et se transforme à l'arrière saison. 562. Myelois Kalischiella, Stgr. Août. S'-Martin-L. Rare. Espèce d'Andalousie, nouvelle pour notre faune frau(;aise. Ch. ? 5()0. Myelois Umbratella, Tr. Juin. Cannes. Depuis 2 ou .3 ans, cette Crainbide Sicilienne s'est mon- trée fréquemment dans mon voisinage; avant 1878, je ne l'avais observée sur aucune point des Alpes-Maritimes. Ch. ? 57<>. Myelois Bicolorella. I[cinr'iii,iiiii. Septembre. Cannes. Cette espèce do la Sicile , vi.Mit au réflecteur de loin en loin. Ch.? .577. Mvelois Chalcocyanella. Consl. Septembre. Cannes; h lUtes Vallergues où l'espèce vole n'est pas rare parmi les Erica arborea et les Cistus salcifolins et Monspeliensi^. Ch.? 598. Euzophera Terebrella, /k. Juillet. Cannes; îles S'^' Marguerite. Ch. en mars dans les cônes des pins d'Alep. 508 l)i>. Euzophera Ficuliella, Cuiisi. Juin. Cannes; L'Estérel, Golfe-Juan. La chenille doit avoir les moeurs do sa congénère la Icrcbrella. — 46 — (iil. Euzophera Labeonella, Sti;i'. Juin. Cannes, Menton, 13oidi^liéra. Dans les pins iiiaritinies. Espèce (l'An- dalousie. Oh. ? 011 l)is. Euzophera Conicolella, Tonsi. Juillet. Cannes; île S'" Marguerite. Cil. dans les cônes du Finns lialcpeiif^s au printemps. (■>!:?. Euzophera Ob itella, Z. Juillet. Cannes ; Vallée du Cannet où 1" espèce n' est pas très •.•ar sur les calcaires. Ch.? 014 bis. Euzophera Mistralella, Mill. Juin. Cannes. Se montre au réHecteur. Espèce omise dans le i'"'" sup- plément de ce catalogue où cependant elle est figurée : PI. I, N. 3. Ch.? 01.") I)is. Euzophera Rajonotella, M;ll. ( Iv'pidopioi'ol. 7' las.'. PI. \, liu'. 6). Août 18b0. S^-Martin-Jj. Vole parmi les Artduiiski ahs//utJii(Lni. Ch.? 010. Homoeosoma Nebulea, S. \'. Juillet. Cannes; assez répandue sur les terrains calcaires. La ch. je viens de l'apprendre, ronge, en août, les semences fraîches de plusijurs espèces de CLuduas, notamment le nutaiii. 017. Homoeosoma Nimbella, Z. Juin-septembre. C.mnes; ça et là dans les lieux incultes. " Chenille en septembre dans les fleurs du lierre „ (Maurice Sand.). Ca- talogue raisonné des Lépidoptères du Berry, p. 131. on>. Hamoeosoma Binaevella, llb. Juin. Cannes ; vallée du Cannet où ce J//.;/'o vole communément dans les lieux incultes. Ch. dans les têtes de chardons aux dépens des graines. 6'2S. Anerastia Lotella, Il!i. Juillet. Vallée de Thoreuc. llare. Ch. ? — 47 - 638. Ephestia Gnidiella, Mill. (hoii. II, p. 308, PI. 83, 4-9). Le Daphne (jn'idiuîn n' est pas la sculo plante nourricière de cette E- l)hestia si abondante partout, aux environs de Cannes, car on la rencontre sur bon nombre do plantes annuelles, d'arbrisseaux et d'arbustes dont elle rouge les graines et les fruits a moitié secs. G41 l)is. Ephestia Vapidella, Stgr. Juin. Environs de Cannes; assez rare. M. Staudiager me mande que cette espèce découverte on Allemagne a été récemment décrite par lui. 648. Rhacodia Caudana, T. Août. S'-Dalmas, Tenestra. Ch. en mai sur les SaVix et Tremidci] cependant à Thatitat de Caudana, à 1800 et 2000*", ces arbres n'existent pas. 650. Teras Gristana, S. \. Aoiit. Hauteurs de S'-Martin ; S'-Dalmas, Penestra , parmi les Mélèzes. Ch. ea mai sur le Crataegus oxyacantha et sans doute sur les Coni- fères. 657. Teras Logiana, Sehiff. » Mai. Cannes; Ça et là dans les lieux frais. Ch. sur les Yihurnum et Poindiis. 660. Teras Variegana, S. V. (Var. Nijctemerana, Hb.). Juin et septembre; plaine, moyenne et haute montagne. Ch. au printemps et à l'automne, sur divers arbrisseaux : aubépine, ronce, églantier et prunellier. 661. T«ras Insignana, IIS. Aotît. Bords do la haute Yésubie jusqu'à Fenestra. Ch. en juin sur les Sorbiers dont elle lie les feuilles parmi lesquelles la transformation a lieu quelqucsfois. 683. Teras Contaminana, III). Septembre. Moyenne montngne où la chenille vit sur l'aubépine, le poi- rier sauvage, ete. 700. Tortrix Cinnamomeana, Vw Mai-septembre. Cannes; Grand-Pin, Estérel. Rare. — 48 — Chenille sur les romarins dont elle lie les feuilles; elle grossit très len- tement. 738. Tortrix Viburniana, (\ai. Unipunctana, Tgslr.). Août. Berthemont-lcs-Baius. Ch. sur VOnonis spinosa, 746. Tortrix Steineriana , Tlh. (Var? Stelviana , Mill. le. III, Pi. 153 iig. 11 à 14). Août. S'-Dalmas, les 5 lacs (Italie). Vole en plein soleil et très communément. La ch. ronge la racine des mousses. 802. Cochylis Fulvana, F. R. Fin de juillet. N.-D. de Fenestra, S*-Dalmas. Vole fréquemment parmi les grandes gentianes. Ch.? 817. Cochylis Schreibersiana, Froel. Mai. Cannes; Vallergues. Assez rare. La ch. ne vit pas comme ou le pensait , sur le Scdam palustre , mais sous l'écorce des ormes et des peupliers. 831. Cochylis Jucundana, Du p. Août. Hauteurs de S'-Martin , Madone de Fenestre (2000'". et 2200™.). 84L Cochylis Zephyrana, Tr. et ^'ar. Maritimana. Gn. (Lépidopt. 8* fasc. PI. 12, tig. 12). Avril. Ile S*' Marguerite, Croisette, etc. Ch. dans les tiges et les racines de VEnjugiimi maritimum. 852. Cochylis Hartmanniana, S. V. Août. Nos montagnes de 800 à 1000". Ch. ? 853. Cochylis Decimana^ Schifï. 13 juillet 1885. Cannes. Un bel exempl. de cette espèce Sicilienne , sur un terrain porphyrique voisin du boulevard de la Foncière Lyonnaise, parmi les Centaurées et Psauralées fleuries. Ch. ? - 49 — 854. Cochylis Aleella, Schulzo. Août. Ycnançon , valléo de Thorenc où uUe volo sur les terrains bien exposés. Ch. ? 860. Cochylis Francillana. Fai>. Mai. Environs de Cannes. Ile S" Marguerite où l'espèce se montre abon- damment. Ch. en automne et en hiver , dans les tiges entièrement desséchées de la Fcrula nodijiora dont elle ronge la moelle, où elle trace des galeries et où elle se transforme. 869. Cochylis Reversana, Stgr. 14 juillet. Houte de la Turbie, un ex. cf. Espèce récemment découverte en Espagne retrouvée sur la route de Ni- ce à Eza. Ch.? 878. Cochylis Implicitana, IIS. Juillet. Environs de Cannes. Ch. en octobre dans les fleurs do Gnaphalinm , Tanacetum , Artemisia, Solidago virgaurea. (Maurice S and.). 879. Cochylis Ciliella, III). Août. Xos montagnes de 9 cents à mille mètres. Ch. au printemps dans les graines de primevère (Maurice Sand.). 888. Cochy. Contractana, Z. Avril-août. Cannes; collines du Grand-Pin. (Général de Nolcken). M."" Constant a découvert la chenille sur la Capularia viscosa. 888 bis. Cochy. Deauratana, de Peyrim. (Petites Nouvelles Entoraolog. N. 164. " Un ex. pris au réflecteur près de Cannes. „ 888 ter. Cochy. Millierana, do Peyerim. (Petites Nouvelles Kntom. N. 164). Juin. Cannes; jardin des Phalènes où l'espèce butine sur les Lavandes en fleurs. 890. Cochy. Cancellana, Z. Juin. Cannes. Rare. Espèce Sicilienne. Ch. ? — 50 — 801. Cochylis Mussehliana, Tr. Avril. Cannes ; chemin des Tignes , parmi les plantes sèches où cette petite espèce se tient au repos. Ch. en hiver dans les tiges " à'AIis)>ia iilantago^ pais en juillet. „ (Mau- rice Sand.). 893. Cochy. Manniana, F. Avril. Cannes, lie Sainte-Marguerite oii elle butine en plein soleil sur la Ferula nodifiora fleurie à cette époque. Ch.? 893. bis. Cochy. Fingalana, Mill. sp. n. (Revue d'Enlomologie. Caen (1884). Aoiit. Hauteurs de S'-Martin, plus particulièrement à la Madone de Fe- nestra (Italie), (2000°*.) où elle se montre sur les Anémones blanches très abondantes en ce lieu. 894. Cochy. Notulana, Z. Fin de juillet. Berthemont-les-Bains (1100"*.). Espèce Italienne. Rare. Ch.? 894. bis.- Cochy. Rubricana, de Pcye. Petites Nouvelles Entom. N. 164. — Lépidoptérologie Mill (5* fascicule, PI. VI, iig. 2). Juin. Cannes; sur les terrains siliceux des Vallergues. Ch.? 904. Cochy. Atricapitana, Step. Avril. Cannes ; sur les collines à base siliceuse (Général de Nolcken). Ch.? 907 bis. Cochy. Inulana, Const. Cannes. Golfe-Juan. Ch. en juin sur Fonda -viscosa (Constant). 922. Retinia Tessulatana, Stgr. Mai-juillet. Cannes où il vole dans le voisinage des Cyprès dont le fruit nourrit la chenille en juin et en hiver. Cette jolie Retinia découverte eu Espague s'avance jusqu'à Milan où elle a été signalée par Emilio Turati. (Contribuzione alla fauna lepidotte- rologica Lombarda, p. 44). — 51 — 922 bis. Retinia Silphana Mill. (I/pidoi»! . l'^'- fascicule IM. I, fig.O). Mai. Cannes; sur les terrains siliceux des Vallcrgues, parmi les pins ma- rifimes [Pi)ins jiinastcr) sur lesquels doit vivre la ch/aux dépens de leurs fruits résineux. Cette espèce est uuc franche Retinia et non une Pcnthina ainsi que je Tai pensé d'abord. ît(;7. Penthina Metallicana. llh. Mars. Cannes; la Croix des gardes. (Ivobcrt Lavallée). Espèce d'Allema- gne. Cb. ? 10(M. Aspis Uddmanniana, L. Juin. Cannes; au pied de TEstérel; lieux humides. La cil. lie les feuilles de fromboisiers et de ronces. luOf). Aphelia Lanceolana, Mb. Mai. Cannes. FrtMjuoute sur un terrain vaseux dans un ravin on de ça du pont Romain. Ch. sur Juncns conglomeratus^ mai, août (Maurice Sand). 1029. Petalea Klugiana, Fn . Juin. Grasse. La ch., suivant M."" Constnnt, vit sur le Faeonia i)eregrina. 1(J41 bis. Grapholitha Gratnmana, ConsI . Juin. Cannes, lîaro. Ch. ? 1048. Graph. iEmulana, Sdil. yeptcmhro. Cannes. Capturé une fois au réflecteur. Ch. -^ 1050. Graph. Cumulana, de Pcv<'i'. (IVliles Nouvelles Entoni. N. 164). Juillet. Hauteurs de Thorenc, 1400'". où cette Tortricide paraît abon- dante. Ch.? 1052. Graph. Modicana Z . Août. Cannes; réflecteur des Phalènes. — 52 — Cette espèce rapportée il y a 7 ans de la vallée de Thoreac (1200'".) a été retrouvée sur notre littoral. La chenille vit dans les capitules des chardons. 1056. Graph. Absconditana Lali. Juillet. Cannes ; La Croisette ; parmi les plantes marines où cette re- marquable espèce Sicilienne est rare. Ch.? 1059. Graph. Fusculana, Z . Avril. Assez rare aux environs de Cannes; mais très répandue en Sar- daigne et en Sicile. Ch. ? 1074. Graph. Ophthalmicana, Hb. Août. Vallée de la haute Yésubie, où la eh. vit aur les Saules, notam. ment le marceau. 1076. Graph. Solandriana, L. (Var. Trapezana, F.). Juillet. Les montagnes do 8 à 900™. des Alpes-Marit. Cli. en mai sur le chêne. 1078. Graph. Sordidana 111). Juillet. S^-Martin-L.; route de ronestre. Ch. on mai sur l'aulne, le bou- leau, etc. 1080. Graph: Tetraquetrana, llw. Juin-août. Cannes; mon jardin oii j'ai remarqué plusieurs générations de ce Micro. La ch. vit aux dépens des graines fraîches de la ïrémière et autres Malvacées. La transformation a lieu dans le réceptacle mémo de la piaule et l'insecte parfait se montre 3 semaines après. 1087. Graph. Thapsiana, Z. Juin. Cannes où cette espèce de Sicile et de Hongrie n'est pas rare cer- taines années. La ch.^ suivant M"" Ragonot, vit sur Tliapsia vtllosa. 1091. Graph. Tripunctana (S. V.). Mai. Nice; dans les jardins (Wagner). La chenille lie, en avril, les feuilles de rosier. — 53 — IIOG. Graph. Turbidana, Tr. Juillet. Cannes où elle est rare. Je croyais, ainsi que je l'ai précédem- ment dit, d'après Uupuncliol , que la mauve aquatique nourrit la chenille de cette Grapholitltc; mais il n'en est rien. M"" Rag'onot me mande l'avoir rencontrée en octobre, sur les Fdasites albus et offlcinalls. 1117. Graph. Pupillana, Cl. (Abst/nthiana, Ilb.) Septembre. Berthemont-les-Bains, Vole au crépuscule sur les Armoises dont la ch. lie les fenilles à l'ar- rière saison. Espèce de Germanie et de Flongrie. 1135. Graph. Gemmiferana Tr. Mai. Cannes où elle est rare ; dans les bruyères d«s terrains siliceux. (Général, de Nolcken) Espèce de Sicile. Ch.? 1139. Graph. Succedana, S. V. Fin do juillet. S' Martiii-L.^ Thorenc , etc. "Chenille en août dans les pousses du Cytisus nigrans et de l'ajonc „. Maurice Sand). 1143. Graph. Microg^rammana, Gn. Août. Berthemont, S' Martin-L. Rare. Ch. ? 1145 bis. Graph. Oxycedrana, Mill. (Lépidopréi-. S'' fasc, PI. II, Iig.12-13). Mai. Cannes où l'espèce n' est pas commune. Considérée autre fois par quelques auteurs comme var. de Juniperana^ elleest aujourd'hui reconnue bien distincte de celle-ci. Ch. en hiver, dans les baies du Janiperns oxycedrns. 1145 ter. Graph. Opulentana, Mill. (Lrpîdopl. •2''' fascicule PI. II, lig. 9-11) Juin. Parmi les genévriers. La ch. de cette remarquable Grapholithe, at- taque en hiver les branches malades du Junipenis oxyœdrus et s'y tran- sforme. Il('i2. Graphol. Compositella, I". Juillet. S'-Martin-L.. route de la Madone. Ch. sur le coudrier, le noisetier. (Maurice Sand). — 54 — 11G5. Graphol. Duplicana, Zflt. Août. Estorel. Vallée du loup [)rrs de Orasso. Espèce de Finlande re- trouvée dans nos bois humides. 