LIBRARY OF THE Museum of Comparative Zoology y) lu dns \: " Je PA 04 /} ST. « : 4 4 11/ & pre d | UN 4 \ » ' ' 4 41 4 r L at 4 > PB”, £ 4 UE : À « } suc | ) } (Le \ 1 | d Pt 44 ? 4 1 4 4 “ r J | À Mason 2 L'un ER CATALOGUE RAISONNÉ OBJETS DE ZOOLOGIE RECUEILLIS DANS UN VOYAGE AU CAUCASE ET JUSQU'AUX FRONTIÈRES ACTUELLES DE LA PERSE ENTREPRIS PAR ORDRE DE S& M. L'EMPEREUR P À k E MÉNÉTRIES CONSERVATEUR DU MUSÉE ZOOLOGIQUE DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.- PÉTERSEOURG, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE Moscou, Présenté à l'Académie IMPÉRIAIE des sciences de St-Pétersbourg le 1 Février 1832. Sr.-PÉTERSBOURG, DE L'IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES, 0: 3110 4 tft TARA IV ES Or QUI dur 7 ‘. y AE OT RUE LT \ Ars OUT \ { \ \ | * : b: *. LAN 1 x Î 4 + à ÿ … a: s ©. D 1. ed LE Se. Ci JS. ©. 4 ! HATOY nu 2n4a amor va nn An Dm fre publié par ordre de does Van x | :k ; A ja ses 14 RE HT 2ALLTTIOR AAA HTROAA XUAT Joe JE 4 L g AD UA mbre 1832. Le Secré taire per 22 PTE, x i 1 :_ 1a 4AQHMO 4AQ à 1AGAA NE NON to. PTE LS ÉTEPCEPC AR n / Ü ÿ à asaT ina DU onaprt 76 A4 /CRO)MASIS TU AI A PEER EIMAGASÉ"S aa mn spi50200 seu ve donravamæro 008x ssl Au SANGLIAAUTAŸT ea auarahaml xrsmo : la. sa sauna t : LUS { : * 17h L F. PRES e L ps NS 5 | ’ 4 SANC CRT RE CNET rl +} L ñ L'' de 1 TA D MRUNER % tés es 1 & su his A2, sh spin Bb ain tram shoot S da: : " Î #4 f Lt t : 108 B : % ' ai ” TR 2 TERRE ER ES ml Qn + one ar ramins Ge PAU t 4 4 “ À ÿ re | DAŸOe;: A AT À 4. y URI AMIIA HE. ALALANIME AIMAGADA A 40 D MA 5 4 #18 be Pare +, F î 1 | | so | à Û L LA 1 à | ; 4 4 d "4 . À NS nl ‘ Rectifications et fautes typographiques. o Page 22, ligne 26 — au lieu de ab ansis basi, lisez ab aurium basi. — 27, au lieu de Cauda brevissima obtecta, lisez Cauda brevissima ferè obtecta. — 29, ajoutez: et il a la queue plus courte et plus gar nie. | — 69 — au lieu de Coluber Caucesicus, Pall., lisez €, Austriaca;y ainsi que me l’a assuré Mr. Eichwald. — 34 — au lieu de Syhia mystacea, mihi, lisez Sylyia subalpina, Bon. ; je viens de me convaincre de cette erreur, par 1 Ornithologie provinçale de Roux, où l'oiseau est parfaitement bien représenté, PI. 218, Cette même rectification est à faire au tableau p. II. TT à l’article Cossyphus Tauricus, ajoutez : Bulletin de la Société des Naturalistes de Moscou et. IN, p. 426, PI. 4, Ho) 1 26 — 205, N° 908, lisez Æhipiphorus sulcatus, Fisch. Bulletin de la Société des Nat, de Moscou T. IV, p: 429, Pl he. 6 — 219, rayez entièrement le N° 985. Tableaux, page I, au lieu de 2 à 600 pieds, lisez de 2 à 6000, — à l’article Cricetus nigricans, ajoutez ce signe K à la première colonne du Caucase. Page IL, au lieu de 8 à 1000 pieds, lisez 8, à 10000 pieds. — V, au lieu de g à 1000 pieds, lisez 8 à 10000 pieds. — VIII, au lieu de hautes Alpes à 1000, lisez hautes Alpes, de 8 à 10000 pieds. — XV, au lieu de Buprestis coracina, Stev. lisez Buprestis plabrata, Menetr, _ Au lieu de Buprestis formosa, Falb, lisez Buprestis pillosula, Stev. Le travail que j'offre ici, n'est point la description de mon voyage, mais ‘un court aperçu de la nature et de la position respective des différens pays que j'ai parcourus, afin de rendre plus claire et plus précise la description des nouvelles espèces que j'airencontrées dans ces régions peu connues jusqu'à ce jour, Choisi par l'Académie des Sciences en qualité de Loologue pour faire partie d'une expédition scientifique qui avait obtenu la sanction de Sa Majesté l’'Em- pereur, Je parüs de St-Pétersbourg le 7 juin 1859, avec Messieurs Kupffer, Lenz et Meyer. Des circonstances qu'il serait trop long d'énumérer nous ayant retenus, il fallut faire tous nos préparatifs à la hâte pour arriver à temps au quartier général du corps militaire avec lequel nous devions nous rendre à l'Elbrouz. C'est le 25 juin que nous arrivâmes 4 Pétigorsk (bains du Caucase); nous trouvâmes déjà tout le corps prêt à se mettre en marche, et Son Excellence Mr. le Général Emmanuel nous déclara que le jour même on partirat; ainsi encore fatigués d'un voyage long et pénible, et sans avoir le temps de rien pré- parer de ce qui nous était nécessaire, nous fûmes contraints de nous mettre en marche. Si donc je n'ai rien pu faire pendant le voyage de St-Pétersbourg à Péti- gorsk, quoique la saison et les contrées pussent m'offrir des objets intéressans, il faut en attribuer la cause à l'extrême diligence avec laquelle nous nous rendimes au lieu de notre destination. L'expédition militaire commandée par le Général Emmanuel ne dura qu'un mois, et déjà le-21 juillet nous étions de retour à Pétigorsk. Il est facile de juger d'après cela, combien nous avons été gênés dans nos recherches, surtout si l'on considère que nous ne pouvions nous écarter du convoi I — 2 — militaire sans être exposés à tomber dans Îles mains des peuples du Caucase, parmi lesquels l'alarme s'était répandue à notre approche. Cependant le Général qui cherchait tous les moyens de faciliter nos recherches,; nous donnait quelques cosaques pour nous accompagner dans nos excursions, en nous recommandant toutefois, de ne point perdre le camp de vue. Malgré tous ces obstacles , j'ai néanmoins eu lieu d'être satisfait de ma récolte dans ces contrées, d'autant plus intéressantes, qu'elles n'avaient point encore été explorées par des Naturalistes. # Jai été à mème de reconnaître qu'un grand nombre d'objets qui jusqu'a étaient tés comme venant du Cauease, ne provenaient que des steppes qui s'étendent depuis Stavropol jusqu'aux bains de Pétigorsk, si lon en excepte quel- ques espèces d'insectes recueillis sur la route de Tiflis. Plus nous approchions des neiges éternelles de l’Elbrouz, plus les produc- tions qui s'offraient à nos regards se distinguaient de celles que nous avions ren- contrées jusqu'ici; c'est surtout dans ces lieux que j'aurais désiré parcour ces montagues en tous sens; mais à mon grand regret, il fallut me contenter de mettre à profit mes haltes pour saisir à la hâte ce qui se rencontrait. Lorsque nous quittèmes les steppes, elles étaient dans leur été, mais à mesure que nous nous élevions sur le Caucase, nous retrouvions le printemps jusqu'à ce qu'enfin parvenus aux glaces éternelles de l'Elbrouz, nous fümes exposés à la neige, à la grèle et à de fréquens orages. De retour à Pétigorsk, quoique nous ne fussions qu'à la fin de juillet, nous irouvâmes un automne complet : les monts Bechtau et les taillis voisins m'offrirent seuls quelques insectes. Comme Mr. lAcadémicien Kupffer à présenté à l'Académie une relation du voyage à l'Elbrouz, relation qui fut imprimée en 1830 , il devient inutile que j'entre dans plus de détails à cesujet, je me contenterai donc de parler de mes récoltes et de tout ce qui s'y rattache directement. L'expédition scientifique dont le terme avait été fixé à neuf mois, ayant été exécutée dans le court espace de quatre semaines, il nous restait encore beaucoup de temps pour mettre à profit notre 2 — D —— séjour dans ces contrées ; mais la saison était trop avancée pour permettre de faire une récolte abondante, ce qui nous engagea, M. Meyer et moi, à prier l'Académie de nous autoriser à prolonger notre absence, prière qu'elle ne balança pas de nous accorder; elle nous fit parvenir de nouvelles instructions qui nous enjoignaient d'explorer les bords de la mer Caspienne jusqu'aux frontières actuelles de la Perse. % Après avoir passé quinze jours à visiter les environs de Pétigorsk, et à mettre nos collections en ordre, nous partimes avec le Général Engelhardt déjà si avan- tageusement connu par son zèle pour les progrès des Sciences, et qui non seule- ment nous fournit tous les moyens nécessaires à l'exécution de nos projets, mais qui daigna même nous traiter comme des membres de sa famille, pendant les irois mois que nous eùmes le bonheur de passer avec lui; sa généreuse pro- tection nous évita une foule de difficultés inséparables d’un voyage dans ces pays inhospitaliers et dangereux. Nons quittèmes Pétigorsk le 15 août, et iraversèmes la Kabarda pour nous rendre à Grosnaïa, forteresse assez considérable, au pied de la chaîne du Caucase, où résidait alors Mr. Engelhardt chargé du comman- dement du flanc gauche de la ligne militaire. Le terrain qui sépare ces deux endroits est montueux, couvert de hautes herbes en été, coupé de iorrens formés par la fonte des neiges qui, bien que peu profonds, ont une rapidité ielle, qu'il est quelquefois impossible de les tra- verser ; tels sont ceux, par exemple, nommés Baxane, Nalchik, etc. encombrés de pierres entraïnées du sommet des montagnes. Nous longeñmes quelqnes temps le Terek, fleuve imposant, surtout après avoir reçu la Malka, non loin d'Ekaterino- grad. Les environs de Mosdok ne sont que des marais formés par les inondations du Térek, ici, j'eus occasion detuer un assez grand nombre d'oiseaux aquatiques qui nous offrent à peu près les expèces qu'on rencontre au midi de la France, il en est de même des bois qui bordent le Térek où le chêne domine; j'y vis beaucoup de Passeres de la France et du midi de l'Allemagne. À 15 verstes environ du Térek, non loin de Staraïourt, nous visitûmes des sources thermales % I oi ht he 4 = sulphureuses qui se trouvent sur le haut d'une peutercolline ; quoique le thermo- mètre ‘de Réaumur nous indiquâts —+ 38°, ces sourceS-éiaient entourées de plantes qui ne paraissaient souffrir en rien de ce voisinage; j'y trouvai un grand nombre de sauterelles, surtout une nouvelle espèce, Zruxalis isabelina mihi, plu- sieurs d'entrelles trouvaient la mort dans ces gouffres de chaleur : des Mus, ou Arvicola avaient leur terrier près de là Je parlerai plus tard de tortues d'eau douce, vivant dans des sources dont la température était assez élevée. De ‘Grosnaïa, situé sur les bords de la rivière Sounja, on jouit du magni- ‘fique aspect d’une grande partie de la chaîne du Caucase ; c'est à 8 ou 10 verstes de ce lieu, que commencent déjà les collines qui, couvertes en parties de bois, “vont bientôt réjoindre la chaîne de montagnes qui court parallèlement à la chaîne principale, dont la crête est couverte de neïges éternelles. Sur ces mêmes collines, dont l'élévation est peu considérable, on remarque des groupes d'arbres fruitiers, qui couvrent de leur ombrage une herbe touffue et vigoreuse; un pareil terrain est propre à nourrir une foule d'animaux ; il s'y trouve en effet beaucoup de gibier, de petits rongeurs et quantité de petits oiseaux, pour la plupart les mêmes espèces qui habitent l'Europe tempérée. Grosnaïa et ses environs forment de ce côté assez naturellement la frontière ‘du Caucase et des steppes situées à la droite du Térek ; et quoique la hauteur du sol en cet endroit soit à peu près la mème que celle de la mer Noire, le voisinage des montagnes d’alentour supplée à l'influence d’une plus grande élévation. Ce ne fut que vers la fin d'octobre quenous pûmes quitter Grosnaïa, après avoir reçu de Son Excellence le Général Engelhardt des lettres pour tous les ‘Commandans des forteresses situées sur son territoire, et par lesquelles nous devions passer. Nous étions accompagnés d'un convoi militaire assez considérable: nous longeâmes aïnsi la ligne du Caucase jusqu'a Kasiourt, ne faisant guères que ‘vingt verstes par jour. Après y être restés quelque temps, nous nous dirigcâmes vers la mer Caspienne, et à Tarki, nous l'apercümes pour la première fois. 4: “MS Me Depuis ce dernier endroit, nous eümes partout des difficultés pour obtenir des ‘chevaux de train pour conduire nos équipages, ce qui nous reünt à chaque ville plus ou moins de temps; nous allions également à petites journées par de forts mauvais chemins, heureusement nous n'avions plus rien à craindre des montagnards, quoique pour toute sûreté nous eussions toujours quelques hommes à cheval pour convoi, uniquement pour nous faire respecter dans un pays où la différence de religion était suffisante pour nous préparer un mauvais accueil : ces Tartares nous refusaient souvent les choses les plus nécessaires. Quand le temps le permettait, je ne manquais jamais de chercher à augmenter nos collections; je rencontrai sur la route plusieurs couples d'Æ4ras rulila, mais très difficiles à approcher lorsque j'étais à pied, quoique Îa voiture passât souvent très près de ces canards; d'innombrables trouppes d’oies sauvages, de cigognes qui abandonnaient les lacs pour se rendre à la mer, et dans les champs, des bandes de pigeons (Columba Bvia ei OEnes). Depuis Koubi jusqu'a Bakou, nous ne pûmes obtenir que des chevaux de cosaques, qui n'avaient jamais servis à l’attelage, aussi nous fallait-1l passer quel- ques heures à chaquestation, pour choisir les mois fougueux, et par conséquent les plus propres à conduire notre équipage, qui fut versé cependant; accident dont nous fûmes heureusement quitte pour quelques contusions. Enfin, à notre grande satisfaction, nous arrivâmes à Bakou le 9 décembre, où, grâces à nos recommandations auprès des autorités, nous reçumes ‘un logement à l'européenne, c'est-à-dire avec des fenêtres, un poële, des chaises et des tables, ce que nous n'avions guères vu depuis Kasiourt. Le Daghestan est borné au nord par la rivière Soulak, à lorient par la mer Caspienne et à l'occident par une petite chaîne de montagnes qui est à peu près parallèle à la mer, en formant une vallée qui vers Derbent se rétrécit. Le sol assez aride de cette conirée, laisse encore apercevoir des traces d'al- luvion, ce qui me porta à présumer que les productions en seraient tout autres h >» LL NES que celles des contrées voisines ; ce qu'en effet mes recherches confirmérent, aussi est-il de la plus haute importance, ainsi que je l'exposerai plus tard, d'avoir écard à la nature des terrains dont l'influence snr les animaux se fait sentir si visi- ‘blement. | Bakou, situé sur les bords de la mer Caspienne, dans la presqu'ile d'Ab- chéron, est entouré à plusieurs verstes à la ronde d'un ierrain plus aride et plus stérile que le Daghestan, ce qui donne à cette contrée un caractère tout différent de la chaîne du Caucase. Cette ville est adossée à des montagnes de peu d'élévation, qui sont d'un calcaire coquillé plus ou moims compact, et d'une formation assez récente. Ce calcaire contient en partie les mêmes espèces de coquilles que l'on trouve encore vivantes sur le rivage. : Les vents violents qui règnent presque continuellement encombrent de sable les lieux bas, déjà presque dépourvus de terre, et les dessèchent tellement, qu'on ne rencontre près du rivage, et sur les collines voisines, que de petites plantes, et quelques faibles arbusies dans les ravins abrités, encore n'est-ce qu'à l'apparition du printems. k Cette contrée, si peu favorisée du ciel, n'offre aux regards du voyageur, surtout de Bakou jusqu'à quelques verstes du Kour, que des plaines sablonneuses où à peine on aperçoit de tempsentemps un chétif buisson, on quelques plantes salines; le chasseur exposé pendant toute la journée à une chaleur accablanie ne trouve qu'une eau saumâtre pour étancher la soif qui le dévore, encore les puits où on la rencontre, sont-ils à des distances considérables. La singulière teinte que répand sur la contrée la lumière blanchâtre du solel, fatigue la vue, et inspire un sen- üment triste assez difheile à rendre, en un mot, tout jusqu'aux animaux, con- tribue à donner à ces régions l'aspect d'un désert de l'Orient ; tels sont, par exemple, des troupes d'Antilopes qui s'y disputent à la course, des Péerocles, Cursorius, Olis telrax , etc. et parmi les insectes, nombre d'hétéromères , de sau- relles, etc. — 7 =— Je passai l'hiver à me procurer les oiseaux aquatiques qui pendant cette saison, viennent se réfugier sur les côtes de la mer Caspienne ; parmi l'énorme quantité d'individus, je fus étonné de ne trouver qu'un très petit nombre d'espèces, encore ne s'y rencontraient-elles pas toutes en même temps; l'émigration du prin- temps commença déjà vers la fin de février; des troupes de canards, d'oies, de pélicans, etc. abandonnaient la côte, et des bandes considérables de petites outardes (ottis tetrax, Lin.) venaient de lorient etsemblaint se diriger vers la province du Chirvan. L'impossibihité de voyager en voiture, nous obligea de laisser nos équipages à Bakou, et le 27 avril, nous quittèmes cette ville, pour continuer à cheval le voyage que nous avions l'ordre d'exécuter. Le peu d'effets que nous emportâmes fut chargé sur deux Arbas (espèce de charrette à deux roues}. Notre suite était composée de plusieurs tartares et d'un interprète. À notre départ, nous suivimes les bords de la mer, afin de profiter des Karavanserails, les seuls bâtiments qui soient sur la route depuis Bakou jusqu'à Salian, ville située sur les bords du Kour (ou Cyrus des anciens), où nous arrivâmes le 1 mai. Ce ne fut qu'à l'approche du Kour, que nous aperçûmes quelques traces d'une nature plus riche, car jusque là, les steppes que nous avions traversées présentaient un aspect assez triste, quoique ce füt dans la plus belle saison, et si l'on excepie les plantes salines qui étaient d'abord répandues ça et là, ainsi que nous l'avons déjà dit, on ne rencontrait que très rarement quelques buissons grèles et chétifs ; mais les beaux arbres qui bordent le Kour près de Salian, ainsi que les steppes environnantes, bien qu'elles fussent encore marécageuses , me donnèrent de grandes espérances, en effet, la récolte d'insectes, surtout relativement au nombre des individus, fut vraiment prodigicuse. | Je me rendis aux pêches d’esturgeons, environ à 30 verstes de la mer où je restai quelques jours à étudier , et surtout à débrouiller les différentes espèces d'Accipenser, et j'avoue que ce travail ne m'avait pas d'abord paru facile. Nous arrivàmes le 17 à Lenkoran, après avoir traversé un pays riant, cou- vert de steppes dont la végétation était vigoureuse; le village Kizil-agaz est surtout ce, RTE remarquable par ses magnifiques vergers; de grands arbres étaient entièrement cou- verts par la vigne sauvage, et des miliers de rossignols faisaient retentir ces lieux de leurs chants mélodieux, pendant qu'on entendait par intervalle les cris plain- tifs des schacals, en un mot tout, dans ces riants paysages, contrastait singu- lièrement avec la triste stérilité des environs de Bakou. Nous avions alors en vue les montagnes de Talyche qui, presque entièrement couvertes de forêts de ce côté, redoublaient l'impatience que nous éprouvions de les attemdre. | | Lenkoran, situé sur les bords de la mer, est en partie entouré de vastes champs de riz que lon arrose dan s cette saison, ce qui m'obligeait à pousser assez loin mes excursions. En remontant la rivière Lenkorandka, on parvient bientôt dans de grandes forêts contigües à celles des montagnes de Talyche. À :12 verstes environ de Lenkoran, j'allai visiter des sources thermales sulphureuses ; je fus fort étonné d'y trouver une quantité de tortues (Æmys Caspica) à une température de plus de + 32° Réaumur; ces sources sont situées au milieu d'épaisses forêts, et non lom de, on remarque une source d'eau douce qui n’a que + 11°. Nous ne restèmes à Lenkoran que le temps nécessaire pour faire les préparatifs de notre voyage dans les montagnes; le Commandani mit beaucoup de zèle et de bonté à aplanir les difficultés ; et le 30 mai, après avoir obtenu par ses soms quelques gens et surtout les ordres indispensables pour trouver partout ade et asistance, nous parlimes avec noire interprète. La chaîne de montagnes du Khanat de Talyche peut avoir jnsqu'aux frontières actuelles de la Perse, une étendue de 50 à 60 verstes, sur environ 20 de large; sa direction est à peu près du N. E. au S. O. Un porphyre noiïrâtre, très friable en certains endroits, paraît en être la base, tandis qu'un grès, assez compact s'élève jusqu'à près de 3000 pieds. Ces montagnes sont boisées jusqu'aux deux ‘ tiers de leur élévation, d'où elles sont ensuite recouvertes d'herbes assez vigoureuses souvent jusqu'à leur sommet. Les points les plus élevés peuvent avoir 6 à 7000 pieds ; nous parcourûmes ces montagnes en plusieurs sens, et j'y trouvai d'assez — 9 — jolies espèces d'animaux. Nous étions de retour le 26 juin à Lenkoran, mais malheureusement le choléra-morbus, ce fléau qui arrivait alors de la Perse, nous obligea de partir pour échapper à cette épidémie; nous désirions surtout encore revoir les montagnes neïigeuses du Caucase, et nous n'avions que peu de temps à nous pour effectuer ce projet, d'ailleurs les environs de Lenkoran n'offraient déjà plus de nouveautés, lorsqu'on s'écartait des forêts, les plaines étant entièrement brûlées par l’ardeur du soleil. Nous avons été visiter l'île Sara, à 15 verstes environ de Lenkoran. Là stationnent _ quelques bâtimens de guerre, et comme à cette époque on envoyait à Astrakhan un brick qui devait relâcher à Bakou, nous profitâmes de cette occasion pour fure ce voyage plus agréablement. Nous partimes le 7 juillet à bord de la Miana, commandée par le Capitaine Kmiéseff ; nous moullâmes à l’île de Svinoë, qui ne date son existence que de peu d'années, et ne la doit qu'aux Pseudo- Volcans: cette île de peu d'étendue était en partie’ couverte de petits cratères où bouillon- nait de l'eau, et quelque peu de Naphie, laissant échapper beaucoup de gaz in- flammable, Je ne fus pas peu surpris de trouver ici une grande quantité d'oiseaux tels que des Larus glaucus, — canus, Carbo cormoranus, Serna hirundo, dont les deux dernières espèces n'avaient encore que des oeufs qui, répandus sur le sable entre quelques plantes salines, couvraient une assez grande surface. Nous arrivämes à Bakou îe 10 ; la ville était alors en proie au terrible fléau qui ensuite a par- couru tout l'Empire; la chaleur suffocante m'occasionnait une telle faiblesse que ce n'était qu'avec peine que je pouvais faire quelques verstes, le thermomètre ne monirait cependant pas plus de + 26° Réaumur. Il n’y avait plus rien à espérer des environs de Bakou, aussi dès que nous pûmes quitter cette ville, ce qui n'eut lieu que le 19, nous continuâmes notre route. Arrivés au Bècheber- mak, l'essieu d'un de nos équipages se rompit, ce qui nous retint plusieurs jours; nous füùmes obligés d'envoyer à plus de 60 verstes pour en faire faire un autre. Le Bèchebermak, montagne isolée de mille pieds d’élévation, se trouve à deux ou *. e e. _ trois verstes de la mer tout au plus. Par sa formation, cette montagne paraît D 2) TO te avoir une origine commune avec le Caucase, car le calcaire du Bèchebermak, ainsi que les empreintes de coquilles que l'on y remarque, $ont absolument sem- blables aux formations que nous observèmes plus tard au Schadach. Les collines qui: l’environnent sont couvertes de petits buissons pour la plu- part de grenadiers. Nous étions à Kouby le 26, les environs, quoique assez favorisés par leur situation, ne nous retinrent que peu de temps, attendu que nous désirions vivez ment nous rendre au Schadach. À notre grande satisfaction, nous apprimes que l'on pouvait faire ce voyage sans danger , toutefois en évitant d'aller jusqu'aux lieux où dans cette saison, les Lesghis se rendent avec leurs troupeaux. Accompagnés d’un Jessaoul, (autorité du pays,) nous fûmes bientôt en route, tous les villages envi- ronnans étaient alors en proie au terrible Choléra-morbus qui en moissonnait la population ; un d'eux cependant était encore préservé de ce fléau, mais à l'in- fluence dévastatrice duquel il fut pourtant soumis plus tard. Arrivés sur un plateau de plus de 8,000 pieds d'élévation, nous trouvâmes de nombreux troupeaux dont les propriétaires étaient logés sous des tentes de feutre (Jourtes,) où nous reçûmes l'hospitalité. L’épidémie n'y avait pas encore paru, et comme nous y restèmes plusieurs jours, cela nous permit de faire des excursions dans les montagnes voi- sines. Le Schadach paraît être entièrement formé d’un calcaire encore plus com- pact que celui des montagnes plus basses qui s'étendent depuis Kouby; mais le Touffendach, l'Ourouchedach, etc. quoique d’une élévation beaucoup moins con- sidérable sont de schiste. Les matinées étaient superbes, mais ordinairement, vers le milieu de la journée, de violens orages accompagnés de neige et de grêle venaient fondre sur la contrée, et souvent la nuit nous avions de petites gelées. Je trouvai ici une foule d'insectes que j'avais remarqués l'année précédente à l'Elbrouz ; la saison était malheureusement trop avancée pour réaliser mes espérances , cependant je trouvai encore un assez bon nombre d'espèces nou- velles, De retour à Kouby, nous continuâmes bientôt notre chemin vers Derbent, où nous fümes obligés de rester plus de quinze jours; on ne rencontraît déjà plus que les oiseaux ou les insectes qui s’y voient à peu près toute l’année, Nous restâmes à Pétigorsk quelque temps pour mettre nos collections en ordre. Ce fut le 8 octobre que nous partimes pour St.-Pétersbourg où nous n'arrivames que Île 19 décembre, à cause des nombreuses quarantaines et des mauvais chemins. | Le séjour de courte durée que je fis près du Don, m'a mis à même de rap- porter quelques poissons de cette rivière. Après les fatigues, les privations, les dangers de tonte espèce auxquels nous fûmes exposés pendant ce long voyage, j'éprouve le profond regret de n'avoir pu obtenir les résultats que dans des circonstances plus favorables j'étais en droit d'attendre. Jose espérer cependant, que les objets nouveaux que j'ai rapportés offriront quelque intérêt, et me serviront d’excuse auprès de juges indulgens. TT Re ve eee [l Î Les collections d'animaux que j'ai faites, pendant ce voyage peuvent rela- üvement à leur habitat, se diviser de la manière suivante: 1. Animaux des montagnes du Caucase. >. Animaux des bords de la mer Caspienne à l'Ouest, ei nommément près de Bakou. | 3. Animaux des steppes depuis le Kour jusqu'à Lenkoran, et enfin des montagnes de Talyche. I est plus essentiel qu'on ne le pense d'abord, de déterminer rigoureusement le lieu où l’on trouve les animaux, vu que beaucoup d'espèces ne se répandent pas volontiers dans les pays environnans, surtout quand le sol n’est pas de même nature que celui où ils sont habituellement. Pour être en état de faire une réparütion exacte des animaux sur les dif- férens points du Globe, il est donc indispensable de bien s'entendre sur la nature du sol de telle ou telle contrée, et sur les limites qu'on lui accorde; aussi me suis-je appliqué en établissant les distinctions de parrie, à saisir les divers carac- tères qui pouvaient être adoptés pour fixer ces limites. C'est dans ce but que j'ai fait les tableaux suivans, où l'on verra qu'à l'exception de quelques espèces très communes qui, par cela même, paraissent avoir le privilége de se répandre partout, la plupart sont renfermées dans des limites assez restreintes. C'est surtout pour la classe des insectes qu'il importe le plus d'avoir égard à ces divisions: car beaucoup d'insectes que l’on cite comme appartenant à la Russie méridionale en général, attendu qu'ils ont été trouvés soit en Podolie, en Volhynie, en Crimée, ou même dans les provinces transcaucasiennes, n'habitent le plus souvent qu'une de ces contrées. On a également donné beaucoup trop d'étendue à la dénomination de Caucase, en l'affectant, non seulement à toute A province qui porte ce nom, mais encore en y comprenant la Géorgie, les bords de la mer Caspienne, etc. Je crois devoir proposer de ne comprendre sous la dénomination de Caucase que la chaîne de montagnes qui portent ce nom, en lui assignant pour limites, au moins pour la partie septentrionale , la hauteur de 1000 à 1500 pieds: dès lors on distinguera les steppes qui s'étendent depuis Stavropol jusqu'à Pétigorsk, et principalement les bords de la mer Caspienne qui ne se ressentent nullement du voisinage du Caucase. IL CHAÎNE DU CAUCASE. M'étant précédemment occupé de l'influence qu'exercent sur les animaux, les hauteurs des lieux qu'ils habitent, J'ai saisi cette nouvelle occasion de pour- suivre mes observations à ce sujet. Le Caucase m'offrit sous ce rapport les ré- sultats les plus intéressans. Depuis les bains de Pétigorsk, le terrain change d'aspect à mesure que l'on sélève vers le Caucase, de façon que chaque région a ses animaux distribués dans des limites qui souvent sont ainsi que jé Fai dit, plus restreintes que l'on aurait pu se l'imaginer. Pour la plupart d’entr'eux, on pourrait assez bien caractériser ces hmites, en adoptant les divisions suivantes : 1. Le Pied des montagnes, c'est-à-dire depuis deux jusqu'à six mille pieds d'élévation. Au printemps et en été, ce terrem, abondamment arrosé par les eaux que fournit la fonte des neiges, présente une végétation pleme de vigueur pen- dant ces saisons, une foule d'insectes s'y renouvellent, et les animaux des classes supérieures y trouvent une nourriture suffisante , aussi est-ce la partie qui en contient le plus. 2. Les Régions subalpines, entre six et huit mille pieds. Ici la saison est courte, la variété des espèces qui se succèdent avec rapi- — 14 — dité, en fait paraître le nombre plus considérable ; il semble que tout se hâte de vivre. Les animaux sont déjà presque tous indigènes à €es hauteurs. 3. Enfin £s montagnes noires, ainsi nommées parce qu'elles sont de schiste, et contrastent, par leur couleur, avec les neiges des montagnes auxquelles elles sont adossées. Cette dernière partie serait comprise entre huit et dix mille pieds, là les animaux sont en petit nombre et d'autant plus stationnaires. On peut ainsi dans un tableau synoptique, assigner aux diverses régions et d'une manière assez précise, les animaux qu'elles nourrissent. Comme le printemps ne parvient que successivement des steppes jusqu'aux confins des neiges éternelles qui couvrent les sommités des alpes Caucasiennes, on voit dans cette saison quelques espèces quitter leur contrée habituelle pour jouir de plusieurs printemps pendant la même année, néanmoins cette émigration n'a lieu que chez un assez petit nombre d’animaux que le besoin de nourriture y obligent, ou que la mulüplicité des individus portent à se disperser, ainsi qu'on le voit partout. On serait peut-être porté à croire que les animaux qui peuplent les hautes alpes, devraient souffrir considérablement du manque de nourriture, la durée de la belle saison y étant si courte; mais il ne faut pas oublier, que la plupart des Mammifères qu'on y reucontre appartiennent aux Gres, qui s’engourdissent pendant l'hiver et que d’autres de la classe des carnassiers et herbivores, tels que, chats sauvages, renards, cerfs, chêvres, etc. descendent dans les vallées, sans ce- pendant dépasser la hauteur de 2000 pieds. IT. Les CÔTES OCCIDENTALES DE LA MER CASPIENNE, DEPUIS TARKI JUSQU'A BAKOU, ET AU-DELA. C’est surtout dans la presqu'ile d'Abchéron qu'on est à même d'établir la différence qui règne entre les productions de ces lieux, et celles du Caucase, tant par la natnre du sol, que par sa situation. IT. Du Kour gJusqu'AUx FRONTIÈRES ACTUELLES DE LA PERSE. À parür du Kour, jusqu'à Lenkoran, les steppes se distinguent par une vé- gétation plus riche et plus riante et qui annonce le voisinage des montagnes de Talyche. La steppe appelée Mougan , est arrosée par des ruisseaux qu’alimentent des marais assez vastes. Lenkoran situé sur les bords de la mer Caspienne, est entouré de forêts qui s'étendent jusqu'aux monts Talyche, éloignés de 40 verstes environ de la mer. S'il s'agissait de donner une classification géographique des animaux, on pourrait regarder les montagnes de Talyche comme la frontière naturelle .entre la Russie et la Perse. J'ai eu l’occasion de voir des insectes recueillis aux envi- rons d'Erivan, parmi lesquels se trouvaient beaucoup de ceux que j'avais récoltés sur les montagnes de Talyche. Une chose assez remarquable, c'est qu’on ren- contre plusieurs espèces d'animaux, surtout d'oiseaux qui se trouvent en Sardaigne en Sicile, en Espagne, etc, d’autres dont la forme et la couleur rappellent celles que présentent l'Arabie, la Nubie, etc. et enfin des espèces qui m'ont paru appartenir en propre à ces pays. On voit encore sur le sommet de cette chaîne un petit emplacement en forme de bassin, (d’une étendue d'environ 10 verstes, en longuenr et de 2 à 3 verstes en largeur) nommé Zouvant composé du même Porphyre dont nous avons déjà parlé, et dont la végétation se distingue par un caractère tout particulier, due peut-être à ce porphyre noir qui s'y trouve à découvert; à peine y voit-on quelques arbres le long des ruisseaux. On est sur- pris en arrivant dans ce bassin, de retrouver sous plus d’un rapport une ressem- blance avec les environs de Bakou ; pour les insectes, par exemple, je citerai un grand nombre d’hétéromères, appartenant aux genres Pérelia, Blaps, Hedyphanes, etc. dont plusieurs espèces se trouvent également près de cette ville. Les détails que je viens de donner ici, et auxquels on pourrait en joindre beaucoup d’autres, ont pour but de prouver l’analogie qui existe entre les mon- tagnes de Talyche, et l'Orient et le midi de l'Europe. Il sera facile de fairé ces rapprochemens à l'aide du tableau précité qui se trouve à la fin de ce travail. Les hauteurs dont il sera fait mention, ont été déterminées avec des Baro- mètres que l’Académie nous avait remis; elles sont exprimées en pieds de Panis, et comptées du niveau de la mer Noire. MAMMIFÉÈRES. Ce n'est qu'avec difficulté que l'on peut se procurer des Mammifères dans de pareils voyages , devant parcourir d'assez grandes distances dans un assez court espace de temps ; le nombre des espèces n'est du reste pas très grand dans ces contrées, et quoique l’on remarque dans les steppes un grand nombre de Mus, Arvicola, etc. et d'autres Gres ils se rapportent à un assez petit nombre d'espèces. Quant aux plus grands animaux, ce n'est pas dans les steppes qu'ils abon- dent, et ce n’est guère que l'hiver qu'on peut se les procurer; partout où j'ai passé, je me suis rendu dans les bazards, chez les pelletiers, etc., cherchant à augmenter mes collections : 1à j'ai eu particulièrement occasion de voir, combien peu l’on doit se fier aux rapports de ces marchands ; ils achètent les peaux d’ani- maux, dans les foires, ordinairement à Nijni-Novgorod, et il leur est fort peu im- portant de savoir d’où ses objets y sont arrivés; aux questions qu'on leur fait ils répondent souvent au hasard, et si on leur demande quelques explications, ils avouent alors qu'ils ne peuvent vous satisfaire. C'est de cette manière que l'on a cité à tort plusieurs animaux venant du Caucase, qui ne s’y trouvent certainement pas. Je me suis appliqué à mieux préciser l'habitat de ces animaux, tant d'après les renseigne- mens que m'ont fourmi les naturels du pays, que d’après ceux des chasseurs russes qui y demeurent depuis plusieurs années ; je ferai mention de mes observations à l'article qui traite de ces animaux. Le Chiropières se rencontrent au Caucase et à Lenkoran , mais en très petite quantité, et quoiqu'il n’y eüt pas de soir, où je ne fusse à leur recherche, je ne pus en réunir que trois espèces qui appartiennent au genre ’espertiho, N'ayant point les matériaux, je n'ai pu m'assurer si elles étaient nouvelles, () 1. ÉRINACEUS EUROPAÆUS, Linn. On le rencontre au Caucase, jusqu'à la hauteur de 8000 pieds; il se trouve aussi dans les jardins près de Bakou. 2. ERINACEUS AURITUS, Gmel. Pall. Zoogr. Russ. Asiat. T. 1. p. 138. Ïl est très commun en été, dans les jardins fruitiers à trente verstes de Bakou, ainsi que plus près dela mer; mais je ne l'ai pas vu à Lenkoran, et ne crois pas qu'il se trouve au Caucase , quoique plusieurs personnes assurent l'y avoir vu. 3, TArPA EUROPÆA, Linn.' Elle n’est pas rare à Lenkoran, près des jardins. L'Ours brun se trouve dans les bois, au pied des montagnes du Caucase, (*) VESPERTILIO SEROTINUS ? Oreille triangulaire, oreillon étroit, arrondi vers l'extrémité, son bord extérieur un peu échancré; la queue dépasse la membrane interfémorale, Le dessus du corps est d’un brun assez clair chez les femelles, plus roussâtre chez les mâles ; le dessous est d’un fauve pale, à poils beaucoup plus courts que ceux du dessus: les membranes et les oreilles sont noires, Cette espèce est très commune dans Les forêts, sur les montagnes de Talyche, où elle vole la nuit au mois de mai, VESPERTILIO, N° 2, Oreilles, queue et membranes comme la précédente, le dos est d’un roux foncé, et le ventre un peu plus clair; mais elle est deux fois plus petite. Elle vole à la tombée du jour, dans les mêmes lieux que la précédente. EN ou MELESs VULGARIS, Briss. Desm. 266. Ursus meles, Lann. Il est assez commun dans le Caucase, de la peau, les Cosaques font des fourreaux pour leurs fusils. MUSTELA VULGARIS, Linn. Mr. le Docteur Conradi, en tua une variété blanche , près. des eaux du Caucase en janvier. MUSTELA FoINA, Linn. J’achetai plusieurs peaux de fouines, que l’on m'assura avoir été tuées. dans les montagnes du Caucase. LUTRA vULGARIS, Erxl. Mustela lutra, Linn. Je n'a pu me procurer que des peaux endommagées , qui venaient des montagnes du Caucase; je soupçonne l'existence d’une autre espèce, dont Je n'aurais vu que les peaux ; elles avaient, avec la queue, plus de cinq pieds de long, et étaient d’une couleur beaucoup plus claire; les tatares les estiment davantage. Une peau coûte jusqu'à 80 roubles ; la commune ne se paye que 18 à 20 roubles. CANIS AUREUS, Linn. Il est des plus communs à Lenkoran; la nuit il sort des bois, et se üent dans les steppes près de la mer; il est très familier, je l'ai vu le jour à cinquante pas des habitations, guettant l'instant favorable pour enlever quelque volaille ; ils emportèrent même uné nuit les bottes de nos gens, à dix pas de l'endroit où ils étaient couchés. Ils ont très peur des nee GE CE Dirvis, à deux incisives en haut. VESPERTILIO, NO 3, Oreilles allongées, échancrées extérieurement, largement rebordées, sur le même eôté; oreillon étroit, arrondi à l’extrémité; queue ne dépassant pas la membrane interfémorale : ’ , A Elle est d’un gris brunâtre en dessus, d’un blanc argenté sous le ventre; membranes d’un brun roussâtre. Cette espèce est très commune dans les Caravanserail, sur les bords de la mer Caspienue; elle vole un peu avant la nuit en juillet. 10. II: 12. — 19 — chiens, et quoique la nuit ils se réunissent en grand nombre , ils n'osent attaquer notre vigilant gardien; c'est alors qu'ils font entendre ces cris plain- üfs, que l'on à déjà comparés avec raison à ceux de jeunes garçons que l'on battrait. On les prend facilement au piège, On raconte qu'autrefois il y en avait beaucoup près de Derbent, je n'en ai ni vu, m entendu aucun; Gmelin dit qu'ils se réunissaient en tr oupes de quatre à cinq cents, ce qui ne leur serait guère possible maintenant. Je ne crois pas qu'il se trouve an Caucase, si ce n’est dans les forêts des environs de Kouby. Canis vVCLPES, Linn. Il est très commun au Caucase, où on le chasse au lévrier. Il offre une grande variété dans la couleur, ce qui provient vraisemblablement des différentes hauteurs qu'il habite, On m'a assuré que l'on avait tué, dans les hautes Alpes du Caucase, des renards noirs: ce serait peut-être le Canis Alopex , Linn.? GANIS MELANOTUS, Pail. Zoogr. Ross. Asiat, T. L p.44. Koragan Gmel. Pal. Reise T. L p. 199 — 234. J'en ai vu une grande quantité de peaux dans les bazards de Kislar, et que l'on m'a certifié venir des montagnes de Kouby. Les russes l’appellent Æapaxans. (Karakan.) On vend également sous le nom de Korsak dans les bazards de Kis- lar et de Novotcherkask, des peaux, en assez mauvais état; amis corsac, Linn. Pall. Canis Lupus, Linn. Il n'est pas rare sur la pente orientale du Caucase, et même dans les forêts du Khanat de Talyche ; à Lenkoran sa peau ne vaut que 6 à 8 roubles. HYOENA vuLGARIS, Desm, 331. Canis hyæna, Linn. Chaque hiver, m'a-t-on assuré, on en tue sur les montagnes de Talyche. 3% 13. FEuS TIGRIS, Linn. Pendant notre séjour à Lenkoran, Jj'eus le bonheur d'acquérir un tigre qui venait d’être tué à quinze verstes de là. Il ne paraît pas différer du tigre du Bengale, surtout d’après l’examen de la tête osseuse, ce dont M. le Dr. Pander a bien voulu s'assurer lui-même: c'est une femelle en voici les dimensions: depuis le bout du museau pasqu’à la naissance de la queue, 5 pieds 2 pouces, et du haut de Fépaule jusqu'aux ongles, 2 pi. 2po. 6 li. Mr. Ehrenberg, dans les Annales des sciences, a donné des détails relatifs au tigre de Sibérie qui paraît ne différer en rien, ni de celui-ci, ni de celui du Bengale. D'après ce que j'ai appris, il paraît que chaque année, on en tue au moins un dans ces parages : peut-être que poursuivis par des chasseurs ces animaux s'égarent dans les steppes, et viennent alors se réfugier dans les forêts voisines des bords du Kour. | Je ne crois pas qu'il se trouve au Caucase, quoique beaucoup d’au- teurs le prétendent; malgré mes recherches, je n'ai trouvé personne qui pût m'assurer l'y avoir vu; les peaux qui nous sont parvenues en Europe, venaient probablement de la Géorgie, et comme plusieurs naturalistes, étendent la dénomination de Caucase jusqu’à ces contrées, de là vient assu- rément l'erreur généralement accréditée de la présence de tigres dans le Caucase: il en est de même des autres grandes espèces de ce genre, dont on rencontre les dépouilles dans les bazards de Derbent, de Kislar, etc. Je le répète, la plus grande partie des fourrures, viennent de la foire de Nijni- Novgorod ; d'ailleurs comment n'aurait-on pas entendu parler de si grands animaux sur la ligne militaire du Caucase, où les officiers et même les soldats sont presque tous chasseurs ? | Je vis également dans les bazards de Kislar des peaux de léopards (feñs leopardus, schreb. — pardus, Cuv.) qu'aupremier abord, l’on me dit venir du Caucase; mais je m'assurai bientôt qu’elles venaient de Sibérie. 14. VFELIS CATUS, Linn. (ferus.) Il n'est pas rare dans les forêts cisalpines du Caucase, où les Russes l'appellent Juxas xowxa (chat sauvage) nom qu'ils donnent selon Pallas., au els chaus, Guld. ; l'hiver il descend dans les steppes afin de pourvoir à sa nourriture. 15. FELIS CERVARIA, Tem. J'achetai à Bakou des dépouilles de cette espèce, que l’on me dit positivement venir des montagnes du Caucase. Les Persans le nomment Z’arschach. 16. CALOCEPHALUS VITULINUS? Fr. Cuv. Phoca vilulina, Linn. Phoca canina, Val. Zoogr. Ross. Asiat. T. T, p. 114. Mr. Ehrenberg, qui a rapporté des dépouilles de ce phoque, pense qu'il pourait bien constituer une espèce distincte, ce dont on ne peut décider à moins d'une révision critique des espèces de ce genre. On ne pêche, je crois, que cette seule espèce dans la mer Caspienne, au moins sur un grand nombre de peaux que j'ai eu occasion de voir, Je ne pus en distinguer d'autres. Pour les pêches des phoques, on se réunit sans bruit, avec un grand nombre de petits bateaux à rames, par un temps calme, près des îles ou des rochers à fleur d'eau, où on les trouve en grande quantité; on les harponne. Il faut avoir soin d'arriver vers eux contre le vent, car ils sont réputés pour la subtilité de leur odorat. Les Persans, qui comme tous les Orientaux, sont irès superstitueux, prétendent que, l’orsqu'on expose sur le rivage un phoque récemment tué, il vient un peut animal lui manger la cervelle. 17. SCIURUS VULGARIS, Linn. Il est assez rare dans les forêts cisalpines du Caucase. 18. SPERMOPHILUS MUSICUS, mil, cinereo-canescens, vertice dorsoque sub-fusco-andulatis, subtas dilute flavicans, regione oculos et os ambiente, gula latere exterioreque pedum, albis; cauda abbreviata, deplanata, subtüs fulva, pilis Longis sub- rigidis. Il est un peu plus petit que le S. Ciillus ; le dessus du corps est couvert de poils noirâtres à leur base, près des trois quarts de leur lon- gueur sont d'un jaune verdâtres et enfin la pointe obscure; par le frottement!, la partie colorée jaunâtre disparaît, ce qui fait paraître l'ani- mal noir à ces endroits. Les flancs sont d'un jaune teinté de verdâtre ainsi que le ventre qui est plus clair; la queue est beaucoup plus courte que celle du Cilus: elle est déprimée, recouverte de poils jaunes, longs, et raides, surtout vers la partie supérieure et sur les côtés; le tour de ia bouche et des yeux, ainsi que les pattes, sont d'un blanc sale; les ongles noirs. | IL habite le Caucase sur les montagnes les plus iélevées, et non loin des neiges éternelles. Les terriers qu'il se creuse, et où il se tient, sont peu profonds et ont une ou deux issues par lesquelles il sort de tems à autre la tête, alors il fait entendre une voix assez semblable, au gazouille- ment d'un oiseau. Dans ces parages, l'herbe est si courte, lorsqu'il y en à, que je pus facilement me convaincre de ce fait, qu'oiqu'au premier abord, j'en fus fort surpris; mais j'eus occasion d'en voir un assez grand nombre. 19. Dipus JACULUS, Linn. Mus jaculus, Pal. IL n’est pas commun sur les bords de la mer Caspienne, et ne se trouve que près de Bakou en Juin; Mr. le Dr. Conradi, en a pris un près des bains du Caucase. | 20. CRICETUS NIGRICANS, Brandt. corpore supra e fusco - griseo- nigricante, gula pectore abdomine, sub- tus regione oculos ambiente et macula angulata inde ab ansis basi ad hu- meros usquè extensa migris. Cauda brevissima obtecta. I est très voisin du Cricetus vulgaris, dont iln'atteint pas tout-à-fait la taille, Je le pris sur les montagnes du Caucase. 21. 22. 23. 25. 26. 27. Mus syzvarTicus, Linn. | Il est assez commun sur les montagnes de Talyche, dans les endroits dépourvus d'arbres. Mus messorIus Schaw. Desm., 479. Il est très commun dans les steppes, au pied des montagnes du Caucase, Mvoxus pryAs, Schreb. Desm. 465. Je le pris au Caucase, près de Grosnaïa, sur la ligne militaire. ARVICOLA SOCIALIS, Desm. 447. Myodes socialis, Pal. Zoogr. Ross. Asiat, P, Erp:76 I] est très commun sur les montagnes de Talyche. On le trouve sous les pierres; il s'y creuse un terrier peu profond, maïs qui correspond avec un terrier voisin; et en jettant de l’eau dans son habitation, ce qui le force à sortir , on le prend facilement, amsi que les espèces analogues. Sous les pierres voisines de son terrier, il construit un nid composé de brins d'herbe sèche, où j'ai compté de 8 à 10 petits. Lepus TrmiDus, Linn. | Il paraît que c'est le seul lièvre qui se trouve au Caucase, mais il est en revanche très commun. Sur les Alpes, près de neiges éternelles, on en voit de blancs. Il est moins abondant dans lé Khanat de Talyche. CERvVUS ELAPHUS, Linn. Se voit en petites troupes dans les récions élevées du Caucase. CAPREOLUS VULGARIS, CERVUS CAPREOLUS , Linn. Pallas dans sa Zoographie, lui donne pour Synonyme, l'espèce quil avait précédemment appelée Capreolus pygargus, Reise L p. 97. Quoique l'individu que je me procurai sur les montagnes de Talyche, ne ressemble pas entièrement au vrai type, je n'ai pu trouver des carac- tères suffisans pour l'en distinguer; les cornes sont beaucoup plus héris- sées à leur base du côté postérieur, et le pelage est très foncé en cou- leur. — 24 — , 28. ANTILOPE SUBGUTUROSA, Guldt. Act, Petrop. 1778. p. 251. En Persan D'jiran. Le femelle n'a pas de cornes. f Cette antilope est très commune, surtout l'hiver, dans les vastes steppes qui bordent la mer Caspienne, depuis Bakou jusqu’au Kour. Elles vont en pelites troupes, et une fois à 150 pas du chasseur, elles restent tranquilles et sans crainte. La chair en ést excellente: à Bakou on les vend fraîchement tuées trois roubles sans les cornes, qui ont à elles seules la même valeur. ; | On peut facilement les apprivoiser, j'en achetai un couple qui n'avaient que 6 mois de domesticité, et on pouvait les laisser aller partout librement. 29. Capra AEGAGRUS, Pall. Spial. Zool. fase. XL. p. 43. tab. 5. fig. 2, 3. 4Ezo- ceros AEgagrus, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. L p. 226. Elle n'est pas rare sur les Alpes du Caucase, et je ne crois pas qu’elle descende plus bas que mille pieds, encore n'est-ce que l'hiver qui l'y force. ; NB. L'Aurochs, (Bos urus, Bodd.) ne se trouve maïstenant plus au Caucase, ou il y.a 60 à 80 ans, l'espèce, dit-on, y était assez commune. Une race de Boeuf. (Bos taurus Lin.) assez singulière, se remarque à Lenkoran, où l'on en fait beaucoup plus de cas que du boeufordinaire qui ne vaut que trente à quarante roubles, iandisque cette variété coûte jusqu'à cent roubles. Ïl est plus petit que le boeuf ordinaire, a les poils luisans, variés de couleur, plus généralement d'un marron vif, les cornes sont plus grandes et plus fortement ceintrées que chez le boeuf; au-dessus des omoplates est une forte bosse, déprimée, presque triangulaire, arrondie au sommet et couronnée d'un bouquet de longs poils; cette bosse est entièrement de graisse, et ainsi que le chameau, l'animal la laisse pendre lorsqu'il est fatigué. Il est à remarquer que le taureau de cette race, a la bosse beaucoup plus forte que la femelle, au moins tant que celle- a porte. — D — On l'estime beaucoup, étant très fort et surtout infatigable. On assure qu'on les trouve sauvages, encore maintenant dans les montagnes, à 60 ou 80 verstes de Lenkoran, sur le territoire persan , Surtout près de Retsch, Ne serait-ce pas une espèce distincte? Analogue aux Bos gour, Traïll. gavaeus, Colebr.. etc. dont je n'aurai vu que des variétés dues à la domesticité Parmi les animaux domestiques que j'ai observés, je citerai les Chameaux et les Dromadaires, dont on se sert comme bête de somme, dans les steppes arides des bords de la mer Caspienne. Les Buffles sont également mis en réquisition près de Kouby et à Len- koran, mais il faut toujours rester à la proximité des mares. À Bakou ils se baignent dans la mer, ne irouvant pas d'autre eau. Les boeufs sont souvent employés pour le’iransport, et métamorphosés même quelquefois en coursiers par les pauvres gens qui, alors les font aller au trot, ce qui leur donne l'aspect le plus bizarre. Il en est de même des ânes qui servent de monture, et qu'on emploie pour porter des fagots; ils m'ont paru très peiis. Soit aversion pour le bâton ou autrement, on n’a besoin que de le lui mon- trer d’un côté pour quil aille de l'autre, car amsi que les boeufs ils n'ont pas de brides. Les chevaux que l’on voit en Perse sont de rage persane ; on les traite avec beaucoup de précaution; lorsqu'ils paissent ils sont toujours revêtus dépaisses couvertures, même en été; il est vrai que le Persan üent beaucoup à son cheval ; il l'étrille et le soigne lui même, quoiqu'il ait un grand nombre de domestiques. Au Caucase, les chevaux y sont laids, et on ne peut guère distinguer la race à laquelle ils appartiennent, mais ils sont excellents, soit pour les fatigues, soit pour la course ou les chemins difficiles. Sur les montagnes de Talyche et du Caucase, on rencontre des trou- peaux immenses de moutons à queue grasse; la chair de ces brebis est dé- licate, mais la laine est mauvaise; il est vrai qu'on n’en prend aucun soin. O'TASNNE vo rex J'ai été étonné du petit nombre d'espèces d'oiseaux que je trouvai au Cau- case, si ce n'est près des rivières Térek, et Sounja, où l’on voit une assez grande quantité d'oiseaux aquatiques. Sur les Alpes les plus élevées, je tua plusieurs oiseaux qui n'avaient été trouvés précédemment que sur les Pyrennées; mais malgré mes recherches, je n'ai pu obtenir, aucune espèce particulière au Caucase, Dans les steppes, depuis Stavropol jusqu'au Caucase, et à la hauteur de deux à trois mille pieds, on rencontre à peu près les mêmes oiseaux qui habitent le midi de la France, tels que rollier, guépier, huppe, hortolan de Lorraine, etc. Dans les endroits dépourvus d'arbres, entre deux et six mille pieds, on remarque un grand nombre de petites outardes (ofs fetrax), de cailles, alouettes, perdrix, pigeons , etc. et près des bains du Caucase et des fleuves Térek et Soulak, une infinité de faisans, que l’on chasse à cheval avec une cravache. La mer Caspienne est l'asile d'une énorme quantité d'oiseaux, et c'est sur- tout en automne et au printemps, que l'on s'étonne des iroupes innombrables de canards, oïes, pélicans, etc., mais on ne compte que peu d'espèces. Je trouvai sur les monts de Talyche quelques espèces nouvelles, ainsi que d'autres déjà d’écrites, mais qui ne sont pourtant qu'imparfaitement connues. Comme j'ai été à même d'étudier leurs moeurs, jetâcherai de compléter leur his- toire, dans le Catalogue suivant, à l’article qui traite de chacune de ces espèces. 30: 32. 33 34. CATHARTES PERCNOPTERUS , Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 8., Falur percnopterus, Gm. Buñff. PL enl. 449. Vultur meleagris, Vall. Zoogr. Ross. Asia. T, L p. 377. Au printemps je vis les premiers individus à Bakou, et ensuite sur les montagnes de Talyche, mais jamais plus de deux ensemble. Far co suBuTEO, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 25. Buff. PL enl. 432. Je l'ai tué dans les forêts près de Lenkoran, où il n’est pas. commun, mais je ne J'ai pas vu au Caucase. Fazco TNnuncuzus , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 29. Buff. pl. enl 4o1 et 471. Il est très commun partout, jusque vers les frontières de la Perse; je l'ai rencontré au Caucase jusqu'à la hauteur de six mille pieds. Farco RuürIPES, Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 33. Buff. PI. enl. 431. Falco vespertinus, Gmel. Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. L p. 334. Il est assez rare, surtout sur les montagnes de Talyche. NB. Les Tartares et surtout les Persans, chassent au faucon, et à cet égard il ne se servent que des jeunes d’un, ou tout au plus deux ans; ils les lancent seulement sur les cailles, qui abondent dans ces parages: l'éper- vier est plus estimé, AQUILA NAvIA, Meyer, Taschenb. der Deutsch. Vôg. TL. p. 19. Æalco nœvius, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 42. Falco maculatus, Gm. Je tuai sur les montagnes de Talyche un individu adulte, qui avait presque totalement perdu les taches que l'on remarque dans le jeune âge. JA 36. 40. 43 42 LEA — 26 — HALIÆTUS ALPBICILLA, Falco albicalla, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 49. Falco ossifragus, Gmel. Buff. PL. enl. 112 et 415, © On le rencontre sur les bords de la mer Caspienne à guetter les poissons dont il fait sa nourriture. Mrcvus ATER, Falco ater, Vemm. Man. d'Ornith. T. E p. 60. Buff. PL enl, 203. Je le rencontrai partout depuis Moscou où 1l est assez commun; il plane sur les villes, et s'abat dans les basses - cours, d'où il enlève les jeunes poulets. Sur les montagnes de Talyche chaque village compte au moins un couple de ces oiseaux qui, à ce que disent les habitans , empêche 2 plus grand nombre de s’y fixer. BUTEO VULGARIS, Falco buteo, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T.L p. 63. Buff. PI. enl. 419. . | | Il est assez commun au Caucase. Circus CINERACEUS, Mont, Falco cineraceus, Temm. Man. d'Ornith. T.L p. 76. Je ne l'a vu qu'au Caucase, où 1l est rare. ASIO ULULA, Sirix brachyotos, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 99. Buff. PL enl, 438. Cetie chouette est commune au Caucase. AsIO OTUS, S/rér otus, Linn, Temm. Man. d'Oruith. T. L p. 102. Bull. PI. enl.’29. Dans les forêts de Lenkoran. STRIX PASSERINA, Gm. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 92. Buff. PL enl. 459. Elle est très commune au Caucase et à Lenkoran, STRIX ACADICA , ,Linn. Temm. Man. d'Ormith. T. L. p. 96. J'en tuai une sur les Alpes du Caucase; elle ne parait pas rare à St.-Pétersbourg. | Lanrus MINOR, Linn. Temm. Man. d'Ornith T. I. p.144. Buff, PL. enl. 32. fig 1. J'ai tué cette pie-grièche à Saliane, sur les bords du Kour, où elle se tient sur la cime des buissons. es 29 em 44. LANIUS COLLURIO, Briss. Temm. Man, d'Ornith. T.E p. 147. Buff, PI 45. 46. 47. 49. 50. 5% enl. 37. Elle est commune aux bains du Caucase, et dans les buissons à Len- koran. , MuscicAPA GRISOLA, Linn. Temm. Man, d'Ormith. T. Ï, p. 152. Buff PL enl. 65, fig. r. | Il n'est pas rare dans les bois du Caucase, MuscICAPA ALBICOLEIS? Temm. Man. d'Ornith. T. IL pirubst Muscicapa atricapilla, Gm. Buff. PL enl. 565, fig. 2. le mâle, Je le vis à Bakou dans des ruines. TurDus MERULA, Linn, Temm. Man, d'Ornith. T.L p. 168. Duff. PI enl. 2 et 553. TurDus TORQUATUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I, p. 166. Buff, PI. enl. 516. et 182. Je le tuai sur les Alpes du Caucase, à la hauteur de 8000 pieds. Turous Iuracus , Linn. Temm. Man, d'Ornith. T.L p. 165. Buff, PL enl.5r. Se trouve dans les forêts de Lenkoran. Torpus viscivorRus, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. E p. 161. Buff. PI. enl. 469. Je l'& tué assez communément sur le sommet des montagnes de Ta- lyche, au mois de juin. CncEUS AquATICUS, Bechst. Temm. Man, d'Ornith. T. L p. 177. Buff. PL. ent. 940. Sur les montagnes de Talyche. Pasror RosEUSs, Temm. Man, d'Ornith. T. £ p.136. Turdus roseus, Gm, Buff. PL enl. 25r., Coracias docilis? S. G. Gmel. voyage etc. Je l'ai rencontré au mois de mai, sur les rives du Kour, et en juillet sur les bords de la mer Caspienne près du Bèchebermack, en bandes considérables, ne se reposant que sur les petits buissons et à terre. Il m'a — 30 — dté aisé d'en tuer une assez grande quantité, et de faire les observations suivantes: ñ La femelle ne ressemble en rien au mâle, mais à un étourneau (stur- nus vulgaris) de ce sexe, comme le remarque Pallas dans sa Zoographie, l'orsque ces femelles sont vieilles, elles prennent une teinte rosée, très claire et conservent brunes, les parties qui sont noires bronzées chez le mâle. Les jeunes de la première année, portent la livrée de la femelle, et ce n'est je crois, qu'à la troisième année qu'ils reçoivent leur plumage parfait. Ils se nourrissent plus particulièrement de sauterelles, et de petits coléop- tèrés: ils sont assez faciles à approcher; ils se refugient le soir dans les trous de rochers; leur vol est extrèmement rapide et bas. C'est, je crois, l'oiseau que quelques voyageurs, entr'autres Gamba, citent comme le mangeur de sauterelles de l'Inde. 53. OrIOLUS GALBULA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T.L p.l. p. 129. Buff. be 56. PL enl. 26. Il est très commun dans les forêts près de Lenkoran. SAXICOLA AENANTHE , Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T.L. p. 237. Buff. PL. enl. 554. Je le rencontrai au Caucase à une assez grande hauteur. SAXICOLA STAPAZINA , Temm. Man. d'Ornith. T. L. p. 239. Je l’observai seulement sur les côtes arides de la mer Caspienne près de Bakou ; il sautille continuellement. On ne les voit guère que deux à deux à la fois, et plus ordinairement seul; 1l se nourrit de petits coléoptères, qu'il cherche dans le fumier, et les immondices provenues de la ville. Je trouvai, en juin, dans un trou de rocher, un nid fait assez gros- sièrement, il y avait quatre oeufs d'un vert pâle, tachetés de roussâtre. SAXICOLA SALTATOR, mihi. Rufo-cinerea, gula alba, lorum nigrum, superciliis albis; alis fuscis, tectricibus secundaris el remigum apicibus fulvo- marginalis; cauda nigra, basi alba. de | 0 vai Sa taille est celle du précédent: Ce traquet est en dessus d’un beau fauve gouaché, avee les ailes brunes, dont les pennes secondaires, sont largement bordées de fauve vif, ainsi que l'extrémité de chaque rémige; l’espace entre le bec et l'oeil est noir; le sourcil ainsi que le dessous du bec, et le bas ventre, sont d’un blanc pur; le reste du dessous est d’un fauve plus vif que le dessus, mais qui blan- chit insensiblement jusqu'au bas venire; la moitié supérieure de la queue est blanche, et le reste d'un noir profond; sur les deux plumes du mi- lieu le noir remonte plus haut; chaque plume est liserée de roussâtre et terminée de blanc. | Les deux sexes sont semblables, si ce n’est que les teintes de la fe- melle sont en général, moins vives que celles du mâle. Les jeunes sont de couleur isabelle tendre, avec le milieu des plumes blanchâtre, les ailes et la queue noires, mais les pennes secondaires, sont largement bordées de roussâtre, et les grandes pennes ainsi que la queue, terminées. de cette couleur. | IL est irès commun sur les bords arides de la mer Caspienne, sur- tout près de Bakou, vers les feux perpétuels; 1l va ordinairement par paires, et sautille continuellement ; il se place volontiers sur les pointes de rochers, et là, il s'élève perpendiculairement en agitant fortement ses ailes, et faisant entendre un zri, zri, zri, très sonore; posé, il a un petit gazouillement très agréable; lorsqu'il n'est que blessé, il se cache avec une promptitude incroyable dans les fentes de rochers; il se nourrit d'insectes qu'il prend au vol à la manière des Muscicapa. Je irouvai en juillet un nid fait de petits brins d'herbe sèche; les jeunes, quoique capables de voler, s'y tenaient encore; ils étaient au nombre de quatre. 57. SAXICOLA RUBETRA, Bechst. Temm, Man. d'Ornith. T. E p. 244 Bufl. PL. enl. 678 fig. 2. Je l'ai tué au Caucase. 56... bg. 60. et" JO SAXICOLA RUBICOLA , Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 2/6. Buff. PL. enl. 678, fig. «. # Il est assez commun au Caucase, et je l'y rencontrai jusqu'à la hau- teur de 4000 pieds. SYLvIA TURDOIDES , Mey. Temm. Man. d’ Ormith. TL Op. 181, Turdus arundinaceus, Gm. La Rousserolle, Buff. PI. enl. 513. Il n’est pas rare dans les roseaux près de Lenkoran et sur les mon- tagnes de Talyche. SYLVIA FAMILIARIS, mihi. Fusco-cinerea, subtüs cinereo-albida , supercilis, gula abdomineque albis; alarum mar ginibus, uropygio caudaque rufrs; rectricibus duabus intermediis exceptis, ante apicem album, macula nigro-brunnea magna transversali, terminatis. Elle est presque de la taille de la S. galactotes Temm. PL enl. 251: fig. 1. à laquelle elle ressemble. Elle est en dessus d’un brun grisâtre, un peu plus foncé sur la tête, une ligne étroite blanche, part du bec, passe au dessus de l'oeil, et une autre plus large, se remarque en dessous; entre ces deux lignes, du bec à l'oeil est un petit trait brun; et un auire, plus bas, se dirigeant de l'angle du bec aux couvertures de l'oreille. La poitrine et les côtés du ventre sont à peu près de la même couleur grisâtre que le dos, mais beaucoup plus claire; la gorge, le mbeu du ventre et le fouet de l'aile sont d’un beau blanc soyeux. Les ailes sont brunes, et les rectrices sont bordées de blanc un peu grisâtre. Les pennes secondaires sont coupées quarrément, et bordées de blanc pur ; le croupion et la queue sont d'un roux vif, excepté les deux plumes du milieu qui sont entièrement d’un roux brunâtre; les latérales ont, vers l'extrémité, une grande tache noire et transverse, (ce qui la dis- ungue surtout de la S. galactotes. Temm. chez qui cette tache est ronde, et petite.) et elles sont en outre terminées d'une tache blanche, d'autant plus grande, que la penne est plus extérieure, ee 36 La femelle diffère peu du mâle. fris brun clair, bec à mandibule supérieure couleur de corne, l'infé- rieure et les pieds sont d’un jaune pâle. Par les moeurs, cette espèce s'écarte un peu des divisions établies jus- qua. Elle se tent par couple et sautille à peu près comme les troglo- dytes, en tenant la queue relevée comme ces derniers; elle se tient près des habitations, sur les toits, les haies, où elle se laisse approcher facilement; son chant est mélodieux. Je trouvai dans son estomac des chenilles et des petits vers. _Je ne la vis que sur les bords de Kour, près de Saliane, en mai. Gr. SvLviA PHRAGMITIS, Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 189. Les deux individus que j'ai tués, différaient un peu de celui que j'ai recu du midi de la France, en ce qu'ils avaient le bec plus long et la queue plus courte. À Lenkoran, dans les joncs et les champs de riz inondés, elle fait entendre un peüt chant agréable. 62. SyrviA GETTI, Marmora, Mem. della Acad. di Torino T. XXV, p. 254. Elle n’est pas rare sur les haïes dans les jardins à Zouvant sur les montagnes de Talyche, mais je ne l'ai pas vue ailleurs; son chant est sonore et très agréable; je trouvai en juin, un nid avec quatre petits. 63. SyzviA LUSGINIA, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T.E.p. 195. Buff. PL enl. 615, fig r. Le rossignol n'est pas rare dans les bois du Caucase, mais il est com- mun à Lenkoran dans les jardins, surtout à Kizil-Agaz à environ trente verstes de la mer Caspienne. 64. SYLVIA PHILOMELA ? Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 196. Je l'ai tué en octobre sur les collines couvertes de pommiers et de ceri- siers sauvages, au Caucase. 65. SyLviA ATRICAPILLA, Lath. Temm. Man, d'Ornith. T. L. p. 201. Buff. PL enl. 580, fig x, 2. Elle se trouve dans les forêts au Caucase et à Lenkoran. 5 66. 67. 68. 69. ER SyLVIA CINEREA, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 207. Buff. PL enl. 570, fig. 2. * L Dans les buissons, près de Lenkoran. SyLVIA CÜRRUCA, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T, IL p- 209. Dans les bois, à Lenkoran. SYLVIA ICTEROPS, mihi. Supra obscure-cinerea, subiàs sordide rosacea; als caudaque fuscis, primoribus fulvo-marginatis; rectricibus extimis lividis. | Elle ressemble beaucoup à la S. Cinerea, si ce n’est que la teinte du dessus est d’un cendré foncé, sans nuance de roussâtre, le dessus de la tête est noirâtre, moins foncé chez les femelles: en dessous elle diffère de l'espèce indiquée , en ce que les flancs sont faiblement lavés de rosâtre; les ailes sont un peu bordées de roux clair; [a queue est tant soit peu étagée, la sixième penne est la plus longue, elle est brune en dessus, et plus pâle en dessous; les deux plumes extérieures sont tellement claires et luisantes, qu'à certaines infractions de la lumière, elles parraissent entièrement blanches, les autres plumes, sont liserées intérieurement, et terminées de blanchâire. La femelle est plus pâle, et les teintes de roux et de rosâtre sont à peme sensibles. Le bec et les pieds sont tout comme ceux de la $. C7 nerea, mais les yeux sont d’un jaune nankin. Elle est assez commune dans les jardins sur les montagnes de Talyche surtout à Zouvant; son chant est des plus harmonieux. SYLVIA MYSTACEA, mihi. Supra obscure-cinerea, maris capile nigro duabus maculis longitudina- libus, è rostro lateribus descendentibus, albis; collo pecloreque vinaceïs, abdo- mine albo-roseo; cauda nigra, apice albo. | Cette espèce ressemble un peu à la S. subalpina, Bon. Elle est en dessus d'un beau gris foncé, et une caloite noire orne la tête des mâles; les couvertures des oreilles sont de couleur foncée ; de 72. 74. RS chaque côté, àl'angle du bec, descend une longue tache étroite et blanche: le cou et la poitrine sont de couleur vineuse, plus prononcée chez les vieux mâles: le ventre est blanc, teinté de rosätre et un peu cendré sur les côtés, ainsi que les couvertures supérieures de la queue; les ailes sont brunes, et les pennes secondaires sont d'une teinte plus claire, la queue est étroite étagée et noire; la penne extérieure est assez courte, en proportion, et au trois quarts blanches, les autres sont seulement terminées de blanc sale. La femelle est d'un gris roussâtre en dessus, et d'un blanc nankin en dessous. Le bec brun, avec la mandibule inférieure jaune, depuis la base Jus- qu'à son milieu; l'iris marron clair, et les paupières jaunes ; les pieds sont de couleur isabelle et les ongles noirs. Elle va par couple; je ne la vis qu'à Saliane sur les bords du Kour, elle est très difficile à appercevoir, se tenant dans les peüts buissons , et en changeant de place, elle fait entendre un petit sifflement. SYLVIA RUBECULA , Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. L p.215. Buff. PI. enl. 361, fig. 1. | Elle n’est pas commune à Lenkoran. SYLVIA TITHYS, Scopol. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 218. Je pris cette espèce près de Zouvant sur les montagnes de Talyche à une hauteur de 6000 pieds. SYLVIA PHOENICURUS , Lath. Term. Man. d'Ornith. T. T. 7. 220. Buff. PI enl. 351, fig. t Elle est très commune dans les bois au Caucase et surtout à Lenkoran. SYLVIA TROCHILUS , Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 224. Buff. PI. ent. 651, fig. r. Au Caucase et à Lenkoran. SYLVIA SIBILATRIX, Bescht. Temm. Man. d'Ornith. T. 1. p. 223. Elle est plus rare, et se trouve seulement à Lenkoran. 5# 75. 76. 2 76. 79: TROGLODYTES EUROPAEUS , Leach., Syhia troglodytes, Lath. Temm. Man. d'Orniih. T. E p. 233. Buff. PL enl. 635, fig. 2. 7 Il est assez commun à Lenkoran. MoracizcA ALBA, Linn. Temm. Man, d'Ornith. F. [. p. 255. Buff. PI. enl., 652) fgry)etha: Très commune au Caucase et à Lenkoran. Bupyres FLAVA, Cuv. Mofacilla flava, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 260. Buff. PL. enl. 674, fig. 2. Commune au Caucase, et près de la mer Caspienne, BUDYTES MELANOCEPHALA , Motacilla Melanoc. Lichtenst. Verzeichniss der Doubl. des Zool. Mus. etc. Ann. 1823. Rüppel, Atlas, Tab. 33. fig. 6. Cette espèce se rapproche des Æfhus par ses doigts grèles armés d'ongles longs et presque droits, surtout le postérieur. Le chaperon et la partie supérieure du cou sont d'un noir profond chez les vieux mâles, et cendrés chez les femelles et les jeunes ; le dos est olivâtre, le dessous d’un jaune extrèmement brillant ; ce qui surtout caractérise cette espèce, ce sont, sur les côtés du cou, de petites taches noires alignées l'une audessous de l’autre; la queue est aussi plus courte que celle de la B. Fava. La femelle se rapproche, par les couleurs, de l'espèce citée, mais la brièveté de sa queue, ainsi que les petits taches noires du cou l'en distin- guent. Iris brun clair, bec et pieds d’un noir profond. Elle se tient en troupes assez nombreuses, près des buffles qui pais- sent dans les steppes inondées des bords du Kour près de Saliane et se nourrit de fabanus, d'aphodius, etc. ANTHUS ARBOREUS, Bechst. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 271. 4awda trivialis, Gm. Buff. PL. enl. 660, fig. r. Elle est assez commune sur les montagnes du Caucase, jusquà une hauteur de 8000 pieds. 80. OI. 82. ANTHUS RUPESTRIS, mhi. Supra pallide-testaceus, regionibus ophihalmicis area nigra circurmdatis, supercilis, alarumque marginibus ochraceo- lividis ; pectore fuko-variegato, retricibus duabus extimis ferè albis. Cette espèee est à peu près de la même taille que ? Ant. rufescens, Temm. à laquelle elle ressemble, mais les ailes et la queue sont plus longues chez cette nouvelle espèce, le dessus est d’une teinte plus grisâtre, et a des taches moins marquées ; les ailes sont bordées de blanc-jaunâtre pâle, un trait noir , partant du bec, entoure les couvertures des oreilles ; le dessous du corps est d’un blanc soyeux, excepté la poitrine et les flancs qui sont mouchetés de brun, sur un fond un peu jaunâtre; quelque fois ces taches sont peu sensibles. La queue est brune, avec les deux pennes du milieu. qui sont les plus courtes, roussâtre; les deux plumes externes sont blanches à leur trois quarts” extérieurs, L'inis est brun ainsi que le bec, dont la moitié de la mandibule infé- rieure est rosâtre; les tarses sont de couleur de chair, avec les doigts plus foncés. Elle se tient sur les pointes de rochers des montagnes de Talyche, où elle fait entendre un chant assez mélodieux, mais qui n’est pas continue comme celui de notre alouette commune. ALAUDA CALANDRA Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 276. Puit. PL enl. 363, fig. 2. Je l'ai tuée au mois d'avril à Bakou, et en juin à Lenkoran. AÂLAUDA BIMACULATA, mihi. Supra pallide-testacea , supercüls albescentibus, gutture abdomineque albis; pectore rufo-variegato, juguli laleribus uirinquè macula nigra extrorsim deflexa; rectricibus fuscis, intüs albo-terminatis. Cette espèce, par la forme de son bec et la brièveté de sa queue, dort former une section séparée. \ Elle est de la taille de la Calandre, mais son bec est fort comprimé et un peu plus allongé que celui de l'espèce citée , da queue n'excède pas les pennes des ailes, l'ongle du ponce est plus court. Le dessus du corps est d’un gris teinté de couleur d’ocre, avec le milieu des plumes brunûtre ; une bande audessus de l'oeil , et les côtés da cou sont d'un blanc isabelle; le dessous du bec, et le milicu du ven sont blancs; la poitrine est nuancée de couleur isabelle, variée de petites flammèches roussâtres; de chaque côté, sur le devant du cou, est une large . tache noire, qui se dirige en s’arrondissant, vers la naissance de l'aile; les ailes sont brunâtres très faiblement bordées d’une teinte d’ocre, sans aucune irace de blanc; les pennes latérales de la queue sont brunes, terminées de blanc à leur côté interne seulement. ris brun clair, bec noir vers le haut, jaunâtre sur les côtés et en dessous, pieds jaunes. Je tua plusieurs individus, tous absolument semblables, sur les rochers des montagnes de: Talyche, à à une hauteur de 6000 pieds. 83, ALAUDA CRISTATA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 277. Buff, PI. enl. 503, fig. Elle est de toutes les use la plus commune au Caucase, et je l'ai rencontrée à une hauteur de trois mille pieds, elle n'émigre qu'en novembre, et plusieurs passent même ee de ces contrées. La variété, Coquillarde Buff. est des plus communes. 84. ALAUDA ALPESTRIS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. id À p. 279. Buff. PI enl. 650, fig. 2. Elle se rencontre sur les Âlpes du Khanat de Talyche, et je l'ai tuée au Caucase, jusqu’à une hauteur de 8000 pieds. Les jeunes à la fin de juillet,’ sont d'un cendré roussâtre en dessus, chaque plume ayant à l'extrémité une tache jaune en forme de goutte, pré- cédée de noir; les plumes des ailes sont bordées de jaune pâle, la gorge, 85. 86. 87. 80. 90. — 39 — les côtés du cou et la poitrine sont d’un blanc, plus où moins jaunâtre, variés de petits taches brunes. ALAUDA ARVENSIS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T, r, p. 281. Buff. PL enl. 363, fig. r. Elle se trouve partout dans les steppes. ALAUDA ARBOREA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I p. 282. Buff. PL enl 503, fig. 2. Je l'ai tuée à Zouvant, sur les montagnes de Talyche. ALAUDA PISPOLETTA, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. L p. 526. Pall. lui donne, mais je crois à tort, l'A. spinoletta, Linn. pour sy- nonime. Elle est très commune dans les plaines désertes, des bords de la mer Caspienne, surtout près de Bakou, en avril et juin, plus tard je ne la vis plus. ÂLAUDA BRACHYDACTYIA? Temm. Man. d'Ornith. T, L p. 284. Je ne tuai qu'un seul individu , dans les Keux-arides près de Bakou , il avait de chaque côté du cou des taches noires, mais non des points; et sur le dos, les baguettes des plumes étaient plus largement nuancées de brun; du reste 1l ressemblait assez à la description qu’en donne Temminck, in loc. cilat. Parus MAJOR, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 287. Buff: PL enl. D hot re | Cette mésange est très commune dans les forêts deLenkoran, et avec l'espèce suivante, elle s'y trouve toute l'année, PARUS CAUDATUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 296. Bufr PL ent. 5o2, fig. 5. Âssez rare au Caucase. PARUS COERULEUS, Linn. Temm. Man. d'Orwith. T. p. 289. Buff. PL. enl. JUS. 2 Elle se trouve à Lenkoran. 94- 95. STE 98. _99- — 40 — Parus ATER, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I. pe 288. Commune au Caucase. Parus PALUSTRIS, Linn. Temm. Man. d'Oraith. ErLvp: 297. Buff. PI. enl. 3, fig. 3. Dans les AA au Caucase. EMBERIZA MELANOCEPHALA , Scopol. Temm. Man. d'Ornith. T. 1. p. 303. Tonagra melanictera, Germ. Reise nach Dalmat p. 167. Tab. 7 Cette belle espèce est assez commune, non loin de la mer Caspienne, depuis Kizil-Agaz, jusqu'à Lenkoran, et même sur les montagnes de Ta- lyche. Elle se place sur la branche la plus élevée desarbrisseaux, et fait entendre un chant assez agréable. EMBERIZA CITRINELLA , Linn. Temm. Man. d'Omnith. T. L p. 304. Buff. PL enl. 30, fig. 1. | Sur les montagnes du Caucase, et plus commun encére à Lenkoran. EMBERIZA MILIARIA, [Lainn. Temm. Man. d'Ornith. T. r. p. 306. Buff. PL enl. 233. Au Caucase, et plus volontiers à Lenkoran, dans les plaines ron loin des habitations. | EMBERIZA HORTULANA , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. 1. p. 311. Buff. PL enl. 247, fig. x, le mâle. L'ortolan est très commun aux bains du Caucase, mais ne se rencontre pas plus haut. EmBErizA CIA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 315. Æ. lotharingica, Gm. Bruant fou, Buff, PL enl. 30, fig. 2. Sur les montagnes de Talyche, ou il n’est pas commun. EMBERIZA GRANATIVORA, mihi. Supra teslaceo-flawa, fusco-litturata, subiàs sulphurea; alis caudaque brun- neis , flwo-marginatis, Ce bruant est de la taille de /'Emb. citrinella; à la première mue, il 100. IOI. be A: sde est d'un brun fauve en dessus, chaque plume étant marquée dans son milieu de brun foncé, les ailes et la queue sont de cette dernière couleur, mais les premières sont largement bordées de jaune pâle; le dessous du bec est blanc, la poitrine et le ventre sont teintés de jaune nankin : les couver- tures de la queue sont en tout temps d'un jaune vif; au plumage d’au- tomne les pennes des ailes, par le frottement, perdent leur frange jaune, et le dessous prend une belle couleur jaune vif. La femelle ne diffère qu'en ce qu'elle est blanche au-dessous, et seule- ment teintée de jaune à la poitrine. Iris brun, bec brunâtre, clair à la base, pieds d’un jaune clair. Ils vont en petites troupes sur les grenadiers dont ils mangent le fruit; j'en tuai plusieurs paires sur les collines qui bordent la mer Caspiene, entre Bakou et Kouby, dans le mois de juillet. EveerizA NIVALIS, Linn. Temm. Mann. d'Ornith. T, L p. 319. Buff. PI. enl. 497. fig. 1. et 5rr. fig. 2. Il est très commun, sur les chemins entre Smolensk et Pétersbourg au mois de décembre. EvgerizA CASPIA, mihi. Ochracea, supra maculis oblongis fuscis: pectore flammulis obscuris, ab- domine albo; alis caudaque fuscis, ochraceo-mar ginatis. Le bec est court et bombé, ce qui léloigne des autres espèces de ce genre. | Il est d’un beau jaune d'ocre, ayant les ‘plumes de la tête et du dos allongées, coupées presque quarrément, et marquées d’une grande tache alongée brune vers l'extremité; lorsque ces barbes jaunes viennent à s’user, l'oiseau est en dessus plus brun que jaune ; les ailes et la queue sont d'un brun clair, les pennes sont largement bordées de la même teinte jaune; le dessous du bec et du cou, est de cette dernière couleur, et sans taches: la poitrine a sur chaque plume, une tache allongée brune, ces taches se 6 102. 103. r 105, 106. 107 — 142 cl retrécissent tellement, qu’elles ne présentent plus que des stries sur les flancs: le milieu du ventre est d'un blanc pur. È La femelle ne diffère, de cette description que parceque les teintes d'ocre sont beaucoup moins prononcées, et les taches brunes multiphiées. His brun clair, bec d’un jaune verdâtre, ayant le sommet de la man- dibule supérieure, ainsi qu'un trait au milieu de l'inférieure bruns; pieds d'un jaune mat. | Je l'ai vu par paires sur les petits buissons, près du Bèchebermak, non loin de la mer Caspienne au mois de juillet. FRINGILLA PETRONIA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. LE p. 348. Cocco- thraustes Less. Buff, PI. enl, 225. | Sur les rochers qui bordent la mer Caspienne entre Bakou et Kouby. CoccoTHRAUSTES CHLORIS, Loria Chloris, Lann. Buff. PI. enl. 267, fig. 2. fringilla chloris, Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 346. Il est commun à Zouvant sur les montagnes de Talyche. FRINGILLA CORLERS , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 357. Buff. PL. enl. 54, fig. r. Très commun dans les forêts du Caucase et de Lenkoran. FRINGILLA CANNABINA , Linn. Temm. Man. d'Ormith. T. p. 364. Buff. Plrenls 50 6e Je tuai cette linotte, seulement sur les montagnes de Talyche près des habitations. | FRINGILLA SPINUS , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I p. 371. Buff. PI. enl. 483, fig. 3 le mâle. Seulement dans les forêts du Caucase. FRINGIZLA LINARIA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 373. Buff. PE enl. 485, fig. 2. Je n'observai cette espèce que sur les Alpes du Caucase à la hauteur d'environ 7 mille pieds. 108. 109: 110. XIIe — 140 FRINGILLA CARDUELIS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T, L p. 376. Buf. PI. enl. 4, fig t. Ïl est assez commun sur les bords des chemins au Caucase; je l'ai également tué à Lenkoran sur les bords de la mer Caspienne. PyRRHULA VULGARIS, Briss. Temm. Man. d'Ornith. T. 1. p. 338. Loria pyrrhula, Gmel, Buff. PL enl. 145, fig. 1. et 2. Je l'ai rencontré l'hiver, en petites troupes, sur les sapins; dans les gouvernements de Smolensk et de Witepsk, PyRRHULA ERYTHRINA, Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IT. p. 8 Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 336. Il est assez commun sur les Alpes du Caucase, et se tient sur le sommet des hautes herbes, où il fait entendre un chant assez analogue à celui du Pinçon commun (Fr. coelebs.) seulement à une hauteur de 6 à 7 mille pieds. La femelle est assez rare et ne chante point. Un mâle de cette espèce pris aux environs de St.-Pétersbourg, fut conservé en cage pendant près de deux ans; il était alors d'un beau rose; mais au printemps suivant, il devint par la mue, tout à fait grisâtre, c'est- à-dire semblable à une femelle, et aux différentes saisons, sa mue s’opéra sans changer cette dernière couleur; 1l s'était facilement apprivoisé, ne chan- tait pas, et était assez stupide, les autres oiseaux, surtout les mésanges lui faisaient la guerre, alors il se contentait d'ouvrir son bec, de secouer ses ailes, ce qui était du reste suffisant pour faire fuir les agresseurs. STURNUS vULGARIS, Linn. Temm. Man, d'Oinith. T, L p. 132. Buff. PL enl. 75. Dans les champs, où paissent les bestiaux, au pied des montagnes du Caucase, il se rassemble en troupes des plus considérables; ils émigrent en novembre, 112. SITTA EUROPAEA, Linn. Tem. Man. d'Ornith. T. L p. 407. Buff. PI. enl. 625 /ie. dr. 6* 113. 112. 116. 117. 116. 119: Je tuai plusieurs individus de cette espèce sur les rochers qui bordent lamer Caspienne près de Bakou ; je la trouvai Fc assez communément dans les forêts de Lenkoran. Corvus coRAx, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 107. Buff. PI enl. 495. | | Il est très commun sur les bords de la mer Caspienne, surtout à Bakou, où il se tient sur le dos des cochons, cherchant les ricimus, et autres insectes. CORVUS FRUGILEGUS, Linn. Temm, Man. d'Ornith. T. IL p. 110. Buff. PI. enl. 484. Il est très commun au Caucase, dans les terrres labourées. CORVUS CORÔNE, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 108. Buff. PI. enk. 483. Très commun partout; quelquefois en bandes considérables. Corvus rica, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 113. Buft. PI enl. 488. | ’ La pie est commune, surtout près des habitations; au Caucase je ne la vis pas plus haut que irois mille pieds. CorRvus GLANDARIUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 114. Buff. PL enl. 481. | Dans les forêts du Caucase et de Lenkoran, mais guère plus haut que deux mille pieds. PyRRHOCORAX GRACULUS, Temm. Man. d'Ornith. T. LE p. 122. Corvus Graculus, Linn. Buff. PL enl. 255. Il n'est pas rare sur les Alpes du Caucase, près des neiges éternelles. GALGULUS GARRULUS, Briss. Coracias garrula , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 127. Buff. PL enl. 486. Il est très commun dans les steppes du Caucase et à Lenkoran, mais ne dépasse pas la hauteur de deux mille pieds. 120. 121. 122. 123. 126. 126. 120. = 4j CyPsELUS ALPINUS, Temm. Man. d'Ornith.T. L p. 433. Hirundo melba, Gm Je l'ai rencontré à Kouby, à 60 verstes environ de la mer Caspienne, à une hauteur de 15 cents pieds. CyrsELUS MURARIUS, Temm. Man. d'Ornith. T, 1. p. 434. Hirundo apus, Gm. Buff. PI enl. 542. fig. 2. à Lenkoran. HrmuNDo RUSTICA, Linn. Temm. Man, d'Omith. T. L p. 427. Buff, PI. enl. 543. fig. r Seulement près des habitations. HiruNDo URBICA , Linn. Temm. Man, d'Ornith. T. L p. 428. Buft. PL enl. 542, fig. 2. Au Caucase et à Lenkoran. HIRUNDO RUPESTRIS, Linn. Tem. Man. d'Ornith. T. L p. Go. Sur le sommet des montagnes de Talyche, près Zouvant, où elle nichait.. HæuNDoO rIPARIA , Linn, Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 429 Buff, PI. enl. 543. fig. 2. Je la tuai seulement sur les montagnes du Caucase, à la hauteur de 6000 pieds. CaprIMULGUS EUROPAEUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 436. Buff. PL. enl. 193. Les quatre individus que je tuai à Zouvant, dont deux mâles et deux femelles, n'avaient aucune trace de blanc à la queue. Upura Erors, Linn. Term. Man. d'Ornith, T, L p. 415. Buff. PL enl. 52. La huppe est très commune dans les steppes depuis le Don jusqu'aux bains du Caucase; elle ne s'éloigne guère des habitations. TICHODROMA PHOENICOPTERA , Temm. Man, d'Ornith. T.L. p. 412. Certhia muraria, Gm. Buff. PL ent 372, fig 1. 2 Sur les rochers qui bordent la mer près Bakou, au mois d'avril. Merops APlASrER , Linn. Temm, Man. d'Ornith. T. L p. 7 Buff. PL enl. 938. 130. 131. 135. 136. 138. EEE Il est très commun aux bains du Caucase, et près du Kour à Saliane, On le renconire en petites bandes, se reposant de préférence près des eaux, Merors PErsica, Pall. Reise, App. p.708, N° 16, Pall. Loogr. Ross’ Asiat. T. L p. 440, Merops superciliosus, Linn. Lath. var. B. Le bec est noir et l'iris d’un beau carmin. ; Il a les mêmes moeurs que le précédent avec le quel il se trouve ”. peütes iroupes, mais ne se laisse pas approcher à la portée du fusil. Sur les bords du Kour près de Saliane. AxcEDO Isprba, Linn. Tem. Man. d'Ornith. T.I. p. 423. Buff,. PL en]. 77. Dans les forêts de Lenkoran; sur le bord des eaux. Prcus CANUS, Gm. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 393, Picus chlorio, Pall. Loogr. Ross. Asiat. T. L p. 406. | Dans les jardins de Kizil-Agaz, et près de Lenkoran. Picus viripis, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 39r. Buff. PL enl. 879: Dans les forêts, au pied des montagnes du Caucase, … YunxTorquIELA, Linn. Temm, Man. d'Ornith, T. Lp. 403. Buff. PL enl. 668. Au Caucase, dans les bois, jusqu'à la hauteur de deux mille pieds. Cucurus :cANORUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. L p. 381. Buff. PI. enl. 8rr. | Se trouve aux bamns du Caucase, mais surtout très commun sur les bords du Kour, près de Saliane, et plus rare à Lenkoran. CorumBa PALUMBUS , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. I. p. 444. Buff, PI. enl, 316. | Dans les forêts près de Lenkoran, et sur les montagnes de Talyche. CoLuMBA OENAS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 445. Ïl est assez commun au Caucase, descend l'hiver dans les champs en labour, et rôde près des habitations. CoLuMBA LiIVIA, Briss. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 446. Buff. PI enl, 510. 142. J'ai vu cette espèce en grande quantité sur les rochers à Tarki, non loin de la mer Caspienne. CocumBA TURTUR , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. H. p. 448. Buff. PI. enl. 394. | La iourterelle est très commune près de Lenkoran. PHASIANUS COLCHICUS , Linn, Temm. Man. d'Ornith. T.IT. p,453. Buff. PI. enl. 121 et 122. Il est commun dans la province du Caucase, près des fleuves Térek et Soulak, et même sur les montagnes du Bechtau, (près deseaux miné- rales de Pétigorsk,) l'orsqu’en automne il se rend dans les steppes, on le chasse à cheval en le faisant lever plusieurs fois, 1l se fatigue facilement, et alors on l'abat à coups de cravache. PERDIx COTURNIX, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. 491. Duff. PL enl. 170. | La caille est très commune dans les steppes, à Lenkoran et jusque sur les Alpes du Caucase. Perpix sAXATILIS, Mey. Temm. Mann. d'Ornith. T. IL p. 484. Buff. PL enl. 231. | Elle est en automne, asséz commune dans les steppes non loin de la mer Caspienne, surtout près des fleuves Soulak et Terek. PERDIX CINEREA , Lath. Temm. Man. d'Ornith. T IL p. 489. Buif. PL enl 27, la femelle. Elle n’est pas rare au pied des montagnes du Caucase. Prenoczes CASPIUS, mihi. Supra fulvus, vitiis transversis nigris alque majoribus cinereis, pennarum apice dispositis; supercilis, collique lateribus fulvis, pectore atque jugulo fasciüs migris; gula abdomineque albis; remigibus cinereis, tectricibus duabus longissimis atris. Tout le dessus est d'un beau fauve jaunâtre ainsi que les côtés du 1/6. Ur es cou; le dessus de la tête et du cou est couvert de bandes transversales noires, étroites et serrées ; les bandes du dos et des pennes secondaires des ailes sont plus larges, et la dernière, près de l'extrémité de la plume, est plus grande encore, et d’un cendré brillant bordé de noir formant un peu l’accolade: enfin le bout de la plume est jaune, plus ou moins largement terminé de noir; les grandes pennes des ailes sont grises avec les baguettes noires: les petites couvertures des ailes, sont d’un blanc plus ou moins cendré, ou teinté de jaunâtre, plusieurs d’entre elles ont une bande transversale d’un fauve ardent, et sont bordées de noir ; un demi collier de cette der- nière couleur, et bordé inférieurement de jaune d’ocre, se remarque sur le haut du cou; vient plus bas, une bande plus large, d’an jaune grisâtre, bordée iuférieurement de noi ; la poitrine est d’un fauve tendre très clair, ornée d'un demi cercle noir ; le dessous du bec et du cou, ainsi que tout le ventre, sont d'un blanc pur, la queue est d'un jaune d'ocre, rayée transversalement de noir ; deux plumes effilées noires dépassent leurs laté- rales d'environ deux pouces huit lignes; les couvetures inférieures de la queue sont blanches, rayées de no à leur base. Le becest noir en dessus, et cendré en dessous, l'iris brun clair , et les pieds d’un noir cendré, Il est assez rare dans les steppes, non loin de Bakou vers le mois d'avril. Ours rarDA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 506. Buff PL enl. 245. le mâle. On la rencontre en hiver, dans les steppes au pied du Caucase, et près du Don. OS TETRAX, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 507. Buff. PI, enl. 25. le mâle. Cette espèce est très commune dans les steppes au pied du Caucase, et surtout vers les bords de la mer Caspienne. Près de Bakou, je vis en décembre des troupes immenses de ces oiseaux, se dirigeant de l'Est à 149. 150. 44 0 l'Ouest, je ne remarquai aucun individu, avec le plumage indiqué du vieux mâle, et sur un grand nombre que je me procurai, aucun mâle n'avait de noir à la gorge ; ce qui me ferait supposer que tel est leur plumage pour cette saison. Un individu que je tuai, se distinguait par les Z19 - Zags, qui décorent le dos et le cou de l'animal, et qui étaient plus étroits et plus serrés. ANTRHOPOIDES VIRGO, Viall. Ærdea virgo, Linn. Buff. PI, enl. 241, Grus ir go, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 108. | L'iis est d'un beau carmin, le bec est verdâtre, et seulement rougeâtre à l'extrémité. Ceite espèce miche, dit-on, près de la mer, dans la presqu'ile d’Ab- chéron; elle pond une grande quantité d'oeufs, qui sont pour la plupart détruits par l'aigle pêcheur (fz/co albicilla, Linn.); les jeunes sont vendus à Bakou et dans les environs, où on les apprivoise très facilement; alors, elle se promène avec les dindons , les canards, et l'on prétend qu'elle les dirige. Sa tournure, lorsqu'elle marche, est très comique. Ce n’est que la seconde année qu'elles sont parées des plumes blanches qui pendent près de l'oreille. ARDEA CINEREA , Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. 567. Buff. PI. enl. 755, et 787. Dans les marais près de Saliane, sur les bords du Kour, ainsi que près du fleuve Térek. ARDEA PURPUREA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 570. Bufl. PL enl. 788. | J'ai tué ce héron sur les bords do Kour à Saliane; il fait entendre un cri très sonore, à peu près socù ; soc, il se nourrit de us, arvicola qu'il tue à coups de bec. ARDEA EGRETTA, Linn. Temm.Man. d'Ornith. TI. p. F 52. Buff. PL. cal 925. Au printemps, sur les bords des lacs salés, près de Bakou. = / _ 50 — 151. ARDEA NYCTICORAX, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 577. Baff. 155. 156. 197. 156. PL enl. 578, 939 et 759. - | Il est assez commun, sur les bords de la rivière Lenkoranka, non loin de la mer. M PHOENICOPTERUS RUBER, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL pe 587. Buff. PI. enl. 63. Le flamman. est irès commun près de Bakou et vers Lenkoran, sur les lacs salés et peu profonds ; à l'approche du chasseur , il s'éloigne à la distance d'une centaine de pas, et là il paraît peu inquiet; on ne le force qu'avec peine à prendre le vol; 1l se nourrit de petits poissons. On ra- conte, qu’en domesticité, 1l est susceptible d'apprendre plusieurs tours d'ad- resse, comme de danser, de sauter sur une jambe, etc. PLATALEA LEUCORODIA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 595, Buff. PI. enl. 165. Sur les bords inondés du fleuve Térek, et dans les marais près de Lenkoran. CICONIA NIGRA , ; Belon. Temm Man. d'Ornith. T. IL pe 561. Buff. PI enl. 399. _ Elle est commune à Lenkoran près des les et des rivières. CICONIA ALBA, Bel. Tem. Man. d'Ornith. T. IL. p.560. Buff. PL. enl. 866. 2e) Au Caucase das les marais, surtout près du fleuve Térek, où elle niche sur les arbres, dans les villages. ÎeiS FALCINELLUS; Temm. Mann. d'Ornith. T. IL p. . Tantalus Jalcinellus, Gm. Buff. PL enl. 819, le mâle. Il est assez commun au Caucase, près des grandes rivières. NuMEnIUS PHAEOPUS, Lath. Temm, Man. d'Ornith. T. IL p. 604. Buff. PL enl. 842. | Sur les bords des rivières, dans la province du Caucase. TRINGA vARrABILIS ? Meyer, Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 612. = (tr — Je tuai une variété de cette espèce, dans le Gouvernement du Caucase. 159. TRINGA MINUTA, Leisl. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. 624. 160. 161. 162. 163. 164. 165. 166. Cette espèce n'est pas rare près de Pétigorsk, ainsi qu'en automne à St.-Pétersbourg. | ToTANUS CALIDRIS , Bechst. Temm. Mann. d'Ornith. T. IF, p.643. Buff. | PI. enl. 827 et 845. 1 est très commun en hiver, sur les bords des lacs salés, non loin de Bakou. ToTANUs OCHROPUS, Temm. Man. d'Ornith. T, IL p. 651. Tringa och- ropus, Gmel. Buff. PL enl. 845. Près des rivières, au Caucase. LimosA RUFA, Briss. Temm. Man. d'Onthe T. IL p. 668. Scolopaz leu- cophæa Lath. Buff. PL. enl. 900. Elle est assez rare, dans la province du Caucase. TRINGA PUGNAX, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 631. Buff, PI enl. 305, 306 et 300. Dans le Gouvernement du Caucase; il est commun l'été près de St.-. Pétersbourg. | ScoLopax MAsoR, Linn. Frisch. Vôgel. PL 228. ‘Tem. Mann. d'Ornith. T, IL p. 675. Elle est de passage, dans la province du Caucase. SCOLOPAX GALLINULA , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 678. Buff. PI. enl. 884. Elle est très oiie dans les marais au Caucase, et même l'hiver sur les bords de la mer Caspienne à Tarki, Derbent, etc. ScoLopax RusTICOLA , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p.673. Buff PI. enl. 885. | Elle est assez rare, dans les forêts de Lenkoran. On la dit aussi au Caucase, mais je n'ai pu l'y trouver. Gé 167. 168. 170. FFT: = SRE. PELIDNA CINCLUS, Less. Scolopax subarcuata, Gm. Tringa Subarcuatu, Temm. Mann. d'Ornith. T. I. p. 609. Buff. PI. enl. 85r. Cette espèce est assez commune, sur les rives du fleuve Térek. LOBIPES HYPERBOREUS, Cuv. Paloropus hyperboreus, Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 709, Buff. PL enl. 766. Je tuai plusieurs mdividus de cette espèce, au mois de juin, sur les bords de la mer Caspienne à Lenkoran. GLARFOLA TORQUATA , Mey. Temm. Man. d'Ornith. T.IL p. 500, Buff. PL. enl. 882. | Elle se rencontre en bandes considérables sur les lacs desséchés, près de Saliane et dans les steppes près du Térek ; elles se couchent à terre en étendant les ailes, et se laissent approcher d'assez près. RALLUS AQUATICUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. 683. Buff. PL. enl. 749. Dans les marais, entre Saliane et Lenkoran. GALLINULA CHLOROPUS, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 693. Duff. PL enl..877. Dans les joncs, à Lenkoran. FuzicA ATRA, Linn. Temm. Man. d'Ormith. T. IL p. 706. Fulica atraie Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 158. Buff. PL enl. 197. Elle est commune au Caucase et à Lenkoran. ILÆMATOPUS OSTRALEGUS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 531. Buff. PL. enl. 929. Je l'ai tué à Bakou, dans les différens plumages indiqués par Temminck. CAZIDRIS ARENARIA, Il. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 524. cha- radrius calidris, Gm. Très commun sur les bords des lacs salés, non loin de Bakou. CURSORIUS ISABELLINUS, Mey. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 515, Buff. PI. eul. 795. 176. Je le rencontrai dans les steppes salines, entre Bakou et Saliane. VANELLUS CRISTATUS , Mey. Temm. Man. d'Ornith. T,. Il. p- 550. Tringa vanellus, Linn. Buff. PI enl. 242. On le rencontre en petites troupes, sur les chemins, près du fleuve Térek, et sur les bords de la mer Caspienne à Kouby. CHARADRIUS PLUVIALIS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 535, Buff, PL enl. 904. | Il est commun au Caucase. CHARADRIUS CANTIANUS, Lath. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 544. C. albifrons, Mer. Taschenb. der Deutsch. Vôgel. T. IL p. 325. Dans les steppes salines près de Bakou, commun en avril. CHARADRIUS INTERMEDIUS, mihi Supra griseo-cinereus ; fronte collo abdomineque allis; capistro, fascia pectoris, versüs lalera sensim laliore, aterrimis; rostro nigro, basi inferiore aurantiaco. * longueur totale 5 p. {. Cet oiseau que l’on pourait au premier abord, confondre avec les €. hiaticula et minor, s'en distmgue, surtout par les caractères que M. Tem- minck a tracés pour débrouiller les diverses espèces de pluviers. Par la taille, il est intermédiaire entre les €. Aiaficula et minor, le bec est noir, si ce n’est la base de la mandibule inférieure qui est orange; les pieds sont de couleur cendrée, avec les ongles noirs. Le front est blanc, le plastron de la poitrme est étroit dans son mi- heu, mais sur les côtés il s'élargit quarrément; le collier blanc postérieur, est plus large que celui du €. minor ; le reste du plumage ne diffère que peu du C. minor, seulement la queue a la penne extérieure blanche, et toutes les autres de la couleur du dos, leur tiers inférieur est d’un brun foncé, excepté toutefois les deux du milieu; ces pennes sont en outre blanches à leur extrémité; il a du reste la taille beaucoup plus svelte que le €. xinor. se 6 ne Il n’est pas rare sur les bords de la rivière Lenkoranka, non loin de la mer Caspienne. c 180. OEDICNEMUS CREPITANS , Temm. Man. d'Ornith. T, IL p. 521. Of œdic- 181. 182. 183. nemus, Lath. Buff. PL enl. 910. Il est assez commun au Caucase. HIMANTOPUS MELANOPTERUS , Mey. Temm. Man. d'Ornith. T.IL p. 528. Charadrius himantopus, Gm. Buff. PI. enl. 878. Aax bords des lacs salés, près de Bakou. PopicEPs CRISTATUS , Lath. Temm. Man. d'Ornih. T. IL p. 717. Je tuai sur la mer à Bakou, un individu entièrement semblable à la planche 944, de Buffon. Ponicers Casricus, Gm. Lath. S. G. Gmel. Reise T, IV, p. 137. Temminck dans son Manuel T. IL p. 724, cite cet oiseau comme sy- nonyme du P.cornutus, Lath. je crois cependant qu'il doit constituer une espèce particuhère; j'ai eu l'occasion d’éxaminer ce plongeon à différentes époques de l'année, et je n'ai pu découvrir le P. cornutus, plumage par/ait. Cette espèce (le P. Caspicus) a le plus grand rapport avec la planche 942. de Buffon. Ve | Il est en dessus d'un noir cendré, luisant sur le dos; la gorge est gnise, chez les individus tués en décembre, et blanche en été; tout le reste du dessous est d'un blanc argenté ; les jeunes ont le ventre d’un blanc mat. Il diffère surtout de l'état du plumage du P. cornutus, décrit par Temminck, comme le jeune de l'année et jusqu'à l'âge d'un an, en ce qu'il n'a jamais de blanc près de la base de la mandibule supérieure; de plus, ses dimensions l'en distinguent : | Grandeur totale, de l'extrémité du bec jusqu'au croupion 10 p. 6 lig. distance du bord antérieur des narines jusqu'à la pointe du bec 5 lg. Iris carmin, ainsi que le cercle charnu qui entoure l'oeil, le bec est rougeâtre à sa base, noir à son milieu, et d'un cendré violet à son extré- 184. 18). 186. 188. RS : mité, les pieds sont d'un brun verdâtre, avec le dessus du tarse, et une ligne jaunes en dessous. Il est assez commun à Bakou, devant la ville, où il se mêle même aux canards domestiques; quoiqu'on l'approche de très près, il est difficile à tuer car il a une grande dextérité à plonger, à l'apparence du danger. PELECANUS ONOCROTALUS , Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. de Buff. PI. enl. 87. | On le rencontre souvent en bandes irès considérables près de la mer Caspienne, il affectionne les lacs salés près desquels il pond. NB. J'ai trouvé jusqu'à cinq espèces différentes de pous sur le même individu. CARBO CORMORANUS , Mey. Temm. Man. AD T, IL p. 894. Pele- canus carbo, Gm. Buff. PI. enl. 927, Phalacrocorax carbo, Vall, Zoosr. Ross. Asiat. T. IL p. 297. C'est l'oiseau de mer le plus commun sur les bords de la mer Cas- pienne, dont il s'éloigne peu; sur le rivage, on les voit par centaines alignés comme des soldats, guettant ce que les vagues rejettent. On le mange, mais sa chair m'a paru détestable. STERNA CASplA, Pall. Nov. Com. Petropol. v. 14, p. 585, PL 22, fig. 2. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p. 733. Elle est irès commune à Lenkoran au mois de juin, STERNA HIRUNDO, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. Il. p. Do Buff. PI. enl. 987. Elle est très commune à Sie) aux pêches d'esturgeons ; on la ren- rencontre assez avant dans les terres. STERNA NIGRA, Linn. Temm. Man. d'Ornith.T. Il. p. 749. ASferua jissipes Gm. Buff. PL enl. 333. Je l'ai tuée près d'un étang, entre Saliane et Kizil- Agaz. Larus CANUS, Linn. Temm. Mann. d'Ornith. T. IL p. 771. Buff. PL enl.977. 190. IOf. 4, 50 e. C'est la mouette la plus commune sur la mér Caspienne, LARUS TRIDACTYLUS , Lath. Temm. Man. d'Ornith: T. IL p. 774. Buff. PL enl. 387. Elle parait assez rare sur la mer Caspienne. LARUS ICHTHYAETUS, Pall. Reise, append. N°27. Zoocr. Ross. Asiat, T. IL p. 322. Rüppel. Aïlas. 182. Tab. 17. Je ne lai pas rencontrée près du rivage, quoiqu'elle soit assez commune sur les îles de la mer Caspienne, surtout à Nargin, près de Bakou, mais elle se laisse très difficdement approcher. Cyenus FERUS, Anas cygnus, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 828, En janvier et février, il est de passage à Bakou. ANSER ALBIFRONS, Briss. Ænas albifrons, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 826. En automne cette espèce vient se réfugier en troupes considérables vers la mer Caspienne, surtout à Bakou et près des lacs environnans ou elle passe l'hiver. Vers la fin de février, elle commence son émigration. Je serais assez de l'avis de M. Temminck, qui prétend qu'elle a tout le ventre noir en été, car en mars, je tuai des individus en mue qui n'avaient que le milieu du ventre blanc, tout Île reste était noir. ANSER RUFICOLLIS, Pall. Spicileg. V. 6. p. 21 T. 4. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 231. A4nas ruficolks, Linn. Temm. Man: d'Ornith. T. IL p. 826. En 1828 une bande considérable de cette espèce vint s’abattre à Len- koran, probablement poussée par les vents ; ils étaient tellement épuisés de fatigue, qu'on put les prendre avec la main, et on en conserve encore beau- coup en domesticité, état auquel il fut facile de les réduire. Is se tien- nent toujours ensemble, et font entendre un petit cri lorsqu'un d'eux s'en trouve séparé, ou qu’un oiseau de proie plane au dessus d'eux, c'est le seul son que j'aie pu entendre; ils mangent de préférence l'herbe aux graines qu'on leur donne ; ils boivent souvent. 19. 197. 199. 200. me dE ANAS RUTILA , Pall. nov. Coment. Petropol. XIV. pars. 1. p.579, Tab. 22. f, 1. Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IL p. 242. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 832. Ce canard va par paires, dans les champs fraïchement labourés et les Steppes près de la mer ; il est assez commun entire Bakou et Saliane. On prétend que sa chair, occasionne la fièvre froide, à cause de la graisse quiest d'un rouge orange; on le dit également de la chair des vieux mâles. de ln. rufina Pall. les persans ne les mangent pas. Pris jeune, on l’apprivoise facilement. ANAS BOSCHAS, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 835. Bufl. PL enl.4776vet 777. Il est commun à Bakou, surtout en hiver ; en domesticité, il s’accouple avec l'An. 0 aies d'où 1l résulte un grand nombre de variétés; une des plus remarquable, et qui propage absolument sa semblable, s’est rendue sauvage ; elle est plus grande que son type, et ressemble assez: au Boschas fem. avec le dessous du bec, un large collier, un miroir à l'aile et les grandes pennes de celle-ci d’un blanc éclatant. ANAS ACUTA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 838. Buff. PL enl. 94 le mâle Anas caudacuia, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 280. À Bakou sur la mer Caspienne en hiver. ANAS CLYPEATA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 842. Buff. 971 et 972. Sur les bords de la mer Caspienne, et sur les étangs, ANAS CRECCA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. Il, p. 846. Buff. PI enl. 947 le mâle, Ç Elle est commune en janvier, sur la mer Caspienne. ANAS RUFINA , Pall. Reise IL Append. N° 28. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL - p. 253. Temm. Man. d'Ornith. T. IL p. 864. Buff. PL enl. 928. Il est très commun à Bakou, en hivers il se tient près du rivage. os) 201. 