^>. .:.«>€> V». ^ '^^' ^c. IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) V ^ A /^/, y. ^

/!S^ o L1.C Sdèicès Corporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14580 (716) 873-4503 '^ ^^ ra CIHM/ICMH Microfiche Senes. CIHM/ICMH Collection de microfiches. Canadian Instituts for Historical Microreproductions / Institut canadien de microreproductions historiques ^ sSs. ^N^ S Technical and Bibliographie Notes/Notes techniques et bibliographiques The Institute has attempted to obtain tho beat original copy available for fiimlng. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may alter any of the images in the reproduction, or whicii may significantly change the usual method of filming, are checked below. □ n n n n n D Coloured covers/ Couverture de coulOMr Covers damaged/ Couverture endommagée Covers restored and/or laminated/ Couverture restaurée et/ou pelliculée Cover t=tle missing/ Le titre de couverturb manque Coloured maps/ Cartes géographiques en couleur Coloured ink (i.e. other than bluc or black)/ Encr'» de couleu: (i.e. autre que bleuo ou noire) I I Coloured plates and/or illustrations/ Planches et/ou illustrations en couleur Bound with other matériel/ Relié avec d'autres documents Tight binding may cause shadows or distortion along interior margiri/ La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distortion le long de la marge intérieure Blank leaves added during restoration may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omitted from filming/ Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire c: j'il !"' a été possible de se procurer. Les détails de cet exemplaire qui sont peui-étra uniques du point de vue bibliographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent jxiger une modification dans la méthode normale de filmage sont indiqués ci-dessous. I j Coloured pages/ Pages de couleur Pages damaged/ Pages endommagées □ Pages restored and/or laminated/ Pages restaurées et/ou pelliculées 0' Pages discoloured, stained or foxed/ Pages décolorées, tachetées ou piquées □ Pages detached/ Pages détachées SShowthrough/ Trsnsparence □ Quality of print varies/ Qualité inégale de l'impression I I Includef supplementary matériel/ D D Comprend du matériel supplémentaire Only édition available/ Seule édition disponible Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best possible image/ Los pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. D Additional comments:/ Commentaires supplémentaires; This item is filmed at the réduction ratio checked below/ Ce document est filmé au taux de réduction indiqué ci-dessous. 10X 14X 18X 22X 26X 30X /LLJ 12X 16X 20X 24X 28X 32X ■i^ The copy fiimed hère has been reproduced thanks to the generosity of : National Library of Canada L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la générosité de: Bibliothèque nationale du Canada Thd images appearing hère are the best quailty possible considering the condition and legibility of the original copy and in keeping with the filming contract spécifications. Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec les conditions du contrat de filmage. Original copies in printed paper covers are fllmed beginning with tne front cover and ending on the last page with a printed or illustrated impres- sion, or the back cover when appropriera. Ail other original copies are fiimed beginning on the first page with a printed or illustrated impres- sion, and ending on the last page with a printed or illustrated impression. The last recorded frame on esch microfiche shall contain the symbol ^^>(meaning "CON- TINUED "). or the symbol V (meaning "END "), whichever applies. Lrs exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second piat, s^lon le cas. Tous les