1184. Carpocapsa Reaumurana, 1 Icyii. Juillet. Toutes nos montagnes de 800 à mille"'. Ch. en automne dans les châtaignes, mais elle ne s'y transforme pas. 1185 bis. Carpocapsa Molybdana, Const. Août. Cannes; dans les bois de chênes verts. La chenille vit en hiver sur les. QuercHS ilex et snher^ dans les glands. 1198. Phthoroblastris Spiniana, Dup. Août. Venançon par S'-Martin. Eare, Ch. ? 1199. Phthoroblastis Albuginana, Gu. (Argi/rana, Dup.) " Vole en avril dans le midi de la France autour des Qucrcus coœijera et n' est pas rare à Cannes et à Hyères „ (de PeyerimhofF. Petites. Nou- velles Entom. N. 164j. Espèce de Russie, nouvelle pour la Franco. ' 1228 bis. Steganoptycha Pusillana, de Peye. Octobre. Cannes; dans l'Estércl. 1250. Phoxopteryx Mitterbacheriana, SdiilT. Juillet. Cannes; assez fréquente dans nos bois. La ch. vit sur le chêne dont elle plie une feuille, et forme ainsi une chambre voûtée. Elle se transforme en terre. (Ragonot). 1254. Phoxopt. Tineana, Ilb. Juillet. Cannes. Rare fConstant). Ch. en automne sur l'aubépine. ]2(jl. Phoxopt. Comptana, Froël. Août. Kos montagnes de 800 à 1000'^ " Ch. en juin , septembre , sur les feuilles do la potentillc cendrée „ (Maurice Sand). 1285. Dichrorampha Acuminatana, Z. Octobre. Cannes. Rare. — 55 — Cil. en mai ot juin sur Chrysanthcmum scr/etnm, nous dit M. Constant, et, ajoutc-t-il, dans les souches du Lcuccuitltemum pallcu.^. 1294. Dichrorampha Gruneriana, IIS. Août. Septembre. Cannes. Estérel; ravin do Trayas, parmi les Erica ar- horca. Ch. ? Avant que le genre C/iorcît^i.'?, IIS., n'eut été scindé, il se composait do quatre espèces : Dolosana, IIS., BjerJaiiidyeJîa, Tliub., Pretiosana^ Bup., ot Stdlaris, Z. M. Ragonot, dans un travail qui remonte à 1874, dans le Bulletin des séances; Annales Soc. Enrom. de France, p. CLXXQI, a suffisamment ca- ractérisé la Dolosana^ pour former le genre nouveau: Afillicrin (1). 1301. Millierîa (RagonolJ Dolosana, (HS.) Mai-Aoïït. Estérel; Trayas, Agay, etc. La cil. ne vit pas seulement sur VAristoJocliia (lemaliUs, mais aussi sur VArist. Fislolocîiia oii, maintes fois, je l'ai recueillie aux deux époques précitées. Elle ronge le parenchyme de la feuille et se forme entre les' pellicules une chrysalide lenticulaire d'où elle sortira brillant insecte parfait. 1304. Choreutis Stellaris (f) Z. Juillet. Route de la Madone de Fenestre ; bords escarpés de la ' haute Vésubic. Ch. en juin, sur le sorbier dont elle ronge le parenchyme des feuilles. 1320. Atychia Laeta, Slgr. (Icoii. Mill. I, IM. 52, lig. 3). Mai, Cannes; Yallergues où elle a été capturée par M. le capitaine Fi- not. Espèce de Castillc. Ch. ? 1327. Talaeporia Minorella, Dup. Juin. Cannes; Chemin des Tigucs. Rare. Ch.? (.1) « Le genre Millier ta est jtarfaitemcnt Ijoii et doit rester acfniisàla Science. En 1877, le Dr. Wocke a créé le genre Ri/nsinia (pag. .']i)9) pour la Dolosana^ « ne .se doutant pas qu'il avait, été créé pai- moi eu 1871 » (Lettre du 6 mars 188^», de Mr. E. Ragonot, Pi'ésident de la Société Entomo- logique de France). — 5e ~ 1332. Talaeporia Lapidella, (io /. Juillet. Esturol; sur los rochers i\ l'oxposition du nord. La chenille vit aux dépens du lichen dos rochers et des vieux murs. 1341. Solenobia Inconspicuella, SU. Septembre. Vcnançou par S' Martin-L. où l'on remarque les fourreaux do cette Solcnobie fixés aux rochers et aux murailles. Espèce d'Angleterre et de Germanie. Ch. ? 1349. Diplodoma Marginepunctella, Su pli. Juillet. Venançon par S'-Martin-L. (1000'"). Murs en pierres sèches. La chenille traîne un fourreau mou formé de terre et de soie qu'elle fixe à la fin de mai et où elle se transforme. 1351. Xysmatodoma Melanella, ]\\\. Ohs. A r égard de cette petite espèce , il est nécessaire de relever une erreur (1) qui existe dans mon Catalogue raisonné des Lépidoptères; j'ai indiqué : Q aptère; tandis que la femelle est, ainsi que le rf , pourvue d'ai- les bien d'éveloppées. 1370. Biabophanes Rusticella, Hb. Juin. Nos montagnes de 1000 a 1200"\ La chenille dévore nos lainages, les détritus de poils, de plumes, etc. 1373. Tinea Ankerella, Mn. Juillet. Cannes; Sommet des Vallergues. Rare. Espèce de Hongrie. Ch. ? 1384. Tinea Quercicolella, IIS. Mai. Cannes; versants Est du Grand-Pin. Ch. dans los champignous des- séchés. 1395. Tinea Confuseila, US. Juin. Cannes; vallcé du Cannct. Assez rare. Espèce do ITougrie. Ch. ? (1) « Si la Science est intéressée ù connaître des l'ails nouveaux, oilc (!st bien jjIus intéressée^encore ù être préservée de toute enciii- ". Ed. Porris. — 57 — 1418. Tinea Paradoxella, Stjir. Juin. Cannes; dépendances de mon Jiabitalioii , où deux ex.de cette Ti- néide ont été captures. Espèce d'Espagne. Ch.? 1425 bis. Tinea Oberthurella, Mill. ( l.épidopléroiogie , .^^ iascinile, IM. VI, (iii'. 5-<;). Juillet. Cannes; nuirs moussus; expositions Nord-Est. La chenillo qui ronge les licliens microscopiques , traîne un petit fourreau a[dati où elle passe l'hiver, et dans lequel a lieu la transformation. 1427. bis Tinea Liguriella, Mill. (Lêpidop. 5" fase. IM. VI, (ig. 11). Juin-Septembre. Cannes; réflecteur dos Phalènes,où elle se montre fré- quente. Ch. ? 1434 l)is. Tineola Subtilella. Mai. Cannes; ravins ombreux des Vallergues. Ch.? 15(JU. Nemotois Metallicus (Abcri'. Aeroselliis, Z.). Juin. Lagay par Nice. Brillante Adela dont l' éclat métallique rappelle celui du bronze florentin. Espèce des montagnes Italiennes. Ch. sur los scabicuses. J525. Teichobia Verhuellella SU. Jnin-Octobre. S'. Martin-L. où elle vole abondamment dans les lieux frais. Ch. sur les vieux murs; elle vit à deux époques aux dépens dos Asple- ninm muraria et trlchonuuies. 1537. Acrolepia Eglanteriella, Mii. Mai. Cannes; lieux secs. La ch. habite en avril, le sommet des jeunes pousses H'IIelidrrr/snni an- gustifolium. (Constant). 1551. Hyponomeuta Irrorellus, llb. Juillet. Hauteurs de 8^-J\lariiu-lj., Venançon, route do la iMadone de Pe- nestra. Ch. en mui sur le fusain. {Eoonymus latifalms). — 58 — 1563. Swammerdamia Caesiella. llh. (Oxrjacanihella) Dup. Août. S'. Martiii-L. Doit uvoir doux générations. La eh. ainsi que celles do ses cou génère s, vit sur l'aubépine, sous une toile commune. 1581. Zelleria Saxifragae, Si t. Ohs. La ch. vit aux environs de Cannes, de Nice , de Menton, etc. sur les Saxifraga aitoïdes et ojrpositifolia et non, ainsi que je l'ai dit, p. 315, sur le GjjpsoiiJtila saxifraga. 1607. Argyresthia Goedartella L. La ch. observée eu premier lieu, sous les écorscs du Betiilus alha où elle se retire pour se transformer , était considérée précédemment comme se nourrissant de l'écorse de cet arbre, mais suivant M."" llagonot, les cha- tons seuls du bouleau uoui-rissseut la Ooedartella. 1610. Argyresthia Amiantella, Z . Juillet. Nos montagnes de 1000 à 1200'", Rare. Espèce d'Allemagne. Ch. ? 1^12. Argyresthia Arceuthina, Z. Septembre. Cannes; sur nos collines bien exposées. La ch. vit au printemps dans les jeunes aiguilles des Janiperus. 1612. bis. Argyrest. Walsinghamella, Mill. (Lépidopl. S** Tasc. p. 7, PI. 11, lig. 1). Mars. Cannes; parmi les Jaiiiperus oxi/cedrus aux dépens desquels doit vivre la ch. qui n'a point encore été observée. 1016 l)is. Argyrest. Juanella (sj). noc). Avril. Golfe-Juan près de Cannes. " ïéte jaune d'ocre, antennes annelées. Ailes supérieures jaune d' ocre chatoyant fortement lavées de rougeâtre violacé. Golfe-Juan dans les pins, les genévriers, ctc.„ (de Peyerimhofî). Collection de Peyerimhoff qui appartient aujourd'hui à la Société Ento- mologique de France. 1619. Argyrest. Piniariella, Z. Août. Nos montagnes de 1000 à 1300"'. La ch. ronge les aiguilles des Conifères. - 59 — 1624.Plutejla Porrectella, L. Ohs. Ce n' est pas VAUium pornim, ainsi que je l'ai indiqué précédem- ment, mais VHsperis matronalis qui nourrit la chenille. 1050. Cerostoma Neraorella, L. Juillet. Berthemont-les-Bains. La cil. suivant M. Maurice Sand , vit en mai sur l'écorse des chèvre- feuilles. ir,5r, bis. Chimabacche Nolckenella, iMill. (7" fasci(nilo, p. 5, Pl.X, fig. 7). Mars, Cannes ; ravin du Cannet dans les bois de chênes. Q inconnue. 1674 bis. Psecadia Âlbarracînella, Rag. (sp. nov.). Juillet. S'. -Martin; route de la Madone de Fenestra; à la frontière d'I- talie. L'espèce vole au soleil. Ch.? 1084. Depressaria Flavella, (Var. Sparinanniana, Step.). Juillet. Cannes; pins d'Alep; bois de la Présentation. Assez rare. La ch. lie en mai les feuilles supérieures du Cenkairea calcitrapa. 1085. Depressaria Squamosa, Mn. Août? Nos montagnes de 800 à lOOOr Espèce de Bithynie. Ch. ? 1707. Depressaria Laterella, Schift. Août. S.'-Dalmas par S.'-Martin , 1600"», Fenestra (Italie) 2000"^. Assez rare. Ch. en juillet sur le Centaurea montana. 1717 bis. Depres. Gervariella, Const. Juin. Cannes et ses collines environnantes. Pas très rare. Ch. en mai et juin sur le Peiicedamim cervaria. Mil. 1er. Depres. Decemberella, Mill. Précédemment indiquée variété de Fcruliphila, mais reconnue aujourd'hui espèce indépendante. Je no sais toujours rien de la chenille de co Micro hibernal qui vole au réflecteur. — 60 — 1728. Depres. Lutosella, IIS. 8. Juillet 1877. Cannes; route du Grand-Pin.; un bel exemp. posé sur une feuille de Myrte. Ch. ? Espèce d'Espagne et de Dalmatie. 1739. Depres. Âlpigena, Frey. Août. S.*-Martin-L. Rare. Espèce des Alpes. Ch..? 1751. Depres. Pîmpinellae, Z. Juin. Cannes; ravins de mon voisinage. La ch. vit en mai sur le Pimpinella saxiftaya. 1758 bis. Depres. Eryngiella, Mill. (Lopidopt. 6« fasc, p. 7, pi. VIII, fig. 8-9). Août. Hauteurs de Grasse, Levons; mais plus particulièrement à Gréoulx- les-Bains. (Basses-Alpes). 1767. Depres. Albipunctella, Hb. Décembre. Cannes ; réflecteur des Phalènes où elle vole en compagnie de la Z>. Decemherella. La ch. suivant M"" Stainton : TJie natural Histor y of the Thineina^ T. Yl, p. 220 , vit " vers la mi-mai , aux dépens des feuilles du Cherophyllmn sylvestre „. Espèce d'Angleterre, de Russie, etc. 1773. Depres. Ululana, Roes. Août. S'-Dalmas par S'-Martin; vole dans les forêts de Mélèzes. Ch.? 1774. Depres. Ghaerophylll, Z. Août. Dans les forets de Conifères des hauteurs de S'-Martin-L. Ch. ? 1775. Depres. Absynthiella, HS. Août. S*-Martin, Venançon, etc. où elle est fréquente. Ch. en juin, sur les Armoises dont elle lie les feuilles terminales. 1775. bis. Depres. Absynthivora, Frey. Août. S* Dalmas (1600™). Espèce récemment découverte en Suisse. Ch. sur les Armoises. - 61 — 1790. Depres. Pinguinella, Tr. Juillet. Haute Siagne; voisinage des peupliers sur lesquels vit la ch. en mai. 1790 bis. Gelechia Fulminella, Mil!. (8" fascicule, p. 9, PI. II, fig. 4) Juillet. Koute de S' Martiu à Venançon. Ça et là dans les hautes her- bes. 1798. Gelechia Basiguttella, Hein. Juin; Cannes; bords de la Siagne. La ch. vit en mai dans les jeunes pousses des Salix (Constant). 1820. Gelechia Velocella, Dup. Septembre. S'-Martin-L. Chemin de Fenestra, de Venançon, etc. La ch vit «ur les terrains secs et pierreux , en compagnie de la G. lèiimicivo- relia aux dépens du Rmnex scutatiis. 1825. Gelechia Peliella, Tr. Août. S'-Martin-L. Jioute do Fenestra. Ch. sur le chêne (Maurice Sand) et sur le Rmnex acetosa (Ragonot). 1843. Gelec. Nebulosella, Hein. Août. Hauteurs de Bertheraont-les-Bains. Espèce de Carniole Ch. ? 1848. Gelec. Solutella, Z. Août. S'-Martin-L. Rare. Ch. en Juin sur les Genêts (Maurice Sand). 1853. Gelec. Âlbifenio relia, Hofm. Septembre. Berthemont-les-Bains. De loin en loin au réflecteur. Espèce alpine. Ch.? 1854. Gelec. Samadensis, Pfaffenzeller. Juillet. Venançon, frontière d'Italie. Assez rare. Ch. ? -r.^^ ^ 1 . ( Luffubrella, H S. 1862. Gelech. , ^ .^ „ „, ( Liuctincella, Ilb. Obs. Plusieurs lépidoptéristes, ont élevé des doutes sur 1' exactitude de — 62 — mes observations à l'égard des moeurs de cette Tinéide. J'affirme que ce sont bien les Dori/cniuin de mon voisinage qui nourrissent la chenille en mai. Celle-ci est fusiforme, carnée et annelée de rouge brique. Elle a tout à fait les habitudes do la Biitalis Dorijcniella dont la parure: Iconog. I, Liv. V, Pl.I, fig. 1 à 6, est si différente de celle de la Lufjuhrella. Espèce de Russie. 1868. Gelec. Maculatella, Hb. Juillet. Nos montagnes do 7 à 800'". La ch. lie au printemps les feuilles du Coronilla emeriis. Espèce de Germanie. 1869. Gelec. Cytisella, Tr. Mars. Cannes; nos collines boisées. La ch. suivant M. Constant, vit sur le Calycotome spinosa. '1870 bis. Gelec. Rumicivorella, Mill. (Lépidopl. 7« fascicule, p. 11, PI. X, tig. 13). Août. S*-Martin-Lant. sur les terrains pierreux où croît le Rumex scutatus qui nourrit la ch. en juillet. 