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CATALOGUE DES PLANTES

DE SAINT=CALAIS,.

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CATALOGUE RAISONNE

D3S FPRANTES

QUI CROISSENT NATURELLEMENT A St.-CALAIS ET DANS SES ENVIRON, e 4 Put

Par M. DIARD

LL Btembre de plupieurs sociétés savantes}

REVU, EN PARTIE, POUR LA CORRECTION DES ÉPREUVES x Par M. Er GUERANGER ,

0 ng Président de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe.

SAINT-CALAIS,

PELTIER-VOISIN , IMPRIMEUR-LIBRAIRE.

1892,

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AVANT-PROPOS.

Ce n’est qu'après des instances réitérées de notre part que l’auteur de ce Catalogue se décida à rassembler les matériaux nombreux qu'il avait recueillis sur la flore de St.-Calais pendant son séjour prolongé dans cette localité.

Nos relations avec M. Diarp, quoique récentes, nous avaient mis à même d'apprécier son talent d'observation et son activité pour les recherches botaniques. Nous avions confiance dans ses déterminalions vérifiées, pour la plupart des espèces douteuses, par le moyen de cor- respondances qu'il avait établies avec des botanistes très-distingués. Ce fut donc un jour heureux pour nous que celui notre savant et modeste ami nous offrit comme un témoignage d'affection une copie de son travail.

Ce manuscrit n'était pas encore destiné à la publicité lorsque des offres désintéressées furent faites par M. Pecrier imprimeur à St.- Calais, qui comme tous les notables habitants de cette ville professait pour l’auteur une estime due autant à son savoir qu'à l’amenité de son caractère.

Malgré ses répugnances, M. Drarp céda ct consentit à une publica- tion que la Providence ne devait pas lui permettre de voir terminée. Une mort soudaine l’enleva à un âge nous pouvions encore espérer jouir pendant longtemps de ses bonnes relations et de sa longue expé- rience. Nous n'essaierons pas d'exprimer ici l'impression douloureuse et les regrets qu'éprouvérent ses amis le matin ils apprirent cette perte si subite et si imprévue. Diéu l'avait appelé il fallait se soumettre !

C'est à partir de ce jour malheureux que nous fümes chargés de revoir les épreuves du Catalogue dont la partie cryptogamique n'était pas encore entièrement imprimée. De nombreuses difficultés se présentè- rent devant nous, d’abord notre peu de familiarité avec les plantes cel lulaires, ensuite la privation de l'herbier de M. Diaro, que plu- sieurs circonstances regrettables nous ont empêché de consulter, enfin

l'absence de l’anteur qui n'aurait pas manqué de modifier sur les é preuves plusieurs passages du manuscrit que nous avons cru devoir c onserver religieusement.

On remarquera que l'auteur a souvent signalé dans son Catalogue

des variations de formes et de couleurs qui sans avoir en botanique une

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importance majeure n'en sont pas moins intiressantes, et lui ont sem- blé mériter pour ce motif d'être consignées dans son livre. Il nous paraît en effet qu'un Catalogue doit contenir un inventaire plus com- plet et plus minutieux qu’ane Flore descriptive dont les prétentions scientifiques sont naturellement plus élevées. Le premier de ces deux livres contient l'énumération de tout ce qu'on a vu, dans le second on apprécie la valeur des caractères observés et l’on passe sous silence ceux qui ne paraissent pas utiles pour la détermination ou dont la fixité n’est pas suffisamment constatée.

M. Drarp avait commencé un travail sur les espèces des genres /iosa, Rubus et Vicia indigènes au rayon qu'il avait embrassé ; nous avons fait entrer dans son Catalogue les matériaux déjà élaborés, mais on s'apercevra aisément que cette œuvre est restée inachevée,

M. le Docteur Lévrei.ré avait eu l’obligeance de déterminer pour l'au- teur plusieurs cryptogames épiphytes dont les noms sont compris dans ce Catalogue. Une nombreuse collection de ces plantes microscopiques devait êt:e soumise, par fascicules, au même savant et fouruir la ma- tiére d’un supplément destiné à enrichir l'ouvrage.

Un travail de vérification nouvellement entrepris par M. Drano à l'aide de la riche bibliothèque de M. N- Desportes , dans le but de perfectionner son travail aurait eu encore pour résultat, outre quelques rectifications , l'introduction de plusieurs espèces intéressantes qui seraient venues grossir le supplément.

La perte prématurée d’un aussi laboricux et zélé botaniste nous a donc privé de documents précieux et expliquera suffisamment au lecteur les lacunes ou les imperfections qui pourront se rencontrer dans son livre.

Quant à ce qui nous concerne personnellement dans cette publication, notre œuvre s’est bornée à ne pas laisser inachevé un ouvrage destiné à conserver le souvenir d'un naturaliste habile et trop peu connu, et à fournir ainsi un document de plus sur la géographie botanique des provinces de l’ouest. Nous espérons que la bonne volonté dont nous avons fait preuve en acceptant la tâche qui nous était échue nous ob- tiendra l'indulgence pour les inexactitudes de typographie qui nous sont échappées sur des épreuves que nous avons corrigées à dix lieues de distance de l'impression.

Sainte-Croix-Lès-Le Mans , ce 27 novembre 1851.

Ed. GUÉRANGER.

+

APR 1 5 1332

CATALOGUE RAISONNE

LISRARY

AEW vouk

DES PLANTES . eo1

Qui croissent naturellement à Saint-Calais

et dans ses environs.

Avertissement.

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La recherche et l’étude des plantes des environs de* St.-Calais dont nous nous sommes occupé pendant plus de douze ans , nous met à même aujourd’hui de faire connaitre la végétation de cette contrée. Pour atteindre ce but , il nous a semblé que nous pouvions limiter le travail que nous entreprenons à ce sujet , à celui d’un catalogue. Mais il est plusieurs sortes de catalogues, les uns ne sont que de simples listes de noms, d’autres se bornent aux simples indications d'habitat, de sta- tions et de localités , tandis qu’une troisième espèce renferme indépendamment de ces divers renseigne- ments des observations sur beaucoup de plantes et sur d’autres sujets qui ont du rapport à la science, c’est ce dernier genre que nous avons adopté.

L’étendue du territoire que nous avons exploré et sur lequel nous avons trouvé nous mème les plantes comprises dans ce catalogue, sauf celles que nous de-

4

Te vons à M. l'abbé Nail et pour lesquelles il sera cité, se compose principalement de 35 communes dont Saint-Calais est en quelque sorte le centre. Dans ce nombre nous comprenons celles de Saint-Cyr-de- Sargé et de Savigny-sur-Braye dont les limites tou- chent celles de Saint-Calais, ou en sont très près. Elles faisaient partie avant 1791 de la province du Maine et sont aujourd’hni de l’Arrondissement de Vendôme. Dans la désignation nominative de toutes ces communes nous allons faire connaitre le caractère minéralogique de leur sol, afin de faciliter à l'explorateur la rencontre des espèces qui croissent plus spécialement sur telle ou telle nature de terrain ; car bien qu’il existe un très grand nombre de plantes qui végètent indistinctement partout , il en est pourtant beaucoup qui ne se ren- contrent que sur des constitutions géologiques qui leur sont particulières. Cependant nous devons prévenir que le sol de l’arrondissement de Saint-Calais est peu varié soit par sa nature , soit par sa forme , sous ce dernier rapport on y rencontre bien quelques points élevés mais aucune montagne , en sorte que s’il n'était coupé .par de uombreux vallens et par plusieurs vallées profondes , il n’offrirait à l’œil , qu’une vaste plaine. Voici le nom des 35 communes avec la nature des terrains qu’on y rencontre.

LE GRÈS VERT domine dans les communes de :

1. Bouloire. 2. Du Breil. 3. Saint-Michel-de-Chavaigne. 4. Dollon. 5. Lavaré. 6. Semur. 7. Vibraye. 8. Champrond. 9. Melleray. 10. Montmirail.

cet \ is LA CRAIE TUFFEAU domine dans les communes de :

11. Valenne.

12. Berfay.

13. Rahay.

14. Saint-Cyr-de-Sargé. 15. Marolle.

16. Saint-Calais.

17. Conflans.

18. Montaillé.

19. Ecorpain.

20. Tresson.

21. Evaillé.

22. Cogners.

23. Saint-Gervais-de-Vic. 24. Savieny-sur-Braye. 25. La Chapelle-Huon. 26. Bessé.

LE CALCAIRE CRAYEUX domine dans les communes de :

27. Lavenay.

28. La Chapelle-Gaugain. 24 > Vancé.

30. Ruillé.

3l. La Chartre.

32. Marçon.

33. Chahaignes.

34, Lhomme.

99.1 Fiée.

Aïnsi les dix premières communes ont sur la plupart de leur étendue les sables appartenant à l'étage du grès vert pour sol supérieur et toutes les autres une terre calcaire. D’après ces deux presque seules natures de sol et l’uniformité horizontale de la contrée on pourrait présumer que la végétation y est peu variée, cepen cant

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il n'en est pas tout-à-fait ainsi ; car pour une si petite éirconscription (environ 12 lieues du sud au nord et sept de l’est à l’ouest) dont nous donnons la flore , elle nous paraît au contraire assez féconde en richesse végétale, richesse à la vérité qu’on ne peut attribuer qu'aux nombreuses stations conservatrices des espèces naturelles au pays, telles que bois, forêts, côteaux non encore défrichés, étangs , marais et lieux tourbeux qui s’y trouvent. Mais il est à regretter de voir tous les jours diminuer le nombre de ces intéres- santes stations, sous l’action incessante de l’agriculture qui détruit sans retour beaucoup de plantes rares. C’est ainsi que le défrichement d’une partie des talus de Villebautru commune de St.-Gervais-de-Vie, a fait disparaître sous nos yeux, en 1838 et 1839 le Gnapha- lium Dioicum, l’Inula Salicina et plusieurs autres espèces peu communes. On y voyait encore en 1845 le Fragaria Splendens , mais il est présumable que si ce défrichement s'étend plus qu’il ne l'était à cette époque , cette plante finira par y ètre entièrement dé- truile. Une pertie des marais de Pescheray , commune du Breil, si riche en espèces rares, ayant été depuis peu d'années mise à sec et ensuite défrichée , il est à crain- dre que cette opération agricole n’ait détruit le Carex dioica qui ne se trouve ailleurs qu'à de grandes distances. Dans le cours de ce travail, nous aurons plusieurs fois l’occasion de signaler beaucoup d'autres disparitions provenant de la même cause.

Malgré que nous ayons exploré les points de notre circonscription les plus propres à offrir une végétation rare et variée, nous n'avons cependant pas la préten- tion de donner un catalogue complet des plantes qui s’y trouvent, car pour ce qui concerne les Cryptogames, les types de comparaison, les moyens d’analyse et la possibilité de les faire déterminer , nous ont souvent manqué , surtout pour les premières classes; ce qui en a restreint considérablement le nombre. Cependant, durant le cours de ce travail, ce nombre s’est beaucoup

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augmenté par suite d’une multitude de ces sortes de plantes que nous possédions en réserve, sans être nom- mées et dont une grande partie l’a été à l’aide des her- biers des Cryptogames du nord de la France de DEsma- ZiÈRES et de Monceor et NesTLeR que M. DESPORTES, auteur de la Flore du Maine, a eu l'obligeance de mettre à notre disposition. Quant aux Phanéro- games , nous avouons qu’il existe plusieurs localités nous n’avons passé qu’une fois et dans lesquelles il peut exister des espèces ou variétés que la saison trop ou pas assez avancée a pu faire échapper à nos recher- ches. Nonobstant ce qu’il reste à glaner , les richesses de ce catalogue ne se composent pas moins de plus de 980 Cryptogames et de plus de 1330 espèces ou va- riélés de Phanérogames, parmi lesquels nous n'avons admis aucune plante soit potagère , soit d’agrément dont l’indigénat est étranger à notre limite. Parmi les espèces qui y sont rares nous citerons seulement L'UREDINARIA CARPINI , SEPTORIA CHELIDONI, SCLERO- TIUM ECHINOPHILUM, MERULIUS CORIUM, M. LACRYMANS, PEzizA PERSOONII , CENANGIUM TRIANGULARE , SPHÆ- ROPSIS EPIPHYLLA , CYTISPORA POLYSTOMA , DOTHIDEA GEOGRAPHICA , SPHÆRIA RUBRICOSA , S. SYNGENESIA , S. GYROSA , S. AGMINALIS, $. MELANOSTYLA , SPILOMA RUBICUNDUM, COLLEMA TENAX , JUNGERMANNIA CONNI- VENS , J. TOMENTELLA, J. BYSASSEA , FUMARIA MUHLEN- BERGII, CAREX DIOÏCA , C. STYLARIS , ORCHIS DIVARI- CATA , OROBANCHE CONCOLOR , VERBASCUM NIGRO- PHÆNICEUM , CARDAMINE AMARA ; LOTUS UNIFLORUS.

Afin d’ôter. à ce catalogue toute la sécheresse d’une simple nomenclature de noms et de le rendre en même tems de quelque utilité à la science, nous avons indi- qué avec la plus scrupuleuse attention, l'habitat de nos Cryptogames, souvent différent de celui mentionné daus les flores et les diverses stations et noms de loca- lité nos Phanérogames ont été trouvés, en sorte que notre travail peut servir de guide pour les herborisa- tions daus le pays. Nous avons également apporté le

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plus grand soin à donner une synonymie propre à laire éviter toute erreur à l’égard de nos plantes. In- dépendament de ces indications et dans le but de ca- ractériser la végétation de la contrée |, nous avons signalé jusqu'aux plus simples variations et modifica- tions que nous avons observées dans certaines espèces, soit que les variations ou modifications proviennent de la nature du sol elles végètent, soit de leur dis- positions naturelles à varier. Nous ävons en outre décrit toutes celles dites litigieuses et celles qui perdent leurs caractères spécifiques à la dessication, ainsi que les es- pèces et variétés qui n’ont été trouvées que par nous dans le département.

Comme la méthode naturelle d'A. L. de Jussreu nous paraît préférable à toutes celles qui ont été tentées jusqu’à ce jour , nous l’avons adoptée. Quant à l’ordre des familles, nous avons choisi comme guides pour nos Cryptogames, la Flore des environs de Paris du docteur Mé£raT édition et pour nos plantes Cotylédonées celle de Maine-et-Loire du docteur GuÉrIN, édition. Le classement adopté dans ces deux ouvrages nous ayant paru ne rien laisser à désirer.

C’est avec le plus vif plaisir que nous trouvons ici l’occasion de témoigner à ce dernier auteur toute notre reconnaissance des marques fréquentes de son obli- geance , dans nos relalions scientifiques , non seule- ment pour la vérification de nos déterminations, mais pour la détermination même d’un très grand nombre de nos Cryptogames et de plusieurs Phanérogames avec des observations sur des espèces litigieuses de ce der- nier genre de plantes.

De toutes les personnes qui se sont occupées avant nous de la recherche des plantes de Saint-Calais et de ses environs, et qui ont consigné dans un travail spécial le résultat de leurs explorations, nous ne pouvons compter que M. et M"°. Cauvin qui ont habité ce pays, depuis 1803 jusqu’à 1806 inclusivement. Nous avons sous les yeux le catalogue des plantes qu’ils y avaient

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trouvées et dont M. Cauvin donna lecture à la Société d'Agriculture , Sciences et Arts du Mans, le 16 mai 1820. Malheureusement ce travail qui est un témoi- gnage du zèle ardent de M. et de M°”°. Cauvin pour la science, ne renferme aucune observation. Les localités particulières croissent les plantes peu commuues y sont trop rarement indiquées. L'auteur s’est borné généralement à ne citer que la commune elles avaient été trouvées. Le catalogue de M. Cauvin ren- ferme environ 400 Cryptogames et 809 Phanérogames. Parmi ce dernier genre de plantes surtout , on en remarque beaucoup qui ne croissent point naturelle- ment dans la contrée , mais qui y sont eultivées, soit comme plantes potagères , soit pour l'ornement des jardins. En outre il en contient d’autres qui d’après les indications de lieu elles ont été trouvées, sont étran- gères à l'arrondissement de Saint-Calais ; en sorte que le nombre des plantes indigènes à ce pays comprises dans son catalogue , est loin d'atteindre le chiffre de 1200.

Avant de terminer cet avertissement nous devons prévenir que nous n’indiquerons ni l’abondance ni la rareié de beaucoup de nos Cryptogames, attendu qu’il est impossible de le faire avec exactitude surtout pour ceux dont l’habitat n’a pas de fixité, ou qui sont d'une petitesse qui ne permet pas de les distinguer à la simple vue. Quant à ceux qui par leur volume ou par d’autres caractères , sont plus faciles à reconnaitre , nous les noterons rares ou communs, selon que nous les avons rencontrés plus ou moins fréquemment.

Sainte-Croix-lès-le-Mans , le 10 mars 1849.

SIGNES D'ABRÉVIATIONS.

“hp C——

Très commun dans notre limite, Commun.

Assez commun. Rare.

Très rare. Très rare dans la localité même.

cc à DE ——

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LAS AR AAA ANA AA AAA AA AA AA AR AAA a) A\AYR AMAR AAYANAYA Secac Lu 7 2 A

VÉGÉTAUX ACOTYLÉDONÉS. ( A.)

/

CRYPTOGAMIE.

FAMILLE PREMIÈRE.

ALGUES. : 1. LyNGBra. Agardh. 1. L. MurALIS. Ag. c au pied des arbres et des murs. *- Hypropycriox. Rolb.

1. H. PENTAGONUM. Vaucher. St.-Calais, dans les Fossés près de la Goualonnière.

(A.) Parmi les productions admises comme intermédiaires, entre les animaux des dernières classes et les algues, nous avons distingué dans notre limite les espèces suivantes : Fragillariu pectinalis. Agd. Ocillaria pannosa, limosa, urbica. Duby. Bangia atropurpurea. Agd. ocillaria sanguinea ( chaos Bory).

Toutes ces productions se trouvent sur la terre humide, au pied des arbres , ou dans les eaux sur des pierres ou du bois,

3.

6.

PT YA CONFERVA. Ag.

1. C. RivuLARIS. Lin. Conflans, dans l’Anille,

près du Grand-Moulin. é

2. C. capizLaris, Lin. St.-Gervais-de-Vic , près de la Bosselière.

3. C. FLoccosA. Dec. St.-Calais, dans les Fossés au dessous de St.-Sébastien. 4. G. crispATA. Roth. St.-Calais, près du moulin Baron.

LEpa. Bory.

{. L. ERICETORUM. Bory. St.-Calais , sur la terre dénudée du chemin de la Forêt, non loin de la ferme de ce nom.

BATRACHOSPERMUM. Roth. 1. B. MoNILIFORME. Roth. St.-Calais, dans le petit ruisseau de la Borde Oyzé.

ZYGNEMA. Ag. {. Z. nrripuM. Ag. Conflans, dans les fossés au- dessous des Treize-Vents. 2, Z. Quirinum. Ag. St.-Calais, dans les fossés près du moulin Ars.

HyprOGASTRUM. Desv.

H. GRANULATUM. Desv. Coudrecieux , sur la

terre provenant du curage d’une mare entre le bourg et la Pierre:

VAUCHERIA. Dec. 1. V. sessrcis. Dec. St.-Calais , dans les fossés. 2, V. rERREsTRIS. Dec. St.-Calais, la Chapelle- Huon, sur la terre et les vieux murs. 3. V. cespiTosa. Dec. St.-Calais, dans les fossés autour du moulin Lizé.

4. V. rACEMOSA. Dec. Conflans , dans les fossés près du moulin de Passae.

10.

RE:

12.

ER AE

CHoropxora. Lyngbie. 1. C. ANDIvVIæÆFOLIA. Ag. St.-Calais, dans le petit ruisseau de la Borde Oyzé, près du lavoir qui est au dessous du bois des Belotteries.

Nosrocx. Vaucher. 1. N. commune. Vauc. sur la terre des pelouses rases et aux bords des chemins il est très visible après la pluie. r 2. N. spHærIcuM. Vauch. sur la terre humide parmi les mousses. À c 3. N. mixuTuMm Desm. sur la terre dans les jar- dins

Ucva. Lamouroux. U. rerresrris. Roth. St.-Calais , dans les allées du jardin du presbytère. 2. U, cusrrca. Roth. c dans ies fossés des bords de l’Anille.

FAamLLE DEUXIÈME.

MUCÉDINÉES.

RyMANTIA. Persoon. 1. H. cErranris. Pers. Byssus parietina Dec. sur les murs des caves.

2. H. supcorTicauis. Pers. St.-Calais, entre l’é- corce et le bois pourri d’une branche de chêne.

F3.

14.

F5.

16.

17.

18.

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Ozoxvyum. Link.

1. O. AurICOMEM. Link, Byssus aurantiaca, Lin. Sur des pierres humides aux environs du vieux château de St.-Calais.

2,0.caxpipum. Martins. Byssus candida, Hudson.

c dans les bois sur les vieilles feuilles entassées. Demarium. Link.

{. D. ALUTEA. Link. Valenne, dans l’intérieur

d’un vieux saule.

2, D. ruscum. Duby. croit appliqué sur les murs des celliers.

3. D. saprum. Link. Racodium Pers. sur une branche de bois pourri tombée par terre. ATHELIA. Pers.

1. À. MUSCIGENA. Pers. St.-Gervais-de-Vic, sur la mousse d’un tronc d’ormeau.

2. A. cæruLEA. Chevallier. Forèt de Vibraye, sur l’écorce du bois à demi carié. Ornrum. Link.

1. O. LEucOoNIUM. Desm. St.-Calais, sur les feuilles des rosiers malades. Tr

2. O. ErysrPHoïpes. Fries. sur les stipules et les feuilles du Pisum salivum, CLaposporium. Link.

1. C. HerBArRUuM. Link. St.-Calais , sur les troncs des choux pourris. etc.

2. C. EPIPHYLLUM. Fries. sur les feuilles tombées du peuplier. Ë

Fumaco , Pers. F. VaGans. Var. Tilliæ Desm. St.-Calais , à l'automne et au printemps sur les feuilles des tilleuls du quai. T

Hecmisporrum. Link. 1, H, vecurinuM. Link, Tr c St.-Calais etc. sur

22.

23.

24.

25.

26.

27,

= 15

les ramaux à demi pourris, tombés par terre dans les bois et dans les haies ombragés.

Rocoprum. Link. 1. R. CELLARE. Pers. T c sur les tonneaux et les

chantiers, dans les caves. ARTHRINIUM, Kunze.

1. A. ruccrnroïpes. Kunze. Sur les feuilles mortes du Carex paludosa. C

Psrconra. Fries. {. P. guxr. Fries. nov. Suec. 5 p.78. tubercularia buxi Dec. sur la face inférieure des feuilles sèches du buis.T c

Fusrsporiom. Link. {. F. pyrNuM. Fries. c sur-les poires pourries.

TricorHEcruM. Link. 1. T. roseum. Link. sur les troncs d’arbres et par- ticulièrement sur ceux du noyer.

SPOROTRICUM. Link. 1. S. AUREUM. Link. Ægerita aurantia. Dec. c dans les caves , sur les tonneaux et sur les vieux bouchons de liège.

Eurorium. Link. 1. E. HERBAaRIORUM. Link. c sur les paniers d’o- sier dans les caves.

ASPERGILLUS. Micheli. 1. A. LanEUSs. Link. dans les bois sur les champi- gnons en décomposition. 2. A. rosEUs. Link. c sur les papiers pourris enfermés à l'humidité.

STILBUM. Tode.

1. S. VULGARE. Tode. c sur les herbes mortes à l’automne.

10

29. PrLogoLzus. Tode. 1. P. CRISTALLINUS. Pers. sur le crotin desséché du cheval; trouvé une seule fois à St.-Calais près l'Herbechère.

30. ErINEUM». Pers.

" 1. E. vopuzmum. Pers. À c sur les deux faces des feuilles du peuplier et du tremble.

2. E. ALNEUM. Pers. sous les feuiiles de l’aune.

3. E. PURPURASCENS. Gaertner. sur les feuilles vi- vantes mais tombées par terre de l’Acer campestris.

4. E. ruBr. Duby. sur les deux faces des feuilles de ronce. ». E. sucLanpis. Dec. sous les feuilles de noyer.

6. E. PyrRINUM. Pers. sous les feuilles du poirier et du pommier.

7. E. vrris. Dec. T c sous les feuilles vivantes de la vigne. |

8. E. TILIACEUM. Pers. sous les feuilles du tilleul. 9. E. mesprcrum. Dec. sous les feuilles du Hespilus germanica.

10. E. querciNum. Kunze. Forêt de Vibraye, sous les feuilles du Quercus pubescens.

FAMILLE TROISIÈME.

URÉDINÉES.

PL: Æc:pium. Pers.

f 1. Æ. aApoxx. Graves. c sur les feuilles et les tiges de l’Adoæa moschatellina.

mi

2. Æ. raesrr. Desv. sur le Thesium humifusum à la Chapelle-Gaugain.

3. Æ. ’ruBr. Dec. Conflans, sur les feuilles du rubus fructicosus. Lin.

4. Æ. LEUCOSPERMUM. Dec. Conflans , sur l’ané- mone des bois.

>. Æ. viocaruM. Dec. sous les feuilles de violettes. 6. Æ. oRCHIDEARUM. Desm. sous les feuilles de divers orchis.

7. Æ. russrLAGInis. Pers. Ste.-Cerotte, sous les feuilles du T'ussilago farfara.

8. Æ. nymPxoïnis. Dec. La Chartre , sous les feuilles du Villarsia nymphoïdes.

9. Æ. EUPHORBIARUM. Dec. sous les feuilles de l'Euphorbia cyparissias.

10. Æ, RuBELLARuM. Dec. sur les feuilles du Rumex acetosa.

11. Æ. crematinis. Dec. St.-Calais, sur les di- verses parties du Clematis vitalba.

12, Æ. ar1. Desm. sous les feuilles de l’Arum _maculatum.

13. Æ. urTicx. Dec. sous les feuilles de l’ortre dioique.

14. Æ. BEHENIS. Dec. sur les deux faces des feuil- les du Silene inflata.

15. Æ. mexraæ. Dec. sur le Hentha aquatica. 16. Æ. parnassræ. Graves , in Duby. St.-Calais, sur les’feuilles du Parnassia palustris.

17. Æ. IRREGULARE. Dec. St.-Calais, sur les feuil- les du Rhamnus Catharticus.

18. Æ. RANUNCULACEARUM. Dec. sous les feuilles de diverses renoncules.

19. AË. LACERATUM, Sowerby. sous les feuilles du Mespilus oxyacantha.

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20. Æ. CANCELLATUM. Pers. sous les feuilles du poirier T : UrEDo. Persoon.

1. U. LoncissIma. Sow. Conflans, sur le Poa aquatica. Lin.

2. U. MELANOGRAMMA. Dec. sur les deux faces des feuilles des Carex,

3. U. RANUNCULACEARUM. Dec. sur les deux faces des feuilles des diverses renonculacées.

4. U. ricarix. Albertini et Schweiniz. sur les 2 faces du ficaria ranunculoïdes. Lin.

5. U. cyani. Dec. sur les deux faces des feuilles du bluet.

6. U. cynaptr. Dec. sur les feuilles et sur les tiges de l’Ethusa cynapium. Lin.

7. U. viozarum. Dec. sous les feuilles des violettes. 8. U. rumIcUuN. Dec. sur les divers côtés des feuil- les du Aumex.

9. U. GEnISTARUM. Duby. c sur les feuilles du genet.

10. U. Rrmis. Chevallier. sur les feuilles des gro- seillers.

11. U. APPENDICULATA. Pers. sur les 2 faces des feuilles des fèves et des haricots.

12. U. Fax. Pers. sur toutes les parties des fèves.

13. U. ScuTELLATA. Pers. sur les feuilles de l’'Euphorbia Cyparissias.

14. U. Eurnorerx. Rubent. sur les feuilles et les fruits des Euphorbes.

15. U. Saricis. Dec. sous les feuilles du Salix triandra.

16. U. ‘ÆEcinroïpes, Dec. sur les feuilles du 20- pulus alba.

33.

MR pr :; Die 17. U. cyrosa. Rubent. U. Rubi idœi. Pers. sur les feuilles du framboisier.

18. U. conrLuexs. Dec. Montaillé, sur les feuilles du Mercurialis perennis.

19. U. aypericoRuM. Dec. c sous les feuilles de l’Hypericum hirsutum.

20. U. POTENTILLARUM. Dec. sous les feuilles des potentilles. 21. U. AzL1oRuM. Dec. sur les feuilles des Allium. 22, U. PorruLacx. Dec. sur les feuilles du pour- pier

URrEDINARIA. Chevallier.

Ce genre renferme les Uredo qui se développent seulement sur l’écorce des arbres.

1. U. Carpar. N. Sporidies d’un beau rose orangé, uniloculaires , ovoïdes et rugueuses à l'extérieur. Sur l'écorce d’un vieux tronc de char- me nous l’avons trouvé à St.-Calais en 1833.

ParaGmiprum. Link.

1. P. IncrassaTumM. Link. Puccinia Rubi idæi, Dec. sous les feuilles de rosiers , T

Puccra. Link. 1. P. Scrrpr. Pers. sur les tiges des scirpes.

2. P. Prunr. Dec. sous les feuilles du Prunus spr- nosa«.

3. P. Gazu cRucrATæ. Duby. # c sous les feuilles du Valantia cruciata.

4. P. EryNGir. Dec. sur les feuilles supérieures du Panicaut.

5. P. AspaRaGr. Dec. sur les tiges des asperges.

6. P. Scoroponix. Link. 7 c sur les feuilles du Salvia Scorodonia.

Obs.

36.

37.

38.

ES, ue 7, P. GrAMINIS. Pers. sur les tiges et les deux faces des feuilles des Graminées.

8. P. Buxr. Dec. sur les feuilles du buis.

Le nombre des plantes sur lesquelles on trouve des Erineum, des Æcidium , des Uredo, et des Pucciniaestsi considérableet toutes les prétendues espèces de ces divers genres étant communes par- tout , nous avons cru inutile de surcharger notre catalogue du nom de toutes celles que nous avons observées.

SEPTORIA. Fries. 1.S. Lan. Desm. Conflans sur les feuilles vivantes du Lamium album.

2.S. HEPATICÆ. Desm. Cryp. St.-Calais. sur les feuilles mourantes de l’hepatica triloba cultivée.

3. S. Uzmr. Fries. Tr c sous les feuilles de Forme.

4. S. myrericI. Desm. Cryp. sur les feuilles des Millepertuis.

5. S. HERACLEI. Desm. Cryp. sur les feuilles de l’'Heracleum sphondylium.

6. S. vixcx. Desm. Cryp. n°. 1330. sur les feuilles de la petite pervenche.

7. S. LEGUMINORUM. Desm. Cryp. n°. 1336. sur les gousses du Vicia sativa.

8. S. CHeriponu. Desm. Cryp. sur les feuilles encore vertes ou mourantes du Chelidonium majus. Automne.

NozmasporA. Erenberg. d

1. N. cROCEA. Pers. c sur le hêtre mort.

9. N. MICROSPERMA. Fries. Sur l’écorce du chêne. TR

MeLanconIum. Nées. 1. M. ovarum. Link. sur l'écorce du noyer mort, c

41.

JA

2. M. spaærosrerMUM. Link. sur le chaume de l’'Arundo phragmites et sur les feuilles et tiges de plusieurs autres graminées.

DipymosporitM. Nées.

1. D. 8E=TuLNUuM. Grew. sous l’écoree du bouleau mort.

ExosporiuM. Link. 1: E. ERYNGIANUM. Chevall. Conoplea Eryngü. Nées. sur les tiges sèches du Panicaut. c 2. E. TRICHELLUM. Link. sur les tiges sèches des oignons et sur les feuilles desséchées du lierre.

3. E. DemaTium. Link. T c sur les rameaux des plantes herbacées.

Fusarium. Link.

1. FE. Roseum. Link. Saint-Calais, sur les tiges sèches des malvacées.

TurEercuLARIA. Tode.

". T. nicricans. Gmelin. c ser les branches des arbres morts. 2. T. GRANULATA. Pers. c sur les branches mortes du tilleul. 3. T. CONFLUENS , Pers. sur les ramaux morts du hêtre , de l’érable et du chataigner. 4. T. vULGARIS. Tode. Tremella purpurea. Lin. x csur Îes branches et les troncs de plusieurs ar- bres morts. 5. T. minor, Link. c sur les branches sèches du peuplier et sur les rameaux morts de l’acacia. Très petits tubercules à sporidies rouges. 7. Acaciæ. Fries.

PERICONIA. Tode. {. P. Byssoipes. Pers. c sur les tiges sèches des malvacées.

44.

45.

46.

90

FAMILLE QUATRIÈME.

LYCOPERDACÉES.

ECTOSTROMA. Fries.

{.E. Laurr. Fries. sur les feuilles du Lauro:ce- TASUS. A C.

2. E. Tizix. Fries. sur les feuilles du tilleul.

3, E. Mesrux. Nobis, non Duby. Cet Ectostroma, comme tous ceux qu’on rencontre sur une infinité de feuilles , consiste en de nombreuses taches noires ou noirâtres de forme irrégulière, dans lesquelles on ne distingue aucune organisation végétale ; 1il est très commun sur les feuilles languissantes ou mortes du Mespilus germanica.

ILLosPorIUM. Martins.

1. I. roseuM. Mart. T'ubercularia rosea. Pers. Pa- rasite sur le Peltigera canina,

XyLoMA. Link. 1. X. Rosx. Dec. sur l'écorce des rosiers, #

2. X. ALL. Dec."sur les tiges et les feuilles des Allium. Exipula? Fries. syst. M. 2. p. 601.

47.

RE ES 3. X. HERBARUM. Duby. c sur les feuilles languis- santes des Potentilles. 4.X. Sarrcrnum. Duby. non Pers. sur les feuilles mortes du saule,

SCLEROTIUM. Tode. 1. S. pusruLA. Dec. sur les feuilles du chène, du chataigner et du charme.

2. S. BRAssICÆ. Pers. sur les tiges et les feuilles des choux.

3. S. puruM. Pers. sur les tiges des ombellifères. 4. S. BuLLATUM. Dec. St.-Calais, sur l’écorce des Coquelourdes.

5. S. Compacrum. Dec. sur le réceptacle du grand soleil, St.-Calais.

6.S. pyriNuM. Fries. Tremella ustulata. Bull. sur les fruits charnus à demi pourris.

7.$. varrum. Pers. sur la racine des carottes pour- ries dans les caves.

8. $. AssuLARUM. Pers. St.-Calais, sur des copeaux de peuplier entassés dans un cellier.

9. S. Popucnum. Fries. amphigène, mais plus souvent sur la partie supérieure des feuilles du peuplier d'Italie, r c à automne.

10. S. Cyparissræ. Dec. Lavaré, sur les feuilles de l’'Euphorbia Cyparissias.

11.S. muscorum. Pers. sur les racines des grandes mousses dans les bois.

12. S.SrercorrArRuM. Dec. sur le fumier de vache. 13. S. ELONGATUM. Chevall. sur les racines des carottes pourries.

14 S. maynis. Duby. sur les gaines de l'épi du Zea mays.

15. S. ruNGoRuM. Pers. Entre les lamelles et dars le stipe des agarices pourris.

48.

49.

50.

94"

16. S. Cravus. Dec. sur les glumes du froment et du seigle.

17. S. SEMEN. Tode. sur les tiges mortes des pom- mes de terre. 13. S. ECHINOPHILUM. Nobis. Pustulés groupées , adhérentes, aplaties, oblongues, (2-3 millimètres) noires en dehors et blanches en dedans. St.-Calais, à l’intérieur du péricarpe du Castanea vesca. R R

19. S. VizLosum. N. Pastules de formes irré- gulières et de grosseur moyenne , blanches inté- rieurement et couvertes d’une abondante villosité blanchatre. St.-Calais , sur les rameaux d’une giroflée qui avait gelé pendant l'hiver de 1835.

20. S. srxuosum. N. Plaques de consistance dure, larges , sinuées, lobées, noires à l’extérieur, ayant parfois 2 centimètres d’étendue. St.-Gervais-de- Vie, sur l'écorce de la partie inférieure d’un jeune coudrier mort. Rr R

ErysrPHE. Hedw. fils. 1.E. Facr. Duby. c sur les feuilles du hêtre.

2. E. Coryzr. Dec. Æ. guttata. Link. c sous les feuilles du coudrier.

3. E. commuxis. Link. sous les feuilles de l’Hera- cleum Sphondylium et sur beaucoup d’autres plan- tes.

Nous renvoyons pour ce genre et pour celui Sclerotium à nos observations sur les Erineum etc. qui leur sont également applicables.

PErisPorIUM. Fries.

1. P. aruNDiNIS. Desmz. St.- Calais, sous les feuil- les de |’ Arundo Phragmites.

2, P. BEruLINUM. Fries. sous les feuilles du bc"- leau au printemps.

ReizomorPaA, Roth.

”{.

52.

TT

1. R. ByssorpEA. Dec. sur les soliveaux et les pou- tres dans les caves.

2. R. Capiccaris. Roth. Forêt de Vibraye, sur les feuilles de chêne entassées par terre.

3. R. INTESTINA. Dec. Dans l’intérieur du vieux bois mort il serpente en tous sens.

Var. flavescens. N. semblable au type pour la forme du T'hallus , mais d'un blane jaunâtre au lieu d’être noir. Trouvé à l'intérieur d’un reste de tronc pourri de chêne, dans un vallon de la forêt de Vibraye.

4. R. FRAGILiIs. Roth. R. subcorticalis. Pers. Co- gners ; entre l'écorce et le bois d’un vieux chêne mort depuis longtemps.

RaizocronrA. Dec.

1. R. MEDIcAGINIS Dec. St.-Calais , sur les racines du Medicago sativa qu'il fait d’abord jaunir puis

périr.

CyaTaus. Haller.

1. GC. cLoBosus. Erenb. Forêt de Vibraye nous l'avons trouvé une seule fois sur la terre sablon- neuse d’une clairière.

2. C. Vernicosus. Dec. sur le bois mort à moitié enfoncé en terre.

3. CG. srRrATUS. Horrm. C. sur le bois pourri sur la terre.

4. GC? LAMELLATUS. N. Peridiums aggregés, sessiles de 2 à 3 millimètres de largeur, coriaces, noirâtres, à bords infléchis par la dessication , presque lisses et glabres extérieurement ayant leur intérieur garni de lamelles semblables à celles des Agarics. Nous avons trouvé cette curieuse plante dans la forêt de Vibraye , sur l’écorce d’un vieux tronc d’Aune carié, Comme nous n’avons

93.

häs

59:

OU

trouvé aucun péridiole dans les godets, cette es- pèce est peut-être plutôt une Pezize qu’une Ni- dulaire.

TricHoperMmA. Link. 1. T. virinis. Pers. Dans les gerçures de l’écorce

des gros arbres morts et particulièrement du noyer.

SPUMARIA. Pers. 1. S. ALBA. Dec. sur les tiges des graminées et des petits rameaux tombés dans les heux ombragés. Fuzico. Pers. 1. F. HorTENsis. Duby. St.-Calais, sur un amas

de tiges pourries du chanvre cette plante avait atteint plus de 2 pieds d’étendue en tous sens.

RericuarrA. Bull.

1. R. RosEA. Dec. dans les fentes des gros arbres morts. ; 2. R. ARGENTEA. Fries. sur les troncs pourris. PaysaruM. Pers. 1. P. CarsurirEeruM. Duby. sur les feuilles du chêne dans les bois. A c 9, P. Leucosricum. Chevell. sur les feuilles des Hypnum dars les bois à l'automne. TricaiA. Haller. 1. T. ovATA. Pers. sur le bois pourri et sur les mousses en décomposition. 9, T. rurBINATA. Fries. sur le bois mort.

3. 'T. FALLAXx. Pers. sur-les troncs d’arbres à demi pourris,

/

4. T. rorryTis, Pers. même habitat. STEMONITIS. Gmelin.

62.

2 HET 0 vi. S. FASCICULATA. Pers. sur les troncs morts dans les bois marécageux.

2.S. raypina. Pers. sur les troncs à demi pour- ris dans les bois humides.

Nos échantilions ont été pris sur du peuplier.

TuLosromA. Pers. 1. T. gRuMALE. Pers. c sur les pelouses rases au printemps.

LycoPerpon. Micheli. 1. L. GIGANTEUM. Batsch. Écorpain, dans un

grand pré situé au sud et près du bourg. Au- tomne. Trouvé une seule fois.

2. L. macrorxizoN. Pers, forêt de Vibraye, sur la terre.

3. L. UTrRIFORME. Bull, sur la terre parmi l'herbe des gazons ras.

4. L. EXIPULIFORME. Scopoli. dans les bois sur les pelouses.

GEASTRUM. Pers.

1. G. HYGROMETRICUM. Pers. Lycoperdon stel- latum. Bull. sur la terre sablonneuse , forêt de Montmirail. * ;

63.

64.

op

FAMILLE CiINQUIÈME. :

CHAMPIGNONS.

AMANITA. Fries.

_ 1. À. ASPERA. Pers. c dans les bois à l'automne.

2. A. muscarrA. Pers, Agaricus muscarius. Lin. Fausse Oronge. Ce beau champignon est r c dans les grands bois à l’automne.

3. À BULBOSA. Pers. c dans les bois à l’automne. AGARICUS, Lin.

1. À. cLurinosus. Bull. sur la terre. Automne.

2. À. RuBER. Dec. À. sanguineus. Bull. c dans les bois à la fin de l'été.

3. À. PIPERATUS. SCopoli. À. acris. Bull. c dans les bois au commencement de l’automne.

4. À. ErynGur. Dec. r sur l'Eryngium campestre.

5. À. PROCERUS. Pers. 4. colubinus. Bull. Lava- ré, dansles bois de sapins.

6. À. Emericus. Fries. A c dans les parties cou- vertes des bois. Automne.

7. À. EBURNEUS. Bull. dans les bois à l’automne. 8. À, cLuTINosUs. Bull. sur la terre à l'automne.

9. À. MARGINATUS. Pers. Croît en faisceaux sou- dés à la base , au pied des arbres et sur les pe- louses arides. été, À c

65.

66.

= 99

10. A. AMETHISTEUS. Huds. Croit dans les bois par tonffes de deux ou quatre individus . Au- tomne , Alimentaire. 4 c

11. À. amarus. Bull. Dans les bois sur les troncs pourris. Vénéneux.

12. À. Surrureus. Bull. dans les bois. Suspect. c 13. À. AURICULA. Dec. c Aux bords des champs. Alimentaire.

14. À. Hupsonr. Pers. sur les feuilles entassées du houx.r

15. À. ANDROSACEUS. Lin. 4. epiphyllus, Ball. c sur le gazon et sur les feuilles tombées dans les jardins.

16. À. rosSEUS. Bull. Dans Îes bois, sur les vieilles souches.

17. À. srsprecus. Bull. c sur les rameaux et les feuilles tombées dans les bois. /

18. À. ViocacEus. Lin. À. arenosus violaceus. Bull. Coudrecieux. Dans les bois de sapins.

19. A. CasrTaxEus. Bull. Dans les haies au pied des arbres.

20. À. epuLis. Dec. T c sur les pelouses. 21, A. HyprOPHILUS. Bull. c en été après les pluies.

CANTHARELLUS. Adanson.

1. C. Cysarius. Fries. Conflans, bois de Corbois.

2. C. cornucortroïpes. Fries. Saint-Calais, bois de Tiron. Conflans, bois de Marchevert et des Corbeaux.

3. C. unwpuLaTus. Fries. Conflans, bois de Percé. 4. C. Tugærormis. Fries. c dans les bois de Cou- drecieux et dans la forêt de Vibraye.

MeruLius, Fries.

De

68.

69.

ET I 1. M. TREMELLOsUSs. Fries. Saint- Calais, sur de vieilles charpentes.

2. M. LaAcryMaNs. Dec. fl. fr. tom. 2. pag. 132. Saint-Calais , sur des chantiers pourris dans les caves.

3. M. corium. Fries, St.-Calais, sur des perches à demi pourries. SUHIZOPHYLLUM. Fries.

1. S. commune. Fries. Agaricus alneus. Lin- A c sur l’aune.

DÆDALEA. Pers.

1. D. QUERGINA. Pers. sur les troncs de chène.

2. D. geruLosa. Reb. Agaricus coriaceus. Bull. sur les arbres morts.

3. D. sBrETINA. Fries_ sur le vieux bois.

4. D. SEprarra. Sw. Agaricus betulinus. Allo. sur les vieux pieux pourris.

5. D. Superosa. Duby. sur les troncs et Les pou- tres. T C

6.{D. unrcoor. Fries. sur les troncs d’arbreS morts.

7. D. vARIEGATA. Fries. sur les troncs morts du hêtre. c

8. D. crBBosA. Fries. forêt de Vibraye ; trouvé une seule fois sur un tronc de bouleau.

Pozyporus. Micheli.

1. P. squammosus. Fries. Boletus Juglandis. Bull. St.-Calais et Savigny-sur-Braye, sur de vieux noyers. A R

2. P. MEDULLA pPanis. Fries. sur des perches et du bardeau pourris.

3. P. cEeLLARIS. Desm. sur du bois carié dans une cave à Marolles.

7.1:

31

4. coxriauus. Fries. À c St.-Calais, sur du bar- deau pourri.

5. P. Sazrcenus. Fries. c à l’intérieur des vieux saules.

6. P. Rrers. Fries. c au pied des vieux groseillers morts.

7. P. versicoLor. Fries. Tr c en été et en automne, sur le vieux bois de charpente.

8. P. vurcaris. Duby. sur le vieux bois mort dénudé.

9. P. apusrus. Fries. St.-Gervais-de- Vic, sur les troncs et les grosses branches morts de l’aune. R.

10. P. renrarius. Fries. sur les troncs du chêne et du frène.

11. P. PomAcEUs. Pers. T c sur les pommiers et les'pruniers.

12, P. PERENNIS. Fries. T dans les Bois-Clairs à Conflans , et dans la forêt de Vibraye sur l’em- placement d’anciens fournaux à charbon.

Bozzrus. Pers.

1.B. cyanescens. Bull. c dans les bois à laut.

2. B. viscrpus. Lin. c dans les bois dès l’été. 3. B. æreus. Bull. Dans les bois, été. 4. B. Scaser. Bull. 7 c dans les bois.

5. B. Epuzis. Bull. Tr c dans les bois dès le mois de juillet.

6. B. rugerosus, Bull. dans les bois, été.

7. B. sracuavrorus. ‘Pers. c dans les bois humi- des , en été.

8. B. Lurinus. Schæœff. c dans les bois, l'été. Hypxus. Lin.

70, = 1. H. mempranaceum. Bull. sur le vieux bois mort, 2, H. gars Jour. Bull. sur les troncs pourris. 3. H. xiveu:. Pers. sur l’écorce du chêne. 4. H. FARINACEUM. Pers. sur les troncs d’arbres. 5. H. ERINACEUM. Bull. dans les fentes des vicux chênes. 6. H. cxereum. Bull. Lavaré, Semur , dans les bois de sapin sur la terre.

7. H. AURISCALpPIUM. Bull, sur de vieux cônes de sapin au Breil.

8. H. CyatarrormE. Bull. sur lemplacement d'anciens fournaux à charbon ; Conflars, bois de Marchevert etc.

9. H. REpaANDuM. Lin. c sur la terre dans les bois à l'automne, Comestible.

AURICULARIA. Pers.

1. À. MESENTERICA. Pers. c sur les vieux troncs morts au noyer.

ConropxorA. Dec.

1. C. MEMPRANACEA. Dec. c sur les vieilles char- pentes à l’ombre et à l'humidité.

THeLEpHOoRA. Wildenow.

1. ©. SamBucr. Pers. sur les vieux troncs cariés du sureau.

2. T. CaLcEA Pers. sur l’écorce des divers arbres morts. 3. T. PERGAMENEA. Fries. sur l’écorce des sapins morts.

4. TT, Lycrr. Pers, St.-Calais. sur les rameaux des- séchés du Frêne.

ARE | Gr

5. T. CasTanEA. Pers. sur les rameaux du chà- taigner.

6. T. CœruLEA. fl. fr. IN. 107. sur le bois pourri à l'ombre.

7. T. FRaxINEA. Pers. sur les rameaux desséchés du frêne.

8. T. AURANTIA. Pers. sur le vieux bois dénudé. 9. T. coxrzuens. Fries. forêt de Vibraye, sur l’écorce du bouleau.

10.T. sazrcrNA Pers. Dans l’intérieur des vieux saules.

11. 'T. Corvrea. Pers. Sur les troncs du coudrier.

12. T, rcrusTaNSs. Pers. Nous avons trouvé cette auriculaire pendant plusieurs années de suite , dans le bois de Tiron , à St.-Calais. Elle croit sur la terre elle incruste les feuilles sèches et les herbes, r

13. 'T. cortrcaris. Dec. sur les rameaux presque pourris du côté ils sont tombés par terre.

14. T. purpurREA. Pers. sur les troncs morts à l'automne.

15. ‘TT. ruBIcINOSA. Schrader. sur les vieux troncs du chêne et du frêne.