autres exemplaires originaux âont filmés en commençant par la première page qui comporte Lne empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon !e cas: le symbole — »> signifie "A SUIVRE", le symbole V signifie "FIN". Maps, plates, charts, etc., rnay be fiimed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely included in one exposure are fiimed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many frames as required. The fo!!owing diagrams illustrate the method: Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être filmés à des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir de l'angle s:ipérieui gauche, de gauche à di oite, et de haut en bas. en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 r ') k >t «' ■ K ■1 •' >' » ' VflJ ^S3ŒESMÂâ3k3a3ŒS^U r ■^ £aticM$ine de tempérance A L'UôAQE DES FAMILLES ET DES ECOLES ■■5'"'" • . De la Province de Québec. L^ BIERE, y *. \\ ^^ u\\ ««• VALCOOL, LE TABAC. . - PUBLIE PAR - La Société Cliretienne de Tempérance des I>amies (W.C.T.U.) de la Province de Québec. La Compagnie de V Imprintfne Commerciale^ St-Paul, Montréal .»)fe^)fc^€'^%;^)c»3-i>Ci>^^-.*>-^->#-»i<^-t>y'€)0fe%)<»^<^ ^/ Traités sur la Temi^rance A. VeiVDR^ P^r/a ^^ Société française de Tempérance des Damés de Montréal^ Canada, r " Douze Raisons, ' "TT«^f M, i5Sousleioo une terrible accusation " ' ' * 20 *' ** " ly' Ennemi à combattre,". . ; " /; Catéchisme sur la tempérance,'". ...'." ^^^^ .. ./ S'adresser: o '^^SîMOUNT. MONTREA 0-A.JKr^3DA. Cafe-^A«t«M«-^effrTO^^ Mi 'S Dames )us le loo ( ( ( ( 'M:^ 1er CHAPITRE La Bière et le Corps. Q.— Qu'est-ce que la bière ? R. C'est une boisson fermentée faite avec de l'orgî et d'autres grains. Q.— Contient-elle de l'alcool? R. Oui, de cinq à six pour cent. Q.— Quelle est la composition de la bière ? R. La bière contient quatre-vingt-onze pour cent d'eau, cinq pour cent d'alcool, et quatre pour cent de malt, houblon, etc. Q.— Comment prouvc-t-on ceci ? R. En faisant bouillir une pinte de bière. Q.— Que se passera-t-il ? R. L'alcool s'évaporera le premier, avec moins de chaleur que l'eau. Q.— Comment saurez-vous que c'est de l'alcool ? R. — Par l'odeur. Q.— Qu'est-ce qui s'évapore ensuite ? R. — L'eau ; faites bouillir jusqu'à ce qu'elle s'évapore toute. Q.— Qu'est-ce qui restera ? R. — Moins d'une cuillerée à thé d'une substance gommeuse et amère, Q.— Est-ce bon à manger? R. — Personne ne voudrait, ni ne pourrait le manger ; et c'est là toute la nourriture que contient une pinte de bière. Q.— Comment fait-on la bière ? R. — On fait d'abord germer le grain. Q.— Que fait le brasseur pour faire germer le grain ? R. — Il le tient .à4a chaleur et à l'humilité dans un endroit sombre, jusqu'à ce qu'il commence à pousser. Q.— Comment appelle-t-on ce grain germé ? R.— Malt. Q.— Que fait-on avec le Malt? R. — On le fait sécher dans un four, afin qu'il cesse de germer ; alors il est écrasé et trempé dans l'eau chaude, afin d'en extraire le sucre. - 2 - Q.— Que fait-on alors? R. — On fait bouillir la liqueur ainsi obtenue, après qu'elle a été sépa rée du grain. Par ce procède, le sucre est changé en gaz et en alcool; on y ajoute du levain pour la faire fermenter, et du houblon pour lui donner un coût amer. JLe gaz s'échappe en bulles, et l'alcool reste ; alors, on a la bière. Q. —La bière est-elle une nouvelle boisson? R. — Non, on î 'emploie depuis bien des siècles. Q.— Où l'a-t-cn employée en premier lieu? R.— En Egypte. Q. —Était-ce alors une boisson enivrante? R. — Non, on la buvait avant qu'elle fût fermentée. Q. —Quel peuple de l'Europe l'employa en premier lieu ? R. — L,es Allemands. U. —Depuis combien de temps l'ont-ils employée ? R. — Depuis aussi longtemps qu'on connaît l'histoire de leur nation. v^. —Qui l'a apportée en Amérique ? K. —Les Puritains, lorsqu'ils arrivèrent par le Mayfloiver en 1620. Q. Pourquoi ces bonnes gens faisaient-elles cela ? R. — On leur avait enseigné qu'elles ne pouvaient s'en passer. Q.