1881. Bryotropha Capnella, Const. Septembre. Cannes; Golfe- Juan; vole au crépuscule du soir sur les ter- rains granitiques. Ch.? 1904. Bryotr. Dryadella, Z. Août. Environs de Cannes, de Nice et sur nos montagnes de 1000'" et 1200°^. J' ai élevé la ch. sur 1' Osyris alha de mon voisinage; cette plante ne doit par être sa seule nourriture puisque VOsyris n'existe pas aux altitu- des indiquées. Obs. En 1869, j'ai retrouvé le fourreau de la Dryadella fixé à une mu- raille de Pompéi (Italie). Le lépidoptère a paru en juillet. 1905. Bryotr. Domestica, Hw. Août. S*-Marlin-L., Lantosque, Lévens. S'est montrée une nuit très abondamment à mon réflecteur. La ch. de cette espèce Anglaise ronge en avril la mousse des murail- les. (Maurice Sand.) — 63 — 190G. Bryotr. Basaltinella, Z. Juillet. Cannes; assez fréquente cortainos années. On croit que c'est plus tôt le lichen des troncs de chênes que les feuilles de ces arbres qui nour- rit 1p ch. au printemps. 1911 bis. Lita Gallicella, Const. Cannes et ses environs où elle semble commune. " au moins trois gé- nérations dans l'année „. Ch. sur Arteniisia gallica. 1917. Lita Ocellatella, Stt. Août. Cannes , Nice, Estérel , Trayas. Elle se montre au réflecteur. E- spèce d'Angleterre dont la ch. vit, suivant M'' Constant, sur la Salicornia lierbacea. 1070. Lita Fischerella, Tr. Août. Berthemont-les-Bains; Ça et là dans les lieux incultes. Ch. au printemps sur la Saponaire médicinale. Espèce de Livonie. 1971. Lita Gauligenella, Schmid. Août. Fenestra, S*-Dalmas par S*-Martin; 1800 et 2000"\ Espèce de Ger- manie. On dit que la ch. vit dans les tiges de plusieurs Silène. 1984. Teleia Fugitivella, Z. Septembre. Corsegoule, Caille; 1000 à 1100"*. Pas très rare. La ch. attaque en juin les feuilles de l'Orme. 1987. Teleia Humeralis, Z. Mai-Septembre. Cannes, Beaulieu, Estérel, etc. Cette espèce qui a deux générations n'est pas encore connue sous ses premières formes; voici ce que je puis en dire. La ch. est vermiforme et jaunâtre; elle lie au !•' printemps les fleurs du Pistachia terehinthiis et, en été, les feuilles récentes de cet arbre à feuil- les caduques, lesquelles ne se développent qu'après les fleurs. J'ai encore trouvé cette chenille, mais rarement, sur le Rhus cotinus de l'Escérel et de la vallée du Loup. Jj Humeralis, très fréquente à Beaulieu, est rare à Cannes. 1992. Teleia Myricariella, Hein. Juillet. Cannes; sables de la Bocca, ravin de Vallauris, lit du Var. — 64 — Ch. en mai sur le Tamarix ajricana. Ohs. La Mijricarieîla est particulièrement commune à Chamonix, sur les bords de l'Arve où elle vit aux dépens du Alyrkaria germanica, 1994. Teleia Luculella, Ilb. Après avoir trouvé au printemps l'insecte parfait endormi sur les frai- siers de mon jardin, j'avais supposé et dit un peu hâtivement que la ch. se nourrit aux dépens de ces plantes. M'' Ragonot qui 1' a élevée m' écrit que " cette chenille vit dans le hois pourri des arbres.,, 2002 bis. Ârgyritis Libertinella, Z. Juillet. S^-Martin, S^-Dalraas. Ch. ? Espèce non comprise dans le catalogue Staudinger et AVocke. 2009. Sitotroga Cîrealella, Olivier. Juillet. Berthemont-les Bains. Rare. Ch.? 2010. Ptocheuusa SuboceUea, Steph. Ainsi que je l'ai précédemment dit, p. 333, la ch. se montre en juin et septembre sur la Satureia montana; cependant j'aurais dû ajouter un dé- tail de moeurs intéressant concernant cette petite espèce; la ch. forme a- vec un calice renversé de la fleurette , un fourreau qui lui sert d'abri et qu' elle traîne en marchant , après avoir passé la tête et les premières pattes par la base du calice protecteur. L'Origan, le Thym et plusieurs autres Labiées sauvages nourrissent la Siibocellea. 2015 bis. Ptocheuusa Gollella, Const. Juin. Cannes; S'^ Marguerite, collines de l'Estérel. Ch. en mars sur PhUlyrcct angustifolia. 2016. Parasia Paucipunctella, Z . Juillet. Cannes; pointe de la Croisette où elle est abondante. Ch. en mai dans les capitules du Centaurea imnicidata et de VArtemi- sia gallica, 2032. Ergatîs Subericinella, HS. Septembre. Berthemont-les-Bains ; derrière l' hôtel, sur les terrains in- cultes. Ch.? - 65 — 203G. Doryphora Carchariella, Z. Juillet. S'-Martin-L. Assez rare. Espèce do Livonic et do Dalraatie Ch. ? 2044* Doryphora Servella, Z. Avril-Août. Vallée de la Vosubie , terrains calcaires des environs de Cannes. Ch. ? 2062. Lamproies Atrella, Hw. Juillet. Vallée de Thorenc où elle est rare. La ch. découverte en Angleterre par Lord "VValsingham , fut , en mars 1881, retrouvée par ce savant dans mon voisinage, à Cannes, sur VHype- ricum perforatum. Cette ch. vit dans l' intérieur des jeunes tiges qu' elle abandonne pour se transformer; ce qui a lieu à la fin d'avril. 2082. Anacâmpsis Ligulella, Z. Août. Berthemont-les-Bains ; voisinage de l'hôtel. Ch. au printemps sur les Lotus. 2090. Acanthophila Alacella, Dnp. Juin. Cannes; Vallon des Tignes; fréquente. La ch. que je viens de découvrir dans mou voisinage, passe l'hiver ca- chée sous les écorscs. Elle vit aux dépens des lichens, sur les troncs d'olivier et de figuier. A la fin d'avril, parvenue à son entier développement, cette Alacella est allongée, cylindrique, d'un gris livide, un peu diaphane, a- vec 16 pattes normales. Elle n'a pas de lignes et ses poils verruqueux sont longs et fins. La tête et la plaque du corps sont d'un argileux ambré. La chrysalide formée sous les écorces, est d'un acajou clair. 2091. Tachyptilia Populella, Cl. Les auteurs, ai-je-dit, p. 336, ne sont pas d'accord sur les moeurs de la ch. En effet, les uns la font vivre aux dépens des mousses, les autres sur le peuplier, le saule et le bouleau, dont elle ronge les feuilles. 2092. Tachypt. Scientilella, F. R. Juillet. Golfe-Juan, Antibes. Très fréquente. Cil. en mai sur les Helyanthemum les Cistus ; mais plus particulière- ment sur le C. Monspeliensis dont elle lie les feuilles récentes. — 66 - 2094. Tachypt. Subsequella, Ilb. Juillet. Cannes-Eden, Grand-Pin. Pas très répandue. La chenille lie en mai les fleurs du Lotus hirsntus. Précédemment la ch. n'avait été observée qu'en Hongrie, en Russie et en Dalmatie. 2094 bis. Tachypt. Hirsutella, Const. Juillet. Cannes, Antibes, etc. sur les terrains calcaires. Ch. en mai-juin sur le Lotus hirsutus. 2095. Brachycrossata Ginerella, Cl. Août. Nos montagnes de 800 à 1000'". Ch. en septembre; fréquente su r r Epilohiiim montamim. 2100. Stomopteryx Detersella, Z. Juillet. Cannes; sables de la Verrerie. Cette remarquable Tinéide , formant genre , n' avait précédemment été observée qu'en Hongrie, en Italie, en Grèce et en Asie mineure. Elle paraît assez commune à Gréoulx (Basses-Alpes) où je 1' ai captu- rée en nombre parmi les Oenista imrgans. Ch. ? 2123. Cleodora Striatella, Ilb. Mai. Cannes; sur les terrains incultes de mon voisinage. Espèce de Russie et d'Allemagne. Ch. en hiver, dans les tiges de Tanaisie (Maurice Sand). 2133. Mesophleps Trinotellus, HS. Juin. Cannes; pas très rare. La ch. suivant M"" Constant vit dans les siliques de la Moricandia av- vensis. 2136. Ypsolophus Fasciellus,IIb. Au mois de juillet 1877, j' ai obtenu ex larva , un certain nombre de sujets de cette jolie Ypsolophe; six ou sept semaines avant cette époque, j'avais ramassé les chenilles de cette Fasciellus sur le Prunus spinosa dans le vallon des Tigncs à Cannes. 2149. Nothris Asinella, Ilb. Juillet. Cannes; bords de la Siagne. La ch. vit sur plusieurs espèces de Salix (Constant). — 67 — 2151. Nothris Limbipunctella, Slgr. Juin-juillet. Cannes, Principauté de Monaco; Mont-Agcl. Je viens do découvrir la véritable nourriture de cetto espèce qui est VEaphorhia i'pinosa; au reste d' autres espèces d'Euphorbes nourrissent é- galement la clienille. 2152, Nothris Lemniscella, Z. Août. Berthcmont-les-Bains, Vallée du Loup où elle vole communément à la tombée du jour parmi les Artemisia ahsintJiium. Espèce d'Allemagne et de Hongrie. Ch.? 2154. Sophronia Setnicostella, Ilb. Juillet. Venançon , Fcnestra ; Terrains calcaires secs et dénudés. Incon- nue sur notre littoral. Espèce de Russie et de Castille. Ch.? 2158. Sophronia Humerella, Schiff. Obs. Ce sont les Artemisia qui , sur le littoral méditerranéen , nourris- sent la cil. et non les Juniperiis , ainsi que je l'ai avancé précédemment. 2103. Anarsia Spartiella, Schrk. Juin-Septembre. Cannes; Grand-Pin. La première génération nous montre des sujets plus grands , plus co- lorés et plus nombreux que la seconde. Ch. en mai et août sur le Spartiuinjunceum. 2180. Epidola Stigma, Stgr. Juillet. Cannes; Yallée du Cannct, sur les terrains calcaires. La ch. de cette espèce d'Andalousie a les moeurs do sa congénère Bar- cinonella. 22:U bis. Symmoca Sfaechadella, Const. > Juin-juillet. Cannes; terrains siliceux. 2235 ter. Symmoca Oxybiella, Mil). (Icoii. ill, p. 104, PI. 138, lig. 1-2). Mai-août. Cannes; Vallée du Cannet oi!i elle se montre à deux époques; assez fréquente au réflecteur. Voici ce que je viens d' apprendre concernant les premiers états de ce joli Micro. — 68 - Une ponte de 1' Oxyhidla ayant été obtenue le 14 août 1855, les oeufs, d' un blanc pur , sont déprimés , agglomérés en paquets et relativement gros. Quatre jours après, ils passent au brun clair. Ces oeufs sont éclos le 23 août. La jeune chenille est allongée, déprimée , jaune de cuir , avec la tête grosse et brune; les 16 pattes sont bien formées. Chose remarquable , le corps de ces petites chenilles est recouvert de poils clair semés, relativement très longs. Elles ont refusé toutes les plan- tes qui leur ont été présentées , et sont mortes de faim cinq jours après. 2276. Oecophora Augustella, Ilb. Obs. l'"'" Supplément , p. 345 ; un lieu de " Var. Laloniella laquelle se distingue du type par les ailes relativement plus étroites, etc.„ lisez : Occoph. Liiduosella, Dup. 2286. Oecophora Lunaris, IIw. Juin. Cannes; mon jardin, vallon des Tignes, etc. La ch. n'était pas connue. Elle a les moeurs de V AcantJiopliila Aîacelîa, Dup. et, comme celle-ci, elle ronge en hiver et au 1®"" printemps le lichen jaune des vieux murs , des oliviers, des figuiers, etc. Cette ch. ne quitte pas, pour se transformer, le lieu où elle a vécu. Obs. Il est intéressant de reconnaitre, au point de vue de la géographie entomologique, que cette espèce découverte en Angleterre , se retrouve à l'extrémité de la France méridionale. 2310, Glyphipteryx Thrasonella, Dup. Mars. Cannes ; Marais de la Napoulc , au pied de T Estérel. Très rare. Capturé au vol par Lord Walsingham. Ch.? 2311. Glyphipt. Nicaeella, Moesch. Août. S'- Martin, Fenestra, Italie occidentale. Pas très rare. 2315. Glyphipt. Forsterella, Hw. Juin. Cannes; vieux murs. La ch. doit ronger la racine des mousses. 2316. Glyphip. Fischeriella, Z. Mai. Cannes ; ça et là dans mon voisinage sur les buissons d' aubépine en fleurs. — 09 - Cctfe petite Tinoido est tout aussi paréo que sa congoncro Eiiuitella Elle porto déjà 8 noms spécifiques ! La ch. a été étudiée et figurée par M"" Stainton , do Londres. [T. XI , PI. VII, fig. 3) (1870). " Elle se nourrit des semences du dactiie {Dactylis glomcrata) „. 2330. Gracilaria Limosella, Z . Août, S'-Martin; rochers de la haute Vésubic, sur la route de Fenestra. Ch. en mai sur Teiicrium Chamaedrys dont elle lie les feuilles terminales. 2350. Gracilaria KoLariella, Z. Avril. Cauucs; jardin des Phalènes où, en novembre 1884; j'ai observé pour la première fois, sur un Ci/tisits, les chenilles minant les feuilles de cet arbrisseau, et où a eu lieu la transformation avant l'hiver. 2407. Coleoph. Albitarsella, Z. 5 Septembre, Cannes; un exempl. au réflecteur. La ch. vit en mai sur le Tlijjmus serpyllum. 2445. Coleoph. Vibicigereîla, Z. Juin. Cannes; îles Lérins, sur les rochers du bord de la mer. La ch. à l'arrière saison, ronge les graines de V Artemisia gallica. 2408 bis. Coleoph. GIraudi, Rag. Ohs. Les Coleoph. Spumosella^ et Giraudi se ressemblent ainsi que leurs fourreaux. Il peut se faire qu' après avoir indiqué cette dernière espèce vivant ici sur les Dori/cnium, il ait été question de la Spumoselîa, Stgr. découverte depuis peu de temps en Espagne. Espèce point encore comprise dans le grand Catalogue Stgr. ut Wocke. La Coleoph. Giraudi vraie a été rencontrée abondamment en juillet sur la route de Yenançon et celle de N.-D. de Fenestre à 1200'" environ. Les fourreaux, fort remarquables, étaient fixés à des tiges de graminées, et loin de tout Donjcnium, altitude que cette plante n'atteint jamais. Ces fourreaux sont d'un blanc pur, festonnés, et relativement très grands. 