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CATALOGUE RAISONNÉ

DES

PLANTES PHANÉROGAMES

Qu croissent spontanément dans

LE DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE.

Les Botanistes qui auraient des renseignements à nous fournir sur les plantes de la’ Charente, sont priés de les adresser au domicile de M. de Rochebrune, rue de Beaulieu, à Angoulême. |

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ANGOULÊME. IMPRIMÉ PAR ARDANT JEUNE.

CATALOGUE

RAISONNÉ

DES PLANTES

PHANÉROGAMES © QUI CROISSENT KPONTANÉMENT DANS LE DÉPARTEMENT

DE LA CHARENTE

PAR

M. ALPHONSE TRÉMEAU DE ROCHEBRUNE,

Membre des Sociétés Botanique de France; d'Agriculture, Arts et Commerce de la Charente. Correspondant de la Société Linnéenne de Bordeaux , etc.;

ET

M. ALEXANDRE SAVATIER,

Docteur en médecine. Membre de la Société Botanique de France, etc.

nn = LIBRARY NEW York BOTANICAL GARDEN A PARIS,

CHEZ J.-B.-BAILLIÈRE,

Libraire de l’Académie impériale de Médecine , Rue Hautefeuille , 49.

1860.

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LIBRARY NEW YORK BOTANICAL

GARDEN

AVANT-PROPON,

Les études Botaniques ont pris en France, depuis quelques années, de vastes proportions. L’impulsion donnée par les Sociétés savantes des départements, et surtout la fondation d’une Société Botanique, à la- quelle viennent se rallier les Botanistes de tous les pays, contribue, chaque jour, au progrès de cette branche des sciences naturelles.

IL y a lieu de s’en féliciter.

Sans doute, il est beau, comme le disait un de nos savants collègues (1), de parcourir des pays lointains

(1) Sur la végétation du centre de la France, etc., par M. le comte Jaubert. Bull. soc. Bot. t. VI, p.537, noS.

ME AVANT-PROPOS.

à la recherche de plantes inconnues, et de mul- üiplier les points de comparaison, à l’aide desquels se perfectionne la méthode naturelle; mais tout est-il accompli, en fait de progrès, dans notre pays même ?

On ne peut répondre que négativement à cetle question, car, beaucoup de départements en France n’ont pas été encore explorés, ou bien ne l'ont été que d’une manière superficielle, et dans ceux-là, sans aucun doute, le naturaliste est certain de faire une abondante moisson.

Le département de la Charente peut être mis au premier rang parmi ceux qui n’ont été l’objet d’au- cune étude relative à la Botanique.

Au milieu du mouvement scientifique, auquel ont

pris part ceux qui l’avoisinent, il est toujours resté indifférent.

De ces départements limitrophes, quatre à notre connaissance, sont aujourd'hui pourvus d'ouvrages estimés sur la Botanique.

La Charente-Inférieure, sans parler de nombreuses notices relatives à sa végétation, possède le catalogue de M. L. Faye, et occupe une large place dans la Flore de l'Ouest de la France, par M. J. Lloyd;

La Vienne a été dotée, en 1849, de la Flore de M. Delastre, ouvrage classé, à juste iitre, dès son apparition, au nombre des meilleurs, dont différents départements ont été l’objet ;

AVANT-PROPOS. VII

La Dordogne vient de voir terminer, tout récem- ment, le catalogue raisonné de ses Phanérogames, par M. Ch. Desmoulins, cet éminent naturaliste qui a publié tant de travaux importants sur toutes les branches des sciences, catalogue dont elle a le droit de s’enorgueillir, car 1l marche de pair avec les Flores les plus estimées;

La Gironde enfin, portera, longtemps encore, le deuil de l’homimne savant et modeste, dont la Flore compte quatre éditions successives, le vertueux pro- fesseur Laterrade.

On s’étonne qu'avec d'aussi illustres maîtres pour voisins, personne, dans la Charente, n’ait pris jus- qu'ici l'initiative, pour faire sortir notre département de sa longue apathie.

Ne doit-on pas en attribuer la cause au nombre trés-restreint de Botanistes Charentais, et il faut bien le dire, à l'indifférence de ses habitants pour les étu- des scientifiques ?

Peu de départements, cependant, offrent une vé- gélation plus digne de captiver l’attention des obser- vateurs.

Les vastes coteaux calcaires des environs d’Angou- lême, connus dans le pays sous le nom de chaumes ; les landes siliceuses de Parbezieux, des environs de Chantillac et de Chalais ; les groies du canton de Co- gnac ; les rochers granitiques , les ruisseaux et les ma- récages de Confolens, nourrissent des espèces rares,

VIII AVANT-PROPOS.

quelques-unes même que l’on chercherait vamement ailleurs.

Cette richesse de végétation doit-elle être attribuée la position géographique du département ou bien la constitution géologique du sol?

D ©-

Pour nous, l’influence exercée par les éléments géo- logiques qui en constituent l’ossature, joue un rôle puissant; mais sans entrer dans ces considérations, laissons à de plus compétents que nous, le soin de trancher la question.

On le sait, deux camps, les plus illustres de la science ont pris place, se sont formés relativement à cèlle grave question, et malgré l’axiôme formulé par pére de la Botanique, dans le Philosophia Bota- nica $ 334 :

« Dignoscitur sic ex sola inspectione plantarum subjecta terra etsolum. » deux théories se sont produites.

En présence de ces faits, nous pensons qu'il est utile de donner ici un aperçu rapide des terrains qui constituent le sol de la Charente, afin que l’on puisse établir un terme de comparaison, entre ses végétaux et les formations géologiques sur lesquelles ils crois- sent (1).

(1) Ces renseignements ont été puisés dans le savant ouvrage com- prenant : la description physique, géologique, paléontologique et minéra-

AVANT-PROPOS. IX

Le département de la Charente, d’une superficie de 594,543 hectares 46 ares, se trouve divisé en deux régions distinctes :

La première comprend les roches Gramitiques et les Schistes cristallins ; la seconde est occupée par la formation Crétacée.

Le groupe Granitique du Limousin, dont la bande orientale du département fait partie, surgit du milieu des terrains secondaires, sous la forme d’une ile vaste, dont la surface est sillonnée d’innombrables pelits ruisseaux et creusée de vallées abruptes et profondes.

Cette large étendue Granitique, qui s'appuie à la fois sur les trois départements : de 12 Vienne, de la Haute-Vienne et de la Dordogne, comprend la ma- jeure partie de l’arrondissement de Confolens, et vient disparaitre, après avoir planté quelques jalons, dans les alentours du canton de Montbron.

Tout le reste du département est occupé par les terrains secondaires ; toutefois, nous devons signaler

logique du département de la Charente, par mon ami M. H. Coquand, professeur de géologie et de minéralogie à la faculté des Sciences de Mar- seille. Qu'il me soit permis de lui témoigner ici ma profonde recon- naissance pour l'amitié dont il a bien voulu m’honorer ; je le remer- cie aussi, d’une manière toute particulière. de l’honneur qu'il m'a fait, en donnant mon modeste nom et celui de mon Père, à un grand . nombre de fossiles inédits, qu’il a rencontré dans nos collections paléon- tologiques (Note de M. Alphonse de ROCHEBRUNE).

‘RS AVANT-PROPOS,

la présence de quelques lambeaux du terrain tertiaire représentés par les Sables de nos landes et les espa- ces occupés par les‘ Cailloux roulés.

Les alluvions modernes sont représentées par les Tourbes, qui forment la base de toutes les prairies basses.

Les terrains secondaires comprennent la formation Jurassique et la formation Crétacée.

Si l’on suit jusqu’au bourg de Chassenon, célébre par les restes de ses constructions Romaines, on ren- contre un lambeau de l’étage Triassique, représenté par le Grès higarré, qui se prolonge jusqu’à Pressi- gnac et Bonnetève.

La formation Jurassique, avec tous ses étages, de- . puis les argiles de Purbeck, jusqu’au Grès infraliassi- que, affecte la forme d’un immense carré (1).

Elle comprend : tout l'arrondissement de Ruffec ; la partie nord de celui d'Angoulême; la bande occi- dentale de celui de Confolens, et pousse une langue étroite dans la portion septentrionale des cantons de

(4) La formation Jurassique, dans la Charente, se divise en quatre groupes, subdvisés en treize étages. Les groupes comprennent : {0 Juras- sique supérieur ; 20 Jurassique moyen ; 30 Jurassique inferieur ; 4o Lias. Les étages sont : 10 Lias infraliassique : 2 Lias inférieur ; Lias moyen ; 4o Lias supérieur ; Oolithe ferrugineuse ; Grande Oolithe ; 70 Cornbrasch; 8o Kellovien , 90 Gxfordien ; 100 Corallien; 11° Kimme- ridgien ; 12° Portlandien ; 150 Purbeckien. (Coq loc. cit. p. 156).

(Note de M A de ROCHEBRUNE):

AVANT-PROPOS. XI

Cognac et de Jarnac, se rencontrent les argiles de Purbeck.

La formation Crétacée embrasse la totalité des ar- rondissements de Barbezieux et de Cognac, ainsi qu’une grande partie de celui d'Angoulême.

Tous ses étages y sont largement représentés, à l'exception, cependant, du Néocomien et du Gault. La craie Tufau n’est représentée que par la portion des Grès verts, supérieurs à la craie chloritée de Rouen (1).

Tel qu’on vient de le voir, le département de la Charente renferme la série presque toute entière des formations géologiques.

Presque les seuls représentants de la Botanique, dans la Charente, nous commençons, dans notre dé- partement, l’histoire de la science des végétaux.

Après quinze années d’études et de recherches in-

(4) M. Coquand (loc. cit. p. 376 et suiv.) a divisé la formation Cré- tacée, dans le département de la Charente, en deux groupes et huit éta- ges ; deux groupes : 40 Craie inférieure ; 2 Craie supérieure.

Les huit étages sont désignés par les noms des lieux chacun d’eux est le mieux développé et parfaitement tranché par la présence de fos- siles constants. Nous adoptons la nomenclature du savant professeur, dont les conseils nous ont été si utiles pour nos études géologiques. Ces étages par lesquels nous désignerons nos stations des plantes de la craie sont les suivants : 10 Gardonien; 20 Carentonien ; Angoumien : 40 Provencien ; 5o Coniacien ; 6o Santonien ; To Campanien ; 8o Dor-

donien. (Note de M. A. de ROCHEBRUNE;.

XII AVANT-PROPOS.

cessantes, persuadés que le moment n’était pas en- core venu de publier une Flore Charentaise (1), nous avons songé à réunir, dans un catalogue, les plantes de nos différentes régions.

Ce travail, il faut le dire, nous a été d’autant plus pénible, que nous avons marché seuls, n’ayant pour guide que notre amour pour la science, à laquelle nous nous sommes consacrés depuis notre plus ten- dre adolescence.

Le département de la Charente, nous en avons déjà exprimé le regret, ne compte qu’un nombre très- restreint de Botanistes.

Aucun ouvrage, jusqu'ici, n’a été publié sur les plantés de nos régions, à Texception, cependant, d’uné courte liste qui comprend plus d'espèces culii- vées que spontanées, liste publiée par M. Giboin, dans la statistique du département de la Charente, de M. Quenot, en 1818 (2).

Malgré tous nos efforts, notre catalogue laissera nécessairement quelques lacunes ; nous espérons que nos rares collègues de la Charente nous aideront à les combler.

(1) Nous pensons que, dans un temps peu éloigné, nous pourrons donner au public une Flore des deux Charentes. De nombreux matériaux sont déjà disposés pour ce travail.

(2) Cette liste ne porte aucune indication de localités.

AVANT-PROPOS. XIII

Que MM. Guillon, inspecteur des contributions in- directes à Cognac; Lecler, médecin à Rouillac; A. Clavaud, à Bordeaux, et Détoc fils, à Angoulême, re- coivent ici nos remerciments, pour les renseigne- ments qu'ils nous ont fournis.

Nous pensons que, par la suite, leur bienveillant concours ne nous fera pas défaut, et qu’ils voudront bien nous fournir des matériaux pour la publication des suppléments que nous ferons paraître à la suite de ce catalogue.

Qu'il nous: soit aussi permis de payer” à notre ami M. Puel, médecin à Paris, un juste tribut de remerci- ments, pour l’obligeance qu’il a mise à éclairer nos doutes et à soumettre nos espèces litigieuses au con- trôle d’éminents Botanistes.

Nous voudrions terminer ici cet avant-propos déjà trop long pour un ouvrage de si faible importance ; nous croyons cependant utile de donner quelques détails sur le plan de notre catalogue.

Afin d'éviter les erreurs de nomenclature qui au- raient pu se glisser en suivant une marche contraire, nous ne publions que les espèces que nous possé- dons en herbier , quand bien même nous saurions que certaines espèces, que nous pouvons ne pas posséder encore, existent réellement dans le dépar- tement.

Les localités ont été pour nous l’objet d’un soin particulier, et nous n’avons jamais négligé de véri- fier celles qui nous avaient été indiquées.

XTV AVANT-PROPOS.

Par ce moyen, nous sommes certains de l’authenti- cité de nos indications.

Nous avons suivi la Flore de France de MM. Gre- nier et Godron, cet ouvrage nous ayant paru le plus convenable pour notre genre de travail.

Si d’un côté nous avons rejelé certaines espèces décrites dans cette Flore, que d’un autre nous ayons adopté quelques-unes de celles crées par M. Jordan, et qu’en outre nous en ayons conservé plusieurs reconnues par les auteurs antérieurs aux éminents Botanistes que nous venons de citer, nous faisons observer les motifs qui nous ont:conduit à faire ce choix ou ces éliminations.

Lorsque certaines espèces nous ont paru présenter soit des formes, soit des variétés, soit même des ca- ractères non encore observés, nous sommes entrés dans quelques détails tendant à justifier le but de nos appréciations. |

Nous avons indiqué, par les signes généralement employés, le plus ou moins de rareté et d’abondance des espèces.

Nous faisons suivre chaque nom de localité, sur- tout pour les espèces rares, du nom géologique des terrains sur lesquels elles croissent.

Les espèces ou les localités qui nous ont été four- nies par les Botanistes Charentais précités, sont sui- vies de leurs noms écrits en entier.

AVANT-PROPOS. XV

Disons enfin, que nous ne nous sommes pas par- tagé le travail, et que tout à été fait simultanément el en commun.

{4er juin 4860.

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CATALOGUE RAISONNÉ

DES

PLANTES PHANÉROGAMES

QUI CROISSENT SPONTANÉMENT DANS

LE DÉPARTEMENT DE.LA CHARENTE.

I. RANUNCULACEÆ (Juss.)

CLemaris virALbA L. sp. 166. Giboïin in quenoë st. ch. p. 40. Lloyd ft. de l'Ouest p. 2: C.C: Haïes-buissons ; Ra- bion, Syllac, près Angoulème (Angoumien); Ruelle (Km - meridgien) ; communes de Verdille, Sonneville, Auge (Portlandien).

TaazicrRum minus L. sp: 169. Th. montanuin. Wallr. sched. 255. R.— Cette espèce n’a été trouvée à notre con- naissance, dans le département, que dans des décombres, au milieu d’une vigne, à Condac, commune de Longré,

(Portlandien) 9

2 RANUNCULACEÆ.

Var. 6. umsrosum Coss. et Germ. fl. Par. p. k. Cette variété croît le long d’un fossé ombragé, non loin du type, à Condac; elle est également rare.

ravum L. #. 110: D.C: fl. fr. h. p#811. CIC. Bords des eaux et prairies humides; marais du Bouchet, com- mune de Lupsault; toute la vallée arrosée par le Peré et l'Houme ; Jarnac (Purbeck); bords de la Charente, près Angoulême.

Var. 6. ANGUSTIFOLIUM Gren. et God. fl. fr. p. 9. Assez souvent mélangé avec le type, mais plus rare. Bords des fossés des Bretonnières, près Roullet.

ANEMONE NEMOROSsA L. sp. 762. Giboin in quenot. st. ch. D. 40. A.C. Bois des Bouchauds, près Saint-Cybardeaux (Portlandien) ; Petite-Garenne /Cailloux Roulés) ; Oisel- lerie (Angoumien). Cette plante, peu répandue dans le dé- partement, est très-commune dans les localités elle se enconire.

ADONIS AUTUMNALIS L. sp. 111. Giboin in quenot. st. ch. D. 40.Desm. cat. Dordogne in.act. soc. Linn. de Bordeaux. t. XI. p. 178. Champs et moissons calcairès des com- munes d’Oradour, Lupsault, les Gours (Kimmeridgien); l'Arche, près Angoulême (Angoumien).

M. Desmoulins (loc. cit.), indique celle espèce dans les blés des terres fortes l’eau séjourne quelquefois. Noüs ne l'avons jamais rencontrée dans le département de la Charente, que dans dés terrains rocailleux et d’une sècheresse excessive.

rLAMMEA Jacq. aust. t. 355. Coss. et Germ. fl. par. illustr. t. III. fig. 5 et 6. A. R, Mèmes lieux que le

RANUNCULACEÆ. 3

précédent, Pétales de forme et de grandeur, très-variable.

Genre BATRACHIUM (D C.) | Le genre BaTRACRIUM , proposé, par. Wimmer et adopté de- puis par la majorité des Botanistes, et notamment par MM. Fries, Schultz et Desmoulins (supp. fin. cat. Dordogne p: 3.), est nettement tranché. MM. Grenier et Godron {f4 fr. 1. p. 9.), qui ne le considèrent que comme une section du genre Ranuncuzus , l'ont parfaitement défini : Pétales blancs avec l'onglet ordinairement jaune; nectaires sans écailles ; carpelles ridés..en travers (loc. cit.). Ne doit-on.pas ajouter avec M. l’abbé Revel (notice sur les Renuncules batraciennes de la Dordogne (act. soc. ah Bord. 1" XIX D! He Le Plantes aquatiques ?

Les caractères constants qui MÉTRO ce groupe du genre RanuncuLus d’une manière précise, et l'adoption du genre B4- TRÂCHIUM par les savants autéurs précités > nous ess, plus que suffisants pour Kemer sa création’: ee0L 891 el)

A l’exemple de MM. Fries, Schultz eiDestnoulins, nous énu- mérons. nos espèces: de Renuneules RALeNERReT ‘soùs la: dé- nomination du gento is dla nn el 206

BA TRACHIUM HEDERACEUM Fries. Renuneulus hederaceus. L. sp. 181. Coss. el Germ. fe. par. D. 9. ÿlL. pre É WPOUAR, Landes de Chantillac (Dordonien); maré- cages près le cimetière de Brillae (Granit); fossés le long

_de la route, près M A (Schistes Pi

OLOLEUCOS Lloyd fl. Loir. Info D. 3. (su, PONT

4 RANUNCULACEÆ.

Ranunculus petiveri Coss. et Germ. fl. par. p.10. t. I. fl. 5 et 6. R. tripartilus 5. obtusiflorus D C, syst. À. p. 231 RR.

Nous n’avons rencontré cette rare espèce que dans une mare voisine du village de Puycouteau, commune de Touvérac (sables tertiaires reposant sur le Dordonien).

AQUATILE Wimm. R. aquatilis L. sp. 181 R, aquatilis. Giboin in quenot. st. ch. p. 40. C.C. Dans la Cha- rente; pont de Saint-Cybard, Roflit, près Angoulême; bras de la Charente, au lieu appelé La Pierre. |

Var. a. FLUITANS Gren. et God. fl. fr. t. I. p. 23. P. OC: Fossés de la Charente, près Jarnac (Purbeckien).

TRICHOPRYLLUM Chair. R. trichophyllus. Gren. et God. ft. fr. t. I. p. 23. R. capillaceus Thuil. R. pantothrix, Bertol, fl. ital. 5. p. 515. P.C. Fossés près Longré ; bords de la Charente {Kimmeridgien).

Var. «. FLUITANS Gren. et God. fl. fr. t. I. p. 21...C.C. Tous les fossés : Vesnat (Kimmeridgien) ;. SEMichel (Carentonien); l'Oisellerie {2d.); Châteauneuf (id.).

Var. 6. TERREsTRIS Gren. et God. fl. fr.t. I. p. 24. P.C. Dans les mêmes lieux que le précédent. Nous n’avons reneontré jusqu'ici que le Batrachium tricophyllum qui nous ait fourni une forme terrestre. Cela tient à l’abon- dance du type et à sa station dans les fossés que les gran- des sècheresses tarissent facilement.

—— DROUETTI F. Schultz. (sub ranunculo). arch. fl. fr. et d’alm. 1. p. 85. Gren. et God. fl. fr. t. I. p. 24. sub ranunculo). A.R.— Trous pleins d’eau formés pour l’ex-

RANUNCULACEÆ. ‘à

traction de l'argile téguline destinée aux tuileries. Tui- lerie de Lunesse, sur la routed’Angoulème à Limoges (ar- giles reposant sur l'Angoumien).

DIVARICATUM Schrank. (sub ranunculo) Gren. et God. fi. fr. A. p. 25. Ranunculus circinatus Sibth. Oxon . p. 175. Bords dela Charente; marécages deSaint-Cf- bard, près Angoulême ; Poudrerie, canal de fuite; Rofit, Prairie de Vesnat, sur le bord de la Charente.

rLuirans Lam. (sub ranunculo). fl. fr. 3. p. 18k. R. fluitans Gren. et God. fl. fr. À.p.25. R. aquatilis var. peucedanifolius D C. fl. fr. k. p. 894. C.C. Dans la Charente : îles de Roffit, îles de Saint-Cybard, au bas d'Angoulême.

Nous n’avons jamais rencontré cette espèce en fructification. Les auteurs de la Flore des environs de Paris et de la Flore de France lui donnent pour caractères : 5-9 pétales (f. fr. loc. cit.), 5-12 pétales (for. par. p. 11. etüll. &. II. f.A.) ; mal- gré nos recherches, nous n’avons vu que des échantillons à 5 pélales grands de 15-20 millimètres.

RanunCuLuS FLAMMULA L. sp. 772. Giboin in quenot. st. ch.

p. 40. C.C. Fossés, lieux humides, bords des eaux, marais d’Aigre (Kimmeridgien); tout le pays. bas (Co- niacien) .

Nous avons 1ci le type et la forme reptans non var. reptans L. ne présentant aucun des caractères du véritable reptans Lin- néen, caractérisé par M. Koch (add. au °° vol. de la édit. du Synopsis). Cette variation croît mélangée avec le type.

Forme NaTANs (Nobis). A.R. Nous avons rencontré cette forme curieuse dans les fossés des bords de la Charente, le

G RANUNCULACEÆ.

! Jong dela prairie de Vesnat. Voiei ces principaux carac- ières :

Sépales ovales, légèrement pubescents; pétales de À mill. dépassant à peine calice, d'un jaune pâle luisant ; carpel- les 8-10, Petits, lénticulaires, à bec court, caduc, finement tüberculeux ; Teceptacle glabre; feuilles ovales, lancéolées, subsessiles, denticulées; tiges grêles, fistuleuses, pauciflores, nageantes, mues dans leur portion inférieure, submergées, glabres, très-finement pubescentes au sommet.

Cette variété se distingue du R. flammula , par ses carpel- les, finement tuberculeux, lisses dans le type, lenticulaires et rion renflés ; par ses feuilles ovales lencéolées et non lencéolées linéaires ; denticulées, non entières ; par ses tiges submergées, PAGRAIeS et non terrestres, dressées ou radiçantes.

= auricomus L. sp. 145. (Giboin in quenot st. ch. D. 40. 4. R. Bois humides et ombragés ; bois Beaudrau, com- mune des Gours (Kimmeridgien) ; bois l'Oiseau, près Sonneville (id.); bois de Condac, près Ruffec(Oxfordien).

ACRIS L. sp. 779. C.C.— Forme le fond de toutes les prai- ries.

On rencontre uné variation de cette espèce croissant au bord des fossés de la Charente et en partie submergée. Tiges de 4 à 1/2 décimètre, glabres; fleurs très-petites; feuilles’, les supérieures, nageantes, à limbe très-étroit; suborbiculaires, erénelées. Cette formeise perpétue depuis plusieurs années dans un fossé de la commune de Saint-Yrieix.

= SYLYATICUS Thuill. fl. par. 276. R. nemorosus D C. syst. 1.p.280. AR. Bois l’Oiseau, commune de Son-

RANUNCULACEÆ. 7

neville; bois de Bouchalet, près Saint-Cybardeaux, (Kim- meridgien) ; forêt de Ruffec (Oxfordien).

REPENS L. Sp. 119, C.C. Champs cultivés, lieuxineulies. Les Mortiers, commune d’Anville (Portiandien) ; champs. près Ruffec (Oxfordien) ; Syllac, près Angoulême (Caren- …tonien); Saint-Michel (id:) :

BuLB0sus L. sp.118. C.C.C.— Syllac (Carentonien); mois- sons de Châteauneuf {id.); les Planes (sables tertiaires) ; Hiersac (Portiandien) ; Jarnac (Purbeckien).

Les souches de cette espèce acquièrent, dans les lerrains sablonneux, des dimensions considérables. ,

Ces souches qui contiennent une grande quantité de fécule amylacée , présentent un phénomène remarquable; lorsqu'on les réduit en pulpe, à l’aide d’une râpe, il s’en échappe une huile volatile, qui excite le larmoiement à un haut degré. Le . Phénomène est identique à celui que l’on observe en coupant les bulbes de l’Alium cepa (L.\.

PHILONOTIS Retz. obs. 6. p. 31.4.R. Route de Sainte-Sé- vère à He près La Venerie Conan)

PARYIFLORUS L. sp. 180. C. Lieux cultivés : vignes de Sainte-Sévère (Coniacien); Massac; Cherves (Purbe- chien) ; Roullet (Carentonien) ; Sireuil (id.).

La variété 6. Subapetalus (Gren. et God. fl. fr. 1. p. 31. Ranunculus apetalus V, Aug. ann. soc. Lin. 1. p. 193), ne nous semble pas devoir constituer même une variation; car on rencontre, souvent sur un même pied, des pétales tantôt plus longs , Lantôt bien plus courts que le calice.

Nous avons observé constamment ces différentes variations sut

8 RANUNCULACEÆ.

la presque totalité des nombreux échantillons que nous avons recueillis .

OPHIOGLOSSIFOLIUS Vall. Dauph. 4. t. 49. R. cordifolius Bast. fl. M. et L. p. 207. R.— Prairie entre Ranville et Chez-Negret (Kimmeridgien); Auge (Portlandien); ruisseau près l’église de La Chatre, commune de Saint- Trojean (Carentonien).

ARVENSIS L. sp. 180. C.C. C.— Dans toutes les moissons.

FICARIA RANUNCULOIDES Mœnch. meth. 215. Ranunculus fi- caria L. sp. 114. C.C.C.— Dans toutes les prairies, les bois ; le long des chemins.

D’après le savant auteur du catalogue des Phanérogames de la Dordogne (suppl. fin. p. 8.), lesicarpelles dans le genre Ficaria avvrlent le plus souvent. C’est une sorte de rareté, dit- il, de rencontrer la plante en bon état de fructification. X est rare, en effet, de trouver les carpelles de cette plante.en par- fait état; mais deux causes, selon nous, influent sur leur déve- élue complet.

Une humidité constante et un lieu ombragé sont indispen- sables.

Nous avons toujours rencontré la présence des carpelles par- faits dans les localités soumises aux influences précilées. C’est ainsi que l’on réncontre le Ficaria, constamment fructifié dans une portion de la forêt de Basseau, tout près du mur d'enceinte de la Poudrerie ; à Lunesse, près Angoulême, sous une vieille charmille, au bord d’un fossé d’eau vive.

Les carpelles avortent sans exception dans les prairies et les lieux découverts, quoiqu’ils soient toujours humides.

RANUNCULACEÆ. 9

Var. suzsirerA. R.R.— Cette variété, ou plutôt cet état du Ficaria ranunculoides, se présente rarement. Nous ne l'avons vu que dans les îles de Roflit, près Chalonnes, nous l'avons observé pour la première fois, le 45 juillet 1857, et nous l'avons observé depuis cette époque.

M: E. Germain de Saint-Pierre, a publié dans le bulletin de la Société botanique de France (4. III. p. 11.), un travail sur la structure des faux bulbilles du Ficaria, comparée à la structure des ophrydobulbes, etc. M. Clos à également publié un travail sur les bulbilles de la Ficaïre (ann. sc. nat. 1852). Nous ne connaissons que la première de ces deux notices.

M. Germain de Saint-Pierre étudie la question seulement au point de vue physiologique.

Nous avons recherché à quelles causes pouvait être attribuée cette production des bulbilles du Ficaria, et nous sommes par- venus aux résultats suivants.

Il est bon de noter, en premier lieu, que les sujets bulbifères sont tous invariablement dépourvus de carpelles fertiles.

Les causes que nous avons signalées précédemment, comme indispensables au développement complet des carpelles, sont en quelque sorte identiques pour la production des bulbilles. Seu- lement, on doit remarquer cette différence assez sensible, qui consiste en ce qu’il faut que les Ficaria bulbifères aient été longtemps submergés. |

La seule localité nous avons observé cette forme, est tous les hivers couverte par les crues de la Charente.

Cette année (4860), les innondations ont été exception- nelles par leur force et leur durée, la production des bulbilles

10 RANUNCULACEÆ.

a été bien supérieure à celles des années précédentes, les Ficaria avaient été soumis à des submersions de bien: plus courte durée.

\

Les échantillons recueillis, présentent trois à quatre fibres radicales, renflées, oblongues, obovales, les tiges couchées portent à leur partie inférieure, à l'insertion des feuilles radi- cales, sur Ce que nous pourrions appeler le collet, de 20 à 30 bulbilles globuleux, qui accolés les uns aux autres, for- ment un volumineux paquet, à demi enfoui dans le sol. L’ex- pression de M. Germain de Saint-Pierre (loc. cit.) « racine multiple de la griffe radicale du Ficaria » nous semble ca- ractériser parfaitement cet état (1).

Les bourgeons développés à l’aisselle des feuilles caulinaires (1, quelquefois 2-3 à l’aisselle de la même feuille) ont la même forme que ceux des feuilles radicales.

M. Germain de Saint-Pierre dit (loc. cit.) que , c’est seule- ment après leur chute sur la terre, que les bourgeons se déve- loppent et deviennent à leur tour plante mère.

Nous avons été témoins de nombreux exemples du con- traire.

(1) M. Germain de Saint-Pierre, contrairement à l'opinion de M. Clos, insiste sur ce point à savoir : qu’il admet un bourgeon pour l’ensemble des racines ovoïdes. D'après nos observations, l’ensemble des racines ovoi- des de M. Germain de Saint-Pierre, ou le paquet de bulbilles du collet, que nous décrivonsici, n’est quele résultat d’une accumulation de bul- billes à l’aisselle des feuilles radicales, identique à ce qui se présente dans certains cas à l’aisselle des feuilles caulinaires, lorsqu'il vient à s’y produire deux ou plusieurs bulbilles.

RANUNCULACÉÆ. 41

Il se rencontre souvent, il est vrai, que le bougeon ou pour mieux dire le bulbille détaché de la plante mère, rencontrant un sol humide, y prospère, et après y avoir germé, accomplisse toutes ses phases de végétation ; mais nous l’avons plus com- munément vu germer sur la plante mère.

Il arrive également, et ce phénomène est le plus commun, que lorsqu'il existe 2 ou 3 bulbilles à l'aisselle de deux feuilles caulinaires opposées, la tige qui les porte se flétrit immédiate- ment au-dessous de l'insertion, alors que les deux feuilles sont encore pleines de vigueur; tombant à ce moment sur le

sol, les feuilles anciennes qui restent altachées aux bulbilles RAR à végéter; pendant que ces bulbilles, subissent leur évolution germinative, pour ne se flétrir que lorsqu'ils ont acquis les conditions nécessaires pour constituer une nouvelle plante.

Ces phénomènes offrent une étroite analogie avec une plante d’une autre famille, le Cardamine patrensis (1).

CALTHA PALUSTRIS L. sp. 784. Giboin in quenot st. ch.

.p. 40.— Les prairies humides, bords des rivières. Vesnat;

St-Michel (Carentonien) ; prairies de l’Houme et du Peré (Kimmeridgien). A. C.

HezLesorus rorripus L. sp. 784. Koch. syn. 22. Giboin ‘in quenot st. ch. p.40. C.C.C.— Lieux ombragés des bois, décombres, aux pieds des rochers, endroils rocailleux. Huricbise; St-Marc (Angoumien) ; Cherves (Purbeck.)

(1) Voir l'observation sur les bulbilles de cette plante, page 41 et suiv. de ce catalogue.

42 RANUNCULACEÆ.

ISOPYRUM THALICTROIDES L. sp. 783. —- Helleborus thalic- troides. D C. fl. fr. k p.929. R.R.R. Nous n’avons rencontré cette charmante plante que dans la forêt de Ruffec, près la maison du garde, dans un endroit rocail- leux et ombragé {Oxfordien).

NiGELLA DaAmMASCENA L. sp. 753. Nigella arvensis. Giboin in quenot st. ch. p. 40. A.C. Moissons du Maine-Blanc, sous Angoulême (Angoumien) ; vignes de Breuty (id.); Rouillac (Portlandien). (LecLer).

Cette espèce indiquée par MM. Grenier et Godron (for. fr. £. 1.p. 43), comme particulière à la région des oliviers, de Nice à Perpignan, est sans aucun doute parfaitement spontanée dans le département de la Charente ; les nombreuses localités elle se rencontre ne laissent aucun doute à ce sujet.

Il est à remarquer que ses graines triquètres et ridées trans- versalement d’après les auteurs de la Flore de France (oc. cit.) sont aussi fortement tuberculeuses.

GaLuica Jord. pug. pl. nov. p.3. N. hipanica Gren. et God. fl. fr. p. 44. (non L.) N. hispanica, var. Cosson not. pl. esp. p. 49. 4.R. Moissons de Beauregard, près Angoulême (Carentonien); Verdille ; Lupsault (Port- landien); Sonneville (Leccer). Presque toujours mélangé avec l'espèce précédente.

C'est bien le N. gallica J. longtemps confondu avec le N. hispanica L. dont il diffère surtout par ses graines plus grandes du double, et par ses carpelles dont le bec présente trois ner- vures, les deux latérales descendant jusqu’au tiers environ de la capsule et non pas uninerviées.

AQUILEGIA VULGARIS L. sp. 752. Giboin in quenot. st ch.

RANUNCULACEÆ. 43

p.40. A.C.— Bords des bois et des prairies ; Si-Marc ; Hurtehise (Angoumien); Bourisson (Carentonien) ; Bois de St-Médard, de Cherves (Purbeckien) ; Forêt de Tusson, (Oxfordien).

. Dezpainium agacis L. sp. T18. Gay in Desmoul. cat. Dord. p. M. R.R. Moissons de la forêt de Basseau (Gardo- . nien); St-Michel (Carentonien).

Cette espèce, très-commune dans les moissons de la Cha- rente-Inférieure, et notamment de l’île d’Oleron (particulière- ment la portion de l’île occupée par l'étage carentonien), nous l'avons récollée en immenses quantités, est fort rare dans la Charente. Nous nous sommes assurés qu’elle y est bien réellement spontanée.

L'espèce voisine, originaire de l’Inde, et que M. Gay, qui a si bien caractérisé les deux espèces, nomme D. orientale, malgré qu’elle soit très-fréquemment cultivée dans les jardins, ne s’est jamais rencontrée chez nous égarée dans les moissons.

PEREGRINUM L. sp. 749. D. Cardiopetalum, D C. syst. 1.p. 337 et fl. fr. k.p. 914. C.C.C.—Moissons de Syl- lac (Carentonien) ; Les Planes (sables tertiaires supé- rieurs au gardonien) ; Ranville, Verdille (Oxfordien) ; métairie de Beauregard près Angoulême ‘Angoumien).

Le nom Linnéen, conservé à cette espèce par les auteurs de la Flore Française (T. 4. p. 47), nous semble devoir être préféré à celui de D. Cardiopetalum, D C. sous lequel pour- raient être inscrits les échantillons Charentais. M. Puel à pu- blié sous les n°5 4, 116 et 201, plusieurs échantillons de cette espèce, de différentes localités francaises, dans ses exsiccata (Flores locales).

14 BERBERIDEXÆ.

La pubescence plus ou moins forte de la plante, la densité de la grappe, la longueur de l'onglet qui caractérisent le D. Car- diopetalum D C. ainsi que plusieurs autres espèces du même auteur, fondées sur une variation plus ou moins grande, des caractères précédents, doivent être considérées avec MM. Gre: nier et Godron (oc. cit.) plutôt comme des Lusus que comme de véritables variétés.

Ces variations se rencontrent par des passages progressifs el plus ou moins intenses sur un même échantillon.

ACONITUM LYCOCTONUM L. sp. 750. A. Vulparia. Réhb. üc: Ran. t. 80. fi. 4681. RR. Bords du ruisseau La Marchadène , près Brillac (Schistes cristallins).

Cette belle plante, très-rare dans la Charente, est un des re- présentants de la végétation des montagnes, dansnôtre départe- ment. Sa présence en Auvergne (f.de Fr. Gren. et God.p. 50. €. 1.) fait supposer qu'elle suit les montagnes du Limousin en posant des jalons à partir de son point départ, ét qu’elle arrive près de Brillae à sa limite extrême sur les roches graniti- ques du canton de Confolens, derniers contreforls des montagnes Limousines. .

IT. BERBERIDEÆ (Vent.)

Bergeris vuLGaARIS L. sp, 47. Giboin in quenot. st. de p.41. RR.— Haies el bords des eaux; la Tourgarnier près Angoulême (Carentonien). Longré (Portlandien.)

Cette espèce est-elle bien réellement spontanée dans!le dé-

NYMPHÆACEÆ. 15

partement? Les localités éloignées de toute habitation nous l'avons rencontrée nous portent à le eroire.

IT. NYMPHÆACEÆ (Salisb.)

Nympnæa ALBA L. sp.799. D C. fl. fr. 4. p. 630. C.C.— Dans la Charente et les fossés profonds qui la bordent. Prairie de Vesnat, Chalonnes, Roñfit (Carentonien) : Pont de la Terne, le Peré et l'Houme (Oxfordien).

Les échantillons Charentais appartiennent à la forme type (fleurs de 10-12 cent.) La variété 6. minor n’a pas élé ren- contrée à notre connaissance dans le département.

Nupxar LUTEUM Smith. prod. fl. gr. 1. p.361. Nymphæa luiea L. sp. ‘729. Désmoul. in cat. Dord. supp. 1849.p. 9. C.C. Mèmes localités que l'espèce précé-

.….dente avec laquelle il se trouve presque toujours en, so-

ciété,

Nous avons toujours rencontré le Nuphar luteum avec ses deux formes de feuilles (submergées et nageantes), si bien dé- crites par M. Ch. Desmoulins (loc.cit.) même. dans le ruis- seau des Eaux-Claires , près Hurtebise , ruisseau dont le cou- rant est excessivement rapide en cet endroit.

IV. PAPAVERACEÆ (Juss.)

PapAÿER RHOEAS L. sp. 126. Giboin in quenot st. ch. p. 40.

16 PAPAVERACEÆ.

C.C. Dans toutes les moissons, champs des Lamberts (Angoumien) ; Châteauneuf Carentonien) ; : Chalais (Dordonien) ; environs de Ruffec (Oxfordien); La Va- lette (Coniacien).

Var. macrocarpum (Wobis.) Sables d’alluvion près la Poudrerie, en face de Fléac. 4.R.

Plante robuste, hérissée de longs poils blancs, étalés, roi- des, rarement couchées ; pétales larges, d'un pourpre foncé, à onglet d’un noir bleudtre; capsule T-8 fois plus grosse que dans le type, ne présentant pas de pores au sommet, ou très- rarement; graines roses.

puBium L. sp. 126. C.C.C. Dans toutes les moissons, mélangé avéc le P. Rhæas, mais bien plus commun que lui.

ARGEMONE L. sp. 126. À. C. Syllac (Angoumien) ; le Planes, Vesnat (Portlandien). À +.

HYBRIDUM L. sp. 725. R. Moulin de Loreau, commune de Lupsault (Kimmeridgien). Cette espèce rare pour le département de la Charente, est commune dans la Cha- rente-Inférieure et la Dordogne.

Caërinonium mayus L. sp. 793. C.C.C. Vieux murs, dé- combres, jardins ; partout.

V. FUMARIACEÆ (D C.)

CoRYDALIS SOLIDA Smith. engl. fl. 3. p.353. R,R.R, Dans

FUMARIACEÆ. ML:

un bois à pie au-dessus de la Charente, près Condae, canton de Ruffec (Grande Oolithe).

CLAVICULATA DC. fl. fr. 4. p. 638. Fumaria claviculata É.

sp. 985. R.R. Rochers buissonneux et humides le long

de l’Issoire, près Saint-Germain, derrière le château (Gra-

nit). Cette espèce est caractéristique des terrains primitifs, dans notre département.

Fuwarta orriciNauis L. sp. 984. Giboin in quenot st ch. p. 41. C. C.— Jardins, champs cultivés, tous les terrains ; mais de préférence dans le calcaire.

Var. 6. scaNDENS (F. media. Loisel. not. 101.) Coss. et Germ. fl. par. p. 71. ül. t. IL. f.T. 8. P. C. Décom- bres ; Luxé, Aigre, village de La Terne (Oxfordien).

.

VAILLANTI Lois. not. p. 102. À. C. Moissons, champs, jardins ; Ranville (Kimmeridgien) ; Syllac (Angoumien); Châteauneuf (Carentonien).

PARVIFLORA Lam. enc. 2. p. 567. C. Moissons du Petit- Rochefort (Angoumien) ; Basseau (Gardonien) ; Aigre (Kimaineridgien) ; plus commun que le précédent.

VI. CRUCIFERÆ (Juss.) Subord. 1. siziQuosæ. (Koch).

RaPHanus saATIVUS L. sp. 935. Giboin in quenot, st. ch. p. 41. Moissons de la forêt Basseau (Gardonien).— Cette es- 3

18 CRUCIFERÆ.

pèce, fréquemment cultivée dans le département, se trouve naturalisée dans la localité précitée.

RAPHANISTROM L. sp. 935. Giboin in quenot st. ch. p. k#. C: C. C. Moissons, prairies; partout.

La monstruosité à calice renflé et vésiculeux, avec mélange de fleurs et de fruits à l’état normal, indiquée par M. Desmou- lins (cat. Dord: supp. 1. act. soc. Linn. t. XIV. p. 133 et add. au supp. p.57), se rencontre peu communément dans la Charente; la Tourgarnier, Vesnat, Saint-Michel.

SINAPIS ARVENSIS L. sp. 933. Giboin in quenot. st. ch. p. 41. C.C. Moissons, champs cultivés; partout.

Var. 6. RETROHISPIDA (Sinapis orientalis Murr. prod. 167.) A.C. Mélangé avec le type.

Les graines sont beaucoup plus petites que dans le type et ‘finement chagrinées.

SCHKUBRIANA Rehb. ic. fl. germ. t. II. p. 20. f. 4425... Bor. fl.cent.éd.3.p.49.— Sinapis orientalis Schk (non L.) Loret. soc. bot. fr. t. VI. p. 89. A.R. Lieux cultivés et humides, décombres; moulin de Bourisson, près Mouthiers (Angoumien).

Cette espèce se distingue du S. Arvensis (L.), non pas comme le fait observer M. Desmoulins (cat. Dord. supp. act. soc. Linn. t. XIV. p.130.) par ses poils plus ou moins caducs, appliqués ou non, earactère commun aux deux espèces, ni par la différence de proportion du bec de la silique ; mais par ses fleurs d'un jaune plus pâle, ses siliques grêles, allongées, un peu flexueuses , toruleuses jusqu’à la maturité, à cinq ner- vures, les deux latérales plus faibles et interrompues; tandis

CRUCIFERÆ. ‘49

que le S. arvensis présente une silique épaisse, et à trois ner- vures ; enfin par le pédicelle de la silique grêle, non épais et court, par ses graines bien plus grosses.

CHEIRANTHUS Koch deutsch. fl. k. p. 117. Brassica chei- ranthus Vill. Dauph. 3. p. 332. A.R. Bois de Ves- nat, près la route de Rouillac (Portlandien) ; Château- neuf (Angoumien).

aus L.sp. 733. A.R.— Rochers du Chemin-Vert, au-des- sous des remparts d'Angoulême; moulin de Bourisson, il est commun dans les terres humides et tourbeuses. Nous ne l’avons jamais rencontré dans les moissons.

Les graines sont toujours d’un jaune pâle.

Brassica NaPus L. sp. 931. Giboin in quenot. st. ch. p. 41. Cultivé en grand dans le canton d’Aigre, se rencontre fréquemment subspontané dans les champs.

NiGRA Koch deutsch. fl. k. p. 113. Sinapis nigra L. sp. 933. Sinapis nigra Giboin in quenot st.ch. p. #1. A.C. Bords de la Charente, depuis Angoulême jusqu'à Chà- icauneuf; Basseau, Cognac, etc.

Dipcotaxis TENUIFOLIA D C. syst. 2. p. 632. Sisymbrium tenuifolium Giboin in quenot st.ch. p.41. R.R. Bourg de Saint-Trojan, arrondissement de Cognac (Ca-

rentonien).

murALiS D C. syst. 2.p. 634. C.C. Vignes, bords des chemins; à peu près partoul.

viminEA D C. syst. 2. p. 635. Rues d'Angoulême, jar- dins de l’Anguienne, un peu plus rare que le D. muralis.

20 CRUCIFERÆ.

Nous avons rencontré au mois de février une forme de cette plante dans un champ inculte de la forêt de Basseau; les fleurs sont de moitié plus courtes que le calice, les tiges raides, buissonneuses, de 40-60 millimètres, à feuilles pennatipartites, dentées, à divisions linéaires.

ERUCOIDES D C. syst. 2. p. 631. R.R.R. Bords des champs, près le bourg de Réparsac ; vignes du pays bas, Jarnac (Purbeckien).

Cette espèce essentiellement méridionale et à laquelle MM. Grenier et Godron (fl. fr.t.1. p. 81.) assignent pour stations : Fréjus, Toulon, Marseille, Salon, Montpellier et la Corse , ne eroit dans la Charente que dans les localités se montre l'é- tage de Purbeck. Nous l'avons vainement cherchée ailleurs.

MM. Lloyd, Flore de l'Ouest, et L. Faye, dans son catalogue des plantes de la Charente-Inférieure , ne font aucune mention de sa présence dans les départements qui nous avoisinent.

CHEIRANTHUS CHEIRI L. sp. 924. Giboin in quenot st. ch. p. &A. C.C.C. Remparts d'Angoulême, vieux édifices, clocher de l'hôpital; château de La Vallette, de La Ro- chefoucauld; église de Cherves, de Bréville.

Le nom de C. Cheiri doit-il être conservé à l'espèce si eom- mune sur nos vieux édifices ? 1

Plusieurs auteurs ne partagent pas celte opinion.

D'après M. Koch (synops. éd. 1". p. 34. (1837), le C. fruticulosus L. mant. p. 94. 16, représente les in- dividus spontanés sur les murailles, et le nom de C. cheiri doit être donné aux pieds cultivés dans les jardins, dont les fleurs sont larges ét lavées de brun.

CRUCIFERÆ. 91

M. de Brebisson (f. de Norm. add. p. 340.) manifeste la même opinion.

MM. Cosson et Germain (f. par. p. 82.) considèrent notre espèce comme étant la var. «. fruticulosus et leur var. 6. hortensis, est le véritable C. Cheiri Linnéen.

D’autres botanisies pensent également que les deux espèces Linnéennes devraient être maintenues.

Sans vouloir nous prononcer d’une manière formelle (f), loin de considérer notre espèce des murailles comme étant le C. fruticulosus L., d’après l'opinion des savants auteurs précités, et d'appliquer le nom de C. Cheiri à l'espèce des jardins, dont les fleurs sont larges et mêlées de brun, nous sommes portés à considérer cette espèce comme une simple variété (hortensis) de la plante des murailles. |

En effet, ayant semé à plusieurs reprises des graines de Chei- ranthus recueillies sur les remparts d'Angoulême, tous les pieds obtenus de ce semis ont donné dès la première année des fleurs larges et mélangées de brun pourpre, identiques à celles des échantillons provenant des jardins.

D'un autre côté, les graines des pieds cultivés, généralement partout, récoltées dans un des jardins d'Angoulême et semées dans les mêmes conditions que celles précitées, ont fourni des. pieds qui, dès la première année aussi, sont revenus au type à fleurs petites et non Zavées de brun. Ceci, du reste, est teile-

(4) Nous nous réservons de formuler notre opinion sur ce sujet, d’une manière positive, après avoir expérimenté et terminé les recherches que nous faisons en ce moment sur cette question controversée.

29 CRUCIFERÆ.

ment reconnu par les personnes qui s'occupent, comme délas - sement, à cultiver des fleurs dans les jardins de la ville, et même par les paysans de nos environs, que pour propager avec les fleurs grandes et brunes, ce qu'ils appellent leurs géroflées ou leurs queris, il n’en sèment jamais les graines, mais les culti- vent de boutures.

ERYSIMUM CHEIRANTHOIDES L. sp. 923. Giboin in quenot st. ch. p. 41. R. Nous n'avons observé celle espèce que dans les champs humides l’on cultive le chanvre, près Châteauneuf, sur les bords de la Charente.

reRFOLIATUM Crantz. aust. 21.Ë. orientale R. Brown. kew. éd. 2.0. 4. p. MAT. A.R. Métairie de Beauregard (Angou- mien); champs entre Aigre et la forêt de Tusson (Portlan- dien); Fouqueure (Kimmeridgien); Epagnac, sur la route de Périgueux (Coniacien).

BarBaREA vuLéaris À. Brown. kew. éd. 2. w. 4. p. 109. P.C. Bords dela Charente, en face des moulins de la Poudrerie.

STRICTA Andrz. ap. Besser . B.vulgaris. Rehb. in Sturm. A.C. Lieux cultivés et humides; le Cimarre ; An- guienne, près Angoulème.

æ— ARCUATA Hchb. bot. Zeit. 1820 (non apud Sturm) R. Bords du ruisseau La Marchadène, près Brillac, canton de Confolens (Granit), seule localité nous le connaissons dans le département.

=— INTERMEDIA Boreau fl. du centre. 2. p. 48 A.C. —: Lieux humides, bords des chemins, ateliers du chemin de fer, près Foulpougne-Pontouvre (Angoumien).

CRUCIFERÆ. 93

SISYMBRIUM OFFICINALE Scop. carn. 2. p. 26. C.C.C. Chemins, décombres; partout.

asperun L, sp. 920. A.R. Lieux inondés l'hiver. Bois de la Poudrerie, forêt de Jarnac (Purbeck) ; pont de La Terne, près Luxé (Kimmeridgien) ; marécages du bord de la Charente, près Saint-Cybard, au-dessous d’Angou- lême; chemin de Crotet à Auge. |

Les échantillons provenant de cette dernière localité présen- tent des tiges dressées et non couchées à la base, solitaires, de 4-5 décimètres. (Très-robuste).

1RIO L. amæn. 4. p. 270. A.R. Remparts et rues d'Angoulême.

AUSTRIACUM Jacq. Aust. t. 262. R. Celte espèce ne croit que depuis peu de temps dans les décombres provenant de la démolition d’une partie des remparts d'Angoulême, du vieux château et de l’ancienne église Saint-Jean, près la porte Saint-Pierre.

Cette plante doit sonapparition, dans notre département, à la rage des démolisseurs de tout ce qui rappelle les souvenirs d’un autre âge.

sopnia L. sp. 920. S. tenuifolium. Giboin in quenot st. ch. p. 41. R.R. Murailles en ruines de l’église de Segonzac.

ALLIARIA OFFICINALIS Andrz. in D C.syst.2.p.489; Rchb. ic. 4379. C.C.C. Chemins, haies, décombres.

Cette espèce rattachée au genre Sisymbrium (Scop.carn.2. p. 26.), et mentionnée sous le nom de Sisymbrium alliaria

#

94 CRUCIFERÆ.

(A. de Fr. p. 95. Gren. et God.), ne nous paraît pas devoir être mdintenue sous cette dénomination. Nous nous rangeons de l’avis de MM. Desmoulins et Durieu (cat. Doru .ex. act. soc. Lin. Bord. t. XI. p. 186.) qui considèrent la silique comme renfermant des caractères véritablement tranchés.

D'après ces savants botanistes, la silique du Sisymbrium al- liaria est manifestement tétragone et non pas térète comme le dit M. Koch.

Cette observation se rapporte parfaitement aux ‘échantillons que nous avons recueillis. Aussi avons-nous adopté le genre A/- haria.

NASTURTIUM OFFICINALE R. Brown. kew. éd. 2. ®. k.p. 110. Sisymbriumenasturtium L. sp. 96. et Giboin in quenot st. ch. p. kA. C.C.C. Fontaines et ruisseaux tranquilles.

Contrairement à l'opinion de M. Chatin (Bull. soc. bot de France t. V.p. 167. que « les racines adventives du cres- son sortent toutes de l’aisselle des feuilles et nallement de leur base dorsale. » Nous avons rencontré et notre herbier renferme des échantillons abondamment pourvus de racines à l’aisselle et à la base dorsale des feuilles.

Ces échantillons proviennent d’une fontaine située près la montée de Sainte-Barbe, en face des moulins de la Poudrerie.

Var. «. GENUINUM Rchb. ic. 4359. Moins commun que le type; eaux stagnantes, marécages d’Hurtebise.

Var. €. suroutum Steud. nom. 2. p. 185.P.C. Bords de la Charente, à Saint-Cybard, sous Angoulême.

À CRUCIFERÆ. 95

Nous ferons remarquer que celte variété est vendue sur les marchés d'Angoulême, mélangée avec le type et qu’elle a une saveur identiquement semblable (1).

M. de Schenefeld (Bull. soc. bot. deFrance. t. V. p.167.) dit que le cresson sauvage ne conserve ses caractères que dans une eau profonde, sinon, qu'il passe à la var. Süfolium, qui ne présente aucune saveur.

Nous venons de dire que la saveur est identique à celle du type ; nous ajouterons que, chez nous, la variété en question ne se rencontre jamais que dans les endroits profonds des rivières, tandis qu’au contraire, le type ne croît que dans les ruisseaux et les fontaines il y a peu d’eau.

SYLVESTRE R. Brown kew. éd. 2.0.4. p. 110. Sisym- brium sylvestre L. sp. 916 et Giboin in quenot st. ch. p. 4. A.R. Lieux humides ; graviers des bords de la Charente ; Luxé.

ARABIS SAGITTATA D C. fl. fr. 5. p. 592. Turritis hirsula Giboin in quenot st. ch. p. ki. A.R. Buissons ; Lunesse, Saint-Marc (Angoumien); forêt de Tusson (Kim- meridgien). '

Cette plante est très-variable dans son port, de très-petite taille dans les lieux secs et sur les vieux murs, elle parvient souvent jusqu’à un mètre de hauteur dans les lieux humides et ombra- gés; elle présente alors une longue hampe chargée de nom- breuses siliques appliquées contre la tige.

© ————— ————— ———

(1) Le cresson que l’on vend sur nos marchés, ne provient en aucune façon des cultures, il est si commun dans nos ruisseaux, que les marai- chers ne s'occupent nullement de le cultiver.

26 CRUCIFERÆ.

Elle varie, également, par le plus ou moins de pubescente de toutes ses parties.

THALIANA L. sp. 929. Turritis glabra Giboin in quenot st. ch. p. ki, C.C.C. Lieux arides et sablonneux ;

moissons du département, de préfére dans les lieux domine la silice.

CARDAMINE PRATENSIS sp. 915. Le C. trifolia Giboin in quenot st. ch. p. 4. n’est autre que le C. pratensis C.C.C. Prés, bois humides, bords des eaux.

4 Var. BuLBireRA R.R.R. Prairies et bords des fossés ; fossés inondés du bois de Basseau , près le mur d’enceinte de la Poudrerie ; forêt de Basseau, près Saint-Michel.

Le Cardamine bulbifère présente deux états parfaitement distincts : le premier se rencontre dans les échantillons de la forêt de Basseau, près Saint-Michel; le second, dans ceux des prairies inondées, près la Poudrerie.

Les échantillons de la première localité, tous en fleurs et parfaitement fructifiés, portent plusieurs bulbilles; les uns, assez volumineux, sont situés (4.2.3.) à l’angle que forment les lobes de la feuille, à leur insertion sur le rachis, ils sont de forme ovoide, d’une couleur généralement rougeâtre; les autres, Solitaires, sont placés à l'extrémité des nervures des lobes fo- liaires ; ils ont la même forme que ceux.des angles du rachis, mais de beaucoup plus petits.

Très-souvent ces bulbilles émettent des fibrilles radicales à leur base, ce qui donne un aspect chevelu aux feuilles du sujet qui les porte.

Ceux de la seconde localité ont également très-bien frucufié ,

CRUCIFERÆ, 97

mais les feuilles radicales ayant été submergées et légèrement recouvertes d’une mince couche d’humus, par suite du retrait des eaux, les bulbilles n’ont pas offert les mêmes phénomènes.

