IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) V ^ A ,SiJSê i/l y,. 1.0 l.l 1.25 115 ^23. 110 ■I : 12.5 22 1= U IIIIII.6 V] <^ /i v: '/ Photographie Sciences Corporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14580 (716) 872-4503 C/u fe % CIHM/ICMH Microfiche Séries. CIHM/ICMH Collection de microfiches. Canadian Institute for Historical Microreproductions / Institut canadien de microreproductions historiques Techntcal and Bibliographie INiotes/Notes techniques et bibliographiques The Institute has attempted to obtain the best original copy available for filming. Featuras of this copy which may be bibliographically unique, which may alter any of the images in the reproduction, or which may significantiy change the usual method of filming, are checked below. n D n n n n n n n Coloured covers/ Couverture de couleur Covers damaged/ Couverture endommagée Covers restored and/or laminated/ Couverture restaurée et/ou pelliculée Cover title missing/ Le titre de couverture manque Coloured maps/ Cartes géographiques en couleur Coloured ink (i.a. other than blue or black)/ Encre de couleur (i.e. autte que bleue ou noire) Coloured plates and/or illustrations/ Planches et/eu illustrations en couleur Bound with cther matériel/ Relié avec d'autres documents Tight binding may cause shadows or distortion along interior margin/ La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure Blank leaves added during restoration may appear within the text. 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Les détails de cet exemplaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibliographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la méthode normale de filmage sont indiqués ci-dessous. to th 0 Coloured pages/ Pages de couleur □ Pages damaged/ Pages endommagées D Pages restored and/or laminated/ Pages restaurées et/ou peiliculées r~pf Pages discoloured, stained or foxed/ IV^' Pages décolorées, tachetées ou piquées □ Pages detached/ Pages détachées EShowthrough/ Transparence Th«i posa of th filmii Origl bagii th«l sion, otha first sion, or m □ Quality of print Qualité inégale D varies/ négale de l'impression I I Includes supplementary matériel/ Comprend du matériel supplémentaire / édition available/ le édition disponible □ Only édition available/ Seu Thaï shall TINl whic Map! diffa antir bagii right raqui mat^ Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues. etc.. hâve been refilmed to ensure the best possible image/ Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. This item is filmed at the réduction ratio checked below/ Ce document est filmé au taux de réduction indiqué ci-dessous. 10X 14X 18X 22X 26X 30X y 1 12X 16X 20X 24X 28X 32X Tha copy filmvd h«r« has ba«n reproducad thanks to tha ganaroaity of : Seminary of Québec Library L'axamplaira filmé fut raproduit grâca à généroaité da: Séminaire de Québec Bibliothèc^ue Tha imagaa appaaring hara ara tha baat quality poaaibia conaidaring tha condition and lagibility of tha original copy and in Icaaping with tha filming contract spacificationa. I.aa imagaa suivantaa tfnt été raproduitaa avac la plua grand soin, compta tanu da la condition at da la nattaté da l'axamplaira filmé, at an conformité avac laa conditiona du contrat da fiimaga. Original eopiaa in printad papar covars ara filmad baginning with tha front covar and anding on tha laat paga with a printad or illuatratad impraa- sion, or tha back covar whan appropriata. Ali othar original eopiaa ara filmad baginning on tha first paga with a printad or illuatratad impraa- sion, and anding on tha laat paga with a printad or illuatratad impraaaion. Laa axamplairac originaux dont la ccuvartura an papiar aat impriméa sont filméa «n commançant par la pramiar plat at an tarminant soit par la darniéra paga qui comporta una amprainta d'imprassion ou d'illustration, soit par la sacond plat, salon la cas. Tous laa autraa sxamplaires originaux sont filmés an commançant par la pramiéra paga qui comporta une amprainta d'Impraaaion ou d'illuatration at an tarminant par la darniéra paga qui comporta una talla amprainta. Tha laat racordad frama on aach microficha shall contain tha symbol — «»(maaning "CON- TINUED"), or tha symbol V (maaning "ENO"). whichavar appliaa. Un daa symbolaa suivants apparaîtra sur la darniéra imaga da chaque microfiche, selon le caa: la symbole -^ signifie "A SUIVRE ", le symbole y signifie "FIN". IVIapa, plataa, charts, etc., may be filmed at différent réduction ratioa. Thoaa too large to be entirely inciuded in one expoaura are filmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, aa many framea aa required. The following diagrama illuatrata the method: Laa cartea, planchée, tableaux, etc., peuvent être filmée à daa taux de réduction différents. Lorsque le document eat trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il eat filmé à partir de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite. et de haut en baa, an prenant le nombre d'images nécessaire. Lea diagrammes suivants illustrent la méthode. 