2474. Coleoph. Wockeella, Z. Juillet, Cannes; contreforts du Grand-Pin, sous les pins d'Alep. Ch. en mai sur la Betonica officinalif^ dont elle ronge les feuilles radi- cales après avoir passé l'hiver. Ohs. M' Schmidt aurait rencontré l'espèce sur le Stachis hirta et M'"Frey sur la Rcumncuhis acjis. — 70 - 2178. Coleoph. Leucapennella, Ilb. Juillet. Nos montagnes de 8 à 900"'. Ch. en juillet, dans le capsules du Silène nntans. Elle se sert d'une cap- sule do la plante, qui devient pour cette petite clienille un fourreau por- tatif. 2509 bis. Coleoph. Lantosquella, Mill. Août. Lantosquc, Venançon. Cette espèce, voisine de la Salenella^ Stgr. récemment découverte, n'en est peut être qu' une variété constante. Ch. en juillet sur Artemisia cam- 'pestris. 2538. Coleoph. Granulatella, Z. Août. Cannes; lieux frais et herbus. La chenille vit sur les Choiopodium (Constànr). 2553. Coleoph. Murinipennella, Dup. Juin. Cannes ; hautes Vallergues où j' ai recueilli les petits fourreaux fixés aux murs à l'Est, après que les ch. ont vécu sur la Lumla jnncus 2553 bis. Au lieu de Coleoph. Asteroidella (Catalogue des Lépid. des Al- pes-Marit.) p. 354. lisez: Coleophora Acrisella, Mill. 2556 bis. Coleophora Albicella, Const. Août. Cannes; Croisetto, ile S' Honorât. Ch. de mars à juin sur Artemisia gallica. Il est difficile de voir réussir eu captivité cette petite Coléophore ré- cemment découverte. 2556 ter. Coleophora Camphorosmella, Const. Août. Environs de Cannes. Ch. en octobre et novembre sur le Camphorosma nionspeliaca. 2556 (jualer. Coleophora Macrobiella, Const. Août. Littoral des Alpes-Maritimes. Ch. en novembre sur le CampUorO' sma monspeliaca. Elle est d'une éducation difficile. 2562. Chauliodus Iniquellus, Wk. (8« fasc. PI. 3, fig. 5-G). Juin. Cannes et ses montagnes environnantes. Ch. on automne sur plu sieurs espèces d' Ombellifèrcs dont elle dévore les graines. — 71 — 25G(j. Ghauliodus Aequidentellus, Hofni. Juin. Cannes; S"'-Margucritc, Esturel où il est fréquent. Ch. en automne sur les Fonda et Peucedauum. 2575. Laverna Miscella, Seliill. Mai-Août. La BoUèno, Venançou, valléo de Taulanne. Ch. en juillet sur les Helianthemum (Maurice Saud). 2583. Laverna Subbistrigella, llw. Juillet-Août. Cannes. Golfe- Juan. Ch. sur Epilohium imrcijioriim (Constant). Espèce nouvelle pour la France. 2588. Laverna Phragmitella, Stt. Juin. Cannes; marais do la Siagne où rcspcce vole abondamment. Ch. en hiver dans les massettes de la T(/pJia latifolia. Espèce d'Angleterre, retrouvée sur notre littoral par Lord Walsiugham au printemps de 188L 2589. Chrysoclista Linneella, Cl. Juin. Notre littoral méditerranéen et aussi nos montagnes moyennes. La chenille n'attaque pas les feuilles de hêtre comme l'a dit Dupon- chcl, ni la petite centaurée comme je le pensais précédemment; mais, sui- vant M"" Ragonot, elle vit dans l'aubier de certains arbres. 260L Tinag^ma Transversellum, Z. Avril. Cannes ; contre-forts-Sud du Grand-Pin où l'espèce se montre en nombre, au soleil du matin. La ch. vit sur les plantes Labiées ; Thym, Lavande, etc. Ohs. Le cT seul porto aux ailes supérieures, une bande transversale. Le nom de Var. Uiiicolordla, Mill. doit disparaître ; ce nom ayant été donné à la 9 toujours dépourvue de la bande claire transversale aux pre- mières ailes. 2G24 bis. Stagmatophora Divitella, Const. Août. Environs de Cannes. Ch. en juillet sur les tiges à' Hdichrijsum angustïfoUam (Constant). 2G30. Butalis Seliniella, . Juillet. Vallée de Thorenc. Rare. Nouvelle pour la France. ' Ch.? — 72 — 2678. Bu«alis Tenuivittella, Slt. SeptomlirG. Cannes; terrains secs ôt pierreux de mon voisinage. Espèce Asiatique, indiquée de Brousse (grand catalogue Allemand). 2686. Butalis Dissimilella, IIS. Août. Vallée de Tliorenc (Altitude 1200'°). Ch.? 2698 bis. Butalis Serella, Const. Août. Golfe-Juau. Ch. ? 2698 t(>r. Butalis Ericetorum, Rag. Août. Nos montagnes de 1000 à 1200™. Ch. ? 2707. Stathmopoda Pedella, L. Juillet. S'-Martin-L. bords de la Vésubie. La ch. suivant M. Stainton vit e;i septembre " dans les fruits de l'aulno [Aîmis glutinosa) „. 2709. Cosmopteryx Lienigiella, Z. Juillet. Cannes; terrains humides. Ch. sur le Houblon (Constant). Espèce de Livonie, nouvelle pour la France. 2711. Cosmopt. Eximia, IIw. Avril. Cannes; chemin des Tignes. Rare. Un bel exemp. pris au vol le 19 avril 1881, par Lord AYalsingham. Ch. sur Hiunulus liqmlus (Constant). 2717. Batrachedra Ledereriella, Z.=:.Unedella , Mill. Catalogue des Léi)i- dop. p. 331. Juin. Cannes; nos jardins, Estérel. Cette espèce Italienne et Asiatique fait aujourd'hui partie de notre faune. Lord Walsingham l'a observée à Cannes dans des toiles d'araignées liant les fleurs agglomérées d'un Mimosa. Cependant la Ledereriella vit plustôt aux dépens des toiles du Liparis Chrysorrlioea. — 73 — 2720 Stephensia Brunnichiella, L. .-Magnificella, Z. Mai. Cauiics; chemin des Vallcrgues. Un superbe sujet capturé sur une feuille de Clématite oîi il était au repos. M. Costant a découvert la ch. sur le Çhenopodlum vulvaria. Espèce d'Allemagne. 2754. Elachista Exactella, IIS. Septembre S*-Dalmas, Fenestra; 2000™. Espèce de Russie et d'Allemagne. Ch.? 2790. Elachista Utonella, Frey. K^optembre. Cannes, Estérel. liare. Çh. ? 2707. Elachista Collitella, Du p. 14 Avril 1885. Cannes; un excmpl. capturé au bord de la Siagne par M. Robert La Vallée. Ch.? 2809. Elachista Dispunctella, Diip. Septembre. Bertliemont, S'-Martin, Vallée de Taulanne. (1200'"). Lieux frais; se montre au crépuscule. Ch.? 2824. Oenophila V-flavum, Ihv. Avril-Mai. Cannes; dans les caves. La ch. ronge les bouchons do bouteilles pleines de vin. En plusieurs cas, j'ai cru remarquer, sous les écorscs du Quercus siiber cette même chenille. Si le fait est reconnu exact, le nom de genre n'au- rait pas sa raison d'être conservé. Espèce nouvelle pour notre faune Française. 2825 bis. Lithocol. Bedella. de Poye. Juillet. Cannes; jardin des Phalènes. La ch. mine la feuille du liseron commun. {Convolvidus scpiam). 28 tO. LithocoUetis Sublautella, Stt. Avril. Cannes; Vallcrgues, chemin dos Tignes (De Nolcken). La ch. mine les feuilles de chêne (Stainton). — 74 — 2841. Lithocol. Bremiella, Frey. Juin. Cannes; lisière des bois. La ch. mine en dessous les feuilles de plusieurs espèces des plantes herbacées : Vicia scinnui et angiistifolia^ Trifolium médium^ Medicago sa- tiva, etc. Espèce d'Angleterre et de Suisse. 2857. Lith. Spinicolella, SU. Avril. Cannes; jardin des Phalènes où la ch. mine en dessous les feuil- les de pommier. 2803. Lith. Leucographella, Z. Juin. Cannes. Les avis sont partagés à l'égard des moeurs de la chenille que je n'ai pu étudier moi-même. Certains auteurs la font vivre sur le Calyco- tomCj et d' autres sur le Cvataegns. Il est peu admissible que cette petite larve se nourrisse sur deux arbrisseaux de genres si éloignés l'un de l'au- tre. 2878. Liîh. Delitella, Z. Avril. Cannes, " Mine sur Qiiercas imhcscGUS^ éclosion en avril „ (de PeycrimhofF.) 2878 bis. Lith. Persicella, Ilofmann. Cannes. Jardin des Phalènes où la chenille vit eu nombre au mois d'octobre sur les pêehers dont elle mine la feuille en dessous. Leur nom- bre est tel que souvent on peut voir 3 mines de ces petites larves sur une seule feuille laquelle se trouve envahie en presque totalité par leurs pla- ques relativement larges. La chenille descend toujours de l'arbre pour se transformer. 2909 bis. Lyth. Chrysella, Const. Juin. Environs de Cannes. La ch. mine en mai les feuilles des Alnus gliitinosa et i)icana (Cousiunt) 291(5. Lyonetia Clerkella, L. Avril. Août, Cannes; Yallon de Mauvars, Thorenc, S'-Dalmas 1800'". Cette charmante espèce se complaît, parait-il, a des habitat bien diffé- rents les uns des autres. Ch.? — 75 — 2917. Lyonetia Ledi, Wk. Janvier. Cannes; pliisieura exempl. tombés d'un cyprès. " Cil. en octobre sur le bouleau „ d' après certains auteurs ; cependant cet arbre n'existe pas aux environs de Cannes. 2928. Cemiostoma Laburnella, SU. Juillet. Yallôe de la Yésubie. Rare. •* Chenille sous la feuille du faux-ébénier grosses plaques d' un vert paie eu juin et en septembre „ (Maurice Sand). 2930. Gemiosfoma Zanclaeella, Z. Avril. Le Trayas dans 1' Estérel. Un exempl. pris au vol par Lord Walsingham. Espèce de Sicile et de Dalmatie. Ch. ? 2935. Bucculatrix Cidarella, Z. Mai. S'-Martin-Lant.; haute Yésubie. La eh. mine au mois d'août, les feuilles de VAliius glutinosa^ se trans- forme un mois après en un petit cocon fusiforme , cannelé , en soie blan- châtre et passe l'hiver en chrysalide. 2948. Bucculatrix Frangulella, Goeze. Juin. S'-Martin, Berthemont, etc. La ch. en automne sur les feuilles du Rhamnus frangula. 2942 bis. Bucculatrix Albiguttella, Mill. .. Mimae. Zophodactylus, Dii|i. Mai-août. Nos montagnes tic 1000 à 1L'00'"oli la clicnillc vit sur VEnj- thrcaa ccnlaurium. 3155. Mimae. Aridus, Z. Octobre. Cannes; nos montagnes à base siliceuse ; Estérel, coldcs Lcnti- sques. Yole abondamment parmi les SoUdaçjo et Askr en fleurs. Ch. ? 31()o. Mimae. Stigmatodact} lus, Z. Septembre. Route de S'-Martin à Fenestra; vole sur les pentes escarpées et incultes. Ch. ? 31G3 l)is. Mimae. Fauna, Mill. (Lêi)i«, rue DDtiOiibc, 22. ACIDALIE NOUVELLE liÉPIDOPTÈRES MOtJVEAUX ET CHENILLES INÉDITES POUR LA FAUNE FRANÇAISE Par M. PiERiiE MILLIÈRE. (Séance du H janvier 1885.) AciDALiA Italicata Mill. (sp. nov.). — PI. 2, fig. 1. Cette nouvelle Acidalio appartient au groupe des A. Straminata Tr., Subserœcata Hw. et Strigilaria Hb., classées d'après la Monographie des Phalénites de l'auteur du Species général. Les caractères distinctifs de Yltalicata sont tels qu'on la reconnaît tout de suite comme espèce dis- tincte de toute autre. Elle a été obtenue ex larva; voici sa description : Envergure : 19 mill.— ?. Les quatre ailes sont sensiblement arrondies, co qui donne à l'insecte un faciès particulier; leur couleur est l'argileux légèrement enfumé à la côte. Sur le fond des quatre ailes il n'existe que deux lignes transverses très légèrement enfumées, courbes, géminées, tremblées, suivant dans leur courbure le mouvement extérieur des ailes. Cependant, ce qui caractérise davantage peut-être cette intéressante Acidalie, est l'absence absolue de toute tache discoïdale et de tous points placés avant la frange ou sur celle-ci. Cette absence de points en dessus et en dessous des quatre ailes peut paraître d'autant plus surprenant que c'est, je le crois du moins, la seule des nombreuses Acidalies euro- péennes connues qui soit dans ce cas. La tête, le thorax et l'abdomen participent de la couleur argileuse des ailes. Les yeux sont noirs; les antennes, filiformes, sont uniformément concolores. Les ailes, en dessous, sont un peu plus claires qu'eu dessus, et les lignes transversales géminées sont plutôt soupçonnées qu'appa- rentes. Les pattes, également argileuses, sont munies de deux paires d'éperons très rapprochées l'une de l'autre. — Le c? n'est pas connu. La chenille de VAcidalia Italicata, trouvée en septembre 1883 aux thermes d'Acqui (Italie), dans un petit bois voisin de l'établissement des bains, a été élevée avec des chenilles de VAcidalia Degeneraria, parmi lesquelles je n'ai pu la distinguer; en sorte qu'elle n'a pas été décrite, Ann. Soc. ent. Fr. — Septembre 1885. (1885) 8 114 P. MiLLIÈRE. ce qui est regrettable assurément. Tout ce que je peux dire de cette chenille est qu'elle m'a semblé polyphage , qu'elle a passé l'hiver et qu'elle s'est transformée le i" avril 1884. L'insecte parfait s'est montré le 27 mai suivant. h'Acid. Italicata devra trouver place immédiatement après la Strig. ilaria et porter le n° 2202 bis dans le grand catalogue allemand. AciDALiA LuTEOLARiA Coustant. — PI. 2, fig. 6 et 7. En décrivant, le 14 novembre 1862, l'insecte parfait de cette petite Phalène, M. Constant nous a dit qu'elle a été prise par lui dans les envi- rons de Mont-Louis (Pyrénées-Orientales), et qu'à la même époque M. Staudinger la prenait aussi à San-Ildefonso, en Espagne. Mes collègues n'avaient encore rien appris des premiers états de celte Acidalie. C'est seulement cette année qu'il m'est possible de faire con- naître la chenille de VAcid. Luteolaria. Le 15 mai dernier (1884), il m'était adressé de San-Ildefonso, de la part du D'" Staudinger, une ponte de cette Luteolaria qu'il venait de capturer. « Cette jolie espèce, m'écrivait-il, vole à une hauteur de 2,000 mètres au moins, sur une prairie où il n'y a presque que des Graminées. » Les œufs sont éclos à Cannes le 24 mai, et les chenilles, restées fort petites pendant tout l'été, ont seulement grossi à la fin de l'automne ; mais elles passeront l'hiver et ne se transformeront en chry- salide qu'en mars. L'insecte parfait, devant éclore un mois ou cinq semaines après, n'a, cela paraît probable, qu'une seule génération. La chenille de luteolaria, lors de ses diverses mues, change assez peu de couleur. Devenue adulte, elle rappelle les petites chenilles d'Acidalia Obsoletaria, Politaria, Moniliata (Iconogr., II, pi. 76), dont elle partage les mœurs, mais elle ressemble surtout à la chenille de la Flaveolaria Hb. (le, II, p. 485, pi. 100, fig. 6 et 7). Elle est donc assez courte, atténuée antérieurement, avec une tête petite, brune et recouverte de poils raides très courts. Sa couleur est ocreuse, et les incisions sont indiquées en brun; celles du milieu, vues de dos, sont marquées d'un X noir très apparent. Le ligne stigmatale placée sur la carène est fine, interrompue, blanchâtre. Le ventre ne laisse pas voir de ligne, mais deux petits traits diagonaux, bruns sur chaque segment du milieu. Les stigmates, invisibles sans loupe, sont blancs et cerclés d'un bourrelet fauve. Les pattes écailieuses sont brunes ; les quatre pattes anales sont concolores. Cette chenille est polyphage, mais elle semble préférer les pétales de Géranium à d'autres fleurs. Elle a cependant rongé les feuilles de Rumcr, Lenntodon et autres plantes herbacées. J Chenillcn et Lépidoptères nouveaux. 