— Quel est le grand pays de la bière ? R. — L'Allemagne. Q. —La bière allemande est-elle semblable à la bière américaine? R — Non, la bière américaine est encore plus méchante pour l'esto- mac parce qu'elle est souvent faite très à la hâte. Q. —Comment la bière est-elle faite en Allemagne ? R, — Sous le contrôle du gouvernement ; et les brasseur ne peuvent employer pour sa fabrication que du malt et du houblon. Q. —Pourquoi donc la bière allemande est-eUe cependant mau- vaise? R.— Parce qu'elle contient de l'alcool. Q. —Pourquoi la bière américaine est-elle pire ? R. — Parce qu'elle ne contient pas seulement de l'alcool, mais aussi bien d'autres poisons, entre autres le vitriol bleu, la noix vomique, etc. ▼a ve pa i m n 'elle a été sépa- '^ "1 alco< ' luid alors, on a ) ;t en alcool; on .^^^.' pour lui donner P^"^"^^- -3- Q. —Pourquoi la bière trompe-t-elle tant de personnes î R. — Parce qu'elles pensent que c'est une boisson inoffensive ou tern- ie lien? leur nation. ''en 1620. asser. iméricaine? pour l'esto- ne peuvent idant mau- vais aussi ique, etc. Q. —Une boisson contenait de l'alcool est-elle tempérante T R.— Non. Q. —Nommez deux boissons purement tempérantes 1 R. — Iv'eau et le lait. Q. —Est-ce aussi mal de s'enivrer avec la bière qu'avec d'autres DjQissons ? R. — Oui, car la bière rend celui qui la boit cruel et stupide. Q. —Qu'est-ce que les buveurs disent en faveur de la bière I R. — Que son usage diminue l'emploi des liqueurs fortes. ' Q. —Ont-ils raison ? R. — Non, car bien des personnes qui ne vendraient pas être vues bu- vant du whiskey, commencent par la bière, et deviennent ensuite des buh veurs d'eau-de-vie et des criminels. Q. —Que disent encore les buveurs ? R. — Que la bière est nutritive. Q. — L'est-elle ? R. — Un expert allemand dit que huit pintes de bière ne contiennes! pas autant de substance nutritive qu'une pointe de couteau de farine. Q. -La bière rend-elle un homme plus fort ? R — Non, elle produit une graisse malsaine, qui le rend pujet ans maladies. Q. —Peut-il travailler mieux ? R. — Il travaillera plus vite pendant un certain temps, parce que l*al- cool active les battements du cœur; mais bientô*^ • force diminuera, et il ne travaillera pas aussi bien que s'il n'avait pas bu de bière. Q. -De quoi les pauvres ont-ils besoin au lieu de bière ? R. — De pain, de bifteck, de lait et de toute bonne nourriture, Q. -Que perd-on par l'usage de la bière ? R. — Son argent, sa santé, son bonheur et sa réputation. Q. —La bière est-elle donc l'amie de l'homme ? R. — Non, son ennemie. Q. —Est-elle bonne pour les malades ? R.— Non, car elle n'a pas de propriétés nutritives ou fortifiante!, Q. —Que disent les médecins à ce sujet ? R.-— Que les buveurs de bi.!ire sont sujets à mourir de pneumonie. -4- Q. —A quelles autres maladies sont-ils sujets? R. — Au rhumatisme, à la goutte, aux maladies de cœur et à tm« ma'adie particulière de l'œil. Q. — Guér?9sent-il8 facilement ? R. — Non, sur cinquante abstinents qui se guérissent, à peine un buveur se guérirait. Q. — L*alcool est-il en aucune manière utile au développement du corps ? R. — Il n'est bon ni pour les os, ni pour les nerfs, les muscles ou le cerveau. Q. — Uu'est-ce qui aidera à nous rendre forts et robustes î R. — Ure bonne nourriture, de l'exercice, l'air pur et la propreté. Q. —Si donc, vous voulez êtrs forts, que ferez- vous de la bière î R. — Nous ne la goûterons jamais. Q. —Qui est-ce qui se fait souvent du mal avec la bière ? R — L,es mères et les petits enfants. Q. —Pourquoi les mères boivent-elles de la bière ? R — Parce qu'elles pensent devenir fortes et rendre leurs nourrissons forts et bons. Q. —Réussissent-elles ? R. — Elles deviennent grasses, mais ne se fortifient pas. Q. —Le nourrisson est-il bon ? R. — L'alcool endort le système nerveux; et l'enfant est souvent tran- quille, parce qu'il est à moitié ivre. Q. — Oil trouvons-nous surtout ces mères-là? R. — Parmi les pauvres qui ont souvent une très mauvaise nourriturCt Q. —La bière peut-elle remplacer une bonne nourriture ? R. — Non, danr> ce cas, elle devient un poison. Q. —La bière rend-elle ceux qui la boivent agréables ? R. — Au contraire; elle les rend irritables et querelleurs. Q. —Est-ce une chose à offrir à ses amis ? R. — Non, la plus grande partie des crimes sont commis dans les cafés, les buvettes et les lieux d'amusement, où les amis aiment à se traiter. Q. —Que disent les médecins de Tivress') produite par la bière ? R. — Qu.^ c'est la pire et la plus dangereuse. |U e -5- xur et à un« | ^ —Les ofHoîeï de police disent-ils la môme chose T R, — Oui, tous les tribunaux s'occupent de crimes commis sous 1*1 :, à peine un Iveloppement muscles ou le astes ? L propreté. de la bière I ière ? 1rs nourrissons uence de la bière. Q. -Quel péché contre la loi de Dieu commettent souvent lat uveurs de bière ? R. —Ils violent le sabbat ; la bière est le plus grand ennemi du repoe u dimanche souvent tran- nourriture. Iture? ^s? Q. -Quelles sont les deux classes de gens souvent rendus crimi- els par la bière î R. --I.es femmes criminelles et les hommes qui battent leurs femmes. Q. —La bière a-t-elle une bonne influence dans la famille ? R. — Non, un buveur de bière aime à passer ses soirées dans les bu- ttes, au lieu de re.ter avec sa famille ; et quand il rentre, il est souvent uel et maltraite les siens. Q. -Si nous voulons rester purs et avoir un caractère agréable, le ferons-nous? R. — Nous ne boirons jamais de bière. Q. —Quel est un des effets de la bière, nous a-t-on dit? R — Elle engraisse. Q. —La graisse fortifie-t-elle les muscles ? R. — Elle les affaiblit; le buveur de bière ne peut pas travailler autant le buveur d'eau, Q. —A-t-on fait des expériences là-dessus ? R. — Oui, Benjamin Franklin et bien d'autres en ont fait de cou- lantes. Q. —Quelle influence la bière a-t-elle sur les nerfs ? R, — Elle les rend insensibles, les endort. Q. -Un buveur de bière peut-il marcher vite ? R. — Pas sans être hors d'haleine. Q. - Quelle fausse assertion les buveurs font-ils donc ? R — Que la bière augmente l'activité des organes du cœur, ce qui ^t pas. lans les cafés, traiter. Lr la bière ? èQ. - Quelle raison donne-t-on pour permettre la fabrication et tente de la bière ? . [R.— Que c'est une grande industrie qui emploie beaucoup d'hommes rouler l'argent. l. —Si cette industrie emploie tant d'hommes, pourquoi n'est-elle ~e bonne chose? [R. — Pour trois raisons: i©. Si les buveurs achetaient du pain au lieu -6- ée bt'ère, on emploierait trois fois autant d*homtnet pour fabriqua' et pain-l&. Q. —Quelle est la seconde raison 1 ' R. — I carbone et loxiçène ; et quand ces substances sont séparées, elles uvent être ' mbmées de nou/eau pour former l'alcool. Q. —Nommez des boissons fermeatées. nnes lois 1 lommes doiveil élections? )ensés afin d'éliî er de bonnes. ent violées pj ident la vente it aux mineurs j Laissons à faire cation et la vei R. — Le vin, la b ère et le eidre. Le vin est du jus de ra^'sin fermenté, I bière est de l'orge fermentée, et le cidre est du jus de pommes fermenté. Q. —Comment l'alcool est-il distillé des jus fermentes ? ^ R. — Le jus est chauffé ; la vapeur qui s'en échappe passe dans un 7in froid et s'y condense par gouttes; C2S gouttes de vapeur condensée it de l'alcool presque pur. Q. —Où fait-on ces liqueurs ? R. — Les boiss )ns