32X 1 2 3 1 2 3 4 5 6 ;^ "'■!»;;>" ■ ■•■l (/,:■•■'■ i-, ^••ii' -^ Lo potU m'étt périe livre donn pour m'etn pouvi bon des £ Je Tice Kam où la ainsi les ture, posai 4 ATJX CULTIVATEUKS, Lor;^qu'en .1 8T5 je fis paraître mon petit trailé &ur lu culture do tabae, je m'étais convuinou, etcela par une ex- périence personnelle, Ji';iyant aucun livre qui put me^guider dants les doins à donner et les piéca^Uons à .prendre pour la culture de cette plante, je m'étais convaincu, dis*J3, que noua pouvions produire en ce pays un aussi bon tabac que celui qui nous vient des Etats Unis. Je pensai que ce serait rendre ser- vice aux cultivateurs des districts de Kamoura>ika, Himouski et Saguenay, où la culture du tabac n'était, pour ainsi dire, presque pas connue, quede les encourager à essayer cette cul- ture, et c'est dans ce but que je com^ posai mon petit traité. — 4 - Jetais alors loin de m*atter dre, qu'après un laps de temps de cinq an- rées, cette culture aurait pris assez d'extension pour paralyser pour ainsi dire dans nos campagnes le commerce de tabao étranger; c'est pourtant ce qui est arrivé. En même temps que la culture du tabac se développait de plus en plus pour le bien commun, la demande de mon petit traité augmentait, de soi te qu'aujourd'hui Tédilion de 1875 étant épuisée, j'ai cru, dans l'intérêt de ceux qui ne font que de commencer à cul- tiver le tabac, devoir en donner une nouvelle édition plus étendue et plus détaillée que la première, et d'y faire quelques corrections; car après cinq ans d'études et d'essais, je me suis aperçu qi:e mon premier traité pé- chait vu qu je n'a sez p< breus écrit 1 chant Cet contn comm servie iivrvr donns mais ( lever tés po à peu, trie a( Oui, cultur >i dre, iqan- as8ez rainai merco int ce ure du n plus Dde de 5 SOI te ) étant e ceux à cul- er une it plus Y faire s cinq e suis ité pé- chait par pins d*an côté. N'ajrant en vu que le bien de mes comp Uriotes, je n'ai pas recu'é devant la tâche, as- sez pénible pour moi, vu mes noii\- breuses occupations, de mettre en écrit le fruit de mes expérieaces tou- chant la culture tabac. C'est parce que j'ai eu à lutter contre beaucoup de difficultés, dans le commencement, que j'ai cru rendre service aux personnes qui désirent se livrer à li culture du tabac, en leur donnant un guide, bien imparfait, mais qui aura, je Tespère, le mérite de lever bien des obstacles et des difficul- tés pour les novices et les initier, peu à peu, dans Texploitation d'un indus, trie aussi agréable que payante. Oui, la culture du tabac est une des cultures la mieux payante; il est fa tif^ — 6 — eilè de B*ën convaincre en se rendant compte da produit seuloment d*un ar< pent do terre planté en tabac. Un ar pent do tabac, de la grande espèce, bien cultivéet soigné asbidûment^ peut donner 4,000 piedR, soit 1,000 livres qui donneront, à 25 cts la livre, $150; prenez là dessus $50 pour les dé- penses (ce qui est beaucoup trop), il voua restera $200 de profit net. Trou- vc&une autre culture qui puisse don- ner ce résultat, et même la moitié I Mais pour qne cette- culture soit rénuméraiive, il faut y donner beau- coup de soins, choisir un bon terrain et surtout avoir de la bonne graine et de bonne qualité. Mais où prendre cette bonne graine ? voilà leplusdiffi- eile. Il faudrait ^n faire venir de dif- iérentes espèces des pays étrangersi sur toi se rap être teurs cultur do cor mieu3 Un qui p fe^ee ag sans c notre que le fait lu de lac C'efc devon tabac, faire ; énorcfl — T — ndant un ar- Jn ar spèco, i, peut livres $150; ï8 dé- Trou- 0 don- oitié 1 D soit beau- rrain raine endro jdiffi. le dif. igers, surtout de la Hollande dont le climat* se rapproche le plus du nôtre, pour être distribuées parmi les cultiva- teursqLÎ voudraient donner à cette culture toute Tattention possible, uûn de constater quelle e8).èco pourrait la mieux nous convenir. Il n'y fiurait que le Grouvernoment qui pourrait, par Tintermédiaîre de tes agents, se procurer cette graine, sans crainte d'être trompé. En cela, notre Grouvernement ne ferait que ce que le Gouvernement de Belgique a fait lui-même dans le commencement de la culture du tabac en Belgique* G*ekt dans Tintérêt général que nous devons encourager la culture du tabac, puit^qu elle aura pour effet d^ faire rester parmi nous des sommes énormes qui s'en vont aux Etat-Unis, — « — sommes ni fortes que Ton ne peat s^en fiiire une idée qu'en calculant appro* ximativemont ce qui peut être depcn. lé de tabac dans chaque paroisse ou tshaque comté. Pren< )mpl< une paroisse de deux cents feux, mettons deux fu meurs par famille, cela donne 4,000 livres qui à 25 cts la Lvre, donneront $1,000; et cela pour une seule pa loisse, sans compter le tabac à chi« quer et à priser. Prenez à présent un comté contenant vingt paroisses, et vous aurez une dépense de $20,000 par année. Cela pour un seul comté^ et l'on peut dire avec plus ou moins de vérité " ab uno disce omnes ! '' Quelle