115 AciDALiA RoBir.iNATA Stgr. — Pi. 2, fig. 2 et 3. Le 14 novembre 18G4, j'ai dit, en annonçant la découverte de cette espèce, qu'on ne savait rien de la chenille. Depuis cette époque, qui remonte à vingt ans, les premiers états de cette Phalénite rapportée de San-Ildefonso (Espagne) par le D"" Stiiudinger, ont pu enfin être étudiés. L'insecte parfait de la Robiginata, obtenu nb ovo, n'a, selon toute appa- rence, qu'unt^ génération, [luiscpie sa chenille ne se transforme en chry- salide qu'au mois d'avril de l'année suivante. L'Acidalia Robiginata par- tagerait ainsi les habitudes d'un groupe de petites Géomètres que j'ai élevées et qui n'ont elles-mêmes qu'une seule éclosion. La chenille de cette Robigiunta est. par sa forme, une des plus singu- lières qui se puissent voir : elle est médiocrement allongée, de couleur brun foncé, et présente une carène latérale très saillante, ondulée et comme festonnée. Elle est rugueuse ainsi que certaines chenilles congé- nères. La ligne vasculaire est plus claire que le fond, fine et continue ; il n'existe pas de sous-dorsale, et la stigmatale reposerait sur la curieuse carène latérale que j'ai indiquée. Une large bande claire parcourt en dessous les anneaux du milieu. Les dix pattes sont de la couleur de la chenille. La tète est grosse, cordiforme, rugueuse et d'un brun presque noir. Des poils rudes, courts et bruns existent sur les premiers et der- niers segments. Cette petite larve mange peu en hiver, demeure volontiers plusieurs semaines privée de nourriture sans paraître souffrir de ce jeûne forcé. L'état léthargi(|ue est court; après avoir formé une coque légère et à claire-voie, la chenille de Robiginata se transforme, et l'insecte parfait se montre vingt-cinq jours après environ. AciDALiA AsELLARiA H. S. (AberF. Ruminata Mill.). — PI. 2, fig. 4 et 5. Cette variété est tellement constante certaines années, elle est si abon- dante à sou habitat, assez restreint il est vrai, qu'on peut se demander si elle ne devrait pas être considérée plutôt comme type de l'espèce que comme simple variété. La chenille n'avait i)oint encore été observée ; je viens de l'élever et de la suivre dans toutes les phases de sa vie. C'est encore une de ces chenilles courtes, atténuées aux deux extré- mités, à l'aspect rugueux et comme chagriné. Les lignes ordinaires sont imparfaitement indiquées, et la couleur générale est d'un argileux obscur. La ligue vasculaire est de couleur ocreuse, très fine, interrom- pue, mais reliée sur les anneaux du centre par des taches cordiformes. Sur les premiers et les derniers segments, celte ligne est à peine visible. Pas de sous-dorsale. La ligne stigmatale est indiquée par de gros points 116 P. MiLLIÈRE. noirs placés sur la carène. Je n'ai pu distinguer les stigmates. Le ventre est très obscur et n'a pas de ligne. Sur le premier anneau, de couleur testacée, on distingue à peine trois petits traits bruns parallèles. La tête est petite, entièrement noire et garnie de poils très courts. Les pattes écailleuses sont noires ; les membraneuses sont concolores. La chenille d'Asellaria varie fréquemment : le quart environ des sujets que j'ai élevés, après leur avoir fait passer l'hiver, sont de couleur sombre. Ces individus obscurs représenteraient-ils l'aberr. Ruminata, relativement obscure elle-même ? Le fait, bien que non prouvé, ne serait pas impossible. Cette chenille, lente dans ses mouvements, est essen- tiellement omniphage , passe l'hiver, perdue dans la mousse, touche à peine, pendant la nuit, aux plantes herbacées qui lui sont fournies. Elle n'acquiert toute sa grosseur qu'en avril, réunit quelques brindilles végé- tales au centre desquelles aura bientôt lieu la transformation en chry- salide. L'insecte parfait se montre cinq ou six semaines après. Voici en quoi la var. Ruminata diffère comme insecte parfait du type de ÏAsellaria : le fond des quatre ailes est d'un argileux moins pâle, plus chaud que chez cette dernière. Les lignes transversales sont sensible- ment plus larges et plus obscures. Les taches cellulaires sont, de leur côté, plus grandes en dessus et en dessous que chez Asellaria. Type et variété de cette Phalène, qui n'a qu'une génération, ne sont pas rares dans le voisinage de mon habitation à Cannes, voire même dans mon jardin, où, pendant le jour, on la remarque à deux époques de l'année, juin et août, fixée aux murs, aux rochers, aux troncs d'arbres. Je n'ai pas retrouvé ailleurs que dans la vallée du Cannet, i'Acid. Asellaria et sa variété constante. Thamnonoma Acquiaria c? Mill. — PL 2, fig. 8. J'ai récemment dit, après avoir décrit et publié cette Thamnonoma d'après une femelle unique, dans II Naturalista Siciliano, III, n° 2, qu'il m'était arrivé huit ans après, c'est-à-dire en août 1883, de retrouver les deux sexes de cette intéressante espèce italienne, au môme lieu et presque à la même place que la première fois. Le c? de cette Th. Acquiaria n'ayant pas encore été représenté , je crois devoir le faire connaître par une bonne figure exécutée par notre très habile collègue M. G.-A. Poujade, Tham. Acquiaria c? ressemble exactement à la $ par l'envergure, la coupe d'ailes, la couleur générale et la disposition des lignes transverses d'un roux vif; mais l'abdomen est plus mince, et les antennes sont pec- Chenillles et Lépidoptères nouveaux. H 7 tinées ou mieux fortement ciliées jusqu'aux trois quarts de leur lon- gueur. Les pattes infi'ricures sont munies de deux paires d'éperons. Les deux sexes de cette rare Phalène se tiennent pendant le jour sur la lisière des bois taillis, non loin de l'établissement des Thermes, posés à terre et se laissant facilement approcher par le chasseur. Une femelle iVAcquiaria, capturée eu même temps que le mâle, a pondu à la fin d'août 52 œufs fécondés; ceux-ci sont éclos le 1" sep- tembre suivant. J'ai dû, cinq ou six jours après, abandonner l'espoir d'élever les jeunes chenilles, qui ont refusé de toucher aux nombreuses plantes qui leur oiU été présentées. Ccpeudaut j'ai pu, au moyen d'une forte loupe, reconnaître que la petite larve, éclose d'un œuf oblong, d'un vert pâle, est assez allongée, cylindrique, d'un gris blanc teinté do bleuâtre, avec une grosse tête et dix pattes bien formées. J'ai acquis la cerlilude que l'espèce a deux générations, la première apparition du Lépidoptère ayant lieu en juin et la seconde en septembre. Collection Staudinger. Mon cabinet. LioDES TuiiARiA Rb. — PI. 2, lig. 12 et 18. Si l'insecte parfait a été trouvé dans la Charente et dans l'Indre-et- Loire, cela a dû être accidentellement, caria 7/6« 1^ ifi. (it'h'chia Jiiatminorfl/a . .ViU . Iin,,.li .r.mt-url'n EXTRAIT DES AINNALES DE LA DE FRArVCE:. ' SÉRIE, TOME . - ' TRIMESTRE DE n tfàtii. — Imprimerie E. Dordt et 0«, rue Du»oub'>\ 22. \ ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BE FRANCE CHENILLES NOUVELLES Lépidoptères nouveaux ou peu connus Par M. P. MILLIÈRE. Séance du 9 septembie 1885. Sous-variété du Thaïs Polyxena Schiff. — PI. !'•% fig-. 1. Cette sous-variété accidentelle, éclose parmi les Polymnia reçues de File d'Eubée (Grèce), dont elle n'est qu'une aberration de petite taille, ce sujet, dis-je, n'a pour caractère distinctif, indépendamment de son exiguïté, que sa couleur obscure. Le noir, sur les quatre ailes en dessus, domine et semble envahir le jaune de Naples qui est la couleur du fond, et les taches rouges sont assez petites. Le dessous n'a rien d'anormal ; cependant les taches rouges sont ici relativement grandes et possèdent un grand éclat. S. A. R. le prince Ferdinand de Saxe-Gobourg et Gotha m'a fait l'honneur de m'adresser, en même temps que de grands exemplaires du Thais var. Polymnia des environs de Vienne (Autriche), un sujet assez petit rappelant le Thais qui fait le sujet de cet article. La var. Po- lymnia Mill. n'est donc pas exclusive à la Grèce, puisque, non seu- lement elle appartient à l'Autriche, mais encore à l'Italie, où ce Thais a été dernièrement signalé. J'ai pu en juger par ce que nous en a dit M. Enrico Ragusa dans sa Revue scientifique : // Naturalista Siciliano (octobre 1884). Ann. Soc. iiit. Fr. — Juin 1886. 6 P. MlLLIÈRE. Cnethocampa Pityocampa Sclliiï. — PI. {'"'. fig. 2. Le 6 août 1885, il a été capturé, à Cannes, au réflecteur des Phalènes, une aberration de cette espèce, d'autant plus remarquable, qu'elle ne varie jamais ; toutefois, nulle aberration du Pityocampa n'avait été, jus- qu'à ce jour, signalée ou figurée par les auteurs. Cette variété accidentelle est caractérisée par les lignes transversales aux ailes supérieures, larges, continues et très noires, lesquelles se dé- tachent vigoureusement sur un fond relativement clair. Aux secondes ailes, ([ni sont d'un blanc pur, la tache ordinaire, placée près de l'angle anal, est à peine indi(piéc, alors qu'elle se montre très noire chez le type. Certaines années, la chenille de cette espèce, dangereuse à plus d'un titre, est fort abondante aux environs de Cannes. Elle cause alors de notables dommages aux divers Pins et Sapins de nos campagnes. Il est à remarquer cependant que les Mélèzes, Cyprès, Cèdres et Casuérinas des jardins, n'ont jamais ét('' atta(iués i)ar cette chenille ; ou, s'ils le sont, ce n'est que de loin en loin. Un magnifique Lambertkina de Californie, le plus grand peut-être des Conifères importés, n'est i^as davantage atteint par le Pityocampa, cet ennemi redoutable de nos forêts méditer- ranéeimes, où les Pinns Alepensis, Pinea et Maritima représentent au moins les huit dixièmes des grands arbres de notre littoral. Zygvena Wagneri, sp. nov. — PI. l''", fig. 3 à 7. Si les chenilles de Zygènes ne doivent, par leur pri-sence, aider dans ses études l'entomologiste qui les observe, celui-ci reste bien souvent indécis dans la détermination des espèces. Il ne doit pas en être ainsi à l'égard d'une Zyg.rna nouvelle que je viens de reconnaître dans ses mœurs et sous ses diverses formes. La chenille de la Zygama Wagneri éclùt, dès le premier printemps, sur les hauteurs des environs de Nice et de Monaco, notamment les contre-forts du mont Chauve et de la Turbie, à une altitude de sept à huit cents mètres, sur des terrains rocheux à liase calcaire et recouverts d'une maigre végétation herbacée. L'insecte parfait de la /. Wagneri se rapproche quelque peu des Z. La- vandula;, Trifolii et Stœchadls, mais la chenille de cette nouvelle espèce, sa nourriture, son habitat, et surtout la forme de son cocon, séparent assurément la Z. Wagneri de ses congénères les plus voisines. Cette chenille est assez courte, épaisse, semi-globuleuse, pubescente, à searments très distincts, lente dans sa marche et se laissant tomber au Chenilles et Lépidoptères vmivenux. 