f ermentées sont faites dans les brasseries ; l'alcool fait dans les distilleries. Q. —Nommez des boissons spiritaenses distillées. R. — Le whiskey, l'eau-de-vie, le gin et le rhum. -8- Q. -Combien d'alcool y a-t-il dans les liqueurs spiritueuses f R. — ^A peu près la moi lié. d — Emploie-t-on Talcool pour autre chose que pour boire ? P. — Oui, on l'emploie dans les manufactures, dans les artj et dans pré; aration des médecines. Q. —Est-il donc absolument nécessaire ? R. — Non ; d'autres substances ont été trouvées qui pourraient pa faite ment le rem- '^cer. Q. —Souffrirait-on, si tout Talcool était détruit ? R.— Nullement ; on s'en trouverait mieux au point de vue physiqui intellectuel et moral, et aussi aa point de vue financier. Q. —L'alcool prévient-il les maladie^» ? R. — Non, flans tous les pays il a été reconnu que les abstinents viv plus longtemps et sont moins affectés par les maladies épidémiques autres c^ue les buveurs modérés ou ceux qui boivent à l'excès. Q. —Quel est le devoir des personnes tempérantes concernaier l'alcool dan=5 les médecines ? lév R. — Biles ne doivent pas en user dans leurs médec nés, et n'employ si possible, que des médecins tempérants. >u 01 Q. —Qu'est-ce qu'une boisson naturelle ? R. — C'fst une boisson que la nature fournit pour désaltérer hommes et les animaux. Q. —En connaissez-vous une ? R. — Oui, l'tau. Q. —Quel effet l'eau a-t-elle sur l'estomac ? R. — Bile aide à d ssou Ire les aliments, et ne cause ni brûlement,] chaleur indue, lorsqu'elle passe par la gorge. Q. — Quîl effet a-t-elle sur le ^ang^ ? ,R. — Elle produit les trois quarts d i sang de notre corps, Q. —L'eau crée-t-elle des appétits violerts pour d'autres chose R.— Non. Q. —Quel soin doit-on prendre au sujet de l'eau ? R. — Bile doit être parfaitement pure, ou elle produit des maladies Q. —L'alcool est-il une boissan naturelle ? R. — NoUj il n'est pas comme l'eau, une partie de notre corps ; t'a pas été donné comme notre p em'è e nourrit ire. )r; u iritueuses f mr boire? es artj et dans i pourraient pa -9- Q.— Donnez six raisons montrant que Talcool n'est pas nne loisson naturelle ? R. — lo. Il dépïaîc aux sens du goût et de l'odorat. 2o. Il biûle la gorg:'. " 3o. Il dérange l'estomac. 4o. Tl ne ditainue pas la soif, mais la prod it. • 5o. Il ne dissout pas, mais durcit la nourriture contenue dans l'estomac. 6d, Il ne change pas la nourriture en sang. Q. —Combien d'eau notre corps consomme-t-il par jour ? R. — A peu près tiois pintes ; une partie de cette eau se trouve dans os a'iments, surtout dans les fruits et les légumes. de vue physiqu| Q. —Les animaux boivent-ils jamais des boissons alcooliques ? R. — Jamais ils ne le feraient d'eux-mêmes, abstinents vivef 'xcS^^'"''^''^^ 1 Q. -Qu'est-ce qu'un aliment naturel ? R. — C'est celui qui, chez les grandes personnes, répave le mieux les ites concerna ertes que fait le corps ; et ceiui qui, chez les enfants, aide le mieux au éveloppemont du corps. Q. — IndiqwBZ un aliment naturel. R. — Le grain de b'é, vu qu'il contient, sous une forme condensée, •us les éléments de la nourriture. Q.— Quel effet cet aliment produit-il sur notre corps? R. — lo. Il forme les os, la chair et les nerfs. 2o. n maintient la chaleur du corps. 30. Il nous rend capables de travailler et de jouir. 4o. 11 nous aide à penser et à étudier. Q.— L'alcool aide-t-il à la formation des muscles et du cerveau ? R — Non, il ne contient pis de nitrogène, substance nécessaire à la ? ni brûlement,§rm ition de la chair. Q. —L'alcool nous réchaufFe-t-il ? R. — Il fait simplement le saig affluer à la peau, c^qui paraît réchauf- orps. Br, tandis qu'au conttaire il la refroidit ; au bout d'un moment, on aura d'autres Chosâ^® ^'^'^^^^ qu'avant d'avoir pris l'alcool. Q. —L'alcool active-t-il le travail de la pensée "^ "^. — Non, il fait du mal au cerveau ; quelquefois il le durcit, d'autres -1 Pamollit. Q.