16. T. ROSEA. Pers. sur les écorces et sur le bois dénudé. 17. ©. prscrrormis. Dec. c sur le bois mort,

18.T.papyriNa. Duby. T R se trouve sur le bois de charpente.

19.'T. mrrsuTa. Wild. Auricularia reflexa. Bull. champ. 274 et 485 34. r c sur les troncs morts.

20. T. rerrestris. Ebrh. Auwricularia caryo- phyllea. Bull. champ. 278 et 483. Ecorpain, sur la terre, R

21.T, CiNEREA. Pers. Tr c sur les raiïñéaux morts des ronces.

MEerisma. Pers.

1. CrisTATUM. Pers. Montaillé, sur la terre, bois des Faucaudières, T r

2. M. PALMATUM, Pers. S1.-Calais, bois de Tiron, sur la terre.

3. M. PETALOÏDES, Chevall, St.-Calais sur la terre, bois des Belotteries, trouvé une seule fois. T Rr

4. M. rAsriprosum. Pers. Thelephora. Fries. sur les feuilles tombées et les mousses dans les bois.

CLavarra. Vaillant.

1. C. cixerEA. Ball. 7 c dans les bois, sur la terre.

2. C. DESPORTESII. N. gros, groupé , rameux à rameaux Gifformes peu écartés, comprimés.,obtus, ayant dans toute leur longueur des renflements qui leur donnent l'aspect moliniforme. Cette Cia- vaire que nous n'avons trouvée décrite, dans au- cun des auteurs qui nous sont connus, atteint de 10 à 12 centimètres de hauteur ; elle varie du blanc au cendré. St.-Calais, sur la terre, bois de Tyron nous l'avons trouvée piusieurs an- nées de suite. Automne. r Nous dédions cette plante à M. Desrortes auteur de la Flore da Maine, comme un témoignage de notre estime et de notre considération pour lui.

3. C. corALLoïpes. Lin. Bois de Semur cet de Coudrecieux, sur la terre.

4.C. AMETHYSTEA. Bull. Sur la terre, forêt de Vibraye. Ac

5. CG. CHioxæA. Pers. Forêt de Vibraye, sur la terre. R

6. C. PRATENSIS, Pers. C. fastigiata. Dec. c dans les prés secs en automne.

1] CS >

80.

81.

10. CLAVARIA FUSIFORMIS. Pers. © forêt de Vi- braye, bois du Fief-Corbin, à St.-Cyr-de-Sargé , ete: {1. C. cornea. Batsch. C. aculeiformis. Ball. c sur le bois à demi pourri.

Leorra. Hill.

1. L. GELaTINOSA. Hill. Helvella. Bull. Sur la terre et les vieilles souches dans les lieux hu- mides.

VERPA. Swartz. V. AGARICOÏDES. Pers. Poncé, bois au nord du bourg.

MorCHELLA. Pers. 1. M. ESCULENTA. Pers. + au printemps sur les pelouses.

HELvELLA. Lin. 1. H. crispa. Fries. Æ. mitra. Bull. Conflans : bois de Corbois. Automne. 9. H. Lacuwosa. Afzel. Même localité.

PezrzA. Dillen. 1. P. pATELLARrA. Pers. sur le bois et les vieilles écorces.

2. P. Persoowtr. Moug. sur les tiges sèches de l'Equisetuin fluviatile. St.-Calais, près de la Borde d’Oyzé , R

.3. P, Saricarra. Duby. sur le bois pourri du

saule. 4. P. viricorA. Pers. Dans les fentes d’un vieux pied de vigne, à St.-Calais. 5. P. CImEREA. Batsch. sur les vieilles souches. 5. Bis. P. viNoseLLaA. Fries. Ste.-Cerotte, sur es tiges sèches de l’ortie dioïque.

5.

#1

6. P. CULMIGEXA. Fries. Près du defersoir des étangs de la forêt de Vibraye , sur les tiges des- séchées du Scirpus palustris.

7. P. smserris. Bull. sur le boïs mort.

8. P. Cirrixa. Duby. c à l'automne, sur le bois dénudé.

9. P. FLExELLA. Fries. Cette pézize est dépourvue de subiculum ; ses cupules sont petites, grou- pées, concaves, presque coriaces, glabres , noi- ratres et à bord extrêmement fiexueux ; d’abord elles sont enfoncées dans les fibres du bois mort, sur lequel on aperçoit des taches blanchâtres, puis elles deviennent saillantes. Conflans, bois de Corbois , sur la tranche du coudrier mort. AR 10. P. SANGUINEA. Pers. sur le hêtre. Nous l’a- trouvée à Conflans , dans le bois de Corbois , sur des feuilles desséchées du chêne.

11. P. ANOMALA. Pers. sur les branches sèches tombées à terre.

12, P,. comPressA, Pers. sur le bois mort.

13. P. ruscA. Pers. sur l'écorce de l’aune et du noisettier.

14. P. ALBOvIOLASCENS. Alb. et Schw. Marolles, sur les rameaux du Robinia pseudoacacia près des Oliviers.

15. P. gicocor. Bull. sur les rameaux du noi- settier, C

16. P. RUFO-OLIVACEA. Aïb. et Schw. sur les ra- meaux morts des ronces.

17. P: Vizosa. Pers. sur l'écorce du bois mort. 17. Bis. P. SuLFUREA. Pers. sur les tiges de l’or- tie dioique.

18. P. xivEA. Fries. sur les rameaux pourris en- fouis sous les feuilles dans les bois.

33.

y

19. P. VimRGINEA. Pers. sur le bois mort et les feuilles mortes.

20. P. ScuTELLAïTA. Lin. sur les vieilles souches et sur la terre dans les bois ombragés.

21. P. xemispHxriCA. Hoflin. A la Chapelle- Huon près du Busson , sur le bord d’un talus cette plante était abondante.

29, P. POPULNEA. Pers. sur les gros rameaux du peuplier mort.

23. P. GRANULATA. Bull. sur le fumier de vache desseché.

24. P. PURPURASCENS. Pers. Conflans, sur la terre. 25. P. C£REA. Sow. sur la terre.

26. P. CocnrEATA. Lin. c sur la terre en au- tomne.

27. P. Bapra. Pers. c dans les bois sombres.

28. P. CoccineA. Schœæff. Bull. champ. t. 474. c sur le bois pourri légèrement couvert de terre.

99. P. AcETABULUM. Lin. Bull. c dans les bois ombragés au printemps.

BuLGaRrA. Fries.

1. B. mNQuINANS. Fries. T c sur l'écorce du vieux bois mort. 2. B. SarcoïDES. Fries, Conflans, sur une vieille souche de hêtre , près de la Barre.

CExaxGrux. Fries. 1. C. FERRUGINEUM. Fries. Tresson , sur l'écorce du pin sylvestre. 2. C. cERAgI. Fries. sur l'écorce du cerisier.

3. CG. QUERCINUM. Fries. hypoderma. Dec, 7 sur les rameaux morts du chène.

8).

En, 75

4. C. PRENASTRI Chevall. Sphæria rigida. EL. fr. sur les rameaux morts du prunier.

». C. Reis. Fries. sur les rameaux morts du groseiller rouge.

6. C. TRIANGULARE. Fries. Ce Cenangium res- semble à un triangle allongé, peu régulier en ses bords ; il est sessile , glabre et de couleur bruue , les côtés des cupules sont épais rappro- chés et légèrement flexueux. Cette plante naît en groupe très serré et finit par noircir, elle croît sur l'écorce du bois mort nous l’avons trouvée à Saint-Calais, en 1836 Nous pensons que ce Cenangium qui est commun à la Caroline, d’après Schweiniz , n’a pas été trouvé avant nous en France.

STICTIs. Pers. 1.S. RADIATA. Pers. Enfoncé dans le bois carié du peuplier. 2. S. CINERACENS. Pers. Moins enfoncé que le précédent , sur le bois du saule. 3. S. NIVEA. Fries. sur les feuilles du pin mari- time. 4,8, PARALELLA. Fries. sur le bois pourri. 5. S. ALBA Fries. Sclerotium album. Dec. c sur les jeunes branches desséchées du Populus fasti- giata, plante presque superficielle.

Exipra. Fries. 1. E. GLANDULOSA. Fries. sur les rameaux morts. 2. E. GELATINOSA. Duby. sur les rameaux pour- ris du Salix cinerea, à St.-Calais etc.

TREMELLA. Fries. 1. Ÿ. AMETHYSTEA. Ball. sur les troncs et les rameaux morts , en automne et en hiver.

85.

89.

39 2. ‘Ÿ. acespa. Huds. sur les rameaux du frène, automne R 3. T. LUTESCENS. Pers. sur les rameaux du hêtre.

L,

4.'T. rroNposA. Fries. Tr c sur les troncs et les vieux pieux servant de clôture.

9. T. FIMBRIATA. Pers. sur l’aune r G. T. FOLIACEA. Pers. sur l'écorce des pins à Tresson.

Dacryuices. Nées. 1. D. urricæ. Fries. sur les tiges sèches de l’or- tie dioïque. 4 2. D. perrQquescexs. Duby. Tr c sur le vieux bois en décomposition. V. lacrymalis. Tremelia lacrymalis. Pers. mème habitat.

MEsENTERINA. Chevall. {. M. Lurea. Chevall. Phlebomerpha rufa Pers. St.-Calais, sur le chêne et le peuplier. Fibrilles jaunàtres, étalées en réseau et comme articulées à l'état sec. >. M. Toner. Chevall. M. tremelloides. Tode. Conflaus, sur des copeaux de chène près du grand moulin.

FAMILLE SIXIÈME.

HYPOXYLÉES.

PHouaA. Fries.

1. P. Sariciwa. Fries. sur les feuilles du Salir cinereds

90.

p1.

40

2, P. HEDER#. Desm. Cryp. n°. 350. sur les rameaux desséchés du lierre.

3. P. Lauro cErasr. Desm. sur les feuilles du laurier cèrise cultivé à Ste.-Cerotte.

4. P. Puasrozr. Desm. St.-Calais, sur les tiges des haricots.

5. P. SamARORUM. Desm. Cryp. n°. 849. sur les fruits du frêne à l’automne. c

6. P. pusTUuLA. Fries. St.-Calais , sur les feuilles desséchées d': chêne.

Spaæropsis. Leveillé.

S. EPIPHYLLA. Lev. Ann. des sci. nat. tom. 9. p. 296. Sur la face supérieure des feuilles des- séchées et presque en décomposition du Prunus Lauro Cerasus. Ste.-Cérotte , dans le jardin du presbytère.

LEPTOSTROMA. Fries.

1. L. Iris. Ehrenb. sur les feuilles sèches de l'Irisgermanica.

2. L. FILICINUM. Fries. sur les feuilles du Pteris aquilina. TT

3. l. crriciosum. Desm. Cryp. n°. 1327. sur les tiges de la même plante. c

4. L. ScrrPinuM. Fries. sur les tiges desséchées du Scirpus lacustris. A R

5. L. juxcintvu. Fries. sur les tiges desséchées du jonc.

6. L. vuLcare. Fries. sur les tiges sèches des ombellifères.

V. Aconiti. x taches noires , recouvrant parfois la base des tiges desséchées de l’_Aconitum bico- lor , composées de petites lignes proéminentes contiguës et souvent tortueuses. St.-Calais, dans

ES alle -

les Jardins, à l’automne. $e rapproche du L: litigiosum. Desm.

91. Bis. Leprornayriuu. Kunze.

94.

L. Rigis. Desm. Cryp. Sur les feuilles mourantes du groseiller rouge. À «

L. HeLicis, Desm. Cryn. Sur les feuilles vivantes du lierre appliquées sur la terre dans les haies et dans les bois. 4 &

LABRELLA. Fries. 1. L. Prarmicx. Fries. sur les tiges sèches de l’Achillea Ptarmica.

CEurosporA. Fries.

L. C pracipioïpes. Grev. sur les feuilles du houx. c

Cyrispora, Ehrenb. 1. CG. LEUCOspERMA, Fries. sur les rameaux du hêtre et du chène. 2. G. INCARNATA. Fries. sur les rameaux secs du chène, cirrhis incarnato roseis. 3. GC. FUGAx. Fries, sur l'écorce du noïsettier. 4. C. porystroma. Leveillé. Spe. nova ined-

Forêt de Vibraye, sur les rameaux morts du hêtre.

5. C. Carysosp£rMa. Fries. sur l'écorce du peu- plier. 6. G. Rips. Fries. sur les rameaux secs du ero- seliler rouge.

RayrismA. Fries.

L. R. ACERINUM, Fries. sur les feuilles de l’érable. 2. R. SaricNuM. Fries. Xyloma leucocreas. Dec. sur les feuilles des divers saules.

V. D. minus Fries. Xyloma umbonatum. Hopp.

Se DIRES,

; + St.-Calais, sur les feuilles des Salix vitellina et ulba

3. R. uuBowaTum. Fries. Pers. sur les feuilles du Salix Caprea.

4. R. CONFLUENS. Fries. St.-Calais, sur les tiges de l’Eupalorium Cannabinum, quelquefois avant qu'elles soient desséchées. À c

5. R. urricx. Fries. sur les tiges de l’ortie dio- que.

6. R. HERACLEr. Fries. index syst. myc. tom 3. p. 153. Conflans sur les tiges sèches de l’Hera- cleum Sphondylium.

7. R. LinricurarE, Chevall. sur les feuilles mou- rantes du Âlespilus Oxyacantha.

95. Bis. Paacrprum. Fries.

{. P. bENTATUM, Smith. sur les feuilles du chêne dess(chées.

V. Circumvoallatum. x Sphæria ambigua. Pers. Le Phacidium dentatuin se présente assez fré- quemment dans un état qui, au premier coup d'œil, peut le faire prendre pour un Depazea par de nombreux petits points noirs qu'on remar- que sur des parties décolorées des feuilles du chéne il croit; mais dans ces parties décolo- rées qui sont souvent assez grandes et circons- crites ou traversées par des lignes noires, irré- gulières , il se trouve parfois quelques uns de ces petits points noirs assez développés pour faire reconnaitre la plante. 4 c

2, P. Lauro-CErasr. Desm. Cryp. n°. 188 sur Les feuilles desséchées du Prunus Lauro-Cerasus. 3. P. CoroxaTum. F'ries. sur les feuilles du ché- ne et du châtaigner.

4. P. Par. Fries. sur les jeunes branches mortes du sapin.

Si

5. P. MenicsGanis. Libert. c sur les feuilles du Medicago Sativa , à St.-Calais. HysreriuM. Tode.

1. H. PUNCTIFORME. Fries. sur les nervures des feuilles mortes da chêne.

2. H. CuzmiGenum. Fries. sur les tiges des gra- minées.

3. H. GRAMINEUM. Greville. même habitat.

4. H. ARUNDINACEUM. Schrader. sur les tiges sè- ches de l’Arundo Phragmites.

5. H. ScrrpINuM. sur les tiges sèches du Scirpus lacustris.

6. H. Commune. Fries.sur les tiges sèches de l'Helleborus fœtidus.

7. H. PrnasTi. Schrader. sur les feuilles du pin.

7. bis. H. SrrroLA. Duby. sur les tiges des gran- des herbes. R

8. H. Rur. Pers. sur les tiges des Rubus.

9. H. Cowrcenum. Moug. et Nester n°. 75. Lavaré etc. sur les cônes de sapin.

10. H. Fraxinr. Pers. sur les rameaux du frè- pe. C

11. H. Berperipis. N Cet hysterium est d'abord ponctiforme , noir , puis ovale oblong, de 2 mil- limètres de longueur, proéminent , s’ouvrant en une fente à limbe des lèvres blanc. St.-Calais, sur les rameaux du Berberis vulgaris.

12. H. acumiNaTum. Fries. sur le bois mort dé- nudé.

13. H. crEaRE. Fries. T R sur le vieux bois écorcé. 14. H. puLicaRE. Fries. sur les écorces du chêne, de l’aune.etc. Tc V. Subglobosum. H. lenticulare. Fries. sur Îles rameaux du châtaigner.

6.

98.

99.

100.

101.

DT es

15 H. Sameucr. Fries. sur les rameaux du Sam- bucus nigra.

Lorxrum. Fries.

1. L. ELATUM. Grev. sur les rameaux du pom- mier. :

EusTEGrA. Fries.

1. E. Izicis. Chevall. sur les feuilles desséchées du houx. c

MicrorayriumM. Desm.

1. M. microscoprcum. Desm. Cryp. sur les feuil- les sèches du quercus ilex , à Saint-Calais , dans le jardin de la Pocherie.

DoTipEA. Fries,

1. D. HEDERx. Mougeot in Fries. sur les feuilles vivantes du lierre , dans la forêt de Montmirail. 2. D. pEpazoïnes. Desm. Cryp. Petites cellules noires naissant dans une tache blanche liche- noïde au bord et sur les deux faces des feuilles vivantes du buis. Conflans , sur de grands buis qui servent de clôture dans un jardin. ( La Chartre, sur les buis près du chemin de Tréhet. M. l'abbé Nail. )

3. D. ( Asteroma) RoBERGEI. Desm. Cryp. dans l’intérieur des tiges sèches de l’Heracleum Sphondylium. r

4. D. ( Asteroma Dec.) RETICULATA. Fries. Con- flans , sur les feuilles du Convallaria polygona- tum.

5. D. ( Asteroma) HIMANTIA. Fries. À c sur les tiges des grandes ombellifères.

6. D. ( Asteroma) Soripacrnis. Fries. sur les feuilles de la Verge-d’Or.

7. D. ( Asteroma) VernicosA. Fries. sur les tiges sèches du fenouil et des pommes de terre.

L L »

EAP VUE

8. D. ( Asteroma ) ULur. Grev. Ed. p. 368. Che- vall. flore pari. p.448. sur les feuilles de l'orme. Cette plante est bien distincte du Dothidea ulmi. Fries. Syst. myc 2. p. 555.

9. D, ( Asteroma ) Rosx. Desm. Cryp. 232, Sur les feuilles des rosiers.

10.D. ( Asteroma) GERANII. Fries. sur les feuilles vivantes du geranium rotundifolium

11. D. ( Asteroma ) RaAnuncuLr. Fries. sur les feuilles du Ranunculus repens.

12. D.( Asteroma ) GEoGRAPHICA. Fries. Saint- Calais , sur les feuilles de l’alouchier , dans le jardin paysager de Lherbechère. Nous l’avons trouvée au Mans, sur les feuilles desséchées du pommier au printemps.

13. D. (Asteroma) PaprcorA. x Cette Dothidée est dépourvue de fibrilles, comme le D. geographica. Ses sphérules sont noires, très petites et dispo- sées en séries formant de petites aréoles. Elle est très commune à l’automne sur les feuilles vivantes du Prunus padus cultivé à Saint-Calais, et détermine de petites taches de 3-5 millimètres, dans lesquelles sont les sphérules. Ces taches sont d’abord brunâtres , puis noires lorsque les feuilles sont sèches.

Notre plante a beaucoup de ressemblance avec l’Asteroma ulmi. Grev.

13 bis. D. (4steroma) Gerast. N. Taches rougea- tres épyphylles de grandeur et de forme indéter- minées , sans fibrilles, atteignant parfois jusqu’à deux centimètres d’étendue, dans lesquelles on distingue des sphérules noires , atomiques pres- que contiguës disposées en réseau plus ou moins régulier. St.-Calais , sur les feuilles vertes ou mourantes du Prunus Cerasus. 1844. Nous avons soumis cette plante à la vérification du

que

savant micologue M. LÉVEILLÉ qui nous à mar- qué ex lit. qu’elle n'avait pas été distinguée avant nous et qu’elle était nouvelle.

14. D. Roserczr. Desm. Cryp. sur les feuilles vivantes ou mourantes du geranium rotundifo- lium,

15. D. uLur. Fries. Syst. myc. t. 2. p. 555 , sur les feuilles de l’orme, T c

V. Carpinr. N Tubercules plus écartés et moins gros que dans le type, sur les feuilles du charme.

16. D. BETULINA. Fries. sur les feuilles du bou- leau.

17. D. ruLvA. Fries. sur les feuilles des pom- miers et des poiriers.

18. D. ruBRrA. Fries. sur les feuilles du prunel- lier et du Prunus padus.

19. D. rypxina. Fries. sur les tiges des grami- nées vivantes.

20. D. GEniIsraLIS. Fries. sur les feuilles lan- guissantes du Genista sagitlalis

21. D. Juczanpis. Fries. sur l’écorce du noyer.

29. D. Sameucr. Fries. sur les rameaux du $Sam- bucus nigra.

23. D. rIBEsrA. Fries. sur iles rameaux morts du groseiller rouge.

SpazÆRrIA. Haller. PERIPHERICÆ.

1. S. prGiTarA. Ehbrh, sur le bois mort, dans les jardins.

2, 8. HYPOxYLON. Ehrh. sur le vieux bois mort à demi couvert de terre et à la base des vieux pieux.

3. S. puncraTA. Sowb,. sur le crottin de cheval.

Ma

4. S. ConcenTricA. Fries. Valerne, sur une vieille souche de frêne, près de la ferme du Boulay. TR

5. $. FRAGIFORMIS. Pers. Fries. sur l’écorce des maronniers et du hêtre.

6. S. ruBRICOSA. Fries. Saint-Calais, sur l'écorce d’un gros noyer mort.

7. S. FuscA. Pers. Fries. r c sur l'écorce de l’aune et du coudrier.

8.S. GRANULOSA. Sowb. c sur le hêtre et le bou- leau.

V. rubiformis. S. rubiformis. Pers. N'est qu’une variété de l’espèce précédente dans un âge plus avancé. Même habitat.

9, S. SERPENS. Pers. sur le bois carié du Poule.

10. S. ConrLzuExs. Tode. Dans l’intérieur des vieux saules.

La 11. S. CropopuiLA. Fries. sur la bouse de vache.

HYPOPHERICÆ.

12. S. peusra. Hoffm. sur les troncs pourris du hêtre.

13. S. BuLLATA. Ebrh. sur les branches sèches du saule. ,

14. S. SricuA. Hoffm. sur le hêtre et le chène. V. decorticata. S. decorticata. f. fr. c sur le cou- drier.

15. S. piscrrormis. Hofifm. sur les branches et les rameaux du hûtre.

16. S. Verrucærormis. Ehrh. sur le charme et le hêtre,

Lo 17. S. FLAVOVIRENS. Hoffm. Montaillé, sur le bois carié. R 18.S. ua. Pers. sur le bois dénudé.

19. S. Scaprosa. Fries. Saint-Calais, sur une branche de l’orme. Rr

20. S. Cincra. Dec. S. lanciformis. Fries. sur l'écorce du bouleau.

21. S. FERRUGINEA. Fries. v. À. sur le coudrier. Ostiolis longis.

V. b. Fries. même habitat. Ostiolis brevibus.

22. S. STRUMELLA. Fries. Saint-Calais, sur les rameaux desséchés du groseiller rouge.

23. S. LEPROSA. Pers. sur le tilleul. 94. S. Spirnosa. Pers. sur le charme.

25. S. SPiCuLOsA. Pers. Saint-Calais , sur le lierre ; Conflans, sur la Douce Amère.

26. S. LATA. Pers. sur le vieux bois mort,

27. S. VELATA. Pers. sous l’épiderme des grosses branches d’un noyer mort. TR

AMPHIPHERICÆ.

28. S. Pruxasrri. Pers. sur le prunier.

29. S. INTEROLEUCA. Fries. sur les rameaux des- séchés du charme.

30. S. ANoMïIA. Fries. sur les branches mortes de l’acacia. c

31. S. SYNGENESIA. Fries. S. frangulæ. Pers. St.-Calais, sur des rameaux de bourdaine qui avaient servi pendant plusieurs années à ramer des pois.

M9 —… 32. S. FIBROSA. Fries. sur les rameaux secs du Prunus spinosus.

33. S. NIVEA. Hoffm. c sur les rameaux du peu- plier.

34.8. Kuwzer. Fries. sur l'écorce des pins.

35. S. RADULA. Pers. S. taleola. Fries. sur le chêne.

36. S. rorruosa. Fries. V. inequalis Duby. sur le bois presque carié du saule.

37.S. CORONATA. Hoffm. sur le bouleau.

38. S. DECORTICANS. Fries. St.-Calais , sur les rameaux secs du sureau.

39. S. Pinr. Fries. sur l'écorce du sapin. c 40. $. LEÏPHÆMIA. Fries. T c sur le chêne. 41. S. TURGIDA. Pers, sur les rameaux du hêtre.

42. S. SarrciNA. Pers. S. Cancellata. Tode. sur les rameaux du saule et du peuplier.

43. S. AMBIENS. Fries. sur les branches du cou- drier.

44. S. SriLBospora. Fries. sur les ramaux du bouleau.

45.$. PULCHELLA. Fries. sous l’écorce du cerisier.

EPIPHERICÆ.

46. S. CINNABARINA. Tode. S. decoloran$é. Pers. sur les grosses branches du houx.

47.S. COCCINEA. Pers. sur l'écorce du charme.

48. S. Rrsis. Tode. sur les branches sèches du groseiller rouge.

49. $. Lagurnr. Pers. c sur le Cytisus Laburnum.

50 . 50. S. BERBERIDIS. Pers. sur le Berberis vulgaris.

51. S. CupuLanis. Pers. sur le noisettier.

52. S. puLiCaRIs. Fries. Marolles , sur le sureau à grappes cultivé. 53. S. ayrosAa. Fries. Cette sphérie de forme à peu près cylindrique, naît en grouppe sous l’é- piderme qu'elle déchire ; ses pustules (un milli- mètre environ de largeur) d’un jaune orange et légèrement poudreuses , sont d’abord planes puis deviennent convexes et hérissées de petits tuber- cules ; ses loges nombreuses ( quelquefois au nombre de 20) sont petites, noires, de forme ronde et entièrement immergées dans le Stroma qui est d’un jaune ocracé ; avec l’âge elles mon- trent leurs orifices mais toujours dépourvu d’os- tiole. La pulpe qu'elles émettent est blanche. Nous avons trouvé cette sphérie à Conflans, en 1836, sur l'écorce de la partie inférieure d’un gros chêne abattu, il y avait trois ans. Nous l'a- vons rencontrée depuis à St.-Calais près de la Courtille , sur l'écorce d’un vieux tronc de char- me.

54. S. MELOGRAMMA. Pers. c sur les branches du hêtre,

55. S. ELONGATA. Fries. c sur les branches sè- ches du Robinia pseudo Acacia.

56. S. FUuLIGINOSA. Fries. sur les rameaux du bois tendre.

57. $. DOTHIDEA. Moug. in Fries. c sur les ro- siers sauvages.

58. S. pirHvoPpaiLA. Fries, Coudrecieux, sur les branches du pin maritime.

59. S. Spartr. Nées. sur le Cytisus scoparius. Lin.

60.5. rIMOsA. Alb. et Schw. sur le chaume de l’Arundo phragmites.

& ff =

61. S. AcLopecurt. Fries. Coudrecieux, sur les ti- ges de l’Alopecurus agrestis. R

62. S. Juxcr. Fries. sur les tiges sèches du jonc.

63. S. SrrroroRMIs. Fries. sur les tiges sèches des grandes herbes.

64. S. ARUNDINACEA. Fries. sur le chaume de l’Arundo phragmites.

65 S. NEBULOSA. Fries. Polygramma. Desm. Cryp. sur les tiges de l’angelique sauvage. Nous l'avons trouvée sur l’Anethum fæniculum dont les tiges étaient noiratres.

66. S. LonGissIMA. Fries. sur les tiges des om- bellifères.

67. S. MELOENA. Fries. sur le pétiole des feuilles de l’Astragalus Glyciphyllos.

68. S. EXUBERANS. Fries v. 8. sur les pellicules des bulbes de l’al et de l’Ornithogatum umbella- tum.

69. S. Trrrozut. Fries. sur les feuilles du Trifo- lium pratense,

70.S. FIMBRIATA. Hoïfm. sur les feuilles vivantes du charme.

71 S. yuccæ. Schwein. sur les feuilles mourantes de l’Yucca gloriosa.

72. S. oR£ADES. Duby. sur les feuilles languis- santes du chêne rouvre.

73. S. BrFRoNs. Smith et Kuuze. sur les feuilles sèches du chêne.

74. S. CeuTHocarpPA. Fries. sur les feuilles des- séchées du peuplier et du bouleau. 4 c

75.S Evoxyui. Kunze in Fries. sur les feuilles languissantes de l’Evonymus europœus. TR

OVRUES SIMPLICES

SUPERFICIALES.

76. S. THEeLENA. Fries. sur le vieux bois de charpente.

77. $S. AQUILINA. Fries sur le bois mort.

78. S. Byssisep1. Tode. sur les branches mortes du saule.

79. S. rrisris. Tode. sur le chêne à demi carié, 80. S. ovixA. Pers sur le bois carié.

81.8. CrixirA. Pers. sur un tronc à demi pourri du Mespilus Oxyacantha.

82. S. HirsuTA. Dec. sur le bois mort. 83. S. PEZIZA. Pers. sur le saule.

84. S. SANGUINEA. Sibth. sur la tranche du cou- drier mort.

85. S. EPISPHÆRIA. Tode. sur le Sphæria decor- ticata.

86. S. MAMMÆFroRMIS. Pers. sur le bois mort. 87. STERCORARIA. SOWw. sur la bouse de vache. 88. S. BoMBARDA. BAsTcH. sur le vieux bois.

89. S. Spermoipes. Hoffm. sur le bois pourri.

90. S. Mortrormis. Fries. S. rubiformis. Sow. sur le bois dénudé.

91. S. PpuLvis PyYrIUS. Pers. sur le bois mort dénudé.

91. Bis. S. AGMiINALIS. Lév. Ann. des Sc. nat. tom. 9. p. 143, sur les troncs desséchés du Brassica oleracea.

92. S. PULVERACEA. Ehrh.. sur un tronc mort de l’orme.

93. S. morizis. Tode. sur les branches mortes. 94.S. MycroPHILA. Fries. sur un polypore dessé- ché. 95. S.masrorpEA. Fries. sur des rameaux pour ris du frène. 96 S. p£rtusa. Fries. sur un tronc d'érable, à Saint-Calais. “97. S. nucuLA. f'ries , à l’intérieur d’un vieux saule.

(SUBIMMERSÆ.

98. S. BarBARA. Fries. © sur les rameaux du frène.

99. S. CouPre5s1. Fries. Immergée entre les fibres du bois mort.

100. S. prLirERA. Frics. S. dryina, Pers. Sur le bois carié du hètre et du chène. Nous l'avons également trouvée abondante sur l’une des faces du Rhizomorpha intestina. Dec. V. flavescens. N. au milieu d’un tronc de chêne pourri , dans la forêt de Vibraye. Nous possé- dons en herbier ce Rhizomorpha sur lequel sont : fixées les sphéries.

101: S. Corricis. Pers. sur le peuplier et Je charme. c

102. S. mizzePuNcTATA. Duby. sur les rameaux du frêne. 103. S. prropa. Fries. sur les rameaux de l’aune:

103. Bis. S. rupis. Fries. Duby. 229, St.- Calais, sur les branches sèches du Cylisus Laburnum.

104.8. Tirrx. Pers. sur les branches du tilleul. 195. S. inNqQuINANS. Tode sur l’Erable. 106. S. XyLosrer. Fries, sur les rameaux morts

5h

du Lonicera Xylosteum.

107.S. MAMILLANA. Fries. sur le tilleul.

108. S. CLyYPEATA. Nées. sur les tiges des ronces. 109. V B. rosarum. Fries. sur les tiges et les rameaux des rosiers.

110. S. pinasrri. Fries. sur les feuilles des Pins.

+

SUBINNATÆ.

111. S. SapineA. Fries. sur les branches et les rameaux des pins.

112. S. SYrINGÆ. Fries. sur les tiges sèches du Lilas.

113. S. Lonicerx. Fries. sur les rameaux du Lonicera Periclymenum.

114. S. pALINA. Fries. sur les rameaux du Salix Viminalis.

115.8. STROBILINA. Fries. sur les bractées des cônes de sapin.

116. S. vERRuCARIA. Fries. sur les rameaux du Bouleau.

117. S. TUBERCULARIA. Dec. sur l'écorce du Noyer.

118.8. SapiNCOLA. Fries. c sur les tiges et les rameaux des Rosiers sauvages.

119.S. ATROVIRENS, Alb. et Schw. sur les feuilles du Gui.

V: Ruscr. S. Rusci. grev. sur les feuilles du petit houx.

120. $. LEGUMINIS. Desm, Cryp. sur les gousses du Lathyrus Sativus.

121. S. Buxr. AÏlb. et Schw. sur les feuilles sè- ches du buis.

D

122, S. macuLaris. Fries. sur les feuilles du peuplier du (Canada,

123. S. GaLrr. Fries. sur les tiges sèches du Galium Mollugo.

124. S. HERPOTRICA. Fries. sur le chaume des graminées.

125. S. ComaTA. Hoffm. sur les tiges des pom- mes de terre et sur celles du Panicaut.

126. S. RuBELLA. Pers. sur les tiges de l’ortic dioïque et sur celles de l’Aroche des jardins.

127. S. HALONIA. Fries. sur les tiges de l’Equi- setum paiustre.

128.S.acuTa. Hoffm. sur la partie inférieure des tiges desséchées de l’ortie dioïque.

129. S. Axerar. Pers. V. B. Desm. Cryptog. 1761. sur les tiges desséchées du persil. À €.

130. S. ocerum. Duby. dans le ligneux des troncs du Brassica oleracea.

131. S. compLanATA. Tode. sur les tiges sèches des grandes herbes,

132. S. poLroLuM. Pers. sur les tiges des ombel- lifères et sur celles de l’ortie dioique.

133. S. Prsr. Fries. sur les tiges sèches du Z2i- sum sativum et sur celles des haricots.

134. S. LIRELLA. Moug. et Nesil. Crypt. sur les tiges de la Reine des prés. À c.

135. S. CULMIFRAGA. Fries. sur le chaume des graminées.

136. S. scrrpr. Dec. sur les tiges du Scirpus lacustris.

137. S. GarroruM. Desm. Cryp. IV° 1785, sur les tiges desséchées du Galium Mollugo.

137 bis.S. HERBARUM. Fries. sur les tiges de l’as- perge et des autres grandes herbes.

138. S, MENALOSTYLA. Dec. Croît à la partie in- 7, à

3 De

férieure des feuilles du tilleul à larges feuilles. Nous l'avons toujours trouvé très commun, à

Saint-Calais sur le quai, et à Conflans dans la-

venue du château de la Barre.

139. S. Gwomox. Fries. sur les feuillessèches du

coudrier. R

140. S. Carrez. sur les feuilles du Salix caprea.

Cette espèce quoique plus petite que le Phoma Saligna , lui ressemble beaucoup, mais elle s’en distingue par un otiole qui disparait souvent assez promptement.

141.8. Arrx. Fries. Seint-Calais, sur les feuilles du Crategus Ariæ dans le jardin paysager de l’Herbechère.

142. S. sETACEA. Pers. sur les feuilles desséchées du chère.

143. S. AMOENA. Nées. sur le pétiole des vieilles feuilles desséchées du coudrier. r

144.8. DUPLEX ŸV. Nardü. Fries. sur les feuilles desséchées du Nardus stricta.

145. S. Heperx. Sow. sur les feuilles sèches du lierre. À c

V. Lauri. Sow. sur les feuilles du Prunus lauro-cerasus. TR

146. $S Vinxcæ. Chevall. sur les feuilles de la petite pervenche.

147: S. AQUILINA. Fries. sur les frondes des feuil- les mortes ou mourantes du Pteris aquilina. 148. S.MYRIADEA. FI. fr. sur les feuilles du chène. 149.S. macuzærormis. Pers. sur les feuilles du chène, du châtaignier , de l’érable etc. 7 c 150. S. PUNCTIFORMIS Pers. sur les feuillessèches du noisettier , des rosiers, etc.

V. Æsculenti. S. Æsculenti. Sow. sous les feuilles de l'Æsculentus hypocastanum.

De ET de

151.S. ErvnGir. Duby. sur les feuilles du pari caut. TC

Obs. Nous possédons en herbier une sphérie qui nous parait semblable à l’espèce précédente ; elle est sur les feuilles du Carlina vulgaris. 152. S. BRUNEOLA. Fries. sur les feuilles sèches du Convallaria majalis. À & 153. S. ExOsPORIODES. Desm. sur les feuilles du Carex paludosa. 154. S. resrucx. Libert. vol. sur les feuilles de l’Arundo phragmites. : 155. S. xsromus. Desm. Crypt.N° 1993. 7 cdans la forêt de Vibraye, sur les feuilles du hêtre. Au- tomne et hiver.

DEPAZEA.

156. S. mBuxicoLA. Frics. sur les feuilles du buis ; sphérules hypophylles.

157. $S. iLicicoLA. Fries. sur îles feuilles du houx.

158. S. HEDERÆCOLA. Fries. sur les feuilles du lierre.

159. S. vincæcoza. Chevall. sur les feuilles du Vinca minor.

160. S. rAGIcoLA. sur les feuilles du hêtre. 161; S. JucLanpicoLa. Desm. Crypt. N°719. sur les feuilles mourantes du noyer.

162. S. caAsfAnæcOLA Fries. sur les feuilles du châtaignier.

163. S. TREMULÆCOLA. Fries. Xiloma concen- tricum. Seringe. sur les feuilles de tremble.

164. S. SALICICOLA. Fries. sur les feuilles du saule marceau.

165. S. rronpicora. Fries. sur les feuilles mourantes du Populus fastigiata. T &

PE

166. S. pyricoLA, Fries. sur les feuilles des poiriers et pommiers.

167 S. AVELLANÆCOLA. N. sur les feuilles mou- rantes du coudrier avelinier. ‘Taches d’uu. centimètre, jaunâtres, irrégulièrement arrondies, dans lesquelles se trouvent de très petites sphé- rules noires et visibles sur les deux faces des feuilles. AR

168. S. ALNICOLA. N. sur les feuilles mou- rantes de l’aune. Taches d’un noir brunätre, de forme à peu près orbiculaire, de 6 à 10 milli- mètres dans lesquelles il existe des sphérules atomiques visibles des deux côtés de la feuille. Cette Dépazée a beaucoup de ressemblance avec celle du cornouiller par la couleur, mais ses taches sont plus grandes et moins régulièrement arrondies.

169. S. RuBICOLA. Desp. F1. du Maine. Sphæria Rubi. Duby. sur les feuilles des Rubus. r r avec des sphérules.

170. S. risicoLa. Fries. sur les feuilles du Ribes uva crispa.

171. S. corNICOLA. Fries. sur les feuilles du cornouiller sanguin.

172. S. AcErICOLA. Duby. sur les feuilles de érable.

173. S. pranrui. Fries. surles feuilles languis- santes des œillets.

174. S. HEPATICÆCOLA. Fries. Epiphylle sur les feuilles de l’'Epatica triloba cultivé. Automne. 175. S. BETONICÆCOLA. Fries. sur les feuilles de la Bétoine officinale.

176. S. CONVOLVULICOLA. Fries. sur les feuilles mourantes du Convoloulus sepium.

177. S. SCABIOSÆCOLA. Fries. sur les feuilles vivantes du Scabiosa succisa.

103.

LE ie

178. S. BRASSICÆCOLA. Fries. sur les feuilles du choux.

179..S. cRüuENTA. Kunze. sur les feuilles vivantes du Polygonatum muitiflorum. Desf.

180. S. FRAGARIÆCOLA. Wall. sur les feuilles vi- vantes du Fragaria semperflorens cuitivé.

Rien n’est commun comme de voir à l’autom- ne les feuilles des fraisiers avec de nombreuses empreintes stériles de Dépazées. Le Fragaria semperflorens est le seul dont les feuilles nous ont offert des Sphérules bien caractérisées.

181.8. ScoroponræÆcoLaA. N. Cette Dépazée par sa singularité, mérite d'être signalée. Elle croît sur les feuilles vivantes du Teucrium Scorodonia, etse compose de plusieurs pelites taches de for- mes variées d’un rouge de sang, contiguës et toules circonscrites par une ligne noire très étroi- te. Dans l’intérieur de chaque petite tache on découvre avec une forte loupe quelques sphérules noires atomiques.

Nous avons observé sur les feuilles de heanucoun d’autres plantes, telles quele Plantago major, etc des végétations qui ont l'apparence de Dépzées, mais qui cependant peuvent appartenir » tres genres, c'est pourquoi nous n'avons pas cru devoir les signaler.

PHYLLOSTICTA. Pers.

1. P. Viocæ. Desm. Cryp. N°16928,sur les feuilles des violettes.

9 P. prIMULÆCOLA ? Desm. Cryp. 1629. sur les feuilles du Primula elatior. Jacq.

FAMILLE SEPTIÈME.

LICHENÉES, (a)

104. LeprA. Haller.

{. L. AnTiquiTaTIs ?Acharius. Te sur les pierres des anciens édifices et les vieux murs. Quelques auteurs le regardent comme un commencement du Collema nigrum. Ach.

2, L. Isiromes. Delise in Duby. Berfay , sur l’écorce des arbres.

3. L. LEIPHÆMA. Acharius. c surles troncs d’ar- bres. C’est d’après Fries la croute du Lecanora

hæmatomma. 4. L. cæsra. Ach. St-Calais sur le mortier d’un vieux mur. .

5. L. SuLPHUREA. Ehrah. sur l'écorce des arbres et sur le bois dénudé. Sprengel le regarde comme une forme du Lecanora lutescens.

6. L. cHcorina. Dec. R. Marolles , sur les ro- chers du vallon des Cavaux , on pense que c’est le Sporotrichum pulveraria. Link.

7. L. oporaTa. Ach. prodr. sur l’écorce du . bouleau. |

(a) Plusieurs auteurs modernes qui se sont occupés de cetie famille n'ont considéré que comme variétés ou comme simples formes, beau- coup d’espéces admises par leurs devanciers Linnée, Hoffman, Acharius, Decandole , etc. Nous ferons connaître leurs remarques à ce sujet, pour les espèces comprises dans ce catalogue Cependant malgré l'auto- rité de ces auteurs modernes, nous sommes loin d'admettre toutes leurs décisions ; attendu qu'ils ont réuni comme simples variétés , aux types qu'ils ont admis, bien des plantes, qui selon nous, s’en distinguent trop évidemment comme espèce.

ME Hu

8.LEprA FLAVA. Acb. sur les écorces, on croitque

- "c’est le commencement du Patellaria candelaris.

105.

106.

107

108

109.

9. L. soTryotpes. Dec. Tr c sur l’écorce , au pied des gros arbres , à l'ombre.

Coxrocarpow. Dec. 1. C. icrum. Dec. sur l'écorce des arbres. 2. C. cINNABARINUM. Dec. sur l’écorce du noiset- tier et du charme. 3. C. rurIcuNDuM. N. Spiloma rubicundum. Che- vall. sur l’écorce d’un jeune frêne.

VARIOLARIA. Pers. 1. V ALBO-FLAVESCENS. Dec. Cogners , bois de Bourrefruit, sur l'écorce d’un vieux chêne. 2. V. communis. Ach. T c sur l’écorce des vieux arbres. Variété orbiculata. Variol. Orbiculata Hoffm. sur l'écorce du charme. Variété aspergilla. Variol. Aspergilla. Ach Mayer pense que c'est la croute du ZLecanora alba- cœrulescens. 3. V. DISCOIDEA. Pers. sur les vieux troncs d’ar- bres.Tc

THezorreuaA. Ach. T. Lepapinum. Ach.sur l'écorce des vieux chênes.

PEertusarra. Dec. 1. P. LEroPLAGA Schræb. Porina leiopl. Ach. sur l'écorce des troncs du hêtre. Mayer le regarde comme une forme du Variolaria communis. 2. P. wuzrenu. Dec. même habitat, mais plus rare. 3. P. communis. Dec. F1. Fr. 2. p. 320. sur l'écorce des arbres. c.

UrcEoLARIA. Ach. 1, U. caccarra. Ach. sur les pierres calcaires.

110.

0

2, URCEOLARIA CONTORTA. Dec. St-Cyrde Sargé, sur le grès ferrugineux. Cest une variété de la précédente espèce.

3. U. cixerea. Ach. U. Tessellata. Dec. 7 © sur les poudingues et les brèches siliceuses.

4. U. cyrraspis. Chevall. U. Achari V. B. Cyr- taspis. sur les pierres à St-Cyr de Sargé.

5. U. oreGRAPHOIDES. Dec. Marolles, sur les pierres près de la Masurerie.

6. U. roryconrA Ach. St-Calais sur les pierres.

7. U. scruposa. Ach. T c sur la terre des haies et berges des chemins. V. bryophila. U. Bryophila. Ach. A R.'sur les mousses desséchées.

LEcanorA. Duby. 1. L. ATRA. Ach. sur les rochers et les ‘écorces des arbres. 2, L. crumosa. Ach. St-Cyr de Sargé, sur le grès ferrugineux. 3. L. mixTA. Duby. Biatora. Fries sur l'écorce de l’ormeau.

4, L. LuTEscexs. Ach. sur l’écorce des arbres et

particulièrement sur celle des pins.

Fries croit que cette plante est le Zecanora varia. Ach. 5. L. Ex1GuA. Ach. sur l'écorce des arbres.

6. L. HAGENIT. Ach. sur l'écorce des vieux arbres. Mayer dit que ce n’est qu’une forme du Parmelia Aipolia. Ach. et Fries de son Parmelia ferru- ginea.

7. L. ALBELLA, Ach. sur l'écorce des arbres.

Cette espèce appartient, selon Fries, à son Par- melia subfusca.

8. L. PARELLA. Ach, sur les rochers et les écor- ces d'arbres,

3 es

9, LECANORA TUMIDULA. À h. sur les écorces d’ar- bres. C'est une variété du Lecuo.4 subfusca d’après Fries.

10. L. expensA. Chevall. Conflans , sur ke ‘eal- calcaire siliceux.

11. L. BRUNNEA. Ach. sur la terre et les mousses pourries dans le bois de Nompié à Ste-Cerotte, etc.

12. L. ruBRA. Ach. sur l'écorce des arbres.

13. L. cuERANGERI. N. Thallus nul ou de nulle apparence; scutelles commençait par êtreun très- petittubercule d’un beau vertclair; dans lägeadul- te,ilatteintun millimètre de largeur représente un disqueroseentouré d'un rebord entier de couleur verte; plus tard ce rebord qui se conserve jusqu’à la fin dela viedela plante, devientnoirâtreet le dis- que d’un rouge brique. La couleur intérieure de sa chair est blanche.

Nous avons suivi le développement de cette Le- canoredansloutes les phases desa vie,etnous avons reconnu qu’il lui faut une année pour faire son évolution complète. Cette plante que nous dé- dions à M. E. Guéranger , naturaliste au Mans, comme un témoignage de notre estime et de nos bonnes relations , ne se trouve décrite dans au- cuns des ouvrages sur la science qui nous sont connus. Elle croit à St-Calais et dans ses envi- rons nous l'avons trouvée pour la première fois en 1832 sur des fragments de silex corné et sur ceux de grès ferrugineux à grains fins , mais toujours dépourvue de la moindre apparence de Thallus. À c.

Il est à remarquer que les très-petits tubercules qui deviennent des scutelles ont conservé leur vif éclat , sur nos échantillons en herbier (1847).

14. L. PopuricoLA. Duby. sur l’écorce;lisse du peuplier.

111

+ =

15. LECANORA ANGULOSA. Âch. sur l'écorce des arbres. 16. L.craAsprprA. Ach. sur l'écorce des arbres. 17, L. Errusa. Ach, sur les troncs creux du saule, 18. L. gapra. Ach. sur les pierres. 19. L. varra. Ach. sur le bois de clôture et les vieilles souches. 20. L. suprusca. Ach, T c sur l'écorce surtout des vieux arbres. Espèce très-variable. V. macrocarpa. Chevall, même habitat. V. chlarona. Chevall. mème habitat. V. inherocrispa. L. Inherocrispa. Ach. même habitat. 21. L. perrrTA. Ach. sur l'écorce des arbres.

C’est encore une variété du ZL. subfusca d’après Fries. 29. L. HÆMATITES. Chaubard. sur l’écorce du peuplier d’Italie. C’est une variété du suivant d’après Fries. 23. L. cer. Ach. sur l’écorce des arbres et le bois de clôture. Ce n’est, selon Mayer, qu’une forme du Parmelia parietina. 24. L. cxTRiINA. Ach. sur le vieux bois et les rochers. Ce n’est qu’une forme du Placodium murorum , d’après Mayer. V. xanthostigma. L. Xanthostigma. Ach. sur l'écorce du peuplier d’Italie. 25. L. LUTEO ALBA Duby V. Aurantia. Patel- taria aurantiaca. Dec. sur l'écorce des arbres. 26. L. viTeLzrINA. Ach. sur les vieux murs et le vieux bois équarri, c'est une forme du Parmelia parielina.

PLacoprum. Dec. 1. P. murorum. Dec. c sur les murs.

\

112

113

114

—10

2. PLACODIUM ELEGANS. Dec. sur les pierres calcaires. Sprengel le rapporte au P. murorum. 3. P. FULGENS. Dec. sur la terre des côteaux' à la Chapelle-Huon. r 4. P. ALBEsCENS Dec. sur les murs et les rochers. Fries rapporte cette plante au Parmelia saxi- cola. 5. P. ocxroLEUCUM. Dec. Poncé, La Chartre, sur les murs. c identique au Parmelia saxicola , d’après F'ries. 6. P. r:prosuM. Dec. sur les pierres calcaires, à Bessé et à Vancé.