L’orsque la plante eroîtsans qu'aucune cause étrangère puisse influer sur elle, comme dans la forêt de Basseau, les bourgeons ou plutôt les bulbilles développés sur les feuilles qui sont encore très-vigoureuses et qui ne se flétriront que plus tard, produisent comme nous l'avons dit, de petites radicelles aériennes qui, lorsque le bulbille se détachera et reposera sur le sol, con- tinueront leur évolution , afin de constituer une plante nouvelle.

Quand , au contraire, le Cardamine est soumis à une cause étrangère à ses habitudes normales, comme dans le eas pré- cité, les inondations ont déposé sur ses feuilles une mince couche de terreau, les bulbilles se trouvant dans des conditions bien plus favorables, produisent non-seulemeut des fibres ra- dicales, mais il sort. à leur partie supérieure de petites feuilles qui bientôt forment une roselte supportée par la feuille mère.

Nous possédons des échantillons de C. pratensis surmontés de leur tige florale, et dont chaque feuille de la rosetie radicale (mère), supporte, de distance en distance et presque à chaque ‘lobe, une petite rosette en tous points semblable à la rosette mère.

Le fait, produit dans les circonstances que uous venons d’é- pumérer, se rapproche par ses résultats de l’observalion faite par le savant directeur du jardin botanique de Bordeaux , ob- servalion relalée dans le bulletin de la soc. bot. t. VE. p. 705- sur la production des bulbilles dansle Cardamine latifolia(L.).

Nous n’avons jamais observé que les souches du C. pra- tensis émellent des stolons {f. fr. t. I. p. 108. Gren. et God.).

928 CRUCIFERÆ.

Seulement nous avons remarqué que le collet est couvert de bulbilles nombreuses d’où partent une multitude de fibrilles.

impÂTIENS L. sp. 914. C. parviflora, Giboin in quenot. st. ch. p. A. R.R. Bords dela Charente, près la Pou- drerie; Ruelle {Portiandien); Anguienne, près Angou- : lême (Carentonien); près les Hauts-Fourneaux de Taizé- Aïzie (Grande Oolithe).

mirsuTA L. sp. 915. C.C.C. Haies, chemins, jardins, décombres ; partout.

Les valves de la silique, à l’époque de la maturité, s’enrou- lent en dehors et lancent au loin les graines au moindre attou- : chement, phénomène que l’on rencontre chez celte espèce à un degré bien supérieur au C. impatiens, ce qui cependant a valu à ce dernier le nom spécifique qu'il porte.

SyLVATICA Linck in Hoffm. phyt. Blatt. À. p. 50.R.R.— Bords du ruisseau la Marchadène, près Brillac, canton de Confolens (Granit).

DENTARIA BULBIFERA L. sp. 912. R. R. Forêt de Ruffec, près la maison du garde (Oxfordien).

Les feuilles caulinaires qui portent à leur aisselle un bulbille, présentent de chaque côté de leur base, au point d'insertion, une rangée de poils blancs, longs, rigides, appliqués sur le bul-- bille.

Subord. 2. sizicuLosæ. (Koch).

LunariA BIENNIS Mæœnch. meth. 126. R.— Taillis du Chemin- Vert, prairies de St-Ausone.

CRUCIFERÆ. 90

Cette plante est-elle bien réellement spontanée dans notre département ? Nous ne pouvons l’affirmer, quoiqu'’elle ne soit cultivée dans aucun des jardins d'Angoulême.

ALYSSUM CALYCINUM L. sp. 908. L’Alyssumincanum, Giboin in quenot. st. ch. p. 41. n’est probablement que l4- lyssum calycinum, à moins qu'il ne désigne l'Incanum qu'il aurait recuilli dans un jardin.C.C.C.— Chemins; décombres ; lieux sablonneux; vignes.

Draga muraLis L. sp. 897. Giboin in quenot. st. ch. p. 41. A.R.— Murs d’Anville ; Auge (Kimmeridgien); Cherves (Purbeckien); rochers de St-Cybard sous Angoulême (Ca- rentonien).

EROPHILA BRACHYCARPA Jord. pugillus. p. 9. Draba verna. L. sp. 896, et Giboin in quenot. st. ch. p. 41. AR. Sables de St-Michel ; les Lamberts (Carentonien).

STENOCARPA Jord. pugillus. p. 11. Draba verna L. sp. 896, et Giboin in quenot st. ch.p.MA. C.C.— Vignes de St-Michel, murs d’Aigre, Verdille , Ste-Barbe ( Port- landien).

MAJUSCULA Jord. pugillus. p. 11. Draba verna L. sp. 896 et Giboin in quenot. st. ch. p. 4. A.C. Chemin de St-Marc, coteaux de Crages, Clergon, Petit-Rochefort {Angoumien).

Cette espèce s’élève jusqu’à 2-3 décimètres.

Les trois espèces du genre Erophila qui précèdent, formées du Draba verna L., présentent des caractères parfaitement dé- finis par M. Jordan ( loc. cit.). Nous les avons étudiées avec

attention, et leur constance nous a engagé à adopter l'opinion du savant botaniste Lyonais.

30 CRUCIFERÆ. 4 Roripa PYRENAICA Spach. veg. phan. 6. Sisymbrium py- renaicum L. sp. 916. 4.C.— Forêt de Basseau; prairies des Lamberts (Carentonien); environs de Montbron (Oo- lîthe ferrugineuse)..(GuiLLon). |

AMpmiBia Bess. en. pl. Volh. sisymbrium amphibium. L. sp. 917. C.C. Bords de la Charente, Chalonnes, Roffit (Purbeckien) ; ruisseau de la Soloire, près Ste-Se- vère ; Bréville (Purbeckien).

MYAGRUM PERFOLIATUM L. sp. 893. Myagrum sativum. Gi- boin in quenot. st. ch. p. 41. A.R. moissons des Mar- mouniers, commune de Bréville {Purbeckien) ; Lupsault, (Portlandien) ; moissons de Beauregard (Angoumien).

NesLia PANICULATA Desv. Journ. Bot. 3. p. 162. À. C. Moissons du Petit-Rochefort (Angoumien) ; la Citerne, commune d'Oradour-Chillé.

Cette plante varie à feuilles ovales, lancéolées, erénelées ; ou lancéolées très-aigues.

CALEPINA CORVINIT Desv. Journ. Bot. 3. p. 158. R. Nous ne l’avons, rencontré que dans les champs au nord-est de St-Cybardeaux et de Ranville (Oxfordien).

Dans les descriptions de cette plante, que nous avons sous les yeux, il n’est pas fait mention du renflement tubériforme situé à la base de la tige et qui constitue le collet de la racine.

Ce renflement est produit pas les débris des feuilles radicales, détruites à l’époque de la floraison ; il présente un aspect écail- leux mamelloné ; creux à l’intérieur et s’alténuant par un brus- que étranglement en uneracine courte, pivotante. Ce renflement est situé hors de terre et donne à la plante l’aspect d’un petit pied de Brassica rapa. L.

CRUCIFERÆ. 31

Biscurezca LæviGara L. Mant. 255. C.C. Chaumes «1 moissons arides ; tous les coteaux calcaires du départe- ment.

Cette plante, excessivement commune, offre un grand nom- bre de variations.

IBErIS UMBELLATA L. —R.R.—Champs en friches près la forêt de Ruffec (A. CLavauD).

Cette jolie plante, exclue de la Flore de France, croît en grande quantité dans la localité précitée l’a recueillie notre ami M. A. Clavaud. Il est probable qu’elle s’y est naturalisée depuis longtemps. Nous ne la citons ici que comme espèce subspon- tanée.

amara L. sp. 906. C.C.C. Toutes les moïssons du cal- caire.

TeespaLiA NupicauLis R. Brown éd. 2. v. 4. p. 83. R.R. Châtaigneraïes des environs de St-Germain, canton de Confolens (Granit.)

TaLaspi ARVENSE L. sp. 901. et Giboin in quenot. st. ch. p. ki. R. Vignes, lieux cultivés ; Crotet, commune d’Au- ge; Estrade (Portlandien); Rouillac (LecLer).

PERFOLIATUM L. sp. 902. C.C.C. Champs et vignes de tout le calcaire.

Dans quelques localités du département on mange les jeunes tiges de cette plante sous le nom de cresson de vigne.

BURSA-PASTORIS L. sp. 903. C.C.C. Lieux cultivés ; dé- combres.

L Li

HurcainsiA PETREA À. Brown. kew. éd. 2. ©. 4. p. 82, A.R.

39 CRUCIFERÆ.

Commune de Verdille, en face du bois Sureau (Port- landien); St-Médard; vignes de Ste-Barbe (Angoumien); Grand-Girac (id. ).

Lepidium saTivuM L. sp. 899. R.R. Talus du chemin de fer entre Syllac et la Couronne {Carentonien).

Cette espèce, à notre connaissance, n’est point cultivée dans le département de la Charente, la localité elle croît est éloignée de toute habitation. Néanmoins nous n’osons nous prononcer d’une manière positive sur sa spontanéité.

CAMPESTRE R. Brown. kew. éd. 2 w. 4. p. 465. C.C. Décombres; vignes ; l’Oisellerie, la Couronne (Caren- tonien) ; Longré, Bréville (Oxfordien).

GRAMINIFOLIUM L. sp. 900. 4.C. Murs du château de Garde-Epée, communede St-Brice ; ruines de l’abbaye de la Couronne.

LATIFOLIUM L. sp. 899. R.R. Lieux frais el humides; bords de la Charente, vis-à-vis Merpin {Portlandien).

SENEBIERA CORONOPUS Poir. dict. 1. p. 16. Coronopus vul- garis, Giboin in quenot. st. ch. p. ki. Lieux arides ; chemins battus; port Cherrier, faubourg L’'Houmeau ; rues d'Angoulême. P. C.

RapisTRuM RUGOSUM A/!. ped. À. p. 257. 1. 78. R.R.R. Décombres près le chemin des Bezines, à Patapon.

C’est la forme à fruits hispides commune dans la Charente- Inférieure et les moissons de l’île d’Oleron, près la côte sau- vage.

CISTINEZÆ. 33

VIII, CISTINEÆ (Dunal.)

CisTus UMBELLATUS L. sp. 739. Helianthemum umbellatum , Giboin in quenot. st. ch. p, 42. Coteaux de Saint- Germain, près Confolens (Schistes cristallins). Cette es- pèce, que nous n’avons rencontrée que dans cette seule lo-

: calité, y est extrêmement abondante.

SALYIÆFOLIUS L. sp. 738. R.R.R. Bois voisin de la croix de Condéon {Dordonien).

Cette plante essentiellement méridionale et que l’on rencontre dans une siation à peu près analogue à celle nous Pavons cueillie , dans l’île d'Oleron (bois excessivement humide), sem- ble dans les deux départements faire exception à la règle qu'elle suit d'ordinaire, en croissant dans les lieux arides, et de préférence sur les dunes des bords de la mer.

L’habitat parait influer sur le port et les. différents carac- ières du Cistus salviæfolius. Les échantillons Charentais sur-. tout, offrent de notables différences avec ceux provenant de l’île d’Oleron et des sables du bassin d'Arcachon.

Nous allons examiner rapidement les différences qui exis- tent dans les individus recueillis dans ces différentes localités :

49 Echantillons d'Arcachon, de 7-8 décimèlres, rameux, diffus, glabres inférieurement, tomenteux au sommet ; feuilles ovales, elliptiques, acuminées, couvertes d’un tomentum jau- ne, ridées |, d’un vert jaundtre ; sépales ovales | lancéolés

très-aigus, presque glabres; fleurs de 3-4 centimètres ; k

34 CISTINEEÆ.

90 Echantillons de l'ile d'Oleron de 5-6 décimètres, ra- meux, diffus, glabres inférieurement , glabressents au som- met; feuilles ovales elliptiques, élargies à la‘base, obtuses, fai- blement tomenteuses en dessus, à tomentum blanc, fortement ridéesen dessous, d’un vert olivâtre; sépales largement ovales cor diformes, légèrement tomenteux; fleurs de 4-5 centimètres;

Echantillons de Condéon (Charente), —de 3-4 décimètres, _rameux, diffus, rougeûtres, fortement tomenteux, glandu- leux au sommet ; feuilles petites, ovales elliptiques, arrondies au sommet, brièvement pédonculées, tomenteuses et comme cotonneuses sur les deux faces ; sépales ovales elliptiques, 1/2 de celles des échantillons d'Arcachon, faiblement en cœur à la base, cotonneux ainsi que le sommet des pédoncules.

HELIANTHEMUM SALICIFOLIUM Pers. syn. 2. p. 18. R.R. Sur les rochers qui bordent la route de Jarnac à Cognac (Coniacien et Purbeckien).

VULGARE Gœrtn. fruct.A.t. 76. C.C.C.— Bois, landes, Bruyères ; partout.

PpouiFoLium D C.'fl. fr. 4. p 823. Chaumes calcaires de Chante-Grelet ; l'Arche ; Cognac ; Barbezieux.

Trois espèces ont été réunies dans celle-ei par les auteurs de la Florede France (4. 4. p. 170). Nous pensons avec MM. Gre- nier et Godron, que les caractères basés sur le plus ou moins de pubescence des feuilles et d’enroulement de leurs bords, ne sont pas suffisants pour constituer des espèces ; nous les men- tionnons donc comme de simples formes.

x. APENNINUM À. apenninum D C. loc. cit. P. C. Feuil- les ovales oblongues, faiblement roulées sur les bors, ver- tesen dessus.— Chaumes des Bretonnières (Carentonien).

CISTINEÆ. 39

6. PULYERULENTUM À. pulverulentum D C. loc. cit. C. Plante plus robuste, buissonneuse, feuilles linéaires oblon- gues, plus fortement roulées sur leurs bords, vélues grisâtres en dessus. Chaumes de Chante-Grelet, la Couronne, l'Arche (Angoumien).

y. VELUTINUM À. velutinum Jord. obs. pl. fr. (sept. 1846). p. 35.R. Feuilles blanches, tomenteuses sur les deux faces. Rochers calcaires en face de Bagnolet, près Cognac (Coniacien).

OELANDICUM D C. A. fr. 4. p. 817. Wahlenb. fl. suec. 333. Coss.et Germ. fl. par. p. 109. Helianthemum êtalicum Gren. et God. fl. de fr. t. 4. p. ATI.R.R.R. Ceite jolie espèce a été découverte par M. Detoe fils, sur les coteaux: de Chez-Barré près la Couronne (Carento- mien). Il a bien voulu enrichir notre herbier d’un magni- fiqueéchantill on de cette cistinée.

Le doute émis dans la Flore de France (loc. cit.), relative- ment à l’H. italicum , nous a engagé! à conserver , jusqu’à nouvel ordre, le nom de Walenberg, n'ayant pu‘encoré com- parer notre échantillon à des échantillons autentiques, d'Jtali- cum.

GURrATUM Mill. dict. 48. C. C: Garde-Epée ; le Fouilloux, près Larochefoucauld ; Vesnat ; châtaigneraies des environs de St-Germain, près Confolens.

FuMANA PROCUMBENS Gren. et God. fo. de fr. 6. 1. pa M473. Helianthemum fumana Mill. dict. 6. C. €. = Sur tous les coteaux caleaires ; l'Arche; Ste-Barbe (Portian- dien); route de Rouillac; Châteauneuf (Carentonien). (CLavauD). | | ”"

36 VIOLARIEÆ#. IX. VIOLARIEZÆ (DC)

Vioa PpALusTRis L. sp. 1324. R.R.R. Bords des fossés formés par la fontaine de St-Melise, au-dessous de Brillac, ‘près Confolens (Schistes cristallins) . ;

mirTA L. sp. 1324. C. C. Bois, pâturages, haies, chemins; partout.

‘S. V. MACROPHYLLA Rchb. ic. fl. germ. t. 4492. R. R. Le long d’un mur près le logis des Brelonnières, com- mune de Roulle.

ALBA Besser. prim. gallic. À. p. 171. P.C. Haies et buissons; Rabion, dans une haie près le chemin de fer; les Halliers (Angoumien) ; St-Yrieïx (Portlandien).

ODORATA L. sp. 1324. Giboin in quenot st.ch. p. 42. A. C. Haies, buissons ; chemin des Argentiers ; Ves- nat; St-Yrieix.

M. Jordan (Pugil. pl. nov. p. 14. et suit.) a créé un grand nombre d'espèces dérivées de l’ancien V. odorata Lin. Les études approfondies et le coup-d’œil si juste de l’éminent observateur nous sont garants de la légitimité de ces espèces.

Nous avons suivi pas à pas les espèces Charentaises, et nous nous sommes convaincus de l’exactitude des caractères qui les distinguent; nous les énumérons telles qu’elles ont été spéci- fiées par le savant botaniste.

PBUMETORUM Jord. pugil: p. 16. À. R. Haies et buissons de la Cagouillère, près Vesnat (Portlandien).

VIOLARIEÆ. 37

PROPINQUA Jord. loc. cit. p. 18. R. Haies et buis- sons du Cimarre, près Vesnat (Portlandieh) .

FLORIBUNDA Jord. loc cit. p. 19. R. Même localité que l’espèce précédente avec laquelle elle croît en société.

suavissima Jord. loc. cit. p. 21. R. Bois de Ves- nat près St-Yrieix.

RivINNA Rchb, ic. 12. f. 4502. C.C. Forêt. de la .Braconne; bois des Bretonnières, près Roullet; Petite-Ga- renne, près. Angoulême.

MM. Grenier et Godron comprennent sous le nom de V. syl- vatica Fries, la forme riviniana (Rchb. loc. cit.).

Il y a réellement deux espèces distinctes :

41° Le V. sylvestris (Dodon. Rchb. loc. cit.) qui devra, d’après l’avis de M. Boreau (notes sur quelques espèces de plantes françaises, 1860, xxv), porter le nom de V. silvatica Fries et le V. riviniana. (Rchb. loc. cit.)

Cette espèce diffère du V. sylvatica. par ses feuilles large- ment en cœur, acuminées, plus minces dans le V. sylvacica ; par ses fleurs plus grandes, moins colorées ; par son éperon comprimé, blanchâtre, plus court, émarginé, et par ses sépales persistants sur le fruit (Boreauw. loc. cit.)

LANCIFOLIA Thore chl. land. 357. C.C. Landes hu- mides de Soyaux, le Grand-Lac, Chantillac (Sables ter- tiaires).

GANINA L. sp. 1324. C.C.C. Forêt de Basseau, de la Braconne, des Pères, de la Malestrade ; Petite-Ga- renne.

38 RESEDACEZÆ.

=" poMiL4 Vi. Dauph. 2. p. 266. Viola pratensis Koch syn. J3TR.R.R. Prairies humides de Ranville (0x- fordien) .

Cette plante tout-à-fait nouvelle pour l’ouest de la France, (Lloyd. fl. de l'Ouest. p. 57) a été découverte dans la Cha- rente-Inférieure par MM. Sauze et Maillard, qui proposèrent de lui donner le nom de V. celtica. La plante Charentaise ne dif- fère en rien de celle de la Charente-Inférieure, avec laquelte nous l'avons comparée ; elle se rapporte parfaitement au V. pu- mila Vill. Le nomde V. celtica ne doit done pas lui être don- né, non plus qu’à celle de la Charente-Inférieure.

L'observation que nous avons faite relativement aux dérivés du Viola odorata, s'applique également aux espèces de la sec- tion Melanium; nous suivons l’exemple de MM. Jordan (Loc. cit.) et Borreau (fl. du cent, éd.).

ARVATICA Jord. pug. p. 24. C. C. Moissons des Planes; Ste-Barbe; forêt de Basseau (Sables tertiaires).

AGRESTIS Jord. obs. 2. p. 45. ic. 2. f. a. A. C. Mois- sons de la Petite-Garenne (Angoumien).

SEGETALIS Jord. obs. 2. p.12. ic. 2.f. b. A.R. Mois- sons du Fouilloux, près Larochefoueauld .

VARIATA Jord. pug. p. 26. R. Moissons de Basseau, près le petit magasin à poudre (Gardonien)..

X. RESEDACEÆ (D C.).

Rusepa LUTBA. L. sp. 645. C.C. Moïssons, vieux- murs; partout.

DROSERACEÆ. 39

LuTEOLA L. sp. 643. C.C. Décombres, vieux murs, bords des chemins.

La présence d’une dent en forme d'épine, dont les feuilles sont munies de chaque côté de leur base (fl. fr. Gren. et God. p. 190), est un caractère que nous considérons comme étant sans valeur, la présence ou l'absence de ces épines se rencon- trant sur le même échantillon.

XI. DROSERACEÆ (D C.).

DROSERA ROTUNDIFOLIA L. sp. 402. 4. R, —-Bruyères siliceuses de Chantillac; prairies de Brillac près Confolens; marais à Sphagnum de Beaulieu, commune de Deviat (Lecce).

INTERMEDIA Hayn. in Schrad. Journ.1801, p.37. R.R. Bruyères siliceuses de Chantillac. |

PARNASSIA PALUSTRIS L. sp. 391. P.C. Marais de Breuty; marais entre le Gravier et Bois Beaudreau, commune des _Gours; marais de La Faye (LecLer).

M. Desmoulins, dans une notice sur la taille du Parnassia palustris, recueilli à diverses altitudes (Etat de la vég. du Pic du Midi de Bigorre, p.56.1844), dit qu’au niveau de la mer, dans les étangs de Gascogne, le Parnassia acquiert une taille énorme. D’après le savant auteur, les beaux individus ont en général 40 cent.

Tous les échantillons que nous possédons de la Charente, ont de 40 à 50 cent. de hauteur en moyenne, et jamais moins de 30 cent,

40 POLYGALEÆ. SILENEÆ.

XII. POLYGALEÆ (Juss.)

PoLyGara vuLGaris L. sp. 986. Giboin in quenot. sl. ch. p. 36. C.C. Champs incultes de Vesnat; forêt de Tusson (Oxfordien) ; landes du Grand-Lac (Sables tertiaires et argiles réfractaires).

Nous ne l’avons jamais rencontré qu’à fleurs bleues.

CALCAREA Schultz. exsic. cent. 2. 45. C.C.— Pelouses de tous les bois.

Varie depuis le bleu intense jusqu’au blanc pur.

On rencontre, dans les landes tertiaires de Soyaux, une jolie forme de cette espèce de 50-60 millimètres, touffue, buisson- neuse , dressée ; feuilles petites, charnues , rougeàtres ; fleurs rosées.

DEPRESSA Wend. schrift. not. Marburg.1A.t.1.R.R.— Marais lourbeux à fond siliceux de Garde-Epée ; bruyères humides de Brillac, près Confolens.

XIV SILENEÆ (D C.)

CucusaLus BACCIFERUS L. sp. 594. R. —— Bords d’une mare à côté de l’église de Chantllac (Sables tertiaires).

SILENE INFLATA Sm. Brit. 467. C.C. Chemins, haies, moissons, tout le département.

SILENEÆ. Al

GazcicaA L. sp. 595. C.C. Moissons ; landes de Soyaux ; Vesnat; les Planes.

La forme que l’on rencontre le plus communément dans no- tre département, est celle à calice hérissé de longs poils (Silene lusitanica, non L.)

crenica L. sp. 604. S. annulata Thor. chl. 173. R.B.

Champs de lin près le village des Mortiers, commune d’An- ville (Kimmeridgien).

PRATENSIS Gren. et God. fl. de fr. t. À. p. 216. Lichnis dioica D C. fl: fr. k. p. 762. et Giboin in quenot. st. ch. p. #2. C.C.C. Chemins, décombres, prairies.

DIURNA Gren. el God. fl. fr. t. 4. p. 217. AR. Bois humides et bords des eaux; Alloue, Saint-Germain (Lias inférieur et Schistes cristallins).

Ces deux espèces ont élé confondues par Linné sous le nom de Lychnis dioica. Var. «. et 6. Nous les rattachons avec MM. Grenier et Godron au genre Silene dont ils se rapprochent par des caractères nettement tranchés.

NUTANS L. sp. 596. Giboin in quenot. st. ch. p. 46. C.— Rochers arides; Petite-Garenne; l'Arche, Belle-Roche (Angoumien).

Lycanis FLos-cucuLLi L. sp. 625. C,C.C. Prairies, bords des eaux. $

AGROSTEMMA GITHAGO L. sp. 624. C.C.C. Moissons ; par- tout. »

Nous ne l’avons jamais rencontré qu’avec les segments du calice entourant constamment la capsule, même à la maturité

19 ALSINEÆ.

parfaite, el non pas à la fin caducs (fl: de fr. Gren. et God. t,1. p. 224).

SAPONARIA OFFICINALIS L. sp. 584. P.C. Bords d’un fossé aux Bretonnières; bords de la Charente, île Marquet; bords de la Marchadène, près Brillac.

Éette plante habite de préférence les terrains siliceux et gra- nitiques.

GyrsoPHYLA vAaccaRIA Sibth. et Sm. fl. grœc. prod. 1. p. 279. Saponaria vaccaria L. sp. 585. C.C.— Moïssons de Beauregard, Petit-Rochefort, Châteauneuf.

MURALIS L. sp. 583. A.C. Moiïissons du Fouilloux près Larochefoucauld (Oxfurdien); forêt de Ruffec; moissons d’Alloue (Lias inférieur); Brillac (Granit.).

Cette plante ne se rencomre jamais sur les murs.

DianTHus PROLIFER L. sp. 587. C.C. Lieux sablonneux ; les Lamberts, les Planes, les Bretonnières , bois de Bar- dines.

ARMERIA L. sp. 586. A. C. Forêt de Basseau , de la Bra- cone, de Ruffec.

CARTHUSIANORUN L. sp. 586. P.C. Bardines, Poudrerie, Bois-Menu (Provencien).

XV. ALSINEÆ (Bartl.)

SAGINA PROCUMBENS L, sp. 185, C.C. Rempart de Beaulieu.

ALSINEÆ. 43

à Angoulême, rues de la ville; dans une chaume argileuse au milieu de la forêt de Rufféc; le Fouilloux, près Laro- chefoucauld.

Les échantillons provenant de ces deux localités sont très- robustes et bien plus gazonnants que ceux des autres localités.

. ®, | d ApgsTaLA L. mant. 559. Moins commun que le précé- dent; moissons sablonneuses de la Grande-Garenne, près Angoulême; jardin de Lunesse.

pATULA Jord. obs. pl. fr. (mai 1849). p. 23. t.2. [. À. Sagina ciliata Fries. R.R. Rochers humides dans un chemin près le cimetière de Brillac (Granit. ).

ALSINE TENUIFOLIA Crantz. inst. 2. p. 407. Vieux murs; allées des bois ; moissons.

Var. 6. viscipa À. viscidula Thuill. par. 219. Moins commun que le type avec lequel elle se trouve mélangée. Chaumes de Chante-Grelet {Angoumien); Fouilloux, près Larochefoucauld.

MÆBRINGIA TRINERVIA Clairv. man. herb. 150. AR. Bois de la Poudrerie; Mothe de Cherves (Purbeckien) ; bois de Clergon (Angowmien).

ARENARIA MONTANA L. sp. 606. Giboin in quenot. st. ch. p. 42. R.R. Coteaux sablonneux de Garde-Epée; toute la forêt de Jarnac (Purbechkien).

SERPYLLIFOLIA L. sp. 606. A.C. Moissons, jardins ; çà et dans tout le département.

coNrRovERsa Boiss. voy. Esp. 1839. C.C.C. Tous les coteaux calcaires du département.

%A ALSINEÆ.

Ceute espèce longtemps litigieuse et si abondante dans le dé- partement de la Charente, offre dans les échantillons Charentais d’assez notables différences avec les descriptions qu’en ont don- les divers auteurs. Nous croyons devoir entrer ici dune quelques détails deseripufs :

Tiges robustes, rameuses, suffruticuleuses, élalées, parse- mées de poils blanchâtres, courts, tournés vers le bas, Plus abondants au sommet ; feuilles ciliées dans tout leur pour- tour surtout les supérieures, non charnues, glabres, lan- céolées subulées, à une seule neroure peu sensible ; pédon- cules fructifères non réfléchis, 4-5 fois plus longs que le ca- lice ; sépales ovales aigus, subulés, glabres, légèrement den- ticulés à la base, à 3 nervures saillantes surtout la médiane, largement scarieux sur les bords ; pétales ovales, obtus, 41/2 fois dépassant les sépales ; graines aplaties, réniformes, noires, fortement tuberculeuses sur le dos; Plante vivace.

Examinons maintenant les diagnoses des auteurs que nous. avons sous les yeux.

La description du podrome de M. de Candolle s’éloigne no- tablement du type Charentais :

Foliis carnosis, lanceolatis, enerviis subtus glabris, supra pubescentibus; pélalis calyce duplo longioribus; sepalis ob- tusiusculis enerviis.

Comparé avec la description de MM. Grenier, et Godron (fl. de fr. t. 1. p. 260), il en diffère par les feuilles seulement ciliées à la base, et par les tubercules des graines à Dave saillants (loc. cit.).

L’A: controversa (Boiss.) décrit par les auteurs de la Flore de France, ne paraît pas être pour eux une espèce bien établie.

ALSINEÆ. A5

Cette espèce, disent-ils (Loc. ‘eil.), est très-voisine de la précé-

dente (Arenaria hispida L.) et l’on pourrait peut-être Ja re- garder comme sa variété glabrescente.

Nous avons comparé notre espèce Charentaise avec des échantillons de l’A. hispida L.

Elle en diffère par ses sépales 3 nerviés et non À nerviés ; par ses feuilles glabres, non hispides cendrées ; par son calice glabre, non pubescent glanduleux.

Elle s’en rapproche par ses pédicelles 2-4 fois plus longs que le calice ; par ses graines à tubercules saillants surtout sur le dos à la maturité ; par ses feuilles subulées, par sa sou- che dure, sous frutescente, ses tiges diffuses, étalées ; par sa racine vivace.

Enfin comparée à la description que M. Gay donne de cette espèce sous le nom d’A. conimbricensis (cat. Dord. p. 203. in act. soc. Lin. Bord. t. XI), nous trouvons que nos échan- tillons s’en rapprochent :

Caulibus pube densa brevissima reflexa vestitis, foliis uni- nervis, subulatis, acutiusculis mucronatulis ve ; floribus lon- giuscule pedicellatis, sepalis ovato oblongis, acutis, margine membranaceis ibique remote ciliolatis, petalis calice paulo longioribus, seminibus reniformibus, rugosis. Cependant elle s’en distingue comme n'offrant pas les caractères suivants : planta annua, caulibus ascendentibus , foliis (basi ciliatis) ceterum glabris, sepalis obscure trinerviis, dorso vel sca- briusculis vel lævissimis.

Devons-nous attribuer les différences que présentent nos échantillons avec les descriptions précitées, au port, qui selon

AG ALSINÉÆ.

quelques auteurs, est très-variable chez eette plante ? (M, De-. lastre (f1. Vien.) l'a représentée sous trois. états distincts ).

Nous pencherions pour cette opinion. Cependant, malgré nos recherches, nous ne lui avons jamais trouvé que le port et les caractères que nous avons signalés. La plante de nos coteaux seraît alors une des formes de l’A. controversa. Boiss.

Il y a quatre ans environ, nous avons cueilli pour les exsic- cata de M. Puel, €00 pieds environ de cette plante, tous de forme et des caractères identiques, et notre savant ami nous ré- pondait : c’est bien l'A. gouffæia (Chaub.).

Aujourd’hui la majorité des Botanistes a adopté le nom proposé en 4839 par M. Boissier. Malgré les différences que nous avons énumérées plus haut et qui tendraient à nous faire, ranger de l’avis de MM. Grenier et Godron, c’est-à-dire à con- sidérer notre espèce Charentaise comme une variété de l’A.'his- pida (L.), nous ne pouvons nous défendre’ de la considérer comme appartenant à l'A: controversa (suivant en cela l’opi- nion des savants Botanistes qui ont étudié la question), mais comme forme parieulière de celte espèce.

STELLARIA MEDIA Vill. Daup. 3. p. 616. Alsine soi Gi- bain in quenot. st. ch. p. 42. C.C.C. Rues, jardins, décombres.

HOLOSTEA L. sp. 603. Giboin in quenot. st. ch. p. 42.C, Bois et haïes ; partout.

GRAMINEA L. sp. 604. P.C. Lieux nes Nanteuil:

en-Vallée (Lias moyen.); Alloue {Lias inférieur) ; St-

Germain (Schistes cristallins) ; La Tatre (Dordonien) ; Brossac.

ALSINEÆ. 47

ULIGINOSA Murr. prod. gott. (1770). p. 55. R.R. Lieux humides; lit desséché et humide du ruisseau de décharge de l’ancien Etang-Neuf, près Lesterps (Granit.}.

HoLosrEum uMBELLATUM ZL. sp. 130. Giboin in quenot. st. Ch. p.42. AR. Camps sablonneux des Planes près St-Cybard.

CERASTIUM ERECTUM Coss. ef Germ. fl. par. p. 39. Mænchia

erecta. fl. der. Wett. 1-219.C, glaucum Gren.mon. 47.

: R. Pelouses et moissons d’Alloue, canton de Cham- pagne-Mouton.

viscosum L. sp. éd. 2. p. 627, A.C. Champs des Bre- tonnières ; forêt de Ruffec.

BRACHYPETALUM Desp. in Pers. syn. 520. A.C. Champs de Basseau ; forêt de Ruffec; le Fouilloux, près Laroche- foueauld.

== SEMIDECANDRUM L. sp. 627. R. Champs sablonneux de Garde-Epée, commune de St-Brice.

GLUTINOSUM Fries nov. éd. 2. p. 132: A.R. Vignes des Bretonnières ; Poudrerie; terrains sablonneux de Basseau.

mvIALE Link enum. 1. p. #33. C.vulgatum L. sp. 627. AC. Prairies du Château-du- Diable ; la Couronne ; la Courade, Grand-Champ (Angoumien).

-— ARVENSE L. sp. 628. A.R Vignes de Bois-au-Roux, de Guignefolles, commune de Verdille (Kimmeridgien); Ran- ville.

MacacHiuM AQUATICUM Fries hall. 17. A.R, Bords de la Charente près l’île Marquet; marais de Breuty (Tourbe) : Grandchamp. ,

48 LINEÆ.

SPERGULA VULGARIS Buen. C.C. Moissons des environs de Larochefoucauld (Oxfordien); tout le canton de Confolens (Schistes cristallins); Alloue (Lias inférieur).

Cette espèce, qui n’est pas mentionnée dans la Flore de Fran- ce, se distingue du S. arvensis par sa tige moins visqueuse, par ses graines orbiculaires comprimées , noires chagrinées , cou- vertes sur le dos, de petites papilles jaunâtres, à rebord étroit, blanchâtre (Lloyd. fl. de l'Ouest. p. 75).

La présence de papilles jaunâtres sur le fruit, dans le S. ar- vensis indiqué par MM. Grenier et Godron (4. 4. p. 274), et que M. Lloyd (loc. cit.) ne reconnaît pas à cette espèce, nous fait supposer que les savants auteurs de la Flore de France con- fondent les deux espèces dans le S. arvensis.

PENTANDRA ZL. sp. 630. Moins commun que l'espèce précédente. Champs près le Dolmon, de Garde-Epée (Sa- bles tertiaires); moissonsdela Poudrerie; vignes du Fouil- loux.

SPERGULARIA RUBRA Pers. syn. À. p. 504. A.R Chemin près l'entrée du bourg de Chillac (Dordonien); moissons d’Alloue (Lias inférieur); coteaux de Saint-Germain-sur- Vienne près Confolens (Schistes cristallins).

Notre plante se rapproche beaucoup de variété x. Campes- tris (Fenzl.), à stipules argentés, brillants , surtout dans les é- chantillons provenant des terrains graniliques.

XVII. LINEÆ (DC.)

Linux Gazuicun L. sp. 401. Giboin in quenot st. ch. p. 42.

LINEÆ. 49

A.R. Champs sablonneux du Fouilloux ; Petite- Garenne (Angoumien) ; Planteane, commune de Verdille. (Kimmeridgien) ; Artenac; Beaulieu (Leccer); Dignac (Carentonien) . :

stRicTuM L. sp. 400. R. Moissons des Mérigots; Chä- teau-du-Diable.

Var. & LAXIFLORUM ; L. corymbulosum Rchb. fl. exc. 834. P.C. Bois de la Petite-Garenne.

Var. 6. cymosux Gren. et God. fl. fr. t. I. p. 281. R. Rochers et talus au-dessus du gouffre de la Touvre (Kim- meridgien) .

SUFFRUTICOSUM L. sp. 400. C. C. Sur toutes les chaumes calcaires du département.

ANGUSTIFOLIUM Huds. angl. 134. A.C. Chemins; route de Ste-Sévère à Cognac (Coniacien); cimetière de Bardines , il acquiert des proportions colossales (Ca- rentonien).

USITATISSIMUM L. sp. 397. Giboin in quenot. st. Ch. p. 42. Cultivé en grand dans le canton d’Aigre et sub- spontané dans les moissons.

Li HumiLe Mill. Planchon. Bull. soc. d'agriculture de l'Hérault. t. 34. p. 214. Cultivé avec le précédent et également subspontané dans les moissons.

AUSTRIACUM L. sp. 399. R. R. Chante-Grelet: l'Arche ; la Couronne.

Cette espèce, essentiellement méridionale, habite dans la Cha- rente les coteaux calcaires des environs d'Angoulême, elle croît en grande quantité; elle affecte deux formes particulières :

t s)

50 LINEÆ.

l’une, et c'est la plus commune, est robuste, à tiges couchées, particulière aux lieux herbeux et aux bords des chemins prati- qués sur les chaumes par le passage des piétons.

La seconde , que l’on peut considérer comme une sous-va- riété Pumila (Nobis), est plus petite dans toutes ses parties que le type précédent, presque toujours simple,, plus rarement ra- meusede 50 à 60 millimètres; habite de préférence les endroits très-arides et rocailleux-des coteaux de Clergon.

CATHARTICUM L. sp. 401. Bois frais, prairies, bords des chemins ; partout.

M. Planchon (oc. cit. Bull. soc. d'agriculture de l'Hé- rault. t. 34. n% de mai et juin 1847.p. 214) dans une note sur deux espèces de Lin confondues sous le nom de Lin usuel, se fonde pour distinguer ces deux espèces sur un caractère qu'il prend dans les barbes des cloisons et demi-cloisons de la capsule. Ce caractère, que nous n’avons vu mentionné dans au- cun des ouvrages qui ont élé à notre disposition , nous a paru nouveau. Nous avons pensé qu'il n’était pas sans intérêt de comparer le plus moins de pubescence des cloisons et de- mi-cloisons de la capsule dans les différentes espèces du genre

Linum.

Ce caractère constant et invariable, dans tous les échantil- ons d’une même espèce soumis à l'examen, nous a conduit aux conclusions suivantes, pour les Linum Charentais que nous avons étudiés :

L. gallicum. Cloisons barbues; demi-cloisons barbues intérieurement, seulement dans la partie supérieure.

L. strictum. Cloisons barbues au milieu ; demi-cloisons imberbes.

TILIACEÆ.. MALVACEÆ. 51

L. suffruticosum. Cloisons et demi-cloisons glabres- centes.

L. angustifolium. Cloisons et demi-cloisons fortement barbues. |

L. usitatissimum. Cloisons et demi-cloisons imberbes.

L. humile. Cloisons et demi-cloisons barbues intérieu- - rement.

L. austriacum. Cloisons et demi-cloisons barbues à

la base, ces dernières, couvertes extérieurement de petits poils cotonneux, visibles à la loupe.

L. catharticum. Cloisons et demi-cloisons longuement barbues sur toutes leurs faces.

RaADIOLA LINOIDES Gmel. syst. 1. p. 289. Linum radiola L. sp. 402. A.C. Terrain sablonneux; le Fouilloux, près Larochefoucauld ; châtaigneraies de Saint-Germain- sur-Vienne (Granitique) ; châtaigneraies de Vesnat, près St-Yrieix (Portlandien)

XVIII. TILIACEÆ (Juss.)

Tiuia SYLvEsTRiS Desf. cat. par. 152. Giboin in quenot. st. ch. p. 41. P.C. Bois de Clergon , de Saint-Michel (Carentonien) ; les Bretonnières, près Roullet.

XIX. MALVACEÆ (Brown.)

Marva moscHaTa L. sp. 971. P. C. Bois de la Poudrerie ; |

59 MALVACEÆ.

prairies des Lamberts ; forêt de Ruffec, il acquiert de très-grandeg dimensions.

syivesrris L. sp. 969. Giboin in quenot st. ch. p. 41. C.C.C. Champs, décombres, cours, chemins.

On rencontre quelquefois une forme à tiges robustes, macu- lées de rouge, droites, poilues ; à fleurs plus larges que dans letype; à feuilles très-longuement petiolées, glabres, à limbe su- borbiculaire de 10-15 centim. de large; décombres et lieux hu- mides; cours de Lunesse, près Angoulême.

NICÆENSIS AU. ped. 2. p. 40. C. C. Lieux incultes ; bords des chemins; partout et dans tous les terrains.

Ses carpelles ridés en réseau et comme tuberculeux, le font facilement distinguer de l'espèce suivante , dont les carpelles sont lisses.

ROTUNDIFOLIA L. sp. 969, C. Mais moins que l’espèce précédente. Cours du château de Vouzan (Angoumien); Bretonnières, près Roullet.

ALTHÆA OFFICINALIS L. sp. 966. Bords de la Charente; Bardines ; Vesnat; vallée du Péré et de l’'Houme ; La Va- lette, bords de la Nizone (Coniacien).

Cette espèce, beaucoup plus commune dans la Charente- Inférieure que dans notre département, affectionne les bords des marais salans.

Elle est bien réellement spontanée dans notre région.

CANNABINA L.sp. 966. Giboin in quenot st. ch. p. kA. A.C. Haies et prairies, bords des chemins ; chemin de Ra- bion (Angoumien); prairies de Chez-Negret, Verdille, Auge (Kimmeridgien) ; St-Médard (LEecLER).

GERANIACEÆ., 53

HiRsuTA L. sp. 966. P.C. Champs cultivés; Vars; Lupsault, Verdille, Aigre (Kimmeridgien-Oxfordien) ; Châteauneuf (Carentonien).

XX. GERANIACEZÆ (D C.)

GERANIUM SANGUINEUM L: sp. 958. Giboin in quenot st. ch. p. 4. A. C. Lieux secs et pierreux ; Petite-Ga- renne; forêt de la Braconne (Portlandien) ; chaumes du Gravier, commune des Gours; bnis de Corveau (Kimme- ridgien). |

Cette espèce est en très-grande abondance dans les lieux elle se rencontre. C’est une rareté d’en trouver des pieds isolés.

COLUMBINUM ZL. sp. 956. Giboin quenot st. ch. p. k1. A. C. Haies, vignes, fossés ; garenne de Pèchebrun, commune de Longré; Verdille; Auge; Estrade ; bois de St-

* Médard (Kimmeridgien-Portlandien); vignes des Bre- tonnières (Angoumien).

DISSECTUM L. sp. 956. C. C. Toutes les vignes du pays-bas. -

PYRENAICUM L. mant. 257. R. R. Talus du chemin de fer entre la Couronne et Syllac. Nous pensons que cette belle espère est spontanée dans la seule localité nous l'avons recueillie, à moins que quelque graine n’ait été apportée elle se trouve, à une époquequi remonterait à l'établissement du chemin de fer d'Angoulême à Bor- deaux.

MOLLE L. sp. 955. C.C. Lieux incultes ; vignes ; Roul-

54 GERANIACEÆ.

let; Sireuil (Carentonien); Verdilles; Cherves (Purbec- kien).

Varie à fleurs blanches, la plante est alors plus petite et plus grêle.

ROTUNDIFOLIUM L. sp. 957. C. Commune de Verdille ; Sonneville; Auge; environs d'Angoulême.

Lucipum L. sp. 955..4.C. Commune de Longré, sur les vieux murs ; la Grande-Fosse de la Braconne près Agris; St-Marc; Hurtebise.

ROBERTIANUM L. sp. 955. G. ciconium Giboin in quenot st. ch. p. A. Décombres, chemins.

!— mopEesTuM Jord. in cat. Grenier 1849.— Moins commun que le précédent; vignes des Bretonnières; chemin du Petit-Rochefort.

Se distingue du G. robertianum par ses anthères jaunes, ar- rondies, bilobées ; tandis que dans le G. robertianum elles sont d’un rouge vif, orbiculaires.

Eropium MALACOIDES Wälld. sp. 3. p. 639. R. Vignes ar- gileuses, bords des chemins; Roullet; Bretonnières ; Si- reuil (Carentonien).

D

BOTRYS Bertol. Amæn. p. 35. R R.— Nous avons recueilli celle rare espèce, lout-à-fait méridionale, sur les berges de la route de Périgueux, près Ste-Catherine {Angowmien) .

CICUTARIUM L’Herit. in Ait. hort. kwe, À. éd. 2. p. 414. Geranium cicutarium, Giboin in quenot st. ch. p. 4. C.C. Tous les endroits sablonneux.

HYPERICINEÆ. 55 XXI. HYPERICINEZÆ (D C.}

HypericuM PERFORATUM L. sp. 1105. Giboin in quenot st. ch. p. 41. Champs, bords des chemins; partout.

TETRAPTERUM Fries nov. 236. H. quadrangulare Giboin in quenot st. ch. p. 41. C.C. Bords des eaux; ma- rais de l’Houme; St-Marc; Belle-Roche, le long des fos- sés tourbeux.

HUMIFUSUM L. sp. 1105. 4,C.— Garde-Epée, commune de St-Brice; landes de Soyaux (Sables tertiaires); forêt de la Braconne; moissons de la Poudrerie ; Alloue; Saint- Germain ; Brillac (Schistes cristallins).

LINEARIFOLIUM Vahl. symb. 1.p. 65. R.R. Rochers gra- nitiques des coteaux de Saint-Germain-sur- Vienne, près Confolens {GuiLLon).

PULCHRUM L. sp. 1106. Giboin in quenot. st. ch. p. 41. C.C. Bois et landes siliceuses.

HIRSUTUM. L. sp 1105. Giboin in quenot. st. ch. p. 41. P.C. Forêt de Jarnac, forêt de Tusson (Kimmerid- gien), de Ruflec; bois de l’Oisellerie; Basseau.

MONTANUM L. sp. 1105. 4.C. Forêt de ja Braconne, près le village de Chef-Roby; bois de Breuty ; St-Marc; Hurtebise.

HIRCINUM L. sp. 1403. R. Evidemment naturalisé sur les ramparts d'Angoulême, du côté de St-Cybard.

Nous ignorons si cette espèce a été cultivée dans les jardins de la ville, on n’en rencontre pas aujourd’hui.

56 ACERINEÆ.

ANDROSÆEMUM L, sp. 1102.R. R.R.— Prairies au bas de la garenne de Garde-Epée; église abandonnée de la Châtre.

ELopes PALUSTRIS Spach. ann. sc. nat. 2 série. t. 5. p. TA. A.R.—Ruisseau des landes deChantillac et Touvérac (Sa- bles tertiaires); sources du Clain, près Alloue; Brillae ; Saint-Germain; Lesterps (Schistes christallins).

Cette plante, indiquée par MM. Grenier et Godron, dans les prairies tourbeuses de toute la France (f. de fr. t. À. p. 321), ne se rencontre dans la Charente que dans les terrains siliceux et granitiques; nous l’avons cherchée inutilement dans d’autres stations.

XXII. ACERINEÆ (D C.)

ACER PSEUDO PLATANUS L. sp. 1495. Giboin in quenot. st. ch. p.44. Cultivé et planté sur les promenades. Sub- spontané à Freyères, commune de Longré (Kimmerid- gien).

MONSPESSULANUM L. sp. 4497. CC. Haies et bois du calcaire.

On rencontre fréquemment une forme dont les samarres ont les ailes supperposées l'une sur l’autre et d’un rouge vif.

Cette espèce, beaucoup plus commune que la suivante, est connue des paysans sous le nom d’Ager, probablement du nom latin Acer ; ils donnent le nom d'érable à l’Acer campestre.

CAMPESTRE L. sp. 1477. Giboin in quenot. st. ch. p. 41. A.C.— Bois de la Petite-Garenne; Mouthiers; Foulpou- gne (Portlandien).

AMPELIDEÆ. HYPPOCASTANEZÆ. 57

Var. « meskcarpun Borr. fl. du cent. éd. À. p. 35.4. 2. A.C. Mélangé avec le type; fruits pubescents, ailes larges.

Var. 6. cotinum Borr. loc. cit. R. Estrade commune de Verdille; fruits glabres, plus petits.

XXIII. AMPELIDEÆ (Humb.)

Viris viNiFeRA L. sp. 293. Giboin in quenot st. ch. p. 4. C.C. Haies, bois frais ; St-Michel ; forêt de Tusson, Basseau.

Cette plante redevenue sauvage dans beaucoup de localités, est l’objet d'une grande culture dans toute la partie calcaire du département et notamment dans la portion connue sous le nom de pays-bas. Peu cultivée dans l’arrondissement de Confolens, nous ne l’y avons jamais vue à l’état spontané.

XXIV. HIPPOCASTANEZÆ (D C.)

ÆSCULUS HIPPOCASTANUM L. sp. 488. Giboin in quenot. st. ch. p. 41.

Nous ne mentionnons ici ce bel arbre, généralement planté

dans toutes les avenues et les promenades du département, que

. pour signaler un individu dont les dimensions nous ont paru

remarquables et qui existe au village de Créce, sur la limite ex- trême de la Charente et de la Charente-Inférieure.

Le tronc mesuré vers son milieu présente une circonférence

D8 OXALIDEÆ. RUTACEÆ.

de # mèt. 35 centim.; sa hauteur, à partir de la base jusqu’à sa bifurcation, est de 5 mètres. Chacune des deux branches de la bifurcation présente à son milieu une circonférence de 2 mè- tres ; d’une hauteur totale de 23 mètres, il couvre une surface de 7 mètres de rayon.

Ce magnifique géant croît au milieu d’une plantation de ses congénères, dont les troncs offrent une moyenne de 2 à 3 mètres de circonférence.

XXVII. OXALIDEÆ (D C.)

OxaLis ACETOSELLA L. sp. 620. Giboin in quenot. st. ch. pe EH. RR.R. Bois humides au pied des rochers gra- nitiques qui bordent l’Issoire, près Saint-Germain-sur- Vienne. Nous n’avons observé cette plante que dans le terrain granitique.

CORNICULATA L. sp. 623. Giboin. in quenot.st. ch. p. 41. R.R.R. Au pied d'un mur, à l’Ardillier, près la Ma- delaine, sur la route de Limoges; haies des environs de La Valette { Coniacien).

XXIX. RUTACEÆ (Juss.)

Rura GRAVEOLENS L. sp. 528. var. y. D C. fl. fr. 4. p. 132. R.R. Ruines de l’ancienne église de St-Cybard ; chà- teau de Chalais ; décombres aux pieds du château de La- rochandry, près Mouthiers.

CELASTRINEÆ. ILICINEÆ. 59

XXXI. CELASTRINEÆ (R. Brown.)

Evonyaus EuROPÆUS L.sp. 286. v.u. E, vulgaris scop. carn. 1. p. 166. Gibain in quenot st. ch. p. kk. Haies, bois ombragés, bords des eaux; partout dans le calcaire.

Cet arbuste atteint souvent de fortes dimensions , il en existe un pied, notamment, au borä de la fontaine de Clergon sur la route de Vœuil à Montmoreau, dont le tronc présente un dia- mètre de 17 centimèt. 50 ; sa hauteur est de 4 mètres.

XXXIII. ILICINEÆ (Brong.)

ILex aquiFoLiuM L. sp. 181. Giboin in quenot. st ch. p. 44. Bois, landes; Petite-Garenne; Basseau, il est rare; chaumes et bois de la Tourette.

Var. a sENESCENS Gaud. helv. À. p. 462. Var. 6, BETEROPHYLLA Rchb. fl. excur. 433.

Ces deux variétés, ou plutôt ces deux formes, se rencontrent, mais peu fréquemment.

Nous sommes entièrement de l'avis de MM. Grenier et Go- dron (fl. de fr. t. À. p. 334). Nous ne considérons les deux variétés (Gaud. et Rchb.) que comme des formes dépen- dant de l’âge de la plante.

Les pieds buissonneux et peu élevés, présentent constamment des feuilles épineuses, c’est seulement lorsqu'ils ont acquis de

60 RHAMNEÆ.

fortes dimensions et qu’ils sont devenus des Arbres, que le feuillage change et devient senescent ou presque senescent.

Il est à remarquer que, parvenus à cet état, ils ne fleurissent, et par conséquent ne fructifient que très-rarement, tandis qu’au contraire, les pieds buissonneux et à feuilles épineuses, sont couverts de fleurs et de fruits.

XXXIV. RHAMNEÆ (R. Brown.)

RHAMNUS ,CATRARTICA L. sp. 279. Giboin in quenot. st. ch. p. 44. A.R. Haies du chemin de Chez-Grelet (Caren- tonien) ; garenne d’Estrade, commune de Verdille.

Il existe à Villars, près Agris (Oxfordien), une haie com- posée entièrement de cet arbuste, dont les troncs sont d’une hauteur de 3 mètres et de 20 à 25 centimèt. de diamètre.

MM, Grenier et Godron (fl. fr. t. À p. 331), ne lui assi- gnent en moyenne qu'une hauteur de 2-3 mètres; il n’alteint guère une plus grande dimension, lorsqu'il croit dans les haïes, il est sujet à être coupé à celle hauteur; mais dans les bois, il atteint jusqu’à 8 et 9 mètres.

INFECTORIA L. mant. 49. Giboin in quenot st. ch. p. 44. AR. Chaumes de la Tourette, l'Arche, Chante-Gre- let, Rabion (Angoumien).

Toujours dioïique. Les individus mâles sont plus buissonneux et moins épineux que les individus femelles; les feuilles sont petites, elliptiques, d’un vert jaunâtre, tandis que dans les fe- melles elles sont assez grandes, ovales, d’un vert foncé.

PAPILIONACEÆ. 61

FRANGULA L. sp. 286. Giboin in quenot. st. ch. p.44. 4.C. Bords des eaux; marais; bois humides; bois du Ci- marre, près St-Yrieix (Angoumien) ; marais de Breuty ; marais de l’Houme (Partlandien) ; Belleroche.

XXXVI. PAPILIONACEÆ (L.)

Uzex EuROPæuS Sm. fl. brit. 756. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. C. Landes de La Faye, près Confolens; le Fouilloux ; Agris; Larochefoucauld.

Commun dans les terrains granitiques et les sables tertiaires de nos landes, l’Ulex europæœus se rencontre rarement dans le calcaire pur. Nous ne lui connaissons qu’une seule station sur la route de Châteauneuf, près Boisbedeuil, encore n’y croit-il qu’en très-pelit nombre. Dans les terrains granitiques il couvre de vastes espaces, mélangé avec l’espèce suivante, mais moins

»

commun.

NANUS Sin: fl brit. 157. C.C. Landes, bois sablon- | neux.

Il est également rare de rencontrer celle espèce dans les cal- caires, cependant elle y prospère mieux et plus communément que l’Ulex europæus.

M. Charles Desmeulins (Cat. Dord. ex act. soc. lin. de Bor. t. x1 p. 215) signale deux formes particulières aux deux espèces : forme Thyrsoide ; forme lache et souple.

Jusqu'ici nous n’avons rencontré que la forme lache dans un bois aride sur le calcaire, près Puymoyen {Angoumien). Ar- buste diffus, rameux, de ! mètre environ, peu garni de fleurs, 2

62 PAPILIONACEÆ.

à chaque ramuscule florifère; à rameaux couverts de poils ara- néeux (loc. cit.)

SAROTHAMNUS VULGARIS Wimmer. fl. von Schlesien. éd. 2. D. 148. Spartium scoparium Giboin in quenot st. ch. p. 43. Bois sablonneux de la Poudrerie ; landes de Soyaux; de Chantillac; le Fouilloux ; St-Germain.

Caractéristique des terrains siliceux, il est extrêmement rare de le rencontrer dans la formation erétacée pure.

GENISTA SAGITTALIS L. sp. 998. C.C. Forêt de la Bra- conne; Ronsenac (Kimmeridgien); fosse mobile.

piLosA L. sp. 999. Giboin in quenot. st. ch. p. 42. Bois de la Petite Garenne ; forêt de la Braconne, près la fosse mobile,

Var. ARGENTEA (WVobis). C.C, Chaumes de Chante-Gre- let, l’Arche.

Se distingue du type par ses tiges de À décimètre au plus, couchées, radicantes ; tandis que dans le C. pilosa (type) elles s'élèvent jusqu’à À mètre, jamais radicantes; par ses feuilles petites, ovales, cuneiformes, à limbe divisé par la nervure médiane en deux portions appliquées l'une sur l’autre, cou- vertes de poils soyeux ; par ses gousses plus courtes (10 müll.) 4-2 spermes, rarement plus, couvertes, de longs poils soyeux, argentés.

\ TINCTORIA L. sp. 998. Giboin in quenotst.ch. p. 43. C.C.