— Comben de temps faut-il pour que l'estomac digère un pas ordinaire et sain ? R. — De deux à quatre li-îures. es, et n'employ< >nr désaltérer lit des nialadiea notre corps ; IJI Q.— L'alcool aide t-U la digOBtlon? R.— Non, il retarde le travail de la digestion en détruisant la toi du jus gastrique, lequel décompose les aliments. Q. —La science nous dit-elle combien Taicool retarde la dig - tion? R. -Oui, un médecin anglais a montré, après de nombreuses ex^ riences, qu'un repas de bœuf haché très fin, pris avec de la bière, n'ét pas digéré dix heur, s après. il. -Quel effet î'alcool a- -il sur Testomac ? R.— ly'estomac du buveur devient très enflé, et souvent couvi d'ulcères Q« Quel effet ralcool a-t-il sur le foie ? R. — Il produit quelquefois un élargissement double de son poids m mal ; d'autres fois, il est comme desséché et durci ; souvent il estinuti Q. —Quel effet Ta cool a-t-il sur le sang ? R. — li l'eaipjisonne et empêche sa circulation ; de sorte qu'il res souvent dans les cellules, ce qui rend le visage et le nez de i'îvrog rouges. Q. —Que dit-on aussi du sang de l ivrogne ? R. — Il est souvent si pa ivre, que quand un ivrogne est blessé, le fl du sang ne p. ut être arrêté, comme chez une personne saine, et le mala meurt. ' Q.— Combien de fois le cœur bat-il par minute ? R. — A peu près quatre-vini^ts fo.s. Q. —Qu'est-ce qui le ferait ba .tre plus vite ? R. — L'alcool le fe.a battre plus vite, ce qui l'usera plus vite, détruira sa for^e. Q.— L'alcool est-il bon pour les nerfs ? R. — Non; i. les ren 1 insensibles et incapables de transmettre au cei veau les impressions reçues ; ceiui-ci devient aussi plus leiit dans s| mouvements. Q. —Vous voyez donc, par ce qui précède que l'alcool est ni sible à tout le système ; qu'en ferez-vous donc, si vous voulez voi garder en bonne santé ? R. — Nous ue nous eu servirons jamais. i; détruissuat la toi retarde la digi nombreuses exj le la bière, n'étj t souvent couv4 ; de son poids ne avant il est inutil sorte qu'il res nez de l'ivrogj est blessé, le At saine, et le malad era plus vite, ransniettre au cef lus leiit dans s(i } Talcool est m vovL$ voulez voi -11- IHe CHAPITRE. Le Tabac. Q. — Qn'est-ce que le tabac ? R.— C'est une plante vénéneuse, qui croît surtout en Amérique. Q. — ttui l'a employé en premier lieu ? R. — Les Indiens d'Amérique. ^ —Qui rapporta en Europe ? R. — Quelques-uns des hommes de l'équipage de Christophe Colomb. Q. Qui rapporta en Angfleterre ? R. — Sir Walter Raleigh, du ant le règne d'Elisabeth. Q. —Que fit son serviteur, lorsqu'il le vit fumer pour la première LS? R. — Il lui jeta un seau d'çau sur la tête, pensant que son maître était feu. Q— Sir Walter cessa-t-il de fumep- après cela? R. — Non, il continua et enseigna ^x autres à le faire. Q.— Comment emploie-t-01 e tabac? R. — On le mâche, on le chiqite, on le prise et on le fume. Q —A quelle famille de plantes appartient-il ? R. — A la famille des Solanées Q.— Que contiennent la plapart de ces plantes? R. — Du poison. Q.— Quel est 'e pire poison contenu dans le tabac ? R. — La nicotine. Q. —Q telle eit l'origine du mot * nicotine ' ? R. — Ce mot vient de Nicot, nom d'un ambassadeur français au Por- jal, qui l'introduisit en France en 1560. Q. —La nicotine est-slle un poison mortel ? . R. — Une très petite quantité peut causer la mort, Q.