énorme dépense de tabac ne se fait-il pas dans la Puissance I Quelle somme ne pourrions nous pas garder dans! loin peri^ rag< calc) de lai Le a, pa pojr il n'y doit sachj fices cet CI de ne Oui, par E ment ver le ver q — ^ — eut B'en appro* ) depen )isse ou )aroisso leax fa d 4,000 inerout ule pa i a ckU sent un ises, et ^20,000 comté^ moins mes l " û ne se Quelle jardor dans nos oampaf^ues si cette oulturéi loin d'être détraquée par certainei per^o^inesy était au contraire encou* ragée. Et remarquez que j*ai m':lo calcul fait plus haut, bien au-dessois de la quantité et de la valeur réelld. Le Gouvernement de la Puissance a, parROJ dernier tarif, fait beaucoup po jr la protection de notre tabac, mais il n'y a pas que le Gjuvernement qui doit agir; vous, mes compatriotes, sachjz vous imposer quelques sacri- fices pour pouvoir mettre un terme à cet envahissement de nos mareh's et de nos magasins par le tabac étranger. Oui, il faut lui faire concurrence; e. par nos soins et notre approfondisse- ment dans la manière de bien culti- ver le tabac, nous réussirons à prou- notre sol est que tpuble de pro il duirô un taBac auBsi bon, si, non supé- rieure celui qui nous vient des pays étrangers. Amis, à l'œuvre ! Ayez à honneur d'avoir votre champ de tc- bao. Suivez mes conseilî», et vons ne pourrez que réussir. C'est mou seul désir; et ce sera la récompense de mes faibles labeurs. LS. N. GAUVtEAU. Ile Yerte, Janvier 1881. DU ( ,>r*f>' ..m 'm m^ m duits CULTURE Qon Bupé- des pays ! Ayez à ip do tc- vons ne mou seul pense de DU DU CLIMAT ET DU CHOIX D£S ESïlCttl ET VARIÉTÉS. Toutes les espèces de tabac sont originaires des pays chaudâ, et crois- sent de préférence sur les plateaux ot^ les coteaux élevét^, à bonne exposition du 8ud« et dans les climats chauds comme la Jamaïque, et la Havane. Cependant, il peut fournir des pro-- duits d'une bonne qualité dans lot climats moins que tempérés. La Hol lande nous en donne un bol exemple : Si le climat y est peu favorable, l'ait* saini^sement, les préparations du bol et les abris y suppléent iffiOAcement i cependant toutes les otpàcei ne pea^ vent y être cultivés. Dans les climats (h ludi on doit s*Attach t aux espèces qai de leur nature, sont douces ; dans les climats tempérés et froids, on ac- corde la préférence aux espèces di fjrce moyenne et à végétation pré- coce, ' Le parfum du tab.ic est d'autant plus fin et pénétrant qu'il acquiert une maturité plus complète, et que le sol lui convient; mais sans bon sol, le cli- mat seul ne peut assurer des proiuit-i supérieurs. Le parfum et le goût du tabac sont d'autant moins agiéablas que 1 s ]tlantations b'elèvent au nord; mais une bonne exposition et un sol ehiud peuvent eni partie contre balancer les effets dj l'inclémence du climat. Ces dues d du cul résulta pables On tabac ( gru îsfef engra* ne pou des me de cett exquis Lors que l'o do la b celle qi imaturi Pour es rev climats esp&ces s; dans i, on ac- Bces dj ion pré- ['autant iert une 6 le 80l 1, le cli- rQiait.a^, sans même en ox* xsoptor lo lin, sur lesquelles la nature -des engnûs exerce une plus grande influence sur la qual;té du produit X[ne sur le tabac. On n'attribue pas uniquement la junériorité des tabacs américains au climat, mais en partie aussi au mode de culture; iU sont oultivés sans en* frais, sur les terrains vierge cliirgés d'humus des forêts défrichées et !o long des riv èrt s où se trouvent des terres formées do dfpô*g d'alluvion, entniinées par les eaux plaviaUs^ trè*-rîches en potasse. Si, dans la culture du tabac, notre Ji>ut ebt de gagi;cr des plants vigou^ ■| — 19 lerciitlet, e en ox- tx nature 5 grande produit ment la cains au iu mode sans en* cliirgés •S et !o rcnt des Iluvion, uvîal^s^ % notre i vigou- reux et dos fouilles très large?, nout pouvons lui donner de l'engrais ani- mal de tous genres et mémo de trôs- frais ; main lorsqu'il b'agit d'obtenir du tabac de bonne qualité, de belle cou- leur, douX| et d'une odeur agréable, on ne peut pas donner tr v)p d'atten- tention aux engrais, et il ne faut pas trop fumer. Les meil!e*îr8 engrais sont, dar» l'ordre de mériter lo. Les (ompostî? ; 2o. Les tourteaux de colza et autres matière:* vég^ talon ; 3o. i^s immondices des rues, lei bones, Icîi vases do rivières, les jetées de la mer ; 4o. Les matières fécales ferment^es;; £o. Le gaano, la colombine et les flentes des autres volailles, plusieira fois remaniées; il 1 V — 20 — 60. Les poissons morts ; 7o. Lo fumier de porcs, de vaelies et les fientes de moutons ; 80. Les engrais de fermes en mé- langes de famier de cheval, de porc et de vache, etc. En plus, on a toutes les espèces de cendre». i Les composts se font avec toute» ^espèces de matières végétales et ani- males mises en tas et arro&ées de temps à autre ; c'est dire assez que :les tiges de tabac peuvent aussi y servir. En France, on fait des coni- posts dans lesquels il n'entre que des tiges de tabac et de la chaux. Voici comment on opère : on répand sur le Vol une couche de tiges