Bois, marais, landes, tout le calcaire.

anGLica L. sp. 999. Giboin in quenot st. ch. p. 43. P.C. Forêt de Jarnac ; Alloue ; landes entre la Font-d’Alloue et St-Germain ; Lesterps (Sables granitiques).

PAPILIONACEÆ. 63

Cyrisus supiNus L. sp. 1042. A.C. Bois de la Petite-Ga- renne ; Bretonnières ; Lupsault (Portlandien).

LupiNus RETICULATUS Desv., ann. bot. 3. p. 100. L. angus- tifolius DC. fl. fr. k.p. 507. L. linifoius Boreau! fl. cent. 2. p. 179. R.R. Nous n'avons rencontré cette espèce que dans les moissons sablonneuses de Vesnat, près St-Yrieix et dans une allée du bois de Basseau, dans des sables d’alluvion, dont on avait extrait des cailloux pour le pavage des routes.

MM. Grenier et Godron (f. fr. t. 1.p. 366) donnent comme caracières du Lupinus reticulatus : graines pelites (5 maülli- mètres), ovoïides, blanchâtres, avec des lignes noires dispo- sées en réseau et limitant de petits espaces parsemés de points noirs, une lache noire triangulaire près l’ombilic.

Nous ne pensons pas que ce caractère donné par les savants auteurs de la Flore de France, soit constant-et invariable ; nous avons étudié et comparé un grand nombre de graines, et dans toutes celles provenant d’une même gousse, nous avons observé de nombreuses variations.

Celle que nous avons rencontrée le plus communément, peut être définie : graines petites (4 millimètres, jamais plus), 6- voïdes, comprimées latéralement , fauves, couvertes de petits Points noirs très-rapprochés Par plaques en certains en- droits, sans tache à l'ombilic.

Notre plante est-elle le L. reticulatus (Desv.), ou plutôt ne serait-elle pas le L. linifolius de Roth? ou bien encore ces deux espèces ne devraient-elles pas être considérées comme n’en formant qu’une seule?

MM. Grenier et Godron (loc. cit.), doutent que les L. reli-

64 PAPILIONACEÆ.

culatus Desv. et Linifolius Roth, soient une même espèce, Ce qui fixe leur opinion à ce sujet, c’est que cet auteur dit : graines globuleuses. D'un autre côte Agardh (Synopsis generis Lupini lundæ, 1835), donne à l’espèce de Roth, des graines : Subglo- bosis maturitate, badiis umbrino et flavo variegatis.

Les graines de notre espèce se rapportent un peu à cette des- cription.

Gussone décrit également une espèce sous le nom de L. Jini- folius, espèce voisine du reticulatus, et à laquelle il donne des graines: exacte globosis, il est vrai; mais badiis vix nigro maculatis.

Selon nous, le plus ou moins de rondeur ou d’aplatissement de la graine, n’est qu’un caractère de bien peu de valeur, car on rencontre des graines parfaitement rondes à côté de graines comprimées à parfaite maturité, aussi bien qu'avant l’entière maluralion.

Il existe encore une troisième espèce à semences globuleu- ses, et autrement colorées, qui, d’après MM. Grenier et Go- dron (loc. cit.), serait vraisemblablement le L. Jinifolius Roth. selon l'opinion de Gussone et d’Agardh.

Le rapprochement qui existe dans notre espèce Charentaise, d'un côté avec-les fruits décrits par Agardh : badiis umbrino et flavo variegatis ; de l’autre avec ceux décrits par Gussone : badiis viæ nigro maculatis; nous porte à penser : que les £. linifolius Roth, et reticulatus Desv. ne doivent être considérés que comme une même espèce.

Ononis narRix L. sp. 1008. Ononis viscosa, Giboin in que- not st. ch p. #3. AC. Chemins, pelouses arides ; anciennes carrières de l’He-d’Espagnac (Carentonien) ;

PAPILIONACEÆ. 65

route de Rouillac (Portlandien); bois Dufour, commune de Lupsault.

anriquoruM L. sp. 1006. R.R. Chaumes de Malber- chie, près La Valette (Coniacien).

Parfaitement distinet de l'O. campestris dont il est très- voisin.

pROCURRENS Wallr. sched. 381. Dub. bot. 120. O. spi- nosa L. fl. suec. 647 (non L. sp.) C.C. = Vignes, champs; partout. ic

Var «. ARVENSIS Gren. el God. fl. fr. t. À. p. 375. 0. arvensis Lam. dict. 1. p. 505. et Giboin in quenot st. ch. p. 43. Moins commun que le tvpe. Bords des che- mins; landes de Soyaux.

STRIATA Gouan, illust. 47. de Rochebrune in Puel exsic. 19. C.C. Chaumes de l’Ile-d'Espagnac; l'Arche ; Chante-Grelet; la Couronne; La Valette; tout le calcaire.

COLUMNÆ AU. ped. 1. p. 318. tab. 20. fig. 3. Moins commun que le précédent; dans les mêmes localités.

ANTHYLLIS VULNERARIA L. sp. 1012 Giboin in quenot st. ch. ». 43. A.C. Pelouses des bois; chaumes des Lam- berts; de Chante-Grelet; Barillon, près la Couronne.

Nous l’avons toujours rencontré à fleurs jaunâtres mélangées de rouge pourpre, surtout à la fin de l’anthèse.

La variété y rubrifora D C. prod. 2. p. 170, a été érigée au rang d'espèce par M. Boreau, sous le nom d’A. dillenüi . Le nom de Vulneraria est conservé à l'espèce dont les fleurs sont jaunes. è

6

66 PAPILIONACEÆ.

Nous ne pouvons nous résoudre à adopter celle manière de voir, les caractères sur lesquels ont été créées les deux espèces ne nous paraissant pas suîisants pour les légitimer. Nos échan- tillons démontrent le passage du jaune au rouge intense dans les fleurs de cette espèce.

La racine de l’A. dillent, grêle à la manière des racines an- nuelles, et celle de l’A. vulneraria, grosse et vivace, d’après le savant botaniste Angevin, constitueraient un caractère ; nous avons toujours rencontré une racine vivace, une souche grosse, dans les échantilions à fleurs jaunes, aussi bien que dans ceux offrant les deux teintes sur le même pied.

MenicaGo LuPuLINA L. sp. 1097. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. Champs, moissons, chemins, lieux arides.

sATIVA L.sp. 1096. Giboin in quenot st. ch.p.43.— Cultivé en grand et subspontané.

ORBICULARIS AZI. ped. 1.p. 314. A.C. Anville ; tout le pays-bas; chaumes de l'Arche; chemin des Argentiers, près Angoulême.

MARGINATA Wäülld. en. h. ber. 802. A.C. Mélangé avec l’espèce précédente, dans les mêmes localités.

APICULATA Wälld p.3.sp. 1414. M. polycarpa, ®. 6. api- culata, Gren. et God. fl. de fr. t. À. p. 390. A R. Moissons de Belle-Vue, près l’Arche (Angoumien).

DENTICULATA Wülld loc.cit. M .polycarpa, v. y. denticulata Gren. et God. loc. cit. A.C. Moissons, chemins ; tout le calcaire.

A l'exemple de M. Lloyd, et d’autres botanistes, nous con- . , . d . servons les deux noms de Willdenow, réunis par MM. Grenier

PAPILIONACEÆ. 67

et Godron (loc. cit.) sous le nom de M. polycarpa. Le carac- ière tiré des épines des gousses nous paraît suffisant pour dis- tinguer ces deux espèces.

MACULATA Walld. sp. 3. p. 1419. C.C. Lieux cultivés, et autour des habitations.

MINIMA Lam. dict. 3. p. 636. Giboin in quenot st. ch. p. 43. C.C.C. Pelouses sablonneuses, et lieux secs.

Nous avons toujours vu les épines des gousses de cette espè- ce, de la même longueur, quelque soit la provenance des échan- tillons.

MeLiLorusorricinaLIs Lam. dict. k.p. 63. M. arvensis Walir. sched. 391. A.C. Lieux cultivés ; champs de l'Arche, près Angoulème {Carentonien) ; Ruffec (Oxfordien).

MACRORHIZA Pers. syn. 2. p. 348. M.-officinalis Willd. en. hort. berol. 2. p. 189. Giboin in quenot st ch. p. 43. A.C. Bords des chemins, bois , bords des eaux ; Vesnat (Portlandien); Veuille, Mouthiers (Angoumien).

TRIFOLIUM ANGUSTIFOLIUM L. sp. 1083. P.C.— Vesnat; Petit- Rochefort (Angoumien); forêt de Jarnac; Baignes; Chan- tillac (sables tertiaires); Barillon, près la Couronne.

—— INCARNATUM L. sp. 1083. Rarement cultivé , subsponta- dans les moissons.

Var. 6. mouniern l'.molinierii Balb. cat. taur. 1813. non Rchb. P.C. Prairies de Basseau (Gardonien); Luxé, la Terne (Oxfordien).

RUBENS L. sp 1081. P.C. Petile-Garenne; Ranville: Verdille; Auge; Tusson.

66 PAPILIONACEÆ.

Cette localité fournit aussi de nombreux échantillons, identi- ques à ceux décrits par M. Desmoulins (cat. Dord. supp. fin. p. 39) : feuilles inférieures longuement ciliées, non-seule- ment sur le dos de la nervure médiane, mais encore au dos du bord supérieur ; partie libre des stipules, parfaitement entière. (loc. cit.)

Nous avons rencontré une variation à fleurs blanches dans les moissons des landes de Soyaux (Sables tertiaires).

MEDIUM L. f& suec. 2 éd. 558. AR. Champs qui bor- dent la route d’Anais à Jauldes (Oxfordien); Luxé; Vars ; Villognon ; Petite-Garenne (Angoumien).

PRATENSE L..sp. 1082. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. C.C.C. Se rencontre partout.

OCHROLEUCUM L. syst.3. p. 233. A.R.—. Petite-Garenne ; Basseau (Gardonien) ; tout le Pays-Bas (Coniacien).

MARITINUM Huds. angl. 1* éd. 284. C. Ranville (Ox- fordien) ; le pays-bas; Auge; St-Médard,

ARVENSE L. sp. 1083. C.C. Terrains sablonneux, mois- sons, landes ; partout.

GRACILE Thuil. par. 2 éd. 383! non Rchb. T. arvense var. 6. gracile D C. fl. fr. k. p. 530. R.R. Moissons granitiques de Lesterps, près l’ancien Etang-Neuf, seule localité nous l’ayons rencontré jusqu’iei.

sTRIATUM L. sp. 1085. R.R. Pelouses sablonneuses de la

forêt de Basseau, près St-Michel (Sables tertiaires) ; les Lamberts (id.).

scaBruM L. sp. 1084. C. Chaumes arides des environs d'Angoulême (Carentonien).

PAPILIONACEÆ. 69

SUBTERRANEUM L. sp. 1080. R.R.R. Bords de la route de Ruffee à Nanteuil, tout près de celle localité (Lias moyen).

FRAGIFERUM L. sp 4086. C.C.C. Pelouses; bords des chemins; terrains argileux.

RESUPINATUM L. sp. 1086. A.R. Prairies d’Auge ; Bon- neville; le pays-bas (Coniacien).

GLOMERATUM L. sp. 1084. R.R. Dans une allée sablon- neuse et aride près la Poudrerie, forêt de Basseau.

REPENS L. sp. 1080. C.C.C. Partout.

FILIFORME L. sp. 1088. C. Moissons des terrains sablon- neux ; les Lamberts ; Basseau ; partout.

PROCUMBENS L. sp. 4088. C.C. Mèmes lieux que le pré- cédent.

PATENS Schreb. ap. Sturm. fl. germ. 16. T. parisienne DC. fl. fr. 5. p. 562. C.C.C. Dans toutes les prai- ries.

DORYCNIUM SUFFRUTICOSUM Vill. Dauph. 3. p. 416. Savatier in Puel. exsic. 129. R.R. Route de Bordeaux, ta- lus près le Grand-Girac (Angoumien, ; bois de Lupsault; chaumes de la Citerne, commune d’Oradour-Chillé (Ox- fordien).

T£ETRAGONOLOBUS SILIQUOSUS Roth. tent. germ. À. p.323. A.C. Lieux humides; marais de Breuty; Mouthiers; Bouris- son; Mothe-de-Cherves (Purbeckien) ; Bréville, Longré,

* Aigre (Oxfordien.

Lotus CoRNICULATUS L. sp. 1092. Giboin in quenot. st. ch.

p. 43. C.C.C. —: Chaumes, bois, landes.

70 PAPILIONACEÆ.

renuis Küt. in Willd. en berol. 197. R. Fossés humi- des, près Bréville et la forêt de Jarnac.

uLiginosus Schkuhr. handb. 2. p. 412. &. 21. A.C. Bois humides ; marécages de St-Michel; Basseau ; oi de-Epée, commune de St-Brice.

ASTRAGALUS GLYCYPHYLLOS L. sp. 1067. P.C.— Petite-Garen- ne ; forêt de Basseau; garenne d’Estrade.

Se rencontre tantôt couché et étalé à terre dans les lieux secs; tantôt robusté, dressé, de 10-12 décimètres, dans les en- droits ombragés de la forêt de Basseau.

purPUREUS Lam. dict. À. p.314. R.R.R. Chaumes de la Cadeau commune de St-Fraigne; forêt de Tusson, forêt de Jarnac (Oxfordien-Purbeckien); chaumes du Péré, com- mune d’Oradour-Chillé (Portiandien).

Cette plante, une des plus rares de notre département, est si- gnalée comme éminemment méridionale (fl. de fr. Grenier et Godron. p. 440. &. 1.)

Elle est indiquée dans la Charente-Inférieure (Lloyd fl. de l'Ouest. p. 128.)

—MONSPESSULANUS L. sp. 1072. R.R. Bois de Chabanne, sur la limite des deux Charentes; chaumes de St-Michel près Angoulême ; Barillon, près la Couronne; coteaux de Pont-Breton. F

RoBiNiA PSEUD-ACACIA L. sp. 1043. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. Cet arbre est maintenant naluralisé dans la forêt de Chardin, près Sireuil, et dans les bois des environs de Roullet.

Vicia saTIVA L. sp. 1037. C.C.C. Moissons.

Souvent cullivé sous les noms de Vesce et de Coupage.

PA PILIONACEÆ. 71

Nous avons rencontré une variation à fleurs blanches, dans les moissons de Selette, près le Maine-de-Boixe ‘Oxfordien). SEGETALIS Thuill. par. 367. Rchb. exsic. 273. V. an-

gustifolia. v. x. segetalis Gren. et God. fl. de fr. t. A. p. 459. P.C.— Forêt de Tusson; moissons de la Poudrerie.

Cette espèce, considérée d’abord comme variété par M. Des- moulins (cat. Dord. ex. ac. soc. lin. Bord. t. M. p, 223), et qu'il a si bien caractérisée : foliis linearibus, apice truncato, mucronulatis; leguminibus erectis (loc. cit.) n’a pas dans nos échantillons les feuilles inférieures linéaires, ce qui con- firme le doute émis par le savant auteur dans le mot omnibus suivi d’un point de doute (?).

Le V. segetalis adopté depuis comme espèce par M. Desmou- tins (supp. fin. p. 45), se rapproche bien plus du V. sativa que du V. angustifolia, par son port, la forme et la grandeur de ses fruits.

ANGUSTIFOLIA Roth. tent. fl. germ. 1. p. 310. Desmoulins. cat. Dord. in act. soc. lin. de Bord. t. xr. p. 299, C.C.

Bois sablonneux de Basseau, la Poudrerie.

La description que M. Desmoulins (loc. cit.) donne de cette plante, se rapporte très-bien aux échantillons Angoumiens, bien plus que la description de MM, Grenier et Godron (fl. de fr. À. p. 459.)

Elle est, en effet, toujours couchée, faible, très-grèle, non dressée ; à légumes divergents à angle droit, non dressés.

LATHYROIDES L. sp. 1037. KR, Sables des Lamberts; seule localité du département nous connaissons celte espèce.

PEREGRINA L. sp. 1038. A R. Moissons des terrains sa- blonneux ; Basseau ; Saint-Michel.

79 PAPILIONACEÆ.

LUTEA L. sp. 1037. Giboin in quenot st. ch. p. 43. C.C. Moissons de toute la partie calcaire du département, moins commun cependant dans la formation jurassique.

NARBONENSIS L.. sp. 1038. V. serratifolia Jacq. aust. app. 1.8. R. R.R.— Garenne d’Estrade, seulé localité nous connaissons cetle rare espèce.

sePIuM L, sp. 1038. C:C.C. Bois de tout le départe- ment.

CassuBiea L. sp. 1035. Orobus sylvaticus. Bast. Maine-et- Loire. suppl. p. 7. R.R Bois de la Petite-Garenne; forêt de Basseau ; bois de Soyaux.

CRAcCA masor Franken. specul. D. 1MM.ex. h. fl. lapp. p. 219. Vicia cracca L. sp. 1035. A. €. Champs de la commune d’Anville ; bords de la Charente ; rare dans les moissons.

TENUIFOLIA Gren. et God. fl. de fr. t. 1. p. 469. 4, C. Chaumes du Péré, commune d’Oradour-Chillé ; Nan- teuil ; moissons de Verteuil (Kellovien).

MINOR Rw. tetr. irr.t. 53. f.2. Ervum hursitum L. sp. 1039. 4. C. Moissons et bois sablonneux ; Basseau ; Fléac ; la Poudrerie.

ERVUM TETRASPERMUM L. sp. 1039. 4.C. Forêts de Tusson, de Jarnac.

GRACILE D C. hort. monsp. p. 109 et fl. de fr. 5. p. 584 P. €. Moissons de Vesnat; Verdille: Sonneville: Cha- lonne, près la Poudrerie (Angouimien).

Var. x. LEIOCARPON Gren. et God. fl. de fr. t. À. p. 475. Mélangé avec le 1ype ; fruits glabres.

PAPILIONACEÆ. 13

Ervizia saTiva Link. enum. hort berol. 2. p. 240. Ervum ervilia L. sp. 1040. Vicia ervilia Giboin in quenot. st. ch. p. 43, P. C. Moissons de Breuty ; Verdille ; Auge.

LENS ESCULENTA Mœnch. meth. p. 131. Ervum lens. L. sp. 1039. Cultivé dans le département et subspontané çà étlà dansles moissons; Ruelle, Magnac-sur-Touvre (Kim- meridgien) ; Grand-Champ (Angoumien).

Pisum sarivum L: sp. 1026 Cultivé et subspontané dans les moissons ; moissons du Grand-Lac (Argiles réfrac- taires).

Les: échantillons à flwrs blanches, appartiennent bien à l'espèce cultivée; ceux à étendart bleuâtre et à ailes d’un vio- let pourpre, les seuls que l’on rencontre dans les moissons, ne passent-ils pas à l’état spontané ?

ARVENSE L. sp, 1027. C. Moissons de Ruffec; Verteuil ; Aigre; Soyaux.

Celte espèce que nous n'avons rencontrée que dans la forma- tion jurassique ou les sables tertiaires, es trop répandue dans les moissons pour ne pas être considée comme réellement spon- tanée.

Larayrus APHACA L. sp. 1029. C. C. Toutes les moissons des terrains calcaires, plus particulièrement dans l'étage Angoumien.

HIRSUTUS L. sp. 1032. A.C. Moissons de Vesnal; Garde-

Epée; Châteauneuf; Saint-Brice.

GICERA L. sp. 1030. Culüivé surtout dans les cantons d’Aigre et de Ruffec; subspontané dans les moissons. ,

74 PAPILIONACEÆ.

Il remplace dans ces cantons le Vicia sativa, cultivé dans le pays-bas.

SATIVUS L. sp. 1030. Giboin in quenot st. ch. p. 43.

Cultivé et subspontané dans les champs.

LATIFOLIUS L. sp. 1033. A.R.— Bois des Bretonnières ; de la Poudrerie; forêts de la Braconne , de Tusson (Oxfor- dien. Portlandien) , de Chardin {Carentonien).

MACRORHIZUS Wimmer. fl. von. Schlesien. p. 166. C.C.C. Bois et forêts ; partout.

Var. 6. pyrenalcus D C. prod. 2 p. 318. A.C. Mé- langé avec le type. Petite-Garenne ; Garde-Epée ; forêt de Jarnac.

Folioles ovales elliptiques.

NIGER Wimmer. fl. von. Schlesien. p. 166. Orobus niger L. sp. 1028. Giboin in quenot. st. ch. p. #3. AR. Bois de la Petite-Garenne ; forêts de Jarnac, de Tusson.

PRATENSIS L. sp. 1033. C. C.— Prairies; bords des bois.

AsPHODELOIDES Gren. et God. fl. de fr. À. p. 488. Orobus albus L. fil. supp. p. 327. C. C.— Dans toutes les prai- ries. du pays-bas (Coniacien) ; forêt de Tusson.

ANGULATUS L. sp. p. 1031. R. R.— Moissons des environs de Lesterps ; ne s’est rencontré jusqu'ici, dans le départe- ment, que dans les terrains granitiques.

SPHÆRICUS Aetz. obs. 3. p. 39. Plus commun que le précédent, quoique assez rare. Châtaigneraies de Vesnat (Portlandien) ; forêt de Ruffec (Oxfordien) ; les Breton- nières (Angoumien).

CÆSALPINIEÆ. 75

CoroniLLa minima L. sp. 4048 et mant. kkä.— Tous les co- taux calcaires qu’il couvre d’un tapis-doré.

Notre espèce se rapproche de la variété Genuina (Gren. et God. fl. de fr. 1. p.196); elle rentre alors dans le Coronilla “minima D €: fl. fr. 14. p. 608. (non D C. prod.).

Les fleurs passent, par la dessication, à une couleur verte d’une grande intensité.

variA L. sp. 1048. A. C. Bois, décombres, haies, chaumes.

SCORPIOIDES Koch. deut. sch. fl. 5. p. 201. Ornithopus

= scorpioides L. A. C. Dolmen de Garde-Epée (Sables tertiaires) ; moissons d’Alloue (Lias inférieur) ; le Fouil- loux (Oxfordien), moissons de l’Arche (Angoumien).

ORNITHOPUS PERPUSILLUS L. sp. 1049. A.C. Dolmen de Garde-Epée; moissons d’Alloue (Sables tertiaires) ; le Fouilloux.

COMPRESsUS L. sp. 1049. P.C. Prairies des Lamberts ; champs sablonneux du village de Chez-Grelet.

Hippocrepis cOmOsA L. sp. 1050 C.C. Chaumes de tous les cotaux calcaires, dont il forme le fond de la végétation avec le Coronilla minima.

OxogrycHis sATIVA Lam. fl. fr. 2. p. 652. Très-commu- nément cullivé ; se rencontre subspontané sur les vieux murs, les moissons , le bord des chemins.

XXXVII. CÆSALPINIEÆ (R. Brown.)

CERCIS siciQuasTRuM L. sp. 534. Cet arbre se trouve nalu-

76 AMYGDALEÆ.

ralisé dans la forêt des Pères, entre Saint-Michel et Ner- sac, sur la route de Châteauneuf.

XXXVIIT. AMYGDALEÆ (Juss.)

Prunus pomesTica L, sp. 680. Giboin in quenot st. ch.p. 43. A.C. Haies; bois de la Poudrerie; haïes des environs d’Aigre.

Culivé partout. Nous ne pouvons nous dispenser de le con-

sidérer comme bien spontané, vu son abondance dans nos haies et nos bois calcaires.

Les fruits sont ovales et non pas ronds, ce qui caractériserail l'espèce suivante :

INSITITIA L. sp. 680. P.C. Bois de la Poudrerie ; Ves- nat.

FRUTICANS Weihe. bot. zeilg. 9. p. 748. Haies de Saint- Yrieix.

Cette espèce tient, pour ainsi diré, le milieu entre les deux précédentes ; elle se rapproche cependant d’avantage du P. in- sitilia.

spiNosA L. sp. 681. Giboin in quenot. st. ch. p. 43 C.C Dans toutes les haies.

AVIUM L.. sp. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. R. Petite-Garenne ; bois du Château-du-Diable ; forêt de Ruffec.

CERASUS L. sp. 679. Giboin in quenot. st, ch. p. 13. R.

ROSACEÆ. 77

R.R. Chemin de l’Hirondelle. Rochers au bas des remparts d'Angoulême.

Cette espèce est probablement le iype de l'espèce cultivée , connue sous le nom de cerise de Montmorency.

MAHALEB L. sp. 678. Toutes les haies, les bois; excessive- ment rare dans la Charente-Inférieure.

Cette espèce abonde dans notre département et forme le fond de tous les buissons et leshaïes qui bordent les chemins ; on ren- contre çà et des pieds isolés, quisont d’une grosseur et d’une hauteur remarquables.

XXXIX. ROSACEÆ. (Juss.)

SPIRÆA FILIPENDULA L. sp. 102. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. C.C. C. Petite-Garenne ; tous les talus du chemin de fer de Paris à Angoulême, etles champs qui les avoisi- nent depuis Angoulême jusqu’à Ruffec.

uLmMaRIA L. sp. 702. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. C. .C, C. Bords des eaux; fossés ; prairies humides.

HYPERICIFOLIA L. sp. T0. C. C. Chaumes de l'Arche; , de la Petite-Tourette ; de Vœuil; la Couronne (Angoumien. Carentonien) ; forêt de la Braconne, près la Grande- Fosse (Portlandien).

GEuM uRBANUM L. sp. 716. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. A. C. Haies, buissons; Saint-Marc ; les Planes.

L POTEN TILLA FRAGARIASTRUM Ehrh. herb. 146. À. C. Forêt

70%. ROSACE*.

de Ruffee ; bois de Vergnes, près Luxé; forêt de Basseau,

spLeNDENs Ramond in D C. fl. fr. 4. p. 467. P. vaillantit Nestl. pot. 75. A..C. Petite-Garenne; Basseau; fo- rêts de Ruffec, de Tusson ; environs de Barbezieux.

LT

vERNA L. sp. 712. C. C. C. Coteaux arides, pelouses , bords des chemins.

TORMENTILLA MNestl. pot. 65. Tormentilla erecta L. sp. 716. A. C. Prairies de Ruffec ; marais de Breuty; fontaine de Fréyères.

L'espèce que nous mentionnons ici, sous le nom de P. tor- mentilla Nesil., se rapporte identiquement à la diagnose que MM. Grenier et Godron (f. fr. 2. p. 530), donnent de cette. plante.

Plusieurs Botanistes, et notamment M. Borau (A. du Cent. éd. 4. p. 132), ont considéré comme variété de l’ancien Tor- mentilla erecta Lin. sous le nom de var. nemoralis, la plante qui porte les noms de : P. procumbens Sibthorp ; P. mixta Guep; P. Nemoralis Nestl; Tormentilla erecta, 6. nemora- is Boreau (loc. cit).

Cette variété se trouve aujourd’hui divisée en deux espèces : les P. mixta Nolt. ap. Rchb. et P. procumbens Sibthorp. oxon. espèces admises par MM. Grenier et Godron (f. fr. 4. p. 531). Les sujets de comparaison nous manquent pour déei- der si les deux espèces tirées de la variété 6. nemoralis existent dans la Charente.

Nous possédons deux formes essentiellement distinctes : l'une particulière aux marais, l’autre commune dans les bois secs et les landes. Cette dernière a les tiges grèles, couchées, longues, un peu redressées au sommet.

ROSACEÆ. 79

Elle se rapproche du P. procumbens Sibth.; mais il n’y a au- eune apparence de propagalion par articulations enracinées après l'anthèse, indiquées par MM. Koch, Grenier et Go- dron. :

De plus, cette forme produit des carpelles foujours lisses.

Ce caractère , d’après M. Desmoulins (cat. Dord. supp. p. 132) n’est pas constant dans le genre Potentilla. « Je trouve, dit le savant auteur, (Loc. cit.), sur un échantillon de T. erecta, des carpelles qui paraissent au même degré de maturité, et dont les uns sont manifestement rugueux, tandis que les autres sont lisses. »

Nous avouons que, malgré nos recherches sur de nombreux échantillons et à différentes époques de maturité, nous n’avons rencontré que des carpelles lisses, sans aucune apparence de ru- gosité. |

Nous avons dit que nos échantillons ne présentent aucune trace de propagation par articulations enracinées. M. Desmou- lins (loc. cit.) s'exprime ainsi, relativement à cet état: « Sup- posons qu’à l'instant de la récolte, l'automne n’a pas commencé ou que le terrain ne favorise pas l'allongement des tiges, leur propriété radicante NE SE MONTRE PAS. »

Nous faisons ici la même observation que pour les carpelles. Nous avons eueilli la plante de nos landes à différentes époques et toujours nous avons vu qu’elles qu’aient été les conditions dans lesquelles elle s’est trouvée, les tiges longues, flagellifor- mes, appliquées sur le terrain et sans trace de racines aux arti- eulations.

Ces observations concordent avec ce que dit M. Guepin (3° éd. p. 361) : que sa plante n’est pas le P, procumbens, vu

80 ROSACEÆ.

que celle-ci est radicante après l'anthèse, et que ses carpelles : sont rugueux.

Le caractère tiré des racines, dans nos deux formes, se rap- proche, il est vrai, de ceux indiqués par M. Desmoulins (loc. cit).

La forme des landes 4 une racine grêle, pivotante ; tandis que les échantillons provenant des lieux humides présén- tent une souche épaise, courte, tronquée, rougeätre intérieure- ment. |

Malgré les observations précises que nous avons pu faire, nous n’osons nous prononcer encore d'une manière posilive à savoir : si nous possédons, dans la Charente, les deux espèces précitées ou si nous ne devons les considérer que comme une même espèce, présentant un facies différent, suivant les loca- lités elle croît.

Nous espérons que les études que nous poursuivons sur ce sujel nous permeltrons de nous prononcer. Jusque là, nous ne mentionnons notre forme des lieux secs, que sous le nom de P. tormentilla. var. nemoralis.

Var. 6. NEMORaLIS C. Landes de Soyaux ; Petite-Ga- renne; chaumes de La Tourette.

REPTANS L. sp. 714. C, C. Champs, moissons, lieux | argileux

ANSERINA L. sp. 110. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. C. C. C. Bords des chemins humides.

Celte espèce fleurit rarement dans nos contrées; il est à re- marquer que les segments des feuilles radicales diminuent in-

ROSACEÆ. 81

sensiblement de longueur du sommet à la base ils ne sont que rudimentaires.

—— ARGENTEA L. sp. 712. Giboin in quenot st. ch. p. 43. A. R. Forêt dela Braconne; dans les chemins découverts et battus.

FRAGARIA VESCA L. sp. 109. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. C. C. Dans tous les bois.

CoLLiNA Ehrh. beitr. 7. p. 26. R. Forêt de Jarnac; Bréville (Purbeckien) ; forêt de Ruffec (Oxfordien).

Rurus cæsius L. fl. suec. éd. 2. p. 172.C. C. (type). Champs, bords des eaux, lieux humides , endroits arides et rocailleux.

Var. «. uusrosus Walir. sched. 220. R. cœsius «. aqua- ticus Weih. et Nees. rub. germ. p. 105. C.— Bordsdes eaux ; îles de Roffit; les Gours ; St-Marc.

Var. 6. AGRESTIS Weih. et Nees. 1. c. p. 106. C. C. Champs, moissons; Syllac; les Halliers ; Rabion.

Var. à. rEROx (Nobis) R. ferox Vest. in Trait. monog. ro- sac. 3. p. 40. À. R.— Champs et moissons des Argentiers.

GLANDULOSUS Bellard. app. fl. pedem. 24. R. R. Saint- Marc; Hurtebise; dans les haies et sur les rochers (4n- goumien).

HirTUS Weih. et Nees.rub. germ. p. 95. tab. 43. R.R. R. Cette espèce, que nous n’avons rencontrée que dans une portion de la forêt de Brillac, arrondissement de Confolens, paraît particulière aux terrains granitiques.

TOMENTOSUS Borckh. in Rœmers neu. bot. mag. st. 4. R.

a

I

2 ROSACEÆ.

R. Chemins arides de Giget; Pierre-Dure (Angou- mien). Les carpelles avortent le plus souvent; il est rare d’en ren- contrer 4-5 sur le même réceptacle.

DISCOLOR Weih. et Nees. rub. germ. p. 46. (ab. 20. C. Haies et bords des chemins; partout. |

THYRSOIDEUS Wimim. fl. von Schles. p. 131. R. Bois des Lamberts (Sables tertiaires); bois de l'Epineuil (Port- landien) :

FRUTICOSUS L. fl. suec. éd. 2. p. 172. C. C. C. Chemins, haies, bois.

Var. 6. PROSTRATUS Bor. fl. du Cent. éd. 1. p. 127. A. C. Bois-du-Four ; forêts de Jarnac, de Tusson.

Var. 3. romponius D C. prodr. 11.p.561. n°42. Rubus fru- ticosus grandiflorus Laterrade. fl. Bord. éd. p. 2717. Desmoulins, cat. Dord. in act. soc. lin. de Bord: p. 997nbiAT.

Cette rare et belle variété se rencontre sur les rochers, situés au bas du rempart de Beaulieu, près l’ancienne porte Saint- Pierre, à Angoulême. Le nom donné par Decandolle doit pré- valoir comme l’observe M. Desmoulins (Zoc. cit), ce nom * caractérisant parfaitement la forme de ces fleurs (doubles).

Rosa PIMPINELLIFOLIA Ser. in D C. prod. 2. p. 608. 4. R. Bois de la Petite-Garenne ; coteaux arides de la Petite- Tourette ; croît en grande quantité dans les lieux il se rencontre.

ARVENSIS Huds. angl. éd. p. 219. P. C. Bois des Lam- berts; forêt de Basseau.

ROSACEÆ. 83

Var. a. GENUINA Gren. et God. fl. de fr. À. p. 555; Rosa repens Reyn. mem. Laus. 1. p. 69. P. C. Bois-du- Four, commune de Barbezières (Kimmeridgien).

SEMPERVIRENS L. sp. 704. R. R. Forêts de Jarnae, Ste- Sévère ; parc de Cognac (Coniacien).

Il est à remarquer que cette espèce, très-rare dans la Cha- rente, abonde dans l’île d’Oleron {(Charente-Inférieure) ; elle est

pour ainsi dire la seule espèce du genre Rosa que l'on y ren- contre.

CANINA DAT. &. GENUINA R. nitens Desv. jour. 1813. p. 114, C. C. Dans toutes les haies.

Var. 6. DumeroRuM R. collina D C. fl. fr. 4. p. 441. À. C, Verdille ; forêt de Jarnac; Anville.

Var. «. STIPULARIS Boreau fl. du Cent. éd. 1. p. 138.

41. A. R. Fontaine des Mortiers, commune d'Anville.

Se distingue par ses stipules très-dilatés, presqu’aussi larges que les folioles.

ANDEGAVENSIS Desv. Jour. 1813. p. 415. R. canina var.

y. hirtella Gren. et God. fl de fr. À. p. 558. P. C.

Fontaine des Mortiers, commune d’Anville; Sonneville, dans les haies.

DUMETORUM Thuül. fl. par. 250 R. R. Bords de la fo- rêt de Jarnac, entre Bréville et Sainte-Sévère (Kimmerid- gien).

FOETIDA Bast. suppl. 29. R. R. R. Route de Sainte-Sé- vère à Réparsac; La Vallade (Purbeck). |

TOMENTOSA Smith. brit. 2. p. 539. A. C. Eglise d’Ora- dour-Chillé; Nercillac ; Garde-Epée.

4 ROSACEÆ.

RUBIGINOSA L. mant. 364. ic. Red. ros. À. p. 93, 2, p. 23. 3. p. 95. Haies ; buissons ; partout.

sEPiuM T'huill. par. 250. D C. fl. fr. 5. p. 538. R. rubi- ginosa var. 6. Sepium Gren. et God. fl. de fr. t. A. p. 560..C. C.

Cette espèce, que M. Koch fait rentrer dans le R. canina, nous paraît s'éloigner autant de celle espèce que du Rubigi- nosa, dont MM. Grenier et Godron ne font qu’une variété. :

Elle se distingue par ses fleurs en corymbes ; ses fruits plus gros et plus longuement pédonculés; par ses aiguillons ro- bustes; ses feuilles ovales elliptiques, glabres sur la face supé- rieure, plus profondément dentées, à dents mucronées.

AGRIMONIA EUPATORIA L. sp. 643. Giboin in quenot. st. ch. p. 48. C. C.C. Chemins, bords des bois, haies , dé- combres.

PoTERIUM piCTYocaRPuM Spach. riv. gen. pot. ann. sc. nat. 1846. p.34. P. C. Bois, champs incultes; Forêt-des- Pères (Angoumien).

MURICATUM Spach. riv. pot. an. sc nat. 1846. p.36. Poterium sanguisorba L. (ex par.) et Giboin in quenot. st. ch. p. 43. Plus commun que le précédent ; mêmes lieux, et presque dans toutes les prairies artificielles.

SANGUISORBA OFFICINALIS L. sp. 169. D C. fl. fr. 4. p. 449. Giboin in quenot. st. ch. p. 43. P. C. Marais de Breuty, prairies humides ; bords de la Charente; Bois- beaudreau ; marécages de l’Houme.

Les échantillons des bords de la Charente acquièrent de fortes dimensions, ils s'élèvent jusqu’à 2 et 3 mètres et sont

POMACEÆ. . 8)

bien plus robustes dans toutes leurs parties que les échantillons des autres localités.

ALCHEMILLA ARVENSIS Scop. carn. À. p. 115. Alchemilla vul- garis Giboin in quenot. st. ch. p. 43. A. C. Moiïs- sons sablonneuses ; le Fouilloux, près Larochefoucauld ; Ruflec ; Confolens ; dans tous les terrains.

XL. POMACEÆ (Bart).

MespiLus GERMANICA L. sp. 684. Giboin in quenot. st. ch. p. 42. P. C. Garde-Epée, commune de Saint-Brice (Sables tertiaires); haies des Lamberts (id).

Très-épineux et lout-à-fait spontané.

CRATÆGUS OXYACANTHA L. sp. 683. Mespilus oxyacantha Gi- boin in quenot. st. ch. p. 42. A. C. Ranville (Kimme- ridgien) ; Cognac (Coniacien) ; Sonneville.

MONOGYNA Jacq. aust. t. 292. f. A. C.C. Les haies, les bois ; partout.

Ces deux espèces, dontla légitimité est aujourd’hui reconnue, ont, à première vue, un aspect lout-à-fait différent. Examinés de près, ils offrent quelques points de ressemblance qui ont contri- bué à les faire considérer longtemps comme une même espèce. M. Desmoulins {cat. Dord. supp. %. fascicule. p. 138. ann. 1849) nous apprend que la découverte d’un caractère important est due à M Moretti. Ce caractère est tiré de la nervation des feuilles . |

86 POMACEÆ.

Nous avons alors C. oxyacantha L. à nervures convergentes

(convexité regardant la base de la feuille).

C, monogyna Jacq. à nervures divergentes { conveæilé , tournée vers le sommet de la feuille).

CxDONIA vVuLGaRIS Pers. syn. 2. p. 40. C. C. Haies et bois, près La Vallette (Coniacien); Crotet, éommune d’Auge.

Cet arbre qui constitue à lui seul toutes les haies des environs

de La Vallette, esttout au moins subspontané dans ces localités ; ses rameaux sont fortement épineux.

Pyrus communis L. sp. 686. Giboin in quenot. st. ch: p. 42.

A.C: Chemins des Argentiers, des Eamberts, Verdille.

Var: «. AcuRAs (Wallhr. sched. 213). Moius commun que le type; Verdille.

maLus L. sp. 68. Malus communis. Giboin in quenot. st.

ch. C. Haies, bois; Vesnat; la Poudrerie ; Estrade ; Verdille.

ACERBA D (, prod. 2. p. 635. A. R. Estrade, commune de Verdille.

SORBUS DOMESTICA L. sp. 684. P. C. Bois dela Poudrerie, de Puymoyen; Bois-Menu. Il est bien réellement spontané.

ARia Crantz. aust. f. 2. p.46: R. R, - Bois de Pierre- Dure, près Puymoyen.

TORMINALIS Crantz. aust. 85. Cratægus torminalis. L. sp. 681. et Giboin in quenot st. ch. p. 43. À. C: Boisde Pierre-Dure ; forêts de Basseau, de Ruffec; Breuty; environs de Cognac.

ONAGRARLE. 87 XLII ONAGRARIÆ (D C.)

ÉPILOBIUM TÉTRAGONUM L. 6p. 494. C: C: Fossés, bords des ruisseaux ; prairies de Vesnat; les Marmouniers ; bords . de la Charente.

ROSEUM Schreb. spic. fl. Lips. 147. R. Environs de Ruf- fec, bords du Lien (Oxfordien|.

C2

MONTANUM L.sp. 494. Giboin in quenot st. ch. p. 42. R. R. Bois humides; les bords de l’Issoire, près Saint: Germain (Schistes cristallins).

PARVIFLORUM Schreb. spic. p. 146. C. C. C. Bords des fossés ; partout.

i à | À k TNA

HIRSUTUM L. sp. 494. C. C. mais moins que le précé- dent. Bords des eaux, bords de la Charente, de l’An- tenne, la Soloire; allées marécageusesdela forêt de Jarnac,

OENOTRERA BIENNIS L. sp. 492. Giboin in quenot. st. ch. p. 42. R. R; Bords d’un fossé, décombres, :près Saint- Marc.

Complètement naturalisé en cet endroit, il se perpétue depuis longtemps. Isvarpra PaLuSTRIS L, sp. 175. A. R. Bords de la grande- fosse située au milieu de la prairie de Vesnat, et tous les fossés qui bordent la Charente.

Circæa Luteriana L. sp. 12. R. R:R.— Bords d'un fossé, près Alloue (Lias inférieur) ; bois près Saint-Germain (Schistes cristallins.)

88 HALORAGEÆ. HIPPURIDEÆ.

Par un hasard que l’on ne peut expliquer, cette espèce que nous n'avions rencontrée jusqu'ici que dans les terrains grani- tiques, croit depuis plusieurs années, dans une cour d’une mai- son d'Angoulême, elle n’a jamais été ni plantée ni semée. Cet habitat est d'autant plus étonnant, que le Circea ne croit dans aucune localité des environs d'Angoulême.

XLIII. HALORAGEÆ (R. Brown.)

MYRIOPHYLLUM VERTICILLATUM L. sp. 1410. Giboin,in quenot. st. ch. p. 42. C. C. Fossés des bords de la Charente ; tourbières de Saint-Marc, Hurtebise.

Var.y. PECrINATUM Wailr. Sched k89. M. pectinatum D C. ft. fr. 5. p. 529. Mèmes localités que le type, mais moins commun.

Ne se rencontre que dans les lieux l’eau est très-peu pro- fonde ; il croît presque tout entier hors de l’eau.

SPICATUM L. sp. 1409. À. R. Cours d’eau entre la Cha- rente et Merpins ; fossés près Saint-Cybard; fossés de Loup-Mellé (LecLer).

XLIV. HYPPURIDEÆ (Link.)

ss

Haippuris YuLGaris L, sp. 6. R. R. Ruisseau de l’'Houme , près Longré (Kimmeridgien).

CALLITRICHINEÆ. CERATOPHYLLEÆ. 89

XLV. CALLITRICHINEÆ (Link.)

CALLITRICHE srAGNALIS Scop. Carn. 2. p. 251. C.C. Fos- sés et pelites rivières.

pLATycarpa Kützing. Linnæa. t. T. p. 181. C. Mais moins que le précédent. Mèmes localités.

On rencontre une forme terrestre sur les bords des fossés et dans les chemins desséchés l’eau séjourne ordinairement. Cette forme qui a été érigée au rang d’espèce, sous le nom de C. minima (Hoff) C. cæspitosa (Schultz), se rapporte au C. stagnalis, aussi bien qu’au C. platycarpa, et probablement aussi aux autres espèces du même genre; elle n’est due qu'aux influences auxquelles elle est soumise.

Nous la désignerons sous le nom de var. terrestris.

Var. TerResrris (Nobis\ P. C. Chemin des Argentiers ; Chemin de la prairie de Vesnat.

XLVI. CERATOPHYLLEÆ (Gray.)

CERATOPHYLLUM SUBMERSUM L. sp. 109. À. R. R. Fossés près le pont de Sainte-Sévère; mare des Pendants, près Serres (Sables tertiaires et argiles réfractaires).

XLVII. LYTHRARIEÆ (Juss.)

Lyranum sALICARIA Li sp. 640. C. C. C. Bords des eaux, prairies ; partout.

90 LYTHRARIEÆ, CUCURBITACEÆ.

On rencontre souvent une variation à feuilles verticillées par trois ; c’est la sous-variété verticillata de MM. Cosson et Ger- main (f. des environs de Paris. p. 151).

Le feuillage des. Lythrum salicaria varie considérablement suivant les influences auxquelles la plante est soumise.

Pour n’en citer qu’un exemple, nous dirons que. les échantil- lons que nous avons recueillis lors de la session extraordinaire de la société Botanique à Bordeaux (août 4859), dans les lè- des du cap Ferret, et sur les bords de la Garonne , près Lor- mont (Echantillons soumis à l'influence de la mer ) présen- tent un aspect tout différent du facies ordinaire à cette espèce. Les feuilles sont glauques, luisantes et linéaires elliptiques, très- allongées, de 5 millimètres de large sur 70 à 80 millimètres de long. |

HYSSOPIFOLIA L. sp, 642, A. R. Allées marécageuses de la forêt de Jarnac, près Bréville (Purbeckien) ; bords des fossés de la prairie de Vesnat, elle est petite , couchée, quelquefois radicante à la base. |

Pepzis PORTULA L. sp. 474. Giboin in quenot. st. ch. p. 42. R. R. Marécages de la forêt de BasSéatt; marais de Breuty ; Saint-Michel.

L. CUCURBITACEÆ. (Juss.)

BryonrA pioica Jacq. aust. p. 39: tab. 199: Giboin in que- not st. ch. p. kk. C.C. Haies, buissons ; lout le ter- . rain calcaire.

Nous ne l’avons pas rencontré dans le terrain granitique.

PORTULACEÆ. PARONYCHIEÆ. 91 LI. PORTULACEZÆ (Juss.)

PorTuLaAcA OLERACSA L. sp. 658. 4.C.— Champs sablonneux ; les Planes; Bardines ; chemin des Argentiers.

Monria minor Gmel. bad. 1. p. 3014 M. aquatica minor Micheli. gen. p. 18. tab. 13. f. 2. R.R.— Champs sa- blonneux, près le Dolmen de Garde-Epée.

RIVULARIS Gmel. bad. À. p. 302. M. aquatica major Mi- cheli gen. p. 148,6, 43. f. 1, P.C. Ruisseaux des environs de Brillac.

Exclusive aux terrains graniliques. LIT. PARONYCHIEÆ (St-Hil.)

POLYCARPON TETRAPHYLLUM L. fil. supp. 116. A.R. —- Ves- nat, châtaigneraies ; jardins sablonneux de St-Cybard, près Angoulème.

Nous avons recueilli dans les sables arides des moissons des Pendants, près Serres, une forme remarquable de cette plante. M. Grenier Pa rapportée au P. tétraphyllum d’après un échan- tillon que nous lui avons adressé.

Cette forme à l’aspeet d’un Sedum; tiges de 45 à 50 milli- mètres, jamais plus ; feuilles étroites, charnues, subsessiles ; fleurs sessiles, agglomérées en capitules au sommet des rameaux, ceux-ci raides, dressés ; fleurs roses.

ILLECEBRUM VERTICILLATUM L. sp. 298. R.R. Rochers gra-

92 CRASSULACEÆ.

nitiques de St-Germain , près Confolens; endroits exces- sivement arides des coteaux de Confolens.

Herniaria GLABRA L, sp. 317. A.C.— Moissons sablonneuses ; champs arides de Syllac; Vesnat (Carentonien et Port- landien).

miRsuTa L. sp. 347. C, Les Planes; :Vesnat; Agris'; Larochefoucauld ; plus commun que l’H. glabra.

CoRRIGIOLA LITTORALIS L. sp. 388. P.C. Moissons du Fouil- loux, près Larochefoucauld (Oxfordien) ; Alloue (Lias inférieur); St-Germain (Schistes cristallins); environs de Châteauneuf (Carentonien). 1

SCLERATHUS ANNUUS L. sp. 580. C.C. Toutes les moissons sablonneuses ; Poudrerie; Basseau ; tout le canton de Con- folens ; Garde-Epée.

LIII. CRASSULACEZÆ (D C.)

SEDUM TELEPHIUM L. sp. 618. S. purpurascens Koch. syn. 284: ic. Fuchs. hist. 800. R. Bords des bois du Ci- marre ; bois du Vergné, près Luxé; forêts de Ruffee, de Tusson ; Trésor de Nanteuil.

FABARIA Koch. syn. éd. 258, et éd. 2 p. 284. Plus commun que le précédent ; vignes de Rabion ; l’Oisellerie ; Châteauneuf.

cepæa L. sp. 617. C.C. Forêts de Basseau , de la Bra- conne ; Baignes ; Chantillac ; tout l'arrondissement de Con- folens.

CRASSULACEÆ. 93

RUBENS L. sp. 619. Crassula rubens Giboin in quenot st. ch. p. 42. C.C. Vieux murs, vignes; Garde-Epée ; moissons de Basseau ; St-Marec ; les Planes.

ALBUM L. sp. 619. Giboin in quenot st. ch. p. 42. C.C. Chaumes rocailleuses, lieux arides.

ACRE L. sp. 619. Giboin in quenot st. ch. p. 42. C.C.C.— Partout.

REFLEXUM L. sp. 618. Giboin in quenot st. ch. p. 42. C.C.C. Lieux arides, champs sablonneux.

ANOPETALUM D C. rapp. 2. p. 80, et fl. fr. 5. p. 526. C.C. Tous les cotaux calcaires du département. Roches gra- nitiques de St-Germain-sur-Vienne et de Confolens, il est moins commun que sur le calcaire.

Cette espèce qui, selon M. Planchon {note sur la végétation spéciale des Dolomies dans le département du Gard, Bull. soc. bot. fr. t. 1. p. 218), serait caractéristique des terrains dolomitiques, par une contradiction singulière, ne croit dans la Charente que dans les terrains qui ne renferment aucune trace de magnésie. Les localités dominent les calcaires dolomiti- ques, telle qu’Alloue, par exemple, ne produisent pas même un seul pied du Sedum en question.

SEMPERVIVUM TECTORUM L sp. 664. Giboin in quenot st. ch. p. 42. A.C, Sur les vieux murs de Roffit; chemin de Vesnat à St-Yrieix ; Ste-Sévère.

Uusizicus PENDULINUS D C. pl. gr. tab. 156. et fl. fr. 4. p. 382. R.R. Vieux murs à Cognac; Verteuil; rochers granitiques de St-Germain-sur Vienne.

9% CKUSSULARIEÆ. SAXIFKAUR.. LVI. GROSSULARIEÆ (D C.)

Rises uva crisPa L. sp. 292. Giboin in quenot st. ch, p. 42. R.R. Haies de l’Anguienne C.C., dans les marais de La Vallette; Blanzaguet ; coteaux boisés de Malberchie.

Cette espèce est peu cultivée dans le département, et doit être considérée comme tout-à-fait spontanée.

RUBRUM L. sp. 290. Giboin in quenot st. ch. p. 42: R.R. Lieux humides près Anville; îles de Malvy sur la Cha- rente, près Châteauneuf.

LVII. SAXIFRAGEÆ (Juss.)

SAXIFRAGA GRANULATA L. sp. 575. Giboin in quenot st. ch. p.42. R.R. Bois de Condac, près Ruffec (Oxfordien); prairie de Taizé-Aizie (Grande Oolithe).

TRIDACTYLITES L,. sp. 578. C.C. Murs, bords des che+ mins, champs sablonneux ; partout.

5 LVIIT. OMBELLIFERÆ (Juss.)

Daucus caroTa L. sp. 348. Giboin in quenot st. ch. p. 49. C.C. Champs, prairies, bois ; partout.

ORLAYA GRANDIFLORA Hoffm, umb. 1.p. 58. P,C. Lup- saut; Verdille; les Marmouniers, commune de Bréville

OMBELLIFERÆ. 95

L

(Purbeckien. Portlandien); Anville; Sonneville; chemin du Cimarre à la Grange-Labbé (Portlandien).

TuRGENIA LATIFOLIA Hoffm. umb. 59. C. Moissons de Bar- bezieux ; Anville; Sonneville; Puymoyen; Giget {Caren- tonien). 3

Caucaris paucorpes L. sp. 346. C.C, Partout.

ToriLis ANTHRISCUS Gel. fl. bad. À. p.615.C.C.C. Haies, décombres, buissons.

meLyerica Gmel. fl bad. p.647. CC: Moissons de la Poudrerie ; Vesnat (Portlandien); Cognac (Coniacien).

noposa-Gœrtn. fruct. À. p. 82. tab. 30 f. 6. Moins commun que les deux espèces précédentes. Bords des chemins, lieux arides, buissons; les’ Bretonnières (An- gaumien); l'Arche, terrains en friche.

BirorA TesricuLaTA D C. prod. 4. p. 249. AR. Maoissons de Beauregard ; les Bretonnières; Mortiers; Luxé ; Fon- tenille; St-Germain, mais très-rare dans cette localité granitique.

LASERPITIUM LATIFOLIUM L. sp. 356. A. R. Bois de la Pe- lite-Garenne, près Angoulême.

ANGELICA SYLVESTRIS L. sp. 361. C. Prairies, bords des chemins humides ; Hurtebise; St-Mare et Giget.

PEUCEDANUM CERvARIA Lam. abr. pyr. 149. A.R. Chau- mes du Péré, commune d’Oradour-Chillé ; Auge ; Ver- dille; les Gours ; Lupsault (Portiandien).

PasriNaca saATivA L. sp. 376. Giboin in quenot st. ch. p. 40. C.C. Prairies, champs; partout.

96 . OMBELLIFERÆ.

HERACLEUM SPHONDYLIUM L. sp. 358. Giboin in quenot sl. ch. p. 40. À C. Prairie d'Anville ; Aigre (Oxfor- dien); R. près Angoulème ; forêt de Basseau.

TorDyLiom maximum L. sp. 345. P.C. Cognac, bords des chemins ; Vesnat; le Cimarre.

SrLaus PRATENSIS Besser. in Rom. et Schultz. sept. 6. p. 36. C.C.C: Prairies humides et tourbeuses ; Vesnat; St-Cybard ; Boisbeaudreau ; Lupsault.

On le rencontre quelquefois dans les lieux secs, contraire- ment à sa station habituelle.

SESELI MONTANUM L. sp. 372. A. C.—Le Gravier, près Lup- sault ; bords des chemins ; St-Yrieix ; Vesnat; Rouillac

(Portlandien).

uiganoTis Koch. wmb. p. ANA. et Deutsch. fl. 2. p. AAA. Athamantha libanotis L. sp. 351. A.R. Bois de la Petite-Garenne (Angoumien) ; coteaux sur la route de

Rouillae, près l'Epineuil ( Portlandien) ; pelouses de la

forêt de Basseau; Lupsault ; les Gours. .

FÆNICULUM VULGARE Gœærtn. fruct. À. p. 105. 4. 23. P.C.— . Environs de Vars (Oxfordien); Balzac; Chalonnes (Port- landien); Cognac (Coniacien).

Ærausa cyNaPiumM L. sp. 367. R. Anville; Cognac ; Ves- nat; le long des habitations.

ÆNANTHE LACHENALU Gmel. bord. À. p. 678. P.C. Ma- rais de Longré, et tout le cours de l'Houme.

PEUCEDANIFOLIA Poll. palat. 1. 289. fig. 3. RAR, Prai- ries de Basseau et des bords de la Charente,

OMBELLIFERÆ. 97

FISTULOSA L. sp. 365. A.C. Prairie de Vesnat, tous les fossés qui la bordent.

PRELLANDRIUM Lam. fl. fr. 3. p. 432. A.C: Prairie de Vesnat; pont de Ste-Sévère; Luxé;, Villognon; Merpin ; Cognac.

La tige de cette espèce, lorsqu'elle est entièrement suübmer- gée, aequierl. une dimension considérable. Il n’est pas rare d’en rencontrer des pieds dont la tige, dans une hauteur d’un mètre, présente un diamètre de 70 à 80 millimètres. Cette tige offre Paspect d’une massue.

Elle est souvent broutée par les bestiaux (bœufs et chevaux) qui viennent pacager dans les lieux qu’elle habite. .

BUPLEURUM ROTUNDIFOLIUM L. sp. 340 A.C. Moissons de Cognac; Verdille; Sonneville; les Gours; Chantillac; Basseau; Châteauneuf.

PROTRACTUM Linck et Hoffmgg. fl. portug. 2. p. 387. C. Croit en société avec le précédent.

Les moissons sont souvent littéralement remplies de ces deux espèces, le B. protractum cependant y domine.

TENUISSIMUM L. sp. 343. R.R. Chemins batius et pe- louses de la Petite-Garenne, seule localité nous con- naissions cette espèce dans le département.