Psora. Dec. 1. P. pecxpiens. Hoffm. sur la terre des pelouses rases, à la Chapelle-Huon 2. P. caxpipa. Hoffm. La Chapelle-Huon , sur les rochers et les mousses pourries. 3. P. vesrcuLanis. Dec. Conflans , sur la terre des pelouses rases.

SQUAMMARIA. Dec.

1.S. crassa. Dec. Montaillé, sur la terre près de Saint-Christophe. |

PATELLARIA. Hoffman. Lecidea. Acharius. 1. P. ATRO-ALBa. Duby Rhizocarpon confervoides Dec. F1. Fr. St-Calais , Conflaus , etc. sur les pierres siliceuses.

2. P. ATRO-ALBA. Dub. Rhizocarpon astericus. Dec. F1. Fr. Saint-Calais, sur des fragmen ts de pierres siliceuses. R.

3. P. GEOGRAPHICA. Duby. Rhizocarpon geogra- phicum. F1. Fr. Saint-Calais, Conflans, Vancé, etc. sur les poudingues siliceux, À c.

4, P. RuPESTR1:S. Dec. sur les rochers.

V. pyrithroma. Ach. Saint-Calais, sur un vieux fragment de verre d’un chassis.

Ve 5. PATELLARIA FERRUGINEA. Hoffm. sur l’écorce des vieux arbres.

6. P. EryrHrocarpPrA. Dec. sur l'écorce des arbres.

7. P. LAmPproOCHEILA. Duby. c sur les pierres. Identique au Patellaria ferruginea. Hoffm.

8. P. æruGINoSA. Sprengel. sur les écorces.

Q, P, vernaLis. Spring. Duby. sur les ‘écorces et les vieilles mousses.

10. P. SANGUINEO-ATRA. Duby."Saint-Calais, sur les mousses pourries.

11. P. pecocLorans. Hoffm. même habitat.

12. P. runcrcoLAa. Dub. sur le Boletus ungu- latus. R cette espèce ne diffère pas du 2. déco- lorans.

13. P. INCANA. Spreng. sur les écorces d'arbres. 14. P. rIvuLOsA. Sprengel. Saint-Cyr de Sargé, sur le grès ferrugineux.

15. P. ANOMALA. Spreng. sur l'écorce des arbres est une forme du Zecanora subfusca d’après Fries. |

16. P. EprpoLrA. Ach. sur les murs.

17. P. siLACEA. Hoffm. Saint-Cyr de Sargé, sur le . grès ferrugineux.

18 P.Laprcipa. Dec. Saint-Cyr de Sargé, même habitat.

19. P. ENTEROLEUCA. Duby. sur les écorces d'arbres.

20. P. ArBo-zonar1a. Dec. sur les rochers.

21. P. ocHROLEUCA. Ach. croît sur les rochers et les écorces d’arbres. C’est une forme du sui- vant d’après Fries.

22, P. panrosricrA. Duby.Saint-Calais , sur les pierres. €.

23. P, LEucopcacaA. Dec. sur l’écorce du peuplier.

115.

= Er

22. PATELLARIA ALBA. Duby. Lepra alba. Dec. sur les mousses sèches et les arbres.

23. P. paraseMA. Dec. c sur l’écorce des arbres. PV. Myriocarpa. P. myriocarpa. Ach. même habitat. nr.

24. P. SABULETORUM. Dub. Lecidea aromatica. Turn. L. Sabuletorum. V. Campestris. Fries, sur la terre nue et les murs de terrassement; Berfay, Conflans, etc., A R.

25. P. sABuLETORUM. Floerk., P. Muscorum. Dec. sur les mousses à Saint Calais, à Marolles, elc. A R.

26. P. rumosa. Dec. sur les pierres dans les lieux élevés.

27. P. PRENNEA. Duby. sur l’écorce des arbres. 28. P. urremosa. Dec. sur les terres des lieux tourbeux. |

29. P. EL«OocHROMA. Duby. sur l'écorce des arbres. Fries le regarde comme une forme du P. interoleuca.

30. P. PETRÆA. Dec. c sur les pierres.

31. P. niGrA. Spreng. sur le calcaire crayeux à la Chapelle-Huon , à Poncé , etc.

32. P. corAciNA. Duby. sur les pierres.

VERRUCARIA. Pers.

1. V. muRALIS. Ach. T c sur les vieux murs.

2, V. NIGRESCENS. Pers, sur les pierres calcaires. 3. V. MACROSTOMA. Dec. sur les vieux murs.

4. V. RuPEsTRIS. Schrad. sur les pierres calcaires. 5. V. caLcisEDA. Dec. sur les pierres calcaires , variété du précédent.

6. V. gpiGeA. Pers. c sur la terre des haies de la route de Saint-Calais à Vendôme , au-dessus

de Montabbé. 9

116.

117:

LUS 2

La pelitesse de ses apothécies qui sont enfon. cées dans la terre, leurorifice qui ne paraît qu’un simple point et leurs tailus presque concolore à la terre, sont autaut de causes qui le rendent difficile à distinguer.

7. VERRUCARIA NITIDA. Schrad. Variété du V. Maxima. Dec. c sur l'écorce du charme.

8. V. ALBA. Schrad. sur l'écorce du noyer.

9. V. punxcrirormis. Dec. sur l'écorce des jeunes arbres. Croute d’un blanc roux prodigieusement mince.

10. V. cINEREA. Pers. sur l'écorce du noyer.

11. V. AToMarra. Pers. sur l’écorce lisse des arbres. Fries regarde cette verrucaire comme une variété de la précédente.

12. V. RHypoNTA. Ach. sur l’écorce du tilleul, n’est qu’une forme du V. Cinerea, d'après Fries. 13. V. cERAsI. Schrad. sur l’écorce du cerisier, n’est qu’une variélé du V. Cinerea , d’après Fries.

14. V. cARPINEA. Ach. sur l’écorce du charme. Variété du V. Epidermidis, d'après Fries.

15. V. eprperMipis. Dec. sur l’écorce des jeunes arbres , croute lisse blanche qui se confond avec l'écorce.

16. V. orrvacea. Pers. sur l'écorce lisse des arbres. Fries le rapporte au V. Epidermidis.

17. V. GALACTITES. Dec. Arthonia punctiformis Ach. sur les écorces lisses.

STIGMATIDIUM. Duby. 1. S. crassum. Duby. Opegrapha crassa. Dec. sur l’écorce des arbres

OPEGRAPHA. Pers.

1. O. scrIPTA. Pers. c sur l’écorce du charme. 9. O. LIMITATA. Pers, même habitat.

60 3

3. OPEGRAPHA CERASI. Pers. même habitat. 4, ©, SERPENTINA. Pers. même habitat. 5. O. seTuLz. Dec. sur l'écorce du bouleau. 6. O. sugriis. Ach. sur l’écorce du tremble. 7. O. PULVERULENTA. Pers. sur l’écorce du charme. D’après ['ries ces six dernières opé- graphes ne sont que des variétés ou de simples formes de l’O. scripta. Ach.

8. ©. suLCATA. Ach. sur l'écorce lisse.

9. O0. penpriTicA. Duby. sur l'écorce du houx. 10. O. cæsra. Dec. r Conflans , sur l'écorce du vieux chêne. Meyer pense que ce n’est qu’une forme de l'O. notha.

11.-O. pispersa. Chevall. sur l'écorce du Mar- ronnier.

12. O. ATrA. Pers. sur l'écorce du Cylisus laburnum.

13. O. rerrcuLATA. Dec. Coudrecieux sur l’é- corce des pins. Variété de l'O, notha.

14. O. suzrATA. Schær. sur l'écorce du bouleau. V. de l'O. atra.

15. O. HerpericAa. Ach. sur l'écorce des arbres.

16. O. RUFESCENS. Pers. O. rubella et œnea. Dec. sur l’écorce du charme. V. de l'O. atra. d’après Fries.

17. O. macuzaris. Acharius. V. Quercina. Pers. Fries regarde cette plante comme appartenant à l'O. atra. ainsi que la suivante, T c sur l’écorce du chène.

18. O. FrAGrINEA. Pers. c sur l’écorce du hêtre.

19. ©. RaprATIA. Pers. sur J’écorce des. arbres. Meyer regarde cette plante comme le premier état de l'O. atra.

20. O, notHA. Dec, sur l'écorce des divers

s

118.

149,

120.

70 arbres. V. Lichenoides. O. lichenoides. Duby. sur l'écorce des arbres.

21. OPEGRAPHA DIAPHORA. Ach. ©. hebraica. Dufour. sur l'écorce des arbres. C’est encore une variété de l’O. notha.

29. O. LICHENOIDES. Pers. sur l'écorce des divers arbres. V. de l'O. notha.

23.0. VULVELLA. Acb. sur l’écorce du peuplier.

V. de l'O. notha.

24. O. misTerroïDEs. Dufour. ©. verrucarioides.

Acb. sur le bois mort à demi-pourri. BÆOMYces. Pers.

1. B. ERIcEToRuM. Dec. sur la terre. St-Calais,

environs du bois des Mongratés.

2. B. rurus. Dec. même localité, sur la terre. Isprum. Ach.

1. [. coccones. Ach. sur l’écorce des arbres.

Fries pense que c’est la même plante que le Pertusaria communis.

2. I. DACTYLINUM. Ach. sur la terre , entre les mousses. C’est une forme du Bæœomyces roseus. Pers, d’après Fries. 3. [. CORALLINUM. Ach. Montaillé , sur les ro- chers.

CALYcIuM. Pers. 1. C. sessire. Dec. sur l’écorce du cormier. 2. C TURBINATUM. sur le talle du Variolaria communs. 3. C. TYMPANELLUM. Ach. sur le bois de clôture. 4, C. PoPuLNEUM. Brondeau in act. Soc. Lin. Paris, janvier 1825. sur l’écorcé lisse du peuplier d'Italie. Fries pense que c’est le C. subtile. 5. C. cLAvICULARE. Ach. C. lenticulare Fries. sur le vieux bois. Fries regarde cette plante comme identique au C, trachelinum.

121.

am TAN Ve.

6. C. susriLe. Pers. Fries. sur l'écorce des pins à Coudrecieux.

7. C. quERcNUM. Pers. c sur l'écorce du chène. 8. C. ciNErEuM. Pers. sur le bois et l’écorce du chène.

G, C. ACICULARE. Ach. sur les rameaux morts. 10. C. TRACHELENUM. Acb. sur l’écorce et le bois dénudé.

11. C. FURFURACEUM. Pers. sur les racines dé- chaussées des arbres et sur la terre, à l’ombre. 12. C. cANTHARELLUM. Ach. C, pallidum. Pers. sur le bois.

13. C. carysocepmaLum. Nobis. Ach ? croute cendrée presque lisse ; apothecions , obconiques à disque étroit recouvert d'une poussière jaune verdâtre , stipe noir d'un millimètre , St-Calais, sur le bois dénudé. |

CENOMYCE. Ach.

1. C. BACILLARIS. Ach. sur les troncs morts des vieux arbres.

V. Clavata. Cladonia. Ach. même habitat.

2. C. biGITATA. Ach. sur la terre tourbeuse dans les bois.

3. C DEFoRMIS. Ach. sur la terre.

4. G:cocctrErA. Ach. sur la terre sablonneuse, au Breil , à Cyr de Sargé. Fries le rapporte au C. baccilaris.

V. Humilis. Delise, in Duby. sur la terre dans les bruyères.

5. C. ENDEVIÆFrOLIA. Acha. sur les pelouses rases des cotcaux.

6. GC. cerviconnis. Ach. St-Cyr de Sargé , sur la terre aride près du fief Corbin.

7. C. aALcrcoRNIS. Ach. sur la terre dans les lieux arides.

'saRe

8. CENOMYCE PYXIDATA. Ach. x c sur les murs et sur la lisière des bois.

V. simplex. Ach. mème habitat.

V. prolifera. Delise in Duby. même habitat. V. tubæformis. Hoffm. même habitat.

V. fimbriata. Ach. sur la terre.

V. exilis. Ach. sur la terre stérile.

9. C. squamosA. Delise in Duby. sur les troncs et les racines des vieilles souches pourries.

10.C. cornuTA. Ach. 7. radiata. Ach. sr la terre des bois. Fries rapporte cette plante au C. fimbriata.

V. Abortiva. Delise in Duby. même habitat.

11. C, GRacrcis. Delise in Duby. C. ecmocyna. Ach. sur ja terre stérile.

12. C. FurcATA. Ach. Cladonia furcata. Hoffm , Lichen subulatus. Lin. sur la terre stérile. c.

V. Spadicea. C. spadicea. Delise in Duby. sur la terre aride.

V. Squamulosa. C. squamulosa. Delise in Duby, mème habitat.

V. Subulata. C. subulata. Delise in Duby. sur la terre.

13. SCABRIUSCULA. Delise in Duby. sur la terre des bruyères.

V. Hamata. Delise in Duby. sur la terre, Fries rapporte cette variété au C. furcata. V. Recurva. Delise in Duby. même habitat. Fries rapporte cette variété au C. furcata.

14. CG. TURGIDA. Fries, sur la terre.

15. C. PuNGENS. Delise in Duby. Cladonia rangiferina.

V. Pungens. Ach. sur les vieux murs. Fries le rapporte au C. furcata. -

V. Arilifora. Delise in Duby. sur la terre des

122.

123.

124.

Lea

bruyères. La forme de nos échantillons et celle de leurs fruits ne permet pas de séparer cette plante du €. furcata sinon comme variétés

V. Foliosa. Delise in Duby, sur la terre.

16. CENOMYCE RANGIFERINA. Ach. T c sur la terre des talus et dans les lieux arides.

17. GC. sycvarTica. Floerkc. c dans les bois. V. Laxiuscula. Delise in Duby. St Cyr de Sargé sur la terre des bruyères. V. Lacerata. Delise in Duby , même localité, forêt de Vibraye. 18. C. uncraLis. Ach. Cladonia ceranoides. Dec. pelouses rases, Conflans, St-Gyr de Sargé. V. Turgescens. Delise in Duby, sur la terre. 19. C. pAPILLARI:. Ach. sur la terre des haies. à la Chapelle-Huon, TR. CorwrcurarrA. Dec. 1. C. ACULEATA. Ach. T c St-Cyr de Sargé , sur la terre des buttes ferrugineuses. UswEa. Ach. 1. U. BARBATA. Fries. sur les branches d’arbres à écorces gercées. Fries n’admet que cette espèce pour toutes les Usnées d'Europe. V. Florida. U. florida. Dec. mème habitat. Payscra. Dec. 1. P. TENELLA. Dec. sur l'écorce de l’érable. Meyer ie regarde comme une transformation au Parmelia stellaris. 2. P. crrraris. Dec. c sur l’écorce des arbres. Meyer pense que c’est une transformation du Parmelia cycloseris et ulothrix. 3. P. cLAucA. Dec. sur l'écorce des arbres.

4. P. cHRYsSOPHTALMA. Dec. sur l'écorce des ar- bres et sur celle des grosses branches.

125.

126.

in

9. PHysCra. prunasTRI. Dec. sur l'écorce des arbres. RAMALINA. Ach. 1. R. TARINACEA. Ach. sur les troncs d'arbres. C’est une variété stérile’et soredifères du Lichen calicaris. Lin. 2. R. FRAXINEA. Ach. même: habitat. Fries re- garde cette plante comme une variété du Rama- lina calicaris. 3. R. POLLINARIA. Ach. mème habitat. CoLLEMA. Hoffm. 1. C. vELUTINUM. Ach. St-Calais sur les pierres calcaires aux bords du chemin de la ville à la tuilerie de Montabbé , et sur ceux de la route de Château-du-Loir , au-dessus de la Rougerie. 2. C. suBTiLe. Hoffm. Dans un vieux saule , à Saint-Calais, près du moulin Lyzé. Nous l'avons également trouvé sur des pierres aux bords des chemins. 3. C. TENUISSIMUM. Ach, sur la terre à Saint- Calais, bois de Tiron et aux environs de la Hou- alerie. 4. GC. crispuM. Hoffm. sur la terre parmi les mousses. V. Crenulatum. Duby. sur la terre des murs de terrassement. VF. Cristatum. Duby. sur la terre. 5. C. LACERUM. Ach. entre les mousses. V. Pulvinatum. Ach. C. pulvinatum. Hoffm. même habitat. 6. C. TENAx. Ach. sur la terre des pelouses rases et un peu humide. A c. 7.C. rurvuM. Ach. sur les vieux troncs d’arbres.

S. C. TurGIDuM, Ach, sur les mousses des vieux murs.

127.

120.

9. COLLEMA scOTINUM. Ach. sur la terre et les mousses. 10. C. >ACOBEÆFOLIUM. Dec. sur la terre et les rochers. 11. C. MICROPHYLLUM. Ach. sur les vieux troncs d’arbres 12. C. PLICATILE. Ach, sur les rochers humides. 13. C. NIGRESCENS. Dec. sur les troncs d’arbres et les rochers. Panwanra. Delise. 1. P. PLUMBEA. Delise. sur les troncs du frêne. Obs. Fries n’adopte pas ce genre dont il fait rentrer les espèces dans les Parmelia. ParMELrA. Delise. 1. à. CANDELARIA. Delise. sur l'écorce des arbres et les vieux murs. N’est qu'une forme du suivant d’après Meyer. 2. P. pARtETINA. Ach. sur l'écorce des arbres et les murs. TC 3. P. PpITYREA. Ach. sur les troncs d'arbres. 4. P. cæsrA. Dec. sur les troncs d'arbres et sur les mousses. 5. P. sTELLARIS. Ach. sur les troncs d'arbres. 6. P. vENuSTA. Ach. sur le tronc des abres. Va- riété du Parmelra pulverulenta, d’après Fries 7. P. ArpoLrA. Ach.même habitat. Mever pense, ainsi que Fries que c’est l’état avancé du Parme- lra stellaris. 8. P.PULVERULENTA. Ach. sur l'écorce des vieux arbres. 9. P. urorarix. Ach. St-Calais, trouvé une fois sur un tronc d’ormeau. 10. P. ENcaAusTrA. Ach. St-Cyr de Sargé, sur les rochers il ne fructifie pas. C’est une variété du

suivant, d’après Fries. 19.

129.

ES

1 {4 PARMELIA PHYSODES, Acb. sur les arbres et sur les rochers.°r

12. P. coxspersa. Ach. sur les rochers, à St-Cyr de Sargé. c 13. P.orivAacEA. Ach. sur l'écorce des grosarbres. 14. P. CAPERATA. Ach. mème habitat. 15. P. saxaTiLis. Ach. St-Cyr de Sargé, sur les rochers de grès ferrugineux. 16. P.riLrAcEA. Ach, Imbricaria quercina. Dec. sur les gros bouleaux. 17. P. scorTEA. Ach. sur les tilleuls du quai, à St-Calais. Variété du précédent. 18. P. ompHaLoDEs. Ach.: St Cyr de Sargé, sur le grès ferrugineux ; Variété du Saratilis, d’après Fries. (9: P. AcETABULUM. Ach. rc sur l’écorce des ar- bres. Ses scutelles ont parfois 12 à 15 millimè- tres de largeur. Te 20. P.PERLATA. Ach sur l’écorce de diversarbres, mais plus particulièrement sur celle du frêne dans notre limite.

PecricerA. VVildenow. 1. P. caniNA. Hoffm. re sur la terre et les mous- ses dans les bois. 2. P.poLypACTyYLA. Hoffm. Ac dans les bois. 3. P. spurra. Ach. Ste-Cérotte, sur la terre des haies, à l'ombre du chemin des Charbonneries , aufbois de Nompié. 4. P. Rurescens. Hoffm. St-Cyr de Sargé, sur la erre , dans les bois du Fief- Corbin. 5. P. venosa. Hoffm. c au bord du chemin des Charbonneries au bois de Nompié, en Ste-Cérotte 6. P. norIZONTALIS. Hoffm. Ste-Cérotte , sur la terre entre le mousses, dans Le bois de Nompié. 7. P. saccATA Dec. La Chapelle-Huon , sur la

130.

131.

132.

133.

134.

NY

terre des côteaux près de la Béchuère.

UmgiricarrA. Hoffm. 1. U. PusTuLATA. Hoffm. St-Cyr de Sargé, sur les rochers de grès ferrugineux. :

Exnocarronx. Hcdw. 1. E. Hepwicn. Ach.St-Gervais-de-vic, talus de Villebautru et sur d’autres côteaux aux envi- rons de Saint-Calais.

Parmi les individus de cette espèce que nous avons observés, nous avons remarqué que dans les uns, la pulpe qui sort du Nucleus est très- blanche, tandis que dans d’autres elle est rose. Cette dernière variation est rare. Elle se trouve sur la terre des haies de l’ancien chemin de St- Calais à Marolle, au nord de la Groussinière.

FAMILLE HUITIEM:. HÉPATIQUES.

Rrccra. Micheli. 1. R. CAvERNOSA. Hoffm. St-Calais, sur la terre humide au dessous de Vauliger. 2. R. eLaAUcA. Hedw. Tc sur la terre nue et hu- mide. 3. R. CANALICULATA. Hoffm. sur la terre humide des berges de la route de St-Calais à Vendôme, près du bois de la Mazurerie, commune de Ma. rolle.

SPHÆROCARPUS. Micheli. 1. S. micHeLr. Bellardi. St-Calais, sur la terre des champs en friche et aux bords des haïes. Elle est très commune à la Bordebataille.

TarGionrA. Micheli.

-1. T. aypoPHyLLA. Lin. sur la terre des haies.

St-Calais, entre la Coruilière et Chanteloup aux

135.

136.

137.

MR = bords du chemin; Ste-Cérotte, chemin creux des Charbonneries au bois de Nompié.

ANTHOCEROS. Dillen.

1. A.cævis. Lin. Forêt de Vibraye, sur la terre dans les sentiers herbeux et humides audelà des étangs, vers les Bouveries.

MaRCHANTIA. Micheli. 1. M. memispHErICA. Lin. Ste Cérotte, sur la terre humide des haies du chemin creux des Charbonneries au bois de Nompié. 2. M. pozymMorPHA. Lin. Tc sur la terre aux bords des ruisseaux et dans tous les lieux humi- des à l’ombre, 3. M. rrAGRANS Balbis. St-Calais, à la Cornillère, sur la terre des haies du chemin qui passe derriè- re les bâtiments, etc. etc. AC

JUNGERMANNIA. Lin.

1. J. eprpny La. Lin. c sur la terre humide ; forêt de Vibraye, entre l’ancienne fenderie et la route de St-Calais à la Ferté Bernard.

2. J. muzriripA. Lin. Marolle, sur la terre humi- de au bas du bois de la Masurerie.

3. J. Tawanriscr. Lin. Te sur les troncs d'arbres. 4. J.FUuRCATA. Lin, c surles arbres dans les bois.

5. J. TOMENTELLA. Ehrh. Forèt de Vibraye, vallon de l’ancienne fenderie cette curieuse espèce ne fructifie pas.

6. J. PLATyYPHYLLA. Lin. St-Gervais-de-vic, TG sur le mur du cimetière au nord, elle fructifie.

7. J. BIbENTATA. Lin. rc sur la terre ombragée, au pied des -rbres.

8. J. rricHoMaANIs. Lin,c sur la terre dansles bois. 9. J. coMPLANATA. Lin. sur les troncs d’arbres,

10. J. ALBICANS. Lin. sur la terre dans les lieux ombragés.

138.

139.

Leo). = 11. JUNGERMANNIA NEMOROSA. Lin. r Berfay, parties humides des: Bois-Clairs.

12. J. uxpuLcara. Lin. Conflans, dans la partie inférieure des bois de l’Héridièreet des Corbeaux.

13. J. pusteLA. Lin. Forêt de Vibraye, sur la terre humide ; Berfay , dans les'Bois Clairs. Ac

14. J, connivexs. Dick. forêt de Vibraye, au pied des arbres.

15. J. yssacEA. Roth. Forêt de Vibraye, sur la terre de quelque clairières. Nous l'avons trouvé à Saint-Calais en plusieurs endroits sur la terre aride. AC

16. J. ASPLENIOIDES. ‘Lin. rc dans les fossé: des bois.

FAMILLE NEUVIÈME. MOUSSES.

PHascum. Lin.

1. P. curvICOLLUM. Hedw. St-Calais, Conflans , etc. sur la terre.

2. P. cuspparum. Schreb. csur la terre, dans les allées des jardins.

3. P. MuTIcUM. Schreb. Ac sur la terre dans les allées des bois. Berfay, Bois Clairs; forêt de Vibraye et forêt de Montmirail.

4. P. sUBULATUM. Lin. AC sur la terre, mêmes lo- calités.

5. P. crispum. Hedw. dans les chemins ombragés. 6. P. recruM. With, Marolle, haies et fossés près des Oliviers.

7. P.sERRATUM. Schreb. P. confervoides. Dick. St-Calais, sur la terre, bois de Tiron.

SPHAGNUM. Schreber. 1. S. ACUTIFOLIUM. Ehrh. Tc dans les maraix.

140.

141.

142.

143.

144.

145.

2 Meg

2. SPHAGNUM OBTUSIFOLIUM. Ehrb. V. vulgare. Hook et Taylor. rc même station. Ces deux plan- tes ne fructifient point dans notre limite.

GymvosromuMm. Schreber. 1. G. PYRIFORME. Hedw. sur la terre argileuse. 2, G. ovATUM. Hedw. sur la terre. 3. G. TRUNCATULUM. Hoffm. même habitat.

4. G. a1EMu. Hedw. sur la terre aux bords des fossés et des chemins.

5. G. MicrosromuMm. Hedw. c sur la terre. ANICTANGIUM, Turner.

1. A. ciLtrATUM.. Hedw. c dans les petites cavité des gros poudingues siliceux, à la Ghapelle-Huon

SPLACHNUM. Lin.

1. S. AMPULACEUM. Lin. St-Cyr de Sargé, dans les parties tourbeuses de Conival.

OrrHoTRICUM. Hedw. 1.0. anomMALUM. Hedw. sur lesarbreset les murs.

2. 0. cupuLaTum. Hoffm. sur les gros poudin- gues à St-Calais dans le vallon de Petras.

3. O. crispumM. Hedw. sur les troncs des peupliers

4. O. Hurcninsrx. Angl. Bot. sur les poudingues à Berfay, aux bords de la route de St-Calais à la Ferté-Bernard ; au nord du bourg.

5. O. srrrATuM. Hedw. sur les troncs d'arbres.

6. O. prapHANuUM, Schrader. même habitat.

7. O. AFFINE. Schrader. même habitat. GriImmra. Schreb.

1. G. ApocaARPA. Hedw. sur les troncs d’arbres.

2.G.PuLviINATA. Engl. Bot Dicranum pulvinatum. Lin. re sur les murs et les rochers.

TricHosromum. Hooker.

1. T. FUNALE. Schw. sur les rochers à SC et à Berfay.

149.

150.

151.

PP: ir 2. ‘TRICHOSTOMUM ALOIDES. Koch, sur la terre aux environs de Saint-Calais.

3. T. ERICOIDES. Schw. T. canescens. Hedw. Berges sablonneuses da vieux chemin de St-Ca- lais au Mans, au dessous de Villecoq, etc.

CamPryLopus. Bridel.

{. C. prcxrer. Bridel. Montaillé, sur les rochers. ENcALyPTA. Schreb.

{. E. vuLzaanris. Hedw. re sur les vieux murs. We:issiA. Hedw.

1. W. conTRovERsA. Hedw. sur la terre à Saint-

Calais , à Marolle, etc.

2. W. LANCEOLATA. Bridel. sur les vieux murs.

3. W. cIRRHATA. Hedw. sur les toits. Drcranum. Schreb.

1. D. HETEROMALLUM. Hedw. sur la terre dans les bois.

2, D. scorparium. Hedw. sur la terre dans les bois et les bruyères.

3. D. cLaucum. Hedw. mêmes localitéset habitat. Fissipens. Hedw.

1. F, TaAxIFOLIUM. Hedw. sur la terre dans les lieux ombragés.

2. F. ADIANTHOIDES. SW. prés et bois humides.

3. F. BRvOïIDES. Hedw. dans les lieux ombragés et humides.

4. F. Exrcis. Hedw. St-Calais , sur la terre. R Dinymopon. Swartz.

1. D. purpPuREUM. Hook. sur les vieux toits en

bardeaux et les vieux murs.

2. D. PALLIDUM. Arnoit.Forêt de Vibraye, etc.sur

l'emplacement d'anciens fourneaux à charbon.

3. D. CAPILLACEUM. SW. Conflans, lieux humides et ombragés près de Marchevert.

152.

0

TorTuLa. Schreb. 1. 'T. uNGuIcUuLATA. Hedw. sur les rochers et les collines arides. 2. P. suBuLATA. Hedw. talus des chemins creux. 3. T. muraLis. Hedw. sur les murs et les toits. 4. T. ruRAxtS. Sw. sur les murs et les rochers.

Hypxum. Lin.

1. H. CRISTA CASTRENSIS. Lin. c dan: les bois hu- mides.

2.H.mozcuscum.Hedw. cdans les prés tourbeux.

3. H. cupresstFoRME. Lin ‘rc sur la terre et les troncs d'arbres.

V”. vuigare. Hooker et Taylor.mêmehabitat Tige grosse, demi cylindrique, à feuilles caliciformes, tournées du même côté. Figuré par Vaillant, plan- che 27 figure 13.

V. compressum. Hooker et Taylor. même habitat. Tige grèle, comprimée à feuilles falciformes tournées du même côté.C’est leZ.compressum Lin. 4. H. scorproipes. Lin. Dans les lieux m réca- geux à St-Calais et à Evaillé, etc. .

5. H.paALuSTRE. Lin. Bords de l’Anille à Saint- Gervais-de-Vic, audelà de la Bosselière.

6. H. rcurrans. Lin. Forêt de Vibraye, dans le le ruisseau de l’ancienne fenderie, Montaillé, dans l’Anille audessous des Bachoires.

7. H. rizrornum. Lin. Cogners et Vancé, dans les lieux marécageux des bords du Tusson.

8. H. commurarum. Hedw. Conflans , bords de Marchevert. Saint-Calais, prés marécageux au- dessous de la Borde- Brisset.

9. H. TriQuerruM. Lin. rc dans les bois. 10. H. squarrosum. Lin. Prés et bois humides. 11, H. cusp'pATum. Lin. Fossés et ruisseaux.

QE =

12. HypNUM STRIATUM. Schreber. Saint-Gervais, le bois de la Gânerie, etc.

13. H. ruscrroRME. Weiss. Conflans, bords de l’Anille au-dessous du bois de Cor bois.

14. H. virine. Dec. 7. Populeum.Hedw, c sur les vieux saules à St-Calais, etc. 15. H. vezuTmum. Lin. c dans tous les bois.

16. H. ROSTRATUM. Lin. C sur la terre au pied des vieux arbres.

17. H. PRrÆLONGUM. Lin. sur les troncs morts.

18. H. ABrETINUM. Lin. sur la terre aride à Se- mur , à Coudrecieux , à Lavaré, etc.

19. H. sAcEBRosSUM. Hoffm. sur la terre sablon- neuse à Vibraye, à Montmirail , etc.

20. H. TAMARISCINUM. Hedw. rc dans les bois.

21. H. sPLENDENS. Hedw. H. parietinum. Lin. Berfay , dans les Bois-Clairs , etc. c

22. H. aArBrcans. Necker. sur la terre sablonneu- se à Lavaré, à Saint-Cyr-de-Sargé , etc. c

23. H. LuTESCENS. Huds. c sur les vieux murs et la terre aride.

24 H. serPens. Lin. c dans les lieux couverts.

25. SERICEUM. Lip. c sur les murs et les troncs d'arbres.

26. H. TENELLUM. Dicks. sur les pierres à l’hu- midité.

27. H. muraLe. Hedw. c sur les murs.

28. H. 1LLECEBRUM. Lamk. dans les bois et les prés, AR 29. H. puruM. Lin. Conflans , bois découverts de la Bergevinière.

30. H. scureBERI. Wild. H. muticum. Sw. Vail- lant t. 29 f. 2, c au bord des bois.

31. H, ALOPECURUM., Lin. dans les bois humides. { I.

154.

155.

156.

= dp 32. HyPNUM RUTABULUM. Lin. sur la terre au pied des arbres.

33. H. UNDULATUM. Lin. Conflans , dans les bois humides, aux environs de Marchevert.

34. H. DENDROIDES. Lin. c dans les bois humides.

35. H. comPLanarum. Lin, Leskea. Dec. sur les troncs d'arbres.

36. H. TRICHOMANOIDES. Schreb. Leskea. Dec. forèt de Vibraye, sur les troncs d’arbres. Hookerra. Smith. H. LucENs. Smith. r forêt de Vibraye , aux bords du ruisseau de l'ancieune fenderie. FonTinazis. Lin. EF, ANTIPYRETICA. Lin. Attaché aux racines d’ar- bres dans les ruisseaux. c NECKERA. Arnott.

1. N. viricucosa. Hedw. c sur les troncs des vieilles souches.

3. N. crispa. Hedw. sur la terre des côteaux élevés de la Chapelle-Gaugain et de Lavenay.

3. N. HETEROMALLA. Hedw. Saint-Calais, sur les troncs des gros peupliers.

Bryom. Hooker et Taylor. 1. B. nurans. Schreb. Lieux stériles et humides. 2, B. cæspiTrTiuM. Lin. sur les murs et les vieux toits. 3. B. TRIQUETRUM. Duby. forêt de Vibraye , par- ties marécageuses au-dessus des étangs. 4. B. cAPILLARE. Lin. dans les bois et sur les vieux troncs d'arbres. 5. B. ARGENTEUM, Lin. Tc sur la terre et les murs. 6. B. cARNEUM. Lin. Conflans. sur la terre humide des bords de l’Anille, au-dessus des Sablons.

158.

159.

160.

—60

7. Bryum puncrazuM. Schreb.cdans les prés humides. 8. B. cusprarum. Schreb. dans les lieux om- bragés. 9. B. Hornum. Schreb. bois marécageux, à Mon- taillé, à Conflans, etc. 10. B. cieuLATuM. Schreb. même station. 11. B. PALUSTRE. Hedw. forêt de Vibraye, c aux bords du ruisseau de l’ancienne fenderie. 12.B. anprocynum. Hedw. parties humides de la forêt de Vibraye. 13. B. RosTRATUM. Schreb. Montaillé, parties humides des bois , aux environs des Foucau- dières , etc.

FuxarrA. Schreber. 1. F. aicromerricA. Dec. 2c sur la terre et sur l'emplacement d’anciens fourneaux à charbon, dans les bois. 2. F. MUHLENBERGII. Hedw. sur la terre presque nue des haies de l’ancien chemin de St-Calais à St-Gervais-de- Vic.

BARTRAMIA. Hedw. 1. B. vurcaris. Dec. B. pomiformis. Turner. c sur la terre humide. 2. B. FoNTANA. Sw. forêt de Vibraye , dans les parties marécageuses , près du village des Bou- veries.

PoLzyrriCHuM. Lin. 1. P. uNpDuLATUM. Hedw. Tc sur la terre dans les lieux ombragés. 2. P. commune. Lin. Ÿ. yuccæfolium. Hook et Taylor. rc dans les bois. 3. P. urnIGEruM. Lin. Marolles , aux environs des Grandes-Bruyères ; St-Cyr-de-Sargé , bois dé- couverts du Fief-Corbin.

= O6 = 4. POLYTRICHUM ALOIDES. Hedw. Coudrecieux , etc. dans les bruyères et les sapinières. 5. P. sunrPErINUM. Hedw. sur les terrains arides. 6. P. xanum. Hedw. champs incultes et parties arides des bois. 7. P. priFERuM. Schreb. c dans les lieux arides.

CRYPTOGAMES MONOCOTYLEDONÉS.

FAMILLE PREMIERE.

LYCOPODIACÉES.

1. Lycopoprum. Lin. L. munparuM. Lin. Le Breil, vallon sablon- neux et marécageux entre les étangs de Pescheray et la route de St-Calais au Mans. r

= Faye

FAMILLE DEUXIÈME.

MARSILLEACÉES.

2. PrLuLaARIA. Lin.

P. GLOBULIFERA. Lin. Montaillé, bord de l’étang de la Mairie. AC à

FAMILLE TROISIÈME.

L 4 D

FOUGÈRES.

3. BLECHNUM. Smith.

B. spicanT. Smith. forêt de Vibraye, lieux humides.

4. ScoLoPENDRIUM. Smith.

mr 66

SCOLOPENDRIUM OFFICINALE. Smith. l’intérieur

des puits et au nord des vieilles murailles. ds:

D. ASPLENIUM. Smith. 1 {. À. TRICHOMANES. Lin. murs humides et lieux

ombragés. 2. À. RUTA MURARIA. Lin. c vieux murs et entre les rochers à l'exposition du nord. .

3. À. ADIANTHUM NIGRUM. Lin. TC dans les haïes ombragées.

6. Prerts. Smith.

P. AQuILINA. Lin. c bois et champs , dans toutes les stations depuis les terrains les plus humides jusqu'aux plus secs.

7. ATHYRIUM. Dec.

A. FELIX FOEMINA. Roth. Tc dans les haies et buissons des lieux marécageux, On trouve cette plante également dans les terrains secs elle prend une forme roide et peu développée ce qui lui ôte sa physionomie normale. .

8. Pozysricaum. Roth. 1. P. ACULEATUM. Roth. c dans toutes les haies ombragées au fond des valloïs. 2. P. FrELIx Mas. Dec. c dans les.haies des che- mins creux. 3. P. DILATATUM. Dec. AC dans les parties hu- mides de la forêt de Vibraye.

9. PorypopiuMm. Adanson.

P. vuLGARE. Lin. c au pied des arbres dans les chemins creux et ombragés. s 10, CETERACH. Baubhin. C. OFFICINARUM- Baubhin. vieux murs, abonde dans les rochers dn vallon des Cavaux à Marolles.

11. Osmunpa. Lamk.

659

OsmMuNDA ÆREGALIS. Lin. forêt de Vibraye, lieux marécageux près du village des Bouveries ; ‘St-Cyr-de-Sargé, marais de Conival. 12. OPHIOGLOssSUM. Swartz.

O. vuzcarTum. Lin. Quoique cette plante soit généralement rare dans le département , nous l’avons cependant trouvée à St-Calais , dans trois localités différentes : dans le pré de la Miche- lière, situé entre la rive droite de l’Anille et le moulin du Ban; dans les prés au sud-est du Crottief ; dans un étang desséché, situé non loin du Biard , elle n’est plus pour l’ordinaire qu’un avorton de 2 - 3 - centimètres de hauteur.

FAMILLE QUATRIÈME.

* :

+ EQUISÉTACÉES.

| KA EQUISETUM. Lin.

" 1. E. PALUSTRE. Lin. c dans les lieux vaseux etles

ruisseaux peu rapides,

2. E. PoLYsTAGHION. Ray. c aux bords des ruis- seaux.

3. E, LImosuM. Lin. c dans les marais.

4. E. TELMATEYA. Ehrh, Ste-Cerotte , marais tourbeux au-dessous de la Chevalerie. R.

5. E. ARvVENSE, Lin. croit indistinctement dans

14.

—_ 0h"

toutes les natures de sol, et dans les stations les plus diverses. Nous avons été à même de constater que ses racines pénètrent dans le sol , à plus de 6 mètres de profondeur.

FAMILLE CINQUIÈME.

CHARACÉES.

CHARA. Vaillant.

{. C. vuzGanis. Lin. :c partout dans les eaux stagnantes. Cette plante croît avec une telle rapi- dité qu’il ne lui faut que peu de jours pour rem- plir les lieux elle végète.

2. C. FLExILIS. Lin. C. translucens. Pers. Ac dans les étangs de Conflans, etc. nucleus à 7 stries.

3. C. FRAGILIS. Desv. in Lois. Tige de 12 à 15 centimètres , fragile par la dessication , glabre mais toute couverte d’une croute calcaire pres- que tuberculeuse ; rameaux des verticilles allon- gés, articulés, cannelés ; fruits solitaires ovoïdes, couronnés jaunâtres plus longs qne la bractée. R St-Cyr-de-Sargé , eaux stagnantes des marais de Conival. ;

4. C. TENUISSIMA. Desv. in Lois. Tige d'un à deux décimètres, fine, délicate, diaphane, indivise au sommet; petits rameaux articulés, agglomérés, verticilles menus en éventail ; fruits petits , jau-

nâtres, arrondis à 9 stries. r ruisseaux des bords de l’Anille.

.#

# 91

PHANÉROGAMES MONOCOTYLEDONÉS.

f

+

MONOHYPOGYNIE.

Famrcce I PorAMÉESs. Jussieu.

PoraMoGeToN. Lin. 1. P. narTans. Lin, Tc eaux stagnantes. LT 2. P. Lucens. Lin. ac fossés des bords de l’Anille, etc. 3. P. PERFOLIATUS. Lin. c Montmirail, Valenne, Marolle, dans la Braye. R 4. P. pexsus. Lin. c Montaillé, ruisseau du Pirote, St-Calais, ruisseau de la Carie, etc. 5. P. crispus. Lin. ac. Vibraye, Bessé , etc. dans les fossés. 6. P. compressus. Lin. St-Calais , ruisseaux et fossés, c 7. P.serRATUS. Lin. La Chartre , fossés aqua- tiques. AR ( M. l’abbé Nail) fruits elliptiques , comprimés presque en carène terminés paë un bec recourbé. 8. P. prcriNaTus. Lin. Marolle , dans la Braye près du Bas-Rossay , etc. 9, P. pusILLUs. Lin. Saint- Calais, eaux dor- mantes AC

ZANNICHELLIA. Lin. Z. pazustRis. Lin. V. major , Z.major. Reich. TR St-Gervais-de-Vic , dans le ruisseau de la Pouance , au-dessous du bourg cette plante flotte , dans un courant rapide. Elle y acquiert un développement de 25 à 30 centimètres ; ses fruits sont sessiles et le filet des étamines atteint jusqu’à 20 millimètres de longueur. 12.

1

92 . 3, Naras. Lin.

N. MARINA. Lin. N. major. Roth. dans le Loir, entre La Chartre et Ruillé. ar M. l’abbé Nail l’a trouvé dans la même rivière, mais plus près de La Chartre.

FAMILLE Il° LEMNACÉES. Duby.

fe

4. Lemwa. Lin.

1. L. minor. Lin. rc partout dans les eaux dor- manies.

2. L. PoLYrH1ZA. Lin. Conflans, dans les fossés près du grand moulin.

3. L. crBBa. Lin. c dans les fossés et les mares. 4. L. TrisuLcA. Lin. croît presque submergé à Rabay, dans le petit ruisseau de Coulonge, etc.

et sur les eaux dormantes à La Chartre.(M. l'abbé Nail. ) |

Fame IIIe ARoOïIDEÉS. Jussieu.

5, ARUM, Lin.

A. MACULATUM. Lin. Tc dans les haies ; feuilles maculées de blanc ou de noir ; oreillettes des feuilles dejetées et presque aiguës.

V. Immaculatum. Dec. A. !mmaculatum. Reich. Cette variété diffère du type, aux environs de Saint-Calais , par des feuilles non tachées de blanc ou de noir , par une couleur d’un vert plus pâle, par des oreillettes ordinairement moins déjetées et plus arrondies ; le spathe est d’un vert obscur unicolor peu caréné. Elle nous a paru plus tardive de quelques semaines ; AC dans les mêmes stations croît l’espèce.

FAMILLE IVe TYPHACGÉES, Jussieu.

6. TypHa. Lin. .

= ‘99 =

T. Larrrorra. Lin. c Montaillé, étangs des Bouettes et de la Mairie.

SPARGANIUM. Lin.

1.S. RAMOSUM. Huds. c bords de l’Anille, du Tusson, etc.

2. S. sIMPLEX. Huds. AC , marais et bords des ruisseaux,

3. S. NATANS. Lin.

Nous introduisons cette plante dans notre catalogue , sans pouvoir indiquer aucune localité ; cependant ïl est hors de doute qu’elle existe dans nos limites. Nous en devons la certitude à une circonstance qui a le

plus grand rapport avec la manière dont Thun- :

berg , auteur du Flora Japonica herborisait dans les premiers temps de son séjour au Japon. Ce botaniste étant débarqué en 1772 dans une des villes maritimes de cet empire , ne put ob- tenir de suite l'autorisation d’explorer l’inté- rieur du pays; il se vit donc réduit à ne collec- tionner des plantes pour les étudier que sur les charriots d’herbes et de foin qui entraient en ville. C'est également par suite de l’introduc- tion dans la ville de Saint-Calais , de quelques charretées de foin , lors de sa récolte en 1840, que nous trouvâmes dans une de ses rues, le $. nalans parmi une poignée d’herbes aqua- tiques tombées par terre. LA FAMILLE CyPÉRACÉES. Jussieu.

CAREx. Lin. 1. C. prorca. Lin. Cette plante croit sur un espace assez resserré dans les pâturages maré- cageux de Pescheray , commune du Breil. Ses racines sont rampantes et produisent des fais- seaux de tiges ; celles-ci bautes de 10 à 15 cen-

% =

timètres sont triangulaires et lisses ; ses feuilles également lisses, sont filiformes, canaliculées et plus courtes que les tiges , ses épis mâles sont cylindriques, droits et blanchätres; les femelles plus courts ont leurs capsules ovoides , acumi- nées , nerveuses, denticulées sur les angles au sommet; elles sont d’abord dressées puis étalées à la maturité. TR

La même localité nous a offert cette plante dans deux autres états bien distincts :

à épis androgins, mâles au sommet et femelles à la base ;

à fleurs monoïques , épis complètement mâles et épis complètement femelles, sur la même souche ; nous n’avons trouvé qu'un seul indi- vidu présentant cette anomalie.

On a signalé l'existence du €. Davalliana Sm. dans les mêmes pâturages , mais cette plante a constamment échappé à nos recherches.

2. C. puzrcaris. Lin. r Evaillé , bords du Tus- son, Le Breil, marais de Pescheray.

V. siylaris. Mutel. mème localité que le pré- cédent, mais plus rare.

Cette variété remarquable croît en touffes plus larges que le C. pulicaris dont elle diffère encore par desitiges plus courtes que les feuilles qui ne s'élèvent qu’à six centimètres au plus, par ses fruits rétrécis aux deux extrémités et par un style { à 2 fois plus long que la capsule.

3. C. INTERMEDIA. Good. Tc dans les marais et lieux aquatiques.

4, ©. vuLpina. Lin. c aux bords des fossés et des ruisseaux.

5. C. MURICATA. Lin. c dans les parties bu- mides des bois.

6. GC. panIGULATAs. Lin. TR Saint-Calais , licux

du marécageux des bords du Pirot, près du moulin Launay.

7. CAREx. REMOTA. Lin. AC lieux marécageux des bois et aax bords des ruisseaux.

8. C. STELLULATA. Good, Tc dans les lieux ma- récageux.

9. C. LEpoRINA. Lin. c dans les prés et les bois marécageux.

10 C. cæsprrosa. Good. C. goodnovü. Gay , TG dans les prés humides.

11. C. STRICTA. Good. C. cæspitosa. Lin. Ac aux bords des rivières.

12. C. AcUTA. Lin. C:. gracilis. Curtis. c dans les lieux marécageux.

V. virens. C. virens. Thuïill. La Chartre, (M. l'abbé Nail) épis feuillés presque agglo- mérés , fruits verts nombreux, écailles pâles. 13. C. PRæcox. Jacquin. rc dans les prés secs, sur les pelouses et quelquefois sur le haut des collines.

14. C. prLuLIFERA. Lin r Marolle, coteaux boi- sés au delà des Vaulombers.

15. C. TOMENTOSA. Lin. Ac Saint-Calais , berges des champs au nord de Chanteloup ; Rabay , pâturages près du ruisseau e Coulonge, à l'ouest de Montfaucon.

16. CG. FLAvA. Lin. Te ads les prés humides.

17. C. æpert. Ehrh. c parmi les gazons des lieux humides et marécageux.

18. C. HorRNscHUCHIANA. Hoppe. r Saint-Cyr- de Sargé, dans les marais de Conival ; Marolle, lieux marécageux des bords de la Braye, au dessus du Bas-Rossay.

19. C. pisrans. Lin. c dans les prés humides.

20. C. pryYMEIA. Ehrh. c dans les bois cou- verts.

Pl

21. CAREX. PSEUDOCYPERUS. Lin. AR bords de l'Anille. £a Chartre, bords du Loir, (M. l’abbé Nail. )

29. C. paniCEA. Lin. rc dans les prés humides. 23. C. paAzLEscENs. Lin. c dans les prés humides et marécageux.

24. C. grrTa. Lin. c aux bords des ruisseaux. VW. glabra. Dugland. C. hirtæiformis. Pers. Bessé, bords de l’Anille.

25. C. cLAUCA. Scopoli, rc dans les prés secs et sur les coteaux arides.

26. C. pALUDOSA. Good. c dans les fossés maré- cageux, feuilles à nervure dorsale lisse.

27. C. KxocHIANA. Dec. C. spadicea. Roth. St- Cyr-de-Sargé, marais de Conival.

28. C. rxpaRrA. Curtis. c aux bords des ruis- seaux, feuilles à nervure dorsale scabre.

29. C. vesicartrA. Lin. Tc dans les prés maré- cageux.

30. C. AMPULLACEA. Good. Tec dans les lieux tourbeux.

Cette plante qui dans son état normal a ses épis femelles de 6 à 8 centimètres de longueur, nous a offert aux environs de Saint-Calais , une variation remarquable ; ses épis femelles sont sessiles et ont à peine deux centimètres.