202: 209: —. fi 2 ANAS FERINA, Linn. Temm. Man, d'Ornith. T. Il: p. 868. Bnff. PI, enl. 803. Des plus communs en hiver, sur la mer près de Bakou. ANAS CLANGUELA , Linn. Temm. Man. d'Ornrth. T. Il. p. 870. à Bakou, pendant l'hiver. ANAS FULIGULA, Linn. Temm. Man. d'Ornith. T. IL. p.873. But. PI. D 1OOL, Commun l'hiver à Bakou. ANAS HYEMALIS , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL P- 270. Anas morilla Pall. Reise IE p. 25. | Je ne pus me procurer que deux individus de cette espèce, à Bakou, en janvier; ils étaient alors de passage. ANAS ANGUSTIROSTRIS , mihi. Albescens, capite colloque longitudinaliter fusco-maculosis: dorso Jusco-ci- mereo, pennis albo-terminatis; peclore abdomineque leviter ins coloratis; rostro anguslo, elongato, pedibusque aferrimis. Il est un peu plus grand, que la sarcelle, dont il à es près le port, son bec étroit et alongé le distingue de ses congénères. Chaque plume du dessus de la tête et du cou est blanche, avec un irait grisâtre vers son milieu; chez les mâles ces traits sont plus larges, et forment un capuchon brunâtre qui recouvre les yeux, et se termine en pointe vers la nuque; tout le reste du dessus du corps est d’un brun grisâtre assez clair avec l'extremité de chaque plume blanche: tout le dessous est blanc, avec un teinte roussâtre, surtout sur la poitrme et les côtés du ventre, Chez la femelle , on distingue à peme du roussâtre; le mâle a de plus, les baguettes des plumes de la poitrine brune , ainsi que des bandes transversales peu prononcées sur les flancs. Iris brun, bec et pieds d’un noir profond. J'ai tué cette espèce, sur un lac salé, près de Lenkoran, vers la fin du mois de mai; lorsque je revins un mois après de mon voyage aux mon- iagnes de Talyche, je ne pus l'y retrouver. Rod P Th Run. CE fut surtout sur les frontières actuelles de la Perse , que je trouvai plu- sieurs espèces nouvelles, la plupart assez brillantes par leurs couleurs; j'ai tout lieu d'en supposer un assez grand nombre d'espèces encore inconnues aux natu- ralistes, si j'en juge par celles que je me procurai durant le court espace de temps que je demeurai dans ces contrées ; heureux celui-qui pourait y faire un plus long séjour. R ( Un caractére que j'a gru distinguer chez les couleuvres du Khanat de Ta- lyche, c'est leur peu de diamêtre comparativement à leur longueur; elles ont aussi des couleurs assez vives. Le nombre d'individus de certaines espèces de lézards et de serpens, est souvent fort considérable au Caucase et vers la mer Caspienne; tels sont par exemple les Lacerta variabilis et velox , Pall.; dans les steppes salines près de la mer; le Sielho vulgaris, à Bakou et près deZouvant; les Co/ub. hydrus, Ponticus, Pall. sur l'île Nargin, près de Bakous; la € Persa, Pall. dans les steppes de Mougan; La Vpera chersea, sux les montagnes du Caucase; l'Emys Caspica à Lenkoran, etc. et la Testudo Ibera, Pall. à Bakou. S* 206. Tesrupo IBERA , Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IIL p. 18. Elle se nourrit de végétaux, et c'est je crois à tort que l'on a prétendu qu'elle mangeait des serpens. | Elle est très commune près de Bakou, dans les jardins fruitiers et les terres fraichement labourées; je l'a prise au, mois d'avril. 207. Emys Caspra, S. G. Gmel. Reise in Pers. T. III. p- 59. Tab. 10 et r1. _209- Pallas dans sa ZLoographie T. IL, p. 18, cite cette espèce comme sy- nonyme de la Tesfudo graeca, mais ce ne peut être que par inadvertance, l'ayant plutôt voulu réunir à l’Emys Europæa, avec laquelle, elle a beau- coup de rapports. | Je l'ai prise dans les plaines humides entre Saliane et Lenkoran , et surtout dans la petite rivière Lenkoranka , non loin de la mer, où elle était très commune. Elle atteint plus d’un pied de long. J'en ai trouvé plusieurs individus à 10 verstes environ de Lenkoran, dans une source thermale sulphureuse, dont la température était de + 32° Réaumur ; leur carapace était toute rongée et chez quelques unes recou- verte de dépôt calcaire. EMys EUROPAEA , Sch. Schaepf. PI. L. Téstudo orbicularis, Linn. Pall. Zoopr. Ross. Asiat. T. IL. p. 17. Elle se trouve dans les rivières à Lenkoran et surtout au Caucase, sans cependant dépasser la hauteur de 2 à 3 mille pieds. LACERTA AGIxIS, Lion. L. muralis, Latr. Le lézard des murailles, Daud. L, Europæa, Vall. Il est commun à Lenkoran. 210. 211. 212. = GQ LAcerTA virinis, Daud. T. IL pl. 34. Il n'est pas rare aux bains du Caucase. Un individu que je suppose le jeune de cette espèce, était vert avee trois lignes longitudinales blanches sur le corps, de plus entre ces lignes on remarquait de petites taches transversales noïres. LACERTA QUINQUEVITTATA. mihi. L. strigata? Eichw. Zoolog. special. Pars. IE p. 189. Cette jolie espèce est très svelte, et par la forme de ses écailles se rapproche du L. agilis ; elle peut avoir 4 pouces de long y compris la queue qui en prend plus de la moitié; on compte 17 pores sur chaque cuisse. Elle est en dessus et sur les flancs d’un brun assez foncé, aves cinq _ bandes longitudinales d'un jaune clair; celle du milieu partant de la iète. A est un peu bifurquée à son origine, les autres commencent vers l'angle de l'oeil et aboutissent toutes jusqu'à la queue , et quelque fois se prolon- gent sur celle-ci, et se fondent avec la teinte générale qui est d’un gris jaunâtre; la gorge est bleuâtre et le ventre d'un jaune clair; chez'les femelles, la moitié inférieure du ventre et une grande partie du dessous de la queue sont de couleur orange ; enfin les pattes sont ornées de petites goutteleites jaunes. Ce lézard est très commun sur les moniagnes de grès, non loin des eaux acides, au Caucase. NB. Cette espèce est très voisine du Z. strigata Eichw. mais sur le grand nombre d'individus que j'observai, je ne pus découvrir les taches noires entre les lignes longitudinales jaunes dont il est parlé dans la des- cription de la Zoologia specialis. LACERFA STIRPIUM, Daud. T.IIL. p.155. PL XXXV, fig. 2. L. agilis var. Lichtenst. Verzeign. der Doubl, etc. 1823. Je crois cette espèce différente du L. agilis, et comme ses congénères elle varie beaucoup selon l'âge. Elle n'est pas rare près de Bakou. 213. N = ESS 2x 216. DANONE LAcERTA LAURENT, Daud. T, IE p. 2397. L. muralis, var. Lichtenst. Verzeign. der Doubl. etc. 1823. | | Æ Encore une espèce que je propose de séparer, au moins tant que l'on ne l'aura observé que dans les collections, J'ai trouvé un bon nombre de variétés du ZL. mural, qui toutes m'ont parru différer beaucoup du L. Laurentü, Daud. Il est assez rare près de Bakou. Poparcis VELOX, Wagl. Lacerta velox, Pall. Reise, IL p. 457. le L. dessrti, Lepech. n'est que le jeune de cette espèce. Ç Îl atteint la taille du ZL. variabilis, Pall. avec lequel Pallas l'a ensuite réuni dans sa Zoographie, mais à tort, ainsi-que l’observa Lichtenstein dans le voyage d'Eversmann; ces deux espèces ne peuvent être confondues. Il est très commun dans les sieppes arides non loin de Bakou surtout au mois d'avril, | PopaRCIS VARIABILIS, WVagl. Lacerla variabilis, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. & LE pu | IL est également très commun à Bakou, et se tient de préférence sous les pierres, et court seulement le soir. PODARCIS IRFRITANS, mihu. Divisio. Sublus squamæ quadralæ, lineis obliquuis disposilis. Sa taille est de 4 à 5 pouces; et par les couleurs cette espèce se rap-. proche du Z, lepida, Daud.; la paupière et tout le tour de l'écaille sub- orbitale sont granulés comme chez les deux espèces précédentes; les écailles du collier sont presque quarrées et celles du dessous du corps sont petites et forment à peu près 25 rangées transversales dirigées toutes obliquement comme celles du cou de la plupart des vrais lézards, mais sans former de lignes longitudinales. On compte de g à 10 pores sous chaque cuisse, Ïl est par le dessein assez voisin du P, variabilis, mais ses taches bu 217. — 63 — ocellées sont en beaucoup plus grand nombre, elles sont jaunâtres et liserées de brun; sur les côtés du cou et des flancs, les iaches se réunissent, et forment de chaque côté, deux lignes plus ou moins interrompues. Un individu que je suppose le jeune de cette espèce , était d’une cou- leur plus foncée, et les taches paraissaient plus éclatantes ; vers la moitié antérieure du corps, ces taches oblongues étaient plus géuéralement réunies en lignes longitudinales. Je trouvai cette espèce à Saliane près du Kour, sous les pierres, Opuisors, (og, serpens et ww facies.) Nares in apice canthi rostralis; palpebra inferior nulla; superioris lantummodd rudimenta ; palatum nullum; squamæ supra carinale, subiüs imbri- calæ, collare nullum; pori sub femoribus ; cauda verticillata. OpPHISOPS ELEGANS, mihi. Gymnodactylus Caspius ? Eichw. Zoolog. special. Pars. If, p. 18r. On compte onze pores sur chaque cuisse et les doigts sont moins iné- gaux que chez les lézards ordinaires ; Il a environ 6 pouces de long dont la queue en prend 2 p. #. | Il est d’un gris verdâtre en dessus, ayant sur chaque flanc une bande longitudinale d’une teinte beaucoup plus claire, bordée de chaque côté de pettes lignes noires transversales qui se remarquent jusque près du ventre, dans les intervalles de ces lignes, sont de petites taches de forme irrégulière, d'un rouge de brique, qui s’effacent souvent en tout ou en partie après la mort; chez certams individus, l'on remarque la trace d'une seconde bande longitudinale d'un blanc plus où moins jaunâtre placée un peu plus bas. On re- marque de plus sur les cuisses des taches orbiculaires, blanchâtres, entourées de brun ; les femelles ont les couleurs moins vives et les tachesmoins distinctes. Il était assez commun, en avril, à quelques verstes de Bakou courant à terre, mais avec si peu de vitesse qu'on pouvait facilement le prendre avec la main. 216. 219. 220. a ‘O4 NB. Les caractères du genre et même ceux de l'espèce que Mr, Eich wald donne dans l'ouvrage cité plus haut, m'on pafru si peu précis que je n'ose assurer que son Gyrmnodactylus soit le même que mon Ophisops, car dans ce cas, il aurait omis des caractères assez essentiels. Ce genre doit être placé dans la famille des Scircoïdes, SCINCUS BIVITTATUS, mihi. Il est assez voisin du $. Punciatus Schn. IL p. 197. Il est d'un brun verdâtre en dessus, teinté de bleuâtre inférieurement sur chaque flanc à parür de l'oeil se dessine une bande noire encadrée par deux ligne jaunâtres; sur le dos, l’on remarque deux rangées de taches , de la forme de la moitié d’un ovale, et qui sont entourées de noir, vers leur bord inférieur et extérieur. 11 n'était pas rare à Perimbal sur les montagnes de Talyche; ses mou- vemens sont moins vifs que ceux des lézards; je trouvai des chenilles dans l'estomac de plusieurs individus. Il se tient dans les prairies, marche sur l'herbe, et monte sur les petits buissons. | STELLIO VULGARIS, Daud. Rüpp. Al T. 2. I est irès commun sur les rochers près de Bakou, ainsi que sur les mon- iagnes de Talyche, près de Zouvant; seulement pendant l'ardeur du soleil. UROMASTIX FASCIATA, mihi. Sellio Caucasius? Kichw. Zool. special. Pars. IT, p. 187. Tout le dessus de l'animal est couvert de petites écailles irrégulières en forme de lentilles, séparées l’une de l'autre, ainsi que d’un grand nombre d'aspérités triangulaires, qui sont surtout assez élevées, sur le dos, où elles sont placées en séries longitudinales. L'extrémité du museau est recouvert inférieurement de plaques, dont celle du milieu est la plus grande, et les autres viennent s'y adosser obli- quement ; tout le reste du dessous du corps est recouvert d’écailles imbri- quées ; la queue est fortement hérissée en dessus, et sur les côtés où elle 222. à Le ‘16 .# est verticillée; mais le dessous est garni d’écailles imbriquées; les pores des cuisses continuent au - dessus de l'anus, sans interruption, et on en compte jusqu'à 27. Sa longueur totale est de 7 po. dont la queue a 3 po. 4 Tout l'animal est en dessus d’un brun plus ou moins grisâire ou roussâtre, avec de larges bandes transversales brunes, qui se continuent sur la queue; on en compte cmq depuis la tête jusqu’à la naissance de la queue, et de sept à huit sur celle-ci: tout le dessous est d’un blanc jaunâtre. Il est plus agile que le stellion commun, et paraît du reste avoir les mêmes moeurs. Il semble très commun à quelques verstes de Bakou, et dans les steppes jusque vers Saliane, à la fin d'avril. À Pseupopus Parcasrr, Cuv. P. Serpentinus, Merr. Proctopus Pallasi, Fisch. Mém. de la Soc. T. IV. Zacerta apoda, Pall. Nov. Com. Peirop. XIX, p. 455, tab. 9. Les jeunes sont de couleur plus foncée, et les carènes de leurs écailles sont plus prononcées. Il est très commun sur les bords du Kour, près de Saliane, où il se ent dans l'herbe, il est beaucoup plus lent qu'un serpent. Pseunopus FiscHERI, mihi. Sa taille totale est de dix à douze ponces, et le corps est en propor- üon plus mince que l'espèce précédente; les carènes des écailles sont beau- coup plus saillantes, surtout celles de la queue, et ne commencent qu'à la distance de 8 à ro lignes de la tête; cet espace est lisse: on compte dix de ces carènes sur le dos, et autant sous le ventre: ce nombre diminue vers la queue à mesure que celle- «a devient plus mince. Tout le dessus du corps, est d'un ‘beau gris verdâtre, qui s’éclarcit sous le ventre; on remarque sur le dos, de 18 à 20 bandes obliques, d’un 9 223. 224. 225, —_ 06e Fe dt 0 brun verdätre, très fortement échancrées en festons, qui s'oblitèrent in- sensiblement vers la queue, où l'on ne distingue plus que quelques traits; sur la tête, sont en outre trois bandes transversales, en demi cercle, com- posées chacune de petites taches oblongues, accostées les unes aux autres: ces bandes traversent les côtés de la tête, et viennent se fondre sous le cou; elles sont également d'un brun verdâire. Je pris encore deux individus qui avaient un pied de long, et dont la couleur était brune, mais avec les mêmes bandes indiquées plus haut, seulement de couleur plus foncée. Dans les endroits arides, en Géorgie et jusque vers la mer Caspienne près de Bakou , il se tient de préférence roulé sous les pierres ; et nesort que pendant les heures les plus chaudes de la journée. Je me suis permis de dédier cette espèce à Son Excellence Mr. G. Fischer de Waldheim, trop heureux de pouvoir lui donner publiquement un témoignage de ma gratitude et de mon profond respect. ANGuUIS FRAGILIS, Linn. Daud. Rept. VII. p. 327. fig. 2. Cet orvet est très commun à Lenkoran, dans les forêts, et même au Caucase entre deux et quatre mille pieds. TyPpHLOPS VERMICULARIS, Merr. Anguis lumbricalis, Lacep. Deux exemplaires étaient d’un brun clair en dessus, et d'un jaune blanchâtre en dessous; longueur, 8 pouces. Se trouve près de Bakou, sous les pierres, et en Géorgie près de Tiflis. Triconopmis Ieerus, Eichw. Zool. Spec. a. XIE, p. 175. Tête très renflée postérieurement, des plaques seulement sur le museau, et entre les yeux; corps presque quadrangulaire, queue courte. Longueur totale 2 pieds, dont la queue mesure 3 po. 1. On compte 214-218 plaques ventrales, et 75 de chaque côté, sous la queue: Cette couleuvre est en dessus d'un blanc rosâtre ; la tête est grisätre, sur- tout le long du corps, on compte trois rangées de taches noires, plus ou moins 226. 228. PET Er quarrées, alternes; les taches de la ligne dorsale sont deux fois plus longues et plus larges que les taches latérales qui y sont adossées, et dont la lar- geur est justement Hmitée par les intervalles des taches dorsales: on en compte jusqu'à 50 sur une seule rangée ; tout le dessous est d’un blanc jaunâtre, saupoudré de gris très luisant, à reflets violâtres. Chez les jeunes individus, le ventre est d'un brun foncé, et les taches de la rangée du milieu sont obliques et moins larges, enfin, la couleur du fond est plus grisâtre. J'ai trouvé cette belle espèce près de Bakou, an mois d'avril. CoLUBER NATRIX, Linn. Lacep. La C, minutus, Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IL p. 41, ne serait peut-être qu'une variété de cette espèce; je trouvai un petit exemplaire de la €. natrir, qui était d'un beau gris de perle, avec. de petites taches éparses, d'un noir profond. Dans les prairies de Lenkoran. CozuBer PERSA , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. HI p. 4r. Je trouvai un exemplaire, d'environ trois pieds de long, où la tache blanche du collier, se confondait avec la ligne latérale ; les individus sitôt après la mue, sont d’un bleu qui est la véritable couleur de la peau sous l'épiderme, celle ci prend avec le temps, une teinte d'un gris verdâtre, Elle est commune dans les steppes de Mougan, et les plaines près de Lenkoran; c'est.probalement une des espèces qui ont fait, dit-on, il ÿ a un siècle, reculer des armées par leur grand nombre d'individus, COLUBER COLLARIS, mihi. Elle est de la grosseur d'une plume d'ote. Sa longueur totale est de 10 à1t pouces dont la queue comprend, 3à 4. li. Plaques ventrales 157, ÿ compris la plaque annale qui est simple, caudales 46, de chaque côté. Les écailles sont entièrement lisses, et un peu rhomboïdales. 9* 229. 230. — (D 'Vn- Tout le dessus est de couleur café au lait clafr, avec le bord des écailles très légèrement brunâtre; la tête est brune en dessus, avec une tache oblongue, plus foncée sur chaque écaille occipitale; de plus se dessine un collier d’un noir profond, et dont la largeur surpasse 4 lignes, échancré antérieurement et se terminant en pomie sous le cou, sans cependant que les deux extrémités se joignent; le dessous est sans taches, mais de couleur un peu plus foncée vers le milieu. Je pris cette belle espèce sous des pierres, près du Bèchebermak, non loin de la mer Caspienne, en juillet, CoruBer DIoNE? Pall. Zoogr. Ross, Asiai. T. IE p. 39. Lichtenst. Evermann’s Reise p.. 145. Longueur totale 2 pieds 6 pouces. ve Mes exemplaires, diffèrent un peu de la description de Pallas, en ce que les taches noires, qui recouvrent le corps, sont très variées par leur position, quelquefois alternes, mais le plus souvent parallèles; l'espace en dessous de chaque tache qui la sépare de la suivante, est brun, ce qu ferait plutôt dire que l'animal est orné de quatres bandes brunes, sur lesquelles seraient des taches de couleur plus foncée ; entre ces bandes, les intervales sont jaunes, ce qui forme également des bandes longitudinales. Comme cette espèce varie beaucoup, selon Pallas, je n'ai pas cru que les différences, dont je viens de faire mention, fussent assez importantes pour séparer les individus que je trouvai de l'espèce citée. . Dans les steppes de Mougan, entre Bakou et Saliane. COLUBER ALPESTRIS? Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IT. p. 46. Plusieurs individus que je trouvai, m'ont présenté les différences sui- vantes : la couleur générale était d’un jaune verdâtre, avec la base et le dessous des écailles marqués de brun; de grandes taches orbiculaires dis- posées sur le tiers antérieur de l'animal, en trois séries, deviennent ensuite plus nombreuses; sur le milieu du corps, on compie cinq de ces séries, alors | 231. 232. = 69 + ces taches sont alternes avec celles de la série voisine ; on remarque en outre de chaque côté, trois à quatre lignes logitudinales étroites, brunes, à égale distance l’une de l’autre. Elle est commune au Caucase, près de Grosnaïa, à une élévation de mille pieds environ. | CozuBer CAUCASICUS , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 46. Cette espèce est très commune au Caucase, depuis les bains de Péti- gorsk, jusqu'à la hauteur de 6,000 pieds. COLUBER SCGUTTATUS, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 38. Les exemplaires que jetrouvai diffèrent un peu de la description de Pallas, en ce que les taches d'un blanc jaunâtre des plaques ventrales, ne sont alternes que vers l'exiremité du corps, tandis que sur les trois quarts antérieurs, chaque plaque a de chaque côté une de ces taches; il est vrai qu'alterna- tivement une de ces taches est moins marquée, et près dela queue s’efface entièrement; l’on remarque de plus, sur les deux rangées d'écailles le plus ; 2 q P © ; 234. 335. voisines des plaques venirales, quelques petites taches blanches. Je irouvai également, la variété N. 2. dont parle Pallas 5e loc. citat. Elle n'est pas rare dans les steppes inondées par le Térek. COLUBER PoNTICUS , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 38. Je la rencontrai en grande quantité, sur l'ile Naroin, près de Bakou, au mois de mars. COLUBER HYDRUS, Pall. Zoogr. Ross. Asiai. T. ILE p. 36. Dans les mèmes lieux que la précédente, mais moins commune. CoLUBER RAVERGIERI, mihi. Longueur totale 11 à 12 p. dont la queue 1 po. 6 lignes. Elle est de la grosseur d'un tuyau de plume à écrire. Plaques ventrales 195, caudales 75 de chaque côté; les écailles’ soni lisses et oblongues. La tête est beaucoup plus large que le cou; le corps devient ensuite 236. plus gros, jusqu'au tiers inférieur, où il s’amincit vers la queue, qui devient très menue; celle-ci est plate en dessous, et paraît triangulaire. L'animal est en dessus d'un gris verdâtre, ayant en outre chaque écaille saupoudrée de brun; de l'angle de l'oeil, partent deux bandes étroites d’un brun verdâtre, dont l'antéricure après s'être courbée, remonte vers les côtés du cou; on remarque sur le museau quelques points de cette couleur; de plus sur chaque écaille occipitale, est une ligne fortement cour- bée en dedans, avec un point oblong sur la suture de ces plaques, et un autre point encore de chaque côté; sur le cou est une ligne longitudi- nale de 526 lign. de long; delà commence une série de taches transver- sales fort échancrées qui règne sur tout l'animal ; sur les côtés, l'on voit une rangée longitudinale de taches presque quarrées, qui ainsi que la série dorsale, se convertissent sur la queue en stries non interrompues, sans ce- pendant atteindre son extrémité; ces taches et ces lignes sont d’un brun verdâtre, très faiblement entourées de points jaunâtres, qui s'oblitèrent vers le tiers postérieur de l'animal; les plaques ventrales sont d'un brun jaunâtre sale, très faiblement poinüllées de brunâtre ; on remarque en outre, sur chaque côté de ces plaques, une tache brunâtre formée d’atomes réunis Cette jolie espèce a été rapportée de Géorgie, par Mr. Ravergier, attaché à l'ambassade française à St-Pétersbourg. J'en trouvai un mauvais exemplaire mort, près de Bakou. CoLUBER OCELLATA, mihi. T'yria ocellata, Eichw. Zoolog. Spec. pars. III. pe 174. Sa longueur totale est de 13 po. { dont la queue comprend 3 po. 1. Elle-est mince et de forme triangulaire. , Plaques ventrales 217, caudales 116, de chaque côté; les écailles sont lisses ; la tête est oblongue, plus large que le cou; le corps devient un peu plus gros, et ensuite s’amincit jusque vers la queue, qui est des plus grèle, et un peu déprimée. BL <<. Tout le dessus est d'un gris teinté de verdâtre, (sous l'épiderme la peau est bleuâtre) le dessus de la tête est d'un vert sans taches: l'oeil est entouré de chaque côté d'une bande jaune ; du bord inférieur de l'oeil part un trait noir en forme de virgule ; de chaque côté du cou se remarque une série longitudinale de taches noires, alternativement disposées, dont les pre- LA L e e miéres plus grandes ctorbiculaires , les suivantes sont presque quarrées , €L diminuent insensiblement ; enfin, vers la queue elles ne deviennent plus que des points à peine distincts ; les trois premières taches de cette série, sont les plus grandes et très joliment entourées de jaune clair ; le dessous est d’un blanc jaunâtre, qui s'obscurcit tant soit peu, vers le tiers inférieur de l'animal; sur les flancs, on remarque une rangée de petites taches brunâtres alternativement disposées, qui deviennent peu visibles vers la queue, Je trouvai cette espèce sur les parties arides des montagnes du Khanat de Talyche à Zouvant. COLUBER RETICULATUS , mihi. Longueur totale 1 pied 2 po. dont la queue a 2 po. 4. Plaques ventrales 170 à 179, dont la dernier est double, caudales 55 de chaque côté. : Cette espèce a la tête oblongue, peu distincte du corps ; celui-ci s'a- mincit insensiblement jusque vers la queue, qui est assez courte à propor- tion, et se termine en pointe; chez les individus adultes, le dos forme une carène. Tout le dessus est d'un vert brunâtre peu éclatant, plus clar chez les jeunes individus ; une série longitudinale de lignes brunes, qui repré- sentent assez des lozanges, occupent, dans leur largeur, le dos et les flancs; ces lignes sont formées de très fines stries placées sur la marge de chaque écaille; elles sont moins saillantes sur l'individu mort, attendu que la couleur du fond se rembrunit tant soit peu: Le dessous est d'un blanc jaunâtre, qui chez les adultes prend une 238 teinte rougeâtre: sur latête et le cou, sont des taches noires, presque quar- rées qui deviennent insensiblement plus Brhdes : puis occupent vers la queue plus des deux tiers des plaques, et enfin sous celle-ci on ne re- marque plus qu'un petit espace jaunâtre. Elle est assez commune à Lenkoran, et sur les montagnes de Talyche. COIUBER. VERMICULATUS, mihi. Longueur totale 13 po. 4 celle de la queue en preud 3 po. Plaques ventrales 176, caudales 75 # chaque côté; la queue est ter- minée par un onglet | La tête est peu distincte du corps, et le museau est subitement ter- miné en cône; mais ce qui surtout caractérise celte espèce, c’est que le dessus et les côtés de la tête, sont fortement concaves, le corps s'amincit ‘ vers la queue qui devient brusquement très grèle. Tout le dessus de l'animal, est d'un gris verdéte assez vif; Îa tête est en dessus, joliment dessinée par des taches oblongues qui s'arrondis- sent sur le museau, et présentent des bandes sur la nuque; elles sont toutes d'un brun verdâtre, plus foncé que le fond, et bordées de jaune clair. Sur la longueur du dos, est une série de taches oblongues brunâtres ; de chaque côté, on compte jusqu'à quatre rangées de petites taches brunes, placées en quinconce; la série la plus externe se convertit en strie sur la queue : chacune de ces taches ont un point oblong, placé au bord interne de l'écaille. Le dessous de l'animal est d'un blanc jaunâtre ayant sous le museau trois bandes longitudinales d’un brun verdâtre clair; de là partent jusqu'à quatre bandes de cette même couleur, mais beaucoup plus claires, qui de- viennent ensuite moins régulières vers le tiers antérieur du corps, et qui avec la couleur du fond, fait paraître le ventre comme marqueté; de plus les côtés de chaque plaque, offrent un trait longitudinal, d’un brun foncé, qui vers les deux tiers de l'animal forme une strie assez prononcée. PT CT . + e Les jeunes paraissent avoir les couleurs brunes plus vives. Je pris cette belle espèce à Zouvant. 239. COLUBER NEBULOSUS, mihi. Longueur totale 7 pouces, dont la queue à 1 po. Plaques ventrales 162, caudales 64 de chaque côté. La tête est assez renflée postérieurement , le cou étroit, et le corps de- venant un peu plus gros vers le tiers antérieur de sa longueur ; la queue est courte et devient brusquement mince ; les écailles sont lisses, et sur le dos elles sont un peu convexes. Le corps est d’un beau vert, finement saupoudré de noïrâtre, s'éclaircis- sant un peu sur les flancs, le dessus de la tête est noir, une bande de cette couleur traverse les yeux, et vient presque rejoindre une seconde qui se remarque le long du cou; à partir de chaque plaque occipitale, on voit une tache noirâtre, alongée , qui est plus large à :sa base ; sur le ou. sont de petites taches transversales noires, qui se convertissent en fines stries sur tout le reste du corps ; dans l'état vivant, l'écaille âu milieu de la quelle passe la strie indiquée, est de couleur plus clare; le doudu corps est d'un gris nébuleux, très finement saupoudré de noir ; le museau est de cette dernière couleur, et le long du cou il y a de petites taches écalement noires. Je pris cette espèce à Zouvant. PerraAs CHERsEA, Wagl. Vipera Berus, Daud. Pelias Berus, Merr. Elle se trouve au Caucase jusqu'à la hauteur de 6000 pieds; elle est surtout très commune au Beschtau, près des bains de Pétigorsk. NB. Les individus que l'on trouve en Finlande et près de St.- Pé- tersbourg sont petits, et de couleur roussâtre. 41. TRIGONOCEPHALUS mALys, Licht, Coluber Halys, Pall Zoogr. Ross. Asat. T. TL, p. 49. Je trouvai un individu d’un pied de long, qui se rapprochait d’avan- 10 2/2. 243. 244. 245, dv m / ® tage de la description de Lichtenstein dans la voyage d'Eversmann. p. 147. Je puis assurer que dans l’état vivant , les bandes transversales étaient d'un beau jaune, et non rouge ainsi que l'avance Mr. Eversmann. Sous les pierres, dans les endroits les plus arides, sur le sommet des montagnes de Talyche, , RANA vARBIABILIS ? Pall, Spicileg. VIE, p. L tab. 6, fig. 34. Elle est très commune à Grosnaïa au Caucase. RANA vESPERTINA , Pall. Reise L p. 458. Je l'ai trouvée dans les jardins de Grosnaïa, près de la rivière Sounja au Caucase. Buro Caucasicus, Riana Caucasica, Vall. Zoogr. Ross. Asiat. T, IL. p. 15. Je lai pris près de Bakou. HyLA ARBOREA, Linn. Elle est assez commune sur les buissons près du Kour, et dans les forêts à Lenkoran. PA O:cE, SAS ONE. S. Quelques auteurs anciens prétendent que la mer Caspienne communiquait à la mer Noire, sans examiner si cette assertion est admissible ou non, nous re- marquerons cependant que la plupart des productions de la mer Noire, se retrou- vent dans la mer Caspienne , et que même les coquilles dont se compose le cal- caire des bords de ces deux mers, sont semblables, d’après les observations de Mr. le Docteur Pander. Une chose assez surprenante, c'est que l’on n'ait pas encore trouvé dans la mer Caspienne un seul de ces mollusques nus, si abondans dans le grand Océan, et qu'on rencontre dans la mer Noire, mais en bien moindre quantité, il est vrai. Si l'on excepte une petite Coralline, on ne voit également aucun Zoophyte dans les eaux de cette mer. Les recherches que j'ai eu occasion de faire sur les poissons de la mer Cas- pienne, et des rivières qui s’y jettent à l'Ouest, m'ont confirmé dans l'opinion depuis long-temps émise que cette mer ne paraît pas contenir de produits qui lui appartiennent en prepre, à moins cependant que les profondeurs ne nour- rissent quelques espèces que nous ne connaissons pas encore ; les pêches n'ayant heu qu’à l'embouchure des fleuves. Au reste, les recherches réitérées de S. G. Gmelin, et d’autres beaucoup plus récentes n’ont pu faire découvrir aucune espèce nouvelle. | Ce qui m'a surtout étonné, c'est qu'à l'exception de quelques espèces de Gobius, tous les autres poissons que l'on pèche dans la mer Caspienne vivent ailleurs dans l’eau douce : ilen estde même de plusieurs insectes tels que des Dy- üiscus, Gyrinus, Hydrophilus, etc., il est vrai que les eaux de cette mer sont moins salées que celles de l'Océan, j'aurais cru néanmoins que l’amertume qui les ca- ractérise, aurait dû être un obstacle à la présence de ces animaux. : 10* + — 6 Les espèces de poissons que l'on trouve, sont en gériéral très peu variées, et peuvent être comprises dans les genres, Acipenser , Perca, Salmo , Cyprinus, Silurus et Gobius, poissons dont le plus grand nombre se trouve dans la mer Baltique, la Néva, le lac Ladoga, le Volga, etc. ce qui pourrait faire présumer que peut-être delà, ils sont venus peupler la mer Caspienne. Quant à l'influence des hauteurs , elle se fait assez remarquer sur quelques espèces de poissons. À la hauteur de 8 mille pieds, par exemple, dans les petites rivières peu profondes, mais souvent fort rapides, et qui proviennent de la fonte des neiges, on ne trouve en Juillet que la petite truite (sa/mo alpinus Einn.), ainsi la mêmé que celle des Pyrennées. Enfin à 6 mille pieds environ d'élévation , on remarque cette même espèce, mais avec les deux poissons suivans: le Cyprinus barbus (de la longueur d'ün pied tout au plus) et le Sfurus glanis Gusqu'à un pied et demi de’ longueur). I} faut remarquer que cette truite ne _ déscend guère ‘plus bas! que deux mille pieds, encore n'est ce que lhiver. Les esturgeons ne remontent pas au-delà de 4 à 5 cents pieds; ici l'on ne peut donner pour raison le peu de profondeur des rivières, car le Kour ét le Térek, sont déja des fleuves considérables à de plus grandes hau- teurs. En hiver ces poissons abondonnent les rivières pour se réfugier dans la mer ils reviennent au printemps pour frayer, et c'est alors qu'on les pêche, en grande quantité aux embouchures des fleuves. Les individus sont si nombreux, que le caviar” seul qu'on en retre: fournit au commerce plusieurs miliers de ton- neaux de ce produit par an. Les esturgeons jomis au vorace S/urus glanis et aux oiseaux aquatiques, tels que les mouettes, les cormorans, les pélicans, éte. con- wibüent avec la pêche à dépeupler les fleuves de ces contrées. On peut dire que l'ésturgcon est à la mer Caspienne, ce que le requin est à l'Océan. À Saliane sur le Kour, à 40° verstes de la mer: environ, est une seule pêclierie ou (Vataga) affermée pour 260,000 Roubles par an, à un de ces Indiens qui adorent les feux perpétuels’, et l'on prétend que tous frais faits, il gagne plus d'un démi million, On m'a assuré que dans ce même lieu, il y a + 448 quinze ans, on à pêché jusqu'à 20.000 esturgeons en un jour, tandis qu'aujour- d'hui les pêches les plus favorables ne produissent pas au-delà de quatre mille, Excepté les 46. stellatus et Rhulenus, les autres espèces dépassent ordinai- rement quatre pieds, et l'Ac, Güllenstædiié attemt, jusqu'à sept pieds. Les deux uers des esturgeons: que lon pêche au printemps sont des! fe- melles, et leurs ovaires pèsent de 50 à 60 livres, j'en aï vu qui pesaient jusqu'à 80 livres. Beaucoup d'auteurs ont écrit sur la pêche des esturgeons, et quelques uns même avec assez de détails , tels sont : Le Comte Marsiglius , Pallas, S. G. Gmelin, Lepéchin, etc. dont les ouvrages donnent: même jusqu'aux descriptions des barques, filets, etc. Voici cependant quelques détals que je n'ai trouvés nulle part, et que pour cette raison je ne crois point déplacés 1c1. , L'ordre avec le quel les poissons..sont. préparés au sortir des filets est vrai * ment remarquable; on dirait qu'une machine à vapeur met en mouvement tous les ouvriers, qui sans dire mot, se hâtent de fur leur tâche. Les poissons encore vivans sont apportés sous un hangard vaste et conve- nable, disposé près de la rivière; des groupes de 4 à 6 personnes s'occupent aussitôt à le dépécer, chaque individu de ce groupe a un travail déterminé et attend que celui qui le précède ait fini pour prendre le poisson qu'il repasse au suivant quand il a achevé ce dont il est chargé; ces hommes sont nommés d'après les différens travaux qu'ils exécutent, et payés en conséquence. Le premier reure le poisson des bateaux qui les apportent sur lerivage, et prend note, pour le pêcheur, de l'espèce du poisson, car le prix varie selon l'espèce et la grandeur; sur un certain nombre de gros poissons, ce dernier en reçoit un petit gratis. Le second ouvrier coupe les nageoires et la queue qu'il jette à l'eau, et passe le poisson au voisin, qui lui fend la tête et le museau longitudinalement ; le qua- trième lui ouvre le ventre, en retre les intestins qu'il jette également, et si c'est une femelle il li ôte l'ovaire et le met dans un baquet ; la vessie et la moelle épi- nière sont ensuite passées à d'autres qui leslavent etles préparent. Quant au ca- viar, il est remis a des ouvriers qui ne font point partie des groupes ci-dessus mentionnés, et qui ne s'occupent que de sa préparation, le lavent, le tamisent et le salent; le reste du poisson est transporté dans un autre hangard, où il est coupé en tronçons, s'il doit être salé, ou coupé en filets (Pans) s'il est destiné à être séché; la dernière préparation est ordinairement la plus usitée. Le poisson est alors de suite pendu à l'air; la grande quantité de graisse qui sort de ses pores le préserve de putréfaction, et empêche les mouches de s’y attacher. On pêche deux et trois fois par jour, et chaque fois, les poissons sont aussitôt préparés ainsi que je viens de le décrire. 246, ACIPENSER GÜLDENSTAEDTH, Brandt et Raizb. Getr. Darstel. und Be- schreib. etc. B.IL Tab. 3, fig. 2. A. Szurio, Güld. Nov. Coment. Petrop. T. XVL p. 532. Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL. p. gr. Par les Russes Ocempé (Ossètre). On le pêche de préférence en avril, et au commencement de mai. 247. AciPenser Huso, Linn. BL. 129. Pall. Zoorgr. Ross. Asiat. T. IL p. 86. Par les Russes Brsayea (Bélouga). Se pêche en plus grande quantité en mars et avril. 248, ACIPENSER STELLATUS, Pall. Reise L p. 131. Brandt. et Ratzb. Getr. Darst. T. IL, Tab. 3, fig. 3. À. Helops, Pall. Zooer. Ross. Asiat. T. IIL p. 97. Par les Russes Czepyea, (Sévrouga). On l'apporte frais à Bakou, au mois de mars; là un individu de trois pieds de long ne coûte que 16 Kopeks (ou centimes). 249. ACIPENSER RUTHENUS, Linn. Brandtfet Raszb. Tab. IL. fo. 2. À pyemœæus, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IIE p. 102. Par les Russes Cmeprade, (Sterlet). Il est le moins commun aux pêches d'esturgeons , mais il remonte plus haut les rivières ; son Caviar est fort estimé. Il est très commun dans ke Don; il se vend à un rouble la pièce, au marché. 250. ACIPENSER ScHyPA, Güld. Nov. Coment. Petropol. T. XVI, p. 552. Brandt et Ratzb. Geir. Darst. T. IL Tab. E fig. 3. À. S/urio, var: Pall. | Zoogr. Ross. Asiat. T, IIL p. gr. LEpECHIN le cite comme une variété de l'A. Huso, Linn. se 190. Par les Russes Æuné, (Schipp). ‘e Comme Pallas, dans sa Zoographie, cite cette espèce comme une variété de l'Ossètre, il ne sera peut-être pas inutile de donner quelques détails comparatifs, Ainsi que l'Ossètre , il varie à ses différens âges, surtout par le nombre de ses plaques, et une preuve que celles-ci ne peuvent seules servir de caractère distinctif, c'est que le nombre n'en est OCR pas égal de chaque côté. De plus, ayant examiné une grande quantité d'esturgeons, je puis assurer que pour toutes les espèces que j'ai citées plus haut, - jeunes ont tou- jours un plus grand nombre de plaques que les individus adultes: la tête même varie assez selon l'âge et le sexe ; mais la forme des nageoires m'a paru plus constante. | J'admirai d'abord lasagacité des pêcheurs qui les reconnaissent toute-de-suite, etavec un peu d'habitude, je saisis bientôt les caractères qui les distinguent. Ce qui surtout a ‘pu induire en erreur plusieurs Naturalistes, ce sont les contes absurdes que les pêcheurs débitent; ils prétendent entr'autres que le Schipp n'est qu'un métis de l'Ossètre et du Sévrouga. Le Schipp a le museau alongé à peu près comme celui du Sévrouga, mais de forme plus pyramidale (les adultes ont le museau plus court à proportion), et la tête est un peu convexe en dessus, tandis qu'elle est tant soit peu concave chez l'Ossètre, surtout chez les jeunes. Il est aussi à re- marquer que les jeunes de l'Ossètre ont le museau plus alongé en pro- portion). Chez l'Ossètre, principalement chez l'adulte, les plaques sont sou- vent peu proéminentes, tandis qu'elles sont toujours très saillantes et hérissées chez le Schipp. Le lobe inférieur de la queue, est plus court que celui de l'Ossètre, et le premier rayon osseux des pectorales alteint l'extrémité, de la nageoire chez le Schipp, tandis qu'il est beaucoup plus. court chez l'Ossètre ; enfin l'annale supérieure est beaucoup mois échamcrée que celle de l'Ossètre. , x nr: ON) La couleur de ce dernier est d’une teinte bleuâtre, tandisque le Schipp est d'un gris plus brunâtre; enfin la forme et la disposition des petites écailles sur la peau, offrent des caractères très marqués. On rencontre plus généralement de petits exemplaires du Schipp, et les adultes atteignent à peine la taille de l'Ossètre, Je joindrai le résultat de mes observations, sur le nombre des pla- ques ou écussons chez ces deux espèces : AC. SCHYPA. AC. GÜLDENSTAEDTII. PLAQUES. | Jeunes. | Adultes. Jeunes. Adultes. DOrsales +... , rene; Latérales DRE Re 36 (de chaque côté.) Neriralesise ste LE Pallas donne à l’Ossètre une variété sous le nom de Æostèra, elle ne m'a paru ne diflérer que très ‘peu de l'A. Gällenstacdii; du reste, je n'en vis que peu d'individus on la dit très commune à l'embouchure du Volga. Les Saumons ne sont pas rares dans la mer Caspienne surtout l’hiver mais on en fait peu de cas, si ce n’est la truite des montagnes $. 4}pinus dont la chair est délicieuse. À Bakou, on vient vendre en décembre et janvier, une grande quan- üté de Salmo salar, Linn, ce qui fait la principale nourriture des habitans pendant ce temps ; on les pêche au harpon. 251, SALMO SALAR, Linn, BL 98 et 20. 8. obilis, Pall. Zoogr. Ross. Asiat, L. TT, P: 342, II 252. 253. 254. 255. NT On le pêche à Saliane, dans les mois de février,-lorsqu'il quitte la mer, pour remonter les rivières ; on le vend frais dans les villes voisines : «à Bakou, un de ces poissons detrois pieds de long coûte tout au plus deux Roubles. | Saimo Hucno? Linn. BL. 100. Pall. Zoogr. Ross. Asiat, T. IIL p. 344- Par les Russes «Zococuna , (Lassasimàa.) Par les Persans Æ4zu1- moë. Je n'ai vu que deux individus de cette espèce, qui diffèrent un peu en ce qu'ils n'avaient ni taches à la tête, ni à la dorsale. On le pêche de grand matin au harpon, dans la rivière Lenkoranka, mais il faut qu'il ne fasse 23e de vent; sa chair est rouge, et très estimée des Persans. Sarmo AzPiNUS , Linn. BL 104. C. erythrœus, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p. 349. Elle ne m'a paru différer en rien de l'espèce des Pÿrennées, elle atteint un pied et demi de long; mais le plus grand nombre que l’on pêche n'offre que la taille d’un pied. Je l'ai trouvée en juillet sur les hautes Alpes du Caucase à plus de 8000 pieds de hauteur, et ce n'est qu'en hiver qu'on la trouve à 2000 pieds, mais je ne crois pas qu'elle descende plus bas. SALMO FARIO, Linn. BE 22. di À Je ne l'a vue que dans le Konbns où elle était alors plus commune que la précédente ; elle n’est pas à beaucoup près si recherchée. Elle atteint au-delà de deux pieds de longueur. Esox ruaus, Linn. BE 32. Il est très commun dans les petites rivières du Caucase, où il n'atteint guère plus d’un pied de long. | Les Cyprins. sont la famille qui présente le plus péca dans les rivières du Caucase, et surtout dans la mer Caspienne. Ces poissons sont peu estimés, dans les Heux où lon pêche l’'Esturgeon ; on les abandonne aux pauvres gens. Quelques rivières sont tellemeut poissoneuses , que j'ai 256. 257. 256. 259. 260. Li: OUT vu en peu de temps remplir des chariots de ces Cyprins, que l'on vendait à deux kopeks, et quelquefois moins la livre; les Russes leur donnent le nom générique de poissons blancs; j'ai cru remarquer que la plupart étaient de petite ou de moyenne taille, mais on en‘rencontrait fort peu d'adultes. BARBUS COMMUNIS , Cuv. Cyprinus Barbus, Linn. Bl, 16. Par les Russes Jcazé (Oussatche.) Le seul poisson après le Sw/mo Alpinus, qui remonte aussi haut les rivières. Je l'ai trouvé à une élévation de 6000 pieds. I] est très commun dans les rivières Térek, Sounja, où il atteint le poids de 20 livres ; il paraît passer l'hiver dans ces fleuves, Sa chair est alors assez estimée , il est vrai que dans cette saison ce poisson avec le Surus glanis, sont les senls qu'on rencontre. BARBUS CHALYBATUS, Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL p.292. B. Bulat- mai, Gmel. Reise IV. p. 135. Par les Persans CArripeta. Il n'aiteint guère que 4 pouces de long, et il est assez rare, je l'ai pris en octobre dans le Sounja, et en mai, dans la Lenkoranka. TINCA vuzGaRIS, Cuv. Cyprinus tinca, Linn. BI 14. Par les Russes us. (Linne.) On la pêche plus volontiers dans les petites rivières qui se jettent dans le Térek et le Soulak, mais pas communément. GOBIO FLUVIATILIS, Cyprinus gobio, Linn, BI. 8, fig 2. Par les russes Zlucxaps (Piskare). Je ne l'ai vu que dans le Don, en octobre et novembre, où il est très commun, on le vend six kopeks la livre. ABRAMIS BRAMA, Cuv. Cyprinus Drama, Linn. BI. 15. Par les Russes .Zezs et ebaxs, (Letiche et Tchébak). Il se pêche dans le Kour, au printemps, et je l'ai vu dans le Don en 17% 261. 262. 263. F al e e \ LM 4 | novembre. Comme ce poisson varie beaucoup par de nombre des rayons deses nageoires, et même par son fücies, Güldenstaedt et Pallas ont peut- être trop attaché d'importance à ces caractères et leurs espèces €. Sapa, Cleveza, et mème Laskyr, n'en pouraient bien être que des variétés. ABRAMIS LASKVR, Cyprinus Laskyr, Pall. Zoogr. Ross, Asiat. T. IL p. 326. Par les russes .Zacxupé, (Laskyr). Il est très voisin du précédent, duquel il ne diffère que par la forme ovale de son corps, le museau n'est pas tronqué, quant au nombre des rayons de ces nageoires, il est impossible d’y trouver des câmicières dis: tinctifs, ceux - ci variant beaucoup suivant l’âge; voici les résultats de l'exa- men d'un bon nombre de ces poissons : ABRAMISBRAMA.| RAYONS A. Laskyr, À, LASKvye, movidn . 11p0. del DES NAGEOIRES. jeune. adulte. ong. 12 - 13 Dorsale. . .. 30 Annale 200.1. 15 Pectorales . . .. 9. Ventrales .... Les pêcheurs prétendent que le Laskyr ne se trouvent pas dans les ri- vières qui se jettent dans la mer Caspienne. Il est commun dans le Don, surtout en novembre. LEUCISCUS LACUSTRIS, Cyprinus lacustris, VPall. Zoogr. Ross. Asiat. T. I, p. 314. Par les Russes TeGaxs, (Tchébak). On le pêche en abondance dans le Don, vers les mois de juin et de juillet; il atteint deux pieds de long, et peut peser environ huit livres, LEUCISCUS ERYTHROPTALMUS, Linn. BI, L Cÿyprinus erythrops, Pall. Loogr. Ross, Asiat, T, IT, p. 317. cs te. 265. 267. 268, 269. = Par les Russes ZZzomea, (Plotva). Il se trouve plus particulièrement dans les petites rivières, où il n'est pas rare, surtout dans la Lenkoranka. à Leuciscus VULGARIS, Cyprinus leuciscus, Linn. BI. 97, fig. r. Par les Russes Yxrzeüxa, (Oukleïka). Je ne l'ai vu que dans le Don, vers les mois d'octobre et novembre, où il était alors des plus communs. : CyprINus cARPIO, Linn. BL 16. Par les Russes Casané, (Sasane). Par les Persans Tchiki- Balouk. C'est plus particulièrement dans les mois de mars et d'avril, que l'on pêche la Carpe dans les grandes rivières, dans le Kour surtout ; elle at- ieint jusqu’à trois pieds de long, et m'a paru une race toute particulière; mais je n’a pu y distinguer de caractères suscepübles de fournir une nou- velle espèce ; partout ailleurs, elle est beaucoup plus petite ; on nela mange pas fraîche, mais on la sale, et on la vend dans cet état; dans les petites rivières, la variété connue sous le nom de Carpe bossue, est assez commune. CyprINUS DOBULA, Linn. BI. 5. Par les Russes Zozoea, (Golova). Il se trouve assez communément dans. les petites rivières, je l'ai vu dans le Don au mois de novembre. CyPRINUS oRFus, Linn. BI. 93. | Les pêcheurs le confondent avec le précédent, et lui donnent le même nom, il est dans le Don moins commun, que le C. Dobula. CyPRINUS RUTILUS, Linn. BI. 2. Par les Russes Cepyea , (Sérougà). Il est très commun dans le Don CypRINUS CEPHALUS, Linn. Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IIL p. 3or. Par les Russes Æymyms, (Koutoume). On le pêche en très grande quantité dans le Kour, on le sale et l'en- 27Te 27/4. IP OO voie dans les villes voisines ; c'est la principale nourriture des pauvres gens pendant le carème, un de ces poissons d'un pied et demi de long se paye 8 kopeks, (8 centimes.) en janvier, on le mange frais, venant de Saliane: on le pêche communément dans le Térek ; je ne l'ai pas vu dans les petites rivières. Vers le milieu de février on ne voit plus le Koutoume, même dans le Kour; c'est alors le Letsche qui le remplace. CyrrINUS NASUS, Linn. BI. 3. . Par les Russes Zodycme, (Podoust). Il est des plus communs en juillet, à Axaï surle Don, je le vis encore en novembre. CyPRINUS ASPIUS, Linn. BL. 7. €. rapax, Pall. Zoogr. Ross. Asiat.'T.IIL pe Se | Je l'a recu du Don, en novembre, où les Russes le nomment Æons et Preivisena, (Kone et Bélizenà). En juillet et août 14l est très commun dans le Kour, où il est appelé Tepexe, (Tchérekh). CYPRINUS GRISLAGINE, Linn. Par les Russes Bo6za, (Vobla). On le pêche dans le Kour, au mois de mai, surtout. CypRINUS ALBURNUS, Linn. BL 8. fig. 4. Ce poisson porte plusieurs noms dans les différens endroits où il se trouve; près du Don on l'appelle Æzeu (Kleï) et Sexzans (Leman) mais à Saliane et à Lenkoran , il est nommé Sezeu (Zelai), il est partout assez commun. CYPRINUS CULTRATUS , Linn. BI, 37. Par les Russes Zuxoné (Tchikone). Je l'ai remarqué en grande quantité au marché d'Axaï près du Don, vers Je mois de juin; mais à mon retour en octobre, on ne l'y voyail plus. 275. 276. 277 270. = Us CypRINUS CHALCOIDES, Güldenst. Nov. Coment. Petrop. 1552, XVI, p. 540, ps clupeoides , Pall. Zoogr. Ross. Asiat. T. IL pe 333. Ce poisson porte différens noms, les colons l'appellent, hareng de Kislar. À Bakou et à Saliane on le nomme Cuxeyé (Cinetz), l’orsqu'il est frais. Les Persans, lui donnent le nom de Chamaü, (Poissons roi), et les Russes par corruption en on fat Maman (Chamaia) qu'il lui donne que lors- qu'il est fumé, C'est de tous les cyprins le plus estimé; en hiver on le pêche à Sa- liane, d'où on l'envoie frais dans les environs; Le: plus grandes pêches se font en juin et juillet, alors on le sale, et on le fume, pour être en- voyé dans toute la Russie. Je lui a trouvé absolument le goût du hareng’ Sizurus GLANIS, Linn. BI. 34. Par les Russes Come (Sdme). Il se trouve dans toutes les rivières qui se jeitent dans la mer Cas- pienne à l'Ouest, et surtout dans les fleuves Kour et Térek; sa char n'est pas estimée, ce n'est que le peuple qui la mange, et près des pê- cheries à Saliane et allieurs, les enfans le pêchent à l’hamecon pour en retirer la vessie natatoire, après quoi, il le rejette à l’eau, où il sert alors de pâture aux mouettes, corbaux, etc. Malgré toutes mes recherches, je n'ai pu découvrir le S, Æsotus. Gapus 10TA, BL. 70. Par les Russes Zazume, (Nalime). La Lotte est commune dans le Don, je ne l'ai pas vue dans les ri- vières qui se jettent dans la mer Caspienne. GOBIUS MACROCEPHALUS , Pall. Nov. Act. Petrop. IL. p. 52. Pall. Zoogr Ross. Asiat. T. III, p. 163. Par les Persans Tchamicham- gougerou. Il est regardé comme très rare, je ne l'ai vu qu'une seule fois à Bakou. 279. 280. 281. 282. 263, — 66 — GoBIUS BATRACHOCEPHALUS, Pall, Zoogr. Ross. Afiat. T. IIL, P+ 149. Ces deux espèces se nomment indistinctement par les Russes Bezcore, (Buitchok) 4] ; Celui-ci. est assez commun à Bakou et à Derbent, où on le pêche en automne et en hiver, et seulement à l'hamecon, sa chair est très esti- mée, et quoiqu'il ne dépasse pas 10 pouces de longueur, on le paye 10 kopeks la pièce. ‘il Ces deux espèces de Gobuis que Pallas à fait le premier connaître, nie sont jamais rencontrées dans les rivières, et ce n’est que dans la mer près du rivage, entre les rochers que l’on peut le pêcher. ACERINA CERNUA , Perca cernua, Linn. BL. 53, fig. 2. Par les Russes Zopws, (lorche) hérisson. Elle est assez commune dans le Don en novembre, On la pêche à Pétersbourg, dans la Néva, au printemps. ÂACERINA TANAICENSIS, Perca Tanaïcensis, Güldenst. Nov. Com. Petrop. XIX , p. 457. Perca acerina , Gmel. Par les Russes Bezpuzoxé (Bouiritschok). Sa chair est très estimée, et je lui ai irouvé le goût de l'Eperlan. (Osmerus eperlanus). On le pêche en grande quantité dans le Don, surtout en automne, il coûte 10 kopeks la livre, tandis que les autres petits poissons ne se payent que quatre. À PERCA FLuvIATILIS , Linn. BL. 52. Par les Russes Oxyne , (Okoune). Elle est très commune dans toutes les petites rivières, où elle n’atteint guère que 8 à 10 pouces de long. C'est le poisson le plus commun dans la Néva, | | Lucroperca SanprA , Percu lucioperca, BL. 5x. Par les Russes Cydaxé, (Soudak). . v ° ù F L M D. Dar les Tortares-Saoul. | £ L LE 4 À 1 ES 1 : : ÿ $ Cette erche est très commune dans toutes les rivières qui se jettent #w à] | Q A , ï A = dans la -mer Caspienne à l'Ouest; et même dans le Don, la Néva, etc, elle est très estimée, si ce n'est aux pêches d’Esturgeons, où prise dans les filets, on la rejette aussitôt ; au printemps, on l’apporte de Saliane à Bakou où elle est vendue à bon compte. - a? | 1À 12 E N SE CG T E S$. Coléopières. Lzs Coléoptères m'ont offert, sans contredit, la plus brillante récolte de ce voyage, tant sous le rapport des “espèces rares, que de celles qui sont entièrement nouvelles. C'était il est vrai la classe d'animaux la plus facile à récolter dans un voyage où presque tous les moyens nous manquaient, et où toutes les entre- prises étaient accompagnées de dangers. Ce sont particulièrement ces animaux qui paraissent se ressentir de l'influence qu'exerce les localités ; aussi les lieux où ils sont appelés à vivre sont ils souvent assez restreints. Au Caucase, les limites de ces coupes sont d'autant plus distinctes, qu’elles sont plus rapprochées des montagnes neïgeuses ; maïs en revanche, le nombre des espèces y diminue graduellement; il ne faut pas croire cependant qu'il en soit de même du nombre des individus qui, pour la plupart des espèces, est vraiment considérable. | | Vers le pied des montagnes, par exemple, l'on rencontre encore quelques insectes des steppes environnantes, et de plus on distingue quelques Melolontha , Anisoplia, elc. et d’autres Lamellicornes, ainsi que des Leptura, Mylabris, Cistela, elc. et dans les lieux humides des Brachinus, Bembidium, Leja, etc. En remontant jusqu'à six mille pieds d’élévation, on trouve plus particu- lièrement des Cicindela, des Chlænius, un bon nombre de Féroniens et autres Ca- rabiques, et déjà beaucoup moins d'espèces des autres familles. Vers la hauteur de huit mille pieds se distinguent les Peryphus, et plu- | sieurs espèces de Carabes, dont la quantité des individus est énorme; mais les Lamellicornes disparaissent, 11 en est de même des Capricornes et Chrysomélines. = 9 I = Enfm, les montagnes noires n’offrent plusque les Corabus. Ibericus, Steven, Fischeri, Bœberi, Ridelii etc. quelques Pierostichus, an Ælater, une Mylabris, ete, mais tous insectes qui se distinguent par leur forme ou Aabitus des espèces leurs congénères. | } Sar les bords de la mer (Caspienne, cest la famille des Hétéromères qui offre le plus d'espèces, et en particulier les genres Blaps, Pimelia elc. Où remarque parmi les Lamellicornes , les Æeuchus, Copris, Onütis, Aphodius; À y a irès peu de Carabiques, lesquels peuvent se rapporter aux Diomus, Zabrus, Pebr, Scarites, etc. tous genres dont on ne rencontre aucune espèce sur les montagnes du Caucase; ce n’est que près de Lenkoran, que l'on voit quelques Cicindèles. | Les steppes du Kour, jusqu'a Lenkoran, sont caractérisées par un grand nombre de Lamellicornes particulièremeut des genres .Amphicoma , Cetonia, Ani- soplia, Homaloplia, etc. et quantité de Chrysomélines, surtout des genres C/yfhra, Cryptocephalus, Chrysomela, etc. Le nombre d'individus en est si considérable, qu'il surpasse infiniment tout ce que Jai vu jusqu'ici, même entre les tropiques. D'après cette multitude d'individus on devait nécessairement s'attendre à les re- trouver répandus dans les plaines environnantes, c’est effectivement ce qui a lieu, mais en moins grande quantté quon pourrait le supposer, ce qui vient peut- être de la courte durée de leur état parfait; c'est amsi que la Celonia albella, l'Amphicoma vulpes, etc. se trouvent rarement en Podolie tandis qu'ils sont très communs près du Kour. On pourrait regarder ces insectes comme originaires de la Perse, car ils sont aussi très communs près d'Erivan : le genre Amphicoma paraît, par exemple, tout oriental, j'en connais huit espèces qui viennent de la Perse; et une seule d'Italie, ce genre est pour l'Asie, ce que les Ænisonyx sont pour l'Afrique. | Les montagnes de Talyche sont riches en espèces, dont un assez bon nombre paraissent leur être propre; mais ce qui caractérise d’une manière toute particu- lière ces contrées, c'est ainsi que je l'ai dit plus haut relativement aux oiseaux F2 — 92 — l'analogie qui éxiste entre les insectes qu'on y trouve et ceux de l’Espagne, de la Sicile, de l'Italie, ete. J'y aï trouvé par exemple, les Hybosorus arator, Cymindis famini, Epo- mis circumscriptus Accinopus bucephalus, Pangus scaritides, Chlænius spoliatus, etc, J'ai trouvé en outre plusieurs genres, jusqu’à présent étrangers à la Russie. tels que: Sagona, Parandra, Megacephala, etc. Carabiques: 284. MEGAcEPmArA EUPHRATICA , Oliv. Drjear, Species: des: Coléopières T. L 285. p. 7. Dej. Iconogr. [, p. 37, PL L fig. 4. Grand:.9- 10 lignes, larg, 3H. --3 hi 1. Cette espèce se rapporte à la description qu'en donne le Comte Dejean dans- son Species. si:ce west cependant qu'il la donne-pour aptère, tandis que tous mes individus sont ailés ; la figure de l'Iconographie, ne m'a pas paru irès exacte; tout l'insecte est d'um beau vert métallique, plus brillant vers la partie axillaire, souvent les taches: jaunes des élytres deviennent brunäires après la mort. Je trouva le premier individu sous une pierre, près des sources ther- malés sulphureuses, non lom de Saliane, et depuis j'en pris ur bon nombre d'exemplaires däns la ville même à plusieurs pieds de profondeur er terre, dans un trou que l'on avait creusé pour ‘en tirer de l'argile propre à fare des briques; chaque insecte se trouvait séparément dans un conduit qui communiquait avec: la. surface ; il esttrès vorace, etparaît surtout- se nouirir de- vers de terre et de ehemlles ; le soir 1l sort de son réduit, sans cepen- dant s’en écarter beaucoup. Vers le commencement du mois de mai. CiCINDELA LITTORAHIS, Fab: Dej. Spee: T. [. p. 104, Fisch. Entomogra- phie de la Russie, T. IIL p. 44. On rencontre cette espèce au Caucase, et jusque vers les frontières de la Perse, Je trouvai les mêmes variétés que l'on remarque en France, 286. CICINDELA CAMPESTRIS, Fab. Dej. Spec. T. TL p. 5g. Fisch. Entom. TV. TL pare Je trouvai quelques variétés chez lesquelles les poinis des élytres sont à peine visibles. | Sur les montagnes de Talyche. 