ARISTATUM Bartling in Rchb. icon. 2. p. T0. tab 178. C.C.C. Garde-Epée; coteaux qui bordentila’route de Cognac à Jarnac; chaumes de l'Arche ; les Jésuites.

On rencontre une forme de 2, rarement 3 centimètrés; rou- geâtre, simple, très-rigide ; sur les rochers des chaumes de

Crages. 8

98 OMBELLIFERÆ.

FALCATUM L. sp. 341. A.C. Bords des chemins arides, bois découverts; Rabion; Basseau; coteaux de Ruelle . (Portlandien).

BERULA ANGUSTIFOLIA Koch. Deutsch. fl. 2. p. 433. AC. Marais de Breuty; fossés de la forêt de Vesnat , en face de Chalonnes.

PIMPINELLA SAXIFRAGA L. sp. 378. Giboin in quenot st. ch. p. 40. C.C. Chaumes, chemins arides ; tout le cal- caire.

BuNIUM VERTICILLATUM Gren. et God. fl. de fr.t. A. p. 129. Carum verticillatum Koch. umb. p. 122. A.R. —Lan- des entre Alloue et St-Germain; moissons des terrains granitiques; Touvérac ; Barbezieux (Campanien).

Ami magus L. sp. 349. C.C. Syllac; St-Yrieix ; Vesnat ; Rouillac (Lecer).

Sison AmomuM L. sp. 362. A.C. Chemin de Loup-Mellé ; Bretonnières ; bois de l’Epineuil (Portlandien).

Faucarra RIVINI Host, aust. 4. p. 381. D C. prod. 4. p. 10. P.C. Moissons de :Syllac (Angoumien, ; Cognac (Co- niacien) ; Anville (Portlandien).

HeéLoscrADIUM NODIFLORUM Koch. umb. p.126. A.C. Bords des eaux ; fossés de Roffit; Vesnat; Saint-Marc; Hurte- bise.

TriNiA VULGARIS D C. prod. 4. p. 103. Pimpinella dioica L. syst. éd. 13. p. 241. Giboin in quenot st. ch. p. 40. A.C. Chaumes de Crages ; Chante-Grelet; Puymoyen.

On rencontre fréquemment des fleurs mâles et des fleurs fe- melles sur le même pied et dans la même ombelle.

ARALIACÉÆ. à 99

SCANDIX PECTEN-VENERIS L. sp. 368. C. Dans ioutes les moissons.

ANTHRISCUS CEREFOLIUM Hoffm.umb. 41. Cette espèce, cultivée dans les jardins, se trouve rarement subspontanée dans les moissons. Moissons de Basseau.

SYLVESTRIS Hoffm. umb. D. 40. P.C. Le long des che- mins de Lunesse ; les Mérigots (Angoumien) ; Ile-d’'Espa- gnac ; environs de Ruelle (Portlandien).

CHÆROPHYLLUM TEMULUM L.sp. 370. C.C. —Haies, buissons ; bois de la Poudrerie ; Basseau ; les Planes ; Roullet; Si- reuil.

Conium macuLarum L. sp. 349. P.C. Ranville-Breuillaud ; La Valette (Coniacien).

HyDROCOTYLE vuLGaris L. sp. 338. A.C. Marécages et praieries tourbeuses ; Breuty ; St-Marc; Hurtebise ; Grand- Champ; la Courade ; La Couronne.

ErynGium camPesTRE L. sp. 337. C.C.C.— Chemins, champs, pelouses ; partout.

SanicuLA EUROPÆA L. sp. 339. Giboin in quenot st. ch. p. 40. C.C. Bois frais ; forêt de Basseau ; Longré ; forêts de Tusson, de Jarnac.

LIX. ARALIACEÆ (Juss.)

Hepera HELIX L. sp. 292. Giboin in quenot st. ch. p. 40. C.C. Vieux murs, troncs des arbres, rochers; partout.

Acquiert souvent de fortes dimensions.

100 CORNEÆ. LORANTIEÆ. LX. CORNEÆ (D C.)

Cornus mas L. sp. 171. P.C. Bois de la Poudrerie; Bas- seau ; Verdille (Portlandien); Clergon ; chemin de Saint-

Martin à la Pierre (Angoumien). R

saNGuINEA L. sp. 171. Giboin in quenot st. ch. p. 40 C. C. Haies, buissons, bois.

MM. Grenier et Godron (f. de fr. t. II. p. 3.), dans la diag- nose qu’ils donnent de celte espèce, terminent ainsi : arbustes rameux, dépassant à peine un mètre de hauteur.

Nous pensons que les savants auteurs n’ont vu que, des pieds rabougris de cet arbuste, ou qu'ils s’en sont rapportés aux données qu’on leur a fournies pour préciser cés dimensions.

Il est très-rare de rencontrer des pieds de Cornus sanguinea n’atteignant qu’un mètre de hauteur. Dans les haies même il est sujet à être coupé chaque année, il atteint, quoique souris à ces mutilations, une taille de 3-4 mètres, jamais moins, et dans les bois ou les autres lieux il n’éprouve aucune: cause qui puisse relarder sa végétation, il est très-commun de le voir parvenir jusqu’à 5-6 mètres, souvent beaucoup plus, notam- ment sur la promenade du Chemin-Vert, au bas des remparts de Beaulieu. 5

LXI. LORANTHÆ (Juss).

:

Viscum ALBUM L. sp- 1451. Giboin in quenot. st. ch. p. 40.

CAPRIFOLIACEX. 101

A.C.—Vesnat, sur le Pommier, le Néflier, l'Aubépine : l’Oisellerie, sur le Tilleul, les Peupliers.

Nous ne l'avons jamais vu sur le Chêne.

LXII. CAPRIFOLIACEÆ (A. Rich.)

SAMBUCUS EBULUS L. sp. 385. Giboin in quenot. st. ch. p. 40. C. C. Tout le calcaire; champs cultivés, bords des che- mins, décombres.

Les fleurs de cette espèce avortent très-souvent.

NIGRA L. sp. 385. Giboin in quenot. st. ch. p. 40. A. C. Bord des haies, voisinage des habitations; Grand- Champ ; fontaine des Mortiers, commune d’Anville; che- min de Basseau.

ViBuRNUM LANTANA L. sp. 384. Giboin in quenot. st. ch. p. 40. C. C. C.— Haies, bois, chemins.

OPULUS L. sp. 384. Giboin in, quenot. st. ch. p. 40. Lieux humides, moins commun que le V. Jantana; îles de Roffit; forêt de Basseau ; bois de Verdille, prèsle Camp- des-Anglais: Bourisson, le long d’une prairie tourbeuse.

LONICERA PERICLYMENUM L. sp. 247. Giboin in quenot. St. ch: p. 40. À. C: Bois des Plänes, 1l est'excessive- ment commun; haies des Bretonnières et de la forêt de Basseau.

XYLOSTEUM L. sp. 248. Beaucoup plus commun que l'espèce précédente; haies et bois de tout le calcaire.

102 RUBIACEÆ. LXIIT. RUBIACEÆ (Juss).

RugiA PEREGRINA L. sp. 158. Bois, haies; commun par- tout.

GALIUM CRUCIATA Scop. carn. À. p. 100. C.C. C. Haies, buissons, bords des prairies.

BOREALE L. sp. 156. R. R. R. Prairies entre Freyères et Longré, près La Chatre, commune de Saint-Trojan (Ca- rentonien).

C'est la variété y. Glabrum Gren. et God. (fl. fr.2. p.18), à fruits glabres et rugueux.

YERUN L. sp. 155. Giboin in quenot. st. ch. p. 40. C.C. C. Prairies, bords des bois; tout le calcaire.

ELATUM Thuill. fl. par. 76. G. mollugo Coss. et Germ. al par. 362. tab. 22. C. Partout.

CORRUDÆFOLIUM Vall. prosp. Dauph. p. 20 Me Dauph. 2. p. 320 R.R.R. Forêt de la Braconne, entre LT M et Jauldes (Oxfordien).

SYLVESTRE Poll. pal. À. p. 154. C. C. Chemins arides de Chante-Grelet; chaumes de Crages.

COMMUTATUM Jord. observ. sept. 1846. p. 149. A. R. Environs de La Chatre, commune de St-Trojean.

Cette espèce, longtemps confondue avec le G. sylvestre Poll., dont elle formait la variété glabrum Koch., s’en distingue : par ses fleurs plus nombreuses, moins ramassées; par ses feuilles

RUBIACEÆ. 103

plus éDaisses, plus étroiles, à nervure nullement saillante

sur le frais; par ses tiges lisses, luisantes, presque toujours

glabres (Jord. loc. cit.)

PALUSTRE L. sp. 135. C. C. Bords des fossés de Vesnat ; prairies humides de Belle-Roche; La Couronne; Château- neuf, le long de la Charente; îles de Roffit.

PARISIENSE L. sp. 157. R. R. Moissons et champs sa- blonneux des Planes.

D’après MM. Grenier et Godron (fl. de fr. 2. p. 42.), celte espèce ne noireit pas par la dessication.

C’est une crreur. Nous préférons dire avec. MM. Cosson el Germain (f. par. p.363.) : noircit plus ow moins par la des- sication.

Ce caraetère dans le genre Galiwm- présente de grands avan- tages pour l’étude des espèces sur le sec, et doit être serupuleu- sement noté.

APARINE L. sp. 157. C. G. Partout; surlout dans les haies.

TRICORNE Wäth. brit, éd. 2. p. 153. C,. C. C.— Moissons calcaires; Beauregard (Angoumien) ; Anville (Portlan- dien).

ASPERULA ODORATA L. sp. 150. Giboin in quenot. st. ch. p. 40. R. R. Forêt de Ruffec.

Nous n'avons jamais remarqué que cette plante devenait odo- rante par la dessication (f. fr. 2. p. 41. Gren. et God:). CYNANCHICA L. sp. 151. C. C. Tous les coteaux eal- caires.

—— ARVENSIS L. sp. 150. Giboin in quenot. st. ch. p. 40. €. C. Moissons.

104 VALERIANEÆ.

SHERARDIA ARVENSIS L. sp. 149. C. C, C. Champs cultivés; de préférence dans les endroits sablonneux,

CRUCIANELLA ANGUSTIFOLIA L. sp, 1571. A. R. Sables de la Poudrerie; moissons de Vesnat; Ruffec; chaumes de Chante-Grelet.

Var. 6. monosracuya D C. fl. fr. P. C. Chaumes de Clergon ; sables de la Poudrerie; de 2-3 décimètres, ceux de Clergon 4 au plus.

LXIV. VALERIANEZÆ (D C.)

CeNrranTuus RUBER DC. fl. fr. 4. p. 239. Valeriana rubra Giboin in quenot. st. ch. p. 39, C. C. €. —'Les Vieux murs et les édifices publics; remparts d'Angoulême : Saint- Martin ; talus du chemin de fer de Syllac à La Couronne ; ruines de l’abbaye de La Couronne.

Subspontäné dans les lieux il se rencontre , rarément eul- tivé dans les jardins.

VALERIANA OFFICINALIS L, sp. 45. Giboin in quenot. st. ch. p. 39. À. C.— Bords des eaux; Luxé; Giget ; la Poudre- rie; Anguienne; St-Marc (Oxfordien et Carentonien).

DIOICA L, sp. 44, R. Marécages de. Saint-Michel; prai- rie de Ruffec, près Condac (Grande Oolithe); Longré; tout le cours de l’Houme.

VALERIANELLA OLITORIA, Poll. pal. 4. p. 30. C, C. C.— Lieux cultivés; moissons du calcaire.

DIPSACEÆ. SYNANTHEREÆ. 105

GARINATA Lois. not. 149. Moins commun que la précé- dente espèce; moissons des Bretonnières, près Roullet.

© morisonii D C: prod. k. p. 627. P. C. Moissons de Bellaveau, commune de Longré (Oxfordien).

ERIOCARPA Desv. Journ. bot. 2. p. 314. t. 11.7, 2. À. E— Moissons des Bretonnières; Longré.

coronaTA D C. fl. fr. 4. p. 241 (non D C. prod.) R. R. Moissons de Saint-Yrieix; champs sablonneux des Planes, près St-Cybard. |

LXV. DIPSACEÆ (DC.).

Darsacus syLvesrris Mill. dic. 2. Giboin in quenot.st. ch. p. 39. C. C.C. Bords des routes, chemins, champs ; par-

tout.

KNwaUTrA ARVENSIS Kock. syn. éd. 2. p. 376. Scabiosa arven- sis Giboin in quenot st: ch. p. 39. Champs, moissons.

SCABIOSA COLUMBARIA L. sp. 143. C. C. C. Pelouses arides des bois, chaumes ; tout le calcaire.

succrsa L. sp. 149. C. C. C. Prairies et bois humides ; partout. |

LXVI. SYNANTHEREZÆ (C. Rich). Subord. 1.— CORYMBIFERÆ. (Vaill.)

EUPATORIUM CANNABINUM L, sp. 1173. Giboin in quenot. st. ch. p. 39. C. C. C. Lieux humides; prairies, bords des chemins ; partout.

106 SYNANTHEREÆ.

Nous avons rencontré dans les prairies tourbeuses de, Saint- Marc une très-jolie variation à fleurs blanches.

PETASITES FRAGRANS Presl. fl. sicul. À p.28. Tussilago suaveo- lens. Giboin in quenot st. ch. p. 39. A. R.

Cette espèce cultivée à cause de son odeur de vanille, peut être considérée comme parfaitement subspontanée, le long d’un mur de la Petite-Garenne, et dans un chemin près Vesnat , elle n’a jamais été plantée.

TussiLAGO FARFARA L. sp. 1214. Giboin in quenot st. ch. p. 39. C. C. C Champs, fossés, bords des routes; dans les endroits argileux.

SOLIDAGO VIRGA-AUREA L. sp. 1235. Giboin in quenot st. ch. p. 39. C. C. C. Lupsault; forêts de Jarnac, la Bra- conne, Basseau.

Nous devons posséder plusieurs des variétés de celte espèce, mais ayant négligé de les cueillir, nous ne les mentionnerons que plus tard.

GLABRA Desf. cat. éd. 3. p.402. A.R. Cetteespèce Amé- ricaine, quelquefois cultivée dans les jardins, est aujour- d’hui naturalisée dans un endroit humide de la forêt des Pères, près Nersac, et dans un champ sablonneux près le chemin de fer, à Syllac.

Linosyris vuzGaris D C. prod. 5. p. 352. Chrysocoma li- nosyris L. sp. 1178. Rare dans le département. Com- mun dans la forêt de Jarnac, près Bréville et St-Yrieix ; coteaux de la Tourelte, il est peu commun.

ERIGERON CANADENSIS L. sp. 1210. E. canadense. Giboin in

SYNANTHEREÆ. 107

quenot st. ch. p. 39. C.C.C. Tous les champs sa- blonneux.

ACRIS L. sp. 1211. E. acre. Giboin in quenot st. ch. p. 39. A.C. Ruines de Château-Renaud; Basseau (Gar- donien) ; Vesnat (Portlandien) ; Pélignac (Leccer).

BezLis PERENNIS L. sp. 1248. Giboin in quenot st. ch. p. 39. C.C.C. Partout.

Var. a. cAULESCENS (Nobis).— Celte variété, que nous avons rencontrée sur les pelouses d’Anville, se distingue du type : Par sa floraison beaucoup plus tardive ; par ses fleurs de beau- coup plus petites; par ses pédoncules plus grêles, plus allon- gés; Dar ses feuilles plus hispides ; par ses pédoncules floraux portés sur une Detile tige et munis à leur insertion avec elle de deux feuilles opposées.

SENECIO VULGARIS L. sp. 1216. Giboin in quenot st. ch. D. 39. C.C.C. Partout.

.— viscosus L. sp. 1217. A.R, Moissons des Lamberts, de la forêt de Basseau.

°— SyLyaATICUS L. sp. 1217. Giboin in quenot st. ch. p. 39. P.C. Forêt de Basseau, il est rare; coteaux de St- Brice, près Garde-Epée; forêt de Ruffec, il atteint jus- qu’à 4 mètre 0,50.

—tAQUATICUS Var. 6. PENNATIFIDUS. S. barbareæfolius Rchb. ft. eæc. 244. 4,C. Sur tout le cours de l'Houme; les Gours (Portlandien).

JACOBÆA L. sp. 1219. Giboin in quenot st. ch. p. 39. C. CC, Prairies; partout.

108 SYNANTHEREÆ

ERUCIFOLIUS L. sp. 1218. C.C. Champs, bois, bords des haies.

ARTEMISIA ABSINTHIUM L. sp. 1188. A.R. Ruines du chà- teau Larochefoucauld ; Boisbeaudreau , commune des Gours; Château-Renaud ; près Fontenille; Echallat ; Mansle ; St-Trojean.

CAMPHORATA Vill. prosp. 3i. et Dauph. 3, p. 242, À. sua- veolens. Giboin in quenot st. ch. p.39. À. camphorata Guillon in Puel exsic. 167. C.C.C. Toutes nos chaumes et nos coteaux des terrains calcaires.

VULGARIS L. sp. 1188. Giboin in quenot st. ch. p. 39,4. C. Bords des chemins, décombres; Vesnat; Chalon- nes; Syllac; la Poudrerie.

LEUCANTHEMUM VULGARE Lam. fl. fr. 2. p. 137. Chrysan- themum leucanthemum. Giboin in quenot st: ch. p.39. C.C.C. Prairies, champs; partout.

‘GRAMINIFOLIUM Lam. fl. fr. 2, p. 131.

Cette plante, si remarquable pour notre département, se ren- contre en quantités innombrables sur les coteaux calcaires de Chante-Grelet , l'Arche, La Couronne, etc.

Nous faisons ici la même observation que: pour le :Sedum anopetalum, c’est que le L. graminifolium, indiqué par M. Planchon (loc. cit. p.93.), comme caractéristique de la dolomie, ne croit nullement dans nos terrains dolomitiques !

CORYMBOSUM Gren. et God. fl. de fr. 2. p. 145. Cette plante également rare pour la Charente, abonde dans les quelques localités elle se rencontre. Bois de Barbeziè-

SYNANTHEREÆ. 109

res ; Lupsault ; forêt de la Braconne, près Agris (Oxfor- ‘dien).

CarysANTREMUM SEGETUM L: sp. 4254. A.R,— Moissons de Ja . forêt de Basseau; Syllac ; très-commun dans les champs incultes, près St-Germain-sur-Vienne (Schistes cristal- ins). ÿ

MATRICARIA INODORA L. fl. suec. 2. p. 765. Chrysanthemum

inodorum L. sp. 1253. A.C. Champs de Sainte- Sévère et de tout le pays-bas (Coniacien) ; La Vallelte.

Ormenis noriuis Gay in Coss. et Germ, fl. p. 397, Anthemis .….nobilis Giboin in quenot st. ch. p. 39. Chamomilla noa- bilis Gren. et God. fl. de fr. 2. p. 150. A.R. -- Dans

le département.

Très-abondant dans les vignes de Mons; la Citerne; Ver- dille ; Bréville ; landes de Soyaux (Ar giles réfractaires).

Le genre Chamomilla créé par M. Godron (flore de Lorrai- me. 2. p.19), etadopté par les auteurs de la Flore de France (loc. cit.), comprend les espèces C. nobilis, C. mirta et C. fuscata. 1 nous paraît former un groupe nettement tranché par les caractères importants que présentent les akènes et les co- rolles.

Ces caractères qui, depuis longtemps nous avaient frappés, avaient contribué à nous faire considérer notre espèce Charen- taise comme devant être éliminée du genre Anthemis, et nous avions adopté le genre Ormenis de M. Gay. Nous le conser- vons encore aujourd’hui afin d’éviter une confusion qui pour- rait résulter de ce que. indépendamment du genre Chamomilla Godr., il existé deux autres genres du même nom, l’un eréé

410 SYNANTHEREÆ.

par M. Schultz pour une plante du Cap, et l’autre par M. Koch. (Linnæa. 17. p. 45).

ANTHEMIS ARVENSIS L. sp.1261. Giboin in quenot st. ch. p. 39. A.C. Moissons de Châtesuneuf ; Boisbedeuil.

coruLa L. sp. 1264. C.C. Moissons des terrains sablon-. neux et calcaires; Poudrerie; Vesnat; l'Arche; à peu près partout,

ACHILLEA MILLEFOLIUM L. sp. 1267. Giboin in quenot st. ch. p.39. C.C.C. Chemins, champs; partout.

Nous avons recueilli dans les moissons des Planes, en face des moulins à poudre, une variatien à fleurs d’un beau rouge pourpre.

Bivens ceRNUA L. sp. 1165. P.C. Marécages près Saint- Michel {Angoumien) ; étangs desséchés de Brillac , près : Confolens (Granit.)

InuLa coniza D C. prod. 5. p. 464. Coniza squarrosa L. sp. 1205. Giboin in quenot st. ch. p. 39: C.C.C. Bords des chemins, haies, coteaux arides.

SALICINA L. sp. 1238. I. ensifolia Giboin in quenot EL À ch. p. 39. A.C. Bois de la Petite-Garenne; bois du Cimarre /Portlandien); forêts de Jarnac, de Tusson; Bar- bezières; Bois-du-Four. *

monTANA L. sp. 241. A.C. Chaumes arides, coteaux de Chante-Grelet; l’Arche; moulin du Got; Dirac; Château- neuf (Angoumien et Carentonien) ; Ruelle (R.R.) (Port- landien).

BRITANNICA Z. sp. 1237. R.R.— Moulin de Coudret, com-

SYNANTHEREÆ. 111

mune d'Oradour-Chillé; marais de Breuty.

PuLiCARIA DYSENTERICA Gærtn. fruct. 2. p. 464. C.C.C. Bords des fossés, rivières, lieux humides.

vuzcanis Gærtn. fruct. 2. p. 461. A.R. Bréville ; rues de Brillac, près Confolens.

CuPULARIA GRAVEOLENS Gren. et God. ;fl. de fr. 2. p. 180. Inula graveolens Desf. atl. 2. p. 275. Giboin in que- not st. ch. p. 39. A.C. Champs sablonneux de Lu- nesse ; Roffit; Chalonnes et Basseau.

Heuicarysum sroscnas D C. fl. fr. k. p. 132. Gnaphalium stæchas. Giboin in quenot st. ch. p. 39. C.C.C. Co- teaux arides et calcaires, carrières, pierrailles.

Notre plante diffère beaucoup.pour la taille, de celle qui croît dans les dunes et les sables des bords de la mer (cap Féret, Torêt de pins d'Arcachon; dunes de l’île d’Oleron ). Elle est ra- bougrie, à calathydes beaucoup plus petits que dans nos échan- tüllons ; feuilles moins linéaires, beaucoup plus tomenteuses.

‘Ces différences sont dues au voisinage de la mer.

GNAPHALIUM LUTEO-ALBUM L. sp. 1196. A.R. Forêts de Basseau, de Ruffec, de Jarnac ; Mouthiers, près le Camp- des-Anglais.

ULIGINOSUM L. sp. 4200. Giboin in quenot st. ch. p. 39. A.C. Forêt de Ruffec (Oxfordien) ; étangs desséchés des landes de Chantillac; Baignes (Dordonien); tout le canton de Confolens.

FiLaGo sPATHULATA Presl. delic. prag. p. 93. Jord. obs. pl. Fra. frag. 3. p: 199. tab. 7. fig. c. F. Jussiæi Coss.

112 SYNANTHEREÆ.

et Germ! ann. sc. nat. ser... 20. p.284. tab:A3. fig. c. 4-3. C.C. Moissons des terrains sablonneux.

GERMANICA L. sp. 341. Giboin in quenot st. ch: 39. Moins commun que, le, précédent ; forêt de Basseau ; mois- sons des Planes.

ARVENSIS L. sp. 1312. À. c. Mêmes localités que les es- _ pèces ReCedentes avec lesquelles il se trouve mélangé.

MINIMA Fries. nov. p. 268. F, montana D C. prod. 6. p. 248. Giboin in quenot st. ch. p.39. Mêmes lieux que les espèces précédentes; landes et moissons canton de Confolens.

Logria supuLata Cass. dict. 27. p. 116. L. gallica Coss. et

Germ. ann. sc. nat. ser. 2. t. 20.p. 290. 6. 13. fig. À. 0 AA AC. Forêt de Basseau ; St-Michel.

Micropus erECTUS. D. sp: 4313. C.C. Chaumes calcaires de.l’Arche ; Chante-Grelet; Crages ; Clergon.

Une formé Pygmea se réncontre assez communément sur les coteaux arides de Dirac et Torsac; de 15-20 millimètres, à ca- lathides 2-3, disposées en un seul glomérule, sessiles au sommet de la tige non feuillée, offrant seulement 2-3 feuilles florales autour et à la base du glomérule. |

Se rapproche beaucoup de l'Evax pygmæa pers.

CALENDULA ARVENSIS L. sp. 1303. Giboin in quenot st.ch. D. 39, A.C. Vignes de St-Marc; Roullet ; Ruelle.

Subord. 2 CYNAROCEPHALÆ. (Juss.)

SILYBUM MARIANUM Gærtn. fruct 2. p.318. tab. 162. fig. 2.

SYNANTHEREZX. 413

Carduus marianus L.. sp. 1153. Giboin, in quenot st. ch. p 30. R.R.

: Cette. belle plante, découverte dans la Charente par notre ami

M. le docteur Lecler, ‘il y a plusieurs années, aux pieds des remparts. d’ Angoulême, sous, le Parc, avait disparu par suile de

travaux exécutés, dans celte portion de la ville; nous l'y avions vainement cherché, quand le 28 juillet 1858, nous avons été assez heureux pour la rencontrer en assez Ce nombre sur les rochers du Chemin: Vert, lan bas des remparts de Beaulieu .

Espérons que:les faiseurs, de chemins et de ronds-points ne viendront pas la chercher j pee -là.

is: ignorons si le S. marianum a été trouvé sur d’autres points du département. :

Il est excessivement commun dans la Charente-Fnférieuré et sur tout le long des talus du chemin de fer de Rochefort, à par- tir de la station de Ciré, et sur le bord des marais salans.

Owororpon acanrmium L. sp. 1158. P.C. _ Bardines ; che- min qui de la route de Cognac, conduit à la Charente, près les _. “pr bords du chemin de fer a on

100

. latus L. sp. 1149. Giboin in uen «ch. à pe 39. C. C. -C. “Partout.

ERIOPHORUM Scop, CATRe 12; Di 130. Le Rue nd _L. sp. 1153. Giboin in quenot st. ch. p. 39. A.R.

! Jarnac ; Barbezieux (Gampanien); Cognac (Coniacien), Pétignac , sur le bord de la route de Bordéaux (ErcLer).

Var. INVOLUCRATUY E. Cosson anne sc.-nat. abri 1887. «. FAIT A « 115 11} (TE Ÿ> ! fa T 9 “rs

414 SYNANTHEREÆ.

VII. p. 207. R.R.R.— Route d' nd à Bürdeaux, près le Grand- Girac.

Cette remarquable väriété, que nous’ ‘avons découvert/le 20 août. 1828, Sur les côlés de la route de Bordeaux, prèsle Grand: Girac, fut éoumise par noire ami M. le docteur Lécler au Con- trôle de M. Cosson. Le savant botaniste la désigna ‘sous le nom de C. eriophorüm, var. involucratum. Aa Hromansv

HOY XU9o1H9, x8 | ‘Gôite belle variété n’avail encore été trouvée en Ends dans un bois appelé la Matte-de-Formiguères, pol de Mont- Louis , dans‘les Pyrénées‘Orientales, par M. Petit.”

M. Cosson avait donné dans le principe le nom de C. trai- nense à cette variété remarquable, dans une note communiquée à M. Gussone, lorsque l'examen de la plante Pyrénéenne a déterminé notre savant collègue à ne pas séparer celle forme du

C. eriophorum. da: | vs 61 HyoT T4

La ‘détermination de nos ééhisutillonts par M. ru 3, ne

laisse aucun doute sur leur identité avec les échantillons Py-

rénéens. rer D HD GO —\ PALUSTRE SCOP: carn. 2 p. 198. Carduus palustris L. sp. 1151. Giboin in quenot st. ch. p. 39. C.C, Lie

des eaux, marais, prairiès tourbeñsès: nca nc à

“Nous avons rencontré dans la forêt de Ruffec, dans u un er see, mais probablement l’eau séjourne l’hiver, des Aya à de cétie es d’une hauteur de 5-6 mètres. ï

BULEOSUM D C. fl. fr. 4. D. 118. BR. R. = Petite-Garenne; Mortiers, commune d’ Anville.

Les, auteurs de la Flore de France (2 p. 219) Le mare pour station les prairies, aussi bien qu’à l'espèce suivante. Nous

SYNANT EREÆ. 115 ne DE jamais vie © que dans les pis secs el tee

LG ie. au contraire, ne se rencontre. jamais que dans les prairies humides dont il forme le fond .de la végétation dans certaines localités, et notamment Ge les RE du Maine- de- -Boix (Osfordien) |

+7 ANGLICUM Lob. icon. tab. 583. c. C: A PRUE du. Maine- cu de-Boixe marais de Breuty; La Couronne; Barillon.

ACAULE AU. ped. 153. Carduus acaulis L. sp. 1156. Gi- ‘boin in quenot st. ch. p. 39. C.C. Chaumes et landes arides-

de 6. CAULESCENS Coss.; el Germ. fl. par. p. 384.

Moins commun que le type avec lequel il, croît, mais, de

préférence dans les endroits herbeux des coteaux et du tort des Tru secs.

{ MY

ARVENSE Scop. carn. @ Pa 126. Éd As arvensis JL. sp. 1449. GG. C. Vignes, MOISSONS ; pérant

Cette plante, que lon ne fait PART que aifilement des cultures, est très-redoutée des paysans, à:cause du tort qu’elle cause dans les moissons.

En présence de la lngue nomenclatüré d'espèces réputées hybrides, mentionnées dans la Flore de France par MM. Gre- nier, et Godron,, nous..ne pouvons qu'avouer, notre ignorance

_complèlesur ce sujet. 1, Le ae M ac ‘Disons seulément,! et ééci peut ! s'appliquer au genre Cir- sium lout aussi bien qu'aux autres genrés aujourd’hui encom- brés d'espèces hybrides, que pour nous l’hybridisme,, dans 1ous les genres depuis quelque,temps open; a, tam créé d'espèces,

116 SYNANTHEREÆ.

n’est, si ilexiste réellement, qu'un jeu de la nature qui mérite d’être étudié et signalé dans un ‘ouvrage physiologique, mais auquel le botaniste spécificateur, le Aôriste; à rester dirt tement étranger. LU UE

Nous ne voulons pas ‘entrer dans une. disoussion qui serait trop longue pour un sujet aussi aride ; d’autres plus à même d'être juges en pareille matière se oi déja prononéés ; mais comme l'a dit un de nos savants maîtres M. Ch. Desmoulins (Cat. Dord. suppl. final. p. 164.) : «Tout Botaniste doit sa profession de foi aux hommes qui se livrent aux mêmes tra- “Haut. »

Nous pensons ‘avoir donné la nôtre par les quelques lignes qui précèdent , etnous la lerminons en disant que nous espé- rons voir la ‘eontagion ‘dé l'Hÿbridisme PAUL peu à peu de son fntensité.

“CARDUUS TENUIFLORUS Curt. lond. fasc. 6. p.55. C.C.C. = ‘Chemins, décombres, bords des champs:

NUTANS L. sp. 1450. Giboin in quenot st: ch. p. 39. Mèêmes lieux que le prébédentt, mais » Ai plus com- imun par localités. | dif

‘CARDUNCELLUS MITISSIMUS D C. fl. f. k. p. 13. AC: —Chau- mes et:coteaux arides; Sonneville; Bréville (Omer die); -coteaux de:Chante-Grelet (Angoumien). |

Var. cAULESCENS (Nobis). Moïns commun que le té, beaucoup plus robuste. Champs cultivés d'Espagnac, près le Grand-Lac (Coniacien); bois. de Blanchefleur, près Châteauneuf (Angoumien). |

CEnTAUREA AtrarA L. sp. 1292. C.C. Bois de la aise re Basseat : forêt de Ruffée: Tusson.

SYNANTHEREÆ. 117

—— MICROPTILON Gren. et God.' fl. fr. 2 p. 242. C. 2 Forût de Jarnac; landes. ss Baignes et de Chantillac Fee © tertiaires). <

NIGRA L. sp. 1288. Giboin in in st. ch. à 39. C.C. Prairies, bords des chemins.

CYANUS L. sp. 1 289. Giboin in quenot st. ch. p. 39. C.C. Dans loutes les moissons.

scamoss L. Sp. 1991. Giboin in quenot st. ch, p. 39. 4 Moissons , champs cultivés; Belle-Roche : Syllac ; Ruffec (Oxfurdien) ; Breuty : T'Oisellerie (Carentonien) .

EALCITRAPA L, sp. 1297. C.C.C. Bords des routes ; Syl- lac; St- Cybard; Pelite- Garenne ; tout le calcaire.

KeNTROPRYLLUM LANATUM; D €. in Dub: bot. 2983. bal his lanatus L. sp. A163..Giboin ‘in quenot, st:.ch. p.139. C.C.C, Moissons, Ronde des routes, ER en fri-

© ches: partout. BUT Enr

SERRATULA TINCTORIA L. sp. 1144. C.C.C. Bois ÿ la Petite- ‘Gärenne, de l'Epineuil ; forêt.de Basseau: LA Le GS ‘Ruléc; la Braconne.

Nous avons recueilli dans les marais-de Br une varia- tion à fleurs blanches: 26119) ri

CARLINX VULGARIS L''sp: vidé ‘AC. = Lieux incultés et àri- des, bords des chemins ; toute la’ Lies calediré du‘ dépar- tement. gens

LaBra minor D C. fl. fr. 4p: 11: Arctium lappa. “Giboin in quenot st. ch. p. 39. C.— Décombres etéhemins, au- tour des habitations. | |

LS SYNANTHEREÆ.

XERANTHEMUM CYLINDRACEUM Sibéh. et Sm. prod. fl..græc, 2. dip.) 17@i1Xe annuum. Giboin in quenot st. ch..p. 39. À. R. Vignes de Salles; Cognac; Segonzac ; Barbezieux ;

La Vallette (Coniacien) ; Anville (Oxfordien).

Subord. 3. cicaorAcEz. (Juss.)

CATANANCHE COERULEA L. sp. 1142. R.R. R. - Haies près le village de Chez- Merlet, limite des deux Charentes ; ‘entre Tourriers ‘et Vars (LecLER).

Il est à craindre que cette jolie, chicoracée, qui me à devenir de plus 4 en plus rare dans notre département, ne finisse par disparaître complètement. Les haies des bords des champs qu’elle affectionne sont dangereuses pour elle, car tousiles:jours on les arrache pour la culture de:la vigne. 1 ou

.: {tr

Cicnoruu INTYBUS L. sp. 1142. Giboin in guenot : st. ch. p. 38. Ce C: C. Partout.

HE a PUSILLA :Garit. fr: 2ip. 356: b: ST R: R. Moissons des terrains granitiques ;; Alloue; St-:Germain- sur- - Vienne ; LEULTEÉ Confolens.

Nr:

Pate hliiee aux terrains primitifs dans, noire rrmmeber

_Lampsana communis L. sp. 1141. \Giboin in Luis #r Ch, p. 138: C:C.C. Partout. |

HyPocnoEris GLABRA L. sp. 1140. A.C. Garde-Epée; St- Brice; forêt de Basseau ; moissons de St-Michel; terrains sablonneux. : AE

RADICATA L. sp. 1440, C.C. Dans les prairies. |

SYNANTHEREÆ. 119

Turincia mirra Roth. cat. bot. A. p.98. 4.C, Anville; lieux cultivés, bords des chemins; Mortiers., |

mispins Roth. cat. 4.p. 99. 4.R;— Bords de la Gharente, près. fhatgunauf (Carentonien).

LEeoNToDON AUtOmNaLIS L. sp. 1123. À €. = Forêt Jar- nae ; tout le. pays-bas (Coniacien);. Basseau (Gardonien); il est rare. \2 |

PROTEIFORMIS Ta Dauph. 3. # 87. L. hastilé Koch. syn. 481. C.C. = Prairies, bords: des chemins, coleaux, pe- louses. h

: Var. 1a!:GLABRATUS Koch. P.C. Montée de Sainte-Barbe -(Portlandien) ; Petite-Garenne (Angowmien).

Var. 6. vuLGaris Koch. P.C. Prairies de Féret, cont- mune de Longré (0xfordien). |

Picris HIERACIOIDES L. sp. 1115. Giboin in guenot st ch. p.38: C.C. Ranville (Oxfordien);. Vesnat; St-Yrieix , le long des chemins (Portlandien) ; forêt de Basseau.

HELMINTHIA ECHIOIDES GϾrtn. fr. 2. p. 368. t. 139. Giboin

an quenot st. ch. p. 38. AR: Syllac ; lelongdu che-

min de fer;' route de St-Cybard, dans ure haie; tout le Pays-bas (Coniacien). L'odfétr ent bb

ScorzoNERA auMiLis L : sp. A112. Giboin in quenot st. eh. -roup.88 CC: Prairies des Bretonnières;: Siréuil ;- les Châtelards (Carentonien); Longré (Portlandien).1

PARVIFLORA Jacq. austr. 4. £. 305. Moins commun que le précédent, avec lequel il a élé longtemps confondu. Bois frais ; Pelite - Garenne landes de e Soyaux (Sables tertiaires). j VE

.…* e ! . ulosdi 119 2804 10) 911 \4

120 SYNANTHÉRÉE.

PonogFerMum LACINIATUM D C. fl. fr: &. p. 62. PLC11=1Am- ville, dans’ les vignes (Oxfordien); Rabion (Angoumien).

Var. 6. iNTEGRIFOLIA Gren. et God. ft. de fr. 2: p.309. Beaucoup plus commün que le type. ==Champs argileux de Syllac; chaumes de l’Arche, dans les moissons.

“TrAGoPo6oN PRATENSIS G. sp. 1409. T.'pratense Giboin à in quenot st. ch. p. 38. C.C.C. Dans toutes les prairies tourbeuses. et humides.

22 péRRiroius L. ‘sp: 1110. R.R, Prairies de Bbübers et forêt de Jarnac.

Cêtte espèce est souvent cultivée pour sa racine alimentaire. Les stations elle se rencontré dans Charente nous portent à penser qu’elle est bien réellement spontanée.

Cependant son origine étrangère pourrait faire-éroire: oi v'elle n’est. que simplement paturalisée.

wagon Jacg: austr. +. 29. Boreau. a: -duicentre. : 309. B. R:2 Chaümes des environs de La Couronne (Carento- nien).

+ DOBIUS Vill. Dauph. 3. p. 68. R. RER. —- _ Bois découverts et sablonneux des Bretonnières, près Roullet.

La présence dans notre département celle espèce, iidiquée gar MM. Grenier.et Godron (fl. fr. 2. p.313), seulement dans les vallées chaudes du Dauphiné, et dans la Provence, «nous a étonné, eépendantles caractères des rares échantillons que nous avons rencontrés, se rapportent entièrement à ceux qu’en don- nent les savants floristes. La présence de celle plante dans la Dordogne (cat. sup. fin. p. 126), nous permet de supposer que l'habitat qui lui est assigné dans la Flore de France (loc. cit.), ne doit pas être absolu.

SYNANTHEREÆ. 491

Cuowprisia sUNCEA L. sp. 1120. ‘C.C.C. Vignes des Bre- tonnières ; Châteauneuf ; Sireuil; Aigre; La Couronne; tous les terrains.

Lés habitants de fos caripagnes emploient les tiges de celle plante à façonner des balais pour leurs usages domestiques.

TARAXACUM OFFICINALE Wigg. prim. hols. p. 56. C.C.C. Chemins, champs, pâturages ; partout.

_ ERYTHROSPERMUM Andrez. in Bess. fl. pod. 2. 1586. R.R. Chaumes arides, en face des moulins de la Pou- “drerie {Gaillouæ moule

raLusrRE D C. fl fr. 4. p. 45. A.C. Prairies humides près Foulpougne (Portiandien); marais tourbeux de LT UE

LAGTUCA CHONDRILLEFLORA Boreau. fl. cent. éd. CA 312. C.C. Vignes, champs incultes; St-Mare ; PU HoYe Syllac-(Angoumien); Belle-Roche ; La Coran

scamoLa L. sp. 1119. AC. Tout le pays- fs (Conia- cien) ; Trésor de Nanteuil (Grande Oolithe) ; Cognac ; Baignes.

ViRoSA L. sp.1119. 4,C. Rochers au bas du parc de Co- __gna; Rancogne (Portlandien) ; Petite-Garenne ; bords du chemin de fer, près Syllac. carie |

sariva L. sp. 1418. Giboin in quenot st. ch. p. 38.— Cultivé et quelquefois subspontané sur les murs et dans les roissons; chemin des Argentiers; les Bretonnières, près Roullet,

MURALIS Frésenius. taschn, 1832, p. 484. entité

129 SYNANTHEREÆ,

muralis L. sp. M4: A.R .-rRochersd'Hurtebise ;4église St-Pierre, à Angoulême; pare.de, Cognac; .Saint-Trojean

(Coniacien); Luxé , Echoisy (Kimmeridgien).

TT PERENNIS L. sp. 1120. Giboin in.quenotist.ch.p4384C. GC. —. Vignes de St-Michel; Hurtebise; Ruelle; Mornac.

SONCHUS OLERACEUS L. sp. TAG. C,C C.— Champs, jardins vignes, lieux cultivés ; partout.

ATP CT 1

asrer Vill. Dauph. 3.p. 158. C.C. Ses lieux que . le précédent. , D

« FA

ARVENSIS L. sp. 1116. Giboin in quenot st: ch. p. 38. À. C.— Marais de Breuty ; bords des eaux ; endroits rocail- leux et arides de la Tour-Garnier ; Ste- Sévère ; Bréville.

Nous avons rencontré le long des chemins des jardins de . l’Anguienne, dans une haie nouvellement taillée, une forme très-curieuse de cette plante.

La tige s'élève à la hautèur d'un mètre-environ ; simple, peu feuillue ; à feuilles longues, molles, transparentes; sur fa par- tie de la haie qui a élé coupée à un mètre du sol et suivant un

plan parfaitement horizontal, se développe une rosette de feuil- les au sommet de cette tige parvenue jusqu’ à cette limite.

Ces feuilles sont en tout ‘semblables 4 aux roselles ‘radicales que la plante produit avant r 'anthèse dans sa Station habituelle.

On croit voir une de ces rosettes arrachée el Le sur la

haie en qüestion . À | te ! : TINITIIRARNPE En

Ilest à remarquer que eeute forme ne, HE jamais,

marrrimus L. sp. 1116, A.C. Marais l'Houme et + praifies voisines de forêt de Jarnac (Portlandien):

* ! SYNANTHEREÆ. 193

CRepis TARAXACIFOLIA T'huil. fl p..h09.C,C:C:— ppt {ous

HotJes vieux: murs les décombres. VALUE Ti

M, Hall. fil in Rem. areh, (1776. ) À, _ pars. 2.p. 1. C.C.— Prairies artificielles. des environs de Ruflec; Lon- gré (Oxfordien); forêt de Basseau, il est rare; da

te arrondissement de ‘Confolens.

4!

| FOETIDA L sp. 1433, Gill: in pr ch. D. 38, C. C, Cr Champs, vignes, chemins ;; partout.

NS Véll) Dauph. 3. p. 14. C CC: —Partoin. ns

PULCHRA L. sp. 1434. AR. Champs et bords des che- mins; St-Marc; Sylla ; Le ns (Carentonien).

CA: {LXx1 À LEE A À 51 LiVA H1ERACIUM PILOSELLA L. sp. 1125, Giboin in quenol st. ch. p. 38. C.C. C.. piÉORERS ao à chaumes; tout le cal- paire. Y Dr tele Var. 6. NIGRESCENS Fries. monog. p. 2. ic. Fuchs. hist. 605. Mêmes lieux que le type el presqué aussi com-

TYTTIr

mun queduit} AAJALEIGOZ IHIVXS

MURORUN L. sp. 1198. Giboin in it st. ch. p. 38. C. Ci: -—Bois ; peau TUDTNT

Des recherches que nous. avons d'négligées” jusqu ‘ici nous feront découvrir, nous l’espérons;oun'grand' nombre: des: warié- tés de celle espèce: et des espèces/suivanites: hu! 20!

TRIDENTATUM Fries. monogr. 174. A.C.— Bois de la Pou- drerie ;: BaSseart ; leFouillouxy {près Laréchefoucauld .

UMBELLATUM L. sp. 1134. C. Forèt de Jarnac; bruyè- “unes de Baignes ; Touvérac;:Chantillae. ; ; 1,

194 AMBROSIACEÆ,: LOBELIACEX.

ANDRYALA SINUATA L. sp. 4137. A\\integrèfohia.: L:: sp: 41137. Giboin in quenot st. oh. p.38 C.CiC:1#7, Endroits sablonneux ; Poudrerie ; Basseau; le long du chemin de fer de Mouthiers à Chalaïs (Dordomien); mn ma Mornat; Ruffec (Porilandien).

MM. Grenier et Godron ont réuni sous le nom de A. sinua- ta les deux espèces Linnéennes À sinuata et A integrifolia. . Le caractère -8i peu ‘important ét'si fugace “résidadt' dans les feuilles roncinées’ét pennatifides dans l’üne, éfitières ou sinuées dans l’autre, ne peut être admis comme propre à constituer deux espèces distinctes.

LXVII. AMBROSIACEÆ (Linck) \ | 44$ À hu , À ANIYEOUT HUFILAAE pm | © 1e rl 3 4 taf TN ES SR ta .\ Xanruium srRumariuM L. sp. 1400. R.R.R. Pont de Ste- Sévère (Purbeckien) , près Jarnac. .

" : AE $ , Hoi 241 HN cUo

XVIII. LOBELIACEÆ (Juss:), LogeLta uRENS L. sp. 1321. À. C. Landes de!Soyaux ; Al- loue; St-Germain (Terrains granitiques, et siliceux). |: On-réncontre urie variation à fleurs d’unbeau rose dans-une _ portion des landes deSoyaux.; près le Grand-Lac. 1, 0h 2

LXIX. CAMPANULACEÆ (Juss.)

Jasions moNTANA Z, sp. 4317, CiC.' Lieux sablonneux ;

2

CAMPANULACHÆ . 495

:Poudrerié ; Bassean, dans Ve moisson ; les Planes (47- 2] Wivions: sbtsissnt tof}

Nous avons les deux variations : “o Plante hispide, à poils Je et raideB(;:) : |

“96 Plante faiblement it et de glabre.

Payreuns ORBICULARE L. sp ‘242. C.C.C. Tous nos C0 - “teaux ärides , dans le calcaire ; chaumes de l'Arche : * Couronne: la Tourette ; Chante- -Grelet ; Mouthiers ; Ps "a «

Nous partageons l'opinion de M. l'abbé de Lacroix (nou- veaux faits constatés relativement à l'histoire des plantes de la Vienne. Br. ext. des mém. de, l’inst. des provinces, , PRE À sdu tir. à part. js sur le peu de constance du caractère fondé sur le nombre des stygmates dans le genre Phyteuma. Il nous est ‘arrivé ainsi quai savant continuâteur des travaux de M. De- Jastre, de trouver tantôt deux siyÿgmales, tantôt trois ‘dans les nombreux échantillons de Phyteuma orbiculare ‘observés sur nos coteaux calcaires et dansceux que nous ayons cueillis dans des, localités. étrangères à notre département.

7 PT 6. LANCEOLATUM Gren. et God. fl. de fr. 2. p. 402. P, lanceolata Vill. dauph. 2. p. 517. t. 12. R.R. Prairies marécageuses du cours de l'Houme. à Lupsault; moulin de Chamtillac ; sur la route de Baïgnes.

Cette rare variété ne s’est rencontrée jusqu'ici que dans les prairies marécageuses ‘où nous l’avons cueillie ; cet habitat tout- äsfait insolite pour le-P. orbiculare qui, dans notre départe- ment ne croît que sur les coteaux arides et calcaires, nous avait conduit tout d’abord à penser qu’il avait été entraîné des co-

196 _ CAMPANULACEZ.

teaux secs! et arides quibordent les marais'de Lupsaulti et du Bouchet; mais après avoir exploré ces coteaux dans tous les sens, nous y avons trouvé aucune trace de Phiteuma. À

Cette variété, indiquée par MM. Grenier et Godron (Loc. citl) dans les prairies élevées du Dauphiné, est une.des raretés que l’on rencontre id le département de la Charente.

KUATYH

- SPICATUM L, sp. 249. P. spicata. Giboin à in. -quenot st. ch. p. 38. ‘: Ve Forêt de la Braconne, près le village de Chez-Roby; forêt de Ruffec (Oxfordien. Portlandien) ; < forêt de Basseau ; St- Michel brdnste à Cr

SPECULARIA SPECULUM ph. D €, prod. Fe D. 490. | Campa- nula ‘speculum sp. 938. Giboin in quenot. st. “ch P: 38. R.R. Moissons de la forêt de Basseau; ren Moissons des Pendants, près Serres (Angoumien).

= |HYÉRIDA Aiph: D C. prod. 1.1p.490: 4: Ci: _ PAR g - Luxé; .Verdille;--Longré: (-Oxfordien ‘et: pari ee -V’Arche (Angaumien). ia 00 2oottaete romdemo

ChMPANULA MEDION L. sp. 236. ’Giboin in quenot st. ch. D: 38. A.R.—Naturalisé sur les vieux murs, les vieux édifices: . anciennes prisons d'Angoulême ; église de St-Ausone ;;St- Pierre ; ruines de l’église St-Cybard ; remparts de la ville.

2 \@LOMÉRATA L, $p. 235. C.C!— Bois secs, éotédtiti rides: Giget; Petite-Garenne; forêt de Basseau > à péu'près par- | tout. pi | ES Vidtl Moins BR que. ‘re 14 variété; snivaute: ons, avons’ bien le, type; indiqué par M. Desmoulins (cat. Dord. supp. fin.1n 138), à feuilles assez molles, simulant it du Han ap cinalis. 10 à 0 L'un 192000 6 brôdetb tarot timbre

CAMPANULACEÆ. 197

‘Var.'6. FARINOSA Koch. syn: 542 4.C. BOB 5 secs QE ari- des ; mêmes localités que le type.

Yar. C'cKvicARIOdES D C. prod, Cette jolie variélé assez commune, se rencontre dans les rois bois Sc forêts de, Basseau , de, Ruflec.

4 RAGE L 2" sp 935: C _ Bois de /8 Michel; bois de ‘Cher Grelet : St- Maté, sur Le rochers. 4

C’est la variété 6. dasycarpa, à re hérissé. iype à Ca- lice glabre ne nous est pas connu dans Charente.

ERINUS L. sp:240.1R. Terrains sablonneux des Planes ; rochers de St-Roch ainsi à ;. Saint-Michel ; Bas- seau.

ROTUNDIFOLIA L. sp. 232. C.C.C.— Chemins, coteaux arides, rochers ; tout le calcaire.

RAPUNCULUS L. sp. 232. Giboin in quenot st. ch. p. 38. A.C. Bois-dé la Poudrériès :Vesnat;- près la Cagouil- lère ; forêt de Basseau (Gardonien).

PATULA L. sp. 231. R.R.R. Rochers granitiques sur le bord de la route de Brillac à Lesterps , tout près de cette localité.

PERSICIFOLIA L. sp. 232. A.R. Forêt de la Braconne ; rochers de St-Marc ; bois de l'Epineuil, près Vesnat.

Var. 6. LASIOCALYX Gren. el God. fl. EE 2. p. 420. A.R.

mélangé avec le type. RENE acer 7

124

M. H. Loret (Bu. soc. Bot. fr. 6. p. 389), observe que dans la vallée de l'Aude, le type de cette espèce (calices gla- bres), habite généralement les gorges profondes et les lieux frais,

428 + ERICINEÆ, ,

tandis que la. variété à, tube-du-calice hérissé de poils Be pré- fère les lieux secs et exposés au soleil.

Nous avons,observé le type et la a et vivant ensemble,dans les mêmes Jieux.

Seulement en opposition à ee qui se. passe PAT la vallée de l'Aude, il est plus général de reneontrer la variété dans, les lieux très-humides et ombragés , tandis que le type se plaît dans les localités arides et ps au soleil.

WAHLENBERGIA HEDERACIA. Rehb. cent. 5, p. A7, 4 380. fi 673 Campanula hederæfolia. Giboin in quenot st. ch. p. 38. A.R: Bords de l’élang de Brillae, le as d’un fossé plein d’eau.

Cette espèce, dans notre département, est particulière aux térrains primitifs.

LXXL. ERICINEÆ (Désv.)

CALLUNA YULGARIS Salisb. in, trans. linn. 6. Pa 317 F2 vulgaris. L. sp. 501. Giboin in quenot st. ch:p, 38. C. C.C. Bois, landes ; partout.

Erica VAGANS Æ mant. 230. R. R. R. MOT A a {Dordonien); St-Amant- de-Nouère (ÉECEER)

CILIARIS Fm sp. 803. PC PPT de, Soyaux., 2 Fi un espace restreint ; Chantillac ; Touvérac.

TETRALIX L, sp. 502. C,C. Bois de le Haye, pnthete À de Deviat (L ECLER) landés de. Garde-Epée ; tout l'arron-

LENTIBULARIFEÆ. 129

dissement de Confolens ; bois de Montmoreau. (Darde- nien). Les échantillons des terrains granitiques sont beaucoup plus pubescents hérissés, que ceux des autres localités.

CINEREA L. sp. 501. Giboin in quenot st. ch. p. 38. C.C. Toutes les landes et les bois.

scopariA L. sp. 502. Giboin in quenot st. ch. p. 38. Landes du calcaire ; Soyaux ; Puymoyen ; La Couronne; Barillon ; Petite-Garenne ; Petite-Tourette.

LXXIV. LENTIBULARIEÆ (L. C. Rich.)

PinéuicuLa LusiTaNicA L. sp. 25. D C. fl. fr. 5. p. 405. De- launay in Puel et Maille. herb. fl. Loc. fr. 45, 4.C. Landes siliceuses de Touvérac.et Chantillac.

UrricuLarta VULGARIS L. sp. 26. A.C. Sie-Sévère, près le pont; les Gours; Baignes; Chantillac (Dordonien) ; fos- sés de la Poudrerie; prairies de Vesnat ; fossés qui bordent la Charente (Portiandien).

miNOR L. sp. 26. R.R. Petits fossés d'écoulement: dans les prairies qui bordent l’élang de Brillac (Schistes cris- tallins).

Nous n’avons jusqu’ici rencontré cette espèce indiquée par la majorité des auteurs el notamment par MM. Grenier et Godron (fL. fr. 2 p. 445), comme croissant surtout dans les tourbières, que dans les terrains primitifs; nous ne l’avons observée que

10

430 'PRIMULACEÆ.

stérile, quoique nous ayons visité les localités qu’elle habite, à l’époque de sa floraison.

LXXV. PRIMULACEÆ. (Vent.)

HorroniA Pazusteis L. sp.208. P.C. —Villejésus (Kimmerid- gien); fossés de Vesnat; fossés des prairies, le long de la Poudrerie.

PRIMULA GRANDIFLORA Lam. fl. fr. 2. p. 248 (1778). P. veris. «. acaulis L. sp. 205, C.C.C. Motte de Cherves ; bois de Garde-Epée (Sables tertiaires) ; forêt de la Bra- ‘conne (Oxfordien) ; forêt de Basseau (Gardonien) ; Pe- tite-Garenne (Angoumien).

OFFICINALIS Jacq. misc. À. p. 159, P. veris. Giboin in quenot st. ch. p. 36. C.C.C. Bords des boïs , prai- ries ; se rencontre partout.

Var. 6. suaveoLENs Gren. et God. fl. fr. 2. p. 448. P. suaveolens Berth. Journ. bot. 1813. p. 76. et fl. ital. 2. p. 375. R. R. Forêt de Basseau (Gardonien).

Cette variété, signalée par MM. Grenier et Godron (loc.'cit.) comme essentiellement méridionale, est fort rare dans la Cha- rente. Elle se distingue parfaitement du type par ses feuilles blanches, tomenteuses en dessous, plus décidément en cœur à la base; par sa corole dépassant à peine le calice, enflé et vésiculeux ou presque vésiculeux.

Var. BREVISTYLA (Nobis) P. variabilis Gren. et God. fl.

PRIMULACEÆ. 131

fr. 2. p. 448. P: brevistyla D C. fl. fr. 5. p. 383. C.C. Mêmes localités que le P. officinalis.

MM. Grenier et Godron, à l’article concernant le P. varia- bilis s'expriment ainsi : Nous avons abandonné le nom de P. brevistyla, parce que toutes les espèces ont le style long court. Au style long, répondent des élamines placées à base du tube de la corollé ; au Style court, des étamines pla- cées vers le sommet.

Nous nous étonnons que lés savants auteurs aient généralisé d’une manière absolue le plus ou moins de longueur du style, dans toutes les espèces du genre Primula.

Pour nous , £’est en vain que dans nos espèces de Primula Charentaises, au milieu des innombrables échantillons que nous avons examinés un à ün- nous avons cherché cette variante

en dehors du P. offcinalis.