ErioPHoruM. Lin.

1. E. LarTirocirum. Hoppe. rc daus les prés marécageux. ,

2, E. ancusrirocruM. Roth. c dans les lieux tourbeux aux bords de l’Anille , du Tusson et de la Braye.

W. congestum. Guépin. E. Vaillantü. Poiret. Entre les nombreuses déviations à la forme normale de beaucoup de plantes que nous avons

10.

Te

été à mème de remarquer les Eriophorum angus- tifolium et Vaillantiü , nous en ont offert une des plus singulières. Nous avons rencontré plusieurs fois ces deux plantes,'la première avec un épilet pédicellé de 10 à 12 centimètres par- tant de l’aisselle’de Ja feuille supérieure ; la seconde offrant la même particularité , mais 1 pédicelle n'étant que de 6 à 7 centimètres. Comme l’épilet qui termine chacun de ces pédi- celles est à fleurs plus nombreuses et consé- quemment plus gros que ceux du capitule supé- rieur, on pourrait croire au premier aspect que ces deux plantes sont rameuses.

LE, Vaillantiiest cau Breil, dans les marais de Pescheray, et dans ceux de Conival, à St-Cyr-de - Sargé,où nousavonsrencontréles deux variations.

ScirPus. Lin.

1. S. PALUSTRIS. Lin. c aux bords des rivières et dans les marais.

2. S. B&OTHRYON. Lin. Marolles , lieux maréca - geux près du Bas-Rossay , Saint-Cyr-de-Sargé, marais de Conival. r. Ecailles inférieures à ner- vures longitudinales.

3. S. MULTICAULIS. Smith. R Saint-Calais , dans les prés tourbeux aux bords du Pirot et de l’Anille; Saint-Cyr-de-Sargé, marais de Conival. Ecailles inférieures à nervures circulaires.

4. S. cæsprTrosus. Lin. R Le Breil , pâturages marécageux de Pescheray. Tige à gaine scarieuse ponctuée à sa partie supérieure et terminée par une foliole courte.

5,S. AGICULARIS. Lin. AR lieux marécageux aux environsdeSt-Calais, Montailléétang dela Mairie.

6. S. FLuITANS. Lin. R forét de Vibraye, au bord des étangs de l’ancienne fenderie.

7. S. LacusTris. Lin. c aux bords des rivières et des étangs.

.

1 1.

12

98

3.SCIRPUS.TABERNÆMONTANI. Gmelin.S.glaucus. Smith. r St-Calais , prés marécageux au dessous de la Borde-Brisset ; St-Cyr-de-Sargé, marais de Conival. 9. S. SETACEUS. Lin. Tr Saint- Calais, prés tour- beux au dessous de la Graineterie; Semur, lieux humides près du bourg. 10. S. marrrrMus. Lin. Ar Montaillé bord des étangs, Poncé, Ruillé bords du Loir. 11. S. syzvaricus. Lin. rc partout aux bords des eaux, dans les prés et les bois.

ScHÆNUS. Lin.

1. S. nicricans. Lin. rc au Breil, dans les marais de Pescheray; à St-Cyr de-Sargé, marais de Conival.

2.S.compressus. Lin. Scirpus caricis. Retz. Sl- - Calais , dans une petite noue située au sud est de la Houalerie et à gauche de la route de Saint- Calais au Mans. Cette plante était abondante, il y a quelques années sur la berge orientale de la route de Saint-Calais à Château-du-Loir, vis à vis le moulin à foulon , mais elle y a pres- que entièrement disparu par suite des travaux faits à cette route; elle se trouve également dans les marais du Breil.

3. S. ALBUS. Lin. R pâturages marécageux de Pescheray, au Breil.

4. S. Fruscus. Lin. TR même localité. CLaDnruM. P. Brown. C. mariscus. R. Brown. le Breil, lieux humides entre les étangs et la route de St-CGalais au Mans. CYrerus. Lin. 1. C. ruscus. Lin. Saint-Gervais-de-Vic , aux bords de la Pouance , etc. AR.

2. C. FLAVESCENS. Lin. mêmes localités mais plus commun.

Le

» #

16.

FE

SO 3. CyPERUS LONGUS, Lin. Saint-Calais, dans une petite‘noue au sud-est de la Houalerie , située au côté gauche de la route de Saint-Calais au

Mans ; bords de la Braye et du Tusson nous l’avons toujours trouvé peu commun.

FAMILLE VI°. GRAMINÉES. Jussieu.

Narpus. Lin.

N. STRICTA. R le Breil, sur la chaussée des étangs de Pescheray ; Rahay , pelouses sèches au-delà du vieux Coulonge.

ANTHOXANTHUM. Lin.

A. ODORATUM. Lin. Tc dans les prés , dans les bois. Anthères souvent violâtres ou d’un jaune pâle.

Un caractère aussi insignifiant que celui de la couleur des anthères doit paraitre inutile à signaler lorsqu'il n’est pas constant , puisqu'il ne peut venir en aide à la détermination de la plante; cela est vrai pour une flore l’on doit se borner autant que possible à ne décrire que les organes caractéristiques, mais il n’en est pas de même pour un catalogue qui est un espèce de répertoire tout caractère, quelque fugacequ’il soit, doit être enregistré très soigneusement. Ce genre de détails, si peu important qu’il semble, a cependant l’avantage de faire con- naître les variations particulières à certaines plantes d’un pays, qui peuvent ne pas se repro- duire dans un autre.

LEERsIA. Swartz.

L. oryzoipes. Swariz. Phalaris. Lin. AR St-Cyr-

de-Sargé et Marolle, bords de la Braye. ALOPECURUS. Lin.

1. À. PRATENSIS. Lin, Tc dans les prés.

» 13, :

20.

24}

22,

100 2. ALOPECURUS AGRESTIS. Lin rc dans Îles champs. Varie à fleurs violacées.

3. À. GENICULATUS. Lin. ar çà et dans les prés humides.

MiporA. Adanson Agrostis. Lin. M. verna. Ad. Agrostis minima. Lin. rc dans

les champs sablonneux, varie à épis d’un rouge violet ou verdätre.

BALDINGERA. Gaertner. B. ARUNDINACEA. Kunth Phararis arund. Lin rc aux bords desrivièreset dansles fossésdes prairies. SETARIA. Palisot Bauvois Panicum. Lin. 1. S. VERTICILLATA. Bauv. Tc dans les lieux cultivés. 2. S. vrripis. Bauv. c seulement dans les ter- rains sablonneux. 3. S. GLAUCA. Bauv. c dans les terrains sablon - neux. PanicuM. Lin. P. crus-GALLI. Lin. c dans les lieux frais et

humides , varie à fleurs mutiques et à épis rou - geätres.

Paceum. Lin. P. PRATENSE. Lin. c dans les prés. Anthères quelquefois violettes puis d’un jaune pale. V. nodosum. Lin. c aux bords des chemins et dans les lieux stériles. DrcirarrA. Scopoli. Panicum. Lin. D. SANGUINALIS. SCop. c dans les lieux cultivés. Cyvopox. Richard. C. pacTyLox. Rich. lieux sablonneux, aAcracines longuement rampantes, émettant à chaque nœud des tiges de deux ou trois décimètres souvent rou- geàtres. Lorsque les stolons sont humifuses , ils atteignent parfois un mètre et demi de longueur.

25.

DS

30.

101

Mrcrum. Lin. M. errusum. Lin. rc dans les bois frais et cou- veris.

GasrripruM. P. Bauvois.

G. LENDIGERUM. Gaudin. Milium. Lin. AR Con- flans sur les coteaux au-dessus du grand moulin, St-Gervais-de-Vic au dessus du moulin Pélerin.

AGROSTIS. Lin. | {. A. spica VENTI. Lin. Tc dans les moissons ; varie à tiges et à épilets rougeûtres. 2. A. cANINA. Lin. Te dans les prés. 3. A. vULGARIS. With. c dans les champs.

V. glauca. Guépin. À. glaucina. Bastard. Bessé

environs de Courtanvaux. R

V. pumila. A. pumila. Lin. AR coteaux arides. Nous avons trouvé cette variation ayant sur le

même individu des tiges naines et des tiges de

3 décimètres dont les fleurs étaient parfaitement

développées et fertiles.

4. À. STOLONIFERA. Lin. c dans les lieux frais,

racines rampanles.

V. decumbens. Guépin. Agrostis alba. F. stolo- nifera. Smith. c dans les champs. Racines fi- breuses; chaumes nombreux, couchés à la base, puis redressés divergents en cercle.

CALAMAGROSTIS. Adanson.

C. ericetos. Roth. 4rundo. Lin. c aux bords des ruisseaux et dans les fossés des prairies humides.

PHrAGMitTes. Trinius.

P. communis. Tri. Arundo. phragmites. Lin. rc dans les parties marécageuses des prés.

Mezica, Lin.

M. nurans. Lamk. M. uniflora. Retz: c dans les bois couverts, fleurs violacées ou rougeätres.

AïRA, Lin.

102

1. À. CARYOPHYLLEA. Lin. c dans les terrains sablonneux.

2. A. PræÆCOx. Lin. rc dans les champs stériles et sur les pelouses sablonneuses.

3. À. FLEXUOSA. Lin, Tc dans les bois élevés , varie à fleurs panachées de rouge ou de violet.

4. À. uLIGINOSA. Weihe. Tr St-Cyr-de- Sargé marais de Conival.

9. À. CANESGENS. Lin. c dans les terrains sa- blonneux à Coudrecieux, Semur, Lavaré, St-Cyr- de-Sargé.

AVENA. Lin.

1. À. PUBESCENS, Lin. AR coteaux élevés ; Saint- Calais, Vancé, Poncé.

2, À. FLAVESCENS. Lin. Tc dans les haies des coteaux élevés.

3. À. FATUA. fan. çà et dans les moissons. 4. À. SATIVA. Lin. cultivée dans les champs.

Ogs. Il n'est guère cultivé d’avoine däns notre circonscription au delà de ses besoins. Les variétés de l'Avoine cultivée qu’on y ren- contre sont : l’avoine à épilets sans arrètes avena mutica Reich. l’avoine blanche, 4. leucosperma. Sveet. l’avoine noire , 4. melanosperma. Sveet. l’avoine rouge, 4. erythrosperma. Desp. Des expé- riencesrépétéessur laculturedel’avoinerougeont démortréqu’aprèsavoirétésemée plusieursannées de suite, dans les terres calcaires de notre limite, elle a fini par faire retour à la couleur noire ; nous ignorons si ce phénomène se reproduit sur un autre nature de sol.

ARRHENATHERUM. P. Bauvois. A. ELATIUS. Gaud. avena elatior. Lin. Tc dans les prés, les champs et les buissons.

F.bulbosum. avena bulbosa, Wild. c dans les champs cultivés.

34.

39.

36,

37.

105

Hoccus. Lin. 1. Horcus Mois. Lin. c dans les prés secs et les chaintres des champs.

2. H. LaNaTUS. Lin. c dans les prés et les bois. DaAnTHONrA. Dec.

D. pEcuMBENSs. Dec. rc dans les pâturages des bois et berges des champs et chemins frais.

Dacryzis. Lie. D. GLOMERATA. Lin. rc dans les lieux her- beux et dans les haies; varie à panicule verdâtre ou rougeâtre et épiiets velus ou glabres.

Poa. Lin. 1. P. rIGIDA. Lin. c sur les collines sèches ; varie à tiges et à épilets rougeûtres. 2, P. neMorauis. Lin. Tc dans les bois ombra- gés, épilets à deux fleurs. C’est le type.

V. firmula P. firmula Gaudin. Reich. chau- me longuement nu ; panicule pyramidale peu fournie à rameaux allongés ; épilets à 3 fleurs parfois rougeûtres.

W. coarctata P. coarctata. Gaud. Dec. plante plus robuste à panicule fournie , allongée , res- serrée multifiore; épilets elliptiques quelquefois rougeâtres à 3-5 fleurs , réunies à la base par des poils laineux. Ces deux variétés remarqua- bles sont Ac dans les haïes des bois et dans les chaintres des prés.

3, P. ANNUA. Lin. Te partout, varie dans toutes les stations par ses tiges et par ses épilets jaunä- tres ou rougeâtres.

4. P. guL8osA. Lin. rc sur les vieux murs.

V”. vivipara. Ac même station.

5. P. comPressA. Lin. AC dans les lieux secs et sur les murs.

6. P. œrivrazis. Lin. Tc dans les champs et les prés humides.

39.

41.

104

7. Poa prarensis. Lin. dans les prés , varie à épilets blanchâtres et rougeûtres

8. P. ancusrirocra. Leers. R licux secs au nord du bourg de Poncé ; Montaillé , environs des Juliotières.

KoëLcERrrA. Pers.

K. crisraTA. Pers. R Montmirail , terrains sa- blonneux près du moulin d'Iverny.

Cynosurus. Lin.

C. crisTATus. Lin. rc dans les prés secs et les bois.

BrizA. Lin.

1. B. MEDIA. Lin. c dans les prés secs et les pâturages élevés.

Nous avons rencontré dans les marais de Conival, commune de Saint-Cyr-de-Sargé, une variation remarquable de cette espèce. Elle a sa Îige haute de 7 à 8 décimètres, ses ligules sont courtes et obtuses , sa panicule fort étalée, ses pedicelles scabres et ses épilets de 9 à {1 fleurs.

2. B. LuzEsCENS. Brebisson. r Saint-Calais , sur la berge des champs, aux environs de la Borde- Brisset.

Tige de 3 5 décimètres, feuilles aiguës rudes, la supérieure renflée très-rapprochée de la pa- nicule qui est étroite et jaunâtre; épilets de 5 à 6 fleurs; vivace.

GLYcERIA, Robert Brown.

1.G. sPEcTABILIS. Mertens. Poa aquatica. Lin. c aux bords des ruisseaux et des étangs.

2. G. FLUITANS. R. B. rc dans les étangs et les fossés.

3.G.AQUATICA Presl.aira. Lin. catabrosa Bauv. c dans les ruisseaux vaseux et les marais.

42.

105

\Morntra. Mœnch.

M. cxruLEA. Mœnch. Aira. Lin. dans les prés et les bois humides.

FEstuca. Lin.

1. F.BroMmotïpes. Lin. F. Uniglumis. Aïton. r Se- mur, le Breil, champs sablonneux.

2. F.sciuroïnes. Roth. Bromoides. Dec. dans les champs stériles et sur les murs.

3. F. pseupomyuros. Soyer. F. Myuros. Dec. lieux incultes et champs sablonneux. c.

4. EF. myuros. Lin. ?, cihiata. Dec. dans les Heux incultes et sur les murs.

5. F. ovina. Lin, c sur les pelouses sèches, varie à épilets rougeûtres.

V. tenuifolia. F. tenuifolia. Sibth. çà et dans les mêmes stations.

6. F. puriuscuLA. Lin. c sur les coteaux secs et pierreux.

V. hirsuta. F. hirsuta. Host. plante glauque à épilets pubescents , AR environs de Melleray et de Vibraye.

7. F. ruBRA. Lin. c sur les coteaux incultes, tige et fleurs jaunâtres ou rougeûtres.

On sait que la couleur des graminées n’a de fixité que dans un petit nombre d'espèces , tandis que dans beaucoup d’autres elle varie selon la nature du sol, la position de la localité ou par d’autres causes impénétra- bles à l'observateur. Le F. rubra. Lin. n’est pas constant lui-même dans la couleur rouge qui lui a valu son épithète ; cependant comme le caractère de couleur est moins cir- constantiel dans les graminées avant l’anthèse qu’après la floraison , époque elles changent généralement toutes de nuance, c’est donc avant leur maturité qu’elle doit être notée.

45

46.

47,

106

8. F. £cerior. Lin. rc dans les prés humides.

V. loliacea. F. loliacea. Huds. rR Saint-Calais ,

dans un pré au nord-ouest de la Borde-Brisset;

c’est la seule localité que nous lui connaissons. Bromus. Lin.

1. B. AspEr. Murray , TC dans les haies , varie

parfois à épilets rougeâtres.

2. B. steriis. Lin. Tc sur les murs et dans les

haies des champs, varie à tige et à épilets d’un

rouge violätre.

3. B. ERECTUS. Huds. c sur les talus des chemins et dans les prés secs.

4. B. TEcTORUM. Lin. rc dans les champs sa- blonneux et sur les murs.

5. B. ARvENSIS. Lin. c dans les champs et les prés secs.

6. B. mozzis. Lin. c dans les prés et se trouve par fois dans les moissons.

7. B. RAcEMoOSUSs. Lin. B. pratensis. Ehrh. c dans les prés.

8. B. secazinus. Lin. trouvé une seule fois à Ruillé , dans les moissons près d’Auvers. TR.

BracayPpopiuM. P. Bauvois. 1. B. syLvaTIcuM. Bauv. Zriticum. Dec. c dans les haies des bois et lieux couverts.

2. B. prNNATUM. Bauv. Bromus. Lin. Triticum. Dec. c dans les haies et les buissons des lieux élevés. GaupiniA. P. Bauvois.

G.rrAGILIS. Bauv. Avena. Lin. r Valenne, dans les prés , entre le bourg et Courtardi. C'est la seule localité dont nous ayons pris note, quoique nous l’ayons trouvée ailleurs.

LorruMm. Lin. 1,L, PERENNE. Lin, ce dans les lieux frais.

107

V'. asperum. N. Gaine de la feuille supérieure rude de bas en haut. RR Trouvé sur la crête d’un fossé à Evaillé.

V. tenue. L. tenue. Lin, Plante droite, grêle, de deux à trois décimètres, à 3-4 fleurs dans le haut de l’épi et à une ou deux dans le bas. dans les terrains secs et maigres.

V.cristatum. L.cristatum. Léers.Épislarges com primés à épilets allongés multifores. R Champ- rond , dans les prés gras du vallon de la Braye. V. compositum. L. compositum. Thuill. Épis rameux; du reste identique au type pour la dis- position des épilets. et dans les terrains argilo-calcaires, à Montaillé, Ecorpain.

2, Lorrum aRvENSE. With. Tr dans noire limite nous ne l’avons rencontré qu’à Savigny sur- Braye , dans une Chenevière près de la Guil- berdière et à Marolle également dans une che- nevière près de la Masurerie.

3. L. TEMULENTUNM. Lin. Léers. T. 12. f. 2. très- bonne. c dans les moissons. Epilets longuement aristés , glume plus courte que l’épilet ; varie à fleurs presque mutiques.

PV Lœvigatum. Chaume de 40 à 50 centimètres lisse , feuilles un peu rudes, bractées dépassant de quelques millimètres l'épilet qui est de 5 à 6 fleurs distinctes, ovales, munies d’arêtes ou mu- tiques. Cette dernière formeest figurée par Mutel, T. 91, fig. 643. Moissons des terrains argi- lo-sablonneux de Saint Gervais-de-vic.

4, L. speciosum. Koch. Mutel. pl. 91, fig. 641. chaume rude, feuilles longues, larges, scabres, épilets à 5-7 fleurs ; arêtes courtes , flexueuses, souvent nulles ; glume plus longue que l’épilet. Cette plante qui ne diffère du type que par quelques caractères de variétés , ne peut , selon nous , constituer une espèce. St-Calais , dans les

14,

49.

108

moissons aux environs de Monplaisir , etc AR. HorDEum. Lin.

{. H. MuriNum. Lin. rc au pied des murs et aux bords des chemins.

2. H. noposum. Lin. H. secalinum. Schreber. Vibraye, Valenne , Marolle , dans les prés des bords de la Braye.

Obs. l’Hordeum vulgare, Lin. est cultivé sur tous les points de notre circonscription. Quel- ques particuliers cultivent en outre l’ Hordeumi cæleste. Vib. orge nue.

TriricuM. Lin.

1. TT. REPENS. Liu. rc dans les lieux cultivés.

2. T. canium. Lin. c dans les buissons et sur la crête des fossés.

1°Obs. Le Triticum vulgare. Villars. Triticum sativum. Lamk. est généralement le seul cultivé dans notre limite. La bonne qualité qu’il y ac- quiert le fait rechercher au loin , surtout pour semence ; cependant depuis 1843 , l’on a com- mencé à cultiver le bled blanc dit de Hongrie, si remarquable par la forme arrondie de son grain , et les essais de cette culture ont assez bien répondu aux espérances de ceux qui les ont tentés.

Obs. Le Secale cereale. Lin. est cultivé dans tous les terrains maigres et sablonneux du pays.

Obs. Le Zea mays. est peu cultivé, sinon dans les communes dont le sel est sablonneux, telles que Bouloire , le Breil, Coudrecieux, La- varé, Semur, encore ne l’y voit-on qu’en petite

quantité.

50.

AR

109 MONOPÉRIGYNIE.

FaniLe VIL. Joncées. Mirbel.

LuzuLa. Dec.

1. L. prosa. Wild. L. vernalis. Dec. c dans les chaintres et les bois des terrains calcaires

2. L. f'orsrerr. Dec. Cette espèce plus com- mune que la précédente avec laquelle elle est toujours mêlée, croit dans les bois des divers terrains.

3. L. MULTIFLORA. Lejeune dans les bois, ! les

.taillis et les prés.

V. pallescens... L. pallescens. Valenberg. r Valenne , bois de Courtardi. Fleurs blanchätres et scarieuses. V. congesta.... L. congesta. Lejeune. se trouve parmi l’espèce ; épis sessiles, capitules épais. 4. L. cAMp»ESsTRIs. Dec. rc sur les pelouses et les pâturages des bois. V. congesta. Ar çà et avec le type ; épis pres- que tous sessiles en capitule lobé,

Juscus. Lin.

1. J. cLaucus. Ebhrhr. c daus les fossés et lieux humides.

ea J. CONGLOMERATUS. Lin. 'Tc même station.

3. J. squarrosus. Lin. c dans les marais sa- blonneux du Breil. |

4. J. caprrATUs. Weiïigel. R Tresson , terrains . sablonneux et humides près de Courtemiche. 5. J. OBTUSIFLORUS. Ehrhart. c dans les prés marécageux.

"ue J. ACUTIFLORUS. Ehrh. c dans les lieux aqua-

tiques.

1

110

V. micranthus. J. micranthus. Desv. Marolle , bords du ruisseau des Caveaux, ete, fleurs très- petites d’un brun plus foncé que celles du type.

7. J. LAmMpocarpus Ebhrh. c dans les lieux bu- mides ; capsule trigone d’un brun noir très- brillant.

8. J. rLurTans. Lamk. c dans les étangs de la forêt de Vibraye ; Conflans , étang de Marche- vert.

9, J. uricinosus Mayer. J. subverticillatus. Veig. c au bord des étangs.

10.3. Buronius. Lin. rc dans les lieux humides.

11. Juxcus TANAGEIA. Ehrh. c dans les lieux l’eau a séjourné l'hiver.

12. J. coMmpREssus. Jacq. J. bulbosus. Lin. rc dans les lieux humides ; tige comprimée, capsule presque globuleuse, obtuse, moitié plus longue que les lobes du périanthe; style moitié

plus court que lovaire.

13. J. cerarpn. Loisel. Marolle , bords des fossés près de la ferme de la Brosse. R.

Souche rampante d'où naissent des tises droites à peu près cylindriques , hautes de 3 4 décimètres, terminées par une panicule compo- sée , à rameaux courts en corymbe ; feuilles li- néaires canalieulées; périanthe à divisions étroi- tes , atteignant la longueur de la capsule ; ceux intérieurs plus courts, plus larges et scarieux au sommet; capsule presque trigone; style pres- que aussi long que l'ovaire. M. l’abbé Nail l’a également trouvé à la Chartre.

FAMILLE VIII. ALISMACÉES. Jussieu.

Buromus. Linné. . 1. B. umBeLzLATUs. Lin. rrr St-Cyr-de-Sargé ,

111

bords de la Braÿe, vis à vis Montmarin. ( La Chartre , bords du Loir , M. l’abbé Nail.)

Da. ALISMA. Linné.

2. À. PLANTAGO. Lin.Trc aux bords des eaux.

# 3. A. NATANS. Lin. TR trouvé au bord du che- min de Conflans près du bourg de Semur dans un fossé ; Marolle dans une mare près des Oli- viers.

4. A. RANUNCULOIDES. Lin TC au bord des À LL babes din Luis lffanoh M hes. 17 MEET 5e À: ce Lin. r Montaillé, bord de se l'étang de la Mairie.

94. SAGITTARIA. Linné.

S. SAGITTÆFOLIA. Lin AG dans les fossés et les rivières.

Nous avons vu cette plante dans l’Anille et le Tusson avec des feuilles de plus d’un mètre de longueur , sans être sagittées à leur extrémité. Dans cet état ces sortes de feuilles ne sont que des pétioles allongées par le courant de l’eau ce qui rend la plante méconnaissable jusqu’à ce qu’elle soit en fleurs.

Famizze IX°. CorcHicacÉEs. Dec.

CocLcxicuM. Tournefort.

- C. AUTUMNALE. Lin. rc dans les prés des ter- rains calcaires non marécageux.

V. variegatum. N. Nous avons rencontré une variation de cette plante dans les noues de Mont- frélon près Saint-Calais, dont les feuilles étaient rubanées de vert et d’un beau jaune doré; cha- que feuille avait trois ou quatre lignes de jaune ou de vert à peu près d’égale largeur. Nous pos- sédons cette curiosité en herbier.

[SU or

112

FAMILLE Xe. ASPARAGINÉES. Jussieu.

56. ASPARAGUS. Linné.

A. OFFICINALIS. Lin. TR on ne rencontre cette plante que çà et là, dans les terrains sablonneux St-Calais, Vibraye, St-Cyr-de-Sargé, etc.

57. ConvALLARIA. Linné. C. maraL1s. Lin. rSt-Cyr-de Sargé, bois du Fief- Corbin, et Coudrecieux, bois des environs de la Pierre.

58. PoLYGONATUM. Tournefort.

1. POLYGONATUM VULGARE. Desf. Ar Conflans, Poncé, Vancé , dans les bois des terrains cal- caires. { ou 2? fleurs.

ÿ 2. P. MULTIFLORUM. Desf, c lieux ombragés, fo- rêt de Vibraye, Conflans, bois de Marchevert et du Fief-Bazile. 3-6 fleurs.

59. Paris. Linné.

P. QuADRIFOLIA. Lin r Conflans dans les prés pourris au sud-est des Sablons, sur la rive droite de l’Anille; varie à cinq feuilles. (Marçon, vallon du bois Huneau ; La Chartre , vallon de Géri- gondy, M. l’abbé Nail. ) 60 Ruscus. Linné. rer. ACULEATUS. Lin. cdansleshaiesetles buissons.

FAMILLE XI°. LiLrACÉES. Jussieu.

61. Muscarr. Tournefort.

fr 1. M. rAcEMosuM. Miller. AR lieux sablonneux aux environs de Coudrecieux et de Tresson.

2. M. comosum. Miller. rc dans les champs des terrains sablonneux et calcaires.

62. AGrArxis. Link. 4 A. nurans. Link. Scilla. Smith. rc dans les

63.

64.

=1f#i3— haies des champs et dans les bois ; varie à fleurs blanches. r. ORNITHOGALUM. Linné.

1. O.PpyrEenaICUM. Lin. çà et dans les haies des terrains calcaires , à Vancé, Cogners.

2. O. umBELLATUM. Lin. AR Conflans , coteau droit de l’Anille. Montaillé, environs de Beancé. (Lhomme , champs cultivés autour de la ferme de l’Aulnaie, M. l'abbé Nail.)

ALLIum. Linné.

1. A. OLERACEUM, Lin. c dans les terrains cal- caires autour de St-Calais ; bulbes d’une odèur alliacée très-forte, feuilles linéaires étroites , de- mi-cylindriques, canaliculées en dessus; sertules chargés de bulbilles entremèêlées de pédicelles. 2. À. PANICULATUM. Lin. R Savigny-sur-Braye, dans les vignes au nord-ouest de la Guilber- dière; la longueur des sépales, celle des étami- nes et du style est tellement variable dans ces deux plantes qu’elle ne peut servir à les distin- guer. Les principaux caractères invariables qui distinguent cette espèce de la précédente , con- sistent en ses bulbes presque inodores , en ses feuilles à peu près planes beaucoup plus larges et légèrement canaliculées en dessus et en ses sertules, rarement chargés de bulbilles.

3. À, VINEALE. Lin. c dans les champs arides et dans les vignes.

Lorsque cette plante croît dans un bon sol, sa hampe est souvent terminée par deux têtes ; c’est l’A . compactum. Thuill. nous l’avons trou- à Ste-Cerotte , dans un terrain très-maigre à tète dépourvue de bulbilles et à fleurs d’un très-

beau bleu.

114 MONOÉPIGYNIE.

Famizze XII. Narcissées. Jussieu.

65. GALANTHUS. Linné.

G. nivazis. Lin. St- Calais , dans la noue de la Borde-Bataille; Montaillé, à la ferme des Bride- ries, AR On le trouve encore dans d’autres loca- lités.

66. NarcGissus. Linné.

1. N. psEuDO-NARCISSUS. Lin. St-Calais, dans un champ près de la Montcharrière. TR.

Es NaRcissus POETICUS. Lin. TR St-Calais , dans un champ près de la Martinière.

Ces deux plantes généralement cultivées dans tous les jardins , se trouvent cependant assez éloignées d'habitations pour faire croire à leur indigénat dans les localités nous les avons remarquées. Une autre circonstance qui semble- rait détruire tout doute à cet égard, c'est qu’on ne les y rencontre que dans les haies mêélées parmi les abrisseaux qui servent de clôture , ce qui peut faire douter de leur culture dans une semblable station.

Famizze XIII, IRIDÉES, Jussieu.

67. Irss. Linné

1 I. PsEupo-AcoRUS. Lin. c dans les fossés et aux bords des ruisseaux et rivières.

9. I. rogrrpissimA. Lin. rR haies des champs des terrains calcaires, aux bords de l’ancien chemin de St-Calais à Montaillé, au-dessous du Grand- Plessis,

68.

&

115

FAMILLE XIV°e. ORCHIDÉES. Jussieu.

Orcuis. Linné.

1. O. vrripis. Allioni. Satyrium vir. Lin.Acdans les prés humides.

2. O. conopsea. Lin Te partout , on le rencontre

dans les prés sur la pente et jusque sur le som-

met des coteaux, toujours avec une odeur agréa- ble.

—L 3. O0. macurata. Lin. rc dans les prés et Îes

bois humides.

4. O. LATIFOLIA. Lin rc dans les prés et les bois marécageux.

Tubercules à palmes droites , tige de 25 à 35 centimètres ; feuilles inférieures larges à gaîne longue, la supérieure lancéolée aiguës, épi long et serré , bractées plus longues que les fleurs ; label à trois lobes peu distincts , éperon plus court que l'ovaire.

5. O. pivVARICATA. Richard. ©. angustifolia. Lois. Reich. cent. 9 f. 1140. Ac Conflans , dans les parties tourbeuses des prés près des bords de l’Anille; St-Cyr de Sargé, marais de Conival il acquiert un développement extraordinaire.

Comme cette plante ne parait qu'une variété de la précédente , à certains botauisies qui pro- bablement ne l’ont étudiée que sur le sec ou sur des échantillons incomplets , nous faisons suivre sa description faite sur de nombreux individus vivants, qui comparée à celle que nous venons de donner de l’O. latifolia fera ressortir les caractères nombreux qui différencient ces deux plantes et suffisent , selon nous, pour les séparer spécifiquement.

Tubercules divisés en deux parties allongées, écartés presque horizontalement, longs de 8 à 10 centimètres , tige de 4 à 6 décimètres , feuilles

15.

116

inférieures linéaires étroites lancéolées , canali- culées, dressées , peu nombreuses , bractées ne dépassant que très-rarement les fleurs , label large à trois divisions , les deux latérales très- amples , celle du milieu presque nulle, éperon égalant l’ovaire , épi court et obtus. Rien n’est plus commun que de voir figurer dans les flores certaines plantes telle que l'O. divaricata , tantôt comme espèce tantôt comme variété. Ce désaccord auquel il n’y a pas de rè- gle à opposer et que personne n’arrêtera , a. plusieurs causes; les principales viennent : de la diversité d’opinion sur la valeur caractéris- tique de tel ou tel organe; de ce que certaines plantes offrent des modifications dans une con- trée qu’elles ne présentent pas dans une autre ; d’une disposition arbitraire à restreindre ou à augmenter le nombre des espèces ; de l’a- mour-propre d'auteur qui ne veut pas paraître partager l’opinion de tel ou tel autre. Cette pe- tite anarchie n’aurait rien de réellement nuisible à la science si pour convertir une espèce en va- riété on n'altérait pas la note caractéristique, en négligeant dans sa description celle de plu- sieurs organes d’une importance réelle. D'un autre côté s’agit-il d'élever une variété au titre d’espèce, alors la description est complète , bien plus , on y fait souvent figurer des caractères aussi insignifiants qu’inconstants dont on s’ef- force de relever l'importance; cette double mar- che nous paraît contraire au but que doit se proposer un auteur, celui de faciliter l’étude des plantes. Il serait donc à désirer que les auteurs, tout en conservant à une plante la qualification qu'il leur convient de lui donner , décrivissent tous ses organes caractéristiques et qu’ils n’en signalassent comme constants aucuns de ceux

gui en réalité ne sont que des modifications ac- cidentelles.

117

6. Orcis BIFOLIA. Lin. c dans les bois des terrains calcaires.

7. O. corropHorA. Lin. c dans les prés.

8. O. usTULATA. Lin. c dans les prés dont le sol est un peu sablonneux.

9. O. LAxIFLORA. Lamk. c dans les prés maré- cageux, varie à fleurs blanches , R.

10. O. morro. Lin Tc dans les prés et les pâtu- rages ; ses fleurs varient du rouge violet rayé de blanc , au rose et à la couleur tout à fait blanche.

311. 0. mascura. Lin. plante très-variable , sé- pales plus courts que le label, c’est le type. V’, obtusiflora. Koch. sépales obtus plus courts que le label.

V. acutiflora. Koch. sépales aigus ou briève- ment acuminés et plus courts que le label.

V. speciosa. Nobis. O. speciosa. Host ? feuilles lancéolées obtuses ou acuminées , sépales ovales lancéolés , aigus, égalant la longueur du label, label large à trois lobes ni frangés ni denticulés d'une manière appréciable , celui du milieu arrondi n’ayant qu’une très-légère échancrure.

Notre plante ne diffère de l'O. speciosa. Mu- tel. t. 65. fig. 491. que par ses sépales qui d’après cette figure sont plus longs que le label et par des lobes frangés, denticulés et divisés assez profondément,

L’O. mascula nous a présenté , en outre , les modifications suivantes. Tubercules très-allongés ; feuilles lar- gement lancéolées ; feuilles étroitement lan- céolées ; feuilles tachées et non tachées ; lobe moyen du label dépassant de 5 à 6 millimètres les latéraux ; lobe moyen du

118

label presque arrondi avec une petite pointe dans une échancrure peu profonde.

Indépendamment de ces formes , cette plante varie encore dans notre limite, d’une manière remarquable, sous le rapport de l’odeur.

Nous l’avons rencontrée :

Inodore. 7. inodora ; à odéur suave. F7. suaveolens; à odeur d’urine de chat très-pro- noncée.

Parmi les phénomènes que ces plantes nous offrent dans nos contrées , un des plus curieux est de voir trois individus de la même espèce, l’un dépourvu d’odeur particulière et les deux autres en avoir chacun une si dissemblable. L’impossibilité se trouve Ja science de nous en dévoiler la cause fait qu’on y réfléchit peu ; cependant si l’on ne peut douter que c’est dans le tissu élémentaire que la Provi- dence a placé la faculté d'élaborer tant de ma- tières diverses que nous rencontrons dans les végétaux , on ne peut douter non plus que les odeurs, quelle que soit leur différence, n’ayent la même source. Mais est-ce à la différence de tex- ture qui peut exister entre le tissu élémentaire de plusieurs individus de la même espèce qui dans ce cas auraient chacun une action de vie qui leur serait particulière, qu’on doit attribuer ces émanations de molécules odorantes qui nous affectent si diversement ? Cela paraît pro- bable , mais pour en acquérir la certitude , il faudrait mettre la nature à nu et posséder les moyens de reconnaître la forme et les mouve- ments des petits systèmes organiques qui com- posent chaque plante.

Le type c dans les prés et les haies aux bords des champs et des chemins ; la #, speciosa AR mêlée parmi l'espèce , et les variétés odorantes dans les prés à l’ouest et près du bourg de Ste-

= 119

Cérotte ; nous les avons également rencontrées sur d’autres points de notre circonscription. 12. Orcuis FuscA. Jacq. AC St-Calais, bois de Monchamp, Marolles, bois de la Mazurerie. 13. O. simrA. Lamk. Rr St-Calais, coteau élevé du bois de Monchamp, St-Cyr de Sargé, bois au nord du Fief-Corbin. 14. O. HIRCINA. Crantz. Satyrium. Lin. Ac St- Calais, Poncé, Ruillé, ete. sur les coteaux cal- caires.

69. OrParis. Linné. 1.0.myopes.Jacquin. Tr Bessé, coteaux calcaires des environs de Courtanvaux , Marçon , taillis du bois Huneau il est c (M. l'abbé Nail). 2. O. ARANIFERA. Huds. rc sur les pelouses de terrains calcaires. 3. O. APIFERA. Huds. TR. St Gervais de Vic, sur les talus de Villebautru , Conflans coteaux cal- caires au nord du grand moulin.

.4. O. ARACHNITES. Richard. TR la Chapelle-

Huon, sur les coteaux calcaires de la Chevalerie.

70. SPIRANTHES. Richard. 1. S. AuTUMNALIS. Richard. AR. St-Calais, pe- louses sèches des terrains calcaires aux environs des Monts Gratés ; la Chartre, coteaux calcaires de la Garenne. 2. S. EsTiVALIS. Rich. AG. St-Calais , Montaillé, prés marécageux des bords du Pirot; St-Cyr de Sargé, marais de Conival.

71. EprpacrTis. Swartz. 1. E. ovaTA Allioni. AR St-Calais, vallon de Petras ; forêt de Vibraye , entre l’ancienne fen- derie et la route de ia Ferté-Bernard ; Marçon, bois taillis de la Crousille (M. l'abbé Nail). 2. E. LATIFOLIA. Allioni. Ac dans les premières localités.

.: 120

sh 3. EprpACTIS PALUSTRIS. Crantz.aAc Landes ma- récageuses du Breil;Ste-Cerotte, prés marécageux des bords du Tusson ; St-Cyr de Sargé, marais de Conival.

FAMILLE X Droscorées R. Brown.

V2! Tamus. Linné.

J' T. communis. Lin. Tc dans les haies et dans les bois couverts.

a

FAMILLE XVIe HYDROCHARIDÉES. Jussieu. sd

73: HyprocHaris. Linné.

H. morsus RANÆ. Lin. rR La Chapelle-Huon, eaux dormantes des environs de la Béchuère. (La Chartre, fossés des bords du Loir, M. l'abbé Nail.) $

a

PHANÉROGAMES DICOTYLEDONÉS.

———_—_—

EPISTAMINIE.

FAMILLE X VII° ARISTOLOCHIÉES. Jussieu.

74. ARISTOLOCHIA. Linné.

À. CLEMATITIS. Lin. r St-Calais dans les champs au nord-ouest et près de la Cornillière.

121

FAMILLE XVIII SANTALACÉES. Jussieu.

13 Tuaesrum. Linné.

T. aumirusum. Dec. r pelouses rases des co-

teaux calcaires à la Chapelle-Gaugain , Poncé, feuilles à une nervure.

PÉRISTAMINIE.

Famizze XIX° TyMÉLÉES. Jussieu.

76. Dapxne. Linné.

D. LauREOLA. Lin. rc dans les haies et les bois des terrains argilo-calcaires.

12 STELLERA. Linné.

+ S. PASSERINA. Lin. AC dans les champs des ter- rains calcaires; celte plante est très-commune à Conflans, aux environs de Montfrélon.

FAMILLE XX° POLYGONÉES. Jussieu.

78. Poryconuxm. Linné.

Ge P. AvicuLARE. Lin. Tc sur les berges des chemins et dans les rues au pied des murs ; tiges couchées rarement redressées , feuilles petites , ovales, elliptiques ou lancéolées ; c'est le type. On rencontre sur divers points de notre cir- conscription quatre variétés ou variations de cette espèce.

V’, erectum. P. erectum. Lin. tige droite, feuilles larges, bords des champs humides c.

V. latifolium. Desv. Tige rameuse étalée, feuilles pétiolées , ovales, oblongues , ordinairement

122

larges de 15 millimètres et longues de 25, St- Calais, au pied des murs Ac.

V.longifolium. P. neglectum. Besser. tige ra- meuse dès la base à rameaux étalés , feuilles étroites , longues, aiguës , c dans les terrains sablonneux.

V. denudatum. P. polycnemum. Reich. tige à rameaux étalés, eflilés , ordinairement nus infé- rieurement, feuilles des petits rameaux en forme de bractées, c dans les lieux sablonneux, {orme des terrains arides.

2. P. minus. Huds. P. pusillum. Lamk. c au bord des étangs de la forêt de Vibraye; Melleray, lieux humides près de Félarde.

—-3. P. ayproptpEr. Lin, Tc dans les fossés et

lieux humides,

4. P. pErsICARIA. Lin. Smith. c dans tous les terrains humides.

V. minoripersicaria. P.minoripersicaria. Braun. AC sur la terre provenant du curage des mares ; tige beaucoup plus petite que celle de l’espèce à rameaux étalés, feuilles plus étroites, épis gros, courts, interrompus.

5. P. LAPATHIFOLIUM. Lin. St-Gervais de Vic, etc. dans les fossés et les champs humides, c tige de 6 à 8 décimètres, fleurs d’un blanc ver- dâtre.

V. nodosum. P. nodosum. Pers. plante plus robuste , atteignant ordinairement an mètre, feuilles tachées d’un noir brillant, entre-nœuds renflés à la base , souvent ponctués de rouge, fleurs roses ou blanches, Ac dans les lieux aquatiques.

V. lapathifolio nodosum. P. lapathifolio nodo- sum. Reich. plante semblable à la précédente , mais beaucoup plus petite, feuilles ondulées , fleurs grandes verdâtres en grappes épaises ,

1;

123

paniculées et terminales , c dans les lieux hu. mides.

V. laxum. P. laxum. Reich. Tige ascendante , feuilles lancéolées,atténuéesaux deux extrémités, ondulées ; pédoncules et pétioles rudes , gaines un peu ciliées , fleurs roses en épis grèles , AC dans les lieux frais et les mares desséchées.

. 6. P. amPxiBruM. Lin. c dans les rivières, les

fossés et les étangs.

V. terrestre c dans les champs humides. Feuilles linéaires oblongues , un peu hérissées , rudes, fleurs roses en épis (1-2) grêles. Cette variété ne fleurit que rarement.

7. P. puMETOoRUM. Lin. c dans les haies et les buissons.

8. P. coxvorvuLus. Lin. rc dans les champs cultivés. ce Obs. La culture des sarrazins 2. fagopyrum et P. tataricum est presque nulle dans notre li- mite, RuMeEx. Linné.

1. R. HyYpRrOLAPATHUM. Huds. À. aquaticus. Dec. c aux bords de l’Anille, du Tusson et de la Braye.

2. R. crispus. Lin. c aux bords des chemins frais et dans les prés.

3. R. CONGLOMERATUS. Murray. c aux bords des eaux et dans les fossés des chemins frais

4.R. PuLCHER. Lin. c au pied des murs et aux bords des chemins.

5. R. nemorosus. Schrader. R. nemolapathum. Spreng. c aux bords des chemins couverts et dans les bois humides.

6. R. orusiroLius. Lin. et dans les ter- rains frais.

7.R. PRATENSIS. Mert. et Koch. À. acutus Dec. 16.

EU, 5

rR Conflans , dans les prés au nord du moulin de Passac.

Souclies donnant quelquefois naissance à plu- sieurs tiges de 10 à 12 décimètres, droites, can- nelées , à rameaux dressés , feuilles légèrement ondulées , les radicales et les inférieures cordi- formes, oblongues, aiguës, les supérieures lan- céolées , fleurs vertes ou rougeûtres , selon leur exposition au soleil , en verticelles multiflores , rapprochés pendants, peu écartés et feuillés in- férieurement; valves du fruit réticulées, un peu en cœur à la base, l’extérieure plus grande, toutes bordées de dents triangulaires aiguës , subulées et portant un petit tubercule peu pro- noncé sur l’une d’elles.

Obs. R. patientia. Cette plante, dont l’indigé- nat est étranger à notre contrée , y est devenue spontanée et tellement commune qu’on la ren- contre partout près des habitations ,et même dans les champs et aux bords des chemins.

28. RumEx ACETOsA. Lin. rc dans les prés , les champs et les vignes. V. crispa. R. crispa. Thuill. Bessé , bords de la Braye, Poncé, Ruillé, bords du Loir, AR feuilles allongées, crépues, ondulées, munies à leur base de deux oreillettes.

V. villosa. R environs de St-Calais, Rahay, bois de Coulonge; plante toute velue blarchâtre.

9. R. AcETOSELLA. Lin. rc partout dans les ter- rains sablonneux.

Famize X XI° ATRIPLICÉES. Jussieu.

‘80. ATRIPLEX. Linné.

1. A. LATIFOLIA. Wahlenberg. À. hastata. Curtis. c au pied des murs, sur les décombres et

81.

1925

dans les haies des jardins. Rameaux étalés di- vergents , feuilles alternes triangulaires en fer de lance, dentées ou presque entières hastées, les supérieures entières.

VF. oppositifolia. À. oppositifolia. Dec. À. trian- gularis. Willd. çà et au pied des murs et sur les décombres. Tige de 3 à 5 décimètres, raide, flexueuse à rameaux inférieurs horizontaux, feuilles toutes triangulaires , sinuées , dentées , plus épaises que dans le type, parsemées en dessous de points brillants.

V. microsperma. A. microsperma. W. et Kitai- bel. Feuilles minces, triangulaires, les inférieures bastées ; valves dépassant à peine la graine. AR lieux cultivés.

2. A. PATULA. Lin. À. angustifolia. Duby. c dans les jardins et les lieux cultivés. Tige de 4 à 6 décimètres diffuse, étalée rarement droite, feuilles rétrécies en pétiole, les inférieures pres - que en fer de lance , les supérieures ovales, oblongues. -

VF. angustissima. À. angustissima. Wall. tiges et rameaux étalés, appliqués sur la terre, feuilles toutes linéaires très-étroites. TC dans les champs cultivés.

CHENOPoODIUM. Linné.

. C. vuzvarra. Lin. c au pied des murs près des habitations. ;

2, C. pozysPERMUM. Lin. R se trouve et dans les jardins et les chenevières.

3. C. Bonus HENRICUS. Lin. Te aux bords des chemins et au pied des murs près des habita - tions.

4, CG. RuBRUM. Lin. R Conflans , à la métairie de la Rivinière ; Savigny-sur Braye , autour de église.

= 150 2

>. C. MURALE. Lin. rc au pied des murs et aux bords des chemins , près des habitations.

6. C. ALBUM. Lin. rc dans les champs cultivés.

Tige anguleuse , striée, feuilles triangulaires ovales, dentées, souvent bordées de rouge; fleurs en glomérules entassés en petites grappes axil- laires , sessiles , nues.

V. viride. C. viride.. Lin. c dans les lieux cul- tivés. Feuilles rhomboïdales à grosses dents iné- gales très-vertes, les supérieures entières, grap- pes à ramifications étalées et mélées de quelques petites feuilles.

V. concatenatum. C. concatenatum. Thuill. C. lanceolatum. Mérat. c parmi le précédent. Feuilles presque toutes entières, grappes läches, composées de glomérules écartés.

V. glomerulosum. C. glomerulosum. Reich. c dans les champs cultivés et aux bords des che- mins frais. Feuilles ovales dentées, presque aussi vertes en-dessous qu’en dessus , les supérieures entières ; grappes en panicule composée de glo mérules très-petits à pédicelles filiformes non feuillés.

Ces trois dernières variétés dont nous venons de décrire les formes normales, offrent de nom- breux intermédiaires qui rendent souvent difli - cile leur détermination. Ainsi la Ÿ. concatena- tum est tantôt à feuilles entières et à glomérules rapprochées tantôt à feuilles dentées à glomérules espacées, etc., il en est de même des deux autres variétés dont les modifications sont encore plus nombreuses.

7. C. ay8ripum. L. Ac dans les lieux cultivés.

Obs. Les épinards. Spinacia spinosa et S.iner- nus sont cultivés dans quelques jardins potagers de notre circonscription.

127 HYPOSTAMINIE.

FAMILLE XXII° AMARANTHACÉES. Jussieu.