7 moindre contact do la plaiifo qui la nourrit. Sa couleur est caractéris- ti(iue : elle est généralement d'un vert olive foncé, mat, couleur qui, à la région dorsale, se montre encore plus obscure. Sur ce fond vert olive, les taches se présentent ainsi : chaque anneau, à la hauteur de la ligne sous-dorsale, est porteur, à partir du dcuxirnic segment, de deux points d'un noir profond, séparés par l'incision, et, au-dessous du premier do ces deux points, on remarque un troisièmes point qui touche le premier et qui est d'un jaune de Naples vif. Le premier segment n'est marqué que d'un seul point noir. Le collier est blanc, la tête est petite et noire. Les pattes écailleuses sont noires et surmontées d'un très petit i)()int également noir. Les poils sont rares, fins et très blancs. A la place des lignes vasculaire et stigmatale, on ne voit qu'une ombre obscure et continue. Cette Zygène se nourrit exclusivement sur VHippocrejm co- tuosd L.; elle a été découverte par M. Emile Wagner, lépidoptériste distingué de Nice, L'insecte parfait a une envergure de 28 à 30 millim. Ailes grandes e bien formées; les su|)érieures, arrondies à l'apex, sont d'un noir fuligi- neux, seuii-diai)liane, ornées do cinq taches d'un rouge vermillon pâle, mdloment cerclées de noir, mais certaines fois marquées de blanc sur les bords. Les ailes inférieures sont du même rouge pâle que celui des taches précitées ; elles sont très largement bordées de noir fuligineux semi-diaphane qui se fond insensiblement sur le rouge. Les antennes son! grandes, épaisses et noires. Le collier est étroit et blanchâtre. Les ptérygodes sont noirs avec les poils du sommet blanchâtres. Le thorax et l'abdomen sont d'un noir bleuâtre prononcé. En dessous, les quatre ailes sont d'un noir fuligineux, mais plus pâle qu'en dessus, et le rouge a pâli. Les pattes sont noires, et blanchâtres en dessous. La $ ressemble au c?. Je fais ma description d'après un Iwn nombre de sujets obtenus tous ex larva. L'espèce varie : du noir fuligineux, qui est la couleur du type, elle passe insensiblement au noir bleuâtre prononcé (1). La Zyg. Wagneri se distingue des espèces congénères auxquelles je l'ai comparée par un faciès qui lui est propre. Le type paraît, et cela dès l'instant do son édosion, comme terni et sali accidentellement. La coque, souvent fixée à une tige de la plante qui nourrit la chenille, est ovoïde, d'un blanc nacré pur, luisant, et rappelle les coques des Zy- (I) Cette aberration bleuâtre est fort remarquable et des plus constantes. Cela étant, je cro's utile de lui imposer un nom ; je propose celui de : var, Subccv- nilea. 8 P, MiLLIÈRE. gxna Fausta, Jiincea, Occitanica et Ononidis ; nouvelle cause d'éloigne- ment de la Z. Wagnert, des Z. Lavanduhv, Stœchadls, Hippocrepidis, Tri- fûlii et Angelicw, desquelles l'insecte parfait de ma Zygaena nouvelle se rapproche, ainsi que je l'ai dit. Le Lépidoptère éclùt trois semaines après la transformation de la chenille. AcmALiA iNCAnNARiA H.-S. — PI. 1'% fig. 8 et 9. Cette Phalénite, dont les premiers états sont restés inconnus jusqu'à ce jour, a été abondante cette armée aux environs de Cannes. Plusieurs femelles prises au réflecteur, à la fin de mai, m'ont donné d'abondantes pontes. Les œufs sont éclos dix jours après qu'ils ont été pondus. Les chenilles ont rapidement grossi, se sont transformées dans les premiers jours de juillet, et, quinze jours après, se montrait une seconde géné- ration (ï Incarnaria. Les œufs de cette Acidalie sont ovalaires, jaunâtres et marqués de pourpre à l'une de leurs extrémités. La chenille, dans son jeune âge, est effilée, cylindrique, d'un jaune argileux, et annelée de pourpre au milieu. La tête est globuleuse et noi- râtre. Devenue adulte, cette chenille est d'un brun pâle sur le dos et les flancs, et, en dessous, d'un carné obscur. La tête est de couleur argi- leuse ainsi que les dix pattes. La ligne vasculaire est fine, blanchâtre et continue ; la stigmatale est à peine indiquée par un liséré fin, géminé, continu et d'un pourpre foncé. Cette chenille est polyphage. La fleur des Genista, Mimosa, Géranium et autres plantes ligneuses et sous-ligneuses semblent lui convenir. Je l'ai plus spécialement nourrie avec les pétales d'un Géranium. La trans- formation a lieu dans les feuilles sèches. La chrysalide est obtuse et d'un vert pâle, avec la spire d'un jaune luisant. Insecte parfait. — Il rappelle plutôt VAcidalia Obsoletaria Rb. pour la couleur et le faciès que la Degeneraria Hb. Il a pourtant la coupe d'ailes de cette dernière Acidalie, mais les lignes transversales sont moins accusées, et la coudée n'a pas d'angles au sommet. De plus, le liséré marginal, noirâtre chez Incarnaria, n'est bien visible qu'en dessous. Toutefois, ce caractère disparaît chez les sujets obtenus ex larva ayant souffert à l'état de larve. Le type est d'un rose vineux, et les ailes supé- rieures sont légèrement enfumées en dessous. L'espèce varie en gris plombé et en gris argileux. La $ est généralement plus grande que le c? ; elle est aussi plus obscure. Llncarnaria a été observée en Grèce, en Corse et dans les Pyrénées- Ch milles et Lépidoptères nouveaux. 9 Orientales, Elle n'est [)as rare, eu juin et en septembre, dans la région uiéditerranéeune. Si elle a été abondante en été 1885, il arrive que cer- taines années on n'en voit pas une seule sur notre littoral. TlNEA TURATIELLA, Sp. UOV. — PI. 1"'. W'^. 10. Je ne puis rapporter cette espèce à aucune Tinea connue. Elle rappelle, pour la coupe d'ailes, les Tinea Corticella Curt. et Parasitella Hb. Vf)ici sa description : Envergure : 16 à 17 mill. — Les ailes supérieures sont élancées, aiguës à l'apex, d'un gris clair lavé de roussâtre, maculées de points noirs petits et de queUiues autres relativ(;uumt gros ; ceux-ci se remar- (pient à la côte, au bord (externe et au centre de l'aile; ces derniers points sont assez rapproclu's du bord interne, où on les voit au nombre de trois principaux. Les ailes inférieures, avec de longues franges conco- lores, sont luisantes et unies, c'est-à-dire sans dessins, sans lignes. En dessous, les quatre ailes sont également unies et luisantes; cependant l(\s gros points noirs des ailes supérieures sont ici très imparfaitement indiqués ; ces points ont même disparu chez quelques exemplaires. La tète est velue et grise ; les palpes médiocrement longs sont également velus et gris ; les antennes sont assez courtes, moniliformes, blanchâtres et teintées de brun à la base. Le thorax et l'abdomen sont grêles et con- colores. Les pattes, avec deux paires d'éperons aux inférieures, sont d'un gris foncé et annelées de blanchâtre sur les deux derniers articles. La $ est semblable au d*. Je fais ma description d'après quatre exemplaires. La Tinea Twatiella appartient à l'Italie. Voici ce que m'écrit, à son égard, M. Gianfranco Turati, de Milan, à qui je la dédie : « La Tinen nov. sp, a été capturée par moi-môme, à la fin de juillet 1883, dans le jardin de la villa Doria, à Pégli, près de Gènes. » On ne sait encore rien des premiers états de cette jolie Tinéide, qui est des plus tranchées. Elle devra prendre place, dans les collections, après la hmisiteUa, et porter, dans le Catalogue Allemand, le n° 1377 bis. Metasia Olbienalis Gn. — PL l''", fig. M et 12. La IV'' famille des Litridr de Guenée, les Steniad.r, représentée dans les Pyralitcs de cet auteur par dix genres et par un assez bon noinlire d'espèces dans chacun de ces genres, les Steniada-, dis-je, sont toutes ou à peu près toutes restées ignorées sous leurs premiers états. Cepen- dant (ju{'l(iu(>s-unes de leurs chenilles ont été élevées ab nvo, et, par 10 p. MiLLiÈRE. — Chmilles et Lépidoptères nouveaux. celles-ci, on a pu recoiinaîtro leurs formes; mais rien n'a pu être dit (les mœurs de ces chenilles et rien non plus de ce que sont les plantes qui les nourrissent dans la nature. J'ai figuré, pi. 95, T. II d(^ mon Iconographie, les deux sexes de la Metasia Olhienalis, cependant je crois devoir faire représenter à nouveau cette espèce méditerranéenne, par la raison que les deux figures précé- demment publiées sont celles d'une variété constante de VOlbienalis, dont le type n'a été nulle part représenté. En faisant coimaître les deux sexes du type, voici ce (pie j'en dirai : Envergure : 18 mill. — Les ailes sont lancéolées, aiguës à l'apex, d'un ochracé isabollo, et non d'un ochracé plus ou moins obscur, avec les lignes transversales brunes, très nettes et continues. Il existe aux supé- rieures une tache réniforme toujours bien formc^e et pupillée. Les quatre ailes en dessous nous montrent les lignes brunes sensiblement plus accusées qu'en dessus, avec un gros point cellulaire brun. La ? est un peu phi s grand(^ que le cj*. Les palpes sont de la longueur de la tète ol grossièrement squam- meux ; les antennes sont longues, simples et moniliformes. Si les deux figures qui accompagnent ces lignes représentent la Metasia Olbienalis, c? et ?, les deux figures de l'Iconographie, pi. 95, nous montrent une variété constante de cette Pyralite presque aussi abondante que le type. Je propose, pour cette aberration ochreuse et tranchée, le nom de : /Egitnalis (1). Type et variété de cette Metasia volent abondamment on certains lieux incultes des environs de Cannes, à partir du 15 juillet au 15 août. L'espèce pond facilement en captivité, et, dix jours après, éclosent les chenilles. L'œuf de la Met. Olbienalis est ovalaire, relativement gros, déprimé et d'un blanc jaunâtre. La jeune chenille est cylindrique, entièrement diaphane, avec seize pattes bien formées et une grosse tête lenticulaire, testacée. Je n'ai pu amener à bonne fin cette chenille, qui, sans doute, n'a pas eu la véritable plante dont elle se nourrit à l'état lilire. (1) -Egitna, nom nrimiiir de la ville de Cannes, dont a parle l'historien grec Polybe. .tnimlt'.r ili' /ii SoiiM f/i/omo/nifit/in' i/f /'rn/ii/' . tfJvrie.Toiiw n I l,1}ii:/n / ^ ^Êf^ Fou/atif f/ y MUht^e pinjr . j. T/i/lij l^i)li/.ri>fui , Jr/ii//'. / j'ul-'iJctr./ H l't !ar fou Meissonnier qui élevait en nombre les Dei'ep. Celer io et Nerii. Donzel ajoute : " Depuis 25 ans , quelques précautions qu'ait prises M. Meissonnier, d' Hyères, quelques moyens ingénieux qu'il ait imaginés, sur plus de mille chrysalides qu'il a possédées il n'a jamais pu obtenir une seule éclosion au printemps. „ Notre collègue , M. Enrico Ragusa, de Palerme , a reçu en septembre 1885 , un certain nombre de chenilles de Celerio , elles se sont transfor- mées rapidement et ont pu éclore en novembre; mais si d'autres chenilles de ce Sphingide eussent été rencontrées aux environs de Palerme après cette époque, il est supposable qu'elles eussent eu le sort de celles que j'ai élevées à Cannes vers l'arrière saison de 1885. Pendant l'été dernier, les deux espèces de Spiiix précités ayant été fré- quentes dans les jardins de Cannes, et sur les Nerinm des promenades pu- bliques, j'ai cru devoir renouveler les tentatives d'éducation entreprises par Donzel et Meissonnier, et, aujourd'hui (16 juin 1886) je puis m' assurer que, ainsi que l'ont observé ces deux lépidoptérophiles , aucune de mes nombreuses chrysalides n' a pu arriver vivante au printemps 1886, bien qu' ayant été formées dans les meilleures conditions. Il m'est donc démontré par l'expériancc de nos devanciers, et par celle que je viens d'acquérir moi-même, que les Sph. Nerii et Celerio sont des espèces d'origine étrangère, qui, chaque année traversent la mer, et arri- vent d'Afrique, pondent leurs oeufs en France, en Italie , voire même en Angleterre. Ohs. L'article qui précède était rédigé lorsque notre collègue. M'" le D"" Coulon, de Monaco, voulut bien m' envoyer le relevé de ses observations recueillies pendant plusieurs années à Monaco même, à f égard des deux Deilephila Nerii et Celerio. Les notes de notre honoré collègue, que je transcris in extenso, ne mo- difient pas précisément mon opinion à l'égard des deux Sphingides en que- stion. A la date de 10 juin 1886, M. le D"- Coulon m'écrit : Année 1872 — Nerii. Chenille le 12 août, papillon le 4 septembre. Nerii. Chenille le 10 septembre , chrysalide le 19 septem- bre, papillon le 8 décembre. — 3 — Année 1874-75— ^enV. Chenilles 13 octobre, le 10 janvier, papillon avorté, le 15 janvier papillon mal venu , le 15 janvier papillon très beau. Année 1876— iVc'/77. Chenille le 13 septembre, papillon le 21 octobre. Année l8S0—Nerii. Chenilles nombreuses le 3 octobre , papillons le 20 novembre cT et Q, le 25 nov., le 4 décembre , le 20 déc. Année 1882 — Celerio chenille 17 septembre, chrysalide 27 octobre, papil- lon 3 décembre, chenille 15 déc, chrysalide 28 déc, pa- pillon 6 février M. Coulon ajoute : Ces dernières chrysalides de Celerio ont été tenues dans une chambre constamment chauffée par un petit poêle en fayence. Cannes 19 juin 1880. Je crois devoir faire part à mes collègues d' une nouvelle qui devra , j'ose l'espérer, leur présenter un intérêt réel. Le 31 mai dernier, au cours d'une visite que j'ai faite à M"" le D"" Cou- lon, de Monaco, notre bienveillant collègue me montra dans sa riche col- lection de lépidoptères européens , trois espèces de magnifiques papillons exotiques: le Papillo TroiJuft, Ahhot (Aster lu s