Le rapport qui existe entre les étamines et le style relative- ment à leur insertion à la base du tube ou vers le sommet, est parfaitement vrai, seulement on doit observer : que dans les fleurs à style long, le tube de la corolle est égal dans toute sa longueur, tandis que pour les fleurs à style court, et chez les- quelles les étamines sont insérées au sommet, le tube est très- renflé à partir du point d'insertion.

Nous le répélons, ce caractère se rencontre uniquement dans le P. officinalis.

Nous ne considérons pas comme espèce avec D C. (loc. cit. ); la forme à style court et à tube renflé; mais nous pensons qué ce caractère constant (sans tenir compte des différences nota- bles que nous rencontrons dans les différentes parties de la

132 PRIMULACEÆ.

plante), suffit pour légitimer la création de notre variété qui, peut-être, restera dédaignée mais qui a le droit d’être, tout aussi bien que les nombreuses formes hybrides plus ou moins légiti- mes, qui dans ce genre comme dans beaucoup d’autres, tendent à embrouiller la nomenclature. 4

VARIABILIS (oupil. an. soc. Linn. Paris. 1825. p. 294. Lloyd. fl. Loire-Inf. 209. Boreau. fl. cent. éd. 2. p. 340. A.C. Bois de la Poudrerie; forêt de Basseau.

C’est bien le véritable P. variabilis que caractérise parfai- tement M. Lloyd (A. de l'Ouest p. 369) : hampes multiflores etuniflores sur le même individu. +

Le P. variabilis, que MM. Grenier et Godron supposent êlre un hybride des P. grandiflora et P. officinalis, au milieu desquels, disent ces savants auteurs (f. fr. 2. p. 449), il se trouve toujours, ne se rencontre jamais dans notre région qu’en société du P. grandiflora dont il se distingue par des ca- ractères bien tranchés.

Sa station diffère complètement de celle du P. officinalis, car cette espèce affectionne surtout les prairies, quelquefois le bord des bois ombragés et humides; tandis que le P. variabilis ne croit que dans les bois découverts et très-rocailleux.

—ELATIOR Jacq. misc. À. p.158. DC. fl fr. 3. p. 445. R, R. Forêt de Basseau (Gardonien); dans les endroits découverts et très-arides.

LysimacHia vuzGarIs L. sp. 209. Giboin in quenot st. ch. p. 36. C.C. Bords des eaux, fossés; tout le cours de la Charente depuis Ruffec.

Varie à feuilles opposées ou verticillées par 3-4. 1

PRIMULACEÆ. 133 NUMMULARIA L. sp. 211. de Rochebrune. in act. soc. Linn. Bordeaux. t. XX. p. 405. Giboin in quenot st. ch. p. 36. C.C.C. Bords des fossés, prairies humides ; Bas- seau; Vesnat; Châteauneuf.

La fructification du L. aummularia, dont aueun auteur ne; fait mention à notre connaissance, a ‘été pour l’un de nous l’ob- jet d’une note spéciale que noustranserivons ici in extenso (1).

{4j @Vers l’année 1850, dans une herborisation aux environs de Pa- » ris, je remarquai pour la première fois le L. nummwularia en fruits ; » mais pressé par les circonstances , je n’eus pas Île loisir de l’étudier. » d’une manière sérieuse et je classai les échantillons dans mon herbier » sans m'en occuper davantage.

» Depuis lors, je cherchai souvent à m'en procurer, et ce ne fut que- » le 25 août 1853 que je fus assez heureux pour rencontrer quelques » pieds fructifères de cette Primulacée, dans la forêt de Basseau , non » loin d'Angoulême.

» Ce sont les fruits recueillis dans cette localité que je vais essayer de » décrire ; mais je crois devoir dire préalablement quelques mots sur la » fleur afin de faire remarquer les divers changements qui s’opèrent » sous l'influence des deux principaux états de la vie de-ce végétal.

» Lorsque la fleur ne commence qu'à apparaître, ou comme on Île dit » vulgairement , lorsqu'elle est en bouton, les pédicelles des fleurs sont » tous sans exception et constamment de la longueur des feuilles. » Quand la fleur est tout-à-fait développée, on remarque que ces pédi- » celles ont augmenté de longueur et qu'alors ils dépassent tous les » feuilles sous lesquelles, dans le principe, ils semblaient être cachés.

» Ce changement uniforme sur tous les échantillons observés, favorise » sans aucun doute la fructification de la plante en élevant graduelle- » ment au-dessus des herbes environnantes les germes de nouveaux » êtres, pour les exposer peu à peu aux rayons d’une source de chaleu. » æt de vie, et les soustraire à la dent destructrice de certains gasté

134 PRIMULACEÆ.

CENTUNCULUS MINIMUS L. sp. 169. Giboin in quenot st. ch.

p. 36. R.R. Endroits humides et argileux des landes de Soyaux.

ANAGALLIS ARVENSIS L. sp. 211. Giboin in quenot st. ch. p.

CA A

3

36. C.C.C. Dans les jardins , les moissons , champs, sablonneux ; partout.

Var. 6. COERULEA Gren. et God. fl. fr.2. p. 467. À. cœru-

p RL. podes communs dans nos bois, tels que les Limax agrestis, Ario ater, que l'humidité fait éclore.

» Il-est à remarquer qu'à l'époque de la maturité des fruits, le pédi- celle augmente encore de longueur. C’est un caractère constant et

invariable que le L. nummularia partage avec quelques plantes de familles éloignées.

» Une particularité, que je crois devoir signaler, est la présence sur les feuilles, les pédicelles, les sépales et même sur les pétales, deglan.… des vésiculaires d’un brun rouge, répandues en très-grand nombre sur

toutes ces parties: ces glandes renferment une huile essentielle, un principe volatil particulier.

» Le filet des étamines est couvert de glandes jaunâtres pédicellées, terminées par une tête globuleuse.

» Le fruit du L. nummularia est complètement mûr vers le mois d'août.

» Ce fruit consiste en une capsule sphérique soudée au tube du calice, enveloppée de ses cinq divisions ovales, aigues, cordées à la base. Les capsules ont le volume de celles de l'Anayallis tenella L. Elles sont surmontées du style persistant et s'ouvrenten cinq valves, ovales ai- gues.. Elles laissent échapper de 8 à 10 graines petites, cunéiformes, chagrinées, anguleuses disposées sur un placenta central.

» L'embryon est placé dans un périsperme corné, dirigé parallele-

PRIMULACEÆ. 1435

lea. Lam. fl. fr. 2. p. 285. et ulus. &. 101. Giboin in quenot st. ch. p. 36. C.C.C. Mélangé avec le type.

Nous ne trouvons aucun caractère tranché, si ce n’est la couleur des fleurs, pour considérer cette plante comme espèce.

TENELLA L. mant. 335. DC. fl. fr. 3. p. 432. A.C. Marais de l’'Houme et du Péré ; St-Michel; Breuty ; Bril- lac; Lesterps (Terrains ganitiques).

L1

» menfgau hile; la radicule se trouve éloignée du hile de la moitié à peu » près de la longueur de la graine.

» Lors de la déhiscence, les divisions du calice qui avaient jusque-là » tenu la capsule enveloppée, s'ouvrent, les pédicelles se courbent au » sommet ct font incliner vers la terre les capsules qui s'étaient tenues « jusqu’alurs exposées aux rayons du soleil.

» Dans les différentes localités où. j'ai pu observer la plante, j'ai re- » marqué qu’elle fructifie de préférence dans les lieux peu ombragés et » que les pieds qui portent les fruits ont une végétation beaucoup moins » belle que les autres. Les feuilles sont plus petites, jaunâtres ; la plante » a un aspect souffrant.

» Sur les berges des fossés humides qui bordent les prairies des en— » virons de Châteauneuf, à 12 kilomètres environ d'Angoulême, et » le L nummularia croît avec un luxe de végétation remarquable, 1: » n'offre jamais de fruits; tandis que dans la forêt de Basseau, dass un » lieu exposé aux rayons du soleil, la plante chétive et souffrante en » offre un assez grand nombre.

» Il est probable que là, les sucs nourriciers de la plante n'étant pas, » absorbés complètement au profit des feuilles et des tiges qui dans les » endroits très-humides, acquièrent des proportions considérables, se » portent avec plus de force vers les ovaires, et contribuent à faire » prospérer et grandir ces parties si délicates et en même temps si pré- » cieuses du végétal.

136 OLEACEEÆ.

SawoLës vALERANDI L. sp. 243. A.C. Ste-Sévère et tout le

pays“bas (Coniacien) ; marais tourbeux de l'Houme; de Breuiy; Vesnat; St-Michel.

LXXVIIL. OLEACEÆ (Lindl.)

FRaxINUS ExCELSIOR L. sp. 1509. Giboin in quenot st. ch.

L » Des observations précédentes, on peut donc conclure que les con- ditions nécessaires à la frucuification du L. nummularia.sont : un ter- rain légèrement humide, un lieu peu ombragé puissent arriver de » temps en temps les rayons solaires

L2

L4

» On ne doit pas s'étonner de voir des étendues considérables tapis- » sées par les tiges et les feuilles de cette Primulacée et de la voir se re- » produire aver tant de rapidité, lorsqu'on trouve à peine quelques » fruits. Les tiges radicantes dans toute leur longueur et à chaque arti- » cülation, imiplantent dans le sol leurs fibres radicales et donnent ra- » pidedement naissance à Ge nouveaux pieds.

» Le nummularia fait en ceci ce que font une foule d'autres plantes

» dont il est facile de suivre et d'obsérver la végétation au milieu même » de nos jardins:

» Je termine en donnant une description détaillée de la plante qui fait » le sujet de cette note.

LysimachiA NUMMULARIA (L. sp. 241).

» Tiges de 1-4 décimètres, couchées, radicantes dans toute leur lon- gueur à chaque articulation ; simples ou rameuses, glabres. Feuilles brièvement pétiolées, opposées ovales suborbiculaires, glabres, cou- vertes, ainsi que les tiges et les sépales, de glandes vésiculaires rou-

> +

LA

OLEACÉÆ. 137

p.36. A.C. Bords des champs, des chemins et des prairies ; à peu près parlout.

OXYPHYLLA Var. a. oBtusa Bieb. taur. 2. p. 450. A.C.— Mélangé avec l'espèce précédente.

Var: 6. ROSTRATA F. rostrata Guss. pl. rar. 374. t. 64.

A.C. Également avec les espèces précédentes, surtout à Hurtebise ; St-Michel; St-Marc ; et le long dés ruis-

+

» geâtres. Fleurs solitaires, assez grandes, d’un jaune doré, naissant à » l’aisselle des feuilles, à pédicelle égalant ou dépassant les feuilles , » suivant le degré d’accroïssement ; pétales couverts comme les feuilles » de glandes vésiculaires ; pédicelles se courbant au sommet après la » maturité des fruits; calice à cinq divisions ovales aigues, cordées à » la base, étamines à filets soudés seulement à la base, présentant sur le » filet des glandes pédicellées, globuleuses et jaunâtres.

» Capsule sphérique, soudée à la partie inférieure au tube du calice » qui l'enveloppe de ses cinq divisions , surmontée du style persistant, » s'ouvrant en cinq valves de haut en bas et contenant de 8 à 10 grai- » nes petites, cunéiformes anguleuses, noirâtres, grossièrement chagri-

» nées, rugueuses au toucher, disposées sur un placenta central, globu- » Jeux et charnu.

» Embryon placé dans ün périsperme corné, dirigé parallèlement au » hyle ; radicule éloigné du hyle de la moitié environ de la longueur » de la graine; cotylédons au nombre de deux, ovales lancéolés. Vivace. f. juin, juillet ; fr. août, septembre. »

2

Angoulême, 25 août 1854.

A. T. DE ROCHEBRUNE.

Extrait des actes de la société Linnéenne de Bordeaux. tome LS Deuvième série, tome X, 4e livraison du {cr octobre 1855, page 405 el suivantes, avec planche

138 APOCYNACEÆ.

seaux de l’Anguienne et des chemins de la commune de St-Yrieix.

Nous pensons que l'habitat indiqué pour le F. oxyphylla et ses variétés, dans la flore de MM. Grenier et Godron, ne doit pas être considé comme absolu, leur présence dans la Charente et dans la Charente-Tnférieure, nous les avons rencontrés, en est une preuve cerlaine.

LiGUSTRUM VULGARE L. sp. 10. Giboin in quenot st. ch. p. 36. C.C.C. Partout dans les haies, les buissons , les bois.

Souvent planté dans les jardins et les haies des avenues à cause de ses grappes de fleurs blanches et ndorantes.

LXXX. APOCYNACEÆ (Lindi.)

Vinca minor L. sp. 304. Giboin. in quenot. st. ch. p. 38. C.C.C. Bois de la Poudrerie; forêt de Bas- seau (Gardonien); de la Braconne {Portlandien).

Malgré nos recherches nous n’avons pu parvenir à renéon- trer cette plante en fruits.

MAJOR L. sp. 304. Giboin in quenot st. ch. p. 38. À. R. Buissons des Bretonnières ; dans un petit bois le long d’un mur du eimetière de Bardinnes. .

Bien réellement spontanée dans notre département, cette es- pèce n’y fructifie que très-rarement. Nous en avons recuerlli un assez bon nombre en parfait état au printemps dernier, à

ASCLEPIADEÆ! GENTIANACEÆ. 139

la suite d’un hiver très rigoureux pendant lequel le V: major avait eu beaucoup à souffrir.

Tousles pieds fructifiés que nous avons observés présentaient constamment deux follieules bien développés contrairement à l'opinion des auteurs de la Flore de France, dans les caractères assignés au genre Vinca ; follicules 2. (Un par avortement. (fl: de fr. 3. p. 471). |

LXXXI. ASCLEPIADEÆ (R. Br.)

ViNCETOXICUM OFFICINALE Mœnch. meth. 717. Asclepias vin- celoæicum. Giboin in quenot st. ch. p. 38. C. C.C. Chaumes arides, coteaux caleaires : l'Arche; chaumes de Crages , de La Couronne ; forêt de Ruffec, endroits arides.

.— LAXUM Gren. et God. fl. fr. 2. p. 480. Cynanchum la- œum Bartl. in Koch. tasch. 250. St-Marc; Hurte- bise; endroits herbeux et ombragés.

Moins commun que le précédent avec lequel il a été long- temps confondu et dont il se distingue (Gren. et God. loc. cit.) par sa coralle à divisions oblungues , réfléchies sur les bords ; par ses feuilles oblongues lancéolées, longuement acu- minées,, en cœur à la base; par ses tiges plus grêles.

LXXXII. GENTIANACEÆ (Lindl.)

ERVTHRÆA PULGHELLA Horn. fl. dan. 1. 1637. Chironia pul-

140 GENTIANACEÆ.

chella. Swartz. act. Holm. 1783, 1. 3. f. 8-9. (Nomen antiquius). A.C. Prairies tourbeuses de Basseau ; Ves- nat; marais de Breuty; le Gouffre de la Touvre, près Ma- gnac.

CENTAURIUM Pers. syn. À. p. 283, Gentiana centaurium. L. sp. 332. C.C. Bois de la Poudrerie; l’Epineuil ; Vesnat ; forêt de Ruffec. b

Cette espèce ne croit jamais dans notre département, dans les prairies et les lieux humides, que MM. Grenier et Godron (A. fr. 2. p. 485), lui assignent pour station ; elle est exclusive aux lieux arides des bois.

CiceNDia FiLIFORMIS Delarbre. fl. Auv. A. p.20, Gentiana fi- liformis L. sp. 335. Chironia filiformis Giboin in quenot st. ch. p. 38. R.R.R. Sur les bords d'unétang à sangsues, appelé le Gassouil-des-Canes, dans les landes de Touvérac et Chantillac {Sables tertiaires).

pusiLa Griseb. gent. 1839. p.157. et in D C. prod. 9. p. 64. AR. Mèmes localités que l’espèce précédente, et allées humides de la forêt de Ruffec.

canpoLu Griseb. gent. 1839. p. 157. C. pusilla Gren. et God. fl. fr. 2. p. 487. R. Landes de Soyaux, dans les lieux l’eau séjourne l'hiver.

Le C. candolii, aux yeux de MM. Grenier et Godron, ne constilue pas même une variété, et ils pensent avec M. Boreau que ce n’est qu'un état plus développé, plus allongé de la plante. L'humidité la fertilité du sol sont probablement les causes de celle variation.

L’incertitude des causes qui peuvent influer sur les Cicendia,

GENTIANACEÆ. 144

et donner aux deux espèces, adoptées et décrites par MM. Gri- sebach , Bastard, Desvaux et Candolle, une forme différente d’après les deux savants floristes, peut facilement être tranchée par les échantillons angoumiens.

En effet, l'humidité la fertilité du sol, pour nous servir de l'expression même des auteurs précités, n’influe en rien sur ces deux plantes, attendu qu’elles croissent dans des conditions identiques.

Lieux humides des terrains tertiaires pour le €. candolii (Landes de Soyaux).

Bords des étangs des terrains tertiaires pour le C. pusilla (Landes de Chantillac et Touvérac).

Et cependant, malgré cette concordance, cette identité d’ha- bitat, les échantillons diffèrent notablement.

Nous ne croyons pas, malgré l’avis de M. Desmoulins (cat. Dord. supp. fin. p. 148), et M. Grisebach, qu'il faille laisser complètement de côté toute considération tirée de la couleur des fleurs, surtout lorsqu’à ce caractère viennent s’en ajouter d’au- tres.

Cependant nous ne lui accordons pas plus de valeur qu’il ne mérite.

En revenant à la forme qui, comme nous l’avons dit, n’est point due à l'influence du sol, nous ne pouvons mieux faire que d'emprunter au savant auteur du catalogue de la Dordo- dogne, les phrases par lesquelles il caractérise les deux espèces.

C: pusilla. Plante rameuse dès le collet ; à rameaux filifor- mes el excessivement divariqués.

1242 CONVOLVULACEÆ.

C. candoli. Plante très-rameuse tout le long de la tigé, mais à rameaux dressés ouverts et non divariqués ; plus robuste, plus glauque et plus grande dans toutes ses parties.

CHLORA PERFOLIATA L. mant. 10. Gentiana perfoliata L. sp. 335. C:C.C. Chaumes, coteaux, bois arides; St-Marc ; Hurtebise ; Espagne; Dignac ; Lavallette (Oxfordien. Coniacien).

GENTIANA PNEUMONANTHE L. sp. 330. P. e Marais tour- beux de Breuty ; de l’Houme; Mouthiers; La Couronne ; marécages de la Faye, près Barbezieux et St-Amant-de- Nouère (LecLER).

MENYANTHES TRIFOLIATA L. sp. 208. Giboin in quénot st. ch. p- 36. R.R. Ruisseau de l’Houme, au-dessous de Vil- lejésus (Kimmeridgien); étang près le cimetière de Brillag (Granit).

Le Menyanthes, dans cette dernière localité, croît avec beau- coup de vigueur, ce qui tend à prouver que cette plante affec- tionne de préférence les terrains granitiques.

LXXXIV. CONVOLVULACEZÆ (Vent.)

ConvozvuLus sEPIUM L. sp. 218 Giboin in quenot st. ch. p. 38. C.C. Haies, buissons, bords des eaux ; partout,

- Varie quelquefois à fleurs roses.

ARVENSIS L. sp. 218. Giboin in.quenot st. ch. p. 38. C.C. C. —— Partout.

BORRAGINEÆ. 148

cANTABRICA L. sp. 225. C.C. Coteaux calcaires du dé- partement, qu’il couvre d’un tapis de fleurs roses ; chaumes des environs d'Angoulême , La Couronne (Angoumien) ; forêt de la Braconne (Portlandien); Jauldes ; Agris (id); Cognac (Coniacien) ; Châteauneuf (Carentonien).

Cuscura eritaymum L. syst. Murr. 140. C.C. —- Chaumes de lPArche; de l'Epineuil; de Chante-Grelet; croît sur toutes les plantes environnantes , mais de préférence sur les Thymus serpillum et Phitheuma orbiculare.

TRIFOLIS Babingt. et Gibs. phyt. À. p. 467. A.C. Prai- ries artificielles ; Basseau ; Fissac, près Ruelle.

LXXXVI. BORRAGINEÆ (Juss.)

BorraGo orricinaLis L. sp. 197. Giboin in quenot st. ch. p. 38. A.R. Moissons de Basseau (Gardonien); champs de Syllac (Angoumien); moissons des bords de la Cha- rente, près Ste-Barbe.

SYMPHYTUM OFFICINALE L. sp, 195 Güiboïin in quenot st. ch. p. 38. P.C.— Bords de la Charente, à St-Cybard; Chä- teauneuf; Vibrac; Rouillac; bords de la Nouère (LECLER); St-Cybardeaux.

TUBEROSUM ZL. sp. 195. Giboin in quenot st. ch. p. 38. R.R.R. Environs de La Vallette; bords des fossés hu- mides, près Ronsenac.

ANCHUSA ITALICA Retz. obs. 4. p. 19. Giboin in quenot st. ch. * p. 38..C.C.C. Moissons, champs des terrains calcaires.

444 BORRAGINEÆ.

ARYENSIS Bieb. taur. cauc. À. p. 123. Lycopsis arvensis L. sp. 199. C.C. Mais moins que le précédent. La Terne ; Luxé; Syllac; les Planes ; Châteauneuf.

Crraose non PURPUR8O-CÆRULEUM L. sp. 490. À. C. Bois ombragés ; Poudrerie; Basseau; forêt de Ruffec; Petite- Garenne, près Angoulême ; Jarnac (Portlandien).

OFFICINALE L. sp. 189. Giboin in quenot st. ch. p. 31. A.C. Bords des chemins, décombres.

ARVENSE L. sp. 190. Giboin in quenot st. ch. p. 37, C.C. C. Moissons et champs des terrains calcaires ;, par- toul.

Ecaium 1TaziCum L. sp. 139, E. pyrenaicwm Desf. atl. À. p. 164. R.R,R.— Cette espèce méridionale ne croit, à notre connaissance , que sur les talus du chemin de fer près La Couronne. Y aurait-elle été apportée lors de l’établisse- ment du chemin de fer d'Angoulême à Bordeaux ? Les renseignements nous manquent pour résoudre cette ques- tion.

VULGARE L. sp. 200. Giboin in quenot st. ch. p.37. C. C. C. Vieux murs, champs, prairies, décombres; partout.

PULMONARIA ANGUSTIFOLIA L. fl. suec. éd. 2. p. 58. P. offci- nalis Giboin in quenot st. ch. p. 37. C. C. Dans tous nos bois.

C'est bien le P. angustifolia L. dont les caractères se rap- portent à nos échantillons angoumiens. Le véritable P. officina- lis L. n’a pas élé trouvé que nous $achions dans la Charente.

Le plus ou moins de longueur du style ainsi que l'insertion des étamines, insertion qui se trouve en rapport avec la longueur

BORRAGINEÆ. 145

des styles, que MM. Grenier et Godron attribuent au P, angus- tifolia ainsi qu’au P. tuberosa (fl. fr. 2. p. 527), ne nous est pas connu, nous l’avons vainement cherché. ;

Myosoris PALUSTRIS Wither. arr. Brit. 2. p. 225. Giboin in quenot st. ch. p. 38. C. -— Bords deseaux; Vésnat; Bas- seau; tout le cours de la Charente.

LINGULATA Lehm. asp. 110. (1818). M: cœspitosa Schultz. fl. starg. suppl. p.11. (1819). P.C. Fossés ; eaux dor- mantes, près le pont de Sainte-Sévère, et le long du cours de la Soloire.

SICULA Guss. syn. À. p. 214. R. R. Marécages de la Charente, près le pont Saint-Cybard, sous Angoulême.

HispipA Schlecht. mag. nat. Berl, 8. p. 229. Giboin in ._quenot. st. ch. p. 38. C. C. C.— Partout.

INTERMEDIA Link. enum. hort. berol. 1. p. 164. P. C. Bois humides et ombragés; Vesnat (Oxfordien) ; l'E- pineuil (Portlandien) ; les Bretonnières (Carentonien) ; Ruffec.

EcuiNosPERMUM LAPPULA Lehm. asp. p. 121. Myosotis lap- pula L. sp. 189. P.C. Le Gravier, commune des Gours; Mansle; Luxé (Oxfordien); Segonzac; Baïgnes ; Syllac ; Fléac (Kimmeridgien); Si-Saturnin.

CyNoGLosum picrum At. hort. kew. éd. 2. t. 1. p. 291. A. C. Syllac; Basseau (Gardonien) ; le Grand-Girac; l'Oisellerie; Vesnat.

—. OFFICINALE L. sp. 192, Giboin in quenot st. ch. p. 38. R. R. R. Décombres près Puymoyen (Carentonien) ; La Courade, commune de Mareuil (Portlandien) ; dans

41

146 SOLANEÆ.

le cimetière d'Oradour-Chillé.

HELIOTROPIUM EUROPÆUM L. sp. 187. A.C. Saint-Angeau, près Mansle (Oxfordien), (Lecer). Syllac; les Planes; les Lamberts (Sables tertiaires).

LXXXVIT. SOLANEÆ (Juss.)

LYCIOM BARBARUM L. sp. 192. L. europœæum Gouan. hort. monsp. A1 (non L.) et Giboin in quenot st. ch. p. 31. R.— Aux pieds des remparts d'Angoulême; sur les ro- chers.

Cetie espèce paraît être spontanée dans les lieux qu'elle ha- bite. À SINENSE Lam. dict. 3. p. 509 et illust. tab. 112. f'auR: R. R. Bois des. Bretonnières, près Roullet.

Croît au milieu des broussailles dans un lieu humide bien certainement il n’a jamais été semé.

SOLANUM NIGRUM L. sp. 266. A. R. Jardins, champs cul- tivés, bords des chemins ; Lunesse ; l’Epineuil; les Argen- tiers. ,

OCHROLEUCUM Bast! journ. bot. 3.p. 20. S. nigrum. 6. chlorocarpum. Spenn. fl. frib. 1104. Gren. et God. fl.

+ fr. 2. p. 543. A. C, Jardins et champs sablonneux de Lunesse; les Mérigots; chemin de Ruelle à Villement; champ d’épreuve de la fonderie de Ruelle ; coteau des Boïissières, près Saint-Mary (LecLer) ; Basseau ; les Pla- nes (Déroc).

SOLANEÆ. 147

MM. Grenier et Godron sont pas bien fixés sur la légiti- mité ou la non-valeur des espèces dérivés du S. nigrum, et dont le ‘principal caractère réside dans la couleur des fruits.

Ils ne trouvent pas de caractères bien tranchés pour distinguer comme espèces les formes qu'ils indiquent {f. fr. loc. cit.), cependant, disent les savants auteurs, il est certain que ces formes se reproduisent de graines ; mais ajoutent-ils, comme ces plantes végètent principalement dans les jardins et les vignes, et sont par conséquent soumises à l'influence de la culture, elles ne sont peut-être que des formes du S. nigrum.

Pour nous, le S. ochroleucum est bien distinct du S. mni- qrum.

Quant à la présence dans les cultures du S. nigrum et des espèces dérivées, ou simples formes, comme on voudra, formes que les auteurs de la Flore de France semblent attribuer à l'in- fluence de cette culture , elle ne peut ni ne doit influer en rien sur les caractères.

En effet, dans les jardins croissent le plus souvent ces es- pèces (jardins maraîchers le plus ordinairement), la. forme à fruits noirs, parexemple, le S. nigrum produit toujours des fruits noirs ; la forme à fruits jaunes S. ochroleucum produit toujours des fruits jaunes; etsi l'influence de la culture y était pour quel- que chose dans ces deux espèces, on observerait des passages

_progressifs d’une couleur à l'autre, ce qui n'arrive jamais.

Disons plus, pourquoi si l'influence de la culture (et remar- quons-le bien d'une culture en quelque sorte étrangère à la plante sur laquelle on veut qu’elle influe) avait quelque puis- sancesur le genre Solanum, n'en aurait-elle pas également sur les autres plantes, dont l'existence est inhérente aux terres cul- tivées ? On devrait bien certainement trouver également dans

148 SOLANEÆ.

celles-ci des variations nombreuses, et nous ne pensons pas que cela existe.

Ce qui se passe chez une espèce, chez un genre même, sou- mis à des conditions identiques à celles auxquelles une autre espèce ou un autre genre est soumis, devrait conduire aux mê- mes résultats, et la nature qui suit toujours des règles invaria- bles, même dans ses anomalies, ne saurait faire exception à ces règles seulement pour le genre Solanum.

Nous le répétons, selon nous, la culture indirecte que recoit une plante essentielle, inhérente aux cultures ne peut influer sur elle.

De plus, nous avons semé, cultivé des graines de S. nigrum et de $. ochroleucum, et quelqu’aient été les conditions aux- quelles ont été soumis les produits obtenus, nous ayvous tou- jours vu les graines du S. nigrum produire des fruits noirs, et celles du S. ochroleucum des fruits jaunâtres.

DULCAMARA L. sp. 266. Giboin in quenot st. ch. p. 37. À. C. Haies, bords des eaux, lieux humides; St-Michel; Châteauneuf ; îles de Roflit.

PaysaLis ALKEKENGI L. sp. 262. Giboin in quenot st. ch. p. 37. C. C. C. Vignes d’Aigre ; Ruelle; Ruffec. Abonde dans les vignes de la formation jurassique, il est au con- traire très-rare dans la Craie; les Bretonnières, près Roullet.

DATURA STRAMONIUM L. sp. 255. Giboin in quenot st. ch. D. 37. P.C.— Terrains sablonneux ; les Lamberts ; les Pla- nes, près St-Cybard; St-Angeau (Oxfordien) (Lecce).

rarua L, sp. 256. D. Stramonium var. 6. chalibea

VERBASCEZÆ. 149

Koch. syn. 586. et Gren. et God. fl. fr. 2. p. 546. Cette espèce, rare dans notre département, a été découverte par M. Détoc, dans un champ sablonneux , près Loup- Mellet.

Elle est considérée par la majorité des Botanistes comme une variété du D, stramonium ; elle se distingue de ce dernier par toutes ses parties d’un beau violet.

M. Alph. de Candole (Biblioth. univers. de Genêve , no- vembre 1854), considère le D. stramonium comme originaire des environs de la mer Caspienne, tandis que le D. satula le serait d'Amérique, ce qui d’après M. Desmoulins (cat. Dord. supp. fin. p. 157) conduirait à penser qu'il y a bien deux es- pèces distinctes.

Hyoscyamus NIGER L. sp. 457. Giboin in quenot st. ch. p. 37. P. C.— Cognac; Luxé; Rouillac (Lecrer); les Planes (Déroc).

Cette plante, rare dans la Charente, abonde dans la Charente- Inférieure elle couvre de vastes surfaces.

LXXXVIII VERBASCEÆ (Bartl.)

_ VerBascuM THarsus L. fl. suec. 69. Giboin in quenot st. ch. p. 31. P. C. Sables tertiaires de la Poudrerie, derrière le mur d’enceinte.

THAPSIFORME Schrad. monogr. À. p.21. À. C. - Décom- bres ; bords des chemins; St-Marc ; Basseau.

PHLOMOIDES L. sp. 253. Giboin in quenot st. ch. p. 37.

450 VERBASCEÆ,

P. C. Poudrerie; carrières de Bonpart et de l'Isle- d’Espagnac (Angoumien et Carentonien).

SINUATUM L. sp. 254. R. R. Bords de la Marchadène, près Brillac (Schistes cristalhins).

PULYERULENTUM Vall. Dauph. 2. p. 490. V. floccosum Waldst. et Kit. pl. rar. hung. 1. p. 81. tab. 79. P. C. Décombres près Saint-Michel, sur la route de Château- neuf ; carrière et chaumes de l'Isle-d'Espagnac (Déroc).

LYCHNITIS L. sp. 253. C. C. C. Partout.

MM. Grenier et Godron (f. fr. 2. p. 552), dans la descrip- tion qu'ils donnent de cette plante, lui assignent : fleurs tan- tôt jaunes (V. micranthum, Moretti, pl. ital. dec. 3. p.6., tantôt blanches (V. leucanthenum, Léon Dufour !)

Nous pensons que ces deux variations peuvent constituer deux variétés, car elles présentent d’autres caractères différen- tiels que ceux que l’on pourrait tirer des fleurs. Nous les dési- gnerons ici sous les noms de S. lychnilis. Var. micranthum et Var. leucanthemum.

Var. «. micRANraUM (Nobis). V. micranthum Moretti. loc. cit. Corolles jaunes ; feuilles d’un vert noirâtre en dessus, non pubescentes, fortement tomenteuses jaunû-

tres en dessous; tiges légèrement silonnées, anguleuses dans le haut.

Var. 6. LEUCANTHEMUM {Nobis). V. leucanthemum, Léon Dufour! Corolles blanches ; feuilles d'un vert pâle en dessus , très-brièvement tomenteuses, blanches en des- sous; tiges fortement anguleuses.

VERBASCEÆ, | 451

On rencontre assez fréquemment une forme du V. Zychnitis, à calices renflés vésiculeux.

Cette forme fleurit et fructifie parfaitement.

NIGRUM L. sp. 253. Giboin in quenot st, ch. p. 37. A.C. Cimetière de Fouqueure ; Salles ; rochers au bas d'An- goulême; sables tertiaires de la Poudrerie ; Fléac; Saint- Marc; St-Angeau (LecLer).

On observe une forme Simplex à tige droite non rameuse; à fleurs plus grandes et à capsules 1/3 plus grossesque dans le type. Cette forme est beaucoup plus commune que la forme rameuse.

Nous avons eueilli, il y a quelques années , dans les envi rons de Vars, non loin de St-Amant-de-Boixe, une forme par- ticulière de V. Nigrum. Nous croyons devoir donner la des- cription du seul échantillon que nous avons rencontré.

3-4 feuilles radicales, étalées à terre, longuement pétiolées, lancéolées, échancrées en cœur à la base, accompagnées d’un grand nonbre d’autres feuilles lancéolées, linéaires, minces, pellucides; tige de k décimètres, rameuse dès labase, offrant une vaste paniculé pyramidale couverte de nombreux ra- meaux appliqués, capillaires, et de feuilles lancéolées linéai- res, semblables aux feuilies radicales. Calice à divisions très-petites, linéaires, aigues, faiblement tomenteuses. Coralle de 15-20 millimètres de large, plane à divisions au nombre de 6 élalées, profondes, d’un beau vert. Du centre de cette corolle, qui contient de k-6 étamines parfaitement confor- mées, s'élève une petite hampe filiforme feuillée, subdivisée en pelits rameaux Portant chacun une fleur semblable à celle décrite précédemment, et supportant le même système de hampes et de rameaux. La dernière fleur terminale est de à

on. | SCROPHULARIACEÆ.

millimètres de largè et surmontée d'une petite houppe de feuilles.

Cette monstruosité rare et remarquable, mérite d’attirer l’at- tention des personnes qui se livrent à l'étude de la Tératologie végétale.

Nous nous bornons à exposer les faits tels qu'ils sont, et nous laissons à d’autres le soin d’en donner l'interprétation.

Nous dirons seulement que nous ne voyons qu’un cas fort rare chez le genre Verbascum, une monstruosité. Peut-être quelque hybridomane y verrait-il une espèce particulière ; mais nous pensons qu’il serait difficile de spécifier les auteurs de ce singulier produit.

BLATTARIA L. sp. 254. C.C.C. Bréville; tout le pays-

bas (Coniacien); Mansle (Oxfordien) ; forêt de Basseau, bords des chemins.

VIRGATUM With. arrang. p. 250. €. Mais moins que le précédent avec lequel il habite.

LXXXIX. SCROPHULARIACEÆ (Benth.)

SCROPHULARIA VERNALIS L. sp. 864. R.R.R. Cette espèce très-rare, surtout pour l'Ouest et le Centre de la France, se rencontre en abondance sur les rochers à pic au bas

des remparts d'Angoulême, sous la premenade du Petit- Beaulieu.

C’est la seule localité que nous lui connaissions.

SCROPHULARIACEÆ. 4153

noposa L. sp. 863. Giboin in quenot sk. ch. p. 37. P.C. Forêt de Basseau; St-Michel; forêt de Ruffec.

AQUATICA L. sp. 864. Giboin in quenot st. ch. p.37. S. balbisii, Hornm.hort. hafn. 2. p. 571. Bords des fossés, prairies humides ; partout.

MM. Grenier et Godron regardent celte espèce comme le vé- ritoble S. aquatica L. Nous ne pouvons également rapporter notre plante qu’à cette espèce, car elle concorde parfaitement avec la diagnose Linnéenne, surtout par ses feuilles en cœur.

M. Desmoulins (cat. Dord. in act. soc. Linn. de Bor- deaux, t. XI. p.172.) dit que le véritable S. aquatica ne croit peut-être pas en France; l’opinion généralement adoptée au- jourd’hui par tous les Botanistes est contraire à celte manière de penser.

ANTIRRHINUM ORONTIUM L. sp. 860. A.C. Moissons sablon- neuses ; des Planes ; le Fouilloux, près Larochefoucauld ; Ruffec (Oxfordien et Portlandien) ; moissons d’Alloue ; Brillac (Granit et Lias inférieur); St-Angeau (LecLer).

MAIUS L. sp. 859. Giboin in quenot st. ch. p.31. A.C.—

Vieux murs, vieux édifices; décombres dans une prairie de St-Cybard.

Linarra sPuRIA Mall. dict. 15. Giboin in quenot st. ch. p. 317. A. C.-— Moissons, décombres, champs cultivés et bords des chemins.

ELATINE Desf. atl. 2. p. 31. P.(. Champs des Argen- tiers ; chemin de la Pierre ; Ruffec; Châteauneuf.

VULGARIS Mœnch. meth.524. Giboin in quenot st. ch. p. 37. A.C. Cognac, près le pont neuf; Champagnon,

454 SCROPHULARIACEÆ,

près de Segonzac (Coniacien); Basseau (Gardonien) ; les Planes ; Ruffec, il est très-rare. d

PELISSERIANA D C. fl. fr. 3. p. 589. Giboin in quenot st. ch. p. 37. R.R. Nous n’ävons rencontré cette char- mante espèce que dans les moissons du Fouilloux , tout près du bourg d'Agris.

MM. Grenier et Godron (f. fr. 2. p. 567), donnent à cette espèce des graines discoïdes, lisses, largement bordées, et entourées d'un cercle de cils aussi longs que la marge. Cette description ne rend pas exactement l’état des graines du L. pelisseriana.

Une description très-exacte des graines de cette plante est donnée par le savant auteur du catalogue de la Dordogne fén act. soc. Lin. de Bordeaux t. XI. p. 275). Voici celte des- criplion :

Seminasuborbicularia, plana (toto disco punctis minutis- simis exasperato); ala angusta (vix quartam disci partem ad œquante), primum subirregulariter lacerd (et tunc alba), demum in cilia plana, æqualia (nunc concoloria apice cris- pula) cincta.

C’est le seul Linaria Charentais, nous pouvons dire le seul Français chez lequel nous ayons observé des graines entourées d’une bordure de cils. Le L. arvensis, l'espèce la plus voisine de la précédente, a des graines convexo concaves el non plana, comme le dit M. Koch.

ARVENSIS Desf. atl. 2. p.45. R.R. Champs du Fouil- loux, près Larochefoucauld (Oxfordien).

sPARTEA Ho/ffm. et Link.fl. lusit. 233.1. 36. R.R.—Moissons

SCROPHULARIACEÆ. 455

de Vesnat, près St-Yrieix; champs du village de Chez- Grelet, près les Halliers.

STRIATA D C. fl. fr. 3. p. 586. C.C.C. Champs, che- mins, rochers, décombres ; partout.

Var. y. GRANDIFLORA Godr. fl. Lorr. 2. p. 146. L. striata var. 6. ochroleuca. Coss. et Germ. fl. par. p. 297. R. R.R. Nous avons rencontré celte rare variété le long de la route du Chemin-Vert, prèsla Colonne, au bas d’An- goulême ; aux pieds des remparts d'Angoulême {LecLER).

SUPINA Desf. all. 2. p. 4h. C.C.C. Vieux murs, champs sablenneux, moissons; partout.

MINOR Desf. all, 2. p. 46. C.C.C. Partout.

GRATIOLA OFFICINALIS L. sp..24. R. Bords de la Vienne, près le pont de St-Germain, sur les graviers et parmi les herbes que les fortes eaux recouvrent.

VERONICA TEUCRIUM L. sp. 16. A.C. Pelouses arides des bois ; bois des Lamberts, près Angoulême; Basseau ; chaumes près Ruffec (Gardonien et Oxfordien).

Var. «. LaTiFOLIA V, alifolia L. sp. 18. P.C. Bords de la Charente au milieu des grandes herbes, près Roffit et le Gond.

PROSTRATA L. sp. 17. R. Pelouses arides et sablonneuses des bois de Bardines, les Planes et l’Epineuil (Portlan- dien). |

cHamæDrys L. sp. 17. Giboin in quenot st. ch. p. 36.C. C.C: Prairies, bords des chemins, bois ombragés ; partout. -

156 SCROPHULARIACEÆ,

BECCABUNGA L. sp. 16. Giboin in quenot st. ch. p. 36. C. C.C. Fossés ; partout.

ANAGALLIS L. sp. 16. Güiboin in quenot st. ch. p. 36. À. C. Longré ; tout le cours de l’Houme ; la Soloire ; Brillac; St-Germain (Granitique).

ANAGALLOIDES Guss. i0. rar. p. 5. t. 3. et syn. Sic. A. p. Â6. R. Fossés d'irrigation des prairies , au bas de St- Martin.

Cette espèce , regardée comme mauvaise par certains bota- nisles, se distingue du V. anagallis : par sa corolle blanchätre, ses feuilles étroitement lancéolées, sublinéaires, entières. (Gren. et God. fl. fr. p. 589).

SCUTELLATA L. sp. 16. A.C.— Forêt de Jarnac (Purbeck.), St-Germain (Schistes cristallins); Brillac (Granit) ; fos- sés de Vesnat et dela Poudrerie (Portlandien).

OFFICINALIS L. sp: 14. Giboin in quenot st. ch. p. 36. P. C. —- Bois sablonneux ; forêt de Basseau ; forêt de Ruffec; champs arides de St-Michel.

SERPYLLIFOLIA L. sp. 15. A. R. Forêt de Basseau, dans les chemins humides; prairies près la Poudrerie; forêt de Ruffec. |

ARVENSIS L, sp. 18. C. C. C. Champs; moissons; partout.

yerNa L. sp. 19. À. C. Lieux sablonneux , moissons des Lamberts; Ruffec; Basseau; Saint-Yrieix; Vesnat,

ACINIFOLIA L. sp. 49. R. R. Moissons de Ruffec, près Condac; motie de Cherves; Auge ; Verdille,

SCROPHULARIACEÆ. 157

AGRESTIS L. sp. 18. A. C. Les Bretonnières, près Roul- let; Verdille; Luxé, près la chaussée du chemin de fer. Les fleurs sont blanches ou très-rarement teintées de bleu clair.

HEDERÆFOLIA L. sp. 19. Giboin in quenot st. ch. p. 36. C. C. C. Partout, surtout dans les vignes et les jar- dins.

Digirazis PURPUREA L. sp. 866. Giboin in quenot st. ch. p. 37. C. ©. Dans tout l'arrondissement de Confolens.

Cette plante dans notre département est particulière aux ter- rains granitiques, de même que l'espèce suivante l’est aux terrains de craie proprement dite. Elle ne s'éloigne jamais de ces stations.

LUTEA L. sp. 867. Giboin in quenot st. ch. p. 37 A. C. —Saint-Marc; Hurtebise ; Dirac; bois de La Tranchade; bois près l’acquéduc des Coutaubières, non loin de Mou- thiers. "

EUPHRASIA OFFICINALIS L. sp. 841. Giboin in quenot st. ch. p. 36. C. C. C. Bois et coteaux arides; Petite-Ga- renne ; Vesnat.

Var. à. GRANDIFLORA Soyer-Will. mem. soc. Nancy (1833- 1834). p. 25. 4. C.— Petite-Garenne ; chaumes des Jé- suites et de Torsac.

NEMOROSA Pers. syn. 2. p. 149. C. C. Mélangé avec l'espèce précédente, mais un peu moins commun.

Oponrires RuBRA Pers. syn. 2. p. 150. Moissons de Ruffec (Oxfordien) ; Châteauneuf (Angowmien) ; environs d’An- goulême; Saint-Mares

158 SCROPHULARIACEZÆ.

—- JAUBERTIANA D. Dietr. in Walp. rep. 3. p. #01. C, C. C. Moissons, bords des chemins; bois de St-Michel; fo- rêts de Basseau , de Ruffec ; Agris.

Nous avons recherché quelle était la plante qui servait de so à l’O. jaubertiana, plante parasite comme les autres rhinan- thacées.

À force de précaution, nous avons réussi à trouver des indices certains de parasitisme; mais la fragilité des racines de l'O. jaubertiana ne nous a pas permis de conserver des échantillons pour l’herbier.

Cette espèce croit toujours sur les racines des graminées. Dans les moissons elle abonde, elle végète aux dépens des racines des Triticum; dans les localités éloignées des moissons comme dans les bois et sur le bords des chemins, elle végète indifféremment sur les racines des différentes espèces de gra- minées qui l’environnent.

L’entrecroissement des racines, observé par M. Desmoulins (cat. Dord. suppl. fin. D. 1 88) existe parfaitement; mais nous avons de plus rencontré des traces d’adhérence, constituées par de petits globules de la grosseur d’une tête d’épingle, d’un blanc jaunâtre, globules qui terminent les radicelles de l'O. jaubertiana, etsont appliqués intimement aux radicelles des gra- minées.

Ces observations viennent à l’appui de l'opinion de M. Des- moulins (loc. cit.) qui insiste en faveur des graminées comme servant de so! à l'O. jaubertiana.

Nous pouvons affirmer que le Galæopsis ladanum n’a au- eun rapport avec l'O. jaubertiana, malgré l'opinion que sem- ble adopter M. Ramond. Il est très-rare chez nous de rencon-

SCROPHULARIACEÆ, 459

trer ensemble ces deux plantes, mais si par hasard on les voit végéler l’une à côté de l’autre, il est facile de se convaincre qu’il n’y a aucun parasitisme entre leurs racines.

Nous avons vainement cherché des traces de parasitisme chez les autres rhinanthacées et notamment chez l’O. lutea et l'O. chrysantha. Peut-être serons-nous plus heureux à l'avenir.

CHRYSANTHA Boreau fl. cent. éd. 2. p. 392. O. jaubertiana 6. chysantha Boreau ann. Bot. 6. p. 256 et Gren. et God. fl. fr.2. p. 607. A. R. Vignes de Chalais (Dor- donien) ; chemins et vignes de l’Epireuil (Portlandien).

Cette espèce est considérée par quelques Botanistes, comme une simple variété de l'O. jaubertiana. MM. Grenier et Go- dron, tout en lui conservant le rang de variété, ajoutent (Loc. cit.) : que sa station milite en faveur de sa conservation comme

espèce.

Ce motif seul ne suffirait pas selon nous, mais ses fleurs d’un jaune doré et non rosées ou blanchâtres, ses rameaux as- cendants, presque dressés et non étalés, nous engagent à la considérer comme distincte de l'O. jaubertiana et à adopter le nom que lui assigne M. Boreau.

LUTEA Rchb. fl. exc. 359. Euphrasia lulea L. sp. 842. et E. linifolia L. (loc. cit.). C.C. C. Coteaux, bois ari- des et calcaires ; bois des Planes; Bardines; coteaux de Vesnat ; l’Epineuil; Petite-Garenne.

RainantTaus MAJOR Ehrh. beitr. 6 p. 144. R. crista galli. Giboin in quenot st. ch. p. 37. C. C. C. Dans toutes les prairies.

PeDicuLaRIS PALUSTRIS L, sp, 845. Giboin in quenot st. ch.

160 OROBANCHEÆ.

p. 36. R.R. R. Prairies marécageuses, près l'étang de Brillae il abonde.

syLvarica L. sp. 845 R. R. Bruyères humides et sables tertiaires de la Tâtre et Touvérac ; landes de Soyaux (4r- giles réfractaires).

MELAMPYRUM ARYENSE L. sp. 842. C. C. C.— Dans toutes les moissons. .

Les graines de cette espèce, mélangées avec le froment, don- nent au pain un goût très-désagréable et le colorent en violet.

PRATENSE L. sp. 843. C. C. C —Bois et taillis, partout.

XC. OROBANCHEÆ (Juss).

PHeLIPÆA CÆRULEA C. À. Meyer. en. cauc. 104. R.R. Sables de la Poudrerie, en face des moulins à poudre; sur les racines de l’Achillea millefolium.

Ramosa C. A. Meyer. en. pl. cauc. 104. Orobanche ra- mosa L. sp. 882. Giboin in quenot st. ch. p. 36. R. Châteauneuf, le long de la Charente, près le pont, dans un champ de Cannabis sativa.

On rencontre quelquefois une variation à fleurs entièrement blanches.

OROBANCHE RAPUM T'huill. éd. 2. p. 317. O. major Giboin in quenot st. ch. p. 36. C.C.C. Dans tous les bois sa- blonneux; sur les racines du Sarothamnus scoparius.

OROBANCHEÆ. 161

CRUENTA Bertol. rar. ital. pl. dec. 3. p. 56. et fl. ital. 6. p. 431. C., mais bien moins que l’espèce précé- dente. Anville; Montigné ; forêts de la Braconne, de Basseau; landes de Soyaux; sur les racines des Saro- thamnus scoparius, Genista tinctoria, Lotus. cornicu- latus.

EPITHYMUM D C. fl. fr. 3. p. 490. A.R. Pelouses ari- des; Petite-Garenne ; Espagnac {Coniaeien) ; landes de . Soyaux (Sables tertiaires) ; sur les racines du T hymus serpyllum.

PiCRipis Coss. et Germ: fl. par. 309. 4 9.:f. G. AR. Sables de la Poudrerie; chaumes des Bretonnières: sur les racines du Crepis virens, de l’Hypochæris radi- cata.

ARTEMISLÆ Vauch. mon. 62. t. 13, R. R. R. HAUPE de la route de Jarnac à Cognac.

Cette rare espèce croît sur les racines de l’Æeichrysum stœ- Chas. P

HEDERÆ Vauch. mon. 56.1. 8. P.C. Ruines du Chà- teau-Renaud, commune de Fontenille; Cognac; forêt de Ruffec ; Trésor de Nanteuil ; murs d’un jardin à Lunesse; Loup-Mellet (Leccer); Petite-Garenne; bois de l’Epi- neuil ; forêt de Basseau:; sur les racines de l’Hedera helix.

MINOR Sutton. trans. lin. 4. p. 178. P.C. Lavallade et Ste-Sévère ; prairies artificielles de Basseau ; sur les ra. cines du Trifolium pratense. ,

AMETHYSTEA T'huill. fl par. éd. 2. p. 317. O. eryngü

Coss, et Germ. fl. par. 310.1. 19. f. e, R. Coteaux 12

162 LABIATÆ.

|

des Brelonnières ; champs du Moulin-de-Loreau, commune de Lupsault ; sur les racines de l'Eryngium campestre.

CLANDESTINA RECTIFLORA Lam. ill. 1. 554. f. À. Lathræa clandestina L. sp. 843. A.C. Bords de l’Antenne à Saint-Sulpice; Patreville ; Bonneville ; Bords du ruis- seau de Garde-Epée, proche l’église de la Châtre; forêt de Basseau; Barillon , près La Couronne.

M. Lloyd (f. de l'Ouest. p. 342.) prétend que celte es- pèce reste trois mois en fleurs. Nous ne l'avons jamais vue pen- dant une si longue période ; elle commence à fleurir dans les premiers jours d'avril el on est très-heureux de la, rencontrer même en fruits à la fin du mois de mai.

XCI. LABIATÆ (Juss).

LavaNDuLa SPICA L. sp. 800. Giboin in quenot st. ch. p. 37. R.R.R. "Cette espèce, qui n’est indiquée par la plupart des Botanistes que dans la région des oliviers, croîten assez grande quantité sur un coteau aride et calcaire (Portlan- dien), au milieu d’un bois près l'Epineuil.

M. Desmoulins indique cette espèce dans le Sarladais (cat. Dord. supp. fin. p. 190), et malgré les nombreuses localités qu'il énumère, le savant auteur n’a pu faire remarquer par les auteurs d'ouvrages récents , l'habitat inusité de cette charmante

Labiée. La découverte que nous en avons fait dans la Charente vient

établir: une preuve de plus, relativement à la présence de cer- taines espèces hors des stations qui leur sont habituelles.

LABIATÆ. 163

Sa fréquence est moins grande chez nous que dans-la Dor- dogne; elle n'en est pas moins très- remarquable par : son im- portance géographique, car bien certainement, notre plante n’a jamais été semée dans le lieu aride et isolé elle croît de- puis longues années.

MENTrHA ROTUNDIFOLIA L. sp. 805.C.C.C. Bords des che- mins, champs humides; partout.

SYLVESTRIS L. sp. 804 (ex. Fries). Giboin in quenot st. ch. p.37. ARR. Sainte-Sévère, près le pont.

AQUATICA L. sp. 805. Giboin in quenat Schait 47. 0. C.C. Fossés, bords des eaux ; parlout.

Var. 6. airsuta Koch. syn. 634. C.C.:C. Mélangé avec le type.

Il serait plus normal de considérer cette variété comme une simple variation car, comme le font très-judicieusement obser- ver MM. Cosson et Germain (f. par. p. 316), les divérses es- pèces du genre Mentha: présentent de nombreuses, variations. Elles sont plus ou moins velues, pubescentes ou glabres. Nous ajouterons que ces variations sont dues aux conditions de gran- de humidité oude sécheresse À Hages les plantes de ce genre sont soumises.

PULEGIUM L. sp. 807. C.C. Bords des, chemins, lieux l’eau séjourne l'hiver; Syllac; les Lamberts ; les Hal- liers; Basseau; Ruflec; Châteauneuf.

Lycopus EUROPÆUS L. sp. 30. Giboin in quenot st. ch. p. 37. C,C Bords des fossés et des rivières. |

ORIGANUM YULGARE L. sp. 824. Giboin in quenot st. ch. p.

164 LABIATÆ,

37. C.C.C. Champs en friche, bords des chemins, landes et coteaux arides.

Var. 6. PALLESCENS Coss. et Germ. fl. par. p. 319. R.R. Mouthiers, près le moulin de Poulet; le Petit-Tran- chard (Déroc). ]

Se distingue par ses bractées d’un vert clair, et ses fleurs en- tièrement blanches.

Tuymus serpizum L. fl. suec. 208. et sp, 825. Giboin in quenot st. ch. p. 37, C.C.C. Landes, coteaux, bois et pelouses arides. ,

Var. à. LINNÆANUS Rchb. exsicc. 187. C. Mèmes localités que le type avec lequel il se trouve mélangé.

CHAMÆDRYS Fries, nov. 197. A.C. Champs sablonneux et châtaigneraies de Vesnat ; St-Yrieix ; les Planes ; St- Germain.

Hyssopus orricinaLis L. sp. 196, Giboin in quenot st. ch. p. 37,

Cette plante a été très-commune sur les vieux édifices et sur les remparts d'Angoulême, mais chaque jour elle tend à dispa- raître. Elle se rencontre encore sur les ruines de l’ancienne église de St-Cybard et sur les murs de l'évêché.

CALAMINTHA OFFICINALIS Mœnch. meth. 408. C.C. Bords des chemins, des haies; Ruelle; Basseau; Ruffec ; la Braconne; Larochefoucauld.

SYLVATICA Bromfield in engl. Bot. supp. tab. 2897 ; Ben- th. in. DC. prod. 12. p. 228. C. officinalis Gren. et

LABIATÆ. 165

God. fl. fr. 2. p. 663. C.C. Bois et chemins couverts ; St-Marc ; Hurtebise; La Vallette ; forêts de Ruflec, de Chardin, de la Malestrade.

Malgré l'opinion des auteurs de la Flore de France (Loc. cit.), qui considèrent ces deux espèces comme n’en formant qu’une seule, nous ne pouvons nous résoudre à accepler celle manière de voir. |

Il existe dans ces deux plantes des différences très-grandes, différences que MM. Bentham et Boreau ont parfaitement vues el comprises.

Si en premier lieu on veut tenir comple de la station, on trouve que les C. officinalis et C. sylvatica croissent dans des localités tout-à-fait différentes : le premier recherche les ex- positions chaudes, les endroits arides; le second, l'ombre et l'humidité des taillis et des bois.

Le C. officinalis présente comme caractères principaux : fleurs de 5-7 mallimètres, courtement pédicellées d’un lilas clair, quelquefois presque blanches avec taches plus foncées à la gorge. Calice non réfléchi sur le pédicelle même après l’anthèse, à tube court, renflé à la maturité, à dents ciliées, les deux inférieures un peu infléchies, plus longues que les supérieures akènes subglobuleux, d’un jeune pâle.