82. AMARANTHUS. Linné. 1. A. BLITUM Lin. c au pied des murs et sur les décombres. 2 A.syLvesTris. Desf. r lieux cultivés, et au pied des murs. | 3. À. RETROFLEXUS. Lin. 4. spicatus. Lamk. r se trouve çà et au pied des murs et dans quel- ques Jardins à St-Calais, à Vibraye et probable- ment ailleurs. 83. Porycnemum. Linné. P. ARVENSE, Lin. Ac champs sablonneux et ar- gilo-calcaires à Vibraye, à Semur, etc. Obs. Le Beta vulgaris Lin. n’est guère cultivé dans notre limite quecomme plante fourragère. Le Beta cicla Lin. se rencontre dans quelques jardins potagers.

MONOPÉTALES.

HYPOCOROLLIE.

FamiLzLes XXIIL PLANTAGINÉES. Jussieu.

84. PLANTAGO. Linné. 1. P. masor. Lin. Tc dans les lieux frais et aux bords des chemins innondés pendant l'hiver. 2. P. menra. Lin. rc sur le bord des chemins des terrains calcaires.

128

#3. PLANTAGO LANCEOLATA. Lin. rc dans les prés et les pâturages humides. Epis de 2 à 4 centi- mètres, Plante très-variable.

V. lanuginosa. Ac à l’automne, sur les pelouses sèches. Feuilles couvertes de longs poils blancs à leur base.

V'. phyllostachya. Nous avons rencontré cette cu- rieuse variation à Champrond, la planteavait cinq hampés dont quatre étaient terminées chacune par un épi normal et la cinquième avait son épi garni à sa base d’une collerette de feuilles de diverses dimensions, les plus grandes avaient de 4 à 5 centimètres de longueur et 15 millimètres de largeur, toutes inserées avec une légèrealter- nance, entremèélées de quelques fleurs.

V. acephala. Nous avons également rencontré à St-Calais cette plante avec une souche à 4 hampes dont trois terminées chacune par un épi et la par une agglomération de 12 feuilles; la plupart avait de 7 à 8 centimètres de lon- gueur , la base des feuilles était entremélée de nombreux poils blancs et de quelques rares fleurs. V. sphærocephala. Bluff, et Fingerh épis très- courts. AG V. polystachia. Bluff. et Fingerbh. M. l’abbé Nail a trouvé cette variété à La Chartre. 15 à 20 épilets de 3-6 millimètres insérés sur la moitié inférieure d’un épi d'environ deux centi- mètres.

Nous possédons en herbier toutes ces variétés et monstruosités.

4. P. ARENARIA. Waldst. Tc dans les champs sablonneux.

5 P.coronopus. Lin. rc sur les berges des che- mins et sur les pelouses sèches des terrainsæfl-

86.

87,

88.

1929

caires et sablonneux ; tiges couvertes de poils apprimés ; feuilles glabres.

V. lanugina. N. Marolle , berges de la route de St-Calais à Vendôme ; feuilles couvertes à leur base d’une pubescence remarquable.

V': racemosa. N. Feuilles toutes radicales, étroites pinnatifides , pubescentes , hispides ; bampes nombreuses (20) également hérissées , hautes d’un décimètre ; fleurs paniculées, à pé- doncules multiflores, les inférieurs de 6 à 9 mil- limètres, les supérieurs plus courts , épilets à bractées ovales, concayes, scarieuses, acuminées; lobes du calice membraneux ciliés , fleurs sté- riles. La Chartre , berges de la route du Mans près de la Maladrerie. (M. l'abbé Nail.) LiTTORELLA. Linné.

L. Lacusrris. Lin. Le Breil, cette plante abonde au bord du dernier étang de Pescheray, nous ne la connaissons pas ailleurs dans notre limite.

FAMILLE XXIV° PLOMBAGINÉES. Jussieu.

ARMERIA. Willd.

A. PLANTAGINEA. Willd. Sfatice armeria. Lin. bords du chemin de Montmirail à Courgenard, non loin de Courtangis.

Famicze XX PRIMULACÉES. Ventenat.

CevruncuLzus. Linné.

C.mmimus Lin. AC dans les allées des bois hu- mides et couverts. forêt de Vibraye, etc.

ANAGALEIS. Linné. 1. À. ARVENSIS, Lin. À, phœænicea. Lamk. c dans

150

les champs cultivés et sur les décombres. Tige couchée, feuilles ovales à 5 nervures, capsule à » stries, fleurs rouges.

V. cœrulea. N. Tige redressée, roide, d’un vert sombre , feuilles ovales plus étroitement acumi- nées que celles du type , à 5 nervures , corolle bleue avec une petite lache rouge à la gorge ; capsule à 5 stries. R Conflans champs calcaires au sud-est et près de Montfrelon. Nous devons la découverte de cette curieuse variété à M. l'abbé Nail.

C’est évidemment cette plante que M. Cauvin a introduite dans son catalogue sous le nom d’A cœrulea Schrader , puisque la localité qu’il cite est la mème que celle nous l’avons retrouvée depuis M. l’abbé Nail. Du reste il est facile de confondre cette variété avec le mouron bleu si l’on ne fait attention au nombre des nervures de de leurs feuilles et à celui des stries de leurs capsules É

V. verticillata. N. Tige moitié plus grosse et moitié plus longue que dans le type ; feuilles ternées à 5 nervures ; capsules à 5 stries, fleurs rouges, AR. Est-ce une variété ou une simple va- riation? Ce qu’il y a de certain c’est que l’ayant semée elle s’est reproduite avec les mêmes for- mes , elle croît sur toutes les natures de sûl ; nous l'avons trouvée à St-Calais sur un terrain crayeux presque pur , puis sur un bon sol d’al- luvion , enfin à Ste-Croix-lès-Le Mans sur un talus sablonneux. Lorsque nous la rencontrâämes pour la première fois, ses feuilles nous parurent avoir 10 nervures et ses capsules 10 siries, ce qui en aurait fait une variété de l’A. cœrulea. Schrad. et non de |A. arvensis. En effet les feuilles inférieures et les premières capsulesnous semblèrent avoir ces carattères , mais par suite d’un examen ultérieur nous reconnümes que

nous avions pris pour des nervures et des stries ce qui n’en éiait réellement que de faibles traces; - en outre ces caractères disparaissaient complète- ment dans les verticilleset les capsules supérieurs.

2. ANAGALLIS CÆRULEA. Schreber. TR champs calcaires entre le Breil et Soulitré. Feuilles à 10 nervures, capsules à 10 stries, fleurs bleues. 3. A. TENELLA. Lin. rc dans les prés et les pà- turuges marécageux. ç

89, LysrmAcHia. Linné.

1. L. vurcaris. Lin. c aux bords des eaux. Feuilles opposées , c'est le type, varie à feuilles ternées et quaternées, mais la V. à feuilles ter- nées est la pias commune. Cette espèce varie encore à feuilles alternes; c’est sur la rive droite du Loir, au bas du bourg de Troô , situé près de notre limite que nous avons remarqué cette rare alternance.

2. L. NummuLanRra. Lin. Tec dans les lieux hu- mides.

3. L. semorum. Lin. r forêt de Vibraye, bords du ruisseau de l'ancienne fenderie.

90. HorronrA. Linné.

+ H. pazusrris. Lin. R forêt de Vibraye , eaux

stagnantes au-dessous de la Chapelle-St-Sauveur

(La Chartre , fossés du chemin de Ruillé , M. l'abbé Nail).

91. PrimuLa. Linné.

Aucun genre n’a été plus torturé, plus pres- suré que le genre Primula en ce qui concerne les primevères de nos contrées, pour en multiplier les espèces. Linné qui pour établir les siennes cherchait dans toutes les parties d’une plante des caractères qui lui paraissaient invariables ne put y trouver qu’une espèce et deux variétés. Quant à sa 7. primula veris acaulis , si remar-

b7,

132

quable, s s’il ne l'avait pas élevée au titre d'espèce c'est qu’il avait l'opinion qu’elle n’était pas dé- pourvue de hampe et que ses pédoncules radi- caux en étaient le couronnement. Cependant ses règles systématiques trop étroites pour la formation des espèces furent modifiées et éten- dues presque de son temps par suite de la dé- couverte d’un grand nombre de plantes dont la science s'enrichissait chaque jour; ces nouvelles richesses nécessitèrent de la part des botanistes des observations plus multipliées et plus exactes que par le passé pour les caractériser ; c’est d'après cette dernière manière de les étudier que deux célèbres botanistes, Haller et Jacquin reconnurent dans nos primevères trois espèces qui ont été maintenues; mais depuis cette épo- que on ne s’est pas arrêté à ce nombre , on a cherché à faire presque autant d’espèces que ces trois plantes polymorphes offrent de modifica- tions; de les P. brevistyla, longistyla, purpu- rascens , etc. Espèces imaginaires dont les carac- tères de leur prétendue spécificité disparaissent par des intermédiaires ou n’ont aucune fixité, en sorte que leur durée ne dépassepas constamment celle des individus qui les présentent.

Nous ajoutons néanmoins aux trois espèces de Haller et Jacquin le P. variabilis, Goupil, que nous croyons devoir être conservé. Nous indiquons en outre les principales variations que nous avons remarquées dans les primevères de notre limite.

1. PRIMULA OFFICINALIS. Jacq. P. veris, V. a. + pe Oa le rencontre aux environs de St-Calais.

Avec des pédoncules radicaux ; à style long et à style court; quelquefois ces deux caractères se trouvent dans la même ombelle ; 3°à fleurs pourpres, St-Calais, bois de Tiron, M. Nail Verdier l’atrouvé avant nouset le cultive.

133

2. PRIMULA ELATIOR. Jacq. P. veris. V.b. Lin. Varie à souche n'ayant que des pédoncules radicaux , trouvé une seule fois ; à hampe ayant à sa base des pédoncules radicaux ; à style long et à style court ; à tube de la

, corolle très-variable en longueur ; à fleurs d’un jaune clair et d’un jaune foncé c. Toutes ces variétés se trouvent aux bords du Pirot et de l’Anille , et dans la forêt de Vibraye au fond du vallon de l’ancienne fenderie.

: 3. PRIMULA GRANDIFLORA. Lamk. P. acaulis. Jacq. P. veris acaulis. Lin. Cette plante offre dans notre circonscription deux variétés remar- quables, mais comme on a cherché à élever l’une d’elle il y a quelque temps au titre d’espèce, nous ällons caractériser le typeetses deux variétés afin de faireressortir pluselairement les différen- ces qui existent entre leurs diverses formes et ce qu’elles ont de commun dans leurs caractères.

Typus. Souche n’émettant jamais que des pé- . doncules radicaux uniflores (1) calice profondé- ment denté à lobes acuminés , allongés , aigus, atteignant ordinairement le sommet du tube de la corolle et appliqués sur le fruit à la maturité, corolle plane grande (20 à 25 millimètres de largeur), d’un jaune plus ou moins clair, offrant à sa base cinq taches orangées par fois purpu rines , avec autant de plis , capsule cblongue s'élevant jusqu’à la base des dents calicinales. V.caulescens. Kock.umbellifera. Guépin. Sou- che produisant souvent des pédoncales radicaux avec une ou plusieurs hampes de 12 à 15 centi- mètres plus ou moins velues , terminées par des

(1) Nous avons cependant vu ailleurs que dans notre circonscription une variation de cette espèce avec une hampe de 3 centimètres terminée par une ombelle de 4 fleurs, entourée d’un grand nombre de pédon- eules radicaux.

154

fleurs ombellées d'un jaune plus ou moins.clair; corolle ordinairement un peu plus petite que dans le type, du reste lui étant parfaitement identique.

V, controversa. N. P. brevistyla. Dec. supp". 236554:

En comparant la description du type à celle de la W, controversa. on voit qu’il n'a pas de hampe, tandis que cette variété en est toujours pourvue , que les dents calicinales dans le type s'appliquent sur le fruit, à la maturité, et qu’elles ont une légère tendance à s’écarter dans la variété, que les fleurs sont plus grandes dans le type que dans la variété ; mais le premier de ces caractères disparaît dans la F”. caulescens qui est pourvue d’une hampe , reste donc les deux seuls caractères différenciels consistant dans la direction des dents calicinales à la maturité du fruit et dans la grandeur des fleurs. En admet- tant toute la valeur qu'on peut leur attribuer , peuvent-ils constituer une espèce ? nous pen- sons que leur faible importance s’y oppose. D'un autre côté ces deux variétés ont des carac- tères essentiels quisont identiques à ceux du type et qui ne permettent pas de les en séparer, autre- ment que comme variété ; l’un et l’autre indé pendamment de leurs hampes , ont des pédon- cules radicaux uniflores et leurs fleurs ont con- stamment cinq taches et cinq plis à la base de la corolle.

Le type Ac dans les chaintres des prés et des champs humides et les deux variétés çà et à Ste-Cerotte, dans le bois de Nompié.

Ce sont ces trois plantes dont la culture pro- duit dans nos jardins tant de variétés remarqua- bles par leurs belles couleurs ; celles qui sont caulescentes nous viennent presque toutes de la F. controversa.

4 PRriMULA vaRrABILIS Goupil. em. Soc. Lin. tom. 3, p. 248, et tom. 4, p. 290 (Paris). Souche produisant quelque fois des pédoncules radicaux, mais tou'ours une ou plusieurs hampes de 12 à 15 centimètres , couvertes d'une pubescence courte, terminées par une ombellede fleurs, ca- lice à 5 dents allongées aiguës , qui atteignent presque le sommet du tube de la corolle (1); corolle de grandeur médiocre (12 à 15 millimè- tres } moins plane que dans l’espèce, d'un jaune plus ou moins clair, ayant cinq taches orangées à la base, capsule ordinairement plus courte que le tube du calice dont les dents ont une lé- gère tendance à s’écarter à la maturité du fruit.

+

FAMILLE XX VI® UTRICULARINÉES. Link.

92. UTricuLARIA. Linné.

U. vuz@anis. Lin. AR Conflans , étang de Mar- chevert , fossés aquatiques entre Cogners et Vancé, (La Chartre , fossés des bords du Loir, M. l’abbé Nail.)

93. Peuicuza. Tournefort.

P. vuzGaris. Lin. Tc à Ste-Cerotte dans les prés marécageux près de la Chevalerie, etc.

Famizze XX VII Gropurariées. Dec.

94. GLOBULARIA. Linné.

(4) Nous ne signalons dans les descriptions de ces plantes, que l’état le plans ordinaire nous les avons trouvées, car sous le rapport de la forme des feuilles, de la longueur des tubes du calice et de la corolle, du point d'insertion des étamines, de la direction des dents calicinales à la maturité du fruit, etc, elles offrent de nombreuses variations, sou- vent sur le même individu.

156

GLOBULARIA VULGARIS. Lin. r St-Gervais de Vic sur les talus de Villebautru.

+

FamiLLe XX VIII OROBANCHÉES. Jussieu.

95. OroBANCHE. Linné.

{. O. RapuM. Thuill. rc dans les lieux stériles sur les racines du genêt à balais.

2. O. cruENTA. Bertoloni. rc partout sur les racines du Lotus corniculatus. Nous l'avons trouvée à St-Calais en 1838, près du lieu nommé Bouloire , sur les racines du Plantago media. Il existe dans notre limite une variété de cette orobanche dont les tiges sont d’un jaune ocracé, ainsi que la partie extérieure de la corolle , les sépales sont ordinairement plus longs que dans le type; elle croît également sur le Lotus corni- culatus. An ©. genistæ tinctoriæ. Schultz ?

3. O. GaxaT. Duby. AR coteaux du Tusson , à Cogners, à Evaillé, sur le Galium Mullugo.

4. O.prcriprs. Schultz.rc sur le Picris hieracioi - des. dans les terrains calcaires.

». Ô. minor. Sutton. rc sur le Trifolium pra- tense.

Notre plante comparée aux descriptions de de divers auteurs, en diffère par une plus grande abondance de poils à la base des étamines et par un style velu , glauduleux jusqu'au sommet. Cette plante nous a offert plusieurs fois une dé- rogation au nombre normal des lobes de son stigmate, qui n’a peut-être pas encore été obser- vée ; nous lPavons trouvée à stigmate trilobé et quadrilobé. Dans le premier cas il n’y a qu’un des lobes divisé en deux, et dans le second cha- eun des deux lobes est séparé en deux, ces ano-

137

malies ne sont pas invariables sur le même in dividu.

6. OROBANCHE HEDER&. Vaucher. R forêt de Vi- braye, à la Chapelle-St-Sauveur, sur le lierre.

7. AMETHISTEA. Thuill. rc sur l’Eryngium cam - pestre.

Nous avons trouvé cette plante en 1836, à St-Calais, près de la ferme de la Bicèze , sur les racines du Medicago lupulina; sa couleur bleue était plus belle que sur l’Eryngium campestre. Ce parasitisme comme beaucoun d’autres aussi extraordinaires , déposent contre l'opinion que les orobanches ne diffèrent entre elles que par les végétaux sur lesquels elles se développent.

8. O. concoLor. Duby. Plante d’un beau jaune dans toutes ses parties, haute de 2-3 décimètres, couverte de poils fins glanduleux , tige renflée à la base, écailles nombreuses lancéolées, brac- tées longues acuminées dépassant les dernières fleurs , ce qui rend l’épi comme chevelu au sommet , sépales trinervés à deux divisions ai- guës , corolle presque droite à tube court , lèvre supérieure échancrée, l’inférieure à trois lobes, celui du milieu arrondi ondulé avec deux gib- bosités très-prononcées , étamines insérées un peu au-dessus de la base de la corolle à filets dilatés, munis dans leur partie inférieure de petits poils épars , brillants et glanduleux ainsi que le style;isigmate concolore à la plante à deux lobes arrondis. Parasite sur le Trifolium pra- tense. RR Conflans au sud ouest et près de la ferme de Rochem, dans un champ cultivé.

9. O. cæruLEA. Villars. Tr Conflans , dans le champ des Carrières , entre les moulins Gervais et de Passac ; cette plante est quelquefois ra- meuse à sa partie inférieure. Nous l’avons trou- vée dans cette localité ayant jusqu’à 14 tiges

158

soudées à leur base sur un seul point de la même racine.

10. O0. ramosa. Lin. c sur les racines du chan- vre ; elle croit aussi sur les racines du Coreopsis tincloria nous l’avons trouvée à Saint-Calais, en 1840.

FAMILLE XXIX° PERSONNÉES. Don.

96. VERONICA. Linné. 1. V. orriciNaLzis. Lin. AG dans les bois élevés et dans les haies des champs près des bois.

2. V. monrana. Lin. Tr forêt de Vibraye à l’est de la Justice.

3. V. cHAMæpris Lin.frc dars les haies et dans les: bois.

V. grandidentata. Guépin. Y. chamædrioides. Chaubard ? Expédition de Morée. Nous avons découvert cette plante en 1833 , dans les haies ombragées de l’ancien chemin de St-Calais à” Montaillé, M. Guépin l’a retrouvée depuis dans la forêt de Brissac; sa tige est couverte sur deux... lignes, de poils plus abondants que dans le type; ses feuilles sont grandes, ovales , élargies à leur base, pubescentes à grosses dents obtuses et pro- fondes , ses lobes calicinaux sont plus longs et plus larges que dans l'espèce. Cette variété se rencontre en outre dans les haies des bois de Coudrecieux et dans plusieurs autres localités.

4. NV. reucriuM. Lin. r lieux sablonneux entre Coudrecieux et Bouloire , etc.

Tiges d’un à trois décimètres , pubescentes, couchées à la base, puis redressées souvent roi- des, feuilles sessiles, opposées, ovales oblongues, ridées, crénelées, dentées ; calice pubescent à 5 divisions dont une plus courte , capsule velue

+ ai

1359

en cœur renversé à lobes peu profonds , fleurs bleues quelquefois rougeûtres.

5. VERONICA PROSTRATA, Lin. R Saint-Calais, dans les haies à droite de la route de la Ferté- Bernard, depuis le faubourg du Bourgneuf jus- qu’au Moulin-Ars.

Plante de 10 à 15 centimètres, tiges nom- breuses légèrement velues , rampantes, souvent radicantes à rameaux redressés, feuilles presque sessiles, opposées, linéaires ayant quelques denis à leur partie supérieure ; grappes grêles , axil- laires et serrées à pedicelles dressés plus longs que la capsule , calice glabre à cinq divisions inégales légèrement ciliées en leur bord et plus longues que la capsule qui est glabre en cœur renversé comprimée et très-faiblement émargi- née, fleurs d’un bleu rougeûtre.

6. V. ANAGALLIS. Lin. rc au bord des eaux, feuilles ovales lancéolées , c’est le type ; varie à feuilles obovales

7. V. BECCABUNGA Lio. rc dans les lieux aqua- tiques.

8. V. SCUTELLATA. Lin. au bord des étangs ; varie à feuilles entières et dentées.

9. V. SERPYLLIFOLIA. Lin.Tcdans les lieux frais, champs en friche. Plante variable , tige couchée radicante puis redressée , feuilles petites , ovales, obtuses, crénelées, c’est le type.

V. Ovalis. V. neglecta. Sm. Tige plus éle- vée, robuste , feuilles grandes , ovales , presque entières.

V, tenella. VW. tenella. Allioni. Tiges faibles grèles de 8 à 10 centimètres , rampantes à radi- celles axillaires, puis se redressant , feuilles presque orbiculaires beaucoup plus petites que dans la V. précédente. Ces deux variétés çà et

dans les mêmes stations que l'espèce.

18.

140

10. VERONICA TRIPHYLLOSs. Lin. Ac dans les ter- rains sablonneux de Coudrecieux , Lavaré, etc.

11. V. ARvENSIS. Lin. rc dans les lieux cultivés, tige couchée à la base, à rameaux redressés , feuilles inférieures un peu pétiolées cordiformes, les supérieures oblongues , sessiles , fleurs éga- lement sessiles.

V. polyanthos. V. polyanthos. Thuill. V. mi crophilla Kitaibel. Tige à peine redressée pres- que hispide , rameuse dès la base à rameaux longs fleuris dans toute leur longueur , feuilles inférieures ovales , les caulinaires petites , étroi- tes, acuminées , capsules en cœur renversé , ci- liées en leur bord , à lobes écartés. AR Berfay, Vibraye, champs sablonneux.

12. V. AGREsTIs. Lin, . pulchella. Bast ar champs et jardins des terrains calcaires et ar- gilo-sablonneux , Poncé , Coudrecieux , etc., fieurs blanches, capsule parsemée de poils glan- duleux, profondément échancrée, à loges penta- « spermes ; pédoncules à peine de la longueur des feuilles.

13. V. poziTA. Fries. }”. didyma. Tenor. c champs cultivés ; pédoncules plus longs que les feuilles, fleurs d’un bleu tendre, rayées, capsule poilue , glanduleuse , à lobes globuleux à loges décaspermes.

14. V. ACINIFOLIA. Lin. dans les champs cultivés. |

15. V. HEDERÆFOLIA. Lin. Tc partout dans les champs cultivés.

97, LrmosezLa. Linné. L. AquATICA. Lin. AC au bord des étangs.

98. Drcrrazis. Linné. a D. purpPuREA. Lin. c Conflans, Montaillé , etc.

141 dans les bois et dans les haies des terrains ar- gilo-sablonneux. 99. LinarrA. Tournefort. 1, L. cymBALaRIA. Miller. ar St-Calais, sur quelques vieux murs dans le quartier du Gau- tray.c La Chartre, vieux murs, M. l’abbé Nail, 2. L. ecaTINE. Desf., c dans les lieux cultivés. 3. L. spurrA. Miller. c dans les champs cultivés. 4. L. vuzcaris. Mœnch. rc partout. 5. L. supiNa. Desf. R vignes situées au sud de la Chartre, et aux environs de Bouloire. un 6. L. srrraTa. Dec. c dans les haies des terrains arides. V. galioides Bois de Coudrecieux et de Conflans. r. 7. L. minor. Desf. rc dans les lieux cultivés. 100. ANTIRRHINUM. Jussieu. L À. ORONTIUM. Lin. rc dans les lieux cultivés. 101. ScropHuLarrA. Tournefort. 1. S. NoDosA. Lin. c dans les lieux cultivés. 2. S. AQUATICA. Lin. Tc au bord des eaux. V’. trifoliata. N. feuilles ovales obtuses ayant à leur base deux petites folioles pétiolées, Saint- Calais, bords de l’Anille. r.

102. EupHrasra. Linné.

1. E. orricinaLis. Lin pelouses et pâturages, JL : | Rabay, Ruillé , ar tige velue , feuilles glabres, 744 : «0. #8 c’est le type.

: V. glandulosa. N: E. officinalis. Soyer. E. pratensis, V. À Fries. Reich.

Tige d’environ un décimètre , très-rameuse , souvent dès la base , toute couverte de poils glanduleux ainsi que le reste de la plante, feuilles triangulaires en cœur , les supérieures à

puur*

124

(LA RET f/] ps

APTE d. TATE AS à

103.

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105.

106.

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dents très-aigués ; fleurs grandes ,'blanches à palais jaune , lèvre supérieure marquée de six stries , inférieure de neuf. Nous avons cru de- voir remplacer les noms d'officinalis et de praten- sis par celui de glandulosa, attendu*que le type porte déjà le premier, et que notre variété ne croit pas exclusivement dans les prés; cette plante est très-commune dans les environs de St-Calais , dans les prés et sur les pelouses.

2. EuPHRASIA NEMOROSA. Pers, c dans les Bois- Clairs, à Conflans, à Berfay, etc

3. E. opowrires Lin. c dans les moiïssons et sur les berges des champs, varie à fleurs blanches. r.

BarTsrA. Linné. \

B. viscosa. Lin. r Montaillé , à la métairie des

Foucaudières . dans le champ de la Fontaine,

environs de l’étang de la Mairie. rc autour de

La Chartre. RainanTaus. Linné.

R. crisTA-GALLI. Lin. V. B. Rh. Major. Ehrb.

re dans les prés. Nous en avons ou une

variété à feuilles ternées dans les prés tourbeux

au-dessous de la Graineterie, à St-Calais. MecamPyruMm. Tournefort.

1. M. ARVENSE. Lin. rc dans les moissons des

terrains calcaires.

9, M. PRATENSE. Lin, rc dans les bois. PEpricuLaARis. Tournefort.

. P. syzvarica. Lin. lieux humides des prés et des bois Ac, varie à fleurs blanches, r.

{_2. P. razusrris. Lin. c dans les prés maréca-

107.

eux, varie à fleurs blanches. R.

FAMILLE XXX° LaBiées. Tournefort.

Lycopus. Linné.

{

108,

109.

vd

110.

| 4e

EI?

= Us =

Lycopus EUROPÆUS. Lin.c au bord des fossés des lieux humides.

SALVIA. Linné. 1. S. PRATENSIS. Lin. rc dans les prés secs et au bord des chemins. 2. S. sCLAREA- Lin. R Poncé, bord du chemin de l’église au château des Roches. M. Cauvin l'indique autour du vieux château de St-Calais , mais elle ne s’y trouve plus: M. l’abbé Nail l’a rencontrée à Vouvray-sur-Loir, aux environs de Goulard.

AJuGA. Linné. 1. A,REPTANS. Lin. rc dans les bois et les prés humides, varie à fleurs blanches. 2. À. GENEVENSIS. Lin. r coteaux sablonneux à Vibraye, à Semur. 3. A. CHAMÆrITys. Schreb. ac dans les champs argilo-calcaires.

TEucriuM. Linné. 1. T.scoroponra. Lin. rc dans les bois et les buissons. 2.T.cHamzDRys. Lin. cSt-Gervais-de-Vic, talus de Villébeautru, Conflans, coteaux calcaires des bords de l’Anille. 3. T. monranum. Lin. R Thorigné aux environs de la Chaquinière (M. l'abbé Naïl)., 4. T. scorpruM. Lin. La Chartre, fossés l’eau a séjourné, près de la Maladrerie ( M. l’abbé Nail).

NEPBETA. Linné. . N. cararraA. Lin. TR Savigny-sur-Braye, sur les coteaux calcaires près de la Rue.

MENTHA. Linné.

Les nombreuses modifications qu’offrent plu- sieurs espèces de ce genre rend parfois leur dé-

Ame

termination difficile ; cependant malgré leur disposition à varier soit dans la forme des feuil- les, soit dans leur pubescence ou leur glabreité, ou dans d’autres organes, il est rare de rencon- trer des individus dont la déviation au type soit telle qu’ils ne puissent lui être rapportés. Parmi le grand nombre de variétés ou variations que nous avons observées, nous ne signalerons que celles dont les formes nous ont paru les plus re- marquables.

x 1. M. roTUuNDIFOLIA. Lin. rc aux bords des che-

2

mins frais et dans les lieux l’eau a séjourné l'hiver. |

2. M. AquaTICA. Lin. Tige un peu fléxueuse, ra- meuse , hérissée sur les angles de poils réfléchis, feuilles pétiolées, dentées, presque en cœur à la base, un peu velues sur les deux faces , calice strié , hérissé ainsi que les pédicelles de poils dirigés vers la base, corolle velue, étamines sail- lantes , fleurs en verticilles terminaux ; c’est le type Linnéen.

V. hirsuta. M. hirsuta. Smith. Tige et feuilles couvertes de poils grisâtres, pétioles plus courts que dans l’espèce , verticilles tous globuleux en tête, l’inférieur souvent écarté, étamines sail- lantes ; nous avons observé une sous-variété à feuilles ovales lancéoléeset longuement pétiolées.

V. palustris. M. palustris. Sole. plante velue, presque-toutes les feuilles ovales dentées , verti- cilles rapprochés en épis , calice irès-hérissé et couvert de poils glanduleux , étamines incluses.

V. odorata. M. odorata. Sole. tige hérissée ; toutes les feuilles ovales cordiformes, obtuses, dentées, glabres, calice résineux peu hérissé, éta- mines incluses.

Le type rc aux bords des eaux et les variétés mêmes stations mais plus rares.

145

3. MENTHA ARVENSIS. Lin. tige ordinairement courte, rameuse, velue, feuilles ovales,aiguës, den- tées, pétiolées, velues;fleurs enverticilles foliacés, calice campanulé à dents triangulaires et à poils étalés , étamines de la longueur de la corolle, c'est le type.

F.. lanceolata. M. lanceolata. Becker. Mutel. fig. 346. Tige droite , marquée sur toutes ses faces de lignes profondes , feuilles ovales lincéo- lées, verticilles épais, calice et pédicelles héris- sés de poils réfléchis, ceux du calice redressés ; étamines incluses.

V. agrestis. M. agrestis. Sole. tige raide droite peu rameuse , feuilles ovales, obtuses , dentées, ridées , nerveuses , calice retréci à la base , très- hérissé ainsi que les pédicelles, étamines in cluses.

V. procumbens. M. procumbens :Thuill, tige ra- meuse très-feuillée à rameaux tombanis, feuilles ovales obtuses , chargées en dessous de points résineux, pétioles plus courts que les verticilles, pédicelles presque glabres , calice à points rési- _neux et à poils redressés , élamines incluses.

V. parietariæfolia M. parietariæfolia. Reich. tige redressée, à rameaux horizontaux velus sur les angles et offrant à chaque entre-nœud deux faces planes et les deux autres marquées d’un sillon profond ; feuilles presques glabres ovales, lancéolées, cunéiformes à la base , dentées du milieu au sommet, à pétiole plus long que les verticilles , comme décurrent sur la tige , pédi- celles glabres, calice résineux ,campanulé, élargi, urcéolé à dents courtes élargies , corolle velue, étamines et style saillants.

Le type rc dans les champs frais, la F”. lan- ceolata. r lieux sablonneux et humides aux en- virons de Semur et de Vibraye, les V. agrestis et

146

procumbens. R dans les champs humides et pier reux à Berfay, à Rahay et la V. parietariæfolia, forêt de Vibraye, dans le vallon de l’ancienne fenderie, au-dessous des étangs.

L 4. MenTHA PULEGIUM. Lin. rc dans les terrains

114.

humides, varie à fleurs blanches. GLECHOMA. Linné.

G. HEDERACEA. Lin. rc dansles haies ombragées. Lamium. Linné.

1. L. ALBUM. Lin. rr Conflans, bords du chemin du bourg à la Barre.

2. L. PURPUREUM. Lin. rc dans les lieux cultivés. 3. L. ayBripuM ‘Fhuill. L. incisum. Wild. c dans les jardins à Saint-Calais et probablement ailleurs

4. L. AMPLEXICAULE. Lin. Tc dans les lieux cul- tivés.

GaLEopsis. Linné. 1. G. LADANUM. Lin. feuilles oblongues, lancéo-

lées un peu dentées , fleurs trois lois plus lon: ; gues que le calice.

V. angustifolia. G. angustifolia. Ehrh. plante

plus verte que précédente, à feuilles lancéo- lées, linéaires, entières. 2. G. iNTERMEDIA. Willd. Reich. tige de 3 à 4 décimètres, robuste , très-finement pubescente à rameaux peu nombreux , entre-nœuds écartés , feuilles pétiolées, ovales, oblongues, bordées de 4 à 6 grosses dents régulières , corolle à peine une fois plus longue que le calice ; TR trouvée à St-Calais en 1834, dans le champ du Grand bois, au sud et près de la Houalerie;: tous les in- dividus étaient à fleurs blanches.

3. G. GRANDIFLORA. Roth. G. ochroleuca. Lamk. corolle 4 fois plus longue que le calice , varie à fleurs jaunes et rouges. AR Conflans, coteaux

+

PA

147

cultivés des bords de l’Anille, vis à vis les Thi- baudières et dans les champs à Berfay, Valennes, ee.

4. G. TETRAHIT. Lin. dans les bois et lieux frais; varie à fieurs blanches.

Une remarque qu'on a pu faire avant nous, c'est que la dessication de cette plante fait dis- paraître les renflements de ses entre-nœuds, en sorte que sa tige devient même moins grosse, après celte opération, au-dessous de chaque ra- mification que dans ses autres parties

116. GacEo8poLoN. Huds.

G. LUTEUM. Huds. lieux ombragés , St-Calais, Cogners , etc., AR.

117. BEronica. Linné.

B. orricinNaALiIs. Lin. rc dans les bois et dans

les haies des champs’; varie à fleurs blanches. 118. Sracys. Linné.

1. S. syLvaTiCA. Lin. c dans les bois humides

et les lieux ombragés.

2. S. pAzLUSTRIS. Lin. c aux bords des eaux.

3. S. GERMANICA. Lin. rc dans les champs pierreux et aux bords des chemins des terrains calcaires. 4. S. REcTA Lin. AR sur les côteaux calcaires à Vancé, Poncé, Ruillé. 5. S. ANNUA. Lin. c dans les lieux cultivés.

à 6. S. ARvENSsIs. Lin. c dans les moissons.

119 MarRuBIUM. Linné. M. vuzcarRE. Lin. c aux bords des chemins. M'° Archambault a trouvé à Saint-Calais, près de la ferme de Manteaux , une variété de cette plante à feuilles ternées et à tiges 19.

121.

»

JP FRS | ES . Per 7

125.

126.

148

hexagones ; nous l'avons retrouvée plus tard offrant toujours ce singulier caractère.

BALLOTA. Linné.

B- niGRA. Lin. rc au pied des murs etaux bords des chemins.

V. fœtida. B. fœtida. Lam. mêmes stations, mais moins commune ; varie à fleurs blanches.

Leoxurus. Linné. d

L. Carbraca. Lin. r Conflans , aux bords des chemins de la Barre et du moulin de Passac, près du bourg.

ORriGANUM. Linné.

0. vuLGaRE. Lin. ‘rc dans les haies et les prés secs; varie à fleurs blanches.

Ccinopoorum. Linné.

C. VULGARE. Lin. Te dans les haies et les bois ; varie à fleurs blanches.

Tuaymus. Linné. À

1. T,serPyLLUM. Lin. rc sur les collines sèches; varie à fleurs blanches. 2. T. acinos. Lin. rc dans les champs en fri- che. 3. T. CALAMINTHA. Dec. Melissa. Lin. environs de St-Calais et du bourg de Conflans , près des habitations situées sur les’ parties les plus élevées de ces deux localités. Mezissa, Linné. M. orricinaLis. Lin. r St-Calaïs , dans la haie qui sépare la noue de Montfrelon du champ du Coteau elle est abondante, Conflans, dans la haie du chemin vis-à-vis le moulin de Passac. Merrrris Linné. M. MELISSOPHYLLUM. Lin. St-Cyr de Sargé, bois du Fief-Corbin, Tr lèvre supérieure du élice à 2-3 dents courtes , corolle grande rouge.

V, grandiflora. M. grandiflora. Smith. Saint- Calais , dans les bois des environs du Crottier , et dans ceux des environs de Bouloire, ( taillis entre Marçon et Chahaigne, M. l’abbé Nail) etc. AC lèvre supérieure du calice bilobée , corolle grande blanche à lèvre largement tachée de rouge. 127. PRUuNELLA. Linné. BRUNELLA Tournefort. 1. P. vuLGaris. Linné. c dans les prés secs et sur les pelouses ; varie à fleurs blan- ches, R. V_. pinnatifida. P. pinnatifida. Pers. Reich. Ac croit mêlée parmi le type ; feuilles supérieures pinnatifides. 2. P. aALBA. Pallas. P. laciniata. Lin. VA. rc sur les coteaux arides et dans les prés secs. 128. SCUTELLARIA. Linné. {, S. GALERICULATA. Lin. cau bord des Caux. 2, S. minor. Lin. r forêt de Vibraye , au"bord des étangs de l’ancienne fenderie.

FamizLe XXXIe VERBÉNACÉES. Jussieu.

429. VERBENA Linné.

V.oFFICINALIS. Lin. Tc aux bords des chemins ‘et dans les lieux incultes,

FAMILLE XX XII° OLEAGÉES, De Candolle.

130. Lixusrrum. Fournef. L. VULGARE. Lin, AG dans les haies.

131. Fraxmus. Tournef. F. excecsior. Lin, R câet dans les bois et les prés.

Li

132.

Famizze XXXIHE SOLANÉES. Jussieu.

VERBASCUM. Lin.

1. V. raarsus. Lin. 7. schraderi. Koch. c dans

les terrains secs, étamines hetissées de poils rougeàtres.

Variété thapsoïides. F. thapsvides. Schrank. c dans les mêmes stations.

2, V. rHaAPsiFORME. Schrader. nr lieux sablon- neux, St-Cyr de Sargé , aux bords de la Braye, Ruillé, entre le bourg et d’Auvers.

3. V. PULVERULENTUM, Vill. rc berges des chemins et lieux incultes.

Nous n’avons pas rencontré le Ÿ. floccosum. WValdst et Kitaib. souvent confondu avec le précédent dont il diffère cependant par un du- vet plus épais et plus tenace et par ses feuilles supérieures non terminées par une longue pointe oblique ; comme il n’est pas très-rare près de notre limite , dans les départements de Loir-et-Cher et d’Indre-et-Loire , nous présu- mons qu'il a pu échapper à nos recherches.

4, V. iGruM. Lin. r Marolles, Saint-Gervais de Vic, dans les champs pierreux.

Variété alopécurus. V. Alopecurus. Tbhuill. TR trouvé une seule fois à Saint-Calais , près de Monplaisir.

5. V. BLATTARIA, Lin. AC dans les terrains hu- mides et argileux,

G. V. BLATTARIOIDES. Lamk. fleurs sessiles en petits faisceaux de deux ou trois; cette plante est fort rare dans notre limite, nous ne l’avons distinguée que dans les terrains humides et sablonneux entre Semur et Lavaré.

Variété uniflorum. N. rc dans les champs ari- des autour de Saint-Calais et sur les décombres

133,

134.

135.

of

près de la ville elle &cquiert de grandes pre- portions , fleurs solitaires , sessiles disposées en longues grappes.

7. VERBASCUM LYCHNITIS. Lin. TR Saint Calais , bords du Ban, fleurs petites jaunes ‘et pulve- rulentes.

Variété album. V. album Mæœnch. re partout aux bords des chemins sur les terrains incultes, braclées ordinairement plus longues que dans le type, fleurs blanches, anthères jaunes.

8. V. RUBIGINOSUM. Waldstein. Nigrophæni- ceum. Schultz. Kocb.

Tige de 8 à 10 décimètres rameuse supérieu- rement, couverte de poils courts , glanduleux ; feuilles irrégulièrement crenelées et légèrement pubescentes en dessous , les inférieures oblon- ques, obtuses , pétiolées , les caulinaires sessiles ovales oblongues , aiguës , les supérieures ob- cordées souvent amplexicaules et terminées en pointe;fleurs en épis allongés, écartées geminées à l’aisselle des feuilles , pédoncules filiformes inégaux en longueur , deux ou trois fois plus longs que le calice, corolle grande ferrugineuse en-dessous et d’un jaune clair en-dessus , filets staminaux couverts de poils violacés , capsules presque toujours avortées. rR Conflans, talus à gauche du chemin de St-Calais , entre les Très- Vents et le moulin Roger.

Hyoscramus. Tournef. H. mi&er. Lin. c aux bords des chemins, surtout près des habitations. Darura. Linné. D. srramonium. Lin. R çà et aux bords des chemins, St-Calais, Champrond, Melleray. PaysaLis. Linné, P. ALKEKENGI. Lin. c dans les vignes en're St-

152

Gervais-de-Vic et Savigny-sur-Braye ( Poncé dans les vignes, M. l’abbé Nail). 136 Soanum. Linné.

1. S., DULCAMARA. Lin. rc dans les haies des ter-

rains humides.

2. S. niGruM. Lin. Lob. t. 202. fig. 1. Typus.

euilles ovales sinuées , aiguës , baies noires, TR

jardins et lieax cultivés autour des habitations. V. B. atriplicifolium. Desp. in Dun. sol. 153.

R feuilles à dents grosses anguleuses obtuses et

profondes ; environs de Bessé ; Savigny-sur-

Braye au village de la Rue; baies noires.

3. S. HUMILE. Bernh. rc dans les lieux cultivés,

feuilles simplement sinuées , baies d’un jaune

verdâtre.

FAMILLE XXXIV° BORRAGINÉES.

137. HELIOTROPIUM. Linné. H. EuRoPÆUM. Lin. AR Marolie , champs rocail- leux aux environs de Haut-Rosay et terrains cultivés entre Bessé et Lamnay.

138, Ecxium. Linné.

E, VULGARE. Lin. rc sur les murs et dans les champs des terrains calcaires sablonneux

139. Lriraospermum. Tournef.

1. L. ARvENSE. Lin. c dans les moissons, varie à fleurs bleues, champs sablonneux aux environs de Coudrecieux.

2, L. OFFIGINALE. Lin. R trouvé abondant aux bords du vieux chemin de Saint . Calais à Conflans un peu au-dessus du vallon de la Carie; cette plante est cultivée dans quelques jardins à St-Calais, l’on employe ses feuilles comme suceédanées du thé.

140.

Y

153 PuLmonaria. Tournef.

P. ANGUSTIFOLIA. Lin. souche émettant plu- sieurs tiges faibles de deux décimètres , hérissés de longs poils blancs entremélés de quelques poils glanduleux plus courts ; feuilles radicales étroitement ovales, lancéolées , Pau 12 marquées de taches blanches, rétrécies en f6ngs pétioles ; les caulinaires lancéolées , redressées semi-amplexicaules , un peu décurrentes ; éta- mines insérées vers le milieu de la corolle qui est garnie à l’intérieur de cinq petits faisceaux de poils; style moitié plus long que le calice ; fleursmoyennes, d'abord purpurines puisbleues, en grappes un peu laches.

V. oblongata. P. oblongata. Schrader. P. media. teich.

Plante plus robuste à feuilles radicales ovales lancéolées plus larges que dans le type, à pétiole élargi et plus court; celles de la tige sessiles semi-amplexicaules ; les inférieures longues à pétiole plus étroit au dessus de leur pointe d'insertion qu’au dessous; les supérieures ovales acuminées , étalées, toutes aÿant une grosse nervure médiane décurrente sur la tige, ce qui rend celle-ci presqueanguleuse, surtout à la base;

- fleurs semblables à celles de l'espèce , mais plus

grandes ; étamines insérées au sommet du tube de la corolle ; style ne dépassant pas la longueur du calice. +.

Nous en possédons une sous-variété que ffôus avons trouvée dans les bois du Bouquet entre Coudrecieux et Bouloire , dont les feuilles cauli- naires sont semi-ampléxicauleset très largement obcordées à la base.

Nous présumons que les différents points de l'insertion des étamines que nous ve- nous de signaler, dans ces deux plantes ,

154

n'ont pas plus d'importance que dans les Prime- vères, ce caractère varie dans la même espèce et parfois dans la même ombelle ; mais comme nous l'avons trouvé constamment, nous n’avons pas cru devoir omettre de le noter.

Le type Ac à Coudrecieux , bois des Loges, forêt de Montmirail,; bois du Fief-Corbin a St-Cyr de Sargé etc. ‘Ja 7. oblongata. forèt de Vibraye; bois de la Simonnière à Ecorpain ; bois de Courtanvaux à Bessé.

SYMPHYTUM. Linné.

S. OFFICINALE. Lin. c dans les prés et au bord des eaux, varie à fleurs blanches et rougeûtres.

Myosoris. Linné, 1. M. pazusrTris. With. Â7. scorproïides. Lin V. B. rc au bord des eaux, varie à tiges lon- guement rampantes ou redressées, selon que le sol est plus ou moins vaseux.

2 M.rmGuLaTA. Lehman. H.cæspitosa. Schultz. tige offrant une ligne profonde au lieu d’en an- gle saillant, au-dessous des feuilles ; péHonagie de la longueur du calice.

Nous prenons cette forme pour type, attendu qu’elle est très-commune dans notre limite ; cette plante offre beaucoup de modifications dont nous allons caractériser les plus remar- quables.

V. pedunculata. N. pédoncules 3 fois plus longs que le calice fructifère.

V. uliginosa. N. tige grosse , quelque fois de cinq millimètres de diamètre plus ou ins rameuse , n’offrant qu'une légère trace deSiilon entre la décurrence des feuilles , étre de la longueur du calice fructifère.

Le type très commun dans les prés humides V. pedunculata, AR lieux frais des bois de Cou-

105

drecieux , aux environs de la Pierre , forêt de Vibraye, Conflans , vallon de la Verrerie. La V. Uliginosa, bords vaseux de la Braye, au sud- est de Bessé, RR.

3. M.INTERMEDIA. Link. M. arvensis. Roth. rc dans les champs et les bois.

4. M. vERSICOLOR. Pers. ‘rc dans les terrains sablonneux.

5. M. HisprpA. Schlechtendal. M. colliua. Reich. rc partout aux bords des baïes et sur les coteaux.

143. ANCHUSA Linné.

A. 1TALICA. Retz. AR lieux cultivés des terrains argilo sablonneux à Vibraye, à Champrond.

144. Lycoprsis, Linné. L. ARvENSIS Lin. rc daus les lieux sablonnefix. 145. CynoGzossum. Linné.

C. OFFIGINALE. Lin. AR Conflans près du moulin de Passac, etc.

146. BorrAGo. Tournefort.

X B. orricinaLis. Lin. c dans les jardins potagers. TR dans les champs cultivés.

FamiL£E XXX CONVOLYULACÉES. Jussieu.

147. Coxvorvurus. Linné. wi 1 . ARVENSIS. Lin. rc dans les champs et aux \ MEL des chemins.

2. C. sepruu. Lin. rc dans les haies des ter- rains frais. 148. CuscuTA. Tournefort. 1. C. ErirayMum. Lin. C. minor. pe Saint- Calais , bois des Montgratés sur les Bruyères et partout ailleurs ; cette espèce croit égale- 20

156 ment sur d'autres plantes peu élevées. Tiges rougeàtres , fleurs d’un blanc rosé , stig- mates saillants, ’. pallida. r plante d’un jaune très-pâle, fleurs blanches en glomérules plus serrés que dans l'espèce; stigmates velus.

Nous avons trouvé cette variété en 1834, sur la luzerne à St-Calais , dans un champ près de Guetteloup ; elle couvrait une surface de plus de 4 ares.

2. C. EpiziNuM. Weihe. rr cette plante est fort rare dans notre limite le lin est peu,cultivé; aussi ne l’avons nous rencontrée qu’une seule fois ; c'était à St-Calais dans un champ de lin cultivé, situé au delà de la Borde de Brisset, au nord de l’ancien chemin de St Calais au Mans.

Famicze XXX VI® GENTIANÉES. Ventenat.

149. CaLora. Linné. C. PERFOLIATA. Lin. R St-Gervais-de-Vic, talus de Villebautru, St-Calais, bords de la route du Mans, au-dessous de la Montcharière.

150. GENTIANA. Linné. G. PNEUMONANTHE. Lin. R St-Calais, Berfay, dans les prés, St-Cyr-de Sargé , marais de Co- nival. V. uniflora. tr Montaillé, bord de l'étang salé , tige à peine d’un décimètre terminée par une fleur unique.

151. EryrarxaA. Richard. 1. E. ceNTaURIUM. Pers. c dans les prés'secs , sur les coteaux et dans les bois.

V_. intermedia. chironiant. Mérat.r St-Cdais, dans les prés humides de la borde d’Oyzé.