287. CICINDELA DESERTORUM, Bœb. Dej. Spoc. ‘TL. É p. 62. Fisch. Entom. IL p.76: … Elle est assez commune dans les forêts du Khanat de Talyche, surtout au mois de juin. R 288. CICINDELA SOLUTA , Meg. Dej. Spec. T. I. p. 70. Dej. Iconosr. L p.47, PL 3, fig. 8. | | Elle n’est pas rare sur les montagnes de Talyche. 7 289. CicINDELA CasPla, mihi. Subparallela, supra obscure cuprea, pectore pedibusque rubro - cupreis, nitidis ; elytrorum signaturis dilatatis, lunula Humerali apicalique integra, fascia media undulata, albis. Long. 6 L. Larg 2 Li 8. Elle à quelque ressemblance avec la © Sahlbergi, mais les couleurs sont plus brillantes, et les taches plus larges, les élyires sont couvertes de points enfoncés assez serrés; la tache humérale est échancrée et plus en forme de lunule que chez l'espèce citée, la bande du milieu est plus large, se dilate à son extrémité, sans remonter ; l'apicale est également plus large, sa branche antérieure est arrondie en forme de gros point, et le côté opposé se dilate vers la suture. C'est à Monsieur le Dr. Kiesérisky, au service de la flotte Russe, que je dois cette espèce, il l'a prise sur l'île Sara, courant sur le sable. Au mois de mai. 290. CICINDELA MONTICOLA, mihi. Supra cupreo-subwirescens, thoracis apice vix produclo; elytris lunula hu- merali apicalique integra, fascia media latiore flexuosa , albis. 291: Long. 5 hi. larg. li, 4. Cetie espèce est intermédiaire entre la €. Aybrida et la C riparia, maïs elle diffère surtout de la dernière par les caractères suivans: la pointe in- férieure de la lunule humérale s’élargit beaucoup davantage, la bande du milieu varie dans la manière dont elle est sinuée, elle. est toujours plus large que celle de l'espèce indiquée, surtout vers le bord extérieur: enfin lapicale est beaucoup moins échancrée ; €t la pointe inférieure remonte davantage vers la suture. Mr. le Comte Dejean pense que ceite espèce n’est qu’une variété de l’Aybrida, maïs ce qui m'a surtout porté à croire le contraire, c’est que sur un assez grand nombre que je pris, je trouvai constamment les ca- ractères que j'ai indiqués, et d’ailleurs , je ne pus malgré mes recherches, trouver la véritable Aybrida. Près de la rivière Nalschik au Caucase, CICINDELA STURMIT, mihi. Parallela, supra cupreo -subvirescens, capitis thoracisque lateribus albo- hirtis; elytris margine laterali interrupio, lunula humerali apicalique recurva integris, fasciaque media incumbente, ante apicem, tenuissima, albis. Lons. 6 -‘6 hi. £. Larg 2 hi. 1 - 5 Hi. Elle est d'un brun cuivré verdâtre , les côtés du corselet, ainsi que la suture sont d’un beau cuivré brillant; les cuisses et les côtés du corps, couverts de poils blancs; la lunule humérale a la forme d'un C, dont la branche inférieure serait tronquée; la bande du milieu est d’abord trans- versale, puis elle descend parallèlement avec la suture, elle est alors très étroite, enfin elle se termine par un point assez dilaté, placé en dedans près du bord externe, elle remonte vers la, lunule humérale sans l’atteindre; “l'apicale se dirige d'abord obliquement vers la branche inférieure de la bande du milieu, et l'autre extrémité de cette lunule, va en s’élargissant toucher la suture. 292. 293. 294. —— 96 Se & Elle n'est : pas très commune , je la pris sur les bords de la mer à Lenkoran, ainsi que sur l'ile Sara, au mois de juin. Croneza Lucpunensis , Dej. Spec. T.L p. 77. Je l'ai prise sur les bords de la rivière Nalschik au Caucase , vers le milieu du mois d'août. CICINDELA CONTORTA, Stev. Fisch. Entom. T. IE p.30, Tab.r, fig. 11. Cette jolie espèce, varie quelquefois , en ce que les lunules sont plus ou moins larges, que la bande du milieu se dilate davantage vers l’extré- mité inférieure , et que la branche antérieure de la Tunule apicale remonte plus haut le long de la bande du milieu. | | Elle est très commune sur les bords de la mer à Lenkoran et sur l'île Sara; on ne peut guère la prendre que le soir, car au soleil, elle vole des qu'on l'approche. Dans les mois de juin et juillet. CicinpELA FisCHERI, Adams, Fisch. Entom. T, I, p. 9°, Tab. I, fig. 6. Dej. Spec. À DEL ‘pe 103. | Cette espèce varie assez quant au nombre de ses points: ‘tantôt les deux points qui représentent la'‘lunvile humérale manquent en tout, ou en partie, le point transversal est souvent très peu marqué, quant à celui qui se trouve près du bord extérieur un peu au dessous du point trans- versal dont parle Mr. le Comte Dejean dans la description, ä ne se voit que rarement , il en est de même de ‘la tache en croissant qui terminé l'élytre, elle est très rarement réunie , et perd le plus souvent son point près de la suture. Je ne crois pas que cette espèce se trouve au Caucase comme on le prétend, ccite erreur vient sûrement, de ce qu'elle se trouve en Géorgie près de Tifls, contrée que beaucoup de personnes, associent au Caucase, | Je l'ai prise sur les bords des rivières: sur les montagnes de Talyche, 295. 296. 299- 300. 3o1. — 97 — on ne peut la saisir qu'avec un filet, tant elle est prompte à s'envoler. Au mois de mai, R | CicnpecA ORIENTALIS , Oliv. Dej. Spec. T. I, p: 93. Je ne pus prendre qu'un seul individu de cette belle espèce, sur les bords de là mer à Lenkoran, en société avec la € contorta. Au mois de juillet. ZuPpHIUM o£ENS, Latr. Dej. Spec. T. 1, p. 192. Fisch. Entom. T. I p- 190, tab. 12 Je le pris sous les pierres, près de Bakou. Vers la fin d'avril. POLYSTICHUS DISCOIDEUS , Stev. Dej. Spec. T. L p. 196. Dej. RS J, p. 125, pl 10, fig. 5. Fisch. Entom. T. IL, p. 66. Je le trouvai sous les pierres, Ge des eaux acides, du Caucase, Au mois d'août. Dromius LINEARIS, Gyll. Dej. Spec. T. PÔp 200: Je l'ai pris sous les pierres , avec des Per ‘yphus, au Caucase. Vers le mois d'août. | LEBIA CYANOCEPHALA, Fab. Dej. Spec. T. 1, p. 256, Fisch. Entom. T. LE, p. 98, tab. NT. fig. 5. _ Elle se trouve au Caucase, sous les pierres, dans hs endroits humides LEBIA CRUX-MINOR, Fabr. Dej. Spec. T. L p. 261, Fisch. Entom, eg: ic 101, Tab. II, fig. 7. Je trouvai une variété, dont la tache de Teen ne rejoint pas la bande du milieu, la bande noire étant plus étroite, ce qui fait paraître la tache de l'extrémité de l'élytre plus grande. Je lai prise sur les montagnes de Talyche. LEBIA QUADRIMACULATA, Dej. Spec. T. I, p. 264. J'ai trouvé cette espèce près des petits ruisseaux, sur les montagnes de Talyche, 13 302. 303. 304. — g8 — Cyminpis SUTURALIS, Dej. Spec. T, L p. 206. Var. B. Signaiuris elytrorum dilatatis. Sous les pierres, près de Bakou. Au mois d'avril. CYMINDIS ANDREAE, mihi. Fusca; thorace, ore antennisque rufis; pedibus elylrisque pallidis, his leviler striatis; interstitüs punctulaïis ; sutura fasciaque media RESTIS.. Var. A. Nigridine sutura ad scutelum, utri inquè ramulum emiltente, Jasciaque media conligua, anlice propè Suluram, él postice versùs marginerm exteriorem , acute producta. Var. B. ut var. A. Sed fascia media versès marginem interrupta , re- licla macula parva distincta. Var. C. Cymind. discoid. (Dej. Iconogr. I. p. 78, PL 8, fig. 5.) affnis, sed nigredine elytrorum antice majis dilatata, maculs pallidis notata, nec nor thorace paullo latiore diffère videtur. Var. D. elytris totis pallidis, sutura nonuihil infuscala. Long. 3 Li. 4 - 4 li. L Larg 1 ki 4-5 1 4. Cette espèce comme on voit, varie beaucoup mais je pus m'assurer de ce que j'avance, par le nombre d'individus que je trouvai. La tête est d'un brun rougeâtre plus ou moins foncé, mais toujours plus claire que le corselet ; les élytres sont légèrement pubescentes ; elles ont en outre huit stries assez marquées; près du bord extérieur sont des em- preintes en forme de points qui sont quelque fois peu visibles, et sans ordre. Elle est assez commune à Bakou, près des feux de Gaz, sous les pierres, vers la fin d'avril. CYMINDIS DORSALIS , HS Batout “EVIL p.71. Dej. Spec. T.I. p. 206. Anomœus dorsalis, Fisch. Eutom. T. I. p. 127, Tab. 12, fig. 1. Sous les pierres, sur le sommet des montagnes de Talyche. 305. 306. 30 7. 308. 30g. 310. — gi — CyminDis AXILLARIS, Fab. Dej. Spec, T. I p.211, Fisch. Entom. T. li, | p. 19. Tab. 57, fig. 6. Var. B. #orace elytrorumque limbo pallide-rufis. Très commune, dans le mêmes lieux que la précédente, Cyminpis MILIARIS, Fab. Dej. Spec. T. I p. 216, Fisch. Entom. T. L p. 76. Elle est très commune dans les contrées arides des bords de la mer Caspienne. Cvminois Fami, Dej. Spec. T. I, Supplém. p. 447 Je ne trouvai que deux individus à Saliane, sur les bords du Kour. Au mois de mai. BracmNus BAyaARDI, Solier, Dej. ie T. V. Supplém. p. en Long 4 - 5 h, Larg. 1 li. 5 - 2 4. J'ai trouvé cette belle espèce dans L# rizères près de Lenkoran, où elle se promène le soir, En mai. BRACHINUS QUADRIPUSTULATUS, Dej. Spec. T. V. Supplém p. 432. Je ne pris que deux individus sous les pierres sur le sommet des mon- tagnes de Talyche. BRACHINUS QUADRINOTATUS, mihi. Ferrugineus; thorace cordato, angustiore, angulis subrectis; elylris obscure- cyaneis, subcostatis, maculis quatuor pallidis approximatis, humerak oblonga postica infra subrotundata. Long. 3 hi. 4 Lars, 1 li. 1. Elle a quelque ressemblance avec la précédente, mais les élytres sont bleuâtres, avec les taches jaunes plus rapprochées, la tache apicale est à sa parue supérieure pointue, et s'arrondit inférieurement. Je l'ai prise sous les pierres, près du Kour, à Saliane. 13* 3x. 312. 323 314. — 100 — BRACHINUS EVERSMANNI, Mannerh. > Ferrugineus; elytris costalis , obscure cyaneis, maculis duabus | posteriore retrorsum deflexa, apiceque flavescentibus. : Long. +3, &rvibare. eneli, de C'est, je crois , linsecte que Mr. Fischer indique dans son Entomo- graphie, T. UT, p. 109, à l'arücle du B. exhalans, comme devant porter dorénavant le nom de #amatus; mais Mr. le Comte de Mannerheim ayant précédement, dédié cet insecte à Mr. Eversmann j'ai cru devoir conserver ce premier nom, Il diffère de la figure et de la descripuon de l'exhalans de Fischer, par sa taille, ses côtes plus marquées et surtout parce que sur le bord infé- rieur de l'élytre, près de l'abdomen, on remarque une petite tache jaune iransversalement oblongue. Je le pris sous les pierres, près du Kour, à Saliane. BRACHINUS BIPUSTULATUS , Stev. Dej. Spec. T. L p.323. Dej, Iconosr, I. p. 100, PL 9, fig. 4. KFisch. Entom. T. IN, Tab. 2, fig. 6. Cette espèce varie un peu par la tache, qui sur l'élytre, est plus ou moins échancrée intérieurement, et quelques individus, ont'un reflet bleuâtre, d'autres enfin sont d'un beau vart, avec la tache quarrée. Il est très commun sous les pierres près du Kour , à Saliane, BRACHINUS CRUCIATUS, Stev. Dej. Spec. T. I, p. 324, Dej. Iconogr. I- p. 112, PL 9, fig. 6. Fisch, Entom. T. IE p. 110, Tab. 2, fig. 7. Je le pris près des bains du Caucase, sur le bord de la Potkoumà. Au mois de juillet. BRACHINUS CREPITANS, Fab. Dej. Spec. T. I, p. 318. Dej. Iconogr. I, p. 105, pl. 2, fig. 6. Fisch. Entom. T. II, Tab. 2, fig. 1. Var. B. major, abdomine obscure- ferrugineo. Var. C, antennarum articulo tertio quarloque infuscatis. Commun à Saliane, sur les bords du- Kour. 315. 316. 318. 319. 320. BRACHINUS IMMAGULICORNIS, Dej. T. II, supplém p. 466. B. crepitans, var. À. Dej. Spec. TE, p. 319, Crepior. Je l'ai trouvé sur les bords des rivières, des montagnes de Talyche. BRACHINUS EXPLODENS, Duft. Dej. Spec. T. T. p. 320 , Dej. lconogr. IL p. 107, PL. 6, fig. 7. Var. B. elytris virescentibus. Var, C. minima, antennis tolis ferrugineis. Au Caucase, jusqu'à 8000 pieds d'élévation, BRACHINUS GLABRATUS, Bon. Dej. Spec. T. I p. 320. Dej. Iconogr. I, p. 108, pl 8, fig 8. Var. B. abdomine ferrugineo. Se trouve au Caucase. BRACHINUS PsOPHIA, Sanvit. Dej. Spec. T. I. p. 321, Dej. Iconogr, L p. 108, pl o, fig. 1. Fisch. Entom. T. IL, Tab. 2, fig. 3. IL est très commun au Caucase. BRACHINUS BOMBARDA, Illig. Dej. Spec. T. EF, p. 322. Dej. Iconogr. L p. 109, PL. o, fig. 2. Fisch. Entom. T. IL Tab. 2. fig. 5. Il m'a parru un peu plus grand que celui du midi de la France; je trouvai une variété, chez qui la tache qui part de l’écusson, descend plus bas que chez d’autres. Il est assez commun à Saliane sur les bords du Kour. BRACHINUS OBSCURICORNIS ? Godet. Ferrugineus ; thorace angustato; elytris vix costatis abdomineque obscuris. Long SMIC NMLareUr Jo I est un peu plus petit que le B. crepilaus, dont ïl différe en ce que le corselet est plus étroit, les côtes des élytres sont à peine marquées, et enfin par les antennes qui à l'exception du premier arücle, sont d'un brun obscur, Je le pris au mois de mai, sur les bords du Kour. Fax 322. 324. — 102 — SAGoNA EuropaEA, De. Spec. T. IT, supplém. p; 468. Je le pris dans la presqu'ile d’Abchéron, sous les pierres en société du Cossyphus Tauricus , ler. | SCARITES EURYTUS ? Fischer. Entomogr. T. UIL, P+ 110, Tab. 5, fig. 3. S. Bucerdo, mihi. Cette espèce ressemble assez à du description qu'en donne Mr. Fischer in loco citalo. , Si ce nest que je n’a pu voir le point imprimé qui doit se trouver en arrière Sur la troisième strie des élytres. Celles-ci sont comme ridées surtout dans les rainures ; la 8-me sirie n’est qu'une gouttière marginale étroite au sommet, s'élargissant vers son quart postérieur et s’arrondit ensuite à l'extrémité de l'élytre, où elle vient toucher la 6-me strie. Cette gouttière est couverte de petits points élevés assez rapprochés, et l'on y distingue une ligne longitudinale, de gros points assez éloignés les uns des autres, ( Faute de posséder, le véritable S, eurytus, je n'ai osé faire une nouvelle espèce de cet insecte, n'ayant pas jujé suffisantes, les différences dont je viens de parler. Je le trouvai en grande quantité dans les bouses de vache, sur le sable, et sous les vieux troncs d'arbres, près de la mer, à Lenkoran. SCARITES SABULETT, Stev. Fisch. Entom. T, Il, p. 121, Tab. 5, fig. 2. Long. 11-13 lignes, f Je pris quelques individus sous les pierres à Bakou, près des feux de Gaz. Au mois d'avril. SCARITES SALINUS ? Pall. Dej. Spec. T. L p. 385. Fisch. Entom. T. IL p. 121. Mr. le Professeur Eschscholz m'a confirmé que l'insecte, dont al est ici question est bien le S. salinus de Pall.; mais dans cecas, il n’y aurait pas de points imprimés sur les élytres comme l'indique la description du Comte Dejean, du reste 4l paraît à peu près le même. [SX ts GA 327. 330. 331. roue Je le pris sons les vieux troncs d'arbres. rejetés par les flots sur le rivage, non loin de Lenkoran. SCARITES ARENARICS, Bon Dej. Spec. T. I. p. 396, S, Zvigatus, Fisch. Entom. T. I, p. 122. Il est très commun sur les bords de la mer, sous les pierres, non loin de Lenkoran. SCARITES PLANUS ? Bon. Dej. Spec T. L p. 395. Il diffère de la description qu'en donne le Comte Dejean , en: ce que les jambes postérieures n'ont qu'une seule dent, et je n'ai pu compter que trois points imprimés sur chaque élytre. Il est assez commun sous les pierres, près du Bèchebarmak , non loin de la mer, | C£IVINA ARENARIA , Fab. Dej. Spec. T. L, p. 13, Fisch. Entom. T, II, p+ 126. Je trouvai également plusieurs variétés de cette espèce au Schadach, à la partie orientale du Caucase. Drromus cornurus, Dej. Spec. T. I. p. 440. Je le irouvai dans le Daghestan, non loin de la mer Caspienne. Drromus oBscurus, Siev, Dej. Spec. T.L p. 445. Aristus obscurus, Fisch, Entom, T. IL, p, 132, Tab. 5, fig. 6, Il n’est pas rare sous les pierres près de Bakou. Drromus niripuzus, Stev. Dej. Spec. T. I, p. 447. Aristus nitidulus, Fisch, Entom, T. Ill, p. 135. Il est assez commun près de Bakou, non loin de la mer. Je ne crois pas qu'on rencontre aucun Difomus, au Caucase, Drromus FuLvIPES, Latr, Dej. Spec. T. I. p. 444. Je pris une variété dont le corselet était beaucoup plus large, surtout dans son. milieu où il dépassait la latitude des élytres. Sous les pierres près du Bèchebarmak, non loin de la mer, — 104 — 332. Diromus ANGUSTUS, mihi. D. pilosus ? Al. Dej. Spec. T. I, p. 443. 239: 335. Subelongatus , obscure rufus, punctalissimus; {horace subcordato; elytris punciato-striatis, interstitiis Subtihter punctatis ; antennis pedibusque Tufo-piceis. Long 3 li. 4 Lars. r E 2. IL ressemble beaucoup au À). pilosus et peut-être n'en est-il qu'une variété; la couleur est plus rousse, et le corselet m'a paru plus rétréci pos” térieurement, et la ponctuation ainsi que les points des intervalles des élytres, sont plus serrés. Dans les lieux arides de la province d’Abchéron. Procerus CAucaAsICUS, Ad. Dej. Spec. T. Il, p. 25, Fisch. Entom. ©. UE, p. 146, Tab. 7, fig. 4. | Il est très commun entre les bains sulphureux, et ceux d’eau ferru- oineuse ainsi que près du Bèchetau au Caucase, mais il ne paraît que vers le commencement du mois de mai. PROCRUSTES TALYCHENSIS, mihi. Elongato- ovatus, sublevis; elytris subtilissime granulatis, Long. 14 li. 4 Lars. 5 Ii 3. Il est a peu près de la forme du P. coriaceus, mais un peu plus petit, le corselet est moins large, les bords latéraux sont plus rebordés et les élytres paraissent lisses, mais à la loupe on voit qu'elles sont très fine- ment chagrinées. Je ne pus trouver qu'un seul exemplaire, sur les mon- tagnes de Talyche, Au mois de ma. CARABUS VARIANS, Stev, Dej. Spec. T. IL, p. 81. Fisch. Entom. T. Il. p. 65, Tab. 35, fissure rl Je trouvai deux très jolies variétés de cette espèce, l'une verte, et l'autre d'un beau bleu brillant, toutes deux ayant le bord extérieur des élytres violet, Sur les Alpes du Caucase. 336. 35% 338. . (où = CaABABUS CUMANUS, Stev. De. Spec. T. IL p. 83, Fisch. Entomopr. T. IL p. 252, Tab. 35, fig. 3. Opatus, supra œneus ; elytris elevato-striatis, Üineis allernafim subcostatis nec non crenulatis Subinterruptis, punclisque oblongis triplici serie. Var. B. Supra viridi-æneut obscurior. Var. C. ut var. B. sed, elytrorum margine lœlius cupreo. Var. D. obscure nigrescens. Var. E. Lœiè viridis. Var. F, elytris rufescentibus. Cet insecte est extrêmement commun sur les Alpes du Caucase. CARABUS SOBRINUS, mihi. C. campestris, Adams , Mém. de la soc. des Nat. de Moscou. Oratus, supra cupreo-æneus; elytris elevalo-striatis, Üineis alternatim subcos- tatis, six crenulatis, punctisque oblongis elevatis triplici serie. Long. 8 - 9 li. Larg. 4 li 4. - 5 li. 2 Far. Thorace lateribus et postice lœie viridis. Cet insecte ressemble beaucoup au C.cumanus, dont il n'est peut-être * qu'une variété, ainsi que le pense le Comte Dejean; il m'a paru propor- tionellement plus large, le corselet plus fortement ponctué , suriout posté- rieurement, et les côtes élevées des élytres sont plus régulières , et presque crénelées sur leur bords, tandis que chez le €. cumanus, les côtes impaires sont presqu'interrompues par des stries transversales; cest pourquoi j'ai cru devoir mieux préciser la diagnose du €. cumanus. Il est commun sur les Alpes du Caucase, CARABUS SCULPTURATUS , mihi. Opalus, supra nigro-œneus; thorace subquadrato, depresso, angulis posticis reflexis ;. elytris posterits dilatatis, subdépressis, punctato- striatis, interstitiis æqualibus, punciis oblongis elevatis lriplici serie. Long. 9 li. Larg. 4 li. , 14 341, = LOU me s Cette espèce est assez voisine du G. granulatus;: mais le corselet est plus quarré, et ses angles sont plus saillans et plus prolongés en arrière, les côtes des élytres sont régulières et non interrompues, et les points ob- longs sont plus petits, et moins élevés. J'en pris un seul exemplaire dans les bois de Lenkoran. Caraeus HorreerGr, Mannerh, Hummel. Ess. Entom. N° VI. pe 2 Je pris plusieurs exemplaires de cette espèce près du village Lassa, au pied du Schadach, à l'Est du Caucase. CArABUS BOHCMANNI, Mannnerh. Ovatus, subdepressus, supra obscure - violaceus : thorace subcordato, subti- lier rugoso; elytris subtilissime crenato-strialis, punctisque impressis triplici serie. Long. 8 li. Larg. 3 1. 4 - 3 li. 5, Il ressemble un peu au précédent, mais la couleur est plus foncée; le corselet est plus court, les points et les rides ne sont que peu marqués, les angles postérieurs sont assez prolongés en arrière ; les stries des élytres sont plus fortement marquées, amsi que les trois rangées de points enfoncés. Je pris cette espèce sous les vieux troncs d'arbres dans les forêts des montagnes de Talyche, où elle n'est pas rare. Mr. le Comte Mannerheïm a dédié cette espèce à Mr. Bohcmann, offi- cer des armées du Roi de Suède, entomologiste très instruit, et auteur de plusieurs mémoires intéressans. CARABUS GRANULATUS , Linn. Dej. Spec. T. 11, p. 106, Fisch. Entom. T1: pioc Var. B. Supra lete viridis. Var. C. Supra obscure - viridis. Var. D. Supra cœrulescens. Var. E. Obscure-nigrescens. Var. F. elyiris rufescentibus. 1 est des plus communs sur les Alpes du Caucase, et m'a paru dif- . 107 — férer de celui de la France, mais il varie tellement soit par ses couleurs, soit par la forme, que je n'ai pusaisir des caractères suffisans pour établir une nouvelle espèce. 342. CARABUS EXARATUS, Stev. Dej. Spec. T. IT, p. 123; Fisch. Entom, T. Lep. 94; Tab. 8, fig. 17. Je trouvai des variétés de cette espèce chez lesquelles les côtes des élytres serejoignaient ou s’oblitéraient, en forme de petits chaînons peu prononcés, Il est très commun au Caucase, surtout près des bains de Pétigorsk, au printemps, et sur les rives du Térek, mais jamais plus haut que trois mille pieds. 343. CarABUS STAEHLINI, Ad. Dej. Spec. T. IL p. 128, Fisch. Entom. T. IL p. 200, Tab. 6, fig. 6. Mr. le Dr. Meyer rapporta du Kasbek, une variété chez qui les strics des élytres étaient plus régulières, et où les points n'étaient presque pas visibles. Cet insecte est des plus communs aux Alpes du Caucase, à l'Elbrouz, au Kasbeck et au Schadach , mais jamais plus bas que 7 mille pieds. Vers la fin de juillet. | 344: CARABUS AUROLIMBATUS, Mannerh. Dej. Spec. T. V, suppl. p. 552, Dej. Iconogr. T. I, p. 591, 96, pl. 58, fig. 3. Var. B. elytris bruneo- cupreis, margine viridi- aurato. Il est très commun sur les Alpes du Caucase à la hauteur de 8000 pieds. Au mois de juillet. 345, CARABUS GEMELLATUS, mihi. Oblongo-ovalus, niger, depressus; thorace subquadrato, rugoso; elytris sub- lilissime punctato-sirialis, interstitits transversis rugulosis, punctis oblongis ele- salis obsoletis duplici serie. Long. 10 li. Large. 4 li. Il ressemble un peu au € Bohcmanni, mais il est un peu plus grand 14% 346. — 108 — plus alongé, et beaucoup plus déprimé ; de corselet est moins en cœur, et plus fnement rugueux, : les côtes des élytres, sont moins marquées, plus fines, transversalement interrompues, til ny a que deux rangées de points imprimés, ce qui ne forme que deux lignes de chaïînons -peu Je ne pris qu'un seul individu sur le sommet des montagnes de Talyche. marquées. En juillet. CARABUS CASTANEIPENNIS, mihi. Elongalo-ovatus , miger , subtiliter rugosus ; thorace subquadrato; elytris caslanets. Longs. ok Larg. 3 li, £ Il ressemble pour la forme, au €: aurolimbatus dont 1 n'est peut-être qu'une variété, ainsi que le pense Mr. le Comte Dejean. Le corselèt est plus quarré, moins arrondi sur les bords latéraux, et les élytres sont plus lisses moins fortement ponctuées, presque point granulées, et leur couleur est d'un brun rougeâtre , la marge est plus terne. Je ne trouvai que deux indi- vidus de cette ‘espèce, aux Alpes du Caucase. | CARABUS PRASINUS , mihi. * Oblongo-cvaius, lævissimus, supra œneo-virescens ; thorace subcordalo ; ely- tris undique punclis minutissimis subseriatis, ad marginem lateralem serie foveolis parvis obsolelis impressis. Long. 10 - xx Li 4 Larg. 4 - 4 hi. 4. Var. B, Paullo major nigro-piceus, majts nitidulus, Cette espèce ressemble assez au €. chaïconatus, Mann. Bullet. dela société Imp. des Nat. de Moscou. 1830, N°57. Le corselet est plus échancré antérieurement «et à Ja base, les élytres sont plus lisses, et seulement à la loupe, l’on voit de très petits points ‘enfoncés, peu marqués qui disparaissent quelquefois. | Je ne trouvai que peu d'individus de cette espèce, sous les pierres à 348. 350. — 109 — la hauteur d'environ 4000 pieds, à Périmbal, sur la chaîne des montagnes de Talyche, non loin de Lenkoran. | En juillet. Carapus CALLEYI, Fisch. Entomosr. Il, p. 96, Tab. 54, fig. 2. Cette espèce n'est pas très rare sur le sommet des montagnes de la chaîne de Talyche. En juin. CARABUS MINGENS, Stev. Fisch. Entom. Il, p. 81. T. 29, fig. 4. C.mingens? Dej. IL, p. 142. Il se trouve assez communément sous les pierres, et courant sur l'herbe au Caucase, entre la hauteur de deux à six mille pieds. Surtout en août et septembre. Caragus TAMSIT, mihi. Ovatus, niger, subtiliter coriaceus ; thorace subtransverso : elylris ovalis, convexis, punctisque obsoletis impressis triplici serie. Long. 8 - 11 Ni. Larg. 3 h 4 - 5 li. Il varie beaucoup par la taille, et ressemble un peu au précédent; en dessus il est entièrement couvert de pets points enfoncés, qui se confon- dent entr'eux et le font paraître finement rugueux. Le corselet est assez court, convexe , très arrondi sur les bords latéraux, qui ne sont presque pas rebordés, les angles postérieurs sont très peu prolongés en arrière et non dilatés comme chez le €. mingens, Fisch.; les élytres sont ovales peu alongées, proportionellement plus courtes, et lestrois rangées de points enfon- cés sont beaucoup moins marqués ; des petites lignes oblongues, qui chez le €. mingens, Wisch. réunissent ces points ne sont pas marquées. Il n’est pas rare sur les Alpes de la chaîne de Talyche, près de Lenkoran. En juin. Je me ‘permis de dédier cette espèce à Mr. Tams, zélé entomologue, qui fut chargé, en 1827, par l’université d'Abo , de faire: un voyage au Caucase, d'où il rapporta nombre ‘de jolis insectes. 351. CARABUS CAMPESTRIS , Stev. Fisch. Entomopr. I. p-106. Tab. 10, fig. 28, Dej. Spec. T. L p. 154. J'ai trouvé cet insecte près des bains du Caucase. 352, CARABUS BosPHORANUS , Stev. Fisch. Entomogr. ÎT, p.87, Tab. 34, fig. 5. Je pris une variété chez laquelle les élytres sont plus profondément. striées. Au Caucase, mais jamais plus haut que 6 mille pieds. 353. CARABUS RIEDELN, mihi. j Oralus, cupreus , thorace subcordato, convexo ; elytris posterits dilatatis, opalis, striatis; foveolisque impressis triplici serie. Long. 8 LL. Larg 3 - 3 li..4. Var. B. AEneo-virescens. Cette espèce ressemble un peu au C. Fabrici, mais elle est plus petite et plus courte; les élytres sont plus distinctement striées, et les trois rangées de poinis imprimés sont assez régalièrement disposés : les points antérieurs de la première rangée disparaissent quelquefois. Je pris plusieurs exemplaires de cette belle espèce sur les Alpes du Caucase, près des neiges éternelles. (entre 9 et 10 mille pieds.) En juillet. | Je dédiai celle espèce à Mr. Riedel, mon ami et ancien collègue, au près de l'expédition Russe, au Brésil. 354. (CARABUS BIEBERSTEINI, mihi. Elongatus, depressus, niger; thorace subcordato; elytris oblongis, depressis postice latioribus , margine violaceo, Strialis, interstilüs allernis, punclis im- pressis inferruplis ; pedibus elongatis. Long. 13 - 14 1. Larg. 5, I'est un peu plus grand que le €. Osseticus, plus étroit, et se rap- proche plus, pour la forme, du C. Puschkini, Ad. le corselet est plus en coeur, mais la sculpture des élytres est entièrement différente; à partir de la suture, on compte six rangées distinctes assez regulières de stries interrom- 335. JP, 357. ne TII — pues par des points arrondis assez profonds, entre chacune de ces siries est une côte lisse en dessus, et pointillée sur les bords; près de la marge, sont des points qui forment une 7-me rangée d’anneaux , mais peu distincte: l'insecte est remarquable en outre par la grandeur de ses pattes. Je ne pris que peu d'individus de cette espèce sur les montagnes de schiste devant l'Elbrouz, non loin des neiges perpétuelles, au milieu de juillet. CARABUS STEVENI, nuhi. C. Mussini? Boëtb. Germ. Colcopt. Spec. p. 7. Oblongo- ovatus, depressus, violaceus ; thorace subquadrato ; elytris oblon- gis, strialis, punctisque oblongis elevatis triplici serie. Long. 10 - 11 nn Large. 3 ki. 4. - 4 Li. Les élytres ont trois rangées de chaïnons, entre chacune desquelles, on remarque trois côtes élevées crénelées sur leurs bords: la marge qui est plus brillante a des rides transversales interrompues qui la font Rs rugueuse; quelquefois la couleur des élytres est rougeâtre, Je crois que ‘cet insecte estle C. Mussini de Boëber, décrit par Germar, mais comme le €. Puschkini d'Adams, fut nommé précédement, en l'honneur du Comie Moussine-Pouschkine, j'ai cru devoir changer le nom de cette espèce pour éviter toute confusion. Je le pris avec le précédent. Carapus IBErICUS ? Stev. Plectes Ibericus, Fisch. Entom., I, p. 58, Tab. S ÉHETEREE Long. 13 lg, Je ne pris qu'un exemplaire de ce bel insecte. Dans les mêmes contrées que le précédent. CARABUS FISCHERI? Stev. Cechenus Fischeri, Kisch. Entom. I, p. 49, Tab. 30, fig. 1. Je le trouvai près des neiges perpétuelles de l’Elbrouz. C2 ad 112 — 338. CarABUS BoësErt, Ad. Cechenus Boëberi, Fisch. Eriom, I, p. 108,Tab. ro, fig, 30. Dej. Spec. IL, p. 185. Je le pris avec le précédent. | 359. CALOSOMA INQUISITOR ; Fab. Dej. Spec. T. 2, p. 194. Je pris deux individus dans les bois sous les troncs d'arbres à Lenkoran. En jun. | 360. NEBRIA PICICORNIS, Fab. Dej. Spec. T. Il, p. 227. Cette espèce est assez commune, au mois d'août près des bains du Caucase. : ; 361. NEBRIA CAUCASICA , mi. Depressa, nigro- picea ; elytris oblongo - ovalis , punctato-striatis, interstilüs impunctalis ; vertice, antennis pedibusque , rufo- ferrugineis. - Long. 4 + 4 1 3, Larg. 1 Li 5 - 2 li Elle est à peu près de la taille de la NV. Helwigi, la tête est plus grande à proportion, le corselet est plus étroit et plus en coeur, bi l'on n'aperçoit pas de points imprimés dans les intervalles des stries des élytres. Je irouvai cette espèce au Caucase, près des neiges éternelles à la hau- teur de 9 à 10 mille pieds. Au commencement de juillet. 362. NEBRIA FALDERMANNI , mihi. | Subdepressa nigra ; thorace lransverso, impresso ; elytris punctato-striatis, interstitiis convexis lœvigalis; mandibulis, palpis antennisque apice ferrugineis. Long. 5 li. 5 4. Larg. 2 li. Cette espèce ressemble beaucoup à Ia Æ. elongata Fisch. Entomosr. 1 = 22 li. 1, I, p. 248, Tab. 0, fig. 4, mais elle est un peu plus petite, d’un beau noir luisant avec les antennes, excepté les quatre premiers articles qui sont noirs, les mandibules , les deux derniers article sdes palpes et les tarses roussâtres, Les antennes sont plus courtes que chez les précédentes , le corselet 363. 364. 365. 566. 368. 369. mn. JD est assez fortement rebordé, il a antérieurement une forte impression demi circulaire, l'impression inférieure est surtout très fortement marquée dans son milieu, amsi que Île trait longitudmal près de l'angle postérieur ; le corselet est presque lisse sur son milieu, et assez fortement chagriné entre les impressions et la marge; les élytres sont presque planes, s’élargissent vers leur tiers postérieur et deviennent ovoïdes et un peu convexes vers l’ex- trémité ; les stries sont assez fortement marquées, les côtes sont ponctuées à leur côté opposé rejoignant insensiblement les points de la côte voisine, les intervalles paraissent lisses. Je pris plusieurs exemplaires de cet insecte au mois de juin, sur les montagnes de Talyche. OMOPHRON LIMBATUM, Fab. Dej. Spec. T. 2. p. 258. Ï est très commun sous les pierres près des rivières au Caucase, NoriopaiLus AQUATICUS , Fab. Dej. Spec. T. IF, p. 277. Il n'est non plus rare au Caucase. PANAGAEUS CRUX-MAJOR, Fab. Dej. Spec, T. IL p. 286. Il est assez rare aux bains du Caucase. _CHLAENIUS FESTIVUS, Fab. Dej. Spec. T. I, p. 310. Fisch. Entom. TA, sp. 278. es très commun près des rivières sons les pierres à Lenkoran, mais au contraire assez rare au Caucase. CHLAENIUS SPOLIATUS, Fab. Dej. Spec, T. Il, p. 312. Fisch. Entomopr. IT, p. 279. Cette espèce se trouve dans les mêmes lieux et les mêmes rapports que le précédent. CHLAENIUS vesmitus , Fab. Dej. Spec. II, p. 320. Fisch. Entom. IL, p, 28r. Il est très commun partout près des rivières. CHLAENIUS SCHRANKI, Duft. Dej. Spec.T. IL p.349, Fisch. Entom.T. Il, p. .. Il n’est pas rare près des eaux minérales du Caucase. 15 370. 371. 372. 373. 374. — 114 — CHLAENIUS HOLOSERICEUS, Fab. Dej. Spec. Il, p. 355. Fisch. Entom. II, p. 285. Près des eaux minérales du Caucase. CHLAENIUS PUBESCENS, mihi. Supra nigro-æœneus, Subtus niger ; thorace angustiore depresso, sparse- punctato; elytris obsolete punctato-stiatis , interstitüs rugoso-granulatis. Long. 5 li. 4 Larg 2 li. 1. | Il est a peu près de la taille du ©. sukicollis, auquel il res- semble, mais le corselet est plus étroit, nullement échancré antérieurement, moins ponctué, n'étant ni sillonné ni rebordé comme dans l'espèce citée. Je le pris au Caucase, au mois d'août. CHLAENIUS AENEOCEPHALUS , Dej. Spec. T. Il, p. 362. Fisch. Entom. II, p- 267. | Je ne trouvai que peu d'individus de cette espèce, près de Lenkoran. CHLAENIUS FLAVIPES, mihi. Oblongus, capite thoraceque angustatis, cæruleo- œneis, disperse-punc- tatis; elytris obscure-virescentibus, strialis, interstitüs punctatissimis; antennis pedi- busque pallidis. F Long. 5 li. Larg. 2 hi. Var. B. Capite thoraceque virescentibus. Il est un peu plus grand que le précédent, le corselet est plus en coeur, retréci postérieurement, et un peu plus convexe, la ligne longitudi- nale et les impressions sont plus marquées les points sont plus gros, et plus nombreux ; les élytres sont plus larges, plus pubescentes, et enfin la ponctuation des intervalles des stries est presque rugueuse. Je pris cette espèce sur le bord des rivières non loin de Lenkoran, en juillet. CHLAENIUS COERULEUS, Stev. Fisch. Entom. T. II, p. 287. Tab 17, fig. 8. Dej. Spec. T. Il, p. 363. | Cette jolie espèce varie un peu pour le brillant de la couleur, qui 335. 378. 379. est quelquefois d’un bleu d'acier poli, et souvent à reflets violets. Elle est des plus communes près des rivières sous les pierres, au Caucase, à la hau- teur de 4 à 6 mille pieds. | IL est à remarquer que l'on ne retrouve aucune autre espèce de ce genre à une telle hauteur. EPoMIS CIRCUMSCRIPTUS, Dufi. Dej. Spec. T. 1, p. 369. Fisch. Entom, T. Il, p. 289, Tab. 11, fig r. Les deux individus que je trouvai sont absolument semblables à la des- cription du Comte Dejean, si ce n’est qu'ils sont en dessus d’un bleu assez brillant, variété du reste que l’on remarque souvent chez les insectes verts. A Saliane près du Kour, au commencement de mai, sous les pierres non loin d’une source thermale sulphureuse. | DINODES RUFIPES, Bon. Dej. et AIRE Léa Fisch. Entom, T. HE, p. 291. Tab, ro. | | Il n'est pas commun sous fe pierres, an Caucase. DINODES viRIDIS, mihi. Supra viridi-æneus, subtüs cum pedibus nigro-piceis: capüe thoraceque subquadrato, sparce punctatis; elytris pubescentibus, striatis, strüs subpunctatis, interstitis subtilisime punctatis: ore, antennis palpisque rufis. Long. 4 h 4 Larg. 2 hi. Il est un peu plus petit que le D. rufipes, dont il se distingue très bien, par la couleur et surtout la ponctuation du corselet et des élytres. Je le pris au mois d'août, près des bains de Pétigorsk, au Caucase. LicINUS CASsIDEUS, Fab. Dej. Spec. T. Il, p. 400. Fisch. Entom. T. NE pe 295, Fab. 10, fig 2. Se trouve au Caucase. LiciNus DEpREssus, Payk. Dej. Spec. T. I, p. 4or. Fisch. Fntom. NL p. 296, Tab. ro, fig. 4. On le prend également au Caucase, mais en moins grand nombre que le précédent. 15* 380. 381. 382. 383. 384. 385. 386. 2 116 ms BADIESTER ANCHORA, miht b Niger , thorace capite latiore pedibusque rufis; elytris antice rufis, apice nigris, sutura maculaque triangulari communi rufis. Long 2h. 4 Larg 1 li. Il ressemble beaucoup au B. bipuslatus , mais est beaucoup plus petit, le corselet est plus étroit, la tache commune est triangulaire et un peu échancrée postérieurement. Je le pris sur les Alpes du Schadach, à l'Est du Caucase, en juillet. Dozicuus FLAvICORNIS, Fab. Dej. Spec. HE, p. 37. | H est assez rare au Caucase. Prisronveaus Tauricus, Dej. Spec. T. IL, p. 48. Je le pris dans le Daghestan près de la mer Caspienne. PrisTONycaus JANTHINUS, Sturm. Dej. Spec. T. HI, p. 54. Il se trouve sous les pierres, dans les endroits arides près de Bakou, En avril. PrisTonvcHus ANGUSTATUS, Dej. Spec. Ill, p. 50. Je le pris sur les montagnes de Talyche, Prisrtonycaus CasPius, mihi. Alatus, niger, Subnitidus; thorace quadrato, postice utringuè impresso: elytris ovatis subdepressis, postice rotundatis striatis, Strüs obsolete punctatis: Hbiis omnibus rectis. Long. 6 - 7 li. Larg 2 h 4. 3 h. Par son facies, 1l s'éloigne des autres espèces de ce genre, et pourrait peut-être bien en constituer un nouveau; 1il est proportionellement plus large , assez court, le corselet est quarré, et se retrécit seulement un peu vers les angles postérieurs. Je le pris sous les pierres, avec des Blaps, aux environs de Bakou, en avril. PRISTONYCHUS CYANIPENNIS, Eschs. Dej. Spec. T. Ill, p. 57. Je ne irouvai que peu d'exemplaires à Bakou, au mois d'avril. 387. CALATHUS CISTELOIDES , Ilig. Dej. Spec. T. IT, p. 65. Var. C. planipennis Germ. Je penserais que ces deux insectes, devræent être séparés, sur une assez grande quantité que je pris, au Caucase, et à Lenkoran, je ne vis aucune autre variété intermédiaire. | | 388. Cararaus FuLvIPES, Gyll, Dej, Spec. T. IN, 70. Il n'est pas rare sous les pierres, au Caucase. 389. CaraATaus FUSCUS, Fab. Dej, Spec. T. IL, p. 71. Var , B. pallidior , strüs elytrorum sublilissimis. Au Caucase. 390 (CALATHUS MICROCEPHALUS, Ziegl. Dej. Spec. T. IE, p. 76. Je le pris sur les montagnes de Talyche. 391. CALATHUS OCHROPTERUS, Ziegl, Dej. Spec. T. IL p. 79. Sous les pierres non loin de Lenkoran. 392. CALATHUS MELANOCEPHALUS, Fab. Dej. Spec. T, IL, p. 80. Il est le plus commun du genre; je le pris sur le bord de la mer, depuis Derbent, jusqu'à Lenkoran. 393. SPHODRUS LONGICOLLIS, Stev. Dej. Spec. T. IL, p. 92. Fisch. Entom. T. IL p. 109, Tab. 36, fig. 1. Long. 8-12 h. Lorg. 2 li. 3 - 4 li. À Non seulement cet insecte varie beaucoup par la taille, mais aussi par la ponctuation des stries des élyires; chez les petits exemplaires, les élytres sont moins planes, et les stries sont plus fortement marquées. | Il est très commun à Bakou sous les pierres, en avril. 394. ANCHOMENUS PRASINUS, Fab. Dej. Spec. T. IL. p. 116. Sur les bords des rivières, vers les frontières de la Perse. 395. ANCHOMENUS COLLARIS, mihi. Apterus, nigro-piceus; thorace abdomineque rufis, antennis pedibusque pal. lidis ; elytris crenato-striatis, punctisque tribus disci impressis. ——, LEO 2 ! Long. 3 12. Large, 1 4 0 Il est à peu près de la même tailleque 74. prasinus, et s'en distingue par les couleurs, et surtout par les élytres qui sont légèrement pubescen- tes ; les stries qui ne sont formées que par des points sont souvent assez profondément imprimées. Je l’a pris sous les pierres, sur les bords de la Lenkoranka. 396. AGONUM SEX-PUNCTATUM, Fab. Dej. Spec. T. IL p. 140. Il est très commun au Caucase. 397. AGONUM AUSTRIACUM, Fab. Dej. Spec. T. TE p. 137. Var. B. elytris ad suturam compressentibus. Var. C. Supra tota cuprea, elytris nonnihil virescentibus, Je le trouvai sous les pierres, avec des Chlænius, non loin de Lenkoran. 398. AGONUM CHALCONOTUM, mihi. Oblongo- ovatum, obscure-cupreum; thorace subtransverso lateribus rotun- dato ; elytris ovatis subtiliter striatis, punctisque tribus impressis, obsoletis. Long. 3 Ki Lare. note Il ressemble un peu à 74. elongatum, mais il est beaucoup plus court, le corselet est plus quarré, plus arrondi sur les côtés, et aux angles postérieurs ; les élytres n'ont que trois points très peu marqués, sur le troisième intervalle. Je le pris, au Caucase, dans les lieux humides, vers le mois d'août. 399. ‘Orisrnopus SrurMI, Dej. Spec. T. IL p. 180. Je le pris sur les Alpes du ‘Caucase, au Schadach. 400. FERONIA STRIATO-PUNCTATA, Duft. Dej. Spec. T. HE p. 223. (Pæcilus.) | Je l'ai prise sous les pierres, le long du Kour, près de Saliane. . 4O1. FERONIA CUPREA , Fab. Dej. Spec. T. IH, p. 207, (Pæoius). Var. F. erythropus, Stev. Var. Supra cærulescens. Je pris ces deux variétés sur les bords du Kour à Saliane, tandis que la véritable Æ° cuprea est très commune au Caucas e. — I1I9 — 402. FERONIA VIATICA, Bon. Dej. Spec. T. IL, p. 216. (Pæcius) Var. cyanescens, Bess. Sous les pierres, le long des rivières, au Caucase. 403. FERONIA LEPIDA , Fab. Dej. Spec. T. IL. p. 218. (Pæcius). Ainsi que les variétés de Gyllenhall, Je l'ai prise au Caucase, sur le bord des rivières avec le CAlænius cæœruleus, Stev. | 404. FERONIA UMBRATA, mihi. (Arguior). Aptera, rufo-ferruginea, capite elytrisque infuscatis ; thorace subqua- drato, basi nonnihil angustato ibique utrinque unistriato ; elytris depressis, ovatis obsolete striatis, punctisque tribus disci impressis, Long. 2 li. 5 Larg. x L Elle est très voisine de la Feronia rufa, mais la couleur est plus claire, le corselet est un peu plus retréci vers la base, les stries des élytres sont beaucoup moins marquées, et il ÿ a au milieu de chacune, une tache brunâtre qui se distingue à peine de la couleur du fond. Je pris cet insecte au Caucase, sous les pierres , dans les endroits humides, entre deux et quatre mille pieds de hauteur. 405. FERONIA MELANARIA, Ill, Dej. Spec. T. TE p. 271. (Ormaseus.) Elle est très commune au Caucase, et jusque vers les frontières de la Perse. 406. FERONIA MELAS, Creutz. Dej. Spec. T, IT, p. 273. (Omaseus) Elle est encore plus commune que la précédente et dans les mêmes lieux. 407. FERONIA CAUCASICA, mihi. (Omaseus.) Aplera, nigra: thorace subquadrato, postice parèm augustato, basi utrin- que bistriato; elytris oblongo-ovatis striatis, striis punctulatis, punctisque tribus impressis” Long, 6-6 li. £ Larg. 2-2 hi. 4 Cette espèce est plus petite que la Fer. melas, le corselet est plus long, moins arrondi sur les côtés, mins retréci postérieurement, les stries des élytres sont moins marquées , et très distinctement ponctuées, de plus on 408. 409. 410. — 120 — compte trois points imprimés tandis qu'il n'y en a que deux dans la Fer. melas. Elle est assez commune au Caucase, en juillet. (Entre 2 et 3 mille pieds d'élévation). FERONIA ANTHRACINA, Il, Dej. Spec. T. I, p. 286. (Omaseus.) Dans les endroits humides, des forêts de Lenkoran. FERONIA ELONGATA, Meg. Dej. Spec, T. IE, p. 288. (Omaseus.) Elle est moins commune que la précédente, avec laquelle ellese trouve. FERONIA CRASSIPES, mihi. (Omaseus). Alata, supra nigro-picea; thorace subcordaio utringuë punctato, foveolato, obsolete bistriato; elytris oblongis subparallelis , punctisque tribus impressis; an- tennis pedibusque rufo-piceis; femoribus crassis subclavatis; maris ano profunde excavalo. Long 4 li. Larg 1 hi. 4, | Elle ressemble un peu à la Fer. nigrita, mais elle est plus petite, le cor- selet est plus retréci ‘postérieurement, les élytres. sont plus allongées, les cuis- ses sont très renflées, et le dernier anneau de l'abdomen du mâle a une impression en gouttière. Je pris cette espèce au Caucase. FERONIA NIGRITA. Fab. Dej. Spec. T. IN, p. 284. (Omuseus). Dans les bois au Caucase, et surtout commune à Lenkoran. FERONIA Caspia, mihi. (Omaseus). Aptera, nigra; thorace subquadrato postice utrinqué unistriato; elytris oblongo-ovatis, profunde striatis punctisque duobus disci impressis. Long. 6 li. Larg. 2 li 1. Elle est plus petite que la Fer. melas, le corselet est beaucoup plus large antérieurement et plus échancré, il est très fortement retréci vers la base, où l'on ne voit qu'une strie de chaque côté. J'ai trouvé cette espèce au mois de mai, sous les troncs d'arbres ren- 4x3. rs EE versés, avec la Feronia nigra, dans les forêts de Lenkoran à > verstes de la mer. | FERONIA NIGRA, Fab, Dej, Spec. T. IT, p. 337. (Platysma.) Très commune dans les forêts de Lenkoran. FERONIA ANACHORETA, mihi. (P/atysma.) Alta, nigro-picea; capüe majore; thorace cordato, poslice coarctato utrinquè striato; elytris plamiusculis oblongis, striatis, punctisque tribus impressis: antennis pedibusque piceïs. te Long. 7 li 4. Larg. 2 h 4, Cette espèce est très voisine de la F, picimana, et il serait possible qu’elle n'en fût qu'une variété. Elle est plus grande , la tête est proportionnellement plus large ainsi que le corselet; les élytres sont plus longues, plus parallèles, et le second point imprimé est placé beaucoup plus près de l'extrémité, les antennes et les pattes sont beaucoup plus foncées. Sur les Alpes du Schadach à l'Est du Caucase, à la hauteur de plus de huit mille pieds. À la fin de juillet. FERONIA DEPLANATA, mihi. (P/atysma.) Alata, nigra nitida, depressa ; thorace cordato, postice utrinquè profunde bistriato; elytris elongatis, subparallelis, concinnè punctato - striatis , _ punctoque unICO TMPTESSO. Long. 6 Li. Large. 2 Ii. Cette espèce est plus grande et plus alongée que la F° picimana, elle est d’un noir luisant; le corselet est un peu plus convexe , un peu moins retréci postérieurement, il y a deux impressions longitudinales assez for- tement marquées de chaque côté de la base; les élytres sont plus alon- gées, leurs stries sont moins profondes, et il n’y a qu'un seul point imprimé sur le troisième intervalle, à peu près au tiers inférieur. 16 ar 416. 17e — (EDT" Von Je n'en pris qu'un individu sur les Alpes du Caucase. FERONIA VARIABILIS, mihi. (Pierostichus.) Aptera, nigra; thorace subcordaio, anguls posticis rotundatis | basi utrin- què impresso ; elytris planiusculis subparallelis siriatis, interstiliüs tribus inæqua- liter punctulatis. | Long. 6-7 li. Larg 2 4 - 2 KE & Le corselet, dans son milieu est presque deux fois plus large que la iête, arrondi aux angles antérieurs , et fortement retréci postérieurement ; les angles de la base sont arrondis, ce qui le fait bien distinguer des autres espèces voisines, la ligne longitudinale, est assez marquée à son milieu; près de l'angle postérieur , l'on remarque une impression dont la pointe est recourbée vers le bord latéral; Îes élytres sont presque parallèles, assez planes , et ont chacune 9 siries; à la loupe les intervalles sont très irréguhèrement: ponctués ; sur le troisième intervalle sont de 3 jusqu'a 6 points, sur le cinqième intervalle près de la quatrième strie de 3 à 4, rare- ment davantage; enfin entre la 7meet 8%° sirie une rangée de points assez fortement marqués. Sur plus de 60 individus que je trouva, je pus à peine rassembler deux individus absolument semblables, sous le rapport du nombre de points et de leur distribution: sur les côtés de la tête et du corselet, sur les antennes, et à l'abdomen , on remarque des poils épars raides ainsi que dans chaque point enfoncé des élytres, mais ces poils ne sont visibles qu'à la loupe. Je pris cet insecte sur les montagnes schisteuses près de l'Elbrouz, au Caucase , à la hauteur de 8 à 9 mille pieds. Au milieu de juillet. FERONIA NIVICOLA, muihi, (Péerostichus.) Aplera, supra nigra; thorace cordato, postice utrinquè profunde striato; ely- tris planiusculis , subparallelis strialis | quadri-punctalis ; antennis pedibusque piceis. Long, 7 li. 4 Larg. 2 li 5. Elle est de la grandeur de la F. Dufouri, et ressemble pour la forme 419: — 123 — à la F Honoratï, mais son corselet est plus en coeur, plus court, et beaucoup plus large antérieurement, la ligne longitudinale est assez mar- quée; près de l'angle postérieur,‘ est une impression longitudinale assez profonde, avec une autre plus petite, entre celle-ci et l'angle externe: les élyires sont alongées, presque parallèles, seulement un peu retrécies anté- rieurement, elles ont chacune neuf stries, dont les intervalles sont très lé- gèrement convexes , lisses, avec quatre points enfoncés savoir : trois sur le troisième intervalle près de la 2% strie, dont le premier se trouve un / peu avant la moitié de l'élytre, et les deux autres à égale distance l'un de l'autre, compris entre la moitié de l'élytre et l'extrémité, puis le quatrième point sur le 5me intervalle près de la quatrième strie; enfin entre la 8me et ge sirie, le long du bord extérieur, est une ligne de points enfoncés occupant presque tout l'intervalle, Sur les montagnes schisteuses dites Touffendach , à l'est du Caucase; vers la fin de juillet. FERONIA MONTIVAGA, mihi. (Pferostichus.) Apiera, nigra; thorace cordato, poslice utrinquè profunde strialo; elytris subparallehs, vix depressis, quadri-punctatis ; antennis pedibusque piceïs. Long. 7 ls Large. 2 li 4. | Cette espèce ressemble assez à la F. mivicola, mais la tête est plus étroite, le corselet est moms large antérieurement , les élytres sont moins déprimées et moins retrécies vers la base, et enfin les stries de ces der- nières sont plus fortement marquées. Sur les Alpes du Caucase, au Schadach, à la hauteur de plus de 8 mille pieds ; vers la fin de juillet. CEPHAIOTES VULGARIS, Bon. Dej. Spec. IT, p. 428, Var. Ceph. semistriatus, Bess. Je ne trouvai que la variété de Besser, qui est très commune sous les pierres, près de Bakou. 16* 420, 421. — 124 — STOMIS PUMICATUS, Panz. Dej. Spec. IE, p. 435. Au Caucase. Prcor BLAPTOIDES, Creutz. Dej. Spec. T. IT, p. 438. Cet insecte n'est pas rare au Caucase et sur les montagnes de Ta- lyche, mais jamais plus haut, que 3 à 4 mille pieds. Les individus du Khanat de Talyche sont plus luisans que ceux de tout autre endroit. PELOR RUGOSUS, mihi. | Apterus, niger; thorace lransverso ; punctalo , lateribus rotundatis late explanatis ; elytris subparallelis, convextis, subtiliter slriato-punctatis, transversim rugulosis. Long. 9 li. 4 Lars. 4 li. 4. Il est un peu plus grand que le P. Glaptoides, dont 1l n’est peut-être qu’une variété. Les 8 individus que je trouvai me présentèrent ces différences: les rides du corselet, sont très peu marquées, et les bords latéraux plus larges et plus déprimés, les élytres des mâles sont plus luisantes et presque métalliques, les stries sont plus fortement marquées , et les intervalles plus TUSUEUX. Je trouvai cet insecte à Périmbal sur les montagnes du Khanat de Talyche , à la hauteur de 4 mille pieds. En juin. | LABRUS GIBBUS, Fab. Dei. Spec. T. HI, p. 453. Se irouve sous les pierres, non lom de la mer Caspienne. ZLABRUS GIBBOSUS, mihi. Alatus, niger nilidus, convexus; thorace subquadrato, antice posticeque puncilalo, angulis posticis explanalis, ulrinquè evidenter impresso; elytris postice latioribus striatis; antennis pedibusque piceis. Long, 6 hi. 4 Large. 