Le C. sylvatica se distingue par ses fleurs de 4 à 2 centi- mètres d'un rouge lilas tachées de blanc à la gorge, à calice fléchi sur le pédicelle après l’anthèse, à pédicelle long. Tube non renflé à la maturité, à dents inférieures beaucoup plus longues que dans le C. officinalis, orizontales ; akènes sub- glabuleux bruns, finement chagrinés.

466 LABIATÆ.

ACINOS Clairv. in Gaud. helv. 4. p: "84. ati ue sons el Lo de tous les terrains

GLINOPODIUM Benth. in D C. prod. 12. p. 232. Gibier dium vulgare L. sp. 821.Giboin in quenot st. ch. p.31. C.C:C. Bords des chemins, haïes, buissons, lieux ari- des et rocailleux.

Meuissa oFFICINALIS L. sp. 827. Giboin in quenot st. ch. D. 37. R.R. Bois de la Petite-Garenne; bois de l’Epineuil ; garenne des Bretonnières.

Cette espèce, qui d’après MM. Grenier et Godron (f: fr. 2. p. 668), serait particulière à la Corse et seulement subsponta- née en France dans les localités elle se rencontre (vignes et autour des habitations), nous semble réellement spontanée ici ;, toujours dans les bois, et éloignée de toute culture.

SALVIA SCLAREA L. sp. 38. Giboin in quenot st. ch. D. 37. R R.R. Village de Chez-Bonnin; rochers au bas des remparts d'Angoulême.

PRATENSIS L. sp. 35. Giboin.in quenot st. ch. p. 37. t. C.C.— Dans les prairies et les champs cultivés.

Varie quelquefois à fleurs blanches ou roses.

VERBENACA L. sp. 35. Giboin in quenot st. ch. p. 27. C. Bords des chemins, haies ; l’Epineuil ; Petite-Garen- ne; Rabion, route de Bordeaux , près les HATIES, Che- min-Vert à la Colonne, près Angoulême. |

Nous avons recueilli dans une haie sur le bord de la route d’Angoulème à Montbron, dans un terrain rocailleux (Angouw- mien) une forme remarquable, en voici la diagnose :

LABIATÆ. 467

Tige simple, dressée, de 5-6 décimètres, couverte d'un Lo- mentum brun, abondant dans sa partie inférieure, la su- Dérieure garnie de poils blancs, sétacés, dirigés vers le bas, quadrangulaire ; fortement canaliculée alternativement sur deux faces. Feuilles molles, à peine bosselées, vertes gla- bres sur les deux faces. légèrement lomenteuses sur la ner- vuremédiane, toutes très-lonquement pétiolées, ovales, oblon- ques, fortement crénelées, dentées, en coin à la base ei longue- ment décurrentes sur le pétiole,celui-ciembrassant la tige, to- menteux ; fleurs subsessiles, disposées par verticilles de 3-6 très-espacés ; bractées, herbacées dépassant le calice , elhip- tiques, lancéolées, brusquement atténuées en une pointe ai- que; calice pubescent dlandulèux ; à divisions profondes, lancéolées; corolle grande, d'un bleu pâle, à lèvresupérieure courbée en faux.

Elle ne se rapporte à aucune des espèces avec lesquelles uous avons pu la comparer. Elle se rapproche cependant lé- gerement du S. pratensis par la forme et la grandeu de ses fleurs, mais elle s’en éloigne par ses feuilles toutes longuement péliolées non réticulées bosselées. Elle se rapproche du S. ter- benaca par ses feuilles à peine bosselées, les radicales longue- ment pétiolées, mais elle s’en éloigne par les caulinaires éga- lement pétiolées et non sessiles embrassautés, par ses fleurs grandes et non dépassant à peine le tube du calice.

Une étude ultérieure nous permettra de décider st nous avons à faire à une simple forme ou bien à une espèce nouvelle, hotis proposerons dans ce cas de lui donner le nom de Sa/via ambigua {Nob.).

GLECHOMA HEDERACEA L. sp. 807. C.C.C. Bords des haies et des chemins frais, bois ; forêt de Bassean; Clergon;

168 LABIATÆ.

Peut-Rochefort; chemin de la Pierre; Bretonnières ; tous Ra À les terrains.

LANMIUM AMPLEXICAULE L. sp. 809. Giboin in quenot st. ch: p. 37. A.C. Jardins de Lunesse , l'Anguienne; se ren- contre quelquefois sur les vieux murs. wa]

HYBRIDUM Vill, Dauph. 1. p. 251. L. incisum Wild. sp. 3. p. 89. C.C. Jardins, vieux murs, chemins sablon: neux.

PURPUREUM L. sp. 809. €, C.C. Partout.

ALBUM L. sp. 809. Giboin in quenot st. ch. p.37. R.R. Bois humides près Condac, canton de Ruffec (Oxfor- dien); la Terne, près Luxé ; haies près l’église de Taizé- Aïzie.

GALEOBDOLON Crantz. austr. 262. Galeobdolon luteum Huds. angl. 258. R. Bois des Bouchauds, près St- Cybardeaux ; forêt de Ruffec (Oxfordien) ;. Bois de Cler- gon; la Petite-Garenne (Angournien).

LEONURUS CARDIACA L. sp. 817. R.R.R. Chemin de l'Hi- rondelle, près Angoulème, au milieu des décombres.

GALEOPSIS ANGUSTIFOLIA Ehrh. herb. 137. G. ladanum Vill. Daup. 2. p. 386.C.C.C. Moissons, champs cultivés ; partout.

Dans tous les auteurs que nous avons consulté, nous voyons deux. divisions établies dans le genre Galeopsis, à savoir : Ti-

ges non gonflées sous les nœuds et tiges gonflées sous les nœuds.

Nous avons acquis la certitude, et nous possédons en herbier

+ dti En cute" in

LABIATÆ. 169

des échantillons qui sont une preuve irréfutable de la non-va- leur de ce caractère.

Nos échantillons ont. été cueillis dans un vaste champ couvert de G. angustifolia, et tous indistinctement présentent au point d'insertion des rameaux avec la tige principale des renflements volumineux d'ue diamètre de 5 millimètres.

Ces renflemenis ne sont point dus comme on pourrait le croire à une cause étrangère, nous nous sommes assurés qu'ils con- slituent un caractère parfaitement tranché et constant, carac- tère que nous Considérons comme particulier au genre Galeop- sis, el comme ne devant pas servir à former deux groupes diffé- rents.

L’abondance du G. angustifolia dans les moissons, aurait contribuer à faire connaître cet état de la plante, mais il ar- rive presque toujours que les plantes les plus communes étant par cela même les moins étudiées, bien des faits restent: ina- perçus, et que la majorité des auteurs copient leurs devanciers, sans avoit voulu vérifier par eux-mêmes le plus ou moins de justesse de certaines observations.

STACHYS GERMANICA L. sp. 812. R.R. Coteaux du Bouchet, commune de. Eupsault. Cette magnifique plante eroît de préférence dans notre département, dans les vignes et

. sur les coteaux de l'étage Portlandien.

HERACLEA AU, ped. 1. p. 31. R.R.R.— Moulin-de-Loreau, “près le Bouchet, commune de Lupsault (Ox/fordien).

ALPINA L. sp. 812. R.R.— Rochers d’Alloue, au-dessus des Galeries servant à l'exploitation des mines de plomb argentifère (Lias inférieur).

170 LABIATÆ.

SyLVATICA L. sp. 811:Giboin in quenot st. ch. p.37.A.C. Grottes de Rancogne; Trésor-de-Nanteuil (Zias moyen); Bois de Giget (Carentonien).

—— PALUSTRIS L. sp. 811. C.C.C. Bords de la Charente sur tout son parcours ; fossés de Vesnat; chemin des Ar- entiers; Basseau (Gardonien).

ARVENSIS L. sp. 814. P.C. Garde-Epée; tout l'arron- dissement de Confolens ; champs cultivés des Bretonniè- res ; les Pendanis, près Serres.

Dans les terres fortes du calcaire il végète avec plus de vi- guéur qué dans les terrains granitiques et siliceux, cepen- dant il est bien plus abondant.

= annua L. sp. 813. C.C.C. Champs cultivés. _— RECTA L. mant. 82. C.C.C. Partout.

Betonica orFicinauis L: sp. 810. Giboin in quenot st. ch: p. 37. C.C, Bois sablonneux ; forêt de Basseau ; bois de la Petite-Garenne ; des Bretounières.

Varie à fleurs d’un beau blanc.

Bazcora FæTiDa Lam, fl. fr. 2. p. 381. B. nigra Sm. brit. 635. et auct. gall. Giboin in quenot st. ch. p. 37. A.C. Décombres autour des habitations ; les Bretonnières ; chemin des Argentiers ; le long du mur d’enceinte de la Poudrerie; village de l’Epineuil.

SIDERITIS HYSSOPIFOLIA L. sp. 803. Guillon in Puel et Maille fl. loc. exs. 7. C.C.C. Coteaux et chaumes arides des terrains caleaires ; chaumes de Chante-Grelet ; l’Ar- che ; carrières de Bonpart ; les Bretonnières; Mouthiers ; Roullet ; La Couronne.

LABIATÆ. A71 Plante de.3-8 décimètres.

MaARRUBIUM VULGARE L. sp. 816. Giboin in quenot st. ch.p. 37, C. Bords des routes, décombres ; chaumes de l'Arche, de Brillac (Granitique;; route d'Angoulème à

- Limoges, près la gare du chemin de fer ; chemin de l’Hi- rondelle.

Meurrris MELISSOPHYLLUM L. sp. 832. Giboin in quenot st. ch. p: 37. C.C.— Bois, taillis humides de la Petite Ga- renne; St-Marc; Hurtebise; Dirac; bois de la Tran: chade; Condac, près Ruffec.

SCUTELLARIA GALERICULATA L. sp. 835. A:C. Bords des

rivières et des ruisseaux; le long de la Charente près la

« Poudrerie; prairies de Vesnat; tous les ruisseaux des en- virons de, St-Germain; Brillac; Lesterps (Granitique).

minor L. sp. 835. A.R. Landes siliceuses de Soyaux ; bords de la Marchadène et du Gouar, près Brillac et Con- folens.

BRUNELLA vuLGaris Moœnch. meth. 414. Prunella vulgaris L: sp. 837. Giboin in quenot st. ch. p. 37. C,.C:C: Partout.

ALBA Pall. ap. Bieb. taur.-cauc. 2. D. 67, A.C. -- Co- .…..teaux arides ; chaumes de l'Arche, de Crages ; bois de la Palite-Garenne (Angoumien) ; Ruffec (Oxfordien).

7 GRANDIFLORA Mænch. meth. 414. R. Landes et coteaux de Giget ; le Château-du-Diable ; Pierre-Dure; sur les bords de. la route de Charmant à La Vallette.

AguGa REPTANS L. sp. 185. Giboin in quenot St. Ch. p. 37. .C.C. Prairies, bois humides,

179 LABIATEÆ.

Var. ALPINA (Nobis). R. Prairies et berges des fossés près Ruffec, sur les bords du Lien.

L'absence de stolons dans l'A. reptans qui constitue l'A. al- pina (Vill. Dauph. 2. p. 347), n’est qu'un caractère variable pour les auteurs de la Flore de France. Ce caractère nous pa- raîit suffisant pour constituer une variété,

GENEVENSIS L. sp. 185. R.R. Ruflec, près le cimetière, sur la route de Civray ; route de Confolens à Ruffec, tout près de cette localité.

M. Lagrèze-Fossat est le premier qui ait observé et publié, en 1847, la présence de stolons dans cette espèce, que tous les floristes caractérisent : souche très-courte, non rampante, toujours dépourvue de stolons. Le savant auteur de la flore du Tarn-et-Garonne p. 305, lui donne le nom d’Ajuga cryp- tostolon, Bugle à stolons souterrains.

D'un autre côté, M. le docteur F. Schultz, a observé dans une exploralion aux environs de Sarrebruck, de Deux-Ponis et de Bitche, l’A. genevensis également pourvu de stolons.

Nous sommes heureux de pouvoir dire : que nous avons re- cueilli dans les localités sus-indiquées dans notre département, la plante en question avec de magnifiques stolons.

L’A. genevensis devra donc être décrit maintenant comme slolonifère el non pas comme astolone.

CHAMÆPITYS Schreb. unilab. p. 24. Teucrium chamæpitys L. sp. 187. Giboin in quenot st. ch. p. 31. A.C. Champs et moissons ; St-Michel; l’Arche; Ruffec; Chà- teauneuf.

Teucrium 80TRYS L, sp. 786, Giboin in quenot st. ch. ps 37.

VERBENACEÆ. PLANTAGINEÆ. 4178

C.C. Champs, moissons, vignes; dans tous les terrains du département.

scorpium L. sp. 190. Giboin in quenot st. ch. p. 31. P. C. Marais de Breuty ; le long d’un fossé près de la :Poudrerie:; marais de tout l'arrondissement de gr SH - il est excessivement commun.

scoroDonIA L. sp. 189. C.C. Bois montueux, rochers; forêt de Basseau ; Ruffec ; tout l'arrondissement de Con- folens.

CHAMÆDRYS L. sp. 790. A.C. Coteaux arides; le Fouil- loux ; Larochefoucauld ; forêt de la Braconne (Oxfordien et Portlandien); Basseau (Gardonien); Petite-Garenne ; St-Marc (Angoumien).

MONTANUM L. sp. 791. C. Coteaux de lout le calcaire; carrières de Bonpart, de l’Arche, de Chante-Grelet; chau- mes du Château-du-Diable, Giget, la Tourette, Mou- thiers, Chalais.

XCIIT. VERBENACEZÆ (Juss.)

VERBENA OFFICINALIS L. sp. 29. C.C.C. Le long des che- mins et des routes, champs cultivés des terres fortes; par- tout.

XCIV. PLANTAGINEÆ (Juss.)

PLanTAGoO Magor L. sp. 163. Giboin in quenot st. ch. p. 36.

174 GLOBULARIEÆ

C.CiC; Allées des jardins, bords des chemins » d’une abondance excessive sur les côtés de la voie du hein de fer d'Angoulême à Bordeaux, entre Syllac et l'Oisel- lerie. | "70 TOR

INTERMEDIA Gilib. pl. Europ: 1. p.195. AR. Bois dé- couverts ; allées de la forêt de Basseau, près la Poudrerie (Gardonien).

MEDIA L. sp. 163. Giboin in quenot st. ch: p. 36:.C.C.C. Coteaux, pelouses des bois; Petite-Garenne ; quelque- fois dans les prairies. si”

coroNopus L. sp. 166. Giboin in quenot st. ch.p. 36. C. C. Bois découverts et pelouses sablonneuses; Poudre- rie; St-Michel; tout l'arrondissement de Confolens:

LANCEOLATA L. sp. 464. C.C.C. Dans les prairies dont il forme le fond de quelques-unes.

Var. «. GENuINA Gren. et God. fl. fr. 2. p. 121. A.C. Avec le type, mais surtout dans les moissons.

Var. à. LANUGINOSA Koch. syn. 686. P.C. Allées argi- leuses de la Petite-Garenne; hoïs du Chateau-du-Diable ; Chaumes de la Tourette.

PARA Ÿ API

XCVI. GLOBULARIEÆ (D C.)

.

GLoeurarra VuEGaRIS L. sp. 439. Giboin in 'quenot st. ch. p. 37. C.C.C. Cotaux arides et caleaires ; parloul.

{1 A IATAANT

AMARANTACEZÆ. 175 XCVIII. AMARANTACEÆ (R. B.)

AMARANTUS BLITUM L. sp. 4405. €. C. Jardins, bords des chemins: Anguienne sous Angoulême ; les Bretonnières, près Roullet.

RETROFLEXUS L. sp. 1407. A.C. Ste-Sévère; village des Buges; les Planes; les Lamberts (Sables tertiaires); Poudrerie ; chemins des Argentiers (Angoumien).

PoLycNEmMuM mayus A7! Br.in Koch, syn. éd.2. p 605. P.C. Champs sablonneux des Planes, près Angoulème; mois- sons des Pendants, près Serres; Moissons de Chante- Grelet (Carentonien).

Dans le principe, les deux espèces actuelles P. majus et P. arvense élaent confondues sous la dénomination de P. ar: vense.

M. Julien Crosnier (in Desmoulins cat. Dord: suppl. fin. p.220), aurait observé que le P. majus est propre aux ter- rains calcaires; tandis que le P. arvense l’est aux terrains sili- ceux.

Nous ne pouvons donner une opinion bien arrêtée sur notre manière de voir à ce sujet, n'ayant pas encore rencontré dans notre département le P. arvense ; cependant nous avons tou- jours vu le P. majus dans des terrains sablonneux (Alluvions anciennes, Sables tertiaires). Une seule fois, nons l'avons cueilli dans les terrajns de craie, à Chante-Grelet (Carento- nien). Dans cette dernièreslation, qui, d’après M. Julien Cros- nier, serait celle qui convient le mieux à l’espèce en question,

176 . SALSOLACEÆ.

les échantillons soni loin d'avoir la vigueur de ceux récoltés dans les terrains sablonneux. * :

XCIX. SALSOLACEÆ (Mog.).

ATRIPLEX HASTATA ZL. sp. 149à. C.C. Jardins, bords des chemins, décombres; partout.

PATULA L. sp. 1494. Giboin in quenot st. ch. p:146. C. C. Plus particulièrement dans les terrains sablonneux ; les Planes ; Loup-Mellet ; les Lamberts.

Var. «. GENuINA Gren. et God. fl. fr. 3. p: 13. C.C.C.— Mélangé avec le type, mais plus commun, au milieu des décombres et des terres fortes.

D

CHENOPODIUM POLYSPERMUM L. sp. 32. P.C: Dans les jardins de l’Anguienne.

Var. «. spicAaTÜM Moqg. monogr. 22. AR. Dans une cours et près d’un mur, aux Bretonnières, près Roullet.

vuLyariA L, sp. 321. A,C. Bords des chemins el décom- bres, le long de la route d'Angoulême à Limoges, près la gare du chemin de fer: champs de Loup-Méllet : Saint- Marc; Ruffec. gt

ALBUM L. sp. 319. C.C.C..— Champs sablonneux de Lu- nesse, autour des habilations ; St-Yrieix ; les Planes. *

urgicum L. sp. 318. C.C. Ste-Sévère, près l’église; vil-

lage de Buge; Vesnat; les ateliers du chemin de fer, près

Foulpougne.

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+

POLYGONEZ. 177

BONUS-HENRICUS L. sp. 318. Giboin in quenot st. ch. p. 36. A.C Fumiers, décombres, jardins ; Ruelle; Ma- gnac; la Poudrerie ; Moulidars ; Hiersac; Rouillac: Bas- seau; St-Genis; dans tous les terrains.

C. POLYGONEÆ (Juss).

RUMEx PULCHER L. sp. #71. C.C. Bords des chemins, al- lées des jardins, pelouses ; partout.

Var. 6. mirrus Gren.et God. fi. fr. 3.p. 36. R. divaricatus L. sp. 478. (non Fries. herb. norm. 7. 51). C.C.— Mélangé avec le type, endroits sablonneux ; très-abondant à Lunesse.

FRIESI Gren. et God. fl. fr. 3. p. 35. R. obtusifolius _DC. fl. fr. 3. p. 375. R. divaricatus Fries. mant. 3. p. 25 et summ. 51 et 202. (non L.) C.C. Bords d’un chemin à Longré ; prairies; à peu près parlout. -

D'après les savants auteurs de la Flore de France, le R. ob- tusifolius L., nom sous lequel notre plante est désignée par la majorité des Botanistes, est une espèce non encore signalée en France. Les recherches consciencieuses auxquelles ils ont été conduits et les judicieuses remarques qu'ils ont publiées (Loc. cit.), nous ont engagé à désigner notre espèce Charentaise sous le nom que MM. Grenier et Godron ont donné au R. obtusi- folius D C., en souvenir du savant Botaniste Fries.

CONGLOMERATUS HMurr. prodr. goët. 52. A.C. Bords des eaux; village des Marmouniers, commune de Bréville ; Ruffec, sur les bords du Lien (Oxfordien).

178 POLYGONEÆ.

NEMOROSUS Schrad. ex. Willd. en. 1. p. 397. AÀ.C. Bois Frayet ; forêt de Basseau (Gardonien) ; bois de la Poudrerie (Portlandien); endroits humides et ombragés.

ACUTUS L. sp. #78. A.C. Dans les prairies tourbeuses des bords de la Charente ; Vesnat ; les Bretonnières, près Roullet ; Sireuil ; Châteauneuf.

CRISPUS L. sp. 476. C.C.C. Prairies; Cognac; Merpins (Coniacien, ; Châteauneuf (Carentonien) ; Longré ; tous les environs d’Angoulême, surtout dans les prairies sèches.

HYDROLAPATHEUM Huds. fl. Angl. 154. A.R. Ruisseau de l’Houme à Aizet (Portlandien) ; Cognac, bords de la Charente ; pont de Basseau (Gardonien); le long d’un fossé de la prairie de Vesnat.

SCUTATUS L. sp. 480. RR. Cette espèce, que nous ne connaissons que dans une seule localité, a été découverte à Ruffec sur un mur écroulé, au milieu d’un champ, par M. A. Clavaud. |

ACETOSA L. sp. 481. A.C. Bois sablonneux et prairies.

ACETOSELLA L. sp. 481. C.C. Landes, champs sablon- neux ; Basseau (Gardonien), les Planes ; Dignac (Sables tertiaires); landes de Soyaux (Argiles réfractaires); ro- chers granitiques de St-Germain-sur-Vienne, et le can- ton de Confolens.

PoLyGoNuM AMPHIBIUM L. sp. 517.

Var. «. NATANS Mœnch. P.C. Charente; îles de Roffil; Chalonnes; bords de la prairie de Vesnat; pont de Bas- seau.

POLYGONEÆ. 179

Var. 6. TERRESTRIS Mœnch. P.C. Basseau, près le pont, dans les sables d’alluvion chariés par la Charente à la suite des débordements.

LAPATHIFOLIUM L. sp. 517. P.C: Moulin-du-Coudert , commune d’Oradour-Chillé.

Var. y. Noposum P. nodosum Pers. syn. 440. A.C. Pont de Basseau sur des décombres; très-abondant sur les rochers granitiques, au milieu d’un ravin creusé par l’eau, tout près de l’Etang-Neuf à Lesterps.

Var. à. iNcanux P. ancanum D C. fl. fr. 3. p. 466. 4.C, Ravin de l’Etang-Neuf près Lesterps , seule localité nous connaissions cétte variété.

PERSICARIA L. sp. 518. Giboin in quenot st. ch. p. 35. C.C. C. Bords des fossés, terrains et jardins humides ; partout.

DUBIUM Séein. herb. sec. Al. Braun. bot. Zeit. 1824. p. 357. C.C:C.— Vesnat; la Cagouillère, bords des eaux ; chemin humide des Argentiers ; Ste-Sévère ; Bréville ; tout le pays-bas.

—<- AVICULARE L. sp. 519. C.C.C. Partout.

Var. y. ARENARIUM Gren. et God. fl. fr. 3. p. 53. P. are- narium Lois. gall. 1. p. 284. (non W. K.) C.C.C. Avec le type, mais surtout dans les terrains sablonneux.

BELLARDI All. ped. 2. p. 207. t. 90. f. 2. et auct. p. 36. A.R. Moissons de Bréville; le pays-bas (Coniacien) ; sables tertiaires de la Poudrerie; Beauregard ; l'Arche ; Chante-Grelet, dans les moissons (Carentonien et Angou-

mien).

180 DAPHNOIDEÆ. SANTALACEZÆ.

CONVOLVULUS L. sp. 522. A.C. Champs des Bretonniè- res ; moissons de l’Arche et de la Poudrerie.

DUMETORUM L. sp. 522. C. Champs et moissons de Bas- seau ; Syllac; Rabion ; la Poudrerie; Ruffec.

CI. DAPHNOIDEÆ (Vent.)

PASSERINA ANNUA Spreng. syst. 2. p. 239. Stellera passerina L. sp. 512, C.C.C,— Dans les champs et les moissons ; partout.

CIII. SANTALACEÆ (R. Br.)

Tassium aumirusuM D C. fl. fr. 5. p. 366. Coss. et Germ. f. par. 481. C.C. Coteaux arides de Chante-Grelet ; environs de Larochefoucauld (LECcLER) ; sables de la Pou- drerie

Dans les sables de la Poudrerie, cette plante affecte une forme différente de celle qu’elle présente dans les autres locali- tés. Elle se rapproche du T. divaricatum Jan., mais un exa- men attentif démontre bien vite que l’on a pas à faire à cette espèce.

Dans les sables de la Poudrerie, nous avons pu observer le parasitisme du T. humifusum, et il nous a été possible d’en conserver quelques échantillons en parfait état.

PR SET OS

ARISTOLOCHIEÆ. EUPHORBIACEÆ. 4181

La fragilité des racines du Thesiwm présente beaucoup de difficultés pour l'obtenir attaché aux espèces voisines.

Les suçoirs de nos échantillons sont très-volumineux et tien- nent intimement aux racines des plantes qui servent de sol à notre Santalacée. Parmi ces espèces, nous citerons l’Achillea millefolium et surtout, presque toujours, l'Ononis repens, qu’elle semble affectionner. On la rencontre aussi mais plus ra- rement sur les racines de l’Helianthemum vulgare et du Sal- via pratensis.

CVI. ARISTOLOCHIEÆ (Juss.)

ARISTOLOCHIA CLEMATITIS L. sp. 1364. Giboin in quenot st. ch. p. 36. A. C. Fléac (Portlandien), dans les vignes, champs et moissons de Syllac, près Angoulême (Caren- tonien); Ruelle.

LONGA L. sp. 1364. A.R. Oradour-Chillé, près le Mou- lin-du-Coudert (Kimmeridgien);, Longré; Mouliu-de-Bel- laveau ; Verdille ; champs d’Auge (Oxfordien et Portlan- dien); moissons de Syllac, du Maine-de-Boixe.

CVIIL. EUPHORBIACEÆ (Juss.)

EuPHORBIA HELIOSCOPIA L. sp. 658. Giboin in quenot st. ch. p. k4. C.C.C. Dans toutes les vignes du pays-bas, dont il forme le fond de la végétation.

182 EUPHORBIACEÆ.

piLosa L. sp. 659. 4.C. Le long des fossés el dans les prairies humides. :

Cette espèce renferme plusieurs variétés que nous n'avons pas suffisamment étudiées pour les mentionner ici, mais quise- ront énumérées dans nos suppléments.

puccis L. sp. 656. R.R.R. Forêt de Ruffec.

ANGULATA Jacq. collect. 2. p. 309. R.R. Saint-Félix et Courgeac; dans un bois près les landes de Soyaux, celte espèce est assez abondante.

VERRUCOSA Lam. dict. 2. p.434. P.C. Village de Chez- Negret ; bois des Pendants, près Serres (Sables tertiaires); forêt de Basseau, dans les lieux très-arides.

GERARDIANA Jacq. fl. austr. 5. p. 17. tab. 436. C.C. C. Sur la route de Vars à Agris, et de Rouillac à Veaux (Oxfordien. Kimmeridgien) ; coteaux des bois de l'Oisellerie (Carentonien); chaumes de l’Arche, de Cra- ges, Chante-Grelet (Angoumien); Vesnat; Saint-Yrieix (Portlandien) : landes de Soyaux (Sables tertiaires et Argiles réfractaires).

Cette espèce est particulière à tous les terrains, elle croît in- différemment sur tous les étages, comme le démontre sa pré- sence dans les nombreuses localités de notre département. Il est cependant bon d'observer qu’elle est moins abondante dans les landes siliceuses, par exemple, que dans les terrains caleai- res soit de la formation jurassique, soit de la formation créta- cée proprement dite.

EXIGUA L. sp. 654. Giboin in quenot st. ch. p. 44. C.C. C. Partout.

EUPHORBIACEÆ. 183

FALCATA L. sp. 654. A. C. Pianteane, commune de Verdille ; Ste-Sévère ; Lupsault ; Agris; Auge; St-Mé- dard (Oxfordien et Portlandien).

AMYGDALOIDES L, sp. 662. E. sylvatica Jacq. austr.k. D. *39. tab. 315. et Giboin in quenot st. ch. p. 44. C.C. C. Bords des eaux, et surtout les bois humides.

MercurraALiIs PERENNIS L. sp. 1465. Giboin in quenot st. ch. p. kk. A.C. Bois de la Petite-Garenne; Saint-Mare ; le Moulin du Got, parmi les broussailles.

ANNUA L. sp. 1465. Giboin in quenot st. ch. p. k4.C. C.C. Partout.

Il est à remarquer que dans cette espèce dioïque, les pieds femelles sont beaucoup plus rares que les pieds mäles.

Buxus SEMPERVIRENS L. sp. 139%. Giboin in quenot st. ch. p. k4. C.C. Chaumes et coteaux calcaires de Saint- Marc, Giget; le Chäteau-du-Diable ; Puymoyen ; Cha- moulard ; Vœuil ; Mouthiers ; Bonpart; la Tourette, etc.

Var. ARBORESCENS (Nobis). A.R. Forêt de Ruffec ; envi- rons de La Vallette.

Nous avons créé celte variété, qui se distingue parfaitement du type de nos coteaux, non-seulement par sa taille élevée (arbres souvent de forte taille), mais aussi par ses feuilles plus larges, presque rondes, et par ses fruits d’un volume bien plus gros.

Cette forme se rencontre rarement. Dans la forêt de Ruffec, on observe une assez grande étendue de ces arbres au milieu d’un boisde haute futaie, les pieds de Buœus atteignent 7-8 mè- tres d'élévation et leur tronc offre un diamètre d'environ 4/2 à 1 décimètre.

184 EUPHORBIACEÆ.

On pouvait voir, il y a quelques années, à Bois-Rouffier, commune de Marsat, un bois de Buis d'une étendue de 45 ares environ, dont tous les sujets présentaient un tronc de 15 à 20 centimètres. Ce magnifique bois est aujourd’hui détruit et a été remplacé par un jardin potager et quelques pieds de vi- gnes que cultive avec soin un primitif paysan.

La présence du Buis, dans certaines contrées de la France, a élé le sujet de plusieurs communications dans le sein de la so- ciété Botanique de France (tome 3. du Bulletin, ann. 1856).

Il s'agissait de savoir : si celte plante appartient au fond de

la végétation des contrées qu’elle habite, ou si elle ne se trouve que dans le voisinage des anciennes constructions Romaines, elle aurait été introduite à l’époque de l’occupation de la Gaule par les Romains.

Le savant auteur du catalogue de la Dordogne (suppl. fin. 239), met en doute la possibilité de résoudre cette question, et il s'appuie pour cela sur de puissants motifs.

Nous n’avons point étudié dans quelles conditions se ren- contre le Buis en Normandie et dans le département de l'Oise (régions il.habite à ce qu’il paraît les anciennes construc- . tions Romaines) , le témoignage de MM. Lenormant, Passy el Graves, suffit pour nous convaincre de la présence exclusive de celle plante dans ces stations; mais pour ce qui est du dépar- tement de la Charente, nous pouvons affirmer que l'abondance du Buis v est excessive, qu'incontestablement il y est spontané, car bien certainement les Romains ne sont jamais venus cons- truire leurs habitations et encore moins leurs topia topia- rium opus, pour nous servir de l'expression même d’un de nos honorables collègues, sur les pentes abruptes et sauvages de nos coteaux, le Buis étale son feuillage toujours vert.

sde em né. de Ent tr hu

MOREÆ. 485

Ce qu'il y a surtout de remarquable , c’est que la présence du Buis manque toujours dans la Charente, il y a trace de constructions Romaines. Ainsi, on n’en rencontre pas le plus chétif pied dans les alentours d’une ville Romaine, dont on voit encore les traces non loin de la forêt de Basseau. Cette ville, qui d’après les Archéologues, portait le nom de Lippe, et occupait avec tous ses alentours une surface d'environ 300 hectares (étendue à peu près de la forêt de Basseau), devait renfermer des jardins, des charmilles taillées dans le genre de celles des anciens jardins à la française (loc. cit.). Il est donc bien élonnnant que pas un seul pied de Buis ne soit resté pour at- tester l’existence de ces splendides topia.

Nous craignons que le jour ne se fasse pas de bien longtemps, sur la question de savoir : si le Buis a été importé dans les lieux qu'il habite par quelque colonie Romaine. On pourra faire des suppositions plus ou moins véridiques, mais le véritable mot de l'énigme ne sera pas définitivement tranché, et l’origine supposée Romaine du Buis reslera dans l'oubli comme les constructions de ces puissants vainqueurs des Gaules, aujour- d’hui enfouies sous l'humus de nos forêts.

CIX. MOREÆ (Endi.)

Ficus carica L. sp. 1513. Giboin in quenot st. ch. p. #4. R.

Nous ne pouvons nous dispenser de considérer cette espèce, sinon comme spontanée, du moins comme profondément natu - ralisée dans la Charente.

Le F. carica abonde dans les fentes des rochers à pie de

186 CELTIDEÆ. ULMACEÆ.

Chamoulard et du Château -du-Diable, dans une contrée aride et sauvage, On le rencontre également dans un bois au-dessus de Sainte-Barbe, près Angoulême, au milieu de débris de rochers.

CX. CELTIDEÆ (Endi.)

CeLTis AUSTRALIS L. sp. 1478. R.R.R. Luxé, près la Terne, sur les ruines d’un ancien château ; ruines de Châ- teau-Renaud, commune de Fontenille, l’un des pieds offre une circonférence d’environ 4 mètre. Cette espèce, irès-rare pour notre région, se rencontre également, mais peu fréquemment, aux environs de Saint-Aulaye-sur- Droune, dans le département de la Dordogne (cat. Dord. Desmoulins. supp. fin. 235) et dans le département de la Vienne, à Passe-Lourdaine, près Poitiers, nous l'avons observée.

CXI. ULMACEÆ (Mirbel.)

Uzuws caupEsrRis Smith. Engl. fl. 2. p. 20. Giboin in noi not st. ch. p. k%. C.C. Partout.

Var. 6. suBeRosA Koch. syn. 637. Moins commun que le précédent. Rabion ; chemin des Argentiers ; La Ca- gouillère ; chemins de Foulpougne ; forêt de Ruffec ; les Bretonnières.

URTICEÆ. CANNABINEÆ. CUPULIFEREÆ. 187 CXII. URTICEÆ (D C).

URTica UuRENS L. sp. 1396. A.C. Rues d'Angoulême ; les Brelonnières, près Roullet ; Ruffec ; décombres ; chemin, près Mouthiers.

piorca L. sp. 1396. Giboin in quenot st. ch. p. 4k. CC. C. Partout.

ParieTaRiA DIFFUSA M. K. Désch. fl. 1. p. 827. P. officinalis Sm. fl. brit. 189. Giboin in quenot st. ch. p. kk.C.C.C. Sur les vieux murs; partout.

CXIII. CANNABINEÆ (Endl.)

Humuzus cupucus L. sp. 1457. Giboin in quenot st. ch. p.

&4. A.C. Haies des bords de l’eau; Vesnat, le long de

Ja Charente ; Saint-Michel ; le Maine-Blane, dans une haie humide.

Les pieds qui portent les fleurs mâles sont bien plus abondants que ceux qui portent les fleurs femeiles.

CXV. CUPULIFEREÆ (A. Rich.)

Façus syLvarTica L. sp. 1416. Giboinin quenot st. ch.p. 44. Très-commun dans la forêt de Ruflec; rare dans les

»

188 CUPULIFEREÆ.

autres bois, on n'en rencontre que quelques pieds épars ; forêt de Basseau.

CASTANEA VULGARIS Lam. dict. 4. p.108. Fagus castanea L. sp. 1416. Giboin in quenot st. ch. p. k4. A.C.— Fo- rêt de Ruffee il croît en grandes quantités; forêt de Basseau ; bois de la Poudrerie,

Cultivé en grand pour ses fruits alimentaires, dans les envi- rons d'Angoulême et de La Rochefoucauld, mais surtout dans tout l'arrondissement de Confolens.

QUERCUS SESSILIFLORA Sm. fl. Brit. 3. p. 1026. C.C.C. Dans tout les bois

Var. y. LacINUATA Boreau fi. cent. éd. 1. p. 422, P.C. Bois de Clergon.

PUBESCENS Wülld. sp. 4. p. 450. A.C, Bois de Clergon; forêt de Ruffec ; forêt de Basseau.

PEDUNCULATA Ehrh. arb. 77.Q. robur. L. fl. suec. éd. 2. p. 340. Giboin in quenot st: ch. p. #4. C.C.C. Dans tous les bois du département.

TOZZA Bosc. journ. hist. nat. 2. p. 155. 1. 32. f. 3. A.R. Bois de Saint-Michel; Petite-Garenne.

CERRIS L. sp. 1415. Giboin in quenot st. ch. p. 44. R. Bois de Clergon ; La Tourette; St-Yrieix.

iLEx L. sp. 1412. C.C.C. Tous les coteaux calcaires : Clergon; le Château-du-Diable; Puymoyen; Pierre- Dure; Vesnal; les Planes ; Bois-Menut; Isle-d'Espagnac.

CoryLus AVELLANA L. sp. 4447. Giboin in quenot st. ch. D. k4. C.C.C. Bois laillis, haies; partout.

SALICINEÆ. 189

CARPINUS BETULUS L. sp. 4416. Giboin in quenot st. ch. p. 44. C.C.C. Forêts de Basseau, la Bruconne , Ruffec, et généralement dans tous les bois.

CXVI. SALICINEÆ (Rich.)

SALIX FRAGILIS L. sp. 4443. R. Bords La Lisonne, près La Vallette, à la limite du département de la Dordogne et de la Charente.

Var. 6. PENDULA Fries. mant. 1. p. 45. S. pendula Ser. ess. 19. A.R. Bords d’un fossé, dans une prairie au- dessous de Pierre-Dure.

ALBA L. sp. 1449. Giboin in quenot st. ch. p. k4. C.C.C. Bords des rivières et des ruisseaux ; partout.

Var. ô. cæRuLEA (Smith. S.cærulea.) Boreau. fl. cent. éd. 1. p. 416. Mêmes localités que le précédent, mais moins commun.

BABYLONICA L. sp. 1443. A.C. Planté dans les lieux hu- mides, au bord des eaux, autour des habitations.

UNDULATA Ehrh. Beitr. 6. p. 401. AR. Le long d’un ruisseau, dans un chemin au bas de St-Maruün, près le tunel du chemin de fer, au-dessous d'Angoulême,

CINEREA L. sp. 1449 A.C. Bords des fossés et des ruisseaux; Saint-Marc; Giget; Pierre-Dure; prairie de Vesnat; le long de la Charente.

CAPREA L. sp. 1448. C.C.C. Partout; le seul pour

ainsi dire des Saules de cette section qui abonde au bord de toutes nos rivières.

4 BETULACEÆ.

C'est bien le véritable S, caprea que M. Desmoulins signale comme n’exislant pas dans nos départements méridionaux (cat. Dord. supp. fin. p. 249).

AURITA L. sp. 2446. R.R.R. Landes humides de la commune de Courgeac (Sables tertiaires ‘et Argriles ré- fractaires).

REPENS L. sp. 1447. R.R.R; Se rencontre dans les'mé- mes localités que l'espèce précédente.

PoruLus TREMULA L. sp. 464. Giboin in quenot st. ch. p. 44. P.C. Hi de Basseau; la Poudrerie ; Petite- Ga- renne.

Dans cette dernière localité il affecte une forme buissonneuse et rabougrie, s’élevant rarement à plus de 2 ou 3 mètres.

—— CANESCENS Smith. brit. 1080. R.R. nn à le long d’un ruisseau,

PYRAMIDALIS Rosier. in Lam. dict. 5. p.235. P. fasti- giata. Poir. dict. Giboin in quenot st. ch. p: 44: C.C. C. Se rencontre planté partout, rarement subspontané.

CXVIITI. BETULACEÆ (Endl.)

BETULATA ALBA L. sp. 1393. Giboin in quenot st. ch. D. 44. R.R. Chemin des Argentiers ; forêt de Basseau ; Saint- Michel ; forêt des Pères.

ALNUS GLUTINOSA Gærin. fr. 2. t. 90. A. communis Giboin

MYRICEÆ. CUPRESSINÉÆ. ALISMACEÆ. 191

in quenot st. ch. p. kk. C.C.C. Tous les cours d’eau et les endroit humides.

CXIX. MYRICEÆ (A. Rich.)

LA

Myrica Ga L.sp. 1453. R.R.R. Bruyères humides et landes de Chantillac (Sables tertiaires).

CXXI. CUPRESSINEÆ (L. C. Rich.)

Junirerus communis L. sp. 1470. Giboin in quenot st. ch. p. k4: C.C.C. Coteaux arides et bois de tout le dépar- tement, à l'exception des arrondissements de Cognac et de Ruffec. |

CXXIII. ALISMACEÆ (R. Br.)

ALISMA PLANTAGO L. sp. 486. Gibain in quenot st. ch. p. 34. C.C. Fossés, bords des eaux ; Vesnat; Chalonne; Ruf- fec; bords de la Charente; St-Michel.

RANUNCULOIDES L. sp. 487. Giboin in quenotst ch. p. 44. A.R. Landes de Soyaux; marais de Breuty; marécages de Saint-Michel ; çà et dans l'arrondissement de Confo- lens.

SAGITTARIA SAGITTÆFOLIA L. sp. 1410. Giboin in quenot st.

199 BUTOMEÆ.

ch. p. 34. A.C. Bords de la Charente ; Vesnat; iles de Roffit; St-Cybard ; Chaïonnes; Basseau ; Châteauneuf.

Var. 6. VALISNERHFOLIA Coss. et Germ. fl. par. p. 522. Valisneria bulbosa Poir. dict. 8. p. 321. ex. Bor. fl. cent. p. 480. in obs. A.C. Dans la Charente, pont de St-Cybard ; en face de la Poudrerie.

M. le comte Jaubert (Bull. soc. bot. fr. t. VI.p. 538), fait mention des rizomes et des renflements bulbeux du S. sagit- tæfolia. Nous avions observé cette particularité il y a déjà plu- sieurs années.

Les rizomes et lesrenflements n'existent que dans la variété, ce qui lui avait valu le nom de V. bulbosa Poir. Ces rizomes ne rampent pas sur la vase comme l’observe M. le comte Jau- bert (du moins dans la Charente), mais ils sont enfoncés assez profondément, l'extrémité des bulbes seule s’élève un peu au- dessus du sol pour donner naissance à des tiges et à des feuil- les.

Nous possédons des échantillons en bon état de fleurs et de fruits identiques à ceux du Sagittéria type, il est même rare de rencontrer la plante stérile, contrairement à l'opinion de MM. Cosson et Germain (Loc cit.), plante ordinairement sté- rile.

Le S. sagitiæfolia 1ype produit des rizomes mais sans bulbes.

CXXIV. BUTOMEÆ (Rich.)

Buromus uMBULLATUS L. sp. 532. P.C. Bords des eaux; prairies de Vesnat, de Chaillot; commune de Bréville ; Luxé ; Mansles ; Fontenille ; Villejésus ; Jarnae.

COLCHICACEÆ. LILIACEÆ. 193 CXXV. COLCHICACEÆ (D. CG.)

COLCHICUM AUTUMNALE L. sp. 485. Giboin in quenot st. ch. p. 34. C.C. Prairie de Vesnat et toutes celles des en- virons de Ruelle (Portlandien).

ÆSTIVALE Boreau. red. lil. t. #78. R. Prairies de Lu- nese ; les Mérigots ; le Pontouvre (Angoumien et Caren- tonien). |

Se distingue du C. autumnale, par ses bulbes très-gros, pro- duisant de 8 à 10 fleurs, et non 1-2 ; par ses capsules ovales oblongues, non obovales, renflées; par ses feuilles de 7-8 cen- tüimètres et non de 3-5 centimètres.

Ces deux espèces croissent foujours en touffes et par fa- milles.

NARTHECIUM OSSIFRAGUM uds. angl. 145. Abama ossifraga D C. fl. fr. 3. p. 171. R. Bois-du-Four, commune de Barbezières ;. garenne de Villejésus ; landes tertiaires de Montmoreau et de Chantillac; marais de Beaulieu et de la Faye, commune de Deviat (LecLer).

CXXVI. LILIACEÆ (D C.)

FRITILLARIA MELEAGRIS L. sp. 436. A.C. Rouillac; prairie de Vesnat (Portlandien); prairies de Foulpougne ; iles de Rofit : forêt de Basseau (Gardonien) , il est rare.

14

194 LILIACEÆ.

On rencontre quelquefois une forme à tige biflore (prairie de

Vesnat).

SCILLA AUTUMNALIS L. sp, 443. C.C.C. Sur tous les coteaux calcaires. ?

ORNITHOGALUM SULFUREUM Boreau not, sur quelques esp. pl. Franc. (1844). IX. d. 19. 0. pyrenaicum (pro par- te). Gren. et Godr. fl. fr. 3. p. 189. A.C. Forêt de Basseau ; bois de l’Epineuil et de Vesnat.

Cette espèce que les auteurs de la Flore de France compren- nent dans l’O. pyrenaicum L. se distingue de ce dernier, par ses fleurs jaunes et ses feuilles disparaissant dès le commence- ment de la floraison.

DIVERGENS Bor. not. 36. 3. et fl. cent. éd. 2. p. 507. A.R. Crotet, commune d’Auge.

UMBELLATUM L. sp. 4k4Â. C, Moissons de Vesnat ; Loup- Mellet; Ruffec (Oxfordien et Portlandien); Châteauneuf (Carentonien) , il est plus rare.

ALLIUM ViINEALE L. sp. 498. A.C. Vignes et champs ceul- tivés ; l’Oisellerie ; Barillon ; Ste-Barbe; Fléac; Basseau ; Ruffec.

POLYANTHUM Rœm. et Schultz. syst. 7. p. 10146. R.R.R. Les Doussins, commune d’Auge; le Redoux, commune de Villejésus ; dans les vignes et les champs cultivés (Ox- fordien. Portlandien). ul

SPHÆROCEPHALON L. sp. 426. Giboin in quenot st. ch. p. 35, C.C, —Vignes de Rabion, Roullet, Sireuil; moissons de Lesterps.

( | | À

* LILIACEÆ. 495

= vrsiNuM L. sp. 431, C.C.C. Toute la forêt de Ruffee : Condac il abonde (Oxfordien); assez rare à Barillon, près La Couronne (Carentonien).

OLERACEUM L. sp. 429,.P.C: Champs entre Aïzé et Vil- lejésus ; moissons d’Espagnac, près le Grand-Lac.

PANICULATUM ZL. sp. #28. (non D C.) C.C. Chemin- Vert, il fleurit très-difficilement; vignes de Syllac; au bas des remparts d'Angoulême (Leccer).

ENDymion nuTans Dumort. fl. belg. 140 (1827). Scilla nu- tans Sm, brit. À. p. 366. Hyacinthus non scriptus L, sp. 453. Giboin in quenot st. ch. p. 35. C.C. Forêt de Ruffec; forêt de Basseau ; bois de Mouthiers.

Muscari RACEMOSUM D C. fl. fr. 3. p. 208. (non Mill.) C. C. Lieux sablonneux ; les Planes; Vesnat; St-Yrieix; village de Chez-Grelet. |

comosum Mall. dict. 2. Hyacinthus comosus L. sp. 455. C.C.C. Dans toutes les vignes et les champs cultivés.

PaaLAnGium Ramosum Lam. dict. 5. p. 250. Anthericum ra- mosum L. sp. 445 C.C. Tous les coteaux calcaires de l'Arche, Rabion , La Couronne, la Tourette, Breuty, Mouthiers; Bois-du-Four ; garenne de Villejésus (Oxfor- dien); la Braconne, près la Fosse-Mobile (Portlandien) .

SIMETHIS PLANIFOLIA Gren. et God. fl. fr. 3t p. 222. Anthe- ricum bicolor Desf. atl. À. p. 304. t. 90. R.R. Garde- Epée (Sables tertiaires) ; Baignes; loule ja forêt de Jarnac.

196 SMILACEÆ.

ASPHODELUS ALBUS Wälld. sp. 2. p. 133. A.C. Forêt de Basseau; Garde-Epée, et toute la forêt de Jarnac.

CXXVII. SIMILACEÆ (R. Brown.)

POLYGONATUM VULGARE Desf. ann. museum. 9. p. 49. Con- vallaria polygonatum L. sp. 451. R.R. Garenne

d’Estrade, commune de Verdille ; forêt de Tusson (Port- :

landien).

MULTIFLORUM AU. ped. À. p. 131. Giboin in quenot st. ch. p. 35. A.C. Forêt de Ruffec; de Tusson; de Bas- seau (Oxfordien, Portlandien et Gardonien) ; il a- bonde dans les lieux ombragés de cette localité. *

Les auteurs de la Flore de France donnent à cette espèce.

une baie globuleuse rouge (fl. fr. 3. p.229). Jamais le P. multiflorum n’a les baies rouges quelque soit l’âge, l’époque ou les conditions dans lesquelles on Fobserve. Elles sont d’un beau noir bleuâtre exactement comme dans le P. vulgare.

ConNvaLLartA MAJALIS ZL. sp. 451. Giboin in quenot st. ch. p. 34. C.— Forêts de Ruffec, de Tusson ; la Braconne; bois de Clergon.

ASPARAGUS OFFICINALIS Lam. dict. 1. p. 294. Giboin in que- not st. ch. p. 3k. Coteaux sablonneux de Garde-Epée, commune de St-Brice ; landes tertiaires de Chantillac; champs sablonneux des Planes ; bois de l’Epineuil.

Ruscus acuzearus L. sp. 1174. Giboin in quenot st. ch. D. 34, C.C.C. Dans tous les bois arides et sablonneux.

DIOSCOREÆ. IRIDEÆ. 197

Les rameux folnformes de cette plante (Cladodies de Kunth.), varient beaucoup dans leurs formes et leurs dimen- sions , tantôt très-elliptiques allongés, ils sont d'autres fois largement ovales.

CXXVIII. DIOSCOREÆ (R. Brown.)

Tauus comuunis L. sp. 1458. Tamnus communis Giboin in quenot st. ch. p. 34. A.C.— Dans les bois humides ; forêts de Basseau, de Ruffec; bois de Clergon; bois de l'Oisellerie.

CXXIX. IRIDEÆ (Juss.)

Iris PseuDACORUS L. sp. 56. Giboin in quenot st. ch, p. 35. C.C.C. Fossés, marécages, bords des eaux; partout.

FoEriDissIMA L. sp. 57. A.C. Bois du Vergnet ; forêt de Jarnac (Purbeckien) ; lieux ombragés de la forêt de Bas- seau (Gardonien) ; Rulfec ; Petite-Garenne ; les Breton- nières; Mouthiers ; dans les haïes du bord des chemins ; La Couronne; Balzac ; Vars (Carentonien, Angoumien, Oxfordien).

GLADIOLUS SEGETUM Gawl. bot. mag. 116. R. Coteaux de Merpins ; environs de Cognac (GuiLLon) ; moissons entre Chalonnes et Balzac (Déroc).

!

C’est bien le véritable G. segelum caractérisé par ses capsules

198 AMARYLLIDEÆ. ORCHIDEÆ.

globuleuses, déprimées au sommet, obtusement trigônes avec les angles arrondis même au sommet. (Gren. et God. fl. fr. 3. p. 258).

CXXX. AMARYLLIDEÆ (R. Br.)

NARCISSUS PSEUDO-NARCISSUS L. sp. 414. RR.R. Prairies des environs de l’Isle-d'Espagnac, près Angoulême.

MAJOR 6. OBESUS Gren. et God. fl. fr. 3. p. 254: R:R. Prairies de Vesnat, des environs de l’Isle-d'Espagnac, non loin des tourbières ; prairies du bord de la Charente, près Fléac et la Poudrerie.

Gette espèce souvent cultivée, est-elle échappée des jardins dans les localités nous l'avons recueillie ? Cela est probable, cependant nous n’osons l’affirmer. Ses stations dans le départe- ment sont toujours éloignées des habitations.

'

BIFLORUS Curt. bot. mag. t. 197. R.R.R. Prairies de Vesnat ; environs de Vars et de Ruffec.

Ce Narcisse est bien réellement spontané dans la Charente !

CXXXI. ORCHIDEÆ (Juss.)

SPIRANTHES ÆSTIVALIS Rich. Orch. Europ. 28. Neollia œsti- valis D C. fi. fr. 3. p. 248. AR. Marais tourbeux des Gours et tout le cours de l'Houme (Oxfordien) : marais de Breuty (Angoumien) ; prairies de St-Michel.

ORCHIDEÆ. 199

AUTUMNALIS Rich. loc. cit. Coss. et Germ. par. p:559. * AC. Bois calcaires et secs, pelouses ; Ruffec (Oxfor- dien); Cognac {Coniacien) ; bois des Bretonnières, près Sireuil (Carentonien) il est très-commun, forêt de la Malestrade (id) ; bois de Grelet, près St-Michel; landes

de Soyaux (Sables tertiaires).

CE PHALANTHERA ENSIFOLIA Rich. Orch. Europ. 38. Epipac- tis ensifolia Swartz. act. holm. 1800. p. 232. R.R.R. Forêt de Tusson.

RUBRA Rich. Orch. Europ. p. 38. Epipactis rubra Al. ped. 2. p. 153. A.C.— Bois des arrondissements de Ruf- fec, Cognac , Barbezieux; Petite-Garenne; Barillon, près La Couronne; Saint-Marc; Hurtebise.

EpipACTis LATIFOLIA AL, ped. 2. p. 154. C.C. Bois des en- virons de Cognac; forêt de Ruffec ; forêt de Basseau.

ATRORUBENS Hoffm. fl. germ. éd. 2. p. 182. E. rubiginosa Koch. syn. 801. A.C. -- Forêt de Basseau; Clergon ; la Pette-Garenne.

pALUSTRIS Crantz. austr. p. 462. 4. À. f. 5. R. Marais de Lupsault; prairies tourbeuses et marécageuses de St- Michel.

LisTERA Ovara R. Brown. hort. kew. 6. p. 201. Noeattia ovala Bluff. Fing. comp. 453. A.C. —- Longré; Estrade ; forêts de Ruffec, de Tusson (Oxfordien. Portlandien) : forêt de Jarnac (Purbeck) ; forêt de Basseau (Gardonien); broussailles, près Hurtebise (Carentonien), les feuilles acquièrent un développement considérable, jusqu’à 4 dé- cimère de large ; prairies tourbeuses de Belle-Roche.

200 ORCHIDEÆ.

Neorria Nipus-AviS Rich. Orch. Europ. 29. Epipactis midus- avis Crantz. stirp. austr. p. 475. À. R. Forêts de Basseau et de Ruffec; particulièrement dans les lieux croissent les châtaigners.

LIMODORUM ABORTIVUM Swartz. act. holm. 6. p. 80. A.C. Bois-l’Oiseau, commune de Sonneville; Veaux-Rouillac (Lecer); Boix-au-Roux, près Rouillac ; Saint-Trojean; bois de Vesnat ; coteaux de l'Epineuil il est extrême- ment abondant.

SERAPIAS LINGUA L. sp. 1344. R.R. Pré voisin du village de Puycouteau, commune de Touvérac (Dordonien).

ACERAS ANTHROPOPHORA À. Br. h. kew. 191. part. Ophrys anthropophora L. sp. 1343. Giboin in quenot st. ch. p. 35: C.C.C. Tous les coteaux calcaires de Chante- Grelet , l'Arche, le Château-du-Diable; chaumes arides des bords de la route de Saintes, en face des Planes.

HIRCINA Lindl. orch. 282. Satyrium hircinum L. sp. 1337. Loroglossum hircinum Rich. ann. mus. &. p. 54. A.C. Dans les terrains calcaires et sablonneux : bois de pins de la Poudrerie ; Saint-Michel; forêt de Basseau : Vesnat; quelquefois, mais plus rarement sur les coteaux arides ; Chante-Grelet ; les Bretonnières.

PYRAMIDALIS Rchb. ic. vol. 13. p. 6. 1. 9. Orchis pyrami- dalis L. sp. 1332, R. Bords de la route de Montmo- reau à Courgeac; chaumes des Bretonnières ; bois arides de Dirac et Latranchade.

Celle espèce qui se rencontre toujours sur les pelouses sèches el les bois arides, a été rencoutrée dans un pré humide près Saint-Michel, par M. Détoc. Cette station inusilée n’a influé

ORCHIDEÆ. 9201

en rien sur les échantillons qui en proviennent, ils sont en tous points semblables à ceux des stations ordinaires à cette plante.

Orcuis mor1O L. sp. 1333. Giboin in quenot st. ch. p. 35. C. C.C. Landes et coteaux calcaires ; bois arides; partout.

usTULATA ZL. sp. 1333. 4.C. Prairies entre Longré et

| Paizé. Naudoin (Oxfordien) ; marais de l'Houme ; prairies des environs de Brossac; pelouses arides de la forêt de Bas- seau ; prairies tourbeuses du Gol.

sim Lam. fl. fr. 3. p. 507 et dict. 4. p. 592. R.R.R. Garenne d’Estrade, commune de Verdille; prairies tour- beuses d’Huriebise.