IR 7 URI 2 de

, E. PULCHELLA. Fries. pelouses rases et hu- mides autour des élangs. 152 CiceNpra- Adanson. | : 1. C. pusiLLaA. Griseb. gentiana. Lamk. Exacum pusillum. Dec. Montaillé , bord de l'étang de la Mairie. 2. C. FizirorMis. Delarb. gentiana. Lin. Mon- taillé, bord des étangs de la Mairie et Salé. 153. VicLaRsrA. Gmelin: V. xymPHoipes. Ventenat. Menyanthes. Lin. La Chartre dans les eaux du Loir. 154. MENYANTHES. Linné. M. rrIFOLIATA. Lin. rc dans tous les prés tour- beux des bords de la Braye , de l’Anille et du Tusson.

FamizLe XXX VII APOCYNÉES Jussieu.

155. Vinca. Linné.

V. minor. Lin. c dans les haies et les bois, varie à fleurs blanches et à fleurs pourpres.

PÉRICOROLLIE.

Famizze XXX VIII ErICINÉES. Jussieu.

156. Erica. Linné. 1. E. ciEREA. Lin. Te dans les lieux stériles et les bois montueux; varie à fleurs blanches. 2. E. Terrazix. Lin. re dans les landes hu- mides. %

3. E. cicranis. c lieux humides des bois décou- verts, Coudrecieux, Ecorpain.

f57.

158.

.

159.

158

L

4. E. vaGans. Lin. Tausch. Noûs aurions pu nous dispenser d’ajoutér cette plante au nom- bre de celles de ee catalogue, puisqu'elle nous est inconnue dans la cireonseription que nous avons adoptée. Mais la commune elle se trouve étant à peine éloignée de Saint-Calais de deux lieues, et cette commune étant en grande parlie environnée par celles de Sa- vigny-sur-Braye , de Saint - Gervais - de - Vic et par celle de Bessé qui sont dans notre limite , nous avons cru rendre un service ‘à la science , en signalant une localité tout à fait ignorée cette belle plante rare se rencontre.

Cellé, dansles landes près de Frété. (M. Alfred Legrand. )

CaLLUNA. Salisbury.

C. vuzGanris. Salisb. Erica. Lin. rc dans les landes et les bois. |

V. pubescens. Koch. bois au sud-ouest du bourg de Coudrecieux.

FamiLLe XXXIX° Vaccrniées. Decandolle.

Vaccruum. Linné.

V. MyrTILLUS. Lin. r forèt Montmirail, dans la partie la plus rapprochée de Melleray. ( Mar- con , eoteau boisé de la Crousille, M. l’abbé Nail. )

- Fame XE° MonoTRoPeEs. Nuttal.

Moxorropa. Linné.

M. ayporrrays. Lin. r sur les racines du chêne, à Coudrecieux près la verrerie de la Pierre, étamines et styles hérisés, intérieur des spie et capsules velus.

161.

162.

163.

164.

159

FrmiLLe XLIS CAMPANULACÉES. Jussieu.

CAMPANULA. Linné.

1. C. TRACHELIOM. Lin. c dans les haies et les bois des terrains calcaires.

2 C. RaruNcuLus. Lir. rc dans les haies et les bois.

SPECULARIA. Heister,

1. S. sPecuLum. Dec. fils. Campanula. Lin. 4€ dans les moissons.

2. S. HyBripA. Dec. fiis Campanula. Lin. R Conflans , dans les moissons des terrains cal- caires aux environs de Montfrelon , St-Calais , à la borde Bataille.

Payreuma. Linné.

P. sprcaTum. Lin. Tr Conflans, bords de l’Aglle aux environs des Sablons, tige peu feuillée, feuilles inférieures cordiformes , ovales, aiguës, longuement pétiolées, les caulinaires lancéolées, bractées plus courtes que la fleur. Ceite plante varie dans les terrains gras et herbeux à tige très-feuillée, feuilles inférieures profondément échancrées à la base, les caulinaires plus gran- des et plus longuement pétiolées que dans le type, se trouve dans la même localité

JAS10NE. Linné.

J. MONTANA. Lin. c dans les terrains sablon- neux.

FamiILzE XLII° LOBÉLIACÉES. Jussicu.

LorezrA. Linné.

L.urens. Lin. c dans les landes et les bois hu- mides.

165.

168.

169.

170,

160 EPICOROLLIE.

Famiee X LIII SYNANTHÉRÉES. Richard. CHicORACÉES. ( Sous-famille.)

LapsAnA. Linné.

L. communis. Lin. c dans les lieux cultivés et dans les haïes, plante glabre typus.

V. villosa. r tige et feuilles couvertes d’une

pubescence grise, St-Calais dans les lieux culti -

vés, AC. CicHoriuM. Tournefort.

C. mrygus. Lin. rc partout, varie à fleurs blan- ches et roses, TR.

LacTucA. Linné.

1. L. vrrosA, Lin. c aux hords des chemins et sur les décombres.

2. L. scARIOLA. Lin. c mêmes stations.

3. L. SALIGNA. Lin. Ar champs et bords des chemins des terrains calcaires.

4. L. pERENNIS. Lin. R St-Gervais-de-Vic , ter- rains argilo-calcaires au nord du vieux pont, Conflans aux environs de Montfrelon.

CHONDRILLA. Tournefort.

C. suncEA. Lin. c dans les terrains sablonneux, St-Calais , Lavaré, Montmirail. ( La Chartre, M. l’abbé Nail. )

PRENANTHES. Linné.

P. muraLis. Lin. 4r Poncé , Cogners , dans les haies des bois et lieux ombragés.

Soxcxus. Linné.

1. S. OLERACEUS. Lin. rc dans les lieux cultivés ainsi que les deux variétés suivantes.

171.

161

. integrifolius. VVallr. feuilles entières.

F. triangularis. Wallr. feuilles roncinées pin- natifides à lobes supérieurs triangulaires.

9, S. AsPER. Vill. AR lieux cultivés.

3.8. ARVENSIS. Lin. AR St-Calais, champs culti- vés à l’ouest du moulin Baron, près du gué, etc.

HrerAcrum. Tournefort.

1. H. pILosELLA. Lin. rc sur les coteaux seès, partie supérieure de la hampe et involucre hérissés de poils noirs glanduleux.

V. robustius. Koch. AG parmi le type , plante plus’grande, hérissée de poils longs non glan- duleux.

2 H. aurICULA. Lin. rc dans les pâturages , les prés secs et aux bords des chemins.

VF. dubium H. dubium Smith. St-Calais environs de Villecoq ne diffère du type que par des pédicelles plus longs et inégaux.

3. H. muroruM. Lin. feuilles radicaies pétiolées souvent cordiformes , à pétioie et nervure médiane laineux, marquées vers la base de grosses dents peu profondes recourbées, parse- mées en dessous de taches rougeâtres ou tout à fait rougeâtres ; pédoncules et calices hérissés de poils noirs glanduleux.

V.rotundatum H. rotundatum Kitaibel. Apud Schult. feuilles radicales presque entières , rougeâtres en dessous peu velues ainsi que les pétioles , les plus inférieures obtuses ; panicules et involucre pubescents non hérissés de poils glanduleux ; le type c dans les bois rocailleux et la V. tr la Chapelle-Huon près du Chène. 4. H. syzvarTicum. Smith c dans les bois. Tiges fermes ; feuilles presque coriaces à dents grosses et profondes.

V. diaphanum H. diaphanum fries. nov. ed. L.

173,

174.

162

æ. 75. H. pellucidum. Wahlenberg tige pres-

que herbacée; feuilles minces diaphanes n'ayant que quelques rares et grosses dents peu pro- fondes, pédoncules et involucres hérissés de poils noirs glanduleux. divisions de l’involucre linéaires égalant les aigrettes ; cette variété est une forme remarquable des bois ombragés , Ar forêt de Vibraye et bois de Berfay.

5. H uMBELLATUM. Lin. c dans les bois et les pâturages secs,

Crepis. Linné,

1 C. viens. Villars c dans les prés et sur les berges des chemins frais.

V’. diffusa C. diffusa Dec. rc sur les lieux frais et humides.

2. C. TECTORUM. Lin. AR terrains calcaires cultivés et parfois sur les murs.

3. C. scaBra. Dec. C. Nicæensis. Balbis. r St-Calais , bords des champs à l’est du vieux château , St-Gervais-de-Vic, daus les champs à l’est de la route de Château-du-Loir , près du Perray.

BarkHAUSIA. Mœnch.

1. B. TARAXACIFOLIA. Dec. rc dans les prés.

2. B. roœTipa. Dec. Crepis. Lin. rc dans les lieux secs.

TaraxAcuM Jussieu,

1. T. oFFiCINALE. Vill. 7. dens-leonis. Desf. Leontondon taraxacum. Lin.

V. A. genuinum. feuilles oblongues roncinées, écailles de l'involucre linéaires réfléchies , ra dans les lieux frais.

V. B. glaucescens. écailles extérieures ovales lanceolées étalées , mais non réfléchies , c sur les pelouses un peu sèches.

176.

163

2. TARAXACUM. PALUSTRE. Dec. feuilles sinuées dentées , écailles de l’involucre apprimées, Ac dans les prés marécageux. V. B. lanceolatum. feuilles linéaires entières. TC dans les prés tourbeux.

LEONTODON. Linné.

+ L. AUTUMNALE. Lin. rc dans les lieux in- cultes.

2. L. misprpum. Lin. c berges herbeuses des chemins.

176 bis. TarimcrA, Roth.

177.

180.

T. mirta. Roth. Leontodon. Lin. c dans les lieux stériles.

Prcris. Linné.

P. HrerActoIDES. Lin. rc dans les champs des terrains calcaires. Tige flexueuse à rameaux étalés, feuilles ondulées sinuées dentées ; varie à tige droite élevée peu rameuse sinon au som- met, à rameaux redressés , feuilles presque en- tières non ondulées , forme remarquable des haies ombragées. Une autre variation à ligules très-rouges extérieurement, du reste semblable au type, se rencontre à St- Calais , aux environs de la Bicèze et de Chanteloup. HypocHoëris. Linné. 1. H. RADICATA. Lin. Te dans les terrains frais.

2. H. cLaBra. Lin. c dans les champs , varie à tige uniflore.

TRAGOPOGON, Linné. L T. pRATENSIS. Lin. rc dans les prés.

V'undulatum. T. undulatum. Thuill. se trouve çà et parmi le type.

ScoRzONERA. Linné.

S. Humrcis. Lin. rc dans les prés humides ; collet de la racine surmonté d’écailles non fila- menteuses , pédoncule non renflé sous la fleur;

71

181.

182.

183.

164

varie à feuilles larges de 20 millimètres et à feuilles très-étroites , à tige uniflore et à tige ramneuse.

FLoscuLEUSES." (Sous-famille.)

TANACETUM. Linné.

T. VULGARE. Lin. TR il en existe quelques pieds autour du vieux château de St-Calais ; nous ne le connaissons spontané sur aucun autre point de notre circonseription.

ARTHEMISIA. Linné.

1. A vuLGaARIS.fLin. r°St-Calais , aux environs de la Goualounière et autour du bourg de Con- flans.

2. À. CAMPESTRIS, Lin. R bords du chemin de Montmirail au moulin d’Yverny.

GNAPHALIUM. Linné.

1. G. LuTEo-ALBUM. Lin. terrains sablonneux et humides, Tresson, Bouloire, etc. AC.

V. prostratum. Brébisson. R forèt de Vibraye près de l’ancienne fenderie ; tige ordinairement rameuse, humifuse.

2. G. syLvaATicuM. Lin. c dans les bois élevés , Conflans, Lavaré, Coudrecieux.

3. G. uzicmosum. Lin. Tec dans les lieux frais et humides.

4. G. vroicum. Lin. R St-Cyr-de-Sargé, sur les coteaux sablonneux près de la Pierre qui tourne à minuit.

On trouvait cette plante sur les talus de Ville- bautru commune de St Gervais-de- Vic , avant le défrichement qui en fut fait en 1839 , mais comme le sol en est de très-mauvaise qualité, il est présumable que cette culture sera abandon-

184.

185.

186.

165

née ; et s’il est échappé quelque pied à cette opération agricole , il est possible que l'espèce reparaisse.

Frcaco, Tournefort.

1. F. cermanica. Lin. rc partout dans les champs cultivés.

V. Jussœi. F. Jussæi. Cosson et Germain. Fo- lioles des capitules très-allongées , involucre plus gros que dans le type , formé de 20 à 25 folioles cuspidées et sur cinq rangs ; nous n’a- vons rencontré cette forme que sur des terres de première qualité.

2. F. anvensis. Lin. 4c dans les champs sa- blonneux.

3. F. carcica. Lin. ‘rc {partout dans les lieux cultivés.

TussiLAGO. Linné.

T. FARFARA. Lin. AR Conflans, bords de la route de St-Calais à la Ferté-Bernard au delà de la Barre, St-Calais , autour de la éhapellé St-Sé- bastien , Ste-Cérotte , dans les champs au sud- ouest du Crottier.

PETASITES. Tournefort.

P. orricinazis Mœnch. 2. vulgaris. Desf. feuil- les grandes cordiformes inégalement dentées , thyrse oblong à fleurs femelles filiformes, stig- mates des fleurs hermaphrodites ovales , épais, à peine échancrés.

V. hermaphrodita. Tussilago petasites. Lin. thyrse ovale oblong, presque tous les fieu- rons hermaphrodites , 18 à 20 par involucre, fleurs rougeâtres

V. fœmina. Tussilago hybrida. Lin. thyrse al- longé , fleurons presque tous femelles , quatre fois plus nombreux par involuére que dans la variété précédente, fleurs blanehâtres.

166

La F”. hermaphrodita. à la ferme des Thibau- dières, commune de Montaillé, elle est telle- ment abondante(1836) qu’elle occupe les cours, les Jardins, etc, et se voit même dans l'intérieur d'une chambre ses fortes racines ont fini par pénétrer en dessous des fondations soulevant les pavés, et y végéter comme au dehors; Sainte- Cérotte, bords du Tusson, près du moutin Lau- gis. La V7. fœmina r Montmirail, bords de la Braye, près du moulin d'Yverny.

Une abondance si extraordinaire de cette plante , dans une localité habitée et surtout ac- compagnée de circonstances aussi remarquables que celles que nous allons rapporter , nous pa- rait soulever une question d'hygiène tout-à-fait nouvelle en ee que de semblables faits n’ont peut-être jamais été remarqués ; quoiqu'il en soit nous les garantissons , mais nous laissons aux personnes de l’art à démontrer ce que la cause qu’on leur attribue a de fondé. Le Peta- sites officinalis est inodore si on ne le brise pas, mais si on le broye fortement au point de le rompre, il répand une odeur fétide. Cette odeur serait-elle déletère au point de vicier l'air suffi- samment pour faire perdre la santé et ensuite la vie à ceux qui la respirent constamment ? Il est reconnu que certaines plantes dégagent des odeurs qui sont de nature à corrompre l’air et à lui donner une influence funeste sur la santé de l’homme. Le Petasitesserait-il de ce nombre? les faits suivants semblent le confirmer , car il est évident que l'influence qu'on lui suppose aux Thibaudières ne peut être attribuée à des émanations marécageuses , puisque le sol n’est ni marécageux ni environné de marécages ; du reste voici ce qui est arrivé : Depuis longtemps {sans doute ) tous les habitants de cette ferme s’y portaient mal et y mouraient de maladie

167

consomptive dans un âge peu avancé ; une opi- nion instinctive que cette plante était la cause de leur mauvaise santé , était dominante chez eux , c’est pourquoi ils avaient tenté plusieurs fois de la détruire, mais leurs efforts sans-doute mal dirigés , avaient constamment échoué con- tre son abondance sans cesse renaissante. M. Dagoreau père , docteur médecin à St-Calais , duquel nous tenons ces renseignements et qui a pendant sa longue pratique médicale traité tous les malades de cette ferme, n’est pas éloigné de croire à l'influence malfaisante de l’odeur que cette plante a pu yexercer. En dernier lieu, il y a {0 ou 11 ans, la femme, la fille du fermier et autres gens de la maison y moururent ; c’est alors que le propriétaire des Thibaudières , frappé de l'espèce de mortalité qui semblait s'attacher constamment à sa ferme, en fit aban- donner les bâtiments après en avoir fait con- struire d’autres , sur un endroit de sa terre ou la plante réputée funeste ne croît pas. Il est vrai que depuis cette époque l’état sanitaire de cette nouvelle ferme n’est pas plus mauvais que dans toutes celles des environs.

187. Conyza. Linné.

C. squarrosA Lin. Ar bords des chemins et lisières des bois.

188.X Ecpatonrium. Linné. E. GANNABINUM. Lin. Tc aux bords des eaux. 189. Oxoporpum. Linné, O. AcANTHIUM. Lin. AR çà et dans les lieux arides. 190. Carpuus. Linné. 1. C. TENUIFLORUS. Smith. R environs de Bou- loire et des Loges , commune de Coudrecieux. 2, C. NuTANS. Lin. c aux bords des chemins et dans les lieux arides, varie à fleurs blanches.

197.

192.

193.

194,

168

V. anomalus. N plante sas tige , un pédoncule de 4 centimètres , involucre trois fois plus gros qu’à l'état normal , trouvé à Valennes près du lieu d’Ardenne.

SizyBum. Vaillant.

S. MARIANUM. Gœrt. Carduus. Lin. r Montaillé, environs de Béancé, Marolles, bords du chemin du Rossay. +

Cresium. Tournefort.

1. C, PALUSTRE. Scop Carduus. Lin. rc dans les lieux marécageux ou simplement humides.

2, C. EnoPronuM. Scop. Carduus. Lin. R Ma- rolles, bords deschamps: et des chemins calcaires près du Bas-Rossay.

3. C. TUBEROSUM. All. C. bulbosum. Dec. AR Conflans , dans les prés humides au nord ouest du moulin de Passac

4. C. anGLicuM. Lamk. Carduus pratensis. Smith. rc dans tous les prés marécageux.

5. C. ARVENSE Lamk. Serratula. Lin, Tc dans les moissous.

6. C. AcAULE. Alli. Carduus. Lin. c aux bords des chemins et sur les pelouses sèches , varie, à fleurs blanches TR.

V. caulescens. cnicus dubius. Willd. tige de 19 à 15 centimètres à plusieurs feuilles pédoncu- lées; St-Calais, bords de l’ancien chemin de St- Calais au Mans, âu nord ouest de Villecoq. Nous l’avons trouvé dans d'autres endroits de notie limite que nous ne pouvons citer faute d'en avoir pris note ; du reste cette plante est peu commune. CarLiNA. Tournefort,.

GC. vüuzGAris. Lin. +c aux bords des chemins et sur les coteaux arides.

Lappa. Tournefort.

169

1. L. minor, Dec. c aux bords des chemins près de; habitations. 2. L. ToMENTOSsA. Lamk, Sainte-Cérotte , bords des chemins et sur les décombres autour du bourg.

195. SERRATULA. Linné.

X, S. TINCTORIA. Lin. c dans les bruyères des bois

humides.

196. CENTAUREA, Linné. 1. C. JACEA. Lin. AR çà et dans les prés, à St- Calais, Conflans. V', pratensis C pratensis, Thuill. r St-Gervais- de-Vic , dans les prés à l’ouest du moulin de Riverelle, 2. GC nicrescens. Willd. Ac autour de Saint- Calais. 3. C. niGrA. Lin. Tc partout dans les prés. VW. decipiens. C. decipiens. Thuill. c dans les terrains frais et élevés, 4. C. cyaNus. Lin. Tc dans les moissons varie à fleurs roses. 5. C. scaBiosA. Lin. Tc sur les coteaux incultes et dans les prés secs.

Y- 6. C. caLciTRAPA. Lin. Tc partout sur les co- teaux secs et sur les berges des chemins.

197. KenrropayLzum. Neker. CarrTamus. Linné. + K. LanaTuM. Dec. rR Conflans, bords du vieux chemin du vallon de la Carie, et dans le champ argilo-sablonneux qui est à l’ouest de ce même chemin. 198. Bipens. Linné.

1. B. TRIPARTITA. Lin. Caux bords des fossés et dans les lieux aquatiques.

2. B. cernua. Lin, c dans les mêmes sta- tions.

170 RADIÉES. (Sous-famille.)

199. CHRYSANTHEMUM. Linné. 1. C. sEGETUM. Lin. TR Marolles , champs cul- tivés des terrains calcaires autour de la Masu-

rerie.

* 2. C. LEUCANTHEMUM. Lin. tige hérisée à la béée,

feuilles glabres, Typus, plante très-variable. V. hirsutum. x tige et feuilles hérissées. k V. coronopifolium C. coronopifolium. Mutel. Tige à feuilles grossièrement incisées dentées. Le type rc dans les prés et les champs cultivés les F”. Tr mêlées parmi l’espèce. 3. C. PARTHENIUM. Pers. Matricaria. Lin. r St- Calais, dans les haies autour de Beauvais. 4. C. ioporum. Lin. AR çà et dans les mois- Sons, .

200. MArTricaRIA. Linné. M. camomi£La. Lin. Ar Berfay, Conflans , àtc., dans les champs cultivés.

he BELLI1s. Linné. /\B

. PERENNIS. Lin. TC partout , varie à fleurons d’un beau rouge extérieurement.

202. GALENDULA. Linné.

C. ARVENSIs. Lin. Château-du-Loir, vignes près de la ruelle St-Jean, c (M. l’abbé-Nail).

203. IxuLaA. Linné.

1. 1. HELENIUM. Lin. TR Rabay. bords du ruis- seau entre les deux Coulonges. Nous avons également trouvé cette plante à Ruillé près d’Auvers, mais sa proximité des habitations nous fait douter qu’elle y soit spontanée.

2. I. sarcina. Lin. Cette plante se renconttait à St-Gervais-de- Vic, sur les talus de Villebautru avant leur défrichement. \

M

171 3. INULA DYSENTERICA. Lin. Tc dans les lieux

humides et aux bords des fossés.

4. I. puLICARIA. Lin. dans les lieux humides. 204. ErIGERON. Linné. 7 DA ra | “)

1. E.‘acris. Lin. Ac sur les câteaux arides. ‘//" ee

2. E. canaDensis. Lin. c dans les lieux stériles. // lue Æ ZT J 205. Soripaco. Linné. Le

Le 1. S. GRAVEOLENS. Lamk. Erigeron. Lin, Rr TA : = - : Marolles , berge du chemin depuis le calvaire jusqu’au centre du bourg et dans les champs des terrains calcaires, au nord de ce chemin 2. S. VIRGA-AUREA. Lin. Tc dans les bruyères des bois.

V. angustifolia. S. angustifolia. Gaud. feuilles radicales et caulinaires étroites peu ou point dentées. R setrouve parmi le type.

206. SENECtO. Linné.

1. S. vuzGaRis. Lin. Tc partout dans les lieux cultivés.

2. S. sACOBÆA. Lin. c dans les prés secs 21 sur les talus des fossés.

3. S. AQUATICUS. Huds. ovaires glabres à la cir- conférence , ceux du centre pubérulents. c dans les prés.

4. S. syLVATICUS. Lin. c dans les bois sablon- neux de Semur, de Coudrecieux, etc.

207. ANTHEMIs. Linné.

1. À. mixTA. Lin. c dans les terrains sablon- neux et cultivés, Montmirail, Vibraye.

2. A. nogicis. Lin. Tc partout sur les pelouses un peu humides.

3. À. ARVENSIS. Lin. c dans les lieux cultivés. . À. COTULA. Lin. AG dans les champs cultivés. 208./ ACHILLEA, Linné. 29

172

1. ACHILLEA. MILLEFOLIUM. Lin. c dans les lieux incultes, varie à fleurs roses nr.

2 À. prarMiCA. Lin. c dans les prés.

FAMILLE XLIV® DIpsACÉES. Jussieu.

209. Duipsacus. Linné. 1. D. syrvesrris. Miller. rc dans les champs cultivés. 2. D. prrosus. Lin, Château-du-Loir, bords du ruisseau de la ruelle St-Jean il est c(M. l'abbé Nail.)

Obs. D. fullonun. Wild. on en rencontre quelques pieds à St-Calais, dans une clôture près de la Goualonnière, il était encore cul- tivéil y a vingt ans, mais cette-culture ayant été abandonnée, il est probable qu’il ne tardera pas à y disparaître complètement.

210. ScariosA. Linné.

4 1. S. succisA. Lin. rc dans les prés et les bois frais, tige hérissée de poils blanchâtres ; c’est le type.

V. glabra. S. scabra. Schott. tige et feuilles glabres , c dans les prés autour de St-Calais , varie à fleurs blanches r.

2. S. ARvENSIS. Lin. c dans les prés élevés et sur les berges des champs, varie à fleurs blan- ches TR.

3. S. cOLUMBARIA. ‘Lin. c sur les côteaux secs.

FamILLE XLV°® VALERIANÉES. Decandole.

211. VALERIANA. Linné x OFFICNALIS. Lin. PV. A. altissima. Koch.

173

c aux bords de; ruisseaux.

2. VALERIANA DIOICA Lin. ‘rc dans les prés marécageux surtout autour de St-Calais.

212. VALERIANELLA: Tournelort.

W 1. V. ozrrartA. Mœnch. c dans les champs cul- tivés. 2. V. cARINATA. Loiseleur. c dans les moissons. 3. V. AURICULA. Dec c dans les terrains sablon- neux à Vibraye, à Melleray, ete. 4. N. ErrocaRPaA. Desv. ar çà et et dans les moissons

Famizze XLVI° RUBIACÉES. Jussieu.

213. SHERARDIA. Linné.

S, ARVENSIS. Lin rc dans les lieux cultivés un peu humides.

214. ASPERULA. Linné.

1. A. ODORATA. Lin. forêt de Vibraye au pied du côteau méridional , à l’est du premier étang de l’ancienne fenderie.

2. A. cyNANCHICA. Lin, c sur les pelouses des coteaux.

V.bifolia. Asperula Cauviniæ.\. flore du Maine p. 115 et 508.

Tiges nombreuses , dressées , hautes def à 8 centimètres, rameuses supérieurement, feuilles d’un vert sombre , toutes opposées deux à deux linéaires et presque cylindriques , terminées en pointe; fleurs en panicules divariquées, coroiles blanches marquées de trois lignes roses , fruits scabriuscules réticulés à la maturité ; vivace, RR coteaux crayeux des talus de Villebautru, com- mune de St-Gervais-de-Vic.

Cette variété que nous avons reséonirée dans

215.

216.

174

cette localité à toutes les herborisations que nous y avons faites, s’est toujours montrée constante dans ses formes. 11 en est de même des indivi- dus que nous y avons arrachés et cultivés ; ne serait-ce qu'une simple modification du type particulière à cette localité ? C’est ce qu’on peut croire, si elle n’est pas retrouvée ailleurs. RuBra. Tournefort.

R. PEREGRINA. Lin AR Vancé, dans les haïes des bois aux environs de la Loutière ; on le rencon- tre également à Cogners, mais nous n’avons pas tenu compte de la localité précise.

Obs. R. tinctorum. Lin. On trouve encore à St-Calais , au pied des vieux murs de viile du côté de la Herse, quelques rares et chétifs indi- vidus de cette espèce qui a été cultivée autrefois dans les champs et jardins que ces murs limi- tent.

GaLIuMm. Linné.

1, G. CRUCIATUM. Scop. valantia. Lin. rc dans les haies et dans les boïs.

2. G. VERUM. Lin. c dans les prés et sur les pe- louses calcaires.

3. G. uLIGINOSUM, Lin. c dans les prés maréca- geux.

4, G. PALUSTRE. Lin. c aux bords des eaux. 5. G. SYLVESTRE. Pollich.

V_. À. lœve. G. læve. Thuill. Ac sur les coteaux calcaires.

V. B.bocconi. G. bocconi. All. mêmes stations mais plus rare.

6. G. mMorzLuGo. Lin.

Ÿ.l'elatum. G. elatum. Thuill, c dans les haies et buissons.

7. G. consTricruM. Chaubard. G. debile. Desv. feuilles inférieures verticillées par si, les inter-

ar7.

218.

219.

1795

médiaires par cinq et les supérieures par quatre; péduncules non-divergents , fruits glabres et granulés à la loupe, Ac dans les prés, aux bords des eaux.

8. GALIUM, PARISIENSE. Lin

V.. anglicum. G. anglicum. Huds. Ar champs cultivés des terrains calcaires, Conflans , près de la Bressaudière , St _Gervais-de-Vic , aux en virons des Mesangères.

9. G. APARINE. Lin. Tc dans les haies et les buis- sons.

FamiIzze XLVII* CAPRIFOLIACÉES. Jussieu.

LonicERA. Linné.

1. L. PERYCLIMENUM, Lin. c dans les haies et les buissons.

2. L. xrLosTeum. Lin. RR Conflans , haies sep- tentrionales du vallon de l’Anille , entre Saint- Christophe et les Sablons. Ge vallon qu’on nonme dans le pays le fond de la Brenaille est très-curieux à visiter pour ses coteaux pittores- ques et intéressants à explorer , ainsi que pour sa fécondité en plantes peu communes ; c'est en parcourant ce pays sauvage, en 1835, avec M. Guibert , pharmacien à St-Calais, que nous ren- contrâmes un buisson de cet arbrisseau.

ViBurnuM. Linné.

1. V. LANTANA. Lin. c dans les haies et les bois des terrains calcaires. 2. V. opuzus. Lin. Ac dans les bois humides et aux bords des eaux,

SaMBUCUS. Tournefort.

1.S. niGRA. Linné.c dans les haies près des habi- tations et r dans les bois.

220.

221;

222)

223.

176

2. SamBuGus EBULUS. Lin AC dans Îles cham;s argilo-calcaires.

FamiLze XLVIII* HÉDÉRACÉES. Bartling.

HepErA. Linné. .

H. HELIx. c sur les vieux murs et les arbres on le trouve également dans les bois ombragés sur la terre il ne fleurit pas.

Corus. Tournefort. C. SANGUINEA. Lin. c dans les haies et les bois.

FAMILLE XLIX° LorAnTHÉEs. Richard.

Viscum. Linné.

V. ALBUM. Lin. rc sur plusieurs arbres, tels que pommiers, poiriers, peupliers, cerisiers, etc.

On nous a assuré qu’il se trouve dans les bois de Coudrecieux , sur le chène et sur les pins, c’est ce que nous ne pouvons affirmer, car nous ne l'y avons Jamais distingué.

POLYPÉTALES.

EPIPÉTALIE.

FamiLLE OMBELLIFÈRES. Jussieu.

BupLEevruM. Tournetort.

1. B. RorunpiroriuM. Lin. Moissons des ter- rains calcaires de Vancé, Poncé, la Chartre, etc,Ac

224.

225.

177

2. BUPLEVRUM. TENUISSIMUM. Lin. r St-Calais, berge de l’ancien chemin de Marolle, au sud-est du vieux château , St-Gervais-de-Vic , sur les talus de ,Villebautru.

Daucus. Tournefort,

D. caroraA. Lin. TC partout dans les champs, les prés et, les pâturages.

V. atrorubens. fleurs toutes purpurines. r berge des champs et dans les prés.

V. acaulis. x tige nulle, feuilles toutes radicales, pédoncule de 10 à 12 centimètres , ombelle

grande , trouvé à Valennes aux environs de la Gaulcrie.

CaucaLis. Linné.

1. GC. LATIFOLIA. Lin. Turgenia. Koch. kr moissons des terres calcaires, la Chapelle- Gaugain, Ruillé, etc.

2. C. paucoipes. Lin. Koch. champs et mois- sons à Montaillé , à Ecorpain , à Ste-Cerotte, Rr. 3. C. scANDICINA. Roth. Scandix anthriscus. Lin. vieux murs et décombres à Vibraye , à Mont- mirail, etc.

4. C. anrHriscus. Scopoli. Torilis. Gmel. rc dans les haies. aculeis subulatis incurvatis. Ty- pus. Nous avons rencontré plusieurs fois des individus de cette espèce dont les aiguillons des fruits étaient droits, à l’état vivant, mais qui se sont recourbés à la dessication.

5 C. HELVETICA. Jacquin. Torilis. Gmel. Scan- dix infesta. Lin. rc partout dans les champs des terrains calcaires.

V. neglecta. Torilis neglecta. Schultz. diffère du C. helvetica par une tige plus élevée (4 à 6 déci- mètres) moins rameuse, par des rameaux redres- sés et par des styles 2-3 fois plus longs que le stylopode. Tr champs des environs de la Berge-

226.

227:

228.

229.

230.

178 vinière, à Conflans.

6. Caucazis. noposa. Huds. Torilis. Cœr- iner. Tordylium. Lin. c autour du vieux château de St Calais, nous ne le connaissons pas ailleurs.

OExanTHE. Linné. 1. OE, risruLosA. Lin. Tc dans les prés.

2. OE. PEUCEDANIFOLIA. Pollich. c dans les prés humides des bords du Tusson , de l’Anille et de la Braye.

PHELLANDRIUM. Linné.

P. AqQuATIcUM. Lin. r St-Calais, bords des fossés près le moulin Lyzé.

Scanpix. Linné.

S. PECTEN. Lin. rc dans-les moissons. CHÆROPHYLLUM. Linné.

C. TemuLuM. Lin. Tc dans les haïes.

PImMPINELLA. Linné. 1. P. SAxIFRAGA. Lin. V. A. poterüfolia. rc sur les coteaux calcaires et sur les pelouses arides; tige de 3-4 décimètres, folioles des feuilles inférieures presque arrondies crenelées.

V. B. major. c dans les prés secs et sur les coteaux calcaires, tige de 4-6 décimètres, folioles des feuilles inférieures ovales-oblongues incisées, les supérieures pinnatifides. Plante parfois d’un vert sombre, ce qui constitue le P. nigra. Auct. non Willd.

V. C. dissectifolia. Ar St-Calais, aux environs du vieux château, etc., foliolesdes feuilles radi- cales incisées dentées cellesdes feuilles caulinaires parfois pinnatifides incisées à lobesentiers aigus légèrement divergents.

233.

179

2, PimPiNELLA nIGRA. Willd. 1r Savigny-sur- Braye , dans les haies des vignes du côteau cal- caire , à gauche du vallon de Valéau près de la Rue. Racines lactescentes ; tige plus forte que dans la Ÿ. major, feuilles radicales ovales , obtuses, lobées , dentées.

3. P. MAGNA. Lin. R Rahay, bois de Coulonge, St-Cyr de Sargé, dans les haies des prés, au nord de Conival. (Bois frais autour de la Chartre, M. l’abbé Nail.)

Buxium. Linné

B DENUDATUM. D. C. St-Calais, c dans le bois de Monchamp et celui du Crottier.

saut Lamk.

. S. ANGUSTIFOLIUM. Lin. c dans les ruisseaux.

; S. NODIFLORUM. Lin. c dans les fossés et au bord des fontaines. 7

3.S. REPENS Lin. Var. Ochreatum. D. C. plante d’un à deux décimètres, tige rampanteradicante, feuilles petites à pétiole court , dilaté membra- neux ; ombelle à pédoncule plus long que les rayons. c dans les petits ruisseaux et les rigoles des prés, à St-Calais, à Niontaillé, etc.

4. S. VERTICILLATUM. Lamk. Sison. Lin. rc dans les prés humides.

9. S. AMOMUM. Roth. r Conflans, dans les haies et les fossés du chemin entre le bourg et le moulin Roger.

6. S. INUNDATUM. Lamk. Sison. Lin. AC dans les fossés.

ANETHUM. Tournefort.

1. À. FOENICULUM. Lin. TR coteaux des vignes au nord du bourg de la Chapelle-Huon, cultivé dans quelques jardins pour ses graines exci- tanlies.

2. A. GRAVEOLENS. Lin. r devenu spontané à

23

234.

238.

239.

je 241.

150

St-Calais on le trouve dans quelques terrains cultivés autour de la ville, et dans plusieurs jar- dins. Cette plante que nous avions prise pour VA. segetum. Lin. se trouve introduite dans la flore du Maine d’après nos indications sous ce dernier nom. Nous sommes redevables à M. Boreau, auteur de la flore du centre de la France, de nous avoir fait connaître l'erreur nous étions à cet égard,

ConIum. Linné.

C. MACULATUM. Lin. rc au bords des chemins et sur les décombres.

ÆTHusA. Linné.

A. cynAPIuM. Lin. TR dans les champs et trop commune dans les jardins potagers.

SiLaus. Besser.

S. PRATENSIS. Besser. Peucedanum Silaus. Lin. TC dans les prés humides,

PEucEDANUM. Koch.

P. GazzicuM. Tournef. P. parisiense Dec. fleurs blanches, Conflans , bois de Marchevert et du Fief-Corbin etc. AR.

V. atrorubens. N. fleurs d’un pourpre foncé ; trouvé à Berfay , dans les Bois-Clairs. SELINUM. Hoffm.

S. CARVIFOLIA. Lin AR Conflans , dans les prés des bords de l’Anille entre St-Christophe et les Sablons.

Torpyzium. Tournefort.

T. Maximum. Lin. TC dans les baies. HERACLEUNM Linné. ;

H. sPHoNDpyLIUM. Lin. rc partout dans les prés. ANGELICA. Linné.

NS SYLVESTRIS. Lin, AR bord des fossés et des

ruisseaux

181

242 SanicuLaA. Tournefort. À EUROPÆA. Lin. c dans les bois frais om- bragés. 243. HyprocorTyLe. Tournefort. H. vurcaris. Lin. rc dans les gazons du bord / des étangs. 244. Ervxcium. Tournefort,

E. campesTRE. Lin. Te partout aux bords des chemins et dans les champs arides, varie à fleurs blanches.

FamiILLE L!I® RENONCULACÉES. Jussieu.

9245. CLemaris. Linné. (. VITALBA. Lin. rc dans les haies.

246 THALICTRUM. Tournefort. T. rLaAvuM. Lin AR Marolle et St-Cyr de Sargé, dans les prés aux bords de la Braye ( La Chartre bords du Loir, M. l'abbé Nail )

247. ANEMONE. Linné. A. NEMOROSA. Lin. ar Conflans, Vancé , etc, dans les bois et dans les prés.

248. Frcarra. Dillen.

ÿ F. RANUNCULOIDES. Mœnch. rc dans les terrains

frais et légers.

249. RanuncuLus. Linné. 1. R. HEDERACEUS. Lin. AR petits ruisseaux et fontaines,.le Breil, Bouloire, etc. 2, R. TRIPARTITUS. Dec. R forêt de Vibraye, bords des étangs. i 3. R. AQUATILIS. Lin. V”. pellatus. tiges flottantes, toutes cordiformes lobées, feuilles multifides nulles.

1852

V. heterophyllus. feuilles inférieures multifides, les supérieures à lobes élargis obtusément trian- gulaires ; TC eaux dormantes. Lorsque cette variété croît dans un courant d’eau rapide, elle atteint parfois plus d’un mètre et demi de lon- gueur.

V. tripartitus. Koch. Tige allongée , feuilles supérieures tripartites , à lobes divisés jusqu’à la base et bifides au sommet , AR Bouloire et Tresson dans les fossés.

V. capillaceus. Tige allongée , (euilles toutes multifides, d’un aspect noirâtre; stipules héris- sées , fleurs moyennes à carpelles nombreux hispides , principalement sur le dos; r eaux dormantes près le bourg du Breil.

4. R. PAUCISTAMINEUS. Koch. R. trichophyllus. Chaix in Villd. Tige allongée , légèrement hispide ; feuilles pétiolées multfides très héris- sées ainsi que les pétioles et les stipules; pédon- cules de la longueur des feuilles; pétales dépas- sant d’un millimètre la longueur du calice, carpelles hispides, réceptacle globuleux couvert de poils raides ; Narolle , eaux dormantes aux environs de la Brosse, etc. AC.

5. R. pivARICATUS. Schranck. La Chartre, fos- sés aquatiques, AR (M. l’abbé Nail.)

6. R. FLUITANS. Lin. c dans les rivières.

7. R. FLAMMULA. Lin.

V. linearifolius. feuilles caulinaires et supé- rieures , linéaires entières ou serrulées ; rc dans les fossés et dans les gazons humides du bord des étangs.

V”. oblongatus. feuilles caulinaires ovales lancéo- lées c dans les lieux marécageux.

V. ovatus. presque toutes les feuilles ovales ; R Conflans, St-Calais, St-Cyr de Sargé, dans les lieux marécageux.

250.

251.

185

Quoique ces trois formes aient des inter- médiaires , elles nous ont cependant paru trop remarquables pour n’être pas signalées.

8. R. LnGuA. Lin. R la Chartre, fossés aquati- ques des bords du chemin de Tréhet. M. l’abhé Nail.

9. R. sceLERATUS. Lin. nr St-Calais, fossés des jardins du Gautray.

10. R. cHorropny£Los. Lin. Conflans coteaux sablonneux des bords de l’Anille, r.

11. R. AuRIcomuSs. Lin. c dans les bois frais et ombragés ; les fleurs vernales sont ordinaire- ment dépourvues de pétales.

12. R. repexs. Lin. rc dans les haies des prés. V. erectus. r St-Calais dans les haies des jardins du Gautray, plante sans rejets rampants.

13. R. Buzposus. Lin. rc dans les prés secs et les pâturages.

14. R. nemorosts. Dec. Ac forêt de Vibraye, Conflans , bois de Marchevert ; St-Gervais-de- Vic, bois de la Ganerie.

15. R. acris. Lin. rc dans les prés humides.

16. R. PHILoNoTIs. Retz. Montaillé, champs hu- mides des terrains froids autour de Béancé, R.

17. R. parvircorus. Lin. AR St-Calais , dans les haies près de Manteau ; Conflans , bords du chemin des Sablons.

18. R. ARVENSIS. Lin. rc dans les moissons.

Myosurus. Linné.

M. mixmmus. Lin. TR St-Calais , près de la Cor- nillère , dans la partie humide du champ qui avoisine la mare située à l’ouest de cette ferme.

HezreBorus. Linné.

H. rœrTipus. Lin. rc aux bords des chemins et dans les haies des champs des terrains calcaires.

252,

253.

254.

184

NiIGELLA. Linné. N. arvensis. Lin. rc dans les moissons. AQUILEGIA. Linné.

A. VULGARIS. Lin. rc dans les prés et les bois frais. Varie à fleurs roses Tr. DecpHinium. Linné.

D. consozipA. Lin. AR Conflans , dans les moissons autour de la Rousselière. ( Poncé, à l’ouest du bourg. M. l’abbé Nail.) Cette plante est généralement peu commune dans nos limites.

CALTHA Linné. C.pALUSTRIs. Lin. Tc dans les prés marécageux.

FamiLLe LILI BERBÉRIDÉES. Ventenat.

BEergEris. Linné.

B. vuLGaris. Lin. R St-Calais, dans les haies du vieux chemin de Valenne, près de la Cornil- lère. (La Chartre, dans les haies autour de la ville. M. l’abbé Nail.)

FamicLe LILI GERANIACÉES. Aug. St-Hilaire.

257.

EropruM. Lhéritier.

E. cicutTARIUM. Lhéritier. Geranium cicutarium Lin. rc dans les champs arides et sur les vieux murs.

V. chærophyllum. E. chærophyllum. Dec. lieux sablonneux , Coudrecieux, Semur etc. Ac diffère du type par des tiges plus longues; par des feuilles plus profondément dentées à découpures étroites, aiguës et par des embelles à fleurs plus nombreuses et de la longueur des sépales.

258.

259.

260

185

GERANIUM Linné. 1. G. MOLLE. Lin. Tc dans les haies et au pied des murs. 2. G. pusircum. Lin. c dans les haies des lieux secs et sur les décombres. 3. G. COLUMBINUM. Lin. AC dans les mêmes stations.

4. G. bissECTUM. Lin. rc dans les champs pier- reux et dans les vignes.

5. G. ROBERTIANUM. Lin. rc dans les haies om- bragces des bois et des champs.

V. micranthos. G. purpureum. Villars Plante moitié plus petite dans toutes ses parties ; péta- les dépassant à peine le calice à la fin glabre; carpelles très rugueux; St-Cÿr de Sargé, terrain sablonneux autour du Fief-Corbin Tr.

6. G. ROTUNDIFOLIUM. Lin. rc au pied des murs et dans les haies aux bords des chemins.

FamizLe LIV® Oxarpées. Decandolle.

Oxazis. Linné. O. ACETOSELLA. Lin. R lieux frais de la forêt de Vibraye, près de l’ancienne fenderie; nous l’avons trouvé dans la même localité à la fin de l'été. en pleine fructification, sans avoir produit de pétales.

Famrzze LV° Lnées. Decandolle.

Linum. Linné. 1. L. TENUIFOLIUM. Lin. TR Savigny-sur-Braye, coteaux crayeux près de la Rue. 2. L. aarcicum. Lin. ar champs des terrains

186 argilo-calcaires; St-Gervais de-Vic aux environs de la Martinière ; Ste-Cérotie aux Petites-Bru- yères 3. L. CATHARTICUM, Lin. TC partout dans les prés et sur les pelouses, RapioLA. Gmelin.

R. MILLEGRANA. Sm. forèt de Vibraye sur les pelouses humides et ombragées r,

Famizze LVI° MALvACÉES. Jussieu.

Mazva. Linné.

1. M. nicæensis. Allioni. rR. St-Calais , berges de la route de Vendôme près de la ville et sur celles du vieux chemin de St-Gervais-de-Vic , près du moulin Baron. nous l’avons trouvée avec M. l’abbé Nail.

2. M. roTuNDIFOLIA. Lin. TC aux bords des chemins et sur les décombres.

3. M. syLzvesrris. Lin. c aux bords des chemins et dans les haies des champs.

4. M. ALcEA. Lin. Ar Montaillé, dans les prés du moulin Launay , Savigny-sur -Braye. dans les prés au-dessous des Besnardières ; capsules hérissées près de l’axe central.

V. fastigiata. M. fastigiata.Cavanille. Montaillé, dans les prés au-dessous du moulin de l'étang ; ne diffère presque de l’espèce que par les feuil- les supérieures à lobe moyen plus allongé.

V. Moschatellina. M. Moschatellina. Cheval- lier. R Conflans, coteaux au-dessous des T'eil- leux ; feuilles à lobes très étroits et divisés profondément , carpelles glabres ; cette variété ressemble beaucoup pour la forme à l'espèce suivante.

63.

64.

187

9.MaLvA MoscHATA. Lin. ar terrainssablonneux de Vibraye, Montmirail etc.

ALTHEA. Linné. 1. A. orricivaLis. Lin. R St-Gervais-de-vic, dans les prés humides près du moulin à Foulon, St-Calais dans les prés vis-à-vis l’abreuvoir du Bourg-Neuf. 2. A HiRsUTA. Lin. champs calcaires ; Conflans aux environs de Monfrelon de Rocheus etc.

Fame LVIL HypériciNées. Jussieu.

HyPreriCUM. Linné. 1. fl. TETRAPTERUM. Fries. Moutaillé bords du

_Pirot. eic. AR.

2. H. quapranGuLum. Lin. St-Calais bords de l’Anille, au dessous de la route de la Ferté, vis- a-vis Montplaisir ; Montaillé au dessous des l'oucaudières. AR. :

3. H. penronaTum. Lin. "rcdans les haies et les champs arides ; feuilles ovales oblongues. T'ypus.

V'. parvifolium.r parfaitement identique au type pour le port , l’inflorescence et les pores , mais bien distinct par les feuilles qui sont très étroites, linéaires et dont les bords sont enroulés en dessous Si l’Æ.angustifolium. Gaud. H. vero- nense. Schrank, qui a les feuilles semblables à notre variété, n’avait, d’après Koch, les pores plus grands que l’Hy. perforatum , Lin. nous eussions rapporté notre variété à l'espèce de Gaudin, mais ce caractère est trop important pour permettre de confondre ces deux plantes. 4. H.aumirusuM. Lin. c dansles champs sablon- neux et parfois dans ceux des terrains calcaires.

5. H. MONTANUM. Lin. ar bois élevés et côteaux 24

265,

188 boisés, St-Calais dans les haies au nord des Belotteries ; forèt de Montmirail etc. G.HyPErRICUM PUuLCHRUM. Lin cdansles boissecs. 7 H. airsuTum. Lin. rc au bord des rivières et des ruisseaux. 8. H. ELODES. Lin. rr Coudrecieux bord de l'étang des Boëttes. 9. H. aNprosEMUM. Lin. r forêt de Vibraye, entre la route de la Ferté et l’ancienne fenderie.

FAMILLE PL VIII Amreripées. Richard Viris. Linné.

V. vinirerA Lin. Se trouve çà et dans les baies et les buissons à Lamnay, à Poucé etc. Flée; M.labbéNail )où cette planteest rede- venuesauvage,(£abrusca antiquorumN ) Feuilles à 3-5 lobes dentés, les jeunes, blanches et coton- neuses en dessous; fleurs verdâtres; baies petites, blanches ou violettes. La vigne est cultivée , au sud deSt-Calais , dans toutes les communes le sol sous-jacent est crayeux.