3 ki. Il est plus convexe que le Z gibbus sa couleur est d'un noir plus brillant, le corselet est ponctué antérieurement et sur toute la base, les 425, 426. 427. impressions latérales sont plus fortement marquées , les stries des élytres le sont au contraire beaucoup moins, et ne sont nullement ponctuées. Il est assez commun sous les pierres, dans les endroits arides, près de la mer Caspienne. ZABRUS RUFOMARGINATUS, mihi, | Alatus, nigro-piceus; thorace subquadrato transverso, gibbo, ufrinque tm- presso punclato, margine rufescente ; elytris subparallelis convexis, subtiliter sriatis: antennis, tibis tarsisque rufis. Long. 5 hi. 5. Large, 2.h 5, Il ressemble un peu au précédent, peut-être n'en est-il qu'une variété, mais chez celui-ci le corselet est plus bombé, un peu déprimé, et moins retréci antérieurement , les élyires sont plus parallèles et plus lisses. Je pris peu d'individus de cette espèce, sous les pierres avec des ci nopus , non loin de la mer Caspienne. En juillet. ZABRUS MORIO, mihi1. Alatus, niger; thorace subquadralo, gibbo, basi impresso-punctato ; ely- tris subparallelis, convexis , subiililer striatis; anlennis pedibusque nigro-piceis. Longs. b are hs Cette espèce est très voisine de la précédente, cependant j'ai cru devoir la séparer, car le corselet, est plus quarré, plus convexe, et nullement dé- primé antérieurement, les angles postérieurs sont aussi moins planes et moins dilatés. Je le pris avec le précédent. Zasrus Tri, Pelobatus Trini, Fisch. Mém. des Natur. de Moscou, T. V, p. 466. Je trouvai cette espèce en assez grand nombre d'exemplaires avec les espèces précédentes près du mont Bèchebarmak, non loin de la mer Caspienne. En juillet. Â28. 432, 433, = TON ZABRUS ELONGATUS, mihi. Loi in Alatus, subcylindricus elongatus; thorace elytris latiore, subquadralo , ru- guloso, poslice utrinquè explanato; elytris oblongo-oratis, convexis punclato- strialis, antennis pedibusque piceïs. | Long. 6.11 2 4lare 21e Il est plus -alongé que le Z. gibbus, le corselet est un peu plus large que les élytres, et en général son /acies le distingue assez de ses con- génères. \ ‘ Je ne pris qu'un seul individu dans le même lieu que le précédent. AMARA SIMILATA, Sturm, De. Spec. T. II , p. 461. Je pris un seul individu les montagnes de Talyche. AMARA TRIVIAUS, Sturm ; Dej Spec. TV. I, p, 464. Je la trouvai au Caucase. Amaña RUFIPES, De]. Spec. T. Il, p. 478. Près des rivières, sur les montagnes de Talyche. En jun. | AMARA MODESTA, Dej. T. IT, p. 482. Je ne pris que deux individus de ceite espèce, sur les montagnes de Talyche. | AMARA MORIO, mihi. Ovaia, nigra nitida, thorace brevi, anlice anguslalo, postice uiringuè ob- solele bifoveolalo; elytris sublilissime sirialis; aniennarum basi testaceo. Donc bare er ns Elle est à peu près de la taille del 4 frivialis, mais proporuüonnellement plus large, la couleur est d'un noir très luisant , et seulement la base des antennes est d’un rouge ferrugineux , le corselet est plus court, plus large, et moins retréci antériearement et 1l a deux impressions oblongues à la base, dont l'extérieure très peu marquée; les stries des élytres sont peu prononcées, 1 | Je ne pris qu'un seul individu de cette espèce, sur les montagnes de Talyche. AMARA FUSCA, Sturm, Dej, Spec. T. IE, p. 497. Var. B. rufa. Je la pris au Caucase, AÂMARA CORDICOLLIS, mihi. Oblongo-ovata , depressa, piceo-ænea ; thorace brevi, transverso, subcordato, basi punctato bifoveolato; elytris striato-punctatis ; antennis pedibusque rufis. one SPC Lare/r sr ts Par la forme, elle se distingue assez bien des te espèces de ce genre, si ce n'est de 74. Grevicornis, Sturm, mais elle paraît plus grande, Île corselet est plus court, plus en coeur, et ses impressions sont plus marquées. Sur les montagnes du Caucase, où l’insecte n'est pas rare. Au milieu d'août. AMARA RUFOAENEA, Dej. Spec. T. IIE, p. 499. Elle n'est pas très rare sur les montagnes de Talyche. En jun. AMARA PATRICIA, Creutz, Dej. Spec. T. II, p. 502. Je lai prise au Caucase. AMARA FULVA, Sturm, Dej. Spec. T. I, p. 5rr. Je l'ai prise au Caucase, mais pas communément. AMARA APRICARIA, Fab. Dej. Spec. T. IL p. 506. Elle n'est pas rare au Caucase. AmaARA AULICA, IL Dej. Spec. T. IL p. 515. Très commune partout, jusque sur les frontières de la Perse. AMARA PROPINQUA, mihi. Oblonga , nigra ; thorace laleribus subrotundatis, poslice utrinquè bistria- 42. io, tbique punctato; elytris oblongo-opatis, subtiliter Slriato -punclatis: antennis rufis; pedibus piceïs. Long, 4h 3 Lars. 2 ki. Elle est intermédiaire entre T4 melanogasirica eV A. torrida, à se rap- proche plus de la première, mais elle est un peu plus courte, et n'a pas de points à la partie antérieure du corselet , les siries des élytres sont aussi moins marquées. | Je pris cette espèce sur les montagnes de Talches : En juin. MASOREUS LUXATUS , Dj Spec. T. UE, re Le 72 eter hall, il Ins. Suec. II, p. 698. : Je pris un seul individu sur les fronuères de la Perse, Daprus' virTATUS , Gebl. Dej. Spec. T, IV, p. 19. | Var. Ditomus vüttiger , Germ. Coleopt. Spec. p. 2. Je trouvai plusieurs individus au Caucase. ACinoPUs MEGACEPHALUS, Il. Dej. Spec. T. IV. p. 55. Il est très commun sous les pierres, dans les endroits arides, non loin de la mer Caspienne. ACINOPUS LAEVIGATUS, mihi. Niger, cylindricus ; thorace quadraio; Ciné 15 lenue Slrialis, punclo postico ümpresso ; antennis larsisque ferrugineis. Long. 4 Li. 4 - 51 Large. 1 L5-2 li. N'est plus pett que le 4 megacephalus , le corselet est plus quarré, et les stries des élyires sont moins profondément marquées, la tête estsur- tout moins grosse que dans les autres espèces. | Je l'ai pris sous les pierres en société avec des hétéromères, à Zouvant, sur les montagnes de Talyche. | En juin. 446. ACINOPUS BUCEPHALUS, De. Spec Le IV, pe 50: Je le pris au bord de la mer Caspienne, mais assez rarement. he. ne. 2 nt 466. Acmnorus AMMOPHILUS , Stev. Dej. Spec. T. IV, p. 38. Je pris quelques individus de cette espèce sur les montagnes de Ta- lyche, sous les pierres avec le Pelor blaptoides. Au mois de juin. | Panqus SCARITIDES , Ziegl. Dej. Catal. p. 13. Selenophorus scariütides, Dej. Spec. T. IV, p. 129. Je n’a pris qu'un individu sur les frontières de la Perse. 467. 468. ANISODACTYLUS PSEUDO - AENEUS , Stev. Dej. Spec. T. IV, p. 137. Je l'ai trouvé près des bains du Caucase, sous les pierres avec des Harpalus. 469. ANISODACTYLUS INTERMEDIUS , Dej. Spec. T. IV, p. 139. Il n'est pas commun au Caucase. ANISODACTYLUS BINOTATUS , Fab. Dej. Spec, T. IV, p. 140. Je l'a pris au Caucase, 4jxe. GYNANDROMORPHUS ETRUSCUS, Schoenh. Dej. Spec. T. IV, p. 188. Sur les montagnes du Khanat de Talyche. 472. HARPALUS COLUMBINUS, Panz. Dej. Spec, T. IV, p. 193. (Ophonus.) N'est pas rare avec le précédent. , 473. HaRpALUS SABULICOLA , Panz. Dej. Spec. T, IV, p. 195. (Ophonus.) Commun au Caucase, 474. HARPALUS MONTICOLA , De. Spec. T, IV. p. 195. (Ophonus.) Il se trouve avec le précédent. 475. HARPALUS PUNCTATUEUS , Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 202. (Ophonus.) La plupart des individus que je trouvai, ont un beau reflet bleuâtre. Au Caucase 476. HARPALUS COERULEIPENNIS, mihi. (Ophonus.) Oblongo-ovalus , subpubescens; capile thoraceque punctatis; thorace bre- siore subquadrato , angulis posticis rotundatis; elytris subtiliter punctulatis, strialis: anlennis pedibusque rufis. 17 477: 478. — 130, — . Long. 4 ln Larg. x LL 4 Cette espèce est assez voisine de l'Horp. punciatulus, le corselet est plus court, et plus fortement ponctué; les angles postérieurs sont arrondis, les élytres sont plus fortement ponctuées , et les points sont moins serrés. Je ne pris qu'un seul individu, au Caucase, Harparus CONVEXICOLLIS , mihi. (Ophonus.) Oblongo-ovatus, pubescéns, nigro-piceus; capile profunde punctato; thorace breviore, rolundato , convexo, profunde punctalo, medio obsoletissime canali- culalo, anguls posticis obiusis ; elytris striatis, subliliter punctatis; antennarum basi, tibüs tarsisque rufescentibus. Long. 3 li £ Larg. x le 4, Il est à peu près de la taille de TZ Chlorophanus, mais plus parallèle, et un peu plus court, le corselet est plus large, plus convexe et plus arrondi sur les côtés ; la hgne longitudinale est presque effacée, et il est ainsi que la tête très fortement ponctué; les élytres sont plus courtes, et leurs stries sont moins profondes. | Cette espèce est assez commune sous les pièrres à nBilinee non loin de la mer. Je l'a prise en avril. HaRpALUS LAEVICEPS, mihi. (Ophonus.) Elongato-ovalus nigro-piceus capite lœvigato; thorace longiore, postice an- guslafo, medio sublævigato angulis posticis oblusis ; elytris profunde striatis, subtilissime punctatis, griseo- pubescentibus ; antennis thoracis mar gine pedibusque rufo - testaceis. Long. 3h 4, Lave.r h£ Il paraît assez voisin de ’Harpal. hirsutulus espèce dont je ne connais que la description du Comte Dejean, mais le corselet est plus long que large, et retréci postérieurement. Je ne pris qu'un seul individu, avec l'espèce précédente, à Bakou. 479: 480. HARPALUS RUFICRUS, mihi, (Ophonus.) Oblongo-ovatus, supra obscure virescens, subtàs piceus; capite thoraceque punctatis; thorace breviore subquadrato , angulis posticis obtusis: elytris subtilis- sime punctulatis, strialis; antennis, tibiis larsisque ferrugineis. Long 3 h 4 TLare, x h 4. Il ressemble assez à l'A, punctatulus | maïs il est plus petit et paraît plus étroit, la ponctuation du corselet est plus rugueuse. Se trouve au Caucase. HarpaLus cATICOLTIS, Mannerh. Dej. Spec. T. IV, p. 203. (Ophonus.) Je l'ai pris au Caucase. Harparus SIMS, Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 204. (Opéomus) Pris non loin de Lenkoran. HARPALUS CHLOROPHANUS? Zenk. Dej. Spec. T. IV, p.205. (Ophonus.) Ïl n’est pas rare an Caucase, et jusque vers les frontières de la Perse. HarpaLus AZUREUS, Îllig. Dej. Spec. T. IV. p. 207. (Ophonus.) Il n'est pas rare au Caucase. HARPALUS CRIBRICOLLIS, Stev. Dej. Spec. T. IV. p. 8, (Ophonus.) Je le trouvai au Caucase. HARPALUS SUBQUADRATUS, Dej. Spec. T. IV, p. 210. (Ophonus.) Ilest assez commun, dans les lieux arides qui bordent la mer Caspienne. HARPALUS MERIDIONALIS, Dej. Spec. T. IV p. 210. (Ophonus.) Je ne pris qu'un seul exemplaire au Caucase. Harpazus PuNcncoLLIS ? Gyll Dej. Spec. T. IV, p. 216. (Ophonus.) Je l'ai pris sur les bords de la mer Caspienne. HARPALUS GERMANUS, Sturm, De. Spec. T. IV, p. 230. (Ophonus.) Il se trouve plus volontiers dans les steppes au pied du Caucase. HARPALUS OBSOLETUS, Dej. Spec, T. IV, p. 232. (Ophonus.) Je trouva cette espèce à Lenkoran, dans les bois. 17% 4go. 497. 492. 493. 494. 495. 496: 647. 498. 499: 500. — 132 HarpaLus USTULATUS, Gebl. sé Spec. T. IV, p. 235, (Ophonus.) Je le pris au Caucase, HARPALUS RUFICORNIS, Fab. Dej. Spec. T. IV, p. 249. Il est partout très commun. | Harparus GRISEUS, Panz. Dej. Spec, T. IV, p. 251. Il est presqu'aussi commun que le précédent. HarpaLUs AENEUS, Fab. Dej. Spec. T. IV p. 269. Je trouvai une variété beaucoup plus grande mais, ie du reste ne m'a pas paru assez d'instincte pour la séparer. HarpALus CONFUSUS, Dej. Spec. T. IV, p. 271. Il n'est pas rare au Caucase. HARPALUS DISTINGUENDUS , Sturm, Dej. T. IV, p. 274. * On le irouve au Caucase et jusqu'aux frontières de la Perse. HARPALUS PATRUELIS, Dej. Spec. T. IV, p. 275. Sur les montagnes de Talyche. HARPALUS CUPREUS , De. Spec. T. IV, p. 281. Je le pris en assez grande quantité sur les montagnes de Talyche. HaRPpALUS PERPLEXUS , Dej. Spec. T. IV, p. 314. Je l'ai trouvé au Caucase. | HARPALUS CONSENTANEUS, Dej. Spec. T. IV, p. 302. et la var. desertus, Stev. Je l'ai pris au Caucase. HARPALUS ELEGANTULUS, mihi. Oblongo- ovatus , nigro-piceus, antennarum articulo primo rufo ; thorace subquadralo convexo, antice posliceque transveräim impresso ; elytris viridi- aeneis micanlibus , profunde striatis , interstilis allernis punctis seriatis impressis. Lons 6 hi - Large 1e Il est plus petit que le Æ. œneus; mais c’est surtout la forme qui le distingue de ses congénères. — 133 — Je le pris dans les forêts de Lenkoran sous les vieux troncs d'arbres. 6or. Harparus PEntri, Sturm, Faun. IV, p. Heu Tabéts8 fs. C. 512. 513. Cette espèce n'est pas la mème que le ÆZ Pelifi de Duft., ou le 77. perplexzus de Dejean. Je le pris au Caucase. HARPALUS SAXICOLA , Godet, Dej. Spec. T. IV. p. 316. Il se trouve sur les montagnes de Talyche. Harpazus sIcULUS, Dej. Spec. T. IV. p. 316. Sur les montagnes de Talyche. HARPALUS CALCEATUS , Creuiz. De. Spec. T. IV, p. 520. Je le pris au Caucase. Harpazus Durrsminir, Sturm, faun. IV. p. 53, 20. Tab. 65, fig. C. Il se trouve au Caucase. HARPALUS PICIPENNIS, Meg. Dej. Spec. T, IV. p. 379. Il se trouve au Caucase. Harparus 1IMPATUS, Gyll. Dej. Spec. T. IV. p. 327. Avec le précédent au Caucase. HaRPALUS RUBRIPES , Creutz. De. Spec. T. IV. p. 339. Je le trouvai au Caucase. HarRPALUS sOBRINUS , Dej. Spec T. IV. p. 347. Il n'est pas très rare sur les montagnes de Talyche. HaBpALUS ZABROIDES, Dej. Spec. T. IV. p. 343. Je le pris au Caucase. HARPALUS SEMIVIOLACEUS , Brong. Dej. Spec. T. IV. p. 346. Var. Caspius, Slev. Dans les lieux arides, près de Bakou. HARPALUS CORACINUS, Sturm, H. ferebrosus, Dej. Spec, T. IV. p. 556. On le trouve au Caucase. HaARPALUS LITIGIOSUS , Dej. Spec. T, IV. p. 367. Il est assez commun près de Lenkoran. 514. 513. 520. e ba, + J21. _— 1341 — HarPALUS INEDITUS, Dej. Spec. T. IV. p. 362. Je pris à Lenkoran quelques individus de cette espèce, HARPALUS FLAVICORNIS, De. Spec, T. IV. p. 366. Il se trouve au Caucase. tra HarpaLus POLITUS, Falderm. Dej. Spec. T. IV. p. 370. Je le pris au Caucase. HarpaLus sERRIPES, Sturm, De. Spec. T. IV. p. 37r. Je le trouvai avec le précédent. HarpaALus FUSsCIPALPIS ? Ziegl. Dej. Spec. T. IV. p. 373: Sur les montagnes de Talyche, HARPALUS FUSCICORNIS, mih1. Oralus , nigro- piceus : thorace subquadrato, antice angustato, postice utrinquè obsolete foveolato , angulis posticis rectis; elytris striatis, postice oblique sinuatis, interstitio tertio punclo impresso; antennis fuscis, his basi thoracis mar- gine corporeque sublüs rufo-ferrugineis. Long. 3 li 3. Larg. 1 li. 5. | Il ressemble beaucoup au /uscipalpis, mais il est un peu plus large, plus court à proportion, le corselet est coupé plus quarrément à la base, et les impressions sont moins marquées: les stries des élytres le sont au contraire davantage; enfin Ja couleur générale de l'insecte est brunâtre légèrement bronzé. Je ne pris que peu. d'exemplaires de cette espèce, sur les mon- tagnes de Talyche. HARPALUS TARSALIS, Mann. Hummel. Essais, Ent. IV, p. 22. On le trouve dans les steppes de la province du Caucase. HarPALUS CArER, Dufi. Sturm. Faun. IV, p.33, 17. Tab. 22, fig. D. Aux environs des bains du Caucase. HARPALUS FAPBER, mihi. Opatus, obscure-æœneus , antennarum basi fhoracisque margine rufescen- 2 =, 00, tibus; thorace subquadralo, antice angustato, postice utrinquè foveolato , angu- lis posticis rectis; elytris striatis, apice oblique sinuatis , interstitio tertio, puncio DOSIICO IMpPTESS0e Long 3 Li. 3 Larg. 1 Li 5 Il ressemble par le Jacies à l'Amara trivialis; 1 est plus large que le Harp. anxius, le corselet est plus court, la base est plus distinctement ponctuée et striée. longitudinalement , les impressions sont plus marquées, que les stries des élytres, et la couleur brune à un reflet métallique qui ne se voit jamais chez l'A. anxius. Je ne pris qu'un seul individu au Caucase. 523. STENOLOPHUS VAPORARIUM, Fab. Dei. Spec. T, IV, p. 407. 524. 525. 526. 527 Il est très commun aux bains du Caucase. STENOLOPHUS DISCOPHORUS, Fisch. Entomogr. T. If, p.141. Tab. 26, fig. 9. Dej. Spec. T. IV. p. 400. . Je le pris sur les bords du Kour près de Saliane. STENOLOPHUS PROXIMUS , Dej. Spec. T. IV. p. 420. Je le trouvai non loin de Lenkoran. STENOLOPHUS VESPERTINUS , Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 42r. Il se trouve avec le précédent. STENOLOPHUS DIMIDIATUS, mihi. Ovatus, nigro-piceus; fhorace subquadrato, modice convexo; elytris sub- parallelis profunde striatis rufis, dimidio postico nigris; antennarum basi pedi- busque ferrugineis. | Long 3 hi. - 3 Li 1 Larg. 1 ln 4 Il est un peu plus grand que le $. vespertinus, auquel il ressemble, je fus même tenté de le prendre pour une variété, mais sur un bon nombre d'individus que je trouvai, je remarquai constamment les caractères indiqués. Au mois de juin, sur les montagnes de Talyche. 24 — /1906 = 528. STENOLOPHUS MORIO, mihi. dr di Elongatus, supra niger, anfennarum Basi, thoracisque hmbo tenuissime tarsisque rufescentibus; thorace subquadrato, anguls posticis subrotundatis postice punctato , ulrinquè subfoveolaio ; elytris elongatis, paralleïis, profunde sriatis, puncloque postico 1mpresso. Long. 5 Li. - 4 hi. £ Larg. 1 h 4 - 2 Ki Il ressemble un peu au $. proximus, mais il est plus parallèle, le corselet est moins retréci postérieurement, et les stries des élytres sont fortement marquées ; sa couleur d’ailleurs le distingue assez, Je pris plusieurs exemplaires, non loin de Lenkoran. 529. TRECHUS RUBENS, Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 12. Bembidium quadri- striatum, GYIl. Ins, Suec. IT p. 37. Je l'ai pris sur les Alpes du Caucase, le long des rivières. 530. AUCUPALPUS ALPICOLA , Megerl. Je le trouva avec le précédent. 531. AUCUPALPUS DOBSAHS, Fab. Dej. Spec. T. IV. p, 446. Il se trouve au Caucase. 532. Aucuparpus COLLARIS, Payk. Dej. Spec. T. IV. p. 472. Je pris plusieurs “exemplaires . de cette espèce au Caucase. 533. BEMBIDIUM QUADRISIGNATUM, Creutz Dej. Spec. T. V. p. 54. (Tackys.) | On le trouve au Caucase. 534. BeMeIDICM PALLIDULUM, mihi. (Tachys.) Ovatum, depressum , pallide-testaceum, oculis abdomineque Dnees: tho- race cordato, utrinquè foveolato ; elytris obsolele quadristriatis. Long. 1 li. £ Larg. 5 de ligne. Il ressemble un peu au précédent; le corselet est plus alongé, et les élyires sont plus larges, mais la couleur le distingue surtout. Je l'ai pris sous les pierres dans les endroits humides, sur les mon- tagnes du Caucase, 535, …— din BEMBIDIUM USTULATUM, Sturm, Dej. Spec. T. IV, p. 64. (Noraphus.) Eïophrus ustulatus, Daft. Faun. Aust. I si 202. 1 se trouve au Caucase. BEMBIDIUM APICALE , mihi. (Wotaphus.) Ovatum, depressum, nigro- opacum; thorace lato, subquadrato : elytris punc- tato-striatis, punctisque duobus disci impressis: elytrorum apice, tibiis lar sisque rufescentibus. Long. 2 di 4 Larg, r Li 4 : Il est plus grand et en proportion plus large que le B: flammulatum, le corselet est quarré presque de la largeur des élyires, et sur celles-ci il n’y a aucune tache, si ce n’est l'extrémité qui est entièrement rougeâtre. Je l'ai pris sur les Alpes du Caucase. | BEMBIDIUM STRIATUM, Duft, Dej. Spec. T. V p. 93. Je l'ai pris au Caucase, jusqu'à une assez grande hauteur. BEMBIDIUM BISIGNATUM, mihi. (Peryphus.) Viridi - ŒREUTR , subdepressum; thorace anguslato, cordato; elyiris le- siter punclalo-strialis, punclis duobus disci impressis, maculaque uirinque pos- lica ferruginea; antennarum basi pedibusque ferrugineis, femoribus infuscatis. Long. 1 li. 4 3h Larg. 1 h 1 h 4, Ï est un peu plus petit et plus court que le B. ustum, la couleur est aussi plus foncée, le corselet est plus étroit, les siries des élyires sont moins marquées, et ce n’est pas l'extrémité qui est de couleur ferrugineuse, mais bien une tache oblongue, sur chaque élytre placée à peu près aux trois quarts, vers l’extémité. . Ce bel insecte était assez commun au Schadach, sur les Alpes du Caucase. BEMPIDIUM DISTINCTUM, Dej. Spec. T, V, p. 137. (Peryphus.) P. piapes ? Sturm, Faun. VI, p. 131, 15. Tab. 157. fig. B. j Se trouve sur les Alpes du Caucase. 19 = 199 — \ 540. BEMBIDIUM DEPRESSUM , mil. (Peryphus.) L Ovatum, depressum, nigro-æneum; thorace subquadrato; elytris leviter striatis, punclisque duobus disci impressis; antennis, libüs tarsisque piceis. Long. 3 li. Larg. 1 li. 4, | Ïl est à peu près de la taille du B. decorum , mais plus large et plus déprimé, le corselet est très peu retréci postérieurement, et la couleur noirâtre de la plus grande partie de l'insecte le distingue surtoût. Il paraït assez rare, et je ne le trouvai qu’au Schadach sur les Alpes du Caucase. | 541. BEMBIDIUM FRAXATOR, mihi. (Peryphus) Ovatum, subdepressum ; viridi-cæruleum; thorace lateribus rotundato, postice angustiore ; elytris punclalo-striatis, punctis duobus, disci impressis ; palpis pedibusque pallidis. - | Long.e2 1 Large. x L4 Il est’plus petit que le précédent, sa couleur est d’un vert bleuâtre, avec les palpes et les pieds d'un jaune pâle; le corselet est assez retréci postérieurement. Il se trouve sur la pente orientale, des Alpes du Caucase. 542, BEMBIDIUM TIBIALE , Mes. Dej. Spec. T.-Y, pe 134. (Peryphus.) Il est assez commun sur les Alpes du Caucase. 543, BEMBIDIUM COMBUSTUM , mihi. (Peryphus) | Oblon go -ovatum A depressum ; capite thoraceque subcordalo , viridi- mi- canlibus , profunde punctato-Strialis , punctis duobus disci impressis , apiceque infuscalo; anlennis fuscis; pedibus rufis. pr Long. 3 li.-3 li. 4 Lare. à li-r li £ Il est plus grand que le B. ustum, mais le corselet est à proportion plus court, et plus large; les élytres sont au contraire plus allongées, et plus déprimées; enfin sa couleur le distingue suffisamment. Je ne pris que deux individus au Schadach, sur les Alpes du Caucase. — 139 — 544. BEMBIDIUM CRUCIATUM, Dej. Spec. T. V p. 114. (Peryphus.) Il est assez commun, aux bains du Caucase. 545. BEMBIDIUM FEMORATUM, Gyll. De. Spec. T. V, p. 115. (Peryhpus.) Var. minor , maculis elytrorum subobliteratis. Je le trouvai sur les bords du Potkoumà près de Pétigorsk. 546. BEMBIDIUM DIMIDIATUM , mihi. (Peryphus.) Oblongo-ovatum, obscure viridi-æneum; thorace subcordato; elyiris antice + dimidialo rufescentibus, punctato-strialis, punclisque duobus disci impressis antennarum basi, libis tarsisque pallidis. Var. B. pedibus totis pallidis. | bxxbongi sidi 4 Pare. Cette espèce ressemble beaucoup par la forme et la taille à la précé- dente, le corselet paraît moins arrondi sur les côtés, mais la couleur la distingue surtout. . Je ne pris que quelques individus de cet insecte avec le précédent. 547. BEMBIDIUM PERSICUM , mihi. (Peryphus.) Ovatum; capite thoraceque cordalo, viridi-Cœruleis; elytris punclato-strialis obscure virescentibus, in uiroquè maculis duabus, una humerali allera apicali ferrugineis: antennis fuscis, basi pedibusque pallidis. Pont te 2 Bars 9" ir Cette jolie espèce est plus petite que le B. cruciatum, et proportionnellement plus courte, mais surtout les taches des élytres atteignent, l’une la base, l'autre l'extrémité, s C'est la seule espèce de ce genre que j'aie prise sur les montagnes de Talyche, non loin des frontières de la Perse. 548. BEMPBIDIUM LIVIDIPENNE, mihi, (Peryphus.) Elongatum, viridi-æneum, antennis fuscis, pedibus elytrisque punctato-striatrs, eslaceis; lhorace angustiore subcordato, angulis prominulrs. Long. 3 li. Larg. 1 li. | 18% { 5494. 553, 554. I La forme du corselet de cette espèce la distingue assez de ses congé. nères ; cette partie du corps ainsi que la tête sont d’un beau vert brillant, les trois premiers articles des antennes, les pieds et les élytres sont d’un jaune pâle. | Je ne pris qu'un seul individu de cette espèce au Schadach, sur les Alpes du Caucase. - | BEMBIDIUM TESTACEIPENNE, mihi (Peryphus.) Elongatum , viridi- æneum, antennis, pedibus, Moine. punclato - striatis, lestaceis; thorace latiore, angulis obtusis, Long. 3 1 5. Larg, 2 ki, Je ne pris qu'un seul exemplaire, sur les Alpes du Caucase, BEMBIDIUM QUADRIMACULATUM, Gyll. Dej. Spec, T, V.p. 187. (Lopha.) Se rencontre aux bains du Caucase, BEMBIDIUM PICIPES , Meg. Dej. Spec. T. V. p. 190. (Hack Lypus.) Très commun aux bains du Caucase. BEMBIDIUM PALLIPES , Meg. Dej. Spec. T. V. p. 191. (Zachypus.) Se trouve assez fréquemment avec les deux précédens. Hydrocanthares. Dvynscus ROËSELR , Fab, Syst, Elent. L Ra2so. N°07 Var. pallida. Je ne pris que peu d'individus de cette espèce dans les rivières du Caucase, Dyriscus LATERALIS ; Fab. Syst. Eleut. I, p. 260, N°10 Dans les rivières du Khanat de Talyche. 555. DyTisCus LINEOLATUS, mihi. Rotundalo-ovatus, brunneus ; capite, thorace , elytrorum margine Üineisque, pedibus abdomineque rufo - -ferrugineis. | m7 Lone, 3 hs Lars. nf I est plus peut que le Dy. slagnalis, Fab. surtout un peu plus court et plus orbiculaire, et un peu différemment coloré. éntetitot scoot iles. 556. 559. 560. 561. 562, Je ne pris qu'un seul individu dans la mer Caspienne près de Der- bent, à la fin de novembre. COLYMBETES BIPUSTULATUS , Fab. Syst. Eleut. I, p. 263, N° 29. Il est très commun dans la petite rivière Lenkoranka. En juin. | COLYMBETES BIGUITAIUS, Oliv. T. HI, Tab. 4, fig. 36. Je trouva quelques individus dans les marais sur les montagnes de Talyche. | COLYMBETES RUFIGEPS, mihi, Oblongo-ovalus, subdepressus, niger ; capite, anlennis, thoracis medio, pedi- busque obscure rufis. Long. 4 hi, Larg. 2 li. Il est un peu plus étroit et plus petit que le Col confinis, Gyl mais sa couleur le fait surtout facilement distinguer, Je ne pris que deux exemplaires dans la Lenkoranka, non loin de la mer. En jun. COLYMBETES BIPUNCTATUS , Latr. Dystiscus bipunctatus, Fab, Syst, Eleut. |, p. 264, N° 31. Je lai pris dans les petites rivières sur les montagnes de Lenkoran. Cozvmeeres NorATUS , Latr. Dystiscus notatus, Fab. Syst, Eleut. I, p. 267, N?#be: Je ne trouvai qu'un seul individu dans la mer Caspienne, près de Derbent. En novembre. COLYMBETES OBLONGUS , Illig. Mag, 1, p. 72, 17-18. Daris les eaux saumâtres , près de Bakou. GYRINUS STRIATUS , Fab. Syst. Eleut. I, p, 275 N° 0. Sur les montagnes de Talyche. En jum. 563. 564. 865. 566. 567. 568. — 142 — GyriNus NATATOR, Linn. Fab. Syst, Eleut. L p.274, N° 1 Très commun à Saliane dans le Kour et même dans la mer près de. Lenkoran, GyrINUS CASPIUS , mihi. | Oblongus, posterits anguslalus, niger nilidus, viridi-limbatus : elytris subtiliter punctato-strialis, truncatis , margine inflexo, pedibusque ferrugineis. Long. 3 Hi. -3 Li 4 Larg. 1 Le £- r li 4. Il est assez voisin du Gyr. bicolor , mais il est un peu moins allongé. et plus retréci postérieurement, le corselet est moins prolongé au milieu sur l'écusson ; le bord des élytres est d'un vert cuivreux plus brillant, et leur extrémité est tronquée en angle droit, tandis qu'elle est arrondie chez les G. bicolor. ; Je l'ai trouvé en grande quantité à Lenkoran dans les champs de riz innondés , et sur le bord de la mer, : Au mois de juin. Brachelytres. me CREOPHILUS MAXILIOSUS, Kirby, Mannerh. Précis d'un nouvel arangement des Brachelytres p. 20. Staphilinus maillosus, Lann. Gyll. Insect. Suec. T. IL. p. 279. Cet insecte est partout assez commun, surtout sur les montagnes de. Talyche. Emus mirtus, Leach, Mannerh. précis d'un nouvel arang. des one P. 20. Slaphilinus hirtus, Linn. Gyll. Insect. Suec. T. I, p. 20, Je pris peu d'individus dans la fiente de be Sur les montagnes de Talyche près de Lenkoran. Emus mürINUS, Linn..Gyll. Ins. Suec. T. 11, p. 283. Il n'est pas commun sur les montagnes de Lenkoran. STAPHYLINUS ERYTHROPTERUS, Linn. GylL Insect, Suec. T. IL, p. 293. Il n'est pas commun dans les steppes près de Lenkoran, Hat, 574, — 143 — STAPHYLINUS AENEOCEPHALUS, Dej. Gyll. Insect, Suec. T, IT, P: 291. Il est très commun sous les pierres, dans teut le Khanat de Talyche. STAPHYLINUS SERICEICOLLIS , mihi, Miger , densiùs pubescens ; capile, thoraceque oblongo , subtiliter punctato: emidentius carinalo, æneis; elylris fusco-sericeis , sulura rufescente; antennis- larsisque rujis. Long. 5 hi. £. Larg. 1 1 4, nCétte espèce est intermédiaire entre le Sf, Ed et œneicollis: elle est à peu près de la taille de cette dernière , et se rapproche plus de la forme de l'æneocephalus, mais elle est un peu plus allongée , le corselet est plus étroit, plus velu et la ponctuation est plus serrée; la carène dorsale est plus apparente , les élytres sont plus velues, la suture en est rougeâtre, et les antennes sont entièrement d'un rouge ferrugineux. Je l'ai trouvée sur les montagnes de Lenkoran dans des débris de corps organiques en putréfaction. STAPHYLINUS OLENS, Fab. &yll. Insect. Suec. T. IL, p. 265. Il est très commun sous les pierres avec le Pelor blaptoïdes, à Bakou, et sur les montagnes de Talyche, .. STAPHYLINUS SIMILIS, Payk. Gyll. Insect. Suec. T, Il, p. 287. Je ne pris qu’un seul individu à Lenkoran. STAPHYLINUS QUADRATICEPS, mihi. Niger, fusco-pubescens : antennis, elytris pedibusque quatuor anterioribus, brunneis ; capite majore, guadrato; thorace subtilisime punclato, basi subcarinato. Long. 5 li. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au S4 cinnamopterus, é Q 3 +. ao re + mais il en diffère par la couleur ; la tête et le corselet sont proportionel- lement plus grands et plus finement ponctués. Je trouvai un seul individu , sur les montagnes de Talyche. STAPHYLINUS CHALYBEIPENNIS, mihi. | Niger, capite thoraceque profunde punciätis , carinatis ; elytris longio- (x À 1 JT1 ba. Ds 144 du ribus subguadralis, cærulescentibus . confertissime punctülatis; antennarum basi el apice pedibusque rufis. | Dé Long. 7 li. 4 Larg. r di. 58. Il est assez voisin des 4. £runnipes , mais il est un peu ‘plus grand, le corselet et la tête sont beaucoup plus fortement ponctués: les élytres sont de la forme d’un quarré un peu allongé, et très peu tronquées obli- quement vers l'extrémité en fn, elles sont d'une couleur bleuâtre, ce qui le distingue suriout du S. Zrunnipes, et des espèces qui l'avoisinent. Je pris un seul exemplaire de cette espèce, sur les montagnes de T'alyche. En jun. | STAPHYLINUS PROTENSUS, mihi.. 1e Elongalo - anguslalus : capile thoraceque nilidis, carinatis,: crebrè punctatis; elytris subiilius punctulatis, cyanescentibus. Eong D 2 0 Lars. r [2 L _Iest plus long et plus élroit que le 47. subpunclatus, dont la couleur des élyires et surtout la forte ponctuation de la tête et du corselet le distingue d'abord. Je le trouvai dans les endroits humides au Caucase, à la hauteur de 4 à 5 mille pieds. En juillet. )* ‘ STAPHYLINUS NIGRITARSIS, mihi. Elongatus, postice attenuatus; capile thoraceque’glabris, nitidis: elytris abdo- mineque pubescenlibus, subcyaneis: pedibus rufis; libiarum apice larsisque ‘nigris. Lony. 5 h 2 Lars. 1 ln 1.4 Il est presque deux fois plus grand que le Sz. frislis et tout à fait de la forme de Zattenuatus. Je le irouvai au Caucase, avec le précédent. STAPHYIINUS VICINUS, mihi. Niger, nitidus; capile thoraceque glabris nitidissimis; antennarum basi, elytris pedibusque rufis; abdomine subcærulescente. | À — 145 — Long. 4 ln -Larg..æ hi. £ Il est très voisin du S/ molochinus, mais ilest plus petit, les Aniennes sont plus courtes , le coréelet est beaucoup plus étroit, et les pattes sont d'un rouge très clair. | Je l'ai trouvé sur le sommet des montagnes de Talyche, Vers la fin de ma. 578, STAPHYLINUS OCHRIPENNIS, mihi. - Niger, nitidus; elytris fulvo-testaceis ; capite orbiculato; thorace lateribus integro subexplanato, seriebus dorsalibus tripunctatis. Long. 3 li. - 3 hi. 4 Larg. 1 li. - x Li. 4 Il ressemble beaucoup, au S. nitidus , mais 1l est plus étroit, plus luisant, les bords du corselet ne sont nullement sinués, et il n'y a que trois points à chaque rangée sur le corselet, Je pris plusieurs exemplaires de cette espèce sous les pierres à Périmbal, sur les montagnes de Talyche. En juin. 559: STAPHYIINUS SPLENDENS, Fab. Gyll Insect. Suec. T. IE, p. 297. Je le pris à Lenkoran. : 580. STAPHYLINUS POLFUS , Linn. Gyll. Insect. Suec. T. Il, p. 317.7 Je ne trouvai qu'un individu sur les montagnes de Talyche, 581. STAPHYLINUS ROTUNDICOLLIS, mihi. Niger, nilidus; capite thoraceque rotundatis, seriebus dorsalibus quadripunc- talis ; elytris nigro-virescentibus, griseo-hirsutis. _ Long. 4 Ki. Larg. 1 1. £ Il est de la grandeur du Sf. politus, dont il diffère par la couleur plus noïre et plus terne, et surtout par la forme de la tête et du corselet qui est plus court, plus large et plus arrondi. Je l'ai pris au Caucase, dans les hautes steppes. Dans le mois de juin. 19 282. 583. 569. 580. — 146 — sé STAPHYLINUS PICIMANUS, mihi. 3 Migro-virescens, nilidus; pedibus anticis rufo-piceis; elytris griseo-pubes- centibuspunctulatis ; capile orbiculato; thoracis seriebus dorsalibustripunctatis. Long. 3 l & Large. 1 LL Il ressemble pour la forme assez au précédent, mais s’en distingue par la couleur plus verte, par le corselet qui est moins orbiculaire, par le nombre des points de celui-ci, et enfin par les pattes antérieures qui sont d'un rouge ferrugineux. Je l'a trouvé au Caucase, à la hauteur de 4 à 5 mille pieds, Dans les premiers jours de juillet. STAPHYIINUS VARIUS, Gyll. Insect, Suec. T, Il, p. 321. Sous les pierres dans les endroits arides qui bordent la mer Caspienne, près de Derbent. En juillet. STAPHYLINUS FIMETARIUS, Grav. Gyll. Insect. Suec. T. I, p. 324. Je l'ai trouvé le long de la mer : près de Bakou. STAPHYLINUS BIPUSTULATUS, Fab. Gyll. Insect. Suec. T. If, p. 339. Je le pris avec le précédent. STAPHYLINUS VENTRALIS, Grav. Gyll. Ins. Suec. T. IL p. 334. Je le pris près des bains du Caucase. STAPHYLINUS VARIANS, Payk. Gyll. Ins. Suec. T. HE, p. 342. Je le irouvai au Caucase, STAPHYLINUS MULTIPUNCTATUS, Mannerh. Précis d'un nouvel. arrangement des Brachelyt. pag. 31, N° 70. » Je trouva un seul individu sur les montagnes de Talyche. GYROHYPNUS FULGIDUS, Kirby. Mannerh. Précis d'un nouvel arrang. des Brachelyt. p. 33, Xantholieus, Dahl. Dej, Caial. J'ai pris cette espèce au Caucase, dans les endroits humides. GyRonYPNUS PyROPTERUS , Grav, Gyll. Ins. Suec. Il, p. 355. Je l'ai trouvé avec le précédent. ne. a : 5ot. GYROHYPNUS BATYCHEUS , Knoch. Gyll Ins. Suec. T. IV. É 480. 594. Je pris un individu au Caucase. PAËDERUS LITTORALIS, Grav. Micr. p. 6r. Se trouve courant sur le sable des bords des rivières du Caucase, à LA la hauteur de 3 à 4 mille pieds. PAEDERUS RIPARIUS, Linn. Gyll. Ins. Suec. T, I, p. 372, Je le pris avec le précédent, PAEDERUS RUFICOLLIS , Payk. Gyll. Ins. Sie. D H, p. 373. Il n'est pas rare, avec les précédens. 595. STENUS Dune Grav. Gylk Ins. Suec. T. I, P: 47T. 5g7. 598. 599. Le long des rivières du Caucase. 596. OxvTELus rICEUS, Linn. Ins. Suec. Gyll T. M, p. 454. Je pris quelques individus au Caucase. LESTEVA DICHROA, IL Grav. Micr. p., 188. Anthophagus, Knoch. Grav. Gyll Var. elytrorum apice infuscalo. Je l'ai trouvée au Caucase, ÂALEOCHARA FLAVOMACULATA, mil. ( Nigra, nitida, crebrè punctala ; elytrorum macula apicis flaro-ferruginea; thorace convexo ; antennis brevibus, medio subcrassioribus. Dons 2. HE are Tr Elle est plus grande et proportionellement plus alongée que l'47. Dipunciata, et plus fortement ponctuée; les pattes sont noires, et 1l y a sur chaque élytre une tache triangulaire, assez grande, de couleur jaune ferrugineuse. Je ne pris qu'un individu de ceite espèce dans les steppes du Caucase. ÂALEOCHARA APICALIS, mih1. Nigra, nitida, sublilissime punctulata : #horace subconvexo, rolundato; elytrorum macula apicis angulari inleriori, larsisque rufo-ferrugineis; anlennis extrorsum snbincrassalis. 19* Long. 1 li. $. Larg. 5. de ligne. > Elle est beaucoup plus petite que l'41. bipunctate | mais plus alongée, et moins convexe, et diffère par la forme des antennes : elle a sur chacune des élytres à l'extrémité, vers l’angle intérieur, une tache triangulaire d'un rouge ferrugineux assez clair. Je la pris à la fin de juin, près des rivières au Caucase. 600. Emus RurICORNIS, mihi. Elongatus, niger , depressus, pilis longis spar sis hirsutus ; antennis fer- rugineis , extrorsüm infuscatis. Lonë. 3 Lalaieh lb Je l'ai trouvé dans les environs de Bakou. Sternores. 6or. BUPRESTIS TENEBRIONIS, Linn, Fab. Ent. Syst. T. I. pars. IL pag. : N° 90. Il varie beaucoup par la taille. Je pris cet insecte en très grande quanüté, aux environs de Grosnaïa, au Caucase, vers le mois d'octobre; il se tenait sur les Cralægus oxhya- cantha et Centaurea parviflora la poussière blanche du corselet disparait, en exposant l'insecte au feu. 602. Buprestis TENEBRICOSA, Oliv, Fab. Ent. Syst. T. I, qu Il, pag. 207. N° 89. ÿ à Je le trouva en assez grande quanüté sur le Dypsachus lasciniatus, surtout dans l'eau que rassemblent les feuilles par leur disposition, Sur les montagnes de Talyche. d : En juin. 602. Buüpresris LUGUBRIS, Oliv. Insect. 32, Tab. 10, æ 106. Fab. Entom. Syst. T. I, pars. Il, pag. 206, N° 86. Je pris peu d'individus de cette espèce , ed montagnes de Talyche. 664. 605. 606. = 19e = BuPRESTIS RUTILANS, Oliv. Insect. 32, T. 5, fig. 45, Fab. Entom! Syst. T, I, pars. Il, p. 192, N° 17. Cette espèce n'est pas très commune sur les montagnes de Talyche. BOPRESTIS FRITILLUM , mihi. Viridi- cuprea , profunde punctata; thorace sulcato ; .elytris oblongis, pos- tice altenuatis, apice bidentala, striatis, irregulariter punctatis, fossulis ma- joribus lœliùs viridibus, tessellatis. Long 9 h # Larg. 3 li &. Cet insecte ressemble beaucoup au B. Berolinensis, mais 1l est un peu plus large, et moins retréci vers l'extrémité; les yeux sont d'un brun foncé, la tête est presque rugueuse, le corselet est ponctué à peu près de même, les élytres ont les stries près de la suture plus profondes , et les points moins confondus ensemble. Tout l'insecte est d'un beau vert cuivré, ayant l'intérieur de quelques points rougeâtre; lon remarque en outre quelques petites taches disposées comme les carreaux d’un échiquier, qui-sont rougeâtres dans le Berolinensis, mais au contraire d'un beau vert métallique dans cette nouvelle espèce; le dessous est également très brillant, mais les reflets verdâtres de cette parüe le distingue encore de l'espèce voisine indiquée. Je l'ai pris sur les fleurs des prairies des montagnes de Talyche. En jun. # BUPRESTIS TETRAGRAMMA , Mannerheim. Deplanata, cupreo -nitida ; elytris subtilissime punctulatis, obsolete costatis signis qualuor œneis, profunde impressis. Long 6h. Large 20h5. Il est à peu près de la forme du B. chrysostigma, mais il est un peu plus petit; les yeux sont d’un brun foncé; tout le dessus est d’un cuivré luisant , avec deux impressions de chaque côté, de couleur plus métallique, l'écusson est vert; les élytres sont couvertes. de points très rapprochés, 606. —æ 150; —. mais qui ne se confondent pas enireux comme dans le B: cnysostigma , les: côtes, excepté celle qui est près de la suture, sont à pee marqnées, ce se fait paraître les élytres plus lisses; le dessous du corps, et les pattes sont d'un beau vert cuivré, mais les côtés de l'abdomen ont un reflet rou- getre; Mr. le Comte de Mannerheim a recu cette espèce du Daghestan, Mr. Faldermann affirme qu'elle se trouve aux environs de Pétersbourg. Je trouvai plusieurs individus sous l'écorce de vieux troncs d'arbres, dans les forêts des montagnes de Talyche. Au mois de juin. BUPRESTIS BEPANDA , mihi. Brevis, ovala, supra obscure melallica, subis griseo-pubescens ; capite fhoraceque profunde punciatis; elytris inœæqualibus, lœviler punctato-striatis, villa ulrinquè longitudinali subrepanda ; margineque albo-squammosis. Long. 4 li. & Large. 2h. 2 tu EH à à peu près le port du B. sibirica, dont il n'égale pas tout à fait la taille, les yeux sont d'un brun. verdâtre, la tête et le corselet sont fortement ponctués et d'un cuivré à refletsrougeâtres, et de plus, couverts d'un duvet blanchâtre; les élyires ont de chaque côté trois lignes de points imprimés, dont les intervalles ont quelques rides transversales peu marquées, le resie des élytres est couvert de poinis irréguhèrement placés; les élytres sont d’un cuivré très brillant, surtout vers le milieu, elles ont comme dans le B. sibirica, chacune deux lignes imprimées, couvertes de duvet blanc, l’une de ces lignes est marginale, et l'autre partant de la base, se dirige obliquement un peu en zig-zag vers l'extrémité, sans cependant toucher la suture ; les pattes et le dessous du corps sont d’ un vert cuivré, couvert d'un duvet jaunâtre, plus épais vers les côtés. Je ne trouvai qu'un seul individu sur une fleur, à Périmbal , sur les montagnes de Talyche. En juin. = 151 — 607. BUPRESTIS GLABRATA , mihi. 608. 609. 610. Elongaia , subtilissime punctulata , obscure süboirescens | lateribus subiis ochraceis ; thorace transverso , basi bisinualo ; elytris punclis oblongis seriatim dispositrs, | Long. 6 LL - 9 Ki. Larg. 2 hi. - 3 li. 4. Il est de forme assez alongée, la tête et le corselet sont couverts de irès petits points enfoncés que l'on ne peut appercevoir qu'à la loupe; ôn en remarque aussi quelques uns de plus grands visibles à l'oeil nu le corselet a une impression longitudinale souvent assez marquée; les élytres sont à leur base aussi larges que le corselet, et se retrécissent insensible- ment jusqu'à l'extrémité ; vers le haut près de la suture, on remarque de chaque côté un renflement plus où moins prononcé; les élytres ont en outre, les deux sortes de points que l’on remarque sur le corselet, on y compte. aussi neuf lignes formées par des impressions alongées , dont la dernière est très près du bord extérieur; ces stries sont souvent peu marquées: Je pris -plusieurs individus de cette espèce à Zouvant, partie aride des montagnes de Talyche; ds couraient à terre avec des Pimélies et s'envolaient ‘des qu'on les approchait. Vers le milieu de juin. BUPRESTIS CYANICORNIS, Oliv. Ins. 32. Tab. 2, fig 11 ; Tab. 3 , fig 20, Fab, Entom. Syst. T. Il, pars. Il, p. 203, N° 94. Il n'est pas rare sur les montagnes de Talyche surtout à Drych, il se tient sur les graminées près de l'épi. Bupresris RUBI, Linn Syst. Nat. 2, 602. Eab, Entom. Syst. T. 1, p. Il, p. 208, N° or. | Il est assez commun sur les feuilles à Lenkoran. BUPRESTIS AMETHYSTINA , Oliv. Ins. 35, Tab, 11, fig 128, À. B. Je trouvai un assez grand nombre d'exemplaires tous un ptu peu plus grands que ceux de la collection de l'Aéadémie et de la figure d'Olivier; = ss je n'ai trouvé du reste aucune autre différence. Sur les Mc des montagnes de Talyche. bar. BuPrEsTiIs ELATA, Fab. Entom. Syst. T. LE pars. I p. 213, N°18. Je le pris sur les églantiers dans les bois des montagnes de Talyche. En jun. | 612. Burrestis sacs, Oliv. Ans. 32 Tab. 2, fig: r3, Fab. Entom. Syst. T: L pars IL, pag. 215. N°. 125. Il diffère un peu en ce que les impressions du corselet sont plus pro- fondes. et la tache verte triangulaire du haut des élytres est un peu plus alongée. Se trouve sur les fleurs à la lisière des forêts des montagnes de Talyche, 613. Bupresris cicuorn, Oliv. Ins. 32, Tab. 12, fig. 131, A. B, Je ne pris que peu d'individus sur les fleurs , à Drych, sur les montagnes -Fde Talyche. ; | 614. Buprestis MxxirorrA, Herbst, Je le pris avec le précédent: à la fin de mai. 6:15, BUPRESTIS GRAMINIS, Panz. 6 Je trouva quelques exemplaires avec les précédens. 616. BUPRESTIS VETUSTA, mihi. Subcylindrica , villosa , viridi-ænea , subiàs lateribusque aibo-hirta; thorace subgloboso, postice canaliculato; elytris irregulariter foveolatis, punctato-striatis. Long. 4 li, Larg. 1 li. 4. Il est à peu près de la grandeur, et de la Hire, du B. 1œnmiala, Fab. le dessus est d'un vert cuivré assez brillant, couvert de poils roussâtres; le corselet est globuleux finement ponctué, avec une ligne longitudinale imprimée à la base; les élytres sont un peu plus retrécies à leur tiers antérieur, que celles du B. {æniafa et ont du reste a peu près la même forme, élles sont couvertes de points assez profonds qui se confondent souvent entr'eux, et l'on compte en outre, de 8 à 9 stries, dont le fond est assez finement 618. SE 153 — ponctué: le devant de la tête, le corselet et les côtés du corps sont couverts de poils d'un beau blanc; les pattes et le miliëa de l'ibdomen, sont d’un cuivré brillant. Je le pris sur les fleurs, à Zouvant partie aride des montagnes de Talyche. En juin. | Buprestis VILLOSULA , Stev. Nouv. Mém. de la Soc. des Nat. de Moscou, Vol. IE, & IL, fig. 5. ip Sur les montagnes de Talyche. | F _BüPRESTIS GIBBULOSA, mihi. Oblonga cylindrica, œneo-nitida , subtüs lateribusque sparse pubescens: thorace globoso, punctato, foveola postica impressa ; elytris subparallelis, apice angusfatis, punctalo-sfriatis, interslitits rugulosis, lateribus infräque vil- losis. Long, 2 Li. & Lars, 5, Li Il est à peu près de la taille du B. elata, mais plus cylindrique , le corselet est plus globuleux et fortement ponctué, il est de plus bordé posté- rieurement de strie slongitudinales serrées; les élytres sont tant soit peu retré- cies, un peu après la base, et depuis leur quart postérieur, se ierminent en pointe , elles sont couvertes de lignes formées de points enfoncé, et les -intervales sont rugueux ; tout l'insecte est d’un cuivré brillant, avec quel- ques poils blanchâtres épars sur le corselet, les côtés et l'extrémité des élytres, ainsi que sur l'abdomen. Je le pris sur les églantiers, près d'Achevan dans le Khanat de Ta- lyche. À la fn de mai. 619. BUPRESTIS SUBFASCIATA , mihi. Elongata, cœrulea; thorace lobato, inœguali, postice trisinualo: elytris linea- ribus punclulatis, violaceis, antice cyaneis transversim purpurascenti-subfascialis; corpore sublus pedibusque lœtits viridibus. 20 2 A Long. 402.2 Large: + li 102 0 1 18 Il a quelque ressemblance avec le B. Bieuttata, Fab. mais il est plus petit, et plus étroit; le corselet est fortement ponctué et a deux impressions transversales , qui le font parâtre bilébei lesVélytres sont couvertes de points enfoncés très serrés; le dessous est d'un beau vert métallique; il est d’un beau bleu sur la tête, le corselet, et le quart antérieur des élytres ; il à de plus une bande pourprée qui à son côté inférieur, se fond avec la cou- leur du reste de l’élytre qui est violette. | Je le pris sur les fleurs à Lenkoran, Vers la fin de juin. 620. BUPRESTIS ANGUSTULA , lllig. Je le trouvai sur les fleurs de Cralægus avec des ædémères sur les montagnes de Talyche. | G21. BUPRESTIS CUPRESCENS, mihi. Lineari-oblonga, olivaceo-virescens ; thorace breviore inœequali, lateribus ex: planato-rotundatis, angulis posticis vix carinalis; elytris apice singulañm rolundaïis. Bone e AVE Rare Il est de la largeur du B. angustula, Wlig. opaceus, GyW. mais il est beaucoup plus court, le corselet est plus large et plus dilaté sur les côtés, ayant trois grandes impressions oblongues, dont l'une avant l'écusson, et les deux autres sur les côtés, ces dernières ne se voient pas dans le B. angustula enfin les angles postérieurs du corselet ne sont presque pas carrénées. I se trouve sur les églantiers à Périmbal, sur les montagnes de Talyche. 622, TRACHYS MINUTA, Fab. Syst. Eleut, IL p. 210. N°5. Ï n’est pas rare à Lenkoran, $ 623, ELATER SAGINATUS, mihi. Oblongus , crassus , subæneus punclalissimus; fronle rugosa subimpressa ; thorace subcanaliculato, convexo , lateribus dilatato; elytris posteriüs latioribus punctalo-sirialis. 624. 625. 626, Lon.g. 8 li. Larg 3 hi. 4. Il est à peu près de la même forme que 7. élatus, mais beaucoup plus grand, surtout le corselet qui est en outre plus large, plus convexe , et enfin plus distinctement canaliculé; ce qui le distingue surtout, c’est que celui-ci est presque lisse, tandisque l'elatus est très pubescent. Il n'est pas rare sous les pierres avec des Carabes sur le sommet des montagnes de Talyche. En juin. ELATER PASTICUS, mihi. Brevior , crassus, pirescenli-œneus , punclulalus, pubescens : Jronte rugosa; thorace brevivre, subcanaliculato, angulis posticis divaricatis; elytris punctato-striatis. Long. 7 In Large. 3 hi. Il est un peu plus petit que le précédent, auquel ilressemble, et surtout plus pubescent; le corselet est plus court, moins large, les angles de la base sont plus obliques, plus prolongés et plus droits, tandis qu'ils se courbent un peu à l'extrémité dans VÆ. saginalus, enfin les élytres ne sont pas dilatées vers leur milieu. | Je pris quelques exemplaires dans les mêmes lieux, avec le précédent. EÉLATER ALPESTRIS, mihi. | Oblongus, subrirescens; thorace subquadrato, angulis posticis vix divaricatis, Orestoribus; elytris profunde striatis. Long. 6 li 4 Lars. 2 Ki 4 Il est irès voisin de ZÆ. melancholicus, Fab. la couleur est plus foncée, le corselet est plus arrondi sur les côtés, et les angles postérieurs sont plus courts et plus droits. Je le pris du reste, avec les précédens, ELATER CAUCASICUS, mihi. Oblongus , obscure viridis; fronte triangulariter impressa ; thorace magno, subcanaliculato; elyiris punctalo-striatis; pedibus piceis. Hong 9h 241 Ecrits: hi. 20* 627. 628. - 629. Il ressemble beaucoup à ZE. æneus, mais il est plus court, et plus terne, le front a une impression triangulaire, le corselet est proportionellement plus grand, surtout plus large au bord antérieur,etenfin plus distinctement canaliculé. Je ne trouvai qu'un seul individu de cette espèce sur les Alpes du Schadach , à la hauteur de 8 à 6 mille pieds. Sous les pierres à la fin de juillet. ELATER AENEUS:; Fab, Syst, Eleut. p. 230, N° 47. Je l'a pris au Caucase. F ELATER CRENICOLLIS, mihi. Deplanatus, ater opacus, punclalissimus ; thorace subcordato, lateribus crenulato ; elytris subparallelis, apice rolurdalo- angustatis, subtliter srialis, interstitiis gemellato-punctatis. | Long. 4 h..- 5 h. £ Lars. 1h. - 1 hi. ,£. Cet insecte se rapproche par sa forme, d’une nouvelle espèce de Java, que Mr. Dalman a nommée serricollis ; le corselet est assez échancré anté- rieurement , et retréci postéricurement ; il est très fortement ponctué, et a de plus dans son milieu inférieur, une impression longitudinale ; les élytres sont presque parallèles , elles sont couvertes de points imprimés assez serrés, et disposés presqu'en deux rangées sur chaque intervalle ; on remarque en outre, sur chaque élytre dix stries formées de points plus gros, dans chacun desquels l'on aperçoit, avec une forte loupe, un poil court jaunâtre; linsecte est entièrement d'un noir obscur. Je l'ai trouvé en grande quantité sous les pierres des montagnes de Schiste, devant FElbrouz, à la hauteur de 9 - 10 mille pieds. Vers le milicu de juillet. ELATER MONTICOIA, mihi. Elongatus , niger, pubescens, concinne punclalus ; 1horace subconvexo; angulis baseos nonnihil productis ; elytris sparse villosis, punctato -striatis. Longs. 5 Li. Larg. 1 hi, 630. 63. — 157 — Il est plus grand et plus alongé que l’Æ, riger, Fab, avec lequel il ressemble, mais les petis poils des élytres sont plus serrés, et blanchâtres, surtout vers l'extrémité, les angles du corselet sont un peu plus prolongés; les stries des élytres sont plus fortement marquées, et paraissent à peine interrompues ; les points sont aussi plus distincts. Je pris cette espèce en assez grande quantité sur les graminées qui recouvrent le sommet des montagnes de Talyche. En juin. ELATER SOBRINUS, mhi. Elongatus, griseo-brunneus, subvillosus; thorace punclalo, latiore ; elytris elongatis, punctato-striatis, interslilis punciatissimis; antennis pedibusque rufis. Long. 5 lu, Large. 1. bi. 4. Ü à la forme de V'Æ fubipes, Gyll. mais il est beaucoup plus petit, d'un brun roussâtre, avec des poils d’un gris jaunâtre; le corselet est couvert de points distincts assez profonds; les élyires ont chacune 8 rangées de points imprimés assez gros, les intervalles sont couverts de petits points qui souvent se confondent avec ceux des stries; les antennes qui sont de la longueur du corselet sont rougeâtres ainsi que les pattes et tout le . dessous du COrps. Je l'ai pris à Saliane, sur les fleurs des steppes qui bordent le Kour. Vers le mois de mai. | Erarter PErsicus , Falderm. Elongatus, teslaceus, pubescens; 1horace lateribus subrotundato ; elylris subparallelis, apice rotundatis, punctato-striatis ; pedibus rujfis. Long. 6 li. Larg. 2 li. Il est de la grandeur de VÆZ. peus, Germ. auquel il ressemble beau- coup il est moins velu , le corselet est beaucoup plus large, plus court, enfin plus fortement ponctué de même que les élytres ; les antennes sont surtout beaucoup plus courles. + O6 re Je pris quelques individus sous les pierres à Bakou, non loin de la mer Caspienne. Au mois d'avril, 632. EIATER PUBESCENS, Mannerheim, | Elongatus, aterrimus, pubescens; thorace sublineari, basi profunde nu culato; elytris punctalo- sriatis, interstiliis subrugosis. af à Long. 4 Ni. 3. Large. 1 Li. 4, Il est assez voisin de l'Æ, Ærirtus, Herbst, si ce n'est qu'il est beaucoup plus petit, et qu'il a le corselet plus alongé presque parallèle, et non arrondi sur les côtés. Mr. Faldermann l'a pris aux environs de St.-Pétersboure. I] se trouve sous les pierres des contrées arides qui bordent la mer Caspienne à l'Ouest. En juillet. 