MinTaRIS L. fl. suec. éd. 2. 1755). p. 310. et sp. 1333. O. galeata Lam. dict. k. p. 593. (1797). O. mlitaris Giboin in quenot st.ch. p. 35. R. Prairies entre Auge et Crotet; Bois-Beaudreau , commune des Gours ; prairies tourbeuses de Belle-Roche, près la Petite-Tou- rette.

n

PURPUREA Huds. fl. angl. éd. A. p. 334. (1762). O. fusca Jacq. austr. k p.307. (1776). P.C. Bois de Ferrières, près Longré; forêts de Jarnac, de Tusson, de Basseau ; Petite-Garenne il est rare.

MASCULA ZL. sp. 1333. Giboin in quenot st. ch. p. 35 4. C. Forêts de Basseau, de Ruflec; bois de Clergon, dans les endroits humides et ombragés.

LAXIFLORA Lam. fl. fr. 3. p. 504. Giboin in quenot st. ch. p. 35. C.C C. Dans les prairies tourbeuses de Pierre-Dure ; Giget; Saint-Michel; Basseau; La Tou- relle.

202 ORCHIDEÆ.

LATIFOLIA L.sp.1334. A.C. Prairies de Basseau , Saint- Michel; les Bretonnières; Sireuil.

INCARNATA L. fl. suec. p. 312etsp. 1335, sec. Fries. A.C.—

Dans les mêmes localités que le précédent avec lequel il a été confondu et dont il se distingue surtout :

Par ses bractées ordinairement toutes plus longues que les fleurs, et par ses fleurs couleur de chair, non d'un pourpre foncé.

MACULATA L. sp. 1335. A.C. Marais de Garde-Epée, commune de Saint-Brice ; prairies et forêts de Basseau, Saint-Michel; landes de Brossac; Montmoreau ; Touvérac.

BIFOLIA L. sp. 1331. Giboin in quenot st. ch. p. 35. Platanthera bifolia Rchb. fl. exc. 120. Coss. et Germ. ft. par. t. 32, A.R. Bois et Bruyères de l’Epineuil, près St-Yrieix ; forêts de Tusson, de Jarnac.

MONTANA Schmid. fl. boëm. (1793). p. 35. Platanthera chlorantha Coss. et Germ. par. 555. P.C. Bois des Bretonnières ; forêts de Bassseau et de Ruffec.

conorsEaA L. sp. 1335. Gymnadenia conopsea R. Br. kew. éd. 2. vol. 5. p. 191. Coss. et Germ. fl. par. 554. R.R. Prairies de Patreville; Coudert, près Oradour- Chillé; Barbezieux.

—- ODORATISSIMA L. sp. 1335. Gymnadenia odoratissima Rich. mem.mus. 4. p.35 R.R.R, Habite les mêmes lo- calités que l’espèce précédente avec laquelle elle vit en sociélé.

viripis Crantz. austr. 49. (1769). Gymnadenia viridis

HYDROCHARIDEÆ. 203

Rich. ann. mus. 4. p. 57. Coss. et Germ. par. 555, R.R.— Prairies de Longré ; Paizé-Naudoin; Belle-Roche, près La Tourette.

OPHRYS ARANIFERA Huds. fl. angl. éd. 2. p. 392. 1778). C. C,C. Sur tous les coteaux arides et calcaires ; bois secs et rocailleux.

ARACHNITES Reich. fl. mœn-franc. 2.p. 89. Giboin in que- not st. ch. p. 35. A.R. Chaumés calcaires de Laca- deau, commune de Saini-Fraigne ; Montmoreau; Brossac ; chaumes des Brelonnières ; bois de l’Epineuil ; St-Yrieix ; Vesnat.

APIFERA Huds. fl. angl. éd. 1. p. 340 et éd. 2. p. 394. C.C:C. Coteaux calcaires, mélangé avec lO. ara- nifera.

Fusca Link in Schrad. diar. 2. (1799). p. 325. A.R. Forêt de Basseau ; coteaux de l'Epineuil ; Cognac; Jar- nac (Gren. ei God. ft. fr. 3. p. 305).

CXXXII. HYDROCHARIDEÆ (L. C. Rich.)

HYDROCHARIS MORSUS-RANÆ L. sp. 1466. Giboin in quenot st. ch. p. 35. P.C. Fossés pleins d’eau des bords de la Charente ; dans la prairie de Vesnat, près Bardines, dans une flaque d’eau, non loin du bord de la rivière.

204 JUNCAGINEÆ. POTAMEX.

CXXXIII. JUNCAGINEÆ (Rich.)

TRIGLOCHIN PALUSTRE L. sp. 482. Marais de l’Houme ; à prairies marécagouses entre Boisheaudreau et les Gours. R.RR.

CXXXIV. POTAMEÆ (Juss.)

POTAMOGETON NaTANS L. sp. 182. Giboin in quenot st. ch. p.' 33. C.C. Fossés d’eau stagnante des bords de la Cha- rente ; prairie de Vesnat ; environs de Ruffec ; Condac. |

FLUITANS Roth. tent. fl. germ. 1. p. 72 et 2. p. 202. R. R. Ruisseaux et petites rivières des terrains graniliques des environs de Brillac et de Lesterps; eaux à courants rapides.

POLYGONIFOLIUS Pourr. chl. narb. act. toul. 3 p. 315. (A778). P. oblongus Viv. frag. itai. p. 1. t. 2. (1808). et ann. bot. 1. p. 102. (1802). C.C. Landes siliceuses de Touvérac et Chantillac.

RUFESCENS Schrad. in Cham. adn. ad Kunth. fl. berol. p. à. R.R.R. Ruisseau en aval du Moulin-du-Coudert, commune d'Oradour-Chillé.

PLANTAGINEUS Ducros ap. Rœm. et Schultz. syst. 3. p. 504. (1828). P. hornemanni Mey. chl. han. 521. (4836). 4.R. Rivières du Péré et de l'Houme; Lup-

«4

POTAMEÆ. 205

sault ; Chillé; marais de Breuty; fossés des environs de Lunesse. +

= ‘Lucens L. sp. 183. P.C. Dans la Charente; Roffit; Vesnat; Chalonnes ; Basseau et St-Michel.

PERFOLIATUS L. sp. 182. A.C. Dans la Charente, mé- mes localités que le précédent.

OBTUSIFOLIUS M. K. dischl. 1. p. 855. R R.R. Cours d’eau entre la Charente et le bourg de Merpins.

PUSILLUS L. sp. 184. Coss. et Germ. par. t. 33. AR. Marais entre Boisbeaudreau et le Gravier ; fossés stagnants le long d’une prairie à Belle--Roche.

TRICHOIDES Cham. et Schl. in linn. 2. p. 176. P. mono- gynus Gay apud Coss. et Germ. suppl. cat. 89. et fl. par. 578. A.C. Dans la Charente à Chalonnes ; Rof- fit; St-Michel ; Nersac ; Sireuil.

PECTINATUS L. sp. 183. R. Nous n’avons jusqu'ici ren- contré celte espèce que dans la Touvre, rivière excessive- ment froide, et il est très-abondant.

Densus L. sp. 182. C.C.C. Rivières, étangs, fossés ; partout. .

Var. 6. raxirouius Gren. et God. fl. fr. 3, p. 320. P. ser- ratum L. sp. 183. C.C. Avec le type.

ZANICHELLIA PALUSTRIS L. sp. 1375. A.C. Sainte- Sévère ; Jarnac ; Touvérac ; dans une mare près du château.

Cette espèce, d’après les auteurs, et particulièrement MM. Grenier et Godron (f. fr. 3. p. 329), est commune dans tout

206 LEMNACEÆ.

l'Ouest de la France, mais surtout dans les eaux saumätres et stagnantes près de la mer.

Les localités nous l’avons observée, localités assez nom- breuses, sont toutes comme on le voit à une grande distance des côtes, il est impossible cependant de confondre cette espèce avec la suivante. |

DenTaTA Wäilld. sp. 4. p. 181. A.C. Cours d'eau dans une prairie à Crotet, commune d’Auge; mare du Rouil- loux, commune d’Agris, près Larochefoucauld.

CXXXVII. LEMNACEÆ (Dub.)

Lemna TRisuLca L. sp. 1376. A.C. Fossés, eaux vives ; Clergon ; dans la Charente au milieu des herbes; An- guienne; les Eeaux-Claires, près le Petit-Rochefort; Ste- Sévère; Giget.

minor L. sp. 1376. C.C.C. Fossés, eaux stagnantes ; partout.

GiB8B4A L. sp. 1271. Telmatophace gibba Schleid. in Linn. 13. 394. et ann. sc. nat. 13. (1840). p. 448. AR. Mare au levant d’Estrade, commune de Verdille; fossés du chemin des Argentiers ; fossés des bords de la Cha- rente, près Vesnat.

poLvraiza L, sp. 1377. R. Fossés des bords de la .Cha- rente près Vesnat; chemin des Argentiers ; marécages de St-Cybard.

AROIDEÆ: TYPHACEÆ. 207 CXXXVIII. AROIDEÆ (Juss.)

ARUM MACULATUM L. sp. 4370: Giboin in quenot st. ch. p. 33. R.R. Dans un bois ombragé à Condac, près Ruf- fec.

ITALICUM Mill. dict. 2. Lloyd. fl. Ouest. p. 432, C.C. C. Bois humides, bords des chemins, haies ; partout.

CXXXIX. TYPHACEZÆ (Juss.)

TyPHA LATIFOLIA L. sp.13:0. Giboin in quenot st. ch. p. 34. A.C. Bords de la Charente, à la Pierre et St-Cybard ; mares d’écorchements du chemin de fer à Livernan, Cha- lais.

SUITLWORTHI Koch et Sonder. syn. 186. Desmoulins. cat. Dord. sup. fin. p. 254. P.C. Landes de Soyaux; mares d’écorchements du chemin de fer de Chalais; Li- vernan.

ANGUSTIFOLIA L. sp. 1371. R.R.R.— Champs marécageux des moissons de Lunesse, dans les mares formées par l'extraction des argiles pour les tuileries.

SPARGANIUM RAMOSUM Huds. fl. angl. 401. C.C.C. Fossés, rivières ; partout.

SImPLEx Huds. fl. angl. 401. P.C. Fossés et marécages

208 JUNCEÆ.

de la prairie de Vesnal : St-Michel; Ruffec, sur les bords du Lien.

CXL. JUNCEÆ (D C.)

JuNcCus CONGLOMERATUS L. sp. 46%. C.C. Marécages des environs de Lunesse ; Petite-Garenne ; forêt de Basseau , landes de Soyaux.

CAPITATUS Weig. obs. 28. (1772). R. Landes tertiaires de Soyaux et du Grand-Lae, près Espagnac, sur la route de Périgueux.

sUPINUS Mœnch. enum. hass. p. 296. t. 5. (1771). Jun-

cus bulbosus L. sp. éd. A. p. 327. (non éd. 2.) Giboin

in quenoë st. ch. p. 34. A. C. Landes de Chantillac ; Bors ; Baignes.

Var. 6. RePENS J. uliginosus Roth. tent. |. pars. 2. p. 405. C.C. Bords des eaux, lieux très-humides, flaques d’eau dans les landes de Soyaux.

-— LAMPROCARPUS Ehrh. calam. 196. C.C.C. Se trou- ve parlout.

syLvariCus Reich. fl. mœno-franc. 2. p.181. (1778). J. acutiflorus Ehrh. beitr. 6. p. 86. R.R. Marais de l’'Houme et du Péré.

OBTUSIFLORUS Ehrh. beitr. 6. p. 83. R.R.R. Marais de Lupsault.

* comPRESsus Jacqg. en. stirps vind. 60. et 235. (1762).

EEE

DS nn ne à

JUNCEÆ. 209 R.R. Marécages de St-Cybard sous Angoulême, sur les graviers charriés par a Charente pendant les crues.

TENAGEIA L. f. suppl. 208. A.C. Forêt de Jarnac; tous les chemins humides des landes de Soyaux et du Grand- Lac.

BUFONIUS L. sp. 466. C.C.C. Forët de Basseau , ‘allées humides ; landes de Soyaux ; fossés humides des routes.

Nous avons rencontré, croissant dans les argiles tertiaires des landes de Soyaux, une très-jolie forme vivipare de cette espèce.

Les cimes corymbifères sont entremêlées de fleurs norma-

les et de bulbiles foliacées. F

Luzuza FoRsTERI D C. fl. fr.5. p. 304. A.C. Forêt de Tus- son; Basseau; Ruffec; forêt de la Braconne : bois du Fouilloux.

camPesrris D C. fl. fr. 3.161 . Juncus nemorosus Host. gram. 3:t.97. C.C. Bois du Bouchau, commune de St-Cybardeaux , tous les bois sablonneux de la Poudrerie et de la forêt de Basseau ; bois des environs de Fléac ; fo- rêt de Ruffec. |

MULTIFLORA Lej. fl. Spa. 4. p. 4169. A.C. Bois de Ves- pat; près St-Yrieix ; l’Epineuil ; forêt de Basseau ; Bois- Menut ; bois non loin du cimetière de l’Isle-d'Espagnac.

Var. 6. conGesra Gren. et God. fl fr. 3. p. 356. L. con- gesta. Lej. fl. Spa. 1. p. 163. A.C. Se rencontre mê- avec le type, surtout sur les coteaux de Garde-Epée, commune de St-Brice.

15

210 CYPEROJDEÆ.

CXLI. CYPEROIDEÆ (Juss.)

:

Cyperus LONGUS L. sp. 67. Giboin in quenot st. ch. p. 34. C.C.C.— Prairies et bords des eaux ; Syllac ; St-Martin : Vesnat ; la Poudrerie; Ruflec; bords de la Charente ; Ruelle,

ruscus L. sp. 69. A.R. Marécages de St-Michel, ma- rais de Breuty. |

MonNTI L. fl. suppl. 102. DC. fl fr. 3. p. 146. Lloyd. fl. Ouest. p.474. R.R. Le long d'un fossé d’eau stagnante près St-Germain-sur-Vienne,. k

Cette espèce paraît être particulière aux terrains granitiques dans notre département.

FLAVESCENS L. sp. 68. R. Forêt de Basseau, près Saint- Michel; marais de l’Houme ; tourbières de Breuty.

SCHOENUS NIGRICANS L. sp. 64. C.C.C. Longré; Paizé- Naudouin ; marais de l’'Houme ; de Breuly; prairies tour- beuses de Pierre-Dure; Mouthiers ; l’Oisellerie.

Cette plante essentiellement marécageuse, se rencontre quel- quefois sur les coteaux calcaires et d’une sècheresse excessive au milieu de débris des carrières, à Chante-Grelet et sur les chaumes de l’ Arche. Elle est alors de très-petitetaille, à feuilles raides et très-glauques. Et

CLaprum mariscus R. Brown: prodr. 92. Schænus maris- cus. L. sp. 62, C.C.C. Forme le fond de presque tou-

CYPEROIDEÆ. 911

tés les prairies tourbeuses connues sous le nom de prairies . à rouches, dans loutes les vallées marécageuses formées par les ruisseaux des Eaux-Claires, l’Anguienne, la Boë-

me, la Chareau , la Tude, etc. La

ERIOPHORUM ANGUSTIFOLIUM Roth. fl. germ. 2. p. 63. R. Marais de Garde-Epée, commune de Saint-Brice; prairies marécageuses au-dessous de Brillac.

Plante particulière aux terrains siliceux et granitiques, dans la Charente.

LATIFOLIUM Hoppe Taschenb. 108. P.C. Marécages de St-Michel; Longré; Taizé-Aizie ; Oradour-Chillé.

SCIRPUS MARITIMUS L, sp. T4 C.C.— Sainte-Sévère et tout le pays-bas.

Comme le fait observer si judicieusement M. Desmoulins (cat. Dord. supp. fin. p.311), c’est un des noms spécifiques les moins heureusement institués par Linné, car cette espèce se rencontre au inoins aussi abondamment dans les ierres que sur les côtes.

-- HOLOSCHOENUS L. sp. 72. C.C.C. Partout dans les en- droits humides.

LACUSTRIS L. sp. T2. C.C.C. Rivières, étangs, dans tout le calcaire; ne se rencontre jamais dans les rivières et les étangs granitiques et siliceux.

M. C. Desmoulins, dans une savante notice (in act. acad. Bord. 1849), constate et décrit un fait que la plupart des Bo- tanistes semblent ignorer, ou du moins dont ils font peu de cas, nous voulons parler de la présence de feuilles dans le Scirpus lacustris.

219 CIPEROIDEÆ.

Cet état de la plante avait été constaté pour la première fois dans la Flore d’Indre-et-Loire en 1833 (Desm. loc. cit. p. 12. tir. à part.), par un botaniste dont le nom est resté ignoré ; depuis MM. Cosson et Germain, seuls, én ont fait mention dans leur flore des environs de Paris (sous-variété fluitans. loc. ci. p. 611).

Pour la consciencieuse description et les détails sur les feuilles flottantes du Scirpus, nous ne pouvons mieux faire que de ren- voyer à la notice de l’éminent botaniste de la Dordogne; nous croyons cependant devoir donner quelques détails sur des ob- servations personnelles et qui diffèrent par plusieurs points de celles contenues dans la notice précitée.

D'après M. Desmoulins, deux conditions sont indispensables à la production des feuilles du Scirpus : « Une eau vive et pro- fonde ; un courant constant et rapide.»

Cela est vrai le plus ordinairement, et c’est ce que nous ob- sérvons tous les ans dans la Charente et les petites rivièrés du calcaire dont le fond est tapissé par les feuilles longues et z0s- tériformes du S. lacustris ; mais ces conditions ne sont pas essentielles, indispensables. |

Nous possédons, en effet, des échantillans recueillis dans les flaques d’eau profondes de la prairie de Vesnat, avec des feuil- les parfaitement développées et en tout semblables aux feuilles des eaux courantes. Il y a ainsi : Production de feuilles dans l’eau stagnante. D'un autre côté dans les petites rivières, telles que l’Anguienne et les Eaux-Claires par exemple, qui, en certains endroits, n’ont pas plus de 3 à 4 déeimètres de pro- fondeur, le Scirpus produit des feuilles identiques encore à cellès des eaux profondes ; Production de feuilles dans l’eau

peu profonde.

CYPEROIDEÆ. 943

Un autre état que présente souvent le S. Jacustris, esl celui il y a : Production de feuilles hors de l'eau.

Cet état se présente particulièrement dans les échantillons qui croissent au milieu des graviers charriés par les crues, el de- meurés à sec après les inondations. Nous en avons cueilli de nombreux spécimens à Basseau, près le pont, et dans les maré- cages de St-Cybard.

Dans ces conditions, les feuilles sont entièrement différentes des feuilles submergées. De 30 à 40 centimètres, elles sont étroites, profondément cannaliculées, roides, atlénuées, en pointe au sommet, légèrement carenées et longuement engai- nantes, un peu rugueuses sur leurs faces, faiblement ondu- lées sur les bords, d’un vert clair.

Loin de considérer le S. Zacustris comme une espèce pro- duisant accidentellement des feuilles, nous sommes au contraire fortement convaicus que l'absence de ces feuilles est un état anormal de la plante.

MM. Grenier et Godron {f. fr. 3. p. 373), établissent un rapprochement entre les Scirpus et les Polygonum, relative- ment aux varialions des stigmates que l’on rencontre dans ces deux genres. Qu'il nous soit permis de suivre cet exemple , mais à un autre point de vue, et de comparer le S. Jacustris avec le P. natans.

:

De même que la variété terrestris de cette dernière espèce , diffère de la varieté natans, surtout par ses feuilles roides et non nageantes, différence qui, bien certainement, n’est due qu’à la présence du P. natans, hors de l’eau, de même dans le S. lacustris, qui produit toujours à l'état nor mal des feuilles sub- mergées, ne pourrait-on pas établir une variété terrestris à

914 CYPEROÏDEÆ..

feuilles non nageantes et caractérisées comme are avons/dit plus haut ? ,

Ce fait de la production des feuilles hors de l’eau, se rencon- tre également dans la variété 6. digynus Gren. et God. (var. 6. glaucus Coss. et Germ. Scirpus glaucus Smith. S. taber- nœmontani Gmel.), variété qui, comme on le sait, habite or- dinairement les marécages et les prairies tourbeuses.

Var. 6. mieynus Godr. fl. lorr. 3.p.90.A.C.— Marais de Breuty; prairies tourbeuses près le pont de Basseau.

supiNus L. sp. 73. Isolepis supina R. Brown. He 1.

p. 11. P.C. Prairies, marécages des environs de St-

Germain (Granitique).

sETACEUS L, sp. 13. Giboin in quenot st. ch. p. 34. Iso- lepis -setacea R. Brown. prodr. À. p. 18. A.C. Sr Landes tertiaires de Soyaux ; Chantillae; Bors ; Touvérac ; endroits marécageux de la forêt de Basseau.

_— FLUITANS L. sp. Tl. Isolepis fluitans R. Brown. 1. p. 221, R.R. Landes de Chantillac, Bors et Touvérac.

ELeocraris PALUSTRIS R. Brown. prodr. 1. p. 80. Scirpus palustris L. sp. T0. {:,.C. Prairies marécageuses des environs de Ruffec, Condac.

UNIGLUMIS Koch. syn. éd. 1. p. 738. C.C.C.: Prairies de Vesnat, le long des fossés qui bordent la Charente ; prairies tourbeuses des environs de St-Michel; prairies de Basseau, en face du pont.

ACICULARIS À. Brown. prodr. 1. p. 80. Scirpus acicula- ris:L: sp. 11. R.R.R. Sur le bord des fossés et des flaques d’eau de la prairie de Vesnat.

nn. ie: ne et

CYPEROIDEÆ. 245

RHYNCHOSPORA ALBA Vahl. enum. 2. p. 236. Schænus albus L, sp. 65. A.R. Landes de Chantillac; Touvérac et Bors.

Carex pioica L. sp. 1379. Giboin in quenot st. ch. p. 34.

R.R.R. Fossés des environs de Saint-Germain-sur- Vienne, tout près de la station du Cyperus monti (Gra- nitique).

PULICARIS L. sp. 4380. R.R. Landes tertiaires de Garde- Epée, marécages de Saint-Michel (Carentonien) ; landes de Soyaux, du Grand-Lac.

nivisa Huds. fl angl. éd. 1. p. 348. R. Marais de Freyères, commune de Longré; prairies de Basseau (Port- landien et Gardonien). ;

DISTICHA Huds. fl. angl. éd. 4. p. 403. R. Marais voi- sins des Hauts-Fourneaux deTaizé-Aizie (Grande Oolithe).

VULPINA L. sp. 1382. P.C. Bois de la Sausonnerie, commune de Mesnac.

MURICATA L. sp. 1382. C.C.C. Bois-Frais, bords des eaux; Petite-Garenne; forêt de Ruffec; forêt de Basseau ; . bords de la Charente, près la Poudrerie ; Ruelle.

DIVULSA Good. trans. of. Linn. soc. 2. p. 160. 4.C. Motte de Cherves; bois de Breuty.

TERETIUSCULA Good. trans. of. Linn. soc. 2. p. 163. t. 19: f. 3. R.R.R. Marécages de la forêt de Basseau, près d’une ancienne voie romaine, non loin du petit magasin à poudre.

ECHINATA Murr. prodr. p.76.(1770)non Desf. C:stellulata

MG CYPEROIDEÆ,

Good. trans. of. Linn. soc. 9, p. 144, (1794). R.— Ma- rais de Garde-Epée, commune de Saint-Brice.

REMOTA L. sp. 1383. A.C. Garde-Epée, près l’église de la Châtre; Patreville, commune de Bonneville ; Vesnat, le long des chemins.

STRICTA Good. trans. cf. Linn. soc. 2. p. 196. 4. 214, f. 9. C.C. Bords de la Charente; fossés de Basseau , Saint- Michel; Saint-Marc; le long d’un ruisseau à Belle-Roche.

Acura Fries. mant. 3 p.151 et summ. scand. 228. P.C. Fossés de Foulpougne ; le Pontouvre; le Gond ; fon- laine de Freyères, près Longré.

GLAUCA Scop, carn. 2: p. 223. C.C.C. Landes humides, coteaux ; partout.

Var. «. GENUINA Gren. et. God. fl. fr. 3. p. 405. Avec le type. Marais de Garde-Epée. P.C.

PALLESCENS L. sp. 1386. P.C. Bois des environs de Brossac ; Petite-Garenne.

PANICEA L. sp. 1387. P.C. Marais de Saint-Michel, ps la forêt de Basseau.

PRÆCOX Jacq. fl. austr. 5. p. 23. t. 446. C.C.C. Petite Garenne ; forêt de Basseau; Puy-Merle ; forêt de Boixe, Poudrerie; Saint-Michel.

Var. a. sicxocarPa (Nobis). C. sicyocarpa Lebel ! obs. sur. pl. de la Manche. 1848. p.18et Breb. fl. norm. éd. 2. p. 293 R.R. Bois entre Rouillac et Echallat.

Nous croyons devoir former-une variété de cette forme rare

CYPEROIDEÆ. 917

que quelques auteurs ont considérée comme espèce. Elle se dis- tingue par ses fruits en forme de gourde à col allongé.

TOMENTOsA L.mant. 123. A.R.— La Sausonnerie, commune de Mesnat; La Châtre, commune de Saint-Trojean ; bois de Freyères, près Longré; Crotet, commune d’Auge; bois de l'Epineuil; prairies de la forêt de Basseau.

MONTANA L. fl. suec. éd. 2. p. 328. R. Bois de la Pe- lte-Garenne, près Saint-Martin.

HALLERIANA 4550. syn. 922. £, 9. f. 2. (1779). C. gyno- basis Vall. Dauph 2. p.206. %.R. Forèt de Tusson.

—HuMiLis Leyss. fl. hal. 175. C.C.C. Sur lous les coteaux calcaires ; Chante-Grelet; l'Arche ; chaumes de Crages, Puymoyen , Dirac, Toul-y-Faut, Bois-Menut, Isle-d’Es- pagnac, Vœuil, Mouthiers, La Couronne.

DIGITATA L. sp. 1383. Giboin in quenot st. ch. p. 34. R, R. Forêt de Tusson (Oxfordien).

SYLVATICA Huds. engl. fl. éd. 1. p. 353. A.C. Bois de Breuty ; l’Oisellerie; forêt de Ruffec.

FLAVA L. sp. 1384 C.C.C. Marais de Saint-Michel ; Breuty ; bois de l’Oisellerie ; Verdille; La Couronne.

OEDERI Éhrh. calam. 79. A.C. Prairies de Foul- pougre ; landes de Soyaux ; tourbières de Breuty ; Petite- Garenne.

HORNSCHUCHIANA Hoppe. flora. 1824. p. 599. el caric. p. 76. P.C. Marais des Gours ; Patreville; Crotet; Auge.

DISTANS L. sp. 1387. P.C. Prairies de Foulpougne ; marais de Breuly.

M8 | GRAMINEÆ.

BINERVIS Sm. trans. of. linn. soc. 5. p. 268. ci fl. Brit. 993. R.R. Marécages de Garde-Epée, commune de Saint-Brice.

PSEUDOCYPERUS L. sp. 1387. R.R. Fossés près la tuile-

rie de Lunesse ; sur les bords du chemin qui conduit de ,

Ruelle à Villement.

PALUDOSA Good, trans. of. linn. soc. 2, p. 202. C.C.C.— Prairies de Saint-Cybard ; la Poudrerie ; les Planes ; Bas- seau; Bardines.

RIPARIA Curt. fl. lond. 4. t&. 60. C.C.C. Sur le bord de tous les cours d’eau.

HIRTA L. sp. 1389. C.C. Auge; Boisbeandreau; marais de Garde-Epée (Sables tertiaires); la Terne, près Luxé (Portlandien) ; prairies de Saint-Marc (Carentonien) ; Saint-Martin, sous Angoulême.

CXLII. GRAMINEÆ (Juss).

LEERSIA ORYZOIDES Soland. in Swartz. fl. ind. p. 119. R.R. R. Pont de la Becasse, sur la route de Limoges à An- goulême, non loin de La Rochefoucauld (Oxfordien) ; St- Angeau, Mansle (LecLer); marécages de Saint-Michel (Carentonien).

On rencontre rarement celte graminée pourvue d’une pani- eule terminale arrivée à un entier développement. La seule loca-

.

GRAMINEÆ. 919

lité nous l'ayons jusqu'ici rencontrée, en cet état, est celle de Saint-Michel.

Contrairement à l'opinion de quelques botanistes, le Leersia oryxoides est toujours fertile. Les caryops sont parfaitement

. conformés même dans les échantillons les organes de la fruc-

lification ne sont pas exserls.

PHaLaRis TRUNCATA Guss. prodr. suppl. p. 18etsyn.A p. 118. P. aquatica Desf. atl. À. p. 56. R.RR.

Celle rare espèce, qui parait être originaire d'Afrique et qui ne doit sa présence en France que par l'intermédiaire des céréales apportées d'Algérie, ne s’est rencontrée jusqu'ici qu’une seule fois dans le département de la Charente, dans les champs sa- blonneux des Planes, nous l'avons découverte depuis peu de temps.

Nous avons pris de nombreux renseignements tendant à sa- voir si quelques céréales de provenance étrangère n'avaient point élé semées dans le voisinage ou dans le champ même nous avons cultivé cette graminée.

Depuis longtemps ces terrains étaient restés en friche et au- eune espèce de céréales n’y a été cultivée depuis longues an- nées,

Nous ignorons complètement à quelle cause on peut attribuer a présence du P. éruncata dans celte station.

ARUNDINACEA L. sp. 80. Güboin in quenot st. ch. p. 34. P.C. Bords de la Charente, à Saint-Cybard, au lieu appelé la Pierre; sur les bords de l’Anguienne, près le pont de Vars, route de Montmoreau, au bas d'Angoulême.

* -

290 GRAMINEZ.

ANTHOXANTHUM ODORATUM L. sp. 40. Giboin in quenot st. ch. p. 34. C.C.C. Bois sablonneux de toute la partie calcaire du département.

PUELI Lecoq et Lamotte! cat. pl. Auvergne. p. 385.

Puel et Maille. herb. fl. loc. n°5 13, 35 et 79. C.C.C—

Moissons de toute la partie granitique ; environs de Mont- bron (GuiLLon).

Migora VERNA P, Beaux. agrost p. 29. 4. 8. f. k. Agrostis minima L. sp. 93. C.C.C. Partout.

Celte gracieuse pelite plante qui fleurit dès le moïs de février, est tellement abendante, surtout dans les vignes, qu'elle donne à loute la campagne une teinte rougeâtre d’un très-joli effet.

Puceun PRATENSE L. sp. 79. C.C. Lieux arides; Pelite-Ga- renne ; Rabion; La Couronne.

Var. 6. novosum Gaud. helv. À. p. 164. P. nodosum L. sp. 88. 4.C. Chemins argileux et très-battus de la Pe- lite-Garenne ; bois de l'Epincuil; coteaux de l'Arche; Chante-Grelet

ALOPECURUS PRATENSIS L. sp. 88. A.R. Prairies des envi- rons de Ruffec, près la forêt.

AGRESTIS L. sp. 89. C.C.C. Dans toules les moissons et les champs cultivés,

BULBOSUS L. sp. 1666. A.R. Prairies humides de Fraiche- _font, commune d'Auge; Vesnat ; le long des fossés pleins - d’eau de la Cagouillère; chemin inondé des Argentiers

SESLERIA CÆRULEA Arduin. specim. alt. 18.4. 6. f. 3-5, C.C. C.— Tous les coteaux calcaires des environs d’Angou-

GRAMINEÆ. 291

lême; Rabion ; Clergon ; l'Arche ; La Tourette; La Cou-

ronne, elc.

EcniNariA CAPITATA Desf. alt. 1. p. 385. R.R.R. Mois- sons des environs de Ranville; moissons du canton de

Confolens.

SETARIA VIRIDIS P. Beauv. agrost. p. 51. Panicum viride L. sp. 83. C.C. Vignes, champs cullivés, jardins, sur- tout dans les terrains sablonneux.

VERTICILLATA P. Beauv. agrost. p. 51. Panicum verticil- latum L. sp. 82. Giboin in quenot st. ch. p. 34. A.C. Landes et moissons de Chantillac: Baignes; Touvé- rac; Segonzac, Syllac.

Dans. cette dernière localité, on rencontre fréquemment des échantillons de cette espèce qui parviennent jusqu’à une hau- teur d’un mètre; il n'est pas rare de rencontrer des épis de 4 décimètre de long sur 40-15 millimètres de large.

Panicum crRus-GaLLI L. sp. 83. A.C. Jardins, lieux culti- vés. décombres ; à peu près partout.

8. 0. D. ARISTATUM Coss. et Germ. fl. par. p. 622. Mé- langé avec le type, mais moins commun.

SANGUINALE L. sp. 84. C.C.C. Terrains sablonneux, jardins, champs cultivés; partout.

CYNODON DACTYLON Pers. syn. 1. p. 85. Paspalum dactylon DC: f. fr. 3. p. 16. AC. Terrains sablonneux ; champs de Syllac, du village de Chez-Grelet ; Lunesse ;

le Maïne-Blanc.

Cètte espèce est très-longuement rampante, mais il arrive

299 GRAMINEZ.

que lorsqu'elle se trouve auprès d’une haie , elle;s’élève.droïte jusqu’à la hauteur de cette haie qui lui sert de point d'appui.

Dans ces conditions; ses tiges sont entièrement, nues à la base souvent d’une hauteur de 2 et 3 mètres, portant au sommet un paquet de feuilles très-longues et disposées en éventail. Ses épis sont aussi bien plus grands que dans les stations ordinaires. Cette forme est assez commune dans une haïe du jardin Lu- nesse, près les Mérigots.

ANDROPOGON ISCHÆMOM L. sp. 1843. A.C. Bois sablonneux-

des Planes, Bardines (Oxfordien); coteaux de la: Petite- Garenne {Angoumien); bois de Chez-Grelet { Carento- nien).

ParaGuiTES communis Trin. fund. agr. p. 154. Arundo Phragmites L. sp. 120. Giboin in quenot st. ch. p.34. C.C.C.— Bords des eaux : bords de la Charente; Roffit: Chalonnes ; Vars; Balzac; prairies tourbeuses de: Breu+

ty; Saint-Marc ; le Got ; La Tranchade; La Couronne ;

Mouthiers ; Montmoreau ; Chalais.

CALAMAGROSTIS EPIGEIOS Roth. fl. germ. 1. p. 34. P. C. Forêt de Basseau, près Si-Michel; bois de l’Epineuil ; landes de Montmoreau ( Sables d’alluvion et cailloux roulés).

—LANCEOLATA Roth. germ. 1. p. 34. R.R. Bords de la Charente, près Bardines.

AGrosris AUBA ZL. sp. 93. C.C. Moissons sablonneuses de

Vesnat ; sables de la Poudrerie, près le petit bois de pins; champs de la commune de Verdille (Oxfordien).

GASTRIDIUM, LENDIGERUM Gaud. helv. 1. p. 176. Agrostis

GRAMINEÆ, 293

lendigera D C. fl. fr. 3. p. 18. P.C. Planteane, commune de Verdille (Oxfordien) ; vignes de Basseau (Gardonien); Pelite-Garenne (Angoumien).

PoLyPOGON MONSPELIENSE Desf. all. À. p. 67. R.R.R. Ta- lus de la route de Jarnac à Segonzac, près le bois de. Montagon (Purbeckien); dans un lieu très-sec et aride.

Micium EFFUSUM L. <p. 90. P.C. Bois du Vergnet, près Luxé ; forêt de Basseau, dans les lieux humides et ombra- gés ; forêt de Ruffec.

AIRA CARYOPHYLLEA L. sp. 97. Avena caryophyllea Wigg.

prim. fl. hols. 10. Aira caryophyllea Giboin in que-

- notst. ch. p. 34: C.C: Les Hubelines, commune de St-Médard ; toute la forêt de Ruffec et de Basseau.

Déscrampsia CÆSPITOSA P. Beaux. agrost. 91. Aira cæspitosa. L. sp. 96. Giboin in quenot st. ch. p. 34. A.C. Fo- rêt de Jarnac.

FLEXUOSA Gris. spic. fl. rum. et bith. 2. p. 457. Aira flexuosa L. sp. 96. P.C. —: Coteaux de Garde-Epée, commune de St-Brice; forêt de Basseau ; sables de la Poudrerie.

AYENA SATIVA L, sp. 118. Giboin in quenot st. ch. p. 3k Cultivé en grand et quelquefois subspontané dans les prai- ries, les champs cultivés.

BARBATA Brot. lus. 4. p. 4108. R.R.R. Nous n'avons rencontré cette jolie espèce qu’une seule fois dans un champ de luzerne, ‘en face des moulins de la Poudrerie.

rarua L. sp. M8. C.C.C. Dans les champs de toutes les moissons.

994 GRAMINÉEÆ.

PUBESCENS L. sp. 1665. C.C.C. Dans tous les bois du département.

ARRHENATHERUM ELATIUS Mert et Koch. deutschl. fl. À. p. 546. Avena elatior L. sp. 117. Giboin in quenot st. ch. p. 34. C.C.C. Prairies, champs cullivés ; partout.

TRISETUM FLAVESCENS P. Beauv. agrost. p.88. t. 18. f. 1. Ave- na flavescens. L.sp. 118. A.C.— Prairies ; bois l’Oiseau ; les Lamberts ; Basseau.

Hozcus LaxaTus L. sp 1485, C.C.C. Dans toutes les . prairies.

mous L. sp. 1485. P.C. Forêt du Vergnet, près Luxé (Oxfordien); la Braconne (Corallien).

KoëLeRtA SETACEA Pers. syn. 1. p. 97. C:C.C. Tous les coteaux calcaires des environs d'Angoulême; chaumes du Péré ; rochers des environs de Cognac; forêt de la'Bra- conne.

PHLEOIDES Pers. syn. 1. p: 97. Festuca cristata L. sp. ARR R. Bords de la route d'Angoulême à Rouil- lac, près Bardines.

GLYCERIA FLUITANS R. Brown. prodr. À. p. 179. Festuca fluitans L. sp. AAA. A.C. Fossés des environs de l’Isle-d’Espagnac ; bords de la Charente; la Cagouillère ; St-Michel ; l’Anguienne ; St-Marc.

PLICATA Fries. mant. 3. p. 176. A.R. Fossés des Méri- gots, Foulpougne, le Pontouvre, Roffit, le Gond.

AQUATICA Wahlberg. fl. goth. p. 18. G. spectabilis Mert. et Koch. deutscht. f. À. p. 586. C.C.C, Bords de la

GRAMINEZÆ. 995.

Charente à Roffit, Vesnat, St-Cybard, Basseau, St-Mi- chel, Châteauneuf, Cognac.

Poa annua L. sp. 99. Giboin ‘in quenot st. ch. p. 3k. C.C. = Partout.

NEMORALIS L. sp. 102. A.C. Forêt de Basseau, dans les lieux humides et très-ombragés ; garenne d’Estrade, com- mune de Verdille; bois de Clergon.

SEROTINA' Ehrh. Beitr. 6. p. 83. et Calam. 82. R.R.— Bois de Frayères, près Longré.

BULBOSA L. sp. 102. P.C. Pelouses arides des Breton- nières, près Roullet ; forêts de la Malestrade, de Boixe, Puymerle.

Var. 6. vivipara Coss. et Germ. fl. par. 642. A.C. Chemin de Chante-Grelet, sûr les vieux murs ; Taizé-Ai- zie; Verteuil ; rochers au-dessus du gouffre de la Touvre.

compressa L. sp. 104. 4. R. Champs de Pig Sr qu commune de St-Brice.

ERAGROSTIS MEGASTACHYA Linck. hort. ber. 1.p. 187. Briza eragrostis L.. sp. 103. Giboin in quenot st. ch. p. 34. P.C. Champs de Syllac ; jardins de Lanesse: Isle- d'Espagnae, surtout dans les terrains sablonneux eteultivés.

\piLosA P. Beauv. agrost. p. T1. Poa pilosa L. sp. 100. P.C. Champs de Syllac, du Cimarre, ue dans les terrains sablonneux et cultivés.

Nous n’avons point remarqué que la racine de cette espèce exhale une forte odeur de muse, comme. le fait observer M. de Dives (in cat. Dord. Desmoulins. suppl. fin. p. 371), mais

16

«

226 GRAMINEÆ.

bien une odeur insupportable et qui ne peut être comparée qu’à

celle de la châtaigne du cheval, cette excroissance cornée qui

se développe à la partie interne des jambes de ce solipède.

BRiZA MEDIA L. sp. 103. Giboin in quenot st. ch. p. 34. C: C.C. Pelouses, bois secs, prairies.

MINOR L. sp. 102. R.R. Moissons et châtaigneraies de Vesnat.

Mezica cirraTa L. fl. suec. éd. 2. p. 26. R.R.R. Carrières de Bonpart. |

Cette espèce, d’après MM. Grenier et Godron (f. fr. 3. p. 551, n'existe en France qu'en Alsace. Les savants auteurs l'ont parfaitement définie, el notre plante des carrières se rap- proche en tout point de leur diagnose, surtout pour ies caryops, bruns, un peu luisants, finement ridés sur toute leur surface, elliptiques, atténués aux deux bouts; et par ses feuilles Zi- néaires, planes et à la fois pliées en deux.

N

Elle diffère de l’espèce suivante, en ce que cette dernière a ses carvops brüns, luisants, elliptiques, très-lisses sur le dos, moins finement chagrinés sur la face interne , et ses feuilles, très-étroites, enroulées, sétacées.

NEBRODENSIS Part. fl. palerm. À. p. 120. et fl. ital. A. p. 300. R.R, Coteaux de la Charente, près de Bourg.

UNIFLORA Retz. obs. 1. p. 10. C. Bois frais, forêts de-

Basseau, de Jarnac, de Ruffec, de Tusson, Petite-Garen- ne ; bois de Clergon, dans les endroits très-ombragés.

SCLEROPOA RIGIDA Gris. spic. fl. rum. 2. p. 434. Festuca ri-

gida Kunth. enum. 4. p. 392. C.C.C: Champs des

environs d’Aigre; forêt de Ruflec, endroits secs ; chau-

-

GRAMINEÆ. 297

mes des Halliers ; vieux murs près de l’Oille-Morte ; chau- mes du Petit-Rochefort, au Château-du-Diable.

DacTyLis GLOMERATA L. sp. 105. C.C.C. Dans toutes les prairies, sur le bord des chemins.

MoziniA CÆRULEA Mœnch. meth. 183. Festuca cœrulea L. sp. 95. Melica cærulea L. mant. p. 325. Giboin in quenot st. ch. p. 34. A.C. Marais de l’Houme, bois marécageux de St-Michel et de l'Epineuil, près Vesnat.

DANTHONIA DECUMBENS D C. fl. fr. 3. p. 33. Poa decumbens Koel gram. 242. P.C. Ste-Sévère, près la forêt de Jarnac; Petite-Garenne, dans les endroits très-secs ; ma- récages de la forêt de Basseau, près Grelet.

Cynosurus CRisTATUS L. sp. 105, C.C.C. Bois , prairies sablonneuses et arides.

ECHINATUS L. 5p. 105. R.R. Nous ne l'avons recueilli qu’une seule fois dans les sables d’alluvion de la Poudrerie, . fe en face des moulins.

VuLpra PSEUDOMYUROS Soy- Willm. in Godr. fl. lorr. 3. p. ATT. Festuca pseudomyuros Soy.-Willm. ann. sc, nat. ser. 4.1t.7.p. 240. et obs. 130. A.C. Sables d’alluvion de la Poudrerie ; coteaux de la route d’Angoulême à Rouil- lac, près les Planes ; Garde-Epée.

SCAUROIDES Gmel. bad. 1. p. 8. Festuca bromoides Sm. brit. 1. p. 118. R.R. Landes tertiaires el argiles. ré- fractaires de Soyaux, le Grand-Lac, Sainte-Catherine ; la Terne, près Luxé; Vars, Larochefoucauld.

MyuROS Rchb. fl. excurs. 1. p.37: (non Gmel.) Festuca ciliata Pers. syn. 4. p. 9%. C.. Champs de la com- mune de Verdille, Cognac, St-Brice.

298 GRAMINEÆ.

Fesruca puRIUSGULA L. sp. 108, C.C. Bois l'Oiseau, com- mune de Sonneville ; Cognac ; Verdille; Tusson ; forêt de Basseau.

Var. *. GENUINA Godr. fl. lorr. 3. p. 172. A.C.—Se ren- contre dans les mêmes localités que le type, mais dans

les endroits un peu ombragés.

HETEROPHYLLA Lam. fl. fr. 3. p. 600. A.C: Forêt de Basseau ; bois des Lamberts; St-Michel ; lieux humides

et couverts.

yariA Hœnk. in Jacq.coll. 2. p. 94. A.C. Sables d’al- luvion de la Poudrerie ; forêt de D : bois de Fléac

(Kimmeridgien).

Bromus TecrTORUM L. sp. 114. Giboin in quenot st. ch. p. 34. P.C. Remparts d'Angoulême, près Beaulieu ; vieux murs des Bretonnières.

4h

sreRiLis L. sp. 4113, C.C.C. Partout.

MADRITENSIS L. Sp. 114. B. diandrus Curt. fl. lond. fase. 6. t. 5. P.C. Bords de la grande route de Cognac

à Merpins.

AsPper L. fil. suppl. A1. A.R. Bois de la Poudrerie, de Frayères, commune de Longré; Estrade, près Verdille ; la Braconne {Corallien); Vergnet, près Luxé (Portlan- dien); Cognac (Coniacien), St-Brice (Sables tertiaires).

eRECTUSs Huds. angl. 49. C.C.C. Forme le fond'des mauvaises prairies artificielles, mais seulement dans les arrondissements de Ruffec et de Cognac.

.

GRAMINEÆ. | 299

SERRAFALCUS COMMUTATUS Godr. fi. lorr. 3. p. 184. Bromus. mollis L. sp. 112. R R. Champs en face du village des Mortiers, commune d’Anville (Portlandien) ; chemin du Got à Espagnac, près le Grand-Lac (Coniacien).

MOLLIS Parl. pl. rar. sic. fasc. 2. p. A1. et fl. ilal. À. p.

395. Bromus mollis L. sp. 112. C.C.C. Dans tous les champs et les prairies.

HorDEux muriNun L. sp. 126. Güiboin in quenot st. ch. p. 34. C.C.C. Chemins, décombres, lieux incultes; par- toul.

SECALINUM Schreb. spic. 148. H. pratense Huds. angl. éd. 2. p. 56. A.C. Lacheville, près Ranville (Oxfordien) ; lieux arides près Foulpougne (Portlandien).

MARITIMUM With. arrang. 172. H. geniculatum Al. ped. 2. p. 259.4. 91. f. 3. R.R. Ateliers du chemin de fer, près Foulpougne (Angoumien) ; route de Paris, près le Pontouvre.

ELyuus EuRoPæÆus L. mant. 35. Hordeum sylvaticum Huds. angl. éd. 2 p.57. Cuviera europæa Kæl. gram. 328. RR.R. Bois du Vergnet, près Luxé ; bois près Vesnat, le long d’un fossé.

AGROPYRUM CAMPESTRE Godr. et Gren. fl. fr. 3. 607. R. Champs des environs de Mouthiers ; Vœuil : moulin de Bourisson:

-- REPENS P. Beauv. agrost. 102. Triticum repens L. sp. 128. P.C. Bords de la Charente, près la Poudrerie ; les Argentiers.

CANINUM Rœm. et Schuit. syst. 2. p.156. Trilicum cani- num Huds. angl. Giboin in quenot st. ch. p. 34. A.C. Envirous de Vars ; bois de Freyères, commune Lon-

LA

230 GRAMINEÆ.

gré (Oxfordien et Portlandien) ; Cognac (Coniacien).

BRACHYPODIUM SYLVATICUM R. et Schultz. syst. 2. p. TEA. C. St-Marc: Basseau; Planteane, commune de Verdille ; endroits rocailleux et ombragés des bois et des taïllis.

PINNATUM P. Beauv. agrost.p. 101. C. Bois des envi- rons d’Anville; champs de Basseau ; Espagnac; Soyaux ; lieux secs et très-arides.

DISTACHYON P. Beauv. agrost. 155. Bromus distachyos L. sp. 115. R.R.R. Coteaux calcaires de la Couronne et de la Tourette.

Très-abondant dans les localités il se rencontre, mais peu

répandu. £

Louum PERENNE L. sp. 129, C.C.C. Chemins ; lieux bat- tus et argileux ; partout.

—ITALICUM Braun. fl. od. bot. Zeit. 1834. p. 2. R. Moissons sablonneuses des Lamberts, de Basseau , St-Mi- chel, Fléac.

MULTIFLORUM Lam. fl fr. 3. p. 624. R. Champs du village des Mortiers, commune d’Anville; prairies artifi- cielles de la Poudrerie et de Basseau.

LINICOLA Sond. in Koch. syn. 957. L. arvense Schrad. germ. 1. p. 399. R.R.R. Champs de lin, près les Mortiers, commune d’Anville.

TEMULENTUM L. sp. 122. Giboin in quenot st. ch. p. 34. A. C. Moissons de la Poudrerie ; des Lamberts ; Bas- seau ; le Maine-Blanc.

GAUDINIA FRAGILIS P. Beauv. agrost. p. 95. Avena fragi-

GRAMINEX. 931

lis L. sp. 119. P.C. Route de Ssinte-Sévère à Co- gnac (Purbeckien); chemin de Fléac; bords de la route de Basseau, près le pont (Gardonien).

NarDuURUS TENELLUS Rchb. exsicc. 105 ! Fesiuca tenuiflora Koch. syn. 937. A.C. Cognac; Merpins; Auge ; Verdille.

LACHENALI Godr. ft lorr. 3. p. 187. R. Coteaux au sud-est de Verdille.

LEPTURUS CYLINDRICUS Trin. fund. agrost. 123. de Roche- brune in Coss. notes sur quelques plantes critiques. p. 12. (1848) et in Puel et Maille. herb. fi. loc. A6! Rott- bollia cylindrica Willd. sp. 1. p.464. Monerma subu- lata P. Beauv. agrost. 117. C.C.C. Bois de la Pe- üte-Garenne (Angoumien); chaumes de Crages, de la Tourette {:d) ; forêt de Basseau (Gardonien et Cailloux roulés); bois de l'Epineuil (Portlandien) ; vignes de Lu- pesse (Argiles tégulines); Bois de Saint-Michel {Caren- tonien) ; route de Périgueux, près Espagnac {Coniacien) ; bois situé à l’embranchement de la route de Montbron avec celle de Limoges (Portlandien et Sables-Verts).

Jusqu'au 18 juillet 4848, époque à laquelle l’un de nous (ne Rocueerune), découvrit pour la première fois cette espèce , dans le bois de la Petite-Garenne, le L. cylindricus n'avait ja- mais élé observé en France que dans les régions maritimes du littoral de la Méditerranée, soit dans le sable, soit dans les ter- - rains argileux. (Sablettes et diverses localités des environs de Toulon ; Colombier et Planduar, près Fréjus; Cette; bords de la Méditerranée en Languedoc).

Dès le principe, la présence du Lepturus dans le bois de la

232 GRAMINEÆ.

Petite-Garenne, seule localité nous le connaissions alors, nous porta à penser que celte plante, considérée par les auteurs com- me essentiellement maritime, avait été introduite dans cette lo- calité du département par une cause étrangère et qu'elle s’y était naturalisée. A

Depuis, sa présence dans un grand nombre de stations/toutes éloignées les unes des aulres, nous à convaineu que notre pre- mière supposition était fausse, qu’elle s’était point naturali- sée, mais qu’il fallait la regarder comme incontestablement pro- pre à la Flore Charentaise. *

Ce qui milite en faveur de cette dernière opinion, c'est non- seulement comme nous venons de le dire, la présence du Lep- turus dans des stations nombreuses et éloignées, mais aussidans des terrains complétement différents.

Tantôt nous le voyons dans les Sables et les Argiles, à Lunesse et dans le bois voisin de la route de Montbron, localités 1denti- ques pour le sol à celles des environs de Toulon; tantôt dans les différents étages, soit de formation Jurassique, soit de formation Crétacée proprement die.

Ces différentes stations géologiques du Lepturus, si nous

pouvons nous servir de cette expression, prouvent que:tous! les terrains lui sont indifférents; et pour qu’il soit parvenu àls'é- tendre sur une surface aussi vaste que celle qu'il occupe, il faut que son existence dans la Charente date d’une époque:bien éloi- gnée, ce qui est plus vraisemblable, qu’il soit autochtone du département même. : 2fl

Il est certaines espèces de plantes dont on peut faire.remon- ter l'apparition dans un département, à une époque certaine et fixe, parce que chez ces espèces il peut y avoir déjà des données

GRAMINEZ. 933

qui, par une suile de déductions, conduisent à des résultats que viennent confirmer les observations ultérieures.

Mais il en est d’autres qui font pour ainsi dire partie inté- grante du sol même elles croissent et dont l’origine étrangère à la Flore d’un département, ne pourrait être trouvée malgré les recherches les plus assidues.

Le Lepturus cylindricus Charentais doit être classé au nom- bre de ces dernières.

: L'abondance de cette graminée dans le département de la Charente-Inférieure, el notamment dans les marais salants de l'Ile-d’'Oleron nous lavons découverte dernièrement, en outre sa présence dans les environs de Beauvais-sur-Matha, sur la limite des deux Charentes, nous fait supposer qu’elle s’a- vance insensiblement dans les terres en suivant les côtes jus- que dans notre département qui doit être considéré com me sa limite extrême.

Avant de laisser cette curieuse espèce, qu'il nous soit permis de Signaler une erreur qui s’ést sans doute involontairement gli- sée dans la Flore de l’Ouest de la France, par M. Lloyd {page 545).

Le savant auteur indique le Lepturus comme croissant dans la Charente, et il fait suivre cette indication du nom de M. 4. Guillon, laissant ainsi supposer que la découverte de cette gra- minée dans notre région est due à notre collègue Charentais.

Nous avons indiqué dans la synonimie que nous donnons au commencement de ces observations, à quelle: source on doit re- monter pour connaître l’auteur véritable de cette découverte.

Il y à ccrtes bien peu de mérite à trouver une plante, mais

234 FILICES.

nous eroyons qu’il y a justice à ne pas priver l'inventeur de ce mérite, quelque faible qu’il puisse être.

CXLIII. FILICES (Juss.)

Osmunpa REGALIS L. sp. 1521. Giboin in quenot st. ch. p. 33. R.R. Bords du ruisseau qui s'échappe de l’élang de Puycounteau, commune de La Tâtre ; bords des rivières la Marchadène et l’Issoire, près de Brillac, celte espèce esl très-abondante et d’une végétation superbe.

Elle est particulière dans notre département aux terrains si- liceux el graniliques.

CETERACH OFFICINARUM Wälld. sp. 5. p. 136. Asplenium ce- terach L. sp. 1538. Giboin in quenot st. ch. p. 33. C.C.— Vieux murs, rochers ; St-Marc ; Hurtebise ; haies rocailleuses de l'Epineuil; murs des Bretonnières, près Roullet; église de Ste-Sévère; Château-Renaud, près de Fontenille; La Terne, près Luxé.

PoLYPODIUM VULGARE L. sp. 1544. Giboin in quenot st. ch. p.33. C.C. Bois humides de la forêt de Basseau, Pou- drerie; vieux murs d'Angoulême , troncs des vieux arbres de l'avenue du château de Larochefoucauld.

Les échantillons recueillis sur les vieilles murailles sont tout au plus d’un décimètre de haut, les segments des frondes sont très-courls el ne portent qu’un petit nombre de groupes de spo- ranges à leur extrémité.

FILICES. 935

ASPIDIUM ACULEATUM Dœll. rh. fl. 20. Polypodium aculea- tum L. sp. 1552. A.R. Entrée de la Fosse-Mobile, près Agris ; forêt de la Braconne (Coraltien); Bourg-Charente; haies près l’église de Chantillac (Sables tertiaires).

PorysTiCHUM THELYPTERIS Roth. tent. 3.p. 11. Polypodium thelypteris L. mant. 505. A.C. Bords des eaux ; fos- sés des environs de St-Marc et d'Hurtebise; tourbières de St-Michel ; marécages de Belle-Roche. |

FILIX-MAS Roth. tent. germ. 3. p. 82. Aspidium filix- mas. Suw. syn. 55. R.R. Rochers des environs d’Al- loue (Lias inférieur) ; bois humides des environs de St- Germain-sur-Vienne; Brillac; Lesterps (Schistes cris- tallins, Granit).

Nous n’avons vu cette espèce que dans l’arrondissement de Confolens, ce qui nous porte à croire qu'elle affectionne les ter- rains primitifs et les formations jurassiques qui reposent immé- diatement au-dessus.

SPINULOSUM D C. fl. fr. 2. p. 361. Aspidium dilatatum Godr. fl. lorr. 3. p. 209. Nephrodium cristatum Coss. et Germ. par. 672. R.R. Bois de Saint-Mary, près St-Angeau (LECLER).