La vigne sauvage est connue de tous les vignerons et cultivateurs de cette contrée, sous le nom de Lambruge (Labrusca) c’est'en effet le Vitis labrusca des anciens botanistes jusqu’à Linné. Deschamps botaniste de la fin du 16° siècle, en disserte fort longuement , et dit posi- tivement que le Vitis labrusca ou Vitis sylvestris ue diffère guère de notre vigne cultivée, que par son état sauvage. Mais Linné aÿant donné, depuis cette époque , le nom de Labrusca à une vigne américaine, connue avant lui, sous celui de Vitis sylvestris virginiana, Bauhin , qui n’a que 2-3 lobes à ses feuilles , il devient évident que la nôtre qui en a 3-5 ne peut lui être rap- portée.

266.

267.

268.

PASS E

189

FAMILLE LIX® ACERINÉES. Juseieu.

AcERr. Linné. A. CAMPESTRE Lin.

V. a. hebecarpum. A. hebecarpum. ‘Tausch. capsules velues. TG

V. b. leiocarpum. A. leiocarpum. Tausch. capsules glabres, presque moitié plus petites que dans la V. a. Valennes, bois de Courtardi ; Cogners environs du bois de Bourefrait TR.

FamiLzLze LX° NymMPñHÉACÉES. Decandolle.

NympHæa. Linné. N:aALBA Lin. AR rivières et étangs, St-Cyr de Sargé , dans la Braye , Poncé dans le Loir, Montaillé dans l’étang Salé on le trouve à fleurs doubles.

Nupaar. Smith.

N.Lureum.Smith. Nymphæa lutea Lin c eaux stagnantes et rivières.

FamiLLe LE FüMARIACÉES. Decandolle.

Fumarra Linné.

1. F. CAPREOLATA. Lin. plante glauque, tige faible de 4 à 6 décimètres, rameuse, feuilles 2-3 fois ailées , à lobes larges cunéiformes incisés ; pétiole s’enroulant autour des corps voisins ; sépales largement ovales, plus profondément dentés à la base que sur les côtés, égalant la moitié de la corolle qui est grande { 10 à 12 millimètres) blanche , tachée au sommet de pourpre noir; pédicelles moitié plus longs que la bractée , recourbés à la maturité des fruits ;

270.

A0ù

capsule tout-à-fait lisse obtuse non apiculée. AC St-Calais, Conflans, dans les jardins, et . autres lieux cultivés.

2. FUMARIA OFFICINALIS Lin. plante verte à tige redressée rameuse, feuilles à laciniures étroites, grappes droites à pédicelles ascendants , capsule plus large que longue, légèrement rugueuse tronquée, avec deux fossettes latérales , fleurs rouges à sommet noirâtre ou verdâtre ; TC dans les lieux cultivés et sur les décombres.

V. B. media. Loisel. plante d’un vert jaunâtre d’un à deux pieds , à rameaux allongés diffus tombants ; feuilles à laciniures oblongues planes écartées en éventail ; pétiole grimpant ; grappe lâche à pédicelles étalés , les inférieurs parfois réfléchis; capsule aussi longue que large légèrement rugueuse tronquée au sommet, avec deux fossettes latérales ; fleurs d’un rose pâle, pourpres au sommet; TC dans les jardins et dans les champs cultivés.

Cette plante a quelque ressemblance par le port et la couleur avec le F. capreolata ; mais elle en diffère par les laciniures de ses feuilles qui sont un peu plus étroites et plus allongées, et pai ses capsules chagrinées. L'une et l’autre ne peuventsesoutenir qu à l’aide deleurs pétioles volubiles qui s’accrochent aux corps voisins.

3. F. PARVIFLORA. Lamk. plante d’un vert pâle; pédicelles redressés , capsules rugueuses un peu mucronées ; champs des terrains calcaires , St- Calais autour du petit Tiron , Bessé autour du Mes)ier TR.

FAMILLE LXII® PAPAVERAGÉES. Jussieu.

Papaver Tournefort.

22le

272

273.

191

1. PAPAVER. ARGEMONE. L. AC dans les mois- sons St- Calais aux environs du Petit-Tiron. (la Chartre,même station et sur les vieux murs. M. l'abbé Nail.) 2, P. RHOEAS. Lin. rc dans les moissons; pédon- cules hérissés de poils étalés ; stigmates à 10- 12 royons. 3. P. pusruMm. Lin. rc terrains sablonneux ; pédoncules à poils apprimés; capsule à 6-9 rayons

CHELIDONIUM. ‘Tournefort.

C. MAJuS. Lin. rc dans les haies près des hahi- tations, dans les interstices des vieux murs et sur les décombres.

FAMILLE LXIII CrRucCIFÈRES. Jussieu.

Rapaanus. Linné.

R. RAPHANISTRUM. Lin. Tc dans les champs sablonneux ; plus rare dans ceux des terrains calcaires.

SINAPIS Linné.

1. S. Nicra. Lin. c dans les champs cultivés et dans les haies.

S. a. torulosa. siliques toruleuses. 77.b. villosa siliques velues.

V. c. turgida. S. turgida. Pers, siliques quadran- gulaires, à valves veinées réticulées. Cette variété rare se trouve à Montmirail , près du du moulin d’Iverny.

2. S. arvensis. Lin. plante aussi variable sous le rapport de la glabréité et de l’hispidité des siliques que sous celui de la répartition des poils et de leur direction. Voici les variations que nous avons observées dans notre limite,

274.

275.

27107

278.

279

280.

192 !

V. a. siliques glabres. Typus. F. b. siliques ayant quelques poilsréfléchis sur les sutures. le reste glabre. #. €. siliques dont la moitié infé- rieure est couverte de poils réfléchis et l’autre moitié de poils étalés. #, d. retrohispida. S. orientalis. Dec. non Lin. siliques toutes cou- vertes de poils réfléchis, le reste de la plante presque glabre. Bien que cette plante se trouve en Anjou , c’est cependant sur des échantillons récoltés autour de St-Calais, par M. et M" Cauvin etadressés d'Angers (où ils demeuraient en 1809) à Decandolle, que celui ci en a donné la description dans sa flore il l’indique comme ayant été trouvée par eux à Angers. BrassicA. Linné.

B. cHEtRANTHUS. Villars Sinapis. Koch. #c dans les terrains sablonneux.

CHEIRANTHUS. Linné. 1. C. cHerri. Lin. Te sur les vieux murs de l’abbaye de St-Calais.

ALLIARIA . Adanson.

A. OFFICINALIS. Andrz. EÉrysimum Alliaria. Lin. rc dans les haies des lieux frais.

Erysimum. Linné.

E. CHEIRANTHOIDES.. Lin. R Ruillé terrains sablonneux près d’Auvers.

BARBAREA. R. Brown.

B. vuzGaRIs. R°B. Erysimum Barbarea Linné. c au bord des eaux et dans les lieux frais et incultes.

SISYMBRIUM. Linné.

1.S. OFFICINALE. Scopoli Ærysimum. Lin. c au bord des chemins et au pied des murs.

2.5. THALIANUM. Gay. Arabis. Lin. rc partout dans les terrains sablonneux.

DipLorTaxis. Decandolle.

251.

282.

285.

193

DipLoraxis murALIS Dec. Vouvray-sur-Loir, vignes et buttes de Goulard. R (M. l’abbé Nail)

Turerris. Linné, T. GLaABrA Lin. ar Lavaré, Semur au bord es champs humides et sablonneux.

CaARDAMINE. Linné.

1. C. PRATENSIS. Lin. tige droite, striée glabre stolonifère à la base ; feuilles pinnées , folioles radicales arrondies iégèrement sinuées, les terminales plus grandes.

W.b dentata. C. dentata. Reich. tige anguleuse plusrobuste que celle du type; foliolesinférieures dentées anguleuses; dernière foliole des feuilles supérieures trilobée. V. ©. luxurians. scmblable au type mais à fleurs doubles. L'espèce rc dans les prés et au bord des eaux, la V.0b. R St Calais dans les prés autour du mouln- Ars. et la V.c. à St- Cyr-de-Sargé , dans les prés des bords de la Braye vis à-vis Montmarin. 9, C. amara. Lin. r Conflans, bords de l’Anille à l'est de la Bessaudière; St-Cervais-de-Vic dans les prés au dessous de la Bosselière. 3. C. iMPATIENS. Lin. la Chartre , côteau boisé et humide du chemin de Tréhet, M. l'abbé Nail. r. 4. C. nirsuTA. Lin. St-Calais, lieux frais au dessous de la Montcharière. 5. C. syLvaATICA. Link. AC. lieux humides ; Conflans , St-Calais , il croit même au sein de cette ville, dans le bas de la ruelle des Trois-Rois, il abonde.

NasSTURTIUM. R. Brown. Sysimbrium. Lin. 1. N. orFiciNaALE. R. B. rcdansles ruisseaux et les fontaines.

334.

285.

286.

287.

288.

2e 40

2. NASTURTIUM. SYLVESTRE R. B. lieux humides des terrains sablouneux.

3. N. auPxigrum. R B. tige grosse, sillonnée feuilles entières divisées.

V. a. auriculatum. Dec. prodr. 1.130. Feuilles toutes pinnatifides , les inférieures et les cauli- naires auriculées à la base.

V. b indivisum. Dec. syst 2.197. N. aquaticum. Wallr. Feuilles entières, ovales, spatulées , dégénérant en un large pétiole.

La F7. a. Ac St-Calais , fossés vaseux du che- min de Savigny-sur-Brave ; Le Breil autour de l'étang de Pescheray le plus à l’ouest , la #7. b. dans cette dernière localité rR

ALLYSsUM. Linné.

A. CALYCINUM Lin. lieux sablonneux au nord- ouest du bourg du Breil. ar. Drag. Linné. D. vera. Lin. rc sur les murs de terrasse- meuts et sur les pelouses. Coroxorus. Hailer.

C, Ruecru. allioni. Cochlearia Coronopus. Lin. c dans les cours des habitations rurales, sur les décombres ei au bord des chemins.

LEPIDIUM Linné.

1. L. CAMPESTRE. R. B. rc au bord des che- mins et dans les lieux cultivés.

2. L. LATIFOLIUM. Liu. RR St-Cyr-de-Sargé, daus une des haies du jardin de Beauvais. Quoique la station cette plante végète lui convienne , nous ne pouvons affirmer qu'elle y soit spontanée. Cependant d’après diverses ques- tions faites au fermier, il parait qu’il ne la cultive pas, mais il est fort possible qu’elle l'ait été par quelques uns de ses prédécesseurs. Tucaspi. Dillan.

289.

290.

291.

292.

293.

195

1. THLASPI PERFOLIATUM. Lin. AR Saint-Calais, champs cultivés des terrains calcaires entre la Houalerie et la Mordandière. 2. T. ARvENSE. Lin. c dans les terrains cultivés des sols calcaires. Saint- Calais, Montaillé, Vancé, etc.

TeespazrA. R. Brown.

T. 1B8Er1IS. Dec. rc partout sur les pelouses sa- blonneuses.

CapsezLAa. Ventenat. C. BurRsA PpasToRIs. Mæœnch. Thlaspi. Lin. Tc partout dans les lieux cultivés ; varie à feuilles entières integrifolia. Dec. à feuilles pinnatifides pinnatifida. Koch.

Famizce LXIV* RéÉsépacéEs. Decandolle.

ResEepa. Linné.

1. R. LuTEoLA. Lin. c au bord des chemins et dans les lieux stériles.

2. R. LuTEA. Lin. ar bord des chemins et ter- rains incultes. Poncé, Ruillé, Marçon. AsTrOCARPUSs. Necker.

À CLUSIL. Gay. À. sesamoïdes. b. Duby. Reseda canescens. Lin. Feuilles lancéolées , onduiées ; étam. 12-15 à filets scabres parfois hispides réunis par paires. TC dans les champs incultes et sablonneux , à Coudrecieux, à Lavaré, etc.

FAMILLE LXV® CisTinÉéEs. Jussieu.

HELtANTHEMUM, Tournefort,. 1. H. currarum. Miller. rc dans les lieux sa- blonneux. Bouloire, St-Cyr-de-Sargé. 25

196

V. serratum. Cistus serratus. Cav. AR mêmes localités; pétales dentés et marqués d’une gran- de tache violette.

2. HELIANTHEMUM VULGARE. Gœrtner. R Saint- Calais, coteaux calcaires à gauche de la route de Château-du-Loir, au delà de la Rougerie. 3.4H. UMBELLATUM. Miller. r Le Breil, terrains sablenneux au nord des étangs de Pescheray il abonde.

FamiLce LXVI° DRrOSÉRACÉES. Decandolle.

294. DrosErA. Linné.

1. D. ROTUNDIFOLIA. Lin. Tc au bord des étangs et dans les lieux tourbeux , forêt de Vi- braye , au-dessous du village des Bouveries ; Montaillé, étang de la Mairie , etc.

4 2. D. INTERMEDIA. Hayne. 5c autour de l'étang de Marchevert, commune de Conflans ; nous ne le connaissons pas ailleurs.

295. PaARNASsIA. Tourneflort.

P.pazusreis. Lin. rc dans les prés marécageux des terrains calcaires et sablonneux.

FAMILLE LX VII VIOLARIÉES. Jussieu.

296. VioLa. Tournefort.

a 1. V. opoRATA. Lin. TG dans les haïes. Plante

velue ( dans notre limite) ; stipules bordées de cils glanduleux ; fleurs bleues , varie à fleurs blanches et à éperon bleu.

2. V. HiRTA. Lin. AC dans les haïes et dans les champs sur les berges herbeuses ; feuilles cor- diformes allongées, fleurs ne les dépassant ordi- nairement que de quelques centimètres.

197

Var. fraterna. V. fraterna. Reich. Mutel. t.7, F. 38. Feuilles petites d’un tiers ou de la moitié plus courtes que les pédoncules. Àc sur les pe- louses sèches elle n’a souvent qu’une fleur ; mais si elle croit sur un terrain fertile , elle présente une souche avec de nombreuses fleurs, parfois jusqu’à 20, et toujours à pédoncules dé- passant de beaucoup les feuilles.

Var. ambigua. F.ambigqua. W . et Kitaibel. Ne diffère de l'espèce que par une glabréité assez remarquable, mais non complète , car les pé- tioles, le bord des feuilles sont légèrement ciliés et le pélale intermédiaire un peu barbu, cap- sule glabre ; Saint-Gervais-de Vic , dans la haie orientale de l’ancien chemin de St-Calais , entre les moulins Pèlerin et à foulon. rr.

Var. amethystea. N. identique au type mais à fleurs amethystes. La Chartre, dans les haies des prés, près de la Maladrerie. M. l'abbé Nail.

3. V. SyLVATICA. Fries. #7. sylvestris. Koch. Mutel. t. 8, f. 46 et 46 bis. Axe central formant une rosette de feuilles qui donne naissance aux tiges florifères; tiges courbées à la base, redres- sées, glabres ou un peu pubescentes ; feuilles légèrement crénelées, minces ovales en cœur, les supérieures brièvement acuminées, les infé- rieures obtuses ; stipules lancéolées linéaires dentées ciliées ; sépales lancéolés acuminés , disparaissant à la maturité de la capsule qui est oblongue aiguë ; fleurs d’un bleu violâtre ; éperon arrondi non sillonné en dessous plus coloré, 3-4 fois plus long que les appendices calicinaux ; c dans les haïes et les bois taillis des terrains calcaires. Lorsque cette violette croît sur un terrain frais et de bonne qualité, elle continue d’être en fleur depuis la fin d’avril jusqu’en octobre.

Var. riviniana. V. riviniana. Reich. plante

198

plus robuste et plus développée dans toutes ses parlies ; fleurs plus grandes, éperon moins coloré , sépales persistant sur la capsule après sa maturité ; c dans les haies des prés et dans les bois.

4. V. CaniNa. Lin Racine écailleuse à sa partie supérieure, donnant naissance à des tiges courbées à la base puis redressées, hautes de 10 à 15 centimètres , rameuses glabres ; feuilles crénelées, les inférieures ovales cordiformes, les caulinaires ovales oblongues peu cordées, les supérieures ovales lancéolées; stipules oblongues lancéolées plus ou moins dentées ciliées, les supérieures entières d'un côté ; sépales ellipti- ques lancéolés aigus; fleurs d’un bleu clair, plus petites que celles du V. sylvatica; éperon gros court d’un blanc jaunâtre, canaliculé en dessous; capsule à nervures saillantes,oblongue, trigone , terminée en pointe. TR St Cyr de Sargé , dans les haïes des champs et dans les bois sablonneux au nord-est du bourg, audelà des buttes ferrugineuses, elle est rc. Nous ne convaissons , dans notre limite . aucune autre localité cette plante se rencontre.

On trouve dans ces mêmes localités des individus appartenant à ce type , dont toutes les feuilles sont ovales oblengues , ce qui pour- rait les faire prendre pour le #. lanafolia, si les inférieures n'étaient échancrées à la base et non décurrentes sur le pétiole.

Var. ericetorum. VW. ericetorum, Schrader. plante de 2 à 6 centimètres souvent à une seule fleur, du reste semblable à l'espèce St Cyr de Sargé, lieux sablonneux autour de la pierre qui tourne à minuit.

Nous avons cultivé cette plante pendant plu- sieurs années , elle a fini par former une souche produisant jusqu'à 25 fleurs.

199 Var. lucorum. F. lucorum. Reich. Mutel. f. 43

(très bonne). Cette variété peut être confondue au premier aspect avec la V. sylvatica à laquelle elle ressemble par la forme de ses feuilles, mais elle n’est point cespiteuse; elle en diffère encore par la partie supérieure de sa racine qui est écailleuse par suite de la destruction des an- ciennes leuilles radicales, et non surmontéed’une rosette de feuilles; par un éperon ordinairement très-blane, canaliculé en dessous ; elle res- semble assez exactement à la f. 2 ,t. 609 de Lobel que Lin. cite pour son F. canina Ce- pendant 1l est à remarquer que la phrase il dit que les feuilles de sa plante sont ovales oblongues, est peu en rapport avec cette figure. Cette violette est TG partout dans les haies.

La Var lucorum. varie: 1°à fleurs blanches R; 2" à fleurs lilas TR; à éperon terminé par une pointe recourbée en-dessous Nous avons ren- contré la seconde variété à Si-Calais. dans le vallon de la Grande Roche ; nous n’aurions pas signalé la monstruosité à éperon terminé par une pointe recourbée en crochet. trouvée à St- Calais par M"° Archambault près de la ferme de la Forêt, si no s ne l’eussions pas distinguée nous même plus tard , aux environs du lieu de la Courtille, près de la ville.

Obs. La description du F. sylvestris. Lamk. fl. fr. p. 680 est tellement incomplète qu'il est impossible de la rapporter plutôt au 7. sylva- tica qu’au V’io/a lucorum ; c’est pourquoi nous avons négligé ce synonyme.

5. V, TRICOLOR. Linné.

V. a. hortensis. Dec. V. a. vulgaris. Koch. cultivé sous le nom de pensée.

V.b. Dec. fleurs d’un bleu violet plus ou moins taché de jaune, dépassant de moitié

298.

295:

300.

301.

200

le calice, r mais c dans les champs sablonneux un peu humides au nord-est du hourg de Cou- drecieux.

6. V. aArRvExSIs. Dec. rc dans les moissons el les champs en friche.

FAMILLE LX VIII POLYGALÉES. Jussieu.

POoLYGALA. Linné. 1. D. vurcanris. Lin. rc dans les prés secs et sur la lisière des hois. 2. P. Amara. Lin. r Le Breil, pâturages autour des étangs de Pescheray.

3. P. pEprEssa. Wenderoth. P serpyllacea. Weihe rc dans les landes parmi les bruyères.

FamiLLE LXIX° CARYOPHYLLÉES. Jussieu.

Hozosreum. Linné.

H. uu8eLzLaTOM Lin. c dans les champs arides et sur les murs.

SAGINA. Linné

1.S. PROCUMBENS. Lin. c entre les pavés des cours et dans les lieux humides et ombragés.

2. S. APETALA. Lin. c dans les lieux sablonneux et humides.

V. pallens. Plante plus grêle à rameaux capil- laires droits d'un vert päle, Ac parmi l'espèce.

MoExciA. Ehrhart.

M. ERECTA. F1. Wett. sagina. Lin. rc sur les pelouses sablonneuses.

SPERGULA. Linné. 1. S. ARvVENSIS. Lin. c dans les champs sablon-

302.

303.

201

neux, graines couvertes de petites aspérités fines et noires. Typus.

2. SPERGULA PENTANDRA. Auct. $. morisonü. Boreau. revue bot. p. 423, 1847. Koch. Syn. 120, Reich. c dans les jachères des terrains sa- blonneux ; plante d’un vert sombre, graines comprimées, noires , chargées de papilles et bordées d’une membrane brunâtre , comme ra- diée, c dans les terrains sablonneux.

STELLARIA. Linné.

1. S. HOLOSTEA. Lin. rc dans les haies et dans les bois.

2. S. cLaAucA. With. Tr Conflans, dans la haie au côté nord du bois de Percé.

3. S. GRAMINEA. Lin. c dans les baies et les bois.

4.S. MEDIA. Smith. alsine. TC partout ; tige et feuilles vertes, 5 étamines.

V. decandra. N. S. neglecta. Weïhe. semblable au type ; mais à 10 étamines. R se trouve çà et dans les prés des bords de la Braye , à Ma- rolles, à Bessé.

V. triandra. N. tige rougeûtre du côté du soleil; feuilles supérieures et calice parfois hérissés de poils glanduleux ; fleurs à trois étamines. Bien que ces deux derniers caractères ne soient pas constants, c’est-à-dire que certains individus à tiges rougeàtres présentent des fleurs à 4-5 étamines, et que d'autres qui n’en ont que trois ne soient pas toujours glanduleux à leur sommet, ces exceptions sont tellement rares qu’elles peu- vent être considérées comme accidentelles. Ac mêlé parmi l’espèce.

MaAcAcHIUM. Fries. M. AQuATICUuM. Fries. cerastium, Lin. c dans les

304.

305.

202

lieux humides et au bord des fossés. CERASTIUM. Linné.

l. CG. vULGaTUM. Lin plante vivace d’un à deux décimètres, tiges rameuses ascendantes croissant en touffe radicante, étam. 10, à filets glabres. rc dans les champs et au bord des chemins.

V. pratense. Tiges 2-3, hautes de 2 à 3 déci- mètres, pauciflores à entre-nœuds plus allongés; pétales étroits et d’un tiers plus longs que la capsule, c dans les pres humides.

2. G vrscosum. Lin. Dec. FI. fr. 4, p. 775. Mutel. t 14. f.76 plante velue visquense , sé- pales barbus au sommet, pétales ciliés à la base, étam. 10 à filets glabres . annuelle. 1c dans les lieux cultivés et au bord des chemins.

V. glomeratum. C glomeratum. Thuill. fleurs en panicules plus serrées, mèmes stations.

V. apetalum. C. apetalum. Dumotort. plante grèle pauciflore, à pétales avortés. Le défaut de développement complet de cette variété nous semble provenir de la sécheresse et de la mai- greur du terrain elle végète. rc sur les talus arides exposés au midi. 3. C. sEMIDECANDRUM. Lin. Mutel. t. 13, 75: plante verte légèrement visqueuse à 5 étam. ; pétales et étamines glabres à la base, annuelle, rc sur tous terrains. VF. pellucidum. C. pellucidum. Chaubard plan- te d'un vert blanchâtre, velue, visqueuse, particulière aux terrains sablonneux elfe est c.

ARENARIA. Linné. {. A. RuBRA. Lin. c dans les terrains sablon- neux,

2. À. TENUIFOLIA. Lin. rc sur les murs et dans les champs stériles.

306.

307.

308.

309.

903 =

Ÿ. viscidula. À. viscidula. Thuill.r St-Gervais- de-Vic, champs arides aux environs des Mesan- gères.

3. ARENARIA TRINERVIA. Lin. rc dans les haies ombragées et sur le terreau des vieilles souches.

4. À. SERPYLLIFOLIA. Lin. rc sur les murs et dans les champs pierreux.

5. A. MONTANA. Lin. Cette arénaire est très commune au Breil, dans les terrains sablonneux autour des étangs ; on la rencontre également à Lavaré. Feuilles étroitement lancéolées, aiguës, glabres.

GxyPsopHYiLa. Linné.

G. MuRALIS. Lin. AR champs sablonneux , de Tresson, Semur, Melleray.

SAPONARIA. Linné.

{. S. OFFICINALIS. Lin. TR St-Calais, dans les

haies de quelques champs autour de la Po- cherie. à

2. S. vaccarrA. Lin. Tc dans les moissons d'orge et d'avoine. :

Drawraus. Linné.

1. D. aRMERIA. Lin. c au bord des champs secs et dans les haies.

2. D. PROLIFER. Lin. AR coteaux secs, St-Calais, Conflans, Valenne, etc.

SILENE. Linné.

1. S. INFLATA. Smith. Cucubalus behen. Lin. rc dans les champs cultivés.

V. ciliato-latifolia. Cucubalus behen. V. scaber. Schleicher. c dans les mêmes lieux.

2. S. ARMERIA. Lin. RR St-Calais, champs pier- reux autour du Jonceray et de la Paquelerie.

3. S. NUTANS. Lin. ar roches crayeuses de 26

313

204

Poncé et de la Chartre.

4. SILENE CONICA. Lin. c dans les terrains sa- blonneux entre Bouloire et Ardenay.

». $. GALLICA, Lin. AC dans les champs cultivés. V. divaricata. S. anglica. Lin. Conflans, champs cultivés aux environs de la Bergevinière. TR Pé- doncules inférieurs 1-2 fois plus longs que le calice, les supérieurs divariqués; pétales dépas- sant à peine le calice, divisés à leur sommet en deux lobes, ou seulement dentés.

W. sylvestris. S. sylvestris. Lamk. Tresson . champs sablonneux des environs de Courtemi- che. r fleurs en épis allongés , courtement pé- donculés, pétales larges à limbe crénelés blancs ou rosés, parfois d’un pourpre foncé, dépassant le calice de 3-4 millimètres.

CucuBaLus. Gaertner. C. BACCIFERUS, Lin. AC dans les haies.

AGROSTEMMA. Linné. A. GITHAGO. Lin. Tc dans les moissons, varie à fleurs blanches.

Lycaxis. Tournefort.

1. L. rLos-cucuLi. Lin, rc dans les prés, varie à fleurs blanches.

2. L. prorca. V. B. Lin. Z. vespertina. Sibth. rc au bord des haies et des chemins.

FAMILLE LXX° ELATINÉES. Cambessedes.

ELATINE. Linné.

E. HExANDRA. Dec, r Montaillé,aulourde l’étang de la Mairie,

205

PÉRIPÉTALIE.

FamiLLE LXXI° PARONYCHIÉES. St-Hilaire.

314. SCLERANTHUS. Linné. 1. S. PERENNIS. Lin. AR terrains sablonneux un * peu humides entre Semur et Lavaré ; Tresson, même station, près de Courtemiche. 2. S. annuus. Lin. rc dans les champs en friche. 315. HErnrarra. Tournefort.

à 1. H. GLagra. Lin. rc dans les champs cultivés des terrains un peu sablonueux. * 2. H. nrrsuTa. Lin. c dans les mêmes ter- rains. 316. CORRIGIOLA. Linné. C. LirTrorALIs. Lin. AR terrains sablonneux de Semur et de St-Cyr-de-Sargé.

FAMILLE LXXII® PORTULACÉES. Jussieu.

SZ: PorruLaca. Tournefort.

P. OLERACEA. Lin. AC dans les terrains sablon- neux.

318. Monrra. Linné.

M. minor. Gmel. 7. fontana. Lin. pédoncule partant d’un nœud pourvu d’un côté d’une brac- téeet de l’autred’une feuille.acclairières humides et sablonneuses de la forêt de Vibraye, berges herbeuses des champs sablonneux et humides.

Nous n’avons pas rencontré le M. rivularis. Gmel. dont les nœuds des tiges sont pourvus de deux feuilles.

319.

320.

322.

906 FamiLLE LXXIIL SAxIFRAGÉES. Jussieu.

SAXIFRAGA. Linné. 1.S. GRANULATA. Lin. rc dans les prés secs et dans les haies. 2. S. TRIDACTYLITES. Lin. rc sur les vieux toits en bardeau et dans les champs sablonneux.

FAMILLE LXXIV® ARALIACÉES. Jussieu.

ADoxA. Linné.

À. MOSCHATELLINA. Lin. rc dans lieux sombres des bois et dans les haies ombragées.

——

FAMILLE LXX CRASSULACGÉES. Jussieu.

Tcæa. Micheli. T. muscosA. Lin. AR lieux sablonneux un peu humides, Vibraye, bords de la route de la Ferté- Bernard ; St-Cyr-de-Sargé, sur la butte de la Meute.

SEDuM. Linné. 1. S. TELEPHIUM. Linné.

V. purpureum. Lin. Smith.sedum fabaria. Koch

Conflans, dans les haies des champs au mord de Monfrelon; Marolle, bois de la Masurerie.

2. S. cepæa. Lin. Tc au bord des chemins creux.

3. S. ALBUM. Lin. c sur les murs et dans les vignes.

4.$, RUBENS. Lin. Sp. 619. crassula. Lin. Syst. c sur tous les terrains.

5. S. ACRE. Lin. rc sur les murs , les rochers et

323.

324.

325.

207

les pelouses sablonneuses. 6. SEDUM REFLEXUM. Lin. rc surtout dans les terrains sablonneux.

V. rupestre. S. rupestre. Dill. plante glauque plus robuste. Ac Tresson, Ecorpain, Semur.

SEMPERVIVUM. Linné.

S. TEcTrOoRUM. Lin. Ac sur les toits et les vieux murs.

FAMILLE LXX VI RmÉsrées. Richard.

Ri8es. Linné.

1. R. ruBRuM. Lin. AR St-Gervais-de-Vic, dans les prés des bords de la Pouance, Montaillé, dans ceux des bords du Pirot.

2. R. uva-crisPpA. Lin. St-Calais, dans les haies des prés de la noue de Montfrelon et dans quel- ques autres localités. TR.

V. sativa. Dec. cultivé dans les jardins.

FAMILLE LXX VII CuUCURBITACÉES.

Bryow:A. Linné.

B. prorcaA. Jacquin. c dans les haies et les buis- sons.

FAMILLE LXX VIII HALORAGÉES. R. Brown.

Obs. Hrppuris VuzGaRis. Linné. M. Cauvin indique cette plante (flore du Maine p. 89) dans le vieux chemin de Saint-Calais à Saint- Gervais-de-Vic, nous l’avons vainement

908

cherchée. (1) Cependant M. Cauvin était trop versé dans l'étude des plantes, pour qu'il y ait eu méprise de sa part à l’égard d’une espèce qui ne peut être confondue avec aucune autre du pays. Mais si l’on considère , d’une part les travaux de réparations et d’élargissement exé- cutés sur tous les chemins pendant les quarante années qui se sont écoulées entre son séjour à St-Calais et le nôtre, d'autre part l'immense dé- veloppement pris par l’agriculture dans le pays, il sera facile de se rendre compte de la dispari- tion de quelques plantes peu communes.

Le changement d’assolement dans la cul- ture, les défrichements , le nivellement d’un terrain , un remblai ou autres réparations faits à un chemin , le curage d'une mare, celui d’un fossé et son élargissement , la même opé- ration faite à un ruisseau , le dessèchement d’un étang ou autre lieu aquatique , la conver- sion d’un pré sec en champ cultivé , la mise en culture d’un bois, d’une chaintre, la destruction d’une haïe , sont autant de causes qui se repro- duisent tous les jourset qui contribuent non seu- lement à dépeupler une contrée d'espèces peu communes, mais à y rendre rares celles qu’on y rencontrait fréquemment auparavant. Ainsi, pour peu que ces iravaux agricoles continuent de même que nous le voyons aujourd'hui, il est certain qu’une flore de dix ans de date sera inexacte sous le rapport des indications de loca- lités, pour un bon nombre de plantes. Le cata- logue de M. Cauvin, monument curieux sous ce rapport , va nous en fournir un exemple.

(4) Il a été fait, il y a environ 25 ans des réparations à ce chemin, parsuite desquelles, plusieurs endroits l'eau séjournait continuelléinent ont été comblés , en sorte qu'il n’en reste plus qu'un aujourd'hui près du moulin Pelerin , cette plante püt végéter.

209

Voici le nom des plantes qui y son inscrites comme ayant été trouvées par lui à St-Calais et que nous n’y avons pas retrouvées. Cependant nous devons prévenir que parmi ce nombre, il y en a plusieurs pour lesquelles il nous semble que M. Cauvin a fait erreur, en ce que, les unes sont étrangères à notre région, et que les autres n'auraient pu y végéter faute d’un sol ou de stations convenables ; nous faisons suivre leur nom d'un point dubitatif.

Polytrichum callipteris ; P. oreopteris; Triticum nardus ; Bromus secalinus; Eriophorum gracile; Typha Zatifolia ; Alisma natans ; Juniperus communis ; ÆEuphorbia lathyris ; Poligonum incanum ; Chenopodium rubrum ; C. glaucum ; Utricularia vulgaris ; Anagallis cœrulea ; Salvia sclarea ; Mentha sylvestris , (flore du Maine p. 172) ; Lamium album ; Verbascum phlomoides; Solanumwvillosum; Jasione montana; Lampsana minima ; Hieracium sabaudum ? Crepis biennis; Cichorium intibus ; Carduus tenuiflorus? Gna- phalium sylvaticum ? Solidago graveolens ; Chrysanthemum segetum ; Senecio viscosus ? Anethum fœnieulum; Rosa collina, Dec. ; Pastinaca sativa ; Caratophyllum demersum ; Ervum gracile ; Ornithopus perpusillus ? Ery- symum hieracifolium? Linum Radiola ; Hype- ricum elodes ; Ranunculus ophioglossifolius (flore du Maine p. 7)

Voici les noms de quelques autres plantes observées par M. Cauvin, sur d’autres points de l'arrondissement de Saint-Calais et qui ont échappé à nos recherches.

Orchis militaris , Ste-Cérotte bois de Nompié ; Stachis sideritis? environs de Bouloire ; Campa- nula hederacea, le Breil; Teucrium montanum, Montaillé ; Chrysosplenium oppositifolium, forêt de Vibraye; Cornus mas. ? mème forêt ; Rubus

326.

327.

210

idœus id. ; Serbus aucuparia id. ; Drosera longi- folia, Montaillé étang de la Mairie; ÆAlsine umbellata? les Loges , commune de Coudrecieux; Tilia microphylla , forêt de Vibraye; Anemone hortensis ? , Vancé.

A part , les plantes pour lesquelles M. Cauvin a peut-être fait erreur et celles qui peuvent exister sans que nous les ayons rencontrées, le nombre des autres qui ont disparu des localités citées est très considérable et semble même in- croyable. Mais ce qui peut dissiper tout doute à cet égard , c'est que depuis la fin du dernier siècle, toute cette contrée a changé de face sous le rapport agricole et change encore tous les jours. À cette époque il existait dans les com- munes de Conflans , de Montaillé , de Coudre- cieux au moins un quart du territoire en landes et collines non cultivées ; dans celles de St-Calais, de St-Gervais-de Vic, de Ste-Cerotte et d’Ecorpain, il y en avait au moins un huitiè- me , tandis qu'aujourd'hui il reste peu de terre inculte.

MyrioPpHiLLuM. Vaïllant. 1. M. azrErRniFoLIUM. Dec. r bord des étangs de la forêt de Vibraye.

2. M. VERTICILLATUM. Lin. c dans les étangs et les fossés. 2 CALLITRICHE. Linné. À 1. C. vERNA. Lin. Angles du fruit très-légère- ment rapprochés par paire 2 à 2.

2. C. sTaAGNALIs. Scopoli. Capsules ailées , ca- rénées, cruciées.

3. C. PLATYCARPA. Kutzing. Capsules ailées, ca- rénées, unies parallèlement 2 à 2.

Ces trois espèces croissent dans les fontaines et les petits ruisseaux.

211

FaniLLE LXNXIX® ONAGRARIÉES. Jussieu.

328. CIRCEÆEA. Tournefort. C. LUTETIANA. Lin. AC dans les haies des lieux frais et ombragés.

329, IsnarprA. Linné. | paLusrTRis. Lin. c au bord des étangs de la forêt de Vibraye. 330. TraPA. Linné. À T. Narans. Lin TR étang de la Chapelle-Huon. xt EpiLopiux. Linné. 1. £. HIRSUTUM. Lin. rc au bord des eaux. 2.E. PARVIFLORUM. Schreber. E. molle. Lamk. xc dans les lieux frais. 3. E. TETRAGONUM. Lin. Ac dans les lieux hu- mides et les bois frais.

4. E. MONTaNUM. Lin. r forèt de Montmirail , près de Melleray.

5. E. RoSEUM. Schreber. fieux frais aux envi- rons de St-Calais Ar.

Famizze LXXX: LyrHraRtées. Jussieu.

332 LyTHRuM. Linné. X 1, L. saricaRrA, Lan. #c au bord des eaux.

2. L. HyssoprFoLiIuM. Lin. c dans les lieux frais l’eau a séjourné.

339: Pepris. Linné.

P. poRTULA. Lin. C. au bord des mares , des étangs et des fossés.

——————mmg

FAMILLE LXXXI® RosAcées. Jussieu.

334. CERASUS., Jussieu.

«

212

CERASUS AVIUM. Mœnch. Prunus avium. Lin. le mérisier , St Calais , dans les haies ; forêt de Vibraye, St-Gervais-de-Vic , près de Villebau- tru.

Obs. C. vulgaris. Miller. Prunus cerasus. Lin. le cerisier, est cultivé avec un grand nom- bre de ses variétés. Nous ne Je connaissons pas spontané à l’état d’arbrisseau.

Prunus. Tournefort. {. P. spixosa. Linné.

VF. a. microcarpa. P. microcarpa. Wallr. épine noire. TC dans les haies. Arbrisseau peu élevé à rameaux étalés divariqués épineux ; fleurs so- litaires naissant ordinairement 15 jours avant les feuilles; fruit petit, arrondi d'un bleu foncé, redressé.

V. b. serotina. arbrisseau d’un mètre 50 centi- mètres à 2 mètres , à rameaux moins épineux , moins divariqués que le précédent, fleurs nais- sant avec les premières feuilles. AR St-Calais , vallon de la borde d’Oizé, etc.

V. c. grandiflora. N. macrocarpa. Boreau. AC St-Calais , bord occidental de la route de Chà- teau du Loir , au-delà du moulin Lyzé ; Con- flans , dans les haies du chemin entre le bourg et les Treize Vents , etc. . etc. Arbrisseau de 8 à 10 pieds , à rameaux ordinairement redressés épineux, feuilles ovales oblongues, fleurs gran- des , fruits moitié plus gros que le type.

Nous avons conservé à cet arbrisseau l’épi- thète de grandiflora que nous lui avions donnée dans nos notes , lorsque nous en fimes la ren- contre en 1832, par la raison que ses fleurs le font distinguer avant ses fruits et que le pre- mier de ces caractères est aussi constant que le second.

2. P.sxsrritta. Lin. AC St-Calais , dans la haïe

9213

occidentale de la route de Château du Loir , au dessous de la Bouteillerie il est commun, Conflans, bord du chemin au-dessous de la Phi- lippinière; Marolles, dans les haies près des Oli- vicrs. Arbrisseau de 8 à 10 pieds , devenant épineux avec l’âge , feuilles adultes grandes el- hiptiques et rugueuses en dessous ; jeunes ra- meaux velus , ascendants , pédoncules geminés pubescents , calice glabre à divisions obtuses; pétales oblongs, arrondis, fruits globuleux pent chés à la maturité, fleurs naissant ordinairemen- avec les feuilles.

3. PRUNUS cyANocARPA. Sickl. On comprend parmi les variétés du P.domestica cette espèce qui appartient évidemment à un autre type ; c’est parfois un arbre de 5 à 7 mètres mais plus souvent un simple arbrisseau à rameaux ascen- dants et à jeunes pousses pubescentes; ses feuil- les sont ovales grandes , légèrement crénelées , poilues en-dessous et sur le pétiole; fleurs pres- que toutes géminées naissant avec les feuilles, pédicelles pubescents , calice glabre, fruits or- biculaires non sillonnés bleuâtres acerbes de 2 centimètres de diamètre au plus.

En comparant la description de ce prunier à celle du 2. insititia on voit que l'identité de leur caractère constate d’une manière incontes- table que le prunus cyanocarpa est une race du prunus insitihia.

Le P. cyanocarpa se trouve çà ei dans les häies près des habitations rurales , St Calais, aux environs de Manteau , etc, etc , il n'est qu’un arbrisseau; Ste-Cerotte, aux Petites Bru- yères nous l'avons trouvé ayant la grosseur et la hauteur d’un arbre.

Obs. Le Prunus domestica. Lin. est originaire d’orient et du midi de l’Europe, ses fleurs sont solitaires et ses fruits qui sont ovalesoblongs ont

336.

= 94

an sillon plusou moins prononcé.Ce prunier four- nit beaucoup de variétés qui sont cultivées dans notre limite telles que le P. claudiana la Reine- Claude, le P. damascena la prune de Damas, le P. juliana nigra le damas noir , le P. catherina la prune de Ste-Catherine, ete, ete. Pyrus. Linné. 1. P. communis. Linné.

V. a. achras. Wallr. arbre à rameaux épineux, feuilles ovales acuminées tomenteuses laincuses dans leur jeunesse puis glabres; styles égaux aux étamines ; fruit petit turbiné arrondi à la base.

V. b. pyraster. Wallr. arbre à rameaux épi- neux , feuilles cordiformes arrondies toujours glabres ainsi que les ovaires ; styles dépassant les étamines, fruit petit globuleux , arrondi à la base.

V”. c. sativa. Lois. tige inerme, fruit très déve. loppé ayant de nombreuses variétés distinctes par la forme et la saveur.

Les Ÿ. a. et b. parvenues à Pétat d'arbre çà et dans les bois, Montaillé bois des Corbeaux et de l'Héridière, Conflans, bois de Marche- vert et du Fief-Bazile; Berfay, Bois-Clairs et fo- rêt de Vibraye. La #, c. rc dans les vergers et les champs.

2, P. sazviroLiA. Dec. prodr. 2 p.634. arbre à écorce gercée , feuilles obovales presque tou- jours entières pubescentes, veloutées en dessus, tomenteuses en dessous , à coton entrecroisé, d’un blanc jaunâtre, devenant glabres , fermes un peu rugueuses. pédoncules et calices tomen- teux laineux; fruit tomenteux dans sa jeunesse, peu développé à sa maturité, presque globuleux et arrondi à la base; fleurs blanches en bouquets axillaires; styles 5 égaux aux élamines, laineux à la base ; pétales obovales à onglet très court.

219

Croit naturellement dansles bois de Montaillé, de Conflans et dans la forêt de Vibraye il est RR. Le fruit de cet arbre qui est très répandu dans tout l’arrondissement de St-Calais, a été amélio- par la culture au point de produire un cidre supérieur à celui des autres espèces de poiriers qui y sont cultivés. 3. Pyrus MaLus. Lin. arbre à rameaux épineux étalés, recourbés à l’état sauvage; feuilles ovales cordiformes dentées pubescentes en-dessous ; fleurs blanches en-dessus et d’un beau rouge en-dessous; pétales velus à la base, fruit arrendi ombiliqué aux deux extrémités.

V. acerba. P. acerba. Dec. Malus. Mérat. feuilles et tubes des calices glabres.

V. glandulosa. N. Feuilles ovales très obtuses, dentées glanduleuses glabres; pédoncules et calices pubescents tomenteux. Trouvé par M. l’abbé Nail , dans le bois de la Gidonnière, commune de Lhomme; nous n’avons pas vu le fruit.”

Le Pyrus malus et le P. acerba. AG dans les bois de Conflans, de Montaillé , et dans la forêt de Vibraye etc. etc.

Le premier cultivé pour ses fruits agréables au goût et le second comme pommier à cidre.

Il y a quelques années , au marché de Saint- Calais , il se faisait un grand commerce de ssu- vageons de poiriers et de pommiers âgés de 7 à 9 ans , arrachés dans les bois que nous venons de désigner ; mais aujourd’hui on leur préfère ceux qui proviennent de la forêt de Bonnétable, ou des pépinières qui ont été éiablies aux envi- rons de St-Calais , parce qu’ils sont moins tor- tueux et moins rabougris.

4. P. rorMmiNaLIS. Ebhrhart. Cratægus. Lin. alisier AR se trouve et dans la forêt de Vibraye.

337.

338.

339

216

o. Pyrus sorBus. Gærtner. Sorbus domestica. Lin. Le cormier. Ar St-Calais, Valennes etc. dans les champs.

CRATOEGUS. Linné. 1. C. oxyACANTHA. Lin. AC dans les haies , à St-Calais, à Marolles, à Poncé, etc. 2 styles. 2. GC. MONOGYNA. Jacq. TC partout dans les haies, { style.

MEesprLus. Linné. M. GERMANICA. dans les haies AR. Rosa. Linné.

Styles agglutinés en colonne.

1. R. ARvENSIS. Lin. TC sur les coteaux et dans les bois.

V.. a. pubescens. Desp. TR. St-Calais , dans les haies des champs entre Villecoq et la Houalerie, pétioles et nervures des feuilles pubescents.

V.b. bibracteata. R. bibracteata. Bast. St-Calais, haies du chemin de Savigny-sur-Braye , au- delà de la Maladrie, etc. AR.

VW. c. repens. R. repens. Scopoli. Conflans , Berfay , etc, dans les haies et dans les bois. AR tige faible , couchée , pédoncules solitaires , sé- pales ordinairement entiers.

2. R sryLosa. Desv. TR St-Calais, haies du che- min de Rahay, près des Courbes.

Styles en colonne non soudés.

3. R. FASTIGIATA. Bastard. arbrisseau à tige grosse élevée, folioles ovales acuminées à dents profondes , aiguës , glanduleuses au sommet , glabres en- dessus, pubescentes sur les nervures en-dessous ; pédoncules hérissés de poils glan- duleux, sépales terminés par un long appendice,

217

styles glabres très longs en colonne non soudés, TR St Calais , dans la haie sud du champ du grand bois près de la Houalerie.

Cette rose qui ne nous a offert aucunes varia- tions notables et qui n’est considérée par les botanistes que comme une simple variété du R. canina en diffère cependant selon nous par des caractères trop importants pour n’en être pas séparée spécifiquement ; ses styles longs, glabres , Joints à d’autres caractères constants, suffisent pour s’opposer à cette réunion.

Styles distincts non en colonne.

4. Rosa TOMENTOSA. Smith. AC dans les haies.

5. R. FÆTIDA. Bast. non Allioni. ac dans les haies autour de St-Calais , folioles ovales pres- que glabres en dessus, finement glanduleuses en dessous et sur les bords ; pétioles , stipules , pédoncules , calices et sépales couverts de poils mêlés d’aiguillons fins ; lobes du calice lancéo- lés acuminés tomenteux en dedans, style laineux fruits fétides par le froissement , fleurs roses à onglet plus pâle, en corymbe peu fourni.

6. R. GaLLICA. Lin. R cette rose se trouve dans la haie d’un des champs entre le Petit Tiron et la ville de St-Calais , il est douteux qu’elle soit spontanée.

7. R. ruBIGINOSA. Lin. c dans les haies autour de St- Calais, etc. Typus. fleurs presquetoujours solitaires de grandeur moyenne , portées sur de petits rameaux; styles laineux, folioles glandu- leuses en dessous ayant l’odeur de pomme de reinette.

V. a umbellata. R. umbellata. Dec. rameaux plus allongés , fleurs 2-3 en ombelle , styles presque toujours glabres, dans notre limite Ac.

F”. b. micrantha. R. micrantha. Dec. tige très

9218

épineuse étalée , folioles très petites, fleurs pe- tites souvent solitaires, de 2 centimètres au plus. R St-Calais, haies de la route de Vendôme, près de la ferme du Pressoir ; cette variété ne nous paraît qu’une forme des terrains arides.

8. Rosa særium. Thuill. re sur les coteaux secs, arbrisseau élevé à rameaux décombans , armés d'aiguillons nombreux recourbés , petiole très glanduleux, folioles étroites chargées en dessous de glandes un peu résineuses , pédoncules gla - bres, sépales pinnatifides non persistants, styles presque glabres, fleurs roses rarement blanches, varie à folioles très étroites.

9. R. canin. Lin. De toutes les espèces lin- néennes de ce genre , aucune n'offre un plus grand nombre de modifications , c’est d’après ces formes variées, que beaucoup de botamistes ont créé de nouvelles espèces ; d’autres au contraire , considérant le peu de fixité et d’im- portance dans les caractères admis comme spé- cifiques pour ces nouveaux types et surtout les nombreux intermédiaires qu’ils présen- tent, ne les ont regardés que comme des va- riétés remarquables. Des observations faites pendant plusieurs années sur cette rose seule- ment autour de St-Calais , nous ont fait parta- ger l'opinion de ces derniers ; cependant nous en avons excepté le R. fastigiata dont la carac- téristique s’en éloigne trop pour ne pas l'en sé- parer comme espèce.

Variétés glabres.

V. a. canina vulgaris.

Varie à folioles d'un vert brillant en dessus. Desv. & et à folioles étroites glauques. R. glau- cessens. Desv.c

340.

341.

219

V. db. stipularis. R. stipularis. Mérat. stipules

supérieures presque aussi larges que les feuilles TC.

Variété pubescente.