633. ELATER CIRCUMDUCTUS , mihi. , Elongatus , Sublinearis , caslaneus, profunde punclalus : lhorace subqua- - drangulari; elytris punclalo-striatis, sutura margineque rufescentibus. Lare. "4e are vf | Il ressemble un peu à l'Æ hoemorrhoidalis, Fab. mais le corselet est plus court plus convexe, les élytres sont plus profondément striées , et surtout autrement coloriées. Je ne pris que peu d'individus dans les steppes près de Lenkoran. Vers la fin de mai. 634. ELATER CANUS, Germ. Reise in Dalmatien p. 218. Il n'est pas rare sur les fleurs des montagnes de Lenkoran. En juin 635. ELATER UNGULISSERRIS, Siev. Schoenh. Synon. Insect, pars, HT, app. page 116, N° 186. Je le pris sous les pierres non loin de la mer, à Derbent. Vers la fin de juillet, et au commencement d'août, 656. 637. ELATER PILOSUS , Payk. Faun, Suec. IE, p. 25, Fab, Syst Eleut, p. 246. Je le pris avec le précédent. ÉLATER ANACHORETA, mihi. Elongatus , caslaneus, parcè pubescens ; thorace subpulrinato, angulis posticis aculis divaricatis; pedibus rufescentibus. Long. 6 li. Larg. 2 li. Il a presque la forme de ZE. filiformis , Fab., mais il est beaucoup plus grand; la couleur est d'un brun très foncé, le corselet est plus court, plus large, et plus bombé antérieurement. » Je ne trouvai qu'un seul individu de ceite espèce sur les montagnes de Talyche. î | Au mois de juin. ELATER PRAEUSTUS , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 238. Il n’est pas rare sur les montagnes de Talyche. ELATER SPUTATOR, Fab. Syst. Eleut, p. 240. Je pris peu d'individus de cette espèce sur les bords de la mer Caspienne. ELATER EBENINUS, Zenker, Germ. Insect. Spec. I, p.... Je pris un seul individu sur les montagnes du Caucase. En juillet. ELATER POILUX, Ahrens. Il est assez commun sur les bords du Kour près de Saliane; on Île prend sur les fleurs de cratægus. Au mois d'avril. | ELATER LIMBATUS, Fab. Syst. Eleut. IL, p. 242. Je ne trouvai qu'un seul exemplaire de cette espèce avec le précédent. ELATER BIMACULATUS, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 245. Je le pris en assez grande quantité sous les pierres, près des feux de gaz à Bakou; En avril. Je ne le vis nulle part ailleurs, 4 645. 646. mer 160: —— ErATER SExPUNCTATUS , Îllig. Mag. VI, p. 9. Æ signaius, Oliv. Ent. IL 31. p. 48. Tab. 7, fig. 71 À, B. Je le trouvai en moins grande quantité que le précédent, mais dans les même lieux. | DRAPETES CAUCASICUS , mihi. - Oblongo-ovatus, niger nilidus, punctatus, subpubescens ; elytris antice fulvo-dimidiatis ; colo, humerali regioneque scutellari, nigris. Long. 2 li. 5 Larg. à bi. Il est quatre fois plus grand que le D. eguestris, auquel ilressemble beaucoup pour la forme, mais le jaune des élytres est ün peu autrement disposé. IsosoMA, Mannerheim. Antennæ breves , extrorsüm moniliformes, vel. subfoliacei, articulo basali majore ; subcylindrico, 2 brevi nodoso, 3, 4 longioribus subcylindricis , 5-10 senäim brœvioribus , compressis, reniformibus, ullimo compresso, obcordato. Mandibulæ cornæ validæ haud exsertæ. Palpi articulis œqualibus subcy- lindricis, ullimo apice. nonnihil rotundato. Corpus sublineare , elongatum, antice posticeque nonnihil atléenuatum. Caput subinflexum , fronte trian- gulariter impressa. horax longitudine vix latior, antice nonnihil angustior basi profunde bisinuatus, angulis aculis. Elyira thorace quadruplo longiora , apice subattenuata. Slernum primum anlice truncalum , haud concavo- dilatatum, postice inter pedes nonnihil productum. Pedes tenues: femora haud appendiculata: tarsi articulis compressis cylindricis. ab. éçog æqualis, et çwuua corpus. Genus Cebrioni affine, statura antennarum forma mandibulisque haud prominulis ab illo imprimis disversum. ISsosOMA ELATEROIDE , Mannerh. Niger, concinno-punctatus , parcè griseo-pubescens, antennarum arliculo ullimo ferrugineo ; tarsis rufescentibus, elytris profunde-stratis, — 161 — Long. 9 li 4 Lars. 3 hi. Je trouvai cet insecte dans les cimetières de Derbent; au mois d'août. ATOPA CERVINA, Fab. Syst. Eleut. IE, p. 15, N° x. ‘ Je ne la trouvai qu'aux environs de Lenkoran. ATOPA CINEREA , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 15, N° 2. Elle est très commune à Lenkoran et au Caucase, L? Malacodermes. LAMPYRIS NOCTIEUCA , Linn. Fab. Syst. Eleut. Il, p. 99; N° r. Au Caucase, où elle n'est pas commune. Lampvris ZENKERI, Germ. Reise in Dalmat. p.311, Tab. 10, fig. 1, 2, 3. Elle n'est pas rare sur les bords de la mer Caspienne. Lampyris MINGRELICA , Mannerheim. Elongata, nigra; thorace transverso , pulvinalo , pectore pedibusque rufis; antennis tarsisque fuscis; elytris tri-lineatis; abdominis apice albissimo. Long. 5 I. Larg ge Di Elle ressemble un peu à la Z. Jalica, mais le corselet de cette nouvelle espèce est un peu plus transversal; les lignes des élytres la distingue surtout. Je l'ai prise sur les bords du Kouban, au Caucase ; Mr. le Comte de Man- nerheim l'avait précédemment reçue de la partie orientale du Caucase. CANTHARIS LITURATA , Fall. Gyll. Ins. ‘Suec. T. 1, p. 348, N° 24. Je La pris sur les bords de la mer Caspienne. CANTHARIS MELANURA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 30», N° 43. C'est l’espèce de ce genre la plus commune, surtout dans les steppes sur les graminées. CANTHARIS RUFIMANA , mihi. Nigra, ore, femoribus anticis subits, tibüs basi elytrisque teslaceis thorace marginalo, fulvo, macula media nigra. 21 655. 656. 657. se. NOR Long. 4 bi. 1.6 Pass hs La tête est noire, bordée antérieurement de jaune, :- les élytres sont Le couvertes de points qui se confondent entr'eux et elles ont en outre des lignes élevées, pet marquées, les côtés du ‘corps sont marqués de fauve ainsi que l'extrémité de l'abdomen; les deax premiers articles des antennes sont jaunes, ainsi que la base des suivans. | Elle se trouve sur les plantes salines, non loin de la mer Caspienne. CANTHARIS FAETIDA, mihi. | T'estaceo-pallida ; thorace marginato ; pedibus antennisque fulois ; pectore fusco ; oculis nigris. | Long. 5 li. Lars. 1 hi. Elle est un peu plus grande que la €. melanura, mais sa couleur la distingue surtout; le corselet fortement élevé dans son milieu, présente vers la base, un sillon longitudinal assez marqué; les élytres sont légèrement pubescentes et couvertes de points qui se confondent entr'eux Elle se trouve au pied du Caucase. CANTHARIS PYGMAEA , mihi. » Fusca, thorace submarginalo, flavescenti; elytris fuscis; antennarum basi, pedibus anoque flavo-lividis, tibüs poslicis infuscalis. moLens. 2 hd Lars li Elle est très voisine de la €. fukicollis, mais elle est deux fois plus petite, et autrement colorée. À Lenkoran. CANTHARIS VITTICOLLIS , mhz Zestacea , oculis thoraceque litura angusla, nigtis; anlennis extrorsmü corpore sublis femoribusque , infuscalis. Long. 2 li 1. Larg. 1 h. Elle est à peu près de la taille de la © estacea, mais elle est plus âle , et sur le corselet, on remarque une petite tache alongée, noire, Ê q 5 qui a’atteint ni la base ni l'extrémité. 656. 660. 661. en 1600 -—= J'ai pris cette espèce non loin de Lenkoran. MarAcniUs AENEUS, Fab. Syst. Eleut. r, p. 306, N° 3. Il est très commun dans les prairies et les jardins à Saliane et à Len- koran. MALACHIS VITTATUS , mil. Cupreo-œneus ; “thorace macula exteriore , elyiris utrinquè vifla ad api- cem dilatata, rubris; antennarum arliculis basolibus, extàs tibiüsque quatuor anterioribus , flavo-lividis. 54 | Bones) Pare dr Il est plus petit que le AZ. œneus; la bande des élytres est très large et recouvre toute leur extrémité; la lèvre supérieure est jaune , les antennes sont très comprimées , jaunes à la base de leur côté externe, ainsi que les deux premières paires de pattes, mais leurs cuisses et tarses et enfin les pieds postérieurs , sont du même vert que le ventre. Je le pris sur les fleurs, à Saliane , non lon du Kour. MarACHIUS ARMENIACUS, Falderm. Pubescens, viridi-cœæruleus, œneo-micans; elytris linearibus parim convexis, densè hirtis, apice subrubris. Cette espèce est assez voisine du WW. geniculatus, Dej.; Mr, Faldermann l'a reçue de l'Arménie russe, et je lai trouvée dans les steppes de la province du Caucase. MALACHIUS ANGUSTATUS, mihi. Elongatus ; elytris basi angustioribus, cupreo-virescentibus opacis ; apice aurantiacis ; corpore œneo-nilente, maris ano flavo : antenmis pedibusque concoloribus. Long. 2 li. 4 Lars, r le à. Cette espèce est très voisine de la précédente, mais le corselet est plus étroit ainsi que la base des élytres, ces dernières sont un peu élargies à leur extrémité, où elles sont plus convexes, leur couleur est d’un vert 21* 662, 663. 664 665. 666. — 164 —. bronzé sans reflets; la tache apicale est assez grande-et de couleur orange: enfin les antennes et les pattes sont d'un bronzé plus terne que le corpi. Je l'ai pris à Lenkoran. MarAcæius AFFINIS, Dej. Catalog. p. 38. Aeneo-viridis, hirtus, maris anlennis bas serratis, elytris apice rubris; fœminæ -antennis simplicibus, elytris apice concoloribus. Je l'ai pris près du Kour, à Saliane. MATACHIUS EQUESTRIS, Fab. Syst. Eleut, I, p. Bou Nes; : Non loin de Lenkoran. MALACHIUS TERMINATUS, mihi. | Elongatus, nigro-viridis; anfennis, thorace pedibusque rufo-pallidis; elytri. postice subdilatatis; apice late lutescentibus ; summo margine apicali coccineis Lone. less. ilareo, Il est plus grand et plus alongé que le M. rubricolhs, mais la couleur le distingue surtout. | Je l'ai pris près du Kour, à Saliane, Dasvres ATER, Fab. Syst. Eleut. opus oNr Il est très commun à Lenkoran. DASYTES CHALYBEUS, mihi. ÆElongato-ovatus , hirtus, Fo à FF. ; anténnis pousgue NIgTIS, Long. 2 li. Larg. # li Var. B. obscure-œnca, * Il est d’un tiers plus petit que le précédent, moins alongé et plus convexe, il est moins velu, surtout sur les élytres, celles-ci sont d'un bleu assez brillant et un peu rugueuses, Je le pris aux environs de Bakou, vers le mois d'avril. 667. Dasvyres rLavipes , Fabr. Syst. Eleut. IL p. 73, N° 6. D. plumbeus, Olr. Je l'ai pris à Lenkoran. 668. 671. 672. — 165 — DASYTES CINEREUS, Faiderm. Unicolor, filiformi-elongatus , olivaceo-cinerascens opacus, tenue pubescens; antennis nitidi-œneis ; elytris obsoletissimè sed crebrè punctulatis: pedibus nigTis” Cette espèce est très voisine de la D. Æinearis, Fab. mais le corselet m'a parru plus convexe et plus alongé. Mr. Faldermann l'a reçue de l'Arménie russe, je l'a trouvée près de Lenkoran. Terediles. . Prinus FüR, Fab. Syst, Eleut, IE, p. 325, N° 6. Il n’est que trop commun partout. PTINTS QUADRISIGNATUS , mihi. Obscure bruneus; fhorace pubescente, tuberculo profunde canaliculalo; elytris elevalo-strialis, infersliliis gemellato-punctatis, maculis quatuor albis. Eôns 2 I 3 °Eare. v'h Il ressemble beaucoup au P. elegans, maïs il estun peu plus grand, le corselet a un tubercule de chaque côté, le milieu est convexe, et coupé par un sillon longitudinal, la base forme une gouttière assez large ; les élytres ont quatre taches blanches, dont l'apicale est échancrée antérieurement. Je l’a pris à Saliane, le soir, sur les murailles. Prius CRENATUS? Fab. Syst. Eleut. I, p. 326, N 8. Il n'est pas rare à Saliane à et Lenkoran. PTILINUS GRANDICOLLIS, mihi. Elongatus , subcylindricus, obscure bruneus ; anlennis serratis pedibusque pallidioribus; thorace magno, subquadrato, punctato, medio carinalo; elÿiris ob solele punctatis, vix strialis. Dons. 9 he", Se trouve à Bakou 673. 674. — ETS PrTILINUS ASPERICOLIS , mihi. » Elongatus, subcylindricus ; rüfo-ferrugineus : thorace pulvinaio aspero, basi carena lœvissima; elytris distincte punctatis: antennis serratis. Long. 2 li Lare. 5. Je l'a pris à Bakou. : ANOBIUM VARIEGATUM, mihi. Subcylindricum , brunneum, sense griseo-Squammosum + DIgTO#ATIELA- tum; capite inflexo ; thorace cylindrico , basi apiceque truncafo, profunde rugoso-punctalo; elytris profunde striato-punctatis. | Bones eh loc rl: Pris près de Saliane. = RHYSODES EUROPAEGS , Abr. R. exaratus, Gyl. Ins Suec. IV, ne pe 332, Dans les bois, à Lenkoran. TRICHODES ALVEARIUS, Fab. Syst. Eleut. 1 p. 284, N° 5. Je le pris sur les graminées, aux environs de Lenkoran. TRICHODES FO VEARIUS, Ille. Mag. 1 , p. 80. Schoenh. de Ins. I, p. 49. Il se trouve avec le précédent. TRICHGDES CORALLINUS, mihi. 2 Cœruleoviolaceus, thorace punclalo, nigro-hirsuto, antice oblique lateribus punclo impresso; elyiris subglabris, coccineis, fascüs duabus denticulatis api- ceque violaceis; pedibus cyaneis, fubo-hirsutis; tarsis fulvis. Bone 54h, Lors, 2,42. Ï ressemble un peu au 7. crassipedarius, Besser, mais le corselet est moins retréci postérieuremeut et plus convexe, les bandes des élytres surtout celles du milieu sont plus anguleuses, enfin la seconde bande pré- sente vers la suture un lozange parfait. Je la pris à Kizil-Agaz, non lon de Lenkoran. TRICHODES QUADRIGUTTATUS, Stey. Bullet. de la Soc. de Natur. de Moscou 1829, N° IV, p. 68, PL. 1, fig. 4. 680. 681. 685. 686. = By Long. 4 Vi. £. + 8 Ki Larg 1 li 4 - 2 li 1, Cet insecte dans l'état vivant est d'un beau vert cuivré , et comme c'est le cas chez beaucoup de Coléoptères de cette couleur, l'orsqu'ils ont été tués par l'action du feu, devienneut d'un bleu d'azur, et sont alors décrits dans ce dernier état; 1l en est de même par exemple de plusieurs Cassida, Erotylus, Galleruca, etc, qui avec la mort perdent leur lustre, ou changent même souvent de couleur. J'ai pris cette espèce sur les montagnes de Talyche, et à Derbent. CORYNETES RUFIPES. Fab. Schoenh. Synon. Insect. Il, p. 5r, 2. A Lenkoran. Necrophages. NECROPHORUS SEPULTOR, Dej. Gyll, Ins. Suec. IV app. p. 308. Il est commun sur les montagnes de Talyche, NECROPHORUS HUMATOR, Oliv. Schoenh. Syn. Ins. IT p. 118, 2. À Lenkoran. NECROPHORUS MORTUORUM, Fab. Syst. Eleut. I, p. 335, No 8. Plus commun que le précédent, avec le quel il se trouve. SILPHA LITTORALIS, Fab, Syst. Eleut. IE, p. 336, No 1. Var, S. simplicipes, Dej. | À Lenkoran. SILPHA CARINATA , Illig. Col. Berol. I, p. 365. Je l'ai prise dans les steppes au pied du Caucase, SILPHA COSTATA, mihi. Airo-opaca; thorace latiore scutelloque subtilissime coriaceïs : elytris pla- miusculis, punctatis, tri-costalis, ulringuè inter costam TUgOso; lhorace convexiore transverso, ciliato, punctalo - subrugoso, puncto lateribus utringuè impresso; elytris subrotundatis valde convexis, irregulariter strigosis ; femoribus dentatis, cilialis. Long: 9: Lars: 518, Il a un peu /’Aabitus d'un Lelhrus , par sa forme arrondie et ramassée; de la base de la tête, part une strie qui se dirige obliquement de chaque côté, sur le milieu on aperçoit une petite côte élevée; le corselet est assez convexe, et présente un angle au milieu de son bord externe, les points qui le couvrent, se confondent souvent entr'eux; les élytres sont forte- ment convexes, surtout vers l'extrémité, de plus elles sont légèrement rebor- dées, couvertes de rides irrégulières, qui présentent vers le milieu de l'élytre la trace de stries longitudinales, les pattes sont couvertes de longs cils. Je le trouvai dans les forêts au Caucsse, sur les bords du Kouban 791. ORYCTES NASICORNIS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 13, N, 47. : Je trouvai premièrement deux individus au Caucase, près de Grosnaïa, mais il est surtout commun dans les forêts de Lenkoran. 792. SCARABAEUS PUNCTATUS , Fab, Syst. Eleut. I, p. 18, N° 63. Il est très commun à Bakou. 793. SCARABAEUS MONODON , Fab. Syst. Eleut, I, p. 17. No 55. A Zouvant sur les montagnes de Talyche. | 794 MELOLONTHA FUILO , Fabr. Syst. Eleut. IT, p. 160, N° 3. Fisch. Entomosr. IL: Pl 26 j'hgen es ; = Elle est très commune à la fin de juin, le soir sur les bords de la mer , à Lenkoran. G 799. MELOLONTHA VULGARIS, Fab. Syst. Eleut. IT, p. 16r, N° 6. Le hanneton n'est pas rare sur les montagnes de Talyche. 796. MELOLONTHA HIPPOCASTANT, Fab. Syst. Eleut. IT, pe 162, N° ». Elle est assez commune avec la précédente, mais on la trouve également au Caucase. | 797 METOoToNTHA PITosA , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 162, N° 9: Je pris quelques individus à Lenkoran , et sur l'ile Sara. Au mois de mai. 798. MEroLoNTHA AEQUINOCTIALIS , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 164, Noro. Je l'ai prise à Zouvant sur les montagnes de Talyche. 799: MELOLONTHA sOLSTITIALIS , Fab, Syst. Eleut. II, p. 164, N° 17. Au Schadach sur les alpes du Caucase. 800, MEroronTHA TropicA, Megerl., Schoenh. Synon. Insect. III, p. 175, 52. Elle est très commune sur les montagnes cisalpines du Caucase. 8or. MeroronrmAa CaspicA Mannerkhieim. | Férruginea , pallide villosa; pectore villosissimo, oculis nigris; thorace Brevi, antice truncato y» basi producto : elytris elevato-lineatis, parce puncialis. Long.+ 7 li. Larg. 3 Li 4 = M0 Elle est un peu plus courte que la ZM. solstialis, le corselet est plus transversal et moins velu, et la couleur des-élytres plus ferrugineuse. Mr le Comte de Mannerheim , l'avait précédemment reçu du Daghestan, et moi je la pris à Lenkoran, et jusque sur les montagnes de Talyche. 802. MELOLONTHA CAUCASICA, Stev. Schoenh. Syn. Insect. IV, p. 82. Sur les Alpes du Caucase, 803. MEILOLONTHA ATRA, Fab. Syst, Eleut. IT, p. 164, 19. M. fusca, Ohv. M. Allaica, Gebl. ‘Elle est des plus communes en juin sur les montagnes cisalpines du Caucase. 804. Tanvrrocrus PERsIcUS , Fald, 805. Piceus, subis albo-villosus, clypeo reflexo; thorace submar ginato, lateribus subrotundato, punctato; elytris medio latioribus, punciatis , apice singulafim rolundatis, prope suturam strüs obliteratis; pedibus antennisque Jerrugineis. Long. 6 hi. 4. Larg. 3 li. 4, Les élytres sont à peu près de la largeur du corselet, si ce n’est vers leur milieu où elles s'élargissent, sur le côté, vers l'extrémité, elles sont fortement découpées; elles sont de plus couvertes de points qui se confondent souvent entr'eux, et outre quelques rides longitudinales, on remarque de chaque côté le long de la suture un sillon assez prononcé. À Bakou, au mois d'avril. ANOMALA SPLENDIDA, mihi. Fiavo-cuprea, nitens, oculis bruneis: capite, thorace scutellogue subtiliter punctatis ; elyiris striatis, glabris, interstitüs elevatis, punctulatis. Var. viridi-splendens. Long. 3 - 4 ln Lars, 3 li. 4. - 4 bi. - Elle est de la taille de V4 vifs, et d'un ‘jaune verdâtre très brillant; 24 806. 807. 808. 809. 810. 811. 812. 813, = 186 — le corselet est plus volontiers vert, du reste cette espèce varie par sa couleur verte plus ou moins prononcée; les élytres présentent quelques stries , qui sont plus ou moins interrompues par de gros points , qui se confondent entr'eux ; dé parties élevées sont en outre semées de très petits points. Je l'ai prise sur le bord de la mer , à Lenkoran et sur l'ile Sara. ANOMALA ERRANS, Fab. Syst. Eleut, Il, p. 173, N° 74. V'ar. brunea. à Elle est très commune sur les plantes salines près du Bèchebarmak, sur les bords de la mer Caspienne. En juillet. | ANISOPLIA AUSTRIACA, Herbst. Coleopt. IT, p. 98, N°49, Tab, 24, fig. 8. Très commune dans le-Khanat de Talyche. ANISOPLIA AGRICOLA, Fab. Syst. Eleut. IT, p.176, No 05, Fisch. Ento- mosr. Il, p. 216, Tab. 3x, fig. 4. À Lenkoran. ; | ANISOPIIA FRUTICOLA , Fab Syst. Eleut. 11, p. 176., No 94. A Lenkoran. ANISOPLIA LINEOLATA , Dej. Fisch. Entomogr. IL. p.216, Tab. 31, fig. 5. Elle est très commune sur les montagnes de Talyche. ANISOPLIA DESERTICOLA , Fisch. Entomosr. p.216, 61ab;1/62, fig’ 7. Elle n’est pas commune sur les bords du Kour. ANISOPLIA LEUCASPIS, Steven, . . . C'est un insecte des plus communs au mois de mai, sur les bords du Kour, et même près de la mer Caspienne; il se tient plus volon- tiers sur les graminées et en si grande quantité, qu'on aurait pu èn peu de temps en remplir des sacs. ANISOPLIA VILLOSA, Besser. N'ayant qu'un seul individu , je ne me suis pas hasardé, à en donner la description. 814. 815. Sr6. 817. G18. D 19. 820. — 187 — ANISOPLIA CAMPICOTA , Eschsch. Nigro-ænea, punctata; clypeo maris, consiriclo apice reflexo, fœminæ truncato; thorace subquadrato, angulis poslicis rectis, medio canaliculato, lateribus obsolete, foveolato; elytris testacers, profunde punctatis, substriatis. Var B. lola nigro-ænea. Cette espèce est assez commune dans les steppes de la province du Caucase. OmarortiA RURICOLA , Linn. Fab. Syst. Eleut, Il, p. 176, N° 97. Elle n’est pas commune sur les montagnes de Talyche. Hopzra sQuAMOSA, Fabr. Syst. Eleut Il, p. 177, N° 100, F7. farinosa, Oliv. Insect. 1,5, 65, 89, Tab. 2, fig. 14. Sur les montagnes de Talyche, HoPLIA PRATICOLA , Fabr. Syst. lent. Il, p. #56, N° Lu Sur les fleurs à Zouvant, AMPHICOMA ARCTOS, Pall. Iconog. Insect. p. 16 Tab. À , fig 16. Les mâles seuls ont l'anus rouge; mais dans les deux sexes, il y a de chaque côté de l’anus une petite touffe de poils jaunâtres. Elle est très commune depuis Saliane jusque sur les montagnes de Talyche, mais se répend graduellement à mesure que la saison avance. AMPHICOMA BOMBILIFORMIS , Fab, Syst. Eleut, IT, p. 184, N° TAT. Elle est très commune à quelques verstes de Bakou en avril, je la pris également au mois de mai sur les bords du Kour à Saliane, l'insecte parfait ne vit que tout au plus quinze jours. AMPHICOMA OCHRACEFIPENNIS, mihi. Villosissima atra; elytris ochraceis, lanuginosis, sutura margineque nigris, ciliatis. DS Long. 5 li. Larg. 2 li. 5. | Elle est plus grande que l'espèce précédente et plus velue: les élytres sont d’un jaune d’ocre et recouverte surtout d’un duvet serré, court: et ai 821. 822, 823. —. 188 — elles sont vertes sur les bords et garnies de cils assez longs ; le mâle est un peu plus petit que la femelle. Elle est beaucoup moins commune, près de Shanes AMPHICOMA DISTINCTA , Fald. Cette espèce varie beaucoup par sa couleur, et à moins de l'avoir vue vivante, surtout en aussi grande quantité qu'elle apparaît, on peut de ses Pr en faire facilement des espèces ; le vert du corselet, passe au doré plus ou moins jaunâtre ; le mâle a le ventre noir, l'abdomen rouge, la femelle l'a noir avec une touffe de poils jaunâtres. La manière de les faire mourrir influe également sur les couleurs, comme je l'ai déjà observé pour d’autres insectes. | Les espèces de ce genre paraissent avoir toutes les mêmes moeurs, ils donnent peu de temps, mais se montrent dans des quantités des plus considérables, ce que l'on connaît de la quantité d'individus de quelques espèces de Mylabrides, n’en approche pas, des lieux assez vastes, sont à la lettre, couverts de ces insectes. | À Saliane et Lenkoran. | 5 TRICHIUS SUBCOSTATUS , mi. Viridi-œneus; capite thoraceque punctatis; elÿtris œneo-hvidis, albo-notatis, ulrinquè lineis tribus subcostalis; interstitiis profundè impressis | ferè rugosis. Lons. 7-8 hi. Larg. 4 li. 4-5 li Il est à peu près de la taille du 7. robiis, avec le quel il ressemble, mais ses élytres sont beaucoup moins rugueuses, et ses côtes élevées l'en distingue surtout; le corselet est couvert de points profondément imprimés, avec de plus petits dans les intervalles. Il est très commun sur les fleurs du Cratægus et des églantiers. Sur les montagnes de Talyche. Tricaus HEMIPTERUS, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 132, N° 9. N'est pas rare à Lenkoran. 024 625. 826. 826. — 189 — TRICHIUS FASCIATUS, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 131, N° 4. N'est pas rare au Caucase, et dans les steppes. TRicHIUS ABDOMINALIS, Dej. Catal. p. 61. Niger, flavescenti- püosus; capite thoraceque nigris, villosissimis; elytris flavis, macula humerali, fascia media marginali apiceque tolo transveräim, atris. Long. 4 li. 4 Larg. 2 hi. 4 Il ressemble beaucoup au précédent, mais il en diffère cependant par les caractères suivans : la lèvre supérieure, est à peine échancrée et nue, le corselet est couvert de poils. d’un jaune verdâtre ; les deux bandes des élytres n’atteignent que la moitié de la largeur de celle-ci, tandis que l'apicale forme une large bande sans interruption ; c'est ce qui le distingue surtout du 7. gallicus où cette bande fortement partagée, forme plus volontiers un tache orbiculaire sur chaque élytre, Il n'est pas rare sur les roses sauvages, sur les montagnes de Talyche. | CETONIA PSITTACINA , Faldecm. Viridi-æneo-micans, immaculala ; thoracis disco foveolis haud impresso; elytris depressis, leviler punctato-siriatis ; ponè humeros parüm transversim ru- gulosis, lateribus reflexis, cœruleis. Elle est de la taille de la €. fastuosa, avec la quelle elle ressemble beaucoup, si elle n'en est pas une variété, Mr. Faldermann qu la recue précédemment de Perse, m'a assurée qu'elle était nouvelle, et lui a imposé le nom que je lui ai conservé. | Elle n’est pas rare sur les montagnes de Talyche, mais très difficile à se procurer ne pouvant la prendre qu'au vol. CETONIA MARMORATA ? Fab. Syst. Eleut. Il, p. #73, N° 11. Sur les montagnes cisalpines du Caucase. CETONIA HIEROGLYPHICA, mihi. Aenea, lifturis albis, subtüs flavo-pillosa ; -capite #thoraceque punctaïis; 820. elytris punctatis, fovea suturali postica, ubique rugulis minutis, semicircula- ribus signaiis. Var. Sinè lifturis albis. Long. 11 li. - 11 4, Lare. 6 li. Elle est de la taille de la €. marmorata, avec laquelle du reste elle ressemble, mais le chaperon est alongé coupé quarrément et légèrement rebordé antérieurement ; le corselet, si ce n’est près de la base, est tout couvert de points; l'écusson n'en a que quelques uns de chaque côté, et le reste est parfaitement lisse ; les élytres sont ponctuées, et vers le bord extérieur ces points sont surmontés d'un petit trait en croissant; dans la fosseite que l'on remarque vers la partie inférieure des élytres, près de la suture, sont indépendamment des points en demi cercle, dont j'ai deja parlé, des _ lignes longitudinales qui se lient plus ou moins avec les points, et présentent assez l'aspect de lignes hiéroglyphiques ; le sternum est à sa pointe très dilaté et arrondi, va A Zouvant, sur les endroits arides des montagnes de Talyche, et près de la mer Caspienne, à Bakou. CETONIA ARMENIACA, Mannerheim. Viridi-aurea , opaca immaculata , eroso-punctata; clypeo subemarginato; elytris medio intumidis, poslice ad suturam subimpressis, apice callosis. Long. 9 li. 4. Larg. 5 ki. 5, Mr. le Comte de Mannerheim a reçu cette espèce de l'Arménie russe, je la pris au pied des montagnes du Caucase. CETONIA AURATA, Fab. Syst, Eleut. IT, p. 137, N° 9. Elle est plus commune au Caucase et dans les basses steppes, qu'à Lenkoran. CETONIA AENEA, Gyll. Insect. Suec. T. I, Par, I, p. 50. Elle est très commune dans le Khanat de Talyche. CETONIA viripis, Fab. Syst. Eleut. Il, p. 138, N° r2. - Elle n’est pas rare au Caucase, 833, CETONIA EROSA, Fald. ,.... - Sur les montagnes de Talÿche. 834. CETONIA HIRTA, Fab, Syst. Elent. IE p. 155, N° 100, Elle est très commune au Caucase, jusqu'à la hauteur de six mille pieds. 835. CETONIA SENICULUS, mihi, | Nigra, lateribus subtüsque albo-pilosa; thorace carina media longitudinal; elytris impunclalïs, obsolete Di- costatis, maculs minulis binis albis, in margine ulrinquè. Dons, 5:11. , Lars, 2,5. Elle a le plus grand rapport avec la précédente , si ce n’est qu’en dessus elle est très légèrement pubescente, tandis que sur les côtés et en dessous: elle est couverte de poils serrés et blanchâtres; Îles élytres n’ont pas de taches, si ce m'est sur le bord extérieur, où l’on voit la trace de quelques -peüts points blanchätres. = Sur les montagnes de Talyche. 836. CETONIA sTICTICA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 155, N° 102. Elle est très commune au Caucase et à Lenkoran. 837. CETONIA ALBELLA, Pall. Icon. Insect. p. 17, Tab. À, fig. 18, Je l'ai trouvée à Saliane vers les premiers jours de mai, puis successi- vement, jusque sur les moniagnes de Talyche, au mois de juin; elle ne dure dans chaque endroit guères que 8 jours, mais elle est alors des plus communes, certaines planies enir'auires les Tamarix en étaient, à la lettre, couvertes. 838. LUCANUS TETRAODON, Thumb. Il paraît assez rare à Lenkoran. 839. LUCANUS, PARAILELIPIPEDUS , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 251, N° 16. Très commun dans les forêts près Lenkoran. 840. PLATYCERUS CARABOIDES , Fab. Syst. Eleut. II, p. 253, No 23 Dans les bois, près de Lenkoran. — 192 — 841. SINODENDRON CYIINDRICUM, Fab. Syst. Eleut, II :_pe 376: N° 1. Dans les forêts près de Lenkoran. Hétéromères. 842. PIMELIA SETosA , Fald. Ocrerd", Fisch. Picea, valde elongata, tola selosa; elytris utrinquè attenuatis, confertissime scabrosis. KA Lons. 9 - 11 LL. TLarg. 4 - 5 | Cette espèce est irès voisine de l’Aispida, mais elle en diffère parcequ'elle est beaucoup moins hérissée, et que ces poils sont plus courts; le corselet paraît aussi plus cylindrique et ses points élevés sont plus serrés. Je l'a prise, l'hiver à Bakou, sous les pierres, ct surtout dans les Karavenserais, en quantilé prodigieuse; ce n'était sûrement que pour hiverner qu'elles sy étaient retirées, 843. PiMELIA CURSOR, mihi. Subelongata; thorace cylindrico, lenuissime punctaio; elytris obovato-elon- galis, scabriusculis. Long. 10 ln Larg. 6 li. La tête est assez convexe et couverte de tubercules arrondis, le corselet paraît d’abord lisse, mais à la loupe on voit qu'il est couvert de petits tubercules, bien moins serrés que ceux de la tête; les poinis élevés des élytres sont petits, irréguliers, irès rapprochés, et de chaque côté l’on re- marque trois rangées peu prononcées de tubercules tant soit peu plus gros ; tout l'insecte est d’un noir luisant, avec les bords antérieurs et postérieurs du corselet, garnis d'un duvet blanchâtre. Cet insecte est assez rare à Zouvant, sur les montagnes de Talyche, 844 PimELIA METopoTArKA , Fisch. Obovato-oblonga; thorace sub-cylindrico, utringue fossula impressa; elytris tuberculis latis scabriusculis. = 193 = Bons. 9 kb. Lars il. Elle est d’un noir luisant, la tête et le corselet paraissent au premier abord lisses, mais à la loupe, on remarque de petits points élevés, peu serrés; le corselet présente en outre sur chacun de ses côtés, un point enfoncé, et sur le milieu une ligne longitudinale plus ou moins marquée; les tubercules des élytres sont arrondis, moins serrés que ceux de la P. clavaria, Fald.; on compte de chaque côté, presque quatre lignes élevées, seulement visibles sur le tiers inférieur de lélytre. AE Je pris quelques individus de cette espèce près du Bèchebarmak; non loin de la mer Caspienne, ' Au mois de juillet. 845. PIMELIA MusivA, Fald. Ovata, globosa, griseo-atra subpubescens: elytris crebrè irregulariter tuberculatis. © Long. 9 Ki Lars. 5 Ki. 1. | La tête est concave en avant, et le corselet échancré inférieurement, tous deux sont couverts de tubercules très serrés: les tubercules des élytres sont assez gros, plus où moins réguliers, (souvent disposés presque en séries) écartés, aplaus et luissants, les intervalles sont couverts de très petits points élevés; excepté ces tubercules, l'insecte est d’un- noir mat. Cette espèce est la plus commune de ce genre, à Zouvant. 846. PIMELIA CLAVARIA, Fald. Subglobosa, alerrima ; elytris catenulato - tuberculatis, brevissime setosis. Long. 6-7 li. Lars. 4 li 4. - 5 ki. Cette espèce est d’un noir mat, excepté les tubercules des élytres qui sont luisants, ceux-ci sont très serrés entr'eux, ce qui distingue surtout cette espèce de la précédente, quelquefois ces tubercules s’alignent pres- qu'en séries. Elle est très commune, sur les bords de la mer Caspienne, à Bakou, et dans les steppes salines, au Sud. 25 — 19% — | 847. PIMELIA TUBERCULATA , Fisch, ÿ 848. 849. Obovaià, intumida; thorace irregulariter impresso, punctis minulissimis sparcis , Dans les bois près de Lenkoran. | é PACHYTA VARIABILIS? Gebl. Mem. des Natur. de Moscou T. V, pe 520; Var, nigra, humeris obscure rufis. Au Caucase. 1058. PACHYTA ALPINA, mihi. Brevior, rigra, parce griseo-pilosa ; thorace medio impresso ; elytris maris poslice atlenuatis, feminæ sublinearibus, apice rotundatis. Long. 4 - 4 li. 4 Larg. 1 - 1 hi. 4 Elle ressemble beaucoup à la P. marginata, mais le bord des élytres est de la même couleur que tout le reste de l'insecte. Je l'ai prise sur les Alpes du Caucase, à huit mille pieds d'élévation. = 291 ee 1059. PacuvrA couraris, Fab. Syst, Eleut. I, p, 336, N° 66. Près des bains du Caucase, 1060. LEPTURA SCUTELLATA, Fab, Syst, Eleut. Il, p. 359, N° 29. Assez commune près de Lenkoran, 1061. LEPTURA ATRA, Fab. Syst. Eleut, I D: 3Eo N° 24, , Près de Lenkoran. 1062. LEPTURA RUFRIPES, Fab? Gyll. Ins. Suec. T, IV, p, 27, N° 26. Sur les montagnes de Talyche. 1063. LeprurA cruCIATA, Oliv, Entom. Ins. PL 1, fig. 5 D. His Elle ne paraît pas commune près de Lenkoran. 1064. LEPTURA MELANURA, Fab. Syst. Eleut. IT, p, 355, N° 6. Var. pedibus rufis, basi nigris. À Lenkoran. ‘1065. LEPTURA JAEGERI, Hummel, Essais Entom. IV, p. 68, Je l'ai pris près du Bèchetau, non loin des bains du Caucase. 1066. LEPTURA IMBERBIS , mihi. | Aierrima ; thorace medio angulato, postice dilatalo, spinoso; eljiris bispi- nosis, destaceis, apice truncatis; tibiis rufis. Long::5 li. 4 - Lars, 1h, 5. Le corselet et le dessous du corps sont dénués de poils; les élytres ont des points imprimés assez écartés, elles sont de plus tronquées à l’ex- trémité, qui est armée de pointes acérées, Je l'a prise sur les montagnes de Talyche. 1067. LPETURA TOMENTOSA, Fab. Schoenh, Syn, Ins. II, p. 474; 4. Elle n’est pas commune à Lenkoran. 1068. LEPTURA USTULATA, Fisch, Nigra ; thorace nigro , rufescenti- omentoso; elytris leslaceis, lomentosis, apice nigris, 2 Long. 5 - 5 li. 4. Larg. 1 li, 1. — 232 ä Elle ressemble au premier abord à la Lepi. tomentosa, mais le corselet 4 plus étroit, et les élytres sont proportionellement moins larges vers l'extrémité ; du reste, ses couleurs la distinguent assez, | Sur les montagnes de Talyche. 1069. LEPTURA UNIPUNCTATA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 354, N° x. Var. major, Je l'ai prise au Bèchetau, près des bains du Caucase. 1070. LEPTURA BISIGNATA, mihi. Nigra; thorace elengato, postice canaliculato ; elytris latioribus subparallelis, flavo-testaceis, puncto medio upiceque truncatis bispinosis , nigris. : Long. 4 = 5h: Larg. 7 Ni. = 2 kb. Le corps et les pattes sont beaucoup moins poilus que chez les Z. unipunciala et L. bipunciaia, ce qui rend ces parties d'un noir plus foncé; les élytres sont plus larges, et tronquées; cette nouvelle espèce diffère surtout des deux insectes cités plus haut, en ce que le corselet n'est pas étranglé près de la tête, et que son bord inférieur, porte une cannelure plus profonde. Je l'ai prise sur le mont Bèchetau, près des bains du Caucase. 1071. LEPTURA ATTENUATA , Fab. Syst. Eleut, IL, p. 362, N° 50. Se trouve au Caucase. Ÿ et 1072. LEPTERURA ATTENUATA ? Difert: fascia nigra .secunda ; Suturam non atligenk ,. elytrorum apice ferruginea, Var. dilutior, fasciüs ferrugineis. 1073. LEPTURA ARMATA , Schoenh. Synon. Insect. III, p. 493, 62. Sur les montagnes de Talyche. 1074. ToxorTus INsrrivus, Boeb. Germ. nov. Sp. p. 520, 697. « Je l'ai pris au Caucase. Fa 1079. 1076. Fe ne 1079. 1080. 1081. 1082. 1083, 1084. 1085. 1086. 1087. | . Chrysomélines. . | LEMA 12-PONCTATA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 473, N° : Commune à Lenkoran. LEMA 14-PUNCTATA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 4 “6 N° 14. Elle n’est pas rare près de Lenkoran. LeMA MELANOPA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 476, N° 27. Commune avec les deux précédentes. | CASsIDA MURRAEA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 390, N° 14. Commune à Lenkoran. CassiDA vIrTATA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 391, N° 15, Dans les steppes au pied du Caucase. CAssIDA THORACICA Fab. Syst. Eleut. I, p. 388, No 2. Dans les steppes au, pied du Caucase. CASSIDA FERRUGINEA, Fab. Syst. Eleut. du pe. 391, N° 16. Commune au Caucase. CASssIDA NOBILIS , Fab. Syst. Eleut. 1 p- 396, N° 47. Je l'a prise sur l'ile Sara. CASSIDA SANGUINOLENTA, Fab. Syst. Elent. IL, p. 336, No 8. Var. À. Commune à Lenkoran. GALLERUCA RUSTICA , Fab. Syst, Eleut. I, p. 481, No 15. Elle est partout dans les steppes, très commune. | GALLERUCA TANAGETT, Fab. Syst. Eleut. I, p. 481, N° 16 À Lenkoran. GALLERUCA TINEOLA, Fab, Syst. Eleut, I, p. 486, No 44 Var, punctis elytrorum subtilissimis. À Saliane. GALLERUCA ALNI, Fab, Syst. Eleut. I, p. 483, D] app Assez commune à Lenkoran, 30 = 234. " 1088. GAITERUCA CAPRAE , Fab. Syst. Eleut L p. 487, No 27. N'est pas rare à Lenkoran. 1080. Luperus PALLIPES, Dej. ER Fe 118, Er Ur Besser.) _ À Lenkoran. 1090. HAITICA VERBASCI, GyÿiL .... À Lenkoran. 1091. HAZTICA EXOLETA , (Crioceris, Fab.) Fab. Syst. Eleut. L p, 466, Nc8o Commune au Caucase. or HazricA TESTACEA, Fab. Syst. Eleut.-T, p. 448, No 159. Le Commune: au Caucase. 1093. HazniCA OLERACEA , Fab. Syst, Eleut. I, p. 498, Ne De Commune à Saliane et à Lenkoran. 1094. TIMARCHA TENEBRICOSA , Fab. Syst. Eleut. I, p- 423, No 3. Elle est assez commune à Lenkoran. 1095. CHRYSOMELA GRAMINIS, Fab. Syst. Eleut. T, p. 432, No 58. Très commune partout dans les steppes. 1096. CHRYSOMELA FASTUOSA , Fab. Syst. Eleut, IL, p. 440, N° rog. Dans les steppes au pied du Caucase. 1097. (CHRYSOMELA SANGUINOLENTA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 441, N 115 Très commune dans les steppes et sur les bords de la mer Caspienne. + iguàl 1098. CHRYSOMELA TIMBATA , Fab. Syst. Eleut, p. 441, No 113. Depuis les steppes jusqu'aux régions cisalpines du Caucase. 1099. CHRYSOMELA MARGINATA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 441, No 116, Sur les montagnes de Talyche. 1100. CHRYSOMELA SALVIAE, Dej, Germ. Nov. Sp. 586, 817. N'est pas rare sur les montagnes de Talyche. 1101. CHRYSOMELA POPULI, Fab. Syst. Eleut. I, :p. 433. Ne 686. Dans les steppes, au pied du Caucase. ne SN — 1102. CHrysOMErA porTA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 434, N° 73. Dans toute la province du Caucase. 1130. CHRYSOMELA LURIDA , Fab. Syst. Eleut, I, p. 435, No 95. Sur les bords de la mer Caspienne. 1104, CHRYSOMELA ANALIS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 442, No 118. À Lenkoran. | 1105. CHRYSOMELA DORSALIS, Fab. Ent. Syst. p. 117, N° xx Elle n'est pas commune à Lenkoran. 1106. CHRYSOMELA POLYGONI , Fab, Syst. Eleut. I, p. 439, N° 102. _ À: Lénkoran: 1107. CHRYSOMEEA STAPHYLLEAE, Fab. Syst. Eleut, I, p. 434, N° 71. | À Lenkoran. | | FI08. CHRYSOMELA FESTIVA, Fald. Dreviter opE Es convexa , lola œrea subnitida ; fhoracis margine valdè incrassato, disco glaberrimo, utriaquè foveola explanata tenue impressa;* elytris sertalnz punclatis. | | Près de Bakou. 109. CHRYSOMELA Scovrrzit, Fald. : Opaia, valdè convexa, œruginoso-micans; elytris profundè. seriañm punc- lalis; corpore subtüs brunneo, chalybæo - micantie. Je la pris sur les montagnes de Talyche. 1110. CHRYSOMELA SAHLBERGIT, Fald. | Opata subglobosa, lola ærea subnitida; elylris punctis grossis purpureis, in sirias digestis profundè impressis. Se trouve à Lenkoran. | 1111. Corasris Horrrir, Fald. : Subglobosa, viridi-cærulea'; antennarum articulis sex Laseos pedibusque rufis, femorum basi viridi-œnea. | Je l'ai prise sur les montagnes du Caucase. 30* #0) D 1112, Eumorpus AsIATICUS, Fab. Syst, Eleut. I, p. 419, N° 3. Il est assez commun en Géorgie, mais rare à Saliane. 113. Evmorpus PREnOSUS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 419, N° 5. Il est commun au pied des montagnes du Caucase. 1114. CEVTURA AXILLARSS, Dahl. . Se trouve à Lenkoran. | 1115. CLYTHRA LONGIPES , Fab. Syst. Eleut. IL p. 28, N° 5: Je l'ai prise près de Bakou, au mois d'avril. 1116. CIVYTHRA LIMBATA, Stev. ... Var. viridi-œnea, elytrorum margine apiceque lestaceis. Très commune sur les bords du Kour. 1117. CLYTHRA MENETRIESIT , Falderm. Viridi-splendens; elyiris flavo-rufescentibus, puncio axillari minuto, macu- laque posteriori utrinquè viridi-nilidis ; tibüs larsisque testaceis. | Longr'an-oblens. Wlargs relié: Elle est un peu plus petite que la €. 4-maculata, et vouverte de points imprimés assez serrés mais distincts; elle est d'un beau vert brillant; les élytres sont d'un jaune rougeâtre, avec un très petit point axillaire et une tache presque quarrée sur la moitié inférieure de l'élytre, d’un beau vert brillant; cette tache est plus grande chez la femelle et quelquefois occupe une grande partie de l'élytre; ce beau vert change souvent en bleu après la mort, surtout si l'on a exposé l'insecte à l'action du feu. Cette espèce se trouve en énorme quantité sur les T'amarir, dans les plaines près du Kour, vers le commencement de mai. Mr. Faldermann, qui a daigné me dédier cette espèce, l'avait reçue précédemment de la Perse. 1118. CIYTHRA QUADRIPUNCTATA, Fab, Syst. Eleut, I p. 31, N° 15. Var. fasciata, Liegler. Elle est très commine Lenkoran, — 237 — CLYTHRA ATRAPHAXIDIS, Fab. Syst. Eleut. I, p. 32, N° 18. Très commane sur les plantes salines, non loin de la mer Caspienne. 1120. CLYTHRA MACROPA, Abr. Ilig. Wiedm. Arch. LA pur2681.22 1121: Var. punclis inferioribus junclis. Sur les montagnes de Talyche. CLYTHRA VALERIANA, mihi. ; “Nigra; ones subcylindrico , flavescente- rubro, punctis duobus medio nigris ; elytris testaceo-rubris, ounciis tribus dilutioribus HT Rigris, primo azillart , poslicis duobus approximatis. Lone.r. ho5)MBarosh lt 4 Elle se distingue de la €. 6- maculata par le corselet plus étroit, plus ” convexe, et par les deux points noïrs qui sont placés sur son milieu ; les 1122. 1123. 1124. 1125. 1126. points des élytres sont beaucoup plus larges, et les deux inférieurs se touchent. ‘ | n Elle est assez rare sur les montagnes de Talyche, CLYTHRA QUADRIMACULATA, Fab. Syst. Eleut. 1 p. 38, N° 36. _ Commune sur les montagnes de Talyche, - CLYTHRA BUCEPHALA , Fab. Syst. Eleut. Il, p. 39, N° 55. Je ne trouvai que quelques exemplaires de cette espèce près de Saliane, CLYTHRA AURITA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 36, N° 36. Var. pedibus nigris. Je l'ai prise à Lenkoran. CLYTHRA HAEMORRHOIDALIS, Stev.. .. Se trouve sur les plantes salines, non loin de la mer Caspienne. CRYPTOCEPHALUS SERICEUS , Fab. Syst. Eleut, IL p. 49, N° 46. Il est très commun dans les steppes au pied du Caucase, et à Len- koran. Je pris également plusieurs variétés entr'autres celle d'un beau bleu d'azur, ©. inirusus, Bess. — 238 — 1127. CRYPTOCEPHALUS VIOLACEUS,, Eabe Sat. Eleut. IL. P- 47, N° 23 Êt Il n’est pas rare à Lenkoran. 1128. CRYPTOCEPHALUS FLAVILABRIS, Fabr. Syst Eleut. IL, p. 5r, No 57. Sur les bords du Kour, près de Saliane, où il n'est pas commun. 1129. CRYPTOCEPHALUS FLAVIPES , Fab. Syst. Eleut. M, p. 5r, N° 58. Il est commun à Lenkoran. 5130. CRYPTOCEPHALUS MORRAEI, Fab. Syst. Eh I, p. 52, No 61. Sur les montagnes de Talyche. TI3E Crxi Dr les steppes près de Eerkoran. )JCEPHALUS FLAVOGUFTATUS, Besser. . 1132. CRYPTOCEPHALUS BIPUNCTATUS, Fab. Syst. Eleut. H, p. 43, No E62: Je l'ai pris à Saliane. 1133... CRYPTOCEPHALUS 8- GUTTATUS , Fab. Syst. Eleut. IE, p. 72, Ne 63. Je le trouvai sur les bords de la mer, près de Lenkoran. 1134. CRYPTOCEPHALUS RUBI, mihi | Aler opacus; thorace profunde punclalo, carena media longiludinali flava, impunciata; elyiris dé pülis tribus oo nigris: pedibus teslaceis, nigro-maculatis. ILest d'un tiers plus petit que le €.8- rat avec le quel il ressemble par le dessin; la tête est jaune avec deux lignes: noires quiÿ® terminent en angle vers le sommet; le corselet est d'un noir mat, très fortement ponctué, sur le milieu est une carène lisse, et de couleur jaune; les élytres sont couvertes de points imprimés beaucoup moins régulièrement disposés en série, que chez le C. 8-gutlatus; elles sont jaunes avec trois bandes, transversales noires, dont les deux premières sont assez larges et divisées sur leurs bords, la troisième est entièrement apicale et souvent peu pro- , noncée; les pieds sont d'un jaune livide et les cuisses ont de larges taches brunes. Cette espèce varie quelquefois en ce que les bandes se partagent et forment plusieurs taches. tra Lee Û — 239 — Je l'ai pris à Saliane, seulement sur le mürier ronce, qui est très commun près du Kour. 1135. CRYPTOCEPHALUS HISTRIO, Fab. Syst. Eleut, Il, p. 55, No 77. Il est très commun à Lenkoran. 1136. CRYPTOCEPHALUS MINUTUS, Fab, Syst. Eleut, IT, p. 57, No 87. Assez commun à Lenkoran. 4137. (CRYPTOCEPHALUS GEMINUS, Meg... Je l'a pris à Lenkoran. 1138.° PHALACRUS TESTACEUS , Ilig. Col. Ber. I, 30, 12. Il n'est pas rare à Lenkoran, Trimères. 113g. COCCINELLA 7-PUNCTATA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 364, N° 52, Elle est commune partout. 11/40. COCCINELLA LICHATSCHOVIT , Hummel, Essais Entom. VI, p. 43. : Sur les plantes salines, non loin de la mer Caspienne, 1141. COCCINELLA CONGLOMERATA, Fab. Syst. Eleut. I, p. 372, N° 93. Var. À. Fab. V'ar. B. Fab. V'or. :14 - maculata, Fabr. Dans les steppes de la province du Caucase. 1142. COCCINELLA 14-PUSTULATA, Fab. Syst. Eleut. [, p. 385, \, 152. N'est pas rare à Lenkoran. | 1143. COCCINEILA GroBosA, Ill, Payk. Faun. Suec. Il, p. 11. Var. elytris utringuè octo-punciatis. Dans les steppes au pied du Caucase. 1144. COCCINEILA MuTABmis, Il. Payk. Faun. Suec. II, p. 39. et les variétés. Très commune sur les montagnes de Talyche. 1145. 146. 1147. 1148. 1149. 1150, 1151. 11h2, 11b3. 1154, — 240 dun CocCINELLA MARITIMA, mihi. - Ces DNigra, subtilissime punctata ; thorace utrinquè macula trianguleri rubra: elytris rubro-ferrugineis, fascüs tribus ee suluraque nigris; antennis (orse "Tufis. EP SRREE Pan: | Elle est un peu plus ‘grande que la €. lapponica; les deux prémières bandes soni festonnées sur leurs bords, et la postérieure est si courte qu'elle ne forme guère qu'un point de chaque côté; la suture est largement noire dans toute la longueur ; le /destons. dés tarses est roussätre. Je la trouvai sur l'ile Sara. COCCINELLA 12 - PUNCTATA , Fab. Syst. Eleut. L p. 367, N, 68. Près de Lenkoran. COCGINELLA 20 - PUNCTATA , Fab. Ye Eleut. I, p. fi No 86, Sur les montagnes du Caucase. COCCINELLA BIPUNCTATA , Fab. Syst. Eleut. I, p. 360. No 29. Commune près de Lenkcran. COCCINELLA 16-GUTTATA, Fabr. Syst. Eleut, L p. 375, No 108. Sur les montagnes de Talyche. | COCCINELLA VARIABILIS, Fab. Syst. Eleut. L p. 380, No 130. Commune à Lenkoran. COCCINELLA FASCIATA , Fab, Syst. Eleut. I, p. 382, N° 137. À Lenkoran. CoccnErLA AURITA , IL... €, impustulata, Okiv. À Lenkoran. COCCINELLA SIGNATA, Fald. Oblonga, nigra; thorace disco quadri - foveolato ; elytris coccineis, imma- culatis ; femoribus piceis; tlibiis tarsisque rufis. Je trouvai cette nouvelle espèce à Zouvant, sur les montagnes de Talyche. SCYMNUS FLAVILABRIS , Payk. > Commun au Caucase. LÉPIDOPTÈRES. Si l'on fait exception des espèces que l’on rencontre partout, les papillons exigent beaucoup d'aptitude à leur recherche, la plupart ne vivant que peu de temps dans leur état parfait; et ce n'est pas en voyageant , que l'on peut faire des collectionsde quelqu'importance; Pour les petites espèces, et surtout les Noc- tuelles, il estnécessaire, dans un tel voyage, de bien connaître les espèces d'Europe, et d’avoir de plus quelques livres pour mieux diriger son attention. -* “Les personnes qui conseillent de prendre tout ce qu'on rencontre, nese sont -peut- être jamais trouvées dans le cas d’un collecteur voyageur , qui non seule- ment calcule chaque instant de son temps, dont il doit consacrer une partie aux autres branches de la Zoologie, mais encore avoir égard au peu de place qu'on a pour ce qu'on recueille, tout devant être transporté à dos de cheval, il m'était donc impossible de me munir d’un nombre suffisant de boîtes et de livres, lorsque j'avais à peine les choses les plus indispensables à la chasse et à la préparation des autres animaux. Je trouvai très peu de papillons au Caucase, la saison étant trop avancée, lorsque nous quittûmes Pétigorsk pour nous rendre à l'Elbrouz ; cependant ce que j'ai pu remarquer, C'est qu'outre quelques Preris et Vanesses communes, je n'ai vu que fort peu d'espèces ; il est vrai que sur les Alpes, nous avions sou- vent de la pluie, et le temps couvert, ce qui n'était pas favorable pour la chasse de ces insectes. Après ce que jai dit sur l'aridité des bords de la mer Caspienne, et nom- mément de Bakou, on peut bien s'attendre que je n’y rencontrai que fort peu de papillons, encore n'était-ce que dans quelques jardins. 31 dd À Lenkoran, pendant la saison, qui fut courte à la vérité, j j remarquai un grand - nombre d'espèces … dont beaucoup me rappelaient celles du centre et du midi de la France. Je pris quelques noctuelles intéressantes, mais que je ne puis publier maintenant, faute de livrés et de collections nécessaires. : sur les mon- tagnes de Talyche, j'eus la satisfaction de trouver no jolies espèces nouvelles. ait 515$. Parmio Ponarmius, Linn. — Latreille ét Godart, Encycl. méth. T.IX, p. 50, No 74. — God. Hist. Nat. des Lépid. de France, 1, p. 36, PL L, fig r. | Les individus que je pris au Caucase diffèrent tant soit peu en ceque la quatrième bande transversale des ailes supérieures est ouverte dans son milieu, et que l'exirémité inférieure de ces bandes est peu marquée. Près des bams du Caucase. en mai et juin, et quelquefois en août pour la seconde fois. | 2156. PApxIo MACHAON, Linn. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 57, N° 89, God. Hisi. Nat. des Lépid. de France I, p. 38, PL L fig. 2. Il est assez rare au Caucase et m'a semblé un peu plus petit; se trouve aussi à Dénkorait | 1157. PARNASSIUS APOILO, Linn.—Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, P. 79; N° 4, — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T.IE p. 15, PI. B. 2, fig. r. Sur plusieurs individus que je pris, la première tache des ailes infé- rieures n'avait pas de prunelle blanche. Il n'est pas commun sur les Alpes du Caucase entre 4 et 6000 pieds de haut. _ 1158. PARNASsSIUS MNEMOSYNE , Linn.—Lair. et God, Encycl. méth. T. IX, p. 80, N° 3. — God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T. HE, p. 21, PI. B. 2, Ho 3. | Les femelles que je trouvai, avaient un collier de poils jaunâtres , et sur chaque anneau de l'abdomen , une petite tache de la même couleur, ce qui formait comme une raie longitudinale de chaque côté. Il est des plus communs au Caucase entre 6 et 8 mille pieds. 1159. TnaIs Hypsrpvte , Fab, — Latr. et God. Encycl. méth. T. TX, p. 82, N°2. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IE p. 25, PL CIfig. 1, 2. Se trouve: au mois de mai, aux bains du Caucase. 31% 1160. CortAs RHAMNI, Linn.—Latr. et God. Encycl. méth. T.IX, ? 89, N°2. God. Hist. Nat. des Lépid. de: Es. Lun. 43, Pi. 2, fig. Je ne l'a pas vue au Caucase, mais sur les . montagnes . ssh surtout près de Zouvant, où elle n'était pas rare. 1161. ÆCOLIAS EDUSA, Fab. —TJTair. et God. de méth. T.IX, p.101, N°38 God. Hist. nat. des Lépid. de Fr. p. 48. 1°. PL 2 secund. fig. 1. Très commune au Caucase, où on la trouve jusqu'à une assez grande hauteur; je pris près du Schadach au Caucase (à 8000 pi. de haut) la variété Helice, Hubn. God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T. IF, PL D. IV, fig. 4. 1162. Corias CHRYSOTHEME, Schn.—Latr. et God. Encycl. méth. T. IX nb: 10% N° 42. Elle. est assez rare ainsi que la précédente, sur les Alpes du Schadach. 1163. Corras HYALE, Linn.—Tatr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 99, N° 33. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 46, PL 2: second. fig. 2. Très commune partout, et jusqu'aux frontières actuelles de la Perse. 1164. CorraAs THisoa, mihi. Alis inlegerrémis rotundatis; anticis supra aurantis , violaceo- micantibus, limbo largè fusco; posticis fuscis, punclo sesquialtero rubro, subiüs flavo- sirescentibus. ÆElle est à peu près de la grandeur de la C. Les premières ailes sont, en dessus, d’une belle couleur orange à reflets violets glacés ; la bande brune du bord antérieur est sinuée intérieurement, très large, etarrive presque jusqu’au point noir qui est assez gros et placé à peu près à la même distance que celui de l'Ayale; la base des premières ailes est saupoudrée de jaune verdâtre; vers l'angle externe, se remarquent quatre petites taches oblongues jaunes ; les ailes inférieures sont brunes, glacées de violet , et comme tant soit peu saupoudrées de jaune avec le point discoïdale assez gros, d'un orange vif, le bord intérieur est d'un jaune verdâtre assez vif surtout à sa base ; les ailes sont de plus faiblement liserées de rougetre. nc: RE A 1166. — 245 — En dessous les ailes sont d'un jaune verdâtre, seulement on aperçoit aux ailes. supérieures une nuance orange, qui n'est que la transparence du dessus; le point du bord antérieur des premières ailes à une prunelle blanche oblongue; le long du bord externe, sont quatre taches brunes, en forme de cône: les ailes inférieures ont une tache discoïdale blanche entourée de rougeâtre, et au-dessus est un très petit point blanc liseré de rouge inférieurement ; : l'on voit aussi la trace d’une bande maculaire. Sur les Alpes du Schadach en juillet. (6000 pi. de Ro) Pirris MENESTHO , mil. Alis integerrimis, albis; anlicis apice griseo-flavis, macula aurantia oblonga, medio nigrescente-Signala ;. poslicis infrà viridi-flavescentibus, albo - maculatis. Elle est à peu près de la taille de la P. dapdice, mais le bord anté- rieur des premières ailes est assez convexe au-delà de son milieu; ces ailes sont blanches, avec le sommet des supérieures jaunâtre, saupoudré de brun; une tache oblongue de couleur orange, s'y trouve obliquement adossée, celte tache est bordée de noir intérieurement, et vers le haut ; au mieu du bord antérieur est une tache noire en chevron, dont l'angle est tourné en dedans, elle présente de plus en dessous, un croissant blanc sur tout son milieu. Les ailes inférieures sont faiblement lavées de jaunâtre, laissant un peu apercevoir le dessin du côté opposé. En dessous, les premières ailes ont le sommet jaunâtre avec quelques atomes bruns ; les secondes sont d'un beau jaune, saupoudrées de vert, avec cinq à Six A ue ur “Je trouvai cette belle espèce à Zouvant sur les montagnes de Talyche, vers la fin de juin. PIERIS DAPLIDICE, Mu eue et God. Encycl. Méth. T. IX, p. 126, N° 29. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T.I, PL. 2, secund. fig. 5, et PI. 2, quart. fig. 2. | | Elle est des plus communes dans les steppes près du Caucase, ainsi qu'a Lenkoran. ’ — 246 — 1167. Pris cRATAEGI, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T, IX, p. 154, N° 127 God: Hist: Nat. des Lépid. de Fr: T. I, p. 48-0, PI. », fig. 3, Au: Caucase, mais plus commune sur les montagnes de Talyche, 1168: PieRis BRASSICAE, Linn. — Lair. et God. Encycl méth. T. IX, p. 158, N° 138. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr: T. I, p. 48-4, PL 2, tert fig. | Commune partout , surtout dans les jardins. 1160. PiERIS RAPAE, Linn.— Lair. et God. Encydl. méth. T IX, p. 16 I, N° 144, God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T.E p. 48-6, PI. 24 tert. fig, 2. Elle est commune partout, dans les steppes près de Lenkoran. 1170. PIERIS BRYONIAE, Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 162, N° 146. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T, Il, p. 39, PL E. V. fig. r. Elle est très commune sur les montagnes du Caucase, 1v71. Pieris NAP1, Linn.—[Lair. et God. Encycl. méth.. IX, p. 161, N° 145. God. Hist. Nat. des Lépid: de Fr. T1, hs né 7, Ph 2, tert. di 3. Partout dans les steppes. rr7 PierIS siNAPIS, Linn —Lair. et God. en méth. T.IX, p. 163, N° 148. God. Hist. Nat: des Lépid. de Fr. T. I, p: ds tr, PL 9, tert. fig, 4. Commune surtout dans les jardins. 1173. ARGYNNIS NIOBE ; Linn.—Lair. et God. Encycl. méth: T. IX; à 266, N° 25. God. Hist. Nat. de Lépid. de Fr. T. Il, pe is PL G. VII. fo. 3,4, 5. P. Cleodoxu, Esp. Herbst. mie] Elle est assez commune sur les Soie de Talyche. 1174. ARGYNNIS ALEXANDRA! mihi. DU . Alis rotundatis, sub-dentatis, fubis, nigro- maculatis ; sublàs flavo - vires- centibus; poslicis disco 12 maculis argénteis. | Cette espèce quoique très distincte, est assez diffitile- à caractériser. Elle est à peu près de la taille de l'4 at avec mire Mit fessemble. an 247 = les premières ailes ont ‘en dessus le même dessin, si ce n’est que les deux traits en C, dont le dos est parallèle au corselet, qui sont placés à la base de ces ailes, et un peu au-dessous de la cellule discoïdale, manquent à cette nouvelle espèce; en dessous la base et le milieu des ailes supérieures ont une teinte pourprée. | Le dessous des secondes ailes a cmq taches argentées, dont deux ‘ petites près de la base, et les trois autres un pen plus bas; la supérieure un peu plus grande, la seconde encore davantage , et enfin la 3.me très petite ; au-delà du milieu de ces ailes, est une bande de taches argentées, disposées à peu près comme celles de l’Aglaia , toutes ces taches au nombre de douze, sont placées sur un fond fauve un peu sombre; la base de ces ailes et surtout le côté interne ont une teinte verdâtre ; le long du bord postérieur, il n'y a aucune tache argentée comme chez l’Aglaia, mais l’on remarque la trace de ces taches vertes un peu triangulaires, qui dans l'espèce citée, surmontent cette bordure nacrée. Je pris plusieurs individus de cette espèce, et ils étaient entièrement semblables entr'eux ; sur une montagne boisée non loin de Zouvant, sur la chaine de Talyche, en juin. 11795. ARGYNNIS LATONIA, Linn.— Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 267, N° 26. God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T, I, p. 59, PI. 5, fig. 3. Elle est très commune à Lenkoran, mais beaucoup moins au Caucase. 1176. ARGYNNIS PApnrA, Linn.—Latr et God. Æncycl. méth. T. IX, p. 266, N°28. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. E, p. 51, Plr>ghe. Let PI. second. fig. r. | | Elle est commune au Caucase, et sur les montagnes de T alychess surtout en juillet. | 1177. ARGYNNIS CYNARA, Fab.—Latr.et God. Encycl. méth. T. IX ,p. 269, God. Hist. Nat. de Lépid. de Fr. T. IL, p, 56, PL G. 7, fig. 1, 2. P. Pandora, Esp. Hub. Ochsen. P. Maia, Cram. Elle n’est pas rare sur les montagnes es de Talyche, mais son vol est plus rapide que celui de l'espèce précédente, M 1178. ARGYNNIS DAPHNE, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, P. 270. N° 31, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. Tu. p. 61, pl. H. 8, fig. 1, 2 P. Chloris, Esp. Ceite espèce n'est pas rare sur les montagnes de Talyche, en juin. 1179. ARGYNNIS Dia, Linn.—Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p- 274, N° 40. God. Hist. Nat. des Lépid. de Er. T. I, p. 66, PI. 4 second. fig. 1. C'est l'argynne la plus commune au Caucase, et dans les steppes de- puis le Don. 80. ArGynnis EuPHRosvne, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 276, N° 42. God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr, T. 1, ps 61; PI 4, fig. 1. Elle est assez commune au Caucase. 1181. ARGYNNIS APHIRAPE, Hubn.—Latr.et God. Encycl. meth, T.IX, p. 277, N° 44.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr, T, IL pi7 Pl 9 fe SRE P. Thomyris, Ossianus, Eunomia, Esp. J'ai pris cette belle espèce sur les montagnes de Talyche, près de Périmbal, dans les dort en juin. 1182. ARGYNNIS HECATE, Fab.—Lair. et ‘God: Encycl. ue T, IX, p- 27; No 45.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. Il, p. 73, PL i 9, fig. 5.6. Elle se trouve au Caucase à la hauteur de 6000 pieds. 1783. ARGyNNIS DipyMA, Latr. et God. Encycl. méth. IT. p.279; No 47. God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. L p. 68, PI 4, second. je ai : Cinxia, Fab. Esp. | Cette espèce varie tellement , que l'on ne peut avec sûreté d'écrire de \ ses congénères à moins d'en posséder nombre d'invidus, c'est amsi que je pris deux exemplaires, parfaitement semblables entr'eux, que j'hésite à donner comme variétés. “à 1185. 1186. 1187. 1188. Var. B. Ailes supérieures à fond pâle, les taches noires sont plus grosses €t plus nombreuses ; les ailes inférieures ont leur moitié antérieure d'un fauve vif, tandisque le reste est d'un jaune clair; le dessous ne dif- fère pas dela fig. d'Engram. PI. 16, suppl. 7, fig. 29 A. D, bis. Var. C. La ligne extérieure qui touche la seconde bande fauve du dessous des ailes inférieures, est très profondément coupée en chevrons. Var. D. En dessus, d'une tente plus jaunâtre; la première bande du dessous des ailes inférieures est interrompue, et la seconde est assez éloignée de la ligne inférieure de traits noirs. Commun sur les montagnes de Talyche. ARGYNNIS CINXIA, Linn, — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 287, No 49. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. L p. 73, PI, 4, quart. fig. id PL 4, quint. fig. 2. P. Delia, Fab. Herbst. Les variétés de cette espèce sont également nombreuses. Sur les montagnes de Talyche. ARGYNNIS ARTEMIS, Fab. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p.285, No 54. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. IL. p.71, PL 4, tert. fig. 3. Je la pris au Schadach au Caucase, (8000 pieds). Vers la fin de juillet. VANESSA C. ALBUM, Linn, — ŒLatr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 302, No 17, — God. Hist, Nat, des sep Ed; P: 8h; PL5: An 3 Elle est assez commune partout. Vanessa PozvcaLoros, Linn. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX. p: 304, N°. 21.— God. Hist. Nat. des Lépid. T. [, p. 88, PL 6. fig. 2. Au Caucase; mais je ne l'ai pas vu à Lenkoran. VANESSA URTICAE , Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 306, No 23.—God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. I, p. gr, PI. 5, second. fig. r. Très commune partout. 32 — 250 ‘Æ } 1190. | VANESSA ANTIOPA, Linn. — Latr. et God. Encyel. méth. Ex IX, P. 308 No 28.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p- 93, PL 5, flg, 1. — Morio, Linn. Faun. Suec ; Commune dans les forêts à Lenkoran ; elle n'est pas rare non plus à Pétersbourg, dans les bois de sapins. 1191. VANESSA Îo, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 309, No 30. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. 1, p. 96, PI. 5, fig. 2, Très commune, surtout à Lenkoran. 1192. VANESSA ProrsA, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth, T. IX, p.3rr, No 34. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. TI, p. 105, PL 5, second. he, 3 Pl berges | Dans les forêts de Lenkoran. 1193, VANESSA ATALANTA, Linn. — Latr. et God. Encycl méth. T. IX, p. 319, N° 54,—God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T, 1, p. 99, PL 6. fig. 1. P. Ammiralis, Linn. Commune au Caucase. 1194, VANESSA CARDUI, Linn. — Lair. et God. Biéral méth. T. IX, p. 323. MENCU62. 1 =AGol: He Nat. des Lépid. de Fr, T,L p. 102. PL 5, second. fig. 2. P. Selladona, Linn. C'est la vanesse la plus commune au Caucase, surtout dans les steppes depuis le Don; on la rencontre toute l’année. Elle est en moins grande quantité à Lenkoran. | 1195, NyMpHAxIS CAMILLA, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p- 403, No 177—God, Hist, Nat des Lépid. de Fr. TE, p.110, PL 6tert. fig. 3. P. rivularis, Scop. Lucilla, Esp. Elle est très commune dans les forêts sur les montagnes a Talyche, Au commencement de juin. %h 1196. I 197. £108. we ee DOI —— Nymemaris IttA, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 412, No »or. — God. Hist. Nat des Lépid. de Fr. T, L p.125, PL 6, quart fig. 2. 5. Se trouve dans les forêts du Bèchtau près des bains du Caucase. SATYRUS GALATHEA, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 505, N° g1.—God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T. p.165, PI. 8, fig 2, Il est des plus communs au Caucase, etsurtout dans les steppes depuis le Don. | SATYRUS HYLATA, mihi, Alis denticulatis, albo-flavescertibus, suprà nigro-mar ginatis, basi immaculata: poslicis duobus vel tribus ocellis obsoletis, infrà vennis tenuis nigris, inferioribus ad apicem oceilis 4-usquè 5 distantibus. -[l est un peu plus petit que le S. Lachesis, avec lequel il ressemble, ainsi que ce dernier il n’a pas de taches à la base des ailes, qui sont blanches, et quelque fois teintées de jaunâtre ; elles ont en outre un large bord de noir profond sur le quel on remarque des taches blanches très peu marquées, si ce n'est près du sommet des premières ailes où au moins trois sont visibles, le point de langle externe étant souvent confondu dans da bande. Vers le bord postérieur des secondes ailes, on compte deux taches ocellées peu prononcées , et chez quelques individus, où la bande est inter- rompue, jusqu'à cinq; mais le plus interne est toujours à prunelle simple, tandis qu'elle est double en dessous. | Le même dessin se retrouve en dessous. mais les nervures sont noires, la bordure étant souvent presqu'effacée, surtout aux secondes ailes, ce côté diffère peu de celui du ZLachesis. Cette espèce n’est pas rare sur les montagnes boisées du Khanat de Talyche. Au mois de jun. 32* NT Le 1199. SATYRUS ÂRGE, Fab. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 5o7, N° 03, — L'Eclair, Engram. T. I, p. 325, PL 5, 3. suppl. fis, 61, a, b. bis. Japigia, Esp. Clotho, Hubn. Ochsenh. — Æ4ropos, Hubn. Illig. Il est très commun dans les steppes depuis le Don jusqu'au Caucase, surtout au mois de juin. 1200. SATYRUS TENEATES, mihi. Alis denticulatis, fimbriatis, pallido - flavescentibus , he flavo-rufescenti- bus; poslicis utringuè, ad apicem ocellis 3 usquè 6 distantibus. l'est plus grand que le $. Arge, Fab. duquelil ne diffère en dessus, que parce que les premières ailes ont plus de noir vers le bord extérieur, et que les taches ocellées, à pupille blanchâtre des ailes inférieures, repo- sent sur une bande plus ou moms obscure. Le dessous est jaunâtre, et les bandes et taches qui correspondent à celles du dessus, sont roussâtres de ce côté; sur la bande inférieure des secondes ailes, se remarquent les mêmes taches ocellées du dessus, mais presque effacées, leur prunelle est toujours d’un blanc bleuâtre; les quatre ailes sont frangées de poils plus longs que chez les espèces précédentes. Le corselet, surtout près de la tête, est recouvert de poils jaunâtres; les antennes sont jaunes annelées de brun, et roussâtres vers l'extrémité. Il est commun à Zouvant, partie aride des montagnes de Talyche. Vers le mois de juillet. | 1201. SATYRUS CIRCE, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T.IX. p. 513. No 108. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. L. p. 131. PL 7. second. fig. 1. P. proserpina , Hubn. Esp. | Il n’est pas rare à la fin de juin dans les forêts de Fes 1202. SATYRUS SEMELE, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 516. No 111. — God. “Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 139. PL 7, tert. fig. r, Très commun dans les bois, sur les montagnes de Talyche. = NObS es 1203. SATYRUS AUTONOE, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p: )18. No 114. — L'Icare, Engram. T, I, p. 333, PL 8. 3ème suppl. fig. 40, a. b. bis. | Il n’est pas rare dans les steppes, depuis le Don jusqu'au Caucase. Var. B. L'oeil des secondes ailes manque souvent en dessous, et quelques fois même en dessus. 1204. SATŸYRUS PHOEDRA, Linn. — Lair. et God. Encycl. méth. T.IX. p. 523. No 126. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. L p. 147. PL. 7, quart. fig. 2° Je l'ai pris seulement au Caucase, à la hauteur de 4000 pieds, et sur le Kouban où il était très commun, je ne lai pas vu à Lenkoran. 1205. Sarvrus DRoMUS, Fab.—- Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 528? No 138. Cleo. I. God, His. Nat. des Lépid, T. IT, p. 122, PL 17. fié.-b56,/ Cassioïdes, Esp. Tyndarus, Ochsenh, Herse, Borkh. Se troùve au Schadach, à l'Ouest du Caucase, en juillet à la hauteur de 8000 pieds. 1206. SATYRUS ARACHNE, Fab. — Lair. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 529, N° 140. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IF, p. 116, PL 16, fig. 7. 8. Je irouvai un individu qui diffère un peu de la figure de Godart (loc. cit.) parcequ'indépendemment des deux yeux contigus du dessus des pre- mières ailes, il yen a un troisième très petit, et au sommetet plus bas vers le üers postérieur un quatrième, tous deux à prunelles blanches ne laissant aucune trace en dessous. Sur les alpes du Caucase, avec le précédent. 1207. SATYRUS AETHIOPS, Esp. — Lair. et God. Encycl. méth.T.IX, p. 537, N° 146. Blandina, Fab. God. Hist. Nat. des Lépid. T. EL p. 149. PL 7, quart. fig. 3. et PL. 7, quint. fig. 3. Il est très commun sur les montagnes de Talyche, et c'est je crois le seul de cette division que l'on trouve dans ces parages. PRE 1208. SATYRUS JANIRA, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth T. IX, p. 539. No 163. — God. Hist Nat. des Lépid de Er, T. I, p. 251, PL 7 sext. fig, 1. Il est commun surtout dans les steppes. 1209. SATYRUS IPmis, Wien. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p.545. N° 171.— God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr.T. IL, p. 145. PI], 20, fig. 3, 4 Il n'est pas rare sur les montagnes de Talyche. so1o. Sarvrus Dorus, Esp.—Latr. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 547. N° 175. — God. Hist. Nat. des Lépid de Fr. T. I, p. 148, PL 20, fig. 5, 6. JL est assez rare dans les bois, sur les montagnes de Talyche. 1211. SATYRUS PAMPHILUS, Linn. — Latr, et God, Encycl. méth. T. IX. p- 549, No 179.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. Ip. 176. PL 8. second. fig. 3 | : Il est des plus communs dans les steppes près du Caucase, et jusqu'à Lenkoran. so12. Sarvrus Davus? Fab. — Latr.et God. Encycl. méth. T. IX. p. 550, N° 180.— God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T.IL p. 155, PL 2r. fig. 1, 2 Isis, Thunberg. Dissert. Acad. Vol. 3, p. 45. Je pris sur les montagnes de Talyche quatre individus absolument semblables à l'{ss de Thunberg, tandisque malgré mes recherches je ne pus trouver le véritable Darus, Fab.: je serais tenté de les prendre pour deux espèces distinctes. 1213. POrLYOMMATUS LyNCEUS, Fab. — Latr. et. God. Encycl. méth. T. IX. p.649 No 113.—God. Hisi. Nat. des Lépid. de Fr. T. 1, p.186. PL r9, teTt. fig. I. Il n'est pas rare dans les forêts de Lenkoran. 1214. POLYOMMATUS VIRGAUREAE, Linn. — Latr. et God. Encycl. méth. TL, IX. p. 669. Ne 166.— God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T.E, p. 202. PL 19 second, 6, et PL X. second, fo, 4. Sur les montagnes de Talyche près de Zouvant. RL 1215. Porvoumarts ParAEAS, Linn. —Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 670, Ne 167. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 204, PI. 10, diet Ee C'est l'Argus le plus commun à Lenkoran. 1216. Porvommarus ARGIOLUS, Linn. — Lair. et God. Encycl. méth. T.IX, p. 678, No 190. — God, Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 225, PI. vr, second. fig. 8. et PI. rr. quart. fig. 5. Assez commun à Lenkoran. 1217. Poryommatus ARGUS, Linn, — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 684, No. 212. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. L p. 215: Pluie) fer till r1,ltert.: fie Des plus communs au Caucase, mais en moindre quantité à Lenkoran. 1218. POLYOMMATUS AEGON, Wien. — Latr. et God. Encycl. méth. T, IX, p. 685, N,. 213. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 217, PL rr, second. fig. 4. Assez commun au Caucase et à Lenkoran, mais pas au-delà de deux mille pieds 1219. POrvoMMATUS AxExIS, Wien. — Hubn. — Lair, et God. Encydl. méth. T. IX, p. 690. N°. 222.— God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. EL, p. 212. PI. second. fig. 5. Sur les montagnes de Talyche. 1220, POLYOMMATUS Aponis, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 6g1.N° 223 — God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr, T. LL p. 210. PL zr. second fig. 2. et PI 11. tert, fig. 2, Dans les prairies de Lenkoran. 1221, POLvoOMMATUS MELEAGER, Fab.— Latr. et God. Encyel. méth. TE: IX, p. 694. N° 228.— God. Hist Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 187, PI. 24, fig, 1 — 4. Je le pris sur les montagnes de Talyche. UM De 1920. PoryoMMATUS DAMON, Fab. — Lair. et God. Encyel. méth. T. IX, p. 695, N°.231. — God. Hist. Nat. des Fr de Fr. T. Il, p. 190, PL 24, fig. 5, 6. de Cette . “espèce est assez commune aux environs de Lenkoran. 1530 Porvommarus ARION, Linn, — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 698. No. 235. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 210; : PL rx, fig. 2. et PL. 11, quari, fig. 1. Je le trouvai à Lenkoran. | | 1224. PorvommMaTus EüPREMUS, Hubn.— Lair. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 699. . IN 232. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T.I, p. 221, PL II, second. fig. 6. et PI. 11, quart. fig. 2. — Argiades, Fab. Il n’est pas PA sur les montagnes de Talyche. 12525. Porvommarus Acis, Wien. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX p. 705. N°. 245. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr, T. I,p. 224. PI. rr second. HOME 22 1 EP quart. fig. 4. u Je le pris avec le précédent. 1226. HESPERIA SYLVANUS, Fab.— Lair. et God. Encycl. méth. T.IX. p. 770, N° r17.— God. Hist. Nat. des. Lépid. de Fr. T.I, p. 235, PI. r2, second fig. 2 et PL. 12, tert. fig. 3. Commune sur les montagnes de Talyche. 1227. ESPERIA LINEA, Fab. — Laitr. et God. Encycl. méth. T. IX. p. 770, NM DL ERA N ce L : tOMN CUP LE Eépid: der. UE p253 PAS MES: et PI. rr, tert. fig. 2. C'est l'hespérie la plus comButtiat Caucase, et surtout dans les steppes. 1298. HESPERIA LAVATERAE, Esp. — Lair. et God. Encydl. méth. T. IX, p.778, No 136.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. Il p. 252, PT, 38.hg. 7: 8. — Alceae, Fab. N'est pas commune sur les montagnes de Talyche. Ru 1229. HesPERIA SIDAE, Fab. — Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p.787, N° 142. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 219, PL 2>, fig. 5, 6. Elle est commune dans les-steppes au pied du Caucase, ainsi que sur les montagnes de Talyche. 1230. HEsPERIA TESELLUM, Lair. et God. Encycl. méth. T. IX » pe 782, N° 145. LL abœus, God. His. Nat. des Lépid. T. IE, p. 22r, T. I, PI. r2. fig. 4 et 5. Elle n’est pas commune dans les steppes, jusqu’au pied du Caucase. 1231. HEsPERIA FRITILLUM, Latr. et God. Encycl. méth. T. IX, p. 783, N° 146, God. Hist. Nat. des Lépid. T. I, p. 223, PL 28, fig. 1 et 2. Dans les steppes, au pied du Caucase. 1232, HEsPERIA CARDUI, Latr. et God.Encycl. méth. T.IX, p. 384, N° 147, — God. Hist. Nat. des Lépid. T. Il, p. 229, PL. 12, second, fig. 4. Elle est commune à Zouvant, sur les montagnes de Talyche. 1233. SPHINX CONVOLVURI, Linn. Fab.—God. Hist. Nat. des Lépid. T. IE, p. 26, PL 16. ! Il n'est pas rare au Caucase, je l'ai pris à Grosnaïa, au mois de septembre 1234. SPHINX EUPHORBIAE, Linn. Fab.—God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T. IN, p35.-8L 175 85..8. Il est commun à Lenkoran, j'en pris un individu sur les montagnes de Talyche. | 1235. SPHINX LINEATA, Fab. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. I, p. 40 ,PL 18, fig. 1. — Livornia, Hubn. Esp. Il est commun au Caucase ; je crois qu'à une certaine élévation, il est emporté par les vents, j'en trouvai un à l'Elbrouz sur la neige, à près de 12 mille pieds de haut. | 1236. Spmnx Erpenor, Linn. Fab.—God, Hist. Nat. des Lépid.de Fr.T. II, El. 18, fé 3: 33 0 66 Il n'est pas rare dans la province du Caucase, surtout à Pétigorsk , et à la colonie écossaise, au pied du Béchtau. 1237. SPHINX ALECTO, Linn. Cram. Pap. exot. Ple137. Un individu de cette espèce entra le soir dans ma chambre à Der- bent, vers le milieu du mois d'août; et en 1829, Mr. le Dr. Bartels, médecin de la Flotte Russe dans la Méditerranée, rapporta plusieurs exemplaires absolument * semblables, qu'il avait pris sur les îles de l’Ar- chipel 1238. SPHINX STELLATARUM, Linn. — Fab. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. TE p.55, PL r9, fig. 5. | Je l'ai vu partout en grande quantité. 1239. SPHINX FUSCIFORMIS, Linn. — Fab. God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr, T. Il, p. 58, PL x9, fig. 4 — S. _ iformis, Ochsenh. Je l'a pris à Lenkoran. 1240. SESIA CHRYSIDIFORMIS, Lasp. et Ochsenh. God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T. IL, p. 88, Ph pee 5: Sesia crabroniformis, Fab. Sur un grand nombre d'individus que je trouvai, je remarquai cons- tamment quatre anneaux jaunes sur le corps, du reste, ils ne différaient pas davantage de la planche de Godart, citée plus haut. Elle est très commune à Lenkoran, dans les jardins, vers les premiers jours de juillet. 1241. SYNTOMIS PHEGEA, Linn. Fab. —Boisduval, Essai d'une Monographie des Zygé- nides, p. 108 PI. 6, fig. 8 Elle est très commune au Caucase entre 2 et 6 mille pieds, surtout vers le Kouban. | “1242, PROCRIS STATICES, Linn. Fab. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr, T. ll, pe 158, PL 22, fig. 15. Æfhychia statices, Ochsenh. Elle est commune au Caucase, surtout entre 4 et 6 mille pieds. es 259 ès 1243. ZLYGAENA PHILIPENDULAE, Fab. Boisduv. Monogr.: des Zyÿgén p. 59, PI.,4, fig. 2 Elle est commune, dans la province du Caucase. 1244. ZYGAENA Minos, Ochsenh. — Boisduval. Monogr. des Zygén, p. 20, PL:rag7 . Les individus que je pris à Lenkoran , m'ont paru différer un peu de l'espèce citée, en ce que le corps est très velu, que la tache postérieure est plus courte, et descend davantage. 1245. ZYGAENA BITORQUATA, mihi. Alis anticis flavo-pulverulentis, apice margineque nigro-chalybeis, maculis quinque suborbiculatis , rubro- aurantüs, (tribus ad basim sœpè confluentibus); posticis (als) rubris, chalybeo-marginatis ; corpore splendide viridis; collo bi- cinclo, humeris pedibusque flavis. Elle ressemble un peu à la Z. exulans, Ochs. par la distribution des taches, mais elle est plus grande, et les ailes sont un peu plus larges; les ailes supérieures sont très finement saupoudrées de jaune, et l'angle externe ainsi que le bord inférieur sont d’un beau bleu d'acier poli; Îles taches sont d'un rouge orange; les deux premières de la base se touchent, et la supérieure se prolonge jusqu'à celle du bord antérieur, et se joint souvent avec elle, enfin celle de l'angle externe est beaucoup plus grande que celle de l'exulans, et de plus échancrée sur son côté interne ; les ailes inférieures sont d’un rouge un peu plus pâle que les taches, et sont bordées de bleu foncé ; un double collier jaunâtre et quelques poils de cette couleur à la base des ailes, distingue surtout cette espèce de ses congénères; les pattes sont jaunes, et leur côté extérieur vert; les antennes sont assez grosses vers l'extrémité, noires à reflets bleuâtres. Je l'ai prise au Caucase entre trois et six mille pieds. 1246, ZYGAENA Oxivieri? Boisduv. Monosr. des Zygén. p. 98, PL 6, fig. 4. Je pris au Caucase un individu, que je crois devoir rapporter à cette 54 — 260 — espèce, quoiqu'il diffère un peu de la description, er ce que la tache de la base des ailes supérieures rentre à son bord externe, la tache du milieu est distinctement divisée en deux, enfin, celle de l’angle externe de l'aile est presque quarrée; ces légères différences ne m'ont pas paru suffisantes pour - établir une nouvelle espèce. Au Caucase, à la hauteur de 6000 pieds environ. 1247, ZYGAENA FRAXINI, mihi. Alis anticis chalybeis nitidis, maculis quatuor purpureis, medis duabus ocellatis, macula apicali bina tantümmodo infàs flavo-marginata ; corpore pedi- busque nilidi-nigris. Elle est très voisine de la Z. Ofieri, maïs s'en distingue par ses ailes supérieures qui sont d'un bleu d'acier poli, dont les deux taches du milieu sont très distinctes et entièrement liserées de jaune, la tache de l’angle externe est double et seulement bordée à son côté intérieur ; le corselet et l'abdomen sont d’un beau noir luisant sans anneaux rouges. J'ai pris cette espèce près de Lenkoran, et Mr. Faldermann en a recu un individu entièrement semblable, qui venait de Perse. 1248. ZYGAENA SCOVITZI, mihi. Alis anticis viridi-chalybeïs nitidis, maculis quinque purpureis, valdè flavo- marginatis, macula apicali intùs subbifurca, alteris minoribus ovatis; poslicis (ahs) purpureis, violaceo-mar ginatis ; abdominis cingulo integro rubro ; pedibus œneïs, antice flavescentibus. Cetie jolie espèce est de la taille de la Z. Oroërychis, mais les ailes supérieures sont beaucoup plus étroites à leur base, et les secondes ailes forment, près de leur côté interne, un angle d'autant plus sensible, que la bordure à cet endroit rentre davantage en dedans. Les premières ailes sont d’un vert à reflets bleuâtres avec cinq taches d’un rouge pourpre, largement bordées de jaune pâle; les deux taches de la base sont transversales, et ont la forme d’une amande, celles du milieu = 0967 2— sont ovales, etla supérieure est irès petite, enfin celle de l'angle externe esi assez grande, oblique, et comme bifurquée inférieurement ; sa bordure est peu visible au côté externe de la tache; les ailes inférieures sont d’un rouge pourpre, bordées inférieuremeut de violet; le corps est noir avec un demi collier grisâtre faiblement marqué, un large anneau rouge se remarque sur l'abdomen: les pieds sont d’un vert cuivré, et jaunâtres à leur côté antérieur. Je trouvai un seul individu de cette espèce à Lenkoran, et Mr. Fal- dermann, m'en communiqua un second exemplaire très bien conservé, que feu Mr. Zcovitz avait envoyé de Ia Perse. 1249. HEPIALUS HUMULI, Fab. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. dv. pe 32: PL r. fig. 1-2 Se rencontre au Caucase, et est surtout très commun aux environs de Pétersbourg. 1250. BoMByx TRIFOLI, Fabr. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. IV. p.99. PL 9 fig 3, 4, 5. Je le pris à Lenkoran. : 1251, BOMBYx FRANCONICA, Fab,— God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. IV. p. 146, PL 13, fig 8. | Il n’est pas rare à Lenkoran, 1252. BoMeix Mort, Linn. — God. Hisi. Nat. des Lépid. de Fr. T. IV. p. 155, PL 14, fg. 3. 4. Ce papillon s’est probablement échappé d’endroiïts où l’on cultive la soie, car entre Saliane et Lenkoran, on le rencontre sauvage; on a cru re- marquer alors que ses cocons étaient constamment jaunes. 1253. BomBvx pispar, Linn. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IV, | pe 256, PL 15; fig. 1 2. Je l'ai pris à Lenkoran, mais il est très commun à NACRE ; 1254, Bomeyx Moro, Linn, — God. Hist. Nat, des Lépid. de Era TV, p'262, PL 56, fier) 2 Je l'ai pris au Caucase à la hauteur de 4000 pieds, — 100) 1255. Bomevx PLUMELLA, God. Hist. Nat. des Lépid, de Fr. T, IV. p. 296 PL 29, fig. 9. Sur les Alpes du Caucase à plus de 6000 pieds. 1256. : CHeconIA HERBE, God. list Nat. des Lépid. de Fr. T. IV. pe 306. Ploemeur. ‘ Bombyx Hebe, Linn. Elle était très commune à Bakou, dans les jardins. Au mois d'avril. 1257. CHELONIA CAUCASICA , mihi. Alis anticis nigris, maculis 6 flavesccntibus; poslicis flavis vel-rubro-aurantis, radüs duobus aïque maculis Q airis; corpore nigro, lateribus anoque flavis. Elle a le plus grand rapport avec la €. plantaginis, mais elle doit cependant en être distinguée, car ayant trouvé un assez bon nombre d’exem- plaires tous constans dans la distribution des taches, il est impossible de la prendre pour une variété, d'autant plus que je n'a trouvé la véritable C. plantaginis, ni aucune de ses variétés connues. Les ailes supérieures sont d'un brun noir foncé, avec six taches d’un jaune pâle; la première, à partir de la base, ainsi que le sommet des trois suivantes sont rouges ; la seconde, qui est inférieure à celle du bord anté- rieur de l'aile forme également une bande transversale, mais qui ne dépasse pas en longueur le milieu de cette aïle, la troisième vers le milieu du bord antérieur est orbiculaire, la quatrième qui est sous celle-ci est plus ou moins de forme triangulaire , et enfin les 5 et 6ème près de l’angle externe ont à peu près la mème forme que celles de la fig. 2% dela PL 33, de God. Hist. Nat. des Lépid. si ce n’est qu'elles sont un peu moins anguleuses. Les ailes inférieures sont jaunes chez les mâles, et rouges ou oranges chez les femelles ; de la base de l'aile partent deux rayons, dont le supé- rieur se retourne vers le haut en crochet; les 5 taches noires que l'on re- marque sont à peu près comme celles de la figure citée plus haut, si ce à: tunes 1256, 1250. 1260. 1621. — 9263 — n'est que les deux taches du bord antérieur sont toujours éloignées, et que l'annale ne touche ordinairement pas le rayon basilaire ; mais ce qui surtout peut servir de caractère constant pour la distinguer de la €. planta- ginis, c'est qu'on ne voit jamais de bordure noire. Le dessous ne diffère pas du côté décrit. Les taches rouges du cou se réunissent en collier, et le corps est noir, ayant de chaque côté une bande longitudinale jaune, sur laquelle sont marqués six points noirs. Elle était très commune à la fin de juillet, sur les Alpes du Caucase, à plus de six mille pieds de haut. CHELONIA PURPUREA, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IV. p.330, PLU35 fie. 2,55. Bombyx purpurea, Linn. Elle est commune aux bains du Caucase , et à Lenkoran. CHELONIA MACULOSA, God, Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. IV, p. 549, PL 86, fig. 3. Bombyx maculosa, Lion. Sur les montagnes au Caucase. CHELONIA FULIGINOSA, God. Hist. Nat, des Lépid de Fr. T. IV. p. 351. PL456; agr 4: Sur les Alpes du Caucase à près de huit mille pieds d'élévation. CHELONIA RIVULARIS, mihi. | Alis angustato-elongaiis, albis; .anticis 14 maculis triangulari-inæqualibus airis ; poslicis bi-maculatis ; thorace globoso, villosissimo, corporeque attenuaro, flavo-lividis; oculis nigris. Elle est de la taille de la précédente, mais les ailes sont plus étroites; ces ailes sont d'un blanc mat, les supérieures ont chacune 14 taches de forme plus ou moins triangulaires, disposées à égale distance sur la surface, la tache la plus proche de l’angle externe, représente assez les deux branches — 264 — d'un angle aigu, en outre, ilya deux petits points placés au bord inférieur: les secondes ailes ont à leur base et vers le bord antérieur des taches noires. Le dessous ne diffère que peu du dessus, la tête et le corseletsont cou- verts de longs poils touffus, d'un blanc jaunâtre ; le corps est en dessus de cette dernière couleur avectrois points noirs, sur chaque anneau de l'ab- domen en dessous. Je ne trouvai qu'un mâle de cette espèce, sur le bord du fleuve Térek, Au mois de septembre. 1262. CALLIMORPHA DOMINULA, Lair. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. at. IV, (p.372) PL: 58, 6. 275,4 Je trouvai cette espèce et ses variétés, près des bains du Caucase. | 1263. CAïrIMORPHA SERVA ,'God. Hist. Nat. des Leu de Fr. T. IV, p.381. PL 39. fig. 4. Bombyx serva, Mubn. — punctata, Fab, | Elle est commune à Lenkoran, dans les buissons. 1264. LiTHOSIA GRAMINICA, God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T, w, P- 19; PL, 2, ie 1, 2. Bombyx graminica , Linn. Elle est très commune à Lenkoran, en juin. 1265. LITHOSIA AURATA, mihi. Elle est d'un tiers plus petite que la précédente, et a ses ailes supé- | rieures rayées de la même manière, mais sans lunule; elles ont de plus, . deux lignes ondulées transversales, sur toute l'aile, dont l’une vers le mi- leu et l'autre entre celle-ci et le bord externe, ce dernier, seulement, est à franges dorées: es ailes inférieures sont légèrement brunûtres, mais plus claires vers leur base et le côté interne; elles sont de plus en- tourées d'un liséré roussâtre luisant; la frange est d’un blanc jaunâtre; en dessous les aïles sont légèrement brunâtres, à reflets d'un jaune brillant 1266. 1267. 1268. 1269. 1270. CC les supérieures n’ont aucune raie, et l'extrémité de leur frange du bord externe est dorée; les inférieures ne diffèrent en rien de leur dessus. Les palpes sont longues et dorées ; le corps est noir en dessus, avec les anneaux de l'abdomen, le dessous et les pattes d'un jaune soyeux; les antennes sont filiformes et roussâtres. Je trouvai cette jolie espèce à Lenkoran, où elle ne paraît pas commune, LITHOSIA PULCHELLA , God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. V, p. 23. PI. La, fig. 4. Phalæna, Scop. Bombyzx, Fab. Elle est très commune à Lenkoran , sur les bords de la mer, surtout au commencement de juillet. NoctuA ELOCATA , Esp. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T, V, p. 58 PLU26, fe. 2 - Noctua nupta, Fab. Je l'a prise à Lenkoran. NocTuA TRIQUETRA, Wien. God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T, V, piges Phubasshss à | Noctua triquetra, — fortificata, Fab. Cette espèce est assez commune à Le nkoran, et j'en irouvai des variétés, entr'autres une où latache la plus proche du sommet est brusquement coupée vers le haut, et forme un angle très aigu, et inférieurement se lie avec la seconde; une deuxième variété, où ces taches ne forment plus qu'une bande transversale peu distincte. NocruA GLypnicA, Linn. — God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. V, p. 06.5P1L:62, fou Elle est très commune près de Lenkoran. NOCTUA PYRAMYDEA, Linn, — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. MAN: pe106, PL BGufie:/: Prise à Lenkoran. 34 obbi— 1271. NOCTUA SIGNUM, Fab. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. V, p. 209.4PL 64 fig. z Je la pris au Caucase. 1272. NOCTUA AQUILINA, Wien. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. V; p. 218, PI. 64. Hem 7: Trouvée avec la précédente. 1273. Nocrua 10£1, God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. ŸE, p-286e, PI go, fig. 5. : Se trouve au Caucase. 1274. NocTUA SOLARIS, Hubn. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VIE, prem. part. p. 346, PL rar, fig. rs, 2 Elle est des plus communes à Lenkoran. 1275. Noctüua zucruosa, Hubn.—God: Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. VIL prem. part. p. 350, PL rar; fig. 3, 4. Moins commune que la précédente . et dans les mêmes lieux, 1276. Nocrua SULPHUREA , Hubn.—God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VII. prem. part. p. 376. PL 125, fig. 3. Se trouve dans l'herbe , à Lenkoran. 1277. GONOPTERA LIBATRIX, Latr.—God. Hist. Nat. des Mél de Fr. T. VIL, prem. part. p. 478, PL 137, fig. 1. Noctua, Hubn. Fab. # Je la pris à Lenkoran. 1278. PrusrA curysitis, Ochsenh. — God. Hist. Nat, des Lépid. de Fr. T. VIT, # second. pari.,i p.21,0P1 134, fig. 3,4. Commune à Lenkoran. 1279. PEUSIA GAMMA, Ochsenh, — God. Hist, Nat, des: Lépid de Fr, T. VII, second. part, p. 41, PL 136, fig. 4. Commune au Caucase. = {367 1080. RUMIA CRATAEGATA , God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VII, second part. p..... PL 141, fig. Geometra, Mubn. Dans les steppes, mais encore plus commune près de St. Pétersbourg. 1281. PARILOBIA LITURARIA, God. Hist, Nat. des Lépid. de Fr. T. VIT, second. part, p. 205, PL 149, fig. 5. | Geometra, Hubn. Commune à Lenkoran. 1282. FIDONIA ATOMARIA? Treits. — God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VIE, second. part. p. 416, PI 164, fig. 4, 6 Geometra, Linn. Les individus que je trouva, diffèrent en ce que les bandes transver- sales sont presqu’effacées. 1283. DOsITHEA ORNATARIA, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VUI, prem. part. p. 45, PL 195, fig. 1 Geometra, Esp. Phalæna ornata , Fab. À Lenkoran. 1284. DOSITHEA BISETARIA, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr, T. VII, prem. part. p. 53, PL 173, fig. 4. Geometra scutularia, Hubn. À Lenkoran. 1285. PELLONIA CALABRARIA, God. His Nat. des Lépid. de Fr. T. VII, prem. part. p. 132, PL r190, fig. 4, 5. Elle est des plus communes près de Lenkoran, non loin de la mer. 1286. URAPTERIX PERSICA, mihi. Elle est à peu près le port de la U. sambucata avec laquelle elle ressemble beaucoup ; cette nouvelle espèce m'a cependant paru différer en ce qu'elle est d’un blanc soyeux jusque près de l'extrémité des ailes, qui est d’un blanc luisant; les premières ailes sont bordées de roussâtre vif, à leur côté 34* 1207. 1288. 2289. 1200, 1201. 1292, —— 1668 — externe, mais le bord inférieur a les franges assez longues et d’un blanc soyeux ; la bordure des ailes inférieures, leurs deux petites taches près de la queue, ainsi que les trois bandes sont les mêmes que chez la sambucata. Le dessous est d'un blanc glacé, avec l'extrémité des ailes d’un jaunâtre laisant, on aperçoit à peine les bandes du dessus. Le corselet endessus est couvert de longs poils, qui sont ainsi que le coprs et les pattes d'un blanc soyeux. Les yeux, les palpes et la trompe sont roussâtres , ainsi que les naurs qui sont blanches du côté externe. Je l'ai prise à Lenkoran, le soir sur les buissons. Vers le mois de juillet. LERENE ULMATA, God. Hist. Nat. des Lépid. de Fr. T. VII, prem. part. p. 241, PL 197, fig. 2. Zerene ulmaria , Yreits. Phalæna ulmata, Fab. Je l'ai prise près des bains du Caucase. PHALAENA CHAEROPHYLLATA, Linn. — Donovan. The Nat. Hist. of Britsglns. Vol :7 ps 48, PLl233, 6e 4 Près de Lenkoran. PHALAENA CLATHRATA, Linn. — Donov. Brit. Insects, Vol. y. 66, PL2228 her: 3. Dans les champs à Lenkoran. PHALAENA BILINEATA , Linn. — Donov. Brit. Insects}, Vol. 8, p. 86, Dites. Sur les buissons à Lenkoran. PHALAENA VERTICALIS, Donov. Brit. Ins., Vol. 16, p.47, PL 556, fig. 2. À Lenkoran. ALUCITA PENTADACTYLA, Donov. Brit. Ins. Vol. 4, p- 5, PL rro. Au Caucase. M O0 LUS OU E S. Les coquillesque j'ai recueillies dans ce voyage ne sont pas en grand nombre, il est vrai que par rapport aux coquilles terrestres, ce n'était pas dans les steppes arides de la mer Caspienne, ni même à Lenkoran, que l’on pouvait s'attendre à trouver beaucoup de choses intéressantes dans cette partie. Quant à celles qui peuplent la mer Caspienne, ce ne fut que sur le rivage que je pus m'en procurer quelques unes ; du reste, à en juger par les coquilles fossiles qui composent le calcaire des rives occidentales de cette mer, et qui, comme je l’a déjà dut, appartiennent aux mêmes espèces que l'on trouve encore vivantes , il ne parait pas que la mer (Caspienne contienne un plus grand nombre d’espèce que celles dont je donne la liste ci-après, à mois que les profondeurs en recèlent d’autres qui se soustrayent à nos recherches ; mais tant qu'on ne fera pas de grandes pêches en pleme mer, il n’est guère probable que nos catalogues s'enrichissent de nouvelles espèces, Dans le résumé ci-joint, je n’ai fat mention que de celles que j'ai pu nommer à la hâte, me réservant plus tard d'examiner différentes espèces de Cyclostomes, Helix, etc. ce que je n'ai pu faire pour l'instant, faute d'ouvrages. indispensables pour entreprendre ce travail. 1203. HELIX POMATIA , Linn. Pfeff. Syst. Anord. und hic Deutsch. Land. und Wass. Musch. L,:p:, 20. 52 IV, fe 0: Elle est très commune sur les buissons qui bordent le Kour, à Saliane. 1204. Herrx HoRTENSIS. Müll. Pfeiff, 1, p. 49, PL. IV,-fig. 1, 2, 13. Commune à Salane. 120. HELIx FRUTICUM, Müll. Pfeiff. I, p. A0 PLAN "£e. 3; 4 b' Elle n’est pas rare à Saliane. 12096. HELIX ATPINA, mihi. Elle n’a guère que 5 à 6 lignes de diamètre, un peu plane, ombili- quée à bouche presque ronde, avec deux fines bandes brunâtres, dans la longueur de la spiriale, elle est de plus couverte de très fines stries transver- sales blanches sur un-fond fauve foncé. . Je lai trouvée sur les Alpes du Schadach, au Caucase, à une élévation de près de 10,000 pieds. 6 1297. PALUPINA VIVIPARA , Lam. Pfeiff, T. I, p. 103, fl, IV, ME 43. Je lai vu en quantité sur les rives du Don. 1298. CYCLOSTOMA ELEGANS , Drap. Pfeiff, 1, p. 74, PI. IV, fig. 30 et 3r. Je l'ai trouvée dans l'ile Sara, sur les bords de la mer. I est à re- marquer que sur cette île, 1 n’y a point d’eau douce. 1299. NERITA FLUVIATIUS , Linn. Je l'ai trouvée morte sur les bords de la mer. 1300. BUrIMUS RADIATUS ? Brug. Pfaiff. I, p. 49, PL TX, fig. 2 TMC) Elle est commune à Zouvant, sur les petites plantes herbacées. 1301. LIMNAEUS PALUSTRIS, Drap. Pfeiff. I, p. 88, PI. IV, fig. 20. Trouvée morte dans l'argile, près du Kour. — 271 — 1302: ANODONTA CYGNAEA, Lam. Pfeiff, KE, p. r11, PL VE, fo, 4, Elle est commune dans le Kour. 1303. UNIO ROSTRATA, Lam. Pfcif. L, p. 114, PL V, fe. 8. Très commune sur les rives du Don. 1304. MYTILUS POLYMORPHUS, Pall. Eichw. Zoolog. Spectalis, T. 1, p. 286. Elle est des plus communes sur les bords de la mer Caspienne, surtout à Derbent et à Bakou. 1305. CARDIUM RUSTICUM, Linn. Chemn. T. 19, fig. 197. Elle est très commune à Bakou, poussée par les vents,sur le rivage. 1306. CLYCYMERIS LAEVIUSCULA, Eichw. Zoolog. Spec. T. I, p, 279, Tab. V, flg. 1 Je l'ai prise vivante, sur le rivage poussée par les flots. 1307. HYPANIS PLICATA , Pander. Clycymeris plicata, Bichw. Zoolog. Spec. I, p. 279, Tab. V, lg Da: Elle est moins commune que la précédente. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE des animaux cités dans le Catalogue ci-dessus. Noms des espèces. Erinaceus Europaeus, Linn. auritus, Gm. Pall. Talpa Europaea, Line : Méles vulgaris, Briss. Mustela vulgaris, Linn. foina, Linn. . Lutra vulgaris, Erxl, Canis aureus, Linn, . vulpes, Linn. . melanotus, Pall, lupus, Linn, , . Hyoena vulgaris, Desm. Felis Tigris, Linn ."* . Catus, Linn, (ferus) Cervaria, ‘Temm. A Calocephalus vitulinus? Fr, us Sciurus vulgaris, Linn. Spermophilus musicus, Menetr, Dipus Jaculus, ‘Gmel, . Cricetus nigricans, Brandt, Mus sylvatieus, Linn. -. — Messorius, Shaw. . Myoxus Dryas, Schreb, Arvicola socialis, Desm. .. Lepus timidus, Linn. , Cervus elaphus, Linn. , Capreolus vulgaris . Antilope subgutturosa, Güld. Capra aegagrus, Pall, «Ce signe X réprésente l'animal cité, MAMMIFÈRES. ._ CAUCASE, Pied des montagnes cisal pines 2 à600 pieds. + xl xx Lx lex l ll ee vx Régions 6à 3000 pieds. LES a ee In IE) Côtes occiden- tales dela mer Cas- pienne,. li TIKIlII I XX4 (ARIBI RIRE lECIE | k] _Lenkoran et Mont, de Talyche.: Pays où ces espèces ont été trouvées jusqu'à ce jour. Europe. Sibérie, Egypte, D Nubic: Europe, Sibérie. Europe. Europe, Sibérie. Europe. . Europe: Caucase? Afr.° Asie. Eur., Asie, Amér, septentr, Sibérie, Steppes des Kirgis. Europe, Amérique sept. Orient, Sénégal. Ind. de Pen Gore Sibér, Europe. Asie septentr. 4 Médit., Atlant. à. Europe, Asie sept. [lllgestkelTl1 rx PI Tnbes Grimee, Tauxide. . Eurapes Atos Angleterre. Géorgie. Bords de la m. Casp., Perse, Europe, Asie, Europe, Asie, Afr, sept. Europe, Asie. Asie, Caucase, Perse. |] [IxIKXx] L au commencement de la ligne et se remarque ainsi aux différentes coupes géographiques où le dit animal se rencontre. 1 us N CAUGASE. De EE Spa di oms PE A à 4 EM lécenhésinls 3) Pays où ces Pied des | Régions | Hautes |tales de cris ê { espèces ont été des espèces. montagnes cisalpines Alpes. mer Cas- us Fi L [trouvées ju =: qu’à 2 86000 À 6 à 8000 |8 à 10000! -plenne, 1£< LD SE ; : pieds, pieds, | pieds. A COMJRURE Cathartes percnopter,;T. Falco subbuteéo, Lath. — tinnunculus, Linn. — rufipes, Becht. . Aquila naevia, Mey. *X |Eur. Sept, Asie, Afr. Europe. Europe. Europe septentr, [Eur.orient.(Pyren.) Haelioetus albicilla — Europe. Milvus ater . : * == Europe, Afrique. Buteo vulgaris . « . — Europe. Circus cineraceus, Mont. Europe. Asio ulala : . get Euroñe. —" otus tin nec Europe, Afrique, - Strix passerina, Gm: : Europe. — acadica, Linn. . Lanius minor, linn. — collurio, Briss. Europe septentr. Europe méridionale, ŒEur., Amér. mérid. Muscicapagrisola, Lin. : Europe. — albicollis, Temm, Centre del’Europe. Turdus merulay Linn. Europe. — torquatus, Einn. — iliacus, Linn. : " — viscivorus, fann, Alpes de l'Europe, Europe Sséptentr, ŒEurope septentr; Cinclus aquaticüs, Becht. Europe. ia Pastor ‘roseus, Temm. è Ttat. Esp. Asie etAfr, Oriolus galbula, Linn. Europe. Europe, jm Aenanth. Becht. — stapazina, Linn. Europe méridion. — saltator, Ménétr. ne — — == — LR LEE E SABRE I EE LT SIROP Lx — rubetra,Bechst, Europe. — rubicola, Bechst. Europe. Sylvia turdoïdes, Mey. Europe mérid, famibané , Mens Alt =) le nt A NN es M la RS TAN EREN d'EEn eS ee phragmitis, Bechst, Europe. Cetti, Marm. luscinia, Lath.. philomela?Bechst: atricapilla, Lath, cinerea, Lath. . curruca, Lath. , Europe, Orient, _ |Europe, k Europe, Orient. Europe. Eur, tempérée, Asie sk [Europe merid, * # BIT ER D Del DRE UE ET CRE llsetoexl | lil less sels DL FER RIKI axlexl Lis Lac ÉTIENNE PR LL I IE EI OR CREER PIEBIRR EI PR LIRE LISE CRIS IS CRIER CEE EI SLR SSER AT A) icterops, Ménétr. Je | — "RE mystaceà , Ménétr, M4 IMC EEE rübecula, Lath. . _ |Europe, tthys, Scop. 3: }Eurôpe, Noms des espèces. Sylvia phoenicurus, Lath. trochilus, Lath. . sibilatrix Bechst. Troglodites Europ. Lath. Motacilla alba, Linn, . Budytes flava, Cuv. . melanocephala Anthus arboreus, Bechst. © — rupestris, Menetr, Alauda calandra, Linn, bimaculata, Ménétr. cristata, Linn. . . alpestris, Linn. . arvensis, Linn, +. — pispoletta, Pall . Parus major, Linn, . Shater, Linns. |. | — coeruleus, Linm . — palustris, Linn, +. Emberizamelanoceph., Sc. — citrinella, Linn, , — ca, Dinant; granativora, Menetr. Caspia, Meneir, . Coccothraust.petron. Less. chloris, Less. Fringilla coelebs, Linn. cannabina, Linn. spinus, Linn, , linaria, Linn, . carduelis, Linn.. Pyrrhula vulgaris, Briss. erythrina, Pall. Sturnus vulgaris, Linn. Sitta Europaea, Linn. . Corvus corax, Linn. ,. frugilegus, Linn. corone, Linn . pica, Linn,. . glandarius, Lin. Pyrrhocorax graculus, T. Galgulus garrulus, Briss. = — arborea, Linn., . brachydactyla, Tem.| milaria, Linn, .. hortulana, Linn. . ! Pied des | Régions montagnes| cisalpines 2 à 6000 | 6à 8000 pieds. pieds, RÉEL tee LORIE EL UE EE OO SIMBIEIBIEIRl XIXXXXIIXIXIIXIXE ET REX IX ET TERRE TESTER TX CAUCASE, Hautes Alpes 8 à 10000 pieds. Lt ei Fee PA PE reel ES El Salian jusqu'a tales de la! Ten mer Cas- pienne. SSI EE] EIRE DEC ee) LES eee Montagnes de l'a- lyche.—6000 pi. À ee Pays où ces espèces ont été trouvées jusqu’à ce jour. II LULU UT IR DIET IIS IRL XI ET TX Europe. Eur. Amcér, sept. Europe. ; Egypte, Nubie, Mont. de l’Europe. Eur. m, As: m, Afr. s.R Europe. Nord del'Eur.As.Am. Eur. Asie et Afr, sept Europe. Russie Australe, Eur. merid, et orient. Europe. Europe. Europe. ‘Europe. ‘Europe orientale, |Midi et cent. del Eur. Europe. ÿ Europe. Montagn. de l’Eur. Nord et cent.del'Eur# N.etc.del'Eur,Am.s. Europe, Sibérie. Europe. Eur. s. Sib. Kamtch. Europe, Amér, sept. Europe, Amér. sept. Europe. | Alpes de Europe. l'Europe. 1% IV Noms des ‘espèces. Cypselus alpinus, Tem, — murarius, Tem. Hirundo rustica, Linn. — urbica, Linn. . — rupeslris, Linn. — riparia, Linn, . Caprimulgus Eur. Linn. Upupa Epops, Linn. Tachydr,phaoenicopt.Tem, Merops Apiaster, Linn, . — Persica, Pall. Alcedo Ispida, Linn. . Picus canus Gm. . . — diviridis 4 lann: Junx torquilla Linn. Cuculus canorus, Linn. Columba palumbus, Lin, —_ oenas, Linn. — Jlivia, Briss. —_ turtur, Lainn, . Phasianus colchicus Linn. Perdix coturnix,, Linn. — saxatilis, Mey. . — cinerea, Lath. Pterocles Caspius, Mén. Otis tarda, Linn, , . — tetrax, Linn. , Anthropoïdes Virgo, Viel. Ardea cinerea, Lath. : — purpurea, Linn.. — egretta, Linn. . — mnycticorax, Linn, Platalea leucorodia Linn. Ciconia nigra, Bel. . . — alba, Bel, + Ibis Falcinellus, Tem. . NumeniusPhaeopus Lath. Tringa variabilis, Mey. — minuta, Leisl. , Totanus callidris, Bech. Limosa rufa, Briss. , : Tringa pugnax, Linn, , Scolopax major, Linn, , — gallinula, Linn, — rusticola, Linn, Phoenicopterus ruber, Lin. A de LR ee | 1 LI RP DRE LI K | lkx | | CAUCASE. Regions montagnes| cisalpines 2 à 6000 pleds. 6 à8000 pieds. Pi RER SU NS RS TE SE à BLIBIS FSI M RE ARE Hautes Alpes 8 à 1000 pieds. ALERT I SR SR ER are Côtés occidenta- les de la mer Cas- pienne. Koubi l PENTIER IIII II R IRL IRIS IR UURRI TL LR CTI ETUI &I Salian et Len- koran. XIE IRR RER LUE el LR Rex LKR Montagnes de Ta- LI RARRENE | à =) 3 | Pays où ces 1 espèces ont été 2 trouvées jusqu’ à © ce jour. Æ É Alp.m. del'Eur.Af.S. Europe. Europe, Âsie. Europe, Eur. mér. Af, Am.m. Eur. Afr, méridion. Europe. Europe. Europe méridionale. Eur. mérid. Or, Cap. Astrakhan. Europe. : N, de l'Eur. et de l’As Europe Europe. Europe, Afr. Asie. Europe. Europe, Afr. Sept. Europe, Afr, Sept. Europe. Centre de l’ Er . Asie. Europe, Orient. Alpes de l’Europe. Euxope, Orient. r Œur. mérid., Orient. Mer Casp. Tart. Afr, Europe. Europe, Asie, ŒEur.As.Afr.Sep.Am. — Europe, Am. sept. Eur. Afr, et Asie. Europe. Europe, Turquie. RL ee ee Eur. Am, Bengal, Europe. Europe, Bengale. Europe, Bengale. Europe. Europe, Europe, Amér. Sept. Europe. Europe, BRÉRSERR 1 | nttn—. tn Pelidna cinclus, Less. , Lobipes hyperboreus, Lat, Glareola torquata, Mey. Rallus aquaticus, Linn. Gallinula chloropus, Lat. Noms des espèces. Fulica atra, Linn, . . Haemat, Ostraleeus, Linn, Callidris arenaria Illie. Cursorius isabelinus, Mey. Vanellus cristatus, Mey. Charadrius pluvialis, Lin, — cantianus, Lath, — intermedius, Men. Oedicnemuscrepitans, Tem. Himantop.melanopt. Mey. Podiceps cristatus, Lath, - — Caspicus, Gmel. Pelecanus,onocrotalus Lin. Carbo cormoranus, Mey. Sterna Caspia, Pall. . — — hirundo, Linn. . nigra, Linn. . . Larus canus, Linn. . tridactylus, hath. ichthyaetus, Pall. Cygnus Ferus ,. . . Anser albifrons, Briss ruficollis, Pal, Anas rutila, Pall. boschas, Linn. . acuta, Linn,. . elypaeata, Linn, . Grecca, Linn, . rufina, Pall. : ferina, Linn. . , glangula, Linn, . fuligula, Linn. :, hyemalis, Pall. . angustirostris, Menetr, PI Er EE et RO EE eu ou Le Regions 6 à 8000 pieds. PP ef PES A I RE ST PE ae PR EIRE CAUCASE. Pied des montagnes| cisalpines 2 à 6000 pieds, Hautes Alpes 8 à 1000 pieds. Côtes occidenta- les de la st En RER EEEERERE | HR RE | | KKXK kX | KI KEKEKEKE] | |% Salian et Len- Cas-| koran, pienne. HIDE SRE EU RERRR LI LIRI I El Rx SLA = o do © "Jo A D ë | SE ÿ © ec ET is. 2 em D AE TE SIP ER MIE AE RAI SI Y Pays où ces A 39 espèces ont été trouvées Jusqu'à ce Jour. Eur. Afr, Am, Sept. Eur.s.mer.C.K amich. Europe, Asie, Europe. Eur, mèrid. et temp. Europe, Sibérie. Eur. Am. Sept. Afr ? Eur. Asie, Amér.Sept, Afrique, Orient. Europe. Eur. Asie, et Amér. Europe. Midi de PEur.Orient. Eur, orient, As.et Ain, Europe. Mer Caspienne= Contr. or. de l’Eur. Des deux Continent, Europe, Afrique. Europe, Amér. Sept. Europe. Europe. MerCas.rouge,Gance, Règionsducercele arct. Règionsducerclearct. Conirées arct. de l’As, C.ot.de l’Eur.Ind.Af, Eur. Am. Sept. Sib. Eur, Sept. et Am. S. Eur. et Amer. Sept. Eur. et Am. Sept. Ask G.or.del’Eur. m.C.P. Nord de l’'Eur. Sib, Rég. art. des deux m. do —— Sib. Perse, mer Cas. — nm = Es — VI Noms des espèces. Testudo Ibera, Pall, . 