ASPLENIUM FILIX-FOEMINA Bernh. in Schrad. Journ. 1. pars. 2. p. 27. 1.2. f. 1. P.C. Bords de la Tardouère, en face des grottes de Rancogne, près Larochefoucauld (Le- CLER).

HALLERI D C. fl. fr. 5. p. 240. Athyrium fontanum D C. fl. fr. 2. p. 557. R.R.R. Rochers humides de Saint- Germain-sur-Vienne (Granit).

936 FILICES.

. Cette espèce, très-rare pour la Charente, et qui n’est connue en France, d’après MM. Grenier et Godron (f. fr.3. p. 645), que sur les rochers humides et ombragés du Jura, de l’Auver- gne, des Alpes et des Pyrénées, arrive dans notre département par les montagnes de l’Auvergne et du Limousin, dont les ro- chers granitiques du Confolanais ne sont que les prolonge- ments.

Ce n’est qu'après avoir eueilli celte charmante plante dans la localité sus-indiquée, que nous avons appris de M. Guillon lui- même, que c'est à lui qu’est due la découverte de cette espèce dans la Charente.

rRiCHOMANES L. sp. 1540, C.C.C.— Vieux murs, rochers

| humides ; St- Marc; Hurtebise ; le Peux (Angoumien); Frégeneuil (Provencien) ; Garde-Epée COS el Sables tertiaires).

SEPTENTRIONALE Sw. syn. fil. 75. Puel et Maille. fl loc. exsicc. 40. R. Rochers arides et à pic de SEP main-sur-Vienne (Granit).

Ne se trouve dans la Charente que dans les terrains primi- üfs.

—— RUTA-MURARIA L. sp. 1541, C.C.— Rochers et vieux murs de St-Mare, Hurtebise, le Got, le Peux; chemin des Lam - berts, près Angoulême. J 1422

ADIANTHUM-NIGRUM L. sp. 1541. A.C. Haies ombragées et sablonneuses des Lamberts, près Angoulême: bois de St-Michel; forêt de Basseau , dans un chemin qui longe le cimetière de Bardines.

SCOLOPENDRIUM OFFICINALE Smüth. act. taur. 5. p. 110. &. 9. Asplenium scolopendrium L. sp. 1537. Giboin in que-

FILICES, 237

not st. ch. p. 33. C.C.C. St-Marc; Hurtebise; dans un puits de Lunesse, les frondes atteignent quelquefois jusqu’à 4 mètre de haut sur 25 millimètres de large.

BLECHNUM sPICANT Roth. tent. 3. p. kk. Osmunda spicant L. sp.1522. R.R.R. Environs de Confolens, nous n’en avons trouvé qu’un seul échantillon en parfait état.

Preis AQUILINA L. sp: 1533. Giboin in quenot st. ch. p. 33, C.C.C. Bois sablonneux , moissons des terrains mai- gres ; loute la forêt de Basseau ; la Petite-Garenne ; bois de Vesnat; champs des Planes.

[l est excessivement rare de trouver cette espèce en fructifica- tion. Jamais elle ne présente cet état dans tous les bois de notre département elle se rencontre.

L'ombre et l'humidité paraissent lui être contraires , et dans ces conditions elle est constamment stérile.

V4 L4 2 LA =. S

Nous ne l'avons récoltée en parfait état que dans les mois-

sons de Basseau, champs formés à la suite du défrichement d'une portion de cette forêt.

La sècheresse et l’aridité du sol ainsi que l’influence directe des rayons solaires, paraissent favoriser considérablement le dé- veloppement des organes reproducteurs.

ADIANTHUM CAPILLUS-VENERIS L. sp. 1558. A.C. Sous les rochers humides et dans les excavations de Si-Marc, Hur- tebise ; surles murs d’une fontaine appelée la Fontaine- des-Trois-Canons, près le port d'Angoulême.

Notre ami, M. le docteur Lecler, nous a indiqué cette espèce sous les arches du pont de Châteauneuf, mais nous lv avons inutilement cherchée.

938 EQUISETACEÆ.

CXLIV. EQUISETACEÆ (Rich.)

HMERTE

Equiserum ARvENSE L. sp. 1516. Giboin in quenot st. ch. p. 33. A.C. Prairies de Crotet, commune d’Auge; prai- ries entre Brossac et Chillac; champs sablonneux des en- virons de Lunesse, des Mérigots, de Basseau et des Ar- gentiers.

TELMATEYA Ehrh. beitr. 2. p. 159. E. fluviatile Smith. brit. 1104. Giboin in quenot st. ch. p. 33. AR. Bords des fossés à Belle-Roche, près la Tourette; Baril- lon, près La Couronne. |

Nous n'avons jusqu'ici rencontré que les tiges stériles de

celle espèce, bien que nous ayons parcouru les localités qu s1ls

habite à l’époque paraissent les tiges fertiles.

PALUSTRE L. sp. 1516. C.C.C.— Prairies de Longré,, St- Cybard; marais de Breuty ; St-Mare; le Got.

Var. 6. PoLysTacHyON Coss. et Germ. fl. par. p. 671.

A.C. Mélangé avec le type, et dans les champs eulti-:

vés et humides des Bretonnières, près Roullet.

Les auteurs dela Flore de France ne font aucune mention de cette variété, peut-être avec raison, pensant, probablement (et c’est ce qui arrive le plus souvent), que cet état de la plante ne se présente que lorsqu'elle a été coupée, ce sont alors les repousses qui portent toutes un épi fructifère.

LimosuM L. sp.1517. P.C. -- Prairies de Longré; Pierre- Dure. |

CHARACEÆ. 239

Var. 6. ramosum Gren. et Godr. fl. fr. 3. p. 644. Se trouve mélangé avec le type.

Cette variélé se distingue par ses tiges munies de rameaux verticillés.

Elle est selon nous, de peu de valeur, car, on rencon- tre fréquemment des échantillons tantôt à tiges. entièrement nues var. a. genuinum des auteurs précités, tantôt à tiges mu- nies de rameaux verlicillés var. 6. ramosum (loc. cit), tantôt enfin à liges nues dans leur partie inférieure et à rameaux ver- ticilés dans la seconde moitié.

009200

CXLVIII. CHARACEÆ (L. C. Rich.)

La place que la famille des Characées doit occuper dans la grande division des végétaux, est aujour- d’hui fixée dans la cryptogamie et dans le voisinage immédiat des Algues. C’est ce qui explique le silence que MM. Gremier et Godron gardent sur les différentes espèces Françaises de cette famille, dans leur flore de France.

Quoique nous ayons choisi pour guide de ce tra- _vail, comme nous l’avons déjà exposé dans notre Avant-Propos, la Flore précitée, nous ne suivrons pas ici en ce qui concerne les Characées, la marche adoptée par les savants floristes.

\

940 CHARACEÆ.

Nous terminons ce Catalogue à l'exemple de plu-

sieurs auteurs, par l'exposé de nos Characées charen- taises, en adoptant la savante nomenclature de feu Wallman, dans sa monographie./Essai d’une exposition systématique de la famille des Characées. in actes. Acad. Roy. des scie. de Stockolm. 1854).

NiTELLA TENUISSIMA Chara tenuissima Desv. journ. bot. II. 313. Coss. et Germ. fl. par. p. 683 et ill. tab. XLI.F. f. 1. 2. Wallman. monog. p. 16. R.R.R. Nous avons récolté celte charmante espèce dans une flaque d’eau profonde dela prairie de Vesnat, Lg Grande-Fosse (Ox- fordien).

Il faut remarquer que cette espèce se détache du sol et sur- nage à l’époque les sporanges sont arrivés à leur état par- fait.

IT faut au N. tenuissima une eau profonde et un sol sablon- reux.

MUCRONATA var. 6. HETEROMORPHA A/. Braun. monogr.

Chara nidifica Rchb. ic. cent. VIII. f. 1074. Coss.

et Germ. fl. par. 683 et il. tabl. XL. D. f. 4-5. Wal-.

man. monogr. p. 22. R.R.R. Dans un fossé près la Poudrerie (Gardonien).

TRANSLUCENS Ÿ/!. fl. par. Coss. et Germ. fl. par. 682. et

il. t. XL. B.f. 1.2. 3. Wallman. monogr. p. 27. R.

R. Dans un ruisseau du village d’Aïzé, près ue

(Portiandien;.

CHARACEZÆ. JAM

FLEXILIS A. Braun. N. brogniartianà Weddel in cat. rais. fl. par. 152. Cosst'et Germ. fl. par: 682 et ul. tab: XL: C. f. À. 2. Wallman. monogr. p. 28. R.R.R.

7 Ravin de l’Etang-Neuf, près Lesterps (Granit).

GLOMERATA Coss. et Germ. fl. par: 681 ét ul. tab. XLI. H.f. 1.2. Wallman. monogr. p.35: Chara nidifica fl. dan. t. 761. R.R.R. Dans une fontainé atténant au château de Touvérac (Sables tertiaires).

CHARA COARCTATA Wallman. monogr. p: 61: Chara fœtida var. densa Coss. et Germ: fl. par. p 680 et dl: tab. XX X VII. f.8. C.C.C.—Crotet, commune d'Auge: ruis- seau le long de la route de Sainte-Barbe ; fossés de Vesnat près la Cagouillère; Saint-Marce ; étang d’'Hurtebise.

FÆTIDA Al. Braun. bot. zeit. (1835. Januar). 63. Cass. et Germ. fl. par. p. 679 et tab. XX XVII. f. 1. Wall- man. monogr. p. 63. C.C.C. Dans les fossés, les petites rivières, les eaux stagnantes ; partout.

LONGIBRACTEATA K4zg. Chara fœtida var. longibracteata Coss. et Germ. fl. par. p. 680 et ill. tab. XX XVII. f. 7. Wallman. monogr. p. 65. A.C. Fossés de Ves- nat, près la Cagouillère; Saint-Mare ; Hurtebise.

HispiDA L. sp. 1624. Wallman. monogr. p.167. Coss. et Germ. fl. par. p. 679 et ill. tab. XX XVIII. B. f. À. ©. A.C. Fossés de la prairie de Vesnat; l’Anguienne; l'Houme et les marécages qui en dépendent.

Var. €. PSEUDOCRINITA Coss. et Germ. fl. par. p. 679 et ill. t, XX XVIII. B.f. 3. Wallman. monogr. p. 69. A.C. Fossés de Vesnat; tout le cours de la Charente; ruis-

17

. 24 CHARAGEÆ,

seau des Eaux--Claires, près le Petit-Rochefort ; tourbières de La Couronne; La Courade.

FRAGILIS Desv. apud. Loisel. not. fl. fr. 437. W'allman. .. monogr. p. 84. Coss et Germ. fl. par. p. 680 et all. tab. XXXVIII. C. f. 4.2. P.C, Ruisseau qui tra- verse les prairies de la Tourette; l’Anguienne; la Boëme,

près La Couronne.

CAPILLACEA Thuüll. fl. par. 4T1. W allman. monogr. p. 85. Chara fragilis var. capillacea Coss. et Germ. fl par. p. 680. P.C. Se rencontre dans les mêmes ioca- lités que l'espèce précédente. CL

TABLE

EN FORME DE

CATALOBUE MÉTHODIQUE

( pur et simple)

DES PLANTES CONTENUES DANS CE FASCICULE.

En O0 0 0——

AVIS.

Nous donnons ici, sous forme de catalogue métho- dique pur et simple, la table des espèces contenues dans ce premier fascicule afin que l’on puisse em- brasser d’un seul coup d’œil, l’ensemble des espèces et variétés que nous avons pu réunir jusqu’à ce jour.

La table embrassant, soit les espèces, soit les ob- servations ne sera donnée qu’à la fin du dernier des suppléments qui seront publiés ultérieurement.

Les noms d’espèces sont désignés par le caractère romain, le caractère italique désigne. les variétés et les formes.

Les numéros placés à la suite de chaque nom in-

244 è TABLE.

diquent la page du présent fascicule les espèces sont énumérées. |

h

Ranunculaceæ.

CLemaris vitalba L. 1. » TaazicrRaum minus L. 4. m | : , 6. umbrosum Coss. 2. flavum L. 2. æ 6 angustifotium Gren. 2. ANEMONE neinorosa L. 92. Aponis autumnalis L. 2. flammea Jacq. 2. Barracaium hederaceum Fries. 3. , } ololeucos Lloyd. 3. ir aquatile Wimm.. 4: x. fluitans Gren. 4. se trichophyllum Chaix. #4. «. fluitans. Gren #4. 6. terrestris Gren. 4. drouetit F. Schultz. #4. divaricatum Schr. 5. | fluitans Lam. 5. 3 MPATIÉ RanuncuLus flammula L. 5. form. natans Nob. 5. _ auricomus L. 6. 91 acris L. (typus ; form. submersa Nob.) - sylvatieus Thuil. 6.

TABLE. 245

_ . repens L. 7. bulbosus L. 3. —— philonotis Retz. 7. parviflorus L. 7. ophioglossifolius Vill. 8. arvensis L. 8. Ficaria ranunculoides Mœn. 8. var. bulbifera 9. Cazraa palustris L. 44. Hezcesorus fœtidus L. 411. x Isopyrum thalictroides L,. 12. NiceLLa damascena L. 412. 7 gallica Jord. 42. AqQuiLe@iA vulgaris L. 13. DELPHiNIUM ajacis L. 13. _— peregrinum L. 43. Aconirum lycoctonum L. 44.

Berberideæ. Bergenis vulgaris L. 14.

Nymphæaceæ.

Nvyuraæa alba L. 145. Nupaar luteum Smit. 15.

Papaveraceæ.

Papaver rhæas L. 15. var. macrocarpum Nobis. À6.

946 TABLE.

dubiumL 146.

argemone L. 146.

hybridum£L. 16. CueLiponium majus L. 146.

Fumariaceæ.

CorypaLis solida Smit. 1416. —_ claviculata D C. 17. Fumaria officinalis L. A7. mia

« 6. scandens Coss. A7. ACTE

vaillant Lois. #47 parviflora Lam. 47.

Crucifereæ.

MUIRIHI A0

RapHanus salivus L. 17. raphanistrum L. ({ypus et monstiicalyeé iiflalo:)” Sinapis arvensis L. 148, . 6, retrohispida.Murr. 18. schkuhriana Rebhb. 18. cheiranthus Koch. 19. alba L. 19. Brassica napus L: 49, 4 2 nigra Koch. ire DipLoraxis tenuifolia D C. 49. muralis D C. 49. viminea D C. 19. erucoides D C. 20. . Cagrranraus cheiri L. 20. Erysimum cheiranthoides L. ;perfoliatum Crantz. 22.

: enr À LEUR"

HAHA4UY

22.

—*

TABLE.

BarBaREA vulgaris R. Br, 22. stricla Andrz. 22. arcuata Rchb. 922. intermedia Borr. 22. SisymBRiuM officinale Scop. 23. asperumL. 23. irio L. 23. _ austriacum Jacq. 23. sophiaL. 93. ALzcraria officinalis Andz. 23. Nasrurriun officinale R. Br. 24. «. genuinum Rch. 24.

6. siifolium Steud. 24.

sylvestre R. Br. 25. Aragis sagiltata DC. 25. thaliana L. 26. CarDaMINE pratensis L. 26. var. bulbifera. 26.

impatiens L. 28.

hirsutaL. 28.

sylvatica Link. 28. Denraria bulbifera L. 28. Lunaria biennis Mœn. 28. ALyssum calyeinum L. 29. Draga muralis L. 29,

EroPaiLa brachycarpa Jord. 20. —. slenocarpa Jord., 29. majuscula Jord. 29. Roripa pyrenaica Spach. 30. amphibia Bess. 30, Myacrum perfoliaum L. 30,

247

948 TABLE.

pn

NesLia paniculata Desv.' 30. : 16glu ATMAMAA CaLepiNaA corvini Desv. 30. EL Ne BiscuTeLLa lævigala L. 31. | lof sieurs Ieeris umbellata L. 31. É amara L. 31. EC. 00e vlenisiflé nurnawreé Terspazta nudicaulis R. Br. 31°. {5q TuLaspi arvense L. 34. perfoliatum L. 34, TE 0 bursa-pastoris L. 31. | Hotéainsia pelræa R. Br. Sec | «biAwiltenisflocuaetttté Lepmiux salivum L. 32. campestre R..Br, 32, graminifoliumL. 32. Jatifolium L 32. | u 14? SENEBIERA coronopus Poir, 32. RarisTRum rugosum All. 32.

L'AATI AG HA) Cistineæ

Cisrus umbellatus L. 33.

salviæfolius L. 33. #2 | HéguianTaemun salicifolum Pers. 34. | AATMAUX vulgare Gært. 34: M aanoid 41m = polifolium D C. 34. : 169 taf

form. ». apeanninum D C7 LE gs form. G: pulverulentum DC. 35: form! +. velüsinum Jord. 36.

: L

_ ælandieum DC." 35. ? , - A? caichory dia0o fn cs ntitun MT. 98 RGO ROIRENEN ATEN Fumana procumbens Gren. 35. Ut 29% PIIOUII

: d . s 45 ai : L'autstlohsq muno4rM

TABLE. 249

Violarieæ.

Vioa palustris L. 36, hirtaL. 36.

s. v macrocarpa Rchb. 36. alba Bess. 36. odorata L. 36. dumetorum Jord. 36. propinqua Jord. 37. floribunda Jord. 37. suavissima Jord. 37. riviniana Rchb. 37. lancifolia Thore. 37. canina L. 37. pumila Vill. 28. arvalica Jord. 38. agréstis Jord. 38. segelalis Jord. 38. variala Jord. 38.

Resedaceæ.

ResepA lutea L. 38. Juteola L. 39.

Droseraceæ.

DroserA rotundifolia L. 39. intermedia Hop. 39. Parnassia palusiris L. 39.

290 . TABLE.

Polygaleæ,

PoLyGaLa vulgaris L. 39. calearea Schuliz. (typus ; et form. A ae | 40014 depressa Wenud. 40. on —!

Sileneæ. | | is

Cucusazus bacciferus L. 40. + to! ce SILENE inflata Sm. 40. not ptite

gallica L. 41. |

cretica L. 41.

-- pratensis Gren. #1.

diurna Gren. 41. HIRTIT ec

nutans L. 41. Lycanis flos-cuculli L. 41. | AGROSTEMMA githago L. 41. dE .briot esimive Saponaria officinalis L. 492. L 212914 GypsopnyLa vaccaria Sibth. 42.

muralis L. 42. OL 616164, Dranraus prolifer L. 42.

armeria L. 42:

—. carthusianorum L. 42.

| 1amen fl Alsineæ. +. Jos SaGixa proeumbens L. 4292519010 . apelala L. 43. patula Jord. 43. LE... d ju ARNO Û ALsinE lenuifolia Crantz. 43.0! .qoil sihoaion

6. viscida Thuil) #30) 21647001 MoganinGia trinervia Clair. 43.

TABLE. 951.

ARENARIA montana L. 43. serpyllifolia L. 43. controversa Boin. 43. SrecLaria media Vill. 46.

_holostea L. 46.

graminea L. 46.

uliginosa Murr. 47. Hozosreux umbellatum L. #7. Carasriun erectum Coss. 47.

viscosum L. #7.

brachypetalum Desp. . 47.

_— semidecandrum L. #7.

glutinosum Fries. 47.

_— triviale Linck. 47.

arvens£ L. 47. Mazacaium aquaticum Fries. 47.

SperGuLA vulgaris Boen. 58. pentendra L. 482s:re roi SPERGULARIA rubra Pers. 48.

Lineæ.

Linun gallicum L. 48. strictum L.,, 49. Le «. laxiflorum Rchb. 49. 6. cymosum Gren. 49. suffruticosum L. 49. angustifolium Huds. 49. wsitatissimum L. 49. humile Mill 49. | austriacum L. (éypus ; et form. pumila.) 49.

959 TABLE,

catharticum L. 50. | 1#/

RapioLa linoides Gmel. 51. Tiliaceæ.

Tina sylvestris Desf. 51. | “À 690 Melvaceæ.

Mazva moschata L. 51. sylvestris L. (typus ; et form. mazima.) 52. nicæensis AÏ. 52. rotundifolia L. 52. ALTHÆA Officinalis L. 52. cannabinaL. 53. : hirsuta L. 53.

Geraniaceæ.

GERANIUM sanguineum L. 53. columbinum L. 53. dissectum L. 53. pyrenaicum L. 53: molle L. (typus; et form. flore albo.) 53-54. rolundifolium L. 54. | r lucidumL. ‘54. ©— robertianum L. 54. modestum Jord. 54. Eroniux malacoides Willd. 54. botrys Bertol. 54. cicutarium L'Hérit 54.

TABLE. 953

Hypericineæ.

Hypgricum perforatum L. 55. letrapterum Fries. 56. —- humifusum L: 55. —- linearifolium Vahl. 55. -- pulchrum L. 55. hirsutum L. 55: androsæmum L. 56.

= Ecopes palustris Spach. 56.

Acerineæ.

Acer speudo platanus L. 58. monspessulanum L. (fypus ; et varia. fructibus rubris) 56. campestre L. 46. «. hebecarpum Borr. 57. 6. collinum Borr. 57.

Ampelideæ. Vins vinifera L, 57. Hyppocastaneæ. ÆscuLus hippocastanum L. 58. | Oxalideæ.

OxaLis acetosella LU 58 corniculata L. 58.

954 TABLE. Rutaceæ. Rura graveolens L. 58. 1 mumohog munaatf CHA ns cts Evonymus europæus L. 59, Le ent Ilicineæ. |. ul nil

Icex aquifolium L. 59. | lie D TRS var. senescens Gaud. 59. 2. heterophylla Rchb. 59.

Rhamnezæ. fa obuoaz aa

RHAMNUS cathartica L. #00: infectoria EL. 60. frangulaL. 61.,

‘Papilionaceæ.

Uzex europæus Sm. 61° nanus (fypus; et form. laxa.) 61.

SAROTHAMNUS vulgaris Wim. 62. di Genisra sagittalis L. 62,,:4:.-44uv pilosa L. 62. var. argentea Nob. 627 119241 tinctoriaL. 62. n anglica L., 62. S9B118x0 Cyrisus supinus L. 63. ; SATA

Lurinus reliculatus Desv. 63. Oxonis natrix L. 64. -- antiquorum L. 65.

TEENITTEITN)

TABLE. 955

_ procurrens Wallr. 65.

a. arvensis Green. 65.

striata Gouan. 65.

columnæ AI 65. ANTHYLLIS vulnenaria L. 65. MepicaGo lupulina L. 66.

Sdtiva L!"”66! orbicularis AÏ. 66.

Marginata Wild. 66.

apiculata Wild, 66. denticulata Wiild.® 66. maculata Willd. 67. minima Lam. 67.

Meuicorus officinalis-Lam. 67. macrorhiza Pers. 67. Trirozium angustifolinm L. 67. incarnatum L. 67. . var. molinierii Balb. 67. rubens L. ({ypus ; et form. flore aibo). 67-68. medium L. 68. pratense L. 68. ochroleucum L. 68. ° mariümum Huds. 68. arvense L. 68. _ gracile Thuill. 68. striatum £L. 68. scabrum L. 68. subterraneum L. 68. fragiferum L. 69. resupinatum L. 69. D glomeratum L. 69.

256 TABLE.

repens L. 69.

filiforme L. 69.

procumbens L. 69.

patens L. 69. Dorveniux suffruticosum Vill. 69. TETRAGONOLOBUS siliquosus Roth. 69. Lorus corniculatus L. 69.

tenuis Kit. 70. —- uliginosus Schk. 70. AsrraGaLus elycyphyllos L. 70;

purpureus Lam. 70.

monspessulanus L. 70. Rogina pseud-acacia L. 70.

Vicia sativa L. (typus; et form. florexalbo.| 70. segetalis Thuil. 74. angustifolia Roth. 71. lathyroides L. 714. peregrina L. 71. —. luteaL.. 72. narbonensis L. 72. sepiumL. 72. cassubica L. 72. Cracca major Franck. 72. lenuifolia Gren. 72. minor Riv. 72. Ervux tetraspermum L. 72. gracile D C. 72. x. leiocarpon Gren. . 72 ErviLia sativa Linck. 73. Lens esculenta Manck. 73. Pisum sativum L. 73.

l | | | | | | |

TABLE. | 9257

arvense L. 73. Larayrus aphaca L. 73. 4 hirsutus L. 73. cicera L. 73. sativusL. ‘74. =.) Jaüfolius L. 074. macrorhizus Wim. 74. 6. pyrenaicus D C. T4. niger Wim. 74. pratensis L. 74. asphodeloïides Gren. 74. angulatus L. 74. sphæricus Retz. 74. CoroniLLa minima L. 75. varia L. ‘75. scorpluides Koch. 75. Orniraopus perpusillus L, 75. compressus L. 75. Hippocrepis comosa L. 75. OnoBrycnis sativa Lam. 75.

.Cæsalpinieæ. Cercis siliquastrum L. 75. - Amygdaleæ. Prunus domestica L. 76. insilitia L 76. fructicans Veihe. 76.

spinosa L. 76 18

958 TABLE.

—"" avale" 76. cerasus L. ‘76. mahaleb L. "77.

Rosaceæ.

Spiræa filipendula L. 77. ulmariaL. ‘71. hypericifolia L. 77. Geux urbanum L. 77. PorenrTiLca fragariastrum Ehrh. 77. splendens Ram. 78. verna L. 78. tormentilla Nolt, 78. var. nemoralis. 80, reptans L. 80. anserina L. 80. argentea L. 81. FraGaria vesca L. 81. collina Ehrh. 81. Rusus cæsius L. 81: a. umbrosus Wallr. 81. 6. agrestis Weih. 81. y: ferox Nob. 81. glandulosus Bell. 81. hirtus Weih. 84. tomentosus Borek. 81. . discolor Weik. 81. thyrsoideus Wimm. 82. —— fructicosus L. 82. 6. prostalus Bor. 82.

TABLE.

à. pomponius D C. 82.

Rosa pimpinellifolia Ler. 82. arvensis Huds 82. 2. genuina Gren. sempervirens L. 83.

Canina var. 2. genuina Desv. 83. ge. dumetorum D C. e. stipularis Merr.

andegavensis Desv. 83. dumetorum Thuill. 83.

fœtida Bast. 83.

tomentosa Smith. 83.

rubiginosa L. 84.

sepium Thuill. 84. AGRIMONIA eupatoria L. 84. Poreriux dictyocarpum Spach. 84.

ca muricatum Spach. 84. SANGUISORBA Officinalis L. 84. ALCHEMILLA arvensis SCop. 85.

Pomaceæ.

MesprLus germanica L. 85. CRATÆGUS oxyacantha L. 85. monogyna Jacq. 85. Cyponia vulgaris Pers. 86 Pyrus communis L. 86.

«, achras Wahr. 86.

malus L. 86. acerba D C. 86.

Sorgus domestica L. 86.

259

260 TABLE.

aria Crantz. 86. torminalis Crantz. 86.

Onagrarieæ.

EriLogium lctragonum LUI roseum Schreb. 87. montanum L. 87. _ parviflorum Schreb. 87. hirsutum L. 87. Æxnoruera biennis L. 87. IsNanDia palustris L. 87. Circea lutetiana L. 87.

Halorageæ.

MyrioPpayLLum verlicillatum L. 88. 6 y. pectinatum Walir. 88.

spicatum L. 88.

Hippurideæ.

Hirpunis vulgaris L. 88. Callitrichineæ. CALLITRICHE stagnalis Scop. 89.

platycarpa Kutz. 89. var. terrestris Nob. 89.

Ceratophylleæ.

CERATOPHYLLUM submersum L. 89.

TABLE. 261

Lythrarieæ.

Lirarum salicaria L. 89. hyssopifolia L. 90. Pgpuis porlula L. 90.

Cucurbitaceæ.

BryoniA dioica Jacq. 90. Portulaceæ.

PortTuLaca oleracea L. 94. MonTIA minor Gmel. 91. rivularis Gmel. 91.

Paronychieæ.

Pozvcarpon letraphvyllum L. 94. IcLeceBruM verlicillatum L. 91. Herniaria glabra L. 92.

hirsuta L. 92. CorRiGioLaA littoralis L, 92. SCLEANTHUS annuus L. 992.

Crassulaceæ.

Sepum lelephium L. 92. fabaria Koch. 92. cepæa L. 92.

rubens L. 93. album L. 93.

262 TABLE.

acreL. 93.

reflexum L. 93.

anopetatum D C. 93. SemPeRvivum tectorum L. 935. umgicicus pendulinus D C. 93.

Grossularieæ.

Ruses uva-crispa L. 94. rubrumL. 94.

Saxifrageæ.

SaxiFRAGA granulata L. 94. trydactylides L. 94.

Ombelliferæ.

Daucus carota L. 94. OrLaya grandiflora Hof. 94. TurGenia latifolia Hoff. 95. CaucaLis daucoides L. 95. Toriis anthriscus Gmel. 95. helvetica Gmel. 93. nodosa Gært. 95. Brrora testiculata D C. 95. Laserpirium latifolium L. 95. ANGELICA sylvestris L. 05. PEucepanum cervaria L. 95. PasrTinaca sativa L. 95. HeracLeux sphondylium L. 96.

TABLE. 263

TorpyLium maximum L. 96.

Srzaus pratensis Bess. 96.

SEseLI montanum L. 96. libanotis Koch. 96.

FoenicuLum vulgare Gærl. 96. Ærausa cynapium L. 96. OEnanT&e lachenalii Gmel. 95. peucedanifolia Balb. 96. fistulosa L. 97.

phellandrium Lam. 97.

/

Burceurum rotundifolium L. 97. protractum Linck. 97. tenuissimum L. 97. aristatum Bart. (éypus, et form. pygmæa.). 87. falcatum L. 98. BeruLa angustifolia L. 98. PimPineLLa saxifraga L. 98. Buniux verlicillatum Gren. 98. Aumi majus L. 98. Sison amomum L. 98. FaLcarra rivini Host. 98. . Hecoscraniuu nodiflorum Hoch. 98. Trinia vulgaris D C. 98. Scanpix pecten-veneris L. 99. AnrTariscus cerefolium Hoff. 99. sylvestris Hoff. 99. CaærorayLLUM temulum L. 99. Conium maculatum L. 99. HyprocoTyLe vulgaris L. 99. EryNGium campestre L. 99. SANICULA europæa L. 99.

264 TABLE.

Araliaceæ. Hepera helix L. 99.

Corne.

Cornus mas L. 100. sanguinea L. 400.

Lorantheæ.

Viscum album LE. 400.

' -. Caprifoliaceæ.

SamBucus chulus EL. 101.

uigra L. 401. VigurNun lantana L. 401.

opulusL. 401. LonicerA periclymenum L. 101.

xylosteum LE. 401.

Rubiaceæ.

Rugia peregrina L. 102. GaLiun crucicta L. 102. boreale L. 102. verum L, 1402. elatum Koch. 102. : corrudæfolium Vill. 402. —. Sylvesite Poll. -102:

TABLE.

commultatum Jord. 102. palusitre L. 102. parisiense L. 403. aparine L.. 403. tricorne Weiïth. 4103. ASPERULA Odorala L. 103. cynanchica L. 403. arvensis L. 403.

SHeraRDiA arvensis L. 104.

CRucIANELLA angustifolia L. 104.

265

var. monostachya D C. 194.

Valerianeæ.

-

CentranTaus ruber DC. 404. VaLERtANA Officinalis L. 104. _ dioica L. 404. VALERIANELLA olioria Poll. 404. carinala Lois. 1405. morisonit D C. 4105. eriocarpa Desv. 105. coronala D C. 105.

Dipsaceæ.

Dairsacus sylvestris Mill. 105.

Knauria arvensis Koch. 405.

ScaBlôsa columbaria L. 105. succisa L. 1405.

206 TABLE.

Synanthereæ.

Euparorium cannabinum L. 405. Pgrasires fragrans Bresi. 106. TussiLaGo farfara L. 106. Sozimago wirga -aurea L. 4106. glabra Desf. 106. Lixosyris vulgaris D C. 106. EriGERoN canadensis L. 106. acris L. 407. Bezus perennis L. 107. var. caulescens Nob. 107. SENECI0 vulgaris L, 407. viscosus L. 107. sylvaticus L. 407. aquaticus L. pennatifidus 107. jacobæa L. 4107. erucifolius L. 418. ARTEeMIsIA absinthium L. 4108. camphorala Vill. 408. vulgaris L. 108. LEUCANTHEMUM vulgare Lam. 198. graminifolium Lam. 108, corymbosum Gren. 4108. CarysaNTHEMuM segelum L. 109. MarricariA inodora L. 4109. Ormenis nobilis Gay. 409. Anraemis arvensis L. 440. cotulaL. 110. Acmizuea millefolium L. (#pus; et for. fl. rubro.) 410. Binexs cernua L. 410. |

»

TABLE. | 967

Inuza conyza D C. 4110. salicina 110. montana L. 1410. britannica L. 4410. Pucicaria dysenterica Gært. AAA. vulgaris Gært. 41411. CupuLaria graveolens Gris. 411. Hezicarysum stæchas D C. 441. GNAPHALIUM luteo-album L. 1441. uliginosum L. 141. FizaGo spathulata Prese. 14114. germanica L. 142. —.. arvensis L. 4142. minima Fries. 442. Logrra subulata Coss. 112. Micropus erectus L. (typus; et form. pygmea). 112. CALENDULA arvensis L. 142. SILYBUM marianum Gært. 112. Oxororpon acanthium EL, 443. Cirsium lanceolatum Scop. 113. eriophorum Scop. 413. var. involucratum Coss. 113. palustre Scop. 114. bulbosum DC. 114. anglicum Lob. 115. acaule AI. 4145. var. caulescens Coss. 115. arvense Scop. 115. Carpuus tenuiflorus Curt 4116. nutans L. 446.

968 | TABLE.

CaARDUNCELLUS milissimus D C. 4116. | var. caulescens Nob. M6. CENTAUREA amara L. 1416. —— microplilon Gren. 417. nigra L. 417. cyanus L. 1417. scabiosa L. 447. calcitrapa. L. 147. KenrroPayLLun lanatum D C. 447. SERRATULA tinctoria L. (typus; et form. flore albo.) A7. Carina vulgaris L. 417. Lappa minor DC. 117. | ù XERANTREMUM Cylindraceum Sibth. 118. CaTanANCuE cœrulea L. 4118. Cicaorium intybus L. 118. ARNosERIs pusilla Gært. 4118. Lampsana communis L. 418. Hypocnogris glabra L. 118. —— radicata L. 118. Tarincia hirta Roth. 4149. { hispida Roth. 4119. Leonropon autumnalis L. 449. proteiformis Vill. 419. «. glabratus Koch. A9, 6. vulgaris Koch. 19. Picris hieracioides L. 419. HecminrTaia echioides Gærtn. 119. ScorzonERA humilis L. 449. parviflors Jacq. 4119. Poposperuux laciniatum D C. 120: 6. integrifolia Gren. 120.

TABLE.

TrAGoFoGoN pralensis L. 120. porrifolius L. 120. major Jacq. 120: dubius Vill. 120. CHoNDRILLA juncea L. 4120. Taraxacum officinale Wigg. 421. erythrospermum Andr. 424. es palustre D C. 121. Lacruca chondrillæflora Bor. 421. scariola L. 1921. —- virosa L. 4921, saliva L. 1921. muralis Fries. 4921. perennis L.. 192. Soxcaus oleraceus L. 4122. asper Vill. 422. arvensis L. 1922. maritimus L. 4922. Crepis taraxacifolia Thuil. 123. selosa Hall. 423. fætida L. 4193. virens Vill. 4923 pulchraL. 123. Hieracium pilosella L. 123.

g. nigrescens Fries 193.

murorum EL. 193.

tridentatum Fries. 1923.

. umbellatum L. ANDRYALA sinuala L. 193.

269

270 TABLE. Ambrosiaceæ. 1010 T

XanrTarum strumarium L. 4924.

Lobeliaceæ.

LogeLra urens L. (fypus ; et form. flore roseo.) 124. Campanulaceæ.

JasionE montana L. 424. Payraeuma orbiculare L. 425. 6. lanceolatum Gren: 125. spicatumL. 495. | SrecuLariA speculum D C. 126. hybrida D. C. 126. CampanuLa medium L. 4926. glomerata L. 196. 6. farinosa Koch. 11127. &. cervicarioides D C.._ 127. _ trachelium L. 137. erinus L. 4127. rotundifolia L. 127. rapunculus L. 127. patulaL. 4127. persicifolia L. 127. 6. lasiocalix G.en. 127. WAuLENBERGIA hederacea Rchb. 427.

Ericineæ.

Cazzuna vulgaris Salisb. (typus; et var. flore albo.) 128.

TABLE. Erica vagans L. 128. ciliaris L. 41928. tetralix L. 1928. cinerea L. 429. scoparia L. 429. Lentibularieæ. PnGuicuLra lusitanica L. 4199. UrricuLaria vulgaris L. 429. = minor L. 429- Primulaceæ.

Horronia palustris L. 430. Primura grandiflora Lam.

officinalis Jacq.

_ variabilis Goupil.

elatior Jacq. 432. Lysimacia vulgaris L. 4132. numinularia L.

CENTUNCULUS minimus L.

130. 130. var. suaveolens Gren. var. brevistyla Nob. 132.

133( 134. ANAGALLIS arvensis L. 4134.

var. cœruleæ Gren.

== tenella L. 1435.

Oleaceæ.

Fraxinus excelsior L. 136.

271

979 TABLE.

oXyphylla var. «. obtusa Bieb.

! 6. rostrata Guss.

LiGusrRum vulgare L. 138.

Apocinaceæ.

Vinca minor L. 4138. major L. 138.

Asclepiadeæ.

VixceToxicu officinale Mænch. 4139. _ laxum Gren. 139.

Gentianaceæ.

EryTRÆA pulchella Horn. 439. centaurium Pers. 140. CicexDiA filiformis Delarbre. 440. pusilla Griseb. 4140.

candolit Griseb. 1%0. CuLora perfoliata L. 442. GENTIANA pneumonanthe L. 442. Menvanrues lrifoliata L. 442.

Convolvulaceæ.

ConvozvuLus sepium L. 4142. _— arvensis L. 1492. cantabrica EL. 143.

137.

137.

| | 4 .

| |

|

TABLE. A, 973

Cuscura epithymum L. 143. trifolii Babingt. 143.

Borragineæ.

BorraGo officinalis L. 143. Syurayrum officinale L. 443.

tuberosum L. 4143.. Ancausa italica Retz. 143.

arvensis Bieb. 445. LyraosPeRmum purpureo-cæruleum L. 144.

officinale L, 144. arvense L. 143. Ecmun italicum L. 144%.

vulgare L. 444. Püocmonarra angustifolia L. 444. Myosonis palustris Vither. 145.

lingulata Lehm. 145.

sicula Guss. 145.

hispida Schl. 445.

intermedia Link. 145. Ecminospermum lappula Lehm. 445. CynoGLosum picium Aït. 145.

officinale L. 145. HeLiorropium europæum L.' 146.

Solaneæ. Lycrum barbarum L. 1446.

sinense Lam. 146. SoLanum nigrum L. 146.

974 TABLE.

ochroleucum Bast. 4146. dulcamara L. 448. Paysauis alkekengi L. 148. Darura stramonium L. 448. talula L. 448. Hyoscyamus niger L. 449.

Verbasceæ.

VEerBAsCuM thapsus L. 449. ne thapsiforme Schrad. 449. phlomoides L. 449. sinuatum L. 1450. pulverulentum Vill. 450. - lychnitis L. 450. a. micranthum Nob. 150, @- leucanthemum Nob. 1450. forma calice inflato. 150. nigrum L. (typus ; et form. monstrum.) 151. blattaria L. 452, ñ virgatum With. 452.

Scrophulariaceæ.

ScroPHuLaRiA vernalis L. 4152. nodosa L. 153. _ aquatica L. 153. ANTIRRHINUM orontium L. 153. majus L. 153. Linarra spuria Mill. 453. elatine Desf. 453.

TABLE.

vulgaris Mænch. 153. pelisseriana D C. 155. arvensis Desf. 155. spartea Hoff. 155. striata DC. 155. y. grandifiora God. 155. supina Desf. 155. : minor Desf. 155. GrarioLa officinalis L. 155. Veronica teucrium L. 455. «. latifolia L. 155. prostrata L. 155. chamædrys L. 155. beccabunga L. 156. anagallis L. 156. anagalloides Guss. 4156. scutellata L. 4156. officinalis L. 156. serpyllifolia L. 156. arvensis L. 456. - verna L. 156. acinifolia L. 456. agrestis L. 157. hederæfolia L. 157. Dicrrais purpurea L. 157. luteaL. 1457. EuparasiaA officinalis L. 457.

a. grandifolia Soy.-Wul.

_— nemorosa Pers. 157. OponriTes rubra Pers. 157. jaubertiana D. Dietr. 14158.

187.

279

976 TABLE,

chrysantha Bor. 159. lutea Rchb. 159. Raæinanraus major Ehrh. 1459. PenicuLaris palustris. L. 159. sylvatica L. 460. Mecampyrux arvense L. 160. pratense L. 4160.

Orobancheæ.

PueLipæa cærulea C. A, Mey. 160. ramosa C. A. Mey. (typus ; el var. flore albo.)160. OroBANCHE rapum Thuil. 460. cruenta Bert. 1461. epithymumDC. 161. picridis Coss. 461. arlemisiæ Vauch. 461. hederæ Vauch. 461. minor Sutt. 461. amethystea Thuil, 464. CLanDesTina recliflora Lam. 462. | ; |

Labiateæ.

LavanpuLa spica L. 162. MenvHa rotundifolia L. 163. sylvestris L. 4163. aquaticaL. 163. 6. hirsuta Koch. 163. pulegiumlL. 4163. Lycorus europæus L. 163.

TABLE. 977

OrIGaNuN vulgare L. 163. 6. pallescens Cass. 164. Taymus serpyllum L 164. a. linnœanus Rchb. 164. chamædrys Fries. 164. Hyssopus officinalis L. 164. CALAMINTHA officinalis Mænch. 4164. sylvatica Bromf. 164. acinos Clair. 166. clinopodium Bent. 166. Meuissa officinalis L. 466. SaLvia sclarea L. 166. pratensis L. 166. verbenaca L. 166. form. ambigua Nob. 167. GLecnoma hederacea L. 4167. | Lamium amplexicaule L. 168.

hybridum Vill. 168.

purpureum L. 168.

albumL. 1468.

galeobdolon Crantz. 14168. Leonurus cardiaca L. 168. Gazeopsis angustifolia Ehrh. 168. STACHYS germanica L. 169.

heraclea AI. 4169.‘ alpinaL. 469.

sylvatica L. 170. palustris L. 470. arvensis L. 170, annuaL. 170.

reclaL. 170.

278 TABLE.

Beronica officinalis L. 170. BazLora fœtida L. 4170. Sigritis hyssopifolia L. 170. Marrugium vulgare L. 171. Mezrrnis melissophyllum L. 171. ScuTeLLaria galericulata L. 4171. minor L. 474. BruneLLa vulgaris Mœnch. 171. alba Pall. 471. _ grandiflora Mœnch. 171. AsuGa reptans L. 171. var. alpina Nob. 172. genevensis L. 172. . chamæpitys Schrb. 172. Teucriun botrys L. 172, scordiumL. 173. _ scorodonia L. 4173. chamædrys L. 173. montanumL. 473,

* Verbenaceæ.

VERBENA officinalis L. 173.

Plantagineæ.

P£anTaGo major L. 173. intermedia Gilib. 174. bomedia L: 4174: coronopus L. 174.

TABLE. 9279

JanceolalaL. 174. a genuina Gren. 174. è. lanuginosa Koch. 174.

Globularieæ.

GLoBuLariA vulgaris’ L. 174. Amarantaceæ.

AMaRaANTUs blitum L. 175. retroflexus L. 175.

&

Pozycnemum majus AÏl. 175.

Salsolaceæ.

ATRIPLEx haslala L. 176. patula L. 176, 2. genuina Gren. 176.

Caenoronium polyspermum L. 476.

= vulvaria L. 176.

== album L. 476.

urbicum L. 176.

bonus-henrieus L. 4177.

Polygoneæ.

L

Rumex pulcher L. 177.

6. hirtus Gren. 171. friesii Gren. 177. conglomeratus Murr. 477.

#

280 TABLE.

nemorosus Schrad. 178. acutus L. 178. crispus L. 1478. hydrolapathum Huds. 178. . seutatus L. 4178, acelosa L. 4178. acetosella. L. 4178. PocyGonum amphibium L. 478. «. natans Mænch. 178. e. terrestris Mœnch. 79. lapathifolium L. 4179. y. nodosum Pers. 179. à. incanum D C. persicaria L. 179. _ dubium Stein. 4179. aviculare L. 479. y. arenarium Gren. 179. bellardi AI. 179. _ convolvulus L. 480. dumetorum L. 480.

Daphnoideæ.

PasseriNA annua Spreng. 180.

Santalaceæ.

Tassiuu bumifusum D C. 4180.

Aristolochieæ.

ARISToLoCHIA clemalitis L. 181,

TABLE. 281 longa L. 418.

Euphorbiaceæ.

Eurnorgia helioscopia L. 181. pilosa L. 4182.

dulcis L. 182.

angulata Jacq. 182.

verrucosa Lam 182.

exigua L. 182.

—— falcata L. 183.

amygdaloides L. 183.

MercuruaLits perennis L. 4183.

annua L. 483. Buxus sempervirens L. 183.

* var. arborescens Nob. 183.

Moreæ. Ficus carica L. 185. | Celtideæ. Cezris australis L. 186. Ulmaceæ.

Uzxus campestris Smith. 186. 6. suberosa Koch. À86.

Urticeæ.

Urrica urens L. 4187. EMMgioica' Le: "A87. ParieTariA diffusa M. K. Disch. 187.

282 - TABLE.

Cannabineæ. Huuuzus lupulus L. 187.

Cupulifereæ.

FaGus sylvatica L. 487. CasranEa vulgaris Lam. 188. Quercus sessiliflora Sm. 4188. y. laciniata Bor. 188. pubescens Willd. 188. pedunculata Ehrh. 4188. lozza Bosc. 188. cerris L. 4188. ilex L. 4188. Coryzus avellana L. 188. a Carpinus betulus L. 4189

Salicineæ.

Sauix fragilis L. 489. 6. pendula Fries. 189. alba L. 489. à. cœrulea Smith. 189.

babylonica L. 189.

undulata Ehrh. 189.

cinerea L. 489.

Caprea L. 489.

aurita L. 1490.

repens L. 190. PoruLus tremula L. 490.

TABLE.

canescens Smith. 190. pyramidalis Rosier 190.

Betulaceæ.

BeTuLa alba L. 190. Ainus glutinosa Gært. 490.

Myriceæ. Myrica gale LE. 191. Cupressineæ.

JuniPEerus communis L. 191. Alismaceæ.

Azisma plantago L. 4191. ranunculoides L.. 494. SAGITTARIA Sagittæfolia L. 191.

6. valisneriifoha Coss.

Butomeæ.

Buromus umbellatus L. 492, Colchicaceæ.

CoLcaicum autumnale L. 193. æstivâle Bor. 4193. NaRTHECIUM ossifragum Huds. 493.

Liliaceæ.

Fririccaria meleagris L. 493. SciLLa autumnalis L. 494.

283

192.

9284 TABLE.

ORNiTHoGALUN sulfureum Bor. 194. _— divergens Bor. 4194. umbellatum L. 194. Azzium vineale L. 194.

polyanthum Rœm. 194.

sphærocephalon L. 194

ursinum L. 495.

oleraceum L. 195.

paniculatum L. 195. Expymion nutans Dumort. 195. Muscat racemosum D C. 195.

comosum Mill. 495. PHaLanGiuM ramosum Lam. 495. Simetis planifolia Gren. 495. AsrnopeLus albus Willd. 19€.

Smilaceæ.

Pocyéonarun vulgare Desf. 196.

_ multüiflorum All. 196. ConvaLLariA majalis L. 196. AspaRaAGus officinalis Lam. 496. Ruscus aculeatus L. 4196.

Dioscoreæ. Tauus communis L. 497. Irideæ.

Iris pseudacorus L. 197, fætidissima L. 197. GLapiozus segelum Gawl. 4197.

TABLE. 285

Amaryllideæ.

Narcissus pseudo-narcissus L. 198. major 6. obesus Gren. 198. biflorus Curt. 4198.

Orchideæ.

SPrRANTRES æslivalis Rich. 498. autumnalis Rich. 199. CEPHALANTHERA ensifolia Rich. 199. rubra Rich. 199. Epipacris latifolia All. 499. atrorubens Hoff. 4199. palustris Crantz. 199. - Listera ovata R. Br. 4199, Neorria nidus-avis Rich. 200. Limoporum abortivum Swart 200. s SERAPIAS lingua L. 200, Aceras antropophora R. Br. 200. hircina Lindl. 200. pyramidis Rchh. 200. Orcis morio L. 201. ustulata L: 2014. simia Lam. 201. militaris L. 201. purpurea Huds. 201. mascula L. 201. laxiflora Lam. 201. Jatfolia L. 202. incarnata L. 202.

286 TABLE.

maculata L. 202.

bifolia L. 202.

montana Schm. 202. :

odoratissima L. 202,

viridis Crantz. 202. OParys aranifera Huds. 203.

arachnites Reich. 203.

apifera Huds. 203.

fusca Link. 203.

Hydrocharideæ. Hyprocnaris morsus-ranæ L. 203. Juncagineæ.

TRiGLocuin palusire L. 204.

Potamez.

POTAMOGETON natans L. 204. _— fluitans Roth. 204. _ polygonifolius Pour. 204. rufescens Schrad. 204. plantagineus Duecros 204. _ lucens L. 205. obtusifolius L. 205. pusillus L 205. _ trichoides Cham. 205. pectinatus L. 205.

TABLE.

densus L. 205.

@. laxifolius Gren.

ZanicHeLLiA palustris L. 206. dentata Willd. 206.

Lemnaceæ.

LEeMNa trisulca L. 206. minor L. 206. gibba L. 206. polyrhiza L. 206..

Aroideæ.

ArumM maculatum L. 20%. italicum Mill. 207.

Typhaceæ.

Tipua latifolia L. 207. suttlworthii Koch. 207. angustifolia L. 207..

SPARGANIUM ramosum Huds. 207. simplex Huds 207.

Junceæ. Juncus conglomeratus L. 208.

capitatus Weig. 208. supinus Mœnch. 208.

205.

var. repens Roth. 208.

lamprocarpus Ehrh. 208. sylvaticus Reich. 208.

287

288 TABLE.

obtusiflorus Ehrh. 208. compressus Jacq. 208. tenageia L. 209.

bufonius L. {sypus ; et form. vimipara Nob.

LuzuLa forsteri D C. 209. campesiris D C. 209. mulliflora Lej. 209. 6. congesta Gren. 209.

Cyperoideæ.

Cyperus longus L. 210.

fuseus L. 210.

monti L. 210.

flavescens L. 210. ScHoENus nigricans L. 210. CLanium mariscus R. Br. 210. ErioPaorux angustifolium Roth. 211.

Jlatifolium Hoppe. 211. Scirpus maritimus L. 2411.

holoschϾnus L. 214.

209.

lacustris L. (typus; et form. foliosa Desm.) 211-242.

var. digynus God. 214. supinus L. 214. setaceus L. 214. fluitansL 21. ELeocuanis palustris R. Br. 214. uniglumis Koch. 244. acicularis R. Br. 214. Rayncaospora alba Vahl. 215. Carex dioica L. 215. pulicaris L 215.

TABLE.

divisa Huds. 245, disticha Huds. 215: vulpina L. 245. muricata L. 215. divulsa Good. 215. teretiuseula Good. 215. echinata Murr. 215. remota L. 216. stricta Good. 246. acula Fries. 216. glauca Scop. 216. x. genuina Gren. 216.

pallescens L. 216. ) panicea L. 216. præcox Jacq. 216.

æ. sicyocarpa Nob. 916. tomentosa L. 217. montana L. 217. halleriana Asso. 217. humilis Leys. 217 digitata L. 217. sylvatica Huds. 21:7. flava L. 947. œderi Ehrh. 217. hornschuchiana Hoppe. 217. distans L. 217. binervis Sm. 218. pseudocyperus L. 218. paludosa Good. 248. riparia Curt. 218. hirta L. 248.

289

290 TABLE.

Gramineæ,

Leersia orizoides. Soland. 248. Paazanis truncata Guss. 219. arundinacea L. 249. ANTHOXANTHUM adoralum. 220. puelii Lecoq. MrfBora verna P. Beauv. 220. Pareum pratense L. 220.

6. nodosum Gaud. 220.

ALOPECURUS pralensis L. 220.

agreslis L. 220.

bulbosus L. 220. SESLERIA Cærulea Ard. 220. EcninariA capitata Desf. 2921. SETARIA viridis P. Beauv. 2921.

verlicillata P. Beauv. 224. Panicum crus-galli L. 221.

s. v. b. aristatum Coss.

sanguinale L. 221. Cynopon dactylon Pers. 2921. ANDROPOGON ischæmum L. 222. ParAGmiTEs communis Trin. 222. CaLamAGRosTis epigeios Roth. 222.

lanceolata Roth. 222. AGrosris alba L. 222. Gasrriviun lendigerum Gaud. 2292. PozypoGon monspeliense Desf. 293, Muuium effusum L. 293.

AtRa caryophyllea L. 293.

221.

TABLE.

Descuampsia cæspilosa P. Beauv. 223.

_ flexuosa Gris. 223 AveNA sativa L. 223.

barbata Brot. 2923.

fatua L. 293.

pubescens L. 224. ARRHENATHERUM elatius Mert. 224. Triserun flavescens P. Beauv. 224. Hozcus lanatus L. 224.

= \'omolisL: 4901.

KoëLerIa setacea Pers. 224.

phleoides Pers. 224. GLyceriA fluitans R. Br. 2924.

plicata Fries. 224.

, aquatica Wahl. 224.

Poa annua L. 295. nemoralis L. 225. serotina Ehrn. 295. bulbosa L. 295. 6. vivipara Coss. 225.

compressa L. 225.

Eracrosris megastachya Linck. 225.

pilosa P. Beauv. 225. Briza media L. 226.

minor L. 296.

Meuica ciliata L. 226.

nebrodensis Parl. 2926.

uniflora Retz. 226. ScLEeROPOA rigida L. 226. Dacryuis glomerata L. 227. Mounra cærulea Mœnch. 227.

291

299 TABLE,

Danraonra decumbens D C. 227. Cynosurus cristatus Mœnch. 227. echinatus L, 227. Vuzria pseudomyuros Soy- Will. 227. sciuroides Gmel. 227. myuros Rehb: 227. Fesruca duriuscula FE. 2928.

a, genuina Godr. 228.

heterophylla Lam. 228. variaHænk. 9228. Bromus tectorum L. 228. sterilis L. 228. _ madritensis L. 227. asper L. 328. cerectus Huds. 228. SERRAFALCUS commulatus Godr. 229: = mollis Parl. 228. | Horpeum murinum L. 229. secalinum Schreb. 229. mariimum With. 229. Ecvaus curopeus L. 229. AGROPYRUM campestre Godr. 229. repens P. Beauv. 229. caninum Ræm. 229.

BracayPropium sylvalicum R. et Schult. 230.

pinnatum P. Beauv. 230. distachyon P. Beauv. 230. Lozium perenne L. 230, _italicum Braun. 230. mulüflorum Lam. 230. …— linicola Sond. 230.

TABLE.

-— temulentum L. 230.

Gaupinia fragilis P. Beauv. 230.

Narpurus tenellus Rehb. 231. + lachenalit Godr. 231. Leprurus cylindrieus Trin. 234.

Filices.

Osmunpa regalis L. 234.

Cereracu officinarum Wild. 934.

Pozyroniux vulgare L. 234. AsPipiuu aculeatum Dæll. 9235.

Pozysricaum thelypteris Roth. 9235. filix-mas Roth. 935. spinulosum D C. 235.

AsPLenion filix-fœmina Bern. 235.

hallerr DC. 235. trichomanes L. 236.

septentrionale Sw. 236.

_ ruto-muraria L. 236. adianthum-nigrum L.

236.

SCOLOPENDRIUM oOfficinale Sm: 9236.

Bzecanum spicant Roth. 237. Prerts aquilina L. 237.

ADIANTHUM Capillus-veneris L. 237.

Equisetaceæ.

Equiserum arvense L. 238. lelmateva Ehrh. 238.

293

294 TABLE.

_. palustre L. 238 >

6. polystachyon Coss. 238. limosum L. 238.

ge. ramosum Gren. 238.

Characeæ.

NiTELLA lenuissima Desv. 240. mucronala 6. heteromorpha Al. Braun. 240. translucens Coss. 240. | flexilis A. Braun. 241. glomerala Coss. 241. Cuara coarclata Wallm. 241. fætida A. Braun. 241. longibracteata Kizg. 241. hispida L. 241. 6. pseudocrinila Coss. 241. fragilis Desv. 242. Gcapillacea Thuil. 242.

FIN.

Angoulême , Impr. ARDANT JEUNE , place Marengo , 33.

PP QK313.R525 A iii 7 3 5185 00033

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