qu'on sau- poudre de chaux, pais une couche semblable de tiges saupoudrées de la même manière, et ainsi du reste. Lofs^ que 1 abon] dix cettel tatio et fiel lent- 6 P vyés si pe et pi agré de n Le! i\mi mal qui I tou les — 21 — e vaches en mé- de porc a tOutcs c toute» et ani- >fc>ée8 de 58ez que ansd y es coîïi- que des Yoioi i sur le n sau- coucbe s de la • Lops^ que le tas est bien monté, on Tarrose, abondamment et on le recouvre de dix pouces de terre. On comprend que cette masse entre bientôt en fermen- tfttion, le tissu oi:gauique se détruit et fie convertit en un terreau excel- lent-^ (t7(;w6erO* Parmi les engrais de ft^rme empie- rrés seuls, le fumier de porc, d'ailleurs^ si peu estimé, occupe le premier rang et paraît donner au tabac un goût agréable; aprèa lui vient le fumier de mouton, puis le fum'dr de vache. Le fumier de cheval est le moins es- timé quand il est frais, et il influe en mal sur la qualité, plus encore Turine qui donne un goiit acre au tabac. Les fumiers appliqués frais toit toujours nuisibles, à moins qu'on ne les enfouisse avant rhiver; fermentes — 22 — i'^ I 11:1 II •t réduits en nno rnuBse grastfo^ noire, •nctneu80, iU favori.«etkt beaucoup lo déye!opi>omoDt du tabac qu'ils amé- liorent. 17 PRÉPARATION DU SOL. La préparatioa da sol est d'une grande importance dans la culture du tabac: elle supplée en partie, dans les climats qui sont p-^u favorablep, i\ux circonstances eliinalériques des pays cbaudâ. On sait qu'un sol bien ameubl?, ren* dti perméable aux eaux pluviales, oonservant par conséquent son humi* dité,etso laissai! tausr^i plus facilement pénétrer par les rayons du soleil, permet aux racioes de s'étendre libre ment î^dès lors la plante résiste mieux f^ ^^^^ po, noire, >ancoup lo Ki'a amé. ^«t d'uno w'turodu '€>, danrptioR dr souterraine, est pour c'e8 riilsort^ que Toa donne' au sof den râçonn multipliées, £n France, dans les départements du nord, les terres 8ont en général traitées de la manière suivjinte : Dans Tautomne qai précède la plantation, on répand Bur le terrain tout le fi.mier qu'on lui destine et on l'enterre par un trait de chai rue; au printemps, on donne un nouveau labour pour mêler le fumier à la terre } on roule et on herse pour briser les moites; à i'api>roche du moment de la plantation on peut encore répandre deâ engraiâ riches^ et on les tnierrc^ ni - 24 - II par un labour, qu'on fait suivre d'un hersago avec herse en fer. L'illustre Schwerz, allemand, b'exprime ainsi : **ll faut donner au moins trois labours avant la plantation du tabac ; comme il aime un terrain frais, on ne pour- rait, en supposant un bon sous-sol, Jafeourer assez profond et un sol aus- si pulvérisé que pOFSible lui étant in ^iispensable, on ne doit épargner ni la herse ni le roaleau. Lorsque le champ a encore trois labours à re- cevoir, on amène le fumier ; le pre- mier labour renterrè, le deuxième 4e ramène presqu'à la surface, et le troisième l'enfouit plus profondément que le premier, en le mélangeant au soi. De forts hersages sont austi utiles an tabac que les labours et les engrais vigoureux. " — 25 - Dans les terres vierges on n'em* I ploie aucune espèce d'engrais. PRÉPARAÎTION DE LA CaUCHK-CHAUDB. Comme la graine de tabac met beaucoup de temps à lever, 12 à 15 Ijours, et la eaison du printemps étant courte ici, il a fallu chercher et trou- ver un procédé pour hâter la germi- nation de la graine jet la levéa dât plants. Voici le procédé que j'emploie, av^e succès, depuis plusieurs années : Le jour même que Ton fait la couche chaude, on met de la terre bien humide dans une tasse; après avoir fait, avec le doigt, un trou pouvant contenir plein un dé de graines, on dépose la graine dans le trou, on met ;iii i I .{■.: i 1 i î,' ! I in/k peQ de terre sur la /j^raîne et par^ de.s8U8 un morceau île eoton, puis Ton Tort^ede Teuu tiède ; on expo^e enifuito le tout dans un endroit chaud pendant trois jours. Pour faire la oonctie chaude, on rrioi^it un endroit tSien S4.'C, pràii d'une bâtis.^eou d'une clôture, expo.^é .tu 80« leil du midi; on creuse une fosse de 2^ p eds de proft)ndcur, de trois à quatre pied^^ de largeur sur quatre à huit pieds de longueur, qu'on entourro' «i'un cadre en bois s'elévant de quel ques pOuces a^i dessus du sol ; on donne au cadre cor» me à la couche une lé- gère iiiclinai^on du côté du soleil. On remplit cette fosse de fumier do quatre à cinq pouces de bonne terre de jardin mélangée éivec du terreau, le tout pas^^é à la olai^ adn q^ue le sr — « ot par: puî« Ton ^6 entiuito pendant lade, on >rô^ d'une f)>é .lu ao« foase de > troia à quatre à dntourre" ' de quel on donne une lé- 5leil. On nier de ne terre terreau, q^ue le iélangc s'effectue mieux et que IW parfi dfli temeiit Ion met deH ehushin 8ur le cadre. Le troinème jour après que la miho a cté préparée, on rt^tire ia« ;raino qui a été mise pour germer, et ^n la mélange avec du sable bien fili^ (our la rendre plus f icile A être semée, luis on arrose, à Taide d'un airoâoir. [rèafiti, la