— Si le tabac est un tel poison, comment ne tue-t-il pas loua ~ qui en font usage ? R. — Parce qu'ils s'y habituent graduellement, en l'employant d'abord îtite quantité. Q. —Peut-on s'habituer à d'autres poisons de la même manière f R. — Oui, certaines personnes s'habituent à prendre de l'arsenic en l I I -12- t)etite quantité, sans que même une dose suffisante pour tuer un homi ^ur fasse du mal. Cl —L'estomac peut-il supporter le tabac, d'abord ? R. — Non, il ne le garde pas; et le^ jeunes garçons qui commencent en user, ont d'horribles maux le cœur et dfe violents maux de tête. Q. —Combien de temps faut-iJ pour s'y habituer ? R. — En moyenne, quatre semaines, Q.— Pourquoi les jeu les garçons continu3nt-ils à en user, lot qu ih se sentent malades ? R. — Parce qu'ils se croient des hommes, et auraient honte de l'aba donner. Q.— Pourquoi le tabac est-il appelé un narcotique? R — Parce qu'il agit directement sur le^ nerfs, et les engourdit. Q. — Comm ^nt cet effet trompe-t-il ceux qui emploienc le taba R. — Ils pensent qu'il est bie ^faisant, our le bien icdans les éco^ mmes forts, élèves dans ^e font jamais ai )les de Paris, les examens b| res, aussi bien e même parLoutI ision à un coUl nte et onze pour ment quarante- ié à l'usage du t L sont diplômé( ^otre école ; com] :-ils dans la class ... j - îb - Cl — Uue font alors les fumeurs ? R. — Ils boivent des liqueurs fortes, et deviennent des ivrognes, Q. —Peut-on prouver cela ? R. — Oui, de savants mé lecin'-', après de longues années d'expérieij déclarent, que le taba: est fréquemment la source de l'ivrognerie. Q. —Que nous disent les ivrognes devenus abstinents ? R.— Que s'ils n'abandonnent pas le tabac, ils sont sûrs de rttomlj dans leur vice. Q. —Tous les fumeurs boivent-ils ? R.— No.i ; mais ils s'exposent à développer en eux le goût des h\ sons enivrantes. Q. —Que dit-on encore de ceux qui emploient le tabac ? R. — Qu'ils sont souvent mal^ ropres, et qu'une âme pure habite rij ment un corps impur. Q. —Pourquoi nos corps doivent-ils ê're purs? R. — Parce qu'ils .ont le temple de Dieu, et le lieu qu'habitent âmes. Q.- Si donc, vous voulez obéir aux commandiments do Diei garder votre corps pur, que ferez- vous du tabac ? R, — Nous ne le toucherions jamais, sous aucune forme. Q. —Que dit-on encore de l'effet du tabac sur les jeunes garçoj R. — Qu'il les conduit souvent au vol. Q.— Comment cela? R. — Très souvent, ils ont une si grande envie de tabac, qu'ils volj leurs parents ou leurs maîties j our en acheter. Q. —Sur 15 jeunes garçons amenés dans une certaine pris] savez-vous ce que 10 d'entre eux ont dit ? R.— Qu'ils étaient entrés dans le chemin du vice en volant du taj ou de l'argent pour en acheter. Q.— Dépense-t-on beaucoup d'argent par l'usage du tabac? R. — Enormément; aux Etats-Unis, la somme dépensée annue lenij pour le tabac ne se monte pas à moins de 490 millions de (iollars. Q. —Et que disent les agents d'assurance sur Torigine des fej R. — Que les fumeurs sont la cause de plus du tiers des incendies. Q. —Après tout ceci, n'êtes-vous pas convaincus que le ta] doit être entièrement mis de côté par toute personne intelligent| morale ? R.— Que chacun de vous y pense, et réponde à cette' question, de^i sa conscience et devant Dieu. des ivroguea, nuées d'expérieij 'ivrognerie. tinents ? t sûrs de rttomll X le goût des h\ e tabac ? le pure habite rè eu qu'habitent ments do Diei Engagement Avec l'aide de Dieu, je m'engage à m'abstenir de l'usage, -n ime breuvage, de toute boisson enivrante et d'en découra- l' usage chez les autres. Signature s jeunes garçoi abac, qu'ils volj I certaine prisl en volant du ta| ge du tabac ? Misée annue leiiil de dollars. 'origine des fej 3 des incendies. icus que le ta] me intelligent fë" question, dev \ Je m'engage, par les présentes, à m'abstenir de l'usage Itabac, surtout de la cigarette, et à en décourager l'usage mes amis. Signature ^Semaz une pensée, vous moissonnerez une action ; semez faction, vous moissonnerez une habitude; semez unehabi- 1, vous moissonnerez un caractère et une destinée.