V. c. dumetorum. non R. dumetorum. Thuill. pétioles pubescents ; folioles ovales aiguës en

dessus, parfois en dessous; pédoncules glabres. AC dans les haies.

Variété glanduleuse.

V’. e. collina. R. collina. Jacq. non Dec. stipules et pétioles tomenteux glanduleux, folioles ovales arrondies, pubescentes en dessous et glabres en dessus; pédoncules et fruits glabres. TR Valenne près de la Foucherie.

PoTEnTILLA. Linné. 1. P. ANSERINA. Lin. rc dans les lieux humides.

2. P. verna. Lin. csur les coteaux et les pe- louses sèches.

3. P. ARGENTEA. Lin. AR Coudrecieux , Semur , etc, dans les terrains sablonneux.

4. P. REPTANS. Lin. rc dans les champs en fri- che et au bord des chemins.

9. P.TORMENTILLA.Sibthorp. Tormentillaerecta. Lin. rc dans les bois et les bruyères.

6. P.spLENDENS. Ramond.P. Vaillant. Nestler.

St-Gervais-de-Vie , coteaux caïcaires de Ville-

bautru. ( Ecorpain , talus du chemin de Sainte-

Cerotte, E. Guéranger. )

7. P. FRAGARIASTRUM. Ehrh. Fragaria sterilis.

Lin. rc dans les bois secs et les bruyères. FRAGARIA. Linné.

F. vesca. Lin, rc dans les bois et au bord des haies.

28

220

3492, GEUM. Linné.

G. URBANUM. Lin. c dans les bois et les haies ombragées.

343. Rugus. Linné.

De tous les travaux qui ont été publiés jus- qu’à ce jour sur les Rubus, aucun ne présente une combinaison de caractères plus propre à constituer des types que celui du docteur Go- dron de Nancy. (1)

C’est dans la forme des tiges , des aiguillons, des stipules, dans celle du calice , des pétales et des fruits qu’il a puisé sa note spécifique, tandis que ses devanciers Nées, Weihe, Reich, l'avaient prise dans la pubescence des tiges et des feuilles , dans leur forme et leur couieur. Il est incontestable que le choix des caractères du docteur Godron l'emporte sur celui des botanistes allemands , mais il faut avouer que nonobstant la perfection de son système, ce genre , le plus polymorphe de nos contrées, offrira toujours des difficultés insurmontables pour la détermination de beaucoup d'individus qui appartiennent aux espèces les plus variables parmi celles qu'il a constituées ; car sur dix de ces sortes de ronces à peine en trouve-t-on cinq qui n’offrent pas des modifications très-embar- rassantes pour les ramener plutôt à un type qu’à un autre. Dans les aiguillons, des variations de forme et de répartition se rencontrent dans le même buisson ; les folioles sont plus ou moins pétiolées ; leur forme et leur nombre , leur pu- bescence, leur couleur varient selon la station ; leurs. nervures subissent également l'influence de la lumière ; la même inconstance s’observe

(1) Monographie des Æubus par le docteur Godron, Nancy 1843, in-8° 45 pages.

9921

aussi dans les tiges, dans les stipules , dans les sépales , dans l’inflorescence et dans les fruits. La rencontre que nous avons faite à Conflans, près de la Frelonnière, d’un Rubus dumetorum avec des fruits ayant la forme d’un gland, suffit pour prouver que les mûres de cet arbrisseau ne se ressemblent pas toutes. Quoi qu’il en soit de toutes ces variations, nous n’en avons pas moins adopté le système de M. Godron pour la dis- tinction des espèces de notre limite, en ce qu’il est établi sur des caractères qui l’emportent par leur fixité sur ceux admis par ses devanciers.

$. 1. Espèce à tige arrondie et à sépales d’abord réfléchis puis appliqués sur le fruit.

1. R. cæsrus. Lin. Tiges couchées glabres , cou- vertes d’aiguillons grèles et courts ; feuilles à trois folioles doublement dentées, blanchâtres en dessous, les latérales souvent bilobées; fleurs en panicules terminales pauciflores, fruit com- posé de carpelles gros, peu nombreux, d'un noir bleuûtre.

V.b. parvifolius. Wallr. Folioles très petites à grosses dents surdentées.

V. c. agrestis. Weiïhe. Folioles arrondies à la base couvertes en dessous d’un duvet blanc épais.

V.. d. umbrosus. Wallr. Folioles ovales élargies à la base, vertes en dessous, corymbe très lâche.

V. e. ferox. Tiges et pédoncules hérissés d’ai- guillons forts et nombreux.

Le type dans les lieux humides rc, la PV. 6. Rahay , dans les champs près du vieux Cou- longe , R ; la V. c. St-Calais , dans les champs près de la Vieille-Justice ; Conflans , aux envi-

299

rons de Rochem «c ; la V. d. dans les bois om- bragés c , et la V. e. la Ghapelle-Gaugain , au tertre de Touchebœæauf r.

S. 2. Espèces à sépales réfléchis après l’anthése ;

Jeunes pousses arrondies à la base, anguleuses au sommet.

2. R. pumeroruM. Weihe. À. coryrilifolius. Dec. Tiges stériles couchées , arrondies à la base, légèrement anguleuses au sommet; aiguil- lons épais peu nombreux ; feuilles à 5 folioles rhomboïdales à lobes incisées vertes en dessus et blanchâtres en dessous ; les latérales sessiles ou courtement pétiolées ; stipules inférieures grandes, foliacées, pubescentes, soyeuses, ciliées; tiges forifères à feuilles à trois folioles quelques fois à cinq, à la base , les supérieures toujours ternées , panicule simple peu fournie , pétales grands; müres grosses, noires, brillantes, à car- pelles gros; fleurs roses ou blanches.

V. b. Tomentosus. Godr. Feuilles blanches to- menteuses en dessous, vertes et pubescentes en dessus.

V. c. Pilosus. Godron? Feuilles vertes en dessus et légèrement poilues , plus pâles en dessous et pubescentes, pétiole canaliculé , panicule glan- duleuse.

V. d. Glandulosus. Godron ? Jeunes pousses couchées, arrondies à la base, à angles obtus au sommet, velues, glanduleuses, aiguillons petits, comprimés presque droits , rameaux florifères ascendants, arrondis à la base et peu anguleux au sommet, munis d’aiguillons fins légèrement inclinés , feuilles à trois folioles irrégulièrement et profondément dentées , parfois lobées à la base, d’un vert pâle et glabre en dessus , vertes

295

et pubescentes en dessous, la terminale pétiolée les latérales sessiles , panieules glanduleuses en grappes terminales corymbiformes, pédoncules étalés, calice verdâtre glanduleux et chargé d’ai- guillons fins et droits, à divisions réfléchies lan- céalées aiguës , pétales ovales échancerés ; fruit globuleux, gros, noir, à carpelles gonfiés, fleurs blanches TR.

Le type rc dans les haies. La var. b. à Saint Calais dans ie bois de Montgratés. La var. c. dans les haies des vallons ombragés. La var. d, dans le bois de Persé et dans ceux des terrains sablonneux de Coudrecieux, vers Semur.

Notre v. pilosus ne diffère de celle de M. Go- dron que par sa panicule glauduleuse; quant à notre v. glandulosus qui s'éloigne par des ca- ractères importants du RÀ.corylifolius Dec. nous doutons de son identité avec la v. glandulosus , Godron, décrite trop sommairemeut par cet auteur. Si notre plante n'avait pas les divisions calicinales très allongées et réfléchies , et les fruits noirs, elle pourrait peut être rentrer par- mi les nombreuses variétés du Rubus cæsius, Lin. dont elle a la physionomie et beaucoup des caractères.

Jeunes pousses à rameaux florifères anguleux.

3. R. vEsTITUS. Weïhe Jeunes pousses couchées très velues , couvertes d'aiguillons nombreux à cinq folioles blanchâtres en dessous , les infé- rieures pétiolées , la terminale orbiculaire , ra- meaux florifères fortement aiguillonnés à trois folioles arrondies , grandes , cordiiormes à la base , subitement acuminées au sommet , pani- cule allongée, compacte, à rameaux divariqués, pétales orbiculaires ; müre grosse à carpelles d'un noir luisant, fleurs roses. ‘rr St-Calais ,

224

bord méridional du chemin de St-Calais à Mon- doubleau, au dessous de Montabbé.

4. R. piscocor. Weihe. Tiges couchées rougeà tres dun côté du soleil, couvertes d'une légère pubescence grise, anguleuses dans toute leur longueur , aiguillons épars, égaux , redressés , jaunâtres, insérés sur les angles ; feuilles à cinq folioles arrondies, vertes et glabres en dessus, tomenteuses, blanchâtres en dessous, acuminées, finement dentées, rameaux florifères très aiguil- lonnés, velus, glanduleux à trois folioles, les laté- rales pétiolées; stipuleslongues,étroites, entières, panicule simple, étroite; calice tomenteux, cen- dré;pétales oblongs, plissés,velus; müres grosses, luisantes, fleurs roses parfois blanches. r Saint- Calais , dans les haies des champs des environs de la Paquelerie et du Jonceray.

Tiges canaliculées.

9. R. THyRsOIDEUS. Wimmer. Tiges fortes re- dressées , aiguillons forts , élargis à la base, in- sérés sur les angles ; feuilles planes , vertes et glabres en dessus , tomenteuses, blanchâtres en dessous à cinq folioles ; celles des rameaux flo- rifères à dents profondes , plus petites , ovales lancéolées , également au nombre de cinq à la base et trifoliées au sommet , les intermédiaires pétiolées; stipules très petites, filiformes, pani- cule allongée en thyrse ; calice tomenteux ; pé- tales atténués à la base ; mûre de grosseur mo- yenne, luisante; fleurs roses ou blanches, c dans les haies.

6.R. romentosus. Willd. R. canescens. Dec. Cat. Hort. Monsp. Jeunes pousses décombantes canaliculées, très pubescentes, garnies d’aiguil- lons applatis également pubescents , recourhés; feuilles à 5 folioles ovales, duveteuses, l’intermé- diaire pétiolée, les latérales sessiles , celles du

295

sommet dela tige acuminées , toutes à nervurés saillantes et dentées irrégulièrement ; duvet de dessous blane, épais, soyeux, celui de dessus plus ras-et de couleur grisâtre ; tiges florifères cana- liculées et arrondies vers le sommet ; feuilles à trois folioles obovales, obtuses presque sessiles, dentées , nervées , avec un duvet semblable à celui des jeunes pousses, l’intermédiaire lon- guement attenuée vers la base; panicule tomen - teuse, composée, éfroite à pédoncules étalés , dressés , garnie d'’aiguillons crochus ; calice à divisions également tomenteuses , acuminées ; pétales oblongs; fruit petit composé de carpelles nombreux , noirs ; fleurs blanches. Arbrisseau de trois à 4 pieds ; St-Calais au bord oriental de la route de Chäâteau-du-Loir à peu près en face du moulin Lyzé. TR.

V. robustior. R.collinus Dec. Cat. Hort. Monsp. Arbrisseau de 6 à 8 pieds dontles jeunes pousses, les aiguillons, la forme des feuilles et leur duvet ne diffèrent pas d’une manière appréciable de l’espèce précédente; rameauxflorifères arron- dis inférieurement, canaliculés dans leur partie moyenne et striés près de la panicule, à 5 folioles à la base, dont quatre se réunissent deux à deux au même point dinsertion, les supérieures ternées, les intermédiaires pétiolées, les latérales sessiles, toutes ovales brièvement aiguës, dentées fort irrégulièrement , blanches tomenteuses en dessous et le duvet de dessus d’un vert cendré ; panicule ample , composée; pédoncules rameux élalés,tomenteux, garnis d’aiguillons recourbés; calice également tomenteux à divisions acumi- nées ; pétales oblongs ; fruit petit formé de carpelles semblables à ceux du R. tomentosus ; fleurs blanches. St-Calais dans la haie méridio- pale de l’ancienne route de Mondoubleau, entre Montabbé et la tuilerie. TR.

226

Les buissons sur lesquels nous avons étudié ces deux plantes nous ont offert quelques varia- tions , mais nous n'avons décrit que les formes les plusnombreuses qui présentaient del’identité; c'est ainsi que nous avons procédé pour les autres espèces de ce genre difficile. Maintenant si l’on compare les descriptions de ces deux arbrisseaux l’on verra que les seules différences bien tranchées qu’elles font ressortir ne sont que dans leur grandeur , dans le nombre et le mode d'insertion des folioles des tiges florifères, dans leur forme et dans celle des panicules ; mais quelque soit l'importance de ces difiérences . elles ne font cependant de notre plante qu’une forte variété qui du reste, dans ce genre poly- morphe, peut provenir de la nature du sol et de la station elle vévète ; en effet ces deux con- ditions ne sont point les mêmes pour les deux arbrisseaux, le premier croît sur un talus assez élevé dont le sol est argilo-sablonneux , tandis que le second se trouve au fond d’un vallon sur une terre calcaire.

Nous ajouterons que si nous avons rapporté, quoique avec doute, notre variété au R collinus, Dec. c'est qu’elle nous parait beaucoup s’en rap- procher , d’après la description qu'il en donne ; car nous ne voyons de caractères qui les séparent que dans une plus grande largeur des pétales de sa plante et dans les carpelles qui sont plus gros et moins nombreux que dans la nôtre.

6. R. rruTiIcosus. Lin. non auct. R. plicatus. Weihe. nitidus. Sm. Tiges stériles à cinq angles aigus, couvertes d’aiguillons multiformes et in- férieurement de points noirâtres , glanduleux ; feuilles toujours à cinq folioles vertes des deux côtés , plissées et armées d’aiguillons sur la ner- vure médiane; rameaux florifères à trois folioles ovales arrondies , les latérales sessiles , toutes à

344.

345.

346.

347.

297

dents irrégulières et profondes , les supérieures terminées en pointe , fleurs en grappes simples fastigiées à pédoncules inférieurs longs, étalés, redressés ; calice velu à divisions lancéolées, vertes extérieurement et tomenteuses sur les bords; pétales obovales; müres petites d’un noir brillant. TR Conflans , vallon de la Perrerie ; c'est la seule localité que nous lui connaissons.

AGRIMONIA, Linné.

À. EUPATORIA. Lin. au bord des fossés et des champs.

SPIRÆA. Linné.

S. ULMARIA. Lin. rc dans les prés et au bord des eaux.

FAMILLE LXXXII SANGUISORBÉES. Lois.

PorTeriux. Linné.

P. sANGUISORBA. Lin. rc dans les prés et les pâturages secs. Plante velue ou glabre, folioles ovales ou arrondies , fleurs mêlées de blanc et de rouge, graines réticulées.

V. glaucescens. N. P. glaucescens. Reich. TR côteaux secs St-Calais, Conflans, etc. Tige moins robuste que dans l'espèce, rameuse dès la base; folioles glauques pubérulentes en-dessous , in- cisées à dents aiguës , les inférieures tronquées ou en coin à la base ; fruits ovales quadrangu- laires , très ridés en réseau ; fleurs verdâtres. Cette plante n’est certainement qu’une variété remarquable par sa couleur , car aucun carac- tère spécifique ne la sépare.

APHANES. Linné.

A. ARVENSIS. Lin. TC dans les champs cul- tivés.

29

228

FAMILLE LXXXIII LÉGumMiINEUSES. Jussieu.

348.

349.

300.

391.

Uzex. Linné.

1. Ü. euroPæus. Lin. c dans les terrains sa- blonneux.

2. U. xanus. Smith. c sur les pelouses autour des étangs à Montaillé, à Conflans, etc.

GENISTA. Linné.

1. G. ANGLICA. Lin, c dans les bruyères humi- des à Conflans, à Ecorpain, etc.

2. G. TiNcTORIA. Lin. rc dans les prés secs et sur les pelouses.

3. G. SAGITTALIS. Lin. TR côteaux calcaires à Saint-Calais, autour de la Cornillère et de Chanteloup. (La Chartre dans les pâturages secs de la Vallée, M. l’abbé Nail).

SAROTHAMNUS Wimmer.

S. scoPARIUS. Wim. Spartium scoparium , Lin. TC partout dans les bois et autour des champs.

Oxonis. Linné.

1. O. spinosa. Lin. O. campestris. Koch. tige dressée épineuse ; légume égalant la longueur des segments calicinaux, à 2 ou 3 graines, R terrains calcaires.

2. O. ARvENSIS. Lamk, ©. procurrens. Wallr. tige couchée, parfois radicante à la base, un peu épineuse ; légume à deux graines, plus court que les divisions du calice.

V. mitis. O. mitis. Gmel. Tige et rameaux sans épines.

V. Albiflora. N. Cette variété est pourvue de quelques épines.

Le type et la variété mitis rc dans les champs. La variété Albiflora se trouve dans les terres cultivées près de la Maladrerie.

352.

2929

TrirozrumM. Tournefort.

1.T. REPENS. Lin. rc dans les prés et au bord des champs un peu humides.

2, T. SUBTERRANEUM. Lin. c sur les pelouses rases surtout des terrains sablonneux.

3. T. OCHROLEUGUM. Lin. c sur les côteaux arides et dans les prés secs; varie à capitule pédonculé d’un à deux centimètres.

4. T. MEDIUM. Lin. AG dans les haies des champs et dans les bois.

5. T. PRATENSE. Lin. rc dans les prés et les bois. Capitule en une ou deux têtes subsessiles entourées de deux feuilles à la base, dents calicinales étalées,

Cette espèce varie à tige de 2 à 4 décimètres, ferme , grêle , à folioles petites , étroites. c sur la lisière des bois.

V. sativum. T. sativum. Reich. capitule pédon- culé , dents calicinales dressées après l’anthèse. Nous n’avons trouvé cette variété spontanée que dans deux localités; la première à St-Calais, sur la pelouse d’un champ au nord et près de Ville- coq ; la seconde à Savigny-sur-Braye , dans un pré au fond d’un vallon coule le ruisseau Ecoure-s’il-pleut , à l’ouest de la Guilberdière. Ce trèfle est peu cultivé dans notre limite , c’est le T. pratense. qu’on rencontre partout.

6. T. scaprum. Lin. c sur les pelouses arides.

Obs. T. incarnatum. Ce trèfle est cultivé avec succès dans les terrains sablonneux de notre circonscription.

7. T. ARvENSE. Lin. rc dans les champs cultivés.

8. T. FRAGIFERUM. Lin. rc sur les pelouses rases et au bord des chemins ; varie à fleurs blanches.

393.

294.

230

9. T. PATENS. Schreber. T. parisiense, Deë. ac dans les pré. |

10. T. pRooUMBENSs. Lin. 7. minus. Smith. c sur les pelouses sèches et au bord des che- mins.

11.'T.acrartum. Lin. Pollich. Villars. T. cam- pestre. Schrader. T. procumbens. Smith. Te dans les terrains en friche et quelquefois dans les bois.

Mezrczorus. Tournefort,

1. MELILOTUS PETITPIERREANA. Reich. 7, Ar- vensis. Wallr. c dans les terrains calcaires.

2. M. orricinaLis. Willd. AZ. altissima. Thuill. R. St-Calais, dans la haie nord-ouest du pré de la Michelière , au dessous du moulin du Ban; St-Gervais , dans les haies des prés au sud des talus de Villebautru.

MEpicAco. Linné. 1. M. zupuraina. Lin. c dans les lieux herbeux.

2. M. FALCATA. Lin. AR lieux sablonneux, Con- flans , dans la partie sablonneuse et cultivée de la noue de Montfrelon, ete. Pédicelles plus longs que les bractées; légume linéaire un peu tordu faisant un ou deux tours; fleurs jaunes ou pas- sant au vert puis au violet ‘47. media. Pers).

3.31. sATIVA. Lin. Peu cultivée dans notre limite; on la trouve spontanée çà et dans les haies et les prés. Pédicelles plus courts que les brac- tées; légume en spirale faisant presque toujours plus de deux tours; fleurs violettes ou bleuâtres. 4, M. minima. Lam. c dans les lieux secs et sur les pelouses sablonneuses , légumes pubescents.

V. glabra. N. Légumes glabres, r Conflans, près de la ferme de Montfrelon au bas du champ du Puits.

306.

397.

398.

231

5. M. MACULATA. Lin. Ac dans les prés gras et autres lieux herbeux.

6. M. DENTICULATA. Willd. c dans les moissons et parfois dans les prés.

Lorus. Linné,

1. L. cornicuLaTus. Lin. rc dans les pâturages et sur les berges herbeuses des chemins.

V. b villosus. L. villosus. Thuill. Plante toute couverte de poils longs blanchâtres, feuilles obovales ; ar bois et bruyères.

V. c. tenuifolius. L. tenuifolius. Pollich. plante grèle, glabre ou parsemée de poils courts; feuilles à stipules linéaires, Dans les prés secs et sur les pelouses des côteaux élevés ac.

2. L. unrrLorus. Mutel. fl. fr. tome page 271. Tige de 12 à 15 centimètres très rameuse dès la base . appliquée sur la terre ; feuilles et stipules petites, obovales, obtuses, pubescentes; pédoncules très longs uniflores ; gousses arron- dies ; fleurs jaunes moitié plus petites que dans le L.corniculatus et ses deux variétés. Ac Champs calcaires aux environs de la Mazurerie et de Massuen, commune de Marolles.

3. L. Mayor, Scopoli. L. uliginosus. Schk. dans les haies des prés humides. ASTRAGALUS. Linné,.

A. czycyrayLLos. Lin. c dans les pâturages des bois et dans quelques prés des terrains argilo- calcaires.

Oxorycuis. Tournefort,

O. sarTiva. Lamk. AR se trouve çà et spontané dans les haies et les prés secs.

Le sainfoin est peu cultivé dans notre limite. ANTHYLLIS. Linné. À, VULNERARIA, Lin. coteaux calcaires de Savi-

399.

360.

361.

362.

232

gny-sur-Braye, au nord du vallon de Valéan, près de la Rue.

OrxirHopus. Linné,

1. O. perpusiczus. Lin. rc sur les pelouses sablonneuses entre Semur et Lavaré; St-Cyr-de- Sargé, au sud de la butte de la Meute.

2. O. compressus. Lin. même localité à St Cyr- de-Sargé (Lhomme, bords du chemin de la Chartre, M. l'abbé Nail }.

HippocrEepis. Linné.

H. comosa. Lin.'Tr Savigny-sur-Braye , coteaux calcaires des environs de la Rue.

LaTayeus. Linné. 1. L. APHACA. Lin. Ac dans les moissons.

2. L. ANGULATUS. Lin. AR moissons des terrains sablonneux, Vibraye, Lavaré, etc.

3. L. spHæRricus. Retz. St-Caïlais, champs culti- vés autour de Mantaux ; Savigny-sur-Braye , dans les moissons , aux environs des Petites- Besnardières.

4. L xmsurus. Lin. Ac dans les moissons.

5. L. TuBERosUs. TR St-Calais , champ entre la ville et le lieu des Gions.

6, L. pRATENSIS. Lin. c dans les haies des prés et des lieux frais.

7. L. syLvesrris. St-Calais , haies et buissons du vallon, à l'ouest de Petras; Poncé, bois taillis autour de la tombelle du vieux château (Lhomme aux environs de la Gedonnière , M. l’abbé Nail).

8. L. LATIFoLIUS. Lin. rR Saint-Calais, dans la baie d’un pré du vallon de la Borde d’Oyze vis-à-vis les Belotteries , M. Nail l’a trouvé avant nous.

Prsum. Linné.

363.

364.

365.

233

P. ARvENSE. Lin. Tiges flexueuses; graines com-

primées anguleuses , d’un gris verdâtre marbré

de brun. Subspontané dans les moissons. Orogus. Linné.

O. ruserosus. Lin. rc dans les bois.

V. tenuifolius. O. tenuifolius. Roth. Ac mêmes localités ; feuilles linéaires très étroites.

Ervun. Linné.

1. E. TETRASPERMUM. Lin. Ac dans les lieux cultivés.

2. E. GRACILE. Dec. Vicia. Lois. Marolles, champs cultivés aux environs de la Croix.

3. £. HiIRSUTUM. Lin. c partout dans les haies et les champs cultivés.

Vicra. Linné.

1. V. crAccA. Lin. tiges grimpantes, de 50 cen- timètres dans les lieux cultivés, et de 1 à 2 mètres dans les haies; feuilles de 16 à 20 folio- les petites , oblongues, linéaires obtuses mu- cronées ; grappes de 15 à 20 fleurs bleues dépassant rarement la feuille; dents infé- rieures du calice linéaires, égalant le tube de la corolle : étendard égalant les ailes, à limbe redressé, aussi long que l’onglet; graines brunes marbrées , hile égalant le tiers de leur circonfé- rence.

Var. incana. plante toute couverte d’une pubes- cence blanche et soyeuse.

Var. kitaibeliana. folioles linéaires aiguës très étroiles.

Le type commun dans les haies, r dans les lieux cultivés; la première variété RR Conflans dans les haies du vallon de l’Anille, au nord- ouest de la Roserie. La seconde variété çà-et-là dans les haies.

2. V. TENUIFOLIA. Roth. Plante grimpante, de

234

un à deux mètres ; feuilles ordinairement à dix paires de folioles linéaires , étroites , obtuses mmcronées ; grappes plus lâches que dans l’es- pèce précédente, arquées en dehors , dépassant presque toujours la feuille de leur longueur ; dents inférieures du calice plus courtes que le tube ; étendard moitié plus long que l’onglet dont il est séparé par un retrécissement; graines noires plus grosses que dans l’espèce précé- dente , hile égalant le quart de leur circonfé- rence; fleurs bleues.

Var. macrophylla. Tiges de 15 à 20 décimètres; feuilles composées de 10 à 15 paires de folioles longues de 25 à 28 millimètres larges de 5 mil- mètres, lancéolées, obtuses mucronées ; pédon- cules moitié plus longs que les feuilles, chargés de 25 à 30 fleurs bleues.

Le type çà et-là dans les haies autour de St-Calais , et la variété dans la haïe d’un pré à Conflans, sur le bord du Roule-Crotte, non loin du Genetay.

Si les caractères identiques de spécificité ne réunissaient ces deux plantes on serait tenté d'y voir deux espèces distinctes tant leur facies est différent.

3. V. varia. Host. W. villosa. Var, glabrescens Koch. Tr Saint-Calais dans les champs cultivés entre le Jonceray et la Paquelerie.

Cette planteest confondue avec le vicia cracca dont elle diffère cependant par des pédoncules toujours plus longs queles feuilles; par desfleurs plus longuement tubulées, en épis lâche; par un étendard égalant les ailes, à limbe une fois plus court que l’onglet ; et parce qu’elle est annuelle ou bisannuelle. Nous l’avons trouvée après la moisson au milieu des champs couverts de chaume,

935

4. V. sepiuM. Lin. rc dans les haies des lieux frais.

Var. albiflora. N. folioles couvertes en dessus de poils blancs appliqués et pubescentes, gri- sâtres en dessous , pédoncules et calice égale- ment pubescents; fleurs très-blanches. Marolles, coteaux calcaires et boisés aux environs des Vau- lombers. TR.

5. V. sATIvA. Lin. on la trouve çà et échappée des cultures dans les moissons , ce qui doit la faire regarder comme naturalisée; varie à fleurs blanches.

Var. linearifolia. N. Plante toute velne , tige faible de 30 à 40 centimètres ; feuilles linéaires (2-3 millimètres de largeur) , tronquées , mu- cronées ; légumes dressés pubescents, reticulés veinés de 5 centimètres sur 8 millimètres : se- mences globuleuses,comprimées, brunes, Saint- Calais , champs cultivés près de Chanteloup et de la Cornillère TR.

6. V. ANGUSTIFOLIA. Roth. Ac dans les haies et buissons , rarement dans les bois et les champs cultivés. Légume étroit, graines noires.

7, NV. LATHYROIDES. Lin. Ar Conflans, bords de ancien chemin de St-Calais , au nord et près du vallon de la Corie. On trouvait encore cette plante en 1840 , à St-Calais , sur la berge aride et sablonneuse au nord du champ du Moulin près du Moulin-Ars , mais le défrichement de cette partie du champ et sa conversion en jardin potager l'ont complètement fait disparaitre.

Q

8. V. LUTEA. Lin. c dans les moissons des ter- rains arides et sablonneux ; varie à fleurs blan- ches R.

236

FAMILLE LXXXIV* JUGLANDÉES. Jussieu.

366. Jucrans. Linné.

£, dJ:rReGra. Lin. Cet arbre devenu spontané est généralement cultivé partout , mais il réussit beaucoup mieux sur un sol cretacé que sur tout autre.

FAMILLE LXXXV° RHAMNÉES. R. Brown.

367. RHamnus. Linné. . R. carrarTicus. Lin. Ac dans les haies, Montaillé Conflans, St-Calais, etc. À

2, R. FRANGULA. Lin. c dans les lieux frais et daus les bois humides.

Famree LX XX VI Cécasrrinées. R. Brown.

368. Evowimus. Tournefort.

D 'e E. suroPzus. Lin. St-Gervais de-Vic, St-Calais, Conflans, dans les haies, AR.

l FAMILLE LXXX VII ILICINÉES. A. Brongniart.

369. ILEx. Linné.

K L AQuIFoLIUM. Lin. rc dans les haïes , surtout dans celles des terrains argilo-sablonneux.

DICLINIE.

———

FAMILLE LXXX VIII EUPHORBIACÉES. Jussieu.

x 2

370. EurHoRBraA, Linné.

9237

1. E. Gyparissras. Lin. rc dans les terrains sa- blonneux , Bouloire , Coudrecieux , Semur , Vi- braye, St Cyr-de-Sargé.

( 2: E. ExrGua. Lin. Te dans les lieux cultivés. 3. E. PEPLUS. Lin. c dans les jardins et autres lieux cultivés.

4. E. Larayris. Lin.r Rabay, clairières du bois de Coulonge.

9. Ë. AMYGDALOIDES. Lin. E. sylvatica. fl. fr. xc partout dans les haies et les bois.

6. Ê. HELIOoscOpPrA. Lin. c dans les jardins et autres lieux cultivés.

X 7. E. puLois. Lin. V. b. purpurata. Koch. E. purpurata. Thuill. ar prés humides et bois ombragés, Conflans, bord de l’Anille, au dessous de la Bressaudière, etc.

8. E. HYBERNA. Lin. AR Conflans , bois de l’He- ridière, Montaillé, bois de Lhermitière; forêt de Vibraye, près de l’ancienne fenderie.

371. MercurraLis. Linné.

x 1. M. annua. Lin. rc dans les lieux cultivés au- tour des habitations.

4 2. M. PERENNIS. Lin. c haies et bois ombragés, Montaillé, Berfay, Savigny-sur-Braye (la Char- tre, M. l’abbé Nail).

372. Buxus. Tournefort.

1. B. sempervirens. Lin. La Chartre, colteau crayeux du chemin de Tréhet (M. l'abbé Nail).

FamiLLzE LXXXIX® URrTICÉES. Jussieu.

&7 3: UrrTica. Tournefort.

X {. U. prorca. Lin. rc dans les haies et dans les cours des habitations rurales.

C

138

2. UrTicA URENS. Lin.rc dans les lieux incultes

374.

SFR

SPC

et sur les décombres. HumuLus. Linné.

H. cupurus. Lin. Ac dans les lieux frais et au bord des eaux.

Uzuus. Linné. U. campestrris. Lin.

V. a. nuda. U. nuda. Ehrhart. Ecorce des ra- meaux lisse, c dans les haies.

V.b. suberosa. U. suberosa. Willd. Ecorce des rameaux boursouflée et fendue assez profondé- ment, rc dans les haies.

PARIETARIA. Tournefort. P, orriciNaLis. Lin. rc aux parois des vieux murs.

FAMILLE XC° AMENTACÉES. Jussieu.

BeTuLaA. Tournefort. B. ALBA. Lin, rc daus les haïes des terrains ar- gilo siliceux. Coudrecieux , Bouloire, etc. : W. pendula. B. pendula. Roth. c dans les bois de Coudrecieux, rameaux effilés, grèles, longue- ment pendants, comme ceux du Populus baby - lonica.

Aznus. Tournefort.

L À. GLUTINOsSA. Gærtner. rc au bord des eaux.

3/9.

7

380.

CoryLzus. Tournefort.

C. AVELLANA. Lin. rc dans les haies et les taillis.

Quercus. Linné. . 1. Q. PEDUNCULATA. Ehrhart (chêne blanc). Q. racemosa. Lamk. feuilles presque sessiles ; fruits longuement pédonculés. rc daes les bois , dans

239

les baies des champs et au bord des chemins. 2. Q. sessicrrLora. Smith. Dec. (chene mäle, chène rouvre} feuilles pétiolées , fruits sessiles ou courtement pédonculés ; 7c mêmes stations que le précédent.

3. Q. pugescexs. Willd. feuilles pétiolées to- inenteuses dans leur jeunesse, seulement pubes- centes dans l’âge adulte, fruits presque sessiles, capsules à écailies ciliées; çà et dans la partie nord de la forêt de Vibraye.

381. Carprnus. Linné.

x C- BETULUS. Lin. TC dans les bois et surtout dans les haies des champs; on le rencontre par- tout , à l’état de tronc vivant. C'est une des principales essences des bois de chauffage pour le pays.

382. Facus. Tournefori. F, syLvarTica. Lin, c dans la forêt de Vibraye.

393. CASTANEA. Fournefort.

Fc. vESCA Lin. cultivé généralement partaut et devenu spontané dans certains bois il est ex - ploité en coupe réglée, tous les 8 ou 9 ans pour faire des cercles ou des perches. c.

384. PoruLus. Tournefort. 1. P. rREmMuLA. Lin. AR Parties humides de la de la forêt de Vibraye; Berfay, Bois Clairs, cle. 2. P. ALBA. Lin. Parties humides de la forêt de Vibraye, et dans les Bois Clairs à Berfay, etc. 3. P. niGra. Lin. lieux humides. St-Calais, bord de la route de Château-du-Loir, etc. AR. Obs. P FASTIGIATA. tc cultivé au bord des routes et des rivières.

385. Sazix. Tournefort. 1.8. AMYGDALINA. Lin. aAcau bord des ruisseaux.

386.

JAN

2. SALIX TRIANDRA. Lin. Ar Conflans , bord du Roulecrotte; Montaillé, bord du Pirot, etc.

3. S. FRAGILIS. Lin. R Conflans , autour de la mare de Montfrelon , et au bord de l’Anille, près du bourg, etc.

4 S. vITELLINA. Lin. c au bord des eaux ; ra-

meaux Jaunes , feuilles adultes presque glabres et à nervures Jaunes.

9. S. UNDULATA. Ehrh. Cet arbrisseau est cul- tivé dans quelques jardins avec d’autres osiers pour servir aux tonneliers ; ce qui nous fait croire à sa spontanéité dans notre limite.

6. S. PurRPUREA. Lin. c au bord des rivières.

7.S AURITA. Lin. Tc au bord des eaux et dans les parties humides des bois.

8.S. ciNEREA. Lin. Tc dans les haies des prés et dans les bois humides.

V. rufinervis. S. rufinervis. Dec. Ac dans les mêmes stations.

9. S. capRÆA. Lin. AR bois humides et bord des eaux.

10. S. rEPENs. Lin. R Landes humides et tour- beuses du;Breil.

11. S. viminais. Lin. Tc au bord des rivières et des ruisseaux.

Fauwize XCI CoxtrErREs Jussieu.

JUNIPERUS.

J. commuis. Lin. Devenu peu commun. Con- flans, environs de l'étang de Riverelle et du pare du bourg ; Montaillé, collines incultes près des Besnardières, Marçon , environs de la ferme de la Grue ( M. l’abbé Nail), etc.

2 "are

Cet arbrisseau n'existe plus à St-Calais M. Cauvin le signale dans son catalogue. Nous savons en effet qu'il y était commun il y a 40 ans, ainsi que dans d’autres communes de notre circonscription , d’où il a entièrement disparu, par suite du défrichement de landes, de collines et autres terrains incultes il végétait.

Le génévrier est le seul conifère qui sait in- digène dans la petite contrée dont nous venons de donner la flore ; mais on en cultive un grand nombre d’autres parmi lesquels nous citerons seulement le Pinus maritima. Lamk. bien na- turalisé dans les terrains sablonneux des com- munes du Breil, de Coudrecieux, de Lavaré, de Semur , de Vibraye , de St-Cyr-de-Sargé , ete., il est d’un produit presque égal à celui des autres bois du pays.

FIN.

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ALPRABÉTIOUR

TABLE

Des noms des Familles et des Genres renfermés dans ce Catalogue.

LD

ACÉRINÉES. Acer Achillea. Adoxa. Æcidium. Æthusa. Agaricus. Agraphis. Agrimonia. Agrostema. Agrostis. Aira. AJuga. ALGUES. Alisma.

ALISMACÉES,

Alliaria. Allium. Alrnus.

Alopecurus.

189 159 ai 206

16 150

28 2 227 204 101 IOI 143

11 Li 110 192 113 238

99

Althæa. Alyssum. Amanita.

AMARANTHACÉES.

Amaran!hus. AMENTHACÉES. À MPÉLIDÉES. Anagallis. Anchusa. Androsemum. Anemone. Anethum. Anictangium. Angelica, Anthemis. Anthoceros.

Aunthoxanthum.

Anthylis. Antirrhinum. Aphanes.

À POCYNÉES. Aqüilegia. ARALIACÉES:. Arenaria. ARISTOLOCHIÉES. Aristolochia. Armerla. AROÏDÉES Arrenatherum. Arum. Arthemisia. Arthrinium. ASPARAGINÉES. Asparagus. Aspergillus. Asperula. Asplenium. Astragalus. Astrocarpus. Athelia. Athyrium.

À TRIPLICÉES. Atriplex. Auriculaeria. Avepa.

Bæomices. Baldingera. Ballota. Bangia. Barbarea. Barkhausia. Bartramia. Bartsia.

Batrachospermum.

Bellis. BERBÉRIDÉES. Berberis. Betonica.

1924 | Betula.

184 | Bidens. 206 | Blechnum. 202 | Boletus.

120 | BORRAGINÉES. 120 | Borrago.

129 | Brachypodium. 92 | Brassica.

102 | Briza.

92 |! Bromus.

164 | Brunella.

15 | Bryonia.

112 | Bryum.

112 | Bulgaria.

15 | Bunium.

173 | Buplevrum. 88 | Butomus. 231 | Buxus.

195

14 | Calamagrostis. 88 | Calendula. 124 | Calycium. 124 | Callitr'che. 39 | Calluna.

102 | Caltha.

CAMPANULACÉES.

70 | Campanula. 100 | Campylopus. 148 | Cantharellus.

11 | CAPRIFOLIACÉES.

192 |! Capsella. 162 Cardamine. 85 | Carduus. 142 |! Carex.

12] Carlina. 170 ! Carpinus.

184 | CARYOPHYLLÉES.

184 | Castanea. 147 | Caucalis.

CÉLASTRINÉES. Cenangium. Cenomyce. Centaurea. Centunculus. Cerastium. Cerasus. Ceterach. Centospora. Chærophyllum. Chætophora. CHAMPIGNONS. CHARACÉES. Chara. Cheiranthus. Chelidonium. Chenopodium. CHICORACÉES. Chlora.. Chondrilla.

Cbhrysanthemum.

Cichorium. Cicendia. Circæa. Cirsium, CISTINÉES. Cladium. Cladosporium. Clavaria. Clematis. Clinopodium. COLCHICACÉES. Colchicum. Collema. Conferva. CONIFÈRES. Coniocarpon. Coniophora. Conium.

245

Convallaria.

CONVOLVULACÉES.

Convolvulus. Conyza. Cornicularia. Cornus. Coronopus. Corrigiola. Corylus. CRASSULACÉES. Cratægus. Crepis. CRUCIFÈRES. CRYPTOGAMES. Cucubalus. CUCURBITACÉES. Cuscuta. Cyathus. Cynodon. Cynoglossum. Cynosurus. CYPÉRACÉES. Cyperus. Cytispora.

Dacrymices. Dactylis. Dædalea. Danthonia. Daphne. Datura. Daucus. Delphinium. Dematium. Depazea. Dianthus. Dicranum. Didymodon.

Didymosporium.

Digitalis. Digitaria. DIosPORÉES. Diplotaxis. Drpsacess. Dipsacus. Dothidea. Draba. DROSÉRACÉES. Drosera.

Echium. Ectostroma. Elatine. ELATINÉES. Encalypta. Endocarpon. Epilobium. Epipactis.

EQUISÉTACÉES.

Equisetum. ERICINÉES. Erica. Erineum. Erigeron. Eriophorum. Erodium. Ervum. Eryngium. Erysimum. Erysiphe. Erythræa. Eupatorium.

EUPHORBIACÉES.

Euphorbia. Euphrasia. Eurotium. Eustegia. Evonymus.

Exacum. Exidia. Exosporium.

Fagus. Fesiuca. Ficaria. Filago. Fissidens.

FLOSCULEUSES.

Fontinalis. FOUGÈRES. Fragaria. Fragillaria. Fraxinus. Fuligo. Famago. FUMARIACÉES, Fumaria. Funaria. Fusarium. Fusisporium.

Galanthus. Galeobdolon, Galeopsis. Galium. Gastridium. Gaudinia. Geastrum. Genista. GENTIANÉES. Gentiana. GÉRANIACÉES. Geranium. Geum. Glecoma.

GLOBULARIÉES.

Globularia.

Glyceria. Gnaphalium. GRAMINÉES. Grimmia.

Gymnostomum.

Gypsophila.

HALORAGÉES. HÉDÉRACÉES. Hedera.

Helianthemum.

Heliotropium. Helleborus. Helmisporium. Helvella. HÉPATIQUES. Heracleum. Herniaria. Hieracium. Himantia. Hippocrepis. Hippuris. Holcus. Holosteum. Hookeria. Hordeum. Hottonia. Humulus. Hydnum.

HYDROCHARIDÉES.

Hydrocharis. Hydrocotyle. Hydrodyction.

Hydrogastrum.

Hyosciamus. HYPÉRICINÉES. Hypericum. Hypnum. Hypochaæris.

247

104 164 99 80 d0 80

207 176 176 195

HyYPOXILÉES. Hysterium.

ILICINÉES. Ilex. Illosporium. Inula IRIDÉES. Iris. Isidium. Isnardia.

Jasione JONCÉES JUGLANDÉES. Juglans. Juncus. Jungermannia. Juniperus.

Kentrophyllum. Kæleria.

LABIÉES.

Labrella. Lactuca. Lamium. Lappa. Loapsana. Lathyrus. Lecanora. Leda. Leersia. LÉGUMINEUSES. Lemna. LEMNACÉES. Leontodon. Leonurus. Leotia.

Depidium: Lepra. Leptostroma. Leptothyrium. Leskea. LICHENÉES. Ligustrum. LILIACÉES. Limosella; Linaria. LINÉES: Linum: Lithospermum: Littorella. LOBÉLIACÉES: Lobelia. Lolium. Lonicera. Lophium. LORANTHÉES: Lotus. Luzula. Lychnis.

LYCOPERDACÉES,

Lycoperdon.

LYCOPODIACÉES.

Lycopodium. Lycopsis. Lycopus. Lyngbya. Lysimachia. LYTHRARIÉES: Lythrum.

Malachium. MALVAGÉES. Malva. Malus. Marchantia.

248

194 60

Marrubium

MARSILLEACÉES.

Matricaria. Medicago. Melampyrum. Melanconium. Melica. Melilotus.. Melissa. Melittis. Mentha. Menyanthes. Mercurialis: Merisma, Merulius. Mesenterina. Mespilus. Mibora: Milium. Mænchia. Molinia. MONOTROPÉES. Monotropa. Montia, Morchella. Mousses. MUCÉDINÉES. Muscari. Microthyrium. Myosotis. Myosurus. Myriophyllum.

Nemospora. Nayas. NARCISSÉES. Narcissus. Nardus. Nasturtium.

Neckera. Nepeta. Nigella. Nostoc. Nuphar. NYMPHÉACÉES. Nymphæa.

OEnanthe. Oidium. OLÉACÉES. OMBELLIFÈRES. ONAGRARIÉES. Onobrychis. Ononis. Onopordon. Opegrapha.

Ophioglossum.

Ophrys. ORCHIDÉES... Orchis. Origanum. Ornithogalum. Ornithopus. OROBANCHÉES. Orobanche, Orobus. °* Orthotricum. Oscillatoria. Osinunda. OXxALIDÉES. Oxalis. Ozonium.

Panicum. Pannaria.

PAPAVERACÉES.

PaPAVER. Parietaria.

ms. 2491 84 Paris. 143 | Parmelia. 184 | Parnassia. 13 | PARONYCHICÉS. 189 | Patellaria. 189 | Pedicularis. 189 | Peltigera. Peplis. 178.| Perisporium. 14 | PERSONÉES. 149 | Pertusaria. 176.| Periconia. 211 | Peucedanum. 231 | Petasites. 228 | Peziza. 167 | Phacidium. 68 | PHANÉROGAMES. 89 ! Phascum. 119 | Phellandrium. 115 | Phleum. 115 | Phoma. 148 | Phragmidium. 113 | Phragmites. 232 | Phylosticta. 136 | Physcia. 136 | Physalis. 233 | Physarum. 80 | Phyteuma. 11 | Picris. 88 | Pilobolus. 185 | Pilularia. 185 | Pimpinella. 14 | Pinguicula. Pisum. 100 | Placodium. 75 | PLANTAGINÉES. 190 | Plantago. 190 | PLOMBAGINÉES, 238 | Poa.

Polyenemum. POLYGALÉES. Polygala. POLYGONÉES. Polygonatum. Poligouum. Polyporus. Polypodium. Polystichum. Polytrichum. Populus. PORTULACÉES. Portulaca. POTAMÉES. Potamogeton. Potentilla. Poterium. Prenanthes. PRIMULACÉES. Primula.

Prismatocarpus.

Prunella. Prunus. Psilonia. Psora. Pteris. Puccinia. Pulmonaria. Pyrus.

Quercus.

Racodium. RADIÉES. Radiola. Ramalina. Ranunculus. Raphanus.

RENONGULACÉES.

9250

Reseda. RÉSÉDACEES. Reticularia. FR HAMNEES. Rhamous. Rbinanthus, Rhizoctonia. Rhisomorpha. Rhytisma. RIBESIEES. Ribes. Riccia. ROSACEES. Rosa. RUBIACÉES. Rubia. Rubus. Rumex. Ruscus.

Sagina. Sagiltaria. Salix.

Sal via. Sambucus. SANGUISORBEES. Sanicula. SANTALACEÉES. Saponaria. Sarothamnus. SAXIFRAGÉES. Saxifraga. Scabiosa. Scandix. Schænus. Schisophyllum. Scilla.

Scirpus. Scleranthus.

Sclerotium

Scolopendrium.

Scorzonera. Scrophularia. Scutellaria. Secale. Sedum. Selinum.

SEMIFLOSCULEUSES.

Sempervivum. Senecio. Septaria. Serratula. Se!aria. Sherardia. Silaus. Silene. Silybum. Sinapis. Sisymbrium. Sium. SOLANÉES. Solanum. Solidago. Sonchus. Sparganium. Specularia. Spergula. Sphæria.

Sphærocarpus.

Sphæropsis. Sphagnum. Spiræa. Spiranthes. Splachnum. Sporotricum. Spumaria. Squamaria. Stachys.

251

23 87 163 141 149 108 206 15 160 207 17 20 169 100 173 180 203 168 191 192 179 150 152 171 160 93 159 200 46 77 40 79 227 119 80 15 26 65 147

Stellaria. Stellera. Stemonitis. Stictis. Stigmatidium. Stilbum. Symphytum.

SYNANTHEÈRÉES.

Tamus. Tanacetum. Taraxacum. Targionia. Teesdalia. Teuerium. Thalictrum. Thelotrema. Thelephora. Thesium. Thlaspi. Thrincia. THYMÉLÉES. Thymus. Tillæa. Tordylium. Tortula. T'ormentilla. Tragopogon. Trapa. Tremella. Trichia. Trichoderma. Tricothecium.

Trichostomum.

Trifolium. Triticum. Tubercularia. Tulostoma. Turritis.

201 121 26 38 68 19 154 160

120 164 162 77 195 143 181 GI 32 121 194 163 121 148 206 180 82 219 163 211 38 26 26 15 80 229 108 21 37 193

ussilago. TYPHACÉES. Typha.

Ulex. Ulmus, Umbilicaria. Ulva. Urceolaria. URÉDINEES. Uredinaria. Uredo. UrrTICÉSSs. Urtica. Usnea.

UTRICULARINÉES.

Utricularia.

VACCINIÉES. Vaccinium. VALEÉRIANÉES. Valeriana. Valerianella.

—= 952 165 [ Variolaria. 92 | Vaucheria. 92 | Verbascum. VERBENACÉES. 228 | Verbena. 238 | Veronica. 77 | Verpa.

13 , Verrucaria. 61 | Viburnum.

16 | Vicia.

19 | Villarsia.

18 | Vinca. 237 | VIOLARIÉES. 237 | Viola.

73 | Viscum. 135 | Vitis.

135 | Weissia.

158 | Xyloma.

158 172 | Zanichellia. 172 | Zea.

173 | Zygnema.

FIN DE LA TABLE,

St-Calais impr. Peltier.

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