Cramer) \e P. Cingras, Cyr- mer, 9t le P. Ajax, L. ensemble sept; tous capturés en juin 1883, dans la principauté de Monaco, par lui, le D' Coulon, par M"" le Directeur du col- lège S' Charles, et par M"" l'abbé Lombardot, professeur au même collège De ces sept lépidoptères, M. Lombardot en prit quatre. Ces messieurs , ainsi que moi , croyons reconnaître en ce fait anormal, celui de chrysalides américaines apportées accidentellement sur des bâti- ments do commerce , porteurs de pièces de bois exotiques lesquels bâti- ments se sont arrêtés dans le port de Monaco, ainsi qu'il arrive quelques fois. Pendant le temps d'arrêt, si court qu'il ait été, les chrysalides des beaux Diurnes dont il vient d'être question, ont du éclore. On peut ex- pliquer que ces insectes, après leur éclosion à bord des vaisseaux améri- cains , ont pris leur essor , et ont dirigé leur vol dans le frais vallon où ils ont été capturés, vallon siiué à une centaine de mètres du port de Mo- naco, et que là d' heureux chasseurs ont pu les prendre au filet. La pré- sence en ces lieux do trois espèces de papillons exotiques a lieu de sur- — 4 - prendre et , le premier , j' eusse douté du fait , si , les entomologistes di stiugués que j'ai eu l'honneur de citer, n'ayant pu, pour divers motifs, re- nouveler leurs chasses aux lépidoptères les annés suivantes, ne m'eussent affirmé l'exactitude de ce fait extraordinaire. On peut encore admettre, sans témérité, que ces trois espèces de Papi- lio^ tout au moins le P. Troiliis, Âbbot, ont pu très bien s'acclimater sur notre littoral méditerranéen si privilégié à Monaco surtout où la chaleur est si constante toute 1' année. Les 5 exemplaires de ce Troiliis, dont 2 r^ et 3 Q, capturés dans le mémo lieu, à quelques jours d'intervalle, ces 5 Troilns ^ dis-je, ne seraient-ils point une prouve de leur acclimatement? Ce qui rend la chose vraisemblable , est que, la plante^ le fenouil {Auc- ilium foeniculum, L.) sur lequel Abbot (PI. 1) fait vivre la chenille de ce Papilio en Géorgie et en Yirginie, cette Ombellifère, dis-je, est abondam- ment répandue sur les les rochers de Monaco. L'identité des 5 Troilus capturés est certaine, car j'ai sous les yeux ces beaux Diurnes qui m'ont été obligeamment communiqués par M. le !)'■ Coulon, et par M. l'Abbé Lombardot. Le splendide Papilio Cingras Q, Cramer , qui ne mesure pas moins de 10 centimètres d'envergure, a été quelque peu maltraité lors de sa capture, mais s'il a été froissé, je le vois sans déchirure aux ailes, parlant très re- connaissabie; nul doute sur son identité. Le P. Ajax n'a été pris qu'en un seul exemplaire; mais en supposant son acclimatement en Provence, il n'y aurait en cela, rien de nouvcai;, puisque depuis longtemps déjà, certains auteurs: Ochsenheimer , Duponchel, e.c. ont affirmé son existance eu Italie, en Provence; ce qu'ils ont démenti a- près, sous prétexte qu'on avait bien pu confondre cette e6;pèce avec le P. Marcelhis de Cramer (Dup. I, p. 11). L'unique P. Ajax capturé dernièrement à Monaco , est d' une conser- vation parfaite; en le comparant à l'excellente figure coloriée donnée par Abbot (PI. IV) dans ses Papillons de la Géorgie, il est permis de suppo- ser que .' élégant Ajax de Linné , puisse être considéré comme faisant partie de notre faune entomologique des Alpes-Maritimes. Cannes 1*3 juin 1880. Pierre Millièrk. Estratto dal Naturulista Siciliano, Anne V, 1886. Extrait du Nniiiralisia SlciUano, Au. VI^ N. 1, 188G. CHENILLES INÉDITES ET LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX pOLir Ui fciLino ou.ro]-:)éerLne par P11.KKI, AIILT.IKHl^ Dianthoecia Caesia, Bkb. (PI. I, fîi?. 1 à 4). Ce n'est pas sans difficulté que la chenille do cette Noctuide a été en- fin découverte; c'est encore à M. le Pasteur do Rougemont que nous de- vons de connaître cette rareté. Je dois à 1' obligeance do ce modeste sa- vant l'envoi de la Diaiith. Caesia parvenue à son entier développement vers la fin de septembre. La chenille me fut adressée de Dombresson (Suisse). C'est sur les hauteurs de ce pays montagneux que vit cette Dianthoecia. Elle se montre avec la forme de l'espèce QongênhvQ Alhimacula., et présente les dessins de sa voisine Cncuhali. A ses divers âges, me dit M. de Rougomont, la chenille de Caesia cou- serve sa couleur. Adulte, elle est d'une longueur moyenne, cylindrique, légèrement atténuée inférieurement, avec la tête relativement développée. La couleur de cette chenille à peu près brune n' a rien qui attire 1' at- tention; en effet, sur le fond carné on distingue difficilement un abondant sablé de points noirs serrés , gros et petits , mêlés à une sorte de réseau brun. La région dorsale présente, sur chaque segment, une lozange brune mal formée. Les lignes ordinaires se voient à peine: la vasculairc est imparfaitement indiquée par une fine éclaircie interrompue sur les incisions; il n'existe pas de sous-dorsale; la stigmatale est étroite et blanchâtre. La tête est globuleuse et d' un acajou foncé ainsi que les pattes écailleuses. Cependant ce qui distingue plus particulièrement la chenille de Caesia es- un gros point noir placé sur chaque anneau, à partir du 4"" segment, situé à la hauteur de la ligne sous-dorsalo absente. Les stigmates sont très petits, ovales, rougeâtres et cerclés de noir. Le ventre et les pattes mem- 2 brancusos sont d' un blanchâtre livide. Enfin, sur les trois premiers seg- mcnts existe, surmontant les pattes écailleuses , un point noir, sous for- me de caroncule, saillant, corné, luisant. Cette larve vit exclusivement sur le Silène injiata aux dépens des pé- tales et des graines, à une altitude d'environ 800 métrés. Pendant le jour elle demeure au repos, roulée dans l'intérieur d'une capsule de la fleur. Devenue adulte, c'est au pied du Silène qu'elle se tient et où elle se tran- sforme après avoir construit une coque papyracée où elle passe 1' hiver en chrysalide, pour n'éclore qu'au mois de juin do 1' année suivante. La chrysalide est d'un brun marron foncé, luisante et présente le cara- ctère du genre, c' cst-à dire une saillie en forme de bouton qui termine l'enveloppe des pattes et de la trompe. Insecte parfait Le gris bleuâtre et chatoyant dont les ailes supérieures sont ornées, chez l'insecte récemment éclos , s'affaiblit sensiblement pour peu que le sujet ait vieilli en collection. Cette jolie Noctuide est toujours assez rare. Est-ce par ce qu' elle est propre aux moyennes montagnes, celles de 800 à 1000 mètres au dessus du niveau de la mer , où il est plus difficile qu'en plaine de chercher la chenille ? Il est certain que M. F. de Rougemont ne réussit que difficile- ment à se procurer chaque été quelques exemplaires de cette précieuse chenille " sur un terrain rocheux très en pente, bien exposé, au centre de grosses touffes de Silène iiifiata et presque toujours au même habitat,,, La Dianth. Caesia type appartient au département des Alpes-Mari t-p-" es. Elle a été prise de loin en loin à S'-Martin-Lantosque, au réflecteur, et, une fois, sur la route de Fenestra, appliquée à un rocher. L'anglais Henry Doubleday, d'Epping, m'a envoyé quelques mois avant sa mort, plusieurs exemplaires de lu Dianth. Caesia 9 presqu'enticrement d'un noir fuligineux sur les ailes supérieures où ou n'aperçoit que très im- parfaitement les lignes transversales et les deux taches ordinaires indi- quées en jaunâtre argileux; les ailes inférieures sont unies et très enfu- mées. Cette aberration provient d' Eppiug , patrie des variétés obscures, cette aberration, dis-je, étant des plus constantes , je propose pour elle lo nom de Douhledayi comme hommage de reconnaissance accordé au regretté Henry Doubleday qui a tant fait pour la Lépidoptérologie de 1' Angle- terre. — 3 — Psilothrix Incerta Q, Mill. sjh n. (PI. I, fig. 5 et G) Ce nouvel insecte semble tenir des genres Mclasina et Psilothrix; mais comme l'unique Q que j'ai sous les yeux paraît avoir les caractères essen- tiels du Psiloth. Dardoinella Q, je n'hésite pas à classer VIncerta dans lo genre Psilothrix créé par le D"" "Wocke. Envergure : 26 mill. — Les quatre ailes sont élancées, étroites et aiguës à l'apex, surtout aux antérieures. D'un aspect fuligineux, ces ailes sont la- vées de roussâtre à la base , et au centre par places. Elles sont dépour- vues de lignes en dessus et en dessous, mais les nervures sont toutes vi- sibles. Les franges sont étroites et d'un fuligineux plus accusé que le fond des ailes, celles-ci, vues à une forte loupe, montrent des écailles espacées^ noires, relativement allongées. La tête est laineuse et roussâtre; les anten- nes sont courtes, simples, avec l'article basilaire nullement épais. La trom- pe et les palpes n'existent pas. Le thorax, assez robuste, est recouvert do poils gris et roussâtres. Les pattes sont de longueur normale, dépourvues d'éperons et uniformément d'un brun roussâtre. Cet unique exemplaire 9 m'ayant été envoyé sans abdomen je ne puis rien dire de celui-ci. Le Psilothrix Incerta , qui porte a deux le nombre des espèces du genre, a été capturé en juin 1885^ par M. Gianfranco ïurati , de Milan, notre nouveau collègue. " sur la montagne de Côme, sur le versant de la Brianza (Lombardie).„ Il est très supposablc que , ainsi que la chenille du Psil. Dardoinella, celle de VIncerta doit vivre enfermée dans uu fourreau qui lui sert de de- meure et qu'elle traîne en marchant. Deilephila Nerii, L. (PI. I, fig- T) L'été de 1885 s'est montré plus favorable au développement dos chenil- les du Deïleph. Nerii que les étés précédents à Cannes, à Nice, à Monte- Carlo, à Palermc, et bien ailleurs sans nul doute. Les chenilles de la première génération sont à toute grosseur, du 15 au 30 juillet. L' éclosion de l'insecte parfait a eu lieu IG ou 18 jours a- près la chrysalidation. A quelques jours de là c'cst-à-dirc dans la première - 4 — quinzaine d'août a eu lieu la ponte. L' œuf est fixé sur une feuille de ISerium en dessus, adhérant à la nervure principale. Vers le 10 septembre, la chenille de cette seconde génération subit sa troisième mue. Le Nerii n'étant que très imparfaitement connu sous ses premières for- mes, je crois devoir faire part de ce qu'est la chenille lors de ses seconde et troisième mues. Ce qui frappe tout d'abord à la vue de cette jeune larve, est 1' énorme développement de la pointe cornée du onzième anneau. On peut dire que cette pointe est, par sa longueur, l'opposé de sa petitesse lorsqu'aura lieu le dernier développement de l'animal. A l'époque do ses premières mues, la chenille est d'un vert bleuâtre rap- pelant exactement la couleur des feuilles de Ner'mni parmi lesquelles so tient immobile pendant le jour cette précieuse larve, aussi , est-il assez difficile do la découvrir. La ligne sous-dorsale existe alors; elle commence au 4* segment pour aboutir au 12* inclusivement ; cette ligne est large et jaunâtre. La tête est petite, concolore , avec trois ocelles de chaque côte. Les seize pattes sont lavées de carmin à l'extrémité. La pointe du onzième anneau est ci- liée dans toute son étendue , et présente trois couleurs : jaunâtre sur les cotés latéraux, noire en dessus, avec l'extrémité de la pointe d'un blanc vif. Les stigmates, d'un blanc jaunâtre, sont invisibles à l'oeil nu. On voit en dessous de la sous-dorsale, du 4* au 9* anneau, une série de points blan- châtres cerclés de bleu azuré. Les deux taches ocellées du 4* segment, d'un bleu d'azur vif, sont déjà très apparentes, et, lorsque la chenille est inquiétée, ces taches augmentent d'éclat; elles acquièrent alors une sorte de fulguration qui s' affaiblit lentement et disparaît avec le danger. Fait singulier qui semble comme un épouvantai! produit par l' innocente larve incapable du reste de se défendre autrement contre ses nombreux enne- mis. Chez la chenille adulte je n'ai jamais observé cette particularité. Deilephila Celerio, L. (PI. I, fî-. 8 et 9) Cette précieuse espèce n'a pas été moins abondante pendant l'été 1885 que sa congénère Ncrii, non seulement sur notre littoral, mais en Sicile. (Enrico Ragusa, de Palerme i. Le Celerio fut, cette même année, fréquent en Alsace , notamment à Altkirch. (do Courtry) M*" E. Wagner 1' a pris — 5 — maintes fois aux environs do Nice. Il a été également capture dans nos jardins à Cannes où, à la tombée du jour, ce Déiléphile vole sur les pé- tunias et les liserons. M. "Wagner a obtenu quelques oeufs de Celerlo qui m' ont été soumis ; voici ce que j'en dirai: Pondus à la fin do septembre, ces oeufs, de la se- conde génération, sont pyrifornios, lisses et d'un vert végétal clair, couleur qui devient jaune argileux à l'époque de l'éclosion; celle-ci a lieu quinze jours après que les oeufs ont été pondus. Ceux qui ne doivent pas écloro HÏ hâtivement, passent l'hiver. Une ponte do Celerlo m' avait fait croire à deux éclosions de chenilles provenant de cette même ponte, les premières larves, bien qu'élevés sur une vigne en pleine terre, n'ont pas vécu plus d'un mois. En est-il ainsi dans la nature? cela me semble probable, car, que deviendraient ces chenilles, puisque dès le mois de novembre, la vigne, u- nique nourriture des Celerio^ perd ses feuilles.