1 Emys Caspia, Gm., . . Europaea, Sch. . Lacerta agilis, Linn. . . — : — viridis, Daud. . quinquevittata, Menetr. stirpium, Daud, Laureniü, Daud. | Podarcis velox. WVagl + variabilis, VVagl. irritans, Menetr. -Ophisops elesans, Menetr. Scincus bivittatus, Menetr. D Stellio vulgaris, Daud. . Pseudopus Pallasii, Cuv. Anguis fragilis, Linn. . . Typhlops vermicularis, Merr. Coluber bicolor, Menetr. En a EP EE EE matrix, Linn. . Persa, Pall, . collaris, Menetr, Dione? Pall . Alpestris? Pall. , Caucasieus, Pall. seuttatus, Pall, . Ponticus, Pall. hydrus, Pal , Ravergieri, Menetr Fischeri, Menetr, fascicularis, Menetr. reticulatus, Menetr, vermiculatus, Menetr. nebulosus, Menetr. Pelias chersea, VVagl. , Trigonocephalus Halys, Licht, Rana Bufo Hyla variabilis? Pall. vespertina, PalL . Caucasicus, Pall . arborea, Linn. . ST ot oi te et ce CAUCASE. Côtes oc- | — 6000 | cidentales pieds. {dela mer BRASSERIE) ES PT Ie 2 TETE Caspienne [XIII TIRE IXEIKIXIKIRRREI LIT EX Sahan et Lenko- RIIIILIIXRITIIIIIRIXXI II Montagnes de CSRENETES LIPARAR AIMER dar LS JR PR PT ASE Talysche. es Pays où ces espèces h ont été trouvées jus-| qu'à ce jour. Air - Géorgie, Crimée. Mer Caspienne Ibérie? Eur .mérid.Caucase, Crimée} Europe'et Asie Midi de l’Europe. Espagne. Europe méridionale. Riv. de lamer Casp. Hong. __—— id — — — Géorgie, Egypte, Nubie, Caucase, Crimée, Géorgie. Europe. Indes orientales. Perse. Rives occid. dela mer Casp.} Alpes du Caucase. Caucase, Mer Caspienne. Mer d’Asof., Crimée. Mer Caspienne. Europe. Rives occid, de la mer Cas.] Caucase, Crimée. Sibérie, Caucase. Eur, mer. Cauc. Sib. Acipenser Güldenstaedtu, Br. == huso, Linn, . . — Stellatus, Pall. . — Rhutenus, Linn. put Schypa, Güld. Salmo Salar, Linn. , , =: hehe/ lion s4#4, : — Alpinus, Linn. , , =" SFar oran Esox lucius, Linn. Barbus communis, Cuv. . — chalybatus, Pall. Tinca vulgaris, Cuv. Gobio fluviatilis, Cuv. . Abramis brama, Cuv. . — Laskyr, Pall. , Leuciscus lacustris, Cuv. _ — erythropthalmus,Lin, — vulgaris, Cuv. . Cyprinus carpio, Linn. = dobula, Linn, me orfus, Linn. . Er rutlus, Linn. — ‘cephalus, Linn. — nasus, Linn, . — aspius, Linn, — grislagine, Linn. — alburnus, Linn. , — culiratus, Linn. , — Chalcoïdes, Güld, Silurus glanis, Linn. M Gadus lota, Linn , . À Gobius macrocephalus, Pall — batrachocephalus Pall. À Acerina cernua, Cuv. . . — Tanaïcensis, Güld, Perca fluviatilis 4, . Lucioperca Sandra, Cuv, VII P'IOTITS 5 ONN ‘S. HA LIRE RE SE EX RE DT ES ET ET 1 LXXXXXXX — 500 |—2000|—8000. à [XXI XXL IX TIRER TXT EX ERIK X © SE HAN OCEAN LE SE IE IP AA EE EI Rivières qui se jettent dans la mer Caspienne à louest. RASANSSSSS25 3 RSR ANSE RES LA RNN NE EEE ER RE 26e LR RE ee EEE EE Lieux où ces espècis se trouvent le plus fréquemment. 1 Mer Caspienne. Danube, mers Noir, et Casp. fl == “al. — id, Neva. Mer Caspienne. Europe, Mer Baltique, Rivières d'Eur, À Pyrennèes, Sibérie, Lapponie. À Europe, Asie, nord d'Amérique, | Rivières de l'Europe, Asie. — id. À Sud de la Mer Caspienne. À Europe. f Europe, tempérée. AE Europe. Don. Russie, Sibérie, Europe, Sibérie. Europe, id. id, id. Eur. Sib. fleuves de la mer noire Europe, Sibérie. Europe. Î Volga, Don, Europe septent, À Europe. Î Europe, Sibérie. Russie orient. et septent. | Térek, Kour. k Europe, Asie. Europe, Sibérie. . Mers Noire et Caspienne — ] Europe. Don. Europe, Sibérie. Nord et Est de l’Europe. VU Megacephala Euphratica Oliv. Cicindela littoralis, Fab. Se —; campestris, Fab. —. desertorum Boëb. = #usoluta, Mes... % — Caspia, Menetr. — monticola, Menetr. —— Sturmu, Menetr. . 1% Lugdunensis, Dej. — contorta, Stev. . = Fischeri, Ad... 4 = Orientalis, Oliv. Zuphium olens, Latr. . Polystichus discoïdeus, Stev. Dromius linearis, Gyll. . Lebia cyanocephala, Fab, . Nom des espèces. — Brachinus Bayardi, Solier. . x“ Siagona Europaea, Dej. . , Scarites eurytus? Fisch, , crux-minor, Fab. quadrimaculata, Dej, . Cymindis suturalis, Dej. TNSECTES CONÆOPDTEÉERES. PENTAMERES. CAUCASE, mon- |cisalpi- tagnes nes 2à6000|6à8009 pieds. | pieds. Andreae, Menetr. dorsalis, Fisch. axillaris, Fab, . miliaris, Fab, . . Faminu, Dej. . quadripustulatus, De quadrinotatus, Men. Eversmanni, Mann, bipustulatus, Stev. .| cruciatus, Stev. crepitans, Fab. . immaculicornis, Dej. explodens, Dup. glabratus, Bon. . . psophia, Sanv, . . bombarda, Illig, obscuricornis ? God, À L LIXXX I KT Fri D a à JIXIXI TI IX) Pied des! Régions de x 1 AL 14H LA 1 1 LE DA LIT IE IMI Côtes lu occi- | 5 : denta- |» € | Hautes vs N les de lal : 5 PES inerCas.| .& * ‘àr000 Pre = pieds. |A rie cu Sali, LU AN Lenk Fox. _ Lenk PRE, Es Lenk mis, Le Lenk pré | Sal — RS Lenk EE — : Sal. — 22 Sal. Tv. —— Sal, _— — Sal. — — Lenk Montagnes de ÿ*24 2 | talyche 6000" p. k FIIIEEXI + E2 Re HUE à NES JE [Géorgie, Caucase? ? Arabie. Pays où ces espèces ont été trouvées “jusqu’à ce one DE 2 Sur les bords de l'Euphrate. Midi de l'Eur. Sib. Or. Afr, Europe, Sibérie. Russ. mérid. Europe … a = mm Midi de la France. Ibérie. ——— 1 [Midi dela Fr.dela R.Es. Ke Kislar ? # France, Alm, Dalm, Rus. f Europe, Sibérie. F | Europe, Sibérie. Midi de la Fr. Esypte. : à Doc Fr. Es. It. Rus. mér, Barb Autr. Espag. Franc. mérid.} Autr Franc, Esp. Rus. mér. Sicile, Morée. | Patrie ? . st OO nm Kislar. Kislar. Kislar, Europe. i Europe mér. et centr. Midi de l’Europe, 4 Fr. Ital, Dalm. Rus. TES Franc. mér., Esp. Portug, Sicile, Egypte ? Près du Térek. —— — — Noms des espèces. Scarites Sabuleti, Stev. Salinus? Pall. . arenarius, Bon. . planus? Bonn. . Clivina arenaria, Fab. . Ditomus cornutus, Dej. . obscurus, Stev. nitidulus, Stev. . fulvipes, Latr. . angustus, Menetr. Procerus Caucasicus, Ad — Procrustes Talychensis, Men. Carabus varians, Stev. cumanus, Stev. sobrinus, Menetr. Holbergi, Mann. Bohcmanni, granulatus, Stev. exaratus, Stev, Sthaëlini Ad. : gemellatus, Menetr. prasinus, Menetr. Calleyi, Fisch, : mingens, Siev. . Tamsn, Menetr. campestris, Stev. Bosphoranus, Stev. Riedelii, Menetr. Stevenii, Menetr. Tbericus, Stev. . Fischeri, Stev. . Boeberi, Ad. . Calosoma inquisitor, Fab. Nebria picicornis , Fab. . Caucasica, Menetr. Faldéryastti Menetr — — sculpturatus, Menet. Mann. castaneipennis, Men. e aurolimbatus, Mann. Biebersteinii, Menct. Omophron limbatum, Fab. . Notiophilus aquatious, Fab, Panagaeus crux-major, Fab, Chlaenius festivus, Fab, . spoliatus, Fab. vestitus, Fab, . me GAU CA set Got ll occi- | © Pied des| Régions dentales|T 3 monta- |Cisalpi-| Hautes | de la ÿ FE ones. nes Alpes. mer || € = 2a6000|16a8000|[$ 410000 Caspi- E pieds. | pieds. | pieds. | pienne. In ne as æ': % sh <æ ES en = HiDenk — — À es 2e : EE Le =. =. Le sk __ ot er k es E ere du k ae — a Er2 TS 2 Re sh mm %k D” AR AS A dl — Ra ES M Nés == k va Le _ L 7 TT Æ De — — (|Lenk || de = ma fs — = — — |Lenk * re — — | — En * “ Le — k . Ne LCA FE — — = |Lenk X — ès ss es — | % ne PR ne ei | *k 7 A) ak — ts ES — — — Mes 2 = — lÆ ee Uk EN | D — pc AR) *X pee EA —— pa ne sn. LE Ge —= — — Î[Lenk %. — _ CORRE | Re — —— ne | es ils | NE NZ + RE | — F *% — ES 4 %K — = — |Lenk! ZE — —- — ‘|Lenk * — — *k le) Montagnes de ‘À Valyche 6000 p, Pays où ces espèces | ont été trouvées jusqu'à ce jour. . — |Gouvern. du Caucase. Voloa, Fr. mér. Ital, Russ. mér. — |Egypte, Syrie. — — — — LL FR Daghestan ? * — |Piuss. mérid. — = | Europe, Sibérie. (Espagne, Dalmatie. | Crimée. | Rus. mér. Caucase? Egypte! France mérid. | ee — Caucase, Caucase. Désertde Cuman? Rus.mérA ——— ——— —— a Europe, Sibérie, Caucase. Caucase. ——— a ———— mn —— ——— FIGE Géorgie. ee Géorgie. Taman, mér Noire, Lot Tbérie. Ossétie, Thbérie. Gentre-et nord'de b Europe. Allem, Ital. France. == | | ————— es : — |Mididel'Eur, (räreaunord) Europe. Fr. All. Suëd, Sibér, Esp: AGE Dalm. Fr, Russ. mér. Fr. mér. Dalm.' Espagne. % |Europe. gnes. nes, Alpes mer 2à6000|[6a8000|8210000|! (Cas- jusqu'à ce Jour. pieds. pieds. | pieds. |pienne, ; Caucase r Abe lee = = occi- | £ TS p TES . à 4 Pied des| Régions dentales| = :|5 ays ou ces especes Noms des especes, monta- | Cisalpi-| Hautes de la | & = ont été trouvées | ’ LA 8 4 |% 45 © = |» A Talyche 6000 p. Chlaenius Schranküi, Duft. . — holosericeus, Fab. — pubescens, Menetr. — aeneocephalus, Dej. == flavipes, Menetr. . — caeruleus, Stev. . Epomis circumscriptus, Fab. Dinodes rufipes, Bon. — viridis, Menetr. . Licinus cassideus, Fab. . — depressus, Payk. . Badister anchora, Menetr. . Dolichus flavicornis, Fab. - Prystonichus Tauricus, Dej. - Europe. Europe, Sibérie. KK Russ. inér. Géorgie. Ital. Fr. mér. Nubie. Fr., Russ.mér., Lial., Dalin à France, Allem, Russ. mér. Suède, Allem. Fr. Sept. — — — Ital., Autr., Russ. mér. Crimée. - ns Janthinus, Sturm. — Autriche, Carniole, se td k |France méridionale. — ? D — —__—— ER — cyanipennis,Eschs. — |Caucase? Calathus cisteloïdes, IL. : %k |Europe. Ye — fulvipes, Gyll . — |Fr. All. Russ. Sibérie. \ Europe. Suède, Fr. Allem,_ Anglet. Kr, Espagne. Europe, Sibérie, Géorgie. d Europe. — fuscus, Fab... — microcephalus, Ziegl - — ochropterus, Ziegl. . — melanocephalus, Fab. Sphodrus longicollis, Stev. - Anchomenus prasinus, Fab. | == collaris, Menetr. - Agonum 6-punctatum, Fab. — Austriacum, Fab. . — calconotum, Menetr. Olisthopus Sturmi, Dej. «+ . LFeronia striato-punctata Duf, cuprea, Fab. « . viatica, Bon. . lepida, Fab. : umbrata, Menetr, . melanaria, Ill, : melas, Creutz, . Caucasica, Menetr, . anthracina, Illig, . elongata, Meg. . .|. crassipes, Menetr. . nigrita, Fab. . Caspia, Menetr. . Migrast Fab)". anachoreta, Menetr, Europe, Sibérie, Autriche, Dalmatie. — [IXIxxl All, Pyrénées orient, Autr, Sibérie, Europe, Sibérie. Eur. centr. et mérid, [Europe et Sibérie, (2 (2 LA PLITITIIREKITIELIFII Europe, Sibérie, Europe centr. et mérid. — ÆIXXI Lil ‘[Europe. . Hongrie, Cauc., Tanger. [= @ = = Europe, Sibérie: Europe, Sibérie, —_—_—_— tt gs gén LS AE D OR Te Et DR LINE TE LIU PAREX DAC LED LE LRE TL TRE DE RATER RS ERA ESeR Re SSSR et Aer ET RO I PIE TR PA ANS aa PAST TETE A {l Cot - CAUCASE. | LE s%lp 1 À Lo eo k Pieddes| Régions dentales|» 218 © sy qu SES ÉÉpeÉES Noms des espèces. |monta-| Cisalpi-| Hautes | de la |, 5 || ont été trouvées gnes nes, | Alpes. mer re à à jusqu'à te jour. 2à6000|68000[8à10000! Gas- | SE r pieds. | pieds. | pieds. |pienne.l? E Feronia deplanata, Menetr. variabilis, Menetr, , |] ll — montivaga, Menetr, — mnivicola, Menetr, , Cephalotes vulgaris, Bon. Suède, France, AI. Russie. Suède, France, AI. Caucase. Stomis pumicatus Pauz. , Autr, Hongr. Russ. mér, Pelor blaptoidés, Creutz, . — rugosus, Menetr. . Zabrus gibbus, Fab. . gibbosus, Menetr. rufomarginatus, Men. morio, Menetr, Trinfi, Fisch, . elongatus, Menetr. . Amara similiata, Sturm. . trivialis, Sturm. rufipes, Dej, . . modesta, Dej. . . . morio, Menetr, , . montana, De. . cordicollis, Menetr, .| rufo-aenea, Dei. . fulva, Sturma Me apricaria, Fab. aulica, Illig. , . propinqua, Menetr. Masoreus luxatus, Dej. Daptus vittatus, Gebl. Accinopus megacephalus, Illig. France, AI Dalm. ÉLIRE PÉPPRRRRRBERBeCE ET Dee EEE Suède, [| ——— Eur. Sib, Tang. m. S. Lap. Europe, Amér. Sept. Fr, Espagne, Italie, Styrie, Volhynie, sie Pyrénées. Espagne, >: Europe, Sibérie, Europe, Sibérie, Europe, - Fr Espag. AI. Egypte. Fr. mérid. Sibérie, Dalm (Esp. Ital, Fr, mér. Grèce. - == laevigatus, Menetx, TE = bucephalus, Dej, . Fr, mer. Ital, Sicile, Pangus scaritides, Ziegl, Autriche, Anisodactylus pseudo aeneus, St. Crimée. = intermedius, Dei. France, e, Europe, Sibérie, France, Italie, Espagne. |Dalmat. Esp. Fr. mér. Fr, or., Esp. Grèce. Autr. France, AlL Russ, mér. ——— : binotatus, Dej. . Gynandromorphus etruscus Sch, Harpalus columbinus, Ger monticola, Dej. , punctatulus, Sturm, caeruleipennis, Men convexicollis, Men, laeviceps, Menetr, —— es ss ne — RE OEM RE DER EEE ER tI FÉÉIsBIeEl — ruficrus, Menetr. laticollis, Mann, similis, Sturm, EP TA chlorophanus, Zenk, Me LE EE LR ES Lt ÉÉBST PE El ER PME ENERGIE ES HAINE EU IE SO IC I CHOLET DR AE) ae) ST A lala | | | LL [11] (Sibérie, Allemagne, : France mérid. Dalmatie. France, Suisse, Allemagne. 2* * Harpalus azureus, Illis. . LA OA 1 LA LE D LA NAME AIS) à Stenolophus vaporarium, Fab. [lll Noms des espèces. . confusus, De. . À cribricollis, Stev. . subquadratus, Dey, meridionalis, Dej. Germanus, Sturm. obsoletus, De]. . ustulatus, Gebl. . ruficornis, Gyll. . 2 XIE LR LODEL LL EEE EX griseus, Panz. . . aeneus,. Gyli: puncticolhs? Gerim. distinguendus, S'ur, Patruelis, Dej. . . cupreus, Dej, . . virens, Menetr. _. perlexus, Gyll. . consentaneus, Dej. elesantulus, Menetr. Petihi, Sturm. ° . saxicola, Godet. .|. siculus, Dey, . . calceatus, Creutz. . Duftschmidti, Stev. picipennis, Meg. . limbatus, Gyll Ê fuscipalpis, Ziegl. . fuscicornis, Men, rufipes, Creutz. . sobrinus,. Dej. . . zabroïdes, Dei. . semiviolaceus, Rr. coracinus, Stev. ltigiosus, De. . ineditus, De. . . flavicornis, Dej. . politus, Fald, , * serripes, Sturm, tarsalis, Manon. ; Caffer, Duft, , . faber, Menetr, L ; LEE | discophorus, Fisch. proximus, Dey. . vespertinus, Sturm, morio, Menctr, . pieds. | xx pieds. Régions Gisal- LA A 2 1 ra NIET PA III ll CAUCASE. Pieddes monta- gnes. Hautes! pines. | Alpes. 2 à 600o|6à8000!8à10000 pieds. EE AAA LEA A À D LA 1 ET TE 1 1 F0 D AP MiamiA Côtes « OCC1- LME = dentales| 2 = Pete de la [Te € Lo = mer 1 5 Cas- == à S pienne. | A CO Toi ERA AE RE EN o à Ï = à È a 2 [Pays où ces espèces | Sie 2 y , + | ont été trouvées + © DES ane Q £<| Jusquà ce jour. À Ex Fr. etRus. mér. Es. Dalm.W Cauc. Cr. Hongrie, Fr. mér.R France méridionale. Fr. Esp. Ital, Allem. Daln. Fr. er Rus. mer. Es. Sie. D.R Sibérie, Caucase, Europe, Sibérie, Europe. Europe, Sibérie. France, Suède, Allem, Europe. Fr. Es. AI, Gr. Brésil? Espagne, France. JEr: mér. Esp. Ital. Crimée. Suède, Fr. Esp. AI, Rus.S. Fr. Esp. Dalm. Allemagne. Crimée, Illyrie, Sicile, is France, AIL Rus. Sibérie. Caucase, Suède, Fr. Suis. Al, R.ainér. Suède, Fr.All. Rus. Sibérie. Autriche, Fr. AÏ, Rus, mer. Hongr. Pyrénées orientales. Russie, Eur. mér. Barbarie, Fr. AIL Esp. Dalm. Barb. France méridionale, Paris. Dalm. Russie, Autriche, Sibérie? Fr, Es. AIL R.mér. Am, sept. Pétersbourg, Allemagne, x Europe. Esp. Autr, Hongr. Rus. mer. Russ. mér, Corfou, Eur. centr, et mérid., Sib. — ns Er. mér, Espagne, Dalm.k. Noms des espèces. Trechus, rubens. . . +. . Aucupalpus alpicola, Mes, . dorsalis, Fab. , . collaris, Payk. . . Bembidium {-signatum, Creutz. paldulum, Menetr. ustulatum. , . apicale, Meneir. striatum, Duft. . bisignatum, Menetr. distinctum, Dej. . depressum, Meneir. fraxator, Menetr. tibiale, Dey, , . rupestre, Gyll. cruciatum, Dej. . femoratum, Dej. . dimidiatum. Men. Persicum, Meneir. lividipenne, Men. testaceipenne, Men. 4-maculatum, Gyll, picipes, Mes, . . pallipes, Mes D* + e ee EL ARRET EN EORNEIRTE pur - combustum, Menet,. Pied des monta- gnes. Régions Cisal- | Hautes pines, | Alpes. 246000|648000|8à10000 | pieds. pieds. pieds. X L LEE EDEN SU SEE SI NEEX LE] ASTRA SESCRESER NO CI POSTER ECC PEN REX LIRE ELLE ETES EI Li 1e] Cotes occi- dentales de la mer Cas- pienne. IRL] PR MIE SAT CEE ER ORNE IERT RIRE ER LE BE RTE |E LORIE ES à 1 Salian jusqu Lenkoran. Montagnes de Talyche 6000 p. HYDROCANTHARES. Dytiscus Roëselii, Fab, , . lateralis, Fab, . lineolatus, Menetr, Colymbetes bipustulatus, Fab, biguttatus , Oliv. ruficeps , Menetr. bipunctatus, Fab. notatus, Fab. . oblongus, Illig, . Gyrinus striatus, Fab. , . matator, Linn, , . Caspius, Menétr, , os IRIS IAA LAN ES RE E sbrramer Et | XI IXXLI IX EAMROIAIE IX] XIII Pays. où. ces. espèces. avaient été trouvées Jusqu'à ce jour. Europe, Montagnes du tyrol. Europe. Suède, Fr. mér. Allemagne, Dalm. Europe, France, Esp. Allemagne. . Suisse, Fran. orient, Allem. e—— Fr, Esp. Dalm. Autriche, — Fr, AIT. Suède, Dalm, Am. s. Eur. Sibérie, Kamtchatka: Europe, (| RAR Europe, Amér., sept? Fr. orient. et mér. Es, AIL Suède, Anglet, AI, Rus, Sib. Autriche, France. Europe, Ile de France? HAT France, Suède, France méridionale, Allemagne," Suède, France, Suède, Allemagne, France, Suede, Russ, mér.} Europe, Sibérie. a ——— ms ———— XIV BPRACHELYTRES. Pied des! Régions « Noms des ESpÊCes. monta-| Cisalpi-| Hautes gnes. nes. Alpes. Saliane jusqu’à Creophilus maxillosus, Kirb. Emus hirtus, Leach. . . . Staphylinus erythropterus, Lin. aeneocephalus, Fab. sericeicollis, Menetr. olens, Fab. <. . similis, Payk. . quadraticeps, Men. chalybeipennis, Men. protensus, Menetr, nigritarsis, Menetr, vicinus, Menetr. , ochripennis, Men, splendens, Fab. . politus, Linn, . . rotungicollis, Men, picimanus, Menetr, varius, GyYiL . .| fimetarius, Grav. . bipustulatus, Fab. ventralis, Grav. . ‘ varians, Payk. . -multipunctatus, Man. Gyrohypnus fulgidus, Linn. — pyroptèrüus, Grav. — batychrus, Knoch, Paederus Hitoralis, Knoch. . —" riparius, Grav. « — ruñocollis, Payk. Stenus, oculatus, Grav. . . Oxytelus piceus. Grav. . . Lesteva dichroa, Illig. . . Aleochara flavo-maculata, Men, — apicalis, Menetr. Emus rufñcornis, Menetr. El |SITIXXXK] Fm AE ARARNRA LA EX ESA AN LA ni Para A ES EN A PA AS AG MIA ENTER, TE FR Re RI AMAEICPIE Ste F2 XXE IKIX IX | L XL LIXEREES EE RREE ———————————————— EL IA PIPIETE) IE CRIE TITI ER EIRE IEEE EE DUT NN 0 1 2à6000/6a8000|8à10000| Cas- ee Se JAUNE pieds. | pieds. pieds. |pienne.|?, FE Buprestis fritillum, Menetr. tetragramma, Mann. Daghestan, Pétersbourg ? repanda, Menetr. . ; pe coracina, Siev. cyanicornis, Oliv. Rubi, Linn. . e amethystina, Oliv. elata, Fab. . . sahcis. Oliv. . millefoliae, Herbft. graminis, Panz. vetusta, Menetr, formosa, Falb. cibbulpsa, Menetr. sub-fasciata, anoustata, lIllig. Ms < = cichorui, Oliv. . Men. cuprescens, Meneir, Trachys minuta, Fab. . Elaier saginatus, Menetr. pasücus, Menetr. . Alpestris, Menetr. Caucasicus, Meneitr, aeneus, Fab. . . crenicollis, Menetr, monticola, Menetr, sobrinus, Meneitr. Persicus, Fald. pubescens, Mann. canus, Germ, . . + unguliserris, Stev. pilosus, Payk. 5 anachoreta, Meneir. praeustus, Fab. . sputator, Fab, . ebeninus, Zenk, . Pollux, Hr. +, . limbatus, Fab, ., bimaculaius, Fab. 6-punctatus, Illis. ETS SAME AS 4e) circumductus, Meneir. Drapetes Caucasicus, Menetr, Isosoma elateroïde, Mann, Atopa cinerea, Fab. … ASIA TE PA ENS A ISIÉRESe Ie IÈIEl Pair barre RO ISERE TAPIE AP IN AMEN BIS AIT RAI PRIE PR EP Eee TIRE ARE LE MO ER ECS EEE EEE PE 1 0e + el LT] Le ir pra | BARRES RE ER RRE TRE ON RENE = PET MER ER IE IR MORE RES EEISERE |, Perse, Fr. mérid. Espagne, Rus.? France méridionale, Allem. Espagne, France méridionale, France, Allemagne, France méridionale. Allemagne, Allemagne, Perse! — Allemagne. Europe et Sibérie. — —— ——— —— —— — —— =—— — œ————. —— Allem.. Suëde,. Russie. = EE —— Perse ! St.- Pétersbourg ? —— ——— Dalmatie.. Russ. méridionale, France,, Allem.. Suède. Styrie, Suède, France. |Hongrie? Suède. ——— France, Allem. Suëde,. France méridionale, Espagne, ——— — France, Suède; 1 0 MALACODERMES. LA L & CAUCASE. Gôtes) | ter le FP : AE occi-4| gl. le + NE Pied des|Régions d me. IE Es . enta- Oo = = Noms des ESPÉCES. | mon- |cisalpi- | Hautes RE ARE SO , ; \ A .© NE He tra vos Race he de 8 246000|1648005|»ar10000! - Fa CIE Ê ; à ienne. |. A pieds. | pieds. pieds. : ce) en Lampyris noctiluca, Linn. % di = Æ — | — Zenkeri, Germ. .| — 2 % — | = 2 Mingrelica, Mann.| © | — Was Ba ER LR Cantharis litturata, Fab. | po de * LG — melanura, Fab. .| % _ E pes AIRE nes rufimana, Menetr,| — es. Due %k Les De, res faetida, Menetr. .| OK | — ee SE) à ete) — pygmaea, Menetr,| — Lt — M > EE — quadrisignatus, Men.| — = D E.. IE — crenatus? Fab. . | — — — — > ee Rhysodes Europaeus, Ahr. .| — = L = ete = Trichodes alvearius, Tab. «| — AE 5e pu, > eu LUE Ps, fovearius, Ill. . — — — — qu == — corallinus, Menetr.| — — = _ ke JS _ 4-guttatus, Stev. | — æ — en M. || 1e Corynetes rufipes, Fab, . _ | — | — _ en NECROPHAGES, Necrophorus humator, Oliv.| — _— = É. LAN — sepultor, Dej. | — — — = — | K — mortuorum, Fab. — = — == = > LA Silphalittoralis, Fab, "#7 | — ee = = pe De Pays où ces espèces ont été trouvées Jusqu'à ce jour. Europe, Sibérie. |Dalmatie, Espagne. Partie orient. du Caucase. Suede, Europe, Sibérie. — = ————— — —— À mm —— Europe, Sibérie. Arménie russe. Russ. méridionale, Europe. RE Europe tempérée et mér. Suède, Autriche, Arménie russe. Europe, Asie, Amérique. Europe. Alpes de la Croatie, Podolie.} Europe tempérée, Styrie, Podolie. Thérie ? Europe. Europe. France, Suëde. Europe, Sibérie, Kamtch. Europe, Sibérie, XVII Côtes CAUCASE, | |eé | _occi- | 5 T os Pa Ses \ | . À Pied des | Régions identales|. + |8 ay n F2 AIR ATS Noms des espèces. |inonta-| cisal | Hautes | de la | 552 | oht été trouvées À gnes. | pines. Alpes. mer Ê à e $ jusqu’à ce jour. 2à6000|6à8000[8à10000! Eas- 15 = = pieds. | pieds. | pieds. | pienne. |? FE , Silpha earinata, Il . . .| %k —_ — — — | — |Europe, D _— costata, Menetr, , | — — _ — kK | — ou ue ous mop | — striola;“Menetr:: 3: fe (K *X _ _— _ | —— — —— —.cribrata, Fald., 4 x £ — — K | — | — |Perse. D — verrucosa, Fald. , — | — | — %K F-- [= Perse D — obscura, Fab. IE CE TE | ARE — — | — |Europe, Sibérie, Kamtch.} 4 — laevigata, Fab. . — _— _— _ %k | — [Europe. à DU — inlricata, Menetr, .| %K — — _ = Le | = es — — sinuataÿ Fab. ect — — — — % | — {Europe, Peltis ferruginea, Fab. , .| — _— — — k | — [Europe, Sibérie, À Nitidula flexuosa, Oliv. : .| — — — k | — | — |Espagne, Suède, Catops pallidus, Menetr. .| — — — DE — = = —— À À Dermestes lardarius, Linn, .| — — — >Æ %k | >k Europe, Asie. _ cadaverinus, Fab.| — — — — k | — |Europe, Asie, Afrique. CLAVICORNES. Hister 4-maculatus, Ill, .« .| — — — —_ — | 5k [Europe. — velox, Menetr. , .| — — — — K KR | —— —— = —— — cruciatus;, Payk. , | — — — > — | — |Europe. — bimaeulatus, Fab 4 k —_ — — | = |Europe: — inaequalis, Fab, . .| — — — — — | %k |France méridionale, — incrassatus, Fald, .| — — — *X — | — {Perse — chalcites, I, + EL — — — — KO Eyrie: = cadaverinus, Payk: .| — — — — X | — |[Europe. — parallelus, Menetr, K _— — — Lulu bise marges — virescens, Payk, , .| — — — X — | __ |Allem, Suède. = aeneus; Fab. . . .| — — — *X — | — |France, Allem, — subvirens, Menetr. | — — — — | © —— —— — atrovirens, Stev. + «| — — — *k — | _— {Russie méridionale, 1 Hololepta depressa, Fab, «| — — = — — | k |[Europe. — castanea, Menetr, | — = = = — | K = —— —— — Parnus Caspius, Menetr. | — — — % — ——— —— —— —— Byrrhus pilula, Fab. . , | — — = — k7 | — Europe, Sibérie. PALPI CORNE bElophorus aquaticus, Fab, .| — = _ —_ %k | — |Europe. | Hydrophilus piceus, Fab. .| %k — — _—_ —|*— |Europe. | — flavipes, Sturm,| — — — — k | — |Allemagne. = orbicularis. Fab. — _ — _ k | — |Europe. _ spinosus, Sturm.| — _— = %k | — |Russ. mérid:; Allem, 5 XVII Noms des espèces. CAUCA E. : [Pied des| Régions monta-| cisal- | Hautes gnes. | pines. | Alpes, 2à6000|6à8000|8à10000 pieds. | pieds. | pieds. Hydrophilus melanocephalus,F. Sphaeridiumpictum, Fald. . — bipustulatum, Fab, — marginatum, Fab, Ateuchus sacer, Fab. 2e — Pius, Illig. - . . — Armeniacus, Mann. Gymnopleurus pilularius, F, — flagellatus, Fab. . — serratus? Fisch. . Sisyphus schaefferi, Fab. . == Bouschniakü, Fisch. Copris pauiscus, Fab. . . — Jlunaris, Linn. . . Onitis menalcas, Pall, . . — festivus, Stev. . . — amyntas, Stev. . + — damaetas, Stev. . . Oniticellus pallipes, Fab. . —_ flavipes, Fab. . Onthophagus Taurus, Fab. . Urus, Menetr. . medius, Fab. . . nuchicornis, Fab. . quadridentatus, Men. Austriaca, Sturm. , fracticornis, Fab. . marmoratus. Fald, . viridis, Menetr. . subviolaceus, Men. Hybneri, Fab. . . affinis, Sturm. . . rufipes, Mann, . . Lemur, Fab. . cruciatus, Menetr. . Capra, Hab:42007 1. subaeneus, Menetr. ovatus, Fab. . furcatus, Fab. . , atramentarius, Men. histeroïdes, Menetr. TE eg AO LS TO OT AS Eu LAME ARMES ae Mr Tara PCT IE CB | PRÉC SU AE Street ue ee in nee ets Côtes occi- - dentales de la pienne. © =) 2 Xl PI IXIXIRRIUSEI LRU IT RE) FRET LE PES IE CEE) EE ol AB POP PISE LISE LL PI RE Re IReReer Fiat CR CE =] © Û a o EN -N © sa © 5 |+ © #4 |5< E =} = 2: & ee A = E S, Pays où ces espèces ont été trouvées Jusqu'à ce jour. Europe. Perse. Europe. Europe. France et Russ. mér. Orient. Hongrie, Podolie. Arménie russe. France, Allemagne. France, Allem. Sibérie. Sibérie, France, All. Russ. mér. Bords de la mer noire. Espagne. Europe, Sibérie. Russ, mérid. Russ. mérid, Mer Caspienne, Térek. Mer Caspienne. Russ. mérid. Îtalie, France Russ. mér, Hongrie, Europe. Europe. Europe. Autriche, France, Suède. Allemagne. Perse. . France mérid.. Autriche. France, Autriche, France, Allemagne. dome meta Europe. Europe. cs cmt CDs Caemms mmm | nt mé CN) Comment mms ! Noms des espèces. Onthophagus Schraeberi, Fab. Aphodius fossor, Fab, = conjugatus, Panz. . _— fimetarius, Fab. — lugens, Sturm. — merdarius, Fab. immundus, Creutz. obscurus, Fab, deplanatus, Mann. inquinatus, Fab... luridus, Fab. . —_ conspurcatus, Fab, Caspius, Menetr, . scrutator, Fab, erraticus, Fab, subterraneus, Fab, ‘gagatinus, Mann. , bimaculatus, Fab. granum, Gyll, tristis , Panz. e — pecari, Fab. . _ sus, Fab... elongatus, Menetr, Psammodius caesus, Panz. Trox hispidus, Fab, , , Hybosorus arator, Fab. . Geotrupes stercorarius, Fab. = sylvaticus, Fab. — imermis, Menetr. Oryctes nasicornis, Fab. Scarabaeus punctatus, Fab. . — monodon, Fab. Melolontha fullo, Fab, - vulgaris, Fab. hippocastani, Fab. pilosa, Fab. aequinoctialis, F, tropica, Mes, Caspia, Mann. — solstitialis, Fab — atra, Fab. Caucasica, Stev. Anomala splendida, Menetr, _— errans, Fab, . Anisoplia Austriaca, Herbst. — agricola, Fab, . , CAUCASE, Pied des| Régions monta-| cisal- | Hautes gnes, | pines, | Alpes. 2à6000|[6à8000{8àr10000 pieds. | pieds. | pieds. L PABIBIEIÈIEE HAS ER BP PIE CI Eee BIT RER RIRE RE PRE LE IE RE IE El ASF PERLE e RS SELÉ EME ER) PARNRESSICeRS Pa ET EL IR ETES ER I Ie SEX IE PBIe) Saliane et Len- koran BAIE SIA Le PR ee NRIE IAIEISIElIIRESENEN EE IS I Ie ele II elle Xxk||KII UE TT © o g © So (So LE # © Es ei Es PIS IRIS In) EInIe)| IXkII] XIX Pays où ces espèces ont été trouvées Jusqu'à ce jour. Europe, Sibérie, France, Suède, Allem. Autriche. Europe. Europe. Europe, Sibérie, Allemagne, Suède. Illyrie. Europe. Autriche, Suède. Europe, Sibérie. Autriche. Europe. Europe. Europe. mér. et tempérée.l France, Italie. France, Allem. Suède. France, Allem. Suède. Europe. EE .|France. Europe. Espagne, Europe, Asie. Europe. France, Allem. Suède, France mérid. Hongrie. France, Suède. Europe. France, Allemagne. France, Allem. Italie. Autriche. -|Europe. Autriche, Daghestan. Fr. Al. Podol. Sibérie. Caucase, Russie méridionale, Autriche. Fr, AIL Russ, mér 3* XX Noms des espèces, Anisoplia fruticola, Fab, . — lineolata, Dei. = — deserticola, Kisch. — leucospis, Stev. . — villosa, Bess. . . == campicola, Eschs. . À Omaloplia ruricola Fab. . D Hoplia squamosa, Fab. . 2 dpraticpla, Fab" A Amphicoma arctos, Pall. . — ochraceipennis, M. — distincta, Fald, . Bombyliformis, Fab. . . Trichius subcostatus, Menetr — hemipterus, Fab. + fisciatus, ab. Nr — abdominalis, Dej. . Cetonia fastuosa, Fab. . . — marmorata, Fab. a hieroglyphica, Men. — Armeniaca, Mans. . — aurata, Fab, —" laenea, Fab. À — vixidis, Fab, REV — erosa, Fald.1. 1 0. 1 tbirta, Fab, /, #0. — seniculus, Menetr. = Stietice, ab. 0 = Dalle, Pal Lucanus tetraodon, Thunb, — parallelipipedus,Fab. À Platycerus caraboïdes, F, . A Sinodendron cylindricum, F. H | Pimelia setosa, Fald, , . — cursor, Menelr, . . — melopotapha, Fisch, — musiva, Fald, ,, . —’ _ clavaria, Fald. : —- tuberculata, Fisch, . — neglecta, Fisch, : Akis auvita,/Pall.n., 0.4 er pe Caucase: DO) hoc" |S Pied des| Régions dentales| . monta-| cisal- | Hautes | de la | ° £ gnes. | pines, | Alpes. | mer ä < 2à6000|6à8000|8à10000| Cas- |= a pieds. | pieds. | pieds. | pienne. FA AIR OAI I SIN LATE LI) ERRBSESESESES SR SRE SERRES AMIE al Etia4tiad — — —— — EATITTI JE LXEX Montagnes de | Talyche 6000 p.f INR | USE LA A LERREX | LIRE É ET E R O0 M Él|R ETS i Pod olie. LI TIXEKIKIKTINXIRRIREIKIKRKXI I KI XI Pays où ces espèces ï ont été trouvées jusqu'à ce jour. Allemagne. Rus:. mér. Russ. mérid. Podolie. « e e ° e . n . Allemagne, France. France mér, Suède, Ital. À Allemagne. ( Russ. mér.! Perse! , 2 um dt rm etimns: ptit oer-nft dé. Re Perse! \Russ. mér., Perse, L =— France, Allemagne. ISades ‘# Dalmatle, Podolie? . Europe. |Europe, Sibérie, Suède. Honcsrie. Perse. France, Allem. Itahie, —— Europe. Russ. mér., Perse. Europe. Europe tempérée. Allemagne, Suède, Arménie russe, mme pme em" je nn ge Arménie russe. a philgeeteu SES ER 2107 of DANENS "SR Russ. mér, Russ, mér, Perse ? Noms des espèces. Gnathosia depressicornis, Fald. Tentyria incusa, Adams. . Sibirica, Gebl. . . Podolica, Bess. . . striato-punctata, Menet. orbiculata, Fab. . globithorax, Stev. . minuta, Tausch. . Tagenia picea, Menetr. . . Hedyphanes laticollis, Fisch. — quadraticollis, Menet, — Menetriesi, Fisch. . — Tentyricides, Fald. . — Tagéenioïides, Fald. Blaps taeniolata, Menetr, . ominosa, Menetr, 3 deplanata, Menetr. , muricata, Fisch. . . fatidica, Creutz. . . mortisaga, Fab, . . elongata, Mann. . scabriuscula, Menetr, subalpina, Menetr, luctuosa, Menetr. . . Taegeri, Humim. , . pterotapha, Fisch, . confusa, Menetr. . . Heliophilus iners, Menetr, . crenulatus, Men. Pedinus femoralis, Fab, . acuminatus, Fisch. Cryptücus glaber, Fab. . Opatrum saginatum, Menetr. Ste, Den, sabulosum, Fab, . Tenebrio molitor, Fab. . . obscuius, Fab. , Hypophlaeus depressus, Fab. Uloma cucullatum, Fisch. , Diaperis Boleti, Fab. ra picta,- Menetx. , . Cossyphus Tauricus, Stev. Helops coeruleus, Fab. caraboïdes, Panz, Mycetophila 2-pustulata, Ill, Cistela lepturoïdes, Fab. . ASS PAIE FA — — CAUCASE. Pied des! Régions monta-| cisal- | Hautes gnes. | pinés. | Alpes. 246000|/6à8000/8a10000 pieds. | pieds. | pieds. — BIPSBIRS ICI IIIe IE IIS IS PISISIRIEIR EINIETS SISTER IE lee ele ele RIRE Role Re NPA DIAIEIE ER 1e FOIRE ER EIRE RE CI Eee IEEE BP IBIR IE [ee RAPPEL EE fe EE PE) Côtes occi- dentales de la mer Cas- pienne. EX IIIe See ET D EEE Re EE 888628 136% U el | el Gus ME [e] A 4 (ei 5 Li “p) 1 A CL UN 1 1 | s Montagnes de Talyche 6000 p. sa a rando) ES SE Se) 0) ne a DS EC XXI Pays où ces espèces | ont été trouvées À Jusqu'à ce jour, Perse. Russie méridionale, Perse. Ë Sibérie, Podolie ? Podolie. | Francemér. Italie, Podolie & Russie méridionale. Astrakhan. || Il] [li Perse. Perse. [I |] 1 France et Russie mérid. Allem, Russ. mér. 5 ||. 12121241 ll France, AI, Russ. a — Europe. | | Russ. mér Europe Sibérie, Europe. Europe. Europe. Europe. Crimée. France mér. France, Allemagne. Styrie, Suède. France mér. Autr. Russ. XXII “ Noms des espèces. | Cistela subalpina, Menetr. . sulphurea, Fab. . , “nigrita, Fab.. sulphuripes, Bess. . collaris, Dey. . . . A Lagria hita, Fab. . . . Steropus Caspicus, Stev. Pedilus fuscus, Fisch. Rhipiphorus sulcatus, hotels Mordella fasciata, Fab. rare Fab:1 Cerocoma micans, Fald.. . Schaefferi, Fab. . Mylabris variabilis, Oliv. . — fasciato-panctata, Tausch. Caspia, Menetr. Tifflensis, £-punctata, Linn, . . maculata, Oliv. . . . 1o-punctata, Fab. . crorata, OV: Ne) 14-punctata, Oliv. . . Dahla DEEE 47. aulica, Menetr. . . . “flecuosa, Bb — à: : Olivieri, Bilb. . — Alpina, Menetr. . . Lydus Algiricus, Linn._ Lytta vessicatoria, Fab. . . optabilis, Fald. colaris AD AE NE Menetriesii, Fald. . . Meloe scabrosa, Ill. . , . semipunctata, Bess, proscarabaeus, Fab, Zonitis Jlunata, Fisch.” , . praeusta, Fab, . . rubida, Menetr. , , fulvipennis, Fab. . Apalus? 6-maculatus, Menetr, Oedemera melanura, Fab. fulvicollis, Fab. 2 axillaris, Menetr, , Jlurida, Gyll. coerulea, Fab , | pieds. Sch. Ô , ait chalybea, Tausch. .! CAUCASE. Pieddes|Régions monta-| cisal- | Hautes gnes. | pines. | Alpes. 2a6ov0|6à8000|8à10000 pieds, | pieds, TR A ea D D PÉPÉSARNRERERRÉE LIRE TIRE NON LE TE PANIERS ERNEST PSS EE REA RES 0 EE es FAURE SR AA EPA APR AAA AT 1 86 MSA AA A LIPRÉNTEMRMNEES FERRER RES RERRES RSR ERRRE,S SENS SES S ES) {l EE © SES FAMEE 5 o € E <œ S Gi Fe) LLXVE IR IITIUIRIXI I RRXI XII EE LIRE IT II Montagnes de Talyche 6000 p. PSS REC I I OC et Pays où ces espèces ont été trouvées Jusqu'à ce jour. ———— —— ——— Europe. |Dalmatie. - Podolie. Hongrie, France, Allem. Russ. Mer Caspienne. Sibérie. Europe. Europe. Perse, France, Allem. Russie. France mér. Allem.? Russ. mér. RS more Géorgie. France et Russ. mérid. Russ. mérid. 3 Espagne, Astrakhan, Hongrie, Russ. occid. Russ. mérid. Hongrie, SIENS PAM Te" Suisse, Russ. mér. ne mm ES D ue Hongrie, Caucase. 4 Europe mér, et centr, Perse, Caucase Grèce, Russ. Perse. France, Allem. Suede. Podolie. Allemagne, Caucase ? France mérid. mérid. Suëde. Bords du Volga. Allemagne, Russie. Allemagne, Hongrie, Suède. Suède, France, France. XXII VA OU CAÏSE. MSIE? ul Se | Pavston è e Pied des|Régions dentales|., 512 $ di tu SES CDS Noms des eSpecCese monta-| cisal- | Hautes | de la à S Ep s| ont été trouvées gnes. | pines Alpes, mer 6 à 4 £ jusqu'à ce jour. 246000[6à8000|8à10000! Casp- = [=> pieds. | pieds, | pieds. | pienne. | Eù Oedemera cupraea, Menetr. .| — — — — — | — — — — RS podagrariae, Fab. .| — — — — %K | — |Europe. = flavescens, Linn. .| — — — — K | — |Europe. Mycterus umbellatarum, FF. — — — — K | — |Hongrie, Russ. mérid, — curculioides, Fab. X — — _ K | — {France mérid, [æ] (es! on) [@} a a ; bi © 2 = Le] [>| un Bruchus holoscericeus, Sch. — Astragali, Boch, . Eucorynus porceilus, Sch. . Attelabus curculioides, Fab. . Rhynchites giganteus, Meg. . Apion sanguineum, Gyll. — elegantulum, Germ, . — aeneum, Gyll . . . Chlorophanus vittatus, Sch, — graminicola, Meg. Perse. Russ. mérid. Taurie. Europe. Odessa. Suède. Europe. Europe. Hongrie, Volhyn., Perse, —— Rhynocyllus latirostris, Sch. Europe. Homalorhinus tristis, Sch, . CARTER ER QUE PRES EEE Eusomus ovulum, IL . , = piliferus, Sch, . . Di Let | Qt, — pilosus, Sch.. . . PRES — Sitona inops, Sch. : . Cleonus firmus, Sch. . : — sulcirostris, Sch. , — scutellatus, Sch. — roridus, Fab, . . Liophloeus nubiculosus, Sch. Botynoderes strabus, Sch, . — halophilus, Gebl. . — virgatus, Sch. . — marmoratus, Fab. . — albidus, Fab. , , Phyllobius contemptus, Sch. Omias glomulus, Sch. . . Baridius duplicatus, Sch. ” . Otiorhynchus obeaecatus, Sch. poricollis, Sch, juvenilis, Sch. . impexus, Sch. . moestificus, Sch. bgustici, Fab. , Odessa, Volhynie. ESS Europe. France mér. Perse, Orient. Europe. nd Ce ES Ces AAAS ANT NASA ES ASC enr AA SE SR.) LIVE UIRIRITIIXRKIXRIXIXIXKT IX E = PIE EPP PET IEP EE Eee EAN ee ee EST ER SE ER ST PR PI IPIAIÉ IP PAAIE EELE ER T A E ECIElEI El KXXXXIEXINNEX XI LKR KE LR TRREEX | XXIV Noms des espèces. | Lixus filiformis, Fab. . | — cinerascens, Sch. . . LÉO PSC NREEE =VpÿimotacllstSche et: | Larinus sturnus, Germ. . — onopordinis, Fab. . — maculosus, Bess, MR cards, Gers à |: | Tychius rufrostris, Sch. | Baridius nitens, Sch. | — duplicatus, Sch. | Mononychus salviae, Germ. Centorynchus Erysimi, Gyll. Cionus thapsis, Germ, . . Brontes flavipes, Fab. . . Trogossita caraboïdes, Fab. , Cis Caucasicus, Menetr. . . Nemosoma Caucasicum, Men. Parandra Caspica, Menetr. . Prionus scabricornis, Fab. Hamaticherus hercs, Fab. . Callichroma Alpina, Fab. Purpuricenus Badensis, Panz. Lamia textor, Fab, , . . — Jugubris, Fab, . . Dorcadion pigrum, Sch. , . == holoscericeum, M. — corpulentum,Man. = rufipes, Fab. . _ scabricolle, Dalm. Saperda cynarae, Germ, , . Rhynchophorusgranarius,Sch. Rhyncolus submuricatus, Sch.| Mycetophagus 4-mauclatus .| — cerdo, Fab, .| Cerambyx ambrosiacus, Stev.| | Acanthocinus, atomarius, M.| CAUCASE. en LE occi- | 3 Pied des! Régions dentales| w monta-| cisal- | Hautes | de la 3 S genes: | pines. | Alpes. mer |£E£ 2a6000|6à8000|8à10000| Cas- |= pieds. | pieds: | pieds. | pienne.|® RE D ee À 2e — = =, = Lo ae = % nr K = & se DT + | & — |- x | x — | -|- k NE Se Le ou k ES — ce RS DE = — — ps = 27 — Er - *% en NS en a. k ss Le L20E 0 PHARE Ds Pne HECN … Len ME ER ER | k = = = |- XYLOPHAGES Alt rat) IMISMR OR [1x APRICOR EU AU NINIATEE LULU ME UE UNIX 02 RAD Le 1 Mr La er Montagnes de alyche 6000 p. D on MO EE ri ce | Fr) De 7 Biel Pays où ces espèces ont élé trouvées Jusqu'à ce jour. Europe, Amér. Sept. Crimée, | —————.—_——— ——— a—— 1} Allem, France, France, Perse, Afr. Sept.N France mér. Podelie, Europe: Europe. Caucase ? Europe. Suède, Allen. Europe. 1 Europe, France, Volhynie, France, Allem, Suëde, Europe. Europe, Sibérie, Amérique. | nt, me CR s—— cutter —— Autriche. France, Allemagne, Suède,} Fr: AIlL Suède, Russie, Caucase, Europe mérid. et tempérée. Dalmatie, Autriche. Europe, France mérid. Russ. mérid. ( Podolie, Russ, mérid, | Autriche. Dalmatie ! Dalmiie, ne es ad à KXV CACoASEr CIÉCEMR Le à ; - CARS St Dave ë 4 Pied des|Régions dental se 2 )2a ces especes Noms des espèces. monta-| cisal- | Hautes | de la |® © D ° ont été trouvées gnes. | pines. | Alpes. mer Ë S| = jusqu'à ce jour. 2à6000/64à8000|8àr10000 Cas- |= CE pieds. | pieds. | pieds, | pienne.| 2 E Saperda cardui, Fab. . Europe. maculosa, Menetr. . Hongrie, Autriche, argus, Panz. . . argentata, Menetr. . (EL PR PA à (IA floralis, Fab. . . zebra, Dalm. . + ornatus, Fab. . . detritus, Fab, . . antilope, Illig, + . arietis, Fab. . , . Rhamni, Germ. . gazella, Fab. . . lugubris, Menetr. . plebeius, Fab. . . Massiliensis, Fab, , Stenopterus rufus, Fab. . Certallum ruficolle, Mes. . Autriche, Russ. mérid. — punctum, Ziegl, . Æ Autriche, — gilvimana, Stev. —- Re — cylindrica, Fab. . = Suède, — compacta, Menetr, . Rs LR MAPS SPREEEE Callidium clavipes, Fab. . . = se Europe. — strepens, Fabr. . — — Tanger. E femorale, Menetr. — LE ie er. oh Le timidum, Menetr. — 2e DS RE MERE À Obrium pygmaeum, Fab. . — _— France. Clytus comptus, Ziegl . . — — Pétersbours. France mérid. Suède. France, Allem. Suède, id 1P4 1de id. Europe. Dalmatie, France, Allem. — EEE el enr France, Allem, Suède, France. France, Allemagne, France mérid. EAP Ie IElEES) Rhagium inquisitor, Fab. . Europe. Pachyta variabilis, Gebl, , Sibérie, — Alpina, Menetr. — — — — |} = collaris, Fab. . France. France, Allem. Suède, id, id. id, Allemagne, Suède. Leptura scutellata, Fab, . GirasMEab fie rufpes, Fab. . I bn PL Eat + cruciata, Oliv. _ France, | melanura, Fab... — Europe. Tieseri,VHum.,c. …| | %K Crimée, imberbis, Menetr, .| — — — — | ustulata, Fisch. , — M Dee late bisignata, Menetr. . attenuata, Fab. . . Allem., Russ, mér. POIRIER IAE IPERMIEMER "OI LE BP EMIPE | AE AA A EEE de EE Eee SI IXIIIULTIXEIKXI TIXIXEXI XXII XI ARKIXI IE IRKEKI XI 1 ARE A OO EE LEE PET EI ER armata, Sch. — Europe. tomentosa, Fab. — Europe, Toxotus insitivus, Boëb, — — |Caucase, XX VI CHRYSOMÉLINES. CAUCASE. ë Pied des| Régions Noms des ESpeces. monta-| cisalpi- | Hautes gnes. nes. Alpes. 2a6000|6a8000|8à10000 pieds | pieds. | pieds. Pays où ces espèces ont été trouvées jusqu'a ce jour. ä < mn © a Montagnes de Talyche! 6000 p 1 [= © | — [2] d [=] =! PS Es Fesses Reese ESETRENeS ES see Reese is XXIX Pays où ces espèces ont été trouvées jusqu'à ce jour. — Allem., Italie, France. Europe. Bords du Volsa, Europe tempérée. Styrie, Suisse, Italie, Styrie, Suisse, Hongrie, A l'Est et au centre de l'Europe, Europe. France, Allemagne. Midi de la France, Espagne, Portugal.} Europe. A l'Est et au Nord de l'Europe. Europe. Europe. Europe, Asie, Amér, Sept, Europe, Europe, Europe. Europe. Europe, Italie, Allemagne, France. France, Suisse. Europe. France, Europe, Europe. Europe, France, France, Sibérie, Suisse, Siyrie, Russie. Italie, Hongrie, Russie, France. Europe. France. France, Europe, Europe. Europe. Grèce, Indes orientales. Europe, Sibérie, France, Italie, Europe méridionale. France, Allemagne. Montagnes de l’Europe. Europe. France, Suède, Italie, Allem. \ — Orient. XXX " Caucase. | lg |e #| Er TRE CR = S 50 à Pied des|Régions|dentales| , : 8 a Pays où ces espèces ont été Noms des espèces, monta- | cisalpi- | de la 4 E 2 © trouvées jusqu'à ec jour. gnes. | nes, | mer | %|S< 2a6000|6à8000! Cas- |:= a Es pieds. | pieds. | pienne. | ei Zygaena fraxini, Menetr. .| is | DRE are AN EE VUE — Scovitzu, Menetr. .| Æ Perse, Hepialus, humuli, Fab. . | x Æ 424 Europe, Bombyx trifolü, Fab. . | — es Europe, 2 franconica, Fab. .} — ul France Suède? —. mori, Linn!i..# ut. si a US CHAMP SR — dispar, Fab. . . .| — — Europe. sv 4lomo, lins 16. 1. fai SK —_ France, Italie, * — plumella, God. . >< — Alpes du midi de l’Europe. Chelonia Hebe, God. … .} — — Europe, Orient, —. Caucasica, Menetr.| %k %k PRAURS = purpurea, God. .} >k = Europe mérid, et tempérée. — inaculosa, God. >= _ Europe iempérée, — fuligmosa, God. .| — Europe. — rivularis, Menetr. |. — f AE ns te UD Callimorpha dominula, Latr. %k Europe tempérée, : — serva, God. .| Europe. Lithosia graminica, God. . Europe. Europe, Asie, France, Allemagne, France, Allemagne. Europe. Europe, France, Allemagne, Russie. France, Allemagne, ———— ne ——— — * aurata, Menetr,. . — pulchella, God. . . Noctua elocata, Esp . . — triquetra, VVien. . — glyphica, Linn. . : — pyramedea, Linn. , = sen, Fabi,. à — aduiliea, Wien. , [ITIXXIIIIIXKRKIIIIIII Holu, God. . ,. France. solaris, Hubn. . Europe. luctuosa, Hub. … . Europe. sulphurea, Hub, :. Europe. Gonoptera libatrix, Latr. . France, Allemagne Plusia chrysitis, Ochs, °. +. Europe. — gamma, Ochs. it Europe. Rumia crataesata, God, ., + Europe centrale. Philobia lituraria, God. , Europe Fidonia atomaria? Treit. +. Europe méridionale, Dosithea ornataria, God, .| Europe. #1 bisetaria; God. , Europe, Asie, Afrique, Pellonia calabraria, God, : Europe, Asie, Afrique. +3 ÉRRECRESENSRERRNSRNRES) CEE RSE OEECTRE SSSR SN ÉMSRESENRAESERSENRER RE ESÉÉSS See teRE SES XXE HR KT RER LL PERMET DE TST TT ERRRKTI TI À 25 PE RES PARTS PE EN TE ETS EE SEE RER Urapterix Persica, Menetr. | — res É Re CRUE Zerene ulmata, God. :,.) ,%k Europe méridionale, Angleterre ? 2 Phalaena chaerophyllata,Linn,| — Europe, _— clathrata, Linn, Europe, — bilineata, Linn, .},.— Europe, = verticalis, Linn.,. ,.|.— Europe. Alucita pentadactyla, Linn. K Europe, : VENU XXXI RECAPITULATION DES TABLEAUX PRECEDENS,. “Nombre Noms des Or- des espèces. dres et Familles . dèià a A d'animaux. “ su CAUCASE. Jrtérest connues.| velles. occi- RÉPARTITION. Observations. Fe dentales 5 = de lh|15> S TS mer e æ Casp. \ 27: = 12, 3, == 5, 7; Dont z espèces sont MAMMIFÉRES 2: ‘4 É. I, _— | __ {indifféremment répan- dues, et 2 autres essen- tièlement de l'Orient, 5 TRES 163: — 32, 6, 3, 49, 17: 4 espèces connues des LUE: 10: | — De RU A 6, montagnes de L Europe, se rencontrent aussi au , Caucase ; 4 espèces de l'Orient se trouvent éga- lement sur les bords de la mer Caspienne; en- fin, 4 espèces des régions antaretiques, sont de passage sur la mer Cas- pienne. 27: A 9: — I1, | ;7 Parmi lesespèces con- REPTILES AIS DE TIE 12: I, Au b, 6, nues , la plupart sont de l’Europe tempérée, quelques unes des pro- vinces transcaucasien- nes, et enfin une des Indes Orientales. Don. Poissons . . 38: O: ;, — — 28, O: Excepté ces 9 esp. qui se trouvent dans le Don, les autres espèces sont répandues au Cau- case, et dans la mer Caspienne ; de 16 Cyp- rins, 2 sont propres à la mer Caspienne. COLÉOPTÈRES 186: = 84; 19, 7: 25, br, { 14 See ro . | € patrie üxe; parmi les C y 63: 12 6, 16, 9 | 20; espèces dèja connues, | 34. n'avaient jamais été trouvéesen Russie, 29 . [appartiennent au midi de la France, à la Sicile, à l'Espagne etc.,et 5sont dé l'Orient, CARABIQUES . , XXXIT Noms des Or- dres et Familles d'animaux. HyDROCANTHARES BRACHÉLITRES . . STERNOXES . . . « nee.) En SN AN LE SN EN MALACODERMES . TÉRÉDILES Sur CRAN ATN CANIN NÉCROPHAGES. , . PALPICORNES , . LAMELLICORNES , < (4 CLAYICORNES ‘. , Nombre des espèces, | déjà | connues.| velles. À IPied des|Résions| Hautes 90: . GAUCASE. 2à6000|648000!8à10000 | | » RÉPARTITION. Côtes oc£i- dentales de la mer Casp. 2, Khanat de Talyche. Observations. \ Deux de ces espèces setrouvent indifféram- ment partoût. 1 La plupart des espe ces déjà connuessetrou- vent également en Suè- de; trois desespècesnou- velles ont été rappor- tées de la Perse. Une espèce se trouve partoüût, Si l’on excepte une espèce qui se trouve partout, cette famille pa- rait restreinte au Kha- nat de ‘l'alyche. Une espèce se trouve partout, et deux en Perse. Une espèce nouvelle à été rapportée de la Perse, La plupart des espè- ces appartient aux ri- ves de la mer Gaspi- enne et à Lenkoran, tandis que fort peu d'espèces setrouvent sur les montagnes. , Parmi les espèces déjà connues, 16 sont pro- pres au midi de la Russie. XXXIIY | Nombre des espèces. À Noms des Or- RÉPARTITION. Observations. dres et Familles d'animaux. nou- à velles. & Hautes cisal- | Alpes Khanat de Talyche. Et deux indifféram- ment au Cauc. et à Lenk. — Cette famille se re- marque plus volontiers sur Îles bords de la mer Caspienne et à Lenko- ran, ce qui est plus sen- sible, par rapport aux espèces nouvelles, HÉTÉROMÈRES « « : Et trois espèces ré- parties au Gauc. et à Lenkor, — Cette fa- mille habite plus vo- lontiers le Caucase, une À seule espèceseremarque sur les rives de la mer Caspienne. CuRCULIONITES + S XYLOPHAGES , » . 1 à Zouvant et sur la mer Caspienne; par- ini les espèces connues, À la plupart sont de l’O- À rient et du midi dek l'Europe. CAPRICORNES . . 2. espèces se trouvent indifféramment auCau- caseetäLenk.; des zespè- à ces nouvelles, 6 se trou- À vent également enPerse. k CHRYSOMÉLINES . Une espèce se trou- à TRIMÈRES . .., À | ve partout, FRANS Et 19 espèces indif- À féramment au Caucase À et à Lenkoran ; parmi : les espèces connues trois sont de la Hongrie, 10 du midi de l'Europe, 1 de l’Orient, et une des Indes Orientales, LÉPIDOPTÈRES mas. es | 2 a eh k LUCE diogyer 164 .91d pe ! 4 Cr) Dr Got * a à ._ Es asndais Go 4: At Ta ©. Ms 10 oedus æisshq #21 CRE ots9 = wi Ft or #ufa : aide, sf À sr assise) of éxsit De slise Mr eovit eël are nest “ sg" ans 13: HSE Ë fl IT LIT A) sort lol) adanaps 25429 esl fe -O'T sh ince Mequa Rate: 45 fi #, ak | # + tasréons 32 sen j ETAT Rey 7 4 - career AanTits Sec ont 24 0 sonde ol “ ee ts 7 mon tp ai À k dr ue LU (tnt L 4 ac é ï BTE à APT INT CT DO 0e LEA i td las ré qe eo fi ea à mod L Lu onu Yd. ,4ftairO; 7 | nsoitins “sant LE mn EE CR RE EE + . “ »” : 7 < Æ = « Fe en ES L5 = ce 2 z y-— m- = A Æ SE à = & = = 2 # On a du remarquer que, dans cet ouvrage , l'ordre des Coléoptères est le plus nombreux en espèces, et celui qui m'a fourni le plus d'objets intéressans et nouveaux, aussi me suis-je appliqué à traiter ce chapitre avec plus d'extension, et avec tout le soin qu'il m'a été possible; cependant je ferai remarquer que ce travail n'étant qu'un catalogue raisonné, je n'ai pu donner des descriptions aussi détaillées des espèces nouvelles, qu'on aurait drait de l’attendre dans tout autre ouvrage. Je termine en témoignant publiquement ma reconnaissance aux personnes qui ont bien voulu m'aider de leurs conseils, dans un travail qui ne laissait pas d’avoir des difficultés, surtout si l'on considère l'état fort incomplet de nos collec- tions et de nos bibliothèques ; il éxiste en outre, fort peu d'ouvrages sur l'Ento- mologie de la Russie, et bien que les collections recèlent un grand nombre d'in- sectes nommés par les collecteurs, ils ne sont souvent décrits nulle part. En con- séquence je m'adressai à Mr. le Comte de Mannerheim qui, avec une rare obli- geance me permit de faire usage de sa belle collection et de sa bibliothéque, et dai- .gna même revoir plusieurs déterminations douteuses, et s'assurer de l’authenti- cité des espèces que j'avais déclarées nouvelles. Mr. le Comte Déjean a bien voulu me faire part d'observations précieuses sur les insectes que jai eu l'honneur de lui communiquer. Mr. Schoenherr a eu la bonté de se charger entièrement de l'examen de la famille des Curculionites et ce sont ses propres diagnoses que je reproduis ei- dessus. Son Excellence Mr. Fischer de Waldheim, qui possède à Moscou une riche collection d'insectes de Russie, a revu la famille des hétéromères, dont il a nommé et décrit plusieurs espèces nouvelles, s Enfin Mr. Faldermann, qui dans ce moment, s'occupe à décrire la riche récolte que fit en Perse Mr. Scowitz voyageur du jardin Impérial de botanique, s’est offert pour comparer les insectes de mon voyage, avec ceux de Mr. Scowitz travail qui était d'autant plus urgent qu'il existe une grande analogie entre Jes produits des montagnes de Talyche, et la partie de la Perse que Mr.Scowitz a parcourue ;. j'ai donc conservé les déterminations de Mr. Faldermann, et repro- duit souvent ses diagnoses. Mr. Faldermann se propose de publier en outre un. Syzopsis des insectes de Scowitz, et d'y joindre toutes mes nouvelles espèces ; d'ici là, jespère qu'il. me sera possible de lui, communiquer les rectfications des fautes qui auront pu se glisser dans ce catalogue. “# DES GENRES TRAITES DANS CE CATALOGUE. Abranus . Acanthocinus Acerina . « Acinopus Acipenser Agonum ,, . LR CNP Mauda « . Alcedo . Aleochara. . Alncitas 0 |. . Amara Amphicoma . nas. et à Anchomenus Anguis . Anisodactylus Anisoplia , Anobium. , Anodonta Anomala , Anthicus, . Anthropoïdes Antbus : . Antilope à : nsera ls Apalus . , Aphodius, , none: ! Aquilar 4, :; Brdear °° Areynnis . , Arvicola . . Des" - Ateuchus TABLE ALPHABÉTIQUE L 2 L L1 L 0 e L e e e ° e . Ô 0 e . e L L ° e e » e LJ LL 0 . Q e . Ô L2 Li ° e . . . e L L e e u ° D L] L] L L 2 LL ° CA _ . . . . LA L . . , ° Lu 22 tu: PO 2e { : 1 Atopa, «+ : At telabus e Aucupalpus + Badister . Barbus . Baridius . Bembidium , Blapst-100. Bombyx . . Bosh ii." Bothynoderes Brachinus Brontes , . Bruchus . . Budytes e . Bo en en Bulimus . Buprestis ; Buteo , . Byrrhus , . Calathus . Calidris , Callichroma , Callidium Callimorpha Calocephalus Calosoma Canis Cantharis Cara FN Ut Capreolus . C. L d DRE o 161 213 :) Lu Caprimulgus Carabus « Carbo + . Cardium «+ Cassida « » Cathartes Catops . : Centorhynchus Cephalotes . Cerambyx . Cerocoma . Certallum . Cervus + © Cetonia . . Charadrius Chelonia . . Chlaenius , Chlorophanus Chrysomela . Cicindela . Ciconia . , Cinclus . , Cionus . Circus +. . CSN ENNRE Cistela , , Cleonus + . Clivina . . Clyibra . Cl ytus D Yates Clycymeris Coccinella , Coccothraustes Colaspis . «. Colras Wen Coluber . Columba, . €Colymbetes . . . Cepris. WE 0: Coives USM + Corynetes . + + - Cossyphus +. « + Creophilus . «+ Gricetus ion Me le Crypticus «+ + . Cryptocephalus . + Cuculus ee CEE Cursorius. +: . Cyclostoma , , , Gyanus PE RU Cvmindis,. 4. 0 Cyprus) Ve Cypseles @ … Daptus + + + . Dasytées + + … Dermestes + . - Mrapers eee Dimodes,. 1, 0. HipaS ee ue ee Hiéomusiele QC Dolichus, , , . Dorcadion , . , Dositheat 0. + à Mrapetes 20 000 Dromicus . , . viiscus Na later same: Elophorus :, ,. ?. Emberiza . , . à DO AU Pa ES Nour ete Eipomis le 40, Erinaceus. . +. HP, DR Eucorynus , … , Eumolpus . , Husonue” 102 1 RACos, 4. * 0 Helis + 0 v Feronia , + ; Z41 174 44 | 167 | 204 142 22 203 237 46 52 270 56 98 85 45 128 164 169 203 115 22 103 116 226 267 160 97 140. 155 172 40 142 60 11h 17 8 2 213 236 216 Erdonrai à AU Eringilla Fulica e LE #: Le. Gadus.|,7)mrel. Galgulus . . . . Galleruca . . . Gallinula . . . Geotrupes . . . Glareola . + . Gnathosia ,. . . Gobio : VOST Gobius er 0e Gonoptera eee Gymnopleurus Se Caams, à |, Gyrohypnus. . . Haliaétus +. . . Hamaticherus . . Haltica e e e e EHarpalus. . *. Haematopus. . , Hedyphanes . . . Heliophilus .« … Helix D 3e ire nee Helops 2 0 Hepialus . à ? Hesperias: » à: + Himantopus , . Hirundo PALETTE Hister) 4 4002004 Hololepta + . Homalorhinus , . Hoplia SUR RU Hiyaena tee VON Hybosorus . . Hydrophilus . . HAE Era Hypophlaeus . . Hypanis mn | |. This ° ° . » f NSECTES+ + : : Tsosoma % : : «À 5o 90 160 M Ne dt M Lacerta . fhacria mi. 0 Lampyris . Lamia ”, . Lanius , . Larnus it. Larinus . Lebia, , Lernate1t ss | Leptura , . Lepus UMR Lestera . , Leuciscus . Licinus . Limnaeus . fimosa M0 Liophlaeus . Lithosia . , PDixus se Me ue Lobipes + , Lucanus . , Lucioperca . Luperus . , uitra NES Myduss Era SU Malachius MAMMIFÉRES Masoreus Mecacephala Meloe con Melolontha . Merops . . Milvus . MorLUSQUESs Mononychus Mordella. , Motacilla INTUS Ne Eee Muscicapa . Mustela . . Mycetophagus Mycetophila Mycterus Mylabris . Myoxus . . Mytülus , , Meles Ph t e e es) ré) & : LL e e e e e e e e e e 0 e e L e . e 0 e e e e ° e e L 2 e e e e e . © œ © L2 e ° [2 L] e e e e e e ° ° . e ° e e e e . e 0 0 1 \% ° e + 0 e ° e Q e 0 e Q Q e ° e e e e e . . Ær LE INébria : . 7. Necrophorus Nemozoma . Nexita …. . Nitidula , . Noctua . : Notiophilus . Numenius Nymphalis . Obrium CR Oedemera + Oedicnemus . Menass 131 OISEAUX « . Olisthopus . Omaloplia +. Omias. :.°,. Omophron Ê Oniticellus … Onitis . . Onthophagus Opatrum . Ophisops . Oxriolüus « : Oxyctes . : Otiorhynchus Os -—. Oxytelus Pachyta . Phalaena . Panagaeus - Pangus . . Papilio . Parandra . Parnassius . Parnus . . LE REC OR Pastors . Paederus . Pedilus . . Pedinus . . Pelecanus . Behas. Pelidna . . Pellonia . , Pelor 11 . Peltis NN . Perca- Win, 112 167 224 270 169 265 113 5o 250 228 T2. 54 209 26 118 187 219 115 175 174 y 203 63 30 184 220 48 187 230 270 113 129 243 225 243 172 40 219 147 205 202 55 73 52 267 124 169 88 | ça | Scarabaeus . Perdix . . Phalacrus . Phalaena . Phasianus . Phoenicopterus Philobia . . Phyllobius . Brcust 0 Précis ne Pimelia . . Platalea . : Platycerus . Plusta lt ee Podarcis . . Podiceps. , PoIssons. . Polyomates . Polystichus Prionus + « Pristonychus Procerus « : Procris . . Psammodius Pseudopus . Pterocles - Pinus io Ptilinus . . Purpuricenus Pyrrhocorax Pyrrhula . Rallus - - Rana. . : REPTILES. Rhagium . Rhynchites . Rhyncolus . Rhynchophorus, Rhynocyllus Rhysodes Ripiphorus . Rumia . . Salma. 0e Saperda . . Satyrus ,. . Saxicola , Scarites , . Scincus . Sciurus . . Scolopax . . Seymnus . ISeSia De » Melle Siagona . . Silpha 1 570 Silurus , . Sinodendron Sisyphus .« © Sram ie ne Sitonan .\ : Spermophilus Sphaeridium Sphinx . . Sphodrus Staphilinus . Stellion . . Stenolophus . Stenopterus « Stenus « » Sternat te Steropus « » Stomis . . SRE 6 lo Sturnus . . SAN Syntomis . Talpa 5 . Tanyproctus Tenebrio . Tentyria . Testudo 4 hais ee Tichodroma Timarcha | Tinea Je Totanus . Toxotus . Trachys . Trechus . Trichodes . Trichius . Trigonocephalus . Trigonophis Tringa . . Troglodytes Trogossita . Trox Turdus . Tychius , Typhlops . L PR