terre de la couche; ennuiie m nivelle le torrain à l'aide d'une* ►etite planche que l'on promène sur [ou te la longueur de la couche; on re^ ^and enriuite un peu de cendre sur lir iurfiice du terreau : ce qui permet4iux [emeurs de distinguer la graine qui ►mbe On sème à la volée et oa jette un {eu de sable sur la graine, puis oa rend, un bout de plancke et on pèo« ^ft- — ^s — légèrement avec sur la graine pour Tenterrer ; on met ensuite deux à trois (lonbles de vieilles catalognes et Ton jette dessus deux seaux d'eau bouil- lanrite ; on jfait la même chose deux ^'ours après, et Ton remet les châssis sur le cadre. Dès que Ton s'aperçoit que les plants sortent, ce qui arrive la qua- trième ou cinquième journée, on ôte Jes catalogues, et Ton arrose le soir après le soleil couché, toutes les fois que la terre le demande. Lorsqu'il fait ■beau, on Foulève de quatre pouces, le ^ ehâssis durant le jonr, pour laisser circuler l'air. Afin qt^e les plants de la couche prennent un degré suffisant de force, il convient de les espacer d'un pouce )t de aises IPS LA On emeui u'bn uires < lants. Qaai er au ontrc ement arqu< e la p uébec squ'î Quar i voir — 25 — une pour ux à trois B8 et Ton au bouil- ose deux is châssis que les > la qua- ), on ôte > le soir \ les fois îuMlfait 3uees, le laisser couche le force, n pouce )t de nettoyer la couche des mau-- aises herbes qui pourraient pousser. VI DE LA PLANTATION ET DU REPIQUAGE. On ne peut procédera la mise ou demeure des plants de tabac que lors- qu'on a donné tous les soins néces- aires à la terre qui doit recevoir lés lants. ^ Qiiant à l'époque oii Ton doit procè- iîer au repiquage, l'expérience a dé- -ènontré qu'on ne peut le faire généra lement avant le 1er juin. (Il faut re- marquer que je parle pour la partie ^e la province qui se trouve à l'Est de uébec) Le piquage peut se continuer squ'au 25 Juin. "^ Quand on le fait plus tôt, on s'expose îr voir quelques nuits froides détruire^ .su tii! — 30 — la plantation ; fî on le fait après h vingt cinq j;nn, les plante» acquièreni dans des i»nnées favorables, ona vi] gueur qui pourrait tromper les cuUij vateurs non expér^raentés dan^^ cett( culture ; mais le produit n'en est ni pesant ni de bonne qualité. Oa rc- marque qu'il n'a pas de consistanci ni onctuosité. Choix des plantes. — Les cultivateur se méprennent ddns le choix de plantes lorsqu'ils préfèrent les suje munis de 7 à 8 fouilles, car il •est dé montré que là reprise en est plus difj elle. Mieux vaut ihoÎMr len plantejj qui n'ont que 4 à 5 feuiiKs, parc que lu repriî^e en est plus facil« et las racines, organes absorbants, sont plus développées dans l^^a re plants xle 4 à 5 feuilles que dacs ceui "ms^ — 31 — de 7 à 8 feuilles. DeVarrachnge — Avant de commen- cer l'arrachage, on humecte la terre de la couche; ensuite on soutire les pieds à l'aide d'un long couteau que l'on glisse sur la plante de la racine, et l'on imprime à celuî-ci un mouve- ment de haut en bas. Lorsque les plantes sont arrachées^ on les met dans des paniers, pas trop à la fois, de 50 à' 100 plants, et on pro« cède de suite à la plantation. Distance des plançons.-^ho tabac se plante en lignes parallèles ou ^n. quin- conce, comme suit, * * ♦ * 3JC >>: * * 'Je H! >it i>f — 32 — de deux pieds, deux pieds et demi ou trois pieds de distance, suivant ret»-] pèce de tabac que ron plante. Le point essentiel, c'est qu'il im-l porto qu'on ménage entre les plantes! une distance suffisante pour y avoir] accès, afin de pouvoir les butter et les! pincer sans courir lô risque de briser les feuilles. Plantation. — Lorsqu'on a arrêté la j distance que Ton veut donner aux li- gnes et aux plantes entre elles, onl procède, autant que possible, à lai plantation, par un temps couvert.j Immédiatement avant, si le sol est sec, on fait passer le rouleau; cependantj lorsqu'on se sert de cas^eaux d'écorce| de bouleau pour entourer es plantes, et qu'on les met en même temps que| les plantes, on peut planter par un — si — .émps seo et en tout temps de la jour- née. Afin de faire une plantation régu- lière on tend un cordeau divisé do 2, 'I à 3 pieds, suivant la distance que iron veut donner aux plantes, pur des Itiœjds, et l'on place un piquet ea terre à chaque nœad. On fait la plantation à peu prài comme les choux, en ayant bien soin de ne pas briser les feuilles et de ne pas plier les racines. En même temps cfu'on met les replants en terre, on les couvre avec un peu d'herbes fi^aiches, ou encore mieux on les en- toure avec des casseaux faits avec de récorce de bouleau. Par ce procédé, on se passe souvent d'arroser. On couvre les casseaux pendant le jour, arec une pierre, lorsque le soleil est ardent, ayant soin de les ôter le soir et — 34 — les jours où il p!eut. Un doâ ayan- tages qu'offre ee lie méthode d'entou- rer les replants, e«t que les vers ne ]>euvent les faire périr. Il iaut après cela, sarcler le terrain au fur et à mesure que les mauvaises herbes poussent. Il faut ausM butter de temps en temps, afin