^ La chenille, après sa seconde mue, se montre, avec le onzième anneau surmonté d'une corne très longue. Cette larve est alors relativement courte cylindrique, d'un vert pâle lavé de jaune vif inférieurement, avec 16 pat- tes bien formées. La pointe cornée s'incline et se relève à l'approche d'un danger; ce qui , selon toute apparence, devient pour la jeune chenille un moyeu de défense, un épouvantail. Cette pointe est falquée , épaisse à la base, très aiguëe au sommet et d'un marron clair uniforme dans toute son étendue. Ohs. Les œufs de Celerio qui ont passé l'hiver à Cannes, en plein air, ne sont pas éclos au printemps suivant. Ce fait isolé confirmerait-il l'opi- nion de certains entomologistes qui ont pensé que le Celerio ainsi que le Nerii sont des espèces africaines dont les chrysalides formées avant 1' hi- ver, sont, ainsi que leurs œufs pondus à l'arrière saison , perdus pour la génération ? Acidalia Fumata, Stepli.— Commutata, Frr.— Gn.— Stgr. (Pl.I, iig. 10 à 13}. On peut être surpris que cette Phalènite , répandue dans les Alpes françaises et suisses, soit restée jusqu'à ce jour inconnue aux lépidoptéri- stes, sous ses premières formes. La chenille a été obtenue récemment ah ovo^ et élevée en captivité. C'est encore à l'obligeance de mou ami, M. Rod. Zeller, que je puis faire connaître cette larve. — 6 - Les œufs de la Fiimata, pondus au commencement de juillet 1885, sont éclos 12 ou 15 jours après; ils sont arrondis, d'un jaune testacé, et bru- nissent 24 heures avant l'cclosion. Les jeunes chenilles ont passé 1' hiver mêlées à quelques plantes her- bacées et sous-ligneuses auxquelles ces larves ont à peine touché pendant la saison froide. Au commencement d' avril 1886 , elles étaient encore très petites, mais à partir de cette époque elles ont grossi rapidement et, vers le 10 mai, je les ai vues, à leur entier développement. Yoici ce qu'est alors la Famata : Effilée, cylindrique, avec les pattes écailleuses très éloignées des ana- les; celles-ci semblent se toucher. Cette chenille est d'un jaunâtre testacé; la ligne vasculaire est très large, continue, brune.^ marquée au centre d'un fia liseré blanc; la sous-dorsalc est indiquée par un vague liseré brun; la ligne stigmatale est blanchâtre, ondulée, largement accompagnée de brun en dessous. Le ventre est d' un vert livide avec une ligne centrale blan- châtre et continue. Stigmates noirs d'autant plus visibles qu'ils reposent sur un fond blanc vif. La tête, aussi haute que le premier anneau , est blanchâtre et marquée de deux traits bruns faisant suite aux lignes sous- dorsales. La chenille de Famata est, au repos, très rigide, fixée sur une brin- dille par les pattes anales. Elle se roule sur elle même en tombant. Je l'ai nourrie avec diverses plantes herbacées et feuilles d'arbrisseaux; mais ce sont les feuilles et les fleurs du Conrolrulus arvensis qu' elle a préfé- rées. La transformation a eu lieu , du 10 au 12 mai dans une coque légère fixée dans les feuilles sèches. La chrysalide n'a rien de remarquable. L'insecte parfait s'est montré trois semaines après la crysalidation, c'cst- ù-dire au commencement de juin. Ce qui distingue cette Acidalie est, chez les deux sexes , 1' absence du point cellulaire aux quatre ailes en dessus , et 1' absence des points mar- ginaux qui sont remplacés par un trait brun à peine visible. De plus, le cf est toujours plus grand que la femelle; chez celle-ci les ailes supérieu- res sont arrondies à l'apex. \jAc. Famata, qui n'a qu'une génération, s'accouple facilement en ca- ptivité. Gnophos Sordaria, Thnl).=Menclicaria, lIS.,:^Dilucidaria, Frcyer. (PI. I, n-. 14 ot lô). Gucnéo, en décrivant rinseelc parfait de cette Gnophof^ (IX, p. 3()G), la considèi-e comme rare, à cause, sans doute, de la hauteur des lieux où alla vit " Alpes, à GOOO })ieds d'élévation, en juillet. „ En ce même mois 1885, la Sordaria a été rapportée, par M. NYagncr, du col de Fenestra, et, aussi, d'autres sommets de 2,000 à 2500 m. qui avoisincnt S'-Martin-Lau- tosque (Alpes-Maritimes). Avant cette époque (1885) cette Gnophos était con- sidérée comme étrangère à la France, et sa chenille restée partout incon- nue. C est à notre collègue, M. Rodolphe Zeller, de Zurich, ce sagace et infatigable chercheur qui, chaque été, s'élève dans les Alpes suisses à de très grandes hauteurs, celles où la végétation arborescente n'est plus qu'à l'état d'arbrisseaux bas et souvent couchés sur le sol, c' est , dis-je, à M"" Zeller que la science lépidoptérologique est redevable de la connaissance des premiers états de la O. Sordaria. Sur ces hauts sommets M. R. Zeller a capturé le 8 juillet 1885 , " un d^ et une Q in copula uu Ilohe Rhône „. Deux jours après, quelques œufs furent pondus; ceux-ci ont passé l'hiver, et l'éclosion des jeunes chenilles n'eut lieu que vers la fin de février. Ces chenilles, en avril dernier, éta- ient encore fort petites et comme perdues dans les aiguilles du sapin (A- hies excelsa) dont elles ont vécu en captivité et qui, selon toute vraisem- blance, est l'arbre qui les nourrit dans la nature. Dès qu'arriva la chaleur du mois de juin, ces larves, lourdes et comme privées de vie, ont grossi, mais très lentement. Parvenue à son entier développement, la Sordaria est médiocrement al- longée, très carénée sur les flancs, avec le IP anneau surmonté d'une caroncule bifide très développée, large à la base, aiguë au sommer, caron- cule qu'elle abaisse et relève lorsqu'elle est inquiétée. Le 12* segment re- couvre par son bord avancé les pattes [anales longues et larges. Les li- gnes ordinaires sont, sur un fond chamois, assez mal indiquées: la vascu- laire est fine, brune et continue ; la sous-dorsale est représentée par uuo bande étroite, d'un ocreux foncé, très ondulée, et finissant au sommet do la caroncule précitée; la ligne stigmatale, également ondulée, assez large et claire, est accompagnée en dessous d'une bande ocrcusc largement in- terrompue sur chaque anneau , et où , au centre de cliaquc interruption existe le stigmate gros, circulaire et noir. Le ventre est parcouru par une largo ligne blanchâtre, marquée à l'incision des o", G^ 7® et 8^ segment, d'un petit point noir visible à l'oiil nu. Cette ligne blanchâtre est accom- pagnée de chaque côté d' une large bande ochreuse , continue du 1^' au 10^ anneau. Le 1" segment qui recouvre en partie la tête, est blanchâtre ainsi que le sommet do S*", C, 7* et 8" anneau; on voit sur chacun d'eux, une sorte de chevron clair d'autant plus visible qu'il est entouré d'un li- Boré brun. La tête est très développée, de couleur marron, et marquée de deux bandes claires dont chacune correspond à la ligne sous-dorsale. Les pattes écailleuses sont argileuses et pointillées de noir; les anales sont blanchâtres. La chenille de Sordaria élevée en captivité, a dû être retardée dans son développement; je n'ai pu la voir se chrysalider. Ohs. Bien que je n' aie pas vu éclore la O. Sordaria élevée à Cannes sur des Pinns et Jhies, je n'en reste pos moins convaincu que j'ai figuré cette OnopJios, car les renseignements entoniologiques qui depuis longtemps me sont fournis par M. Eod. Zeller ont toujours été d'une rigoureuse exac- titude. Mes choiilles de la Sordaria placées pendant mon absence d' un mois, sur un Pinns silvèstris de mon jardin, étaient h mon retour, le 20 août dernier, entièrement desséchées Le 28 juillet, M. Zeller, m'écrivait que, eu égard à la lenteur exces- sive du développement do la Gn. Sordaria , il pensait que cotte espèce pouvait bien demeurer deux ans sous son état de larve. Souvent des essais d'acclimatement ont été tentés sur des Bombycides, Psychides et Phalénides rapportés de la haute montagne mais le plus or- dinairement ces tentatives renouvelées sur le littoral méditerranéen ont été sans résultat satisfaisant. Qu'en conclure? si non que ce n'est point impunément que l'on déplace certains animaux de l' habitat, de 1' altitude qui leur sont jii'opres et où ils ont toujours vécu. Cidaria Caesiata, S. V. (PI. I, fig. 10) La Flavicindata^ Stoph. (Var. B. de 6acsmte,"W.-V. selon Gn.) doit-elle ou ne doit-elle pas être séparée de la Caes/rtfa type ? Telle est la question qu'on peut se poser en se rappelant ce qu'est la chenille de Plavicinctafa décrite dans 11 Naturalista Siciliano, IV, p. 11. Je crois cependant recon- naître que cette dernière diffère assez de la chenille de Caesiata type pour que les deux Phalènes dussent être séparées. M. Standingcr, dans son grand catalogue, p. 187, sépare Ilav'mnctata do Caesiata. M. Maurice Saud imite , dans son catalogue raisonné , le D"" allemand. Frcycr représente, Tab. 504 , la clicnille de Flavicinciata d' un vert pistache, mais je ne vois en elle qu'une variété constante de la Cae- siafa, car je viens d'acquérir la preuve que cette clienille verte, obtenue ah ovOj ainsi que d'autres clicnilles issues do la même mère, n'est qu'une aberration du type Caesiata. Les jeunes chenilles que je tiens de l'obligeance de M'" Eod. Zeller, sont écloses d'une ponte de Caesiata rapportée de la haute montagne. Ces che- nilles qui ont passé 1' hiver , ont vécu en captivité sur plusieurs espèces de plantes basses et arbrisseaux: Prumis ^ Crataegiis , Cistus^ Gcraninm^ mais préférablement sur le Convolvulns arvoisis, aux dépens des fleurs et des feuilles de ce dernier. L'espèce est donc polyphage. La description que Berce donne; V, 290, de la chenille de Caesiata^ n'est pas exacte; il a reproduit, d'après Guenée qui a copié Freyer, la descrip- tion d'une chenille qui n'est pas la Caesiata type. Voici ce qu'est en réa- lité la chenille de cette dernière : médiocrement allongée, sans éniinances très carénée sur les flancs, avec la tête petite et globuleuse, et le premier anneau porteur d'une plaque cornée concolore et étroite. Tout le corps est d'un brun acajou. Les anneaux du milieu, du 5® au O*' inclusivement, sont marqués sur le dos d' un chevron noir. La ligne vasculaire et les 2 sous-dorsales sont brunes, interrompues et à peine visibles; la stigmatalo au contraire est large, continue et blanchâtre du 1""" au 12* segment. Cette ligne, sur chacun des anneaux, est coupée perpendiculairement par un trait rougeâtre. Stigmates très petits, invisibles à l'oeil nu, blancs et cerclés de noir. Les trapézoïdaux blanchâtres, sont surmontés d'un poil brun et court. Ventre concolore parcouru par trois lignes obscures et interrompues. Parvenue à toute sa grosseur vers le 12 ou le 15 mai, la Caesiata s'es transformée dans les feuilles sèches. L' éclosion du lépidoptère a eu lieu trois semaines après. Obs. La chenille d'un vert pistache qui s'est transformée chez moi, en même temps que celles du type, ne m'a donné que la Caesiata ordinaire, et nullement la Flavicinctata^ figurée sous ce nom par Freyer. Cannes Septembre 1880. Falermo— Stab. ti|>. Vir/.i. Explication des figures de la planche I. Fig. 1. Chenille de la Dianthoecia Caesia. Bkh. 2. Chrysalide. 3. Insecte parfait. 4. id. id. (Var. Doiihledayi, Mill.) 5. Psilothrix Incerta 9, Mill. 6. Une patte grossie. 7. Chenille du Deilepliila Nerii^ L. à sa 3" mue. 8. Chenille du id. Celerio L., 2 jours après son éclosion. 9. Oeuf, du id. id. grossi 10. Chenille de VÂcidalia Ftmiata, Steph. 11. id. id. id. jeune. 12. Chrysalide. 13. Insecte parfait Q. 14. Chenille de la GnopJios Sordaria, Thnb. 15. Insecte parfait cf. 16. Chenille de la Cidaria Caesiata, S. V. type. Plantes : 8ïlene injlata Convolvtdus arvensis Ahies excelsa. ANNO VI IL NATURALISTA SICILIANO TAV. 1 .1886. Pou/aJ» et F Jlfi/Uère /-i 1 a 4. Dianthoecia Caesia. Bkh. b et 6. Psilothrix. Incerta j.Mill. 7. Deilephila Nerii L. 8 et 9 id Celerio L. 10 a 13. Acidalia Fumata. Steph. 14 et 15. Gnophos Sordaria . Thnb 16. Cidaria Caesiata . S.V. type. i.w^w^mir^vv-mw^.'v^iM J^Mp^f^ ; W 'f^^Â^fS:i^^i^F\K hm IQA if^f^fsf^h ^nn.r\ni mr yst '■2 'i'riK X S- 5^'?^ >^ « « » a • fi ^iMmmfmimmm:^MJfmims!ff/^SÊiii University of Connecticut Libraries ..«œaiffl W^mn^^^ mmmm «^'a:'-r ^^f^m^Bmf\^^' m^m