de fournir un nouvel aliment aux replants et leur conserver une douce fraîcheur. Dans les terrains élevés et secs, on doit prendre des mesures pour pou- voir, pendant les sécheresses prolon- gées, faire des arrosements plus oi moins copieux. Toutefois on arro^ de temj s à autre, lorsque le be^oin^ s'en fait sentir; avec de Teau aérée dans laquelle on u boin de dissoudre un peu de colom bine ou de délayer de* tourteaux de — ^5 — d'entou- vers ne terrain aavai^es >i butter urnîrun et leur 8©c«, on ur pou- prolon- plus OJL à autre, Ben tir; lelle on colom colza, de cameline ou do pavot, ou de vidanges. On cesse tout arrosement lorsque les planta ont pris tout leur développement; dàs lors ils savent se suffire à eux-mêmes. Quelques amateurs, qui produisent le tabac nécessaire à leur consomma- tion, pratiquent dans les terrains secs et élevés, le paillage : lequel consiste à étendre da fumier consommé sur toute la superficie du terrain. Cette opération ne conserve pas seulement l'humidité du sol, mats em- pêche les herbes adventices de pousser et charge de ses principes fertilisants les eaux pluviales gui filtrent à tra- Ters le fumier; aussi la végétation prend-elle une grande vigueur. Cette pratique, qui est très-bonne, n'est pas applicable pour la culture en grand. _ 3rtame n-ès la te par le, les es su- is en- evant, ^te de a sur lanta- ,àla ants. ^ au. 'dans laquelle on jette des engrais liquides. Rien n'active autant la végétatiaa que cet arrosement. Le hersage ou sarclage se réitère au bout de quinze jours, et quelques temps après on réunit la terre autoar 4e8 plants. VIII ru PINCEMENT OU ÉBOUROEONNEMBOT. Dans la culture du tabac, tous les soins du cultivateur doivent tendre à la production de feuilles amples, pesantes et présentant le maximum de qualités intrinsèques. Les plantes, si Ton en excepte ce- pendant quelques-une.^, présentent des tiges et des rameaux sur lesquels Ita F t ' — 58 — i; l' iKti 111 ^'i i ..Il Il i! t'* fc«il!«8 inférieures £Ont plus i^randea que les supérieures, de sorte qu*on remarque une croissance presque insensible de leur étendue depuis le sommet jusque vers la base ; ici on trouve, en général, quelques feuilles qui sont plus petites que celles qui leur cont immédiatement supérieures. Les trois ou quatre, rarement les cinq feuilles inférieures, sont plus pe- tites que les suivantes. C'est ce qui ressort de Texamen d'une plante tant repiquée que non repiquée. En supprimant la partie supérieure de la tige et les rameaux naissants, on fait refluer tous les sucs nutritifs vers les feuilles conservées ; de là, leur accroisfiement rapide et leur grand développement. Cette suppression se désigne sous Le nooi de pincemeat ou «mandes ^ qu'on Presque 'epuia Je I» 'Ci on Veuilles >"e8 qui ^'eurea. ent les ^'us pô. ce qui plante ée. £„ ^re de ts, on « vera ieiir rrand >Q le u au — sgf — ébourgeonntment. Outro Tamplouf du feuillnge, le pincement rend les plants plus trapus et plus robustes pour résister aux coups de vent et aux pluies; sans cela, elles seraient exposées à être renversées et déchi- rées par les moindres intempéries atmosphériques. Avant de commencer le pincement, on doit se fixer sur la qualité du tabac que Ton désire récolter. Du pincement dépend en grande partie, la force du tabac que Ton obtiendra. Pince-^on court, on a un tabac fort; pincet-on long, la qualité sera plus douce. En règle générale, si l'on veut obte* nir tin tabac de bonne qualité, on con- servera douze à treize feuilles dans les bonneu expositions; le nombre ne sera que de huit i dix si l'on voct I i II i» — •40 -^ obtenir en produit fort. Si e'cat du ta- bac doux qre Ton veut récolter, on con«iervera quirzo à dix-sept feuilles. On se gardera de conclure de ces ob- servations que toutes les feuilles ont les mêmes qualités ; car celles qui se 8ont développées les premières con- tiennent plus de principe actif (nico- tine) ou sont plus fortes que les autres. Après avoir consulté la riihesso .du sol, son exposition, etc., on ar- rête le nombre des feuilles que l'on vent conserver à chaijue plant, et Ton procède au pincement. Celte pération se fait de préférence de neuf heures du matin à q atre heures de relevée, parce qu'alors les feuilles sont ouvertes ou incl nées vers le sol, ce qni donne toute facilité pour , aller vite en besogne. — 41 — «e Ton nt, et [ atre '8 lea pour 'Dans le pincement, il importe de M pas déchirer ou endommager les fouillrs. Huit à dix jonrs après Técira^ge oa suppression de la tête de la plnnte, il s'est formé des bourgeons ou jets laté- raux aux aîpselles des feuilles. Ces jets doivent être pinces dès qu'ils se montrent; on enlève en même t^mp^ les f'iuilles înf rieures qui ont élé en- dommagées ou détériorées par un* caufie quelconque. .En Belgique et en IIoncn<^e, on conserve, dans les bons so's, doi^ze à quinze feuilles; dans ^es terres mëdl- ocres, dix à doTize feuilles. IX DBS PORTES-GRAINFS. Les plantes dsst'n^es h produire la — 4« — f raine» pont choisies parmi celle! qui réunissent toutes les qualités des va- riétés qu'on veut propager. Pour atteindre plus mûrement ce but, on conserve dans les champs quelques-unes des plus belles plantes qu'on a soin de ne pas étèter Celles à tiges fortes, bien nourries, vîgonreuf es» sans être trop élevées, sont 1 es meil leures. On butte les plantes, en les arrose et on leur donne des tuteurs pour qu'elles ne soient ni renversées ni lacérées par les vents. La qualité de la graine sera d'au- tant meilleure que les plantes-mères seront plus saines, et qu'on n'y aura pas cultivé à proximité d'autres va- riétés ; si Ton cultive diverses varii- tés, on a à craindre l'hybridation. Onco des cap rir, et ( ombrag qu'elles va^t, lo rable et ver sa praiï^®^ dans u les y lî La g gules c penda celle é vées, dega samt pat. ►Hei qui Ides va- ont ce haïups |p'ant6« 'ellea A [s nieil arroso ' pour ^ea ni d'au- mèren aura PS va- irarij. — rt — On coupe 1©?^ placte** quand il j îi de» ca|:8uU\s qui commonccnt à md rîr, et on les suspend dans un lieu ombragé, mais sec et aéré, jusqu'à ce qu'elles se soient deseéchée**. Mieux vaut, lorsque la saison n'est pas favo- rable et que la graine no peut ach<^- ver sa maturité, enlever les porte- graines avec une motte et les porter dans un endioit chaud et éclairé pour les y laisser mûrir. La graine qu'on laisse dans les cap suies conserve sa faculté germinatire pendant trois ans et plus, tandis que celle dont les capsules ont été enlc< vées, lève difficilement après deux ans de garde ; la graine qui n*a pas atteint sa maturité reste verddtre et ne germe pas. — 44 l oile, m^ )aB enc< eB gelés. La lûi bas en h X DE LA nÉOOLTB. On reconnaît que le tabac est mûr d'abord à pes feuilles qui se couvronlKout en He taches d'un jaune-veidltre, très-jiiq^®®» * apparentes quand on les tourne controiBidérabl le poleil ; ersuite, à ce que leurs poîntes sont inclinées vers la terre, qï^e leur stn-face est ridée, et enfin àlmanière ce que la plantation devient jaunâtre, tVévoluti qu'elle ohnle une odeur plus forte I organes ot pins pénétrante, et que les feuilJes Ide la b se cassent facileraont quand on les I celles Q plîe, et que les t?ges en les pliant se crs^ent f;icilement près de la terre. Qénéraîemer.t !e tab:ic est mùp trois semaines après avoir été étèéé. Si on fait la récolte plus tôt, il y a perte m poids et en qualité ; toute- ^oi^, on ne doit pas Idifârer la êueil* Les ( téresseï cette n Le dépen( faire, gré d — 4§ — elle, même si ces signes D^exibient las encore, quand on a à craindre est mûrJieB gelés. Si on attend plus longtemps, couvrontjtout en ptrdantses propriétés aroma- '''^i trèsJtiques, le produit diminue aussi con- |necontroJBidérablement en poids. ^ leurs! La maturité du tabac procède de la terre, t enfin à bas en haut, c'està dire de la même manière et dans le même ordre que |aunâtre,trévolution et le développement des 'us forte jorganes ont eu lieu ; aussi les feuilles ï feuîiJes de la base sont plus tôt mûres que • eelies du sommet. Les cultivateurs soigneux, qui s'în téressent à leur industrie, mettent^ cette notion à profit. Lé succès de la récolte du tabao dépend du moment choisi pour la faire, au triple point de vue du de* gré de maturité do la plantation^ é%^ on les pliant se a terre. ir trois » il y a tonte- •ueil- — 46 - temps et do Theure de la journée. Il faut choisir un beau temps pour commencer la récolte, et ne la faire que lorsque le soleil aura dissipé la rooée et Un vapeurs du matin. Le mode de récolte est sujet à quel- ques variations. On fait la cueillette des feuilles au fur et à mesure qu'elles acquièrent leur maturité ; d*autres fois on fait la cueillette générale des feuilles j d'autres fois^ enfin, on coupe la plante entière près du sol. Les deux derniers procédés sont seuls on usage en Balgique. Les deux premiers modes convien- nent spécialement dans le Nord ; le dernier ne devrait être pratiqué que dans le midi ; et dans tous les cas, on y constate par ce dernier procédé, une grande perte sur le produit. Eu c( fouillée autres neraien yelopp< ment cette teuse e ceux q leur. La 1 avec \ celui i main trait soin duit feuil O sanï — 47 — née. (ps pour la faire [asipé la à quel elllette «'elles autres aie des Q coupe >'. Les euls eu ►Dvîen- rd; le lé que aSj on ^ une Eu effet, la récolte se fait quand lei feuiliee inférieures sont mûroSi les autres non encore déTcloppées don- neraient, en prenant tout leur dé- veloppement, un plus grand rende- ment et de meilleure qualité; mais cette manière de procéder est coû- teuse et ne peut être employée que par ceux qui cultivent ie tabac ea ama- teur. La récolte da tabac en tige Re fait arec une hachette bien tranchante; celui qui opère incline la plante d*une main ei de Tautre la coupe d'un seul trait près de la terre ; il doit avoir soin de ne pa^ endommager le pro- duit en déchirant ou en froissant les feuilles. On peut aussi faire cette récolte sans Be eervir de la hache ; on prend — 4Ô — U tige par le haut et od Tincline à ' droite puis à gauehd et si le tabac est bien mûri la tige se casse facilement. Les plantes coupées sont laissées quelques heures sur le sol jusqu'à ce - que les feuilles soient fauéeâ* <^^- XI JDEBslCATION. On transporte le tabac dans xxa en^ droit propre, aéré, où la pluie e: le so- leil ne pénètrent pas, et on le suspend sur des perches, en laissant un espace de cinq pouces entre chaque pied, pour que Tair circule plus libt-ement. Lorsqu*il fait beau, on ouvre les portes et les châssis pour donner plus d'air et on les ferme la nuit et les Jours de pluie ; il faut le laisser «écher deux t#mpi VA II pend ba^e une ong ell ten dai d'à mî pi Une â Ne est [ûiasées ua ce 0 en-' •pend »paee ^led, lent. les ies I ^ 4(9 -^ lieux ou troi9 mois et plus, iuirAot !• Uiaps qu'il a fait xri MANlèBE DG SUSPENDRE LK TABAO« II 7 a plusieurs manières de sus- pendre le tabac. Quelques-uns introduisent dans la babe de la tige, vers son extrémité, une cheville longue de 4 à 5 pouces et on glisse cette cheville entre lea lattes et la couverture du toit, ceci s'en* tend lorsqu'on fait eécher le tabac dana les granges couvertes en pailles; d'autres fixent le tabac à des planches mises sur les entraits, dans les gre- niers des maisons, au moyen de olaas } d'autres attaehent le tabaa par — 50 — reni^oulement d'une corde en spiral autour d'une gaule ou perche^ de dif- férentes longueurs, fîxées aussi sur les entraits; mais la manière la plus éco- nomique et la plu8 prompte, esf, je pense, la suivante ; on coupe de la ficelle par bouts que Ten attache aux gaules ou perches ; ces bouts de fi- celles feont terminés par un nœud coulant qui reçoit la queue ou le bout delà tige. Il faut espacer le tabac de manière que Tair puisse circuler libre- ment. XIII CONSBfiVATION DU TABAC. Lorsque le tabac est ôec, ce que Ton reconnaît à la couleur brune des feuilles, on profite d'une journée irtu- I vienBC notreB| sez m< travail étend point< on p enlèv feuUl Vonf haut; donn Le en I avoî plai laï boi qU< Va '■fi spiral de difi [sur les uséco- l©8^ je de la le aux de fi.. nœud bout >ac de libre- rori des f - 51 — viensc ; on ouvre les portes et les fe '* nôtres, et lorsque les feuilles sont txt-^ sez molles pour ne pas se briser en les" travaillant, on les descend et on les étend par tas sur le plancher, la pointes des fouilles en dedans; puis on prend les pieds un par un, on enlève les quatre à cinq premières feuilles du bas, on en fait un tas, et l'on fait autant à celles du milieu et du • haut, ces dernières ét-int celles qui. donnent le meilleur tabac. Lorsqu'on a séparé les feuilles, on en prend dix à douze, et après les avoir liées ensemble on ^es place sur le plancher, les feuilles bien étendues, la pointe eu dedans, le coton en de- hors (des deux côtés), et de telle sorte que chaque rang se superpose sur l'autre à la longueur de sept à huit> — m — poticeSy afin qae la pile soitparioatde la mdme épaisseur, aa centre comme aux deux côtés. On place ensuite des planches sur la pile avec quelque chose de pesant dossuSj e* cr- îe laisse jusqu'à ce que le tabac chauffe un peu, quelquefois einq à six jours, d'autres fois deux ou trois semaines, et plus. C^est le seul temps de faire chauffer le tabac (si c'est nécessaire) ; car le faire chauffer pendant quHl est vert, c'est vouloir lai faire perdre une partie de ses qua lUés. Après cela, on peut le mettre dans des boites que l'on ferme et où on peut I î laisser pendant un an ; car plus le tabac est vieux, meilleur il est. paoci Oi conii du fc depî feuil leur, ettn coul feri Pn eo [tout de peBha t ice qae uefoÎ8 uxoa e seal •ic (sî qaa dans !>eQ« 18 I0 — b^ — XLV PftOCiDi POUR DONNSR AU TAB VO UH ■ COULEUR FOîiCÉK EN QUELQUES J0UR8. Oh étend les pieds de tabac les uni contre les autres dans des granges, sur du foin, et on les recouvre d'un peu de paille. Après quelques jours, las feuilles commencent à changer de cou- leur, alors on retire les pieds au fur et mesure que les feuilles ont pris la couleur bx*une ; et on les soumet à U fermentation. XV Procédé peur ôter au tabac son goût acre lorsqu'il n'a pas chauffé en tas du que Von veut en fumer avant qyHl ait chauffé. Pour cela, il faut que le tabac eoit coupé. — 54 — On met le tabac haché, dans un plat'Oo une chaudière doât le fond a été percé en différents endroits, les trous devant avoir à peu près un pouce chaque, pt>is on met ce plat ou cette chaudière sur un chaudron rem pli d'eau bouillante pour que la va- peur puisse s'enfiltrer à travers le ta- bac ; on le laisse ainsi une ou deux heures ; on retourne le tabac de temps en temps jusqu'à ce qu'il ait pris une belle couleur jaunâtre, puis on Fétend dans un endroit tempéré pour le lais- ser sécher, après quoi il est bon à fu* mer. \ Je pense que quand bien même le tabac aurait déjà chauffé en tas, il ne pourrait qu'y gagner en qualité en le faissant passer à la vapeur. ^« ns un fond a is, les 38 un lat ou rem la va- le ta- deux emps 6 une Hend laÎ8- à fu. 1 le le il ne m le